M. Hébert présente la note suivante de M. de Lacvivier : Note sur le

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M. Hébert présente la note suivante de M. de Lacvivier : Note sur le
M. Hébert présente la note suivante de M. de Lacvivier :
Note sur le Crétacé supérieur du département
de i'A.riège,
par M. de Lacvivier.
Le but de cette note est de l'aire connaître un •gisement intéressant
de la partie supérieure du Crétacé de l'Ariège, que j'ai étudié à Fabas.
Je terminerai ce petit travail par quelques considérations sur ce terrain dans le reste du département.
A sa sortie de la Haute-Garonne, le Crétacé supérieur (Garumnien
de M. Leymerie) est très réduit. Ainsi, à Cérisols, il n'est guère représenté que par sa partie inférieure, les assises supérieures disparaissant
sous le tertiaire. Après avoir formé la Queire de Fabas, ce terrain
prend un assez grand développement au-delà de ce village, où il constitue deux crêtes qui se dirigent parallèlement vers le Sud-Est. C'est
dans cette localité que jai relevé une coupe de l'E.-N.-E. à l'O.-S.-O.,
depuis les hauteurs de Domingette au chemin qui conduit à Tourtouse,
à l'Est de Fabas. Yoici quel en est le détail :
Coupe du Crétacé supérieur à Fabas,
Longueurs :
1
i ; \m
0. S. 0 .
; hauteurs :
1
H
.
ooo
E. N. K
Le sommet du coteau est formé par des grès 1 sur lesquels reposent,
vers Domingette, des marnes 2 jaunes et violacées. A Jean-Noyer, on
trouve des grès fins en dalles 5, jaunes et gris; puis, d'autres marnes
4 violacées et jaunes. Au-dessus, il y a des grès jaunâtres l> avec g a l e t
s
m
et cailloux de silex, d'une épaisseur considérable, 3 0 0 environ. Ce
système se poursuit jusqu'au ruisseau, au-delà duquel viennent
d'autres grès fins 6'en dalles, très inclinés. Cet ensemble paraît a p p a r tenir au Sénonien.
11 n'y a pas de ligne de démarcation entre ces deux couches et celles
qui suivent. En effet, on trouve au-dessus, des marnes 7 jaunes,
blanches et vertes reposant, en stratification concordante, sur les grès
en dalles. Puis, viennent des calcaires marneux S blancs et jaunes. Ces
marnes et ces calcaires représentent la partie inférieure du Garumnien
de M. Leyinerie. Je n'y ai pas trouvé de fossiles.
A mesure que l'on s'élève vers la crête, les couches se redressent,
deviennent presque verticales et, après avoir formé un escarpement,
se renversent avec plongement à l'Est. Il y a là de 3 à 4 0 0 de calcaires gris, rugueux, renfermant souvent des silex, tantôt perforés,
tantôt compactes, toujours sans fossiles. Ce système 9 se poursuit j u s qu'à la ferme de la Ruère. Sur les calcaires à silex reposent d'autres
calcaires marneux 10, blanchâtres, d'une épaisseur de lu à 20 mètres,
renfermant beaucoup de fossiles. Il y a là beaucoup de Bivalves et de
Gastéropodes, tous en très mauvais état et indéterminables. J'y ai
recueilli plusieurs Oursins, Vllemiaster
nasutulus,
Sorignet, et le
Micropsis Lcymeriei, Cott.
Au-dessus, il v a un calcaire marneux 41 jaunâtre avec des petits
grains glauconieux qui deviennent très abondants dans les bancs s u p é rieurs. L'épaisseur de cette assise est de 10 à 12 mètres. Elle est très
fossilifère; on y trouve Y Hcmiaster nasutulus, Sorignet, en très grande
quantité. J'y ai recueilli, en même temps, Vllemiaster
canaliculatus,
Cott., une Huître qui est probablement VOstrea Vemeuilli,
Leym., et
de grands Pleurotomaires. Ces couches forment un petit tertre, au bas
duquel se trouve une dépression 12 occupée par une terre végétale
rougeâtre, sur une étendue de 60 mètres.
Le petit escarpement <lô, qui succède à la dépression, est constitué
par des calcaires marneux, gris et blanchâtres, avec parties bleues, surtout à la base. Cette nouvelle assise a une épaisseur de l o à 20 mètres.
Les bancs plongent au S . - 0 . On y trouve en grande abondance le
Micrasler Tercensis, Cott., mal conservé. J'y ai recueilli aussi p l u sieurs exemplaires du Cyphosomapseudomagnificum,
Cott., et le Micropsis Leymerici. Cott. Au-dessus viennent des calcaires blancs compactes 14 avec des limes assez grandes.
Ces calcaires terminent la série crétacée. Les couches Ici qui les
surmontent, en concordance de stratification, appartiennent au Tertiaire. On trouve d'abord des marnes jaunes, puis un banc calcaire
avec quelques Bivalves à peine reconnaissables. Après cela viennent
m
des calcaires jaunâtres renfermant des Echinides, des calcaires blancs
à Miliolites, des marnes blanches avec des Huîtres, des calcaires à
Oursins, une succession de calcaires, de grès à Foraminifères, de grès à
Nummulites, et une espèce de poudingue à la partie supérieure, au
bord du chemin qui conduit à Tourtouse. Les Oursins tertiaires que
j'ai recueillis dans cette localité ont été déterminés par M. Cotteau. Ce
sont :
Echinanthus
I'ouechi, Cott.
Echinanthus subrotundus, Cott.
Amblypygus Michelini, Cott.
Il résulte de l'examen de cette coupe que la partie supérieure du
crétacé est très développée à Fabas. On y remarque plusieurs niveaux
fossilifères : le premier 10 caractérisé par les petits Oursins et un grand
nombre de mollusques à l'état de moules, tels queCardites, Vénus, etc.;
le deuxième II, où on trouve en abondance YIlemiaster nasutidus et
les Huîtres, et, au-dessus des argiles rougeâtres, les calcaires m a r neux <lô à Micraster.
J'ai suivi ces couches sur un parcours d'un kilomètre environ, et
j'ai pu constater qu'elles présentent les mêmes caractères, sauf que le
calcaire à Ilemiaster
nasutidus disparaît sous les calcaires marneux
blancs à petits Oursins. Bientôt la crête s'abaisse assez rapidement vers
le Sud-Est. Il est probable que ce niveau fossilifère pourrait être suivi
plus loin dans cette direction. Je n'ai pas eu le temps de m'en assurer.
Toujours est-il que l'on retrouve le Crétacé supérieur à Mérigon où il
forme une crête se dirigeant vers Camarade. Au-dessous de ce village,
les calcaires blancs sont assez puissants; j'ai vu dans la collection de
M. Ladevèze des Micraster qui proviennent de ce point. Au Mas-d'Azil,
il ne présente pas les mêmes caractères. Les fossiles ont disparu; les
argiles rougeâtres prennent une grande puissance et deviennent les
argiles rutilantes. A leur partie supérieure on remarque encore q u e l ques vestiges des calcaires blancs m a r n e u x ; mais il n'y a plus d'Oursins. Quant à la partie inférieure du système, elle est moins modifiée.
Dans cette localité ce terrain forme deux bandes, l'une au Sud, l'autre
au Nord, constituant l'espèce d'entonnoir au fond duquel se trouve la
ville et se dirigeant ensuite vers le Sud-Est où elles se confondent
bientôt pour former la crête, que l'on peut suivre jusqu'à la limite du
département.
Au-delà de Gabre, à Pountet, il est constitué par des marnes j a u n e s ,
rougeâtres, et par des grès. A la partie inférieure, il y a un grès grossier renfermant des nodules formés de couches concentriques. Lorsque
la roche a été roulée et usée, les nodules ressemblent à de petits
Cyclolites. Je me demande s'ils n'ont pas fait croire à l'existence de
ces fossiles à ce niveau (1). J'ai observé le même fait au Mas-d'Azil.
Au-dessus de ces grès, on trouve des marnes jaunes, puis des grès
grossiers à traces charbonneuses renfermant des Cyrènes très mal
conservées et indéterminables. C'est à ce niveau qu'existe la Cyrena
garumnica dans le Garumnien de M. Leyinerie. Au-dessus de ces
grès grossiers vient une succession de marnes rouges et d e g r é s ; ici, ce
dernier élément domine.
L'arête formée par le Crétacé supérieur, et les premières assises tertiaires qui le surmontent, se dirige toujours au S.-E., interrompue à
Saint-Jean-de-Yerges par le cours de l'Ariège, se relevant sur la rive
droite de cette rivière et se poursuivant vers Arabaux, Lherm, Roquefort et Hlat. Ici, elle se ramilie : une bande s'étend sur la rive gauche
du Douctouyre et se dirige, au nord de Yilleneuve-d'Olmes et de Bénaïx, vers Belesta; une autre, parlant de Péreille-d'en-Haut, se montre
dans l'espace compris entre les deux crêtes qui, de ce point, se dirigent
vers le département de l'Aude. Dans celle espèce de boutonnière, on
voit, les argiles rutilantes reposer sur les grès sénoniens, qui en occupent le fond. Elles sont surmontées par des calcaires gris et par les
assises les pi us inférieures du Tertiaire. Ici, comme du côté de Fabas
et comme à l'éreille, il y a sur ces argiles une bande de marnes blanches qui représente les calcaires marneux à Micraster. Je n'ai fait de
ce niveau supérieur qu'un examen trop superficiel pour être sûr qu'il
n'y a point de fossiles. Dans tous les cas, il est le plus constant. C'est
lui tjui renferme dans la Haute-Garonne et dans une partie de l'Ariège
les Oursins qui avaient, pour M. Leyinerie, un caractère colonial. Ce
savant a dû renoncer à cette idée, contrariée d'ailleurs par l'extension
de ce niveau, lorsqu'il a été prouvé que l'on avait affaire au Micraster
Tcrcensis et non au Micraster brevis.
Les argiles rouges, que nous voyons commencer à Fabas, constituent la partie la plus importante du Crétacé supérieur de l'Ariège.
Elles sont accompagnées, le plus souvent, de bancs de grès intercalés,
et cet élément a parfois une grande importance, ainsi qu'il est facile
de le voir dans les environs du Mas-d'Azil. On y trouve aussi des bancs
de calcaire compacte qui prend une teinte rougeâtre. Ils représentent
les calcaires lithographiques, si puissants dans la Haute-Garonne et à
Fabas.
Tout cela repose en concordance, ainsi que nous l'avons vu, sur les
grès sénoniens.
Ainsi, au point de vue stratigraphique, il est difficile d'établir une
ligne de démarcation entre les deux systèmes, du moins en ce qui con;l) Dull. Sne. y fol.,
(i. n i .
188 1 .
sér., I. XXV; octobre 1808.
i(i
cerne l'Ariège. Au point de vue minéralogique, la difficulté est la
même puisque, sur bien des points, les grès garumniens succèdent
sans interruption aux grès sénouiens.
Je me propose d'examiner plus tard s'il ne serait pas possible de
réunir les deux systèmes sous la même dénomination.
Le Secrétaire donne lecture de la note suivante de M. Cornuel :
Observations sur les p u i t s n a t u r e l s des e a l e a i r e » p o i - t l a i i .
t l i e n s des départements de la I l a u t e - S I a r n e et de la M e u s e ,
et sur le m i n e r a i «le Fer qu'ils
renferment,
par M. J. C o r n u e l .
On sait que, dans la région métallurgique qui comprend le nord du
département de la Haute-Marne, le sud-ouest de celui de la Meuse, et
une petite partie de l'est de celui de la Marne, il y a trois minerais de
1er d'origine néocomienne, savoir : le fer géodique ou néocotnien inférieur, le fer oolithique ou néocomien supérieur, et le fer ou minerai
remanié.
Les calcaires portlandiens de cette région ayant subi, entre la lin de
la période jurassique et le commencement de la période crétacée, deux
mouvements inverses, l'un qui les a émergés et l'autre qui les a
replongés sous la mer, les premiers dépôts néocomiens n'ont pu se
faire que sur un sol dénudé, raviné et peut-être déjà plus ou moins
disloqué. Le premier de ces dépôts, la marne argileuse noirâtre, a
pris peu d'épaisseur et d'extension, ne s'est formé que dans les dépressions sans même les combler, et n'a pas couvert toutes les parties
saillantes. Aussi, le fer géodique, qui est survenu immédiatement
après, s'est moulé sur les inégalités non effacées par la couche précédente. J'ai donné deux exemples de cette disposition dans les Mémoires
de la Soc. gëol., l sér., IV, pl. B (XIV), fig. 6 et 10. Ce minerai, qui
est du fer hydraté, a coloré les calcaires portlandiens en contact avec
lui, et il les a même imprégnés de sa substance en raison de leur plus
ou moins grande porosité. Ce fait, constaté également dans la Meuse
par M. Buvignier, s'est produit au plus haut degré sur l'oolithe vacuolaire à Bettancourt-la-Ferrée, près Saint-Dizier (1).
r e
L'affleurement de ce premier minerai, indiqué par les lambeaux,
les amas, les parties remaniées et les restes rudimentaires que les
dénudalions dernières ou diluviennes ont laissés, occupait une surface
(1; Mémoire
cité, p. 253. — Buvignier, Statistique
ijéul.
de la Meuse, 1852; p . 130.
ayant pour circuit approximatif une ligne partant de Ville-en-Blaisois
et passant par Doulevant-le-Petit, Domblain, Vallerest, Wassy,
Magneux, Yilliers-aux-Bois, Eurville, l'Est deSaint-Dizier, Bettancourtla-Ferrée et Brillon, puis, tournant par la forêt de Ligny, Nantois,
Marson, Relfroy, Saint-Joire et Houdelaincourt, et revenant par Bure,
Sailly, Noncourt, Saint-Urbain, La Folie, Mâthons et Morancourt à
Yille-en-Blaisois pris pour point de départ. Ce périmètre s'étendait
même jusqu'à Germay, Germisey et Épizon, avant qu'ils fussent isolés
par les failles de Lézéville.
L'aflleurement du fer oolithique, ou ce que les eaux diluviennes en
ont respecté, est circonscrit par une ligne qui passerait par le territoire
d'Anglus, les terres de la ferme de Taillemadin (Rozières), la ferme de
Guicliaumont (Robert-Magny), les territoires de Bailly-aux-Forges, La
Neuville-Army, Yoy-le-Comte, Louvemont, les environs de Marnaval
(Saint-Dizier), les territoires de Roches-sur-Marne, Narcy, Eurville,
Prez-sur-Marne, Troisfontaines-la-Yille et même le moulin d'Avrainville, Flornoy, Wassy, Yaux et Ragecourt-sur-Blaise, Doulevant-lePetit, Yille-en-Blaisois et Sommevoire (1). Toutefois, cette circonscription s'est étendue au nord, dans le département de la Marne,
jusqu'à Sermaize et Clieminon, et au sud-ouest dans deux autres
départements, ainsi que le prouvent les gîtes de Vendceuvre (Aube),
de Jaulges et de Yarennes (Yonne). La seule particularité que je
veuille signaler ici, concernant ce second minerai, est que la partie
méridionale de la forêt de Marnesse et le bois des Aveux, qui la touche
et qui avoisine la Grange-au-Rupt, ont conservé, par la contexture
de leur banc de fond et par ses fossiles fluvialiles, la trace très évidente
d'un grand courant d'eau douce.
Quoique, dans la série géologique, le minerai inférieur soit à peu
près à 43'" au-dessous de l'autre, son altitude varie entre 1 6 8 (SaintDizier et Yilliers-aux-Bois), 395 (Noncourt et Sailly) 4 0 0 (Relfroy),
415' et 421 (Germay et Epizon) ; tandis que celle du minerai supérieur,
qui n'est guère que de 146" à Louvemont, n'a eu pour m a x i m u m que
2 3 6 à Troisfontaines-la-Yille, et 2 6 2 à la butte du moulin d'Avrainville.
Le fer remanié, qui va faire le sujet de cette notice, ne se trouve
que dans la circonscription du fer géodique et seulement, ou presque
m
111
m
1
m
,a
(1) D'après une tradition locale, on en aurait t r o u v é et extrait une petite quantité
au sud du bois de la Garenne, territoire d e Trémilly.
L ' o r d r e de s u p e r p o s i t i o n de toutes les c o u c h e s néocomiennes est indiqué p a r la
planche A, fi«. 3 de mon Mémoire; leurs faunes le sont en partie d a n s le Bulletin,
2° sér., VIII, p . l.'IO et 3« sér., II, p . 371, et leur classification d a n s le tableau joint
à celle d e r n i è r e publication.
exclusivement, dans la partie située à l'est de la vallée de la Marne.
Ses gisements les plus accidentés et les plus profonds sont dans la portion méridionale de cette dernière partie, dans un périmètre formé
par les communes de Thonnance-lès-Joinville, Montreuil-sur-Thonnance, Sailly, Noncourt, Poissons et même un peu Saint-Urbain. Ce
sont principalement ceux des côtes entre Poissons, Noncourt et Montreuil-sur-Thonnance qui ont été le plus anciennement exploités, et
qui ont le plus fixé l'attention par leur abondance et leur qualité.
On peut apprécier la quantité, la forme, la profondeur et la d i s p o sition des cavités à minerai remanié dé toute la région en réunissant
ce qui en a été dit successivement par M. Grignon en 1701, par
M. Thirria en 1839, par moi-même dans le Mémoire cité, lu la même
année à la Société géologique; puis par M. Buvignier (pour la Meuse),
en 1852, par MM. Royer et Barotte en 1865, par M. Salzard en 1872
et 1878, et par M. Rigaud, en cette dernière année (1).
L'extrait suivant de la description la plus ancienne, celle qui est
due à Grignon, me dispensera d'analyser les autres, auxquelles on
pourra d'ailleurs se reporter :
« Les territoires de Poissons, Noncourt et Montreuil-sur-Tlionnance,
» a-t-il dit, sont contigus, disposés eu coteaux assez élevés, dans le
» sein desquels se creusent ces mines à des profondeurs considérables ;
» on va jusqu'à loO pieds (près de 49 mètres) sans les épuiser. »
« Elles sont appelées mines en roche (2), parce que 1° elles sont en
» pierre et se tirent souvent en volume considérable; 2° elles se
» fouillent dans les fentes des roches composées d'une pierre calcaire.
» Il faut que ces contrées aient essuyé quelques catastrophes terribles;
» car il y a de ces minières épuisées qui laissent voir des abîmes
» entre les roches, qui ont été rompues depuis la surface de la m o n > lagne jusque dans le plus profond de sa base. Ces espaces forment
» des fentes qui sont ou longitudinales
sans direction affectée, ou
» quarrées, ou irrégulières ou circulaires. Quelques-unes, fort considé» rables, laissent voir au centre plusieurs piliers de rocher isolés. Un
» de ces piliers, qui a plus de 140 pieds (plus de 4 o ) , n'ayant pas
» assez de base pour soutenir sa masse, s'est incliné sur un des côtés
j> de l'abîme depuis que l'on a enlevé toute la mine qui remblayait
» l'espace qui l'en séparait. »
ra
(1) Grignon, Observations
sur la formation
des mines de fer par dépôt dans la
province
de Champagne ; — Thirria, Annales
des mines, XV, p . 3 8 ; — Cornuel,
'Inc. cit., p. 2 7 1 ; — Buvignier, Statistique
citée, p . 397 et suiv. ; — S a l z a r d , Journal
l'Ancre de Saint-Dizier, 7 août 1872, et Minières et minerais
de fer de la HauteMarne, p . 8 0 ; — Rigaud, Annales des mines, V sér., I. XIV.
(2) On a dit ensuite mines de
roche.
«
Souvent l'espace entre les roches qui recèlent le minerai et
Forment la minière est très oblique;
Souvent il est très serré
Il y en a de considérables, certains ayant jusqu'à 15 et 20 toises
(29 et 39 mètres) de diamètre;
Il y a aussi des puits étroits et
percés d'aplomb
»
Dans le Bulletin de la Société géologique, du 18 janvier 1875, c o m plété par une note additionnelle le 7 juin, même année, un de nos
confrères faisait l'hypothèse suivante, pour expliquer les causes de
ces cavités et de leur remplissage. Selon lui, les minerais néocomiens
stratifiés se seraient déposés à l'état de sulfure de fer dans leurs zones
actuelles. Dans les endroits où ils auraient été assez à découvert
pour subir l'infiltration lente des eaux pluviales, chargées d'oxygène,
ils se seraient transformés en sulfate de protoxyde de fer. Par continuation d'oxydation, ce protoxyde serait devenu du sesquioxyde, qui
aurait abandonné l'acide sulfurique pour passer à l'état d'hydrate de
1er. Ainsi rendu libre, l'acide sulfurique se serait accumulé avec les
eaux pluviales dans les dépressions du sol portlandien, et il y aurait
produit des cavités dont la profondeur aurait augmenté à mesure du
renouvellement du même phénomène. Ce ne serait que postérieurement
que ces excavations auraient été remplies par l'hydrate de fer, à l'époque où les eaux diluviennes l'ont remanié.
»
»
»
»
Comme preuve que les minerais se seraient déposés originairement
à l'état de sulfure, il citait l'opinion, considérée par lui comme exacte,
que ces minerais sont actuellement d'autant plus sulfurés que les
sédiments qui les recouvrent sont plus épais et plus imperméables;
d'où la conséquence qu'ils n'auraient perdu leur soufre et ne se
seraient transformés en hydrate que dans les parties où la dénudatiou
les avait mis à nu ou les avait laissés insuffisamment protégés contre
l'action des agents atmosphériques. A l'appui de cette manière de
voir, il mentionnait secondairement la rencontre du fer géodique à
l'état de pyrite dans une marnière à La Galère, celle du fer oolithique
aussi à l'état pyriteux dans une minière de la forêt à l'ouest deWassy,
les pyrites du lit fluvial anté-alluvien de Saint-Dizier, puis les cristaux
de gypse de la base du fer géodique normal de Bettancourt-la-Ferrée,
et enfin les vides remarqués à Yilliers-le-Sec sous ce dernier minerai
resté cohérent.
Dans un ouvrage récent (I) cette hypothèse n'est plus présentée
qu'avec doule et au second r a n g ; et c'est avec raison, car il ne se
vérifie pas que le degré de sulfuration du minerai soit en raison de
l'épaisseur et de l'imperméabilité des dépots sous lesquelles il gît. Eix
(1) Leçons élémentaires
de néologie,
p . 111-112; Wassy, 1878.
effet, les belles pyrites citées par M. Salzard à Nomécourt, à 18™ de
profondeur et dans une couche de sable légèrement argileux, ne
s'étant pas décomposées, on ne concevrait pas pourquoi le fer géodique
sous-jacent aurait perdu l'état de sulfure s'il l'avait eu primitivement.
Même observation au sujet de certaines minières de Gourzon, dont le
toit n'est ni épais ni imperméable. Le même explorateur y a observé
de nombreuses pyrites intactes dans la marne sableuse qui recouvre le
fer géodique, tandis que ce dernier minerai est à l'état d'hydrate, et
qu'il ne devient très sulfureux que dans une partie où il fait place à la
marne argileuse noirâtre, qui s'y charge elle-même de beaucoup de
pyrites. A Vallerest, l'inverse de l'hypothèse s'est présenté ; car, dans
une concession de 30 ares, le fer géodique contenait, à O ' . I a au-dessus
de son fond, un lit de nombreuses pyrites détachées, bien que le
minerai n'y fût couvert que d'une couche de diluvium et de terre végétale de 0 , 8 0 d'épaisseur. Au contraire, dans une autre contrée du
même territoire, et sous un toit épais de 6 ,4îi, dont 4'" de marne
calcaire bleue et de calcaire à Spatangues, surmontés de i de marne
argileuse, le même minerai n'avait rien de pyriteux et n'a donné, sur
100 parties, que l'équivalent du tiers d'une partie d'acide sulfurique
et à peine une demi-partie d'acide phosphorique, d'après l'analyse
relatée par M. Salzard. La pyrite de La Gatère appartenait, non pas
au fer géodique, mais à la partie basse de la marne calcaire bleue,
comme celles que j ' a i signalées à Ferrières sur la faille de La Gatère
et à Flornoy (I) Dans le fer oolithique ou néocomien supérieur,
M. Thirria cite « des noyaux bien sphériques de fer sulfuré de la gros» seur d'une balle de fusil et parfois plus gros, avec des tiges bacilm
m
m
» laires de la même substance,
les uns et les autres à structure
• rayonnée du centre à la circonférence, et passant souvent au fer
» hydroxydé principalement à leur surface » (2). Mais cette présence,
d'ailleurs très rare et très locale, de petites pyrites de structure et de
formes nettement circonscrites, loin de prouver que le dépôt entier
ait été du sulfure de fer, en éloignerait plutôt l'idée. Ce qui est vrai,
c'est qu'il y a des localités où le fer oolithique est mélangé d'assez de
parties soit siliceuses, soit pyriteuses, ou bien d'assez de menus cristaux de gypse pour nuire à sa fusibilité et à la qualité de la fonte.
Mais ceci procède des conditions originaires dans lesquelles s'est fait
le dépôt de la couche pendant l'ère néocomienne, et non pas de l'influence des dénudations subséquentes. Aussi, à des exemples d'affleurements de minerais gypseux, M. Rigaud a-t-il opposé l'exemple
(1) Mémoire, p . 219.
Ci) Thirria, Inc. cit., p. 21.
contraire « d'excellents minerais tirés sous les argiles, à 23™ de p r o » fondeur, au milieu du bois de Marnesse, à un kilomètre ou deux
» des précédents. » A Wassy, en 1873, une recherche du fer géodique
fut entreprise, au moyen d'un sondage, à partir du sol du fer oolithique.
Faute d'allonges suffisantes pour descendre à 4 S , on abandonna le
travail à peu près à moitié de cette profondeur, après avoir attaqué
une pyrite dure, que les ouvriers prenaient pour une mine de cuivre.
Cette pyrite n'était pas, comme on l'a dit, une minière de fer oolithique à l'état de sulfure, puisque son niveau n'était celui d'aucun
des minerais du pays.
Les pyrites ne sont pas rares dans la portion inférieure de la marne
calcaire bleue, quoique elle soit perméable puisque beaucoup de
puits en reçoivent leurs eaux. Elles ne le sont pas non plus dans les
sables des alterrissements de la rivière anté-alluvienne de Saint-Diz i e r ( l ) , bien que ces sables soient imbibés, en bas, par le courant de
la rivière actuelle, en haut par l'eau pluviale qui n'a que des graviers
d'alluvion à traverser pour les atteindre. Or, si le sulfure de fer ne se
décompose pas dans des gisements aussi défavorables, on ne concevrait pas qu'il eût cédé à la décomposition dans ceux où. il était mieux
protégé. A la vérité, il se change en sulfate de fer quand il est dégagé
et exposé a l'air h u m i d e ; mais quand il n'a que le contact de l'eau
sans l'intervention de l'air, il ne subit qu'une épigénie, se convertissant seulement en hydrate de même base par élimination de son soufre,
qui est remplacé par de l'oxygène et de l'eau, et qui disparaît probablement à l'état d'acide sulfureux et non d'acide sulfurique. Aussi,
dans Vargile à Plicatules, qui contient des moules pyriteux de Céphalopodes, si ces moules proviennent d'endroits où la couche, restée
intacte, les préservait suffisamment des infiltrations aqueuses, ils ne
sont pas épigènes ; et ce n'est qu'à l'air libre qu'ils se détruisent l e n tement en donnant lieu à des efflorescences de sulfate de fer. Si, au
contraire, la couche, partiellement dénudée, les a laissés atteindre par
des infiltrations d'eau, leur surface s'est épigénisée, et elle préserve
désormais leur intérieur de la sulfatation, si on les tient à l'abri de
l'humidité.
m
La présence de cristaux de Céleslinc dans le fer géodique de Brillon
et à la base de celui de Bettancourt-la-Ferrée, et celle de cristaux de
Gypse dans le fer oolithique de certaines minières du voisinage de
Wassy, de Voy-le-Comte et de Bailly-aux-Forges, ne prouvent pas
(I) Ces a t l e r r i s s e m e n t s sont r e p r é s e n t é s d a n s mon Mémoire cité, pl. B, fis- 1- C'est
dans ceux du fond de l'ancien lit ipie se trou vont, e n v e l o p p é s de m a r c a s s i t e , les
cônes île Pin n o m m e s p a r Aie. d'Orhitmy Pinus clongiUa.
que ces sulfates doivent leur acide à une décomposition des minerais
de fer. En effet, j'ai recueilli de la Célestine dans la partie inférieure
de Y argile osiréenna de Wassy, d mis le calcaire à Sjialangues de SaintDizier, dans la marne calcaire bleue de Bettancourt-la-Ferrée, et
même dans des calcaires portlandiens supérieurs, toutes couches non
altérées par l'action du fer et n'ayant pas de contact avec lui. Le gypse
esten cristaux trapéziens petits et très nombreux dans Y argile ostréenne
de Trémilly, très gros dans la partie inférieure de celle de Wassy, gros
aussi ou de grosseur variable dans Y argile à Plicatules de Bailly-auxForges, de Wassy et de Saint-Dizier; et on en rencontre en outre dans
le gault de Sermaize. 11 se trouve par conséquent dans des couches
imperméables et supérieures, ou non contigués aux minerais de 1er. Un
des cristaux de Gypse de Wassy renferme trois zones concentriques
de particules argileuses, parallèles entre elles et à ses faces étroites ;
ce qui indique bien une formation contemporaine de celle de l'argile,
laquelle a été alors remuée par les eaux marines à trois reprises différentes quand elle n'était encore qu'un fond vaseux non consolidé.
Si les calcaires portlandiens avaient été creusés par un acide sorti
du minerai, on les aurait trouvés excavés à Uoinblain, Yallerest, Guindrecourt-aux-Ormes, Sommancourt, Avrainville, etc., car le fer géodique n'aurait pas manqué d'y dégager cet acide, puisqu'on l'y a
exploité à la surface du sol ou immédiatement sous la terre molle de
cette surlace. Les cavités qui existent dans les endroits où ne s'étendait aucune des couches de minerai, et qui sont remplies de sables et
de grès ferrugineux
inférieurs remaniés, n'auraient pas de raison
d'être. Enfin, on ne comprendrait pas qu'au-dessus d'excavations dont
plusieurs ont un grand diamètre, et qui ne se seraient faites que très
lentement, la couche de minerai tut restée suspendue sans s'affaisser
et eût attendu l'action diluvienne pour les remplir de ses débris
remaniés.
Si nos minerais néocomiens stratifiés sont, comme on le suppose,
le produit d'émanations souterraines, aucune des cavités fouillées ne
leur a servi de conduit d'épanehement. On ne peut pas considérer
comme tels les deux sources de Sossa. Leur nature même, leur température, la constitution, l'éLat et le relief du sol de la contrée ne permettent pas d'en attribuer l'origine à des siphons naturels. L'une
d'elles donne de l'eau séléuileuse parce qu'elle sort de la base de l'éminence néocomienno qui domine la ferme, base qui est le niveau de la
marne argileuse noirâtre, où sont ordinairement beaucoup de menus
cristaux de gypse. L'autre débite une eau de bonne qualité parce (pic
les autres parties de la même éminonce ne sont pas gypseuses. La
proximité de leurs orifices confirme celte origine.
Les vides qui ont été remarqués dans le calcaire portlandien sous
le fer géodique stratifié de quelques minières de Villiers-le-Sec (Meuse),
et au-dessus desquels le minerai s'est maintenu cohérent, peuvent
avoir l'une des deux causes suivantes. Ou ces cavités sont antérieures
au minerai ; auquel cas elles seraient un effet des mouvements qui
ont changé le niveau du sol avant la période crétacée, et elles auraient
été remplies, avant le dépôt du fer géodique, d'un sédiment meuble que
les eaux souterraines n'auraient entraîné que bien après la consoli"
dation de ce minerai. Ou bien elles sont postérieures à celui-ci; et alors
elles résulteraient d'éeartements ou d'éboulements souterrains s e m blables ou analogues à ceux qui ont produit des grottes non loin de
là, et qui laissent un toit intact entre eux et la surface du sol.
En étendant aux faits constatés dans la Haute-Marne l'explication
que M. Buvignier a donnée de ceux qu'il a observés dans la Meuse,
on peut comprendre les causes de leur ensemble sans recourir à une
hypothèse invraisemblable.
L'allleuremenl des calcaires portlandiens a été très divisé par des
fissures de retrait.
Dans le département de la Meuse, à partir de Montfaucon, il se
dirige à peu près au S. S.-E. jusqu'à proximité de Gondrecourt, où il
se coude pour suivre la direction N. E . - S . 0 . à travers les départements de la Haute-Marne, de l'Aube, et au-delà jusqu'aux environs
de Bourges (Cher), où il disparaît sous des couches moins anciennes.
Par ces deux directions, il forme un angle d'environ 115°, dans lequel
sa plus grande altitude atteint 4 I ï à Ménil-la-Horgne, 4 1 0 et 4 0 7 à
l'ouest d'Houdelaincourt et de Bonnet (1). Il en résulte que là les
marnes qui le supportent sont mises à découvert, le long des flancs
des vallées, sur une plus grande hauteur que partout ailleurs. De plus,
cet affleurement a subi les diverses failles que j'ai indiquées autrefois,
n o t a m m e n t celles de Nar< y, de Chatonrupt, de Poissons, auxquelles
s'est joint l'effet des deux failles parallèles de Lézéville (2). La p r e mière n'a pas moins de 20 kilomètres de longueur. Sa lèvre inférieure,
qui est à l'E.-N. E., a dénivelé les couches d'environ 1 0 0 ; ce qui,
après les dénudations postérieures, se traduit encore par une différence
d'environ oO" entre les deux bords actuels. La faille de Chatonrup,
qui n'est peut-être que la continuation de la précédente, a sa lèvre
inférieure du côté de l'E. finissant par un ploiement à la côte de Jouy,
, u
m
m
m
1
(1) Malgré un abaissement local, elle est encore, comme il est dit plus haut, de
•115™ à G r r m a y , de 11"/ et de 151™ à Kpi/.on, s u r un lambeau portlandien c o n s e r v é
entre les d e u x failles de I.éze\ille, en d e h o r s du g r o s de l'affleurement.
(2| Voir ilénuiire, p . 27-') et pl. A, lig. -2, •'!, 5, S et 10; voir aussi la Carié g é o l o gique de la Haute-Marne, par MM. Hoyor et Ilarolte.
auprès de Vecqueville, après avoir dénivelé les couches de oO"' au plus.
M. l'ingénieur Rigaud a évalué à 4 0 la quantité dont a été déprimée
par la faille de Poissons la partie E. du terrain qui est le plateau du
Laiçon ou Sous-Melairange. Quant aux deux failles de Lézéville, elles
ont abaissé la bande de calcaire porllandien contenue entre elles,
bande qui est aujourd'hui en relief par suite des dénudations s u b s é quentes des marnes kimmeridgiennes.
M. Buvignier fait remarquer que, dans le département de la Meuse,
à l'E. de la vallée causée par la faille de Narcy, les assises affaissées
ont éprouvé des dislocations qui se sont manifestées à plusieurs kilomètres de distance. Il dit ensuite, d'une manière générale, que les
calcaires portlandiens du même département sont traversés par des
fissures nombreuses, quelquefois de petites dimensions, mais ayant
d'autres fois plusieurs mètres de largeur et une longueur considérable ; et qu'elles forment tantôt de larges fentes ouvertes à la surface
du sol et remplies par des dépôts postérieurs, tantôt des grottes ou des
cavernes qui s'enfoncent au-dessous du sol à des profondeurs variables. Il mentionne nommément des grottes dans les environs d'Ancerville et une récemment découverte dans le village même, d'autres
dans la forêt de Morley, et une autre encore, très étendue, à Combles ;
un puits naturel avec galerie souterraine tout près de Grignoncourt ;
dans les environs de Brillon, un autre puits de 30"' de profondeur sur
o à 6 de diamètre vers le fond, un autre aussi, maintenant fermé par
une voûte, sous une maison, à l'est de ce dernier village. Il cite en
outre, parmi les nombreuses minières du plateau portlandien, les
cavités à minerai remanié d'Aulnois-en-Perthois, de Fouchères, de
Couvertpuis, de Biencourt, de Ribeaucourt, des forêts de Ligny et de
Tréveray, et enfin de Reffroy ; celles de Biencourt et de Ribeaucourt
étant dans des fentes qui ont quelquefois de 10 à 20 et 2 u de profondeur et de o à 10 ou lu™ de largeur. Il estime que, selon toutes
les probabilités, les grottes par lui indiquées « ont été d'abord des
» fissures produites soit par le retrait, soit par les commotions qui ont
» occasionné la faille (de Narcy), ou qui en ont accompagné ou suivi
» la formation ; et qu'elles ont été ensuite élargies par des eaux qui
J en rongeaient lentement les parois au moyen de l'acide carbonique
» dont elles étaient chargées, en même temps qu'elles les usaient par
» le frottement du sable et des galets entraînés dans leur cours
»
m
rn
m
Le même géologue constate que des sables et des fragments de grès
ferrugineux inférieurs se trouvent souvent, comme le minerai de fer,
dans les fentes et les dépressions des calcaires portlandiens d'un grand
nombre de localités, telles que Vécl, Varney, etc., et que quelquefois,
et notamment sur le plateau de Fains, ils y sont mélangés de iïag-
ments de fer géodique. Il annonce d'ailleurs que les assises argileuses,
partiellement détrempées et ramollies par les eaux qui s'inGltrent à
travers les calcaires, cédant souvent sous la pression de ceux-ci, r e fluent vers les adlcurements, par lesquels elles s'échappent, et forment
des éboulis au pied des versants, tandis que les calcaires qu'elles supportent se disloquent et s'inclinent dans le même sens que les versants
sur lesquels ils affleurent ; et il en cite des exemples (1).
En 1839, les accidents du canton de Poissons, considérés isolément,
m'avaient semblé provenir tous de cette dernière cause ; mais d'après
l'examen des faits observés dans l'ensemble de la circonscription m é tallifère, il est juste de reconnaître qne la cause est multiple. Elle procède : 1° des nombreuses fissures de retrait de la masse calcaire ; 2° des
failles et des cassures qu'elles ont produites soit dès leur origine, soit
par leur remise en jeu ; 3° du passage de l'eau, chargée d'acide c a r bonique, à travers les fissures et les fentes des calcaires, du ramollissement des marnes et des argiles sous-jacentes, et de leur compression
inégale par les calcaires disloqués ; 4 et de l'action de transport des
eaux diluviennes. Les effets ont été en rapport avec la disposition d u
sol. Ainsi, à l'ouest de la vallée de la Marne, où il n'affleure aucune
assise jurassique marneuse ou argileuse, le fer géodique n'a pas été
remanié, si ce n'est dans une très minime étendue du territoire d'une
commune de la rive occidentale de cette vallée. Dans le surplus de la
zone de ce minerai, la région N . , o ù l'influence de la faille la plus
considérable s'est fait sentir le plus loin, mais où il n'y a d'affleurements marneux que du côté du levant, la région N., dis-je, possède
des parties de minerai qui ont été remaniées et d'autres qui sont r e s tées intactes. Au contraire, dans la région S., où les massifs calcaires
sont très découpés et où les marnes portlandiennes et les argiles k i m méridgiennes affleurent très amplement de toutes parts, il y a les plus
nombreuses et les plus profondes cavités à minerai, et il n'y existe
que du minerai remanié, sauf le pelit lambeau, exploité depuis longtemps, et dont je parlerai plus loin. Les couches marneuses ou a r g i leuses qui supportent les calcaires, ramollies par les eaux qui les a t t a quaient latéralement et par celles qui les atteignaient d'en haut par les
puits et les fentes, ne pouvaient manquer de donner lieu à des cassures le long des bords des vallées et peut-être aussi, au moins en
partie, aux « fentes longitudinales sans direction affectée » dont Grignon a fait mention. C'est à la même cause qu'il faut attribuer ce que
j'ai remarqué autrefois dans quelques minières, c'est-à-dire « des
» cavités qui, d'abord bien ouvertes, se sont presque refermées dans
U
(1) Opus cil., p . 85. :Ki2-3«5, 31)7-103, 130-138 el 103.
» le haut après leur remplissage, en comprimant le minerai interposé,
» et d'autres qui ont pris plus d'écartement à leur orilice supérieur » (1).
Les faits qui ont opéré l'état de choses actuel n'ont pas été instantanés. Outre l'action des failles et des affaissements du sous-sol marneux, l'usure des parois des cavités par des eaux en mouvement,
chargées d'acide carbonique, et par les corps solides qu'elles e n t r a î naient ; les cannelures des roches, les incrustations calcaires dont elles
sont parfois couvertes, le remplissage par un effet de remaniement
diluvien, indiquent une certaine succession de temps. La dénudation
qui a donné le relief actuel au lambeau portlandieu primitivement
abaissé entre les deux failles de Lézéville parait même être postérieure
au remplissage des excavations de ce lambeau par le minerai r e m a n i é ;
car, autrement, on se rendrait difficilement compte de ce remplissage.
Au surplus, il y a des intermittences prouvées par les restes de nappes
d'alluvions anciennes qui existent, à différents niveaux, dans la HauteMarne et dans la Meuse comme ailleurs.
Jusqu'à présent les puits à minerai n'ont [tas montré d'indices
d'émanations ferreuses. Leurs parois ne sont ni colorées ni imprégnées
de matière ferrugineuse. Elles ont conservé la teinte blanche ou blancgrisâtre du calcaire ou la reprennent quand elles ont été lavées par
la pluie. Aucune incrustation d'hydrate de fer ne s'est faite ni sur leurs
surfaces ni dans leurs fissures. Si le remplissage était dû à des sources
minérales ferrugineuses, il aurait eu lieu de bas en haut, lentement
et par juxta-posilion d'enduits compactes, sans lacunes, et disposés
parallèlement aux p a r o i s ; tandis que ce qui existe indique, au contraire, qu'il y a eu précipitation tumultuaire de haut en bas et par
remaniement. On en a encore une prouve par l'existence du conduit
central que j'ai indiqué autrefois et que je rappellerai dans un instant.
Il y a une différence à faire entre les excavations larges d'où les eaux
diluviennes qui s'y précipitaient ne sortaient qu'en rebondissant par
le haut, après y avoir déposé en désordre ce qu'elles y avaient entraîné,
et les cavités étroites d'où elles ne s'écoulaient qu'après s'être frayé un
passage par le bas.
C'est sur l'attestation d'ouvriers et d'un surveillant d'exploitation
que j'ai parlé de couloirs et d'espèces de chambres rencontrées dans
le fond de plusieurs minières. Mais voici, pour les couloirs, une preuve
récente, rapportée par M. Salzard en ces termes : « Dans la montée de
» la nouvelle route de Monlreuil à Poissons, actuellement en construc» tion, on remarque dans les tranchées ouvertes à. mi-coteaux de
» nombreux liions horizontaux ou obliques, généralement peu p u i s (1) Mémoire,
p.
» sants, qui sont remplis de fragments roulés de minerai de fer. P a r » fois ces fragments ont simplement leurs angles émoussés, et alors
» ils forment des conglomérats solidifiés par un ciment calcaire cris» tallin ; il y a même de nombreux et volumineux conglomérats ayant
» pour noyau un gros morceau de calcaire portlandien. Au-dessus de
> ces liions, on remarque que les bancs du calcaire sont affaissés et
» et souvent brisés ; dans ce dernier cas les débris sont toujours soli» diiiés par du carbonate de chaux cristallisé; on y trouve même de
» petites stalactites et (les stalagmites.— Les petits liions dont il s'agit
» ont donc été remplis lorsque les anfractuosités des plateaux s u p é « rieurs l'ont été elles-mêmes, de sorte qu'ils en seraient en quelque
» sorte des ramifications ou des décharges » (1).
Ce fait, suivi d'une explication fort juste, me permet de préciser,
mieux que je ne l'ai fait d'abord, ce qui a dû se passer pour le r e m plissage de certains puits étroits. Tant que ceux-ci sont restés fermés
par le bas, le défaut d'écoulement de l'eau qui les emplissait y a favorisé le dépôt de sédiments fins. De là l'origine de l'enduit argileux qui
en a tapissé les parois (2). Mais lorsque, par sa pression, la colonne
d'eau se fut ouvert intérieurement u n passage suffisant à travers les
roches fissurées, elle entraîna par son mouvement le sédiment argileux, excepté dans les parties marginales où son courant s'affaiblissait,
et dans celles où ce sédiment était protégé par des saillies et des a n fractuosités de la roche ; puis elle le remplaça par des blocs et des
fragments de minerai remanié, en les disposant en espèces de couches
emboîtées comme des cornets d'oubliés. Quand ses canaux d'écoulement furent à peu près obstrués par l'entassement du minerai, le
comblement s'acheva par une partie centrale, en cône allongé, rouge,
plus terreuse et à minerai plus menu que le reste, et que les ouvriers
ont appelée le conduit. Il était de tradition chez eux, quand ils exploitaient les puits du Laiçon voisins de la faille, que « tant que le con» duit existait, fut-il très mince, le minerai se maintenait, et que,
» quand ce conduit cessait, on savait qu'on atteindrait bientôt le fond
» de la minière » (3).
(1) SalzarrJ, Minières et minerais,
etc., p . 8 2 ; •— L'explication qui t e r m i n e ce
p a s s a g e p r o u v e qu'ici le mot filon e x p r i m e seulement u n e r e s s e m b l a n c e , et non p a s
u n e réalité.
A la p a g e 81 du m ê m e o u v r a g e , l'auteur, a p r è s avoir c o m p a r é les fentes a u x
étoilements que p r o d u i r a i t u n violent t r e m b l e m e n t de t e r r e , ajoute que les plus
i m p o r t a n t e s lui ont toujours p a r u plus r a p p r o c h é e s des failles que les a u t r e s .
(2) En 1839, je r a p p o r t a i s cet enduit à la marne argileuse
noirâtre, mais il est
plus exact de l'attribuer a u x sédiments qui r e c o u v r a i e n t les p r e m i è r e s c o u c h e s
n é o c o m i e n n e s , et qui, p a r conséquent, ont été r e m a n i é s et précipités les p r e m i e r s .
(:)) Mr'm. Soc. géol. p . 2TJ.
Il n'était pas nécessaire que les vallées adjacentes fussent aussi p r o fondes qu'elles le sont maintenant. Il suffisait qu'elles le fussent assez
pour découvrir une partie de l'allleureineiit marneux et pour laisser
l'eau s'écouler par les parties latérales inférieures des massifs portlandiens ; et elles l'étaient certainement, car si le fond de la vallée principale, qui est celle de la Marne, n'avait pas eu dès lors un niveau
inférieur à la naissance de la faille de Narcy, la rivière aurait pris son
cours sur la lèvre abaissée de cette faille en y pénétrant par la dépression de Fontaine-sur-Marne, de l'E. de la côte du Cliàtelet, de la
ferme et de la tuilerie de Ruetz. Cet exemple me semble confirmé par
la disposition des minières de Biencourt et par la provenance du
minerai qui les a remplies (1).
Quoi qu'il en soit, il est certain que l'eau qui entraînait le minerai
s'élevait assez pour passer par-dessus les plateaux, à l'altitude qu'ils
avaient alors, et qu'elle s'engouffrait par le haut dans toutes les cavités
béantes. Témoins les os de Mammifères qu'elle y a déposés, et que j'ai
mis sous les yeux de la Société géologique, dans sa séance du 11 septembre 185'6 (2). D'après la récente détermination que j ' e n dois à
l'extrême bienveillance de notre enfuient paléontologiste, M. Albert
Gaudry, professeur au Muséum, auquel je renouvelle ici l'expression
de ma reconnaissance, une portion de métatarsien rencontrée dans
une des minières de Poissons est d'un Cervus elaphus ; sept pièces
extraites de minières de la même localité se rapportent au Bos Taurus
de la race ancienne dile primigenius ; huit autres pièces des mêmes
minières et douze des minières de Montrcuil-sur-Thonnence sont aussi
du Bos Taurus, mais d'une race intermédiaire, par la taille, entre
l'ancienne nommée Bos Tauruspremigenius
et les bœufs ordinaires
actuels; et deux portions de molaire, trouvées dans le haut d'une
minière de Saint-Urbain, sont d'un Elephas primigenius. Celles-ci ont
été le sujet d'une mention dans la notice de M. Thirria, qui les avait
remarqués autrefois dans ma collection.
Le minerai remanié n'a pas été charrié de loin, car ses fragments
anguleux sont bien plus nombreux que ses morceaux roulés. Beaucoup
sont assez volumineux pour faire reconnaître par leur structure celle
qu'avait la couche normale qui les a fournis. Grignon, qui les considérait lui-même comme ayant été « charriés par les eaux et précipités
» dans les cavernes qui les recèlent », en a donné une description
dans laquelle il est facile de reconnaître la structure en plaquettes,
géodes, (Mites, compartiments et oolithes qu'avait le fer géodique
(1) Bull. Soc. tjéol., :r sér., t. in, p .
(2) Mém. Suc, (jéol., p . Ti'i:
m
Bull. S-/c. ç/éol., '•>' sér., t. XIII, p . 805.
stratifié. « Il s'est condensé, a-t-il dit, et a formé des pierres de figures
» les plus irrégulières et les plus bizarres qu'il soit possible d'ima» giner ; tantôt ce sont des feuillets appliqués les uns sur les autres,
» comprimés ou séparés par des vuides ou par des corps étrangers,
» comme de la terre ou du sable des rivières ; tantôt c'est une plication
» de croûte posée en tous sens, formant des interstices de toutes sortes
Ï de dimensions ; tantôt ce sont des morceaux ressemblant à des fruits
» concaves qui renferment des pierres de différentes natures dans leur
» capacité intérieure ; quelquefois, et même fort ordinairement, les
» creux encroûtés sont adossés l'un à l'autre avec la plus grande réguJ> larité, et forment des cases parfaitement quarrées. Ces mines en
» pierre sont encore mêlées avec d'autres mines en grains qui sont
» aussi des oolithes. »
Ces grains oolithiques sont petits. Je considère comme erronée l'opinion que les attribue à la destruction du minerai néocomien supérieur.
J'en ai donné les raisons il y a longtemps, et le croquis suivant va
les rendre évidentes.
a. Étage kimméridgien, m a r n e s p o r t l a n d i e n n e s , etc.
b. b. b. Calcaires p o r t l a n d i e n s inférieurs, dénivelés p a r la faille f.
c. c. Caléaires p o r t l a n d i e n s s u p é r i e u r s , y c o m p r i s l'oolithe vacuolaire.
(/. Reste de la couche stratifiée du fer géodique, mélangé de t e r r e v é g é t a l e .
e. Lambeau plus épais de la m ê m e c o u c h e , partiellement oolithique, et sans m é l a n g e
de terre végétale.
f. Faille dite de Poissons.
;;. Minière en puits (observée pendant son exploitation!.
i. i. i. Argile b l e u - n o i r à t r e , accolée aux parois s u r une é p a i s s e u r variant entre
S o u 10 centimètres et 1 mètre ou environ, suivant les anlïactuosités existantes,
ni. m. Minerai r e m a n i é , brun et j a u n e o r r e u x .
o. Partie centrale moins dense et de couleur m u g e , nommée conduit.
Ce croquis est la copie de celui que j'ai pris sur place, il y a plus de
40 ans, lorsqu'on extrayait le minerai du puits g, et que le lambeau e
du fer géodique non remanié n'était encore qu'à moitié enlevé. Il y
avait, en d, un reste de ce minerai, mélangé de terre et tellement
foulé au pied par les ouvriers que, vu seul, il aurait été difficile à
reconnaître. Mais le lambeau e, que la faille avait protégé, et qui était
tranché verticalement depuis peu par les miniers, montrait avec une
grande évidence le fer géodique stratifié. Il conservait sa stratification
première, légèrement infléchie au bord du puits à minerai par l'effet
d'un commencement de lavage; ce qui indiquait que la partie m a n quante avait concouru au remplissage de la minière. C'est à lui que je
faisais allusion, en 18oU, en disant que, par ce qui restait du dépôt
primitif du fer géodique. au lieu nommé Sous-Meiairange, on voyait
qu'avant le remaniement, ce dépôt était en partie oolithique et en
partie en morceaux,en plaquettes et en masses géoiliques comme d a n s
les diverses localités que je citais. Je l'ai ensuite rappelé plus expressément dans le Jlullelin de 18-J6 (1).
Si les oolithes provenaient du minerai néocomien supérieur, on
devrait trouver abondamment dans les puits les grandes Huîtres
(Ostrea aquila, d'Orb.) de la base de l'argile à Plicatulcs, les fossiles
et surtout les Huîtres plates (Ostrea Le.ymerii. Desh.) de Y argile
ostréenne, les grandes Huîtres (Ostrea Couloni, d'Orb.) et d'autres gros
fossiles du calcaire à Spalangv.es et de la marne calcaire bleue, et de
nombreux fragments du calcaire à Spa.tangv.es; car tout cela était
plus pesant que les petits grains de fer, et aurait dù être précipité
dans les cavités avant le fer géodique. Mais, s'il est resté sur le sol de
la lèvre affaissée de la faille quelques morceaux épars de ce dernier
calcaire, on n'a remarqué jusqu'à présent, dans le minerai remanié,
que quelques fossiles marins ferrifiés et de l'âge du dépôt originaire,
des fragments du grès ferrugineux inférieur, des débris de la roche
encaissante, et les os de Mammifères que j'ai mentionnés.
Les failles de Lézéville, de La Gatère et lilécourt, de Ferrières, de
Cirey-sur-Blaise, et de Merlrud, tracées sur la Carte géologique de
MM. Iîoyer et IJarotte, et toutes parallèles entre elles, ont une direction
différente de celle des failles de Narcy, de Chatonrupt et de Poissons.
r
l ) Mi-m., p . Tri, et ISulL, 2" sér., XIII. p.
La l'aille de Lévigny, qui se fait remarquer jusqu'à Trannes (Aube), et
qui se prolonge dans la Haute-Marne par Rizaucourt, Champcourt et
au-delà, est elle-même orientée autrement qu'aucune des autres (1).
Elles sont toutes dans l'angle d'affleurement portlandien dont j ' a i
parlé; et leur ensemble forme presque un demi-octogone ou une
demi-circonférence dont la convexité est tournée du même côté que le
sommet de cet angle. Elles ont modifié les niveaux dans l'intérieur de
ce circuit. Ainsi, la grande faille de Narcy étant en ligne brisée, une
partie de sa lèvre supérieure incline les couches vers le S.-O., et fait
couler l'Ornel dans le même sens. L'autre partie augmente l'inclinaison des couches vers l'O., en même temps qu'elle y dirige le cours
de la Cousancc; et elle fait aussi que presque toutes les eaux d e l à
forêt du Yal convergent pour s'écouler à l'O. La rivière de Marne s'est
elle-même ressentie de ces effets, car, à partir de Saint-Dizier, son
cours est dévié vers l'O. et repoussé contre des coteaux qu'elle entame
partiellement en aval de Moëlains. La modification que cette faille a
fait subir aux pentes s'est même étendue à la partie supérieure du
bassin de la Voire assez pour renvoyer les eaux de sa région septentrionale vers le S. S.-O., mais pas assez pour les empêcher d'y former
de nombreux étangs. Cette disposition orographique et hydrographique
a été favorisée par la faille de Lévigny, qui a abaissé la portion méridionale de ce bassin supérieur de la Voire. Parmi les failles intermédiaires, par leur position et leur direction, entre celle de Narcy et
celle de Lévigny, la plus rapprochée de ce bassin est la petite faille d e
Mertrud, qui s'étend du territoire de Blumerey à celui de Vallerest.
Elle a participé à l'effet occasionné par la faille de Lévigny, puisqu'en
dedans du même bassin, l'étage néocomien inférieur bute, en deux
endroits, contre les calcaires portlandiens, et que, sur la rive gauche
de la vallée de la Biaise, depuis Doulevant-le-Petit jusqu'auprès de
Vaux-sur-Blaise, le calcaire à Spatangues est plus bas qu'il ne serait
s'il n'avait obéi qu'à l'inclinaison générale du sol.
La portion du bassin de la Voire qui a été soumise ainsi à l'influence
des failles a une superficie qui excède 580 kilomètres carrés. Elle
réunit ses eaux en un seul courant, qui se déverse dans l'Aube, à l'O.,
en aval de Lesmont, au lieu de suivre, au moins pendant un assez
long trajet, un cours d'une direction intermédiaire entre ceux de la
Marne et de l'Aube. Elle est limitée au S. par la faille de Lévigny; à
l'O. par une ligne brisée allant de Trannes par Juzanvigny, Rance,
Courcelles et Bailly-le-Franc (Aube) à Nuisement-aux-Bois (Marne);
au N., à l'E. et même au S.-E. par la vallée de la Biaise, qui lui sert
(1) Voir Mcm., pl. A, fig. 2, et pl. B, fig. 2.
•I!3.
Iil.
188).
i7
en quelque sorte de cireonvallation. Le contraste qui existe entre la
direction de ses eaux du nord et de l'est et celle que suivent la Dlaise
et la Marne, ne provient pas de la plus ou moins grande résistance du
s o l ; car, entre la Voire et la basse Biaise, domine le Gault reposant
sur des couches néocomiennes qui n'ont pas plus de consistance que
lui. Il est donc probable que cette différence procède de ce que la
vallée de la Biaise a été ébauchée, de même que celle de la Marne,
avant le creusement des vallons actuels de la Voire et de ses aflluents.
Vers l'extrémité d'un bassin géologique tel que celui de Paris, des
l'ailles préexistantes ont bien pu faciliter, pendant une dernière oscillation du sol, le changement de niveau du compartiment à demi-entouré
par elles, de manière a rendre ce fait indépendant de leur cause première et de leur âge.
Les marnes et les argiles des étages jurassiques supérieurs n'aflleurant pas dans le circuit que je viens d'indiquer, les effets s'y sont restreints à quelques faibles dénivellations par cassure, ou bien à des écartements, à des fentes et à des canaux souterrains par lesquels s'écoulent les eaux qui s'y déversent naturellement ou qui y sont conduites
artificiellement.
Dans la vallée de la Biaise et à l'entrée de celle de la Maronne, à
Brousseval, des carrières ont permis de voir que, le long de l'ancien
thalweg, où le courant attaquait la base des coteaux, il s'est produit
dans le calcaire tacheté portlandien, des fentes parallèles au bord de
la vallée, et qui ont été usées et élargies en plusieurs endroits, en
forme de conduits verticaux, par l'eau qui y pénétrait. Dans celles de
ces carrières qui sont un peu en amont de la grande fontaine du fourneau, j'ai remarqué deux de ces anciens conduits plus ou moins verticaux, qui se terminaient inférieurement chacun par un couloir h o r i zontal placé entre deux bancs de calcaire, au-dessus du niveau du
sol actuel de la vallée, et remplis de débris remaniés de fer géodique
et de grès ferrugineux inférieurs entremêlés de quelques fragments de
calcaire à Spatangues. Mais ces débris ne proviennent que du voisinage,
ainsi que le prouvent, non seulement les exemplaires intacts d'Ostrea
Couloni qu'on y a observés, mais encore et surtout la présence, auprès
du bord supérieur des carrières, de la couche mixte qui les a fournis.
Quant aux belles sources de Sommevoire (Haute-Marne) et de Soulaines (Aube), rien ne fait voir si leurs canaux procèdent ou non de
l'action des failles. On sait seulement qu'elles sourdent du calcaire à
Spatangues, qui ne laisse pas les calcaires portlandiens à découvert.
Il est possible que, suivant l'opinion de M. Leyinerie, leurs eaux p r o viennent des infiltrations qui traversent le calcaire ri Spatangues et
de leur réunion dans les sables néocomiens inférieurs, où elles se
fraieraient des canaux jusqu'au point où un premier obstacle ou une
déclivité favorable les ferait arriver au jour. Les vides faits dans ces
sables par leurs écoulements souterrains auraient déterminé çà et là
les effondrements connus sous les noms de gouffres et de fosses (1),
qui ne sont pas rares dans le circuit décrit par les failles citées, et dont
quelques-uns, ouverts inopinément à des époques restées dans les souvenirs d'anciens habitants, ont fait connaître des accidents qu'on ne
soupçonnait pas auparavant.
Sur la présence à Sainl-Germain-en-Laye
des L i g n i t e s
Soissonnais,
par M. H é b e r t .
du
A l'exemple d'Alex. Brongniart j'ai assimilé en 1854 (2) les Lignites
du Soissonnais aux fausses glaises qui recouvrent à Vanves et ailleurs
l'argile plastique de Meudou.
Brongniart s'était appuyé (3) sur la superposition à l'argile plastique,
dans les puits creusés à Marly pour l'établissement de la machine h y draulique, d'un banc de sable et d'argile rempli de coquilles brisées,
dont quelques-unes ont été reconnues par Ferussac comme se r a p portant au genre cyrènc. Ce banc était, comme les fausses glaises,
directement recouvert par le Calcaire grossier.
J'ai montré qu'auprès de Mantes l'argile plastique est recouverte
par 4"'Go de Lignites, sables et argiles où j'ai recueilli Cyrena cuneiformis et Cerithium
variabile.
Grâce à notre confrère, M. de Mortillet, je puis mettre sous les yeux
de la Société des fossiles extraits d'un lieu très voisin de celui qui est
cité par Brongniart, et dans la même position géologique, ces fossiles
sont :
Cyrena antiqua,
Ostrca ssparnaccnsis,
Cerithium variabile (C. funatum, Sow., ,
Melanopsis buccino'ides.
Ils proviennent des tranchées du chemin de fer de grande ceinture,
à 2 kilomètres du château de Saint-Germain, tranchées que j'ai visitées en compagnie de MM. de Mortillet et Munier-Chalmas. M. l'ingénieur chargé des travaux a bien voulu nous montrer les échantillons
1
(1) Leyimvio, Mém. Soc. géol., 1" s r i . . IV. p. 3lft-.1l!).
Huit.. a« S I ' T . , I . XI, i).
Cl) (hsrmrtil* fnssilr;. :i" n i . . I. 11, p . iM; ISJ.V
des différentes couches traversées qui n'étaient point visibles dans les
tranchées, ce qui nous permet d'établir la coupe de ce gisement.
Le fond du sondage a été arrêté à la cote 29. Il était dans l'assise
des marnes blanches strontianifères de Meudon, avec rognons siliceux,
traversées sur 5 mètres d'épaisseur.
La surface de ces marnes est creusée de poches dans lesquelles
pénètre l'argile plastique. Celle-ci est grise, marbrée ou rouge et a 4 à
6 mètres d'épaisseur.
L'argile plastique est recouverte par des argiles sableuses, des couches de sable noir et de Lignites, qui renferment en quantité considérable les coquilles citées ci-dessus. Ce sont, avec les fossiles en plus,
les mêmes couches que l'on voit au-dessus de l'argile plastique dans
la grande carrière de Vanves et que l'on désigne sous le nom de fausses
glaises; leur puissance est de 10 à 12 mètres.
De même qu'à Marly et à Vanves, ces fausses glaises sont directement recouvertes par le Calcaire grossier inférieur.
Les fausses glaises constituent donc bien certainement un dépôt
synchronique des Lignites du Soissonnais. Elles se sont formées dans
les mêmes lagunes ; mais tandis qu'à l'ouest, au nord et à l'est de
Paris, ces lagunes étaient peuplées d'une multitude de Mollusques, au
sud, les eaux en étaient complètement dépourvues.
Il m'a paru utile de mentionner ce fait, qui n'est qu'une confirmation de celui qu'Alex. Brongniart avait signalé, en l'entourant de données paléontologiques et straligraphiques plus précises, ce que n'avait
pu faire l'illustre géologue.
M. H é b e r t revient sur la question des lignites : il ne saurait
admettre, comme semble le dire M. de Mercey (19 mai 1879), qu'il ait
contribué à établir deux horizons distincts de Lignites. Il y a un
grand nombre de couches de lignites, mais qui toutes appartiennent
à un même ensemble, synchronique des fausses glaises de Paris. La
couche à Cyrena tellinella, que la Société a vue en 1849 au mont
Berru, appartient au système général des lignites dont elle renferme
tous les fossiles ; elle est séparée par 10 mètres d'argiles avec lignites,
de la couche de cailloux roulés qui forme la base des sables de Cuise.
La Cyrena tellinella abonde d'ailleurs à Varangéville, près Dieppe,
dans les couches à Cyrena cuneiformis, etc. Il n'y a pas lieu de considérer ce fossile comme caractéristique d'un système distinct.
M. H é b e r t fait une communication sur les Calcaires à Echinolampas (Arnblypygus) Michelini du midi de la France. Il a constaté
leur présence à Louer fLandes), au-dessous des marnes noires à Crabes
(Xanthopsis Dufourei) et à Orbitolites papyracea. Les Calcaires ne renferment point de Nummulites, et paraissent assez épais (8 à 1 0 au
moins). Les marnes, épaisses de 25 à 30'", sur les bords du Louil, sont
bien connues dans le département des Landes : on les voit auprès de
Donzacq (hameau de Cassoura) ; elles sont directement recouvertes par
des calcaires marneux d'abord, compactes ensuite, qui renferment les
mêmes orbitolites, mais aussi des Conoclypus et la Nummulites
perforata, etc., en abondance. Ce dernier horizon est très constant dans toute
l'Europe méridionale, et correspond à celui de San Giovani Ilarione.
Les marnes à Crabes se trouvent placées au niveau des Lignites de
Monle-Pulli, et les Calcaires à Echinolampas Michelini représentent les
calcaires de Brusa Ferri où cet Échinide a été signalé.
D'après le travail de M. de Lacvivier, qui vient d'être présenté, ce
même horizon existerait dans l'Ariège, à la base du terrain tertiaire.
m
M. Î l l u n i e r - C h a l i n a s croit que Y Echinolampas Michelini doit servir
de type à un nouveau genre pour lequel il propose le nom de Neolampas.
Ce genre est caractérisé par un périprocte infère et allongé dans
le sens du grand axe de l'Oursin, tandis qu'il est transverse dans les Echinolampas.
M. Yasseur fait la communication suivante :
M. V a s s e u r a étudié récemment les terrains tertiaires du Cotentin. Il a entrepris ses recherches dans les conditions les plus favorables, grâce aux documents précieux, coupes et notes de voyages inédites que M. Hébert a bien voulu lui communiquer.
Le Calcaire grossier noduleux à Échinides de cette région correspond
au Calcaire grossier inférieur de Paris, mais il n'en représente pas la
base, et appartient au même niveau que les Calcaires à Échinides de
la Loire-Inférieure (Arton, Noirmoutiers).
Il n'y a pas de ravinement, comme l'ont prétendu MM. Vieillard et
Dollfus, entre ce dépôt et le Calcaire à Millioles et Orbitolites qui est
l'équivalent du Calcaire grossier moyen de Paris et du Calcaire à
Orbitolites d'Arton et de Saint-Gildas-des-Bois (Loire-Inférieure);
mais il en existe un très m a r q u é , comme le montrent les coupes de
Fresville, de Port-Bréhay et de Hauteville, entre le Calcaire à Orbitolites et les faluns coquilliers à Cerithium cornu-copiœ, etc.
Cedernier terrain représente l'horizon duCaloaire grossier supérieur.
Les Corbis, Crassatellcs, Luci ucs, etc., et la Modiola Gervillei abondent
à la base, et les Cérites un peu plus haut, particulièrement près la..
ferme de Veauville (Fresville), dans un gisement découvert par M. Hébert. Le falun coquillier a été classé dans le Calcaire grossier moyen à
Milioles par MM. Vieillard et Uolltus, et dans le Calcaire grossier supérieur par M. Hébert. M. Vasseur y a retrouvé la faune du Bois-Gouët et
de Cambon (Loire-Inférieure), caractérisée par YOrbitolites
complanata, par l'abondance des Alvéolines, et par : Cerithium
angulatum,
C. Cailliaudi, C. interruption,
C. angulosum, C. cinctum, C. lapidum,
C. tricarinatum, Lucina saxorum, etc. Ce niveau correspond donc à
l'horizon des Calcaires à Cérites de Paris.
On trouve à Veauville, à la partie supérieure, des blocs roulés de
Calcaire à Cerithium lapidum. A Hauteville les couches sont plus
nombreuses. On y voit le falun à Modioles, une couche à Cerithium
cornu-copiœ, des Calcaires marneux avec Pecten, etc., la couche à Cérites de Veauville à l'état de calcaire compacte, puis des calcaires marneux blancs et des calcaires siliceux qui représentent les caillasses
du Calcaire grossier.
MM. Vieillard et Dollfus ont assimilé au Calcaire de la Beaucc, le
Calcaire lacustre de l'Entretenant d'Orglandes et des Fosses de PortBréhay. Ce dépôt existe encore au croisement des chemins de SaintCyr à Oi-glandes et du Sapin au Temple ; mais il est surtout développé
sous le pays de Gourbesville où il n'avait pas été signalé; il aflleure
près de l'église et dans le fossé de la route qui mène à Port-Bréhay,
jusque auprès des Blaizots.
Le Calcaire de Gourbesville est caractérisé par : Potamid.es perditus, Planorbis planidatus , Limnœa longiscata,
L.
arenidaria?,
Bithiniapygmœa,
variété globuleuse de l'Eocèue supérieur, Paludina
lenta de l'Eocène de l'île deWight, etc ; il n'est donc certainement pas
miocène et appartient à l'horizon du Calcaire de Saint-Ouen ou plutôt
à l'Eocène supérieur.
L'argile h. Corbules renferme beaucoup plus d'espèces spéciales que
la liste donnée par M. Dollfus. Le Cerithium plicalum est la variété de
Saint-Christophe, près Pont-Sainte-Maxence; avec lui, le Diastoma
Grateloupi et le Cerithium elegans, var. d'Aix, maintiennent ce dépôt à
la base du Miocène inférieur, mais le grand nombre des espèces nouvelles indique une faune qui n'est pas représentée dans le bassin de
Paris et qui pourrait correspondre aux marnes supra-gypseuses.
Les marnes et les calcaires du Lude (près Saint-Sauvcur-le-Yicomte)
à Bithinia Buchasteli
sont bien l'équivalent du Calcaire de Brie;
M. Vasseur y a trouvé des empreintes de Cerithium trochlcare, C. plicatum, Bithinia Duchasleli, B. Bubuissoni, etc.
Les Sables de Fontainebleau proprement dits ne sont pas représentés
dans le Cotentin. Cette région était sans doute émergée à cette époque,
tandis que le sud s'affaissait, comme l'indiquent, dans le bassin de
Paris le développement de ce dépôt marin vers Étampes, et en Bretagne le petit bras de mer qui pénétrait jusqu'à Rennes par le golfe de
Campbon et la vallée de la Vilaine.
M. Vasseur signale à Gourbesville sur le Calcaire lacustre perforé par
les pholades, un nouveau gisement pliocène qui lui a fourni une
soixantaine d'espèces de fossiles; ce sont particulièrement: Terebratula variabilis, Terebratulina caput-serpenlis, Ostrea ungulata,
Peclen
tigrinus, P. pusio, Pcetunculus glycimeris,
Venus casina,
Dosinia
lincta, Leda pella, Calyptrœa sinensis, Nassa prismatica, N. reticulata,
Cyprœa europœa, Pyrula reticulata, etc., puis des débris d'Oursins,
une Scutelline et des Polypiers.
Le dépôt est formé de sable argileux, gris et jaune avec galets et
ossements roulés à la base ; il affleure sur G00 de longueur dans le
talus de la route qui conduit à Port-Bréhay, depuis le presbytère de
Gourbesville jusqu'aux Blaizols. Ce terrain est du même âge que le gisement de Rauville-la-Place où Lyell a indiqué la Nassa
prismatica,
M. Bonissent, la grosse Térébratule des Bohons, et où M. Hébert a
recueilli une série de fossiles très intéressants. Il représente évidemment le niveau du crag rouge d'Angleterre.
M. Vasseur a dû apporter des rectifications assez nombreuses à la
carte géologique de MM. Vieillard et Dollfus.
m
M. V a s s e u r présente une liste des fossiles qu'il a recueillis dans
les sables éocènes du Bois-Gouët (Loire-Inférieure). Celle-ci ne c o m prend que les espèces déterminées et au n o m b r e d e l o O , parmi lesquelles 132 appartiennent au Calcaire grossier et 88 aux Sables de Beauc h a m p . Ces chiffres ne font d'ailleurs que confirmer les assimilations
déjà proposées par M. Vasseur.
M.
Dollfus
est heureux d e voir q u e les r e c h e r c h e s de M. Vasseur dans le
C o t e n l i n , f a v o r i s é e s par des c o n d i t i o n s d e t e m p s et d'argent qui n'étaient
pas
à sa p o r t é e , l'aient a m e n é très s e n s i b l e m e n t anx m ê m e s c o n c l u s i o n s q u e c e l l e s
exposées
par M. Vieillard et
par lui dans
L e s o b s e r v a t i o n s do M. V a s s e u r p o r t e n t
leur
travail original
sur 3 des 14
de
1875.
zones adoptées
par
MM. Dollfus et Vieillard. M. Vasseur a pu v o i r et établir la p l a c e e x a c t e d'une
c o u c h e à C c r i t e s restée incertaine vers la baso du Calcaire grossier s u p é r i e u r ;
il croit q u e lo calcaire à P o t a m i d e s de G o u r b e s v i l l e est placé par MM.Vieillard
et Dollfus trop haut d a n s la s é r i e : en l'absence do d é m o n s t r a t i o n s t r a l i g r a p h i q u e
nouvollo, M. Dollfus réserve son opinion sur ce p o i n t .
M. A. G a u < l r y annonce que M. l e I)' Fauvelle vient d e découvrir
des fossiles quaternaires (Rh. tichorhinus, cheval, grand cerf) au bas
du versant septentrional de la colline de Laon, contre la base de l'escalier qui descend à la gare du chemin de fer.
M. T o u r n o u ë r met sous les yeux de la Société une molaire
supérieure à'Equus Stenonis?
provenant des recherches faites par
M. T h o m a s dans le gisement du grès ferrugineux (tertiaire s u p é rieur) d'Aïn Jourdel, près de Constantine, qui avait déjà fourni plusieurs dents d'JIijyparion. Les types génériques Ilipparion et Equus (à
en juger du moins par ces dents et en l'absence de tout débris des os
des membres) auraient donc coexisté à une certaine époque en Algérie.
Le Secrétaire résume deux notes de M. Tardy sur Yexistence des
moraines dans le Beaujolais et sur la constitution géologique des environs de Bourg (1).
Be la présence de quelques v e s t i g e s d ' a n c i e n s g l a c i e r s dans
le B e a u j o l a i s , et de l'âge de la M o r a i n e <le S n i n t o C é c i l e - l a - V a l o u s e (vallée de la Grôsne),
par M. T a r d y .
Lorsqu'on considère la grande extension des glaciers à certaines
époques et la présence de ces derniers au pied de montagnes même
peu élevées, on peut se demander s'il est bien nécessaire de d é montrer l'existence des glaciers de la région comprise entre Mâcon
et Charolles au nord et Lyon et Tarare au sud ? En effet, à priori,
sans trop craindre de faire erreur, on eût pu dire que les m o n tagnes du Beaujolais avaient eu des glaciers lors des plus grandes
extensions de ceux-ci dans les vallées et les plaines dépendant du m a s sif des Alpes.
Néanmoins cette existence des glaciers dans les montagnes du Beaujolais a été niée avec preuves à l'appui dans la Feuille des Jeunes
Naturalistes du i ' février 1879. A cette assertion de M. Tournier, p r o fesseur à Thoissey (Ain;, il convient, je crois, d'opposer dans le Bidletin des observations contradictoires afin de ne pas laisser s'accréditer
une opinion vraisemblablement fausse. L'étude de M. Tournier, très
intéressante du reste, pèche par ce point que, pour lui, les glaciers
ne peuvent se faire connaître autrement que par des moraines.
r
(]) Celle d e / n i è r e note a été retirée en avril 1880 p a r l'auteur qui se p r o p o s e de
la compléter a v e c les r é s u l t a t s de s e s c o u r s e s d a n s les t r a n c h é e s d e s c h e m i n s île fer
en c o u r s d'exécution d a n s le bassin de la Saône entre Lyon et le lihône au s u d ,
et Louhans au n o r d .
Cependant, si une moraine se trouve sur le trajet d'un cours d'eau,
celui-ci emportera l'argile et s'il est assez fort stratifiera les cailloux
sous forme d'alluvion. Le cours d'eau usera ainsi les cailloux et fera
disparaître à la longue toute trace de polissage et de stries. Si cependant
les cailloux sont encore très près de leur point de départ, on pourra
trouver à leur surface des traces de polissage et même quelques petites
stries échappées au choc des autres cailloux. La présence de ces traces
de stries sur les galets d'une alluvion, doit suffire à prouver que
l'alluvion a été formée au dépend d'un dépôt de frottement, car il est
hors de doute que les rivières sont incapables de faire des stries ou
quelque chose de comparable à des cailloux rayés par les glaciers ou
par des glissements de terrain.
Donc lorsqu'on ne trouve, ni moraines, ni couches de terrain glaciaire dans une région, il convient d'explorer les alluvions et d'en
examiner les divers cailloux avant de conclure à la non-existence des
glaciers dans un massif montagneux un peu important. Malheureusement cet examen des cailloux d'une alluvion est très fastidieux,
surtout dans le Beaujolais où la plupart des roches sont impropres
à prendre le poli et par conséquent à recevoir des stries nettes. Néanmoins, après une recherche de quelques heures, j'ai fini, en juin 1875,
par découvrir dans une alluvion située dans la vallée de la Grôsne un
caillou encore strié.
Cette alluvion, située sur le chemin de fer de Paray-le-Moniai à
Màcon, a été coupée par le chemin de fer entre Sainte-Cécile et Cluny
sous le hameau des Vachets, vers la courbe que fait le chemin de fer
venant de l'ouest pour se diriger vers le nord. Cette alluvion, située
sur la rive droite de la vallée, ne renferme pas de roches striables de
la montagne qui forme en ce point la rive droite de la vallée et qui
domine d'une grande hauteur cette alluvion. Il en résulte que les
cailloux striés de l'alluvion ne sont pas les produits d'un éboulement
local, ni les restes d'une sallebande de filon. Ils ne peuvent donc
être que le produit d'un dépôt glaciaire assez voisin, ce qui donne
déjà une extension très respectable pour les glaciers du Beaujolais (l).
Le caillou strié qui m'a été fourni par cette alluvion, avait la forme
d'une moitié de poire coupée suivant son axe, forme assez fréquente
dans les couches d'origine glaciaire. Lorsqu'on rencontre des cailloux
de cette forme dans un dépôt glaciaire, il arrive généralement que
leur face plate est en dessous. C'est aussi cette face qui est le plus
ordinairement la seule striée.
(1) A p r e s la p r é s e n t a t i o n de cette note j ' a i traité la mémo question d a n s la Revue
du Lyonnais,
d e M. Aimé Yingtrinier. Cet article en a motivé un s e c o n d d e
M P é l a g a u d bien plus alfirmatif q u e le mien.
Ce double caractère tiré des stries sur la face plate, et de la situation de celle-ci en dessous, m'ayant été présenté par le caillou strié
de l'alluvion de la vallée de la Grôsne, je crois pouvoir en conclure
que cette alluvion n'est qu'une moraine à peine transformée sur
place. 11 est même fort probable que si des travaux un peu i m p o r tants mettaient à nu la montagne, on verrait sous l'alluvion une vraie
moraine.
Quant à l'âge de cette moraine, une étude approfondie des terrains
de la vallée pourrait seule permettre une opinion ayant quelque vraisemblance.
L'alluvion que j'ai étudiée se trouve vers l'altitude de 250 à 270
à l'est du confluent de la Grôsne orientale et de la Valouse, son
affluent de droite. L'alluvion se trouve ainsi appartenir soit à la vallée
de la Valouse, soit â la vallée de la Grôsne.
La vallée de la Valouse descend des environs de Tramayes, dont
le plateau peu étendu est à près de o 0 0 d'altitude et dont le sommet
le plus élevé atteint 760 environ. La vallée de la Grôsne vient par un
de ses affluents de gauche de plateaux d'un peu plus de oOO'" d'altitude, que traverse le chemin de fer vers Verosvres et Suin. La vallée
de la Grôsne au contraire est beaucoup plus étendue; elle passe au
sud de Tramayes et sa partie en amont de ce point est la continuation
orographique de la vallée de Cluny, prolongée par la vallée de la
Valouse. La Grôsne prend sa source au milieu du plateau d'Avenas,
élevé de 8 0 0 environ.
C'est de ce plateau sans doute que sont descendus les glaciers. Et il
a suffi de cette altitude pour que des glaciers importants, fussent-ils
même temporaires, s'établissent dans la vallée de la Grôsne qui s ' o u vrait au nord (1). C'est une nouvelle espérance pour la recherche des
moraines au nord du Morvan, autour de ses sommets les plus élevés (2).
Lors de la plus grande extension, vers Lyon, des glaciers q u a t e r ra
m
ra
m
(1) C'est s u r tes pentes sud du plateau d'Avenas que M. P é l a g a u d (voir la note
précédente) a recueilli d e s témoins de la p r é s e n c e d e s g l a c i e r s d a n s celte r é g i o n .
Les glaciers o c c u p a i e n t donc ainsi les d e u x côtés d e cette m o n t a g n e qui décrit un
c i r q u e r e g a r d a n t le n o r d a u t o u r d e s s o u r c e s de la G r ô s n e . Les o b s e r v a t i o n s de
M. P é l a g a u d n o u s sont du r e s t e confirmées p a r celles d e s a u t e u r s de la magnifique
Carte d e s glaciers du Rhône, MM. Faisan et Chantre, p a r celles de M. Benoit (séances
du 1 " février 1808 et du 13 a v r i l LS03), ainsi que p a r d ' a u t r e s o b s e r v a t e u r s moins
s p é c i a l i s t e s (voir à ce sujet les t r a v a u x d e M. Beooit, de M. Faisan, et la Revue du
Lyonnais 1879).
(2) Depuis la rédaction rie cette note, la réunion de la Société à Seniur et à S a i n t H o n o r é - d e s - B a i n s , m'a fourni l'occasion d ' o b s e r v e r soit a v e c M. Bonneau du Martray, soit a v e c M. Collcnot, d e s d é p ô t s qu'il me s e m b l e dillicile d ' e x p l i q u e r s a n s
l'intervention des g l a c i e r s .
naires, ceux-ci avaient leurs moraines sur les faubourgs de Sainte-Foy,
de Sainte-Irénée et de Fourvières. La Saône de cette époque, qui a m e nait les eaux de tous les glaciers du Jura, de ceux du Ballon de
Giromagny, et enfin de celui de la Grôsne, passait nécessairement à
l'ouest de la moraine frontale du glacier du Rhône, située de SainteFoy à Fourvières. C'est donc à ce puissant cours d'eau qu'il faut attribuer les alluvions de la Demi-Lune ou de Tassin, situé à 220 environ
d'altitude. Actuellement l'altitude du confluent de la Saône et du Rhône
étant de 160'", celle du confluent de la Grôsne de 1 7 0 et celle de ce
cours d'eau à Cluny de 2 4 0 à peu près, on a une pente totale de dix
mètres pour la Saône et 7 0 pour la Grôsne, soit 8 0 pour un parcours
total de 1G0 kilomètres en ligne directe suivant l'axe des vallées. C'est
une pente de un mètre pour 2 kilomètres. Pour avoir la même pente
en partant du col de la Demi-Lune, il faudrait que l'alluvion du
glacier de la Grôsne soit à 2 2 0 plus 8 0 ou 3 0 0 d'altitude, tandis
qu'au contraire nous trouvons la moraine à 250'" ou 2 7 0 d'altitude,
soit 200"'. Il ne resterait donc disponible qu'une pente de 4 0 pour
100 kilomètres ou un mètre par quatre kilomètres. Si la moraine de
Sainte-Cécile-la-Yalouse est considérée comme devant être c o n t e m poraine de la plus grande extension des glaciers quaternaires, on
n'a ainsi qu'une pente tout à fait insuffisante pour expliquer le c h a r riage des gros cailloux de ces vallées.
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Si-au contraire nous considérons le bassin du Rhône à l'époque des
dépôts de la faune de Saint-Ariès et principalement à l'époque des
glaciers pliocènes lors de leur plus grande extension connue, on voit,
soit par l'altitude des dépôts récents du Pliocène, soit par l'altitude de
la moraine déjà décrite de Lyon-Saint-Clair, que le niveau du Rhône
à Lyon était fort peu différent de son niveau actuel. On peut donc en
conclure que si la moraine de la Grôsne, située à Sainte-Cécile, était
Pliocène, la pente de l'affluent descendu de ce glacier jusqu'à Lyon
aurait été la même qu'aujourd'hui.
Est-ce là un motif suffisant pour décider de l'âge de la moraine de
Sainte-Cécile? Je ne le crois pas. Mais c'est une présomption très forte
pour croire ce dépôt glaciaire, pliocène, à cause de la nécessité d'expliquer en même temps que les glaciers, la présence de gros galets
dans les alluvions de la Grôsne et de la Saône.
Cette méthode de raisonnement peut encore s'appliquer de tous
points à la moraine de Seillon, située immédiatement au sud de la
ville de Bourg-en-Brcsse. Déjà dans des notes précédentes j'ai indiqué
que cette moraine, découverte par M. Benoît et décrite par lui dans le
Bulletin de notre Société géologique (1), devait être considérée comme
(1) linll. Soc. aéol.,
2- série, I. XX, p . 321.
Pliocène. Mes déductions fondées sur le rapprochement d'un grand
nombre de coupes des terrains diluviens quaternaires et pliocènes ne
furent pas admises, notamment par M. Benoît qui, je l'espère, sera
néanmoins convaincu par ce fait et par la place que le prolongement
de ce dépôt glaciaire occupe au milieu des assises de la Bresse.
En attendant que cette preuve puisse être faite étudions les déductions qu'on peut tirer des pentes des cours d'eaux. La moraine décrite
par M. Benoît sous le nom de moraine de Seillon est, on peut le dire,
à cheval sur la ligne de faîte qui sépare à Bourg les deux petites r i vières de la Yeyle et de la Reyssouze. Ces deux cours d'eaux vont à la
Saône. L'un, la Reyssouze, se jette dans la Saône, près de P o n t - d e Yaux, au nord deMàcon. L'autre passe à Pont-de-Y eyle pour verser
ses eaux à la Saône, à quelques kilomètres au sud de Mâcon. C'est ce
dernier itinéraire qui est le plus court. Il est en ligne directe de trente
kilomètres. Le parcours dans la vallée de la Saône peut être estimé en
ligne directe à soixante kilomètres. Le parcours total des eaux entre
Seillon et Lyon n'étaitdonc que dequatre-virigt-dix kilomètres environ.
Le point le plus bas atteint par la moraine étant inférieur à 2oO d'altitude, je prends néanmoins ce nombre comme chiffre moyen et j ' a i
2 5 0 moins 2 2 0 hauteur du col de la Demi-Lune, près de Lyon, soit
30™ pour la pente totale des eaux, en supposant la moraine quaternaire. C'est une pente de un mètre pour trois kilomètres. Si au contraire on suppose la moraine pliocène, on peut disposer d'une pente de
un mètre par kilomètre. Si la première hypothèse ne nous permet pas
de comprendre l'énorme charriage de cailloux qui a eu lieu dans ces
vallées, la seconde s'adapte trop bien aux faits pour qu'on ne soit pas
tenté de l'accepter et de croire la moraine du Seillon contemporaine
de celle de Lyon-Sainl-Clair, c'est-à-dire de la considérer comme
Pliocène.
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Dernièrement on a capté à Lent, au sud de Bourg, des eaux de
sources qui seront dans un mois environ amenées à Bourg pour l'usage
des habitants. Les tranchées ouvertes pour y disposer les conduites
ont permis en plusieurs points d'étudier le sous-sol géologique au sud
de la ville. Parmi les faits les plus intéressants révélés par ces fouilles,
je dois citer le fait du recouvrement, à Lonchamp, près de Lent, d'une
moraine par des marnes bleuâtres. Celles-ci sont très minces en ce
point. Mais le dépôt erratique argilo-caillouteux sur lequel repose la
moraine de Seillon, s'est trouvé à Bourg, à la porte de Lyon et place
Joubert, en face de la partie ouest de la préfecture, nettement recouvert par un ensemble de marnes bleues et jaunes avec lits de sables,
identiques aux marnes tertiaires de la Urcsse et supportant l u i - m ê m e
en plusieurs points le terrain quaternaire. Or le dépôt rouge erratiqui
formé d'argile et de cailloux ainsi recouvert par des marnes d'aspect
tertiaire est le lit de la moraine et son produit; on ne peut l'en séparer. 11 faut donc reconnaître qu'il y a des moraines plus anciennes
que celles de l'époque quaternaire. Les marnes n o i r e s , bleuâtres,
minces, de Longchamp sont-elles le prolongement des marnes de
la porte de Lyon à Bourg? Je ne puis le dire encore. Mais à
Longchamp ces marnes sont recouvertes par une alluvion qui est
presque partout cachée sous le manteau argilo-caillouteux jaun'e du
plateau de la Dombes. Ces deux derniers dépôts, argiles et cailloux,
sont du début et de la fin de la première phase quaternaire, ainsi
qu'on peut s'en assurer en les suivant de Bourg à Vancia où on aurait
pu les étudier en détail dans les fossés du fort (1). Enfin tous ces d é pôts sont partout recouverts, ainsi que je l'ai observé avec soin, par
le Diluvium du Nord (â) qui clôt l'époque quaternaire, comme je l'ai
dit précédemment dans le Bulletin, le 7 avril 1879.
Pour compléter ces preuves de l'existence de moraines pliocènes, il
suffit d'aller explorer les flancs de la vallée du Biez-de-Fougères, au
pied des châteaux de Richemont et de la Moutonnière, à l'ouest de
Priay, afin d'y chercher une coupe affirmative montrant un glacier
pliocène ancien (3).
(1) A défaut d e s fossés du fort on a u r a e n c o r e à sa disposition les r a v i n s d e
Sathonay, surtout ceux qui sont au s u d - e s t du village.
(2; Dans une é t u d e que je p e n s e p u b l i e r ici en 1881, j e m o n t r e r a i q u e ce d é p ô t
ne peut p o r t e r de meilleur nom q u e celui d e Diluvium
final
(voir s é a n c e du
7 avril 1879).
(3) P a r ce mot P l i o c è n e ancien, j ' a i s i m p l e m e n t v o u l u d i r e , p l u s ancien q u e
YElephas meridionalis,
d e s d e r n i e r s n i v e a u x d'alluvions a n c i e n n e s .
La m o r a i n e du B i e z - d e - F o u g è r e s doit en effet être située entre les m a r n e s d e s
g r a n d s puits d e la Dombes ou d e Chatillon-la-Palud et le g r o u p e c o m p r e n a n t les
tufs de Meximieux et les lignites de Mollon (voir s é a n c e s du 15 a v r i l 1878 et du
18 juin 1877). J'en p a r l e r a i du r e s t e e n c o r e u l t é r i e u r e m e n t .
S O C I É T É
G É O L O G I Q U E
DE FRANCE
HÉi;\IO\
a
Du
EXTRAORDINAIRE
SEMUR
(côte-d'or)
17 au 2o août
4879.
Les membres de la Société qui ont assisté à cette réunion sont :
MM. A D I C I I , membre de l'Académie impériale des sciences de SaintPétersbourg, à Vienne (Autriche);
A L M E R A (l'abbé), professeur de géologie, à Barcelone (Espagne);
B E R G E R O N , préparateur à la Sorbonne ;
B E R T R A N D (Marcel), ingénieur des Mines, à Paris;
B I O C H E (Alphonse), secrétaire de la Société géologique;
B L E I C I I E R , professeur d'histoire naturelle à l'École supérieure de
pharmacie, à Nancy;
docteur en médecine, à S e m u r ;
B O N N E A U D U M A R T R A Y , au château de Marry (Nièvre) ;
B O N N E V I L L E , avocat, à Auxerre;
B R É O N (Eugène), à S e m u r ;
B H É O N (René), ingénieur civil, à Semur ;
B R O E L E M A N N , à Paris ;
C L O E Z , examinateur à l'École polytechnique;
C O L L E X O T , ancien notaire, à Semur ;
C o s s i G N Y (de), ingénieur civil, (Aube) ;
C O T T E A U , juge honoraire au tribunal civil, à Auxerre;
D A U B R É E , membre de l'Institut, inspecteur général des Mines,
directeur de l'École des Mines, professeur de géologie au Muséum d'histoire naturelle;
D E L A F O N D , ingénieur des Mines, à Chalon-sur-Saône;
BOCIIARD,
48
JIM.
avocat, à L u r c ;
préparateur d'histoire naturelle à la Faculté des sciences,
à Grenoble;
G A R N I E R , inspecteur des forêts, à Yalence-sur-Rhône ;
H É B E R T , membre de l'Institut, professeur de géologie à la Sorbonne;
L A N D E R E R , à Tortose (Espagne) ;
L E C A R M E , professeur au Collège Chaptal, à Paris;
L E U E C Q , professeur de mathématiques a P a r i s ;
L ' H Ô T E , chimiste, à P a r i s ;
L O R V , doyen de la Faculté des sciences, à Grenoble;
L I ' N D G H E N , professeur de géologie à l'Université, à Lund (Suède);
M I C I I E I . - L É V Y , ingénieur des Mines, à P a r i s ;
M O R E A U , ingénieur civil, à Paris;
P E L L A T , à Paris ;
P E R O N , sous-intendant militaire, à Reims.
P O M E L , sénateur, à Cran (Algérie) ;
P O T I E R , ingénieur des Mines, à Paris;
R O C H E , ingénieur civil, à A u t u n ;
D E R O U V I L L E , professeur de géologie à la Faculté des sciences, à
Montpellier.
DEMEURES,
DIDELOT,
1Î0YER (Haute-Marne) ;
(Claudio), ingénieur des Mines, à Bozzolo (Italie);
à Bourg-en-Bresse;
Y É L A I X , maître de conférences à la Sorbonne ;
Y I A L I . A Y , ingénieur de la Compagnie parisienne du gaz, a Paris;
Y U M ' I A N , sous-chef au Ministère des finances, à Paris ;
SEGRÉ
TARDV,
Un grand nombre de personnes étrangères à la Société ont pris part
aux travaux de cette session et ont suivi les excursions, ce sont :
MM.
sous-préfet de Semur;
à l'Institut agronomique, P a r i s ;
B E R T I E R , géologue, à Autun;
B R E U L I . A R D , docteur en médecine, à Saint-Honorô ;
C U V I E I I , chef de section au chemin de fer, à Avallon;
F O C I U . O N , directeur de l'Ecole Colbert, à Paris ;
F R O N T A R D , professeur de physique au lycée d'Auch;
I M X T U . É , professeur de physique au lycée de Dijon;
L E M A I R E , contrôleur des contributions indirectes, à S e m u r ;
M I O T , substitut, ù S e m u r ;
M A L T U S , ingénieur des ponts et chaussées, à Semur;
D E BEAUNE D E B A U M E ,
BOUFFARD,
MM. MoniîAU, ancien professeur au collège d'Avallon;
M a i l l y , receveur particulier, à Avallon ;
P a t r i s d e B r e u i l , avocat à la Cour d'appel, Paris.
Liste des principales
publications relatives à la région que doit
la Société :
D'Archiac.
Belgrand.
visiter
— Histoire des Progrès de la Géologie, t. VI ; 1856.
— Eludes hydrologiques
dans le granité et les terrains
jurassiques
formant la zone supérieure
du bassin de la Seine [Bull.
Soc.
géol., 2" s é r . , t. IV) ; 1846.
—
— Noie sur le terrain quaternaire
du bassin de la Seine (Bull.
Soc.
géol., 2 sûr., t. XXI); 1864.
—
— Notice sur la Carie agronomique
et géologique de
l'arrondissement d'Avallon;
1851.
De B o n n a r d . — Notice géognostique
sur quelques parties de la Bourgogne
(Ann.
Mines, t. X, p . 193 et 427) ; 1825.
—
— Sur la constance
des faits géognostiques
qui accompagnent
le
gisement
du terrain d'arhose, à l'est du plateau central de la
France (Ann. Mines, 2« s é r . , t. IV, p . 51) ; 1828.
Al. Brongniarti — De l'arkose (Ann. Se. nat., t. V I I I , p . 113) ; 1826.
Buffon.
— Époques de la Nature, 3" é p o q u e , t. III (édit. 1811), p . 183.
—
— Histoire des Minéraux, t. VI, p . 122.
D o C h r i s t o l . — Notice sur les coquilles en fer oligiste de Beaurégard
(Bull. Soc.
géol., 1 " s é r . , t. XII); 1840.
Carrey.
— De la sone à Amm. a c a n t h u s (Bull. Soc. des Sciences nat. de
Semur); 1875.
L. Cailletet. — Sur la source salée de Pouillenay
(Bull. Soc. des Sciences nat.
de Semur); 1872.
Collenot.
— De la présence des Astéries dans la sone à Avicula contorta (Bull.
Soc. géol, 2« s é r . , t. XX, p . 54); 1862.
— De la brèche osseuse de Genay (Bull. Soc. des Sciences nat. de
Semur); 1864.
— Existence
des blocs erratiques
d'origine
glaciaire
au pied
du
Morvan (Bull. Soc. géol., t. XXVI, p . 173) ; 1868.
— Description
géologique
de l'Auxois (Bull, des Sciences nat. de
Semur); années 1867 à 1871.
_
— La fontaine salée de Pouillenay
(Bull. Soc. des Sciences nat. de
Semur); 1865.
— Rectification
à la description géologique de l'Auxois (Bull. Soc. des
Sciences nat. de Semur); 1875.
Sur les argiles à silex de la côte Chalonnaise (Bull. Soc. géol.,
3° s é r . , t. I V ; 1876.
_
— Du Phosphate
de chaux dans l'Auxois (Bull. Soc. géol.. 3° sér.,
t. V, p . 671) ; 1877.
e
;
D e s p l a c e s de C h a r m a s s e . — Sur l'âge des roches porphyriques
du Morvan
(Bull.
Soc. géol., 2" sér., t. II, p . 750); 1815.
Duiïénoy et Ëlie d e B e a u m o n t . — Explication
de la Carte géologique de la France);
1818.
Ëbray.
— Etudes géologiques sur le département
de la Nièvre; 1858-1864.
—
— Sur la Minette du ilorvan
(Bull.
Soc. géol., 2 ' s é r . , t. XIX,
p . 1029) ; 1862.
—
— Sur la ligne de propagation
de certains fossiles et
considérations
sur la ligne de partage du bassin de la Seine et de la Loire) ;
N e v e r s , 1862.
—
— Nullité du système du ilorvan (Bull. Soc. géol., 2 s é r . , t. XXIV); 1867.
—
— Nullité du système de la Côte-d'Or (Bull. Soc. des Sciences
industrielles de Lyon) ; 1867.
Ëlie de B e a u m o n t . — Rapport sur les Mémoires de M. Rozel (C.-R. Âc.
Sciences):
17 août 18-10.
Evrard.
— Le plateau de Thostes et ses mines (Rev. univ. Mines); 1867.
De la F r e s n a i e . — Quelques observations
géologiques sur la ville de Semur et ses
environs;
P a r i s , L e v a s s e u r , 1841.
Guettard.
— Mémoire et Carte minérulogique
sur la nature des terrains
qui
traversent l'Angleterre et la France (Mêm. de l'Acad. des Sciences,
p . 363) ; 1746.
—
— Mémoire sur les poudingues [Mém. de l'Acad. des Sciences, p . 90) ;
1753.
—
— Observations
faites sur la route de Lyon, avec carte
géologique
(Mém. Acad. des Sciences, t. I, p . 350).
—
— Mémoire sur différentes parties des Sciences et des Arts; — Cailloux granitiques
dans l'Yonne (Mém. Acad. des Sciences, t. m,
p . 227); 1770.
Guillebot d e Nerville. — Note sur le terrain houillcr
de Sincey (Ann.
Mines,
5" s é r . , t. I ) ; 1852.
—
— Légende explicative
de la Carte géologique du
département de la Côte-d'Or; 1853.
—
— Sur le Bone-bed de la Bourgogne
(Bull. Soc.
géol.,
2 ' sér., t. XIX, p . 637) ; 1862.
Lefèbre-d'AJlencourt. — Observations
minéralogiques
faites à
Saint-ilagnance,
près Rouvray (Journ. des Mines, n° 12, p . 49); 1795.
Leschevin.
— Mémoire sur la constitution
géologique
d'une partie du
département de la Côte-d'Or (Journ. Mines, t. XXXIII, p . 17); 1817.
Levallois.
— Les couches de jonction
(Grenz-Schichlen)
du Trias et du Lias
dans la Lorraine
et dans la Souabe (Bull. Soc. géol., 2* s é r . ,
t. XXI, p . 384) : 186-1.
e
Malinowski. — Rapport à l'Acad. des Sciences de Dijon sur la brèche osseuse de
Genay, près Semur) ; 1843.
Manès.
— Statistique
minérulogique,
géologique et minéralurgique
du département île Saône-el-Loire
; 1847.
J . Martin.
— Paléontologie
slratigraphique
de l'Infrà-lias
du département
de
la Côte-d'Or (Mém. Soc. géol., 2» s é r . , t. VII, m é m . n» 1) ; 1860.
—
— De la zone à Avicula contorta et du Bone-bed
de la Côte-d'Or
(Mém. Ac. Dijon, t. XI, p . 113); 1863.
—
— Zone à Avicula contorta ou étage rhœlien (Mém. Ac. Dijon, t. XII,
p . 1); 1861.
J. Martin.
— Les glaciers du Morvan (Bull.
Soc. géol., 2« s é r . , t. XXVII,
p . 225) ; 1869.
Michel-Lévy. — Note sur quelques roches analogues aux porphyres
granitoïdes
de
la Loire {Bull. Soc. géol., 3« s é r . , t. II, p . 60); 1873.
—
— Note sur une classe de roches éruptives intermédiaires
entre les
Granités porphyroïdes
et les Porphyres granitoïdes.
Groupe des
Granulites (Bull. Soc. géol., 3» s é r . , t. I I , p . 177) ; 1874.
—
— De quelques caractères microscopiques
des roches anciennes
acides,
considérés dans leurs relations avec l'âge des éruptions
(Bull.
Soc. géol., 3« sér., t. III, p . 199) ; 1875.
—
— Mémoire sur les divers modes de structure
des roches
éruptives
(Ann. Mines, 7« sér., t. Vin, p . 337; et C.-R. Ac. Se, 8 nov.) ;
1875.
—
— Réponse à M. Delafond sur les terrains porphyrique,
houiller et
permien de l'Aulunois (Bull. Soc. géol., 3» s é r . , t. IV, p . 729) ;
1876.
—
— Note sur les roches éruptives vues par la Société dans sa course
du 30 août 1876 (Bull. Soc. géol., 3" s é r . , t. IV, p . 749) ; 1876.
—
— Note sur divers étals globulaires
de la silice (Bull. Soc. géol.,
3« sér., t. V, p . 140) ; 1876.
—
— Des différentes
formes de sphérolilhes
dans les roches
éruptives
(Bull. Soc. géol., 3' s é r . , t. V, p . 259) ; 1877.
—
— Sur l'existence de filons de basalte dans la région nord-est
du
Morvan (Bull. Soc. géol., 3« s é r . , t. V, p . 562); 1877.
—
— Des sables du Mcsvrin près Aulun (Bull. Soc. miner., n° 3); 1878.
—
— Association
pegmatoïde
de l'amphibole
et du feldspath dans les
amphiboliles
de Marmagne (Bull. Soc. miner., w 3);. 1878.
—
— Présence du sircon dans le gneiss au nord-est du Morvan
(Bull.
Soc. miner., n " 5 ) ; 1878.
—
et Douvillé. — Notes sur les Granulites et les Porphyres
quartzifères
des environs d'Avallon (Bull. Soc. géol., 3" s é r . ,
t. II, p . 189) ; 1874.
—
et Vélain. — Sur les Failles du revers occidental du Morvan
(Bull.
Soc. géol., 3" s é r . , t. V, p . 350); 1877.
Moreau.
— S u r les arkoses des environs d'Avallon (Bull. Soc. géol., 1™ s é r . ,
t. VUI, p . 213) ; 1837.
—
— Note sur le gisement et le mode de formation
du
terrain.d'arkose
(Bull. Soc. géol.. 1 " s é r . , t. X, p . 249); 1839.
—
— Sur l'arkose (Annuaire de VYonne J ; 1838.
—
— Note sur la géographie physique du Morvan (Bull. Soc.
Sciences
hist. et nat. de l'Yonne, vol. XI}: 1857.
—
— Note sur le Graphite de Villarnoux (Bull. Soc. d'études
d'Avallon];
1861.
—
— La vallée de l'Avallonnais
(Bull. Soc. d'études d'Avallon) ; 1864.
Nodot.
— Note sur le gisement de plomb sulfuré de Courcelles-Frémoy
(Bull.
Soc. géol., I" sér., t. VII, p . 49); 1835.
Nodot (Léon). — Notice sur les ossements fossiles trouvés à la montagne du télégraphe (Mém. de l'Acad. des Se. de Dijon, V s é r . , p . 363).
Raulin.
— Statistique
géologique du département
de l'Yonne ; 1858.
Richard.
— Note sur des roches et fossiles des environs de Thosles (Bull.
Soa
géol., 1 " sér., t. XI, p . 267); 1810.
Rozet.
— Sur les filons de quartz des montagnes qui séparent la Loire du
Shûne et de la Saône (Bull. Soc. géol., I" s é r . , t. I X , p . 2 0 2 ) ;
1838.
—
— Mémoire géologique sur la masse de montagnes qui séparent le
cours de la Loire de ceux du Rhône et de la Saône (Mém. Soc.
géol.. 2« s é r . , t. IV, m é m . n" 2) ; 1840.
Ruelle, Ducos et Julien. — Coupe géologique de la montagne de Blaisy (Bull. Soc.
géol., 2 ' s é r . , t. V I I I ) : 1851.
Payen.
— Les deux Bourgognes (Journal d'agriculture de la Côte-d'Or); 1851.
Terquem.
— Troisième, quatrième et cinquième Mémoires sur les
Foraminifères
du Lias,- Metz, 1863-65.
Virlet d ' A o u s t . — Sur les filons de plomb sulfuré de Courcelles-Frémoy
(Bull.
Soc. géol., 1'. s é r . , t. I V , p . 44); 1831.
—
— Sur les granités roses des environs de Semur (Bull. Soc. géol.,
I" s é r . , t. V I , p . 43).
Guillebot d e Nerville. — Carte géologique
du département de la Côte-d'Or ; 1853.
L e y m e r i e et Raulin. — Carte géologique du département
de l'Yonne ; 1857.
B e r t e r a et d e Chancourtois. — Carte géologique du département
de la Nièvre; 1860.
Zienkoswicz. — Note sur quelques faits observés lors de l'ouverture du
souterrain
de Blaisy (Bull. Soc. géol., 2« s é r . , t. X I V , p . 774); 1857.
Réunion e x t r a o r d i n a i r e d e la Société géologique d e F r a n c e à Avalllon (Bull. Soc.
géol, Fr., 2« s é r . , t. I I ) ; 18-15.
CH.
VÉLAI.\\
Séance d'ouverture du Dimanche 17 août 1879.
PRÉSIDENCE
D E
M.
POMEL.
A huit heures et demie la Société se trouvait réunie à l'hôtel de la
Sous-Préfecture de Semur.
M. Pomel, après avoir déclaré ouverte la session extraordinaire pour
1879, procède à l'installation du bureau définitif qui doit présider aux
travaux de cette session.
Par suite du dépouillement du scrutin, la composition de ce bureau
est fixée ainsi qu'il suit :
Président : M . COLLENOT;
Vice-Présidents : M M . EUG. BRÉON et ROYER;
Secrétaires : M M . MICHEL-LÉVY et C H . VÉLAIN;
Vice-Secrétaire : M . RENÉ BRÉO.V.
M. C o l l e n o t en prenant place au fauteuil de la présidence
adresse à ses collègues quelques paroles de rcmerciment et de bienvenue.
Après avoir rappelé l'état de nos connaissances sur la géologie
de l'Auxois et du Morvan, avant la première visite faite par la Société
en 18iij, et les résultats acquis dans cette session tenue à Avallon, il
expose brièvement les progrès accomplis depuis cette époque, en
signalant les quelques points qui peuvent encore prêter à discussion.
11 fait appel aux lumières de la Société sur une question délicate qui
soulève un des problêmes encore non résolu de l'histoire géologique
du Morvan, celle de l'existence ancienne des glaciers sur ce massif, et
se félicite de sa venue à un moment où quelques-unes des traces qu'il
considère comme une des preuves de cette ancienne extension des
glaciers, traces qui disparaissent pour ainsi dire de jour en jour, subsistent encore actuellement.
M. Collenot dépose sur le bureau un mémoire dans lequel sont
réunies ses dernières recherches sur les terrains sédimentaires de
l'Auxois, et donne ensuite successivement la parole à MM. MichelLévy et Ch. Yélain, qui présentent la Carte géologique du Morvan,
dressée par eux à l'échelle de /
° pour le service de la Carte géologique détaillée de la France, en développant, chacun pour les points
qui le concernent, le programme des excursions projetées (1).
1
t 0 000
Programme
des excursions pour la session de Semur :
Dimanche 17 août. •— A 8 h e u r e s du malin, réunion à la S o u s - P r é f e c t u r e ; n o m i nation du Bureau. — Visite d e s collections géologiques du Musée. — D a n s l ' a p r è s midi, excursion aux environs de S e m u r .
Lundi 18. — Départ en voiture p o u r Clamerey. : Marnes irisées, Infrà-lias (zone
à Ac.icula contorta fossilifère), L i a s ; — Leptinites des g n e i s s . — R e t o u r à Semur
pour G heures.
