M. Hébert présente la note suivante de M. de Lacvivier : Note sur le
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M. Hébert présente la note suivante de M. de Lacvivier : Note sur le
M. Hébert présente la note suivante de M. de Lacvivier : Note sur le Crétacé supérieur du département de i'A.riège, par M. de Lacvivier. Le but de cette note est de l'aire connaître un •gisement intéressant de la partie supérieure du Crétacé de l'Ariège, que j'ai étudié à Fabas. Je terminerai ce petit travail par quelques considérations sur ce terrain dans le reste du département. A sa sortie de la Haute-Garonne, le Crétacé supérieur (Garumnien de M. Leymerie) est très réduit. Ainsi, à Cérisols, il n'est guère représenté que par sa partie inférieure, les assises supérieures disparaissant sous le tertiaire. Après avoir formé la Queire de Fabas, ce terrain prend un assez grand développement au-delà de ce village, où il constitue deux crêtes qui se dirigent parallèlement vers le Sud-Est. C'est dans cette localité que jai relevé une coupe de l'E.-N.-E. à l'O.-S.-O., depuis les hauteurs de Domingette au chemin qui conduit à Tourtouse, à l'Est de Fabas. Yoici quel en est le détail : Coupe du Crétacé supérieur à Fabas, Longueurs : 1 i ; \m 0. S. 0 . ; hauteurs : 1 H . ooo E. N. K Le sommet du coteau est formé par des grès 1 sur lesquels reposent, vers Domingette, des marnes 2 jaunes et violacées. A Jean-Noyer, on trouve des grès fins en dalles 5, jaunes et gris; puis, d'autres marnes 4 violacées et jaunes. Au-dessus, il y a des grès jaunâtres l> avec g a l e t s m et cailloux de silex, d'une épaisseur considérable, 3 0 0 environ. Ce système se poursuit jusqu'au ruisseau, au-delà duquel viennent d'autres grès fins 6'en dalles, très inclinés. Cet ensemble paraît a p p a r tenir au Sénonien. 11 n'y a pas de ligne de démarcation entre ces deux couches et celles qui suivent. En effet, on trouve au-dessus, des marnes 7 jaunes, blanches et vertes reposant, en stratification concordante, sur les grès en dalles. Puis, viennent des calcaires marneux S blancs et jaunes. Ces marnes et ces calcaires représentent la partie inférieure du Garumnien de M. Leyinerie. Je n'y ai pas trouvé de fossiles. A mesure que l'on s'élève vers la crête, les couches se redressent, deviennent presque verticales et, après avoir formé un escarpement, se renversent avec plongement à l'Est. Il y a là de 3 à 4 0 0 de calcaires gris, rugueux, renfermant souvent des silex, tantôt perforés, tantôt compactes, toujours sans fossiles. Ce système 9 se poursuit j u s qu'à la ferme de la Ruère. Sur les calcaires à silex reposent d'autres calcaires marneux 10, blanchâtres, d'une épaisseur de lu à 20 mètres, renfermant beaucoup de fossiles. Il y a là beaucoup de Bivalves et de Gastéropodes, tous en très mauvais état et indéterminables. J'y ai recueilli plusieurs Oursins, Vllemiaster nasutulus, Sorignet, et le Micropsis Lcymeriei, Cott. Au-dessus, il v a un calcaire marneux 41 jaunâtre avec des petits grains glauconieux qui deviennent très abondants dans les bancs s u p é rieurs. L'épaisseur de cette assise est de 10 à 12 mètres. Elle est très fossilifère; on y trouve Y Hcmiaster nasutulus, Sorignet, en très grande quantité. J'y ai recueilli, en même temps, Vllemiaster canaliculatus, Cott., une Huître qui est probablement VOstrea Vemeuilli, Leym., et de grands Pleurotomaires. Ces couches forment un petit tertre, au bas duquel se trouve une dépression 12 occupée par une terre végétale rougeâtre, sur une étendue de 60 mètres. Le petit escarpement <lô, qui succède à la dépression, est constitué par des calcaires marneux, gris et blanchâtres, avec parties bleues, surtout à la base. Cette nouvelle assise a une épaisseur de l o à 20 mètres. Les bancs plongent au S . - 0 . On y trouve en grande abondance le Micrasler Tercensis, Cott., mal conservé. J'y ai recueilli aussi p l u sieurs exemplaires du Cyphosomapseudomagnificum, Cott., et le Micropsis Leymerici. Cott. Au-dessus viennent des calcaires blancs compactes 14 avec des limes assez grandes. Ces calcaires terminent la série crétacée. Les couches Ici qui les surmontent, en concordance de stratification, appartiennent au Tertiaire. On trouve d'abord des marnes jaunes, puis un banc calcaire avec quelques Bivalves à peine reconnaissables. Après cela viennent m des calcaires jaunâtres renfermant des Echinides, des calcaires blancs à Miliolites, des marnes blanches avec des Huîtres, des calcaires à Oursins, une succession de calcaires, de grès à Foraminifères, de grès à Nummulites, et une espèce de poudingue à la partie supérieure, au bord du chemin qui conduit à Tourtouse. Les Oursins tertiaires que j'ai recueillis dans cette localité ont été déterminés par M. Cotteau. Ce sont : Echinanthus I'ouechi, Cott. Echinanthus subrotundus, Cott. Amblypygus Michelini, Cott. Il résulte de l'examen de cette coupe que la partie supérieure du crétacé est très développée à Fabas. On y remarque plusieurs niveaux fossilifères : le premier 10 caractérisé par les petits Oursins et un grand nombre de mollusques à l'état de moules, tels queCardites, Vénus, etc.; le deuxième II, où on trouve en abondance YIlemiaster nasutidus et les Huîtres, et, au-dessus des argiles rougeâtres, les calcaires m a r neux <lô à Micraster. J'ai suivi ces couches sur un parcours d'un kilomètre environ, et j'ai pu constater qu'elles présentent les mêmes caractères, sauf que le calcaire à Ilemiaster nasutidus disparaît sous les calcaires marneux blancs à petits Oursins. Bientôt la crête s'abaisse assez rapidement vers le Sud-Est. Il est probable que ce niveau fossilifère pourrait être suivi plus loin dans cette direction. Je n'ai pas eu le temps de m'en assurer. Toujours est-il que l'on retrouve le Crétacé supérieur à Mérigon où il forme une crête se dirigeant vers Camarade. Au-dessous de ce village, les calcaires blancs sont assez puissants; j'ai vu dans la collection de M. Ladevèze des Micraster qui proviennent de ce point. Au Mas-d'Azil, il ne présente pas les mêmes caractères. Les fossiles ont disparu; les argiles rougeâtres prennent une grande puissance et deviennent les argiles rutilantes. A leur partie supérieure on remarque encore q u e l ques vestiges des calcaires blancs m a r n e u x ; mais il n'y a plus d'Oursins. Quant à la partie inférieure du système, elle est moins modifiée. Dans cette localité ce terrain forme deux bandes, l'une au Sud, l'autre au Nord, constituant l'espèce d'entonnoir au fond duquel se trouve la ville et se dirigeant ensuite vers le Sud-Est où elles se confondent bientôt pour former la crête, que l'on peut suivre jusqu'à la limite du département. Au-delà de Gabre, à Pountet, il est constitué par des marnes j a u n e s , rougeâtres, et par des grès. A la partie inférieure, il y a un grès grossier renfermant des nodules formés de couches concentriques. Lorsque la roche a été roulée et usée, les nodules ressemblent à de petits Cyclolites. Je me demande s'ils n'ont pas fait croire à l'existence de ces fossiles à ce niveau (1). J'ai observé le même fait au Mas-d'Azil. Au-dessus de ces grès, on trouve des marnes jaunes, puis des grès grossiers à traces charbonneuses renfermant des Cyrènes très mal conservées et indéterminables. C'est à ce niveau qu'existe la Cyrena garumnica dans le Garumnien de M. Leyinerie. Au-dessus de ces grès grossiers vient une succession de marnes rouges et d e g r é s ; ici, ce dernier élément domine. L'arête formée par le Crétacé supérieur, et les premières assises tertiaires qui le surmontent, se dirige toujours au S.-E., interrompue à Saint-Jean-de-Yerges par le cours de l'Ariège, se relevant sur la rive droite de cette rivière et se poursuivant vers Arabaux, Lherm, Roquefort et Hlat. Ici, elle se ramilie : une bande s'étend sur la rive gauche du Douctouyre et se dirige, au nord de Yilleneuve-d'Olmes et de Bénaïx, vers Belesta; une autre, parlant de Péreille-d'en-Haut, se montre dans l'espace compris entre les deux crêtes qui, de ce point, se dirigent vers le département de l'Aude. Dans celle espèce de boutonnière, on voit, les argiles rutilantes reposer sur les grès sénoniens, qui en occupent le fond. Elles sont surmontées par des calcaires gris et par les assises les pi us inférieures du Tertiaire. Ici, comme du côté de Fabas et comme à l'éreille, il y a sur ces argiles une bande de marnes blanches qui représente les calcaires marneux à Micraster. Je n'ai fait de ce niveau supérieur qu'un examen trop superficiel pour être sûr qu'il n'y a point de fossiles. Dans tous les cas, il est le plus constant. C'est lui tjui renferme dans la Haute-Garonne et dans une partie de l'Ariège les Oursins qui avaient, pour M. Leyinerie, un caractère colonial. Ce savant a dû renoncer à cette idée, contrariée d'ailleurs par l'extension de ce niveau, lorsqu'il a été prouvé que l'on avait affaire au Micraster Tcrcensis et non au Micraster brevis. Les argiles rouges, que nous voyons commencer à Fabas, constituent la partie la plus importante du Crétacé supérieur de l'Ariège. Elles sont accompagnées, le plus souvent, de bancs de grès intercalés, et cet élément a parfois une grande importance, ainsi qu'il est facile de le voir dans les environs du Mas-d'Azil. On y trouve aussi des bancs de calcaire compacte qui prend une teinte rougeâtre. Ils représentent les calcaires lithographiques, si puissants dans la Haute-Garonne et à Fabas. Tout cela repose en concordance, ainsi que nous l'avons vu, sur les grès sénoniens. Ainsi, au point de vue stratigraphique, il est difficile d'établir une ligne de démarcation entre les deux systèmes, du moins en ce qui con;l) Dull. Sne. y fol., (i. n i . 188 1 . sér., I. XXV; octobre 1808. i(i cerne l'Ariège. Au point de vue minéralogique, la difficulté est la même puisque, sur bien des points, les grès garumniens succèdent sans interruption aux grès sénouiens. Je me propose d'examiner plus tard s'il ne serait pas possible de réunir les deux systèmes sous la même dénomination. Le Secrétaire donne lecture de la note suivante de M. Cornuel : Observations sur les p u i t s n a t u r e l s des e a l e a i r e » p o i - t l a i i . t l i e n s des départements de la I l a u t e - S I a r n e et de la M e u s e , et sur le m i n e r a i «le Fer qu'ils renferment, par M. J. C o r n u e l . On sait que, dans la région métallurgique qui comprend le nord du département de la Haute-Marne, le sud-ouest de celui de la Meuse, et une petite partie de l'est de celui de la Marne, il y a trois minerais de 1er d'origine néocomienne, savoir : le fer géodique ou néocotnien inférieur, le fer oolithique ou néocomien supérieur, et le fer ou minerai remanié. Les calcaires portlandiens de cette région ayant subi, entre la lin de la période jurassique et le commencement de la période crétacée, deux mouvements inverses, l'un qui les a émergés et l'autre qui les a replongés sous la mer, les premiers dépôts néocomiens n'ont pu se faire que sur un sol dénudé, raviné et peut-être déjà plus ou moins disloqué. Le premier de ces dépôts, la marne argileuse noirâtre, a pris peu d'épaisseur et d'extension, ne s'est formé que dans les dépressions sans même les combler, et n'a pas couvert toutes les parties saillantes. Aussi, le fer géodique, qui est survenu immédiatement après, s'est moulé sur les inégalités non effacées par la couche précédente. J'ai donné deux exemples de cette disposition dans les Mémoires de la Soc. gëol., l sér., IV, pl. B (XIV), fig. 6 et 10. Ce minerai, qui est du fer hydraté, a coloré les calcaires portlandiens en contact avec lui, et il les a même imprégnés de sa substance en raison de leur plus ou moins grande porosité. Ce fait, constaté également dans la Meuse par M. Buvignier, s'est produit au plus haut degré sur l'oolithe vacuolaire à Bettancourt-la-Ferrée, près Saint-Dizier (1). r e L'affleurement de ce premier minerai, indiqué par les lambeaux, les amas, les parties remaniées et les restes rudimentaires que les dénudalions dernières ou diluviennes ont laissés, occupait une surface (1; Mémoire cité, p. 253. — Buvignier, Statistique ijéul. de la Meuse, 1852; p . 130. ayant pour circuit approximatif une ligne partant de Ville-en-Blaisois et passant par Doulevant-le-Petit, Domblain, Vallerest, Wassy, Magneux, Yilliers-aux-Bois, Eurville, l'Est deSaint-Dizier, Bettancourtla-Ferrée et Brillon, puis, tournant par la forêt de Ligny, Nantois, Marson, Relfroy, Saint-Joire et Houdelaincourt, et revenant par Bure, Sailly, Noncourt, Saint-Urbain, La Folie, Mâthons et Morancourt à Yille-en-Blaisois pris pour point de départ. Ce périmètre s'étendait même jusqu'à Germay, Germisey et Épizon, avant qu'ils fussent isolés par les failles de Lézéville. L'aflleurement du fer oolithique, ou ce que les eaux diluviennes en ont respecté, est circonscrit par une ligne qui passerait par le territoire d'Anglus, les terres de la ferme de Taillemadin (Rozières), la ferme de Guicliaumont (Robert-Magny), les territoires de Bailly-aux-Forges, La Neuville-Army, Yoy-le-Comte, Louvemont, les environs de Marnaval (Saint-Dizier), les territoires de Roches-sur-Marne, Narcy, Eurville, Prez-sur-Marne, Troisfontaines-la-Yille et même le moulin d'Avrainville, Flornoy, Wassy, Yaux et Ragecourt-sur-Blaise, Doulevant-lePetit, Yille-en-Blaisois et Sommevoire (1). Toutefois, cette circonscription s'est étendue au nord, dans le département de la Marne, jusqu'à Sermaize et Clieminon, et au sud-ouest dans deux autres départements, ainsi que le prouvent les gîtes de Vendceuvre (Aube), de Jaulges et de Yarennes (Yonne). La seule particularité que je veuille signaler ici, concernant ce second minerai, est que la partie méridionale de la forêt de Marnesse et le bois des Aveux, qui la touche et qui avoisine la Grange-au-Rupt, ont conservé, par la contexture de leur banc de fond et par ses fossiles fluvialiles, la trace très évidente d'un grand courant d'eau douce. Quoique, dans la série géologique, le minerai inférieur soit à peu près à 43'" au-dessous de l'autre, son altitude varie entre 1 6 8 (SaintDizier et Yilliers-aux-Bois), 395 (Noncourt et Sailly) 4 0 0 (Relfroy), 415' et 421 (Germay et Epizon) ; tandis que celle du minerai supérieur, qui n'est guère que de 146" à Louvemont, n'a eu pour m a x i m u m que 2 3 6 à Troisfontaines-la-Yille, et 2 6 2 à la butte du moulin d'Avrainville. Le fer remanié, qui va faire le sujet de cette notice, ne se trouve que dans la circonscription du fer géodique et seulement, ou presque m 111 m 1 m ,a (1) D'après une tradition locale, on en aurait t r o u v é et extrait une petite quantité au sud du bois de la Garenne, territoire d e Trémilly. L ' o r d r e de s u p e r p o s i t i o n de toutes les c o u c h e s néocomiennes est indiqué p a r la planche A, fi«. 3 de mon Mémoire; leurs faunes le sont en partie d a n s le Bulletin, 2° sér., VIII, p . l.'IO et 3« sér., II, p . 371, et leur classification d a n s le tableau joint à celle d e r n i è r e publication. exclusivement, dans la partie située à l'est de la vallée de la Marne. Ses gisements les plus accidentés et les plus profonds sont dans la portion méridionale de cette dernière partie, dans un périmètre formé par les communes de Thonnance-lès-Joinville, Montreuil-sur-Thonnance, Sailly, Noncourt, Poissons et même un peu Saint-Urbain. Ce sont principalement ceux des côtes entre Poissons, Noncourt et Montreuil-sur-Thonnance qui ont été le plus anciennement exploités, et qui ont le plus fixé l'attention par leur abondance et leur qualité. On peut apprécier la quantité, la forme, la profondeur et la d i s p o sition des cavités à minerai remanié dé toute la région en réunissant ce qui en a été dit successivement par M. Grignon en 1701, par M. Thirria en 1839, par moi-même dans le Mémoire cité, lu la même année à la Société géologique; puis par M. Buvignier (pour la Meuse), en 1852, par MM. Royer et Barotte en 1865, par M. Salzard en 1872 et 1878, et par M. Rigaud, en cette dernière année (1). L'extrait suivant de la description la plus ancienne, celle qui est due à Grignon, me dispensera d'analyser les autres, auxquelles on pourra d'ailleurs se reporter : « Les territoires de Poissons, Noncourt et Montreuil-sur-Tlionnance, » a-t-il dit, sont contigus, disposés eu coteaux assez élevés, dans le » sein desquels se creusent ces mines à des profondeurs considérables ; » on va jusqu'à loO pieds (près de 49 mètres) sans les épuiser. » « Elles sont appelées mines en roche (2), parce que 1° elles sont en » pierre et se tirent souvent en volume considérable; 2° elles se » fouillent dans les fentes des roches composées d'une pierre calcaire. » Il faut que ces contrées aient essuyé quelques catastrophes terribles; » car il y a de ces minières épuisées qui laissent voir des abîmes » entre les roches, qui ont été rompues depuis la surface de la m o n > lagne jusque dans le plus profond de sa base. Ces espaces forment » des fentes qui sont ou longitudinales sans direction affectée, ou » quarrées, ou irrégulières ou circulaires. Quelques-unes, fort considé» rables, laissent voir au centre plusieurs piliers de rocher isolés. Un » de ces piliers, qui a plus de 140 pieds (plus de 4 o ) , n'ayant pas » assez de base pour soutenir sa masse, s'est incliné sur un des côtés j> de l'abîme depuis que l'on a enlevé toute la mine qui remblayait » l'espace qui l'en séparait. » ra (1) Grignon, Observations sur la formation des mines de fer par dépôt dans la province de Champagne ; — Thirria, Annales des mines, XV, p . 3 8 ; — Cornuel, 'Inc. cit., p. 2 7 1 ; — Buvignier, Statistique citée, p . 397 et suiv. ; — S a l z a r d , Journal l'Ancre de Saint-Dizier, 7 août 1872, et Minières et minerais de fer de la HauteMarne, p . 8 0 ; — Rigaud, Annales des mines, V sér., I. XIV. (2) On a dit ensuite mines de roche. « Souvent l'espace entre les roches qui recèlent le minerai et Forment la minière est très oblique; Souvent il est très serré Il y en a de considérables, certains ayant jusqu'à 15 et 20 toises (29 et 39 mètres) de diamètre; Il y a aussi des puits étroits et percés d'aplomb » Dans le Bulletin de la Société géologique, du 18 janvier 1875, c o m plété par une note additionnelle le 7 juin, même année, un de nos confrères faisait l'hypothèse suivante, pour expliquer les causes de ces cavités et de leur remplissage. Selon lui, les minerais néocomiens stratifiés se seraient déposés à l'état de sulfure de fer dans leurs zones actuelles. Dans les endroits où ils auraient été assez à découvert pour subir l'infiltration lente des eaux pluviales, chargées d'oxygène, ils se seraient transformés en sulfate de protoxyde de fer. Par continuation d'oxydation, ce protoxyde serait devenu du sesquioxyde, qui aurait abandonné l'acide sulfurique pour passer à l'état d'hydrate de 1er. Ainsi rendu libre, l'acide sulfurique se serait accumulé avec les eaux pluviales dans les dépressions du sol portlandien, et il y aurait produit des cavités dont la profondeur aurait augmenté à mesure du renouvellement du même phénomène. Ce ne serait que postérieurement que ces excavations auraient été remplies par l'hydrate de fer, à l'époque où les eaux diluviennes l'ont remanié. » » » » Comme preuve que les minerais se seraient déposés originairement à l'état de sulfure, il citait l'opinion, considérée par lui comme exacte, que ces minerais sont actuellement d'autant plus sulfurés que les sédiments qui les recouvrent sont plus épais et plus imperméables; d'où la conséquence qu'ils n'auraient perdu leur soufre et ne se seraient transformés en hydrate que dans les parties où la dénudatiou les avait mis à nu ou les avait laissés insuffisamment protégés contre l'action des agents atmosphériques. A l'appui de cette manière de voir, il mentionnait secondairement la rencontre du fer géodique à l'état de pyrite dans une marnière à La Galère, celle du fer oolithique aussi à l'état pyriteux dans une minière de la forêt à l'ouest deWassy, les pyrites du lit fluvial anté-alluvien de Saint-Dizier, puis les cristaux de gypse de la base du fer géodique normal de Bettancourt-la-Ferrée, et enfin les vides remarqués à Yilliers-le-Sec sous ce dernier minerai resté cohérent. Dans un ouvrage récent (I) cette hypothèse n'est plus présentée qu'avec doule et au second r a n g ; et c'est avec raison, car il ne se vérifie pas que le degré de sulfuration du minerai soit en raison de l'épaisseur et de l'imperméabilité des dépots sous lesquelles il gît. Eix (1) Leçons élémentaires de néologie, p . 111-112; Wassy, 1878. effet, les belles pyrites citées par M. Salzard à Nomécourt, à 18™ de profondeur et dans une couche de sable légèrement argileux, ne s'étant pas décomposées, on ne concevrait pas pourquoi le fer géodique sous-jacent aurait perdu l'état de sulfure s'il l'avait eu primitivement. Même observation au sujet de certaines minières de Gourzon, dont le toit n'est ni épais ni imperméable. Le même explorateur y a observé de nombreuses pyrites intactes dans la marne sableuse qui recouvre le fer géodique, tandis que ce dernier minerai est à l'état d'hydrate, et qu'il ne devient très sulfureux que dans une partie où il fait place à la marne argileuse noirâtre, qui s'y charge elle-même de beaucoup de pyrites. A Vallerest, l'inverse de l'hypothèse s'est présenté ; car, dans une concession de 30 ares, le fer géodique contenait, à O ' . I a au-dessus de son fond, un lit de nombreuses pyrites détachées, bien que le minerai n'y fût couvert que d'une couche de diluvium et de terre végétale de 0 , 8 0 d'épaisseur. Au contraire, dans une autre contrée du même territoire, et sous un toit épais de 6 ,4îi, dont 4'" de marne calcaire bleue et de calcaire à Spatangues, surmontés de i de marne argileuse, le même minerai n'avait rien de pyriteux et n'a donné, sur 100 parties, que l'équivalent du tiers d'une partie d'acide sulfurique et à peine une demi-partie d'acide phosphorique, d'après l'analyse relatée par M. Salzard. La pyrite de La Gatère appartenait, non pas au fer géodique, mais à la partie basse de la marne calcaire bleue, comme celles que j ' a i signalées à Ferrières sur la faille de La Gatère et à Flornoy (I) Dans le fer oolithique ou néocomien supérieur, M. Thirria cite « des noyaux bien sphériques de fer sulfuré de la gros» seur d'une balle de fusil et parfois plus gros, avec des tiges bacilm m m » laires de la même substance, les uns et les autres à structure • rayonnée du centre à la circonférence, et passant souvent au fer » hydroxydé principalement à leur surface » (2). Mais cette présence, d'ailleurs très rare et très locale, de petites pyrites de structure et de formes nettement circonscrites, loin de prouver que le dépôt entier ait été du sulfure de fer, en éloignerait plutôt l'idée. Ce qui est vrai, c'est qu'il y a des localités où le fer oolithique est mélangé d'assez de parties soit siliceuses, soit pyriteuses, ou bien d'assez de menus cristaux de gypse pour nuire à sa fusibilité et à la qualité de la fonte. Mais ceci procède des conditions originaires dans lesquelles s'est fait le dépôt de la couche pendant l'ère néocomienne, et non pas de l'influence des dénudations subséquentes. Aussi, à des exemples d'affleurements de minerais gypseux, M. Rigaud a-t-il opposé l'exemple (1) Mémoire, p . 219. Ci) Thirria, Inc. cit., p. 21. contraire « d'excellents minerais tirés sous les argiles, à 23™ de p r o » fondeur, au milieu du bois de Marnesse, à un kilomètre ou deux » des précédents. » A Wassy, en 1873, une recherche du fer géodique fut entreprise, au moyen d'un sondage, à partir du sol du fer oolithique. Faute d'allonges suffisantes pour descendre à 4 S , on abandonna le travail à peu près à moitié de cette profondeur, après avoir attaqué une pyrite dure, que les ouvriers prenaient pour une mine de cuivre. Cette pyrite n'était pas, comme on l'a dit, une minière de fer oolithique à l'état de sulfure, puisque son niveau n'était celui d'aucun des minerais du pays. Les pyrites ne sont pas rares dans la portion inférieure de la marne calcaire bleue, quoique elle soit perméable puisque beaucoup de puits en reçoivent leurs eaux. Elles ne le sont pas non plus dans les sables des alterrissements de la rivière anté-alluvienne de Saint-Diz i e r ( l ) , bien que ces sables soient imbibés, en bas, par le courant de la rivière actuelle, en haut par l'eau pluviale qui n'a que des graviers d'alluvion à traverser pour les atteindre. Or, si le sulfure de fer ne se décompose pas dans des gisements aussi défavorables, on ne concevrait pas qu'il eût cédé à la décomposition dans ceux où. il était mieux protégé. A la vérité, il se change en sulfate de fer quand il est dégagé et exposé a l'air h u m i d e ; mais quand il n'a que le contact de l'eau sans l'intervention de l'air, il ne subit qu'une épigénie, se convertissant seulement en hydrate de même base par élimination de son soufre, qui est remplacé par de l'oxygène et de l'eau, et qui disparaît probablement à l'état d'acide sulfureux et non d'acide sulfurique. Aussi, dans Vargile à Plicatules, qui contient des moules pyriteux de Céphalopodes, si ces moules proviennent d'endroits où la couche, restée intacte, les préservait suffisamment des infiltrations aqueuses, ils ne sont pas épigènes ; et ce n'est qu'à l'air libre qu'ils se détruisent l e n tement en donnant lieu à des efflorescences de sulfate de fer. Si, au contraire, la couche, partiellement dénudée, les a laissés atteindre par des infiltrations d'eau, leur surface s'est épigénisée, et elle préserve désormais leur intérieur de la sulfatation, si on les tient à l'abri de l'humidité. m La présence de cristaux de Céleslinc dans le fer géodique de Brillon et à la base de celui de Bettancourt-la-Ferrée, et celle de cristaux de Gypse dans le fer oolithique de certaines minières du voisinage de Wassy, de Voy-le-Comte et de Bailly-aux-Forges, ne prouvent pas (I) Ces a t l e r r i s s e m e n t s sont r e p r é s e n t é s d a n s mon Mémoire cité, pl. B, fis- 1- C'est dans ceux du fond de l'ancien lit ipie se trou vont, e n v e l o p p é s de m a r c a s s i t e , les cônes île Pin n o m m e s p a r Aie. d'Orhitmy Pinus clongiUa. que ces sulfates doivent leur acide à une décomposition des minerais de fer. En effet, j'ai recueilli de la Célestine dans la partie inférieure de Y argile osiréenna de Wassy, d mis le calcaire à Sjialangues de SaintDizier, dans la marne calcaire bleue de Bettancourt-la-Ferrée, et même dans des calcaires portlandiens supérieurs, toutes couches non altérées par l'action du fer et n'ayant pas de contact avec lui. Le gypse esten cristaux trapéziens petits et très nombreux dans Y argile ostréenne de Trémilly, très gros dans la partie inférieure de celle de Wassy, gros aussi ou de grosseur variable dans Y argile à Plicatules de Bailly-auxForges, de Wassy et de Saint-Dizier; et on en rencontre en outre dans le gault de Sermaize. 11 se trouve par conséquent dans des couches imperméables et supérieures, ou non contigués aux minerais de 1er. Un des cristaux de Gypse de Wassy renferme trois zones concentriques de particules argileuses, parallèles entre elles et à ses faces étroites ; ce qui indique bien une formation contemporaine de celle de l'argile, laquelle a été alors remuée par les eaux marines à trois reprises différentes quand elle n'était encore qu'un fond vaseux non consolidé. Si les calcaires portlandiens avaient été creusés par un acide sorti du minerai, on les aurait trouvés excavés à Uoinblain, Yallerest, Guindrecourt-aux-Ormes, Sommancourt, Avrainville, etc., car le fer géodique n'aurait pas manqué d'y dégager cet acide, puisqu'on l'y a exploité à la surface du sol ou immédiatement sous la terre molle de cette surlace. Les cavités qui existent dans les endroits où ne s'étendait aucune des couches de minerai, et qui sont remplies de sables et de grès ferrugineux inférieurs remaniés, n'auraient pas de raison d'être. Enfin, on ne comprendrait pas qu'au-dessus d'excavations dont plusieurs ont un grand diamètre, et qui ne se seraient faites que très lentement, la couche de minerai tut restée suspendue sans s'affaisser et eût attendu l'action diluvienne pour les remplir de ses débris remaniés. Si nos minerais néocomiens stratifiés sont, comme on le suppose, le produit d'émanations souterraines, aucune des cavités fouillées ne leur a servi de conduit d'épanehement. On ne peut pas considérer comme tels les deux sources de Sossa. Leur nature même, leur température, la constitution, l'éLat et le relief du sol de la contrée ne permettent pas d'en attribuer l'origine à des siphons naturels. L'une d'elles donne de l'eau séléuileuse parce qu'elle sort de la base de l'éminence néocomienno qui domine la ferme, base qui est le niveau de la marne argileuse noirâtre, où sont ordinairement beaucoup de menus cristaux de gypse. L'autre débite une eau de bonne qualité parce (pic les autres parties de la même éminonce ne sont pas gypseuses. La proximité de leurs orifices confirme celte origine. Les vides qui ont été remarqués dans le calcaire portlandien sous le fer géodique stratifié de quelques minières de Villiers-le-Sec (Meuse), et au-dessus desquels le minerai s'est maintenu cohérent, peuvent avoir l'une des deux causes suivantes. Ou ces cavités sont antérieures au minerai ; auquel cas elles seraient un effet des mouvements qui ont changé le niveau du sol avant la période crétacée, et elles auraient été remplies, avant le dépôt du fer géodique, d'un sédiment meuble que les eaux souterraines n'auraient entraîné que bien après la consoli" dation de ce minerai. Ou bien elles sont postérieures à celui-ci; et alors elles résulteraient d'éeartements ou d'éboulements souterrains s e m blables ou analogues à ceux qui ont produit des grottes non loin de là, et qui laissent un toit intact entre eux et la surface du sol. En étendant aux faits constatés dans la Haute-Marne l'explication que M. Buvignier a donnée de ceux qu'il a observés dans la Meuse, on peut comprendre les causes de leur ensemble sans recourir à une hypothèse invraisemblable. L'allleuremenl des calcaires portlandiens a été très divisé par des fissures de retrait. Dans le département de la Meuse, à partir de Montfaucon, il se dirige à peu près au S. S.-E. jusqu'à proximité de Gondrecourt, où il se coude pour suivre la direction N. E . - S . 0 . à travers les départements de la Haute-Marne, de l'Aube, et au-delà jusqu'aux environs de Bourges (Cher), où il disparaît sous des couches moins anciennes. Par ces deux directions, il forme un angle d'environ 115°, dans lequel sa plus grande altitude atteint 4 I ï à Ménil-la-Horgne, 4 1 0 et 4 0 7 à l'ouest d'Houdelaincourt et de Bonnet (1). Il en résulte que là les marnes qui le supportent sont mises à découvert, le long des flancs des vallées, sur une plus grande hauteur que partout ailleurs. De plus, cet affleurement a subi les diverses failles que j'ai indiquées autrefois, n o t a m m e n t celles de Nar< y, de Chatonrupt, de Poissons, auxquelles s'est joint l'effet des deux failles parallèles de Lézéville (2). La p r e mière n'a pas moins de 20 kilomètres de longueur. Sa lèvre inférieure, qui est à l'E.-N. E., a dénivelé les couches d'environ 1 0 0 ; ce qui, après les dénudations postérieures, se traduit encore par une différence d'environ oO" entre les deux bords actuels. La faille de Chatonrup, qui n'est peut-être que la continuation de la précédente, a sa lèvre inférieure du côté de l'E. finissant par un ploiement à la côte de Jouy, , u m m m 1 (1) Malgré un abaissement local, elle est encore, comme il est dit plus haut, de •115™ à G r r m a y , de 11"/ et de 151™ à Kpi/.on, s u r un lambeau portlandien c o n s e r v é entre les d e u x failles de I.éze\ille, en d e h o r s du g r o s de l'affleurement. (2| Voir ilénuiire, p . 27-') et pl. A, lig. -2, •'!, 5, S et 10; voir aussi la Carié g é o l o gique de la Haute-Marne, par MM. Hoyor et Ilarolte. auprès de Vecqueville, après avoir dénivelé les couches de oO"' au plus. M. l'ingénieur Rigaud a évalué à 4 0 la quantité dont a été déprimée par la faille de Poissons la partie E. du terrain qui est le plateau du Laiçon ou Sous-Melairange. Quant aux deux failles de Lézéville, elles ont abaissé la bande de calcaire porllandien contenue entre elles, bande qui est aujourd'hui en relief par suite des dénudations s u b s é quentes des marnes kimmeridgiennes. M. Buvignier fait remarquer que, dans le département de la Meuse, à l'E. de la vallée causée par la faille de Narcy, les assises affaissées ont éprouvé des dislocations qui se sont manifestées à plusieurs kilomètres de distance. Il dit ensuite, d'une manière générale, que les calcaires portlandiens du même département sont traversés par des fissures nombreuses, quelquefois de petites dimensions, mais ayant d'autres fois plusieurs mètres de largeur et une longueur considérable ; et qu'elles forment tantôt de larges fentes ouvertes à la surface du sol et remplies par des dépôts postérieurs, tantôt des grottes ou des cavernes qui s'enfoncent au-dessous du sol à des profondeurs variables. Il mentionne nommément des grottes dans les environs d'Ancerville et une récemment découverte dans le village même, d'autres dans la forêt de Morley, et une autre encore, très étendue, à Combles ; un puits naturel avec galerie souterraine tout près de Grignoncourt ; dans les environs de Brillon, un autre puits de 30"' de profondeur sur o à 6 de diamètre vers le fond, un autre aussi, maintenant fermé par une voûte, sous une maison, à l'est de ce dernier village. Il cite en outre, parmi les nombreuses minières du plateau portlandien, les cavités à minerai remanié d'Aulnois-en-Perthois, de Fouchères, de Couvertpuis, de Biencourt, de Ribeaucourt, des forêts de Ligny et de Tréveray, et enfin de Reffroy ; celles de Biencourt et de Ribeaucourt étant dans des fentes qui ont quelquefois de 10 à 20 et 2 u de profondeur et de o à 10 ou lu™ de largeur. Il estime que, selon toutes les probabilités, les grottes par lui indiquées « ont été d'abord des » fissures produites soit par le retrait, soit par les commotions qui ont » occasionné la faille (de Narcy), ou qui en ont accompagné ou suivi » la formation ; et qu'elles ont été ensuite élargies par des eaux qui J en rongeaient lentement les parois au moyen de l'acide carbonique » dont elles étaient chargées, en même temps qu'elles les usaient par » le frottement du sable et des galets entraînés dans leur cours » m rn m Le même géologue constate que des sables et des fragments de grès ferrugineux inférieurs se trouvent souvent, comme le minerai de fer, dans les fentes et les dépressions des calcaires portlandiens d'un grand nombre de localités, telles que Vécl, Varney, etc., et que quelquefois, et notamment sur le plateau de Fains, ils y sont mélangés de iïag- ments de fer géodique. Il annonce d'ailleurs que les assises argileuses, partiellement détrempées et ramollies par les eaux qui s'inGltrent à travers les calcaires, cédant souvent sous la pression de ceux-ci, r e fluent vers les adlcurements, par lesquels elles s'échappent, et forment des éboulis au pied des versants, tandis que les calcaires qu'elles supportent se disloquent et s'inclinent dans le même sens que les versants sur lesquels ils affleurent ; et il en cite des exemples (1). En 1839, les accidents du canton de Poissons, considérés isolément, m'avaient semblé provenir tous de cette dernière cause ; mais d'après l'examen des faits observés dans l'ensemble de la circonscription m é tallifère, il est juste de reconnaître qne la cause est multiple. Elle procède : 1° des nombreuses fissures de retrait de la masse calcaire ; 2° des failles et des cassures qu'elles ont produites soit dès leur origine, soit par leur remise en jeu ; 3° du passage de l'eau, chargée d'acide c a r bonique, à travers les fissures et les fentes des calcaires, du ramollissement des marnes et des argiles sous-jacentes, et de leur compression inégale par les calcaires disloqués ; 4 et de l'action de transport des eaux diluviennes. Les effets ont été en rapport avec la disposition d u sol. Ainsi, à l'ouest de la vallée de la Marne, où il n'affleure aucune assise jurassique marneuse ou argileuse, le fer géodique n'a pas été remanié, si ce n'est dans une très minime étendue du territoire d'une commune de la rive occidentale de cette vallée. Dans le surplus de la zone de ce minerai, la région N . , o ù l'influence de la faille la plus considérable s'est fait sentir le plus loin, mais où il n'y a d'affleurements marneux que du côté du levant, la région N., dis-je, possède des parties de minerai qui ont été remaniées et d'autres qui sont r e s tées intactes. Au contraire, dans la région S., où les massifs calcaires sont très découpés et où les marnes portlandiennes et les argiles k i m méridgiennes affleurent très amplement de toutes parts, il y a les plus nombreuses et les plus profondes cavités à minerai, et il n'y existe que du minerai remanié, sauf le pelit lambeau, exploité depuis longtemps, et dont je parlerai plus loin. Les couches marneuses ou a r g i leuses qui supportent les calcaires, ramollies par les eaux qui les a t t a quaient latéralement et par celles qui les atteignaient d'en haut par les puits et les fentes, ne pouvaient manquer de donner lieu à des cassures le long des bords des vallées et peut-être aussi, au moins en partie, aux « fentes longitudinales sans direction affectée » dont Grignon a fait mention. C'est à la même cause qu'il faut attribuer ce que j'ai remarqué autrefois dans quelques minières, c'est-à-dire « des » cavités qui, d'abord bien ouvertes, se sont presque refermées dans U (1) Opus cil., p . 85. :Ki2-3«5, 31)7-103, 130-138 el 103. » le haut après leur remplissage, en comprimant le minerai interposé, » et d'autres qui ont pris plus d'écartement à leur orilice supérieur » (1). Les faits qui ont opéré l'état de choses actuel n'ont pas été instantanés. Outre l'action des failles et des affaissements du sous-sol marneux, l'usure des parois des cavités par des eaux en mouvement, chargées d'acide carbonique, et par les corps solides qu'elles e n t r a î naient ; les cannelures des roches, les incrustations calcaires dont elles sont parfois couvertes, le remplissage par un effet de remaniement diluvien, indiquent une certaine succession de temps. La dénudation qui a donné le relief actuel au lambeau portlandieu primitivement abaissé entre les deux failles de Lézéville parait même être postérieure au remplissage des excavations de ce lambeau par le minerai r e m a n i é ; car, autrement, on se rendrait difficilement compte de ce remplissage. Au surplus, il y a des intermittences prouvées par les restes de nappes d'alluvions anciennes qui existent, à différents niveaux, dans la HauteMarne et dans la Meuse comme ailleurs. Jusqu'à présent les puits à minerai n'ont [tas montré d'indices d'émanations ferreuses. Leurs parois ne sont ni colorées ni imprégnées de matière ferrugineuse. Elles ont conservé la teinte blanche ou blancgrisâtre du calcaire ou la reprennent quand elles ont été lavées par la pluie. Aucune incrustation d'hydrate de fer ne s'est faite ni sur leurs surfaces ni dans leurs fissures. Si le remplissage était dû à des sources minérales ferrugineuses, il aurait eu lieu de bas en haut, lentement et par juxta-posilion d'enduits compactes, sans lacunes, et disposés parallèlement aux p a r o i s ; tandis que ce qui existe indique, au contraire, qu'il y a eu précipitation tumultuaire de haut en bas et par remaniement. On en a encore une prouve par l'existence du conduit central que j'ai indiqué autrefois et que je rappellerai dans un instant. Il y a une différence à faire entre les excavations larges d'où les eaux diluviennes qui s'y précipitaient ne sortaient qu'en rebondissant par le haut, après y avoir déposé en désordre ce qu'elles y avaient entraîné, et les cavités étroites d'où elles ne s'écoulaient qu'après s'être frayé un passage par le bas. C'est sur l'attestation d'ouvriers et d'un surveillant d'exploitation que j'ai parlé de couloirs et d'espèces de chambres rencontrées dans le fond de plusieurs minières. Mais voici, pour les couloirs, une preuve récente, rapportée par M. Salzard en ces termes : « Dans la montée de » la nouvelle route de Monlreuil à Poissons, actuellement en construc» tion, on remarque dans les tranchées ouvertes à. mi-coteaux de » nombreux liions horizontaux ou obliques, généralement peu p u i s (1) Mémoire, p. » sants, qui sont remplis de fragments roulés de minerai de fer. P a r » fois ces fragments ont simplement leurs angles émoussés, et alors » ils forment des conglomérats solidifiés par un ciment calcaire cris» tallin ; il y a même de nombreux et volumineux conglomérats ayant » pour noyau un gros morceau de calcaire portlandien. Au-dessus de > ces liions, on remarque que les bancs du calcaire sont affaissés et » et souvent brisés ; dans ce dernier cas les débris sont toujours soli» diiiés par du carbonate de chaux cristallisé; on y trouve même de » petites stalactites et (les stalagmites.— Les petits liions dont il s'agit » ont donc été remplis lorsque les anfractuosités des plateaux s u p é « rieurs l'ont été elles-mêmes, de sorte qu'ils en seraient en quelque » sorte des ramifications ou des décharges » (1). Ce fait, suivi d'une explication fort juste, me permet de préciser, mieux que je ne l'ai fait d'abord, ce qui a dû se passer pour le r e m plissage de certains puits étroits. Tant que ceux-ci sont restés fermés par le bas, le défaut d'écoulement de l'eau qui les emplissait y a favorisé le dépôt de sédiments fins. De là l'origine de l'enduit argileux qui en a tapissé les parois (2). Mais lorsque, par sa pression, la colonne d'eau se fut ouvert intérieurement u n passage suffisant à travers les roches fissurées, elle entraîna par son mouvement le sédiment argileux, excepté dans les parties marginales où son courant s'affaiblissait, et dans celles où ce sédiment était protégé par des saillies et des a n fractuosités de la roche ; puis elle le remplaça par des blocs et des fragments de minerai remanié, en les disposant en espèces de couches emboîtées comme des cornets d'oubliés. Quand ses canaux d'écoulement furent à peu près obstrués par l'entassement du minerai, le comblement s'acheva par une partie centrale, en cône allongé, rouge, plus terreuse et à minerai plus menu que le reste, et que les ouvriers ont appelée le conduit. Il était de tradition chez eux, quand ils exploitaient les puits du Laiçon voisins de la faille, que « tant que le con» duit existait, fut-il très mince, le minerai se maintenait, et que, » quand ce conduit cessait, on savait qu'on atteindrait bientôt le fond » de la minière » (3). (1) SalzarrJ, Minières et minerais, etc., p . 8 2 ; •— L'explication qui t e r m i n e ce p a s s a g e p r o u v e qu'ici le mot filon e x p r i m e seulement u n e r e s s e m b l a n c e , et non p a s u n e réalité. A la p a g e 81 du m ê m e o u v r a g e , l'auteur, a p r è s avoir c o m p a r é les fentes a u x étoilements que p r o d u i r a i t u n violent t r e m b l e m e n t de t e r r e , ajoute que les plus i m p o r t a n t e s lui ont toujours p a r u plus r a p p r o c h é e s des failles que les a u t r e s . (2) En 1839, je r a p p o r t a i s cet enduit à la marne argileuse noirâtre, mais il est plus exact de l'attribuer a u x sédiments qui r e c o u v r a i e n t les p r e m i è r e s c o u c h e s n é o c o m i e n n e s , et qui, p a r conséquent, ont été r e m a n i é s et précipités les p r e m i e r s . (:)) Mr'm. Soc. géol. p . 2TJ. Il n'était pas nécessaire que les vallées adjacentes fussent aussi p r o fondes qu'elles le sont maintenant. Il suffisait qu'elles le fussent assez pour découvrir une partie de l'allleureineiit marneux et pour laisser l'eau s'écouler par les parties latérales inférieures des massifs portlandiens ; et elles l'étaient certainement, car si le fond de la vallée principale, qui est celle de la Marne, n'avait pas eu dès lors un niveau inférieur à la naissance de la faille de Narcy, la rivière aurait pris son cours sur la lèvre abaissée de cette faille en y pénétrant par la dépression de Fontaine-sur-Marne, de l'E. de la côte du Cliàtelet, de la ferme et de la tuilerie de Ruetz. Cet exemple me semble confirmé par la disposition des minières de Biencourt et par la provenance du minerai qui les a remplies (1). Quoi qu'il en soit, il est certain que l'eau qui entraînait le minerai s'élevait assez pour passer par-dessus les plateaux, à l'altitude qu'ils avaient alors, et qu'elle s'engouffrait par le haut dans toutes les cavités béantes. Témoins les os de Mammifères qu'elle y a déposés, et que j'ai mis sous les yeux de la Société géologique, dans sa séance du 11 septembre 185'6 (2). D'après la récente détermination que j ' e n dois à l'extrême bienveillance de notre enfuient paléontologiste, M. Albert Gaudry, professeur au Muséum, auquel je renouvelle ici l'expression de ma reconnaissance, une portion de métatarsien rencontrée dans une des minières de Poissons est d'un Cervus elaphus ; sept pièces extraites de minières de la même localité se rapportent au Bos Taurus de la race ancienne dile primigenius ; huit autres pièces des mêmes minières et douze des minières de Montrcuil-sur-Thonnence sont aussi du Bos Taurus, mais d'une race intermédiaire, par la taille, entre l'ancienne nommée Bos Tauruspremigenius et les bœufs ordinaires actuels; et deux portions de molaire, trouvées dans le haut d'une minière de Saint-Urbain, sont d'un Elephas primigenius. Celles-ci ont été le sujet d'une mention dans la notice de M. Thirria, qui les avait remarqués autrefois dans ma collection. Le minerai remanié n'a pas été charrié de loin, car ses fragments anguleux sont bien plus nombreux que ses morceaux roulés. Beaucoup sont assez volumineux pour faire reconnaître par leur structure celle qu'avait la couche normale qui les a fournis. Grignon, qui les considérait lui-même comme ayant été « charriés par les eaux et précipités » dans les cavernes qui les recèlent », en a donné une description dans laquelle il est facile de reconnaître la structure en plaquettes, géodes, (Mites, compartiments et oolithes qu'avait le fer géodique (1) Bull. Soc. tjéol., :r sér., t. in, p . (2) Mém. Suc, (jéol., p . Ti'i: m Bull. S-/c. ç/éol., '•>' sér., t. XIII, p . 805. stratifié. « Il s'est condensé, a-t-il dit, et a formé des pierres de figures » les plus irrégulières et les plus bizarres qu'il soit possible d'ima» giner ; tantôt ce sont des feuillets appliqués les uns sur les autres, » comprimés ou séparés par des vuides ou par des corps étrangers, » comme de la terre ou du sable des rivières ; tantôt c'est une plication » de croûte posée en tous sens, formant des interstices de toutes sortes Ï de dimensions ; tantôt ce sont des morceaux ressemblant à des fruits » concaves qui renferment des pierres de différentes natures dans leur » capacité intérieure ; quelquefois, et même fort ordinairement, les » creux encroûtés sont adossés l'un à l'autre avec la plus grande réguJ> larité, et forment des cases parfaitement quarrées. Ces mines en » pierre sont encore mêlées avec d'autres mines en grains qui sont » aussi des oolithes. » Ces grains oolithiques sont petits. Je considère comme erronée l'opinion que les attribue à la destruction du minerai néocomien supérieur. J'en ai donné les raisons il y a longtemps, et le croquis suivant va les rendre évidentes. a. Étage kimméridgien, m a r n e s p o r t l a n d i e n n e s , etc. b. b. b. Calcaires p o r t l a n d i e n s inférieurs, dénivelés p a r la faille f. c. c. Caléaires p o r t l a n d i e n s s u p é r i e u r s , y c o m p r i s l'oolithe vacuolaire. (/. Reste de la couche stratifiée du fer géodique, mélangé de t e r r e v é g é t a l e . e. Lambeau plus épais de la m ê m e c o u c h e , partiellement oolithique, et sans m é l a n g e de terre végétale. f. Faille dite de Poissons. ;;. Minière en puits (observée pendant son exploitation!. i. i. i. Argile b l e u - n o i r à t r e , accolée aux parois s u r une é p a i s s e u r variant entre S o u 10 centimètres et 1 mètre ou environ, suivant les anlïactuosités existantes, ni. m. Minerai r e m a n i é , brun et j a u n e o r r e u x . o. Partie centrale moins dense et de couleur m u g e , nommée conduit. Ce croquis est la copie de celui que j'ai pris sur place, il y a plus de 40 ans, lorsqu'on extrayait le minerai du puits g, et que le lambeau e du fer géodique non remanié n'était encore qu'à moitié enlevé. Il y avait, en d, un reste de ce minerai, mélangé de terre et tellement foulé au pied par les ouvriers que, vu seul, il aurait été difficile à reconnaître. Mais le lambeau e, que la faille avait protégé, et qui était tranché verticalement depuis peu par les miniers, montrait avec une grande évidence le fer géodique stratifié. Il conservait sa stratification première, légèrement infléchie au bord du puits à minerai par l'effet d'un commencement de lavage; ce qui indiquait que la partie m a n quante avait concouru au remplissage de la minière. C'est à lui que je faisais allusion, en 18oU, en disant que, par ce qui restait du dépôt primitif du fer géodique. au lieu nommé Sous-Meiairange, on voyait qu'avant le remaniement, ce dépôt était en partie oolithique et en partie en morceaux,en plaquettes et en masses géoiliques comme d a n s les diverses localités que je citais. Je l'ai ensuite rappelé plus expressément dans le Jlullelin de 18-J6 (1). Si les oolithes provenaient du minerai néocomien supérieur, on devrait trouver abondamment dans les puits les grandes Huîtres (Ostrea aquila, d'Orb.) de la base de l'argile à Plicatulcs, les fossiles et surtout les Huîtres plates (Ostrea Le.ymerii. Desh.) de Y argile ostréenne, les grandes Huîtres (Ostrea Couloni, d'Orb.) et d'autres gros fossiles du calcaire à Spalangv.es et de la marne calcaire bleue, et de nombreux fragments du calcaire à Spa.tangv.es; car tout cela était plus pesant que les petits grains de fer, et aurait dù être précipité dans les cavités avant le fer géodique. Mais, s'il est resté sur le sol de la lèvre affaissée de la faille quelques morceaux épars de ce dernier calcaire, on n'a remarqué jusqu'à présent, dans le minerai remanié, que quelques fossiles marins ferrifiés et de l'âge du dépôt originaire, des fragments du grès ferrugineux inférieur, des débris de la roche encaissante, et les os de Mammifères que j'ai mentionnés. Les failles de Lézéville, de La Gatère et lilécourt, de Ferrières, de Cirey-sur-Blaise, et de Merlrud, tracées sur la Carte géologique de MM. Iîoyer et IJarotte, et toutes parallèles entre elles, ont une direction différente de celle des failles de Narcy, de Chatonrupt et de Poissons. r l ) Mi-m., p . Tri, et ISulL, 2" sér., XIII. p. La l'aille de Lévigny, qui se fait remarquer jusqu'à Trannes (Aube), et qui se prolonge dans la Haute-Marne par Rizaucourt, Champcourt et au-delà, est elle-même orientée autrement qu'aucune des autres (1). Elles sont toutes dans l'angle d'affleurement portlandien dont j ' a i parlé; et leur ensemble forme presque un demi-octogone ou une demi-circonférence dont la convexité est tournée du même côté que le sommet de cet angle. Elles ont modifié les niveaux dans l'intérieur de ce circuit. Ainsi, la grande faille de Narcy étant en ligne brisée, une partie de sa lèvre supérieure incline les couches vers le S.-O., et fait couler l'Ornel dans le même sens. L'autre partie augmente l'inclinaison des couches vers l'O., en même temps qu'elle y dirige le cours de la Cousancc; et elle fait aussi que presque toutes les eaux d e l à forêt du Yal convergent pour s'écouler à l'O. La rivière de Marne s'est elle-même ressentie de ces effets, car, à partir de Saint-Dizier, son cours est dévié vers l'O. et repoussé contre des coteaux qu'elle entame partiellement en aval de Moëlains. La modification que cette faille a fait subir aux pentes s'est même étendue à la partie supérieure du bassin de la Voire assez pour renvoyer les eaux de sa région septentrionale vers le S. S.-O., mais pas assez pour les empêcher d'y former de nombreux étangs. Cette disposition orographique et hydrographique a été favorisée par la faille de Lévigny, qui a abaissé la portion méridionale de ce bassin supérieur de la Voire. Parmi les failles intermédiaires, par leur position et leur direction, entre celle de Narcy et celle de Lévigny, la plus rapprochée de ce bassin est la petite faille d e Mertrud, qui s'étend du territoire de Blumerey à celui de Vallerest. Elle a participé à l'effet occasionné par la faille de Lévigny, puisqu'en dedans du même bassin, l'étage néocomien inférieur bute, en deux endroits, contre les calcaires portlandiens, et que, sur la rive gauche de la vallée de la Biaise, depuis Doulevant-le-Petit jusqu'auprès de Vaux-sur-Blaise, le calcaire à Spatangues est plus bas qu'il ne serait s'il n'avait obéi qu'à l'inclinaison générale du sol. La portion du bassin de la Voire qui a été soumise ainsi à l'influence des failles a une superficie qui excède 580 kilomètres carrés. Elle réunit ses eaux en un seul courant, qui se déverse dans l'Aube, à l'O., en aval de Lesmont, au lieu de suivre, au moins pendant un assez long trajet, un cours d'une direction intermédiaire entre ceux de la Marne et de l'Aube. Elle est limitée au S. par la faille de Lévigny; à l'O. par une ligne brisée allant de Trannes par Juzanvigny, Rance, Courcelles et Bailly-le-Franc (Aube) à Nuisement-aux-Bois (Marne); au N., à l'E. et même au S.-E. par la vallée de la Biaise, qui lui sert (1) Voir Mcm., pl. A, fig. 2, et pl. B, fig. 2. •I!3. Iil. 188). i7 en quelque sorte de cireonvallation. Le contraste qui existe entre la direction de ses eaux du nord et de l'est et celle que suivent la Dlaise et la Marne, ne provient pas de la plus ou moins grande résistance du s o l ; car, entre la Voire et la basse Biaise, domine le Gault reposant sur des couches néocomiennes qui n'ont pas plus de consistance que lui. Il est donc probable que cette différence procède de ce que la vallée de la Biaise a été ébauchée, de même que celle de la Marne, avant le creusement des vallons actuels de la Voire et de ses aflluents. Vers l'extrémité d'un bassin géologique tel que celui de Paris, des l'ailles préexistantes ont bien pu faciliter, pendant une dernière oscillation du sol, le changement de niveau du compartiment à demi-entouré par elles, de manière a rendre ce fait indépendant de leur cause première et de leur âge. Les marnes et les argiles des étages jurassiques supérieurs n'aflleurant pas dans le circuit que je viens d'indiquer, les effets s'y sont restreints à quelques faibles dénivellations par cassure, ou bien à des écartements, à des fentes et à des canaux souterrains par lesquels s'écoulent les eaux qui s'y déversent naturellement ou qui y sont conduites artificiellement. Dans la vallée de la Biaise et à l'entrée de celle de la Maronne, à Brousseval, des carrières ont permis de voir que, le long de l'ancien thalweg, où le courant attaquait la base des coteaux, il s'est produit dans le calcaire tacheté portlandien, des fentes parallèles au bord de la vallée, et qui ont été usées et élargies en plusieurs endroits, en forme de conduits verticaux, par l'eau qui y pénétrait. Dans celles de ces carrières qui sont un peu en amont de la grande fontaine du fourneau, j'ai remarqué deux de ces anciens conduits plus ou moins verticaux, qui se terminaient inférieurement chacun par un couloir h o r i zontal placé entre deux bancs de calcaire, au-dessus du niveau du sol actuel de la vallée, et remplis de débris remaniés de fer géodique et de grès ferrugineux inférieurs entremêlés de quelques fragments de calcaire à Spatangues. Mais ces débris ne proviennent que du voisinage, ainsi que le prouvent, non seulement les exemplaires intacts d'Ostrea Couloni qu'on y a observés, mais encore et surtout la présence, auprès du bord supérieur des carrières, de la couche mixte qui les a fournis. Quant aux belles sources de Sommevoire (Haute-Marne) et de Soulaines (Aube), rien ne fait voir si leurs canaux procèdent ou non de l'action des failles. On sait seulement qu'elles sourdent du calcaire à Spatangues, qui ne laisse pas les calcaires portlandiens à découvert. Il est possible que, suivant l'opinion de M. Leyinerie, leurs eaux p r o viennent des infiltrations qui traversent le calcaire ri Spatangues et de leur réunion dans les sables néocomiens inférieurs, où elles se fraieraient des canaux jusqu'au point où un premier obstacle ou une déclivité favorable les ferait arriver au jour. Les vides faits dans ces sables par leurs écoulements souterrains auraient déterminé çà et là les effondrements connus sous les noms de gouffres et de fosses (1), qui ne sont pas rares dans le circuit décrit par les failles citées, et dont quelques-uns, ouverts inopinément à des époques restées dans les souvenirs d'anciens habitants, ont fait connaître des accidents qu'on ne soupçonnait pas auparavant. Sur la présence à Sainl-Germain-en-Laye des L i g n i t e s Soissonnais, par M. H é b e r t . du A l'exemple d'Alex. Brongniart j'ai assimilé en 1854 (2) les Lignites du Soissonnais aux fausses glaises qui recouvrent à Vanves et ailleurs l'argile plastique de Meudou. Brongniart s'était appuyé (3) sur la superposition à l'argile plastique, dans les puits creusés à Marly pour l'établissement de la machine h y draulique, d'un banc de sable et d'argile rempli de coquilles brisées, dont quelques-unes ont été reconnues par Ferussac comme se r a p portant au genre cyrènc. Ce banc était, comme les fausses glaises, directement recouvert par le Calcaire grossier. J'ai montré qu'auprès de Mantes l'argile plastique est recouverte par 4"'Go de Lignites, sables et argiles où j'ai recueilli Cyrena cuneiformis et Cerithium variabile. Grâce à notre confrère, M. de Mortillet, je puis mettre sous les yeux de la Société des fossiles extraits d'un lieu très voisin de celui qui est cité par Brongniart, et dans la même position géologique, ces fossiles sont : Cyrena antiqua, Ostrca ssparnaccnsis, Cerithium variabile (C. funatum, Sow., , Melanopsis buccino'ides. Ils proviennent des tranchées du chemin de fer de grande ceinture, à 2 kilomètres du château de Saint-Germain, tranchées que j'ai visitées en compagnie de MM. de Mortillet et Munier-Chalmas. M. l'ingénieur chargé des travaux a bien voulu nous montrer les échantillons 1 (1) Leyimvio, Mém. Soc. géol., 1" s r i . . IV. p. 3lft-.1l!). Huit.. a« S I ' T . , I . XI, i). Cl) (hsrmrtil* fnssilr;. :i" n i . . I. 11, p . iM; ISJ.V des différentes couches traversées qui n'étaient point visibles dans les tranchées, ce qui nous permet d'établir la coupe de ce gisement. Le fond du sondage a été arrêté à la cote 29. Il était dans l'assise des marnes blanches strontianifères de Meudon, avec rognons siliceux, traversées sur 5 mètres d'épaisseur. La surface de ces marnes est creusée de poches dans lesquelles pénètre l'argile plastique. Celle-ci est grise, marbrée ou rouge et a 4 à 6 mètres d'épaisseur. L'argile plastique est recouverte par des argiles sableuses, des couches de sable noir et de Lignites, qui renferment en quantité considérable les coquilles citées ci-dessus. Ce sont, avec les fossiles en plus, les mêmes couches que l'on voit au-dessus de l'argile plastique dans la grande carrière de Vanves et que l'on désigne sous le nom de fausses glaises; leur puissance est de 10 à 12 mètres. De même qu'à Marly et à Vanves, ces fausses glaises sont directement recouvertes par le Calcaire grossier inférieur. Les fausses glaises constituent donc bien certainement un dépôt synchronique des Lignites du Soissonnais. Elles se sont formées dans les mêmes lagunes ; mais tandis qu'à l'ouest, au nord et à l'est de Paris, ces lagunes étaient peuplées d'une multitude de Mollusques, au sud, les eaux en étaient complètement dépourvues. Il m'a paru utile de mentionner ce fait, qui n'est qu'une confirmation de celui qu'Alex. Brongniart avait signalé, en l'entourant de données paléontologiques et straligraphiques plus précises, ce que n'avait pu faire l'illustre géologue. M. H é b e r t revient sur la question des lignites : il ne saurait admettre, comme semble le dire M. de Mercey (19 mai 1879), qu'il ait contribué à établir deux horizons distincts de Lignites. Il y a un grand nombre de couches de lignites, mais qui toutes appartiennent à un même ensemble, synchronique des fausses glaises de Paris. La couche à Cyrena tellinella, que la Société a vue en 1849 au mont Berru, appartient au système général des lignites dont elle renferme tous les fossiles ; elle est séparée par 10 mètres d'argiles avec lignites, de la couche de cailloux roulés qui forme la base des sables de Cuise. La Cyrena tellinella abonde d'ailleurs à Varangéville, près Dieppe, dans les couches à Cyrena cuneiformis, etc. Il n'y a pas lieu de considérer ce fossile comme caractéristique d'un système distinct. M. H é b e r t fait une communication sur les Calcaires à Echinolampas (Arnblypygus) Michelini du midi de la France. Il a constaté leur présence à Louer fLandes), au-dessous des marnes noires à Crabes (Xanthopsis Dufourei) et à Orbitolites papyracea. Les Calcaires ne renferment point de Nummulites, et paraissent assez épais (8 à 1 0 au moins). Les marnes, épaisses de 25 à 30'", sur les bords du Louil, sont bien connues dans le département des Landes : on les voit auprès de Donzacq (hameau de Cassoura) ; elles sont directement recouvertes par des calcaires marneux d'abord, compactes ensuite, qui renferment les mêmes orbitolites, mais aussi des Conoclypus et la Nummulites perforata, etc., en abondance. Ce dernier horizon est très constant dans toute l'Europe méridionale, et correspond à celui de San Giovani Ilarione. Les marnes à Crabes se trouvent placées au niveau des Lignites de Monle-Pulli, et les Calcaires à Echinolampas Michelini représentent les calcaires de Brusa Ferri où cet Échinide a été signalé. D'après le travail de M. de Lacvivier, qui vient d'être présenté, ce même horizon existerait dans l'Ariège, à la base du terrain tertiaire. m M. Î l l u n i e r - C h a l i n a s croit que Y Echinolampas Michelini doit servir de type à un nouveau genre pour lequel il propose le nom de Neolampas. Ce genre est caractérisé par un périprocte infère et allongé dans le sens du grand axe de l'Oursin, tandis qu'il est transverse dans les Echinolampas. M. Yasseur fait la communication suivante : M. V a s s e u r a étudié récemment les terrains tertiaires du Cotentin. Il a entrepris ses recherches dans les conditions les plus favorables, grâce aux documents précieux, coupes et notes de voyages inédites que M. Hébert a bien voulu lui communiquer. Le Calcaire grossier noduleux à Échinides de cette région correspond au Calcaire grossier inférieur de Paris, mais il n'en représente pas la base, et appartient au même niveau que les Calcaires à Échinides de la Loire-Inférieure (Arton, Noirmoutiers). Il n'y a pas de ravinement, comme l'ont prétendu MM. Vieillard et Dollfus, entre ce dépôt et le Calcaire à Millioles et Orbitolites qui est l'équivalent du Calcaire grossier moyen de Paris et du Calcaire à Orbitolites d'Arton et de Saint-Gildas-des-Bois (Loire-Inférieure); mais il en existe un très m a r q u é , comme le montrent les coupes de Fresville, de Port-Bréhay et de Hauteville, entre le Calcaire à Orbitolites et les faluns coquilliers à Cerithium cornu-copiœ, etc. Cedernier terrain représente l'horizon duCaloaire grossier supérieur. Les Corbis, Crassatellcs, Luci ucs, etc., et la Modiola Gervillei abondent à la base, et les Cérites un peu plus haut, particulièrement près la.. ferme de Veauville (Fresville), dans un gisement découvert par M. Hébert. Le falun coquillier a été classé dans le Calcaire grossier moyen à Milioles par MM. Vieillard et Uolltus, et dans le Calcaire grossier supérieur par M. Hébert. M. Vasseur y a retrouvé la faune du Bois-Gouët et de Cambon (Loire-Inférieure), caractérisée par YOrbitolites complanata, par l'abondance des Alvéolines, et par : Cerithium angulatum, C. Cailliaudi, C. interruption, C. angulosum, C. cinctum, C. lapidum, C. tricarinatum, Lucina saxorum, etc. Ce niveau correspond donc à l'horizon des Calcaires à Cérites de Paris. On trouve à Veauville, à la partie supérieure, des blocs roulés de Calcaire à Cerithium lapidum. A Hauteville les couches sont plus nombreuses. On y voit le falun à Modioles, une couche à Cerithium cornu-copiœ, des Calcaires marneux avec Pecten, etc., la couche à Cérites de Veauville à l'état de calcaire compacte, puis des calcaires marneux blancs et des calcaires siliceux qui représentent les caillasses du Calcaire grossier. MM. Vieillard et Dollfus ont assimilé au Calcaire de la Beaucc, le Calcaire lacustre de l'Entretenant d'Orglandes et des Fosses de PortBréhay. Ce dépôt existe encore au croisement des chemins de SaintCyr à Oi-glandes et du Sapin au Temple ; mais il est surtout développé sous le pays de Gourbesville où il n'avait pas été signalé; il aflleure près de l'église et dans le fossé de la route qui mène à Port-Bréhay, jusque auprès des Blaizots. Le Calcaire de Gourbesville est caractérisé par : Potamid.es perditus, Planorbis planidatus , Limnœa longiscata, L. arenidaria?, Bithiniapygmœa, variété globuleuse de l'Eocèue supérieur, Paludina lenta de l'Eocène de l'île deWight, etc ; il n'est donc certainement pas miocène et appartient à l'horizon du Calcaire de Saint-Ouen ou plutôt à l'Eocène supérieur. L'argile h. Corbules renferme beaucoup plus d'espèces spéciales que la liste donnée par M. Dollfus. Le Cerithium plicalum est la variété de Saint-Christophe, près Pont-Sainte-Maxence; avec lui, le Diastoma Grateloupi et le Cerithium elegans, var. d'Aix, maintiennent ce dépôt à la base du Miocène inférieur, mais le grand nombre des espèces nouvelles indique une faune qui n'est pas représentée dans le bassin de Paris et qui pourrait correspondre aux marnes supra-gypseuses. Les marnes et les calcaires du Lude (près Saint-Sauvcur-le-Yicomte) à Bithinia Buchasteli sont bien l'équivalent du Calcaire de Brie; M. Vasseur y a trouvé des empreintes de Cerithium trochlcare, C. plicatum, Bithinia Duchasleli, B. Bubuissoni, etc. Les Sables de Fontainebleau proprement dits ne sont pas représentés dans le Cotentin. Cette région était sans doute émergée à cette époque, tandis que le sud s'affaissait, comme l'indiquent, dans le bassin de Paris le développement de ce dépôt marin vers Étampes, et en Bretagne le petit bras de mer qui pénétrait jusqu'à Rennes par le golfe de Campbon et la vallée de la Vilaine. M. Vasseur signale à Gourbesville sur le Calcaire lacustre perforé par les pholades, un nouveau gisement pliocène qui lui a fourni une soixantaine d'espèces de fossiles; ce sont particulièrement: Terebratula variabilis, Terebratulina caput-serpenlis, Ostrea ungulata, Peclen tigrinus, P. pusio, Pcetunculus glycimeris, Venus casina, Dosinia lincta, Leda pella, Calyptrœa sinensis, Nassa prismatica, N. reticulata, Cyprœa europœa, Pyrula reticulata, etc., puis des débris d'Oursins, une Scutelline et des Polypiers. Le dépôt est formé de sable argileux, gris et jaune avec galets et ossements roulés à la base ; il affleure sur G00 de longueur dans le talus de la route qui conduit à Port-Bréhay, depuis le presbytère de Gourbesville jusqu'aux Blaizols. Ce terrain est du même âge que le gisement de Rauville-la-Place où Lyell a indiqué la Nassa prismatica, M. Bonissent, la grosse Térébratule des Bohons, et où M. Hébert a recueilli une série de fossiles très intéressants. Il représente évidemment le niveau du crag rouge d'Angleterre. M. Vasseur a dû apporter des rectifications assez nombreuses à la carte géologique de MM. Vieillard et Dollfus. m M. V a s s e u r présente une liste des fossiles qu'il a recueillis dans les sables éocènes du Bois-Gouët (Loire-Inférieure). Celle-ci ne c o m prend que les espèces déterminées et au n o m b r e d e l o O , parmi lesquelles 132 appartiennent au Calcaire grossier et 88 aux Sables de Beauc h a m p . Ces chiffres ne font d'ailleurs que confirmer les assimilations déjà proposées par M. Vasseur. M. Dollfus est heureux d e voir q u e les r e c h e r c h e s de M. Vasseur dans le C o t e n l i n , f a v o r i s é e s par des c o n d i t i o n s d e t e m p s et d'argent qui n'étaient pas à sa p o r t é e , l'aient a m e n é très s e n s i b l e m e n t anx m ê m e s c o n c l u s i o n s q u e c e l l e s exposées par M. Vieillard et par lui dans L e s o b s e r v a t i o n s do M. V a s s e u r p o r t e n t leur travail original sur 3 des 14 de 1875. zones adoptées par MM. Dollfus et Vieillard. M. Vasseur a pu v o i r et établir la p l a c e e x a c t e d'une c o u c h e à C c r i t e s restée incertaine vers la baso du Calcaire grossier s u p é r i e u r ; il croit q u e lo calcaire à P o t a m i d e s de G o u r b e s v i l l e est placé par MM.Vieillard et Dollfus trop haut d a n s la s é r i e : en l'absence do d é m o n s t r a t i o n s t r a l i g r a p h i q u e nouvollo, M. Dollfus réserve son opinion sur ce p o i n t . M. A. G a u < l r y annonce que M. l e I)' Fauvelle vient d e découvrir des fossiles quaternaires (Rh. tichorhinus, cheval, grand cerf) au bas du versant septentrional de la colline de Laon, contre la base de l'escalier qui descend à la gare du chemin de fer. M. T o u r n o u ë r met sous les yeux de la Société une molaire supérieure à'Equus Stenonis? provenant des recherches faites par M. T h o m a s dans le gisement du grès ferrugineux (tertiaire s u p é rieur) d'Aïn Jourdel, près de Constantine, qui avait déjà fourni plusieurs dents d'JIijyparion. Les types génériques Ilipparion et Equus (à en juger du moins par ces dents et en l'absence de tout débris des os des membres) auraient donc coexisté à une certaine époque en Algérie. Le Secrétaire résume deux notes de M. Tardy sur Yexistence des moraines dans le Beaujolais et sur la constitution géologique des environs de Bourg (1). Be la présence de quelques v e s t i g e s d ' a n c i e n s g l a c i e r s dans le B e a u j o l a i s , et de l'âge de la M o r a i n e <le S n i n t o C é c i l e - l a - V a l o u s e (vallée de la Grôsne), par M. T a r d y . Lorsqu'on considère la grande extension des glaciers à certaines époques et la présence de ces derniers au pied de montagnes même peu élevées, on peut se demander s'il est bien nécessaire de d é montrer l'existence des glaciers de la région comprise entre Mâcon et Charolles au nord et Lyon et Tarare au sud ? En effet, à priori, sans trop craindre de faire erreur, on eût pu dire que les m o n tagnes du Beaujolais avaient eu des glaciers lors des plus grandes extensions de ceux-ci dans les vallées et les plaines dépendant du m a s sif des Alpes. Néanmoins cette existence des glaciers dans les montagnes du Beaujolais a été niée avec preuves à l'appui dans la Feuille des Jeunes Naturalistes du i ' février 1879. A cette assertion de M. Tournier, p r o fesseur à Thoissey (Ain;, il convient, je crois, d'opposer dans le Bidletin des observations contradictoires afin de ne pas laisser s'accréditer une opinion vraisemblablement fausse. L'étude de M. Tournier, très intéressante du reste, pèche par ce point que, pour lui, les glaciers ne peuvent se faire connaître autrement que par des moraines. r (]) Celle d e / n i è r e note a été retirée en avril 1880 p a r l'auteur qui se p r o p o s e de la compléter a v e c les r é s u l t a t s de s e s c o u r s e s d a n s les t r a n c h é e s d e s c h e m i n s île fer en c o u r s d'exécution d a n s le bassin de la Saône entre Lyon et le lihône au s u d , et Louhans au n o r d . Cependant, si une moraine se trouve sur le trajet d'un cours d'eau, celui-ci emportera l'argile et s'il est assez fort stratifiera les cailloux sous forme d'alluvion. Le cours d'eau usera ainsi les cailloux et fera disparaître à la longue toute trace de polissage et de stries. Si cependant les cailloux sont encore très près de leur point de départ, on pourra trouver à leur surface des traces de polissage et même quelques petites stries échappées au choc des autres cailloux. La présence de ces traces de stries sur les galets d'une alluvion, doit suffire à prouver que l'alluvion a été formée au dépend d'un dépôt de frottement, car il est hors de doute que les rivières sont incapables de faire des stries ou quelque chose de comparable à des cailloux rayés par les glaciers ou par des glissements de terrain. Donc lorsqu'on ne trouve, ni moraines, ni couches de terrain glaciaire dans une région, il convient d'explorer les alluvions et d'en examiner les divers cailloux avant de conclure à la non-existence des glaciers dans un massif montagneux un peu important. Malheureusement cet examen des cailloux d'une alluvion est très fastidieux, surtout dans le Beaujolais où la plupart des roches sont impropres à prendre le poli et par conséquent à recevoir des stries nettes. Néanmoins, après une recherche de quelques heures, j'ai fini, en juin 1875, par découvrir dans une alluvion située dans la vallée de la Grôsne un caillou encore strié. Cette alluvion, située sur le chemin de fer de Paray-le-Moniai à Màcon, a été coupée par le chemin de fer entre Sainte-Cécile et Cluny sous le hameau des Vachets, vers la courbe que fait le chemin de fer venant de l'ouest pour se diriger vers le nord. Cette alluvion, située sur la rive droite de la vallée, ne renferme pas de roches striables de la montagne qui forme en ce point la rive droite de la vallée et qui domine d'une grande hauteur cette alluvion. Il en résulte que les cailloux striés de l'alluvion ne sont pas les produits d'un éboulement local, ni les restes d'une sallebande de filon. Ils ne peuvent donc être que le produit d'un dépôt glaciaire assez voisin, ce qui donne déjà une extension très respectable pour les glaciers du Beaujolais (l). Le caillou strié qui m'a été fourni par cette alluvion, avait la forme d'une moitié de poire coupée suivant son axe, forme assez fréquente dans les couches d'origine glaciaire. Lorsqu'on rencontre des cailloux de cette forme dans un dépôt glaciaire, il arrive généralement que leur face plate est en dessous. C'est aussi cette face qui est le plus ordinairement la seule striée. (1) A p r e s la p r é s e n t a t i o n de cette note j ' a i traité la mémo question d a n s la Revue du Lyonnais, d e M. Aimé Yingtrinier. Cet article en a motivé un s e c o n d d e M P é l a g a u d bien plus alfirmatif q u e le mien. Ce double caractère tiré des stries sur la face plate, et de la situation de celle-ci en dessous, m'ayant été présenté par le caillou strié de l'alluvion de la vallée de la Grôsne, je crois pouvoir en conclure que cette alluvion n'est qu'une moraine à peine transformée sur place. 11 est même fort probable que si des travaux un peu i m p o r tants mettaient à nu la montagne, on verrait sous l'alluvion une vraie moraine. Quant à l'âge de cette moraine, une étude approfondie des terrains de la vallée pourrait seule permettre une opinion ayant quelque vraisemblance. L'alluvion que j'ai étudiée se trouve vers l'altitude de 250 à 270 à l'est du confluent de la Grôsne orientale et de la Valouse, son affluent de droite. L'alluvion se trouve ainsi appartenir soit à la vallée de la Valouse, soit â la vallée de la Grôsne. La vallée de la Valouse descend des environs de Tramayes, dont le plateau peu étendu est à près de o 0 0 d'altitude et dont le sommet le plus élevé atteint 760 environ. La vallée de la Grôsne vient par un de ses affluents de gauche de plateaux d'un peu plus de oOO'" d'altitude, que traverse le chemin de fer vers Verosvres et Suin. La vallée de la Grôsne au contraire est beaucoup plus étendue; elle passe au sud de Tramayes et sa partie en amont de ce point est la continuation orographique de la vallée de Cluny, prolongée par la vallée de la Valouse. La Grôsne prend sa source au milieu du plateau d'Avenas, élevé de 8 0 0 environ. C'est de ce plateau sans doute que sont descendus les glaciers. Et il a suffi de cette altitude pour que des glaciers importants, fussent-ils même temporaires, s'établissent dans la vallée de la Grôsne qui s ' o u vrait au nord (1). C'est une nouvelle espérance pour la recherche des moraines au nord du Morvan, autour de ses sommets les plus élevés (2). Lors de la plus grande extension, vers Lyon, des glaciers q u a t e r ra m ra m (1) C'est s u r tes pentes sud du plateau d'Avenas que M. P é l a g a u d (voir la note précédente) a recueilli d e s témoins de la p r é s e n c e d e s g l a c i e r s d a n s celte r é g i o n . Les glaciers o c c u p a i e n t donc ainsi les d e u x côtés d e cette m o n t a g n e qui décrit un c i r q u e r e g a r d a n t le n o r d a u t o u r d e s s o u r c e s de la G r ô s n e . Les o b s e r v a t i o n s de M. P é l a g a u d n o u s sont du r e s t e confirmées p a r celles d e s a u t e u r s de la magnifique Carte d e s glaciers du Rhône, MM. Faisan et Chantre, p a r celles de M. Benoit (séances du 1 " février 1808 et du 13 a v r i l LS03), ainsi que p a r d ' a u t r e s o b s e r v a t e u r s moins s p é c i a l i s t e s (voir à ce sujet les t r a v a u x d e M. Beooit, de M. Faisan, et la Revue du Lyonnais 1879). (2) Depuis la rédaction rie cette note, la réunion de la Société à Seniur et à S a i n t H o n o r é - d e s - B a i n s , m'a fourni l'occasion d ' o b s e r v e r soit a v e c M. Bonneau du Martray, soit a v e c M. Collcnot, d e s d é p ô t s qu'il me s e m b l e dillicile d ' e x p l i q u e r s a n s l'intervention des g l a c i e r s . naires, ceux-ci avaient leurs moraines sur les faubourgs de Sainte-Foy, de Sainte-Irénée et de Fourvières. La Saône de cette époque, qui a m e nait les eaux de tous les glaciers du Jura, de ceux du Ballon de Giromagny, et enfin de celui de la Grôsne, passait nécessairement à l'ouest de la moraine frontale du glacier du Rhône, située de SainteFoy à Fourvières. C'est donc à ce puissant cours d'eau qu'il faut attribuer les alluvions de la Demi-Lune ou de Tassin, situé à 220 environ d'altitude. Actuellement l'altitude du confluent de la Saône et du Rhône étant de 160'", celle du confluent de la Grôsne de 1 7 0 et celle de ce cours d'eau à Cluny de 2 4 0 à peu près, on a une pente totale de dix mètres pour la Saône et 7 0 pour la Grôsne, soit 8 0 pour un parcours total de 1G0 kilomètres en ligne directe suivant l'axe des vallées. C'est une pente de un mètre pour 2 kilomètres. Pour avoir la même pente en partant du col de la Demi-Lune, il faudrait que l'alluvion du glacier de la Grôsne soit à 2 2 0 plus 8 0 ou 3 0 0 d'altitude, tandis qu'au contraire nous trouvons la moraine à 250'" ou 2 7 0 d'altitude, soit 200"'. Il ne resterait donc disponible qu'une pente de 4 0 pour 100 kilomètres ou un mètre par quatre kilomètres. Si la moraine de Sainte-Cécile-la-Yalouse est considérée comme devant être c o n t e m poraine de la plus grande extension des glaciers quaternaires, on n'a ainsi qu'une pente tout à fait insuffisante pour expliquer le c h a r riage des gros cailloux de ces vallées. ra m m m m m m m m m Si-au contraire nous considérons le bassin du Rhône à l'époque des dépôts de la faune de Saint-Ariès et principalement à l'époque des glaciers pliocènes lors de leur plus grande extension connue, on voit, soit par l'altitude des dépôts récents du Pliocène, soit par l'altitude de la moraine déjà décrite de Lyon-Saint-Clair, que le niveau du Rhône à Lyon était fort peu différent de son niveau actuel. On peut donc en conclure que si la moraine de la Grôsne, située à Sainte-Cécile, était Pliocène, la pente de l'affluent descendu de ce glacier jusqu'à Lyon aurait été la même qu'aujourd'hui. Est-ce là un motif suffisant pour décider de l'âge de la moraine de Sainte-Cécile? Je ne le crois pas. Mais c'est une présomption très forte pour croire ce dépôt glaciaire, pliocène, à cause de la nécessité d'expliquer en même temps que les glaciers, la présence de gros galets dans les alluvions de la Grôsne et de la Saône. Cette méthode de raisonnement peut encore s'appliquer de tous points à la moraine de Seillon, située immédiatement au sud de la ville de Bourg-en-Brcsse. Déjà dans des notes précédentes j'ai indiqué que cette moraine, découverte par M. Benoît et décrite par lui dans le Bulletin de notre Société géologique (1), devait être considérée comme (1) linll. Soc. aéol., 2- série, I. XX, p . 321. Pliocène. Mes déductions fondées sur le rapprochement d'un grand nombre de coupes des terrains diluviens quaternaires et pliocènes ne furent pas admises, notamment par M. Benoît qui, je l'espère, sera néanmoins convaincu par ce fait et par la place que le prolongement de ce dépôt glaciaire occupe au milieu des assises de la Bresse. En attendant que cette preuve puisse être faite étudions les déductions qu'on peut tirer des pentes des cours d'eaux. La moraine décrite par M. Benoît sous le nom de moraine de Seillon est, on peut le dire, à cheval sur la ligne de faîte qui sépare à Bourg les deux petites r i vières de la Yeyle et de la Reyssouze. Ces deux cours d'eaux vont à la Saône. L'un, la Reyssouze, se jette dans la Saône, près de P o n t - d e Yaux, au nord deMàcon. L'autre passe à Pont-de-Y eyle pour verser ses eaux à la Saône, à quelques kilomètres au sud de Mâcon. C'est ce dernier itinéraire qui est le plus court. Il est en ligne directe de trente kilomètres. Le parcours dans la vallée de la Saône peut être estimé en ligne directe à soixante kilomètres. Le parcours total des eaux entre Seillon et Lyon n'étaitdonc que dequatre-virigt-dix kilomètres environ. Le point le plus bas atteint par la moraine étant inférieur à 2oO d'altitude, je prends néanmoins ce nombre comme chiffre moyen et j ' a i 2 5 0 moins 2 2 0 hauteur du col de la Demi-Lune, près de Lyon, soit 30™ pour la pente totale des eaux, en supposant la moraine quaternaire. C'est une pente de un mètre pour trois kilomètres. Si au contraire on suppose la moraine pliocène, on peut disposer d'une pente de un mètre par kilomètre. Si la première hypothèse ne nous permet pas de comprendre l'énorme charriage de cailloux qui a eu lieu dans ces vallées, la seconde s'adapte trop bien aux faits pour qu'on ne soit pas tenté de l'accepter et de croire la moraine du Seillon contemporaine de celle de Lyon-Sainl-Clair, c'est-à-dire de la considérer comme Pliocène. r iD m m Dernièrement on a capté à Lent, au sud de Bourg, des eaux de sources qui seront dans un mois environ amenées à Bourg pour l'usage des habitants. Les tranchées ouvertes pour y disposer les conduites ont permis en plusieurs points d'étudier le sous-sol géologique au sud de la ville. Parmi les faits les plus intéressants révélés par ces fouilles, je dois citer le fait du recouvrement, à Lonchamp, près de Lent, d'une moraine par des marnes bleuâtres. Celles-ci sont très minces en ce point. Mais le dépôt erratique argilo-caillouteux sur lequel repose la moraine de Seillon, s'est trouvé à Bourg, à la porte de Lyon et place Joubert, en face de la partie ouest de la préfecture, nettement recouvert par un ensemble de marnes bleues et jaunes avec lits de sables, identiques aux marnes tertiaires de la Urcsse et supportant l u i - m ê m e en plusieurs points le terrain quaternaire. Or le dépôt rouge erratiqui formé d'argile et de cailloux ainsi recouvert par des marnes d'aspect tertiaire est le lit de la moraine et son produit; on ne peut l'en séparer. 11 faut donc reconnaître qu'il y a des moraines plus anciennes que celles de l'époque quaternaire. Les marnes n o i r e s , bleuâtres, minces, de Longchamp sont-elles le prolongement des marnes de la porte de Lyon à Bourg? Je ne puis le dire encore. Mais à Longchamp ces marnes sont recouvertes par une alluvion qui est presque partout cachée sous le manteau argilo-caillouteux jaun'e du plateau de la Dombes. Ces deux derniers dépôts, argiles et cailloux, sont du début et de la fin de la première phase quaternaire, ainsi qu'on peut s'en assurer en les suivant de Bourg à Vancia où on aurait pu les étudier en détail dans les fossés du fort (1). Enfin tous ces d é pôts sont partout recouverts, ainsi que je l'ai observé avec soin, par le Diluvium du Nord (â) qui clôt l'époque quaternaire, comme je l'ai dit précédemment dans le Bulletin, le 7 avril 1879. Pour compléter ces preuves de l'existence de moraines pliocènes, il suffit d'aller explorer les flancs de la vallée du Biez-de-Fougères, au pied des châteaux de Richemont et de la Moutonnière, à l'ouest de Priay, afin d'y chercher une coupe affirmative montrant un glacier pliocène ancien (3). (1) A défaut d e s fossés du fort on a u r a e n c o r e à sa disposition les r a v i n s d e Sathonay, surtout ceux qui sont au s u d - e s t du village. (2; Dans une é t u d e que je p e n s e p u b l i e r ici en 1881, j e m o n t r e r a i q u e ce d é p ô t ne peut p o r t e r de meilleur nom q u e celui d e Diluvium final (voir s é a n c e du 7 avril 1879). (3) P a r ce mot P l i o c è n e ancien, j ' a i s i m p l e m e n t v o u l u d i r e , p l u s ancien q u e YElephas meridionalis, d e s d e r n i e r s n i v e a u x d'alluvions a n c i e n n e s . La m o r a i n e du B i e z - d e - F o u g è r e s doit en effet être située entre les m a r n e s d e s g r a n d s puits d e la Dombes ou d e Chatillon-la-Palud et le g r o u p e c o m p r e n a n t les tufs de Meximieux et les lignites de Mollon (voir s é a n c e s du 15 a v r i l 1878 et du 18 juin 1877). J'en p a r l e r a i du r e s t e e n c o r e u l t é r i e u r e m e n t . S O C I É T É G É O L O G I Q U E DE FRANCE HÉi;\IO\ a Du EXTRAORDINAIRE SEMUR (côte-d'or) 17 au 2o août 4879. Les membres de la Société qui ont assisté à cette réunion sont : MM. A D I C I I , membre de l'Académie impériale des sciences de SaintPétersbourg, à Vienne (Autriche); A L M E R A (l'abbé), professeur de géologie, à Barcelone (Espagne); B E R G E R O N , préparateur à la Sorbonne ; B E R T R A N D (Marcel), ingénieur des Mines, à Paris; B I O C H E (Alphonse), secrétaire de la Société géologique; B L E I C I I E R , professeur d'histoire naturelle à l'École supérieure de pharmacie, à Nancy; docteur en médecine, à S e m u r ; B O N N E A U D U M A R T R A Y , au château de Marry (Nièvre) ; B O N N E V I L L E , avocat, à Auxerre; B R É O N (Eugène), à S e m u r ; B H É O N (René), ingénieur civil, à Semur ; B R O E L E M A N N , à Paris ; C L O E Z , examinateur à l'École polytechnique; C O L L E X O T , ancien notaire, à Semur ; C o s s i G N Y (de), ingénieur civil, (Aube) ; C O T T E A U , juge honoraire au tribunal civil, à Auxerre; D A U B R É E , membre de l'Institut, inspecteur général des Mines, directeur de l'École des Mines, professeur de géologie au Muséum d'histoire naturelle; D E L A F O N D , ingénieur des Mines, à Chalon-sur-Saône; BOCIIARD, 48 JIM. avocat, à L u r c ; préparateur d'histoire naturelle à la Faculté des sciences, à Grenoble; G A R N I E R , inspecteur des forêts, à Yalence-sur-Rhône ; H É B E R T , membre de l'Institut, professeur de géologie à la Sorbonne; L A N D E R E R , à Tortose (Espagne) ; L E C A R M E , professeur au Collège Chaptal, à Paris; L E U E C Q , professeur de mathématiques a P a r i s ; L ' H Ô T E , chimiste, à P a r i s ; L O R V , doyen de la Faculté des sciences, à Grenoble; L I ' N D G H E N , professeur de géologie à l'Université, à Lund (Suède); M I C I I E I . - L É V Y , ingénieur des Mines, à P a r i s ; M O R E A U , ingénieur civil, à Paris; P E L L A T , à Paris ; P E R O N , sous-intendant militaire, à Reims. P O M E L , sénateur, à Cran (Algérie) ; P O T I E R , ingénieur des Mines, à Paris; R O C H E , ingénieur civil, à A u t u n ; D E R O U V I L L E , professeur de géologie à la Faculté des sciences, à Montpellier. DEMEURES, DIDELOT, 1Î0YER (Haute-Marne) ; (Claudio), ingénieur des Mines, à Bozzolo (Italie); à Bourg-en-Bresse; Y É L A I X , maître de conférences à la Sorbonne ; Y I A L I . A Y , ingénieur de la Compagnie parisienne du gaz, a Paris; Y U M ' I A N , sous-chef au Ministère des finances, à Paris ; SEGRÉ TARDV, Un grand nombre de personnes étrangères à la Société ont pris part aux travaux de cette session et ont suivi les excursions, ce sont : MM. sous-préfet de Semur; à l'Institut agronomique, P a r i s ; B E R T I E R , géologue, à Autun; B R E U L I . A R D , docteur en médecine, à Saint-Honorô ; C U V I E I I , chef de section au chemin de fer, à Avallon; F O C I U . O N , directeur de l'Ecole Colbert, à Paris ; F R O N T A R D , professeur de physique au lycée d'Auch; I M X T U . É , professeur de physique au lycée de Dijon; L E M A I R E , contrôleur des contributions indirectes, à S e m u r ; M I O T , substitut, ù S e m u r ; M A L T U S , ingénieur des ponts et chaussées, à Semur; D E BEAUNE D E B A U M E , BOUFFARD, MM. MoniîAU, ancien professeur au collège d'Avallon; M a i l l y , receveur particulier, à Avallon ; P a t r i s d e B r e u i l , avocat à la Cour d'appel, Paris. Liste des principales publications relatives à la région que doit la Société : D'Archiac. Belgrand. visiter — Histoire des Progrès de la Géologie, t. VI ; 1856. — Eludes hydrologiques dans le granité et les terrains jurassiques formant la zone supérieure du bassin de la Seine [Bull. Soc. géol., 2" s é r . , t. IV) ; 1846. — — Noie sur le terrain quaternaire du bassin de la Seine (Bull. Soc. géol., 2 sûr., t. XXI); 1864. — — Notice sur la Carie agronomique et géologique de l'arrondissement d'Avallon; 1851. De B o n n a r d . — Notice géognostique sur quelques parties de la Bourgogne (Ann. Mines, t. X, p . 193 et 427) ; 1825. — — Sur la constance des faits géognostiques qui accompagnent le gisement du terrain d'arhose, à l'est du plateau central de la France (Ann. Mines, 2« s é r . , t. IV, p . 51) ; 1828. Al. Brongniarti — De l'arkose (Ann. Se. nat., t. V I I I , p . 113) ; 1826. Buffon. — Époques de la Nature, 3" é p o q u e , t. III (édit. 1811), p . 183. — — Histoire des Minéraux, t. VI, p . 122. D o C h r i s t o l . — Notice sur les coquilles en fer oligiste de Beaurégard (Bull. Soc. géol., 1 " s é r . , t. XII); 1840. Carrey. — De la sone à Amm. a c a n t h u s (Bull. Soc. des Sciences nat. de Semur); 1875. L. Cailletet. — Sur la source salée de Pouillenay (Bull. Soc. des Sciences nat. de Semur); 1872. Collenot. — De la présence des Astéries dans la sone à Avicula contorta (Bull. Soc. géol, 2« s é r . , t. XX, p . 54); 1862. — De la brèche osseuse de Genay (Bull. Soc. des Sciences nat. de Semur); 1864. — Existence des blocs erratiques d'origine glaciaire au pied du Morvan (Bull. Soc. géol., t. XXVI, p . 173) ; 1868. — Description géologique de l'Auxois (Bull, des Sciences nat. de Semur); années 1867 à 1871. _ — La fontaine salée de Pouillenay (Bull. Soc. des Sciences nat. de Semur); 1865. — Rectification à la description géologique de l'Auxois (Bull. Soc. des Sciences nat. de Semur); 1875. Sur les argiles à silex de la côte Chalonnaise (Bull. Soc. géol., 3° s é r . , t. I V ; 1876. _ — Du Phosphate de chaux dans l'Auxois (Bull. Soc. géol.. 3° sér., t. V, p . 671) ; 1877. e ; D e s p l a c e s de C h a r m a s s e . — Sur l'âge des roches porphyriques du Morvan (Bull. Soc. géol., 2" sér., t. II, p . 750); 1815. Duiïénoy et Ëlie d e B e a u m o n t . — Explication de la Carte géologique de la France); 1818. Ëbray. — Etudes géologiques sur le département de la Nièvre; 1858-1864. — — Sur la Minette du ilorvan (Bull. Soc. géol., 2 ' s é r . , t. XIX, p . 1029) ; 1862. — — Sur la ligne de propagation de certains fossiles et considérations sur la ligne de partage du bassin de la Seine et de la Loire) ; N e v e r s , 1862. — — Nullité du système du ilorvan (Bull. Soc. géol., 2 s é r . , t. XXIV); 1867. — — Nullité du système de la Côte-d'Or (Bull. Soc. des Sciences industrielles de Lyon) ; 1867. Ëlie de B e a u m o n t . — Rapport sur les Mémoires de M. Rozel (C.-R. Âc. Sciences): 17 août 18-10. Evrard. — Le plateau de Thostes et ses mines (Rev. univ. Mines); 1867. De la F r e s n a i e . — Quelques observations géologiques sur la ville de Semur et ses environs; P a r i s , L e v a s s e u r , 1841. Guettard. — Mémoire et Carte minérulogique sur la nature des terrains qui traversent l'Angleterre et la France (Mêm. de l'Acad. des Sciences, p . 363) ; 1746. — — Mémoire sur les poudingues [Mém. de l'Acad. des Sciences, p . 90) ; 1753. — — Observations faites sur la route de Lyon, avec carte géologique (Mém. Acad. des Sciences, t. I, p . 350). — — Mémoire sur différentes parties des Sciences et des Arts; — Cailloux granitiques dans l'Yonne (Mém. Acad. des Sciences, t. m, p . 227); 1770. Guillebot d e Nerville. — Note sur le terrain houillcr de Sincey (Ann. Mines, 5" s é r . , t. I ) ; 1852. — — Légende explicative de la Carte géologique du département de la Côte-d'Or; 1853. — — Sur le Bone-bed de la Bourgogne (Bull. Soc. géol., 2 ' sér., t. XIX, p . 637) ; 1862. Lefèbre-d'AJlencourt. — Observations minéralogiques faites à Saint-ilagnance, près Rouvray (Journ. des Mines, n° 12, p . 49); 1795. Leschevin. — Mémoire sur la constitution géologique d'une partie du département de la Côte-d'Or (Journ. Mines, t. XXXIII, p . 17); 1817. Levallois. — Les couches de jonction (Grenz-Schichlen) du Trias et du Lias dans la Lorraine et dans la Souabe (Bull. Soc. géol., 2* s é r . , t. XXI, p . 384) : 186-1. e Malinowski. — Rapport à l'Acad. des Sciences de Dijon sur la brèche osseuse de Genay, près Semur) ; 1843. Manès. — Statistique minérulogique, géologique et minéralurgique du département île Saône-el-Loire ; 1847. J . Martin. — Paléontologie slratigraphique de l'Infrà-lias du département de la Côte-d'Or (Mém. Soc. géol., 2» s é r . , t. VII, m é m . n» 1) ; 1860. — — De la zone à Avicula contorta et du Bone-bed de la Côte-d'Or (Mém. Ac. Dijon, t. XI, p . 113); 1863. — — Zone à Avicula contorta ou étage rhœlien (Mém. Ac. Dijon, t. XII, p . 1); 1861. J. Martin. — Les glaciers du Morvan (Bull. Soc. géol., 2« s é r . , t. XXVII, p . 225) ; 1869. Michel-Lévy. — Note sur quelques roches analogues aux porphyres granitoïdes de la Loire {Bull. Soc. géol., 3« s é r . , t. II, p . 60); 1873. — — Note sur une classe de roches éruptives intermédiaires entre les Granités porphyroïdes et les Porphyres granitoïdes. Groupe des Granulites (Bull. Soc. géol., 3» s é r . , t. I I , p . 177) ; 1874. — — De quelques caractères microscopiques des roches anciennes acides, considérés dans leurs relations avec l'âge des éruptions (Bull. Soc. géol., 3« sér., t. III, p . 199) ; 1875. — — Mémoire sur les divers modes de structure des roches éruptives (Ann. Mines, 7« sér., t. Vin, p . 337; et C.-R. Ac. Se, 8 nov.) ; 1875. — — Réponse à M. Delafond sur les terrains porphyrique, houiller et permien de l'Aulunois (Bull. Soc. géol., 3» s é r . , t. IV, p . 729) ; 1876. — — Note sur les roches éruptives vues par la Société dans sa course du 30 août 1876 (Bull. Soc. géol., 3" s é r . , t. IV, p . 749) ; 1876. — — Note sur divers étals globulaires de la silice (Bull. Soc. géol., 3« sér., t. V, p . 140) ; 1876. — — Des différentes formes de sphérolilhes dans les roches éruptives (Bull. Soc. géol., 3' s é r . , t. V, p . 259) ; 1877. — — Sur l'existence de filons de basalte dans la région nord-est du Morvan (Bull. Soc. géol., 3« s é r . , t. V, p . 562); 1877. — — Des sables du Mcsvrin près Aulun (Bull. Soc. miner., n° 3); 1878. — — Association pegmatoïde de l'amphibole et du feldspath dans les amphiboliles de Marmagne (Bull. Soc. miner., w 3);. 1878. — — Présence du sircon dans le gneiss au nord-est du Morvan (Bull. Soc. miner., n " 5 ) ; 1878. — et Douvillé. — Notes sur les Granulites et les Porphyres quartzifères des environs d'Avallon (Bull. Soc. géol., 3" s é r . , t. II, p . 189) ; 1874. — et Vélain. — Sur les Failles du revers occidental du Morvan (Bull. Soc. géol., 3" s é r . , t. V, p . 350); 1877. Moreau. — S u r les arkoses des environs d'Avallon (Bull. Soc. géol., 1™ s é r . , t. VUI, p . 213) ; 1837. — — Note sur le gisement et le mode de formation du terrain.d'arkose (Bull. Soc. géol.. 1 " s é r . , t. X, p . 249); 1839. — — Sur l'arkose (Annuaire de VYonne J ; 1838. — — Note sur la géographie physique du Morvan (Bull. Soc. Sciences hist. et nat. de l'Yonne, vol. XI}: 1857. — — Note sur le Graphite de Villarnoux (Bull. Soc. d'études d'Avallon]; 1861. — — La vallée de l'Avallonnais (Bull. Soc. d'études d'Avallon) ; 1864. Nodot. — Note sur le gisement de plomb sulfuré de Courcelles-Frémoy (Bull. Soc. géol., I" sér., t. VII, p . 49); 1835. Nodot (Léon). — Notice sur les ossements fossiles trouvés à la montagne du télégraphe (Mém. de l'Acad. des Se. de Dijon, V s é r . , p . 363). Raulin. — Statistique géologique du département de l'Yonne ; 1858. Richard. — Note sur des roches et fossiles des environs de Thosles (Bull. Soa géol., 1 " sér., t. XI, p . 267); 1810. Rozet. — Sur les filons de quartz des montagnes qui séparent la Loire du Shûne et de la Saône (Bull. Soc. géol., I" s é r . , t. I X , p . 2 0 2 ) ; 1838. — — Mémoire géologique sur la masse de montagnes qui séparent le cours de la Loire de ceux du Rhône et de la Saône (Mém. Soc. géol.. 2« s é r . , t. IV, m é m . n" 2) ; 1840. Ruelle, Ducos et Julien. — Coupe géologique de la montagne de Blaisy (Bull. Soc. géol., 2 ' s é r . , t. V I I I ) : 1851. Payen. — Les deux Bourgognes (Journal d'agriculture de la Côte-d'Or); 1851. Terquem. — Troisième, quatrième et cinquième Mémoires sur les Foraminifères du Lias,- Metz, 1863-65. Virlet d ' A o u s t . — Sur les filons de plomb sulfuré de Courcelles-Frémoy (Bull. Soc. géol., 1'. s é r . , t. I V , p . 44); 1831. — — Sur les granités roses des environs de Semur (Bull. Soc. géol., I" s é r . , t. V I , p . 43). Guillebot d e Nerville. — Carte géologique du département de la Côte-d'Or ; 1853. L e y m e r i e et Raulin. — Carte géologique du département de l'Yonne ; 1857. B e r t e r a et d e Chancourtois. — Carte géologique du département de la Nièvre; 1860. Zienkoswicz. — Note sur quelques faits observés lors de l'ouverture du souterrain de Blaisy (Bull. Soc. géol., 2« s é r . , t. X I V , p . 774); 1857. Réunion e x t r a o r d i n a i r e d e la Société géologique d e F r a n c e à Avalllon (Bull. Soc. géol, Fr., 2« s é r . , t. I I ) ; 18-15. CH. VÉLAI.\\ Séance d'ouverture du Dimanche 17 août 1879. PRÉSIDENCE D E M. POMEL. A huit heures et demie la Société se trouvait réunie à l'hôtel de la Sous-Préfecture de Semur. M. Pomel, après avoir déclaré ouverte la session extraordinaire pour 1879, procède à l'installation du bureau définitif qui doit présider aux travaux de cette session. Par suite du dépouillement du scrutin, la composition de ce bureau est fixée ainsi qu'il suit : Président : M . COLLENOT; Vice-Présidents : M M . EUG. BRÉON et ROYER; Secrétaires : M M . MICHEL-LÉVY et C H . VÉLAIN; Vice-Secrétaire : M . RENÉ BRÉO.V. M. C o l l e n o t en prenant place au fauteuil de la présidence adresse à ses collègues quelques paroles de rcmerciment et de bienvenue. Après avoir rappelé l'état de nos connaissances sur la géologie de l'Auxois et du Morvan, avant la première visite faite par la Société en 18iij, et les résultats acquis dans cette session tenue à Avallon, il expose brièvement les progrès accomplis depuis cette époque, en signalant les quelques points qui peuvent encore prêter à discussion. 11 fait appel aux lumières de la Société sur une question délicate qui soulève un des problêmes encore non résolu de l'histoire géologique du Morvan, celle de l'existence ancienne des glaciers sur ce massif, et se félicite de sa venue à un moment où quelques-unes des traces qu'il considère comme une des preuves de cette ancienne extension des glaciers, traces qui disparaissent pour ainsi dire de jour en jour, subsistent encore actuellement. M. Collenot dépose sur le bureau un mémoire dans lequel sont réunies ses dernières recherches sur les terrains sédimentaires de l'Auxois, et donne ensuite successivement la parole à MM. MichelLévy et Ch. Yélain, qui présentent la Carte géologique du Morvan, dressée par eux à l'échelle de / ° pour le service de la Carte géologique détaillée de la France, en développant, chacun pour les points qui le concernent, le programme des excursions projetées (1). 1 t 0 000 Programme des excursions pour la session de Semur : Dimanche 17 août. •— A 8 h e u r e s du malin, réunion à la S o u s - P r é f e c t u r e ; n o m i nation du Bureau. — Visite d e s collections géologiques du Musée. — D a n s l ' a p r è s midi, excursion aux environs de S e m u r . Lundi 18. — Départ en voiture p o u r Clamerey. : Marnes irisées, Infrà-lias (zone à Ac.icula contorta fossilifère), L i a s ; — Leptinites des g n e i s s . — R e t o u r à Semur pour G heures. Mardi 10. — Départ en chemin de fer p o u r Avallon. — Dans la matinée, a s c e n sion du Gros-Mont : failles de Ponl-Aubert et de G r a n d - I s l a n d ; s u r le s o m m e t , argiles avec silex roulés de la Craie. — Excursion au pont de Chastellux : coupe de la r o u l e n e u v e d a n s les gneiss g r i s , les granulites et les m i c r o - g r a n u l i t e s . — (1) Cette c a r t e a été commencée en 187-2; elle est r e p o r t é e s u r l'amplification p h o t o g r a p h i q u e au '/««no» , des cartes au '/soooo > du Dépôt de la g u e r r e , et c o m p r e n d la moitié inférieure de la feuille d'Avallon, toute celle de Chàleau-Chinou et la moitié s u p é r i e u r e de la feuille d'Autun. Les e x p l o r a t i o n s p o u r le bassin permien et les t e r r a i n s récents de cette feuille d'Autun ont été faites p a r M. Delafond, ingénieur d e s Mines; celles relatives a u x t e r r a i n s anciens cl aux r o c h e s é r u p t i v e s p a r M. Miohel-Lévy. M . Ch. Vélain a fait l'étude des failles et celle des terrains sédimentaires qui forment la b o r d u r e du Morvan, s u r les feuilles d'Avallon et de Chàleau-Chinon. 