NOUVEAUTÉS SECTEUR MUSIQUE AUTOMNE 2015
Transcription
NOUVEAUTÉS SECTEUR MUSIQUE AUTOMNE 2015
NOUVEAUTÉS SECTEUR MUSIQUE AUTOMNE 2015 CHANSON FRANÇAISE, ROCK FRANÇAIS... Charles Aznavour « Encores » (à 91 ans, Aznavour ne compte pas prendre sa retraite et sort son 51è album, un album sous le signe des souvenirs et de la mélancolie. Composé et écrit par lui-même, « Encores » fait la part belle aux instrumentations soignées et classiques (piano, cordes, accordéon)) Babx « Cristal automatique #1 » (afin de laisser libre cours à sa créativité, Babx a créé son propre label sur lequel il sort ce recueil de poèmes mis en musique. Intransigeant, expérimental, aventureux, sensuel et sensible, « Cristal automatique #1 » redonne toutes ses lettres de noblesse à la chanson et à la poésie. De longues digressions musicales en murmures, de comptines subversives en montées urgentes, de déclamations en transes, Babx place la barre très haut. Coup de cœur absolu!!) Izia « La vague » (après deux albums anglophones et d'inspiration rock seventies et pop, Izia opère un virage encore plus grand en optant pour la langue française et une musique orientée electro-pop aux relents dancefloor et cold-wave) François Guernier « De la boue sous le ciel » ("De la boue sous le ciel" est un album de chansons poétiques mises en musique et chantées par François Guernier à partir de textes écrits entre 1914 et 1918, reflets d'un quotidien difficile infligé aux hommes et aux femmes durant la Première Guerre Mondiale. Ces personnes ont pu témoigner de leur expérience à travers des mots, des vers, des cris poétiques. Coup de cœur!!) Le Noiseur « Du bout des lèvres » (Le Noiseur accouche ici d'une véritable œuvre cinématographique tant les climats et les textes nous renvoient à des images, des histoires d'amour déçues, difficiles, ténébreuses. Élégante, magnifiquement arrangée et écrite, « Du bout des lèvres » s'avère une odyssée addictive. Coup de cœur!!) Annie Cordy « Best of » (tous les plus grands succès de la truculente dame de la chanson française!!) Le Trottoir d'en Face « Nulle ombre » (parcourant les scènes depuis plus de 6 ans déjà, le Trottoir d'en Face propose un joyeux métissage musical entre rock, chanson et reggae. Tour à tour énergiques, avec un son rock audacieux et séduisant, aux balades savoureuses et aux histoires baignées dans nos quotidiens, les chansons de « Nulle ombre » nous promènent sur les trottoirs d'en face) Pierre Vassiliu « Qui c'est celui-là ? » (album comprenant des morceaux cultes de ce chanteur français injustement méconnu, entre bossanova, jazz, humour et folk) Baden Baden « Mille éclairs » (Baden Baden réussit à donner plus d'aspérité à sa pop française, aussi bien dans la qualité de ses compositions que dans la profondeur de ses textes. Plus de nuances, plus de gravité, pour un album réussi et maîtrisé) Autour de Lucie « Ta lumière particulière » (après 11 années de silence, Autour de Lucie est de retour sous la forme d'un duo constitué de la chanteuse Valérie Leulliot et du multi-instrumentiste Sébastien Lafargue. Ce nouvel album surprend car il s'avère énergique, entre rock et danse, et leur pop française alterne acoustique, électricité et électronique. De belles retrouvailles) Fabien Boeuf « Dans les cordes » (sur ce 3è album, Fabien Boeuf revisite des titres de son répertoire et accouche de nouveaux morceaux accompagné de musiciens n'utilisant que des cordes (violon, violoncelle, basse, beatboxer et guitare). Une chanson-folk nostalgique et rythmée) Serge Reggiani « Intégrale des albums studio 1968 - 2002 » (cette intégrale de Reggiani regroupe les 19 albums et les chansons hors-album parues chez Polydor. Incontournable!!) Presque oui « De toute évidence » (il est temps de rendre justice à l'immense talent de Thibaud Defever alias Presque Oui. On retrouve cette beauté du verbe, ces métaphores inspirées, ces harmonies graciles, cette authenticité. Coup de cœur!!) Rue de la Muette « Ombres chinoises » (6è album pour Rue de la Muette où l'on croise des histoires de gens ordinaires et de figures mythiques sur des airs d'accordéon, le groupe simplifie sa musique et touche juste, entre chanson néoréaliste, valse