vers la pole position

Transcription

vers la pole position
No. 02/2011 – Avril/Mai/Juin
MAGANAC
Le Magazine de l‘ANAC
EASA:
„Le Gabon en route
vers la pole position“
ANAC interne
Le Comité de Direction de l’ANAC
Who’s who ?
Comme annoncé dans le numéro 1/2011, nous vous présentons ci-après
le deuxième volet photos - Faites-vous une image !
M. Camille Makoumbou,
Directeur des Etudes et de la Navigabilité (DN)
Mme. Yolande Ratanga,
Directeur des Affaires Juridiques et des Risques (DJ)
M. Jean Paul Matsoungou,
Directeur de la Sécurité (DS)
Mme. Ingrid Aouane,
Directeur de la Communication (DC)
M. Sylvain Pangou M’Bembo,
Directeur de la Sûreté (DU)
M. Samuel Samba,
Directeur des Aéroports et des Aérodromes (DA)
2
Dans ce numéro
Mentions légales
Dans ce numéro:
A la une:
Mission de l’EASA - Lumière au bout du tunnel ..................................... 4 / 5
Tout sur la « liste noire » ...................................................................... 6 / 7
ANAC interne :
Le Comité de Direction, deuxième volet ...................................................... 2
Salon ITB Berlin :
Un carrefour de rencontre idéal ............................................................ 8 / 9
Rencontre :
Cheikh Tidiane Senghor, DG des Transports Aériens au Sénégal ................. 10
Rwanda-Feeling dans l’air :
Vol inaugural Kigali-Libreville ............................................................ 11 / 12
Actualités en bref :
.............................................................. 13 - 15
Insolite :
En bref ............................................................................................ 16 / 17
Knuffingen : un aéroport pas comme les autres ................................ 18 / 19
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A la une
Rencontre avec les acteurs de
l’aviation civile gabonaise
Mission de l’EASA à l’ANAC :
Lumière au bout du tunnel
Du 28 au 30 mars 2011, MM. Yves Koning
et Juan Morales du service coopération
technique de l’Agence Européenne de la
Sécurité Aérienne (EASA) ont effectué une
mission auprès de l’ANAC.
L’Agence Européenne de la Sécurité Aérienne dont le siège se trouve à Cologne
en Allemagne, est la clé de voûte de la
stratégie de sécurité aérienne de l’Union
Européenne. Sa mission est de promouvoir le plus haut niveau possible de sécurité et de protection environnementale de
l’aviation civile.
Dans ce contexte, elle travaille en étroite
collaboration avec ses homologues à
travers le monde tels l’Organisation de
l’Aviation Civile Internationale (OACI),
l’administration fédérale de l’aviation
(FAA) aux Etats-Unis et autres autorités aéronautiques. Des accords de travail entre
l’agence et ces organismes visent, au niveau mondial, à harmoniser les normes
et trouver des solutions optimales dans le
domaine de la sécurité aérienne.
Dans le cadre de l’assistance au Gabon
commanditée par l’UE, une mission d’assistance technique avait été effectuée
au mois de janvier 2010, suivie par une
feuille de route adoptée par le Gabon au
mois de mai de la même année.
Le chef de la mission, M. Koning, a expliqué au comité de direction de l’ANAC lors
4
de la première séance de travail le lundi
28 mars 2011, qu’il s’agissait maintenant
d’évaluer où l’ANAC en est et de faire le
point des avancées réalisées.
Plusieurs séances de travail avec les experts de l’ANAC ont porté par la suite sur
l’évaluation de la mise en œuvre du plan
d’actions correctrices, et les actions restant à réaliser ont été définies dans le but
d’une mise à jour de la feuille de route.
A la fin de sa mission, M. Koning a bien
voulu répondre aux questions de la Direction de la Communication de l’ANAC.
DC-D : M. Koning, j’aimerais que vous expliquiez d’abord à nos lecteurs ce que fait
l’EASA en général ?
MM. Juan Morales et Yves Koning
En même temps, une rencontre avec les
acteurs de l’aviation civile gabonaise a
eu lieu.
Lors du débriefing final, M. Koning n’a
pas caché sa satisfaction par rapport aux
avancées du Gabon en la matière. « La
lumière au bout du tunnel est visible,
maintenant il s’agit de persévérer jusqu’à
ce qu’on y arrive, au bout de ce tunnel »,
a-t-il dit.
YK : L’agence européenne est une agence qui a
été créée pour aider, être le bras armé technique
de la commission européenne. Et l’agence a
pour mission première de certifier les avions au
niveau européen. Deuxièmement, elle a mandat
de proposer des réglementations, tout d’abord
dans le domaine de la navigabilité. Navigabilité initiale avec la certification des avions,
navigabilité continue aussi avec tout ce qui est
suivi des avions en termes de navigabilité. Ce
périmètre de compétences a été élargi à deux
reprises. Le premier domaine à été d’élargir
à tout ce qui était opération, exploitation aérienne et licence du personnel aéronautique,
plus tout ce qui est opérateur des pays non
A la une
de sécurité sont
premièrement,
l’adoption du
code, du
n o u ve a u
code de
l’aviation
civile, je
pense que
ça sera
forcément
un progrès aux
obstacles.
Séance de travail avec des directeurs de l’ANAC
européens. Ceci était la première extension ; la
deuxième extension c’était d’inclure tout ce qui
est aéroports et navigation aérienne.
Qui êtes-vous, et quelle était votre mission
à Libreville ?
Nous, Monsieur Morales et moi, au sein de
l’agence européenne, faisons partie de la section
de coopération internationale, et à ce titre là,
on a eu un contrat avec la commission européenne pour mener
une mission d’assistance technique auprès de l’ANAC du
Gabon. C’est cela
qui nous a amenés
à Libreville une première fois en janvier
2010, pour développer une feuille de
route sur la base du
plan d’actions correctrices de l’OACI
suite à l’audit. Cette
fois-ci, nous sommes
venus pour voir un
petit peu comment
les choses se sont développées depuis la feuille
de route initiale, mettre à jour cette feuille de
route, voir les difficultés qui ont été rencontrées,
les avancées réalisées et puis voir si cet outil
qu’on avait proposé était utile.
Comment cela s’est-il passé, et quelles sont
vos conclusions ?
Alors les conclusions, c’est qu’il y a de sérieuses
avancées, ce qui se fait ressentir non seulement
au sein de l’ANAC. On le constate en discutant
avec l’industrie, on s’en se rend compte que
l’ANAC est perçue comme étant stricte vis-à-vis
de ses opérateurs, mais quelque part c’est pour
une bonne cause. Le motif étant cette sortie
de liste de sécurité. Et il n’y manque peut-être
que quelques éléments : les seuls manquements
qui pourraient être avant cette sortie de liste
Deuxièmement,
il y a un projet de révision de la Loi 05/2008,
créant l’ANAC et donc là, il va falloir s’assurer
que cette révision-là, préserve l’indépendance
sur l’économie des décisions financières de
l’agence, mais aussi qu’ils définissent bien les
responsabilités des différentes strates ou des
différents niveaux de cette agence. Voilà deux
conditions. Et puis il en y a une troisième. Il
faudra qu’il y ait un nouvel audit. Avec des
bons résultats, bien sûr. Soit un audit réalisé
par l’OACI, de type validation de ce qui a été
effectué, c’est ce que l’on appelle l’ICVM. Ou un
Les directeurs généraux à l’écoute de l’EASA
audit de la Commission Européenne, pour avoir
des résultats plus rapidement. Mais dans les
deux cas il faut avoir des résultats très positifs
à cet audit et avoir l’adoption de ces deux lois,
et avec ça en poche, si les résultats de l’audit
sont bons, je pense que les conditions seront
réunies pour la sortie de liste de sécurité.
