parcours de la cite historique

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parcours de la cite historique
PARCOURS DE LA CITE HISTORIQUE
Durée : environ 1 h 30 (agréable et accessible à tous)
Cours Honoré Cresp – point de vue – Place ou se passait les exécutions publiques, place ou J B GRENOUILLE devait être écartelé devant la foule et ou se
passa l’étrange changement d’atmosphère( pour le roman de Patrick SUSKIND), dessous la place arrivée de l’ancien funiculaire. Début du siècle, cette
place abritait un hospice civile.
2. . Musée Internationale de la Parfumerie (fermé pour travaux depuis 2 ans)
3.
au n°4 de la rue Jean Ossola, l’ancien hôtel de Clapiers-cabris, d’inspiration Aixoise, date des XVIIème et XVIIIème siècles.
4. au n° 5 de la rue Jean Ossola, les bâtiments d’angle de la rue Amiral de Grasse occupent l’ancien couvent des Dominicains, démoli sous l’Empire.
Au n° 10 de la rue Jean Ossola, la fontaine des Dominicains
5.
au n°14 de la rue Jean Ossola, l’Hôtel Luce où d’Artagnan, célèbre Mousquetaire du Roi, aurai habité. Les portes sont en noyer scuplté. Au n° 16 de la
rue Jean Ossola, l’ancien Hôtel de Villeneuve, du XIVème siècle, fut modifié aux XVIIIème et XIXème siècles.
6. au n°7 de la rue Gazan, l’hötel GAZAN de la PEYRIERE ancien Hôtel du Villeneuve : les armes du Général d’Empire Gazan ornent la porte de noyer.
7.
Place du Petit Puy, l’ancien podium est la plus ancienne place de la ville. La cathédrale Notre Dame du Puy (monument historique), XIIème, XIIIème et
XVIIIème siècles. C’est un parfait exemple du roman provençal. La nef étroite et haute est voûtée de lourdes ogives. Dans la collatéral droit, on peut
admirer trois toiles de Rubens (legs Perolle), dont le « couronnement d’épines » et « le Crucifié ». Dans la Chapelle du Saint Sacrement, le « lavement des
Pieds » par Fragonard. On remarquera des toiles de Bréa, Subleyras, Charles Nègre et Gaillard.
8.
Place Antoine Godeau
9. Place du 24 aôut, ancienne place du Grand Puy, elle fut le premier cimetière de la Ville. On y dispose d’une vue incomparable sur le Pays de Grasse.
10. Cour d’honneur de l’Hôtel de Ville. L’Hôtel de Ville occupe l’ancien palais épiscopal et sa tour, des XIIème, XIIIème, XIVème, et XVIIème siècles. Au
rez de chaussée, on remarque deux arceaux de la fin du XIIème siècle : au premier étage, la chapelle privée des évêques de Grasse (XIIème siècle) . Dans
la cour intérieure, on remarque une fontaine sculptée par Camille Rabuis en 1855, sculpteur grassois (XIXème siècle), qui symbolise la ville de Grasse et
le rayonnement de sa parfumerie.
11. rue de l’évêché, Une maison sur encorbellement des XIVème et XVème siècles, et une porte voutée du XIVème siècle.
12. place de l’évêché, les arcades de la fontaine sont des voûtes authentiques d’entrées d’anciennes caves et entrepôts de XVème et XVIème siècles.
13. place aux herbes, où s’est tenu l’un des grands marchés de la Ville
14. rue droite (deretta), principale artère de la ville médiévale. Au n° 24 de la rue droite, la Maison Doria de Roberti possède une remarquable cage d’escalier
Renaissance avec loggias.
15. rue de l’oratoire. Au n°12 de la rue de l’oratoire, maison médiévale du XIVème siècle à bossage avec une rangée de corbeaux, très bien conservée
16. au n°22 de la rue de l’oratoire, la maison natale du Général républicain Guidal, principal complice de la conspiration Malet contre Napoléon 1er (1812)
17. La chapelle de l’oratoire fut édifiée en 1632. Le portail et la fenêtre gothique de l’ancienne église des Cordeliers
(devenue par la suite la parfumerie Bruno-Court puis le Monoprix) ont été incorporés à cette façade.
