Vénus et Adonis - Angers Nantes Opéra

Transcription

Vénus et Adonis - Angers Nantes Opéra
Vénus et Adonis
précédé de
l’Ode à Sainte Cécile Begin the Song
de John Blow (1649-1708)
NoUVELLE pRodUCTioN
CRééE aU THéâTRE dE CaEN LE 11 oCToBRE 2012
CopRodUCTioN aNGERS NaNTES opéRa, THéâTRE dE CaEN,
THéâTRES dE La ViLLE dE LUXEMBoURG, opéRa CoMiqUE dE paRiS,
opéRa dE LiLLE, CENTRE dE MUSiqUE BaRoqUE dE VERSaiLLES.
[Opéra en anglais avec surtitres en français]
ANGERS
GRAND THÉÂTRE
dimanche 6, mardi 8, mercredi 9 janvier 2013
NANTES
THÉÂTRE GRASLIN
lundi 14, mardi 15, jeudi 17, vendredi 18,
dimanche 20 janvier 2013
en semaine à 20h, le dimanche à 14h30
52
n°
SAISON 2012 | 2013
la distribution
direction musicale et clavecin
assistante à la mise en scène
mise en scène
chorégraphie
scénographie
costumes
maquillages
lumière
Bertrand Cuiller
Louise Moaty
Françoise Denieau
Adeline Caron
Alain Blanchot
Mathilde Benmoussa
Christophe Naillet
Florence Becaillou
assistantes à la scénographie Pia de Compiègne et Aurélie Gloriant
conseil linguistique Eugène Green
dressage des animauxMuriel Bec, Christophe Weschler,
Société Animal Contact
avec
Céline Scheen
adonis Marc Mauillon
cupidon Romain Delalande
vénus
soliste de la Maîtrise de Caen les 6, 8, 9 et 20 janvier
Grégoire Augustin
soliste de la Maîtrise de Caen les 14, 15, 17, 18 janvier
Solistes du Chœur des Musiciens du Paradis
Anne-Marie Beaudette
Robert Getchell, David Tricou
baryton Alain Buet
danseurs Nathalie Adam, Marc Barret, Romana Konradova,
Robert Le Nug, Andrea Miltnerova, Gilles Poirier
figurants Xavier Goupil, Damien Lepoittevin,
Christophe Weschler
soprano
ténors
chœurs et orchestre
Alain Buet les musiciens du paradis
direction artistique
la maîtrise de caen
Olivier Opdebeeck
Priscilia Valdazo
direction artistique
réalisation des décors
Atelier d’Angers Nantes Opéra
assistante musicale, chef de chœur
réalisation des costumesl’Atelier
d’Angers Nantes Opéra
et Véra Boussicot, Yolène Guais, Camille Hergas,
Annaig Lecann, Geneviève Van Den Berghe,
Clément Constant
réalisation des chapeaux
Titiche SainteS
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2
Les Musiciens du Paradis
violons 1 Tuomo Suni 1er violon
Anne Pekkala
Sandrine Dupé
2 à angers
David Wish chef d’attaque
Gabriel Grosbard
Myriam Mahnane
violons
viole de gambeIsabelle Saint-Yves
iolons 2 à nantes
v
David Wish chef d’attaque
Myriam Mahnane
Marie Rouquié
altos Josèphe Cottet
Jérôme Van Waerbeke
flûtes à bec Mélanie Flahaut
Johanne Maitre
Marine Sablonnière
bassons
hautbois
theorbe
Thomas Dunford
clavecin
Pierre Gallon
Mélanie Flahaut
Johanne Maitre
basses de violon Pauline Buet
Mathurin Matharel
Les Musiciens du Paradis, chœur
soprano
tenors Antoine Chenuet
Robert Getchell *
David Tricou *
Anne-Marie Beaudette *
altos Corinne Bahuaud
Thi Lien Truong
Priscilia Valdazo
barytons Nicolas Boulanger
Alain Buet *
Vincent Vantyghem *
* soliste
direction artistique
Olivier Opdebeeck
6, 8 , 9 et 20 janvier :
Romain Delalande, Aymeric Dubois,
Séverin d’Estais *, Clément Marie,
Jean-Baptiste Michel *, Victor Pawlak-Pénet,
Benjamin Quiédeville
les
La Maîtrise de Caen
14, 15, 17, 18 janvier :
Grégoire Augustin, Paul Breynaert *,
Quentin Delaunay, Edgar Guitton,
Anatole Lamy, Gaspard Layet-Lecuyer *,
Alex Ryan
les
* en alternance, interprète du Sonnet XLIII de Shakespeare en ouverture de l’Ode à Sainte Cécile.
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le contexte de l’œuvre
Vénus et Adonis est une commande passée à John Blow alors compositeur de la Chapelle Royale.
Créé vers 1683, l’opéra a été composé uniquement pour la cour de Charles II pour son divertissement privé. L’œuvre de John Blow relate le mythe de Vénus et Adonis tel qu’évoqué dans
Les Métamorphoses d’Ovide (Livre X) ou dans le poème de Shakespeare, Venus and Adonis.
La création de cet opéra s’inscrit à la suite d’un contexte historique et culturel perturbé. En
effet, l’Angleterre au XVIIe siècle connait de nombreux bouleversements, notamment religieux,
qui prennent leur source dès le XVI e siècle avec l’Acte de Suprématie (1534) édicté par Henry
VIII qui signe la rupture de l’Angleterre avec le pouvoir papal et fait du roi d’Angleterre le chef
suprême de l’Église d’Angleterre. Aux conflits religieux s’ajoutent à partir de 1641 des problèmes d’ordre politique.