Donc vous êtes confiants que nous atteindrons le grand but que nous nous sommes
fixés pour 2011, à savoir sortir de cette liste
de sécurité, plus familièrement connue
sous le nom de « liste noire » ?
On sent bien la volonté politique ici de faire ça.
Il y a un créneau qui se profile qui permettrait
de mener tout cela. Mais ça veut dire qu’il faut
mettre l’accent très rapidement sur l’adoption
de ces deux lois, et en particulier, la loi concernant l’ANAC, avec tout ce que cela implique. La
Commission Européenne est très au courant des
problèmes qu’il y a eu lors des projets précédent
la révision de la loi. Il faut éviter ces écueilslà et aller vite à une adoption d’une nouvelle
loi qui donne tous les pouvoirs aux personnes
concernées pour pouvoir continuer à agir en
toute indépendance, en toute autonomie sur le
terrain. Voilà !
Une feuille de route bien longue …
D’après vous, quelles sont les perspectives
de l’aviation civile en Afrique, compte tenu
de la CEMAC, de la CEEAC, l’Union Africaine
etc. ?
Pour moi, je pense que l’aviation civile va jouer
un rôle moteur important, et quelque part
encore plus important pour l’intégration sousrégionale voire régionale, à cause des déficits
en matière d’infrastructures routières, qui elles,
mettront encore plus de temps à intervenir.
Donc je pense que l’aviation civile peut jouer un
rôle d’intégration très important. Par contre, il
y a des efforts à faire pour que tout le monde se
mette au niveau.
Et je vais revenir en arrière; quelque part, l’impact négatif initial de la liste de sécurité sur
le Gabon, a généré un côté positif a posteriori
parce que les efforts qui ont été faits montrent
qu’aujourd’hui, le Gabon est en très bonne voie
pour éventuellement se trouver en position de
leader dans la sous-région, avec toutes les avancées réalisées.
Ceci dit, ce sera réalisé et pris en compte par la
sous-région, une fois que le Gabon sera sorti de
cette liste de sécurité. Il y a cette étiquette qui
est collée sur le Gabon, donc il faut en effet avoir
cet objectif de sortie, et puis là, je pense que les
bénéfices seront à récolter à ce moment-là.
Un dernier mot ?
C’est toujours agréable de venir ici au Gabon,
c’est encore plus agréable de voir les avancées
réalisées, et mon souhait est que les choses
avancent à tous les niveaux, tant technique, que
ministériel; que tout le monde soit motivé, en
particulier à mettre l’accent sur l’adoption de
cette nouvelle loi.
(Propos recueillis et photos : Ingrid Aouane)
5
A la une
« La Liste Noire », c’est quoi au fait …
et où en est le Gabon ?
Dans le but de renforcer la sécurité en
Europe, les ministres des transports des
pays de l’Union Européenne ont décidé
en 2005 de mettre en place un processus
commun d’interdiction ou de restriction
d’exploitation dans l’espace aérien européen de compagnies aériennes jugées peu
sûres.
Ces comités « sécurité aérienne » ont
lieu très régulièrement (environ tous les
trimestres) et réunissent notamment des
représentants de l’aviation civile de l’ensemble des Etats Membres de l’Union Européenne, de l’Agence Européenne pour la
Sécurité de l’Aviation Civile (EASA) et de la
Commission européenne.
Les décisions d’interdiction ou de restriction d’exploitation prises à l’encontre
des compagnies aériennes étrangères font
suite à une évaluation des compagnies
concernées vis-à-vis des normes minimales de sécurité, établies par l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale
(OACI), que les Etats contractants de la
Convention de Chicago se sont engagés à
respecter pour leurs vols internationaux.
Ce pouvoir de décision a été conféré à la
Commission européenne qui, avec les autorités des États membres chargées de la
sécurité aérienne, étudie le cas du niveau
de sécurité des compagnies aériennes
étrangères lors de comités consultatifs
appelés comités «sécurité aérienne».
L’évaluation du niveau de sécurité des
compagnies étudiées se fonde sur des
manquements de sécurité détectés, notamment, par le biais :
- des inspections au sol réalisées par les
Etats Membres sur les aéroports européens dans le cadre du programme SAFA
(programme européen d’évaluation de la
sécurité des aéronefs étrangers),
- des audits réalisés par les organismes
nationaux (programme IASA) ou internationaux (programme USOAP),
- également de toute sorte d’informations
parvenues aux Etats Membres ou à la
Commission européenne (incident ou accident en exploitation …).
L’étude, réalisée par les comités de sécurité aérienne, du niveau de sécurité d’une compagnie est fondée sur
des critères techniques uniquement.
L’ensemble des critères communs retenus lors de l’examen du cas d’une
compagnie dans le cadre d’une interdiction d’exploitation, pour des motifs
de sécurité, au niveau communautaire
est disponible en annexe du règlement
CE 2111/2005.
Lors de l’examen d’un cas, la compagnie
et l’Etat concernés sont systématiquement invités à être auditionnés et à
présenter l’ensemble des éléments explicatifs liés aux déficiences constatées
ainsi que l’ensemble des mesures prises
pour y remédier.
Il convient de noter que ces décisions
concernent les compagnies des Etats extérieurs à l’Union européenne. En effet,
au sein de l’Europe, les Etats Membres
sont naturellement sous le contrôle de la
Commission européenne et de l’Agence
Européenne de Sécurité Aérienne (EASA)
qui peuvent leur demander, sur la preuve
de déficiences de sécurité majeure ou
récurrente constatées, de retirer un certificat attribué à une compagnie aérienne,
ce certificat lui étant nécessaire pour
exercer ses activités. Toutefois, certaines
discussions du comité peuvent porter sur
des compagnies communautaires.
La situation du Gabon
L’interdiction de vol en Europe des compagnies aériennes gabonaises est la conséquence des audits effectués par l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale
(OACI) dans les états membres. En 2000,
l’audit de sécurité de l’aviation civile
donne un taux de 57,53% de non mise
en œuvre efficace des dispositions des
Annexes 1, 6 et 8 à la Convention relative à l’aviation civile internationale aux
dispositions connexes d’autres annexes,
aux éléments indicatifs et aux pratiques
de sécurité d’application générale dans
l’aviation qui sont mentionnées dans tous
ces documents. L’audit de contrôle effectué en 2004 a donné un taux de 36,29%
de non mise en œuvre, ce qui montre
une progression. L’audit de mai 2007, qui
portait sur tout le système de supervision
de la sécurité de l’aviation civile, a donné
un taux de 93,28% d’absence de mise
en œuvre efficace des éléments cruciaux
A la une
d’un système de supervision de la
sécurité. Ce qui montre une nette
dégradation de l’efficacité de supervision de la sécurité de l’aviation civile
au Gabon.
C’est à la suite de cet audit que l’Union
Européenne a décidé à Bruxelles en
juillet 2008, d’interdire de vol toutes
les compagnies aériennes gabonaises,
après qu’une délégation gouvernementale gabonaise s’y soit rendue,
en exceptant deux compagnies aériennes - Gabon Airlines et Afrijet
- qui ont été placées sur une liste dite
« Liste B ».
