NOUVEAUTÉS SECTEUR MUSIQUE AUTOMNE 2015

Transcription

NOUVEAUTÉS SECTEUR MUSIQUE AUTOMNE 2015
NOUVEAUTÉS SECTEUR MUSIQUE
AUTOMNE 2015
CHANSON FRANÇAISE, ROCK FRANÇAIS...
Charles Aznavour « Encores » (à 91 ans, Aznavour ne compte pas prendre sa retraite et sort
son 51è album, un album sous le signe des souvenirs et de la mélancolie. Composé et écrit
par lui-même, « Encores » fait la part belle aux instrumentations soignées et classiques
(piano, cordes, accordéon))
Babx « Cristal automatique #1 » (afin de laisser libre cours à sa créativité, Babx
a créé son propre label sur lequel il sort ce recueil de poèmes mis en musique.
Intransigeant, expérimental, aventureux, sensuel et sensible, « Cristal
automatique #1 » redonne toutes ses lettres de noblesse à la chanson et à la
poésie. De longues digressions musicales en murmures, de comptines
subversives en montées urgentes, de déclamations en transes, Babx place la
barre très haut. Coup de cœur absolu!!)
Izia « La vague » (après deux albums anglophones et d'inspiration rock seventies et pop, Izia
opère un virage encore plus grand en optant pour la langue française et une musique orientée
electro-pop aux relents dancefloor et cold-wave)
François Guernier « De la boue sous le ciel » ("De la boue sous le ciel" est un
album de chansons poétiques mises en musique et chantées par François
Guernier à partir de textes écrits entre 1914 et 1918, reflets d'un quotidien
difficile infligé aux hommes et aux femmes durant la Première Guerre Mondiale.
Ces personnes ont pu témoigner de leur expérience à travers des mots, des
vers, des cris poétiques. Coup de cœur!!)
Le Noiseur « Du bout des lèvres » (Le Noiseur accouche ici d'une véritable
œuvre cinématographique tant les climats et les textes nous renvoient à des
images, des histoires d'amour déçues, difficiles, ténébreuses. Élégante,
magnifiquement arrangée et écrite, « Du bout des lèvres » s'avère une odyssée
addictive. Coup de cœur!!)
Annie Cordy « Best of » (tous les plus grands succès de la truculente dame de la chanson
française!!)
Le Trottoir d'en Face « Nulle ombre » (parcourant les scènes depuis plus de 6
ans déjà, le Trottoir d'en Face propose un joyeux métissage musical entre rock,
chanson et reggae. Tour à tour énergiques, avec un son rock audacieux et
séduisant, aux balades savoureuses et aux histoires baignées dans nos
quotidiens, les chansons de « Nulle ombre » nous promènent sur les trottoirs
d'en face)
Pierre Vassiliu « Qui c'est celui-là ? » (album comprenant des morceaux cultes de ce
chanteur français injustement méconnu, entre bossanova, jazz, humour et folk)
Baden Baden « Mille éclairs » (Baden Baden réussit à donner plus d'aspérité à
sa pop française, aussi bien dans la qualité de ses compositions que dans la
profondeur de ses textes. Plus de nuances, plus de gravité, pour un album réussi
et maîtrisé)
Autour de Lucie « Ta lumière particulière » (après 11 années de
silence, Autour de Lucie est de retour sous la forme d'un duo constitué de la
chanteuse Valérie Leulliot et du multi-instrumentiste Sébastien Lafargue. Ce nouvel album
surprend car il s'avère énergique, entre rock et danse, et leur pop française alterne
acoustique, électricité et électronique. De belles retrouvailles)
Fabien Boeuf « Dans les cordes » (sur ce 3è album, Fabien Boeuf revisite des
titres de son répertoire et accouche de nouveaux morceaux accompagné de
musiciens n'utilisant que des cordes (violon, violoncelle, basse, beatboxer et
guitare). Une chanson-folk nostalgique et rythmée)
Serge Reggiani « Intégrale des albums studio 1968 - 2002 » (cette intégrale de
Reggiani regroupe les 19 albums et les chansons hors-album parues chez Polydor.
Incontournable!!)
Presque oui « De toute évidence » (il est temps de rendre justice à l'immense
talent de Thibaud Defever alias Presque Oui. On retrouve cette beauté du verbe,
ces métaphores inspirées, ces harmonies graciles, cette authenticité. Coup de
cœur!!)
Rue de la Muette « Ombres chinoises » (6è album pour Rue de la Muette où
l'on croise des histoires de gens ordinaires et de figures mythiques sur des airs
d'accordéon, le groupe simplifie sa musique et touche juste, entre chanson néoréaliste, valse et poésie)
Romain Humeau « Vendredi ou les limbes du Pacifique »
(commande de France Culture, Romain Humeau, leader d'Eiffel, adapte le
roman de Michel Tournier. Le récit est confié à Denis Lavant tandis qu'il
compose 17 instrumentaux et 8 chansons originales. Avec la participation de
deux musiciens amis et de l'Orchestre National de Radio France, il offre un
merveilleux écrin à cette œuvre littéraire, lui conférant un souffle épique. Coup
de cœur!!)