18. place aux Aires, elle était autrefois réservée aux tanneurs. Le grand Canal des eaux de la Ville traversait la place de haut en bas. On y lavait les cuirs. Aux
n°2 et 4 de la place aux Aires, une ogive du XIIIème siècle a été mise à jour. Une fenêtre à colonette des XIVème et XVème siècles et une cage d’escalier
du XVIIIème siècle.
Au n°16 de la Place aux Aires, la maison de Lyle Taulanne possède une courette intérieure,
où l’on notera deux baies sternées des XIVème et XVème siècles.
Au n° 27 de la place aux Aires, l’Hôtel du Dauphin fut longtemps la seule auberge de la Ville. Au centre de la place on peut remarquer l’horloge du Marché (1802)
Au n°33 de la place aux Aires, la maison Isnard, avec un beau balcon de fer forgé, fut construite en 1781.
Isnard était un riche tanneur et négociant, père du conventionnel girondin Maximin Isnard, remarquable orateur révolutionnaire.
19. Place aux aires où se déroulait un grand marché provençal
20. Rue Amiral de Grasse, au n°18 l’Hôtel Court de Fontmichel (depuis 1774), auparavant Hôtel de Théas, date du XVIIème siècle.
Les salons sont décorés de toiles exécutées à Francfort dans la maison natale de Goethe, à la demande du Comte de Théas Thorenc qui s’y trouvait en qualité de
représentant de Louis XV en 1759.
21. Statue par Maillard représentant Jean-Honoré Fragonard et l’un de ses personnages féminins.
22. Palais des congrès –Cours Honoré cresp. Bâtiment fin XIXème siècle, ancien casino municipal. Gérard Philippe, originaire de Grasse, y fit ses débuts.
1.
On pourra également Découvrir :
A.
Ancien Mont de Piété , 1759 , il s’agit de l’ancien Hôtel de Villeneuve-Bargemon du XVIIIème siècle.
B. La Tour de l’Horloge
C. Porte Neuve. Modifié en 1763, c’est la seule porte fortifiée de la ville parfaitement conservée.
D. La chapelle Saint Michel, XVIIIème et XIXème siècles
E. Une ancienne maison de notable des XIVème et XVIème siècles
F.
Rue Rêve Vieille (rue où les impots étaient perçues). Une maison sur arcades, des XVème et XVIème siècles, où l’ancien impôt ‘le Rêve » était perçu. Au n°
11 de la rue Rêve Vieille, la maison natale de Mougins-Roquefort, Maire, député aux états généraux. Au n°13 de la rue Rêve Vieille, la porte Louis XV. Au
n°16 de la rue Rêve Vieille, l’Hôtel de Villeneuve, du XVIIIème siècle. Au XIVème siècle, l’extrémité de la rue marquait la fin de la ville.
G. Rue Repitrel une Maison du XIVème siècle
H. Rue Tracastel (Rétro Castellum) elle est située à l’extérieur du premier noyau urbain de la ville médiévale, constitué à l’origine par les places du Petit et
Grand Puy, l’évêché et la cathédrale. La chapelle Saint Thomas datge du XVIIème siècle, remarquable et rare exemple de baroque provençal.
I.
Place de la poissonnerie, où se tenait le marché aux poissons
J.
Place des Sœurs, n°11, l’Hôtel Russan de Thorenc est une ancienne maison de notable du XIVème siècle
K. Rue de la Fontette
L. Place de la Foux, c’est de là que la principale source de la Ville alimentait de grands lavoirs et les ateliers des tanneurs grassois.
M. Place de la Roque, La Maison Tournaire : un faux monumental, Albert Tournaire, architecte niçois lauréat du grand prix de Rome au tempérament farceur,
fit le pari de faire classer monument historique du XIVème siècle une fausse façade qu’il avait plaquée sur une maison du XVIIIème siècle. Il réussit son
pari, puisqu’un arrêté du 21 octobre 1932 a validé le classement avec quatre siècles d’erreur.