et poésie) Romain Humeau « Vendredi ou les limbes du Pacifique » (commande de France Culture, Romain Humeau, leader d'Eiffel, adapte le roman de Michel Tournier. Le récit est confié à Denis Lavant tandis qu'il compose 17 instrumentaux et 8 chansons originales. Avec la participation de deux musiciens amis et de l'Orchestre National de Radio France, il offre un merveilleux écrin à cette œuvre littéraire, lui conférant un souffle épique. Coup de cœur!!) Dominik Nicolas « La beauté de l'idée » (le guitariste-compositeur et cofondateur d'Indochine revient sur le devant de la scène avec un album qui célèbre toutes les facettes de son ancien groupe : une pop française mâtinée de new-wave, de rock et d'electro-pop) ROCK, POP, FOLK, METAL, PUNK, POST-ROCK... Will Butler « Policy » (échappé d'Arcade Fire, Will Butler lache un (trop) court album solo qui passe en revue toutes les influences qui l'ont façonné. Du rock indé des Pixies au post-punk dansant des Talking Heads en passant par le rock'n'roll des origines et le rock-soul, le canadien séduit et livre huit pépites. Coup de cœur!!) Death Cab for Cutie « Kintsugi » (après le départ du guitariste et producteur fondateur du groupe, Death Cab est de retour avec un opus maîtrisé de bout en bout, étalant toute la richesse de leur rock indé mélancolique mâtiné de pop) Jenny Lysander « Northern folk » (découverte par Piers Faccini qui produit et arrange son premier album, la jeune suédoise Jenny Lysander a l'étoffe d'une grande dame de la folk. Sa voix fabuleuse et éminemment sensible survole des mélodies folk intemporelles et magnifiques. Coup de cœur!!) Villagers « Darling arithmetic » (l'irlandais et leader des Villagers, Conor O'Brien, possède un talent certain pour l'écriture et les mélodies. Refusant de réaliser deux fois le même album, il choisit de revenir à la plus grande simplicité, pour notre plus grand bonheur tellement les compositions rivalisent de beauté. Sa mélancolie folk trouve le ton juste avec des arrangements dépouillés (violoncelle, touches de piano, mellotron, caisse claire). Un opus d'une grande sensibilité, coup de cœur!!) The Byrds « Fifth dimension » (troisième album des Byrds, « Fifth dimension » est l'un de leurs meilleurs, conjuguant folk et psychédélisme avec brio. Parlant ouvertement de drogues et d'expériences planantes, il possède quelques-unes des chansons les plus réussies des Byrds) Jacco Gardner « Hypnophobia » (après le succès de son premier album, Jacco Gardner livre son 2è opus toujours sous les auspices d'un psychédélisme enjoué et libre. « Hypnophobia » s'inscrit néanmoins dans la droite lignée de son prédécesseur même s'il se démarque par une recherche du côté des musiques de film des 60's et 70's) Birth of Joy « Prisoner » (nouvel album pour ce trio hollandais qui revisite en l'espace de 11 titres toutes les facettes de ce qui constitue le rock. Psychédélisme, stoner, prog, rock'n'roll, grunge, indus, etc, Birth of Joy livre un opus énergique et talentueux) Soak « Before we forgot how to dream » (cette jeune irlandaise dépeint avec force et talent le passage de l'adolescence à l'âge adulte dans ses compositions pop-folk mélancoliques. Avec sa voix gracile et cristalline, Soak nous entraîne dans son univers acoustique où la beauté guide chaque note, le tout servi par des arrangements somptueux. Coup de cœur!!) Palma violets « Danger in the club » (les anglais se sont replongés dans leurs disques des MC5 et de Birthday Party afin de nous servir un rock garage punk du plus bel effet. Grandiose!!) Thee Oh Sees « Mutilator defeated at last » (avec Ty Segall dans son genre, John Dyer, leader des Thee Oh Sees, survole de très haut la scène garage-rock psyché californienne, et même planétaire. Avec une productivité folle (un album par an, sinon plus), on se demande où il va chercher l'inspiration, car chaque livraison évite les répétitions et l'ennui. Il parvient ainsi à se renouveler grâce à un sens des nuances et des mélodies, tout en conservant cette structure musicale propre à son groupe. Coup de cœur!!) Pink Floyd « Ummagumma » (après le départ de Barrett, le Floyd poursuit l'aventure avec « A saucerful of secrets » et