0 e Dans l ' a p r è s - m i d i , plaine liasique d'Étantes; coupe complète du Lias de la région. — Retour en v o i t u r e à Semur. Mercredi 2 0 . — Départ en voiture p o u r Saulieu (on ne r e v i e n t plus à Semur) : faciès littoraux; du Lias. — Les m e m b r e s qui s'occupent surtout de l'étude des r o c h e s é r u p t i v e s quitteront les voitures à Montlay et se rendront, à pied à Saulieu, en p a s s a n t p a r C h a u s s e r o s e (déjeuner à La Motte-Ternand). — Granité gneissique et g r a n i t é , g r a n u l i t e s , p o r p h y r e s à quartz globulaire. — Coucher à Saulieu. Jeudi SI. — Départ en voiture p o u r Alligny. — Dans la matinée, g r a n i t é s , minettes, p o r p h y r i t e s , m é l a p h y r e s (type basaltique ancien). — Dans l ' a p r è s - m i d i , l a m b e a u x d'Infrà-lias et de Lias s u r é l e v é s du plateau de P e n s i è r e s . — Retour à Saulieu p o u r G h e u r e s . Vendredis!. — Départ en v o i t u r e p o u r L o r m e s : t r a v e r s é e e s t - o u e s t du Morvan : g r a n i t é s , granulites (Roche du Chienj, m i c r o - g r a n u l i t e s ; filons de quartz d e s a r k o s e s . — Coucher à L o r m e s . Samedi S3. — Départ en voiture p o u r Corbigny. — Dans la matinée, e n v i r o n s d e L o r m e s : g r a n i t é s , granulites, m i c r o - g r a n u l i t e à pinite; g r a n d e faille occidentale du Morvan. — Déjeuner à Corbigny. —• Dans l ' a p r è s - m i d i , c o u r s e à pied dans la tranchée du Battois : liions de quartz d ' é p a n c h e m e n t d a n s les Marnes i r i s é e s ; Infrà-lias et Lias ; failles de Chitry-lcs-Mines ; s a b l e s et argile à silex eocenes au p l a t e a u de la Garenne. — Coucher à Corbigny. Dimanche Si. — Départ en chemin de fer p o u r Vandenesse. — Dans la matinée, à V a n d e n e s s e , Oolithe inférieure, F u l l e r s ' e a r t h . — Déjeuner à V a n d e n e s s e . — Dans l ' a p r è s - m i d i , d é p a r t en voiture p o u r Saint-Honoré-les-Iiains : faille, s o u r c e s t h e r m a l e s , p o r p h y r e noir, p o r p h y r e globulaire, etc. Lundi SU. — Départ en voiture p o u r Luzy : coupe du Carbonifère ; p o r p h y r e noir, tuf porphyritique, quartzites de la Vieille-Montagne: p o r p h y r e vacuolaire des S a r r a z i n s . —• A Mary, g r a n d s affleurements de quartz d ' é p a n c h e m e n t . — Granité d e Luzy ; m i o r o - g r a n u h t e au t r a v e r s de la granulitc ; schistes macliferes à la base du D é v o n i e n . — Le soir, à S a i n t - l l o n o r é , clôture de la s e s s i o n . — Les j o u r s d e s s é a n c e s s e r o n t fixés à la séance d ' o u v e r t u r e . — Aperçu général sur la constitution du M o r v a n , par M. M ï c h e l - L é v y . Un coup d'œil sur la Carte géologique générale de la France rend compte de l'intérêt puissant qui s'attache au Morvan, tant au point de vue stratigraphique que par l'ensemble des formations éruptives qui viennent y aboutir pour disparaître ensuite sous la bordure triasique, liasique et jurassique formant le rivage Sud-Est du bassin de Paris. Le Morvan constitue en effet une sorte d'éperon terminal au N . - E . du Plateau central : les gneiss, le granité et la granulite, si fréquents dans toute cette vaste région naturelle, forment ici des rides dont nous étudierons plus loin la disposition régulière. Mais dans le Morvan, les formations anciennes servent surtout d'assises aux terrains plus récents qui s'y sont déposés ou épanchés, et c'est aux régions directe- nienl situées au sud du Morvan, telles que l'Allier et la Loire, que se rattachent les dépôts de terrains do transition, archéen, dévonien, carbonifère, houiller, et les multiples éruptions porphyriques dont l'ensemble donne un cachet tout spécial à la partie montagneuse du Morvan. Ainsi cette région nous montrera les dernières rides des terrains cristallisés les plus anciens du Plateau central, rides que l'on peut suivre vers le Sud-Ouest jusqu'à Guéret, Bellac, Limoges. Elle nous présentera également de nombreux lambeaux de terrains anciens disloqués et criblés d'éruptions porphyriques, et nous pourrons suivre ces terrains anciens vers le Sud où ils se rattachent aux formations similaires de 13ourbon-Lancy, de la Palisse, de Roanne. Mais de plus, et grâce à sa position avancée en forme de promontoire, le Morvan sert de trait d'union entre le Plateau central et les Vosges ou les Alpes, et l'on peut comparer entre eux les terrains cristallisés de ces diverses régions, sans être accusé de franchir un trop grand espace ou de négliger des termes de comparaison intermédiaires. Nous nous proposons ici de donner un aperçu général des principales régions du Morvan que la Société doit traverser dans sa course malheureusement trop rapide. Cette courte description ne comporte naturellement aucune discussion théorique sur la succession des formations ou des mouvements qu'elles ont subis dans la suite des temps ; elle doit servir simplement de cadre à nos courses et pour ainsi dire de légende à la Carte géologique de la région; M. Jacquot, Directeur du service de la Carte géologique détaillée de la France, a bien voulu mettre à la disposition de la Société le panneau au ' / J O O O O ° constitué par celte carte qui a déjà paru à l'Exposition universelle de 1878; ce panneau a été donné récemment par M. le Ministre des Travaux publics à la Société des Sciences historiques et naturelles de S e m u r ; il figurera désormais dans le magnifique musée qui fait l'honneur et l'ornement de cette ville. F O R M A T I O N G N Ë I S S I Q U E . Si nous parcourons rapidement la légende à laquelle nous nous sommes arrêtés, en commençant par les formations les plus anciennes, nous trouvons d'abord un ensemble de gneiss, de leptinites, d'amphibolites et de serpentines, qui constituent dans le Morvan, comme dans toutes les régions de terrains cristallisés, la base et le substratum de la contrée. G R A N I T É . Les caractères d'éruptivité franche manquent; à la formation gnëissique, prise dans son ensemble ; ils apparaissent au contraire avec une entière franchise dans le granité qui lui a succédé et qui en englobe souvent des fragments anguleux. Nous ne pouvons ici décrire avec détail les différents types pétrogra- phiques que nous examinerons d'une façon plus approfondie sur le terrain; mais les termes de comparaison abondent et pourront éclairer cette aride nomenclature pour ceux de nos collègues qui ont parcouru d'autres régions françaises. Ainsi le granité du Morvan est identique avec le granité « à dents de cheval » du Plateau central (Coude. Issoire), avec le granité rouge de Cherbourg; il e^t souvent désigné p a r l e s auteurs sous le nom de granité porphyroïde. C'est la graaitile des auteurs allemands qui l'ont parfois confondue avec des microgranulites et des roches d'âges très différents. GKAMUUTK. Nous arrivons à une formation éminemment éruptive, que le Morvan présente en abondance extraordinaire, avec tous ses faciès connus ; on peut dire que c'est une région classique pour son étude. La granulite forme ici de vastes massifs indépendants; elle constitue des liions minces et des veines minuscules dans toutes les formations antérieures, depuis le gneiss qu'elle injecte souvent feuillet par feuillet (gneiss granulitique), ou qu'elle disloque sur une vaste échelle, jusqu'au granité qui est parfois criblé de ses liions minces ou de ses dykes puissants. C'est en partie la pegmatite, ou l'hyalomictc des auteurs français; on l'a souvent nommée, à tort selon nous, leptynite ou granité à grain lin ; les auteurs allemands l'ont appelée muscovit-granit, aplite, suivant ses gisements. Elle constitue le plus souvent les Lager-granit de leurs gneiss, et la science présente à ce point de vue la plus e x trême confusion, car la granulite a été en général confondue, sur les cartes géologiques, avec les terrains qu'elle traverse : ainsi telle est dans notre région, la formation de granité et gneiss de MM. Manès et Drouot. Les descriptions pétrographiques ne suffiront pas pour démêler un pareil écheveau de théories contradictoires et de formations entremêlées : il faut multiplier les discussions sur le terrain et les r a p p r o chements vraisemblables; c'est ainsi qu'une course commune avec MM. Lory et Potier nous permet de rapprocher la granulite du Morvan, dans plusieurs de ces faciès avec le granité de Baveno et la protogine des Alpes. Legranited'Alençon,celui du Mont Saint-Michel d'après M. de Lapparent sont des granulites en grande masse. La Bretagne en proscrite de nombreux exemples. Tout le Plateau central reproduit à ce point de vue, presque textuellement, les exemples multiples que présente le Morvan; nous avons pu nous convaincre, M. Fouqué et moi, de cette similitude d'allures dans les vallées profondes du Cantal. M. Lory a récemment signalé les environs de Nantes comme tout à fait caractéristiques au même point de vue. C'est ainsi, par comparaison, et de proche en proche, que l'on parviendra à réduire en une seule théorie homogène les hypothèses multiples et souvent contradictoires qui ont encore cours dans la science au sujet de cette granulite, le plus souvent méconnue et comme égrenée au travers de toutes les formations antérieures, dans lesquelles elle a été maintes fois présentée comme formant des veines de sécrétion contemporaine. Dans le Morvan, la granulite paraît avoir été la formation éruptive dominante, pendant une longue période géologique; toujours postérieure au granité, elle a probablement métamorphosé et certainement percé des couches dévoniennes (Bourbon-Lancy, Cussy-en-Morvan). Mais elle avait déjà sans doute antérieurement formé de vastes épanchemeuts plus anciens que tous les terrains stratifiés voisins. T E R R A I N S S T R A T I F I É S A N C I E N S . Nous passerons rapidement sur la légende des terrains de transition et carbonifère que la Société verra trop rapidement aux environs de Saint-Honoré : ils se composent d'un système inférieur quartzo-schisteux probablement en partie dévonien, puis d'un système calcaro-schisteux analogue à celui que M. Grutier a étudié dans la Loire (Régny) et que nous rapportons au carbonifère marin. Dans le système quartzo-schisteux deux particularités doivent appeler notre attention : les schistes maclifères et les hornfelds de la base, vraisemblablement dus à l'influence métamorphique du granité et à rattacher au cambrien de Saint-Lô ; les diorites, IQS porphyrites amplnboliques, et les diabases qui ont fait éruption au travers de ces couches anciennes, notamment près de Cressy-sur-Somme et dont l'élude microscopique révèle les intéressantes associations. La Société verra un pointement de ces roches, au sommet de la Vieille-Montagne, à l'auberge des Sarrazins, près Saint-Honoré. Le système calcaro-schisteux est précédé par des éruptions de granulites, de minettes et de kersantites riches en mica n o i r ; il est s u r monté par une puissante formation de tufs porphyritiques (grès anlhracil'ères du Roannais), d'un type relativement basique et très constant, dans lesquels on ne peut voir, comme l'a admis l'auteur d e la Carte géologique de la Loire, de simples roches élastiques formées aux dépens de roches préexistantes. En effet ces tufs sont associés à de véritables roches éruptives, orthophyres à mica noir, porphyrites à pyroxène, qui constituent une partie des roches appelées dans le Morvan porphyres noirs par M. de Charmasse. Nous avons hâte de sortir de cette longue énumération des roches, souvent tuffacées, accompagnant les couches dévoniennes et c a r b o n i fères de la région; à leur suite nous nous retrouvons en face d'une vaste formation plus simple, plus homogène, plus facile à étudier» dont les filons percent toutes les roches précédemment énumérées. M I C R O - G R A N U L I T E . Elle a été souvent méconnue, avant l'emploi du microscope dans l'étude des roches; et encore convient-il de l'étudier en plaques très minces pour pouvoir démêler sa structure intime, qui est celle d'une roche granitoïde, c'est-à-dire entièrement cristallisée. Si nous parcourons les termes de comparaison, nous trouvons qu'en France, la plupart des auteurs lui ont donné le nom de porphyre quartzifère. En Allemagne, elle est subdivisée entre di lié rentes séries : granitites, granit-porphyres, partie des l'elso-porphyres. Il y a trop souvent de simples malentendus dans les discussions engagées à propos de l'âge des roches éruptives. La micro-granulite, comprenant les plus nombreuses variétés de grain, de couleur et de structure (micro-pegmatite, etc.), constitue d'innombrables filons et des massifs puissants dans le Morvan; c'est encore une de ces roches dont l'élude peut être ici la plus fructueuse en enseignement de tout genre, pétrographiques et géognostiques ; nous ne connaissons pas de région plus riche que le Morvan en variétés de micro-granulite. P O R P H Y R E A Q U A R T Z G L O B U L A I R E . N O U S avons décrit dans le Bulletin même de la Société (I), le premier type de ces roches que nous ayons étudié; il a une importance toute spéciale dans la série pétrographique des roches acides; c'est la plus ancienne roche présentant des indices d'un élément non cristallisé, d'un magma a m o r p h e ; aussi pensons-nous qu'elle mérite le nom générique de porphyre que nous lui avons attribué; elle sert de trait d'union entre les roches plus anciennes granitoïdes et les types plus récents trachytoïdes. Au point de vue de son gisement, parfois elle se relie intimement aux micro-granulites, mais parfois aussi elle les coupe en liions minces. Le Morvan présente d'aussi beaux et d'aussi nombreux types de ces roches que les environs de Lugano. Elle constitue une partie des granophyres et des felsophyres des auteurs allemands. On conçoit qu'en France, antérieurement à l'emploi du microscope, ces roches aient été invariablement confondues avec les porphyres quartzifères. P O R P H Y R E S P É T R O S I L I C E U X . Pour compléter la longue et riche série des éruptions porphyriques acides du Morvan, il nous reste à citer les vastes coulées d'un porphyre pétrosiliceux, postérieures à toutes les formations précédentes. Ici le mot coulée n'est plus hypothétique; car la roche est souvent rubanée ; elle a conservé, par sa structure fluidale, un cachet spécial et un indice net de la direction même que ses coulées ont affectée. Elle est, au moins en partie, antérieure au terrain houillcr, dont (1) Bull., 3* s j r . , t. III, p . 215; 1871; — Annales des Mines, t. VIII, p . 377; 1875. elle contient souvent des lambeaux (Sincey, Blisme, La Selle). Il semble que ses plis aient servi de réceptacle au dépôt de petits bassins limités de terrain houiller. Mais il n'est pas invraisemblable que ses éruptions ont continué, même dans le Morvan, après ce dépôt. Le cachet pélrographique de ce porphyre le rattache intimement aux éruptions permiennes dont il constitue pour ainsi dire l'aurore. Le Morvan présente un gisement de pyroméride, à La vaux, prèsChaumiens. P O R P H Y R I T E S M I C A C É E S E T M É L A I ' I I V R E S . Pendant le dépôt des premières couches perinieuncs, une éruption importante d'un caractère plus basique, est venue remplir d'innombrables fractures dans le Morvan ; nous voulons parler des roches improprement appelées minette par M. Ebray, et trapp par MM. Manès et Collenot. Douées d'un cachet pélrographique remarquable, elles ne constituent pas un des m o i n dres attraits scientifiques du Morvan, où par leur abondance elles se prêtent à une étude complète, rarement possible dans les autres régions, d'ailleurs très nombreuses, où elles sont déjà connues. Ce sont les glimmerpikrophyres de M. Boricky (Bohême), les basanites de Fins et Noyant, la roche noire de Brassac, etc. F I L O N S U E Q U A R T Z D E L '  G E D E S A R R O S E S T R I A S I Q U E S E T L I A S I Q U E S . Pour terminer la longue énumération des formations géologiques anciennes qui occuperont la Société durant sa course dans le Morvan, nous devons citer les énormes filons de quartz concrétionné, d'âge bien d é terminé, qui percent toutes les formations précédentes et remplissent de longues fractures ayant souvent joué le rôle de failles; leur tracé acquiert par là une grande importance et d'ailleurs ces filons contribuent à rendre le pays pittoresque et à lui donner par places un cachet tout spécial. Nous chercherons à compléter, par des descriptions détaillées, données à propos de chaque roche rencontrée dans nos excursions, les définitions techniques relatives à chacune des principales roches mentionnées dans la légende précédente. Plusieurs d'entre elles ont été dessinées vues au microscope, en plaques minces (1). Mais avant d'aborder ces détails, il nous reste à donner un aperçu d'ensemble sur le groupement des diverses formations constituant le sous-sol du Morvan; malgré une apparente complication, ce g r o u p e ment est assez simple et peut être esquissé à grands traits. Il se c o m pose de bandes successives, orientées E.N.E.-O.S.O. ; plus E.O. vers le N., plus N.E. vers le S. de telle façon qu'elles semblent s'ouvrir en éventail, divergeant d'un point idéal situé vers le N.E. (1) Voir n o t a m m e n t la Minéralogie micrographique J e MM. F o u q u é et MichelLévy, publiée p a r le service de la Carte géologique détaillée de la F r a n c e . û •l La première bande qui apparaît sous les terrains stratifiés va de Semur à Avallon ; elle est composée de granulite. 2° Puis vient une région gneissique, de Chastollux à Fiée, comprenant le bassin /touiller deSincey. 3° Au-delà s'étend, entre Lormes et Précy, Chateau-Cbinon et Saulieu, une vaste région à sous-sol granitique, mais comprenant deux grands accidents : A. Un massif de granulites en forme de coin, de la Pierre-qui-Yire à la Roche-du-Chien. B. La grande traînée porphyrique du Morvan, de Blisme-Poussignol à Monsauche. Ce massif, dont le vrai centre paraît caché sous le terrain jurassique aux environs de la Colancelle, près Corbigny, comprend à sa partie périphérique de la micro-granulite, à son centre des coulées puissantes de porphyre pétrosiliceux. 4° Les terrains détonicn et carbonifère avec leur cortège d'éruptions tuffacées, forment ensuite une large écharpe à travers le Morvan : elle s'étend de Sermage à Liernais et de la Roche-Millay à Kpinac. A. Cette écharpe est bornée au N. par une seconde traînée de microgranulite, entre Château-Chinon et Moux, près Alligny. B. Au Sud, elle sert de rivage au bassin houilleret permien d'Epinac et d'Autun. ô'° Puis on retrouve, entre Luzy et le Creusot une vaste région de granité, avec enclaves subordonnées (A) de granulite entre Etang et Autun, et (B) de gneiss, près Marmagne. C° Le bassin houiller et -permien du Creusot et de Blanzy s'intercale ici, comme précédemment celui d'Autun et d'Epinac, et à la bordure méridionale on retrouve une vaste région de gneiss (feuille de Chalon et de Charolles) qui complète l'ensemble générale des roches cristallines du Morvan, en faisant réapparaître le terrain le plus ancien servant de support à tous les autres. Cette disposition zonaire du Morvan frappe au premier coup d'oeil jeté sur la carte géologique du pays ; elle explique l'allongement des axes des différents bassins houillers et permiens qui en épousent la direction. Elle est d'ailleurs en relation avec les deux grands soulèvements de montagnes dont le Morvan a été le théâtre : le premier a produit les grands plis O.S.O.-E.N.E. dont les bandes précédemment décrites sont les témoins actuels; il s'intercale entre le culm (orthophyre à mica noir, tufs porphyriliqucs) et les couches houillères de Rivc-deOier, et explique la grande discordance de. stratification qui existe dans toute la région entre le carbonifère et le houiller proprement dit. Le second soulèvement, parallèle au premier, est d'un âge plus difficile à déterminer avec précision : il s'intercale entre les grès rouges permiens d'Autun ou de Montcenis et les arkoses triasiques qui sont restées sensiblement horizontales etqui recouvrent souvent des couches de grès rouge inclinée à plus de io° (Est d'Autun). Il convient de lui rapporter de grandes failles, telles que celles de Sincey, du Creusot, de Saint-Léon, près Bert, etc. Mais l'on sait que lePermien est loin d'être complètement représenté dans le Morvan, et le soulèvement en q u e s tion coïncide avec celte lacune. Quelques traits secondaires achèveront de dessiner cet ensemble; ils ont rapport aux faisceaux principaux de filons qui paraissent en grand nombre çà et là. Ainsi la micro-granulite constitue trois faisceaux principaux N.N.E.S.S.O. L'un va de Lormes à Magny près Avallon. Un second s'étend de Saint-Honoré à Planchez en passant par Château-Chinon. Un troisième, moins continu, va du Beuvray à Lucenay-l'Évêque. Lu porphyre, à quartz globulaire constitue de nombreux filons N . E . S.O. près Planchez. N.O.-S.E., près Saulieu. Les jiorjihgrites micacées sont généralement en veines minces O.N.O.E.S E. Elles abondent aux environs d'Alligny, de Château-Chinon et de Sainte-Péreuse, et constituent quelques épanchements en masse sur la bordure nord du terrain permien d'Autun. Enfin les filous de quartz de l'âge des arkoses triasiques et liasiqv.es épousent deux directions principales: N.E.-S.O. vers Champrobert; N.O.-S.E. à la Petite-Verrière, à Reclesne, à Dun-les-Place, à SaintePéreuse, etc. Il nous reste à mentionner les deux grands faisceaux de faille qui limitent à l'Est et à l'Ouest les terrains anciens du Morvan. Ici les mouvements auxquels sont dues ces failles, n'ont pas altéré l'horizontalité des terrains triasique, jurassique et éocène qu'elles ont intéressés. Mais dans le Maçonnais ils affectent les allures d'un soulèvement N.N.E. Voici maintenant dans quel ordre la Société abordera l'étude de la région, au point de vue des roches anciennes et éruptives : Les environs de Semur, d'Avallon et de Chatellux lui donneront des exemples des roches gneissiques et des granulites, ainsi que de leur contact réciproque (gneiss granulitique). La coupe de Chastellux montrera un des points de passage d'un faisceau de filons de micro-granulite. Aux environs de la Mottc-Ternant et de Saulieu, nous aurons occasion d'étudier le granité et son contact avec les gneiss, par l'intermédiaire du granité gnëissique. Nous verrons en outre des représentants du faisceau N.O.-S.E. de porphyre à quarlz globulaire. Les environs d'Alligny nous fourniront un exemple d'un grand massif de micro-granulite et de son contact avec le granité voisin. Nous y verrons en outre de nombreux exemples de toutes les variétés de porphyrite micacée. De Saulieu à Lormes, nous toucherons au grand massif de granulite tabulaire de la Roche-du-Chien ; nous longerons les lambeaux de Lias surélevé et silicifié des environs de Saint-Brisson et nous étudierons un des plus puissants liions de quartz du Morvan, formant faille, auprès de Dun-les-Places. La descente à l'Ouest de Lormes, vers Corbigny, nous permettra d'étudier un lambeau de terrain houiller, curieusement enfoui entre deux lèvres de micro-granulite, et de toucher en un point au massif de porphyre pétrosiliceux. Enfin les environs de Saint-Honoré nous montrerons, dans une coupe rapide, quelques-uns des terrains composant l'Achéen, le Dévonien et le Carbonifère de la région. Résumé au sujet des t e r r a i n s s t r a t i f i é s et des F a i l l e s qui enveloppent le M o r v a n , par M. CIi- V é l a i n . Bordé par de puissantes failles à l'Est et à l'Ouest, le massif éruptif qui constitue le Morvan, dont M. Michel-Lévy vient de nous tracer l'histoire à grands traits, enclave des bassins houillers et pénéens, et présente de nombreux lambeaux disloqués des terrains carbonifère et dévonien. Couvert en partie par les eaux à ces époques anciennes, le Morvan s'est trouvé exondé à la fin du carbonifère; et dans les plis, dans les dépressions résultant de ce mouvement d'exhaussement, des bassins houillers lacustres se sont formés (Epinac, Autun, Sincey, etc.). Un affaissement peu considérable, a suivi, dans la direction Sud-Est et le Pénéen s'est étendu de ce côté, sans pénétrer bien avant dans l'intérieur du massif. On sait en outre que ce terrain y est incomplet. Les discordances que vient de signaler M. Michel-Lévy, entre les grès rouges pénéens d'Autun et les arkoses triasiques, indiquent un nouveau mouvement entre ces deux dépôts. L'affaissement qui s'est produit au commencement du Trias paraît s'être effectué d'abord dans le Sud-Est. Puis il s'est étendu à la région du nord, et les lagunes de l'époque keupérienne ont atteint la bordure extrême du Morvan dans le Nord-Est; elles se sont surtout établies sur la bordure opposée dans le Nord-Ouest, où des dépôts considérables de marnes irisées, avec amas gypseux, viennent attester leur présence. L'affaissement par conséquent s'est porté de ce côté; il a continué pendant le dépôt des premiers sédiments liasiques, et les rivages de cette époque se sont successivement d é passés en s'étendant de plus en plus dans l'intérieur du massif éruptif. C'est ainsi que les dépôts du Lias inférieur reposent en stratification transgressive sur ceux de l'infrà-lias, et le premier rivage de ce dernier, celui que représentent les grès grossiers à Avicula contorta s'est établi bien au-delà des régions occupées par les lagunes k e u périennes, comme nous pourrons le constater dans la traversée Est-Ouest que nous ferons du Morvan. Toutes les oscillations qui ont ainsi affecté ce massif, ont produit des mouvements de bascule effectués autour de cet axe central g r a nitique ancien orienté du S. E. au N.O. que M. Michel-Lévy a fort bien défini. Nous venons de voir que les affaissements antérieurs au Trias se sont produits dans le Sud-Est, et ceux plus récents qui datent de la fin de cette époque et du commencement du Lias, dans une direction opposée. Ces affaissements ont été en d i m i n u a n t ; c'est ainsi que les dépôts stratifiés anciens (dévouions, carbonifères et pénéens) pénètrent franchement dans l'intérieur du massif et paraissent même pour quelquesuns l'avoir entièrement recouvert, tandis que ceux appartenant au Trias et au terrain liasique viennent affleurer sur la bordure qu'ils entament à peine, sauf ceux du Lias inférieur qui s'étendent encore assez loin, puisque nous les trouverons à l'état de lambeaux, de témoins isolés, portés à des hauteurs de plus de 6 0 0 au plateau de Pensières, près d'Alligny. Mais l'espace qu'occupèrent ainsi les eaux de la Gryphée arquée est en réalité très restreint. m Ce sont de ces derniers terrains que nous allons maintenant nous occuper, en traçant rapidement leurs allures et leurs principaux caractères dans la région que nous allons explorer. T H I A S . • — Marnes irisées. — Les premiers dépôts qui affleurent ainsi sur la bordure du Morvan, dans la partie septentrionale que nous allons traverser appartiennent a u K e u p e r ; ils se composent principalement d'argiles bigarrées alternant parfois avec des grès grossiers qui prennent tous les caractères de l'arkose vraie, c'est-à-dire ceux d'une arène granitique consolidée, quand ils reposent directement, ce qui est le cas le plus fréquent, sur les roches éruptives (granité et g r a n u lite). Ces dépôts très amincis sur la bordure N.E., dans l'Auxois, s'épaississent assez rapidement dans l'Est; à Blaizy-Bas par exemple, ils atteignent Gvi mètres, et, s'accompagnent alors de doloiuies et de 43 gypse qui forme des amas lenticulaires exploités (canton de Mémont et de Sombernon). De petites sources salées viennent encore accuser sa présence dans cette direction; c'est ainsi que M. Collenot a signalé depuis longtemps l'existence d'une nappe d'eau salée dans les grès triasiques de Pouillenay. Nous verrons, dans l'après-midi, aux environs immédiats de Semur des argiles bigarrées, où les colorations rouges dominent, accompagnées de grès arkoses et de cargneules en petits lits, appliqués directement sur la granulite dont la surface est irrégulière et ravinée. Ces petits dépôts gréso-argileux sont fort minces; parfois réduits à moins d'un mètre et peu continus, ils semblent localisés dans les dépressions de la granulite. M. Collenot, qui a fait de toute cette région une étude si attentive, les considère comme keupérieus en leur associant d'autres dépôts gréseux dont nous parlerons plus loin. Il est possible que les lagunes du trias supérieur soient venues jusque-là ; ce serait leur limite extrême. Mais je considère plus volontiers ces dépôts comme infràliasiques, comme des dépôts remaniés par les eaux de l'Infrà-lias, qui sont venues recouvrir toute cette région et qui devaient être très agitées si on en juge par la nature éminemment détritique de leurs premiers sédiments. Il est bien certain que des dépôts aussi meubles, aussi facilement délayables que les argiles et les arènes gréseuses k e u p é riennes, n'ont pu résister à leur action, surtout en raison de ce fait qu'elles ne devaient former là, à la surface de la granulite, qu'un revêtement peu épais; il a été enlevé et remanié sur place. Je reviendrai plus tard sur cette question quand nous aurons examiné les e n virons de Semur. Sur le versant nord, dans l'Avallonnais, j'ai reconnu (à Guillon, à la tuilerie de Bierry, etc.) les mêmes argiles rutilantes franchement intercalées dans les sédiments infrà-liasiques, et l'on sait que M. Pellat a depuis longtemps signalé au milieu des grès à Avicula contorta de l'Autunnois, des marnes irisées assez puissantes identiques à celles triasiques. A l'Ouest, sur le revers occidental du Morvan, les argiles keupériennes sont très développées, notamment sur le parcours du canal du Nivernais, entre Bazolles et Châtillon-en-Bazois; à Marigny-sur-Yonne ; à Chitry-les-Mines; dans la petite vallée de P a i n ; dans les tranchées du chemin de 1er sous Crieure, etc.; mais là elles sont écartées du massif éruptif proprement dit dont elles sont maintenant séparées par une succession de failles. Des accidents siliceux remarquables se présentent en tous ces points, au travers de ces argiles. Ces roches siliceuses, étalées en nappes très étendues (La Chaise, Surpalie), ou bien disposées en amas lenticulaires allongés (Mont-en-Bazois), en masses énormes irrégulièrement distribuées dans les argiles (environs de Moulins-Engilbert) ou mieux encore les traversant et émergeant au-dessus d'elles à la manière de dykes élevés (Moulin de Chevance) sont de nature calcédonieuse ; tantôt compactes, tantôt meuliériforrnes, prenant parfois l'aspect jaspoïde en se chargeant d'argiles, elles sont accompagnées de m i néraux fluorés et barytiques (fluorine, sulfate de baryte); on y r e connaît par places, des taches d'azurite, de malachite, de fer oligiste, de manganèse, des mouches de galène et des amas de pyrite. Ces minéraux sont toujours accidentels, rarement ils sont abondants ; le sulfure de fer et la barytine seuls ont donné lieu à quelques exploitations temporaires. Des recherches pour la galène argentifère ont été tentées anciennement aux environs de Chitry-les-Mïnes. Ces roches siliceuses sont connues depuis fort longtemps, mais il n'en était pas de même de leur âge et de leur mode de formation. Bien des auteurs s'en sont occupés. Afin de ne pas prolonger la séance, je ne veux pas rapporter ici toutes les discussions dont elles ont été l'objet; je rappellerai seulement qu'elles ont donné lieu à un mémoire important de M. de Bonnard, qui les a désignées sous le nom d'arkose. Cette dénomination impropre est devenue une source d'erreurs. M. de Bonnard, donnant à ce terme une signification toute géologique, a cherché par cette désignation à caractériser un terrain spécial qui n'avait pas encore été classé géologiquement (terrain d'arkose). D'autres l'ont pris dans un sens purement pétrographique et, assimilant ces roches aux véritables arkoses triasiques de la Bourgogne, les ont rapportées tantôt aux grès bigarrés, tantôt au Keuper. Il en est enfin, et des plus nombreux, qui les ont placées dans le Lias pour des raisons spéciales dont je donnerai l'explication plus loin. Cette expression a pris dans les travaux de certains géologues de la région une valeur singulière; elle a été appliquée au phénomène qui a produit les émissions de silice, qui est devenu ainsi le phénomène arkosien. Ces masses siliceuses, auxquelles le terme d'arkose ne peut s'appliquer sans prêter ainsi à des confusions regrettables, témoignent d'une activité hydro-thermale considérable; elles sont le produit de sources puissantes chargées de silice. On peut en Lrouver l'explication dans des dégagements abondants de vapeurs d'eau surchauffée qui auraient amené à l'état gélatineux la silice, empruntée aux roches acides du sous-sol. On sait quelle est l'action vive d e l à vapeur d'eau sur les silicates; elle les décompose et met la silice en liberté et cette action est quintuplée par la température et la pression. J'ai vu du reste le phénomène se produire à l'île Saint- P a u l ; dans toute une partie de ce volcan, aujourd'hui éteint, la température, au voisinage du sol, se maintient à 212"; des fumerolles nombreuses s'y produisent, uniquement composées d'eau et d'air a p p a u v r i , elles amènent des quantités considérables de silice qui se dépose sur les roches, et les pénètre en les siliciliant. Le dépôt de la silice est si rapide que les Sphaignes, qui donnent lieu aux alentours des fumeroles à une végétation tourbeuse, sont elles-mêmes recouvertes de silice au contact des petites gouttelettes d'eau qui ruissellent le long des roches aux alentours de ces espaces chauds. Dans un appareil de distillation approprié, installé à demeure sur une fumerolle pendant 14 jours, j'ai recueilli plus de 30 grammes de silice gélatineuse. Un fait qui vient bien à l'appui de cette théorie, c'est que dans les marnes siliceuses en question la silice est sans doute le plus souvent à l'état calcédonieux, c'est-à-dire qu'elle présente un mélange de silice amorphe et de quartz cristallisé, mais aussi à l'état d'opale. L'analyse microscopique d'un grand nombre de plaques, obtenues dans des roches [irises dans des gisements et des situations diverses, m'a permis de reconnaître ce fait. L'opale forme parfois des traînées et donne aux roches, dans lesquelles on la reconnaît, une structure fluidale. J'avais été prévenu de sa présence par des apparences de coulées qu'on observe en certains points, surtout au voisinage des centres d'émission. Il existe un magnifique exemple de ces coulées de silice, dans les bois de Chamery et du Chanay près de Domecy-sur-Cure ; dans le Sud d'Avallon, nous l'avons observé avec M. .Michel-Lévy. La Société en verra un exemple plus net encore, s'il est possible, dans les tranchées des Battois, près de Corbigny. Cette réunion extraordinaire est la seconde que la Société tienne dans le Morvan. En 18iô\ à Avallon, elle s'est déjà occupée de cette question, dite alors des arkoses, et après avoir observé ces masses siliceuses à Pontaubert et à Pierre-Perthuis, où elles surgissent de la granulite, en donnant lieu à des accidents pittoresques tout à fait remarquables, il a été reconnu que ces roches étaient d'origine geysérienne. Cette expression est encore vicieuse; elle s'applique à un ordre de phénomène très particulier, à des sources jaillissantes qui entraînent assurément de la silice, mais le dépôt siliceux qui en résulte est tout à fait spécial, noir seulement dans sa composition et dans sa texture, mais encore dans sa disposition, puisqu'il forme des cônes autour des orifices cratériformes et des traînées concrétionnées d'un aspect tout à fait spécial. Le nom de geyséritc qui lui a été; attribué comprend toutes ces particularités. Rien de semblable dans les quartz calcédonieux du Morvan, que nous désignerons maintenant sous le nom de quartz d'épanchement. Restait à fixer leur âge; il est multiple. Les premières émissions se sont laites au Trias, vers la fin du dépôt des marnes irisées; elles o n t atteint là du premier coup leur maximum. Les tranchées des Battois (pl. XX, fig. 1 à 3), dont j'ai déjà parlé, nous fourniront la preuve du fait que j'avance en montrant les émissions de silice intercalées dans les argiles rouges triasiques et recouvertes par les grès et calcaires d e l'infrà-lias qui n'ont pas été intéressés par ces actions, qui s'étaient ainsi arrêtées avant leur dépôt (pl. XX, fig. 4). Après une courte interruption qui comprend la durée du dépôt de la zone à Avicula contorta, elles se manifestent de nouveau et les eaux siliceuses, surgissant alors au fond d e l à mer infrà-liasique, alors (jue les sédiments des zones à Am. planorbis et à Am. angulatus se déposaient, ont silicifié les argiles et les calcaires autour de leurs centres d'émission. Ce même fait s'est produit au Lias; c'est à cette circonstance que ces dépôts doivent d'avoir été préservés sur les sommets du Morvan. C'est en effet à l'état siliceux qu'on reconnaît les lambeaux dont j'ai déjà parlé, isolés sur les hauteurs du Morvan, témoignant tout à la fois de l'ancienne extension de la mer liasique et des actions érosives qui, à une date bien postérieure, ont démantelé la région morvandelle. Les points où le calcaire à Gryphées a été ainsi silicifié sont assez nombreux. La Société, en 1843, a visité ceux des Panats et des Chaumes dans l'Avallonnais. Dans l'Auxois, M. Collenot en a reconnu et décrit un certain nombre (1) qui indiquent dans cette région pour cette silicification du Lias une grande extension, moindre cependant que celle de la lumachelle (zone à Am. planorbis), qui dans l'Avallonnais, sur les bords du Cousin et de la Cure, est presque toujours imprégnée de silice, et de même clans l'Auxois sur les rives du Serein et de ses petits affluents. Le foie de veau (zone à Am. angulatus) ne se montre siliceux que d'une façon tout à fait exceptionnelle; un ralentissement marqué dans les émissions est donc à signaler à cette époque. Ces alternatives dans les phases d'éruptions sont en faveur de la théorie que j'expose ici et qui veut que les émissions soient contemporaines de la sédimentation. Ces phénomènes se sont arrêtés au Lias moyen en des points très isolés et fort r a r e s ; la partie inférieure des calcaires à ciment seul, en contact immédiat avec le calcaire à Gryphées, présente des traces de silicification. (1) Description ijéoloijiciuc de Z'.lii.rois, p . 223 et suiv. Dos auteurs ont par suite placé au sommet du lias inférieur l'époque de toutes ces émissions ({). Cette hypothèse est inadmissible, elle ne résiste pas devant l'observation des faits. En certains points où la silicification a été la plus active, on voit qu'elle ne s'est pas faite d'une façon continue ; dans les alternances de marnes et de calcaires qui composent la zone à Am. planorbis, à Courcelles-Frémoy, par exemple, on peut compter 3 bancs siliciliés séparés par des marnes argileuses et des bancs calcaires qui ne le sont pas. En d'autres points j'ai vu le foie de veau resté intact, entre la lumachelle et le calcaire à Gryphées silicifiés; on ne s'expliquerait pas ces réserves dans le cas d'une introduction posthume de la silice au travers de ces dépôts consolidés. Ce sont en général les lits les moins compactes, les plus poreux, qui ont été préservés. Ces émissions de silice que je viens de signaler, n'ont pas épuisé leurs manifestations dans les terrains stratifiés ; elles constituent encore dans l'intérieur du massif éruptif de puissants filons qui s'étendent sur de grandes longueurs, avec des directions bien déterminées et se dressent parfois à des hauteurs de 40 mètres. Ces liions dont M. .Michel-Lévy vient déjà de vous parler et dont nous verrons un bel exemple à Meuzo-Guichard, près île Dun-lesPlaces, sont encore souvent en relation avec des failles dont ils forment le remplissage; il eu est ainsi pour la faille de Saint-Péreuse et celle du Coudray sur la bordure occidentale. T E R R A I N J U R A S S I Q U E . 1° Lift-à-lias et Lias. — Les dépôts jurassiques qui viennent ensuite appartiennent à la grande époque liasique. Ils sont des plus intéressants et se présentent alors au complet avec des horizons fossilifères nombreux qui font, notamment, de la région où nous sommes, une des contrées paléontologiques les plus riches. C'est ici le cas de rappeler qu'Alcide d'Orbigny, frappé de cette richesse et du développement des assises inférieures du Lias, aux environs de Semur, en fit le type de son étage sincmurien. Le Lias s'étend autour du Morvan d'une façon continue. Dans l'Auxois il s'élève sur les pentes du massif éruptif à des altitudes qui dépassent 400'", directement appliqué sur la granulite et versé au N.E.; dans cet état il est déjà surélevé, par une succession de failles disposées en échelons, comme les lambeaux dont nous avons déjà parlé, qui se trouvent plus écartés dans l'intérieur du massif. Sur le versant opposé, au N.O., dans l'Avallonnais, le Lias réduit à ses assises inférieures infra-basiques, sauf en un point où le calcaire (1) M. Collenot a fait r e m a r q u e r que la partie s u p é r i e u r e du Lias inférieur à Am. stellarisj n'était jamais siliciliée ; Loc. cil., p . 2 ï l , (zone à Gryphées existe (au bois des Courtois), s'étend peu sur le massif et se tient sur la bordure à des hauteurs qui ne dépassent guère 2 5 0 . Il est ensuite fortement abaissé par les failles et occupe le fond des v a l lées (150 ). Sur toute la bordure occidentale les terrains stratifiés, qui enveloppent le Morvan, sont séparés des roches éruptives par un régime de grandes failles dont la principale est limitative et peut se suivre pour ainsi dire pas à pas, sur une étendue de plus de 60 kilomètres. Son point de départ est à Domecy-sur-Cure; elle prend une direction N. S. dont elle ne s'écarte guère jusqu'à Cervon, c'est-à-dire sur une étendue de 20 kilomètres. Nous la trouverons là, à la descente de Lormes, se compliquant d'une série de petites failles disposées en réseau, et venant butter contre un puissant massif porphyrique (porphyre pétro-siliceux de Montreuillon) qui, dans cette région bouleversée par les failles, a servi de centre de résistance, comme nous le verrons plus tard. La faille reprend sa course au-delà en s'inclinant vers l'Est et vient aboutir à Moulins-Engilbert, après avoir changé deux fois de direction ; elle se continue ensuite en revenant à une direction N.S. pour se terminer au-dessous du petit hameau de Lapré. Sur le versant occidental, une faille limitative similaire s'est produite mais sur une étendue moindre. Il semble que cette partie du Morvan a mieux résisté. Une forte inclinaison au N.E. s'est produite; le Lias est versé de ce côté et les failles qui le dénivellent sont de peu d'étendue. La faille limitative, sur cette bordure, ne se traduit nettement qu'à Maison-Neuve, près de Précy-sous-Thil. Cependant, on peut reconnaître, un peu plus h a u t vers Semur, des amorces de celte faille. C'est ainsi qu'à Chenault, entre Bièrre-les-Semur et Roilly, un petit accident N . S . met en contact immédiat le Lias inférieur avec le granité. A Semur même, la direction N.S. que prend l'Armançon, avant de contourner la ville, paraît réglée par une faille, qui passe sous Charentois, où. elle produit un brusque versement de tous les terrains stratifiés au N.O. (Pl. XVI, fig. 1; pl. XVII, lig. 3). La faille de Précy prend dès son origine une direction N.S. qu'elle ne quitte guère, comme sa congénère sur la bordure opposée. Nous la côtoyerons, entre Précy et Chausserose, quand nous quitterons Semur pour gagner Saulieu, et nous aurons occasion, dans un arrêt à la Motte-Ternant, d'observer un passage de cette faille où elle est écrite. On peut la suivre ainsi jusqu'aux environs de la Guette, au-delà de Thoisy-la-Berchère; son étendue est ainsi de 25" kilomètres. Au-delà de la Guette elle se bifurque et se perd ainsi en se divisant. m m Rien de semblable sur la bordure septentrionale du Morvan. Entre Avallon et Semur, le massif éruptif, presque uniquement composé de granulite, est versé au Nord, et supporte un manteau basique continu sur toute la rive droite du Serein, du côté d'Avallon, et sur celle de l'Armançon, du côté de Semur. Le Lias inférieur, versé dans cette direction, vient former sur le front du Morvan une grande plaine fertile, légèrement inclinée, (Etaules au N.O., Epoisses au N.E.), au-delà de laquelle s'étend une rangée de collines disposées en amphithéâtre, qui appartiennent à la première ceinture du bassin de Paris. Ces collines sont abruptes du côté du Morvan; elles sont couronnées par le calcaire à Entroques qui forme falaise et prend souvent un aspect ruiniforme des plus pittoresque (Pl. XYI1I, lig. 1; pl. XIX, lig. 3); leurs pentes sont formées par les assises marneuses moyennes et supérieures du Lias; le Lias inférieur plonge et disparaît par dessous. Ce sont ces terrains, les trois sous-étages du Lias et l'Oolithe inférieure, que nous allons avoir souvent à examiner dans cette réunion. Je vais donc les passer rapidement en revue afin d'indiquer les caractères particuliers qu'ils présentent dans les régions que nous allous traverser. Infrù-lias, - L'inlrà-lias comprend trois zones : la première, celle de Y Avicula contorta, est invariablement gréseuse, avec parfois quelques petits accidents calcaires ou marneux peu importants. Celles suivantes, caractérisées comme partout, d'abord par Y Am. planorbis, puis par Y Ara. anyulatv.s, sont plus spécialement composées de marnes et de calcaires; elles portent ici des noms particuliers : la première est dite Lumachelle, en raison de la richesse en fossiles (Cardinia, Lucina, Ostrea.'), de quelques-uns de ses lits; la seconde, foie de veau; ce nom, emprunté aux ouvriers, est motivé par la compacité et la couleur brune de ce calcaire, exploité pour chaux hydraulique. Les deux zones inférieures ont un caractère littoral très prononcé; les grès de la zone à Avicula contorta sont le plus souvent grossiers, et les calcaires de la lumachelle chargés de petits cailloux quartzeux et galets roulés. Les calcaires et les marnes supérieures attestent une sédimentation plus calme, faite à l'abri des courants, sur des fonds vaseux. Ces sédiments, qui préludent à ceux du Lias proprement dit, témoignent également d'eaux plus profondes et d'une mer bien établie. Nous allons en voir de bons exemples, cette après-midi, aux environs immédiats de Semur. La mer de l'inf'rà-lias, à. l'époque de Y Avicula contorta, était peu avancée sur le Morvan, elle n'a pas dépassé la ligne du Serein ; les eaux de la lumachelle se sont étendues plus loin. On peut constater un retrait sensible de cette même mer pendant le dépôt des calcaires marneux à Am. angulatus (l'oie de veau), puis un nouvel avancement et par suite un affaissement du massif à l'époque d e l à Gryphée arquée. On connaît en effet des exemples de la superposition immédiate du Lias inférieur sur la Lumachelle. Ces discordances par transgressivité ne s'observent en réalité que dans les zones littorales; quand on s'écarte sensiblement du massif éruplif, les affleurements suffisamment profonds montrent ces différents horizons au complet et directement superposés. Alors on peut reconnaître la parfaite homogénéité de cet ensemble qui forme un tout continu. Les diverses zones infrà-liasiques passent de l'une à l'autre d'une façon insensible, et de même les calcaires jaunes du foie de veau se relient intimement aux calcaires bleus à Gryphée arquée, à ce point que la séparation entre ces deux dépôts se fait parfois dans l'épaisseur d'un même banc. J'ai bien des fois observé ces passages d'une couche à l'autre. Je reviendrai d'ailleurs plus tard sur cette question pour arriver à démontrer qu'au moinsdans cette région, les séparations que certains auteurs cherchent à établir dans le grand système du Lias, ne sont pas motivées. Je puis ajouter (pue tous les dépôts, compris entre les grès à Avicula contorta et les calcaires à ciment du L i a s s u p e r i e u r . s e relient entre eux d'une façon insensible, aussi bien par leur faune que par leur caractère pétrographique. Ils forment un tout bien homogène dont on ne peut distraire aucune partie sans nuire à l'ensemble, toutes les divisions se liant entre elles et entraînant celles auxquelles elles succèdent, aussi bien que celles qui les suivent immédiatement. M. Collenot a cru devoir isoler les grès à Avicula contorta, pour en faire un étage distinct, désigné sous le nom de Bhétien qu'il considère comme triasique. Je ne puis le. suivre dans cette séparation et encore moins dans ce rapprochement. J'exposerai plus tard, quand nous aurons vu les gisements, les raisons qui obligent à rapporter ici cette zone à l'Infràlias. Lias. — Le Lias inférieur de l'Auxois est classique, sa richesse paléontologique est extrême; le Musée géologique de Semur pourra tout à l'heure nous en donner une idée. Il est comme partout, composé de ces alternances de calcaires bleuâtres pétris de Gryphées, avec des marnes fissiles noirâtres, que tout le inonde connaît. Son épaisseur ne dépasse guère 8 m è t r e s ; l'accumulation souvent prodigieuse des fossiles, surtout des Gryphées et des Myaires qu'on y rencontre, indiquent encore un dépôt côtier. M. Collenot, qui en a fait une étude approfondie, comme de tous les terrains de l'Auxois, y a reconnu trois horizons paléontologiques caractérisés chacun par une espèce d'Ammonite spéciale (1° zone à Am. rotiformis; 2° zone à Am. Ducklandi; 3° zone a Am. stellaris). Le Lias moyen est plus développé. Ses sédiments indiquent des eaux profondes et calmes. Ce sont d'abord des alternances de marnes et de calcaires à ciment dites de Venarey, très régulières et fréquemment répétées, nous les verrons demain à Pont-Royal. Une longue suite de marnes jaunes micacées, sans fossiles, vient ensuite, formant à la base des collines qui entourent le Morvan, des pentes arrondies et ravinées; elles sont couronnées par des calcaires gréseux jaunes, caractérisés par une grande variété de la Gryphée cymbienne (O. gigantea, Sow.). Le Lias supérieur vient au-dessus, comprenant de nouveaux calcaires à ciment, dits de Vassy, qui appartiennent à la zone à Am. bifromt. Ce Lias supérieur est incomplet; la zone à Am. optdinus, si développée dans d'autres régions manque ici. Bajocien. — L'Oolithe inférieure, représentée par des calcaires durs à Am. Murchisonœ puis par de puissantes masses de calcaire à E n t r o ques, vient au-dessus, formant au sommet des collines les escarpements ruiniformes dont j'ai déjà parlé. Mais je ne veux pas entrer dans plus de détails sur ce sujet;M. Collenot nous donnera tout à l'heure un résumé de la géologie de l'Auxois qui représente près de trente années de recherches, poursuivies pour ainsi dire de jour en j o u r ; je ne veux donc pas empiéter sur sa c o m m u n i cation. J'indiquerai maintenant quels sont les caractères particuliers des terrains que je viens de définir dans les autres parties de la ceinture jurassique du Morvan. La zone à Avicula contorta, si réduite aux environs de Semur, parait manquer sur le front septentrional du Morvan. Elle n'est représentée dans l'Avallonnais, qu'en un seul point, aux Chaumes de P o n taubert, par des grès blancs, fissiles, couverts de petites bivalves (Lœda Beffneri, Mytilus minutus, Psamrnobia sp., Pellatia sp., etc.). La lumachelle, plus épaisse que dans l'Auxois, présente la même richesse e n C a r d i n i e s ; nous pourrons le constater dans les tranchées de la gare à Avallon. Les calcaires du foie de veau sont eux-mêmes plus développés, ils atteignent jusqu'à 12 mètres et sont par contre peu riches en fossiles. Je n'y ai pas reconnu les deux zones fossilifères que M. Collenot a signalées dans l'Auxois, mais YAm. angulatus qui est relativement rare dans celte région, est assez fréquente dans les petites exploitations pour four à chaux, que nous visiterons sur la route de Vermanton. Dans la plaine d'Étaules, le Lias inférieur est identique à celui de S e m u r ; la zone à Am. Bucklandi, y est particulièrement riche. Le Lias moyen est encore très développé: les marnes micacées sont puissantes et les calcaires roux à Gryphea gigantea, riches en fossiles, mais les calcaires à ciment de la base sont mal représentés. Les marnes prédominent et sont encore riches en Bélemnites, elles renferment à la base un lit continu de petites Gryphea cymbium (variété typique) qui ne m'a pas paru exister dans l'Auxois. Je n'ai rien à signaler dans le Lias supérieur de Vassy qui ne soit connu. La Société, en 1845, a visité les exploitations faites pour le ciment. Dans l'Auxois, le calcaire à Entroques est immédiatement recouvert par des calcaires à Polypiers. Ce fait se retrouve sur la bordure orientale, dans les coteaux du Mont Saint-Jean, d'Ogny et de Marcigny. Sur le versant opposé, ce sont les calcaires marneux du Fullers, avec .4m. 2irocerus, qui se voient au-dessus du calcaire à Entroques. Mais ils en sont séparés par une petite couche ferrugineuse très remarquable, composée de marnes calcarifères avec oolithes souvent très fossilifères, qui recouvre et remplit les dépressions du calcaire à Entroques, profondément raviné, durci et perforé par des Lithophages. Cette oolithe ferrugineuse varie beaucoup en épaisseur; auprès de V a n d e nesse, où nous irons l'observer, elle a été exploitée; et, dans les eaux du moulin des Denays où ou lave ce minerai, nous pourrons faire une ample moisson de fossiles bien conservés, parmi lesquels les espèces les plus communes de la faune de Baveux sont faciles à reconnaître. L'Am, garantianus y est si abondante qu'elle peutservirà caractériser cette zone fort intéressante qui se poursuit jusque dans l'Avallonnais; j'en ai trouvé des traces bien évidentes dans les petites carrières d'Annay-la-Côte, dans le nord d'Avallon. Sur la bordure occidentale, le Lias et surtout ITnfrà-lias prennent des caractères particuliers. C'est ainsi que la zone à Avicula contorta se complique : elle c o m prend des bancs dolomiliques, des argiles schisteuses micacées, et surtout des grès blancs compactes, à grains lins très différents de ceux de l'Auxois. Nous trouverons à Corbigny des représentants de cettezone, dans les tranchées du chemin de fer (pl. XX, fig. 4). Ces grès, sont là surmontés par un assemblage de pondingues et de calcaires, séparés par de petits lits marneux qui représentent la lumachelle, mais sont très différents d'aspect; la faune y est aussi différente d e celle de l'Auxois. Les calcaires noduleux du foie de veau atteignent sur cette bordure une grande puissance et y sont activement exploités. L'Am. angulatus. y est rare, mais dans les bancs intérieurs l'Am. liaslcus de l'Auxois est assez fréquente. A Châtillon-en-Razois, dans la vallée de l'Yonne, et sur tout le parcours du canal du Nivernais, depuis Rernay jusqu'à bazolles, l'infràlias prend un développement considérable. Les grès de la zone à Avicula contorta et ceux qui correspondent à la lumachelle sont exploités là pour le pavage; ils se relient d'une façon directe à ceux de Saint-Sauge et de Saint-Héverien, dont les exploitations, bien connues, sont situées plus à l'Ouest. Nous retrouverons encore là le Lias inférieur avec son faciès siném u r i e n ; il atteint une épaisseur de 10 à lî ; le seid fait intéressant à y signaler c'est l'importance que prend là la zone à Am. stellaris, qui se charge de nodules phosphatés. Le Lias moyen est encore (dus développé sur cette bordure que dans l'Avallonnais. Les calcaires à ciment, très riches en liélemuites, comme ceux de l'Auxois, sont exploités à l'Huis-Houlet, près de Corbigny ; ils ont une épaisseur de 8 à 10 , et sont couronnés par des bancs de calcaires gélifs remplis de petites ammonites ferrugineuses et de hélcimiites : A. valdani, A. Yenarensis, A. Ilenlegi, A. Dainni, A. latecosta, A. fimbriatm, A. centaurus, A. Bec/iei, Tercb. nv.mismalis, c e , de grande taille. Troc/tus imbricatus. Les marnes sans fossiles sont ici oc reuses, plus schisteuses que celles de l'Auxois, peu micacées; elles alternent fréquemment avec de petits bancs calcaires et renferment des plaquettes ferrugineuses. Leur puissance est de 60™. Le calcaire à Gryphées géantes est également fort épais: il renferme à la base les fossiles suivants : m rn A. margaritatus, c, Pecten œquivahis, de grande taille. Dans la partie moyenne le Pactcn disciformis forme une véritable lumachelle. Enfin les Ammonites amallheus et spiaatus se présentent au sommet. Je dois signaler encore dans ces calcaires à Gryphées géantes une belle faune de brachiopodes (I). Le Lias supérieur, par contre, est très réduit; il se compose de marnes schisteuses noires, fragiles, alternant avec des calcaires noirs ou bleuâtres, dans lesquels on trouve un certain nombre d'Ammo(1) L'École des frères à Corbigny p o s s è d e un c o m m e n c e m e n t de collection g é o l o gique faite s u r le modèle de celle de Semur, c'est-à-dire ne c o m p r e n a n t que des échantillons recueillis flans la région, où celle faune du Lias moyen est bien r e p r é sentée. Les Brachiopodes les plus a b o n d a n t s sont les suivants : Terehralnla r.ornulu, T. punclnUt, rimnsu ; li. IHrnedva ; H. acula. T. reniqiinala, T. Sartliaceimit, Uliynchonclla il i tes : Am. bifrons, Am. complanatus, Am. radians, Am. Ilolandrei, Le Pectcn pumihis est assez abondant dans les schistes. Dans la partie sud de cette bordure occidentale, dans toute la région située au-dessous de Corbigny, les terrains jurassiques sont limités à ces schistes basiques, qui ne représentent eux-mêmes qu'un Lias supérieur incomplet. L'Oolithe inférieure a dû cependant s'étendre sur toute cette région, car on en trouve des lambeaux pinces dans les failles: il en est ainsi au château de Chaudioux, près de Saint-Péreuse. Elle aura été enlevée par les dénudations, qui ont nivelé et raboté toute cette région en lui donnant son relief actuel très découpé (Pl. XXI, fig. 1). P L I O C È N E . — Des témoins de cette dénudation se voient dans les dépôts argilo-sableux qui recouvrent tous ces terrains d'un manteau uniforme, étalé dans le fond des vallées, aussi bien que sur les p l a teaux. Complètement en discordance avec les autres terrains, ces limons argileux, toujours plus épais (o à G au maximum), forment des placages sur les pentes et des terrasses à divers niveaux; on les trouve ainsi à des altitudes diverses. Dans les environs de Châtillon, où ils sont très développés, ils atteignent 300" ; plus haut, vers Corbigny, où on les voit diminuer, ils ne dépassent guère 260'". Vous voyez sur la carte, ces parties respectées, très espacées, former comme de larges déchirures à travers le manteau limoneux. Ces dépôts sont assez uniformément composés d'un limon argileux bigarré, nuancé de jaune et de blanc, contenant toujours de petits galets quartzeux disséminés, ou bien réunis en petits amas ou en traînées sablonneuses. Le limon passe souvent à une argile plastique peu colorée. En des points nombreux on remarque, au-dessus des sablons qui occupent en général la base du dépôt, une accumulation souvent considérable de blocs siliceux, plus ou moins roulés; on y reconnaît des chailles jurassiques fortement patinées, des silex blonds probablement crétacés, des quartz calcédonieux triasiques; ces derniers dominent, ils sont empruntés à la région. Sur la route de Saint-Péreuse à Moulins-Engilbert, où l'on peut observer un bel exemple de ce conglomérat à silex, en face de Chamnay, j'ai trouvé quelques galets de roches porphyriques de petites dimensions, avec un bloc assez volumineux de granulite au milieu de ces silex. m 1 Ce dépôt a, au premier chef, des allures torrentielles; il est certain qu'il doit être attribué à de grands cours d'eau, soumis à des crues qui élevaient leur niveau, et qui ont drainé et fortement raviné cette région. Ces phénomènes datent du Pliocène. M. Delafond nous en fournira les preuves à Saint-Honoré, en nous montrant, clans les bois qui sont situés à l'Ouest de cette station thermale, un bel exemple de ces a l l u vions. Il est encore sur cette bordure d'autres dépôts argileux d'une nature toute particulière, qui ont été ravinés par les précédents, et qui sont surtout développés dans le Nord de la bordure occidentale et dans l'Avallonnais; je veux parler des argiles à silex éocènes. Nous en verrons des représentants aux environs de Corbigny, près du cimetière et à la terme de la Garenne. Les silex crétacés abondent dans ces argiles brunes, bien diil'érentes des précédentes. Ces silex sont anguleux et portent avec eux la marque de leur origine, car presque tous sont fossilifères. Les collections de l'école des frères possèdent plusieurs Micraster, des baguettes et des fragments de Cidaris, un Auanchytes, et de nombreux Brachiopodes. M. Cotteau, que je suis heureux de voir au milieu de nous, pourra les étudier. Q U A T E R N A I R E . — Il me resterait maintenant, pour terminer cette énumération déjà longue des terrains que la Société aura à observer, à parler des limons particuliers qui recouvrent spécialement les plaines et les plateaux basiques. Ces limons sont de deux sortes : 1" le cran ou mâchefer, 2° les Av.hv.es. Le premier est un limon argilo-ferrugineux, brun ou noirâtre, chargé de petits grains de limonite: il se tient de préférence à la s u r face du Lias inférieur. Il est très développé dans les plaines de l'Auxois, dans les grandes plaines de dénudation qui se présentent sur le front nord du Morvan (Époisses et Etaules), enfin sur la bordure occidentale dans toute la région de Corbigny. Ce limon, qui contient en outre des nodules de phosphate de chaux, est une source de richesse pour le pays; nous le verrons activement exploité pour la recherche de ces nodules. Il résulte de la dissolution sur place du Lias inférieur. M. Collenot, à qui l'on doit la découverte du phosphate de chaux dans l'Auxois, a parfaitement mis le fait en évidence (1). La zone supérieure du Lias inférieur est fort riche en nodules phosp h a t é s ; c'est par suite de son altération et de la dissolution du c a l caire que les nodules sont ainsi maintenant empâtés dans le limon. Quand on examine la surface supérieure du calcaire à Gryphées dans les nouvelles carrières ouvertes dans le sol de ces plaines, pour l'alimentation des fours à chaux ou surtout pour les constructions, on (1) Collenot, Phosphate p . B7). de chaux de l'Auxoi: (llnll. Soc. r/éol. /•>., T- sér.. t. V , N o l o s <le M " CH. VKI.AI.N. Μι// </<• t" Ιϊ'ΐ· OVa/m/. </ι< .;•<•.ία.,;-. ΛΊΊΙΙΙΙ-,- I—Ccmpe du p l a t e a u cle II—Coupe Massone de la buite a u p r e s Seniur t e l e OT a p K e III — C o u p e d u petit. c h e m i n . d e s V i g n e s a u - d e s s u s de l a f e r m g C a P y ^ - VI — l . e s f a i l l e s d e F l e e et de B r i a r m v 7:iv/,s/Aiy N o t e s d e ΜΓ ( Ή . VKLAIN. 3e série, T. VII, PL XVII. /iittf. </<• /n ·'»'· /;MIM/. </<• Si-oi.i- I Coupe a la II a de l a traneh ee Grande du gaz Millot. C o u p e clu vu. d e C e r n a n t l a m o r r t . e e ete C o l t o x i ^ e . N o t c s d e M'< CH. V E L A I N . Bull de la Soc. Géolog de France 3e Série, T. VII, Pl. XVIII. peut bien se rendre compte du mode d'origine de ce limon. Nous en verrons des exemples nombreux dans l'Auxois et surtout en descendant de Cervon vers Corbigny, où de chaque côté de la route se trouvent des phosphatières. Là les nodules sont aussi bien dans la zone à Am. stellaris que dans les assises calcaires qui les recouvrent et qui commencent le Lias moyen. Ce premier lit du Lias moyen est riche en Pholadomyes et en petites Gryphées cymbiennes ; tous ces fossiles sont transformés en phosphate de chaux. L'Aubue est un limon plus jaunâtre, non ferrugineux, qui se tient sur les roches éruptives et en contient les éléments à l'état de sablons. La question de l'existence des glaciers sur le Morvan est encore une de celles que nous aurons à traiter; mais je m'arrête ici, laissant la parole à M. Collenot qui. mieux que je ne le pourrais faire, vous exposera cette théorie fondée sur des faits observés p a r lui sur la bordure septentrionale du Morvan. M. Collenot donne ensuite lecture du mémoire suivant, dans lequel sont résumées ses observations sur les terrains stratifiés de l'Auxois, avec les résultats de ses récentes recherches : Description sommaire des t e r r a i n s s é d i m e n t a i r e s de f ' A u x o i s , par M. C o l l e n o t (1). Pour ne pas anticiper sur un sujet qui sera traité avec plus de compétence par M. Michel-Lévy, je ne m'occuperai pas ici des gneiss et des micaschistes, ni des roches éruptives. Je laisserai également de côté les dépôts paléozoïques du Morvan, à l'exception d'un seul gisement compris dans l'Auxois (2). ÉTAGE Gisement de HOL'ILLER. Sincey-îes-Rouvray. Après la période carbonifère, le Morvan a été exondé et dans les (1) M. Collenot avait a c c o m p a g n é cette description d'une liste d e s p r i n c i p a l e s e s p è c e s fossiles recueillies dans ces t e r r a i n s et qui figurent au Musée de S e m u r c l a s sées p a r zones et p a r étages. La publication détaillée du catalogue de cette i m p o r tante collection a été e n t r e p r i s e , sous la direction d e M. Collenot, p a r la Société d e s Sciences naturelles de S e m u r . Les lecteurs que ces questions intéressent p l u s spécialement p o u r r o n t se r e p o r t e r h cette publication. (2) P o u r a b r é g e r , je ne donnerai p a s de c o u p e s partielles, qu'on p o u r r a é t u d i e r dans ma Description géologique de l'Aurais (1-873). plis creusés par ce mouvement ascensionnel se sont formés plusieurs bassins houillers. Je ne parlerai que de celui situé sur la limite N.E. du Morvan, connu sous le nom de Bassin de Sincey. Par l'effet d'un plissement post-permien, le dépôt de Sincey, reposant sur le porphyre pétrosilieeux, a été redressé et pincé entre deux murs de ce porphyre, pressé lui-même sur plusieurs points par les gneiss et les micaschistes. La ligne d'affleurement orientée E. 30° N. s'étend du Pont de Bierre, près Rull'ey (Côte-d'Or), à l'Est, à Villers-les-Nonains (Yonne), à l'Ouest. Le plus grand développement du gisement est à Sincey même, où il est exploité en galeries, sur une largeur qui ne dépasse pas îiOO mètres. Il est composé de poudingues, de grès et d'argiles schisteuses avec G veines de houille sèche et a été décrit par M. Guillebot de Nerville (Annales des Mines, u sér., t. I ; 1852). Il est peu fossilifère et ne renferme que des végétaux assez mal conservés, à l'état jaspoïde, gréseux ou c h a r b o n n e u x , paraissant appartenir à la partie supérieure de l'étage houiller moyen. 13 FORMATION SECONDAIRE. Sous-formation triasiqne. Le Trias qui dans l'Autunois semble à peu près complet, quoique fort atténué dans certaines de ses parties constituantes, n'est r e p r é senté dans l'Auxois que par le Keuper et par l'étage rhétien. Étage keupérien ou saliférien. — Le plus grand développement du keuper est à l'extrémité S.E. de l'Auxois, dans le canton de Sombernon, au voisinage de grandes failles qui le font plonger vers l'Est, sous les terrains jurassiques du massif de la Côte-d'Or, pour reparaître dans la Haute-Saône. A iMémont, où il est mis au jour par une faille, son épaisseur est de 1 3 7 0 d'après M. Martin, à Blaisy de 6 6 suivant MM. Ruelle et Ducos. Il est constitué par de puissantes assises de marnes irisées et d e g r é s grossiers, contenant des lentilles de gypse exploitées et recouvert par l'étage rhétien. Vers le N.E. de Blaisy, dans la vallée des Laumes, sa présence est indiquée par une source salée située derrière l'écluse 49 du canal de Bourgogne, près Pouillenay. Au-dessus du pont de Pouillenay, sur le canal, une fouille pratiquée en I8o't par des industriels amena la découverte d'une nappe d'eau salée dans un banc de grès spongieux. La sonde traversa au-dessous de ce grès et sans trouver le fond 22"' m m d'autres grès et de schistes dépendant sans doute du terrain keupérien. Vers Senuir où l'étage salilérien prend fin vers l'O., les marnes irisées avec grès grossiers et cargneules réapparaissent. Nous citerons le triangle formé par la jonction de deux chemins, parlant du faubourg Perthuisot, avec la route de Semur à Précy. Ce triangle appelé Chapeau du Curé a élé visité par la Société. Ce gisement se continue au-delà de la route précitée et a été coupé en tranchée sous le pont qui sert de passage au chemin de fer de Cravaut aux Laumes. Là les grès grossiers forment un cordon de 10 à 12 centimètres sur les marnes irisées. Un peu au sud-ouest, à la sortie du village de Courceiles-les-Semur, on trouve encore sur la route de Précy un gisement de peu d'étendue avec cargneules et marnes irisées. Nous pourrions citer encore d'autres points des environs de S e m u r , mais c'est à peu près la limite du Keuper qui semble ne pas s'étendre dans la contrée située au-delà du Serein, dans la plaine d'Époisses et dans l'AvalIonnais. En l'absence de cargneules et de marnes irisées, qui sont incontestablement keupériennes, les grès grossiers ou autres qu'on rencontre dans l'Auxois, reposant sur les terrains éruptifs, sur les gneiss ou les micaschistes ou même sur le terrain houiller, et formant le substratum des terrains secondaires, ne peuvent, je crois, être tous considérés comme keupériens. Improprement appelés arkoses ou grès inférieurs du Lias, ces sables, agglutinés ordinairement par un ciment calcaire et dans lesquels on a confondu souvent les grès salifériens, ceux de l'étage rhétien et même ceux de l'Infrà-lias, ne sont, probablement, qu'un dépôt de transition, résidu d'érosions et de dégradations des roches éruplives sous-jacentes. Cependant il est quehjuefois difficile d'établir une distinction entre ces grès de recouvrement et de nivellement et ceux qui font partie du Keuper et même, quand cet étage manque, de les séparer de ceux de l'étage rhétien ou de l'Infrà-lias, lorsqu'ils sont à la base de ces deux derniers et privés de fossiles. Dans l'O. de l'Auxois et principalement dans l'AvalIonnais, cette démarcation est plus facile, car les étages keupérien et rhétien y font défaut. Je crois pourtant devoir rapporter au Keuper : Un gisement de grès couronnant les roches de Saumaise près Semur, composé d'éléments grossiers, et se terminant par des surfaces où. existent des empreintes de fossiles, qu'il faut rapporter à la zone à Avicula enntorta. Quelques rudiments de marnes irisées vers le haut, au lieu dit les Yéronncs, nie confirment dans celte opinion. 50 Je considère aussi comme keupérien, le gisement de Beaumont dans le Morvan, situé sur un plateau, à la hase de la zone à Arn. planorbis des Plaines, près Pensièrcs; altitude 508"'. Composé de bancs massifs superposés et exploités en carrière, ce dépôt, bien que privé de marnes, ne peut être regardé comme un produit de nivellement, et son grain le rapproche des grès keupériens. Dans l'Auxois, comme dans presque toute la France, le Keuper ne renferme pas de corps organisés. ÉTAUE IlIlÉTIliN. Zone de TAvicula contorta. L'étage rhétien, ou zone à Avicula contorta, qui semble former transition entre le Keuper et l'Iufrà-lias et se rattacher, suivant les pays, tantôt au Trias, tantôt au Lias, est inséparable minéralogiquement dans l'Auxois de la sous-formation triasique. Par ses fossiles presque tous spéciaux il forme un étage a part. En beaucoup de points, il recouvre les grès du Keuper; cependant, comme au voisinage du Morvan il est en stratification transgressive sur l'étage saliférien, il forme assez souvent des gisements isolés de celui-ci et paraissant reposer directement sur la granulite ou la leptynite (Marcigny-Lédavrée, Nan-sous-Thil, Brianny, etc). C'est le premier dépôt franchement marin d e l à formation secondaire dans l'Auxois. Dans cette région où il n'avance vers l'O. guère plus avant que le Keuper, il est constitué par des grès. Pourtant à Pouilly où on l'a rencontré en perçant un tunnel pour le passage du canal de Bourgogne, à son point de partage, on a trouvé, sous les grès, un calcaire marneux d'aspect noirâtre très riche en fossiles de la zone à Avicula contorta. Ce calcaire a été, le premier, exploité comme ciment, sous le nom de ciment Lacordaire. Dans une galerie aujourd'hui abandonnée on rencontrait aussi une lumachelle calcaire. A Blaisy, on a découvert la même lumachelle accompagnée de grès et quelques fausses marnes irisées à Mémont et à Malain. Aux environs de Remilly près Sombernon, ce sont les grès qui dominent, et ces grès, qui reposent sur le Keuper, sont généralement fissiles. La partie du Sernurois où l'étage rhétien a son plus grand développement, quoique restreint à des lambeaux, est la contrée située entre Maison-au-Moine, commune de Saint-Thibault, canton de Vilteaux et Montigny-sur-Armançon, canton de Senmr, formant une bande dis- continue qui suit, plus ou moins près, les bords de l'Armançon. Elle passe à Clamery, Lédavrée, Nan-sous-Thil, Normiers, Brianny et Monligny. Des bois de Montigny-sur-Armaneon, les grès de la zone à Avicula contorta, se continuent, par gisements disjoints, en descendant la rivière, jusqu'aux alentours de Semur, vers le Chapeau du Curé, et sur les bords du rû de Cernant, du pont de la route d'Avallon à Collonges, et aussi aux Yéronnes où ils forment la partie supérieure d'un grès que nous avons rapporté au Keuper. En deux endroits, près Semur, au-dessus du rû de Bougé, près Cary, et à la montée de la route de Dijon, près le pont de Massène, on trouve deux lambeaux, reposant sur la granulite, où la roche est gréso-f'errugineuse. Mais c'est aux environs de Semur que se termine l'étage, bien qu'on rencontre au-delà des grès rhétiens dans les limons de transport. Du côté du Sud-Est, à Blaisy, des débris extraits des puits du tunnel fournissent des grès très grossiers avec galets dolomitiques, contenant des restes de poissons, sans mollusques, qui paraissent appartenir à la partie inférieure de la zone à Avicula contorta, des lumachelles calcaires pétries de mollusques, et aussi des grès lins en plaquettes, avec empreintes du ilot marquées sur les sables des grèves, contenant quelques mollusques et des écailles de poissons. A Mémont, près Sombemon, on retrouve avec les grès fissiles à mollusques quelques bancs avec dents de poissons. A Normiers et au pré du Vivier près Clamerey les mollusques sont accompagnés, dans un grès non iissile et surmonté d'un grès fin en plaquettes, de rares débris de poissons. Partout ailleurs la fissilité s'accuse sous le marteau et ce sont des mollusques qu'on rencontre entre les petits lits disjoints par le choc. Les végétaux sont rares, partout et le plus grand nombre est indéterminable. Les bancs à poissons représentent le Bone-bed des Anglais, mais ces bancs paraissent appartenir à plusieurs niveaux. L'épaisseur de l'étage rhétien dans l'Auxois ne dépasse guère 2 à 3 mètres; il se termine ordinairement par un petit banc en plaquettes couvert de débris d'Aimélides et quelquefois d'Astéries. Les dépôts rhétiens se continuent sur les bords orientaux du Morvan, sur les rives de la Yendenesse (Sainte-Sabine (1)) et de (1) Les grés de Sainle-Sabine, canton d'Aniay-le-I)ue renferment vers leur sommet VAvicula ranlorla; mais peut-être faut-il l'apporter au Keuper la base du dépôt, durcie et modiliée, au voisinage d'une t'aille, par des éjections h y d r o ; l'Arroux et se développent dans le S.H. de l'Aulunois. Ils pourraient exister aussi sur les bords occidentaux du Morvan dans la l'aille de Corbigny. et surtout plus à l'O., près de la faille de Saintdlévérien ; ils manquent dans l'O. de l'Auxois, au-delà de Semur et dans l'AvalIonnais. Solts-f'.irmalii)a lU'.OU'K Ktaijc jt'./'ilx.siqi'.r. 1)1' LIAS. lit'ltanfjicit. L'étage hettangien ou Infrà-lias se divise en deux parties caractérisées par des roches différentes : à la base la Luinaeheilc A qui ne forme qu'une zone : I. Zone de YAmniOiiitus planorbis; au sommet, le Foie de veau lî qui forme deux zones : l. Zone de Y Ammonites liasicus ; 3. Zone de YAmm. angulalwi. La Lumachelle repose directement sur l'étage rhétien. quand celuici ne fait pas défaut (pré du Vivier à Clamerey); mais, assez souvent, elle est superposée au Keuper, comme au cimetière de Semur, ou plus rarement sur les micaschistes (pont de Beauserein) et sur le terrain houiller (Thostes). Dans certains cas c'est le terrain éruptif qui lui sert de base (au-dessus de Toutry et à la Croix de IJeaurcgard). Il arrive aussi que la zone à A m. planorbis est séparée des roches éruptives par un dépôt arénacé non agglutiné (Saulieu, faubourg des Gravelles), ou agglutiné à l'état de grès par un ciment calcaire (environs de Cernois, bords occidentaux du Serein et contrée située entre Précy-sous-Thil et Juilienay). Ces grès semblent se rattacher à la Lumachelle, car ils se divisent en dalles comme elle. Il y a aussi des bancs gréseux intercalés dans la zone h A. planorùis, avec ou sansfossiles (pont d'Aisy), et très fossilifères, comme à la Corcclle, près d'Avallon. L'étage hettangien s'étend plus loin, dans la direction du Alorvan, que le Keuper et l'étage rhétien, ce qui indique un enfoncement p r o gressif du massif éruptif, commencé à l'époque keupérienne. La Lumachelle appelée pierre bise par les carriers est composée de L thermales et contenant des mouches d'azurite, de pyrite et de galène, avec nids de foaryline et de lluorine. bans l'exploitation des grès à pavés de Sainte-Sabine on remar(|iie des lits charbonneux et des marnes vertes. bancs calcaires, ordinairement bleuâtres et quelquefois jaunâtres, à cassure franche, d'une épaisseur variable, mais qui ne dépasse guère 10 à 12centimètres, toujours pétris de fossiles, et par des assises de marnes grises, bleuâtres ou jaunâtres durciessouventà la surface au contact du Foie de veau dont elles diffèrent par un grain plus mat et plus terreux ; tantôt ce sont les marnes qui dominent avec intercalation de lits lumachelliques, tantôt ce sont les bancs calcaires non gélifs. Ces bancs calcaires, auxquels adhèrent fréquemment des débris de roches g r a nitiques, sont soudés par le bas, dans beaucoup de points, à des bancs gréseux lins ou grossiers (bassin de l'Auxois). La puissance de la zone à Ara. planorbis, qui est un dépôt de nivellement, est très variable, 2 ou 3 mètres ou S à 6 mètres, suivant les lieux, dans la partie septentrionale de l'Auxois. Les dalles de la Lumachelle contiennent un si grand nombre de fossiles brisés ou entiers qu'il n'est pas possible que les animaux marins contenus dans la roche aient tous vécu en place. C'est évidemment un dépôt de rivage. La partie marneuse, beaucoup plus pauvre en débris organiques, paraît s'être formée au contraire à l'abri de la vague. Si nous donnons à la base de l'étage le nom de zone à Ara. pla-norbis, c'est pour nous conformer à l'usage, car l'Am. planorbis n'existe que dans les carrières de Saulieu, où il est très rare. Le fossile dominant est sans contredit ÏOstrea Isingcri. Nilson, ou 0. sublameltosa, IJunkcr (non 0. irrr.gularis, Munster). A Saulieu, altitude 400'", où la Lumachelle semble avoir pénétré par une sorte de golfe ouvert dans les roches éruptives et où elle prend un caractère calcaréo-mameux particulier, elle est exploitée pour la fabrication de la chaux hydraulique ; elle renferme des rognons marneux d'une roche plus ancienne, percée de trous de lithophages, où l'on rencontre le Plicatula iatustriata, qu'on ne trouve ailleurs que dans l'étage rhétien. Dans ces carrières du faubourg des Gravelles à Saulieu, avec VOstrea Isiageri, commune partout, on trouve abondamment l'A m. laqueus, Quenst. Les carrières se terminent vers le haut par un lit argileux, formé par décomposition des couches supérieures, qui contraste avec les alluvions granulitiques qui les entourent. Aux Plaines, entre Beaumont et Pierre-Écrite (Nièvre), altitude î>94'", lieu dit la Tuilerie, un dépôt, semblable à celui de Saulieu, est également exploité. Un peu plus loin, à l'Est, vers Pensières, existe un four à chaux a b a n d o n n é , près duquel les mêmes bancs étaient exploités. Jusqu'ici nous n'avons parlé que de la Lumachelle à l'état normal' mais sa nature minéralogique change sur plusieurs points, notamment sur les bords du Serein et du Cousin. Sur les deux rives de la première de ces rivières, de Montigny-SaintBarthéleiny aux environs de Toutry, la roche est tantôt ferrugineuse, tantôt siliceuse, quelquefois tout à la fois ferrugineuse et siliceuse. Le point, où l'état ferrugineux est le plus marqué, est situé sur le plateau de Thostes et de Beauregard, centre d'exploitation de mines de fer récemment abandonnées; mais au voisinage l'étage tout entier a été converti en roche siliceuse, et la silicilication s'est étendue au Sinémurien et même, en un endroit, jusqu'à la base du Liasien. Ce métamorphisme local est dû à des émissions hydrothermales dont je parlerai plus loin, sorties de nombreuses failles qui coupent le plateau de Thostes sous lequel passe, en stratification discordante, le terrain houiller ci-devant décrit (bassin de Sincey). C'est à Thostes, Beauregard, Montigny-Saint-Barthélcmy et Chamont, dans les roches décomposées de la Lumachelle ferrugineuse, qu'ont été recueillies ces belles coquilles en fer oligiste qui figurent au Musée de Somur. C'est aussi dans les mines de Beauregard qu'on a trouvé Y Ammonites tortilis, d'Orb., inconnu partout ailleurs. Aux environs d'Aval Ion, l'état ferrugineux de la Lumachelle s'atténue, mais la roche devient siliceuse comme sur les bords du Serein avec les mêmes nids de barytine, de fluorine, accompagnés de galène et d'azurite. La zone à A. planorbis a encore été soumise au métamorphisme aux environs de Yic-sous-Thil, où elle est imprégnée de galène et de barytine, et près du village de Pont-d'Aisy sur la route de Saulieu (carrières de Mousseaux), où, sans cesser d'être calcaire, elle a l'aspect vacuolaire et contient les minéraux qui accompagnent les sources hydrothermales. La Lumachelle siliceuse atteint d'autres points élevés du Morvan, surmontée presque toujours de calcaire à Gryphées. Nous citerons les environs des Loizons (venie à l'Italienne), près Saint-Agnan et les Amans (Nièvre), altitude 024 mètres, et un peu au-delà les Grandes Fourches, altitude 67."j mètres. Foie de Veau. — Au-dessus de la zone à Ara. planorhis, la roche, qu'on exploite quelquefois comme chaux hydraulique, devient compacte, à pâte fine, jaunâtre et marneuse. Sa sédimentation semble s'être produite dans un milieu tranquille et vaseux. La faune du Foie de Veau est généralement composée de très petites coquilles qui seraient imperceptibles dans la roche si elles ne faisaient saillie sur les bancs corrodés. Cependant vers la base on trouve de grosses Ammonites et un banc inadréporique, et vers le haut la roche renferme par places des Limes et des Cardinies apportées par le ilof. Les deux zones de ce niveau, qui ne dépasse pas 2 mètres, sont de bas en haut, comme nous l'avons dit : 2. La zone de l'A. liasicus; 3. La zone de VA. angulatus. La première, moins gélive que la seconde, est caractérisée par une Ammonite à tours très c o m p r i m é s ; le dernier, quand elle est adulte, est aplati et terminé par une carène. Nous croyons que c'est l'A. liasicus, dessiné dans la Paléontologie française, h'A. colubratus, Ziet., et Y Ammonites laqueus, Quenst., existent encore dans les bancs de la même zone, avec un grand Polypier : Thecosmilia Martini, de From. La zone supérieure est caractérisée par Y Ammonites angulatus, Schlol.; elle est riche en fossiles, généralement de taille exiguë. Étage sinémurien. Le Lias inférieur, qui succède à l'étage hettangien, a reçu d'A. d'Orbigny le nom d'étage sinémurien, dans lequel il comprenait la Lumachelle et le Foie de veau (Infrà-lias); nous restreignons cet étage au calcaire à Gryphées seulement. Le calcaire à Gryphées, ou Pierre noire des Carriers, ordinairement séparé du Foie de veau par un lit argileux, est formé de bancs d'épaisseurs variables, noueux et irréguliers à la surface et entrecoupés d'assises marneuses comprimées entre les joints de la roche. Le tout forme un ensemble qu'il est impossible de distinguer minéralogiquement. Partout la pierre est de teinte ordinairement bleu foncé et d'une composition calcaréo-marneuse uniforme. Quelques bancs cependant deviennent par endroits plus foncés, noircis par des oxydes métalliques ou par des matières organiques. Vers le sommet, la roche parait plus gélive et prend fréquemment un aspect ocreux, par l'effet de la décomposition de la pyrite qu'on remarque dans les assises non altérées. La puissance de l'étage est assez restreinte dans l'Auxois et ne d é passe pas 7 à 8 mètres. Si, minéralogiquement, le Sinémurien ne paraît pas divisible, il en est autrement au point de vue paléontologique, et on peut le partager au moins en trois zones, dont pourtant on ne parvient pas à arrêter les niveaux d'une manière tranchée, en raison de l'uniformité de la roche ; mais chaque zone renferme, avec d'autres communs à tout l'étage, des fossiles qui lui sont spéciaux, ce qui indique une très longue durée pour la sédimentation du calcaire à Gryphées. Les trois zones du Sinémurien sont de bas en haut : 1. Zone de Y Ammonites rotifurmis ; 2. Zone de VAmm. Bucklandi ; 3. Zone de Y Amm. stellaris. La zone supérieure à Ara. stellaris, qui renferme le plus de fossiles qui lui sont propres, est considérée par certains géologues comme formant la base de l'étage liasien parce que, dans certains pays, elle contient des espèces associées à la faune de cet étage ; mais, dans l'Auxois, il est impossible de la séparer de l'étage sinémurien dont un nombre très restreint de fossiles passe dans l'étage liasien, caractérisé à la base par la Tercbratula numismalis et un grand nombre de Bélemnites, tandis (pie dans la zone à A. stellaris c'est le Terebratula cor qui abonde avec les Bélemnites acv.tus, qui apparaît dès la base du Sinémurien. Un autre motif de séparation entre la zone à . 1 . stellaris et la zone inférieure du Lias moyen, telle qu'elle se présente dans le Semurois, c'est que la première se termine dans certains endroits par une surface mamelonnée et pyriteuse, dans d'autres par des plaquettes g r é seuses et ferrugineuses, dans d'autres encore par une surface perforée par les lithophages, indices d'un temps d'arrêt inarqué dans la sédimentation. Du reste le caractère minéralogique des deux zones est très différent. II est à remarquer toutefois que c'est, dans la zone à Am. stellaris, que la Gryphée, répandue dans tout l'étage, change de forme en perdant progressivement ses sillons, en s'élargissant par la base et en prenant un crochet moins oblique, mais ce faciès très variable ne suffit pas pour déterminer un changement d'étage; d'ailleurs le calcaire blanc marneux du Liasien inférieur ne renferme jamais de Gryphées, et la Gryphée. géante seule apparaît au sommet du Lias moyen, avec une forme toute dilfércnte de la variété précédemment décrite. C'est encore dans la zone à Am. stellaris qu'abondent les nodules de phosphate de chaux exploités dans l'Auxois; mais ce n'est pas encore un signe suffisant de changement d'étage, puisqu'on trouve également, en moindre abondance, il est vrai, des nodules phosphatés dans la zone à A. Buchlandi. Ces nodules de la zone supérieure du Sinémurien, accompagnés de fossiles également convertis en phosphate, existent dans la roche vive, mais ne sont recueillis par les industriels que dans le limon s u perficiel formé par dissolution des lianes calcaires. Accidents minéralogiqucs. — Le calcaire à Gryphées, sur les bords du Serein et du Cousin, au voisinage du .Morvan, a été soumis aux actions métamorphiques que nous avons déjà signalées dans l'étage hettangien. Sur d'assez grands espaces, il a été converti en roche siliceuse avec nids de barytine et cristaux de quartz. Cette tranformation en silice qui, sur le plateau de Thostes, atteint même la base de l'étage liasicn, se remarque sur plusieurs points des sommets du Morvan. Ainsi aux Loizons et aux Amans, déjà cités, des lambeaux de calcaire à Gryphées siliceux ont été préservés de la dénudation ; j'en ai même reconnu avec MM. Michel-Lévy et René Bréon des vestiges près du château de Saulière, entre Château-Chinon et MoulinsEngilbert. La cause de ce métamorphisme, qui a commencé avec le Keuper, ne peut être attribuée qu'à des épanchements de sources hydrothermales geysériennes, sorties des roches éruptives du Morvan, où existent de nombreux liions de quartz, avec barytine, fluorine, galène, fer oligistc, fer pyriteux, et autres produits métallifères. Ces filons k e u p é ro-liasiens, témoins des dernières éruptions qui ont affecté le Morvan à l'époque de son abaissement pendant qu'il recevait transgressivemeut les dépôts sédimenlaires de la formation secondaire, paraissent avoir rempli à l'état pâteux les fissures des roches éruptives. Etage liasicn ou Lias moyen. Le Lias moyen, de consistance moins résistante et plus marneuse que l'étage précédent, commence avec le Terebratula numismalis accompagnée de nombreuses Bélemnites. 11 se divise en trois sous-étages qui sont, en commençant par la base : 1. Calcaire à ciment de Yenarey ; 2. Marnes micacées; 3. Calcaire à Gryphées géantes. Le calcaire; à ciment de Venarey. ainsi nommé pour le distinguer du ciment noir de Pouilly, exploité autrefois dans l'étage rhétien et du ciment dit de Yassy, exploité dans l'étage toarcieu de l'AvalIonnais, est caractérisé péti'Ographiquement par une suite de bancs calcaréomarneux, gélifs, blanchâtres ou jaunâtres à la surface, bleuâtres à une certaine profondeur, séparés par des lits de marnes feuilletées; le tout d'une puissance de 12 mètres environ. Les bancs calcaréo-marneux sont exploités comme ciment et chaux hydraulique, principalement sur les bords du canal de Bourgogne. Ce sous-étage qui est toujours réuni aux deux autres à la base des montagnes qui bordent l'Auxois, à l'opposé du Morvan, se rencontre aussi par lambeaux isolés et souciés au calcaire à Gryphées arquées dans le centre du bassin. Un de ces lambeaux est silicilié, comme nous l'avons dit, sur le plateau de Thostes; mais le calcaire à ciment ne s'avance pas autant sur le Morvan que les étages précédents, car, offrant moins de résistance aux agents de dénudation, il a été emporté. Cependant on en trouve encore un lambeau au village de S a i n t e Segros, canton de Saulieu, à l'altitude de 400 mètres environ. Il peut être divisé en quatre sous-zones, impossibles à séparer, par des démarcations tranchées, mais caractérisées par des fossiles spéciaux, mêlés pourtant à d'autres, communs à tout le sous-étage. Ces sous-zones sont de bas en haut : A. Sous-zone de VAmmonites Valdani ; B. Sous-zone de ÏAm. Venarensis ; G. Sous-zone de l'Am. Ilenleyi; D. Sous-zone de \'Am. Davœi. Le deuxième sous-étage est constitué par des assises marneuses, grisâtres ou jaunâtres à la surface, de teinte plus foncée dans la profondeur, souvent micacées, parfois pyriteuses, d'une puissance d'environ 60 mètres. Quelques-unes de ses parties sont endurcies par masses mamelonnées, et il n'est pas rare d'y trouver vers le haut des nodules calcaréo-noduleux. Ce dépôt marneux homogène, le plus développé des trois sousétages, semble s'être formé sous l'influence des troubles qui ont accumulé la vase marine en proportions considérables, dans l'Auxois et tout autour du Morvan. Il paraît avoir été impropre à la vie, car il ne contient que de très rares fossiles de taille exiguë, probablement transportés par le flot. Le troisième sous-étage ou calcaire à Gryphées géantes, d'une puissance d'environ lu mètres, est constitué par des bancs calcaréo-marneux colorés par le fer, très gélifs et très fossilifères, alternant avec des bancs marneux, sans fossiles, semblables à ceux du deuxième sousétage. L'obstacle qu'il oppose au glissement de l'étage toarcien lui donne ordinairement l'aspect d'un bourrelet en saillie aux deux tiers des coteaux et les bancs calcaires, résistant mieux que les marnes, forment comme des sortes de marches d'escaliers. Cette résistance a pour effet de produire sur la limite des coteaux, du côté du bassin de l'Auxois, de petits tertres ou promontoires, qui se terminent à la Gryphée géante (Yillenotte, Chassey, Marigny). Le genre gryphée qui avait disparu à la fin de l'étage sinémurien reparaît dans le troisième sous-étage sous la forme de la Gryphée géante et l'on peut en reconnaître deux variétés, l'une dilatée et l'autre étroite. La faune du Calcaire à Gryphées géantes est composée d'espèces qu'on trouve dans le premier sous-étage et d'autres qui sont é t r a n gères à celui-ci. Il se subdivise en trois sous-zones dont les limites ne peuvent être fixées d'une façon certaine, mais qui contiennent quelques espèces spéciales avec beaucoup d'autres communes. Ces trois sous-zones sont : A. Sous-zone à Ammonites Zetes ; B. Sous-zone à Pectcn œquivalvis; C. Sous-zone à Ammonites acanthus. Étage toarcien ou Lias ivJférieur. Le quatrième étage du Lias ou étage toarcien repose sur le calcaire à Gryphœa gigantea. Il est composé de marnes grisâtres, jaunâtres et bleuâtres, quelquefois bitumineuses, ordinairement schisteuses, avec bancs de consistance plus solide inégalement distribués. Ces bancs plus rares et peu développés dans le Semurois, sont plus puissants dans l'Avallonnais, s u r tout à la partie inférieure où ils sont exploités pour la fabrication d'un ciment estimé, connu sous le nom de Ciment de Yassy. Y ers le h a u t les marnes dominent, et se terminent par des assises peu épaisses et des lentilles d'un grès fissile et micacé. Souvent l'étage est recouvert, en tout ou en partie, d'éboulis qui descendent des plateaux de calcaire à Entroques qui le surmontent. Ces éboulis, quand ils ne sont pas trop abondants ou trop grossiers, sont favorables à la culture, en rendant moins compactes et plus calcaires les marnes loarciennes, insuffisamment pourvues de chaux. C'est au-dessus des marnes du Lias supérieur, formant une masse imperméable, qu'existe le principal niveau d'eau de l'Auxois. Il a pour cause le drainage naturel des plateaux fendillés du calcaire à E n t r o ques. Le Lias supérieur est l'étage le moins solide du groupe et le plussujet à des glissements. Ces glissements s'arrêtent ordinairement sur les bancs de la Gryphée géante qui leur font obstacle; aussi l'étage toarcien n'a été préservé de la dénudation qu'aux endroits où il e s t recouvert des roches de l'Oolithe inférieure. Il se divise en quatre zones : 1. Zone de XAmmonites serpcntinus; 2. Zone de YAni. complanatus; •l. Zone du Turbo subduplicatus; r 4. Zone du Cancellophycus liasinus, de Saporta. Dans le Semurois, la première zone commence par des marnes, compactes à la surface, feuilletées dans l'épaisseur des couches, r e n fermant plus ou moins abondamment des Posidouies, ce qui leur a fait donner le nom de marnes à Posidonies. Sur ces marnes, qui se terminent souvent par des feuillets très micacés, on trouve, dans l'Est de l'arrondissement de Semur, de petits bancs gréseux, dont quelques-uns, se divisant en feuillets, prennent la forme de miches comme en Normandie. Ils sont souvent fossilifères et sont surmontés, par endroits, de bancs compactes calcaréo-tnarneux de couleur claire, passant parfois à une roche siliceuse qui se divise en chailles ou à des assises gréso-marneuses, véritable Lumachelle pétrie des fossiles de la zone à Ara. serpentimis. Cette Lumachelle est, suivant les lieux, remplacée par des bancs gris-noirâtres qui, s'ils étaient plus puissants, seraient propres à la fabrication du ciment. La première zone, dans le Semurois, n'a guère qu'une épaisseur de 4 à o mètres. Dans l'AvalIonnais, la même zone commence aussi par les marnes à Posidonies, mesurant 2 mètres environ ; mais, immédiatement a u dessus, vient une suite d'assises de 8 à jlO mètres, schisteuses, bleunoirâtres, bitumineuses, renfermant des bancs grenus qu'on exploite comme pierre à ciment. Ces assises sont à Yassy riches en fossiles (Ara. serpentinus, Ara. heterophyllus, Ara. Desplacei, Ara. annulatus ou anguiaus, Ara. Holandrei, etc.), avec nombreuses Bélemnites. A Sainte-Colombe, au N.E. d'Avallon, vers le sommet d'une carrière à ciment, une petite assise de schistes de 10 à l o centimètres contient avec quelques Sauriens, de nombreux Poissons lépidostés, d'espèces diverses et qui paraissent avoir péri à ce niveau par une cause subite. Le Musée de Semur en possède un grand nombre dont la plupart sont inédits. La deuxième zone ou zone à Ara. coraplanalus, est formée de p l u sieurs petits bancs solides intercalés dans la masse argileuse. Sa puissance est d'environ 8 mètres. La zone du Turbo subduplicatus, plus marneuse, renferme une faunule assez variée, son épaisseur est d'environ 4 à G mètres. La zone du Cancellophycus liasinus (1) est composée de marnes (1) Dans la Géologie de l'Auxois, j'avais placé celte zone à la hase du calcaire à Entror|ues. sous le nom de zone à Concellupk'jcus scoparius, tout en reconnaissant que sans la présence d'une espèce du genre Cancellophycus, que je croyais e x c l u sivement bajocien en France, j'aurais rattaché ce niveau h l'étage toarcien, auquel il se relie naturellement. Mais après avoir lu la notice de M. île Saporta fSur les aUjnn 'lu terrain juras- bleues sans fossiles renfermant vers le haut des lentilles d'un grès lin, fissile et micacé avec rares empreintes qui paraissent se rapporter à des Annélides. Tout au sommet, et sous les roches calcaires de l'Oolilhe inférieure, j'ai trouvé sur un seul point (sous le couvent des Ursuliues de Flavigny) des feuillets gréseux sur lesquels sont appliquées des empreintes d'algues pour lesquelles M. de Saporta a créé le genre Cancellophyeus. Quant à l'espèce, quoiqu'elle soit d'une détermination assez difficile, elle paraît être le C. liasiaus, cité comme Toarcien par le savant paléontologue. Dans l'Auxois, l'étage toarcien, dont l'ensemble est essentiellement argileux, n'a rien de constant dans les détails. Les bancs et les assises varient d'un point à un autre, et les zones mêmes ne sont pas toujours nettement délimitées. La puissance totale de l'étage peut être évaluée à 25 ou 30 mètres. GROUPE OOL1THIQUE INFÉRIEUR. Etage du calcaire à Entroques. Je donne à cet étage le nom de calcaire à Entroques, sous lequel il est désigné dans l'Est de la France. La dénomination de Bajocien ne peut lui être appliquée au nord, à l'est et au sud du Morvan, car il ne correspond pas à l'Oolithe de Baveux. Tout au plus a-t-il des rapports avec le sommet de la Malière des géologues normands. Il est caractérisé par des roches dures, calcaires, contrastant par leur couleur claire avec les strates plus foncées et ordinairement marneuses du Lias. Les roches du calcaire à Entroques forment le couronnement des plateaux qui entourent le bassin de l'Auxois, à l'opposé du Morvan, présentant, au sommet des coteaux, l'aspect de remparts en ruines, dont les débris descendent quelquefois fort bas sur les pentes. En s'éloignant de la ceinture jurassique du bassin précité, les couches du calcaire à Entroques plongent avec le Lias vers le N.O., recouvertes par d'autres étages plus récents du groupe oolithique inférieur, lesquels forment alors le sommet des plateaux. sique de la France (Bull. Soc. géol., 2^ sér . t. XXVII, p . 591), j'ai vu que le genre Canccllophyats (aille Chondrilcs, Znophicos) se rencontre aussi bien dans le toarcien que dans le bajocien, et je n'ai pas hésité à restituer la zone au toarcien. La structure oolithique, si commune dans d'autres régions, fait à peu près défaut dans le calcaire à Entroques de l'Auxois. L'ensemble des strates qui constituent l'étage, par de fausses stratifications en biseau, par des surfaces trouées par les litliophages, par la présence de bancs madréporiques et par la différence qu'on remarque dans des assises de même niveau sur des points assez rapprochés, dénote la formation de dépôts dans une mer peu profonde et agitée et sur un fond oscillant. La puissance du calcaire à Entroques atteint une quarantaine de mètres. Il peut être divisé en cinq zones : 1. Zone de Y Ammonites Murchisoni ; 2. Zone du Calcaire m a r b r e ; 3. Zone du Calcaire à Entroques, proprement dit. 4. Zone du Calcaire à Polypiers; 5. Zone du Calcaire à A m. Blagdeni ou à Gervillies. La première zone peu fossilifère, excepté vers la base n'a guère qu'une épaisseur de 8 mètres. La deuxième zone ou zone du Calcaire marbre, caractérisée par un banc, d'une pâte fine et colorée ordinairement en rose, est d'une puissance de 2 mètres environ, mais par sa constance dans l'étage où elle manque rarement, elle forme un point de repère précieux dans des roches d'aspect presque toujours uniforme. Elle est assez fossilifère, mais il est difficile de déterminer les espèces engagées dans sa pâte dure et compacte. Elle renferme abondamment des Peignes, des Limes, le Terebralula plicata, Buckmann, et un Zoophyte branchu très difficile à déterminer. La troisième zone (zone du calcaire à Entroques proprement dit), riche en débris de Crinoïdes et de pointes de Cidaris, répandus dans tout l'étage, mais avec moins d'abondance qu'à ce niveau, est r e m a r quable par certains bancs tellement pétris par endroits d'articles du Pentacrinus bajocensis, que la pierre parait granulée (carrière de Pouillenay). La puissance de cette zone est variable, mais à la carrière de la montagne de Pouillenay, elle peut être évaluée à 20 mètres. La quatrième zone (zone du calcaire à Polypiers) est, comme son nom l'indique, un niveau madréporiquedont la puissance est d'environ 3 mètres. La cinquième zone (celle du calcaire à Am. Blagdeni) est formée de bancs fissiles dans lesquels ou rencontre avec Y Am. Blagdeni, une grande Gervillie innomée. Cette dernière zone d'une puissance d'environ 5 mètres, se termine par une surface perforée ou couverte d'Huîtres, qui la sépare des marnes vésuliennes. ÉTAGE BATHONIEN. Cet étage, qui n'est pas entier dans l'Auxois et ne se complète que dans le nord du département de l'Yonne, le nord et l'est du département de la Côte-d'Or, peut être partagé, pour la facilité de l'étude, plutôt que par suite de sections naturelles, en trois parties, d'après la division établie par M. J. Martin (1) : A. Bathonien inférieur. Il comprend trois zones : 1. Zone du calcaire grumeleux \ 2. Zone des marnes à Ostrea acuminata.. [ Marnes vésuliennes. 3. Zone du calcaire à Pinna ) Les deux premières, qui paraissent correspondre par leurs faunes tout à la fois à l'Oolithc ferrugineuse deBayeux et à la terre à Foulon de Port-en-Bessin, sont, dans toute la Côte-d'Or, composées d'assises calcaréo-marneuses et de marnes jaunâtres, roussâtres ou bleu-clair, sans oolithe ferrugineuse, si ce n'est par endroits dans la première, tandis qu'à l'ouest du Morvan, dans la Nièvre, où elles reposent comme dans l'Auxois sur le calcaire à Entroques, elles prennent le caractère pétrographique et paléontologique du calcaire de Baveux. Elles se relient à la troisième zone composée d'un calcaire gélit'à la base et d'un calcaire, plus dur au sommet, qu'il est impossible de séparer du Bathonien moyen. Sur les plateaux les plus voisins du bassin de l'Auxois, ces trois zones sont fractionnées en monticules arrondis par la dénudation, qu'on appelle Ilauteaux, dans le midi de la Côte-d'Or. Au pied de ces hauteaux sortent quelques sources de peu d'importance. Mais quand on s'éloigne du bassin, ces tertres font place à des dépôts continus, à la base desquels s'échapppent des fontaines a b o n dantes (sources de la Seine). La zone du calcaire grumeleux, d'une puissance de 2 à 3 mètres, est formée de bancs mal liés, d'un roux un peu terreux, quelquefois de structure oolithique grossière. Au nombre de ses fossiles où déjà (1) Description du groupe halhonien l'Académie de Dijon, t. V ; 1S7S). dans la Cùto-d'Or (Extrait dos Mémoires de r apparaît VOstrea acuminata, abondent la Pholadomya T ezelayi et la P. gibbosa. La zone à Ostrea acuminata, d'une épaisseur d'environ 4 mètres, est formée à la base de marnes jaunâtres, pétries par endroits de VOstrea acuminata, ot de VO. Soiccrbyi, avec nombreux Brachiopodes. On y trouve aussi l'.-l. Parkinsoni et les Bélemnites giganteus et Bessinus. Vers le haut les marnes sont remplacées par un calcaire marneux, un peu noduleux, où dominent des Huîtres plissées. La zone à Pinna, d'une puissance de 8 à 10 mètres est constituée par une roche qui se délite en plaques gélives, d'un grain lin, caractérisée par le Pinna ampla, VAmmonites Parkinsoni ut le Plioladomya bucardium ; cette roche passe insensiblement, comme nous l'avons déjà dit, à un calcaire dur qui ne dilfère pas de celui de la zone à A. arbustigerus du sous-étage bathonien moyen. B. Bathonien moyen. 