En 1649, les parlementaires font décapiter le roi Charles 1er et instaurent la République dont le
très puritain Cromwell prend la tête. Cromwell entend purifier l’Angleterre du catholicisme et
interdit toute forme de musique religieuse. La monarchie est restaurée en 1660 avec Charles
II qui, comme toujours après une période troublée, va insuffler une nouvelle effervescence
culturelle notamment en développant la musique. L’opéra peut enfin s’installer en Angleterre.
Il s’inspirera notamment de la tragédie lyrique à la Lully – ouverture à la française, prologue,
pastorale, scènes de danse – et fera de Vénus et Adonis le premier opéra anglais.
Quelques années plus tard naîtra le chef-d’œuvre de Purcell, Didon et Enée.
l’histoire
Prologue
Cupidon apparaît au milieu de bergers et de bergères. Il chante le pouvoir de
l’amour et invite à profiter des plaisirs de la vie, sans se soucier de fidélité.
Acte I
Tendrement enlacés, Vénus et Adonis échangent des serments d’amour quand ils entendent des chasseurs approcher. Adonis veut refuser une partie de chasse alors que Vénus le
presse d’accepter, l’absence attisant le désir. Un terrifiant sanglier doit être capturé.
Acte II Entouré de petits cupidons, Cupidon conseille à sa mère, Vénus, de faire souffrir Adonis
afin de le rendre fidèle pour toujours. Cupidon convoque les Grâces qui exécutent une danse
pour Vénus.
Acte III Vénus s’ennuie de son amant. Adonis fait son entrée. Il a été blessé par le sanglier.
Vénus et Adonis échangent quelques paroles avant que le jeune amant ne meure dans les bras de
la déesse. Une marche funèbre célèbre sa mémoire.
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John Blow (1649-1708)
Maître et ami de Henry Purcell
John Blow est né dans le village de Newark-on-Trent, situé dans le
comté de Nottinghamshire, où il a été baptisé le 23 février 1649. Il
fait partie du chœur de la Chapelle royale et compose très jeune ses
premiers anthems, la musique vocale sacrée des services religieux en
Angleterre. à peine âgé de vingt ans, John Blow devient organiste à
l’abbaye de Westminster. Il occupe ce poste jusqu’en 1679, date à laquelle il le cède à Henry Purcell, son élève et ami. La mort prématurée
de ce dernier en 1695 conduit John Blow à reprendre ses fonctions.
En parallèle, le compositeur mène une carrière bien remplie. En 1674,
il est nommé gentleman de la chapelle Royale et Chef de la maîtrise.
Deux ans plus tard, il y exerce également le rôle d’organiste. L’archevêque de Canterbury lui décerne le titre de docteur en musique. En
1687, il est désigné maître de chapelle à la cathédrale Saint-Paul. Et
à la fin de sa vie, consécration ultime de son talent, John Blow est
le premier à occuper la fonction de compositeur officiel de la Chapelle royale. Compositeur influent à la cour de Charles II, pédagogue
reconnu de ses contemporains, John Blow est l’auteur d’une centaine
d’anthems, de dizaines d’odes – dont plusieurs écrites à l’occasion des
célébrations de la Sainte-Cécile ainsi que la célèbre Ode à la mort de
monsieur Henry Purcell – de musique vocale profane ainsi que de très
nombreuses pièces instrumentales pour clavecin et orgue. Le masque,
Vénus et Adonis, seul exemple de musique écrite pour la scène, a largement influencé Henry Purcell dans l’écriture de Didon et Enée et
ainsi contribué à la naissance de l’opéra anglais. John Blow meurt le
1er octobre 1708 à Londres. Il est enterré à l’abbaye de Westminster.
Les textes du programme sont publiés avec l’aimable autorisation du Théâtre de Caen.
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Portraits d’artistes
Bertrand Cuiller
Bertrand Cuiller débute à huit ans le clavecin avec sa mère,
Jocelyne Cuiller. Pendant ses études à Nantes, où il apprend
également le cor avec Marcel Ollé, il commence à travailler avec Pierre Hantaï, auprès de qui il étudiera pendant de
nombreuses années.
A dix-sept ans, il entre au Conservatoire National Supérieur
de Musique de Paris dans la classe de Christophe Rousset,
ainsi qu’au Conservatoire National Supérieur de Musique de
Lyon dans la classe de cor de Michel Garcin-Marrou. Avec
ce dernier, il étudiera aussi le cor naturel au Conservatoire
de Paris. Il se perfectionne également en cor auprès d’André
Cazalet.
En 1998, il remporte le troisième prix au concours international de clavecin de Bruges, puis sort du conservatoire diplômé avec mention très bien à
l’unanimité. Pendant plusieurs années, Bertrand Cuiller a joué au sein d’ensembles baroques
français comme Les Arts Florissants, Le Concert Spirituel, Le Poème Harmonique et Stradivaria ensemble baroque de Nantes.
Il s’intéresse au répertoire contemporain et a créé des œuvres de Jean-Yves Bosseur et
Olivier Mellano.
Aujourd’hui, Bertrand Cuiller se produit le plus souvent en soliste, mais apprécie également
la musique de chambre, en particulier avec ses amis et partenaires de La Rêveuse et des
Basses Réunies.