Mardi 10. — Départ en chemin de fer p o u r Avallon. — Dans la matinée, a s c e n sion du Gros-Mont : failles de Ponl-Aubert et de G r a n d - I s l a n d ; s u r le s o m m e t ,
argiles avec silex roulés de la Craie. — Excursion au pont de Chastellux : coupe
de la r o u l e n e u v e d a n s les gneiss g r i s , les granulites et les m i c r o - g r a n u l i t e s . —
(1) Cette c a r t e a été commencée en 187-2; elle est r e p o r t é e s u r l'amplification
p h o t o g r a p h i q u e au '/««no» , des cartes au '/soooo > du Dépôt de la g u e r r e , et c o m p r e n d
la moitié inférieure de la feuille d'Avallon, toute celle de Chàleau-Chinou et la
moitié s u p é r i e u r e de la feuille d'Autun.
Les e x p l o r a t i o n s p o u r le bassin permien et les t e r r a i n s récents de cette feuille
d'Autun ont été faites p a r M. Delafond, ingénieur d e s Mines; celles relatives a u x
t e r r a i n s anciens cl aux r o c h e s é r u p t i v e s p a r M. Miohel-Lévy. M . Ch. Vélain a fait
l'étude des failles et celle des terrains sédimentaires qui forment la b o r d u r e du
Morvan, s u r les feuilles d'Avallon et de Chàleau-Chinon.
0
e
Dans l ' a p r è s - m i d i , plaine liasique d'Étantes; coupe complète du Lias de la région.
— Retour en v o i t u r e à Semur.
Mercredi 2 0 . — Départ en voiture p o u r Saulieu (on ne r e v i e n t plus à Semur) :
faciès littoraux; du Lias. — Les m e m b r e s qui s'occupent surtout de l'étude des
r o c h e s é r u p t i v e s quitteront les voitures à Montlay et se rendront, à pied à Saulieu,
en p a s s a n t p a r C h a u s s e r o s e (déjeuner à La Motte-Ternand). — Granité gneissique
et g r a n i t é , g r a n u l i t e s , p o r p h y r e s à quartz globulaire. — Coucher à Saulieu.
Jeudi SI. — Départ en voiture p o u r Alligny. — Dans la matinée, g r a n i t é s ,
minettes, p o r p h y r i t e s , m é l a p h y r e s (type basaltique ancien). — Dans l ' a p r è s - m i d i ,
l a m b e a u x d'Infrà-lias et de Lias s u r é l e v é s du plateau de P e n s i è r e s . — Retour à
Saulieu p o u r G h e u r e s .
Vendredis!.
— Départ en v o i t u r e p o u r L o r m e s : t r a v e r s é e e s t - o u e s t du Morvan :
g r a n i t é s , granulites (Roche du Chienj, m i c r o - g r a n u l i t e s ; filons de quartz d e s
a r k o s e s . — Coucher à L o r m e s .
Samedi S3. — Départ en voiture p o u r Corbigny. — Dans la matinée, e n v i r o n s
d e L o r m e s : g r a n i t é s , granulites, m i c r o - g r a n u l i t e à pinite; g r a n d e faille occidentale
du Morvan. — Déjeuner à Corbigny. —• Dans l ' a p r è s - m i d i , c o u r s e à pied dans la
tranchée du Battois : liions de quartz d ' é p a n c h e m e n t d a n s les Marnes i r i s é e s ;
Infrà-lias et Lias ; failles de Chitry-lcs-Mines ; s a b l e s et argile à silex eocenes au
p l a t e a u de la Garenne. — Coucher à Corbigny.
Dimanche Si. — Départ en chemin de fer p o u r Vandenesse. — Dans la matinée,
à V a n d e n e s s e , Oolithe inférieure, F u l l e r s ' e a r t h . — Déjeuner à V a n d e n e s s e . — Dans
l ' a p r è s - m i d i , d é p a r t en voiture p o u r Saint-Honoré-les-Iiains : faille, s o u r c e s t h e r m a l e s , p o r p h y r e noir, p o r p h y r e globulaire, etc.
Lundi SU. — Départ en voiture p o u r Luzy : coupe du Carbonifère ; p o r p h y r e
noir, tuf porphyritique, quartzites de la Vieille-Montagne: p o r p h y r e vacuolaire des
S a r r a z i n s . —• A Mary, g r a n d s affleurements de quartz d ' é p a n c h e m e n t . — Granité d e
Luzy ; m i o r o - g r a n u h t e au t r a v e r s de la granulitc ; schistes macliferes à la base du
D é v o n i e n . — Le soir, à S a i n t - l l o n o r é , clôture de la s e s s i o n .
— Les j o u r s d e s s é a n c e s s e r o n t fixés à la séance d ' o u v e r t u r e . —
Aperçu général
sur la constitution
du M o r v a n ,
par M. M ï c h e l - L é v y .
Un coup d'œil sur la Carte géologique générale de la France rend
compte de l'intérêt puissant qui s'attache au Morvan, tant au point de
vue stratigraphique que par l'ensemble des formations éruptives qui
viennent y aboutir pour disparaître ensuite sous la bordure triasique,
liasique et jurassique formant le rivage Sud-Est du bassin de Paris.
Le Morvan constitue en effet une sorte d'éperon terminal au N . - E .
du Plateau central : les gneiss, le granité et la granulite, si fréquents
dans toute cette vaste région naturelle, forment ici des rides dont nous
étudierons plus loin la disposition régulière. Mais dans le Morvan, les
formations anciennes servent surtout d'assises aux terrains plus
récents qui s'y sont déposés ou épanchés, et c'est aux régions directe-
nienl situées au sud du Morvan, telles que l'Allier et la Loire, que se
rattachent les dépôts de terrains do transition, archéen, dévonien,
carbonifère, houiller, et les multiples éruptions porphyriques dont
l'ensemble donne un cachet tout spécial à la partie montagneuse du
Morvan.
Ainsi cette région nous montrera les dernières rides des terrains
cristallisés les plus anciens du Plateau central, rides que l'on peut
suivre vers le Sud-Ouest jusqu'à Guéret, Bellac, Limoges. Elle nous
présentera également de nombreux lambeaux de terrains anciens
disloqués et criblés d'éruptions porphyriques, et nous pourrons suivre
ces terrains anciens vers le Sud où ils se rattachent aux formations
similaires de 13ourbon-Lancy, de la Palisse, de Roanne. Mais de plus,
et grâce à sa position avancée en forme de promontoire, le Morvan
sert de trait d'union entre le Plateau central et les Vosges ou les Alpes,
et l'on peut comparer entre eux les terrains cristallisés de ces diverses
régions, sans être accusé de franchir un trop grand espace ou de
négliger des termes de comparaison intermédiaires.
Nous nous proposons ici de donner un aperçu général des principales
régions du Morvan que la Société doit traverser dans sa course
malheureusement trop rapide. Cette courte description ne comporte
naturellement aucune discussion théorique sur la succession des formations ou des mouvements qu'elles ont subis dans la suite des temps ;
elle doit servir simplement de cadre à nos courses et pour ainsi dire
de légende à la Carte géologique de la région; M. Jacquot, Directeur
du service de la Carte géologique détaillée de la France, a bien voulu
mettre à la disposition de la Société le panneau au ' / J O O O O ° constitué
par celte carte qui a déjà paru à l'Exposition universelle de 1878; ce
panneau a été donné récemment par M. le Ministre des Travaux
publics à la Société des Sciences historiques et naturelles de S e m u r ;
il figurera désormais dans le magnifique musée qui fait l'honneur et
l'ornement de cette ville.
F O R M A T I O N G N Ë I S S I Q U E . Si nous parcourons rapidement la légende à
laquelle nous nous sommes arrêtés, en commençant par les formations
les plus anciennes, nous trouvons d'abord un ensemble de gneiss, de
leptinites, d'amphibolites et de serpentines, qui constituent dans le
Morvan, comme dans toutes les régions de terrains cristallisés, la base
et le substratum de la contrée.
G R A N I T É . Les caractères d'éruptivité franche manquent; à la formation gnëissique, prise dans son ensemble ; ils apparaissent au contraire
avec une entière franchise dans le granité qui lui a succédé et qui en
englobe souvent des fragments anguleux.
Nous ne pouvons ici décrire avec détail les différents types pétrogra-
phiques que nous examinerons d'une façon plus approfondie sur le
terrain; mais les termes de comparaison abondent et pourront éclairer
cette aride nomenclature pour ceux de nos collègues qui ont parcouru
d'autres régions françaises. Ainsi le granité du Morvan est identique
avec le granité « à dents de cheval » du Plateau central (Coude.
Issoire), avec le granité rouge de Cherbourg; il e^t souvent désigné
p a r l e s auteurs sous le nom de granité porphyroïde. C'est la graaitile
des auteurs allemands qui l'ont parfois confondue avec des microgranulites et des roches d'âges très différents.
GKAMUUTK. Nous arrivons à une formation éminemment éruptive,
que le Morvan présente en abondance extraordinaire, avec tous ses
faciès connus ; on peut dire que c'est une région classique pour son
étude. La granulite forme ici de vastes massifs indépendants; elle
constitue des liions minces et des veines minuscules dans toutes les
formations antérieures, depuis le gneiss qu'elle injecte souvent feuillet
par feuillet (gneiss granulitique), ou qu'elle disloque sur une vaste
échelle, jusqu'au granité qui est parfois criblé de ses liions minces ou
de ses dykes puissants.
C'est en partie la pegmatite, ou l'hyalomictc des auteurs français;
on l'a souvent nommée, à tort selon nous, leptynite ou granité à
grain lin ; les auteurs allemands l'ont appelée muscovit-granit, aplite,
suivant ses gisements. Elle constitue le plus souvent les Lager-granit
de leurs gneiss, et la science présente à ce point de vue la plus e x trême confusion, car la granulite a été en général confondue, sur les
cartes géologiques, avec les terrains qu'elle traverse : ainsi telle est
dans notre région, la formation de granité et gneiss de MM. Manès et
Drouot.
Les descriptions pétrographiques ne suffiront pas pour démêler un
pareil écheveau de théories contradictoires et de formations entremêlées : il faut multiplier les discussions sur le terrain et les r a p p r o chements vraisemblables; c'est ainsi qu'une course commune avec
MM. Lory et Potier nous permet de rapprocher la granulite du Morvan,
dans plusieurs de ces faciès avec le granité de Baveno et la protogine
des Alpes. Legranited'Alençon,celui du Mont Saint-Michel d'après M. de
Lapparent sont des granulites en grande masse. La Bretagne en proscrite de nombreux exemples. Tout le Plateau central reproduit à ce
point de vue, presque textuellement, les exemples multiples que présente
le Morvan; nous avons pu nous convaincre, M. Fouqué et moi, de cette
similitude d'allures dans les vallées profondes du Cantal. M. Lory a
récemment signalé les environs de Nantes comme tout à fait caractéristiques au même point de vue. C'est ainsi, par comparaison, et de
proche en proche, que l'on parviendra à réduire en une seule théorie
homogène les hypothèses multiples et souvent contradictoires qui ont
encore cours dans la science au sujet de cette granulite, le plus
souvent méconnue et comme égrenée au travers de toutes les formations antérieures, dans lesquelles elle a été maintes fois présentée
comme formant des veines de sécrétion contemporaine.
Dans le Morvan, la granulite paraît avoir été la formation éruptive
dominante, pendant une longue période géologique; toujours postérieure au granité, elle a probablement métamorphosé et certainement
percé des couches dévoniennes (Bourbon-Lancy, Cussy-en-Morvan).
Mais elle avait déjà sans doute antérieurement formé de vastes épanchemeuts plus anciens que tous les terrains stratifiés voisins.
T E R R A I N S S T R A T I F I É S A N C I E N S . Nous passerons rapidement sur la
légende des terrains de transition et carbonifère que la Société verra
trop rapidement aux environs de Saint-Honoré : ils se composent
d'un système inférieur quartzo-schisteux
probablement en partie
dévonien, puis d'un système calcaro-schisteux analogue à celui que
M. Grutier a étudié dans la Loire (Régny) et que nous rapportons au
carbonifère marin.
Dans le système quartzo-schisteux deux particularités doivent
appeler notre attention : les schistes maclifères et les hornfelds de la
base, vraisemblablement dus à l'influence métamorphique du granité
et à rattacher au cambrien de Saint-Lô ; les diorites, IQS porphyrites
amplnboliques, et les diabases qui ont fait éruption au travers de ces
couches anciennes, notamment près de Cressy-sur-Somme et dont
l'élude microscopique révèle les intéressantes associations. La Société
verra un pointement de ces roches, au sommet de la Vieille-Montagne,
à l'auberge des Sarrazins, près Saint-Honoré.
Le système calcaro-schisteux est précédé par des éruptions de granulites, de minettes et de kersantites riches en mica n o i r ; il est s u r monté par une puissante formation de tufs porphyritiques
(grès
anlhracil'ères du Roannais), d'un type relativement basique et très
constant, dans lesquels on ne peut voir, comme l'a admis l'auteur d e
la Carte géologique de la Loire, de simples roches élastiques formées
aux dépens de roches préexistantes. En effet ces tufs sont associés à
de véritables roches éruptives, orthophyres à mica noir, porphyrites
à pyroxène, qui constituent une partie des roches appelées dans le
Morvan porphyres noirs par M. de Charmasse.
Nous avons hâte de sortir de cette longue énumération des roches,
souvent tuffacées, accompagnant les couches dévoniennes et c a r b o n i fères de la région; à leur suite nous nous retrouvons en face d'une
vaste formation plus simple, plus homogène, plus facile à étudier»
dont les filons percent toutes les roches précédemment énumérées.
M I C R O - G R A N U L I T E . Elle a été souvent méconnue, avant l'emploi du
microscope dans l'étude des roches; et encore convient-il de l'étudier
en plaques très minces pour pouvoir démêler sa structure intime, qui
est celle d'une roche granitoïde, c'est-à-dire entièrement cristallisée.
Si nous parcourons les termes de comparaison, nous trouvons qu'en
France, la plupart des auteurs lui ont donné le nom de porphyre
quartzifère. En Allemagne, elle est subdivisée entre di lié rentes séries :
granitites, granit-porphyres, partie des l'elso-porphyres. Il y a trop souvent de simples malentendus dans les discussions engagées à propos
de l'âge des roches éruptives.
La micro-granulite, comprenant les plus nombreuses variétés de
grain, de couleur et de structure (micro-pegmatite, etc.), constitue
d'innombrables filons et des massifs puissants dans le Morvan; c'est
encore une de ces roches dont l'élude peut être ici la plus fructueuse
en enseignement de tout genre, pétrographiques et géognostiques ;
nous ne connaissons pas de région plus riche que le Morvan en variétés
de micro-granulite.
P O R P H Y R E A Q U A R T Z G L O B U L A I R E . N O U S avons décrit dans le
Bulletin
même de la Société (I), le premier type de ces roches que nous
ayons étudié; il a une importance toute spéciale dans la série pétrographique des roches acides; c'est la plus ancienne roche présentant des indices d'un élément non cristallisé, d'un magma a m o r p h e ;
aussi pensons-nous qu'elle mérite le nom générique de porphyre que
nous lui avons attribué; elle sert de trait d'union entre les roches plus
anciennes granitoïdes et les types plus récents trachytoïdes.
Au point de vue de son gisement, parfois elle se relie intimement
aux micro-granulites, mais parfois aussi elle les coupe en liions minces.
Le Morvan présente d'aussi beaux et d'aussi nombreux types de ces
roches que les environs de Lugano. Elle constitue une partie des granophyres et des felsophyres des auteurs allemands. On conçoit qu'en
France, antérieurement à l'emploi du microscope, ces roches aient été
invariablement confondues avec les porphyres quartzifères.
P O R P H Y R E S P É T R O S I L I C E U X . Pour compléter la longue et riche série des
éruptions porphyriques acides du Morvan, il nous reste à citer les
vastes coulées d'un porphyre pétrosiliceux, postérieures à toutes les
formations précédentes. Ici le mot coulée n'est plus hypothétique; car
la roche est souvent rubanée ; elle a conservé, par sa structure fluidale, un cachet spécial et un indice net de la direction même que ses
coulées ont affectée.
Elle est, au moins en partie, antérieure au terrain houillcr, dont
(1) Bull.,
3* s j r . , t. III, p . 215; 1871; — Annales
des Mines, t. VIII, p . 377; 1875.
elle contient souvent des lambeaux (Sincey, Blisme, La Selle). Il
semble que ses plis aient servi de réceptacle au dépôt de petits bassins
limités de terrain houiller. Mais il n'est pas invraisemblable que ses
éruptions ont continué, même dans le Morvan, après ce dépôt.
Le cachet pélrographique de ce porphyre le rattache intimement
aux éruptions permiennes dont il constitue pour ainsi dire l'aurore. Le
Morvan présente un gisement de pyroméride, à La vaux, prèsChaumiens.
P O R P H Y R I T E S M I C A C É E S E T M É L A I ' I I V R E S . Pendant le dépôt des premières
couches perinieuncs, une éruption importante d'un caractère plus
basique, est venue remplir d'innombrables fractures dans le Morvan ;
nous voulons parler des roches improprement appelées minette par
M. Ebray, et trapp par MM. Manès et Collenot. Douées d'un cachet
pélrographique remarquable, elles ne constituent pas un des m o i n dres attraits scientifiques du Morvan, où par leur abondance elles
se prêtent à une étude complète, rarement possible dans les autres
régions, d'ailleurs très nombreuses, où elles sont déjà connues.
Ce sont les glimmerpikrophyres de M. Boricky (Bohême), les basanites de Fins et Noyant, la roche noire de Brassac, etc.
F I L O N S U E Q U A R T Z D E L ' Â G E D E S A R R O S E S T R I A S I Q U E S E T L I A S I Q U E S . Pour
terminer la longue énumération des formations géologiques anciennes
qui occuperont la Société durant sa course dans le Morvan, nous
devons citer les énormes filons de quartz concrétionné, d'âge bien d é terminé, qui percent toutes les formations précédentes et remplissent
de longues fractures ayant souvent joué le rôle de failles; leur tracé
acquiert par là une grande importance et d'ailleurs ces filons contribuent à rendre le pays pittoresque et à lui donner par places un cachet
tout spécial.
Nous chercherons à compléter, par des descriptions détaillées, données à propos de chaque roche rencontrée dans nos excursions, les
définitions techniques relatives à chacune des principales roches mentionnées dans la légende précédente. Plusieurs d'entre elles ont été
dessinées vues au microscope, en plaques minces (1).
Mais avant d'aborder ces détails, il nous reste à donner un aperçu
d'ensemble sur le groupement des diverses formations constituant le
sous-sol du Morvan; malgré une apparente complication, ce g r o u p e ment est assez simple et peut être esquissé à grands traits. Il se c o m pose de bandes successives, orientées E.N.E.-O.S.O. ; plus E.O. vers
le N., plus N.E. vers le S. de telle façon qu'elles semblent s'ouvrir en
éventail, divergeant d'un point idéal situé vers le N.E.
(1) Voir n o t a m m e n t la Minéralogie micrographique
J e MM. F o u q u é et MichelLévy, publiée p a r le service de la Carte géologique détaillée de la F r a n c e .
û
•l La première bande qui apparaît sous les terrains stratifiés va
de Semur à Avallon ; elle est composée de granulite.
2° Puis vient une région gneissique, de Chastollux à Fiée, comprenant le bassin /touiller deSincey.
3° Au-delà s'étend, entre Lormes et Précy, Chateau-Cbinon et Saulieu, une vaste région à sous-sol granitique,
mais comprenant deux
grands accidents :
A. Un massif de granulites en forme de coin, de la Pierre-qui-Yire à
la Roche-du-Chien.
B. La grande traînée porphyrique du Morvan, de Blisme-Poussignol
à Monsauche. Ce massif, dont le vrai centre paraît caché sous le terrain
jurassique aux environs de la Colancelle, près Corbigny, comprend à
sa partie périphérique de la micro-granulite,
à son centre des coulées
puissantes de porphyre
pétrosiliceux.
4° Les terrains détonicn et carbonifère avec leur cortège d'éruptions
tuffacées, forment ensuite une large écharpe à travers le Morvan :
elle s'étend de Sermage à Liernais et de la Roche-Millay à Kpinac.
A. Cette écharpe est bornée au N. par une seconde traînée de microgranulite, entre Château-Chinon et Moux, près Alligny.
B. Au Sud, elle sert de rivage au bassin houilleret permien d'Epinac
et d'Autun.
ô'° Puis on retrouve, entre Luzy et le Creusot une vaste région de
granité, avec enclaves subordonnées (A) de granulite entre Etang et
Autun, et (B) de gneiss, près Marmagne.
C° Le bassin houiller et -permien du Creusot et de Blanzy s'intercale
ici, comme précédemment celui d'Autun et d'Epinac, et à la bordure
méridionale on retrouve une vaste région de gneiss (feuille de Chalon
et de Charolles) qui complète l'ensemble générale des roches cristallines du Morvan, en faisant réapparaître le terrain le plus ancien servant de support à tous les autres.
Cette disposition zonaire du Morvan frappe au premier coup d'oeil
jeté sur la carte géologique du pays ; elle explique l'allongement des
axes des différents bassins houillers et permiens qui en épousent la
direction.
Elle est d'ailleurs en relation avec les deux grands soulèvements de
montagnes dont le Morvan a été le théâtre : le premier a produit les
grands plis O.S.O.-E.N.E. dont les bandes précédemment décrites
sont les témoins actuels; il s'intercale entre le culm (orthophyre à
mica noir, tufs porphyriliqucs) et les couches houillères de Rivc-deOier, et explique la grande discordance de. stratification qui existe
dans toute la région entre le carbonifère et le houiller proprement dit.
Le second soulèvement, parallèle au premier, est d'un âge plus difficile à déterminer avec précision : il s'intercale entre les grès rouges
permiens d'Autun ou de Montcenis et les arkoses triasiques qui sont
restées sensiblement horizontales etqui recouvrent souvent des couches
de grès rouge inclinée à plus de io° (Est d'Autun). Il convient de lui
rapporter de grandes failles, telles que celles de Sincey, du Creusot, de
Saint-Léon, près Bert, etc. Mais l'on sait que lePermien est loin d'être
complètement représenté dans le Morvan, et le soulèvement en q u e s tion coïncide avec celte lacune.
Quelques traits secondaires achèveront de dessiner cet ensemble; ils
ont rapport aux faisceaux principaux de filons qui paraissent en grand
nombre çà et là.
Ainsi la micro-granulite constitue trois faisceaux principaux N.N.E.S.S.O. L'un va de Lormes à Magny près Avallon. Un second s'étend de
Saint-Honoré à Planchez en passant par Château-Chinon. Un troisième, moins continu, va du Beuvray à Lucenay-l'Évêque.
Lu porphyre, à quartz globulaire constitue de nombreux filons N . E . S.O. près Planchez. N.O.-S.E., près Saulieu.
Les jiorjihgrites micacées sont généralement en veines minces O.N.O.E.S E. Elles abondent aux environs d'Alligny, de Château-Chinon et
de Sainte-Péreuse, et constituent quelques épanchements en masse sur
la bordure nord du terrain permien d'Autun.
Enfin les filous de quartz de l'âge des arkoses triasiques et liasiqv.es
épousent deux directions principales: N.E.-S.O. vers Champrobert;
N.O.-S.E. à la Petite-Verrière, à Reclesne, à Dun-les-Place, à SaintePéreuse, etc.
Il nous reste à mentionner les deux grands faisceaux de faille qui
limitent à l'Est et à l'Ouest les terrains anciens du Morvan. Ici les mouvements auxquels sont dues ces failles, n'ont pas altéré l'horizontalité des terrains triasique, jurassique et éocène qu'elles ont intéressés.
Mais dans le Maçonnais ils affectent les allures d'un soulèvement N.N.E.
Voici maintenant dans quel ordre la Société abordera l'étude de
la région, au point de vue des roches anciennes et éruptives :
Les environs de Semur, d'Avallon et de Chatellux lui donneront des
exemples des roches gneissiques et des granulites, ainsi que de leur
contact réciproque (gneiss granulitique).
La coupe de Chastellux montrera un des points de passage d'un
faisceau de filons de micro-granulite.
Aux environs de la Mottc-Ternant et de Saulieu, nous aurons
occasion d'étudier le granité et son contact avec les gneiss, par l'intermédiaire du granité gnëissique. Nous verrons en outre des représentants du faisceau N.O.-S.E. de porphyre à quarlz globulaire.
Les environs d'Alligny nous fourniront un exemple d'un grand
massif de micro-granulite et de son contact avec le granité voisin.
Nous y verrons en outre de nombreux exemples de toutes les variétés
de porphyrite micacée.
De Saulieu à Lormes, nous toucherons au grand massif de granulite
tabulaire de la Roche-du-Chien ; nous longerons les lambeaux de Lias
surélevé et silicifié des environs de Saint-Brisson et nous étudierons un
des plus puissants liions de quartz du Morvan, formant faille, auprès
de Dun-les-Places.
La descente à l'Ouest de Lormes, vers Corbigny, nous permettra
d'étudier un lambeau de terrain houiller, curieusement enfoui entre
deux lèvres de micro-granulite, et de toucher en un point au massif
de porphyre pétrosiliceux.
Enfin les environs de Saint-Honoré nous montrerons, dans une coupe
rapide, quelques-uns des terrains composant l'Achéen, le Dévonien et
le Carbonifère de la région.
Résumé au sujet des t e r r a i n s s t r a t i f i é s et des F a i l l e s
qui enveloppent le M o r v a n ,
par M. CIi- V é l a i n .
Bordé par de puissantes failles à l'Est et à l'Ouest, le massif éruptif
qui constitue le Morvan, dont M. Michel-Lévy vient de nous tracer
l'histoire à grands traits, enclave des bassins houillers et pénéens, et
présente de nombreux lambeaux disloqués des terrains carbonifère et
dévonien.
Couvert en partie par les eaux à ces époques anciennes, le Morvan
s'est trouvé exondé à la fin du carbonifère; et dans les plis, dans les
dépressions résultant de ce mouvement d'exhaussement, des bassins
houillers lacustres se sont formés (Epinac, Autun, Sincey, etc.).
Un affaissement peu considérable, a suivi, dans la direction Sud-Est
et le Pénéen s'est étendu de ce côté, sans pénétrer bien avant dans
l'intérieur du massif. On sait en outre que ce terrain y est incomplet.
Les discordances que vient de signaler M. Michel-Lévy, entre les
grès rouges pénéens d'Autun et les arkoses triasiques, indiquent un
nouveau mouvement entre ces deux dépôts.
L'affaissement qui s'est produit au commencement du Trias paraît
s'être effectué d'abord dans le Sud-Est. Puis il s'est étendu à la
région du nord, et les lagunes de l'époque keupérienne ont atteint
la bordure extrême du Morvan dans le Nord-Est; elles se sont surtout
établies sur la bordure opposée dans le Nord-Ouest, où des dépôts
considérables de marnes irisées, avec amas gypseux, viennent
attester leur présence. L'affaissement par conséquent s'est porté de
ce côté; il a continué pendant le dépôt des premiers sédiments
liasiques, et les rivages de cette époque se sont successivement d é passés en s'étendant de plus en plus dans l'intérieur du massif éruptif.
C'est ainsi que les dépôts du Lias inférieur reposent en stratification
transgressive sur ceux de l'infrà-lias, et le premier rivage de ce
dernier, celui que représentent les grès grossiers à Avicula
contorta
s'est établi bien au-delà des régions occupées par les lagunes k e u périennes, comme nous pourrons le constater dans la traversée
Est-Ouest que nous ferons du Morvan.
Toutes les oscillations qui ont ainsi affecté ce massif, ont produit
des mouvements de bascule effectués autour de cet axe central g r a nitique ancien orienté du S. E. au N.O. que M. Michel-Lévy a fort
bien défini. Nous venons de voir que les affaissements antérieurs au
Trias se sont produits dans le Sud-Est, et ceux plus récents qui datent
de la fin de cette époque et du commencement du Lias, dans une
direction opposée.
Ces affaissements ont été en d i m i n u a n t ; c'est ainsi que les dépôts
stratifiés anciens (dévouions, carbonifères et pénéens) pénètrent franchement dans l'intérieur du massif et paraissent même pour quelquesuns l'avoir entièrement recouvert, tandis que ceux appartenant au
Trias et au terrain liasique viennent affleurer sur la bordure qu'ils
entament à peine, sauf ceux du Lias inférieur qui s'étendent encore
assez loin, puisque nous les trouverons à l'état de lambeaux, de
témoins isolés, portés à des hauteurs de plus de 6 0 0 au plateau de
Pensières, près d'Alligny. Mais l'espace qu'occupèrent ainsi les eaux
de la Gryphée arquée est en réalité très restreint.
m
Ce sont de ces derniers terrains que nous allons maintenant nous
occuper, en traçant rapidement leurs allures et leurs principaux
caractères dans la région que nous allons explorer.
T H I A S . • — Marnes irisées. — Les premiers dépôts qui affleurent ainsi
sur la bordure du Morvan, dans la partie septentrionale que nous
allons traverser appartiennent a u K e u p e r ; ils se composent principalement d'argiles bigarrées alternant parfois avec des grès grossiers qui
prennent tous les caractères de l'arkose vraie, c'est-à-dire ceux d'une
arène granitique consolidée, quand ils reposent directement, ce qui
est le cas le plus fréquent, sur les roches éruptives (granité et g r a n u lite). Ces dépôts très amincis sur la bordure N.E., dans l'Auxois,
s'épaississent assez rapidement dans l'Est; à Blaizy-Bas par exemple,
ils atteignent Gvi mètres, et, s'accompagnent alors de doloiuies et de
43
gypse qui forme des amas lenticulaires exploités (canton de Mémont
et de Sombernon). De petites sources salées viennent encore accuser
sa présence dans cette direction; c'est ainsi que M. Collenot a signalé
depuis longtemps l'existence d'une nappe d'eau salée dans les grès
triasiques de Pouillenay.
Nous verrons, dans l'après-midi, aux environs immédiats de Semur
des argiles bigarrées, où les colorations rouges dominent, accompagnées de grès arkoses et de cargneules en petits lits, appliqués directement sur la granulite dont la surface est irrégulière et ravinée. Ces
petits dépôts gréso-argileux sont fort minces; parfois réduits à moins
d'un mètre et peu continus, ils semblent localisés dans les dépressions
de la granulite. M. Collenot, qui a fait de toute cette région une étude
si attentive, les considère comme keupérieus en leur associant d'autres
dépôts gréseux dont nous parlerons plus loin. Il est possible que les
lagunes du trias supérieur soient venues jusque-là ; ce serait leur limite
extrême. Mais je considère plus volontiers ces dépôts comme infràliasiques, comme des dépôts remaniés par les eaux de l'Infrà-lias, qui
sont venues recouvrir toute cette région et qui devaient être très agitées
si on en juge par la nature éminemment détritique de leurs premiers
sédiments. Il est bien certain que des dépôts aussi meubles, aussi
facilement délayables que les argiles et les arènes gréseuses k e u p é riennes, n'ont pu résister à leur action, surtout en raison de ce fait
qu'elles ne devaient former là, à la surface de la granulite, qu'un
revêtement peu épais; il a été enlevé et remanié sur place. Je reviendrai plus tard sur cette question quand nous aurons examiné les e n virons de Semur. Sur le versant nord, dans l'Avallonnais, j'ai reconnu
(à Guillon, à la tuilerie de Bierry, etc.) les mêmes argiles rutilantes
franchement intercalées dans les sédiments infrà-liasiques, et l'on sait
que M. Pellat a depuis longtemps signalé au milieu des grès à Avicula
contorta de l'Autunnois, des marnes irisées assez puissantes identiques
à celles triasiques.
A l'Ouest, sur le revers occidental du Morvan, les argiles keupériennes
sont très développées, notamment sur le parcours du canal du Nivernais, entre Bazolles et Châtillon-en-Bazois; à Marigny-sur-Yonne ; à
Chitry-les-Mines; dans la petite vallée de P a i n ; dans les tranchées
du chemin de 1er sous Crieure, etc.; mais là elles sont écartées du
massif éruptif proprement dit dont elles sont maintenant séparées par
une succession de failles.
Des accidents siliceux remarquables se présentent en tous ces points,
au travers de ces argiles. Ces roches siliceuses, étalées en nappes très
étendues (La Chaise, Surpalie), ou bien disposées en amas lenticulaires allongés (Mont-en-Bazois), en masses énormes irrégulièrement
distribuées dans les argiles (environs de Moulins-Engilbert) ou mieux
encore les traversant et émergeant au-dessus d'elles à la manière de
dykes élevés (Moulin de Chevance) sont de nature calcédonieuse ;
tantôt compactes, tantôt meuliériforrnes, prenant parfois l'aspect
jaspoïde en se chargeant d'argiles, elles sont accompagnées de m i néraux fluorés et barytiques (fluorine, sulfate de baryte); on y r e connaît par places, des taches d'azurite, de malachite, de fer oligiste,
de manganèse, des mouches de galène et des amas de pyrite. Ces
minéraux sont toujours accidentels, rarement ils sont abondants ; le
sulfure de fer et la barytine seuls ont donné lieu à quelques exploitations temporaires. Des recherches pour la galène argentifère ont été
tentées anciennement aux environs de Chitry-les-Mïnes.
Ces roches siliceuses sont connues depuis fort longtemps, mais il
n'en était pas de même de leur âge et de leur mode de formation.
Bien des auteurs s'en sont occupés. Afin de ne pas prolonger la séance,
je ne veux pas rapporter ici toutes les discussions dont elles ont été
l'objet; je rappellerai seulement qu'elles ont donné lieu à un mémoire
important de M. de Bonnard, qui les a désignées sous le nom d'arkose.
Cette dénomination impropre est devenue une source d'erreurs.
M. de Bonnard, donnant à ce terme une signification toute géologique,
a cherché par cette désignation à caractériser un terrain spécial qui
n'avait pas encore été classé géologiquement (terrain d'arkose). D'autres l'ont pris dans un sens purement pétrographique et, assimilant
ces roches aux véritables arkoses triasiques de la Bourgogne, les ont
rapportées tantôt aux grès bigarrés, tantôt au Keuper. Il en est enfin,
et des plus nombreux, qui les ont placées dans le Lias pour des raisons
spéciales dont je donnerai l'explication plus loin.
Cette expression a pris dans les travaux de certains géologues de la
région une valeur singulière; elle a été appliquée au phénomène qui
a produit les émissions de silice, qui est devenu ainsi le phénomène
arkosien.
Ces masses siliceuses, auxquelles le terme d'arkose ne peut s'appliquer sans prêter ainsi à des confusions regrettables, témoignent d'une
activité hydro-thermale considérable; elles sont le produit de sources
puissantes chargées de silice.
On peut en Lrouver l'explication dans des dégagements abondants
de vapeurs d'eau surchauffée qui auraient amené à l'état gélatineux la
silice, empruntée aux roches acides du sous-sol. On sait quelle est l'action vive d e l à vapeur d'eau sur les silicates; elle les décompose et met
la silice en liberté et cette action est quintuplée par la température et
la pression. J'ai vu du reste le phénomène se produire à l'île Saint-
P a u l ; dans toute une partie de ce volcan, aujourd'hui éteint, la température, au voisinage du sol, se maintient à 212"; des fumerolles
nombreuses s'y produisent, uniquement composées d'eau et d'air a p p a u v r i , elles amènent des quantités considérables de silice qui se
dépose sur les roches, et les pénètre en les siliciliant. Le dépôt de la
silice est si rapide que les Sphaignes, qui donnent lieu aux alentours
des fumeroles à une végétation tourbeuse, sont elles-mêmes recouvertes
de silice au contact des petites gouttelettes d'eau qui ruissellent le
long des roches aux alentours de ces espaces chauds. Dans un appareil
de distillation approprié, installé à demeure sur une fumerolle pendant 14 jours, j'ai recueilli plus de 30 grammes de silice gélatineuse.
Un fait qui vient bien à l'appui de cette théorie, c'est que dans les
marnes siliceuses en question la silice est sans doute le plus souvent
à l'état calcédonieux, c'est-à-dire qu'elle présente un mélange de
silice amorphe et de quartz cristallisé, mais aussi à l'état d'opale.
L'analyse microscopique d'un grand nombre de plaques, obtenues
dans des roches [irises dans des gisements et des situations diverses,
m'a permis de reconnaître ce fait. L'opale forme parfois des traînées
et donne aux roches, dans lesquelles on la reconnaît, une structure
fluidale.
J'avais été prévenu de sa présence par des apparences de coulées
qu'on observe en certains points, surtout au voisinage des centres
d'émission. Il existe un magnifique exemple de ces coulées de silice,
dans les bois de Chamery et du Chanay près de Domecy-sur-Cure ;
dans le Sud d'Avallon, nous l'avons observé avec M. .Michel-Lévy. La
Société en verra un exemple plus net encore, s'il est possible, dans les
tranchées des Battois, près de Corbigny.
Cette réunion extraordinaire est la seconde que la Société tienne
dans le Morvan. En 18iô\ à Avallon, elle s'est déjà occupée de cette
question, dite alors des arkoses, et après avoir observé ces masses
siliceuses à Pontaubert et à Pierre-Perthuis, où elles surgissent de la
granulite, en donnant lieu à des accidents pittoresques tout à fait
remarquables, il a été reconnu que ces roches étaient d'origine
geysérienne.
Cette expression est encore vicieuse; elle s'applique à un ordre de
phénomène très particulier, à des sources jaillissantes qui entraînent
assurément de la silice, mais le dépôt siliceux qui en résulte est tout
à fait spécial, noir seulement dans sa composition et dans sa texture,
mais encore dans sa disposition, puisqu'il forme des cônes autour des
orifices cratériformes et des traînées concrétionnées d'un aspect tout
à fait spécial. Le nom de geyséritc qui lui a été; attribué comprend
toutes ces particularités.
Rien de semblable dans les quartz calcédonieux du Morvan, que
nous désignerons maintenant sous le nom de quartz
d'épanchement.
Restait à fixer leur âge; il est multiple. Les premières émissions se
sont laites au Trias, vers la fin du dépôt des marnes irisées; elles o n t
atteint là du premier coup leur maximum. Les tranchées des Battois
(pl. XX, fig. 1 à 3), dont j'ai déjà parlé, nous fourniront la preuve du
fait que j'avance en montrant les émissions de silice intercalées dans
les argiles rouges triasiques et recouvertes par les grès et calcaires d e
l'infrà-lias qui n'ont pas été intéressés par ces actions, qui s'étaient
ainsi arrêtées avant leur dépôt (pl. XX, fig. 4).
Après une courte interruption qui comprend la durée du dépôt de
la zone à Avicula contorta, elles se manifestent de nouveau et les
eaux siliceuses, surgissant alors au fond d e l à mer infrà-liasique, alors
(jue les sédiments des zones à Am. planorbis et à Am. angulatus se
déposaient, ont silicifié les argiles et les calcaires autour de leurs
centres d'émission.
Ce même fait s'est produit au Lias; c'est à cette circonstance que ces
dépôts doivent d'avoir été préservés sur les sommets du Morvan. C'est
en effet à l'état siliceux qu'on reconnaît les lambeaux dont j'ai déjà
parlé, isolés sur les hauteurs du Morvan, témoignant tout à la fois de
l'ancienne extension de la mer liasique et des actions érosives qui, à
une date bien postérieure, ont démantelé la région morvandelle.
Les points où le calcaire à Gryphées a été ainsi silicifié sont assez
nombreux. La Société, en 1843, a visité ceux des Panats et des
Chaumes dans l'Avallonnais. Dans l'Auxois, M. Collenot en a reconnu
et décrit un certain nombre (1) qui indiquent dans cette région pour
cette silicification du Lias une grande extension, moindre cependant
que celle de la lumachelle (zone à Am. planorbis), qui dans l'Avallonnais, sur les bords du Cousin et de la Cure, est presque toujours
imprégnée de silice, et de même clans l'Auxois sur les rives du Serein
et de ses petits affluents.
Le foie de veau (zone à Am. angulatus) ne se montre siliceux que
d'une façon tout à fait exceptionnelle; un ralentissement marqué dans
les émissions est donc à signaler à cette époque.
Ces alternatives dans les phases d'éruptions sont en faveur de la
théorie que j'expose ici et qui veut que les émissions soient contemporaines de la sédimentation. Ces phénomènes se sont arrêtés au Lias
moyen en des points très isolés et fort r a r e s ; la partie inférieure des
calcaires à ciment seul, en contact immédiat avec le calcaire à Gryphées, présente des traces de silicification.
(1) Description
ijéoloijiciuc
de Z'.lii.rois, p . 223 et suiv.
Dos auteurs ont par suite placé au sommet du lias inférieur l'époque
de toutes ces émissions ({). Cette hypothèse est inadmissible, elle ne
résiste pas devant l'observation des faits. En certains points où la
silicification a été la plus active, on voit qu'elle ne s'est pas faite d'une
façon continue ; dans les alternances de marnes et de calcaires qui
composent la zone à Am. planorbis,
à Courcelles-Frémoy, par
exemple, on peut compter 3 bancs siliciliés séparés par des marnes
argileuses et des bancs calcaires qui ne le sont pas.
En d'autres points j'ai vu le foie de veau resté intact, entre la lumachelle et le calcaire à Gryphées silicifiés; on ne s'expliquerait pas ces
réserves dans le cas d'une introduction posthume de la silice au travers de ces dépôts consolidés. Ce sont en général les lits les moins
compactes, les plus poreux, qui ont été préservés.
Ces émissions de silice que je viens de signaler, n'ont pas épuisé
leurs manifestations dans les terrains stratifiés ; elles constituent encore
dans l'intérieur du massif éruptif de puissants filons qui s'étendent
sur de grandes longueurs, avec des directions bien déterminées et se
dressent parfois à des hauteurs de 40 mètres.
Ces liions dont M. .Michel-Lévy vient déjà de vous parler et dont
nous verrons un bel exemple à Meuzo-Guichard, près île Dun-lesPlaces, sont encore souvent en relation avec des failles dont ils forment
le remplissage; il eu est ainsi pour la faille de Saint-Péreuse et celle
du Coudray sur la bordure occidentale.
T E R R A I N J U R A S S I Q U E . 1° Lift-à-lias
et Lias. — Les dépôts jurassiques
qui viennent ensuite appartiennent à la grande époque liasique. Ils
sont des plus intéressants et se présentent alors au complet avec des
horizons fossilifères nombreux qui font, notamment, de la région où
nous sommes, une des contrées paléontologiques les plus riches. C'est
ici le cas de rappeler qu'Alcide d'Orbigny, frappé de cette richesse et
du développement des assises inférieures du Lias, aux environs de
Semur, en fit le type de son étage sincmurien.
Le Lias s'étend autour du Morvan d'une façon continue.
Dans l'Auxois il s'élève sur les pentes du massif éruptif à des altitudes qui dépassent 400'", directement appliqué sur la granulite et
versé au N.E.; dans cet état il est déjà surélevé, par une succession
de failles disposées en échelons, comme les lambeaux dont nous avons
déjà parlé, qui se trouvent plus écartés dans l'intérieur du massif.
Sur le versant opposé, au N.O., dans l'Avallonnais, le Lias réduit
à ses assises inférieures infra-basiques, sauf en un point où le calcaire
(1) M. Collenot a fait r e m a r q u e r que la partie s u p é r i e u r e du Lias inférieur
à Am. stellarisj
n'était jamais siliciliée ; Loc. cil., p . 2 ï l ,
(zone
à Gryphées existe (au bois des Courtois), s'étend peu sur le massif et
se tient sur la bordure à des hauteurs qui ne dépassent guère 2 5 0 . Il
est ensuite fortement abaissé par les failles et occupe le fond des v a l lées (150 ).
Sur toute la bordure occidentale les terrains stratifiés, qui enveloppent le Morvan, sont séparés des roches éruptives par un régime de
grandes failles dont la principale est limitative et peut se suivre pour
ainsi dire pas à pas, sur une étendue de plus de 60 kilomètres.
Son point de départ est à Domecy-sur-Cure; elle prend une direction
N. S. dont elle ne s'écarte guère jusqu'à Cervon, c'est-à-dire sur une
étendue de 20 kilomètres.
Nous la trouverons là, à la descente de Lormes, se compliquant
d'une série de petites failles disposées en réseau, et venant butter
contre un puissant massif porphyrique (porphyre pétro-siliceux de
Montreuillon) qui, dans cette région bouleversée par les failles, a servi
de centre de résistance, comme nous le verrons plus tard.
La faille reprend sa course au-delà en s'inclinant vers l'Est et vient
aboutir à Moulins-Engilbert, après avoir changé deux fois de direction ;
elle se continue ensuite en revenant à une direction N.S. pour se
terminer au-dessous du petit hameau de Lapré.
Sur le versant occidental, une faille limitative similaire s'est produite
mais sur une étendue moindre. Il semble que cette partie du Morvan
a mieux résisté. Une forte inclinaison au N.E. s'est produite; le Lias
est versé de ce côté et les failles qui le dénivellent sont de peu
d'étendue.
La faille limitative, sur cette bordure, ne se traduit nettement qu'à
Maison-Neuve, près de Précy-sous-Thil. Cependant, on peut reconnaître, un peu plus h a u t vers Semur, des amorces de celte faille. C'est
ainsi qu'à Chenault, entre Bièrre-les-Semur et Roilly, un petit accident N . S . met en contact immédiat le Lias inférieur avec le granité.
A Semur même, la direction N.S. que prend l'Armançon, avant de
contourner la ville, paraît réglée par une faille, qui passe sous Charentois, où. elle produit un brusque versement de tous les terrains
stratifiés au N.O. (Pl. XVI, fig. 1; pl. XVII, lig. 3).
La faille de Précy prend dès son origine une direction N.S. qu'elle
ne quitte guère, comme sa congénère sur la bordure opposée. Nous la
côtoyerons, entre Précy et Chausserose, quand nous quitterons Semur
pour gagner Saulieu, et nous aurons occasion, dans un arrêt à la
Motte-Ternant, d'observer un passage de cette faille où elle est écrite.
On peut la suivre ainsi jusqu'aux environs de la Guette, au-delà de
Thoisy-la-Berchère; son étendue est ainsi de 25" kilomètres. Au-delà
de la Guette elle se bifurque et se perd ainsi en se divisant.
m
m
Rien de semblable sur la bordure septentrionale du Morvan. Entre
Avallon et Semur, le massif éruptif, presque uniquement composé de
granulite, est versé au Nord, et supporte un manteau basique continu
sur toute la rive droite du Serein, du côté d'Avallon, et sur celle de
l'Armançon, du côté de Semur.
Le Lias inférieur, versé dans cette direction, vient former sur le
front du Morvan une grande plaine fertile, légèrement inclinée,
(Etaules au N.O., Epoisses au N.E.), au-delà de laquelle s'étend une
rangée de collines disposées en amphithéâtre, qui appartiennent à la
première ceinture du bassin de Paris.
Ces collines sont abruptes du côté du Morvan; elles sont couronnées
par le calcaire à Entroques qui forme falaise et prend souvent un
aspect ruiniforme des plus pittoresque (Pl. XYI1I, lig. 1; pl. XIX,
lig. 3); leurs pentes sont formées par les assises marneuses moyennes
et supérieures du Lias; le Lias inférieur plonge et disparaît par dessous.
Ce sont ces terrains, les trois sous-étages du Lias et l'Oolithe inférieure, que nous allons avoir souvent à examiner dans cette réunion.
Je vais donc les passer rapidement en revue afin d'indiquer les caractères particuliers qu'ils présentent dans les régions que nous allous
traverser.
Infrù-lias, - L'inlrà-lias comprend trois zones : la première, celle
de Y Avicula contorta, est invariablement gréseuse, avec parfois quelques petits accidents calcaires ou marneux peu importants. Celles
suivantes, caractérisées comme partout, d'abord par Y Am.
planorbis,
puis par Y Ara. anyulatv.s,
sont plus spécialement composées de
marnes et de calcaires; elles portent ici des noms particuliers : la
première est dite Lumachelle, en raison de la richesse en fossiles (Cardinia, Lucina, Ostrea.'), de quelques-uns de ses lits; la seconde, foie
de veau; ce nom, emprunté aux ouvriers, est motivé par la compacité
et la couleur brune de ce calcaire, exploité pour chaux hydraulique.
Les deux zones inférieures ont un caractère littoral très prononcé;
les grès de la zone à Avicula contorta sont le plus souvent grossiers,
et les calcaires de la lumachelle chargés de petits cailloux quartzeux
et galets roulés. Les calcaires et les marnes supérieures attestent une
sédimentation plus calme, faite à l'abri des courants, sur des fonds
vaseux. Ces sédiments, qui préludent à ceux du Lias proprement dit,
témoignent également d'eaux plus profondes et d'une mer bien établie. Nous allons en voir de bons exemples, cette après-midi, aux environs immédiats de Semur.
La mer de l'inf'rà-lias, à. l'époque de Y Avicula contorta, était peu
avancée sur le Morvan, elle n'a pas dépassé la ligne du Serein ; les
eaux de la lumachelle se sont étendues plus loin. On peut constater
un retrait sensible de cette même mer pendant le dépôt des calcaires
marneux à Am. angulatus (l'oie de veau), puis un nouvel avancement
et par suite un affaissement du massif à l'époque d e l à Gryphée arquée.
On connaît en effet des exemples de la superposition immédiate du
Lias inférieur sur la Lumachelle. Ces discordances par transgressivité
ne s'observent en réalité que dans les zones littorales; quand on
s'écarte sensiblement du massif éruplif, les affleurements suffisamment
profonds montrent ces différents horizons au complet et directement
superposés. Alors on peut reconnaître la parfaite homogénéité de cet
ensemble qui forme un tout continu. Les diverses zones infrà-liasiques passent de l'une à l'autre d'une façon insensible, et de même les
calcaires jaunes du foie de veau se relient intimement aux calcaires
bleus à Gryphée arquée, à ce point que la séparation entre ces deux
dépôts se fait parfois dans l'épaisseur d'un même banc.
J'ai bien des fois observé ces passages d'une couche à l'autre. Je
reviendrai d'ailleurs plus tard sur cette question pour arriver à démontrer qu'au moinsdans cette région, les séparations que certains auteurs
cherchent à établir dans le grand système du Lias, ne sont pas motivées.
Je puis ajouter (pue tous les dépôts, compris entre les grès à Avicula
contorta et les calcaires à ciment du L i a s s u p e r i e u r . s e relient entre
eux d'une façon insensible, aussi bien par leur faune que par leur
caractère pétrographique. Ils forment un tout bien homogène dont on
ne peut distraire aucune partie sans nuire à l'ensemble, toutes les
divisions se liant entre elles et entraînant celles auxquelles elles
succèdent, aussi bien que celles qui les suivent immédiatement.
M. Collenot a cru devoir isoler les grès à Avicula contorta, pour en
faire un étage distinct, désigné sous le nom de Bhétien qu'il considère
comme triasique.
Je ne puis le. suivre dans cette séparation et encore moins dans ce
rapprochement. J'exposerai plus tard, quand nous aurons vu les gisements, les raisons qui obligent à rapporter ici cette zone à l'Infràlias.
Lias. — Le Lias inférieur de l'Auxois est classique, sa richesse
paléontologique est extrême; le Musée géologique de Semur pourra
tout à l'heure nous en donner une idée.
Il est comme partout, composé de ces alternances de calcaires
bleuâtres pétris de Gryphées, avec des marnes fissiles noirâtres, que
tout le inonde connaît. Son épaisseur ne dépasse guère 8 m è t r e s ;
l'accumulation souvent prodigieuse des fossiles, surtout des Gryphées
et des Myaires qu'on y rencontre, indiquent encore un dépôt côtier.
M. Collenot, qui en a fait une étude approfondie, comme de tous
les terrains de l'Auxois, y a reconnu trois horizons paléontologiques
caractérisés chacun par une espèce d'Ammonite spéciale (1° zone à
Am. rotiformis;
2° zone à Am. Ducklandi;
3° zone a Am. stellaris).
Le Lias moyen est plus développé. Ses sédiments indiquent des eaux
profondes et calmes. Ce sont d'abord des alternances de marnes et de
calcaires à ciment dites de Venarey, très régulières et fréquemment
répétées, nous les verrons demain à Pont-Royal. Une longue suite de
marnes jaunes micacées, sans fossiles, vient ensuite, formant à la base
des collines qui entourent le Morvan, des pentes arrondies et ravinées;
elles sont couronnées par des calcaires gréseux jaunes, caractérisés
par une grande variété de la Gryphée cymbienne (O. gigantea, Sow.).
Le Lias supérieur vient au-dessus, comprenant de nouveaux calcaires
à ciment, dits de Vassy, qui appartiennent à la zone à Am.
bifromt.
Ce Lias supérieur est incomplet; la zone à Am. optdinus, si développée
dans d'autres régions manque ici.
Bajocien. — L'Oolithe inférieure, représentée par des calcaires durs
à Am. Murchisonœ puis par de puissantes masses de calcaire à E n t r o ques, vient au-dessus, formant au sommet des collines les escarpements
ruiniformes dont j'ai déjà parlé.
Mais je ne veux pas entrer dans plus de détails sur ce sujet;M. Collenot
nous donnera tout à l'heure un résumé de la géologie de l'Auxois qui
représente près de trente années de recherches, poursuivies pour ainsi
dire de jour en j o u r ; je ne veux donc pas empiéter sur sa c o m m u n i cation.
J'indiquerai maintenant quels sont les caractères particuliers des
terrains que je viens de définir dans les autres parties de la ceinture
jurassique du Morvan.
La zone à Avicula contorta, si réduite aux environs de Semur,
parait manquer sur le front septentrional du Morvan. Elle n'est représentée dans l'Avallonnais, qu'en un seul point, aux Chaumes de P o n taubert, par des grès blancs, fissiles, couverts de petites bivalves
(Lœda Beffneri, Mytilus minutus, Psamrnobia sp., Pellatia sp., etc.).
La lumachelle, plus épaisse que dans l'Auxois, présente la même
richesse e n C a r d i n i e s ; nous pourrons le constater dans les tranchées
de la gare à Avallon. Les calcaires du foie de veau sont eux-mêmes
plus développés, ils atteignent jusqu'à 12 mètres et sont par contre
peu riches en fossiles. Je n'y ai pas reconnu les deux zones fossilifères
que M. Collenot a signalées dans l'Auxois, mais YAm. angulatus qui
est relativement rare dans celte région, est assez fréquente dans les
petites exploitations pour four à chaux, que nous visiterons sur la
route de Vermanton.
Dans la plaine d'Étaules, le Lias inférieur est identique à celui de
S e m u r ; la zone à Am. Bucklandi, y est particulièrement riche.
Le Lias moyen est encore très développé: les marnes micacées sont
puissantes et les calcaires roux à Gryphea gigantea, riches en fossiles,
mais les calcaires à ciment de la base sont mal représentés. Les marnes
prédominent et sont encore riches en Bélemnites, elles renferment à
la base un lit continu de petites Gryphea cymbium (variété typique)
qui ne m'a pas paru exister dans l'Auxois.
Je n'ai rien à signaler dans le Lias supérieur de Vassy qui ne soit
connu. La Société, en 1845, a visité les exploitations faites pour le
ciment.
Dans l'Auxois, le calcaire à Entroques est immédiatement recouvert
par des calcaires à Polypiers. Ce fait se retrouve sur la bordure orientale, dans les coteaux du Mont Saint-Jean, d'Ogny et de Marcigny. Sur
le versant opposé, ce sont les calcaires marneux du Fullers, avec .4m.
2irocerus, qui se voient au-dessus du calcaire à Entroques. Mais ils en
sont séparés par une petite couche ferrugineuse très remarquable,
composée de marnes calcarifères avec oolithes souvent très fossilifères, qui recouvre et remplit les dépressions du calcaire à Entroques,
profondément raviné, durci et perforé par des Lithophages. Cette
oolithe ferrugineuse varie beaucoup en épaisseur; auprès de V a n d e nesse, où nous irons l'observer, elle a été exploitée; et, dans les eaux
du moulin des Denays où ou lave ce minerai, nous pourrons faire une
ample moisson de fossiles bien conservés, parmi lesquels les espèces
les plus communes de la faune de Baveux sont faciles à reconnaître.
L'Am, garantianus y est si abondante qu'elle peutservirà caractériser
cette zone fort intéressante qui se poursuit jusque dans l'Avallonnais;
j'en ai trouvé des traces bien évidentes dans les petites carrières
d'Annay-la-Côte, dans le nord d'Avallon.
Sur la bordure occidentale, le Lias et surtout ITnfrà-lias prennent
des caractères particuliers.
C'est ainsi que la zone à Avicula contorta se complique : elle c o m prend des bancs dolomiliques, des argiles schisteuses micacées, et
surtout des grès blancs compactes, à grains lins très différents de ceux
de l'Auxois. Nous trouverons à Corbigny des représentants de cettezone, dans les tranchées du chemin de fer (pl. XX, fig. 4). Ces grès,
sont là surmontés par un assemblage de pondingues et de calcaires,
séparés par de petits lits marneux qui représentent la lumachelle,
mais sont très différents d'aspect; la faune y est aussi différente d e
celle de l'Auxois.
Les calcaires noduleux du foie de veau atteignent sur cette bordure
une grande puissance et y sont activement exploités. L'Am. angulatus.
y est rare, mais dans les bancs intérieurs l'Am. liaslcus de l'Auxois
est assez fréquente.
A Châtillon-en-Razois, dans la vallée de l'Yonne, et sur tout le parcours du canal du Nivernais, depuis Rernay jusqu'à bazolles, l'infràlias prend un développement considérable. Les grès de la zone à
Avicula contorta et ceux qui correspondent à la lumachelle sont
exploités là pour le pavage; ils se relient d'une façon directe à ceux
de Saint-Sauge et de Saint-Héverien, dont les exploitations, bien
connues, sont situées plus à l'Ouest.
Nous retrouverons encore là le Lias inférieur avec son faciès siném u r i e n ; il atteint une épaisseur de 10 à lî ; le seid fait intéressant à
y signaler c'est l'importance que prend là la zone à Am. stellaris, qui
se charge de nodules phosphatés. Le Lias moyen est encore (dus développé sur cette bordure que dans l'Avallonnais.
Les calcaires à ciment, très riches en liélemuites, comme ceux de
l'Auxois, sont exploités à l'Huis-Houlet, près de Corbigny ; ils ont une
épaisseur de 8 à 10 , et sont couronnés par des bancs de calcaires
gélifs remplis de petites ammonites ferrugineuses et de hélcimiites :
A. valdani, A. Yenarensis, A. Ilenlegi, A. Dainni, A. latecosta,
A. fimbriatm, A. centaurus, A. Bec/iei, Tercb. nv.mismalis, c e , de
grande taille. Troc/tus
imbricatus.
Les marnes sans fossiles sont ici oc reuses, plus schisteuses que celles
de l'Auxois, peu micacées; elles alternent fréquemment avec de petits
bancs calcaires et renferment des plaquettes ferrugineuses. Leur puissance est de 60™. Le calcaire à Gryphées géantes est également fort
épais: il renferme à la base les fossiles suivants :
m
rn
A. margaritatus,
c, Pecten œquivahis, de grande taille.
Dans la partie moyenne le Pactcn disciformis forme une véritable
lumachelle.
Enfin les Ammonites amallheus et spiaatus se présentent au sommet.
Je dois signaler encore dans ces calcaires à Gryphées géantes une
belle faune de brachiopodes (I).
Le Lias supérieur, par contre, est très réduit; il se compose de
marnes schisteuses noires, fragiles, alternant avec des calcaires noirs
ou bleuâtres, dans lesquels on trouve un certain nombre d'Ammo(1) L'École des frères à Corbigny p o s s è d e un c o m m e n c e m e n t de collection g é o l o gique faite s u r le modèle de celle de Semur, c'est-à-dire ne c o m p r e n a n t que des
échantillons recueillis flans la région, où celle faune du Lias moyen est bien r e p r é sentée. Les Brachiopodes les plus a b o n d a n t s sont les suivants :
Terehralnla r.ornulu, T. punclnUt,
rimnsu ; li. IHrnedva ; H. acula.
T. reniqiinala,
T. Sartliaceimit,
Uliynchonclla
il i tes : Am. bifrons, Am. complanatus, Am. radians, Am.
Ilolandrei,
Le Pectcn pumihis est assez abondant dans les schistes.
Dans la partie sud de cette bordure occidentale, dans toute la région
située au-dessous de Corbigny, les terrains jurassiques sont limités à
ces schistes basiques, qui ne représentent eux-mêmes qu'un Lias supérieur incomplet.
L'Oolithe inférieure a dû cependant s'étendre sur toute cette région,
car on en trouve des lambeaux pinces dans les failles: il en est ainsi
au château de Chaudioux, près de Saint-Péreuse. Elle aura été enlevée
par les dénudations, qui ont nivelé et raboté toute cette région en lui
donnant son relief actuel très découpé (Pl. XXI, fig. 1).
P L I O C È N E . — Des témoins de cette dénudation se voient dans les
dépôts argilo-sableux qui recouvrent tous ces terrains d'un manteau
uniforme, étalé dans le fond des vallées, aussi bien que sur les p l a teaux.
Complètement en discordance avec les autres terrains, ces limons
argileux, toujours plus épais (o à G au maximum), forment des placages sur les pentes et des terrasses à divers niveaux; on les trouve
ainsi à des altitudes diverses. Dans les environs de Châtillon, où ils
sont très développés, ils atteignent 300" ; plus haut, vers Corbigny,
où on les voit diminuer, ils ne dépassent guère 260'". Vous voyez sur
la carte, ces parties respectées, très espacées, former comme de larges
déchirures à travers le manteau limoneux.
Ces dépôts sont assez uniformément composés d'un limon argileux
bigarré, nuancé de jaune et de blanc, contenant toujours de petits
galets quartzeux disséminés, ou bien réunis en petits amas ou en traînées sablonneuses. Le limon passe souvent à une argile plastique peu
colorée. En des points nombreux on remarque, au-dessus des sablons
qui occupent en général la base du dépôt, une accumulation souvent
considérable de blocs siliceux, plus ou moins roulés; on y reconnaît
des chailles jurassiques fortement patinées, des silex blonds probablement crétacés, des quartz calcédonieux triasiques; ces derniers
dominent, ils sont empruntés à la région. Sur la route de Saint-Péreuse
à Moulins-Engilbert, où l'on peut observer un bel exemple de ce
conglomérat à silex, en face de Chamnay, j'ai trouvé quelques galets
de roches porphyriques de petites dimensions, avec un bloc assez
volumineux de granulite au milieu de ces silex.
m
1
Ce dépôt a, au premier chef, des allures torrentielles; il est certain
qu'il doit être attribué à de grands cours d'eau, soumis à des crues
qui élevaient leur niveau, et qui ont drainé et fortement raviné cette
région.
Ces phénomènes datent du Pliocène. M. Delafond nous en fournira
les preuves à Saint-Honoré, en nous montrant, clans les bois qui sont
situés à l'Ouest de cette station thermale, un bel exemple de ces a l l u vions.
Il est encore sur cette bordure d'autres dépôts argileux d'une nature
toute particulière, qui ont été ravinés par les précédents, et qui sont
surtout développés dans le Nord de la bordure occidentale et dans
l'Avallonnais; je veux parler des argiles à silex éocènes. Nous en
verrons des représentants aux environs de Corbigny, près du cimetière
et à la terme de la Garenne.
Les silex crétacés abondent dans ces argiles brunes, bien diil'érentes
des précédentes. Ces silex sont anguleux et portent avec eux la marque
de leur origine, car presque tous sont fossilifères. Les collections
de l'école des frères possèdent plusieurs Micraster, des baguettes et
des fragments de Cidaris, un Auanchytes, et de nombreux Brachiopodes. M. Cotteau, que je suis heureux de voir au milieu de nous,
pourra les étudier.
Q U A T E R N A I R E . — Il me resterait maintenant, pour terminer cette
énumération déjà longue des terrains que la Société aura à observer,
à parler des limons particuliers qui recouvrent spécialement les plaines
et les plateaux basiques. Ces limons sont de deux sortes : 1" le cran
ou mâchefer, 2° les Av.hv.es.
Le premier est un limon argilo-ferrugineux, brun ou noirâtre,
chargé de petits grains de limonite: il se tient de préférence à la s u r face du Lias inférieur. Il est très développé dans les plaines de l'Auxois,
dans les grandes plaines de dénudation qui se présentent sur le front
nord du Morvan (Époisses et Etaules), enfin sur la bordure occidentale dans toute la région de Corbigny.
Ce limon, qui contient en outre des nodules de phosphate de chaux,
est une source de richesse pour le pays; nous le verrons activement
exploité pour la recherche de ces nodules. Il résulte de la dissolution
sur place du Lias inférieur. M. Collenot, à qui l'on doit la découverte
du phosphate de chaux dans l'Auxois, a parfaitement mis le fait en
évidence (1).
La zone supérieure du Lias inférieur est fort riche en nodules phosp h a t é s ; c'est par suite de son altération et de la dissolution du c a l caire que les nodules sont ainsi maintenant empâtés dans le limon.
Quand on examine la surface supérieure du calcaire à Gryphées dans
les nouvelles carrières ouvertes dans le sol de ces plaines, pour l'alimentation des fours à chaux ou surtout pour les constructions, on
(1) Collenot, Phosphate
p . B7).
de chaux de l'Auxoi:
(llnll.
Soc. r/éol. /•>., T- sér.. t. V ,
N o l o s <le M " CH. VKI.AI.N.
Μι//
</<• t" Ιϊ'ΐ· OVa/m/. </ι<
.;•<•.ία.,;-.
ΛΊΊΙΙΙΙ-,-
I—Ccmpe du
p l a t e a u cle
II—Coupe
Massone
de la buite a u
p r e s Seniur
t e l e OT a p K e
III — C o u p e d u petit. c h e m i n . d e s V i g n e s
a u - d e s s u s de l a f e r m g C a P y ^ -
VI — l . e s f a i l l e s d e F l e e et de B r i a r m v
7:iv/,s/Aiy
N o t e s d e ΜΓ ( Ή .
VKLAIN.
3e série, T. VII, PL XVII.
/iittf. </<• /n ·'»'·
/;MIM/.
</<• Si-oi.i-
I
Coupe
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la
II
a
de l a
traneh ee
Grande
du
gaz
Millot.
C o u p e clu vu. d e C e r n a n t
l a m o r r t . e e ete C o l t o x i ^ e .
N o t c s d e M'< CH. V E L A I N .
Bull de la Soc. Géolog de France
3e Série, T. VII, Pl. XVIII.
peut bien se rendre compte du mode d'origine de ce limon. Nous en
verrons des exemples nombreux dans l'Auxois et surtout en descendant de Cervon vers Corbigny, où de chaque côté de la route se
trouvent des phosphatières. Là les nodules sont aussi bien dans la
zone à Am. stellaris que dans les assises calcaires qui les recouvrent
et qui commencent le Lias moyen. Ce premier lit du Lias moyen est
riche en Pholadomyes et en petites Gryphées cymbiennes ; tous ces
fossiles sont transformés en phosphate de chaux.
L'Aubue est un limon plus jaunâtre, non ferrugineux, qui se tient
sur les roches éruptives et en contient les éléments à l'état de sablons.
La question de l'existence des glaciers sur le Morvan est encore une
de celles que nous aurons à traiter; mais je m'arrête ici, laissant la
parole à M. Collenot qui. mieux que je ne le pourrais faire, vous
exposera cette théorie fondée sur des faits observés p a r lui sur la bordure septentrionale du Morvan.
M. Collenot donne ensuite lecture du mémoire suivant, dans lequel
sont résumées ses observations sur les terrains stratifiés de l'Auxois,
avec les résultats de ses récentes recherches :
Description
sommaire des t e r r a i n s s é d i m e n t a i r e s
de f ' A u x o i s ,
par M. C o l l e n o t (1).
Pour ne pas anticiper sur un sujet qui sera traité avec plus de
compétence par M. Michel-Lévy, je ne m'occuperai pas ici des gneiss
et des micaschistes, ni des roches éruptives. Je laisserai également de
côté les dépôts paléozoïques du Morvan, à l'exception d'un seul gisement compris dans l'Auxois (2).
ÉTAGE
Gisement de
HOL'ILLER.
Sincey-îes-Rouvray.
Après la période carbonifère, le Morvan a été exondé et dans les
(1) M. Collenot avait a c c o m p a g n é cette description d'une liste d e s p r i n c i p a l e s
e s p è c e s fossiles recueillies dans ces t e r r a i n s et qui figurent au Musée de S e m u r c l a s sées p a r zones et p a r étages. La publication détaillée du catalogue de cette i m p o r tante collection a été e n t r e p r i s e , sous la direction d e M. Collenot, p a r la Société
d e s Sciences naturelles de S e m u r . Les lecteurs que ces questions intéressent p l u s
spécialement p o u r r o n t se r e p o r t e r h cette publication.
(2) P o u r a b r é g e r , je ne donnerai p a s de c o u p e s partielles, qu'on p o u r r a é t u d i e r
dans ma Description
géologique de l'Aurais (1-873).
plis creusés par ce mouvement ascensionnel se sont formés plusieurs
bassins houillers. Je ne parlerai que de celui situé sur la limite N.E.
du Morvan, connu sous le nom de Bassin de Sincey.
Par l'effet d'un plissement post-permien, le dépôt de Sincey, reposant sur le porphyre pétrosilieeux, a été redressé et pincé entre deux
murs de ce porphyre, pressé lui-même sur plusieurs points par les
gneiss et les micaschistes.
La ligne d'affleurement orientée E. 30° N. s'étend du Pont de Bierre,
près Rull'ey (Côte-d'Or), à l'Est, à Villers-les-Nonains (Yonne), à l'Ouest.
Le plus grand développement du gisement est à Sincey même, où il
est exploité en galeries, sur une largeur qui ne dépasse pas îiOO mètres.
Il est composé de poudingues, de grès et d'argiles schisteuses avec
G veines de houille sèche et a été décrit par M. Guillebot de Nerville
(Annales des Mines, u sér., t. I ; 1852).
Il est peu fossilifère et ne renferme que des végétaux assez mal
conservés, à l'état jaspoïde, gréseux ou c h a r b o n n e u x , paraissant
appartenir à la partie supérieure de l'étage houiller moyen.
13
FORMATION SECONDAIRE.
Sous-formation
triasiqne.
Le Trias qui dans l'Autunois semble à peu près complet, quoique
fort atténué dans certaines de ses parties constituantes, n'est r e p r é senté dans l'Auxois que par le Keuper et par l'étage rhétien.
Étage keupérien ou saliférien. — Le plus grand développement du
keuper est à l'extrémité S.E. de l'Auxois, dans le canton de Sombernon,
au voisinage de grandes failles qui le font plonger vers l'Est, sous les
terrains jurassiques du massif de la Côte-d'Or, pour reparaître dans
la Haute-Saône.
A iMémont, où il est mis au jour par une faille, son épaisseur est de
1 3 7 0 d'après M. Martin, à Blaisy de 6 6 suivant MM. Ruelle et Ducos.
Il est constitué par de puissantes assises de marnes irisées et d e g r é s
grossiers, contenant des lentilles de gypse exploitées et recouvert par
l'étage rhétien.
Vers le N.E. de Blaisy, dans la vallée des Laumes, sa présence est
indiquée par une source salée située derrière l'écluse 49 du canal de
Bourgogne, près Pouillenay. Au-dessus du pont de Pouillenay, sur le
canal, une fouille pratiquée en I8o't par des industriels amena la
découverte d'une nappe d'eau salée dans un banc de grès spongieux.
La sonde traversa au-dessous de ce grès et sans trouver le fond 22"'
m
m
d'autres grès et de schistes dépendant sans doute du terrain keupérien.
Vers Senuir où l'étage salilérien prend fin vers l'O., les marnes
irisées avec grès grossiers et cargneules réapparaissent.
Nous citerons le triangle formé par la jonction de deux chemins,
parlant du faubourg Perthuisot, avec la route de Semur à Précy. Ce
triangle appelé Chapeau du Curé a élé visité par la Société.
Ce gisement se continue au-delà de la route précitée et a été coupé
en tranchée sous le pont qui sert de passage au chemin de fer de
Cravaut aux Laumes. Là les grès grossiers forment un cordon de 10 à
12 centimètres sur les marnes irisées.
Un peu au sud-ouest, à la sortie du village de Courceiles-les-Semur,
on trouve encore sur la route de Précy un gisement de peu d'étendue
avec cargneules et marnes irisées.
Nous pourrions citer encore d'autres points des environs de S e m u r ,
mais c'est à peu près la limite du Keuper qui semble ne pas s'étendre
dans la contrée située au-delà du Serein, dans la plaine d'Époisses et
dans l'AvalIonnais.
En l'absence de cargneules et de marnes irisées, qui sont incontestablement keupériennes, les grès grossiers ou autres qu'on rencontre
dans l'Auxois, reposant sur les terrains éruptifs, sur les gneiss ou les
micaschistes ou même sur le terrain houiller, et formant le substratum
des terrains secondaires, ne peuvent, je crois, être tous considérés
comme keupériens. Improprement appelés arkoses ou grès inférieurs
du Lias, ces sables, agglutinés ordinairement par un ciment calcaire et
dans lesquels on a confondu souvent les grès salifériens, ceux de
l'étage rhétien et même ceux de l'Infrà-lias, ne sont, probablement,
qu'un dépôt de transition, résidu d'érosions et de dégradations des
roches éruplives sous-jacentes. Cependant il est quehjuefois difficile
d'établir une distinction entre ces grès de recouvrement et de nivellement et ceux qui font partie du Keuper et même, quand cet étage
manque, de les séparer de ceux de l'étage rhétien ou de l'Infrà-lias,
lorsqu'ils sont à la base de ces deux derniers et privés de fossiles.
Dans l'O. de l'Auxois et principalement dans l'AvalIonnais, cette
démarcation est plus facile, car les étages keupérien et rhétien y font
défaut.
Je crois pourtant devoir rapporter au Keuper :
Un gisement de grès couronnant les roches de Saumaise près Semur,
composé d'éléments grossiers, et se terminant par des surfaces où.
existent des empreintes de fossiles, qu'il faut rapporter à la zone à
Avicula enntorta. Quelques rudiments de marnes irisées vers le haut,
au lieu dit les Yéronncs, nie confirment dans celte opinion.
50
Je considère aussi comme keupérien, le gisement de Beaumont dans
le Morvan, situé sur un plateau, à la hase de la zone à Arn. planorbis
des Plaines, près Pensièrcs; altitude 508"'. Composé de bancs massifs
superposés et exploités en carrière, ce dépôt, bien que privé de
marnes, ne peut être regardé comme un produit de nivellement, et
son grain le rapproche des grès keupériens.
Dans l'Auxois, comme dans presque toute la France, le Keuper ne
renferme pas de corps organisés.
ÉTAUE IlIlÉTIliN.
Zone de TAvicula contorta.
L'étage rhétien, ou zone à Avicula contorta, qui semble former transition entre le Keuper et l'Iufrà-lias et se rattacher, suivant les pays,
tantôt au Trias, tantôt au Lias, est inséparable minéralogiquement
dans l'Auxois de la sous-formation triasique. Par ses fossiles presque
tous spéciaux il forme un étage a part.
En beaucoup de points, il recouvre les grès du Keuper; cependant,
comme au voisinage du Morvan il est en stratification transgressive
sur l'étage saliférien, il forme assez souvent des gisements isolés de
celui-ci et paraissant reposer directement sur la granulite ou la leptynite (Marcigny-Lédavrée, Nan-sous-Thil, Brianny, etc).
C'est le premier dépôt franchement marin d e l à formation secondaire
dans l'Auxois.
Dans cette région où il n'avance vers l'O. guère plus avant que le
Keuper, il est constitué par des grès. Pourtant à Pouilly où on l'a
rencontré en perçant un tunnel pour le passage du canal de Bourgogne, à son point de partage, on a trouvé, sous les grès, un calcaire
marneux d'aspect noirâtre très riche en fossiles de la zone à Avicula
contorta. Ce calcaire a été, le premier, exploité comme ciment, sous le
nom de ciment Lacordaire. Dans une galerie aujourd'hui abandonnée
on rencontrait aussi une lumachelle calcaire.
A Blaisy, on a découvert la même lumachelle accompagnée de grès
et quelques fausses marnes irisées à Mémont et à Malain.
Aux environs de Remilly près Sombernon, ce sont les grès qui
dominent, et ces grès, qui reposent sur le Keuper, sont généralement
fissiles.
La partie du Sernurois où l'étage rhétien a son plus grand développement, quoique restreint à des lambeaux, est la contrée située entre
Maison-au-Moine, commune de Saint-Thibault, canton de Vilteaux et
Montigny-sur-Armançon, canton de Senmr, formant une bande dis-
continue qui suit, plus ou moins près, les bords de l'Armançon. Elle
passe à Clamery, Lédavrée, Nan-sous-Thil, Normiers, Brianny et
Monligny.
Des bois de Montigny-sur-Armaneon, les grès de la zone à Avicula
contorta, se continuent, par gisements disjoints, en descendant la
rivière, jusqu'aux alentours de Semur, vers le Chapeau du Curé, et
sur les bords du rû de Cernant, du pont de la route d'Avallon à Collonges, et aussi aux Yéronnes où ils forment la partie supérieure d'un
grès que nous avons rapporté au Keuper.
En deux endroits, près Semur, au-dessus du rû de Bougé, près
Cary, et à la montée de la route de Dijon, près le pont de Massène, on
trouve deux lambeaux, reposant sur la granulite, où la roche est
gréso-f'errugineuse.
Mais c'est aux environs de Semur que se termine l'étage, bien qu'on
rencontre au-delà des grès rhétiens dans les limons de transport.
Du côté du Sud-Est, à Blaisy, des débris extraits des puits du tunnel
fournissent des grès très grossiers avec galets dolomitiques, contenant
des restes de poissons, sans mollusques, qui paraissent appartenir à la
partie inférieure de la zone à Avicula contorta, des lumachelles calcaires pétries de mollusques, et aussi des grès lins en plaquettes, avec
empreintes du ilot marquées sur les sables des grèves, contenant quelques mollusques et des écailles de poissons.
A Mémont, près Sombemon, on retrouve avec les grès fissiles à
mollusques quelques bancs avec dents de poissons.
A Normiers et au pré du Vivier près Clamerey les mollusques sont
accompagnés, dans un grès non iissile et surmonté d'un grès fin en
plaquettes, de rares débris de poissons.
Partout ailleurs la fissilité s'accuse sous le marteau et ce sont des
mollusques qu'on rencontre entre les petits lits disjoints par le choc.
Les végétaux sont rares, partout et le plus grand nombre est indéterminable.
Les bancs à poissons représentent le Bone-bed des Anglais, mais ces
bancs paraissent appartenir à plusieurs niveaux.
L'épaisseur de l'étage rhétien dans l'Auxois ne dépasse guère 2 à
3 mètres; il se termine ordinairement par un petit banc en plaquettes
couvert de débris d'Aimélides et quelquefois d'Astéries.
Les dépôts rhétiens se continuent sur les bords orientaux du
Morvan, sur les rives de la Yendenesse (Sainte-Sabine (1)) et de
(1) Les grés de Sainle-Sabine, canton d'Aniay-le-I)ue renferment vers leur
sommet VAvicula ranlorla; mais peut-être faut-il l'apporter au Keuper la base du
dépôt, durcie et modiliée, au voisinage d'une t'aille, par des éjections h y d r o ;
l'Arroux et se développent dans le S.H. de l'Aulunois. Ils pourraient
exister aussi sur les bords occidentaux du Morvan dans la l'aille de
Corbigny. et surtout plus à l'O., près de la faille de Saintdlévérien ; ils
manquent dans l'O. de l'Auxois, au-delà de Semur et dans l'AvalIonnais.
Solts-f'.irmalii)a
lU'.OU'K
Ktaijc
jt'./'ilx.siqi'.r.
1)1'
LIAS.
lit'ltanfjicit.
L'étage hettangien ou Infrà-lias se divise en deux parties caractérisées par des roches différentes : à la base la Luinaeheilc A qui ne
forme qu'une zone :
I. Zone de YAmniOiiitus planorbis;
au sommet, le Foie de veau lî qui forme deux zones :
l. Zone de Y Ammonites liasicus ;
3. Zone de YAmm.
angulalwi.
La Lumachelle repose directement sur l'étage rhétien. quand celuici ne fait pas défaut (pré du Vivier à Clamerey); mais, assez souvent,
elle est superposée au Keuper, comme au cimetière de Semur, ou
plus rarement sur les micaschistes (pont de Beauserein) et sur le terrain houiller (Thostes). Dans certains cas c'est le terrain éruptif qui
lui sert de base (au-dessus de Toutry et à la Croix de IJeaurcgard).
Il arrive aussi que la zone à A m. planorbis est séparée des roches
éruptives par un dépôt arénacé non agglutiné (Saulieu, faubourg des
Gravelles), ou agglutiné à l'état de grès par un ciment calcaire (environs de Cernois, bords occidentaux du Serein et contrée située entre
Précy-sous-Thil et Juilienay). Ces grès semblent se rattacher à la
Lumachelle, car ils se divisent en dalles comme elle. Il y a aussi des
bancs gréseux intercalés dans la zone h A. planorùis, avec ou sansfossiles (pont d'Aisy), et très fossilifères, comme à la Corcclle, près
d'Avallon.
L'étage hettangien s'étend plus loin, dans la direction du Alorvan,
que le Keuper et l'étage rhétien, ce qui indique un enfoncement p r o gressif du massif éruptif, commencé à l'époque keupérienne.
La Lumachelle appelée pierre bise par les carriers est composée de
L
thermales et contenant des mouches d'azurite, de pyrite et de galène, avec nids de
foaryline et de lluorine. bans l'exploitation des grès à pavés de Sainte-Sabine on
remar(|iie des lits charbonneux et des marnes vertes.
bancs calcaires, ordinairement bleuâtres et quelquefois jaunâtres, à
cassure franche, d'une épaisseur variable, mais qui ne dépasse guère 10
à 12centimètres, toujours pétris de fossiles, et par des assises de marnes
grises, bleuâtres ou jaunâtres durciessouventà la surface au contact du
Foie de veau dont elles diffèrent par un grain plus mat et plus terreux ;
tantôt ce sont les marnes qui dominent avec intercalation de lits
lumachelliques, tantôt ce sont les bancs calcaires non gélifs. Ces bancs
calcaires, auxquels adhèrent fréquemment des débris de roches g r a nitiques, sont soudés par le bas, dans beaucoup de points, à des bancs
gréseux lins ou grossiers (bassin de l'Auxois).
La puissance de la zone à Ara. planorbis, qui est un dépôt de
nivellement, est très variable, 2 ou 3 mètres ou S à 6 mètres, suivant
les lieux, dans la partie septentrionale de l'Auxois.
Les dalles de la Lumachelle contiennent un si grand nombre de
fossiles brisés ou entiers qu'il n'est pas possible que les animaux
marins contenus dans la roche aient tous vécu en place. C'est évidemment un dépôt de rivage. La partie marneuse, beaucoup plus pauvre
en débris organiques, paraît s'être formée au contraire à l'abri de la
vague.
Si nous donnons à la base de l'étage le nom de zone à Ara. pla-norbis, c'est pour nous conformer à l'usage, car l'Am.
planorbis
n'existe que dans les carrières de Saulieu, où il est très rare. Le fossile
dominant est sans contredit ÏOstrea Isingcri. Nilson, ou 0. sublameltosa, IJunkcr (non 0. irrr.gularis, Munster).
A Saulieu, altitude 400'", où la Lumachelle semble avoir pénétré
par une sorte de golfe ouvert dans les roches éruptives et où elle
prend un caractère calcaréo-mameux particulier, elle est exploitée
pour la fabrication de la chaux hydraulique ; elle renferme des rognons
marneux d'une roche plus ancienne, percée de trous de lithophages,
où l'on rencontre le Plicatula iatustriata, qu'on ne trouve ailleurs que
dans l'étage rhétien. Dans ces carrières du faubourg des Gravelles à
Saulieu, avec VOstrea Isiageri, commune partout, on trouve abondamment l'A m. laqueus, Quenst. Les carrières se terminent vers le
haut par un lit argileux, formé par décomposition des couches supérieures, qui contraste avec les alluvions granulitiques qui les entourent.
Aux Plaines, entre Beaumont et Pierre-Écrite (Nièvre), altitude
î>94'", lieu dit la Tuilerie, un dépôt, semblable à celui de Saulieu, est
également exploité. Un peu plus loin, à l'Est, vers Pensières, existe un
four à chaux a b a n d o n n é , près duquel les mêmes bancs étaient
exploités.
Jusqu'ici nous n'avons parlé que de la Lumachelle à l'état normal'
mais sa nature minéralogique change sur plusieurs points, notamment
sur les bords du Serein et du Cousin.
Sur les deux rives de la première de ces rivières, de Montigny-SaintBarthéleiny aux environs de Toutry, la roche est tantôt ferrugineuse,
tantôt siliceuse, quelquefois tout à la fois ferrugineuse et siliceuse.
Le point, où l'état ferrugineux est le plus marqué, est situé sur le
plateau de Thostes et de Beauregard, centre d'exploitation de mines de
fer récemment abandonnées; mais au voisinage l'étage tout entier a
été converti en roche siliceuse, et la silicilication s'est étendue au
Sinémurien et même, en un endroit, jusqu'à la base du Liasien.
Ce métamorphisme local est dû à des émissions hydrothermales
dont je parlerai plus loin, sorties de nombreuses failles qui coupent
le plateau de Thostes sous lequel passe, en stratification discordante,
le terrain houiller ci-devant décrit (bassin de Sincey).
C'est à Thostes, Beauregard, Montigny-Saint-Barthélcmy et Chamont, dans les roches décomposées de la Lumachelle ferrugineuse,
qu'ont été recueillies ces belles coquilles en fer oligiste qui figurent
au Musée de Somur. C'est aussi dans les mines de Beauregard qu'on a
trouvé Y Ammonites tortilis, d'Orb., inconnu partout ailleurs.
Aux environs d'Aval Ion, l'état ferrugineux de la Lumachelle s'atténue,
mais la roche devient siliceuse comme sur les bords du Serein avec
les mêmes nids de barytine, de fluorine, accompagnés de galène et
d'azurite.
La zone à A. planorbis a encore été soumise au métamorphisme aux
environs de Yic-sous-Thil, où elle est imprégnée de galène et de barytine, et près du village de Pont-d'Aisy sur la route de Saulieu (carrières
de Mousseaux), où, sans cesser d'être calcaire, elle a l'aspect vacuolaire
et contient les minéraux qui accompagnent les sources hydrothermales.
La Lumachelle siliceuse atteint d'autres points élevés du Morvan,
surmontée presque toujours de calcaire à Gryphées. Nous citerons les
environs des Loizons (venie à l'Italienne), près Saint-Agnan et les
Amans (Nièvre), altitude 024 mètres, et un peu au-delà les Grandes
Fourches, altitude 67."j mètres.
Foie de Veau. — Au-dessus de la zone à Ara. planorhis, la roche,
qu'on exploite quelquefois comme chaux hydraulique, devient compacte, à pâte fine, jaunâtre et marneuse. Sa sédimentation semble s'être
produite dans un milieu tranquille et vaseux.
La faune du Foie de Veau est généralement composée de très petites
coquilles qui seraient imperceptibles dans la roche si elles ne faisaient
saillie sur les bancs corrodés. Cependant vers la base on trouve de
grosses Ammonites et un banc inadréporique, et vers le haut la roche
renferme par places des Limes et des Cardinies apportées par le ilof.
Les deux zones de ce niveau, qui ne dépasse pas 2 mètres, sont de
bas en haut, comme nous l'avons dit :
2. La zone de l'A. liasicus;
3. La zone de VA. angulatus.
La première, moins gélive que la seconde, est caractérisée par une
Ammonite à tours très c o m p r i m é s ; le dernier, quand elle est adulte,
est aplati et terminé par une carène. Nous croyons que c'est l'A. liasicus, dessiné dans la Paléontologie française, h'A. colubratus, Ziet., et
Y Ammonites laqueus, Quenst., existent encore dans les bancs de la
même zone, avec un grand Polypier : Thecosmilia Martini, de From.
La zone supérieure est caractérisée par Y Ammonites
angulatus,
Schlol.; elle est riche en fossiles, généralement de taille exiguë.
Étage
sinémurien.
Le Lias inférieur, qui succède à l'étage hettangien, a reçu d'A.
d'Orbigny le nom d'étage sinémurien, dans lequel il comprenait la
Lumachelle et le Foie de veau (Infrà-lias); nous restreignons cet étage
au calcaire à Gryphées seulement.
Le calcaire à Gryphées, ou Pierre noire des Carriers, ordinairement
séparé du Foie de veau par un lit argileux, est formé de bancs d'épaisseurs variables, noueux et irréguliers à la surface et entrecoupés d'assises marneuses comprimées entre les joints de la roche. Le tout forme
un ensemble qu'il est impossible de distinguer minéralogiquement.
Partout la pierre est de teinte ordinairement bleu foncé et d'une composition calcaréo-marneuse uniforme. Quelques bancs cependant
deviennent par endroits plus foncés, noircis par des oxydes métalliques ou par des matières organiques. Vers le sommet, la roche parait
plus gélive et prend fréquemment un aspect ocreux, par l'effet de la
décomposition de la pyrite qu'on remarque dans les assises non altérées.
La puissance de l'étage est assez restreinte dans l'Auxois et ne d é passe pas 7 à 8 mètres.
Si, minéralogiquement, le Sinémurien ne paraît pas divisible, il en
est autrement au point de vue paléontologique, et on peut le partager
au moins en trois zones, dont pourtant on ne parvient pas à arrêter les
niveaux d'une manière tranchée, en raison de l'uniformité de la roche ;
mais chaque zone renferme, avec d'autres communs à tout l'étage, des
fossiles qui lui sont spéciaux, ce qui indique une très longue durée
pour la sédimentation du calcaire à Gryphées.
Les trois zones du Sinémurien sont de bas en haut :
1. Zone de Y Ammonites rotifurmis ;
2. Zone de VAmm. Bucklandi ;
3. Zone de Y Amm.
stellaris.
La zone supérieure à Ara. stellaris, qui renferme le plus de fossiles
qui lui sont propres, est considérée par certains géologues comme
formant la base de l'étage liasien parce que, dans certains pays, elle
contient des espèces associées à la faune de cet étage ; mais, dans
l'Auxois, il est impossible de la séparer de l'étage sinémurien dont un
nombre très restreint de fossiles passe dans l'étage liasien, caractérisé à la base par la Tercbratula numismalis et un grand nombre de
Bélemnites, tandis (pie dans la zone à A. stellaris c'est le Terebratula
cor qui abonde avec les Bélemnites acv.tus, qui apparaît dès la base du
Sinémurien.
Un autre motif de séparation entre la zone à . 1 . stellaris et la zone
inférieure du Lias moyen, telle qu'elle se présente dans le Semurois,
c'est que la première se termine dans certains endroits par une surface mamelonnée et pyriteuse, dans d'autres par des plaquettes g r é seuses et ferrugineuses, dans d'autres encore par une surface perforée
par les lithophages, indices d'un temps d'arrêt inarqué dans la sédimentation. Du reste le caractère minéralogique des deux zones est très
différent.
II est à remarquer toutefois que c'est, dans la zone à Am. stellaris,
que la Gryphée, répandue dans tout l'étage, change de forme en perdant progressivement ses sillons, en s'élargissant par la base et en
prenant un crochet moins oblique, mais ce faciès très variable ne
suffit pas pour déterminer un changement d'étage; d'ailleurs le calcaire blanc marneux du Liasien inférieur ne renferme jamais de
Gryphées, et la Gryphée. géante seule apparaît au sommet du Lias
moyen, avec une forme toute dilfércnte de la variété précédemment
décrite.
C'est encore dans la zone à Am. stellaris qu'abondent les nodules
de phosphate de chaux exploités dans l'Auxois; mais ce n'est pas
encore un signe suffisant de changement d'étage, puisqu'on trouve
également, en moindre abondance, il est vrai, des nodules phosphatés
dans la zone à A. Buchlandi.
Ces nodules de la zone supérieure du Sinémurien, accompagnés
de fossiles également convertis en phosphate, existent dans la roche
vive, mais ne sont recueillis par les industriels que dans le limon s u perficiel formé par dissolution des lianes calcaires.
Accidents minéralogiqucs. — Le calcaire à Gryphées, sur les bords
du Serein et du Cousin, au voisinage du .Morvan, a été soumis aux
actions métamorphiques que nous avons déjà signalées dans l'étage
hettangien. Sur d'assez grands espaces, il a été converti en roche
siliceuse avec nids de barytine et cristaux de quartz. Cette tranformation en silice qui, sur le plateau de Thostes, atteint même la base de
l'étage liasicn, se remarque sur plusieurs points des sommets du
Morvan. Ainsi aux Loizons et aux Amans, déjà cités, des lambeaux de
calcaire à Gryphées siliceux ont été préservés de la dénudation ; j'en
ai même reconnu avec MM. Michel-Lévy et René Bréon des vestiges
près du château de Saulière, entre Château-Chinon et MoulinsEngilbert.
La cause de ce métamorphisme, qui a commencé avec le Keuper,
ne peut être attribuée qu'à des épanchements de sources hydrothermales geysériennes, sorties des roches éruptives du Morvan, où existent de nombreux liions de quartz, avec barytine, fluorine, galène, fer
oligistc, fer pyriteux, et autres produits métallifères. Ces filons k e u p é ro-liasiens, témoins des dernières éruptions qui ont affecté le Morvan à
l'époque de son abaissement pendant qu'il recevait transgressivemeut
les dépôts sédimenlaires de la formation secondaire, paraissent avoir
rempli à l'état pâteux les fissures des roches éruptives.
Etage
liasicn ou Lias
moyen.
Le Lias moyen, de consistance moins résistante et plus marneuse
que l'étage précédent, commence avec le Terebratula
numismalis
accompagnée de nombreuses Bélemnites.
11 se divise en trois sous-étages qui sont, en commençant par la
base :
1. Calcaire à ciment de Yenarey ;
2. Marnes micacées;
3. Calcaire à Gryphées géantes.
Le calcaire; à ciment de Venarey. ainsi nommé pour le distinguer du
ciment noir de Pouilly, exploité autrefois dans l'étage rhétien et du
ciment dit de Yassy, exploité dans l'étage toarcieu de l'AvalIonnais,
est caractérisé péti'Ographiquement par une suite de bancs calcaréomarneux, gélifs, blanchâtres ou jaunâtres à la surface, bleuâtres à une
certaine profondeur, séparés par des lits de marnes feuilletées; le tout
d'une puissance de 12 mètres environ.
Les bancs calcaréo-marneux sont exploités comme ciment et chaux
hydraulique, principalement sur les bords du canal de Bourgogne.
Ce sous-étage qui est toujours réuni aux deux autres à la base des
montagnes qui bordent l'Auxois, à l'opposé du Morvan, se rencontre
aussi par lambeaux isolés et souciés au calcaire à Gryphées arquées
dans le centre du bassin. Un de ces lambeaux est silicilié, comme nous
l'avons dit, sur le plateau de Thostes; mais le calcaire à ciment ne
s'avance pas autant sur le Morvan que les étages précédents, car,
offrant moins de résistance aux agents de dénudation, il a été emporté.
Cependant on en trouve encore un lambeau au village de S a i n t e Segros, canton de Saulieu, à l'altitude de 400 mètres environ.
Il peut être divisé en quatre sous-zones, impossibles à séparer, par
des démarcations tranchées, mais caractérisées par des fossiles spéciaux, mêlés pourtant à d'autres, communs à tout le sous-étage.
Ces sous-zones sont de bas en haut :
A. Sous-zone de VAmmonites Valdani ;
B. Sous-zone de ÏAm. Venarensis ;
G. Sous-zone de l'Am.
Ilenleyi;
D. Sous-zone de \'Am. Davœi.
Le deuxième sous-étage est constitué par des assises marneuses, grisâtres ou jaunâtres à la surface, de teinte plus foncée dans la profondeur, souvent micacées, parfois pyriteuses, d'une puissance d'environ
60 mètres. Quelques-unes de ses parties sont endurcies par masses
mamelonnées, et il n'est pas rare d'y trouver vers le haut des nodules
calcaréo-noduleux.
Ce dépôt marneux homogène, le plus développé des trois sousétages, semble s'être formé sous l'influence des troubles qui ont accumulé la vase marine en proportions considérables, dans l'Auxois et
tout autour du Morvan. Il paraît avoir été impropre à la vie, car il ne
contient que de très rares fossiles de taille exiguë, probablement transportés par le flot.
Le troisième sous-étage ou calcaire à Gryphées géantes, d'une puissance d'environ lu mètres, est constitué par des bancs calcaréo-marneux colorés par le fer, très gélifs et très fossilifères, alternant avec
des bancs marneux, sans fossiles, semblables à ceux du deuxième sousétage. L'obstacle qu'il oppose au glissement de l'étage toarcien lui
donne ordinairement l'aspect d'un bourrelet en saillie aux deux tiers
des coteaux et les bancs calcaires, résistant mieux que les marnes,
forment comme des sortes de marches d'escaliers. Cette résistance a
pour effet de produire sur la limite des coteaux, du côté du bassin
de l'Auxois, de petits tertres ou promontoires, qui se terminent à la
Gryphée géante (Yillenotte, Chassey, Marigny).
Le genre gryphée qui avait disparu à la fin de l'étage sinémurien
reparaît dans le troisième sous-étage sous la forme de la Gryphée
géante et l'on peut en reconnaître deux variétés, l'une dilatée et l'autre
étroite.
La faune du Calcaire à Gryphées géantes est composée d'espèces
qu'on trouve dans le premier sous-étage et d'autres qui sont é t r a n gères à celui-ci.
Il se subdivise en trois sous-zones dont les limites ne peuvent être
fixées d'une façon certaine, mais qui contiennent quelques espèces
spéciales avec beaucoup d'autres communes.
Ces trois sous-zones sont :
A. Sous-zone à Ammonites Zetes ;
B. Sous-zone à Pectcn
œquivalvis;
C. Sous-zone à Ammonites
acanthus.
Étage
toarcien ou Lias
ivJférieur.
Le quatrième étage du Lias ou étage toarcien repose sur le calcaire
à Gryphœa
gigantea.
Il est composé de marnes grisâtres, jaunâtres et bleuâtres, quelquefois bitumineuses, ordinairement schisteuses, avec bancs de consistance
plus solide inégalement distribués. Ces bancs plus rares et peu développés dans le Semurois, sont plus puissants dans l'Avallonnais, s u r tout à la partie inférieure où ils sont exploités pour la fabrication d'un
ciment estimé, connu sous le nom de Ciment de Yassy. Y ers le h a u t
les marnes dominent, et se terminent par des assises peu épaisses et
des lentilles d'un grès fissile et micacé.
Souvent l'étage est recouvert, en tout ou en partie, d'éboulis qui
descendent des plateaux de calcaire à Entroques qui le surmontent.
Ces éboulis, quand ils ne sont pas trop abondants ou trop grossiers,
sont favorables à la culture, en rendant moins compactes et plus
calcaires les marnes loarciennes, insuffisamment pourvues de chaux.
C'est au-dessus des marnes du Lias supérieur, formant une masse
imperméable, qu'existe le principal niveau d'eau de l'Auxois. Il a pour
cause le drainage naturel des plateaux fendillés du calcaire à E n t r o ques.
Le Lias supérieur est l'étage le moins solide du groupe et le plussujet à des glissements. Ces glissements s'arrêtent ordinairement sur
les bancs de la Gryphée géante qui leur font obstacle; aussi l'étage
toarcien n'a été préservé de la dénudation qu'aux endroits où il e s t
recouvert des roches de l'Oolithe inférieure.
Il se divise en quatre zones :
1. Zone de XAmmonites
serpcntinus;
2. Zone de YAni.
complanatus;
•l. Zone du Turbo
subduplicatus;
r
4. Zone du Cancellophycus liasinus, de Saporta.
Dans le Semurois, la première zone commence par des marnes,
compactes à la surface, feuilletées dans l'épaisseur des couches, r e n fermant plus ou moins abondamment des Posidouies, ce qui leur a
fait donner le nom de marnes à Posidonies.
Sur ces marnes, qui se terminent souvent par des feuillets très
micacés, on trouve, dans l'Est de l'arrondissement de Semur, de petits
bancs gréseux, dont quelques-uns, se divisant en feuillets, prennent
la forme de miches comme en Normandie. Ils sont souvent fossilifères
et sont surmontés, par endroits, de bancs compactes calcaréo-tnarneux
de couleur claire, passant parfois à une roche siliceuse qui se divise
en chailles ou à des assises gréso-marneuses, véritable Lumachelle
pétrie des fossiles de la zone à Ara. serpentimis. Cette Lumachelle est,
suivant les lieux, remplacée par des bancs gris-noirâtres qui, s'ils
étaient plus puissants, seraient propres à la fabrication du ciment.
La première zone, dans le Semurois, n'a guère qu'une épaisseur de
4 à o mètres.
Dans l'AvalIonnais, la même zone commence aussi par les marnes
à Posidonies, mesurant 2 mètres environ ; mais, immédiatement a u dessus, vient une suite d'assises de 8 à jlO mètres, schisteuses, bleunoirâtres, bitumineuses, renfermant des bancs grenus qu'on exploite
comme pierre à ciment. Ces assises sont à Yassy riches en fossiles
(Ara. serpentinus, Ara. heterophyllus, Ara. Desplacei, Ara. annulatus
ou anguiaus, Ara. Holandrei, etc.), avec nombreuses Bélemnites.
A Sainte-Colombe, au N.E. d'Avallon, vers le sommet d'une carrière
à ciment, une petite assise de schistes de 10 à l o centimètres contient
avec quelques Sauriens, de nombreux Poissons lépidostés, d'espèces
diverses et qui paraissent avoir péri à ce niveau par une cause subite.
Le Musée de Semur en possède un grand nombre dont la plupart sont
inédits.
La deuxième zone ou zone à Ara. coraplanalus, est formée de p l u sieurs petits bancs solides intercalés dans la masse argileuse. Sa puissance est d'environ 8 mètres.
La zone du Turbo subduplicatus,
plus marneuse, renferme une
faunule assez variée, son épaisseur est d'environ 4 à G mètres.
La zone du Cancellophycus liasinus (1) est composée de marnes
(1) Dans la Géologie de l'Auxois, j'avais placé celte zone à la hase du calcaire à
Entror|ues. sous le nom de zone à Concellupk'jcus
scoparius,
tout en reconnaissant
que sans la présence d'une espèce du genre Cancellophycus,
que je croyais e x c l u sivement bajocien en France, j'aurais rattaché ce niveau h l'étage toarcien, auquel
il se relie naturellement.
Mais après avoir lu la notice de M. île Saporta fSur
les aUjnn
'lu terrain
juras-
bleues sans fossiles renfermant vers le haut des lentilles d'un grès
lin, fissile et micacé avec rares empreintes qui paraissent se rapporter
à des Annélides. Tout au sommet, et sous les roches calcaires de
l'Oolilhe inférieure, j'ai trouvé sur un seul point (sous le couvent des
Ursuliues de Flavigny) des feuillets gréseux sur lesquels sont appliquées des empreintes d'algues pour lesquelles M. de Saporta a créé le
genre Cancellophyeus.
Quant à l'espèce, quoiqu'elle soit d'une détermination assez difficile,
elle paraît être le C. liasiaus, cité comme Toarcien par le savant
paléontologue.
Dans l'Auxois, l'étage toarcien, dont l'ensemble est essentiellement
argileux, n'a rien de constant dans les détails. Les bancs et les assises
varient d'un point à un autre, et les zones mêmes ne sont pas toujours
nettement délimitées.
La puissance totale de l'étage peut être évaluée à 25 ou 30 mètres.
GROUPE OOL1THIQUE INFÉRIEUR.
Etage du calcaire à
Entroques.
Je donne à cet étage le nom de calcaire à Entroques, sous lequel il
est désigné dans l'Est de la France.
La dénomination de Bajocien ne peut lui être appliquée au nord, à
l'est et au sud du Morvan, car il ne correspond pas à l'Oolithe de
Baveux. Tout au plus a-t-il des rapports avec le sommet de la Malière
des géologues normands.
Il est caractérisé par des roches dures, calcaires, contrastant par
leur couleur claire avec les strates plus foncées et ordinairement marneuses du Lias.
Les roches du calcaire à Entroques forment le couronnement des
plateaux qui entourent le bassin de l'Auxois, à l'opposé du Morvan,
présentant, au sommet des coteaux, l'aspect de remparts en ruines,
dont les débris descendent quelquefois fort bas sur les pentes.
En s'éloignant de la ceinture jurassique du bassin précité, les couches du calcaire à Entroques plongent avec le Lias vers le N.O.,
recouvertes par d'autres étages plus récents du groupe oolithique
inférieur, lesquels forment alors le sommet des plateaux.
sique de la France (Bull. Soc. géol., 2^ sér . t. XXVII, p . 591), j'ai vu que le genre
Canccllophyats
(aille Chondrilcs,
Znophicos)
se rencontre aussi bien dans le
toarcien que dans le bajocien, et je n'ai pas hésité à restituer la zone au toarcien.
La structure oolithique, si commune dans d'autres régions, fait à
peu près défaut dans le calcaire à Entroques de l'Auxois.
L'ensemble des strates qui constituent l'étage, par de fausses stratifications en biseau, par des surfaces trouées par les litliophages, par
la présence de bancs madréporiques et par la différence qu'on
remarque dans des assises de même niveau sur des points assez
rapprochés, dénote la formation de dépôts dans une mer peu profonde
et agitée et sur un fond oscillant.
La puissance du calcaire à Entroques atteint une quarantaine de
mètres.
Il peut être divisé en cinq zones :
1. Zone de Y Ammonites Murchisoni ;
2. Zone du Calcaire m a r b r e ;
3. Zone du Calcaire à Entroques, proprement dit.
4. Zone du Calcaire à Polypiers;
5. Zone du Calcaire à A m. Blagdeni ou à Gervillies.
La première zone peu fossilifère, excepté vers la base n'a guère
qu'une épaisseur de 8 mètres.
La deuxième zone ou zone du Calcaire marbre, caractérisée par un
banc, d'une pâte fine et colorée ordinairement en rose, est d'une
puissance de 2 mètres environ, mais par sa constance dans l'étage où
elle manque rarement, elle forme un point de repère précieux dans
des roches d'aspect presque toujours uniforme.
Elle est assez fossilifère, mais il est difficile de déterminer les espèces
engagées dans sa pâte dure et compacte. Elle renferme abondamment
des Peignes, des Limes, le Terebralula plicata, Buckmann, et un
Zoophyte branchu très difficile à déterminer.
La troisième zone (zone du calcaire à Entroques proprement dit),
riche en débris de Crinoïdes et de pointes de Cidaris, répandus dans
tout l'étage, mais avec moins d'abondance qu'à ce niveau, est r e m a r quable par certains bancs tellement pétris par endroits d'articles du
Pentacrinus
bajocensis, que la pierre parait granulée (carrière de
Pouillenay).
La puissance de cette zone est variable, mais à la carrière de la
montagne de Pouillenay, elle peut être évaluée à 20 mètres.
La quatrième zone (zone du calcaire à Polypiers) est, comme son
nom l'indique, un niveau madréporiquedont la puissance est d'environ
3 mètres.
La cinquième zone (celle du calcaire à Am. Blagdeni) est formée
de bancs fissiles dans lesquels ou rencontre avec Y Am. Blagdeni, une
grande Gervillie innomée.
Cette dernière zone d'une puissance d'environ 5 mètres, se termine
par une surface perforée ou couverte d'Huîtres, qui la sépare des
marnes vésuliennes.
ÉTAGE BATHONIEN.
Cet étage, qui n'est pas entier dans l'Auxois et ne se complète que
dans le nord du département de l'Yonne, le nord et l'est du département de la Côte-d'Or, peut être partagé, pour la facilité de l'étude,
plutôt que par suite de sections naturelles, en trois parties, d'après la
division établie par M. J. Martin (1) :
A. Bathonien
inférieur.
Il comprend trois zones :
1. Zone du calcaire grumeleux
\
2. Zone des marnes à Ostrea acuminata..
[ Marnes vésuliennes.
3. Zone du calcaire à Pinna
)
Les deux premières, qui paraissent correspondre par leurs faunes
tout à la fois à l'Oolithc ferrugineuse deBayeux et à la terre à Foulon
de Port-en-Bessin, sont, dans toute la Côte-d'Or, composées d'assises
calcaréo-marneuses et de marnes jaunâtres, roussâtres ou bleu-clair,
sans oolithe ferrugineuse, si ce n'est par endroits dans la première,
tandis qu'à l'ouest du Morvan, dans la Nièvre, où elles reposent
comme dans l'Auxois sur le calcaire à Entroques, elles prennent le
caractère pétrographique et paléontologique du calcaire de Baveux.
Elles se relient à la troisième zone composée d'un calcaire gélit'à la
base et d'un calcaire, plus dur au sommet, qu'il est impossible de
séparer du Bathonien moyen.
Sur les plateaux les plus voisins du bassin de l'Auxois, ces trois
zones sont fractionnées en monticules arrondis par la dénudation,
qu'on appelle Ilauteaux, dans le midi de la Côte-d'Or. Au pied de ces
hauteaux sortent quelques sources de peu d'importance.
Mais quand on s'éloigne du bassin, ces tertres font place à des
dépôts continus, à la base desquels s'échapppent des fontaines a b o n dantes (sources de la Seine).