s'offre une liberté totale dans le double album « Ummagumma » où l'expérimentation demeure le maître-mot. Le disque studio laisse chaque musicien accoucher de ses compositions (une suite aux claviers pour Wright, un morceau bucolique et un autre halluciné pour Waters, une suite en trois parties dédiée aux guitares de toutes sortes pour Gilmour, et une suite autour de la batterie pour Mason, le tout poussant à fond les effets stéréo). Le 2ème disque réinterprète en live 4 morceaux énormes du groupe, des morceaux rallongés, développés différemment. Indispensable!!) Sophie Hunger « Supermoon » (la suissesse accouche d'un 5è album lunaire, magnifique et inspiré, chevauchant les vagues d'un folk crépusculaire, d'un rock indé mouvant et électrique, et d'une chanson française éthérée. Coup de cœur!!) The Wombats « Glitterbug » (le trio anglais nous offre un album d'electro-pop dansant aux paroles souvent sombres qui contrastent avec le côté disco des compositions) Patrick Watson « Just another ordinary day » (premier album autoproduit en 2003, « Just another ordinary day » ressort en 2007 sur le label Secret City Records pour le plus grand plaisir de nos oreilles. D'une sensibilité sans concessions, cet opus dénote une certaine urgence dans chaque composition, emmenée par le piano et les parties vocales. Le côté « chambriste » du groupe propulse les morceaux dans la stratosphère, et développe un rock aérien et nocturne. Coup de cœur!!) Syd Barrett « The madcap laughs » (après son départ de Pink Floyd pour cause de problèmes liés à la drogue, Syd Barrett trouve tout de même les ressources pour accoucher de son premier album solo, aidé par Gilmour et Waters et certains membres de Soft Machine. Plus dépouillé que le premier album des Floyd, « The madcap laughs » est une ode à l'évasion et à la poésie, calme et bucolique, aventureux et pop. Indispensable!!) Paul Thomas Saunders « Beautiful desolation » (ce jeune anglais sort un premier album étonnant car mature et original, audacieux et brillant. Avec des orchestrations riches et un chant sensible, Paul Thomas Saunders dévoile une pop atmosphérique qui fait parfois penser à Jonsi et Sigur Ros, aussi bien pour la mélancolie présente que pour le côté cinématographique des morceaux. Coup de cœur!!) Mountain « Original album classics » (groupe légendaire de blues rock américain, Mountain alternait entre des lignes mélodiques et un blues-rock plus agressif dont les riffs faisaient penser au hard-rock) Nordic Giants « A séance of dark delusions » (ce duo anglais de Brighton alterne avec brio moments de calme et de plénitude avec des envolées progressives énergiques. Cette musique contrastée s'apparente à un paysage enneigé d'où s'échappent parfois des geysers. Guitares, piano, cordes, touches électroniques, apparitions vocales, le post-rock de Nordic Giants fait preuve d'une grande sensibilité. Coup de cœur) Of Monsters and Men « Beneath the skin » (le quintet islandais est de retour avec un opus plus construit et plus produit, alternant morceaux énergiques au style caractéristique (des hymnes) et morceaux plus intimes. De l'indie-pop de très bonne facture) Torche « Restarter » (premier opus chez Relapse Records, « Restarter » délivre un bon rock heavy lourd et teinté de sludge, le tout saupoudré de mélodies imparables) Steven Wilson « Hand. Cannot. Erase. » (le multi-instrumentiste, producteur, compositeur, génie aux multiples facettes (Porcupine Tree, No-Man, etc.), Steven Wilson est de retour avec un 4è opus solo qui reprend toutes ses influences passées en un merveilleux opus inspiré et lumineux. Progressif, rock indé, pop atmosphérique, touches électroniques, riffs heavy, tout y passe avec feeling sans tomber dans la redite. Coup de cœur!!) The Soft Moon « Deeper » (le groupe californien obsède par son univers d'une noirceur post-industrielle, entre blizzards claustrophobes et textes sombres. Les influences post-punk côtoient l'electro-indus, les mélodies vocales mises en avant rendent accessibles les compositions. Coup de cœur!!) Errors « Lease of life » (le trio écossais a bien évolué depuis ses débuts math-rock, post-rock, tendant vers une musique post-electro puisant