Ouvert à d’autres formes d’art, en association avec la musique, théâtre, littérature, Bertrand Cuiller a créé avec la comédienne Louise Moaty Les Lettres Portugaises (Guilleragues).
Ensemble, ils créent un concert optique, La Lanterne magique de monsieur Couperin, ainsi que
Mille et une nuits, deux spectacles produits par la Scène nationale de Quimper.
Ses disques pour les labels Alpha (Pescodd Time et Scarlatti-Soler) et Mirare (Concerti pour
clavecin de Bach avec Stradivaria et Mr Tomkins his Lessons of Worthe) ont été très chaleureusement accueillis par le public et la presse.
En mai et juin 2007, Bertrand Cuiller était assistant à la direction musicale et claveciniste
pour la recréation de Pirame et Thisbé (Rebel et Francoeur) coproduite par Angers Nantes
Opéra et Stradivaria.
© Nathaniel Baruch
direction musicale et clavecin
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portraits d’artistes
Louise Moaty
Metteure en scène et comédienne, Louise Moaty a travaillé
sous la direction, entre autres, de Benjamin Lazar, Nicolas Vial, Eugène Green, Perrine Mornay, Alexandra Rübner,
Maurice Bénichou et Jean-Pierre Loriol.
En 2009, outre sa mise en scène de Rinaldo (Haendel) au
Théâtre National de Prague, au Théâtre de Caen, à l’Opéra
de Rennes et au Grand Théâtre du Luxembourg, on a pu la
voir jouer Thisbé (Les Amours tragiques de Pyrame et Thisbé / de
Viau) et la Blonde (La la la, opéra en chansons), deux spectacles
de Benjamin Lazar, avec qui elle collabore régulièrement.
Citons notamment Le Bourgeois gentilhomme (Molière) dans
lequel elle joue Lucile, Il Sant’Alessio (Landi) avec les Arts
Florissants, Cadmus et Hermione (Lully) avec le Poème Harmonique, Comment Wang Fô fut sauvé avec le Quatuor Habanera ou encore L’autre monde ou les états
et empires de la lune (Cyrano de Bergerac) avec l’ensemble La Rêveuse.
Très intéressée par l’alliance du théâtre et de la musique, Louise Moaty a créé Métamorphoses,
un spectacle de cantates françaises utilisant des lanternes magiques avec l’ensemble les
Lunaisiens. Elle a également donné Les Lettres portugaises (Guilleragues) aux côtés du claveciniste Bertrand Cuiller avant d’interpréter le rôle-titre de Ariane (Benda) sous la direction
de Vàclav Lùks et de jouer sa propre adaptation des écrits de la mystique baroque, Louise du
Néant, invitant pour chaque représentation un musicien différent à lui répondre. Ses plus
récents engagements comprennent La Lanterne magique de monsieur Couperin, concert optique
alliant lanterne magique et pièces pour clavecin de François Couperin, qu’elle a présenté
avec Bertrand Cuiller au Festival d’Utrecht, au Théâtre national de Toulouse et à l’OpéraComique, une nouvelle collaboration avec Benjamin Lazar pour Cendrillon (Massenet) à
l’Opéra-Comique avec les Musiciens du Louvre et une plongée dans l’orientalisme baroque
des Mille et une nuits (Galland), qu’elle a adapté et joué avec l’ensemble La Rêveuse, en résidence à l’Abbaye de Royaumont et à la Scène nationale de Quimper.
© DR
mise en scène
vénus et adonis
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portraits d’artistes
Françoise Denieau
Elève à l’Ecole de danse de l’Opéra national de Paris, Francoise Denieau est ensuite engagée dans le corps de ballet.
Elle suit parallèlement les cours de Lilian Arlen et de Nyota
Inyoka. Choisissant le mouvement de la danse contemporaine, elle quitte l’Opéra national de Paris en 1972 pour
suivre Jacques Garnier et Brigitte Lefevre et créer le Théâtre
du Silence à la Rochelle. Elle participe également aux créations des compagnies de Dominique Bagouet et de Quentin
Rouiller et danse avec Joseph Rusillo, Felix Blaska et Peter
Goss. Elle rencontre Malavika qui l’initie au Bharata Natyam
et part étudier en Inde. Elle découvre la danse baroque auprès de Francine Lancelot et rejoint en 1987 la compagnie
Ris & Danceries comme interprète, pédagogue et assistante.
En 2002, Francine Lancelot lui confie la création de sa chorégraphie Bach Suite II à l’Opéra
Garnier. Depuis 1993 elle travaille également au Centre de Musique Baroque de Versailles
en tant que pédagogue et chorégraphe sous la direction artistique d’Olivier Schneebeli.
Elle a notamment chorégraphié Le Triomphe de l’amour (Lully) à l’Opéra Royal de Versailles,
La Veuve et le grillon (Soulier) à l’Opéra-Comique et Croesus (Keiser) sous la direction musicale de René Jacobs au Ballet du Staatsoper de Berlin. Françoise Denieau travaille avec
l’Ensemble baroque de Limoges sous la direction de Christophe Coin. En 2009, elle crée la
chorégraphie de Rinaldo (Haendel) mis en scène par Louise Moaty.
chorégraphie
Adeline Caron
scénographie
Née en 1975, Adeline Caron sort diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs en 2000. Elle travaille
d’abord comme assistante de Renato Bianchi, Piotr Fomenko et Marcel Bozonnet avec qui elle travaille sur Esther
(Racine) à la salle Richelieu et sur Corps, mon gentil corps
(Fabre) au studio théâtre de la Comédie-Française. Avec le
scénographe Goury, elle collabore à plusieurs spectacles de
Philippe Adrien au Theatre de la Tempête : Le Malade imaginaire (Molière), Cadavres exquis et Don Quichotte.