La zone du calcaire grumeleux, d'une puissance de 2 à 3 mètres, est
formée de bancs mal liés, d'un roux un peu terreux, quelquefois de
structure oolithique grossière. Au nombre de ses fossiles où déjà
(1) Description du groupe halhonien
l'Académie de Dijon, t. V ; 1S7S).
dans la Cùto-d'Or
(Extrait dos Mémoires
de
r
apparaît VOstrea acuminata, abondent la Pholadomya
T ezelayi et la
P. gibbosa.
La zone à Ostrea acuminata, d'une épaisseur d'environ 4 mètres, est
formée à la base de marnes jaunâtres, pétries par endroits de VOstrea
acuminata, ot de VO. Soiccrbyi, avec nombreux Brachiopodes.
On y trouve aussi l'.-l. Parkinsoni
et les Bélemnites giganteus et
Bessinus.
Vers le haut les marnes sont remplacées par un calcaire marneux,
un peu noduleux, où dominent des Huîtres plissées.
La zone à Pinna, d'une puissance de 8 à 10 mètres est constituée
par une roche qui se délite en plaques gélives, d'un grain lin, caractérisée par le Pinna ampla, VAmmonites Parkinsoni ut le Plioladomya
bucardium ; cette roche passe insensiblement, comme nous l'avons
déjà dit, à un calcaire dur qui ne dilfère pas de celui de la zone à
A. arbustigerus du sous-étage bathonien moyen.
B. Bathonien
moyen.
11 se divise en trois zones •
1. Zone du calcaire subcompacte à Am, arbustigerus ;
2. Zone de l'Oolithe blanche ;
3. Zone des calcaires blancs à Echinodermes.
La première zone ou zone à Ammonites arbustigerus,
occupe le
sommet des Ilauleaux, au voisinage du bassin de l'Auxois; mais, en
s'éloignant, elle forme, vers le nord, l'est et le nord-ouest, des dépôts
continus. Sa nature minéralogique est la même que celle de la partie
supérieure de la zone à Pinna du Bathonien inférieur. On ne s'aperçoit
du changement que par l'apparition de Y Am.
arbustigerus.
Dans l'Auxois cette zone, peu riche en fossiles, renferme quelques
bancs oolithiques et quelques assises couvertes d'Huîtres (Ostrea
ampulla, 0. Gibriaci, 0. coslata et Ostrea acuminata, celle-ci plus
rare). Vers le haut, elle se termine par un calcaire jaunâtre très résistant exploité comme pierre d'appareil. Sa puissance est d'environ
30 mètres.
La zone de l'Oolithe blanche forme encore exceptionnellement un
hauteau. sur le plateau entre Flavigny et Laroche-Vanneau (Fossot) ;
mais la roche tendre, gélive et formée de fines oolithes, qui se relie
par des modifications insensibles au calcaire dur do la zone précédente,
est complètement dépourvue de fossiles. Vers le haut elle durcit et
n'est plus oolithique.
On la retrouve en assises continues sur les plateaux de Villaines et
de Viserny, au nord de S e m u r ; mais son plus grand développement
ne commence qu'aux environs de Monbard, où elle est un peu fossilifère. Sa puissance est de 15 mètres environ.
Au N.O. d'Avallon, elle forme les sommets des montagnes de Montmarte, Gros-Mont et Roumont, qui ne sont séparées du Morvan que
par une vallée étroite, profonde et faillée.
La troisième zone ou zone du calcaire compacte à Échinodermes,
ne forme qu'un lambeau, au nord de l'Auxois, vers Cruchy, d'une
puissance approximative de 15 mètres avec fossiles mal conservés.
Pour compléter la description des terrains sédimentaires de l'Auxois,
il me reste à parler de ceux qui appartiennent aux périodes tertiaire,
quaternaire et moderne. Ils ont peu d'étendue relativement aux surfaces qu'ils recouvrent, mais présentent pourtant un grand intérêt.
Dépôts tertiaires. — Je considère comme tertiaires, sans pourtant
en déterminer l'âge précis, les agglomérats de grains de fer, avec
gangue ferrugineuse, qui remplissent certaines fractures de roches de
la formation oolithique. Tels sont ceux qu'on remarque, dans le
calcaire à Enlroques, sur la montagne de Flavigny, près la ferme
d'Embussy, dans les bancs de la zone à Ammonites arbustigerus, du
Bathonien des environs de Montbard (coteau de Villers et Bois de
Granges près Saint-Rémy). Ils paraissent être le produit d'émissions
sidérolilhiques (V. la Description géologique de l'Auxois, p. 57o).
Je rapporte aussi à la période tertiaire une partie des dépots de
transport que j'ai énumérés dans ma note lue à la séance du 18 août
1879, partie comprenant ceux qui reposent sur les sommets oolithiques
et sont antérieurs à la grande dénudation qui a évidé le bassin de
l'Auxois. Ils sont formés de roches siliceuses inattaquables par les
agents atmosphériques et d'origine crétacée et jurassique, accompagnées parfois de débris granitiques.
On pourrait encore, il me semble, regarder comme tertiaire, mais de
l'époque pliocène :
Le limon ferrugineux formé par dissolution des roches de surface,
aussi bien sur les plateaux oolithiques que dans le bassin basique de
l'Auxois. La preuve de cette dissolution dans la plaine de l'Auxois
résulte de la présence au milieu du limon (cran ou mâchefer) de
nodules libres de phosphate de chaux, avec fossiles sinémuriens,
correspondant aux nodules englobés dans le calcaire à Gryphées inaltéré (Y. antè ce que nous avons dit du phosphate de chaux dans la
Description de l'étage
sinémurien).
Seraient encore pliocènes ces placards de limon granitique (Aubue),
qui s'étendent, du Morvan même, jusque dans la vallée principale de
l'Auxois, recouvrant souvent le limon précédent ou cran, après avoir
51
franchi les cours de l'Àrmançon et du Serein, dont les lits sont p r o fondément encaissés et creusés dans la granulite.
Dépôts
quaternaires.
Je crois devoir placer à l'époque quaternaire : Les éboulis du calcaire
à Entroques dont j'ai parlé précédemment et qui couvrent les coteaux
liasiques de l'Auxois.
Et ces sablières formées de petits lits obliquement stratifiés qui
couvrent par place les pentes du nord de l'Auxois (Rougemont,
Aisy, etc.), sous les corniches dénudées des calcaires de la zone à
Ara. arbustigerus (V. p . 453 et suivantes de la Description
géologique
de l'Auxois).
Cependant ces chutes de roches et de sables ont dû commencer
avec le creusement des vallées. Elles pourraient remonter à la période
tertiaire, mais elles se sont principalement effectuées pendant la
période quaternaire.
Paraissent encore quaternaires :
Les débris de transport d'origine granitique qui forment des traînées
dans le bassin de l'Auxois. Tels sont les blocs de Pont-Aubert et de
Toutry, ces derniers reposant sur le calcaire à Gryphées érodé, et
portant l'empreinte manifeste du frottement glaciaire (V. la note lue
à la séance du 18 a o û t ; — voir aussi les p. 407-44G et suivantes de la
Description géologique de l'Auxois).
Et le remblai de galets qu'on remarque à l'entrée de la vallée des
Laumes et qui s'étend d'un bord à l'autre, bien au-delà des debords
actuels des rivières.
Enfin sont incontestablement quaternaires, comme renfermant des
fossiles caractéristiques, les gisements suivants :
1° La Brèche de Genay, station préhistorique située sous les rochers
du calcaire à Entroques. au nord de Semur, au-dessus de l'Armançon
(V. la Description géologique de l'Auxois, p . 482).
2° La brèche de Montfaute, autre station située dans les mêmes
conditions au nord du village de Guillon, au-dessus du Serein (V. p. 485
de la Description de l'Auxois).
3° La brèche de Sainte-Reine, située dans les éboulis du calcaire à
Entroques sous le plateau d'Alise, au-dessus de l'Oserain;
4° Les éboulis de Fontaine-Rosée, montagne de Flavigny, à l'est du
village de Pouillenay, au-dessus de la Brenne (Y. p . 480 de la Description géologique de l'Auxois);
K° Les sablières de Menetreux-le-Pitois, sous le plateau oolithique.
au-dessus et à l'est de la Brenne;
(Je n'indique que les principaux gisements).
Tous ces gisements sont au bord des plateaux oolithiques à 100 mètres environ au-dessus du cours des rivières.
Nous ajouterons encore les suivants, situés à une moindre hauteur :
G Un ancien niveau de la Brenne, mis à découvert par les fouilles
d'une carrière à ciment, à 30 mètres environ au-dessus de la rivière,
sur le territoire de Pouillenay (carrière Lacordaire). Formé d'alluvions
terreuses et caillouteuses, il renfermait de nombreux ossements avec
silex taillés du type de Moustiers (Y. p . 423 de la Description géologique de TAuxois).
7° Et un autre plus bas encore, à 10 mètres environ au-dessus d e l à
même rivière, au bas du village de Venarey, lieu dit le Gué-des-Chats.
0
Fossiles quaternaires
L'rsus
—
Uyena
Caniî
—
lîquus
du Musée de Semur. —
spelœus, Blum
mcles, Linné
spelceu, Goklf., Cuv
î»;)uç, Linné
vulpes, Linné
caballus, Linné
—
asinus.
Linné
flos (plusieurs espèces)
Cervui
elaphwt,
Liimé
—
larandus,
—
meqaceros^
—
capreolus
Elephas
Rhinocéros
Linné
Hart
primigcnius,
lichorhinus,
Blum., F a l c . . .
Cuv
—
Merchii ? Kaup
Sus scro/<ï, Linné
Mammifères.
Éboulis de Fontaine-Rosée.
Sablières de Rougemont.
Brèche de Genay.
Genay, Sablières de Menetreux.
Brèche de Genay, brèche de Sainte-Reine,
Brèche de Genay, brèche de Montfaute,
brèche de Sainte-Reine, sablières de
Menetreux. haut niveau de Pouillenay,
sablières de Rougemont, bas niveau de
Venarey.
Bas niveau de Pouillenay.
Brèche de Genay, brèche de Montfaute,
brèche de Sainte-Reine, sablières de
Menetreux:, Ëboulis de Fontaine-Rosée,
haut niveau de Pouillenay.
Brèches de Genay et de Sainte-Reine,
sablières de Menetreux, éboulis de
Fontaine-Rosée, haut niveau de Pouillenay, sablières de Rougemont.
Brèche de Genay, sablières de Menetreux,
brèche de Sainte-Reine, bas niveau
de Venarey.
Semur (champ Languis).
Jeux-les-Bard.
Brèche de Genay. éboulis de FontaineRosée, Rougemont, Montbard.
Brèche de Sainte-Reine, bas niveau de
Venarey.
Carrière Lacordaire à Pouillenay.
Fissures de rochers à Villaines.
Mollusques.
Brèche de Genay.
Hélix fruticum ? Mull
sylvatica,
Drap
— lapicida,
Linné
Hélix, sp
Débris, instruments,
etc., indiquant
Os carbonisés
Os cassés intentionnellement
Silex taillés (type de Moustiers)
Percuteurs en quartz, granulite, grès. etc.
Galet siliceux poli en lissoir
Rondelle en terre cuite percée d'un trou.
la conlemporêanité
de VHomme.
Brèche de Genay.
Brèche de Genay, brèche de Montfaute,
sablières de Menetreux, haut niveau
de Pouillenay.
Brèche de Genay.
Brèche de Sainte-Reine.
Haut niveau de Pouillenay.
Sans compter les nombreux silex taillés des types de Saint-Acheul,
de Moustiers, de Solutré et de la Madeleine, trouvés à la surface du
sol dans tout l'Auxois.
Alluvions
modernes.
Les alluvions modernes s'étendent le long des cours d'eau actuels
et se confondent souvent avec les alluvions quaternaires, mais ne
s'éloignent guère des bords des rivières. Elles sont formées de limon,
de sables et de galets.
Causes probables des modifications
de surface qui ont don-né leur
configuration
actuelle au Morvan et aux terrains
sédimentaires
formant partout la ceinture et, par endroits, le couronnement du
massif éruptif (1).
Après le dépôt des roches paléozoïques (2) le Morvan a subi un
mouvement lent et prolongé d'abaissement sous les eaux. Cet abaissement, qui a commencé à la période triasique, s'est continué jusqu'à la
fin de la période crétacée. Il a été suivi d'une exondation considérable,
accompagnée, d'une part, de l'inclinaison des roches éruptives p l o n geant, avec les terrains sédimentaires qu'elles supportaient, vers le
(1) Ces causes, indiquées ici sommairement, sont expliquées plus complètement
dans ma Description
géologique de l'Auxois (1873, p. 3 5 9 ; 3° phase).
(2) Je ne parle pas ici des phénomènes qui se rapportent aux dépôts paléozoïques.
La théorie que j'en ai donnée dans la Géologie de l'Auxois (2° phase, p. 355), doit
faire place à celle de M. Michel-Lévy, qui a étudié plus complètement la formation
primaire sur le Morvan et a déterminé les conditions de relation des roches é r u p tives avec les roches sédimentaires.
N.O. et le S.E., et, d'autre part, de la rupture des mêmes roches sur
les bords orientaux et occidentaux du massif, par failles suivies d'autres
failles échelonnées à distance dans les roches stratifiées ; flexions et
failles montrant par leurs dispositions, la superposition très probable,
lors du relèvement général, sinon sur le Morvan tout entier, au moins
sur une très grande partie de sa surface, non-seulement de la série
jurassique, mais encore de tout ou partie de la série crétacée, déposées
pendant la phase d'abaissement.
La ceinture du Morvan paraît avoir suivi incomplètement l'exondation post-crétacée du massif central et être restée sous les eaux
marines, mais à une profondeur moindre vers les bords que sur des
points plus éloignés, lesquels échappaient à l'action destructive des
flots et des courants de surface. Il en est résulté, tout autour du
Morvan, un arasement circulaire et l'érosion marine emportant successivement les terrains, à mesure qu'ils s'élevaient sous les eaux et
d'autant plus énergiquement que le point attaqué se rapprochait du
Morvan, a coupé au même niveau tous les dépôts, quel que fût l'étage ou
même la zone, faisant partout disparaître les lèvres relevées des failles.
Après celte ablation du périmètre du Morvan, difficile à expliquer
autrement, le mouvement d'inclinaison s'est accentué et la mer s'est
retirée, en s'éloignant de plus en plus du massif éruptif, laissant p r o gressivement à sec, sa ceinture rongée jusqu'à l'Oolithe inférieure
dans la partie sud de l'Auxois (plateau de Sombernon), jusqu'à l'étage
bathonien dans la partie nord et plus loin, jusqu'aux étages les plus
élevés du groupe oolithique supérieur.
Par l'effet de dénudations postérieures, le Morvan n'a plus conservé
que des lambeaux de roches sédimentaires, appartenant au Trias, à
l'Infrà-lias et à l'étage sinémurien, lambeaux qui s'élèvent encore à
l'altitude de 594 mètres à la Tuilerie des Plaines de Pensières, à celle
de 624 mètres aux Loisons et aux Amans et à celle de 675 mètres aux
Grandes-Fourches, tandis que les mêmes dépôts tombent à moins de
250 mètres dans le Semurois et de 230 mètres dans l'AvalIonnais.
Ces dénudations postérieures qui paraissent pour une grande partie
contemporaines de la période tertiaire, et pour une autre partie, des
périodes quaternaire et même post-quaternaire (1), ont évidé le
(1) Les vallées de l'Auxois étaient creusées avant le commencement des âges
paléolithiques, puisqu'on y trouve des vestiges de la première époque de la pierre
taillée (type de Saint-Acheul), avec traces de foyers, aux environs de Semur.
Cependant des vestiges paléolithiques, de tous les âges de la pierre taillée, souvent accompagnés d'ossements d'animaux quaternaires et quelquefois de galets,
situés à 30 mètres environ au-dessus du cours actuel des rivières, indiquent, par
leur position, que le creusement s'est continué depuis.
bassin de l'Auxois qui a gardé, seulement par endroits, des vestiges
d'éboulements, de détrition et de transport.
Quant au Morvan, l'ablation qui l'a découronné et a même profondément entamé la plupart de ses roches éruptives, a également agi sur
ses bords déjà rongés par l'arasement dont il a été question plus haut.
Cette ablation, qui a produit des inégalités de surfaces considérables,
ne peut plus être attribuée à la mer, mais à une destruction lente et
énergique par des phénomènes météoriques que, d'après la nature et
la disposition de certains blocs transportés, je considère comme glaciaires (1). Le régime glaciaire, par ses chutes énormes et répétées de
neige, fondant à certaines époques sous la pluie et par ses torrents
sous-glaciaires, paraît seul rendre compte d'une dénudation aussi
puissante.
Lundi
18 août. — Séance à la sous-préfecture
PRÉSIDENCE DE M.
de Semur.
COLLENOT.
La séance est ouverte à 8 heures.
Après la lecture du procès-verbal de la dernière séance, dont la
rédaction est adoptée, M. Ch. Yélain résume dans les termes suivants
les travaux faits dans les deux journées précédentes :
1° Visite aux collections de Semur. — Après la séance d'ouverture
la Société s'est rendue au Musée de la ville pour examiner, sous la d i rection de M. Collenot, les collections géologiques qui y sont exposées.
Ces collections qui ont trait uniquement à la Géologie de la région
ont été recueillies dans le bassin septentrional de l'Auxois et sur les
parties du Morvan qui limitent ce bassin au Sud et à l'Ouest. Elles
s'étendent principalement de l'Oolithe au Trias, et comprennent aussi
de nombreux représentants des roches anciennes, carbonifères et
dévoniennes, avec une série complète des roches éruptives qui constituent le Morvan.
Semur est la patrie du Lias. Ses dépôts s'étendent en bordure
autour du Morvan et présentent, à tous les niveaux, des faunes dont la
richesse et la variété ont fait de cette partie de la France une région
classique. Aussi la collection du Musée est-elle sous ce rapport unique
en Europe et tous les paléontologistes qui s'intéressent aux faunes
jurassiques sont venus et viennent encore la consulter.
(lj Ces phénomènes glaciaires ont commencé avant la période quaternaire.
Elle est toute entière l'œuvre de trois géologues, MM. Collenot,Bréon
et le docteur Bochard, qui, après de longues recherches, faites sous la
conduite du premier d'entre eux, ont réuni leurs récoltes individuelles
en 180G pour en faire une collection unique, représentant les richesses
paléontologiques de la région ; ils en ont généreusement fait don à
la ville. Tous trois, depuis cette époque, consacrent tout leur temps
à la détermination et au classement de cette collection qui s'accroît
sans cesse, à ce point qu'elle est maintenant contenue dans un local
trop étroit.
En faisant les honneurs de ce Musée dont il en est l'âme, M. Collenot, assisté de MM. Bréon et Bochard, a pu donner plus de précision
aux indications fournies dans la séance d'ouverture au sujet des
excursions projetées, en montrant les séries de roches et de fossiles
recueillis dans les localités qu'on allait visiter.
La Société a été unanime pour exprimer aux géologues sinémuriens
ses plus vives félicitations pour le soin apporté dans le choix des
échantillons, ainsi que dans leur classement méthodique, et pour
déclarer que cette belle collection stratigraphique, unique en France,
peut être citée comme un modèle accompli de ce que doivent être les
collections régionales dans les contrées classiques.
La collection des roches éruptives et des minéraux du Morvan a été
de même fort remarquée. Elle se compose de 305 échantillons de
grandes dimensions, choisis et taillés avec soin, classés par ordre
d'éruption.
Elle a été faite par MM. Collenot et René Bréon, sur les indications
et avec l'aide de M. Michel-Lévy, qui en a profité pour tracer brièvement, avec des exemples à l'appui, l'histoire des phénomènes é r u p tifs qui se sont succédé dans le Morvan, d'après les résultats de ses
dernières recherches.
2° Excursion
aux environs de Semur. — Dans l'après-midi, la
Société, après s'être réunie de nouveau devant l'hôtel de la SousPréfecture, s'est dirigée vers la grange Millotpour examiner des affleurements infrà-liasiques, qui se présentent là sur la granulite.
Après avoir jeté un coup d'œil sur la granulite rose qui affleure
près du champ de tir et sur laquelle la gare de Semur se trouve bâtie,
la Société a pris la route de Massène, et a pu voir, au passage à niveau,
une première coupe donnant la Lumachelle et le Foie de veau en
superposition.
La Lumachelle est là n o r m a l e ; elle se compose de marnes grisâtres
alternant avec des dalles calcaires minces, pétries de coquilles bivalves,
de Cardinies principalement, couchées dans le sens de la stratification,
brisées et mal conservées. Le caractère littoral de ce dépôt s'accuse
par cette accumulation de coquilles brisées qui représentent bien un
apport par les mers sur une plage basse, et surtout par la présence
dans la roche calcaire d'une grande quantité de petits galets quartzeux.
Le Foie de veau qui la recouvre et s'y soude d'une façon immédiate,
est là peu fossilifère, mais il se présente bien avec ce caractère pétrographique spécial qu'il présente autour du Morvan avec une constante
uniformité. Ce dépôt ne présente de variation que dans son épaisseur
ou dans la prédominance de l'élément calcaire sur l'élément marneux.
Nous pouvons donc le définir ici, une fois pour toutes :
Les calcaires marneux du Foie de veau sont compactes, à pâle fine,
d'une certaine dureté, leur cassure est plate et parfois conchoïde en
raison de la finesse des grains et de leur ténacité qui ressemble à celle
des calcaires lithographiques.
Leur coloration jaune-verdâtre, parfois mouchetée de taches brunes,
et leur disposition en lits noduleux, souvent même en boules aplaties
formant des cordons noueux alignés, est tout à fait caractéristique (1).
L'épaisseur de ces bancs calcaires est de 0"'lOen moyenne; les marnes
qui alternent avec eux sont fissiles, jaunâtres, plus foncées et d'une
épaisseur un peu moindre.
En se dirigeant vers la Chaume-aux-Aulnes, on a vu le calcaire à
Gryphées qui vient a u - d e s s u s ; tout ce système appuyé sur la granulite
plonge au N.E. et disparaît sous le Lias moyen à Villenotte (Pl. I, fig. 1,
coupe du plateau de Massène).
Un petit chemin de descente, qui longe les vignes, a donné de ces
mêmes terrains une coupe en sens inverse et a permis de passer du
Lias inférieur aux grès de l'Infrà-lias qui affleurent dans les fossés du
sentier, sous les murs des jardins.
Quelques lambeaux de marnes irisées et d'arkose grossière séparent
ces grès de la granulite, M. Collenot y voit un représentant du Keuper.
A la Chaume-aux-Aulnes, dans la traverse qui conduit à Pont, une
tranchée fraîchement ouverte pour l'établissement de conduites d'eau
et de gaz a donné dans ces mêmes terrains une coupe excellente
qui a permis de constater d'abord, au contact du Foie de veau et du
calcaire à Gryphées, un passage insensible entre ces deux dépôts.
Quelques fossiles ont été recueillis dans ce calcaire marneux qui
affleurait dans un talus en dehors de la tranchée : un fragment de
gros Nautile, des Lucines de petite taille, des Mactres, Cardium
Terquemi, Lima edula, et quelques moules de Gastéropodes indéterminables ont été recueillis.
(1) Voir pour plus de détails la description qu'en a donnée M. Collenot, Loto
p. 215 et suiv.
cilato,
La Lumachelle au-dessous était bien visible et les fossiles y étaient
moins froissés que sur la route de Massène; dans les rejets de la t r a n chée, quelques-uns de nos collègues ont pu faire une ample moisson
de Cardinies ; Arca Collenoti, Mytilus rninutus, Lima edula, Lima Hettangiensis, Ostrea Haisingeriana,
etc., ont été trouvés abondants (1).
De la Chaume-aux-Aulnes jusqu'à la grange Millot. la route suivie
reste sur la granulite ; à droite, au fond d'un encaissement N.S., coule
le Serein.
Aux Véronnes, Ses grès infrà-liasiques (Rhétien, Collenot), existent
dans les vignes. Les blocs arrachés par la culture sont réunis en tas,
ou bien assemblés pour faire des petits murs de séparation. Ces grès
appartiennent à la partie supérieure de la zone à Avicula contorta, ils
sont couverts de déjections d'Annélides et présentent parfois des m o u lages d'Astéries en relief. Les petits m u r s entourant les vignes, au
grand désespoir des vignerons, ont été vite démantelés et quelques
Astéries, je n'ose dire en parfait état, mais suffisamment reconnaissablés, ont été trouvées avec quelques empreintes de coquilles b i valves.
La traversée du plateau a montré des carrières de calcaire à Gryphées où la zone à Am. Bucklandi est bien représentée, puis de nouveau le Foie de veau,
M. Michel-Lévy, prenant alors la direction de la Course, a conduit
(1) Au moment du passage de la Société la c o u p e de la tranchée s'arrêtait là.
J'ai eu occasion de revoir, peu de temps après la fin de la réunion, cette tranchée,
alors qu'elle était terminée, et j'ai relevé la succession suivante, représentée dans
la figure 1 de la planche II :
i.
Lias inférieur. Calcaires bleuâtres et marnes schisteuses (Zones à Am. rotiformis et à Am. Bucklandi
3 . Infrà-lias.
Calcaires noduleux verdàtres avec marnes feuilletées (zone à
Am. anrjulatus)
Calcaires jaunâtres avec Lima edula
Calcaires bleuâtres à Cardinies, durs, en plaquettes de 0 10, alternant avec des marnes
\ Marnes schisteuses bleues
a. Calcaire bleuâtre à Cardinies, rempli de petits galets q u a r t z e u x . . .
c. trgiles plastiques vertes avec cargneules jaunes. (Ostrea
Baidingesiana ; Lima circularis ; Maclromya sp? dans tes argiles)
b. jrès blanc à grains fins, sans fossiles
a. îrès grossiers roussàtres, en plaquettes irrégulières, alternant, avec
des sables quartzeux. A la base, lits de galets dans ces sables,
séparé de la granulite ravinée par un plaquage d'argile verte.
(Dans ces argiles : Pc'llatia, sp ; Cardium phillipianum;
Myophoria, sp ; Lima, sp ; Mitylus rninutus, c e
Granulite.
V20
2.00
0.60
2.
1.
Zone à A. contorta.
m
1.10
0.40
0.60
0.10
0.30
0.-1O
la Société sur le revers du coteau, vers le moulin de Saumaise, pour
montrer les filons de quartz concrétionné, orientés N.O.-S.E., qui
traversent là la granulite en faisant saillie au-dessus, au milieu des
bruyères. La granulite, au moulin de Saumaise, est à grandes parties.
De beaux échantillons ont été recueillis, dont un présentait un grand
cristal de tourmaline.
Revenant ensuite vers Semur, la Société s'est arrêtée un instant au
moulin de la Laume pour examiner, dans les encaissements du Serein,
un bel affleurement de granulite.
Cette roche empâte des fragments de leptynite qui se détachent en
noir sur les tons rosés de la roche encaissante. Quelques doutes se
sont élevés au sujet de cet empâtement. Plusieurs de nos confrères ont
cru voir là une simple ségrégation des éléments de la roche. Mais
bientôt dans les blocs arrachés par l'exploitation, de véritables galets
de leptynite, à contours bien définis, ont été trouvés, et le fait avancé
par M. Michel-Lévy a été admis. Les collections du Musée de Semur
possèdent un énorme bloc de cette granulite, en provenance de ce
point qui renferme de nombreux fragments de leptynite manifestement arrachés et empâtés, et qui est venu apporter à la théorie exposée
par M. Michel Lévy une éclatante confirmation.
L'excursion ne devait pas finir là. M. Collenot, reprenant la direction de la Course, a conduit ceux des membres qui ne suivaient pas
M. Michel-Lévy, sur la rive opposée du Serein, pour étudier a u dessus de la Chaume Perthuizot des affleurements dans les marnes
irisées, plus nets que ceux entrevus à la Chaume aux Aulnes. Les
marnes irisées occupent toute la partie nord du petit mamelon en
forme de promontoire, limité à l'Est par le Serein, à l'Ouest par le
Chénot; on les a rencontrées dans le petit sentier qui conduit de la
ferme Hardelon à la route de Saulieu. La lande, de forme triangulaire,
connue sous le nom de Chapeau du Curé, située entre les croisements
des routes de Semur à Saulieu, est toute entière recouverte par des
argiles rutilantes qui se compliquent là de bancs de grès et d'arkose,
le tout reposant sur la surface ravinée et mouvementée de la granulite
réduite en arène au contact.
Ces arènes sont exploitées temporairement; au moment du passage
de la Société une coupe fraîche a permis de relever dans la plus grande
de ces exploitations la coupe suivante (pl. II, fig. 4) :
C. Argile plastique bigarrée, nuancée de colorations vives violacées et rougeâtres, traversée à la base par quelques petits bancs d'arkose, très
minces et do forme lenticulaire
B. Arkose grossière, renfermant des gros nodules d'orthose rose (microoline)
roulés, avec des petits gale'.s de quartz laiteux et formant un lit continu,
1"10
irrégulier
A. Grés tendre, jaunâtre micacé, passant par places à l'arkose qui y forme
de petits nids, marqués aussi par places de taches vertes de nature
argileuse; épaisseur visible, en moyenne
0™15
0.30
Ce grès, qui forme une couche de remplissage, repose directement
sur l'arène granulitique, qu'il paraît cimenter au contact.
Cette coupe diffère sensiblement de celle suivante donnée par
M. Collenot dans sa Description de l'Auxois (p. 97).
Marnes
Arkose
Arkose
Granité
irisées
à grains fins
grossière avec petits galets de quartz blanc
(1)
m
0 S0
0.15
0.60
Mais il n'y a pas lieu de s'en étonner ; un des caractères de ces dépôts
c'est leur variabilité; il est très rare de trouver la même succession
sur une certaine étendue ; en des points m ê m e très rapprochés n o n seulement cette succession, mais la nature m ê m e des couches varie.
Ainsi, vers la ferme Hardelon, c'est-à-dire dans l'Est du p r o m o n toire, les argiles bigarées, sont assez puissantes (4 mètres) ; elles sont
sableuses et chargées de grains de quartz à la base et se mélangent à
l'arène granulitique sur laquelle elles reposent directement. En c o n tournant le promontoire vers le Nord ce sont les arkoses qui p r é d o minent et les argiles sont réduites à de minces filets ; enfin dans
l'Ouest, vers le rû Chenot, j ' a i relevé, l'année précédente, la succession
suivante, dans un petit chemin de descente qui se dirige vers Cernois,
et que des pluies torrentielles avaient profondément raviné :
m
3 . Grès fins, jaunâtres, en plaquettes
0™05 à 0 1 0
Arkose sableuse, chargée de grains de quartz et entremêlée de veines
argileuses rouges et vertes
0.20
2 . Argiles plastiques violettes, très collantes, prenant des tons rutilants. 0 . 1 0 ? (2)
1. Arkose grossière, en bancs bien lités, très aimantée et passant à l'arène
granulitique
0.60
Granulite.
Une tranchée faite dans l'Ouest de ce promontoire, pour le passage
de la voie ferrée d'Avallon, a mis à jour une grande épaisseur d ' a r giles irisées appliquées directement sur la granulite.
Par contre ce sont parfois des grès francs qui sont dans cette situa(1) A la date de cette publication (1873) la distinction d e l à granulite et du granité
que l'on doit à M. Michel-J.évy n'avait pas été faite.
(2) Leur épaisseur était peut-être plus considérable, cette partie de la coupe
étant un peu masquée par des éboulis de terre végétale.
tion ; j'en ai fait la remarque sur la rive gauche de l'Armançon, en
face de Charentois, où j'ai relevé la petite coupe suivante :
Terre végétale.
Alluvions anciennes avec bloc
de grés remaniés
1™20
Grès jaunâtres fissiles appliqués
sur la granulite
U"15
Ces grès légèrement ferrugineux ont été démantelés et remaniés sur
place par les eaux de l'Armançon, alors que le torrent atteignait ces
hauts-niveaux qui sont maintenant indiqués sur tout son parcours par
la position de ses alluvions anciennes. Quelques lambeaux préservés
dans les anfractuosités de la granulite sont encore en place, comme
le montre cette petite coupe.
M. Collenot considère tous ces gisements comme triasiques et les
rattache aux grands dépôts keupériens de Sombernon et de BlaizyBas.
Je ne crois pas cette assimilation démontrée, et comme je l'ai déjà
dit dans la séance d'ouverture, après un examen très attentif de tous
les points où ces dépôts affleurent et peuvent être étudiés dans leurs
rapports avec les autres terrains, j'ai acquis des preuves, qui me paraissent définitives, de leur rapprochement avec l'Infrà-lias, étant
donné que la zone à Avicula contorta appartient à cette subdivision.
Ces dépôts, très discontinus c o m m e on sait, très variables, mal
stratifiés, portent tous les caractères d'un dépôt remanié.
Il sont partout recouverts par les grès de la zone à Avicula
contorta,
et les distinctions entre les grès associés aux argiles bariolées inférieures et ceux-ci sont bien difficiles à faire. M. Collenot l'a tenté ; il
a même donné des caractères différentiels pour chacun d'eux :
Dans le Keuper :
1° Arkoses presque toujours effervescents;
2° Grès non fissiles et non effervescents (Rû de Cernant).
Dans l'étage rhétien :
1° Grès fissiles à mollusques, non effervescents (Montigny) ;
2° Grès non fissiles à ossements, effervescents (Normier).
II reconnaît lui-même la faiblesse de ces caractères et déclare plus
loin (p. 141) qu'en raison de la difficulté qu'il éprouve à séparer les
grès à Avicula contorta de ceux du Keuper, il rapporte-également au
Trias cette zone, qu'il sépare ainsi de l'Infrà-lias en lui créant u n e
place spéciale sous le nom d'étage Rhétien.
M. Levallois, en 1864, préoccupé d'établir une limite entre le Trias
et le Lias en Lorraine, est venu visiter l'Auxois ; il a bien vu ces r a p prochements et réunissant les grès keupériens à ceux de l'Infrà-lias,
sous le nom de couches de jonction parce qu'il les a reconnus inséparables ; il les place, de même, tous deux dans le Trias en considérant
ces couches, qu'il assimile à celles qu'il a suivies sans discontinuité depuis l'Ardenne jusqu'au Morvan, comme constituant au sommet du
Trias, un terrain neutre, méritant une division spéciale qu'il semble
vouloir désigner sous le nom de grès suprà-keupérien.
Cette question ne peut donc plus faire de doute, ces deux dépôts
sont intimement liés et ne peuvent se séparer.
Au Chapeau-du-Curé on ne peut voir cette liaison, la végétation et
les éboulis masquant la coupe au-dessus des argiles rouges, mais les
grès de la zone à Avicula contorta affleurent à peu de distance plus
haut (D. de la fig. 1, pl. II). M. Collenot y a reconnu quelques fossiles
caractéristiques, qui sont cités dans sa description géologique de
l'Auxois.
J'ai constaté cette liaison dans tous les points où j'ai pu observer
leur contact. J'ajouterai maintenant qu'à la suite de patientes recherches j'ai découvert dans les grès keupériens de M. Collenot, n o t a m ment dans ceux du r u d e Cernant, qui affleurent sur la routed'Epoisses
à sa jonction avec le petit sentier qui conduit à Collonges, des e m preintes de Mollusques bivalves suffisamment bien conservées pour
être déterminées avec toute certitude; ces espèces, dont les noms s u i vent, sont de petite taille, elles sont spéciales à l'horizon de Y Avicula
contorta (1) ; Lima circularis ; Cardium Phillipianum ; Cardium Rheiicum ; Anomia Revonii ; Corbula sp ; Pellatia s p .
Des exploitations pour le sable, ouvertes au moment de mon p a s sage, de chaque côté de la route, m'ont permis de relever en ce point
une coupe intéressante dont voici le détail : (Pl. II, fig. 2. Coupe du
rù de Cernant, à la montée de Collonge.)
h. Terre végétale.
L. Limon ferrugineux à phosphates.
(1) II est juste d'ajouter que ces fossiles sont d'une extrême rareté et souvent
très difficiles à distinguer à la surface du grès.
Celte petite récolte m'a demandé plus d'une longue station en ce point.
Lias inférieur
Foie
*Z 2 .
•3
4 . Calcaire à Gryphées arquées (exploité un peu avant
petite route de Ménetreux)
de veau 3. Marnes et calcaires noduleux
Lit marneux jaunâtre avec quelques petits galets quartzetix
Dalles calcaires bleuâtres à Cardinies disposées en deux bancs bien
coDtinus, chargées également de petits grains de quartz et séparées
par des marnes grises
Argile grise et jaune, feuilletée, avec plaquettes calcaires à Cardinies
irrégulières et peu épaisses ; en dessous de ces plaquettes, l'argile
est un peu plus compacte, elle est remplie de petits grains de
quartz blanc et de feldspaths roulés, et renferme des galets de
roches éruptives de nature porphyrique et granulitique. (Quelquesuns avaient 0°10 de diamètre.) Ce dernier lit argileux s'agglutine par
places et passe à une cargneule calcaréo-marneuse, dont les cavités
sont remplies d'argile ocreuse ; quelques petits lits gréseux analogues h ceux du bas s'y intercalent également
«A
.a
1
11.
!
Sables d'un blanc verdâtre, parfois jaunâtres, mélangés de petits
galets quarlzeux disséminés qui forment également un petit
cordon très accusé, large de 0™10 environ qui se suit dans toute
la longueur de la coupe
Ces sables deviennent argileux à la base; ils se soudent en un
banc gréseux continu, jaunâtre et moucheté de petites taches
noires manganésifères. Ce gres est fossilifère, c'est là le niveau
des bivalves précitées
/ Argile verte sableuse, nuancée de petites parties violacées
l Argile plastique verte
A . | Argile verte sableuse au milieu de laquelle se présente un lit
/
d'arkoso à ciment argileux de 0°05, puis au-dessous des lentilles
\
de cette même arène disposées en files, mais non soudées
3™20
0.60
0"05
0.40
1.30
1.80
0.10
0.20
0.20
0.80
Cette argue repose immédiatement sur la granulite, dont la surface est très i n é gale et comme ravinée ; cette granulite est aussi en partie décomposée et transformée
en arène; sa séparation avec l'argile aréneuse qui la recouvre est bien nette et
marquée par un véritable cordon de galets dont plusieurs sont de la dimension du
poing, qui se trouve directement appliqué sur la surface de la granulite. Ces galets
sont formés de quartz blanc laiteux, de granulite, de quartz calcédonieux et de
roches éruptives diverses, issues du Morvan.
A la montée de Collonges, près de la remise des ponts-et-chaussées, les sables blancs sont agglutinés et passent à des grès friables;
on voit au-dessous les argiles aréneuses avec leurs petits galets q u a r t zeux, puis le banc de grès jaunâtre, avec ses mouchetures noires, qui
semble plus grossier et doit être aussi fossilifère, car j ' e n ai obtenu quelques empreintes, malheureusement mal conservées, en raison du peu
de ténacité du grès. Ce lit gréseux est le dernier qui affleure, il est
dans le fond du fossé, difficile à atteindre par conséquent. Son épaisseur doit être de 0 2fj à 0 3 0 .
m
m
Ces grès se continuent en corniche sur le haut des deux rives du rû
de Cernant et paraissent s'épaissir en aval. En face de Collonges on
les rencontre clans les vignes où ils affleurent; les petits m u r s de séparation entre les champs en sont formés. J'ai vu là, à deux reprises
différentes, une petite extraction qui m'a permis de constater la p u i s sance de ces grès qui sont là en bancs épais soudés l'un à l'autre sans
argiles intercalées. Mais il est juste d'ajouter que cette fouille était peu
profonde et que plus bas les colorations vives de terres fraichement
remuées indiquaient la présence, dans le sous-sol, des argiles rouges.
Ces grès qui sont là faciles à atteindre ont été souvent explorés pour
la recherche des fossiles, mais ces tentatives, que moi-même j'ai s o u vent renouvelées, ont toujours été infructueuses (1).
La coupe du rû de Cernant avec ses galets à la base porte bien l'indication d'un rivage. La granulite devait former falaise au moment du
dépôt des sables et des grès inférieurs qui ne se sont guère étendus plus
loin, car si on les rencontre encore plus haut sous les bois de Montille
et sur la rive droite du rû Chenôt, ils n'ont certainement pas atteint
Courcelles, où l'on voit la Lumachelle avec des cargneules et des
marnes argileuses jaunes à sa base directement appliquée sur la g r a nulite.
Les eaux qui battaient ainsi le front N.E. du Morvan devaient être
peu profondes et mouvementées, avec un ralentissement cependant, et
un affaissement qui a reporté le rivage plus loin. L'affaissement c o n tinuant, une mer plus profonde, avec des eaux plus calmes et des
fonds vaseux, s'est établie ensuite en ces points à l'époque du Foie de
veau et du Lias. Tous ces mouvements se sont effectués avec une
extrême lenteur, puisque l'horizontalité des dépôts n'a pas été t r o u blée et qu'un des. faits qui résultent encore de l'examen attentif de
la coupe du rû de Cernant c'est le passage insensible des couches
gréseuses inférieures aux marnes et calcaires à Cardinies qui les
recouvre.
Je ne vois pas là place pour le Trias et je rattache tout cet ensemble
à l'Infrà-lias, en rapportant à la zone à Avicula contorta les arènes
gréseuses, les argiles vertes et les grès qui ne font q u ' u n , compris
entre la granulite et le premier lit marneux de la Lumachelle.
La question maintenant est ainsi posée : La zone à Avicula
contorta
doit-elle faire partie du grand système basique et en constituer la base,
(1) En septembre 1880, une nouvelle recherche dans ces grès a été plus heur e u s e ; j'ai trouvé dans un do ces blocs, quelques écailles de Poissons, des traces
de végétaux indéterminables, et un moule interne bien net d'une petite Arche. Il
y a donc là l'indication d'un banc fossilifère qui peut-être un jour sera mis à d é couvert. Lo bloc de grès fossilifère était plus grossier que ceux habituels en ce
point, et moucheté de taches violacées.
(y oie ajoutée pendant
l'impression.J
ou doit-elle en être distraite pour en faire un étage à part ayant ses
affinités triasiques, comme le veulent MM. Collenot et Levallois?
C'est la première solution qui me paraît devoir être applicable,
mais les deux noms que je viens de prononcer ont une telle autorité,
puisque le premier s'est consacré à l'étude de ces terrains dans les
contrées typiques et que l'autre a consacré tous ses instants depuis
plus de vingt années à étudier la région où nous sommes, que je
ne puis pas encore considérer le fait comme démontré. J'attendrai que
la Société en ait acquis la preuve après avoir observé les gisements
que nous rencontrerons dans nos excursions.
La Société, en retour vers Semur, a pris le chemin du rû Daudon
pour admirer les accidents rocheux tout à fait remarquables formés
par la granulite dans les encaissements du torrent et qui ont valu
dans le pays, à cette découpure le nom de petite Suisse.
Le soir un banquet gracieusement olfert à la Société géologique par
la Société des Sciences historiques et naturelles de Semur réunissait
les membres des deux Sociétés dans les salons de l'hôtel Bernard.
Une grande cordialité a régné parmi les convives et le festin s'est
terminé bien avant dans la nuit.
Des toasts nombreux ont été portés :
Par M. le sous-Préfet de Semur, à la Science géologique, à son b u t ,
à son utilité et à ses progrès;
Par M. Bruzard, président de la Société des Sciences de Semur,
souhaits de bienvenue à la Société géologique de F r a n c e ;
Par M. Collenot, remerciements àla Société géologique pour le choix
de Semur comme lieu de réunion extraordinaire;
Par M. Hébert, aux géologues sinémuriens, MM. Collenot, Bréon et
Bochard, qui ont si bien contribué à la prospérité de la Société des
Sciences de Semur, qui nous a si bien accueillis.
Ces toasts, le dernier surtout, ont été chaleureusement applaudis.
En dernier lieu, au nom des géologues étrangers qui avaient bien
voulu se joindre à nous, M. Claudio Segré a levé son verre à la bonne
entente qui règne entre les géologues du monde entier.
Excursion
du lundi 18 à Normier,
Brianny
et
Montigny.
La région de l'Auxois où la zone à Avicula contorta est le mieux
développée, est située entre Montigny et Saint-Thibault. Les grès de
cet âge forment là une bande discontinue entrecoupée par de petites
failles, qui suit les bords de l'Armançon depuis le moulin de SaintThibault, au-dessous de Normiers jusqu'à Montigny-sur-Armançon.
Une faille assez importante (faille de Fiée), dirigée N.S. l'arrête b r u s quement en ce point.
(yest à l'examen des plus importants des affleurements de ces grès
que la Société devait consacrer la majeure partie de la journée.
Pour cela elle s'est rendue en voiture, par la route de Villeneuve, au point de croisement de cette route avec celle de Dijon,
à la Maison de Paille. Là elle a mis pied à terre et s'est dirigée vers
Pont-Royal, pour visiter les exploitations dans le calcaire à ciment.
Un arrêt très court a été l'ait dans ces carrières, qui n'avaient d'autre
intérêt que de montrer ces alternances souvent répétées de calcaires
marneux bleuâtres et de marnes bleues feuilletées composant dans
le Morvan, la base du Lias moyen. Ces calcaires exploités, en beaucoup
de points, dans la région pour la fabrication du ciment, sont surtout
typiques à Venarey. C'est sous ce nom que M. Collenot désigne cet
horizon, dont la faune est ordinairement très riche et représentée
surtout par des Céphalopodes nombreux (Bélemnites et Ammonites).
Le calcaire à ciment de Pont-Royal s'est montré peu fossilifère; on y
a seulement recueilli les espèces suivantes : Ammonites margaritatus :
A. Loscombi ; A. bipuuctatus ; Delem. brevis, etc.
Des travaux pour l'élargissement du canal de Bourgogne mettaient
à nu sur une grande étendue le Lias inférieur, dans lequel le canal a
été creusé entre Pont-Royal et Saint-Thibault. La Société en a profité
pour examiner avec un soin particulier la zone supérieure du Lias à
Gryphées; Y Ammonites stellaris, caractéristique de la zone, a été
trouvée en plusieurs exemplaires avec un certain nombre d'autres
espèces de grande taille, parmi lesquelles je puis citer : Am. Œduensis ;
A, Lotharingus ; A. Breoni ; A. Landrioti?
A. Boucaultianus;
A.
obtusus ; Bélemnites acutus ; Lima gigantea ; Gryphœa arcuata, etc.
Les ouvriers, qui avaient été prévenus du passage de la Société par
les soins de M. Collenot, avaient mis de côté un grand nombre de ces
Ammonites, de forte taille, qui signalent le Lias de l'Auxois, en p r o venance des zones à Am. Bucklandi,
et à Am. stellaris. Au retour,
les voilures pliaient sous le poids de ces fossiles géants.
Dans les tranchées du canal, la zone à Am. stellaris est recouverte
par le Lias moyen, qui affleure sur une épaisseur de 2 à 3 mètres
environ. La Société a longuement examiné ce contact intéressant et
s'est attachée à trouver entre ces deux dépôts une limite exacte qui ne
se traduit pas d'une façon bien nette, un passage insensible s'elfectuant
entre eux. C'est surtout sur la forme des Gryphées qu'on peut se baser
pour établir une division ; là où la Gryphée arquée avec sa forme
typique finit, le Lias moyen commence.
Au point de vue des faunes, un mélange s'établit dans les bancs de
•ri
contact entre ces deux subdivisions. La zone a Am. stellaris présente
elle-même un grand nombre d'espèces qui, dans d'autres régions,
n'apparaissent que dans le Lias moyen. Ce l'ait avait déjà frappé
M. Hébert dans sa visite au Musée, et le portait à rattacher au Lias
moyen cette zone supérieure si riche. La présence de certaines espèces
telles que la Gryphœa arcuata l'avait surpris. L'accord s'étant établi
sur la délimitation des deux horizons du Lias moyen et du Lias inférieur, des fossiles ont été recueillis séparément dans chacun d'eux.
Au sortir de cette tranchée, la Société s'est ensuite dirigée vers
Normier pour atteindre les grès de la zone à Avicula contorta qui
affleurent, dans la contrée appelée la Maltière, au lieu dit le Pré; du
Vivier, où ils sont exploités.
L'affleurement de ces grès se fait dans le fond d'une petite dépression sur la rive gauche de l'Armançon; il donne lieu à une petite
falaise de 3 à 4 mètres de haut, sur une trentaine de mètres d'étendue,
dont le sommet est occupé par la Lumachelle.
M. Collenot en a donné dans sa Description géologique de l'Auxois,
une coupe détaillée.
Elle était encore telle qu'il l'avait relevée, et la Société a pu en
vérifier l'exactitude.
Je la reproduis ici, en la figurant :
6-7. Lumachelle avec grains de quartz
5.
4.
3.
2.
1.
Grès fin jaunâtre feuilleté avec tubulures au sommet, renfermant
Cardita Luerœ. Cypricurdia
Marcirjnyana,
Myophoria inflala
Grès grossier peu fissile, très dur, sans fossiles
Grès grossier roussàtre, en plaquettes, sans fossiles
Grès grossier brun, sans fossiles à la base, mais contenant de rares
mollusques vers le sommet du banc, Mynphoria inflala,
Cardita
Luerœ
Grès arônacé rougeàtre, peu consistant, sans fossiles
« 1™00 »
« 0.30 »
« 0.70 »
« 0.20 »
« 0.00 i>
« 1.00 »
Les parties fossilifères de ces grès ont été activement exploitées par
un grand nombre de nos confrères, qui ont fait là ample moisson de
fossiles, tous intéressants, et qui complètent la liste donnée par
M. Collenot; quelques-uns, dont trois beaux exemplaires
deYAvicula
contorta, ont été trouvés par M. Bioche dans les grès grossiers rougeâtres de la base (n° 1 de la coupe).
Les espèces qui ont paru plus abondantes sont les suivantes :
Mytilus minutus ; Gervilia prccursor ; Gervilia inflata ; Plicatula
intustriata ; Lima prccursor ; Myophoria inflata ; Ostrea
Haidingesiaaa ; Cardium cloacinum; Avicula contorta (1).
Parmi celles plus rares, qui ont été remarquées, je citerai : Anomia
lievonii; Avicula 'prccursor; Lœda Deffneri; Cardium rheticum;
Lima
circularis; Pellalia sp.
La Société a reconnu le caractère absolument littoral de ces dépôts ;
les éléments des grès sont grossiers et les grains quartzeux qui les
composent, réduits à l'état de galets. Ces grès se décomposent en trois
bancs principaux, parfaitement horizontaux ; dans l'intérieur de chacun
d'eux, la stratification des petits grains quartzeux est tout à fait remarq u a b l e ; ils se disposent en couches inclinées, se croisant dans diverses
directions, comme celles qui se forment actuellement sur les plages
sableuses des océans.
Ces grès sont recouverts par la Lumachelle et la coupe s'arrête là;
plus loin, en se dirigeant vers la route de Dijon, on rencontrerait le
Foie de veau, puis le Lias inférieur, le tout en stratification concordante.
La Lumachelle (n° G de la coupe) commence par des marnes j a u nâtres, chargées de grains de quartz, qui établissent un passage entre
les grès et les marnes et calcaires à Cardinies qui viennent ensuite et
qui eux-mêmes sont "emplis de petits galets quartzeux. La Société a
examiné ce contact avec soin, et il a été reconnu que ces deux sortes
de dépôts avaient dû se succéder, l'un à l'autre, sans interruption et
dans les mêmes eaux. Ce point est un de ceux où les relations des
grès à Avicula contorta avec la zone à Am. planorbis sont des plus
marquées (2).
Le déjeuner a eu lieu à Saint-Thibault.
Dans l'après-midi la Société s'est fait transporter, par la route de
Précy, à Marcigny-sous-Thil. C'est encore là un gisement classique
(1) Je les cite par ordre d'importance.
(2) M. Levallois a bien défini ces roches de passage entre les grès à Avicula
contorta, et la Lumachelle proprement dite : « On se fera une plus juste idée de
celte roche en considérant que de gros grains de quartz ont été saisis par le Calcaire au moment où il était en voie île formation » loc. cit., p. IIP.
pour les grès à Avicula contorta qui étaient exploités là autrefois
comme pierre à paver.
Ces grès particuliers, et riches en fossiles, sont connus de tous, ils
ont été signalés comme psammites coquillers par M. A. Bonnard.
M. Martin en a donné une coupe prise dans les exploitations, alors
qu'elles étaient encore en activité, et y a reconnu plus de vingt espèces
de Bivalves, parmi lesquelles VOstrca Marcignyana et la Cypricardia
Marcignyana dominent. M. Levallois a vu aussi ce gisement et a été
frappé du caractère particulier de ces grès qui sont tendres, légèrement micacés et imprégnés d'oxydes de fer et de manganèse, ce qui
leur communique une teinte violacée.
La Société a pris ensuite la route de Brianny. Un arrêt en ce point
a permis à M. Michel-Lévy de montrer près du moulin, sur la rive
gauche de l'Armançon, un bel affleurement de leptynite qui forme
falaise. La petite route qui conduit du moulin de Brianny au village
et que la Société a suivi pour regagner les voitures, montre, sous les
premières maisons du village, les grès de la zone Avicula
contorta,
jaunâtres ici et très fossilifères, contenant notamment des empreintes
d'Astéries, appliqués directement sur la granulite. La Lumachelle
vient ensuite, elle est assez bien développée, affleure sous les maisons
•et vient buter contre la partie supérieure du Lias inférieur. C'est là
une des amorces de la faille de Brianny.
En traversant le plateau de Brianny. pour se rendre à Montigny et à
Fiée, où devait se terminer l'excursion, la Société a pu se rendre
compte d'un abaissement considérable du Lias dans tout l'espace
compris entre les deux f ail Ses fie Brianny e t d e Fiée (Pl. XVI, lig. 6'j. La
première de ces deux failles dirigée O.N.O.-E.S.E., met en contact la
«one à Am. stellaris avec la Lumachelle; la seconde, passant par Montigny et Fiée, dirigée exactement E.O., amène ce Lias eu contact avec
la granulite.
A Montigny-sur-Arniançon, une ample récolte a été faite dans les
mêmes grès à Avicula contorta, par suite de l'obligeance de M.'Bochard. qui avait fait exécuter une fouille, à l'occasion du passage de
la Société, pour mettre à découvert ces grès, masqués maintenant par
le sol superficiel et la végétation dans les champs. De grandes et
belles plaquettes, couvertes d'Ostrea Marcignyana, ont été rapidement
enlevées.
Ces grès assez puissants et de la même nature que ceux de Marcigny,
sont séparés, d'après les observations de M. Bochard, de la granulite
par des marnes irisées.
Voici la coupe relevée par M. Bochard dans une fouille ancienne
faite au Sud-Ouest du village, au lieu dit le Porchoy :
Lumachelle.
Marne jaune.
C. Grès (in, peu consistant, d'un jaune ocreux, zone avec quelques moules
de Mollusques et d'Astéries
B. Grès grossier brun, avec nids de marnes vertes, empreintes végétales
charbonneuses, très fossilifères, Oitrea Marcignyana,
c e , Lima
IiocMrdi
A. Grès fins, d'un jaune ocreux foncé, très fossilifères, Oslrea
Marcignyana,
rare
Marnes i r i s é e s .
0°30
0.10
0.30
A Fiée, en montant au village, M. Michel-Lévy a pu montrer un
bel exemple des modifications subies par le gneiss, sous l'action de la
granulite. Dans le fond de la vallée le Lias inférieur affleure; il est
là à une altitude de 340 mètres, sur la lèvre abaissée de la faille,
dont j'ai parlé tout à l ' h e u r e , qui passe exactement sous l'église du
village.
En se dirigeant de Montigny sur Fiée, la route traverse successivement les diverses zones supérieures de l'Infrà-lias, puis le Lias à Gryphées qui vient affleurer au niveau de la Ronce à 3 4 0 d'altitude. La
Société a suivi la lèvre abaissée de cette faille E.O., qui passe exactement sous l'église de Fiée.
En dépassant la Ronce pour gagner le bois du Deffand, elle a constaté, sur la lèvre exhaussée, la présence sur les roches éruptives des
divers horizons de l'Infrà-lias à l'altitude de 2 9 0 . Le Lias inférieur
vient ensuite, il forme le plateau de Velnosse et atteint à la ferme de
la Prelée l'altitude de 397'". La dénivellation amenée par la faille de
Fiée est donc de 57 mètres.
Les roches éruptives qui affleurent dans le ruisseau de la Ronce et
sous l'église de Fiée sont des plus intéressantes : ce sont des gneiss,
dans lesquels des injections de granulite ont exercé des modifications
profondes que M. Michel-Lévy a m o n t r é et dont il a donné l'explication sur place.
La Société reprenant ses voitures s'est dirigée ensuite par la route
de Saulieu vers Semur, où elle était de retour à cinq heures et demie.
m
m
La parole est ensuite donnée à M. Collenot, qui donne lecture du
Mémoire suivant :
D é b r i s de t r a n s p o r t sur les p e n t e s du M o r v a n ,
par M. C o l l e n o t .
Vous devez visiter demain les blocs de Gros-Mont et de R o u m o n t ,
c'est une bien faible partie des débris de natures diverses accumulés
autour du Morvan.
Comme il nous est impossible d'en visiter tous les gisements p e n dant le cours de notre session déjà trop chargée, permettez-moi d-e
vous en donner ici une description sommaire. — Je passerai en revue
la plupart des nombreux points où j'ai pu les reconnaître. Ils sont en
grande partie décrits plus longuement dans ma géologie de l'Auxois;—
mais je suis convaincu qu'il en existe encore que je n'ai pas encore eu
l'occasion de rencontrer (I).
Je n'ai pas l'intention de reproduire la théorie que nous avons
exposée à leur sujet, M. Martin et moi. — Elle n'a pas eu l'assentiment de nos confrères et a été combattue par d'autres théories qui, je
crois, n'ont pas eu un meilleur succès; mais je vais établir les faits et
les conditions de gisement de ces dépôts, laissant à d'autres plus
heureux ou plus sagaces le soin de donner une solution à une question difficile et qui intéresse à un haut degré la géologie d'une partie
de la France.
NOBD-EST DU MORVAN.
Au N. 0 . d e Semur, la montagne de Genay, connue par les restes
remarquables d'une station de l'âge de la pierre taillée, porte, disséminés sur une pente, des rognons de silex et des fragments de grès
quartzeux et ferrugineux. — Ils reposent sur une partie déclive d u
plateau, constituée par la base de l'étage bathonien et par l'oolithe
inférieure. Les plus gros sont vers le bas en approchant du point d e
forte p e n t e ; vers le sommet, on" ne rencontre plus que des grains
arrondis de quartz semblables à ceux des sables et argiles albiens. —
Le dépôt dirigé vers le N. 0 . a été fortement lavé et dispersé : on n'y
trouve pas, comme sur les sommets que nous devons visiter, un e m pâtement argileux. — Altitude, 400 à 4 2 o . — Ces restes, appartenant
aux terrains crétacés (albien et sénonien) et séparés du Morvan par
le bassin de l'/\uxois, semblent venir d'un point situé vers le S. 0 .
m
(1) Je dois à notre confrère Cuvier ries détails et des renseignements nouveaux,
qui figureront dans la présente notice.
NORD DU MORVAN.
Dans la plaine de l'Auxois, entre Epoisses et Toutry, lieu dit les
Petits-Alleux, j'ai reconnu six blocs volumineux de roches à structure
granitique alignés du Sud au Nord sur le calcaire à Gryphées fortement érodé. — Je les ai décrits dans le Bulletin de la Société géologique. (2° série, t. XVI, p . 1 7 3 ; 1868.)
Depuis ces blocs appelés dans le pays : Perrons-aux-Souffleux, ont
été en partie brisés et enlevés comme formant obstacle aux labours ;
mais il en existe encore trois intacts (1) en granulite, et un à demi
cassé en gneiss rouge. — J'ai fait récemment l'acquisition de ces
roches pour les préserver d'une destruction imminente.
Parmi les trois premiers blocs, celui de l'Est, planté obliquement
dans le sol, est poli et strié, sur une large surface plane, du côté où il
regarde la terre. La traînée s'étendait sur le bord d'une dépression à
sec qui conduit à un ruisseau.
A la réunion extraordinaire de 1876, à Chalon-sur-Saône, lorsque
j'ai été amené à parler de ces vestiges, il m'a été objecté que, situés
dans le voisinage du Morvan, dont ils ne sont éloignés que d'environ
8 kilomètres, ils ont pû être entraînés, soit par un transport boueux,
soit par des glaces flottantes.
Le transport boueux ne me paraît pas admissible, car, dans cette
hypothèse, les roches arrachées au Morvan se trouveraient nécessairement au fond de la dépression même dont je viens de parler et non
sur les boi'ds, comme c'est le cas. — Si elles ont été apportées par les
glaces flottantes, il faudrait rechercher la cause de la polissure et des
stries d'une d'entre elles, cause qu'il faut nécessairement attribuer à
un frottement énergique à l'endroit d'où le bloc a été mis à flot et
l'on ne peut guère attribuer aux Perrons-aux-Souffleux une p r o v e nance étrangère à la partie voisine du Morvan, en raison de la nature
des blocs identiques aux roches en place au-delà du Serein et en
raison de leur direction. D'ailleurs, dans l'hypothèse de glaces flottantes échouées contre le massif du Morvan, quelle qu'eût été leur
direction, il n'y aurait pas eu d'alignement dans le dépôt.
La plaine d'Epoisses est très fertile et très bien cultivée, de sorte
que presque tous les blocs qui pouvaient couvrir le sol ont été d é (1) Vérification faite, le plus petit des trois n'est pas intact. Il porte les traces
d'un trou de mine ancien. M. Cuvicr en examinant, les environs a trouvé encore
existants dix blocs, y compris les Perrons-aux-Souffleux, dont le plus grand
nombre repose sur le calcaire à Gryphées (Voir le plan de ces blocs levé par
M. Cuvicr d'Avallon).
Plan des blocs granitiques
dits d'Epoisse ou de
Toutry
Dressé par M. F. Cuvier.
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A. Bloc d e granulite rose, (le 2 50 de longueur et 0™90 de largeur, poli et strié.
B. Même roche : longueur 3"00, largeur 1"00.
C. Granité gris avec gros cristaux orientés de feldspath blanc. L'extrémité Est
de ce bloc, déjà débité à la mine, se termine par un filon de gneiss de 0 08 d'épaisseur. II avait 2 50 de long et 1"40 de large.
D. E, F, G. Granulite rose. Le dernier bloc a l 5 0 de longueur et 0 40 d'épaisseur.
H, I. Granulite rose gisant dans les prés, sur un limon fin et rougeatrc. H a l ^ O
de longueur et 1™00 de largeur.
J. Granulite rose qui a pour dimensions : l 0 0 , 0™80 et 0 ô0. Ce bloc se trouve
au croisement de deux chemins, à mi-distance de Guillon à Vignes, et n'a pu
entrer dans le cadre du présent plan.
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traits. On m'a même signalé une contrée voisine des P e r r o n s - a u x Soufïleux, appelée Couture-des-Pierres-Longues, et dont le n o m significatif indique un dépôt considérable. Il n'en reste plus trace aujourd'hui, et j'ai appris dans le pays que les derniers blocs avaient été
enlevés sur ce point constitué par le Lias inférieur de 1865 à 1868.
Ces faits expliquent la rareté actuelle de ces vestiges; cependant
les pierres granitiques de très grande taille qui font encore saillie sur
plusieurs points au-delà de Toutry, celles qu'on rencontre dans le
village et qui portent encore des sillons creusés par le soc de la c h a r rue, indiquent que leur nombre a été primitivement assez i m p o r tant.
Ce n'est pas tout, on remarque près de la rivière, à Toutry, et dans
les champs, au bas du village de Yignes, des dépôts de sables et de
galets de provenance morvandelle [granité, granulite,
calcaire à
Gryphées, siliceux, grès houillers). — Je signalerai encore u n dépôt
de galets et de débris fragmentaires, dont les éléments ne sont pas
triés d'après leur volume, sur la colline du Tronçoy ou de Varennes,
au-dessus du passage du Serein par le chemin de fer, à 30 mètres e n viron au-dessus de la rivière ; ce dépôt a déjà été indiqué par M. Moreau et par M. Belgrand.
On trouve aussi dans le bassin de l'Auxois des places semées de
débris de chailles jurassiques, paraissant provenir de dépôts r e m a niés, je citerai les vignes du faubourg aux Aulnes-de-Semur et le bas
des vignes de Montfaute (Yonne).
Enfin, de larges placards d'aubue, produit du lavage des arènes
morvandelles, couvrent çà et là, depuis le Morvan, le bassin de
l'Auxois. Dans certaines parties de la vallée d'Epoisses, notamment à
Changy, on ne peut expliquer leur présence sur le calcaire à Gryphées
que par un apport venu du nord du Morvan par dessus le lit du
Serein profondément encaissé aujourd'hui dans les roches éruptives.
NORD-OUEST DU MORVAN.
A Pont-Aubert, à l'Ouest d'Avallon, on remarque une masse énorme
de cailloux, de sables et de blocs qui a dû encombrer le Ht du Cousin
et s'élève encore sur ses bords. — Cet amas est composé en majeure
partie d'éléments granitiques. Le point le plus élevé du dépôt est aux
Sablières d'Orbigny, à 56 mètres au-dessus de la rivière. Les gros galets, à Orbigny, ne sont pas arrondis, mais seulement émoussés aux
angles.
Enfin, nous arrivons à ces importants dépôts de grès ferrugineux,
de poudingucs crétacés, de chailles jurassiques avec argiles, qui r e -
couvrent, à différents niveaux et sur différents terrains, les plateaux
et les dépressions de l'Avallonnais.
Parmi ces dépôts, nous aurons seulement le temps de visiter ceux
de Grosmont et de Roumont. Vous rencontrerez d'abord, après avoir
quitté la route de Vezelay, sur la pente Sud de Grosmont, en regard de
Montigoy et en approchant du sommet de la montagne, une quantité
de chailles jurassiques (1) et d'autres débris siliceux, d'origine c r é tacée, roulés et fragmentaires, engagés dans une argile ocreuse r e tournée par la charrue. — Au sommet (altitude 3G0 ), vous constaterez l'absence de tous débris étrangers au sol de la montagne (calcaire
de la Grande oolithe), qui, en cet endroit, est complètement d é n u d é e ;
mais un peu plus bas, sur une pente du plateau, vous remarquerez
d'énormes blocs de grès quartzeux et ferrugineux, reposant sur une
argile sableuse et ocreuse renfermant quelques débris de silex et alignés vers le Nord-Ouest au milieu des bruyères. Je devrais dire que
vous verrez seulement la place d'une grande partie de ces blocs, car là
aussi on les enlève, et s'il en restait encore treize en juillet JBli'J, à
l'époque où je les ai visités avec M. Martin, qui les a décrits (2),
ce nombre a beaucoup diminué et vous n'en rencontrerez, sauf un
seul au haut du dépôt sableux, que vers la base, au-dessous des
Bruyères. Heureusement que les trous d'où ont été extraits les autres
sont encore très visibles ; mais, plus tard, si la destruction continue,
il ne restera plus que l'argile et le dépôt paraîtra insignifiant. — Un
peu plus à l'Est, sur le même plateau de Grosmont, une dépression
couverte de bruyères, au contact de roches trouées de la Grande
oolithe, est remplie d'argile ocreuse d'où sortent quelques blocs de
grès ferrugineux.
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En quittant Grosmont et en gagnant au Nord le petit plateau de
Roumont, nous trouverons, sur le revers Sud de cette montagne qui
regarde Grosmont et sur la zone à Am. abrustigerus,
des débris de
grès quartzeux en partie roulés, avec chailles et quelques silex s é n o niens. Puis, au sommet (altitude 302"'), très étroit et aussi pelé que
celui de Grosmont, le dépôt des roches silicieuses et d'argiles r o u geâtres m a n q u e ; mais vers la pente Nord, près d'une croix, apparaissent au milieu des bruyères de nouveaux blocs qui font saillie d a n s
une argile blanchâtre.
(1) Ces chailles ou silex rubanés se retrouvent encore en place, un peu plus bas,
vers le N., flans l'Oxfordien supérieur, sur le plateau situé entre Scrmizclles,
Chatel-Censoir, Mailly et Arey-snr-Ciire.
(2) Bull. Soc. giol., 2» sér., t. VII, pt 24.%
Plan des blocs de grès ferrugineux
de
Gros-Mont
Dressé par M. F. Cuvier.
La lettre B indique les blocs de grès encore en place.
La lettre C indique ceux disparus, dont il ne reste que les a l v é o l e s .
Les parties hachurées horizontalement représentent les manteaux de limon r o u g e
recouverts de bruyère.
Les 2 tiles de petites flèches indiquent 2 thalwegs.
Les petites (lèches placées près des blocs indiquent l'inclinaison de la stratification de ces blocs.
A. Bloc de 2"50 de long sur l 2 0 de large.
E. Bloc de 2°50 de long sur 3™00 de large.
D . 2 blocs s u p e r p o s é s . Celui inférieur a 3™50 sur 2"00.
C. Espace avec trous d'où paraissent avoir été extraits des blocs, avec débris d e
grès blanc et ferrugineux.
B. Grand trou dans l'argile rouge, avec grès blancs ou ferrugineux et silexrubanés (oxfordiens?).
m
Plan des blocs de poudingue
siliceux de Rouraont
Dressé par M. F. Cuvicr.
Les parties hachurées horizontalement représentent un
rougeàlre et sablonneuse, recouvert de bruyère.
F. Bloc de 1"50 de longueur sur 1"00 de largeur.
G. Bloc de ] 5 0 de longueur sur 1=20 de largeur.
manteau de terre franche
m
Sous le manteau rougeàtre on distingue une argile blanc-jaunàtre, avec nombreux
débris de silex, mais sans traces de grès.
Là, plus de grès ferrugineux, mais des poudingues formés de cailloux siliceux, arrondis et fragmentaires, d'origine sénonienne, e n châssés dans une sorte de grès formant une pâte dure et presque
transparente, également siliceuse. Sur la pente qui descend à Domecysur-le-Yault, on retrouve, à la surface des champs, des débris siliceux tombés de la montagne.
Les deux hauteurs de Grosmont et Roumont, qui sont très voisines,
portent ainsi des débris siliceux de nature différente. Elles forment
les derniers sommets oolithiques en regard du Morvan dont elles sont
séparées vers le S.E. de 3 à 4 kilomètres par une vallée profonde
dont le fond, coupé par une faille, est à 200 mètres plus bas.
La région N.O. de l'AvalIonnais contient encore, comme je l'ai dit,
de nombreux débris des mêmes roches siliceuses avec ou sans argile
et qui recouvrent indistinctement les plateaux et les vallées à des
niveaux très variables et sur des terrains différents.
Je parlerai d'abord de ceux que j'ai visités récemment:
Blocs de Magny. — Au Nord-Ouest de Châtel-Censoir, une énorme
traînée recliligne de blocs s'étend de l'E.S.-E. à l'O.N.O, sur la
pente du sommet corallien au bas duquel est bâti le village de Magny,
à l'endroit où le plateau érodé forme un cap, entouré de trois parts
par l'Yonne (altitude environ 2 1 0 ) . Cette énorme file de roches e m pâtées dans l'argile sableuse et ocreuse a, suivant MM. Raulin et
Leymerie (1), une longueur de 200 mètres sur 00 de large. Elle est
composée en majeure partie de blocs de grès quartzeux-ferrugineux
du Gault; mais on y retrouve aussi de nombreux poudingues semblables à ceux de Roumont, et beaucoup plus grands. — Cette longue
traînée, à 75 mètres environ au-dessus de l'Yonne, se termine à l'Ouest,
Nord-Ouest, par des poudingues de grande taille où la Société géologique a reconnu, en 1845, un fossile de la Craie blanche (Discoïdea
conica). Ces poudingues, mêlés à quelques grès ferrugineux, s'arrêtent, à l'Ouest du chemin de Méry-sur-Yonne, à Coulanges-sur-Yonne,
à l'endroit où la pente s'accentue pour descendre vers la rivière.
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La traînée de Magny, prolongée du côté du Morvan, conduirait au
sud d'Avallon, distant à vol d'oiseau d'environ 22 kilomètres. Nous
avons vainement cherché dans ce dépôt des débris granitiques.
À l'Est de Châtel-Censoir, la pente d'un plateau qui remonte vers le
bois au-dessus de la ferme du Charmois, est couverte de grès ferrugineux avec chailles jurassiques. A l'Est de la ferme, ces débris sont
considérables et recouvrent un limon ocreux qui semble être, pour
une grande partie, le produit trituré de grès ferrugineux ; je dis trituré, car il n'y a pas trace de décomposition dans ces grès et rognons
ferrugineux qui sont assez durs pour faire des pavés dans les rues de
Châtel-Censoir. L'altitude eu ce point est d'environ 200 mètres sur
l'étage corallien.
Ce dépôt se relie vers le Sud, à la tuilerie des Quatre-Vents, signalée
par MM. Raulin et Leymerie, où l'on exploite l'argile associée aux
grès ferrugineux, à côté du bois de Malassant.
Les auteurs de la Statistique géologique de VYonne indiquent encore
de grandes surfaces couvertes des mêmes débris avec argiles reposant
sur des roches oolithiques. Nous citerons d'après eux, dans la vallée
où est situé le village de Montillot, un dépôt de 3 kilomètres de long.
Non loin de là, au sud du Bois-d'Arcy, un autre dépôt important couvre une pente.
Les mêmes auteurs décrivent encore d'autres gisements de même
nature sur d'autres points avoisinant le Morvan. — Nous nous contenterons d'indiquer les principaux : plateau entre Méry-sur-Yonne et
Yermenton (Croix-Ramonée, Avillon, etc.) (2) ; environs d'Etais au
(1) Statistique
géologique de l'Yonne, p. 549 et suivantes.
(2) M. Cuvier a remarqué entre Sennizelles et Yermenton, que les croupes de
montagnes, dirigées E.O., sont doublées, renforcées du coté du N. seulement par
des dépôts confus d'argiles rouges renfermant île petits blocs de granité.
N. 0 . de Clamecy, etc... Du reste, pour plus de détails sur ces dépôts,
on peut consulter la description géologique de l'Auxois.
MM. Moreau et Mailly ont visité récemment sur le plateau d'Oolilhe
inférieure qui domine Annay-la-Côte, au Nord d'Avallou, près d'un
signal ( 3 3 8 ) , d'autres dépôts de grès albiens, de silex de la Craie, et
de poudingues siliceux, contenant de nombreux débris d'Échinides
sénoniens et autres fossiles. — Sous les villages d'Annay-la-Côte et de
Tharot, on remarque aussi des débris des mêmes roches siliceuses et
de chailles jurassiques assez nombreux pour servir d'empierrement
aux routes. Ils sont peut-être tombés du plateau dont ils recouvrent
les pentes sud.
m
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Enfin, dans un faubourg d'Avallon, à la Croix-Sirot (altitude 252 )>
même dépôt argileux avec silex reposant sur le calcaire à Gryphées
arquées (1).
OUKST
DU
.UOItVA.N.
Sur la lèvre affaissée de la grande faille qui borde le Morvan à
l'Ouest, à l'altitude de 428 mètres, nous constaterons, au sommet du
Mont-Vigne (Nièvre,), sur les assises du Fuller's eartli, un dépôt d ' a r gile avec silex fragmentaires de la Craie, indiqué primitivement par
M. Moreau, mais où MM. Télain et Michel-Lévy ont reconnu des fossiles caractéristiques de l'étage sénonien (Empreintes de Cidaris et
Micraster, et notamment les Micraster cor bovis et Micraster cor an•guinum). {Bull, de la Société géologique. 3 série, t. V, p. 3o3.)
En descendant vers Corbigny, aux environs de Ilenebourg, le sol est
•couvert par places, sur le calcaire à Gryphées géantes, de débris siliceux (chailles et silex crétacés), qu'on ramasse pour l'empierrement
des chemins. Ils sont à une altitude de 280 mètres sur la lèvre relevée
de la faille occidentale du Morvan. — Un peu plus bas, sous le cimetière de Corbigny, on retrouve des grès ferrugineux, avec silex fragU
(1) Nous devons signaler encore la découverte faite par M. Cuvier, sur un tertre
situé un peu au S . 0 . de Givry, de galets de granulite, de gneiss, de quartz, do
siler rubanés oxfordiens et de silex sénoniens contenus dans les fissures de la
grande Oolithe (Mont Beuchiat), altitude 300 mètres.
Nous mentionnerons aussi, entre Sainte-Palaye et Accolay, au N. O.de l'AvalIonnais, au voisinage et au N. d'un dépôt de grès ferrugineux, de silex de la Craie et
d'argiles, indiqués sur la Carte géologique de l'Yonne, une surface d'environ
30 hectares, observée par M. Cuvier, laquelle est couverte des débris des mêmes
roches, auxquels sont associés des grès et des sables presque exclusivement
constitués de grains de quartz granulitique, en telle abondance que ce point a été
exploité comme sablière. Ce dépôt arénacé repose sur le terrain oxfordien à l'altitude d'environ 215 mètres
mentaires de la Craie et chailles contenant, ça et là, quelques fossiles indéterminables ; puis, un peu plus haut, des argiles stratifiées
par endroits et qui paraissent remaniées.
SUD-OUEST DU MORVAN.
A la sortie de Moulins-Engilbert, à l'Est, sur la route d'Autun, le
long d'une pente au pied de laquelle existent des carrières de calcaire
à Gryphées, j'ai rencontré, avec MM. Michel-Lévy et René Bréon, des
amas superficiels de silex de la Craie. Ces silex sont sur la déclivité
même qui se termine vers le haut par les roches éruptives du Morvan,
constituant la lèvre relevée d'une faille.
A Saint-Honoré-les-Bains, sur le versant oriental du Morvan et sur
la lèvre abaissée de la grande faille qui montre dans sa cassure les
débris froissés du Lias supérieur et de l'Oolithe inférieure, on r e m a r que, dans la belle forêt attenante au château et dominant l'Établissement thermal, sur une pente au-dessous de la vieille montagne, u n
mélange d'argiles, de silex roussâtres qui paraissent être des chailles,
et de quartz d'arkose ; le tout formant un placard fort épais.
Beaucoup des quartz d'arkose sont polis et nous en avons r e m a r qué un qui enchâsse un silex roux également poli, ce qui prouverait
que l'empâtement s'est fait pendant le dépôt d'arkose et le polissage
postérieurement. La Société pourra voir dans le parc de Saint-Honoré
et en face de l'Établissement thermal, deux gros blocs polis de quartz
provenant des environs du château.
Au bas de ce dépôt et sur le Fuller's earth ferrugineux s'étale une
plaine couverte d'alluvions composées de débris de porphyre et de
sables blancs kaolinisés paraissant être le résidu des porphyrites qui
abondent sur la partie du Morvan en regard, et qui, par endroits,
sont profondément altérées. Ces alluvions, où les chailles roussâtres,
les argiles et les sables sont très répandus, ravinent des dépôts de tuf
qu'on rapporte au calcaire à Phryganes près de la ferme-école de
Saint-Michel, au Sud-Ouest de Saint-Honoré et à Cercy-la-Tour à
l'Ouest. Elles s'étendent sur un très grand espace vers le Sud-Ouest
et semblent n'être qu'un grand remblai remanié par les eaux.
SUD DU MORVAN.
A l'angle formé par l'Arroux, à son confluent avec la Loire, au N.O.
de Digoin, sur les schistes houillers ou permiens, entre le château
de la Motte-Saint-Jean et Saint-Agnan, un placard d'argiles foncées.
criblées de silex roussâtres d'un aspect particulier, l'orme le sol des
vignes sur la pente au-dessus de la Loire.
Les sables de la Loire sont chargés de ces silex roux fragmentaires ;
mais l'argile très tenace a disparu. On les retrouve jusqu'à Nevers,
non seulement dans les sables du fleuve, mais encore sur les sommets
calloviens qui dominent la ville. Évidemment il y a eu remaniement
par les eaux postérieurement au dépôt de la côte de Digoin à SaintAgnan.
Enlin, entre Digoin et Saint-Agnan, les travaux du chemin de fer
ont mis à découvert, à Neuvy, un certain nombre d'Échinides siliceux
qui doivent, croyons-nous, être rapportés à la Craie.
SUD-EST DU MOHVAN.
Sur la pente Sud du Drevin, si connu par son cône basaltique, presqu'au contact des roches éruptives du Morvan, nous avons recueilli,
sur un dépôt rhétien, des silex de la Craie, et M. de Charmasse a
affirmé avoir trouvé un Échinide siliceux empâté dans le Basalte.
Mais c'est surtout le long de la côte chalonnaise qu'on rencontre des
masses de débris siliceux d'origine crétacée et jurassique, englobés
dans une masse argileuse. On les appelle argiles à silex, dénomination
qui semble s'appliquer à des dépôts d'âges différents répandus sur le
sol de la France. La Société géologique, lors de la réunion extraordinaire de 1876, les a très incomplètement visités.
Depuis Saint-Gengoux au Sud, jusqu'au delà de Buxy, au Nord,
sur les cours de la Grosne et même plus à l'Ouest, sur celui de la
Guye (1), on trouve cette argile avec nombreux cailloux et blocs
crétacés, descendue des coteaux ou superposée aux plateaux érodés de
l'Oolithe inférieure et formant, en certains endroits, sur les pentes
basiques, d'énormes dépôts avoisinant des failles, où, sur les lèvres
affaissées, sont des assises coraliennes. Sur un de ces tertres formés
d'éléments crétacés où les fossiles crétacés IKJ sont pas rares est bâti le
village de Jully. Derrière Jully, à l'Ouest, un amas de chailles peut-être
jurassiques de couleur noirâtre vient s'appuyer contre la butte crétacée.
On peut suivre, vers l'occident, les débris de ces chailles, en r e m o n tant la pente du coteau jusqu'au sommet du plateau constitué par
l'Oolithe inférieure. Sur ce plateau, près d'un moulin à vent, altitude
(1) V. J. Martin, Limon ronge el Limon gris (Mémoires de l'Académie de Dijon,
1 8 7 3 ; — Hall. Soc. géol., réunion extraordinaire
à (,'hdlon-sur-Saone,
1870, t. IV",
•i" si';r., p. fiô:j ut suivantes). Martin, Collenot, Delaf'ond, de Lapparenl, Arcelin,
de Co.ssigriy.
414 mètres, une surface importante des champs est composée de silex
noirs, empâtés dans une argile noirâtre qui semble être la partie t r i turée des mêmes chailles, et la charrue n'en retourne pas le fond. On
retrouve un dépôt semblable de chailles noirâtres à 372 mètres d'altitude, sur l'Oolithe inférieure entre Saint-Vallerin et Montagny.
Je n'entrerai pas dans de plus grands détails sur ces dépôts du
Châlonnais, qu'on trouvera mieux décrits dans la notice de M. Martin (1) et dans le compte-rendu de la réunion extraordinaire de
Chalon-sur-Saône. Tous avoisinent le Sud-Ouest du Morvan et sont,
d'après M. Arcelin, très développés dans le quadrilatère compris entre
Chagny, Cluny, Mâcon et Sennecey-les-Grand.
CÔTÉ EST DU MORVAN.
Du côté oriental du Morvan, on nous a signalé différents points où
existeraient encore des dépôts crétacés avec chailles ; nous n'en p a r l e rons point, car nous n'avons pu vérifier l'exactitude du fait. Nous
citerons pourtant des fragments granitiques roulés que notre confrère
Cuvier a trouvés sur la grande Oolithe de la montagne de Mont-SaintJean, séparée du massif du Morvan par une faille (faille de Thoisy-laBerchère) ; et il est à remarquer que la lèvre abaissée où reposent ces
débris granitiques est plus élevée aujourd'hui (altitude, 570 à 5 7 6 ) ,
que la lèvre relevée de Thoisy (altitude 4 6 5 ) ; laquelle a été évidemment diminuée en hauteur par dénudation postérieure.
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Mais, c'est surtout au-delà du massif oolithique qui s'appuie contre
le Morvan de l'Est et s'étend jusqu'à la grande vallée de la Saône, que
les débris qui nous occupent sont intéressants à observer. C'est ce
qu'a fait M. Martin, dans sa notice sur le limon rouge et le limon gris
déjà cités. Nous indiquerons seulement, pour abréger, le long de la
grande côte de vignobles (Côte-d'Or) qui termine le massif jurassique
au-dessus de la plaine de la Saône, une traînée de chailles b a t h o niennes et oxfordiennes, que nous avons visitée au-dessus de Marsaunay-la-Côte (V. page 36 de la Notice précitée). C'est un cordon d'environ 100 mètres de large et de 6 à 700 mètres de long, situé à
l'endroit où se dessine fortement la pente et parallèle à l'axe de la
grande vallée. Ces chailles, toutes fragmentaires, sont engagées dans
une argile ocreuse foncée qui n'est que le produit de la trituration des
mêmes chailles ; ce qui est démontré par le lavage de l'argile.
Enfin, il est à remarquer que dans tous les lieux, sauf au N. de
(!) Limon ronge et Limon gris :
T> 3
l'Avallonnais et dans le Châlonnais, où nous avons indiqué des
chailles, le Bathonien et l'Oxfordien en place, situés au plus près,
sont dénués de chailles.
Tous les dépôts dont nous venons de parler peuvent n'être pas c o n temporains; cependant ils paraissent tous être le produit d'un même
phénomène, sans que pour cela ils soient absolument synchroniques.
Le synchronisme ne paraît guère évident que pour les débris crétacés
des sommets (i).
Quant aux grands dépôts de la côte Châlonnaise, ils semblent être
la contre-partie des mêmes dépôts du Nord-Ouest du Morvan. Le
massif s'infléchissant en sens opposé, Nord-Ouest dans l'Auxois, SudEst dans le Châlonnais.
M. Faisan, dans sa note sur l'origine de l'argile à silex des environs
de Mâcon et de Châlon (2), voulant réfuter les théories précédemment
avancées par MM. Martin, Arcelin et Delafond, mais se renfermant
dans la question des argiles du Châlonnais et du Maçonnais, conclut
que ces argiles dans lesquelles il a constaté le mélange de fossiles
turoniens et sénoniens sont dues à un phénomène de transport et il
avance, avec réserve, il est vrai, que ce transport a été ellèctué par la
mer.
»
»
»
»
»
»
»
Nous citons, p . 8G :
« La violence des courants marins qui avait engendré ces profonds
décapages (3) se calma petit à petit; mais une force suffisante pût
leur rester pour entraîner jusque dans les sillons creusés dans le sol
du Maçonnais une espèce de boue argileuse blanchâtre emballant
des fossiles et des rognons siliceux, enlevés par lavage aux couches
turoniennes et sénoniennes, probablement encore tendres, qui s'étalaient plus au Nord et qui furent attaquées moins violemment
que les terrains du Maçonnais. »
(1) Il est plus probable qu'il y a eu succession lente dans les apports et dans
l'ordre suivant :
Les produits crétacés sont venus les premiers, les produits jurassiques ensuite et
en dernier lieu les produits d'origine granitique. Pourtant, il y a eu des mélanges
dans certains cas, et parmi ces mélanges, quelques-uns paraissent avoir été effectués par remaniement.
!2) Mém. de la Soc. des Sciences nat. de Chalon-sur-Saône,
2« année, n* 2, t. II
(1878), et tirage à part,
(:•)) Il s'agit de cette masse énorme de terrains enlevés par la grande dénudation
qui a précédé la formation tertiaire vers la fin de la Craie, et qui a arasé les s o m mets de manière à former une surface nivelée; fait que nous acceptons et que
nous avons même expliqué (V. p. 510 à 515 de la (iéolot/ie de l'Aurais),
qu'il
s'agisse des plateaux du Châlonnais ou de ceux de l'Auxois et île la Cùle-d'Or en
général.
On verra plus loin que nous reconnaissons, comme M. Faisan, qu'il
y a eu transport; mais, en admettant ce transport, nous ne comprenons
plus comment la mer, emportant, à distance, des terrains arrachés au
Nord, n'a pas opéré de triage et qu'elle a pu entraîner, en bloc, et en
confondant au moins deux étages dans une même masse, des argiles
et des silex, quelquefois fort gros, au lieu de les déposer, suivant leur
volume : les argiles délayées au plus loin, moins loin les sables et au
plus près les blocs siliceux.
D'un autre côté, l'action de la mer devait se produire d'un seul côté
du Nord au Sud, comme l'indique xM. Faisan, tandis que les débris
crétacés occupent aussi bien le revers N.O. du Morvan, que les pentes
S. E. La vérité est que ces dépôts adventifs eutourent complètement
le Morvan.
Sans revenir sur notre théorie, nous terminerons en exposant les
considérations générales qui s'imposent à l'esprit, en présence des faits
qui précèdent ; et nous poserons les questions qu'il nous paraît indispensable de résoudre :
1° Les roches adventives, qui font l'objet de la première note,
sont partout privées de calcaire, bien que toutes (les éléments g r a nitiques exceptés) proviennent de terrains où le calcaire est en d o m i nanee (terrains crétacés et jurassiques). Il n'est resté, absolument,
que des roches et des argiles complètement résistantes à l'attaque des
acides.
Il y a donc eu dissolution.
2° Sur plusieurs points, les débris, à l'état de blocs énormes, sont
alignés en traînées, toutes dirigées du côté opposé au Morvan.
De plus, les éléments de provenances diverses sont ou mélangés, ou
à des distances très rapprochées, disposés à part et distincts. Exemple:
Grosmont, Roumont.
Tous ces amas sont, en outre, sans relation avec le sol qui les s u p porte, sol variable selon les lieux et à des attitudes diverses.
Il y a donc eu transport.
Ce transport s'e»t effectué alors que les plateaux, dont l'ensemble
avait été précédemment arasé, étaient déjà fortement érodés et creusés
en vallées, puisque les débris transportés occupent les pentes. Nous
pensons pourtant que le creusement des vallées n'était pas terminé.
Les premiers dépôts ont eu à subir l'action de dénudations postérieures et il en est résulté des remaniements et même des transports à
plus grande distance (1).
(1) Ces dénudations postérieures sont indiquées par les vestiges granitiques
qu'on rencontre assez loin du Morvan, sur le bord des rivières et des fleuves, le
Aussi les amas de roches déposées n'existent plus, en place, que par
endroits autour du Morvan, et il est à remarquer que les points les
mieux conservés sont ceux qui se trouvent isolés sur des hauteurs, par
l'effet du creusement postérieur d'une vallée intermédiaire, entre eux
et le massif éruptif. L'effort des eaux se produisant en arrière, les p r e miers dépôts ont été ainsi préservés. Tels sont les blocs de Grosmont,
de Roumont, de Montvigne, e t c . , et même le dépôt du château de
Saint-Honoré.
Si les blocs granitiques d'Époisses occupent encore la plaine, tout
près du Morvan, c'est probablement parce que leur transport s'est
effectué à la fin du phénomène.
Tous ces débris n'ont pu venir que d'un point plus élevé, et ce
point est incontestablement le Morvan. On ne comprendrait pas qu'ils
eussent été apportés de l'aval, même par les glaces flottantes ; la d i s position de plusieurs en traînées, dirigées â l'opposé du Morvan, ne
permet pas d'adopter une semblable hypothèse.
La seule objection qui se présente à l'esprit, c'est que le Morvan ne
porte plus de traces des roches oolithiques et crétacées. On ne r e n contre sur ces sommets que des lambeaux de Trias, d'Infra-lias et de
Lias inférieur: mais, pour qui a parcouru le Morvan, il est évident (pue
le massif tout entier n'est plus qu'une immense ruine (1).
Serein, l'Armançon, l'Yonne et même la Seine, jusque dans les alluvions anciennes
de Paris, et par des débris de calcaire à Gryphées siliceux venant du Morvan, et
couronnant les hauteurs de Seignelay à 00 mètres plus haut que le cours actuel de
l'Yonne.
Nous citerons encore les blocs ferrugineux, avec blocs de granité de 1/1 de mètre
cube qu'on trouve, d'après M. Cuvier, dans les villages d'Asquins, près Vezelay.
de Monetcau, au nord d'Auxerre, et de Vincelottes au S.E. Ces blocs existent
même sur les plateaux voisins de ces deux derniers p a y s , accompagnés de silex
crétacés.
Sur la Loire, les mémos remaniements sont évidents, par le transport des silex
après lavage, des argiles de Digoin.
Toutes ces érosions ne peuvent provenir de l'affouillement glaciaire, qui a été
justement contesté ; mais quelle que soit l'opinion qu'on émette sur les dernières
dénudations, on est obligé rie tenir compte du régime glaciaire, caractérisé, autant
par une e x c e s s i v e humidité que par un froid intense sur les points é l e v é s .
Il faut arlmettre ries chutes de neiges considérables et quand, au retour de la
saison d'été, ces masses neigeuses tombaient, d'énormes torrents se formaient.
Ces crues périodiques étaient encore exagérées, quand la neige fondait sous la
pluie, comme on en a eu un exemple récent en 1875, lors de l'inondation de la
Garonne.
C'est ce qui explique pourquoi le Talweg rie nos rivières et de nos Meuves est
aujourd'hui trop grand pour les cours d'eau actuels.
(1) Les loches éruptives du Morvan n'offrent pas la résistance qu'on pourrait leur
supposer. Presque partout elles sont à un étal de décomposition marqué et passent
Si l'on examine la position des terrains jurassiques sur les failles
qui bordent, le Morvan à l'Est et à l'Ouest, celle des mêmes terrains sur
les pentes Nord-Ouest et Sud-Est, on constate que le Jurassique entier
devait recouvrir tout ou partie du massif éruptif à l'époque où celui-ci
a pris son dernier relief. On est amené à la même conclusion pour le
système crétacé qui ne dépasse pas aujourd'hui d'autres failles plus
éloignées vers l'Ouest, ou n'occupe que les pentes au Nord du Châtillonnais et au Nord-Ouest du Tonnerrois et de l'Àuxerrois, dessinant à
distance, autour du Morvan, des cercles concentriques d'une certaine
régularité.
La grande ablation post-crétacée a enlevé des masses puissantes
dans les régions voisines du Morvan ; celui-ci, plus élevé, a pu échapper
à l'arasement et conserver les roches jurassiques et crétacées, qui ont
fourni plus tard les éléments transportés sur ses bords.
Dans cette hypothèse, le Morvan atteignait primitivement une h a u teur bien supérieure à celle qu'il possède aujourd'hui et qui dépasse à
peine 900 mètres.
A moins de rejeter, ce qui me paraît difficile, l'opinion que les d é bris déposés sur les pentes du Morvan sont le produit de la dissolution
et du transport, opinion qu'il faudrait remplacer par une autre plus
concluante, il importe de répondre aux questions suivantes :
Quel est le point de départ des débris qui bordent le Morvan ?
Quel a été l'agent de la dissolution des calcaires?
Quel a été l'agent du transport ?
A quel âge géologique rapporter ces phénomènes ?
Nous avons répondu antérieurement à ces questions par la théorie
glaciaire que nous n'avons adoptée qu'à défaut d'une meilleure.
Que l'on nous en présente une plus satisfaisante, et nous sommes
prêts à l'accepter.
Nous ne sommes plus au temps où, pour expliquer de pareils p h é nomènes, il suffisait de répondre par le mot Diluvium. Ou doit a u jourd'hui préciser davantage ; la science est assez avancée pour sonder
et résoudre les problèmes dedénudation, de dissolution et de transport.
L'époque est venue d'interroger ces grands blocs, couchés sur nos
plateaux comme des sphinx et de leur arracher leur secret.
à l'état arénacé. Celles qui sont restées v i v e s forment des noyaux ou des enclaves
qui, ruinés par la désagrégation des arènes ont souvent roulé sur les pentes.
Dans le nord du Morvan, presque tous les sommets sont arrondis. Vers le Sud,
où l'on trouve plus de roches dures (quartzites et porphyrites), la destruction n'est
pas moins évidente : ce qui est indiqué par la grande profondeur des vallées, car
les quartzites sont entrecoupés de schistos et de tufs peu résistants et les p o r p h y rites sont fréquemment très altérées.
Il faut d'ailleurs se hâter, car, chaque jour, ces précieux vestiges,
recherchés comme matériaux plus résistants que les roches ordinaires
du pays, s'en vont sous la pioche ou la mine. En attendant, il serait
bien désirable que l'État prit à leur égard des mesures de conservation, comme il l'a fait pour les erratiques des Alpes.
N.-B. La notice qui précède était écrite, quand nous avons lu avec le plus grand
plaisir la note suivante, dans le Bulletin
paru de la Société géologique,'i's é r . .
t. VI, p . 326; 18 mars 1878. :
« M. Daubrée informe la Société de la mesure que l'Académie des Sciences vient
» de prendre dans l'intérêt de la Conservation
d e s blocs erratiques situés sur le
» territoire français. Sur un rapport fait par lui au nom de la section de minéralogie
» et de M. Belgrand, l'Académie a nommé dans son sein une Commission spéciale
» chargée de veiller à la conservation des plus intéressants de c e s blocs. Pour
» atteindre ce but, la Commission aura des délégués dans les principales régions.
» Des donations de c e s blocs et du sol qui l e s supporte pourront être faites h
T> l'État, à titre de monuments historiques, et l e s blocs ainsi donnés seront placés
y> sous la surveillance de l'Académie. »
Jeudi
2 i août. — Séance à la Mairie de Saulieu.
PRÉSIDENCE D E MM. nOYER E T COLLENOT.
La séance est ouverte à 8 heures. Étaient présents au Bureau :
MM. Abich, Daubrée, Hébert, Moreau d'Avallon, Royer et Lory.
Après la lecture du procès-verbal et son adoption, M. D a u b r é e
adresse, au nom de tous les membres présents, qui viennent d'assister
aux excursions, des remerciements aux géologues de la région, à
MM. Collenot et Moreau d'Avallon, qui ont bien voulu tous deux se
mettre, chacun dans leur région, à la disposition de la Société pour la
guider dans les excursions.
Des applaudissements chaleureux ont suivi l'allocution de M. D a u brée.
M. R o y e r prend ensuite le fauteuil de la présidence et donne la
parole à M. Collenot, pour le Compte-rendu de l'Excursion du 19 août,
au Gros-Mont et à Roumont, au N.O. d'Avallon.
C o m p t e - r e n d u de f E x c u r s i o n au Gros-JHont (1),
par M. C o l l e n o t .
En gagnant le Gros-Mont par le côté Sud, les membres de la Société
(1) Y. la note lue par M. Collenot à la séance du 18 août.
ont reconnu, à la surface des champs, une grande quantité de débris,
tous siliceux, appartenant à la Craie et aux terrains jurassiques, les
uns roulés et les autres fragmentaires, où dominent des grès quartzeux
et ferrugineux d'une grande dureté. Ce dépôt superficiel, mêlé à une
argile ocreuse rougeâtre, pourrait être le résultat d'un remaniement.
Arrivés sur le point culminant du Gros-Mont, altitude 3C0 mètres,
les géologues réunis ont constaté que le sol est parfaitement nu et que
les seules roches qui font saillie sont les calcaires de la grande Oolithe,
souvent sans adhérence avec le sous-sol.
Mais vers le N.O., ils ont remarqué, sous un tapis de bruyères, un
dépôt de sables argileux rougeâtres, renfermant çà et là des débris de
roches siliceuses blanchâtres et des fragments ferrugineux très résistants.
Engagés dans celte terre sableuse, privée de tout élément calcaire
et faisant saillie à la surface, existaient autrefois une vingtaine de
blocs d'un grès roussâtre, arrondis aux angles.
Tous ces blocs présentaient une stratification m a r q u é e ; mais ils
avaient des orientations diverses par rapport aux plans de stratification, ce qui indique un dérangement de leur position primitive.
M. Collenot ne croit pas que ces grès soient le résultat de l'agglutination des sables sous-jacents, car ils sont d'un grain fort pur, sans
mélange de roches siliceuses et ferrugineuses qui existent dans ces
sables argileux.
En 1869, on comptait encore treize de ces blocs (1). Depuis on en a
enlevé un certain nombre. Tous, étant de très grande taille, ont laissé
après leur enlèvement de grands vides dans les bruyères, et l'on peut,
en comptant les trous, rétablir à peu près le nombre de ceux qui ont
disparu. Il n'en reste plus que cinq aujourd'hui, un vers le haut des
bruyères et quatre au-dessous du point où finissent ces bruyères. On
voit qu'ils étaient tous alignés vers le N.O. Le plus gros de ceux qui
restent ne mesure pas moins de 3 o 0 de long sur 3 mètres de large.
La longueur du dépôt est d'environ 238 mètres.
m
On trouve encore sur le même plateau et dans des dépressions d'autres plans de bruyères d'une moindre importance, avec blocs de grès
plus rares en saillie; mais ces petits dépôts ont également la même
orientation N.-O.
De Gros-Mont, les membres de la Société géologique se sont dirigés
vers le N. pour visiter la butte de Roumont, séparée de Gros-Mont de
\ 500 mètres environ à vol d'oiseau et dont l'altitude est de 302 mètres.
(L) V. la notice de M. .). Martin, Glaciers du Morran, (Bull. Soc. ge'ol., 2
t. XXVII, p. 225 et suivantes). V. notamment le diagramme de la p. 215.
r
sér.,
Dans deux points situés plus bas que le sommet, l'un de 4 0 mètres
environ au S. et l'autre de 30 mètres au N., on r e m a r q u e des débris
roulés et fragmentaires de roches siliceuses et gréseuses (silex s é n o niens et jurassiques, grès ferrugineux), qui recouvrent le sol, n o t a m m e n t au Sud près d'une vigne. Ces débris peuvent être remaniés
comme ceux qui sont au Sud de Gros-Mont. Mais vers le sommet dont
l'altitude est, avons-nous dit, de 3 0 i mètres, on voit encore un tapis
de bruyères au milieu duquel, et principalement sur ces bords, font
saillie des blocs de poudingues de roches sénoniennes sur une argile
b l a n c h â t r e ; le tout reposant également sur les calcaires de la grande
Oolithe.
M. Collenot estime que les débris superficiels des deux montagnes,
différant de n a t u r e , quoique très rapprochées, sont le produit d'un
t r a n s p o r t ; et il est d'autant plus porté à leur attribuer cette origine
qu'il a pu constater, au-dessus d u village de Magny, près ChatelCensoir, une traînée composée de grès ferrugineux et de poudingues
occupant le versant d'une pente corallienne s u r u n e étendue d e
200 mètres environ, avec une orientation à peu près semblable.
M. P o t i e r répond à M. C o l l e n o t t
Les blocs, qu'une partie de-la Société a été visiter au Gros-Mont et au R o u mont, sous la direction de M. Collenot, sont en effet fort remarquables, et
paraissent fort singuliers au milieu d'une région exclusivement calcaire etmarneuse ; mais il me parait facile de les rattachera une formation bien connue
du bassin parisien. Les blocs de poudingue du Roumont, poudingue constitué
par des silex crétacés, réunis par un ciment très siliceux, gris généralement,
jaunâtre et lustré par places, sont absolument identiques avec ceux que l'on
trouve épars, à la surface dos plateaux, depuis la Normandie et lo Perche jusqu'à
la Champagne, et qui dans une région bien voisine de celle-ci, ont été décrits
par MM. Leymerie et Raulin; le gisement de Magny, cité par M. Collenot et.
dans lequel se retrouvent les mêmes poudingues, rattache d'une manière très
heureuse le Roumont à la Puisaye et à la forêt d'Othe, où les « grès sauvages ».
sont extrêmement abondants. Ces poudingues, associés tantôt à des argiles
plastiques et à des sables (d'origine granitique?), appartiennent sans contestation à la partie inférieure du terrain éocène ; et, comme au Roumont ces
poudingues sont associés à des argiles et à des sables absolument semblables à
ceux de la forêt d'Othe, et de la région entre lo Loing et l'Yonne, je n'hésite
pas à affirmer que les poudingues du Roumont sont éocènes, et qu'ils sont en
place, c'est-à-dire que le terrain tertiaire s'est étendu jusqu'aux environs
d'Avallon, débordant de ce coté le terrain crétacé pour reposer directement
sur le terrain jurassique, comme cela a lieu d'ailleurs de l'autre côté du Morvan, à l'Est de Cosne.
Les grès, dont nous avons trouvé des blocs au Gros-Mont, engagés dans les
sables, ne m'ont pas paru différer des grès éocènes, et ne présentent pas les
petits galets arrondis de quartz blanc caractéristiques des grès albiens (1), et
quand on a vu comment le terrain tertiaire varie rapidement d'un point à un
autre dan3 le département de l'Yonne, on ne peut s'étonner de trouver des
poudingues en un point et des grès à 1 500 mètres de là; les sables et argiles
du Roumont et ceux du Gros-Mont sont d'ailleurs semblables entre eux, et au
point de vue du gisement; et on ne saurait songer à leur attribuer des origines
différentes.
La surface occupée par le terrain tertiaire dans les deux collines est bien
marquée, comme nous l'a fait remarquer M. Collenot, par la végétation; aussi
il est facile de voir que ces petits lambeaux sont allongés généralement vers le
N.O.; mais il est clair également que ce terrain remplit des poches plus ou
moins profondes dans les calcaires de la grande Oolithe, qui a été ravinée là
comme le terrain crétacé l'a été plus au Nord (par exemple à l'Enfourchure
près Joigny), et le pseudo-parallélisme des sillons creusés dans le Calcaire,
jurassique (sillons qui constituent en fait une patte d'oie d'après M. Martin),
suffit pour expliquer l'allure des blocs.
La position de ce dernier lambeau de l'Éocène inférieur n'a rien qui doive
étonner, lorsqu'on sait que ce terrain a été intéressé par les failles qui ont
contribué à donner au Morvan son relief actuel, notamment par le système
occidental qui s'étend du Morvan à Sancerre, et que, de l'autre côté de la
Loire et du Loing, il forme une série de collines au pied desquelles se sont
déposés les calcaires lacustres (Voir les feuilles de Gien, Bourges et Orléans de
la Carte géologique détaillée de la France).
Comme l'a fait remarquer M. Collenot, il n'y a aucun rapport entre le gisement d e ces blocs, intimement liés aux sables et argiles tertiaires, et les silex
jurassiques à oursins bathoniens, qui ont été rencontrés sur le flanc méridional
du Gros-Mont et du Roumont; ceux-ci semblent bien être le résidu de la
dissolution sur place des assises immédiatement supérieures à celles qui sont
encore visibles aujourd'hui, et leur absence dans les poudingues qui n'ont
fourni jusqu'ici que des fossiles sénoniens mérite d'être signalée et vérifiée.
Il n'y aurait pas non plus de rapport entre ces gisements et celui de Magny
d'une part, et les blocs granitiques de Toutry et d'Époissesde l'autre; ceux-ci
reposent sur le Lias à une altitude bien inférieure ; des dénudations considérables ont eu lieu entre le dépôt des sables et argiles éocènes, et l'apport dans
(1) Il n'est (jucstion ici que des gros blocs, les fragments gréseux indiqués dans
la note de M. Martin n'ayant pas été vus dans la course, nécessairement rapide, dela- Société.
la plaine de Semur de ces granités du Morvan, apport qui parait dater de la
période quaternaire; par suite les observations faites dans les environs d'Avallon ne peuvent servir ni à confirmer ni à infirmer la théorie qui attribue aux
glaciers un rôle important dans le Morvan à cette époque.
M. C o l l e n o t répond :
D'après les observations de M. Potier, les dépôts do Gros-Mont et do Roumont seraient en place. Ils seraient en outre do l'époque éocèno, parce quo
vers le N.O., dans les départements do l'Yonne et de Seine-et-Marne et beaucoup plus loin encore, dans le Perche et la Normandie, comme aussi du côté
de la Champagne, des poudingues et des grès semblables sont étalés à la surface du sol, au contact des terrains éocènes.
Mais il est à remarquer qu'il n'existe aucun rapport minéralogiquo, ni
liaison entre les sédiments véritablement tertiaires et ces grès, sables et poudingues qui leur sont juxtaposés, présentant toujours, dans leur mode de dépôt,
un très grand désordre. Ceux-ci sont évidemment des débris de provenance
crétacée, ce qui est incontestable pour les poudingues et les argiles à silex qui
les accompagnent. Quant aux grès, ils paraissent être lo produit remanié des
sables et argiles du Gault.
Il semble donc naturel de considérer ces lambeaux incohérents, occupant
des niveaux variables, comme descendus dans les fonds du bassin éocène et
apportés de ses bords. Encore est-il douteux que tous les grès, poudingues et
argiles à silex qui couvrent les dépressions à distance du Morvan aient été
déposés à la période éocène (V. au Bulletin de la Société géologique, 2° sér.,
t. XIX, p. 1 5 3 , un article de M. Laugel qui place, dans le Miocène, les grès
Ladères ou grès sauvages, les poudingues et les argiles à silex associés du
département d'Eure-et-Loire).
Dans cette hypothèse, les dépôts isolés des bords du Morvan seraient les
témoins, restés sur les pentes, d'un transport dont ils jalonneraient la direction.
Parmi ces derniers, les lambeaux de Gros-Mont et de Roumont ont été seuls
visités par la Société; mais il est regrettable qu'elle n'ait pas eu le temps do
voir les gisements de môme nature existant sur d'autres plateaux du N.O. et
du N. de l'Auxois : elle aurait pu se convaincre qu'il y a des surfaces où les
grès et les silex sénoniens sont môles aux silex jurassiques et môme à des
galets granitiques. Sur le plateau de Genay, près Semur, où des grès semblables à ceux de Gros-Mont avec silex de la craie sont disséminés sur une pente
inclinée vers l e N . O . , elle aurait pu constater que lo sol est couvert vers le
haut de petits galets quartzeux variant do la grosseur d'une noix à celle d'un
grain de blé, lesquels ont complètement l'apparence do ceux des argiles et
grès albiens ; enfin, à Magny, elle aurait trouvé les galets albiens enchâssés
dans les grès ferrugineux et formant, outre les poudingues semblables à ceux
de Roumont, des blocs d'un poudingue particulier (V. d'ailleurs la description
de MM. Raulin et Leymerie, p. 550 de la Statistique géologique de l'Yonne).