dans les synthés analogiques et les rythmiques linéaires. « Lease of life » démontre son originalité en créant un univers particulier où nappes atmosphériques, mélodies vocales poppy, expérimentations sonores et beats electro bâtissent un opus homogène et aventureux) Faith No More « Sol invictus » (après tant d'années, le nouvel album de Faith No More est un événement. On retrouve le style inimitable du groupe qui nous emmène dans toutes les sphères du rock, entre rock heavy, metal et punk et rock sixties, crooner, folk-rock, rythmiques mariachis ou valse funèbre. La voix protéiforme de Patton n'a rien perdu de sa superbe, entrez dans le carnaval doux-dingue des FNM) Ceremony « The L-shaped man » (loin du punk-hardcore de ses débuts, Ceremony se plie à ses démons intérieurs et livre un album post-punk empreint de désespoir et de mélancolie, mais avec toujours cette rage rentrée, cette urgence qui n'est pas sans rappeler Joy Division) Refused « Freedom » (bien sûr, « Freedom » n'est pas « The Shape... », leur chef-d'oeuvre absolu qui marque encore aujourd'hui le paysage du hardcore par son côté visionnaire et décalé, politique et artistique. Cependant, les suédois ne sont pas en reste et ils choisissent de se démarquer par une ouverture musicale plus grande sur certains titres (accents funk, section cuivrée, refrain pop, incursions acoustiques). Et on retrouve aussi l’intensité, les décalages rythmiques, et les punchlines braillées d’antan sur d'autres. Un retour gagnant, coup de cœur!!) MUSIQUE CLASSIQUE ET CONTEMPORAINE Gidon Kremer « New seasons » (le violoniste Gidon Kremer est devenu une référence aujourd'hui dans le monde de la musique contemporaine. Il revient avec un nouvel enregistrement du 2ème concerto pour violon de Glass avec son ensemble Kremerata Baltica. Le programme contient aussi deux œuvres courtes de Pärt et d'Umebayashi, et une œuvre de Kancheli. L'ensemble fait écho au travail sur le son et l'âme qui habite la musique de ces compositeurs. Magnifique, coup de cœur!!) Erkki-Sven Tüür « Arkamine » (voilà le premier enregistrement mondial d'« Arkamine », pièce pour choeur mixte et orchestre de chambre, axée sur le mystère de la renaissance de la nature au Printemps, entre conception chrétienne et paganisme. La seconde œuvre est une œuvre chorale a cappella basée sur des poèmes d'Ernst Enno. La 3è est une pièce pour cordes, « Insula deserta », datée de 1989, qui a permis au compositeur estonien de percer sur la scène internationale. Ce programme majestueux évoque la beauté du monde et démontre la qualité d'écriture de Tüür. Coup de cœur!!) Konstantia Gourzi « Music for piano and string quartet » (pour son premier enregistrement pour ECM, la compositrice grecque basée à Munich nous présente sa musique récente entre miniatures pour piano, travaux pour quatuors à cordes, et piano. Un monde original, introspectif, une réflexion sur l'identité et la construction de soi. Coup de cœur!!) Philip Glass « Heroes / Low symphony » (le compositeur américain Philip Glass s'inspire des albums « Low » et « Heroes » composés par Bowie et Eno. Il en tire une musique symphonique inspirée par la liberté et l'expérimentation de ces deux pierres angulaires de la musique du 20è siècle. Coup de cœur!!) Delalande « Leçons de ténèbres » (lorsque Lalande quitte cette vallée de larmes, sa notoriété est à son apogée ; entre 1725 et 1730, il a été le musicien le plus programmé à Paris. On se presse pour entendre ses motets, notamment les trois Leçons de Ténèbres et le Miserere à voix seule destinés aux offices de la Semaine sainte. De nombreux compositeurs avaient déjà proposé leur vision des Leçons dans la France du Roi soleil, faisant de l'Office des Ténèbres un véritable événement mondain. Fidèle à cette esthétique, Lalande saura exploiter cet art de l'ambiguïté, tout en se détournant de la tradition) Szymanowski, Stravinsky « Szymanowski - Stravinsky » (quel magnifique programme nous ont concocté la violoniste Solenne Païdassi et le pianiste Frédéric Vaysse-Knitter en confrontant le néo-classicisme de Stravinsky et le néo-romantisme de Szymanowski. Leur interprétation est sans faille, l'intonation, la technique, la