En tant que scénographe, elle a notamment travaillé pour
Jackie (Jelinek) avec Marcel Bozonnet au Théâtre du RondPoint et Orgie (Pasolini) au Théâtre du Vieux-Colombier.
Depuis, elle collabore à toutes les créations de Benjamin
Lazar ou de Louise Moaty.
Parmi ses productions citons : Le Bourgeois gentilhomme (Molière), Il Sant’Alessio (Landi), Cadmus
et Hermione (Lully), La la la, opéra en chansons, Les Amours tragiques de Pyrame et Thisbé (de Viau),
L’Autre Monde ou les états et empires de la lune (Cyrano de Bergerac) et Rinaldo (Haendel).
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portraits d’artistes
Alain Blanchot
Diplômé en histoire de l’art et formé au stylisme au Cours
Bercot, Alain Blanchot commence a travailler comme costumier pour le cinéma et la publicité. Très vite intéressé par
les performances scéniques, il crée des costumes pour des
chanteuses aux univers atypiques comme Brigitte Fontaine,
Sapho, Anna Karina ou Ingrid Caven.
Son goût pour le spectacle vivant le porte vers des productions originales comme Nové ou Le Continent imaginaire, mis en
scène par David Ravier, Macbeth (Shakespeare), L’appartement
de Zoïka (Boulgakov) au Théâtre du Soleil ou le spectacle musical La Guinguette a ouvert ses volets (spectacle nominé trois
fois aux Molières).
2004 marque le début de sa collaboration avec le metteur
en scène Benjamin Lazar avec la création des costumes du Bourgeois Gentilhomme (Molière)
dirigé par Vincent Dumestre pour le Poème Harmonique, spectacle éclairé à la bougie. Il
n’aura de cesse depuis d’explorer les codes fastueux et fantaisistes du théâtre baroque
notamment avec Didon et Enée (Purcell). Les costumes d’Il Sant’Alessio (Landi) ou ceux de Cadmus et Hermione (Lully) à l’Opéra-Comique lui permettent d’affiner son travail sur la matière
et la couleur. Des costumes de différentes productions ont été d’ailleurs présentés au Centre
National du Costume de Scène dans le cadre de l’exposition Mille et une nuits.
Alain Blanchot a également conçu les costumes de Rinaldo (Haendel) dans une mise en
scène de Louise Moaty à Prague, de La la la, opéra en chansons, des Amours tragiques de Pyrame
et Thisbé (de Viau) au Théâtre de l’Athénée, mis en scène par Benjamin Lazar, de Cachafaz
(Strasnoy) pour le Théâtre de Cornouaille, et ceux d’Egisto (Cavalli) présenté a l’OpéraComique.
costumes
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portraits d’artistes
Christophe Naillet
lumière
Christophe Naillet a acquis une expérience de direction technique dans le monde du spectacle au sein d’ensembles comme l’Atelier Lyrique de Tourcoing dirigé par Jean-Claude
Magloire, Le Poème Harmonique, dirigé par Vincent Dumestre, ainsi que dans quelques
festivals comme celui de Rambouillet. En tant que créateur lumière, il a travaillé avec le
compositeur Nicolas Frize, le chorégraphe Didier Theron pour de nombreux concerts du Festival d’Ile-de-France, la compagnie de théâtre La Mandragore, pour de nombreux spectacles
au Théâtre Jean Vilar de Montpellier. Depuis, il collabore à toutes les créations de Benjamin Lazar ou de Louise Moaty, notamment Le Bourgeois Gentilhomme (Molière), Il Sant’Alessio
(Landi), Cadmus et Hermione (Lully), Rinaldo (Haendel), La la la, opéra en chansons, Les Amours
tragiques de Pyrame et Thisbé (de Viau) au Théâtre de l’Athénée et L’Autre Monde ou les états et
empires de la lune (Cyrano de Bergerac).
Mathilde Benmoussa
maquillages
Après une formation en maquillage artistique, Mathilde Benmoussa débute son parcours
professionnel en travaillant dans les domaines du cinéma, du théâtre, de la publicité et de
la télévision. Sa rencontre avec Anne-Madeleine Goulet et Benjamin Lazar autour de productions de spectacles baroques lui permet de se documenter sur la maquillage de scène
du XVIIe siècle qu’elle adapte avec des produits contemporains. La création des maquillages
pour Le Bourgeois Gentilhomme (Molière), mis en scène par Benjamin Lazar, lui offre la possibilité d’adapter ses recherches à l’éclairage à la bougie, utilisé lors des représentations
théâtrales devant le roi à Versailles. Elle enchaîne ainsi de nombreux projets baroques : Le
Carnaval baroque, mis en scène par Cécile Roussat, Andromaque mis en scène par Jean-Denis
Monory. Puis elle crée les maquillages d’Il Sant’Alessio (Landi) avec Les Arts Florissants, de
Cadmus et Hermione (Lully) avec le Poème Harmonique et de Cachafaz (Strasnoy), œuvres mises
en scène par Benjamin Lazar.