Les compagnies sur « Liste B » sont autorisées à voler en UE sous certaines
conditions, notamment elles doivent
faire l’objet de contrôles systématiques au départ de leur pays, et elles
font l’objet également de contrôles
sur les aéroports européens desservis.
Tous les écarts relevés lors des ces
contrôles, par rapport à la réglementation et aux procédures sont consignés et notifiés à la compagnie et à
l’autorité de l’aviation civile du pays
dont relève la compagnie, pour dispositions à prendre. En fonction de
la gravité des écarts constatés ou de
la répétitivité des constats, la compagnie s’expose à être reléguée en «
Liste A », autrement dit, interdiction
définitive du ciel européen.
Depuis juillet 2009, le Gabon a réussi
à obtenir du Comité Technique de la
Sécurité Aérienne de la Commission
de l’UE, que soit remontée en « Liste
B », une troisième compagnie gabonaise, en l’occurrence la Société Nouvelle Air Affaires Gabon (SN2AG), qui
depuis cette date, est de nouveau autorisée à voler dans le ciel européen,
portant le nombre de nos compagnies
de 2 à 3.
Cette mesure est un réel succès et une
performance qu’il convient de souligner, car très peu de cas de ce genre
ont été recensés.
Les pays africains sur
la « liste noire » de l’UE
Tous les transporteurs aériens des pays
suivants se trouvent sur la liste noire :
t
Angola (à l’exception de TAAG Angola Airlines
qui figure à l’annexe B) ;
t
t
t
t
Bénin ;
Congo ;
Djibouti ;
Gabon (à l’exception de Gabon Airlines,
Afrijet et SN2AG qui figurent à l’annexe B) ;
Ceci est le résultat d’une part des
efforts de la compagnie qui a déployé
toute son énergie pour se conformer à ses propres procédures déposées et aux normes internationales
relayées localement par l’ANAC, et
d’autre part de l’autorité de l’aviation civile dont l’aptitude à assurer la
surveillance continue des opérateurs
aériens a convaincu les autorités de
Bruxelles. (ia, avec UE)
t
t
t
t
t
t
t
t
t
t
t
Guinée Equatoriale ;
Liberia ;
Madagascar (vient d’être rajouté le 19 avril 2011) ;
Mauritanie ;
Mozambique (vient d’être rajouté le 19 avril 2011) ;
RDC ;
São Tomé & Príncipe ;
Sierra Leone ;
Soudan ;
Swaziland ;
Zambie.
7
Reportage
Salon du tourisme ITB de Berlin :
Un carrefour de rencontre idéal
Transport aérien et tourisme : sans doute
des jumeaux inséparables. De nombreuses
routes aériennes ont été ouvertes grâce
à la demande des marchés touristiques,
et en particulier en Afrique, le tourisme
constitue un secteur économique majeur en représentant dans beaucoup de
pays une plus grande part du PIB, plus
d’emplois et plus d’investissements que
d’autres activités économiques. Raison
pour laquelle de nombreux pays africains
se présentent tous les ans au plus grand
salon mondial du tourisme, l’ITB de Berlin
en Allemagne.
La 45e édition du salon ITB de Berlin
du 9 au 13 mars 2011 a maintenu sa
fréquentation habituelle, avec 170.000 visiteurs dont 110.791 professionnels pour
11.163 exposants. Selon les organisateurs,
le volume d’affaires et de contrats signés
a atteint 6 milliards d’Euros. Au total, 188
pays étaient représentés, dont une quarantaine de pays africains. Ces derniers se
trouvent depuis toujours tous au pavillon
« Afrique » (halls 20 et 21), à l’exception
du Gabon qui, depuis sa réapparition à ce
salon en 2009, après de longues années
d’absence, préfère s’installer dans le hall
No. 4, et du Burundi qui, vu sa réservation
tardive, n’avait pu trouver d’autre emplacement. Etant donné que l’ITB se tient
sur une superficie de 160.000 m2 - le seul
salon touristique où les visiteurs empruntent des navettes pour se déplacer d’un
pavillon à un autre - le stand du Gabon
était difficile à repérer.
Vu la présence de nombreuses autorités
d’aviation civile, l’ITB constitue un carrefour idéal pour rencontrer les collègues
à l’échelle internationale
et africaine en particulier. En effet, entre
8
autres, l’aviation civile du Ghana, de l’Ou- gabonaise projette d’organiser à Libreganda, de la Tanzanie, du Zimbabwe, ville, un workshop regroupant tous les
du Sénégal, du Maroc étaient représen- responsables de la communication, de
tées. Excellente occasion pour nous de les l’information et des relations publiques
mettre au courant du projet : « Coopéra- des institutions de l’Aviation Civile en
tion panafricaine pour une communica- Afrique. L’autre but avoué de ce forum
tion optimale ». Sous l’impulsion du Secré- étant de créer un réseau qui favorisera un
dialogue pertaire Gém a n e n t
néral de la
entre
des
CAFAC, M.
p r o fe s s i o n Boubacar
nels,
perDjibo, une
mettant
réunion
d ’ é c h a n ge r
préparaexpériences
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et connaisla direcsances, partion de la
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les
commuexpertises,
nication
bref, bâtir
de l’ANAC
un réseau de
s’est tenue
communià Dakar au
cation promois de féfessionnel et
vrier 2011.
créatif.
Cette réunion avait
Ce
projet
pour but
a été salué
de jeter
par tous les
les bases
collègues
du
proprésents au
cessus
salon de Berd’améliolin qui tout
ration de
comme moi
la commusont d’avis
nication
Faustina Angnor (centre), Responsable de la Commuque,
pour
de
l’enréaliser avec une efsemble des auto- nication à la Ghana Civil Aviation Authority (GCAA)
rités nationales de l’aviation civile sur ficacité optimale notre communication,
notre continent. Un tel forum devrait une coopération panafricaine, voire inservir à, entre autres à contrecarrer le dé- ternationale, est indispensable. Il faut
nigrement dont l’aviation civile africaine que nous développions ce réseau internaest si souvent injustement victime tional des responsables de la communication de toutes les autorités nationales
dans les media.
de l’aviation civile en Afrique, car grâce
De ce fait, en coo- à la coopération entre des professionnels
pération avec locaux compétents, nous renforcerons les
la CAFAC, capacités respectives de chaque pays.
(Ingrid Aouane)
l’ANAC
Reportage
Salon du tourisme ITB de Berlin :
L’ITB en images
Cameroun
Gabon
Kenya
Tanzanie
Burundi
Rwanda
Photos itb/ia
Maroc
Mali
Bahrein
9
Rencontre
Cheikh Tidiane Senghor,
DG des Transports Aériens au Sénégal
Photo : ia
Cheikh Tidiane Senghor :
« Faire du Sénégal un cas en
matière de transport aérien »
Après avoir franchi un grand
pas dans l’aviation civile sénégalaise, le lancement de
Sénégal Airlines, quels sont
les projets d’avenir de nos
voisins d’Afrique de l’Ouest ?
Cheikh Tidiane Senghor, DG
des Transports Aériens et de
l’Industrie Aéronautique au Ministère
de la Coopération
internationale, des
Transports aériens,
des Infrastructures
et de l’Energie, nous
en dit plus …
bien desservies, presque enclavées.
C’est pourquoi nous avons eu l’idée
de créer « Air Teranga ».