Dominik Nicolas « La beauté de l'idée » (le guitariste-compositeur et cofondateur d'Indochine revient sur le devant de la scène avec un album qui
célèbre toutes les facettes de son ancien groupe : une pop française mâtinée de
new-wave, de rock et d'electro-pop)
ROCK, POP, FOLK, METAL, PUNK, POST-ROCK...
Will Butler « Policy » (échappé d'Arcade Fire, Will Butler lache un (trop) court
album solo qui passe en revue toutes les influences qui l'ont façonné. Du rock
indé des Pixies au post-punk dansant des Talking Heads en passant par le
rock'n'roll des origines et le rock-soul, le canadien séduit et livre huit pépites.
Coup de cœur!!)
Death Cab for Cutie « Kintsugi » (après le départ du guitariste et producteur
fondateur du groupe, Death Cab est de retour avec un opus maîtrisé de bout en
bout, étalant toute la richesse de leur rock indé mélancolique mâtiné de pop)
Jenny Lysander « Northern folk » (découverte par Piers Faccini
qui produit et arrange son premier album, la jeune suédoise Jenny
Lysander a l'étoffe d'une grande dame de la folk. Sa voix fabuleuse
et éminemment sensible survole des mélodies folk intemporelles et
magnifiques. Coup de cœur!!)
Villagers « Darling arithmetic » (l'irlandais et leader des Villagers, Conor O'Brien,
possède un talent certain pour l'écriture et les mélodies. Refusant de réaliser
deux fois le même album, il choisit de revenir à la plus grande simplicité, pour
notre plus grand bonheur tellement les compositions rivalisent de beauté. Sa mélancolie folk
trouve le ton juste avec des arrangements dépouillés (violoncelle, touches de piano, mellotron,
caisse claire). Un opus d'une grande sensibilité, coup de cœur!!)
The Byrds « Fifth dimension » (troisième album des Byrds, « Fifth dimension » est l'un de
leurs meilleurs, conjuguant folk et psychédélisme avec brio. Parlant ouvertement de drogues
et d'expériences planantes, il possède quelques-unes des chansons les plus réussies des
Byrds)
Jacco Gardner « Hypnophobia » (après le succès de son premier album, Jacco
Gardner livre son 2è opus toujours sous les auspices d'un psychédélisme
enjoué et libre. « Hypnophobia » s'inscrit néanmoins dans la droite lignée de son
prédécesseur même s'il se démarque par une recherche du côté des musiques
de film des 60's et 70's)
Birth of Joy « Prisoner » (nouvel album pour ce trio hollandais qui revisite en l'espace de 11
titres toutes les facettes de ce qui constitue le rock. Psychédélisme, stoner, prog, rock'n'roll,
grunge, indus, etc, Birth of Joy livre un opus énergique et talentueux)
Soak « Before we forgot how to dream » (cette jeune irlandaise dépeint avec
force et talent le passage de l'adolescence à l'âge adulte dans ses compositions
pop-folk mélancoliques. Avec sa voix gracile et cristalline, Soak nous entraîne
dans son univers acoustique où la beauté guide chaque note, le tout servi par
des arrangements somptueux. Coup de cœur!!)
Palma violets « Danger in the club » (les anglais se sont replongés dans leurs disques des
MC5 et de Birthday Party afin de nous servir un rock garage punk du plus bel effet.
Grandiose!!)
Thee Oh Sees « Mutilator defeated at last » (avec Ty Segall dans son genre,
John Dyer, leader des Thee Oh Sees, survole de très haut la scène garage-rock
psyché californienne, et même planétaire. Avec une productivité folle (un album
par an, sinon plus), on se demande où il va chercher l'inspiration, car chaque
livraison évite les répétitions et l'ennui. Il parvient ainsi à se renouveler grâce à
un sens des nuances et des mélodies, tout en conservant cette structure
musicale propre à son groupe. Coup de cœur!!)
Pink Floyd « Ummagumma » (après le départ de Barrett, le Floyd poursuit
l'aventure avec « A saucerful of secrets » et s'offre une liberté totale dans le
double album « Ummagumma » où l'expérimentation demeure le maître-mot. Le
disque studio laisse chaque musicien accoucher de ses compositions (une suite
aux claviers pour Wright, un morceau bucolique et un autre halluciné pour
Waters, une suite en trois parties dédiée aux guitares de toutes sortes pour
Gilmour, et une suite autour de la batterie pour Mason, le tout poussant à fond les effets
stéréo). Le 2ème disque réinterprète en live 4 morceaux énormes du groupe, des morceaux
rallongés, développés différemment. Indispensable!!)
Sophie Hunger « Supermoon » (la suissesse accouche d'un 5è album lunaire,
magnifique et inspiré, chevauchant les vagues d'un folk crépusculaire, d'un rock
indé mouvant et électrique, et d'une chanson française éthérée. Coup de cœur!!)
The Wombats « Glitterbug » (le trio anglais nous offre un album
d'electro-pop dansant aux paroles souvent sombres qui
contrastent avec le côté disco des compositions)
Patrick Watson « Just another ordinary day » (premier album autoproduit en
2003, « Just another ordinary day » ressort en 2007 sur le label Secret City
Records pour le plus grand plaisir de nos oreilles. D'une sensibilité sans concessions, cet
opus dénote une certaine urgence dans chaque composition, emmenée par le piano et les
parties vocales. Le côté « chambriste » du groupe propulse les morceaux dans la
stratosphère, et développe un rock aérien et nocturne. Coup de cœur!!)
