djemnah - Navires de la Grande Guerre

Transport de troupes
Transport postal
DJEMNAH
Marine Nationale
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Nom :
Type :
DJEMNAH
Transport postal.
Transport de troupes.
Paquebot mixte de la Compagnie des Messageries Maritimes.
Chantier :
Commencé :
Mis à flot :
Terminé :
La Ciotat.
N.C.
27 septembre 1874.
Avril 1875.
En service (MM) :
Retiré (MM) :
14 avril 1875.
14 juillet 1918.
En service (MN) :
Retiré (MN) :
1914.
14 juillet 1918.
Caractéristiques :
124,9 (ht.) 120,2 (pp.) x 12,14 m. ;
5 410 t. ; 3 721 tjb. ; 2 254 tjn. ; 3 282 tpl. ;
1 machine à vapeur compound à 3 cylindres ;
6 chaudières cylindriques au charbon à 3 foyers timbrées à
6kg/cm² ;
2 900 cv. ;
13 - 14 nds. ;
Une cheminée ;
État-major : 11 ; équipage : 164 à 170 ;
81 - 83 passagers en première, 42 - 46 en seconde, 36 - 60 en
troisième plus éventuellement 1 200 hommes en entrepont. ;
Sisters-ships : Iraouaddy, Anadyr, Yang Tse, Oxus.
Armement :
N.C.
Principales dates :
1874 : paquebot des Messageries Maritimes, troisième d'une
série de 5 navires identiques.
Affecté à la ligne de Chine dès le début de sa carrière.
Avril 1875 : livré à la Compagnie des Messageries Maritimes
sous le nom de DJEMNAH (1).
14 avril 1875 : premier départ pour l’Extrême Orient, voyage
inaugural.
Reste sur le service régulier pour l’Extrême Orient jusqu’en
1891, une rotation complète demande 8 à 10 semaines.
1
Un affluent du Gange.
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04 novembre 1878 : sortant de Marseille par fort mistral,
s’échoue sur le fort Saint Jean à la suite d’une avarie de drosse
de gouvernail.
Il est secouru par l’Eridan qui parvient à la déséchouer, mais les
avaries quoique légères, obligent les 147 passagers et le courrier
à être transbordés sur le Sindh qui venait de rentrer de Chine
avec 8 jours d’avance.
24 novembre 1881 : à 22h30, par temps bouché, aborde une
jonque près de l’île de Taichow (Cdt de Boisseul-Baron).
La baleinière recueille 2 hommes
25 novembre 1881 : de nombreuses jonques entourant l’épave,
remis en route à 6h00.
1887 : l’électricité est installée à bord.
1892 : placé sur les lignes d’Egypte - Syrie.
1895 – 1905 : placé sur la ligne de l'Océan Indien, Madagascar,
il est peint en blanc
1905-1914 : affecté à la ligne de l’Océan Indien, effectue une
moyenne de 4 voyages par an.
Mai 1899 : il ramène en France le Général Gallieni qui vient de
pacifier Madagascar.
14 décembre 1899 : éprouvé par un cyclone, doit être remorqué
à Diégo Suarez par le Caravellas des Chargeurs Réunis.
07 janvier 1904 : en avarie de machines à Aden.
22 janvier 1904 : quitte Aden pour La Réunion.
1907 : une transformation simplifie son gréement : l’artimon est
enlevé et la voilure passe de 997 à 809 m².
1914 : réquisitionné pour le service postal.
05 mai 1915 : réquisitionné à Marseille comme transport de
troupes.
07 juillet 1918 : quitte Marseille pour Madagascar avec 759
personnes à bord et fait route sur Bizerte sous escorte.
09 juillet 1918 : arrivée à Bizerte à 21h00.
10 juillet 1918 : quitte Bizerte à 09h00. Il s’insère dans un autre
convoi composé de 3 vapeurs et de 4 escorteurs britanniques.
13 juillet 1918 : le convoi rencontre un sous-marin qu’il attaque
au canon, mais dans la nuit le Branksome Hall est coulé et les
bateaux se dispersent.
14 juillet 1918 : à 21h32, le DJEMNAH est torpillé par le sousmarin UB 105 (KL Wilhelm Marschall) dans le sud de la Crête,
entre Benghasi et Derma par 33°12 N et 23°55 E.
Atteint par le travers de la cale à bagages tribord, il est coupé en
deux et disparaît en moins de deux minutes en entraînant 548
personnes, dont le Commandant Charles Meric, le Chef
mécanicien François Mailhol et 57 autres membres de
l’équipage.