« Teranga » = « Bienvenue » en
wolof …
Voilà ! Elle va s’appeler « Air Teranga », et nous allons en faire une
DCD-ANAC : Monsieur le Directeur
Général,
Sénégal
Une région à désenclaver : St. Louis
Airlines a pris son
Photo : L. Guerer
envol au mois de janvier 2011, quelles sont les ambi- compagnie publique cette fois-ci.
tions pour cette compagnie, et Nous sommes très avancés dans
quels sont les autres projets du l’étude, en espérant que cela aura
Sénégal en matière d’aviation le même succès en termes de rapidité que Sénégal Airlines. Ce qui
civile et de transport aérien ?
n’est pas évident. De toute façon,
CTS : Sénégal Airlines a mission l’urgence, c’était d’abord Sénégal
d’être une grande compagnie de ré- Airlines, Air Teranga est un autre
férence, dédiée à la desserte inter- projet complémentaire qui va plus
nationale. En plus, nous avons un être orienté vers les capitales réprojet de création d’une autre com- gionales et intérieures, Ziguinchor,
pagnie aérienne dédiée à la des- St-Louis etc.
serte domestique, une compagnie
« low cost ». Beaucoup de régions Et le nouvel aéroport ?
intérieures du Sénégal ne sont pas Un nouvel aéroport international
10
est en construction à 45 km de Dakar dont la réception définitive des
travaux est prévue fin 2011/ début
2012. Construit selon les standards
internationaux les plus modernes,
il démarrera avec une capacité initiale de trois millions de passagers,
pouvant aller jusqu’à dix millions.
Construit et financé par qui ?
Le financement est assuré par ce
qu’on appelle la Redevance de Développement des Infrastructures
Aéroportuaires (RDIA), une redevance spéciale créée, instituée par
le Sénégal, payée par les passagers
au départ de l’aéroport du Sénégal. Cette redevance-là constitue
un peu la garantie auprès des
banques qui ont financé le projet et qui seront remboursées par
le prélèvement de cette RDIA. Et
le constructeur, une société saoudienne qui s’appelle Saudi Ben
Laden group, a été choisi par appel
d’offre internationale. On est à peu
près à 80% de réalisation, et fin
2011, l’aéroport doit être livré.
Comment allez-vous procéder pour y accéder, allez-vous
construire une autoroute ?
Parce que 45 km c’est très loin,
connaissant les embouteillages
de Dakar …
Heureusement, le Ministre d’Etat
chargé des Transports aériens est
en même temps chargé des infrastructures, donc de la réalisation
de l’autoroute à péage Dakar –
Diam Niadio qui, en principe, doit
être livrée à la même période que
l’aéroport de NIASSE. Les deux
premières tranches sont pratiquement finalisées, il reste la dernière
tranche.
Qu’allez-vous faire de l’ancien
aéroport ?
L’option que les autorités ont retenue est de le fermer à la circulation
et d’en faire une cité des affaires.
Le président Wade a déclaré
vouloir construire des avions
au Sénégal …
Il s’agit du souhait des autorités
de mettre en place au Sénégal
des usines de montage ou d’assemblage de petits avions. Cela
se fera par un appel au capital
privé comme cela s’est fait avec
Sénégal Airlines et en partenariat
avec les grands groupes internationaux qui ont de l’expérience
dans le domaine de la construction et du montage d’avions. Nous
sommes déjà en pourparlers avec
certains d’entre eux. Donc l’idée,
c’est d’avoir des partenaires de
référence comme Airbus, Boeing
et autres.
Un autre objectif est d’implanter
au Sénégal un centre de formation
qui formera à tous les métiers du
transport aérien. Ceci contribue
également à notre souhait de faire
de Dakar, du Sénégal, véritablement un cas en matière de transport aérien. (Propos recueillis par :
Ingrid Aouane)
Evénement
Ça chauffe : ambiance rwandaise
au restaurant de l’aéroport !
De l’Océan indien à l’Atlantique:
RwandAir relie l’Afrique
Rwanda-Feeling dans l’air : le samedi 14 mai 2011, le vol inaugural Kigali-Libreville a eu lieu. C’est à 14h50 que le premier appareil de la
compagnie rwandaise s’est posé à l’aéroport Léon Mba avec, à bord, une importante délégation rwandaise. Pour la compagnie aérienne
rwandaise, il s’agit de sa quatorzième ligne, reliant Kigali à Libreville, en passant par Brazzaville en République du Congo. Ainsi, RwandAir
continue de développer son offre en Afrique en étendant son réseau vers l’ouest du continent. Une initiative entamée en mars dernier par la
desserte de Brazzaville, comme l’a souligné le PDG de la compagnie, John Mirenge, lors de la cérémonie d’ouverture. Dès maintenant, Libreville sera reliée à Kigali trois fois par semaine, les mardis, vendredis et samedis.
un cadre très rwandais, animé par
des artistes rwandais venus spécialement de Kigali, au restaurant de
l’aéroport de Libreville.
Entre collègues … Les ministres Nkoghé Békalé
et Nsengiyumva
Les ministres gabonais du transport,
rwandais de l’infrastructure ainsi que le
directeur général de la compagnie RwandAir et le DG de l’ANAC se sont tous félicités de cette nouvelle ouverture inter–
africaine et ont fêté l’événement dans
Dans son discours, le ministre gabonais des transports, M. Julien
Nkoghé Békalé, a salué l’ouverture
de cette ligne qui contribuera au
renforcement des bonnes relations
entre les deux pays, en particulier
sur le plan économique, et il a
invité les opérateurs économiques
« Cette ligne contribuera au renforcement des bonnes relagabonais et rwandais à profiter de
tions entre les deux pays »
cette nouvelle donne. En même
temps, il a signalé que dans un avenir proche, « Air Gabon » desservira DCOM ANAC : « Monsieur le Ministre,
Kigali. Sur ce point, nous lui avons dans votre discours, vous avez évoqué
demandé des précisions …
l’éventualité d’une desserte de Kigali
11
Evénement
Le Directeur Général de l’ANAC, M. Dominique
Oyinamono (centre), et le Directeur Général
Adjoint 2, M. Arthur Delaunay (à droite), accueillant
le Ministre gabonais des Transports. M. Julien
Nkoghé Békalé, à son arrivée à l’aéroport
par « Air Gabon ». Est-ce la volonté du
gouvernement gabonais de remettre Air
Gabon sur pied ? » « La volonté de l’Etat
gabonais, c’est de remettre sur pied une
compagnie nationale, qu’elle s’appelle
ture, M. Albert Nsengiyumva (fraîchement nommé d’ailleurs le 6 mai) qui lui
aussi a insisté dans son discours sur le
renforcement des bonnes relations entre
les deux pays tel qu’il est souhaité par
leurs chefs d’Etat respectifs, a beaucoup
apprécié l’accueil chaleureux et l’ambiance « de fraternité africaine ».
DCOM ANAC : « Monsieur le Ministre,
dans votre discours, vous avez souligné
que vous étiez particulièrement impressionné par la rapidité d’obtention des
permissions – c’est un compliment à
l’ANAC et donc peu habituel ? » « En effet, c’était extraordinaire. Dans notre domaine, on constate souvent des attitudes
monopolistes. Avec ces consentements
sieurs villes africaines à travers des
lignes directes comme Johannesburg
(Afrique du Sud), Entebbe (Ouganda),
Kilimanjaro (Tanzanie), Dar-es Salaam
(Tanzanie), Bujumbura (Burundi), Nairobi (Kenya) et Brazzaville (Congo).
En dehors de l’Afrique, elle s’envole
à destination de Dubaï trois fois par
semaine depuis novembre dernier.
(Ingrid Aouane)
Gabon – Rwanda :
Signature de l’accord aérien
Tirage au sort : 4 vols à gagner !