11 se divise en trois zones • 1. Zone du calcaire subcompacte à Am, arbustigerus ; 2. Zone de l'Oolithe blanche ; 3. Zone des calcaires blancs à Echinodermes. La première zone ou zone à Ammonites arbustigerus, occupe le sommet des Ilauleaux, au voisinage du bassin de l'Auxois; mais, en s'éloignant, elle forme, vers le nord, l'est et le nord-ouest, des dépôts continus. Sa nature minéralogique est la même que celle de la partie supérieure de la zone à Pinna du Bathonien inférieur. On ne s'aperçoit du changement que par l'apparition de Y Am. arbustigerus. Dans l'Auxois cette zone, peu riche en fossiles, renferme quelques bancs oolithiques et quelques assises couvertes d'Huîtres (Ostrea ampulla, 0. Gibriaci, 0. coslata et Ostrea acuminata, celle-ci plus rare). Vers le haut, elle se termine par un calcaire jaunâtre très résistant exploité comme pierre d'appareil. Sa puissance est d'environ 30 mètres. La zone de l'Oolithe blanche forme encore exceptionnellement un hauteau. sur le plateau entre Flavigny et Laroche-Vanneau (Fossot) ; mais la roche tendre, gélive et formée de fines oolithes, qui se relie par des modifications insensibles au calcaire dur do la zone précédente, est complètement dépourvue de fossiles. Vers le haut elle durcit et n'est plus oolithique. On la retrouve en assises continues sur les plateaux de Villaines et de Viserny, au nord de S e m u r ; mais son plus grand développement ne commence qu'aux environs de Monbard, où elle est un peu fossilifère. Sa puissance est de 15 mètres environ. Au N.O. d'Avallon, elle forme les sommets des montagnes de Montmarte, Gros-Mont et Roumont, qui ne sont séparées du Morvan que par une vallée étroite, profonde et faillée. La troisième zone ou zone du calcaire compacte à Échinodermes, ne forme qu'un lambeau, au nord de l'Auxois, vers Cruchy, d'une puissance approximative de 15 mètres avec fossiles mal conservés. Pour compléter la description des terrains sédimentaires de l'Auxois, il me reste à parler de ceux qui appartiennent aux périodes tertiaire, quaternaire et moderne. Ils ont peu d'étendue relativement aux surfaces qu'ils recouvrent, mais présentent pourtant un grand intérêt. Dépôts tertiaires. — Je considère comme tertiaires, sans pourtant en déterminer l'âge précis, les agglomérats de grains de fer, avec gangue ferrugineuse, qui remplissent certaines fractures de roches de la formation oolithique. Tels sont ceux qu'on remarque, dans le calcaire à Enlroques, sur la montagne de Flavigny, près la ferme d'Embussy, dans les bancs de la zone à Ammonites arbustigerus, du Bathonien des environs de Montbard (coteau de Villers et Bois de Granges près Saint-Rémy). Ils paraissent être le produit d'émissions sidérolilhiques (V. la Description géologique de l'Auxois, p. 57o). Je rapporte aussi à la période tertiaire une partie des dépots de transport que j'ai énumérés dans ma note lue à la séance du 18 août 1879, partie comprenant ceux qui reposent sur les sommets oolithiques et sont antérieurs à la grande dénudation qui a évidé le bassin de l'Auxois. Ils sont formés de roches siliceuses inattaquables par les agents atmosphériques et d'origine crétacée et jurassique, accompagnées parfois de débris granitiques. On pourrait encore, il me semble, regarder comme tertiaire, mais de l'époque pliocène : Le limon ferrugineux formé par dissolution des roches de surface, aussi bien sur les plateaux oolithiques que dans le bassin basique de l'Auxois. La preuve de cette dissolution dans la plaine de l'Auxois résulte de la présence au milieu du limon (cran ou mâchefer) de nodules libres de phosphate de chaux, avec fossiles sinémuriens, correspondant aux nodules englobés dans le calcaire à Gryphées inaltéré (Y. antè ce que nous avons dit du phosphate de chaux dans la Description de l'étage sinémurien). Seraient encore pliocènes ces placards de limon granitique (Aubue), qui s'étendent, du Morvan même, jusque dans la vallée principale de l'Auxois, recouvrant souvent le limon précédent ou cran, après avoir 51 franchi les cours de l'Àrmançon et du Serein, dont les lits sont p r o fondément encaissés et creusés dans la granulite. Dépôts quaternaires. Je crois devoir placer à l'époque quaternaire : Les éboulis du calcaire à Entroques dont j'ai parlé précédemment et qui couvrent les coteaux liasiques de l'Auxois. Et ces sablières formées de petits lits obliquement stratifiés qui couvrent par place les pentes du nord de l'Auxois (Rougemont, Aisy, etc.), sous les corniches dénudées des calcaires de la zone à Ara. arbustigerus (V. p . 453 et suivantes de la Description géologique de l'Auxois). Cependant ces chutes de roches et de sables ont dû commencer avec le creusement des vallées. Elles pourraient remonter à la période tertiaire, mais elles se sont principalement effectuées pendant la période quaternaire. Paraissent encore quaternaires : Les débris de transport d'origine granitique qui forment des traînées dans le bassin de l'Auxois. Tels sont les blocs de Pont-Aubert et de Toutry, ces derniers reposant sur le calcaire à Gryphées érodé, et portant l'empreinte manifeste du frottement glaciaire (V. la note lue à la séance du 18 a o û t ; — voir aussi les p. 407-44G et suivantes de la Description géologique de l'Auxois). Et le remblai de galets qu'on remarque à l'entrée de la vallée des Laumes et qui s'étend d'un bord à l'autre, bien au-delà des debords actuels des rivières. Enfin sont incontestablement quaternaires, comme renfermant des fossiles caractéristiques, les gisements suivants : 1° La Brèche de Genay, station préhistorique située sous les rochers du calcaire à Entroques. au nord de Semur, au-dessus de l'Armançon (V. la Description géologique de l'Auxois, p . 482). 2° La brèche de Montfaute, autre station située dans les mêmes conditions au nord du village de Guillon, au-dessus du Serein (V. p. 485 de la Description de l'Auxois). 3° La brèche de Sainte-Reine, située dans les éboulis du calcaire à Entroques sous le plateau d'Alise, au-dessus de l'Oserain; 4° Les éboulis de Fontaine-Rosée, montagne de Flavigny, à l'est du village de Pouillenay, au-dessus de la Brenne (Y. p . 480 de la Description géologique de l'Auxois); K° Les sablières de Menetreux-le-Pitois, sous le plateau oolithique. au-dessus et à l'est de la Brenne; (Je n'indique que les principaux gisements). Tous ces gisements sont au bord des plateaux oolithiques à 100 mètres environ au-dessus du cours des rivières. Nous ajouterons encore les suivants, situés à une moindre hauteur : G Un ancien niveau de la Brenne, mis à découvert par les fouilles d'une carrière à ciment, à 30 mètres environ au-dessus de la rivière, sur le territoire de Pouillenay (carrière Lacordaire). Formé d'alluvions terreuses et caillouteuses, il renfermait de nombreux ossements avec silex taillés du type de Moustiers (Y. p . 423 de la Description géologique de TAuxois). 7° Et un autre plus bas encore, à 10 mètres environ au-dessus d e l à même rivière, au bas du village de Venarey, lieu dit le Gué-des-Chats. 0 Fossiles quaternaires L'rsus — Uyena Caniî — lîquus du Musée de Semur. — spelœus, Blum mcles, Linné spelceu, Goklf., Cuv î»;)uç, Linné vulpes, Linné caballus, Linné — asinus. Linné flos (plusieurs espèces) Cervui elaphwt, Liimé — larandus, — meqaceros^ — capreolus Elephas Rhinocéros Linné Hart primigcnius, lichorhinus, Blum., F a l c . . . Cuv — Merchii ? Kaup Sus scro/<ï, Linné Mammifères. Éboulis de Fontaine-Rosée. Sablières de Rougemont. Brèche de Genay. Genay, Sablières de Menetreux. Brèche de Genay, brèche de Sainte-Reine, Brèche de Genay, brèche de Montfaute, brèche de Sainte-Reine, sablières de Menetreux. haut niveau de Pouillenay, sablières de Rougemont, bas niveau de Venarey. Bas niveau de Pouillenay. Brèche de Genay, brèche de Montfaute, brèche de Sainte-Reine, sablières de Menetreux:, Ëboulis de Fontaine-Rosée, haut niveau de Pouillenay. Brèches de Genay et de Sainte-Reine, sablières de Menetreux, éboulis de Fontaine-Rosée, haut niveau de Pouillenay, sablières de Rougemont. Brèche de Genay, sablières de Menetreux, brèche de Sainte-Reine, bas niveau de Venarey. Semur (champ Languis). Jeux-les-Bard. Brèche de Genay. éboulis de FontaineRosée, Rougemont, Montbard. Brèche de Sainte-Reine, bas niveau de Venarey. Carrière Lacordaire à Pouillenay. Fissures de rochers à Villaines. Mollusques. Brèche de Genay. Hélix fruticum ? Mull sylvatica, Drap — lapicida, Linné Hélix, sp Débris, instruments, etc., indiquant Os carbonisés Os cassés intentionnellement Silex taillés (type de Moustiers) Percuteurs en quartz, granulite, grès. etc. Galet siliceux poli en lissoir Rondelle en terre cuite percée d'un trou. la conlemporêanité de VHomme. Brèche de Genay. Brèche de Genay, brèche de Montfaute, sablières de Menetreux, haut niveau de Pouillenay. Brèche de Genay. Brèche de Sainte-Reine. Haut niveau de Pouillenay. Sans compter les nombreux silex taillés des types de Saint-Acheul, de Moustiers, de Solutré et de la Madeleine, trouvés à la surface du sol dans tout l'Auxois. Alluvions modernes. Les alluvions modernes s'étendent le long des cours d'eau actuels et se confondent souvent avec les alluvions quaternaires, mais ne s'éloignent guère des bords des rivières. Elles sont formées de limon, de sables et de galets. Causes probables des modifications de surface qui ont don-né leur configuration actuelle au Morvan et aux terrains sédimentaires formant partout la ceinture et, par endroits, le couronnement du massif éruptif (1). Après le dépôt des roches paléozoïques (2) le Morvan a subi un mouvement lent et prolongé d'abaissement sous les eaux. Cet abaissement, qui a commencé à la période triasique, s'est continué jusqu'à la fin de la période crétacée. Il a été suivi d'une exondation considérable, accompagnée, d'une part, de l'inclinaison des roches éruptives p l o n geant, avec les terrains sédimentaires qu'elles supportaient, vers le (1) Ces causes, indiquées ici sommairement, sont expliquées plus complètement dans ma Description géologique de l'Auxois (1873, p. 3 5 9 ; 3° phase). (2) Je ne parle pas ici des phénomènes qui se rapportent aux dépôts paléozoïques. La théorie que j'en ai donnée dans la Géologie de l'Auxois (2° phase, p. 355), doit faire place à celle de M. Michel-Lévy, qui a étudié plus complètement la formation primaire sur le Morvan et a déterminé les conditions de relation des roches é r u p tives avec les roches sédimentaires. N.O. et le S.E., et, d'autre part, de la rupture des mêmes roches sur les bords orientaux et occidentaux du massif, par failles suivies d'autres failles échelonnées à distance dans les roches stratifiées ; flexions et failles montrant par leurs dispositions, la superposition très probable, lors du relèvement général, sinon sur le Morvan tout entier, au moins sur une très grande partie de sa surface, non-seulement de la série jurassique, mais encore de tout ou partie de la série crétacée, déposées pendant la phase d'abaissement. La ceinture du Morvan paraît avoir suivi incomplètement l'exondation post-crétacée du massif central et être restée sous les eaux marines, mais à une profondeur moindre vers les bords que sur des points plus éloignés, lesquels échappaient à l'action destructive des flots et des courants de surface. Il en est résulté, tout autour du Morvan, un arasement circulaire et l'érosion marine emportant successivement les terrains, à mesure qu'ils s'élevaient sous les eaux et d'autant plus énergiquement que le point attaqué se rapprochait du Morvan, a coupé au même niveau tous les dépôts, quel que fût l'étage ou même la zone, faisant partout disparaître les lèvres relevées des failles. Après celte ablation du périmètre du Morvan, difficile à expliquer autrement, le mouvement d'inclinaison s'est accentué et la mer s'est retirée, en s'éloignant de plus en plus du massif éruptif, laissant p r o gressivement à sec, sa ceinture rongée jusqu'à l'Oolithe inférieure dans la partie sud de l'Auxois (plateau de Sombernon), jusqu'à l'étage bathonien dans la partie nord et plus loin, jusqu'aux étages les plus élevés du groupe oolithique supérieur. Par l'effet de dénudations postérieures, le Morvan n'a plus conservé que des lambeaux de roches sédimentaires, appartenant au Trias, à l'Infrà-lias et à l'étage sinémurien, lambeaux qui s'élèvent encore à l'altitude de 594 mètres à la Tuilerie des Plaines de Pensières, à celle de 624 mètres aux Loisons et aux Amans et à celle de 675 mètres aux Grandes-Fourches, tandis que les mêmes dépôts tombent à moins de 250 mètres dans le Semurois et de 230 mètres dans l'AvalIonnais. Ces dénudations postérieures qui paraissent pour une grande partie contemporaines de la période tertiaire, et pour une autre partie, des périodes quaternaire et même post-quaternaire (1), ont évidé le (1) Les vallées de l'Auxois étaient creusées avant le commencement des âges paléolithiques, puisqu'on y trouve des vestiges de la première époque de la pierre taillée (type de Saint-Acheul), avec traces de foyers, aux environs de Semur. Cependant des vestiges paléolithiques, de tous les âges de la pierre taillée, souvent accompagnés d'ossements d'animaux quaternaires et quelquefois de galets, situés à 30 mètres environ au-dessus du cours actuel des rivières, indiquent, par leur position, que le creusement s'est continué depuis. bassin de l'Auxois qui a gardé, seulement par endroits, des vestiges d'éboulements, de détrition et de transport. Quant au Morvan, l'ablation qui l'a découronné et a même profondément entamé la plupart de ses roches éruptives, a également agi sur ses bords déjà rongés par l'arasement dont il a été question plus haut. Cette ablation, qui a produit des inégalités de surfaces considérables, ne peut plus être attribuée à la mer, mais à une destruction lente et énergique par des phénomènes météoriques que, d'après la nature et la disposition de certains blocs transportés, je considère comme glaciaires (1). Le régime glaciaire, par ses chutes énormes et répétées de neige, fondant à certaines époques sous la pluie et par ses torrents sous-glaciaires, paraît seul rendre compte d'une dénudation aussi puissante. Lundi 18 août. — Séance à la sous-préfecture PRÉSIDENCE DE M. de Semur. COLLENOT. La séance est ouverte à 8 heures. Après la lecture du procès-verbal de la dernière séance, dont la rédaction est adoptée, M. Ch. Yélain résume dans les termes suivants les travaux faits dans les deux journées précédentes : 1° Visite aux collections de Semur. — Après la séance d'ouverture la Société s'est rendue au Musée de la ville pour examiner, sous la d i rection de M. Collenot, les collections géologiques qui y sont exposées. Ces collections qui ont trait uniquement à la Géologie de la région ont été recueillies dans le bassin septentrional de l'Auxois et sur les parties du Morvan qui limitent ce bassin au Sud et à l'Ouest. Elles s'étendent principalement de l'Oolithe au Trias, et comprennent aussi de nombreux représentants des roches anciennes, carbonifères et dévoniennes, avec une série complète des roches éruptives qui constituent le Morvan. Semur est la patrie du Lias. Ses dépôts s'étendent en bordure autour du Morvan et présentent, à tous les niveaux, des faunes dont la richesse et la variété ont fait de cette partie de la France une région classique. Aussi la collection du Musée est-elle sous ce rapport unique en Europe et tous les paléontologistes qui s'intéressent aux faunes jurassiques sont venus et viennent encore la consulter. (lj Ces phénomènes glaciaires ont commencé avant la période quaternaire. Elle est toute entière l'œuvre de trois géologues, MM. Collenot,Bréon et le docteur Bochard, qui, après de longues recherches, faites sous la conduite du premier d'entre eux, ont réuni leurs récoltes individuelles en 180G pour en faire une collection unique, représentant les richesses paléontologiques de la région ; ils en ont généreusement fait don à la ville. Tous trois, depuis cette époque, consacrent tout leur temps à la détermination et au classement de cette collection qui s'accroît sans cesse, à ce point qu'elle est maintenant contenue dans un local trop étroit. En faisant les honneurs de ce Musée dont il en est l'âme, M. Collenot, assisté de MM. Bréon et Bochard, a pu donner plus de précision aux indications fournies dans la séance d'ouverture au sujet des excursions projetées, en montrant les séries de roches et de fossiles recueillis dans les localités qu'on allait visiter. La Société a été unanime pour exprimer aux géologues sinémuriens ses plus vives félicitations pour le soin apporté dans le choix des échantillons, ainsi que dans leur classement méthodique, et pour déclarer que cette belle collection stratigraphique, unique en France, peut être citée comme un modèle accompli de ce que doivent être les collections régionales dans les contrées classiques. La collection des roches éruptives et des minéraux du Morvan a été de même fort remarquée. Elle se compose de 305 échantillons de grandes dimensions, choisis et taillés avec soin, classés par ordre d'éruption. Elle a été faite par MM. Collenot et René Bréon, sur les indications et avec l'aide de M. Michel-Lévy, qui en a profité pour tracer brièvement, avec des exemples à l'appui, l'histoire des phénomènes é r u p tifs qui se sont succédé dans le Morvan, d'après les résultats de ses dernières recherches. 2° Excursion aux environs de Semur. — Dans l'après-midi, la Société, après s'être réunie de nouveau devant l'hôtel de la SousPréfecture, s'est dirigée vers la grange Millotpour examiner des affleurements infrà-liasiques, qui se présentent là sur la granulite. Après avoir jeté un coup d'œil sur la granulite rose qui affleure près du champ de tir et sur laquelle la gare de Semur se trouve bâtie, la Société a pris la route de Massène, et a pu voir, au passage à niveau, une première coupe donnant la Lumachelle et le Foie de veau en superposition. La Lumachelle est là n o r m a l e ; elle se compose de marnes grisâtres alternant avec des dalles calcaires minces, pétries de coquilles bivalves, de Cardinies principalement, couchées dans le sens de la stratification, brisées et mal conservées. Le caractère littoral de ce dépôt s'accuse par cette accumulation de coquilles brisées qui représentent bien un apport par les mers sur une plage basse, et surtout par la présence dans la roche calcaire d'une grande quantité de petits galets quartzeux. Le Foie de veau qui la recouvre et s'y soude d'une façon immédiate, est là peu fossilifère, mais il se présente bien avec ce caractère pétrographique spécial qu'il présente autour du Morvan avec une constante uniformité. Ce dépôt ne présente de variation que dans son épaisseur ou dans la prédominance de l'élément calcaire sur l'élément marneux. Nous pouvons donc le définir ici, une fois pour toutes : Les calcaires marneux du Foie de veau sont compactes, à pâle fine, d'une certaine dureté, leur cassure est plate et parfois conchoïde en raison de la finesse des grains et de leur ténacité qui ressemble à celle des calcaires lithographiques. Leur coloration jaune-verdâtre, parfois mouchetée de taches brunes, et leur disposition en lits noduleux, souvent même en boules aplaties formant des cordons noueux alignés, est tout à fait caractéristique (1). L'épaisseur de ces bancs calcaires est de 0"'lOen moyenne; les marnes qui alternent avec eux sont fissiles, jaunâtres, plus foncées et d'une épaisseur un peu moindre. En se dirigeant vers la Chaume-aux-Aulnes, on a vu le calcaire à Gryphées qui vient a u - d e s s u s ; tout ce système appuyé sur la granulite plonge au N.E. et disparaît sous le Lias moyen à Villenotte (Pl. I, fig. 1, coupe du plateau de Massène). Un petit chemin de descente, qui longe les vignes, a donné de ces mêmes terrains une coupe en sens inverse et a permis de passer du Lias inférieur aux grès de l'Infrà-lias qui affleurent dans les fossés du sentier, sous les murs des jardins. Quelques lambeaux de marnes irisées et d'arkose grossière séparent ces grès de la granulite, M. Collenot y voit un représentant du Keuper. A la Chaume-aux-Aulnes, dans la traverse qui conduit à Pont, une tranchée fraîchement ouverte pour l'établissement de conduites d'eau et de gaz a donné dans ces mêmes terrains une coupe excellente qui a permis de constater d'abord, au contact du Foie de veau et du calcaire à Gryphées, un passage insensible entre ces deux dépôts. Quelques fossiles ont été recueillis dans ce calcaire marneux qui affleurait dans un talus en dehors de la tranchée : un fragment de gros Nautile, des Lucines de petite taille, des Mactres, Cardium Terquemi, Lima edula, et quelques moules de Gastéropodes indéterminables ont été recueillis. (1) Voir pour plus de détails la description qu'en a donnée M. Collenot, Loto p. 215 et suiv. cilato, La Lumachelle au-dessous était bien visible et les fossiles y étaient moins froissés que sur la route de Massène; dans les rejets de la t r a n chée, quelques-uns de nos collègues ont pu faire une ample moisson de Cardinies ; Arca Collenoti, Mytilus rninutus, Lima edula, Lima Hettangiensis, Ostrea Haisingeriana, etc., ont été trouvés abondants (1). De la Chaume-aux-Aulnes jusqu'à la grange Millot. la route suivie reste sur la granulite ; à droite, au fond d'un encaissement N.S., coule le Serein. Aux Véronnes, Ses grès infrà-liasiques (Rhétien, Collenot), existent dans les vignes. Les blocs arrachés par la culture sont réunis en tas, ou bien assemblés pour faire des petits murs de séparation. Ces grès appartiennent à la partie supérieure de la zone à Avicula contorta, ils sont couverts de déjections d'Annélides et présentent parfois des m o u lages d'Astéries en relief. Les petits m u r s entourant les vignes, au grand désespoir des vignerons, ont été vite démantelés et quelques Astéries, je n'ose dire en parfait état, mais suffisamment reconnaissablés, ont été trouvées avec quelques empreintes de coquilles b i valves. La traversée du plateau a montré des carrières de calcaire à Gryphées où la zone à Am. Bucklandi est bien représentée, puis de nouveau le Foie de veau, M. Michel-Lévy, prenant alors la direction de la Course, a conduit (1) Au moment du passage de la Société la c o u p e de la tranchée s'arrêtait là. J'ai eu occasion de revoir, peu de temps après la fin de la réunion, cette tranchée, alors qu'elle était terminée, et j'ai relevé la succession suivante, représentée dans la figure 1 de la planche II : i. Lias inférieur. Calcaires bleuâtres et marnes schisteuses (Zones à Am. rotiformis et à Am. Bucklandi 3 . Infrà-lias. Calcaires noduleux verdàtres avec marnes feuilletées (zone à Am. anrjulatus) Calcaires jaunâtres avec Lima edula Calcaires bleuâtres à Cardinies, durs, en plaquettes de 0 10, alternant avec des marnes \ Marnes schisteuses bleues a. Calcaire bleuâtre à Cardinies, rempli de petits galets q u a r t z e u x . . . c. trgiles plastiques vertes avec cargneules jaunes. (Ostrea Baidingesiana ; Lima circularis ; Maclromya sp? dans tes argiles) b. jrès blanc à grains fins, sans fossiles a. îrès grossiers roussàtres, en plaquettes irrégulières, alternant, avec des sables quartzeux. A la base, lits de galets dans ces sables, séparé de la granulite ravinée par un plaquage d'argile verte. (Dans ces argiles : Pc'llatia, sp ; Cardium phillipianum; Myophoria, sp ; Lima, sp ; Mitylus rninutus, c e Granulite. V20 2.00 0.60 2. 1. Zone à A. contorta. m 1.10 0.40 0.60 0.10 0.30 0.-1O la Société sur le revers du coteau, vers le moulin de Saumaise, pour montrer les filons de quartz concrétionné, orientés N.O.-S.E., qui traversent là la granulite en faisant saillie au-dessus, au milieu des bruyères. La granulite, au moulin de Saumaise, est à grandes parties. De beaux échantillons ont été recueillis, dont un présentait un grand cristal de tourmaline. Revenant ensuite vers Semur, la Société s'est arrêtée un instant au moulin de la Laume pour examiner, dans les encaissements du Serein, un bel affleurement de granulite. Cette roche empâte des fragments de leptynite qui se détachent en noir sur les tons rosés de la roche encaissante. Quelques doutes se sont élevés au sujet de cet empâtement. Plusieurs de nos confrères ont cru voir là une simple ségrégation des éléments de la roche. Mais bientôt dans les blocs arrachés par l'exploitation, de véritables galets de leptynite, à contours bien définis, ont été trouvés, et le fait avancé par M. Michel-Lévy a été admis. Les collections du Musée de Semur possèdent un énorme bloc de cette granulite, en provenance de ce point qui renferme de nombreux fragments de leptynite manifestement arrachés et empâtés, et qui est venu apporter à la théorie exposée par M. Michel Lévy une éclatante confirmation. L'excursion ne devait pas finir là. M. Collenot, reprenant la direction de la Course, a conduit ceux des membres qui ne suivaient pas M. Michel-Lévy, sur la rive opposée du Serein, pour étudier a u dessus de la Chaume Perthuizot des affleurements dans les marnes irisées, plus nets que ceux entrevus à la Chaume aux Aulnes. Les marnes irisées occupent toute la partie nord du petit mamelon en forme de promontoire, limité à l'Est par le Serein, à l'Ouest par le Chénot; on les a rencontrées dans le petit sentier qui conduit de la ferme Hardelon à la route de Saulieu. La lande, de forme triangulaire, connue sous le nom de Chapeau du Curé, située entre les croisements des routes de Semur à Saulieu, est toute entière recouverte par des argiles rutilantes qui se compliquent là de bancs de grès et d'arkose, le tout reposant sur la surface ravinée et mouvementée de la granulite réduite en arène au contact. Ces arènes sont exploitées temporairement; au moment du passage de la Société une coupe fraîche a permis de relever dans la plus grande de ces exploitations la coupe suivante (pl. II, fig. 4) : C. Argile plastique bigarrée, nuancée de colorations vives violacées et rougeâtres, traversée à la base par quelques petits bancs d'arkose, très minces et do forme lenticulaire B. Arkose grossière, renfermant des gros nodules d'orthose rose (microoline) roulés, avec des petits gale'.s de quartz laiteux et formant un lit continu, 1"10 irrégulier A. Grés tendre, jaunâtre micacé, passant par places à l'arkose qui y forme de petits nids, marqués aussi par places de taches vertes de nature argileuse; épaisseur visible, en moyenne 0™15 0.30 Ce grès, qui forme une couche de remplissage, repose directement sur l'arène granulitique, qu'il paraît cimenter au contact. Cette coupe diffère sensiblement de celle suivante donnée par M. Collenot dans sa Description de l'Auxois (p. 97). Marnes Arkose Arkose Granité irisées à grains fins grossière avec petits galets de quartz blanc (1) m 0 S0 0.15 0.60 Mais il n'y a pas lieu de s'en étonner ; un des caractères de ces dépôts c'est leur variabilité; il est très rare de trouver la même succession sur une certaine étendue ; en des points m ê m e très rapprochés n o n seulement cette succession, mais la nature m ê m e des couches varie. Ainsi, vers la ferme Hardelon, c'est-à-dire dans l'Est du p r o m o n toire, les argiles bigarées, sont assez puissantes (4 mètres) ; elles sont sableuses et chargées de grains de quartz à la base et se mélangent à l'arène granulitique sur laquelle elles reposent directement. En c o n tournant le promontoire vers le Nord ce sont les arkoses qui p r é d o minent et les argiles sont réduites à de minces filets ; enfin dans l'Ouest, vers le rû Chenot, j ' a i relevé, l'année précédente, la succession suivante, dans un petit chemin de descente qui se dirige vers Cernois, et que des pluies torrentielles avaient profondément raviné : m 3 . Grès fins, jaunâtres, en plaquettes 0™05 à 0 1 0 Arkose sableuse, chargée de grains de quartz et entremêlée de veines argileuses rouges et vertes 0.20 2 . Argiles plastiques violettes, très collantes, prenant des tons rutilants. 0 . 1 0 ? (2) 1. Arkose grossière, en bancs bien lités, très aimantée et passant à l'arène granulitique 0.60 Granulite. Une tranchée faite dans l'Ouest de ce promontoire, pour le passage de la voie ferrée d'Avallon, a mis à jour une grande épaisseur d ' a r giles irisées appliquées directement sur la granulite. Par contre ce sont parfois des grès francs qui sont dans cette situa(1) A la date de cette publication (1873) la distinction d e l à granulite et du granité que l'on doit à M. Michel-J.évy n'avait pas été faite. (2) Leur épaisseur était peut-être plus considérable, cette partie de la coupe étant un peu masquée par des éboulis de terre végétale. tion ; j'en ai fait la remarque sur la rive gauche de l'Armançon, en face de Charentois, où j'ai relevé la petite coupe suivante : Terre végétale. Alluvions anciennes avec bloc de grés remaniés 1™20 Grès jaunâtres fissiles appliqués sur la granulite U"15 Ces grès légèrement ferrugineux ont été démantelés et remaniés sur place par les eaux de l'Armançon, alors que le torrent atteignait ces hauts-niveaux qui sont maintenant indiqués sur tout son parcours par la position de ses alluvions anciennes. Quelques lambeaux préservés dans les anfractuosités de la granulite sont encore en place, comme le montre cette petite coupe. M. Collenot considère tous ces gisements comme triasiques et les rattache aux grands dépôts keupériens de Sombernon et de BlaizyBas. Je ne crois pas cette assimilation démontrée, et comme je l'ai déjà dit dans la séance d'ouverture, après un examen très attentif de tous les points où ces dépôts affleurent et peuvent être étudiés dans leurs rapports avec les autres terrains, j'ai acquis des preuves, qui me paraissent définitives, de leur rapprochement avec l'Infrà-lias, étant donné que la zone à Avicula contorta appartient à cette subdivision. Ces dépôts, très discontinus c o m m e on sait, très variables, mal stratifiés, portent tous les caractères d'un dépôt remanié. Il sont partout recouverts par les grès de la zone à Avicula contorta, et les distinctions entre les grès associés aux argiles bariolées inférieures et ceux-ci sont bien difficiles à faire. M. Collenot l'a tenté ; il a même donné des caractères différentiels pour chacun d'eux : Dans le Keuper : 1° Arkoses presque toujours effervescents; 2° Grès non fissiles et non effervescents (Rû de Cernant). Dans l'étage rhétien : 1° Grès fissiles à mollusques, non effervescents (Montigny) ; 2° Grès non fissiles à ossements, effervescents (Normier). II reconnaît lui-même la faiblesse de ces caractères et déclare plus loin (p. 141) qu'en raison de la difficulté qu'il éprouve à séparer les grès à Avicula contorta de ceux du Keuper, il rapporte-également au Trias cette zone, qu'il sépare ainsi de l'Infrà-lias en lui créant u n e place spéciale sous le nom d'étage Rhétien. M. Levallois, en 1864, préoccupé d'établir une limite entre le Trias et le Lias en Lorraine, est venu visiter l'Auxois ; il a bien vu ces r a p prochements et réunissant les grès keupériens à ceux de l'Infrà-lias, sous le nom de couches de jonction parce qu'il les a reconnus inséparables ; il les place, de même, tous deux dans le Trias en considérant ces couches, qu'il assimile à celles qu'il a suivies sans discontinuité depuis l'Ardenne jusqu'au Morvan, comme constituant au sommet du Trias, un terrain neutre, méritant une division spéciale qu'il semble vouloir désigner sous le nom de grès suprà-keupérien. Cette question ne peut donc plus faire de doute, ces deux dépôts sont intimement liés et ne peuvent se séparer. Au Chapeau-du-Curé on ne peut voir cette liaison, la végétation et les éboulis masquant la coupe au-dessus des argiles rouges, mais les grès de la zone à Avicula contorta affleurent à peu de distance plus haut (D. de la fig. 1, pl. II). M. Collenot y a reconnu quelques fossiles caractéristiques, qui sont cités dans sa description géologique de l'Auxois. J'ai constaté cette liaison dans tous les points où j'ai pu observer leur contact. J'ajouterai maintenant qu'à la suite de patientes recherches j'ai découvert dans les grès keupériens de M. Collenot, n o t a m ment dans ceux du r u d e Cernant, qui affleurent sur la routed'Epoisses à sa jonction avec le petit sentier qui conduit à Collonges, des e m preintes de Mollusques bivalves suffisamment bien conservées pour être déterminées avec toute certitude; ces espèces, dont les noms s u i vent, sont de petite taille, elles sont spéciales à l'horizon de Y Avicula contorta (1) ; Lima circularis ; Cardium Phillipianum ; Cardium Rheiicum ; Anomia Revonii ; Corbula sp ; Pellatia s p . Des exploitations pour le sable, ouvertes au moment de mon p a s sage, de chaque côté de la route, m'ont permis de relever en ce point une coupe intéressante dont voici le détail : (Pl. II, fig. 2. Coupe du rù de Cernant, à la montée de Collonge.) h. Terre végétale. L. Limon ferrugineux à phosphates. (1) II est juste d'ajouter que ces fossiles sont d'une extrême rareté et souvent très difficiles à distinguer à la surface du grès. Celte petite récolte m'a demandé plus d'une longue station en ce point. Lias inférieur Foie *Z 2 . •3 4 . Calcaire à Gryphées arquées (exploité un peu avant petite route de Ménetreux) de veau 3. Marnes et calcaires noduleux Lit marneux jaunâtre avec quelques petits galets quartzetix Dalles calcaires bleuâtres à Cardinies disposées en deux bancs bien coDtinus, chargées également de petits grains de quartz et séparées par des marnes grises Argile grise et jaune, feuilletée, avec plaquettes calcaires à Cardinies irrégulières et peu épaisses ; en dessous de ces plaquettes, l'argile est un peu plus compacte, elle est remplie de petits grains de quartz blanc et de feldspaths roulés, et renferme des galets de roches éruptives de nature porphyrique et granulitique. (Quelquesuns avaient 0°10 de diamètre.) Ce dernier lit argileux s'agglutine par places et passe à une cargneule calcaréo-marneuse, dont les cavités sont remplies d'argile ocreuse ; quelques petits lits gréseux analogues h ceux du bas s'y intercalent également «A .a 1 11. ! Sables d'un blanc verdâtre, parfois jaunâtres, mélangés de petits galets quarlzeux disséminés qui forment également un petit cordon très accusé, large de 0™10 environ qui se suit dans toute la longueur de la coupe Ces sables deviennent argileux à la base; ils se soudent en un banc gréseux continu, jaunâtre et moucheté de petites taches noires manganésifères. Ce gres est fossilifère, c'est là le niveau des bivalves précitées / Argile verte sableuse, nuancée de petites parties violacées l Argile plastique verte A . | Argile verte sableuse au milieu de laquelle se présente un lit / d'arkoso à ciment argileux de 0°05, puis au-dessous des lentilles \ de cette même arène disposées en files, mais non soudées 3™20 0.60 0"05 0.40 1.30 1.80 0.10 0.20 0.20 0.80 Cette argue repose immédiatement sur la granulite, dont la surface est très i n é gale et comme ravinée ; cette granulite est aussi en partie décomposée et transformée en arène; sa séparation avec l'argile aréneuse qui la recouvre est bien nette et marquée par un véritable cordon de galets dont plusieurs sont de la dimension du poing, qui se trouve directement appliqué sur la surface de la granulite. Ces galets sont formés de quartz blanc laiteux, de granulite, de quartz calcédonieux et de roches éruptives diverses, issues du Morvan. A la montée de Collonges, près de la remise des ponts-et-chaussées, les sables blancs sont agglutinés et passent à des grès friables; on voit au-dessous les argiles aréneuses avec leurs petits galets q u a r t zeux, puis le banc de grès jaunâtre, avec ses mouchetures noires, qui semble plus grossier et doit être aussi fossilifère, car j ' e n ai obtenu quelques empreintes, malheureusement mal conservées, en raison du peu de ténacité du grès. Ce lit gréseux est le dernier qui affleure, il est dans le fond du fossé, difficile à atteindre par conséquent. Son épaisseur doit être de 0 2fj à 0 3 0 . m m Ces grès se continuent en corniche sur le haut des deux rives du rû de Cernant et paraissent s'épaissir en aval. En face de Collonges on les rencontre clans les vignes où ils affleurent; les petits m u r s de séparation entre les champs en sont formés. J'ai vu là, à deux reprises différentes, une petite extraction qui m'a permis de constater la p u i s sance de ces grès qui sont là en bancs épais soudés l'un à l'autre sans argiles intercalées. Mais il est juste d'ajouter que cette fouille était peu profonde et que plus bas les colorations vives de terres fraichement remuées indiquaient la présence, dans le sous-sol, des argiles rouges. Ces grès qui sont là faciles à atteindre ont été souvent explorés pour la recherche des fossiles, mais ces tentatives, que moi-même j'ai s o u vent renouvelées, ont toujours été infructueuses (1). La coupe du rû de Cernant avec ses galets à la base porte bien l'indication d'un rivage. La granulite devait former falaise au moment du dépôt des sables et des grès inférieurs qui ne se sont guère étendus plus loin, car si on les rencontre encore plus haut sous les bois de Montille et sur la rive droite du rû Chenôt, ils n'ont certainement pas atteint Courcelles, où l'on voit la Lumachelle avec des cargneules et des marnes argileuses jaunes à sa base directement appliquée sur la g r a nulite. Les eaux qui battaient ainsi le front N.E. du Morvan devaient être peu profondes et mouvementées, avec un ralentissement cependant, et un affaissement qui a reporté le rivage plus loin. L'affaissement c o n tinuant, une mer plus profonde, avec des eaux plus calmes et des fonds vaseux, s'est établie ensuite en ces points à l'époque du Foie de veau et du Lias. Tous ces mouvements se sont effectués avec une extrême lenteur, puisque l'horizontalité des dépôts n'a pas été t r o u blée et qu'un des. faits qui résultent encore de l'examen attentif de la coupe du rû de Cernant c'est le passage insensible des couches gréseuses inférieures aux marnes et calcaires à Cardinies qui les recouvre. Je ne vois pas là place pour le Trias et je rattache tout cet ensemble à l'Infrà-lias, en rapportant à la zone à Avicula contorta les arènes gréseuses, les argiles vertes et les grès qui ne font q u ' u n , compris entre la granulite et le premier lit marneux de la Lumachelle. La question maintenant est ainsi posée : La zone à Avicula contorta doit-elle faire partie du grand système basique et en constituer la base, (1) En septembre 1880, une nouvelle recherche dans ces grès a été plus heur e u s e ; j'ai trouvé dans un do ces blocs, quelques écailles de Poissons, des traces de végétaux indéterminables, et un moule interne bien net d'une petite Arche. Il y a donc là l'indication d'un banc fossilifère qui peut-être un jour sera mis à d é couvert. Lo bloc de grès fossilifère était plus grossier que ceux habituels en ce point, et moucheté de taches violacées. (y oie ajoutée pendant l'impression.J ou doit-elle en être distraite pour en faire un étage à part ayant ses affinités triasiques, comme le veulent MM. Collenot et Levallois? C'est la première solution qui me paraît devoir être applicable, mais les deux noms que je viens de prononcer ont une telle autorité, puisque le premier s'est consacré à l'étude de ces terrains dans les contrées typiques et que l'autre a consacré tous ses instants depuis plus de vingt années à étudier la région où nous sommes, que je ne puis pas encore considérer le fait comme démontré. J'attendrai que la Société en ait acquis la preuve après avoir observé les gisements que nous rencontrerons dans nos excursions. La Société, en retour vers Semur, a pris le chemin du rû Daudon pour admirer les accidents rocheux tout à fait remarquables formés par la granulite dans les encaissements du torrent et qui ont valu dans le pays, à cette découpure le nom de petite Suisse. Le soir un banquet gracieusement olfert à la Société géologique par la Société des Sciences historiques et naturelles de Semur réunissait les membres des deux Sociétés dans les salons de l'hôtel Bernard. Une grande cordialité a régné parmi les convives et le festin s'est terminé bien avant dans la nuit. Des toasts nombreux ont été portés : Par M. le sous-Préfet de Semur, à la Science géologique, à son b u t , à son utilité et à ses progrès; Par M. Bruzard, président de la Société des Sciences de Semur, souhaits de bienvenue à la Société géologique de F r a n c e ; Par M. Collenot, remerciements àla Société géologique pour le choix de Semur comme lieu de réunion extraordinaire; Par M. Hébert, aux géologues sinémuriens, MM. Collenot, Bréon et Bochard, qui ont si bien contribué à la prospérité de la Société des Sciences de Semur, qui nous a si bien accueillis. Ces toasts, le dernier surtout, ont été chaleureusement applaudis. En dernier lieu, au nom des géologues étrangers qui avaient bien voulu se joindre à nous, M. Claudio Segré a levé son verre à la bonne entente qui règne entre les géologues du monde entier. Excursion du lundi 18 à Normier, Brianny et Montigny. La région de l'Auxois où la zone à Avicula contorta est le mieux développée, est située entre Montigny et Saint-Thibault. Les grès de cet âge forment là une bande discontinue entrecoupée par de petites failles, qui suit les bords de l'Armançon depuis le moulin de SaintThibault, au-dessous de Normiers jusqu'à Montigny-sur-Armançon. Une faille assez importante (faille de Fiée), dirigée N.S. l'arrête b r u s quement en ce point. (yest à l'examen des plus importants des affleurements de ces grès que la Société devait consacrer la majeure partie de la journée. Pour cela elle s'est rendue en voiture, par la route de Villeneuve, au point de croisement de cette route avec celle de Dijon, à la Maison de Paille. Là elle a mis pied à terre et s'est dirigée vers Pont-Royal, pour visiter les exploitations dans le calcaire à ciment. Un arrêt très court a été l'ait dans ces carrières, qui n'avaient d'autre intérêt que de montrer ces alternances souvent répétées de calcaires marneux bleuâtres et de marnes bleues feuilletées composant dans le Morvan, la base du Lias moyen. Ces calcaires exploités, en beaucoup de points, dans la région pour la fabrication du ciment, sont surtout typiques à Venarey. C'est sous ce nom que M. Collenot désigne cet horizon, dont la faune est ordinairement très riche et représentée surtout par des Céphalopodes nombreux (Bélemnites et Ammonites). Le calcaire à ciment de Pont-Royal s'est montré peu fossilifère; on y a seulement recueilli les espèces suivantes : Ammonites margaritatus : A. Loscombi ; A. bipuuctatus ; Delem. brevis, etc. Des travaux pour l'élargissement du canal de Bourgogne mettaient à nu sur une grande étendue le Lias inférieur, dans lequel le canal a été creusé entre Pont-Royal et Saint-Thibault. La Société en a profité pour examiner avec un soin particulier la zone supérieure du Lias à Gryphées; Y Ammonites stellaris, caractéristique de la zone, a été trouvée en plusieurs exemplaires avec un certain nombre d'autres espèces de grande taille, parmi lesquelles je puis citer : Am. Œduensis ; A, Lotharingus ; A. Breoni ; A. Landrioti? A. Boucaultianus; A. obtusus ; Bélemnites acutus ; Lima gigantea ; Gryphœa arcuata, etc. Les ouvriers, qui avaient été prévenus du passage de la Société par les soins de M. Collenot, avaient mis de côté un grand nombre de ces Ammonites, de forte taille, qui signalent le Lias de l'Auxois, en p r o venance des zones à Am. Bucklandi, et à Am. stellaris. Au retour, les voilures pliaient sous le poids de ces fossiles géants. Dans les tranchées du canal, la zone à Am. stellaris est recouverte par le Lias moyen, qui affleure sur une épaisseur de 2 à 3 mètres environ. La Société a longuement examiné ce contact intéressant et s'est attachée à trouver entre ces deux dépôts une limite exacte qui ne se traduit pas d'une façon bien nette, un passage insensible s'elfectuant entre eux. C'est surtout sur la forme des Gryphées qu'on peut se baser pour établir une division ; là où la Gryphée arquée avec sa forme typique finit, le Lias moyen commence. Au point de vue des faunes, un mélange s'établit dans les bancs de •ri contact entre ces deux subdivisions. La zone a Am. stellaris présente elle-même un grand nombre d'espèces qui, dans d'autres régions, n'apparaissent que dans le Lias moyen. Ce l'ait avait déjà frappé M. Hébert dans sa visite au Musée, et le portait à rattacher au Lias moyen cette zone supérieure si riche. La présence de certaines espèces telles que la Gryphœa arcuata l'avait surpris. L'accord s'étant établi sur la délimitation des deux horizons du Lias moyen et du Lias inférieur, des fossiles ont été recueillis séparément dans chacun d'eux. Au sortir de cette tranchée, la Société s'est ensuite dirigée vers Normier pour atteindre les grès de la zone à Avicula contorta qui affleurent, dans la contrée appelée la Maltière, au lieu dit le Pré; du Vivier, où ils sont exploités. L'affleurement de ces grès se fait dans le fond d'une petite dépression sur la rive gauche de l'Armançon; il donne lieu à une petite falaise de 3 à 4 mètres de haut, sur une trentaine de mètres d'étendue, dont le sommet est occupé par la Lumachelle. M. Collenot en a donné dans sa Description géologique de l'Auxois, une coupe détaillée. Elle était encore telle qu'il l'avait relevée, et la Société a pu en vérifier l'exactitude. Je la reproduis ici, en la figurant : 6-7. Lumachelle avec grains de quartz 5. 4. 3. 2. 1. Grès fin jaunâtre feuilleté avec tubulures au sommet, renfermant Cardita Luerœ. Cypricurdia Marcirjnyana, Myophoria inflala Grès grossier peu fissile, très dur, sans fossiles Grès grossier roussàtre, en plaquettes, sans fossiles Grès grossier brun, sans fossiles à la base, mais contenant de rares mollusques vers le sommet du banc, Mynphoria inflala, Cardita Luerœ Grès arônacé rougeàtre, peu consistant, sans fossiles « 1™00 » « 0.30 » « 0.70 » « 0.20 » « 0.00 i> « 1.00 » Les parties fossilifères de ces grès ont été activement exploitées par un grand nombre de nos confrères, qui ont fait là ample moisson de fossiles, tous intéressants, et qui complètent la liste donnée par M. Collenot; quelques-uns, dont trois beaux exemplaires deYAvicula contorta, ont été trouvés par M. Bioche dans les grès grossiers rougeâtres de la base (n° 1 de la coupe). Les espèces qui ont paru plus abondantes sont les suivantes : Mytilus minutus ; Gervilia prccursor ; Gervilia inflata ; Plicatula intustriata ; Lima prccursor ; Myophoria inflata ; Ostrea Haidingesiaaa ; Cardium cloacinum; Avicula contorta (1). Parmi celles plus rares, qui ont été remarquées, je citerai : Anomia lievonii; Avicula 'prccursor; Lœda Deffneri; Cardium rheticum; Lima circularis; Pellalia sp. La Société a reconnu le caractère absolument littoral de ces dépôts ; les éléments des grès sont grossiers et les grains quartzeux qui les composent, réduits à l'état de galets. Ces grès se décomposent en trois bancs principaux, parfaitement horizontaux ; dans l'intérieur de chacun d'eux, la stratification des petits grains quartzeux est tout à fait remarq u a b l e ; ils se disposent en couches inclinées, se croisant dans diverses directions, comme celles qui se forment actuellement sur les plages sableuses des océans. Ces grès sont recouverts par la Lumachelle et la coupe s'arrête là; plus loin, en se dirigeant vers la route de Dijon, on rencontrerait le Foie de veau, puis le Lias inférieur, le tout en stratification concordante. La Lumachelle (n° G de la coupe) commence par des marnes j a u nâtres, chargées de grains de quartz, qui établissent un passage entre les grès et les marnes et calcaires à Cardinies qui viennent ensuite et qui eux-mêmes sont "emplis de petits galets quartzeux. La Société a examiné ce contact avec soin, et il a été reconnu que ces deux sortes de dépôts avaient dû se succéder, l'un à l'autre, sans interruption et dans les mêmes eaux. Ce point est un de ceux où les relations des grès à Avicula contorta avec la zone à Am. planorbis sont des plus marquées (2). Le déjeuner a eu lieu à Saint-Thibault. Dans l'après-midi la Société s'est fait transporter, par la route de Précy, à Marcigny-sous-Thil. C'est encore là un gisement classique (1) Je les cite par ordre d'importance. (2) M. Levallois a bien défini ces roches de passage entre les grès à Avicula contorta, et la Lumachelle proprement dite : « On se fera une plus juste idée de celte roche en considérant que de gros grains de quartz ont été saisis par le Calcaire au moment où il était en voie île formation » loc. cit., p. IIP. pour les grès à Avicula contorta qui étaient exploités là autrefois comme pierre à paver. Ces grès particuliers, et riches en fossiles, sont connus de tous, ils ont été signalés comme psammites coquillers par M. A. Bonnard. M. Martin en a donné une coupe prise dans les exploitations, alors qu'elles étaient encore en activité, et y a reconnu plus de vingt espèces de Bivalves, parmi lesquelles VOstrca Marcignyana et la Cypricardia Marcignyana dominent. M. Levallois a vu aussi ce gisement et a été frappé du caractère particulier de ces grès qui sont tendres, légèrement micacés et imprégnés d'oxydes de fer et de manganèse, ce qui leur communique une teinte violacée. La Société a pris ensuite la route de Brianny. Un arrêt en ce point a permis à M. Michel-Lévy de montrer près du moulin, sur la rive gauche de l'Armançon, un bel affleurement de leptynite qui forme falaise. La petite route qui conduit du moulin de Brianny au village et que la Société a suivi pour regagner les voitures, montre, sous les premières maisons du village, les grès de la zone Avicula contorta, jaunâtres ici et très fossilifères, contenant notamment des empreintes d'Astéries, appliqués directement sur la granulite. La Lumachelle vient ensuite, elle est assez bien développée, affleure sous les maisons •et vient buter contre la partie supérieure du Lias inférieur. C'est là une des amorces de la faille de Brianny. En traversant le plateau de Brianny. pour se rendre à Montigny et à Fiée, où devait se terminer l'excursion, la Société a pu se rendre compte d'un abaissement considérable du Lias dans tout l'espace compris entre les deux f ail Ses fie Brianny e t d e Fiée (Pl. XVI, lig. 6'j. La première de ces deux failles dirigée O.N.O.-E.S.E., met en contact la «one à Am. stellaris avec la Lumachelle; la seconde, passant par Montigny et Fiée, dirigée exactement E.O., amène ce Lias eu contact avec la granulite. A Montigny-sur-Arniançon, une ample récolte a été faite dans les mêmes grès à Avicula contorta, par suite de l'obligeance de M.'Bochard. qui avait fait exécuter une fouille, à l'occasion du passage de la Société, pour mettre à découvert ces grès, masqués maintenant par le sol superficiel et la végétation dans les champs. De grandes et belles plaquettes, couvertes d'Ostrea Marcignyana, ont été rapidement enlevées. Ces grès assez puissants et de la même nature que ceux de Marcigny, sont séparés, d'après les observations de M. Bochard, de la granulite par des marnes irisées. Voici la coupe relevée par M. Bochard dans une fouille ancienne faite au Sud-Ouest du village, au lieu dit le Porchoy : Lumachelle. Marne jaune. C. Grès (in, peu consistant, d'un jaune ocreux, zone avec quelques moules de Mollusques et d'Astéries B. Grès grossier brun, avec nids de marnes vertes, empreintes végétales charbonneuses, très fossilifères, Oitrea Marcignyana, c e , Lima IiocMrdi A. Grès fins, d'un jaune ocreux foncé, très fossilifères, Oslrea Marcignyana, rare Marnes i r i s é e s . 0°30 0.10 0.30 A Fiée, en montant au village, M. Michel-Lévy a pu montrer un bel exemple des modifications subies par le gneiss, sous l'action de la granulite. Dans le fond de la vallée le Lias inférieur affleure; il est là à une altitude de 340 mètres, sur la lèvre abaissée de la faille, dont j'ai parlé tout à l ' h e u r e , qui passe exactement sous l'église du village. En se dirigeant de Montigny sur Fiée, la route traverse successivement les diverses zones supérieures de l'Infrà-lias, puis le Lias à Gryphées qui vient affleurer au niveau de la Ronce à 3 4 0 d'altitude. La Société a suivi la lèvre abaissée de cette faille E.O., qui passe exactement sous l'église de Fiée. En dépassant la Ronce pour gagner le bois du Deffand, elle a constaté, sur la lèvre exhaussée, la présence sur les roches éruptives des divers horizons de l'Infrà-lias à l'altitude de 2 9 0 . Le Lias inférieur vient ensuite, il forme le plateau de Velnosse et atteint à la ferme de la Prelée l'altitude de 397'". La dénivellation amenée par la faille de Fiée est donc de 57 mètres. Les roches éruptives qui affleurent dans le ruisseau de la Ronce et sous l'église de Fiée sont des plus intéressantes : ce sont des gneiss, dans lesquels des injections de granulite ont exercé des modifications profondes que M. Michel-Lévy a m o n t r é et dont il a donné l'explication sur place. La Société reprenant ses voitures s'est dirigée ensuite par la route de Saulieu vers Semur, où elle était de retour à cinq heures et demie. m m La parole est ensuite donnée à M. Collenot, qui donne lecture du Mémoire suivant : D é b r i s de t r a n s p o r t sur les p e n t e s du M o r v a n , par M. C o l l e n o t . Vous devez visiter demain les blocs de Gros-Mont et de R o u m o n t , c'est une bien faible partie des débris de natures diverses accumulés autour du Morvan. Comme il nous est impossible d'en visiter tous les gisements p e n dant le cours de notre session déjà trop chargée, permettez-moi d-e vous en donner ici une description sommaire. — Je passerai en revue la plupart des nombreux points où j'ai pu les reconnaître. Ils sont en grande partie décrits plus longuement dans ma géologie de l'Auxois;— mais je suis convaincu qu'il en existe encore que je n'ai pas encore eu l'occasion de rencontrer (I). Je n'ai pas l'intention de reproduire la théorie que nous avons exposée à leur sujet, M. Martin et moi. — Elle n'a pas eu l'assentiment de nos confrères et a été combattue par d'autres théories qui, je crois, n'ont pas eu un meilleur succès; mais je vais établir les faits et les conditions de gisement de ces dépôts, laissant à d'autres plus heureux ou plus sagaces le soin de donner une solution à une question difficile et qui intéresse à un haut degré la géologie d'une partie de la France. NOBD-EST DU MORVAN. Au N. 0 . d e Semur, la montagne de Genay, connue par les restes remarquables d'une station de l'âge de la pierre taillée, porte, disséminés sur une pente, des rognons de silex et des fragments de grès quartzeux et ferrugineux. — Ils reposent sur une partie déclive d u plateau, constituée par la base de l'étage bathonien et par l'oolithe inférieure. Les plus gros sont vers le bas en approchant du point d e forte p e n t e ; vers le sommet, on" ne rencontre plus que des grains arrondis de quartz semblables à ceux des sables et argiles albiens. — Le dépôt dirigé vers le N. 0 . a été fortement lavé et dispersé : on n'y trouve pas, comme sur les sommets que nous devons visiter, un e m pâtement argileux. — Altitude, 400 à 4 2 o . — Ces restes, appartenant aux terrains crétacés (albien et sénonien) et séparés du Morvan par le bassin de l'/\uxois, semblent venir d'un point situé vers le S. 0 . m (1) Je dois à notre confrère Cuvier ries détails et des renseignements nouveaux, qui figureront dans la présente notice. NORD DU MORVAN. Dans la plaine de l'Auxois, entre Epoisses et Toutry, lieu dit les Petits-Alleux, j'ai reconnu six blocs volumineux de roches à structure granitique alignés du Sud au Nord sur le calcaire à Gryphées fortement érodé. — Je les ai décrits dans le Bulletin de la Société géologique. (2° série, t. XVI, p . 1 7 3 ; 1868.) Depuis ces blocs appelés dans le pays : Perrons-aux-Souffleux, ont été en partie brisés et enlevés comme formant obstacle aux labours ; mais il en existe encore trois intacts (1) en granulite, et un à demi cassé en gneiss rouge. — J'ai fait récemment l'acquisition de ces roches pour les préserver d'une destruction imminente. Parmi les trois premiers blocs, celui de l'Est, planté obliquement dans le sol, est poli et strié, sur une large surface plane, du côté où il regarde la terre. La traînée s'étendait sur le bord d'une dépression à sec qui conduit à un ruisseau. A la réunion extraordinaire de 1876, à Chalon-sur-Saône, lorsque j'ai été amené à parler de ces vestiges, il m'a été objecté que, situés dans le voisinage du Morvan, dont ils ne sont éloignés que d'environ 8 kilomètres, ils ont pû être entraînés, soit par un transport boueux, soit par des glaces flottantes. Le transport boueux ne me paraît pas admissible, car, dans cette hypothèse, les roches arrachées au Morvan se trouveraient nécessairement au fond de la dépression même dont je viens de parler et non sur les boi'ds, comme c'est le cas. — Si elles ont été apportées par les glaces flottantes, il faudrait rechercher la cause de la polissure et des stries d'une d'entre elles, cause qu'il faut nécessairement attribuer à un frottement énergique à l'endroit d'où le bloc a été mis à flot et l'on ne peut guère attribuer aux Perrons-aux-Souffleux une p r o v e nance étrangère à la partie voisine du Morvan, en raison de la nature des blocs identiques aux roches en place au-delà du Serein et en raison de leur direction. D'ailleurs, dans l'hypothèse de glaces flottantes échouées contre le massif du Morvan, quelle qu'eût été leur direction, il n'y aurait pas eu d'alignement dans le dépôt. La plaine d'Epoisses est très fertile et très bien cultivée, de sorte que presque tous les blocs qui pouvaient couvrir le sol ont été d é (1) Vérification faite, le plus petit des trois n'est pas intact. Il porte les traces d'un trou de mine ancien. M. Cuvicr en examinant, les environs a trouvé encore existants dix blocs, y compris les Perrons-aux-Souffleux, dont le plus grand nombre repose sur le calcaire à Gryphées (Voir le plan de ces blocs levé par M. Cuvicr d'Avallon). Plan des blocs granitiques dits d'Epoisse ou de Toutry Dressé par M. F. Cuvier. m A. Bloc d e granulite rose, (le 2 50 de longueur et 0™90 de largeur, poli et strié. B. Même roche : longueur 3"00, largeur 1"00. C. Granité gris avec gros cristaux orientés de feldspath blanc. L'extrémité Est de ce bloc, déjà débité à la mine, se termine par un filon de gneiss de 0 08 d'épaisseur. II avait 2 50 de long et 1"40 de large. D. E, F, G. Granulite rose. Le dernier bloc a l 5 0 de longueur et 0 40 d'épaisseur. H, I. Granulite rose gisant dans les prés, sur un limon fin et rougeatrc. H a l ^ O de longueur et 1™00 de largeur. J. Granulite rose qui a pour dimensions : l 0 0 , 0™80 et 0 ô0. Ce bloc se trouve au croisement de deux chemins, à mi-distance de Guillon à Vignes, et n'a pu entrer dans le cadre du présent plan. m m m m m m traits. On m'a même signalé une contrée voisine des P e r r o n s - a u x Soufïleux, appelée Couture-des-Pierres-Longues, et dont le n o m significatif indique un dépôt considérable. Il n'en reste plus trace aujourd'hui, et j'ai appris dans le pays que les derniers blocs avaient été enlevés sur ce point constitué par le Lias inférieur de 1865 à 1868. Ces faits expliquent la rareté actuelle de ces vestiges; cependant les pierres granitiques de très grande taille qui font encore saillie sur plusieurs points au-delà de Toutry, celles qu'on rencontre dans le village et qui portent encore des sillons creusés par le soc de la c h a r rue, indiquent que leur nombre a été primitivement assez i m p o r tant. Ce n'est pas tout, on remarque près de la rivière, à Toutry, et dans les champs, au bas du village de Yignes, des dépôts de sables et de galets de provenance morvandelle [granité, granulite, calcaire à Gryphées, siliceux, grès houillers). — Je signalerai encore u n dépôt de galets et de débris fragmentaires, dont les éléments ne sont pas triés d'après leur volume, sur la colline du Tronçoy ou de Varennes, au-dessus du passage du Serein par le chemin de fer, à 30 mètres e n viron au-dessus de la rivière ; ce dépôt a déjà été indiqué par M. Moreau et par M. Belgrand. On trouve aussi dans le bassin de l'Auxois des places semées de débris de chailles jurassiques, paraissant provenir de dépôts r e m a niés, je citerai les vignes du faubourg aux Aulnes-de-Semur et le bas des vignes de Montfaute (Yonne). Enfin, de larges placards d'aubue, produit du lavage des arènes morvandelles, couvrent çà et là, depuis le Morvan, le bassin de l'Auxois. Dans certaines parties de la vallée d'Epoisses, notamment à Changy, on ne peut expliquer leur présence sur le calcaire à Gryphées que par un apport venu du nord du Morvan par dessus le lit du Serein profondément encaissé aujourd'hui dans les roches éruptives. NORD-OUEST DU MORVAN. A Pont-Aubert, à l'Ouest d'Avallon, on remarque une masse énorme de cailloux, de sables et de blocs qui a dû encombrer le Ht du Cousin et s'élève encore sur ses bords. — Cet amas est composé en majeure partie d'éléments granitiques. Le point le plus élevé du dépôt est aux Sablières d'Orbigny, à 56 mètres au-dessus de la rivière. Les gros galets, à Orbigny, ne sont pas arrondis, mais seulement émoussés aux angles. Enfin, nous arrivons à ces importants dépôts de grès ferrugineux, de poudingucs crétacés, de chailles jurassiques avec argiles, qui r e - couvrent, à différents niveaux et sur différents terrains, les plateaux et les dépressions de l'Avallonnais. Parmi ces dépôts, nous aurons seulement le temps de visiter ceux de Grosmont et de Roumont. Vous rencontrerez d'abord, après avoir quitté la route de Vezelay, sur la pente Sud de Grosmont, en regard de Montigoy et en approchant du sommet de la montagne, une quantité de chailles jurassiques (1) et d'autres débris siliceux, d'origine c r é tacée, roulés et fragmentaires, engagés dans une argile ocreuse r e tournée par la charrue. — Au sommet (altitude 3G0 ), vous constaterez l'absence de tous débris étrangers au sol de la montagne (calcaire de la Grande oolithe), qui, en cet endroit, est complètement d é n u d é e ; mais un peu plus bas, sur une pente du plateau, vous remarquerez d'énormes blocs de grès quartzeux et ferrugineux, reposant sur une argile sableuse et ocreuse renfermant quelques débris de silex et alignés vers le Nord-Ouest au milieu des bruyères. Je devrais dire que vous verrez seulement la place d'une grande partie de ces blocs, car là aussi on les enlève, et s'il en restait encore treize en juillet JBli'J, à l'époque où je les ai visités avec M. Martin, qui les a décrits (2), ce nombre a beaucoup diminué et vous n'en rencontrerez, sauf un seul au haut du dépôt sableux, que vers la base, au-dessous des Bruyères. Heureusement que les trous d'où ont été extraits les autres sont encore très visibles ; mais, plus tard, si la destruction continue, il ne restera plus que l'argile et le dépôt paraîtra insignifiant. — Un peu plus à l'Est, sur le même plateau de Grosmont, une dépression couverte de bruyères, au contact de roches trouées de la Grande oolithe, est remplie d'argile ocreuse d'où sortent quelques blocs de grès ferrugineux. m En quittant Grosmont et en gagnant au Nord le petit plateau de Roumont, nous trouverons, sur le revers Sud de cette montagne qui regarde Grosmont et sur la zone à Am. abrustigerus, des débris de grès quartzeux en partie roulés, avec chailles et quelques silex s é n o niens. Puis, au sommet (altitude 302"'), très étroit et aussi pelé que celui de Grosmont, le dépôt des roches silicieuses et d'argiles r o u geâtres m a n q u e ; mais vers la pente Nord, près d'une croix, apparaissent au milieu des bruyères de nouveaux blocs qui font saillie d a n s une argile blanchâtre. (1) Ces chailles ou silex rubanés se retrouvent encore en place, un peu plus bas, vers le N., flans l'Oxfordien supérieur, sur le plateau situé entre Scrmizclles, Chatel-Censoir, Mailly et Arey-snr-Ciire. (2) Bull. Soc. giol., 2» sér., t. VII, pt 24.% Plan des blocs de grès ferrugineux de Gros-Mont Dressé par M. F. Cuvier. La lettre B indique les blocs de grès encore en place. La lettre C indique ceux disparus, dont il ne reste que les a l v é o l e s . Les parties hachurées horizontalement représentent les manteaux de limon r o u g e recouverts de bruyère. Les 2 tiles de petites flèches indiquent 2 thalwegs. Les petites (lèches placées près des blocs indiquent l'inclinaison de la stratification de ces blocs. A. Bloc de 2"50 de long sur l 2 0 de large. E. Bloc de 2°50 de long sur 3™00 de large. D . 2 blocs s u p e r p o s é s . Celui inférieur a 3™50 sur 2"00. C. Espace avec trous d'où paraissent avoir été extraits des blocs, avec débris d e grès blanc et ferrugineux. B. Grand trou dans l'argile rouge, avec grès blancs ou ferrugineux et silexrubanés (oxfordiens?). m Plan des blocs de poudingue siliceux de Rouraont Dressé par M. F. Cuvicr. Les parties hachurées horizontalement représentent un rougeàlre et sablonneuse, recouvert de bruyère. F. Bloc de 1"50 de longueur sur 1"00 de largeur. G. Bloc de ] 5 0 de longueur sur 1=20 de largeur. manteau de terre franche m Sous le manteau rougeàtre on distingue une argile blanc-jaunàtre, avec nombreux débris de silex, mais sans traces de grès. Là, plus de grès ferrugineux, mais des poudingues formés de cailloux siliceux, arrondis et fragmentaires, d'origine sénonienne, e n châssés dans une sorte de grès formant une pâte dure et presque transparente, également siliceuse. Sur la pente qui descend à Domecysur-le-Yault, on retrouve, à la surface des champs, des débris siliceux tombés de la montagne. Les deux hauteurs de Grosmont et Roumont, qui sont très voisines, portent ainsi des débris siliceux de nature différente. Elles forment les derniers sommets oolithiques en regard du Morvan dont elles sont séparées vers le S.E. de 3 à 4 kilomètres par une vallée profonde dont le fond, coupé par une faille, est à 200 mètres plus bas. La région N.O. de l'AvalIonnais contient encore, comme je l'ai dit, de nombreux débris des mêmes roches siliceuses avec ou sans argile et qui recouvrent indistinctement les plateaux et les vallées à des niveaux très variables et sur des terrains différents. Je parlerai d'abord de ceux que j'ai visités récemment: Blocs de Magny. — Au Nord-Ouest de Châtel-Censoir, une énorme traînée recliligne de blocs s'étend de l'E.S.-E. à l'O.N.O, sur la pente du sommet corallien au bas duquel est bâti le village de Magny, à l'endroit où le plateau érodé forme un cap, entouré de trois parts par l'Yonne (altitude environ 2 1 0 ) . Cette énorme file de roches e m pâtées dans l'argile sableuse et ocreuse a, suivant MM. Raulin et Leymerie (1), une longueur de 200 mètres sur 00 de large. Elle est composée en majeure partie de blocs de grès quartzeux-ferrugineux du Gault; mais on y retrouve aussi de nombreux poudingues semblables à ceux de Roumont, et beaucoup plus grands. — Cette longue traînée, à 75 mètres environ au-dessus de l'Yonne, se termine à l'Ouest, Nord-Ouest, par des poudingues de grande taille où la Société géologique a reconnu, en 1845, un fossile de la Craie blanche (Discoïdea conica). Ces poudingues, mêlés à quelques grès ferrugineux, s'arrêtent, à l'Ouest du chemin de Méry-sur-Yonne, à Coulanges-sur-Yonne, à l'endroit où la pente s'accentue pour descendre vers la rivière. m La traînée de Magny, prolongée du côté du Morvan, conduirait au sud d'Avallon, distant à vol d'oiseau d'environ 22 kilomètres. Nous avons vainement cherché dans ce dépôt des débris granitiques. À l'Est de Châtel-Censoir, la pente d'un plateau qui remonte vers le bois au-dessus de la ferme du Charmois, est couverte de grès ferrugineux avec chailles jurassiques. A l'Est de la ferme, ces débris sont considérables et recouvrent un limon ocreux qui semble être, pour une grande partie, le produit trituré de grès ferrugineux ; je dis trituré, car il n'y a pas trace de décomposition dans ces grès et rognons ferrugineux qui sont assez durs pour faire des pavés dans les rues de Châtel-Censoir. L'altitude eu ce point est d'environ 200 mètres sur l'étage corallien. Ce dépôt se relie vers le Sud, à la tuilerie des Quatre-Vents, signalée par MM. Raulin et Leymerie, où l'on exploite l'argile associée aux grès ferrugineux, à côté du bois de Malassant. Les auteurs de la Statistique géologique de VYonne indiquent encore de grandes surfaces couvertes des mêmes débris avec argiles reposant sur des roches oolithiques. Nous citerons d'après eux, dans la vallée où est situé le village de Montillot, un dépôt de 3 kilomètres de long. Non loin de là, au sud du Bois-d'Arcy, un autre dépôt important couvre une pente. Les mêmes auteurs décrivent encore d'autres gisements de même nature sur d'autres points avoisinant le Morvan. — Nous nous contenterons d'indiquer les principaux : plateau entre Méry-sur-Yonne et Yermenton (Croix-Ramonée, Avillon, etc.) (2) ; environs d'Etais au (1) Statistique géologique de l'Yonne, p. 549 et suivantes. (2) M. Cuvier a remarqué entre Sennizelles et Yermenton, que les croupes de montagnes, dirigées E.O., sont doublées, renforcées du coté du N. seulement par des dépôts confus d'argiles rouges renfermant île petits blocs de granité. N. 0 . de Clamecy, etc... Du reste, pour plus de détails sur ces dépôts, on peut consulter la description géologique de l'Auxois. MM. Moreau et Mailly ont visité récemment sur le plateau d'Oolilhe inférieure qui domine Annay-la-Côte, au Nord d'Avallou, près d'un signal ( 3 3 8 ) , d'autres dépôts de grès albiens, de silex de la Craie, et de poudingues siliceux, contenant de nombreux débris d'Échinides sénoniens et autres fossiles. — Sous les villages d'Annay-la-Côte et de Tharot, on remarque aussi des débris des mêmes roches siliceuses et de chailles jurassiques assez nombreux pour servir d'empierrement aux routes. Ils sont peut-être tombés du plateau dont ils recouvrent les pentes sud. m m Enfin, dans un faubourg d'Avallon, à la Croix-Sirot (altitude 252 )> même dépôt argileux avec silex reposant sur le calcaire à Gryphées arquées (1). OUKST DU .UOItVA.N. Sur la lèvre affaissée de la grande faille qui borde le Morvan à l'Ouest, à l'altitude de 428 mètres, nous constaterons, au sommet du Mont-Vigne (Nièvre,), sur les assises du Fuller's eartli, un dépôt d ' a r gile avec silex fragmentaires de la Craie, indiqué primitivement par M. Moreau, mais où MM. Télain et Michel-Lévy ont reconnu des fossiles caractéristiques de l'étage sénonien (Empreintes de Cidaris et Micraster, et notamment les Micraster cor bovis et Micraster cor an•guinum). {Bull, de la Société géologique. 3 série, t. V, p. 3o3.) En descendant vers Corbigny, aux environs de Ilenebourg, le sol est •couvert par places, sur le calcaire à Gryphées géantes, de débris siliceux (chailles et silex crétacés), qu'on ramasse pour l'empierrement des chemins. Ils sont à une altitude de 280 mètres sur la lèvre relevée de la faille occidentale du Morvan. — Un peu plus bas, sous le cimetière de Corbigny, on retrouve des grès ferrugineux, avec silex fragU (1) Nous devons signaler encore la découverte faite par M. Cuvier, sur un tertre situé un peu au S . 0 . de Givry, de galets de granulite, de gneiss, de quartz, do siler rubanés oxfordiens et de silex sénoniens contenus dans les fissures de la grande Oolithe (Mont Beuchiat), altitude 300 mètres. Nous mentionnerons aussi, entre Sainte-Palaye et Accolay, au N. O.de l'AvalIonnais, au voisinage et au N. d'un dépôt de grès ferrugineux, de silex de la Craie et d'argiles, indiqués sur la Carte géologique de l'Yonne, une surface d'environ 30 hectares, observée par M. Cuvier, laquelle est couverte des débris des mêmes roches, auxquels sont associés des grès et des sables presque exclusivement constitués de grains de quartz granulitique, en telle abondance que ce point a été exploité comme sablière. Ce dépôt arénacé repose sur le terrain oxfordien à l'altitude d'environ 215 mètres mentaires de la Craie et chailles contenant, ça et là, quelques fossiles indéterminables ; puis, un peu plus haut, des argiles stratifiées par endroits et qui paraissent remaniées. SUD-OUEST DU MORVAN. A la sortie de Moulins-Engilbert, à l'Est, sur la route d'Autun, le long d'une pente au pied de laquelle existent des carrières de calcaire à Gryphées, j'ai rencontré, avec MM. Michel-Lévy et René Bréon, des amas superficiels de silex de la Craie. Ces silex sont sur la déclivité même qui se termine vers le haut par les roches éruptives du Morvan, constituant la lèvre relevée d'une faille. A Saint-Honoré-les-Bains, sur le versant oriental du Morvan et sur la lèvre abaissée de la grande faille qui montre dans sa cassure les débris froissés du Lias supérieur et de l'Oolithe inférieure, on r e m a r que, dans la belle forêt attenante au château et dominant l'Établissement thermal, sur une pente au-dessous de la vieille montagne, u n mélange d'argiles, de silex roussâtres qui paraissent être des chailles, et de quartz d'arkose ; le tout formant un placard fort épais. Beaucoup des quartz d'arkose sont polis et nous en avons r e m a r qué un qui enchâsse un silex roux également poli, ce qui prouverait que l'empâtement s'est fait pendant le dépôt d'arkose et le polissage postérieurement. La Société pourra voir dans le parc de Saint-Honoré et en face de l'Établissement thermal, deux gros blocs polis de quartz provenant des environs du château. Au bas de ce dépôt et sur le Fuller's earth ferrugineux s'étale une plaine couverte d'alluvions composées de débris de porphyre et de sables blancs kaolinisés paraissant être le résidu des porphyrites qui abondent sur la partie du Morvan en regard, et qui, par endroits, sont profondément altérées. Ces alluvions, où les chailles roussâtres, les argiles et les sables sont très répandus, ravinent des dépôts de tuf qu'on rapporte au calcaire à Phryganes près de la ferme-école de Saint-Michel, au Sud-Ouest de Saint-Honoré et à Cercy-la-Tour à l'Ouest. Elles s'étendent sur un très grand espace vers le Sud-Ouest et semblent n'être qu'un grand remblai remanié par les eaux. SUD DU MORVAN. A l'angle formé par l'Arroux, à son confluent avec la Loire, au N.O. de Digoin, sur les schistes houillers ou permiens, entre le château de la Motte-Saint-Jean et Saint-Agnan, un placard d'argiles foncées. criblées de silex roussâtres d'un aspect particulier, l'orme le sol des vignes sur la pente au-dessus de la Loire. Les sables de la Loire sont chargés de ces silex roux fragmentaires ; mais l'argile très tenace a disparu. On les retrouve jusqu'à Nevers, non seulement dans les sables du fleuve, mais encore sur les sommets calloviens qui dominent la ville. Évidemment il y a eu remaniement par les eaux postérieurement au dépôt de la côte de Digoin à SaintAgnan. Enlin, entre Digoin et Saint-Agnan, les travaux du chemin de fer ont mis à découvert, à Neuvy, un certain nombre d'Échinides siliceux qui doivent, croyons-nous, être rapportés à la Craie. SUD-EST DU MOHVAN. Sur la pente Sud du Drevin, si connu par son cône basaltique, presqu'au contact des roches éruptives du Morvan, nous avons recueilli, sur un dépôt rhétien, des silex de la Craie, et M. de Charmasse a affirmé avoir trouvé un Échinide siliceux empâté dans le Basalte. Mais c'est surtout le long de la côte chalonnaise qu'on rencontre des masses de débris siliceux d'origine crétacée et jurassique, englobés dans une masse argileuse. On les appelle argiles à silex, dénomination qui semble s'appliquer à des dépôts d'âges différents répandus sur le sol de la France. La Société géologique, lors de la réunion extraordinaire de 1876, les a très incomplètement visités. Depuis Saint-Gengoux au Sud, jusqu'au delà de Buxy, au Nord, sur les cours de la Grosne et même plus à l'Ouest, sur celui de la Guye (1), on trouve cette argile avec nombreux cailloux et blocs crétacés, descendue des coteaux ou superposée aux plateaux érodés de l'Oolithe inférieure et formant, en certains endroits, sur les pentes basiques, d'énormes dépôts avoisinant des failles, où, sur les lèvres affaissées, sont des assises coraliennes. Sur un de ces tertres formés d'éléments crétacés où les fossiles crétacés IKJ sont pas rares est bâti le village de Jully. Derrière Jully, à l'Ouest, un amas de chailles peut-être jurassiques de couleur noirâtre vient s'appuyer contre la butte crétacée. On peut suivre, vers l'occident, les débris de ces chailles, en r e m o n tant la pente du coteau jusqu'au sommet du plateau constitué par l'Oolithe inférieure. Sur ce plateau, près d'un moulin à vent, altitude (1) V. J. Martin, Limon ronge el Limon gris (Mémoires de l'Académie de Dijon, 1 8 7 3 ; — Hall. Soc. géol., réunion extraordinaire à (,'hdlon-sur-Saone, 1870, t. IV", •i" si';r., p. fiô:j ut suivantes). Martin, Collenot, Delaf'ond, de Lapparenl, Arcelin, de Co.ssigriy. 414 mètres, une surface importante des champs est composée de silex noirs, empâtés dans une argile noirâtre qui semble être la partie t r i turée des mêmes chailles, et la charrue n'en retourne pas le fond. On retrouve un dépôt semblable de chailles noirâtres à 372 mètres d'altitude, sur l'Oolithe inférieure entre Saint-Vallerin et Montagny. Je n'entrerai pas dans de plus grands détails sur ces dépôts du Châlonnais, qu'on trouvera mieux décrits dans la notice de M. Martin (1) et dans le compte-rendu de la réunion extraordinaire de Chalon-sur-Saône. Tous avoisinent le Sud-Ouest du Morvan et sont, d'après M. Arcelin, très développés dans le quadrilatère compris entre Chagny, Cluny, Mâcon et Sennecey-les-Grand. CÔTÉ EST DU MORVAN. Du côté oriental du Morvan, on nous a signalé différents points où existeraient encore des dépôts crétacés avec chailles ; nous n'en p a r l e rons point, car nous n'avons pu vérifier l'exactitude du fait. Nous citerons pourtant des fragments granitiques roulés que notre confrère Cuvier a trouvés sur la grande Oolithe de la montagne de Mont-SaintJean, séparée du massif du Morvan par une faille (faille de Thoisy-laBerchère) ; et il est à remarquer que la lèvre abaissée où reposent ces débris granitiques est plus élevée aujourd'hui (altitude, 570 à 5 7 6 ) , que la lèvre relevée de Thoisy (altitude 4 6 5 ) ; laquelle a été évidemment diminuée en hauteur par dénudation postérieure. m m Mais, c'est surtout au-delà du massif oolithique qui s'appuie contre le Morvan de l'Est et s'étend jusqu'à la grande vallée de la Saône, que les débris qui nous occupent sont intéressants à observer. C'est ce qu'a fait M. Martin, dans sa notice sur le limon rouge et le limon gris déjà cités. Nous indiquerons seulement, pour abréger, le long de la grande côte de vignobles (Côte-d'Or) qui termine le massif jurassique au-dessus de la plaine de la Saône, une traînée de chailles b a t h o niennes et oxfordiennes, que nous avons visitée au-dessus de Marsaunay-la-Côte (V. page 36 de la Notice précitée). C'est un cordon d'environ 100 mètres de large et de 6 à 700 mètres de long, situé à l'endroit où se dessine fortement la pente et parallèle à l'axe de la grande vallée. Ces chailles, toutes fragmentaires, sont engagées dans une argile ocreuse foncée qui n'est que le produit de la trituration des mêmes chailles ; ce qui est démontré par le lavage de l'argile. Enfin, il est à remarquer que dans tous les lieux, sauf au N. de (!) Limon ronge et Limon gris : T> 3 l'Avallonnais et dans le Châlonnais, où nous avons indiqué des chailles, le Bathonien et l'Oxfordien en place, situés au plus près, sont dénués de chailles. Tous les dépôts dont nous venons de parler peuvent n'être pas c o n temporains; cependant ils paraissent tous être le produit d'un même phénomène, sans que pour cela ils soient absolument synchroniques. Le synchronisme ne paraît guère évident que pour les débris crétacés des sommets (i). Quant aux grands dépôts de la côte Châlonnaise, ils semblent être la contre-partie des mêmes dépôts du Nord-Ouest du Morvan. Le massif s'infléchissant en sens opposé, Nord-Ouest dans l'Auxois, SudEst dans le Châlonnais. M. Faisan, dans sa note sur l'origine de l'argile à silex des environs de Mâcon et de Châlon (2), voulant réfuter les théories précédemment avancées par MM. Martin, Arcelin et Delafond, mais se renfermant dans la question des argiles du Châlonnais et du Maçonnais, conclut que ces argiles dans lesquelles il a constaté le mélange de fossiles turoniens et sénoniens sont dues à un phénomène de transport et il avance, avec réserve, il est vrai, que ce transport a été ellèctué par la mer. » » » » » » » Nous citons, p . 8G : « La violence des courants marins qui avait engendré ces profonds décapages (3) se calma petit à petit; mais une force suffisante pût leur rester pour entraîner jusque dans les sillons creusés dans le sol du Maçonnais une espèce de boue argileuse blanchâtre emballant des fossiles et des rognons siliceux, enlevés par lavage aux couches turoniennes et sénoniennes, probablement encore tendres, qui s'étalaient plus au Nord et qui furent attaquées moins violemment que les terrains du Maçonnais. » (1) Il est plus probable qu'il y a eu succession lente dans les apports et dans l'ordre suivant : Les produits crétacés sont venus les premiers, les produits jurassiques ensuite et en dernier lieu les produits d'origine granitique. Pourtant, il y a eu des mélanges dans certains cas, et parmi ces mélanges, quelques-uns paraissent avoir été effectués par remaniement. !2) Mém. de la Soc. des Sciences nat. de Chalon-sur-Saône, 2« année, n* 2, t. II (1878), et tirage à part, (:•)) Il s'agit de cette masse énorme de terrains enlevés par la grande dénudation qui a précédé la formation tertiaire vers la fin de la Craie, et qui a arasé les s o m mets de manière à former une surface nivelée; fait que nous acceptons et que nous avons même expliqué (V. p. 510 à 515 de la (iéolot/ie de l'Aurais), qu'il s'agisse des plateaux du Châlonnais ou de ceux de l'Auxois et île la Cùle-d'Or en général. On verra plus loin que nous reconnaissons, comme M. Faisan, qu'il y a eu transport; mais, en admettant ce transport, nous ne comprenons plus comment la mer, emportant, à distance, des terrains arrachés au Nord, n'a pas opéré de triage et qu'elle a pu entraîner, en bloc, et en confondant au moins deux étages dans une même masse, des argiles et des silex, quelquefois fort gros, au lieu de les déposer, suivant leur volume : les argiles délayées au plus loin, moins loin les sables et au plus près les blocs siliceux. D'un autre côté, l'action de la mer devait se produire d'un seul côté du Nord au Sud, comme l'indique xM. Faisan, tandis que les débris crétacés occupent aussi bien le revers N.O. du Morvan, que les pentes S. E. La vérité est que ces dépôts adventifs eutourent complètement le Morvan. Sans revenir sur notre théorie, nous terminerons en exposant les considérations générales qui s'imposent à l'esprit, en présence des faits qui précèdent ; et nous poserons les questions qu'il nous paraît indispensable de résoudre : 1° Les roches adventives, qui font l'objet de la première note, sont partout privées de calcaire, bien que toutes (les éléments g r a nitiques exceptés) proviennent de terrains où le calcaire est en d o m i nanee (terrains crétacés et jurassiques). Il n'est resté, absolument, que des roches et des argiles complètement résistantes à l'attaque des acides. Il y a donc eu dissolution. 2° Sur plusieurs points, les débris, à l'état de blocs énormes, sont alignés en traînées, toutes dirigées du côté opposé au Morvan. De plus, les éléments de provenances diverses sont ou mélangés, ou à des distances très rapprochées, disposés à part et distincts. Exemple: Grosmont, Roumont. Tous ces amas sont, en outre, sans relation avec le sol qui les s u p porte, sol variable selon les lieux et à des attitudes diverses. Il y a donc eu transport. Ce transport s'e»t effectué alors que les plateaux, dont l'ensemble avait été précédemment arasé, étaient déjà fortement érodés et creusés en vallées, puisque les débris transportés occupent les pentes. Nous pensons pourtant que le creusement des vallées n'était pas terminé. Les premiers dépôts ont eu à subir l'action de dénudations postérieures et il en est résulté des remaniements et même des transports à plus grande distance (1). (1) Ces dénudations postérieures sont indiquées par les vestiges granitiques qu'on rencontre assez loin du Morvan, sur le bord des rivières et des fleuves, le Aussi les amas de roches déposées n'existent plus, en place, que par endroits autour du Morvan, et il est à remarquer que les points les mieux conservés sont ceux qui se trouvent isolés sur des hauteurs, par l'effet du creusement postérieur d'une vallée intermédiaire, entre eux et le massif éruptif. L'effort des eaux se produisant en arrière, les p r e miers dépôts ont été ainsi préservés. Tels sont les blocs de Grosmont, de Roumont, de Montvigne, e t c . , et même le dépôt du château de Saint-Honoré. Si les blocs granitiques d'Époisses occupent encore la plaine, tout près du Morvan, c'est probablement parce que leur transport s'est effectué à la fin du phénomène. Tous ces débris n'ont pu venir que d'un point plus élevé, et ce point est incontestablement le Morvan. On ne comprendrait pas qu'ils eussent été apportés de l'aval, même par les glaces flottantes ; la d i s position de plusieurs en traînées, dirigées â l'opposé du Morvan, ne permet pas d'adopter une semblable hypothèse. La seule objection qui se présente à l'esprit, c'est que le Morvan ne porte plus de traces des roches oolithiques et crétacées. On ne r e n contre sur ces sommets que des lambeaux de Trias, d'Infra-lias et de Lias inférieur: mais, pour qui a parcouru le Morvan, il est évident (pue le massif tout entier n'est plus qu'une immense ruine (1). Serein, l'Armançon, l'Yonne et même la Seine, jusque dans les alluvions anciennes de Paris, et par des débris de calcaire à Gryphées siliceux venant du Morvan, et couronnant les hauteurs de Seignelay à 00 mètres plus haut que le cours actuel de l'Yonne. Nous citerons encore les blocs ferrugineux, avec blocs de granité de 1/1 de mètre cube qu'on trouve, d'après M. Cuvier, dans les villages d'Asquins, près Vezelay. de Monetcau, au nord d'Auxerre, et de Vincelottes au S.E. Ces blocs existent même sur les plateaux voisins de ces deux derniers p a y s , accompagnés de silex crétacés. Sur la Loire, les mémos remaniements sont évidents, par le transport des silex après lavage, des argiles de Digoin. Toutes ces érosions ne peuvent provenir de l'affouillement glaciaire, qui a été justement contesté ; mais quelle que soit l'opinion qu'on émette sur les dernières dénudations, on est obligé rie tenir compte du régime glaciaire, caractérisé, autant par une e x c e s s i v e humidité que par un froid intense sur les points é l e v é s . Il faut arlmettre ries chutes de neiges considérables et quand, au retour de la saison d'été, ces masses neigeuses tombaient, d'énormes torrents se formaient. Ces crues périodiques étaient encore exagérées, quand la neige fondait sous la pluie, comme on en a eu un exemple récent en 1875, lors de l'inondation de la Garonne. C'est ce qui explique pourquoi le Talweg rie nos rivières et de nos Meuves est aujourd'hui trop grand pour les cours d'eau actuels. (1) Les loches éruptives du Morvan n'offrent pas la résistance qu'on pourrait leur supposer. Presque partout elles sont à un étal de décomposition marqué et passent Si l'on examine la position des terrains jurassiques sur les failles qui bordent, le Morvan à l'Est et à l'Ouest, celle des mêmes terrains sur les pentes Nord-Ouest et Sud-Est, on constate que le Jurassique entier devait recouvrir tout ou partie du massif éruptif à l'époque où celui-ci a pris son dernier relief. On est amené à la même conclusion pour le système crétacé qui ne dépasse pas aujourd'hui d'autres failles plus éloignées vers l'Ouest, ou n'occupe que les pentes au Nord du Châtillonnais et au Nord-Ouest du Tonnerrois et de l'Àuxerrois, dessinant à distance, autour du Morvan, des cercles concentriques d'une certaine régularité. La grande ablation post-crétacée a enlevé des masses puissantes dans les régions voisines du Morvan ; celui-ci, plus élevé, a pu échapper à l'arasement et conserver les roches jurassiques et crétacées, qui ont fourni plus tard les éléments transportés sur ses bords. Dans cette hypothèse, le Morvan atteignait primitivement une h a u teur bien supérieure à celle qu'il possède aujourd'hui et qui dépasse à peine 900 mètres. A moins de rejeter, ce qui me paraît difficile, l'opinion que les d é bris déposés sur les pentes du Morvan sont le produit de la dissolution et du transport, opinion qu'il faudrait remplacer par une autre plus concluante, il importe de répondre aux questions suivantes : Quel est le point de départ des débris qui bordent le Morvan ? Quel a été l'agent de la dissolution des calcaires? Quel a été l'agent du transport ? A quel âge géologique rapporter ces phénomènes ? Nous avons répondu antérieurement à ces questions par la théorie glaciaire que nous n'avons adoptée qu'à défaut d'une meilleure. Que l'on nous en présente une plus satisfaisante, et nous sommes prêts à l'accepter. Nous ne sommes plus au temps où, pour expliquer de pareils p h é nomènes, il suffisait de répondre par le mot Diluvium. Ou doit a u jourd'hui préciser davantage ; la science est assez avancée pour sonder et résoudre les problèmes dedénudation, de dissolution et de transport. L'époque est venue d'interroger ces grands blocs, couchés sur nos plateaux comme des sphinx et de leur arracher leur secret. à l'état arénacé. Celles qui sont restées v i v e s forment des noyaux ou des enclaves qui, ruinés par la désagrégation des arènes ont souvent roulé sur les pentes. Dans le nord du Morvan, presque tous les sommets sont arrondis. Vers le Sud, où l'on trouve plus de roches dures (quartzites et porphyrites), la destruction n'est pas moins évidente : ce qui est indiqué par la grande profondeur des vallées, car les quartzites sont entrecoupés de schistos et de tufs peu résistants et les p o r p h y rites sont fréquemment très altérées. Il faut d'ailleurs se hâter, car, chaque jour, ces précieux vestiges, recherchés comme matériaux plus résistants que les roches ordinaires du pays, s'en vont sous la pioche ou la mine. En attendant, il serait bien désirable que l'État prit à leur égard des mesures de conservation, comme il l'a fait pour les erratiques des Alpes. N.-B. La notice qui précède était écrite, quand nous avons lu avec le plus grand plaisir la note suivante, dans le Bulletin paru de la Société géologique,'i's é r . . t. VI, p . 326; 18 mars 1878. : « M. Daubrée informe la Société de la mesure que l'Académie des Sciences vient » de prendre dans l'intérêt de la Conservation d e s blocs erratiques situés sur le » territoire français. Sur un rapport fait par lui au nom de la section de minéralogie » et de M. Belgrand, l'Académie a nommé dans son sein une Commission spéciale » chargée de veiller à la conservation des plus intéressants de c e s blocs. Pour » atteindre ce but, la Commission aura des délégués dans les principales régions. » Des donations de c e s blocs et du sol qui l e s supporte pourront être faites h T> l'État, à titre de monuments historiques, et l e s blocs ainsi donnés seront placés y> sous la surveillance de l'Académie. » Jeudi 2 i août. — Séance à la Mairie de Saulieu. PRÉSIDENCE D E MM. nOYER E T COLLENOT. La séance est ouverte à 8 heures. Étaient présents au Bureau : MM. Abich, Daubrée, Hébert, Moreau d'Avallon, Royer et Lory. Après la lecture du procès-verbal et son adoption, M. D a u b r é e adresse, au nom de tous les membres présents, qui viennent d'assister aux excursions, des remerciements aux géologues de la région, à MM. Collenot et Moreau d'Avallon, qui ont bien voulu tous deux se mettre, chacun dans leur région, à la disposition de la Société pour la guider dans les excursions. Des applaudissements chaleureux ont suivi l'allocution de M. D a u brée. M. R o y e r prend ensuite le fauteuil de la présidence et donne la parole à M. Collenot, pour le Compte-rendu de l'Excursion du 19 août, au Gros-Mont et à Roumont, au N.O. d'Avallon. C o m p t e - r e n d u de f E x c u r s i o n au Gros-JHont (1), par M. C o l l e n o t . En gagnant le Gros-Mont par le côté Sud, les membres de la Société (1) Y. la note lue par M. Collenot à la séance du 18 août. ont reconnu, à la surface des champs, une grande quantité de débris, tous siliceux, appartenant à la Craie et aux terrains jurassiques, les uns roulés et les autres fragmentaires, où dominent des grès quartzeux et ferrugineux d'une grande dureté. Ce dépôt superficiel, mêlé à une argile ocreuse rougeâtre, pourrait être le résultat d'un remaniement. Arrivés sur le point culminant du Gros-Mont, altitude 3C0 mètres, les géologues réunis ont constaté que le sol est parfaitement nu et que les seules roches qui font saillie sont les calcaires de la grande Oolithe, souvent sans adhérence avec le sous-sol. Mais vers le N.O., ils ont remarqué, sous un tapis de bruyères, un dépôt de sables argileux rougeâtres, renfermant çà et là des débris de roches siliceuses blanchâtres et des fragments ferrugineux très résistants. Engagés dans celte terre sableuse, privée de tout élément calcaire et faisant saillie à la surface, existaient autrefois une vingtaine de blocs d'un grès roussâtre, arrondis aux angles. Tous ces blocs présentaient une stratification m a r q u é e ; mais ils avaient des orientations diverses par rapport aux plans de stratification, ce qui indique un dérangement de leur position primitive. M. Collenot ne croit pas que ces grès soient le résultat de l'agglutination des sables sous-jacents, car ils sont d'un grain fort pur, sans mélange de roches siliceuses et ferrugineuses qui existent dans ces sables argileux. En 1869, on comptait encore treize de ces blocs (1). Depuis on en a enlevé un certain nombre. Tous, étant de très grande taille, ont laissé après leur enlèvement de grands vides dans les bruyères, et l'on peut, en comptant les trous, rétablir à peu près le nombre de ceux qui ont disparu. Il n'en reste plus que cinq aujourd'hui, un vers le haut des bruyères et quatre au-dessous du point où finissent ces bruyères. On voit qu'ils étaient tous alignés vers le N.O. Le plus gros de ceux qui restent ne mesure pas moins de 3 o 0 de long sur 3 mètres de large. La longueur du dépôt est d'environ 238 mètres. m On trouve encore sur le même plateau et dans des dépressions d'autres plans de bruyères d'une moindre importance, avec blocs de grès plus rares en saillie; mais ces petits dépôts ont également la même orientation N.