Syd Barrett « The madcap laughs » (après son départ de Pink Floyd pour
cause de problèmes liés à la drogue, Syd Barrett trouve tout de même les
ressources pour accoucher de son premier album solo, aidé par Gilmour et
Waters et certains membres de Soft Machine. Plus dépouillé que le premier
album des Floyd, « The madcap laughs » est une ode à l'évasion et à la poésie,
calme et bucolique, aventureux et pop. Indispensable!!)
Paul Thomas Saunders « Beautiful desolation » (ce jeune anglais sort un
premier album étonnant car mature et original, audacieux et brillant. Avec des
orchestrations riches et un chant sensible, Paul Thomas Saunders dévoile une
pop atmosphérique qui fait parfois penser à Jonsi et Sigur Ros, aussi bien pour
la mélancolie présente que pour le côté cinématographique des morceaux. Coup
de cœur!!)
Mountain « Original album classics » (groupe légendaire de blues rock américain, Mountain
alternait entre des lignes mélodiques et un blues-rock plus agressif dont les riffs faisaient
penser au hard-rock)
Nordic Giants « A séance of dark delusions » (ce duo anglais de Brighton
alterne avec brio moments de calme et de plénitude avec des envolées
progressives énergiques. Cette musique contrastée s'apparente à un paysage
enneigé d'où s'échappent parfois des geysers. Guitares, piano, cordes, touches
électroniques, apparitions vocales, le post-rock de Nordic Giants fait preuve
d'une grande sensibilité. Coup de cœur)
Of Monsters and Men « Beneath the skin » (le quintet islandais est de retour avec un opus
plus construit et plus produit, alternant morceaux énergiques au style caractéristique (des
hymnes) et morceaux plus intimes. De l'indie-pop de très bonne facture)
Torche « Restarter » (premier opus chez Relapse Records, « Restarter » délivre un bon rock
heavy lourd et teinté de sludge, le tout saupoudré de mélodies imparables)
Steven Wilson « Hand. Cannot. Erase. » (le multi-instrumentiste, producteur,
compositeur, génie aux multiples facettes (Porcupine Tree, No-Man, etc.), Steven
Wilson est de retour avec un 4è opus solo qui reprend toutes ses influences
passées en un merveilleux opus inspiré et lumineux. Progressif, rock indé, pop
atmosphérique, touches électroniques, riffs heavy, tout y passe avec feeling sans
tomber dans la redite. Coup de cœur!!)
The Soft Moon « Deeper » (le groupe californien obsède par son univers d'une
noirceur post-industrielle, entre blizzards claustrophobes et textes sombres. Les
influences post-punk côtoient l'electro-indus, les mélodies vocales mises en
avant rendent accessibles les compositions. Coup de cœur!!)
Errors « Lease of life » (le trio écossais a bien évolué depuis ses débuts math-rock, post-rock,
tendant vers une musique post-electro puisant dans les synthés analogiques et les rythmiques
linéaires. « Lease of life » démontre son originalité en créant un univers
particulier
où
nappes
atmosphériques,
mélodies
vocales
poppy,
expérimentations sonores et beats electro bâtissent un opus homogène et
aventureux)
Faith No More « Sol invictus » (après tant d'années, le nouvel album de Faith
No More est un événement. On retrouve le style inimitable du groupe qui nous emmène dans
toutes les sphères du rock, entre rock heavy, metal et punk et rock sixties, crooner, folk-rock,
rythmiques mariachis ou valse funèbre. La voix protéiforme de Patton n'a rien perdu de sa
superbe, entrez dans le carnaval doux-dingue des FNM)
Ceremony « The L-shaped man » (loin du punk-hardcore de ses débuts,
Ceremony se plie à ses démons intérieurs et livre un album post-punk empreint
de désespoir et de mélancolie, mais avec toujours cette rage rentrée, cette
urgence qui n'est pas sans rappeler Joy Division)
Refused « Freedom » (bien sûr, « Freedom » n'est pas « The
Shape... », leur chef-d'oeuvre absolu qui marque encore aujourd'hui le paysage
du hardcore par son côté visionnaire et décalé, politique et artistique.
Cependant, les suédois ne sont pas en reste et ils choisissent de se démarquer
par une ouverture musicale plus grande sur certains titres (accents funk, section
cuivrée, refrain pop, incursions acoustiques). Et on retrouve aussi l’intensité, les
décalages rythmiques, et les punchlines braillées d’antan sur d'autres. Un retour gagnant,
coup de cœur!!)
MUSIQUE CLASSIQUE ET CONTEMPORAINE
Gidon Kremer « New seasons » (le violoniste Gidon Kremer est devenu une
référence aujourd'hui dans le monde de la musique contemporaine. Il revient
avec un nouvel enregistrement du 2ème concerto pour violon de Glass avec son
ensemble Kremerata Baltica. Le programme contient aussi deux œuvres courtes
de Pärt et d'Umebayashi, et une œuvre de Kancheli. L'ensemble fait écho au
travail sur le son et l'âme qui habite la musique de ces compositeurs.
Magnifique, coup de cœur!!)