Le ministre Nkoghé Békalé salue le PDG
de RwandAir, M. John Mirenge
Air Gabon, Gabon Air ou autre importe
peu, ce qui compte c’est que ce sera une
compagnie nationale ! » - précise le Ministre des Transports.
Interrogé sur ses impressions de la journée, le ministre rwandais de l’Infrastruc12
rapides, le Gabon qui est un pays frère,
nous a démontré sa volonté de coopérer
avec le Rwanda. Ce qui sera profitable
aux deux côtés, car au-delà de ce vol, les
échanges commerciaux et humains se
développeront de façon significative »,
confirme le ministre rwandais.
A part ses destinations nationales,
RwandAir, compagnie aérienne née
en 2002, dessert actuellement plu-
Lors de la commission mixte Gabon – Rwanda
qui s’est tenue à Kigali les 18 et 19 mai 2011,
l’accord aérien entre les deux pays a été signé. Cet
accord remplace celui signé en septembre 1976 à
Libreville. La signature de cet accord a permis à
RwandAir de débuter l’exploitation de la ligne
aérienne Kigali – Libreville.
Cet accord a été signé côte rwandais par Madame Louise MUSHIKIWABO, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, et côté
gabonais par Monsieur Raphaël NGAZOUZE,
Ministre délégué auprès du Ministre des Affaires
Etrangères, de la Coopération Internationale et de
la Francophonie.
Actualités
Avions de 100 à 200 places :
Munich :
C’est la bataille …
Toujours meilleur
aéroport d’Europe
Il est fini le temps où Boeing
et Airbus se partageaient la
totalité du marché des avions
de 100 à 200 places établissant
pour chacun des records
de vente pour le B737 de
Boeing ou l’A320 pour Airbus, les deux avions les
plus vendus au monde. Car
la concurrence arrive ...
D’abord le CSeries de
Bombardier et le C919 du
chinois Comac. Et signe
de l’ambition de ces deux
outsiders, ils viennent de
signer un accord stratégique de long terme pour
collaborer ensemble sur le
développement de leurs deux
nouveaux appareils.
radicalement la conception de
son premier A350, les compagnies estimant qu’elle restait
trop proche de l’A330 existant.
Un Bombardier CS300_05
A vrai dire, Airbus et Boeing ne
souhaitent pas se laisser rattraper par les perturbateurs.
Airbus a déjà lancé une nouvelle motorisation de son A320
(le A320 NEO) lui permettant
de faire économiser 15 % de
carburant sur l’ancien modèle.
Quant à Boeing, il devrait lancer un 737 entièrement nouveau dans un proche avenir.
Ryanair de son côté, dont la
flotte est composée uniquement de B737 (plus de 250) a
rompu ses négociations avec
Boeing et a entamé des discussions avec le chinois Comac et
le russe United Aircraft (encore un nouveau sur le marché
avec son MS-21 de 150 à 212
places) pour l’achat de nouveaux appareils.
Pourtant, certains signes ne
trompent pas et annoncent
en effet la fin de leur monopole. Akbar al Baker, patron
de Qatar Airways serait prêt
à craquer pour le CSeries, rajoutant en sus qu’Airbus était
« en train de refaire la même
erreur avec le NEO qu’avec la
première version de l’A350 ».
Airbus avait en effet dû revoir
Et derrière, des nouveaux arrivants attendent leur tour
comme les Japonais ou le brésilien Embraer, troisième avionneur au monde avec Bombardier. Boeing et Airbus n’ont
qu’à bien se tenir.
(Air Journal, photo: Bombardier)
Même si les classements de
toute sorte se multiplient sans
être toujours très crédibles, la
place de l’aéroport de Munich devant ses concurrents
européens au classement des
World Airport Awards
de SkyTrax n’est pas
une surprise: c’est la
sixième fois en sept
ans qu’il l’emporte.
Déjà sacré meilleur
d’Europe
l’année
dernière, mais aussi
entre 2005 et 2008,
l’aéroport de Munich
prend la quatrième
place mondiale derrière Hong Kong,
Singapour et Séoul. La domination des plateformes asiatiques ne diminue donc pas,
mais le vieux continent ne
s’en sort pas si mal, Amsterdam – Schiphol prenant
la sixième place, Zurich la
septième et Copenhague la
dixième.
SkyTrax a précisé que les
voyageurs avaient particulièrement apprécié le « haut
standard de confort » de ses
terminaux et « l’hospitalité
spéciale bavaroise », parmi
les points forts de l’aéroport
de Munich. Les autorités de
ce dernier ont avoué leur fierté d’avoir défendu leur titre,
spécialement parce qu’il est
établi par des passagers.
Le reste du classement est
occupé par Pékin (5eme),
Auckland (8eme) et Kuala
Lumpur (9eme). Aucun aé-
roport des Amériques ou
d’Afrique ne figure donc à
ce classement, pas plus que
les français – ce qui ne surprendra pas grand monde. Le
classement de SkyTrax, probablement le plus crédible
à l’instar de celui qu’il établit pour les compagnies aériennes, repose sur les formulaires remplis par 11 millions
de voyageurs. Il porte sur 240
aéroports dans le monde entier, qui sont jugés selon 40
critères allant de la qualité
des services à la courtoisie
des employés, en passant par
l’efficacité et les zones de loisir ou de shopping.
(Air Journal, photo :
Munich Airport)
13
Actualités
Kenya Airways :
Mauritanie :
Pas de pénurie
de pilotes
Mauritanie Airlines
prend son envol
Kenya Airways tient à former
assez de pilotes par rapport à
sa flotte qui se renouvelle et se
modernise. Cette année encore,
l’objectif des 60 pilotes formés
sera atteint.
Titus Naikuni, PDK de Kenya
Airways a avoué avoir les yeux
rivés sur l’effectif des pilotes
de la compagnie
qui doit être en
adéquation avec
celle de la flotte
en
constante
augmentation.
Chaque année,
des
étudiants
kenyans sont envoyés en Afrique du Sud pour
un programme de formation ;
le dernier bataillon de l’année
fiscale 2010/2011 vient d’arriver, ce qui porte le nombre de
pilotes formés à 62 contre un
objectif de départ de 60.
En outre, l’acquisition d’un
simulateur de vol sur Boeing
737 installé à Embakasi dans la
banlieue de Nairobi a permis
de compléter ces programmes
par une formation plus en interne.
Et bien conscient de l’importance représentée par cet ef-
fectif, Kenya Airways promet
la garantie d’emplois à tous
étudiants réussissant à obtenir le diplôme de pilotes en
Afrique du Sud. Au total, sur
229 étudiants partis se former
en Afrique du Sud (et en Ethiopie), 158 diplômés ont rejoint
les rangs de Kenya Airways.
Kenya Airways opère aujourd’hui avec trente appareils
(15 Boeing 737NG, cinq Boeing
767-300, quatre Boeing 777200 et six Embraer E170 et
E190) vers 50 destinations dont
Paris, Amsterdam, Londres,
Dakar, Abidjan et Douala. Sa
flotte est cependant en phase
de modernisation avec notamment la livraison très attendue
de 9 Boeing 787 Dreamliner, le
premier devant arriver dans le
quatrième trimestre 2013. Ces
appareils remplaceront les 767
vieillissants.
(Air Journal, photo: Kenya Airways)
Ethiopian Airlines :
Prêt de 40 millions
de dollars de la BAD
Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD)
a approuvé, le mercredi 23
Mars 2011, l’octroi d’un crédit
d’entreprise de 40 millions de
dollars en faveur d’Ethiopian
Airlines, destiné à l’achat de
cinq avions à réacteur longcourrier de marque Boeing 777200LR.