couleur. Coup de cœur!!) Tchaikovsky « Iolanta » (la sublime Anna Netrebko et le talentueux chef d'orchestre Emmanuel Villaume nous offrent une nouvelle fois une interprétation magnifique d'une œuvre. L'opéra de Tchaikovsky est ici transcendé par les ensembles, la partition est exceptionnelle, sensible et inspirée, grandiose et belle) Sviatoslav Richter « Sviatoslav Richter (The Complete Album Collection) » (ce coffret regroupe l'ensemble des enregistrements live et studio effectués par la légende soviétique du piano, Sviatoslav Richter pour les labels RCA et Columbia. Six de ses légendaires concerts au Carnegie Hall d'octobre à décembre 1960 sont ainsi présents pour la première fois ici, mais aussi son récital au Théâtre de la Mosquée en 1960, sans oublier tous ses disques prestigieux. Incontournable!!) MUSIQUES ÉLECTRONIQUES Jon Hopkins « Late Night Tales » (le prodigieux talent de l'electronica rêveuse et de la techno ambient rejoint les rangs de la prestigieuse collection des « Late Night Tales » qui demande à un artiste de livrer un mix de ses morceaux préférés. On navigue donc ici entre electronica, néo-classique, ambient, techno douce, folk, pop indie. Coup de cœur!!) Jay-Jay Johanson « Opium » (déjà le 10è album pour le crooner qui renoue ici avec le triphop et l'electro-jazz de ses débuts. Magnifique!!) Prefuse 73 « Rivington Nao Rio » (le prodige de l'abstract-hiphop mélodique est de retour en grande forme avec un opus attaché au détail et à la déstructuration, comme à la grande époque. Le groove n'est jamais loin, Prefuse 73 a encore de belles choses à dire) Lapalux « Lustmore » (ce jeune producteur anglais démontre avec ce second album tout son talent à créer un groove enfumé, entre arrangements jazzy et moiteur soul. Quelques incursions house et des beats directs donnent un côté plus pop à ses compositions tandis que des sonorités rétro-futuristes et des rythmiques bancales dévoilent un côté expérimental qui enrichissent considérablement son univers) Saycet « Mirage » (on retrouve dans ce 3è opus de Saycet cet univers onirique oscillant entre electro-trip-pop et electronica rêveuse. Les voix masculines et féminines se répondent à merveille sur des compositions accrocheuses et plus pop) Acid Arab « Acid arab collections » (les deux producteurs ont fait appel à des producteurs et ont réuni des morceaux correspondant à leurs projets avant d'en tirer des edits pour Acid Arab. Ou comment réunir musique orientale et acid-house!!) Portico « Living Fields » (autrefois quartet, Portico se réinvente après le départ de Nick Mulvey. Plus électronique, orienté vers les ambiances et les textures sonores, le trio fait appel à des amis chanteurs (le leader des Alt-J, Jono McCleery et Jamie Woon). Le résultat est transcendé par les prestations vocales et les influences jazz-soul qui parcourent chaque note. Coup de cœur!!) Skrillex & Diplo « Skrillex & Diplo present Jack Ü » (la réunion de ces deux producteurs faiseurs de hits et amoureux de bass music ne pouvait accoucher que d'un album puissant, lourd et taillé pour le dancefloor) Howling « Sacred ground » (duo improbable formé de Ry X (the Acid) et du Dj Ame, Howling crée une musique originale entre electro-pop et techno minimale atmosphérique) Squarepusher « Damogen furies » (le vétéran du label Warp n'a rien perdu de sa verve et de son énergie, en témoigne cette nouvelle sortie « coup de poing ». Entre drill'n'bass, dubstep et IDM, Squarepusher aligne les hits sur fond de mélodies naïves, de nappes ambient, d'agressions sonores, de syncopes sauvages, et de décors apocalyptiques. Coup de cœur!!) MUSIQUES TRADITIONNELLES, WORLD MUSIC, REGGAE Isabelle Bazin « Et de lumière ! » (la lyonnaise parcourt depuis longtemps l'univers des musiques traditionnelles, seule ou dans diverses formations. Entre compositions et adaptations du répertoire traditionnel, Isabelle Bazin livre un album magnifique et inspiré, un folk contemporain mêlant trad et jazz. Coup de cœur!!) Ciac Boum « Ciac Boum volume 3 » (le trio poitevin n'a pas son pareil pour faire danser les foules, leur énergie est contagieuse et ils insufflent à ces airs traditionnels un souffle de modernité) McDonnell