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Témoignages :
Le naufrage du DJEMNAH, le 14 Juillet 1918
(Retranscription intégrale du rapport du Capitaine Filippi,
second capitaine au moment du drame) 2
Le 18 juillet 1918, à Alexandrie, le Capitaine Toussaint Filippi,
capitaine au long cours, second capitaine du DJEMNAH,
survivant à la mort du Capitaine Meric dans le naufrage, établit
le rapport circonstancié suivant sur le torpillage du paquebot par
le sous-marin UB 105 :
« Je, soussigné, Filippi Toussaint, Capitaine au long cours,
deuxième Capitaine, succédant au Capitaine Méric Charles,
disparu à son poste de commandement le 14 juillet 1918, déclare
: Le « DJEMNAH » quitte le port de la Joliette le 6 juillet
1918, à 12h30, avec 530 t. de marchandises diverses et 606
passagers.
Fait les tirs d'essai sur but fixe et mouillé sur rade de Marseille à
14h45.
Les ceintures de sauvetage ayant été distribuées dès
l'embarquement des passagers, il est procédé à un long et
minutieux exercice général d'abandon, de combat et d'incendie.
Appareillé le 7 juillet, à 9h30, et fait route en convoi avec «
Abdel-Khader », « Tafna », « Rhône », « Machico », « Biskra »
et « Hong-Kong », sous l'escorte de « Altaïr », « Arquebuse », «
Le Lahire», « Impatiente », etc.
Le service de veille est organisé comme suit :
2 hommes au mat de misaine,
2 hommes à la passerelle supérieure,
2 hommes à la passerelle inférieure,
4 hommes dans les canots l, 2, 3, 4,
4 hommes aux pièces ,2 à chacune.
Les embarcations sont en dehors et les radeaux pratiquement
installés le long du bord à l'exception de six qui sont sur le pont,
entièrement dégagés et non saisis. Les pompes royales sont
prêtes à fonctionner.
Tout le monde, passagers et équipage, sait ce qu’il a à faire en
cas d'attaque.
Arrivé sans incident à Bizerte, le 9 juillet, à 21 heures, et
mouillé dans le lac intérieur.
Appareillé le 10, à 9 heures, et fait route en convoi avec «
Waitemata », « Branksome - Hall » , « Austraifort » et « San Patrik», sous l'escorte du sloop « MalIow » et de trois chalutiers.
Beau temps, mer très belle. La vitesse très faible 8 noeuds au
départ, est très irrégulière et tombe parfois jusqu'à 5 n uds.
Le 13 à 21h45, le « Branksome - Hall » tire sur un sous-marin
qu'il aperçoit à faible distance. Le convoi se conformant aux
2
http://www.es-conseil.fr/pramona/djemnah2.htm
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ordres reçus, va de quatre quarts sur bâbord en augmentant
l'allure.
La même nuit, le 14, à 0h45, le « Branksome – Hall » est
torpillé. Le « Mallow » se porte à son secours pendant que le
convoi continue sa route en donnant tout sa vitesse jusqu'au jour.
Journée calme le 14. Comme les jours précédents, nous faisons
les routes en zigzags, la vitesse du convoi ne dépasse pas 8
uds. Le convoi, diminué d’une unité est formé en ligne de
front de bâbord à tribord: « Australfort », « DJEMNAH », «
Waitemata », guide, et « San - Patrik ».
A 21h32, M.G., le « DJEMNAH » est torpillé par le travers de
la cale à bagages, à tribord.
Au bruit formidable de l’explosion, je me suis rendu sur la
passerelle et me suis mis aux ordres du commandant.
Celui-ci, qui avait déjà donné l'ordre à la machine de stopper,
me dit d'examiner rapidement quelle était notre situation.
J’avançais sur l'arrière par tribord et je vis que le bateau coulait
rapidement par l'arrière. Je vins en rendre compte au
commandant qui m'ordonna pendant que lui-même sifflait au
poste d'abandon, de m'occuper du sauvetage et d'éviter toute
panique. Je retournai vers l'arrière en coupant au passage
plusieurs saisines de radeaux; en arrivant près du poste de T.S.F.
je vois le grand mât se briser au ras du pont et s'abattre avec
fracas sur le roof des cabines de luxe pendant que l'arrière du
navire s'engloutissait. Je me suis nettement rendu compte que le
navire s'était coupé en deux; rebroussant chemin, j'en avisai le
commandant mais le navire se matant brusquement, j'ai été
entraîné à la mer dans son remous. Je me suis dégagé avec
beaucoup de peine ; en revenant à la surface, je constatai que le
navire avait complètement disparu. Il a coulé en moins de deux
minutes, par 33°12' de latitude Nord et 23° 55’ de longitude Est
de Greenwich.