-O. De Gros-Mont, les membres de la Société géologique se sont dirigés vers le N. pour visiter la butte de Roumont, séparée de Gros-Mont de \ 500 mètres environ à vol d'oiseau et dont l'altitude est de 302 mètres. (L) V. la notice de M. .). Martin, Glaciers du Morran, (Bull. Soc. ge'ol., 2 t. XXVII, p. 225 et suivantes). V. notamment le diagramme de la p. 215. r sér., Dans deux points situés plus bas que le sommet, l'un de 4 0 mètres environ au S. et l'autre de 30 mètres au N., on r e m a r q u e des débris roulés et fragmentaires de roches siliceuses et gréseuses (silex s é n o niens et jurassiques, grès ferrugineux), qui recouvrent le sol, n o t a m m e n t au Sud près d'une vigne. Ces débris peuvent être remaniés comme ceux qui sont au Sud de Gros-Mont. Mais vers le sommet dont l'altitude est, avons-nous dit, de 3 0 i mètres, on voit encore un tapis de bruyères au milieu duquel, et principalement sur ces bords, font saillie des blocs de poudingues de roches sénoniennes sur une argile b l a n c h â t r e ; le tout reposant également sur les calcaires de la grande Oolithe. M. Collenot estime que les débris superficiels des deux montagnes, différant de n a t u r e , quoique très rapprochées, sont le produit d'un t r a n s p o r t ; et il est d'autant plus porté à leur attribuer cette origine qu'il a pu constater, au-dessus d u village de Magny, près ChatelCensoir, une traînée composée de grès ferrugineux et de poudingues occupant le versant d'une pente corallienne s u r u n e étendue d e 200 mètres environ, avec une orientation à peu près semblable. M. P o t i e r répond à M. C o l l e n o t t Les blocs, qu'une partie de-la Société a été visiter au Gros-Mont et au R o u mont, sous la direction de M. Collenot, sont en effet fort remarquables, et paraissent fort singuliers au milieu d'une région exclusivement calcaire etmarneuse ; mais il me parait facile de les rattachera une formation bien connue du bassin parisien. Les blocs de poudingue du Roumont, poudingue constitué par des silex crétacés, réunis par un ciment très siliceux, gris généralement, jaunâtre et lustré par places, sont absolument identiques avec ceux que l'on trouve épars, à la surface dos plateaux, depuis la Normandie et lo Perche jusqu'à la Champagne, et qui dans une région bien voisine de celle-ci, ont été décrits par MM. Leymerie et Raulin; le gisement de Magny, cité par M. Collenot et. dans lequel se retrouvent les mêmes poudingues, rattache d'une manière très heureuse le Roumont à la Puisaye et à la forêt d'Othe, où les « grès sauvages ». sont extrêmement abondants. Ces poudingues, associés tantôt à des argiles plastiques et à des sables (d'origine granitique?), appartiennent sans contestation à la partie inférieure du terrain éocène ; et, comme au Roumont ces poudingues sont associés à des argiles et à des sables absolument semblables à ceux de la forêt d'Othe, et de la région entre lo Loing et l'Yonne, je n'hésite pas à affirmer que les poudingues du Roumont sont éocènes, et qu'ils sont en place, c'est-à-dire que le terrain tertiaire s'est étendu jusqu'aux environs d'Avallon, débordant de ce coté le terrain crétacé pour reposer directement sur le terrain jurassique, comme cela a lieu d'ailleurs de l'autre côté du Morvan, à l'Est de Cosne. Les grès, dont nous avons trouvé des blocs au Gros-Mont, engagés dans les sables, ne m'ont pas paru différer des grès éocènes, et ne présentent pas les petits galets arrondis de quartz blanc caractéristiques des grès albiens (1), et quand on a vu comment le terrain tertiaire varie rapidement d'un point à un autre dan3 le département de l'Yonne, on ne peut s'étonner de trouver des poudingues en un point et des grès à 1 500 mètres de là; les sables et argiles du Roumont et ceux du Gros-Mont sont d'ailleurs semblables entre eux, et au point de vue du gisement; et on ne saurait songer à leur attribuer des origines différentes. La surface occupée par le terrain tertiaire dans les deux collines est bien marquée, comme nous l'a fait remarquer M. Collenot, par la végétation; aussi il est facile de voir que ces petits lambeaux sont allongés généralement vers le N.O.; mais il est clair également que ce terrain remplit des poches plus ou moins profondes dans les calcaires de la grande Oolithe, qui a été ravinée là comme le terrain crétacé l'a été plus au Nord (par exemple à l'Enfourchure près Joigny), et le pseudo-parallélisme des sillons creusés dans le Calcaire, jurassique (sillons qui constituent en fait une patte d'oie d'après M. Martin), suffit pour expliquer l'allure des blocs. La position de ce dernier lambeau de l'Éocène inférieur n'a rien qui doive étonner, lorsqu'on sait que ce terrain a été intéressé par les failles qui ont contribué à donner au Morvan son relief actuel, notamment par le système occidental qui s'étend du Morvan à Sancerre, et que, de l'autre côté de la Loire et du Loing, il forme une série de collines au pied desquelles se sont déposés les calcaires lacustres (Voir les feuilles de Gien, Bourges et Orléans de la Carte géologique détaillée de la France). Comme l'a fait remarquer M. Collenot, il n'y a aucun rapport entre le gisement d e ces blocs, intimement liés aux sables et argiles tertiaires, et les silex jurassiques à oursins bathoniens, qui ont été rencontrés sur le flanc méridional du Gros-Mont et du Roumont; ceux-ci semblent bien être le résidu de la dissolution sur place des assises immédiatement supérieures à celles qui sont encore visibles aujourd'hui, et leur absence dans les poudingues qui n'ont fourni jusqu'ici que des fossiles sénoniens mérite d'être signalée et vérifiée. Il n'y aurait pas non plus de rapport entre ces gisements et celui de Magny d'une part, et les blocs granitiques de Toutry et d'Époissesde l'autre; ceux-ci reposent sur le Lias à une altitude bien inférieure ; des dénudations considérables ont eu lieu entre le dépôt des sables et argiles éocènes, et l'apport dans (1) Il n'est (jucstion ici que des gros blocs, les fragments gréseux indiqués dans la note de M. Martin n'ayant pas été vus dans la course, nécessairement rapide, dela- Société. la plaine de Semur de ces granités du Morvan, apport qui parait dater de la période quaternaire; par suite les observations faites dans les environs d'Avallon ne peuvent servir ni à confirmer ni à infirmer la théorie qui attribue aux glaciers un rôle important dans le Morvan à cette époque. M. C o l l e n o t répond : D'après les observations de M. Potier, les dépôts do Gros-Mont et do Roumont seraient en place. Ils seraient en outre do l'époque éocèno, parce quo vers le N.O., dans les départements do l'Yonne et de Seine-et-Marne et beaucoup plus loin encore, dans le Perche et la Normandie, comme aussi du côté de la Champagne, des poudingues et des grès semblables sont étalés à la surface du sol, au contact des terrains éocènes. Mais il est à remarquer qu'il n'existe aucun rapport minéralogiquo, ni liaison entre les sédiments véritablement tertiaires et ces grès, sables et poudingues qui leur sont juxtaposés, présentant toujours, dans leur mode de dépôt, un très grand désordre. Ceux-ci sont évidemment des débris de provenance crétacée, ce qui est incontestable pour les poudingues et les argiles à silex qui les accompagnent. Quant aux grès, ils paraissent être lo produit remanié des sables et argiles du Gault. Il semble donc naturel de considérer ces lambeaux incohérents, occupant des niveaux variables, comme descendus dans les fonds du bassin éocène et apportés de ses bords. Encore est-il douteux que tous les grès, poudingues et argiles à silex qui couvrent les dépressions à distance du Morvan aient été déposés à la période éocène (V. au Bulletin de la Société géologique, 2° sér., t. XIX, p. 1 5 3 , un article de M. Laugel qui place, dans le Miocène, les grès Ladères ou grès sauvages, les poudingues et les argiles à silex associés du département d'Eure-et-Loire). Dans cette hypothèse, les dépôts isolés des bords du Morvan seraient les témoins, restés sur les pentes, d'un transport dont ils jalonneraient la direction. Parmi ces derniers, les lambeaux de Gros-Mont et de Roumont ont été seuls visités par la Société; mais il est regrettable qu'elle n'ait pas eu le temps do voir les gisements de môme nature existant sur d'autres plateaux du N.O. et du N. de l'Auxois : elle aurait pu se convaincre qu'il y a des surfaces où les grès et les silex sénoniens sont môles aux silex jurassiques et môme à des galets granitiques. Sur le plateau de Genay, près Semur, où des grès semblables à ceux de Gros-Mont avec silex de la craie sont disséminés sur une pente inclinée vers l e N . O . , elle aurait pu constater que lo sol est couvert vers le haut de petits galets quartzeux variant do la grosseur d'une noix à celle d'un grain de blé, lesquels ont complètement l'apparence do ceux des argiles et grès albiens ; enfin, à Magny, elle aurait trouvé les galets albiens enchâssés dans les grès ferrugineux et formant, outre les poudingues semblables à ceux de Roumont, des blocs d'un poudingue particulier (V. d'ailleurs la description de MM. Raulin et Leymerie, p. 550 de la Statistique géologique de l'Yonne). Quant aux silex jurassiques, que M. Potier croit être le produit de la dissolution sur place des roches bathoniennes (que je crois plutôt oxfordiennes), j'attribue encore leur présence à un transport, puisqu'on les trouve mêlés à des débris scnoniens, non seulement au sud du Gros-Mont et au-dessous du plateau d'Annay-la-Côte, au nord d'Avallon, mais même sur le sommet du Mont Beuchiat au S.O. de Givry (N.O. d'Avallon), où M. Cuvier, notre confrère, les a trouvés associés à des galets granulitiques. L'altitude, 360 mètres au Gros-Mont, 302 mètres au Roumont, 420 mètres sur lo plateau de Genay et la disposition en alignements vers le N.O. (GrosMont et Magny), indiquent une provenance de points plus élevés qui ne paraissent pas devoir être cherchés en dehors du Morvan. Pour considérer ces lambeaux comme étant en place, au contact du Morvan, il faudrait admettre que, par l'effet de récurrences de failles et de flexions, les bords du Morvan auraient, à la période tertiaire (éocène pour M. Potier), plongé dans une grande proportion sous les eaux et reçu le dépôt des débris en question, puisque par l'effet d'autres mouvements ascendants, ils se seraient relevés aux points où on les trouve aujourd'hui, conservés à l'état de poches, suivant M. Potier ; mais s'il est difficile de voir des poches dans la dépression de Gros-Mont et sur le sommet du Roumont, il n'est pas possible d'en trouver à Magny où les blocs et argiles occupent une très grande surface rectiligne, faisant saillie sur les roches coralliennes. On expliquerait mieux, ce me semble, leur présence par un enfoncement sur le fond du bassin parisien, avec inclinaison partant des bords du Morvan d'où proviendraient les blocs, argiles et sables, laissés comme témoins presque à son contact. Vers la fin de la période crétacée, il s'est produit un grand arasement sur la bordure du Morvan. Le Crétacé et une partie du Jurassique ont été enlevés probablement par la mer qui battait le pied du massif éruptif. Cet arasement qui paraît n'être pas descendu plus bas que la grande Oolithe, au moins dans le N. et le N.O. de l'Auxois, a nivelé en les coupant, à quelque niveau qu'ils appartinssent, tous les terrains situés près de la surface des eaux, épargnant ceux placés à plus grande distance du Morvan, lesquels étaient plus profondément noyés. L'aire de cette ablation décrit une circonférence dont les bords s'étendent jusqu'au N. du Chatillonnais, au N . , au N.E. et à l'E. de l'Auxois. Le cercle d'arasement se continue dans l'Yonne et dans la Nièvre. Cette érosion sous-marine s'est produite même jusqu'en Saône-et-Loire, d'après M. Faisan, qui la compare à un gigantesque coup de rabot (Extrait des Mémoires de la Société des Se. naturelles de Chalon-sur-Saône, 2 année; 1878). e Le Morvan parait avoir échappé à ce nivellement, autant qu'on en peut juger par l'inégalité de ses surfaces actuelles et par son élévation au-dessus des plateaux jurassiques qui l'entourent. Il est possible qu'une partie des débris crétacés qui jonchent irrégulièrement le fond du bassin parisien, proviennent de l'ablation précitée; mais ceux qui touchent au Morvan et qui sont (Gros-Mont, Roumont) dans le champ même de l'érosion, ne peuvent lui être attribués, car ils auraient été emportés. On ne peut dire qu'ils sont restés à l'abri des failles, puisqu'il en existo là où manquent les failles (plateau de Gonay). Dans l'hypothèse que je soutiens, les lambeaux du Gros-Mont et du Roumont viendraient donc du Morvan ; mais lo Morvan actuel no porto plus quo des restes du Lias ; le terrain le plus récent qu'on trouve sur la lèvre abaissée d'une de ses failles les plus rapprochées (Saint-Honoré) est Bajocien. Cependant, de la disposition d'autres étages sur des failles plus distantes et do l'inclinaison des couches dans le Semurois et le Cliatillonnais, on peut conclure que le massif éruptif a supporté, au moins sur une grande partie de ses sommets, l'ensemble des terrains jurassiques et crétacés. Si, avec M. J. Martin, j'ai considéré les dépôts de Gros-Mont et de Roumont comme ayant une origine glaciaire, c'est quo nous avions trouvé, dans les blocs de Toutry, la preuve que lo Morvan avait été soumis à l'influence glaciaire; mais j'ai toujours admis que les vestiges des plateaux sont plus anciens que ceux de Toutry. Il y a eu entre eux une dénudation considérable, à la suite de laquelle les blocs de Toutry, exclusivement de structure granitique ont pu descendre, sur le Lias inférieur, jusqu'au fond du bassin de l'Auxois. Je reconnais aussi quo, dans l'état actuel de la science, on no fait pas remonter l'état glaciaire plus loin que la fin du Pliocène ; cependant un certain nombre de géologues admettent déjà l'existence de glaciers miocènes. D'ailleurs l'exemple de glaciers descendant à 210 mètres de la mer, à la NouvelleZélande, démontre qu'il n'y a pas incompatibilité entre un climat très chaud et humide et l'existence des glaciers (1). D'un autre côté, le Morvan aujourd'hui dépouillé d'une grande partie de ses roches devait atteindre à une altitude bien supérieure à celle qu'il possède actuellement. Je dirai aussi, à propos des lambeaux do l'AvalIonnais assimilés à ceux du bassin parisien, que l'identité dans des roches qui sont évidemment des produits de démolition, n'entraîne pas nécessairement la certitude d'un synchronisme dans les dépôts et que, par suite, les vestiges des bords du Morvan peuvent bien être postérieurs à l'Éocène. (I) Mémo pendant l'époque quaternaire qui a subi le plus grand froid, la faune et la flore des plaines indique un climat doux et humide, puisque l'Hippopotame vivait dans le bassin de Paris et que la vigne, le laurier et le figuier croissaient à Moret, suivant M. de Saporta, Le monde scientifique, des plantes n" du 11 octobre 1870. avant l'apparition de l'homme (Revue M. r»otïer se borne à renvoyer à l'ouvrage de MM. Leymerie et Raulin sur le département de l'Yonne, pour ce qui concerne le mode de gisement des poudingues tertiaires; quant à l'opinion émise par M. Laugel, elle ne saurait être admise, môme pour le départemeut d'Eure-et-Loire, une coupe de Morancez à Nogent-le-Phaye près Chartres, montrant nettement les ladères surmontant l'argile à silex, et inférieurs au calcaire de Morancez, qui est comme M. Hébert l'a montré le premier, contemporain du Calcaire grossier. L'association, en un point quelconque, de débris granitiques aux débris de ces poudingues ne prouverait d'ailleurs rien de plus que l'association de poudingues contemporains et de débris granitiques dans la vallée de la Seine ; mais au Gros-Mont et au Roumont les blocs terliaires considérables, se présentent seuls comme gros éléments (1). Je suis absolument d'accord avec M. Collenot sur l'arasement d'une grande partie des terrains en aval du Morvan après la période crétacée, arasement suivi de la formation du système de l'argile à silex et des poudingues, qui reposent transgressivement sur le terrain crétacé ; en admettant que la mer (si toutefois ces dépôts sont de formation marine) ait ensuite abandonné le pied du Morvan pour se retirer vers le Nord-Ouest, je n'introduis pas d'hypothèses nouvelles, mais je résume très en gros la série des oscillations qui ont eu pour résultat la formation des dépôts marins et d'eau douce du bassin de Paris, jusqu'à son émersion après le dépôt du Calcaire de Beauce. Si j'ai bien compris M. Collenot, il suppose que les blocs de Roumont et de Gros-Mont ont été primitivement sur le Morvan et sont descendus, apportés par un glacier: la formation de ces blocs qui sont formés de débris crétacés ne s'explique pas plus facilement au haut du Mofvan qu'à la place où nous les voyons aujourd'hui, et il semble que ce soit une hypothèse gratuite de faire naître ces blocs sur les sommets pour les faire descendre ensuite. Si au contraire M. Collenot suppose seulement que le Sénonien a couvert le Morvan, puisque ses débris, portés par des glaciers, sont venus échouer au pied du massif, s'il m'accorde que ce transport a eu lieu à l'époque éocène, et qu'un procédé analogue a formé les masses énormes de conglomérats de silex que j'ai citées, il aura à expliquer encore pourquoi le ciment des poudingues formés après le transport n'aura agglutiné que des silex sénoniens, en laissant isolés à la surface du sol les chailles jurassiques, auxquelles M. Collenot attribue une provenance analogue, et pourquoi il en a été ainsi sur toute la ceinture du bassin parisien, où les seuls cailloux contenus dans les poudingues sont sénoniens. (1) Depuis la session de Semur, j'ai vu que M. Belgrand et M. Martin avaient reconnu que ces blocs étaient tertiaires. Dernière réponse de M. C o l l e n o t . Je répondrai seulement à la dornièro question posée par M. Potier : Quel quo soit le point où se sont agglutinés, par une causo inconnuo jusqu'ici, les débris sénoniens qui constituent los poudingues, cette agglutination est antérieure à f arrivéo des chailles jurassiques. Si lo Morvan a été soumis à l'influence glaciaire, les premiers convois ont été crétacés (poudingues et grès ferrugineux). Ensuite est venu le tour des débris jurassiques qui ont entraîné des restes crétacés rencontrés sur leur chemin, comme ils se sont mêlés par endroits, aux débris des roches granitiques déjà attaquées sur quelques points. Il est facile alors de comprendre pourquoi ces chailles et ces galets granitiques ne sont pas enchâssés dans les poudingues. M. C o t t e a u appuie l'opinion de M. Potier relativement à l'origine des blocs du Gros-Mont, il les compare ensuite à ceux de Magny. Il ne doute pas que ces blocs et ces grès ne soient tertiaires; c'était aussi l'opinion do MM. Leymerie et Raulin. M. d e C o s s ï g n y attribue les dépôts du Gros-Mont à des phénomènes hydro-éruptifs; il les compare à ceux qu'il a examinés dans le département do l'Aube et dans toute la circonférence méridionale du bassin de Paris, qui se rattachent pour lui à la formation de l'argile plastique. La parole est ensuite donnée à M. Michel-Lévy pour le c o m p t e - r e n d u des excursions précédentes. C o m p t e - r e n d u de la Course du 1 O août, dTVvallon à Cliastellux, par M. M ï c l i e l - L é v y . En quittant le plateau basique couronné d'arkoses siliceuses s u r lequel est bâti le faubourg Saint-Nicolas à Avallon, la Société d e s cend p a r des pentes rapides j u s q u ' a u x bords pittoresques d u Cousin ; la GRANULITE rose à grain moyen y constitue des escarpements de forme variée, qui ont valu son n o m au h a m e a u de Cousin-la-Roche. Sa composition minéralogique habituelle est simple; on peut y d i s tinguer, même à la loupe, les éléments s u i v a n t s : I. Première consolidation. Mica noir, oligoclasc, orthose. II. Deuxième consolidation. Oligoclase, orthose, parfois microcline et albite, quartz granulitique, mica blanc. Vers Méluzien, son grain diminue et devient assez homogène pour qu'on puisse la tailler en pavés que l'on utilise dans toute la contrée. La granulite rose d'Avallon ne constitue pas un revêtement très épais au-dessus des gneiss qui lui servent de salbandes ; il en résulte qu'en maints endroits, on se trouve dans la zone de passage entre les deux roches, constituée par un GNEISS GRANULITIOUE glanduleux, à grands cristaux d'orthose rose ou blanc orientés comme les feuillets encore visibles de mica noir, qui contribuent à donner à ces roches gneissiques un caractère nettement rubané. Tel est le cas au sommet du vallon de la Morlande à Avallon, et aux environs immédiats de Pontaubert. Au pont sur le Cousin, un peu avant la Tour au Crible, la granulite rose présente avec une extraordinaire netteté le phénomène des joints, fréquent dans un grand nombre de roches massives; ils sont composés ici de trois directions de cassures planes favorites, dont deux presque verticales et à peu près perpendiculaires entre elles, plus marquées que la troisième. Nous devons ajouter que ces directions ne nous ont pas paru constantes dans le pays; ainsi au point vu par la Société les plans les plus réguliers sont orientés N. 102° E. et leurs conjugués N. 172" E., tandis que sur la route d'Avallon à Pontaubert, un peu à l'Est de cette commune, la granulite présente également de grandes glaces bien réglées dans la direction N. 32° E. A partir de la Tour au Crible, la nouvelle route de Chastellux quitte la vallée du Cousin pour suivre la rive gauche du ruisseau deMontmardelin ; c'est aux environs de ce hameau que la granulite fait place au GNEISS qui constitue la bande n° 2 dont nous avons parlé précédemment. Elle possède ici une largeur d'environ 10 kilomètres, et nous n'en sortirons plus jusqu'à Chastellux. Le contact de la grande masse de granulite et du gneiss présente des particularités intéressantes que l'on peut surtout bien étudier aux environs du Pavillon de Marrault, un peu à l'Est de Montmardelin. Il y a rarement passage brusque d'une roche à l'autre, et la transition est ménagée par une bande de gneiss granulitique d'environ 500 m è tres de puissance. Puis vient le gneiss gris proprement dit formant des arènes cendreuses, très chargées de mica noir, et traversées par une multitude de liions et de iilonnets de granulite blanche ou rose, dont la direction dominante est N. 112° E. Le long de la nouvelle rectification de la route de Chastellux, on peut observer en maints endroits ce phénomène intéressant; le mélange des deux roches y est tellement intime que le gneiss propremen dit paraît former de vraies brèches. Un premier fait saute aux yeux de l'observateur attentif : c'est le type le plus foncé, le plus riche en mica noir, le moins feldspathisé, qui est le plus ancien ; il rappelle entièrement à l'œil nu et au microscope les fragments micacés que l'on rencontre souvent empûtés dans le granité ou dans la granulite francs, et que de nombreux auteurs ont considérés à tort, selon nous, comme étant toujours des sécrétions ou des accidents de ces roches éruptives. Tantôt ce gneiss gris foncé laisse apercevoir nettement sa stratification, tantôt il devient massif et passe à des LEI'TYNITES toujours très micacées, mais affectant à l'œil nu un caractère essentiellement grenu. La granulite le traverse et le disloque en filons et en veines d'un blanc éclatant; mais souvent aussi elle paraît s'injecter dans ses délits ou se fondre insensiblement avec lui en constituant des variétés d e gneiss plus feldspathiques, parfois même glanduleuses. Il n'y a ici aucune continuité dans ces phénomènes filonniens au premier chef; mais nous devons rappeler que dans d'autres régions l'influence réciproque des deux roches a amené la formation de vastes enclaves de gneiss granulitique à apparence très homogène. Au microscope les caractères du gneiss noir de Chastellux sont intéressants et très constants; en voici une description sommaire : I. Consolidation ancienne. Mica noir en feuillets déchiquetés, étirés, d'apparence caractéristique. Il est extraordinairement rare que le mica présente ici ses formes hexagonales si fréquentes dans toutes les roches granitoïdes éruptives. C'est un des anciens minéraux du gneiss. On trouve çâ et là quelques débris d'orthose et surtout d'oligoclase, mais la majeure partie du feldspath n'est pas de consolidation ancienne. IL Consolidation récente ou développement -métamorphique. Orthose. oligoclase, quartz granulitique. Les feldspaths présentent quelquefois, mais rarement, des formes cristallines extérieures, le quartz n'en p r é sente jamais. Ce dernier minéral mérite une étude plus approfondie; ses plages se moulent en général sur celles du feldspath ; entre les niçois croisés, on les voit se subdiviser en une mosaïque d'individus grossièrement arrondis, tout comme dans les granulites éruptives, dont les gneis l'appellent en somme la structure intime, sauf en ce qui a trait à celle du mica noir. Mais, d'une part, ces plages de quartz semblent parfois étirées dans leur ensemble, comme si elles avaient eu une tendance à se frayer une direction d'injection plus facile, entre les feuillets de la roche p r i m i tive. D'autre part, il existe dans un grand nombre de gneiss une abondance tout à fait caractéristique de quartz de corrosion. Nous donnons ce nom ici à un quartz qui forme des sortes de gouttelettes arrondies au milieu même des plages feldspathiques. On pourrait penser, à première vue, à des cristaux anciens de quartz empâtés par le feldspath; mais l'arrondissement est absolument régulier, les traces de brisures ou de corrosion manquent généralement dans le quartz; il est parfois semé d'une façon régulière dans une même plage feldspalhique et rappelle par ce côté les pegmatites graphiques. On p o u r rait encore penser à une cristallisation simultanée du quartz et du feldspath, comme dans les pegmatites graphiques ; mais jamais le quartz de corrosion des gneiss ne présente de formes cristallines extérieures en relation de macle avec celles du feldspath englobant; il est même assez rare que l'orientation cristallographiqued'ungranulesoitla même que celle du granule voisin. Nous pensons donc avoir affaire ici à une épigénie, au moins partielle, du feldspath en quartz ; mais elle se présente avec des caractères tout spéciaux, et ne rappelle pas les imprégnations vermiculaires fréquentes dans les roches granitoïdes massives. Il est extrêmement remarquable que le quartz spécial de corrosion, granulé pour ainsi dire, soit d'autant plus abondant que le gneiss est plus feldspathique et plus voisin des gneiss granulitiques; ce sont ces derniers qui le présentent en plus grande a b o n d a n c e ; il faut y joindre alors de vrais filonnets de quartz secondaire, et de mica blanc, épigénisant souvent aussi le mica noir. Peut-être y a-t-il lieu de penser que les globules du quartz de corrosion sont dus à un accroissement, à une sorte de nourriture secondaire de grains anciens de quartz, brisés et empâtés pendant l'acte de consolidation du feldspath. En approchant de Chastellux, la rectification de la route croise un filon mince de micro-granulite dirigé N. 28° E., qui passe à l'Ouest du hameau de la Rue Chenot. Puis on arrive en vue du pittoresque château féodal de Chastellux, dont les tours crénelées, assises sur des escarpements de gneiss, avec petits filonnets de granulite en saillie, surplombent la rive gauche profondément encaissée de la Cure. On a récemment remplacé l'ancien pont par un viaduc dominant, d'environ 25 mètres, le fond de la rivière qui coule sur la roche vive; au-delà, une amorce de route neuve se dirigeant vers le Sud-Est, en montant le long de la rive gauche, présente à la Société, sur une longueur d'un kilomètre, une coupe fraîche des diverses roches de la région : gneiss, granité, granulite, micro-granulite. La légende de cette coupe (fig. 2, pl. XIX) et les détails donnés ci-dessus nous dispensent d'insister sur chacune de ces formations. Voici le résultat de l'examen microscopique de la micro-granulite : I. Première consolidation. bipyramidé parfois très rare. Mica noir, oligoclase, orthose, quartz 51 II. Seconde consolidation. Magma micro-granulitique principalement composé de microlithes raccourcis d'orthose et de granules de quartz. III. Produits secondaires. Talc, chlorile. A mi-côte environ, un petit filon de micro-granulite euritique coupe la masse principale de micro-granulite à plus gros grain. Au sommet, le gneiss est disloqué par un pointement de GRANITÉ, isolé au milieu de la bande gneissique ; ces pointements isolés sont assez r a r e s ; cependant nous en connaissons d'autres près l'Huis Bobin, a Vésigneux, etc. Le passage du gneiss au granité est brusque et le gneiss est franchement disloqué par le granité, qui en englobe quelques fragments. L'influence du voisinage du gneiss se traduit dans le g r a nité par une tendance à l'orientation des grands cristaux d'orthose d'un rose violacé, qu'on y observe; ces cristaux présentent des zones d'accroissement, jalonnées par de petites paillettes de mica noir. On saisit ici avec une grande netteté l'âge relatif des différentes roches du pays : en effet le gneiss et le granité sont également traversés par de nombreux liions et iilonnets de la même granulite blanche, généralement orientée E.O. Et ces trois roches anciennes sont indistinctement coupées par les dykes de micro-granulite, faisant partie du faisceau N.E.-S.O. qui s'étend de Lormes à Magny, et qui a été si bien étudié par M. Moreau d'Avallon. C o m p t e - r e n d u de la Course du Hit août, de S e m u r à S a u l i e u , par la A I o t t e - T e r i i a n t , par M. ftlïchel'ILévy. En quittant Semur, la Société traverse l'Armançon qui coule sur u n lit rocheux de granulite rose, à bords très escarpés, rappelant en tous points celui du Cousin, au-dessous d'Avallon. Vers Courcelles-lès-Semur, la granulite passe au gneiss granulitique, qu'une faille E.O., située sur le prolongement du bassin de Sincey, met en contact avec le Lias à Gryphées, brusquement abaissé vers Fiée. Ce même Lias silicifié, provenant d'une carrière située aux environs de Ruffey, sert à l'empierrement de la roule. Nous avons vu hier la prolongation de la faille de Fiée à l'église de Montigny-surArmançon. Au château de Bicrre, le gneiss fait place au granité, et la Société peut se rendre compte de la disposition générale des formations cristallines aux environs de S e m u r ; elles ne paraissent que dans les fonds de vallée, ou lorsque des failles, telles que celles de Fiée, relè- vent le niveau moyen des diverses couches. Semur se trouve au centre de la bande de granulite E.N.E.-O.S.O. qui vient d'Avallon; cette bande s'étend environ sur 8 kilomètres de large, de Fiée à Charentois. Au Nord, vers Genay et le Pont de Chevigny, la granulite s'adosse à des leptynites gncissiques, fortement modifiées par son voisinage, analogues à certains gneiss granulitiques, quoique plus grenues et moins orientées; en un mot, en tout semblables aux roches que la Société a vues, en place, à la carrière de Brianny. Il est fort intéressant de pouvoir constater qu'au Nord, la granulite s'appuie sur des roches de la formation gneissique ; les environs du Pont de Chevigny sont u n i ques à ce point de v u e ; partout ailleurs, le manteau jurassique touche et recouvre directement la granulite. Au Sud, elle s'appuie également aux gneiss et aux leptynites g r a n u litiques qui affleurent à Fiée, Brianny, Marcigny, Clamerey, Normiers, Nan-sous-Thil. Divers indices permettent de supposer que l'épanchement de granulite, aux environs de Semur, n'a pas une grande puissance au-dessus des gneiss qu'il a disloqués et en partie recouverts : d'abord il contient, fréquemment, des fragments aigus de leptynite empâtée. Nous en avons vu de nombreux exemples au moulin de la L a u m e ; en outre des lambeaux de gneiss granulitique, généralement orientés E.O., apparaissent au Sud de Semur, comme enchâssés dans la g r a nulite éruptive : nous citerons ceux des environs de Pont, du Nord d'Allerey, du Sud du moulin de la Ronce. Remarquons d'autre part que la bande gneissique venant de Chastellux semble s'atrophier au Sud de Semur; du moins elle finit en pointe et n'est plus représentée que par les gneiss granulitiques de Fiée et de Montigny-sur-Armançon. Le granité commence nettement vers le château de Bierre, et l'on peut étudier son passage aux gneiss gris vers Montigny-Saint-Barthélemy ; en descendant de l'église au moulin de cette localité, on constate, une fois de plus, les n o m breux englobements de fragments aigus de gneiss par le granité et les perturbations que cette roche éruptive a subies à son contact avec la formation gneissique plus ancienne : diminution locale de grain, défaut d'homogénéité, fragments bréchiformes empâtés. Le granité forme donc vers Bierre-lès-Semur une sorte de p r o m o n toire avancé vers le Nord ; car plus à l'Est, les lambeaux de leptynite des environs de Marcigny-sous-Thil indiquent que la formation gneissique reprend de nouveau une certaine étendue. La disposition générale et les relations des roches cristallines entre elles, sont difficiles à observer à cause du manteau d'Infrà-lias et de Lias qui s'élend sur toutes les bailleurs et les masque régulièrement. Cependant la courte description qui précède en donne une idée suffisante; ajoutons-y cette remarque que la plupart des accidents et des fractures de la région Semuroise sont E.O., quel que soit leur âge géologique. Ainsi telle est à peu près la direction de la bande de g r a nulite et des lambeaux de gneiss granulitique qui y apparaissent. Tel est aussi le iilon de quartz de l'âge des marnes irisées du moulin Saumaise; telles, la faille de Fiée et les failles plus anciennes qui ont enfoui le bassin houiller de Sincey; tels sont enfin les filons de micro-granulite qui apparaissent dans le granité aux environs de Précy et dont la Société a vu quelques représentants, notamment au moulin Naulon, à un kilomètre au Nord de Maison-Neuve. La micro-granulite y constitue un filon E.O. d'environ 10 mètres de puissance, dont on peut observer les salbandes granitiques et dont l'affleurement a été fouillé par de petites carrières à ciel ouvert. Au microscope, la roche montre des cristaux de mica noir, d'orthose d'oligoclase et de quartz bipyramidé, englobés dans un magma microgranulitique très bien caractérisé. Sauf une légère diminution dans le grain de cette micro-granulite, il ne semble pas que les deux roches en contact, granité et micro-granulite, aient sensiblement réagi l'une sur l'autre aux salbandes. En remontant à l'Est, vers le petit vallon du moulin Naudin, on ne tarde pas à découvrir les premiers bancs de la Lumachelle infrà-liasique reposant directement sur le granité; ils sont entièrement silicifiés et serventd'empierrement à la route de Précy ; une petite carrière, ouverte sur les bords du chemin de Chenault à Maison-Neuve, un peu au Sud du point 300, a fourni une variété curieuse de cette silicilicalion ; c'est une roche d'un gris foncé, veinée de noir, d'une compacité extraordinaire, entièrement pénétrée d'opale. Après avoir traversé Précy, au point 346, vers le hameau du Brouillard, la Société a pu examtner eu détail un autre mode de transformation de la Lumachelle; ses bancs entiers sont pénétrés de barytine massive au contact du granité. A Chausserose, après avoir traversé le Serein, la Société s'est dirigée vers le moulin situé au bas du chemin de Montlay; une petite excavation pratiquée dans le talus à l'Est du chemin, nous a permis d'étudier le contact du granité avec une petite enclave de leptynites gneissiques qui affleure en cet endroit. Le granité y contient, en nombre vraiment extraordinaire, des fragments généralement arrondis, mais aussi parfois anguleux et bréchiformes, de leptynite gneissique; la roche granitique s'effrite facilement en arène, les boules de leptynite sont au contraire résistantes et, en quelques minutes, on a pu en extraire une vingtaine. D'ailleurs un peu plus haut, sur le chemin de Montlay. cette leptynite constitue des blocs de plusieurs mètres cubes, affleurant en place et s étendant à quelque distance dans les champs voisins. 11 est intéressant de se demander quel métamorphisme la roche englobée a pu subir de la part de la roche englobante. Il se réduit ici au développement, dans la leptynite, de quelques grands cristaux d'orthose blanc ou violacé, identiques à ceux du granité; parfois ces cristaux feldspathiques forment dans la roche gneissique de petits filonnets sans continuité ; mais, le plus souvent, ils s'y développent isolément par épigénie des minéraux plus anciens. Le phénomène, bien visible à Chausserose, et analogue à celui que la Société a pu étudier au moulin de la Laume, paraît avoir une extrême importance théorique ; car un grand nombre d'auteurs admettent que le quartz, les micas, les silicates d'alumine ont bien pu se produire par voie métamorphique, mais refusent au feldspath la même propriété. Or, les phénomènes auxquels nous paraît due la formation du gneiss granulitique et du granité gneissique (ou gneiss granitique), en un mot les phénomènes de contact des gneiss avec le granité ou la g r a nulite, nous semblent impossibles à expliquer si l'on n'admet le développement, par voie métamorphique, du feldspath, associé au quartz, au mica blanc, à la sillimanite. Il est bien entendu que nous faisons ici allusion à un métamorphisme accompagné d'apports m é caniques et chimiques : il y a en même temps transformation des m i néraux plus anciens et imprégnation d'éléments plus récents. C'est dans les cas où le métamorphisme est peu intense et très irrégulièrement développé, comme à Chausserose, qu'on peut, à notre sens, se convaincre de sa réalité. À tous ces points de vue, les leptynites de Chausserose présentent donc un intérêt exceptionnel ; en voici la description microscopique : Roche grenue, très feldspathique, contenant, comme toutes les roches gneissiques, un mica noir absolument dépourvu de formes extérieures cristallines, en traînées étirées. Les feldspaths et le quartz sont également granulitiques, et pour ainsi dire de prise en masse, généralement dépourvus de formes cristallines. La composition minéralogique de la roche peut se résumer ainsi qu'il suit : I. Consolidation ancienne. Mica noir, fer oxydulé, apatite, très nombreux microlithes verdâtres, allongés, à pointements aigus, s'éteignant à peu près suivant leur longueur, inclus dans le quartz et le feldspath; nous les rapportons à l'actinote. II. Consolidation récente. Oligoclase, orthose, quartz granulitique. Plusieurs des échantillons de Chausserose se chargent en outre de spliène et de hornblende et se rapprochent des amphibolites. Nous avons figuré, M. Fouqué et moi, pl. I, fig. 1, dans notre Minéralogie micrographique, une leptynite amphibolique de cette localité. Le caractère de la roche change alors légèrement; elle devient moins gneissique et les léldspaths présentent parfois des contours cristallins. En quittant Chausserose, pour se diriger sur la Motte-Ternant, la Société constate que le granité prend cette apparence particulière, que nous avons désignée sous le nom de granité gneissique ou gneiss granitique, et que l'on peut étudier, sous tous ses aspects, dans les blocs de granité bien frais qui abondent aux environs de La Motte-Ternant. La caractéristique du granité gneissique est de ne pas présenter, dans toutes ses parties, l'allure massive et irrégulièrement grenue qui est propre d'ordinaire au granité éruptif. En certains points, le mica est orienté et l'on peut démêler quelques strates, plus ou moins régulières, rappelant les roches gneissiques; mais ces strates n'ont pas de continuité et se fondent bientôt dans la roche de nouveau grenue. Ce n'est pas là un englobement ordinaire d'un fragment de gneiss dans le granité; il y a eu transformation profonde et passage graduel d'une roche à l'autre. On ne peut pas, en effet, considérer le granité comme simplement rubané ; car le phénomène y est discontinu et en outre parfois, les fragments de gneiss et de leptynite deviennent aussi nets et aussi perceptibles qu'à Chausserose. Nous pensons avoir affaire ici à une zone de passage. C'est ici le cas de remarquer que lorsque deux grandes masses de roches acides se touchent, le plus souvent elles se trouvent réunies par une zone de passage plus ou moins puissante, dans laquelle les caractères pétrographiques des deux roches sont, pour ainsi dire, confondus et mélangés. C'est là, sans doute, une grande difficulté pratique, dans la confection d'une carte géologique, et de plus c'est la cause de nombreuses confusions d'âges qui font encore repousser, par plusieurs écoles géologiques, la relation qui existe entre la structure des roches et l'époque de leur éruption. Mais le fait est là, impossible à nier, et le Morvan présente à ce point de vue les exemples les plus instructifs : nous pouvons citer des zones de passages entre toutes les roches acides de la contrée, lorsqu'elles sont épanchées en grandes masses, l'une près de l ' a u t r e ; en voici quelques exemples : Passages du granité au gneiss (granité gneissique ou gneiss granitique), Saulieu, Couche-les-Mines ; Passages de la granulite au gneiss (gneiss granulitique), Marmagne, Montchanin-les-Cuisinières, etc.; Passages du granité à la granulite, la Iloche-cn-Brénil, etc. ; Passages de la micro-granulite au granité, Alligny, etc. ; Passages du porphyre pétrosiliceux à la micro-granulite, Montigny-en-Morvan ; Passages du porphyre pétrosiliceux aux tufs porphyritiques, Colonge, au Nord de Reclesnes. Sans multiplier, outre mesure, les exemples, nous voyons que nous avons affaire ici à un l'ait général ; tout autres sont les contacts des filons avec leurs salbandes, même lorsqu'ils sont puissants; il y a généralement contact brusque et tout au plus diminution de grain de la roche encaissée. On voit que pour la détermination de l'âge relatif des roches acides, dans une région comme le Morvan, on doit s'en tenir, d'une part, aux englobements respectifs de fragments aigus d'une roche par une autre, d'autre part à l'étude des filons et des dykes. Nous ajouterons qu'au point de vue théorique, étant données les quelques notions, malheureusement encore trop vagues, que l'on a sur la genèse des roches acides, ces zones de passage doivent nécessairement se produire, et cela avec d'autant plus d'énergie que l'on a affaire à des épanchements de roches plus cristallines. Les roches éruptives peuvent, en effet, se diviser en deux grandes catégories, celles dont les éléments de seconde consolidation ont une origine purement ignée, et celles dont l'origine est plus complexe. Les e x p é riences que nous avons entreprises, M. Fouqué et moi (1), pour reproduire par la synthèse certaines associations minérales fréquentes dans la nature, nous ont permis de constater avec précision que la première catégorie est beaucoup plus étendue qu'on ne le supposait à priori. Cependant nos expériences nous ont démontré que l'on ne reproduisait pas, par voie ignée, les roches acides, présentant dans leur magma de seconde consolidation de la silice et de l'orthose libres. Leur caractéristique est donc vraisemblablement, outre la composition chimique du magma, l'apport d'un dissolvant, d'un minéralisateur, suivant l'expression heureuse de M. Henri Sainte-Claire-Deville, qui, à l'aide d'une température et d'une pression déterminées, a fait cristalliser les éléments de seconde consolidation dans les conditions de structure spéciale à chaque formation. Or, on conçoit que si la roche ancienne, servant de support à une grande masse de roche acide récemment épanchée, présente en bloc une composition chimique analogue à cette dernière, elle sera facilement imprégnée sur une certaine épaisseur par les éléments fluides en voie de dégagement ; et partout où la température et la pression seront convenables, une partie des éléments de la roche la plus ancienne (1) C.-ll, l n o v . , 18 iiov.. Hi doc. 1878; —73. S. .V., 1871); — l. J., 187!), 108.. etc. seront remis en mouvement et tendront à prendre la même structure que ceux de seconde consolidation de la roche la plus récente. Telle est, à notre sens, l'explication de ces zones de passage don t l'existence est indubitable et dont le mécanisme de production est encore à peu près inconnu. Nous ajouterons qu'au point de vue de la confection des cartes géologiques, les seules roches de passage que nous ayons cru devoir distinguer jusqu'à présent, sont celles de la granulite au gneiss (comme la structure rubanée propre au gneiss y est fidèlement conservée, nous lui avons donné le nom de gneiss granulitique) et du granité au gneiss; cette dernière roche de passage, qui nous occupe ici, est généralement plus voisine du granité que du gneiss; aussi proposons-nous le nom de granité gneissique ou gneiss granitique, d'autant plus que celui de gneiss granitoïde a déjà été employé par M. Lory pour caractériser certains gneiss très anciens dans les Alpes. L'examen du granité gneissique nous révèle quelques particularités minéralogiques intéressantes qu'on peut étudier dans les échantillons provenant de la Motte-Ternant. A l'œil nu, c'est une belle roche à éléments très frais et très brillants. Le mica noir s'y présente tantôt en houppes isolées à paillettes hexagonales, tantôt en traînées gneissiques. L'oligoclase est généralement d'un rouge corail, l'orthose transparent et adulaire; mais ce n'est pas là une règle sans exception et un examen attentif nous décèle des lamelles hémitropes dans certains feldspaths transparents de la roche. Le quartz est franchement granitique et paraît mouler tous les autres éléments. Au microscope, on aperçoit en outre de nombreux cristaux, parfois assez volumineux, d'apatile à pointements surbaissés, contenant fréquemment à leur centre un amas d'inclusions violacées. De plus le sphène ne manque j a m a i s ; quand il est englobé sous forme de petits cristaux à pointements aigus, dans le mica noir, il s'y entoure d'une auréole souvent très large, qui jouit d'un polychroïsme beaucoup plus intense que le reste du mica; nous avons fait, M. Fouqué et moi, cette observation dans un grand nombre de roches granitiques. Enfin le microscope décèle dans le granité gneissique une abondance extraordinaire de quartz de corrosion, qui pénètre dans les cristaux de feldspath et y développe des coins et des crosses à angles arrondis, rappelant certains dessins de la pegmatite graphique. Ici, le quartz de corrosion n'affecte pas les formes entièrement arrondies qu'il présente généralement dans les gneiss (voir page 847). On peut souvent juger à ses formes extérieures, de son orientation cristallographique, et cependant il semble bien qu'il se soit introduit après coup sur les bords des plages feldspathiques; il n'a pas les allures régulières et les extinctions simultanées qui caractérisent le quartz de cristallisation concomitante au feldspath dans les vraies pegmatites graphiques. On peut résumer ainsi qu'il suit la composition du granité gneissique : I. Première consolidation. Mica noir en paillettes hexagonales ou en traînées gneissiques ; sphène, apatite, oligoclase, orthose. II. Orthose, quartz granitoïde, quartz de corrosion. On voit qu'au point de vue de la structure intime le granité gneissique diffère du granité ordinaire par l'état d'une partie du mica noir et l'abondance du quartz de corrosion. La Société a pu étudier, en place, les diverses variétés de ce granité, en se rendant du pont de la Motte-Ternant aux Bordes; il contient u n filon N.O.-S.E. de porphyre à quartz globulaire dont l'affleurement bien visible forme une légère saillie ; puis à la descente, au village même des Bordes, on se heurte à la faille terminale du Morvan vers l'Est, et l'on passe brusquement des roches cristallines à la partie supérieure du Lias à Gryphées. Quelques lambeaux d'Infrà-lias, c o n servés sur la hauteur du côté relevé par la faille, vers le point 391, permettent d'estimer à environ 30 mètres le ressaut dû à cette fract u r e ; mais elle n'est pas unique et fait partie d'un faisceau de failles dont le relèvement total dépasse 100 mètres, comme on peut s'en assurer par l'étude des lambeaux basiques dont la Société verra un représentant au faubourg des Gravelles, près Saulieu. De la Motte-Ternant, la Société s'est dirigée vers Villargoix, où elle a pu étudier en place plusieurs filons N.O.-S.E. de porphyre à quartz globulaire, traversant le granité gneissique. Ce porphyre présente u n e pâte d'un rouge brun, paraissant assez compacte à la loupe, parfois douée d'une structure fluidale bien nette, dessinée par de petites veines alternatives d'un brun plus ou moins foncé. D'autres fois, on saisit même à l'œil nu, la structure sphérolithique de cette pâte ; elle se c o m pose alors de très petits granules rappelant les oolithes de petite dimension. Dans cette pâte sont noyés des cristaux parfois assez volumineux de feldspath blanc ou rosé, et de quartz très brillant, à éclat vitreux. L'examen microscopique de ces roches en range une partie parmi les simples micro-granulites, et c'est avec une sorte de surprise que l'on constate la résolution, en éléments entièrement cristallisés, d'une pâte aussi compacte. Mais souvent aussi il y apparaît un élément caractéristique auquel nous avons emprunté le nom de la roche : ce sont des sphérolithes de matière pétrosiliceuse, parfaitement radiés et sphériques à la lumière naturelle, se comportant, entre les Niçois croisés, comme un cristal unique, c'est-à-dire s'éteignant dans quatre directions à angle droit pour une rotation de 360° de la plaque mince sur la platine du microscope. Quand ces sphérolithes contiennent un fragment de quartz de p r e mière consolidation, les extinctions du quartz et du sphérolithe sont simultanées, et cette observation jette un jour inattendu sur la c o m position intime de la matière pétrosiliceuse, qui parait ainsi devoir ses propriétés optiques à de petits cristaux submicroscopiques de quartz, noyés dans un magma plus ou moins colloïde. Du reste, on trouve dans les porphyres des environs de Saulieu tous les passages de la micro-pegmatite en étoilements très fins, aux sphérolithes franchement pélrosiliceux, c'est-à-dire impossibles à résoudre aux plus forts grossissements en éléments cristallisés. Les plus beaux de ces passages nous ont été fournis par un filon de porphyre à quartz globulaire, affleurant un peu à l'Ouest du Vouchot près Chàteau-Chinon. De même on trouve des passages entre les sphérolithes à quartz globulaire et les sphérolithes à croix noire; citons ici, comme exemple, le porphyre à quartz globulaire affleurant sur le chemin de Cussy à Menessaire, un peu au Nord de Monlloiron. Nous résumerons, ainsi qu'il suit, la composition d'un porphyre à quartz globulaire des environs de Saulieu : I. Première consolidation. Mica noir peu abondant, orthose, oligoclase, quartz bipyramidé. II. Seconde consolidation. Microlithes d'orthose très raccourcis, sphérolithes à quartz globulaire, magma granulitique. III. Éléments secondaires. Talc en nids et en lamelles isolées. Le quartz de première consolidation est très corrodé ; il contient souvent des inclusions vitreuses et se trouve parfois entouré de sphérolithes qui s'éteignent avec lui entre les Niçois croisés ; ces s p h é r o lithes englobent fréquemment des microlithes trapus d'orthose. On trouvera (Pl. XII, fig. 1), un dessin d'une de ces roches, dans notre Minéralogie micrographique. A Villargoix, une partie de la Société s'est immédiatement dirigée sur Saulieu, pour aller étudier en détail les carrières basiques du faubourg des Gravelles. (Voir plus loin le compte-rendu de cette course par M. Vélain). L'autre partie a pris le chemin du Bois de Haute-Cogne, pour gagner la nouvelle route deChazel à Saulieu, le long de laquelle on voit de nombreux affleurements des roches cristallines de la contrée. Au premier sommet, au-dessus de Villargoix, on rencontre un petit lambeau d'Infrà-lias sous forme de grès; puis à la descente, a u delà d'un petit étang, on rencontre de nouveau ces grès bientôt s u r montés d'un lambeau de calcaire à Gryphées exploité en carrière à ciel ouvert. Le tout vient buter contre le granité gneissique et suppose deux failles N.N.E. à plongement inverse. A 500 mètres à l'Ouest de la lisière de la forêt, dans le talus Nord de la nouvelle route de Chazel à Saulieu, on voit un filon de p o r p h y rite micacée traverser sur 1 mètre de puissance le granité gneissique. La porphyrite est d'un gris cendreux à grainfin,d'apparence r u g u e u s e ; elle présente quelques petits cristaux lamelleux brillants verts o u b r u n s . Sa direction est N.O.-S.E. ; elle ne paraît pas avoir exercé d'action sensible sur ses salbandes; cependant sur quelques centimètres de largeur, on peut recueillir des fragments d'une brèche de friction dans laquelle les débris d u granité sont recimentés par la pâte même de la porphyrite ; par places, il y a eu exsudation de c a l cédoine; nous citerons parmi les débris du granité quelques fragments de microcline avec filonnets d'albite. L'examen microscopique de la porphyrite micacée peut être résumé ainsi qu'il suit : I. Première consolidation. Squelettes de grands cristaux de pyroxène, entièrement épigénisés en bastite, en serpentine et en hématite. II. Seconde consolidation. Microlithes de mica b r u n à un axe assez faiblement polychroïques, microlithes allongés et fibreux de feldspath, s'éteignant suivant leur longueur, sans traces bien nettes de macles multiples. Nous rapportons ces microlithes à l'oligoclase. III. Produits secondaires. Bastite, serpentine, hématite, calcédoine. Nous reviendrons plus tard sur cette venue intéressante, dont nous verrons de nombreux représentants aux environs d'Alligny. Aux environs des étangs, près le point 476, la Société croise u n nouveau lambeau d e grès infrà-liasiques, et des carrières ouvertes dans une granulite d'un rouge violacé, très abondante aux environs de Saulieu, où elle sert, conjointement avec le porphyre à quartz globulaire, aux empierrements. Cette granulite, riche en mica blanc, perce le granité gneissique en liions minces et en dykes; elle est percée par le porphyre. Note sur la f o r m a t i o n g n e i s s i q u e du M o r v a n , et comparaison quelques autres régions avec «le même nature, par M. A . Mieliel-Liêvy. I. Les environs de Semur et d'Avallon nous ont présenté quelquesuns des types pétrographiques dont se compose la B A N D E GNEISSIQUE SEPTENTRIONALE du Morvan. Prise dans son ensemble, elle est surtout représentée par un gneiss noir, grenu, très micacé, tel que celui de Chastellux. Par place, l'élément feldspathique, blanc, y prend plus d'importance, et au Sud de Rouvray, par exemple, le gneiss devient granitique. En d'autres points, notamment au voisinage de la traînée houillère qui va de Marrault à Ruffey, le mica domine et le gneiss passe au micaschiste; tels sont les gneiss micacés des environs de Rufï'ey, a u Nord du bassin houiller, et ceux du bois de Mont-Perroux près B u s sières, au Sud du même bassin. A la Villarnoux, M. Moreau y a découvert des variétés riches en graphite. Le type commun du gneiss noir grenu a une tendance à passer à des roches dans lesquelles la structure rubanée disparaît entièrement à l'œil nu ; telles sont les leptynites des environs de Semur ; quelquesunes d'entre elles se chargent d'amphibole, de sphène et de ter oxydulé et se rapprochent des amphibolites; nous citerons ici les leptynites amphiboliques de Chausserose, de Cotapre près Molphey, de Brianny. Enfin l'influence métamorphique du granité et de la granulite s'est exercée d'une façon irréfragable en un grand nombre de points dans la bande gneissique septentrionale du Morvan. Nous rappellerons ici les gneiss granitiques de la Motte-Ternant et de Saulieu, dont nous avons donné la description, page 848. Quant aux gneiss granulitiques, ils sont bien développés le long du massif granulitique, d'Avallon à Semur, n o t a m m e n t au pavillon de Marrault, près de Bourbilly, à Montigny-sur-Armançon, etc. On peut saisir le mécanisme de leur formation d'une façon satisfaisante entre Bussières et Beauvilliers ; la route y croise de nombreux filons de granulite, pénétrant le gneiss en tous sens, et parfois l'injectant si intimement qu'il se transforme en gneiss granulitique. L'orientation des feuillets gneissiques paraît assez uniforme; elle est en moyenne E.O. ; cependant entre Bussières et Beauvilliers elle subit une inflexion N.O.-S.E. très marquée. Les plongements sont trop variables pour qu'ils puissent entrer en ligne de compte. II. ENVIRONS D'AUTUN. Les environs d'Autun présentent un intérêt spécial pour l'élude du gneiss; car ses lambeaux, généralement très disloqués, sont entourés et comme enchâssés par le granité ou par la granulite. On peut en maint endroit se convaincre de l'ordre de s u c cession de ces trois roches anciennes ; il n'est pas rare de trouver des fragments de gneiss de plusieurs mètres cubes, empâtés dans le g r a nité, et de voir cet ensemble traversé par des filons minces de g r a n u lite. Nous citerons à ce point de vue les environs de la ferme des Grandes Bruyères, près Thil, au pied du Mont-Dône. Les exemples sont si nombreux et si probants que nous pouvons nous appuyer sur l'autorité de MM. de Charmasse et Moreau pour affirmer la postériorité de la granulite (granité rose) non seulement par rapport aux gneiss, mais encore au granité (granité gris). Cette constatation présente une grande importance ; car d'une part MM. Manès et Drouot ont réuni la granulite au gneiss, sous le nom de terrain de granité et gneiss ; d'autre part cette confusion paraît avoir encore cours en d'autres régions, comme nous le verrons plus loin. C'est surtout au milieu de la grande masse de granulite, s'étendant de Saint-Pierre-de-Varennes, près le Creusot, à Saint-Léger-sousBeuvray, en passant par Autun, que l'on trouve de nombreux l a m beaux de gneiss. A l'Ouest, ces lambeaux sont discontinus et se r a p portent souvent au type leptynite amphibolique que nous avons étudié à Chausserose (page 851). Telles sont les roches qu'on rencontre sur la rive orientale de l'Arroux, à 2 kilomètres au nord de la gare de Brion. Le même type se présente aux Gaudriots, commune de la Comelle. Au nord de la grande masse de granulite, près d'Autun, et au bas de Canada, dans le vallon de Saint-Émiland, les lambeaux de gneiss sont entièrement transformés en gneiss granulitique à grands cristaux glanduleux d'orthose, avec épigénie partielle du mica noir en mica blanc. Les carrières de moellons, ouvertes au-dessus du faubourg Saint-Biaise, à Autun, se sont attaquées à un massif de gneiss g r a n u litique. Eniin, il nous reste à mentionner la plus intéressante apparition de gneiss de cette région. Elle constitue, au sud de la masse de granulite, une vaste lentille d'environ 12 kilomètres de long, sur 4 kilomètres de large, qui s'étend du parc de Mont-Jeu à Marmagne, et dont le grand axe est dirigé N.O.-S.E. Son extrémité Sud-Est, qui apparaît au fond de la vallée du Mesvrin, n'est plus séparée du granité du Creusot que par une mince lisière de granulite. Son intérêt est justifié par l'apparition de nombreuses amphibolites et serpentines, et aussi par l'étude relativement facile des phénomènes mécaniques et métamorphiques que le gneiss a subis de la part de la granulite encaissante. Le type habituel des amphibolites de la région est le suivant : I. Première consolidation. Fer oxydulé et titane, sphène, grenat almandin, zircon rare. IL Seconde consolidation. Hornblende, labrador, oligoclase, quartz granulitique. Ces amphibolites présentent quelques particularités de structure intéressantes; ainsi le feldspath et l'amphibole y constituent parfois des associations pegmatoïdes de consolidation simultanée. Quand le grenat devient abondant, il est entouré de couronnes de quartz g r a nulitique qui dessinent ainsi des sortes d'auréoles régulières. La serpentine est ici généralement due à la décomposition de roches à enstatite; nous n'y avons pas constaté avec certitude la présence du péridot. La bastite, premier stade de décomposition du bisilicate magnésien, y est a b o n d a n t e ; le pléonaste est plus fréquent que le fer chromé. M. de Charmasse, dont la belle collection nous a été d'un grand secours, a bien voulu nous faire connaître le gisement de quelques minéraux rares, accompagnant la serpentine. Ainsi, au voisinage de celle des Brières près Marmagne, le gneiss se charge de graphite, et contient quelques filonnets d'une belle chlorite (pennine), à grands cristaux. Il est extrêmement difficile de se prononcer avec certitude sur le gisement des amphibolites et des serpentines de la région. On peut tenir pour certain que la majeure partie des amphibolites est simplement interstratifiée dans les gneiss encaissants; mais pour les serpentines, le fait est très douteux; elles semblent former des pointements locaux, sans étendue horizontale. Enfin, dans le chemin qui descend des Chambrions au Champ Col lot, à environ lôO mètres au-dessous du domaine, nous avons constaté la présence de petits filonnets d'une roche amphibolique, traversant obliquement les strates régulières du gneiss. Y a-t-il lieu de rapprocher ces diorites éruptives des a m p h i bolites interstratifiées? C'est là une question qui n'est pas encore résolue et qui se pose parfois dans d'autres régions que le Morvan. Cependant nous inclinons pour l'hypothèse d'une interstratification absolue. Nous recommandons l'ancienne route de Marmagne à Autun, au point de vue de l'étude du gneiss granulitique; on peut y observer, avant d'arriver à la Croix Blanchol, l'extrême dislocation que les filons et les masses de granulite ont fait subir au gneiss gris de la région. Quand ce dernier n'est pas entièrement transformé et régulièrement métamorphosé en gneiss granulitique glanduleux rose ou blanc, il présente un premier stade de métamorphisme intermédiaire et fort intéressant : entre les délits micacés du gneiss, on aperçoit des veines d'un blanc souvent éclatant, dans lesquelles on discerne à la loupe un silicate d'alumine fibreux d'un blanc nacré, la Sillimanite, associé à du quartz et à du mica blanc. L'examen microscopique de cette roche modifiée démontre nettement le développement secondaire de ces trois minéraux : ils forment de petits filonnets traversant les éléments du gneiss gris et notamment le mica noir; d'autres fois, il y a véritable épigénie du mica noir ou du feldspath en mica blanc, en sillimanite ou en quartz de corrosion. Ici encore nous devons insister sur le détail de cette observation dont l'intérêt est surtout dans le développement d'un certain nombre de minéraux et notamment de la sillimanite, par l'influence de contact de la granulite. Ce n'est pas en effet la première fois que l'on signale la sillimanite comme minéral intégrant des gneiss; mais q u e l ques auteurs allemands y ont vu une caractéristique de certains niveaux gneissiques et non un élément essentiellement secondaire, remplissant par rapport aux gneiss le rôle que la chiastolite remplit par rapport aux schistes maclifères. Une expérience de reproduction artificielle, due à Henri SainteClaire Deville, jette, à notre sens, un j o u r complet sur le mécanisme de production de la sillimanite. On sait que, par l'action du fluorure d'aluminium sur la silice, au rouge, H. Deville a obtenu un silicate d'alumine qu'il a rapporté avec doute à la staurotide; l'examen m i croscopique du produit obtenu le rapproche de la sillimanite de Marmagne ; ajoutons que la granulite de cette région est souvent riche en tourmaline, c'est-à-dire en un minéral essentiellement fluoré. Les filons de granulite et de pegmatite de la côte de Marmagne ne s'arrêtent nullement au contact des amphibolites de la région; ils les traversent et les disloquent comme les gneiss voisins; seulement ils paraissent alors éprouver une action endogène et se chargent de belles plages d'oligoclase blanc, adulaire, parfois associé au quartz sous forme de pegmatite graphique. M. Damour a fait l'analyse d'un de ces feldspaths et M. Des Cloizeaux (1) en a étudié les propriétés optiques. Nos propres observations nous ont permis de constater la coïncidence très approximative de la normale optique avec l'arête pg\ et une extinction à 18°30' de la normale à g', dans un plan perpendiculaire à M'Entre Chapey et Broyé, le gneiss est assez peu modifié pour qu'on puisse se rendre compte de son apparence intrinsèque. C'est un gneiss gris ou jaunâtre, à nombreux et fins délits de mica noir, souvent plissés de la façon la plus capricieuse et formant ainsi des dessins moirés à contours sinueux. Il est plus feldspathique, plus rubané et moins grenu que celui de Chastellux, et rappelle plutôt les belles variétés de Saint-Léger de Foucheret dont on a composé le socle de la statue de Vauban à A vallon. La direction de ses strates est très irrégulière; mais leur plongement habituel a lieu vers le Sud. 111. Il nous reste à mentionner sommairement la longue bande de roches gneissiques qui s'étend au S U D DU BASSIN DE BLANZY, de ChâtelMoron à Génelard, sur une largeur moyenne de 4 à 5 kilomètres. On y retrouve toutes les variétés que nous avons sommairement décrites (1) Ann. de Ch. et de Pli., 5' sér., t. IV,. 435; 1875. aux environs de Marmagne : gneiss gris à fins délits réguliers de mica n o i r ; amphibolites parfois très riches en grenat (passage à niveau de La Fèvre, au Nord de Ciry-le-Noble), serpentines à enstatite (Lagandré), diorites quartsifères (vieux château de Marigny), gneiss granulitiques très développés avec noyaux de microcline (Mont-Froux), p a s sages du gneiss gris au gneiss granulitique, avec développement de sillimanite (vieux moulin à l'Est de Marigny). La bande gneissique que nous étudions, est en effet laminée entre une zone de granulite éruptive qui borde directement le terrain houiller, et le massif de granité qui s'étend à l'Est de Monl-Saint-Vincent. Il n'y a donc pas de région plus favorable à l'étude des diverses variétés de gneiss qui prennent naissance sous l'influence de ces deux roches éruptives. COMPARAISON AVEC QUELQUES RÉGIONS VOISINES. — Nons résumerons très brièvement ici la composition de quelques régions gneissiques voisines, telle qu'elle ressort de communications qu'ont bien voulu nous faire quelques-uns de nos collègues et de courses faites en comm u n avec eux, dans le but de déterminer les grandes divisions que comportent les terrains cristallins stratiformes. I. Nous devons à M. Douvillé la coupe suivante, relevée aux ENVIRONS DE LIMOGES. Il a bien voulu nous la montrer sur le terrain en 1873. Nous conservons ses propres dénominations : 1° A la partie intérieure. GDCiss glanduleux (1). / a. Leptynites proprement dites. 1 / 3 . Gneiss grenus. 2°) y. Alternances de leptynites micacées et amphiboliques. Quelques parties de ce / système sont de vrais gneiss. Couches calcaires subordonnées. \ 3. Micaschistes. 3° Schistes micacés et maelifères. Phyllades. Dans une course commune plus récente, MM. Douvillé et Potier ont reconnu en outre l'existence de véritables filons de diorites, paraissant en relations avec les amphibolites interstratifiées*/ II. M. Lory a bien voulu nous guider en 1879, M. Potier et moi, dans une course au SIMPLON et à la BÉRARDE (OISANS). Voici les coupes relevées par M. Lory. SIMPLON. 1° A la partie inférieure. Gneiss granitoïdes (Iselle). / « . C o u c h e calcaire accompagnée de quelques minces délits d'amphibolite. \ Q. Gneiss et micaschistes grenus, en couches alternantes (Bérisal, Simpeln). J '/. Gneiss et micaschistes grenus, alternant avec des amphibolites et des cipolins. \ Schistes chloriteux (M Leone). 1 (1) Nous devons exprimer ici un doute sur la nature d'une partie de cet étage qui nous parait rentrer dans les gneiss granulitiques. Le granité de Baveno, que nous considérons comme une variété de granulite, perce et disloque l'étage n° 2. Tout cet ensemble est traversé çà et là par des veines de granulite à grain fin, relativement assez rares. OlSANS. 1° Gneiss granitoïde (Les Etages!. / |i. Gneiss et micaschistes grenus (Saint-Christofle). 2 ° < y . Gneiss et micaschistes alternant avec des amphibolites et des couches eal' caires. Schistes chloriteux (Pont Saint-Guillerme). 3° Phyllades (schistes chloriteux et talcschistes). 11 résulte de nos observations, laites d'un commun accord, que la protogine perce et disloque au moins les étages n 1 et 2. La protogine paraît devoir être considérée comme une variété de g r a n u l i t e ; elle se relie intimement à des veines et filonnets de granulite à grain fin. Les gneiss et la protogine des Alpes sont remarquablement riches en microcliue; les gneiss et surtout les micaschistes contiennent du mica blanc. III. M. Fouqué a bien voulu nous communiquer et nous m o n t r e r , dans une course c o m m u n e , faite en 1879, les premiers résultats des études qu'il poursuit dans le CANTAL. Les vallées profondes qui entaillent cette région, lui ont fourni une coupe extrêmement remarquable des roches cristallisées stratiformes sur lesquelles reposent les coulées volcaniques de la contrée. L'étage inférieur paraît m a n q u e r i c i ; l'étage n° 2 est au contraire très développé. o s / p. A la partie inférieure. Gneiss et micaschistes, souvent très rubanés, en coul ches alternantes. 2» < "/• Gneiss et micaschistes alternant avec des amphibolites et des pyroxénites. / Serpentines. \ (J. Micaschistes. Tout cet ensemble est percé par de nombreux liions de granulite, parfaitement réguliers, et visibles sur toute la hauteur des escarpements. Cette granulite est la même que celle qui se présente en filons minces dans le granité de Coudes et de Sauvagnat; ajoutons que la direction N.S. dans les deux cas est également la même et que les faisceaux de filons se correspondent probablement. Au voisinage de la granulite, les gneiss et micaschistes se chargent de sillimanite, comme à Marmagne ou à Marigny, et pour compléter la similitude des deux régions, M. Fouqué a découvert dans la vallée de l'Alagnon que les liions de granulite subissent au passage des bancs amphiboliques les mêmes modifications qu'à Marmagne; il en a r a p 53 porté les plus beaux échantillons de pegmatite graphique à oligoclase. IV. De récentes observations de M. Lory permettent d'affirmer que l'étage n° 2 des gneiss et micaschistes existe aux environs de Nantes (Loire-Inférieure); il y est disloqué par de vastes éruptions de granulite, et en partie transformé en gneiss granulitique. On en voit de beaux exemples à Pen Château, près le Poulinguen, à la carrière de Barbin, etc. Or M. Lory a pu suivre la prolongation des filons de g r a nulite dans les couches du Silurien inférieur de la région ; la roche métamorphisante est donc bien postérieure aux gneiss transformés. En résumé, il paraît établi qu'on peut admettre dans la formation gneissique deux grands étages, l'inférieur composéde (/nains granito'ides, le supérieur comprenant des gneiss et micaschistes grenus associés ù des amphibolites, à des cipolins et â des leptynites. Cette subdivision a éternise en lumière, dès I8G8, par M. Gùmbel (J), dans sa Description géologique de la Bavière, et elle a été admise également par M.Kalkowsky dans plusieurs notes intéressantes qu'il a fait récemment paraître sur cette question si controversée de l'origine et de la nature des gneiss. Il est vraisemblable que toute la formation gneissique du Morvan et de ses abords appartient à l'étage n° 2. savoir : les gneiss de la bande septentrionale (Chastellux) à la subdivision (3 et ceux de Marmagne ou de Blanzy à la subdivision '/. Mais il nous reste à étayer cette assimilation par quelques nouvelles comparaisons avec des régions étudiées par les auteurs allemands, et surtout â revenir sur la question du gneiss granulitique dont nous avons vu de si nombreux exemples dans le Morvan. En effet, d'après leurs descriptions, ce gneiss sciait considéré par eux comme un gneiss granitoïde, et la granulite, qui lui est subordonnée, passerait pour un granite-lit (Lagergranit), bien différent comme origine des granités éruptifs, bien qu'identique au point de vue pétrographique. COMPARAISON AVEC QUELQUES RÉGIONS ÉTRANGÈRES. I. EULENGEBIRG. — Nous devons à M. Kalkowsky un mémoire étendu sur les gneiss de l'Eulengebirg (2). Il y distingue deux étages principaux; Y inférieur est caractérisé par un gneiss grenu à mica noir a b o n dant; la sillimanite y apparaît en individus isolés ou en agrégats associés au quartz. Les divers éléments sont ici de grosseur à peu près égale ; le quartz a plus de tendance que le feldspath à adopter des contours extérieurs polyédriques. Le gneiss inférieur passe parfois à des micaschistes sans feldspath, parfois à des variétés granitoïdes. fl) Geogn. Bosch, (ks (Mbaymsrhfti (-2) Leipzig, 1878. (irriiigcbirgcs, Gotha ; 18(i8. L'étage supérieur est plus varié; on peut y faire deux subdivisions : A. A sa partie inférieure on trouve un gneiss à mica noir largement développé, avec cordiérite et sillimanite, passant à une variété g l a n duleuse. B. Puis se développe un gneiss à mica noir et mica blanc, dans lequel les feldspaths présentent souvent des contours polyédriques, tandis que le quartz ne montre des formes arrondies que lorsqu'il est englobé dans le feldspath. Nous reconnaissons ici, dans la description de M. Kalkowsky, la présence du quartz de corrosion, surtout a b o n dant dans les granités gneissiques et dans les gneiss granulitiques. Dans ce dernier étage, on trouve intercalés des lits d'amphibolites feldspathiques, parfois chargées de sahlite, d'omphacite, d'olivine; des éclogites ; des serpentines, des gabbros. Nous devons ici émettre u n doute au sujet de la présence de l'olivine dans les amphibolites de la Basse-Silésie, car M. von Lasaulx (1) rapporte au sphène ou à u n e nouvelle espèce, la titanomorphite (sphène sans silice), le minéral que M. Kalkowsky aurait pris pour l'olivine. De même le zircon signalé par M. Kalkowsky serait du rutile. On voit que dans l'Eulengebirge, les gneiss granitoïdes inférieurs de l'étage n° 1 paraissent faire défaut. Le gneiss grenu de la base serait l'équivalent de notre subdivision /3 (étage n° 2) et l'étage supérieur serait assimilable à '/. Les gneiss granulitiques paraissent s'être développés aux dépens de l'étage supérieur riche en amphibolites, comme aux environs de Marmagne ou dans le Cantal. II. Si nous parcourons la description que MM. Gùmbel (2) et Kalkowsky (3) nous ont donnée des gneiss de I'OBEKPFALZER. WALDGEBIRGE, nous allons trouver un exemple très net en sens contraire. Ici encore, on peut distinguer deux étages différents, l'inférieur, appelé gneiss bigarré, signalé par l'intrusion de nombreux lits et liions d'une roche granitique; le supérieur ou gneiss hercynien, alternant avec des amphibolites, des cipolins, etc., et contenant des gneiss à cordiérite et à sillimanite. Nous insisterons ici sur le gneiss inférieur; d'après les récentes descriptions de M. Kalkowsky, il présente à un tel point les caractères de notre gneiss granulitique que la discussion sur son origine peut être fructueusement simplifiée par sa comparaison avec les gneiss de Marmagne ou de Marigny. D'après M. Kalkowsky, le gneiss bigarré est composé d'orthose N a n ti) /As fàr KnjsL. 1870, Kit. (2) G C O I J I I . Ikschr., etc., /. c. (3) Uebcr Gnc.ism. Granil leonh. Jrthr., 1880, 20. tfrs bojiichen Gncissslockivrrkes. im Obcrpfdhc, Valdg. châtre, d'oligoclase jaune ou rouge, de quartz peu abondant, et de deux micas, l'un noir, l'autre blanc à deux axes eu houppes clairsemées. On y trouve accessoirement du grenat, de l'aputite, des nids assez nombreux de sillimanite, de la cordiérite altérée. Ce gneiss est associé à un granité de même composition, mais à grain fin, tandis que le gneiss est à grands cristaux. L'association est si intime qu'au point de vue géologique les deux roches ne peuvent être séparées. Le granité (sa description en l'ail une de nos granulites) forme des lits réguliers entre ceux du gneiss ; souvent aussi il coupe cette dernière roche sous forme de liions n e t s ; il constitue parfois des amas importants par leur masse. L'examen microscopique confirme l'identité de composition m i n é ralogique des deux roches, gneiss et granulite, jusque dans les détails les plus délicats. Mais leur structure est fort différente; ici nous traduirons les descriptions de M. Kalkowsky en nous servant de nos propres dénominations; nous y avons été aidé par les figures qui accompagnent sa note. Le gneiss présente des feldspaths à formes polyédriques parfois accusées; le quartz s'y montre sous deux états : extérieurement il moule le feldspath; ses plages sont constituées par une mosaïque de grains irréguliers, grossièrement arrondis ; c'est notre quartz granulitique. Intérieurement au feldspath, il se présente en granules régulièrement arrondis, laissant parfois pressentir ses formes cristallines, mais sans jamais présenter trace de dislocation ou d'usure ; c'est notre quartz de corrosion; il est vraisemblable pour nous que sa formation est en partie postérieure à celle du feldspath ambiant. Dans la granulite, cette dernière sorte de quartz manque à peu près complètement. On y constate de plus une grande régularité de g r o s seur dans le grain de la roche et un défaut absolu de r u b a n e m e n t . Les feldspaths ont des formes polyédriques plus accusées que ceux du gneiss. M. Kalkowsky adopte, en terminant, l'hypothèse de M. Giimbel, sur la diagénèse du gneiss et de la granulile : la granulite est un assemblage en masse des mêmes éléments que le gneiss et s'est produite simultanément. Il convient seulement de supposer que la granulile est restée plus longtemps plastique et a été exprimée çà et là en filons et en amas. M. Kalkowsky voit dans cette plus longue plasticité de la granulite la raison pour laquelle les feldspaths y ont des formes cristallines plus nettement accusées. Sa conclusion est que, malgré l'identité de structure, il convient de faire une distinction tranchée entre les granités en lits (Lager-granit) associés aux gneiss, et les granités massifs, franchement éruplifs (Stock-granit). Nous avons trop souvent exposé notre opinion au sujet du mécanisme de formation du gneiss granulitique, pour revenir longuement sur ce sujet. Qu'il nous soit seulement permis de faire ressortir l'invraisemblance des autres hypothèses. Un fait net ressort au point de vue géologique des descriptions si approfondies de MM. Gûmbel et Kalkowsky : c'est la postériorité de la granulite au gneiss. Pour expliquer cette postériorité, ils sont forcés de supposer à la granulite une plasticité plus longtemps conservée : ainsi c'est la roche à grain lin qui a cristallisé le plus lentement; d'ailleurs la cause qui a produit le rubanement du gneiss n'est pas même recherchée. La réponse la plus péremptoire à l'hypothèse d'une venue quasisimultanée de la granulite et du gneiss repose d'ailleurs dans ce fait que la granulite perce et disloque non-seulement le gneiss, mais encore les amphibolites, les granités, les schistes micacés et même les couches siluriennes. Nous en avons donné plus h a u t de nombreux exemples (Cantal, Loire-Inférieure, Morvan) et dans quelques-uns d'entr'eux, on ne peut douter que ces granulites ne soient non-seulement identiques d'aspect, mais encore dues à une seule et même éruption. Or leur mode d'action sur les gneiss est bien celui que nous ont décrit dans tous ses détails MM. Gùmbel et Kalkowsky et nous ne doutons pas que les gneiss bigarrés ne soient à ranger parmi nos gneiss granulitiques. Il est intéressant de rapprocher de ces différentes coupes européennes un résumé de la coupe des terrains cristallins aux É T A T S - U N I S . 1° A la partie inférieure Laurentien inférieur, composé de granités et gneiss alternant. C'est l'équivalent des gneiss granito'ides. / y. Laurentien moyen ; gneiss avec amphibolites et couches cal\ caires ; serpentines à eozoon. I [3 Laurentien supérieur, amphibolites granatifères, éklogites, n o \ rites, micaschistes. 3° Puis viendrait le Huronien, variable d'aspect suivant qu'il est ou non recouvert par les formations postérieures ; au Canada, dans le Michigan, au Lac supérieur, d'après les renseignements que M. Barrois a bien voulu nous communiquer, il se compose de poudingues ; mais il n'est recouvert par aucune roche et son âge paraît douteux. Le Huronien recouvert présente des caractères pétrographiques différents et on y reconnaît des micaschistes et des grès feldspathiques. Ce doit être, au moins en partie, l'équivalent de nos schistes micacés et maclifères (Saint- Lô, Saint-Léon, Luzy). RÉSUMÉ. NOTIONS GÉNÉRALES suit LA FORMATION GNEISSIQUE. — Si nous cherchons à résumer, au triple point de vue de la composition, de la structure et du mode de formation, les notions qui précèdent, 9 o nous serons frappés do leur insuffisance et nous conclurons à la nécessité de nouvelles observations détaillées d'une part, d'expériences synthétiques couronnées do succès de l'autre. COMPOSITION MINÉRALOGIQUE. — Le type dominant est acide et a n a logue au granité proprement dit. Cependant un grand nombre de gneiss se rapprochent de la granulite par leur richesse en mica blanc. On trouve dans la série gneissique en masses relativement subordonnées, mais parfois considérables, des amphibolites, riches en hornblende et en sphère, en oligoclase ou en labrador. La présence du grenat et du quartz y est fréquente, et elles passent parfois à des types spéciaux, éclogites, roches à glaucophane. Les amphibolites sont l'équivalent des diorites. Elles sont parfois, mais plus rarement associées à des types plus basiques riches en pyroxène (pyroxénites), analogues aux diabases. L'hypersthène et l'enstatite y donnent naissance à des roches p a s sant aux serpentines, et analogues aux norites. On y a signalé parfois la présence du péridot; mais plusieurs de ces exemples sont contestables. Comme on le voit, la composition des roches gneissiques est b a n a l e ; elle ne suffit pas à les distinguer des séries granitoïdes ou trachytoïdes ; mais elle appelle une classification et une nomenclature, comme ces dernières. STRUCTURE. — Au contraire, il y a, dans la structure des roches d e formation gneissique, certains traits caractéristiques qu'il convient de mettre en lumière. Leurs éléments sont toujours entièrement cristallisés, et il n'y a pas de confusion possible entre les roches gneissiques et la série trachytoïde qui admet généralement un magma plus ou moins vitreux ou amorphe. La distinction avec la série granitoïde est plus difficile, surtout à cause des roches de passage. Cependant elle peut être basée sur la rareté des éléments de consolidation ancienne et sur leur structure caractéristique. I. Éléments d'ancienne consolidation. Considérons ici seulement les gneiss acides qui sont de beaucoup les plus abondants. Le mica noir y est en lambeaux étirés; ses plages forment des traînées d'aspect bien spécial au microscope; il est extraordinairement rare d'y rencontrer un feuillet à contours hexagonaux même ébauchés. C'est là certainement le minéral le plus caractéristique des gneiss. D'après une r e marque digne d'attention de M. Kalkowsky (1), la fausse schistosité ( 1 ) Ueber die Erforschuiuj der archuïschcn Fonnalionen Léon. Jahr., 1880. est très rare dans la formation gneissique. Les feuillets dessinés par le mica noir sont, en effet, parallèles aux accidents minéralogiques, lits de cipolin ou d'amphibolite ; et cependant on connaît les c o n tournements vraiment extraordinaires qui communiquent parfois aux plus petits fragments de gneiss une apparence moirée, comme à Chapey (Saône-et-Loire) ou à Saint-Léger-de-Foucheret (Yonne). Il est également bien digne de remarque que le mica noir soit le seul élément des gneiss qui conserve, même sous le microscope, une structure en relation avec son rubanement. Les grands cristaux de feldspath et même les plages de quartz paraissent parfois orientés à l'œil n u , mais leur structure microscopique ne décèle généralement pas un étirement postérieur à leur consolidation, et le plus souvent ils doivent leur orientation à la facilité d'infiltration de la roche dans le sens de sa schistosité. Les éléments des gneiss, autres que le mica noir, sont en général difficiles à classer comme ordre de consolidation. On y trouve q u e l quefois des débris de/eMxpaiA, mais le quartz n'y affecte jamais les allures du quartz ancien des granités, des granulites ou des porphyres. Sa forme la plus habituelle est en plages, se décomposant, entre les niçois croisés, en une mosaïque de grains irrégulièrement accolés. Les feldspaths possèdent le plus souvent la même structure et n'ont pas de formes cristallines, bien qu'ils soient d'ordinaire moulés par le quartz. C'est là une des allures que nous attribuons à la structure granulitique. II. Éléments vraisemblablement secondaires. Mais le feldspath et le quartz sont susceptibles de se présenter avec une structure différente. Ainsi \'orthose et le microcline se développent souvent en grands noyaux glanduleux, englobant les éléments précédents et prêtant à la roche un aspect porphyroïde (Voir p. 800). Il arrive alors souvent que leurs cristaux présentent des faces terminales; c'est notamment s u i vant l'arête pg> que sont allongés les orthoses des granités gneissiques. Le quartz de corrosion sème de ses plages arrondies les cristaux préexistants de feldspath et même de mica. III. Éléments certainement secondaires. Nous citerons ici la sillimanite et le mica blanc, qui, accompagnés de quartz, percent en filonnets ou même épigénisent les éléments anciens des gneiss, mica noir ou feldspath. La structure des amphibolites et des roches plus basiques accompagnant les gneiss est souvent tout-à-fait massive et rappelle celle des roches éruptives granito'ides. Elle présente cependant parfois quelques particularités caractéristiques; telles sont par exemple les associations pegmatoïdes de hornblende et de feldspath ayant cristallisé simultaném e n t ; telles sont encore les couronnes de quartz granulitique d o n t s'entourent les grenats. MODE D E FORMATION. — La régularité des strates dans la formation gneissique et la concordance de ces strates avec les changements de nature minéralogique, font penser à un dépôt. Seulement, suivant l'idée originale de Cordier (1), ce dépôt peut s'être produit par voie de concrétion de haut en bas, tandis que les dépôts par sédimentation suivaient un ordre inverse. Cordier trace la séparation de ces deux sortes de dépôts a u - d e s s u s de l'étage des laïcités. Il nous parait évident qu'il convient de l'abaisser considérablement. Son hypothèse n e peut s'appliquer qu'aux gneiss granitoïdes souvent très homogènes de l'étage inférieur; dès que les bancs de cipolin paraissent, leur extrême régularité et leur interstratification toujours parfaite dans des coupes verticales qui dépassent parfois deux mille mètres de hauteur (Alpes), font invinciblement penser à un dépôt par stratification, tout au moins pour l'étage n° 2. Or, nous devons immédiatement rapprocher de celte première n o tion la grande rareté ries éléments cristallins de première consolidation ou élastiques que le microscope nous a permis de constater, et la grande abondance des éléments de seconde consolidation ou secondaires qui constituent le magma du type le plus commun des gneiss. La plus grande partie du feldspath, du quartz, et du mica noir sont donc postérieurs au dépôt. Quant à la sillimanite et au mica b l a n c , on peut les considérer comme certainement secondaires et épigéniques. Il convient donc de considérer la plus grande partie des gneiss comme une formation métamorphique par excellence; la pétrologie raicrographique possède des faits bien établis qui permettent d'étayer cette conclusion et de préciser ce qu'elle peut contenir d'hypothétique. Nous citerons en première ligne l'étude des schistes maclifères, dont un remarquable travail de M. Rosenbusch (2) a éclairé le mode de formation. Ici, on a certainement affaire à des couches sédimentaires déposées sous l'eau ; le métamorphisme y a développé, souvent sur une grande épaisseur, le mica noir, le quartz granulitique et un silicate d'alumine, l'andalousite ; parfois ou y trouve, en outre, le corindon, la tourmaline, le mica blanc, la cordiérite, etc. M . Kalkowsky, en démontrant la présence de la tourmaline et de la staurotide (3) ou du rutile en fines aiguilles dans les schistes siluriens (1) Mémoire sur les terrains primordiaux, Ch. d'Orbigny; 1868. (2) Die Steiger Schiefer und ihre Contactzone, Strasbourg, 1877. (3) Die Thonschiefemadelchen. Léon. Jahrb., 1879, 382. et dévoniens, a donné un nouvel et intéressant exemple de ces faits de métamorphisme, dans lesquels les silicates d'alumine jouent un rôle important; il semble bien, en effet, que la sillimanite soit a u gneiss ce que l'andalousite ou la staurotide sont aux schistes plus récents. Citons encore à ce point de vue la belle étude de M. A. Renard s u r le coticule des Ardennes. Reste le développement du feldspath qui paraît s'être produit sur une grande échelle dans les gneiss et dont nous n'avons pas l'équivalent (1) dans les couches plus récentes : tout au plus pourrions-nous en rapprocher la naissance du dipyre dans certains schistes maclifères et celle de l'albite dans quelques dolomies. Des expériences synthétiques pourront seules nous donner une indication précise sur son mode de formation. Mais nous avons vu plus h a u t , à propos des g r a nités gneissiques et des gneiss granulitiques, que le développement d u feldspath par voie métamorphique est indubitable et que les gneiss ont dû s'enrichir en feldspath pendant de longues périodes géologiques et à diverses reprises. Y a-t-il eu apport de substances, durant ces transformations successives, et les phénomènes métamorphiques se sont-ils compliqués d'un changement incessant dans la composition chimique des gneiss? Nous pensons que cette question, encore insoluble pour les gneiss anciens, peut être résolue affirmativement dans le cas des gneiss granulitiques; ces derniers sont généralement plus riches en silice que les gneiss a n ciens d'où ils dérivent ; il y a eu certainement apport étranger. Compte-rendu de la course à 2 1 août à iVllïgny, G o ï e , I*ensières, par M. M i c h e l - L é v y . La route de Saulieu à Alligny ne sort pas d u granité; il cesse d'être gneissique à partir du Moulin-Guyon et se comporte dès lors comme une roche absolument massive; on peut en recueillir près d'Alligny de très belles variétés à grands cristaux d'orthose jaune pâle, à oligoclase blanc mat. C'est dans ce granité que se développe, aux environs d'Alligny, un faisceau N . O.-S. E. de filons minces (un à deux mètres) des roches improprement nommées Minettes par M. Ebray. M. Collenot, en signalant quelques-uns des pointements de Moux, (1) Nous avons cherché à combler cette lacune. Voir Bull. Soc. greof., 1881, p . 181. les a désignées sous le nom de Trapps. Nous verrons plus loin qu'elles présentent plusieurs variétés pétrographiques dont quelques-unes sont difficiles à distinguer des basaltes récents. Elles ont fait éruption pendant le dépôt des premières couches permiennes, et leur type dominant dans le Morvan est celui des porphyrites micacées. La Société a étudié successivement plusieurs filons de ces roches auxquelles nous proposons de donner le nom générique précédent : celui de Féligny qui est micacé et augitique ; celui des Quatre-Vents qui est simplement micacé, enfin celui des Petites-Chaintres, près J a c quaumeaux, qui est chargé d'augite et d'olivine. On trouvera, dans une note suivante, la description microscopique de ces roches intéressantes (page 873). Vers l'Étang-Neuf d'Alligny, le granité est percé par un vaste épanchement de micro-granulite., que la Société a traversé sur une largeur de 4 kilomètres. Sa longueur est d'environ 15 kilomètres et se trouve orientée E. N. E . - O . S. 0 . Il constitue la séparation entre la zone granitique d'Alligny et la zone carbonifère de Ménessaire. Sa forme, assez irrégulière et les phénomènes de contact qui se développent à son pourtour, nous font penser qu'on a affaire à une vaste coulée plutôt qu'à un dyke proprement d i t ; on peut comparer à ce point de vue l'apparition brusque et la forme régulière du gros filon de micro-granulite qui perce le granité immédiatement au N. de Corancy. Le passage du granité à la micro-granulite se fait ici par gradations insensibles, et la Société a pu constater, à l'Etang-Neuf, que, dans une zone d'environ 200 mètres de largeur, il est difficile, à l'œil nu, de décider si l'on a affaire à du granité ou à de la micro-granulite. Il semble que le quartz du granité ait été surtout influencé; il tend à affecter les formes bipyramidées si constantes dans la micro-granulite, si rares dans le granité franc. Mais bientôt la nouvelle route d'Autun s'encaisse entre deux escarpements abrupts de micro-granulite, et l'on peut y recueillir les plus belles variétés de cette r o c h e , tantôt à grands cristaux, tantôt euritique. Au moulin de Goie, la Société quitte la route et s'engage dans le sentier qui conduit au Camp-des-Latois ; à environ 500 mètres du moulin, on peut observer l'affleurement d'un filon deporphyrite micacée, qui perce, dans la direction N.O.-S.E., la micro-granulite e n caissante. Ce filon, d'environ 2 mètres de puissance, présente une particularité curieuse, assez fréquente dans la série en question; sur 50 centimètres, à ses salbandes, il offre une structure globulaire et se décompose en une série de petites sphérules d'environ un centimètre de diamètre. Ce n'est pas là un simple phénomène d'altération ; la structure intime de la roche correspond avec cette a p p a rence, qui rappelle la variolite de la Durance. Après être rétournée à Alligny, la Société se divise en deux p a r t i e s ; quelques-uns d e ses membres, sous la direction de M. René Bréon, vont étudier vers Montligon un filon de porphyre pétrosiliceux. Les autres membres montent a u plateau de Pensières et y explorent le lambeau d'infra-lias, surélevé à S99 mètres d'altitude, qui repose sur le granité de la région. Nous renvoyons à une note suivante pour l'étude des causes de ce soulèvement et la détermination des couches stratifiées qui y ont participé. Note sur les P o r p h y r i t e s m i c a c é e s du M o r v a n , par M. A . M i e h e l - I j é v y . M. Manès a signalé le premier, dans le Morvan, quelques gisements de roches trappéennes (1), situés sur la limite septentrionale du bassin permien d'Autun; il les a confondues avec les porphyrites amphiboliques appartenant à une venue différente, qui percent le dévonien aux environs de Maltat près Cressy-sur-Somme. Sous le nom de Minette, M. Ebray (2) a décrit quelques filons d e roches micacées qui percent les porphyres des environs de SaintSaulge et de Sémélay. Enfin, M. Collenot signale, dans sa Géologie de l'Auxois, la présence de plusieurs filons de trapp aux environs de Moux. La description pétrographique de ces différentes roches laisse a b s o lument à désirer dans les ouvrages précités : M. Manès se borne à constater que les trapps de Lucenay, d'Épinac et de Morgelle constituent des masses jaune-verdâtre ou noirâtre ; M. Ebray leur attribue à tort l'amphibole comme minéral constituant. La même incertitude s'étend à la détermination de leur âge géologique. Nous nous proposons d'établir, dans cette note, que les roches en question constituent une des formations importantes du Morvan, qu'elles appartiennentà la classe des porphyres syénitiques (orthophyres) micacés, des porphyrites micacées et des mélaphyres ; qu'elles ont fait éruption pendant le dépôt des couches inférieures du permien ; enfin, qu'elles se relient à une grande formation éruplive dont on peut étudier les (1) Statistique (2) Bull. minc'r. et géol. de Saûne-el-Loire, Sac. aéol.. XIX.' 1021». Màcon 1817.. 95, 7G. représentants dans de nombreux gisements en France et à l'étranger. Nous citerons notamment les roches similaires du bassin h o u i l l e r e t permien de Littry dans la Manche, les porphyres trappéens de Brassac (I), la roche-noire (2) du bassin houiller de la Queune (Fins et Noyant, Allier), le trapp de Fourneau (3), enfin la roche du Libsicer Felswand (Bohême), récemment décrite (4) par M. Boricky sous le nom de Glimmerpikrophyr. Nous proposons, pour l'ensemble de ce groupe, le nom de porphyrite micacée; il constitue, en effet, au point de vue géologique un groupe homogène, bien qu'il soit susceptible de p r é senter au point de vue pétrographique d'assez nombreuses variétés. C'est jusqu'à présent dans le Morvan que nous avons rencontré les représentants de cette formation sous les aspects les plus variés ; ils forment le plus souvent des filons minces de 1 à 2 mètres de puissance, perçant toutes les autres roches de la contrée, et se prolongeant parfois sur plusieurs kilomètres de longueur. Leur direction habituelle est N.O.-S.E., de 120° à 130°. Les deux faisceaux les plus importants sont situés : l'un près d'Alligny (Moux, Goie); l'autre à l'Ouest de Château-Chinon (Champsœur, Tour-du-Comte). Mais, en outre, nous en avons suivi une foule de filons isolés aux environs de Blîmes, deMhère, de Planchez, etc. Les porphyrites micacées se présentent sous un autre aspect dans une région limitée du Morvan, le long de la bordure septentrionale du bassin permien d'Autun ; elles y constituent des coulées et des dômes massifs qui jalonnent d'une façon remarquable cette limite géologique ; tels sont les pointements des Pelletiers, du Maugun près Igornay, d'Essertenne, du Buet près Epinac. L'âge de ces roches dans le Morvan a pu être déduit de plusieurs ordres d'observations : la frontière occidentale de cette région en présente un grand nombre de filons minces qui percent indistinctement toutes les roches voisines, notamment le massif de porphyres pétrosiliceux de Montreuillon que l'on doit rapporter à la période houillère; entre Saulières et Moulins-Engilbert, on observe de nombreux filons de porphyrite micacée à peu de distance des lambeaux de marnes irisées, de lias et de terrain jurassique qui recouvrent les roches cristallines ; or, jamais nous n'avons pu constater l'injection d'un seul filon de porphyrite micacée dans ce manteau de terrains stratifiés; on peut donc accepter comme première approximation que les p o r phyrites micacées ont fait éruption entre le houiller et le trias. (lj (2) (3) (1) Explic. de la Carie géol. de la France, I, 618. Puvis, Ann. des Mines, V" sér., III, -15. Gruner. Miner, u. géol. Millheilungen. 1878, I, -193. L'observation des coulées voisines d'Igornay vient confirmer cette hypothèse. La petite carrière des Ruchots, située à mi-côte en vue de la Chaume, nous a présenté une brèche de porphyrite micacée cimentée par un filon de fluorine, de calcite et de calcédoine. Or, ce filon, certainement postérieur à la porphyrite, paraît devoir être indubitablement rapporté à ceux de l'âge des quartz d'épanchements triasiques, qui sont nombreux dans la même région. Enfin, M. Roche, maire d'Igornay, nous a conduit dans un petit ruisseau aboutissant à la Chaume, et dont les bords escarpés offrent une coupe qui détermine avec précision l'âge minimum des éruptions de porphyrite micacée. On y remonte d'abord, pendant 100 mètres environ, dans le terrain de tuf porphyritique qui sert indistinctement de soubassement au terrain houiller d'Épinac et au permien d'Igornay, et qui est connu des mineurs sous le nom de roche-verte Puis on croise, sur 25 mètres de longueur et environ 3 mètres d'épaisseur, des grès à mica blanc, contenant des débris de roche-verte et de petits délits c h a r b o n n e u x ; il y a 7 à 8 alternances de grès et de schistes noirs ; les couches sont sensiblement horizontales. Elles correspondent aux couches permo-carbonifères qui existent aux Pelletiers, à Autun, et en général sur tout le pourtour du bassin permien. M. Delafond a démontré que ces couches, concordantes avec le perm i e n , n'appartiennent pas au terrain houiller d'Epinac qui est légèrement discordant ; elles lui sont supérieures et doivent être assimilées aux couches exploitées dans la concession du Grand-Moloy, dont M. Grand-Eury considère la flore comme passant de celle du houiller supérieur à celle du permien. Or, au iond du ruisseau de la Chaume, on voyait nettement en 1878 une coulée horizontale de porphyrite micacée superposée à ces couches, tandis que jamais un filon mince ou un épanchement de cette même roche n'a été trouvé dans le permien proprement dit, soit dans les mines d'Igornay, soit au voisinage. Ainsi, en résumé, les porphyrites micacées du Morvan sont postérieures à la couche permo-carbonifère du Grand-Moloy qui forme la base du permien d'Autun. Elles sont certainement antérieures aux filons de quartz de l'âge des marnes irisées, et probablement antérieures au permien proprement dit. Leur âge peut donc être rapporté à la base même de ce dernier terrain ; c'est également celui des roches similaires de Littry et du bassin de la Queune. Au point de vue pétrographique, la série de ces roches est difficile à étudier à l'œil nu, ou par les moyens purement chimiques; le grain est très-fin ; la couleur grise, verte ou noire. Dans les unes, le mica devient apparent et les a lait classer parmi les Minettes ; elles sont alors rugueuses au toucher et ressemblent à des cendres agglutinées. D'autres variétés présentent une grande abondance de serpentine secondaire et ont pu être prises pour des épanchemenls en masse de ce minéral. Enfin, les variétés noires sont compactes et en tout semblables aux basaltes modernes dont elles présentent, même à la loupe, les minéraux caractéristiques, pyroxène, péridot. L'étude microscopique les range parmi les roches microlithiques, à structure trachytoïde. Le plus souvent, elles sont dépourvues d'élément t'eldspathique de première consolidation, mais en présentent un de seconde consolidation, orthose, oligoclase ou labrador. L'apatite est très abondante. Les éléments ferrugineux de première consolidation sont le mica noir, l'augite et parfois le péridot dans les types les plus basiques. Parmi les produits de seconde consolidation à l'état microlithique, nous en trouvons un original et souvent abondant, le mica n o i r ; il est parfois associé à l'augite. 11 y a souvent, en outre, une proportion très notable de pâte amorphe. II nous reste à insister sur la façon dont ces divers éléments se groupent entre eux ; on peut, à ce point de vue, répartir ces roches en trois séries principales; les qualificatifs se rapportent aux minéraux de s e conde consolidation ; ceux de première consolidation ont leur nom précédé de la préposition à (I) : i S É R I E . — T y p e généralement MICACÉ et NON AIGITIQCE. N O U S r é u nissons dans ce groupe le plus acide les roches qui ne présentent pas d'augite à l'état microlithique. I. Première consolidation. Apatite abondante. Biotite en quantité très variable. Grands cristaux de pyroxène généralement transformés p a r l e s actions secondaires en calcédoine et en produits ferrugineux, plus rarement en serpentine et en calcite. II. Secondée consolidation. Feldspath microlithique (orthose, oligoclase, ou mélange des deux). Microlithes allongés de mica noir. Fer oxydulé en quantité variable. III. Produits secondaires. Quartz grenu, calcédoine, serpentine, calcite, fer oligiste. Il convient de spécifier avec plus de détails les éléments qui constituent l'originalité des porphyrites micacées et d'introduire des subdivisions pétrographiques dans cette première série. re (1) Yoir pour la classification des roches. microrjrajihir/ue, p. 150. Fouijné et Michel-Lévy, Minéralogie Reprenons d'abord les éléments de première consolidation. Les grands cristaux généralement épigénisés en calcédoine, offrent de grandes difficultés ; car rien n'est plus rare que d'en trouver quelquesuns présentant encore leur matière primordiale intacte; l'épigénie est ici la règle. On est donc réduit à en apprécier la nature d'après les profils extérieurs généralement bien conservés. Or, ces profils sont exlraordinairement variés; on reconnaît souvent les formes octogonales ou prismatiques allongées du pyroxène ; mais parfois il se p r é sente des pointemenls aigus l'appelant ceux du péridot. Nous devons donc insister sur les raisons qui nous conduisent à repousser ce d e r nier minéral ; d'abord ce serait une anomalie pétrographique que de rencontrer le péridot dans des roches riches en mica noir et en orthose ; il ne convient donc de croire à sa présence que si elle est prouvée par des faits positifs. Or, dans les cas très rares où la matière primordiale des grands cristaux est conservée intacte, nous y avons toujours reconnu le pyroxène; l'emploi de la lumière convergente ne laisse aucun doute à cet égard ; car dans le pyroxène le plan des axes optiques est parallèle à l'allongement du cristal, tandis que le contraire a lieu pour le péridot. De plus, les sections présentent souvent des traces indubitables de macles, cas fort rare pour le péridot et fréquent pour le pyroxène. Nous pensons donc que les cristaux, généralement épigénisés en calcédoine, sont à rapporter exclusivement au pyroxène. Le mica noir en grands cristaux présente des lamelles brun-clair très homogènes de couleur, et d'un polychroïsme assez faible pour ce minéral. Ses sections hexagonales sont généralement allongées suivant deux des côtés de l'hexagone. Il se prête facilement à un examen dans la lumière convergente; c'est une biotite à un axe ou du moins à deux axes extrêmement rapprochés. Il n'y a généralement pas une différence très tranchée entre cette biotite en grands cristaux et celle qui se présente eu microlithes ; elles paraissent se relier l'une à l'autre par tous les passages. Parmi les éléments de seconde consolidation, la détermination du feldspath présente souvent ici les plus grandes difficultés. A ce point de vue, les roches en question peuvent se ranger en trois subdivisions ; dans la première (A), nous réunirons celles qui contiennent des microlithes d'orthose bien déterminés, à formes assez raccourcies, avec la macle de Carlsbad et les extinctions oscillant entre 0° et 5°, dans la zone d'allongement pg'. Un second groupe (B) comprendra les roches riches en microlithes allongés d'oligoclase, présentant nettement la macle de l'albite et des extinctions rigoureusement à 0° dans la zone d'allongement pg<. Eniin, le plus grand nombre sera compris dans un troisième groupe (C) qui réunira les roches présentant leur élément feldspathique sous forme arborisée ou sphérolithique; il offre alors la plus grande ressemblance avec l'oligoclase des variolites; mais il est i m possible d'affirmer ici s'il appartient à l'orthose où à l'oligoclase. Car d'une part les propriétés optiques des libres élémentaires de ces deux feldspaths, allongées suivant-pg\ sont très voisines. D'autre part, leur petitesse exclue toute possibilité d'un triage mécanique et les analyses en bloc sont absolument faussées par l'abondance des produits secondaires et de la pâte amorphe. En outre, la richesse en potasse et en soude est assez variable, et l'abondance du mica noir, minéral essentiellement potassique, contribue encore à rendre difficile l'interprétation des analyses. Quoi qu'il en soit, chacune des petites libres élémentaires s'éteint suivant sa longueur entre les niçois croisés; cette longueur est parallèle au plus grand axe (et) d'élasticité de la s u b s t a n c e ; car, en interposant une lame parallèle de quartz, on descend l'échelle des couleurs de Newton. Ce dernier résultat s'applique aussi bien à l'orthose qu'à l'oligoclase ; car, dans le premier, l'arête pg' est à peu près parallèle à la bissectrice négative (a); dans le second, elle est exactement parallèle à la normale optique négative (a). Les liions de roche à feldspath arborisé présentent souvent, le long de leurs salbandes, une structure globuleuse remarquable ; la roche se décompose en une série de petites sphérules d'environ un centimètre de diamètre d'un gris pâle, cimentées par une pâte plus foncée et parfois verdâtre. Ce n'est pas là un simple phénomène d'altération, et nous comparons cet état sphérolithique à celui qu'affecte la variolite et la D u r a n c e ; il est vraisemblable que le refroidissement plus rapide de la roche le long de ses salbandes a contribué à donner au feldspath sa structure radiée. Cette structure arborisée, connue pour l'oligloclase, est, jusqu'à présent, inconnue pour l'orthose. Ajoutons qu'un certain nombre de porphyrites micacés (D) présente indubitablement un mélange de microlithes d'orthose et d'oligoclase et se place ainsi entre le groupe (A) et le groupe (B). Il nous reste à signaler comme un fait extrêmement remarquable, au point de vue de la genèse des minéraux et des roches, la présence de microlithes allongés de mica noir qui se montrent très abondants dans cette première série. Les roches à mica noir de seconde consolidation sont extrêmement rares et la présence de ce minéral sous sa forme microlithique constitue une caractéristique importante. Parfois cependant, les microlithes de mica noir se font rares ; il est à remarquer que les roches sont le plus souvent alors riches en oligoclase. 2 e S É R I E . — T Y P E S MICACÉS ET AUGITIQUES.—Les roches,composant cette seconde série, présentent à l'œil des variétés plus foncées ; elles sont plus lourdes et plus basiques. Les descriptions relatives à la première série leur conviennent en tout point ; il convient d'y ajouter les remarques suivantes : I. Première consolidation. Les grands cristaux de pyroxène sont ici le plus souvent épigénisés en baslite, en serpentine, en calcite. C'est à une roche de cette catégorie que M. Boricky a donné le n o m de Glimmerpikrophyr. Nous devons à ce savant, récemment enlevé à la science par une mort prématurée, une série complète des types qui lui ont servi à établir son diagnostic; nous y avons vainement cherché le péridot; tout au contraire, dans les échantillons les plus frais, on voit nettement le pyroxène en partie transformé en b a lite et en serpentine ; lorsque cette transformation est avancée, ce qui est le cas le plus fréquent, les grands cristaux de pyroxène sont facilement attaquables par les acides ; les délicats procédés d'analyse au moyen de l'acide hydrofluosilicique, inventés par M. Boricky, n'y décèlent plus alors que de la magnésie et du fer. Mais cette analyse ne s'applique qu'aux produits secondaires, bastite ou serpentine. Nous verrons plus loin que le Morvan, le Plateau central et la Manche nous ont offert de nombreux types identiques au Glimmerpikrophyr de M. Boricky ; ici encore la présence indubitable du péridot manque absolument de preuve positive et ne peut être étayée que sur les formes de quelques profils, mal définis; tandis que l'existence de grands cristaux de pyroxène, postérieurement épigénisés en serpentine et en calcite, nous paraît prouvée dans maint exemple. II. Au feldspath et au mica noir de seconde consolidation, se joint ici l'augite, en microlithes raccourcis blanchâtres ou jaunâtres, à clivage basai ; ce minéral est assez analogue aux microlithes augitiques des basaltes, quoique de plus grande taille et généralement moins coloré. Le fer oxydulé, également microlithique, est en général très abondant. Parfois le feldspath se fait très rare et la pâte amorphe devient p r é dominante. Il y a alors passage à des roches plus basiques, où apparaît le péridot et que nous proposons d'appeler mëlaphyrites. 3°SÉRIR.—TYPEMÉLAPHYRIQUE.—Nous réunissons dans cette troisième série les roches compactes, noirâtres, très lourdes, à apparence basaltique, dans lesquelles l'examen microscopique décèle la présence i n dubitable du péridot. Leur type s'éloigne sensiblement de celui des deux premières séries, et nous les caractériserons en disant qu'il n'existe pas, parmi les roches antétcrlaires, de mélaphyres plus voisins des basaltes proprement dits. Leurs éléments peuvent se ranger de la façon suivante : I. Fer oxydulé, d i v i n e , augite. 06 II. Microlithes de labrador, d'augite, de fer oxydulé. III. Mica noir développé autour du fer oxydulé, serpentine épigénisant l'olivine. Quand le feldspath devient rare, on passe de ces mélaphyres aux mélaphyrites. Il est difficile de vérilier si les différentes variétés que nous venons d'énumérer se présentent dans les mêmes liions; en tout cas nous pouvons affirmer qu'elles font partie des mêmes faisceaux ou des mêmes masses d'épanchement ; ainsi le faisceau, qui va de Fétigny aux PetitesChaintres de Champcomeau près Alligny, présente toutes les variétés possibles ; de même, la masse trappéenne, qui domine les Pelletiers près Lucenay-l'Évêque, présente, à sa base, les types les plus acides, à son sommet le type mélaphyrique. Il nous reste à classer, au point de vue pétrographique, les roches dont nous venons d'étudier le gisement et la composition. On sait que notre classification repose sur la considération successive des éléments blancs et ferrugineux de seconde, puis de première consolidation. Suivant que l'élément feldspathique sera l'orthose, l'oligoclase ou le labrador, nos roches appartiendront à la série orthique, andésitique ou labradorique. Comme ils présentent tous la structure trachytoïde et que d'autre part le péridot parait constant dans la série labradorique, nous aurons affaire soit à des orthophyres, soit à des porphyrites andésitiques, soit à des mélaphyres labradoriqv.es. Les uns seront seulement micacés ou augitiques les autres micacés et augitiques. Presque tous sont à pyroxène, quelques-uns à mica noir de première consolidation. On voit que nous nous servons de qualificatifs pour désigner les éléments de seconde consolidation et des noms des minéraux, précédés de la préposition à, pour la première consolidation. 1" TYPES MICACÉS. A. ORTHOPHVR.ES : a) Micacés à pyroxène et mica noir. Coulée du rû de la Chaume près Igornay (Saône-et-Loire). — Coulée de Littry (Manche). fi) Micacés à pyroxène. Coulée du Buet près Epinac (Saône-etLoire). '/) A pyroxène et mica noir. Roche verte au pied du dôme des Pelletiers près Reclesne (Saône-et-Loire). — Roche du Maine, dernier affleurement à l'Est du dôme des Pelletiers. — Roche violacée a u dessus de la Chaume près Igornay. o) A pyroxène. Roche violacée des Pelletiers. B. PORPHYRITES ANDÉSITIQUES : o) Micacées à pyroxène et mica noir. Filon entre Argoulois et Savant, point 5(14, près Montsauche (Nièvre). — Filon à l'entrée du bois entre Chazel en Morvan et Saulieu (Côte-d'Or). (î) Micacées à pyroxène. Filon, route de Planchez à l'Huis-Prunelle (Nièvre). y) A pyroxène et mica noir. Noyant (Allier). (?) A pyroxène. Filon du moulin de Saulières, près Moulins-Engilbert (Nièvre). — Filons sur le chemin de Château-Chinon à Champsœur (Nièvre). — Filon sur le chemin de Colonge au point 453, en vue du dôme des Pelletiers (Saône-et-Loire). C. Feldspath finement arborisé et sphérolithique ; nous le r a p p o r tons hypothétiquement à l'oligoclase. POIU'HYRITES ANDÉSITIQUES ET MICACÉES (FELDSPATH ARBORISÉ). a) A pyroxène et mica noir. Filon à salbande globulaire du bois de la Charité près Moux (Nièvre). — Filon en bas de Cussy-en-Morvan (Saône-et-Loire). — Filon mince de Gros-Bois, près Moux. — Filon entre les Près et les Quatre-Vents près Fétigny (Nièvre). — Filon à la Tour-du-Comle, près Sainle-Péreuse (Nièvre). — Filon à Chassagne, près Moux. ÇS) A pyroxène. Filon à salbande globulaire de Goie, près Alligny (Nièvre). — Filon de Beaumont, près Alligny. — Filon de C h a m p a u bert, près Cussy-en-Morvan (Saône-et-Loire). — Filon entre Saulières et Moulins-Engilbert (Nièvre). D. Variétés intermédiaires entre A et B, contenant simultanément orthose et oligoclase. ORTHOPHYRES OU PORPHYRITES ANDÉSITIQUES MICACÉES A PYROXÈNE E T — Filon au S.O. du Mont-Moux. —Filon à Mélin, près Liernais (Côte-d'Or). Centre du filon à salbandes globulaires de Goie. MICA NOIR. 2° TYPES MICACÉS ET AUGITIQUES. A. ORTHOPHYRES MICACÉS ET AUGITIQUES A PYROXÈNE ET A MICA N O I R . — Coulée du I\û de la Chaume près Igornay (Saône-et-Loire). — Littry, roche vert foncé (Manche). — Filon du Libsicer Felswand, glimmerpikrophyr de M. Boricky (Bohême). B. PORPHYRITES ANDÉSITIQUES (.