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portraits d’artistes
Céline Scheen Vénus
soprano
Céline Scheen a complété sa formation à la Guildhall School
of Music and Drama de Londres auprès de Vera Rosza. Elle
chante par la suite dans les plus grands festivals et les plus
grandes salles, sous la direction de Reinhard Goebel, Louis
Langrée, Ivor Bolton, René Jacobs, Christophe Rousset,
Andrea Marcon, Jordi Savall, Philippe Pierlot, Philippe
Herreweghe, Skip Sempé, Jean Tubery ou encore Leonardo
Garcia Allarcon.
A l’opéra, elle a notamment chanté Zerline (Don Giovanni /
Mozart), le Coryphée (Alceste / Gluck), Atilia (Eliogaballo /
Cavalli) au Théâtre Royal de la Monnaie et au Festival
d’Innsbruck, Papagena (La Flûte enchantée / Mozart) au
Théâtre Royal de la Monnaie, au Théâtre de Caen, à Lille
et à New York, L’Amour et Clarine (Platée / Rameau) à l’Opéra national du Rhin ainsi que
La Musica et Eurydice (Orfeo / Monteverdi) à Cremone.
Elle a enregistré, entre autres, la musique du film Le Roi danse avec Musica Antiqua Köln
et Reinhard Goebel, Orgelbuchlein (Bach) avec l’ensemble Mare Nostrum (M.A. Recording),
Barbara Strozzi avec La Capella Mediterranea et Leonardo Garcia Allarcon (Ambronay),
Bellérophon (Lully) avec Les Talens Lyriques et Christophe Rousset, les Cantates profanes
italiennes (Bach) avec Leonardo Garcia Alarcon et Les Vêpres (Monteverdi) avec le Ricercar
consort et Philippe Pierlot. Elle a par ailleurs collaboré avec Paolo Pandolfo pour un disque
d’improvisations.
Céline Scheen se produit également en concert, notamment dans La Passion selon Saint
Mathieu et La Passion selon Saint Jean (Bach).
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portraits d’artistes
© © Philippe Parent
Marc Mauillon Adonis
baryton
Nommé dans la catégorie Révélations des Victoires de la
Musique 2010, le baryton Marc Mauillon s’affirme de nouveau en 2011-2012 dans la musique baroque : il est avec Les
Arts Florissants Idas (Atys / Lully) lors de la reprise de la production à New York (après avoir tenu ce rôle à l’Opéra Comique, au Théâtre de Caen, à l’Opéra national de Bordeaux
et à l’Opéra Royal de Versailles en 2010-2011) puis l’Esprit
(Didon et Enée / Purcell) dans la reprise à l’Opéra Comique de
la production mise en scène par Deborah Warner ; il interprète également Tisiphone (Hippolyte et Aricie / Rameau) à
l’Opéra national de Paris sous la direction d’Emmanuelle
Haïm et le rôle-titre d’Egisto (Cavalli) avec le Poème Harmonique à l’Opéra-comique et à l’Opéra de Rouen.
Au cours de sa carrière, Marc Mauillon aborde de nombreux répertoires. Il montre un attachement particulier pour les musiques anciennes, comme en témoignent son travail sur
l’œuvre de Machaut, sa collaboration régulière avec Jordi Savall (Jerusalem, L’Epopée Cathare,
Ludi Musici, Mare Nostrum…) et avec des ensembles comme Doulce Mémoire (Les Roses d’Ispahan, le Requiem des Rois de France…), et bien sûr l’importance du répertoire baroque dans
sa carrière. Depuis le Jardin des Voix en 2002, il retrouve régulièrement William Christie,
notamment pour l’enregistrement du Grand Office des morts / Te Deum chez Virgin Classics,
mais également pour Armide (Gluck) au Théâtre des Champs-Elysées de Paris ainsi que pour
un programme de Grands Motets français donné à Metz, à Versailles, au Barbican de Londres
et à la salle Pleyel. Avec Le Poème harmonique, il a enregistré et interprété en concert le
Combatimento di Tancredi e Clorinda (Monteverdi) et Cadmus (Cadmus et Hermione / Lully) avant
de se produire avec le Concert Spirituel dans le rôle d’un Moine loufoque (King Arthur /
Purcell) dans la mise en scène de Shirley et Dino.
Enfin, dans le cadre des projets Machaut, initiés par la sortie des disques L’Amoureus Tourment
en 2006 et Le Remède de Fortune en 2009, il interprète le premier de ces deux programmes
pour la clôture de la Biennale de Venise, puis le programme La Danse de Fortune qui allie la
chorégraphie de Anne Martin à la complainte du Remède de Fortune (Lyon, Brest), et enfin le
programme original du Remède de Fortune à Münich. Versailles voit également la création d’un
nouveau programme Machaut, Mon chant vous envoy, pour lequel Marc Mauillon retrouve ses
partenaires Angélique Mauillon, Vivabiancaluna Biffi et Pierre Hamon.
Ses plus récents engagements comprennent Cachafaz (Strasnoy), Roger (Le Balcon / Eötvös),
Roméo et Juliette (Dusapin) à l’Opéra-Comique, ou encore le rôle-titre de Pelléas et Mélisande
(Debussy) et L’Enfant et les sortilèges (Ravel) au Festival de la Meije, Trouble in Tahiti (Bernstein) et L’Enfant et les sortilèges (Ravel) à l’Opéra national de Lorraine, le Mari (Les Mamelles
de Tirésias / Poulenc), Papageno (La Flûte enchantée / Mozart) à l’Opéra de Massy, au Théâtre
Musical de Besançon et à l’Esplanade de Saint-Etienne et le rôle-titre d’Egisto (Cavalli) à
Paris et à Rouen.