Trio « It's a long way to Tipperary » (ce trio irlandais revisite avec talent et à la sauce folk des chansons de la Grande Guerre. De l'Irlande à la France, de l'Allemagne aux Etats-Unis, ce programme réunit en chansons les regards croisés de tous ces peuples alliés ou ennemis face à la guerre) Tadusak « Bide luzea ternuarat » (tous issus de groupes de musique traditionnelle basque, les membres de Tadusak se penchent ici sur la tradition maritime basque, et notamment sur le voyage vers Terre-Neuve. Ils créent de magnifiques chansons aux nombreuses facettes émotionnelles (vie commune, naufrage, amours, nostalgie, conditions de travail, etc.) et s'inspirent aussi de chants traditionnels (zaloma, chant de travail du 16è siècle, chant anonyme du 17è siècle). Coup de cœur!!) Denez Prigent « Ul liorzh vurzhudus / An enchanting garden » (après plus d'une décennie de silence discographique, Denez Prigent s'est ressourcé et emmène sa musique celtique vers les contrées orientales. Ainsi, les amours légendaires ici narrées ont le goût du voyage, invitent les percussions orientales et autres violons tziganes. Coup de cœur!!) Titi Robin « Taziri » (inspiré par le blues et les cultures de la Méditerranée, Titi Robin confronte sa musique avec le blues de l'Afrique, et plus particulièrement ici avec le Maroc) Rozenn Talec & Lina Bellard « Leiz an dorn » (ce duo chant-harpe nous plonge dans les chants traditionnels de Basse-Bretagne, les Gwerziou. Le chant expressif est magnifiquement accompagné par un style de harpe original et empreint de multiples influences world) Rivière Noire « Rivière Noire » (ce trio navigue entre musique populaire brésilienne, folk mandingue et production à la française. Les instruments maliens se greffent à merveille sur les effluves électriques brésiliennes et les arrangements modernes du producteur Jean Lamoot (Bashung, Noir Désir, Salif Keita)) Spiro « Welcome joy and welcome sorrow » (ce quatuor anglais originaire de Bristol mélange allègrement tradition folk et musique contemporaine. Avec deux membres à la formation classique et deux autres venant de la sphère post-punk indie, Spiro crée une musique très originale, intense et passionnée, vibrante et intime, mélancolique et dansante. Elle emprunte tout autant à la sphère folklorique qu'aux schémas musicaux d'un Steve Reich ou d'un Philip Glass. Leurs compositions sont toujours portées par un souffle épique et un rythme qui transcendent les genres et nous emportent dans leur poésie unique. Coup de cœur!!) Blundetto « World of » (derrière ce pseudonyme se cache le programmateur de Radio Nova, Max Guiguet, qui nous sert ici son cocktail de reggae-soul-dub-jazz onirique) JAZZ, BLUES, SOUL, FUNK Alabama Shakes « Sound & color » (après l'immense succès de leur premier album, les Alabama Shakes étaient attendus au tournant. Miracle, « Sound & color » ne faillit pas aux espoirs et aux attentes des fans, et va encore plus loin. En élargissant encore plus leurs influences musicales, ils projettent leur soulrock dans le futur, insufflant rhythm'n'blues, garage, nu-soul et gospel dans leurs compositions. La formidable voix de Brittany Howard nous rappelle à quel point elle remue les tripes. Entre tradition et modernité, LE groupe à suivre. Coup de cœur!!) Naïssam Jalal & Rhythms of Resistance « Osloob Hayati » (la flûtiste francosyrienne Naïssam Jalal et son quintet cosmopolite jouent un jazz libre, métissé et ouvert, entre musique savante, jazz et musique orientale. Les huit thèmes de l'album sont magnifiques et sont sublimés par les improvisations des musiciens. Coup de cœur!!) Richard Galliano & Sylvain Luc « La vie en rose » (les deux virtuoses se retrouvent autour d'Edith Piaf et de Gus Viseur, reprenant à leur compte les thèmes de leurs chansons et de leurs compositions. Avec habileté et sensibilité, les deux instruments se rejoignent à la perfection, délivrant un jazz magnifique tout d'harmonies et d'improvisations. Coup de cœur!!) Marius Neset « Pinball » (le jeune saxophoniste affirme ici tout son génie et sa virtuosité. En quintet, il arpente les rivages d'un jazz contemporain flirtant avec le post-romantisme et la world music. La