\ FELSDSPAT1I ARBORISÉ), MICACÉES E T AU- — Filon mince de Fétigny près Alligny (Nièvre). — Filon entre Ardilloy et Corancy (Nièvre). — Filon à laCroix-de-Chatin (Nièvre). — Filon à Champ-Clément près l'HuisPrunelle (Nièvre). — Filon au Nord de Mhère (Nièvre). — Coulée près Buxièrc-la-Grue. — Coulée près Noyant. GITIQUES A PYROXÈNE ET MICA N o m . 3° TYPES MÉLAPHYMQUES. MÉLAPIIYRES LABRADORIQL'ES ET AIGITIQUES, PAIIFOIS A LABRADOR. — Coulée des Pelletiers, r o c h e noire d u s o m m e t ( S a ô n e - e t - L o i r e ) . — F i l o n m i n c e des petites ' Chain très de C h a m p c o m e a u près Alligny (Nièvre). — F i l o n de Y e a u m e r y près B l i s m e s (Nièvre). — Filon a u dessus de Mhère (Nièvre). — Coulée de N o y a n t . M É L A P H Y R I T E de Brassac. — Il n o u s reste à citer d e u x a n a l y s e s , l'une s'appliquant à la porphyritc andêsitique micacée en filon m i n c e de Goie et faite au bureau d'essai de l'École des Mines à Paris; l'autre à \'orthophyremicacé etaugitiquc d u Libsicer F e l s w a n d ( G l i m m e r p i k r o p h y r ) et d u e à M. P l a m i n e k . LIBSICER FELSWAND GOIE Soluble dans Insulublt'=-17.21°/, TOTAL. Silice 67.55 30.10 59.90 •17.56 Alumine 15.00 Scs([uio.tyrlc d e fer P r o t o x y d e d o fer 1-1.82 10.30 12.09 5.00 7.17 3.13 5.26 » 6.10 » 3.35 1.19 1.51 1.31 Protoxyde de manganèse Chaux 3.00 7.21 9.68 8.38 Magnésie 1.10 13.89 7.58 10.91 Soude 1.40 3.08 0.51 2.33 Potasse 6.10 3.91 4.99 3.98 Traces. 1.72 7> 1.07 Acide phospliorifjue Acide carbonique Eau TOTAUX 0.91 » 0.88 0.60 2.27 2.03 2.10 99.75 99.58 99.72 99.65 A Goie, les grands cristaux de p y r o x è n e s o n t épigénisés en c a l c é doine ; la roche du Libsicer F e l s w a n d présente des épigénies de ces m ê m e s cristaux en calcite, en bastite et en serpentine. Le lilon de Goie n o u s a fourni des é c h a n t i l l o n s c o n t e n a n t s i m u l t a n é m e n t des microlithes d'orlhose et d'oligoclase; n o u s a v o n s vérifié par un essai direct q u e le feldspath arborisé des s a l b a n d e s n'est pas a t t a q u a b l e par l'acide clilorhydrique. La c o m p a r a i s o n d e ces différentes variétés d e porphyrite m i c a c é e avec les r o c h e s tertiaires a n a l o g u e s a m è n e à q u e l q u e s r a p p r o c h e m e n t s instructifs : ces roches sont c o n t e m p o r a i n e s des premières é r u p t i o n s d e porphyres pétrosiliceux ; elles sont i m m é d i a t e m e n t suivies par d ' a b o n dantes sorties, de m é l a p h y r e s qui s'intercalent à différents n i v e a u x d u P e r m i e n et d o n t l a c o m p a r a i s o n avec l e s laves récentes s'impose à l'esprit. Le type le p l u s b a s i q u e , constitué par des m é l a p h y r e s l a b r a d o r i q u e s et a u g i l i q u e s , présente une r e s s e m b l a n c e extraordinaire a v e c certains b a s a l t e s , n o t a m m e n t avec celui des plateaux (Cantal et M o n t - D o r e ) . Quant aux types plus acides, leurs termes de c o m p a r a i s o n d o i v e n t être c h e r c h é s plutôt d a n s la série des phonolitb.es q u e d a n s celle des t r a c h y t e s . M. F o u q u é a bien v o u l u n o u s signaler l u i - m ê m e cette c o m p a r a i s o n . A c e p o i n t d e v u e , il c o n v i e n t d e signaler la possibilité de l'existence d e la n é p h é l i n e d a n s la série des porphyrites m i c a c é e s b i e n q u e n o u s n'ayons p u jusqu'à présent l a mettre e n é v i d e n c e . M. Ch. Vélain rend c o m p t e , d a n s l e s termes suivants, des e x c u r s i o n s faites d a n s les terrains stratifiés, p e n d a n t les j o u r n é e s précédentes : C o m p t e - r e n d u de VExcursion du mardi 19, à Avalloa, par M. Ch. "Vélain. La plaine d'Étaules, a u Sud d'Avallon, appartient è cette g r a n d e v a l l é e d'érosion qui e n t o u r e la b o r d u r e septentrionale d u Morvan. Le Lias inférieur en forme le sol ; l é g è r e m e n t i n c l i n é vers le N o r d , il s u p p o r t e çà e t l à q u e l q u e s petits m o n t i c u l e s arrondis appartenant au Lias m o y e n , qui t é m o i g n e n t de l ' a n c i e n n e e x t e n s i o n de ce terrain, et disparaît sous les collines o o l i l h i q u e s qui s e d i s p o s e n t e n c e i n t u r e en avant d u Morvan, à u n e dislance m o y e n n e d e 4 à 5 k i l o m è t r e s . Dans le S u d , il vient s'appuyer sur la granulite qui forme le front septentrional d u massif éruptif, et laisse voir, en dessous de lui, l'Infrà-lias, assez puissant, mais réduit à ses d e u x zones fossilifères s u p é r i e u r e s . La L u m a c h e l l e est appliquée d i r e c t e m e n t sur des n a p p e s d e silice c a l c é d o n i c u s c , qui se sont é p a n c h é e s au travers d e la granulite et s e sont étalées à sa surface à la m a n i è r e d'un m a n t e a u u n i f o r m e . La Société a consacré l'après-midi de la j o u r n é e d u 19 à l ' e x p l o r a tion de cette plaine. M. Moreau, d'Avallon, avait bien v o u l u n o u s a c c o m p a g n e r d a n s cette e x c u r s i o n . La ville d'Avallon est bâtie, en partie, sur ces n a p p e s siliceuses q u i recouvrent tout le plateau d'Orbigny, et s'étendant d e p u i s la v i l l e j u s q u ' a u Yault-de-Lugny. La Société a pu s'en c o n v a i n c r e en v o y a n t , d a n s la rue de la Maladière, s o u s les m u r s des m a i s o n s qui sont soudés ù la r o c h e siliceuse, des affleurements assez nets, m o n t r a n t ce quartz c a l c é d o n i e u x s u p e r p o s é à la g r a n u l i t e . U n e petite c o u p e , en face de la rue F o n t a i n e - N e u v e , a été s u r t o u t remarquée : Fig. I. Epanchement h. siliceux et barytique sur la granulite. T e r r e v é g é t a l e . — B. B a n l i n e . — <j,. Quartz c a l c é d o n i e u x . E l l e m o n t r e sur la granulite rose, fissurée, effritée, injectée e l l e m ê m e de quartz c a l c é d o n i e u x , des n a p p e s d e silex g r i s â t r e , avec parties noires très foncées, o ù la fluidalité est bien m a r q u é e . Ces n a p p e s s ' a c c o m p a g n e n t de barytine qui s'étale en a m a s a l l o n g é s . De b e l l e s g é o d e s tapissées de petits cristaux, j a u n e citron, de f l u o r i n e c u b i q u e , ont été r u e s é g a l e m e n t d a n s ces masses siliceuses q u i , d'abord très c o m p a c t e s , d e v i e n n e n t m e u l i è r i f o r m e s à leur partie supérieure. L'épaisseur de cette n a p p e est en ce p o i n t de 2 m è t r e s , m a i s sur le plateau d'Orbigny, d a n s l'Ouest et n o t a m m e n t d a n s la direction de Pontatfbert, on voit qu'elle atteint 'ô à G mètres. La Société, en 1 8 4 5 , lors de sa réunion extraordinaire, à A v a l Ion, a l o n g u e m e n t e x a m i n é ces r o c h e s , désignées alors s o u s le n o m g é n é r i q u e d'arkose (arkose granitoïde. q u a n d la silice e m p â t a i t des arènes g r a n u l i t i q u e s ; arkose coquillière, q u a n d e l l e était f o s s i l i f è r e ; arkose jaspoïde, q u a n d elle se m é l a n g e a i t d'argile, e t c . ) , n o n s e u l e m e n t d a n s ses g i s e m e n t s aux e n v i r o n s i m m é d i a t s d ' A v a l l o n , m a i s e n c o r e dans les points o ù elles sont le p l u s d é v e l o p p é e s , tels q u e Pontaubert et P i e r r e - P e r l h u i s ; l'arcade n a t u r e l l e formée par ces r o c h e s sur la rive droite d u Cousin, au passage d u p o n t d e P i e r r e P e r t h u i s , a excité l'admiration de tous nos c o l l è g u e s à c e m o m e n t , et le C o m p t e - r e n d u de cette réunion est a c c o m p a g n é d'un d e s sin au trait, l'ait par M. Moreau, qui représente ce bel accident naturel. Bien des discussions se s o n t élevées à leur sujet. L'accord paraît s'être fait, c o m m e je l'ai déjà dit d a n s la s é a n c e d'ouverture, sur le m o d e d'origine h y d r o - t h e r m a l de ces m a s s e s s i l i c e u c e s . Mais il n'en a pas été d e m ê m e d e leur â g e , qui n'a pu être établi. Sur le versant o c c i d e n t a l , n o u s v e r r o n s ces masses siliceuses très d é v e l o p p é e s , au voisinage de leurs p r i n c i p a u x centres d'émission ; à Corbigny, par e x e m p l e , elles sont n e t t e m e n t interslratifiées d a n s les argiles triasiques et se m o n t r e n t c o m m e ayant surgi vers la fin d e l e u r d é p ô t . En bien des points, ces d e u x r o c h e s , argile et s i l e x , s o n t à ce p o i n t associées qu'il d e v i e n t i m p o s s i b l e d e ne pas leur attrib u e r une origine c o m m u n e et de rapporter à u n e v e n u e souterraine ces masses é n o r m e s d'argiles p u i s s a m m e n t c o l o r é e s , qui sont r e c o u vertes d a n s toute cette région par les sédiments d e l'Infrà-lias. Les grès d e l'Âvicula contorta, c o m m e n o u s le verrons d a n s la tranchée d u Battois, près C o r b i g n y , superposés à ces argiles, n'ont pas été influencés par les é m i s s i o n s siliceuses qui, d a n s cette partie d u M o r v a n , d e v a i e n t être taries à l'époque de leur d é p ô t . Il n'en est pas de m ê m e ici d a n s l'Avallonnais, o ù il est probable q u e ces é m i s s i o n s siliceuses ont persisté p e n d a n t q u e s'effectuait le d é p ô t d e s grès à Avicula contorta sur la b o r d u r e Est, d a n s l'Auxois. La c o u p e s u i v a n t e , relevée sur la rive droite d u Cousin, d a n s le S u d d'Avallon, sur la r o u l e de Q u a r r é - l e s - T o m b e s , a u - d e s s u s de la ferme des Panats, tendrait à le p r o u v e r . La g r a n u l i t e rose affleure sur cette route d e p u i s la T o u r - a u - C r i b l e , au niveau d u Cousin, jusqu'à la ferme des Panats ; elle est percée en p l u s i e u r s points de filons de quartz d ' é p a n c h e m e n t , épais d e 0 1 0 e n m o y e n n e , orientés N . O . - S . E . , qui se voient bien au travers de la route o ù ils font u n e légère saillie. Cette g r a n u l i t e , transformée e n arènes à sa partie supérieure, est recouverte par un dépôt p l i o c è n e assez m épais, c o m p o s é d'argiles marbrées avec grains de quartz et blocs s i l i c e u x , qui s'élève là jusqu'à 3(30 mètres. I m m é d i a t e m e n t au-dessus des constructions qui d é p e n d e n t de la ferme en question, ce m a n t e a u argileux est troué et laisse voir l e s roches s o u s - j a c e n t e s . Fi». 2 . Coupe de l'Lifrà-lias à la montée des Panats. 5. Limon à s i l e x p l i o c è n e . 4 . C a l c a i r e s et m a r n e s d e la L u m a c h e l l e . 3 . B a n c d e s i l e x j a u n e b r ô c h o ï d e a v e c Aviculu contorta. 2. N a p p e siliceuse j a s p o ï d e avec Barytinc. 1. A r è n e s g r a n u l i t i r j u c s Q,. F H o n d e q u a r t z silicifiées. calcédonieux. On v o i t d'abord sur la granulite (n° 1, fig. 2) des arènes d o n t le* feldspath est k a o l i n i s é , c o m p l è t e m e n t injectées par la calcédoine qui l e s c i m e n t e à n o u v e a u (c'est là le type ancien de Yarkose granito'ide d e M. de B o n n a r d ) ; u n e g r a n d e fracture d a n s la granulite en roche, r e m p l i e de cette m ê m e silice et se dirigeant en profondeur, visible sur p l u s d e 2 mètres au m o m e n t de m o n passage, indiquait bien le p e i n t d'émission (Q,). m Ces arènes, silicifiées sur u n e é p a i s s e u r de i 4 0 , sont là recouvertes (n° 2) par u n e n a p p e de silex c o m p a c t e b l o n d , tacheté de parties j a u n e s o p a q u e s de n a t u r e argileuse, et pénétré de barytine, épais d e 4 0 c e n t i m è t r e s e n v i r o n . A u - d e s s u s vient u n e n o u v e l l e b a n d e s i l i c e u s e bréchiforme ( 3 , fig. 2) d'aspect j a s p o ï d e avec u n e c o u l e u r jaune-café, qui se présente traversée par u n e m u l t i t u d e de petites g é o d e s de quartz (ép. 0"'o0). Le tout formait le remplissage d'un petit bassin au-dessus d u q u e l émergeait un piton de granulite, tel q u e le représente la (igure 2 . On avait m i s à découvert ce petit n i d de r o c h e s siliceuses pour les exploiter c o m m e pierres d ' e m p i e r r e m e n t . Ces silex j a u n e s (3) sont fossilifères. Dans les rejets de la carrière puis d a n s l'affleurement, c'est-à-dire en place, j'ai trouvé q u e l q u e s espèces i n f r à - l i a s i q u e s , n o t a m m e n t : Avicula contorta de petite taille, Mytilus minutus, u n e Avicule de g r a n d e taille et des m o u l e s d e M y o phories indéterminables. Ce petit bassin est à l'altitude de 2 i 5 mètres. Un p e u p l u s h a u t ( 2 5 0 ) , u n e s e c o n d e d é p r e s s i o n , en forme d e cuvette d a n s le g r a n u lite est, cette fois, c o m b l é e par des dépôts n o r m a u x , argileux et c a l caires, appartenant à la L u m a c h e l l e la m i e u x caractérisée. Les p h é n o m è n e s qui o n t a m e n é la silification de la c o u c h e à Avicula contorta, n e l'ont pas atteint. Un autre fait se dégage de cette o b s e r v a t i o n , c'est la p r e u v e d'un affaissement entre ces d é p ô t s , p u i s q u e le rivage d e L u m a c h e l l e , qui est là b i e n i n d i q u é , est tout à la fois plus é l o i g n é et p l u s élevé. Cet affaissement a d û c o n t i n u e r et atteindre son m a x i m u m à l'époque d u Lias inférieur, car o n le trouve sur le m ê m e m o n t i c u l e o c c u p a n t un n i v e a u p l u s élevé et à l'état siliceux. Les sources s i l i c e u s e s ont d o n c repris de l'activité à cette é p o q u e . La Société, en 1 8 4 5 , a visité ce g i s e m e n t de Lias inférieur silicifié des P a n a t s , elle y a recueilli b e a u c o u p de fossiles, car le g i s e m e n t est riche, m a i s e l l e n'a pas eu c o n n a i s s a n c e des affleurements infrà-liasiques q u e j e v i e n s de signaler. m A u x Chaumes-de-Pontaubert, la n a p p e siliceuse forme a u - d e s s u s de la g r a n u l i t e , u n e petite saillie en c o r n i c h e très r e m a r q u a b l e ; e l l e s u r p l o m b e , à l'altitude d e 220 mètres, le foie de v e a u qui se trouve en c o n t r e - b a s et versé à l'Ouest, par suite d'une faille, celle d u GrandI s l a n d ( p l . XYI1I, rig. 1 ) . Elle est là fortement barytisée et présente, a v e c q u e l q u e s m o u c h e s d'azurite, des petits cristaux c u b i q u e s de g a l è n e . La fluorine, en cristaux r e m a r q u a b l e s , y tapisse de grandes g é o d e s o ù s e m o n t r e n t aussi des p o i n t e m e n t s h e x a g o n a u x de quartz. Elle se t e r m i n e par une b r è c h e siliceuse, j a u n e - c a f é , c o m m e a u x Panats ; je n'ai pas rencontré d e fossiles en ce p o i n t . Ces masses siliceuses s o n t recouvertes par des grès jaunâtres, lissibles, en plaquettes, fortement i m p r é g n é s d e barytine qui r e n f e r m e n t u n e petite f a u n u l e de b i v a l v e s et n o t a m m e n t les espèces caractéristiques de la zone à Avicula contorta. La L u m a c h e l l e , avec ses argiles et ses dalles calcaires v i e n t a u - d e s s u s , recouverte par les calcaires n o d u l e u x du foie de v e a u très d é v e l o p p é s . Voici, d u reste, la c o u p e que j'ai relevée en ce point, avec M. M i c h e l Lévy : Fig. 3 . Coupe de Vlnfrà-lias aux Chaumes 3. Marnes et c a l c a i r e s n o d u l c u x du Foie d e v e a u 2. L u m a c h e l l e à Am. ' d. Grès jaunâtre planorbis, de Pontaubert. G"00 très fossilifère fossilifère, i m p r é g n é de 3.20 b a r y t i n e et injecté de petits filonnets c a l c é d o n i e u x 1. I r. | b. a. Quartz c a l c é d o n i e u x 1.10 bréchiforme avec nids de barytine O.CO Silex j a u n e - c a f é , d e s P a n a t s , c o m p a c t e et j a s p o ï d e Quartz calcédonieux empâtant des arènes granulitirjues, nappe ri 0.10 étalé en 1.20 . . . . . . -- Arène granulitique i m p r é g n é e do silice calcédonieuse par p l a c e s . Granulite. Ces m ê m e s g r è s , qui représentent bien la z o n e à Avicula conlorta, se r e c o n n a i s s e n t e n c o r e sur la rive o p p o s é e d u Cousin, à la d e s c e n t e d e la r o u t e d'Avallon à P o n t a u b e r t ; d a n s u n petit c h e m i n creux qui se dirige a u N o r d sur le p l a t e a u , ils affleurent au-dessus des n a p p e s siliceuses et sont recouverts par la L u m a c h e l l e calcaire. On les suit ainsi sur tout le revers Ouest d e ce plateau j u s q u ' a u V a u l t - d e - L u g n y . Sur le revers o p p o s é , d a n s la direction d'Avallon, ces grès m a n q u e n t et la L u m a c h e l l e v i e n t s'appliquer d i r e c t e m e n t sur l e s r o c h e s siliceuses, ainsi q u e la Société a p u le vérifier, en quittant la M a l a dière, et p l u s tard, à la fin de l'excursion, d a n s la t r a n c h é e d u c h e m i n de fer, derrière la gare des m a r c h a n d i s e s . Prenant e n s u i t e la route de Sermizelles, la Société a été visiter les petites carrières ouvertes sur le bord d e la route pour l ' e x p l o i t a t i o n , c o m m e c h a u x h y d r a u l i q u e , des calcaires n o d u l e u x du Foie de v e a u . Ces calcaires sont assez épais, ils peuvent atteindre là 8 m è t r e s . On les a r e c o n n u s très fossilifères; de gros N a u t i l e s , qui sont f r é q u e n t s d a n s cette région, à la base d u Foie d e veau, d a n s la zone à Am. liasicus, ont été recuillis avec de g r a n d e s Limes et u n grand n o m b r e de b i v a l v e s (Mactromya cardioïdes; Pleuromyaalduinina; Ostrea irregularis, etc.) é g a l e m e n t caractéristiques. La dernière d e ces exploitations a montré (pl. XVIII, fig. 2 ) , l e c o n t a c t d u Foie de veau et d u Lias à Gryphées. Le Lias inférieur est là p e u épais ; il c o m m e n c e par un lit m a r n e u x r e m p l i de Gryphées d e p e tite taille, qui n e présentent pas e n c o r e , sur le c ô t é , l e s i l l o n c a ractéristique d e la Gryphœa arcuata. Des fragments d'Ammonites angulatus o n t été trouvés à la p a r t i e supérieure de ces calcaires n o d u l e u x . J'ai recueilli autrefois d e b o n s e x e m p l a i r e s de cette e s p è c e , en ce m ê m e p o i n t , o ù e l l e a b o n d e l e p l u s souvent. Ces calcaires sont r é p a n d u s sur tout ce plateau o ù ils p e u v e n t atteindre 8 m è t r e s ; ils affleurent sur la r o u t e , d e p u i s C h a m p i e n j u s qu'au c o u d e qui suit i m m é d i a t e m e n t la petite route de S e r m i z e l l e s à A n n é o t . Là u n e petite faille l'arrête; e l l e a m è n e b r u s q u e m e n t à son n i v e a u le Lias m o y e n (calcaire m a r n e u x à B é l e m n i t e s ) . Cette faille dirigée N . E . - S . O . s'arrête au B o u c h i n s o u s A n n é o t et va se t e r m i n e r a u m o u l i n G u i g o n , a u - d e l à de Menades ; la Société l'avait traversée d a n s la m a t i n é e sur la route de Vezelay en se dirigeant vers l e G r o s Mont (pl. XVIII, iig. 1). La S o c i é t é , prenant la petite route d'Annéot, a traversé la p l a i n e b a s i q u e , en e x a m i n a n t les petites carrières, ouvertes e n d e n o m b r e u x e n d r o i t s , qui m o n t r e n t surtout la zone à Am.-Buchlandi très fossilifère. Puis e l l e est revenue sur A v a l l o n , par la route d'Etaules. Au s e c o n d passage à n i v e a u , elle a p u observer u n e petite faille N . O . - S . E . qui a m è n e la partie inférieure d u Lias à Gryphées a u n i v e a u des m a r n e s à B é l e m n i t e s d u Lias m o y e n . Cette faille se poursuit j u s q u e sous la gare d'Avallon o ù e l l e atteint s e u l e m e n t le Lias et l'Infra-Lias, qu'elle a m è n e au mêmeniveau. On a p u l'observer de n o u v e a u , derrière la gare des m a r c h a n d i s e s , et recueillir b e a u c o u p d e C a r d i n i e s d a n s la L u m a c h e l l e , qui est là fort r i c h e , en attendant l'heure d u train qui devait n o u s r a m e n e r à S e m u r . C o m p t e - r e n d u de l'Excursion du mercredi S O , de JPrécysous-XIiil à la M o t t e - T e r n a n d ; environs de S a u l i e u ; visite aux G r a v e l l e s , par M. Cli. "Vélain. La S o c i é t é , en quittant S e m u r p o u r se diriger sur S a u l i e u , a laissé la r o u t e directe à P r é c y - s o u s - T h i l , pour prendre c e l l e de Chausserose qui devait la c o n d u i r e à la M o t t e - T e r n a n d . La route suivie, c o u p e à diverses reprises la faille limitative, qui sur cette b o r d u r e abaisse c o n s i d é r a b l e m e n t le Lias et m e t , s u c c e s s i v e m e n t , en c o n t a c t ses diverses assises avec les roches é r u p t i v e s . Des arrêts n o m b r e u x , s u r ce parcours, lui o n t permis de suivre, p o u r ainsi dire pas à pas, cette faille en o b s e r v a n t ses principaux p a s s a g e s , qui la j a l o n n e n t d e p u i s le Brouillard jusqu'à la Motte-Ternand. F i g . 4 . Coupe de la Lumachelle, près du hameau Le Brouillard. Au Brouillard, à la m o n t é e qui suit la croisée des routes de F o n t a n g y et de V i c - s o u s - T h i l , elle met en contact l a L u m a c h e l l e puis le F o i e de veau avec le Granité (pl. XVIII,fig.3 ) . U n e recherche d a n s u n filon de barytine, qui affleure au s o m m e t de la m o n t é e , a d o n n é l'occasion d'observer u n e b o n n e c o u p e d a n s l'Infrà-lias en ce p o i n t . Les recherches ont été faites d e c h a q u e côté d e l a r o u t e . J'avais relevé cette c o u p e q u e l q u e s j o u r s avant l a B é u n i o n ; la Société a trouvé l e s affleurements d a n s le m ê m e état, e l l e a p u en e x a m i n e r tous les détails. Coupe de la Lumachelle au Brouillard Coupe de la Lumachelle à (C. V.) Pont-d'Aisy (M. B r é o n ) . Terre végétale Calcaire argileuse. gréseux fossilifère (Avi- c u l e s et Cardinies) h. T e r r e v é g é t a l e a r g i l e u s e . 0"05 Marnes sans fossiles 0.20 C a l c a i r e g r é s e u x a v e c Ostrea irre- gularis 0.05 Marnes jaunes sans fossiles G Limon argileux ferrugineuses. à concrétions t r è s f o s s i l i f è r e (Lima sis, !.. cdula, Carilinia tangiensis, rutaj. Irea Terebratula Avicula, (Lima irregularis; PlicatulaJ 0.35 perfo- Grands p o l y p i e r s basalliformis, Ost. hel(Isas- etc 0"30 /Lit a r g i l e u x jaunâtre s a n s •1 ] Peclen, irregularis, I'ecten 0.07 sans fossiles Valoniensis; Yalonien- Ost. Moreana, 0.80 Marnes Lumachelle très fossilifère 5 Calcaire l u m a c h e l l e à Cardinies, 0.15 Calcaire g r é s e u x fos- siles Marnes sans fossiles 0.20 0.20 (Calcaires g r é s e u x feuilletés, sép a r é s p a r d e m i n c e s filets a r gileux, avec empreintes B i v a l v e s et d e G a s t é r o p o d e s . 3 Grès ferrugineux empreintes grossier Dalles de 0.30 avec de Cardinies de Lumachelle gréseuse, bleuâtre, avec fossiles ind. Grès c a l c a r e u x ... grossier 0.45 0.40 Grès e n lit m i n c e 0.10 0.20 2 Calcaire c o m p a c t e brunâtre, très fossilifère, rempli de Cardinies froissées, avec des parties va- cuolaires remplies d'argile jaune passant ainsi à la Lumachellebrune, vacuolaire, avec cargneule, e m p r e i n t e s d e Cardinies et f o s - imprégné par places de barytine siles et d e g a l è n e bancs en cristaux cubi- ques indéterminables, en trois 1.60 0.40 Q, N a p p e s i l i c e u s e ; q u a r t z c a l c é d o nieux, compacte, avec nids de b a r y t i n e , fluorine et g a l è n e . . . . 0.30 1 Grès j a u n â t r e à g r a i n s fins, m o u cheté de taches noires Granité. Grès à grains fins 0.10 0.10 Granité à g r o s g r a i n s . J'ai placé en regard de cette c o u p e , celle prise a n c i e n n e m e n t par M. Bréon clans u n e localité voisine, à P o n t d'Aisy (distance 4 à 5 k i l o mètres e n v i r o n ) , parce qu'elle la c o m p l è t e et se présente i d e n t i q u e d a n s sa partie inférieure, avec cette s e u l e différence q u e l'injection siliceuse a m e n é e par le filon du Brouillard, n e s'est pas é t e n d u e jusque-là. Dans l'interprétation qu'il a d o n n é e de la c o u p e de M. B r é o n , Fig. 5. Passage de la faille de Prc'cy, sur la route de Cliausserose. M. Collenot a séparé par u n trait les grès inférieurs, n e s a c h a n t s'il devait l e s rapporter au Keuper o u à la L u m a c h e l l e . Celte dernière assimilation est la seule qui soit acceptable. La L u m a c h e l l e , d a n s toute cette région, prend u n caractère g r é s e u x très m a r q u a b l e , et d e plus o n la reconnaît toujours, a p p l i q u é e d i r e c t e m e n t sur la r o c h e é r u p t i v e . La z o n e à Avicula conforta, manque complèt e m e n t d a n s cette partie d e la bordure Est ( 1 ) . (1) P e u d e t e m p s a p r è s la R é u n i o n j ' a i e u o c c a s i o n d ' o b s e r v e r à J u i l l e n a y e n v i r o n s d e Montlay, localités voisines de Pont et a u x d'Aisy et du Brouillard, c e s g r è s A la d e s c e n t e vers V i c - s o u s - T l i i l , un p e u avant l e s p r e m i è r e s m a i s o n s d u village d u h a u t , la S o c i é t é a p u étudier un p a s s a g e bien n e t de la faille de Précy, qui traverse la route s o u s u n a n g l e aigu. Un filon de quartz c a l c é d o n i e u x qui vient en r e m p l i s s a g e de la faille, fait saillie en travers de la r o u l e . Au c o n t a c t , les calcaires de la L u m a c h e l l e s o n t fracturés et réduits à l'état de b r è c h e . Au s o m m e t d u petit p r o m o n t o i r e qui s u r p l o m b e Les F o r g e s , cette faille est e n c o r e i n d i q u é e . La L u m a c h e l l e présente là de grands affleur e m e n t s ; e l l e prend un caractère littoral très p r o n o n c é . On a p u remarquer qu'elle vient en r e m p l i s s a g e des dépressions d u granité et la présence, au milieu de ces d a l l e s calcaires, de grains d e quartz n o m breux et d e gros galets de r o c h e s é r u p t i v e s , parfaitement r o u l é s ( q u e l q u e s - u n s de la d i m e n s i o n d u p o i n g ) , i n d i q u e q u e l e rivage n'était pas l o i n . Au sortir d u Meix de Chausserose, à la m o n t é e sous bois, a u - d e s s u s d u Moulin Laure, la L u m a c h e l l e affleure là sur la r o u t e et s o n c a r a c tère littoral est e n c o r e p l u s p r o n o n c é . S o u s les d a l l e s calcaires à C a r din ies, c h a r g é e s e l l e s - m ê m e s de grains de quartz, au p o i n t d e passer à l'état de p o u d i n g u e , on aperçoit u n véritable c o n g l o m é r a t c o m p o s é d e galets parfaitement r o u l é s , c o m p r e n a n t avec des grès b l a n c s qui p r é d o m i n e n t , d u quartz c a l c é d o n i e u x , d u g r a n i t é , de la g r a n u l i t e et d u p o r p h y r e , en p r o v e n a n c e d u Morvan. La Société a g a g n é ensuite la M o t t e - T e r n a n d , en s u i v a n t la petite route o m b r a g é e , qui l o n g e la rive droite d u Serein, et qui reste s u r tout ce parcours d a n s le g r a n i l e g n e i s s i q u e d e la Motte. P e n d a n t les préparatifs d u déjeûner, e l l e s'est r e n d u e a u x Bordes pour constater l'affaissement d u Lias d a n s la p l a i n e a u p i e d d e s r o c h e s g r a n i t i q u e s (pl. XYI1I, fig. 4 ) . Les premières m a i s o n s de la M o t t e - T e r n a n d , avant le p o n t qui t r a verse le S e r e i n , s o n t adossées à u n e falaise g r a n i t i q u e traversée, à la croisée de la route d e s Bordes avec le petit sentier qui c o n d u i t à la métairie de Briard, par u n large filon d e p o r p h y r e à quartz g l o b u l a i r e , exploité pour l'empierrement. On voit au s o m m e t de ce petit massif, à l'altitude d e 391 m è t r e s , u n l a m b e a u de L u m a c h e l l e , recouvert par le Foie de v e a u , versé l é g è r e m e n t au N . E . Dans cette d i r e c t i o n , en face de la métairie de Briard, q u e l q u e s bancs de Lias à Gryphées o n t été préservés (pl. XVIII, fig. 4 ) ; ils sont là à l ' a l l i t u d e d e 3 7 4 m è t r e s , et se roiissàlres inférieurs dans les fondations d'une m a i s o n route ; ils s e sont m o n t r é s alors et d a n s une tranchée f o s s i l i f è r e s et r e n f e r m a i e n t d e s m o u l e s de intérieurs de Cardinies bien d é t e r m i n é e s a v e c des empreintes de g r a n d e s Aviculos, L'attribution d e c e s g r è s à la L u m a c h e l l e n e d o i t d o n c p l u s ê t r e m i s e e n d o u t e . trouvent ainsi sur la partie relevée de la faille qui passe s o u s les m u r s de la métairie. E n se dirigeant vers la p l a i n e liasiquc de Fontangy par la petite route qui passe à la métairie, la Société est restée q u e l que t e m p s sur la L u m a c h e l l e , puis elle a r e c o n n u a u - d e s s o u s , u n e petite n a p p e s i l i c e u s e , a p p l i q u é e sur le g r a n i t é , affleurant au n i v e a u de la plaine, sur une h a u t e u r de 0"'15 à O ÏO tout au p l u s . Audelà, v i e n t le Lias inférieur en bancs parfaitement h o r i z o n t a u x , ainsi qu'on a p u le constater d a n s deux petites carrières ouvertes près des Bordes, o ù o n a p u observer de n o u v e a u le contact d u Lias m o y e n avec le Lias à Gryphées. C'est en effet la zone à Ara. stellaris avec ses calcaires ferrugineux et p h o s p h a t é s qui est là e x p l o i t é e . La zone à Am. Bucldandi a été atteinte d a n s le fond de la p l u s i m p o r t a n t e de ces d e u x carrières, à la profondeur de 7 mètres environ. L'altitude de cette plaine b a s i q u e , couverte de l i m o n ferrugineux à p h o s p h a t e s , est de 336 mètres. L'amplitude de la faille est d o n c ici de 4 0 m è t r e s . m Dans l ' a p r è s - m i d i , M. Michel-Lévy a c o n d u i t ceux des m e m b r e s de la Société q u e l'étude des roches éruptives préoccupait plus s p é c i a l e m e n t , à Saulieu par Chazel; c e u x q u e l'examen des l a m b e a u x de Lias surélevés intéressaient d a v a n t a g e , se s o n t rendus directement à S a u lieu avec les voitures. Visite aux carrières des Gravelles. — Dans le nord de S a u l i e u , au lieu dit « Les Gravelles », o n e x p l o i t e , depuis l o n g t e m p s , pour la fabrication de la c h a u x , des calcaires appartenant à la z o n e à Am. planorbis, qui v i e n n e n t c o m b l e r u n e large dépression d a n s le sol g r a n i t i q u e de cette r é g i o n . La place qu'ils o c c u p e n t est celle, d'un ancien golfe, d o n t la forme est e n c o r e parfaitement d e s s i n é e par le relief d u sol (carte des l a m b e a u x de Lias surélevés aux e n v i r o n s de S a u l i e u , p l a n c h e XIX). Ces calcaires, qui sont u n e source de richesse pour le p a y s , d o n n e n t lieu à u n e exploitation active ; ils a l i m e n t e n t p l u s i e u r s fours à c h a u x et s o n t entaillés en de n o m b r e u x e n d r o i t s , au centre et sur les côtés de ce petit bassin (fig. G) ; il est d o n c facile de se rendre c o m p t e d e l'allure de ce d é p ô t et de l'étudier d a n s tous les détails d e sa structure et de sa c o m p o s i t i o n . U s o c c u p e n t , sur un e s p a c e r e l a t i v e m e n t restreint, le fond d'une dépression a l l o n g é e , creusée d a n s le g r a n i t é , qui d a n s l'ouest se termine en cul de sac d a n s l'angle formé, à son arrivée à S a u l i e u , p a r l a r o u t e d'Autun à S e m u r . Ils atteignent celte route, mais la ne dépassent p a s ; au-delà s'élève une falaise granitique bien accusée. D a n s l ' E s t , c e d é p ô t s'arrête b r u s q u e m e n t d e v a n t u n e faille o r i e n t é e N . N . E . - S . S . O . et se trouve ainsi limité par u n e ligne droite. Fig. 0. Lambeau oVInfrà-lias aux Gravellcs. Des variations considérables se présentent d a n s la nature et la d i s position de ces calcaires, suivant qu'on les e x a m i n e sur les bords o u d a n s le centre d e la d é p r e s s i o n . Ils o n t , d a n s la partie centrale qui représente le p o i n t le p l u s p r o fond d u golfe, u n e c o m p a c i t é et u n e linesse c o m p a r a b l e s à celles des calcaires l i t h o g r a p h i q u e s , caractères qui ne se rencontrent pas h a b i t u e l l e m e n t d a n s cet h o r i z o n . Les bancs sont d'une régularité presque g é o m é t r i q u e ; ils o n t , d a n s toute leur é t e n d u e , u n e épaisseur é g a l e ; leurs surfaces, à de rares e x c e p t i o n s p r è s , sont tout à fait p l a n e s ; ils alternent, u n grand n o m b r e de fois, avec des m a r n e s b l e u â t r e s s c h i s t e u s e s , tout aussi régulières. L'épaisseur d u dépôt est, de plus, assez considérable et les bancs s o n t g é n é r a l e m e n t sans fossiles. Ce sont là des dépôts effectués d a n s u n e mer c a l m e , à l'abri des courants et de l'agitation des v a g u e s . 57 Il n'en est pas de m ê m e sur les bords, o ù l'irrégularité d a n s la d i s position des masses calcaires et m a r n e u s e s est telle qu'elle varie s u r u n e é t e n d u e de q u e l q u e s mètres, ainsi q u e l'a bien l'ait r e m a r q u e r M. Collenot, d a n s la description qu'il a d o n n é e de la L u m a c h e l l e c a l c a r é o - m a r n e u s e de Saulieu (1). De p l u s , on r e m a r q u e en ces points voisins de la côte, des galets d e roche éruptive d a n s les calcaires, c o m m e d a n s la L u m a c h e l l e d u Brouillard et de P o n t - d ' A i s y , avec des galettes aplaties, r o n g é e s , durcies et perforées d'un calcaire jaunâtre r e m a n i é plus a n c i e n , car il c o n t i e n t des fossiles spéciaux a la zone à Avicula contorta: la Plicatida intustriata, par e x e m p l e , et le genre Pellalia. La Société a s u c c e s s i v e m e n t passé en revue toutes ces e x p l o i t a t i o n s , e l l e a surtout e x a m i n é d e u x carrières principales situées, l'une presque au centre du bassin (b. iig. 7 ) , l'autre près de C o n d u i s , à son extrémité nord, très r a p p r o c h é e de la falaise granitique, par c o n s é q u e n t . T o u t e s d e u x ont présenté les caractères différentiels q u e je viens d'indiquer. P e n d a n t qu'on se livrait à la récolte des fossiles, j'ai relevé les c o u p e s s u i v a n t e s , qui d o n n e n t la succession observée d a n s ces deux carrières. Fig. 8. Carrière 7. du centre (b de la fig. 1). Limon argileux, fortement coloré, a v e c concrétions ferrugineuses (Ce l i m o n , i d e n t i q u e il c e l u i d e s p l a i n e s d e l ' A u x o i s et d e r e c o u v r e t o u t e la s u r f a c e d e c e p e t i t Ilot i n f r à - l i a s i q u e ) . (1) Deseript. géul. de l'Auxois, {>• 1 0 8 . l'Avallonnais. .'i™00 (i. A r g i l e s s c h i s t e u s e s j a u n â t r e s , a v e c c a l c a i r e b l e u â t r e e n p l a q u e t t e s d i s c o n tinues, sans fossiles 5. 1.00 - Calcaire marneux , bleuâtre dans les c a s s u r e s fraîches, d'un jaune s u r l e s s u r f a c e s e x p o s é e s à l'air, s a n s f o s s i l e s , f o r m e u n b a n c d'ocre continu d'une régularité parfaite 4. Calcaire marneux, d'Oslrca Ilisiii'jeri, 0.25 bleuâtre, mélangé de d e p e t i t e t a i l l e (0. parties marneuses, irregularisj, très couvert fossilifère, n i v e a u d e l'.-lm. laque us (1) 3. 0.50 Calcaires bleuâtres c o m p a c t e s , alternant a v e c des marnes s c h i s t e u s e s p l u s foncées, YOstren 2. l'enfermant Hisingeri peu de et la Lima f o s s i l e s : VA m. Yaloniensis laqueus y devient rare; y ont été r e n c o n t r é e s 6.00 Calcaire m a r n e u x bleuâtre, d'aspect l i t h o g r a p h i q u e , f o r m a n t un g r o s b a n c continu, traversé par une multitude de petites v e i n e s de spath calcaire blanc, sans fossiles 1.20 C e s c a l c a i r e s 2 et 3 s o n t e x p l o i t é s : l e b a n c n° 2 a f f l e u r a i t a u n i v e a u d u s o l ; une fouille faite à l ' e x t r é m i t é d e la c a r r i è r e , v e r s la r o u t e d ' A u l u n , a montré a u - d e s s o u s la s u c c e s s i o n s u i v a n t e : ( n Calcaires bleuâtres en bancs continus, épais de 0°15 à 0 2 0 , s é p a r é s par un m i n c e f e u i l l e t m a r n e u x . Ont. Hisingeri Calcaire compacte, de même nature entre les bancs que le 0.80 précédent, formant trois bancs d'égale épaisseur et juxtaposés, sans marnes intercalées, i sans fossiles 1.10 Argile grisâtre, \ m é l a n g é e d ' a r è n e , f o r m a n t à la s u r f a c e d u g r a n i t é u n e couche de r e m p l i s s a g e d'épaisseur inégale 0.05 à Total Arène 0.20 11.00 granitique. Granité en roche. Cette l o n g u e a l t e r n a n c e d e m a r n e s et de calcaires qui se présente là avec u n e c o n s t a n t e uniformité sur u n e épaisseur de 14 mètres, i n d i q u e u n d é p ô t puissant, effectué d a n s des conditions d e c a l m e et de t r a n quillité é v i d e n t e s ; il appartient tout entier à la z o n e à Ain. planorbis. L'absence des Cardinies si h a b i t u e l l e s à cet h o r i z o n est à r e m a r quer. '1) VAmmonites laquent est très abondant à c e n i v e a u , q u i r e p r é s e n t e un v é r i - t a b l e b a n c d ' H u i l r e s , e n r a i s o n d e l ' a c c u m u l a t i o n d e s O. irregularis. s'y r e n c o n t r e , e l l e y a t t e i n t u n e L a Lima edula t a i l l e g é a n t e . J'ai r e c u e i l l i là u n e x e m p l a i r e dont les d i m e n s i o n s sont, en l a r g e u r d e 0 . 0 8 , en l o n g u e u r d e 0 . 1 2 . A v e c cette e s p è c e on a t r o u v é d e s b a g u e t t e s et d e s fragments d e la r. greguvea, de Gastéropodes. d e test d'oursin, d e s T é r é b r a t u l e s m a i s p l u s f o r t e s et a v e c d e s p l i s p l u s a c c u s é s , e t q u e l q u e s voisines moules Fig. 9. Carrière, dans le nord du bassin, sous Conclois (a de la fig. 1). L. L i m o n a r g i l e u x , f o r t e m e n t c o l o r é , a v e c c o n c r é t i o n s f e r r u g i n e u s e s ">. C a l c a i r e s marneux jaunâtres, en plaquettes noilulcuscs l™0O enchevêtrées, m é p a i s s e s d e 0 0 ô à 0™10, a l t e r n a n t a v e c d e s a r g i l e s s c h i s t e u s e s g r i s â t r e s , et p r é s e n t a n t p a r p l a c e s d e s r e n f l e m e n t s q u i t r i p l e n t l e u r é p a i s s e u r . Ces p a r t i e s r e n f l é e s s o n t o c c a s i o n n é e s p a r d e s a m a s iVOstrca qui Hisinrjcri. se sont entassées les u n e s a u - d e s s u s des autres et forment à elles s e u l e s t o u t e l ' é p a i s s e u r d u b a n c . On y r e n c o n t r e a u s s i , f r é q u e m m e n t , d e s g r a i n s de quartz blanc, d e s galets du granité encaissant, des débris s p a t h s et d e s g a l e t s plats d'un calcaire d e m ê m e 4. nature de feld- que celui encais- s a n t , p e r f o r é s p a r d e s l i t h o p h a g e s e t c o u v e r t s d e s m ê m e s Oslrca ,-ces c a l - c a i r e s s o n t p e u f o s s i l i f è r e s , o n y r e n c o n t r e f r é q u e m m e n t l'Am. laquais. Calcaires bleuâtres, en plaquettes continues, alternant a v e c des 2.!J0 marnes j a u n e s , renfermant d e s m o u l e s de petites B i v a l v e s ; d e s grains de quartz y existent également, avec les Huîtres précédentes, mais ces der- nières e s p a c é e s et p l u s r a r e s 3 . Lumachelle calcaire 0.30 bleuâtre, en gros banc très fossilifère, beaucoup de Cardinies, des Enormes, des pointes d'oursins avec des Bivalves fragments qui de test; quelques paraissent bien en place, dans leur nombreuses et b e a u c o u p situation de d'habitat. Des b l o c s roulés d e p o r p h y r e et de granité s e v o i e n t e n c o r e d a n s cette Lumachelle, ren- fermant avec d e g r a n d s g a l e t s d'un c a l c a i r e j a u n e , t r è s d u r , les fossiles de la zone t o u t ii l ' h e u r e , c o u v e r t s d ' H u î t r e s 2. Gastéropodes renfermant Calcaire bleu c o m p a c t e , à Avicula contorta, q u e j'ai s i g n a l é s et p e r f o r é s avec n o m b r e u s e s B i v a l v e s ; les r a r e s , la s u r f a c e s u p é r i e u r e e s t d u r c i e et p e r f o r é e 0.10 Cardinies y sont 0.20 1. Ce c a l c a i r e , à s a p a r t i e i n f é r i e u r e , est chargé d e grains d e quartz blanc l a i t e u x , q u i f o r m e n t m ê m e u n p e t i t lit s a b l o n n e u x a u - d e s s o u s d u q u e l o n a vu d e s g r è s b l a n c s , p l u s fins, é p a i s d e 0°10 en moyenne, appliqués directement sur l e granité. Nul doute qu'il n'y ait là u n faces littoral de la z o n e à Am. planorbis. M. Collenot, d a n s la description qu'il a d o n n é e d u l a m b e a u i n f r à l i a s i q u e , a s i g n a l é a u - d e s s u s de cette L u m a c h e l l e , des calcaires m a r n e u x à Am. liasicus appartenant au F o i e d e v e a u ; il n'en existait p l u s trace au m o m e n t d u passage de l a Société. — Sans d o u t e ils avaient été e n l e v é s par les e x p l o i t a n t s . C o m p t e - r e n d u de VExcursion au plateau à SI août de F»ensières, par M. Ch. V e l a i n . Les petits h a m e a u x de Pensières et d e s Plaines a u - d e s s u s d'Alligny, s o n t situés à près d e 6 0 0 mètres d'altitude (Pensières : 5 9 9 m è t r e s ; les P l a i n e s : 5 9 4 mètres) sur un plateau granitique é l e v é , i n c l i n é l é g è r e m e n t a u N . E . , qui s u p p o r t e u n vaste l a m b e a u d'Infrà-lias d o n t l'existence est c o n n u e d e p u i s fort l o n g t e m p s . La L u m a c h e l l e , m o i n s d é v e l o p p é e q u e celle de S a u l i e u , est là exploitée p o u r la fabrication de la c h a u x h y d r a u l i q u e , c o m m e aux Gravelles. Ce l a m b e a u i m p o r t a n t se rattache à c e u x situés d a n s le v o i s i n a g e , sur le plateau d e B e a u m o n t ( 5 6 8 ) et s o u s les bois d e V i g n o l l e s ( 5 6 6 ) (voir la carte, pl. XXI, des l a m b e a u x d e Lias surélevés) ; p l u s l o i n , vers l'Est, l'Infra-lias est abaissé, par u n e suite d e failles, N . E . - S . O . , à 5 2 0 mètres au-dessous de Liernais, à 4 9 0 m è t r e s à la G u e t t e ; et enfin, il t o m b e à 4 0 0 mètres au-delà d e l a g r a n d e faille limitative, entre T h o i s y - l a - B e r c h è r e et V i a n g e s . m m Le l a m b e a u de Pensières est le plus écarté d a n s l'intérieur d u m a s sif de c e u x qu'on c o n n a î t d a n s cette d i r e c t i o n ; c'est e n m ê m e t e m p s le plus élevé. La Société a e x a m i n é avec soin les c o u p e s d o n n é e s par les e x p l o i tations sur c e p l a t e a u , entre Pensières et les P l a i n e s . L'une d'elles, assez profondes pour m o n t r e r le s u b s t r a t u m granitique s o u s ce d é p ô t , a surtout appelé son attention : la s u c c e s s i o n suivante y a été r e l e vée : Fig. 10. Carrière L. Limon jh. dans la Lumachelle, au plateau de Pensières. ferrugineux. Dalles calcaires à Cardinies, très fossilifères, alternant avec des n argileuses noirâtres Î 0 o5 / !. P l a q u e t t e c a l c a i r e à C a r d i n i e s avec Dindemupsis. f. Argiles j a u n e s et v e r t e s , a v e c c a r g n e u l e s e. Grès blanc t e n d r e , formant un b a n c continu d e d. Grès ^ i I l G0" r ( Lit a r g i l e u x f e u i l l e t é n o i r â t r e 0"05 ^ ° 0 ° et p l a q u e t t e s c a l c a i r e s , r e n - fermant d e s petits galets quartzeux grossier clathrata, ferrugineux, Hnltnnnia fossilifère, 0.G0 Oslrca 0..'i0 flisinrjeri, Littorina sp 0.50 c. Sablons quartzeux, agglutinés par places, traversés par des veines b. Sablons ferrugineux agglutinés a. Sable de spath calcaire quartzeux 0.40 0.50 grossier, légèrement argileux avec veinules d'argile verte 0.50 Granité. M. Coquand a rapporté au grès v o s g i e n , les sables et les grès appliq u é s ici sur le granité et recouverts par la L u m a c h e l l e . Elie de B e a u m o n t (1) voyait] l à / l e s arkoses c o n t e m p o r a i n e s des m a r n e s irisées. M.[Collenot, d a n s la description qu'il a d o n n é e de ce g i s e m e n t (2), a é m i s la m ê m e o p i n i o n . Un e x a m e n attentif de ce g i s e m e n t et de ceux qui l'avoisinent, et d e p l u s la découverte de q u e l q u e s espèces Infrà-liasiques d a n s les grès, m'ont porté à rapporter tous ces d é p ô t s s a b l e u x à la zone à Ara. planorbis, qui prend sur toute cette bordure cet aspect littoral et sableux à la base et ne d e v i e n t calcaire q u e d a n s sa partie s u p é r i e u r e . (1) Système du TurinrjenwnUI, p. 274. (2) Loc. cit., p. 85 et 208. du Morvan. etc. fllicl. univ. d'hisl. tuU., 12 e vol., Note sur les L a m b e a u x d e L i a s s u r é l e v é s du M o r v a n et sur les S o u l è v e m e n t s s u c c e s s i f s de cette région, par MM. Mïchel-L.évy et V é l a i n . L'étude des l a m b e a u x du Lias surélevés d a n s l'intérieur d u Morvan, présente un grand intérêt au point de v u e des s o u l è v e m e n t s , d o n t cette région a été le théâtre. Cet intérêt n'avait pas é c h a p p é à Élie de B e a u m o n t , bien qu'il n e c o n n û t q u ' u n e partie de ces l a m b e a u x ; il en a fait u n e description r e m a r q u a b l e d a n s sa notice sur les s y s t è m e s de montagnes. Pour lui, l e terrain jurassique d e l a région c o m m e n c e par u n e arkose, reposant sur u n e autre arkose plus a n c i e n n e , c o n t e m p o r a i n e des m a r n e s irisées. Cette dernière c o u c h e s e trouve s e u l e s o u l e v é e jusqu'à o 8 0 mètres d'altitude (Grand-Bessay, P i e r r e - É c r i t e ) , c o m m e le grès bigarré l'a été jusqu'à 7 8 0 mètres au Val d'Ajol. D'après Élie d e B e a u m o n t , l a direction d e c e s o u l è v e m e n t est N. 1G0" E . ; son côté Ouest est abrupt et se h e u r t e à un s o u l è v e m e n t N . S . du côté d e C h â l e a u - C h i n o n ; a u N . E . , au contraire, l a p e n t e e s t d o u c e et s e relie i n s e n s i b l e m e n t à celle d e l a p l a i n e liasique d e l'Auxois. Élie d e B e a u m o n t rattache c e s o u l è v e m e n t à celui d u T h ù r i n g e n w a l d et du B o h m e r w a l d g e b i r g e et l e place entre l e Trias e t l e terrain jurassique. Avant d'entrer d a n s l e détail des faits d'observation, n o u s d e v o n s tout d'abord rendre h o m m a g e à l a sagacité extraordinaire avec l a q u e l l e l'illustre auteur de la Carte g é o l o g i q u e g é n é r a l e d e la F r a n c e a esquissé l'allure d ' e n s e m b l e de ces l a m b e a u x surélevés ; l'âge seul d u s o u l è v e m e n t doit être remis en q u e s t i o n . En effet, M. Collenot a découvert d e n o u v e l l e s traces de terrains stratifiés à la V e n t e - I t a l i e n n e , aux Gros, aux A m a n s ; il a déclaré q u e ces terrains étaient à rapporter n o n s e u l e m e n t a u Trias, m a i s e n c o r e à l'Infrà-lias et au Lias inférieur. De notre c ô t é , n o u s a v o n s d é c o u v e r t u n vaste l a m b e a u d'Infrà-lias sur l e plateau des G r a n d e s - F o u r c h e s , entre Saint-Brisson et S a i n t A g n a n , et l e point d o u t e u x pour n o u s n'est pas la présence d u Lias sur l e s points élevés, m a i s bien celle du Trias qui n o u s paraît m a n quer aussi bien à Pensières qu'à Saint-Brisson. Enfin, l'élude attentive des filons de diverse nature, quartz de l'âge des m a r n e s irisées, porphyriles m i c a c é e s , porphyres à quartz g l o b u l a i r e , et leur tracé sur la carie de l'Etat-Major, n o u s ont montré, n e t t e m e n t , le faisceau de fractures auquel o n doit rapporter l ' e n s e m b l e de ce m o u v e m e n t , ainsi q u e la façon d o n t elles se g r o u p e n t avec les failles l i m i tatives d u Morvan. DESCRIPTION SOMMAIRE DES PRINCIPAUX LAMBEAUX SURÉLEVÉS (1): I. Environs d'Avallon. M. Moreau a s i g n a l é d e p u i s l o n g t e m p s , aux P a n a t s , u n l a m b e a u de Lias à Gryphées, à 333 m è t r e s d'altitude. L'infrà-lias c o m m e n c e au-dessous à 2u& mètres par des argiles s i l i cifiées appartenant à la zone à Avicula contorta. L'infrà-lias de la plaine d'Avallon se m o n t r e à u n e altitude d e 242 mètres, puis il s'enfonce r a p i d e m e n t vers le N.O. et p l o n g e d e façon à atteindre la cote de 1G2 mètres vers A n n e o t . Ainsi, vers le Nord, l e s l a m b e a u x des Panats se rattachent, par un s i m p l e p l o n g e m e n t , au reste de la formation liasique. Vers l'Ouest, au contraire, on trouve une série de débris d i s l o q u é s d'Infrà-lias, d a n s le bois des Quatre-Coupes, d a n s celui de Cerée, enfin, d a n s celui d'Uzy. Ces débris sont séparés, par un faisceau d e failles, de la région jurassique abaissée de Pierre-Perthuis et de SaintP è r e ; mais, en outre, ce sont les derniers q u e l'on rencontre parmi les r o c h e s cristallines, et les hauteurs g n e i s s i q u e s , au S u d de l'a Cure, en s o n t e n t i è r e m e n t d é p o u r v u e s . II. Environs de Saint-Drisson. Au Nord des Gros, le s o m m e t , 611 m è t r e s , est c o u r o n n é par des débris de L u m a c h e l l e et de Lias inférieur, tous d e u x silicifiés. N o u s en dirons autant des s o m m e t s , 611 et 6 2 4 , à l'Est et au Sud des Amans. Le bois situé entre Saint-Agnan et les Grandes-Fourches, présente u n e extraordinaire a b o n d a n c e de L u m a c h e l l e silicifiée; les b l o c s , s o u v e n t très g r o s , paraissent en partie reposer en place sur la granulite et sur le granité ; les s o m m e t s , 6 4 1 , 6 3 6 , en sont garnis. Le s o m m e t 6 2 4 , d a n s le bois de la V e n t e - I t a l i e n n e , à l'Est des Lois o n s , présente é g a l e m e n t de n o m b r e u x débris de L u m a c h e l l e s i l i c i fiée; m a i s plusieurs fragments m o n t r e n t , en o u t r e , les fossiles c a r a c téristiques d u Lias i n f é r i e u r : n o u s y avons recueilli, en c o m p a g n i e de M. Collenot. avec des Gryphées arquées, pecten sabinus, spiriferina Walcotii. Ici e n c o r e , n o u s n'avons pu constater u n e s e u l e c o u c h e en place ; les calcaires silicifiés forment s e u l e m e n t un m a n t e a u d e débris q u i - r e c o u v r e n t la granulite. Si n o u s c h e r c h o n s à n o u s rendre c o m p t e de la façon d o n t les l a m (1) V o i r la c a r t e (planche; x x t ) b e a u x d e Lias s u r é l e v é s . qui r e p r é s e n t e , a u x e n v i r o n s d e S a u l i e u , l e s l a m - b e a u x des e n v i r o n s d e S a i n t - B r i s s o n se rattachent à l ' e n s e m b l e de la formation l i a s i q u e , n o u s v o y o n s qu'ils paraissent la suite n a t u r e l l e d'une série de petits affleurements d'altitudes décroissantes, q u e l'on rencontre s e u l e m e n t vers l'Est et le Nord-Est. Tels sont c e u x de la forêt d u Génetois (450n>), d u Faubourg-des-Gravelles, à Saulieu ( e n v i ron 5 0 0 ) , de Chazel-en-Morvan ( 4 0 0 ) . P u i s , au-delà de la g r a n d e faille orientale d u Morvan, à La Motte-Ternand, l'Infrà-lias descend à la cote de 3 4 9 mètres. m m III. Environs de Pierre-Écrite. Au plateau de Beaumont, on r e n contre en place environ 2 mètres de grès barytifères et f e l d s p a t h i q u e s assez grossiers, reposant sur le granité à u n e altitude de 5 6 8 m è t r e s . La c o u p e d u plateau voisin de Pensières et de tous l e s l a m b e a u x des e n v i r o n s de Liernais n e n o u s p e r m e t pas de voir d a n s c e s arkoses u n représentant du Trias : n o u s les rattachons e n c o r e à la L u m a c h e l l e q u i , partout aux e n v i r o n s , repose directement sur le granité. m Au plateau de Pensières ( 5 9 4 j , n o u s avons v u hier cette L u m a c h e l l e , bien représentée, avec ses plaquettes calcaires à Cardinies, reposer sur des s a b l o n s grossiers formés de petits grains d e quartz roulés, qui recouvrent i m m é d i a t e m e n t le granité. Ces s a b l o n s sont e n t r e m ê l é s de grès fossilifères p e r m e t t a n t d e rattacher tous ces d é p ô t s à la zone à Ara. planorbis. E n c o n t i n u a n t à suivre vers le Sud-Est les derniers affleurements b a s i q u e s q u e présente le Morvan, on rencontre celui de Jonchères ( 5 0 8 ) qui se présente alors au c o m p l e t d e p u i s la z o n e à Avicula conforta j u s q u ' a u Lias inférieur ; celui de la Queue-Caillot ( 5 I 9 ) exclus i v e m e n t c o m p o s é de L u m a c h e l l e c a l c a i r e ; celui d u B o u l o y , près Savilly ( 5 0 2 ) , c o m p r e n a n t en outre, les grès infrà-liasiques inférieurs. m m m IV. Environs de Bamay. N o u s t o u c h o n s à la l i m i t e d u Morvan et n o u s n o u s s o m m e s rapprochés d e sa frontière o r i e n t a l e , après être partis de son e x t r é m i t é Nord-Ouest. N o u s r e n c o n t r o n s ici le s o m m e t d e s bois de La Grange o ù u n l a m b e a u d'Infrà-lias (zone à Avic. contorta) repose sur des tufs p o r p h y r i t i q u e s c a r b o n i f è r e s . P u i s , e n i i n , n o u s t e r m i n o n s par l e plateau du Grand-Bessay, déjà cité par Élie de B e a u m o n t , et o ù apparaît, p o u r la p r e m i è r e fois avec certitude, à u n e h a u t e u r de 451 m è t r e s , u n l a m b e a u de Trias, r e c o u vert par les grès l n f r à - l i a s i q u e s . C o m m e toujours, ces l a m b e a u x s o n t sans a n a l o g u e s vers l'Ouest, tandis q u e vers l'Est ils se rattachent à c e u x de Magnien, de V e u v r a i l l e s , etc. Soidèvemcnts. — Les m o u v e m e n t s d ' e x h a u s s e m e n t et d'affaissement qui ont affecté le Morvan aux é p o q u e s g é o l o g i q u e s p e u v e n t être r é s u m é s de la façon suivante : Un p r e m i e r e x h a u s s e m e n t est accusé par les discordances qui existent entre le Carbonifère et le terrain h o u i l l e r d e la région ; il vient s'intercaler entre le Culm et les c o u c h e s de Rive-cîe-Giers. Entre le houiller et le pcrmim, M. Delafond a m o n t r é une légère d i s c o r d a n c e de transgressivité, au pied des m o n t a g n e s g r a n u l i t i q u e s et p o r p h y r i q u e s du Morvan, d a n s le S u d - E s t ; les c o u c h e s permo-carbonifères d u Grand-Moloy reposent, en effet, en d i s c o r d a n c e de t r a n s gressivité sur le terrain h o u i l l e r d ' E p i n a c ; les schistes b i t u m i n e u x d'Autun ( c o u c h e d'Igornay, de Lagny, g r a n d e c o u c h e , B o g - H e a d ) , les r e c o u v r e n t en c o n c o r d a n c e ; il en est de m ê m e pour les grès rouges du Creuzot qui v i e n n e n t a u - d e s s u s de ces schistes. Un m o u v e m e n t , accusé e n c o r e par u n e d i s c o r d a n c e de stratification et par des érosions v i o l e n t e s , sépare le terrain permieu d'Autun et d u Creuzot des grès triasiques qui les r e c o u v r e n t par places et se m o n t r e n t alors en c o u c h e s h o r i z o n t a l e s sur les schistes et les grès i n c l i n é s p a r fois à 45°. La direction de ce m o u v e m e n t est la m ê m e q u e celle du p r é c é d e n t . 11 paraît se p r o l o n g e r vers la Serre et les •Vosges Le Morvan s'affaisse e n s u i t e progressivement, et, sur sa b o r d u r e , les rivages de l'Infrà-Lias et du Lias s'étendent de p l u s en p l u s et se d é p a s s e n t les u n s les autres, en s'avançant t r a n s g r e s s i v e m e n t vers le centre d u massif. C'est à ce m o m e n t q u e c o m m e n c e n t à se former et à s e r e m p l i r par des é m i s s i o n s siliceuses, ces g r a n d e s failles et ces filons orientés d a n s d e u x directions principales N . O . - S . E . et N . E . - S . O . , qui i m p r i m e n t au Morvan un relief tout particulier. Tels s o n t les filons N . E . - S . O . qui p a s s e n t par Champrobert(fer o l i g i s t e , pyrites de fer et de cuivre, barytine, fluorine, quartz s a c c h a r o ï d e et c o r n é ) , les rochers d e Glaine, la Verrière, les Pourriots (fer o l i g i s t e ) ; tels sont aussi l e s g r a n d s f a i s c e a u x d e fractures N . O . - S . E . de la petite Verrière (fluorine), de R e clesne, deVévrottes, de Dun-les-Places, etc. Les d é b u t s de cette direction de fractures sont a n c i e n s ; ils datent d e la sortie du p o r p h y r e à quartz g l o b u l a i r e (environs de S a u l i e u ) a u s o m m e t d u Carbonifère et sont e n c o r e particuliers a u x é m i s s i o n s de porphyrite m i c a c é e à la base d u Perrnien. Les sources a u x q u e l l e s s o n t d u s le r e m p l i s s a g e des filons de quartz c a l c é d o n i e u x et les é p a n c h e m e n t s en n a p p e de cette m ê m e silice, d é s i g n é s autrefois s o u s le n o m i m p r o p r e d'Arkose, o n t profité de ces m ê m e s fractures et c o m m e n c e n t à la fin du T r i a s ; elles se sont c o n tinuées avec des p h a s e s d'activité diverses jusqu'au Lias m o y e n . N o u s a v o n s v u q u e le terrain le p l u s récent de tous c e u x q u e n o u s a v o n s constatés en l a m b e a u x épars d a n s l'intérieur du Morvan, est l e N o t e s de M . M . M I C H E L L E V Y e t CH.VELAIN. Bull. de la Soc. Géolog. de France .if.Ser-ie, I Les iailles de C e r v o n ( B o r d x i r e occidentale d u .Morvaii) I I _ C - o u p e d e l a M o n t e e de ILL La P l a ine d E t a u l e s , au-dessus ChasteJlux dAvallon T. 17/, Sl.M.Y λ'ιι//. ι /<· //r Jor. ί>\·ο/ι »/. l/r //vlrtfti Nol.es dc • I Il_Coiipe a r e x t r e i n i t e d e la t r a n c h e e oupo de liidra lias Coupe dii d.c Ια I r a n e h e e Baltoy. λ'. ι /r /'.-/Mr' ι ι/ : /"Α/ι η' / III_Coupe Kst-CKu-st, au travers d u M o r v a n 'oupe de /. f/ίι/ι/w, ctu B a t t o y , p r e s Corl>ionv. (revers E$t.) d a n s la t r a n c - h e e d u cT\e"min d e f e r . a u p a s s a & e a V_Coupc 3e Série, T.VII, Pl. XX. Μ.Λ Ι. M I C U K ! . l . K V Y « l CH. V E I . A I X . de S a a l i e u H o n o r e a ΙΛ ΙΖΛ '. niveau. a Lormes. d e l a t r a n c h e e d u B a t t o y - (revevs Oxuest) Lias inférieur à Gryphées arquées. Ce fait est à remarquer et n o u s porte à considérer ce terrain c o m m e représentant le m a x i m u m d a n s cette période d'affaissement que n o u s savons avoir c o m m e n c é a v e c le trias. L'atténuation du Lias supérieur sur toute la bordure, o ù il se t r o u v e réduit à sa division inférieure (zone à Am. Mfrons) n o u s d o n n e l ' i n dication d'un nouvel e x h a u s s e m e n t , qui s'est accentué e n c o r e à l'Oolithe inférieure, e l l e - m ê m e très réduite, surtout d a n s le Nord ( A v a l l o n n a i s ) . Il paraît v r a i s e m b l a b l e que ces d é p ô t s ne se sont pas é t e n d u s b i e n loin a u - d e l à des limites qu'ils o c c u p e n t a c t u e l l e m e n t et q u ' u n e t r o i s i è m e période insulaire a c o m m e n c é alors pour le Morvan, en m ê m e t e m p s que s'accusait, d a n s le Nord, l'affaissement d u bassin de Paris qui a s u c c e s s i v e m e n t t'ait rapprocher du centre d u b a s s i n , les rivages d e s mers jurassiques et c r é t a c é e s . L'hypothèse avancée par un grand n o m b r e de g é o l o g u e s , qui c o n siste à faire passer sur tout le massif d u Morvan, n o n - s e u l e m e n t l ' e n s e m b l e des terrains jurassiques, mais e n c o r e les c o u c h e s crétacées, n o u s paraît inadmissible en présence des faits o b s e r v é s . Les argiles à silex, r é p a n d u e s sur les terrains jurassiques autour d u Morvan et d o n t la formation doit être rapportée à la base de l'éocène, t é m o i g n e n t d'une érosion puissante, dont le principal effet a été l'ablation des dépôts crétacés dans l e s q u e l s se trouvaient o r i g i n a i r e m e n t inclus les silex, ainsi qu'en t é m o i g n e n t les fossiles n o m b r e u x qu'on y rencontre. Ce r e m a n i e m e n t et cette dissolution ont d û se faire sur place. Ces argiles d o n n e n t d o n c , dans leur situation actuelle, l'indication d ' u n e a n c i e n n e e x t e n s i o n de la mer crétacée, j u s q u ' a u x abords du massif, et par c o n s é q u e n t u n e n o u v e l l e période d'affaissement suivie d ' u n e émersion partielle de la b o r d u r e . Des d é p ô t s de grès et d e p o u d i n g u e s appartenant encore à l ' é o c è n e inférieur existent sur les s o m m e t s jurassiques de la bordure o c c i d e n tale, c o m m e c e u x que n o u s avons vus au Gros-Mont et à R o u m o n t près d'Avallon et que nous retrouverons bientôt à C o r b i g n y ; ils i n d i q u e n t e n c o r e u n e é m e r s i o n n o u v e l l e dans cette partie du Morvan. N o u s t e r m i n o n s l'exposé rapide que n o u s v e n o n s de faire d e s p h a s e s successives par lesquelles a passé le Morvan pour en arriver à son état a c t u e l , e n i n d i q u a n t e s m o u v e m e n t s subis a u n e é p o q u e r e l a t i v e m e n t r é c e n t e , qui ont a m e n é la production de ce vaste réseau d e failles, séparant maintenant sur les d e u x versants Est, Ouest, d u Morvan, les terrains stratifiés des roches é r u p t i v e s ; ce n e sont q u e des réouvertures des fractures a n c i e n n e s , j a l o n n é e s par les liions p o r p h y r i q u e s et quartzeux d o n t n o u s avons parlé. La production d e ces failles est antérieure a u P l i o c è n e , car l e s d é p ô t s de cet âge (sables et graviers, argiles p a n a c h é e s avec c o n g l o mérats à silex) qui sont étalés sur la bordure j u r a s s i q u e , se m o n t r e n t é g a l e m e n t en couverture sur ces accidents, qui d o i v e n t se rapporter a u x failles d u Sancerrois d o n t l'âge a été défini par M. D o u v i l l é (Fin de l'Eocène). M. Lory e x p r i m e , au n o m de tous les m e m b r e s présents, des r e m e r c i e m e n t s à MM. Michel-Lévy et Yélain, pour l'exposé si c o m p l e t qu'ils v i e n n e n t de faire des résultats o b t e n u s par leurs récents t r a v a u x , r é sultats qui ont pu être vérifiés d a n s les e x c u r s i o n s précédentes et qui v o n t faire du Morvan u n e région c l a s s i q u e . Un des principaux attraits d e cette première partie de la r é u n i o n a été l'étude d u massif éruptif d o n t on doit m a i n t e n a n t la c o n n a i s s a n c e exacte à M. Michel-Lévy. M. Lory entre ensuite d a n s q u e l q u e s c o m p a r a i s o n s entre les roches qu'il vient d'examiner sous la direction de M. Michel-Lévy et celles de la région des Alpes qu'il a si bien é t u d i é e s . La séance est l e v é e à dix h e u r e s . Samedi 23 août. — Séance à Corbigny. PRÉSIDENCE D E M. COLLENOT. Après la lecture d u p r o c è s - v e r b a l d e la dernière s é a n c e et son a d o p t i o n , M. le Président d o n n e s u c c e s s i v e m e n t la parole à MM. MichelLévy et V é l a i n , p o u r les C o m p t e s - r e n d u s des e x c u r s i o n s précédentes : C o m p t e - r e n d u de la C o u r s e du 2 3 traversée août, E s t - O u e s t du M o r v a n , par M. M i c l i e l - L é v y . Aujourd'hui, l a Société quitte avec S a u l i e u , l e revers oriental du Morvan, et son itinéraire la c o n d u i t à effectuer u n e c o u p e E s t - O u e s t d'environ 4 0 k i l o m è t r e s qui aboutira à L o r m e s , sur le revers o c c i d e n t a l d u massif cristallin. A la sortie de S a u l i e u , la route traverse u n p l a t e a u p a r s e m é d'étangs d o n t le s o u s - s o l granitique e s t recouvert d'un terrain d e transport a r g i l o - s a b l e u x et d e b l o c s g r o s s i è r e m e n t arrondis d e granité ; c e s b l o c s sont surtout a b o n d a n t s près d u m o u l i n d e Chailloux. Jusqu'en ce point l e granité a présenté les caractères d u granité gneissique de S a u l i e u ; p l u s l o i n , vers l'Ouest, il affecte un faciès i d e n tique au granité porphyroïde d'Alligny. Les d e u x granités s o n t i n d i s t i n c t e m e n t percés par des filons m i n c e s de granulite N . S . et E . O . , de p o r p h y r e à quartz globulaire et de porphyrite m i c a c é e N . O . - S . E . ; o n voit un faisceau de liions de porphyre g l o b u l a i r e d a n s le f a u b o u r g m ê m e de S a u l i e u . A la m o n t é e entre E s c h a m p s et S a i n t - B r i s s o n , la Société peut s e rendre bien c o m p t e de la disposition l o p o g r a p h i q u e d e la contrée : a u S u d se d é v e l o p p e la région m o l l e m e n t o n d u l é e du granité; au N o r d le pays s'élève r a p i d e m e n t et présente d e s contours plus h e u r t é s ; les h a u t e u r s sont constituées par la grande masse de granulite q u e la Société va rejoindre à la R o c h e d u Chien et qui s'étend jusqu'à Quarrél e s - T o m b e s . On aperçoit les p l a t e a u x g r a n u l i t i q u e s sur l e s q u e l s reposent les c o u c h e s et les l a m b e a u x b a s i q u e s les p l u s surélevés d u Morvan : la Vente Italienne, Gi8 m è t r e s , qui présente d e s d é b r i s d'Infrà-lias et de calcaire à G r y p h é e s ; le plateau des Merlins (641 m è tres), celui des A m a n s (624 mètres), celui des Gros (611 m è t r e s ) , qui n e paraissent présenter q u e des débris d'Infrà-lias. Aux P e t i t e s - F o u r c h e s , la Société visite u n e carrière de granité c o m pacte, s u r m o n t é de q u e l q u e s mètres d'arène i n c o h é r e n t e ; l'examen le p l u s superficiel suffit pour d é m o n t r e r q u e l'arène est bien en p l a c e ; les cristaux feldspalhiques, micacés et quartzeux, o c c u p e n t e n c o r e la position qu'ils avaient d a n s la r o c h e à l'état s o l i d e ; et c e p e n d a n t cette arène présente des indices nets de pseudo-stratification. Cette a p p a rence est d u e à des c h a n g e m e n t s de c o u l e u r en relation v r a i s e m b l a b l e avec les infiltrations plus o u m o i n s profondes subies par le terrain; ces infiltrations apportent avec elles u n e matière ocreuse s i m u l a n t des b a n d e s parallèles de colorations diverses. La route l o n g e e n s u i t e le ruisseau de S a i n t - B r i s s o n et d e s c e n d avec lui un vallon profond et resserré, creusé d a n s de belles variétés d e granulite b l a n c h e et rose, à gros grains, riche en mica b l a n c et parfois en t o u r m a l i n e , qui se prête à la taille et peut d o n n e r des m o n o l i t h e s de g r a n d e d i m e n s i o n . Jusqu'à présent o n n'a n u l l e part ouvert d e grandes c a r r i è r e s d a n s cette roche : les carriers se contentent d'exploiter s u c c e s s i v e m e n t les blocs de g r a n d e taille qui affleurent çà et là d a n s les vastes forêts voisines. Q u e l q u e s - u n s de ces blocs s i m u l e n t des m o n u m e n t s m é g a l i t h i q u e s ; tel est le F o r t - C h e v r e s s e , situé au s o m m e t de l'escarpement S u d - E s t qui d o m i n e le confluent du ruisseau de Saint-Brisson et d e la Cure. La granulite se divise en bancs à peu près h o r i z o n t a u x , de p l u s d'un mètre de p u i s s a n c e ; au Fort-Chevresse un de ces bancs solides est resté en équilibre sur les débris du banc inférieur m o i n s résistant, for- m a n t une sorte do grotte, o ù u n e q u i n z a i n e de p e r s o n n e s p e u v e n t se tenir. D'autres cassures verticales, en général parallèle à la Cure, t r a v e r sent le massif de granulite et y d é c o u p e n t des redans r e s s e m b l a n t à d e s m u r s en r u i n e ; telle est la R o c h e d u Chien dont la Société a p u voir le profil hardi, et qui constitue u n e rareté d a n s un pays aussi d é m a n t e l é et aussi érodé q u e le Morvan. A partir d u pont jeté sur la Cure, on quitte la g r a n u l i t e pour p é n é trer d a n s u n e vaste région g r a n i t i q u e qui s'étend j u s q u ' a u bord o c c i dental d u Morvan. Un faisceau N . N . E . de m i c r o - g r a n u l i t e accidente la m o n t é e vers les Places. Avant de déjeûner, la Société entreprend l'ascension d'un petit m a m e l o n isolé de granulite (Croix de M e u z o - G u i c h a r d ) , d'où l'on a u n e b e l l e v u e sur la vallée de la Cure au Nord, et sur la région de m i c r o - g r a n u l i t e qui s'étend au Sud jusqu'à Montsauche. Puis, eu r e d e s c e n d a n t vers l'Ouest, la Société va visiter les affleurements r o c h e u x d'un puissant filon de quartz d ' é p a n c h e m e n t , d o n t la d i r e c tion N. 127° E. est reliée à un des grands accidents du Morvan. Ce filon, c o m p o s é de quartz c a l c é d o n i e u x , parfois c o r n é , épigénisant des cristaux de barytine et de fluorine, n'est pas i s o l é ; il fait partie d'un faisceau de m ê m e direction, et présente en outre des traverses p e r p e n d i c u l a i r e s ; la vallée de la Cure entre les Places et G o u l o u x , c o u l e d a n s u n e fracture qui c o n t i n u e le faisceau principal, q u e l'on peut suivre jusqu'à P i e r r e - P e r t h u i s d'une part, jusqu'à Yeycotte et R o s e reuil près Igornay, de l'autre. Il est r e m a r q u a b l e q u e cette g r a n d e fracture transversale laisse à s o n N o r d - E s t tous les l a m b e a u x s u r é l e v é s de Lias du Morvan, qui s'alignent le long de sa lèvre surbaissée, tandis qu'au S u d - O u e s t et j u s q u ' a u x g r a n d e s failles occidentales d e C o r b i g n y et de la C o l a n c e l l e , o n n e retrouve plus a u c u n l a m b e a u de terrain stratifié, bien q u e les altitudes ne paraissent pas s'opposer à celte réapparition. Ajoutons q u e les débris de Lias de la Vente Italienne, des Merlins, des A m a n s , des Gros, sont tous e n t i è r e m e n t siliciliés, et qu'il n o u s serait difficile de n e pas rapporter celte silicification aux sources qui o n t dû s'échapper d u faisceau filonien de M e u z o - G u i c h a r d . Des Places à L o r m e s , la route parcourt une région g r a n i t i q u e très accidentée, présentant de n o m b r e u x filons de granulite d a n s le g r a n i t é p o r p h y r o ï d e ; ce dernier est s o u v e n t verdi par des v e i n u l e s épidotifères. La Société fait l'ascension du s o m m e t des bois de Fadray (628 m è t r e s ) , qui se trouve, cette a n n é e , a u centre d'une c o u p e de b o i s , favorable à une v u e é t e n d u e ; de ce point c u l m i n a n t g r a n i t i q u e , on d é c o u v r e te pays plal i\u\ borde le Morvan à l'Ouest; ce p a n o r a m a , très p i t t o r e s q u e , t'ait n e t t e m e n t ressortir la c h u t e abrupte des terrains au pied d e l a falaise d e L o r m e s ; e t cette disposition fait contraste avec la p e n t e relativement p l u s m é n a g é e qui a m è n e vers S a u l i e u les affleurements infrà-liasiques et b a s i q u e s e n c o n t a c t avec les r o c h e s cristallines. On voit n e t t e m e n t ici q u e le Morvan se c o m p o s e en gros de d e u x voussoirs triangulaires ; l'un b r u s q u e m e n t s u r é l e v é , l i m i t é par le grand accident transversal N.O.-S.E. des Places et par les failles N . S . de L o r m e s ; c'est celui sur lequel se trouve en ce m o m e n t la Société. L'autre v o u s s o i r abaissé paraît en outre avoir été déversé vers l e N . E . , c o m m e n o u s l'avons indiqué plus haut. En e n t r a n t à L o r m e s , l a Société rejoint le grand faisceau N . N . E . S.S.O. de m i c r o - g r a n u l i t e qu'elle a déjà visité à Chastellux. La microgranulite est ici intéressante à un d o u b l e point de v u e : elle c o n t i e n t de n o m b r e u x cristaux d e pinite b r u n â t r e , et présente d e b e l l e s variétés de m i c r o - p e g m a t i t e à é t o i l e m e n t s . Compte-rendu de la C o u r s e S 3 août, à Corbigny, descente de L o r m e s par M. C h . "Vélaîn. La route n o u v e l l e d e L o r m e s à Corbigny, suit la rive droite d'un petit ruisseau qui c o u l e au fond d'un vallon très encaissé, d o n t l e s parois g r a n i t i q u e s sont traversées par des filons d e m i c r o - g r a n u l i t e . Ce petit ruisseau t o m b e en cascade, à la sortie de L o r m e s ; la Société est d e s c e n d u e par c e ravin, o ù les filons d e m i c r o - g r a n u l i t e se d i s tinguent n e t t e m e n t ; elle en a r e c o n n u e n c o r e d'autres, sur la route, en c o n t i n u a n t sa descente ; ces filons appartiennent a u Grand-Faisceau N . N . E . S.-S.O., qu'elle avait déjà observés au p o n t de Chastellux. Plus l o i n , sous Marnay, plusieurs filons de granulite, assez r a p p r o chés, orientés N . - S . percent le granité. Les r o c h e s é r u p t i v e s , d o u c e m e n t inclinées vers l e N.-O. d e p u i s Lormes (420 m è t r e s ) , atteignent encore e n c e point u n e attitude de 313 m è t r e s ; à peu de distance a u - d e l à elles s'arrêtent b r u s q u e m e n t , en formant u n e falaise N . - S . , au-delà de l a q u e l l e le pays plat c o m m e n c e abaissé au pied de ces roches à 2 2 0 mètres. Cette disposition réglée par la faille limitative occidentale, i m p r i m e à cette bordure d u Morvan u n relief tout particulier dont l a Société s'était déjà r e n d u c o m p t e , dans son ascension d u s o m m e t d u bois de Fadray. Cette faille, u n e des plus importantes d e la r é g i o n , d é b u t e d a n s l'Avallonnais, à D o m e c y - s u r - C u r e ; elle prend s o n m a x i m u m d ' a m plitude, entre Bazoches et le Mont-Vignes, en a m e n a n t en contact avec l e g n e i s s g r a n u l i t i q u e , les calcaires m a r n e u x d u Fullers ( P l a n c h e X X I ) . Au petit h a m e a u d u Moulinot, s o u s Marnay, la Société a vu u n passage bien net de cette l'aille qui est là près de sa t e r m i n a i s o n S u d . Les différentes assises du Lias inférieur et de l'Infrà-Lias v i e n n e n t s u c c e s s i v e m e n t s'appliquer sur le granité, qui s'élève au-dessus à p l u s de 100 mètres ; fortement inclinées au N . - E . , e l l e s disparaissent s o u s d e puissantes m a s s e s de m a r n e s j a u n e s m i c a c é e s , appartenant au Lias m o y e n qui forment les talus arrondis des c o l l i n e s d e D o u s s a s , d e Magny-Lormes et d'Anthien, c o u r o n n é e s par les schistes et calcaires noirs d u Lias supérieur. Les argiles à silex p l i o c è n e s s o n t l a r g e m e n t étalées sur les flancs de ces c o l l i n e s et r é p a n d u e s d a n s le fond des v a l l o n s . Entre Frêsne et Y a l e n t i n g e , de c h a q u e côté de la route, le Lias inférieur affleure et il est exploité. La zone supérieure à Am. stellaris s'est montrée très fossilifère ; les espèces s u i v a n t e s o n t été recueillies : Ammonites geometricus ; Am. Kridion; Am. Birchii; Am. raricostatus; Am. stellaris; Am. Breoni; Littorina chlatrata; Pleurotomaria gigas; Pholadomya, s p . , Pleuromya, s p . , c e ; Spiriferina pinguis; Terebratv.la punctata. Fig. 1 1 . Lias inférieur raviné et recouvert (route de Corbigny à par le limon Cervon). à phosphates Ces calcaires sont fortement corrodés et ravinés (lig. 1 1 ) , un épais l i m o n ferrugineux à p h o s p h a t e s les recouvre. En ces points, la Société a pu se rendre c o m p t e d e la formation de ce l i m o n , qui est d e v e n u u n e source de richesse p o u r le pays. E l l e a pu constater qu'il résulte de l'altération et de la dissolution du calcaire par des eaux superficielles qui ont agi d'une façon lente et c o n t i n u e . On ne saurait l'attribuer, c o m m e d ' a u l r e s l ' o n t fait, à des courants violents circulant à la surface, et encore m o i n s à des s o u r c e s acides issues des profondeurs. Dans ce dernier c a s , les e x p l o i t a t i o n s de ce l i m o n se sont t e l l e m e n t m u l t i p l i é e s , q u ' o n aurait certainement trouvé en q u e l q u e s points l e s centres d'émissions de ces s o u r c e s . Jamais ce d é p ô t ne s'étend en profondeur, c'est l'inverse qui a l i e u ; il s'étale à la surface, pénètre d a n s les fissures d u calcaire, et se r é pand entre les lits c o m m e le montre la ligure 1 0 . S o u v e n t des b l o c s calcaires, disposés en c o r d o n s alignés, entre les b a n c s corrodés, t é m o i g n e n t de l ' a n c i e n n e c o n t i n u i t é des bancs calcaires et n e s o n t pas dérangés de l e u r situation originelle. Il en est de m ê m e des n o d u l e s p h o s p h a t é s , qui ont résisté à ces actions d i s s o l v a n t e s , et qui se voient d a n s l'épaisseur d u l i m o n , par files alignées, se c o n t i n u a n t avec celles qu'on peut voir sur la tranche des b a n c s calcaires, qui o n t r é sisté. Ces faits n'auraient pu se produire dans des eaux m o u v e m e n t é e s . Au Sud de Marnay, la faille limitative se c o m p l i q u e . Déjà e l l e s'était un peu infléchie vers l ' E s t , e n d i m i n u a n t d ' a m p l i t u d e ; à C e r v o n elle subit, d a n s cette direction, u n e inflexion b r u s q u e et v i e n t se t e r miner d a n s la vallée de l'Anguisson, à Précy (Pl. XXI, Carte des failles de la bordure occidentale). C'est, qu'en effet, en cet e n d r o i t , les roches éruptives sous-jacentes sont constituées par u n p u i s s a n t massif d e porphyre pétrosiliceux ( p o r phyre de Montreuillon) qui a servi de point de résistance et de centre à un é t o i l e m e n t de fractures c o m p r e n a n t des failles m u l t i p l e s , espacées d a n s les terrains stratifiés, o ù e l l e s présentent des s y s t è m e s parallèles entrecroisés s o u s des a n g l e s aigus. La périphérie de cette vaste r é g i o n p o r p h y r i q u e est c o n s t i t u é e par de n o m b r e u s e s variétés d e m i c r o - g r a n u l i t e . Cette r o c h e o c c u p e d a n s le Nord, s o u s la forêt de Montreuillon, u n large e s p a c e , et se p r o l o n g e encore a u - d e l à , en forme de c o i n , s o u s les terrains stratifiés. Cette masse p o r p h y r i q u e , a p p u y é e e l l e - m ê m e sur le porphyre de M o n treuillon, a o p p o s é a u x fractures u n e résistance e x c e p t i o n n e l l e ; la faille limitative ne l'a pas franchie. Comprise entre la vallée de l'Yonne d'une part et celle de l'Anguisson de l'autre, et s'étendant j u s q u ' a u confluent d e ces d e u x rivières, elle supporte u n m a n t e a u d e terrains stratifiés, versés au N . - E . , qui c o m p r e n d les différentes assises de l'Infrà-Lias et d u Lias, disposées en retrait les unes a u - d e s s u s des autres et recouvertes en partie par des sables et argiles tertiaires (Sables éocènes de la Garenne, — Argile à silex pliocène). Dans u n e direction perpendiculaire à cette pointe avancée, en avant du confluent des d e u x rivières, les assises b a s i q u e s sont d é n i v e l é e s par d e u x failles parallèles situées, l'une en avant, l'autre en arrière de Corbigny. A peu de distance a u - d e l à , la vallée de l'Yonne, d a n s toute l'étendue de son parcours au travers des terrains stratifiés, est réglée 58 par une l'aille qui c o m m e n c e à Dirol et vient aboutir à Marcilly, sur le revers Sud du inassit' p o r p h y r i q u e ( ' ) • Elle est i n t e r r o m p u e par u n e n o u v e l l e taille limitative qui reprend en ce point avec u n e direction N. 158° E. qu'elle ne quitte g u è r e qu'aux e n v i r o n s de S a i n t - P é r o u s e o ù elle suit alors la vallée du Guignon jusqu'à M o u l i n s - E n g i l b e r t , en se rapprochant de la direction N . - S . qu'elle prend en se terminant au petit h a m e a u de Lapré. En outre de cette grande t'aille à 158", on r e m a r q u e sur le revers S u d d u massif porphyrique un p a r a l l é l o g r a m m e de petites failles, dirigées les unes E. 170° E . , les autres N. 118° E. qui ont pour ell'et de r a m e n e r au milieu du pays plat b a s i q u e , à la Colancelle, à E y r o l l e , à Pain, à C h a m p - C h a r m o n t , le porphyre pétrosiliceux. La grande l'aille limitative est bissectrice à un d e m i - d e g r é près, du p a r a l l é l o g r a m m e d e s s i n é par ces failles, avec une régularité g é o m é t r i q u e . Il importe de rappeler ici q u e toutes ces failles d'origine récente, p u i s q u ' e l l e s intéressent tout au m o i n s l'Eocène inférieur (sables et argiles à silex de la Garenne), ne s o n t que des réouvertures de fractures a n c i e n n e s : filons de q u a r t / , de p o r p h y r e , de g r a n u l i t e , e t c . Ainsi la direction de la faille à 158° est celle des n o m b r e u x filons d e minette (porphyrite micacée) d o n t on peut suivre les traces, d e p u i s La Saulière jusqu'au Sud de M o u l i n s - E n g i l b e r t ; elle est é g a l e m e n t j a l o n n é e par de puissants filons de quartz d'épancliement ( M o n c h o u g n v près de D u n , Sainte-Péreuse, Le Ghampy, e t c ) . Les failles à 17° sont aussi parallèles à un filou de quartz, d o n t o n peut voir un bel affleurement à oOO mètres au Sud de M o n t r e u i l l o n . La direction N. 118° E. est celle d'un filon de porphyrite m i c a c é e q u e l'on peut suivre du Nord d'Aignault au Sud de Saint-Maurice. Enfin, les n o m b r e u x l a m b e a u x de terrain houiller, pinces par faille dans le massif p o r p h y r i q u e entre Lhuis Cœtiillot et Montreuillon, s o n t en général très a l l o n g é s s u i v a n t les directions 17" et l o 8 ° . Auprès de Cervon, sur le revers Nord de ce m ê m e massif p o r p h y rique, la Société, en mettant pied à terre au P o n t o t , à pu voir de m ê m e u n é t o i l e m e n t de fracture c o m p r e n d r e d a n s cette région un p a r a l l é l o g r a m m e c o m p o s é de failles dirigées, les u n e s N. 17° E . , les autres N. (io° E. ; cette dernière direction est celle d u l a m b e a u h o u i l l e r de Montlifé ; elle s'écarte peu de celle N . - N . E . S . - S . - O . , qui appartient a u x filons de m i c r o g r a n u l i t e . (1; C e t t e f a i l l e a u n e très grande amplitude; f a c e d e la p r i s e d ' e a u d u c a n a l , falaise de microgranulite et sur près des Granges, se trouve porté la lèvre relevée à l'ouest, en le Lias inférieur c o u r o n n e une à l ' a l t i t u d e île i>H()"\ t a n d i s q u ' i l e s t a b a i s s é d a n s l ' e s t , o ù il o c c u p e l e fond d e la v a l l é e d e l ' Y o n n e ;i i W " . Cette d i f f é r e n c e d e n i v e a u (";."") s e m a i n t i e n t s u r tout le p a r c o u r s d e la f a i l l e . Ces l'ailles a m è n e n t , au m i l i e u des terrains liasiques, u n petit îlot de granité, percé de filons de microgranulite, qui supporte entre Mare-leHaut e t C e r v o n , un petit c h a p e a u de terrains stratifiés, c o m p r e n a n t les divers horizons de l'Infrà-Lias et le calcaire à Gryphées, recouverts par des argiles à silex p l i o c è n c s , e t f o r t e m e n t v e r s é s a u N . S . ; u n e petite faille secondaire, c o m p r i s e d a n s le p a r a l l é l o g r a m m e i n d i q u é , passe s o u s le m a m e l o n de Beauregard et p r o v o q u e un p l o n g e m e n t des c o u c h e s liasiques en s e n s inverse d u précédent (Pl. XIX, fig. 1 ) . U n e s e c o n d e faille N. 17° E . , parallèle par c o n s é q u e n t au p l u s grand a l l o n g e m e n t d u p a r a l l é l o g r a m m e et le s u b d i v i s a n t en d e u x parties p r e s q u e é g a l e s , a m è n e le Lias m o y e n a u contact de la m i c r o granulite, qui affleure s o u s l'église de Cervon. La Société a pu reconnaître un passage de cette faille d a n s les petites carrières qui sont a u - d e s s u s d u Tillot. Du h a u t de ce p o i n t c u l m i nant (305 mètres) elle a v u les terrains liasiques versés d a n s le vallon de Queudre (260 m è t r e s ) , s'arrêter b r u s q u e m e n t d e v a n t la falaise granitique de Cussy, qui s'élève à 3 4 9 m è t r e s , et au pied de l a q u e l l e vient se terminer la faille limitative o c c i d e n t a l e , q u e n o u s avions déjà traversée à la d e s c e n t e d e Lormes. A Cervon, la Société s'est scindée en d e u x parties. Plusieurs m e m bres, sous la c o n d u i t e de M. Michel-Lévy, sont allés visiter le l a m b e a u de terrain h o u i l l c r de Montlifé, pincé par failles, d a n s le porphyre p é trosiliceux de Montreuillon. M. Michel-Lévy devant rendre c o m p t e de cette partie de la c o u r s e , je m e b o r n e m a i n t e n a n t à rappeler q u e c e u x des m e m b r e s de la Société qui sont d e s c e n d u s directement à Corbigny, par la route de Nevers, o n t pu constater, à la d e s c e n t e de Cervon vers Beauregard, les d e u x p l o n g e m e n t s en s e n s inverse des terrains liasiques q u e j e viens d'indiquer. Sur le revers o p p o s é d u m o n t i c u l e de Beauregard (299 mètres), u n e n o u v e l l e faille, bien indiquée sur la route s u i v i e , abaisse le Lias qui p l o n g e ensuite d'une façon régulière dans la direction d e Corbigny. Le calcaire à Gryphées exploité de c h a q u e côté de la route, soit d a n s la direction de Gibbon, soit d a n s celle d e L e n t i l l y , est recouvert par u n e mince pellicule de Lias m o y e n , c o m posé de m a r n e s et calcaires riches en fossiles. Les m a r n e s qui reposent directement sur les calcaires de la zone h Am. stellaris sont r e m p l i e s de n o d u l e s de p h o s p h a t e de c h a u x et les fossiles y sont é g a l e m e n t p r e s que tous transformés en p h o s p h a t e ; cette c o u c h e est exploitée a c t i v e ment de m ê m e q u e le l i m o n ferrugineux à p h o s p h a t e s , qui recouvre le Lias inférieur et qui est fort riche d a n s cette région. Du bois de Lentilly jusqu'à la r o u t e à R e n e b o u r g , près de Corbigny, la route reste toute entière sur les m a r n e s micacées du Lias m o y e n . La Société a vu ces m a r n e s b r u s q u e m e n t i n t e r r o m p u e s , aux premières m a i s o n s de Corbigny, par la faille de la Chaise qui a m è n e la partie inférieure du Lias à gryphées à u n niveau supérieur à celui de ces marnes. A m i d i , la Société se trouvait réunie à Corbigny. Note sur le t e r r a i n h o u i l l e r des e n v i r o n s de M o n t r e u i l l o n , le long de la b o r d u r e o c c i d e n t a l e du Morvan, par M. Mïcliel-)L.évy. On sait q u e l e s e n v i r o n s d e Montreuillon s o n t constitués par d e v a s t e s é p a n c h e m e n t s p o r p h v r i q u e s , d o n t l e centre, à peu près situé à l'Huis Ceuillot, a servi pour ainsi dire de point d'appui au p a r a l l é l o g r a m m e de failles de la Colancelle. La périphérie de cette région p o r p h y r i q u e e s t c o m p o s é e de n o m breuses variétés de m i c r o - g r a n u l i t e ; m a i s vers le centre on rencontre surtout d e véritables c o u l é e s d'un p o r p h y r e pétrosiliceux, fluidal, d o n t la nature éruptive ne peut faire l'objet d'aucun d o u t e p o u r q u i c o n q u e en a étudié la structure i n t i m e au microscope. C'est au milieu de ces différentes roches q u e l'on rencontre çà et là des l a m b e a u x de terrains stratifiés, b o u l e v e r s é s et disloqués. Les u n s appartiennent a u s y s t è m e q u a r t z o - s c h i s t e u x et sont c e r t a i n e m e n t antérieurs à la m i c r o - g r a n u l i t e qui les traverse e n filons m i n c e s ; tel est le cas p o u r une formation des quartzites b l a n c h â t r e s que l'on rencontre sur les s o m m e t s de la forêt de Montreuillon u n peu au S u d Ouest du h a m e a u de V a n n e s , et qui s'étend jusqu'au point 4 4 6 . D'autres l a m b e a u x affectent des caractères un p e u différents; ils s e présentent en traînées p e u puissantes, g é n é r a l e m e n t reclilignes, c o m p l è t e m e n t isolées entre d e u x m a s s e s p o r p h y r i q u e s ; l a présence d e la h o u i l l e et le fait qu'elle est associée à des p o u d i n g u e s d a n s l e s q u e l s o n reconnaît parfois d e s galets du p o r p h y r e encaissant, r a p p e l l e n t les circonstances a n a l o g u e s d e g i s e m e n t d u terrain h o u i l l e r de Sincey. Nous a l l o n s é n u m é r e r l e s divers points o ù n o u s a v o n s r e c o n n u des i n d i c e s de la présence du terrain h o u i l l e r ; si cette formation ne paraît pas avoir au point de v u e industriel u n e i m p o r t a n c e avérée, elle p r é sente un grand intérêt scientifique en m o n t r a n t q u e sur trois c ô t é s au m o i n s le Morvan a eu u n e c e i n t u r e de petits bassins h o u i l l e r s et en servant pour ainsi dire d e trait d'union entre l e bassin d'Épinac et celui de Sincey. 1. Le l a m b e a u le plus important e s t celui qui s'étend au Sud de Montlifé, c o m m u n e de Cervon, d a n s u n e direction N. 6 o ° E . , entre deux s a l b a n d e s d e m i c r o - g r a n u l i t e . On peut en observer les affleurem e n t s sur le c h e m i n de Montlifé à Oussy et sur c e u x de Mouron. A p e i n e a - t - o n pénétré d a n s la forêt de Montreuillon q u e la m i c r o - g r a n u l i t e fait place à des b r è c h e s d a n s lesquelles d e u x petites carrières ont été ouvertes le l o n g d u c h e m i n d'Oussy. Dans la p r e m i è r e , les é l é m e n t s d e la b r è c h e o n t la grosseur m o y e n n e d'une n o i x ; ils s o n t e u x - m ê m e s c o m p o s é s de débris quartzeux et feldspathiques r e c i m e n t é s par de la c a l c é d o i n e . Un filon d e barytine les traverse s o u s forme d e v e i n u l e s m u l t i p l e s . La s e c o n d e carrière s'est attaquée à des grès p l u s fins, violets o u b l a n c s , d a n s l e s q u e l s o n aperçoit à la l o u p e des grains b i p y r a m i d é s de quartz ; l ' e x a m e n m i c r o s c o p i q u e y décèle la g r a n d e rareté des é l é m e n t s feldspathiques et l'état roulé des grains q u a r t z e u x . Le c i m e n t est e n c o r e ici de la c a l c é d o i n e m ê l é e d'une matière t a l queuse. Si l'on c o n t i n u e à m o n t e r d a n s la forêt vers le S u d , a u x b r è c h e s s u c c è d e n t des p o u d i n g u e s à galets r o u l é s , visibles d a n s l e s c h e m i n s qui vont à la c a b a n e d u r o n d - p o i n t d e C o u l o n . F i g . 1 2 . Lambeau Rouiller de Montlifé. Les galets s o n t surtout quartzeux et g r é s e u x ; c e p e n d a n t q u e l q u e s u n s p e u v e n t être attribués avec certitude à la m i c r o - g r a n u l i t e et ce fait a s o n i m p o r t a n c e au p o i n t d e v u e de la détermination d e l'âge d e ce l a m b e a u . Les b r è c h e s et les p o u d i n g u e s ont e n v i r o n 3 0 0 mètres de p u i s s a u c e ; puis v i e n n e n t 4 0 mètres de schistes noirs avec intercalation de veines de h o u i l l e et de b a n c s de grès lin à mica b l a n c . C'est d a n s le dernier c h e m i n à l'Ouest, celui qui c o n d u i t s o u s les r o c h e s , que l'on peut le m i e u x relever cette partie de la c o u p e . Elle se t e r m i n e vers le S u d par des c o u c h e s m i n c e s de p o u d i n g u e , puis d'une roche t'elds p a t h i q u e c o m p a c t e , et enfin d'un grès b l a n c à grain très fin, a u quel succède la m i c r o - g r a n u l i t e sur l a q u e l l e est assise la c a b a n e d u rond-point. Ainsi, en r é s u m é , le l a m b e a u h o u i l l e r d e Montlifé présente la c o u p e s u i v a n t e d u Nord au S u d , d a n s sa p l u s grande largeur : 1° B r è c h e e t tufs (?) p o r p h y r i q u e s 100" 2" P o u d i n g u e s à g a l e t s r o u l é s 200 3° A l t e r n a n c e s d e s c h i s t e s e t d e g r è s h o u i l l c r s 40 4° P o u d i n g u e s et g r è s tins (iû U n e petite fouille, pratiquée, il y a u n e q u a r a n t a i n e d ' a n n é e s , entre l e s d e u x c h e m i n s qui c o n d u i s e n t à la c a b a n e , a r a m e n é des schistes avec m i n c e s délits d'une h o u i l l e brillante, présentant q u e l q u e s e m p r e i n t e s de tiges i n d é t e r m i n a b l e s . Cette fouille permet de fixer avecprécision la direction d'une des c o u c h e s s c h i s t e u s e s ; n o u s l'avons trouvée de 72°, c'est-à-dire voisine de la direction générale du l a m b e a u qui est de 0o°. Après avoir subi, au droit de Montlifé, une sorte de renflement, le terrain h o u i l l e r disparaît r a p i d e m e n t vers le N . E . , au milieu des r o c h e s é r u p t i v e s ; au S u d - O u e s t , n o u s en a v o n s relevé u n e trace e n c o r e b i e n appréciable sur la route du c h â t e a u de Coulon à Mouron, à la petite m o n t é e au Sud du dernier ruisseau avant Mouron. On trouve là, d a n s les c h a m p s vers l'Ouest et d a n s le déblai de la route, q u e l q u e s mètres de schistes noirs qui forment la séparation entre les m i c r o - g r a n u l i t e s de Coulon et l e s porphyres pétrosiliceux de M o u r o n . Ajoutons qu'on a pratiqué r é c e m m e n t au S u d d e Sardy, sur la prolongation de ce l a m b e a u h o u i l l e r , un s o n d a g e d a n s le but d'en retrouver les traces a u - d e s s o u s d u terrain j u r a s s i q u e . Ce s o n d a g e est resté infructueux et des fouilles pratiquées au v o i s i n a g e de Montlifé auraient eu un intérêt bien plus direct, p u i s q u e c'est là q u e le terrain h o u i l l e r paraît le m o i n s l a m i n é par les s a l b a n d e s p o r p h y r i q u e s . II. Les e n v i r o n s de Poussignol-Blismes sont remarquablement riches en traces h o u i l l è r e s ; ici la r o c h e e n c a i s s a n t e n'est plus la m i c r o granulite m a i s bien le p o r p h y r e pétrosiliceux. Sur le c h e m i n de Y Huis Ceuillot à Mont-Chanson, à la r e m o n t é e après le fond 3 o 2 , on suit de l'Ouest vers l'Est la c o u p e s u i v a n t e : ]° Schistes 2 u noirs et délits de houille Grès a v e c petits galets roulés de g r è s 3" S c h i s t e s n o i r s i" G r è s e t p o u d i n g u e s 10™00 30.00 1.00 25.00 5° S c h i s t e s n o i r s e t h o u i l l e 1.50 0° P o u d i n g u e s 2.00 7° S c h i s t e s n o i r s 2.00 La direction des c o u c h e s est à l b 7 ° , leur p l o n g e m e n t est d e 80° e n viron vers l'Ouest. On en retrouve le p r o l o n g e m e n t d a n s un c h e m i n creux au Nord-Est de l'Huis Ceuillot. Il est p r o b a b l e qu'il c o n v i e n t de rapporter é g a l e m e n t à cette m ê m e traînée d e u x l a m b e a u x houillers qui apparaissent sur le c h e m i n d e Montreuillon, entre Champ et Saint-Maurice. L'un, en v u e et p r e s q u e en l'ace de C h a m p , est c o m p o s é d'une veine de schistes noirs orientée à 7" et e n g l o b é e d a n s de b e a u x porphyres pétrosiliceux r o u g e s , exploités pour l'empierrement. La fluidalité d é v e l o p p e parfois d a n s ces p o r p h y r e s des variétés pseudo-tabulaires d o n t la direction est ici de G2° et le p l o n g e m e n t de 4o° vers le N o r d . L'autre l a m b e a u apparaît un peu a l'Ouest de la route, clans un rù situé s o u s bois à peu d e d i s tance de la lisière v o i s i n e de S a i n t - M a u r i c e ; il est plus puissant q u e le précédent et présente, de l'Est à l'Ouest, d'abord des s c h i s t e s , puis des p o u d i n g u e s p r i n c i p a l e m e n t c o m p o s é s de galets roulés d u porphyre pétrosiliceux e n c a i s s a n t . On y r e m a r q u e aussi q u e l q u e s galets d e micro-granulite. N o u s e s t i m o n s sa puissance totale à u n e trentaine d e m è t r e s ; sa direction est N. 22° E. III. Les e n v i r o n s i m m é d i a t s de B l i s m e s présentent e n c o r e q u e l q u e s traînées de schistes noirs m o i n s i m p o r t a n t e s q u e les précédentes et toujours a c c o m p a g n é e s des m ê m e s circonstances de g i s e m e n t . N o u s citerons un petit l a m b e a u Est-Ouest d a n s le v a l l o n a u N . E . de la Velle; un autre N o r d - N o r d - E s t qui affleure sur la route de Blismes à m i c h e m i n de Veaumery, près le point 4 0 9 ; u n troisième l a m b e a u de m ê m e direction qui affleure à m i - c o t e a u sur le flanc oriental d u v a l l o n qui va de Veaumery à Bussy. IV. Entre Prélouis et Enfer, près du passage d u ruisseau de P r é l o u i s , à e n v i r o n 2 0 0 mètres au S u d , on croise u n e veine Est-Ouest d'environ 3 0 m è t r e s de puissance c o m p o s é e , du Nord au S u d , de grès gris puis de schistes n o i r s ; cette v e i n e s e retrouve sur la n o u v e l l e route de Chassy à Brassy qui suit le ruisseau sur la rive droite, et sa direction, parfaitement d é t e r m i n é e , est à 91°. Elle a pour s a l b a n d e s des roches p o r p h y r i q u e s qui servent ici de passage graduel entre la m i crogranulite franche de l'Huis-Bourgeois et le porphyre pétrosiliceux d'Enfer. Y. 11 n o u s reste à décrire, au point de v u e spécial qui n o u s o c c u p e , les e n v i r o n s d e Mont-Chérus. Jusqu'à présent le faciès des grès et des schistes et la c o m p o s i t i o n des p o u d i n g u e s ne n o u s avaient laissé g u è r e d e d o u t e sur l'âge r e l a t i v e m e n t j e u n e des l a m b e a u x h o u i l l e r s é t u d i é s ; tout au m o i n s ils sont postérieurs à u n e partie d e s roches p o r p h y riques qui les e n s e r r e n t . Les r o c h e s stratifiées qui affleurent près de M o n t c h é r u s , p e u v e n t être d'un â g e p l u s r e c u l é ; q u e l q u e s i n d i c e s pourraient m ê m e faire s u p p o s e r q u e les p o r p h y r e s pétrosiliceux encaissant s o n t postérieurs à u n e partie des c o u c h e s schisteuses intercalées. N o u s l a i s s e r o n s c e s q u e s t i o n s théoriques d a n s le d o u t e , et n o u s n o u s b o r n e r o n s à e x p o s e r l e s faits o b s e r v é s . Le l a m b e a u le p l u s i m p o r t a n t apparaît sur la rive g a u c h e d e l'Yonne, le l o n g d'un sentier q u i , s u i v a n t l'eau et les rochers, va de l a carrière de Montchérus au bas de Chassy. On o b s e r v e la c o u p e s u i v a n t e s o u s le point 2 8 9 ; il c o n v i e n t de r e m a r q u e r q u e cette c o u p e N . O . - S . E . suit à p e u près la l o n g u e u r d u l a m b e a u ; sa p u i s s a n c e d o i t être f a i b l e ; la c o u p e en h a u t e u r est m a l h e u r e u s e m e n t m a s q u é e par l a végétation. Au-delà les r o c h e s s o n t c o u v e r t e s d e terre v é g é t a l e et le p o r p h y r e pétrosiliceux réapparaît; passé u n petit ruisseau, o n retrouve u n e v e i n e d'environ 8 0 c e n t i m è t r e s d e schistes c h a r b o n n e u x q u e le p o r p h y r e paraît avoir d i s l o q u é s et d o n t il c o n t i e n t q u e l q u e s f r a g m e n t s a n g u l e u x ; la direction d e cette veine est à 150°. Il existe e n c o r e q u e l q u e s indices de schistes et de grès à la m o n t é e d u c h e m i n de Chassy à M o n t r e u i l l o n ; o n en croise e n v i r o n 2 5 m è t r e s après la dernière m a i s o n , avant le parc. De m ê m e , à la sortie d e Montc h é r u s vers l'Est, on trouve sur le c h e m i n de la carrière des indices d e p o u d i n g u e , et l'aval d u petit é t a n g , au S u d d e Montchérus, est p a r s e m é d e débris d e quartzite noir lustré, r e s s e m b l a n t aux l y d i e n n e s . E n r é s u m é , o n a v u , par l e s e x e m p l e s précédents, q u e la b o r d u r e o c c i d e n t a l e d u Morvan p r é s e n t e de n o m b r e u x l a m b e a u x de terrain h o u i l l e r , le p l u s s o u v e n t postérieur à la m i c r o - g r a n u l i t e et à u n e partie des p o r p h y r e s pétrosiliceux d e la r é g i o n . Ces l a m b e a u x g é n é r a l e m e n t redressés o u d i s l o q u é s , ont été e n g l o b é s par failles d a n s le terrain p o r p h y r i q u e e n c a i s s a n t ; en o u t r e , d a n s c e r t a i n s c a s , les c o u lées p o r p h y r i q u e s paraissent les avoir a u p r é a l a b l e recouverts et, p o u r ainsi dire, encastrés. U n e pareille d i s p o s i t i o n n'est pas rare et n o u s p o u v o n s citer, c o m m e d e s e x e m p l e s a n a l o g u e s , les bassins de S i n c e y , d e Forges, d e la C h a p e l l e - s o u s - D u n , et les l a m b e a u x p e r m i e n s o u permo-carbonifères redressés le l o n g d u bassin d'Autun, a u x environs, d e la V e l l e , des Pelletiers, etc. Fig. 1 3 . Coupe du terrain houiller aux environs de Montchêrus. m A. Grés gris noir pointillé 6 00 B. S c h i s t e s a v e c d é b r i s d e p l a n t e s m a l c o n s e r v é s , d i r e c t i o n 82», p l o n g e m e n t 50» S C. Quartzitcs 0.50 noirs c o m p a c t e s D Schistes noirs Ë. Quartzites noirs lustrés F. Porphyre pétrosiliceux 4.00 2.00 3.00 massif, à assez grands cristaux, à pâte brune c o r n é e . Ce p o r p h y r e p a r a î t f a i r e c o r p s a v e c l e s p r é c é d e n t s quartzites, on le voit sur G, H, K . P u i s il c o n t i e n t u n e 13.00 couche mince de 00° m de schistes n o i r s , qu'il parait avoir e m p â t é s en rond M. C e s s c h i s t e s t o u c h e n t v e r s le 5.20 Sud une couche de quartzites noirs lus- trés, pyriteux N. Le porphyre pétrosiliceux reprend ensuite sur environ P. 1.00 10.00 Puis, après un brouillage, on voit réapparaître une couche de s c h i s t e s . . 6.00 Q. U s r e p o s e n t s u r d e s g r è s g r i s a n a l o g u e s à (A) e t q u ' o n s u i t s u r e n v i r o n . . 