à Nantes et Angers, Marc Mauillon interprétait Bobinet (La Vie parisienne / Offenbach) au
cours de la saison 2011/2012.
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Chœur et orchestre
Créé en 1990 à l’initiative d’Alain Buet, baryton de renommée internationale, l’ensemble des Musiciens du Paradis contribue au rayonnement des arts et de la culture à travers un répertoire fortement
ancré dans l’époque baroque, mais s’enrichissant fréquemment des répertoires classique, romantique,
moderne voire contemporain. Autour de professionnels de la technique vocale et instrumentale, l’ensemble réunit de jeunes chanteurs et instrumentistes en voie de professionnalisation. En invitant
régulièrement des personnalités de premier plan à la direction musicale, l’ensemble va enrichir ses
interprétations : Sébastien Marq (Bach à Weimar), Massimiliano Toni (musiques vénitiennes du 17e),
Marek Stryncel et Musica Florea (Zelenka), Paul Willenbrock et Vincent Dumestre (Dowland), Laurent Stewart (Campra et Rameau), Les Cyclopes (Bach), Il Gardellino (Buxtehude, Bach…), Dominique
Debart (Messes de Mozart et Haydn avec L’Ensemble de Basse-Normandie), Damien Guillon (Maddalena
ai piedi di Cristo de Caldara). Depuis plus de dix ans, Les Musiciens du Paradis sont « invités permanents »
aux Promenades Musicales en Pays d’Auge et régulièrement invités au Septembre Musical de l’Orne,
aux Heures Musicales de Lessay, à Saint-Martin-de-Boscherville, au Mont Saint-Michel, à l’abbaye
de Juaye Monday, aux Musicales de Mortagne au Perche, au théâtre de l’Espal au Mans, au festival
d’Ile de France, au festival Jean de la Fontaine à Château-Thierry… Une fois encore le théâtre de Caen
favorise la rencontre des Musiciens du Paradis avec la Maîtrise de Caen et confirme la confiance qu’il
accorde à ces deux partenaires artistiques régionaux. Après La Passion selon saint Jean de Scarlatti,
la Messe de Requiem et le grand motet De Profundis de Campra en 2011 et la Messe de consécration de
l’orphelinat de Vienne de Mozart en 2012, les liens entre les Musiciens du Paradis et la Maîtrise de Caen
s’étoffent et se consolident. Sous l’impulsion du théâtre de Caen, la créativité artistique des deux
ensembles contribue ainsi à la renaissance de Vénus et Adonis, chef-d’œuvre lyrique de John Blow.
Les Musiciens du Paradis, basés à Alençon, sont soutenus et subventionnés par le ministère de la Culture
et de la Communication, la région Basse-Normandie et le Conseil Général de l’Orne.
Alain Buet direction artistique
Après des études au CNR de Caen et au CNSM de Paris, le travail avec le grand professeur américain Richard Miller
va marquer l’engagement d’Alain Buet dans le monde de la musique. Il entame une carrière de soliste et de pédagogue enrichie par des rencontres stimulantes avec des chefs tels Robert Weddle, Jean-Claude Malgoire, Olivier
Schneebeli, Antony Hermus, Hervé Niquet, William Christie, Olari Elts, Emmanuelle Haïm, Raphaël Pichon, Jérémie
Rohrer, Laurence Equilbey, David Stern, Arie van Beek, Jean-Marc Andrieu, Johan Fargeot, Martin Gester, et avec des
instrumentistes tels Laurent Stewart, Zhu Xiao Mei, Emmanuel Strosser, Alexandre Tharaud, Marie-José Delvincour,
Claire Désert, Rémy Cardinale… Alain Buet chante un vaste répertoire du XVIe au XXIe siècle, profane et religieux. Il
est régulièrement invité par les meilleurs festivals internationaux (Beaune, Epau, La Chaise-Dieu, Les Promenades
Musicales en Pays d’Auge, La Folle Journée de Nantes, Versailles, Fez, Innsbruck, Istanbul, Crémone, Parme, Beethoven Fest à Bonn, Leipzig, festival Bach à Lausanne, Concertgebouw d’Amsterdam…). Sur scène, il interprète Lesbos
dans Agrippine de Handel, le Comte dans Les Noces de Figaro (Mozart), Simone dans Gianni Schicchi (Puccini), Saül dans
David et Jonathas, Colas dans Bastien et Bastienne (Mozart), Allazim dans Zaïde, Arcalaüs dans Amadis et Dorimon dans
La Fausse Magie de Grétry. Au théâtre de Caen, il a été Eufemiano dans Il Sant’Alessio de Landi et un Pharisien dans
Maddalena ai Piedi di Cristo de Caldara. En 2012, il participera à la création de l’opéra Caravage de Suzanne Giraud
au Théâtre des Champs-Elysées avec François-Xavier Roth. Une discographie déjà abondante vient de s’enrichir de
plusieurs enregistrements : Stefano Landi (L’Arpeggiata) ; Il Sant’Alessio (Les Arts Florissants, William Christie) ; Grands
Motets de Richard Delalande (Parlement de Musique, Martin Gester) ; Leçons de ténèbres de Charpentier, Daphnis et
Chloé de Boismortier, Grands Motets de Desmaret (Le Concert Spirituel, Hervé Niquet) ; Requiem de Gossec, Requiem
de Mozart (Jean-Claude Malgoire) ; Les Vespres de Charpentier (Olivier Schneebeli) ; Thétis de Rameau (Les Musiciens
de Monsieur Croche) ; Jephté de Handel (David Stern) ; Quatuor à cordes n° 2 d’Olivier Greif (Syntonia) ainsi que les
cantates du Prix de Rome de Debussy (Orchestre philharmonique de la radio de Bruxelles, Hervé Niquet).