Ces aéronefs remplaceront une
partie de la flotte existante obsolète et permettront l’expansion de l’activité long-courrier
en partance et à destination
14
de l’Afrique, comme envisagé
dans le plan d’investissement
2010-2018 d’Ethiopian Airlines.
Ethiopian Airlines, qui a été
créé en 1945, est le transporteur aérien national de l’Éthiopie. Cette compagnie a fait ses
preuves, jouissant d’une excellente réputation en matière
de services, de formation et de
maintenance ainsi qu’avec son
réseau de fret incorporé, Ethiopian Airlines continue à jouer
un rôle majeur dans le développement des capacités au
Le chef de l’Etat mauritanien,
Mohamed Ould Abdel Aziz, a
inauguré fin avril la nouvelle
compagnie aérienne mauritanienne, baptisée officiellement
Mauritanie Airlines,
par un vol symbolique au-dessus de la
capitale Nouakchott.
Née des cendres de
la défunte Air Mauritanie, propriété
de l’Etat et de privés mauritaniens
et mise en faillite
début 2008, la nouvelle compagnie nationale a été créée
en 2009 dans le cadre d’une
stratégie nationale de développement du transport aérien et
d’extension des échanges en
Afrique et en Europe, notamment la France et l’Espagne.
Elle opèrera ses vols en Boeing
B737 : un B737-700 d’une capacité de 118 passagers, de 5 ans
d’âge et acquis auprès de l’ancienne compagnie sénégalaise
Air Sénégal International (ASI),
ainsi que deux B737-500, âgés
de 14 ans et d’une capacité
sein de l’Éthiopie et à travers
cela, en tant que moteur de
la croissance économique du
pays. La plate-forme de la compagnie aérienne est Addis-Abeba, elle est considérée comme
l’une des importantes portes
d’entrée pour les hommes
d’affaires
voyageant
à
destination
et au départ
de
l’Afrique,
jouant
ainsi
un important
rôle pour l’intégration économique des pays africains avec
le reste du monde.
Le projet créera environ 400
emplois à court terme, et 800
emplois à moyen terme. La plupart de ces emplois s’adressent
à des personnes qualifiées. Environ 25 % des nouveaux postes
de 108 sièges. Elle compte par
ailleurs renforcer sa flotte par
l’acquisition d’un nouvel appareil pour les lignes intérieures
et qui devrait permettre de
Un pays de plus d’un million de km2 …
désenclaver ce pays de plus
d’un million de km2.
Pour éviter à Mauritanie Airlines le sort des précédentes
compagnies nationales tombées en faillite au cours des 20
dernières années, le gouvernement, principal actionnaire,
promet une rupture avec les
méthodes du passé en matière
de sécurité, de sûreté et de gestion financière.
(Air Journal, photo : ia)
devraient être occupés par des
femmes. Les niveaux de revenus des nouveaux employés
seront améliorés par ce projet
et ceci contribuera, à son tour,
à faire reculer la pauvreté dans
la vie des bénéficiaires.
En soutenant
le projet et la
mise en œuvre
du plan d’investissement
de l’entreprise
à long terme,
la BAD est devenue le partenaire d’Ethiopian Airlines
dans son habituel excellence
technique et de services, ce qui
est en phase avec les priorités
et les stratégies du gouvernement éthiopien, ainsi qu’avec
la stratégie de la BAD pour
l’Éthiopie. (African Development
Bank, photo: Ethiopian Airlines)
Actualités
Twitter :
Biocarburant à base de jatropha :
Un nouveau service pour
trouver son billet d’avion
Pas si bio que ça ?
Un nouveau service du site comparateur de vols Skyscanner a
été lancé sur Twitter : « FlyScan ».
Il permet aux voyageurs d’envoyer un tweet avec leurs dem a n d e s
pour trouver un billet
d’avion, et
de recevoir
un devis en
réponse.
B a p t i s é
«FlyScan»,
le
service
lance
auto ma t iqu e ment une recherche de vols
basée sur les détails envoyés
au compte Twitter, @FlyScan.
(http://twitter.com/flyscan)
juin», on reçoit en réponse,
pratiquement
instantanément, un lien qui donne le
prix le plus bas disponible et
renvoie vers d’autres résultats
de
recherche.
Le service
a été mis
en place
en
24
heures:
ses développeurs,
basés en
Ecosse,
ont écrit
un blog racontant la mise en
ligne de FlyScan sur le site
http://flyscan.org, en précisant
que quelques bugs doivent encore être résolus. (Relax News)
Les biocarburants à base de
jatropha testés, entre autres,
par Lufthansa, Air New
Zealand, Japan Airlines et
TAM Airlines, ne font pas que
des émules. Plusieurs associations de défense de l’environnement dénoncent leur
impact dans les pays où la
plante est cultivée.
Les biocarburants à base de
jatropha ne seraient pas si
bio que ça. C’est en tout cas
l’avis de nombreuses associations écologistes qui voient
d’un mauvais œil le développement des cultures de
essences standard.
Les compagnies aériennes
qui expérimentent le biocarburant s’appuient, quant à
elles, sur une étude de la
Faculté des études environnementales de Yale (Etats-Unis),
financée par Boeing, et selon
laquelle le jatropha permet
une réduction de 60 % des
émissions de gaz à effet de
serre (GES), par rapport à un
kérosène « classique ».
Il n’empêche que la polémique est lancée, notamment
au Kenya où un projet prévoit
En envoyant un tweet du type
«De Londres à New York le 14
Air France :
Le site corporate est
accessible sur iPhone
Cette nouvelle application est bilingue (français-anglais) et vient
compléter les sites internet et
sa version mobile pour smartphones. (airfrance)
MAGANAC
Le Magazine de l‘ANAC
No. 01/2011 · Janvier/Février/Mars
MAG ANA C
MAG ANA
C
MAG ANA
C
MAGMAG
ANAANA
C C
Le Magazine de l‘ANAC
Le Magazine de l‘ANAC
Le Magazine de l‘ANAC
Le Magazine
Le Magazine de l‘ANACde l‘ANAC
No. 01/2011 · Janvier/Février/Mars
Déjà en 2009, l’Organisation
des Nations Unies pour l’environnement indiquait que
si cette plante, cultivée sur
des sols dégradés, engendre
moins d’émissions de gaz à
effet de serre que les énergies fossiles, ce n’est plus le
cas quand la culture nécessite une déforestation et donc
le relâchement de gaz carbonique dans l’atmosphère.
Son impact serait alors 2,5 à
6 fois plus élevé que celui des
le déboisement de 50 000 hectares pour cultiver la plante,
et en Allemagne où le gouvernement a débloqué 500 000
euros pour une expérimentation de Lufthansa.
(Air Journal, photo : wikimedia
commons)
No. 01/2011 · Janvier/Février/Mars
cette plante poussant dans
des zones arides d’Amérique
latine, d’Egypte, d’Inde ou
encore de Madagascar. Sa
culture intensive pourrait,
en effet, être à l’origine de
ravages identiques à ceux
causés par la production à
grande échelle d’huile de
palme.