A bout de forces, je me débattais dans l'eau lorsqu'un radeau se
trouvant à ma portée, le matelot Godillot, du «Jaureguiberry»,
m'a saisi et hissé à ses côtés; on entendait des cris, des appels de
toutes parts, la mer était couverte d'épaves. Le sous-marin
éclairé marchant en surface circulait parmi les débris.
Le « Mallow » retenu au large à environ 15 milles au moment du
torpillage, prévenu par nos signaux de T.S.F., est venu sur les
lieux vers les l heure du matin.
J'ai été recueilli le 15, à environ 3h45, au moment où notre
radeau surchargé menaçait de couler. Les 26 occupants ont été
évacués en trois voyages: je suis resté avec les derniers les plus
valides.
Je venais de monter sur le sloop lorsque notre canot n° 2 est
venu déposer des rescapés. J'allais prendre la direction du
sauvetage lorsque le sloop, par suite d'une alerte, a dû prendre le
large abandonnant toutes ses embarcations et ouvrir le feu sur le
sous-marin.
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Il n'est revenu sur les lieux du sinistre que vers les 6 heures et a
continué le sauvetage.
Le chalutier « Presidency », de notre escorte, est arrivé peu
après, à 7 heures environ, et a recueilli le reste des survivants
groupés sur les radeaux.
Le « Mallow », avec 208 naufragés, a fait route sur Alexandrie
vers 8 heures; suivi par le chalutier et est arrivé à quai le 16
juillet, à 8 heures environ.
Les rescapés, sommairement substantés par la Croix-Rouge
Anglaise à leur débarquement, ont été dirigés sur le camp
d'Alexandrie.
Le « Presidency », arrivé dans la nuit vers 21 heures, a débarqué
110 personnes qui furent également dirigées sur le camp anglais.
Il a donc été déposé, sur le quai d'Alexandrie, 208 + 110 = 318
rescapés.
Le DJEMNAH avait à son bord 601 passagers et 153 hommes
d’équipage; nous avons donc déploré la perte de 372 passagers
et 64 hommes d'équipage, en tout 436 personnes.
Comme d'habitude, l’état-major du navire a payé un large tribut
à la mort. Parmi ces victimes du devoir figurent notre regretté
Commandant, M. Méric Charles, le Chef mécanicien M.
Mailhol, le Commissaire M. Valentin, le Lieutenant Méhu et le
télégraphiste Detunco, ainsi que M. Peton, Officier mécanicien.
L'équipage s'est très bien conduit, je n'ai eu connaissance
d'aucune défaillance, les passagers m'ont témoigné leur
admiration et leur reconnaissance pour tous.
Le nombre élevé des victimes est dû à la rapidité avec laquelle le
navire a disparu. Il ne m'est as possible de citer tous les actes de
dévouement, l'enquête les fera connaître.
Certifié qui précède exact et fait toutes réserves que de droit
pour les omissions et oublis involontaires que j'aurais pu
commettre.
Alexandrie, le 18 juillet 1918
Le deuxième Capitaine succédant au Commandant du
DJEMNAH. (3)
Récit de Thérèse Flurin - épouse du Gouverneur Joseph Guyon
(lettre à sa s ur Marthe Flurin, épouse d'Henry Lambrigot) –
août 1918.(4)
Récit d’Aline Guyon - Fille aînée de Joseph et Thérèse Guyon,
âgée de 10 ans à l'époque – août 1918. ( 5)
3
Ce rapport, maintenant conservé dans les Archives de la Compagnie des Messageries Maritimes a été publié en
1968 dans le "Journal des Messageries Maritimes" – transcrit par Alain de Bressy.