Quant aux silex jurassiques, que M. Potier croit être le produit de la dissolution sur place des roches bathoniennes (que je crois plutôt oxfordiennes),
j'attribue encore leur présence à un transport, puisqu'on les trouve mêlés à
des débris scnoniens, non seulement au sud du Gros-Mont et au-dessous du
plateau d'Annay-la-Côte, au nord d'Avallon, mais même sur le sommet du
Mont Beuchiat au S.O. de Givry (N.O. d'Avallon), où M. Cuvier, notre confrère,
les a trouvés associés à des galets granulitiques.
L'altitude, 360 mètres au Gros-Mont, 302 mètres au Roumont, 420 mètres
sur lo plateau de Genay et la disposition en alignements vers le N.O. (GrosMont et Magny), indiquent une provenance de points plus élevés qui ne
paraissent pas devoir être cherchés en dehors du Morvan.
Pour considérer ces lambeaux comme étant en place, au contact du Morvan,
il faudrait admettre que, par l'effet de récurrences de failles et de flexions, les
bords du Morvan auraient, à la période tertiaire (éocène pour M. Potier),
plongé dans une grande proportion sous les eaux et reçu le dépôt des débris
en question, puisque par l'effet d'autres mouvements ascendants, ils se seraient
relevés aux points où on les trouve aujourd'hui, conservés à l'état de poches,
suivant M. Potier ; mais s'il est difficile de voir des poches dans la dépression
de Gros-Mont et sur le sommet du Roumont, il n'est pas possible d'en trouver
à Magny où les blocs et argiles occupent une très grande surface rectiligne,
faisant saillie sur les roches coralliennes.
On expliquerait mieux, ce me semble, leur présence par un enfoncement sur
le fond du bassin parisien, avec inclinaison partant des bords du Morvan d'où
proviendraient les blocs, argiles et sables, laissés comme témoins presque à
son contact.
Vers la fin de la période crétacée, il s'est produit un grand arasement sur la
bordure du Morvan. Le Crétacé et une partie du Jurassique ont été enlevés
probablement par la mer qui battait le pied du massif éruptif. Cet arasement
qui paraît n'être pas descendu plus bas que la grande Oolithe, au moins dans
le N. et le N.O. de l'Auxois, a nivelé en les coupant, à quelque niveau qu'ils
appartinssent, tous les terrains situés près de la surface des eaux, épargnant
ceux placés à plus grande distance du Morvan, lesquels étaient plus profondément noyés. L'aire de cette ablation décrit une circonférence dont les bords
s'étendent jusqu'au N. du Chatillonnais, au N . , au N.E. et à l'E. de l'Auxois.
Le cercle d'arasement se continue dans l'Yonne et dans la Nièvre.
Cette érosion sous-marine s'est produite même jusqu'en Saône-et-Loire,
d'après M. Faisan, qui la compare à un gigantesque coup de rabot (Extrait des
Mémoires de la Société des Se. naturelles de Chalon-sur-Saône, 2 année; 1878).
e
Le Morvan parait avoir échappé à ce nivellement, autant qu'on en peut
juger par l'inégalité de ses surfaces actuelles et par son élévation au-dessus des
plateaux jurassiques qui l'entourent.
Il est possible qu'une partie des débris crétacés qui jonchent irrégulièrement
le fond du bassin parisien, proviennent de l'ablation précitée; mais ceux qui
touchent au Morvan et qui sont (Gros-Mont, Roumont) dans le champ même
de l'érosion, ne peuvent lui être attribués, car ils auraient été emportés. On
ne peut dire qu'ils sont restés à l'abri des failles, puisqu'il en existo là où
manquent les failles (plateau de Gonay).
Dans l'hypothèse que je soutiens, les lambeaux du Gros-Mont et du Roumont
viendraient donc du Morvan ; mais lo Morvan actuel no porto plus quo des
restes du Lias ; le terrain le plus récent qu'on trouve sur la lèvre abaissée
d'une de ses failles les plus rapprochées (Saint-Honoré) est Bajocien. Cependant, de la disposition d'autres étages sur des failles plus distantes et do l'inclinaison des couches dans le Semurois et le Cliatillonnais, on peut conclure que
le massif éruptif a supporté, au moins sur une grande partie de ses sommets,
l'ensemble des terrains jurassiques et crétacés.
Si, avec M. J. Martin, j'ai considéré les dépôts de Gros-Mont et de Roumont
comme ayant une origine glaciaire, c'est quo nous avions trouvé, dans les
blocs de Toutry, la preuve que lo Morvan avait été soumis à l'influence glaciaire; mais j'ai toujours admis que les vestiges des plateaux sont plus anciens
que ceux de Toutry. Il y a eu entre eux une dénudation considérable, à la
suite de laquelle les blocs de Toutry, exclusivement de structure granitique
ont pu descendre, sur le Lias inférieur, jusqu'au fond du bassin de l'Auxois.
Je reconnais aussi quo, dans l'état actuel de la science, on no fait pas
remonter l'état glaciaire plus loin que la fin du Pliocène ; cependant un certain
nombre de géologues admettent déjà l'existence de glaciers miocènes. D'ailleurs
l'exemple de glaciers descendant à 210 mètres de la mer, à la NouvelleZélande, démontre qu'il n'y a pas incompatibilité entre un climat très chaud et
humide et l'existence des glaciers (1). D'un autre côté, le Morvan aujourd'hui
dépouillé d'une grande partie de ses roches devait atteindre à une altitude bien
supérieure à celle qu'il possède actuellement.
Je dirai aussi, à propos des lambeaux do l'AvalIonnais assimilés à ceux du
bassin parisien, que l'identité dans des roches qui sont évidemment des produits de démolition, n'entraîne pas nécessairement la certitude d'un synchronisme dans les dépôts et que, par suite, les vestiges des bords du Morvan
peuvent bien être postérieurs à l'Éocène.
(I) Mémo pendant l'époque quaternaire qui a subi le plus grand froid, la faune et
la flore des plaines indique un climat doux et humide, puisque l'Hippopotame vivait
dans le bassin de Paris et que la vigne, le laurier et le figuier croissaient à Moret,
suivant M. de Saporta, Le monde
scientifique,
des plantes
n" du 11 octobre 1870.
avant l'apparition
de l'homme
(Revue
M. r»otïer se borne à renvoyer à l'ouvrage de MM. Leymerie et Raulin
sur le département de l'Yonne, pour ce qui concerne le mode de gisement des
poudingues tertiaires; quant à l'opinion émise par M. Laugel, elle ne saurait
être admise, môme pour le départemeut d'Eure-et-Loire, une coupe de Morancez à Nogent-le-Phaye près Chartres, montrant nettement les ladères surmontant l'argile à silex, et inférieurs au calcaire de Morancez, qui est comme
M. Hébert l'a montré le premier, contemporain du Calcaire grossier.
L'association, en un point quelconque, de débris granitiques aux débris de
ces poudingues ne prouverait d'ailleurs rien de plus que l'association de poudingues contemporains et de débris granitiques dans la vallée de la Seine ;
mais au Gros-Mont et au Roumont les blocs terliaires considérables, se présentent seuls comme gros éléments (1).
Je suis absolument d'accord avec M. Collenot sur l'arasement d'une grande
partie des terrains en aval du Morvan après la période crétacée, arasement
suivi de la formation du système de l'argile à silex et des poudingues, qui
reposent transgressivement sur le terrain crétacé ; en admettant que la mer
(si toutefois ces dépôts sont de formation marine) ait ensuite abandonné le pied
du Morvan pour se retirer vers le Nord-Ouest, je n'introduis pas d'hypothèses
nouvelles, mais je résume très en gros la série des oscillations qui ont eu pour
résultat la formation des dépôts marins et d'eau douce du bassin de Paris,
jusqu'à son émersion après le dépôt du Calcaire de Beauce.
Si j'ai bien compris M. Collenot, il suppose que les blocs de Roumont et de
Gros-Mont ont été primitivement sur le Morvan et sont descendus, apportés par
un glacier: la formation de ces blocs qui sont formés de débris crétacés ne
s'explique pas plus facilement au haut du Mofvan qu'à la place où nous les
voyons aujourd'hui, et il semble que ce soit une hypothèse gratuite de faire
naître ces blocs sur les sommets pour les faire descendre ensuite.
Si au contraire M. Collenot suppose seulement que le Sénonien a couvert le
Morvan, puisque ses débris, portés par des glaciers, sont venus échouer au
pied du massif, s'il m'accorde que ce transport a eu lieu à l'époque éocène, et
qu'un procédé analogue a formé les masses énormes de conglomérats de silex
que j'ai citées, il aura à expliquer encore pourquoi le ciment des poudingues
formés après le transport n'aura agglutiné que des silex sénoniens, en laissant
isolés à la surface du sol les chailles jurassiques, auxquelles M. Collenot attribue
une provenance analogue, et pourquoi il en a été ainsi sur toute la ceinture du
bassin parisien, où les seuls cailloux contenus dans les poudingues sont sénoniens.
(1) Depuis la session de Semur, j'ai vu que M. Belgrand et M. Martin avaient reconnu que ces blocs étaient tertiaires.
Dernière réponse de M. C o l l e n o t .
Je répondrai seulement à la dornièro question posée par M. Potier :
Quel quo soit le point où se sont agglutinés, par une causo inconnuo jusqu'ici,
les débris sénoniens qui constituent los poudingues, cette agglutination est
antérieure à f arrivéo des chailles jurassiques.
Si lo Morvan a été soumis à l'influence glaciaire, les premiers convois ont
été crétacés (poudingues et grès ferrugineux). Ensuite est venu le tour des
débris jurassiques qui ont entraîné des restes crétacés rencontrés sur leur
chemin, comme ils se sont mêlés par endroits, aux débris des roches granitiques déjà attaquées sur quelques points.
Il est facile alors de comprendre pourquoi ces chailles et ces galets granitiques ne sont pas enchâssés dans les poudingues.
M. C o t t e a u appuie l'opinion de M. Potier relativement à l'origine des
blocs du Gros-Mont, il les compare ensuite à ceux de Magny. Il ne doute pas
que ces blocs et ces grès ne soient tertiaires; c'était aussi l'opinion do
MM. Leymerie et Raulin.
M. d e C o s s ï g n y attribue les dépôts du Gros-Mont à des phénomènes
hydro-éruptifs; il les compare à ceux qu'il a examinés dans le département do
l'Aube et dans toute la circonférence méridionale du bassin de Paris, qui se
rattachent pour lui à la formation de l'argile plastique.
La parole est ensuite donnée à M. Michel-Lévy pour le c o m p t e - r e n d u
des excursions précédentes.
C o m p t e - r e n d u de la Course du 1 O août, dTVvallon à
Cliastellux,
par M. M ï c l i e l - L é v y .
En quittant le plateau basique couronné d'arkoses siliceuses s u r
lequel est bâti le faubourg Saint-Nicolas à Avallon, la Société d e s cend p a r des pentes rapides j u s q u ' a u x bords pittoresques d u Cousin ;
la GRANULITE rose à grain moyen y constitue des escarpements de
forme variée, qui ont valu son n o m au h a m e a u de Cousin-la-Roche.
Sa composition minéralogique habituelle est simple; on peut y d i s tinguer, même à la loupe, les éléments s u i v a n t s :
I. Première consolidation. Mica noir, oligoclasc, orthose.
II. Deuxième consolidation. Oligoclase, orthose, parfois microcline
et albite, quartz granulitique, mica blanc.
Vers Méluzien, son grain diminue et devient assez homogène pour
qu'on puisse la tailler en pavés que l'on utilise dans toute la contrée.
La granulite rose d'Avallon ne constitue pas un revêtement très
épais au-dessus des gneiss qui lui servent de salbandes ; il en résulte
qu'en maints endroits, on se trouve dans la zone de passage entre les
deux roches, constituée par un GNEISS GRANULITIOUE glanduleux, à
grands cristaux d'orthose rose ou blanc orientés comme les feuillets
encore visibles de mica noir, qui contribuent à donner à ces roches
gneissiques un caractère nettement rubané. Tel est le cas au sommet
du vallon de la Morlande à Avallon, et aux environs immédiats de
Pontaubert.
Au pont sur le Cousin, un peu avant la Tour au Crible, la granulite
rose présente avec une extraordinaire netteté le phénomène des joints,
fréquent dans un grand nombre de roches massives; ils sont composés
ici de trois directions de cassures planes favorites, dont deux presque
verticales et à peu près perpendiculaires entre elles, plus marquées
que la troisième. Nous devons ajouter que ces directions ne nous ont
pas paru constantes dans le pays; ainsi au point vu par la Société les
plans les plus réguliers sont orientés N. 102° E. et leurs conjugués
N. 172" E., tandis que sur la route d'Avallon à Pontaubert, un peu à
l'Est de cette commune, la granulite présente également de grandes
glaces bien réglées dans la direction N. 32° E.
A partir de la Tour au Crible, la nouvelle route de Chastellux quitte
la vallée du Cousin pour suivre la rive gauche du ruisseau deMontmardelin ; c'est aux environs de ce hameau que la granulite fait place
au GNEISS qui constitue la bande n° 2 dont nous avons parlé précédemment. Elle possède ici une largeur d'environ 10 kilomètres, et
nous n'en sortirons plus jusqu'à Chastellux.
Le contact de la grande masse de granulite et du gneiss présente
des particularités intéressantes que l'on peut surtout bien étudier aux
environs du Pavillon de Marrault, un peu à l'Est de Montmardelin. Il y
a rarement passage brusque d'une roche à l'autre, et la transition
est ménagée par une bande de gneiss granulitique d'environ 500 m è tres de puissance. Puis vient le gneiss gris proprement dit formant
des arènes cendreuses, très chargées de mica noir, et traversées par
une multitude de liions et de iilonnets de granulite blanche ou rose,
dont la direction dominante est N. 112° E.
Le long de la nouvelle rectification de la route de Chastellux, on
peut observer en maints endroits ce phénomène intéressant; le mélange des deux roches y est tellement intime que le gneiss propremen
dit paraît former de vraies brèches. Un premier fait saute aux yeux
de l'observateur attentif : c'est le type le plus foncé, le plus riche en
mica noir, le moins feldspathisé, qui est le plus ancien ; il rappelle
entièrement à l'œil nu et au microscope les fragments micacés que l'on
rencontre souvent empûtés dans le granité ou dans la granulite francs,
et que de nombreux auteurs ont considérés à tort, selon nous, comme
étant toujours des sécrétions ou des accidents de ces roches éruptives.
Tantôt ce gneiss gris foncé laisse apercevoir nettement sa stratification, tantôt il devient massif et passe à des LEI'TYNITES toujours
très micacées, mais affectant à l'œil nu un caractère essentiellement
grenu. La granulite le traverse et le disloque en filons et en veines
d'un blanc éclatant; mais souvent aussi elle paraît s'injecter dans ses
délits ou se fondre insensiblement avec lui en constituant des variétés
d e gneiss plus feldspathiques, parfois même glanduleuses. Il n'y a ici
aucune continuité dans ces phénomènes filonniens au premier chef;
mais nous devons rappeler que dans d'autres régions l'influence réciproque des deux roches a amené la formation de vastes enclaves de
gneiss granulitique à apparence très homogène.
Au microscope les caractères du gneiss noir de Chastellux sont intéressants et très constants; en voici une description sommaire :
I. Consolidation ancienne. Mica noir en feuillets déchiquetés, étirés,
d'apparence caractéristique. Il est extraordinairement rare que le mica
présente ici ses formes hexagonales si fréquentes dans toutes les
roches granitoïdes éruptives. C'est un des anciens minéraux du gneiss.
On trouve çâ et là quelques débris d'orthose et surtout d'oligoclase,
mais la majeure partie du feldspath n'est pas de consolidation ancienne.
IL Consolidation récente ou développement -métamorphique. Orthose.
oligoclase, quartz granulitique. Les feldspaths présentent quelquefois,
mais rarement, des formes cristallines extérieures, le quartz n'en p r é sente jamais. Ce dernier minéral mérite une étude plus approfondie;
ses plages se moulent en général sur celles du feldspath ; entre les
niçois croisés, on les voit se subdiviser en une mosaïque d'individus
grossièrement arrondis, tout comme dans les granulites éruptives,
dont les gneis l'appellent en somme la structure intime, sauf en ce qui
a trait à celle du mica noir.
Mais, d'une part, ces plages de quartz semblent parfois étirées dans
leur ensemble, comme si elles avaient eu une tendance à se frayer une
direction d'injection plus facile, entre les feuillets de la roche p r i m i tive. D'autre part, il existe dans un grand nombre de gneiss une
abondance tout à fait caractéristique de quartz de corrosion. Nous
donnons ce nom ici à un quartz qui forme des sortes de gouttelettes
arrondies au milieu même des plages feldspathiques. On pourrait
penser, à première vue, à des cristaux anciens de quartz empâtés par
le feldspath; mais l'arrondissement est absolument régulier, les traces
de brisures ou de corrosion manquent généralement dans le quartz;
il est parfois semé d'une façon régulière dans une même plage feldspalhique et rappelle par ce côté les pegmatites graphiques. On p o u r rait encore penser à une cristallisation simultanée du quartz et du
feldspath, comme dans les pegmatites graphiques ; mais jamais le
quartz de corrosion des gneiss ne présente de formes cristallines extérieures en relation de macle avec celles du feldspath englobant; il est
même assez rare que l'orientation cristallographiqued'ungranulesoitla
même que celle du granule voisin. Nous pensons donc avoir affaire ici
à une épigénie, au moins partielle, du feldspath en quartz ; mais elle se
présente avec des caractères tout spéciaux, et ne rappelle pas les imprégnations vermiculaires fréquentes dans les roches granitoïdes massives.
Il est extrêmement remarquable que le quartz spécial de corrosion,
granulé pour ainsi dire, soit d'autant plus abondant que le gneiss est
plus feldspathique et plus voisin des gneiss granulitiques; ce sont ces
derniers qui le présentent en plus grande a b o n d a n c e ; il faut y joindre
alors de vrais filonnets de quartz secondaire, et de mica blanc, épigénisant souvent aussi le mica noir.
Peut-être y a-t-il lieu de penser que les globules du quartz de corrosion sont dus à un accroissement, à une sorte de nourriture secondaire de grains anciens de quartz, brisés et empâtés pendant l'acte de
consolidation du feldspath.
En approchant de Chastellux, la rectification de la route croise un
filon mince de micro-granulite dirigé N. 28° E., qui passe à l'Ouest du
hameau de la Rue Chenot.
Puis on arrive en vue du pittoresque château féodal de Chastellux,
dont les tours crénelées, assises sur des escarpements de gneiss, avec
petits filonnets de granulite en saillie, surplombent la rive gauche
profondément encaissée de la Cure.
On a récemment remplacé l'ancien pont par un viaduc dominant,
d'environ 25 mètres, le fond de la rivière qui coule sur la roche vive;
au-delà, une amorce de route neuve se dirigeant vers le Sud-Est, en
montant le long de la rive gauche, présente à la Société, sur une longueur d'un kilomètre, une coupe fraîche des diverses roches de la
région : gneiss, granité, granulite, micro-granulite. La légende de
cette coupe (fig. 2, pl. XIX) et les détails donnés ci-dessus nous dispensent d'insister sur chacune de ces formations. Voici le résultat de
l'examen microscopique de la micro-granulite :
I. Première consolidation.
bipyramidé parfois très rare.
Mica noir, oligoclase, orthose, quartz
51
II. Seconde consolidation. Magma micro-granulitique principalement
composé de microlithes raccourcis d'orthose et de granules de quartz.
III. Produits secondaires. Talc, chlorile.
A mi-côte environ, un petit filon de micro-granulite euritique coupe
la masse principale de micro-granulite à plus gros grain.
Au sommet, le gneiss est disloqué par un pointement de GRANITÉ,
isolé au milieu de la bande gneissique ; ces pointements isolés sont
assez r a r e s ; cependant nous en connaissons d'autres près l'Huis Bobin,
a Vésigneux, etc. Le passage du gneiss au granité est brusque et le
gneiss est franchement disloqué par le granité, qui en englobe quelques
fragments. L'influence du voisinage du gneiss se traduit dans le g r a nité par une tendance à l'orientation des grands cristaux d'orthose
d'un rose violacé, qu'on y observe; ces cristaux présentent des zones
d'accroissement, jalonnées par de petites paillettes de mica noir.
On saisit ici avec une grande netteté l'âge relatif des différentes
roches du pays : en effet le gneiss et le granité sont également traversés
par de nombreux liions et iilonnets de la même granulite blanche,
généralement orientée E.O. Et ces trois roches anciennes sont indistinctement coupées par les dykes de micro-granulite, faisant partie du
faisceau N.E.-S.O. qui s'étend de Lormes à Magny, et qui a été si bien
étudié par M. Moreau d'Avallon.
C o m p t e - r e n d u de la Course du Hit août, de S e m u r à
S a u l i e u , par la A I o t t e - T e r i i a n t ,
par M.
ftlïchel'ILévy.
En quittant Semur, la Société traverse l'Armançon qui coule sur u n
lit rocheux de granulite rose, à bords très escarpés, rappelant en tous
points celui du Cousin, au-dessous d'Avallon.
Vers Courcelles-lès-Semur, la granulite passe au gneiss
granulitique,
qu'une faille E.O., située sur le prolongement du bassin de Sincey,
met en contact avec le Lias à Gryphées, brusquement abaissé vers
Fiée. Ce même Lias silicifié, provenant d'une carrière située aux environs de Ruffey, sert à l'empierrement de la roule. Nous avons vu hier
la prolongation de la faille de Fiée à l'église de Montigny-surArmançon.
Au château de Bicrre, le gneiss fait place au granité, et la Société
peut se rendre compte de la disposition générale des formations cristallines aux environs de S e m u r ; elles ne paraissent que dans les
fonds de vallée, ou lorsque des failles, telles que celles de Fiée, relè-
vent le niveau moyen des diverses couches. Semur se trouve au centre
de la bande de granulite E.N.E.-O.S.O. qui vient d'Avallon; cette
bande s'étend environ sur 8 kilomètres de large, de Fiée à Charentois.
Au Nord, vers Genay et le Pont de Chevigny, la granulite s'adosse
à des leptynites gncissiques, fortement modifiées par son voisinage, analogues à certains gneiss granulitiques, quoique plus grenues et moins
orientées; en un mot, en tout semblables aux roches que la Société a
vues, en place, à la carrière de Brianny. Il est fort intéressant de
pouvoir constater qu'au Nord, la granulite s'appuie sur des roches de
la formation gneissique ; les environs du Pont de Chevigny sont u n i ques à ce point de v u e ; partout ailleurs, le manteau jurassique touche
et recouvre directement la granulite.
Au Sud, elle s'appuie également aux gneiss et aux leptynites g r a n u litiques qui affleurent à Fiée, Brianny, Marcigny, Clamerey, Normiers,
Nan-sous-Thil.
Divers indices permettent de supposer que l'épanchement de granulite, aux environs de Semur, n'a pas une grande puissance au-dessus
des gneiss qu'il a disloqués et en partie recouverts : d'abord il contient, fréquemment, des fragments aigus de leptynite empâtée. Nous
en avons vu de nombreux exemples au moulin de la L a u m e ; en
outre des lambeaux de gneiss granulitique, généralement orientés
E.O., apparaissent au Sud de Semur, comme enchâssés dans la g r a nulite éruptive : nous citerons ceux des environs de Pont, du Nord
d'Allerey, du Sud du moulin de la Ronce.
Remarquons d'autre part que la bande gneissique venant de Chastellux semble s'atrophier au Sud de Semur; du moins elle finit en
pointe et n'est plus représentée que par les gneiss granulitiques de
Fiée et de Montigny-sur-Armançon. Le granité commence nettement vers le château de Bierre, et l'on peut étudier son passage aux
gneiss gris vers Montigny-Saint-Barthélemy ; en descendant de l'église
au moulin de cette localité, on constate, une fois de plus, les n o m breux englobements de fragments aigus de gneiss par le granité et
les perturbations que cette roche éruptive a subies à son contact
avec la formation gneissique plus ancienne : diminution locale de
grain, défaut d'homogénéité, fragments bréchiformes empâtés.
Le granité forme donc vers Bierre-lès-Semur une sorte de p r o m o n toire avancé vers le Nord ; car plus à l'Est, les lambeaux de leptynite
des environs de Marcigny-sous-Thil indiquent que la formation gneissique reprend de nouveau une certaine étendue.
La disposition générale et les relations des roches cristallines entre
elles, sont difficiles à observer à cause du manteau d'Infrà-lias et de
Lias qui s'élend sur toutes les bailleurs et les masque régulièrement.
Cependant la courte description qui précède en donne une idée suffisante; ajoutons-y cette remarque que la plupart des accidents et des
fractures de la région Semuroise sont E.O., quel que soit leur âge
géologique. Ainsi telle est à peu près la direction de la bande de g r a nulite et des lambeaux de gneiss granulitique qui y apparaissent. Tel
est aussi le iilon de quartz de l'âge des marnes irisées du moulin
Saumaise; telles, la faille de Fiée et les failles plus anciennes qui
ont enfoui le bassin houiller de Sincey; tels sont enfin les filons de
micro-granulite qui apparaissent dans le granité aux environs de
Précy et dont la Société a vu quelques représentants, notamment au
moulin Naulon, à un kilomètre au Nord de Maison-Neuve.
La micro-granulite
y constitue un filon E.O. d'environ 10 mètres
de puissance, dont on peut observer les salbandes granitiques et dont
l'affleurement a été fouillé par de petites carrières à ciel ouvert. Au
microscope, la roche montre des cristaux de mica noir, d'orthose
d'oligoclase et de quartz bipyramidé, englobés dans un magma microgranulitique très bien caractérisé. Sauf une légère diminution dans le
grain de cette micro-granulite, il ne semble pas que les deux roches
en contact, granité et micro-granulite, aient sensiblement réagi l'une
sur l'autre aux salbandes.
En remontant à l'Est, vers le petit vallon du moulin Naudin, on ne
tarde pas à découvrir les premiers bancs de la Lumachelle
infrà-liasique
reposant directement sur le granité; ils sont entièrement silicifiés et
serventd'empierrement à la route de Précy ; une petite carrière, ouverte
sur les bords du chemin de Chenault à Maison-Neuve, un peu au Sud
du point 300, a fourni une variété curieuse de cette silicilicalion ; c'est
une roche d'un gris foncé, veinée de noir, d'une compacité extraordinaire, entièrement pénétrée d'opale.
Après avoir traversé Précy, au point 346, vers le hameau du Brouillard, la Société a pu examtner eu détail un autre mode de transformation de la Lumachelle; ses bancs entiers sont pénétrés de barytine
massive au contact du granité.
A Chausserose, après avoir traversé le Serein, la Société s'est dirigée
vers le moulin situé au bas du chemin de Montlay; une petite excavation pratiquée dans le talus à l'Est du chemin, nous a permis d'étudier
le contact du granité avec une petite enclave de leptynites gneissiques
qui affleure en cet endroit. Le granité y contient, en nombre vraiment
extraordinaire, des fragments généralement arrondis, mais aussi parfois
anguleux et bréchiformes, de leptynite gneissique; la roche granitique
s'effrite facilement en arène, les boules de leptynite sont au contraire
résistantes et, en quelques minutes, on a pu en extraire une vingtaine.
D'ailleurs un peu plus haut, sur le chemin de Montlay. cette leptynite
constitue des blocs de plusieurs mètres cubes, affleurant en place et
s étendant à quelque distance dans les champs voisins.
11 est intéressant de se demander quel métamorphisme la roche
englobée a pu subir de la part de la roche englobante. Il se réduit ici
au développement, dans la leptynite, de quelques grands cristaux
d'orthose blanc ou violacé, identiques à ceux du granité; parfois ces
cristaux feldspathiques forment dans la roche gneissique de petits
filonnets sans continuité ; mais, le plus souvent, ils s'y développent
isolément par épigénie des minéraux plus anciens. Le phénomène,
bien visible à Chausserose, et analogue à celui que la Société a pu
étudier au moulin de la Laume, paraît avoir une extrême importance
théorique ; car un grand nombre d'auteurs admettent que le quartz,
les micas, les silicates d'alumine ont bien pu se produire par voie
métamorphique, mais refusent au feldspath la même propriété. Or,
les phénomènes auxquels nous paraît due la formation du gneiss
granulitique et du granité gneissique (ou gneiss granitique), en un
mot les phénomènes de contact des gneiss avec le granité ou la g r a nulite, nous semblent impossibles à expliquer si l'on n'admet le
développement, par voie métamorphique, du feldspath, associé au
quartz, au mica blanc, à la sillimanite. Il est bien entendu que nous
faisons ici allusion à un métamorphisme accompagné d'apports m é caniques et chimiques : il y a en même temps transformation des m i néraux plus anciens et imprégnation d'éléments plus récents.
C'est dans les cas où le métamorphisme est peu intense et très irrégulièrement développé, comme à Chausserose, qu'on peut, à notre
sens, se convaincre de sa réalité. À tous ces points de vue, les leptynites de Chausserose présentent donc un intérêt exceptionnel ; en
voici la description microscopique :
Roche grenue, très feldspathique, contenant, comme toutes les
roches gneissiques, un mica noir absolument dépourvu de formes
extérieures cristallines, en traînées étirées. Les feldspaths et le quartz
sont également granulitiques, et pour ainsi dire de prise en masse,
généralement dépourvus de formes cristallines. La composition minéralogique de la roche peut se résumer ainsi qu'il suit :
I. Consolidation ancienne. Mica noir, fer oxydulé, apatite, très nombreux microlithes verdâtres, allongés, à pointements aigus, s'éteignant
à peu près suivant leur longueur, inclus dans le quartz et le feldspath;
nous les rapportons à l'actinote.
II. Consolidation récente. Oligoclase, orthose, quartz granulitique.
Plusieurs des échantillons de Chausserose se chargent en outre de
spliène et de hornblende et se rapprochent des amphibolites. Nous
avons figuré, M. Fouqué et moi, pl. I, fig. 1, dans notre Minéralogie
micrographique,
une leptynite amphibolique de cette localité. Le
caractère de la roche change alors légèrement; elle devient moins
gneissique et les léldspaths présentent parfois des contours cristallins.
En quittant Chausserose, pour se diriger sur la Motte-Ternant, la
Société constate que le granité prend cette apparence particulière, que
nous avons désignée sous le nom de granité gneissique ou gneiss
granitique, et que l'on peut étudier, sous tous ses aspects, dans les blocs
de granité bien frais qui abondent aux environs de La Motte-Ternant.
La caractéristique du granité gneissique est de ne pas présenter,
dans toutes ses parties, l'allure massive et irrégulièrement grenue qui
est propre d'ordinaire au granité éruptif. En certains points, le mica
est orienté et l'on peut démêler quelques strates, plus ou moins régulières, rappelant les roches gneissiques; mais ces strates n'ont pas de
continuité et se fondent bientôt dans la roche de nouveau grenue. Ce
n'est pas là un englobement ordinaire d'un fragment de gneiss dans le
granité; il y a eu transformation profonde et passage graduel d'une
roche à l'autre. On ne peut pas, en effet, considérer le granité comme
simplement rubané ; car le phénomène y est discontinu et en outre
parfois, les fragments de gneiss et de leptynite deviennent aussi nets
et aussi perceptibles qu'à Chausserose. Nous pensons avoir affaire ici
à une zone de passage.
C'est ici le cas de remarquer que lorsque deux grandes masses de
roches acides se touchent, le plus souvent elles se trouvent réunies par
une zone de passage plus ou moins puissante, dans laquelle les caractères pétrographiques des deux roches sont, pour ainsi dire, confondus
et mélangés. C'est là, sans doute, une grande difficulté pratique, dans
la confection d'une carte géologique, et de plus c'est la cause de nombreuses confusions d'âges qui font encore repousser, par plusieurs
écoles géologiques, la relation qui existe entre la structure des roches
et l'époque de leur éruption.
Mais le fait est là, impossible à nier, et le Morvan présente à ce
point de vue les exemples les plus instructifs : nous pouvons citer des
zones de passages entre toutes les roches acides de la contrée, lorsqu'elles sont épanchées en grandes masses, l'une près de l ' a u t r e ; en
voici quelques exemples :
Passages du granité au gneiss (granité gneissique ou gneiss granitique), Saulieu, Couche-les-Mines ;
Passages de la granulite au gneiss (gneiss granulitique),
Marmagne,
Montchanin-les-Cuisinières, etc.;
Passages du granité à la granulite, la Iloche-cn-Brénil, etc. ;
Passages de la micro-granulite au granité, Alligny, etc. ;
Passages du porphyre pétrosiliceux
à la micro-granulite,
Montigny-en-Morvan ;
Passages du porphyre pétrosiliceux aux tufs porphyritiques, Colonge,
au Nord de Reclesnes.
Sans multiplier, outre mesure, les exemples, nous voyons que nous
avons affaire ici à un l'ait général ; tout autres sont les contacts des
filons avec leurs salbandes, même lorsqu'ils sont puissants; il y a
généralement contact brusque et tout au plus diminution de grain
de la roche encaissée. On voit que pour la détermination de l'âge
relatif des roches acides, dans une région comme le Morvan, on doit
s'en tenir, d'une part, aux englobements respectifs de fragments aigus
d'une roche par une autre, d'autre part à l'étude des filons et des
dykes.
Nous ajouterons qu'au point de vue théorique, étant données les
quelques notions, malheureusement encore trop vagues, que l'on a sur
la genèse des roches acides, ces zones de passage doivent nécessairement se produire, et cela avec d'autant plus d'énergie que l'on a
affaire à des épanchements de roches plus cristallines. Les roches
éruptives peuvent, en effet, se diviser en deux grandes catégories,
celles dont les éléments de seconde consolidation ont une origine
purement ignée, et celles dont l'origine est plus complexe. Les e x p é riences que nous avons entreprises, M. Fouqué et moi (1), pour reproduire par la synthèse certaines associations minérales fréquentes dans
la nature, nous ont permis de constater avec précision que la première
catégorie est beaucoup plus étendue qu'on ne le supposait à priori.
Cependant nos expériences nous ont démontré que l'on ne reproduisait pas, par voie ignée, les roches acides, présentant dans leur magma
de seconde consolidation de la silice et de l'orthose libres. Leur caractéristique est donc vraisemblablement, outre la composition chimique
du magma, l'apport d'un dissolvant, d'un minéralisateur, suivant
l'expression heureuse de M. Henri Sainte-Claire-Deville, qui, à l'aide
d'une température et d'une pression déterminées, a fait cristalliser les
éléments de seconde consolidation dans les conditions de structure
spéciale à chaque formation.
Or, on conçoit que si la roche ancienne, servant de support à une
grande masse de roche acide récemment épanchée, présente en bloc
une composition chimique analogue à cette dernière, elle sera facilement imprégnée sur une certaine épaisseur par les éléments fluides en
voie de dégagement ; et partout où la température et la pression seront
convenables, une partie des éléments de la roche la plus ancienne
(1) C.-ll, l n o v . , 18 iiov.. Hi doc. 1878; —73. S. .V., 1871); — l. J., 187!), 108.. etc.
seront remis en mouvement et tendront à prendre la même structure que ceux de seconde consolidation de la roche la plus récente.
Telle est, à notre sens, l'explication de ces zones de passage don t
l'existence est indubitable et dont le mécanisme de production est
encore à peu près inconnu. Nous ajouterons qu'au point de vue de la
confection des cartes géologiques, les seules roches de passage que
nous ayons cru devoir distinguer jusqu'à présent, sont celles de la
granulite au gneiss (comme la structure rubanée propre au gneiss y
est fidèlement conservée, nous lui avons donné le nom de gneiss granulitique) et du granité au gneiss; cette dernière roche de passage, qui
nous occupe ici, est généralement plus voisine du granité que du
gneiss; aussi proposons-nous le nom de granité gneissique ou gneiss
granitique, d'autant plus que celui de gneiss granitoïde a déjà été
employé par M. Lory pour caractériser certains gneiss très anciens
dans les Alpes.
L'examen du granité gneissique nous révèle quelques particularités
minéralogiques intéressantes qu'on peut étudier dans les échantillons
provenant de la Motte-Ternant. A l'œil nu, c'est une belle roche à
éléments très frais et très brillants. Le mica noir s'y présente tantôt en
houppes isolées à paillettes hexagonales, tantôt en traînées gneissiques.
L'oligoclase est généralement d'un rouge corail, l'orthose transparent
et adulaire; mais ce n'est pas là une règle sans exception et un examen
attentif nous décèle des lamelles hémitropes dans certains feldspaths
transparents de la roche. Le quartz est franchement granitique et
paraît mouler tous les autres éléments.
Au microscope, on aperçoit en outre de nombreux cristaux, parfois
assez volumineux, d'apatile à pointements surbaissés, contenant fréquemment à leur centre un amas d'inclusions violacées. De plus le
sphène ne manque j a m a i s ; quand il est englobé sous forme de petits
cristaux à pointements aigus, dans le mica noir, il s'y entoure d'une
auréole souvent très large, qui jouit d'un polychroïsme beaucoup plus
intense que le reste du mica; nous avons fait, M. Fouqué et moi,
cette observation dans un grand nombre de roches granitiques. Enfin
le microscope décèle dans le granité gneissique une abondance extraordinaire de quartz de corrosion, qui pénètre dans les cristaux de
feldspath et y développe des coins et des crosses à angles arrondis,
rappelant certains dessins de la pegmatite graphique. Ici, le quartz de
corrosion n'affecte pas les formes entièrement arrondies qu'il présente
généralement dans les gneiss (voir page 847). On peut souvent juger à
ses formes extérieures, de son orientation cristallographique, et cependant il semble bien qu'il se soit introduit après coup sur les bords des
plages feldspathiques; il n'a pas les allures régulières et les extinctions
simultanées qui caractérisent le quartz de cristallisation concomitante
au feldspath dans les vraies pegmatites graphiques.
On peut résumer ainsi qu'il suit la composition du granité gneissique :
I. Première consolidation. Mica noir en paillettes hexagonales ou en
traînées gneissiques ; sphène, apatite, oligoclase, orthose.
II. Orthose, quartz granitoïde, quartz de corrosion.
On voit qu'au point de vue de la structure intime le granité gneissique diffère du granité ordinaire par l'état d'une partie du mica noir et
l'abondance du quartz de corrosion.
La Société a pu étudier, en place, les diverses variétés de ce granité,
en se rendant du pont de la Motte-Ternant aux Bordes; il contient u n
filon N.O.-S.E. de porphyre à quartz globulaire dont l'affleurement
bien visible forme une légère saillie ; puis à la descente, au village
même des Bordes, on se heurte à la faille terminale du Morvan vers
l'Est, et l'on passe brusquement des roches cristallines à la partie
supérieure du Lias à Gryphées. Quelques lambeaux d'Infrà-lias, c o n servés sur la hauteur du côté relevé par la faille, vers le point 391,
permettent d'estimer à environ 30 mètres le ressaut dû à cette fract u r e ; mais elle n'est pas unique et fait partie d'un faisceau de failles
dont le relèvement total dépasse 100 mètres, comme on peut s'en
assurer par l'étude des lambeaux basiques dont la Société verra un
représentant au faubourg des Gravelles, près Saulieu.
De la Motte-Ternant, la Société s'est dirigée vers Villargoix, où elle
a pu étudier en place plusieurs filons N.O.-S.E. de porphyre à quartz
globulaire, traversant le granité gneissique. Ce porphyre présente u n e
pâte d'un rouge brun, paraissant assez compacte à la loupe, parfois
douée d'une structure fluidale bien nette, dessinée par de petites veines
alternatives d'un brun plus ou moins foncé. D'autres fois, on saisit
même à l'œil nu, la structure sphérolithique de cette pâte ; elle se c o m pose alors de très petits granules rappelant les oolithes de petite dimension. Dans cette pâte sont noyés des cristaux parfois assez volumineux
de feldspath blanc ou rosé, et de quartz très brillant, à éclat vitreux.
L'examen microscopique de ces roches en range une partie parmi
les simples micro-granulites, et c'est avec une sorte de surprise que
l'on constate la résolution, en éléments entièrement cristallisés, d'une
pâte aussi compacte. Mais souvent aussi il y apparaît un élément
caractéristique auquel nous avons emprunté le nom de la roche : ce
sont des sphérolithes de matière pétrosiliceuse, parfaitement radiés et
sphériques à la lumière naturelle, se comportant, entre les Niçois
croisés, comme un cristal unique, c'est-à-dire s'éteignant dans quatre
directions à angle droit pour une rotation de 360° de la plaque mince
sur la platine du microscope.
Quand ces sphérolithes contiennent un fragment de quartz de p r e mière consolidation, les extinctions du quartz et du sphérolithe sont
simultanées, et cette observation jette un jour inattendu sur la c o m position intime de la matière pétrosiliceuse, qui parait ainsi devoir ses
propriétés optiques à de petits cristaux submicroscopiques de quartz,
noyés dans un magma plus ou moins colloïde.
Du reste, on trouve dans les porphyres des environs de Saulieu tous
les passages de la micro-pegmatite en étoilements très fins, aux sphérolithes franchement pélrosiliceux, c'est-à-dire impossibles à résoudre
aux plus forts grossissements en éléments cristallisés. Les plus beaux
de ces passages nous ont été fournis par un filon de porphyre à quartz
globulaire, affleurant un peu à l'Ouest du Vouchot près Chàteau-Chinon.
De même on trouve des passages entre les sphérolithes à quartz globulaire et les sphérolithes à croix noire; citons ici, comme exemple, le
porphyre à quartz globulaire affleurant sur le chemin de Cussy à
Menessaire, un peu au Nord de Monlloiron.
Nous résumerons, ainsi qu'il suit, la composition d'un porphyre à
quartz globulaire des environs de Saulieu :
I. Première consolidation. Mica noir peu abondant, orthose, oligoclase, quartz bipyramidé.
II. Seconde consolidation. Microlithes d'orthose très raccourcis, sphérolithes à quartz globulaire, magma granulitique.
III. Éléments secondaires. Talc en nids et en lamelles isolées.
Le quartz de première consolidation est très corrodé ; il contient
souvent des inclusions vitreuses et se trouve parfois entouré de sphérolithes qui s'éteignent avec lui entre les Niçois croisés ; ces s p h é r o lithes englobent fréquemment des microlithes trapus d'orthose.
On trouvera (Pl. XII, fig. 1), un dessin d'une de ces roches, dans
notre Minéralogie
micrographique.
A Villargoix, une partie de la Société s'est immédiatement dirigée
sur Saulieu, pour aller étudier en détail les carrières basiques du faubourg des Gravelles. (Voir plus loin le compte-rendu de cette course
par M. Vélain). L'autre partie a pris le chemin du Bois de Haute-Cogne,
pour gagner la nouvelle route deChazel à Saulieu, le long de laquelle
on voit de nombreux affleurements des roches cristallines de la contrée.
Au premier sommet, au-dessus de Villargoix, on rencontre un
petit lambeau d'Infrà-lias sous forme de grès; puis à la descente, a u delà d'un petit étang, on rencontre de nouveau ces grès bientôt s u r montés d'un lambeau de calcaire à Gryphées exploité en carrière à
ciel ouvert. Le tout vient buter contre le granité gneissique et suppose
deux failles N.N.E. à plongement inverse.
A 500 mètres à l'Ouest de la lisière de la forêt, dans le talus Nord
de la nouvelle route de Chazel à Saulieu, on voit un filon de p o r p h y rite micacée traverser sur 1 mètre de puissance le granité gneissique.
La porphyrite est d'un gris cendreux à grainfin,d'apparence r u g u e u s e ;
elle présente quelques petits cristaux lamelleux brillants verts o u
b r u n s . Sa direction est N.O.-S.E. ; elle ne paraît pas avoir exercé
d'action sensible sur ses salbandes; cependant sur quelques centimètres de largeur, on peut recueillir des fragments d'une brèche de
friction dans laquelle les débris d u granité sont recimentés par la
pâte même de la porphyrite ; par places, il y a eu exsudation de c a l cédoine; nous citerons parmi les débris du granité quelques fragments
de microcline avec filonnets d'albite.
L'examen microscopique de la porphyrite micacée peut être résumé
ainsi qu'il suit :
I. Première consolidation. Squelettes de grands cristaux de pyroxène,
entièrement épigénisés en bastite, en serpentine et en hématite.
II. Seconde consolidation. Microlithes de mica b r u n à un axe assez
faiblement polychroïques, microlithes allongés et fibreux de feldspath,
s'éteignant suivant leur longueur, sans traces bien nettes de macles
multiples. Nous rapportons ces microlithes à l'oligoclase.
III. Produits secondaires. Bastite, serpentine, hématite, calcédoine.
Nous reviendrons plus tard sur cette venue intéressante, dont nous
verrons de nombreux représentants aux environs d'Alligny.
Aux environs des étangs, près le point 476, la Société croise u n
nouveau lambeau d e grès infrà-liasiques, et des carrières ouvertes
dans une granulite d'un rouge violacé, très abondante aux environs
de Saulieu, où elle sert, conjointement avec le porphyre à quartz globulaire, aux empierrements.
Cette granulite, riche en mica blanc, perce le granité gneissique en
liions minces et en dykes; elle est percée par le porphyre.
Note sur
la f o r m a t i o n g n e i s s i q u e du M o r v a n ,
et comparaison
quelques
autres
régions
avec
«le
même
nature,
par M. A . Mieliel-Liêvy.
I. Les environs de Semur et d'Avallon nous ont présenté quelquesuns des types pétrographiques dont se compose la B A N D E GNEISSIQUE
SEPTENTRIONALE du Morvan. Prise dans son ensemble, elle est surtout
représentée par un gneiss noir, grenu, très micacé, tel que celui de
Chastellux. Par place, l'élément feldspathique, blanc, y prend plus
d'importance, et au Sud de Rouvray, par exemple, le gneiss devient
granitique.
En d'autres points, notamment au voisinage de la traînée houillère
qui va de Marrault à Ruffey, le mica domine et le gneiss passe au
micaschiste; tels sont les gneiss micacés des environs de Rufï'ey, a u
Nord du bassin houiller, et ceux du bois de Mont-Perroux près B u s sières, au Sud du même bassin. A la Villarnoux, M. Moreau y a découvert des variétés riches en graphite.
Le type commun du gneiss noir grenu a une tendance à passer à
des roches dans lesquelles la structure rubanée disparaît entièrement
à l'œil nu ; telles sont les leptynites des environs de Semur ; quelquesunes d'entre elles se chargent d'amphibole, de sphène et de ter oxydulé
et se rapprochent des amphibolites; nous citerons ici les leptynites
amphiboliques de Chausserose, de Cotapre près Molphey, de Brianny.
Enfin l'influence métamorphique du granité et de la granulite s'est
exercée d'une façon irréfragable en un grand nombre de points dans
la bande gneissique septentrionale du Morvan. Nous rappellerons ici
les gneiss granitiques de la Motte-Ternant et de Saulieu, dont nous
avons donné la description, page 848. Quant aux gneiss
granulitiques,
ils sont bien développés le long du massif granulitique, d'Avallon à
Semur, n o t a m m e n t au pavillon de Marrault, près de Bourbilly, à Montigny-sur-Armançon, etc. On peut saisir le mécanisme de leur formation d'une façon satisfaisante entre Bussières et Beauvilliers ; la route
y croise de nombreux filons de granulite, pénétrant le gneiss en tous
sens, et parfois l'injectant si intimement qu'il se transforme en gneiss
granulitique.
L'orientation des feuillets gneissiques paraît assez uniforme; elle
est en moyenne E.O. ; cependant entre Bussières et Beauvilliers elle
subit une inflexion N.O.-S.E. très marquée. Les plongements sont
trop variables pour qu'ils puissent entrer en ligne de compte.
II. ENVIRONS D'AUTUN. Les environs d'Autun présentent un intérêt
spécial pour l'élude du gneiss; car ses lambeaux, généralement très
disloqués, sont entourés et comme enchâssés par le granité ou par la
granulite. On peut en maint endroit se convaincre de l'ordre de s u c cession de ces trois roches anciennes ; il n'est pas rare de trouver des
fragments de gneiss de plusieurs mètres cubes, empâtés dans le g r a nité, et de voir cet ensemble traversé par des filons minces de g r a n u lite. Nous citerons à ce point de vue les environs de la ferme des
Grandes Bruyères, près Thil, au pied du Mont-Dône. Les exemples
sont si nombreux et si probants que nous pouvons nous appuyer sur
l'autorité de MM. de Charmasse et Moreau pour affirmer la postériorité de la granulite (granité rose) non seulement par rapport aux
gneiss, mais encore au granité (granité gris). Cette constatation présente
une grande importance ; car d'une part MM. Manès et Drouot ont
réuni la granulite au gneiss, sous le nom de terrain de granité et gneiss ;
d'autre part cette confusion paraît avoir encore cours en d'autres
régions, comme nous le verrons plus loin.
C'est surtout au milieu de la grande masse de granulite, s'étendant
de Saint-Pierre-de-Varennes, près le Creusot, à Saint-Léger-sousBeuvray, en passant par Autun, que l'on trouve de nombreux l a m beaux de gneiss. A l'Ouest, ces lambeaux sont discontinus et se r a p portent souvent au type leptynite amphibolique que nous avons étudié
à Chausserose (page 851). Telles sont les roches qu'on rencontre sur
la rive orientale de l'Arroux, à 2 kilomètres au nord de la gare de
Brion. Le même type se présente aux Gaudriots, commune de la
Comelle.
Au nord de la grande masse de granulite, près d'Autun, et au bas
de Canada, dans le vallon de Saint-Émiland, les lambeaux de gneiss
sont entièrement transformés en gneiss granulitique à grands cristaux
glanduleux d'orthose, avec épigénie partielle du mica noir en mica
blanc. Les carrières de moellons, ouvertes au-dessus du faubourg
Saint-Biaise, à Autun, se sont attaquées à un massif de gneiss g r a n u litique.
Eniin, il nous reste à mentionner la plus intéressante apparition de
gneiss de cette région. Elle constitue, au sud de la masse de granulite,
une vaste lentille d'environ 12 kilomètres de long, sur 4 kilomètres de
large, qui s'étend du parc de Mont-Jeu à Marmagne, et dont le grand
axe est dirigé N.O.-S.E. Son extrémité Sud-Est, qui apparaît au fond
de la vallée du Mesvrin, n'est plus séparée du granité du Creusot que
par une mince lisière de granulite. Son intérêt est justifié par l'apparition de nombreuses amphibolites et serpentines, et aussi par l'étude
relativement facile des phénomènes mécaniques et métamorphiques
que le gneiss a subis de la part de la granulite encaissante.
Le type habituel des amphibolites de la région est le suivant :
I. Première consolidation. Fer oxydulé et titane, sphène, grenat
almandin, zircon rare.
IL Seconde consolidation. Hornblende, labrador, oligoclase, quartz
granulitique.
Ces amphibolites présentent quelques particularités de structure
intéressantes; ainsi le feldspath et l'amphibole y constituent parfois
des associations pegmatoïdes de consolidation simultanée. Quand
le grenat devient abondant, il est entouré de couronnes de quartz g r a nulitique qui dessinent ainsi des sortes d'auréoles régulières.
La serpentine est ici généralement due à la décomposition de roches
à enstatite; nous n'y avons pas constaté avec certitude la présence du
péridot. La bastite, premier stade de décomposition du bisilicate
magnésien, y est a b o n d a n t e ; le pléonaste est plus fréquent que le fer
chromé.
M. de Charmasse, dont la belle collection nous a été d'un grand
secours, a bien voulu nous faire connaître le gisement de quelques
minéraux rares, accompagnant la serpentine. Ainsi, au voisinage de
celle des Brières près Marmagne, le gneiss se charge de graphite, et
contient quelques filonnets d'une belle chlorite (pennine), à grands
cristaux.
Il est extrêmement difficile de se prononcer avec certitude sur le
gisement des amphibolites et des serpentines de la région. On peut
tenir pour certain que la majeure partie des amphibolites est simplement interstratifiée dans les gneiss encaissants; mais pour les serpentines, le fait est très douteux; elles semblent former des pointements
locaux, sans étendue horizontale. Enfin, dans le chemin qui descend
des Chambrions au Champ Col lot, à environ lôO mètres au-dessous
du domaine, nous avons constaté la présence de petits filonnets d'une
roche amphibolique, traversant obliquement les strates régulières du
gneiss. Y a-t-il lieu de rapprocher ces diorites éruptives des a m p h i bolites interstratifiées? C'est là une question qui n'est pas encore
résolue et qui se pose parfois dans d'autres régions que le Morvan.
Cependant nous inclinons pour l'hypothèse d'une interstratification
absolue.
Nous recommandons l'ancienne route de Marmagne à Autun, au
point de vue de l'étude du gneiss granulitique;
on peut y observer,
avant d'arriver à la Croix Blanchol, l'extrême dislocation que les filons
et les masses de granulite ont fait subir au gneiss gris de la région.
Quand ce dernier n'est pas entièrement transformé et régulièrement
métamorphosé en gneiss granulitique glanduleux rose ou blanc, il
présente un premier stade de métamorphisme intermédiaire et fort
intéressant : entre les délits micacés du gneiss, on aperçoit des veines
d'un blanc souvent éclatant, dans lesquelles on discerne à la loupe
un silicate d'alumine fibreux d'un blanc nacré, la Sillimanite,
associé
à du quartz et à du mica blanc. L'examen microscopique de cette
roche modifiée démontre nettement le développement secondaire de
ces trois minéraux : ils forment de petits filonnets traversant les éléments du gneiss gris et notamment le mica noir; d'autres fois, il y a
véritable épigénie du mica noir ou du feldspath en mica blanc, en
sillimanite ou en quartz de corrosion.
Ici encore nous devons insister sur le détail de cette observation
dont l'intérêt est surtout dans le développement d'un certain nombre
de minéraux et notamment de la sillimanite, par l'influence de contact de la granulite. Ce n'est pas en effet la première fois que l'on
signale la sillimanite comme minéral intégrant des gneiss; mais q u e l ques auteurs allemands y ont vu une caractéristique de certains
niveaux gneissiques et non un élément essentiellement secondaire,
remplissant par rapport aux gneiss le rôle que la chiastolite remplit
par rapport aux schistes maclifères.
Une expérience de reproduction artificielle, due à Henri SainteClaire Deville, jette, à notre sens, un j o u r complet sur le mécanisme
de production de la sillimanite. On sait que, par l'action du fluorure
d'aluminium sur la silice, au rouge, H. Deville a obtenu un silicate
d'alumine qu'il a rapporté avec doute à la staurotide; l'examen m i croscopique du produit obtenu le rapproche de la sillimanite de Marmagne ; ajoutons que la granulite de cette région est souvent riche en
tourmaline, c'est-à-dire en un minéral essentiellement fluoré.
Les filons de granulite et de pegmatite de la côte de Marmagne ne
s'arrêtent nullement au contact des amphibolites de la région; ils les
traversent et les disloquent comme les gneiss voisins; seulement ils
paraissent alors éprouver une action endogène et se chargent de belles
plages d'oligoclase blanc, adulaire, parfois associé au quartz sous
forme de pegmatite graphique. M. Damour a fait l'analyse d'un de ces
feldspaths et M. Des Cloizeaux (1) en a étudié les propriétés optiques.
Nos propres observations nous ont permis de constater la coïncidence
très approximative de la normale optique avec l'arête pg\ et une
extinction à 18°30' de la normale à g', dans un plan perpendiculaire
à M'Entre Chapey et Broyé, le gneiss est assez peu modifié pour qu'on
puisse se rendre compte de son apparence intrinsèque. C'est un gneiss
gris ou jaunâtre,
à nombreux et fins délits de mica noir, souvent
plissés de la façon la plus capricieuse et formant ainsi des dessins
moirés à contours sinueux. Il est plus feldspathique, plus rubané et
moins grenu que celui de Chastellux, et rappelle plutôt les belles
variétés de Saint-Léger de Foucheret dont on a composé le socle de
la statue de Vauban à A vallon.
La direction de ses strates est très irrégulière; mais leur plongement
habituel a lieu vers le Sud.
111. Il nous reste à mentionner sommairement la longue bande de
roches gneissiques qui s'étend au S U D DU BASSIN DE BLANZY, de ChâtelMoron à Génelard, sur une largeur moyenne de 4 à 5 kilomètres. On
y retrouve toutes les variétés que nous avons sommairement décrites
(1) Ann.
de Ch. et de Pli.,
5' sér., t. IV,. 435; 1875.
aux environs de Marmagne : gneiss gris à fins délits réguliers de mica
n o i r ; amphibolites parfois très riches en grenat (passage à niveau de
La Fèvre, au Nord de Ciry-le-Noble), serpentines à enstatite (Lagandré), diorites quartsifères (vieux château de Marigny), gneiss granulitiques très développés avec noyaux de microcline (Mont-Froux), p a s sages du gneiss gris au gneiss granulitique, avec développement de
sillimanite (vieux moulin à l'Est de Marigny).
La bande gneissique que nous étudions, est en effet laminée entre
une zone de granulite éruptive qui borde directement le terrain
houiller, et le massif de granité qui s'étend à l'Est de Monl-Saint-Vincent. Il n'y a donc pas de région plus favorable à l'étude des diverses
variétés de gneiss qui prennent naissance sous l'influence de ces deux
roches éruptives.
COMPARAISON AVEC QUELQUES RÉGIONS VOISINES. — Nons résumerons
très brièvement ici la composition de quelques régions gneissiques
voisines, telle qu'elle ressort de communications qu'ont bien voulu
nous faire quelques-uns de nos collègues et de courses faites en comm u n avec eux, dans le but de déterminer les grandes divisions que
comportent les terrains cristallins stratiformes.
I. Nous devons à M. Douvillé la coupe suivante, relevée aux ENVIRONS DE LIMOGES. Il a bien voulu nous la montrer sur le terrain en
1873. Nous conservons ses propres dénominations :
1° A la partie intérieure.
GDCiss glanduleux (1).
/ a. Leptynites proprement dites.
1 / 3 . Gneiss grenus.
2°) y. Alternances de leptynites micacées et amphiboliques. Quelques parties de ce
/
système sont de vrais gneiss. Couches calcaires subordonnées.
\ 3. Micaschistes.
3° Schistes micacés et maelifères. Phyllades.
Dans une course commune plus récente, MM. Douvillé et Potier ont
reconnu en outre l'existence de véritables filons de diorites, paraissant
en relations avec les amphibolites interstratifiées*/
II. M. Lory a bien voulu nous guider en 1879, M. Potier et moi, dans
une course au SIMPLON et à la BÉRARDE (OISANS). Voici les coupes relevées par M. Lory.
SIMPLON.
1° A la partie inférieure.
Gneiss granitoïdes (Iselle).
/ « . C o u c h e calcaire accompagnée de quelques minces délits d'amphibolite.
\ Q. Gneiss et micaschistes grenus, en couches alternantes (Bérisal, Simpeln).
J '/. Gneiss et micaschistes grenus, alternant avec des amphibolites et des cipolins.
\
Schistes chloriteux (M Leone).
1
(1) Nous devons exprimer ici un doute sur la nature d'une partie de cet étage
qui nous parait rentrer dans les gneiss granulitiques.
Le granité de Baveno, que nous considérons comme une variété de
granulite, perce et disloque l'étage n° 2. Tout cet ensemble est traversé
çà et là par des veines de granulite à grain fin, relativement assez
rares.
OlSANS.
1° Gneiss granitoïde (Les Etages!.
/ |i. Gneiss et micaschistes grenus (Saint-Christofle).
2 ° < y . Gneiss et micaschistes alternant avec des amphibolites et des couches eal'
caires. Schistes chloriteux (Pont Saint-Guillerme).
3° Phyllades (schistes chloriteux et talcschistes).
11 résulte de nos observations, laites d'un commun accord, que la
protogine perce et disloque au moins les étages n 1 et 2. La protogine
paraît devoir être considérée comme une variété de g r a n u l i t e ; elle se
relie intimement à des veines et filonnets de granulite à grain fin. Les
gneiss et la protogine des Alpes sont remarquablement riches en
microcliue; les gneiss et surtout les micaschistes contiennent du mica
blanc.
III. M. Fouqué a bien voulu nous communiquer et nous m o n t r e r ,
dans une course c o m m u n e , faite en 1879, les premiers résultats des
études qu'il poursuit dans le CANTAL. Les vallées profondes qui entaillent cette région, lui ont fourni une coupe extrêmement remarquable
des roches cristallisées stratiformes sur lesquelles reposent les coulées
volcaniques de la contrée. L'étage inférieur paraît m a n q u e r i c i ;
l'étage n° 2 est au contraire très développé.
o s
/ p. A la partie inférieure.
Gneiss et micaschistes, souvent très rubanés, en coul
ches alternantes.
2» < "/• Gneiss et micaschistes alternant avec des amphibolites et des pyroxénites.
/
Serpentines.
\ (J. Micaschistes.
Tout cet ensemble est percé par de nombreux liions de granulite,
parfaitement réguliers, et visibles sur toute la hauteur des escarpements. Cette granulite est la même que celle qui se présente en filons
minces dans le granité de Coudes et de Sauvagnat; ajoutons que la
direction N.S. dans les deux cas est également la même et que les
faisceaux de filons se correspondent probablement.
Au voisinage de la granulite, les gneiss et micaschistes se chargent
de sillimanite, comme à Marmagne ou à Marigny, et pour compléter
la similitude des deux régions, M. Fouqué a découvert dans la vallée
de l'Alagnon que les liions de granulite subissent au passage des bancs
amphiboliques les mêmes modifications qu'à Marmagne; il en a r a p 53
porté les plus beaux échantillons de pegmatite graphique à oligoclase.
IV. De récentes observations de M. Lory permettent d'affirmer que
l'étage n° 2 des gneiss et micaschistes existe aux environs de Nantes
(Loire-Inférieure); il y est disloqué par de vastes éruptions de granulite, et en partie transformé en gneiss granulitique. On en voit de
beaux exemples à Pen Château, près le Poulinguen, à la carrière de
Barbin, etc. Or M. Lory a pu suivre la prolongation des filons de g r a nulite dans les couches du Silurien inférieur de la région ; la roche
métamorphisante est donc bien postérieure aux gneiss transformés.
En résumé, il paraît établi qu'on peut admettre dans la formation
gneissique deux grands étages, l'inférieur composéde (/nains granito'ides,
le supérieur comprenant des gneiss et micaschistes grenus associés ù
des amphibolites, à des cipolins et â des leptynites. Cette subdivision
a éternise en lumière, dès I8G8, par M. Gùmbel (J), dans sa Description géologique de la Bavière, et elle a été admise également par
M.Kalkowsky dans plusieurs notes intéressantes qu'il a fait récemment
paraître sur cette question si controversée de l'origine et de la nature
des gneiss. Il est vraisemblable que toute la formation gneissique du
Morvan et de ses abords appartient à l'étage n° 2. savoir : les gneiss
de la bande septentrionale (Chastellux) à la subdivision (3 et ceux de
Marmagne ou de Blanzy à la subdivision '/.
Mais il nous reste à étayer cette assimilation par quelques nouvelles
comparaisons avec des régions étudiées par les auteurs allemands, et
surtout â revenir sur la question du gneiss granulitique dont nous
avons vu de si nombreux exemples dans le Morvan. En effet, d'après
leurs descriptions, ce gneiss sciait considéré par eux comme un gneiss
granitoïde, et la granulite, qui lui est subordonnée, passerait pour un
granite-lit
(Lagergranit), bien différent comme origine des granités
éruptifs, bien qu'identique au point de vue pétrographique.
COMPARAISON AVEC QUELQUES RÉGIONS ÉTRANGÈRES.
I. EULENGEBIRG. — Nous devons à M. Kalkowsky un mémoire étendu
sur les gneiss de l'Eulengebirg (2). Il y distingue deux étages principaux; Y inférieur est caractérisé par un gneiss grenu à mica noir a b o n dant; la sillimanite y apparaît en individus isolés ou en agrégats
associés au quartz. Les divers éléments sont ici de grosseur à peu
près égale ; le quartz a plus de tendance que le feldspath à adopter
des contours extérieurs polyédriques. Le gneiss inférieur passe parfois
à des micaschistes sans feldspath, parfois à des variétés granitoïdes.
fl) Geogn. Bosch, (ks (Mbaymsrhfti
(-2) Leipzig, 1878.
(irriiigcbirgcs,
Gotha ; 18(i8.
L'étage supérieur est plus varié; on peut y faire deux subdivisions :
A. A sa partie inférieure on trouve un gneiss à mica noir largement
développé, avec cordiérite et sillimanite, passant à une variété g l a n duleuse.
B. Puis se développe un gneiss à mica noir et mica blanc, dans
lequel les feldspaths présentent souvent des contours polyédriques,
tandis que le quartz ne montre des formes arrondies que lorsqu'il est
englobé dans le feldspath. Nous reconnaissons ici, dans la description
de M. Kalkowsky, la présence du quartz de corrosion, surtout a b o n dant dans les granités gneissiques et dans les gneiss granulitiques.
Dans ce dernier étage, on trouve intercalés des lits d'amphibolites
feldspathiques, parfois chargées de sahlite, d'omphacite, d'olivine;
des éclogites ; des serpentines, des gabbros. Nous devons ici émettre u n
doute au sujet de la présence de l'olivine dans les amphibolites de la
Basse-Silésie, car M. von Lasaulx (1) rapporte au sphène ou à u n e nouvelle espèce, la titanomorphite (sphène sans silice), le minéral que
M. Kalkowsky aurait pris pour l'olivine. De même le zircon signalé
par M. Kalkowsky serait du rutile.
On voit que dans l'Eulengebirge, les gneiss granitoïdes inférieurs
de l'étage n° 1 paraissent faire défaut. Le gneiss grenu de la base serait
l'équivalent de notre subdivision /3 (étage n° 2) et l'étage supérieur
serait assimilable à '/. Les gneiss granulitiques paraissent s'être développés aux dépens de l'étage supérieur riche en amphibolites, comme
aux environs de Marmagne ou dans le Cantal.
II. Si nous parcourons la description que MM. Gùmbel (2) et Kalkowsky (3) nous ont donnée des gneiss de I'OBEKPFALZER. WALDGEBIRGE,
nous allons trouver un exemple très net en sens contraire.
Ici encore, on peut distinguer deux étages différents, l'inférieur,
appelé gneiss bigarré, signalé par l'intrusion de nombreux lits et
liions d'une roche granitique; le supérieur ou gneiss hercynien, alternant avec des amphibolites, des cipolins, etc., et contenant des gneiss
à cordiérite et à sillimanite.
Nous insisterons ici sur le gneiss inférieur; d'après les récentes descriptions de M. Kalkowsky, il présente à un tel point les caractères de
notre gneiss granulitique que la discussion sur son origine peut être
fructueusement simplifiée par sa comparaison avec les gneiss de Marmagne ou de Marigny.
D'après M. Kalkowsky, le gneiss bigarré est composé d'orthose N a n ti) /As fàr KnjsL.
1870, Kit.
(2) G C O I J I I . Ikschr.,
etc., /. c.
(3) Uebcr Gnc.ism. Granil
leonh.
Jrthr.,
1880, 20.
tfrs bojiichen
Gncissslockivrrkes.
im Obcrpfdhc,
Valdg.
châtre, d'oligoclase jaune ou rouge, de quartz peu abondant, et de
deux micas, l'un noir, l'autre blanc à deux axes eu houppes clairsemées. On y trouve accessoirement du grenat, de l'aputite, des nids
assez nombreux de sillimanite, de la cordiérite altérée.
Ce gneiss est associé à un granité de même composition, mais à
grain fin, tandis que le gneiss est à grands cristaux. L'association est
si intime qu'au point de vue géologique les deux roches ne peuvent
être séparées. Le granité (sa description en l'ail une de nos granulites)
forme des lits réguliers entre ceux du gneiss ; souvent aussi il coupe
cette dernière roche sous forme de liions n e t s ; il constitue parfois des
amas importants par leur masse.
L'examen microscopique confirme l'identité de composition m i n é ralogique des deux roches, gneiss et granulite, jusque dans les détails
les plus délicats. Mais leur structure est fort différente; ici nous traduirons les descriptions de M. Kalkowsky en nous servant de nos propres dénominations; nous y avons été aidé par les figures qui accompagnent sa note.
Le gneiss présente des feldspaths à formes polyédriques parfois
accusées; le quartz s'y montre sous deux états : extérieurement il
moule le feldspath; ses plages sont constituées par une mosaïque de
grains irréguliers, grossièrement arrondis ; c'est notre quartz
granulitique. Intérieurement au feldspath, il se présente en granules régulièrement arrondis, laissant parfois pressentir ses formes cristallines,
mais sans jamais présenter trace de dislocation ou d'usure ; c'est notre
quartz de corrosion; il est vraisemblable pour nous que sa formation
est en partie postérieure à celle du feldspath ambiant.
Dans la granulite, cette dernière sorte de quartz manque à peu près
complètement. On y constate de plus une grande régularité de g r o s seur dans le grain de la roche et un défaut absolu de r u b a n e m e n t .
Les feldspaths ont des formes polyédriques plus accusées que ceux du
gneiss.
M. Kalkowsky adopte, en terminant, l'hypothèse de M. Giimbel,
sur la diagénèse du gneiss et de la granulile : la granulite est un assemblage en masse des mêmes éléments que le gneiss et s'est produite
simultanément. Il convient seulement de supposer que la granulile est
restée plus longtemps plastique et a été exprimée çà et là en filons et
en amas. M. Kalkowsky voit dans cette plus longue plasticité de la
granulite la raison pour laquelle les feldspaths y ont des formes cristallines plus nettement accusées. Sa conclusion est que, malgré l'identité de structure, il convient de faire une distinction tranchée entre
les granités en lits (Lager-granit)
associés aux gneiss, et les granités
massifs, franchement éruplifs
(Stock-granit).
Nous avons trop souvent exposé notre opinion au sujet du mécanisme de formation du gneiss granulitique, pour revenir longuement
sur ce sujet. Qu'il nous soit seulement permis de faire ressortir l'invraisemblance des autres hypothèses. Un fait net ressort au point de
vue géologique des descriptions si approfondies de MM. Gûmbel et
Kalkowsky : c'est la postériorité de la granulite au gneiss. Pour expliquer cette postériorité, ils sont forcés de supposer à la granulite une
plasticité plus longtemps conservée : ainsi c'est la roche à grain lin
qui a cristallisé le plus lentement; d'ailleurs la cause qui a produit le
rubanement du gneiss n'est pas même recherchée.
La réponse la plus péremptoire à l'hypothèse d'une venue quasisimultanée de la granulite et du gneiss repose d'ailleurs dans ce fait
que la granulite perce et disloque non-seulement le gneiss, mais encore
les amphibolites, les granités, les schistes micacés et même les couches siluriennes.
Nous en avons donné plus h a u t de nombreux exemples (Cantal,
Loire-Inférieure, Morvan) et dans quelques-uns d'entr'eux, on ne peut
douter que ces granulites ne soient non-seulement identiques d'aspect, mais encore dues à une seule et même éruption. Or leur mode
d'action sur les gneiss est bien celui que nous ont décrit dans tous
ses détails MM. Gùmbel et Kalkowsky et nous ne doutons pas que les
gneiss bigarrés ne soient à ranger parmi nos gneiss granulitiques.
Il est intéressant de rapprocher de ces différentes coupes européennes un résumé de la coupe des terrains cristallins aux É T A T S - U N I S .
1° A la partie inférieure Laurentien inférieur, composé de granités
et gneiss alternant. C'est l'équivalent des gneiss granito'ides.
/ y. Laurentien moyen ; gneiss avec amphibolites et couches cal\
caires ; serpentines à eozoon.
I [3 Laurentien supérieur, amphibolites granatifères, éklogites, n o \
rites, micaschistes.
3° Puis viendrait le Huronien, variable d'aspect suivant qu'il est ou
non recouvert par les formations postérieures ; au Canada, dans le
Michigan, au Lac supérieur, d'après les renseignements que M. Barrois a bien voulu nous communiquer, il se compose de poudingues ;
mais il n'est recouvert par aucune roche et son âge paraît douteux.
Le Huronien recouvert présente des caractères pétrographiques différents et on y reconnaît des micaschistes et des grès feldspathiques. Ce
doit être, au moins en partie, l'équivalent de nos schistes micacés et
maclifères (Saint- Lô, Saint-Léon, Luzy).
RÉSUMÉ. NOTIONS GÉNÉRALES suit LA FORMATION GNEISSIQUE. — Si
nous cherchons à résumer, au triple point de vue de la composition,
de la structure et du mode de formation, les notions qui précèdent,
9 o
nous serons frappés do leur insuffisance et nous conclurons à la nécessité de nouvelles observations détaillées d'une part, d'expériences synthétiques couronnées do succès de l'autre.
COMPOSITION MINÉRALOGIQUE. — Le type dominant est acide et a n a logue au granité proprement dit. Cependant un grand nombre de
gneiss se rapprochent de la granulite par leur richesse en mica blanc.
On trouve dans la série gneissique en masses relativement subordonnées, mais parfois considérables, des amphibolites, riches en hornblende et en sphère, en oligoclase ou en labrador. La présence du
grenat et du quartz y est fréquente, et elles passent parfois à des types
spéciaux, éclogites, roches à glaucophane. Les amphibolites sont
l'équivalent des diorites.
Elles sont parfois, mais plus rarement associées à des types plus
basiques riches en pyroxène (pyroxénites), analogues aux diabases.
L'hypersthène et l'enstatite y donnent naissance à des roches p a s sant aux serpentines, et analogues aux norites. On y a signalé parfois
la présence du péridot; mais plusieurs de ces exemples sont contestables.
Comme on le voit, la composition des roches gneissiques est b a n a l e ;
elle ne suffit pas à les distinguer des séries granitoïdes ou trachytoïdes ;
mais elle appelle une classification et une nomenclature, comme ces
dernières.
STRUCTURE. — Au contraire, il y a, dans la structure des roches d e
formation gneissique, certains traits caractéristiques qu'il convient de
mettre en lumière.
Leurs éléments sont toujours entièrement cristallisés, et il n'y a
pas de confusion possible entre les roches gneissiques et la série
trachytoïde qui admet généralement un magma plus ou moins vitreux
ou amorphe.
La distinction avec la série granitoïde est plus difficile, surtout à
cause des roches de passage. Cependant elle peut être basée sur la
rareté des éléments de consolidation ancienne et sur leur structure
caractéristique.
I. Éléments d'ancienne consolidation. Considérons ici seulement les
gneiss acides qui sont de beaucoup les plus abondants. Le mica noir y
est en lambeaux étirés; ses plages forment des traînées d'aspect bien
spécial au microscope; il est extraordinairement rare d'y rencontrer
un feuillet à contours hexagonaux même ébauchés. C'est là certainement le minéral le plus caractéristique des gneiss. D'après une r e marque digne d'attention de M. Kalkowsky (1), la fausse schistosité
( 1 ) Ueber die Erforschuiuj
der archuïschcn
Fonnalionen
Léon. Jahr.,
1880.
est très rare dans la formation gneissique. Les feuillets dessinés par
le mica noir sont, en effet, parallèles aux accidents minéralogiques,
lits de cipolin ou d'amphibolite ; et cependant on connaît les c o n tournements vraiment extraordinaires qui communiquent parfois aux
plus petits fragments de gneiss une apparence moirée, comme à Chapey
(Saône-et-Loire) ou à Saint-Léger-de-Foucheret (Yonne).
Il est également bien digne de remarque que le mica noir soit le
seul élément des gneiss qui conserve, même sous le microscope, une
structure en relation avec son rubanement. Les grands cristaux de
feldspath et même les plages de quartz paraissent parfois orientés à
l'œil n u , mais leur structure microscopique ne décèle généralement
pas un étirement postérieur à leur consolidation, et le plus souvent
ils doivent leur orientation à la facilité d'infiltration de la roche dans
le sens de sa schistosité.
Les éléments des gneiss, autres que le mica noir, sont en général
difficiles à classer comme ordre de consolidation. On y trouve q u e l quefois des débris de/eMxpaiA, mais le quartz n'y affecte jamais les
allures du quartz ancien des granités, des granulites ou des porphyres.
Sa forme la plus habituelle est en plages, se décomposant, entre les
niçois croisés, en une mosaïque de grains irrégulièrement accolés.
Les feldspaths possèdent le plus souvent la même structure et n'ont
pas de formes cristallines, bien qu'ils soient d'ordinaire moulés par le
quartz. C'est là une des allures que nous attribuons à la structure
granulitique.
II. Éléments vraisemblablement
secondaires. Mais le feldspath et le
quartz sont susceptibles de se présenter avec une structure différente.
Ainsi \'orthose et le microcline se développent souvent en grands
noyaux glanduleux, englobant les éléments précédents et prêtant à la
roche un aspect porphyroïde (Voir p. 800). Il arrive alors souvent que
leurs cristaux présentent des faces terminales; c'est notamment s u i vant l'arête pg> que sont allongés les orthoses des granités gneissiques.
Le quartz de corrosion sème de ses plages arrondies les cristaux
préexistants de feldspath et même de mica.
III. Éléments certainement secondaires. Nous citerons ici la sillimanite et le mica blanc, qui, accompagnés de quartz, percent en filonnets ou même épigénisent les éléments anciens des gneiss, mica noir
ou feldspath.
La structure des amphibolites et des roches plus basiques accompagnant les gneiss est souvent tout-à-fait massive et rappelle celle des
roches éruptives granito'ides. Elle présente cependant parfois quelques
particularités caractéristiques; telles sont par exemple les associations
pegmatoïdes de hornblende et de feldspath ayant cristallisé simultaném e n t ; telles sont encore les couronnes de quartz granulitique d o n t
s'entourent les grenats.
MODE D E FORMATION. — La régularité des strates dans la formation
gneissique et la concordance de ces strates avec les changements de
nature minéralogique, font penser à un dépôt. Seulement, suivant
l'idée originale de Cordier (1), ce dépôt peut s'être produit par voie
de concrétion de haut en bas, tandis que les dépôts par sédimentation
suivaient un ordre inverse. Cordier trace la séparation de ces deux
sortes de dépôts a u - d e s s u s de l'étage des laïcités. Il nous parait évident qu'il convient de l'abaisser considérablement. Son hypothèse n e
peut s'appliquer qu'aux gneiss granitoïdes souvent très homogènes de
l'étage inférieur; dès que les bancs de cipolin paraissent, leur extrême
régularité et leur interstratification toujours parfaite dans des coupes
verticales qui dépassent parfois deux mille mètres de hauteur (Alpes),
font invinciblement penser à un dépôt par stratification, tout au
moins pour l'étage n° 2.
Or, nous devons immédiatement rapprocher de celte première n o tion la grande rareté ries éléments cristallins de première consolidation
ou élastiques que le microscope nous a permis de constater, et la
grande abondance des éléments de seconde consolidation ou secondaires qui constituent le magma du type le plus commun des gneiss.
La plus grande partie du feldspath, du quartz, et du mica noir sont
donc postérieurs au dépôt. Quant à la sillimanite et au mica b l a n c ,
on peut les considérer comme certainement secondaires et épigéniques.
Il convient donc de considérer la plus grande partie des gneiss
comme une formation métamorphique par excellence; la pétrologie
raicrographique possède des faits bien établis qui permettent d'étayer
cette conclusion et de préciser ce qu'elle peut contenir d'hypothétique.
Nous citerons en première ligne l'étude des schistes maclifères, dont
un remarquable travail de M. Rosenbusch (2) a éclairé le mode de
formation. Ici, on a certainement affaire à des couches sédimentaires
déposées sous l'eau ; le métamorphisme y a développé, souvent sur
une grande épaisseur, le mica noir, le quartz granulitique et un
silicate d'alumine, l'andalousite ; parfois ou y trouve, en outre, le
corindon, la tourmaline, le mica blanc, la cordiérite, etc.
M . Kalkowsky, en démontrant la présence de la tourmaline et de la
staurotide (3) ou du rutile en fines aiguilles dans les schistes siluriens
(1) Mémoire sur les terrains primordiaux,
Ch. d'Orbigny; 1868.
(2) Die Steiger Schiefer und ihre Contactzone,
Strasbourg,
1877.
(3) Die Thonschiefemadelchen.
Léon. Jahrb., 1879, 382.
et dévoniens, a donné un nouvel et intéressant exemple de ces faits
de métamorphisme, dans lesquels les silicates d'alumine jouent un
rôle important; il semble bien, en effet, que la sillimanite soit a u
gneiss ce que l'andalousite ou la staurotide sont aux schistes plus
récents. Citons encore à ce point de vue la belle étude de M. A. Renard
s u r le coticule des Ardennes.
Reste le développement du feldspath qui paraît s'être produit sur
une grande échelle dans les gneiss et dont nous n'avons pas l'équivalent (1) dans les couches plus récentes : tout au plus pourrions-nous
en rapprocher la naissance du dipyre dans certains schistes maclifères
et celle de l'albite dans quelques dolomies. Des expériences synthétiques pourront seules nous donner une indication précise sur son
mode de formation. Mais nous avons vu plus h a u t , à propos des g r a nités gneissiques et des gneiss granulitiques, que le développement d u
feldspath par voie métamorphique est indubitable et que les gneiss
ont dû s'enrichir en feldspath pendant de longues périodes géologiques et à diverses reprises.
Y a-t-il eu apport de substances, durant ces transformations successives, et les phénomènes métamorphiques se sont-ils compliqués d'un
changement incessant dans la composition chimique des gneiss? Nous
pensons que cette question, encore insoluble pour les gneiss anciens,
peut être résolue affirmativement dans le cas des gneiss granulitiques;
ces derniers sont généralement plus riches en silice que les gneiss a n ciens d'où ils dérivent ; il y a eu certainement apport étranger.
Compte-rendu
de la course à
2 1 août à iVllïgny, G o ï e ,
I*ensières,
par M. M i c h e l - L é v y .
La route de Saulieu à Alligny ne sort pas d u granité; il cesse
d'être gneissique à partir du Moulin-Guyon et se comporte dès lors
comme une roche absolument massive; on peut en recueillir près
d'Alligny de très belles variétés à grands cristaux d'orthose jaune
pâle, à oligoclase blanc mat.
C'est dans ce granité que se développe, aux environs d'Alligny, un
faisceau N . O.-S. E. de filons minces (un à deux mètres) des roches
improprement nommées Minettes par M. Ebray.
M. Collenot, en signalant quelques-uns des pointements de Moux,
(1) Nous avons cherché à combler cette lacune. Voir Bull. Soc. greof., 1881, p . 181.
les a désignées sous le nom de Trapps. Nous verrons plus loin qu'elles
présentent plusieurs variétés pétrographiques dont quelques-unes
sont difficiles à distinguer des basaltes récents. Elles ont fait éruption
pendant le dépôt des premières couches permiennes, et leur type dominant dans le Morvan est celui des porphyrites
micacées.
La Société a étudié successivement plusieurs filons de ces roches
auxquelles nous proposons de donner le nom générique précédent :
celui de Féligny qui est micacé et augitique ; celui des Quatre-Vents
qui est simplement micacé, enfin celui des Petites-Chaintres, près J a c quaumeaux, qui est chargé d'augite et d'olivine. On trouvera, dans
une note suivante, la description microscopique de ces roches intéressantes (page 873).
Vers l'Étang-Neuf d'Alligny, le granité est percé par un vaste
épanchement de micro-granulite.,
que la Société a traversé sur une
largeur de 4 kilomètres. Sa longueur est d'environ 15 kilomètres et se
trouve orientée E. N. E . - O . S. 0 . Il constitue la séparation entre la
zone granitique d'Alligny et la zone carbonifère de Ménessaire. Sa
forme, assez irrégulière et les phénomènes de contact qui se développent à son pourtour, nous font penser qu'on a affaire à une vaste
coulée plutôt qu'à un dyke proprement d i t ; on peut comparer à ce
point de vue l'apparition brusque et la forme régulière du gros filon
de micro-granulite qui perce le granité immédiatement au N. de
Corancy.
Le passage du granité à la micro-granulite se fait ici par gradations
insensibles, et la Société a pu constater, à l'Etang-Neuf, que, dans une
zone d'environ 200 mètres de largeur, il est difficile, à l'œil nu, de
décider si l'on a affaire à du granité ou à de la micro-granulite. Il
semble que le quartz du granité ait été surtout influencé; il tend à
affecter les formes bipyramidées si constantes dans la micro-granulite,
si rares dans le granité franc.
Mais bientôt la nouvelle route d'Autun s'encaisse entre deux escarpements abrupts de micro-granulite, et l'on peut y recueillir les plus
belles variétés de cette r o c h e , tantôt à grands cristaux, tantôt
euritique.
Au moulin de Goie, la Société quitte la route et s'engage dans le
sentier qui conduit au Camp-des-Latois ; à environ 500 mètres du
moulin, on peut observer l'affleurement d'un filon deporphyrite micacée, qui perce, dans la direction N.O.-S.E., la micro-granulite e n caissante. Ce filon, d'environ 2 mètres de puissance, présente une
particularité curieuse, assez fréquente dans la série en question;
sur 50 centimètres, à ses salbandes, il offre une structure globulaire et se décompose en une série de petites sphérules d'environ un
centimètre de diamètre. Ce n'est pas là un simple phénomène d'altération ; la structure intime de la roche correspond avec cette a p p a rence, qui rappelle la variolite de la Durance.
Après être rétournée à Alligny, la Société se divise en deux p a r t i e s ;
quelques-uns d e ses membres, sous la direction de M. René Bréon,
vont étudier vers Montligon un filon de porphyre pétrosiliceux. Les
autres membres montent a u plateau de Pensières et y explorent le
lambeau d'infra-lias, surélevé à S99 mètres d'altitude, qui repose sur
le granité de la région. Nous renvoyons à une note suivante pour
l'étude des causes de ce soulèvement et la détermination des couches
stratifiées qui y ont participé.
Note sur les P o r p h y r i t e s m i c a c é e s du M o r v a n ,
par M. A . M i e h e l - I j é v y .
M. Manès a signalé le premier, dans le Morvan, quelques gisements
de roches trappéennes (1), situés sur la limite septentrionale du bassin
permien d'Autun; il les a confondues avec les porphyrites amphiboliques appartenant à une venue différente, qui percent le dévonien aux
environs de Maltat près Cressy-sur-Somme.
Sous le nom de Minette, M. Ebray (2) a décrit quelques filons d e
roches micacées qui percent les porphyres des environs de SaintSaulge et de Sémélay.
Enfin, M. Collenot signale, dans sa Géologie de l'Auxois, la présence
de plusieurs filons de trapp aux environs de Moux.
La description pétrographique de ces différentes roches laisse a b s o lument à désirer dans les ouvrages précités : M. Manès se borne à
constater que les trapps de Lucenay, d'Épinac et de Morgelle constituent des masses jaune-verdâtre ou noirâtre ; M. Ebray leur attribue
à tort l'amphibole comme minéral constituant. La même incertitude
s'étend à la détermination de leur âge géologique.
Nous nous proposons d'établir, dans cette note, que les roches en
question constituent une des formations importantes du Morvan, qu'elles
appartiennentà la classe des porphyres syénitiques (orthophyres)
micacés, des porphyrites micacées et des mélaphyres ; qu'elles ont fait éruption
pendant le dépôt des couches inférieures du permien ; enfin, qu'elles
se relient à une grande formation éruplive dont on peut étudier les
(1) Statistique
(2) Bull.
minc'r. et géol. de Saûne-el-Loire,
Sac. aéol.. XIX.' 1021».
Màcon 1817.. 95, 7G.
représentants dans de nombreux gisements en France et à l'étranger.
Nous citerons notamment les roches similaires du bassin h o u i l l e r e t
permien de Littry dans la Manche, les porphyres trappéens de Brassac (I), la roche-noire (2) du bassin houiller de la Queune (Fins et
Noyant, Allier), le trapp de Fourneau (3), enfin la roche du Libsicer
Felswand (Bohême), récemment décrite (4) par M. Boricky sous le nom
de Glimmerpikrophyr. Nous proposons, pour l'ensemble de ce groupe,
le nom de porphyrite micacée; il constitue, en effet, au point de vue
géologique un groupe homogène, bien qu'il soit susceptible de p r é senter au point de vue pétrographique d'assez nombreuses variétés.
C'est jusqu'à présent dans le Morvan que nous avons rencontré les
représentants de cette formation sous les aspects les plus variés ; ils
forment le plus souvent des filons minces de 1 à 2 mètres de puissance, perçant toutes les autres roches de la contrée, et se prolongeant parfois sur plusieurs kilomètres de longueur. Leur direction
habituelle est N.O.-S.E., de 120° à 130°. Les deux faisceaux les plus
importants sont situés : l'un près d'Alligny (Moux, Goie); l'autre à
l'Ouest de Château-Chinon (Champsœur, Tour-du-Comte). Mais, en
outre, nous en avons suivi une foule de filons isolés aux environs de
Blîmes, deMhère, de Planchez, etc.
Les porphyrites micacées se présentent sous un autre aspect dans
une région limitée du Morvan, le long de la bordure septentrionale
du bassin permien d'Autun ; elles y constituent des coulées et des
dômes massifs qui jalonnent d'une façon remarquable cette limite
géologique ; tels sont les pointements des Pelletiers, du Maugun près
Igornay, d'Essertenne, du Buet près Epinac.
L'âge de ces roches dans le Morvan a pu être déduit de plusieurs
ordres d'observations : la frontière occidentale de cette région en présente un grand nombre de filons minces qui percent indistinctement
toutes les roches voisines, notamment le massif de porphyres pétrosiliceux de Montreuillon que l'on doit rapporter à la période houillère;
entre Saulières et Moulins-Engilbert, on observe de nombreux filons
de porphyrite micacée à peu de distance des lambeaux de marnes
irisées, de lias et de terrain jurassique qui recouvrent les roches cristallines ; or, jamais nous n'avons pu constater l'injection d'un seul
filon de porphyrite micacée dans ce manteau de terrains stratifiés;
on peut donc accepter comme première approximation que les p o r phyrites micacées ont fait éruption entre le houiller et le trias.
(lj
(2)
(3)
(1)
Explic. de la Carie géol. de la France, I, 618.
Puvis, Ann. des Mines, V" sér., III, -15.
Gruner.
Miner, u. géol. Millheilungen.
1878, I, -193.
L'observation des coulées voisines d'Igornay vient confirmer cette
hypothèse.
La petite carrière des Ruchots, située à mi-côte en vue de la
Chaume, nous a présenté une brèche de porphyrite micacée cimentée
par un filon de fluorine, de calcite et de calcédoine. Or, ce filon, certainement postérieur à la porphyrite, paraît devoir être indubitablement rapporté à ceux de l'âge des quartz d'épanchements triasiques,
qui sont nombreux dans la même région.
Enfin, M. Roche, maire d'Igornay, nous a conduit dans un petit
ruisseau aboutissant à la Chaume, et dont les bords escarpés offrent
une coupe qui détermine avec précision l'âge minimum des éruptions
de porphyrite micacée. On y remonte d'abord, pendant 100 mètres environ, dans le terrain de tuf porphyritique qui sert indistinctement de
soubassement au terrain houiller d'Épinac et au permien d'Igornay,
et qui est connu des mineurs sous le nom de roche-verte Puis on
croise, sur 25 mètres de longueur et environ 3 mètres d'épaisseur,
des grès à mica blanc, contenant des débris de roche-verte et de
petits délits c h a r b o n n e u x ; il y a 7 à 8 alternances de grès et de
schistes noirs ; les couches sont sensiblement horizontales. Elles correspondent aux couches permo-carbonifères qui existent aux Pelletiers, à Autun, et en général sur tout le pourtour du bassin permien.
M. Delafond a démontré que ces couches, concordantes avec le perm i e n , n'appartiennent pas au terrain houiller d'Epinac qui est
légèrement discordant ; elles lui sont supérieures et doivent être assimilées aux couches exploitées dans la concession du Grand-Moloy,
dont M. Grand-Eury considère la flore comme passant de celle du
houiller supérieur à celle du permien.
Or, au iond du ruisseau de la Chaume, on voyait nettement en 1878
une coulée horizontale de porphyrite micacée superposée à ces couches, tandis que jamais un filon mince ou un épanchement de cette
même roche n'a été trouvé dans le permien proprement dit, soit dans
les mines d'Igornay, soit au voisinage.
Ainsi, en résumé, les porphyrites micacées du Morvan sont postérieures à la couche permo-carbonifère du Grand-Moloy qui forme la
base du permien d'Autun. Elles sont certainement antérieures aux
filons de quartz de l'âge des marnes irisées, et probablement antérieures au permien proprement dit.
Leur âge peut donc être rapporté à la base même de ce dernier terrain ; c'est également celui des roches similaires de Littry et du bassin
de la Queune.
Au point de vue pétrographique, la série de ces roches est difficile
à étudier à l'œil nu, ou par les moyens purement chimiques; le grain
est très-fin ; la couleur grise, verte ou noire. Dans les unes, le mica
devient apparent et les a lait classer parmi les Minettes ; elles sont
alors rugueuses au toucher et ressemblent à des cendres agglutinées.
D'autres variétés présentent une grande abondance de serpentine
secondaire et ont pu être prises pour des épanchemenls en masse de
ce minéral. Enfin, les variétés noires sont compactes et en tout semblables aux basaltes modernes dont elles présentent, même à la loupe,
les minéraux caractéristiques, pyroxène, péridot.
L'étude microscopique les range parmi les roches microlithiques, à
structure trachytoïde. Le plus souvent, elles sont dépourvues d'élément t'eldspathique de première consolidation, mais en présentent un
de seconde consolidation, orthose, oligoclase ou labrador. L'apatite
est très abondante.
Les éléments ferrugineux de première consolidation sont le mica
noir, l'augite et parfois le péridot dans les types les plus basiques.
Parmi les produits de seconde consolidation à l'état microlithique,
nous en trouvons un original et souvent abondant, le mica n o i r ; il
est parfois associé à l'augite. 11 y a souvent, en outre, une proportion
très notable de pâte amorphe.
II nous reste à insister sur la façon dont ces divers éléments se groupent entre eux ; on peut, à ce point de vue, répartir ces roches en trois
séries principales; les qualificatifs se rapportent aux minéraux de s e conde consolidation ; ceux de première consolidation ont leur nom
précédé de la préposition à (I) :
i S É R I E . — T y p e généralement MICACÉ et NON AIGITIQCE. N O U S r é u nissons dans ce groupe le plus acide les roches qui ne présentent pas
d'augite à l'état microlithique.
I. Première consolidation. Apatite abondante. Biotite en quantité
très variable. Grands cristaux de pyroxène généralement transformés
p a r l e s actions secondaires en calcédoine et en produits ferrugineux,
plus rarement en serpentine et en calcite.
II. Secondée consolidation. Feldspath microlithique (orthose, oligoclase, ou mélange des deux). Microlithes allongés de mica noir. Fer
oxydulé en quantité variable.
III. Produits secondaires. Quartz grenu, calcédoine, serpentine,
calcite, fer oligiste.
Il convient de spécifier avec plus de détails les éléments qui constituent l'originalité des porphyrites micacées et d'introduire des subdivisions pétrographiques dans cette première série.
re
(1) Yoir pour la classification des roches.
microrjrajihir/ue,
p. 150.
Fouijné et Michel-Lévy,
Minéralogie
Reprenons d'abord les éléments de première consolidation.
Les
grands cristaux généralement épigénisés en calcédoine, offrent de
grandes difficultés ; car rien n'est plus rare que d'en trouver quelquesuns présentant encore leur matière primordiale intacte; l'épigénie
est ici la règle. On est donc réduit à en apprécier la nature d'après les
profils extérieurs généralement bien conservés. Or, ces profils sont
exlraordinairement variés; on reconnaît souvent les formes octogonales ou prismatiques allongées du pyroxène ; mais parfois il se p r é sente des pointemenls aigus l'appelant ceux du péridot. Nous devons
donc insister sur les raisons qui nous conduisent à repousser ce d e r nier minéral ; d'abord ce serait une anomalie pétrographique que de
rencontrer le péridot dans des roches riches en mica noir et en
orthose ; il ne convient donc de croire à sa présence que si elle est
prouvée par des faits positifs. Or, dans les cas très rares où la matière
primordiale des grands cristaux est conservée intacte, nous y avons
toujours reconnu le pyroxène; l'emploi de la lumière convergente ne
laisse aucun doute à cet égard ; car dans le pyroxène le plan des axes
optiques est parallèle à l'allongement du cristal, tandis que le contraire a lieu pour le péridot. De plus, les sections présentent souvent
des traces indubitables de macles, cas fort rare pour le péridot et fréquent pour le pyroxène. Nous pensons donc que les cristaux, généralement épigénisés en calcédoine, sont à rapporter exclusivement au
pyroxène.
Le mica noir en grands cristaux présente des lamelles brun-clair
très homogènes de couleur, et d'un polychroïsme assez faible pour ce
minéral. Ses sections hexagonales sont généralement allongées suivant
deux des côtés de l'hexagone. Il se prête facilement à un examen dans
la lumière convergente; c'est une biotite à un axe ou du moins à
deux axes extrêmement rapprochés. Il n'y a généralement pas une
différence très tranchée entre cette biotite en grands cristaux et celle
qui se présente eu microlithes ; elles paraissent se relier l'une à
l'autre par tous les passages.
Parmi les éléments de seconde consolidation, la détermination du
feldspath présente souvent ici les plus grandes difficultés. A ce point
de vue, les roches en question peuvent se ranger en trois subdivisions ; dans la première (A), nous réunirons celles qui contiennent
des microlithes d'orthose bien déterminés, à formes assez raccourcies,
avec la macle de Carlsbad et les extinctions oscillant entre 0° et 5°,
dans la zone d'allongement pg'.
Un second groupe (B) comprendra les roches riches en microlithes
allongés d'oligoclase, présentant nettement la macle de l'albite et des
extinctions rigoureusement à 0° dans la zone d'allongement pg<.
Eniin, le plus grand nombre sera compris dans un troisième
groupe (C) qui réunira les roches présentant leur élément feldspathique sous forme arborisée ou sphérolithique; il offre alors la plus
grande ressemblance avec l'oligoclase des variolites; mais il est i m possible d'affirmer ici s'il appartient à l'orthose où à l'oligoclase. Car
d'une part les propriétés optiques des libres élémentaires de ces deux
feldspaths, allongées suivant-pg\ sont très voisines. D'autre part, leur
petitesse exclue toute possibilité d'un triage mécanique et les analyses
en bloc sont absolument faussées par l'abondance des produits secondaires et de la pâte amorphe. En outre, la richesse en potasse et en
soude est assez variable, et l'abondance du mica noir, minéral essentiellement potassique, contribue encore à rendre difficile l'interprétation des analyses. Quoi qu'il en soit, chacune des petites libres élémentaires s'éteint suivant sa longueur entre les niçois croisés; cette
longueur est parallèle au plus grand axe (et) d'élasticité de la s u b s t a n c e ; car, en interposant une lame parallèle de quartz, on descend
l'échelle des couleurs de Newton. Ce dernier résultat s'applique aussi
bien à l'orthose qu'à l'oligoclase ; car, dans le premier, l'arête pg' est
à peu près parallèle à la bissectrice négative (a); dans le second, elle
est exactement parallèle à la normale optique négative (a).
Les liions de roche à feldspath arborisé présentent souvent, le long
de leurs salbandes, une structure globuleuse remarquable ; la roche se
décompose en une série de petites sphérules d'environ un centimètre
de diamètre d'un gris pâle, cimentées par une pâte plus foncée et
parfois verdâtre. Ce n'est pas là un simple phénomène d'altération, et
nous comparons cet état sphérolithique à celui qu'affecte la variolite
et la D u r a n c e ; il est vraisemblable que le refroidissement plus rapide
de la roche le long de ses salbandes a contribué à donner au feldspath
sa structure radiée. Cette structure arborisée, connue pour l'oligloclase, est, jusqu'à présent, inconnue pour l'orthose.
Ajoutons qu'un certain nombre de porphyrites micacés (D) présente
indubitablement un mélange de microlithes d'orthose et d'oligoclase
et se place ainsi entre le groupe (A) et le groupe (B).
Il nous reste à signaler comme un fait extrêmement remarquable,
au point de vue de la genèse des minéraux et des roches, la présence
de microlithes allongés de mica noir qui se montrent très abondants
dans cette première série. Les roches à mica noir de seconde consolidation sont extrêmement rares et la présence de ce minéral sous sa
forme microlithique constitue une caractéristique importante. Parfois
cependant, les microlithes de mica noir se font rares ; il est à remarquer que les roches sont le plus souvent alors riches en oligoclase.
2
e
S É R I E . — T Y P E S MICACÉS ET AUGITIQUES.—Les
roches,composant cette
seconde série, présentent à l'œil des variétés plus foncées ; elles sont
plus lourdes et plus basiques. Les descriptions relatives à la première
série leur conviennent en tout point ; il convient d'y ajouter les remarques suivantes :
I. Première consolidation. Les grands cristaux de pyroxène sont ici
le plus souvent épigénisés en baslite, en serpentine, en calcite. C'est
à une roche de cette catégorie que M. Boricky a donné le n o m de
Glimmerpikrophyr. Nous devons à ce savant, récemment enlevé
à la science par une mort prématurée, une série complète des types
qui lui ont servi à établir son diagnostic; nous y avons vainement cherché le péridot; tout au contraire, dans les échantillons les
plus frais, on voit nettement le pyroxène en partie transformé en b a lite et en serpentine ; lorsque cette transformation est avancée, ce qui
est le cas le plus fréquent, les grands cristaux de pyroxène sont facilement attaquables par les acides ; les délicats procédés d'analyse au
moyen de l'acide hydrofluosilicique, inventés par M. Boricky, n'y
décèlent plus alors que de la magnésie et du fer. Mais cette analyse
ne s'applique qu'aux produits secondaires, bastite ou serpentine. Nous
verrons plus loin que le Morvan, le Plateau central et la Manche nous
ont offert de nombreux types identiques au Glimmerpikrophyr de
M. Boricky ; ici encore la présence indubitable du péridot manque absolument de preuve positive et ne peut être étayée que sur les formes de
quelques profils, mal définis; tandis que l'existence de grands cristaux
de pyroxène, postérieurement épigénisés en serpentine et en calcite,
nous paraît prouvée dans maint exemple.
II. Au feldspath et au mica noir de seconde consolidation, se joint ici
l'augite, en microlithes raccourcis blanchâtres ou jaunâtres, à clivage
basai ; ce minéral est assez analogue aux microlithes augitiques des
basaltes, quoique de plus grande taille et généralement moins coloré.
Le fer oxydulé, également microlithique, est en général très abondant.
Parfois le feldspath se fait très rare et la pâte amorphe devient p r é dominante. Il y a alors passage à des roches plus basiques, où apparaît le péridot et que nous proposons d'appeler
mëlaphyrites.
3°SÉRIR.—TYPEMÉLAPHYRIQUE.—Nous réunissons dans cette troisième
série les roches compactes, noirâtres, très lourdes, à apparence basaltique, dans lesquelles l'examen microscopique décèle la présence i n dubitable du péridot. Leur type s'éloigne sensiblement de celui des
deux premières séries, et nous les caractériserons en disant qu'il
n'existe pas, parmi les roches antétcrlaires, de mélaphyres plus voisins
des basaltes proprement dits. Leurs éléments peuvent se ranger de la
façon suivante :
I. Fer oxydulé, d i v i n e , augite.
06
II. Microlithes de labrador, d'augite, de fer oxydulé.
III. Mica noir développé autour du fer oxydulé, serpentine épigénisant l'olivine.
Quand le feldspath devient rare, on passe de ces mélaphyres aux
mélaphyrites.
Il est difficile de vérilier si les différentes variétés que nous venons
d'énumérer se présentent dans les mêmes liions; en tout cas nous pouvons affirmer qu'elles font partie des mêmes faisceaux ou des mêmes
masses d'épanchement ; ainsi le faisceau, qui va de Fétigny aux PetitesChaintres de Champcomeau près Alligny, présente toutes les variétés
possibles ; de même, la masse trappéenne, qui domine les Pelletiers
près Lucenay-l'Évêque, présente, à sa base, les types les plus acides, à
son sommet le type mélaphyrique.
Il nous reste à classer, au point de vue pétrographique, les roches
dont nous venons d'étudier le gisement et la composition. On sait que
notre classification repose sur la considération successive des éléments
blancs et ferrugineux de seconde, puis de première consolidation.
Suivant que l'élément feldspathique sera l'orthose, l'oligoclase ou le
labrador, nos roches appartiendront à la série orthique, andésitique
ou labradorique. Comme ils présentent tous la structure trachytoïde
et que d'autre part le péridot parait constant dans la série labradorique, nous aurons affaire soit à des orthophyres, soit à des porphyrites
andésitiques, soit à des mélaphyres labradoriqv.es. Les uns seront seulement micacés ou augitiques les autres micacés et augitiques. Presque
tous sont à pyroxène, quelques-uns à mica noir de première consolidation. On voit que nous nous servons de qualificatifs pour désigner
les éléments de seconde consolidation et des noms des minéraux, précédés de la préposition à, pour la première consolidation.
1" TYPES MICACÉS.
A.
ORTHOPHVR.ES :
a) Micacés à pyroxène et mica noir. Coulée du rû de la Chaume
près Igornay (Saône-et-Loire). — Coulée de Littry (Manche).
fi) Micacés à pyroxène. Coulée du Buet près Epinac (Saône-etLoire).
'/) A pyroxène et mica noir. Roche verte au pied du dôme des Pelletiers près Reclesne (Saône-et-Loire). — Roche du Maine, dernier
affleurement à l'Est du dôme des Pelletiers. — Roche violacée a u dessus de la Chaume près Igornay.
o) A pyroxène. Roche violacée des Pelletiers.
B.
PORPHYRITES ANDÉSITIQUES :
o) Micacées à pyroxène et mica noir. Filon entre Argoulois et Savant,
point 5(14, près Montsauche (Nièvre). — Filon à l'entrée du bois entre
Chazel en Morvan et Saulieu (Côte-d'Or).
(î) Micacées à pyroxène. Filon, route de Planchez à l'Huis-Prunelle
(Nièvre).
y) A pyroxène et mica noir. Noyant (Allier).
(?) A pyroxène. Filon du moulin de Saulières, près Moulins-Engilbert (Nièvre). — Filons sur le chemin de Château-Chinon à Champsœur (Nièvre). — Filon sur le chemin de Colonge au point 453, en
vue du dôme des Pelletiers (Saône-et-Loire).
C. Feldspath finement arborisé et sphérolithique ; nous le r a p p o r tons hypothétiquement à l'oligoclase.
POIU'HYRITES ANDÉSITIQUES ET MICACÉES
(FELDSPATH ARBORISÉ).
a) A pyroxène et mica noir. Filon à salbande globulaire du bois de
la Charité près Moux (Nièvre). — Filon en bas de Cussy-en-Morvan
(Saône-et-Loire). — Filon mince de Gros-Bois, près Moux. — Filon
entre les Près et les Quatre-Vents près Fétigny (Nièvre). — Filon à la
Tour-du-Comle, près Sainle-Péreuse (Nièvre). — Filon à Chassagne,
près Moux.
ÇS) A pyroxène. Filon à salbande globulaire de Goie, près Alligny
(Nièvre). — Filon de Beaumont, près Alligny. — Filon de C h a m p a u bert, près Cussy-en-Morvan (Saône-et-Loire). — Filon entre Saulières et
Moulins-Engilbert (Nièvre).
D. Variétés intermédiaires entre A et B, contenant simultanément
orthose et oligoclase.
ORTHOPHYRES
OU PORPHYRITES ANDÉSITIQUES MICACÉES A PYROXÈNE E T
— Filon au S.O. du Mont-Moux. —Filon à Mélin, près Liernais (Côte-d'Or). Centre du filon à salbandes globulaires de Goie.
MICA NOIR.
2° TYPES MICACÉS ET AUGITIQUES.
A.
ORTHOPHYRES MICACÉS ET AUGITIQUES A PYROXÈNE ET A MICA N O I R .
—
Coulée du I\û de la Chaume près Igornay (Saône-et-Loire). — Littry,
roche vert foncé (Manche). — Filon du Libsicer Felswand, glimmerpikrophyr de M. Boricky (Bohême).
B.
PORPHYRITES ANDÉSITIQUES (.\ FELSDSPAT1I ARBORISÉ), MICACÉES E T AU-
— Filon mince de Fétigny près Alligny (Nièvre). — Filon entre Ardilloy et Corancy (Nièvre). — Filon
à laCroix-de-Chatin (Nièvre). — Filon à Champ-Clément près l'HuisPrunelle (Nièvre). — Filon au Nord de Mhère (Nièvre). — Coulée près
Buxièrc-la-Grue. — Coulée près Noyant.
GITIQUES A PYROXÈNE ET MICA N o m .
3° TYPES MÉLAPHYMQUES.
MÉLAPIIYRES
LABRADORIQL'ES
ET
AIGITIQUES,
PAIIFOIS
A
LABRADOR.
—
Coulée des Pelletiers, r o c h e noire d u s o m m e t ( S a ô n e - e t - L o i r e ) . —
F i l o n m i n c e des petites ' Chain très de C h a m p c o m e a u près Alligny
(Nièvre). — F i l o n de Y e a u m e r y près B l i s m e s (Nièvre). — Filon a u dessus de Mhère (Nièvre). — Coulée de N o y a n t .
M É L A P H Y R I T E de Brassac. — Il n o u s reste à citer d e u x a n a l y s e s , l'une
s'appliquant à la porphyritc
andêsitique
micacée en filon m i n c e de Goie
et faite au bureau d'essai de l'École des Mines à Paris; l'autre à \'orthophyremicacé
etaugitiquc
d u Libsicer F e l s w a n d ( G l i m m e r p i k r o p h y r )
et d u e à M. P l a m i n e k .
LIBSICER
FELSWAND
GOIE
Soluble dans
Insulublt'=-17.21°/,
TOTAL.