Erkki-Sven Tüür « Arkamine » (voilà le premier enregistrement mondial
d'« Arkamine », pièce pour choeur mixte et orchestre de chambre, axée sur le
mystère de la renaissance de la nature au Printemps, entre conception
chrétienne et paganisme. La seconde œuvre est une œuvre chorale a cappella
basée sur des poèmes d'Ernst Enno. La 3è est une pièce pour cordes, « Insula
deserta », datée de 1989, qui a permis au compositeur estonien de percer sur la
scène internationale. Ce programme majestueux évoque la beauté du monde et démontre la
qualité d'écriture de Tüür. Coup de cœur!!)
Konstantia Gourzi « Music for piano and string quartet » (pour son premier
enregistrement pour ECM, la compositrice grecque basée à Munich nous
présente sa musique récente entre miniatures pour piano, travaux pour quatuors
à cordes, et piano. Un monde original, introspectif, une réflexion sur l'identité et
la construction de soi. Coup de cœur!!)
Philip Glass « Heroes / Low symphony » (le compositeur américain Philip Glass
s'inspire des albums « Low » et « Heroes » composés par Bowie et Eno. Il en tire
une musique symphonique inspirée par la liberté et l'expérimentation de ces
deux pierres angulaires de la musique du 20è siècle. Coup de cœur!!)
Delalande « Leçons de ténèbres » (lorsque Lalande quitte cette vallée de
larmes, sa notoriété est à son apogée ; entre 1725 et 1730, il a été le musicien le plus
programmé à Paris. On se presse pour entendre ses motets, notamment les trois Leçons de
Ténèbres et le Miserere à voix seule destinés aux offices de la Semaine sainte. De nombreux
compositeurs avaient déjà proposé leur vision des Leçons dans la France du Roi soleil, faisant
de l'Office des Ténèbres un véritable événement mondain. Fidèle à cette esthétique, Lalande
saura exploiter cet art de l'ambiguïté, tout en se détournant de la tradition)
Szymanowski, Stravinsky « Szymanowski - Stravinsky » (quel magnifique
programme nous ont concocté la violoniste Solenne Païdassi et le pianiste
Frédéric Vaysse-Knitter en confrontant le néo-classicisme de Stravinsky et le
néo-romantisme de Szymanowski. Leur interprétation est sans faille, l'intonation,
la technique, la couleur. Coup de cœur!!)
Tchaikovsky « Iolanta » (la sublime Anna Netrebko et le talentueux chef d'orchestre
Emmanuel Villaume nous offrent une nouvelle fois une interprétation magnifique d'une œuvre.
L'opéra de Tchaikovsky est ici transcendé par les ensembles, la partition est exceptionnelle,
sensible et inspirée, grandiose et belle)
Sviatoslav Richter « Sviatoslav Richter (The Complete Album Collection) » (ce
coffret regroupe l'ensemble des enregistrements live et studio effectués par la
légende soviétique du piano, Sviatoslav Richter pour les labels RCA et Columbia.
Six de ses légendaires concerts au Carnegie Hall d'octobre à décembre 1960
sont ainsi présents pour la première fois ici, mais aussi son récital au Théâtre de
la Mosquée en 1960, sans oublier tous ses disques prestigieux. Incontournable!!)
MUSIQUES ÉLECTRONIQUES
Jon Hopkins « Late Night Tales » (le prodigieux talent de l'electronica rêveuse
et de la techno ambient rejoint les rangs de la prestigieuse collection des « Late
Night Tales » qui demande à un artiste de livrer un mix de ses morceaux
préférés. On navigue donc ici entre electronica, néo-classique, ambient, techno
douce, folk, pop indie. Coup de cœur!!)
Jay-Jay Johanson « Opium » (déjà le 10è album pour le crooner qui renoue ici avec le triphop et l'electro-jazz de ses débuts. Magnifique!!)
Prefuse 73 « Rivington Nao Rio » (le prodige de l'abstract-hiphop mélodique est
de retour en grande forme avec un opus attaché au détail et à la déstructuration,
comme à la grande époque. Le groove n'est jamais loin, Prefuse 73 a encore de
belles choses à dire)
Lapalux « Lustmore » (ce jeune producteur anglais démontre avec
ce second album tout son talent à créer un groove enfumé, entre arrangements
jazzy et moiteur soul. Quelques incursions house et des beats directs donnent
un côté plus pop à ses compositions tandis que des sonorités rétro-futuristes et
des rythmiques bancales dévoilent un côté expérimental qui enrichissent
considérablement son univers)
Saycet « Mirage » (on retrouve dans ce 3è opus de Saycet cet univers onirique
oscillant entre electro-trip-pop et electronica rêveuse. Les voix masculines et
féminines se répondent à merveille sur des compositions accrocheuses et plus
pop)
Acid Arab « Acid arab collections » (les deux producteurs ont fait appel à des
producteurs et ont réuni des morceaux correspondant à leurs projets avant d'en tirer des edits
pour Acid Arab. Ou comment réunir musique orientale et acid-house!!)
Portico « Living Fields » (autrefois quartet, Portico se réinvente après le départ
de Nick Mulvey. Plus électronique, orienté vers les ambiances et les textures
sonores, le trio fait appel à des amis chanteurs (le leader des Alt-J, Jono
McCleery et Jamie Woon). Le résultat est transcendé par les prestations vocales
et les influences jazz-soul qui parcourent chaque note. Coup de cœur!!)