4
5
http://pagesperso-orange.fr/flurin/flurin_djemnah.html
http://pagesperso-orange.fr/flurin/flurin_djemnah.html
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Victimes :
Les membres de l’état-major et de l’équipage répertoriés :
V Charles Meric, commandant
V François Mailhol, chef mécanicien
V Antoine Peton, second mécanicien
V Paul Valentin, commissaire
V Jean Mehu, lieutenant passager
V François Franceschi, capitaine d’armes
V Edmond Detung, radio
V Grace Bonelli, matelot
V Guillaume Donval, matelot
V Marcel Gioni, matelot
V Paul Graziani, matelot
V Maurice Masson, novice
V Eugène Cabot, garçon
V Prigent Cadiou, garçon
V Henri Coubard, garçon
V Daniel Doges, garçon
V Félicien Ollive, garçon
V Alcide Rudelle, infirmier
V Berthe Martin, femme de chambre
V Honoré Chretien, chef de cuisine
V Jules Victor, cuisinier
V Justin Mazoyer, cuisinier
V Narayanimaiken, cuisinier
V Eugène Barreau, boulanger
V Edouard Barastier, premier chauffeur
V Emile Papi, chauffeur
V Eugène Tafforin, chauffeur
V 22 chauffeurs arabes
V 1 matelot malgache
V 7 boys malgaches
Citations :
Le navire reçut un témoignage officiel de satisfaction pour le
"sang froid et l’énergie qu’ont montré le personnel et les
passagers de ce paquebot lors de sa destruction par l’ennemi le
14 juillet 1918".
Sont cités à l’ordre de l’Armée :
Le Commandant Meric
Le Chef mécanicien Mailhol
Le 1er Chauffeur Barastier
Le Matelot de 2éme classe Pierre Carré, canonnier - équipe
AMBC Marseille
(Tous morts pour la France)
Sont cités à l’ordre de la Division :
Le Matelot Grace Bonelli
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Le Lieutenant Jean Mehu
Sont cités à l’ordre de la Brigade :
Le Lieutenant Homery
Le Second mécanicien Georges Lauriol
Témoignage de satisfaction :
Le Maître d’équipage Louis Cadoret
Cité à l’ordre de l’Armée :
Le Second capitaine Toussaint Philippi.
Cartographie :
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Iconographie :
Messageries Maritimes – Djemnah.
Messageries Maritimes – Djemnah.
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« DJEMNAH » - Torpillé le 14 juillet 1918 - (57 disparus).
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Sous-marin :
UB 105 - Type UB III
Patrouille du 3 juillet au 1er août 1918.
Parti de Cattaro pour sa 3e patrouille de guerre, l’UB 105 avait
pour secteur de combat la Méditerranée Centrale.
Dans la soirée du 13, au large de la Libye entre Benghasi et
Derna, il est en vue d’un convoi de 5 navires cap à l’est.
Attaquant en surface, il était pris à partie par le feu d’un vapeur
et contraint à plonger.
Peu après minuit, l’UB 105 revenait en surface et profitant de
l’obscurité plaçait une torpille dans les flancs du vapeur armé
anglais Branksome Hall qui était sorti du convoi. Le lendemain,
ayant gardé le contact avec le convoi, il profitait une fois encore
de la nuit et en surface, torpillait l’anglais Waitemata puis le
Djemnah et recevait en échange quelques grenades sous-marines
qui ne lui causaient aucune avarie.
Le 18, malgré un équipage décimé par la grippe, il stoppait
l’espagnol Eguskia et le sabordait avant de mettre le cap sur
Cattaro le 29 par suite d’une avarie sur la machine bâbord.
Le 1er août il était de retour à sa base.
Construit au chantier Blohm & Voss, Hambourg.
Lancé le :
7 juillet 1917
En service :
5 janvier 1918
Caractéristiques
Dimensions :
Longueur :
Largeur :
Hauteur :
Tirant d’eau :
6
55,30 m. (ht.)
40,10 m. (ce. 6).
5,80 m.
3,90 m. (ce.)
8,25 m.
3,70 m.
ce : coque épaisse.
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Profondeur certifiée :
75 m.
Propulsion :
2 Diesels - 1100 CV.
2 Electriques - 788 CV.
Déplacement
Vitesse
Autonomie
(milles/n uds)
En surface
516 tonnes
N.C.
9040 nm à 6 nds.
En plongée
651 tonnes
N.C.
55 nm à 4 nds.
Carburant :
N.C.
Armement :
TLT Avant :
TLT Arrière :
Canon :
Torpilles :
4
1
1 x 88mm armé à 160 coups.
10
Equipage :
4 officiers, 30 hommes.
Commandants :
5 janvier 1918 – 9 septembre 1918 : Kplt Wilhelm Marschall.
10 septembre 1918 – 11 novembre 1918 : Kplt Rudolf Petersen.
Carrière :
U-Flottille Mittelmeer I – Pola
5 patrouilles de guerre.
25 navires coulés pour 65 975 tonnes.
Sort final :
Transféré en Grande Bretagne le 16 janvier 1919,
Démantelé à Felixstowe en 1922.