No. 01/2011 · Janvier/Février/Mars
Destinée aux passionnés du transport aérien et à tous ceux
qui s’intéressent à
Air France, elle propose de retrouver en
temps réel les grands
rendez-vous du site :
les actualités quotidiennes d’Air France ;
la vidéo ‘Grand format’ mise en ligne tous les
week-ends : Dans les coulisses
d’Air France, Découvrir la Première d’Air France, Air France
et les grands couturiers,... ; les
derniers communiqués et dos-
siers de presse : Air France en
Afrique, l’A380 d’Air
France, ... ; la rubrique
pratique «Voyager facile» ; les chiffres clés
de la compagnie disponibles, en un clic, ainsi
que les informations
institutionnelles ; les
photos et vidéos disponibles également sur
le site corporate : la
flotte d’Air France, les
femmes et les hommes
d’Air France, ...
No. 01/2011 · Janvier/Février/Mars
Depuis quelques semaines, le
site corporate d’Air
France est accessible
via une application
iPhone en téléchargement gratuit sur l’App
Store.
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15
Insolite
Crise cardiaque:
USA :
Singapore Airlines poursuit
son vol pendant 14 heures
Une fillette de 6 ans
fouillée au corps
Un avion de la compagnie
aérienne Singapore Airlines
a continué son trajet Singapour - Londres, tout en sachant qu’un de ses passagers
avait été frappé par une crise
cardiaque peu après le décollage.
Max Pearson, un journaliste
radio de la BBC âgé de 51 ans,
revenait à Londres le 17 mars
2011 par un vol de Singapore
Airlines, après avoir couvert
le tsunami au Japon. Mais
peu après le décollage son
cœur s’est arrêté de battre.
Un autre passager, apparemment médecin, s’est occupé
de lui mais malgré des demandes répétées, l’équipage
a décidé de poursuivre le vol
vers le Royaume Uni, plutôt
que d’atterrir à l’aéroport le
plus proche afin que le malade
soit évacué vers un hôpital. Au
bout des quatorze heures de
vol, M. Pearson a été hospitalisé en urgence, ce qui lui a
« sauvé la vie ». Il souffrirait
cependant de séquelles qui
l’ont poussé à envisager de
poursuivre le transporteur –
le Daily Mail étant le premier
à avoir eu vent de l’incident,
raconté par ses collègues.
La compagnie de Star Alliance
a expliqué dans un communiqué qu’en cas d’urgence médicale, un appel aux passagers
était tout d’abord passé afin de
savoir s’il y avait des docteurs
à bord, un contact étant également établi avec MedAire,
spécialisé dans la réponse à
distance aux urgences. Le déroutement des avions « peut
être décidé en fonction des recommandations médicales »,
y compris de MedAire, ainsi
que la mise à disposition de secours au pied de l’avion. En cas
d’urgence médicale en plein
vol, les compagnies aériennes
doivent toujours choisir entre
un déroutement qui peut coûter des dizaines de milliers
d’euros, et sauver une vie – qui
n’a pas de prix …
(Air Journal, photo : Rick Hall)
Le film d’une fillette de 6 ans
fouillée au corps à l’aéroport
de la Nouvelle Orléans, déposé
sur Youtube, relance la polémique sur les mesures de sécurité mises en place aux EtatsUnis depuis les attentats du 11
septembre 2001.
d’éviter que les terroristes
n’utilisent des enfants. Mais
cette vidéo relance à nouveau
la polémique aux Etats-Unis
et apporte de l’eau au moulin
d’organisations américaines
comme « Fly with Dignity »
(poster). Un élu républicain de
Après Cathy Bossy, hôtesse de
l’air américaine contrainte
de montrer sa prothèse mammaire aux agents de sécurité
après être passée dans un scanner corporel, et Corinne Theile
qui se présente en bikini pour
passer les portails de sécurité,
voici Anna, 6 ans, choisie à
l’aéroport de la Nouvelle-Orléans pour une «fouille avancée».
Cette nouvelle histoire s’est
déroulée début avril et a été
filmée et diffusée par les parents, choqués. Sur la vidéo,
on voit une agent de sécurité
de la Transport Security Administration (TSA) passer la main
sous la ceinture de l’enfant et
expliquer qu’elle ne va toucher
ses parties intimes «qu’avec le
dos» de ses mains, recouvertes
de gants en plastique.
La TSA choisit régulièrement
des passagers au hasard dont
des enfants pour effectuer une
« fouille avancée », une mesure de sécurité permettant
la Chambre des représentants
a dénoncé « un viol clair »
d’une règle de la TSA déconseillant les palpations sur les
enfants de moins de 13 ans
(des fouilles allégées sont cependant prévues pour les
jeunes enfants) et a déposé un
projet de loi permettant aux
parents de refuser la palpation
de leur enfant mineur.
(ia, avec Air Journal)
Hong Kong Airlines :
L‘entraînement
au Kung Fu rassure
La compagnie aérienne Hong
Kong Airlines prend les problèmes causés par les passagers ivres au sérieux: elle a
instauré des cours de Kung Fu
obligatoires pour tout son personnel de cabine.
Apparemment lassée de voir
certains passagers profiter un
peu trop de l’alcool disponible
sur ses vols, en moyenne trois
fois par semaine selon son
porte-parole, la compagnie régionale basée à Hong Kong a
commencé l’entrainement de
16
par les cours, se sentant « plus
en sécurité car capable de se
défendre » et soulignant l’efficacité de l’art martial de par
la rapidité des mouvements
enseignés.
son personnel de cabine au
combat rapproché, histoire
de calmer efficacement les
plus récalcitrants. Les cours
de wing chun, une forme de
kung fu adaptée pour les espaces confinés, sont proposés
à tous ses employés mais obligatoires seulement pour les
stewards et hôtesses, selon le
journal local Sunday Post.
Hong Kong Airlines a raconté comment l’entrainement
au wing chun d’une de ses
hôtesses l’avait aidée à trans-
porter un passager malade (et
ivre) malgré un embonpoint
certain, lors d’un vol entre Pékin et Hong Kong. Une autre
hôtesse s’est elle déclarée ravie
On attend avec impatience
les premières vidéos d’une
intervention réussie, tout en
souhaitant évidemment que
des passagers imbibés ne se
prendront pas pour Bruce Lee
afin de tester les compétences
martiales des employés de la
compagnie. (Air Journal, photo :
media/brucelee.com)
Insolite
USA/Contrôle aérien :
Inde :
Après les siestes,
le cinéma
Femme aux commandes ?
Je descends !
Un contrôleur aérien américain a été suspendu après avoir
préféré regarder un film plutôt
que de s’occuper des avions qui
attendaient ses ordres.
L’embarras de
l’autorité fédérale de l’aviation (FAA) ne
fait que grandir
après le dernier
incident
en
date dans les
aéroports des
Etats-Unis, et la
démission de
son directeur
du trafic après
quatre cas de
sieste aux manettes n’a rien
changé. Récemment, dans un
centre du contrôle aérien à
haute altitude près de Cleveland, Ohio, un contrôleur a décidé de regarder sur un lecteur
DVD portable le film « Cleaner ».
Pas de chance pour lui, son
micro s’est bloqué en position
d’émission et pendant plus de
trois minutes tous les avions
de la zone ont pu écouter les
péripéties de Samuel Jackson,
sans pouvoir parler avec l’employé qui était censé s’occuper
d’eux.
Il aura fallu qu’un avion militaire prévienne
la tour pour que le
contrôleur s’aperçoive du problème
de micro – et du
fait qu’il avait été
pris en flagrant délit. Il a immédiatement été suspendu,
ainsi que son supérieur.