Skrillex & Diplo « Skrillex & Diplo present Jack Ü » (la réunion de ces deux producteurs
faiseurs de hits et amoureux de bass music ne pouvait accoucher que d'un album puissant,
lourd et taillé pour le dancefloor)
Howling « Sacred ground » (duo improbable formé de Ry X (the Acid) et du Dj
Ame, Howling crée une musique originale entre electro-pop et techno minimale
atmosphérique)
Squarepusher « Damogen furies » (le vétéran du label Warp n'a
rien perdu de sa verve et de son énergie, en témoigne cette
nouvelle sortie « coup de poing ». Entre drill'n'bass, dubstep et IDM,
Squarepusher aligne les hits sur fond de mélodies naïves, de nappes ambient,
d'agressions sonores, de syncopes sauvages, et de décors apocalyptiques.
Coup de cœur!!)
MUSIQUES TRADITIONNELLES, WORLD MUSIC, REGGAE
Isabelle Bazin « Et de lumière ! » (la lyonnaise parcourt depuis longtemps
l'univers des musiques traditionnelles, seule ou dans diverses formations. Entre
compositions et adaptations du répertoire traditionnel, Isabelle Bazin livre un
album magnifique et inspiré, un folk contemporain mêlant trad et jazz. Coup de
cœur!!)
Ciac Boum « Ciac Boum volume 3 » (le trio poitevin n'a pas son pareil pour faire danser les
foules, leur énergie est contagieuse et ils insufflent à ces airs traditionnels un souffle de
modernité)
McDonnell Trio « It's a long way to Tipperary » (ce trio irlandais revisite avec talent et à la
sauce folk des chansons de la Grande Guerre. De l'Irlande à la France, de l'Allemagne aux
Etats-Unis, ce programme réunit en chansons les regards croisés de tous ces peuples alliés
ou ennemis face à la guerre)
Tadusak « Bide luzea ternuarat » (tous issus de groupes de musique
traditionnelle basque, les membres de Tadusak se penchent ici sur la tradition
maritime basque, et notamment sur le voyage vers Terre-Neuve. Ils créent de
magnifiques chansons aux nombreuses facettes émotionnelles (vie commune,
naufrage, amours, nostalgie, conditions de travail, etc.) et s'inspirent aussi de
chants traditionnels (zaloma, chant de travail du 16è siècle, chant anonyme du
17è siècle). Coup de cœur!!)
Denez Prigent « Ul liorzh vurzhudus / An enchanting garden » (après plus d'une
décennie de silence discographique, Denez Prigent s'est ressourcé et emmène
sa musique celtique vers les contrées orientales. Ainsi, les amours légendaires
ici narrées ont le goût du voyage, invitent les percussions orientales et autres
violons tziganes. Coup de cœur!!)
Titi Robin « Taziri » (inspiré par le blues et les cultures de la Méditerranée, Titi Robin
confronte sa musique avec le blues de l'Afrique, et plus particulièrement ici avec le Maroc)
Rozenn Talec & Lina Bellard « Leiz an dorn » (ce duo chant-harpe nous
plonge dans les chants traditionnels de Basse-Bretagne, les Gwerziou. Le chant
expressif est magnifiquement accompagné par un style de harpe original et
empreint de multiples influences world)
Rivière Noire « Rivière Noire » (ce trio navigue entre musique populaire
brésilienne, folk mandingue et production à la française. Les instruments maliens se greffent à
merveille sur les effluves électriques brésiliennes et les arrangements modernes du
producteur Jean Lamoot (Bashung, Noir Désir, Salif Keita))
Spiro « Welcome joy and welcome sorrow » (ce quatuor anglais originaire de
Bristol mélange allègrement tradition folk et musique contemporaine. Avec deux
membres à la formation classique et deux autres venant de la sphère post-punk
indie, Spiro crée une musique très originale, intense et passionnée, vibrante et
intime, mélancolique et dansante. Elle emprunte tout autant à la sphère
folklorique qu'aux schémas musicaux d'un Steve Reich ou d'un Philip Glass.
Leurs compositions sont toujours portées par un souffle épique et un rythme qui transcendent
les genres et nous emportent dans leur poésie unique. Coup de cœur!!)
Blundetto « World of » (derrière ce pseudonyme se cache le programmateur de Radio Nova,
Max Guiguet, qui nous sert ici son cocktail de reggae-soul-dub-jazz onirique)
JAZZ, BLUES, SOUL, FUNK
Alabama Shakes « Sound & color » (après l'immense succès de leur premier
album, les Alabama Shakes étaient attendus au tournant. Miracle, « Sound &
color » ne faillit pas aux espoirs et aux attentes des fans, et va encore plus loin.
En élargissant encore plus leurs influences musicales, ils projettent leur soulrock dans le futur, insufflant rhythm'n'blues, garage, nu-soul et gospel dans leurs
compositions. La formidable voix de Brittany Howard nous rappelle à quel point
elle remue les tripes. Entre tradition et modernité, LE groupe à suivre. Coup de cœur!!)