Silice
67.55
30.10
59.90
•17.56
Alumine
15.00
Scs([uio.tyrlc
d e fer
P r o t o x y d e d o fer
1-1.82
10.30
12.09
5.00
7.17
3.13
5.26
»
6.10
»
3.35
1.19
1.51
1.31
Protoxyde de manganèse
Chaux
3.00
7.21
9.68
8.38
Magnésie
1.10
13.89
7.58
10.91
Soude
1.40
3.08
0.51
2.33
Potasse
6.10
3.91
4.99
3.98
Traces.
1.72
7>
1.07
Acide phospliorifjue
Acide carbonique
Eau
TOTAUX
0.91
»
0.88
0.60
2.27
2.03
2.10
99.75
99.58
99.72
99.65
A Goie, les grands cristaux de p y r o x è n e s o n t épigénisés en c a l c é doine ; la roche du Libsicer F e l s w a n d présente des épigénies de ces
m ê m e s cristaux en calcite, en bastite et en serpentine. Le lilon de Goie
n o u s a fourni des é c h a n t i l l o n s c o n t e n a n t s i m u l t a n é m e n t des microlithes d'orlhose et d'oligoclase; n o u s a v o n s vérifié par un essai direct
q u e le feldspath arborisé des s a l b a n d e s n'est pas a t t a q u a b l e par l'acide
clilorhydrique.
La c o m p a r a i s o n d e ces différentes variétés d e porphyrite m i c a c é e
avec les r o c h e s tertiaires a n a l o g u e s a m è n e à q u e l q u e s r a p p r o c h e m e n t s
instructifs : ces roches sont c o n t e m p o r a i n e s des premières é r u p t i o n s d e
porphyres pétrosiliceux ; elles sont i m m é d i a t e m e n t suivies par d ' a b o n dantes sorties, de m é l a p h y r e s qui s'intercalent à différents n i v e a u x d u
P e r m i e n et d o n t l a c o m p a r a i s o n avec l e s laves récentes s'impose à
l'esprit.
Le type le p l u s b a s i q u e , constitué par des m é l a p h y r e s l a b r a d o r i q u e s
et a u g i l i q u e s , présente une r e s s e m b l a n c e extraordinaire a v e c certains
b a s a l t e s , n o t a m m e n t avec celui des plateaux (Cantal et M o n t - D o r e ) .
Quant aux types plus acides, leurs termes de c o m p a r a i s o n d o i v e n t être
c h e r c h é s plutôt d a n s la série des phonolitb.es q u e d a n s celle des t r a c h y t e s . M. F o u q u é a bien v o u l u n o u s signaler l u i - m ê m e cette c o m p a r a i s o n . A c e p o i n t d e v u e , il c o n v i e n t d e signaler la possibilité de
l'existence d e la n é p h é l i n e d a n s la série des porphyrites m i c a c é e s
b i e n q u e n o u s n'ayons p u jusqu'à présent l a mettre e n é v i d e n c e .
M. Ch. Vélain rend c o m p t e , d a n s l e s termes suivants, des e x c u r s i o n s
faites d a n s les terrains stratifiés, p e n d a n t les j o u r n é e s précédentes :
C o m p t e - r e n d u de VExcursion
du mardi
19,
à Avalloa,
par M. Ch. "Vélain.
La plaine d'Étaules, a u Sud d'Avallon, appartient è cette g r a n d e
v a l l é e d'érosion qui e n t o u r e la b o r d u r e septentrionale d u Morvan.
Le Lias inférieur en forme le sol ; l é g è r e m e n t i n c l i n é vers le N o r d ,
il s u p p o r t e çà e t l à q u e l q u e s petits m o n t i c u l e s arrondis appartenant
au Lias m o y e n , qui t é m o i g n e n t de l ' a n c i e n n e e x t e n s i o n de ce terrain,
et disparaît sous les collines o o l i l h i q u e s qui s e d i s p o s e n t e n c e i n t u r e
en avant d u Morvan, à u n e dislance m o y e n n e d e 4 à 5 k i l o m è t r e s .
Dans le S u d , il vient s'appuyer sur la granulite qui forme le front septentrional d u massif éruptif, et laisse voir, en dessous de lui, l'Infrà-lias,
assez puissant, mais réduit à ses d e u x zones fossilifères s u p é r i e u r e s .
La L u m a c h e l l e est appliquée d i r e c t e m e n t sur des n a p p e s d e silice
c a l c é d o n i c u s c , qui se sont é p a n c h é e s au travers d e la granulite et s e
sont étalées à sa surface à la m a n i è r e d'un m a n t e a u u n i f o r m e .
La Société a consacré l'après-midi de la j o u r n é e d u 19 à l ' e x p l o r a tion de cette plaine. M. Moreau, d'Avallon, avait bien v o u l u n o u s a c c o m p a g n e r d a n s cette e x c u r s i o n .
La ville d'Avallon est bâtie, en partie, sur ces n a p p e s siliceuses q u i
recouvrent tout le plateau d'Orbigny, et s'étendant d e p u i s la v i l l e
j u s q u ' a u Yault-de-Lugny.
La Société a pu s'en c o n v a i n c r e en v o y a n t , d a n s la rue de la Maladière, s o u s les m u r s des m a i s o n s qui sont soudés ù la r o c h e siliceuse,
des affleurements assez nets, m o n t r a n t ce quartz c a l c é d o n i e u x s u p e r p o s é à la g r a n u l i t e .
U n e petite c o u p e , en face de la rue F o n t a i n e - N e u v e , a été s u r t o u t
remarquée :
Fig. I. Epanchement
h.
siliceux
et barytique
sur la
granulite.
T e r r e v é g é t a l e . — B. B a n l i n e . — <j,. Quartz c a l c é d o n i e u x .
E l l e m o n t r e sur la granulite rose, fissurée, effritée, injectée e l l e m ê m e de quartz c a l c é d o n i e u x , des n a p p e s d e silex g r i s â t r e , avec
parties noires très foncées, o ù la fluidalité est bien m a r q u é e .
Ces n a p p e s s ' a c c o m p a g n e n t de barytine qui s'étale en a m a s a l l o n g é s .
De b e l l e s g é o d e s tapissées de petits cristaux, j a u n e citron, de f l u o r i n e
c u b i q u e , ont été r u e s é g a l e m e n t d a n s ces masses siliceuses q u i ,
d'abord très c o m p a c t e s , d e v i e n n e n t m e u l i è r i f o r m e s à leur partie
supérieure.
L'épaisseur de cette n a p p e est en ce p o i n t de 2 m è t r e s , m a i s sur
le plateau d'Orbigny, d a n s l'Ouest et n o t a m m e n t d a n s la direction de
Pontatfbert, on voit qu'elle atteint 'ô à G mètres.
La Société, en 1 8 4 5 , lors de sa réunion extraordinaire, à A v a l Ion, a l o n g u e m e n t e x a m i n é ces r o c h e s , désignées alors s o u s le
n o m g é n é r i q u e d'arkose (arkose granitoïde.
q u a n d la silice e m p â t a i t
des arènes g r a n u l i t i q u e s ; arkose coquillière,
q u a n d e l l e était f o s s i l i f è r e ; arkose jaspoïde,
q u a n d elle se m é l a n g e a i t d'argile, e t c . ) , n o n
s e u l e m e n t d a n s ses g i s e m e n t s aux e n v i r o n s i m m é d i a t s d ' A v a l l o n ,
m a i s e n c o r e dans les points o ù elles sont le p l u s d é v e l o p p é e s , tels q u e
Pontaubert et P i e r r e - P e r l h u i s ; l'arcade n a t u r e l l e formée par ces
r o c h e s sur la rive droite d u Cousin, au passage d u p o n t d e P i e r r e P e r t h u i s , a excité l'admiration de tous nos c o l l è g u e s à c e m o m e n t , et le C o m p t e - r e n d u de cette réunion est a c c o m p a g n é d'un d e s sin au trait, l'ait par M. Moreau, qui représente ce bel accident
naturel.
Bien des discussions se s o n t élevées à leur sujet. L'accord paraît
s'être fait, c o m m e je l'ai déjà dit d a n s la s é a n c e d'ouverture, sur le
m o d e d'origine h y d r o - t h e r m a l de ces m a s s e s s i l i c e u c e s . Mais il n'en
a pas été d e m ê m e d e leur â g e , qui n'a pu être établi.
Sur le versant o c c i d e n t a l , n o u s v e r r o n s ces masses siliceuses très
d é v e l o p p é e s , au voisinage de leurs p r i n c i p a u x centres d'émission ; à
Corbigny, par e x e m p l e , elles sont n e t t e m e n t interslratifiées d a n s les
argiles triasiques et se m o n t r e n t c o m m e ayant surgi vers la fin d e
l e u r d é p ô t . En bien des points, ces d e u x r o c h e s , argile et s i l e x , s o n t
à ce p o i n t associées qu'il d e v i e n t i m p o s s i b l e d e ne pas leur attrib u e r une origine c o m m u n e et de rapporter à u n e v e n u e souterraine
ces masses é n o r m e s d'argiles p u i s s a m m e n t c o l o r é e s , qui sont r e c o u vertes d a n s toute cette région par les sédiments d e l'Infrà-lias. Les grès
d e l'Âvicula
contorta,
c o m m e n o u s le verrons d a n s la tranchée d u
Battois, près C o r b i g n y , superposés à ces argiles, n'ont pas été
influencés par les é m i s s i o n s siliceuses qui, d a n s cette partie d u M o r v a n , d e v a i e n t être taries à l'époque de leur d é p ô t .
Il n'en est pas de m ê m e ici d a n s l'Avallonnais, o ù il est probable
q u e ces é m i s s i o n s siliceuses ont persisté p e n d a n t q u e s'effectuait le
d é p ô t d e s grès à Avicula
contorta sur la b o r d u r e Est, d a n s l'Auxois.
La c o u p e s u i v a n t e , relevée sur la rive droite d u Cousin, d a n s le S u d
d'Avallon, sur la r o u l e de Q u a r r é - l e s - T o m b e s , a u - d e s s u s de la ferme
des Panats, tendrait à le p r o u v e r .
La g r a n u l i t e rose affleure sur cette route d e p u i s la T o u r - a u - C r i b l e ,
au niveau d u Cousin, jusqu'à la ferme des Panats ; elle est percée en
p l u s i e u r s points de filons de quartz d ' é p a n c h e m e n t , épais d e 0 1 0 e n
m o y e n n e , orientés N . O . - S . E . , qui se voient bien au travers de la
route o ù ils font u n e légère saillie. Cette g r a n u l i t e , transformée e n
arènes à sa partie supérieure, est recouverte par un dépôt p l i o c è n e assez
m
épais, c o m p o s é d'argiles marbrées avec grains de quartz et blocs s i l i c e u x , qui s'élève là jusqu'à 3(30 mètres.
I m m é d i a t e m e n t au-dessus des constructions qui d é p e n d e n t de la
ferme en question, ce m a n t e a u argileux est troué et laisse voir l e s
roches s o u s - j a c e n t e s .
Fi». 2 . Coupe de l'Lifrà-lias
à la montée
des
Panats.
5. Limon à s i l e x p l i o c è n e .
4 . C a l c a i r e s et m a r n e s d e la L u m a c h e l l e .
3 . B a n c d e s i l e x j a u n e b r ô c h o ï d e a v e c Aviculu
contorta.
2. N a p p e siliceuse j a s p o ï d e avec Barytinc.
1. A r è n e s g r a n u l i t i r j u c s
Q,. F H o n d e q u a r t z
silicifiées.
calcédonieux.
On v o i t d'abord sur la granulite (n° 1, fig. 2) des arènes d o n t le*
feldspath est k a o l i n i s é , c o m p l è t e m e n t injectées par la calcédoine qui
l e s c i m e n t e à n o u v e a u (c'est là le type ancien de Yarkose
granito'ide
d e M. de B o n n a r d ) ; u n e g r a n d e fracture d a n s la granulite en roche,
r e m p l i e de cette m ê m e silice et se dirigeant en profondeur, visible
sur p l u s d e 2 mètres au m o m e n t de m o n passage, indiquait bien le
p e i n t d'émission (Q,).
m
Ces arènes, silicifiées sur u n e é p a i s s e u r de i 4 0 , sont là recouvertes
(n° 2) par u n e n a p p e de silex c o m p a c t e b l o n d , tacheté de parties
j a u n e s o p a q u e s de n a t u r e argileuse, et pénétré de barytine, épais d e
4 0 c e n t i m è t r e s e n v i r o n . A u - d e s s u s vient u n e n o u v e l l e b a n d e s i l i c e u s e bréchiforme ( 3 , fig. 2) d'aspect j a s p o ï d e avec u n e c o u l e u r
jaune-café, qui se présente traversée par u n e m u l t i t u d e de petites
g é o d e s de quartz (ép. 0"'o0). Le tout formait le remplissage d'un
petit bassin au-dessus d u q u e l émergeait un piton de granulite, tel q u e
le représente la (igure 2 . On avait m i s à découvert ce petit n i d de
r o c h e s siliceuses pour les exploiter c o m m e pierres d ' e m p i e r r e m e n t .
Ces silex j a u n e s (3) sont fossilifères. Dans les rejets de la carrière
puis d a n s l'affleurement, c'est-à-dire en place, j'ai trouvé q u e l q u e s
espèces i n f r à - l i a s i q u e s , n o t a m m e n t : Avicula
contorta de petite taille,
Mytilus minutus,
u n e Avicule de g r a n d e taille et des m o u l e s d e M y o phories indéterminables.
Ce petit bassin est à l'altitude de 2 i 5 mètres. Un p e u p l u s h a u t
( 2 5 0 ) , u n e s e c o n d e d é p r e s s i o n , en forme d e cuvette d a n s le g r a n u lite est, cette fois, c o m b l é e par des dépôts n o r m a u x , argileux et c a l caires, appartenant à la L u m a c h e l l e la m i e u x caractérisée. Les p h é n o m è n e s qui o n t a m e n é la silification de la c o u c h e à Avicula
contorta,
n e l'ont pas atteint. Un autre fait se dégage de cette o b s e r v a t i o n , c'est la
p r e u v e d'un affaissement entre ces d é p ô t s , p u i s q u e le rivage d e L u m a c h e l l e , qui est là b i e n i n d i q u é , est tout à la fois plus é l o i g n é et p l u s
élevé. Cet affaissement a d û c o n t i n u e r et atteindre son m a x i m u m à
l'époque d u Lias inférieur, car o n le trouve sur le m ê m e m o n t i c u l e
o c c u p a n t un n i v e a u p l u s élevé et à l'état siliceux. Les sources s i l i c e u s e s ont d o n c repris de l'activité à cette é p o q u e . La Société, en 1 8 4 5 ,
a visité ce g i s e m e n t de Lias inférieur silicifié des P a n a t s , elle y a
recueilli b e a u c o u p de fossiles, car le g i s e m e n t est riche, m a i s e l l e
n'a pas eu c o n n a i s s a n c e des affleurements infrà-liasiques q u e j e v i e n s
de signaler.
m
A u x Chaumes-de-Pontaubert, la n a p p e siliceuse forme a u - d e s s u s
de la g r a n u l i t e , u n e petite saillie en c o r n i c h e très r e m a r q u a b l e ; e l l e
s u r p l o m b e , à l'altitude d e 220 mètres, le foie de v e a u qui se trouve
en c o n t r e - b a s et versé à l'Ouest, par suite d'une faille, celle d u GrandI s l a n d ( p l . XYI1I, rig. 1 ) . Elle est là fortement barytisée et présente, a v e c
q u e l q u e s m o u c h e s d'azurite, des petits cristaux c u b i q u e s de g a l è n e . La
fluorine, en cristaux r e m a r q u a b l e s , y tapisse de grandes g é o d e s o ù s e
m o n t r e n t aussi des p o i n t e m e n t s h e x a g o n a u x de quartz. Elle se t e r m i n e
par une b r è c h e siliceuse, j a u n e - c a f é , c o m m e a u x Panats ; je n'ai pas
rencontré d e fossiles en ce p o i n t . Ces masses siliceuses s o n t recouvertes
par des grès jaunâtres, lissibles, en plaquettes, fortement i m p r é g n é s
d e barytine qui r e n f e r m e n t u n e petite f a u n u l e de b i v a l v e s et n o t a m m e n t les espèces caractéristiques de la zone à Avicula
contorta.
La
L u m a c h e l l e , avec ses argiles et ses dalles calcaires v i e n t a u - d e s s u s ,
recouverte par les calcaires n o d u l e u x du foie de v e a u très d é v e l o p p é s .
Voici, d u reste, la c o u p e que j'ai relevée en ce point, avec M. M i c h e l Lévy :
Fig. 3 . Coupe
de Vlnfrà-lias
aux
Chaumes
3.
Marnes et c a l c a i r e s n o d u l c u x du Foie d e v e a u
2.
L u m a c h e l l e à Am.
' d.
Grès jaunâtre
planorbis,
de
Pontaubert.
G"00
très fossilifère
fossilifère, i m p r é g n é
de
3.20
b a r y t i n e et
injecté de petits
filonnets c a l c é d o n i e u x
1.
I r.
| b.
a.
Quartz c a l c é d o n i e u x
1.10
bréchiforme avec nids de barytine
O.CO
Silex j a u n e - c a f é , d e s P a n a t s , c o m p a c t e et j a s p o ï d e
Quartz
calcédonieux
empâtant
des
arènes
granulitirjues,
nappe
ri
0.10
étalé
en
1.20
. . . .
.
.
--
Arène granulitique i m p r é g n é e do silice calcédonieuse par p l a c e s .
Granulite.
Ces m ê m e s g r è s , qui représentent bien la z o n e à Avicula
conlorta,
se r e c o n n a i s s e n t e n c o r e sur la rive o p p o s é e d u Cousin, à la d e s c e n t e
d e la r o u t e d'Avallon à P o n t a u b e r t ; d a n s u n petit c h e m i n creux qui
se dirige a u N o r d sur le p l a t e a u , ils affleurent au-dessus des n a p p e s
siliceuses et sont recouverts par la L u m a c h e l l e calcaire. On les suit
ainsi sur tout le revers Ouest d e ce plateau j u s q u ' a u V a u l t - d e - L u g n y .
Sur le revers o p p o s é , d a n s la direction d'Avallon, ces grès m a n q u e n t et la L u m a c h e l l e v i e n t s'appliquer d i r e c t e m e n t sur l e s r o c h e s
siliceuses, ainsi q u e la Société a p u le vérifier, en quittant la M a l a dière, et p l u s tard, à la fin de l'excursion, d a n s la t r a n c h é e d u c h e m i n de fer, derrière la gare des m a r c h a n d i s e s .
Prenant e n s u i t e la route de Sermizelles, la Société a été visiter les
petites carrières ouvertes sur le bord d e la route pour l ' e x p l o i t a t i o n ,
c o m m e c h a u x h y d r a u l i q u e , des calcaires n o d u l e u x du Foie de v e a u .
Ces calcaires sont assez épais, ils peuvent atteindre là 8 m è t r e s . On
les a r e c o n n u s très fossilifères; de gros N a u t i l e s , qui sont f r é q u e n t s
d a n s cette région, à la base d u Foie d e veau, d a n s la zone à Am.
liasicus,
ont été recuillis avec de g r a n d e s Limes et u n grand n o m b r e de b i v a l v e s
(Mactromya
cardioïdes;
Pleuromyaalduinina;
Ostrea irregularis,
etc.)
é g a l e m e n t caractéristiques.
La dernière d e ces exploitations a montré (pl. XVIII, fig. 2 ) , l e c o n t a c t
d u Foie de veau et d u Lias à Gryphées. Le Lias inférieur est là p e u
épais ; il c o m m e n c e par un lit m a r n e u x r e m p l i de Gryphées d e p e tite taille, qui n e présentent pas e n c o r e , sur le c ô t é , l e s i l l o n c a ractéristique d e la Gryphœa
arcuata.
Des fragments d'Ammonites
angulatus
o n t été trouvés à la p a r t i e
supérieure de ces calcaires n o d u l e u x . J'ai recueilli autrefois d e b o n s
e x e m p l a i r e s de cette e s p è c e , en ce m ê m e p o i n t , o ù e l l e a b o n d e l e p l u s
souvent.
Ces calcaires sont r é p a n d u s sur tout ce plateau o ù ils p e u v e n t
atteindre 8 m è t r e s ; ils affleurent sur la r o u t e , d e p u i s C h a m p i e n j u s qu'au c o u d e qui suit i m m é d i a t e m e n t la petite route de S e r m i z e l l e s
à A n n é o t . Là u n e petite faille l'arrête; e l l e a m è n e b r u s q u e m e n t à
son n i v e a u le Lias m o y e n (calcaire m a r n e u x à B é l e m n i t e s ) . Cette faille
dirigée N . E . - S . O . s'arrête au B o u c h i n s o u s A n n é o t et va se t e r m i n e r
a u m o u l i n G u i g o n , a u - d e l à de Menades ; la Société l'avait traversée
d a n s la m a t i n é e sur la route de Vezelay en se dirigeant vers l e G r o s Mont (pl. XVIII, iig. 1).
La S o c i é t é , prenant la petite route d'Annéot, a traversé la p l a i n e
b a s i q u e , en e x a m i n a n t les petites carrières, ouvertes e n d e n o m b r e u x e n d r o i t s , qui m o n t r e n t surtout la zone à Am.-Buchlandi
très
fossilifère. Puis e l l e est revenue sur A v a l l o n , par la route d'Etaules.
Au s e c o n d passage à n i v e a u , elle a p u observer u n e petite
faille N . O . - S . E . qui a m è n e la partie inférieure d u Lias à Gryphées a u
n i v e a u des m a r n e s à B é l e m n i t e s d u Lias m o y e n .
Cette faille se poursuit j u s q u e sous la gare d'Avallon o ù e l l e
atteint s e u l e m e n t le Lias et l'Infra-Lias, qu'elle a m è n e au mêmeniveau.
On a p u l'observer de n o u v e a u , derrière la gare des m a r c h a n d i s e s ,
et recueillir b e a u c o u p d e C a r d i n i e s d a n s la L u m a c h e l l e , qui est là fort
r i c h e , en attendant l'heure d u train qui devait n o u s r a m e n e r à S e m u r .
C o m p t e - r e n d u de l'Excursion
du mercredi
S O , de JPrécysous-XIiil à la M o t t e - T e r n a n d ; environs de S a u l i e u ;
visite aux G r a v e l l e s ,
par M. Cli. "Vélain.
La S o c i é t é , en quittant S e m u r p o u r se diriger sur S a u l i e u , a laissé
la r o u t e directe à P r é c y - s o u s - T h i l , pour prendre c e l l e de Chausserose
qui devait la c o n d u i r e à la M o t t e - T e r n a n d .
La route suivie, c o u p e à diverses reprises la faille limitative, qui sur
cette b o r d u r e abaisse c o n s i d é r a b l e m e n t le Lias et m e t , s u c c e s s i v e m e n t ,
en c o n t a c t ses diverses assises avec les roches é r u p t i v e s .
Des arrêts n o m b r e u x , s u r ce parcours, lui o n t permis de suivre, p o u r
ainsi dire pas à pas, cette faille en o b s e r v a n t ses principaux p a s s a g e s ,
qui la j a l o n n e n t d e p u i s le Brouillard jusqu'à la Motte-Ternand.
F i g . 4 . Coupe de la Lumachelle,
près du hameau
Le
Brouillard.
Au Brouillard, à la m o n t é e qui suit la croisée des routes de F o n t a n g y
et de V i c - s o u s - T h i l , elle met en contact l a L u m a c h e l l e puis le F o i e
de veau avec le Granité (pl. XVIII,fig.3 ) .
U n e recherche d a n s u n filon de barytine, qui affleure au s o m m e t de
la m o n t é e , a d o n n é l'occasion d'observer u n e b o n n e c o u p e d a n s
l'Infrà-lias en ce p o i n t .
Les recherches ont été faites d e c h a q u e côté d e l a r o u t e . J'avais
relevé cette c o u p e q u e l q u e s j o u r s avant l a B é u n i o n ; la Société a
trouvé l e s affleurements d a n s le m ê m e état, e l l e a p u en e x a m i n e r tous
les détails.
Coupe
de
la Lumachelle
au
Brouillard
Coupe
de
la Lumachelle
à
(C. V.)
Pont-d'Aisy
(M. B r é o n ) .
Terre
végétale
Calcaire
argileuse.
gréseux
fossilifère
(Avi-
c u l e s et Cardinies)
h. T e r r e v é g é t a l e a r g i l e u s e .
0"05
Marnes sans fossiles
0.20
C a l c a i r e g r é s e u x a v e c Ostrea
irre-
gularis
0.05
Marnes jaunes sans fossiles
G Limon
argileux
ferrugineuses.
à
concrétions
t r è s f o s s i l i f è r e (Lima
sis,
!..
cdula,
Carilinia
tangiensis,
rutaj.
Irea
Terebratula
Avicula,
(Lima
irregularis;
PlicatulaJ
0.35
perfo-
Grands p o l y p i e r s
basalliformis,
Ost.
hel(Isas-
etc
0"30
/Lit a r g i l e u x jaunâtre s a n s
•1 ]
Peclen,
irregularis,
I'ecten
0.07
sans fossiles
Valoniensis;
Yalonien-
Ost.
Moreana,
0.80
Marnes
Lumachelle très fossilifère
5 Calcaire l u m a c h e l l e à Cardinies,
0.15
Calcaire g r é s e u x
fos-
siles
Marnes sans fossiles
0.20
0.20
(Calcaires g r é s e u x feuilletés, sép a r é s p a r d e m i n c e s filets a r gileux, avec
empreintes
B i v a l v e s et d e G a s t é r o p o d e s .
3 Grès ferrugineux
empreintes
grossier
Dalles
de
0.30
avec
de Cardinies
de
Lumachelle
gréseuse,
bleuâtre, avec fossiles ind.
Grès c a l c a r e u x
...
grossier
0.45
0.40
Grès e n lit m i n c e
0.10
0.20
2 Calcaire c o m p a c t e brunâtre, très
fossilifère,
rempli
de
Cardinies
froissées, avec des parties
va-
cuolaires remplies d'argile jaune
passant
ainsi
à
la
Lumachellebrune, vacuolaire, avec
cargneule,
e m p r e i n t e s d e Cardinies et f o s -
imprégné par places de barytine
siles
et d e g a l è n e
bancs
en cristaux
cubi-
ques
indéterminables,
en
trois
1.60
0.40
Q, N a p p e s i l i c e u s e ; q u a r t z c a l c é d o nieux,
compacte, avec
nids de
b a r y t i n e , fluorine et g a l è n e . . . .
0.30
1 Grès j a u n â t r e à g r a i n s fins, m o u cheté de taches noires
Granité.
Grès à grains
fins
0.10
0.10
Granité à g r o s g r a i n s .
J'ai placé en regard de cette c o u p e , celle prise a n c i e n n e m e n t par
M. Bréon clans u n e localité voisine, à P o n t d'Aisy (distance 4 à 5 k i l o mètres e n v i r o n ) , parce qu'elle la c o m p l è t e et se présente i d e n t i q u e
d a n s sa partie inférieure, avec cette s e u l e différence q u e l'injection
siliceuse a m e n é e par le filon du Brouillard, n e s'est pas é t e n d u e
jusque-là.
Dans l'interprétation qu'il a d o n n é e de la c o u p e de M. B r é o n ,
Fig. 5. Passage de la faille de Prc'cy, sur la route de Cliausserose.
M. Collenot a séparé par u n trait les grès inférieurs, n e s a c h a n t s'il
devait l e s rapporter au Keuper o u à la L u m a c h e l l e .
Celte dernière assimilation est la seule qui soit acceptable. La L u m a c h e l l e , d a n s toute cette région, prend u n caractère g r é s e u x très m a r q u a b l e , et d e plus o n la reconnaît toujours, a p p l i q u é e d i r e c t e m e n t
sur la r o c h e é r u p t i v e . La z o n e à Avicula
conforta,
manque complèt e m e n t d a n s cette partie d e la bordure Est ( 1 ) .
(1) P e u d e t e m p s a p r è s la R é u n i o n j ' a i e u o c c a s i o n d ' o b s e r v e r à J u i l l e n a y
e n v i r o n s d e Montlay, localités
voisines
de Pont
et a u x
d'Aisy et du Brouillard, c e s g r è s
A la d e s c e n t e vers V i c - s o u s - T l i i l , un p e u avant l e s p r e m i è r e s m a i s o n s d u village d u h a u t , la S o c i é t é a p u étudier un p a s s a g e bien n e t
de la faille de Précy, qui traverse la route s o u s u n a n g l e aigu. Un filon
de quartz c a l c é d o n i e u x qui vient en r e m p l i s s a g e de la faille, fait saillie
en travers de la r o u l e . Au c o n t a c t , les calcaires de la L u m a c h e l l e s o n t
fracturés et réduits à l'état de b r è c h e .
Au s o m m e t d u petit p r o m o n t o i r e qui s u r p l o m b e Les F o r g e s , cette
faille est e n c o r e i n d i q u é e . La L u m a c h e l l e présente là de grands affleur e m e n t s ; e l l e prend un caractère littoral très p r o n o n c é . On a p u
remarquer qu'elle vient en r e m p l i s s a g e des dépressions d u granité et
la présence, au milieu de ces d a l l e s calcaires, de grains d e quartz n o m breux et d e gros galets de r o c h e s é r u p t i v e s , parfaitement r o u l é s
( q u e l q u e s - u n s de la d i m e n s i o n d u p o i n g ) , i n d i q u e q u e l e rivage
n'était pas l o i n .
Au sortir d u Meix de Chausserose, à la m o n t é e sous bois, a u - d e s s u s
d u Moulin Laure, la L u m a c h e l l e affleure là sur la r o u t e et s o n c a r a c tère littoral est e n c o r e p l u s p r o n o n c é . S o u s les d a l l e s calcaires à C a r din ies, c h a r g é e s e l l e s - m ê m e s de grains de quartz, au p o i n t d e passer
à l'état de p o u d i n g u e , on aperçoit u n véritable c o n g l o m é r a t c o m p o s é
d e galets parfaitement r o u l é s , c o m p r e n a n t avec des grès b l a n c s qui
p r é d o m i n e n t , d u quartz c a l c é d o n i e u x , d u g r a n i t é , de la g r a n u l i t e
et d u p o r p h y r e , en p r o v e n a n c e d u Morvan.
La Société a g a g n é ensuite la M o t t e - T e r n a n d , en s u i v a n t la petite
route o m b r a g é e , qui l o n g e la rive droite d u Serein, et qui reste s u r
tout ce parcours d a n s le g r a n i l e g n e i s s i q u e d e la Motte.
P e n d a n t les préparatifs d u déjeûner, e l l e s'est r e n d u e a u x Bordes
pour constater l'affaissement d u Lias d a n s la p l a i n e a u p i e d d e s
r o c h e s g r a n i t i q u e s (pl. XYI1I, fig. 4 ) .
Les premières m a i s o n s de la M o t t e - T e r n a n d , avant le p o n t qui t r a verse le S e r e i n , s o n t adossées à u n e falaise g r a n i t i q u e traversée, à la
croisée de la route d e s Bordes avec le petit sentier qui c o n d u i t à la
métairie de Briard, par u n large filon d e p o r p h y r e à quartz g l o b u l a i r e ,
exploité pour l'empierrement. On voit au s o m m e t de ce petit massif, à
l'altitude d e 391 m è t r e s , u n l a m b e a u de L u m a c h e l l e , recouvert par le
Foie de v e a u , versé l é g è r e m e n t au N . E . Dans cette d i r e c t i o n , en face
de la métairie de Briard, q u e l q u e s bancs de Lias à Gryphées o n t été
préservés (pl. XVIII, fig. 4 ) ; ils sont là à l ' a l l i t u d e d e 3 7 4 m è t r e s , et se
roiissàlres inférieurs
dans
les
fondations d'une m a i s o n
route ; ils s e sont m o n t r é s alors
et d a n s
une tranchée
f o s s i l i f è r e s et r e n f e r m a i e n t d e s m o u l e s
de
intérieurs
de Cardinies bien d é t e r m i n é e s a v e c des empreintes de g r a n d e s Aviculos, L'attribution d e c e s g r è s à la L u m a c h e l l e n e d o i t d o n c p l u s ê t r e m i s e e n d o u t e .
trouvent ainsi sur la partie relevée de la faille qui passe s o u s les m u r s
de la métairie.
E n se dirigeant vers la p l a i n e liasiquc de Fontangy par la
petite route qui passe à la métairie, la Société est restée q u e l que t e m p s sur la L u m a c h e l l e , puis elle a r e c o n n u a u - d e s s o u s , u n e
petite n a p p e s i l i c e u s e , a p p l i q u é e sur le g r a n i t é , affleurant au
n i v e a u de la plaine, sur une h a u t e u r de 0"'15 à O ÏO tout au p l u s . Audelà, v i e n t le Lias inférieur en bancs parfaitement h o r i z o n t a u x , ainsi
qu'on a p u le constater d a n s deux petites carrières ouvertes près des
Bordes, o ù o n a p u observer de n o u v e a u le contact d u Lias m o y e n
avec le Lias à Gryphées. C'est en effet la zone à Ara. stellaris avec ses
calcaires ferrugineux et p h o s p h a t é s qui est là e x p l o i t é e . La zone à
Am. Bucldandi
a été atteinte d a n s le fond de la p l u s i m p o r t a n t e de
ces d e u x carrières, à la profondeur de 7 mètres environ. L'altitude de
cette plaine b a s i q u e , couverte de l i m o n ferrugineux à p h o s p h a t e s , est
de 336 mètres. L'amplitude de la faille est d o n c ici de 4 0 m è t r e s .
m
Dans l ' a p r è s - m i d i , M. Michel-Lévy a c o n d u i t ceux des m e m b r e s de
la Société q u e l'étude des roches éruptives préoccupait plus s p é c i a l e m e n t , à Saulieu par Chazel; c e u x q u e l'examen des l a m b e a u x de Lias
surélevés intéressaient d a v a n t a g e , se s o n t rendus directement à S a u lieu avec les voitures.
Visite aux carrières
des Gravelles.
— Dans le nord de S a u l i e u , au
lieu dit « Les Gravelles », o n e x p l o i t e , depuis l o n g t e m p s , pour la
fabrication de la c h a u x , des calcaires appartenant à la z o n e à
Am.
planorbis,
qui v i e n n e n t c o m b l e r u n e large dépression d a n s le sol
g r a n i t i q u e de cette r é g i o n .
La place qu'ils o c c u p e n t est celle, d'un ancien golfe, d o n t la forme
est e n c o r e parfaitement d e s s i n é e par le relief d u sol (carte des l a m b e a u x de Lias surélevés aux e n v i r o n s de S a u l i e u , p l a n c h e XIX). Ces
calcaires, qui sont u n e source de richesse pour le p a y s , d o n n e n t lieu
à u n e exploitation active ; ils a l i m e n t e n t p l u s i e u r s fours à c h a u x et
s o n t entaillés en de n o m b r e u x e n d r o i t s , au centre et sur les côtés de
ce petit bassin (fig. G) ; il est d o n c facile de se rendre c o m p t e d e l'allure de ce d é p ô t et de l'étudier d a n s tous les détails d e sa structure
et de sa c o m p o s i t i o n .
U s o c c u p e n t , sur un e s p a c e r e l a t i v e m e n t restreint, le fond d'une dépression a l l o n g é e , creusée d a n s le g r a n i t é , qui d a n s l'ouest se termine
en cul de sac d a n s l'angle formé, à son arrivée à S a u l i e u , p a r l a r o u t e
d'Autun à S e m u r . Ils atteignent celte route, mais la ne dépassent p a s ;
au-delà s'élève une falaise granitique bien accusée. D a n s l ' E s t , c e d é p ô t
s'arrête b r u s q u e m e n t d e v a n t u n e faille o r i e n t é e N . N . E . - S . S . O . et se
trouve ainsi limité par u n e ligne droite.
Fig. 0. Lambeau
oVInfrà-lias
aux
Gravellcs.
Des variations considérables se présentent d a n s la nature et la d i s position de ces calcaires, suivant qu'on les e x a m i n e sur les bords o u
d a n s le centre d e la d é p r e s s i o n .
Ils o n t , d a n s la partie centrale qui représente le p o i n t le p l u s p r o fond d u golfe, u n e c o m p a c i t é et u n e linesse c o m p a r a b l e s à celles des
calcaires l i t h o g r a p h i q u e s , caractères qui ne se rencontrent pas h a b i t u e l l e m e n t d a n s cet h o r i z o n .
Les bancs sont d'une régularité presque g é o m é t r i q u e ; ils o n t , d a n s
toute leur é t e n d u e , u n e épaisseur é g a l e ; leurs surfaces, à de rares
e x c e p t i o n s p r è s , sont tout à fait p l a n e s ; ils alternent, u n grand
n o m b r e de fois, avec des m a r n e s b l e u â t r e s s c h i s t e u s e s , tout aussi régulières. L'épaisseur d u dépôt est, de plus, assez considérable et les bancs
s o n t g é n é r a l e m e n t sans fossiles. Ce sont là des dépôts effectués d a n s
u n e mer c a l m e , à l'abri des courants et de l'agitation des v a g u e s .
57
Il n'en est pas de m ê m e sur les bords, o ù l'irrégularité d a n s la d i s position des masses calcaires et m a r n e u s e s est telle qu'elle varie s u r
u n e é t e n d u e de q u e l q u e s mètres, ainsi q u e l'a bien l'ait r e m a r q u e r
M. Collenot, d a n s la description qu'il a d o n n é e de la L u m a c h e l l e
c a l c a r é o - m a r n e u s e de Saulieu (1).
De p l u s , on r e m a r q u e en ces points voisins de la côte, des galets d e
roche éruptive d a n s les calcaires, c o m m e d a n s la L u m a c h e l l e d u
Brouillard et de P o n t - d ' A i s y , avec des galettes aplaties, r o n g é e s ,
durcies et perforées d'un calcaire jaunâtre r e m a n i é plus a n c i e n , car
il c o n t i e n t des fossiles spéciaux a la zone à Avicula
contorta:
la Plicatida
intustriata,
par e x e m p l e , et le genre
Pellalia.
La Société a s u c c e s s i v e m e n t passé en revue toutes ces e x p l o i t a t i o n s ,
e l l e a surtout e x a m i n é d e u x carrières principales situées, l'une presque
au centre du bassin (b. iig. 7 ) , l'autre près de C o n d u i s , à son extrémité
nord, très r a p p r o c h é e de la falaise granitique, par c o n s é q u e n t . T o u t e s
d e u x ont présenté les caractères différentiels q u e je viens d'indiquer.
P e n d a n t qu'on se livrait à la récolte des fossiles, j'ai relevé les c o u p e s
s u i v a n t e s , qui d o n n e n t la succession observée d a n s ces deux carrières.
Fig. 8. Carrière
7.
du centre
(b de la fig. 1).
Limon argileux, fortement coloré, a v e c concrétions ferrugineuses
(Ce l i m o n , i d e n t i q u e il c e l u i d e s p l a i n e s d e l ' A u x o i s et d e
r e c o u v r e t o u t e la s u r f a c e d e c e p e t i t Ilot i n f r à - l i a s i q u e ) .
(1) Deseript.
géul.
de l'Auxois,
{>• 1 0 8 .
l'Avallonnais.
.'i™00
(i. A r g i l e s s c h i s t e u s e s j a u n â t r e s , a v e c c a l c a i r e b l e u â t r e e n p l a q u e t t e s d i s c o n tinues, sans fossiles
5.
1.00
-
Calcaire marneux , bleuâtre dans les c a s s u r e s fraîches, d'un jaune
s u r l e s s u r f a c e s e x p o s é e s à l'air, s a n s f o s s i l e s , f o r m e u n b a n c
d'ocre
continu
d'une régularité parfaite
4.
Calcaire
marneux,
d'Oslrca
Ilisiii'jeri,
0.25
bleuâtre,
mélangé
de
d e p e t i t e t a i l l e (0.
parties
marneuses,
irregularisj,
très
couvert
fossilifère,
n i v e a u d e l'.-lm. laque us (1)
3.
0.50
Calcaires bleuâtres c o m p a c t e s , alternant a v e c des marnes s c h i s t e u s e s p l u s
foncées,
YOstren
2.
l'enfermant
Hisingeri
peu
de
et la Lima
f o s s i l e s : VA m.
Yaloniensis
laqueus
y
devient
rare;
y ont été r e n c o n t r é e s
6.00
Calcaire m a r n e u x bleuâtre, d'aspect l i t h o g r a p h i q u e , f o r m a n t un g r o s b a n c
continu, traversé par une multitude de petites v e i n e s de spath calcaire
blanc, sans fossiles
1.20
C e s c a l c a i r e s 2 et 3 s o n t e x p l o i t é s : l e b a n c n° 2 a f f l e u r a i t a u n i v e a u d u s o l ;
une fouille
faite à l ' e x t r é m i t é
d e la c a r r i è r e , v e r s la r o u t e d ' A u l u n , a
montré a u - d e s s o u s la s u c c e s s i o n s u i v a n t e :
(
n
Calcaires bleuâtres en bancs continus, épais de 0°15 à 0 2 0 , s é p a r é s par
un m i n c e f e u i l l e t m a r n e u x . Ont. Hisingeri
Calcaire
compacte, de
même
nature
entre les bancs
que
le
0.80
précédent, formant trois
bancs d'égale épaisseur et juxtaposés, sans marnes intercalées,
i
sans
fossiles
1.10
Argile grisâtre,
\
m é l a n g é e d ' a r è n e , f o r m a n t à la s u r f a c e d u g r a n i t é u n e
couche de r e m p l i s s a g e d'épaisseur inégale
0.05 à
Total
Arène
0.20
11.00
granitique.
Granité en
roche.
Cette l o n g u e a l t e r n a n c e d e m a r n e s et de calcaires qui se présente là
avec u n e c o n s t a n t e uniformité sur u n e épaisseur de 14 mètres, i n d i q u e
u n d é p ô t puissant, effectué d a n s des conditions d e c a l m e et de t r a n quillité é v i d e n t e s ; il appartient tout entier à la z o n e à Ain.
planorbis. L'absence des Cardinies si h a b i t u e l l e s à cet h o r i z o n est à r e m a r quer.
'1) VAmmonites
laquent
est très abondant
à
c e n i v e a u , q u i r e p r é s e n t e un v é r i -
t a b l e b a n c d ' H u i l r e s , e n r a i s o n d e l ' a c c u m u l a t i o n d e s O. irregularis.
s'y r e n c o n t r e , e l l e y a t t e i n t u n e
L a Lima
edula
t a i l l e g é a n t e . J'ai r e c u e i l l i là u n e x e m p l a i r e
dont
les d i m e n s i o n s sont, en l a r g e u r d e 0 . 0 8 , en l o n g u e u r d e 0 . 1 2 . A v e c cette e s p è c e on
a t r o u v é d e s b a g u e t t e s et d e s fragments
d e la r. greguvea,
de Gastéropodes.
d e test d'oursin, d e s T é r é b r a t u l e s
m a i s p l u s f o r t e s et a v e c d e s p l i s p l u s a c c u s é s , e t q u e l q u e s
voisines
moules
Fig. 9. Carrière,
dans
le nord
du bassin,
sous Conclois
(a de la fig. 1).
L. L i m o n a r g i l e u x , f o r t e m e n t c o l o r é , a v e c c o n c r é t i o n s f e r r u g i n e u s e s
">. C a l c a i r e s
marneux
jaunâtres,
en
plaquettes
noilulcuscs
l™0O
enchevêtrées,
m
é p a i s s e s d e 0 0 ô à 0™10, a l t e r n a n t a v e c d e s a r g i l e s s c h i s t e u s e s g r i s â t r e s ,
et p r é s e n t a n t p a r p l a c e s d e s r e n f l e m e n t s q u i t r i p l e n t l e u r é p a i s s e u r .
Ces
p a r t i e s r e n f l é e s s o n t o c c a s i o n n é e s p a r d e s a m a s iVOstrca
qui
Hisinrjcri.
se sont entassées les u n e s a u - d e s s u s des autres et forment à elles s e u l e s
t o u t e l ' é p a i s s e u r d u b a n c . On y r e n c o n t r e a u s s i , f r é q u e m m e n t , d e s g r a i n s
de quartz blanc, d e s galets
du
granité encaissant, des débris
s p a t h s et d e s g a l e t s plats d'un calcaire d e m ê m e
4.
nature
de
feld-
que celui encais-
s a n t , p e r f o r é s p a r d e s l i t h o p h a g e s e t c o u v e r t s d e s m ê m e s Oslrca
,-ces c a l -
c a i r e s s o n t p e u f o s s i l i f è r e s , o n y r e n c o n t r e f r é q u e m m e n t l'Am.
laquais.
Calcaires bleuâtres, en plaquettes
continues,
alternant a v e c
des
2.!J0
marnes
j a u n e s , renfermant d e s m o u l e s de petites B i v a l v e s ; d e s grains de quartz
y existent
également,
avec
les
Huîtres
précédentes,
mais
ces
der-
nières e s p a c é e s et p l u s r a r e s
3 . Lumachelle calcaire
0.30
bleuâtre, en
gros
banc
très
fossilifère,
beaucoup de Cardinies, des Enormes, des pointes d'oursins
avec
des
Bivalves
fragments
qui
de test; quelques
paraissent bien
en place,
dans
leur
nombreuses
et b e a u c o u p
situation
de
d'habitat.
Des b l o c s roulés d e p o r p h y r e et de granité s e v o i e n t e n c o r e d a n s
cette
Lumachelle,
ren-
fermant
avec
d e g r a n d s g a l e t s d'un c a l c a i r e j a u n e , t r è s d u r ,
les fossiles
de
la
zone
t o u t ii l ' h e u r e , c o u v e r t s d ' H u î t r e s
2.
Gastéropodes
renfermant
Calcaire bleu c o m p a c t e ,
à
Avicula
contorta,
q u e j'ai s i g n a l é s
et p e r f o r é s
avec n o m b r e u s e s B i v a l v e s ; les
r a r e s , la s u r f a c e s u p é r i e u r e e s t d u r c i e et p e r f o r é e
0.10
Cardinies y sont
0.20
1.
Ce c a l c a i r e , à s a p a r t i e i n f é r i e u r e ,
est chargé d e grains d e quartz blanc
l a i t e u x , q u i f o r m e n t m ê m e u n p e t i t lit s a b l o n n e u x a u - d e s s o u s d u q u e l o n
a vu d e s g r è s b l a n c s , p l u s fins, é p a i s d e 0°10
en moyenne,
appliqués
directement sur l e granité.
Nul doute qu'il n'y ait là u n faces littoral de la z o n e à Am.
planorbis.
M. Collenot, d a n s la description qu'il a d o n n é e d u l a m b e a u i n f r à l i a s i q u e , a s i g n a l é a u - d e s s u s de cette L u m a c h e l l e , des calcaires m a r n e u x à Am. liasicus appartenant au F o i e d e v e a u ; il n'en existait p l u s
trace au m o m e n t d u passage de l a Société. — Sans d o u t e ils avaient
été e n l e v é s par les e x p l o i t a n t s .
C o m p t e - r e n d u de VExcursion
au plateau
à
SI
août
de F»ensières,
par M. Ch. V e l a i n .
Les petits h a m e a u x de Pensières et d e s Plaines a u - d e s s u s d'Alligny,
s o n t situés à près d e 6 0 0 mètres d'altitude (Pensières : 5 9 9 m è t r e s ;
les P l a i n e s : 5 9 4 mètres) sur un plateau granitique é l e v é , i n c l i n é l é g è r e m e n t a u N . E . , qui s u p p o r t e u n vaste l a m b e a u d'Infrà-lias d o n t
l'existence est c o n n u e d e p u i s fort l o n g t e m p s . La L u m a c h e l l e , m o i n s
d é v e l o p p é e q u e celle de S a u l i e u , est là exploitée p o u r la fabrication de
la c h a u x h y d r a u l i q u e , c o m m e aux Gravelles.
Ce l a m b e a u i m p o r t a n t se rattache à c e u x situés d a n s le v o i s i n a g e ,
sur le plateau d e B e a u m o n t ( 5 6 8 ) et s o u s les bois d e V i g n o l l e s ( 5 6 6 )
(voir la carte, pl. XXI, des l a m b e a u x d e Lias surélevés) ; p l u s l o i n , vers
l'Est, l'Infra-lias est abaissé, par u n e suite d e failles, N . E . - S . O . , à
5 2 0 mètres au-dessous de Liernais, à 4 9 0 m è t r e s à la G u e t t e ; et enfin,
il t o m b e à 4 0 0 mètres au-delà d e l a g r a n d e faille limitative, entre
T h o i s y - l a - B e r c h è r e et V i a n g e s .
m
m
Le l a m b e a u de Pensières est le plus écarté d a n s l'intérieur d u m a s sif de c e u x qu'on c o n n a î t d a n s cette d i r e c t i o n ; c'est e n m ê m e t e m p s le
plus élevé.
La Société a e x a m i n é avec soin les c o u p e s d o n n é e s par les e x p l o i tations sur c e p l a t e a u , entre Pensières et les P l a i n e s . L'une d'elles,
assez profondes pour m o n t r e r le s u b s t r a t u m granitique s o u s ce d é p ô t ,
a surtout appelé son attention : la s u c c e s s i o n suivante y a été r e l e vée :
Fig. 10. Carrière
L. Limon
jh.
dans
la Lumachelle,
au plateau
de
Pensières.
ferrugineux.
Dalles
calcaires
à
Cardinies,
très
fossilifères,
alternant
avec
des
n
argileuses noirâtres
Î
0 o5 /
!. P l a q u e t t e c a l c a i r e à C a r d i n i e s
avec
Dindemupsis.
f.
Argiles j a u n e s et v e r t e s , a v e c c a r g n e u l e s
e.
Grès blanc t e n d r e , formant un b a n c continu d e
d.
Grès
^
i
I
l G0"
r
( Lit a r g i l e u x f e u i l l e t é n o i r â t r e
0"05 ^
°
0
°
et p l a q u e t t e s c a l c a i r e s , r e n -
fermant d e s petits galets quartzeux
grossier
clathrata,
ferrugineux,
Hnltnnnia
fossilifère,
0.G0
Oslrca
0..'i0
flisinrjeri,
Littorina
sp
0.50
c.
Sablons quartzeux, agglutinés par places, traversés par des veines
b.
Sablons ferrugineux agglutinés
a.
Sable
de
spath calcaire
quartzeux
0.40
0.50
grossier, légèrement argileux avec
veinules
d'argile
verte
0.50
Granité.
M. Coquand a rapporté au grès v o s g i e n , les sables et les grès appliq u é s ici sur le granité et recouverts par la L u m a c h e l l e . Elie de B e a u m o n t (1) voyait] l à / l e s arkoses c o n t e m p o r a i n e s des m a r n e s irisées.
M.[Collenot, d a n s la description qu'il a d o n n é e de ce g i s e m e n t (2),
a é m i s la m ê m e o p i n i o n .
Un e x a m e n attentif de ce g i s e m e n t et de ceux qui l'avoisinent, et
d e p l u s la découverte de q u e l q u e s espèces Infrà-liasiques d a n s les
grès, m'ont porté à rapporter tous ces d é p ô t s s a b l e u x à la zone à
Ara. planorbis,
qui prend sur toute cette bordure cet aspect littoral et
sableux à la base et ne d e v i e n t calcaire q u e d a n s sa partie s u p é r i e u r e .
(1) Système
du
TurinrjenwnUI,
p. 274.
(2) Loc.
cit.,
p. 85 et 208.
du Morvan.
etc.
fllicl.
univ.
d'hisl.
tuU.,
12
e
vol.,
Note sur les L a m b e a u x d e L i a s s u r é l e v é s du M o r v a n
et sur les S o u l è v e m e n t s s u c c e s s i f s de cette
région,
par MM. Mïchel-L.évy et V é l a i n .
L'étude des l a m b e a u x du Lias surélevés d a n s l'intérieur d u Morvan,
présente un grand intérêt au point de v u e des s o u l è v e m e n t s , d o n t cette
région a été le théâtre. Cet intérêt n'avait pas é c h a p p é à Élie de B e a u m o n t , bien qu'il n e c o n n û t q u ' u n e partie de ces l a m b e a u x ; il en a
fait u n e description r e m a r q u a b l e d a n s sa notice sur les s y s t è m e s de
montagnes.
Pour lui, l e terrain jurassique d e l a région c o m m e n c e par u n e
arkose, reposant sur u n e autre arkose plus a n c i e n n e , c o n t e m p o r a i n e
des m a r n e s irisées. Cette dernière c o u c h e s e trouve s e u l e s o u l e v é e
jusqu'à o 8 0 mètres d'altitude (Grand-Bessay, P i e r r e - É c r i t e ) , c o m m e
le grès bigarré l'a été jusqu'à 7 8 0 mètres au Val d'Ajol.
D'après Élie d e B e a u m o n t , l a direction d e c e s o u l è v e m e n t est N.
1G0" E . ; son côté Ouest est abrupt et se h e u r t e à un s o u l è v e m e n t N . S .
du côté d e C h â l e a u - C h i n o n ; a u N . E . , au contraire, l a p e n t e e s t
d o u c e et s e relie i n s e n s i b l e m e n t à celle d e l a p l a i n e liasique d e
l'Auxois.
Élie d e B e a u m o n t rattache c e s o u l è v e m e n t à celui d u T h ù r i n g e n w a l d et du B o h m e r w a l d g e b i r g e et l e place entre l e Trias e t l e
terrain jurassique.
Avant d'entrer d a n s l e détail des faits d'observation, n o u s d e v o n s
tout d'abord rendre h o m m a g e à l a sagacité extraordinaire avec l a q u e l l e l'illustre auteur de la Carte g é o l o g i q u e g é n é r a l e d e la F r a n c e a
esquissé l'allure d ' e n s e m b l e de ces l a m b e a u x surélevés ; l'âge seul d u
s o u l è v e m e n t doit être remis en q u e s t i o n .
En effet, M. Collenot a découvert d e n o u v e l l e s traces de terrains
stratifiés à la V e n t e - I t a l i e n n e , aux Gros, aux A m a n s ; il a déclaré q u e
ces terrains étaient à rapporter n o n s e u l e m e n t a u Trias, m a i s e n c o r e
à l'Infrà-lias et au Lias inférieur.
De notre c ô t é , n o u s a v o n s d é c o u v e r t u n vaste l a m b e a u d'Infrà-lias
sur l e plateau des G r a n d e s - F o u r c h e s , entre Saint-Brisson et S a i n t A g n a n , et l e point d o u t e u x pour n o u s n'est pas la présence d u Lias
sur l e s points élevés, m a i s bien celle du Trias qui n o u s paraît m a n quer aussi bien à Pensières qu'à Saint-Brisson.
Enfin, l'élude attentive des filons de diverse nature, quartz de l'âge
des m a r n e s irisées, porphyriles m i c a c é e s , porphyres à quartz g l o b u l a i r e ,
et leur tracé sur la carie de l'Etat-Major, n o u s ont montré, n e t t e m e n t , le
faisceau de fractures auquel o n doit rapporter l ' e n s e m b l e de ce m o u v e m e n t , ainsi q u e la façon d o n t elles se g r o u p e n t avec les failles l i m i tatives d u Morvan.
DESCRIPTION
SOMMAIRE
DES
PRINCIPAUX
LAMBEAUX
SURÉLEVÉS
(1):
I. Environs
d'Avallon.
M. Moreau a s i g n a l é d e p u i s l o n g t e m p s , aux
P a n a t s , u n l a m b e a u de Lias à Gryphées, à 333 m è t r e s d'altitude.
L'infrà-lias c o m m e n c e au-dessous à 2u& mètres par des argiles s i l i cifiées appartenant à la zone à Avicula
contorta.
L'infrà-lias de la plaine d'Avallon se m o n t r e à u n e altitude d e
242 mètres, puis il s'enfonce r a p i d e m e n t vers le N.O. et p l o n g e d e
façon à atteindre la cote de 1G2 mètres vers A n n e o t . Ainsi, vers le
Nord, l e s l a m b e a u x des Panats se rattachent, par un s i m p l e p l o n g e m e n t , au reste de la formation liasique.
Vers l'Ouest, au contraire, on trouve une série de débris d i s l o q u é s
d'Infrà-lias, d a n s le bois des Quatre-Coupes, d a n s celui de Cerée,
enfin, d a n s celui d'Uzy. Ces débris sont séparés, par un faisceau d e
failles, de la région jurassique abaissée de Pierre-Perthuis et de SaintP è r e ; mais, en outre, ce sont les derniers q u e l'on rencontre parmi
les r o c h e s cristallines, et les hauteurs g n e i s s i q u e s , au S u d de l'a Cure,
en s o n t e n t i è r e m e n t d é p o u r v u e s .
II. Environs
de Saint-Drisson.
Au Nord des Gros, le s o m m e t ,
611 m è t r e s , est c o u r o n n é par des débris de L u m a c h e l l e et de Lias
inférieur, tous d e u x silicifiés. N o u s en dirons autant des s o m m e t s ,
611 et 6 2 4 , à l'Est et au Sud des
Amans.
Le bois situé entre Saint-Agnan
et les Grandes-Fourches,
présente u n e extraordinaire a b o n d a n c e de L u m a c h e l l e silicifiée; les
b l o c s , s o u v e n t très g r o s , paraissent en partie reposer en place sur la
granulite et sur le granité ; les s o m m e t s , 6 4 1 , 6 3 6 , en sont garnis.
Le s o m m e t 6 2 4 , d a n s le bois de la V e n t e - I t a l i e n n e , à l'Est des Lois o n s , présente é g a l e m e n t de n o m b r e u x débris de L u m a c h e l l e s i l i c i fiée; m a i s plusieurs fragments m o n t r e n t , en o u t r e , les fossiles c a r a c téristiques d u Lias i n f é r i e u r : n o u s y avons recueilli, en c o m p a g n i e
de M. Collenot. avec des Gryphées arquées, pecten sabinus,
spiriferina
Walcotii.
Ici e n c o r e , n o u s n'avons pu constater u n e s e u l e c o u c h e en
place ; les calcaires silicifiés forment s e u l e m e n t un m a n t e a u d e débris
q u i - r e c o u v r e n t la granulite.
Si n o u s c h e r c h o n s à n o u s rendre c o m p t e de la façon d o n t les l a m (1) V o i r la c a r t e (planche; x x t )
b e a u x d e Lias s u r é l e v é s .
qui r e p r é s e n t e , a u x e n v i r o n s d e S a u l i e u , l e s l a m -
b e a u x des e n v i r o n s d e S a i n t - B r i s s o n se rattachent à l ' e n s e m b l e de la
formation l i a s i q u e , n o u s v o y o n s qu'ils paraissent la suite n a t u r e l l e
d'une série de petits affleurements d'altitudes décroissantes, q u e l'on
rencontre s e u l e m e n t vers l'Est et le Nord-Est. Tels sont c e u x de la
forêt d u Génetois (450n>), d u Faubourg-des-Gravelles, à Saulieu ( e n v i ron 5 0 0 ) , de Chazel-en-Morvan ( 4 0 0 ) . P u i s , au-delà de la g r a n d e
faille orientale d u Morvan, à La Motte-Ternand, l'Infrà-lias descend à
la cote de 3 4 9 mètres.
m
m
III. Environs
de Pierre-Écrite.
Au plateau de Beaumont,
on r e n contre en place environ 2 mètres de grès barytifères et f e l d s p a t h i q u e s
assez grossiers, reposant sur le granité à u n e altitude de 5 6 8 m è t r e s .
La c o u p e d u plateau voisin de Pensières et de tous l e s l a m b e a u x des
e n v i r o n s de Liernais n e n o u s p e r m e t pas de voir d a n s c e s arkoses u n
représentant du Trias : n o u s les rattachons e n c o r e à la L u m a c h e l l e
q u i , partout aux e n v i r o n s , repose directement sur le granité.
m
Au plateau de Pensières ( 5 9 4 j , n o u s avons v u hier cette L u m a c h e l l e , bien représentée, avec ses plaquettes calcaires à Cardinies,
reposer sur des s a b l o n s grossiers formés de petits grains d e quartz
roulés, qui recouvrent i m m é d i a t e m e n t le granité. Ces s a b l o n s sont e n t r e m ê l é s de grès fossilifères p e r m e t t a n t d e rattacher tous ces d é p ô t s à
la zone à Ara.
planorbis.
E n c o n t i n u a n t à suivre vers le Sud-Est les derniers affleurements
b a s i q u e s q u e présente le Morvan, on rencontre celui de
Jonchères
( 5 0 8 ) qui se présente alors au c o m p l e t d e p u i s la z o n e à Avicula
conforta j u s q u ' a u Lias inférieur ; celui de la Queue-Caillot
( 5 I 9 ) exclus i v e m e n t c o m p o s é de L u m a c h e l l e c a l c a i r e ; celui d u B o u l o y , près
Savilly ( 5 0 2 ) , c o m p r e n a n t en outre, les grès infrà-liasiques inférieurs.
m
m
m
IV. Environs
de Bamay.
N o u s t o u c h o n s à la l i m i t e d u Morvan et
n o u s n o u s s o m m e s rapprochés d e sa frontière o r i e n t a l e , après être
partis de son e x t r é m i t é Nord-Ouest. N o u s r e n c o n t r o n s ici le s o m m e t
d e s bois de La Grange o ù u n l a m b e a u d'Infrà-lias (zone à Avic.
contorta) repose sur des tufs p o r p h y r i t i q u e s c a r b o n i f è r e s .
P u i s , e n i i n , n o u s t e r m i n o n s par l e plateau du Grand-Bessay,
déjà
cité par Élie de B e a u m o n t , et o ù apparaît, p o u r la p r e m i è r e fois avec
certitude, à u n e h a u t e u r de 451 m è t r e s , u n l a m b e a u de Trias, r e c o u vert par les grès l n f r à - l i a s i q u e s .
C o m m e toujours, ces l a m b e a u x s o n t sans a n a l o g u e s vers l'Ouest,
tandis q u e vers l'Est ils se rattachent à c e u x de Magnien, de V e u v r a i l l e s , etc.
Soidèvemcnts.
— Les m o u v e m e n t s d ' e x h a u s s e m e n t et d'affaissement
qui ont affecté le Morvan aux é p o q u e s g é o l o g i q u e s p e u v e n t être r é s u m é s
de la façon suivante :
Un p r e m i e r e x h a u s s e m e n t est accusé par les discordances qui
existent entre le Carbonifère et le terrain h o u i l l e r d e la région ; il vient
s'intercaler entre le Culm et les c o u c h e s de
Rive-cîe-Giers.
Entre le houiller et le pcrmim,
M. Delafond a m o n t r é une légère d i s c o r d a n c e de transgressivité, au pied des m o n t a g n e s g r a n u l i t i q u e s et
p o r p h y r i q u e s du Morvan, d a n s le S u d - E s t ; les c o u c h e s
permo-carbonifères d u Grand-Moloy reposent, en effet, en d i s c o r d a n c e de t r a n s gressivité sur le terrain h o u i l l e r d ' E p i n a c ; les schistes b i t u m i n e u x
d'Autun ( c o u c h e d'Igornay, de Lagny, g r a n d e c o u c h e , B o g - H e a d ) , les
r e c o u v r e n t en c o n c o r d a n c e ; il en est de m ê m e pour les grès rouges du
Creuzot qui v i e n n e n t a u - d e s s u s de ces schistes.
Un m o u v e m e n t , accusé e n c o r e par u n e d i s c o r d a n c e de stratification
et par des érosions v i o l e n t e s , sépare le terrain permieu
d'Autun et d u
Creuzot des grès triasiques
qui les r e c o u v r e n t par places et se m o n t r e n t
alors en c o u c h e s h o r i z o n t a l e s sur les schistes et les grès i n c l i n é s p a r fois à 45°.
La direction de ce m o u v e m e n t est la m ê m e q u e celle du p r é c é d e n t . 11 paraît se p r o l o n g e r vers la Serre et les •Vosges
Le Morvan s'affaisse e n s u i t e progressivement, et, sur sa b o r d u r e , les
rivages de l'Infrà-Lias et du Lias s'étendent de p l u s en p l u s et se d é p a s s e n t les u n s les autres, en s'avançant t r a n s g r e s s i v e m e n t vers le
centre d u massif.
C'est à ce m o m e n t q u e c o m m e n c e n t à se former et à s e r e m p l i r par
des é m i s s i o n s siliceuses, ces g r a n d e s failles et ces filons orientés d a n s
d e u x directions principales N . O . - S . E . et N . E . - S . O . , qui i m p r i m e n t au
Morvan un relief tout particulier. Tels s o n t les filons N . E . - S . O . qui
p a s s e n t par Champrobert(fer o l i g i s t e , pyrites de fer et de cuivre, barytine, fluorine, quartz s a c c h a r o ï d e et c o r n é ) , les rochers d e Glaine, la
Verrière, les Pourriots (fer o l i g i s t e ) ; tels sont aussi l e s g r a n d s f a i s c e a u x d e fractures N . O . - S . E . de la petite Verrière (fluorine), de R e clesne, deVévrottes, de Dun-les-Places, etc.
Les d é b u t s de cette direction de fractures sont a n c i e n s ; ils datent
d e la sortie du p o r p h y r e à quartz g l o b u l a i r e (environs de S a u l i e u ) a u
s o m m e t d u Carbonifère et sont e n c o r e particuliers a u x é m i s s i o n s de
porphyrite m i c a c é e à la base d u Perrnien.
Les sources a u x q u e l l e s s o n t d u s le r e m p l i s s a g e des filons de quartz
c a l c é d o n i e u x et les é p a n c h e m e n t s en n a p p e de cette m ê m e silice, d é s i g n é s autrefois s o u s le n o m i m p r o p r e d'Arkose, o n t profité de ces
m ê m e s fractures et c o m m e n c e n t à la fin du T r i a s ; elles se sont c o n tinuées avec des p h a s e s d'activité diverses jusqu'au Lias m o y e n .
N o u s a v o n s v u q u e le terrain le p l u s récent de tous c e u x q u e n o u s
a v o n s constatés en l a m b e a u x épars d a n s l'intérieur du Morvan, est l e
N o t e s de M . M . M I C H E L L E V Y e t
CH.VELAIN.
Bull. de la Soc. Géolog. de France
.if.Ser-ie,
I
Les iailles de
C e r v o n ( B o r d x i r e occidentale d u .Morvaii)
I I _ C - o u p e d e l a M o n t e e de
ILL
La
P
l a ine d E t a u l e s , au-dessus
ChasteJlux
dAvallon
T. 17/,
Sl.M.Y
λ'ιι//. ι /<· //r
Jor. ί>\·ο/ι »/.
l/r
//vlrtfti
Nol.es dc
•
I
Il_Coiipe a
r e x t r e i n i t e d e la t r a n c h e e
oupo de
liidra
lias
Coupe
dii
d.c Ια I r a n e h e e
Baltoy.
λ'.
ι /r
/'.-/Mr' ι ι/ : /"Α/ι η'
/
III_Coupe
Kst-CKu-st, au travers d u M o r v a n
'oupe de
/. f/ίι/ι/w,
ctu B a t t o y , p r e s Corl>ionv. (revers E$t.)
d a n s la t r a n c - h e e d u cT\e"min d e f e r . a u p a s s a & e a
V_Coupc
3e Série, T.VII, Pl. XX.
Μ.Λ Ι. M I C U K ! . l . K V Y « l CH. V E I . A I X .
de S a a l i e u
H o n o r e a ΙΛ ΙΖΛ '.
niveau.
a
Lormes.
d e l a t r a n c h e e d u B a t t o y - (revevs
Oxuest)
Lias inférieur à Gryphées arquées. Ce fait est à remarquer et n o u s
porte à considérer ce terrain c o m m e représentant le m a x i m u m d a n s
cette période d'affaissement que n o u s savons avoir c o m m e n c é a v e c
le trias.
L'atténuation du Lias supérieur sur toute la bordure, o ù il se t r o u v e
réduit à sa division inférieure (zone à Am. Mfrons) n o u s d o n n e l ' i n dication d'un nouvel e x h a u s s e m e n t , qui s'est accentué e n c o r e à l'Oolithe
inférieure, e l l e - m ê m e très réduite, surtout d a n s le Nord ( A v a l l o n n a i s ) .
Il paraît v r a i s e m b l a b l e que ces d é p ô t s ne se sont pas é t e n d u s b i e n loin
a u - d e l à des limites qu'ils o c c u p e n t a c t u e l l e m e n t et q u ' u n e t r o i s i è m e
période insulaire a c o m m e n c é alors pour le Morvan, en m ê m e t e m p s
que s'accusait, d a n s le Nord, l'affaissement d u bassin de Paris qui a
s u c c e s s i v e m e n t t'ait rapprocher du centre d u b a s s i n , les rivages d e s
mers jurassiques et c r é t a c é e s .
L'hypothèse avancée par un grand n o m b r e de g é o l o g u e s , qui c o n siste à faire passer sur tout le massif d u Morvan, n o n - s e u l e m e n t l ' e n s e m b l e des terrains jurassiques, mais e n c o r e les c o u c h e s crétacées, n o u s
paraît inadmissible en présence des faits o b s e r v é s .
Les argiles à silex, r é p a n d u e s sur les terrains jurassiques autour d u
Morvan et d o n t la formation doit être rapportée à la base de l'éocène,
t é m o i g n e n t d'une érosion puissante, dont le principal effet a été l'ablation des dépôts crétacés dans l e s q u e l s se trouvaient o r i g i n a i r e m e n t
inclus les silex, ainsi qu'en t é m o i g n e n t les fossiles n o m b r e u x qu'on
y rencontre.
Ce r e m a n i e m e n t et cette dissolution ont d û se faire sur place. Ces
argiles d o n n e n t d o n c , dans leur situation actuelle, l'indication d ' u n e
a n c i e n n e e x t e n s i o n de la mer crétacée, j u s q u ' a u x abords du massif,
et par c o n s é q u e n t u n e n o u v e l l e période d'affaissement suivie d ' u n e
émersion partielle de la b o r d u r e .
Des d é p ô t s de grès et d e p o u d i n g u e s appartenant encore à l ' é o c è n e
inférieur existent sur les s o m m e t s jurassiques de la bordure o c c i d e n tale, c o m m e c e u x que n o u s avons vus au Gros-Mont et à R o u m o n t près
d'Avallon et que nous retrouverons bientôt à C o r b i g n y ; ils i n d i q u e n t
e n c o r e u n e é m e r s i o n n o u v e l l e dans cette partie du Morvan.
N o u s t e r m i n o n s l'exposé rapide que n o u s v e n o n s de faire d e s
p h a s e s successives par lesquelles a passé le Morvan pour en arriver à
son état a c t u e l , e n i n d i q u a n t e s m o u v e m e n t s subis a u n e é p o q u e r e l a t i v e m e n t r é c e n t e , qui ont a m e n é la production de ce vaste réseau d e
failles, séparant maintenant sur les d e u x versants Est, Ouest, d u
Morvan, les terrains stratifiés des roches é r u p t i v e s ; ce n e sont q u e
des réouvertures des fractures a n c i e n n e s , j a l o n n é e s par les liions
p o r p h y r i q u e s et quartzeux d o n t n o u s avons parlé.
La production d e ces failles est antérieure a u P l i o c è n e , car l e s
d é p ô t s de cet âge (sables et graviers, argiles p a n a c h é e s avec c o n g l o mérats à silex) qui sont étalés sur la bordure j u r a s s i q u e , se m o n t r e n t
é g a l e m e n t en couverture sur ces accidents, qui d o i v e n t se rapporter
a u x failles d u Sancerrois d o n t l'âge a été défini par M. D o u v i l l é
(Fin de l'Eocène).
M. Lory e x p r i m e , au n o m de tous les m e m b r e s présents, des r e m e r c i e m e n t s à MM. Michel-Lévy et Yélain, pour l'exposé si c o m p l e t qu'ils
v i e n n e n t de faire des résultats o b t e n u s par leurs récents t r a v a u x , r é sultats qui ont pu être vérifiés d a n s les e x c u r s i o n s précédentes et qui
v o n t faire du Morvan u n e région c l a s s i q u e .
Un des principaux attraits d e cette première partie de la r é u n i o n a
été l'étude d u massif éruptif d o n t on doit m a i n t e n a n t la c o n n a i s s a n c e
exacte à M. Michel-Lévy.
M. Lory entre ensuite d a n s q u e l q u e s c o m p a r a i s o n s entre les roches
qu'il vient d'examiner sous la direction de M. Michel-Lévy et celles de
la région des Alpes qu'il a si bien é t u d i é e s .
La séance est l e v é e à dix h e u r e s .
Samedi 23 août. — Séance à Corbigny.
PRÉSIDENCE
D E M.
COLLENOT.
Après la lecture d u p r o c è s - v e r b a l d e la dernière s é a n c e et son
a d o p t i o n , M. le Président d o n n e s u c c e s s i v e m e n t la parole à MM. MichelLévy et V é l a i n , p o u r les C o m p t e s - r e n d u s des e x c u r s i o n s précédentes :
C o m p t e - r e n d u de la C o u r s e du 2 3
traversée
août,
E s t - O u e s t du M o r v a n ,
par M. M i c l i e l - L é v y .
Aujourd'hui, l a Société quitte avec S a u l i e u , l e revers oriental du
Morvan, et son itinéraire la c o n d u i t à effectuer u n e c o u p e E s t - O u e s t
d'environ 4 0 k i l o m è t r e s qui aboutira à L o r m e s , sur le revers o c c i d e n t a l
d u massif cristallin.
A la sortie de S a u l i e u , la route traverse u n p l a t e a u p a r s e m é d'étangs
d o n t le s o u s - s o l granitique e s t recouvert d'un terrain d e transport
a r g i l o - s a b l e u x et d e b l o c s g r o s s i è r e m e n t arrondis d e granité ; c e s
b l o c s sont surtout a b o n d a n t s près d u m o u l i n d e Chailloux.
Jusqu'en ce point l e granité a présenté les caractères d u granité
gneissique de S a u l i e u ; p l u s l o i n , vers l'Ouest, il affecte un faciès i d e n tique au granité porphyroïde d'Alligny. Les d e u x granités s o n t i n d i s t i n c t e m e n t percés par des filons m i n c e s de granulite N . S . et E . O . , de
p o r p h y r e à quartz globulaire et de porphyrite m i c a c é e N . O . - S . E . ; o n
voit un faisceau de liions de porphyre g l o b u l a i r e d a n s le f a u b o u r g
m ê m e de S a u l i e u .
A la m o n t é e entre E s c h a m p s et S a i n t - B r i s s o n , la Société peut s e
rendre bien c o m p t e de la disposition l o p o g r a p h i q u e d e la contrée : a u
S u d se d é v e l o p p e la région m o l l e m e n t o n d u l é e du granité; au N o r d le
pays s'élève r a p i d e m e n t et présente d e s contours plus h e u r t é s ; les
h a u t e u r s sont constituées par la grande masse de granulite q u e la
Société va rejoindre à la R o c h e d u Chien et qui s'étend jusqu'à Quarrél e s - T o m b e s . On aperçoit les p l a t e a u x g r a n u l i t i q u e s sur l e s q u e l s
reposent les c o u c h e s et les l a m b e a u x b a s i q u e s les p l u s surélevés d u
Morvan : la Vente Italienne, Gi8 m è t r e s , qui présente d e s d é b r i s
d'Infrà-lias et de calcaire à G r y p h é e s ; le plateau des Merlins (641 m è tres), celui des A m a n s (624 mètres), celui des Gros (611 m è t r e s ) , qui
n e paraissent présenter q u e des débris d'Infrà-lias.
Aux P e t i t e s - F o u r c h e s , la Société visite u n e carrière de granité c o m pacte, s u r m o n t é de q u e l q u e s mètres d'arène i n c o h é r e n t e ; l'examen le
p l u s superficiel suffit pour d é m o n t r e r q u e l'arène est bien en p l a c e ;
les cristaux feldspalhiques, micacés et quartzeux, o c c u p e n t e n c o r e la
position qu'ils avaient d a n s la r o c h e à l'état s o l i d e ; et c e p e n d a n t cette
arène présente des indices nets de pseudo-stratification. Cette a p p a rence est d u e à des c h a n g e m e n t s de c o u l e u r en relation v r a i s e m b l a b l e
avec les infiltrations plus o u m o i n s profondes subies par le terrain;
ces infiltrations apportent avec elles u n e matière ocreuse s i m u l a n t des
b a n d e s parallèles de colorations diverses.
La route l o n g e e n s u i t e le ruisseau de S a i n t - B r i s s o n et d e s c e n d avec
lui un vallon profond et resserré, creusé d a n s de belles variétés d e
granulite b l a n c h e et rose, à gros grains, riche en mica b l a n c et parfois
en t o u r m a l i n e , qui se prête à la taille et peut d o n n e r des m o n o l i t h e s
de g r a n d e d i m e n s i o n . Jusqu'à présent o n n'a n u l l e part ouvert d e
grandes c a r r i è r e s d a n s cette roche : les carriers se contentent d'exploiter
s u c c e s s i v e m e n t les blocs de g r a n d e taille qui affleurent çà et là d a n s
les vastes forêts voisines.
Q u e l q u e s - u n s de ces blocs s i m u l e n t des m o n u m e n t s m é g a l i t h i q u e s ;
tel est le F o r t - C h e v r e s s e , situé au s o m m e t de l'escarpement S u d - E s t
qui d o m i n e le confluent du ruisseau de Saint-Brisson et d e la Cure.
La granulite se divise en bancs à peu près h o r i z o n t a u x , de p l u s d'un
mètre de p u i s s a n c e ; au Fort-Chevresse un de ces bancs solides est
resté en équilibre sur les débris du banc inférieur m o i n s résistant, for-
m a n t une sorte do grotte, o ù u n e q u i n z a i n e de p e r s o n n e s p e u v e n t se
tenir.
D'autres cassures verticales, en général parallèle à la Cure, t r a v e r sent le massif de granulite et y d é c o u p e n t des redans r e s s e m b l a n t à
d e s m u r s en r u i n e ; telle est la R o c h e d u Chien dont la Société a p u
voir le profil hardi, et qui constitue u n e rareté d a n s un pays aussi
d é m a n t e l é et aussi érodé q u e le Morvan.
A partir d u pont jeté sur la Cure, on quitte la g r a n u l i t e pour p é n é trer d a n s u n e vaste région g r a n i t i q u e qui s'étend j u s q u ' a u bord o c c i dental d u Morvan. Un faisceau N . N . E . de m i c r o - g r a n u l i t e accidente
la m o n t é e vers les Places.
Avant de déjeûner, la Société entreprend l'ascension d'un petit
m a m e l o n isolé de granulite (Croix de M e u z o - G u i c h a r d ) , d'où l'on a
u n e b e l l e v u e sur la vallée de la Cure au Nord, et sur la région de
m i c r o - g r a n u l i t e qui s'étend au Sud jusqu'à Montsauche. Puis, eu
r e d e s c e n d a n t vers l'Ouest, la Société va visiter les affleurements
r o c h e u x d'un puissant filon de quartz d ' é p a n c h e m e n t , d o n t la d i r e c tion N. 127° E. est reliée à un des grands accidents du Morvan. Ce
filon, c o m p o s é de quartz c a l c é d o n i e u x , parfois c o r n é , épigénisant des
cristaux de barytine et de fluorine, n'est pas i s o l é ; il fait partie d'un
faisceau de m ê m e direction, et présente en outre des traverses p e r p e n d i c u l a i r e s ; la vallée de la Cure entre les Places et G o u l o u x , c o u l e
d a n s u n e fracture qui c o n t i n u e le faisceau principal, q u e l'on peut
suivre jusqu'à P i e r r e - P e r t h u i s d'une part, jusqu'à Yeycotte et R o s e reuil près Igornay, de l'autre.
Il est r e m a r q u a b l e q u e cette g r a n d e fracture transversale laisse à
s o n N o r d - E s t tous les l a m b e a u x s u r é l e v é s de Lias du Morvan, qui
s'alignent le long de sa lèvre surbaissée, tandis qu'au S u d - O u e s t et
j u s q u ' a u x g r a n d e s failles occidentales d e C o r b i g n y et de la C o l a n c e l l e ,
o n n e retrouve plus a u c u n l a m b e a u de terrain stratifié, bien q u e les
altitudes ne paraissent pas s'opposer à celte réapparition.
Ajoutons q u e les débris de Lias de la Vente Italienne, des Merlins,
des A m a n s , des Gros, sont tous e n t i è r e m e n t siliciliés, et qu'il n o u s
serait difficile de n e pas rapporter celte silicification aux sources qui
o n t dû s'échapper d u faisceau filonien de M e u z o - G u i c h a r d .
Des Places à L o r m e s , la route parcourt une région g r a n i t i q u e très
accidentée, présentant de n o m b r e u x filons de granulite d a n s le g r a n i t é p o r p h y r o ï d e ; ce dernier est s o u v e n t verdi par des v e i n u l e s épidotifères. La Société fait l'ascension du s o m m e t des bois de Fadray
(628 m è t r e s ) , qui se trouve, cette a n n é e , a u centre d'une c o u p e de
b o i s , favorable à une v u e é t e n d u e ; de ce point c u l m i n a n t g r a n i t i q u e ,
on d é c o u v r e te pays plal i\u\ borde le Morvan à l'Ouest; ce p a n o r a m a ,
très p i t t o r e s q u e , t'ait n e t t e m e n t ressortir la c h u t e abrupte des terrains
au pied d e l a falaise d e L o r m e s ; e t cette disposition fait contraste
avec la p e n t e relativement p l u s m é n a g é e qui a m è n e vers S a u l i e u les
affleurements infrà-liasiques et b a s i q u e s e n c o n t a c t avec les r o c h e s
cristallines. On voit n e t t e m e n t ici q u e le Morvan se c o m p o s e en gros
de d e u x voussoirs triangulaires ; l'un b r u s q u e m e n t s u r é l e v é , l i m i t é par
le grand accident transversal N.O.-S.E. des Places et par les failles N . S .
de L o r m e s ; c'est celui sur lequel se trouve en ce m o m e n t la Société.
L'autre v o u s s o i r abaissé paraît en outre avoir été déversé vers l e
N . E . , c o m m e n o u s l'avons indiqué plus haut.
En e n t r a n t à L o r m e s , l a Société rejoint le grand faisceau N . N . E . S.S.O. de m i c r o - g r a n u l i t e qu'elle a déjà visité à Chastellux. La microgranulite est ici intéressante à un d o u b l e point de v u e : elle c o n t i e n t
de n o m b r e u x cristaux d e pinite b r u n â t r e , et présente d e b e l l e s
variétés de m i c r o - p e g m a t i t e à é t o i l e m e n t s .
Compte-rendu
de la C o u r s e
S 3 août,
à Corbigny,
descente
de L o r m e s
par M. C h . "Vélaîn.
La route n o u v e l l e d e L o r m e s à Corbigny, suit la rive droite d'un
petit ruisseau qui c o u l e au fond d'un vallon très encaissé, d o n t l e s
parois g r a n i t i q u e s sont traversées par des filons d e m i c r o - g r a n u l i t e .
Ce petit ruisseau t o m b e en cascade, à la sortie de L o r m e s ; la Société
est d e s c e n d u e par c e ravin, o ù les filons d e m i c r o - g r a n u l i t e se d i s tinguent n e t t e m e n t ; elle en a r e c o n n u e n c o r e d'autres, sur la route, en
c o n t i n u a n t sa descente ; ces filons appartiennent a u Grand-Faisceau
N . N . E . S.-S.O., qu'elle avait déjà observés au p o n t de Chastellux.
Plus l o i n , sous Marnay, plusieurs filons de granulite, assez r a p p r o chés, orientés N . - S . percent le granité.
Les r o c h e s é r u p t i v e s , d o u c e m e n t inclinées vers l e N.-O. d e p u i s
Lormes (420 m è t r e s ) , atteignent encore e n c e point u n e attitude de
313 m è t r e s ; à peu de distance a u - d e l à elles s'arrêtent b r u s q u e m e n t , en
formant u n e falaise N . - S . , au-delà de l a q u e l l e le pays plat c o m m e n c e
abaissé au pied de ces roches à 2 2 0 mètres. Cette disposition réglée
par la faille limitative occidentale, i m p r i m e à cette bordure d u Morvan
u n relief tout particulier dont l a Société s'était déjà r e n d u c o m p t e ,
dans son ascension d u s o m m e t d u bois de Fadray.
Cette faille, u n e des plus importantes d e la r é g i o n , d é b u t e d a n s
l'Avallonnais, à D o m e c y - s u r - C u r e ; elle prend s o n m a x i m u m d ' a m plitude, entre Bazoches et le Mont-Vignes, en a m e n a n t en contact avec
l e g n e i s s g r a n u l i t i q u e , les calcaires m a r n e u x d u Fullers ( P l a n c h e X X I ) .
Au petit h a m e a u d u Moulinot, s o u s Marnay, la Société a vu u n
passage bien net de cette l'aille qui est là près de sa t e r m i n a i s o n S u d .
Les différentes assises du Lias inférieur et de l'Infrà-Lias v i e n n e n t
s u c c e s s i v e m e n t s'appliquer sur le granité, qui s'élève au-dessus à p l u s
de 100 mètres ; fortement inclinées au N . - E . , e l l e s disparaissent s o u s
d e puissantes m a s s e s de m a r n e s j a u n e s m i c a c é e s , appartenant au Lias
m o y e n qui forment les talus arrondis des c o l l i n e s d e D o u s s a s , d e
Magny-Lormes et d'Anthien, c o u r o n n é e s par les schistes et calcaires noirs
d u Lias supérieur. Les argiles à silex p l i o c è n e s s o n t l a r g e m e n t étalées
sur les flancs de ces c o l l i n e s et r é p a n d u e s d a n s le fond des v a l l o n s .
Entre Frêsne et Y a l e n t i n g e , de c h a q u e côté de la route, le Lias inférieur affleure et il est exploité. La zone supérieure à Am.
stellaris
s'est montrée très fossilifère ; les espèces s u i v a n t e s o n t été recueillies :
Ammonites
geometricus
; Am. Kridion;
Am. Birchii;
Am.
raricostatus; Am. stellaris;
Am. Breoni; Littorina
chlatrata;
Pleurotomaria
gigas;
Pholadomya,
s p . , Pleuromya,
s p . , c e ; Spiriferina
pinguis;
Terebratv.la
punctata.
Fig. 1 1 . Lias
inférieur
raviné et recouvert
(route de Corbigny à
par le limon
Cervon).
à
phosphates
Ces calcaires sont fortement corrodés et ravinés (lig. 1 1 ) , un épais
l i m o n ferrugineux à p h o s p h a t e s les recouvre. En ces points, la Société
a pu se rendre c o m p t e d e la formation de ce l i m o n , qui est d e v e n u u n e
source de richesse p o u r le pays. E l l e a pu constater qu'il résulte de
l'altération et de la dissolution du calcaire par des eaux superficielles
qui ont agi d'une façon lente et c o n t i n u e . On ne saurait l'attribuer,
c o m m e d ' a u l r e s l ' o n t fait, à des courants violents circulant à la surface,
et encore m o i n s à des s o u r c e s acides issues des profondeurs.
Dans ce dernier c a s , les e x p l o i t a t i o n s de ce l i m o n se sont t e l l e m e n t
m u l t i p l i é e s , q u ' o n aurait certainement trouvé en q u e l q u e s points l e s
centres d'émissions de ces s o u r c e s .
Jamais ce d é p ô t ne s'étend en profondeur, c'est l'inverse qui a l i e u ;
il s'étale à la surface, pénètre d a n s les fissures d u calcaire, et se r é pand entre les lits c o m m e le montre la ligure 1 0 . S o u v e n t des b l o c s
calcaires, disposés en c o r d o n s alignés, entre les b a n c s corrodés,
t é m o i g n e n t de l ' a n c i e n n e c o n t i n u i t é des bancs calcaires et n e s o n t
pas dérangés de l e u r situation originelle. Il en est de m ê m e des n o d u l e s p h o s p h a t é s , qui ont résisté à ces actions d i s s o l v a n t e s , et qui se
voient d a n s l'épaisseur d u l i m o n , par files alignées, se c o n t i n u a n t avec
celles qu'on peut voir sur la tranche des b a n c s calcaires, qui o n t r é sisté. Ces faits n'auraient pu se produire dans des eaux m o u v e m e n t é e s .
Au Sud de Marnay, la faille limitative se c o m p l i q u e . Déjà e l l e
s'était un peu infléchie vers l ' E s t , e n d i m i n u a n t d ' a m p l i t u d e ; à C e r v o n
elle subit, d a n s cette direction, u n e inflexion b r u s q u e et v i e n t se t e r miner d a n s la vallée de l'Anguisson, à Précy (Pl. XXI, Carte des failles
de la bordure
occidentale).
C'est, qu'en effet, en cet e n d r o i t , les roches éruptives sous-jacentes
sont constituées par u n p u i s s a n t massif d e porphyre pétrosiliceux ( p o r phyre de Montreuillon) qui a servi de point de résistance et de centre
à un é t o i l e m e n t de fractures c o m p r e n a n t des failles m u l t i p l e s , espacées
d a n s les terrains stratifiés, o ù e l l e s présentent des s y s t è m e s parallèles
entrecroisés s o u s des a n g l e s aigus.
La périphérie de cette vaste r é g i o n p o r p h y r i q u e est c o n s t i t u é e par
de n o m b r e u s e s variétés d e m i c r o - g r a n u l i t e . Cette r o c h e o c c u p e d a n s le
Nord, s o u s la forêt de Montreuillon, u n large e s p a c e , et se p r o l o n g e
encore a u - d e l à , en forme de c o i n , s o u s les terrains stratifiés. Cette
masse p o r p h y r i q u e , a p p u y é e e l l e - m ê m e sur le porphyre de M o n treuillon, a o p p o s é a u x fractures u n e résistance e x c e p t i o n n e l l e ; la
faille limitative ne l'a pas franchie. Comprise entre la vallée de l'Yonne
d'une part et celle de l'Anguisson de l'autre, et s'étendant j u s q u ' a u
confluent d e ces d e u x rivières, elle supporte u n m a n t e a u d e terrains
stratifiés, versés au N . - E . , qui c o m p r e n d les différentes assises de
l'Infrà-Lias et d u Lias, disposées en retrait les unes a u - d e s s u s des
autres et recouvertes en partie par des sables et argiles tertiaires
(Sables éocènes de la Garenne,
— Argile à silex
pliocène).
Dans u n e direction perpendiculaire à cette pointe avancée, en avant
du confluent des d e u x rivières, les assises b a s i q u e s sont d é n i v e l é e s
par d e u x failles parallèles situées, l'une en avant, l'autre en arrière de
Corbigny. A peu de distance a u - d e l à , la vallée de l'Yonne, d a n s toute
l'étendue de son parcours au travers des terrains stratifiés, est réglée
58
par une l'aille qui c o m m e n c e à Dirol et vient aboutir à Marcilly, sur le
revers Sud du inassit' p o r p h y r i q u e ( ' ) • Elle est i n t e r r o m p u e par u n e
n o u v e l l e taille limitative qui reprend en ce point avec u n e direction
N. 158° E. qu'elle ne quitte g u è r e qu'aux e n v i r o n s de S a i n t - P é r o u s e
o ù elle suit alors la vallée du Guignon jusqu'à M o u l i n s - E n g i l b e r t , en
se rapprochant de la direction N . - S . qu'elle prend en se terminant au
petit h a m e a u de Lapré.
En outre de cette grande t'aille à 158", on r e m a r q u e sur le revers
S u d d u massif porphyrique un p a r a l l é l o g r a m m e de petites failles, dirigées les unes E. 170° E . , les autres N. 118° E. qui ont pour ell'et de
r a m e n e r au milieu du pays plat b a s i q u e , à la Colancelle, à E y r o l l e ,
à Pain, à C h a m p - C h a r m o n t , le porphyre pétrosiliceux. La grande l'aille
limitative est bissectrice à un d e m i - d e g r é près, du p a r a l l é l o g r a m m e
d e s s i n é par ces failles, avec une régularité g é o m é t r i q u e .
Il importe de rappeler ici q u e toutes ces failles d'origine récente,
p u i s q u ' e l l e s intéressent tout au m o i n s l'Eocène inférieur (sables et
argiles à silex de la Garenne), ne s o n t que des réouvertures de fractures a n c i e n n e s : filons de q u a r t / , de p o r p h y r e , de g r a n u l i t e , e t c .
Ainsi la direction de la faille à 158° est celle des n o m b r e u x filons d e
minette (porphyrite micacée) d o n t on peut suivre les traces, d e p u i s
La Saulière jusqu'au Sud de M o u l i n s - E n g i l b e r t ; elle est é g a l e m e n t
j a l o n n é e par de puissants filons de quartz d'épancliement ( M o n c h o u g n v près de D u n , Sainte-Péreuse, Le Ghampy, e t c ) .
Les failles à 17° sont aussi parallèles à un filou de quartz, d o n t o n
peut voir un bel affleurement à oOO mètres au Sud de M o n t r e u i l l o n .
La direction N. 118° E. est celle d'un filon de porphyrite m i c a c é e q u e
l'on peut suivre du Nord d'Aignault au Sud de Saint-Maurice. Enfin,
les n o m b r e u x l a m b e a u x de terrain houiller, pinces par faille dans le
massif p o r p h y r i q u e entre Lhuis Cœtiillot et Montreuillon, s o n t en
général très a l l o n g é s s u i v a n t les directions 17" et l o 8 ° .
Auprès de Cervon, sur le revers Nord de ce m ê m e massif p o r p h y rique, la Société, en mettant pied à terre au P o n t o t , à pu voir de m ê m e
u n é t o i l e m e n t de fracture c o m p r e n d r e d a n s cette région un p a r a l l é l o g r a m m e c o m p o s é de failles dirigées, les u n e s N. 17° E . , les autres N.
(io° E. ; cette dernière direction est celle d u l a m b e a u h o u i l l e r de
Montlifé ; elle s'écarte peu de celle N . - N . E . S . - S . - O . , qui appartient
a u x filons de m i c r o g r a n u l i t e .
(1; C e t t e f a i l l e a u n e
très
grande amplitude;
f a c e d e la p r i s e d ' e a u d u c a n a l ,
falaise de
microgranulite
et
sur
près des Granges,
se trouve
porté
la
lèvre relevée à l'ouest, en
le Lias inférieur c o u r o n n e
une
à l ' a l t i t u d e île i>H()"\ t a n d i s q u ' i l e s t
a b a i s s é d a n s l ' e s t , o ù il o c c u p e l e fond d e la v a l l é e d e l ' Y o n n e ;i i W " . Cette d i f f é r e n c e d e n i v e a u (";."") s e m a i n t i e n t s u r tout le p a r c o u r s d e la f a i l l e .
Ces l'ailles a m è n e n t , au m i l i e u des terrains liasiques, u n petit îlot de
granité, percé de filons de microgranulite, qui supporte entre Mare-leHaut e t C e r v o n , un petit c h a p e a u de terrains stratifiés, c o m p r e n a n t les
divers horizons de l'Infrà-Lias et le calcaire à Gryphées, recouverts par
des argiles à silex p l i o c è n c s , e t f o r t e m e n t v e r s é s a u N . S . ; u n e petite faille
secondaire, c o m p r i s e d a n s le p a r a l l é l o g r a m m e i n d i q u é , passe s o u s le
m a m e l o n de Beauregard et p r o v o q u e un p l o n g e m e n t des c o u c h e s
liasiques en s e n s inverse d u précédent (Pl. XIX, fig. 1 ) .
U n e s e c o n d e faille N. 17° E . , parallèle par c o n s é q u e n t au p l u s
grand a l l o n g e m e n t d u p a r a l l é l o g r a m m e et le s u b d i v i s a n t en d e u x
parties p r e s q u e é g a l e s , a m è n e le Lias m o y e n a u contact de la m i c r o granulite, qui affleure s o u s l'église de Cervon.
La Société a pu reconnaître un passage de cette faille d a n s les petites
carrières qui sont a u - d e s s u s d u Tillot. Du h a u t de ce p o i n t c u l m i nant (305 mètres) elle a v u les terrains liasiques versés d a n s le vallon
de Queudre (260 m è t r e s ) , s'arrêter b r u s q u e m e n t d e v a n t la falaise
granitique de Cussy, qui s'élève à 3 4 9 m è t r e s , et au pied de l a q u e l l e
vient se terminer la faille limitative o c c i d e n t a l e , q u e n o u s avions déjà
traversée à la d e s c e n t e d e Lormes.
A Cervon, la Société s'est scindée en d e u x parties. Plusieurs m e m bres, sous la c o n d u i t e de M. Michel-Lévy, sont allés visiter le l a m b e a u
de terrain h o u i l l c r de Montlifé, pincé par failles, d a n s le porphyre p é trosiliceux de Montreuillon. M. Michel-Lévy devant rendre c o m p t e de
cette partie de la c o u r s e , je m e b o r n e m a i n t e n a n t à rappeler q u e c e u x
des m e m b r e s de la Société qui sont d e s c e n d u s directement à Corbigny,
par la route de Nevers, o n t pu constater, à la d e s c e n t e de Cervon vers
Beauregard, les d e u x p l o n g e m e n t s en s e n s inverse des terrains
liasiques q u e j e viens d'indiquer. Sur le revers o p p o s é d u m o n t i c u l e de
Beauregard (299 mètres), u n e n o u v e l l e faille, bien indiquée sur la
route s u i v i e , abaisse le Lias qui p l o n g e ensuite d'une façon régulière
dans la direction d e Corbigny. Le calcaire à Gryphées exploité de
c h a q u e côté de la route, soit d a n s la direction de Gibbon, soit d a n s celle
d e L e n t i l l y , est recouvert par u n e mince pellicule de Lias m o y e n , c o m posé de m a r n e s et calcaires riches en fossiles. Les m a r n e s qui reposent
directement sur les calcaires de la zone h Am. stellaris sont r e m p l i e s de
n o d u l e s de p h o s p h a t e de c h a u x et les fossiles y sont é g a l e m e n t p r e s que tous transformés en p h o s p h a t e ; cette c o u c h e est exploitée a c t i v e ment de m ê m e q u e le l i m o n ferrugineux à p h o s p h a t e s , qui recouvre le
Lias inférieur et qui est fort riche d a n s cette région.
Du bois de Lentilly jusqu'à la r o u t e à R e n e b o u r g , près de Corbigny,
la route reste toute entière sur les m a r n e s micacées du Lias m o y e n .
La Société a vu ces m a r n e s b r u s q u e m e n t i n t e r r o m p u e s , aux premières
m a i s o n s de Corbigny, par la faille de la Chaise qui a m è n e la partie
inférieure du Lias à gryphées à u n niveau supérieur à celui de ces
marnes.
A m i d i , la Société se trouvait réunie à Corbigny.
Note sur le t e r r a i n h o u i l l e r des e n v i r o n s
de M o n t r e u i l l o n , le long de la b o r d u r e o c c i d e n t a l e
du
Morvan,
par M. Mïcliel-)L.évy.
On sait q u e l e s e n v i r o n s d e Montreuillon s o n t constitués par d e
v a s t e s é p a n c h e m e n t s p o r p h v r i q u e s , d o n t l e centre, à peu près situé à
l'Huis Ceuillot, a servi pour ainsi dire de point d'appui au p a r a l l é l o g r a m m e de failles de la Colancelle.
La périphérie de cette région p o r p h y r i q u e e s t c o m p o s é e de n o m breuses variétés de m i c r o - g r a n u l i t e ; m a i s vers le centre on rencontre
surtout d e véritables c o u l é e s d'un p o r p h y r e pétrosiliceux, fluidal,
d o n t la nature éruptive ne peut faire l'objet d'aucun d o u t e p o u r
q u i c o n q u e en a étudié la structure i n t i m e au microscope.
C'est au milieu de ces différentes roches q u e l'on rencontre çà et là
des l a m b e a u x de terrains stratifiés, b o u l e v e r s é s et disloqués. Les u n s
appartiennent a u s y s t è m e q u a r t z o - s c h i s t e u x et sont c e r t a i n e m e n t
antérieurs à la m i c r o - g r a n u l i t e qui les traverse e n filons m i n c e s ; tel
est le cas p o u r une formation des quartzites b l a n c h â t r e s que l'on rencontre sur les s o m m e t s de la forêt de Montreuillon u n peu au S u d Ouest du h a m e a u de V a n n e s , et qui s'étend jusqu'au point 4 4 6 .
D'autres l a m b e a u x affectent des caractères un p e u différents; ils s e
présentent en traînées p e u puissantes, g é n é r a l e m e n t reclilignes, c o m p l è t e m e n t isolées entre d e u x m a s s e s p o r p h y r i q u e s ; l a présence d e la
h o u i l l e et le fait qu'elle est associée à des p o u d i n g u e s d a n s l e s q u e l s
o n reconnaît parfois d e s galets du p o r p h y r e encaissant, r a p p e l l e n t les
circonstances a n a l o g u e s d e g i s e m e n t d u terrain h o u i l l e r de Sincey.
Nous a l l o n s é n u m é r e r l e s divers points o ù n o u s a v o n s r e c o n n u des
i n d i c e s de la présence du terrain h o u i l l e r ; si cette formation ne paraît
pas avoir au point de v u e industriel u n e i m p o r t a n c e avérée, elle p r é sente un grand intérêt scientifique en m o n t r a n t q u e sur trois c ô t é s au
m o i n s le Morvan a eu u n e c e i n t u r e de petits bassins h o u i l l e r s et en
servant pour ainsi dire d e trait d'union entre l e bassin d'Épinac et
celui de Sincey.
1. Le l a m b e a u le plus important
e s t celui
qui s'étend au Sud de
Montlifé, c o m m u n e de Cervon, d a n s u n e direction N. 6 o ° E . , entre
deux s a l b a n d e s d e m i c r o - g r a n u l i t e . On peut en observer les affleurem e n t s sur le c h e m i n de Montlifé à Oussy et sur c e u x de Mouron. A
p e i n e a - t - o n pénétré d a n s la forêt de Montreuillon q u e la m i c r o - g r a n u l i t e fait place à des b r è c h e s d a n s lesquelles d e u x petites carrières
ont été ouvertes le l o n g d u c h e m i n d'Oussy. Dans la p r e m i è r e , les
é l é m e n t s d e la b r è c h e o n t la grosseur m o y e n n e d'une n o i x ; ils s o n t
e u x - m ê m e s c o m p o s é s de débris quartzeux et feldspathiques r e c i m e n t é s
par de la c a l c é d o i n e . Un filon d e barytine les traverse s o u s forme d e
v e i n u l e s m u l t i p l e s . La s e c o n d e carrière s'est attaquée à des grès p l u s
fins, violets o u b l a n c s , d a n s l e s q u e l s o n aperçoit à la l o u p e des grains
b i p y r a m i d é s de quartz ; l ' e x a m e n m i c r o s c o p i q u e y décèle la g r a n d e
rareté des é l é m e n t s feldspathiques et l'état roulé des grains q u a r t z e u x .
Le c i m e n t est e n c o r e ici de la c a l c é d o i n e m ê l é e d'une matière t a l queuse.
Si l'on c o n t i n u e à m o n t e r d a n s la forêt vers le S u d , a u x b r è c h e s
s u c c è d e n t des p o u d i n g u e s à galets r o u l é s , visibles d a n s l e s c h e m i n s
qui vont à la c a b a n e d u r o n d - p o i n t d e C o u l o n .
F i g . 1 2 . Lambeau
Rouiller
de
Montlifé.
Les galets s o n t surtout quartzeux et g r é s e u x ; c e p e n d a n t q u e l q u e s u n s p e u v e n t être attribués avec certitude à la m i c r o - g r a n u l i t e et ce
fait a s o n i m p o r t a n c e au p o i n t d e v u e de la détermination d e l'âge d e
ce l a m b e a u .
Les b r è c h e s et les p o u d i n g u e s ont e n v i r o n 3 0 0 mètres de p u i s s a u c e ;
puis v i e n n e n t 4 0 mètres de schistes noirs avec intercalation de veines
de h o u i l l e et de b a n c s de grès lin à mica b l a n c . C'est d a n s le dernier
c h e m i n à l'Ouest, celui qui c o n d u i t s o u s les r o c h e s , que l'on peut
le m i e u x relever cette partie de la c o u p e . Elle se t e r m i n e vers le
S u d par des c o u c h e s m i n c e s de p o u d i n g u e , puis d'une roche t'elds p a t h i q u e c o m p a c t e , et enfin d'un grès b l a n c à grain très fin, a u quel succède la m i c r o - g r a n u l i t e sur l a q u e l l e est assise la c a b a n e d u
rond-point.
Ainsi, en r é s u m é , le l a m b e a u h o u i l l e r d e Montlifé présente la c o u p e
s u i v a n t e d u Nord au S u d , d a n s sa p l u s grande largeur :
1° B r è c h e e t tufs (?) p o r p h y r i q u e s
100"
2" P o u d i n g u e s à g a l e t s r o u l é s
200
3° A l t e r n a n c e s d e s c h i s t e s e t d e g r è s h o u i l l c r s
40
4° P o u d i n g u e s et g r è s tins
(iû
U n e petite fouille, pratiquée, il y a u n e q u a r a n t a i n e d ' a n n é e s , entre
l e s d e u x c h e m i n s qui c o n d u i s e n t à la c a b a n e , a r a m e n é des schistes
avec m i n c e s délits d'une h o u i l l e brillante, présentant q u e l q u e s e m p r e i n t e s de tiges i n d é t e r m i n a b l e s . Cette fouille permet de fixer avecprécision la direction d'une des c o u c h e s s c h i s t e u s e s ; n o u s l'avons
trouvée de 72°, c'est-à-dire voisine de la direction générale du l a m b e a u qui est de 0o°.
Après avoir subi, au droit de Montlifé, une sorte de renflement, le
terrain h o u i l l e r disparaît r a p i d e m e n t vers le N . E . , au milieu des r o c h e s
é r u p t i v e s ; au S u d - O u e s t , n o u s en a v o n s relevé u n e trace e n c o r e b i e n
appréciable sur la route du c h â t e a u de Coulon à Mouron, à la petite
m o n t é e au Sud du dernier ruisseau avant Mouron. On trouve là, d a n s
les c h a m p s vers l'Ouest et d a n s le déblai de la route, q u e l q u e s mètres
de schistes noirs qui forment la séparation entre les m i c r o - g r a n u l i t e s
de Coulon et l e s porphyres pétrosiliceux de M o u r o n .
Ajoutons qu'on a pratiqué r é c e m m e n t au S u d d e Sardy, sur la prolongation de ce l a m b e a u h o u i l l e r , un s o n d a g e d a n s le but d'en
retrouver les traces a u - d e s s o u s d u terrain j u r a s s i q u e . Ce s o n d a g e est
resté infructueux et des fouilles pratiquées au v o i s i n a g e de Montlifé
auraient eu un intérêt bien plus direct, p u i s q u e c'est là q u e le terrain
h o u i l l e r paraît le m o i n s l a m i n é par les s a l b a n d e s p o r p h y r i q u e s .
II. Les e n v i r o n s de Poussignol-Blismes
sont remarquablement
riches en traces h o u i l l è r e s ; ici la r o c h e e n c a i s s a n t e n'est plus la m i c r o granulite m a i s bien le p o r p h y r e pétrosiliceux.
Sur le c h e m i n de Y Huis Ceuillot
à Mont-Chanson, à la r e m o n t é e
après le fond 3 o 2 , on suit de l'Ouest vers l'Est la c o u p e s u i v a n t e :
]° Schistes
2
u
noirs et délits
de houille
Grès a v e c petits galets roulés de g r è s
3" S c h i s t e s n o i r s
i" G r è s e t p o u d i n g u e s
10™00
30.00
1.00
25.00
5° S c h i s t e s n o i r s e t h o u i l l e
1.50
0° P o u d i n g u e s
2.00
7° S c h i s t e s n o i r s
2.00
La direction des c o u c h e s est à l b 7 ° , leur p l o n g e m e n t est d e 80° e n viron vers l'Ouest. On en retrouve le p r o l o n g e m e n t d a n s un c h e m i n
creux au Nord-Est de l'Huis Ceuillot.
Il est p r o b a b l e qu'il c o n v i e n t de rapporter é g a l e m e n t à cette m ê m e
traînée d e u x l a m b e a u x houillers qui apparaissent sur le c h e m i n d e
Montreuillon, entre Champ et Saint-Maurice.
L'un, en v u e et p r e s q u e
en l'ace de C h a m p , est c o m p o s é d'une veine de schistes noirs orientée
à 7" et e n g l o b é e d a n s de b e a u x porphyres pétrosiliceux r o u g e s ,
exploités pour l'empierrement. La fluidalité d é v e l o p p e parfois d a n s
ces p o r p h y r e s des variétés pseudo-tabulaires d o n t la direction est ici
de G2° et le p l o n g e m e n t de 4o° vers le N o r d . L'autre l a m b e a u apparaît
un peu a l'Ouest de la route, clans un rù situé s o u s bois à peu d e d i s tance de la lisière v o i s i n e de S a i n t - M a u r i c e ; il est plus puissant q u e
le précédent et présente, de l'Est à l'Ouest, d'abord des s c h i s t e s , puis
des p o u d i n g u e s p r i n c i p a l e m e n t c o m p o s é s de galets roulés d u porphyre
pétrosiliceux e n c a i s s a n t . On y r e m a r q u e aussi q u e l q u e s galets d e
micro-granulite. N o u s e s t i m o n s sa puissance totale à u n e trentaine d e
m è t r e s ; sa direction est N. 22° E.
III. Les e n v i r o n s i m m é d i a t s de B l i s m e s présentent e n c o r e q u e l q u e s
traînées de schistes noirs m o i n s i m p o r t a n t e s q u e les précédentes et
toujours a c c o m p a g n é e s des m ê m e s circonstances de g i s e m e n t . N o u s
citerons un petit l a m b e a u Est-Ouest d a n s le v a l l o n a u N . E . de la Velle;
un autre N o r d - N o r d - E s t qui affleure sur la route de Blismes à m i c h e m i n de Veaumery,
près le point 4 0 9 ; u n troisième l a m b e a u de
m ê m e direction qui affleure à m i - c o t e a u sur le flanc oriental d u v a l l o n
qui va de Veaumery
à
Bussy.