La FAA a au total
suspendu huit personnes depuis le
mois de mars 2011, dans cinq
cas pour des endormissements
– volontaires ou pas – de
contrôleurs aériens pendant
des vacations de nuit, quand
le trafic est généralement léger. Dormir pendant le service
est strictement interdit par les
règlements, même pendant les
pauses de 20 à 30 minutes
qui sont accordées aux contrôleurs.
(Air Journal)
Aircraft Interiors Expo :
rêvons un peu …
Un aperçu de l’avenir de l’aviation - des détails impressionnants aux éléments pratiques,
en passant par
l’économie d’énergie – a été présenté à l’occasion
de
l’exposition
dédiée à l’aménagement intérieur
des cabines la
plus
importante au monde,
« Aircraft Interiors Expo »,
qui a eu lieu du 5 au 7 avril à
Hambourg en Allemagne.
La nouveauté la plus intéressante qui fait rêver des passagers était sans doute le concept
d’un siège futuriste, baptisé
Not For Wimps (NFW), qui a été
créé pour offrir aux passagers
une expérience de jeu en vol
stimulante et
intense.
Le fabricant
de
sièges
Contour Aerospace s’est
allié à Factorydesign pour
produire ce
prototype, qui
est non seulement technologiquement sophistiqué, mais qui reflète également la façon dont les passagers souhaitent occuper leur
temps durant un vol. Le design
est actuellement en phase de
conception mais a été produit
pour ouvrir le débat au sein de
l’industrie. (ia, avec prnewswire)
A l’aéroport international Indira Gandhi de New Delhi, un
avion de la compagnie aérienne
indienne IndiGo
a été retardé de
plusieurs heures
après qu’un des
passagers ait déclaré ne pas vouloir voler dans un avion piloté
par une femme.
L’avion, un Airbus A320, qui
devait effectuer la liaison
entre New Delhi et Mumbay, aurait dû décoller vers
8h10, heure locale. Un premier retard a été causé par
un intense brouillard, puis
ensuite, un des passagers, un
homme d’une cinquantaine
d’années, entendant la voix
d’une femme annonçant aux
passagers qu’elle était le commandant de bord, s’est levé
en déclarant : « Je ne veux pas
mourir ! Si elle ne peut pas
s’occuper de la maison, com-
ment pourrait-elle faire voler
un avion? ». Il a ensuite appelé
une hôtesse et a exigé à ce que
ce soit un homme qui soit aux
commandes, rapporte le magazine en ligne « crashaerien ».
L’homme a finalement été prévenu qu’il serait débarqué s’il
insistait, mais il n’a rien voulu
savoir et a, en effet, été sorti
de l’appareil ainsi que ses bagages. Le vol est parti, sans lui,
avec plus de deux heures de retard, mais la compagnie n’envisage pas de porter plainte.
(ia, photo : Indigo)
Voler sans brevet de pilotage ?
Possible, avec « FlyNano » !
Mi-avril, l’ingénieur aéronautique finlandais Aki Suokas
a présenté un extraordinaire
nouvel avion monoplace à l’expo « Aero » à Friedrichshafen
en Allemagne : le « FlyNano »,
qui pèse moins de 70 kg et atterrit et décolle sur l’eau.
L’utilisation quasi exclusive de
fibres de carbone a
permis au Flynano
d’atteindre ce poids
juste inférieur à 70
kg, limite qui détermine comment
un nouvel avion est
légalement classé.
Dans cette classe,
pour la plupart des
juridictions, il n’y
a pas de permis plus précisément, brevet de
pilotage - requis et juste un
minimum de formalités administratives est exigé.
Ce FlyNano décolle à partir
de 140 km/h, avec un plafond
à 3 km, son envergure est de
près de cinq mètres, avec une
masse maximale au décollage
de 200 kg (donc ni passagers ni
bagages !). Sa plage de vitesse
varie de 70 à 140 km/h.
Donc, suggestion pour tous
ceux qui seraient fatigués des
embouteillages de Libreville :
commandez vite votre FlyNano
sur http://www.flynano.com,
les prix varient entre 25.000
et 27.000 Euros (16.400 à 17.700
XAF)
(ia, photo : flynano)
17
Insolite
Aéroport de Knuffingen :
Vols directs vers tous
les continents !
Préparation de l’appareil
avant décollage
L’hôtel de l’aéroport
Les vacances d’été approchent, et si
jamais vous les passez en Europe et
vous êtes passionné d’aéronautique,
nous avons un bon tuyau pour vous :
visitez l’aéroport international de Knuffingen en Allemagne qui vient d’ouvrir
ses portes ! Le nom de cet aéroport ne
vous dit rien ? Pourtant, il s’agit du
plus grand aéroport au monde … en
miniature !
La ville imaginaire de Knuffingen est
située sur le réseau de train du plus
grand parc intérieur de maquettes
animées au monde, le Miniatur-Wunderland à Hambourg. Auparavant, ce
pays des merveilles du modélisme était
constitué principalement de trains miniatures (environ 1000 locomotives et
12 000 wagons ; le plus long train fait
14 mètres) sur plus de 15 km de minivoies ferrées, 8000 petites voitures et
véhicules, des bateaux, 400 000 LEDs
et ampoules, 5000 ponts et maisons,
250 000 figurines et 280 000 arbres.
1,4 mio. de touristes ont visité ce parc
l’année dernière, mais à partir de cette
18
année, ils seront sans doute encore
beaucoup plus nombreux, car depuis
début mai 2011, il dispose d’une autre
attraction fascinante : un aéroport international. Construite à l’échelle HO
(1/87ème), Knuffingen qui compte 6 000
habitants a ajouté à son infrastructure
la plus grande maquette d’aéroport au
monde. Celle-ci représente des avions
en phase de décollage ou d’atterrissage, des passerelles, des passagers, des
gens qui semblent se promener autour
des bornes et des véhicules. En plus du
train, l’aéroport «Knuffingen International» est desservi par des bus solaires !
Le tout est géré par ordinateur, au
départ d’un poste de commandement
composé d’environ 50 écrans, retransmettant les images des caméras vidéo
de surveillance de cet énorme trafic
miniature.
La conception et la réalisation de la
maquette ont duré six ans et ont coûté
3,5 millions d’Euros. 150 000 heures de
travail, 40 000 LED connectés à la main,
100 km de câble, 15 000 mini-figures,
1000 mètres de piste etc.
Insolite
Le lancement !
Ce n’est pas moindre que Niki Lauda,
lui-même propriétaire d’une compagnie
d’aviation, qui a procédé à l’ouverture
de cet aéroport, en poussant le levier de
démarrage, avec le maire de Hambourg
et les frères jumeaux et fondateurs du
Wunderland, Frederick et Gerrit Braun.
L’aéroport de Knuffingen sera ouvert 365
jours par an, avec près de 30 millions
de passagers miniature et environ 360
décollages et atterrissages par jour. Il
deviendra peut-être le hub le plus impor-
tant du monde, et son plus grand atout :
qu’on veuille se rendre en Chine ou partout en Afrique, les vols sont toujours
directs !
(ia, photos : Wunderland)
Le confort en toute sécurité
et aux meilleurs tarifs.
Libreville | Port-Gentil:
2 vols par jour, tous les jours
Libreville |
Koulamoutou:
2 vols par semaine Mercredi et Vendredi
Libreville |
Mvengue:
3 vols par semaine Mercredi, Vendredi et Dimanche
Libreville |
Oyem:
3 vols par semaine Mercredi, Vendredi et Dimanche
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Agence Nationale
de l’Aviation Civile
AGENCE NATIONALE DE L’AVIATION CIVILE
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