Naïssam Jalal & Rhythms of Resistance « Osloob Hayati » (la flûtiste francosyrienne Naïssam Jalal et son quintet cosmopolite jouent un jazz libre, métissé et
ouvert, entre musique savante, jazz et musique orientale. Les huit thèmes de
l'album sont magnifiques et sont sublimés par les improvisations des musiciens.
Coup de cœur!!)
Richard Galliano & Sylvain Luc « La vie en rose » (les deux virtuoses se
retrouvent autour d'Edith Piaf et de Gus Viseur, reprenant à leur compte les
thèmes de leurs chansons et de leurs compositions. Avec habileté et sensibilité,
les deux instruments se rejoignent à la perfection, délivrant un jazz magnifique
tout d'harmonies et d'improvisations. Coup de cœur!!)
Marius Neset « Pinball » (le jeune saxophoniste affirme ici tout son génie et sa virtuosité. En
quintet, il arpente les rivages d'un jazz contemporain flirtant avec le post-romantisme et la
world music. La richesse rythmique et harmonique se mêle à des mélodies fines et des
phrasés très bien sentis)
Peirani, Paier, Gizavo, Carstensen « Jazz at Berlin Philharmonic IV : accordion
night » (le Festival de Berlin se renouvelle en créant des nuits thématiques, ici
une nuit de l'accordéon qui réunit 4 couples de musiciens nous livrant quelques
unes de leurs compositions. On croise donc Peirani et Parisien pour des
morceaux fabuleux, Paier et Valcic complices, Gizavo et Nguyên Lê, et
Carstensen et Baldych)
J.J.Johnson « The eminent vol 1 » (véritable légende du trombone, J.J.Johnson
jouait tellement délié que l'on pensait avoir affaire à un trompettiste. Avec son
son tout en rondeur et sa technique, il devint le tromboniste le plus doué du bebop. Incontournable)
Paul Bley « Play blue (Oslo concert) » (album solo capturé en concert à Oslo,
« Play blue » démontre toutes les qualités d'improvisateur de Paul Bley, pionnier
du free. Ici, la radicalité et l'expérimentation sont présentes, les changements de rythme et de
musicalité sont légions, les surprises aussi. Un album austère et libre)
Kyle Eastwood « Time pieces » (ce programme démontre tout l'amour que porte
le contrebassiste pour le hard-bop et les mélodies, mélodies qui laissent toute
latitude aux sidemen de développer des chorus et autres soli très bien sentis. La
contrebasse est impeccable, groovy et présente)
Roberto Fonseca & Fatoumata Diawara « At home » (enregistré live à
Marciac, ce cd offre un pur moment de bonheur musical en réunissant deux auteurscompositeurs de talent qui réussissent à unir la musique afro-cubaine et malienne autour d'un
jazz ouvert et libre)
Robert Glasper Trio « Covered » (Robert Glasper retrouve son trio originel en
mode acoustique et signe un album live de reprises de ses morceaux préférés
et de quelques unes de ses compositions. On croise ainsi Bilal, Radiohead,
Kendrick Lamar, John Legend, Joni Mitchell, pour une prestation impeccable)
Timo Lassy « Love bullett » (le saxophoniste finlandais qui monte, c'est lui, Timo
Lassy, qui grave ici un disque accompli et très cinématographique. Entouré par
des musiciens talentueux, il s'aventure sur les terres d'un hard-bop soul et latin,
intemporelle et moderne. Coup de cœur!!)
Romain Collin « Press enter » (le jeune pianiste français sort en
trio son troisième disque décomplexé et aventureux, riche de nombreuses
nuances, entre post-romantisme, ambiances nocturnes, échappées urbaines et
influences pop. Coup de cœur !!)
Joey Alexander « My favorite things » (à seulement 12 ans, le pianiste indonésien sort un
premier album d'une incroyable maturité. Il y reprend avec brio et un sens de l'arrangement et
de l'improvisation brillants des standards de Coltrane, Gillespie, Rodgers, Strayhorn et Monk.
A suivre de très près)
Eliane Elias « Made in Brazil » (la pianiste-chanteuse-compositrice rend hommage pour la
première fois à son pays natal en signant tous les arrangements et en réunissant trois
générations de musiciens brésiliens. Son formidable sens du piano offre une nouvelle vie à
ces standards)
Joe Lovano, Dave Douglas « Sound prints » (ces deux merveilleux musiciens
se retrouvent aujourd'hui au sein de ce quintet afin de célébrer le jazz be-bop,
free et mainstream, mais aussi pour jouer deux morceaux composés par Wayne
Shorter pour eux. Enregistré en live au Festival de Monterey, « Sound prints »
est une ode au jazz et à la liberté)
Quincy Jones « Q-jazz the legendary recordings 1956-1960 » (ce coffret de 10 cd regroupe
les premiers enregistrements du légendaire arrangeur-producteur Quincy Jones qui travailla
avec les plus grands grands (Michael Jackson et Sinatra en tête). On retrouve des morceaux
très rares dont des prestations live en europe, l'occasion parfaite de découvrir l'univers de ce
monstre du jazz)
Mighty Mo Rodgers « Mud'n'Blood, a mississipi blues tale » (le bluesman nous
propose un voyage dans le Sud d'autrefois, une véritable œuvre
poétique où l'on croise les fantômes de cette musique
intemporelle)
Junior Wells « Southside blues jam » (voici la réédition luxueuse de cet album
légendaire du Chicago Blues dans lequel on peut se replonger dans ces soirées
du Theresa's Blues Bar à Chicago à la fin des années 60. A noter, la présence de
Buddy Guy et d'Otis Spann)
Guy Verlinde « Better days ahead » (avec ce premier album sous son vrai nom,
Guy Verlinde propose un blues contemporain roots inspiré et enjoué. Un régal
pour les oreilles, coup de cœur!!)