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Wilhelm Marschall
Né le 30 septembre 1886 à Augsburg.
Décédé le 20 mars 1976 à Mölln.
Avril 1906 – Rejoint la Marine Impériale (Crew 4-06)
30 septembre 1909 - promu Leutnant zur See.
Octobre 1908 – mars 1912 – Officier de quart à bord du SMS
Lothhringen.
Avril 1912 – septembre 1912 – Officier de quart à bord du SMS
Hyäne.
19 septembre 1912 - Promu Oberleutnant zur See.
19 novembre 1912 - Rejoint le SMS Möwe à Lüderitz (colonie
allemande d’Afrique du Sud) - Officier de quart jusqu’en
novembre 1913.
21 novembre 1913 - Débarque du SMS Möwe à Dar es Salam.
1917
Affecté à la 1e Division des constructions neuves jusqu’en mars
1914 puis officier de compagnie à l’Ecole Navale de Mürwik
jusque fin juillet 1914.
1er août 1914 - Officier de quart du SMS Viadra puis du SMS
Kronprinz.
Janvier 1916 – 30 juin 1916 - Ecole sous-marine et cours de
Commandant.
Août 1916 – novembre 1916 - A disposition auprès du service
d’inspection des sous-marins.
26 novembre 1916 – 29 décembre 1917 - Commandant de
l’UC 74 - Flottille de la Méditerranée - puis Commandant de
l’UB 105 du 30 décembre au 11 septembre 1918.
13 janvier 1917 - Promu Kapitänleutnant.
Septembre 1918 jusqu’à l’armistice - placé à disposition de la
Flottille.
Après la guerre, il reste en activité au sein de la Reichsmarine.
1er août 1925 - Promu Korvetten Kapitän.
1er octobre 1930 - Fregatten Kapitän.
1er octobre 1932 - Kapitän zur See.
Il occupera divers postes notamment le commandement du
croiseur Hessen (1934) puis du croiseur cuirassé Admiral
Scheer (1935-36) avant de devenir Chef des Opérations OKM
(Commandement Supérieur de la Marine).
1er octobre 1936 - il devient Konter Admiral puis Vize Admiral
le 1er novembre 1938.
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De février 1937 à février 1938, il est Chef des forces maritimes
allemandes en Espagne puis à l’Etat Major de la Flotte
jusqu’en 1938 pour devenir ensuite responsable des cuirassés.
1er décembre 1939 - il est promu Admiral puis General Admiral
le 1er février 1943.
De 1940 à 1942, il occupe divers postes d’Etat Major avant
d’être nommé Amiral France puis Amiral West (1942-1943).
30 juin 1943 - quitte le service mais il est réactivé quelques
mois plus tard et reprend des fonctions à l’Etat-Major Ouest
jusqu’en mai 1945.
Fait prisonnier à la capitulation, le 8 mai 1945, il sera libéré le
25 juin 1947.
W. Marschall est l’un des officiers les plus décorés.
Outre la Croix de Fer 1ere et 2eme classe, il est décoré de l’Ordre
pour le Mérite (4 juillet 1918) et de nombreuses décorations
allemandes comme étrangères.
1943
Il était également un ami proche de Lothar von Arnauld de la
Perière.
Bibliographie :
Le grand siècle des Messageries Maritimes - Paul Bois Chambre de Commerce et d'Industrie de Marseille – Provence 1992.
Messageries Maritimes - Pierre Patarin - Editions Ouest-France
- Rennes - 1997
Historique de la Flotte des Messageries maritimes – 1851 / 1975
- Commandant Lanfant - réédition 2001 - Association des
Anciens des Etats-majors des Messageries Maritimes.
Merchant Fleets - Messageries Maritimes - Duncan Haws British publishing library -1999.
Paquebots vers l'Orient - Philippe Ramona - Editions Alan
Sutton – 2001.
La Marine Marchande Française - Jean Randier.
Der Handelskrieg mit U-Booten - K.Adm. Arno Spindler.
Ehrenrangliste der Kaiserliche Deutschen Marine - K.Adm.
A.Stoelzel.
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Die UB-Boote der Kaiserlichen Marine - 1914-1918 - H.
Bendert.
Internet :
http://www.frenchlines.com/ship_fr_1103.php
http://www.es-conseil.fr/pramona/djemnah.htm
http://www.es-conseil.fr/pramona/djemnah2.htm
http://pagesperso-orange.fr/flurin/flurin_djemnah.html
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