Fiche de présentation

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Fiche de présentation
JEUDI 14 JANVIER 2016
OPÉRA NATIONAL DE PARIS
‘ LES BALLETS RUSSES ’
LE SPECTRE DE LA ROSE
ARGUMENT
Jean-Louis Vaudoyer, d’après le poème de Théophile Gauthier
MUSIQUE
L’invitation à la Valse de Carl Maria von Weber
© Sébastien Mathé
ORCHESTRATION
Hector Berlioz
CHORÉGRAPHIE
Mikhaïl Fokine, réglée par Pierre Lacotte
DÉCORS ET COSTUMES
D’après Léon Bakst
L’APRÈSMIDI D’UN FAUNE
MUSIQUE
Prélude àS»(WYuZTPKPK»\UMH\UL de Claude Debussy
CHORÉGRAPHIE
Vaslav Nijinski, réglée par Ghislaine Thesmar
DÉCORS ET COSTUMES
Léon Bakst
LE TRICORNE
MUSIQUE
El sombrero de tres picos de Manuel de Falla
LIVRET
Gregorio Martinez, d’après la nouvelle El sombrero de tres picos
de Pedro Antonio Alarçon
CHORÉGRAPHIE
Léonide Massine, réglée par Suzanne Della Pietra
Au début du siècle dernier, les Ballets Russes de Serge
Diaghilev bousculaient les conventions et ouvraient grand la
porte à la modernité, initiant la collaboration entre peintres,
musiciens et chorégraphes d’avant-garde. Voici réunie
l’élite artistique de l’époque en une affiche vertigineuse :
Debussy, Stravinsky, Falla, Picasso, Bakst, Massine, Nijinski,
Fokine... Pour autant, cet hommage réunit des œuvres de
périodes différentes et révèle une diversité d’inspiration
insoupçonnée, du romantisme épanoui du Spectre de la
Rose et de l’érotisme fauve de l’Après-midi d’un faune à
la fête tragique de Petrouchka et à l’évocation espagnole
du Tricorne. Ces célèbres ouvrages, présentés dans leur
insurpassable chorégraphie d’origine, témoignent de ce
que fut et demeure cette audacieuse aventure artistique.
DÉCORS ET COSTUMES
Pablo Picasso
PETROUCHKA
MUSIQUE
Igor Stravinsky
LIVRET
Igor Stravinsky
Alexandre Benois
CHORÉGRAPHIE
D’après Mikhaïl Fokine, réglée par Patrice Bart
DÉCORS ET COSTUMES
D’après Alexandre Benois
Les Étoiles, les Premiers Danseurs et le Corps de Ballet
Orchestre de l’Opéra national de Paris
DIRECTION MUSICALE
Vello Pähn
DURÉE DU SPECTACLE
2h06 dont 1 entracte de 20 min
ARGUMENT
LE SPECTRE DE LA ROSE
Au lever du rideau une jeune fille rentrée du bal, vaincue par la fatigue, s’endort dans un fauteuil. Dans son
rêve, la rose qu’elle tient à la main devient un génie qui lui prodigue des caresses et qui disparaît à l’aube.
Le Spectre de la rose, c’était d’abord l’une des œuvres les plus inspirées de Fokine. L’une des plus apparemment
simples. Rien d’inutile, rien de faussement brillant. La virtuosité transcendante mise au service du sentiment.
Un seul mouvement, un seul souffle semble animer cette danse, jamais interrompue par le moindre clin
d’œil. À aucun moment le spectre ne redevient le partenaire, le cavalier de la belle endormie, les bras, libérés
de toute étiquette classique, ne sont plus occupés à se conformer aux positions correctes. Ils chantent, ils
vivent, ils parlent et leur langage, qui est à la fois celui de Fokine et celui de ses interprètes, est l’un des plus
fluides qui se soit jamais dansé.
L’APRES-MIDI D’UN FAUNE
L’argument du ballet n’est pas l’adaptation du poème de Mallarmé, mais une scène qui le précède.
Sur un tertre un faune se réveille, joue de la flûte et contemple des raisins. Un premier groupe de trois
nymphes apparaît, suivi d’un second groupe qui accompagne la nymphe principale. Celle-ci danse au centre
de la scène en tenant une longue écharpe. Le faune, attiré par les danses des nymphes, va à leur rencontre
pour les séduire mais elles s’enfuient. Seule la nymphe principale reste avec le faune ; après le pas de deux,
elle s’enfuit en abandonnant son écharpe aux pieds du faune. Celui-ci s’en saisit, mais trois nymphes tentent
de la reprendre sans succès, trois autres nymphes se moquent du faune. Il regagne son tertre avec l’écharpe
qu’il contemple dans une attitude de fascination. La posant par terre il s’allonge sur le tissu.
LE TRICORNE
Dans l’Espagne de Goya, le nouveau corregidor (gouverneur de la province coiffé d’un tricorne - d’où le titre
du ballet) tente de courtiser une meunière et, pour se débarrasser du mari, le fait arrêter par ses gardes.
Repoussé par la jeune femme, le séducteur recule et tombe dans la rivière. Il en ressort trempé, et va dans
la maison du meunier afin d’échanger ses vêtements contre ceux du propriétaire absent. Celui-ci, ayant
échappé aux gardes, surprend le gouverneur chez lui, et se croyant trahi par sa femme, le menace. Effrayé,
le corregidor s’enfuit mais ses gardes, trompés par les habits qu’il porte, lui donnent des coups de bâton.
Débarrassés de l’importun, le meunier, sa femme et leurs amis expriment leur joie dans une brillante jota
finale. Cette œuvre est l’un des rares ballets classiques incluant d’authentiques pas de flamenco.
PETROUCHKA
Sur le champ de foire de Saint-Pétersbourg, pendant le carnaval, un magicien montre à la foule de badauds
ses trois marionnettes : Petrouchka, la Ballerine et le Maure. Derrière le castelet - où les pantins prennent
vie - un drame se joue, car Petrouchka – sorte de Pierrot pathétique – aime la Ballerine qui n’a d’yeux que
pour le Maure…
« Le ballet joue sur la frontière entre réel et imaginaire. Fokine et Nijinski ont peuplé la foire de personnages
variés et pittoresques, certains réalistes comme les cochers ou les danseuses des rues, d’autres à la limite
du fantastique comme le diable bondissant. Cela donne au thème classique du contraste entre la solitude
tragique du héros et la joie collective de la fête une dimension particulière, inscrivant d’emblée Petrouchka
parmi les œuvres majeures du XXe siècle. » Sylvie Jacq-Mioche
Ouverture des portes à 18h45, représentation à 19h30
Prochain rendez-vous :
Le Vaisseau Fantôme de Richard Wagner les 21 et 28 janvier 2016 à 19h30
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Mécène des retransmissions audiovisuelles
de l’Opéra national de Paris