30.00 C o m p t e - r e n d u de la course du Sîfc août (suite) ; E n v i r o n s de C o r b i g n y ; Coupe de la T r a n c h é e du D a t t o y ; Lambeaux tertiaires à la G a r e i u i o , par M. Ch. V é l a i n . D a n s l'après-midi, plusieurs de n o s c o l l è g u e s ont été r e c o n n a î t r e , près de T h a v e n e a u , sur le c h e m i n de Montreuillon, l e massif central de porphyre pétrosiliceux. Quelques petites carrières, ouvertes p o u r l ' e m p i e r r e m e n t , m o n t r e n t , avec é v i d e n c e , la disposition par c o u l é e s s u c c e s s i v e s d e c e massif p o r p h y r i q u e ; l a structure lluidale e s t e n outre, v i s i b l e à l'œil n u , et l'on peut constater l e parallélisme qui existe entre les g r a n d e s c o u l é e s par b a n c s successifs e t l'étirement fluidal. Le p o r p h y r e p é t r o s i l i c e u x d e T h a v e n e a u est rouge b r u n , r o u g e v i o l a c é , violet p â l e . Il c o n t i e n t de grands cristaux de quartz b i p y r a m i d é , d'orthose, d'oligoclase et q u e l q u e s débris de mica noir c h l o r i t i s é , d a n s u n e pâte pétrosiliceuse. Les actions secondaires ont f o r t e m e n t altéré la r o c h e , qui est i m p r é g n é e de c a l c é d o i n e . Les p o r p h y r e s pétrosiliceux d e l'aqueduc de Montreuillon sont m o i n s altérés et p l u s i n s tructifs au m i c r o s c o p e . La majeure partie d e la Société s'est dirigée vers la butte d e Chitry p o u r e x a m i n e r , d a n s l e s tranchées d u Battoy, u n des p r i n c i p a u x centres d'émission d u q u a r t z d ' é p a n c h e m e n t . La ville de Corbigny est bâtie sur le Lias i n f é r i e u r ; les calcaires à g r y p h é e s affleurent s o u s l e s m a i s o n s et sur les rives de l'Anguisson ; cette bande b a s i q u e , c o m p r i s e entre d e u x failles parallèles, N . O . - S . E . , est r e l e v é e d'une vingtaine de m è t r e s ; c'est ainsi q u e d a n s l e N . E . , près de R e n e b o u r g , les calcaires à g r y p h é e s g é a n t e s s u r p l o m b e n t les schistes et calcaires noirs à Am. bifrons, et q u e d a n s l e S.O., le Lias inférieur, qui était sous les Granges, c o m m e nous l'avons vu p r é c é d e m m e n t , à 2 0 8 mètres, atteint a u m o u l i n d e Marcy l'altitude d e 227 mètres. La première de ces failles, e n avant de Corbigny, part d u m o u l i n d'Heugny, d a n s le p r o l o n g e m e n t de la faille d e l a C h a i s e ; la g r a n d e faille de l'Yonne les sépare en ce point, en d o n n a n t lieu à u n é t o i l e m e n t de fractures, qui précède celui plus c o n s i d é r a b l e de la Colancelle situé à peu de distance a u - d e l à . Elle passe près de la gare d e Corbig n y ; o n la retrouve sur la route de Nevers, o ù n o u s l'avons traversée ce m a t i n ; on peut la suivre e n s u i t e , au-delà de R e n e b o u r g , jusque sur la rive droite de l'Auxois. Il est p r o b a b l e qu'elle se p r o p a g e a u - d e l à et qu'elle se réunit à celle de l'Huis-Tardy, qui se trouve e x a c t e m e n t d a n s sou p r o l o n g e m e n t et vient aboutir, s o u s le signal d e P o u q u e s , à la grande faille limitative occidentale. Mais je n'ai p u m'en a s s u r e r , tout l'espace c o m p r i s entre l'Auxois et M o n t i g n y - s o u s - A n t h i e n , où. cette petite faille transversale cesse de se traduire n e t t e m e n t , é t a n t o c c u p é e par les m a r n e s m i c a c é e s d u Lias m o y e n , très puissantes (50 à 0 0 mètres) d a n s l e s q u e l l e s u n e d é n i v e l l a t i o n de 20 mètres est m é c o n n a i s s a b l e , d'autant plus q u e ces m a r n e s sont en g r a n d e partie m a s q u é e s par des argiles à silex p l i o c è n e s , é t e n d u e s sur l e s flancs des c o t e a u x . La s e c o n d e faille, prenant son point d'origine près de Marcy, sur la rive g a u c h e de la v a l l é e de l'Yonne, passe sur le revers Est de la b u t t e de Chitry, traverse l ' A n g u i s s o n , auprès de l'étang, et v i e n t se terminer c o m m e la p r é c é d e n t e , sur la rive droite de l'Auxois, sans se p o u r s u i v r e a u - d e l à . Sur la lèvre e x h a u s s é e , sous la ferme de la Garenne, le Lias m o y e n (calcaire à ciment) est porté à 2 5 0 m è t r e s ; o n voit a u - d e s s o u s le Lias à g r y p h é e s , puis l'Infrà-Lias r e p o s a n t sur u n e n a p p e de s i l i c e c a l c é d o n i e u s e disposée en c o r n i c h e , contre l a q u e l l e ces m ê m e s calcaires à c i m e n t , abaissés à 208 m è t r e s , v i e n n e n t s'appuyer. Celte s e c o n d e faille est écrite sur tout son p a r c o u r s ; la Société a p u s'en rendre c o m p t e , au sortir de Corbigny, e n se dirigeant par u n petit c h e m i n de traverse vers la tranchée de Battoy. Aussitôt après les dernières m a i s o n s de la ville, plusieurs carrières sont ouvertes d a n s le calcaire à g r y p h é e s , qui se présente là s o u s u n e épaisseur de 8 à 1 0 mètres, très riche en fossiles b i e n c o n s e r v é s , surtout d a n s la zone m o y e n n e , o ù YAmm. Bucklandi caractéristique atteint u n e très grande taille. Un l i m o n ferrugineux à p h o s p h a t e s , fort épais (4 à 5 mètres), le recouvre. Ce calcaire n e s'étend pas b e a u c o u p a u - d e l à ; on l'a v u , sur la rive droite de l'Anguisson, venir butter c o n t r e u n e petite falaise granitique qui signale le passage de la faille. En r e m o n t a n t vers le c h e m i n de fer, de petites e x p l o i t a t i o n s p o u r l'arène o n t m o n t r é ce granité altéré, percé par u n e m u l t i t u d e d e filons de quartz c a l c é d o n i e u x , entrecroisés d a n s toutes les directions, et v e n a n t aboutir à u n e n a p p e siliceuse épaisse, é t e n d u e à la surface d u g r a n i t é d o n t les é l é m e n t s dissociés se trouvent repris par la silice et c o n s o l i d é s au contact. A q u e l q u e s pas p l u s l o i n , o n e x p l o i t e u n g n e i s s très m i c a c é , très d é c o m p o s é d o n n a n t u n e arène c e n d r e u s e qui est de m ê m e recouverte par cette n a p p e siliceuse et se m o n t r e en un p o i n t de cette petite e x c a vation, traversé par le granité précédent, p e u altéré. C'est d a n s ce m ê m e g n e i s s s a b l e u x que s'ouvre, un p e u p l u s h a u t , la tranchée du Battoy ( P l . X X , fig. 1 ) ; il est là fortement redressé et supporte un petit l a m b e a u de micaschiste, pincé entre ses feuillets ; d e petits iilonnets de p o r p h y r e pétrosiliceux le traversent. Le granité apparaît a u - d e s s o u s et le tout est recouvert par des masses siliceuses noires o u grisâtres, p r e n a n t tous les caractères de la c a l c é d o i n e c o m p a c t e et toutes les a p p a r e n c e s d'une véritable c o u l é e . Le granité qui se d é v e l o p p e , au-delà, d a n s la partie basse de la tranchée, est percé par u n large filon d e ce m ê m e quartz, qui se relie à la m a s s e p r é c é d e n t e et se répand e n s u i t e sur les p o i n t e m e n t s g r a n i t i q u e s s u i v a n t s , qui se présentent alors injectés de silice à ce point q u e la r o c h e i n i tiale d e v i e n t m é c o n n a i s s a b l e . Dans l'intérieur de ces c o u l é e s siliceuses d e s b l o c s de g r a n i t é , arrachés a u x parois, sont entraînés d a n s la m a s s e et silicifiés. Ces faits s e représentent un g r a n d n o m b r e de fois, d a n s l ' é t e n d u e de cette t r a n c h é e , qui se d é v e l o p p e sur plus d'un k i l o m è t r e . Ils t é m o i g n e n t en ce point, d'une activité h y d r o t h e r m a l e c o n s i d é r a b l e . On voit clairem e n t q u e la silice, a m e n é e du fond, soit par des s o u r c e s c h a u d e s , soit par des d é g a g e m e n t s g a z e u x , a été entraînée à l'état p â t e u x . Elle s'étale à la surface d u granité, pénètre d a n s toutes ses fissures et le d i s l o q u e en certains points, entraînant d'énormes fragments de cette r o c h e q u i o n t d û flotter d a n s cette m a s s e , alors qu'elle était fluide, et s o n t m a i n t e n a n t fixés à la surface et d a n s l'intérieur des c o u l é e s . On peut c o m p t e r s o u v e n t p l u s i e u r s c o u l é e s s u c c e s s i v e s s u p e r p o s é e s . Leur surface e s t très m o u v e m e n t é e ; elle porte des traces de fluidalité bien m a r q u é e s et d o n n e l'image d'une m a s s e p â t e u s e s'écoulant, l e n t e m e n t , s o u s l'influence de p o u s s é e s v e r t i c a l e s . Parfois la silice apparaît e n c o r e d a n s le g r a n i t é s o u s forme de c o i n , o u s'y étale en a m a s lenticulaires très é t e n d u s . D e b e a u x e x e m p l e s d u charriage de b l o c s g r a n i t i q u e s d a n s ces c o u l é e s siliceuses ont été v u s près d u p o n t établi pour le p a s s a g e de la r o u t e de Chitry-les-Mines, et s u r t o u t à l'extrémité de cette première t r a n c h é e , sur son revers Ouest (Pl. X X , fig. 3). La Société a l o n g u e m e n t e x a m i n é la partie e x t r ê m e d e la tranchée, o ù les p o i n t s d'émission d e la silice sont très r a p p r o c h é s . Chacun d'eux a été l'objet d ' u n e é t u d e détaillée. Les m i n é r a u x qui forment le cortège d e ces é m i s s i o n s siliceuses sont n o m b r e u x et se présentent s o u v e n t par m a s s e s i m p o r t a n t e s . C'est ainsi qu'on a p u r e m a r q u e r , des a m a s de barytine en m a s s e s l a m e l laires b l a n c h â t r e s , des traînées d e fluorine, d o n t les cristaux c u b i q u e s s o u v e n t v o l u m i n e u x d'un b e a u j a u n e a m b r é tapissaient de grandes g é o d e s ; de la g a l è n e , des m o u c h e s d'azurite et des filonnets de fer oligiste ont été f r é q u e m m e n t observés. Des argiles b r u n e s c o m p a c t e s , p r e n a n t sous le frottement de l'ongle u n b e a u poli (TIalloysite), tapissent f r é q u e m m e n t les parois des filons; elles en forment parfois le remplissage et s ' a c c o m p a g n e n t alors de silex c a v e r n e u x , meuliériformes, distribués par blocs irréguliers. U n e s e c o n d e tranchée, en face des m a i s o n s de Battoy, p l u s é t e n d u e et p l u s é l e v é e q u e la précédente, a été parcourue e n s u i t e par la Société, qui l'a e x a m i n é e avec un n o u v e l intérêt. Les m a s s e s siliceuses sont là b e a u c o u p plus d é v e l o p p é e s . Elles s'étalent en n a p p e s , épaisses de 5 à 6 mètres, très é t e n d u e s , issues de p u i s sants filons d o n t la largeur atteint jusqu'à 6 0 mètres, au pied d e la t r a n c h é e . Elles p r e n n e n t alors un aspect jaspoïde, avec de b e l l e s colorations vertes, n u a n c é e s de b a n d e s rouge vif et représentent des argiles silicifiées. Dans les parties meuliériformes, qui se présentent en c o u verture au s o m m e t des filons, on a r e m a r q u é , tapissant les cavités, d e petits cristaux de quartz p r i s m e s , associés à de b e l l e s tables de b a r y tine, qu'ils recouvrent é g a l e m e n t , en formant à leur surface u n s e m i s cristallin brillant. La g a l è n e , en petits cristaux c u b i q u e s , est assez fréq u e n t e d a n s les parties argileuses qui e n v e l o p p e n t ces b l o c s siliceux dont l'aspect est tantôt celui caverneux des c a r g n e u l e s , tantôt celui d e s scories de forge. Un lavage d'une certaine quantité de ces argiles m'a d o n n é , c o m m e résidu, les espèces minérales suivantes : Gypse en p e tits cristaux l e n t i c u l a i r e s ; Fluorine en petits cristaux octaédriques verdâtres, très d i c h r o ï q u e s ; Aragonite en cristaux prismatiques r a d i é s ; Strontianile? cristaux aciculaires jaunâtres ; Azurite, en petites m a s s e s cristallines d'un bleu d'azur. Sur tout le revers Ouest de la tranchée, c'est à peine si o n p e u t reconnaître le s o u b a s s e m e n t granitique, tant il a été pénétré et modifié par les injections de silice. C'est en ce point, suivant toute é v i d e n c e , q u e le p h é n o m è n e a pris son m a x i m u m d'intensité; il s'est produit vers la fin du dépôt des marnes irisées triasiques, très répandues dans toute cette partie de la b o r dure. La Société a pu en acquérir les preuves en voyant, à l'extrémité de la tranchée (Pl. X X , fig. 2 ) , les nappes siliceuses recouvertes par des argiles rouges bariolées, épaisses de 2 mètres sur une é t e n d u e d'une trentaine de mètres, qui appartiennent à cette é p o q u e . La Société a franchi ensuite la vallée de l'Anguisson ; d u h a u t d u p o n t d u c h e m i n de fer, établi près du confluent de cette petite rivière avec l'Yonne, elle a de n o u v e a u pu constater cette intercalation des m a r n e s siliceuses au s o m m e t des marnes irisées, en les voyant d i s p o sées en corniche sur le flanc Est de la butte de Chitry, a u - d e s s u s d e s terres rouges qui signalent la présence du Trias. Sur la rive o p p o s é e de l'Anguisson, à l'extrémité Nord d u petit éperon qui termine le m o n t i c u l e d'Echereau, auprès du confluent d e M. 0'. (Juartz d'epunchemeni. ) •) U1 Argiles rouges. 1. 01 P - ) ! Infra-lias L u n i a c l i e l l e à Am. plunorbis. Grès à Aviculu cuntorla. Q. Lias inférieur. C a l c a i r e à G r y p h é e s arquées. | Calcaire n o d i i l c u x à . l m . tintjulatus.\ ;i. Calcaire à c i m e n t . | Lias m o y e n . •1. 5. Coupe de la B u t t e de Chitry aux mines a l'ouest de Corbigny. Fig. 14. l'Anguisson et de l'Yonne, cette intercalation d e s masses siliceuses au s o m m e t des m a r n e s irisées est encore p l u s nette (lig. 1 4 ) . Les argiles rutilantes, v u e s p r é c é d e m m e n t d a n s la tranchée, r e p o s e n t là sur le granité, qui affleure d a n s l e fond d e la v a l l é e . Leur p u i s s a n c e p e u t être évaluée à l o m è t r e s ; e l l e s forment u n talus arrondi, vers l e s o m m e t d u q u e l apparaît en saillie, u n e c o r n i c h e d e quartz c a l c é d o n i e u x , située d a n s le p r o l o n g e m e n t d e s é p a n c h e i n e n t s en n a p p e d e l a butte de Chitry. Cette masse d e quartz est e m b a l l é e d a n s l'argile; s u r le revers o p p o s é de la butte d e Chitry, sur la rive g a u c h e de l'Yonne o n r e m a r q u e u n e disposition i n v e r s e ; l e s argiles sont c o m p r i s e s entre d e u x nappes siliceuses, ainsi q u e le représente la figure 1 4 . Ces argiles sont recouvertes par l'Irri'rà-Lias q u i , d a n s cette r é g i o n , est assez épais et se présente au c o m p l e t . U n e tranchée faite au travers d u m o n t i c u l e d'Echereau, a m o n t r é s u c c e s s i v e m e n t a u - d e s s u s d e s argiles triasiques les trois zones d e c e s o u s - é t a g e recouvertes par l e Lias à g r y p h é e s , exploité s u r l e plateau. Cette c o u p e est fort i n t é r e s s a n t e ; e l l e a fourni un b o n e x e m p l e d u faciès, diffèrent d e celui d e l ' A u x o i s , q u e présente l'Infra-Lias sur la bordure o c c i d e n t a l e . ( F o i e de v e a u ) zone à Am. angulatus. Voici l e détail d e c e s trois zones, représentées d a n s l a figure 4 d e de la p l a n c h e XX : .'i. C a l c a i r e s noduleux Kaulilus, alternant avec d e s marnes s p . ; , 1 m . angulatus, Q u e n s t . ; Astarle (jifmi, coniobriua, Martin ; Lima Avicula perfurata, Chap. lieUangicnsis, Sinemuriensis, Tereb. C. acuminala, Calcaires gularU marnes ; Plcuromya Sow. ; Mart schisteuses 1.00 noires. Oslrea irregu- S c h l o t : Lucina, sp.; du groupe Calcaire grisâtre, rempli 0.60 pauvres u n lit rempli en fossiles, d'Ammonites : d ' O r b . ; Am. Delmasi; Am. d e s planulati d e petits 1.00 galets quartzeux, a v e c surface s u p é r i e u r e profondément, corrodée et perforée, couverte t r e s , Oslrea sublamcllosa, (Lumachelle) zone à Am. planorbis. E s p . ; Plcuromya p - : Cypricardia Lima Marnes crassa, Terq.'; Piette, Goniomya T e r q . ; Mytilus Spiriferina, dent, sinemuriensis, minutus, Goldf. ; s p . ; Terebralula, sp.. 0™60 0.02 renfermant beaucoup IÂtlorina chlalrala, Mart.; Pleurotomaria, M a r i . ; C. trapesium, quartzeux, semblable au précé- d e Cardinies et d e Gastéropodes D e s h . ; Chemnilsia, s p . ; Turbo s p . ; Straparolus, : triplicatus. s p . ; Cardinia ovum. M a i l . ; C. bre vis, M a r t . , e t c Marnes vertes feuilletées 0.60 et froissées 0.10 Grès calcarifère v e r d à t r e , sans fossiles, passant à u n grès n e u x très coloré, d'épaisseur variable 2. dans Pleurotoma- jaunes •1. C a l c a i r e g r i s â t r e à p e t i t s g a l e t s 3. acuminata, Agass.; compressa. hcltangiensis, d'Huî- qui forment é g a l e m e n t d e s a m a s l ' é p a i s s e u r d u b a n c : Tornatella ria, Car- sp. (Bivalves abondants) d ' O r b . , . 4 n i . Moreanus, sp., très spiralée, y. Quenst.; hy brida, Alduinina; Sicilla, e n plaquettes et marnes jaunes liasicus, Terq.; plicatissima, Mart. ; C. Collenoti, avec présentant à leur partie s u p é r i e u r e Am. Ter- pulla, m N i l s o u ; Oslrea sp. ; Iiuireramus, 1. Calcaires : 6 00 alternant cardioides (Hisingcri, dium, Rtjuch. C a r d i n i e s : Card. M a r t . ; C. brevis. noduleux Maclrnmya e t Devv. ; Cardium ' T e r q . ; Area d'Orb.; fissiles spiratissimus, Pielte, etc Marnes schisteuses noires avec 2. jaunes S c h l o t . ; Am. ferrugi0.20 à 0.30 G r è s b l a n c c a l c a r i f è r e , p o r t a n t à la s u r f a c e s u p é r i e u r e d e g r o s g a l e t s de quartz blanc et d e quartz calcédonieux, iXOslrca sublamcllosa, avec des empreintes d e s articles de Crinoïdes, et d e s baguettes d'Oursins. Dans l ' é p a i s s e u r du banc, fossiles a b o n d a n t s , m a i s p e u déterminables (Gastéropodes et Bivalves d e petite taille); c e b a n c e s t très r é g u l i e r dans toute l'étendue d e la c o u p e 1. 0."75 Grès m a r n e u x v e r d â l r e s , e n lils i r r é g u l i e r s , n o d u l e u x , s é p a r é s p a r d e s feuillets m a r n e u x renfermant q u e l q u e s m o u l e s d e Cardinies. Épaisseur variable d e 0.50 à 1.00 Zone à Avicula conlorla. 1. G r è s r o u x e n p l a q u e t t e s , a v e c s u r f a c e o x y d é e e t r a v i n é e , alternant a v e c d e s m a r n e s s a b l e u s e s , MUylus minulus, Goldf. ; Lima cursor. Quenst., Panopaa Q u e n s t . ; Pecten cloacinus, prœdcpressa, Mart., é c a i l l e s d e P o i s s o n s . É p a i s s e u r v a r i a b l e d e 3. Marnes sableuses m i c a c é e s fermant des traces avec 1.00 à 2 . 0 0 n o m b r e u x galets d e quartz, charbonneuses, des dents ren- et des écailles d o Poissons 2. Calcaire 0.10 compacte, s p a t h i q u c , j a u n e v e r d â t r e , f o r m a n t u n lit t r è s c o n t i n u ; t r a c e s d e B i v a l v e s : Leeda. contorta, 1. Marnes Port., argileuses s p . ; Pellulia, sp. ; Avicula d e petite taille e t très r a r e vertes feuilletées, renfermant 0.15 d e s traces d e Kcup' B i v a l v e s , des écailles et des dents d o Poissons SI. A r g i l e s r o u g e s , avec parties vertes (visibles de la coupe) sur 0.r>0 seulement à l'extrémité 4.00 Des cassures de m ê m e direction q u e les l'ailles N . O . - S . E . v u e s p r é c é d e m m e n t , a m è n e n t d a n s ces assises d e s d é n i v e l l a t i o n s d o n t l ' a m p l i t u d e n e dépasse pas 4 à o mètres. Ce fait est fréquent sur toute la b o r d u r e , o ù l e s g r a n d e s failles sont toujours a c c o m p a g n é e s d'un cortège de iissures parallèles o u perpendiculaires à leur d i r e c t i o n , qui ne s o n t parfois distantes q u e d e q u e l q u e s mètres et produisent d a n s les c o u c h e s traversées, des rejets de m o i n s en m o i n s s e n s i b l e s , à m e s u r e q u ' o n s'écarte de la grande faille, avec l a q u e l l e e l l e s s o n t en relation et d o n t elles ne s o n t , p o u r ainsi dire, q u e le r e t e n t i s s e m e n t . L ' e x a m e n de cette c o u p e n o u s fournit un autre e n s e i g n e m e n t , c'est q u e les é m i s s i o n s siliceuses, a u x q u e l l e s sont d u s les accidents r e m a r q u a b l e s de la butte de Chitry, étaient taries au m o m e n t d u dépôt des s é d i m e n t s liasiques, p u i s q u e en ce point a u c u n d'eux n'a été intéressé par ces actions. La présence d e galets d e quartz c a l c é d o n i e u x d a n s ces s é d i m e n t s i n d i q u e e n c o r e bien l'antériorité de cette roche. E n quittant cette tranchée, pour s e diriger vers La Garenne, o ù devait se terminer l'Excursion, la Société a vu sur le plateau d ' É c h e r e a u , près de la route d e M a r i g n y - s u r - Y o n n e , des exploitations d a n s l e calcaire à Gryphées, a n c i e n n e m e n t ouvertes pour l e s travaux d u c h e m i n d e fer, qui o n t m o n t r é le contact entre les calcaires m a r n e u x d u F o i e de veau et ceux à Gryphées arquées. Tandis q u e n o u s a v i o n s v u , à diverses reprises, d a n s l'Auxois, ces d e u x h o r i z o n s passer de l'un à l'autre d'une façon i n s e n s i b l e , ici d e s p h é n o m è n e s d'érosion à l a surface d u Calcaire n o d u l e u x , indiquent u n e interruption d a n s la s é d i m e n t a t i o n entre ces d e u x d é p ô t s . La s u r face supérieure du dernier banc d u F o i e de v e a u a été v u e p r o f o n d é m e n t corrodée, perforée et couverte de Gryphées arquées. S o u s la butte d e Marigny qui fait face, sur la rive o p p o s é e de l'Yonne, j'ai relevé la c o u p e s u i v a n t e , o ù ces p h é n o m è n e s d'érosion causés par les eaux d e la Gryphée arquée, à la surface des calcaires à Ara. aagulatus, sont e n c o r e plus m a r q u é s . La c o u p e suivante a été faite d'après u n e p h o t o g r a p h i e prise d a n s u n e exploitation, située près de la route de S o u z y , à l'extrémité S u d de la b u t t e de Marigny : Fig. 15. Contact j Calcaire g du Lias inférieur occidentale bleuâtre, fossilifère, renfermant i Les lirachiopodes ! J m . roliformit, ' ) et de l'Infrà-Lias, du Morvan. et les C é p h a l o p o d e s S o w . ; Am. quelques y Scipioniaimî, sur Gryphées la bordure arquées, a b o n d e n t : Belem. acutus d ' O r b . ; Spiriferina ,- Walcoti, Port!.; elc 0.40 f M a r n e s n o i r â t r e s r e m p l i e s d e G r y p h é e s . l i b r e s o u a d h é r e n t e s à la s u r f a c e \ du banc suivant 0.15 4. Calcaire bleuâtre fossilifère, 3. Marnes s c h i s t e u s e s spathique brunâtres S o w . , de grande taille; avec Am. 0.20 Gryphées Scipionianus, 2. Calcaire compacte ventricosa, Phola- d ' O r b . ; Ph. Idea. 0.20 jaunâtre, renfermant d e s Nautiles d ' O r b . ; Astarle lisses de consobrina,Chap.; grande Mactromya etc. Ce c a l c a i r e p r o f o n d é m e n t r a v i n é de Bucklandi. sp t a i l l e , a v e c .-lin. Uoreanus, liasina, Am. d'Orb., n o m b r e u s e s d o m y e s d a n s l e u r s t a t i o n o r i g i n e l l e : Phol. d ' O r b . ; Pholad., arquées, à la p a r t i e s u p é r i e u r e , e s t t r a v e r s é n o m b r e u s e s perforations, dues à des Mollusques lithophages, plies par les marnes supérieures; surface est c o u v e r t e par d e s il e s t , e n e t la G r y p h é e s a r q u é e s d e petite taille, à sillon l o n g i t u d i n a l e f f a c é , a v e c un c r o c h e t a p l a t i d ' a d h é r e n c e {Gryphrm m ê m e temps, durci par rem- ilfac.-CuUochii. présentant une large surface Sow.) 0.50 59 1. Marnes et calcaires m o u l e s de noduleux jaunâtres, pauvres en fossiles. Quelques Bivalves indéterminables 0.40 Le Lias inférieur limité à la zone à Am. Bucklandi, au point o ù n o u s l'avons o b s e r v é , est recouvert par des argiles b r u n e s avec silex b l o n d s crétacés, d o n t les blocs épars s o u v e n t v o l u m i n e u x s o n t répandus d a n s tous les c h a m p s . La Société y a r e c o n n u plusieurs m o u l e s de Micraster, u n e R h y n c h o n e l l e i n d é t e r m i n a b l e , enfin des m o u l a g e s en c r e u x d e p l a q u e s de Cidaris. Ces argiles s o n t très d é v e l o p p é e s a u x e n v i r o n s de Corbigny, elles o c c u p e n t p r i n c i p a l e m e n t les versants tournés au S u d - E s t , et n e d é p a s s e n t pas l'altitude de 3 0 0 mètres. Elles sont e n c o r e r é p a n d u e s d a n s le fond des v a l l é e s : c'est ainsi q u e n o u s les a v o n s trouvées très d é v e l o p p é e s a u t o u r d u cimetière de Corbigny. Ces argiles sont d'âge p l i o c è n e , e l l e s se rattachent à c e l l e s q u e n o u s t r o u v e r o n s d a n s u n e excursion p r o c h a i n e aux e n v i r o n s de S a i n t Honoré. On l e s a retrouvées p l u s l o i n , près de la ferme de La Garenne, r e c o u vrant des sables et des argiles qui ont été r e c o n n u s par les m e m b r e s présents c o m m e représentant ceux vus p r é c é d e m m e n t au Gros-Mont et attribués par M. Potier à l'Éocène inférieur. Ces d é p ô t s é o c è n e s sont m a i n t e n a n t très isolés sur la bordure o c c i d e n t a l e d u Morvan, on les trouve par l a m b e a u x préservés sur q u e l q u e s v e r s a n t s de c o l l i n e s , le long des vallées de la Cure et de l'Yonne, à d e s altitudes qui n e d é p a s s e n t g u è r e 2oO mètres. Au retour, en d e s c e n d a n t vers Corbigny, la Société a visité les c a r rières d u Lias m o y e n (calcaires m a r n e u x à B é l e m n i t e s ) , qui s o n t en avant de la ville près d u m o u l i n de l ' E t a n g ; ces calcaires à c i m e n t v i e n n e n t buter par faille, c o n t r e u n e é n o r m e m a s s e de silex c a l c é d o n i e u x triasiques, qui sont e x p l o i t é s de c h a q u e côté de la r o u t e d e R u a g e s , i m m é d i a t e m e n t au-dessus des carrières. La Société était d e retour à Corbigny vers six h e u r e s . Séance de clôture, tenue à Le S*> août, PRÉSIDENCE Saint-IIonoré-les-Bains. à 4 heures du DE M. soir. COLLENOT. Après la lecture d u procès-verbal et son adoption, M. le Président d o n n e la p a r o l e à M. D e l a f o n d , pour rendre c o m p t e de l'excursion d u 24 août, de Y a n d e n e s s e à S a i n t - H o n o r é . Compte-rendu de i'Excurgion à V a n d e n e s g e S;» ï n t - H o n o r é , par et à M. D e l à f o n d , Ingénieur des Mines. La Société a visité d a n s la m a t i n é e le g i s e m e n t de minerai d u m o u l i n des D e n a y s , qui a été l'objet d'une exploitation aujourd'hui a b a n d o n n é e . Ce g i s e m e n t , peu épais d'ailleurs, est situé entre l e calcaire à E n t r o q u e s , désigné l o c a l e m e n t sous l e n o m de Pierre J a u n e , et le Fullers, appelé d a n s le pays Pierre B l a n c h e o u Castille. La c o u c h e ferrugineuse renferme de n o m b r e u x fossiles, qui s o n t les s u i v a n t s , d'après la détermination faite à l'École des Mines par M. Douvillé : A. Ammonites Truellci, Humphriesianus, A. pseudo-anceps. A. Garantianus, A. ferrugineus, c. c.,A. Belemnites subradiatus, suleatus, B. Bessinus. L'ensemble de ces fossiles p e r m e t de considérer la c o u c h e d u m o u lin des D e n a y s , c o m m e l'équivalent de l'Oolithe ferrugineuse d e N o r m a n d i e . Elle formerait aux environs d e S a i n t - H o n o r é , l a zone d e passage d u calcaire à E n t r o q u e s a u Fullers, mais devrait être, par l ' e n s e m b l e d e ses fossiles, rattachée au Bajocien plutôt qu'au B a t h o n i e n . La Société g é o l o g i q u e a visité ensuite u n e carrière de terre à briques et à tuiles située d a n s l e s b o i s qui s'étendent à l'Ouest d e S a i n t Honoré. A u - d e s s o u s des sables et graviers ayant de 2 à 3 mètres d'épaisseur, on trouve un b a n c d'argile grisâtre, qui forme l'objet de l'exploitation. M. Delafond e x p r i m e l'avis que c e s terrains d o i v e n t être classés c o m m e Pliocènes ; il s e réserve d'ailleurs d e développer, d a n s u n e c o m m u n i c a t i o n spéciale, les raisons qui m o t i v e n t cette c o n c l u s i o n . La Société s'est rendue ensuite à Saint-Honoré-les-Bains, elle a v u la Grande Faille, faisant buter le Bajocien et le Bathonien contre les terrains p o r p h y r i q u e s , faille qui d o n n e passage a u x e a u x minérales sulfureuses de S a i n t - H o n o r é . Elle a constaté la présence d'un placage contre cette faille de l a m b e a u x de Lias, mais surtout d'un c o n g l o m é r a t bréchiforme, constitué par des débris calcaires, des silex pyromaques, des grains de minerai de fer, le tout a g g l o m é r é par u n c i m e n t calcaire. M. Ebray avait déjà étudié c e l a m b e a u et l'avait classé c o m m e t e r rain sidérolithique (1). (1) L e s é t u d e s g é o l o g i q u e s q u e n o u s a v o n s p o u r s u i v i e s , d e p u i s la r é u n i o n d e la Société à S a i n t - H o n o r é . n o u s ont montré que d e s formations identiques à la b r è c h e La Société a visité é g a l e m e n t u n e carrière a n c i e n n e m e n t e x p l o i t é e à Saint-Honoré, elle y a retrouvé la c o u c h e ferrugineuse qu'elle avait observée le matin au m o u l i n des Denays. Cette c o u c h e , q u o i q u e très m i n c e , renferme de n o m b r e u x fossiles. M. Delafond a recueilli jadis d a n s cette carrière u n e A m m o n i t e (Am. pseudo-anceps) qui présente des particularités fort r e m a r q u a b l e s et a paru à M. Douvillé, devoir jeter u n jour n o u v e a u sur la conformation de ces a n i m a u x ( I ) . M. Delafond présente e n s u i t e l e s o b s e r v a t i o n s suivantes à p r o p o s des dépôts p l i o c è n e s des e n v i r o n s de Saint-Honoré. Observations sur le t e r r a i n t e r t i a i r e s u p é r i e u r de S a ô n e - e t - L o i r e et des d é p a r t e m e n t s v o i s i n s , par M. F r é d é r i c D e l a f o n d . Les terrains a r g i l o - s a b l e u x , que la Société g é o l o g i q u e vient d ' e x a m i n e r aux e n v i r o n s de Saint-Honoré, font partie d'une très importante formation qui s'étend sur d ' i m m e n s e s superficies. N o u s avons poursuivi l'étude de ces terrains d a n s le d é p a r t e m e n t d e S a ô n e - e t - L o i r e et d a n s une partie de ceux de la Nièvre, de l'Ain e t du R h ô n e ; n o u s a v o n s eu l'occasion d e l e s voir é g a l e m e n t d a n s l a Loire, en Savoie et aux e n v i r o n s de G e n è v e ; enfin, d a n s une c o u r s e faite avec MM. Potier et Voisin, i n g é n i e u r s des Mines, n o u s a v o n s retrouvé les m ê m e s formations d a n s l'Allier et le P u y - d e - D ô m e . Ces terrains sont constitués e s s e n t i e l l e m e n t par des argiles, altern a n t avec des s a b l e s , des graviers o u m ê m e d e s galets. Les argiles sont g é n é r a l e m e n t grisâtres, mais parfois elles s o n t bariolées de vert, de r o u g e , et rappellent alors les m a r n e s irisées par leur aspect ( e n v i r o n s du canal du c e n t r e ) . F r é q u e m m e n t el les sont réfractaires, n o t a m m e n t au v o i s i n a g e des terrains primitifs, o u des terrains h o u i l l e r et p e r m i e n qui s o n t constitués par les débris des r o c h e s cristallines à ciment calcaire d e Saint-Honoré étaient très fréquentes dans le Maçonnais. Elles sont postérieures aux argiles à silex, concordantes a v e c les terrains jurassiques e t crétacés et antérieures a u x g r a n d e s failles qui ont affecté l e J u r a s s i q u e , l e Crétacé et les argiles à silex. Elles n e renferment p a s d e fossiles, mais leur faciès m i n é r a logique est d e nature à les faire c o n s i d é r e r de la Franche-Comté et d e Delémont. affecté l e s massifs jurassiques c o m m e l'équivalent du La f a i l l e d e Saint-Honoré de Saône-et-Loire, seraient donc Sidérolithique e t c e l l e s qui o n t postérieures au t e r r a i n s i d é r o l i t h i q u e . C'est d ' a i l l e u r s l e r é s u l t a t a u q u e l M. D o u v i l l é e s t d é j à a r r i v é p o u r l e B e r r y . (Mole ilj V o i r u n e n o t e b r e 1880). ajoutée pendant l'impression). d e M. D o u v i l l é à c e s u j e t (Journal de Conchyliologie) (octo- ( e n v i r o n s du canal du centre) : (Terres réfractaires de P a l i n g e s , de Ciryl e - N o b l e , de Montchanin, etc. Environs de Moulins : Terres réfractaires de C o u l a n d o n ) . Les graviers et galets sont constitués dans le Nivernais, l'Autunois et le Charollais, par das silex p y r o m a q u e s crétacés, des chailles jurassiques p r i n c i p a l e m e n t c a l l o v i e n n e s (fossiles calloviens silicifiés), d e s quartz de liions, des grès arkoses et m ê m e des roches cristallines. Dans le Bugey, la Savoie et les environs de Genève, o n trouve e n a b o n d a n c e des calcaires noirs d'origine alpine et des quartzites d e m ê m e p r o v e n a n c e . On a affaire alors au c o n g l o m é r a t bressan. Les sables sont parfois e x c l u s i v e m e n t quartzeux (sables réfractaires des e n v i r o n s de P a l i n g e s , e t c . ) , mais le plus s o u v e n t ils sont c o n s t i t u é s par des débris de quartz associés à des fragments de silex jurassiques o u crétacés. Ces divers terrains, a u x q u e l s on a g é n é r a l e m e n t attribué des n o m s différents, s u i v a n t les régions o ù ils étaient o b s e r v é s , n o u s paraissent devoir être c o n s i d é r é s c o m m e s y n c h r o n i q u e s , pour l e s motifs suivants : Considérations générales. — Les caractères c i - d e s s o u s p e u v e n t être observés d a n s toutes les contrées q u e n o u s a v o n s m e n t i o n n é e s p l u s haut : 1° Ces d é p ô t s o c c u p e n t des altitudes très diverses ; ainsi dans S a ô n e e t - L o i r e , o n les trouve d e p u i s l e s niveaux de la S a ô n e et de la Loire jusqu'à la cote d'environ 5 0 0 mètres (de telle sorte qu'au m o m e n t d e leur formation la vallée d e l à Loire c o m m u n i q u a i t avec celle de la S a ô n e , n o t a m m e n t par la dépression q u ' o c c u p e a c t u e l l e m e n t le canal d u Centre). Dans la Nièvre, aux e n v i r o n s de S a i n t - H o n o r é , o n les o b s e r v e d e p u i s la cote de 2 0 0 mètres e n v i r o n , jusqu'à celle a p p r o x i m a t i v e d e 3 5 0 mètres. Dans le R h ô n e , o n rencontre des quartzites à . u n e cote supérieure à 5 0 0 mètres (1). En Suisse, les m ê m e s p h é n o m è n e s se présentent. M. A l p h o n s e Favre dit, en eflet, qu'on trouve l'alluvion a n c i e n n e à des n i v e a u x fort d i v e r s , c o m p r i s entre 873 mètres et 5 5 0 mètres, c ' e s t - à - d i r e présentant entre e u x u n e différence de hauteur allant jusqu'à 3 2 0 mètres (2). 11 en est de m ê m e dans la Savoie, le D a u p h i n é et le B o u r b o n n a i s ; ces terrains d'argiles sables et graviers se s o n t déposés à des n i v e a u x très divers. 2° Ces formations o n t g é n é r a l e m e n t u n e épaisseur très réduite. S o u v e n t , elles sont représentées par q u e l q u e s galets é p a r s ; elles d é p a s (1) F a i s a n et L o c a r d , Monographie (2) Réunion p . t>58. extraordinaire de du Mont-d'Or la Société' lyonnais, géologique à p. 322. Genève, t. I I I . 3" s é r . , sent rarement dix mètres de p u i s s a n c e , dans les vallées de la Loire et d e S a ô n e . Dans le voisinage des Alpes s e u l e m e n t l'épaisseur est p l u s importante. 3° Ces terrains sont p l a q u é s contre l e s pentes des c o l l i n e s et d e s m o n t a g n e s , de telle sorte qu'ils forment ainsi u n m a n t e a u très m i n c e , m a i s d'une é t e n d u e i m m e n s e , se m o d e l a n t sur les inégalités d e la surface, et s'étendant d e p u i s le n i v e a u actuel des vallées j u s q u ' à u n e h a u t e u r de 3 0 0 o u 4 0 0 mètres, au-dessus d u fond de ces m ê m e s v a l l é e s . Inutile d'ajouter q u e ce m a n t e a u est criblé de trous parfois é n o r m e s , c'est-à-dire que les d é p ô t s que n o u s étudions l'ont défaut sur bien d e s points. 4° C'est p e n d a n t q u e s'opérait cette formation q u e l'orographie d e n o s contrées a a c q u i s son relief presque définitif. L'existence de d é p ô t s d e sables, graviers ou galets, p l a q u é s contre les flancs des vallées a c t u e l l e s , m o n t r e q u e ces vallées n'ont subi d e p u i s , d a n s leur configuration, q u e des c h a n g e m e n t s peu i m p o r t a n t s . ë° Ces terrains sont en discordance c o m p l è t e avec les assises s é d i m e n t a i r e s sur lesquelles ils reposent, q u e l l e s q u e soient d'ailleurs c e s dernières. Cet e n s e m b l e de caractères s'applique aux A l l u v i o n s a n c i e n n e s d e s g é o l o g u e s suisses, au C o n g l o m é r a t bressan de M. Elie de Heaumont, a u D i l u v i u m d e la Nièvre de M. É b r a y , a u x d é p ô t s s a b l o - c a i l l o u t e u x m e n t i o n n é s d a n s la Loire par M. Gruner, aux terrains a r g i l o - s a b l e u x de l'Allier, du P u y - d e - D ô m e et de Saône-et-Loire. Enfin, on pourrait e n c o r e y rattacher le c a i l l o u t i s - d e la vallée d u R h ô n e , tel qu'il a été décrit par M. F o n t a n n e s . N o u s s o m m e s d o n c a m e n é à considérer c o m m e s y n c h r o n i q u e s l e s diverses formations q u e n o u s v e n o n s de m e n t i o n n e r . Mais quel est leur â g e ? Les c o n s i d é r a t i o n s s t r a t i g r a p h i q u e s et les considérations p a l é o n t o l o g i q u e s n o u s a m è n e n t à p e n s e r q u e c'est d a n s l e P l i o c è n e qu'il faut les ranger. Considérations stratigraphiques. — C'est d a n s la D o m b e s qu'existe la série la plus c o m p l è t e des terrains tertiaires. C'est d o n c là qu'il c o n v i e n t d e les étudier. Or o n observe les assises s u i v a n t e s , en c o m m e n ç a n t par les p l u s récentes : Alluvions anciennes des vallées. L e h m à Elephas prirnigenius. Terrain erratique. Alluvions anciennes Marnes lacustres de Soblay et de la C r o i x - R o u s s e et m o l l a s s e s d'eau d o u c e subordonnées. ou Conglomérat Mollasse marine de Cinq-Fonds. bressan. Or, les Marnes à lignite de S o b l a y , de la Croix-Rousse, e t c . , s o n t concordantes avec la m o l l a s s e m a r i n e ; leur l'aune est celle de Pikermi et de Cucuron. Elles paraissent ainsi devoir être classées d a n s le Miocène supérieur. Le Conglomérat bressan est d o n c intermédiaire entre le Miocène supérieur et l'Erratique. Il y a par suite, en se plaçant s e u l e m e n t au p o i n t de vue stratigrap h i q u e , des p r é s o m p t i o n s pour q u e les a l l u v i o n s a n c i e n n e s d e s D o m b e s , et tous les terrains a n a l o g u e s que n o u s a v o n s é n u m é r é s p l u s h a u t , soient p l i o c è n e s . Considérations paléontologiques.— Les fossiles sont rares; c e p e n d a n t q u e l q u e s localités ont fourni des Mammifères. A Chagny, d a n s u n terrain constitué par u n e a l t e r n a n c e d'argiles grises, de sables et graviers, o n a trouvé les Mammifères suivants (1) : Mastodon Elephas arvernensis, — Equus meridionalis, Elephas borsoni, v o i s i n du Prirnigenius stenonis. A Cheilly, d a n s un c o n g l o m é r a t formé d e r o c h e s l o c a l e s , o n a trouvé les Mammifères suivants (2) : Mastodon arvcrnensis, | Mastodon borsoni. A S a i n t - G e r m a i n Mont-d'Or, o n aurait é g a l e m e n t , d'après M. F a i san ( 3 ) , trouvé d a n s un terrain de s a b l e s , graviers et galets a l p i n s , des débris d e Mastodon arvernensis. Dans une course faite à Perrier avec MM. Potier et V o i s i n , ingénieurs des Mines, n o u s avons cru reconnaître q u e les tufs trachytiques d e cette localité, si riches en o s s e m e n t s pliocènes, étaient d u m ê m e âge q u e la formation argilo-sableuse qu'on observe d a n s l e P u y - d e - D ô m e . Enfin, d a n s les d é p a r t e m e n t s de la Côte-d'Or et d e la H a u t e - S a ô n e , on a m i s à jour de n o m b r e u x o s s e m e n t s de Mastodon arvernensis et de Mastodon borsoni, d a n s un terrain a r g i l o - s a b l e u x qui s e m b l e être le p r o l o n g e m e n t des terrains similaires d e l à Bresse (4). C e s d o n n é e s paléontologiques n o u s conduiraient d o n c , de m ê m e q u e les caractères stratigraphiques, à placer d a n s le P l i o c è n e les terrains q u e n o u s é t u d i o n s (5). (1) Réunion, de la Société géologique à Chdlon-sur-Saànc et à Âutun, Note de M. G a u d r y , 3« s é r . , t. I V , p . (2) N o t e d e M. T o u r n o u ë r , {Bull. (3) Monographie géologique Soc. géol, du Mont-d'Or 2« s é r . , t. XXIII, p . "769. lyonnais, (4) V o i r n o t e d e M. T o u r n o u ë r s u r l e s Terrains de la Saône (5) (Bull. Cependant, Soc. nous géol. de France. croyons devoir p . 310 et 315. tertiaires de la vallée supérieure 2= s é r . , t. X X I I I , p . 7 8 7 ) . formuler quelques l'origine d e s fossiles trouvés dans les terrains de sables, réserves au sujet de g r a v i e r s et cailloux.-de la. Toutefois, il est un fait capital qui ne doit pas être perdu de v u e . Lacunes qui eccisloit entre le Miocène et le Pliocène. Nous avons dit qu'il y avait d a n s la Bresse, entre le P l i o c è n e tel q u e n o u s l'avons défini, et le Miocène, une d i s c o r d a n c e c o m p l è t e de stratification, et q u e le Miocène a été p r o f o n d é m e n t raviné par les c o u r a n t s pliocènes. Celte discordance doit v r a i s e m b l a b l e m e n t correspondre à une l a c u n e d a n s la succession des terrains. Il est d o n c possible q u e la partie s u p é rieure du Miocène m a n q u e , soit par suite des é r o s i o n s , soit par l'effet d'un arrêt d a n s la s é d i m e n t a t i o n , de m ê m e qu'il est possible aussi q u e la partie inférieure d u Pliocène fasse défaut. L'étude de la Bresse et de la Doinbes ne permet d o n c pas d'observer la série c o m p l è t e des terrains tertiaires. Il n'est pas sans intérêt de remarquer q u e cette discordance entre le Pliocène et le Miocène, tels qu'ils existent d a n s nos régions, est le résultat de g r a n d e s dislocations s u r v e n u e s dans l'intervalle qui s'est é c o u l é entre le dépôt de ces d e u x terrains. Ce s o n t ces g r a n d s m o u v e m e n t s d u sol qui ont porté la m o l a s s e à de grandes h a u t e u r s e n Suisse et d a n s le Jura (1), et que M. Elie de B e a u m o n t avait définis s o u s le n o m d e s o u l è v e m e n t des Alpes Occidentales. Mode de formation du Pliocèae. La disposition c o n f u s e des é l é m e n t s d o n t se c o m p o s e le terrain p l i o c è n e , d a n s les régions q u e n o u s a v o n s étudiées, i n d i q u e d e s d é p ô t s d e rivières o u de torrents, plutôt que des dépôts formés par la m e r o u de grands lacs. Si o n tient c o m p t e , en o u t r e , de ce q u e ces terrains forment sur les pentes des vallées de m i n c e s placages distribués à des h a u t e u r s très d i v e r s e s ; si on o b s e r v e e n c o r e que d a n s la Bresse ils constituent d i verses terrasses bien accusées sur certains points (aux e n v i r o n s de C h a l o n , n o t a m m e n t ) on est c o n d u i t à penser qu'ils sont le résultat des d é p ô t s opérés par des torrents, rivières ou fleuves, d o n t le n i v e a u B r e s s e , et s u r t o u t d e la B o m b e s . C e s t e r r a i n s o n t p r o f o n d é m e n t r a v i n é l e M i o c è n e lui ont e m p r u n t é serait localités, à assises ses pas i m p o s s i b l e Mollusques qu'une fci. partie Saint-Gcrrnain-Mont-d'Or, miocènes. De n o u v e l l e s l'uludines. des études etc.), de telle Mammifères par exemple, sont donc rencontrés provint du sorte dans remaniement probablement nécessaires faire d i s p a r a î t r e t o u t e s l e s i n c e r t i t u d e s (pie s o u l è v e n t c e s q u e s t i o n s . (1) V o i r n o t e d e M. B e n o i t (Bull. Suc. 'jcuL, qu'il 2» s û r . , t. X V , p . :J2C. ne certaines des pour aurait varié d a n s des limites c o n s i d é r a b l e s . Ces cours d'eau a u r a i e n t , sur certains p o i n t s , creusé leurs lits de plusieurs centaines d e mètres. La c a u s e de cet a b a i s s e m e n t des lits des rivières recherchée d a n s les m o u v e m e n t s d'oscillation d u b l a b l e que p e n d a n t l'époque pliocène, u n e partie un m o u v e m e n t d ' e x h a u s s e m e n t continu qui a eu croître les pentes des lits d e s rivières, les vitesses suite a d é t e r m i n é le c r e u s e m e n t des vallées. s e m b l e devoir être sol. Il est v r a i s e m de la France a subi pour résultat d'acdes courants et par Nous m a n q u o n s d'ailleurs des é l é m e n t s nécessaires pour apprécier l'étendue des territoires sur lesquels ces m o u v e m e n t s d'oscillation du sol se s o n t produits. Il n o u s s e m b l e cependant probable qu'ils se sont fait sentir sur des espaces considérables. En r é s u m é , n o u s c r o y o n s avoir démontré les points s u i v a n t s : 1° Les terrains d'argiles, d e sables et de graviers, q u e la Société g é o l o g i q u e a observés a u x e n v i r o n s de S a i n t - H o n o r é , font partie d'une i m m e n s e formation d e nature a n a l o g u e qui couvre u n e partie de l'Est de la France ; 2° Ces terrains c o n s t i t u e n t un vaste m a n t e a u , très p e u épais, qui recouvre tous les terrains, j u s q u e s et y c o m p r i s le Miocène, en stratification a b s o l u m e n t d i s c o r d a n t e ; ils forment indifféremment, soit un placage contre les c o l l i n e s , soit un r e c o u v r e m e n t sur les plateaux. Ils s'élèvent d e p u i s le fond des vallées jusqu'à u n e hauteur de 3 0 0 o u 4 0 0 mètres a u - d e s s u s d u fond de ces m ê m e s vallées ; 3° Les considérations stratigraphiques, concordantes avec l e s d é d u c tions tirées de l'étude des fossiles, tendent à faire ranger dans le p l i o cène les terrains précités; 4° Il existe d a n s les D o m b e s , région o ù la série tertiaire est l e p l u s d é v e l o p p é e , u n e lacune entre le m i o c è n e et le p l i o c è n e . Cette l a c u n e correspond au s o u l è v e m e n t de la m o l l a s s e d a n s les Alpes et d a n s l e Jura. Les formations m i o c è n e et pliocène ne sont d o n c v r a i s e m b l a b l e m e n t pas c o m p l è t e s d a n s nos régions. 5° Il est p r o b a b l e que l'origine de ces dépôts est d u e à l'action d e ileuves, rivières o u torrents qui ont profondément raviné les terrains sous-jacents, ont creusé leurs lits d'une manière considérable et o n t laissé à diverses hauteurs des t é m o i n s de leurs anciens n i v e a u x . Des c h a n g e m e n t s aussi considérables dans la situation des c o u r s d'eau n e p e u v e n t provenir q u e de m o u v e m e n t s d'oscillation d u sol. Les e a u x pliocènes n o u s paraissent avoir j o u é u n grand rôle d a n s l'orographie de ces régions ; leurs traînées de graviers ont fait l'office d'un g i g a n t e s q u e c o u p de rabot faisant disparaître o u a d o u c i s s a n t les aspérités d u sol ; enfin, c'est p e n d a n t cette période q u e les vallées o n t pris leur relief qui ne s'est pas b e a u c o u p modifié d e p u i s . Ces faits suffisent pour faire connaître l ' i m p o r t a n c e c o n s i d é r a b l e q u e présentent les terrains p l i o c è n e s d a n s les diverses régions q u e n o u s a v o n s citées. M. P o t i e r présente les o b s e r v a t i o n s suivantes à l'occasion d e la n o t e d e M. Delafond : Ces sables s o n t bien d é v e l o p p é s entre l'Allier et la Loire ; toujours des argiles, p l u s o u m o i n s réfractaires les a c c o m p a g n e n t , ainsi q u e d e s galets silicieux et quartzeux. A u x e n v i r o n s de N e u i l l y - l e - I t é a l , par e x e m p l e , ces argiles s o n t e x p l o i t é e s ; elles forment d e s c o u c h e s de 1 à 2 mètres, au-dessus et a u d e s s o u s d e s q u e l l e s se trouvent des sables résultant bien é v i d e m m e n t d e la désagrégation d e r o c h e s g r a n i t i q u e s et c o n t e n a n t d e s galets q u a r t z e u x ; en c e point l'épaisseur d e la formation atteint 35 m è t r e s . P l u s près de Moulins, sur la rive g a u c h e de l'Allier, ces sables qui r a v i n e n t tantôt les calcaires à Hélix, tantôt les m a r n e s à Cypris faba, c o n t i e n n e n t , o u t r e les galets q u a r t z e u x , des galets d e s i l e x , d o n t la surface est noire, tandis q u e l'intérieur est j a u n e ; ces silex s o n t p r o b a b l e m e n t fossilifères; j e n'y ai trouvé q u ' u n e trace d'encrine ; l e u r origine, jurassique o u crétacée c e r t a i n e m e n t , est à p r é c i s e r ; les s a b l e s renferment e n o u t r e des fragments de bois silicifiés. M. V o i s i n , i n g é nieur des Mines, y a trouvé q u e l q u e s blocs basaltiques. Ces sables a v e c galets c o u v r e n t le sol d e la forêt de R a n d e a u ; o n les retrouve e n c o r e p l u s h a u t en r e m o n t a n t la vallée, au Sud d e R i o m , s u r le flanc s e p t e n t r i o n a l e de la c o l l i n e de Marsat; on o b s e r v e , en effet, sur le plateau b a s a l t i q u e , d e s quartz blancs et d e s silex roulés qui t é m o i g n e n t q u e les sables se s o n t é t e n d u s sur le p l a t e a u , et d a n s les c h e m i n s creux qui d e s c e n d e n t au Nord, o n retrouve les c o u c h e s d'argile, d e s a b l e argileux a v e c galets. La c o u p e d u c o t e a u est figurée c i - d e s s o u s . Au p i e d , d a n s la p l a i n e , à l'Est des Chaux, un d é p ô t q u a t e r n a i r e d e sables avec scories est visible, remplissant u n e dépression d u c a l c a i r e ; ce d é p ô t diffère c o m p l è t e m e n t des sables et argiles qui n o u s occupent. Ces e x e m p l e s m o n t r e n t q u e c e s s a b l e s et argiles s o n t postérieurs n o n - s e u l e m e n t a u x calcaires lacustres, m a i s aux basaltes des p l a teaux et se s o n t d é p o s é s après u n e érosion notable de ces d e u x r o c h e s . Si l'on r e m o n t e e n c o r e p l u s h a u t la v a l l é e de l'Allier, o n t r o u v e r a , a u - d e s s u s d u village d u Périers, près Issoire, l a c o u p e s u i v a n t e , visible d a n s u n c h e m i n au Nord d u village : Sur la m a r n e lacustre repose u n p o u d i n g u e de gros cailloux q u a r t zeux très r o u l é s , parmi l e s q u e l s q u e l q u e s m o r c e a u x de basalte, d e 2 mètres d'épaisseur e n v i r o n ; a u - d e s s u s d u p o u d i n g u e , sur 7 à 8 mètres d e h a u t e u r , des argiles s c h i s t e u s e s , avec p o i s s o n s , débris de plantes et de p y r i t e s ; 2 mètres d e sables fins avec q u e l q u e s c o u c h e s argileuses intercalées, l e s séparent d'un c o n g l o m é r a t p o n c e u x avec gros b l o c s de trachyte et de basalte, b a s e des c o u c h e s qui renferment la célèbre faune de Périers. C o m m e les sables e t argiles d u plateau d e Marsat, le p o u d i n g u e inférieur, qui renferme les m ê m e s é l é m e n t s , repose d a n s u n e d é p r e s sion creusée après l ' é p a n c h e m e n t d u basalte des p l a t e a u x ; les d e u x dépôts sont antérieurs aux d é n u d a t i o n s quaternaires et leur s y n c h r o n i s m e paraît bien p r o b a b l e ; d a n s la m o n t a g n e de Périers du m o i n s , on ne trouve a u c u n e autre c o u c h e ayant plus de rapport q u e ce p o u dingue avec l ' e n s e m b l e des argiles et sables à galets. Ces o b s e r v a t i o n s confirment celles de M. Delafond qui tend à r a p procher ce d é p ô t des graviers p l i o c è n e s d e Chagny, bien q u e YElephas meridionalis d e ces graviers n e soit pas cité d a n s les c o u c h e s i n f é rieures de Périers. C o m p t e - r e n d u de la Course du SS5 août, par M. A . M ï e h e l - L é v y . Le b u t de la course est de traverser, d u N.O. au S . E . , c ' e s t - à - d i r e à peu près p e r p e n d i c u l a i r e m e n t à leur l o n g u e u r , les différentes f o r m a tions primaires q u i paraissent entre la faille de S a i n t - H o n o r é e t l e massif granitique de Luzy (voir la Pl. XXI, fig. 2 etfig.3 ) . N o u s a l l o n s aborder aujourd'hui, m a l h e u r e u s e m e n t d'une façon trop superficielle, l'étude d e toute l a série des roches a r c h é e n n é s , d é v o n i e n n e s , carbonifères qui constituent d a n s l e Morvan la b a n d e n° 4 d o n t il a été fait m e n t i o n , p a g e 7 6 4 . Il c o n v i e n t d o n c de r é s u m e r en q u e l q u e s m o t s les notions acquises sur cette série et d'en d o n n e r p o u r ainsi dire la légende. 1° A sa base n o u s trouvons, reposant sur le granité ou d i s l o q u é s par lui, des S C H I S T E S M I C A C É S E T M A C U F È B E S d o n t le plus grand d é v e l o p p e m e n t se t'ait de Luzy à Mont, près B o u r b o n - L a n c y , mais qui r e p a r a i s sent à Saint-Léon près Bert, et d a n s une foule d'autres points du Maçonnais, du Beaujolais et d u R o a n n a i s . Leur a n a l o g i e est i n c o n t e s table avec les variétés m é t a m o r p h i q u e s des Sciantes de Saint-Là. Ce sont en réalité des schistes à séricite, transformés par le contact d u granité en schistes à mica noir et parfois chargés de c h i a s t o l i t h e . N o u s les c o n s i d é r o n s c o m m e représentant i n d u b i t a b l e m e n t l'Achéen d a n s le Plateau central. 2° A S a i n t - L é o n près Bert, ces schistes micacés qui c o n t i e n n e n t un b a n c de m a r b r e avec s e r p e n t i n e , sont s u r m o n t é s par un étage de G U É S b l a n c h â t r e s ou grisâtres, puis par une formation puissante de S C H I S T E S S A T I N É S et C H A R B O N N E U X . Ces assises paraissent m a n q u e r d a n s la b a n d e n° 4 du Morvan. 3 ' O n trouve ici, a u - d e s s u s des schistes m i c a c é s , les Q U A R T Z I T E S d o n t la V i e i l l e - M o n t a g n e , près de S a i n t - H o n o r é , n o u s offre un e x e m p l e , et les G U A U W A C K E S plus foncées, à grain p l u s serré qui paraissent r e m placer vers le Sud les quartzites précédents. C'est à la partie supérieure de ce s y s t è m e que paraissent q u e l q u e s p o i n t s fossilifères : on trouve d a n s la tranchée du c h e m i n de fer, à e n v i r o n 7 0 0 mètres à l'Ouest de H e c o u l o n , une roche a r g i l o - s c h i s t e u s e n o i r e , d a n s l a q u e l l e M. de Charmasse a découvert des débris de Crin o ï d e s s p a t h i s é s (1). J'ai trouvé, à l'Est de Savigny Poil Fol, sur le c h e m i n de C h a m p de la Barette, une g r a u w a c k e d é c o m p o s é e , j a u n â t r e , qui affleure après le passage du ruisseau et qui c o n t i e n t de n o m b r e u x débris de fossiles ferrugineux, d'un brun p l u s foncé. On y reconnaît des f r a g m e n t s de Crinoïdes et de Spirifer ; m a l h e u r e u s e m e n t le tout est c o m m e laminé et p e u d é t e r m i n a b l e . Enfin on trouve à Gilly et à D i o u - s u r - L o i r e , au m i l i e u d e ce s y s t è m e de g r a u w a c k e , une lentille de m a r b r e qui c o n t i e n t q u e l q u e s fossiles d é l e r m i n a b l e s , n o t a m m e n t de n o m b r e u x Atripa reticularis, et q u e M. Douvillé considère c o m m e a p p a r t e n a n t v r a i s e m b l a b l e m e n t au D É V O N I E N supérieur o u m o y e n (2). (1) T o u t ment de récemment (octobre 1881), g r â c e de la t r a n c h é e du c h e m i n de Recoulon des empreintes fer, fossilifères M. D o u v i l l é y a r e c o n n u l e JJellerophon aux travaux nécessités par l'élargisse- M. B o n n e a u d u qu'il a bicarenus dès l e p r i n t e m p s d e 1 8 7 0 . M. . b i l l i o n e n n o t e , C.-Ii., 1881. Martray a d é c o u v e r t voulu nous près communiquer-, (Tournai). (2) N o u s a v i o n s r e c u e i l l i e t a p p o r t é c e s f o s s i l e s mas bien à MM. a fait Douvillé et postérieurement Municr-Chall'objet d'une 4° La b a s e d e l'étage précédent est traversé p a r d e s filons d e G R A à t o u r m a l i n e ( m o u l i n d e Mont-Petit près Mal ta t) et par d e s dykes de D I A B A S E , d e D I O R I T E et de P O R P H Y R I T E A M P H I B O L I Q U E (3). NULITE La porphyrite a m p h i b o l i q u e d o m i n e a u x e n v i r o n s d e Maltat et d e C r e s s y - s u r - S o m m e ; la diorite a u x environs d'Anost, d e C h â t e a u Chinon, d'Onlay et d e Verrières ; la diabase d a n s le Maçonnais et l e Beaujolais. S o u v e n t ces roches o n t u n e tendance à s'épancher e n nappes interstratifiées et à former des filons c o u c h e s , à la partie supérieure de la formation d é v o n i e n n e ; n o u s p e n s o n s q u e leurs éruptions datent p r é c i s é m e n t de cet â g e ; leurs c o u l é e s alternent alors avec d e s g r a u w a c k e s fortement m é t a m o r p h i s é e s . Le p y r o x è n e d a n s l e type diabase a u n e g r a n d e tendance à l'ouralitisation, c'est-à-dire à la transformation é p i g é n i q u e en a m p h i b o l e , et l e dernier stade de cette transformation est la production locale de belles serpentines ( S a i n t B o n n e t - d e s - B r u y è r e s , près A i g u e p e r s e e t Matour). 0 S Ici n o u s d e v o n s faire m e n t i o n d'une puissante formation éruptive qui ne prend tout s o n d é v e l o p p e m e n t q u e sur la feuille de C h â t e a u Chinon, et qui parait se relier i n t i m e m e n t par places a u x diorites et diabases précédentes. C'est u n e série qui contient p r i n c i p a l e m e n t d e s M i c i t o - G H A N U U T E S à gros grain, riches en mica noir et parfois en p y r o x è n e ; d e s M I N E T T E S et des K E R S A N T I T E S . Son apparition coïncide avec la formation d e b r è c h e s o u de tufs d e s roches préexistantes qu'il est souvent difficile d e distinguer d e la n o u v e l l e roche éruptive. Sa caractéristique est la richesse en mica noir d e s roches granulitiques qui la c o m p o s e n t , richesse qui leur c o m m u n i q u e e n général u n e teinte foncée. N o u s citerons les e n v i r o n s d e S e r m a g e s c o m m e riches e n k e r santites à p y r o x è n e , les rochers de Monseaunin c o m m e u n type d e micro granulite à mica noir, e n partie brisée et tuffacée. 0 G Les c o u c h e s q u e n o u s allons m e n t i o n n e r n e paraissent d é v e l o p p é e s qu'au S u d - O u e s t de Luzy, précisément lorsque la formation éruptive et tuffacée précédente faitdéfaut ; ces c o u c h e s reposent d o n c d i r e c t e m e n t sur les roches d é v o n i e n n e s o u d u carbonifère marin inférieur : q u a r t zites, g r a u w a c k e s , affleurements dioritiques o u diabasiques. Elles c o m m e n c e n t ici par d e puissants P O U D I N G U E S , c o n t e n a n t des galets d e la plupart d e s r o c h e s précédentes. Puis v i e n n e n t d e s S C H I S T E S très feuilletés gris o u noirs et entin les tufs porphyritiques p r o p r e m e n t dits. Les schistes d e C h a m p - R o b e r t et d u Puits, qui c o n t i e n n e n t d e s l e n tilles de marbre b l a n c , n o u s paraissent s e rapporter à cet É T A G E C A R B O N I F È R E , tandis q u e n o u s considérons les s c h i s t e s , les lydiennes et (•i) V o i r Mincvalinjie microqraphiquc. pl. xxi, lis. î. l e s calcaires foncés de C u s s y - e n - M o r v a n et de l'Huis-Pernelle près P l a n c h e z c o m m e appartenant à la formation d é v o n i e n n e ; car la g r a n u l i t e les traverse et la formation tuffacée précédente les d i s l o q u e . Les c o u c h e s carbonifères au S.O. de Luzy r e s s e m b l e n t à celles de Cusset près Vichy o ù Murchison a d é c o u v e r t un g i s e m e n t fossilifère, f r u c t u e u s e m e n t e x p l o i t é d e p u i s par M. Jullien et représentant le c a r bonifère marin supérieur. 7° C o m m e à Cusset, les schistes carbonifères sont recouverts par u n e puissante formation de T U F S I ' O R I ' I I Y I U T I Q U E S ; elle c o n s e r v e une p h y s i o n o m i e et u n e c o m p o s i t i o n i d e n t i q u e s d a n s tout le Plateau c e n tral. A sa base elle alterne avec des C O U C H E S S C H I S T E U S E S présentant parfois de l'anlhracite et des e m p r e i n t e s de plantes. A s o n s o m m e t , e l l e c o n t i e n t des coulées f r a n c h e m e n t éruptives d'oiiTiiopHYUE A M I C A N O I R passant par places à des porphyrites à p y r o x è n e . 11 n o u s reste à d o n n e r q u e l q u e s détails sur c e s différents termes d'une m ê m e série. Les c o u c h e s anthracifères s o n t représentées d a n s le Morvan à Méness a i r e ; o n sait q u e d a n s la Loire et d a n s le Beaujolais e l l e s c o n t i e n n e n t les e m p r e i n t e s d e plantes caractéristiques du C U L M . Les tufs p o r p h y r i t i q u e s présentent partout un grand d é v e l o p p e m e n t d a n s le Morvan ; o n les trouve c o m p o s é s de fragments très brisés d e quartz, d'orthose, d'oligoclase, parfois de labrador, de m i c a noir a b o n d a n t , r e c i m e n t é s par une pâte c a l c é d o n i e u s e . Les o r l h o p h y r e s présentent les m ê m e s cristaux a n c i e n s d a n s u n e pâte s o u v e n t a m o r p h e , mais parfois aussi m i c r o l i t h i q u e et fluidale. Les microlithes sont le plus s o u v e n t des microlithes d'orthose (Toureau des Grands Bois). C e p e n d a n t le type à o l i g o c l a s e apparaît au v o i s i n a g e d u Beuvray, au pied d u Glandure vers S a i n t - P r i x ; il y a a l o r s d a n s la r o c h e de g r a n d s cristaux d'augite. 8° Tout l ' e n s e m b l e précédent est traversé, au v o i s i n a g e de S a i n t H o n o r é , par d ' i n n o m b r a b l e s filons N . - N . E . de micro-granulite et de p o r p h y r e à quartz g l o b u l a i r e , et aussi par un faisceau N.E.-S.O. de filons quartzeux d e l'âge des m a r n e s irisées, qui est métallifère au v o i s i n a g e de Champrobert, d a n s la traverséo des schistes carbonifères d e la r é g i o n . N o u s p o u v o n s m a i n t e n a n t aborder s o m m a i r e m e n t la description de la c o u p e c o m p l i q u é e q u e la S o c i é t é a p u faire entre S a i n t - H o n o r é et Luzy. S a i n t - H o n o r é est d a n s les o r t h o p h y r e s à m i c a n o i r ; p l u s i e u r s c a r rières ont été ouvertes d a n s ces r o c h e s pour l ' e m p i e r r e m e n t ; n o u s c i t e r o n s n o t a m m e n t celle qui est située derrière l'Hôtel-des-Bains. D a n s la traversée d u village il existe au m o i n s trois filons, un de p o r p h y r e à quartz g l o b u l a i r e qui aboutit à l'établissement m ê m e , e t vient buter contre la faille au droit des puits d a n s l e s q u e l s jaillissent l e s s o u r c e s . Deux autres filons de micro-granulite se dirigent d e S a i n t Honoré vers P r é p o r c h é ; on a ouvert u n e carrière d'arène d a n s l'un d'eux, sur la route d e Moulins-Engilbert. Notons en passant la position bien spéciale des sources d e S a i n t Honoré qui jaillissent d a n s la grande faille terminale Ouest du Morvan, a u p o i n t d'intersection d e cette faille avec u n filon de porphyre et a v e c la prolongation des filons barytiques et fluorés d u Vernay. On trouve, en effet, de n o m b r e u s e s veinules pyriteuses avec quartz, corné n o i râtre, d a n s le p o r p h y r e de l'établissement ; il y a e n outre d e la fluorine au pied m ê m e de l'escarpement derrière les b a i n s . A l'étang de Tirgage, la Société a visité une carrière o ù l'on voit l e contact d'un filon de micro-granulite avec l'orthophyre ; la m i c r o granulite d e v i e n t euritique à ses salbandes qui sont très irrégulières de c o n t o u r s . Vers les V o u a v r e s , en gravissant la Vieille-Montagne, o n quitte l'ort h o p h y r e pour entrer dans les quartzites c o m p a c t e s q u e n o u s c o n s i dérons ici c o m m e d é v o n i e n s . Au v o i s i n a g e de l'auberge d u col (La Brosse-au-Bouquin), ces quartzites a l t e r n e n t avec des brèches g r a n i toïdes, c o n t e n a n t des débris de feldspath. La Société se transporte par un sentier j u s q u ' à l'auberge des Sarasins, située au pied des ruines qui o c c u p e n t le faîte de la V i e i l l e - M o n t a g n e . Il existe à cette auberge une r o c h e q u e n o u s rapportons à la formation des porphyrites a m p h i b o l i q u e s , bien qu'elle soit ici e x c l u s i v e m e n t feldspathique; c'est u n e porphyrite vacuolaire à grands cristaux d'orthose, à raicrolithes d'orthose et d'oligoclase ; les vacuoles sont toujours remplies d e c h l o r i t e ; la chlorite et la serpentine é p i g é n i s e n t é g a l e m e n t de grands cristaux a c t u e l l e m e n t i n d é t e r m i n a b l e s . L'affleurement de cette r o c h e se fait au milieu des quartzites et n'occupe q u e q u e l q u e s mètres carrés. Du sentier c o n d u i s a n t aux Sarazins, o n aperçoit q u e l q u e s - u n s des effleurements r o c h e u x et pittoresques que constituent les filons q u a r t zeux de C h a m p - R o b e r t au voisinage d u h a m e a u de Mary. Ces filons ont été s u c c e s s i v e m e n t exploités à leurs affleurements c o m m e m i n i è r e s de fer, en profondeur pour la recherche d e l à pyrite. Près d u c h â t e a u de la Bussière, on quitte les quartzites et les g r a u w a c k e s pour pénétrer d a n s u n e vaste formation d'orthophyres à m i c a noir, puis de tufs porphyritiques, qui paraît toucher par faille le t e r rain d é v o n i e n ; c'est précisément le faisceau de filons de C h a m p Robert qui jouerait ici le rôle de faille. A m i - c ô t e , en descente vers les Forges, o n trouve d a n s les tufs p o r phyritiques un culot de porphyre rouge pétrosiliceux. En face du ha- m e a u des Forges, au Nord de la route, il existe une carrière de m o e l l o n s , ouverte d a n s un long iilon N . - N . E . de micro-granulite, qui présente ici u n e b e l l e structure de micro-pegmatite à étoilement. On p e u t pressentir cette structure à l'œil n u ; car c h a q u e grain de quartz b i p y r a m i d é est e n t o u r é d'une auréole brunâtre, c o m m e c o r n é e , et plus foncée que le reste de la pâte. La Société passe ensuite d e v a n t les exploitations ouvertes d a n s u n filon N . S . de fluorine, près de Las. Elle rejoint à F o u g è r e s les q u a r t zites qui reposent directement ici sur le granité d u Petit et du G r a n d Marié. Au-dessus du h a m e a u des Bruyères, le granité contient des filons d'une belle pegmatite riche de m i c r o c l i n e . A l'entrée m ê m e de L u z y , avant le pont d u c h e m i n en fer, q u e l q u e s carrières ont été ouvertes d a n s un filon de micro-granulite qui perce n o n - s e u l e m e n t le granité, m a i s aussi q u e l q u e s filons m i n c e s de granulite. A sa s a l b a n d e , la micro-granulite devient euritique sur q u e l q u e s c e n t i m è t r e s de largeur et son grain est environ huit fois plus petit que celui de la n i a s s e . Après avoir déjeuné à Luzy, q u e l q u e s - u n s des m e m b r e s de la Société ont été visiter, l ' a p r è s - m i d i , les schistes micacés et maclifères A r c h é e n s que l'on peut observer en plusieurs [joints de la route de Luzy à Avrée. U n e carrière a été ouverte pour l ' e m p i e r r e m e n t d a n s ces schistes près du d o m a i n e des B o i s ; ils y sont percés par q u e l q u e s filons de granité à mica b l a n c . Leur c o m p o s i t i o n est relativement s i m p l e : n o y a u x de chiastolite, e n t o u r é s d'un m a g m a fin de quartz grenu et de m i c a noir. MM. Michel-Lévy et Ch. Vélain, c h a c u n en ce qui les c o n c e r n e , résument ensuite les travaux faits par la Société p e n d a n t cette s e s s i o n . A l'occasion du r é s u m é d o n n é par M. Vélain, M. I * e I I a t p r é s e n t e les o b s e r v a t i o n s s u i v a n t e s : D'après M. V é l a i n , les z o n e s à Avicula contorta, à Ammonites planorhis et à Ammonites anrjulatus q u e la Société vient d'étudier d a n s cette session, se sont montrées étroitement reliées. N'ayant pas pris part aux e x c u r s i o n s d a n s l e s q u e l l e s celte liaison a été, parait-il, constatée, je n e saurais la discuter. Cependant je r a p pellerai que d a n s les e n v i r o n s de Couches-lcs-Mines o ù j'ai eu l ' h o n n e u r de c o n d u i r e la Société g é o l o g i q u e e n 187(3, la z o n e à Avicula contorta présente des caractères très tranchés qui s e m b l e n t justifier son élévation a u rang d'étage. Les espèces qui passent de cette zone d a n s celle des Ammonites N o t e s d e Μ".8 MICHRL- LKVY, DE. LAFOX D ei C H . V E L A I N . Bull. de la Soc. Géolog. de France. l.a zone Perr ugineuse Bajooienne a u Chalcau de Chaudioux. P l a n de la F a i l l e de Sl. H o n o r e . Cotipc de Monjonx a l a Roehe URUay, J?Sa'U-, 77 m /Ϊ.ΧΙ7. Notes de M.M ,S MCHEL- LEVY et CH. VELAIN. FAILLES DE: LA BORDURF. ORtENTALE Dtl MORVAN ET IAMBEAUX DE, LIAS SURELEVES F A I L L E S DE LA BORDURE OCCIDENTALE DU MORVAN planorbis s o n t très p e u n o m b r e u s e s . Cette dernière, au contraire, s e sépare difficilement d e l à z o n e à Ammonites angulatus. Les c o u c h e s à Avicula contorta avec leurs Myophories et d'autres formes triasiques représentent u n e é p o q u e de transition qui m e paraît avoir été h e u r e u s e m e n t désignée s o u s le n o m d'étage Rhétien et qu'il m e r é p u g n e d e réunir aux z o n e s à Ammonites planorbis et à Ammonites angulatus a u x q u e l l e s s'applique très b i e n l e n o m d'étage H e t t a n g i e n . M. Hébert prend e n s u i t e la parole et r a p p e l l e les points intéressants sur l e s q u e l s l'attention de la Société s'est p r i n c i p a l e m e n t portée d a n s cette r é u n i o n ; il met en é v i d e n c e les résultats acquis d e p u i s la session d e 1845 t e n u e à A v a l l o n et rend h o m m a g e a u x g é o l o g u e s qui o n t fait d e cette région u n e étude aussi détaillée. Au n o m d e t o u s l e s m e m b r e s présents il adresse à MM. Collenot, Bréon et B o c h a r d , qui ont b i e n v o u l u se mettre à la disposition de la Société, des paroles de r e m e r c î m e n t s et des félicitations qui s o n t v i v e m e n t a p p l a u d i e s . M. Collenot remercie à s o n tour la Société de l'approbation qu'elle vient de d o n n e r à ses travaux; cette h a u t e appréciation est l e d i g n e c o u r o n n e m e n t d'une l o n g u e e x i s t e n c e c o n s a c r é e à la Géologie. La séance est levée à six h e u r e s . GO TABLE GÉNÉRALE DES ARTICLES CONTENUS DANS CE VOLUME. Pages. — Description de deux nouveaux genres de Crinoïdes du terrain dévonien de la Mayenne (Pl. I et II) C A L D E R O N . — Note sur les phosphorites nouvellement découvertes dans le Midi de l'Espagne E D . D U F O U R . — Relations de l'Éocèno et du Miocène à Saffré G. D O L L F U S . — Présentation de Principios de Geologia y Paleonlologia, par MM. J. J. L-andcrer G . D O L L F U S . — Présentation de sa Note sur les Sables de Sinceny, et sur le contact des Lignites du Soissonnais et des Sables de Cuise. H É B E R T . — Observations sur la communication précédente D. ŒIILEIVT. — Exposé de ses recherches sur le terrain crétacé des Ardenneset des régions voisines — Observations sur la communication précédente 6 44 43 47 48 49 CH. BARROIS. HÉBERT. 49 27 — Note sur quelques points de la Géologie de l'arrondissement do Corto et sur les ressemblances qui rattachent cette H. COQUAND. partie de la Corso à la bande occidentalo do la Toscane À. POMEL. 27 — Ossements d'Éléphants et d'Hippopotames découverts dans une station préhistorique do la plaine d'Eghis (province d'Oran) — Note sur les assises supérieures du terrain tertiaire du 44 Blaisois — Sur la structure du test dos animaux rayonnes P . G E R V A I S . — Observations sur la communication précédente D A U B R É E . — Sur l'analogie de disposition des joints des falaises crétacées des environs du Trôport avec les résultats antérieurement obtenus dans des expériences synthétiques 52 59 59 H. DOUVILLÉ. H. DOUVILLÉ. DAUBRÉE. — Sur l'inlluenco des cassures terrestres, particulièrement dos diaclasos, surlo relief du sol 60 64 Pages. ALB. — Los reptiles de l'époque permionno aux environs d'Au- GAUDRY. tun (Pl. III ot IV) — Présentation d'une Ammonite transformée en sulfure d'argent ot on argent natif — Sur le gisement de la Tourmaline aux environs do Saint- 62 E D . JANNETTAZ. DÉLACE. Malo — Observations sur la communication précédente H. A R N A U D . — Danicn, Garumnion ot Dordonien L E T R É S O R I E R . — Budget pour l'année 1 8 7 8 - 7 9 D E TROMELIN. H. G. D E SAPORTA. ÉD. JANNETTAZ. P. 77 77 78 88 0 — Présentation de l ' a l t o du IV volume de lExplication de la Carte géologique de la France, par M. Baylo — Présentation de la deuxième, partie de l'Atlas du tome IV de VExplication de la Carte géologique de la France, et Note sur le genre Mariopleris (Pl. V et VI) DOUVILLÉ. ZEILLER. 77 -— Le .Monde des Plantes avant l'apparition de l'Homme. — Note sur uno Ammonite transformée on argent natif. — Observations sur la communication précédente — Notes paléontologiques sur quelques-uns des terrains tertiaires observés dans la Réunion extraordinaire do la S o ciété à Frcjus et à Nice (reportées au tome V, p. 8 4 1 ) FISCHER. 91 92 99 102 103 TOURNOUËR. M. N E U . M A Y E R . — Remarques sur la classification du Jurassique supérieur. A. L O C A R D . — Sur les argiles lacustres quaternaires de la vallée du Rhône. D A U B R É E . — Application de la méthode expérimentale à l'étude des DAUBRÉE. DAUBRÉE. LEYMERIE. — Expériences sur l'action et la réaction exercées sur un sphéroïde qui se contracte, par une enveloppe adhérente cl non contraclilo 152 — Description geognostique du versant méridional de la Montagne-Noire dans l'Aude 157 — Note sur les terrains crétacés de la Bresle 197 — Note sur la Craie du département de l'Yonne H E R M I T E . — Noie sur la position qu'occupent à l'île Majorque les Terebratula diphya et T. janilor 202 J. L A M B E R T . ERN. P. 104 108 déformations et des cassures terrestres (Pl. VII) 108 — Application de la méthode expérimentale à l'élude des caractères de divers ordres que présente le relief du sol 141 .1. D E M O R G A N . H. 103 207 — Quaternaire et Diluvium rouge — Note palconlolocique sur la Mollasse do Cucuron (Vau- 209 cluse) — Sur les rapports de la Mollasse do Cucuron avec les Mollasses de l'Anjou et de l'Armagnac 218 229 — Sur la Mollasse miocène de Forcalquior (Basses-Alpes). Élude paléonlologiquo 237 VAN D E N BHOECK. FISCHER. TOURNOUËR. TOURNOUËR. Pages. COTTEAU. TERQUEM. DOUVILLÉ. — NoLo sur Les Cidaridées jurassiques de la France — Observations sur les Foraminifèros du bassin tertiaire parisien — Note sur quelques genres de Brachiopodes (Terebralulidœ et Waldkeimiidœ) Cu. A. — Sur la constitution géologique des îles Seychelles.. . . FALSAN. — Sur la position stratigraphique des terrains tertiaires supérieurs et quaternaires à Hauterives (Drôme) (Pl. VIU) A. LOCARU. A. VÉLAIN. — Observations paléontologiques sur les couches à Ostrea Faisant dans les environs de Hauterives (Drôme) (Pl. IX) 246 249 251 278 285 307 — N o t e sur l'ouvrage de M. Struckmann intitulé « Le Jura supérieur des environs de Hanovre » 315 G . D O L L F U S . — Les dépôts quaternaires du bassin de la Seine 318 A. D E L A P P A R E N T . — Sur la disposition générale des reliefs du globe terrestre 346 B . D E C I I A N C O U R T O I S . •- Observations 353 N. D E M E R C E Y . — Remarques sur la classification du terrain crétacé supérieur 355 DE LAPPARENT. — Sur l'étude du bassin de Visan par M. Fontannes 387 — Notes géologiques sur la Haute-Guy aime, d'après les explorations du D Crevaux 388 A. G A U D R Y . — Sur un cheval do Buenos-Ayres 395 A. G A U D R Y . — Sur l'existence des Saïgas en France pendant l'âge du renne 396 P . F I S C H E R . — Sur les coquilles recueillies dans les abris sous roche de la Charente 396 H É U E R T . — Observations au sujet de l'ouvrage de M. Struckmann « Sur le Jura supérieur des environs du Hanovre » 397 V . L E M O I N E . — Oiseaux fossiles des terrains tertiaires inférieurs des TOURNOUËR. CH. VÉLAIN. R environs de Reims 401 — Existence du Néocomien aux environs de Tournus 403 M E R C E Y , H É B E R T , G. D O L L F U S . — Observations sur la position des DELAFOND. N. DE Sables de Sinceny — Sur la vallée de la Soukava C H . V É L A I N . — Notes sur les Roches volcaniques do l'Ile de Pâques (Pl. XI) D E L A O E . — Elude du Calcaire de Lormandicre près Rennes A. BOUÉ. — Sur lo terrain crétacé des Ardennes — Sur lo bassin tertiaire des environs de Rennes T O U R N O U Ë R . — Fossiles de l'étago tongrien de Rennes (Pl. X ) . . . . . . . . . 404 412 415 426 MEUGY. 445 LHRIÎSCONTE. 451 464 Pages. ÉM. BENOÎT. — Do l'extension géographique ot stratigraphiquo du Pur- beckien dans le Jura 484 — Fossiles nouveaux des îlos Baléares recueillis par M. Hormite 497 F . F O N T A N N E S . — Espèces nouvelles du genre Anledon du tertiaire supérieur du bassin du Rhône 497 T A R D Y . — Le dernier diluvium quaternaire 500 T A R D Y . —Chronomètre do la Saône 51A MuNiER-CiiALMAs. ALB. GAUDRY.—Allocution 517 ÉD. JANNETTAZ. — Notice nécrologique sur M . G. Delafosso L . L A R T E T . — Vie et travaux d'Alex. Leymerio H É B E R T . — Guide du Géologue à l'Exposition universelle do 1 8 7 8 . . . . V. L E S I O I N E . — Ossements do mammifères fossiles recueillis dans l'Éocèno des environs de Reims 524 510 556 — Carte géologique de Tarn-ct-Garonno R E Y - L E S C U R E . — Rayograplie G. D O L L F U S . — Présentation de la Description d'une Ovule des environs de Bruxelles par M. Lefèvro TOURNOUËR. — Présentation de la Faune malacoloyirjue du Quaternaire de Lyon par M. Locard F E R R A N D D E M I S S O L . — Rapport de la Commission de C o m p t a b i l i t é . . . . 562 562 REY-LESCURE. 55 8 571 571 573 BuviGNiER. — Réponse à M . Tombcck 575 — Sur la position des Sables de Sinccny A . R U T O T . — Éocènc et Oligocène H. A R N A U D . — Profil du chemin de for de Saint-Jean-d'Angely entre Grandgcnt ot Taillebourg D E L A C V I V I E R . — Gaultdu département do l'Ariège P O T I E R . — Sur les Gypses do l'ancien comté de Nice P O T I E R . — Sur certains gneiss des environs do Frcjus D E M E R C E Y . — Sur la position des couches do Sinccny A . D E L A P P A R E N T . — Lo terrain crétacé inférieur des Ardcnnes L. C A R E Z et M O N T I I I E R S . — Observations sur le Mont dos Récollets, auprès de Cassol (Nord) L . C A R E Z . — Espèces nouvelles des terrains tertiaires du bassin do Paris (Pl. XII) L. C A R E Z . — Sur les Sables moyens aux environs de Château-Thierry. H . H E R M I T E . — Sur les prétendues empreintes végétalos des Ardoises d'Angers G. D E T R O M E L I N . — Observations sur la communication précédente. . . . M U N I E R - C I I A L M A S . — Observations sur des Algues calcaires confondues avec les Foraminifères ot appartenant au groupe des Siplionécs dichotomes 579 582 D E MERCEY. 588 592 603 606 610 613 620 637 641 660 661 661 Pages. — Présentation de la 4 partie do son ouvrage : Eludes synthétiques de Géologie expérimentale P E R O N . — Échinides fossiles d'Algérie G . D O L L F U S . — Observations sur la communication précédente do M. Carez (p. 6 2 0 ) T E R Q U E M . — Présentation d'une Note sur les Foraminifères du Gault de Monlcley (Doubs) par M. Berthelin D E L A G E . — Études géologiques suivant le profil en long du chemin de fer d'Avranches à Dol (Conclusions) C H . L O R Y . — Note sur un gisement de Poissons fossiles dans les marnes aptiennes do Ilosans (Hautes-Alpes) H O L L A N D E . — Lémonc et le Ni volet, au Nord de Chambéry H O L L A N D E . — Sur la limite des terrains jurassique et crétacé au Sud de Chambéry ,.. H O L L A N D E . — Analyse des eaux do la Boisse H . S A U V A G E . — Sur lo genre Machimosaure Œ H L E R T et D A V O U S T . — Sur le Dévonien du département de la Sarthe (Pl. XIII, XIV et XV) D E L A C V I V I E R . — Note sur le Crétacé supérieur du département de l'Ariège J. C O R N U E L . — Observations sur les puits naturels des calcaires portlandiens des départements de la Haute-Marne et de la Meuse et sur lo minerai de fer qu'ils renferment H É B E R T . — Sur la présence à Saint-Germain-en-Laye des lignites du Soissonnais , H É B E R T . — Sur les Calcaires à Echinolampas Michelini du Midi de la Franco. M U N I E R - C H A L M A S . — Sur lo genre Neolampas V A S S E U R . — Sur les terrains tertiaires du Cotentin G . D O L L F U S . — Observations sur la communication précédente A. G A U D R Y . — Fossiles quaternaires découverts par M. le D Fauvelle au bas du versant septentrional de la colline de Laon T O U R N O U Ë R . — Sur une molaire supérieure à'Equus Stenonis? trouvée à Ain Jourdel, près de Constantine T A R D Y . — De la présence de quelques vestiges d'anciens glaciers dans le Beaujolais, et de l'âge de la Moraine do Sainte-Cécile-laDAUBRÉE. R C r 674 673 676 676 677 677 678 686 692 693 697 718 722 739 741 744 741 743 r 744 744 Valouso (Vallée de la Grôsne) 744 — Allocution 757 M I C H E L - L É V Y (A.) — Aperçu général sur la constitution du Morvan 758 V É L A I N ( C H . ) . — Résume au sujet dos terrains stratifiés et des failles qui enveloppent le Morvan (Pl. XVI à XX) 766 COLLENOT. Pages. — Description sommairo des terrains sédimentaires do l'Auxois V É L A I N ( C H . ) . — Visite aux collections de Semur V É L A I N ( C H . ) . — Excursion aux environs de Semur C O L L E N O T . — Débris de transport sur les pentes du Morvan C O L L E N O T . — Compte-rendu do l'excursion au Gros-Mont P O T I E R , C O L L E N O T . — Discussion sur la communication p r é c é d e n t e . . . . M I C H E L - L É V Y (A.). — Compto-rendu do la course du 1 9 Août, d'Avallon à Chastellux COLLENOT. (A.). Compte-rendu de la course du 20 Août, do Semur à Saulieu, par la Motte-Ternand M I C H E L - L É V Y (A.). — Note sur la formation gneissique du Morvan et 781 804 805 820 836 838 844 MICHEL-LÉVY comparaison avec quelques autres régions de mémo nature.. (A.). — Compte-rendu do la course du 21 Août à Alligny, Goie, Pensières M I C H E L - L É V Y . — N o t e sur les porphyrites micacées du Morvan V É L A I N ( C H . ) . Compte-rendu de l'excursion du mardi 19, à Avallon. . . V É L A I N ( C H . ) . — Compte-rendu do l'excursion du mercredi 20, de Précysous-Thil à la Motte-Ternand, environs de Saulieu; visite aux 848 857 MICHEL-LÉVY Gravelles VÉLAIN 871 873 883 890 ( C H . ) . — Compte-rendu de l'excursion du 21 Août au plateau de Pensières (A.) et V É L A I N ( C H . ) . — Note sur les lambeaux do Lias surélevés du Morvan et sur les soulèvements successifs de 899 cette région (A.). — Compte-rendu de la course du 23 Août, traversée 901 E.O. du Morvan 906 MICHEL-LÉVY MICHEL-LÉVY VÉLAIN ( C H . ) . — Compte-rendu de la course du 23 Août; descente de Lormes à Corbigny — Note sur le terrain houiller des environs do Montreuillon, le long de la bordure occidentale du Morvan V É L A I N . — Compte-rendu de la^course du 23 Août (suite) ; excursion de Corbigny ; coupe de la tranchée du Battoy ; lambeaux 909 MICHEL-LÉVY. CH. 91 4 tertiairos à la Garenne D E L A F O N D . — C o m p t e - r e n d u de l'excursion à Vandcnesseet àS -Honoré.. D E L A F O N D . — Observations sur lo terrain tertiairo supérieur de Saôno- 920 929 et-Loiro et des départements voisins — Observations sur la communication précédente M I C H E L - L É V Y (A.), — Compto-rcndu de la course du 25 Août P E L L A T . — Observations sur la communication précédente 930 937 938 943 l POTIER. VIN DE LA TABLE GÉNÉRALE DES ARTICLES. BULLETIN DE SOCIÉTÉ LA GÉOLOGIQUE DE FRANCE TABLE DES M A T I È R E S ET D E S POUR LE SEPTIÈME (TROISIÈME Année AUTEURS VOLUME SÉRIE) 1898-1830 A Algues. Sur un g r o u p e d'— calcaires confondues avec les Foraminifères (Ovulites), par M. Munier-Chalmas, 354. 661. Ammonite. Note sur une — transformée e n a r g e n t natif, p a r M. E d . J a n n e t t a z . O b s . d e M. F i s c h e r , 7 7 , 1 0 2 . Antedon. N o t e s u r la d é c o u v e r t e de d e u x e s p è c e s n o u v e l l e s du g e n r e — dans les terrains tertiaires s u p é r i e u r s d u b a s s i n d u R h ô n e , p a r M. F. F o n tannes, 497. Ardenncs. R e c h e r c h e s sur le terrain c r é tacé des — et d e s régions voisines, p a r M. Ch. B a r r o i s , 19. = O b s . s u r u n e n o t e d e M. B a r r o i s , r e l a t i v e a u t e r r a i n c r é t a c é d e s —-, p a r M. M e u g y , 4 4 5 . " - Le C r é t a c é i n f é r i e u r d a n s l e s — , p a r M. d e L a p p a r e n t , 6 1 3 . Ariège ( d é p . d e 1'). N o t e s u r l e Gault d u — , p a r M. d e L a c v i v i e r , 5 9 2 . = Note sur le Crétacé s u p é r i e u r du — , n a r M. d e L a c v i v i e r . 7 1 8 . Baléares (îles). F o s s i l e s r e c u e i l l i s a u x — p a r M. H e r m i t e , 4 9 7 . B A R R O I S (CH.). E x p o s é d e s e s r e c h e r c h e s s u r le terrain c r é t a c é d e s A r d e n n e s et d e s r é g i o n s v o i s i n e s , 19. A R N A U D (H.). D a n i e n , G a r u m n i e n e t D o r d o n i e n , 78. = Profil du c h e m i n d e fer de Saint-Jean-d'Angély entre Grandg e n t et T a i l l e b o u r g , 588. Aude ( d é p . d e 1'). D e s c r i p t i o n g é o g n o s t i q u e d u v e r s a n t m é r i d i o n a l 3e la M o n t a g n e - N o i r e d a n s l e — , p a r M. L e y m e r i e , 157. Autun. Les reptiles de l'époque perm i e n n e a u x e n v i r o n s d ' — , p a r M. G a u d r y (Pl. I I I e t I V ) , 6 2 . Auxois. Description sommaire des t e r r a i n s s é d i m e n t a i r e s d e 1'—, p a r M. C o l lenot, 781. Avallon. Compte-rendu de l'excursion a u G r o s - M o n t et à R o u m o n t , a u N . O . d ' — , p a r M. C o l l e n o t , 8 3 6 . = Compter e n d u d e l a c o u r s e d u 19 a o û t , d ' — à C h a s t e l l u x , p a r M. M i c h e l - L é v y , 8 4 4 . = Compte-rendu de l'excursion du 1 9 a o û t , à — , p a r M. Ch. Vélain, 883. B A Y L K . P r é s e n t a t i o n d e VAtlas du vol. IV de. l'Explication de la Carte géologique de la France, p a r M. — , e t énumération des genres nouveaux contenus dans cet ouvrage, 91. Bouii (A.). Lettre, 4 1 3 . Brucliiopodes, Note sur quelques genres d e — (Terebralulidie et Waldhei•tniidœ), p a r M. H. D o u v i l l é , 2 5 1 . Bresle (Vallée de la). N o t e s u r l e s t e r r a i n s c r é t a c é s d e la — , p a r M. J . d e Morgan, 197. B U V I U N I E H . Lettre en r é p o n s e à u n e n o t e d e M. T o m b e c k d u 1 m a r s 1 8 7 7 , 5 7 5 . = O b s . , p . (iU2. Beaujolais, D e Ja p r é s e n c e d e q u e l q u e s vestiges d'anciens glaciers dans le — et d e l'âge d e la Moraine d e S a i n t e C é c i l e - l a - V a l o u s e , p a r M. T a r d y , 7 1 1 . BENOIT (EM.). De l'extension géog'raphi- 3 ue et s t r a t i g r a p h i q u e d u P u r b e c k i e n ans l e Jura, 484. Blaisois. Note s u r l e s a s s i s e s supérieures du terrain tertiaire du — , p a r M. H . D o u v i l l é . 5 2 . C CALDERON. Sur les phosphorilcs nouvel- l e m e n t d é c o u v e r t e s d a n s l e Midi d e l'Espagne, 11. C A R E Z |L.). D e s c r i p t i o n d ' e s p è c e s nouvelles d e s terrains tertiaires du bassin d e Paris (Pl. XII), 037. = S u r l e s sables moyens aux environs d e Chât e a u - T h i e r r y , 6-11. CAREZ (L.) et" M. MO.NTIIIEHS. Observa- t i o n s s u r l e Mont d e s I t é c o l l e t s , a u p r è s de Cassel, 620. Chambéry. Le Lémenc et le Nivolet, au N o r d d e — . p a r M. H o l l a n d e , 6 7 8 . = S u r la limite d e s terrains j u r a s s i q u e et c r é t a c é a u S . d e — , p a r M. H o l l a n d e , 6 8 0 . = A n a l y s e d e s e a u x d e la B o i s s e , p r è s d e — ] p a r M. H o l l a n d e , 692. C H A N C O U K T O I S (nr.). N o t e s u r l e s r e l i e f s du g l o b e terrestre, 3 5 3 . = Obs., 6 1 9 . = Sur l e s alignements g é o l o g i q u e s , 019. Château-Thierry. Sur les sables moyens d e s e n v i r o n s d e — , p a r M. L . C a r e z , 641. Charente. Note sur des coquilles vivantes et fossiles recueillies dans l e s abris s o u s r o c h e d e l a — , p a r M. P . F i s c h e r , 396. Charente-Inférieure. Profil d u c h e m i n de fer d e Saint-Jcan-d'Angely entre G r a n d g e n t e t T a i l l e b o u r g . p a r M . II. A r naud, 688. Chronomètre de la Saône. Deuxième note s u r l e — , p a r M. T a r d y , 5 1 1 . Cidaridées. Note s u r l e s — j u r a s s i q u e s d e l a F r a n c e , p a r M. G. C o t t e a u . 2 4 6 . COLLENOT. Description sommaire des terrains sédimentaires de l'Auxois, 781. = Débris d e transport sur l e s pentes du Morvan, 820. = Compte-rendu d e l'excursion a u Gros-Mont. 836. Commission de comptabilité. Rapport d e la — s u r les c o m p t e s du T r é s o r i e r p o u r l ' a n n é e 1 8 7 7 - 7 8 , p a r M. F e r r a n d de Missol. rapporteur, 573. C O Q U A X I ) (IL). S u r i p i e l q u e s p o i n t s d e la G é o l o g i e ' d e l ' a r r o n d . d e Corte e t s u r l e s r e s s e m b l a n c e s qui r a t t a c h e n t c e t t e p a r t i e d e la C o r s e à l a b a n d e o c c i d e n t a l e île la T o s c a n e . 2 7 . Cuit.vuKi. (J.). O b s . s u r l e s p u i t s n a t u r e l s des calcaires portlandiens d e s d é p . d e l a H a u t e - M a r n e e t d e la M e u s e e t sur l e minerai d e fer qu'ils renferment, 722. Corte. S u r la G é o l o g i e d e l'arronrl. d e — e t s u r l e s r e s s e m b l a n c e s qui r a t t a chent cette partie d e la Corse à l a b a n d e o c c i d e n t a l e d e la T o s c a n e , p a r M. H. C o q u a n d , 2 7 . Cotnitin. Obs. sur les terrains tertiaires d u — , p a r M. V a s s e u r , 7 1 1 . C O T T K A U . Note s u r les Cidariilées j u r a s s i q u e s d e la F r a n c e , 216. Criito'ides. Description îles deux n o u v e a u x g e n r e s d e — du terrain d é v o n i e n d e la M a y e n n e , p a r M. O ï h l e r t , (Pl. I e t II,, 6 . " Cucuron (Vaucluse). Note paléontolog i q u e s u r la M o l a s s e d e — , p a r M. P . Fischer, 218. = Sur les rapports d e la M o l a s s e d e — a v e c l e s M o l a s s e s d e l ' A n j o u e t d e l ' A r m a g n a c , p a r M. T o u r nouër, 229. D Danien. Danien, Garumnien et D o r d o n i e n , p a r M. II. C o q u a n d , 7 8 . DAuiiiuÏE. S u r l ' a n a l o g i e d e d i s p o s i t i o n des joints d e s falaises crétacées d e s e n v i r o n s du T r é p o r t a v e c les résultats antérieurement obtenus dans des e x p é riences synthétiques, 60. = A p p l i c a tion d e la m é t h o d e e x p é r i m e n t a l e à l'étude d e s déformations et d e s c a s s u r e s t e r r e s t r e s (Pl. V I I ) , 108 e t 1 4 1 . = E x p é r i e n c e s s u r l'action e t la r é a c tion e x e r c é e s s u r un s p h é r o ï d e qui s e c o n t r a c t e , p a r une. e n v e l o p p e a d h é r e n t e et. n o n e o n l n y l i l e , 1 5 2 . = P r é s e n t a t i o n d e s e s « Eludes synthétiques de (iéologic expérimentale », 6 7 1 . DAVOUST et Œiu.Eiir. Dévonien de la l'existence du Sarthe, 097. DEI.AEONI» terrain (F.). Note néocomien sur aux environs d e Tournus (Saône-et-Loire), 403. = Compte-rendu d e l'excursion à Vand e n e s s e et à Saint-Honoré, 929. = Sur le terrain tertiaire s u p é r i e u r d e S a ô n e et-Loire et des départements voisins, 930. DELAFOSSIÏ, Notice nécrologique s u r M. G. — , p a r M. E d . J a n n e t t a z , 5 2 4 . D K L A G I : . Sur l e g i s e m e n t d e la T o u r m a line a u x e n v i r o n s d e Sainl-Malo, 7 7 . = Étude d u calcaire d e Lormandière, 420. - Études géologiques suivant le prolil e n long d u chemin d e fer d'Avranches à bol, 070. Dépôts. Les — quaternaires du bassin d e l a S e i n e , p a r M. G. D o l l f u s , 3 1 8 . Diaclases. Sur l e s — des falaises c r é tacées d e s environs du Tréport; s u r l'influence d e s — sur l e relief du s o l , p a r M. D a u b r é e , 6 0 . Diluvium rouge. Quaternaire et — , p a r M. V a n d e n H r o e c k , 2 0 9 . Diluvium quaternaire. Le dernier — , M. T a r d y , 5 0 0 . D O L I . F I ' S (G.). P r é s e n t a t i o n d e : Principios de Gcologia y Paleoutologia. par M. J . - J . L a n d e r e r , 1 7 . = P r é s e n t a t i o n d e s a Note sur les Sables de Sinceny (contact des ligniles du Soissonnais et des Sables de Cuise). = Obs., 19. = Les dépôts quaternaires d u bassin d e la S e i n e , 3 1 8 . = O b s . , 4 1 2 . = A n a l y s e d ' u n e n o t e i n t i t u l é e : Description d'une Ovule des environs de Bruxelles, par M. L e f è v r e , 5 7 1 . = O b s . , 6 3 4 , 6 7 6 , 7 4 3 . Dordonien. Danien, Garumnien e t D o r d o n i e n , p a r M. H. A r n a u d , 7 8 . D O U V I L L É (H.). N o i e s u r l e s a s s i s e s s u p é r i e u r e s du terrain tertiaire du B l a i s o i s , 52. = O b s . s u r la s t r u c t u r e d u t e s t d e s a n i m a u x r a y o n n e s , 59. = Présentation d e l'Atlas du IV" volume de l'Explication de la Carte géologique de la France, p a r M. B a y î e , e t é n u m é r a t i o n des genres n o u v e a u x contenus dans cet ouvrage. 9 1 . = Note s u r q u e l q u e s genres de Brachiopodes (Terebratulidœ e t WaldheimiidœJ, 251. Drame. Note s u r la position stratigraphique des terrains supérieurs et quat e r n a i r e s à H a u t e r i v e s , p a r M. A. F a i san, 285. D I ' F O U H . Relations de l'Ëocène et du Mioc è n e à Saffré ( L o i r e - I n f é r i e u r e ) , 1 3 . E Eghis ( p r o v . d'Oran). O s s e m e n t s d ' É l é phants et d'Hippopotames d é c o u v e r t s dans une station préhistorique d e l a p l a i n e d ' — . p a r M. P o m e l , 4 4 . Eléphants. O s s e m e n t s d'— et d'Hippopot a m e s d é c o u v e r t s dans u n e station p r é h i s t o r i q u e d e la p l a i n e d'Eghis ( p r o v . d ' O r a n ) , p a r M. P o m e l , 4 4 . Espagne. Sur les Pliosphorites n o u v e l l e m e n t d é c o u v e r t e s d a n s l e Midi d e l ' E s p a g n e , p a r M. C a l d e r o n , 1 1 . • P r é s e n t a t i o n p a r M. G. D o l l f u s d ' u n o u v r a g e d e M. L a n d e r e r : Principios de Geologia y Paleonlologia, 17. EVANS (JOHN). Obs., 587. F supérieurs d u bassin du Rhône, 497. Foraminifères. Observations sur l e s — du terrain tertiaire p a r i s i e n , p a r M. T e r q u e m , 2 4 9 . = O b s . s u r l e s A l g u e s calcaires confondues avec l e s — e t appartenant a u groupe des Siphonées d i c h o t o m e s . p a r M. M u n i e r - C n a l m a s , 354, 6 0 1 . F A L S A N ( A . ) . Note sur la position stratig r a p h i q u e des terrains tertiaires s u p é rieures et quaternaires à Hauterives ( D r ô m e ) (Pl. VIII), 2 8 5 . F I S C I I F . H (P.) O b s . , 1 0 3 . = N o t e p a l é o n tologique s u r la Molasse d e Cucuron (Vaucluse), 218. = Note s u r des c o uilles vivantes et fossiles recueillies ans l e s abris sous roche d e l a Charente, 396. F O N T A N N L S ( F . ) . Note s u r la d é c o u v e r t e de deux espèces nouvelles d u genre Anledon dans l e s terrains tertiaires 3 Forcalquier. S u r la Molasse miocène d e — , p a r M. T o u r n o u ë r , 2 3 7 . Fréjus. Note s u r certains g n e i s s d e s e n v i r o n s d e — , p a r M. P o t i e r , 0 0 6 . G Garumnien. Danien, Garumnien, n i e n , p a r M. H. A r n a u d . 7 8 . GAUDIIY (AI.II.). nerniionne Les Reptiles de aux environs Dordol'époque d'Auliin (Pl. III et. I V ) , 0 2 . = O b s . , 1 0 2 . = S u r un c h e v a l d e B u e n o s - A y r e s , 3 9 5 . = S u r l ' e x i s t e n c e d e s Saïgas e n France pendant l'âge d u Rennej 396. = A l l o - cution, 517. = Sur une dent de rhinocéros d'Algérie, 609. = Obs., 713. GERVAIS GILOT. (P.). Obs., Obs., G r ô s n e ) , p a r M. T a r d y , 7 1 1 . Gneiss. Note s u r certains — d e s e n v i r o n s d e K r é j u s , p a r M. P o t i e r , (iO(i. Guyane {Haute-). N o t e s g é o l o g i q u e s s u r la Haute-Guvane d'après les explorations d u D Cre'vaux, p a r M. Ch. V é l a i n , 3 8 8 . Gypses. Note s u r l e s — d e l'ancien Comté d e N i c e , p a r M. P o t i e r , 0 0 3 . 53. 352. Glaciers. D e la p r é s e n c e d e q u e l q u e s vestiges d'anciens — dans le Beaujolais, et d e l'âge d e la Moraine d e Sainte-Cécile-Ia-Yalouse (Vallée d e la r H Halitherium. Incisions sur des os d'—, p a r M. T o u r n o u ë r , 0 0 9 . Hauterives ( d é p . d e la b r o m e ) . N o t e s u r la p o s i t i o n s t r a t i g r a p h i q u e d e s t e r r a i n s tertiaires s u p é r i e u r s et quaternaires à — , p a r M. A. F a i s a n , 2 8 5 . = O b s e r vations paléontologiques sur les couc h e s à Ostrea Falsani dans les envir o n s d e — . p a r M. A . L o c a r d , 3 0 7 . HÉBERT. Obs., 19, 27. = Obs. au sence à Saint-Germain-en-Layc d e s Lignites du S o i s s o n n a i s , 7d9. = Note s u r l e s c a l c a i r e s à Echinolampas ilichelini du Nord d e la France, 710. HEKMITE (II.). N o t e s u r la position q u ' o c c u p e n t à l'ile Majorque l e s Terebratula diphya e t T. janilor, 207. = Fossiles recueillis aux îles Baléares, 497. = Sur des empreintes des ard o i s e s d ' A n g e r s , 6G0. Hippopotames. Ossements d'Eléphants et d — d é c o u v e r t s dans une station p r é h i s t o r i q u e d e la p l a i n e d ' E g h i s ( p r o v . d ' O r a n ) , p a r M. P o m e l . 4 4 . H O L L A N D E . Le L é m e n c et le Nivolet, a u Nord d e Chambéry (Savoie), 678. — A n a l y s e d e s e a u x d e la B o i s s e , 0 9 2 . sujet d e l ' o u v r a g e d e M. S t r u c k m a n n « le Jura supérieur des environs de Hanovre » . = S u r l a p o s i t i o n d e s S a b l e s d e S i n c e n y , 4 0 8 . = Présentation du Guide du Géologue à VExposition universelle de 1878 », 5 5 6 . = S u r l e s S a b l e s d e S i n c e n y , 581. = S u r la p r é - J JANNETTAZ ( E D ). Sur une Jura. De l'extension géographique et stratigraphique du Purbeckien dans l e J u r a , p a r M. E m i l e B e n o i t , 1 8 1 . Ammonite t r a n s f o r m é e e n a r g e n t natif, 1 0 2 . = N o t i c e n é c r o l o g i q u e s u r M. G. D e l a fosse, 524. L L A C V I V I E R ( D E ) . Note s u r l e Gault d u dép . d e l'Ariège, 592. = Note s u r le Crétacé s u p é r i e u r du d é p . d e l'Ariège, 718. L A M B E R T ( J u l e s ) . N o t e s u r l a Craie d u d é p . de l'Yonne, 202. 1 1 LAPPARENT (A. D E ) . Présentation : Le Jura supérieur des environs de Hanovre, p a r M. S t r u c k m a n n , 3 1 5 . = N o t e s u r l a disposition g é n é r a l e d e s reliefs du Globe terrestre, 346. = Obs., 608. = Le Crétacé inférieur d a n s l e s A r dennes, 613. L A R T E T (Louis). Vie et t r a v a u x d ' A l e x a n dre Leymerie, 530. L E B E S C O N T E . Note stratigraphique s u r le bassin tertiaire des environs de B e n n e s ( I l l e - e t - V i l a i n e ) , p a r M. — , 4 5 1 . L E M O I N E (V.). S u r l e s Oiseaux fossiles des terrains tertiaires inférieurs d e s environs d e Reims, 398. = Note s u r les o s s e m e n t s fossiles d e s terrains tertiaires inférieurs d e s e n v i i o n s d o Reims, 558. LEVMEIIIE. Description geognostique du v e r s a n t méridional d e la M o n t a g n e Noire dans l'Aude. 157. = Vie et trav a u x d ' A l e x a n d r e — , p a r M. L o u i s Lartet. 5 3 0 . Lignites. S u r la p r é s e n c e à Saint-Germain-en-Lave d e s — du Soissonnais, p a r M. H é b e r t , 7 3 9 . = O b s . , 7 4 0 . L O C A R D (A.). S u r l e s a r g i l e s l a c u s t r e s q u a t e r n a i r e s d e la Vallée du R h ô n e , 108. = P r é s e n t a t i o n p a r M. T o u r n o u ë r , d e l à Faune mulacologiqite des terrains quaternaires des environs de Lyon, p a r M. —•, 5 7 1 . = 0 b s e r v a t i o n s p a l é o n tologiques sur les couches à Uslrea Falsani dans lesenvirons de Hauterives ( l ) r ù m e ) ( P l . IX), 3 0 7 . L o u v . Note s u r u n gisement d e p o i s s o n s fossiles dans les marnes aptiennes d e Itosans (Hautes-Alpes), 077. Lormandière (Ille-et-Yilaino). Elude d u c a l c a i r e d e — , p a r M. D e l a g e , 1 2 6 . M Machimosanrc. Sur le g e n r e M. H. E . S a u v a g e , 6'J3. MALLAHD. Obs. —. d é p . d e la H a u t e - M a r n e e t d e l a M e u s e et sur le — qu'ils renferment, p a r M. C o r n u e l , 7 2 2 . Mollasse. Note p a t é o n t o l o g i q u e s u r la — d e C u c u r o n , p a r M. P . F i s c h e r , 2 1 8 . = Sur les r a p p o r t s de la — d e l'Anj o u e t d e l ' A r m a g n a c , p a r M. T o u r nouër, 229. M o x T i i m a s (M.). V o i r C a r e z e t M o n t h i e r s . M O R G A N (J. d e ) . N o t e s u r l e s t e r r a i n s crétacés de la vallée de la B r e s l e , 197. Morvan. Aperçu général sur la c o n s t i t u t i o n d u — , p a r M. M i c h e l - L é v y , 7 5 8 . = R é s u m é au s u j e t d e s t e r r a i n s s t r a t i fiés et d e s failles qui e n v e l o p p e n t le — ' par M Vélain, 766. — Débris de transp o r t s u r l e s p e n t e s d u — . p a r M. C o l lenot, 820. = Note s u r la formation g n e i s s i q u e d u — , et c o m p a r a i s o n a v e c quelques autres régions de m ô m e nat u r e , p a r M. M i c h e l - L é v y , 8 5 7 . = N o t e s u r les p o r p h y r i t e s m i c a c é e s du — . p a r M. M i c h e l - L é v y , 8 7 3 . = N o t e s u r l e s l a m b e a u x de Lias s u r é l e v é s du — et sur les s o u l è v e m e n t s successifs de c e t t e r é g i o n , p a r MM. M i c h e l - L é v y e t V é l a i n , 9 9 1 . = C o m p t e - r e n d u de" l a course du 23 août; traversée E.0. du — , p a r M. M i c h e l - L é v y . = N o t e s u r le terrain houiller d e s e n v i r o n s d e Montreuillon, le l o n g de la b o r d u r e o c c i d e n t a l e d u — , p a r M. M i c h e l - L é v y , 911. par 608. Mayenne. Description de deux nouveaux g e n r e s d e Crinoïdes du terrain d é v o n i e n d e la — , p a r M. D. Œ l i l e r t , 6 (Pl. I e t 11). M E H C K V (N. ( l e ) . R e m a r q u e s s u r la c l a s silication du terrain crétacé supérieur, 355. = Sur l e s S a b l e s d e S i n c e n v , 104, :>7'J et 6 1 0 . M i x e r . Obs. sur une note de M . Barrois, r e l a t i v e au t e r r a i n c r é t a c é d e s A r dennes, 415. = Obs. 619. M I C I I E I . - L I ' . V V (A.;. A p e r ç u g é n é r a l s u r la constitution du Morvan, 758. = Compterendu d e la C o u r s e du 19 a o û t , d'Avallon à Chastellux, 811. = Compter e n d u d e la c o u r s e d u 2 0 a o û t , d e S e m u r à S a u l i e u , p a r la M o t t e - T e r nand, 818. = N o i e s u r la f o r m a t i o n g n e i s s i q u e d u M o r v a n et c o m p a r a i s o n a v e c quelques autres régions de même nature, 857. = C o m p t e - r e n d u d e la c o u r s e d u 21 a o û t à A l l i g n y , G o i e , P e n s i è r e s , 8 7 1 . = Note s u r les p o r phyrites m i c a c é e s du Morvan, 873. = C o m p t e - r e n d u d e la c o u r s e d u 2 3 a o û t , t r a v e r s é e E . 0 . du Morvan, 9 0 6 . — N o t e sur le terrain houiller d e s e n v i r o n s de Montreuillon, le l o n g d e la b o r d u r e o c cidentale du Morvan. 911. = Compter e n d u d e la c o u r s e d u 2 5 a o û t . O b s . , d e M. P e l l a t , 9 1 2 . MICHEI.-LKYV et VÉI.AIX. Note sur M U . M E R - C H A L M A S . Obs., 352. = Note sur un g r o u p e d'Algues calcaires c o n f o n dues a v e c les Foraminifères, 254 et 6 6 1 . = S u r l e g e n r e Archiacina. 445. = Sur d e s fossiles n o u v e a u x recueillis a u x l i e s B a l é a r e s p a r M. H e r m i t e , 4 9 7 . = S u r l e g e n r e Neolampas, 741. les l a m b e a u x de Lias s u r é l e v é s du Morv a n et s u r l e s s o u l è v e m e n t s s u c c e s s i f s de cette région, 191. Minerai de fer. O b s . s u r l e s p u i t s n a t u rels des calcaires porllandiens des N Ncolnmpas. S u r l e g e n r e — , p a r M. M u nier-Chalmas, 741. N E U M A Y E R (M.). R e m a r q u e s s u r l a c l a s s i - fication du Jurassique supérieur, 102. Nice. Note sur les g y p s e s d e l'ancien C o m t é d e — , p a r M. P o t i e r . 0 Œ i i L E H T (D.). D e s c r i p t i o n d e d e u x n o u v e a u x g e n r e s de Crinoïdes du terrain d é v o n i e n d e la M a y e n n e , 6 (Pl. I e t I I ) . = S u r l e D é v o n i e n d u d é p . d o la S a r t h e , e n c o l l a b o r a t i o n a v e c M. D a v o u s t , (597. Oiieaur fossiles. Sur les — des terrains tertiaires inférieurs des environs d e R e i m s , p a r M. V. L e m o i n e , 3 9 8 . Oslrea Falsani. Observations paléontologiques sur les couches à — dans les environs de Hauterives (Drôme), par M. A. L o c a r d (Pl. IX), 3 0 7 . OUSTALET. Obs. 397. p Piques (île tic). L e s r o c h e s v o l c a n i q u e s c i e l ' — , p a r M. Ch. V é l a i n (Pl. XI), 115. P E R O X . Ëchinides fossiles d'Algérie, 673. Phosphorites. Note sur les — n o u v e l l e m e n t d é c o u v e r t e s d a ' i s le Midi d e l ' E s p a g n e , p a r M. C a l d e r o n , 1 1 . Poissons fossiles. Note sur un g i s e m e n t do — dans les marnes aptiennes de R o s a n s ( H a u t e s - A l p e s ) , p a r M. Ch. L o r v , 677. P o M i u . (A.). O s s e m e n t s d ' É l é p h a n t s et d'Hippopotames d é c o u v e r t s dans une station préhistorique d e la plaine d'Eghis ( p r o v . d'Oran), = 4 1 . Obs. 397. Porphyrites. Note sur les — micacées du M o r v a n , p a r M. Michel-Lôvv, 873. P O T I E R . Note sur les Gypses de l'ancien Comté d e Nice, 603. = Note sur c e r tains g n e i s s d e s e n v i r o n s d e Fréjus, (iOli. = N o t e s s u r l e s b l o c s d u G r o s Mont et d u R o u m o n t a u N . O . d ' A v a l l o n , 838, 8 1 3 . = O b s . 