Compilation « Let me tell you about the Blues West Coast » (ce 6è chapitre de
la collection « Let me tell you about the Blues » s'intéresse au blues West Coast,
et plus particulièrement à la Californie qui voit éclore après la 2nde guerre mondiale une
flopée d'enregistrements. Charles Brown, Jimmy Witherspoon et T-Bone Walker ouvrent la
voie, et le début des années 50 prépare le terrain pour l'avènement du rock'n'roll)
RAP, HIP-HOP, R'N'B, NU-SOUL
Lino « Requiem » (moitié mythique d'Arsenik, Lino sort son 2nd album solo bien ancré dans
son époque. On retrouve la qualité de ses textes qui ont marqué toute une génération de
rappeurs français (de Booba à Youssoupha))
Lomepal « Majesté » (pendant lumineux du sombre et introspectif « Seigneur »,
« Majesté » fait la part belle à l'auto-dérision et à l'ego-trip, dévoilant une
nouvelle facette de Lomepal, le rappeur indé qui monte)
Nouvel R « Les yeux de la foule » (nouvel album pour les angevins
qui manient mieux que jamais la langue française, entre
introspection nostalgique et critique sociale sensée, « Les yeux de la foule » est
une véritable perle. Coup de cœur!!)
Youssoupha « NGRTD » (après l'immense succès de son premier album, Youssoupha a dû
prendre du recul avant de livrer un second album toujours ancré dans la culture indé et le
quotidien. Le MC revendique ses racines africaines à travers des samples et des thèmes bien
sentis)
Le gouffre « L'apéro avant la galette » (collectif écumant la scène rap depuis
plus de 10 ans, Le Gouffre sort son premier album après l'excellente mixtape
« Marche arrière ». Fers de lance de la scène rap indé française, Le Gouffre
mérite le détour)
La smala « Un cri dans le silence » (second album pour le collectif belge issu de
la scène indé, « Un cri dans le silence » adopte un ton plus mélancolique et plus intime avec
talent)
Kendrick Lamar « To pimp a butterfly » (après avoir secoué la planète rap avec
un premier album introspectif et narratif, Kendrick Lamar surprend encore plus
avec un album de rap jazz-funk-soul d'une richesse inouïe, à tiroirs. Tout en
ruptures et flows inventifs et multiples, « To pimp a butterfly » est une formidable
odyssée. Coup de cœur!!)
Run the Jewels « Run the Jewels 2 » (réunion de Killer Mike et d'El-P, Run the
Jewels tient toutes ses promesses et encore plus. La production d'El-P est
impeccable, riche et inventive tandis que les flows des deux MC's sont variés et
débridés. Pertinents, les propos des rappeurs n'hésitent pas à fustiger le monde
entier et à s'attaquer à des thèmes difficiles (le féminisme). Un album qui fera
date, coup de cœur!!)
OPEN-MUSIC, MUSIQUES NOUVELLES, NEW-AGE
Nils Frahm « Wintermusik » (voici un mini-album de ce jeune allemand épris de
musique néo-classique dans lequel nous découvrons son univers minimaliste et
mélancolique. Calmes, apaisés, doux, les trois morceaux sont surtout d'une
grande beauté. Coup de cœur!!)
Olafur Arnalds « ...and they have escaped the weight of
darkness » (à l'instar de Nils Frahm, cet islandais appartient lui aussi à ce
renouveau de la musique néo-classique de nos jours, livrant de superbes
partitions pour piano et cordes, sensibles et minimalistes. Il introduit également
une dimension post-rock par l'introduction de batterie et de basse, tout comme il
intègre des rythmiques électroniques en fin de disque. Lyrique, coup de cœur!!)
Oliveray « Wonders » (souvent sur la route ensemble, Nils Frahm et Peter
Broderick créent l'entité « Oliveray » dans laquelle ils marient leur musique.
Entre néo-classique et folk, les deux artistes expérimentent ensemble et
décloisonnent leurs propres univers. Coup de cœur!!)
Logos & Michel Pépé « Les 4 éléments » (les deux compositeurs renommés
de musique new-age et de relaxation nous offrent cette compilation basée sur les 4 éléments,
un voyage au cœur de la beauté de la nature)
MUSIQUE DE FILM
Hans Zimmer « Interstellar » (premièrement, cette B.O.F. peut s'écouter par ellemême, comme une œuvre à part entière. Deuxièmement, Hans Zimmer est
devenu le compositeur attitré de Nolan depuis quelques films déjà, et sa musique
a particulièrement évolué, prenant un côté plus intime et grave, profonde.
Troisièmement, le compositeur expérimente sans cesse et donne ici à l'orgue un
rôle de premier ordre pour un film spatial. Coup de cœur!!)