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portraits d’artistes
Les Musiciens du Paradis
portraits d’artistes
La Maîtrise de Caen
Chœur
La Maîtrise de Caen a été fondée en 1987 par Robert Weddle. Fruit d’une collaboration entre le théâtre
de Caen, le Conservatoire à rayonnement régional de Caen et l’Éducation nationale, la présence d’une
Maîtrise laïque de garçons dans une ville de la taille de Caen est tout à fait exceptionnelle. Depuis
2003, elle est dirigée par Olivier Opdebeeck, assisté de Priscilia Valdazo. Le chœur de chant comprend
28 garçons entre 11 et 14 ans, auxquels se joignent des altos, ténors et basses professionnels. Un
ensemble instrumental peut également accompagner certaines prestations. La saison musicale de
la Maîtrise produite par le théâtre de Caen comprend vingt auditions annuelles. Tous les genres et
toutes les époques sont abordés, mais une attention particulière est portée à la musique sacrée de
l’époque baroque. Au cours de ces derniers mois par exemple, la Maîtrise de Caen a interprété Mozart,
Monteverdi, Handel, Bach, mais aussi Britten, Dvórak, Fauré ou Duruflé. Depuis 2005, un chœur de
jeunes hommes après la mue, les Juniors de la Maîtrise, est venu enrichir le dispositif. Le théâtre de
Caen produit également des concerts et des opéras auxquels participe la Maîtrise de Caen. La Maîtrise
de Caen se produit en tournée et dans des festivals. Au cours des dernières saisons, elle a notamment
été invitée à Paris, Bruxelles, Aix-en-Provence, Lyon, Bordeaux, Amiens, Besançon, Lessay, Wiesbaden
ou Portsmouth. Elle a été dirigée par Andrew Parrott, François-Xavier Roth, Michel Laplénie, Martin
Gester, Dominique Debart et Nicolas Chalvin. À l’opéra, elle a participé à Souvenirs envolés d’Olivier
Dejours et à la production de Yannis Kokkos, Hänsel und Gretel (Humperdinck). Trois solistes ont été
invités à participer à la production de La Flûte enchantée (Mozart) à l’Opéra de Lille et au théâtre de
Caen en 2006. Au cours de la saison 2007/2008, la Maîtrise a été associée aux Arts Florissants dans
la production créée au théâtre de Caen en 2007, Il Sant’Alessio (Stefano Landi). Cette production a été
vue à Londres, New York, Paris, Luxembourg et Nancy. Le DVD a été récompensé par un Diapason d’or.
En ouverture de la saison 2010/2011 du théâtre de Caen, la Maîtrise a fait une prestation remarquée
dans la production de Carmen, mise en scène par Jean-François Sivadier. En 2011/2012, la Maîtrise
de Caen a célébré le bicentenaire de la naissance de Franz Liszt avec l’orchestre Les Siècles dirigé
par François-Xavier Roth et un programme consacré à Dante Symphonie (théâtre de Caen, Cité de la
Musique à Paris, Palais des Beaux-arts à Bruxelles, Maison de la Culture à Amiens, festivals de Lessay,
Laon et Wiesbaden).
La Maîtrise de Caen est une initiative de la Ville de Caen. Elle est le fruit d’un partenariat entre l’Éducation
nationale pour l’enseignement général, le Conservatoire à rayonnement régional de Caen pour la formation
musicale et le théâtre de Caen pour la production et la diffusion. Pour son cycle de concerts et d’auditions,
elle est également soutenue par le Conseil régional de Basse-Normandie.
Olivier Opdebeeck direction artistique
Chef de chœur et d’orchestre, Olivier Opdebeeck déploie ses compétences artistiques, musicologiques
et pédagogiques dans un répertoire allant de la Renaissance à nos jours. Particulièrement attentif au
rapport entre texte chanté et musique, il interroge toujours le sens des œuvres qu’il aborde. Il obtient
une maîtrise de musicologie à l’Université Libre de Bruxelles et plusieurs Premiers Prix du Conservatoire
royal, effectue des stages à la Fondation Kurt Thomas aux Pays-Bas et remporte le Certificat d’Aptitude
de Chant Choral en France. Il collabore avec des chefs comme Edmon Colomer, Dominique Debart,
Martin Gester, Philippe Herreweghe, Wieland Kuijken, Jean-Claude Malgoire, Jacques Mercier, Andrew
Parrott, Philippe Pierlot, Michel Piquemal, Jérôme Pillement, François-Xavier Roth, Nicolas Chalvin,
William Christie… À l’opéra, il dirige des œuvres aussi différentes que Didon et Enée (Purcell), La Cecchina
(Piccini), Pierre le Grand (Grétry), Dinorah (Meyerbeer), Véronique (Messager), L’Opéra de quat’sous (Weill),
Souvenirs envolés (Dejours). Sa discographie comprend des œuvres vocales de Palestrina, Lassus, Legrenzi,
Grétry, Meyerbeer et Guilmant, ainsi que des créations de Benoît Mernier et Éric Tanguy. Il fonde en 1987
l’ensemble vocal Cori Spezzati avec lequel il recrée de nombreuses œuvres vénitiennes inédites.