IV. Entre Prélouis
et Enfer, près du passage d u ruisseau de P r é l o u i s , à e n v i r o n 2 0 0 mètres au S u d , on croise u n e veine Est-Ouest
d'environ 3 0 m è t r e s de puissance c o m p o s é e , du Nord au S u d , de grès
gris puis de schistes n o i r s ; cette v e i n e s e retrouve sur la n o u v e l l e
route de Chassy à Brassy qui suit le ruisseau sur la rive droite, et sa
direction, parfaitement d é t e r m i n é e , est à 91°. Elle a pour s a l b a n d e s
des roches p o r p h y r i q u e s qui servent ici de passage graduel entre la m i crogranulite franche de l'Huis-Bourgeois et le porphyre pétrosiliceux
d'Enfer.
Y. 11 n o u s reste à décrire, au point de v u e spécial qui n o u s o c c u p e ,
les e n v i r o n s d e Mont-Chérus.
Jusqu'à présent le faciès des grès et des
schistes et la c o m p o s i t i o n des p o u d i n g u e s ne n o u s avaient laissé g u è r e
d e d o u t e sur l'âge r e l a t i v e m e n t j e u n e des l a m b e a u x h o u i l l e r s é t u d i é s ;
tout au m o i n s ils sont postérieurs à u n e partie d e s roches p o r p h y riques qui les e n s e r r e n t .
Les r o c h e s stratifiées qui affleurent près de M o n t c h é r u s , p e u v e n t
être d'un â g e p l u s r e c u l é ; q u e l q u e s i n d i c e s pourraient m ê m e faire
s u p p o s e r q u e les p o r p h y r e s pétrosiliceux encaissant s o n t postérieurs à
u n e partie des c o u c h e s schisteuses intercalées. N o u s l a i s s e r o n s c e s
q u e s t i o n s théoriques d a n s le d o u t e , et n o u s n o u s b o r n e r o n s à e x p o s e r
l e s faits o b s e r v é s .
Le l a m b e a u le p l u s i m p o r t a n t apparaît sur la rive g a u c h e d e
l'Yonne, le l o n g d'un sentier q u i , s u i v a n t l'eau et les rochers, va de l a
carrière de Montchérus au bas de Chassy. On o b s e r v e la c o u p e s u i v a n t e s o u s le point 2 8 9 ; il c o n v i e n t de r e m a r q u e r q u e cette c o u p e
N . O . - S . E . suit à p e u près la l o n g u e u r d u l a m b e a u ; sa p u i s s a n c e d o i t
être f a i b l e ; la c o u p e en h a u t e u r est m a l h e u r e u s e m e n t m a s q u é e par l a
végétation.
Au-delà les r o c h e s s o n t c o u v e r t e s d e terre v é g é t a l e et le p o r p h y r e
pétrosiliceux réapparaît; passé u n petit ruisseau, o n retrouve u n e v e i n e
d'environ 8 0 c e n t i m è t r e s d e schistes c h a r b o n n e u x q u e le p o r p h y r e
paraît avoir d i s l o q u é s et d o n t il c o n t i e n t q u e l q u e s f r a g m e n t s a n g u l e u x ; la direction d e cette veine est à 150°.
Il existe e n c o r e q u e l q u e s indices de schistes et de grès à la m o n t é e
d u c h e m i n de Chassy à M o n t r e u i l l o n ; o n en croise e n v i r o n 2 5 m è t r e s
après la dernière m a i s o n , avant le parc. De m ê m e , à la sortie d e Montc h é r u s vers l'Est, on trouve sur le c h e m i n de la carrière des indices d e
p o u d i n g u e , et l'aval d u petit é t a n g , au S u d d e Montchérus, est p a r s e m é d e débris d e quartzite noir lustré, r e s s e m b l a n t aux l y d i e n n e s .
E n r é s u m é , o n a v u , par l e s e x e m p l e s précédents, q u e la b o r d u r e
o c c i d e n t a l e d u Morvan p r é s e n t e de n o m b r e u x l a m b e a u x de terrain
h o u i l l e r , le p l u s s o u v e n t postérieur à la m i c r o - g r a n u l i t e et à u n e
partie des p o r p h y r e s pétrosiliceux d e la r é g i o n . Ces l a m b e a u x g é n é r a l e m e n t redressés o u d i s l o q u é s , ont été e n g l o b é s par failles d a n s le
terrain p o r p h y r i q u e e n c a i s s a n t ; en o u t r e , d a n s c e r t a i n s c a s , les c o u lées p o r p h y r i q u e s paraissent les avoir a u p r é a l a b l e recouverts et, p o u r
ainsi dire, encastrés. U n e pareille d i s p o s i t i o n n'est pas rare et n o u s
p o u v o n s citer, c o m m e d e s e x e m p l e s a n a l o g u e s , les bassins de S i n c e y ,
d e Forges, d e la C h a p e l l e - s o u s - D u n , et les l a m b e a u x p e r m i e n s o u
permo-carbonifères redressés le l o n g d u bassin d'Autun, a u x environs,
d e la V e l l e , des Pelletiers, etc.
Fig. 1 3 . Coupe du terrain
houiller
aux
environs
de
Montchêrus.
m
A.
Grés gris noir pointillé
6 00
B.
S c h i s t e s a v e c d é b r i s d e p l a n t e s m a l c o n s e r v é s , d i r e c t i o n 82», p l o n g e m e n t
50» S
C. Quartzitcs
0.50
noirs c o m p a c t e s
D
Schistes noirs
Ë.
Quartzites
noirs lustrés
F.
Porphyre
pétrosiliceux
4.00
2.00
3.00
massif,
à assez
grands cristaux, à pâte brune
c o r n é e . Ce p o r p h y r e p a r a î t f a i r e c o r p s a v e c l e s p r é c é d e n t s
quartzites,
on le voit sur
G, H, K .
P u i s il c o n t i e n t u n e
13.00
couche mince de
00°
m
de schistes
n o i r s , qu'il
parait avoir e m p â t é s en rond
M. C e s s c h i s t e s t o u c h e n t v e r s
le
5.20
Sud
une couche de quartzites noirs
lus-
trés, pyriteux
N. Le porphyre pétrosiliceux reprend ensuite sur environ
P.
1.00
10.00
Puis, après un brouillage, on voit réapparaître une couche de s c h i s t e s . .
6.00
Q. U s r e p o s e n t s u r d e s g r è s g r i s a n a l o g u e s à (A) e t q u ' o n s u i t s u r e n v i r o n . .
30.00
C o m p t e - r e n d u de la course du Sîfc août (suite) ; E n v i r o n s
de C o r b i g n y ; Coupe de la T r a n c h é e du D a t t o y ;
Lambeaux tertiaires
à la G a r e i u i o ,
par M. Ch. V é l a i n .
D a n s l'après-midi, plusieurs de n o s c o l l è g u e s ont été r e c o n n a î t r e ,
près de T h a v e n e a u , sur le c h e m i n de Montreuillon, l e massif central
de porphyre pétrosiliceux. Quelques petites carrières, ouvertes p o u r
l ' e m p i e r r e m e n t , m o n t r e n t , avec é v i d e n c e , la disposition par c o u l é e s
s u c c e s s i v e s d e c e massif p o r p h y r i q u e ; l a structure lluidale e s t e n
outre, v i s i b l e à l'œil n u , et l'on peut constater l e parallélisme qui
existe entre les g r a n d e s c o u l é e s par b a n c s successifs e t l'étirement
fluidal.
Le p o r p h y r e p é t r o s i l i c e u x d e T h a v e n e a u est rouge b r u n , r o u g e
v i o l a c é , violet p â l e . Il c o n t i e n t de grands cristaux de quartz b i p y r a m i d é , d'orthose, d'oligoclase et q u e l q u e s débris de mica noir c h l o r i t i s é ,
d a n s u n e pâte pétrosiliceuse. Les actions secondaires ont f o r t e m e n t
altéré la r o c h e , qui est i m p r é g n é e de c a l c é d o i n e . Les p o r p h y r e s pétrosiliceux d e l'aqueduc de Montreuillon sont m o i n s altérés et p l u s i n s tructifs au m i c r o s c o p e .
La majeure partie d e la Société s'est dirigée vers la butte d e Chitry
p o u r e x a m i n e r , d a n s l e s tranchées d u Battoy, u n des p r i n c i p a u x
centres d'émission d u q u a r t z d ' é p a n c h e m e n t .
La ville de Corbigny est bâtie sur le Lias i n f é r i e u r ; les calcaires à
g r y p h é e s affleurent s o u s l e s m a i s o n s et sur les rives de l'Anguisson ;
cette bande b a s i q u e , c o m p r i s e entre d e u x failles parallèles, N . O . - S . E . ,
est r e l e v é e d'une vingtaine de m è t r e s ; c'est ainsi q u e d a n s l e N . E . ,
près de R e n e b o u r g , les calcaires à g r y p h é e s g é a n t e s s u r p l o m b e n t les
schistes et calcaires noirs à Am. bifrons, et q u e d a n s l e S.O., le Lias
inférieur, qui était sous les Granges, c o m m e nous l'avons vu p r é c é d e m m e n t , à 2 0 8 mètres, atteint a u m o u l i n d e Marcy l'altitude d e
227 mètres.
La première de ces failles, e n avant de Corbigny, part d u m o u l i n
d'Heugny, d a n s le p r o l o n g e m e n t de la faille d e l a C h a i s e ; la g r a n d e
faille de l'Yonne les sépare en ce point, en d o n n a n t lieu à u n é t o i l e m e n t de fractures, qui précède celui plus c o n s i d é r a b l e de la Colancelle
situé à peu de distance a u - d e l à . Elle passe près de la gare d e Corbig n y ; o n la retrouve sur la route de Nevers, o ù n o u s l'avons traversée
ce m a t i n ; on peut la suivre e n s u i t e , au-delà de R e n e b o u r g , jusque sur
la rive droite de l'Auxois. Il est p r o b a b l e qu'elle se p r o p a g e a u - d e l à
et qu'elle se réunit à celle de l'Huis-Tardy, qui se trouve e x a c t e m e n t
d a n s sou p r o l o n g e m e n t et vient aboutir, s o u s le signal d e P o u q u e s , à
la grande faille limitative occidentale. Mais je n'ai p u m'en a s s u r e r ,
tout l'espace c o m p r i s entre l'Auxois et M o n t i g n y - s o u s - A n t h i e n , où.
cette petite faille transversale cesse de se traduire n e t t e m e n t , é t a n t
o c c u p é e par les m a r n e s m i c a c é e s d u Lias m o y e n , très puissantes (50 à
0 0 mètres) d a n s l e s q u e l l e s u n e d é n i v e l l a t i o n de 20 mètres est m é c o n n a i s s a b l e , d'autant plus q u e ces m a r n e s sont en g r a n d e partie m a s q u é e s
par des argiles à silex p l i o c è n e s , é t e n d u e s sur l e s flancs des c o t e a u x .
La s e c o n d e faille, prenant son point d'origine près de Marcy, sur la
rive g a u c h e de la v a l l é e de l'Yonne, passe sur le revers Est de la b u t t e
de Chitry, traverse l ' A n g u i s s o n , auprès de l'étang, et v i e n t se terminer
c o m m e la p r é c é d e n t e , sur la rive droite de l'Auxois, sans se p o u r s u i v r e
a u - d e l à . Sur la lèvre e x h a u s s é e , sous la ferme de la Garenne, le Lias
m o y e n (calcaire à ciment) est porté à 2 5 0 m è t r e s ; o n voit a u - d e s s o u s
le Lias à g r y p h é e s , puis l'Infrà-Lias r e p o s a n t sur u n e n a p p e de s i l i c e
c a l c é d o n i e u s e disposée en c o r n i c h e , contre l a q u e l l e ces m ê m e s calcaires
à c i m e n t , abaissés à 208 m è t r e s , v i e n n e n t s'appuyer.
Celte s e c o n d e faille est écrite sur tout son p a r c o u r s ; la Société a p u
s'en rendre c o m p t e , au sortir de Corbigny, e n se dirigeant par u n
petit c h e m i n de traverse vers la tranchée de Battoy.
Aussitôt après les dernières m a i s o n s de la ville, plusieurs carrières
sont ouvertes d a n s le calcaire à g r y p h é e s , qui se présente là s o u s u n e
épaisseur de 8 à 1 0 mètres, très riche en fossiles b i e n c o n s e r v é s ,
surtout d a n s la zone m o y e n n e , o ù YAmm.
Bucklandi
caractéristique
atteint u n e très grande taille. Un l i m o n ferrugineux à p h o s p h a t e s , fort
épais (4 à 5 mètres), le recouvre. Ce calcaire n e s'étend pas b e a u c o u p
a u - d e l à ; on l'a v u , sur la rive droite de l'Anguisson, venir butter c o n t r e
u n e petite falaise granitique qui signale le passage de la faille.
En r e m o n t a n t vers le c h e m i n de fer, de petites e x p l o i t a t i o n s p o u r
l'arène o n t m o n t r é ce granité altéré, percé par u n e m u l t i t u d e d e filons
de quartz c a l c é d o n i e u x , entrecroisés d a n s toutes les directions, et v e n a n t
aboutir à u n e n a p p e siliceuse épaisse, é t e n d u e à la surface d u g r a n i t é
d o n t les é l é m e n t s dissociés se trouvent repris par la silice et c o n s o l i d é s
au contact.
A q u e l q u e s pas p l u s l o i n , o n e x p l o i t e u n g n e i s s très m i c a c é , très d é c o m p o s é d o n n a n t u n e arène c e n d r e u s e qui est de m ê m e recouverte par
cette n a p p e siliceuse et se m o n t r e en un p o i n t de cette petite e x c a vation, traversé par le granité précédent, p e u altéré.
C'est d a n s ce m ê m e g n e i s s s a b l e u x que s'ouvre, un p e u p l u s h a u t ,
la tranchée du Battoy ( P l . X X , fig. 1 ) ; il est là fortement redressé et
supporte un petit l a m b e a u de micaschiste, pincé entre ses feuillets ; d e
petits iilonnets de p o r p h y r e pétrosiliceux le traversent. Le granité
apparaît a u - d e s s o u s et le tout est recouvert par des masses siliceuses
noires o u grisâtres, p r e n a n t tous les caractères de la c a l c é d o i n e c o m p a c t e et toutes les a p p a r e n c e s d'une véritable c o u l é e . Le granité qui se
d é v e l o p p e , au-delà, d a n s la partie basse de la tranchée, est percé par
u n large filon d e ce m ê m e quartz, qui se relie à la m a s s e p r é c é d e n t e et se répand e n s u i t e sur les p o i n t e m e n t s g r a n i t i q u e s s u i v a n t s ,
qui se présentent alors injectés de silice à ce point q u e la r o c h e i n i tiale d e v i e n t m é c o n n a i s s a b l e . Dans l'intérieur de ces c o u l é e s siliceuses
d e s b l o c s de g r a n i t é , arrachés a u x parois, sont entraînés d a n s la m a s s e
et silicifiés.
Ces faits s e représentent un g r a n d n o m b r e de fois, d a n s l ' é t e n d u e de
cette t r a n c h é e , qui se d é v e l o p p e sur plus d'un k i l o m è t r e . Ils t é m o i g n e n t
en ce point, d'une activité h y d r o t h e r m a l e c o n s i d é r a b l e . On voit clairem e n t q u e la silice, a m e n é e du fond, soit par des s o u r c e s c h a u d e s , soit
par des d é g a g e m e n t s g a z e u x , a été entraînée à l'état p â t e u x . Elle s'étale
à la surface d u granité, pénètre d a n s toutes ses fissures et le d i s l o q u e
en certains points, entraînant d'énormes fragments de cette r o c h e q u i
o n t d û flotter d a n s cette m a s s e , alors qu'elle était fluide, et s o n t m a i n t e n a n t fixés à la surface et d a n s l'intérieur des c o u l é e s . On peut c o m p t e r
s o u v e n t p l u s i e u r s c o u l é e s s u c c e s s i v e s s u p e r p o s é e s . Leur surface e s t
très m o u v e m e n t é e ; elle porte des traces de fluidalité bien m a r q u é e s
et d o n n e l'image d'une m a s s e p â t e u s e s'écoulant, l e n t e m e n t , s o u s
l'influence de p o u s s é e s v e r t i c a l e s .
Parfois la silice apparaît e n c o r e d a n s le g r a n i t é s o u s forme de c o i n ,
o u s'y étale en a m a s lenticulaires très é t e n d u s .
D e b e a u x e x e m p l e s d u charriage de b l o c s g r a n i t i q u e s d a n s ces c o u l é e s siliceuses ont été v u s près d u p o n t établi pour le p a s s a g e de la
r o u t e de Chitry-les-Mines, et s u r t o u t à l'extrémité de cette première
t r a n c h é e , sur son revers Ouest (Pl. X X , fig. 3).
La Société a l o n g u e m e n t e x a m i n é la partie e x t r ê m e d e la tranchée,
o ù les p o i n t s d'émission d e la silice sont très r a p p r o c h é s . Chacun
d'eux a été l'objet d ' u n e é t u d e détaillée.
Les m i n é r a u x qui forment le cortège d e ces é m i s s i o n s siliceuses sont
n o m b r e u x et se présentent s o u v e n t par m a s s e s i m p o r t a n t e s . C'est
ainsi qu'on a p u r e m a r q u e r , des a m a s de barytine en m a s s e s l a m e l laires b l a n c h â t r e s , des traînées d e fluorine, d o n t les cristaux c u b i q u e s
s o u v e n t v o l u m i n e u x d'un b e a u j a u n e a m b r é tapissaient de grandes
g é o d e s ; de la g a l è n e , des m o u c h e s d'azurite et des filonnets de fer
oligiste ont été f r é q u e m m e n t observés.
Des argiles b r u n e s c o m p a c t e s , p r e n a n t sous le frottement de l'ongle
u n b e a u poli (TIalloysite),
tapissent f r é q u e m m e n t les parois des filons;
elles en forment parfois le remplissage et s ' a c c o m p a g n e n t alors de
silex c a v e r n e u x , meuliériformes, distribués par blocs irréguliers.
U n e s e c o n d e tranchée, en face des m a i s o n s de Battoy, p l u s é t e n d u e
et p l u s é l e v é e q u e la précédente, a été parcourue e n s u i t e par la Société,
qui l'a e x a m i n é e avec un n o u v e l intérêt.
Les m a s s e s siliceuses sont là b e a u c o u p plus d é v e l o p p é e s . Elles s'étalent en n a p p e s , épaisses de 5 à 6 mètres, très é t e n d u e s , issues de p u i s sants filons d o n t la largeur atteint jusqu'à 6 0 mètres, au pied d e la
t r a n c h é e . Elles p r e n n e n t alors un aspect jaspoïde, avec de b e l l e s colorations vertes, n u a n c é e s de b a n d e s rouge vif et représentent des argiles
silicifiées. Dans les parties meuliériformes, qui se présentent en c o u verture au s o m m e t des filons, on a r e m a r q u é , tapissant les cavités, d e
petits cristaux de quartz p r i s m e s , associés à de b e l l e s tables de b a r y tine, qu'ils recouvrent é g a l e m e n t , en formant à leur surface u n s e m i s
cristallin brillant. La g a l è n e , en petits cristaux c u b i q u e s , est assez fréq u e n t e d a n s les parties argileuses qui e n v e l o p p e n t ces b l o c s siliceux
dont l'aspect est tantôt celui caverneux des c a r g n e u l e s , tantôt celui d e s
scories de forge. Un lavage d'une certaine quantité de ces argiles m'a
d o n n é , c o m m e résidu, les espèces minérales suivantes : Gypse en p e tits cristaux l e n t i c u l a i r e s ; Fluorine
en petits cristaux octaédriques
verdâtres, très d i c h r o ï q u e s ; Aragonite
en cristaux prismatiques r a d i é s ;
Strontianile?
cristaux aciculaires jaunâtres ; Azurite,
en petites m a s s e s
cristallines d'un bleu d'azur.
Sur tout le revers Ouest de la tranchée, c'est à peine si o n p e u t
reconnaître le s o u b a s s e m e n t granitique, tant il a été pénétré et modifié
par les injections de silice.
C'est en ce point, suivant toute é v i d e n c e , q u e le p h é n o m è n e a pris
son m a x i m u m d'intensité; il s'est produit vers la fin du dépôt des marnes irisées triasiques, très répandues dans toute cette partie de la b o r dure. La Société a pu en acquérir les preuves en voyant, à l'extrémité
de la tranchée (Pl. X X , fig. 2 ) , les nappes siliceuses recouvertes par
des argiles rouges bariolées, épaisses de 2 mètres sur une é t e n d u e
d'une trentaine de mètres, qui appartiennent à cette é p o q u e .
La Société a franchi ensuite la vallée de l'Anguisson ; d u h a u t d u
p o n t d u c h e m i n de fer, établi près du confluent de cette petite rivière
avec l'Yonne, elle a de n o u v e a u pu constater cette intercalation des
m a r n e s siliceuses au s o m m e t des marnes irisées, en les voyant d i s p o sées en corniche sur le flanc Est de la butte de Chitry, a u - d e s s u s d e s
terres rouges qui signalent la présence du Trias.
Sur la rive o p p o s é e de l'Anguisson, à l'extrémité Nord d u petit
éperon qui termine le m o n t i c u l e d'Echereau, auprès du confluent d e
M.
0'. (Juartz d'epunchemeni. )
•)
U1
Argiles rouges.
1.
01
P -
)
! Infra-lias
L u n i a c l i e l l e à Am. plunorbis.
Grès à Aviculu cuntorla.
Q.
Lias inférieur.
C a l c a i r e à G r y p h é e s arquées. |
Calcaire n o d i i l c u x à . l m . tintjulatus.\
;i.
Calcaire à c i m e n t . | Lias m o y e n .
•1.
5.
Coupe de la B u t t e de Chitry aux mines
a l'ouest de Corbigny.
Fig. 14.
l'Anguisson et de l'Yonne, cette intercalation d e s masses siliceuses au
s o m m e t des m a r n e s irisées est encore p l u s nette (lig. 1 4 ) .
Les argiles rutilantes, v u e s p r é c é d e m m e n t d a n s la tranchée, r e p o s e n t
là sur le granité, qui affleure d a n s l e fond d e la v a l l é e . Leur p u i s s a n c e
p e u t être évaluée à l o m è t r e s ; e l l e s forment u n talus arrondi, vers l e
s o m m e t d u q u e l apparaît en saillie, u n e c o r n i c h e d e quartz c a l c é d o n i e u x , située d a n s le p r o l o n g e m e n t d e s é p a n c h e i n e n t s en n a p p e d e l a
butte de Chitry. Cette masse d e quartz est e m b a l l é e d a n s l'argile; s u r
le revers o p p o s é de la butte d e Chitry, sur la rive g a u c h e de l'Yonne
o n r e m a r q u e u n e disposition i n v e r s e ; l e s argiles sont c o m p r i s e s entre
d e u x nappes siliceuses, ainsi q u e le représente la figure 1 4 .
Ces argiles sont recouvertes par l'Irri'rà-Lias q u i , d a n s cette r é g i o n ,
est assez épais et se présente au c o m p l e t . U n e tranchée faite au travers
d u m o n t i c u l e d'Echereau, a m o n t r é s u c c e s s i v e m e n t a u - d e s s u s d e s
argiles triasiques les trois zones d e c e s o u s - é t a g e recouvertes par l e
Lias à g r y p h é e s , exploité s u r l e plateau. Cette c o u p e est fort i n t é r e s s a n t e ; e l l e a fourni un b o n e x e m p l e d u faciès, diffèrent d e celui d e
l ' A u x o i s , q u e présente l'Infra-Lias sur la bordure o c c i d e n t a l e .
( F o i e de v e a u ) zone à Am. angulatus.
Voici l e détail d e c e s trois zones, représentées d a n s l a figure 4 d e
de la p l a n c h e XX :
.'i. C a l c a i r e s
noduleux
Kaulilus,
alternant
avec d e s marnes
s p . ; , 1 m . angulatus,
Q u e n s t . ; Astarle
(jifmi,
coniobriua,
Martin ; Lima
Avicula
perfurata,
Chap.
lieUangicnsis,
Sinemuriensis,
Tereb.
C. acuminala,
Calcaires
gularU
marnes
; Plcuromya
Sow. ;
Mart
schisteuses
1.00
noires.
Oslrea
irregu-
S c h l o t : Lucina,
sp.;
du groupe
Calcaire grisâtre, rempli
0.60
pauvres
u n lit rempli
en fossiles,
d'Ammonites :
d ' O r b . ; Am. Delmasi;
Am.
d e s planulati
d e petits
1.00
galets quartzeux, a v e c
surface
s u p é r i e u r e profondément, corrodée et perforée, couverte
t r e s , Oslrea
sublamcllosa,
(Lumachelle) zone à Am. planorbis.
E
s p . ; Plcuromya
p - : Cypricardia
Lima
Marnes
crassa,
Terq.';
Piette,
Goniomya
T e r q . ; Mytilus
Spiriferina,
dent,
sinemuriensis,
minutus,
Goldf. ;
s p . ; Terebralula,
sp..
0™60
0.02
renfermant beaucoup
IÂtlorina
chlalrala,
Mart.;
Pleurotomaria,
M a r i . ; C. trapesium,
quartzeux,
semblable
au précé-
d e Cardinies et d e Gastéropodes
D e s h . ; Chemnilsia,
s p . ; Turbo
s p . ; Straparolus,
:
triplicatus.
s p . ; Cardinia
ovum.
M a i l . ; C. bre vis, M a r t . , e t c
Marnes vertes feuilletées
0.60
et froissées
0.10
Grès calcarifère v e r d à t r e , sans fossiles, passant à u n grès
n e u x très coloré, d'épaisseur variable
2.
dans
Pleurotoma-
jaunes
•1. C a l c a i r e g r i s â t r e à p e t i t s g a l e t s
3.
acuminata,
Agass.;
compressa.
hcltangiensis,
d'Huî-
qui forment é g a l e m e n t d e s a m a s
l ' é p a i s s e u r d u b a n c : Tornatella
ria,
Car-
sp. (Bivalves abondants)
d ' O r b . , . 4 n i . Moreanus,
sp., très spiralée,
y.
Quenst.;
hy brida,
Alduinina;
Sicilla,
e n plaquettes et marnes jaunes
liasicus,
Terq.;
plicatissima,
Mart. ; C. Collenoti,
avec
présentant à leur partie s u p é r i e u r e
Am.
Ter-
pulla,
m
N i l s o u ; Oslrea
sp. ; Iiuireramus,
1. Calcaires
:
6 00
alternant
cardioides
(Hisingcri,
dium,
Rtjuch.
C a r d i n i e s : Card.
M a r t . ; C. brevis.
noduleux
Maclrnmya
e t Devv. ; Cardium
' T e r q . ; Area
d'Orb.;
fissiles
spiratissimus,
Pielte, etc
Marnes schisteuses noires avec
2.
jaunes
S c h l o t . ; Am.
ferrugi0.20 à 0.30
G r è s b l a n c c a l c a r i f è r e , p o r t a n t à la s u r f a c e s u p é r i e u r e d e g r o s g a l e t s
de quartz blanc et d e quartz calcédonieux,
iXOslrca
sublamcllosa,
avec des empreintes
d e s articles de Crinoïdes, et d e s baguettes
d'Oursins. Dans l ' é p a i s s e u r du banc, fossiles a b o n d a n t s , m a i s p e u
déterminables
(Gastéropodes
et Bivalves
d e petite
taille); c e
b a n c e s t très r é g u l i e r dans toute l'étendue d e la c o u p e
1.
0."75
Grès m a r n e u x v e r d â l r e s , e n lils i r r é g u l i e r s , n o d u l e u x , s é p a r é s p a r
d e s feuillets m a r n e u x renfermant q u e l q u e s m o u l e s d e Cardinies.
Épaisseur variable d e
0.50 à 1.00
Zone à Avicula conlorla.
1. G r è s r o u x e n p l a q u e t t e s , a v e c s u r f a c e o x y d é e e t r a v i n é e ,
alternant
a v e c d e s m a r n e s s a b l e u s e s , MUylus
minulus,
Goldf. ; Lima
cursor.
Quenst.,
Panopaa
Q u e n s t . ; Pecten
cloacinus,
prœdcpressa,
Mart., é c a i l l e s d e P o i s s o n s . É p a i s s e u r v a r i a b l e d e
3.
Marnes sableuses m i c a c é e s
fermant des traces
avec
1.00 à 2 . 0 0
n o m b r e u x galets d e quartz,
charbonneuses, des dents
ren-
et des écailles d o
Poissons
2.
Calcaire
0.10
compacte,
s p a t h i q u c , j a u n e v e r d â t r e , f o r m a n t u n lit t r è s
c o n t i n u ; t r a c e s d e B i v a l v e s : Leeda.
contorta,
1. Marnes
Port.,
argileuses
s p . ; Pellulia,
sp. ;
Avicula
d e petite taille e t très r a r e
vertes
feuilletées,
renfermant
0.15
d e s traces d e
Kcup'
B i v a l v e s , des écailles et des dents d o Poissons
SI. A r g i l e s r o u g e s ,
avec parties vertes (visibles
de la coupe) sur
0.r>0
seulement à l'extrémité
4.00
Des cassures de m ê m e direction q u e les l'ailles N . O . - S . E . v u e s p r é c é d e m m e n t , a m è n e n t d a n s ces assises d e s d é n i v e l l a t i o n s d o n t l ' a m p l i t u d e n e dépasse pas 4 à o mètres. Ce fait est fréquent sur toute la b o r d u r e , o ù l e s g r a n d e s failles sont toujours a c c o m p a g n é e s d'un cortège
de iissures parallèles o u perpendiculaires à leur d i r e c t i o n , qui ne s o n t
parfois distantes q u e d e q u e l q u e s mètres et produisent d a n s les c o u c h e s traversées, des rejets de m o i n s en m o i n s s e n s i b l e s , à m e s u r e q u ' o n
s'écarte de la grande faille, avec l a q u e l l e e l l e s s o n t en relation et d o n t
elles ne s o n t , p o u r ainsi dire, q u e le r e t e n t i s s e m e n t .
L ' e x a m e n de cette c o u p e n o u s fournit un autre e n s e i g n e m e n t , c'est
q u e les é m i s s i o n s siliceuses, a u x q u e l l e s sont d u s les accidents r e m a r q u a b l e s de la butte de Chitry, étaient taries au m o m e n t d u dépôt des
s é d i m e n t s liasiques, p u i s q u e en ce point a u c u n d'eux n'a été intéressé
par ces actions. La présence d e galets d e quartz c a l c é d o n i e u x d a n s
ces s é d i m e n t s i n d i q u e e n c o r e bien l'antériorité de cette roche.
E n quittant cette tranchée, pour s e diriger vers La Garenne, o ù
devait se terminer l'Excursion, la Société a vu sur le plateau d ' É c h e r e a u , près de la route d e M a r i g n y - s u r - Y o n n e , des exploitations d a n s
l e calcaire à Gryphées, a n c i e n n e m e n t ouvertes pour l e s travaux d u
c h e m i n d e fer, qui o n t m o n t r é le contact entre les calcaires m a r n e u x
d u F o i e de veau et ceux à Gryphées arquées.
Tandis q u e n o u s a v i o n s v u , à diverses reprises, d a n s l'Auxois, ces
d e u x h o r i z o n s passer de l'un à l'autre d'une façon i n s e n s i b l e , ici d e s
p h é n o m è n e s d'érosion à l a surface d u Calcaire n o d u l e u x , indiquent
u n e interruption d a n s la s é d i m e n t a t i o n entre ces d e u x d é p ô t s . La s u r face supérieure du dernier banc d u F o i e de v e a u a été v u e p r o f o n d é m e n t corrodée, perforée et couverte de Gryphées arquées. S o u s la butte
d e Marigny qui fait face, sur la rive o p p o s é e de l'Yonne, j'ai relevé la
c o u p e s u i v a n t e , o ù ces p h é n o m è n e s d'érosion causés par les eaux d e
la Gryphée arquée, à la surface des calcaires à Ara. aagulatus,
sont
e n c o r e plus m a r q u é s . La c o u p e suivante a été faite d'après u n e p h o t o g r a p h i e prise d a n s u n e exploitation, située près de la route de S o u z y ,
à l'extrémité S u d de la b u t t e de Marigny :
Fig. 15. Contact
j Calcaire
g
du Lias inférieur
occidentale
bleuâtre,
fossilifère, renfermant
i
Les lirachiopodes
!
J m . roliformit,
' )
et de l'Infrà-Lias,
du
Morvan.
et les C é p h a l o p o d e s
S o w . ; Am.
quelques
y
Scipioniaimî,
sur
Gryphées
la
bordure
arquées,
a b o n d e n t : Belem.
acutus
d ' O r b . ; Spiriferina
,-
Walcoti,
Port!.; elc
0.40
f M a r n e s n o i r â t r e s r e m p l i e s d e G r y p h é e s . l i b r e s o u a d h é r e n t e s à la s u r f a c e
\
du banc suivant
0.15
4.
Calcaire bleuâtre fossilifère,
3.
Marnes s c h i s t e u s e s
spathique
brunâtres
S o w . , de grande taille;
avec
Am.
0.20
Gryphées
Scipionianus,
2.
Calcaire
compacte
ventricosa,
Phola-
d ' O r b . ; Ph.
Idea.
0.20
jaunâtre,
renfermant
d e s Nautiles
d ' O r b . ; Astarle
lisses
de
consobrina,Chap.;
grande
Mactromya
etc.
Ce c a l c a i r e p r o f o n d é m e n t r a v i n é
de
Bucklandi.
sp
t a i l l e , a v e c .-lin. Uoreanus,
liasina,
Am.
d'Orb., n o m b r e u s e s
d o m y e s d a n s l e u r s t a t i o n o r i g i n e l l e : Phol.
d ' O r b . ; Pholad.,
arquées,
à la p a r t i e s u p é r i e u r e , e s t t r a v e r s é
n o m b r e u s e s perforations, dues à des Mollusques lithophages,
plies par les marnes supérieures;
surface est c o u v e r t e par d e s
il e s t , e n
e t la
G r y p h é e s a r q u é e s d e petite taille, à sillon
l o n g i t u d i n a l e f f a c é , a v e c un c r o c h e t a p l a t i
d ' a d h é r e n c e {Gryphrm
m ê m e temps, durci
par
rem-
ilfac.-CuUochii.
présentant une large
surface
Sow.)
0.50
59
1.
Marnes et
calcaires
m o u l e s de
noduleux
jaunâtres, pauvres
en
fossiles.
Quelques
Bivalves indéterminables
0.40
Le Lias inférieur limité à la zone à Am. Bucklandi,
au point o ù
n o u s l'avons o b s e r v é , est recouvert par des argiles b r u n e s avec silex
b l o n d s crétacés, d o n t les blocs épars s o u v e n t v o l u m i n e u x s o n t répandus
d a n s tous les c h a m p s . La Société y a r e c o n n u plusieurs m o u l e s de
Micraster,
u n e R h y n c h o n e l l e i n d é t e r m i n a b l e , enfin des m o u l a g e s en
c r e u x d e p l a q u e s de
Cidaris.
Ces argiles s o n t très d é v e l o p p é e s a u x e n v i r o n s de Corbigny, elles
o c c u p e n t p r i n c i p a l e m e n t les versants tournés au S u d - E s t , et n e
d é p a s s e n t pas l'altitude de 3 0 0 mètres. Elles sont e n c o r e r é p a n d u e s
d a n s le fond des v a l l é e s : c'est ainsi q u e n o u s les a v o n s trouvées très
d é v e l o p p é e s a u t o u r d u cimetière de Corbigny.
Ces argiles sont d'âge p l i o c è n e , e l l e s se rattachent à c e l l e s q u e n o u s
t r o u v e r o n s d a n s u n e excursion p r o c h a i n e aux e n v i r o n s de S a i n t Honoré.
On l e s a retrouvées p l u s l o i n , près de la ferme de La Garenne, r e c o u vrant des sables et des argiles qui ont été r e c o n n u s par les m e m b r e s
présents c o m m e représentant ceux vus p r é c é d e m m e n t au Gros-Mont
et attribués par M. Potier à l'Éocène inférieur.
Ces d é p ô t s é o c è n e s sont m a i n t e n a n t très isolés sur la bordure o c c i d e n t a l e d u Morvan, on les trouve par l a m b e a u x préservés sur q u e l q u e s
v e r s a n t s de c o l l i n e s , le long des vallées de la Cure et de l'Yonne, à
d e s altitudes qui n e d é p a s s e n t g u è r e 2oO mètres.
Au retour, en d e s c e n d a n t vers Corbigny, la Société a visité les c a r rières d u Lias m o y e n (calcaires m a r n e u x à B é l e m n i t e s ) , qui s o n t en
avant de la ville près d u m o u l i n de l ' E t a n g ; ces calcaires à c i m e n t
v i e n n e n t buter par faille, c o n t r e u n e é n o r m e m a s s e de silex c a l c é d o n i e u x triasiques, qui sont e x p l o i t é s de c h a q u e côté de la r o u t e d e
R u a g e s , i m m é d i a t e m e n t au-dessus des carrières.
La Société était d e retour à Corbigny vers six h e u r e s .
Séance de clôture, tenue à
Le S*>
août,
PRÉSIDENCE
Saint-IIonoré-les-Bains.
à 4 heures du
DE
M.
soir.
COLLENOT.
Après la lecture d u procès-verbal et son adoption, M. le Président
d o n n e la p a r o l e à M. D e l a f o n d , pour rendre c o m p t e de l'excursion d u
24 août, de Y a n d e n e s s e à S a i n t - H o n o r é .
Compte-rendu
de i'Excurgion à V a n d e n e s g e
S;» ï n t - H o n o r é ,
par
et à
M. D e l à f o n d ,
Ingénieur des
Mines.
La Société a visité d a n s la m a t i n é e le g i s e m e n t de minerai d u m o u l i n
des D e n a y s , qui a été l'objet d'une exploitation aujourd'hui a b a n d o n n é e .
Ce g i s e m e n t , peu épais d'ailleurs, est situé entre l e calcaire à E n t r o q u e s , désigné l o c a l e m e n t sous l e n o m de Pierre J a u n e , et le
Fullers,
appelé d a n s le pays Pierre B l a n c h e o u Castille.
La c o u c h e ferrugineuse renferme de n o m b r e u x fossiles, qui s o n t les
s u i v a n t s , d'après la détermination faite à l'École des Mines par
M. Douvillé :
A.
Ammonites
Truellci,
Humphriesianus,
A. pseudo-anceps.
A. Garantianus,
A. ferrugineus,
c. c.,A.
Belemnites
subradiatus,
suleatus,
B.
Bessinus.
L'ensemble de ces fossiles p e r m e t de considérer la c o u c h e d u m o u lin des D e n a y s , c o m m e l'équivalent de l'Oolithe ferrugineuse d e N o r m a n d i e . Elle formerait aux environs d e S a i n t - H o n o r é , l a zone d e
passage d u calcaire à E n t r o q u e s a u Fullers,
mais devrait être, par
l ' e n s e m b l e d e ses fossiles, rattachée au Bajocien plutôt qu'au B a t h o n i e n .
La Société g é o l o g i q u e a visité ensuite u n e carrière de terre à briques
et à tuiles située d a n s l e s b o i s qui s'étendent à l'Ouest d e S a i n t Honoré.
A u - d e s s o u s des sables et graviers ayant de 2 à 3 mètres d'épaisseur,
on trouve un b a n c d'argile grisâtre, qui forme l'objet de l'exploitation.
M. Delafond e x p r i m e l'avis que c e s terrains d o i v e n t être classés
c o m m e Pliocènes ; il s e réserve d'ailleurs d e développer, d a n s u n e
c o m m u n i c a t i o n spéciale, les raisons qui m o t i v e n t cette c o n c l u s i o n .
La Société s'est rendue ensuite à Saint-Honoré-les-Bains, elle a v u
la Grande Faille, faisant buter le Bajocien et le Bathonien contre les
terrains p o r p h y r i q u e s , faille qui d o n n e passage a u x e a u x minérales
sulfureuses de S a i n t - H o n o r é . Elle a constaté la présence d'un placage
contre cette faille de l a m b e a u x de Lias, mais surtout d'un c o n g l o m é r a t
bréchiforme,
constitué par des débris calcaires, des silex
pyromaques,
des grains de minerai de fer, le tout a g g l o m é r é par u n c i m e n t calcaire.
M. Ebray avait déjà étudié c e l a m b e a u et l'avait classé c o m m e t e r rain sidérolithique (1).
(1) L e s é t u d e s g é o l o g i q u e s q u e n o u s a v o n s
p o u r s u i v i e s , d e p u i s la r é u n i o n d e la
Société à S a i n t - H o n o r é . n o u s ont montré que d e s formations identiques à la b r è c h e
La Société a visité é g a l e m e n t u n e carrière a n c i e n n e m e n t e x p l o i t é e à
Saint-Honoré, elle y a retrouvé la c o u c h e ferrugineuse qu'elle avait
observée le matin au m o u l i n des Denays. Cette c o u c h e , q u o i q u e très
m i n c e , renferme de n o m b r e u x fossiles. M. Delafond a recueilli jadis
d a n s cette carrière u n e A m m o n i t e (Am. pseudo-anceps)
qui présente
des particularités fort r e m a r q u a b l e s et a paru à M. Douvillé, devoir
jeter u n jour n o u v e a u sur la conformation de ces a n i m a u x ( I ) .
M. Delafond présente e n s u i t e l e s o b s e r v a t i o n s suivantes à p r o p o s
des dépôts p l i o c è n e s des e n v i r o n s de Saint-Honoré.
Observations
sur le t e r r a i n t e r t i a i r e s u p é r i e u r de S a ô n e -
e t - L o i r e et des d é p a r t e m e n t s v o i s i n s ,
par M. F r é d é r i c D e l a f o n d .
Les terrains a r g i l o - s a b l e u x , que la Société g é o l o g i q u e vient d ' e x a m i n e r aux e n v i r o n s de Saint-Honoré, font partie d'une très importante
formation qui s'étend sur d ' i m m e n s e s superficies.
N o u s avons poursuivi l'étude de ces terrains d a n s le d é p a r t e m e n t
d e S a ô n e - e t - L o i r e et d a n s une partie de ceux de la Nièvre, de l'Ain e t
du R h ô n e ; n o u s a v o n s eu l'occasion d e l e s voir é g a l e m e n t d a n s l a
Loire, en Savoie et aux e n v i r o n s de G e n è v e ; enfin, d a n s une c o u r s e
faite avec MM. Potier et Voisin, i n g é n i e u r s des Mines, n o u s a v o n s
retrouvé les m ê m e s formations d a n s l'Allier et le P u y - d e - D ô m e .
Ces terrains sont constitués e s s e n t i e l l e m e n t par des argiles, altern a n t avec des s a b l e s , des graviers o u m ê m e d e s galets. Les argiles
sont g é n é r a l e m e n t grisâtres, mais parfois elles s o n t bariolées de vert,
de r o u g e , et rappellent alors les m a r n e s irisées par leur aspect ( e n v i r o n s du canal du c e n t r e ) . F r é q u e m m e n t el les sont réfractaires, n o t a m m e n t au v o i s i n a g e des terrains primitifs, o u des terrains h o u i l l e r et
p e r m i e n qui s o n t constitués par les débris des r o c h e s cristallines
à ciment calcaire
d e Saint-Honoré étaient
très fréquentes dans le Maçonnais. Elles
sont postérieures aux argiles à silex, concordantes a v e c les terrains jurassiques e t
crétacés et antérieures
a u x g r a n d e s failles qui ont affecté l e J u r a s s i q u e , l e Crétacé
et les argiles à silex. Elles n e renferment p a s d e fossiles, mais leur faciès m i n é r a logique est d e nature à les
faire c o n s i d é r e r
de la Franche-Comté et d e Delémont.
affecté l e s
massifs jurassiques
c o m m e l'équivalent du
La f a i l l e
d e Saint-Honoré
de Saône-et-Loire,
seraient
donc
Sidérolithique
e t c e l l e s qui o n t
postérieures au
t e r r a i n s i d é r o l i t h i q u e . C'est d ' a i l l e u r s l e r é s u l t a t a u q u e l M. D o u v i l l é e s t d é j à a r r i v é
p o u r l e B e r r y . (Mole
ilj V o i r u n e n o t e
b r e 1880).
ajoutée
pendant
l'impression).
d e M. D o u v i l l é à c e s u j e t
(Journal
de Conchyliologie)
(octo-
( e n v i r o n s du canal du centre) : (Terres réfractaires de P a l i n g e s , de Ciryl e - N o b l e , de Montchanin, etc. Environs de Moulins : Terres réfractaires
de C o u l a n d o n ) .
Les graviers et galets sont constitués dans le Nivernais, l'Autunois
et le Charollais, par das silex p y r o m a q u e s crétacés, des chailles jurassiques p r i n c i p a l e m e n t c a l l o v i e n n e s (fossiles calloviens silicifiés), d e s
quartz de liions, des grès arkoses et m ê m e des roches cristallines.
Dans le Bugey, la Savoie et les environs de Genève, o n trouve e n
a b o n d a n c e des calcaires noirs d'origine alpine et des quartzites d e
m ê m e p r o v e n a n c e . On a affaire alors au c o n g l o m é r a t bressan.
Les sables sont parfois e x c l u s i v e m e n t quartzeux (sables réfractaires
des e n v i r o n s de P a l i n g e s , e t c . ) , mais le plus s o u v e n t ils sont c o n s t i t u é s
par des débris de quartz associés à des fragments de silex jurassiques
o u crétacés.
Ces divers terrains, a u x q u e l s on a g é n é r a l e m e n t attribué des n o m s
différents, s u i v a n t les régions o ù ils étaient o b s e r v é s , n o u s paraissent
devoir être c o n s i d é r é s c o m m e s y n c h r o n i q u e s , pour l e s motifs suivants :
Considérations
générales.
— Les caractères c i - d e s s o u s p e u v e n t être
observés d a n s toutes les contrées q u e n o u s a v o n s m e n t i o n n é e s p l u s
haut :
1° Ces d é p ô t s o c c u p e n t des altitudes très diverses ; ainsi dans S a ô n e e t - L o i r e , o n les trouve d e p u i s l e s niveaux de la S a ô n e et de la Loire
jusqu'à la cote d'environ 5 0 0 mètres (de telle sorte qu'au m o m e n t d e
leur formation la vallée d e l à Loire c o m m u n i q u a i t avec celle de la S a ô n e ,
n o t a m m e n t par la dépression q u ' o c c u p e a c t u e l l e m e n t le canal d u
Centre).
Dans la Nièvre, aux e n v i r o n s de S a i n t - H o n o r é , o n les o b s e r v e
d e p u i s la cote de 2 0 0 mètres e n v i r o n , jusqu'à celle a p p r o x i m a t i v e d e
3 5 0 mètres. Dans le R h ô n e , o n rencontre des quartzites à . u n e cote
supérieure à 5 0 0 mètres (1).
En Suisse, les m ê m e s p h é n o m è n e s se présentent. M. A l p h o n s e Favre
dit, en eflet, qu'on trouve l'alluvion a n c i e n n e à des n i v e a u x fort d i v e r s ,
c o m p r i s entre 873 mètres et 5 5 0 mètres, c ' e s t - à - d i r e présentant entre
e u x u n e différence de hauteur allant jusqu'à 3 2 0 mètres (2).
11 en est de m ê m e dans la Savoie, le D a u p h i n é et le B o u r b o n n a i s ;
ces terrains d'argiles sables et graviers se s o n t déposés à des n i v e a u x
très divers.
2° Ces formations o n t g é n é r a l e m e n t u n e épaisseur très réduite.
S o u v e n t , elles sont représentées par q u e l q u e s galets é p a r s ; elles d é p a s (1) F a i s a n et L o c a r d , Monographie
(2) Réunion
p . t>58.
extraordinaire
de
du Mont-d'Or
la
Société'
lyonnais,
géologique
à
p. 322.
Genève,
t. I I I .
3" s é r . ,
sent rarement dix mètres de p u i s s a n c e , dans les vallées de la Loire et
d e S a ô n e . Dans le voisinage des Alpes s e u l e m e n t l'épaisseur est p l u s
importante.
3° Ces terrains sont p l a q u é s contre l e s pentes des c o l l i n e s et d e s
m o n t a g n e s , de telle sorte qu'ils forment ainsi u n m a n t e a u très m i n c e ,
m a i s d'une é t e n d u e i m m e n s e , se m o d e l a n t sur les inégalités d e la
surface, et s'étendant d e p u i s le n i v e a u actuel des vallées j u s q u ' à u n e
h a u t e u r de 3 0 0 o u 4 0 0 mètres, au-dessus d u fond de ces m ê m e s v a l l é e s .
Inutile d'ajouter q u e ce m a n t e a u est criblé de trous parfois é n o r m e s ,
c'est-à-dire que les d é p ô t s que n o u s étudions l'ont défaut sur bien d e s
points.
4° C'est p e n d a n t q u e s'opérait cette formation q u e l'orographie d e n o s
contrées a a c q u i s son relief presque définitif. L'existence de d é p ô t s d e
sables, graviers ou galets, p l a q u é s contre les flancs des vallées a c t u e l l e s ,
m o n t r e q u e ces vallées n'ont subi d e p u i s , d a n s leur configuration,
q u e des c h a n g e m e n t s peu i m p o r t a n t s .
ë° Ces terrains sont en discordance c o m p l è t e avec les assises s é d i m e n t a i r e s sur lesquelles ils reposent, q u e l l e s q u e soient d'ailleurs c e s
dernières.
Cet e n s e m b l e de caractères s'applique aux A l l u v i o n s a n c i e n n e s d e s
g é o l o g u e s suisses, au C o n g l o m é r a t bressan de M. Elie de Heaumont,
a u D i l u v i u m d e la Nièvre de M. É b r a y , a u x d é p ô t s s a b l o - c a i l l o u t e u x
m e n t i o n n é s d a n s la Loire par M. Gruner, aux terrains a r g i l o - s a b l e u x
de l'Allier, du P u y - d e - D ô m e et de Saône-et-Loire.
Enfin, on pourrait e n c o r e y rattacher le c a i l l o u t i s - d e la vallée d u
R h ô n e , tel qu'il a été décrit par M. F o n t a n n e s .
N o u s s o m m e s d o n c a m e n é à considérer c o m m e s y n c h r o n i q u e s l e s
diverses formations q u e n o u s v e n o n s de m e n t i o n n e r .
Mais quel est leur â g e ? Les c o n s i d é r a t i o n s s t r a t i g r a p h i q u e s et les
considérations p a l é o n t o l o g i q u e s n o u s a m è n e n t à p e n s e r q u e c'est d a n s
l e P l i o c è n e qu'il faut les ranger.
Considérations
stratigraphiques.
— C'est d a n s la D o m b e s qu'existe la
série la plus c o m p l è t e des terrains tertiaires. C'est d o n c là qu'il c o n v i e n t d e les étudier. Or o n observe les assises s u i v a n t e s , en c o m m e n ç a n t par les p l u s récentes :
Alluvions anciennes des vallées.
L e h m à Elephas
prirnigenius.
Terrain erratique.
Alluvions
anciennes
Marnes
lacustres
de
Soblay
et
de
la
C r o i x - R o u s s e et m o l l a s s e s d'eau d o u c e
subordonnées.
ou
Conglomérat
Mollasse marine de Cinq-Fonds.
bressan.
Or, les Marnes à lignite de S o b l a y , de la Croix-Rousse, e t c . , s o n t
concordantes avec la m o l l a s s e m a r i n e ; leur l'aune est celle de Pikermi
et de Cucuron. Elles paraissent ainsi devoir être classées d a n s le
Miocène supérieur.
Le Conglomérat bressan est d o n c intermédiaire entre le Miocène
supérieur et l'Erratique.
Il y a par suite, en se plaçant s e u l e m e n t au p o i n t de vue stratigrap h i q u e , des p r é s o m p t i o n s pour q u e les a l l u v i o n s a n c i e n n e s d e s
D o m b e s , et tous les terrains a n a l o g u e s que n o u s a v o n s é n u m é r é s p l u s
h a u t , soient p l i o c è n e s .
Considérations
paléontologiques.—
Les fossiles sont rares; c e p e n d a n t q u e l q u e s localités ont fourni des Mammifères.
A Chagny, d a n s u n terrain constitué par u n e a l t e r n a n c e d'argiles
grises, de sables et graviers, o n a trouvé les Mammifères suivants (1) :
Mastodon
Elephas
arvernensis,
—
Equus
meridionalis,
Elephas
borsoni,
v o i s i n du
Prirnigenius
stenonis.
A Cheilly, d a n s un c o n g l o m é r a t formé d e r o c h e s l o c a l e s , o n a trouvé
les Mammifères suivants (2) :
Mastodon
arvcrnensis,
| Mastodon
borsoni.
A S a i n t - G e r m a i n Mont-d'Or, o n aurait é g a l e m e n t , d'après M. F a i san ( 3 ) , trouvé d a n s un terrain de s a b l e s , graviers et galets a l p i n s ,
des débris d e Mastodon
arvernensis.
Dans une course faite à Perrier avec MM. Potier et V o i s i n , ingénieurs
des Mines, n o u s avons cru reconnaître q u e les tufs trachytiques d e
cette localité, si riches en o s s e m e n t s pliocènes, étaient d u m ê m e âge
q u e la formation argilo-sableuse qu'on observe d a n s l e P u y - d e - D ô m e .
Enfin, d a n s les d é p a r t e m e n t s de la Côte-d'Or et d e la H a u t e - S a ô n e ,
on a m i s à jour de n o m b r e u x o s s e m e n t s de Mastodon
arvernensis
et
de Mastodon
borsoni, d a n s un terrain a r g i l o - s a b l e u x qui s e m b l e être
le p r o l o n g e m e n t des terrains similaires d e l à Bresse (4).
C e s d o n n é e s paléontologiques n o u s conduiraient d o n c , de m ê m e q u e
les caractères stratigraphiques, à placer d a n s le P l i o c è n e les terrains
q u e n o u s é t u d i o n s (5).
(1) Réunion,
de
la
Société
géologique
à Chdlon-sur-Saànc
et
à Âutun,
Note
de
M. G a u d r y , 3« s é r . , t. I V , p .
(2) N o t e d e M. T o u r n o u ë r , {Bull.
(3) Monographie
géologique
Soc.
géol,
du Mont-d'Or
2« s é r . , t. XXIII, p . "769.
lyonnais,
(4) V o i r n o t e d e M. T o u r n o u ë r s u r l e s Terrains
de
la Saône
(5)
(Bull.
Cependant,
Soc.
nous
géol.
de France.
croyons
devoir
p . 310 et 315.
tertiaires
de la vallée
supérieure
2= s é r . , t. X X I I I , p . 7 8 7 ) .
formuler
quelques
l'origine d e s fossiles trouvés dans les terrains de sables,
réserves
au
sujet
de
g r a v i e r s et cailloux.-de la.
Toutefois, il est un fait capital qui ne doit pas être perdu de v u e .
Lacunes
qui eccisloit
entre le Miocène
et le
Pliocène.
Nous avons dit qu'il y avait d a n s la Bresse, entre le P l i o c è n e tel q u e
n o u s l'avons défini, et le Miocène, une d i s c o r d a n c e c o m p l è t e de stratification, et q u e le Miocène a été p r o f o n d é m e n t raviné par les c o u r a n t s
pliocènes.
Celte discordance doit v r a i s e m b l a b l e m e n t correspondre à une l a c u n e
d a n s la succession des terrains. Il est d o n c possible q u e la partie s u p é rieure du Miocène m a n q u e , soit par suite des é r o s i o n s , soit par l'effet
d'un arrêt d a n s la s é d i m e n t a t i o n , de m ê m e qu'il est possible aussi
q u e la partie inférieure d u Pliocène fasse défaut.
L'étude de la Bresse et de la Doinbes ne permet d o n c pas d'observer
la série c o m p l è t e des terrains tertiaires.
Il n'est pas sans intérêt de remarquer q u e cette discordance entre le
Pliocène et le Miocène, tels qu'ils existent d a n s nos régions, est le résultat de g r a n d e s dislocations s u r v e n u e s dans l'intervalle qui s'est é c o u l é
entre le dépôt de ces d e u x terrains. Ce s o n t ces g r a n d s m o u v e m e n t s
d u sol qui ont porté la m o l a s s e à de grandes h a u t e u r s e n Suisse et d a n s
le Jura (1), et que M. Elie de B e a u m o n t avait définis s o u s le n o m d e
s o u l è v e m e n t des Alpes Occidentales.
Mode de formation
du
Pliocèae.
La disposition c o n f u s e des é l é m e n t s d o n t se c o m p o s e le terrain
p l i o c è n e , d a n s les régions q u e n o u s a v o n s étudiées, i n d i q u e d e s d é p ô t s
d e rivières o u de torrents, plutôt que des dépôts formés par la m e r o u
de grands lacs.
Si o n tient c o m p t e , en o u t r e , de ce q u e ces terrains forment sur les
pentes des vallées de m i n c e s placages distribués à des h a u t e u r s très
d i v e r s e s ; si on o b s e r v e e n c o r e que d a n s la Bresse ils constituent d i verses terrasses bien accusées sur certains points (aux e n v i r o n s de
C h a l o n , n o t a m m e n t ) on est c o n d u i t à penser qu'ils sont le résultat
des d é p ô t s opérés par des torrents, rivières ou fleuves, d o n t le n i v e a u
B r e s s e , et s u r t o u t d e la B o m b e s . C e s t e r r a i n s o n t p r o f o n d é m e n t r a v i n é l e M i o c è n e
lui ont e m p r u n t é
serait
localités, à
assises
ses
pas i m p o s s i b l e
Mollusques
qu'une
fci.
partie
Saint-Gcrrnain-Mont-d'Or,
miocènes.
De n o u v e l l e s
l'uludines.
des
études
etc.), de telle
Mammifères
par exemple,
sont donc
rencontrés
provint
du
sorte
dans
remaniement
probablement nécessaires
faire d i s p a r a î t r e t o u t e s l e s i n c e r t i t u d e s (pie s o u l è v e n t c e s q u e s t i o n s .
(1) V o i r n o t e d e M. B e n o i t (Bull.
Suc.
'jcuL,
qu'il
2» s û r . , t. X V , p . :J2C.
ne
certaines
des
pour
aurait varié d a n s des limites c o n s i d é r a b l e s . Ces cours d'eau a u r a i e n t ,
sur certains p o i n t s , creusé leurs lits de plusieurs centaines d e
mètres.
La c a u s e de cet a b a i s s e m e n t des lits des rivières
recherchée d a n s les m o u v e m e n t s d'oscillation d u
b l a b l e que p e n d a n t l'époque pliocène, u n e partie
un m o u v e m e n t d ' e x h a u s s e m e n t continu qui a eu
croître les pentes des lits d e s rivières, les vitesses
suite a d é t e r m i n é le c r e u s e m e n t des vallées.
s e m b l e devoir être
sol. Il est v r a i s e m de la France a subi
pour résultat d'acdes courants et par
Nous m a n q u o n s d'ailleurs des é l é m e n t s nécessaires pour apprécier
l'étendue des territoires sur lesquels ces m o u v e m e n t s d'oscillation du
sol se s o n t produits. Il n o u s s e m b l e cependant probable qu'ils se sont
fait sentir sur des espaces considérables.
En r é s u m é , n o u s c r o y o n s avoir démontré les points s u i v a n t s :
1° Les terrains d'argiles, d e sables et de graviers, q u e la Société
g é o l o g i q u e a observés a u x e n v i r o n s de S a i n t - H o n o r é , font partie d'une
i m m e n s e formation d e nature a n a l o g u e qui couvre u n e partie de l'Est
de la France ;
2° Ces terrains c o n s t i t u e n t un vaste m a n t e a u , très p e u épais, qui
recouvre tous les terrains, j u s q u e s et y c o m p r i s le Miocène, en stratification a b s o l u m e n t d i s c o r d a n t e ; ils forment indifféremment, soit un
placage contre les c o l l i n e s , soit un r e c o u v r e m e n t sur les plateaux. Ils
s'élèvent d e p u i s le fond des vallées jusqu'à u n e hauteur de 3 0 0 o u 4 0 0
mètres a u - d e s s u s d u fond de ces m ê m e s vallées ;
3° Les considérations stratigraphiques, concordantes avec l e s d é d u c tions tirées de l'étude des fossiles, tendent à faire ranger dans le p l i o cène les terrains précités;
4° Il existe d a n s les D o m b e s , région o ù la série tertiaire est l e p l u s
d é v e l o p p é e , u n e lacune entre le m i o c è n e et le p l i o c è n e . Cette l a c u n e
correspond au s o u l è v e m e n t de la m o l l a s s e d a n s les Alpes et d a n s l e
Jura.
Les formations m i o c è n e et pliocène ne sont d o n c v r a i s e m b l a b l e m e n t
pas c o m p l è t e s d a n s nos régions.
5° Il est p r o b a b l e que l'origine de ces dépôts est d u e à l'action d e
ileuves, rivières o u torrents qui ont profondément raviné les terrains
sous-jacents, ont creusé leurs lits d'une manière considérable et o n t
laissé à diverses hauteurs des t é m o i n s de leurs anciens n i v e a u x .
Des c h a n g e m e n t s aussi considérables dans la situation des c o u r s
d'eau n e p e u v e n t provenir q u e de m o u v e m e n t s d'oscillation d u sol.
Les e a u x pliocènes n o u s paraissent avoir j o u é u n grand rôle d a n s
l'orographie de ces régions ; leurs traînées de graviers ont fait l'office
d'un g i g a n t e s q u e c o u p de rabot faisant disparaître o u a d o u c i s s a n t les
aspérités d u sol ; enfin, c'est p e n d a n t cette période q u e les vallées o n t
pris leur relief qui ne s'est pas b e a u c o u p modifié d e p u i s .
Ces faits suffisent pour faire connaître l ' i m p o r t a n c e c o n s i d é r a b l e
q u e présentent les terrains p l i o c è n e s d a n s les diverses régions q u e
n o u s a v o n s citées.
M. P o t i e r présente les o b s e r v a t i o n s suivantes à l'occasion d e la
n o t e d e M. Delafond :
Ces sables s o n t bien d é v e l o p p é s entre l'Allier et la Loire ; toujours
des argiles, p l u s o u m o i n s réfractaires les a c c o m p a g n e n t , ainsi q u e d e s
galets silicieux et quartzeux.
A u x e n v i r o n s de N e u i l l y - l e - I t é a l , par e x e m p l e , ces argiles s o n t
e x p l o i t é e s ; elles forment d e s c o u c h e s de 1 à 2 mètres, au-dessus et a u d e s s o u s d e s q u e l l e s se trouvent des sables résultant bien é v i d e m m e n t
d e la désagrégation d e r o c h e s g r a n i t i q u e s et c o n t e n a n t d e s galets
q u a r t z e u x ; en c e point l'épaisseur d e la formation atteint 35 m è t r e s .
P l u s près de Moulins, sur la rive g a u c h e de l'Allier, ces sables qui
r a v i n e n t tantôt les calcaires à Hélix, tantôt les m a r n e s à Cypris
faba,
c o n t i e n n e n t , o u t r e les galets q u a r t z e u x , des galets d e s i l e x , d o n t la
surface est noire, tandis q u e l'intérieur est j a u n e ; ces silex s o n t p r o b a b l e m e n t fossilifères; j e n'y ai trouvé q u ' u n e trace d'encrine ; l e u r
origine, jurassique o u crétacée c e r t a i n e m e n t , est à p r é c i s e r ; les s a b l e s
renferment e n o u t r e des fragments de bois silicifiés. M. V o i s i n , i n g é nieur des Mines, y a trouvé q u e l q u e s blocs basaltiques.
Ces sables a v e c galets c o u v r e n t le sol d e la forêt de R a n d e a u ; o n
les retrouve e n c o r e p l u s h a u t en r e m o n t a n t la vallée, au Sud d e R i o m ,
s u r le flanc s e p t e n t r i o n a l e de la c o l l i n e de Marsat; on o b s e r v e , en effet,
sur le plateau b a s a l t i q u e , d e s quartz blancs et d e s silex roulés qui
t é m o i g n e n t q u e les sables se s o n t é t e n d u s sur le p l a t e a u , et d a n s les
c h e m i n s creux qui d e s c e n d e n t au Nord, o n retrouve les c o u c h e s d'argile, d e s a b l e argileux a v e c galets.
La c o u p e d u c o t e a u est figurée c i - d e s s o u s .
Au p i e d , d a n s la p l a i n e , à l'Est des Chaux,
un d é p ô t q u a t e r n a i r e
d e sables avec scories est visible, remplissant u n e dépression d u c a l c a i r e ; ce d é p ô t diffère c o m p l è t e m e n t des sables et argiles qui n o u s
occupent.
Ces e x e m p l e s m o n t r e n t q u e c e s s a b l e s et argiles s o n t postérieurs
n o n - s e u l e m e n t a u x calcaires lacustres, m a i s aux basaltes des p l a teaux et se s o n t d é p o s é s après u n e érosion notable de ces d e u x r o c h e s .
Si l'on r e m o n t e e n c o r e p l u s h a u t la v a l l é e de l'Allier, o n t r o u v e r a ,
a u - d e s s u s d u village d u Périers, près Issoire, l a c o u p e s u i v a n t e ,
visible d a n s u n c h e m i n au Nord d u village :
Sur la m a r n e lacustre repose u n p o u d i n g u e de gros cailloux q u a r t zeux très r o u l é s , parmi l e s q u e l s q u e l q u e s m o r c e a u x de basalte, d e
2 mètres d'épaisseur e n v i r o n ; a u - d e s s u s d u p o u d i n g u e , sur 7 à 8
mètres d e h a u t e u r , des argiles s c h i s t e u s e s , avec p o i s s o n s , débris de
plantes et de p y r i t e s ; 2 mètres d e sables fins avec q u e l q u e s c o u c h e s
argileuses intercalées, l e s séparent d'un c o n g l o m é r a t p o n c e u x avec
gros b l o c s de trachyte et de basalte, b a s e des c o u c h e s qui renferment
la célèbre faune de Périers.
C o m m e les sables e t argiles d u plateau d e Marsat, le p o u d i n g u e
inférieur, qui renferme les m ê m e s é l é m e n t s , repose d a n s u n e d é p r e s sion creusée après l ' é p a n c h e m e n t d u basalte des p l a t e a u x ; les d e u x
dépôts sont antérieurs aux d é n u d a t i o n s quaternaires et leur s y n c h r o n i s m e paraît bien p r o b a b l e ; d a n s la m o n t a g n e de Périers du m o i n s ,
on ne trouve a u c u n e autre c o u c h e ayant plus de rapport q u e ce p o u dingue avec l ' e n s e m b l e des argiles et sables à galets.
Ces o b s e r v a t i o n s confirment celles de M. Delafond qui tend à r a p procher ce d é p ô t des graviers p l i o c è n e s d e Chagny, bien q u e YElephas
meridionalis
d e ces graviers n e soit pas cité d a n s les c o u c h e s i n f é rieures de Périers.
C o m p t e - r e n d u de la Course du SS5 août,
par M. A . M ï e h e l - L é v y .
Le b u t de la course est de traverser, d u N.O. au S . E . , c ' e s t - à - d i r e à
peu près p e r p e n d i c u l a i r e m e n t à leur l o n g u e u r , les différentes f o r m a tions primaires q u i paraissent entre la faille de S a i n t - H o n o r é e t l e
massif granitique de Luzy (voir la Pl. XXI, fig. 2 etfig.3 ) .
N o u s a l l o n s aborder aujourd'hui, m a l h e u r e u s e m e n t d'une façon
trop superficielle, l'étude d e toute l a série des roches a r c h é e n n é s ,
d é v o n i e n n e s , carbonifères qui constituent d a n s l e Morvan la b a n d e
n° 4 d o n t il a été fait m e n t i o n , p a g e 7 6 4 . Il c o n v i e n t d o n c de r é s u m e r
en q u e l q u e s m o t s les notions acquises sur cette série et d'en d o n n e r
p o u r ainsi dire la légende.
1° A sa base n o u s trouvons, reposant sur le granité ou d i s l o q u é s par
lui, des S C H I S T E S M I C A C É S E T M A C U F È B E S d o n t le plus grand d é v e l o p p e m e n t se t'ait de Luzy à Mont, près B o u r b o n - L a n c y , mais qui r e p a r a i s sent à Saint-Léon près Bert, et d a n s une foule d'autres points du
Maçonnais, du Beaujolais et d u R o a n n a i s . Leur a n a l o g i e est i n c o n t e s table avec les variétés m é t a m o r p h i q u e s des Sciantes de Saint-Là.
Ce
sont en réalité des schistes à séricite, transformés par le contact d u
granité en schistes à mica noir et parfois chargés de c h i a s t o l i t h e .
N o u s les c o n s i d é r o n s c o m m e représentant i n d u b i t a b l e m e n t l'Achéen
d a n s le Plateau central.
2° A S a i n t - L é o n près Bert, ces schistes micacés qui c o n t i e n n e n t un
b a n c de m a r b r e avec s e r p e n t i n e , sont s u r m o n t é s par un étage de G U É S
b l a n c h â t r e s ou grisâtres, puis par une formation puissante de S C H I S T E S
S A T I N É S et C H A R B O N N E U X . Ces assises paraissent m a n q u e r d a n s la b a n d e
n° 4 du Morvan.
3 ' O n trouve ici, a u - d e s s u s des schistes m i c a c é s , les Q U A R T Z I T E S d o n t
la V i e i l l e - M o n t a g n e , près de S a i n t - H o n o r é , n o u s offre un e x e m p l e , et
les G U A U W A C K E S plus foncées, à grain p l u s serré qui paraissent r e m placer vers le Sud les quartzites précédents.
C'est à la partie supérieure de ce s y s t è m e que paraissent q u e l q u e s
p o i n t s fossilifères : on trouve d a n s la tranchée du c h e m i n de fer, à
e n v i r o n 7 0 0 mètres à l'Ouest de H e c o u l o n , une roche a r g i l o - s c h i s t e u s e
n o i r e , d a n s l a q u e l l e M. de Charmasse a découvert des débris de Crin o ï d e s s p a t h i s é s (1).
J'ai trouvé, à l'Est de Savigny Poil Fol, sur le c h e m i n de C h a m p de
la Barette, une g r a u w a c k e d é c o m p o s é e , j a u n â t r e , qui affleure après le
passage du ruisseau et qui c o n t i e n t de n o m b r e u x débris de fossiles
ferrugineux, d'un brun p l u s foncé. On y reconnaît des f r a g m e n t s de
Crinoïdes et de Spirifer ; m a l h e u r e u s e m e n t le tout est c o m m e laminé
et p e u d é t e r m i n a b l e .
Enfin on trouve à Gilly et à D i o u - s u r - L o i r e , au m i l i e u d e ce s y s t è m e de g r a u w a c k e , une lentille de m a r b r e qui c o n t i e n t q u e l q u e s
fossiles d é l e r m i n a b l e s , n o t a m m e n t de n o m b r e u x Atripa reticularis,
et
q u e M. Douvillé considère c o m m e a p p a r t e n a n t v r a i s e m b l a b l e m e n t au
D É V O N I E N supérieur o u m o y e n (2).
(1) T o u t
ment
de
récemment
(octobre 1881), g r â c e
de la t r a n c h é e du c h e m i n de
Recoulon
des empreintes
fer,
fossilifères
M. D o u v i l l é y a r e c o n n u l e JJellerophon
aux
travaux nécessités par l'élargisse-
M. B o n n e a u d u
qu'il
a
bicarenus
dès
l e p r i n t e m p s d e 1 8 7 0 . M. . b i l l i o n e n
n o t e , C.-Ii.,
1881.
Martray a d é c o u v e r t
voulu nous
près
communiquer-,
(Tournai).
(2) N o u s a v i o n s r e c u e i l l i e t a p p o r t é c e s f o s s i l e s
mas
bien
à MM.
a fait
Douvillé
et
postérieurement
Municr-Chall'objet
d'une
4° La b a s e d e l'étage précédent est traversé p a r d e s filons d e G R A à t o u r m a l i n e ( m o u l i n d e Mont-Petit près Mal ta t) et par d e s
dykes de D I A B A S E , d e D I O R I T E et de P O R P H Y R I T E A M P H I B O L I Q U E (3).
NULITE
La porphyrite a m p h i b o l i q u e d o m i n e a u x e n v i r o n s d e Maltat et d e
C r e s s y - s u r - S o m m e ; la diorite a u x environs d'Anost, d e C h â t e a u Chinon, d'Onlay et d e Verrières ; la diabase d a n s le Maçonnais et l e
Beaujolais. S o u v e n t ces roches o n t u n e tendance à s'épancher e n
nappes interstratifiées et à former des filons c o u c h e s , à la partie supérieure de la formation d é v o n i e n n e ; n o u s p e n s o n s q u e leurs éruptions
datent p r é c i s é m e n t de cet â g e ; leurs c o u l é e s alternent alors avec d e s
g r a u w a c k e s fortement m é t a m o r p h i s é e s . Le p y r o x è n e d a n s l e type
diabase a u n e g r a n d e tendance à l'ouralitisation, c'est-à-dire à la
transformation é p i g é n i q u e en a m p h i b o l e , et l e dernier stade de cette
transformation est la production locale de belles serpentines ( S a i n t B o n n e t - d e s - B r u y è r e s , près A i g u e p e r s e e t Matour).
0
S Ici n o u s d e v o n s faire m e n t i o n d'une puissante formation éruptive
qui ne prend tout s o n d é v e l o p p e m e n t q u e sur la feuille de C h â t e a u Chinon, et qui parait se relier i n t i m e m e n t par places a u x diorites et
diabases précédentes. C'est u n e série qui contient p r i n c i p a l e m e n t d e s
M i c i t o - G H A N U U T E S à gros grain, riches en mica noir et parfois en p y r o x è n e ; d e s M I N E T T E S et des K E R S A N T I T E S . Son apparition coïncide avec
la formation d e b r è c h e s o u de tufs d e s roches préexistantes qu'il est
souvent difficile d e distinguer d e la n o u v e l l e roche éruptive. Sa caractéristique est la richesse en mica noir d e s roches granulitiques qui la
c o m p o s e n t , richesse qui leur c o m m u n i q u e e n général u n e teinte
foncée. N o u s citerons les e n v i r o n s d e S e r m a g e s c o m m e riches e n k e r santites à p y r o x è n e , les rochers de Monseaunin c o m m e u n type d e
micro granulite à mica noir, e n partie brisée et tuffacée.
0
G Les c o u c h e s q u e n o u s allons m e n t i o n n e r n e paraissent d é v e l o p p é e s
qu'au S u d - O u e s t de Luzy, précisément lorsque la formation éruptive
et tuffacée précédente faitdéfaut ; ces c o u c h e s reposent d o n c d i r e c t e m e n t
sur les roches d é v o n i e n n e s o u d u carbonifère marin inférieur : q u a r t zites, g r a u w a c k e s , affleurements dioritiques o u diabasiques. Elles
c o m m e n c e n t ici par d e puissants P O U D I N G U E S , c o n t e n a n t des galets d e
la plupart d e s r o c h e s précédentes. Puis v i e n n e n t d e s S C H I S T E S très
feuilletés gris o u noirs et entin les tufs porphyritiques p r o p r e m e n t
dits.
Les schistes d e C h a m p - R o b e r t et d u Puits, qui c o n t i e n n e n t d e s l e n tilles de marbre b l a n c , n o u s paraissent s e rapporter à cet É T A G E
C A R B O N I F È R E , tandis q u e n o u s considérons les s c h i s t e s , les lydiennes et
(•i) V o i r Mincvalinjie
microqraphiquc.
pl. xxi, lis.
î.
l e s calcaires foncés de C u s s y - e n - M o r v a n et de l'Huis-Pernelle près
P l a n c h e z c o m m e appartenant à la formation d é v o n i e n n e ; car la g r a n u l i t e les traverse et la formation tuffacée précédente les d i s l o q u e .
Les c o u c h e s carbonifères au S.O. de Luzy r e s s e m b l e n t à celles de
Cusset près Vichy o ù Murchison a d é c o u v e r t un g i s e m e n t fossilifère,
f r u c t u e u s e m e n t e x p l o i t é d e p u i s par M. Jullien et représentant le c a r bonifère marin supérieur.
7° C o m m e à Cusset, les schistes carbonifères sont recouverts par
u n e puissante formation de T U F S I ' O R I ' I I Y I U T I Q U E S ; elle c o n s e r v e une
p h y s i o n o m i e et u n e c o m p o s i t i o n i d e n t i q u e s d a n s tout le Plateau c e n tral. A sa base elle alterne avec des C O U C H E S S C H I S T E U S E S présentant
parfois de l'anlhracite et des e m p r e i n t e s de plantes. A s o n s o m m e t ,
e l l e c o n t i e n t des coulées f r a n c h e m e n t éruptives d'oiiTiiopHYUE A M I C A
N O I R passant par places à des
porphyrites à p y r o x è n e . 11 n o u s reste à
d o n n e r q u e l q u e s détails sur c e s différents termes d'une m ê m e série.
Les c o u c h e s anthracifères s o n t représentées d a n s le Morvan à Méness a i r e ; o n sait q u e d a n s la Loire et d a n s le Beaujolais e l l e s c o n t i e n n e n t
les e m p r e i n t e s d e plantes caractéristiques du C U L M .
Les tufs p o r p h y r i t i q u e s présentent partout un grand d é v e l o p p e m e n t
d a n s le Morvan ; o n les trouve c o m p o s é s de fragments très brisés d e
quartz, d'orthose, d'oligoclase, parfois de labrador, de m i c a noir
a b o n d a n t , r e c i m e n t é s par une pâte c a l c é d o n i e u s e .
Les o r l h o p h y r e s présentent les m ê m e s cristaux a n c i e n s d a n s u n e
pâte s o u v e n t a m o r p h e , mais parfois aussi m i c r o l i t h i q u e et fluidale.
Les microlithes sont le plus s o u v e n t des microlithes d'orthose (Toureau des Grands Bois). C e p e n d a n t le type à o l i g o c l a s e apparaît au
v o i s i n a g e d u Beuvray, au pied d u Glandure vers S a i n t - P r i x ; il y a
a l o r s d a n s la r o c h e de g r a n d s cristaux d'augite.
8° Tout l ' e n s e m b l e précédent est traversé, au v o i s i n a g e de S a i n t H o n o r é , par d ' i n n o m b r a b l e s filons N . - N . E . de micro-granulite et de
p o r p h y r e à quartz g l o b u l a i r e , et aussi par un faisceau N.E.-S.O. de
filons quartzeux d e l'âge des m a r n e s irisées, qui est métallifère au
v o i s i n a g e de Champrobert, d a n s la traverséo des schistes carbonifères
d e la r é g i o n .
N o u s p o u v o n s m a i n t e n a n t aborder s o m m a i r e m e n t la description de
la c o u p e c o m p l i q u é e q u e la S o c i é t é a p u faire entre S a i n t - H o n o r é et
Luzy.
S a i n t - H o n o r é est d a n s les o r t h o p h y r e s à m i c a n o i r ; p l u s i e u r s c a r rières ont été ouvertes d a n s ces r o c h e s pour l ' e m p i e r r e m e n t ; n o u s
c i t e r o n s n o t a m m e n t celle qui est située derrière l'Hôtel-des-Bains.
D a n s la traversée d u village il existe au m o i n s trois filons, un de
p o r p h y r e à quartz g l o b u l a i r e qui aboutit à l'établissement m ê m e , e t
vient buter contre la faille au droit des puits d a n s l e s q u e l s jaillissent
l e s s o u r c e s . Deux autres filons de micro-granulite se dirigent d e S a i n t Honoré vers P r é p o r c h é ; on a ouvert u n e carrière d'arène d a n s l'un
d'eux, sur la route d e Moulins-Engilbert.
Notons en passant la position bien spéciale des sources d e S a i n t Honoré qui jaillissent d a n s la grande faille terminale Ouest du Morvan,
a u p o i n t d'intersection d e cette faille avec u n filon de porphyre et a v e c
la prolongation des filons barytiques et fluorés d u Vernay. On trouve,
en effet, de n o m b r e u s e s veinules pyriteuses avec quartz, corné n o i râtre, d a n s le p o r p h y r e de l'établissement ; il y a e n outre d e la fluorine au pied m ê m e de l'escarpement derrière les b a i n s .
A l'étang de Tirgage, la Société a visité une carrière o ù l'on voit l e
contact d'un filon de micro-granulite avec l'orthophyre ; la m i c r o granulite d e v i e n t euritique à ses salbandes qui sont très irrégulières
de c o n t o u r s .
Vers les V o u a v r e s , en gravissant la Vieille-Montagne, o n quitte l'ort h o p h y r e pour entrer dans les quartzites c o m p a c t e s q u e n o u s c o n s i dérons ici c o m m e d é v o n i e n s . Au v o i s i n a g e de l'auberge d u col (La
Brosse-au-Bouquin), ces quartzites a l t e r n e n t avec des brèches g r a n i toïdes, c o n t e n a n t des débris de feldspath. La Société se transporte par
un sentier j u s q u ' à l'auberge des Sarasins, située au pied des ruines
qui o c c u p e n t le faîte de la V i e i l l e - M o n t a g n e . Il existe à cette auberge
une r o c h e q u e n o u s rapportons à la formation des porphyrites a m p h i b o l i q u e s , bien qu'elle soit ici e x c l u s i v e m e n t feldspathique; c'est
u n e porphyrite vacuolaire à grands cristaux d'orthose, à
raicrolithes
d'orthose et d'oligoclase ; les vacuoles sont toujours remplies d e
c h l o r i t e ; la chlorite et la serpentine é p i g é n i s e n t é g a l e m e n t de grands
cristaux a c t u e l l e m e n t i n d é t e r m i n a b l e s . L'affleurement de cette r o c h e
se fait au milieu des quartzites et n'occupe q u e q u e l q u e s mètres
carrés.
Du sentier c o n d u i s a n t aux Sarazins, o n aperçoit q u e l q u e s - u n s des
effleurements r o c h e u x et pittoresques que constituent les filons q u a r t zeux de C h a m p - R o b e r t au voisinage d u h a m e a u de Mary. Ces filons
ont été s u c c e s s i v e m e n t exploités à leurs affleurements c o m m e m i n i è r e s
de fer, en profondeur pour la recherche d e l à pyrite.
Près d u c h â t e a u de la Bussière, on quitte les quartzites et les g r a u w a c k e s pour pénétrer d a n s u n e vaste formation d'orthophyres à m i c a
noir, puis de tufs porphyritiques, qui paraît toucher par faille le t e r rain d é v o n i e n ; c'est précisément le faisceau de filons de C h a m p Robert qui jouerait ici le rôle de faille.
A m i - c ô t e , en descente vers les Forges, o n trouve d a n s les tufs p o r phyritiques un culot de porphyre rouge pétrosiliceux. En face du ha-
m e a u des Forges, au Nord de la route, il existe une carrière de m o e l l o n s , ouverte d a n s un long iilon N . - N . E . de micro-granulite, qui
présente ici u n e b e l l e structure de micro-pegmatite à étoilement. On
p e u t pressentir cette structure à l'œil n u ; car c h a q u e grain de quartz
b i p y r a m i d é est e n t o u r é d'une auréole brunâtre, c o m m e c o r n é e , et plus
foncée que le reste de la pâte.
La Société passe ensuite d e v a n t les exploitations ouvertes d a n s u n
filon N . S . de fluorine, près de Las. Elle rejoint à F o u g è r e s les q u a r t zites qui reposent directement ici sur le granité d u Petit et du G r a n d Marié.
Au-dessus du h a m e a u des Bruyères, le granité contient des filons
d'une belle pegmatite riche de m i c r o c l i n e . A l'entrée m ê m e de L u z y ,
avant le pont d u c h e m i n en fer, q u e l q u e s carrières ont été ouvertes
d a n s un filon de micro-granulite qui perce n o n - s e u l e m e n t le granité,
m a i s aussi q u e l q u e s filons m i n c e s de granulite. A sa s a l b a n d e , la
micro-granulite devient euritique sur q u e l q u e s c e n t i m è t r e s de largeur
et son grain est environ huit fois plus petit que celui de la n i a s s e .
Après avoir déjeuné à Luzy, q u e l q u e s - u n s des m e m b r e s de la Société
ont été visiter, l ' a p r è s - m i d i , les schistes micacés et maclifères A r c h é e n s que l'on peut observer en plusieurs [joints de la route de Luzy
à Avrée. U n e carrière a été ouverte pour l ' e m p i e r r e m e n t d a n s ces
schistes près du d o m a i n e des B o i s ; ils y sont percés par q u e l q u e s filons
de granité à mica b l a n c . Leur c o m p o s i t i o n est relativement s i m p l e :
n o y a u x de chiastolite, e n t o u r é s d'un m a g m a fin de quartz grenu et de
m i c a noir.
MM. Michel-Lévy et Ch. Vélain, c h a c u n en ce qui les c o n c e r n e ,
résument
ensuite les travaux faits par la Société p e n d a n t cette s e s s i o n .
A l'occasion du r é s u m é d o n n é par M. Vélain, M. I * e I I a t p r é s e n t e
les o b s e r v a t i o n s s u i v a n t e s :
D'après M. V é l a i n , les z o n e s à Avicula
contorta,
à Ammonites
planorhis et à Ammonites
anrjulatus
q u e la Société vient d'étudier d a n s
cette session, se sont montrées étroitement reliées.
N'ayant pas pris part aux e x c u r s i o n s d a n s l e s q u e l l e s celte liaison a
été, parait-il, constatée, je n e saurais la discuter. Cependant je r a p pellerai que d a n s les e n v i r o n s de Couches-lcs-Mines o ù j'ai eu l ' h o n n e u r de c o n d u i r e la Société g é o l o g i q u e e n 187(3, la z o n e à
Avicula
contorta présente des caractères très tranchés qui s e m b l e n t justifier
son élévation a u rang d'étage.
Les espèces qui
passent de cette zone d a n s celle des
Ammonites
N o t e s d e Μ".8 MICHRL- LKVY, DE. LAFOX D
ei C H . V E L A I N .
Bull. de la Soc. Géolog. de France.
l.a zone Perr ugineuse Bajooienne
a u Chalcau de Chaudioux.
P l a n de la
F a i l l e de Sl. H o n o r e .
Cotipc de Monjonx a l a Roehe URUay,
J?Sa'U-, 77 m
/Ϊ.ΧΙ7.
Notes de M.M
,S
MCHEL- LEVY et CH. VELAIN.
FAILLES DE: LA BORDURF. ORtENTALE Dtl MORVAN
ET IAMBEAUX DE, LIAS SURELEVES
F A I L L E S DE LA BORDURE OCCIDENTALE DU MORVAN
planorbis
s o n t très p e u n o m b r e u s e s . Cette dernière, au contraire, s e
sépare difficilement d e l à z o n e à Ammonites
angulatus.
Les c o u c h e s à Avicula
contorta avec leurs Myophories et d'autres
formes triasiques représentent u n e é p o q u e de transition qui m e paraît
avoir été h e u r e u s e m e n t désignée s o u s le n o m d'étage Rhétien et qu'il m e
r é p u g n e d e réunir aux z o n e s à Ammonites
planorbis
et à
Ammonites
angulatus
a u x q u e l l e s s'applique très b i e n l e n o m d'étage H e t t a n g i e n .
M. Hébert prend e n s u i t e la parole et r a p p e l l e les points intéressants
sur l e s q u e l s l'attention de la Société s'est p r i n c i p a l e m e n t portée d a n s
cette r é u n i o n ; il met en é v i d e n c e les résultats acquis d e p u i s la session
d e 1845 t e n u e à A v a l l o n et rend h o m m a g e a u x g é o l o g u e s qui o n t fait
d e cette région u n e étude aussi détaillée. Au n o m d e t o u s l e s m e m b r e s
présents il adresse à MM. Collenot, Bréon et B o c h a r d , qui ont b i e n
v o u l u se mettre à la disposition de la Société, des paroles de r e m e r c î m e n t s et des félicitations qui s o n t v i v e m e n t a p p l a u d i e s .
M. Collenot remercie à s o n tour la Société de l'approbation qu'elle
vient de d o n n e r à ses travaux; cette h a u t e appréciation est l e d i g n e
c o u r o n n e m e n t d'une l o n g u e e x i s t e n c e c o n s a c r é e à la Géologie.
La séance est levée à six h e u r e s .
GO
TABLE GÉNÉRALE DES ARTICLES
CONTENUS
DANS
CE
VOLUME.
Pages.
— Description de deux nouveaux genres de Crinoïdes du
terrain dévonien de la Mayenne (Pl. I et II)
C A L D E R O N . — Note sur les phosphorites nouvellement découvertes dans
le Midi de l'Espagne
E D . D U F O U R . — Relations de l'Éocèno et du Miocène à Saffré
G. D O L L F U S . — Présentation de Principios de Geologia y Paleonlologia,
par MM. J. J. L-andcrer
G . D O L L F U S . — Présentation de sa Note sur les Sables de Sinceny, et sur
le contact des Lignites du Soissonnais et des Sables de Cuise.
H É B E R T . — Observations sur la communication précédente
D. ŒIILEIVT.
— Exposé de ses recherches sur le terrain crétacé des
Ardenneset des régions voisines
— Observations sur la communication précédente
6
44
43
47
48
49
CH. BARROIS.
HÉBERT.
49
27
— Note sur quelques points de la Géologie de l'arrondissement do Corto et sur les ressemblances qui rattachent cette
H. COQUAND.
partie de la Corso à la bande occidentalo do la Toscane
À.
POMEL.
27
— Ossements d'Éléphants et d'Hippopotames découverts dans
une station préhistorique do la plaine d'Eghis (province
d'Oran)
— Note sur les assises supérieures du terrain tertiaire du
44
Blaisois
— Sur la structure du test dos animaux rayonnes
P . G E R V A I S . — Observations sur la communication précédente
D A U B R É E . — Sur l'analogie de disposition des joints des falaises crétacées des environs du Trôport avec les résultats antérieurement
obtenus dans des expériences synthétiques
52
59
59
H. DOUVILLÉ.
H. DOUVILLÉ.
DAUBRÉE.
— Sur l'inlluenco des cassures terrestres, particulièrement
dos diaclasos, surlo relief du sol
60
64
Pages.
ALB.
— Los reptiles de l'époque permionno aux environs d'Au-
GAUDRY.
tun (Pl. III ot IV)
— Présentation d'une Ammonite transformée en sulfure
d'argent ot on argent natif
— Sur le gisement de la Tourmaline aux environs do Saint-
62
E D . JANNETTAZ.
DÉLACE.
Malo
— Observations sur la communication précédente
H. A R N A U D . — Danicn, Garumnion ot Dordonien
L E T R É S O R I E R . — Budget pour l'année 1 8 7 8 - 7 9
D E TROMELIN.
H.
G.
D E SAPORTA.
ÉD. JANNETTAZ.
P.
77
77
78
88
0
— Présentation de l ' a l t o du IV volume de
lExplication
de la Carte géologique de la France, par M. Baylo
— Présentation de la deuxième, partie de l'Atlas du tome IV
de VExplication de la Carte géologique de la France, et Note
sur le genre Mariopleris (Pl. V et VI)
DOUVILLÉ.
ZEILLER.
77
-— Le .Monde des Plantes avant l'apparition de l'Homme.
— Note sur uno Ammonite transformée on argent natif.
— Observations sur la communication précédente
— Notes paléontologiques sur quelques-uns des terrains
tertiaires observés dans la Réunion extraordinaire do la S o ciété à Frcjus et à Nice (reportées au tome V, p. 8 4 1 )
FISCHER.
91
92
99
102
103
TOURNOUËR.
M. N E U . M A Y E R . — Remarques sur la classification du Jurassique supérieur.
A. L O C A R D . — Sur les argiles lacustres quaternaires de la vallée du Rhône.
D A U B R É E . — Application de la méthode expérimentale à l'étude des
DAUBRÉE.
DAUBRÉE.
LEYMERIE.
— Expériences sur l'action et la réaction exercées sur un
sphéroïde qui se contracte, par une enveloppe adhérente cl
non contraclilo
152
— Description geognostique du versant méridional de la Montagne-Noire dans l'Aude
157
— Note sur les terrains crétacés de la Bresle
197
— Note sur la Craie du département de l'Yonne
H E R M I T E . — Noie sur la position qu'occupent à l'île Majorque les
Terebratula diphya et T. janilor
202
J. L A M B E R T .
ERN.
P.
104
108
déformations et des cassures terrestres (Pl. VII)
108
— Application de la méthode expérimentale à l'élude des caractères de divers ordres que présente le relief du sol
141
.1. D E M O R G A N .
H.
103
207
— Quaternaire et Diluvium rouge
— Note palconlolocique sur la Mollasse do Cucuron (Vau-
209
cluse)
— Sur les rapports de la Mollasse do Cucuron avec les Mollasses de l'Anjou et de l'Armagnac
218
229
— Sur la Mollasse miocène de Forcalquior (Basses-Alpes).
Élude paléonlologiquo
237
VAN D E N BHOECK.
FISCHER.
TOURNOUËR.
TOURNOUËR.
Pages.
COTTEAU.
TERQUEM.
DOUVILLÉ.
— NoLo sur Les Cidaridées jurassiques de la France
— Observations sur les Foraminifèros du bassin tertiaire
parisien
— Note sur quelques genres de Brachiopodes (Terebralulidœ
et Waldkeimiidœ)
Cu.
A.
— Sur la constitution géologique des îles Seychelles.. . .
FALSAN.
— Sur la position stratigraphique des terrains tertiaires supérieurs et quaternaires à Hauterives (Drôme)
(Pl. VIU)
A.
LOCARU.
A.
VÉLAIN.
— Observations paléontologiques sur les couches à
Ostrea Faisant dans les environs de Hauterives (Drôme)
(Pl. IX)
246
249
251
278
285
307
— N o t e sur l'ouvrage de M. Struckmann intitulé « Le
Jura supérieur des environs de Hanovre »
315
G . D O L L F U S . — Les dépôts quaternaires du bassin de la Seine
318
A. D E L A P P A R E N T . — Sur la disposition générale des reliefs du globe
terrestre
346
B . D E C I I A N C O U R T O I S . •- Observations
353
N. D E M E R C E Y . — Remarques sur la classification du terrain crétacé
supérieur
355
DE LAPPARENT.
— Sur l'étude du bassin de Visan par M. Fontannes
387
— Notes géologiques sur la Haute-Guy aime, d'après les
explorations du D Crevaux
388
A. G A U D R Y . — Sur un cheval do Buenos-Ayres
395
A. G A U D R Y . — Sur l'existence des Saïgas en France pendant l'âge du
renne
396
P . F I S C H E R . — Sur les coquilles recueillies dans les abris sous roche de
la Charente
396
H É U E R T . — Observations au sujet de l'ouvrage de M. Struckmann « Sur
le Jura supérieur des environs du Hanovre »
397
V . L E M O I N E . — Oiseaux fossiles des terrains tertiaires inférieurs des
TOURNOUËR.
CH.
VÉLAIN.
R
environs de Reims
401
— Existence du Néocomien aux environs de Tournus
403
M E R C E Y , H É B E R T , G. D O L L F U S . — Observations sur la position des
DELAFOND.
N.
DE
Sables de Sinceny
— Sur la vallée de la Soukava
C H . V É L A I N . — Notes sur les Roches volcaniques do l'Ile de Pâques
(Pl. XI)
D E L A O E . — Elude du Calcaire de Lormandicre près Rennes
A.
BOUÉ.
— Sur lo terrain crétacé des Ardennes
— Sur lo bassin tertiaire des environs de Rennes
T O U R N O U Ë R . — Fossiles de l'étago tongrien de Rennes (Pl. X ) . . . . . . . . .
404
412
415
426
MEUGY.
445
LHRIÎSCONTE.
451
464
Pages.
ÉM. BENOÎT.
— Do l'extension géographique ot stratigraphiquo du Pur-
beckien dans le Jura
484
— Fossiles nouveaux des îlos Baléares recueillis par
M. Hormite
497
F . F O N T A N N E S . — Espèces nouvelles du genre Anledon du tertiaire supérieur du bassin du Rhône
497
T A R D Y . — Le dernier diluvium quaternaire
500
T A R D Y . —Chronomètre do la Saône
51A
MuNiER-CiiALMAs.
ALB. GAUDRY.—Allocution
517
ÉD. JANNETTAZ.
— Notice nécrologique sur M . G. Delafosso
L . L A R T E T . — Vie et travaux d'Alex. Leymerio
H É B E R T . — Guide du Géologue à l'Exposition universelle do 1 8 7 8 . . . .
V. L E S I O I N E . — Ossements do mammifères fossiles recueillis dans l'Éocèno des environs de Reims
524
510
556
— Carte géologique de Tarn-ct-Garonno
R E Y - L E S C U R E . — Rayograplie
G. D O L L F U S . — Présentation de la Description d'une Ovule des environs
de Bruxelles par M. Lefèvro
TOURNOUËR.
— Présentation de la Faune malacoloyirjue du Quaternaire
de Lyon par M. Locard
F E R R A N D D E M I S S O L . — Rapport de la Commission de C o m p t a b i l i t é . . . .
562
562
REY-LESCURE.
55 8
571
571
573
BuviGNiER. — Réponse à M . Tombcck
575
— Sur la position des Sables de Sinccny
A . R U T O T . — Éocènc et Oligocène
H. A R N A U D . — Profil du chemin de for de Saint-Jean-d'Angely entre
Grandgcnt ot Taillebourg
D E L A C V I V I E R . — Gaultdu département do l'Ariège
P O T I E R . — Sur les Gypses do l'ancien comté de Nice
P O T I E R . — Sur certains gneiss des environs do Frcjus
D E M E R C E Y . — Sur la position des couches do Sinccny
A . D E L A P P A R E N T . — Lo terrain crétacé inférieur des Ardcnnes
L. C A R E Z et M O N T I I I E R S . — Observations sur le Mont dos Récollets,
auprès de Cassol (Nord)
L . C A R E Z . — Espèces nouvelles des terrains tertiaires du bassin do
Paris (Pl. XII)
L. C A R E Z . — Sur les Sables moyens aux environs de Château-Thierry.
H . H E R M I T E . — Sur les prétendues empreintes végétalos des Ardoises
d'Angers
G. D E T R O M E L I N . — Observations sur la communication précédente. . . .
M U N I E R - C I I A L M A S . — Observations sur des Algues calcaires confondues
avec les Foraminifères ot appartenant au groupe des Siplionécs
dichotomes
579
582
D E MERCEY.
588
592
603
606
610
613
620
637
641
660
661
661
Pages.
— Présentation de la 4 partie do son ouvrage : Eludes synthétiques de Géologie expérimentale
P E R O N . — Échinides fossiles d'Algérie
G . D O L L F U S . — Observations sur la communication précédente do
M. Carez (p. 6 2 0 )
T E R Q U E M . — Présentation d'une Note sur les Foraminifères
du Gault de
Monlcley (Doubs) par M. Berthelin
D E L A G E . — Études géologiques suivant le profil en long du chemin de
fer d'Avranches à Dol (Conclusions)
C H . L O R Y . — Note sur un gisement de Poissons fossiles dans les marnes
aptiennes do Ilosans (Hautes-Alpes)
H O L L A N D E . — Lémonc et le Ni volet, au Nord de Chambéry
H O L L A N D E . — Sur la limite des terrains jurassique et crétacé au Sud de
Chambéry
,..
H O L L A N D E . — Analyse des eaux do la Boisse
H . S A U V A G E . — Sur lo genre Machimosaure
Œ H L E R T et D A V O U S T . — Sur le Dévonien du département de la Sarthe
(Pl. XIII, XIV et XV)
D E L A C V I V I E R . — Note sur le Crétacé supérieur du département de
l'Ariège
J. C O R N U E L . — Observations sur les puits naturels des calcaires portlandiens des départements de la Haute-Marne et de la Meuse et
sur lo minerai de fer qu'ils renferment
H É B E R T . — Sur la présence à Saint-Germain-en-Laye des lignites du
Soissonnais
,
H É B E R T . — Sur les Calcaires à Echinolampas
Michelini du Midi de la
Franco.
M U N I E R - C H A L M A S . — Sur lo genre Neolampas
V A S S E U R . — Sur les terrains tertiaires du Cotentin
G . D O L L F U S . — Observations sur la communication précédente
A. G A U D R Y . — Fossiles quaternaires découverts par M. le D Fauvelle
au bas du versant septentrional de la colline de Laon
T O U R N O U Ë R . — Sur une molaire supérieure à'Equus
Stenonis? trouvée
à Ain Jourdel, près de Constantine
T A R D Y . — De la présence de quelques vestiges d'anciens glaciers dans
le Beaujolais, et de l'âge de la Moraine do Sainte-Cécile-laDAUBRÉE.
R C
r
674
673
676
676
677
677
678
686
692
693
697
718
722
739
741
744
741
743
r
744
744
Valouso (Vallée de la Grôsne)
744
— Allocution
757
M I C H E L - L É V Y (A.) —
Aperçu général sur la constitution du Morvan
758
V É L A I N ( C H . ) . — Résume au sujet dos terrains stratifiés et des failles qui
enveloppent le Morvan (Pl. XVI à XX)
766
COLLENOT.
Pages.
— Description sommairo des terrains sédimentaires do
l'Auxois
V É L A I N ( C H . ) . — Visite aux collections de Semur
V É L A I N ( C H . ) . — Excursion aux environs de Semur
C O L L E N O T . — Débris de transport sur les pentes du Morvan
C O L L E N O T . — Compte-rendu do l'excursion au Gros-Mont
P O T I E R , C O L L E N O T . — Discussion sur la communication p r é c é d e n t e . . . .
M I C H E L - L É V Y (A.). — Compto-rendu do la course du 1 9 Août, d'Avallon
à Chastellux
COLLENOT.
(A.). Compte-rendu de la course du 20 Août, do Semur à
Saulieu, par la Motte-Ternand
M I C H E L - L É V Y (A.). — Note sur la formation gneissique du Morvan et
781
804
805
820
836
838
844
MICHEL-LÉVY
comparaison avec quelques autres régions de mémo nature..
(A.). — Compte-rendu do la course du 21 Août à Alligny,
Goie, Pensières
M I C H E L - L É V Y . — N o t e sur les porphyrites micacées du Morvan
V É L A I N ( C H . ) . Compte-rendu de l'excursion du mardi 19, à Avallon. . .
V É L A I N ( C H . ) . — Compte-rendu do l'excursion du mercredi 20, de Précysous-Thil à la Motte-Ternand, environs de Saulieu; visite aux
848
857
MICHEL-LÉVY
Gravelles
VÉLAIN
871
873
883
890
( C H . ) . — Compte-rendu de l'excursion du 21 Août au plateau de
Pensières
(A.) et V É L A I N ( C H . ) . — Note sur les lambeaux do Lias
surélevés du Morvan et sur les soulèvements successifs de
899
cette région
(A.). — Compte-rendu de la course du 23 Août, traversée
901
E.O. du Morvan
906
MICHEL-LÉVY
MICHEL-LÉVY
VÉLAIN
( C H . ) . — Compte-rendu de la course du 23 Août; descente de
Lormes à Corbigny
— Note sur le terrain houiller des environs do Montreuillon, le long de la bordure occidentale du Morvan
V É L A I N . — Compte-rendu de la^course du 23 Août (suite) ; excursion de Corbigny ; coupe de la tranchée du Battoy ; lambeaux
909
MICHEL-LÉVY.
CH.
91 4
tertiairos à la Garenne
D E L A F O N D . — C o m p t e - r e n d u de l'excursion à Vandcnesseet àS -Honoré..
D E L A F O N D . — Observations sur lo terrain tertiairo supérieur de Saôno-
920
929
et-Loiro et des départements voisins
— Observations sur la communication précédente
M I C H E L - L É V Y (A.), — Compto-rcndu de la course du 25 Août
P E L L A T . — Observations sur la communication précédente
930
937
938
943
l
POTIER.
VIN DE LA TABLE GÉNÉRALE DES
ARTICLES.
BULLETIN
DE
SOCIÉTÉ
LA
GÉOLOGIQUE DE
FRANCE
TABLE
DES
M A T I È R E S ET D E S
POUR LE SEPTIÈME
(TROISIÈME
Année
AUTEURS
VOLUME
SÉRIE)
1898-1830
A
Algues.
Sur un g r o u p e d'— calcaires
confondues
avec
les
Foraminifères
(Ovulites), par
M.
Munier-Chalmas,
354. 661.
Ammonite.
Note sur une — transformée
e n a r g e n t natif, p a r M. E d . J a n n e t t a z .
O b s . d e M. F i s c h e r , 7 7 , 1 0 2 .
Antedon.
N o t e s u r la d é c o u v e r t e
de
d e u x e s p è c e s n o u v e l l e s du g e n r e —
dans les terrains tertiaires s u p é r i e u r s
d u b a s s i n d u R h ô n e , p a r M. F. F o n tannes, 497.
Ardenncs.
R e c h e r c h e s sur le terrain c r é tacé des — et d e s régions voisines,
p a r M. Ch. B a r r o i s , 19. = O b s . s u r
u n e n o t e d e M. B a r r o i s , r e l a t i v e a u
t e r r a i n c r é t a c é d e s —-, p a r M. M e u g y ,
4 4 5 . " - Le C r é t a c é i n f é r i e u r d a n s l e s — ,
p a r M. d e L a p p a r e n t , 6 1 3 .
Ariège
( d é p . d e 1'). N o t e s u r l e Gault
d u — , p a r M. d e L a c v i v i e r , 5 9 2 . =
Note sur le Crétacé s u p é r i e u r du — ,
n a r M. d e L a c v i v i e r . 7 1 8 .
Baléares
(îles). F o s s i l e s r e c u e i l l i s a u x —
p a r M. H e r m i t e , 4 9 7 .
B A R R O I S (CH.). E x p o s é d e s e s r e c h e r c h e s
s u r le terrain c r é t a c é d e s A r d e n n e s et
d e s r é g i o n s v o i s i n e s , 19.
A R N A U D (H.). D a n i e n , G a r u m n i e n e t D o r d o n i e n , 78. = Profil du c h e m i n d e fer
de Saint-Jean-d'Angély entre Grandg e n t et T a i l l e b o u r g , 588.
Aude
( d é p . d e 1'). D e s c r i p t i o n g é o g n o s t i q u e d u v e r s a n t m é r i d i o n a l 3e
la
M o n t a g n e - N o i r e d a n s l e — , p a r M. L e y m e r i e , 157.
Autun.
Les reptiles de l'époque
perm i e n n e a u x e n v i r o n s d ' — , p a r M. G a u d r y (Pl. I I I e t I V ) , 6 2 .
Auxois.
Description sommaire des t e r r a i n s s é d i m e n t a i r e s d e 1'—, p a r M. C o l lenot, 781.
Avallon.
Compte-rendu de l'excursion
a u G r o s - M o n t et à R o u m o n t , a u N . O .
d ' — , p a r M. C o l l e n o t , 8 3 6 . =
Compter e n d u d e l a c o u r s e d u 19 a o û t , d ' —
à C h a s t e l l u x , p a r M. M i c h e l - L é v y , 8 4 4 .
=
Compte-rendu de l'excursion
du
1 9 a o û t , à — , p a r M. Ch.
Vélain,
883.
B A Y L K . P r é s e n t a t i o n d e VAtlas
du
vol.
IV de. l'Explication
de la Carte
géologique
de la France,
p a r M. — , e t
énumération
des
genres
nouveaux
contenus dans cet ouvrage, 91.
Bouii (A.). Lettre, 4 1 3 .
Brucliiopodes,
Note sur quelques genres
d e — (Terebralulidie
et
Waldhei•tniidœ),
p a r M. H. D o u v i l l é , 2 5 1 .
Bresle
(Vallée
de la). N o t e s u r l e s t e r r a i n s c r é t a c é s d e la — , p a r M. J . d e
Morgan, 197.
B U V I U N I E H . Lettre en r é p o n s e à u n e n o t e
d e M. T o m b e c k d u 1 m a r s 1 8 7 7 , 5 7 5 .
= O b s . , p . (iU2.
Beaujolais,
D e Ja p r é s e n c e d e q u e l q u e s
vestiges d'anciens glaciers dans le —
et d e l'âge d e la Moraine d e S a i n t e C é c i l e - l a - V a l o u s e , p a r M. T a r d y , 7 1 1 .
BENOIT
(EM.).
De
l'extension
géog'raphi-
3
ue et s t r a t i g r a p h i q u e d u P u r b e c k i e n
ans l e Jura, 484.
Blaisois.
Note s u r l e s a s s i s e s
supérieures du terrain tertiaire du — , p a r
M. H . D o u v i l l é . 5 2 .
C
CALDERON.
Sur les phosphorilcs
nouvel-
l e m e n t d é c o u v e r t e s d a n s l e Midi d e
l'Espagne, 11.
C A R E Z |L.). D e s c r i p t i o n d ' e s p è c e s
nouvelles d e s terrains tertiaires du bassin
d e Paris (Pl. XII), 037. = S u r l e s
sables moyens aux environs d e Chât e a u - T h i e r r y , 6-11.
CAREZ
(L.)
et" M.
MO.NTIIIEHS.
Observa-
t i o n s s u r l e Mont d e s I t é c o l l e t s , a u p r è s
de Cassel, 620.
Chambéry.
Le Lémenc et le Nivolet, au
N o r d d e — . p a r M. H o l l a n d e , 6 7 8 . =
S u r la limite d e s terrains j u r a s s i q u e
et c r é t a c é a u S . d e — , p a r M. H o l l a n d e , 6 8 0 . = A n a l y s e d e s e a u x d e la
B o i s s e , p r è s d e — ] p a r M. H o l l a n d e ,
692.