9 3 7 . Président. Allocution du — , 517. R Rayogruphe ou cercle unitaire r a p p o r t e u r a u t o m a t i q u e a v e c l u n e t t e et b o u s s o l e p e r f e c t i o n n é e s , p a r M. H e y - L e s cure, 562. Récollets (itont des). Obs. sur le — , a u p r è s d e C a s s e l , p a r MM. C a r e z et Monthiers, 620. Reims. Note s u r les o s s e m e n t s fossiles d e s terrains tertiaires inférieurs des e n v i r o n s d e R e i m s , p a r M- V. L e m o i n e , 558. Rennes. Sur le c a l c a i r e d e L o r m a n d i è r e p r è s — , p a r M. b e l a g e , -126. • Note s t r a t i g r a p h i q u o s u r le b a s s i n t e r t i a i r e d e s e n v i r o n s d e — , p a r M. L e b e s c o n t e , 451. = Étude s u r l e s f o s s i l e s d e l'étage tongrien des environs de —, par M. T o u r n o u ë r (Pl. X ) , 1 0 t . Reliefs du Globe. N o t e s u r - l a d i s p o s i t i o n g é n é r a l e d e s — t e r r e s t r e , p a r M. d e L a p p a r e n t . O b s . d e M. d e C h a n c o u r tois, 316. Reptiles. Les — de l'époque p e r m i e n n e a u x e n v i r o n s d ' A u t u n , p a r M. G a u d r y (Pl. III et I V ) . 6 2 . R K Y - L I : S I . L ' I \ I : . Carte g é o l o g i q u e d e T a r n et-Garonne. = R a y o g r a p h e ou cercle unitaire rapporteur automatique a v e c lunette et b o u s s o l e perfectionnées, 562. Rhinocéros lichnrhinus. Sur une dent d e — d ' A l g é r i e , p a r M. G a u d r y , 6 0 9 . Rhône. Sur les argiles lacustres quatern a i r e s d e la v a l l é e d u — , p a r M. A . Locard. Rosans ( H a u t e s - A l p e s ) . N o t e s u r un g i sement de poissons fossiles dans les m a r n e s a p t i e n n e s d e — , p a r M. Ch. Lory. 677. R r r o r . É o c e n e et O l i g o c è n e , 5 8 2 . S Subies de Sinceny. Note sur les —, par M. N. d e M e r c e y , 4 0 1 . = S u r la p o s i t i o n d e s — , pa"r M. H é b e r t , 1 0 8 . = O b s . p a r M. G. D o l l f u s , 1 1 2 . = Note s u r l e s — , p a r M. N . d e M e r c e v , 5 7 9 . = R é p o n s e d e M. H é b e r t , 5 8 t . = D e r n i è r e s o b s e r v a t i o n s s u r la p o s i t i o n d e s — , p a r M. N. d e M e r c e y , 6 1 0 . Saffré (Loire-Inf.). Relations d o J'Éocéne e t d u M i o c è n e à — , p a r M. É d . D u f o u r , 13. = R é p o n s e d e M. V a s s e u r , 4 0 6 . = O b s . d e M. d e T r o m c l i n , 4 0 7 . Saint-Germain-en-l.aye. S u r la p r é s e n c e à — des Lignites du Soissonnais, par M. H é b e r t , 7 3 9 . Saône (la). D e u x i è m e n o t e s u r l e c h r o n o m è t r e d e — , p a r M. T a r d y , 5 1 1 . Saïgas. Sur l'existence d e s — en France p e n d a n t l'âge du R e n n e , 396. S A J ' O H T A (G. D E ) . L e M o m i e d e s p l a n t e s avant, l ' a p p a r i t i o n d e l ' h o m m e , 9 9 . Saulieu. Compte-rendu de l'excursion d u 2 0 a o û t , d e P i é c y - s o u s - T l u ' l à la Motte-Ternant, e n v i r o n s de —; Visite a u x G r a v e l l e s , p a r M. Ch. V é l a i n , 8 9 0 . S A U V A G E (11.). S u r l e g e n r e M a c h i m o s a n r c , 6'>2. Seine (Bassin de la). Les dépôts q u a t e r n a i r e s du — . p a r M. D o l l f u s , 3 1 9 . Semur. Visite aux collections de —, par M. V é l a i n , 8 0 4 . = E x c u r s i o n a u x e n v i rons de —, 805. = Compte-rendu de l a C o u r s e du 2 0 a o û t , d e — h S a u l i e u , p a r la M o t t e - T e r n a n t , p a r M. M i c h e l Lévy, 818. Seychelles ( I l e s ) . N o t e s u r la c o n s t i t u tion g é o l o g i q u e d e s — , p a r M. V é l a i n , 278. Sinceny. P r é s e n t a t i o n p a r M. D o l l f u s d'une note sur les Sables de — . Obs. d e AI. H é b e r t , 19, île M. d e M e r c e y , 4 0 t . = S u r la p o s i t i o n d e s S a b l e s d e — , p a r M. H é b e r t , 4 0 8 . = O b s . d t M. D o l l f u s , 4 1 2 . = S u r l a p o s i L i o n d e s S a b l e s d e — , p a r M. N . d e M e r c e y 5 7 9 . = D e r n i è r e s o b s e r v a t i o n s s u r la p o s i t i o n d e s S a b l e s d e — , p a r M. N . d e ; M e r c e y , G10. = O b s . d e M. H é b e r t , 7 4 0 . STKUCKMA.NN. Présentation de son ou- v r a g e , « le Jura supérieur des environs de Hanovre » , p a r M. d e L a p p a r e n t , 3 1 5 . = O b s . d e M. H é b e r t , 3 9 7 . T TARDY. Le dernier diluvium quaternaire, 500. = D e u x i è m e note sur le Chronom è t r e d e la S a ô n e , 514. = D e la p r é sence d e quelques vestiges d'anciens glaciers dans le beaujolais, et d e l ' â g e d e la M o r a i n e d e S a i n t e - C é c i l e - l a Valouse (Vallée d e la Grôsne), 744. Tarn-et-Garonne. Sur la Carte g é o l o g i q u e d u — , p a r M. R e y - L e s c u r e , 5 6 2 . Terebratula diphya e t T. janitor. Note s u r la p o s i t i o n q u ' o c c u p e n t à l'île M a j o r q u e l e s — , p a r M. H e r m i t e , 2 0 7 . Terebratulidœ. Note sur q u e l q u e s g e n r e s d e — e t d e Waldheimiidœ, p a r M. D o u villé, 251. T E H Q U E M . Observations sur les Foraminifères d u terrain tertiaire parisien, 249. Terrain carbonifère. Sur l e — d e l'arr. d e C o r l e , p a r M. H. C o q u a n d , 2 7 . Terrain crétacé. Recherches sur le — des Ardennes et des régions v o i s i n e s , p a r M. Ch. B a r r o i s , 1 9 . = A n a l o g i e d e disposition d e s joints d e s falaises c r é tacées d e s environs du Tréport avec les résultats antérieurement obtenus dans d e s expériences synthétiques, p a r M. D a u b r é e , 6 0 . = D a n i e n , G a r u m n i e n e t D o r d o n i e n , p a r M. H. A r n a u d . = Note s u r l e s terrains crétacés d e la v a l l é e d e l a B r e s l e , p a r M. J . d e Morgan, 197. — Note s u r la Craie d u d é p a r t e m e n t d e l ' Y o n n e , p a r M. J u l e s Lambert, 202. = Note s u r la position q u ' o c c u p e n t à l ' î l e M a j o r q u e l e s Terebratula diphya e t T. janitor, par M. H . H e r m i t e , 2 0 7 . = Remarques sur la classification d u terrain crétacé s u p é r i e u r , p a r M. N . d e M e r c e y , 3 5 5 . = Note sur l'existence d u terrain n é o comien a u x environs d e Tournus ( S a ô n e - e t - L o i r e ) , p a r M. F . D e l a f o n d , 4 0 3 . = O b s . s u r u n e n o t e d e M. B a r rois, relative a u terrain crétacé d e s A r d e n n e s , p a r M. M e u g y , 4 4 5 . = P r o fil d u c h e m i n d e f e r d e S a i n t - J e a n d'Angély, entre Grandgent et Tailleb o u r g , p a r M. H. A r n a u d , 5 8 8 . = N o t e s u r l e Gault d u d é p . d e l ' A r i è g e , p a r M. d e L a c v i v i e r , 5 9 2 . = L e C r é t a c é i n f é r i e u r d a n s l e s A r d e n n e s , p a r M. d e L a p p a r e n t , 613. = Sur la limite d e s terrains jurassique e t — , au S u d d e C h a m b é r y , p a r M. H o l l a n d e , 6 8 6 . = Note sur l e Crétacé s u p é r i e u r d u d é p . d e l ' A r i è g e , p a r M. d e L a c v i v i e r , 7 1 8 . Terrain déoonten. Description de deux n o u v e a u x genres d e Crinoïdes d u — d e l a M a y e n n e , p a r MM. D . Œ h l e r t (Pl. I e t II), 6 . = S u r l e — d u d é p . d e l a S a r t h e . p a r MM. Œ h l e r t e t D a voust, 697. Terrain houiller. N o t e s u r l e g e n r e Mariopteris, p a r M. Z e i l l e r (Pl. Y e t Y I ) , 92. Terrain jurassique. R e m a r q u e s s u r la classification d u Jurassique supérieur, p a r M. N e u m a y e r , 1 0 4 . = N o t e s s u r l e s C i d a r i d é e s j u r a s s i q u e s d e la F r a n c e , p a r M. G. C o t t e a u , 2 4 6 . = N o t e s u r l ' o u v r a g e d e M. S t r u c k m a n n : Le Jura supérieur des environs de Hanovre, p a r M. A . d e L a p p a r e n t , 3 1 5 = D e l'extension géographique et stratigraphique du Purbeckien dans le Jura, p a r M. E m i l e B e n o î t , 4 8 4 . = L é m e n c et Nivolet a u N. d e C h a m b é r y , p a r M. H o l l a n d e 6 7 8 . = S u r l a l i m i t e d e s terrains — et crétacé, au S. d e Chamb é r y , p a r M. H o l l a n d e , , 6 8 6 . = O b s e r vations sur les puits naturels des calcaires portlandiens d e s d é p . d e l a Haute-Marne et d e la Meuse et sur l e minerai d e fer qu'ils renferment, p a r M. J. C o r n u e l , 7 2 2 . Terrain permien. Les reptiles d e l'époque p e r m i e n n e aux e n v i r o n s d'Autun, p a r M. A l b . G a u d r y 0?1. I I I e t IV), 6 2 . Terrain quaternaire. Sur les argiles lacustres quaternaires d e la vallée d u R h ô n e , p a r M. L o c a r d , 1 0 8 . = Q u a t e r n a i r e e t D i l u v i u m r o u g e , p a r M. V a n don Broeck. 209. = Note s u r la p o s i tion stratigraphique d e s terrains t e r tiaires s u p é r i e u r s e t quaternaires à H a u t e r i v e s ( D r ô m e ) , p a r M. A . F a i s a n (Pl. V I I I ) , 2 8 5 . = L e s d é p ô t s q u a t e r naires du Bassin d e la Seine, p a r M. G. D o l l f u s , 3 1 8 . = L e d e r n i e r d i l u v i u m q u a t e r n a i r e , p a r M. T a r d y . 5 0 0 . Terrain serpentineux. S u r l e — d e l'arr. d e C o r t e , p a r M. H . C o q u a n d , 2 7 . Terrain tertiaire. Relations d e l'Êocène e t d u M i o c è n e à Saffré (Loire-Inf.), p a r M. E d . D u f o u r , 1 3 . = S u r l e s a s sises supérieures du terrain tertiaire d u B l a i s o i s , p a r M. H. D o u v i l l é , 5 2 . = S u r l a M o l a s s e d e C u c u r o n , p a r M. P . Fischer. 218 = Sur l e s rapports d e la Molasse d e Cucuron a v e c l e s Mol a s s e s d e l'Anjou e t d e l ' A r m a g n a c , p a r M. T o u r n o u ë r , 2 2 9 . = O b s e r v a tions sur l e s Foraminifères d u — p a - r i s i e n , p a r M. T e r q u e m , 2 4 9 . = N o t e s u r la p o s i t i o n s t r a t i g r a p h i q u e des t e r r a i n s t e r t i a i r e s s u p é r i e u r s et q u a ternaires à Hauterives (Drôme), par M. A. F a i s a n (Pl. VIII), 2 8 5 = S u r l e s Oiseaux fossiles des terrains tertiaires inférieurs des environs de R e i m s , par M. V. L e m o i n e , 3 9 8 . = S u r l e s S a b l e s d e S i n c e n v ; n o t e s d e M. d e M e r c e v , 4 0 2 ; d e M . ' H é b e r t , 1 0 8 ; d e M. D o l l f u s , 412. = E t u d e d u c a l c a i r e île L o r m a n d i è r e , 120. = r N o t e s t r a t i g r a p h i q u e s u r le b a s s i n tertiaire d e s e n v i r o n s de R e n n e s ( I l l e - e t - V i l a i n e ) , p a r M. L o b e s conte, 451. - Étude sur les fossiles d e l'étage tongrien des e n v i r o n s de R e n n e s , p a r M. T o u r n o u ë r (Pl. X), 101. = N o t e s u r la d é c o u v e r t e d e d e u x e s p è c e s nouvelles du genre Antedon, dans les terrains tertiaires s u p é r i e u r s d u b a s s i n d u R h ô n e , p a r M. F o n t a n nes. 497. — Note sur les o s s e m e n t s fossiles d e s terrains tertiaires inférieurs d e s e n v i r o n s d e R e i m s , p a r M. V. L e moine, 558. = É o c è n e et O l i g o c è n e , p a r M. A. R u t o t , 5 8 2 . — O b s . s u r l e Mont d e s R é c o l l e t s , a u p r è s d e Cassel, p a r MM. C a r e z e t M o n t h i e r s , 0 2 0 . = Description d'espèces nouvelles des terrains tertiaires du bassin de Paris, p a r M. C a r e z , 0 3 7 . = S u r l e s S a b l e s moyens aux environs de ChâteauT h i e r r y , p a r M. C a r e z , 0 1 1 . = S u r la présence a Saint-Germain-en-La\e des L i g n i t e s d u S o i s s o n n a i s , p a r M. H é b e r t , 7M9. N o f e s u r l e s c a l c a i r e s ; ! Er.hinalam- pas Michelini d u Midi d e la F r a n c o , 7 1 0 . = Obs. sur les terrains tertiaires du C o t e n t i n , p a r M. V a s s e u r , 7 4 1 . = O b s . sur le — s u p é r i e u r d e S a o n e - e t - L o i r o et des départements voisins, par M. F r é d . D e l a f o n d , 9 3 0 ; = Obs. de M. P o t i e r , 9 3 6 . Terrain volcanique. Les roches v o l c a n i q u e s î l e l'ile d e P â q u e s , p a r M. C h . V é l a i n (Pl. XIj, 4 1 5 . Tuurmuliuc. S u r l e g i s e m e n t d e la — aux environs de Saint-Malo, par M. D e l a g e , 7 7 . TOURNOLEII. Sur les r a p p o r t s de la Mo- lasse de Cucuron a v e c les Molasses d e l'Anjou et d e l ' A r m a g n a c . 229. = S u r la M o l a s s e m i o c è n e d e Forcalquier, p a r M. T o u r n o u ë r , 2 3 7 . = P r é s e n t a t i o n d e Y Etude stratigraphique et paléontologique sur le bassin de Yisan fVaucluseJ, p a r M. F o n t a n n e s , 3 8 7 . = Etude sur les fossiles de l'étage t o n g r i e n d e s e n v i r o n s d e R e n n e s (Pl. X), 4 6 1 . = P r é s e n t a t i o n d e la d e s c r i p t i o n d e la Faune malucologiquc des terrains quaternaires des environs de Lyon; p a r M. L o c a r d . 5 7 1 . = I n c i s i o n s s u r un o s ù'IIalitherium, 609. = Sur une d e n t il'Equus Stcnonis ? d'Ain J o u r d e l , p r è s d e Constantin!', 711. Tournus (Saône-et-Loire). Note sur l'existence du terrain n é o c o m i e n a u x e n v i r o n s d e — , p a r M. F. D e l a f o n d , 103. TRO.MICI.IX 008, (nie). Obs. 77. 102, 407, 463, 609. V V A N D E S B R O E C K . Q u a t e r n a i r e et D i l u vium rouge, 209. V A S S E U R . R é p o n s e à u n e n o t e d e M. D u f o u r « Relations de l'Eocène et du Miocène » à Saffré, 406. = Sur l e s terrains tertiaires du Cotentin, 741. Vauclusc (dép. de). Note p a l é o n t o l o g i q u e s u r la M o l a s s e d e C u c u r o n . p a r M. P . F i s c h e r , 2 1 8 . = S u r l e s r a p p o r t s de la Molasse de Cucuron a v e c les M o l a s s e s d e l ' A n j o u et d e l ' A r m a g n a c , p a r M. T o u r n o u ë r , 2 2 9 . V E L A I N (Ch.'. N o t e s u r la c o n s t i t u t i o n g é o l o g i q u e d e s lies S e y c h e l l e s . 278. = N o t e s g é o l o g i q u e s s u r la H a u t e - G u y a n e , d ' a p r è s l e s e x p l o r a t i o n s du D' C r e vaux, 388. = Les roches volcaniques d e l'Ile d e P â q u e s (Pl. XI), 4 1 5 . = R é s u m é au sujet d e s terrains stratifiés et d e s f a i l l e s q u i e n v e l o p p e n t le M o r - v a n , 766. = Visite aux collections de S e m u r , 8 0 4 . -- E x c u r s i o n a u x e n v i rons de Semur, 805. = Compte-rendu d e l ' E x c u r s i o n d u 19 a o û t , à A v a l l o n , 883. = C o m p t e - r e n d u d e l ' E x c u r s i o n du 2 0 a o û t , d e P r é c y - s o u s - T h i l à l a Motte-Ternand, environs de Saulieu; Visite a u x Gravelles, 890. Compterendu de l'Excursion du 21 août au plateau de P e n s i è r e s , 899. = Sur les l a m b e a u x de Lias s u r é l e v é s du M o r v a n et s u r l e s s o u l è v e m e n t s s u c c e s s i f s d e c e t t e r é g i o n , p a r MM. — e t M i c h e l L é v y . = C o m p t e - r e n d u d e la c o u r s e du 23 août, d e s c e n t e d e L o r m e s à C o r b i g n y , 9 0 9 . = C o m p t e - r e n d u d e la c o u r s e du 2 3 a o û t ( s u i t e ) ; e n v i r o n s d e C o r b i g n y ; c o u p e d e la t r a n c h é e d u B a t t o y ; l a m b e a u x t e r t i a i r e s à la G a renne, 920. w Widdlieimiidœ. Note sur quelques genres île Terebi-atulidœ et d e — p a r M. H. Douvillé, 251. Y Yonne ( d é p . d e 1 ) . N o t e s u r la Craie d u d é p . d e 1'—. p a r M. J. L a m b e r t , 2 0 2 . z ZF.IÏ.I.F.11 (R.). P r é s e n t a t i o n d e l'Atlas d u I t o m e IV d e l ' E x p l i c a t i o n d e la Carte I g é o l o g i q u e de la France, 9 2 . = N o l e s u r l e g e n r e Mariopteris (Pl. V e t VI), 9 2 . Gi TABLE DES GENRES ET DES ESPÈCES DÉCRITS, FIGURÉS, DISCUTÉS ET DES SYNONYMIES OU DÉNOMMÉS A INDIQUÉES Aclinodon ( v e r t è b r e s d e 1'), 6 3 , P l . III. Aclinoslreon, Bayle, 91. Aetoslreon, Baylé. 91. Ancillaria glandiformis, L k . , 4 7 1 (Pl. X). Antcdon Meneghinianus, Font.. 499. — rhodanicus, Font., 499. Archiacina, M.-Ch., 445. Aulacothyris, Douv., 277. — re.supinala, 2 7 7 , f. 1 9 . Aviculopeclcn Keyserlingi, Œhl. e t D a v . , 7 1 5 (Pl. XI). Avicula stampiniensis, Dcsh., 479. Helcmnopiis, Bayle, 91. Jlellerophon Hermitei, Œhl. et D a v . , 713 (PI. X V ) . — angulalus, G u e r . , 7 l 4 | (Pl. XV). Dronleus Yerncuilli, Œhl. et Dav., 703 (Pl. XIII). liulimus Vasscuri. C a r e z , 6 3 9 (Pl. XII). Dulla ( H a m i n e a ) bnrdigalemis. Orb., 478. Calyplrœa labellata. Dcsh., 478. Canccllaria Sandbcrgcri, Tourn., 270 (Pl. X). Catanlosloma liaylei, Œhl. et Dav., 713 (Pl. X V ) . Ceraloslreon, Bayle, 91. Chcmnitzia semi'decussala, Lk.. v a r . , 476. Cerithium Lebcscontei, T o u r n . . 474 (Pl.X). — subcinctum, O r b . , 4 7 5 (Pl. X). Clonocrinus, Œhl., 8. — Œ h l . , 9 (Pl. II, fig. 2 - 4 ) . Cosnothyris, Douv., 270. — vulgaris, 2 7 0 , f. 1 1 . Coralliodcndron Œhlerli, Mun.-Ch., 702, fig 4. — arbuscula. 6 6 3 , fig. 1. — elongalum, Lam., sp., ( M u n . - C h . ) , 6 6 6 , fig. 2 . — margarilula, Lam., sp. (Mun.-Ch.) , 6 6 8 , f i g . 3 . Crassinella, Bayle, . 1 . Cyclolina armorica, d'Àrch., 445. CylindrolcnthU, Bayle, 91. Cyprœa. sp.. 472. DaclyloleulhU, Ba\lc, 01. Dcshayesia'l 4 7 3 (Pl. X). (<) DANS NOUVEAU CE VOLUME Diastoma costellata, L k . , 4 7 6 (Pl. X). Dielasma King, 269. — elongalum, 2 6 9 , fig. 1 0 . Dictyothyris, D o u v . , 267. — coarctata, 2 6 7 , f. 7 . Diplothmema, Stur, 93. Duvalia, Bayle, 91. Echinocyamus Iriangularis, Tourn., 467 (PI. X ) . — armoricus, Tourn., 467 (Pl. X ) . Echioceras, B a v l e , = Ophioceras, Hyatt, 91. Elephas atlanticus, Vom., 44. Euchirosaurus Rochei, G a u d . , 7 3 (Pl. IV, fig. 4 ) . Eudesia, King, 276. — cardium, 2 7 7 , f, 18 Fasciolaria subcarinata, Grat., 4 6 9 . Sandbergeria Dollfusi. Tourn., 475 (PI. X ) : Glossothyris, D o u v . , 267. — nucleata, 2 6 8 . f. 8 . Gonioteutkis, Bayle, 91. Hemifusus polygônatus, Brong., 469. Haaniceras, Bayle. = Ceratites, Haan, n o n Tournf., 9 1 . Jovellania, Bayle, 91. Lapeirousea, Bayle, 91. Leptœna acutiplicata, Œhl. et D a v . , 7 0 8 (Pl. X I V ) . — Davousti.de Vern., 706(PI.XV). — Sarthaccnsis, Œhl. e t D a v . , 707 (Pl. X I V ) . — Soyei. Œhl. et Dav., 705 (Pl. XIII). Lillia, Bayle, 91. Liolhyris, D o u v . , 265. — vitrca, 2 6 6 . f. 6. Littorinclla armorica, Tourn., 477 (Pl. Xi. Littorinclla ? globularis. Tourn., 478 (Pl. X). Lœvicardium aquitanicum, Mayer. 479. Lucina Thierensi, Heb., var. "occidentalis, 480. (I) Les n o m s en c a r a c t è r e s r o m a i n s «ont e e u Y q u e l e s a i i l e u r * p l a c e n t c i synonymie. Ludwigia, Davle, 91. Lutetià Munie'ri, T o u r n . , 4 8 0 .'Pl. X). Mucundrevia, King, 211. — crant'iim, 212, lig. 12. Machimosaurus Mosœ, S a u v . , 691. Marginella, sp., 410, 411. Mariopteris latifolia, Brong., s p . . 92 (Pl. V U . — nervosa, Brong., sp., 92 (Pl. V, fig. 1 e t 2 ) . Meaateulhis, Bayle, 91. MelanopsisLaub'ricrei,Carczfi3~ (Pl. XII). Magas pumilus, 2 5 0 , f. 1. Murex Yasseuri, Tourn., 469. Murex Sarronieniis. C a r e z , 6 7 8 (Pl. X ) . Myophorella, Bayle, 91. Natica crassatina, Lk , 4 7 2 . — utigustatu, Grat., 4 1 2 . — s p . . 473. Nalicopsis Digsbyi. Œhl. et Dav., 712 (Pl. X V ) . — eleganlula, Œhl. ot D a v . , 1 1 2 !P1 X V ) . Neolampas, Mun.-C. = Echinolampas Ipro p a r t e ) . Neothyris, Douv., 211. — lenlicularis, 2 5 6 , f. 3 , 2 1 4 , f. 1 5 . Neumayria, Bayle, 91. Nucleolites Lebescontei, Tourn., 468 (Pl. X ) . Oslrea. sp., 418. Oslrea burriensis. Font., 309. Oslrea caudula, Miinst., 2 1 1 . — Faisant, L o c , 3 1 0 (Pl. I X ) . Ostrca (Exogyraj Sellci, Tourn., 211. Ovula girjantea. Miinst., 5 1 1 . Ovulilés, 667. Pachyceras. Bayle, 91. Pachyteulhis, Bayle. 91. Papula, Bayle = Cidaris, auct. n o n Klein. 92. Parkinsonia, Bayle, 91. Peeten prcescabriusculus, Font., 242. — simplex (P. p a l m a t u s , L k . ) , Micholetti, 211. — (Vola) subbenedic'.us, Font., 213. Penlamerus aMnis. Œhl. et Dav., 710 (Pl. X I V ) . Pereirœa sp., Tournoutir, 239. Pictonia, Bayle, 91. Pirula (Melongena) cornuta. Ag., 239. Platyceras Lorierei. de Vern., 711 (Pl. XV). Pleuronoura Pellali, Garni., 7 2 (Pl. XIV, l i g . 1). Pleurotomaria pseudodecussalus, Œhl. e t D a v . , 7 1 1 (Pl. X I V ) . Plesiothyris, Douv., 275. — Yerneuilli. 2 7 5 . f. 1 6 . Prolriton petrolei, G a u d . , 1 0 (Pl. I V , fig. 2 , 3 ) . Proelus Gueranqeri, Œhl. et Dav., (Pl. X i l l ) . Psammobia, s p ? , 481. Pseudopecten, Bavle, 91. Plerinea Morleli". Œhl. et Dav., 115 (Pl. XV). Puzosia, Bavle, 91. Pygope Imk'., 268. — irùjuetra, 2 6 8 , f. 9 . Reineckeia, Bavle. 91. Rliynchonella Chaiqnoni, Œhl. et Dav., 7 0 5 (Pl. XIII). Rhynçhoslreon, Bayle. 91. Rhyncholrelu Drul'onensU, Œhl. et Dav., 7 0 9 (Pl. X I V ) . Schlolheimia, Bayle, 91. Sonneratia, Bavle, 91. Sonninia, Bayfe. = Waagenia, Bayle, non Neuni., 91. Sphœroceras, Bavle, 91. Spirifer Jouberii, Œhl. et Dav., 709 (Pl. X I V ) . Tellina cf. Raulini, Desh., 480. Tentaculites slrialus, G u e r . , 7 1 4 (Pl. X V ) . Terebratella Evansii, 2 5 6 , f. 2 . Terebralula, 261. — terebralula, 2 6 4 , f. 5 . Terebralulina 263. — caput serpenlis, 2 6 3 , f. 4 . Thylacocrinus. Œ h l e r t , 6. — Yannioti, Œ h l . , 7 (PI I ; P l . II, f. I ) . TornatellaMonthiersi, C a r e z , 6 1 0 (Pl. XII). Tornalina exerla, Desh , s p . , 478. Trochus auversianus, C a r e z , 6 1 0 (Pl. XII). Uncinulus. Bayle, 91. Turritella planispira, Nyst, var., 471 (Pl. Xi. Turritella lerebralis, Lk., 240. Trigeria. Bayle, 91. Wdldheimia, King, 213. — flavescens, 2 7 3 , f. 1 3 , 2 7 1 , f. 1 4 Waagenia, Bayle, 9 1 . Zeilleria, Bayle, 91, 215. — cornuta, 2 1 6 , f. 1 1 . L I S T E DES PLANCHES I, p. 6. D. ŒHLERT. — Fig. 1-7. Thylacocrinus II, p. 6. D. ŒHLERT. — Fig. 1. Thylacocrinus Clonocrinus Bigsbyi, III, p. 7 5 . ALB. Vannioti, Vannioti, Œhl. Œhl. ; fig. 2-4. Œhl. — Vertèbres de l'Actinodon. GAUDRY. IV, p. 7 5 . A L B . G A U D R Y . — Fig. 1. Pleuronoura. Pellali, Gaud. ; fig. 2 - 3 . Protrilon pelrolei, Gaud. ; fig. 4 - 5 . Euchirosaurus Rochei, Gaud. V, p. 9 2 . R. ZEILLER. — Mariopleris nervosa, Brongniart (sp.). VI, p. 92. R. ZEILLER. — Mariopleris latifolia, Brongniart (sp.). VII, p. 1 0 8 . D A U B R É E . —Application de la méthode expérimentale à l'étude des déformations et des cassures terrestres. VIII, p. 2 8 5 . FALSAX. — Vue géologique et panoramique des collines de Hauterives (Drôme). IX, p. 3 0 7 . A. LOCARD. — Oslrea Falsani. X, p. 4 6 4 . T O U R N O U Ë R . — Fig. 1. Murex Vasseuri; fig. 2. Cancellaria Sandbcrgeri; fig. 3-. Ancillariaglandiformis; fig. 4. Deshayesia; fig. 5. Cerithium Lebescontei; fig. 6. C. subcinlum; fig. 7. Sandbergeria Dollfusi; fig. 8. Diasloma coslellata; fig. 9. Turritella planispira; fig. 10. Litlorinella armorica; fig. 1 1 . L. globularis; fig. 1 2 . Lulelia Munieri; fig. 1 3 . Echinocyamus armoricus; fig. 14. E. Iriangularis; fig. 1 5 . Nucleolites Lebescontei. XI, p. 4 1 5 . CH. VÉLAIN. — Roches volcaniques de l'île de Pâques. XII, p. 637. L . C A R E Z . — Fig. 1 - 5 . Melanopsis Laubrierei, Car. ; fig. 6-8, 1 5. Murex sarroniensis, L . Car.; fig. 9 - 1 1 . Bulimus Vasseuri, Car. ; fig. 1 2 - 1 4 . Tornalella Monthiersi, Car.; fig. 1 6 - 1 8 . Trochus auversianus, Car. XIII, p. 697. ŒHLERT et DAVOUST. — Fig. 1-1 a. Proetus Guerangeri, et Dav. ; fig. 2-2c. Bronteus Verneuili, chonclla Chaignoni, Dav. Œhl. Œhl. et Dav. ; fig. 3-36. Rhyn- Œhl. et Dav.; fig. 4 - l c . Leplœna Soyei, Œhl. et XIV, p. 697. Q E I I L E R T ot D A V O U S T . — Fig. 1-16. Leptœna Davousli, de Vorn.; fig 2-26. Leptœna sarthacensis, Œhl. cl Dav.; fig. 3-36. Leptœna acutiplicata, Œhl. et Dav. ; fig. 4-4a. Ilhynchotreta Drtdonensis, Œhl. et Dav. ; fig. 5 - 5 a . Spirifer Jouberti, Œhl. et Dav. ; fig. 6 - 6 a . Pentamerus a/finis, Œhl. et Dav. XV, p. 697. Œ H L E R T et D A V O U S T . — Fig. 4 - 1 c . Platyceras Lorieri, de V e r . , s p . ; fig. 2-26. Naticopsis Digsbyi, Œhl. et Dav.; fig. 3-3c. Naticopsis eleganlula, Œhl. et Dav.; fig. 4 - l a . Catantostoma Baylei, Œhl. et Dav. ; fig, 5-oc. Bellerophon Hermilei, Œhl. et Dav. ; fig. 6-66. Bellerophon angulatus, Guéranger; fig. 7-76. Tenlaculites slriatus, Guéranger; fig. 8. Aviculopecten Keiserlingi, Œhl. et Dav. XVI, CH. XVII, CH. XVIII, V É L A I N . — Fig. 1. Coupe du plateau de Massène ; fig. 2. Coupe de la butte au télégraphe prés Semur; fig. 3. Coupe du petit chemin des Vignes, au-dessus do la ferme Cary; fig. 6. Les failles de Fiée et do Brianny. V É L A I N . — Fig. 1. Coupe do la tranchéo du gaz à la Chaume aux Aulnes; fig. 2. Coupe du rû de Cernant à la montée do Collonge. C H . V É L A I N . — Fig. 4. Les failles de Pontaubert; fig. 2. Coupo do l'infrà-lias dans la plaine d'Etaules; fig. 3 . Faille de la Motte-Ternand; fig. 4 et '6. Failles de la bordure orientale du Morvan. XIX, CH. XX, CH. XXI, CH. XXII, V É L A I N . — Fig. 1. Les failles de Ccrvon; fig. 2. Coupe de la montée de Chastellux; fig. 3. La plaine d'Etaules, au-dessus d'Avallon. V É L A I N . — Coupe de la tranchée du Battoy, près Corbigny (revers Est); fig. 2. Coupe à l'extrémité do la tranchée du Battoy ; fig. 3. Coupe de la tranchée du Battoy (revers Ouest); fig. 4. Coupe do l'infrà-lias, dans la tranchée du chemin de fer, au passage à niveau ; fig. 5. Coupo Est-Ouest, au travers du Morvan, de Saulieu à Lormes; fig. 6. Coupo de Saint-Honoré à Lucy. V É L A I N . — La zone ferrugineuse Bajocienne au contact du Fullers et du calcaire à Entroques au château de Chaudioux. — Plan de la faille de Saint-Honoré. — Coupe de Monjoux à la roche Millay. C H . V É L A I N et M I C H E L - L É V Y . — Failles de la bordure orientale du Morvan et lambeaux do lias surélevés. Failles de la bordure orientale du Morvan. DATES DE LA PUBLICATION DES Livraison NUMÉROS QUI COMPOSENT CE VOLUME 1 ( F e u i l l e s 1 - 3 e t A) Janvier — 2 ( — 4 - 6 e t B, P l a n c h e s I-VI) Avril 1879 — 3( — 7 - 1 2 e t C-E, P l . VII) Août — 4( — 1 3 - 1 7 e t F-H) Janvier — 5( — 1 8 - 2 1 e t I , P 1 . VIII-IX) Août — — 6 ( — 22-25) Septembre — — 7 ( — 2 6 - 3 0 e t J, P l . X) Octobre — — 8 ( — 31-36) Novembre — — — 1880 — 9( — 3 7 - 4 1 , P l . XI-XII) Décembre — 10 ( - 4 2 - 4 7 , K e t L, P I . X I I I - X V ) Mars 1881 — 11 ( — Janvier 1882 1 8 - 6 1 , P I . XY.1-XXI) — N O T A . — L e s chiffres inscrits sur la p r e m i è r e p a g e d e c h a q u e feuille, en b a s , à g a u c h e , i n d i q u e n t la d a t e d u b o n à t i r e r . ERRATA Tome Pnj-'C VII (3° s é r i e ! , — 383, 40.5, — Ligne 1 3 , au lieu 1, ait lieu n o t e 1. au lieu de : e s t i m p o s s i b l e , lise: de : i m p o s e r , lise: de : t. V I , lise:: M e u l a n , i i n p . d e A. M a s s o n . : est-il i m p o s s i b l e . : inspirer. t. V I I . LISTE DES REÇUS E N DOS OUVRAGES OU E N ÉCHANGE PAlt LA SOCIÉTÉ GÉOLOGIQUE DE F R A N C E du 11 juin 1° (Les noms au OUVRAGES i novembre, NON des donateurs 4818. PÉRIODIQUES. sont en italique.) Ad an de Yarza (R.) et Fr. Arias. Bosquejo g e o l o g i c o y topografico de In zona m i n e r a m a s i m p o r t a n t e d e la provincia d e Vizcaya, 1 feuille ; ... Angelin (N. P . ) . Iconograph'a Crlnoideot-um in strates Sueciae s i l u ricis foss'dium, g- . '.n-4°, 6 3 p . , 29 p l . ; S t o c k h o l m , 1 8 7 8 , chez S a m son et Walliii (Académie des Sciences de Suède). Barrial Posada. Estudio g e o l o g i c o de la région aurifeva d e T a c u a r e m b o , q u e c o m p r e n d e l o s distriéo-- de Yaguari, d e l o s Corrales y d e Cunapb.-u, i n - 4 ° , 26 p . ; Paris. 1 8 7 8 . B e h m et W a g n e r . Die B e v ô l k e r u n g der Erde, V , in-4°, 1 2 0 p . , 2 p l . ; Gotha, c h e z 7 . Perthes, 1 8 7 8 (Mitth. a u s J. P. g e o g r . A a s t . , Ergànz. 55). Bronqniart (Ch.). Note sur ui> n o u v e a u g e n r e d'Orthoptère fossile de la -amille des P h a s m i e n s p r o v e n a n t des terrains s u p r à - h o u i l l e r s d e Commentvy (Allier) (Protophasma Dumasii), gr. i n - 8 ° , 9 p . , 1 p l . ; Paris, . . . ( A u n . S e . n a t . , 6 s é r . , Z o o L , l. VII). Bureau géologique de Suède. La Carte géologique de la Suède et ses e n v o i - à l'Exposition u n i v e r s e l l e d e Paris, eà 1 8 7 8 , avec u n e d e s c r i p tion s u c c i n c i e d e s formations g é o l o g i q u e s d e la S u è d e , i>>-S°, 5 7 p . ; Stockholm, 1878. 1 e Calderon y Arana (Salv.). Contribuciones al estudio d e la Fosforita de Belmez, gr. i n - 8 ° , 17 p . ; Madrid, 1 8 7 8 (An. S o c . E s p . Hist. n a t . , t. VII). — Olita d e Trasmiera ( S a n l a n d e r ) , g r . i n - 8 ° , 8 p ; Madrid, 1878' (Ibid.). — c t F r . Quiroga y Rodrigue/,. E r u p c i o n olitien del a y u n t a m i e n t o de Molledo ( S a n l a n d e r ) , in-8", 24 p . , 1 pl.; Madrid, 1877 ([d., t. VI). A Carte géologique détaillée de la France, touilles 1 (Calais), 18 (Le llàore) et 19 (Vvctot) ; Paris, 1 8 7 8 . Chamberlin (T. C). Geology of W i s c o n s i n , S u r v e y ol' 1873-77, t. II, gr. i n - 8 ° . 7 8 S p . , 37 p l . , et atlas in-fol. (le 1 4 c a r t e s ; 1877. — T h e Kettle Moraine ot' the great l a k e district of North A m e r i c a , i n - 8 ° , 2 0 p . , 1 p l . ; Paris, 1 8 7 8 . Chancourtois (A. E. B. de). Oclo-planisphère g n o m o n i q u e . Carte d u Globe dressée en projection g n o m o n i q u e sur les faces de l'octaèdre régulier circonscrit, d o n t l e s h u i t triangles j u x t a p o s é s ollrent le d é v e l o p p e m e n t , avec l'indication des points principaux du réseau p e n t a g o n a l qui j a l o n n e n t le tracé rectiligne de ce réseau, établie pour l'étude des a l i g n e m e n t s stratigraphiques en g é n é r a l , i n - f o l . , 3 p . , 1 p l . : Paris, 1 8 6 9 - 7 3 - 7 8 , chez Bertaux. — Course de la Société g é o l o g i q u e aux e n v i r o n s de Y e r n o n le jeudi 12 s e p t e m b r e 1878, in-8°, 4 p . , 1 p l . ; Paris, 1878. Chaper. Notice sur les h o u i l l è r e s d e D o m b r o w a , in-8", 2 3 p . ; Paris, 1878. Choffat (P.). Esquisse du Callovien et de l'Oxfordien d a n s le Jura occidental et le Jura m é r i d i o n a l , suivie d'un s u p p l é m e n t a u x c o u c h e s à Ammonites acanthicus d a n s le Jura occidental, i n - 8 ° , 140 p . , I p l . ; Genève, Bàle, L y o n , 1878, chez H. Georg (Mém. S o c . É m u l . D o u b s , 5« sér., t. III). Commission de la Nouvelle-Galles du Sud. Carte m i n é r a l o g i q u e et Statistique g é n é r a l e de la N. G. du S. ( N e w S o u t h W a l c s ) , Australie, 1 f. ; S y d n e y , 1 8 7 8 . — Carte agricole et Statistique g é n é r a l e de la N. G. d u S . . . . , 1 f.; Sydney, 1878. Copie (Edio.). On t h e Classification of t h e E x t i n c t E i s h e s of t h e L o w e r T y p e s , i n - 8 ° , 9 p . ; S a l e m , 1 8 7 8 (Pr. A m . Ass. f. Adv. S e , t. XXVI).' Cordella. La Grèce s o u s le rapport g é o l o g i q u e et m i n é r a l o g i q u e , i n 8°, 188 p . ; Paris, 1 8 7 8 . Cornet (F. L.). La Belgique m i n é r a l e , i n - 8 ° , S i p . ; Liège, 1878 (Catal. d e l'Expos. de l'Industrie m i n . belge). — Description des É c h i n i d c s d u Calcaire grossier de Mous par M. Cotteau ( R a p p o r t ) , in-8», 3 p . ; B r u x e l l e s , 1 8 7 8 (Bull. Ac. B. B e l g . , 2° sér., t. X L V ) . — e t / 1 . Briart. Sur la Craie b r u n e p h o s p h a t é e de Ciply, in-8°, 14 p . ; Liège. 1 8 7 8 ( A n n . S o c . g é o l . B e l g . , t. V). r o Cotteau (G.). P a l é o n t o l o g i e française, l sér.: Animaux invertébrés. Terrain j u r a s s i q u e , 39" livr. : Échinodcrmes réguliers, f. 1 5 - 1 7 , pl. 2 0 3 - 2 1 4 ; juin 1 8 7 8 ; Paris, chez G. Massou (Comité de la P. fr.). 3 Créditer. Traité d e Géologie et d e P a l é o n t o l o g i e , traduit sur la 3 édition a l l e m a n d e par M. Monniez, fasc. 2 et 3 , in-8°, p . 1 6 1 - 4 8 0 ; Paris, 1 8 7 8 , c h e z F. Savy. Crié (L.). R e c h e r c h e s sur la végétation de l'Ouest d e la F r a n c e à l'époque tertiaire, gr. i n - 8 ° , 72 p . , 15 p l . ; Paris, 1 8 7 8 , c h e z G. Masson (Bibl. H. É t u d e s , S e . n a t . , t. XVIII). — R e c h e r c h e s sur l e s Dépazéées, gr. i n - 8 ° , 56 p . , 6 pl.; Paris, 1 8 7 8 , chez G. Masson. Darwin (G. II.). On the B o d i l y Tides of V i s c o u s and S e m i - E l a s t i c S p h e r o i d s , and o n t h e Océan Tides o n a y i e l d i n g n u c l e u s , in-8°, 6 p . ; L o n d r e s , 1 8 7 8 (Proc. R. S o c , n° 1 8 8 ) . Davidson (Th.). On the B r a c h i o p o d a dredged b y H. M. S. C h a l l e n g e r , in-8», 12 p . ; Londres, 1 8 7 8 (Proc. R. S o c , n° 1 8 8 ) . Debray (II.). C o m m u n i c a t i o n s diverses a u sujet des tourbières, in-8°, 11 p . ; Lille, 1 8 7 8 ( A n n . S o c . g é o l . Nord, t. V). Délaye (Méd.). 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XIII). 2° OUVRAGES PÉRIODIQUES. F r a n c e . Paris. A c a d é m i e des S c i e n c e s . C o m p t e s - r e n d u s h e b d o madaires des séances de 1'—, t. LXXXVI, n ° 24 et 25; 1 8 7 8 . s H é b e r t et M u n i e r - C h a l m a s . Vicenlin (suite), — N o u v e l l e s r e c h e r c h e s sur les terrains tertiaires du M8G. I)e L e s s c p s . — S u r u n e p i e r r e e x t r a i t e d u s e u i l d e Chalouf, 1 5 3 0 . s — Id., t. LXXXVII, n ° 1-18; 1 8 7 8 . G a u d i n . — S u r la s t r u c t u r e d e p l u s i e u r s m i n é r a u x , De C h a n c o u r t o i s . — Imitation automatique des 66. chaînes de montagnes sur un g l o b e , d ' a p r è s l e p r i n c i p e d e la t h é o r i e d e s s o u l è v e m e n t s . 8 1 . B. R e n a u l t . — S t r u c t u r e d e la t i g e d e s S i g i l l a i r e s , 1 1 4 ; — Structure comparée d e s t i g e s d e s L é p i d o d e n d r o û s e t d e s S i g i l l a i r e s , 4.14; — S t r u c t u r e e t affinités b o t a n i q u e s d e s Cordaïles, 538. L. Smith. — Note sur une n o u v e l l e terre du g r o u p e du C é r i u m e t r e m a r q u e s s u r une méthode d'analyse des colombates naturels. 146; — L e Mosandrum; un n o u v e l é l é m e n t , 148 ; — Le n o u v e a u m i n é r a l m é t é o r i t i q u e , la D a u b r é e l i t e ; s a sa fréquence dans les fers m é t é o r i q u e s . constitution 338. S . d e L u c a . — R e c h e r c h e s s u r la p r é s e n c e d u L i t h i u m d a n s l e s e a u x t h e r m a l e s d e la s o l f a t a r e d e P o u z z o l e s , les terres et dans 174. S i r o d o t . — A g e du g i s e m e n t d e Mont-Dol (llle-et-Vilaine), 2 2 2 : — Id. Constitu- t i o n e t m o d e d e f o r m a t i o n d e la p l a i n e b a s s e d i t e M a r a i s d e D o l , 2 6 7 . Marignac. — Observation sur la découverte, annoncée p a r M. Smith, n o u v e l l e terre appartenant au g r o u p e du Cérium, 281 ; — Sur l'Ytterbine, d'une nouvelle t e r r e c o n t e n u e d a n s la G a d o l i n i t e , 5 7 8 . Nordenskiô'ld. — Sur une nouvelle e s p è c e minérale n o m m é e Thaumasite, 3 1 3 . P. Guyot. — Sur d e u x g i s e m e n t s de chaux p h o s p h a t é e , dans les V o s g e s , 333. Stan. Meunier. — Mollusques n o u v e a u x des terrains tertiaires parisiens, 340; — S u r l ' a t m o s p h è r e d e s c o r p s p l a n é t a i r e s et s u r l ' a t m o s p h è r e t e r r e s t r e e n p a r t i c u l i e r ; r e m a r q u e s à l ' o c c a s i o n d ' u n t r a v a i l r é c e n t d e M. S t . Hunt, 541 ; — Reproduction a r t i f i c i e l l e d e la M é l a n o c h r o ï l e , 6 5 6 . C o s s a . — S u r la d i f f u s i o n d u C é r i u m , d u L a n t h a n e et du D i i l y m e , 3 7 7 . G. d e S a p o r l a . — S u r le n o u v e a u g r o u p e p a l é o z o ï q u e d e s D o l é r o p h y l l é e s , 3 0 3 . B S t . H u n t . — S u r l e s r e l a t i o n s g é o l o g i q u e s d e l ' a t m o s p h è r e , '152. M. D e l a f o n t a i n e . — S u r un n o u v e a u m é t a l , l e P h i l i p p i u m , 5 5 9 ; — S u r l e M o s a n - d r u m , d e M. L a w r e n c e S m i t h , G00 ; — S u r le D é c i p i u m , métal n o u v e a u d e la Su- m a r s k i t e , 6 3 2 ; — L e D i d y m e d e la Céritc e s t p r o b a b l e m e n t un m é l a n g e d e p l u s i e u r s c o r p s , 635. P . G e r v a i s . — S u r la d e n t i t i o n d e s S m i l o d o n s , 5 8 2 . — A n n a l e s des Mines, 7° sér., t. XIII, 2° et 3" livr.; 1 8 7 8 . D e l e s s e e t d e L a p p a r e n t . — E x t r a i t s d e G é o l o g i e p o u r l e s a n n é e s 1 8 7 6 et 1877, 3 2 7 , 393. — I d . , 7e s é r . , t. XIV, 1 ^ livr.; 1S78. F. R i g a u d . — N o t i c e s u r l e s m i n i è r e s d e la H a u t e - M a r n e , 9 . Thoulet. — Variation d e s angles plans d e s c l i v a g e s sur les faces des principales z o n e s d a n s le p y r o x è n e , l ' a m p h i b o l e , l ' o r l h o s e e l l e s f e l d s p a t h s t r i c l i n i q u e s , 100. s — Annales des Sciences g é o l o g i q u e s , t. IX, n ° 2 et 3 ; 1 8 7 7 . H o l l a n d e . — G é o l o g i e d e l à C o r s e , n" 2 . F o u q u ô . — R e m a r q u e s s u r l e s r o c h e s é r u p t i v e s d e la C o r s e , n" 3. Crié. — R e c h e r c h e s s u r l a v é g é t a t i o n de l'Ouest de la France à l'époque ter- t i a i r e , n" 1 . D e S a p o r t a . — L e s v é g é t a u x fossiles de l'étage rhétien en Scanie, k propos m é m o i r e d u D ' A . G. N a l h o r s t s u r q u e l q u e s p l a n t e s r h é t i e n n e s d e P a l s j d , d'un en Sca- n i e , n" 5 . — Club alpin français. A n n u a i r e d u — , 4* a n n é e ; 1 8 7 7 . F r . S c h r a d e r . — M o n t a g n e s d e B i e l s a et p i c d e C o t i e l l a ( P y r é n é e s françaises e s p a g n o l e s ) , 1 7 ; — T r a n s p o r t d e s n e i g e s et a l i m e n t a t i o n d e s g l a c i e r s , et 136. E . Wallon. — Explorations n o u v e l l e s d a n s les m o n t a g n e s du Haut-Aragon (Pyrénées espagnoles), 100. P. P u i s e u x . — A s c e n s i o n s d e l ' A i g u i l l e d e P é c l e t et d e l a G r a n d e - M o t t e (Savoie), 152. P . G u i l l e m i n et A. S a l v a d o r . — E x p l o r a t i o n s d a n s l e s A l p e s B r i a n ç o n n a i s e s , 1 9 3 ; — A i g n i l l e b l e u e , c o l del P o r c o , la T r a v e r s e n t ' , 5 8 2 ; — Ascension de la Poiute- P c y g u ; c o l d e la R o y a , 5 8 9 . F. R e y m o n d . — A s c e n s i o n d u G r a n d - P a r a d i s , 3 1 3 . G. R a b o t . — D o u z e j o u r s dans les Alpes dolomitiques, 321. D a u b r é e . — R a p p o r t s u r l ' i n t é r ê t q u e p r é s e n t e la c o n s e r v a t i o n d e c e r t a i n s erratiques situés s u r le territoire français, et s u r l'ouvrage de MM. blocs Faisan et C h a n t r e r e l a t i f a u x a n c i e n s g l a c i e r s e t a u t e r r a i n e r r a t i q u e d e la p a r t i e m o y e n n e d u b a s s i n du R h ô n e , 3 1 3 . Lory. — Les coupures transversales des Alpes et les principaux passages de France en Italie au p o i n t d e v u e d e l ' o r o g r a p h i e g é o l o g i q u e , 350. G o d r o n . — L e s c a v e r n e s ries e n v i r o n s d e T o u l et l e s M a m m i f è r e s p a r u d a n s la v a l l é e d e la M o s e l l e , qui ont dis- 383. G. B o y e r . — Lo m o n t P o u p e t , 4 0 0 . B a y s s e l l a n c e . — La p é r i o d e g l a c i a i r e d a n s la v a l l é e d ' O s s a u , 4 2 3 . E . T r n t a t . — L e s m o r a i n e s d e l ' A r b o u s t , a n c i e n g l a c i e r d'Oo, J. V i o l l e . — V o y a g e s c i e n t i f i q u e e n A l g é r i e , 119. 102. Ch. G r a d . — Le f œ h n d e la S u i s s e ; l e s o s c i l l a t i o n s s é c u l a i r e s d e s g l a c i e r s a l p i n s , 4 8 3 ; — L a c s et r é s e r v o i r s d e s V o s g e s . 190. P. B r o c c h i . — E x c u r s i o n s d e la S o c i é t é g é o l o g i q u e d e F r a n c e d a n s l é V a r ; e t Alpes-Maritimes, les 524. M. G o u r d o n . — L e m a s s i f d e Colonies ( P y r é n é e s e s p a g n o l e s ) , 5 5 5 . c r e — Bulletin trimestriel, 1878, l - 3 trim. — Journal des S a v a n t s , 1 8 7 8 , j u i n - s e p t e m b r e . — Société nationale d'Agriculture de France. Bulletin dès séances d e la — , t. XXXVII, n" 1 1 ; 1 8 7 7 . — Id., t. XXXVIII, n" 3 - 7 ; 1 8 7 8 . — Société d'Anthropologie d e — . Bulletins de la — , 3 sér., t. I, n ° 1 et 2 ; 1 8 7 8 . 5 e s D e M o r t i l l e t . — S u r la d é t e r m i n a t i o n e x a c t e d e la p o s i t i o n d u S o l u t r é e n , 3 2 . M a u r e l . — L ' H o m m e p r é h i s t o r i q u e à la G u y a n e , 1 7 3 . — Société b o t a n i q u e de F. B u l l e t i n de la — , t. XXIV, n° 3 et session d e Corse ; 1 8 7 7 . — Id., t. X X V , Rev. b i b l . , A ; 1 8 7 8 . — Société de Géographie. Bulletin d e la — , 6 sér., t. X V , m a i et juin; 1878. e J. G i r a r d . — C o n s i d é r a t i o n s s u r l e s t r a n s f o r m a t i o n s l i t t o r a l e s , 4 5 2 . e — Id., 6 sér., t. XVI, j u i l l e t ; 1 8 7 8 . Ribourt. — Observations géologiques s u r Tahiti et l e s îles basses de l'archipel des Paumotus, 18. A m i e n s . Société L i n n é e n n e d u N o r d de la F. Bulletin m e n s u e l , t. IV, n ° 73-75; 1878. s Béziers. Société d'étude des Sciences naturelles de — . Bulletin de la — , 2° a n n é e ; 1 8 7 7 . Sabaticr-Desarnauds. — Note sur les Terrains secondaires des environs de Bé- z i e r s , 2 4 ; — R a p p o r t s u r l e s g r o t t e s d e C a r a m a o u et d e C a b r e r o l l e s , 7 3 . Cannât. — Notes sur l'excursion du lundi 21 m a i à Narbonne, Armissan et l a Clape, 70. J u m e a u . — C o m p t e - r e n d u s u r l e s e x c u r s i o n s faites aux carrières des Brégines, près Béziers, 89. Boulogne-sur-Mer. Société a c a d é m i q u e de l'arrondissement de — Bulletin de la — , t. II, n° 5 ; 1 8 7 8 . — Mémoires de l a — , t . VI, n° 1 ; 1 8 7 6 - 7 8 . — Id., t. IX, n" 1 ; 1 8 7 8 . É v r e u x . Société libre d'Agriculture, S c i e n c e s , Arts et B e l l e s - L e t t r e s d e l'Eure. Recueil des travaux de la — , 4° sér., t. III; 1 8 7 6 - 7 7 . Grenoble. Société de Statistique, des Sciences naturelles et des Arts industriels du département de l'Isère. Bulletin de l a — , 3° sér., t. V I I ; 1878. Lory. bution — des Examen plantes des causes rares dans assignées les par M. d e Alpes, 322; — Candolle à l'inégale Epoques de distri- dislocations géologiques dans les Alpes occidentales. 3 2 0 ; — E s s a i sur l'orograpliie occidentales considérée dans ses rapports avec la structure des géologique Alpes de ces m o n t a g n e s , 3 3 0 , 1 3 7 ; — S u r un é c h a n t i l l o n d e s A i g u i l l e s d ' A r v e r a m a s s é a u S a p p e y , 418. S a i n t - É t i e n n e . Société de l'Industrie minérale. Bulletin de la — , 2° sér., t. VII, n° 1 ; 1878. — D e s c r i p t i o n d e s h o u i l l è r e s d u .Nord et d u P a s - d e - C a l a i s v i s i t é e s p a r le c o n g r è s de Douai, 5. H . H e n r y . —• N o t e s u r le Pays de illuili' d e l ' A m é r i q u e d u N o r d . 13.7. M a u s s i e r . — Carte g é o l o g i q u e d u d i s t r i c t a n t h r a x i f è r e d e S a i n t - S y m p h o r i e n - d e - L a y (Loire), 1 5 1 . C o m p t e s - r e n d u s m e n s u e l s des séances, 1878, j u i n - a o û t . T o u l o u s e . Matériaux pour l'Histoire primitive et l ' H o m m e , par M. E. Cartailhac, 2° sér., t. IX, n""' 4 et naturelle ; 1878. de C h o u q u e t . — V e s t i g e s d e l ' i n d u s t r i e h u m a i n e d a n s l e D i l u v i u m d e la v a l l é e d e la Marne. 102. — L ' a n c i e n n e t é d e l ' H o m m e à l'Institut a n t h r o p o l o g i q u e d e la G r a n d e - B r e t a g n e et d'Irlande, 193. Troyes. Société a c a d é m i q u e d'Agriculture, des S c i e n c e s , Arts et Belles-Lettres du d é p a r t e m e n t de l'Aube. Mémoires de la — , !J° sér., t. X I V ; 1877. Vtilenciennes. Société d'Agriculture, Sciences et Arts de l'arrondisd e — . B é v u e agricole, industrielle, littéraire et artistique, t. XXXL. n " - -)-7; 1878. . ^ . S I O I U Î S ^ I K » . Berlin. Akndcinii' der Wissensclialïcn zu — . M o nalsboricbl (1er K. P. — , 1878, mars, m a i - a o û t . sement — (îeologischen Gesellscliali. Zeilscliril't der I). — , -•t 2 ; 1878. " r t. X X X . n '- I 1 II. M e j o r . — L ' n l e r s i i r l i u n g e n iilier d i e Gu.-leine d e s SI. G o t l h a r d l u n n e l s , 1 ; — l.'eber Z i r k o n u n d A n h y d r i t in G e s t e i n e n d e s .St. G o t l h a r d l u n n e l s , .352. E d . B e y e r . — N o t i z i i b e r d i e B e d e u t u n g d e r S c h l i e r e n fur d a s tektonische Ver- stândniss der m a s s i g e n Eruptiv-Gebilde. 2 5 ; — U e b e r die Beschaffenheil des Magma !n E n i p t i o n s - S c i i l o t d e r V u l c a n e u n d i i b e r m a s s i g e E r g i i s s e , 2 2 0 . CI. S c h l i i t e r . — U e b e r e i n i g e a s t y l i d e C r i n o i ' l e n , 2 8 . E. L a u f e r . — B e i t r a g e z u r B a s a i t - V e r w i t t e r u n g , 6 7 . A. Penck. — Studien iiber lockere v u l c a n i s c h e Auswiirflingc, 9 7 . Stapff. — E i n i g e B e m e r k u n g e n z u H . D r . 0 . M e y e r ' s « Untersuchungen iiber die Gesteine d e s Gotthardtunneis », 130. R a m m e l s b e r g . — D'Achiardi iiber den U r s p r u n g d e r Borsallre und der Borate 110. P. Trippkc. — Beitrage zur Kenntniss der S c h l c s i s c h e n Basalte und ihrer Mine- ralien, 115. Baltzer. — Ueber die Marmorlager an der Nordgrenze der r i n s t e r a a r h o r n s , 211 ; — G e o l o g i s e h e S k i z z c î l e s W e t l c r h o r n s im ; — Ueber vulcanische Asche Ceutralmasse des Berner Oberland, von der Insel Vnlcano, 3 6 5 . S t r i i c k i n a n n . — E i n t h e i l u n g d e s riberen J u r a d e r IJnigegend von H a n n o v e r . 215. S p e y c r . — U e b e r Lingula tenuissima a u s d e m Grenzdolomit d e s unteren Keupers b e i S t r a u s s f u r t h in T h u r i n g e n ; i i b e r d i e G l i e d e r u n g d e s G y p s k e u p e r s v o n G e b e s e e ; Uber o b e r e n Muschelkalk von Tennstedt, 2 1 9 ; — Gliederung d e s Diluviums bei Ober-Hobiingen, 373. K a y s e r . •— U e b e r d i e T e n l a c u b t e n - u n d N c r e i t e n s e h i c h t e n T h i i r i n g e n s , 2 2 2 . T r a u t s c h o l d . — U e b e r Cumerospongia Auerbachi, Eichw., 225. B e h r e n s . — U e b e r die K r e i d e a b l a g e r u n g e n auf d e r Insel Wollin, 2 2 9 . M. B a u e r . — M i n e r a l o g i s c h e M i t t h e i l u n g e n . 9 . B e i l r a g z u r K e n n t o i s s der krys- t a l l o g r a p h i s c h e n V e r h à l t n i s s e d e s Cyanits, 2 8 3 . Th. Sluder. — Geologische Beobachlungen auf Kergelensland. 327. C r e d n e r . — U e b e r d i e Conglomérat* v o n Strehla in S a o h s e n , 3 5 1 . Polilig. — Ueber den Ophiuren-Horizont im oberen Muschelkalk. 354. 0 . L a n g . — U c b e r d i e v u l c a n i s c h e A s c h e v o m T u r r i a l b a in. C o s t a r i c a , 3 5 7 . F. H œ m e r . — U e b e r Archacocyathus Marianus v o n Aczalla in d e r S i e r r a Morena, 309. B e y r i c h . — U e b e r Ammonites Losscn. — Paludina Ueber diluviana iphicerus und das Wesen des Aptychus, 370. d e n A l b i t in d e n S e r i c i t g n e i s s e n d e s T a u n u s , 370; — Ueber im G e s c h i e b e l e h m z u Môokern in S a c h s e n , 3 7 2 , 3 7 4 . W e b s k y . — Ueber einen Quarzkryslall v o m S p i e s s b e r g bei Striegau. 3 7 4 . Gotlia. Mittheilungen aus J. Perthes' g e o g r a p h i s c h e r Anstalt ùber w i c h t i g e neue Erforschungen auf d e m G e s a m m t g e b i e t e der G é o g r a p h i e , t. XXIV, n°* 0 - 1 0 ; 1 8 7 8 . H. M o h n . — Die R e i s e d e r N o r w e g i s c h e n N o r d m e e r - E s p c d i t i o n nach Jan Mayen, 228. C. E . J u n g . — U e i t r a g e z u r G é o g r a p h i e V i c t o r i a ' s , 3 5 3 . i l . F r i t z . •— D i e p e r i o d i s c h e n L i i n g e n a n d e r u n g e n d e r G l e t s c h e r , 3 8 1 . Stuttgart. X e u e s J a h r b u c h l'ùr Minéralogie, Géologie u n d P a l a e o n t o l o g i e , 1 8 7 8 , n°" i - 7 . A . Ki'iingolt. — l'ebiT die G r u n i l g e s l a l l e n d e r K r y s l a l l s p e c i e s , 3 3 7 . , \ . Kuop. — l ' c l i e r d i e h y r l r o g r a p h i s c h e n B e z i e h i i n g e n z w i s c h e n d e r Donati u n d der Aac.h(|iielli' im B a d i s c b e u ( I b e r l a n d e 'fin), 3 5 0 . J . J . P o h l . — F i n e einf'ache u n d s i c l i e r e U n t e r s c h e i d u n g s w e i s e d e r e c h t e n Tiir- kiso v o n deren Nashahmungen, 3 6 1 . Des Cloizeaux. — Ueber Milaril-Krystalle ; ueber Adamin : ûber Pandermit und Glimnier, 3 7 0 . 0 . Lang. — Nachtrag zu seincr B e s c h r e i b u n g d e s Granats v o n W e l l e n , 3 7 4 . I s . Bachmann. — Petrefacten i m Jura d e r Kalkalpen. 3 7 5 . A. v o n Lasaulx. — Ueber die Yerwendung des Mikroskopes Instrument im convergenten Lichte und ein neues Mikroskop Z w e c k e n , 377 ; — Ueber den Breislakit, 380 ; — Ueber ein als zu Polarisations- mineralogischen Demonstrationspolaris- c o p , 5 0 9 ; — D a s o p t i s c h e V e r h a l t e n d e s P i k r a n a l c i m v o m M o n t e Catini in T o s c a n a , 510; — A r b e i t e n aus dem mineralogischen Institut der Universitàt Breslau. 1. lodobroniil, ein neues Silberhaloid ; 2 . Ueber den Saccharit ; 3 . Ueber eine V e r w a c h s u n g z w e i e r G l i m m e r v o n M i d d l e t o w n , C o n n e c t i c u t , 6 1 9 ; — Id., 4 e t 5 , 6 7 3 . Giimbel. — P h y l l i t - o d e r S e r i c i t g n c i s s , 3 8 3 ; — Hygrophilit-àhnliches Minerai a u s dem Rôthelschiofer d e r Rhein|)falz, 3 8 5 . Jenlzseh. — Benierkiingen «lier Diluvialfauna. 388. A. S a n c r . — Paludinn dilur.itma Kl h i m D i l u v i u m b e i L e i p z i g . :W. F. R a m i e r . — Fund eines Schadels von Elasmntherium ; liber d i e Y e r b r e i t u n g silurischer ans Skandinavien s t a m n i e n d e r b i l u v i a l g e s c h i e b e , 3 0 1 ; — Icnnogruphiu Crinoideorum in strutis Sueciic siluricis fossiliiun a u c t . N. P . Angelin, 01)7. A. Baltzcr. — Beitràge z u r Geognosie d e r S c h w e i z e r - A l p e n . 5 . Ueber die Frage, ob d e r Granit-Gneiss d e r nordlichen Grànzregion d e r Finsteraarhorn-Centraliiiasso e r u p t i v sei o d e r nicht. und liber darait z u s a m m e n h à n g e n d e P r o b l è m e , 149. H. T r a u l s c h o l d . — Ueber Méthode und Theorien in d e r Géologie, 4.90. G œ p p e r t . — Ueber quantitative Yerhàltnisse des Uernsteins, 501. Th.Wolf. — Ueber den Cotopaxi, 508. Zirkel. — Ueber Mikrofelsit, 5 1 1 . Zittcl. — Beitràge z u r Systematik d e r fossilen Spongien, II. 501. A. Streng. — Ueber Silberkies von A n d r e a s b e r g ; Mineralien von Chanarcillo, 036. R. R i c h t e r . — Ueber Graptolithen, 039. S i e g e r t . — Die Sandsteine von Borna gelidren zum Culm, 0 1 1 . P . T r i p p k e . — Ueber den Enstatit a n s den Olivinknollen d e s Grù'ditzbergcs, 0 7 3 ; — Ueber die Zwillingsbildung des S i r g w i t z u r I'liilli[isites, GUI. B. L u n d g r e n . — Ueber Angelin's geologiselie U e b e r s i e h t s - K a r t e von Sclionen, 699. R. L e p s i u s . — Die Ï I V e r s a m m l u n g d e s Oberrheinischen geologisehen V e r e i n s . 715. A. Schmidt. — Q u a r z - D i o r i t von Yosemit, 710; — Ueber eine U m w a n d l u n g d e s H o r n s t e i n s , 719. Von Klipstein. — Der Nephelinfels von Meiclies, 722. Stapf. — Die mit dem Gottliard-Tunnel durelifalirenen Scliichten, 725. E. K a l k o w s k y . — D e r I.eucitophyr vom A v e r n e r S e e . 727. Sterzel. —• l'alacojulus dijadicm. Gein.; SUjillaria Mcnurdi, B r o n g n . , Sig. Prcuiana, k. R o e m e r , und Sig. Brurdi, B r o n n . , 720. A. F r e n z e l . — Ueber Pelagosit, 7 3 3 . A l s a c e - L o r r a i n e . Colmar. Société d'Histoire naturelle de —. Bulletin de la —, 18° et 19 années; 1877-78. e Ch. Grad. — R e c h e r c h e s s u r la formation des Charbons feuilletés inlerglaciaires d e la Suisse, 4 7 ; — Une visite aux mines de Wieiiezka, en Pologne, 250. Bleicher et I'audel. — Matériaux p o u r une Étude p r é h i s t o r i q u e de l'Alsace, 107. Mulhouse. Société industrielle de —. Bulletin de la —, 1878, avrilnovembre. M. Mieg. — Aperçu des t e r r a i n s visités p a r la Société géologique de F r a n c e , d a n s les d é p a r t e m e n t s du Yar et des Alpes-Maritimes, du 21 au 31 oct. 1877, 330. Argentine (Confédération). Buenos-Aires. Sociedad cientifica argentina. Anales de la —, t. VI, n° 2 ; 1878. A u t r i c h e - H o n g r i e . Fûidtani lntézet. A M. K. — Évkonyve, t. III, n" 3 ; 1875-78. 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F u c h s . — Ucber die sogenannten Badner Tegel auf Malta, 67; — Studien iiber das Alter d e r jiingeren T e r l i à r b i l d u n g e n G r i e c h e n l a n d s , 7 5 ; — Ueber die in V e r b i n d u n g mit Flyschgesteinen und griinen Schiefern v o r k o m m e n d e n S e r p e n t i n e bei Kumi auf Euboea, 338. Bouc. — Ueber die g e o m e t r i s c h - s y r a m e t r i s c h e n Formen d e r E r d o b e r - f l â c h e , 105. Makowsky. — Ueber einen neuen Labyrinthodonten Archegosaurus Austriacus, n. s p . , 155. — Id., t. LXXIV; 1876. R. Iluernes. — Ein Beitrag zur Kenntniss fossiler Binnenfaunen (Slisswasserschichlen miter den s a r m a t i s c h e n A b l a g e r u n g e n ara M a r m o r a m e e r e ) , 7. Bouc. — Ueber die Forlschritte des AVissens d u r c h P r o f e s s o r e n u n d P r i v a t g e l e h r t a , iiber die Lcbre d e r geognostisclien L à n d e r l y p e n und die Méthode d e r geologischen Mullimassungen a p r i o r i , 2 1 1 ; — Noliz iiber dolomisation, Serpentin o d e r eigentlich iiber die Genesis d e r b i t l e r d e - o d e r Magnesia-Anhàufung in g e w i s s e n Felsarten, 2G6. F . K a r r e r e t J . Sinzow. — Ueber d a s Auftrelen d e s Foraminifercn-Genus Nubecularin irn s a r m a t i s c h e n Sande von K i s c h e n e w , 272. A. Schrauf. — Mineralogische Beobachtungen VI : XLII. Morphologische Studien an d e r Mineralspecies Brookil, 535. Von E t t i n g s h a u s e n . — Die fossile Flora v o n Sagor in Krain, II, 776. Hiifer. — Das E r d b e b e n von Belluno a m 29. Juni 1873, 819. C. Doeiter. — Ueber die E r u p t i v g e b i l d e v o n Fleims, n e b s t e i n i g e n B e m e r k u n g e n iiber den Bau altérer Vulcane, 8 5 7 . — Id., t. 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Gintl. — Chemische U n l e r s u c h u n g der Minernlquellen zu Neudorf niiehst P e t s chau in Biihmen, U9. Von Niessl. — Beitràgc zur kosmisclien Théorie d e r Moteorilen, 783. — Id., t. LXXYI, n° 1; 1877. — Geologischen Reichsanstalt. Yerhaiidlungen der K. K. —, 1878, n 10, 12,13 et 14. os B a r r a n d e . — Geologische Stellung d e r Stufen F. G, H, des bôhmischen S i l u r b e c kens, 200. De Slefani. — D a s Yerhaltniss d e r jiingeren T e r l i à r b i l d u n g e n OesteiTeich-Ungarns zu den Pliocanbihlungen Italiens, 202. R. H œ r n e s . — Vergleicliung italienischer Conns-Kaiinen mit solchen des c'islerr.u n g a r . Neogen, 2 0 5 ; — Spuren vom Dasein d e s Menschen als Zeilgenosseu d e s Hohlenbaren in d e r Mixnitzer Drachenhohle, 278 ; — Zur Géologie d e r S t e i e r m a r k , 301. L a u b e . — Noliz iiber d a s Aller d e r auf den Abhiingen des Teplitzer S c h l o s s h e r g e s z e r s t r e u t liegenden Quarzitblôcke, 208; — Die Stufen F, G und H des b ô h m i s c h e n S i l u r b e c k e n s , 275. Schùtze. — Ueber d a s a n g e b l i c h e Vorkommen der Sphcnopteris dis/ans in Mancb a c h , 209. C. 0 . Cech. — Notiz zur Kenntniss des UranoliLs, 211. E. Tietze. — Einige Bemerkungen iiber die Bildung vnn Quertlialcrn, 212; — Das P e t r o l e u m - V o r k o m m e n von Dragomir in d e r M a r m a r o s . 322. Nehring. — Die q u a t e r n a r e n Ablagerungen d e r Gyp.sbrU.c-hc von Thiede und W u s teregeln, 261. Neumayr. — Bemerkungen zur Gliederung d e s o b é r a i J u r a , 272. A. Biltner. •— Comdaria in d e r T r i a s , 2 8 1 . C. M. Paul. — Aus den oslliohcn Karpatlien, 282. O. Lenz. — Reiseberiehle aus Oslgalizien, 283, 324. Von Riclitliofen. — Bemerkungen z u r Lôssbilduiig, 289. E. R e y e r . — Reiseskizzen iiber d a s Snirckmiz-Gcbii'ge. 20(i. Fr. T o u l a . — E i n neues Yorkonmien von s a n n a t i s e h e m liryozoen-und Serpulen Kalk am Spilzberge bei Hundsheim, 298 ; — N e u e Ansichtcn iiber die s y s l e m a t i s c h e Stellung d e r Dactyloporiden, 3 0 1 . G. Staclie. — Neue Beobaclitungen in d e r Palàozoischen Scliinlitenreilie des Gailthaler Gebirges und d e r K a r a w a n k e n . 306. C. von Hauer. — Krystallogenetische Beobaclitungen, VIII, 315. C a n a d a . M o n t r é a l . Geological Survey ot'C. Reportofl'rogress for 1876-77. G. D a w s o n . — R e p o r t on Explorations in British Columbia, chiefly in the b a s i n s of the Blackwater, Salmon, and Nechacco r i v e r s , and on François Lake, 17; — R e p o r t of a Reconnaissance of Leech r i v e r and vicinity, 9 5 ; — General Note on the Mine and Minerais of économie value of British Columbia, 103. W h i t e a v e s . — Notes on sorne J u r a s s i c Fossils, collected by Mr. G. M. 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Brève idea d e la constitution geologica d e Espaua, 145. Datos geologicos de] reino d e Granada, 103. Ramirez L a s a l a . — Datos geologico-industriales d e la p r o v i n c i a d e S a n t a n 107. É t a t s - U n i s . Boston. Appalachia, t. I, n ° 4 ; 1878. S. H . S c u d d e r . — T h e Annual A d d r e s s of the P r é s i d e n t , 2 0 7 . C. I I . Hitchcock. — Glacial Markings a m o n g the White Mountains, 2 4 3 . e — Society of'Natural History. Memoirs of the , t. II, 4 part., n« 6 ; 1878. Proceedings of the , t. XIX, n°" 1 et 2; 1876-77. Sterry Hunt. — The Québec Group in Geology, 2 . G. F . W r i g h t . — Some I l e m a r k a b l e Gravel Ridges in the Merrimack Valley, 4 7 . C. H. Hitchcock. — Lenlicular Hills of Glacial Drift, 6 3 . M. E . W a d s w o r t h . — Notes on the Mineralogy a n d P e t r o g r a p h y of Boston a n d Vicinity, 217. Madison. Wisconsin Geological Survey. Annual report of Progress and Results of the — l'or the year 1876. — Id. 1877. Ncw-Havcn. 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P e r c i v a l . — On « I n d u r a l e d Bitumen » in cavities in the t r a p of the Connecticut valley, 130. AVhiteaves. — On some P r i m o r d i a l Fossils from Soulheastern Newfoundland, 224. 0 . C. Marsh. — New Pterodactyl from the J u r a s s i c of the Itocky Mountains, 233. J. L. Smith. — On the composition of the new Meteoric Minerai Daubréelite and its fréquent, if not u n i v e r s a l , occurence in Meteoric I r o n s , 270. J. Vf. Mallet. — On Barcenite, a n e w Antimonate, from Iluitzuco, Mexico, 306. A. E. Y e r r i l l . — Occurence of Fossiliferous Tertiary Bocks on the Grand Bank and George's Bank, 323. G. Vf. H a w e s . — On Liquid Carbonic acid in Syenite, 3 2 1 . Philadelphie. Academy of Natural Sciences of —. Proceedings of the —, 1877. Koenig. — On Astrophyllile, Arfvedsonite, and Zircon, 0 ; — On Ensfatile, 198; — P r o l o v e r m i c u l i t e , a New Minerai Species, 269: — Mineralogical notes, 27G, 290, 292. 2 9 4 ; — On Strengite from R o c k b r i d g e Ço., V a . . 277. Persifor Frazer, J r . — On the Hudson River and Utica Slates of P e n n s y l v a n i a , 14; — Anthracite from « Third-Hill M o u n t a i n » , West Virginia, 16; — On C o p p o r b e a r i n g Rocks of the Mesozoic Formation, 17. L e i d y . — On Eozoon, 2 0 ; — Concrétions r e s e m b l i n g Boncs, 2 9 0 ; — O n Fossil F i s h e s , 294. T . A. C o n r a d . — On certain generic n a m e s p r o p o s e d by Zittcl, Stoliczka, and Zekeli, 2 2 ; — Notes on Shells, 24. C. M. Galloway. — On Minerai Caoutchouc, 1 3 1 . V o g d e s . — Notes on the gênera Acidaspis, M u r c h i s o n ; Odontopleura, Emmerich; and Ceratocephala, W a r d e r , 138. E . Goldsmith. — On Lavendulite from Chili, S. A . , 192. J. L. Smith. — On the Earthy Oxides of S a m a r s k i t e , 194. T h . D . R a n d . — On the r o c k s n e a r Philadelphia, 251. Vf. M. Gabb. — Correction of « Notes on American Cretaceous Fossils ». 306. — Philosophical Society, held at—, for Promoting Useful Knowledge. Proceedings of the —, t. XVII, n° 100; 1877. E . D. Cope. — On the Vertebrata of the Bone Bed in Eastern Illinois, 52 ; — On a New Species of A d o c i d * from the Tertiary of Georgia, 82; — On some n e w or little k n o w n Reptiles and Fishes of the Cretaceous N" 3, of K a n s a s , 170; Descriptions of Extinct Vertebrata from the Permian and Triassie Formations of the U . S., 182; — On Reptiiian romains from the Dakota Beds of Colorado, 193; — D e s criptions of New Vertebrata from the U p p e r Tertiary Formations of the West, 219; — On s o m e Saurians found in the Triassio of Pennsylvania, 2 3 1 ; — On t h e V e r t e b r a t a of the Dakota Epoch of Colorado, 2 3 3 . F . A. 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L a w l e y . — Confronto di una mascella di Carcharodon lamia Rond, coi denti di Carcharodon fossili trovati nelle colline Toscane, 330 ; — Resti di un Oxyrhina r i n v e n u t a aile Case Biancho p r e s s o aile saline di Volterra, 337; — Resti di Felsinoterium Forestii Cap. trovati p r e s s o Volterra, 341 ; — Confronto di denti fossili che si t r o v a n o nelle colline toscane con la dentizione dell' Oxyrhina Spallanxanii B o n p . v i v e n t e nel Mediterraneo, 313. Manzoni et Mazzetti. — Echinodermi nuovi délia Molassa miocenica di Montese nella p r o v i n c i a di Modena, 350. U. Botti. — S o p r a una n u o v a specio di Myliobates, 370. Processi verbali, 1878, XXV-XXXY. C. de Stefani. — Cenni intorno alla cronologia dei terreni terziarii délia Toscana, XXVI. D'Achiardi. — Sull' origin dell' acido b o r i c o , XXVIII. P e r u z z i . — Fossili nei terreni cretacei ed eocenici di Toscana, a p p a r t e n e n t i al g é n è r e Puleodiclyon, XXX. Bosniak. — Nuove s p e c i e di Pesci fossili p r o v e n i e n t i dagli strali dei Tripoli dei G a b b r o , XXX. Meneghini. — Osscrvazioni sui Crinoidi terziarii, XXXI ; — Due n u o v e specie di Suessia, XXXII. Piome. Accademia dei Lincei. Atti délia R. —, 3° sér. : Transunti, t. II, n» 6 et 7 ; 1878. 3 Ponzi. — Sulle ossa fossili dei contorni di Roma, 116. Cossa. — Sui Serpentine di Yerrayes in valle d'Aosta, 1 5 1 ; — Sulla d e t e r n i i n a zione délia p r e s e n z a dei Didimio e dell' Erbio nei minerali, e nelle rocce, medianle l'osservaziono délie linee di a s s o r b i m e n t o nella luce a t t r a v e r s a n t e sezioni soltili dei minérale, o délia roccia, 101. Meneghini et S t o p p a n i . — Relazione sulla Memoria del P r . Taramelli : Sulla forrna:ione serpcnlinosa dell' Apennino pavese, 155. Sella et Cossa. — Relazione sulla Memoria di E . Becchi : Teorica dei soflioni boraciferi délia Toscana, 158. Stoppani et Sella. — Relazione sulla Memoria del P r . de Zigno : Sopra un nuovo Sirenio fossile scoperlo nelle colline di Brà in Piemonte, 185. B l a n c h a r d . — S u l l e Minière di stagno in Campiglia, 186. Sella et Gastaldi. — Relazione sulla Memoria del P r . M. Baretti : Rilevamenti gcologici falti nelle Alpi piemoniesi durante la campagna del 1877, 190, 1 9 1 . — Bullettino del Yulcanismo Italiano, par M. M. St. de Rossi, t. V, 6 - 8 ; 1878. J a v a . Amsterdam. Jaarboek van het Mijnwezen in Nederlandsch Oost-Indië, VII année, t. I; 1878. n 0B e J. A. Hooze. — V e r s l a g o v e r d e a r t e s i s c h e drinlcwatervoorziening in GrootAtjeh op de Noordkust v a n S u m a t r a , 3 ; — V e r s l a g o v e r d e technische uitvoering d e r a r t e s i s c h e p u l b o r i n g e n in Atjeh, 5 3 . J. H. C o r d e s . — R a p p o r t van het district P a n g k a l - P i n a n g , eiland Bangka, 89. H. B. Geinitz. — Palaeontologie v a n N. I . Verh. 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Hutton. — On a Coal Seam discovered on (lie Maramarua Creek, Waikato, 1 ; — O n the Geology of Coromandel, 2 ; — Report on the Caledonian Mine, Thames Gold Fields, 146; — Report on the Geology of the country betvveen Bedstead Gully and Golden Gully, and on the Persévérance Gold Mine, 151; — Report on the Coll i n g w o o d Coal Mine, 157. J. Haast. — On tho Geology of the Waipara District, Canterbury, 5 ; — Notes on the Geology of the Central Portion of the Southern Alps, including MountCook, 19; — On the Geology of the Amuri District, in the provinces of Nelson and Marlborough, 2 5 ; —Preiiminary Report on the Malvern Hills, Canterbury, 135. J . Hector. — On the Geological Structure of the Malvern Hills District, Canterbury, 4 6 ; — On the Geology of the Cape Colville District, 8 8 ; — Notes on tho Geology of theHawke's Bay District, 158. E . H. D a v i s . — Notes on the Thames Gold Fields, 56; — On tho Geology of c e r tain districts of the Nelson Province, 103. — Id., 1871-72. J. Haast. — Report on tho Geology of the Malvern Hills, Canterbury, 1 ; — Notes on the Geology of the Glentui, a branch of the River Ashley, Province of Canterbury, 8 5 ; — Report on the Coal Deposits of the Ashburton District, Province of Canterbury, 141 ; — Report on the Shag Point Coal Fields, Otago, 148. F. W. Hutton. — Reports on tho Geology of Southland, 8 9 ; — Reports on the Northern Coal Fields, 112; — S y n o p s i s of tho Younger Formations of N. Z., 182. J. Hector. — Reports on the Gold Mines in the Province of Marlborough, 119; — Report on the Coal Mines in the Western District of the Province of Nelson, 129; — Further Report on the Malvern Hill Coal, Canterbury, 140; — Report on the Coal Seams at Wangaroa and Mongonui, Auckland, 153 ; — Report on the Collingswood Mine, Nelson, 158; — Report on the Clutha and Green Island Coal Fields, 165; — General Report on the Coals of N. Z., 172. — Id., 1873-74. J. Hector. — P r o g r e s s Reports, III. J. Haast. — Notes on the Geology of the Clent Hills and Mount Somers Districts, in the Province of Canterbury, 1 ; — Notes to accompany a Geological Map and Sections ofthe Shag Point District, P r . of Otago, 19. F. W. Hutton. — Report on the Geology of the North-East Portion of the South Island, from the Cook Straits to the Rakala, 27. A . Me R a y . — R e p o r t s relative to collections of Fossils in S. E. District of t h o P r . of Otago, 59; — Id. made on the West Coast District, South Island, 7 4 ; — I d . mado in the East Cape District, North Island, 116. — Id., 1874-76. J. Hector. — Progress Reports, III. S . 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Mo Kay. — R e p o r t on Coal at S h a k e s p e a r e Bay, Picton, 32; — R e p o r t on Weka P a s s and Buller Districts, 3 0 ; — R e p o r t on Country b e t w e e n Cape K i d n a p p e r s a n d Cape T u r n a g a i n , 43 ; — Report, on T e r t i a r y Rocks at Makara, 54 : — R e p o r t on W a n g a r o a North, 5 5 ; — R e p o r t o n K a i k o u r a P e n i n s u l a and Amuri Bluff, 172; — R e p o r t on Cape Campbell District, 185. fl. Dennislon. — Delailed Notes on the Buller Coal Field, 121. — Id., 1876-77. J . Hector. — P r o g r e s s R e p o r t , III. S . H e r b e r t Cox. — Report on the Geology of the Mount S o m e r s District, 1; — R e p o r t on Waikato District. 1 1 ; — R e p o r t on the Geology of the W a n g a r e i District, 9 5 ; — R e p o r t on Country b e t w e e n Opoliki and East Cape, 107; — R e p o r t on Richmond Hill Silver Mine, 155. D. Macfarlane. — Notes on the Geology of the J a c k s o n and Cascade valleys, 27. Vf. D. Campbell. — Report on the Kanieri and Grey R i v e r Coal Districts, 3 1 . A. Me Kay. — Oamaru and Waitaki Districts, 41 ; — R e p o r t on the Country b e t w e e n Masterton and Napier, 0 7 . R. Denniston. — S u m m a r y R e p o r t of Coal E x p l o r a t i o n s , Auckland District, 114; — R e p o r t on Green Island Collieries, Otago, 142. — N. Z. Institute. Transactions and Proceedings of the —, t. I ; 1868. W. B. D. Mantell. — On the Moa, 5. J. C. C r a w f o n l . — On Boulders and Travelled Blocks in the Wellington P r o v i n c e , 19; — Essay on the Geology of the North I s l a n d of N. Z., 3 0 5 ; — On Indications of Changes in the Level of the Coast Line of the Southern P a r t of the North I s l a n d , as d e d u c e d from the Occurence of Drift P u m i c e , 442. J. Haast. — On the Measurements of Dinornis Bones, obtained from Excavations in a s w a m p situated at Glenmark, on the p r o p e r t y of MM. Kermode and Co., up to 15th F e b r u a r y , 1808, 2 1 ; — Notes on the Rock Spécimens collected by H, H. T r a v e r s , Esq., on the Chatham I s l a n d s , 127. F. W. Hutton. — Notes on the Basin of Te Tarata, Rotomahana, 106 ; — On the Geology of the I s l a n d of Pakihi, 113. F. W. Hutton et T. Kirk. — Description of Arid I s l a n d , Hauraki Gulf, 108. W. Skey. — On the Amount of Silver in Gold from Makara, 430; — On Coal from P r é s e r v a t i o n Inlet, 432. J. Hector. — Account of Analyses m a d e b y Geological Survey Department, 440 — On the Analysis of Auriferous Rocks from the T h a m e s Gold fields, 449. Rolston et E d w i n . — On the Crater of White I s l a n d , 163. — Id., t. II; 1869. R. P h a r a z y n . — R e m a r k s on tho Coa; t Line b e t w e e n Kai Iwi and Waitotara, tho West Coast of the P r o v i n c e of Wellington, 158. J. C. Crawford. — On Alluvial Gold in the p r o v i n c e of Wellington, 1 6 0 : — On the Geology of the P r o v i n c e of Wellington, 313. F. W. Hutton. — On the Geology of the North Head of Manukau H a r b o u r , 101 D J. S t e w a r l . — Description of I.ava Hâves at the « T h r e e Kings », near Auckland, 162. J. Buchanan. — On the Wanganui Beds (Upper Tertiary), 103. Ch. Traill. — On the Tertiary Séries of Oainaru and Moeraki, 160. R. Gillies. — Account of a visit to a Ilot S p r i n g called Te l'uiu, n e a r W a n g a p e lake, Central Waikato, Auckland. 169. J. Hector. — Notes on the Geology of the Outlying Islands of N. Z.; with extracts from Officiai R e p o r t s , 176; — On mining of N. Z., 3 6 1 ; — Comparative R e v i e w of the m o d e in w h i c h Gold o c c u r s in the North and South Islands of N. Z., 100; — Preliminary Notes on the Bones of a Fossil l'enguin, 103. J. Haast. — Noies on a Collection of Saurian Reniains from the W a i p a r a R i v e r , Canterbury, in the p o s s e s s i o n of J. 11. Cockburn Hood, Ksq., 180. W. Skey. — On Siiver Ore from S t e w a r t ' s I s l a n d , 399. — Id., t. III; 1870. J. Hector. — Geological S t r u c t u r e of the K a i m a n a w a Range, l'r.. 10; — Notes on the Geology of White Island, Tr., 2 7 8 ; — F u r l h c r Notes on the Thermal S p r i n g s of the Hanmer P l a i n s , 297. F. W. Hutton. — On the Relative Ages of the Waileniala Séries and the Ilrown Coal Séries of Drury and Waikato, 'l'r., 2 1 1 ; — On a Carbonaceous Minerai from W h a n g a r e i H a r b o u r , 250 ; — On the Artesian Wells n e a r Napier, 251 ; — On the Occurence of Native Mercury n e a r P a k a r a k a . Ray o f l r d a n d s , 2ô2. J. M ' K e r r o w . — On the Physical Geography of the Lake Districts of Otago, Tr., 251. P . T h o m s o n . — On the Sand Hills, or Dunes, in the n e i g h b o u r h o o d of D u n e d i n , Tr., 263. L. 0 . Beal. — On the disposition of Alluvial Dcposils 'on the Otago Gold Fields, Tr., 270. E. H. Davis. — Notes on Crystallizcd S u l p h i i r from White Island, Tr., 281 ; — On the Nomenclature of R o c k s , 285 ; — O n a New form of Iron Pyrites. 287. W. Wells. — R e m a r k s on the R e s e m b l a n c e of the Coinitry in the n e i g h b o u r h o o d of the Dun Mountain, and Wairoa Gorge, to the Mining districts of (Jueensland and Auckland, Tr., 287. J. Haast. — Notes on the T h e r m a l S p r i n g s . in the Hanmer Plains, P r o v i n c e of Nelson, Tr., 293. - Id., t. IV; 1871. J. Haast. — Moas and Moa H u n i e r s , 66, 90, 9 1 ; — Noies on Ilarpngornis Monrei, an Extinct Gigantic Bird of Prey, containing Description of F é m u r , Ungual P h a l a n g e s , and Rib, 192. J . W. Stack. — Some o b s e r v a t i o n s on « Moas and Moa Hunters », 107. J. Hector. — On Récent Moa Remains in N. Z., 110; — On the Remains of a Gigantic Penguin (l'ulremdyples antarcliciis, Huxley) from the Tertiary b e d s on tho W e s t Coast of Nelson, 3 1 1 ; — Description of Additions to the Collections in Colonial Muséum, 303. W . D. Murison. — Noies on Moa Romains, 120. W. L. Williams. — On the Occurence of Footprinls of a L a r g e Bird, found at T u r a n g a n u i . P o v e r t y Bay, 121. T. B. Gillies. — On the Occurence of Footprinls of the Moa at P o v e r t y Ray, 127. H. C. Field. — On the Geographieal and other Features of some Lillle-knowii P o r tions ofthe P r o v i n c e of Wellington, 128. F. W. HuUon. — On tlie Microscopical Structure of the Egg-shell of the Moa, 166 ; — On some Moa Keathers, 172; — On the Alluvial Deposits of the L o w e r Waikato, and the Formation of I s l a n d s by the R i v e r , 'SX). A. 1). Dobson. — On the T r a c e s of Ancient Glaciers in Nelson P r o v i n c e , 336. T h o m s o n . —• Account of a Cave in which Récent Moa Remains w e r e found, 378. — Id., t. V ; 1872. W. B. D. Mantell. — On Moa b e d s , 9 1 . R . T a y l o r . — An Account of the First Discovery of Moa Remains, 97. F r a s e r . — A Description o f t h e Earnsclough Moa Cave, 102. F. W. Hutton. — On the Date of the Last Great Glacier Period in N. Z., 384. J. C. Crawford. — Notes on Miramar Peninsula, Wellington Harbour, 396; — On South American Geology and T o p o g r a p h y , 425. J. Hector. — List of Human, Moa, and other Bones found on Miramar P e n i n s u l a , 131; — F u r t h e r Notice of Bones of a Fossil Penguin (Palœeudyptes antarclicus, Huxley), 438. G. Grey. — Description of the Exlinct Gigantic Bird of P r e y Hokioi, by a Maori, 435. — Id., t. VI; 1873. J. Haast. — On Hnrpuyornis, an Exlinct Genus of Gigantic Raptorial Birds of N. 62. J. H e c t o r . — On Ciiemiornii cakilrana, Ovven, s h o w i n g ils Affinity to the L a m e l l i r o s l r a t e Nataloros, 70; — On the Fossil Reptilia of N. Z., 333. W. Skey. — Notes upon the Minerai Oils of N. Z.. 252. F. W. Hutton. — On the Geological Structure of the T h a m e s Gold Fields, 2 7 2 ; — On the Formation of Mountains ; a Reply to the R e v . 0 . Fisher. 284. J. C. Crawford. — Port N'icholson an Ancient F r e s h - w a t e r Lake, 290. A. I). Dobson. — Notes on the Glacial Period, 291. W. T. L. T r a v e r s . — On the Extinct Glaciers of the Middle I s l a n d of N. Z.. 297. J. T. T h o m s o n . — On the Glacial Action and T e r r a e e Formations of South New Zealand. 309. Ch. Knight. — On the Teeth of the Leiodon. 358. T. II. Cockbarn Ilood. — Notes r e s p j c t i n g the Moa Cave at Earnsoleugh, Otago, 387. P. T h o m s o n . — A Yisit to Samlymount District. Otago Peninsula, a n d a brief Description of some of ils m o r e promitient Naturel Features, 434. — Id., t. VII; 1874. J. Haast. — R e s e a r c h e s and Excavations c a r r i e d on in and n e a r the Moa-bone Point Cave, S u m n e r Road, in the Year 1872, 54. 5 i 8 : — Notes on an ancient Native Burial Place n e a r the Moa-Bone Point, S u m n e r , 8 6 ; — Notes on the Moa-Hunter Encamprncnt at Shag Point, Otago, 9 1 . B. S. Booth. — Description of the Moa S w a m p at Hamilton, 123. F. W. Hutton. — Notice of the Earnsclough Cave, 138; — D e s c r i p t i o n of s o m e Moa Remains from the Knobby R a n g e s , 266; — On the Dimensions of Dinornis b o n e s , 2 7 4 ; — Description of t'nreo n e w Terliary Shells in the Otago Muséum, 458. M. Coughlrey. — Notes on the Analomy o f t h e Moa Romains found at Earnsoleugh Cave, Alexandra, 141 ; — Auatomical Notes on the Moa's Leg found at Knobby. R a n ges in the P r o v i n c e of Olago. 26'.). J. Goodall. — On the Discovery of a eut Stump of a T r e e , giviug Evidence of tlie Existence of Man in N. Z. at or before the Volcanic Era, 111. Vf. T. L. T r a v e r s . — Notes on Dr. Haast's s u p p o s e d Pleistocene Glaciation of N. Z . , -100. A. D. Dobson. — On the Date of the Glacial P e r i o d ; a Comparison of Views r e p r e sented in P a p e r s p u b l i s h e d in the T r a n s a c t i o n s of the N. Z. I., Vols V. ami VI., .110. T h . Mackay. — T h e Glacial P e r i o d of N. Z., 117. J. C. Crawford. — D i d tlie great Cook Strait Hiver flow to the North-West or to the S o u t h - E a s t ? , 4-18 ; — Some further Proofs as to the aneient Cook Strait River and the H a r b o u r of Wellington as a K r e s h - w a t e r Lake ; also, a Considération of the Date at w i n c h the I s l a n d s w e r e united. -loi. C. Vf. P u r n e l l . — On the Wanganui T e r t i a r i e s , 453. R . Daintree. — Notes on the Microscopic S t r u c t u r e of certain Igneous Rocks s u b mitted by the Director of the G. S. of N. Z., 458. J. C. Firth. — Deep Sinking in the Lava Beds of Mount Eden. 100. — Id., t. VIII; 1873. W . T. L. T r a v e r s . — Notes on the Extinction of the Moa, with a r e v i e w of the discussions on the subjecl, published in the Tr. of the S. '/•• I-, 58. G. T h o r n c , J u n . — Notes on the Discovery of Moa and M o a - l l u n t e r s ' Humains at Pataua River, near W h a n g a r e i , 8 3 . C. H. R o b s o n . — Notes on Moa Romains in the vicinity of Cape Campbell, 95. Taylor White. — N'oies on Moa Caves, e t c . , in the Wakalipu District, 97. F . E. Maning. — A Letler relative to the Extinction of the Moa, 102. W . N. Blair. — On the Building Materials of Olago, 123. J . C a r r u t h e r s . — V o l c a n i c Action R e g a r d e d as due to the Retardation of the Earth's Rotation, 351, 409. J . C. Crawford. — On the Old Lake System of N. Z . . with some Observations as to the formation of the Canterbury Plains, 309 ; — O n the Igneous Rocks of the P r o v i n c e of Wellington, 375 ; — On the Probabilily of Finding Extensive Coal Deposits w i t h i n the P r o v i n c e of Wellington, 379. F . W . Hutton. —• On the c a u s e of the former great Extension of the Glaciers in N. Z . . 383. J . M. T u n n y . — The Coals and Coal Fields in the P r . of Auckland, 387, 428. — Id., t. IX; 187G. W . N. Blair. — The Building Materials of Otago, 108. J . Hector. — On the Remains of a Dog found by Capl. Rowan n e a r White Cliffs, 2 4 3 ; — O n a n e w Trilobite (Ilomalonolns erpamusj, 002. C. H. R o b s o n . — F u r t h e r Notes on Moa R e m a i n s , 279. F . W . Hutton. — R e m a r k s on Dr. von Haast's Classilication of the Moas, 3 6 3 ; — On the relation b e t w e e n the P a r e o r a and Ahuriri F o r m a t i o n s , 590; — Descriptions of some n e w Tertiary Mollusca from Canterbury, 593. B . S. Booth. — On a second d i s c o v e r y of Moa-bones at Hamillon, 365. J . C. Crawford. — An attempt at an cxplanation of the origin of Minerai Vcins, p a r t i c u l a r l y t h o . s e of Gobi and Silver, 5 6 0 ; — On p r o b a b l e r e a s o n s w h y few Fossils a r e found in the Upper Paboozoie, and p o s s i b l e Triassic Rocks of N. Z . , 5 0 1 . S . P . Smith. — S k e t c h of the Geology of t h e n o r l h e r n portion of the H a w k e Ray, 565. S . H. Cox. — Notes on the Vallev Svstem on the Western Flanks of Mount Cook, 577. A. Me Kay. — On the Reptilian Beds of N. Z . , 5 8 1 . P . J . van B e n e d e n . — A n e w fossil b i r d , Anas Finschi, from t h e E a r n s o l e u g h Caves, Otago, N. Z . , 599. P a y s - B a s . Harlem. Société hollandaise des Sciences à —. Archives néerlandaises des Sciences exactes et naturelles, publiées par la —, t. XIII, n 1-3: 1878. P o r t u g a l . Lisbonne. Academia R. das Sciencias de —. Jornal de Sciencias mathematicas,'physicas e naturaes, publicado sob os auspicios da —, t. I; 1800-07. — Id., t. II; 1808-09. os B. A. Gomes. — F l o r a fossil do t e r r e n o carbonifero d a s v i s i n h a n ç a s d o P o r t o , s e r r a do Bussaco, e Moinho d'Ordem p r o x i m o a Alcacer do Sal, 1. C. R i b e i r o . — B r è v e noticia aoerca d a couslituiçào physiea e geologica da p a r t e d e P o r t u g a l c o m p r e h e n d i d a entre o s valles do Tejo e do Douro, 243, 353. — — — — Id., t. III; 1870-71. Id., t. IV; 1872-73. Id., t. Y; 1874-7G. Id., t. YI, n» 1-3; 1877-78. Memorias da —. Classe de Sciencias mathematicas, physicas e naturaes, 2° sér., t. II; 1857-G1. 5 J. M. de Oliveira Pimentel. — M e m o r i a s o b r e a p r o d u c ç â o do sulfato de s o d a no Volcào da ilha do Fogo no Archipelago de C a b o - v e r d e . C. R i b e i r o . — Reconhecimento geologico e hydrologioo d o s t e r r e n o s d a s v i s i n h a n ç a s d e Lisboa corn relaçào ao abastecimento d a s a g u a s d e s t a c i d a d e ; — T e r r e DOS antraciferos e carboniferos : Mina de Carvào d e p e d r a d e S. P e d r o da Cova, no concelho de Gondomar, districto d o P o r t o ; — Id. .- id. d o Cabo Mondego; — Id. : id. d o districto de Leiria; — Memoria s o b r e as m i n a s de F e r r o no districto d e Leiria ; — Minas metallicas de P o r t u g a l : Memoria s o b r e a mina de Chumbo d e S . Miguel d'Ache, concelho de I d a n h a a Nova ; — Id. : id. de Segura, no concelho do I d a n h a a N o v a ; — Id. : id. d o Castello d a Ribeira d a s Caldeiras, no concelho d e Sardoal ; — Memoria s o b r e o g r a n d e filào metallifero que p a s s a ao n a s c e n t e ' d'Albergaria a Velka e Oliveira d'Azemeis. — Id., 2° sér., t. III; 1863-65. — Id., 2» sér., t. IV; 1867-70. — Id., 2» sér., t. V, l partie; 1875. r 0 C. R i b e i r o . — D e s c r i p ç â o d e a l g u n s silex; e quartzites Iascados, e n c o n t r a d o s nas-. c a m a d a s dos t e r r e n o s terciario e q u a t e r n a r i o d a s bacias do Tejo e S a d o . Sessâo publica da —, 1875. — Id., 1877. R u s s i e . Moscou. Société I. des Naturalistes d e — . Bulletin de l a — , t. LUI; 1878. Milachévitch. — Otvéto g . P r e n d e l y o u . 3 1 . M. Visolmiakoff. — O b s e r v a t i o n s s u r la d e r n i è r e loge de quelques Ammonitidesd c Russie, 39. N. I). — Referai iiber Dr. Neliring's « Thiede und Westeregeln », 127. R . P r e n d e l . — Néckuliko elove pa p u v u d y « olvéla » g . Milacheviteha, 3'JO Saint-Pétersbourg. Académie I. des Sciences de —. Bulletin de la classe historico-philologique île 1' —, t. IV et V; 1848. Bulletin de la classe physico-mathématique de 1' —, t. I; 1843. B a e r . — Bericht iiber kleine Reisen in Finnischen Meerbuseii in Bezug auf Diltiv i a l - S c h r a m m e n und v e r w a n d t e Ersebeinuiigen, 108. Broiui. — Ueber die fossilen Gaviale d e r Lias-Formation und einiger Y e r w a n d t e r , 123. B r a n d t . — De Cetotherio, novo B a h e n a r u m faniili;e g é n è r e in Rossia nieridiunali ante aliuuot annos effosso, 115. G. von H e l m e r s e n . — Ueber ein V o r k o m m e n von Kupfererzen und K n o o h c n brekzie in den silurisclien Seliicliten des Gouvernements St. P e t o r s b u r g , l o i . A. von S o r d m a n n . — Ueber die b i s j e t z t mir bekannt g e w o r d e n e n Fundorte von fossilen Knochen in S u d - R u s s l a n d , 197. — Id., t. II; 1844. Kolenati. — Die Gletseher-Lavine am Kasbek, 200. — Id., t. III; 1843. A. Y o l b o r t h . — Ueber die Arme d e r b i s h e r zu den arinlosen Crinoiden gczahlten Ecliino-Encrinen, 9 1 . Claus. — D é c o u v e r t e d'un nouveau métal, 3 1 1 . — Id., t. VI; 1848. Bloede. — Tabelle iiber die in den offentlichen Museen zu St. P c t e r s b u r g befindlichen Acrolithen und kurzc Charakteristik d c r s e l b e n , su wie Angabe d e r bieriiber v o r h a n d e n e n Xachrichten, 1. G. von H e l m e r s e n . — Aulost"ijes variabilii, ein n e u e r Bracliiopode mit a r l i k u lirten Sclilossc, aus dem Zechstein R u s s l a n d s , 135; — Herrn von Middendorils g e o g n o s t i s c h e Beobaclitungen auf seiner Reiso d u r c h Sibirien, 103. R . J l u r c h i s o n . — L e t t r e h M. F u s s , 219. — Id., t. VII; 1849. A. von N o r d m a n n . — Dur Rutlienknochen des fossilen Baren a u s dem K n o c h e n lager unfern Odessa, 110. G. von Helmersen. — G e o g n o s l i s c h e B e m e r k u n g e n U b e r d i e llalbinsel Mangyschlak, am ostlicheri Ufer d e s Kaspischen Meeres, 155. Brandt. — Ueber S p u r e n von Schneidezahnen o d e r i h r e r Alveolen bei Rhinocéros tichorhinus, 305. — Id., t. X; 1852. G. von H e l m e r s e n . — Versiicbe die relative Wàrmeleitungsfahigkeit e i n i g e r Felsarten zu e n n i t t e l n , 117. Çlaus. — Ueber eine m e r k w i i n l i g e Steinart des mittloren R u s s l a n d s , 197. L e o n h a r d . — H i i t t e n - E r z c u g n i s s e als Stiitzpunkte geologischer Hypothesen, 319. C. von Merklin. — P r o s p e c t u s der palàontologisclien P l l a n z e n u b e r r e s t e in R u s s land, so wie i h r e r Erforschung. 373. — Id., t. XII; 1854. — Id., t. XIII; 1855. N. von K o k s c h a r o w . — Ueber Klinochlor von Achmatowsk, am Ural, 129; — Ueber den zwciaxigen Glimmer von Vesuv, 119. J . F . W e i s s e . — Mikroskopische Analyse eines organischen Polirschiefers a u s d e m G o u v e r n e m e n t S i m b i r s k , 273. A. von V o l b o r t h . — Ueber die P r i o r i t â t s r e c h t e d e r Trilobiten-Gattung Zethus, P a n d . , gegen die Galtung Cryplonymus, E i c h w . . 289. Abich. •— Ueber einen in d e r Nahe von Tula Statt gefundenen Erdfall, 337. G o e p p e r t . — Ueber die fossile Flora d e r P e r m ' s c h e n Gebilde, 382. — Id., t. XVII; 1859. G. von l l e l m e r s e n . — Die Salzseen B e s s a r a b i e n s u n d d e r Einbrueh des S c h w a r zen Meeres in dieselben im Jalire 1850, 369. Bulletin de Y—, t. III, n" 6 ; 1861. — Id., t. IV, n 3-6; 1861. os II. S t r u v e . — Zusammenstellung einiger Untersuchungen von Steinkohlen aus den Kustengebiel des nordliohen Tbeils des Stillen Océans, 337. — Id., t. XXII, n» 4 ; 1877. Compte-rendu de 1'—, 1849-57. Mémoires de 1'—, 6 sér., l partie : Sciences et physiques, t. I: 1838. e r c mathématiques P a r r o t . — Notice s u r les Diamants de l'Oural, 2 1 ; — R a p p o r t s u r son voyage au lac de Burtneck en 1835, XXV. — — — — — — Id., Id., Id., Id., Id., Id., t. II; 1841. t. III; 1844. 6' sér., 2'-' partie : Sciences naturelles, t. VIII; 1859. 7° sér., t. III, n° 1 2 ; 1861. t. IV, n° 1 - 9 ; 1861-62. 3 second t. VII; 1853. s N. von K o k s c h a r o w . — Ueber d e n r u s s i s c h e n Monazit u n d Aeschynit, n ° 3 . 3 — Id., t. XI, n ° 8 et 1 0 ; 1867. — Id.,t.XXIV, n 4-11 ; 1877. 05 J . F . B r a n d t . — Y e r s u c h e i n e r Monographie des tichorhinen Nashôrner, n e b s t B e m e r k u n g e n iiber Rhinocéros leplorhinus, Cuv., u . s. w . , n° 4 . N. von K o k s c h a r o w . — Ueber d a s r u s s i s c h e Rothbleierz. n° 5 : — Ueber d a s K r y s t a l l s y s t e m und die ^Yinkel d e s Glimmers. n" 9. Al. v o n den P a h l e n . — Monographie d e r baltisch-silurischen Arten d e r B r a c h i o p o d e n - G a t t u n g Orthisina, n" 8 . — Id., t. XXV, n»» 1-4; 1877. N. von K o k s c h a r o w . — Ueber Waliicwit, n" 4 . S u è d e . Lund. —Universitets. — Ars-Skrii't, 2° section : Mathematik och Naturvelcnskap, t. X; 1873. B. L u n d g r e n . — Om den vid R a m s a s a och Œfvedskloster i Skàne furckommande s a n d s t e n e n s aider, n° 9 . — Id., t. XI; 1874. — Id., t. XII; 187.J-7G. — I d t . XIII; 1876-77. S u i s s e . Bâle. Naturfbrschunden Gesellschal't in —. Yerhandlungen der —, t. VI, n° 4 ; 1878. Lausanne. Société Yaudoise des Sciences naturelles. Bulletin de la —, 2° sér., t. XV, n° 8 0 ; 1878. Ch. Dufour. — Note s u r le retrait du Glacier du Rhône de 1870 à 1877. 1 7 1 . R e n e v i e r . — S u r le macigno des Apennins et le m a r b r e de C a r r a r e , l'r. verb., 9 2 ; — Sur une v e r t è b r e d'Iclithyosaurus t r o u v é e d a n s le j u r a s s i q u e inférieur d e la chaîne d e s V e r r a u x , 120. L I S T E DES OUVRAGES niCÇL'S EN DON OU EN PAR LA SOCIÉTÉ ÉCHANGE GÉOLOGIQUE DE du 'i novembre, '1S78 aie 6 janvier 1° Ol'VKAGES NON FRANCE 1879. l'ÉRIODIQl'ES. (Les noms des donateurs sont en italique.) Abich (II.). Geologische Forschungen in den kaukasischen Ländern. 1 Theil : Line Bergkalkfauna aus der Araxesenge bei Djoulfa in Armenien, i n - i " , 128 p . , 11 pi.; Vienne, 1878, chez Alf. Holder. Adan de Yarza (It.). Roca eruptiva de Mo trico (provincia de Guipúzcoa), gr. in-8", 5 p . ; Madrid, 1878 (An. Soc. Esp. Hist.Nat., t. Vii). Bailey (W.-II.Ì. Figures of Characteristic British Fossils : with descriptivo remarks, part IV : Devonian-Old Red Sandstone, Carboniferous, and Permian, in 8°, p . LI-LXXX et 93-126, pl. 3 1 - 4 2 ; Londres, 1875, chez J. van Voorst. Bartsch (S.). Rotatoria Hungarife. A Sodró-állatkák és Magyarorszàgban inegfigyelt fajaik, iu-4°, (>2 p . , 4 pl.; Budapest, 1877 (Società li. hongroise des Sciences naturelles). Botti (i'.). Una corsa nel circondario di Taranto. Studi stratigrafici, in-4°, l i p.; Lecce, 18G9 (11 citadino Leccese, ann. Vili). — La Grotta del Diavolo, stazione preistorica del Capo di Leuca, in-4°, 3(3 p., 6 pi.; Bologne, 1871. — Le caverne del Capo di Leuca, in-8°, 44 p . ; Lecce, 1871. — La Zinzolosa. Monographia geologico-archeologica, in-8°, 39 p. ; Florence, 1874. — Scoperta di ossa fossili nella Terra d'Otranto, in-8°, 4 p . ; F l o rence, 1874 (Boll. R. Com. Geo!., 1874). — Sulle Rocce impastate entro al Serpentino, in-8°, S p . ; Rome, 187u (Id., 187?¡). — Sopra una nuova specie di Mijliobatcs, gr. in-8°, 14 p . ; Pise, 1878 (Att. Soc. Tose. Se. nat., t. III). E n Cotteau (G.). Paléontologie française, l ' sér.: Animaux invertébrés. Terrain jurassique, 40" livr. : F.clrinudermes réguliers, f. 18 et 11), pl. 215-220; oct. 1878; Paris, chez G. Mas.son (Cumin- de la P. fr.). Credner. Traité de Géologie et île Paléontologie, traduitsur la 3" édition allemande par M. Monniez, fasc. 4, in-8", p. I-XV et 481-GG7; Paris, 1878, chez F. Sari/. Delessc et de Lapparent. Revue de Géologie pour les années 187G et 1877, t. XY, in-8", 23G p.; Paris, 1879, chez F. Savy. Dollfus (G.). Les Sables de Sinceny. Note sur le contact des lignites du Soissonnais et des sables de Cuise, in-8", 38 p.; Lille, 1878 (Ann. Soc. Géol. Nord, t. Y). Fliche et Grandeau. Recherches chimiques sur la végétation forestière, gr. in-8", 11S p.; Paris, 1878, chez Herger-Levrault et C"', et a la Librairie agricole de la Maison rustique (Ann. Slat. agron. Ksi). Geological Survey ufXeic Zcaland. First General Report on the Coal deposits of N. Z., par .M. J. Hector, in-8°, 40 p.; Wellington, 1860. — Geological Report on the Lower Waikato District, par M. F. W. Hutton, in-8°, 8 p., 2 pl.; Wellington, 1807. — Geological Report on the Thames Gold Fields, par M. F. W. Hutton, in-8", 1 2 p . , 1 pl.; Wellington, 1807. — Botanical Notes on the Kaikoura Mountains and .Mount Egmont, par M. J. Buchanan, in-8", 10 p.; Wellington, 18(37. — Phormium tenax as a librous plant, par M. J. Hector, in-8°, 134 p., 2 pl.; Wellington, 1872. GeologiscJie Specialkarte des Kiinigreichs Sachsca. Erlatiterungen z u r — , in-8" : section Frohburg, Blatt 59, par M. A. Rothplclz, 61 p., 1 pl.; section Geringsicalde, Blatt 61, par M. E. Dalhe, 57 p.; section Glauchau, Blatt 94, par MM. J. Lehmann et II. Mielzseh, 40 p.; section Geyer, Blatt 127, par M. F. Schalch, 71 p.; Leipzig, 1878, chez W. Engelmann. Guiscardi. I Crinoidi dei periodo terziario, in-8°, 13 p.; Naples, 1874 (Rend. R. Acc. Se. fis. einat., 1874). Hector (J.). Sketch Map of the Geology of New Zcaland, 1 f.;... 1809. — Geological Sketch Map of New Zcaland, constructed from ollicial Surveys and the Explorations of D F. von Hochstettei, D Julius Haast and Olhers, 1 f.; Wellington, 1873. Henry (J.). yEneidea, or critical, exegetical, and aisthetical remarks on the TKneis, 2 vol. gr. in-8", 592 et 350 p.; Dublin, 1873-78. Labat. L'Hydrologie contemporaine, in-8", 15 p.; Paris, 1877 (Areh. gén. 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On the Section of Messrs. Meux and Co.'s Artesian V e l l in the Tottenham-Court Road, with Notices of the VVell at Crossness, and of another at Slioreham, Kent ; and on the probable Range ofthe Lower Greensand and Pakeozoie Rocks under London, in-8°, 13 p.; Londres, 1878 (Quart. J. Geol. S o c , 1878). Seoane (V. L.). Notas para la Fauna gallega. in-8°, 16 p.; Ferrol, 1877. Troraelin (G. de). Etude des terrains paléozoïques de la Basse-Normandie, particulièrement dans les départements de l'Orne et du Calvados, iii-8°, 9 p.; Paris, 1878 (Ass. Fr. Av. S e , Congr. du Havre). Villa (Ant. et J. B.). Cenni geologici sul territorio dell'antico disfretto di Oggiono, gr. in-8°, 15 p., 1 pl.; Milan, 1878(Politecnico Giorn. Ing., Arch., Civ. cd Ind., t. XXVI). Walker (Fr. A.). Slalistical Atlas of the United States based on the results of the Xinth Census 1870, with contributions from inany eminent Men of Science and several Departments of the Government, infol., 48 p., a i pl.;..., 1874 (M. W. P. Blake). Zigno (Ach. de). Soprà un nuovo Sireiiio fossile scoperto nelle colline di Bra, in Piemonte, in-4°, 13 p., 6 pl.; Rome, 1878 (R. Àcc. Lincei, Metn. Cl. Se. lis., mat. e nat., 3" sér., t. II). — Annotazioni paleonlologiche. Aggiunte alla Ittiologia dell'epoca eocena, in-4°, 14 p., 3 pl.; Venise, 1878 (Mem. R. Ist. Ven.). Ziltel (K. A.). Studien iiber fossile Spongien, III : Monactinellidœ, Telracliaellidœ et Calcispongiœ, in-4°, 50 p., 2 pl.; Munich, chez G. Franz, 1878 (Abh. K. Bayer. AL, II Cl., t. XIII). l 2" OU VII AGIOS l'ÉniODIOUES. F r a n c e . Paris. Académie des Sciences. Comptes-rendus hebdomadaires des séance de 1' —, t. LXXXYII, n° 19-27 ; 1878. s J.-L. Smith. — S u r le fer natif du Groenland e l l e basalte i|ui le renferme. 0 7 1 ; — Note au sujet de l'élément appelé m o s a n d r u m , 8 3 1 . F. Fouqué et Miehel-Lévy. — R e p r o d u c t i o n des feldspaths p a r fusion et p a r m a i n tien p r o l o n g é à une t e m p é r a t u r e voisine de celle de la fusion. 700; — R e p r o d u c tion artificielle d e s feldspaths et d'une r o c h e volcanique complexe llabradorile p y r o x é n i q u e ) . p a r voie de fusion ignée et maintien prolongé à une t e m p é r a t u r e v o i s i n e de celle de la fusion, 770; — Réponse à une Noie de M. Slan. Meunier s u r J i cristallisation artificielle de l'orthose. 830 ; —• Production artificielle de la n é p h é line et de l ' a m p h i g è n e , p a r voie de fusion ignée et recuit à une t e m p é r a t u r e voisine de la fusion, 9 0 1 . P . de Rouville. — S u r deux échanlillons de c r i s t a u x naturels de sulfate de m a gnésie (epsomite) d e d i m e n s i o n s r e m a r q u a b l e s . 703. St. Meunier. — Cristallisation artificielle de l ' o r t h o s e , 737; — R e c h e r c h e s e x p é r i mentales s u r les fers nickelés météoriliques ; mode de formation des s y s s i d e r e s c o n c r é t i o n n é s , 8 5 5 ; — Origine des r o c h e s c r i s t a l l i n e s ; o b s e r v a t i o n à p r o p o s d'une Note de MM. F o u q u é et Michel-Lévy, 8 0 1 . À. Sanson. — Détermination spécifique des o s s e m e n t s fossiles ou anciens d e B o v i d é s , 756. G. de S a p o r t a . — Sur une nouvelle d é c o u v e r t e de plantes t e r r e s t r e s s i l u r i e n n e s , d a n s les schistes a r d o i s i e r s d'Angers, due à M. L. Crié, 707. F r . S c h r a d e r . — Observations s u r l ' o r o g r a p h i e de la chaîne ries P y r é n é e s , 805. D. Colladon. — S é r i e s travaux, du tunnel du Sainl-Golhard. 905. F. de L e s s e p s . — Études de s o n d a g e s e n t r e p r i s e s p a r M. Roudaire en v u e de l ' é tablissement de la m e r intérieure africaine, 909, 1059. D a u b r é e . — R a p p o r t s u r un Mémoire do M. L. Smith, relatif au fer natif du Groenland et à la d o l i r i t e qui le renferme. O U ; — Itinéraire de M. Nordenskiold d a n s la m e r Glaciale de Sibérie. 1061. M. Delafontaine.— Sur la p r é s e n c e de l'yllerbine d a n s la sipylile d'Amherst (Virginie), 933. L. Dieulafait. — Existence de la b a r y t e et de la strontiane d a n s toutes les r o c h e s constitutives d e s t e r r a i n s p r i m o r d i a u x . Filons métallifères à g a n g u e de b a r y t e , 9 3 1 . L . Gruner. — S u r un p y r o x è n e (diopside) artificiel, 937. A l b . G a u d r y . — Sur les Reptiles d e s t e m p s p r i m a i r e s , 950. G. V a s s e u r . — Sur les terrains tertiaires de la B r e t a g n e , 1018. M . - A . Gaudin. —• L'harmoiome et la stilbile, 1005. 11. Hermite. — Observations géologiques s u r les lies Majorque et Minorquc, 1097. e — Annales des Mines, 7 sér., t. XIY, n° 2; 1878. L. Leoornu. — Mémoire s u r l'exploitation de la Houille d a n s le Sud du p a y s d e Galles, 319. G. Rolland. — Les gisements rie Mercure de Californie, 381. — Journal des Savants, 1878, octobre et novembre. J. Bertrand. — La Sein", 602. — Société nationale d'Agriculture de F. Bulletin des séances de la —, t. XXXVIII, n» 8; 1878. b e l e s s e . — R a p p o r t s u r un travail a g r o n o m i q u e de MM. de G r o s s o u v r e et P e neau. relatif au canton de Vierzon, 4(3). J — Société de Géographie. Bulletin de la —, G sér., t. XYI, août et octobre ; 1878. Nicolas Constanlinovitch. — Choix de la direction la plus courte p o u r le c h e m i n de fer de l'Asie c e n t r a l e . 97. L . R o u s s e l . — Voyage au bassin s u p é r i e u r du Fleuve J a u n e et dans la région du L œ s s . 289. IJulreuil de R h i n s . — La cote d'Annam et la p r o v i n c e d e Hué, 310. e Abbeville. Société d'Émulation d'—. Mémoires de la —, 3 série, t. II ; 1873-70. Amiens. Société Linnéenne du Nord de la F. Bulletin mensuel, t. 1Y, n 77 et 78; 1878. Bé/.icrs. Société d'Etude des Sciences naturelles de —. Bulletin de la —, 3" année, n° 1 ; 1878. o s S a b a t i e r - D e s a r n a u d s . — Note s u r les t e r r a i n s q u a t e r n a i r e s d e s e n v i r o n s d e B é z i e r s . 0. II. l i o u z a u d . — Note s u r la composition du t e r r a i n l a c u s t r e de N a r b o n n e et S i g e a n . 16. P . Chalon. — Excursion du 12 mai à P é z i n a s , 4 2 ; — E x c u r s i o n du 10 juin au mont Liausson, 5 1 . Epinal. Société d'Émulation du département des Yosges. Annales de la — 1878. Rouen. Société des Amis des Sciences naturelles de —. Bulletin de la —, 2" sér., 12 année, 2 sem.; 1877. e e L . Boutillier. — Compte-rendu de l'excursion de Bcauvais ( r a p p o r t g é o l o g i q u e et description d e s curiosités locales), 119. Saint-Étienne. Société de l'Industrie minérale. Bulletin de la —, 2 sér., t. VII, 2= livr.; 1878. e G. L a m b e r t . — Notice s u r la d é c o u v e r t e d'un n o u v e a u b a s s i n houiller d a n s le L i m b o u r g hollandais, 303. Comptes-rendus mensuels, 1878, septembre-novembre. Mallard. — Avantages des explorations superficielles p o u r l'étude d e s gîtes, 19S. Saint-Quentin.Société académique des Sciences, Arts, Belles-Lettres, Agriculture et Industrie de—.Mémoiresde l a — , 4 série, 1.1; 1870-78. Yalencicnncs. Société d'Agriculture, Sciences et Arts de l'arrondissement de —. Revue agricole, industrielle, littéraire et artistique, t. XXXI, sept, et octobre; 1878. e Allemagne- Geologischen Gesellschaft. Zeitsclirift der D. —, t. XXX, n° 3 ; 1878. C. Koschinsky.— Beitràge zur Kenntniss von Terebratula vulgaris, Schloth., 375. H. L o r e t z . — Untersuchungen UberKalk und Dolomit, 387. J. T. Sterzel. — Ueber Paheojulus dyadicus Geinitz und Scolecopleris elegans Zenker. 417. E. Schumacher. — Die Gebirgsgruppe des Rummelsberges bei Strehlen, 427. K. Martin.— Notizen Uber Diamanten, 521 ; — Ueber die Tertiàr-Fauna von Java, 539. B . Rosing. — Ueber das Clausthaler Zundererz, 527. B. Studer. — Ueber Heim, geologische Monographie der Tcidi-Windgilllen-Gruppe, 530. Laspeyres. — Ueber einen Aspidura- Horizont im Muschelkalk von Lieskau bei Halle a."S., 531. Beyrich. — Ueber die Terliàrbildungen von Belluno und Serra valle, 532. Arzruni.— Ueber krystallographische und chemische Untersuchungen an A r s e n kiesen, 533. 0 . S p e y e r . — Ueber die Tertiàrschichtcn von Priorflicss bei Cottbus, 534. Websky. — Ueber die Mineralicn von Gleinitz bei Jordansmllhl in Schlesicn, 535. — XXVI allgemcinc Versammlung der D. G. G. zu Gottingen, 537. H. Credner. — Ueber die Granitstocke von Geyer im Erzgebirge, 538. Levin. — Ueber Asterias im oberen Muschelkalk von Gdtlingen, 539. E. E. S c h m i d . — Ueber Aaterias aus oberem Muschelkalk von Ettersbergc bei Weimar, 5 3 9 ; — Ueber die Melaphyre des Thliringer Waldes, 558. Von Groddeck.— Die Lagerungsverhàltnisse am Iberg und Winterberg bei Grund, 540. E. W e i s s . — Ueber Steinkohlcnformation aD der Ehernen Kammer sUdostlich v o n Eisenach, 542. K. v o n Seebach. — Ueber den geologischen Bau des Hainberges bei Gottingen, 546. J. Lehmann. — U e b e r das sàchsische Granulitgebirge, 517. Grotrian. — Ueber die Knochenhohlen im Devonkalk von Rtlbeland am Harz, 5 5 2 . Bornemann.— Ueber Koklenvorkommen im Thtlringcn. 553. Rothpletz. — Ueber Quarzdiabasporphyre aus dcm Silur z w i s c h c n Nossen und Niederwiesa, 554. G. vom Rath. — Ueber die Erzlagerstàtte v o n Rodna in Siebcnbtirgen, 556. l e p s i u s . — Ueber die Dolomite des westlichen SUdtirol und die Contactzone am Tonalit-Stocke des Adamello, 558. Gottsche. — Ueber die Fauna der Juraschichten am P a s s e Espinazito in der a r gentinischen Cordillère, 562. C. Klein. — Ueber Oligoklas v o n Hohen Hagen bei Gottingen, 563. e Gotha. Mittheilungen aus Justus Perthes' geographischer Anstalt ûber "vvichtige neue Erforschungen auf dem Gesainmtgebiete der Géographie, t. XXIV, n»» 11 et 12 ; 1878. N. von Miklucho-Maclay. — Ueber vulkanischc lichen KUste Neu-Guinea's, 408. Erscheinungcn an der n o r d o s t - Stuttgart. Neues Jahrbuch fur Minéralogie, Géologie und Palœontologie, 1877, n° 3. A. Slreng cl J. H. Kloos.— Ueber ibe krysliillinisclien Gesleine von Minnesota in N o r d - A m e r i k a (lin), 225. A. Penck.—• Nordische Basalte im Diluvinni von Leipzig, 243. A. Schrauf.— Neue Mineralvorkoininnisse im Graphit von Mugiau, Bohmen, 251 A. E . T d r n e b o h m . — Ueber die wiclitigeren D i a b a s - u n d Gabbro-Gesteine S c h w e d e n s . 258. I". S a n d b e r g e r . — Zwillinge des Fahlerzes mil parallelen Axensystem ; iiber d a s l i a t z e n a u g e , 215. El-, Huile. — Der ISergsturz bei Sleinbruck in S l e i e r m a r k , 270. A. Kenngolt. — Ueber den Amesil, 277. E. S t o h r . — Ueber seine m i k r o s k o p i s c h e U n t e r s u c h n n g s m e t h o d e d e r Radiolarien, 278. E. Geinilz. — Die angeblicbe Trionyx Schlotheimii i:n diluvialen Kalktuff von Burgtonna ist eine Cisludn curopœa, 278. Sclienk. — Ueber Pllanzenreste aus den Dachschiefern von Grafenthal bei L e h e s ten, 279. K. Zitlel. — Ueber Schildkrù'tenresle a u s den l i l h o g r a p h i s c h e n Schiefern von E i c h s l a d l , 280. s — Id., 1878, n° 8 et 9. A. S l r e n g . — Ueber den Silberkies von A n d r e a s b e r g , 785 ; — M i n e r a l o g i s c h e Mittheilungen iiber die Erze von Clianarcillo in Nordchile, 897. H. Conwentz. — Ueber ein t e r t i à r e s Y o r k o m m e n c y p r e s s e n a r t i g e r Holzer b e i Calistuga in Californien. 800. A. von Lasaulx. — Arbeiten aus d e m m i n e r a l o g i s c h e n Institut der Universitàt Breslau (lin), 8 1 1 ; — P e t r o g r a p l i i s c b e u n d m i n e r a l o g i s c h e Notizen aus d s t e r r . S c h l e sien, 835. Eug. S c h u m a c h e r . — Ueber kornigen Plagioklas im Kalklager von G e p p e r s d o r f bei Strehlen in Schlesien. 8 1 1 ; — Ueber Vesuvian im Kalklager von D e u t s c h Tschamdurf. siidlich Strehlen,817 ; — Ueber V a c h s l h u m s e r s c h e i n u n g e n an Quarzen aus den s o g . K r y s t a l l g r u b e n von K r u m m e n d o r f bei Strehlen, 822. M. H a r t m a n n . — Ueber Basalte d e r Auckland's I n s e l n . 825. F. Schalch. — Ueber seine Untersuchnngen o b e r j u r a s s i s c h e r und tertiàrer Bildungen bei .Schaffhausen, 8 3 1 . F . S a n d b e r g e r . — Ueber Eklogil; Mineralien im Granit von Aschaffenburg, 812. A. Nehring. — Die (piaternaren Fauneii von Thiede und Westeregeln, 813. A. W e i s b a c h . — Kakochlor von R e n g e r s d o r f bei Gorlitz, 810. F . Gruger. — B e m e r k u n g e n iiber die E r s c h e i n u n g e n d e r E r d b e b e n und d e r v u l kanischen Ausbriiche. 