vénus et adonis
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angers nantes opéra est un syndicat mixte
Présidente
Vice-Président
Directeur général
Monique Ramognino
Yannick Guin
Jean-Paul Davois
angers nantes opéra est financé par
Les villes de Nantes et d’Angers,
L’Etat - Préfecture des Pays de la Loire - direction régionale des affaires culturelles,
Le conseil régional des Pays de la Loire,
Le conseil général de Loire-Atlantique
et reçoit l’aide du conseil général de Maine-et-Loire
Réalisation programme :
Angers Nantes Opéra apporte son soutien au Printemps des Arts
vénus et adonis
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Les Rendez-vous d’Angers Nantes Opéra
AUTOUR DE VéNUS ET ADONIS de John Blow
ACTION EN DIRECTION DES DéFICIENTS VISUELS
Radio Vénus et Adonis : le feuilleton
Cinq épisodes en partenariat avec Radio G !. Conçu pour rendre accessible au public nonvoyant l’histoire tragique des amours de Vénus et d’Adonis, ces cinq épisodes de 10 minutes
permettront à tous d’approcher au plus près la proposition artistique du metteur en scène et de
donner à entendre ce qui se jouera sur scène.
Diffusion dans l’émission Kesaco sur Radio G ! du 17 au 21 décembre 2012 à 18h50.
Rediffusion les 2 et 7 janvier à 18h50. Rediffusion sur JET FM : feuilleton podcastable sur le site www.radio-g.fr
La Rose blanche
Die Weiße Rose
de Udo Zimmermann (né en 1943)
Opéra de chambre en seize tableaux. Créé au Conservatoire de Dresde, sur un livret de Ingo
Zimmermann, le 17 Juin 1967. Version révisée créée à l’Opéra d’État de Hambourg, sur un livret
de Wolfgang Willaschek, le 27 Février 1986.
direction musicale
mise en scène et scénographie
Nicolas Farine
Stephan Grögler
ANGERS / GRAND THéâTRE
mardi 29, mercredi 30 janvier 2013
NANTES / THéâTRE GRASLIN mardi 5, mercredi 6, vendredi 8, dimanche 10 février 2013
En semaine à 20h, le dimanche à 14h30
AUTOUR DE La Rose blanche
en partenariat avec
Dispute philosophique Les mots peuvent-ils résister ?
Pouvoir et impuissance de la pensée
Soirée organisée en partenariat avec Philosophia
Avec Jean-François Sirinelli, historien, spécialiste de l’histoire politique et culturelle de la
France au XX e siècle, professeur des universités à l’institut d’études politiques de Paris et directeur du Centre d’histoire de Sciences Po
Florent Guénard, agrégé, docteur en philosophie, maître de conférences à l’Université de Nantes.
Modérateur Arnaud Laporte, producteur de l’émission La Dispute sur France culture.
Au Théâtre Graslin de Nantes Entrée gratuite. Réservations [email protected] ou 02 41 36 76 55
JEUDI 31 JANVIER 2013 à 20h.
AVANT-PREMIERE CINéMA
No de Pablo Larraín
No est un film puissant et galvanisant sur le renversement en 1988, à l’issue d’un plébiscite, du
régime d’Augusto Pinochet.
Cinéma Katorza 3, rue Corneille 44000 Nantes
JEUDI 31 JANVIER 2013 à 18h. Tarif spécial 6,20 €. Réservations au Katorza à partir du 23 janvier 2013.
CONFERENCE DE L’INSTITUT MUNICIPAL
La Rose blanche de Udo Zimmermann par Pascal Terrien, musicologue
Institut municipal d’Angers - 9 Rue du musée 49100 Angers. LUNDI 14 JANVIER 2013 à 17h15. Entrée libre.
CONFERENCE DU CLUB GRASLIN OPERA
La Rose blanche ou la grandeur de l’obscur combat
par François Hudry, musicographe et producteur à France musique
Théâtre Graslin de Nantes. MERCREDI 23 JANVIER 2013 à 20h. Entrée gratuite.
Réservations [email protected] ou 02 41 36 76 55 du lundi au vendredi de 10h à 17h
EXPOSITION Pourquoi ont-ils risqué leur vie ?
Au travers de photos, témoignages, extraits de lettres, journaux intimes : comment l’idéaliste
dessein de cette jeune résistance se transforma en tragique destin.
Espace culturel de l’université d’Angers - 4 Allée François Mitterrand 49100 Angers
DU LUNDI 21 AU JEUDI 31 JANVIER 2013. Du lundi au vendredi, de 9h à 17h Entrée libre.
Théâtre Graslin et Passage Sainte-Croix de Nantes - 9 rue de la Bâclerie 44000 Nantes
DU MARDI 5 AU MERCREDI 13 FEVRIER 2013. Du mardi au samedi de12h à 18h30. Entrée libre.
Programmation, rendez-vous et billetterie sur www.angers-nantes-opera.com