C H A N C O U K T O I S (nr.). N o t e s u r l e s r e l i e f s
du g l o b e terrestre, 3 5 3 . = Obs., 6 1 9 . =
Sur l e s alignements g é o l o g i q u e s , 019.
Château-Thierry.
Sur les sables moyens
d e s e n v i r o n s d e — , p a r M. L . C a r e z ,
641.
Charente.
Note sur des coquilles vivantes
et fossiles recueillies dans l e s abris
s o u s r o c h e d e l a — , p a r M. P . F i s c h e r ,
396.
Charente-Inférieure.
Profil d u c h e m i n
de fer d e Saint-Jcan-d'Angely entre
G r a n d g e n t e t T a i l l e b o u r g . p a r M . II. A r naud, 688.
Chronomètre
de la Saône.
Deuxième note
s u r l e — , p a r M. T a r d y , 5 1 1 .
Cidaridées.
Note s u r l e s — j u r a s s i q u e s
d e l a F r a n c e , p a r M. G. C o t t e a u . 2 4 6 .
COLLENOT.
Description
sommaire
des
terrains sédimentaires de l'Auxois, 781.
= Débris d e transport sur l e s pentes
du Morvan, 820. = Compte-rendu d e
l'excursion a u Gros-Mont. 836.
Commission
de comptabilité.
Rapport
d e la — s u r les c o m p t e s du T r é s o r i e r
p o u r l ' a n n é e 1 8 7 7 - 7 8 , p a r M. F e r r a n d
de Missol. rapporteur, 573.
C O Q U A X I ) (IL). S u r i p i e l q u e s p o i n t s d e
la G é o l o g i e ' d e l ' a r r o n d . d e Corte e t
s u r l e s r e s s e m b l a n c e s qui r a t t a c h e n t
c e t t e p a r t i e d e la C o r s e à l a b a n d e
o c c i d e n t a l e île la T o s c a n e . 2 7 .
Cuit.vuKi. (J.). O b s . s u r l e s p u i t s n a t u r e l s
des calcaires portlandiens d e s d é p .
d e l a H a u t e - M a r n e e t d e la M e u s e e t
sur l e minerai d e fer qu'ils renferment, 722.
Corte.
S u r la G é o l o g i e d e l'arronrl. d e —
e t s u r l e s r e s s e m b l a n c e s qui r a t t a chent cette partie d e la Corse à l a
b a n d e o c c i d e n t a l e d e la T o s c a n e , p a r
M. H. C o q u a n d , 2 7 .
Cotnitin.
Obs. sur les terrains tertiaires
d u — , p a r M. V a s s e u r , 7 1 1 .
C O T T K A U . Note s u r les Cidariilées j u r a s s i q u e s d e la F r a n c e , 216.
Criito'ides.
Description îles deux n o u v e a u x g e n r e s d e — du terrain d é v o n i e n d e la M a y e n n e , p a r M. O ï h l e r t ,
(Pl. I e t II,, 6 . "
Cucuron
(Vaucluse). Note
paléontolog i q u e s u r la M o l a s s e d e — , p a r M. P .
Fischer, 218. = Sur les rapports d e
la M o l a s s e d e — a v e c l e s M o l a s s e s d e
l ' A n j o u e t d e l ' A r m a g n a c , p a r M. T o u r nouër, 229.
D
Danien.
Danien, Garumnien et D o r d o n i e n , p a r M. II. C o q u a n d , 7 8 .
DAuiiiuÏE. S u r l ' a n a l o g i e d e d i s p o s i t i o n
des joints d e s falaises crétacées d e s
e n v i r o n s du T r é p o r t a v e c les résultats
antérieurement obtenus dans des e x p é riences synthétiques, 60. = A p p l i c a tion d e la m é t h o d e e x p é r i m e n t a l e à
l'étude d e s déformations et d e s c a s s u r e s t e r r e s t r e s (Pl. V I I ) , 108 e t 1 4 1 .
= E x p é r i e n c e s s u r l'action e t la r é a c tion e x e r c é e s s u r un s p h é r o ï d e qui s e
c o n t r a c t e , p a r une. e n v e l o p p e a d h é r e n t e et. n o n e o n l n y l i l e , 1 5 2 . = P r é s e n t a t i o n d e s e s « Eludes
synthétiques
de (iéologic
expérimentale
», 6 7 1 .
DAVOUST
et
Œiu.Eiir.
Dévonien
de
la
l'existence
du
Sarthe, 097.
DEI.AEONI»
terrain
(F.).
Note
néocomien
sur
aux environs d e
Tournus
(Saône-et-Loire),
403. =
Compte-rendu d e l'excursion à Vand e n e s s e et à Saint-Honoré, 929. = Sur
le terrain tertiaire s u p é r i e u r d e S a ô n e et-Loire et des départements voisins,
930.
DELAFOSSIÏ,
Notice
nécrologique s u r
M. G. — , p a r M. E d . J a n n e t t a z , 5 2 4 .
D K L A G I : . Sur l e g i s e m e n t d e la T o u r m a line a u x e n v i r o n s d e Sainl-Malo, 7 7 .
= Étude d u calcaire d e Lormandière,
420.
- Études géologiques suivant le
prolil e n long d u chemin d e fer
d'Avranches à bol, 070.
Dépôts.
Les — quaternaires du bassin
d e l a S e i n e , p a r M. G. D o l l f u s , 3 1 8 .
Diaclases.
Sur l e s — des falaises c r é tacées d e s environs du Tréport; s u r
l'influence d e s — sur l e relief du s o l ,
p a r M. D a u b r é e , 6 0 .
Diluvium
rouge.
Quaternaire et — , p a r
M. V a n d e n H r o e c k , 2 0 9 .
Diluvium
quaternaire.
Le dernier — ,
M. T a r d y , 5 0 0 .
D O L I . F I ' S (G.). P r é s e n t a t i o n d e :
Principios de Gcologia
y Paleoutologia.
par
M. J . - J . L a n d e r e r , 1 7 . = P r é s e n t a t i o n
d e s a Note
sur les Sables
de
Sinceny
(contact
des ligniles
du Soissonnais
et
des Sables
de Cuise).
= Obs., 19. =
Les dépôts quaternaires d u bassin d e
la S e i n e , 3 1 8 . = O b s . , 4 1 2 . = A n a l y s e
d ' u n e n o t e i n t i t u l é e : Description
d'une
Ovule des environs
de Bruxelles,
par
M. L e f è v r e , 5 7 1 . = O b s . , 6 3 4 , 6 7 6 , 7 4 3 .
Dordonien.
Danien, Garumnien e t D o r d o n i e n , p a r M. H. A r n a u d , 7 8 .
D O U V I L L É (H.). N o i e s u r l e s a s s i s e s s u p é r i e u r e s du terrain tertiaire du B l a i s o i s ,
52. = O b s . s u r la s t r u c t u r e d u t e s t d e s
a n i m a u x r a y o n n e s , 59. = Présentation
d e l'Atlas
du IV" volume
de
l'Explication
de la Carte
géologique
de la
France,
p a r M. B a y î e , e t é n u m é r a t i o n
des genres n o u v e a u x contenus dans cet
ouvrage. 9 1 . =
Note s u r q u e l q u e s
genres de Brachiopodes
(Terebratulidœ e t WaldheimiidœJ,
251.
Drame.
Note s u r la position stratigraphique des terrains supérieurs et quat e r n a i r e s à H a u t e r i v e s , p a r M. A. F a i san,
285.
D I ' F O U H . Relations de l'Ëocène et du Mioc è n e à Saffré ( L o i r e - I n f é r i e u r e ) , 1 3 .
E
Eghis
( p r o v . d'Oran). O s s e m e n t s d ' É l é phants et d'Hippopotames d é c o u v e r t s
dans une station préhistorique d e l a
p l a i n e d ' — . p a r M. P o m e l , 4 4 .
Eléphants.
O s s e m e n t s d'— et d'Hippopot a m e s d é c o u v e r t s dans u n e station
p r é h i s t o r i q u e d e la p l a i n e
d'Eghis
( p r o v . d ' O r a n ) , p a r M. P o m e l , 4 4 .
Espagne.
Sur les Pliosphorites n o u v e l l e m e n t d é c o u v e r t e s d a n s l e Midi d e
l ' E s p a g n e , p a r M. C a l d e r o n , 1 1 . •
P r é s e n t a t i o n p a r M. G. D o l l f u s d ' u n
o u v r a g e d e M. L a n d e r e r :
Principios
de Geologia
y Paleonlologia,
17.
EVANS
(JOHN).
Obs.,
587.
F
supérieurs d u bassin du Rhône, 497.
Foraminifères.
Observations sur l e s —
du
terrain
tertiaire p a r i s i e n , p a r
M. T e r q u e m , 2 4 9 . = O b s . s u r l e s A l g u e s
calcaires confondues avec l e s — e t
appartenant a u groupe des Siphonées
d i c h o t o m e s . p a r M. M u n i e r - C n a l m a s ,
354, 6 0 1 .
F A L S A N ( A . ) . Note sur la position stratig r a p h i q u e des terrains tertiaires s u p é rieures et quaternaires à Hauterives
( D r ô m e ) (Pl. VIII), 2 8 5 .
F I S C I I F . H (P.) O b s . , 1 0 3 . = N o t e p a l é o n tologique s u r la Molasse d e Cucuron
(Vaucluse), 218. = Note s u r des c o uilles vivantes et fossiles recueillies
ans l e s abris sous roche d e l a Charente, 396.
F O N T A N N L S ( F . ) . Note s u r la d é c o u v e r t e
de deux espèces nouvelles d u genre
Anledon
dans l e s terrains tertiaires
3
Forcalquier.
S u r la Molasse miocène
d e — , p a r M. T o u r n o u ë r , 2 3 7 .
Fréjus.
Note s u r certains g n e i s s d e s
e n v i r o n s d e — , p a r M. P o t i e r , 0 0 6 .
G
Garumnien.
Danien, Garumnien,
n i e n , p a r M. H. A r n a u d . 7 8 .
GAUDIIY
(AI.II.).
nerniionne
Les
Reptiles de
aux
environs
Dordol'époque
d'Auliin
(Pl. III et. I V ) , 0 2 . = O b s . , 1 0 2 . = S u r
un c h e v a l d e B u e n o s - A y r e s , 3 9 5 . =
S u r l ' e x i s t e n c e d e s Saïgas
e n France
pendant l'âge d u Rennej 396. = A l l o -
cution, 517. = Sur une dent de rhinocéros d'Algérie, 609. = Obs., 713.
GERVAIS
GILOT.
(P.).
Obs.,
Obs.,
G r ô s n e ) , p a r M. T a r d y , 7 1 1 .
Gneiss.
Note s u r certains — d e s e n v i r o n s d e K r é j u s , p a r M. P o t i e r , (iO(i.
Guyane {Haute-). N o t e s g é o l o g i q u e s s u r la
Haute-Guvane d'après les explorations
d u D Cre'vaux, p a r M. Ch. V é l a i n , 3 8 8 .
Gypses.
Note s u r l e s — d e l'ancien Comté
d e N i c e , p a r M. P o t i e r , 0 0 3 .
53.
352.
Glaciers.
D e la p r é s e n c e d e q u e l q u e s
vestiges d'anciens — dans le Beaujolais, et d e l'âge d e la Moraine d e
Sainte-Cécile-Ia-Yalouse (Vallée d e la
r
H
Halitherium.
Incisions sur des os d'—,
p a r M. T o u r n o u ë r , 0 0 9 .
Hauterives
( d é p . d e la b r o m e ) . N o t e s u r
la p o s i t i o n s t r a t i g r a p h i q u e d e s t e r r a i n s
tertiaires s u p é r i e u r s et quaternaires
à — , p a r M. A. F a i s a n , 2 8 5 . = O b s e r vations paléontologiques sur les couc h e s à Ostrea
Falsani
dans les envir o n s d e — . p a r M. A . L o c a r d , 3 0 7 .
HÉBERT.
Obs.,
19,
27.
=
Obs. au
sence à Saint-Germain-en-Layc d e s
Lignites du S o i s s o n n a i s , 7d9. = Note
s u r l e s c a l c a i r e s à Echinolampas
ilichelini
du Nord d e la France, 710.
HEKMITE
(II.). N o t e
s u r la position
q u ' o c c u p e n t à l'ile Majorque l e s
Terebratula
diphya
e t T. janilor,
207. =
Fossiles recueillis aux îles Baléares,
497.
= Sur des empreintes des ard o i s e s d ' A n g e r s , 6G0.
Hippopotames.
Ossements d'Eléphants et
d — d é c o u v e r t s dans une station p r é h i s t o r i q u e d e la p l a i n e d ' E g h i s ( p r o v .
d ' O r a n ) , p a r M. P o m e l . 4 4 .
H O L L A N D E . Le L é m e n c et le Nivolet, a u
Nord d e Chambéry (Savoie), 678. —
A n a l y s e d e s e a u x d e la B o i s s e , 0 9 2 .
sujet
d e l ' o u v r a g e d e M. S t r u c k m a n n « le
Jura supérieur
des environs
de
Hanovre » . = S u r l a p o s i t i o n d e s S a b l e s
d e S i n c e n y , 4 0 8 . = Présentation du
Guide
du Géologue
à
VExposition
universelle
de 1878 », 5 5 6 . = S u r l e s
S a b l e s d e S i n c e n y , 581. = S u r la p r é -
J
JANNETTAZ
( E D ).
Sur
une
Jura.
De l'extension géographique et
stratigraphique du Purbeckien dans
l e J u r a , p a r M. E m i l e B e n o i t , 1 8 1 .
Ammonite
t r a n s f o r m é e e n a r g e n t natif, 1 0 2 . =
N o t i c e n é c r o l o g i q u e s u r M. G. D e l a fosse, 524.
L
L A C V I V I E R ( D E ) . Note s u r l e Gault d u
dép .
d e l'Ariège, 592. = Note s u r le
Crétacé s u p é r i e u r du d é p . d e l'Ariège,
718.
L A M B E R T ( J u l e s ) . N o t e s u r l a Craie d u d é p .
de l'Yonne, 202.
1
1
LAPPARENT
(A.
D E ) . Présentation
:
Le
Jura supérieur
des environs
de
Hanovre, p a r M. S t r u c k m a n n , 3 1 5 . = N o t e
s u r l a disposition g é n é r a l e d e s reliefs
du Globe terrestre, 346. = Obs., 608.
= Le Crétacé inférieur d a n s l e s A r dennes, 613.
L A R T E T (Louis). Vie et t r a v a u x d ' A l e x a n dre Leymerie, 530.
L E B E S C O N T E . Note stratigraphique s u r le
bassin
tertiaire
des environs
de
B e n n e s ( I l l e - e t - V i l a i n e ) , p a r M. — , 4 5 1 .
L E M O I N E (V.). S u r l e s Oiseaux fossiles
des terrains tertiaires inférieurs d e s
environs d e Reims, 398. =
Note s u r
les o s s e m e n t s fossiles d e s terrains
tertiaires inférieurs d e s e n v i i o n s d o
Reims, 558.
LEVMEIIIE. Description geognostique du
v e r s a n t méridional d e la M o n t a g n e Noire dans l'Aude. 157. = Vie et trav a u x d ' A l e x a n d r e — , p a r M. L o u i s
Lartet. 5 3 0 .
Lignites.
S u r la p r é s e n c e à Saint-Germain-en-Lave d e s — du Soissonnais,
p a r M. H é b e r t , 7 3 9 . = O b s . , 7 4 0 .
L O C A R D (A.). S u r l e s a r g i l e s l a c u s t r e s
q u a t e r n a i r e s d e la Vallée du R h ô n e ,
108. = P r é s e n t a t i o n p a r M. T o u r n o u ë r ,
d e l à Faune mulacologiqite
des
terrains
quaternaires
des environs
de
Lyon,
p a r M. —•, 5 7 1 . = 0 b s e r v a t i o n s p a l é o n tologiques sur les couches à
Uslrea
Falsani
dans lesenvirons de Hauterives
( l ) r ù m e ) ( P l . IX), 3 0 7 .
L o u v . Note s u r u n gisement d e p o i s s o n s
fossiles dans les marnes aptiennes d e
Itosans (Hautes-Alpes), 077.
Lormandière
(Ille-et-Yilaino). Elude d u
c a l c a i r e d e — , p a r M. D e l a g e , 1 2 6 .
M
Machimosanrc.
Sur le g e n r e
M. H. E . S a u v a g e , 6'J3.
MALLAHD.
Obs.
—.
d é p . d e la H a u t e - M a r n e e t d e l a M e u s e
et sur le — qu'ils renferment, p a r
M. C o r n u e l , 7 2 2 .
Mollasse.
Note p a t é o n t o l o g i q u e s u r la —
d e C u c u r o n , p a r M. P . F i s c h e r , 2 1 8 .
= Sur les r a p p o r t s de la — d e l'Anj o u e t d e l ' A r m a g n a c , p a r M. T o u r nouër, 229.
M o x T i i m a s (M.). V o i r C a r e z e t M o n t h i e r s .
M O R G A N (J. d e ) . N o t e s u r l e s t e r r a i n s
crétacés de la vallée de la B r e s l e , 197.
Morvan.
Aperçu général sur la c o n s t i t u t i o n d u — , p a r M. M i c h e l - L é v y , 7 5 8 .
= R é s u m é au s u j e t d e s t e r r a i n s s t r a t i fiés et d e s failles qui e n v e l o p p e n t le — '
par M Vélain, 766. — Débris de transp o r t s u r l e s p e n t e s d u — . p a r M. C o l lenot, 820. = Note s u r la formation
g n e i s s i q u e d u — , et c o m p a r a i s o n a v e c
quelques autres régions de m ô m e nat u r e , p a r M. M i c h e l - L é v y , 8 5 7 . = N o t e
s u r les p o r p h y r i t e s m i c a c é e s du — .
p a r M. M i c h e l - L é v y , 8 7 3 . = N o t e s u r
l e s l a m b e a u x de Lias s u r é l e v é s du —
et sur les s o u l è v e m e n t s successifs de
c e t t e r é g i o n , p a r MM. M i c h e l - L é v y e t
V é l a i n , 9 9 1 . = C o m p t e - r e n d u de" l a
course du 23 août; traversée E.0. du
— , p a r M. M i c h e l - L é v y . = N o t e s u r
le terrain houiller d e s e n v i r o n s d e
Montreuillon, le l o n g de la b o r d u r e
o c c i d e n t a l e d u — , p a r M. M i c h e l - L é v y ,
911.
par
608.
Mayenne.
Description de deux nouveaux
g e n r e s d e Crinoïdes du terrain d é v o n i e n d e la — , p a r M. D. Œ l i l e r t , 6
(Pl. I e t 11).
M E H C K V (N. ( l e ) . R e m a r q u e s s u r la c l a s silication du terrain crétacé supérieur,
355. = Sur l e s S a b l e s d e S i n c e n v , 104,
:>7'J et 6 1 0 .
M i x e r . Obs. sur une note de M . Barrois,
r e l a t i v e au t e r r a i n c r é t a c é d e s A r dennes, 415. = Obs. 619.
M I C I I E I . - L I ' . V V (A.;. A p e r ç u g é n é r a l s u r la
constitution du Morvan, 758. = Compterendu
d e la C o u r s e
du
19 a o û t ,
d'Avallon à Chastellux, 811. = Compter e n d u d e la c o u r s e d u 2 0 a o û t , d e
S e m u r à S a u l i e u , p a r la M o t t e - T e r nand, 818. =
N o i e s u r la f o r m a t i o n
g n e i s s i q u e d u M o r v a n et c o m p a r a i s o n
a v e c quelques autres régions de même
nature, 857. =
C o m p t e - r e n d u d e la
c o u r s e d u 21 a o û t à A l l i g n y , G o i e ,
P e n s i è r e s , 8 7 1 . = Note s u r les p o r phyrites m i c a c é e s du Morvan, 873. =
C o m p t e - r e n d u d e la c o u r s e d u 2 3 a o û t ,
t r a v e r s é e E . 0 . du Morvan, 9 0 6 . — N o t e
sur le terrain houiller d e s e n v i r o n s de
Montreuillon, le l o n g d e la b o r d u r e o c cidentale du Morvan. 911. = Compter e n d u d e la c o u r s e d u 2 5 a o û t . O b s . ,
d e M. P e l l a t , 9 1 2 .
MICHEI.-LKYV
et
VÉI.AIX.
Note
sur
M U . M E R - C H A L M A S . Obs.,
352.
=
Note
sur
un g r o u p e d'Algues calcaires c o n f o n dues a v e c les Foraminifères, 254 et
6 6 1 . = S u r l e g e n r e Archiacina.
445.
= Sur d e s fossiles n o u v e a u x recueillis
a u x l i e s B a l é a r e s p a r M. H e r m i t e , 4 9 7 .
= S u r l e g e n r e Neolampas,
741.
les
l a m b e a u x de Lias s u r é l e v é s du Morv a n et s u r l e s s o u l è v e m e n t s s u c c e s s i f s
de cette région, 191.
Minerai
de fer. O b s . s u r l e s p u i t s n a t u rels des calcaires porllandiens
des
N
Ncolnmpas.
S u r l e g e n r e — , p a r M. M u nier-Chalmas, 741.
N E U M A Y E R (M.). R e m a r q u e s s u r l a c l a s s i -
fication
du Jurassique supérieur, 102.
Nice.
Note sur les g y p s e s d e l'ancien
C o m t é d e — , p a r M. P o t i e r .
0
Œ i i L E H T (D.). D e s c r i p t i o n d e d e u x n o u v e a u x g e n r e s de Crinoïdes du terrain
d é v o n i e n d e la M a y e n n e , 6 (Pl. I e t I I ) .
= S u r l e D é v o n i e n d u d é p . d o la
S a r t h e , e n c o l l a b o r a t i o n a v e c M. D a v o u s t , (597.
Oiieaur
fossiles.
Sur les — des terrains
tertiaires inférieurs des environs d e
R e i m s , p a r M. V. L e m o i n e , 3 9 8 .
Oslrea
Falsani.
Observations paléontologiques sur les couches à — dans les
environs de Hauterives (Drôme), par
M. A. L o c a r d (Pl. IX), 3 0 7 .
OUSTALET.
Obs.
397.
p
Piques
(île tic). L e s r o c h e s v o l c a n i q u e s
c i e l ' — , p a r M. Ch. V é l a i n (Pl. XI), 115.
P E R O X . Ëchinides fossiles d'Algérie, 673.
Phosphorites.
Note sur les — n o u v e l l e m e n t d é c o u v e r t e s d a ' i s le Midi d e
l ' E s p a g n e , p a r M. C a l d e r o n , 1 1 .
Poissons
fossiles.
Note sur un g i s e m e n t
do — dans les marnes aptiennes de
R o s a n s ( H a u t e s - A l p e s ) , p a r M. Ch. L o r v ,
677.
P o M i u . (A.). O s s e m e n t s d ' É l é p h a n t s
et
d'Hippopotames d é c o u v e r t s dans une
station
préhistorique
d e la plaine
d'Eghis ( p r o v . d'Oran), = 4 1 . Obs. 397.
Porphyrites.
Note sur les — micacées
du M o r v a n ,
p a r M.
Michel-Lôvv,
873.
P O T I E R . Note sur les Gypses de l'ancien
Comté d e Nice, 603. = Note sur c e r tains g n e i s s d e s e n v i r o n s d e Fréjus,
(iOli. = N o t e s s u r l e s b l o c s d u G r o s Mont et d u R o u m o n t a u N . O . d ' A v a l l o n ,
838, 8 1 3 . = O b s . 9 3 7 .
Président.
Allocution du — , 517.
R
Rayogruphe
ou cercle unitaire r a p p o r t e u r a u t o m a t i q u e a v e c l u n e t t e et b o u s s o l e p e r f e c t i o n n é e s , p a r M. H e y - L e s cure, 562.
Récollets
(itont
des).
Obs. sur le — ,
a u p r è s d e C a s s e l , p a r MM. C a r e z et
Monthiers, 620.
Reims.
Note s u r les o s s e m e n t s fossiles
d e s terrains tertiaires inférieurs des
e n v i r o n s d e R e i m s , p a r M- V. L e m o i n e ,
558.
Rennes.
Sur le c a l c a i r e d e L o r m a n d i è r e
p r è s — , p a r M. b e l a g e , -126.
• Note
s t r a t i g r a p h i q u o s u r le b a s s i n t e r t i a i r e
d e s e n v i r o n s d e — , p a r M. L e b e s c o n t e ,
451. = Étude s u r l e s f o s s i l e s d e l'étage
tongrien des environs de —,
par
M. T o u r n o u ë r (Pl. X ) , 1 0 t .
Reliefs
du Globe. N o t e s u r - l a d i s p o s i t i o n
g é n é r a l e d e s — t e r r e s t r e , p a r M. d e
L a p p a r e n t . O b s . d e M. d e C h a n c o u r tois, 316.
Reptiles.
Les — de l'époque p e r m i e n n e
a u x e n v i r o n s d ' A u t u n , p a r M. G a u d r y
(Pl. III et I V ) . 6 2 .
R K Y - L I : S I . L ' I \ I : . Carte g é o l o g i q u e d e T a r n et-Garonne. = R a y o g r a p h e ou cercle
unitaire rapporteur automatique a v e c
lunette
et b o u s s o l e
perfectionnées,
562.
Rhinocéros
lichnrhinus.
Sur une dent
d e — d ' A l g é r i e , p a r M. G a u d r y , 6 0 9 .
Rhône.
Sur les argiles lacustres quatern a i r e s d e la v a l l é e d u — , p a r M. A .
Locard.
Rosans
( H a u t e s - A l p e s ) . N o t e s u r un g i sement de poissons fossiles dans les
m a r n e s a p t i e n n e s d e — , p a r M. Ch.
Lory. 677.
R r r o r . É o c e n e et O l i g o c è n e , 5 8 2 .
S
Subies
de Sinceny.
Note sur les —, par
M. N. d e M e r c e y , 4 0 1 . = S u r la p o s i t i o n d e s — , pa"r M. H é b e r t , 1 0 8 . =
O b s . p a r M. G. D o l l f u s , 1 1 2 . =
Note
s u r l e s — , p a r M. N . d e M e r c e v , 5 7 9 .
= R é p o n s e d e M. H é b e r t , 5 8 t . = D e r n i è r e s o b s e r v a t i o n s s u r la p o s i t i o n
d e s — , p a r M. N. d e M e r c e y , 6 1 0 .
Saffré
(Loire-Inf.). Relations d o J'Éocéne
e t d u M i o c è n e à — , p a r M. É d . D u f o u r ,
13. = R é p o n s e d e M. V a s s e u r , 4 0 6 .
= O b s . d e M. d e T r o m c l i n , 4 0 7 .
Saint-Germain-en-l.aye.
S u r la p r é s e n c e
à — des Lignites du Soissonnais, par
M. H é b e r t , 7 3 9 .
Saône
(la). D e u x i è m e n o t e s u r l e c h r o n o m è t r e d e — , p a r M. T a r d y , 5 1 1 .
Saïgas.
Sur l'existence d e s — en France
p e n d a n t l'âge du R e n n e , 396.
S A J ' O H T A (G. D E ) . L e M o m i e d e s p l a n t e s
avant, l ' a p p a r i t i o n d e l ' h o m m e , 9 9 .
Saulieu.
Compte-rendu de l'excursion
d u 2 0 a o û t , d e P i é c y - s o u s - T l u ' l à la
Motte-Ternant, e n v i r o n s de —; Visite
a u x G r a v e l l e s , p a r M. Ch. V é l a i n , 8 9 0 .
S A U V A G E (11.). S u r l e g e n r e M a c h i m o s a n r c , 6'>2.
Seine
(Bassin de la). Les dépôts q u a t e r n a i r e s du — . p a r M. D o l l f u s , 3 1 9 .
Semur.
Visite aux collections de —, par
M. V é l a i n , 8 0 4 . = E x c u r s i o n a u x e n v i rons de —, 805. = Compte-rendu de
l a C o u r s e du 2 0 a o û t , d e — h S a u l i e u ,
p a r la M o t t e - T e r n a n t , p a r M. M i c h e l Lévy, 818.
Seychelles
( I l e s ) . N o t e s u r la c o n s t i t u tion g é o l o g i q u e d e s — , p a r M. V é l a i n ,
278.
Sinceny.
P r é s e n t a t i o n p a r M. D o l l f u s
d'une note sur les Sables de — . Obs.
d e AI. H é b e r t , 19, île M. d e M e r c e y ,
4 0 t . = S u r la p o s i t i o n d e s S a b l e s d e
— , p a r M. H é b e r t , 4 0 8 . = O b s . d t
M. D o l l f u s , 4 1 2 . = S u r l a p o s i L i o n d e s
S a b l e s d e — , p a r M. N . d e M e r c e y
5 7 9 . = D e r n i è r e s o b s e r v a t i o n s s u r la
p o s i t i o n d e s S a b l e s d e — , p a r M. N . d e
;
M e r c e y , G10. = O b s . d e M. H é b e r t , 7 4 0 .
STKUCKMA.NN.
Présentation
de
son
ou-
v r a g e , « le Jura
supérieur
des
environs de Hanovre
» , p a r M. d e L a p p a r e n t , 3 1 5 . = O b s . d e M. H é b e r t , 3 9 7 .
T
TARDY. Le dernier diluvium quaternaire,
500. = D e u x i è m e note sur le Chronom è t r e d e la S a ô n e , 514. = D e la p r é sence d e quelques vestiges d'anciens
glaciers dans le beaujolais, et d e
l ' â g e d e la M o r a i n e d e S a i n t e - C é c i l e - l a Valouse (Vallée d e la Grôsne), 744.
Tarn-et-Garonne.
Sur la Carte g é o l o g i q u e d u — , p a r M. R e y - L e s c u r e , 5 6 2 .
Terebratula
diphya
e t T. janitor.
Note
s u r la p o s i t i o n q u ' o c c u p e n t à l'île M a j o r q u e l e s — , p a r M. H e r m i t e , 2 0 7 .
Terebratulidœ.
Note sur q u e l q u e s g e n r e s
d e — e t d e Waldheimiidœ,
p a r M. D o u villé, 251.
T E H Q U E M . Observations sur les Foraminifères d u terrain tertiaire parisien, 249.
Terrain
carbonifère.
Sur l e — d e l'arr.
d e C o r l e , p a r M. H. C o q u a n d , 2 7 .
Terrain
crétacé.
Recherches sur le —
des Ardennes et des régions v o i s i n e s ,
p a r M. Ch. B a r r o i s , 1 9 . = A n a l o g i e d e
disposition d e s joints d e s falaises c r é tacées d e s environs du Tréport avec
les résultats antérieurement obtenus
dans d e s expériences
synthétiques,
p a r M. D a u b r é e , 6 0 . = D a n i e n , G a r u m n i e n e t D o r d o n i e n , p a r M. H. A r n a u d .
=
Note s u r l e s terrains crétacés d e
la v a l l é e d e l a B r e s l e , p a r M. J . d e
Morgan, 197. — Note s u r la Craie d u
d é p a r t e m e n t d e l ' Y o n n e , p a r M. J u l e s
Lambert, 202. = Note s u r la position
q u ' o c c u p e n t à l ' î l e M a j o r q u e l e s Terebratula
diphya
e t T. janitor,
par
M. H . H e r m i t e , 2 0 7 . =
Remarques
sur la classification d u terrain crétacé
s u p é r i e u r , p a r M. N . d e M e r c e y , 3 5 5 .
= Note sur l'existence d u terrain n é o comien
a u x environs
d e Tournus
( S a ô n e - e t - L o i r e ) , p a r M. F . D e l a f o n d ,
4 0 3 . = O b s . s u r u n e n o t e d e M. B a r rois, relative a u terrain crétacé d e s
A r d e n n e s , p a r M. M e u g y , 4 4 5 . = P r o fil d u c h e m i n d e f e r d e S a i n t - J e a n d'Angély, entre Grandgent et Tailleb o u r g , p a r M. H. A r n a u d , 5 8 8 . = N o t e
s u r l e Gault d u d é p . d e l ' A r i è g e , p a r
M. d e L a c v i v i e r , 5 9 2 . = L e C r é t a c é
i n f é r i e u r d a n s l e s A r d e n n e s , p a r M. d e
L a p p a r e n t , 613. = Sur la limite d e s
terrains jurassique e t — , au S u d d e
C h a m b é r y , p a r M. H o l l a n d e , 6 8 6 . =
Note sur l e Crétacé s u p é r i e u r d u d é p .
d e l ' A r i è g e , p a r M. d e L a c v i v i e r , 7 1 8 .
Terrain
déoonten.
Description
de deux
n o u v e a u x genres d e Crinoïdes d u —
d e l a M a y e n n e , p a r MM. D . Œ h l e r t
(Pl. I e t II), 6 . = S u r l e — d u d é p .
d e l a S a r t h e . p a r MM. Œ h l e r t e t D a voust, 697.
Terrain
houiller.
N o t e s u r l e g e n r e Mariopteris,
p a r M. Z e i l l e r (Pl. Y e t Y I ) ,
92.
Terrain
jurassique.
R e m a r q u e s s u r la
classification d u Jurassique supérieur,
p a r M. N e u m a y e r , 1 0 4 . = N o t e s s u r l e s
C i d a r i d é e s j u r a s s i q u e s d e la F r a n c e ,
p a r M. G. C o t t e a u , 2 4 6 . = N o t e s u r
l ' o u v r a g e d e M. S t r u c k m a n n : Le Jura
supérieur
des environs
de
Hanovre,
p a r M. A . d e L a p p a r e n t , 3 1 5 = D e
l'extension géographique et stratigraphique du Purbeckien dans le Jura,
p a r M. E m i l e B e n o î t , 4 8 4 . = L é m e n c
et Nivolet a u N. d e C h a m b é r y , p a r
M. H o l l a n d e 6 7 8 . = S u r l a l i m i t e d e s
terrains — et crétacé, au S. d e Chamb é r y , p a r M. H o l l a n d e , , 6 8 6 . = O b s e r vations sur les puits naturels des calcaires portlandiens d e s d é p . d e l a
Haute-Marne et d e la Meuse et sur l e
minerai d e fer qu'ils renferment, p a r
M. J. C o r n u e l , 7 2 2 .
Terrain
permien.
Les reptiles d e l'époque p e r m i e n n e aux e n v i r o n s d'Autun,
p a r M. A l b . G a u d r y 0?1. I I I e t IV), 6 2 .
Terrain
quaternaire.
Sur les argiles
lacustres quaternaires d e la vallée d u
R h ô n e , p a r M. L o c a r d , 1 0 8 . = Q u a t e r n a i r e e t D i l u v i u m r o u g e , p a r M. V a n
don Broeck. 209. = Note s u r la p o s i tion stratigraphique d e s terrains t e r tiaires s u p é r i e u r s e t quaternaires à
H a u t e r i v e s ( D r ô m e ) , p a r M. A . F a i s a n
(Pl. V I I I ) , 2 8 5 . = L e s d é p ô t s q u a t e r naires du Bassin d e la Seine, p a r
M. G. D o l l f u s , 3 1 8 . = L e d e r n i e r d i l u v i u m q u a t e r n a i r e , p a r M. T a r d y . 5 0 0 .
Terrain
serpentineux.
S u r l e — d e l'arr.
d e C o r t e , p a r M. H . C o q u a n d , 2 7 .
Terrain
tertiaire.
Relations d e l'Êocène
e t d u M i o c è n e à Saffré (Loire-Inf.),
p a r M. E d . D u f o u r , 1 3 . = S u r l e s a s sises supérieures du terrain tertiaire
d u B l a i s o i s , p a r M. H. D o u v i l l é , 5 2 . =
S u r l a M o l a s s e d e C u c u r o n , p a r M. P .
Fischer. 218 = Sur l e s rapports d e
la Molasse d e Cucuron a v e c l e s Mol a s s e s d e l'Anjou e t d e l ' A r m a g n a c ,
p a r M. T o u r n o u ë r , 2 2 9 . = O b s e r v a tions sur l e s Foraminifères d u — p a -
r i s i e n , p a r M. T e r q u e m , 2 4 9 . = N o t e
s u r la p o s i t i o n s t r a t i g r a p h i q u e
des
t e r r a i n s t e r t i a i r e s s u p é r i e u r s et q u a ternaires à Hauterives (Drôme), par
M. A. F a i s a n (Pl. VIII), 2 8 5 = S u r l e s
Oiseaux fossiles des terrains tertiaires
inférieurs des environs de R e i m s , par
M. V. L e m o i n e , 3 9 8 . = S u r l e s S a b l e s
d e S i n c e n v ; n o t e s d e M. d e M e r c e v ,
4 0 2 ; d e M . ' H é b e r t , 1 0 8 ; d e M. D o l l f u s ,
412. = E t u d e d u c a l c a i r e île L o r m a n d i è r e , 120. = r N o t e s t r a t i g r a p h i q u e
s u r le b a s s i n tertiaire d e s e n v i r o n s de
R e n n e s ( I l l e - e t - V i l a i n e ) , p a r M. L o b e s conte, 451.
- Étude sur les fossiles
d e l'étage tongrien des e n v i r o n s de
R e n n e s , p a r M. T o u r n o u ë r (Pl. X), 101.
= N o t e s u r la d é c o u v e r t e d e d e u x
e s p è c e s nouvelles du genre
Antedon,
dans les terrains tertiaires s u p é r i e u r s
d u b a s s i n d u R h ô n e , p a r M. F o n t a n nes.
497. — Note sur les o s s e m e n t s
fossiles d e s terrains tertiaires inférieurs
d e s e n v i r o n s d e R e i m s , p a r M. V. L e moine, 558. =
É o c è n e et O l i g o c è n e ,
p a r M. A. R u t o t , 5 8 2 . — O b s . s u r l e
Mont d e s R é c o l l e t s , a u p r è s d e Cassel,
p a r MM. C a r e z e t M o n t h i e r s , 0 2 0 . =
Description d'espèces nouvelles des
terrains tertiaires du bassin de Paris,
p a r M. C a r e z , 0 3 7 . = S u r l e s S a b l e s
moyens aux environs de
ChâteauT h i e r r y , p a r M. C a r e z , 0 1 1 . = S u r la
présence a Saint-Germain-en-La\e des
L i g n i t e s d u S o i s s o n n a i s , p a r M. H é b e r t ,
7M9. N o f e s u r l e s c a l c a i r e s ; !
Er.hinalam-
pas Michelini
d u Midi d e la F r a n c o , 7 1 0 .
= Obs. sur les terrains tertiaires du
C o t e n t i n , p a r M. V a s s e u r , 7 4 1 . = O b s .
sur le — s u p é r i e u r d e S a o n e - e t - L o i r o
et
des départements
voisins,
par
M. F r é d . D e l a f o n d , 9 3 0 ; =
Obs. de
M. P o t i e r , 9 3 6 .
Terrain
volcanique.
Les roches v o l c a n i q u e s î l e l'ile d e P â q u e s , p a r M. C h .
V é l a i n (Pl. XIj, 4 1 5 .
Tuurmuliuc.
S u r l e g i s e m e n t d e la —
aux
environs
de
Saint-Malo,
par
M. D e l a g e , 7 7 .
TOURNOLEII.
Sur
les
r a p p o r t s de
la
Mo-
lasse de Cucuron a v e c les Molasses
d e l'Anjou et d e l ' A r m a g n a c . 229. = S u r
la M o l a s s e m i o c è n e d e
Forcalquier,
p a r M. T o u r n o u ë r , 2 3 7 . = P r é s e n t a t i o n d e Y Etude
stratigraphique
et paléontologique
sur le bassin
de
Yisan
fVaucluseJ,
p a r M. F o n t a n n e s , 3 8 7 . =
Etude sur les fossiles de l'étage t o n g r i e n d e s e n v i r o n s d e R e n n e s (Pl. X),
4 6 1 . = P r é s e n t a t i o n d e la d e s c r i p t i o n d e
la Faune
malucologiquc
des
terrains
quaternaires
des environs
de Lyon; p a r
M. L o c a r d . 5 7 1 . = I n c i s i o n s s u r un
o s ù'IIalitherium,
609. =
Sur une
d e n t il'Equus
Stcnonis
? d'Ain J o u r d e l ,
p r è s d e Constantin!', 711.
Tournus
(Saône-et-Loire).
Note
sur
l'existence du terrain n é o c o m i e n a u x
e n v i r o n s d e — , p a r M. F. D e l a f o n d ,
103.
TRO.MICI.IX
008,
(nie).
Obs.
77.
102,
407,
463,
609.
V
V A N D E S B R O E C K . Q u a t e r n a i r e et D i l u vium rouge, 209.
V A S S E U R . R é p o n s e à u n e n o t e d e M. D u f o u r « Relations
de l'Eocène
et
du
Miocène
» à Saffré, 406. = Sur l e s
terrains tertiaires du Cotentin, 741.
Vauclusc
(dép. de). Note p a l é o n t o l o g i q u e s u r la M o l a s s e d e C u c u r o n . p a r
M. P . F i s c h e r , 2 1 8 . = S u r l e s r a p p o r t s
de la Molasse de Cucuron a v e c les
M o l a s s e s d e l ' A n j o u et d e l ' A r m a g n a c ,
p a r M. T o u r n o u ë r , 2 2 9 .
V E L A I N (Ch.'. N o t e s u r la c o n s t i t u t i o n
g é o l o g i q u e d e s lies S e y c h e l l e s . 278. =
N o t e s g é o l o g i q u e s s u r la H a u t e - G u y a n e ,
d ' a p r è s l e s e x p l o r a t i o n s du D' C r e vaux, 388. = Les roches volcaniques
d e l'Ile d e P â q u e s (Pl. XI), 4 1 5 . = R é s u m é au sujet d e s terrains stratifiés
et d e s f a i l l e s q u i e n v e l o p p e n t le M o r -
v a n , 766. = Visite aux collections de
S e m u r , 8 0 4 . -- E x c u r s i o n a u x e n v i rons de Semur, 805. = Compte-rendu
d e l ' E x c u r s i o n d u 19 a o û t , à A v a l l o n ,
883. = C o m p t e - r e n d u d e l ' E x c u r s i o n
du 2 0 a o û t , d e P r é c y - s o u s - T h i l à l a
Motte-Ternand, environs de Saulieu;
Visite a u x Gravelles, 890. Compterendu de l'Excursion du 21 août au
plateau de P e n s i è r e s , 899. = Sur les
l a m b e a u x de Lias s u r é l e v é s du M o r v a n et s u r l e s s o u l è v e m e n t s s u c c e s s i f s
d e c e t t e r é g i o n , p a r MM. — e t M i c h e l L é v y . = C o m p t e - r e n d u d e la c o u r s e
du 23 août, d e s c e n t e d e L o r m e s à
C o r b i g n y , 9 0 9 . = C o m p t e - r e n d u d e la
c o u r s e du 2 3 a o û t ( s u i t e ) ; e n v i r o n s d e
C o r b i g n y ; c o u p e d e la t r a n c h é e d u
B a t t o y ; l a m b e a u x t e r t i a i r e s à la G a renne, 920.
w
Widdlieimiidœ.
Note sur quelques genres
île Terebi-atulidœ
et d e — p a r M. H.
Douvillé, 251.
Y
Yonne
( d é p . d e 1 ) . N o t e s u r la Craie d u d é p . d e 1'—. p a r M. J. L a m b e r t , 2 0 2 .
z
ZF.IÏ.I.F.11 (R.). P r é s e n t a t i o n d e l'Atlas d u I
t o m e IV d e l ' E x p l i c a t i o n d e la Carte I
g é o l o g i q u e de la France, 9 2 . = N o l e s u r
l e g e n r e Mariopteris
(Pl. V e t VI), 9 2 .
Gi
TABLE DES GENRES ET DES ESPÈCES
DÉCRITS, FIGURÉS, DISCUTÉS
ET
DES
SYNONYMIES
OU DÉNOMMÉS A
INDIQUÉES
Aclinodon
( v e r t è b r e s d e 1'), 6 3 , P l . III.
Aclinoslreon,
Bayle, 91.
Aetoslreon,
Baylé. 91.
Ancillaria
glandiformis,
L k . , 4 7 1 (Pl. X).
Antcdon
Meneghinianus,
Font.. 499.
—
rhodanicus,
Font., 499.
Archiacina,
M.-Ch., 445.
Aulacothyris,
Douv., 277.
—
re.supinala,
2 7 7 , f. 1 9 .
Aviculopeclcn
Keyserlingi,
Œhl. e t D a v . ,
7 1 5 (Pl. XI).
Avicula
stampiniensis,
Dcsh., 479.
Helcmnopiis,
Bayle, 91.
Jlellerophon
Hermitei,
Œhl. et D a v . , 713
(PI. X V ) .
—
angulalus,
G u e r . , 7 l 4 | (Pl. XV).
Dronleus
Yerncuilli,
Œhl. et Dav., 703
(Pl. XIII).
liulimus
Vasscuri.
C a r e z , 6 3 9 (Pl. XII).
Dulla ( H a m i n e a ) bnrdigalemis.
Orb., 478.
Calyplrœa
labellata.
Dcsh., 478.
Canccllaria
Sandbcrgcri,
Tourn., 270
(Pl. X).
Catanlosloma
liaylei,
Œhl. et Dav., 713
(Pl. X V ) .
Ceraloslreon,
Bayle, 91.
Chcmnitzia
semi'decussala,
Lk.. v a r . , 476.
Cerithium
Lebcscontei,
T o u r n . . 474 (Pl.X).
—
subcinctum,
O r b . , 4 7 5 (Pl. X).
Clonocrinus,
Œhl., 8.
—
Œ h l . , 9 (Pl. II, fig. 2 - 4 ) .
Cosnothyris,
Douv., 270.
—
vulgaris,
2 7 0 , f. 1 1 .
Coralliodcndron
Œhlerli,
Mun.-Ch., 702,
fig
4.
—
arbuscula.
6 6 3 , fig. 1.
—
elongalum,
Lam., sp.,
( M u n . - C h . ) , 6 6 6 , fig. 2 .
—
margarilula,
Lam., sp.
(Mun.-Ch.) , 6 6 8 , f i g . 3 .
Crassinella,
Bayle, . 1 .
Cyclolina armorica, d'Àrch., 445.
CylindrolcnthU,
Bayle, 91.
Cyprœa.
sp.. 472.
DaclyloleulhU,
Ba\lc, 01.
Dcshayesia'l
4 7 3 (Pl. X).
(<)
DANS
NOUVEAU
CE
VOLUME
Diastoma
costellata,
L k . , 4 7 6 (Pl. X).
Dielasma
King, 269.
—
elongalum,
2 6 9 , fig. 1 0 .
Dictyothyris,
D o u v . , 267.
—
coarctata,
2 6 7 , f. 7 .
Diplothmema,
Stur, 93.
Duvalia,
Bayle, 91.
Echinocyamus
Iriangularis,
Tourn., 467
(PI. X ) .
—
armoricus,
Tourn.,
467
(Pl. X ) .
Echioceras,
B a v l e , = Ophioceras, Hyatt,
91.
Elephas
atlanticus,
Vom.,
44.
Euchirosaurus
Rochei,
G a u d . , 7 3 (Pl. IV,
fig. 4 ) .
Eudesia,
King, 276.
—
cardium,
2 7 7 , f, 18
Fasciolaria
subcarinata,
Grat., 4 6 9 .
Sandbergeria
Dollfusi.
Tourn.,
475
(PI. X ) :
Glossothyris,
D o u v . , 267.
—
nucleata,
2 6 8 . f. 8 .
Gonioteutkis,
Bayle, 91.
Hemifusus
polygônatus,
Brong., 469.
Haaniceras,
Bayle. =
Ceratites, Haan,
n o n Tournf., 9 1 .
Jovellania,
Bayle, 91.
Lapeirousea,
Bayle, 91.
Leptœna
acutiplicata,
Œhl. et D a v . , 7 0 8
(Pl. X I V ) .
—
Davousti.de
Vern., 706(PI.XV).
—
Sarthaccnsis,
Œhl. e t D a v . , 707
(Pl. X I V ) .
—
Soyei.
Œhl.
et
Dav.,
705
(Pl. XIII).
Lillia,
Bayle, 91.
Liolhyris,
D o u v . , 265.
—
vitrca,
2 6 6 . f. 6.
Littorinclla
armorica,
Tourn.,
477
(Pl. Xi.
Littorinclla
? globularis.
Tourn.,
478
(Pl. X).
Lœvicardium
aquitanicum,
Mayer. 479.
Lucina
Thierensi,
Heb., var. "occidentalis, 480.
(I) Les n o m s en c a r a c t è r e s r o m a i n s «ont e e u Y q u e l e s a i i l e u r * p l a c e n t c i
synonymie.
Ludwigia,
Davle, 91.
Lutetià
Munie'ri,
T o u r n . , 4 8 0 .'Pl. X).
Mucundrevia,
King, 211.
—
crant'iim, 212, lig. 12.
Machimosaurus
Mosœ,
S a u v . , 691.
Marginella,
sp., 410, 411.
Mariopteris
latifolia,
Brong., s p . . 92
(Pl. V U .
—
nervosa,
Brong., sp.,
92
(Pl. V, fig. 1 e t 2 ) .
Meaateulhis,
Bayle, 91.
MelanopsisLaub'ricrei,Carczfi3~
(Pl. XII).
Magas
pumilus,
2 5 0 , f. 1.
Murex
Yasseuri,
Tourn., 469.
Murex
Sarronieniis.
C a r e z , 6 7 8 (Pl. X ) .
Myophorella,
Bayle, 91.
Natica
crassatina,
Lk , 4 7 2 .
—
utigustatu,
Grat., 4 1 2 .
—
s p . . 473.
Nalicopsis
Digsbyi.
Œhl. et Dav., 712
(Pl. X V ) .
—
eleganlula,
Œhl. ot D a v . , 1 1 2
!P1 X V ) .
Neolampas,
Mun.-C. =
Echinolampas
Ipro p a r t e ) .
Neothyris,
Douv., 211.
—
lenlicularis,
2 5 6 , f. 3 , 2 1 4 ,
f. 1 5 .
Neumayria,
Bayle, 91.
Nucleolites
Lebescontei,
Tourn.,
468
(Pl. X ) .
Oslrea.
sp., 418.
Oslrea
burriensis.
Font., 309.
Oslrea
caudula,
Miinst., 2 1 1 .
—
Faisant,
L o c , 3 1 0 (Pl. I X ) .
Ostrca
(Exogyraj
Sellci,
Tourn., 211.
Ovula
girjantea.
Miinst., 5 1 1 .
Ovulilés,
667.
Pachyceras.
Bayle, 91.
Pachyteulhis,
Bayle. 91.
Papula,
Bayle = Cidaris, auct. n o n Klein.
92.
Parkinsonia,
Bayle, 91.
Peeten
prcescabriusculus,
Font., 242.
—
simplex
(P. p a l m a t u s , L k . ) , Micholetti, 211.
—
(Vola)
subbenedic'.us,
Font., 213.
Penlamerus
aMnis.
Œhl. et Dav., 710
(Pl. X I V ) .
Pereirœa
sp., Tournoutir, 239.
Pictonia,
Bayle, 91.
Pirula
(Melongena)
cornuta.
Ag., 239.
Platyceras
Lorierei.
de
Vern.,
711
(Pl. XV).
Pleuronoura
Pellali,
Garni., 7 2 (Pl. XIV,
l i g . 1).
Pleurotomaria
pseudodecussalus,
Œhl.
e t D a v . , 7 1 1 (Pl. X I V ) .
Plesiothyris,
Douv., 275.
—
Yerneuilli.
2 7 5 . f. 1 6 .
Prolriton
petrolei,
G a u d . , 1 0 (Pl. I V ,
fig. 2 , 3 ) .
Proelus
Gueranqeri,
Œhl.
et
Dav.,
(Pl. X i l l ) .
Psammobia,
s p ? , 481.
Pseudopecten,
Bavle, 91.
Plerinea
Morleli".
Œhl. et Dav., 115
(Pl. XV).
Puzosia,
Bavle, 91.
Pygope
Imk'.,
268.
—
irùjuetra,
2 6 8 , f. 9 .
Reineckeia,
Bavle. 91.
Rliynchonella
Chaiqnoni,
Œhl. et Dav.,
7 0 5 (Pl. XIII).
Rhynçhoslreon,
Bayle. 91.
Rhyncholrelu
Drul'onensU,
Œhl. et Dav.,
7 0 9 (Pl. X I V ) .
Schlolheimia,
Bayle, 91.
Sonneratia,
Bavle, 91.
Sonninia,
Bayfe. =
Waagenia, Bayle,
non Neuni., 91.
Sphœroceras,
Bavle, 91.
Spirifer
Jouberii,
Œhl. et Dav., 709
(Pl. X I V ) .
Tellina
cf. Raulini,
Desh., 480.
Tentaculites
slrialus,
G u e r . , 7 1 4 (Pl. X V ) .
Terebratella
Evansii,
2 5 6 , f. 2 .
Terebralula,
261.
—
terebralula,
2 6 4 , f. 5 .
Terebralulina
263.
—
caput serpenlis,
2 6 3 , f. 4 .
Thylacocrinus.
Œ h l e r t , 6.
—
Yannioti,
Œ h l . , 7 (PI I ;
P l . II, f. I ) .
TornatellaMonthiersi,
C a r e z , 6 1 0 (Pl. XII).
Tornalina
exerla,
Desh , s p . , 478.
Trochus auversianus,
C a r e z , 6 1 0 (Pl. XII).
Uncinulus.
Bayle, 91.
Turritella
planispira,
Nyst, var.,
471
(Pl. Xi.
Turritella
lerebralis,
Lk., 240.
Trigeria.
Bayle, 91.
Wdldheimia,
King, 213.
—
flavescens,
2 7 3 , f. 1 3 , 2 7 1 ,
f. 1 4
Waagenia, Bayle, 9 1 .
Zeilleria,
Bayle, 91, 215.
—
cornuta,
2 1 6 , f. 1 1 .
L I S T E DES
PLANCHES
I, p. 6.
D. ŒHLERT.
— Fig. 1-7. Thylacocrinus
II, p. 6.
D. ŒHLERT.
— Fig. 1. Thylacocrinus
Clonocrinus Bigsbyi,
III, p. 7 5 .
ALB.
Vannioti,
Vannioti,
Œhl.
Œhl. ; fig. 2-4.
Œhl.
— Vertèbres de l'Actinodon.
GAUDRY.
IV, p. 7 5 . A L B . G A U D R Y . — Fig. 1. Pleuronoura. Pellali, Gaud. ; fig. 2 - 3 .
Protrilon pelrolei, Gaud. ; fig. 4 - 5 . Euchirosaurus Rochei, Gaud.
V, p. 9 2 . R.
ZEILLER. —
Mariopleris
nervosa, Brongniart (sp.).
VI, p. 92. R.
ZEILLER. —
Mariopleris
latifolia,
Brongniart (sp.).
VII, p. 1 0 8 . D A U B R É E . —Application de la méthode expérimentale à
l'étude des déformations et des cassures terrestres.
VIII, p. 2 8 5 .
FALSAX.
— Vue géologique et panoramique des collines de
Hauterives (Drôme).
IX, p. 3 0 7 . A.
LOCARD.
—
Oslrea
Falsani.
X, p. 4 6 4 . T O U R N O U Ë R . — Fig. 1. Murex Vasseuri; fig. 2. Cancellaria
Sandbcrgeri; fig. 3-. Ancillariaglandiformis; fig. 4. Deshayesia; fig. 5.
Cerithium Lebescontei; fig. 6. C. subcinlum; fig. 7. Sandbergeria Dollfusi; fig. 8. Diasloma coslellata; fig. 9. Turritella planispira; fig. 10.
Litlorinella armorica; fig. 1 1 . L. globularis; fig. 1 2 . Lulelia
Munieri;
fig. 1 3 . Echinocyamus armoricus; fig. 14. E. Iriangularis;
fig. 1 5 .
Nucleolites Lebescontei.
XI, p. 4 1 5 .
CH.
VÉLAIN.
— Roches volcaniques de l'île de Pâques.
XII, p. 637. L . C A R E Z . — Fig. 1 - 5 . Melanopsis Laubrierei, Car. ; fig. 6-8,
1 5. Murex sarroniensis, L . Car.; fig. 9 - 1 1 . Bulimus Vasseuri, Car. ;
fig. 1 2 - 1 4 . Tornalella Monthiersi, Car.; fig. 1 6 - 1 8 . Trochus
auversianus, Car.
XIII, p. 697.
ŒHLERT
et
DAVOUST.
— Fig. 1-1 a. Proetus Guerangeri,
et Dav. ; fig. 2-2c. Bronteus Verneuili,
chonclla Chaignoni,
Dav.
Œhl.
Œhl. et Dav. ; fig. 3-36. Rhyn-
Œhl. et Dav.; fig. 4 - l c . Leplœna Soyei, Œhl. et
XIV, p. 697. Q E I I L E R T ot D A V O U S T . — Fig. 1-16. Leptœna Davousli, de
Vorn.; fig 2-26. Leptœna sarthacensis,
Œhl. cl Dav.; fig. 3-36.
Leptœna acutiplicata, Œhl. et Dav. ; fig. 4-4a. Ilhynchotreta
Drtdonensis,
Œhl. et Dav. ; fig. 5 - 5 a . Spirifer Jouberti, Œhl. et Dav. ; fig. 6 - 6 a .
Pentamerus a/finis, Œhl. et Dav.
XV,
p. 697. Œ H L E R T et D A V O U S T . — Fig. 4 - 1 c . Platyceras Lorieri, de
V e r . , s p . ; fig. 2-26. Naticopsis Digsbyi, Œhl. et Dav.; fig. 3-3c.
Naticopsis eleganlula, Œhl. et Dav.; fig. 4 - l a . Catantostoma
Baylei,
Œhl. et Dav. ; fig, 5-oc. Bellerophon Hermilei, Œhl. et Dav. ; fig. 6-66.
Bellerophon angulatus, Guéranger; fig. 7-76. Tenlaculites
slriatus,
Guéranger; fig. 8. Aviculopecten Keiserlingi, Œhl. et Dav.
XVI,
CH.
XVII,
CH.
XVIII,
V É L A I N . — Fig. 1. Coupe du plateau de Massène ; fig. 2. Coupe de
la butte au télégraphe prés Semur; fig. 3. Coupe du petit chemin des
Vignes, au-dessus do la ferme Cary; fig. 6. Les failles de Fiée et do
Brianny.
V É L A I N . — Fig. 1. Coupe do la tranchéo du gaz à la Chaume aux
Aulnes; fig. 2. Coupe du rû de Cernant à la montée do Collonge.
C H . V É L A I N . — Fig. 4. Les failles de Pontaubert; fig. 2. Coupo do
l'infrà-lias dans la plaine d'Etaules; fig. 3 . Faille de la Motte-Ternand;
fig. 4 et '6. Failles de la bordure orientale du Morvan.
XIX,
CH.
XX,
CH.
XXI,
CH.
XXII,
V É L A I N . — Fig. 1. Les failles de Ccrvon; fig. 2. Coupe de la
montée de Chastellux; fig. 3. La plaine d'Etaules, au-dessus d'Avallon.
V É L A I N . — Coupe de la tranchée du Battoy, près Corbigny (revers
Est); fig. 2. Coupe à l'extrémité do la tranchée du Battoy ; fig. 3. Coupe
de la tranchée du Battoy (revers Ouest); fig. 4. Coupe do l'infrà-lias,
dans la tranchée du chemin de fer, au passage à niveau ; fig. 5. Coupo
Est-Ouest, au travers du Morvan, de Saulieu à Lormes; fig. 6. Coupo
de Saint-Honoré à Lucy.
V É L A I N . — La zone ferrugineuse Bajocienne au contact du Fullers
et du calcaire à Entroques au château de Chaudioux. — Plan de la
faille de Saint-Honoré. — Coupe de Monjoux à la roche Millay.
C H . V É L A I N et M I C H E L - L É V Y . — Failles de la bordure orientale du
Morvan et lambeaux do lias surélevés. Failles de la bordure orientale
du Morvan.
DATES DE LA PUBLICATION
DES
Livraison
NUMÉROS QUI
COMPOSENT
CE
VOLUME
1 ( F e u i l l e s 1 - 3 e t A)
Janvier
—
2 (
—
4 - 6 e t B, P l a n c h e s I-VI)
Avril
1879
—
3(
—
7 - 1 2 e t C-E, P l . VII)
Août
—
4(
—
1 3 - 1 7 e t F-H)
Janvier
—
5(
—
1 8 - 2 1 e t I , P 1 . VIII-IX)
Août
—
—
6 (
—
22-25)
Septembre
—
—
7 (
—
2 6 - 3 0 e t J, P l . X)
Octobre
—
—
8 (
—
31-36)
Novembre
—
—
—
1880
—
9(
—
3 7 - 4 1 , P l . XI-XII)
Décembre
—
10 (
-
4 2 - 4 7 , K e t L, P I . X I I I - X V )
Mars
1881
—
11 (
—
Janvier
1882
1 8 - 6 1 , P I . XY.1-XXI)
—
N O T A . — L e s chiffres inscrits sur la p r e m i è r e p a g e d e c h a q u e feuille, en b a s , à
g a u c h e , i n d i q u e n t la d a t e d u b o n à t i r e r .
ERRATA
Tome
Pnj-'C
VII (3° s é r i e ! ,
—
383,
40.5,
—
Ligne
1 3 , au
lieu
1, ait lieu
n o t e 1. au lieu
de : e s t i m p o s s i b l e , lise:
de : i m p o s e r , lise:
de : t. V I , lise::
M e u l a n , i i n p . d e A. M a s s o n .
: est-il i m p o s s i b l e .
: inspirer.
t. V I I .
LISTE
DES
REÇUS
E N DOS
OUVRAGES
OU E N
ÉCHANGE
PAlt LA SOCIÉTÉ GÉOLOGIQUE DE F R A N C E
du 11 juin
1°
(Les noms
au
OUVRAGES
i novembre,
NON
des donateurs
4818.
PÉRIODIQUES.
sont en
italique.)
Ad an de Yarza (R.) et Fr. Arias. Bosquejo g e o l o g i c o y topografico
de In zona m i n e r a m a s i m p o r t a n t e d e la provincia d e Vizcaya,
1 feuille ; ...
Angelin (N. P . ) . Iconograph'a Crlnoideot-um in strates Sueciae s i l u ricis foss'dium, g- . '.n-4°, 6 3 p . , 29 p l . ; S t o c k h o l m , 1 8 7 8 , chez S a m son et Walliii (Académie
des Sciences de Suède).
Barrial
Posada.
Estudio g e o l o g i c o de la région aurifeva d e T a c u a r e m b o , q u e c o m p r e n d e l o s distriéo-- de Yaguari, d e l o s Corrales y d e
Cunapb.-u, i n - 4 ° , 26 p . ; Paris. 1 8 7 8 .
B e h m et W a g n e r . Die B e v ô l k e r u n g der Erde, V , in-4°, 1 2 0 p . , 2 p l . ;
Gotha, c h e z 7 . Perthes,
1 8 7 8 (Mitth. a u s J. P. g e o g r . A a s t . , Ergànz.
55).
Bronqniart
(Ch.).
Note sur ui> n o u v e a u g e n r e d'Orthoptère fossile
de la -amille des P h a s m i e n s p r o v e n a n t des terrains s u p r à - h o u i l l e r s d e
Commentvy (Allier) (Protophasma
Dumasii),
gr. i n - 8 ° , 9 p . , 1 p l . ;
Paris, . . . ( A u n . S e . n a t . , 6 s é r . , Z o o L , l. VII).
Bureau géologique
de Suède. La Carte géologique
de la Suède et ses
e n v o i - à l'Exposition u n i v e r s e l l e d e Paris, eà 1 8 7 8 , avec u n e d e s c r i p tion s u c c i n c i e d e s formations g é o l o g i q u e s d e la S u è d e , i>>-S°, 5 7 p . ;
Stockholm, 1878.
1
e
Calderon y Arana
(Salv.).
Contribuciones al estudio d e la Fosforita
de Belmez, gr. i n - 8 ° , 17 p . ; Madrid, 1 8 7 8 (An. S o c . E s p . Hist. n a t . ,
t. VII).
— Olita d e Trasmiera ( S a n l a n d e r ) , g r . i n - 8 ° , 8 p ; Madrid, 1878'
(Ibid.).
— c t F r . Quiroga y Rodrigue/,. E r u p c i o n olitien del a y u n t a m i e n t o de
Molledo ( S a n l a n d e r ) , in-8", 24 p . , 1 pl.; Madrid, 1877 ([d., t. VI).
A
Carte géologique
détaillée de la France,
touilles 1 (Calais),
18 (Le
llàore) et 19 (Vvctot) ; Paris, 1 8 7 8 .
Chamberlin
(T. C). Geology of W i s c o n s i n , S u r v e y ol' 1873-77, t. II,
gr. i n - 8 ° . 7 8 S p . , 37 p l . , et atlas in-fol. (le 1 4 c a r t e s ;
1877.
— T h e Kettle Moraine ot' the great l a k e district of North A m e r i c a ,
i n - 8 ° , 2 0 p . , 1 p l . ; Paris, 1 8 7 8 .
Chancourtois
(A. E. B. de). Oclo-planisphère g n o m o n i q u e . Carte d u
Globe dressée en projection g n o m o n i q u e sur les faces de l'octaèdre
régulier circonscrit, d o n t l e s h u i t triangles j u x t a p o s é s ollrent le d é v e l o p p e m e n t , avec l'indication des points principaux du réseau p e n t a g o n a l qui j a l o n n e n t le tracé rectiligne de ce réseau, établie pour
l'étude des a l i g n e m e n t s stratigraphiques en g é n é r a l , i n - f o l . , 3 p . ,
1 p l . : Paris, 1 8 6 9 - 7 3 - 7 8 , chez Bertaux.
— Course de la Société g é o l o g i q u e aux e n v i r o n s de Y e r n o n le jeudi
12 s e p t e m b r e 1878, in-8°, 4 p . , 1 p l . ; Paris, 1878.
Chaper. Notice sur les h o u i l l è r e s d e D o m b r o w a , in-8", 2 3 p . ; Paris,
1878.
Choffat (P.). Esquisse du Callovien et de l'Oxfordien d a n s le Jura
occidental et le Jura m é r i d i o n a l , suivie d'un s u p p l é m e n t a u x c o u c h e s
à Ammonites
acanthicus
d a n s le Jura occidental, i n - 8 ° , 140 p . , I p l . ;
Genève, Bàle, L y o n , 1878, chez H. Georg (Mém. S o c . É m u l . D o u b s ,
5« sér., t. III).
Commission
de la Nouvelle-Galles
du Sud. Carte m i n é r a l o g i q u e et
Statistique g é n é r a l e de la N. G. du S. ( N e w S o u t h W a l c s ) , Australie,
1 f. ; S y d n e y , 1 8 7 8 .
— Carte agricole et Statistique g é n é r a l e de la N. G. d u S . . . . , 1 f.;
Sydney, 1878.
Copie (Edio.).
On t h e Classification of t h e E x t i n c t E i s h e s of t h e
L o w e r T y p e s , i n - 8 ° , 9 p . ; S a l e m , 1 8 7 8 (Pr. A m . Ass. f. Adv. S e ,
t. XXVI).'
Cordella. La Grèce s o u s le rapport g é o l o g i q u e et m i n é r a l o g i q u e , i n 8°, 188 p . ; Paris, 1 8 7 8 .
Cornet (F. L.). La Belgique m i n é r a l e , i n - 8 ° , S i p . ; Liège, 1878
(Catal. d e l'Expos. de l'Industrie m i n . belge).
— Description des É c h i n i d c s d u Calcaire grossier de Mous par
M. Cotteau ( R a p p o r t ) , in-8», 3 p . ; B r u x e l l e s , 1 8 7 8 (Bull. Ac. B. B e l g . ,
2° sér., t. X L V ) .
— e t / 1 . Briart.
Sur la Craie b r u n e p h o s p h a t é e de Ciply, in-8°,
14 p . ; Liège. 1 8 7 8 ( A n n . S o c . g é o l . B e l g . , t. V).
r o
Cotteau (G.). P a l é o n t o l o g i e française, l sér.: Animaux
invertébrés.
Terrain j u r a s s i q u e , 39" livr. : Échinodcrmes
réguliers,
f. 1 5 - 1 7 , pl.
2 0 3 - 2 1 4 ; juin 1 8 7 8 ; Paris, chez G. Massou (Comité de la P.
fr.).
3
Créditer. Traité d e Géologie et d e P a l é o n t o l o g i e , traduit sur la 3
édition a l l e m a n d e par M. Monniez, fasc. 2 et 3 , in-8°, p . 1 6 1 - 4 8 0 ;
Paris, 1 8 7 8 , c h e z F.
Savy.
Crié (L.). R e c h e r c h e s sur la végétation de l'Ouest d e la F r a n c e à
l'époque tertiaire, gr. i n - 8 ° , 72 p . , 15 p l . ; Paris, 1 8 7 8 , c h e z G.
Masson (Bibl. H. É t u d e s , S e . n a t . , t. XVIII).
— R e c h e r c h e s sur l e s Dépazéées, gr. i n - 8 ° , 56 p . , 6 pl.; Paris, 1 8 7 8 ,
chez G. Masson.
Darwin
(G. II.). On the B o d i l y Tides of V i s c o u s and S e m i - E l a s t i c
S p h e r o i d s , and o n t h e Océan Tides o n a y i e l d i n g n u c l e u s , in-8°, 6 p . ;
L o n d r e s , 1 8 7 8 (Proc. R. S o c , n° 1 8 8 ) .
Davidson
(Th.).
On the B r a c h i o p o d a dredged b y H. M. S. C h a l l e n g e r , in-8», 12 p . ; Londres, 1 8 7 8 (Proc. R. S o c , n° 1 8 8 ) .
Debray (II.). C o m m u n i c a t i o n s diverses a u sujet des tourbières, in-8°,
11 p . ; Lille, 1 8 7 8 ( A n n . S o c . g é o l . Nord, t. V).
Délaye (Méd.).
Stratigraphie des terrains primaires d a n s le Nord
du d é p a r t e m e n t d'Ille-et-Yilaine, i n - 4 ° , 1 3 8 p . , 11 p l . ; R e n n e s ,
1877.
Delesse et de Lapparent.
R e v u e d e Géologie p o u r les a n n é e s 1875 et
1876 (t. XIV), i n - 8 ° , 2 i 8 p . ; Paris, chez F. Savy, 1 8 7 8 .
— Extraits de Géologie p o u r l e s a n n é e s 1876 et 1 8 7 7 , i n - 8 ° , 2 0 2 p . ;
Paris, 1 8 7 8 , c h e z D u n o d ( A n u . Mines, 1 8 7 8 ) .
Delvaux.
Note sur q u e l q u e s o s s e m e n t s fossiles recueillis a u x e n v i rons d'Overlaer, près d e T i r l e m o n t , et o b s e r v a t i o n s sur l e s formations
quaternaires d e la c o n t r é e , in-8°, 10 p . , 1 p l . ; Liège, 1 8 7 8 ( A n n . S o c .
g é o l . B e l g . , t. V ) .
Département
des Mines du Ministère
du domaine de l'État.
Exposition universelle de Paris en 1 8 7 8 . A p e r ç u des r i c h e s s e s minérales de
la Russie d'Europe, i n - 4 ° , 151 p . , 1 p l . ; Paris, 1 8 7 8 .
Dru (Léon).
Notice sur l e s appareils et outils de s o n d a g e e x p o s é s
par — , in-8°, 3 8 p . , 23 pl.; Paris, 1 8 7 8 .
Evans (J.). An adress delivered in the départaient of Geology, in-8°,
2 3 p . ; L o n d r e s , . . . . (Brit. Ass. Adv. S c i e n c e ) .
Faly.
É t u d e sur le terrain carbonifère. La faille d u Midi depuis les
e n v i r o n s d e B i n c h e jusqu'à la Sanibre, i n - 8 \ 12 p . ; Liège, 1878 ( A n n .
Soc. g é o l . B e l g . , t. V ) .
— Études sur le terrain carbonifère. Le p o u d i n g u e h o u i l l e r , i n - 8 ° ,
13 p . , 1 pl. ; Liège, 1 8 7 8
(Ibid.).
Favre (Alph.).
E x p é r i e n c e s sur les effets des r e f o u l e m e n t s o u é c r a s e m e n t s latéraux en Géologie, i n - 8 ° , 19 p . , 3 pl. ; Genève, 1 8 7 8 (Arch.
Se. p h y s . et n a t . , t. LXXII).
— Sur une défense d'Éléphant trouvée au Bois de la Bâtie, près de
Genève, et sur les É l é p h a n t s fossiles recueillis en S u i s s e , i n - 8 ° , 1 0 p. ;
Genève, 1 8 7 8 {loi., t. LXXIV).
Firket (Ad.). É t u d e sur l e s gîtes métallifères d e la m i n e d e L a n d e n n e
et sur la faille s i l u r i e n n e d u C h a m p d'oiseaux, i n - 8 ° , 3 0 p . , 1 pl. ;
B r u x e l l e s , 1 8 7 8 (Bull. A c . R. B e l g . , 2° s é r . , t. X L V ) .
Fontannes
(F.). É t u d e sur les faunes m a l a c o i o g i q u e s m i o c è n e s d e s
e n v i r o n s d e T e r s a n n e et de Hautprives ( D r ô m e ) , gr. in-8°, 24 p . ;
Montpellier, 1 8 7 8 (Rev. S e . n a t . , t. VI).
— C é p h a l o p o d e s . Extrait d u S y s t è m e silurien d u c e i u r e d e la B o h ê m e par M. Joachiai Barrande, g r . in-8°, 6 p . ; Montpellier, 187S
(Id., i. VII).
Geological
Exploration
of the Fortieth
Parallel.
Geological a n d
topographical Atlas a c c o m p a . i y i n g t h e Report of the — , in-fol., 2 3 p l . ;
... 1876.
Geological Survey of India. Memoirs o f the — . Palœontologia
indica: S é i \ II, 3 . Jurassic (liassic) Flora o f the Rajmahal Group from
Golapili (near E l l o r e ) , S o u t h Godavari district, par M. Ott. F e i s l m a n t e l , gr. i n - 4 ° , 2 8 p . , 8 p l . ; Calcutta, 1 8 7 7 .
— Id.: Sér. IV, 2 : On s o m e r e m a i n s of Ganoid Fishes from the
D e c c a n , par M. P h . d e M. Grey E g e r t o n j O n the g e n u s
Ceratodus,
w i t h spécial référence to the fossil teelh found at Maledi, Central India,
par M. L. C. Miall; On the stratigraphy and h o m o t a x i s of the K o t a Maledi d e p o s i t s , par M. W . Blanford, gr. in-4°, 23 p . , 4 p l . ; Calcutta,
1878— Id. : S é r . X , 3 : Crania o f R u m i n a n t s , par M. R. L y d e k h e r , gr.
i n - 4 ° , 8 4 p . , 1 8 p l . ; Calcutta, 1 8 7 8 .
— Id. : Sér. XI, 2 : Flora of the Jabalpur Group ( U p p e r G o n d w a n a s ) , in the Son-Narbada r é g i o n , par M. Ott. F e i s t m a n i e l , gr. in-4°,
2 5 p . , 14 p l . ; Calcutta, 1 8 7 7 .
Geological
Su.xey
of the Territories
(U.S.).
Miscellaneous P u b l i c a t i o n s , n° 1 0 : Bibliography of N o r l h American i n v e r t e b r a l e P a l e o n t o l o g y , b e i n g a Report u p o n the p u b l i c a t i o n s that h â v e h i l h e r t o b e e n
m a d e u p o n the Invertebrate P a l e o n t o l o g y o f N o r t h America, inclucling
t h e W e s t Indies and G r e e n l a n d , par MM. C. A. W h i t e et H. AU. N i c h o l s o n , i n - 8 ° , 1 3 2 p . ; Wa.-hi.igi.on, 1878.
— Illustrations o f Cretaceous and Tertiary P l a n t s of t h e Western
Territories, in-4°, 26 p l . ; W a s h i n g t o n , 1 8 7 8 .
— Geological a n d Geographical Atlas o f Colorado and portions o f
adjacent t e i r i t o r y , par M. F. V. Hayden,
in-fol., 2 0 p l . ; W a s h i n g t o n ,
1877.
Geologisha
Undersohning
(Sveriges)
(cartes ù l'échelle de
et
texte iri-8<>). Kartbladet 87 (Stafsjô),
61 p . , 1 pl.; 5 8 et 5 9
(Sandhamn
et Târnskàr),
27 p . , par M. A. G. N a t h o r s t ; 6 0 (Bàstad),
35 p . , 1 pl.,
par M. D. H u m m e l ; 61 (Hessleholm),
5 9 p . , par M. A. L i n d s t r ô m ;
6 2 (Claestorp),
39 p . , par M. V. Karlsson; S t o c k h o l m , 1 8 7 7 , chez P.
A. Norstedt et fils.
— (cartes à l'échelle de
et texte i n - 8 ° ) . Kartbladet 1
(Huseby),
26 p . ; 2 (Ljungby),
17 p . ; 3 (Vexiô),
31 p . , 1 p l . , par M. D . H u m m e l ;
S t o c k h o l m , 1 8 7 7 , chez P. A. Norstedt et fils.
Geyler (Th.). Ueber fossile Pflanzen v o n B o r n é o , i n - 4 ° , 26 p . , 2 p l . ;
Cassel, 1 8 7 5 ( P a l a e o n l o g r . ) .
— Ueber e i n i g e p a l â o n t o l o g i s c h e F r a g e n , i n s b e s o n d e r e û b e r d i e
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2° OUVRAGES PÉRIODIQUES.
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s
H é b e r t et M u n i e r - C h a l m a s .
Vicenlin (suite),
— N o u v e l l e s r e c h e r c h e s sur les terrains tertiaires du
M8G.
I)e L e s s c p s . — S u r u n e p i e r r e e x t r a i t e d u s e u i l d e Chalouf, 1 5 3 0 .
s
— Id., t. LXXXVII, n ° 1-18; 1 8 7 8 .
G a u d i n . — S u r la s t r u c t u r e d e p l u s i e u r s m i n é r a u x ,
De C h a n c o u r t o i s . — Imitation
automatique
des
66.
chaînes
de
montagnes
sur
un
g l o b e , d ' a p r è s l e p r i n c i p e d e la t h é o r i e d e s s o u l è v e m e n t s . 8 1 .
B. R e n a u l t . — S t r u c t u r e d e la t i g e d e s S i g i l l a i r e s , 1 1 4 ;
—
Structure
comparée
d e s t i g e s d e s L é p i d o d e n d r o û s e t d e s S i g i l l a i r e s , 4.14; — S t r u c t u r e e t affinités b o t a n i q u e s d e s Cordaïles,
538.
L. Smith. — Note sur une n o u v e l l e terre du g r o u p e du C é r i u m e t r e m a r q u e s s u r
une méthode d'analyse des colombates naturels. 146; — L e Mosandrum; un n o u v e l
é l é m e n t , 148 ; — Le n o u v e a u m i n é r a l m é t é o r i t i q u e , la D a u b r é e l i t e ; s a
sa fréquence dans les fers m é t é o r i q u e s .
constitution
338.
S . d e L u c a . — R e c h e r c h e s s u r la p r é s e n c e d u L i t h i u m d a n s
l e s e a u x t h e r m a l e s d e la s o l f a t a r e d e P o u z z o l e s ,
les terres et
dans
174.
S i r o d o t . — A g e du g i s e m e n t d e Mont-Dol (llle-et-Vilaine), 2 2 2 : —
Id.
Constitu-
t i o n e t m o d e d e f o r m a t i o n d e la p l a i n e b a s s e d i t e M a r a i s d e D o l , 2 6 7 .
Marignac. —
Observation
sur
la
découverte,
annoncée
p a r M.
Smith,
n o u v e l l e terre appartenant au g r o u p e du Cérium, 281 ; — Sur l'Ytterbine,
d'une
nouvelle
t e r r e c o n t e n u e d a n s la G a d o l i n i t e , 5 7 8 .
Nordenskiô'ld. — Sur une nouvelle e s p è c e minérale n o m m é e Thaumasite, 3 1 3 .
P. Guyot. — Sur d e u x g i s e m e n t s de chaux p h o s p h a t é e , dans les V o s g e s ,
333.
Stan. Meunier. — Mollusques n o u v e a u x des terrains tertiaires parisiens,
340;
—
S u r l ' a t m o s p h è r e d e s c o r p s p l a n é t a i r e s et s u r l ' a t m o s p h è r e t e r r e s t r e e n p a r t i c u l i e r ;
r e m a r q u e s à l ' o c c a s i o n d ' u n t r a v a i l r é c e n t d e M. S t .
Hunt,
541 ; —
Reproduction
a r t i f i c i e l l e d e la M é l a n o c h r o ï l e , 6 5 6 .
C o s s a . — S u r la d i f f u s i o n d u C é r i u m , d u L a n t h a n e et du D i i l y m e , 3 7 7 .
G. d e S a p o r l a . — S u r le n o u v e a u g r o u p e p a l é o z o ï q u e d e s D o l é r o p h y l l é e s , 3 0 3 .
B
S t . H u n t . — S u r l e s r e l a t i o n s g é o l o g i q u e s d e l ' a t m o s p h è r e , '152.
M. D e l a f o n t a i n e .
— S u r un n o u v e a u m é t a l , l e P h i l i p p i u m , 5 5 9 ; — S u r l e M o s a n -
d r u m , d e M. L a w r e n c e S m i t h , G00 ; — S u r
le D é c i p i u m ,
métal n o u v e a u
d e la
Su-
m a r s k i t e , 6 3 2 ; — L e D i d y m e d e la Céritc e s t p r o b a b l e m e n t un m é l a n g e d e p l u s i e u r s
c o r p s , 635.
P . G e r v a i s . — S u r la d e n t i t i o n d e s S m i l o d o n s , 5 8 2 .
— A n n a l e s des Mines, 7° sér., t. XIII, 2° et 3" livr.; 1 8 7 8 .
D e l e s s e e t d e L a p p a r e n t . — E x t r a i t s d e G é o l o g i e p o u r l e s a n n é e s 1 8 7 6 et 1877, 3 2 7 ,
393.
— I d . , 7e s é r . , t. XIV, 1 ^ livr.; 1S78.
F. R i g a u d . — N o t i c e s u r l e s m i n i è r e s d e la H a u t e - M a r n e , 9 .
Thoulet. — Variation d e s angles plans d e s c l i v a g e s sur les faces des
principales
z o n e s d a n s le p y r o x è n e , l ' a m p h i b o l e , l ' o r l h o s e e l l e s f e l d s p a t h s t r i c l i n i q u e s ,
100.
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H o l l a n d e . — G é o l o g i e d e l à C o r s e , n" 2 .
F o u q u ô . — R e m a r q u e s s u r l e s r o c h e s é r u p t i v e s d e la C o r s e , n" 3.
Crié. — R e c h e r c h e s s u r l a v é g é t a t i o n
de
l'Ouest
de
la
France
à l'époque
ter-
t i a i r e , n" 1 .
D e S a p o r t a . — L e s v é g é t a u x fossiles de l'étage rhétien en Scanie,
k propos
m é m o i r e d u D ' A . G. N a l h o r s t s u r q u e l q u e s p l a n t e s r h é t i e n n e s d e P a l s j d ,
d'un
en
Sca-
n i e , n" 5 .
— Club alpin français. A n n u a i r e d u — , 4* a n n é e ; 1 8 7 7 .
F r . S c h r a d e r . — M o n t a g n e s d e B i e l s a et p i c d e C o t i e l l a ( P y r é n é e s
françaises
e s p a g n o l e s ) , 1 7 ; — T r a n s p o r t d e s n e i g e s et a l i m e n t a t i o n d e s g l a c i e r s ,
et
136.
E . Wallon. — Explorations n o u v e l l e s d a n s les m o n t a g n e s du Haut-Aragon (Pyrénées
espagnoles), 100.
P. P u i s e u x .
—
A s c e n s i o n s d e l ' A i g u i l l e d e P é c l e t et d e l a G r a n d e - M o t t e
(Savoie),
152.
P . G u i l l e m i n et A. S a l v a d o r . — E x p l o r a t i o n s d a n s l e s A l p e s B r i a n ç o n n a i s e s , 1 9 3 ;
— A i g n i l l e b l e u e , c o l del P o r c o , la T r a v e r s e n t ' , 5 8 2 ;
— Ascension
de
la
Poiute-
P c y g u ; c o l d e la R o y a , 5 8 9 .
F. R e y m o n d . — A s c e n s i o n d u G r a n d - P a r a d i s , 3 1 3 .
G. R a b o t . — D o u z e j o u r s
dans les Alpes dolomitiques, 321.
D a u b r é e . — R a p p o r t s u r l ' i n t é r ê t q u e p r é s e n t e la c o n s e r v a t i o n d e c e r t a i n s
erratiques situés
s u r le
territoire
français,
et s u r
l'ouvrage
de
MM.
blocs
Faisan
et
C h a n t r e r e l a t i f a u x a n c i e n s g l a c i e r s e t a u t e r r a i n e r r a t i q u e d e la p a r t i e m o y e n n e d u
b a s s i n du R h ô n e , 3 1 3 .
Lory. — Les coupures transversales des Alpes
et
les
principaux
passages
de
France en Italie au p o i n t d e v u e d e l ' o r o g r a p h i e g é o l o g i q u e , 350.
G o d r o n . — L e s c a v e r n e s ries e n v i r o n s d e T o u l et l e s M a m m i f è r e s
p a r u d a n s la v a l l é e d e la M o s e l l e ,
qui
ont
dis-
383.
G. B o y e r . — Lo m o n t P o u p e t , 4 0 0 .
B a y s s e l l a n c e . — La p é r i o d e g l a c i a i r e d a n s la v a l l é e d ' O s s a u , 4 2 3 .
E . T r n t a t . — L e s m o r a i n e s d e l ' A r b o u s t , a n c i e n g l a c i e r d'Oo,
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d e Corse ; 1 8 7 7 .
— Id., t. X X V , Rev. b i b l . , A ; 1 8 7 8 .
— Société de Géographie. Bulletin d e la — , 6 sér., t. X V , m a i et
juin; 1878.
e
J. G i r a r d . — C o n s i d é r a t i o n s s u r l e s t r a n s f o r m a t i o n s l i t t o r a l e s , 4 5 2 .
e
— Id., 6 sér., t. XVI, j u i l l e t ; 1 8 7 8 .
Ribourt. — Observations géologiques
s u r Tahiti et l e s
îles
basses
de
l'archipel
des Paumotus, 18.
A m i e n s . Société L i n n é e n n e d u N o r d de la F. Bulletin m e n s u e l , t. IV,
n ° 73-75; 1878.
s
Béziers. Société d'étude des Sciences naturelles de — . Bulletin de la
— , 2° a n n é e ; 1 8 7 7 .
Sabaticr-Desarnauds. — Note sur les Terrains
secondaires des environs de
Bé-
z i e r s , 2 4 ; — R a p p o r t s u r l e s g r o t t e s d e C a r a m a o u et d e C a b r e r o l l e s , 7 3 .
Cannât. — Notes sur l'excursion
du lundi
21 m a i
à
Narbonne,
Armissan
et l a
Clape, 70.
J u m e a u . — C o m p t e - r e n d u s u r l e s e x c u r s i o n s faites
aux carrières des
Brégines,
près Béziers, 89.
Boulogne-sur-Mer. Société a c a d é m i q u e de l'arrondissement de —
Bulletin de la — , t. II, n° 5 ; 1 8 7 8 .
— Mémoires de l a — , t . VI, n° 1 ; 1 8 7 6 - 7 8 .
— Id., t. IX, n" 1 ; 1 8 7 8 .
É v r e u x . Société libre d'Agriculture, S c i e n c e s , Arts et B e l l e s - L e t t r e s
d e l'Eure. Recueil des travaux de la — , 4° sér., t. III; 1 8 7 6 - 7 7 .
Grenoble. Société de Statistique, des Sciences naturelles et des Arts
industriels du département de l'Isère. Bulletin de l a — , 3° sér., t. V I I ;
1878.
Lory.
bution
—
des
Examen
plantes
des
causes
rares
dans
assignées
les
par M. d e
Alpes,
322;
—
Candolle à l'inégale
Epoques
de
distri-
dislocations
géologiques dans les Alpes occidentales. 3 2 0 ; — E s s a i sur l'orograpliie
occidentales considérée dans ses
rapports
avec
la
structure
des
géologique
Alpes
de
ces
m o n t a g n e s , 3 3 0 , 1 3 7 ; — S u r un é c h a n t i l l o n d e s A i g u i l l e s d ' A r v e r a m a s s é a u S a p p e y ,
418.
S a i n t - É t i e n n e . Société de l'Industrie
minérale. Bulletin de la — ,
2° sér., t. VII, n° 1 ; 1878.
— D e s c r i p t i o n d e s h o u i l l è r e s d u .Nord et d u P a s - d e - C a l a i s v i s i t é e s p a r le c o n g r è s
de Douai,
5.
H . H e n r y . —• N o t e s u r le Pays
de illuili'
d e l ' A m é r i q u e d u N o r d . 13.7.
M a u s s i e r . — Carte g é o l o g i q u e d u d i s t r i c t a n t h r a x i f è r e d e S a i n t - S y m p h o r i e n - d e - L a y
(Loire), 1 5 1 .
C o m p t e s - r e n d u s m e n s u e l s des séances, 1878, j u i n - a o û t .
T o u l o u s e . Matériaux pour l'Histoire primitive et
l ' H o m m e , par M. E. Cartailhac,
2° sér., t. IX, n""' 4 et
naturelle
; 1878.
de
C h o u q u e t . — V e s t i g e s d e l ' i n d u s t r i e h u m a i n e d a n s l e D i l u v i u m d e la v a l l é e d e la
Marne. 102.
— L ' a n c i e n n e t é d e l ' H o m m e à l'Institut a n t h r o p o l o g i q u e d e la G r a n d e - B r e t a g n e et
d'Irlande,
193.
Troyes. Société a c a d é m i q u e d'Agriculture, des S c i e n c e s , Arts et
Belles-Lettres du d é p a r t e m e n t de l'Aube. Mémoires de la — , !J° sér.,
t. X I V ; 1877.
Vtilenciennes. Société d'Agriculture, Sciences et Arts de l'arrondisd e — . B é v u e agricole, industrielle, littéraire et artistique,
t. XXXL. n " - -)-7; 1878.
. ^ . S I O I U Î S ^ I K » .
Berlin. Akndcinii' der Wissensclialïcn zu — . M o nalsboricbl (1er K. P. — , 1878, mars, m a i - a o û t .
sement
— (îeologischen Gesellscliali. Zeilscliril't der I). — ,
-•t 2 ; 1878. "
r
t. X X X .
n '- I
1
II. M e j o r . — L ' n l e r s i i r l i u n g e n
iilier d i e Gu.-leine d e s
SI. G o t l h a r d l u n n e l s , 1 ;
—
l.'eber Z i r k o n u n d A n h y d r i t in G e s t e i n e n d e s .St. G o t l h a r d l u n n e l s , .352.
E d . B e y e r . — N o t i z i i b e r d i e B e d e u t u n g d e r S c h l i e r e n fur d a s
tektonische
Ver-
stândniss der m a s s i g e n Eruptiv-Gebilde. 2 5 ; — U e b e r die Beschaffenheil des Magma
!n E n i p t i o n s - S c i i l o t d e r V u l c a n e u n d i i b e r m a s s i g e E r g i i s s e , 2 2 0 .
CI. S c h l i i t e r . — U e b e r e i n i g e a s t y l i d e C r i n o i ' l e n , 2 8 .
E. L a u f e r . — B e i t r a g e z u r B a s a i t - V e r w i t t e r u n g , 6 7 .
A. Penck. — Studien iiber lockere v u l c a n i s c h e Auswiirflingc, 9 7 .
Stapff. — E i n i g e B e m e r k u n g e n z u H . D r . 0 . M e y e r ' s «
Untersuchungen
iiber die
Gesteine d e s Gotthardtunneis », 130.
R a m m e l s b e r g . — D'Achiardi iiber den U r s p r u n g d e r Borsallre
und
der
Borate
110.
P. Trippkc. — Beitrage zur Kenntniss der S c h l c s i s c h e n Basalte und ihrer
Mine-
ralien, 115.
Baltzer. — Ueber
die Marmorlager
an
der
Nordgrenze
der
r i n s t e r a a r h o r n s , 211 ; — G e o l o g i s e h e S k i z z c î l e s W e t l c r h o r n s im
; — Ueber vulcanische Asche
Ceutralmasse
des
Berner Oberland,
von der Insel Vnlcano, 3 6 5 .
S t r i i c k i n a n n . — E i n t h e i l u n g d e s riberen J u r a d e r
IJnigegend von H a n n o v e r .
215.
S p e y c r . — U e b e r Lingula
tenuissima
a u s d e m Grenzdolomit d e s unteren Keupers
b e i S t r a u s s f u r t h in T h u r i n g e n ; i i b e r d i e G l i e d e r u n g d e s G y p s k e u p e r s v o n G e b e s e e ;
Uber o b e r e n Muschelkalk
von Tennstedt,
2 1 9 ; — Gliederung d e s Diluviums
bei
Ober-Hobiingen, 373.
K a y s e r . •— U e b e r d i e T e n l a c u b t e n - u n d N c r e i t e n s e h i c h t e n T h i i r i n g e n s , 2 2 2 .
T r a u t s c h o l d . — U e b e r Cumerospongia
Auerbachi,
Eichw., 225.
B e h r e n s . — U e b e r die K r e i d e a b l a g e r u n g e n auf d e r Insel Wollin, 2 2 9 .
M. B a u e r . — M i n e r a l o g i s c h e M i t t h e i l u n g e n . 9 . B e i l r a g z u r K e n n t o i s s
der krys-
t a l l o g r a p h i s c h e n V e r h à l t n i s s e d e s Cyanits, 2 8 3 .
Th. Sluder. — Geologische Beobachlungen auf Kergelensland. 327.
C r e d n e r . — U e b e r d i e Conglomérat* v o n Strehla in S a o h s e n , 3 5 1 .
Polilig. — Ueber den Ophiuren-Horizont im oberen Muschelkalk. 354.
0 . L a n g . — U c b e r d i e v u l c a n i s c h e A s c h e v o m T u r r i a l b a in. C o s t a r i c a , 3 5 7 .
F. H œ m e r . — U e b e r Archacocyathus
Marianus
v o n Aczalla in d e r S i e r r a Morena,
309.
B e y r i c h . — U e b e r Ammonites
Losscn. —
Paludina
Ueber
diluviana
iphicerus
und das Wesen des Aptychus, 370.
d e n A l b i t in d e n S e r i c i t g n e i s s e n d e s T a u n u s ,
370; —
Ueber
im G e s c h i e b e l e h m z u Môokern in S a c h s e n , 3 7 2 , 3 7 4 .
W e b s k y . — Ueber einen Quarzkryslall v o m S p i e s s b e r g bei Striegau. 3 7 4 .
Gotlia. Mittheilungen aus J. Perthes' g e o g r a p h i s c h e r Anstalt ùber
w i c h t i g e neue Erforschungen auf d e m G e s a m m t g e b i e t e der G é o g r a p h i e , t. XXIV, n°* 0 - 1 0 ; 1 8 7 8 .
H. M o h n .
— Die R e i s e d e r N o r w e g i s c h e n N o r d m e e r - E s p c d i t i o n nach Jan Mayen,
228.
C. E . J u n g . — U e i t r a g e z u r G é o g r a p h i e V i c t o r i a ' s , 3 5 3 .
i l . F r i t z . •— D i e p e r i o d i s c h e n L i i n g e n a n d e r u n g e n d e r G l e t s c h e r , 3 8 1 .
Stuttgart. X e u e s J a h r b u c h l'ùr Minéralogie, Géologie u n d P a l a e o n t o l o g i e , 1 8 7 8 , n°" i - 7 .
A . Ki'iingolt. — l'ebiT die G r u n i l g e s l a l l e n d e r K r y s l a l l s p e c i e s , 3 3 7 .
, \ . Kuop. — l ' c l i e r d i e h y r l r o g r a p h i s c h e n B e z i e h i i n g e n z w i s c h e n d e r Donati u n d
der Aac.h(|iielli' im B a d i s c b e u ( I b e r l a n d e 'fin), 3 5 0 .
J . J . P o h l . — F i n e einf'ache u n d s i c l i e r e U n t e r s c h e i d u n g s w e i s e d e r e c h t e n
Tiir-
kiso v o n deren Nashahmungen, 3 6 1 .
Des Cloizeaux.
— Ueber Milaril-Krystalle ; ueber Adamin : ûber Pandermit und
Glimnier, 3 7 0 .
0 . Lang. — Nachtrag zu seincr B e s c h r e i b u n g d e s Granats v o n W e l l e n , 3 7 4 .
I s . Bachmann. — Petrefacten i m Jura d e r Kalkalpen. 3 7 5 .
A. v o n Lasaulx. — Ueber die Yerwendung des Mikroskopes
Instrument im convergenten Lichte und ein neues
Mikroskop
Z w e c k e n , 377 ; — Ueber den Breislakit, 380 ; — Ueber ein
als
zu
Polarisations-
mineralogischen
Demonstrationspolaris-
c o p , 5 0 9 ; — D a s o p t i s c h e V e r h a l t e n d e s P i k r a n a l c i m v o m M o n t e Catini in T o s c a n a ,
510; — A r b e i t e n aus dem mineralogischen
Institut
der Universitàt Breslau.
1.
lodobroniil, ein neues Silberhaloid ; 2 . Ueber den Saccharit ; 3 . Ueber eine V e r w a c h s u n g z w e i e r G l i m m e r v o n M i d d l e t o w n , C o n n e c t i c u t , 6 1 9 ; — Id., 4 e t 5 , 6 7 3 .
Giimbel. — P h y l l i t - o d e r S e r i c i t g n c i s s , 3 8 3 ; — Hygrophilit-àhnliches Minerai a u s
dem Rôthelschiofer d e r Rhein|)falz, 3 8 5 .
Jenlzseh. — Benierkiingen «lier Diluvialfauna. 388.
A. S a n c r . — Paludinn
dilur.itma
Kl h i m D i l u v i u m b e i L e i p z i g .
:W.
F. R a m i e r . — Fund eines Schadels von Elasmntherium
; liber d i e Y e r b r e i t u n g
silurischer ans Skandinavien s t a m n i e n d e r b i l u v i a l g e s c h i e b e , 3 0 1 ; —
Icnnogruphiu
Crinoideorum
in strutis Sueciic siluricis fossiliiun a u c t . N. P . Angelin, 01)7.
A. Baltzcr. — Beitràge z u r Geognosie d e r S c h w e i z e r - A l p e n . 5 . Ueber die Frage,
ob d e r Granit-Gneiss d e r nordlichen Grànzregion d e r Finsteraarhorn-Centraliiiasso
e r u p t i v sei o d e r nicht. und liber darait z u s a m m e n h à n g e n d e P r o b l è m e , 149.
H. T r a u l s c h o l d . — Ueber Méthode und Theorien in d e r Géologie, 4.90.
G œ p p e r t . — Ueber quantitative Yerhàltnisse des Uernsteins, 501.
Th.Wolf. — Ueber den Cotopaxi, 508.
Zirkel. — Ueber Mikrofelsit, 5 1 1 .
Zittcl. — Beitràge z u r Systematik d e r fossilen Spongien, II. 501.
A. Streng. — Ueber Silberkies von A n d r e a s b e r g ; Mineralien von Chanarcillo,
036.
R. R i c h t e r . — Ueber Graptolithen, 039.
S i e g e r t . — Die Sandsteine von Borna gelidren zum Culm, 0 1 1 .
P . T r i p p k e . — Ueber den Enstatit a n s den Olivinknollen d e s Grù'ditzbergcs, 0 7 3 ;
— Ueber die Zwillingsbildung des S i r g w i t z u r I'liilli[isites, GUI.
B. L u n d g r e n . — Ueber Angelin's geologiselie U e b e r s i e h t s - K a r t e von Sclionen,
699.
R. L e p s i u s . — Die Ï I V e r s a m m l u n g d e s Oberrheinischen geologisehen V e r e i n s .
715.
A. Schmidt. — Q u a r z - D i o r i t von Yosemit, 710; — Ueber eine U m w a n d l u n g d e s
H o r n s t e i n s , 719.
Von Klipstein. — Der Nephelinfels von Meiclies, 722.
Stapf. — Die mit dem Gottliard-Tunnel durelifalirenen Scliichten, 725.
E. K a l k o w s k y . — D e r I.eucitophyr vom A v e r n e r S e e . 727.
Sterzel. —• l'alacojulus
dijadicm. Gein.; SUjillaria Mcnurdi, B r o n g n . , Sig.
Prcuiana, k. R o e m e r , und Sig. Brurdi, B r o n n . , 720.
A. F r e n z e l . — Ueber Pelagosit, 7 3 3 .
A l s a c e - L o r r a i n e . Colmar. Société d'Histoire naturelle de —.
Bulletin de la —, 18° et 19 années; 1877-78.
e
Ch. Grad. — R e c h e r c h e s s u r la formation des Charbons feuilletés inlerglaciaires
d e la Suisse, 4 7 ; — Une visite aux mines de Wieiiezka, en Pologne, 250.
Bleicher et I'audel. — Matériaux p o u r une Étude p r é h i s t o r i q u e de l'Alsace, 107.
Mulhouse. Société industrielle de —. Bulletin de la —, 1878, avrilnovembre.
M. Mieg. — Aperçu des t e r r a i n s visités p a r la Société géologique de F r a n c e , d a n s
les d é p a r t e m e n t s du Yar et des Alpes-Maritimes, du 21 au 31 oct. 1877, 330.
Argentine
(Confédération).
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A u t r i c h e - H o n g r i e . Fûidtani lntézet. A M. K. — Évkonyve,
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Leoben, Pribram et Schemnitz. Bergakademicn zu —. Bcrg-und
Huttenmànnisches Jahrbuch der K. K. —, t. XXVI, n" 3 ; 1878.
Vienne. Akademie der Wisscnchaften. Denkschriften der K. —, Matliemalisclwiaturwissensehai'tliche Classe, t. XXXVII; 1877.
r e
Von Ellingshausen. — Die fossile Flora von Sagor in Krain (2° p a r t i e ) , 161 ( l
partie).
T h . F u c h s . — S t u d i e n iiJjor die jiingeren T e r l i à r b i l d u n g e n Griechenlands, 1 (2
pai-tie).
Manzoni. — I Briozoi fossili del Miocène d'Austria ed Ungheria (2epartie), 49 (id.J.
N o v a k . — Beitrag zur Kenntniss d e r Bryozoen d e r b ô h m i s c h e n Kreideformation,
•79 (id.J.
9
— — Sitzungsberichte der K. —, Mathematisch-naturwissenschal'tliche Classe, l section, t. LXXIII; i876.
r o
T h . F u c h s . — Ucber die sogenannten Badner
Tegel auf Malta, 67; — Studien
iiber das Alter d e r jiingeren T e r l i à r b i l d u n g e n G r i e c h e n l a n d s , 7 5 ; — Ueber die in
V e r b i n d u n g mit Flyschgesteinen und griinen Schiefern v o r k o m m e n d e n S e r p e n t i n e
bei Kumi auf Euboea, 338.
Bouc. — Ueber die g e o m e t r i s c h - s y r a m e t r i s c h e n Formen d e r E r d o b e r - f l â c h e , 105.
Makowsky. — Ueber einen neuen Labyrinthodonten Archegosaurus
Austriacus,
n. s p . , 155.
— Id., t. LXXIV; 1876.
R. Iluernes. — Ein Beitrag zur Kenntniss fossiler Binnenfaunen (Slisswasserschichlen miter den s a r m a t i s c h e n A b l a g e r u n g e n ara M a r m o r a m e e r e ) , 7.
Bouc. — Ueber die Forlschritte des AVissens d u r c h P r o f e s s o r e n u n d P r i v a t g e l e h r t a ,
iiber die Lcbre d e r geognostisclien L à n d e r l y p e n und die Méthode d e r geologischen
Mullimassungen a p r i o r i , 2 1 1 ; — Noliz iiber dolomisation, Serpentin o d e r eigentlich
iiber die Genesis d e r b i t l e r d e - o d e r Magnesia-Anhàufung in g e w i s s e n Felsarten,
2G6.
F . K a r r e r e t J . Sinzow. — Ueber d a s Auftrelen d e s Foraminifercn-Genus Nubecularin irn s a r m a t i s c h e n Sande von K i s c h e n e w , 272.
A. Schrauf. — Mineralogische Beobachtungen VI : XLII. Morphologische Studien
an d e r Mineralspecies Brookil, 535.
Von E t t i n g s h a u s e n . — Die fossile Flora v o n Sagor in Krain, II, 776.
Hiifer. — Das E r d b e b e n von Belluno a m 29. Juni 1873, 819.
C. Doeiter. — Ueber die E r u p t i v g e b i l d e v o n Fleims, n e b s t e i n i g e n B e m e r k u n g e n
iiber den Bau altérer Vulcane, 8 5 7 .
— Id., t. LXXV; 1877.
Toula. — Geologische Untersuchungen im w e s t l i c h e n Theile des Balkan u n d in d e n
a n g r e n z e n d e n Gebieten, I I , 57 ; — Id. I I I . Die s a r m a t i s c h e n Ablagerungen z w i s ehen Donau und Timok, 113 ; — Id. IV. Ein geologisches Profil von Osmanieh a m
Arcer, iiber den Sveti-Nikola-Balkan, nach Ak-Palanka an d e r Nisava, 465.
Teller. — Ueber neue Rudisten a n s d e r b ô h m i s c h e n Kreideformation, 97.
T s c h e r m a k . — Ueber den Vulcanismus als k o s m i s c h e E r s c h e i n u n g , 1 5 1 .
T h . F u c h s . — Die Pliocànbildungen von Zante und Corfu, 309; — Ueber die Natur
d e r s a r m a t i s c h e n Stufe und d e r e n Analoga in d e r Jetztzeit und in fruheren geologischen Epochen, 3 2 1 ; — Ueber die Natur des Flysches, 310.
A. Bitlner. — Ueber Phymalocarcinus
speciosu<:, R e u s s , 435.
s
— Id., 2" sect., t. LXXIII, n° 4 et o; 1876.
— Id., t. LXXIV; 1876.
— Id., t. LXXV; 1877.
W . Gintl. — Chemische U n l e r s u c h u n g der Minernlquellen zu Neudorf niiehst P e t s chau in Biihmen, U9.
Von Niessl. — Beitràgc zur kosmisclien Théorie d e r Moteorilen, 783.
— Id., t. LXXYI, n° 1; 1877.
— Geologischen Reichsanstalt. Yerhaiidlungen der K. K. —, 1878,
n 10, 12,13 et 14.
os
B a r r a n d e . — Geologische Stellung d e r Stufen F. G, H, des bôhmischen S i l u r b e c kens, 200.
De Slefani. — D a s Yerhaltniss d e r jiingeren T e r l i à r b i l d u n g e n OesteiTeich-Ungarns
zu den Pliocanbihlungen Italiens, 202.
R. H œ r n e s . — Vergleicliung italienischer Conns-Kaiinen mit solchen des c'islerr.u n g a r . Neogen, 2 0 5 ; — Spuren vom Dasein d e s Menschen als Zeilgenosseu d e s
Hohlenbaren in d e r Mixnitzer Drachenhohle, 278 ; — Zur Géologie d e r S t e i e r m a r k ,
301.
L a u b e . — Noliz iiber d a s Aller d e r auf den Abhiingen des Teplitzer S c h l o s s h e r g e s
z e r s t r e u t liegenden Quarzitblôcke, 208; — Die Stufen F, G und H des b ô h m i s c h e n
S i l u r b e c k e n s , 275.
Schùtze. — Ueber d a s a n g e b l i c h e Vorkommen der Sphcnopteris
dis/ans in Mancb a c h , 209.
C. 0 . Cech. — Notiz zur Kenntniss des UranoliLs, 211.
E. Tietze. — Einige Bemerkungen iiber die Bildung vnn Quertlialcrn, 212; — Das
P e t r o l e u m - V o r k o m m e n von Dragomir in d e r M a r m a r o s . 322.
Nehring. — Die q u a t e r n a r e n Ablagerungen d e r Gyp.sbrU.c-hc von Thiede und W u s teregeln, 261.
Neumayr. — Bemerkungen zur Gliederung d e s o b é r a i J u r a , 272.
A. Biltner. •— Comdaria in d e r T r i a s , 2 8 1 .
C. M. Paul. — Aus den oslliohcn Karpatlien, 282.
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the Geology of the Central Portion of the Southern Alps, including MountCook, 19;
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4 6 ; — On the Geology of the Cape Colville District, 8 8 ; — Notes on tho Geology of
theHawke's Bay District, 158.
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on the Geology of the Glentui, a branch of the River Ashley, Province of Canterbury,
8 5 ; — Report on the Coal Deposits of the Ashburton District, Province of Canterbury, 141 ; — Report on the Shag Point Coal Fields, Otago, 148.
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Northern Coal Fields, 112; — S y n o p s i s of tho Younger Formations of N. Z., 182.
J. Hector. — Reports on the Gold Mines in the Province of Marlborough, 119; —
Report on the Coal Mines in the Western District of the Province of Nelson, 129; —
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— Id., 1873-74.
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in the Province of Canterbury, 1 ; — Notes to accompany a Geological Map and
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B. A. Gomes. — F l o r a fossil do t e r r e n o carbonifero d a s v i s i n h a n ç a s d o P o r t o ,
s e r r a do Bussaco, e Moinho d'Ordem p r o x i m o a Alcacer do Sal, 1.
C. R i b e i r o . — B r è v e noticia aoerca d a couslituiçào physiea e geologica da p a r t e
d e P o r t u g a l c o m p r e h e n d i d a entre o s valles do Tejo e do Douro, 243, 353.