928. M a d e r s p a c h . — U t m v a n d l u n g von Sedimenten in krystallinischen Schiefer, 9 4 1 . A l s a c e - L o r r a i n e . Mulhouse. Société industrielle de —. Bulletin de la —, t. XLYIII, déc. et supplément; 1878. A u t r i c h e - H o n g r i e . Leoben, Pribram et Schemnitz. Bergakademien zu —. Berg-und Hùtlenmannisches Jahrbuch des K. K. — , t. XXYl, n» 4; 1878. Vienne. Geologischen Reichsanstalt. Abhandlungen der K. K. — , t. VII, n» 4; 1877. M. Yacek. — Ueber o s l e r r e i e h i s e h e Mastodonten und Mastodonarlen E u r o p a s . n" 1. ihre Bezielningen zu den Jalirbuch (1er K. K. —, t. XXVII, n os 2 - 4 ; 1877. Pilide. — Ueber d a s Neogen-Bceken nordlich vnu Ploesci iWalaohei.i, G. Staclic et C. J o h n . — Geologische und p e t r o g r a p h i s c h e Deitrâge zur Kenntniss d e r àlteren Ernptiv- und Massengesteine (1er Mittel-und Ost-Alpcn, n" 1 : Die G e s teine d e r Zwolferspitzgruppe in YS'estirol, 113. L. B u r g c r s l e i n . — Beitrag zur Kenntniss d e s J u n g t e r t i à r e n S i i s w a s s e r - D e p o l s liei U e s k u e b , 213. Y. Hilber. — Die Miocanschiehtcn von Ganilitz bei E h r e n h a u s e n in Steierinark ; nebst Bemerkungen liber e r r a t i s c h e Yorkonimen d a s e l b s t . 251. G. Stache. — B e i t r a g e zur Fauna d e r B e l l e r o p h o n k a l k e Siidtirols, I : Cephalopoden und Gastropoden, 271. Al. von Alth. — Die Gegend von Nizniow und d a s Thaï d e r Zlota Lipa in Oslgalizien, 319. Em. Tietze. — Zur Théorie d e r Entstehung d e r Salzsteppen und d e r angeblichen Entstehung d e r Salzlager aus S a l z s t e p p e n , 311 ; — Bemerkungen iiber die Tektonik d e s A l b u r s g e b i r g e s in P e r s i e n . 375. K. M. P a u l . — Ueber die Natur des k a r p a t h i s e h e n Flysehcs. 131. T h . F u c h s . — Ueber die Grundfnrm d e r Erosionsthiiler, 153. Mineraluytiche Miltk^iluii'jcn. Fr. Beeke. — L'eber den Glaukodul von l l a k a n s b n e u n d den Danait von Franconia, l o i ; — Ueber die Kryslallform des Zinnsleins, 213; — Die optischen Eigens'iiaften des R o h r z u c k e r s , 2 0 1 : — Skapolilh von B o x h o r o u g h . M a s s a e h u s s e t s , 207; — Fahlerz vom Kleinkogel bei Brixlcgg in Tirol, 2 7 3 ; — G a b b r o von Langenlois, 278; — K r y s t a l l i s i r l e r Yivianit in Siiugethierknochen a u s d e m Laibaeher T o r l m o o r , 311. Fr. B e r w e r t h . — U n t e r s u c h u n g z w e i e r Magnesiaglimmer, 1 0 9 ; — Chondrodit von P a r g a s , 272;—• U n t e r s u c h u n g d e r Lithionglimmer von P a r i s , Hozena und Zinnwald, 337. Al. S a d e b c c k . — Ueber die Krystallisalion d e s S t r u v i t s , 113, 2 2 1 ; — Winkel d e s Glaukodot von Hakansboe, 353. H. B. Mehner. — Die P o r p h y r e und Griinsteinc d e s Lennegebietes in Wcstphalen, 127. R. Helmhacker. — Ueber einige Q u a r z p o r p h y r e und Diorite a u s dem Silur von Bohmen, 179. F. K r e u t z . — Augit-Andesite des S m r e k o u z - G e b i r g e s in Siid-Sleiermark, 205. L. Sipocz. — Ueber Miargyrit und Kenngottit, 213 ; — Skapolilh von R o s s i e , New York, 200. J. B r u n . — Sand aus d e r S a h a r a . 221. C. Y r b a . — Die Gr.'insteine des P n b r a m c r E r z r e v i e r e s , 2 2 3 . —-Analysen aus dem b a b o r a t o r i u m des II. P r . E. L u d w i g , 2G5. A. Smita. — Plagioklas von Soholh in S t e i e r m a r k , 205; — L e n n h a r d i t aus dem Floitenlhale, 2 0 8 ; — Trachyt von Gleichenberg, 277. Vf. F. L o b i s c h . — Muscovit von Sobolh. S t e i e r m a r k , 271. E. von B a m b e r g e r . — Glaukonit von dei' Insel Gozzo, 2 7 1 ; — S a l i t von A l b r e c h l s b e r g in N i e d e r o s t e r r e i c h . 273. G. H o r n u n g . — Copalin von Lunz. Niedei'Oslerrcich, 275. H. F r i s c h . — Quarztrachyt von Gleichenberg (Schaufelgraben), 270. J. Utschik. — Trachyt von Gleichenberg (Villa Schuh), 277. Al. Gamroth. — Palaopikrit von Ollenschalg. Niedeiiislerreich, 278. C. Dœlter. — Zur Kenntniss d e r chemischen Zusaiiimensetzung des Augils, 279. A. Frenzel. — M i n e r a l o g i s c h e s a n s dem Ostindischen Archipel, 2!I7. T s c h e r m a k . — Y e r m e h i u n g d e r Meleorileiisainmluiig des Mineralogischen Ilofmu- s e u m s bis Ende Septenibcr 1877. 309; — Anhang zu d e r 0. B u c h n e r ' s Mittheiiung, 315. 0. B u c h n e r . — Der Meteorslein von Hungen, 313. A. Koeh. — M i n e r a l o g i s e h e - p e t r o g r a p h i s c h e Nolizen aus Siebenbiirgen, 317. E. L u d w i g . — Ueber den Milarit, 317. A. Picliler. — Janiesonit von Wïltau, 355. Yerhandluugen der K. K. —, 1874, n 0B 14 et 15. E. von Mujsisovies. — A b w e h r e n d e Bemerkungen zu H. Giimbel's n e u e s t e r Schrift Uber das K a i s e r g e b i r g e , 329. J . d é m e n s . — Beitràge zur Kenntniss des iilteren Tertiàr im Oberen G r a n - T h a l e , 332. J. Pcithner. — Ueber B r a u n k o h l e n - V o r k o m m n i s s e an d e r Oberen Gran bei Sielnice. Allsohl N W . , 331. D. S t u r . — Ueber den gelben o b e r e n Tegel in d e r T e g e l g r u b e von Voslau. 336. 0 . Feistmantei. — Ueber d a s V o r k o m m e n von .\ôggerathia foliosa S t b g . in O b e r Schlesien. 3 1 3 . G. S l a e h e . — Die palàozoischen Gebiete d e r Ostalpen. I I . S u d a l p e n . B. Weslliche o d e r c a d o r i s c h e Flanke, 315; — V e r t r e t u n g d e r Permformalion in den S u d a l p e n . 305. H. H o r n e s . — Aufnahmc im Oberen Villnoss-Thale und im E n n e b e r g , 347; — Das Vorkommen von Leithakalk in d e r Ziegelei bei Mollersdorf, 309. E. Tietze. — Geologiscbe Unterstiohungen in P e r s i e n . 360. 0 . Lenz. — Iîeisen in West-Afrika, 3 0 3 . H. Mietzsch. — Ueber die F a r b e des S t r i c h p u l v e r s manoher Kohlen, 364. K. M. P a u l . — Die Trias in d e r Bukovina. 367. 5 — Id., iS7îi, n" G, 7, 17 et 18. 0 . H e e r . — Ueber die miocenen Kastanien-Baume. 9 3 . E. D6II. — Dialogit nach Manganblende und B a r y t ; P s e u d o m o r p h o s e n nacli F a h lerz von P r i b r a m , 95. F. P o s e p n y . — Ueber d a s Vorkommen von g e d i e g e n e m Gold in den Mineralschalen von V e r e s p a t a k , 9 7 . D. Stur. — Ueber die Culm-Flora des m à h r i s c h - s c h l e s i s e h e n Dachscliiefers, 1 0 1 . F. von Ilochstetter. — Ueber Reste von Ursus spelœus aus d e r Igritzer Hdhie im Biliarer Comital. Ungarn, 113. R. von D r a s c h e . — Ueber den Mcleoriten von Lancé. 121. E. von Mojsisovics. — Die geologiscbe Detailkarte d e r Umgebungen d e r S e i s s e r Alpc und von St. Cassian im sudlichen Tirol, 1 2 1 . R. H o r n e s . — Voilage d e r Karte des o b e r e n Villnôss und unteren E n n e b e r g Thales, 122; — Vorlage von W i r b e l t h i e r r e s t e n (Ursus spelœus und Capra ibexj aus d e r Bohni-Hohle bei Anina, Gescbenk d e s H. A. B a r r é , 339. G. A. Kocb. — Geologische Mittheilungen ans dem vorjahrigen Aufnahmsgebiet in d e r Œ t z l h a l e r - g r u p p e . Vorlage d e r Karte des Pitz-und K a u n s e r t h a l e s , 123. A. de Zigno. — Einige Bemerkungen zu den Arbeiten d e s H. D r . 0. Feistmantei iiber die Flora von Rajmalial, 325. G. S t a c h e . — Die Eruptivgesteine des Zwolferspilz, 327; — Neue Reobachtungen in den Schicliten d e r liburnisclien Stufe, 3 3 1 . 0 . F e i s t m a n t e i . — Nachtrag zu den Bcrichlen iiber fossile Pflanzen von Cutch aus den Rajinalial-Hills, 329. M. Neuinayr. — Tortiiiro S i i s s w a s s e r a b l a g e r u n g e n in Siebenbiii'gen, 330. F C. von Hauer. — A n a l y s e n siidtyrolisclier Gestcine, 3 3 1 . — Id., 1870, n" 3. M. N e u i n a j r . — Die Kormenreilie d e r Melanopsis impressa, 5 3 . Th. Fuchs. — Die Solfatara und d a s SeliweleU o r k o m m e n von Kalamaki. 5 4 ; — Die Maklubba bei Krendi auf Malta, 5 5 . G. Stuohe. — Die Erzla^erstiitte des Djebel Reças bei Tunis, 5ii. J!. H o m e s . — Das E r z v o r k o m m e n am Mie. A\an/.a bei Forni Avollri. I l e m e r kungen iiber die palaozoi.-cle-n Gesleine des I'uslertliales, 00. F r . G i o g e r . — Zum Vorkomiiieu des (Juccksilbe; e r z e s , 00. s — Id., 1878, n« II u t I.'i. D. Stuc. — Ein Beitrag z u r Kenntniss d e r Cidm-und Carbon-Flora in l i u s s l a n d . 219; — Jleiseskizzen aus Oberselilesien iiber die obcrschle»i.sche Steinkohlen-l-'orma[ion, 229 ; — Spliciivpliytliim als Ast auf einein Asterophylliten, 327; — Zur Kenntniss d e r Fructification d e r Soeijijeralhin fuliusa St. a u s den Itadnitzer Schichlen des oberen Carbon in Mittel-liohmen, 329. A. liitlner. — Ueber tien Kalkstein d e r llohen W a n d . 2 2 1 . K. Hoernes et V. Ililber. — Sarniatische A b l a g e r u n g e n bei Fernilz. SSO von Graz, 225. V. Ililber. — Ueber S c u l p t u r s t e i n k e r n c , 22G. T h . F u c h s . — Zur Beriehligung. 229. F r . K o l b . — Berieht iiber die A b l a g e r u n g des Grund-und Plallelkohlenfliitzes in T i e m o s u a bei Pilsen, 335. 0 . L e n z . — Gypstegel und S u s s w a s s e r k a l k s t c i n in Ostgalizien, 337. E. Ilu.,sak. — L'eber den s o g . I l y p e r s t h e n - A n d e s i t von St. Egidi in U n t e r s t e i e r i n a ï k . 338. A. S i g m u n d . — • P e t r o g r a p h i s c h e Studio a m Granit und O r t h o k l a s p o r p h y r d e r l ' m g e b u n g von P r e d a z z o , 310. M. Vacek. — Die Umgebungen von R o v e r e d o in Siidlirol, 341. E s p a g n e . Madrid. lîevista de los Progresos de las Ciencias exactes, lisieas y naturales, t. XX, n° 7 ; 1878. — Minerai nuove d e s c u b i e r t o . mediante el analisis e s p c c t r a l , p o r Mr. 379. Lettson, É t a t s - U n i s . New-Haven. American Journal of Science and Arts (The;, 3 sér., t. XVI, n° 9u et 9 0 ; 1878. e s .1. D. Dana. — On some points in Lithology, 335. 4 3 1 ; — Analyses of S a u s s u r i t e s , 395; — Geology of New K a m p s b i r e , 399. W . T . I i œ p p e r . — On a P s e u d o m o r p h after Anorlhite, from Franklin, NewJersey, 301. W. H. 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Road, wilh notices uf Ihc Well al C r o s s n e s s , and of anolher al S h o r e h a m , Kent; and on tlie p r o b a b l e Range of the L o w e r Greensand and Palasozoie Rocks under London, 902. Ch. Moore. — Notes on the Palaeontology and s o m e of the Physical Conditions of the Meux-Well d e p o s i t s . 9 1 1 . W. Keeping. — On Pelunechinvs, a n e w Genus of S e a - u r c h i n s from the C o r a l - r a g , 921. I t a l i e . Pisc. Società Toscana di Scienze naturali. Processi-verbali, 1878, XXXV1I-XLVI1I. De Stefani. — Délie argillc g a l e s t r i n e . XL. Rome. Comitato geologico d'Italia. Bollettino dei R. •—, t. V, n° 9 - 1 2 ; 1874. 5 C. de Stefani. — Consideraziom stratigrafiche s o p r à le rocce più antiche délie Alpi Apuani e dei Monte Pisano (suite), 259, 318. G. Seguenza. — Studii stratigrafici sulla Forinazione pliocenica dell' Italia Méridionale (suite). 271, 3 3 1 ; — Sulla Relazione di un Yiaggio geologico in Italia dei d o t t . T. Fuchs, coll'aggiunta di notizie e di considerazioni dei dott. A. Manzoni, 291. H. Lolti. — C e n n o sulla costiluzione geologica délia Comunilà di Massa Marittima, 281. A. d ' A c h i a r d i . — Le zeolili dei granito e l b a n o , 300; — Sulle calcarie lenticolare e grossolana di Toscana, 3 0 1 ; — S u l l a c o n v e r s i o n e di una roccia argillosa in s e r pciilino. 300. 0 . Silvcatri. — Notizie sulla eruzione dell'EIna dei 29 agosto 1871, 312. Th. F u c h s . — Le formazioni terziarie di T a r a n t e . 3 6 9 ; — Intorno alla esistenza p r e s s o S i r a r u s a di strali miocenici che p r e s e n t a n o i caratteri dei piano Sarmatico, .373; — L'elà degli strali terziari di Malta, 377. — 11 meccanisnio dello Stromboli, 391. — Cristalli d'Albite nelle rocce vulcaniche, 393. — La questione dei carbon fossile in I n g h i l t e r r a , 3 9 1 . 0 5 — Id., t. VI, n 1 et 2 ; 1875. C. de Stefani. — Dei depositi alluvionali e délia mancanza di t e r r e n i glaciali nell' Apennino délia valle (Ici Serchio e nelle Alpi Apuane, 3 ; — Considerazioni s t r a t i grafiche s o p r à le rocce più anlichc délie Alpi Apuane e dei Monte Pisano (suite), 31. Seguenza. — Studii stratigrafici sulla Forinazione pliocenica dell' Italia M é r i d i o nale (suite), 18. Th. F u c h s . — Sulla Relazione di un Yiaggio geologico in Italia. 16. G. C a p e l l i n i . — Strali a Congeria. forinazione Ocninghiana e piano dcl calcare di Leilha nei Monti L i v o r n e s i . 19. G. Stache. — Le formazioni paleozoiclie nelle Alpi Meridionali, 5 2 ; — La forinazione p e r m i a n a nelle Alpi Meridionali, 55. — Id., t. VII; 1870. G. S e g u e n z a . — Studii s(ralii*rafici sulla Forinazione pliocenica dell' Italia Méridionale (suite), 7. 9 1 , 179, 25!). 355; — Riposta alla Nota dei s i g n e r T. Fuchs, 237. C. de Stefani. — Le rocce s e r p e n l i n o s e délia Garfagnana, 10;—• Sediinenli s o t t o inai'ini dell'opoea postplioeenica in Italia, 272. I!. Lotli. — Sui terreni miocenici ligniliferi dei Masselano (Marenima toscana). 31 ; — Il Poggio di Montieri (in pruvineia di Grosseto), 111; — S u i giaeimenlo oliolitico di Kocca Silana, -Mi); — I m p r e s s i o n ! geologiche di una b r è v e gila all'Isola dell' Elba, 103. G. Ponzi. — In riposta allô considerazioni eritiche latte dal signur doit. A n g . Manzoni sulla Fauna Vaticana. 39. Dœlter et b o r n e s . — Usservazioni ehimico-genetiehc sulle Uoloiniti dei Tirolu .Méridionale. -11. F . B l a n c h a r d . — Sulla s c o p e r t a délia Cassiterite a Campijjia Maiittima, 52. P . Zezi.—• Le nuove specie miuerali studiate e descritte ncjdi anni 1873-7-1-75. 51, 155, 238; — Usservazioni geologiche l'atti nei dintorni di Ferentino e di l'rosinone nella provincia di Konia, 300. — Il Lago di Posta nei cireomlario di Sora, 8 0 . — Minerali dei Monzoni nei Tirolo méridionale, 8 1 . — Studi sui minerali dei Lazio, 8 5 . B . Gastaldi. •—Spaccato geologico lutigo le valli s u p e r i o r i dei Po e délia Varaita. 101. A. -Manzoni.— Lo Sclilier di Ottnang nell'Alla Austria. e lu Schlier délie colline di Bologna, 122; — Délia posi/.ione stratigralica dei calearc a l.mina puiivi/n, Mayer. 209. A. Ferretti. — Considerazioni sui prodolti minerali ilel territorio ili Scandiano, 132, 218; — Scoperta paletnologica a San Valenlino (Beg^io Emilia), 210. R. H o e r n e s . —• 11 giacimento metallifero di Monte Avanza, p r e s s o Forni Avoltri (Yeneto). cou osservazioni s o p r a le rocce p a l e o z o i r h e délia Valle délia Pusteria, 139; — Resti di Antracoterio di Zovenceilo p r e s s o Grancoiia nei Yicentino. 277; — F o s s d i nei calcare dei Dachstein délie Marmarole e dell'Antelao nella Valle di Min p r e s s e Auronzo e nella Val d'Oten p r e s s o P i e v c di Cadore, 2 3 2 ; — Osservazioni geologiche nei Bellunese. 195. C. von H a u e r . —- Analisi di alcune rocce dei Tirolo Méridionale, 110. T . F u c h s . — Riposta alla Nota dei Prof. Seguenza. 119. C. Doelter. —-Notizie s o p r a alcuni minerali dei Tirolo Méridionale, 105. — La Maclubba di Krendi nell'isola di Malta, 172. F r . Coppi. — Frammenti di Paleontologia Modenese. 190. B r o g g e r e t R e u s c h . — Pocbi appunti sull'lsola d'Elba, 223. C. de Giorgi. — La T e r r a r o s s a nei Lecccse, 2 9 1 . G. R e s t e r . — Note mineralogiche s u l l ' l s o l a d'Elba, 297. 410. G. Grattarola. — Note mineralogiche, 323. V. Ranibotti. — Osservazioni geognosticho sui dintorni di Catanzaro, 388. — Resti di Squalodonte nei Yeneto, -113. E m . S t o h r . — Il terreno pliocenico dei dintorni di Girgenli. 151. C. S c h w a g e r . — Saggio di una classificazione dei Foraminiferi, a v u l o r i g u a r d o aile loro famiglie n a t u r a l i , 475 A. Issel. — Osservazioni geologiche sui Monte Negro (territorio di P o r t o M a u r i ziu), 485. E. von Mojsisovics. — Sulle formazioni triasiciie di R e c o a r o , 490. G. vom Rath. — Reltificazione, 510. — Id., t. VIII; 1877. G. S e g u e n z a . — Studii stratigrafici sulla Forinazione pliocenica ilell'ltalia Méridionale (suite), 7, 9 1 , 359. C. S c h w a g e r . —• Quadro dei p r o p o s t o sistema di classificazione dei Foraminiiori con guscio, 18. Di Monterosalo. — Catalogo délie Conchiglie fossile di Monte Pellegrino e F i c a razzi p r e s s e I'alermo, 28. C. de Stefani. — I dintorni di Monsummano e di Monte Catini in Val di Nievole. 4 2 ; —l.'Oligisto e gli ail ri ininerali che si t r o v a n o al Capo Calafuria. 7 2 ; — D e s o r i zione degli strati plioceniei dei dintorni di Siena, 155, 248; — Brevi a p p u n t i sui terreni plioeeniei e miocenici délia Toscana, 392. B. Lotli. — Sulla Geologia del g r u p p o di Gavorrano (Provincia di Grosseto). 5 3 ; — Deserizione geologica dei dintorni di Roccastrada nella Maremma T o s c a n a , 100; — Due parole sulla geologia dei dintorni di Chiusdino (Provincia di Siena), 319. V. Itaniljolli. — La foruiazione granitica lungo la Ferrovia tra la m a r i n a di Catanzaro e quclla di S o v e r a l o , 0 t . F . Coppi. •— Nota sul Calcare a Lucùm pnmum D o d . , 69. — Le roccie massiccie dell'Alla Vallellina, 80. G. A. P i r o n a . — S c h i z z o geologico délia p r o v i n c i a di Udine, 114. G. Uzielli. — S o p r a la lettera del s i g n o r Carlo de Stefani intitolata -. « L'OIïgisto e gli ail ri minerali che si t r o v a n o al Capo Calafuria ». 137. — Nuovi giacimenti di minerali in llalia, 119. — Nuovi sorgenti di petrolio nell' America méridionale, 150. G. voin Hatli. — I monli di Campiglia nelle Maremma Toscana, 187. 278, 325. 11. I l o e r n e s . — F o s s i l i giuresi dei dintorni di Belluno, Feltre ed Agordo. 1 9 7 ; — Gli strati di Schio nel bacino di Belluno e nei dintorni di S e r r a v a l l e . 3 6 8 ; — I l p r i m o piano m e d i l e r r a n e o nella Valsugana e nei Monti Euganei, 372. P . Zezi. — Le n u o v e specie minerali studiate e descritte nell'anno 1876, 200. C. de G i o r g i . — Da Bari al Mare Ionio, 239; — Appunti geologici da P e s c a r a a d Aquila, 383. A. Cossa. — Sulla Mnlibdenite del Biellese. 305. — Il taglio del (Juirinale, 312. — Sludii sui terreni terziarii del Yicentino. 314. H é b e r t . — Bicerche sui terreni terziarii dell'Ungheria e del Vicentino dei signori H. e Munier-Chalnias, 350. — Scoperta palelnologica a San-Ruffino, 375. — Lignili nella provincia di Reggio Calabria, 376. — Il caolino del Giappone, 377. — Scoperte nel Chili. 378. G. Capellini. — S u l l e m a r n e glauconifere dei dintorni di Bologna, 398. C. Mayer. — Studii geologici sulla Liguria centrale, 407. A. Bittuer. — La foruiazione terziarie dei dintorni di Bassano nel Veneto, 425; — Il territorio m o n l u o s o fra Vicenza e Verona. 433. M. V a c e k . — I Sette Comuni nel^Veneto, 430. J. Roth. — Studi sul Monte Somma, 440. — Studiifsopra i tripoli di Sicilia, 457. —• Ortose sodico di Pantellaria, 460. — L'Oligisto di Calafuria, 461. Memorie per servire alla Deserizione délia Carta geologica d'Ilalia. t. I; 1871. B. Gastaldi. — Studii geologici sulle AIpi occidentali. 3 . G. S t r i l v e r . — Cenni sui g r a n d i massicci délie Alpe Piemontesi e sui minerali délie v a l l i d i Lanzo (circondario di Torino), 37. S. Motlura. — Sulla Formazione lerziaria nella zona solfifera délia Sicilia. 49. I. Cocclii. — Descrizione geologiea dell'isola d'Elba p e r service alla Caria délia m e d e s i m a , 1-11. C. d'Ancona. —Malacologia pliocenica italiana, fase. I. Generi : Strombus. Murex. Typhis, 305. r — Id., t. II, l " partie; 1873. C. \Y. C. F u c h s . — L'isola"d'lscliia. Monogralia geologiea, 1. F. Giordano. —• Esanie geologico délia catetia alpina dei San Gotlardo che d e v e e s s e r e a t t r a v e r s a t a dalla g r a n d e galleria délia ferrovia ilalo-elvelica, i l . S. Mottura. — Appendice alla Memoria sulla Forinazione lerziaria nella zona solfifera délia Sicilia, 1)7. C. d'Ancona. — Malacologia pliocenica italiana. fase. II. Generi : l'isunia, Itanella Triton, Fascioltirin. Turbinclla, Cancellaria. Fusus, 171. — Id., t. II, 2° partie; 1874. B . Gastaldi. — Studii geologici sulle Alpi oeeidenlali !2* p a r i . ) . 1. — Id., t. III, l r o partie; 1870. C. Doeller. — Il g r u p p o vulcanieo délie Isole l'onza. Monogralia geologiea, 1. C. de Stefani. — Geologia dei Monte Pisano, -17. Turin. Accademia délie Scienze d i — . Atti délia I I . — , t. XIII; 1877-78. Bellardi. — Descrizione di una n u o v a s p e c i e di Zeidnru Pliocène inferiore délia Liguria, 871. trovala nelle' m a r n e dei Memorie délia II. —, 2° sér., t. XXIX; 1878. Bellardi. — I Mollusclii dei terreni terziarii dei l'iemonte e délia Liguria (2' p a r tie), 1. X o u v e l l e - É c o s s e . Halifax. N. S. Instiltite of N'atural Science. Proceedings and Transactions of llie —, t. IV, n" 4; 1877-78. H o n e v m a n . — P r e c a r h o n i f e r o u s Formations of Annapolis and King's Counties. 337; — Nova Scotia Geology. 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American Philosophical Society. Catalogue of the — Library, 3 p a r tie : classe VI, in~8°, p. 634-942 ; Philadelphie, 1878. Beyrich. Ueber Hildebrandt's geologische Sammlungen von Mombassa, in-8", 9 p. ; Berlin, 1877 (Monatsb. K. Ak. Wiss. Berlin, 1878). Bleicher et Faudel. Matériaux pour u n e Étude préhistorique de l'Alsace, in-8", 100 p . , 16 pl. ; Colmar, 1878 (Bull. Soc. Hist. nat. Colmar, 1877-1878). Carte géologique de la France. Explication de la — publiée par ordre de M. le Ministre des Travaux publics, t. IV : Atlas. Première partie : Fossiles principaux des terrains, par M. E. Bayle; seconde partie : Végétaux fossiles du terrain houiller, par M. R. Zeiller, gr. in-4°, 178 p . , 176 pl. ; Paris, 1878. Church (J.-A.). The Heat of the Comstock Mines, in-8 , 32 p . 1S78 (Trans. Am. Inst. Min. Eng.). Cotteau (G.). Études sur les Échinides fossiles du département de l'Yonne, 40-43" livr. : 2 vol. : Terrain crétacé, in-8°, t'. 24-34, pl. 77-84; Paris, chez J . - B . Baillière, 1878. — Considérations générales sur les Cidaris du terrain jurassique de Normandie, gr. in-8°, 3 p . ; Paris, (Ass. Fr. p. l'av. Sciences, congr. du Havre). — Observations sur les Fossiles des terrains tertiaires moyens de la Corse et notamment sur les Éehinides, gr. in-8°, 6 p. ; Paris, 1878 (Bull. Soc. géol. Fr., 3" sér., t. VI). — Description des Éehinides du calcaire grossier de Möns, in-4°, 12 p . , 1 p l . ; Bruxelles, 1878 (Mém. cour. Ac. I\. Belg., t. XLII). — Paléontologie française, 1''° sér. : Animaux invertébrés. Terrain jurassique. 41° livr. : Échinodcrmcs réguliers, f. 20-22, pl. 227-238; déc. 1878; Paris, chez G. Masson (Comité de la P. fr.). e a e G Credner. Die Deltas, ihre Morphologie, geographische Verbreitung und Entstehungs-Bedingungen. Fine Studie aul' dem Gebiete der physischen Erdkunde, in-4". 70 p., 2 pl.; Gotha, chez,/. Partîtes, 1878 (Milth. aus J. P. geogr. Anst., Ergunz. 50'. Baie (Xelson). 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LXIV). — Commission géologique internationale pour l'unification des procédés graphiques. 1 Compte-rendu, in-8". 12 p. ; Lausanne, 1879 (Bull. Soc. Yaud. Se. nat., t. XVI). Saint-Lager. Note sur la Géographie botanique do la Bresse et Remarques sur la végétation de la Limagne d'Auvergne, gr. iu-8°, 10 p . ; ... (Ann. Soc. Bot. Lyon). Sand (Maurice). Notice sur un atelier de Silex taillés des t e m p préhistoriques aux environs de La Châtre (Indre), in-8°, 8 p. ; La Châtre,... Saporta (G. de). L'ancienne végétation polaire d'après les travaux de M. le professeur Ileer et les dernières découvertes des explorateurs suédois, gr. in-8', 47 p., 2 pl. ; Paris, 1877 (C.-R. Congrès internat. Se. géogr.). — Observations sur la nature des végétaux réunis dans le groupe des Noeggerathia, in-4", 11 p. ; Paris, 1878 (C.-R. Ac. S e , t. LXXXVI). — Sur le nouveau groupe paléozoïque des Dolérophyllées, in-4°, 3 p. ; Paris, 1878 (C.-R. Ac. S e , t. LXXXVII). — Sur une nouvelle découverte de Plantes terrestres siluriennes dans les schistes ardoisiers d'Angers, due à M. L. Crié, in-4°, 5 p. ; Paris, 1878 (Ibid .). — Le monde des Plantes avant l'apparition de l'Homme, gr. in-8°, 424 p., 11 pl. ; Paris, chez G. Masson, 1879. — Paléontologie française, 2° série : Végétaux. Terrain jurassique, 27» livr. : Conifères ou Aciculariées, t. III, f. 22 et 23, pl. 44, 52 à 57; déc. 1878; Paris, chez G. Masson (Comité de la P. fr.). •— et Marion (A. F.). Révision de la Flore beersienne de Gelinden, d'après une collection appartenant au comte G. de Looz, in-4°, 112 p., 14 pl. ; Bruxelles, 1878 (Mém. cour. Ac. R. Belg., t. XLI). Schneider (Oscar). Natui'wisscucluttïîiche Beilrago. zur Kennlnis-s 1 B 0 e er s der Kaukasuslânder, auf Grund seiner Sammelbeute, in-8", 100 p.. o pl. ; Dresde, chez Burdach, 1878. Scudder (Sam.). The fossil Insects of tlie Green Hiver Shales, in-8°, 30 p. ; Washington, 1878 (Bull. U. S. Geol. and Geogr. Surv. Terr., t. IV). Struckmann (G.). Der Obère Jura der Uingegend von Ilannover, in-4°, 186 p., 8 pl. ; Hanovre, chez Hahn, 1878. Tournoicër (R.). Note sur les terrains miocènes des environs de Sos et de Gabarret (départements du Lot-et-Garonne et des Landes), gr. in-8°, 32 p., 2 pl., 1 tabl. ; Bordeaux, 1874 (Act. Soc. Linn. Bord., t. XXIX). Vélain (Ch.). Étude microscopique des verres résultant de la fusion des cendres de graminées, in-8", 12 p., 1 pl. ; Paris, 1878 (Bull. Soc. minéral. Fr., 1878). 2° OUVRAGES PÉRIODIQUES. F r a n c e . Paris. Académie des Sciences. Comptes-rendus hebdomadaires des séances de 1'—, t. LXXXVIII, n 1 à 8; 1879. 08 B. Renault. — Sur un nouveau g r o u p e de tiges fossiles siliciliées de l ' é p o q u e houillère, 3-1. H. Hermite. — Observations géologiques s u r les iles Majorque et Minorque (.suite;. 89. B r a c o n n i e r . — Description des terrains qui constituent le sol du d é p a r t e m e n t de Meurthe-et-Moselle, 131. Gaudin. — Sur l'application de sa théorie atomique à d i v e r s m i n é r a u x , 158. P i s a n i . — Sur la Wagnérite de Bamle, en Norvège, et s u r une Réduite de R u s s i e . 242; — Sur d i v e r s s é l é n i u r e s de plomb et de c u i v r e de la Cordillière des Andes, 391. Lecoq de B o i s b a u d r a n . — Le Didyme de la S a m a r s k i t e differe-t-il de celui de la Cérite, 322 ;—• Nouvelles r a i e s s p e c t r a l e s o b s e r v é e s dans des s u b s t a n c e s extraites de la S a m a r s k i t e , 322. A. Gaudry. — De l'existence d e s Saïgas en France à l'âge du Renne, 319. Dieulafait. •— Étude géologique des t e r r a i n s t r a v e r s é s p a r un tunnel d e 11 400 m è t r e s , destiné à m e t t r e en communication directe a v e c la m e r le b a s s i n à lignite de F u v e a u , 351. e — Club alpin français. Bulletin trimestriel, 1878, 4 tri m. — Journal des Savants, 1878, décembre. — Id., 1879, janvier. — Société nationale d'Agriculture de F. Bulletin des séances de la —, t. XXXVIII, n"9; 1878. — Société botanique de F. Bulletin de la —, L XXIV, tables ; 1877. — Id., t. XXV, n» 1, et Uev. bibliogr., D ; 1878. — Société de Géographie. Bulletin de la —, 7" sér., t. XVI, nov. et déc, ; 1878. J. Crevaux. — Voyage en Guyane (1877), 385. N o r d e n s k i o l d . — Circumnavigation de la Sibérie, 419. Amiens. Société Linnéenne du Nord de la F. Bulletin mensuel, t. IV, n»* 79 g o ; 1879. Auxerre. Société des Sciences historiques et naturelles de l'Yonne. Bulletin de la —, 2° sér., t. XIII, 1 sera.; 1878. Bordeaux. Société Linnéenne de —. Actes de la —, 4 sér., t. II, n° 3 ; 1878. e t er e Dulignon-Desgranges. — Matériaux c o n c e r n a n t la question de l'affaissement du littoral g i r o n d i n . 102. P . F i s c h e r . — Essai s u r la distribution g é o g r a p h i q u e des B r a c h i o p o d e s et d e s Mollusques du littoral o c é a n i q u e de la F r a n c e , 1 7 1 . Boulogne-sur-Mer. Société académique de —. Bulletin de la —, t. II, n ° 6 ; 1878. Mémoires de la —, t. IX, n° 2; 1879. Dijon. Société d'Agriculture et d'Industrie agricole du département. Journal d'Agriculture de la Côte-d'Or publié par la —, t. XXXIX; 1877. Lille. Société géologique du Nord. Annales de la —, t. V ; 1877-78. Gosselet. — Sur des fossiles recueillis p a r M. Courtois à F e r r i è r e s - l a - G r a n d e et à Éclaibes, 1 ; — Sui' la m a r n e de La P o r q u e r i e , 2 ; — Sur un sondage fait à La C a pelle (Aisne), 3 ; — E x c u r s i o n d a n s les t r a n c h é e s du Chemin de fer de Cambrai au Quesnoy, 0 8 ; — N o t e s u r les s a b l i è r e s d ' A r q u é s , p r è s Saint-Omer, 217. G. bollfus. — Les s a b l e s de Sinceny. Notes s u r le contact des Lignites du S o i s sonnais et des Sables de Cuise, 5. Ch. Barrois et J. d e Guerne. — Description d e quelques e s p è c e s nouvelles d e la Craie de l'Est du b a s s i n de P a r i s , 42. Lecocq. — Sur trois s o n d a g e s faits à Lille, 6 1 . J . O r t l i e b . — N o t e s u r l'origine p r o b a b l e des b a n d e s c h a r b o n n e u s e s d a n s le s a b l e landénien s u p é r i e u r de L e w a r d e et a u t r e s localités, 65. Bécourt. — Le sol de la p a r t i e septentrionale de la forêt de Mormal, 72. Ch. B a r r o i s . — Sur les Budistes t r o u v é s d a n s le terrain crétacé du N o r d d e la F r a n c e , 7 5 ; — S u r les s a b l e s d e l'Empenpont, 7 8 ; — Les Sables d e S i s s o n n e (Aisne) et les alluvions de la r i v i è r e d'Aisne, 110; — Compte-rendu de l'excursion d a n s les A r d e n n e s , du 27 août au 6 s e p t . 1877, 140; — Mémoire s u r le t e r r a i n c r é tacé d e s A r d e n n e s et d e s r é g i o n s v o i s i n e s , 227. P . Hallez. — Coupe de la petite colline de l'Empenpont, 80. M. de T r i b o l e t . — Note s u r d e s t r a c e s d e l ' é p o q u e glaciaire en Bretagne, 100. T h . B a r r o i s . — Note s u r les t e r r a i n s t r a v e r s é s p a r la fosse n" 5, à L e n s , 105; — Note s u r un s o n d a g e à Aix-Noulette, 136. H. D e b r a y . — Communications d i v e r s e s au sujet des t o u r b i è r e s , 125. R. L e p a n . — Coupe r e l e v é e d a n s la t r a n c h é e de la rigole do d e s s è c h e m e n t d e r r i è r e la citadelle de Lille, 167. E. L e c l e r c q . — Coupes d e la Craie aux e n v i r o n s du Quesnoy, 170. F e v c r . — Coupe d'un forage à Tourcoing, 172. E d m . Pellat. — T e r r a i n j u r a s s i q u e s u p é r i e u r du Bas-Boulonnais (étages oxfordien, corallien, k i m m é r i d g i e n , porllandien), 173; — Cinq e x c u r s i o n s d a n s le t e r r a i n j u r a s s i q u e s u p é r i e u r du Bas-Boulonnais. 195. Gosselet et II. R i g a u x . — Mouvement du sol d e l à F l a n d r e d e p u i s les temps géol o g i q u e s , 218. Rutot. — Note s u r le d é m e m b r e m e n t d u s y s t è m e laekenicn et la création d u s y s tème w e m m e l i e n , 488. Saint-Étienne. Société de l'Industrie minérale. Bulletin de la —, 2« sér., t. YII, n 3 ; 1878. u Henry. — Note s u r les b a s s i n s anthraxifères d e la Pensylvanio (Etats-Unis), 595. Manigler. — Note s u r le terrain tertiaire d e Saint-Sanlin et Monlmurat, ( i l l . Comptes-rendus mensuels, 1878, décembre. — Id., 1879, janvier et lévrier. Toulouse. Matériaux pour l'Histoire primitive et naturelle de l'Homme, par M. Cartailhac, 2° sér., t. IX, n" (5-10; 1878. — Société d'Histoire naturelle de —. Bulletin de la —, t. XI, n" 4 ; 1877. 5 E. Trutat. — Les m o r a i n e s de l'Arboust, ancien glacier d'Oo, 250. — Id., t. XII, n» 2 ; 1878. A l g é r i e . Hippone. Académie d'—. Bulletin del'—, n° 13; 1878. A. G a u d r y . — H i p p o p o t a m e fossile d e Duvivier, 25. A l l e m a g n e . Berlin. Akademie der Wissensclial'ten zu —. Monatsbericht der K. P. — , 1878, sept.-novembre. Siemens. — P h y s i k a l i s c h - m e e h a n i s c h e Betrachtungen, v e r a n l a s s t d u r c h eine B e o b a c h t u n g d e r Thàtigkcit d e s V e s u v s im Mai 1878, 558. R a m m e l s b e r g . — Ueber d i e Bestimmung d e s Lithions d u r c h p h o s p h o r s a u r c s Natron, 613; — Ueber d i e Ziisammenselzung der Lithionglimmer, 616. E w a l d . — Ueber Beobachlungen an einigen Arten fier Gattung Uippuritrs. 717. B e y r i c h . — Ueber Hildebrandt's geologisclie Sammlungen von Mombassa, 767. — Geologischen Gesellschai't. Zeitscliril't der D. —, t. XXX, n ° 4 ; 1878. A. S a d e b e c k . — Ueber geneigtflachige Hemiëdrie, 507. H. Credner. — Das Oligocân d e s Leipziger K r e i s e s , mit b e s o n d e r e r Beriicksichtigung d e s marinen Mittel-Oligocans, 615. E. K a l k o w s k y . — Ueber d e n P i p e r n o , 603. A. Heim. — Rechtfertigung gegen Studer, 678. R. H o r n e s . — Ueber d a s Tertiar von Belluno und S e r r a v a l l e , 680. D a m e s . — Ueber s e n o n e Geschiebe a u s d e r Gegend von K o n i g s b e r g , 685; — Ueber Geschiebe mit lîuryplcrus remipcs v o n K o n i g s b e r g , 685. Berendt. — Glelscher-Theorie o d e r Drift-Theorie in N o r d d e u t s c h l a n d ? , 689. H a u c h e c o r n e . — Ueber die Bohrungen am Priorlliess und zu G r o s s - S l r o b i t z bei Cottbus, G89. K a y s e r . — Ueber I'hillipsia a u s d e m S t r i n g o e e p h a l e n k a l k e v o n Hagen, 0 8 2 . Dresde. Naturwissenschaftlichen Gesellschai't /sis. Sitzungsberichte d e r — , 1878, n» 1-0. 3 E n g e l h a r d t . — Ueber d i e Tertiarllora d e s K l e i n - P u r b e r g e s von T s c h e r n o w i l z , 3 ; — Ueber Tertiarpflanzen a u s tien Brandgesieinen von Ober-llostomitz im Miliner Becken, 4 . Carslens. — Holgoiand u n d Norderncy in geologischer Beziehung, 5 . Weis. — Ueber Salpeter u n d Guano in d e r Wiiste Atakama, 1 3 . Gotha. Mittheilungen aus / . Perthes' geographischer Anstalt, t. XXV, n» 1; 1879. A l s a c e - L o r r a i n e . Mulhouse. Société industrielle de —. Bulletin de la —, 1879, janv.-mars. Argentine (Confédération). Buenos Ayres. Sociedad cientifica Argentina. Anales de la —, t. VI, n° 6 ; 1878. Autriche - Hongrie. Vienne. Geologischen Reichsanstalt. s Jahrbueh der K. K. —, t. XXVIII, n° 1 et 2 ; 1878. A. R z e h a k . — Ablagerungen j u r a s s i s c h e r Gerolle bei Tieschan in Mâhren, 1 . R. H œ r n e s . — Beitràge z u r Kenntniss d e r T e r t i a r - A b l a g e r u n g e n in d e n Siidalpen. 9. M. N e u m a y r . — Ueber unvermittelt auftretende Cephalopodentypen i m J u r a Mittel-Europa's, 3 7 . Ed. Reyer. — Vulkanologische Studien, 8 1 . G. Slachc. — Beitràge z u r Fauna d e r Bellerophonkalke Siidtirols, I I , 9 3 . E. Tielze. — Der Vulkan D e m a v e n d in Persien, 169. C. J . W a g n e r . — Der S o n n s l e i n - T u n n e l a m T r a u n - S e e , 205. C. R o c b a t a . — Die alten B e r g b a u e auf Edelmetalle in Oberkàrnten, 2 1 3 . D. Stur. — Geologische Yerhàllnisse d e s J e m n i k - S c h a c h t e s d e r SteinkohlenBergbau-Actien Gesellschaft « H u m b o l d t » b e i Sohlan im K l a d n o e r Becken, 369. Verhandlungen der K. K. —, 1S7S, n 0 5 16 et 17. Doelier. — Die E r u p t i v g e s t e i n e d e s westlichen Sùd-Tirols, 349. 0 . L e n z . — Chemische Analyse eines Laterit-Eisensteins a u s Westafrika, 3 5 1 . Boricky. — E r k l a r u n g û b e r D r . C. 0 . Ceeh's « Notizen z u r Kenntniss d e s U r a notil », 353. J . Kusla. — Der Brandschiefer von Herrendorf bei Rakonitz, 3 5 4 ; — Zur K e n n t niss d e r Sleinkohlen-Flora d e s Rakonitzer Beckens, 380. R. Raffelt. — Geologische Notizen a u s Bohmen : I . Eine neue Fundstàtte f u r T e r tiarpilanzen im Leitmeritzer Mittelgebirge ; I I . Aluminit v o n Miihlausen b e i K r a l u p , 359. J . von Schroeckinger. — E i n - f a l s c h e s Meteoreisen, 360; — Z w e i neue Harze a u s Mâhren, 387. C. v o n H a u e r . — Die Ofner Bitterquellen, 3 6 1 . E. Tielze. — Die Ansichten Em. K a y s e r ' s iiber d i e h e r c y n i s c h e Fauna u n d d i e Grenze z w i s c h e n Silur u n d Devon, 364. V. Hilbcr. — G l e t s c h e r s p u r e n z w i s c h e n Sulm u n d Drau in S t e i e r m a r k , 3 6 4 ; — Der F u n d o r t « Miihlbauer » im Florianer Tegel, S85. Ritller. — D a s K o h l e n v o r k o m m e n v o n Dolni Tuzla in Bosnien, 375. J u n g h a n n . — Neuere Untersuchungen u b e r die geologischen Verhâltnisse d e r Grafin L a u r a g r u b c im Konigshuttener Sattel in Ober-Schlesien, 377. R. K o s s m a n n . — Die neueren geognostischen u n d pak-eontologischen Aufschlûsse auf d e r K d n i g s g r u b e bei Konigshiillo, 379. b o b e . — V o r k o m m e n v o n Anlhracomyen bei S l a w k o w in R u s s i s c h - P o l e n , 380. K. J o h n . — Ilalloysit von TiifTcr, 380. R. v o n Drascho. — Ueber den geologischen Bail d e r Sierra Nevada in Spanien, 390. F . Teller. — Ueber die Aufnabnien im tinteren Vintschgau und im lllingergebiete bei Meran, 392. A. Bittner. — Der geologische Bau des Siidlichen B a l d o - G e b i r g e s , 396. E. Reyer. — Z u r T e k t o n i k d e r E r u p l i v g e s t e i n e , 402. R. Fleiscbbacker. — Ueber neogene Gardien, 402. F. Grôger. — D i a m a n t e n - Y o r k o m m e n in SUd-Afrika, 4 0 3 . B e l g i q u e . Bruxelles. Académie R. des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de B. Annuaire de 1'—, XLlll et XLIV années; 187778. Bulletins de 1'—, 2" sér., t. XLI ; 1876. 0 U G. D e w a l q u e . — A p r o p o s de la Carte géologique détaillée de la Belgique, 1 3 ; — R a p p o r t s u r le Complément du Mémoire c o u r o n n é de MM. de la V a l l é e - P o u s s i n et Renard s u r les r o c h e s plutoniennes de la Belgique, 407. Briart, Cornet. — R a p p o r t s s u r le Mémoire de M. Mourlon s u r les d é p ô t s d é v o niens r a p p o r t é s p a r Dumont à l'étage q u a r t z o - s c h i s t e u x inférieur d e son s y s t è m e eifelien, e t c . , 230, 232. Malaise. — R a p p o r t s u r le Mémoire de M. Mourlon s u r les d é p o t s d é v o n i e n s r a p p o r t é s p a r Dumont à l'étage q u a r l z o - s c h i s t e i u inférieur de son s y s t è m e eifelien, e t c . , 240; — R a p p o r t s u r le Complément du Mémoire c o u r o n n é de MM. d e l à V a l lée-Poussin et R e n a r d s u r les r o c h e s plutoniennes de la Belgique, 4 3 1 ; — R a p p o r t s u r Quelques réflexions s u r le calcaire eifelien p a r M. Gosselet, 1156. Mourlon. — Sur les d é p ô t s d é v o n i e n s r a p p o r t é s p a r Dumont à l'étage q u a r t z o schisteux inférieur de son s y s t è m e eifelien, avec q u e l q u e s o b s e r v a t i o n s s u r les affleurements q u a r t z o - s c h i s t e u x de Wiheries et de Montignies-sur-Roc, 323. Dupont. — Note s u r les p r i n c i p a u x Manuscrits délaissés p a r feu André Dumont, 458. P . J. van B e n e d e n . — Les T h a l a s s o t h é r i e n s de Baltringen (Wurtemberg), 4 7 1 ; — Les P h o q u e s fossiles du bassin d ' A n v e r s , 783. L. G. d e Koninck. — Présentation de ses Recherclies sur les fossiles paléoso'iques de la Nouvelle-Galles du Sud (Australie), 919. Capellini. — Sur d e s o s s e m e n t s fossiles de Cétacés t r o u v é s en Italie. 957. A. de Zigno. — Sur une m â c h o i r e s u p é r i e u r e de Squalodon t r o u v é e d a n s le Bellunois, 958. J. Gosselet. — Quelques réflexions s u r le calcaire eifelien, 1310. — Id., 2° sér., t. XLII; 1876. G. D e w a l q u e . — S u r les m a n u s c r i t s d'André Dumont et les c o m m e n t a i r e s d e M. É d . Dupont, 9 7 . P . J . v a n Beneden. — Un mot s u r le Selache (IlannoveraJ aurata du Crag d'Anv e r s , 2 9 4 ; — R a p p o r t s u r le m é m o i r e de M. Mourlon s u r les d é p ô t s qui, aux e n v i r o n s d ' A n v e r s , s é p a r e n t les s a b l e s noirs miocènes d e s couches pliocènes s c a l d i s i e n n e s , 606. L . G. de Koninck. — R a p p o r t s u r le m é m o i r e de M. A. R e n a r d s u r la s t r u c t u r e et la composition m i n é r a l o g i q u e du cuticule et s u r ses r a p p o r t s a v e c le p h y i l a d e oligistifère, 4 6 2 ; — R a p p o r t s u r le m é m o i r e de M. Mourlon s u r l'étage dévonien des p s a m m i t e s du Condroz dans la vallée fie la Meuse, etc., 829. Malaise. — R a p p o r t s u r le m é m o i r e de M. A. R e n a r d s u r la s t r u c t u r e et s u r la composition m i n é r a l o g i q u e du cotiotile, e t c . , 4 7 3 ; — R a p p o r t s u r le m é m o i r e de M. Mourlon s u r l'étage dévonien des p s a m m i t e s du Condroz d a n s la vallée de la Meuse, etc., 835. Dupont. — R a p p o r t s u r le m é m o i r e de M. Mourlon s u r les d é p ô t s qui, aux e n v i r o n s d ' A n v e r s , s é p a r e n t les sables noirs miocènes des couches piiocènes scaldis i e n n e s , GB9; — R a p p o r t s u r le mémoire de M. Mourlon s u r l'étage dévonien des p s a m m i t e s du Condroz d a n s la vallée de la Meuse, etc., 8 3 1 . M. Mourlon. — Sur les d é p ô t s qui, aux e n v i r o n s d ' A n v e r s , s é p a r e n t les s a b l e s noirs miocènes des couches piiocènes scaldisiennes, 7 6 0 ; — S u r l'étage dévonien d e s p s a m m i t e s du Condroz dans la vallée de la Meuse, entre Lustin et Hermetonsur-Meuse, 815. — kl., 2° sér., t. XLI1I ; 1877. F. L. Cornet et A. 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Mourlon. — Sur le c l a s s e m e n t s t r a t i g r a p h i q u e des P h o q u e s fossiles recueillis d a n s les t e r r a i n s d ' A n v e r s , 603. Malaise, Crépin. — R a p p o r t s s u r la Révision de la Flore h e e r s i e n n e de Gelinden p a r MM. de Saporta e t M a r i o n , 720, 730. — Id., 2« sér., t. XLIV; 1877. Gosselet. — Sur le calcaire dévonien s u p é r i e u r dans le N. E. de l ' a r r o n d i s s e m e n t d ' A v e s n e s , 398. Malaise. — R a p p o r t s u r la notice de M. L. d e Koninck s u r la Kaolinite (Pholérite) d e Quenast et du t e r r a i n houiller, 689. Pisani. — Sur la d é c o u v e r t e de l'apatite cristallisée à Salm-Château, 709. L. L. de Koninck. — Recherches s u r les m i n é r a u x belges : IV. Sur la Kaolinite (Pholérite) de Quenast et du t e r r a i n houiller, 733 ; — Id.: V. Sur la p r é s e n c e d e l'apatite cristallisée d a n s l'étage salmien, 740. P . J. van Beneden. — Note s u r un Cachalot nain du Crag d'Anvers (Physelerula Dubusii), 8 5 1 . — Id., 2« sér., t. XLV; 1878. Morren, Stas. — R a p p o r t s s u r la Seconde note d e M. A. Petermann s u r les g i s e ments d e p h o s p h a t e s en Belgique et particulièrement s u r celui d e Ciply, 75, 77. Mourlon. — Sur le gisement du Cachalot nain (Physelerula Dubusii, v a n B e n e den), 178. Mailly, Liagre, Houzeau. — R a p p o r t s s u r la note de M. van R y s s e l b e r g h e s u r les oscillations du littoral belge, 3 8 0 , 3 8 8 , 3 9 0 . L. G. de Koninck. — Sur une nouvelle e s p è c e de Crustacé du t e r r a i n houiller de la Belgique, 409. \Voodward. — Découverte d'une espèce d e Décapode b r a c h y u r e dans le terrain houiller des e n v i r o n s de Mons, 410. B r i a r t . — R a p p o r t s u r l'Etude de M. Firket s u r les gîtes métallifères de la mine de b a n d e n n e - s u r - M e u s e et s u r la faille silurienne du Champ d'oiseaux. 566. H Cornet. — R a p p o r t s u r la Description p a r M. Colteau des Échinides du c a l c a i r e g r o s s i e r de Mons, 572. P . J . van B e n e d e n . — Sur la d é c o u v e r t e de Reptiles fossiles gigantesques d a n s le c h a r b o n n a g e de B e r n i s s a r t . p r è s de P é r u w e l z , 578. Firket. — Étude s u r les gîtes métallifères de la mine de L a n d e n n e et s u r la faille silurienne du Champ d'oiseaux, G18. Mémoires de 1'—, t. XLII: 1878. Mémoires couronnés et Mémoires des Savants étrangers publiés par 1'—, t. XL; 1876. Ch. d e la Vallée-Poussin et A. R e n a r d . — Mémoire s u r les c a r a c t è r e s m i n é r a l o giques et s t r a t i g r a p h i q u e s d e s r o c h e s dites p l u t o m c n n e s de la Belgique et d e l ' A r d e n n e française, n° 1. — Id., t. XLI; 1878. R e n a r d . — Sur la s t r u c t u r e et la composition minéralogique du Coticule, et s u r s e s r a p p o r t s a v e c le P h y l l a d e oligistifère, n° 2. 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De Stefani. — Osservazioni relativemente all'età e aile origini probabili délie formazioni g e s s o s e , LVI. Canavari. — Descrizione dei t e r r e n i che s'incontrano nei bacino terziario c a m e r i n e s e , LX. a Rome. Accademia dei Lincei. Atti délia R. —, 3 sér. : Transunti, t. III, n 1 et 2; 1879. 05 G œ p p e r l . — Sull'ambra di Sicilia e sugli oggetti in essa rinchiusi, 24. Cosiia. — Sulla dill'usione dei eerio, dei lantano e dei didimio. 25. Sella. — Sul tungstato di didimio, 20. Capellini. — Gli strati a Congerie e le m a r n e eompatte mioceniche dei dintornii di Ancona, 64. S t r u v e r et Sella. — Relazione s o p r a la Memoria del Prof. Lovisato : S o p r a alcun giacimenti minerali nuovi o poco conosciuti délia Calabria, 65. Fr. Mauro. — Analisi chimica dello Spinello di ï i r i o l o in Calabria, 6 5 . — Bullettino del Vulcanismo italiano, par M. M. S. de Rossi, t. V, n° 9 - 1 2 ; 1878. — Turin. Accaderaia délie Scienze di —. Atti délia R. —, t. XIYA n° 1; 1878. R u s s i e . Moscou. Société I. des Naturalistes d e — . Bulletin de la —, t. LUI, n° 1 ; 1878. 8 S. Nikitina. — Ammoniti g r o u p p i Amaltheus funiferus, P h i l l . , 8 1 . M. von Middendorff. — Kurzgefaîsster Auszug aus Reisebriefen, g e s c h r i e b e n w à h r e n d eine R u n d r e i s e a u s O r e n b u r g (iiber Tascbkent und Tschinasj d u r c h das F e r g h a n a Thaï (das frUhere Kokand), 217. T r a u t s c h o l d . — Sur une nageoire ù'Jchlhyosaurus trouvée d a n s le kimméridgien do Mniowniki, Séances, 20. L I S T E DES OUVRAGES REÇUS EN DON OU EN ÉCHANGE l ' A R LA S O C I É T É G É O L O G I Q U E du 3 mars au .ï mai 1° OUVRAGES NON DE FRANCE 1879. PÉRIODIQUES. (Les noms des donateurs sont en italiques.) — Zur Erinnerung an Dr. G. Jenssch, gr. in-8°, 10 p . ; Dresde, 1878. Uarrois (Ch.). Mémoire sur le terrain crétacé des Ardennes et des régions voisines, in-8°, 264 p. ; Lille, 1878 (Ann. Soc. géol. Nord, t. 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Philosophie zoologique ou Exposition des considérations relatives à l'Histoire naturelle des animaux; à la diversité de leur organisation et des facultés qu'ils en obtiennent; aux causes physiques qui maintiennent en eux la vie et donnent lieu aux mouvements qu'ils exécutent ; enfin, à celles qui produisent les unes le sentiment, les autres l'intelligence de ceux qui en sont doués. Nouvelle édition revue et précédée d'une introduction biographique par M. Ch. Martins, 2 vol. in-8°, LXXXIV-412 et 432 p . ; Paris, chez F. Savy, 1873 (Le même). Lefèvre (Th.). Recherches paléontologiques. Les grandes Ovules des terrains éocènes. Description de l'Ovule des environs de Bruxelles : Ovula (Strombus) gigantea, Mûnst. sp., gr. in-8°, 42 p., 6 pl.; Bruxelles, ... (Ann. Soc. mal. Belg., t. XIII). Locard (Am.). Description de la Faune malacologique des terrains quaternaires des environs de Lyon, gr. in-8°, XIV-208 p., 1 pl. ; Lyon, Genève, Bâle, chez Georg; Paris, chez J. B. 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Mines, 1877). — Notice sur les tellurures d'or et d'argent du comté de Boulder (Colorado, États-Unis), suivie d'une Revue de l'Industrie minière et métallurgique du Colorado en 1876, in-8°, 44 p., 1 pl.; Paris, 1878, chez Dunod (Id., 1878). — Les gisements de mercure de Californie, in-8°, 52 p.; Paris, 1878, chez Dunod (Ibid.). — Les gisements de mercure de Californie, in-8", 7 p.; Paris, 1878 (Bull. Soc. min. Fr., 1878). Roswag. Les métaux précieux considérés au point de vue économique, gr. in-S\ XYI-424 p., 18 pl. et tabl.; Paris, 1863, chez Eug. Lacroix (Ministère de l'Instruction publique). Roumlle (P. de). Notice sur le sol de Montpellier, gr. in-8°, i l p., 1 pl. ; Montpellier. 1879 (Rev. Se. nat., t. VII). Schimper (W. Pli.). Traité de Paléontologie végétale ou la Flore du monde primitif dans ses rapports avec les formations géologiques et la Flore du monde actuel, 3 vol. in-8", IY-738, 968 et 896 p., et atlas i n - 4 , ' 4 6 p., MO pl.; Paris, 1869-1874, chez J. B. 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D a u b r é e . — Sur une météorite a p p a r t e n a n t au g r o u p e des e u k r i t e s , t o m b é e le 11 juillet 1815, d a n s la c o m m u n e du Teilleul (Manche), 514; — Conformité des s y s tèmes de c a s s u r e s o b t e n u e s e x p é r i m e n t a l e m e n t a v e c les s y s t è m e s de joints qui coupent les falaises de la N o r m a n d i e s , 677; — Convenance de dénominations s p é ciales p o u r d i v e r s o r d r e s de c a s s u r e s de l'écorce t e r r e s t r e , 679; — Conséquences d e s e x p é r i e n c e s faites p o u r imiter les c a s s u r e s t e r r e s t r e s , en ce qui concerne d i v e r s c a r a c t è r e s des formes e x t é r i e u r e s du sol. 728. Cumenge et F u c h s . — Sur l'état d a n s lequel se t r o u v e n t les métaux p r é c i e u x d a n s q u e l q u e s - u n e s de leurs c o m b i n a i s o n s : m i n e r a i s , r o c h e s , p r o d u i t s d'art, 587. Guignet. — Sur la constitution de la houille, 590. T a c c h i n i . — S u r d e s particules ferrugineuses o b s e r v é e s d a n s la p o u s s i è r e a m e n é e p a r un coup de vent de siroco en d i v e r s points de l'Italie, 613. L. F. Nilson. — Sur l'Ytterbine, t e r r e nouvelle de M. Marignac, 6 4 2 ; — Sur le S c a n d i u m , élément n o u v e a u , 015. Dieulafait. — Sur la p r é s e n c e de la lithine dans les r o c h e s et dans les eaux des m e r s ; c o n s é q u e n c e s relatives aux t e r r a i n s salifères et à certaines classes d ' e a u x m i n é r a l e s , 656. Desor. — Sur les anciens glaciers d a n s les Alpes-Maritimes. 760. Caraven-Cachin. — Faune fossile des e n v i r o n s de Castres, 7 7 3 . Colteau. — Considérations s u r les Ec.hinides de l'étage cénomanien de l'Algérie, 778. Hébert. — O b s e r v a t i o n s s u r le travail de M. Cotteau, 781. Stan. Meunier. — R e c h e r c h e s e x p é r i m e n t a l e s s u r les grenailles métalliques d e s météorites s p o r a d o s i d è r e s , 7 9 1 . Semmola. — Sur l'état actuel du V é s u v e , 8G0. Contejean. — P o u r q u o i l'on r e n c o n t r e quelquefois los plantes du calcaire associées à celles de la silice, 872. — Annales des Mines, 7° sér., t. XIV, n° 3 ; 1878. — Id., t. XV, n ° l ; 1879. L. Lecornu. — Mémoire s u r le calcaire carbonifère et les liions de p l o m b du D e r b y s h i r c , 5. Bonnefoy. — Mémoire s u r la géologie et l'exploitation des gîtes de g r a p h i t e de la Bohème m é r i d i o n a l e , 157. — Journal de Zoologie, par M. P. Gervais, t. I ; 1872. P . J. v a n Beneden. — Sur les Reptiles fossiles de la Belgique, 34 ; — Oiseaux de l'argile r u p e l i e n n e et du Crag d ' A n v e r s , 281 ; — Découverte d'un Homard fossile d a n s l'argile de R u p e l m o n d e . 289 ; — Les Ralenidés fossiles d ' A n v e r s , 107. P. G e r v a i s . — Coup d'œil s u r les Mammifères fossiles de l'Italie, suivi de la Description d'une e s p è c e nouvelle de Singes p r o v e n a n t d e s lignites du Monte Bamboli, 2 1 1 ; — N o t e s u r la collection des Mammifères fossiles c o n s e r v é s au Musée S a i n t - P i e r r e à Lyon, 251 ; — Sur les o s s e m e n t s d ' a n i m a u x recueillis d a n s les c a v e r n e s de B a o u s s é - R o u s s é , p r è s Menton, p a r M. E. Rivière, 2 9 1 ; — R a p p o r t suites d é c o u v e r t e s faites dans la grotte de Loubeau, p r è s Melle, 101. H. Filhol. — Sur les C a r n a s s i e r s et les Chéiroptères dont on t r o u v e les d é b r i s fossiles d a n s les g i s e m e n t s de p h o s p h o r i t e de Caylux, Fregols et Conçois, 280. Alb. G a u d r y . — Sur d e s o s s e m e n t s d'animaux q u a t e r n a i r e s que M. l'abbé David a recueillis en Chine, 300. Delfortric. — L e s P h o q u e s du falun aquitanien, 3 2 1 . — Id., t. 11; 1873. Du B u s . — Delphinidés du Crag d ' A n v e r s , 97. P . J . van B e n e d e n . — Notice s u r un n o u v e a u P o i s s o n du terrain laekenien. 122 ; — Notice s u r un n o u v e a u Poisson du t e r r a i n bruxellien, 250. 0. C. Marsh. — Sur d e s Mammifères fossiles g i g a n t e s q u e s constituant un o r d r e n o u v e a u s o u s le nom de Dinocérates, 100. É d . Cope. — Sur les Ongulés à p i e d s c o u r t s de l'Éocèno du Wyoming (Etats Unis), 108. P . G e r v a i s . —• Fouilles exécutées p a r M. Éd. Pielle d a n s la grotte de Gourdan, p r è s Montrejeau (Haute-Garonne), 229; — D é b r i s h u m a i n s recueillis d a n s la Confédération Argentine a v e c des o s s e m e n t s d ' a n i m a u x a p p a r t e n a n t à des e s p è c e s p e r d u e s . 2 3 1 : — Énumération de q u e l q u e s o s s e m e n t s d ' a n i m a u x v e r t é b r é s recueillis a u x e n v i r o n s de Reims p a r M. Lemoine, 3 5 1 ; — Mammifères dont les o s s e m e n t s a c c o m p a g n e n t les d é p ô t s de chaux p h o s p h a t é e d e s d é p a r t e m e n t s de Tarn-et-Garonno et du Lot, 35G ; — R e c h e r c h e s s u r les Édentés t a r d i g r a d e s , 4 0 3 ; — V e r t è b r e de V Ilypsclnsaitrus priions t r o u v é e à P u g è r e ( B o u c h e s - d u - B h ô n e ) , 4 0 9 ; — R e m a r q u e s s u r la faune s u d - a m é r i c a i n e , a c c o m p a g n é e s de détails analoniiques relatifs à q u e l q u e s - u n s de ses types les plus c a r a c t é r i s t i q u e s , 478 ; — Squelette de g r a n d P a l é o thérium (l'alivvlherùim mmjmim d e Cuvier) t r o u v é d a n s les p l à l r i è r e s de V i l r y s u r - S e i n e , 550. Bourgeois. — Noie sui' YAmphimnschw; l'unlnlrnirnsis. 235. G. D e w a l q u e . — Un S p o n g i a i r o nouveau du s y s t è m e eifelien, 292. Capelliui. — Sur des r e s t e s d e Baleines fossiles t r o u v é s en Italie, 343. G. de Mortdlet. — Classement d e s d i v e r s e s p é r i o d e s d e l'âge de la p i e r r e , 395. H. Filhol. — Sur un nouveau g e n r e de Lêmurien fossile, r é c e m m e n t d é c o u v e r t dans les gisements de p h o s p h a t e de chaux du Quercy, 476. J. S t e e n s t r u p . — S u r les m a r q u e s q u e p o r t e n t les os contenus d a n s les pelotes rejetées p a r l e s oiseaux de p r o i e , et s u r l'importance d e ces m a r q u e s p o u r la géologie et l'archéologie, 488. B . Owen. — Description du c r â n e d'un Oiseau dentigère (Odontopterus toliapica) du London-Clay d e S h e p p e y , 500. — Id., t. III ; 1874. Delfortrie. — Un Zcuglodon d a n s les faluns du Sud-Ouest de la F r a n c e . 2 5 . P . G e r v a i s . — I.eslodon trigotndens et Yalgipes deformis, 1 6 1 ; — Mammifères nouvellement d é c o u v e r t s d a n s les chaux p h o s p h a t é e s , 2 8 6 ; — Forme t y p i q u e des m e m b r e s chez les Équidés, 300 ; — P r é s e n c e du g e n r e Lépisostée p a r m i les f o s siles du b a s s i n do Paris,457 ; — R e m a r q u e s s u r les formes c é r é b r a l e s p r o p r e s aux T h a l a s s o t h é r i e n s , 570. L. C. Miall. — Sur les L a b y r i n t h o d o n t e s du t e r r a i n houiller, 516. — Id., t. IV; 1875. Bleicher. — Note s u r la p r é s e n c e d e stations p r é h i s t o r i q u e s aux e n v i r o n s d e Tlemcen (Algérie), 1 1 . L. C. Miall. — Sur les L a b y r i n t h o d o n t e s du t e r r a i n houiller (2° partie), 19. A. Gaudry. — Sur la d é c o u v e r t e d e Batraciens p r o p r e m e n t dits d a n s le t e r r a i n p r i m a i r e , 3 8 ; — S u r q u e l q u e s pièces d e Mammifères fossiles qui ont été t r o u v é e s d a n s les p h o s p h o r i t e s du Quercy, 518. P. J. van Beneden. — Un Oiseau fossile n o u v e a u des c a v e r n e s de la NouvelleZélande, 207; — P r o d u i t des fouilles p o u r s u i v i e s à Durfort (Gard) p a r M. Cazalis de Fondouce, 3 1 1 ; — Nouvelle e s p è c e de Machairodus, 419 ; — Palœotherium du Calcaire g r o s s i e r . 421 ; — Addition au m é m o i r e d e M. L a w l e y s u r une m â c h o i r e fossile de Sphœrodus, 510. P r e u d h o m m e de B o r r e . — E m p r e i n t e s d'Insectes fossiles d é c o u v e r t e s d a n s les schistes d e s e n v i r o n s de Mous. 291. 0 . C. Marsh. — Sur les Odontornithes ou Oiseaux p o u r v u s d e d e n t s , 494. R. Lawley. — Observations s u r une m â c h o i r e fossile p r o v e n a n t du g e n r e Sphœrodus t r o u v é e en T o s c a n e d a n s le Pliocène de Y o l t e r r a n o , 510. Fl. Ameghino. — Nouveaux d é b r i s d e l'homme et de son i n d u s t r i e mêlés à des o s s e m e n t s d ' a n i m a u x q u a t e r n a i r e s recueillis a u p r è s de Mercedes (République Argentine), 527. P . F i s c h e r . — Sur la p r é s e n c e d a n s les m e r s actuelles d'un type de S a r c o d a i r e s d e s t e r r a i n s s e c o n d a i r e s , 531. — Id., t. V ; 1870. P . Gervais. — R e m a r q u e s au sujet du g e n r e Phocodon d'Agassiz, 61 ; — C r o c o dile g i g a n t e s q u e fossile au Brésil, 232 ; — R e m a r q u e s au sujet du m é m o i r e d e M. Marsh s u r les p r i n c i p a u x c a r a c t è r e s d e s B r o n t o t h é r i d é s , 2 5 6 ; — Indices d'un n o u v e a u g e n r e de Mammifères ô d e n t é s fossile d a n s les d é p ô t s éocènes dits d e Saint-Ouen, 4 2 1 . 0. C. Marsh. — P r i n c i p a u x c a r a c t è r e s des Dinocérates, 1 3 6 ; — P r i n c i p a u x c a r a c t è r e s des Tillodontes, 211 ; — P r i n c i p a u x c a r a c t è r e s des Brontothéridés, 248; — Note s u r de n o u v e a u x Odontornithes, 3 0 1 . P . J. van Beneden. — Les P h o q u e s fossiles du bassin d ' A n v e r s , 188. II. Owen. — l'ctrophnjnc yranulata, Labyrinthodonte du T r i a s do l'Afrique a u s t r a l e , et c o m p a r a i s o n de son crâne avec celui du Rhinusaurus Jasikovii dis Fischer, 390. E. Cope. — Age de la faune éocone du Nouveau-Mexique (Vertébrés), 307. E. Delforlrie. — Sur q u e l q u e s dents de forme singulière p r o v e n a n t des faluns de Saueats (Gironde), 330. — Id., t. VI ; 1877. P . Gervais. — Enuinération de q u e l q u e s o s s e m e n t s d ' a n i m a u x v e r t é b r é s recueillis a u x e n v i r o n s de lteims p a r M. Lemoine (2° notej, 7 1 ; — R e m a r q u e s ostéologiq u e s au sujet des pieds des Ëdentés, 79, 198 ; — S t r u c t u r e des coquilles calcaires des œufs et c a r a c t è r e s que l'on peut en tirer, 88 ; — Tortue g i g a n t e s q u e fossile au Brésil, 283. 0 . C. Marsh. — N o t e s u r le Titaimsaurus. nouveau g e n r e de Dinosauriens g i g a n t e s q u e s , 218 ; — P r i n c i p a u x c a r a c t è r e s des C o r y p h o d o n t i d é s , et notice s u r un n o u veau g e n r e allié au même g r o u p e . 380; — Caractères des Odontornithes et notice relative à un g e n r e qui s'y r a t t a c h e , 385. P. Fischer. — L e t r a n s f o r m i s m e et les t r a v a u x d e M. B a r r a n d e s u r les Céphalop o d e s , -119. — Journal des Savants, 1879, lévrier et mars. — Ministère des Travaux publics. 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Société d'Agriculture, Histoire naturelle et Arts utiles de —. Annales de la —, i" sér., t. IX: 1876. A. Locard. — Description de la Faune des t e r r a i n s tertiaires m o y e n s et s u p é r i e u r s de la C o r s e ; Description des Échinides, p a r G. Cotteau, 1 et XCII ; — M a l a cologie lyonnaise d ' a p r è s la collection Ange-Paulin T e r v e r , 409. F . F o n t a n n e s . — Les t e r r a i n s tertiaires s u p é r i e u r s du Haut Comtat-Venaissin Sainl-Paul-'f r o i s - C h à l e a u x , Bollene, Visan, 571 et XC1Y. : Toulouse. Académie des Sciences, Inscriptions et Belles-Lettres de —. Mémoires de 1' —, 7 sér., t. X ; 1878. e J. U. Noulet. — Sur l'Anthracotherium hippoideum découvert à Armissan !Aude , 52. ; — Matériaux pour l'Histoire primitive et naturelle de l'Homme, par M. Jim. Cartailhac, 2° sér., t. IX, 12» livr.; 1878. — Id., t. X, livr.; 1879. D a w k i n s . — L e Mammouth d a n s l ' e s p a c e et le t e m p s , 22. H o w o r t h . — Le Mammouth en S i b é r i e , 23. Trutat et Gourdon. — Sur une c a r t e des blocs e r r a t i q u e s de la vallée de l'Arboust, ancien glacier d'Oô (Haute-Garonne), 2 7 . De Mortillet. — L'Homme q u a t e r n a i r e d e l'Egypte à l'Exposition, 14. A l l e m a g n e . Berlin. Akademie der Wissenchaften zu —. Monatsbericht der K. P. —, 1878, décembre. Gotha. Miltheilungeu a u s / . Perthes'geographischer Anstalt, t. XXV, n 1 et 2 ; 1879. us Woeikof. — Reise d u r c h d a s minière und sudliche Japan (1876), 4 1 . Stuttgart. Noues Jahrbuch fur Minéralogie. Géologie und Palâontologie, 1879, n l et 2. o s K. A. Zitiel. — Beitràge zur Systematik d e r fossilen Spongien, I I I : Monaetellidœ, 1. R. von Drasche. — Zwei geologische Reisen q u e r d u r c h die Insel Nippon (Japan), 10. II. B u c k i n g . — P s c u d o m o r p h o s e n von Sandstein nach Calcit von Allerheiligen; Haplocriiius stcllaris und liitorina subnujosa aus dem Rotheinsenstein d e r Grube Haina bei Giessen, 5 1 . J Frenzel. — Ueber I.ithiophorit, Wapplerit, Maguetkies von A n d r e a s b e r g und iiber die F a r b e d e s W i s m u t h g l a u z e s . 5 5 . Dressel. — Eruption d e s Cotopaxi voni Xi. August 1878, 5 7 . Ott. Feistmantel. — Ueber verseliiedene fossile Flore» in Ostindien, 5 8 . A. Heini. — Anzeige seiner Vntersuchunijcn iiber den Meclianismus der Gebirijsbilduny. 6 2 . H. B. Geinitz. — Ueber z w e i neue Kreide-PIlanzen, 113. E . D u n k e r . — Ueber die Température!) im Bohrloclie I zu S p e r e n b e r g , 116. A. Hilger. — Mittheilungen a u s d e m L a b o r a t o r i u m fiir a n g e w a n d t e Chemie d e r Universitàt Erlangen, 127. Stahly. — Ueber die neuesten arcliàologisclieu und palaontologischcn Funde in den Knochenhohlen d e r Liguria in Piémont, 133. Piohler. — Beili'àge z u r Geognosie d e r T i r o l e r a l p e n , MO. Schrauf. — F e u e r b l e n d e . ltiltiugerit von Chanareillo. 111. T r a u t s c h o l d . — Meleoritenfall bei d e m Dorfe l i a k o w k a , Uussland, 1 1 1 . A. Jentzscli. — U e b e r die uiluvialfauna Osl-und W e s t p r e u s s e n s , 115. Alsace-Lorraine. Mulliouse. Société industrielle de —. Bulletin de la —, 1879, avril. Zweifel. — Etude s u r l'origine d e s s o u r c e s , 101. A u t r i c h e - H o n g r i e . Leoben, l'ribrain et Scliemnitz. Bergund Hùtlenmànnisches Jahrbuch der Bergakatleinien z u — , t.XXXYII, no 1 ; 1879. L a n g e r . — Besclireibuug d e s Q u c e k s i l b e r w e r k e s Almaden. 1. R. Helmhackor. — Kurze Uebersicht d e r geologischen Verhallnisse J a p a n s und d e r dort v o r k o m m e n d e n nutzbaren Mineralien, 111. Vienne. Geologischen Beichsanstalt. Verhandlungen der K.K. —, 1879, n" 2-7. 3 C. Dœlter. — Ueber d a s Vorkommen d e s P r o p y l i t s in S i e b e n b u r g e n , 27. V. I l i l b e r . — Z u r Fossilliste d e s Mioeânfundortes Pois in S t e i e r m a r k , 2 9 ; — Ueber die A b s l a m m u n g von Cerithium disjunctum, S o w . , 121. ' N c u m a y r . — Psilonotenschichten a u s den n o r d o s t l i c h e n A l p e n . 32. F r . Toula. — Ueber O r b i t o i d e n - u n d Nummulitenfuhrende Kalke v o m Goldberg bei K i r c h b e r g a m Wechsel, 3 3 . V a c e k . — Ueber S c b w e i z e r K r e i d e , 33 ; — Ueber V o r a r l b e r g e r Kreide, 121. T h . F u c h s . — U e b e r neue Y o r k o m m n i s s e fossiler Sàugetbiere von Jeni S a g b r a in Rumelien und von Ajnacsko in Ungarn, nebst einigen allgenieinen B e m e r k u n g e n iiber d i e s o g e n a n n t e « pliociine Sàugelhiei-fauna », 19 ; — Neue S â u g e l h i c r r e s t e a u s d e m s a r m a t i s c h e n Cerilhienschichlen von Mauer, 5 8 . R e y e r . — Die Ecole d e s Mines und die geologischen Fachbibliotheken in P a r i s , 59; — Ueber die geologischen Anslalten von London, iiber die Einrichtung von F a c h b i bliotheken and iiber R e p c r t o r i e n , 85. G. Stache. — Die E r u p t i v g e s t e i n e des Cevedale-Gebietes, 0G. P a u l . — Das K a r p a t h e n s a n d s t e i n g e b i e t im siidostlichen S i e b e n b u r g e n , 70. fiittner. — ' T r i a s von R e c o a r o , 7 1 . F. von llauor. — Ueber d i e K a l a s t r o p h e n in Teplitz u n d Ossegg, 9 0 ; — Micmit von Zepce in Bosnien, 121 ; — R o g e n g y p s von B e r c h t e s g a d e n , 1 2 3 ; — V e r w e r f u n gen an Geschieben a u s dei' Umgegend von Schleinz uml Pil.ten a m N o r d w e s t f u s s des liosaliengebirges. |.|ô. H. von Abioh. — Ueber d a s V o r k o m m e n von Petroleum bei Baku, 08. A. R z e h a k . — Mittheilungen Uber die g e o g n o s t i s c h e n Yerhàltnisse auf d e r Rou!e Brood-Scrajevo, 98. K. J o h n . — B e r g l h e e r und Ozokerit von Oran (Algier), 10-1. F . G r o g e r . — Der I d r i a n e r Silberscliiefer, 105 ; — Ueber d a s V o r k o m m e n v o n Qtiecksilbererz bei Reiclienau in Kiirnlen, 107. D. Stur. — Studien iiber die A l t e r v e r h a l t n i s s e d e r n o r d b o h m i s c h e n B r a u n k o h l e n b i l d u n g , 107. E. S u e s s . — M i n e r a l - B i l d u n g e n in dem M a u e r w e r k d e r Teplitzer Quelle, 121. M. von Mojsisovics. — Vorlaufige kurze Uebersicht d e r Ammoniten-Gattungen d e r m e d i t e r r a n e n und j u r a v i s c h e n T r i a s , 133. O. Lenz. — Ueber S i i s s w a s s e r k a l k e bei Tumaez in Ostgalizien, 1 4 1 . F. K a r r e r . — Ueber ein fossiles Geweih vom Renthier a u s d e m Loss des W i e n e r Beckens, 149. R. H œ r n e s . — Ueber die Plaslicitat d e r Gesteine unter hohem Druck, 152. E. Tiolze. — Die Thalgebiete des Opor und d e r Swica in Galizien, 152. D a n e m a r k . Copenhague. 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Herschell et Lebour. — Second Report of a Committee on Experiments to d é t e r mine the Thermal Conductivîtics of certain Rocks, s h o w i n g especially the Geological Aspects of the Investigation, Rep., 5 4 . Crosskey. — Third Report o f t h e Committee appointed for the purpose of r e c o r ding the position, height a b o v e the sea, lilhological characters, size, and origin of the more important of the Erratic Blocks of England and Wales, reporting other matters of interest connected with the same, and taking measures for their p r é s e r vation, Rep., 82. De Rance. — First Report of the Committee for invesligating the circulation ofthe Underground Waters in the New Red Sandstone and Permian formations of England, Rep., 114. J. Thomson. — Sixth Report of the Committee appointed to investigale the s t r u c ture of the Carboniferous Corals, Rep.. 165 ; — On a n e w Genus of Rugous Corals from the Mountain-Liraestone of Scotland, Nol., 8 3 . H. T i d d e m a n . — Third Report of the Committee appointed for the purpose of assisting in the Exploration of the Settle Caves (Victoria Cave), Rep., 166. H. Willett. — Third Report o f t h e S u b - W e a l d e n Exploration Committee, Rep., 346. W. Topley. — Geological Report of the Sub-Wealden Exploration, Rep., 347. Th. Wright. — Address, Not., 47; — Note on the Replilian Remains from the Dolomitic Conglomerate on Durdham Dovvn, 85. W. H. B a i l y . — D e s c r i p t i o n of a n e w Species of Labyrinlhodont Amphibia from the Coal at Jarrow Colliery, near Castlecomcr, Co. Kilkenny, Not., 62. J. Brodie. — O n the Action of Ice in what i s usually termed the Glacial Period, Not., 6 3 . P. B. Brodie. — On the further Extension of the Rhastic or Penarth Beds in Warwickshire, Leiccstershire, Nottinghamshire. Yorkshire, and Cumberland ; and on the Occurence of some s u p p o s e d Romains of a n e w Labyrinthodon and a n e w Radiate therein, Not., 6 1 . Cl. Le Neve Foster. — Note on Ihc Deposit of Tin-ore atPark of Mines, S Columb, Cornwall, Nol., 64. A. H. Green. — N o t e s on the Variations in Characler and Thickness of the Millstone-grit of North Derbyshire and the adjoining parts of Yorkshire, and on the probable manner in which thèse Changes bave bcen produoed, Nol., 05. 1 J . G. Grenfcll. — Noies on Carboniferous Encrinites from Clifton and from L a n c a s h i r e , Not., 05. J. Gunn. — O n t l i e l n l l u x and Stranding of I c e b e r g s d u r i n g the s o - c a l l e d Glacial Epoch, and a suggestion of the possible c a u s e of the Oscillation of the Level of Land and Waler to w i n c h that Influx may be d u e , Not.. 00. W. J . H a r r i s s o n . — On the o c c u r e n c e of Rhœlic Beds n e a r Leicester, Not., 6 6 . H é b e r t . — Ondulations of the Chalk in the North of F r a n c e , and their p r o b a b l e existence u n d e r the slraits of Dover, Not., 07. H. H i c k s . — On s o m e Areas w h e r e the Cambrian and Silurian Rocks o c c u r as Conformahle Séries, Not., 09. J . H o p k i n s o n . — On the Distribution of the Graptolites in t h e L o w e r L u d l o w Rocks n e a r L u d l o w , Not., 69. T. M. K. H u g h e s . — Notes on the Classification of the Sedimentary R o c k s , Not., 70. E d w . Ilull. — Observations on the Discovery, by Count Abbot Castracane, of Diatomacwe in Coal from L a n e a s h i r e and olher places, Not., 74. G. A. L e b o u r . — On the Limits of the Yoredalo Séries in the North of England, Not., 74. Mackintosh. — On the Geological Meaning of the terni « R i v e r - b a s i n », and the desirabiliiy of substiluting « Drainage-area », Not., 7 5 ; — O n the Origin of t w o polished and s h a r p e n e d Stones from Cefn Caves, 75 : — Queries and R e m a r k s relative to existing Ice-action in Groenland a n d the AIps, c o m p a r e d w i t h former Ice-action in the N. \Y. of England and AVales. 76. J . M. Murtrie. — On certain Isolatcd Areas of Mountain-Limestone at Luckington and Vobstei', Not., 77. Ch. Moore. — On the Age of the D u r d h a m Down Deposit, yielding Thecodonlosaurus etc.. .Yo(., 77. II. A.Nicholson.— On Âzggograplus. a n e w Genus of Graptolites from the S k i d d a w Slates, Nil.. 7 8 ; — On the Central Group of the Silurian séries of the North of E n g land, 7 8 . Ch. Ricketls. — The Cause of the Glacial P e r i o d , with référence to the British I s l e s . Not., 79. W. S a n d e r s . — On certain large Bones in Rhœlic Beds at Aust Cliff, n e a r Bristol, Not., 80. W. S l o d d a r l . — On Auriferous Limestone at NValton. Not., 8 1 . T a w n e y . — On (lie Age of the Cannington-Park Limestone, and its Relation to C o a l - m e a s u r e s South of the Mendips, Not., 82. J. E. Taylor. — Discovery of a S u b m e r g e d Forest in the Estuary of the Orwell, Not.. 82. J. Tonnant. — Notes on the South-African Diamonds, Not., 82. W . A. Traill. — On the occurence of a L o w e r Boulder-Clay or Till w i t h Shells, in the Counties of Down and Mayo, I r e l a n d , Nol., 83 ; — Ou a Mass of T r a v e r t i n e or Calcareous Tuff, called « The Glen Rock », near Ballycastle, Co. Mayo, Ireland, 84. — Geological Magazine ( T h e ) , 2° sér., 2° d é c , t. YI, n° 1879. 5 3-5; Ch. Brongniart. — On a New Genus of Orthoplerous Insects of the family P h a s mida; ; ProtophavnnDumasii ', from the U p p e r Coal-measures of Commentry, dépt. Allier, F r a n c e , 97. V . A. E. Ussher. — P c - l - T e r l i a r y Geology of C.ornwall (part. I I - I I I ) . 102. 166. 203. J . Cl. W a r d . — On tlici Physieal History of tho English Lako District ; wilh Notes on tho P o s s i b l e S u b d i v i s i o n s of the S k i d d a w Slates (tin), 110. A. C h a m p e r n o w n e . — The Devonian Question, 125. E. Hull. — The Devonian Question : Reply to Mr. Kitiahan's Note, 127, 192. — Geological Society of London, 138, 189, 232. Ch. Callaway. — Tho T r i p a r t i t e Division of the Silurian and Cambrian F o r m a t i o n s , 1-12; — On Plagioclinal Mountains, 210. C. J. A. Meyer. — C h l o r i t i c Mari and U p p e r Greensand, 113. A. J. J u k e s - B r o w n e . — Chloritic Mari and U p p e r Greensand, 1 1 3 ; — Kinahan's Geology of I r e l a n d , 230. G. H.' Kinahan. — Sir R. Gritlith and the Old Red S a n d s t o n e , 1-1-1 ; — 237. W. Davies. — On some Fish Exuvia; from the Chalk, generally referred to Dercetis elongatus, Ag. ; and on a New S p e c i e s of Fossil Annelide, Terebctla Lewesiensis, 1-15. 1. St. G a r d n e r . — On the Corrélation of the Bournemouth Marine Séries wilh the B r a c k l e s h a m Beds, the U p p e r and Middle Bagshot Beds of the London Basin, and the Bovey Tracey Beds, 118. J. Nolan. — On the Metamorphic and I n t r u s i v e Rocks of T y r o n e , 151. R. Etheridge j u n . — Notes on the Bivalves contained in the Gilbertson Collection, British Muséum, and ligured in l'hillip's « Geology of Yorkshire », 101. 0 . Lenz. — Geological Notes on Western Africa, 172. Nehring. — On the Quaternary Deposits at Westeregeln and Thiede, n e a r B r u n s wick ; in illustration of the Subaerial Origin of Lo;ss, 170. J. W . D a v i s . — T h e C a l d e r Valley, 191. P r e s t w i c h . — On the Discovery of a Species of [<iwinodon in the K i m m e r i d g e Clay near Oxford ; and a Notice of a v e r y Fossiliferous Band of the S h o t o v e r S a n d s , 193. Lycett. —• On Trigonia Elisœ, Cornet and Iîriart, 195. H. W o o d w a r d . — Notes on Pabeozoic Cruslacea. Eurypterus Scouleri, Hibbert, 19G. T. G. Bonncy. — On P r o f e s s o r Dana's Classification of Rocks, 199. G. H. M o r t o n . — Geology o f t h e Isle ofMan. 211. E. T. H a r d m a n n . — The Fossiliferous Clay Beds o v e r l y i n g Basait, Lough Neagh, and the Geological âge of tliat Lake, 2 1 1 . — The Geologists' Association, 230. H . B . W o o d w a r d . — The Mammoth not P r e - g l a c i a l in Britain, 235. H. H. W i n w o o d . — G e o l o g y of North Devon, 236. R- H. T r a q u a i r . — Occurence of Enrynotm in the Carboniferous Limestone uf Belgium, 237. 1. R. Dakyns. — T h e Bridlington and S o w e r b y G r a v e l s , 2 3 8 ; — Glacial Trotighs beneath the Glacier d e s B o s s o n s , 239. W . Yicary. — Miocène or E o c e n e ? Age o f t h e Bovey Lignites, 210. — Geologists' Association. Annual Report of the — for 1878. 3 Proceedings of t h e — , t. I, n» I-G, 8-11 ; 1859-65. Wiltshire. — O n the Red Chalk of England, 9 ; — O n the Ancient Flint I m p l e m e n t s of Y o r k s h i r e , and the Modem Fabrication of similai S p é c i m e n s , 215. S. J. Mackie. — On the Geology of Ihc South-fiast of England, in illustration of the Value of Theoretical ideas in Geological i n v e s t i g a t i o n s . 1 1 : — On the Flint I m p l e ments latelv fourni in the Drifl, 55. D. C. Davies. — On tlie Eastern b o u n d a r y of the North Wales Coald-field n e a r Oswestry, 11. E. Cliarlesworth. — On tlie fossil R e m a i n s of the Mammoth found in t h e b e d of the Gernian Océan, in the East or South-East portion of England, 15. E. Cresy. — O n the Echinidas of the Cretaceous formations, 1 9 , 2 1 ; — On the L i m e s tones, 211. Tonnant. — On siliceous nodules in the v a r i o u s formations, 23 ; — Gold from Nova Scolia, 190; — On lime and limestones, 204. J. B r o w n . — On s o m e Fossil Remains of Mammalia lately d i s c o v e r e d in E s s e x ; with R e m a r k s on tlie Position of the Beds of Drift in that County, a n d in the County of Sulfolk, 29. J. Cui'vy. — On the Theory of a Graduai W i t h d r a w a l of Heat from the E a r t h as E x p l a n a t o r y of Certain Geological P h e n o m e n a , 36. M. Norman. — Notes on the Geology of White Cliff Bay, Isle of Wight, 38. M o r d a c q u e . — On a Stalactite found in Flagstone Rock, n e a r H a s l i n g d o m , 4 6 . C. T o m l i n s o n . — On the action of Heat on certain Sandstones of Y o r k s h i r e , 50 ; — On the Plasticily and Odour of Clay, 2 3 7 ; — Two Days on the Chesil Bank, 414. Bensted. — On the Kentish Ragstone as exhibited in the I g u a n o d o n Quarry at Maidstone, 57. C. B. Rose. — On the Mastoid A p p e a r a n c e s exhibited on the Faced Flints e m p l o y e d for the Ouler Walls of b u i l d i n g s , 0 0 ; — On T w o Beds of r e d e p o s i t e d Crag Shells in the Vicinity of Y a r m o u t h , Norfolk, 192; — On the Cretaceous Group in Norfolk, 226; — On a Récent Marine Deposit at Boulogne, 402. W. Milchell. — T h e Application of Cristallography to Mineralogy and Geology, 65. Mitchener. — On a New Red Sandslone Quarry at Stourton, in Cheshire, 75. J. P i c k c r i n g . — On Bricklields, Gravel Pits, Sand P i t s , and Peat Beds, at Copford Fisherton, West Hackney, R e c u l v e r s , and Kennet Yalley, 78. R. Bingham. — On the Geology of the island of S h e p p e y , 9 2 . Ch. R i c k m a n . — On Discoveries in the L o w e r London T e r t i a r i e s , at Dulwich and P e c k h a m , d u r i n g the Excavations for the Effra Branch of the Great South High Level S e w e r , 106. J. Morris. — On Coal; ils Geological and Geographical Position, 170: — On Coal P l a n t s , 289. A. Deck. — Notes on the E x c u r s i o n to Hastings, 218. G. E. R o b e r t s . — On B o n e - b e d s , their Occurence in Sedimentary Deposits, and p o s s i b l e Origin, 251 ; — On some New Localities for Fossil Fishes in the North of Scolland, 355. C. E v a n s . — On a Superficial F r e s h w a t e r Deposit n e a r the Blackfriarsroad, 2 6 4 ; — On the Geological distribution of the Pitharella Rickmanni, 336; — On Fossils from tho R a i l w a y - c u t l i n g s in the Vicinity of London, 347 ; — On the Excursion to S e v e n o a k s , 390. G u p p y . — On the Older P a r i a n Formation at Pointe à P i e r r e , Trinidad, 267; — On M e t a m o r p h i s m in c e r t a i n Strala at Bendigo, Australia, 409. S. Cuming. — On Ancient Flint I m p l e m e n t s , from the fields of Bridlington, Y o r k s h i r e , 273. — E x c u r s i o n to L e w e s , 2 7 1 . — Yisit to the International Exhibition, 279. C. Blake. — On the Distribution of the Fossils of South America, 308; — Fossil Monkeys, 320. S o p w i l h . - On the Lead-mines of England. 312. On Rofe. — 0 » s o m e récent Marine Shells fourni in the e x c a v a t i o n s for r a i l w a y - w o r k s at P r e s t o n , 321. A. Bott. — On tho Strata e x p o s e d h y the Excavations for the S o u t h e r n Higli Level S e w e r Main Line, 327. G. D o w k e r . — On tlie visit to H e i n e Bay and Iteculver, 33!). C. T. B i c h a r d s o n . — On Stones picked up in the Streets of London, 3(il. W. H i s l o p . — Notes on Microscopic Geology, 373, 378, 380. A. R a m s a y . — On the E x c u r s i o n to Bromley, 101. T. B. I t e d w o o d . — On the Métal Magnésium, 110. — Id-, t. II; 1870-72. C. E v a n s . — On the Strata e x p o s e d hy the Line of Hailroad through the S e v e n oaks Tunnel, 1; — On the Geology of the iieighhourhood of Portsinouth and B y d e . 61, 1 1 9 ; — On a New Section of the U p p e r Bed of the London Clay, 283. H. W o o d w a r d . — On Volcanos, 5 ; — On relies o f t h e Carboniferous a n d o t h e r old Laud-surfaces, 231. — Excursion to Grays, Essex, 2 9 . T . D. Bott. — On the Geology o f t h e n e i g h b o u r h o o d of S w a n a g e , 30. — Excursion to L e w i s h a m , 3 3 ; — là. to S t r o u d , May Hill, and S w i n d o n , 33 ; — Id. to Crayford, 3 1 ; — Id. to T i l b u r s l o w and Nutlield, 35 ; — i t i . t o Aylesbury, 30. C. T. R i c h a r d s o n . — On a visit to the Scilly I s l e s , 3 7 . — E x c u r s i o n to H e r n e Bay, 38 ; — Id. to H a m p s t e a d , 4 0 ; — Id. to Folkestone, 4 1 . J. H o p k i n s o n . — E x c u r s i o n to Watford, 4 3 ; — R e p o r t of the P r o c e e d i n g s of the Geological Section of the Brilish Association at E d i n b u r g h , 309. J. Logan Lobley. — T w o Days in a Mining District, 4 5 ; — On the S l r a t i g r a p h i c a l Distribution of the Brilish Fossil B r a c h i o p o d a , 77 ; — Excursion to the Veovil d i s trict, 2 4 7 ; — I d . to Caterham Junclion and R i d d l e s d o w n , 274. A. et R. Bell. — On the English Crags and the S l r a t i g r a p h i c a l Divisions indicaled b y their I n v e r t e b r a t e F a u n a , 185. — E x c u r s i o n to C a m b r i d g e , 219; — Id. to B e l v é d è r e , 229; — Id. to Oxford, 213. H. J o h n s o n . — E x c u r s i o n to G r a y s , E s s e x , 245 ; — On Flint, 2 5 1 . A. Bell. — S u p p l é m e n t to Catalogue of Species in the English Crags, 270. — E x c u r s i o n to Ilford, 2 7 3 . S . Y . P a t t i s o n . — On the U p p e r Limits o f t h e Devonian System, 2 7 7 . — E x c u r s i o n to W a r w i e k s h i r e , 284. H . W a l k e r . — On the Glacial Drifts of North London, 289. A. C. D a v i e s . — On the O v e r l a p p i n g of S e v e r a l Geological F o r m a t i o n s on the North Wales B o r d e r , 299. J . T . B. I v c s . — N o t e on the o c c u r e n c e of Peat in the n e i g h b o u r h o o d ofFinchley, 321. — Id., t. III; 1872-1873. T . G. Bonney. — O n the U p p e r G r e e n s a n d or Chloritic Mari of C a m b r i d g e s h i r e , 1. C. E v a n s . — On the Geology of H a m p s t e a d , Middlesex, 21 ; — Excursion to H a m p s t e a d , 6 7 ; — On a Well Seclion at Finchley, 148. J . A. C o o m b s . — On a Recently E x p o s e d Section at Battersea, 3 3 . — Excursion to Maidstone, 3 8 . W. H. Hudleston et H. P r i c e . — On e x c a v a t i o n s on the Site o f t h e New L a w Courts, 4 3 . Hopkinson. — Excursion to Watford, 6 5 ; — Id. to E a s t b o u r n e and S t . - L e o n a r d s , 211. J. Palorsui). — On a Visit to the Diamond Fields of South Africa, wilh Notices of Geological Phenomena by tlie W a y s i d e , 7 0 . J . C u r r y . — On Columnar Rasait, 80. J. L. I.obley. — Excursion lo KHI h and Crayford, 8 3 : — Id. to H a l v e r n , 209. W i n w o o d . — Excursion to liath, 89. T. K. J o n e s . — E x c u r s i o n lo Guildford and Chilw.'irlh, 9 3 ; — On Ihc Valley of Uic Vo/.èro, P e r i g o r d , ils Limestones, Caves, ami P r e - H i s l o r i c R e m a i n s , 207. 11. H i c k s . — On llie Cla*silieaiion of lue Cambriao and Silurian Rocks, 9 9 : — Ou the Cauibrian ami Silurian R..uks of R a m s e y I s l a n d , S l . - D a v i d ' s , 155. 11. A. Nicholson. — On the Silurian Rocks of the English Luke District, 105. — Excursion to b r o m l e y and Chislehursl, 111 ; — Id. to Hendon and Finchley, 115. 0 . Rees. — N o t e on spécimens of l'lyckodus lalissimus, from the Chalk of Grays, Kssex, 117. .1. G U I I I I . — On the Dip of the Chalk in Norfolk, and the Remains o f O l d L a n d S u r faces called the Stone-Bud, 117. — Excursion to Walton-on-the-Naze, 122; — Id. to L u d l o w and the L o n g m y n d s , 121. H. Clarke. — On the Influence of Geological Reasoning on other Branches of K n o w ledge, 129. I). C. D a v i e s . — On Coal Seams in the P e r m i a n , at Ifton, S h r o p s h i r e , 138. (.'Ii. L a p w o r t l i . — On the Diprionidœ of theMolTat Siiale, 1G5. .1. Ibiwell. — On the Geology of Brighton, 109. J . Vi'. W e t h e r c l l . — On some Fossils from the Margate Chalk, 192. Bee.-lcy. — E x c u r s i o n to B a n b u r y , 197. — Excursion lo Ciiaiiton, 205: — Id. to A y i e s b u r y , 210. If. W a l k e r . — Excursion to Finchley, 211 : — Id. lo Plumstead and C r o s s n e s s , 205. F. A. B.'dwell. — On Ammonites Zones in the Isle of Thanet, 217. — Excursion to Brighton, 239. — Id. to Hatfield, 210. S. S h a r p . — Sketch of the Geology of Northamptonshire, 213. J. 51. lilack. — An account of the Eruption of Mount Vesuvius of April 1872, 253. W. H. lliidie.-lon. — The Yorkshire oolites, I, 283. G. C. Couper. — On the Origin and P r é s e n t Position of the Diamonds of Soutli Africa, 330. — kl., t. IV; 1874-76. H. W o o d w a r d . — Adress at the opening o f t h e session, 1 ; — On the Dawn and d''wJ.>p!iiei)l of Life on the Eai'ih, 98. .1. Gung. — On the probabilily of îinding Coal in the Easlern counties, 35. Al. I r v i n g . — The Geology of the Nottingham District, 45, 57; — Excursion to G r a n t h a m ' a n d Nottingham, 491. W. II. Hudleston et J. P a r k e r . — Excursion to Oxford, 91. — Excursion to L e w i s kam, 111; — Id. to Tilburstow and Nutfield, 1 5 3 : — Id. to Riddlesdown and Cory,1,,,^ 282; — Id. to Watford, 2 8 1 . ; — Id. (o the isle of S h e p p e y , 320; — Id. ta Erith and Crayford, 323; — Id. to B Ieackheath and Charbon, 557. R. Etheridge jun. — Observations on some Carboniferous Polyzoa, 116. H. Walker. — Excursion to Grays, Essex, 123; — Id. to St. Mary's Cray, Well hill and Shoreham, Kent, 155. W. II. Iliidleslon. — Excursion to Northamptonshire, 123; — Id. to the M e of Thaoel, 25J; — Id. lu Cliarnwood Fores!, Leiccsierthire, 307; — Id. lo Hast Yorkshire. :|20: — The Yorkshire oolites, II, 353 ; — Visit lo tlie Mineralogical D é p a r t - ie ment of tho British M u s é u m : Démonstration on the feldspars and m i r a s , 180; — Excursion to tlie Gorge of the Medway, and Kit's Coty Ilouse, fiO.'J ; — I d . to Roading, 519; — Id. to Swindon and Faringdon, 513. F. G. H. P r i é e . — On t h e I.ower Greensand and Cault of Polkeslone, 11)5; — On the p r o b a b l e depht of the Gault sea, 269; — Excursion le Sandgate and Folkeslone, 551. H. G. Fordham.*— On a collection of fossils from the u p p e r Greensand of Morden, Canibridgeshire, 150; — On the section of the Chloritie Mari and Upper Greensand on the Northern Side of S w a n a g e bay, Dorset, 500. Evans. — Excursion to Hampstead, 155. G. A. Hebour. — On the deposits n e w forming in British Seas, 15H. F. W. Rudler. — Notes on spécimens of Phosphorites from the d e p a r l m e n t of the Lot, France, 101. H. A. B a r r o w s . — Of p r o b a b l e origin of the perforations in Shark's Teeth from the Crag, 105. L. Lobley. — Excursion to the Cheltenham district, 107 ; — /(/. to Bromley, S u n d r i d g e , ami Chislehurst, -198. W. B. Carpenter. — On the conditions which d é t e r m i n e the P r é s e n c e or Absence of Animal Life on the Deep Sea Uoltoin, 170. W. Watts. — On the Volcanic Geology of Iceland, 211. Ch. de Rance. — On the Relative Age of some Valleys in the North and South of England, and of the varions and post-glacial deposits occuiing in them, 221 ; — Known Facts and Unknown P r o b l e m s of Artic Geology, 100. H. B. W o o d w a r d . — On geological Boundary-Lines, 202. W. C a r r u t b e r s . — N o t e on the Flora of the Gault, with Description of a n e w Pine Cone, 278; — On the Flora of the London Clay of Sheppoy, 318. J. P a r k e r . — On the relationship b e t w e e n the Somme River and the S o m m e Walley, 280. D. C. Davies. — On s o m e of the c a u s e s which have helped to s h a p e the land on the North Wales Border, 3 1 0 ; — On the Drift of the North Wales B o r d e r , -123; — Excursion to the North Wales Border, 559. Hector. — On the Geology of New Zealand with spécial référence to the Drift of that Country, 412. T. R u p e r t J o n e s . — On Quartz, Chalcedony, Agate, Flint, Chert. J a s p e r , and other forms of Silica gcologically considered, 139; — Visit to the Muséum of Geological Society : Inspection of the South-African collection, 183. W. R. Brodie. — Notes on the Kimmeridge Clay of the Isle of P u r b e e k , 517. Hopkinson. Excursion to the Hatlield, 518. J. S. Eoulger. — The First Irish Cave exploration, 521. H. J. J. Lavis. — Notes on the Geology of Lewisham, 528. F. Duncan. — The Bagshot Sands in the Isle of S h e p p c y , 508. W. H. S h r u b s o l e . — On the Mill Hill cutting, S h e p p e y , 509. — Id., t. Y, n»» 1-8; 1877-78. W. C a r r u t h e r s . — Address at the opening of the Session 1875-76, 1 ; — Id. 187677, 17. A. Taylor. — On the Comparative Ages of tho English and Scottish Coal fields, illustrated b y the Geology of the Lothians and Fifo, and the S t r u c t u r e of Arlhur's Seat, 3 8 . .1. S. Gardner. — On the L o w e r Ragshol Beds of the H a m p s h u c Basic, 51. .1. Howell. — The Geology of Brighlon, 11, KO. J. F. Blake. — History of the Restoration of Extinct Animais, 9 1 ; — On the Chalk of Yorkshire, 232. Ch. With. — Visit to t h e British Muséum : Australian fossil Marsupialia, 103; — Visit to t h e British Muséum : the fossil Fish Collection, 106. J. E. Taylor. — Excursion to the Crag district of Suffolk, 108. A. Cranc. — On certain g ê n e r a of Living fishes, and their fossil afûnities, 115. J. D. S h a k e s p e a r e . — On ellipsoidal Nodules of Ironstone, 1 2 1 . Fuiilerton. — Yisit to the British Muséum : South African Reptilian Remains, 122; — Id. : Démonstration on Ceratodus, 363. — Excursion to Gray's, Essex, 125. W. J. Harrison. — On the Geology of Leicestershire, 128 ; — Excursion to Leicest e r s h i r c , 112. Davey el Hudleston. — Excursion to Wantage, 137. Boulger. — Visit to the Muséum of the R. Collège of S u r g e o n s : Red Crag Mammalian Remains, 110; — Visit to the British Muséum : Botanical d e p a r t m e n t , 365. C. Evans. — On the F o r m s of the Genus Micraiter common in the Chalk of West Kent and East S u r v e y , 149; — Excursion to Hampstead, 160. Lobley. — Excursion to Caterham, Godstono, Tilburstow, and Nutfield, 155. C. J. A. Meyer. — Excursion to Guildford, 161. Th. Beesley. — On the Geology of the Eastern portion of the B a n b u r y and Cheltenham Direct Raihvay, 165. J. M. Mello. — Excursion to Derbyshire, 186. J. Morris. — Address at the opening of the session 1877-78, 191. H. Goss. — The Insect Fauna of the Récent and Tertiary P e r i o d s , and t h e Rritish and Foreign Formations of those Periods in w h i c h Insect R t m a i n s h a v e b e e n detected, 282. Mortimer. — On the Flinls of the Chalk of Yorkshire, 344. W. H. S h r u b s o l e . — On the New Town Well at S h e e r n e s s , 355. A. H. Church. — On some Physical P r o p e r t i e s of precious stones, 368. Hudleston. — Excursion to Chipping Norton, 378; — T h e Yorkshire Oolites, II, 4 0 7 . C. E. de Rance. — On the Eancashire Coal-fields, 389. W. Whitaker. — Excursion to the North D o w n s , S u r v e y , 495. Hopkinson. — Excursion to Tyler's Hill, Chesham, 4 9 8 ; — W . to Hertford and Ware, 519. T. G. Bonney. — Notes on the Relations of the I g n e o u s Rocks of A r t h u r ' s Seat, 500. H. B. W o o d w a r d et C. Reid. — Excursion to Norwich and Cromer, 513. K l u s s i c . Saint-Pétersbourg. Académie 1. des Sciences de—•. B u l letin de 1'—,t. XXIV, no 4; 1878. P . von J e r c m e j e w . — Ueber einige n e u e Krystallformen des I l m e n o r u t i l s , 533. s — Id., t. XXV. n° 1 - 3 ; 1878-79. J. Schmalhausen. —Ein fernerer Beitrag zur Kenntnis d e r Ursastufe Ost-Sibiriens, 1. Y. von Moller. — Palaontologische Beitràge und E r l a u t e r u n g e n z u m Briefe Danilewsky's iiber die Resultate seiner Reise an den Manytsch, 245. J. F. Brandt. — Nachtragliche Bemerkungen z u r Monographie d e r t i c h o n n e n Nashorner, 260. s — Mémoires de 1'—, 7° sér., t. XXV, n" 6-9 ; 1878. , r Osw. Heer. — Beitràge zur fossilen Flora Sibiriens u n d d e s A m u r l a n d s , I-YI, p . _ Priniilice Flora' fossilis Saehalinensis. Miocène Flora d e r insel Sachalin, n° 7. V. von Môiler. — Dio spiral-gewundenen Foraminifercn des russisohen Kohlenkalks, n» 9. 0 8 — Id., t. XXVI, n 1 - H ; 1878-1879 J. F. Brandt. — Tentamen Synopseos Rhinocerotidum viventium et fossilium, n° 5; — Mittheilungen ueber die Gattung Elasmotherium besonders den Schraedclbau derselben, n» 6. S u i s s e . Société paléontologique suisse. Mémoires de la—, t. V; 1878. L. Rutimeyer. — Die Rinder der tertiàr-Epoche, nebst Vorstudien zu einer nattlrlichen Geschichte der Antilopen, II, n» 1. P. de Loriol. — Monographie paléontologique des couches de la zone à Ammonites tenuilobatus (Badener Schiehten) de Baden (Argovie), III, n° 2 ; —Monographie des Crinoïdes fossiles de la Suisse, II, n" 5. R. Wiedersheim. — Labyrinthodon Riitimeyeri. Ein Beitrag zur Anatomie von Gesammtskelet und Gehirn der triassischen Labyrinthodonten, n" 3. I. Bachmann. — Fossile Eier aus der obern SUsswassermolasse der Umgebund von Luzern, n° 4. Genève. Société de Physique et d'Histoire naturelle de—. Mémoires de la—, t. XXV, n" 2 ; 1878. — Id., t. XXVI, n ° l ; 1877-78. E. Favre. — Étude stratigraphique de la partie sud-ouest de la Crimée, 15. Lausanne. Société Vaudoise des Sciences naturelles. Bulletin d e l à — , 2» sér., t. XVI, n ° 8 i . Renevier. — Le Gypse des environs de Menaggio, 1 ; — Silicate gélatineux naturel, 1 5 ; — Ancienne moraine frontale du glacier du Rhône, 2 1 ; — Musée g é o l o gique de Lausanne en 1878, 133; — Les Anthracotherium de Rochelle, 140. LISTE DES OUVRAGES REÇUS EN DON OU EN l'Ail LA SOCIÉTÉ du ii mai 1" ÉCHANGE GÉOLOGIQUE au 25 juin OUVRAGES NON DE FRANGE iSSO. PÉRIODIQUES. (Les noms des donateurs sont en italiques). Bidou (L.). Les restes de l'âge de pierre dans la province de Cliieti (Abruzzes), in-8°, 8 p . , 2 pl. Sienne, 1879. Capellini. Brccchia ossifera della caverna di Santa-Theresa, in-4°, 20 p . , 3 p l . ; Bologne, 1879. — Gli strali a Congerie e le m a n i e compatte mioceniche dei dintorni di Ancona, in-4", 20 p., 3 pl. ; Roma, 1879 (Ext. de i'Ac. royale des Lincei). — Balenottera fossile delle Colombaie presso Volterra, in-4°, 8 p. Roma, 1879. Collcau. Éehinides nouveaux ou peu connus, in-8°, 16 p . , 2 pl. ; (Ext. de Revue et Magasin de Zoologie, 1878). — Peron et Gauthier. Éehinides fossiles de l'Algérie, 5 fascicule, in-8", 90 p . , 8 pl. ; Paris, chez Masson, 187S. Daubrée. Études synthétiques de géologie expérimentale, l partie, in-8°, 470 p. ; Paris, chez Dunod, 1879. Fahj. Note sur les couches tertiaires traversées au siège n° 2 du charbonnage de Fontaine-l'Évêque, iu-8°, 13 p . , 1 pl. ; Liège, 1879 (Ext. des An. Soc. Géol. de Belgique). Favre (Ernest). Revue géologique suisse pour l'année 1878, in-8°, 136 p. ; Genève, chez Georg, 1879. Foniannes (F.). Etudes stratigraphiques et paléontologiques pour servir à l'histoire de la période tertiaire dans le bassin du Rhône, fascicule V, in-8°, 56 p., 3 p l , ; Lyon, chez Georg, 1879. Gosselet. Description géologique du canton deMaubeuge, in-8°, 82 p . : Lille, 1879 (Ext. des An. de la Soc. Géol. du Nord). G'iinibel. Geognostische Mittheilungen aus den Alpcn n ° 5 (Die pflanzenrcslc-lïïlii'cndcn Sandsteinschichteu von Recorao, in-8", 53 p. : (Ext. des Sitzungsberichten d. math. phys. Classe, 1879). e r o Harrington (B. J.). Catalogue des minéraux roches et fossiles du Canada, in-8°, 134 p . ; Londres, 1878 (Traduitet offert par M. A. Delaire). Hébert. Remarques sur quelques fossiles de la craie du Nord de l'Europe, in-8°, 9 p. (Ext. du Bull, de la Soc. Géol. de France, 3" sér., t. VI, 1878). Hilgendorf. Zur streitfrage des Planorbis multiformis, in-8°, 22 p.; 1879. Jannettaz. Sur les colorations du diamant dans la lumière polarisée, in-8», 6 p. (Ext. du Bull, de la Soc. Min. de France, 1879). Lavielle (Ch.). Essai sur la topographie médicale et statistique du canton de Dax (Landes), in-8°, 123 p. ; Paris, chez Parent, 1879. Lcfèvre (Th.) et A. Watelet. Description de deux Solens nouveaux, in-8°, 6 p., 1 pl. (Ext. des An. de la Soc. Malac. de Belgique, t. XII, 1877). Macpherson. Brève noticia acerca de la especial estructura de la peninsula iberica, in-8°, 22 p. (Ext. des An. de la Soc. Esp. de Hist. nat., t. VIII, 1879). Marcou. On the Terebratula Mormonii, in-8°, 3 p.; Saint-Louis, 1874. — On a second édition of the geological map of the world, in-8°, 8 p. (Ext. from the American Naturalist, t. VII, juin 1873). — Report on the geology of a portion of Southern California, in-8", 14 p., 1 pl.; Washington, 1876. Mourlon (M.). Mémoires sur les terrains crétacé et tertiaire, préparés par feu André Dumont, in-8°, t. I, 556 p. ; Bruxelles, 1878, et t. III, 459 p . ; Bruxelles, 1879. Pouyanne. Carte géologique de la subdivision de Tlcmcen, in-folio, mm><-> ( ^ ^ Annales des Mines, 7° sér., t. XII, 1878). Priée (F. G. II.). The Gault, in-8", 81 p. ; Londres, 1879. Schrnalhausen. Beitràge zur Jura-Flora Russlands, in-8°, 5 p. (Ext. du Bull, de l'Ac. Imp. de Saint-Pétersbourg, janvier 1879). Simonovitch, Batsevitch, Sorokin. Description géologique du cercle de Kutaïs, 3 vol. in-8°, 355 p., 4 pl., 2 cartes ; Tiflis, 1873-75 et Allas in-4° de 9 pl., 1 carte; Tiflis, 1875. — Description géologique du cercle de Pialigorsk, in-8°, 112 p., et Atlas in-4°, 7 pl., 1 carte; Tiflis, 1876. — Description géologique du gouvernement de Kutaïs, in-8°; Tiflis, 1877. — Description géologique d'une partie des cercles de Signakh et de Tiflis, in-8"; Tiflis, 1878. //. Trautschold. Die Kalkbrùchc von Mjalschkowa, eine monograxt- e s phie des obcrcn Bergkalks, in-4", 3 vol., 180 p., 18 pl. ; Moscou, 1874-79. Van den Broeck et Rutot. Compte-rendu sommaire des explorations paléontologiques et stratigrapbiques entreprises aux environs de Tongres, in-8°, 6 p. (Ext. des Pr.-verb. des Séances de la Soc. Mal. de Belgique, 5 oct. 1878. Van den Broeck etCogels. Diluvium et Campinien, in-8°, 23 p. (Ext. des An. de la Soc. Mal. de Belgique, t. XIV, 1879). Wassa-Effendi. The truth on Albania and the Albanians, in-8°, 48 p.; Londres, 1879. 2° OUVIUGES PÉRIODIQUES. F r a n c o . Paris. Académie des Sciences. Comptes-rendus séances de 1'—, t. LXXXVIII, n 18-24; mai-juin 1879. des os St.-Meunier. — Reproduction artificielle du fer c a r b u r é natif d u Groenland, 924. F. Cairol. — S u r la d é c o u v e r t e d'une m â c h o i r e d e Cainotherium dans les gypses d'Aix (Bouches-du-Rhone), 987. Delage. — Coupe géologique s u i v a n t le profil en long du chemin d'Avranches à Dol, 1918. Gourdon. — Blocs e r r a t i q u e s de la vallée du Lys (Haute-Garonne), 1216. Cotteau. — S u r les Salenidées du terrain j u r a s s i q u e de la F r a n c e , 1216. Hinrichs. — Chute de météorites dans le comté d'Emmet (Etat d'iowa), 1218. D a u b r é e . — R e m a r q u e s s u r la communication p r é c é d e n t e , 1219. — Annales des Mines, 7° sér., t. XV, n° 2; 1879. Baills. — Note s u r les mines de fer de Bilbao, 209. — Journal des Savants, avril-juin 1879. — La Nature, Revue des Sciences, n 306, 311-316: avrïl-jpiD 1879. — Société Botanique de France. Bulletin de la—. t. XXV, 1878, n° 3 et Revue bibliographique. — Société d'Anthropologie de—. Bulletins de la—. 3- sér.. L IL n° 1 ; janv.-févr. 1879. 05 Orsoni. — Fouilles des grottes de Cagliari, 4 i . — Société de Géographie. Bulletin de la— ; niars-mai 1879. V. A. Malte-Brun. — Carte archéologique de Ja F r a n c e : les dolmens, les menhirs, les allées c o u v e r t e s (l'âge de pierre), 319. — Société Nationale d'Agriculture de France. Compte-rendu mensuel ; 1879, n° 3. Auxerre. Société des Sciences historiques et naturelles de l'Yonne. 32' vol.; 1878, n" 2. ; J. Lambert. — Notice stratigraphiquo sur l'étage sénonion des environs de Sens, 129. G. Cotteau. — Études sur les Échinides fossiles du département de l'Yonne, 193. n Bordeaux. Société Linnéenne de—. Actes de la—, 4° sér., t. II, 4 - 6 ; 1878. 08 Delfortrie. — Étude sur le genre Notidanus [Notidanui Theveuardi Degrange-Touzin. — Excursion dans la région du Mont-Perdu, 263. n. sp.), 252. Id., 4° sér., t. III, n° 1 ; 1879. Delfortrie. — Les dunes littorales du golfe de Gascogne, 5. Saint-Étienne. Société de l'Industrie minérale. Comptes-rendus mensuels; avril-mai 1879. • Bulletin de la—, 2» sér., t. VII, n° 4 ; 1878, avec atlas in-folio de 6 pl. De Loriol et Chansselle. — Notes d'un v o y a g e dans le bassin houiller de la Ruhr, 751. Id., 2° sér., t. VIII, no i . 1879. Toulouse. Matériaux pour l'histoire primitive et naturelle de l'homme, par M. de Cartailhac, 2° sér., t. X, n 2 et 3, 1879. os A. Gaudry. — De l'existence des Saïgas en France à l'âge du Renne, 81. C. Ribeiro. — Notice sur quelques stations et monuments préhistoriques du Portugal, 83. H. Debray. — Communication au sujet des tourbières, 90. Pomel. — Ossements d'Éléphants et d'Hippopotames dans une station préhistorique de la plaine d'Eghis (province d'Oran), 133. — Société d'Histoire naturelle de—, 12° année, n° 3 ; 1877-1878. G. de Malafosse. — Sur la question de la mer glaciaire au pied des Alpes, 143. E. Trutat et M. Gourdon. — Catalogue des blocs erratiques de la vallée de l'Arboust (Haute-Garonne), 188. , 13* sér., n» 1; 1879. Rey-Lescure. — Notice explicative de la Carte agro-géologique et du Tarn-et-Garonne, 61. hydrologique Troyes. Société Académique d'Agriculture, des Sciences, Arts et Belles-Lettres du département de l'Aube, 3° sér., t. XV; 1878. Valenciennes. Société d'Agriculture, Sciences et Arts de l'arrondissement de—. Revue agricole, industrielle, littéraire et artistique, t. XXXII, n"» i _ 3 janv.-mars 1879. A l l e m a g n e . Berlin. Akademie der Wissenschaften zu—. Monatsbericht der K. P.— ; janv.-avril 1879. ; Websky. — Ueber Krystall-Berechnung im triklinischen system, 339. Gotha. Geographischer Anstalt. Mittheilungen aus Justus E. Naumann. — Ueber die Studio, 121. Ebene von Ycdo. Eine Perthes'. geographisch-geologische Stuttgart. Vereins fur vaterlandische Nalurkunde in Wùrltemberg. Jahresberielile des—, t. XXXV; 1879. I). b o n i . — Ueber die A n w e n d u n g d e r gelegenlich der Tiibinger W a s s e r v e r s o r g u n g gowonnenen Erfahrungen fiir die W a s s e r v e r s o r g u n g von Stuttgart, 52. Prolist — Beilrage zur Kenlniss d e r fossilen fisehe ans d e r Molasse von Baltringen, 127. fironner. — Ueber den Gagat von Holzmaden, 192. P r o b s l . — Vezeicbniss der Fauna und Flora d e r Molasse im w u r l t e m b e r g i s c h e n Obersoiiwaben, 221. Finekh. — Nolizen betreffend die Hydrographie von O b e r s e h w a b e n , 354. — Noues Jahrbuch fur Minéralogie, Géologie und Palœontologie, année 1879, n 3 et 4. os Moller. — Ueber die batbrologische Stellung des j u n g e r e n palœozoischen Schichlensyslems von Djoulba in Arménien, 225. Williamson— Sphenophyllum, Asterophylliles und Calamités, d e r e n StelluDg zu cinander naeh den letzlen Beobachlungen, 256. Weiss. — Sphenophyllum, Asterophylliles und Calamités; w e i t e r e B e m e r k u n g e n zu v o r h e r g e b e n d e r Abhandlung, 260. Von Drasche. — Ueber palœozoische Schichten auf Kamtschatka u n d Luzon, 265. S e e b a c h . — Vorlàulige Mitlheilungen iiber den Foyait u n d die sierra de Monr h i q u e , 270. Fi-. Klocke. — Ueber die oplischc Structur des Eises, 272. Lucdeeke. — Ueber Reinit ein n e u e s w o l f r a m s a u r e s Eisenoxydul, 280. Stapff. — Zur Mechanik d e r Schichtenfaltungen, 292. K œ n e n . — Die Kulm-Fauna von Herborn, 309. Ulrich. — Die Zukunft d e r Goldausbete in Australien, 347. 0 . Lang. — Mineralogische Notizen von einer Reise in Skandinavien, 356". G. J u n g h a n n . — Zur theoretischen K r y s t a l l o g r a p h i e , 360. U. Stutz. — Die Contorlazone a u s d e r Ursclnveiz u n d Terebralula diphya, von der Axcnstrasse, 363. Dathe. — U e b e r normal Granulite, 388. A. Renard. — Peridotit von d e r Saint-Paul's Insel in Atlantischen Océan, 390. A u s t r a l i e . Sidney. Royal Society of New South Wales. Journal and Proceedings ofthe—, t. XI; 1877. W. B. Clarke.— On Dromomis Australis, a n e w fossil gigantic Bird of Australia, 4 1 . J. E. Tenison-Woods. — On the tertiary deposits of Australia, 65. Liversidge. — On the Occurrence o f t h e Chalk in the New Britain Group, 85. J. E. Tenison-Woods. — The palaeontological évidence of Australian tertiary formations, 113. R. E t h e r i d g e . — A Synopsis of Australian tertiary Polyzoa, 129. W. J. Barkas. — Ctenacanthus, a Spine of Hybodus, 145. J. E. Tenison-Woods. — On some Australian tertiary Corals, 183. W. J. Barkas. — On a dental Peculiarity of the Lepidosteidœ, 203. W. B. Clarke. — A n e w fossil extinct species of Kangaroo, Sthenurus minor, Owen, 209. — Annual report of the Department of mines New South Wales for the vear 1877. L — Kqiort on tlie Construction and Working ol' llailways ol' New South Wales, during 1870, by John lloe. i V u t r i c l i e - B I o u g r i e . Vienne. Akadeinie der Wissenschaften. Denkschriften der K.—, t. XXXV. Id., t. XXXVIII. Ettingshausen. — Beitràge zur Kentniss d e r fossilen Flora M U I P a r s c h l u g S t e i e r m a r k . I Die Blattpilze und Moose, 1, 8 1 . Manzoni. — I Briozoi fossili dei Miocène d'Austria ed Unghcria II, 1. F u c h s . — Die geologische Beschafi'enheit d e r Landenge von Suez, 11, 25. Doelter. — Der Vulran Monte Ferru auf Sardinien, 19.1. in ; Sitzungsberichte der K.—, t. LXXVI, n" 2-o; juil.-déc. 1877, et t. LXXV1I, n 1-3: janv.-mars 1878. 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