Ryuichi Sakamoto « Furyo » (ex-membre du Yellow Magic Orchestra,
R.Sakamoto devient mondialement connu lors de sa carrière solo. Il compose
une B.O.F. magnifique qui reçut le Bafta de la meilleure musique de film, entre
musique classique, tradition japonaise et musiques électroniques)
Ennio Morricone « The dollars trilogy » (voici en 4 cd l'intégralité des B.O.F. de Morricone
pour la trilogie des dollars de Sergio Leone. Incontournable!!)
POUR ENFANTS
Michèle Bernard « Zébrichon » (Michèle Bernard écrit et compose un conte
musical interprété et mis en scène par Carton Compagnie. Zébrichon est un petit
zèbre mal dans ses rayures. Heureusement, il va rencontrer Souris, les Boutons
de Culotte, Barbichu et Coccinelle qui vont l'aider à s'accepter tel qu'il est et à
voir la vie en couleurs et en chansons ! Une histoire toute en tendresse qui
emmène les enfants dans un univers ni tout blanc, ni tout noir mais où la valse
des couleurs prend le pas sur les doutes. Il permet une première approche de la différence, de
l'acceptation de soi et des autres, des bienfaits de la tolérance et de l'amitié. Coup de cœur!)
Compilation « Chansons pour danser autour du monde » (Du Mali à la Russie,
en passant par les Antilles, un tour du monde au son de toutes les couleurs de
la danse. Coup de cœur!!)
Captain Parade « Rock les mômes » (Captain Parade c'est un Gâtechien et un
ex-Microfilm qui se décident à faire du rock pour les mômes. Jeux de mots, chorégraphies
subtiles, choeurs énergiques, refrains entêtants, codes du rock, un véritable spectacle
rock'n'roll. Coup de cœur!!)
Jac Livenais « Le bal des petites bêtes » (Jac Livenais nous régale avec ses
chansons acoustiques dans la tradition de la chanson française, entre tendresse
et humour. Coup de cœur!!)
Robinson « La bonne étoile » (5è album toujours aussi inspiré et
énergique pour Robinson, le troubadour moderne des enfants, qui
passe d'une chanson enfantine inspirée par les traditions à un reggae-folk doux
et rêveur. Coup de cœur!!)
Valérie Bour, Stéphane Girel « Les symphonies subaquatiques » (ce
magnifique livre-cd nous plonge à la rencontre de Sissi la Sirène, Sheila la
Pieuvre et Jack le Mérou pour un périple extraordinaire qui vous conduira
jusqu'au sixième continent et dans les profondeurs abyssales des océans, sur
les traces d'un incroyable secret. Ente disco et gospel en passant par le rock, le
slam ou le ukulélé, la fine fleur de la faune aquatique nous emmène dans un
joyeux voyage musical éclectique et engagé. Avec les participations de Kent,
Dominique A, Jacques Gamblin, Marianne James, Agnès Jaoui. Coup de
cœur!!)
Claude Clément, Xavière Devos « Le piano d'argent » (premier volume d'une
collection centrée autour des instruments de musique, ce livre-cd nous plonge
dans le monde du piano à travers un conte musical, des oeuvres et un cahier
documentaire. Coup de cœur!!)
LIVRES
Brice Gérard, « Histoire de l'ethnomusicologie en France (1929-1961),
L'Harmattan, 2014. (l'ethnomusicologie est la discipline qui étudie les pratiques
musicales considérées comme exotiques ou populaires. En distinguant plusieurs
modes d'accès à la connaissance des musiques découvertes à travers le monde,
cet ouvrage analyse et contextualise l'évolution de l'ethnomusicologie, à partir
d'une documentation le plus souvent inédite et en renvoyant régulièrement à des
archives sonores)
Jean-Yves Clément « Alexandre Scriabine », Actes Sud – Classica, 2015. (l'oeuvre de
Scriabine est l'une des plus originales de toute la musique ; totalement révolutionnaire, au
même titre que celles de Schönberg, Bartok, Prokofiev ou Stravinsky, bousculant de manière
irréversible la tonalité, inventant comme Chopin ses propres formes, développant une
esthétique de la miniature en droite ligne des tentatives du dernier Liszt. Cette biographie est
enrichie d'un index, de repères bibliographiques et d'une discographie)
Guy Marival « La chanson de Craonne », Regain de Lecture, 2015. (depuis des
années, Guy Marival mène l'enquête sur cette chanson mythique. Pistant la
« chanson de Craonne » dans les archives de la censure militaire et dans les
cahiers de chansons, comparant les versions successives, il a fait plusieurs
découvertes surprenantes. Dans un livre qui cherche à faire la part de l'Histoire
et de la légende, il remet forcément en question quelques vérités que l'on croyait
définitivement établies)
VIDÉOS MUSIQUE
The Doors « Feast of friends », 2014, Eagle Vision. (« Feast of Friends » est
le premier et seul film jamais produit sur les Doors et par les Doors. Filmé en
1968 lors de leur tournée estivale, ce dvd montre une approche totalement
nouvelle du groupe, entre prestations scéniques endiablées, vie sur la route,
intimité, et backstage. Trois bonus complètent l'édition rendant cette vidéo
indispensable)