—
—
—
—
Id., t. III; 1870-71.
Id., t. IV; 1872-73.
Id., t. Y; 1874-7G.
Id., t. YI, n» 1-3; 1877-78.
Memorias da —. Classe de Sciencias mathematicas, physicas e
naturaes, 2° sér., t. II; 1857-G1.
5
J. M. de Oliveira Pimentel. — M e m o r i a s o b r e a p r o d u c ç â o do sulfato de s o d a no
Volcào da ilha do Fogo no Archipelago de C a b o - v e r d e .
C. R i b e i r o . — Reconhecimento geologico e hydrologioo d o s t e r r e n o s d a s v i s i n h a n ç a s d e Lisboa corn relaçào ao abastecimento d a s a g u a s d e s t a c i d a d e ; — T e r r e DOS antraciferos e carboniferos : Mina de Carvào d e p e d r a d e S. P e d r o da Cova,
no concelho de Gondomar, districto d o P o r t o ; — Id. .- id. d o Cabo Mondego; —
Id. : id. d o districto de Leiria; — Memoria s o b r e as m i n a s de F e r r o no districto
d e Leiria ; — Minas metallicas de P o r t u g a l : Memoria s o b r e a mina de Chumbo d e
S . Miguel d'Ache, concelho de I d a n h a a Nova ; — Id. : id. de Segura, no concelho
do I d a n h a a N o v a ; — Id. : id. d o Castello d a Ribeira d a s Caldeiras, no concelho
d e Sardoal ; — Memoria s o b r e o g r a n d e filào metallifero que p a s s a ao n a s c e n t e '
d'Albergaria a Velka e Oliveira d'Azemeis.
— Id., 2° sér., t. III; 1863-65.
— Id., 2» sér., t. IV; 1867-70.
— Id., 2» sér., t. V, l partie; 1875.
r 0
C. R i b e i r o . — D e s c r i p ç â o d e a l g u n s silex; e quartzites Iascados, e n c o n t r a d o s nas-.
c a m a d a s dos t e r r e n o s terciario e q u a t e r n a r i o d a s bacias do Tejo e S a d o .
Sessâo publica da —, 1875.
— Id., 1877.
R u s s i e . Moscou. Société I. des Naturalistes d e — . Bulletin de l a — ,
t. LUI; 1878.
Milachévitch. — Otvéto g . P r e n d e l y o u . 3 1 .
M. Visolmiakoff. — O b s e r v a t i o n s s u r la d e r n i è r e loge de quelques Ammonitidesd c Russie, 39.
N. I). — Referai iiber Dr. Neliring's « Thiede und Westeregeln », 127.
R . P r e n d e l . — Néckuliko elove pa p u v u d y « olvéla » g . Milacheviteha, 3'JO
Saint-Pétersbourg. Académie I. des Sciences de —. Bulletin de la
classe historico-philologique île 1' —, t. IV et V; 1848.
Bulletin de la classe physico-mathématique de 1' —, t. I;
1843.
B a e r . — Bericht iiber kleine Reisen in Finnischen Meerbuseii in Bezug auf Diltiv i a l - S c h r a m m e n und v e r w a n d t e Ersebeinuiigen, 108.
Broiui. — Ueber die fossilen Gaviale d e r Lias-Formation und einiger Y e r w a n d t e r ,
123.
B r a n d t . — De Cetotherio, novo B a h e n a r u m faniili;e g é n è r e in Rossia nieridiunali
ante aliuuot annos effosso, 115.
G. von H e l m e r s e n . — Ueber ein V o r k o m m e n von Kupfererzen und K n o o h c n brekzie in den silurisclien Seliicliten des Gouvernements St. P e t o r s b u r g , l o i .
A. von S o r d m a n n . — Ueber die b i s j e t z t mir bekannt g e w o r d e n e n Fundorte von
fossilen Knochen in S u d - R u s s l a n d , 197.
— Id., t. II; 1844.
Kolenati. — Die Gletseher-Lavine am Kasbek, 200.
— Id., t. III; 1843.
A. Y o l b o r t h . — Ueber die Arme d e r b i s h e r zu den arinlosen Crinoiden gczahlten
Ecliino-Encrinen, 9 1 .
Claus. — D é c o u v e r t e d'un nouveau métal, 3 1 1 .
— Id., t. VI; 1848.
Bloede. — Tabelle iiber die in den offentlichen Museen zu St. P c t e r s b u r g befindlichen Acrolithen und kurzc Charakteristik d c r s e l b e n , su wie Angabe d e r bieriiber
v o r h a n d e n e n Xachrichten, 1.
G. von H e l m e r s e n . — Aulost"ijes variabilii,
ein n e u e r Bracliiopode mit a r l i k u lirten Sclilossc, aus dem Zechstein R u s s l a n d s , 135; — Herrn von Middendorils g e o g n o s t i s c h e Beobaclitungen auf seiner Reiso d u r c h Sibirien, 103.
R . J l u r c h i s o n . — L e t t r e h M. F u s s , 219.
— Id., t. VII; 1849.
A. von N o r d m a n n . — Dur Rutlienknochen des fossilen Baren a u s dem K n o c h e n lager unfern Odessa, 110.
G. von Helmersen. — G e o g n o s l i s c h e B e m e r k u n g e n U b e r d i e llalbinsel Mangyschlak,
am ostlicheri Ufer d e s Kaspischen Meeres, 155.
Brandt. — Ueber S p u r e n von Schneidezahnen o d e r i h r e r Alveolen bei Rhinocéros
tichorhinus,
305.
— Id., t. X; 1852.
G. von H e l m e r s e n . — Versiicbe die relative Wàrmeleitungsfahigkeit e i n i g e r
Felsarten zu e n n i t t e l n , 117.
Çlaus. — Ueber eine m e r k w i i n l i g e Steinart des mittloren R u s s l a n d s , 197.
L e o n h a r d . — H i i t t e n - E r z c u g n i s s e als Stiitzpunkte geologischer Hypothesen, 319.
C. von Merklin. — P r o s p e c t u s der palàontologisclien P l l a n z e n u b e r r e s t e in R u s s land, so wie i h r e r Erforschung. 373.
— Id., t. XII; 1854.
— Id., t. XIII; 1855.
N. von K o k s c h a r o w . — Ueber Klinochlor von Achmatowsk, am Ural, 129; —
Ueber den zwciaxigen Glimmer von Vesuv, 119.
J . F . W e i s s e . — Mikroskopische Analyse eines organischen Polirschiefers a u s
d e m G o u v e r n e m e n t S i m b i r s k , 273.
A. von V o l b o r t h . — Ueber die P r i o r i t â t s r e c h t e d e r Trilobiten-Gattung
Zethus,
P a n d . , gegen die Galtung Cryplonymus,
E i c h w . . 289.
Abich. •— Ueber einen in d e r Nahe von Tula Statt gefundenen Erdfall, 337.
G o e p p e r t . — Ueber die fossile Flora d e r P e r m ' s c h e n Gebilde, 382.
— Id., t. XVII; 1859.
G. von l l e l m e r s e n . — Die Salzseen B e s s a r a b i e n s u n d d e r Einbrueh des S c h w a r zen Meeres in dieselben im Jalire 1850, 369.
Bulletin de Y—, t. III, n" 6 ; 1861.
— Id., t. IV, n 3-6; 1861.
os
II. S t r u v e . — Zusammenstellung einiger Untersuchungen von Steinkohlen aus
den Kustengebiel des nordliohen Tbeils des Stillen Océans, 337.
— Id., t. XXII, n» 4 ; 1877.
Compte-rendu de 1'—, 1849-57.
Mémoires de 1'—, 6 sér., l partie : Sciences
et physiques, t. I: 1838.
e
r c
mathématiques
P a r r o t . — Notice s u r les Diamants de l'Oural, 2 1 ; — R a p p o r t s u r son
voyage au lac de Burtneck en 1835, XXV.
—
—
—
—
—
—
Id.,
Id.,
Id.,
Id.,
Id.,
Id.,
t. II; 1841.
t. III; 1844.
6' sér., 2'-' partie : Sciences naturelles,
t. VIII; 1859.
7° sér., t. III, n° 1 2 ; 1861.
t. IV, n° 1 - 9 ; 1861-62.
3
second
t. VII; 1853.
s
N. von K o k s c h a r o w . — Ueber d e n r u s s i s c h e n Monazit u n d Aeschynit, n ° 3 .
3
— Id., t. XI, n ° 8 et 1 0 ; 1867.
— Id.,t.XXIV, n 4-11 ; 1877.
05
J . F . B r a n d t . — Y e r s u c h e i n e r Monographie des tichorhinen Nashôrner, n e b s t
B e m e r k u n g e n iiber Rhinocéros leplorhinus,
Cuv., u . s. w . , n° 4 .
N. von K o k s c h a r o w . — Ueber d a s r u s s i s c h e Rothbleierz. n° 5 : — Ueber d a s
K r y s t a l l s y s t e m und die ^Yinkel d e s Glimmers. n" 9.
Al. v o n den P a h l e n . — Monographie d e r baltisch-silurischen Arten d e r B r a c h i o p o d e n - G a t t u n g Orthisina,
n" 8 .
— Id., t. XXV, n»» 1-4; 1877.
N. von K o k s c h a r o w . — Ueber Waliicwit, n" 4 .
S u è d e . Lund. —Universitets. — Ars-Skrii't, 2° section : Mathematik och Naturvelcnskap, t. X; 1873.
B. L u n d g r e n . — Om den vid R a m s a s a och Œfvedskloster i Skàne furckommande
s a n d s t e n e n s aider, n° 9 .
— Id., t. XI; 1874.
— Id., t. XII; 187.J-7G.
— I d t . XIII; 1876-77.
S u i s s e . Bâle. Naturfbrschunden Gesellschal't in —. Yerhandlungen der —, t. VI, n° 4 ; 1878.
Lausanne. Société Yaudoise des Sciences naturelles. Bulletin de la —,
2° sér., t. XV, n° 8 0 ; 1878.
Ch. Dufour. — Note s u r le retrait du Glacier du Rhône de 1870 à 1877. 1 7 1 .
R e n e v i e r . — S u r le macigno des Apennins et le m a r b r e de C a r r a r e , l'r.
verb.,
9 2 ; — Sur une v e r t è b r e d'Iclithyosaurus
t r o u v é e d a n s le j u r a s s i q u e inférieur d e la
chaîne d e s V e r r a u x , 120.
L I S T E DES
OUVRAGES
niCÇL'S EN DON OU EN
PAR
LA
SOCIÉTÉ
ÉCHANGE
GÉOLOGIQUE
DE
du 'i novembre, '1S78 aie 6 janvier
1°
Ol'VKAGES NON
FRANCE
1879.
l'ÉRIODIQl'ES.
(Les noms des donateurs sont en
italique.)
Abich (II.). Geologische Forschungen in den kaukasischen Ländern.
1 Theil : Line Bergkalkfauna aus der Araxesenge bei Djoulfa in Armenien, i n - i " , 128 p . , 11 pi.; Vienne, 1878, chez Alf. Holder.
Adan de Yarza (It.). Roca eruptiva de Mo trico (provincia de Guipúzcoa), gr. in-8", 5 p . ; Madrid, 1878 (An. Soc. Esp. Hist.Nat., t. Vii).
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Red Sandstone,
Carboniferous, and Permian, in 8°, p . LI-LXXX et 93-126, pl. 3 1 - 4 2 ; Londres,
1875, chez J. van Voorst.
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li. hongroise des Sciences
naturelles).
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in-4°, l i p.; Lecce, 18G9 (11 citadino Leccese, ann. Vili).
— La Grotta del Diavolo, stazione preistorica del Capo di Leuca,
in-4°, 3(3 p., 6 pi.; Bologne, 1871.
— Le caverne del Capo di Leuca, in-8°, 44 p . ; Lecce, 1871.
— La Zinzolosa. Monographia geologico-archeologica, in-8°, 39 p. ;
Florence, 1874.
— Scoperta di ossa fossili nella Terra d'Otranto, in-8°, 4 p . ; F l o rence, 1874 (Boll. R. Com. Geo!., 1874).
— Sulle Rocce impastate entro al Serpentino, in-8°, S p . ; Rome,
187u (Id., 187?¡).
— Sopra una nuova specie di Mijliobatcs, gr. in-8°, 14 p . ; Pise,
1878 (Att. Soc. Tose. Se. nat., t. III).
E
n
Cotteau (G.). Paléontologie française, l ' sér.: Animaux
invertébrés.
Terrain jurassique, 40" livr. : F.clrinudermes réguliers, f. 18 et 11), pl.
215-220; oct. 1878; Paris, chez G. Mas.son (Cumin- de la P. fr.).
Credner. Traité de Géologie et île Paléontologie, traduitsur la 3" édition allemande par M. Monniez, fasc. 4, in-8", p. I-XV et 481-GG7;
Paris, 1878, chez F. Sari/.
Delessc et de Lapparent. Revue de Géologie pour les années 187G
et 1877, t. XY, in-8", 23G p.; Paris, 1879, chez F. Savy.
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du Soissonnais et des sables de Cuise, in-8", 38 p.; Lille, 1878 (Ann.
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Fliche et Grandeau. Recherches chimiques sur la végétation forestière, gr. in-8", 11S p.; Paris, 1878, chez Herger-Levrault et C"', et a
la Librairie agricole de la Maison rustique (Ann. Slat. agron. Ksi).
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— Geological Report on the Thames Gold Fields, par M. F. W. Hutton, in-8", 1 2 p . , 1 pl.; Wellington, 1807.
— Botanical Notes on the Kaikoura Mountains and .Mount Egmont,
par M. J. Buchanan, in-8", 10 p.; Wellington, 18(37.
— Phormium tenax as a librous plant, par M. J. Hector, in-8°,
134 p., 2 pl.; Wellington, 1872.
GeologiscJie Specialkarte des Kiinigreichs Sachsca. Erlatiterungen
z u r — , in-8" : section Frohburg, Blatt 59, par M. A. Rothplclz, 61 p.,
1 pl.; section Geringsicalde, Blatt 61, par M. E. Dalhe, 57 p.; section
Glauchau, Blatt 94, par MM. J. Lehmann et II. Mielzseh, 40 p.; section
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eocena, in-4°, 14 p., 3 pl.; Venise, 1878 (Mem. R. Ist. Ven.).
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et Calcispongiœ, in-4°, 50 p., 2 pl.; Munich, chez
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l
2" OU VII AGIOS l'ÉniODIOUES.
F r a n c e . Paris. Académie des Sciences. Comptes-rendus hebdomadaires des séance de 1' —, t. LXXXYII, n° 19-27 ; 1878.
s
J.-L. Smith. — S u r le fer natif du Groenland e l l e basalte i|ui le renferme. 0 7 1 ; —
Note au sujet de l'élément appelé m o s a n d r u m , 8 3 1 .
F. Fouqué et Miehel-Lévy. — R e p r o d u c t i o n des feldspaths p a r fusion et p a r m a i n tien p r o l o n g é à une t e m p é r a t u r e voisine de celle de la fusion. 700; — R e p r o d u c tion artificielle d e s feldspaths et d'une r o c h e volcanique complexe llabradorile
p y r o x é n i q u e ) . p a r voie de fusion ignée et maintien prolongé à une t e m p é r a t u r e
v o i s i n e de celle de la fusion, 770; — Réponse à une Noie de M. Slan. Meunier s u r
J i cristallisation artificielle de l'orthose. 830 ; —• Production artificielle de la n é p h é line et de l ' a m p h i g è n e , p a r voie de fusion ignée et recuit à une t e m p é r a t u r e voisine
de la fusion, 9 0 1 .
P . de Rouville. — S u r deux échanlillons de c r i s t a u x naturels de sulfate de m a gnésie (epsomite) d e d i m e n s i o n s r e m a r q u a b l e s . 703.
St. Meunier. — Cristallisation artificielle de l ' o r t h o s e , 737; — R e c h e r c h e s e x p é r i mentales s u r les fers nickelés météoriliques ; mode de formation des s y s s i d e r e s
c o n c r é t i o n n é s , 8 5 5 ; — Origine des r o c h e s c r i s t a l l i n e s ; o b s e r v a t i o n à p r o p o s d'une
Note de MM. F o u q u é et Michel-Lévy, 8 0 1 .
À. Sanson. — Détermination spécifique des o s s e m e n t s fossiles ou anciens d e
B o v i d é s , 756.
G. de S a p o r t a . — Sur une nouvelle d é c o u v e r t e de plantes t e r r e s t r e s s i l u r i e n n e s ,
d a n s les schistes a r d o i s i e r s d'Angers, due à M. L. Crié, 707.
F r . S c h r a d e r . — Observations s u r l ' o r o g r a p h i e de la chaîne ries P y r é n é e s , 805.
D. Colladon. — S é r i e s travaux, du tunnel du Sainl-Golhard. 905.
F. de L e s s e p s . — Études de s o n d a g e s e n t r e p r i s e s p a r M. Roudaire en v u e de l ' é tablissement de la m e r intérieure africaine, 909, 1059.
D a u b r é e . — R a p p o r t s u r un Mémoire do M. L. Smith, relatif au fer natif du Groenland et à la d o l i r i t e qui le renferme. O U ; — Itinéraire de M. Nordenskiold d a n s la
m e r Glaciale de Sibérie. 1061.
M. Delafontaine.— Sur la p r é s e n c e de l'yllerbine d a n s la sipylile d'Amherst (Virginie), 933.
L. Dieulafait. — Existence de la b a r y t e et de la strontiane d a n s toutes les r o c h e s
constitutives d e s t e r r a i n s p r i m o r d i a u x . Filons métallifères à g a n g u e de b a r y t e , 9 3 1 .
L . Gruner. — S u r un p y r o x è n e (diopside) artificiel, 937.
A l b . G a u d r y . — Sur les Reptiles d e s t e m p s p r i m a i r e s , 950.
G. V a s s e u r . — Sur les terrains tertiaires de la B r e t a g n e , 1018.
M . - A . Gaudin. —• L'harmoiome et la stilbile, 1005.
11. Hermite. — Observations géologiques s u r les lies Majorque et Minorquc, 1097.
e
— Annales des Mines, 7 sér., t. XIY, n° 2; 1878.
L. Leoornu. — Mémoire s u r l'exploitation de la Houille d a n s le Sud du p a y s d e
Galles, 319.
G. Rolland. — Les gisements rie Mercure de Californie, 381.
— Journal des Savants, 1878, octobre et novembre.
J. Bertrand. — La Sein", 602.
— Société nationale d'Agriculture de F. Bulletin des séances de la
—, t. XXXVIII, n» 8; 1878.
b e l e s s e . — R a p p o r t s u r un travail a g r o n o m i q u e de MM. de G r o s s o u v r e et P e neau. relatif au canton de Vierzon, 4(3).
J
— Société de Géographie. Bulletin de la —, G sér., t. XYI, août et
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II. l i o u z a u d . — Note s u r la composition du t e r r a i n l a c u s t r e de N a r b o n n e et S i g e a n . 16.
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H. L o r e t z . — Untersuchungen UberKalk und Dolomit, 387.
J. T. Sterzel. — Ueber Paheojulus
dyadicus
Geinitz und Scolecopleris
elegans
Zenker. 417.
E. Schumacher. — Die Gebirgsgruppe des Rummelsberges bei Strehlen, 427.
K. Martin.— Notizen Uber Diamanten, 521 ; — Ueber die Tertiàr-Fauna von Java,
539.
B . Rosing. — Ueber das Clausthaler Zundererz, 527.
B. Studer. — Ueber Heim, geologische Monographie der Tcidi-Windgilllen-Gruppe,
530.
Laspeyres. — Ueber einen Aspidura- Horizont im Muschelkalk von Lieskau bei
Halle a."S., 531.
Beyrich. — Ueber die Terliàrbildungen von Belluno und Serra valle, 532.
Arzruni.— Ueber krystallographische und chemische Untersuchungen an A r s e n kiesen, 533.
0 . S p e y e r . — Ueber die Tertiàrschichtcn von Priorflicss bei Cottbus, 534.
Websky. — Ueber die Mineralicn von Gleinitz bei Jordansmllhl in Schlesicn, 535.
— XXVI allgemcinc Versammlung der D. G. G. zu Gottingen, 537.
H. Credner. — Ueber die Granitstocke von Geyer im Erzgebirge, 538.
Levin. — Ueber Asterias im oberen Muschelkalk von Gdtlingen, 539.
E. E. S c h m i d . — Ueber Aaterias aus oberem Muschelkalk von Ettersbergc bei
Weimar, 5 3 9 ; — Ueber die Melaphyre des Thliringer Waldes, 558.
Von Groddeck.— Die Lagerungsverhàltnisse am Iberg und Winterberg bei Grund,
540.
E. W e i s s . — Ueber Steinkohlcnformation aD der Ehernen Kammer sUdostlich v o n
Eisenach, 542.
K. v o n Seebach. — Ueber den geologischen Bau des Hainberges bei Gottingen,
546.
J. Lehmann. — U e b e r das sàchsische Granulitgebirge, 517.
Grotrian. — Ueber die Knochenhohlen im Devonkalk von Rtlbeland am Harz, 5 5 2 .
Bornemann.— Ueber Koklenvorkommen im Thtlringcn. 553.
Rothpletz. — Ueber Quarzdiabasporphyre aus dcm Silur z w i s c h c n Nossen und
Niederwiesa, 554.
G. vom Rath. — Ueber die Erzlagerstàtte v o n Rodna in Siebcnbtirgen, 556.
l e p s i u s . — Ueber die Dolomite des westlichen SUdtirol und die Contactzone am
Tonalit-Stocke des Adamello, 558.
Gottsche. — Ueber die Fauna der Juraschichten am P a s s e Espinazito in der a r gentinischen Cordillère, 562.
C. Klein. — Ueber Oligoklas v o n Hohen Hagen bei Gottingen, 563.
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Gotha. Mittheilungen aus Justus Perthes' geographischer Anstalt ûber
"vvichtige neue Erforschungen auf dem Gesainmtgebiete der Géographie, t. XXIV, n»» 11 et 12 ; 1878.
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N o r d - A m e r i k a (lin), 225.
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A. Schrauf.— Neue Mineralvorkoininnisse im Graphit von Mugiau, Bohmen, 251
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El-, Huile. — Der ISergsturz bei Sleinbruck in S l e i e r m a r k , 270.
A. Kenngolt. — Ueber den Amesil, 277.
E. S t o h r . — Ueber seine m i k r o s k o p i s c h e U n t e r s u c h n n g s m e t h o d e d e r Radiolarien,
278.
E. Geinilz. — Die angeblicbe Trionyx Schlotheimii
i:n diluvialen Kalktuff von
Burgtonna ist eine Cisludn curopœa, 278.
Sclienk. — Ueber Pllanzenreste aus den Dachschiefern von Grafenthal bei L e h e s ten, 279.
K. Zitlel. — Ueber Schildkrù'tenresle a u s den l i l h o g r a p h i s c h e n Schiefern von
E i c h s l a d l , 280.
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H. Conwentz. — Ueber ein t e r t i à r e s Y o r k o m m e n c y p r e s s e n a r t i g e r Holzer b e i
Calistuga in Californien. 800.
A. von Lasaulx. — Arbeiten aus d e m m i n e r a l o g i s c h e n Institut der Universitàt
Breslau (lin), 8 1 1 ; — P e t r o g r a p l i i s c b e u n d m i n e r a l o g i s c h e Notizen aus d s t e r r . S c h l e sien, 835.
Eug. S c h u m a c h e r . — Ueber kornigen Plagioklas im Kalklager von G e p p e r s d o r f
bei Strehlen in Schlesien. 8 1 1 ; — Ueber Vesuvian im Kalklager von D e u t s c h Tschamdurf. siidlich Strehlen,817 ; — Ueber V a c h s l h u m s e r s c h e i n u n g e n an Quarzen
aus den s o g . K r y s t a l l g r u b e n von K r u m m e n d o r f bei Strehlen, 822.
M. H a r t m a n n . — Ueber Basalte d e r Auckland's I n s e l n . 825.
F. Schalch. — Ueber seine Untersuchnngen o b e r j u r a s s i s c h e r und tertiàrer Bildungen bei .Schaffhausen, 8 3 1 .
F . S a n d b e r g e r . — Ueber Eklogil; Mineralien im Granit von Aschaffenburg, 812.
A. Nehring. — Die (piaternaren Fauneii von Thiede und Westeregeln, 813.
A. W e i s b a c h . — Kakochlor von R e n g e r s d o r f bei Gorlitz, 810.
F . Gruger. — B e m e r k u n g e n iiber die E r s c h e i n u n g e n d e r E r d b e b e n und d e r v u l kanischen Ausbriiche. 928.
M a d e r s p a c h . — U t m v a n d l u n g von Sedimenten in krystallinischen Schiefer, 9 4 1 .
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ihre Bezielningen zu den
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G. Staclic et C. J o h n . — Geologische und p e t r o g r a p h i s c h e Deitrâge zur Kenntniss
d e r àlteren Ernptiv- und Massengesteine (1er Mittel-und Ost-Alpcn, n" 1 : Die G e s teine d e r Zwolferspitzgruppe in YS'estirol, 113.
L. B u r g c r s l e i n . — Beitrag zur Kenntniss d e s J u n g t e r t i à r e n S i i s w a s s e r - D e p o l s liei
U e s k u e b , 213.
Y. Hilber. — Die Miocanschiehtcn von Ganilitz bei E h r e n h a u s e n in Steierinark ;
nebst Bemerkungen liber e r r a t i s c h e Yorkonimen d a s e l b s t . 251.
G. Stache. — B e i t r a g e zur Fauna d e r B e l l e r o p h o n k a l k e Siidtirols, I : Cephalopoden
und Gastropoden, 271.
Al. von Alth. — Die Gegend von Nizniow und d a s Thaï d e r Zlota Lipa in Oslgalizien, 319.
Em. Tietze. — Zur Théorie d e r Entstehung d e r Salzsteppen und d e r angeblichen
Entstehung d e r Salzlager aus S a l z s t e p p e n , 311 ; — Bemerkungen iiber die Tektonik
d e s A l b u r s g e b i r g e s in P e r s i e n . 375.
K. M. P a u l . — Ueber die Natur des k a r p a t h i s e h e n Flysehcs. 131.
T h . F u c h s . — Ueber die Grundfnrm d e r Erosionsthiiler, 153.
Mineraluytiche
Miltk^iluii'jcn. Fr. Beeke. — L'eber den Glaukodul von l l a k a n s b n e
u n d den Danait von Franconia, l o i ; — Ueber die Kryslallform des Zinnsleins, 213;
— Die optischen Eigens'iiaften des R o h r z u c k e r s , 2 0 1 : — Skapolilh von B o x h o r o u g h . M a s s a e h u s s e t s , 207; — Fahlerz vom Kleinkogel bei Brixlcgg in Tirol, 2 7 3 ; —
G a b b r o von Langenlois, 278; — K r y s t a l l i s i r l e r Yivianit in Siiugethierknochen a u s
d e m Laibaeher T o r l m o o r , 311.
Fr. B e r w e r t h . — U n t e r s u c h u n g z w e i e r Magnesiaglimmer, 1 0 9 ; — Chondrodit von
P a r g a s , 272;—• U n t e r s u c h u n g d e r Lithionglimmer von P a r i s , Hozena und Zinnwald,
337.
Al. S a d e b c c k . — Ueber die Krystallisalion d e s S t r u v i t s , 113, 2 2 1 ; — Winkel d e s
Glaukodot von Hakansboe, 353.
H. B. Mehner. — Die P o r p h y r e und Griinsteinc d e s Lennegebietes in Wcstphalen,
127.
R. Helmhacker. — Ueber einige Q u a r z p o r p h y r e und Diorite a u s dem Silur von
Bohmen, 179.
F. K r e u t z . — Augit-Andesite des S m r e k o u z - G e b i r g e s in Siid-Sleiermark, 205.
L. Sipocz. — Ueber Miargyrit und Kenngottit, 213 ; — Skapolilh von R o s s i e , New
York, 200.
J. B r u n . — Sand aus d e r S a h a r a . 221.
C. Y r b a . — Die Gr.'insteine des P n b r a m c r E r z r e v i e r e s , 2 2 3 .
—-Analysen aus dem b a b o r a t o r i u m des II. P r . E. L u d w i g , 2G5.
A. Smita. — Plagioklas von Soholh in S t e i e r m a r k , 205; — L e n n h a r d i t aus dem
Floitenlhale, 2 0 8 ; — Trachyt von Gleichenberg, 277.
Vf. F. L o b i s c h . — Muscovit von Sobolh. S t e i e r m a r k , 271.
E. von B a m b e r g e r . — Glaukonit von dei' Insel Gozzo, 2 7 1 ; — S a l i t von A l b r e c h l s b e r g in N i e d e r o s t e r r e i c h . 273.
G. H o r n u n g . — Copalin von Lunz. Niedei'Oslerrcich, 275.
H. F r i s c h . — Quarztrachyt von Gleichenberg (Schaufelgraben), 270.
J. Utschik. — Trachyt von Gleichenberg (Villa Schuh), 277.
Al. Gamroth. — Palaopikrit von Ollenschalg. Niedeiiislerreich, 278.
C. Dœlter. — Zur Kenntniss d e r chemischen Zusaiiimensetzung des Augils, 279.
A. Frenzel. — M i n e r a l o g i s c h e s a n s dem Ostindischen Archipel, 2!I7.
T s c h e r m a k . — Y e r m e h i u n g d e r Meleorileiisainmluiig des Mineralogischen Ilofmu-
s e u m s bis Ende Septenibcr 1877. 309; — Anhang zu d e r 0. B u c h n e r ' s Mittheiiung,
315.
0. B u c h n e r . — Der Meteorslein von Hungen, 313.
A. Koeh. — M i n e r a l o g i s e h e - p e t r o g r a p h i s c h e Nolizen aus Siebenbiirgen, 317.
E. L u d w i g . — Ueber den Milarit, 317.
A. Picliler. — Janiesonit von Wïltau, 355.
Yerhandluugen der K. K. —, 1874, n
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E. von Mujsisovies. — A b w e h r e n d e Bemerkungen zu H. Giimbel's n e u e s t e r Schrift
Uber das K a i s e r g e b i r g e , 329.
J . d é m e n s . — Beitràge zur Kenntniss des iilteren Tertiàr im Oberen G r a n - T h a l e ,
332.
J. Pcithner. — Ueber B r a u n k o h l e n - V o r k o m m n i s s e an d e r Oberen Gran bei Sielnice. Allsohl N W . , 331.
D. S t u r . — Ueber den gelben o b e r e n Tegel in d e r T e g e l g r u b e von Voslau. 336.
0 . Feistmantei. — Ueber d a s V o r k o m m e n von .\ôggerathia
foliosa S t b g . in O b e r Schlesien. 3 1 3 .
G. S l a e h e . — Die palàozoischen Gebiete d e r Ostalpen. I I . S u d a l p e n . B. Weslliche
o d e r c a d o r i s c h e Flanke, 315; — V e r t r e t u n g d e r Permformalion in den S u d a l p e n .
305.
H. H o r n e s . — Aufnahmc im Oberen Villnoss-Thale und im E n n e b e r g , 347; —
Das Vorkommen von Leithakalk in d e r Ziegelei bei Mollersdorf, 309.
E. Tietze. — Geologiscbe Unterstiohungen in P e r s i e n . 360.
0 . Lenz. — Iîeisen in West-Afrika, 3 0 3 .
H. Mietzsch. — Ueber die F a r b e des S t r i c h p u l v e r s manoher Kohlen, 364.
K. M. P a u l . — Die Trias in d e r Bukovina. 367.
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— Id., iS7îi, n" G, 7, 17 et 18.
0 . H e e r . — Ueber die miocenen Kastanien-Baume. 9 3 .
E. D6II. — Dialogit nach Manganblende und B a r y t ; P s e u d o m o r p h o s e n nacli F a h lerz von P r i b r a m , 95.
F. P o s e p n y . — Ueber d a s Vorkommen von g e d i e g e n e m Gold in den Mineralschalen von V e r e s p a t a k , 9 7 .
D. Stur. — Ueber die Culm-Flora des m à h r i s c h - s c h l e s i s e h e n Dachscliiefers, 1 0 1 .
F. von Ilochstetter. — Ueber Reste von Ursus spelœus aus d e r Igritzer Hdhie im
Biliarer Comital. Ungarn, 113.
R. von D r a s c h e . — Ueber den Mcleoriten von Lancé. 121.
E. von Mojsisovics. — Die geologiscbe Detailkarte d e r Umgebungen d e r S e i s s e r Alpc und von St. Cassian im sudlichen Tirol, 1 2 1 .
R. H o r n e s . — Voilage d e r Karte des o b e r e n Villnôss und unteren E n n e b e r g Thales, 122; — Vorlage von W i r b e l t h i e r r e s t e n (Ursus spelœus und Capra ibexj aus
d e r Bohni-Hohle bei Anina, Gescbenk d e s H. A. B a r r é , 339.
G. A. Kocb. — Geologische Mittheilungen ans dem vorjahrigen Aufnahmsgebiet
in d e r Œ t z l h a l e r - g r u p p e . Vorlage d e r Karte des Pitz-und K a u n s e r t h a l e s , 123.
A. de Zigno. — Einige Bemerkungen zu den Arbeiten d e s H. D r . 0. Feistmantei
iiber die Flora von Rajmalial, 325.
G. S t a c h e . — Die Eruptivgesteine des Zwolferspilz, 327; — Neue Reobachtungen
in den Schicliten d e r liburnisclien Stufe, 3 3 1 .
0 . F e i s t m a n t e i . — Nachtrag zu den Bcrichlen iiber fossile Pflanzen von Cutch aus
den Rajinalial-Hills, 329.
M. Neuinayr. — Tortiiiro S i i s s w a s s e r a b l a g e r u n g e n in Siebenbiii'gen, 330.
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Th. Fuchs. — Die Solfatara und d a s SeliweleU o r k o m m e n von Kalamaki. 5 4 ; —
Die Maklubba bei Krendi auf Malta, 5 5 .
G. Stuohe. — Die Erzla^erstiitte des Djebel Reças bei Tunis, 5ii.
J!. H o m e s . — Das E r z v o r k o m m e n am Mie. A\an/.a bei Forni Avollri. I l e m e r kungen iiber die palaozoi.-cle-n Gesleine des I'uslertliales, 00.
F r . G i o g e r . — Zum Vorkomiiieu des (Juccksilbe; e r z e s , 00.
s
— Id., 1878, n« II
u t I.'i.
D. Stuc. — Ein Beitrag z u r Kenntniss d e r Cidm-und Carbon-Flora in l i u s s l a n d .
219; — Jleiseskizzen aus Oberselilesien iiber die obcrschle»i.sche Steinkohlen-l-'orma[ion, 229 ; — Spliciivpliytliim
als Ast auf einein Asterophylliten, 327; — Zur Kenntniss d e r Fructification d e r Soeijijeralhin
fuliusa St. a u s den Itadnitzer Schichlen
des oberen Carbon in Mittel-liohmen, 329.
A. liitlner. — Ueber tien Kalkstein d e r llohen W a n d . 2 2 1 .
K. Hoernes et V. Ililber. — Sarniatische A b l a g e r u n g e n bei Fernilz. SSO von
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C. de Stefani. — Consideraziom stratigrafiche s o p r à le rocce più antiche délie
Alpi Apuani e dei Monte Pisano (suite), 259, 318.
G. Seguenza. — Studii stratigrafici sulla Forinazione pliocenica dell' Italia Méridionale (suite). 271, 3 3 1 ; — Sulla Relazione di un Yiaggio geologico in Italia dei
d o t t . T. Fuchs, coll'aggiunta di notizie e di considerazioni dei dott. A. Manzoni,
291.
H. Lolti. — C e n n o sulla costiluzione geologica délia Comunilà di Massa Marittima,
281.
A. d ' A c h i a r d i . — Le zeolili dei granito e l b a n o , 300; — Sulle calcarie lenticolare
e grossolana di Toscana, 3 0 1 ; — S u l l a c o n v e r s i o n e di una roccia argillosa in s e r pciilino. 300.
0 . Silvcatri. — Notizie sulla eruzione dell'EIna dei 29 agosto 1871, 312.
Th. F u c h s . — Le formazioni terziarie di T a r a n t e . 3 6 9 ; — Intorno alla esistenza
p r e s s o S i r a r u s a di strali miocenici che p r e s e n t a n o i caratteri dei piano Sarmatico,
.373; — L'elà degli strali terziari di Malta, 377.
— 11 meccanisnio dello Stromboli, 391.
— Cristalli d'Albite nelle rocce vulcaniche, 393.
— La questione dei carbon fossile in I n g h i l t e r r a , 3 9 1 .
0 5
— Id., t. VI, n 1 et 2 ; 1875.
C. de Stefani. — Dei depositi alluvionali e délia mancanza di t e r r e n i glaciali nell'
Apennino délia valle (Ici Serchio e nelle Alpi Apuane, 3 ; — Considerazioni s t r a t i grafiche s o p r à le rocce più anlichc délie Alpi Apuane e dei Monte Pisano (suite),
31.
Seguenza. — Studii stratigrafici sulla Forinazione pliocenica dell' Italia M é r i d i o nale (suite), 18.
Th. F u c h s . — Sulla Relazione di un Yiaggio geologico in Italia. 16.
G. C a p e l l i n i . — Strali a Congeria. forinazione Ocninghiana e piano dcl calcare di
Leilha nei Monti L i v o r n e s i . 19.
G. Stache. — Le formazioni paleozoiclie nelle Alpi Meridionali, 5 2 ; — La forinazione p e r m i a n a nelle Alpi Meridionali, 55.
— Id., t. VII; 1870.
G. S e g u e n z a . — Studii s(ralii*rafici sulla Forinazione pliocenica dell' Italia Méridionale (suite), 7. 9 1 , 179, 25!). 355; — Riposta alla Nota dei s i g n e r T. Fuchs, 237.
C. de Stefani. — Le rocce s e r p e n l i n o s e délia Garfagnana, 10;—• Sediinenli s o t t o inai'ini dell'opoea postplioeenica in Italia, 272.
I!. Lotli. — Sui terreni miocenici ligniliferi dei Masselano (Marenima toscana). 31 ;
— Il Poggio di Montieri (in pruvineia di Grosseto), 111; — S u i giaeimenlo oliolitico
di Kocca Silana, -Mi); — I m p r e s s i o n ! geologiche di una b r è v e gila all'Isola dell'
Elba, 103.
G. Ponzi. — In riposta allô considerazioni eritiche latte dal signur doit. A n g .
Manzoni sulla Fauna Vaticana. 39.
Dœlter et b o r n e s . — Usservazioni ehimico-genetiehc sulle Uoloiniti dei Tirolu
.Méridionale. -11.
F . B l a n c h a r d . — Sulla s c o p e r t a délia Cassiterite a Campijjia Maiittima, 52.
P . Zezi.—• Le nuove specie miuerali studiate e descritte ncjdi anni 1873-7-1-75.
51, 155, 238; — Usservazioni geologiche l'atti nei dintorni di Ferentino e di l'rosinone nella provincia di Konia, 300.
— Il Lago di Posta nei cireomlario di Sora, 8 0 .
— Minerali dei Monzoni nei Tirolo méridionale, 8 1 .
— Studi sui minerali dei Lazio, 8 5 .
B . Gastaldi. •—Spaccato geologico lutigo le valli s u p e r i o r i dei Po e délia Varaita.
101.
A. -Manzoni.— Lo Sclilier di Ottnang nell'Alla Austria. e lu Schlier délie colline
di Bologna, 122; — Délia posi/.ione stratigralica dei calearc a l.mina
puiivi/n,
Mayer. 209.
A. Ferretti. — Considerazioni sui prodolti minerali ilel territorio ili Scandiano,
132, 218; — Scoperta paletnologica a San Valenlino (Beg^io Emilia), 210.
R. H o e r n e s . —• 11 giacimento metallifero di Monte Avanza, p r e s s o Forni Avoltri
(Yeneto). cou osservazioni s o p r a le rocce p a l e o z o i r h e délia Valle délia Pusteria,
139; — Resti di Antracoterio di Zovenceilo p r e s s o Grancoiia nei Yicentino. 277; —
F o s s d i nei calcare dei Dachstein délie Marmarole e dell'Antelao nella Valle di Min
p r e s s e Auronzo e nella Val d'Oten p r e s s o P i e v c di Cadore, 2 3 2 ; — Osservazioni
geologiche nei Bellunese. 195.
C. von H a u e r . —- Analisi di alcune rocce dei Tirolo Méridionale, 110.
T . F u c h s . — Riposta alla Nota dei Prof. Seguenza. 119.
C. Doelter. —-Notizie s o p r a alcuni minerali dei Tirolo Méridionale, 105.
— La Maclubba di Krendi nell'isola di Malta, 172.
F r . Coppi. — Frammenti di Paleontologia Modenese. 190.
B r o g g e r e t R e u s c h . — Pocbi appunti sull'lsola d'Elba, 223.
C. de Giorgi. — La T e r r a r o s s a nei Lecccse, 2 9 1 .
G. R e s t e r . — Note mineralogiche s u l l ' l s o l a d'Elba, 297. 410.
G. Grattarola. — Note mineralogiche, 323.
V. Ranibotti. — Osservazioni geognosticho sui dintorni di Catanzaro, 388.
— Resti di Squalodonte nei Yeneto, -113.
E m . S t o h r . — Il terreno pliocenico dei dintorni di Girgenli. 151.
C. S c h w a g e r . — Saggio di una classificazione dei Foraminiferi, a v u l o r i g u a r d o
aile loro famiglie n a t u r a l i , 475
A. Issel. — Osservazioni geologiche sui Monte Negro (territorio di P o r t o M a u r i ziu), 485.
E. von Mojsisovics. — Sulle formazioni triasiciie di R e c o a r o , 490.
G. vom Rath. — Reltificazione, 510.
— Id., t. VIII; 1877.
G. S e g u e n z a . — Studii stratigrafici sulla Forinazione pliocenica ilell'ltalia Méridionale (suite), 7, 9 1 , 359.
C. S c h w a g e r . —• Quadro dei p r o p o s t o sistema di classificazione dei Foraminiiori
con guscio, 18.
Di Monterosalo. — Catalogo délie Conchiglie fossile di Monte Pellegrino e F i c a razzi p r e s s e I'alermo, 28.
C. de Stefani. — I dintorni di Monsummano e di Monte Catini in Val di Nievole.
4 2 ; —l.'Oligisto e gli ail ri ininerali che si t r o v a n o al Capo Calafuria. 7 2 ; — D e s o r i zione degli strati plioceniei dei dintorni di Siena, 155, 248; — Brevi a p p u n t i sui
terreni plioeeniei e miocenici délia Toscana, 392.
B. Lotli. — Sulla Geologia del g r u p p o di Gavorrano (Provincia di Grosseto). 5 3 ;
— Deserizione geologica dei dintorni di Roccastrada nella Maremma T o s c a n a , 100;
— Due parole sulla geologia dei dintorni di Chiusdino (Provincia di Siena), 319.
V. Itaniljolli. — La foruiazione granitica lungo la Ferrovia tra la m a r i n a di Catanzaro e quclla di S o v e r a l o , 0 t .
F . Coppi. •— Nota sul Calcare a Lucùm pnmum D o d . , 69.
— Le roccie massiccie dell'Alla Vallellina, 80.
G. A. P i r o n a . — S c h i z z o geologico délia p r o v i n c i a di Udine, 114.
G. Uzielli. — S o p r a la lettera del s i g n o r Carlo de Stefani intitolata -. « L'OIïgisto e
gli ail ri minerali che si t r o v a n o al Capo Calafuria ». 137.
— Nuovi giacimenti di minerali in llalia, 119.
— Nuovi sorgenti di petrolio nell' America méridionale, 150.
G. voin Hatli. — I monli di Campiglia nelle Maremma Toscana, 187. 278, 325.
11. I l o e r n e s . — F o s s i l i giuresi dei dintorni di Belluno, Feltre ed Agordo. 1 9 7 ; —
Gli strati di Schio nel bacino di Belluno e nei dintorni di S e r r a v a l l e . 3 6 8 ; — I l
p r i m o piano m e d i l e r r a n e o nella Valsugana e nei Monti Euganei, 372.
P . Zezi. — Le n u o v e specie minerali studiate e descritte nell'anno 1876, 200.
C. de G i o r g i . — Da Bari al Mare Ionio, 239; — Appunti geologici da P e s c a r a a d
Aquila, 383.
A. Cossa. — Sulla Mnlibdenite del Biellese. 305.
— Il taglio del (Juirinale, 312.
— Sludii sui terreni terziarii del Yicentino. 314.
H é b e r t . — Bicerche sui terreni terziarii dell'Ungheria e del Vicentino dei signori
H. e Munier-Chalnias, 350.
— Scoperta palelnologica a San-Ruffino, 375.
— Lignili nella provincia di Reggio Calabria, 376.
— Il caolino del Giappone, 377.
— Scoperte nel Chili. 378.
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C. Mayer. — Studii geologici sulla Liguria centrale, 407.
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M. V a c e k . — I Sette Comuni nel^Veneto, 430.
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L I S T E DES
OUVRAGES
REÇUS EN DON OU EN ÉCHANGE
P A R LA S O C I É T É G É O L O G I Q U E D E
du 6 janvier
1°
OUVIUGES
au 5 mars
NON
(Les noms des donateurs
FRANGE
1879.
PÉRIODIQUES.
sont en
italiques.)
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Beyrich. Ueber Hildebrandt's geologische Sammlungen von Mombassa, in-8", 9 p. ; Berlin, 1877 (Monatsb. K. Ak. Wiss. Berlin, 1878).
Bleicher et Faudel. Matériaux pour u n e Étude préhistorique de
l'Alsace, in-8", 100 p . , 16 pl. ; Colmar, 1878 (Bull. Soc. Hist. nat.
Colmar, 1877-1878).
Carte géologique de la France. Explication de la — publiée par ordre
de M. le Ministre des Travaux publics, t. IV : Atlas. Première partie :
Fossiles principaux des terrains, par M. E. Bayle; seconde partie :
Végétaux fossiles du terrain houiller, par M. R. Zeiller, gr. in-4°,
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Paris, chez J . - B . Baillière, 1878.
— Considérations générales sur les Cidaris du terrain jurassique de
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— Paléontologie française, 1''° sér. : Animaux invertébrés. Terrain
jurassique. 41° livr. : Échinodcrmcs réguliers, f. 20-22, pl. 227-238;
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H. Hermite. — Observations géologiques s u r les iles Majorque et Minorque (.suite;.
89.
B r a c o n n i e r . — Description des terrains qui constituent le sol du d é p a r t e m e n t de
Meurthe-et-Moselle, 131.
Gaudin. — Sur l'application de sa théorie atomique à d i v e r s m i n é r a u x , 158.
P i s a n i . — Sur la Wagnérite de Bamle, en Norvège, et s u r une Réduite de R u s s i e .
242; — Sur d i v e r s s é l é n i u r e s de plomb et de c u i v r e de la Cordillière des Andes,
391.
Lecoq de B o i s b a u d r a n . — Le Didyme de la S a m a r s k i t e differe-t-il de celui de la
Cérite, 322 ;—• Nouvelles r a i e s s p e c t r a l e s o b s e r v é e s dans des s u b s t a n c e s extraites
de la S a m a r s k i t e , 322.
A. Gaudry. — De l'existence d e s Saïgas en France à l'âge du Renne, 319.
Dieulafait. •— Étude géologique des t e r r a i n s t r a v e r s é s p a r un tunnel d e 11 400
m è t r e s , destiné à m e t t r e en communication directe a v e c la m e r le b a s s i n à lignite
de F u v e a u , 351.
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littoral g i r o n d i n . 102.
P . F i s c h e r . — Essai s u r la distribution g é o g r a p h i q u e des B r a c h i o p o d e s et d e s
Mollusques du littoral o c é a n i q u e de la F r a n c e , 1 7 1 .
Boulogne-sur-Mer. Société académique de —. Bulletin de la —,
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à Éclaibes, 1 ; — Sui' la m a r n e de La P o r q u e r i e , 2 ; — Sur un sondage fait à La C a pelle (Aisne), 3 ; — E x c u r s i o n d a n s les t r a n c h é e s du Chemin de fer de Cambrai au
Quesnoy, 0 8 ; — N o t e s u r les s a b l i è r e s d ' A r q u é s , p r è s Saint-Omer, 217.
G. bollfus. — Les s a b l e s de Sinceny. Notes s u r le contact des Lignites du S o i s sonnais et des Sables de Cuise, 5.
Ch. Barrois et J. d e Guerne. — Description d e quelques e s p è c e s nouvelles d e la
Craie de l'Est du b a s s i n de P a r i s , 42.
Lecocq. — Sur trois s o n d a g e s faits à Lille, 6 1 .
J . O r t l i e b . — N o t e s u r l'origine p r o b a b l e des b a n d e s c h a r b o n n e u s e s d a n s le
s a b l e landénien s u p é r i e u r de L e w a r d e et a u t r e s localités, 65.
Bécourt. — Le sol de la p a r t i e septentrionale de la forêt de Mormal, 72.
Ch. B a r r o i s . — Sur les Budistes t r o u v é s d a n s le terrain crétacé du N o r d d e la
F r a n c e , 7 5 ; — S u r les s a b l e s d e l'Empenpont, 7 8 ; — Les Sables d e S i s s o n n e
(Aisne) et les alluvions de la r i v i è r e d'Aisne, 110; — Compte-rendu de l'excursion
d a n s les A r d e n n e s , du 27 août au 6 s e p t . 1877, 140; — Mémoire s u r le t e r r a i n c r é tacé d e s A r d e n n e s et d e s r é g i o n s v o i s i n e s , 227.
P . Hallez. — Coupe de la petite colline de l'Empenpont, 80.
M. de T r i b o l e t . — Note s u r d e s t r a c e s d e l ' é p o q u e glaciaire en Bretagne, 100.
T h . B a r r o i s . — Note s u r les t e r r a i n s t r a v e r s é s p a r la fosse n" 5, à L e n s , 105; —
Note s u r un s o n d a g e à Aix-Noulette, 136.
H. D e b r a y . — Communications d i v e r s e s au sujet des t o u r b i è r e s , 125.
R. L e p a n . — Coupe r e l e v é e d a n s la t r a n c h é e de la rigole do d e s s è c h e m e n t d e r r i è r e la citadelle de Lille, 167.
E. L e c l e r c q . — Coupes d e la Craie aux e n v i r o n s du Quesnoy, 170.
F e v c r . — Coupe d'un forage à Tourcoing, 172.
E d m . Pellat. — T e r r a i n j u r a s s i q u e s u p é r i e u r du Bas-Boulonnais (étages oxfordien,
corallien, k i m m é r i d g i e n , porllandien), 173; — Cinq e x c u r s i o n s d a n s le t e r r a i n j u r a s s i q u e s u p é r i e u r du Bas-Boulonnais. 195.
Gosselet et II. R i g a u x . — Mouvement du sol d e l à F l a n d r e d e p u i s les temps géol o g i q u e s , 218.
Rutot. — Note s u r le d é m e m b r e m e n t d u s y s t è m e laekenicn et la création d u s y s tème w e m m e l i e n , 488.
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r a p p o r t é s p a r Dumont à l'étage q u a r l z o - s c h i s t e i u inférieur de son s y s t è m e eifelien,
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L . G. de Koninck. — R a p p o r t s u r le m é m o i r e de M. A. R e n a r d s u r la s t r u c t u r e
et la composition m i n é r a l o g i q u e du cuticule et s u r ses r a p p o r t s a v e c le p h y i l a d e
oligistifère, 4 6 2 ; — R a p p o r t s u r le m é m o i r e de M. Mourlon s u r l'étage dévonien
des p s a m m i t e s du Condroz dans la vallée fie la Meuse, etc., 829.
Malaise. — R a p p o r t s u r le m é m o i r e de M. A. R e n a r d s u r la s t r u c t u r e et s u r la
composition m i n é r a l o g i q u e du cotiotile, e t c . , 4 7 3 ; — R a p p o r t s u r le m é m o i r e de
M. Mourlon s u r l'étage dévonien des p s a m m i t e s du Condroz d a n s la vallée de la
Meuse, etc., 835.
Dupont. — R a p p o r t s u r le m é m o i r e de M. Mourlon s u r les d é p ô t s qui, aux e n v i r o n s d ' A n v e r s , s é p a r e n t les sables noirs miocènes des couches piiocènes scaldis i e n n e s , GB9; — R a p p o r t s u r le mémoire de M. Mourlon s u r l'étage dévonien des
p s a m m i t e s du Condroz d a n s la vallée de la Meuse, etc., 8 3 1 .
M. Mourlon. — Sur les d é p ô t s qui, aux e n v i r o n s d ' A n v e r s , s é p a r e n t les s a b l e s
noirs miocènes des couches piiocènes scaldisiennes, 7 6 0 ; — S u r l'étage dévonien
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Dupont. — R a p p o r t s u r la note de MM. de la Vallée P o u s s i n et R e n a r d s u r un
fragment de r o c h e tourmalinifère du p o u d i n g u e de Bousalle, 333.
De la Vallée-Poussin et A. R e n a r d . — Note s u r un fragment de r o c h e t o u r m a l i n i fère du p o u d i n g u e de Rousalle, 359.
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do Mniowniki, Séances, 20.
L I S T E DES
OUVRAGES
REÇUS EN DON OU EN ÉCHANGE
l ' A R LA S O C I É T É G É O L O G I Q U E
du 3 mars au .ï mai
1°
OUVRAGES
NON
DE
FRANCE
1879.
PÉRIODIQUES.
(Les noms des donateurs sont en
italiques.)
— Zur Erinnerung an Dr. G. Jenssch, gr. in-8°, 10 p . ; Dresde,
1878.
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régions voisines, in-8°, 264 p. ; Lille, 1878 (Ann. Soc. géol. Nord,
t. V).
— Note sur le terrain dévonien de la province de Léon (Espagne),
gr. in-8°, 4 p . ; Paris, ... (Ass. Fr. p . l'av. Sc., congr. du Havre,
1877).
Bertin. Rapport sur les Progrès de la Thermodynamique en France,
gr. in-8°. 84 p . ; Paris, 1807 (Ministère de VInstruction
publique).
Blanchard.
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(Mém. Ac. R. Sc., Lett, et B.-Arts Belg., t. XLI11).
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publique).
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Burat (Am.). Cours d'exploitation des Mines, gr. in-8°, 540 p . . et
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l'Instruction
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1
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prat. p. Midi de la Fr.) (M. G. Leymerie).
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en France et en Belgique. Guide théorique et pratique du légiste, de
l'ingénieur et de l'exploitant, suivi de Recherches sur la richesse minérale et la législation minière des principales nations, 2 vol. in-8°,
CC-olS et 852 p. ; Paris,... (Ministère de VInstruction
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Paris, chez G. Masson, 1879.
Geological and Geograpihical Survey of the Territories. Drainage Map
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et Ladd, 1 f. ; ...
Geologische Specialkarte des Kôaigreichs Saxluen. Erlâuterungen
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MM. J. Lehmann, Th. Siegert, II. Mùller et T. Sterzel ; Leipzig,
1879.
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chez Durand et Pedone-Lauriel, 1874 {Le même).
Helmholtz. Optique physiologique, traduite par MM. Êm. Javal et
N. Th. Klein, gr. in-8°, XVI-1058 p., 11 pl.; Paris, chez V. Masson,
1867 (Le même).
Kiener. Species général et Iconographie des coquilles vivantes, continué par M. P. Fischer, in-i", livr. 139 et 140 : Genre Turbo, VI1I-128
r e
z u r
p., pl. 37-42; et livr. 141-161 : Genre Troque, f. 1-42, pl. 44, 47-49,
53, 54, 57-112 ; Paris, chez J. B. Baillière et (ils, 1873-1878 (Le même).
Lamarck. Philosophie zoologique ou Exposition des considérations
relatives à l'Histoire naturelle des animaux; à la diversité de leur
organisation et des facultés qu'ils en obtiennent; aux causes physiques qui maintiennent en eux la vie et donnent lieu aux mouvements
qu'ils exécutent ; enfin, à celles qui produisent les unes le sentiment,
les autres l'intelligence de ceux qui en sont doués. Nouvelle édition
revue et précédée d'une introduction biographique par M. Ch. Martins, 2 vol. in-8°, LXXXIV-412 et 432 p . ; Paris, chez F. Savy, 1873
(Le même).
Lefèvre (Th.). Recherches paléontologiques. Les grandes Ovules des
terrains éocènes. Description de l'Ovule des environs de Bruxelles :
Ovula (Strombus) gigantea, Mûnst. sp., gr. in-8°, 42 p., 6 pl.; Bruxelles, ... (Ann. Soc. mal. Belg., t. XIII).
Locard (Am.).
Description de la Faune malacologique des terrains quaternaires des environs de Lyon, gr. in-8°, XIV-208 p., 1 pl. ;
Lyon, Genève, Bâle, chez Georg; Paris, chez J. B. Baillière et fils,
1879 (Ann. Soc. Agr. Lyon).
Mallard. Traité de Cristallographie géométrique, t. I, in-8°, X-372
p., et atlas in-4°, 9 pl.; Paris, chez Dunod, 1879.
Mathcron. Recherches paléontologiques dans le Midi de la France,
livr. 5 et 6 : texte, f. J 1 ; pl. A 1, B 8, C 3, 4, 10, 16, 18, 19, 24, J
22, et 0 1, in-fol. ; Marseille, chez l'auteur, mars 1879.
Mercey (N. de). Note sur la détermination de la position du Calcaire
lacustre de Mortemer entre les Sables de Bracheux et les Lignites et sur
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et les Sables de Cuise, gr. in-8", 3 p.; Paris, 1878 (Bull. Soc. géol., 3
sér., t. VI).
— Note sur la formation du limon glaciaire du déparlement de la
Somme par le remaniement des sables gras ou alluvions de rive des
Alluvions anciennes, gr. in-8°, 2 p.; Paris, 1878 (Ibid.).
Omboni. Le nostre AIpi e la pianura del Po. Deserizione geologica
del Piemonte, délia Lombardia, del Trenlino, del Veneto e dell' Istria,
XII-495 p.; Milan, chez Y. Maisner et C , 1879.
Parisot. Description géologique et minéralogique du territoire de
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Passy (Ant.). Description géologique du département de l'Eure, avec
un appendice contenant des notes sur l'Orographie, l'Hydrologie, la
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publique).
e
ie
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•1879 (Bull. Soc. Vaud.Sc. nat., t. XYI).
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Rhône sur les flancs du Jura, in-8°, G p.; Lausanne, 1879 (Ibid.).
Rey-Lcscure. Carte agro-géologique et hydrologique du département
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et fils, 1873 (Ministère de l'Instruction
publique).
Rolland (G.). Mémoire sur la Géologie de Kougsberg (Norwège),
in-8°, 100 p., 4 pl.; Paris, 1877, chez Dunod (Ann. Mines, 1877).
— Notice sur les tellurures d'or et d'argent du comté de Boulder
(Colorado, États-Unis), suivie d'une Revue de l'Industrie minière et
métallurgique du Colorado en 1876, in-8°, 44 p., 1 pl.; Paris, 1878,
chez Dunod (Id., 1878).
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— Les gisements de mercure de Californie, in-8", 7 p.; Paris, 1878
(Bull. Soc. min. Fr., 1878).
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3
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s u b s t a n c e s extraites de la Sarnarskite, 422.
W. H. Hermite. — S u r l'unité d e s forces en Géologie, 430, 6 7 1 .
D a u b r é e . — Sur une météorite a p p a r t e n a n t au g r o u p e des e u k r i t e s , t o m b é e le
11 juillet 1815, d a n s la c o m m u n e du Teilleul (Manche), 514; — Conformité des s y s tèmes de c a s s u r e s o b t e n u e s e x p é r i m e n t a l e m e n t a v e c les s y s t è m e s de joints qui
coupent les falaises de la N o r m a n d i e s , 677; — Convenance de dénominations s p é ciales p o u r d i v e r s o r d r e s de c a s s u r e s de l'écorce t e r r e s t r e , 679; — Conséquences
d e s e x p é r i e n c e s faites p o u r imiter les c a s s u r e s t e r r e s t r e s , en ce qui concerne d i v e r s
c a r a c t è r e s des formes e x t é r i e u r e s du sol. 728.
Cumenge et F u c h s . — Sur l'état d a n s lequel se t r o u v e n t les métaux p r é c i e u x
d a n s q u e l q u e s - u n e s de leurs c o m b i n a i s o n s : m i n e r a i s , r o c h e s , p r o d u i t s d'art, 587.
Guignet. — Sur la constitution de la houille, 590.
T a c c h i n i . — S u r d e s particules ferrugineuses o b s e r v é e s d a n s la p o u s s i è r e
a m e n é e p a r un coup de vent de siroco en d i v e r s points de l'Italie, 613.
L. F. Nilson. — Sur l'Ytterbine, t e r r e nouvelle de M. Marignac, 6 4 2 ; — Sur le
S c a n d i u m , élément n o u v e a u , 015.
Dieulafait. — Sur la p r é s e n c e de la lithine dans les r o c h e s et dans les eaux des
m e r s ; c o n s é q u e n c e s relatives aux t e r r a i n s salifères et à certaines classes d ' e a u x
m i n é r a l e s , 656.
Desor. — Sur les anciens glaciers d a n s les Alpes-Maritimes. 760.
Caraven-Cachin. — Faune fossile des e n v i r o n s de Castres, 7 7 3 .
Colteau. — Considérations s u r les Ec.hinides de l'étage cénomanien de l'Algérie,
778.
Hébert. — O b s e r v a t i o n s s u r le travail de M. Cotteau, 781.
Stan. Meunier. — R e c h e r c h e s e x p é r i m e n t a l e s s u r les grenailles métalliques d e s
météorites s p o r a d o s i d è r e s , 7 9 1 .
Semmola. — Sur l'état actuel du V é s u v e , 8G0.
Contejean. — P o u r q u o i l'on r e n c o n t r e quelquefois los plantes du calcaire associées
à celles de la silice, 872.
— Annales des Mines, 7° sér., t. XIV, n° 3 ; 1878.
— Id., t. XV, n ° l ; 1879.
L. Lecornu. — Mémoire s u r le calcaire carbonifère et les liions de p l o m b du
D e r b y s h i r c , 5.
Bonnefoy. — Mémoire s u r la géologie et l'exploitation des gîtes de g r a p h i t e de
la Bohème m é r i d i o n a l e , 157.
— Journal de Zoologie, par M. P. Gervais, t. I ; 1872.
P . J. v a n Beneden. — Sur les Reptiles fossiles de la Belgique, 34 ; — Oiseaux
de l'argile r u p e l i e n n e et du Crag d ' A n v e r s , 281 ; — Découverte d'un Homard fossile d a n s l'argile de R u p e l m o n d e . 289 ; — Les Ralenidés fossiles d ' A n v e r s , 107.
P. G e r v a i s . — Coup d'œil s u r les Mammifères fossiles de l'Italie, suivi de la
Description d'une e s p è c e nouvelle de Singes p r o v e n a n t d e s lignites du Monte
Bamboli, 2 1 1 ; — N o t e s u r la collection des Mammifères fossiles c o n s e r v é s au Musée
S a i n t - P i e r r e à Lyon, 251 ; — Sur les o s s e m e n t s d ' a n i m a u x recueillis d a n s les
c a v e r n e s de B a o u s s é - R o u s s é , p r è s Menton, p a r M. E. Rivière, 2 9 1 ; — R a p p o r t suites d é c o u v e r t e s faites dans la grotte de Loubeau, p r è s Melle, 101.
H. Filhol. — Sur les C a r n a s s i e r s et les Chéiroptères dont on t r o u v e les d é b r i s
fossiles d a n s les g i s e m e n t s de p h o s p h o r i t e de Caylux, Fregols et Conçois, 280.
Alb. G a u d r y . — Sur d e s o s s e m e n t s d'animaux q u a t e r n a i r e s que M. l'abbé David a
recueillis en Chine, 300.
Delfortric. — L e s P h o q u e s du falun aquitanien, 3 2 1 .
— Id., t. 11; 1873.
Du B u s . — Delphinidés du Crag d ' A n v e r s , 97.
P . J . van B e n e d e n . — Notice s u r un n o u v e a u P o i s s o n du terrain laekenien. 122 ;
— Notice s u r un n o u v e a u Poisson du t e r r a i n bruxellien, 250.
0. C. Marsh. — Sur d e s Mammifères fossiles g i g a n t e s q u e s constituant un o r d r e
n o u v e a u s o u s le nom de Dinocérates, 100.
É d . Cope. — Sur les Ongulés à p i e d s c o u r t s de l'Éocèno du Wyoming (Etats
Unis), 108.
P . G e r v a i s . —• Fouilles exécutées p a r M. Éd. Pielle d a n s la grotte de Gourdan,
p r è s Montrejeau (Haute-Garonne), 229; — D é b r i s h u m a i n s recueillis d a n s la Confédération Argentine a v e c des o s s e m e n t s d ' a n i m a u x a p p a r t e n a n t à des e s p è c e s p e r d u e s . 2 3 1 : — Énumération de q u e l q u e s o s s e m e n t s d ' a n i m a u x v e r t é b r é s recueillis
a u x e n v i r o n s de Reims p a r M. Lemoine, 3 5 1 ; — Mammifères dont les o s s e m e n t s
a c c o m p a g n e n t les d é p ô t s de chaux p h o s p h a t é e d e s d é p a r t e m e n t s de Tarn-et-Garonno
et du Lot, 35G ; — R e c h e r c h e s s u r les Édentés t a r d i g r a d e s , 4 0 3 ; — V e r t è b r e de
V Ilypsclnsaitrus
priions t r o u v é e à P u g è r e ( B o u c h e s - d u - B h ô n e ) , 4 0 9 ; — R e m a r q u e s
s u r la faune s u d - a m é r i c a i n e , a c c o m p a g n é e s de détails analoniiques relatifs à q u e l q u e s - u n s de ses types les plus c a r a c t é r i s t i q u e s , 478 ; — Squelette de g r a n d P a l é o thérium (l'alivvlherùim
mmjmim d e Cuvier) t r o u v é d a n s les p l à l r i è r e s de V i l r y s u r - S e i n e , 550.
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1 6 1 ; — Mammifères
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m e m b r e s chez les Équidés, 300 ; — P r é s e n c e du g e n r e Lépisostée p a r m i les f o s siles du b a s s i n do Paris,457 ; — R e m a r q u e s s u r les formes c é r é b r a l e s p r o p r e s aux
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de Fondouce, 3 1 1 ; — Nouvelle e s p è c e de Machairodus,
419 ; — Palœotherium
du
Calcaire g r o s s i e r . 421 ; — Addition au m é m o i r e d e M. L a w l e y s u r une m â c h o i r e
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the Coal at Jarrow Colliery, near Castlecomcr, Co. Kilkenny, Not., 62.
J. Brodie. — O n the Action of Ice in what i s usually termed the Glacial Period,
Not., 6 3 .
P. B. Brodie. — On the further Extension of the Rhastic or Penarth Beds in
Warwickshire, Leiccstershire, Nottinghamshire. Yorkshire, and Cumberland ; and
on the Occurence of some s u p p o s e d Romains of a n e w Labyrinthodon and a n e w
Radiate therein, Not., 6 1 .
Cl. Le Neve Foster. — Note on Ihc Deposit of Tin-ore atPark of Mines, S Columb,
Cornwall, Nol., 64.
A. H. Green. — N o t e s on the Variations in Characler and Thickness of the Millstone-grit of North Derbyshire and the adjoining parts of Yorkshire, and on the probable manner in which thèse Changes bave bcen produoed, Nol., 05.
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J . G. Grenfcll. — Noies on Carboniferous Encrinites from Clifton and from L a n c a s h i r e , Not., 05.
J. Gunn. — O n t l i e l n l l u x and Stranding of I c e b e r g s d u r i n g the s o - c a l l e d Glacial
Epoch, and a suggestion of the possible c a u s e of the Oscillation of the Level of
Land and Waler to w i n c h that Influx may be d u e , Not.. 00.
W. J . H a r r i s s o n . — On the o c c u r e n c e of Rhœlic Beds n e a r Leicester, Not., 6 6 .
H é b e r t . — Ondulations of the Chalk in the North of F r a n c e , and their p r o b a b l e
existence u n d e r the slraits of Dover, Not., 07.
H. H i c k s . — On s o m e Areas w h e r e the Cambrian and Silurian Rocks o c c u r as
Conformahle Séries, Not., 09.
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Rocks n e a r L u d l o w , Not., 69.
T. M. K. H u g h e s . — Notes on the Classification of the Sedimentary R o c k s ,
Not., 70.
E d w . Ilull. — Observations on the Discovery, by Count Abbot Castracane, of Diatomacwe in Coal from L a n e a s h i r e and olher places, Not., 74.
G. A. L e b o u r . — On the Limits of the Yoredalo Séries in the North of England,
Not., 74.
Mackintosh. — On the Geological Meaning of the terni « R i v e r - b a s i n », and the
desirabiliiy of substiluting « Drainage-area », Not., 7 5 ; — O n the Origin of t w o
polished and s h a r p e n e d Stones from Cefn Caves, 75 : — Queries and R e m a r k s
relative to existing Ice-action in Groenland a n d the AIps, c o m p a r e d w i t h former
Ice-action in the N. \Y. of England and AVales. 76.
J . M. Murtrie. — On certain Isolatcd Areas of Mountain-Limestone at Luckington
and Vobstei', Not., 77.
Ch. Moore. — On the Age of the D u r d h a m Down Deposit, yielding
Thecodonlosaurus etc.. .Yo(., 77.
II. A.Nicholson.— On Âzggograplus.
a n e w Genus of Graptolites from the S k i d d a w
Slates, Nil.. 7 8 ; — On the Central Group of the Silurian séries of the North of E n g land, 7 8 .
Ch. Ricketls. — The Cause of the Glacial P e r i o d , with référence to the British
I s l e s . Not., 79.
W. S a n d e r s . — On certain large Bones in Rhœlic Beds at Aust Cliff, n e a r Bristol,
Not., 80.
W. S l o d d a r l . — On Auriferous Limestone at NValton. Not., 8 1 .
T a w n e y . — On (lie Age of the Cannington-Park Limestone, and its Relation to
C o a l - m e a s u r e s South of the Mendips, Not., 82.
J. E. Taylor. — Discovery of a S u b m e r g e d Forest in the Estuary of the Orwell,
Not.. 82.
J. Tonnant. — Notes on the South-African Diamonds, Not., 82.
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the Counties of Down and Mayo, I r e l a n d , Nol., 83 ; — Ou a Mass of T r a v e r t i n e or
Calcareous Tuff, called « The Glen Rock », near Ballycastle, Co. Mayo, Ireland, 84.
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D. C. Davies. — On tlie Eastern b o u n d a r y of the North Wales Coald-field n e a r
Oswestry, 11.
E. Cliarlesworth. — On tlie fossil R e m a i n s of the Mammoth found in t h e b e d of
the Gernian Océan, in the East or South-East portion of England, 15.
E. Cresy. — O n the Echinidas of the Cretaceous formations, 1 9 , 2 1 ; — On the L i m e s tones, 211.
Tonnant. — On siliceous nodules in the v a r i o u s formations, 23 ; — Gold from
Nova Scolia, 190; — On lime and limestones, 204.
J. B r o w n . — On s o m e Fossil Remains of Mammalia lately d i s c o v e r e d in E s s e x ;
with R e m a r k s on tlie Position of the Beds of Drift in that County, a n d in the County
of Sulfolk, 29.
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M. Norman. — Notes on the Geology of White Cliff Bay, Isle of Wight, 38.
M o r d a c q u e . — On a Stalactite found in Flagstone Rock, n e a r H a s l i n g d o m , 4 6 .
C. T o m l i n s o n . — On the action of Heat on certain Sandstones of Y o r k s h i r e , 50 ;
— On the Plasticily and Odour of Clay, 2 3 7 ; — Two Days on the Chesil Bank,
414.
Bensted. — On the Kentish Ragstone as exhibited in the I g u a n o d o n Quarry at
Maidstone, 57.
C. B. Rose. — On the Mastoid A p p e a r a n c e s exhibited on the Faced Flints e m p l o y e d
for the Ouler Walls of b u i l d i n g s , 0 0 ; — On T w o Beds of r e d e p o s i t e d Crag Shells in
the Vicinity of Y a r m o u t h , Norfolk, 192; — On the Cretaceous Group in Norfolk, 226;
— On a Récent Marine Deposit at Boulogne, 402.
W. Milchell. — T h e Application of Cristallography to Mineralogy and Geology, 65.
Mitchener. — On a New Red Sandslone Quarry at Stourton, in Cheshire, 75.
J. P i c k c r i n g . — On Bricklields, Gravel Pits, Sand P i t s , and Peat Beds, at Copford
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P e c k h a m , d u r i n g the Excavations for the Effra Branch of the Great South High Level
S e w e r , 106.
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P l a n t s , 289.
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G. E. R o b e r t s . — On B o n e - b e d s , their Occurence in Sedimentary Deposits, and
p o s s i b l e Origin, 251 ; — On some New Localities for Fossil Fishes in the North of
Scolland, 355.
C. E v a n s . — On a Superficial F r e s h w a t e r Deposit n e a r the Blackfriarsroad, 2 6 4 ;
— On the Geological distribution of the Pitharella
Rickmanni, 336; — On Fossils
from tho R a i l w a y - c u t l i n g s in the Vicinity of London, 347 ; — On the Excursion to
S e v e n o a k s , 390.
G u p p y . — On the Older P a r i a n Formation at Pointe à P i e r r e , Trinidad, 267; —
On M e t a m o r p h i s m in c e r t a i n Strala at Bendigo, Australia, 409.
S. Cuming. —
On Ancient
Flint
I m p l e m e n t s , from the fields
of Bridlington,
Y o r k s h i r e , 273.
— E x c u r s i o n to L e w e s , 2 7 1 .
— Yisit to the International Exhibition, 279.
C. Blake. — On the Distribution of the Fossils of South America, 308; —
Fossil Monkeys, 320.
S o p w i l h . - On the Lead-mines of England. 312.
On
Rofe. — 0 » s o m e récent Marine Shells fourni in the e x c a v a t i o n s for r a i l w a y - w o r k s
at P r e s t o n , 321.
A. Bott. — On tho Strata e x p o s e d h y the Excavations for the S o u t h e r n Higli Level
S e w e r Main Line, 327.
G. D o w k e r . — On tlie visit to H e i n e Bay and Iteculver, 33!).
C. T. B i c h a r d s o n . — On Stones picked up in the Streets of London, 3(il.
W. H i s l o p . — Notes on Microscopic Geology, 373, 378, 380.
A. R a m s a y . — On the E x c u r s i o n to Bromley, 101.
T. B. I t e d w o o d . — On the Métal Magnésium, 110.
— Id-, t. II; 1870-72.
C. E v a n s . — On the Strata e x p o s e d hy the Line of Hailroad through the S e v e n oaks Tunnel, 1; — On the Geology of the iieighhourhood of Portsinouth and B y d e .
61, 1 1 9 ; — On a New Section of the U p p e r Bed of the London Clay, 283.
H. W o o d w a r d . — On Volcanos, 5 ; — On relies o f t h e Carboniferous a n d o t h e r old
Laud-surfaces, 231.
— Excursion to Grays, Essex, 2 9 .
T . D. Bott. — On the Geology o f t h e n e i g h b o u r h o o d of S w a n a g e , 30.
— Excursion to L e w i s h a m , 3 3 ; — là. to S t r o u d , May Hill, and S w i n d o n , 33 ; —
Id. to Crayford, 3 1 ; — Id. to T i l b u r s l o w and Nutlield, 35 ; — i t i . t o Aylesbury, 30.
C. T. R i c h a r d s o n . — On a visit to the Scilly I s l e s , 3 7 .
— E x c u r s i o n to H e r n e Bay, 38 ; — Id. to H a m p s t e a d , 4 0 ; — Id. to Folkestone, 4 1 .
J. H o p k i n s o n . — E x c u r s i o n to Watford, 4 3 ; — R e p o r t of the P r o c e e d i n g s of the
Geological Section of the Brilish Association at E d i n b u r g h , 309.
J. Logan Lobley. — T w o Days in a Mining District, 4 5 ; — On the S l r a t i g r a p h i c a l
Distribution of the Brilish Fossil B r a c h i o p o d a , 77 ; — Excursion to the Veovil d i s trict, 2 4 7 ; — I d . to Caterham Junclion and R i d d l e s d o w n , 274.
A. et R. Bell. — On the English Crags and the S l r a t i g r a p h i c a l Divisions indicaled
b y their I n v e r t e b r a t e F a u n a , 185.
— E x c u r s i o n to C a m b r i d g e , 219; — Id. to B e l v é d è r e , 229; — Id. to Oxford, 213.
H. J o h n s o n . — E x c u r s i o n to G r a y s , E s s e x , 245 ; — On Flint, 2 5 1 .
A. Bell. — S u p p l é m e n t to Catalogue of Species in the English Crags, 270.
— E x c u r s i o n to Ilford, 2 7 3 .
S . Y . P a t t i s o n . — On the U p p e r Limits o f t h e Devonian System, 2 7 7 .
— E x c u r s i o n to W a r w i e k s h i r e , 284.
H . W a l k e r . — On the Glacial Drifts of North London, 289.
A. C. D a v i e s . — On the O v e r l a p p i n g of S e v e r a l Geological F o r m a t i o n s on the
North Wales B o r d e r , 299.
J . T . B. I v c s . — N o t e on the o c c u r e n c e of Peat in the n e i g h b o u r h o o d ofFinchley,
321.
— Id., t. III; 1872-1873.
T . G. Bonney. — O n the U p p e r G r e e n s a n d or Chloritic Mari of C a m b r i d g e s h i r e , 1.
C. E v a n s . — On the Geology of H a m p s t e a d , Middlesex, 21 ; — Excursion to
H a m p s t e a d , 6 7 ; — On a Well Seclion at Finchley, 148.
J . A. C o o m b s . — On a Recently E x p o s e d Section at Battersea, 3 3 .
— Excursion to Maidstone, 3 8 .
W. H. Hudleston et H. P r i c e . — On e x c a v a t i o n s on the Site o f t h e New L a w
Courts, 4 3 .
Hopkinson. — Excursion to Watford, 6 5 ; — Id. to E a s t b o u r n e and S t . - L e o n a r d s ,
211.
J. Palorsui). — On a Visit to the Diamond Fields of South Africa, wilh Notices
of Geological Phenomena by tlie W a y s i d e , 7 0 .
J . C u r r y . — On Columnar Rasait, 80.
J. L. I.obley. — Excursion lo KHI h and Crayford, 8 3 : — Id. to H a l v e r n , 209.
W i n w o o d . — Excursion to liath, 89.
T. K. J o n e s . — E x c u r s i o n lo Guildford and Chilw.'irlh, 9 3 ; — On Ihc Valley of
Uic Vo/.èro, P e r i g o r d , ils Limestones, Caves, ami P r e - H i s l o r i c R e m a i n s , 207.
11. H i c k s . — On llie Cla*silieaiion of lue Cambriao and Silurian Rocks, 9 9 : — Ou
the Cauibrian ami Silurian R..uks of R a m s e y I s l a n d , S l . - D a v i d ' s , 155.
11. A. Nicholson. — On the Silurian Rocks of the English Luke District, 105.
— Excursion to b r o m l e y and Chislehursl, 111 ; — Id. to Hendon and Finchley, 115.
0 . Rees. — N o t e on spécimens of l'lyckodus lalissimus, from the Chalk of Grays,
Kssex, 117.
.1. G U I I I I . — On the Dip of the Chalk in Norfolk, and the Remains o f O l d L a n d S u r faces called the Stone-Bud, 117.
— Excursion to Walton-on-the-Naze, 122; — Id. to L u d l o w and the L o n g m y n d s ,
121.
H. Clarke. — On the Influence of Geological Reasoning on other Branches of K n o w ledge, 129.
I). C. D a v i e s . — On Coal Seams in the P e r m i a n , at Ifton, S h r o p s h i r e , 138.
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.1. Ibiwell. — On the Geology of Brighton, 109.
J . Vi'. W e t h e r c l l . — On some Fossils from the Margate Chalk, 192.
Bee.-lcy. — E x c u r s i o n to B a n b u r y , 197.
— Excursion lo Ciiaiiton, 205: — Id. to A y i e s b u r y , 210.
If. W a l k e r . — Excursion to Finchley, 211 : — Id. lo Plumstead and C r o s s n e s s ,
205.
F. A. B.'dwell. — On Ammonites Zones in the Isle of Thanet, 217.
— Excursion to Brighton, 239. — Id. to Hatfield, 210.
S. S h a r p . — Sketch of the Geology of Northamptonshire, 213.
J. 51. lilack. — An account of the Eruption of Mount Vesuvius of April 1872, 253.
W. H. lliidie.-lon. — The Yorkshire oolites, I, 283.
G. C. Couper. — On the Origin and P r é s e n t Position of the Diamonds of Soutli
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H. W o o d w a r d . — Adress at the opening o f t h e session, 1 ; — On the Dawn and
d''wJ.>p!iiei)l of Life on the Eai'ih, 98.
.1. Gung. — On the probabilily of îinding Coal in the Easlern counties, 35.
Al. I r v i n g . — The Geology of the Nottingham District, 45, 57; — Excursion to
G r a n t h a m ' a n d Nottingham, 491.
W. II. Hudleston et J. P a r k e r . — Excursion to Oxford, 91. — Excursion to L e w i s kam, 111; — Id. to Tilburstow and Nutfield, 1 5 3 : — Id. to Riddlesdown and Cory,1,,,^ 282; — Id. to Watford, 2 8 1 . ; — Id. (o the isle of S h e p p e y , 320; — Id. ta
Erith and Crayford, 323; — Id. to B Ieackheath and Charbon, 557.
R. Etheridge jun. — Observations on some Carboniferous Polyzoa, 116.
H. Walker. — Excursion to Grays, Essex, 123; — Id. to St. Mary's Cray, Well hill
and Shoreham, Kent, 155.
W. II. Iliidleslon. — Excursion to Northamptonshire, 123; — Id. to the M e of
Thaoel, 25J; — Id. lu Cliarnwood Fores!, Leiccsierthire,
307; — Id. lo Hast
Yorkshire. :|20: — The Yorkshire oolites, II, 353 ; — Visit lo tlie Mineralogical D é p a r t -
ie
ment of tho British M u s é u m : Démonstration on the feldspars
and m i r a s , 180; —
Excursion to tlie Gorge of the Medway, and Kit's Coty Ilouse, fiO.'J ; — I d . to Roading,
519; — Id. to Swindon and Faringdon, 513.
F. G. H. P r i é e . — On t h e I.ower Greensand and Cault of Polkeslone, 11)5; — On
the p r o b a b l e depht of the Gault sea, 269; — Excursion le Sandgate and Folkeslone,
551.
H. G. Fordham.*— On a collection of fossils from the u p p e r Greensand of Morden,
Canibridgeshire, 150; — On the section of the Chloritie Mari and Upper Greensand
on the Northern Side of S w a n a g e bay, Dorset, 500.
Evans. — Excursion to Hampstead, 155.
G. A. Hebour. — On the deposits n e w forming in British Seas, 15H.
F. W. Rudler. — Notes on spécimens of Phosphorites from the d e p a r l m e n t of the
Lot, France, 101.
H. A. B a r r o w s . — Of p r o b a b l e origin of the perforations in Shark's Teeth from the
Crag, 105.
L. Lobley. — Excursion to the Cheltenham district, 107 ; — /(/. to Bromley,
S u n d r i d g e , ami Chislehurst, -198.
W. B. Carpenter. — On the conditions which d é t e r m i n e the P r é s e n c e or Absence
of Animal Life on the Deep Sea Uoltoin, 170.
W. Watts. — On the Volcanic Geology of Iceland, 211.
Ch. de Rance. — On the Relative Age of some Valleys in the North and South of
England, and of the varions and post-glacial deposits occuiing in them, 221 ; —
Known Facts and Unknown P r o b l e m s of Artic Geology, 100.
H. B. W o o d w a r d . — On geological Boundary-Lines, 202.
W. C a r r u t b e r s . — N o t e on the Flora of the Gault, with Description of a n e w Pine
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J. P a r k e r . — On the relationship b e t w e e n the Somme River and the S o m m e
Walley, 280.
D. C. Davies. — On s o m e of the c a u s e s which have helped to s h a p e the land on
the North Wales Border, 3 1 0 ; — On the Drift of the North Wales B o r d e r , -123; —
Excursion to the North Wales Border, 559.
Hector. — On the Geology of New Zealand with spécial référence to the Drift of
that Country, 412.
T. R u p e r t J o n e s . — On Quartz, Chalcedony, Agate, Flint, Chert. J a s p e r , and other
forms of Silica gcologically considered, 139; — Visit to the Muséum of Geological
Society : Inspection of the South-African collection, 183.
W. R. Brodie. — Notes on the Kimmeridge Clay of the Isle of P u r b e e k , 517.
Hopkinson.
Excursion to the Hatlield, 518.
J. S. Eoulger. — The First Irish Cave exploration, 521.
H. J. J. Lavis. — Notes on the Geology of Lewisham, 528.
F. Duncan. — The Bagshot Sands in the Isle of S h e p p c y , 508.
W. H. S h r u b s o l e . — On the Mill Hill cutting, S h e p p e y , 509.
— Id., t. Y, n»» 1-8; 1877-78.
W. C a r r u t h e r s . — Address at the opening of the Session 1875-76, 1 ; — Id. 187677, 17.
A. Taylor. — On the Comparative Ages of tho English and Scottish Coal fields,
illustrated b y the Geology of the Lothians and Fifo, and the S t r u c t u r e of Arlhur's
Seat, 3 8 .
.1. S. Gardner. — On the L o w e r Ragshol Beds of the H a m p s h u c Basic, 51.
.1. Howell. — The Geology of Brighlon, 11, KO.
J. F. Blake. — History of the Restoration of Extinct Animais, 9 1 ; — On the Chalk
of Yorkshire, 232.
Ch. With. — Visit to t h e British Muséum : Australian fossil Marsupialia, 103; —
Visit to t h e British Muséum : the fossil Fish Collection, 106.
J. E. Taylor. — Excursion to the Crag district of Suffolk, 108.
A. Cranc. — On certain g ê n e r a of Living fishes, and their fossil afûnities, 115.
J. D. S h a k e s p e a r e . — On ellipsoidal Nodules of Ironstone, 1 2 1 .
Fuiilerton. — Yisit to the British Muséum : South African Reptilian Remains, 122;
— Id. : Démonstration on Ceratodus, 363.
— Excursion to Gray's, Essex, 125.
W. J. Harrison. — On the Geology of Leicestershire, 128 ; — Excursion to Leicest e r s h i r c , 112.
Davey el Hudleston. — Excursion to Wantage, 137.
Boulger. — Visit to the Muséum of the R. Collège of S u r g e o n s : Red Crag Mammalian Remains, 110; — Visit to the British Muséum : Botanical d e p a r t m e n t , 365.
C. Evans. — On the F o r m s of the Genus Micraiter common in the Chalk of West
Kent and East S u r v e y , 149; — Excursion to Hampstead, 160.
Lobley. — Excursion to Caterham, Godstono, Tilburstow, and Nutfield, 155.
C. J. A. Meyer. — Excursion to Guildford, 161.
Th. Beesley. — On the Geology of the Eastern portion of the B a n b u r y and Cheltenham Direct Raihvay, 165.
J. M. Mello. — Excursion to Derbyshire, 186.
J. Morris. — Address at the opening of the session 1877-78, 191.
H. Goss. — The Insect Fauna of the Récent and Tertiary P e r i o d s , and t h e Rritish
and Foreign Formations of those Periods in w h i c h Insect R t m a i n s h a v e b e e n
detected, 282.
Mortimer. — On the Flinls of the Chalk of Yorkshire, 344.
W. H. S h r u b s o l e . — On the New Town Well at S h e e r n e s s , 355.
A. H. Church. — On some Physical P r o p e r t i e s of precious stones, 368.
Hudleston. — Excursion to Chipping Norton, 378; — T h e Yorkshire Oolites, II, 4 0 7 .
C. E. de Rance. — On the Eancashire Coal-fields, 389.
W. Whitaker. — Excursion to the North D o w n s , S u r v e y , 495.
Hopkinson. — Excursion to Tyler's Hill, Chesham, 4 9 8 ; — W . to Hertford and
Ware, 519.
T. G. Bonney. — Notes on the Relations of the I g n e o u s Rocks of A r t h u r ' s Seat, 500.
H. B. W o o d w a r d et C. Reid. — Excursion to Norwich and Cromer, 513.
K l u s s i c . Saint-Pétersbourg. Académie 1. des Sciences de—•. B u l letin de 1'—,t. XXIV, no 4; 1878.
P . von J e r c m e j e w . — Ueber einige n e u e Krystallformen des I l m e n o r u t i l s , 533.
s
— Id., t. XXV. n° 1 - 3 ; 1878-79.
J. Schmalhausen. —Ein fernerer Beitrag zur Kenntnis d e r Ursastufe Ost-Sibiriens, 1.
Y. von Moller. — Palaontologische Beitràge und E r l a u t e r u n g e n z u m Briefe
Danilewsky's iiber die Resultate seiner Reise an den Manytsch, 245.
J. F. Brandt. — Nachtragliche Bemerkungen z u r Monographie d e r t i c h o n n e n
Nashorner, 260.
s
— Mémoires de 1'—, 7° sér., t. XXV, n" 6-9 ; 1878.
,
r
Osw. Heer. — Beitràge zur fossilen Flora Sibiriens u n d d e s A m u r l a n d s , I-YI,
p . _ Priniilice Flora' fossilis Saehalinensis. Miocène Flora d e r insel Sachalin, n° 7.
V. von Môiler. — Dio spiral-gewundenen Foraminifercn des russisohen Kohlenkalks, n» 9.
0 8
— Id., t. XXVI, n 1 - H ; 1878-1879
J. F. Brandt. — Tentamen Synopseos Rhinocerotidum viventium et fossilium, n° 5;
— Mittheilungen ueber die Gattung Elasmotherium
besonders den Schraedclbau
derselben, n» 6.
S u i s s e . Société paléontologique suisse. Mémoires de la—, t. V;
1878.
L. Rutimeyer. — Die Rinder der tertiàr-Epoche, nebst Vorstudien zu einer nattlrlichen Geschichte der Antilopen, II, n» 1.
P. de Loriol. — Monographie paléontologique des couches de la zone à Ammonites
tenuilobatus
(Badener Schiehten) de Baden (Argovie), III, n° 2 ; —Monographie des
Crinoïdes fossiles de la Suisse, II, n" 5.
R. Wiedersheim. — Labyrinthodon
Riitimeyeri.
Ein Beitrag zur Anatomie von
Gesammtskelet und Gehirn der triassischen Labyrinthodonten, n" 3.
I. Bachmann. — Fossile Eier aus der obern SUsswassermolasse der Umgebund
von Luzern, n° 4.
Genève. Société de Physique et d'Histoire naturelle de—. Mémoires
de la—, t. XXV, n" 2 ; 1878.
— Id., t. XXVI, n ° l ; 1877-78.
E. Favre. — Étude stratigraphique de la partie sud-ouest de la Crimée, 15.
Lausanne. Société Vaudoise des Sciences naturelles. Bulletin d e l à — ,
2» sér., t. XVI, n ° 8 i .
Renevier. — Le Gypse des environs de Menaggio, 1 ; — Silicate gélatineux naturel, 1 5 ; — Ancienne moraine frontale du glacier du Rhône, 2 1 ; — Musée g é o l o gique de Lausanne en 1878, 133; — Les Anthracotherium
de Rochelle, 140.
LISTE
DES
OUVRAGES
REÇUS EN DON OU EN
l'Ail
LA
SOCIÉTÉ
du ii mai
1"
ÉCHANGE
GÉOLOGIQUE
au 25 juin
OUVRAGES
NON
DE
FRANGE
iSSO.
PÉRIODIQUES.
(Les noms des donateurs sont en
italiques).
Bidou (L.). Les restes de l'âge de pierre dans la province de Cliieti
(Abruzzes), in-8°, 8 p . , 2 pl. Sienne, 1879.
Capellini. Brccchia ossifera della caverna di Santa-Theresa, in-4°,
20 p . , 3 p l . ; Bologne, 1879.
— Gli strali a Congerie e le m a n i e compatte mioceniche dei dintorni
di Ancona, in-4", 20 p., 3 pl. ; Roma, 1879 (Ext. de i'Ac. royale des
Lincei).
— Balenottera fossile delle Colombaie presso Volterra, in-4°, 8 p.
Roma, 1879.
Collcau. Éehinides nouveaux ou peu connus, in-8°, 16 p . , 2 pl. ;
(Ext. de Revue et Magasin de Zoologie, 1878).
— Peron et Gauthier. Éehinides fossiles de l'Algérie, 5 fascicule,
in-8", 90 p . , 8 pl. ; Paris, chez Masson, 187S.
Daubrée. Études synthétiques de géologie expérimentale, l partie,
in-8°, 470 p. ; Paris, chez Dunod, 1879.
Fahj. Note sur les couches tertiaires traversées au siège n° 2 du
charbonnage de Fontaine-l'Évêque, iu-8°, 13 p . , 1 pl. ; Liège, 1879
(Ext. des An. Soc. Géol. de Belgique).
Favre (Ernest). Revue géologique suisse pour l'année 1878, in-8°,
136 p. ; Genève, chez Georg, 1879.
Foniannes (F.). Etudes stratigraphiques et paléontologiques pour
servir à l'histoire de la période tertiaire dans le bassin du Rhône, fascicule V, in-8°, 56 p., 3 p l , ; Lyon, chez Georg, 1879.
Gosselet. Description géologique du canton deMaubeuge, in-8°, 82 p . :
Lille, 1879 (Ext. des An. de la Soc. Géol. du Nord).
G'iinibel. Geognostische Mittheilungen aus den Alpcn n ° 5 (Die pflanzenrcslc-lïïlii'cndcn Sandsteinschichteu von Recorao, in-8", 53 p. :
(Ext. des Sitzungsberichten d. math. phys. Classe, 1879).
e
r o
Harrington (B. J.). Catalogue des minéraux roches et fossiles du
Canada, in-8°, 134 p . ; Londres, 1878 (Traduitet offert par M. A. Delaire).
Hébert. Remarques sur quelques fossiles de la craie du Nord de
l'Europe, in-8°, 9 p. (Ext. du Bull, de la Soc. Géol. de France, 3" sér.,
t. VI, 1878).
Hilgendorf. Zur streitfrage des Planorbis multiformis, in-8°, 22 p.;
1879.
Jannettaz. Sur les colorations du diamant dans la lumière polarisée,
in-8», 6 p. (Ext. du Bull, de la Soc. Min. de France, 1879).
Lavielle (Ch.). Essai sur la topographie médicale et statistique du
canton de Dax (Landes), in-8°, 123 p. ; Paris, chez Parent, 1879.
Lcfèvre (Th.) et A. Watelet. Description de deux Solens nouveaux,
in-8°, 6 p., 1 pl. (Ext. des An. de la Soc. Malac. de Belgique, t. XII,
1877).
Macpherson. Brève noticia acerca de la especial estructura de la
peninsula iberica, in-8°, 22 p. (Ext. des An. de la Soc. Esp. de Hist.
nat., t. VIII, 1879).
Marcou. On the Terebratula Mormonii, in-8°, 3 p.; Saint-Louis,
1874.
— On a second édition of the geological map of the world, in-8°,
8 p. (Ext. from the American Naturalist, t. VII, juin 1873).
— Report on the geology of a portion of Southern California, in-8",
14 p., 1 pl.; Washington, 1876.
Mourlon (M.). Mémoires sur les terrains crétacé et tertiaire, préparés
par feu André Dumont, in-8°, t. I, 556 p. ; Bruxelles, 1878, et t. III,
459 p . ; Bruxelles, 1879.
Pouyanne. Carte géologique de la subdivision de Tlcmcen, in-folio,
mm><-> ( ^
^ Annales des Mines, 7° sér., t. XII, 1878).
Priée (F. G. II.). The Gault, in-8", 81 p. ; Londres, 1879.
Schrnalhausen. Beitràge zur Jura-Flora Russlands, in-8°, 5 p. (Ext.
du Bull, de l'Ac. Imp. de Saint-Pétersbourg, janvier 1879).
Simonovitch, Batsevitch, Sorokin. Description géologique du cercle
de Kutaïs, 3 vol. in-8°, 355 p., 4 pl., 2 cartes ; Tiflis, 1873-75 et Allas
in-4° de 9 pl., 1 carte; Tiflis, 1875.
— Description géologique du cercle de Pialigorsk, in-8°, 112 p., et
Atlas in-4°, 7 pl., 1 carte; Tiflis, 1876.
— Description géologique du gouvernement de Kutaïs, in-8°; Tiflis,
1877.
— Description géologique d'une partie des cercles de Signakh et de
Tiflis, in-8"; Tiflis, 1878.
//. Trautschold. Die Kalkbrùchc von Mjalschkowa, eine monograxt-
e s
phie des obcrcn Bergkalks, in-4", 3 vol., 180 p., 18 pl. ; Moscou,
1874-79.
Van den Broeck et Rutot. Compte-rendu sommaire des explorations
paléontologiques et stratigrapbiques entreprises aux environs de Tongres, in-8°, 6 p. (Ext. des Pr.-verb. des Séances de la Soc. Mal. de
Belgique, 5 oct. 1878.
Van den Broeck etCogels. Diluvium et Campinien, in-8°, 23 p. (Ext.
des An. de la Soc. Mal. de Belgique, t. XIV, 1879).
Wassa-Effendi.
The truth on Albania and the Albanians, in-8°,
48 p.; Londres, 1879.
2° OUVIUGES PÉRIODIQUES.
F r a n c o . Paris. Académie des Sciences. Comptes-rendus
séances de 1'—, t. LXXXVIII, n 18-24; mai-juin 1879.
des
os
St.-Meunier. — Reproduction artificielle du fer c a r b u r é natif d u Groenland, 924.
F. Cairol. — S u r la d é c o u v e r t e d'une m â c h o i r e d e Cainotherium
dans les gypses
d'Aix (Bouches-du-Rhone), 987.
Delage. — Coupe géologique s u i v a n t le profil en long du chemin d'Avranches à
Dol, 1918.
Gourdon. — Blocs e r r a t i q u e s de la vallée du Lys (Haute-Garonne), 1216.
Cotteau. — S u r les Salenidées du terrain j u r a s s i q u e de la F r a n c e , 1216.
Hinrichs. — Chute de météorites dans le comté d'Emmet (Etat d'iowa), 1218.
D a u b r é e . — R e m a r q u e s s u r la communication p r é c é d e n t e , 1219.
— Annales des Mines, 7° sér., t. XV, n° 2; 1879.
Baills. — Note s u r les mines de fer de Bilbao, 209.
— Journal des Savants, avril-juin 1879.
— La Nature, Revue des Sciences, n 306, 311-316: avrïl-jpiD 1879.
— Société Botanique de France. Bulletin de la—. t. XXV, 1878,
n° 3 et Revue bibliographique.
— Société d'Anthropologie de—. Bulletins de la—. 3- sér.. L IL n° 1 ;
janv.-févr. 1879.
05
Orsoni. — Fouilles des grottes de Cagliari, 4 i .
— Société de Géographie. Bulletin de la— ; niars-mai 1879.
V. A. Malte-Brun. — Carte archéologique de Ja F r a n c e : les dolmens, les menhirs,
les allées c o u v e r t e s (l'âge de pierre), 319.
— Société Nationale d'Agriculture de France. Compte-rendu mensuel ; 1879, n° 3.
Auxerre. Société des Sciences historiques et naturelles de l'Yonne.
32' vol.; 1878, n" 2.
;
J. Lambert. — Notice stratigraphiquo sur l'étage sénonion des environs de Sens,
129.
G. Cotteau. — Études sur les Échinides fossiles du département de l'Yonne, 193.
n
Bordeaux. Société Linnéenne de—. Actes de la—, 4° sér., t. II,
4 - 6 ; 1878.
08
Delfortrie. — Étude sur le genre Notidanus [Notidanui
Theveuardi
Degrange-Touzin. — Excursion dans la région du Mont-Perdu, 263.
n. sp.), 252.
Id., 4° sér., t. III, n° 1 ; 1879.
Delfortrie. — Les dunes littorales du golfe de Gascogne, 5.
Saint-Étienne. Société de l'Industrie minérale. Comptes-rendus
mensuels; avril-mai 1879.
•
Bulletin de la—, 2» sér., t. VII, n° 4 ; 1878, avec atlas in-folio
de 6 pl.
De Loriol et Chansselle. — Notes d'un v o y a g e dans le bassin houiller de la Ruhr,
751.
Id., 2° sér., t. VIII, no i . 1879.
Toulouse. Matériaux pour l'histoire primitive et naturelle de l'homme,
par M. de Cartailhac, 2° sér., t. X, n 2 et 3, 1879.
os
A. Gaudry. — De l'existence des Saïgas en France à l'âge du Renne, 81.
C. Ribeiro. — Notice sur quelques stations et monuments préhistoriques du
Portugal, 83.
H. Debray. — Communication au sujet des tourbières, 90.
Pomel. — Ossements d'Éléphants et d'Hippopotames dans une station préhistorique
de la plaine d'Eghis (province d'Oran), 133.
— Société d'Histoire naturelle de—, 12° année, n° 3 ; 1877-1878.
G. de Malafosse. — Sur la question de la mer glaciaire au pied des Alpes, 143.
E. Trutat et M. Gourdon. — Catalogue des blocs erratiques de la vallée de l'Arboust (Haute-Garonne), 188.
, 13* sér., n» 1; 1879.
Rey-Lescure. — Notice explicative de la Carte agro-géologique et
du Tarn-et-Garonne, 61.
hydrologique
Troyes. Société Académique d'Agriculture, des Sciences, Arts et
Belles-Lettres du département de l'Aube, 3° sér., t. XV; 1878.
Valenciennes. Société d'Agriculture, Sciences et Arts de l'arrondissement de—. Revue agricole, industrielle, littéraire et artistique,
t. XXXII, n"» i _ 3 janv.-mars 1879.
A l l e m a g n e . Berlin. Akademie der Wissenschaften zu—. Monatsbericht der K. P.— ; janv.-avril 1879.
;
Websky. — Ueber Krystall-Berechnung im triklinischen system, 339.
Gotha. Geographischer Anstalt. Mittheilungen aus Justus
E. Naumann. — Ueber die
Studio, 121.
Ebene von
Ycdo.
Eine
Perthes'.
geographisch-geologische
Stuttgart. Vereins fur vaterlandische Nalurkunde in Wùrltemberg.
Jahresberielile des—, t. XXXV; 1879.
I). b o n i . — Ueber die A n w e n d u n g d e r gelegenlich der Tiibinger W a s s e r v e r s o r g u n g
gowonnenen Erfahrungen fiir die W a s s e r v e r s o r g u n g von Stuttgart, 52.
Prolist — Beilrage zur Kenlniss d e r fossilen fisehe ans d e r Molasse von Baltringen,
127.
fironner. — Ueber den Gagat von Holzmaden, 192.
P r o b s l . — Vezeicbniss der Fauna und Flora d e r Molasse im w u r l t e m b e r g i s c h e n
Obersoiiwaben, 221.
Finekh. — Nolizen betreffend die Hydrographie von O b e r s e h w a b e n , 354.
— Noues Jahrbuch fur Minéralogie, Géologie und Palœontologie,
année 1879, n 3 et 4.
os
Moller. — Ueber die batbrologische Stellung des j u n g e r e n palœozoischen Schichlensyslems von Djoulba in Arménien, 225.
Williamson— Sphenophyllum,
Asterophylliles
und Calamités, d e r e n StelluDg zu
cinander naeh den letzlen Beobachlungen, 256.
Weiss. — Sphenophyllum,
Asterophylliles
und Calamités; w e i t e r e B e m e r k u n g e n
zu v o r h e r g e b e n d e r Abhandlung, 260.
Von Drasche. — Ueber palœozoische Schichten auf Kamtschatka u n d Luzon, 265.
S e e b a c h . — Vorlàulige Mitlheilungen iiber den Foyait u n d die sierra de Monr h i q u e , 270.
Fi-. Klocke. — Ueber die oplischc Structur des Eises, 272.
Lucdeeke. — Ueber Reinit ein n e u e s w o l f r a m s a u r e s Eisenoxydul, 280.
Stapff. — Zur Mechanik d e r Schichtenfaltungen, 292.
K œ n e n . — Die Kulm-Fauna von Herborn, 309.
Ulrich. — Die Zukunft d e r Goldausbete in Australien, 347.
0 . Lang. — Mineralogische Notizen von einer Reise in Skandinavien, 356".
G. J u n g h a n n . — Zur theoretischen K r y s t a l l o g r a p h i e , 360.
U. Stutz. — Die Contorlazone a u s d e r Ursclnveiz u n d Terebralula diphya, von der
Axcnstrasse, 363.
Dathe. — U e b e r normal Granulite, 388.
A. Renard. — Peridotit von d e r Saint-Paul's Insel in Atlantischen Océan, 390.
A u s t r a l i e . Sidney. Royal Society of New South Wales. Journal
and Proceedings ofthe—, t. XI; 1877.
W. B. Clarke.— On Dromomis Australis, a n e w fossil gigantic Bird of Australia, 4 1 .
J. E. Tenison-Woods. — On the tertiary deposits of Australia, 65.
Liversidge. — On the Occurrence o f t h e Chalk in the New Britain Group, 85.
J. E. Tenison-Woods. — The palaeontological évidence of Australian tertiary formations, 113.
R. E t h e r i d g e . — A Synopsis of Australian tertiary Polyzoa, 129.
W. J. Barkas. — Ctenacanthus,
a Spine of Hybodus, 145.
J. E. Tenison-Woods. — On some Australian tertiary Corals, 183.
W. J. Barkas. — On a dental Peculiarity of the Lepidosteidœ,
203.
W. B. Clarke. — A n e w fossil extinct species of Kangaroo, Sthenurus
minor,
Owen, 209.
— Annual report of the Department of mines New South Wales for
the vear 1877.
L
— Kqiort on tlie Construction and Working ol' llailways ol' New
South Wales, during 1870, by John lloe.
i V u t r i c l i e - B I o u g r i e . Vienne. Akadeinie der Wissenschaften.
Denkschriften der K.—, t. XXXV.
Id., t. XXXVIII.
Ettingshausen. — Beitràge zur Kentniss d e r fossilen Flora M U I P a r s c h l u g
S t e i e r m a r k . I Die Blattpilze und Moose, 1, 8 1 .
Manzoni. — I Briozoi fossili dei Miocène d'Austria ed Unghcria II, 1.
F u c h s . — Die geologische Beschafi'enheit d e r Landenge von Suez, 11, 25.
Doelter. — Der Vulran Monte Ferru auf Sardinien, 19.1.
in
;
Sitzungsberichte der K.—, t. LXXVI, n" 2-o; juil.-déc. 1877,
et t. LXXV1I, n 1-3: janv.-mars 1878. ("Partie des sciences nialhéina licjues).
Id.. t. LXXYL n l-fi; juin-dér. 1877 (Partie des sciences
naturelles).
ns
ui
Novak. — Fauna d e r Cyprisschiefer des Egeror T e r t i a r h e e k e n s , 7 1 .
Fuchs. — Die Salse v o n Sas.Miolo und die Argille scaglioso. 2:11.
Ettinghausen. — Beitràge z u r Kentniss d e r fossilen l l o i a M U I dei' B o d e n u n t e r l a g e
210.
Fuchs. — Ueber die Entstehung d e r Aptychenkalke.
u n d die Argille scaglioso; Ueber e r u p t i v e Sande, li!2.
:J2'.i; — l'ebei' den
Flysch
Id., t. LXXVIL n"» 1-4; janv.-avril 1878 (Partie des sciences
naturelles).
Toula. — Geologische Untersuchungen im westlichen
den a n g r e n z e n d e n Gebieten, 217.
Ilnssak. — Die basaltichen Laven d e r Eifel, :j:j0.
Theile des Balkan und in
— Geologischen Reichsanstalt. Verhandlungen der K. K.—, n"8;
1879.
D' E. Tietze. — Ueber die w a h r s c h e i n l i c h e Fortselzung einiger in Croatien o n l w i c kelter F o r m a t i o n s - t y p e n nach Bosnien, 150.
K. F. P c t e r s . — Ueber n u t z b a r e Mineialien d e r b o b r u d s c h a , 100.
D ' P . Bassani. — Vorlàufige Mittheilungen iiber die Fis'-hfatma d e r Insel Lésina. 16*.
Fr. v. H a u e r . — Einsendungen a u s Bosnien, 170.
E. v. Mojsisovios. — Zur A l t e r s b e s t i m m u n g
A r a x e s - E n g e bei Djoulfa in Arménien, 171.
der
sedimentàr-Formationen
der
Brunn. Naturforschenden Vereines in •—. Verhandlungen des —
t. XV, n 1 et 2 ; 1876.
05
A. M a k o w s k y . — Steinbeil aus Amphibolit, Sitz,
29.
Stan. S c h u b e r t — Ueber einen bituminosen schiefer von Klein-Lhotta, . 1 / ; . y i .
I t e l g i q u e - Bruxelles. Société Malacologique de Belgique. Procèsverbaux des séances d e l à — , t. VI; 1877, et t. VII; 1878.
Liège. Société géologique de Belgique. Annales de l a — , t. IV; 1877.
.1. «le Mnear. — Note sur q u e l q u e s s y n o n y m i e s de c o u c h e s et q u e l q u e s failles do
système houiller du bassin de Liège, 8 ; — Sur la synonymie d e quelques c o u c h e s
de houille du bassin de Hervé, CXIII.
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