richesse rythmique et harmonique se mêle à des mélodies fines et des phrasés très bien sentis) Peirani, Paier, Gizavo, Carstensen « Jazz at Berlin Philharmonic IV : accordion night » (le Festival de Berlin se renouvelle en créant des nuits thématiques, ici une nuit de l'accordéon qui réunit 4 couples de musiciens nous livrant quelques unes de leurs compositions. On croise donc Peirani et Parisien pour des morceaux fabuleux, Paier et Valcic complices, Gizavo et Nguyên Lê, et Carstensen et Baldych) J.J.Johnson « The eminent vol 1 » (véritable légende du trombone, J.J.Johnson jouait tellement délié que l'on pensait avoir affaire à un trompettiste. Avec son son tout en rondeur et sa technique, il devint le tromboniste le plus doué du bebop. Incontournable) Paul Bley « Play blue (Oslo concert) » (album solo capturé en concert à Oslo, « Play blue » démontre toutes les qualités d'improvisateur de Paul Bley, pionnier du free. Ici, la radicalité et l'expérimentation sont présentes, les changements de rythme et de musicalité sont légions, les surprises aussi. Un album austère et libre) Kyle Eastwood « Time pieces » (ce programme démontre tout l'amour que porte le contrebassiste pour le hard-bop et les mélodies, mélodies qui laissent toute latitude aux sidemen de développer des chorus et autres soli très bien sentis. La contrebasse est impeccable, groovy et présente) Roberto Fonseca & Fatoumata Diawara « At home » (enregistré live à Marciac, ce cd offre un pur moment de bonheur musical en réunissant deux auteurscompositeurs de talent qui réussissent à unir la musique afro-cubaine et malienne autour d'un jazz ouvert et libre) Robert Glasper Trio « Covered » (Robert Glasper retrouve son trio originel en mode acoustique et signe un album live de reprises de ses morceaux préférés et de quelques unes de ses compositions. On croise ainsi Bilal, Radiohead, Kendrick Lamar, John Legend, Joni Mitchell, pour une prestation impeccable) Timo Lassy « Love bullett » (le saxophoniste finlandais qui monte, c'est lui, Timo Lassy, qui grave ici un disque accompli et très cinématographique. Entouré par des musiciens talentueux, il s'aventure sur les terres d'un hard-bop soul et latin, intemporelle et moderne. Coup de cœur!!) Romain Collin « Press enter » (le jeune pianiste français sort en trio son troisième disque décomplexé et aventureux, riche de nombreuses nuances, entre post-romantisme, ambiances nocturnes, échappées urbaines et influences pop. Coup de cœur !!) Joey Alexander « My favorite things » (à seulement 12 ans, le pianiste indonésien sort un premier album d'une incroyable maturité. Il y reprend avec brio et un sens de l'arrangement et de l'improvisation brillants des standards de Coltrane, Gillespie, Rodgers, Strayhorn et Monk. A suivre de très près) Eliane Elias « Made in Brazil » (la pianiste-chanteuse-compositrice rend hommage pour la première fois à son pays natal en signant tous les arrangements et en réunissant trois générations de musiciens brésiliens. Son formidable sens du piano offre une nouvelle vie à ces standards) Joe Lovano, Dave Douglas « Sound prints » (ces deux merveilleux musiciens se retrouvent aujourd'hui au sein de ce quintet afin de célébrer le jazz be-bop, free et mainstream, mais aussi pour jouer deux morceaux composés par Wayne Shorter pour eux. Enregistré en live au Festival de Monterey, « Sound prints » est une ode au jazz et à la liberté) Quincy Jones « Q-jazz the legendary recordings 1956-1960 » (ce coffret de 10 cd regroupe les premiers enregistrements du légendaire arrangeur-producteur Quincy Jones qui travailla avec les plus grands grands (Michael Jackson et Sinatra en tête). On retrouve des morceaux très rares dont des prestations live en europe, l'occasion parfaite de découvrir l'univers de ce monstre du jazz) Mighty Mo Rodgers « Mud'n'Blood, a mississipi blues tale » (le bluesman nous propose un voyage dans le Sud d'autrefois, une véritable œuvre poétique où l'on croise les fantômes de cette musique intemporelle) Junior Wells « Southside blues jam » (voici la réédition luxueuse de cet album légendaire du Chicago Blues dans lequel on peut se replonger dans ces soirées du Theresa's Blues Bar à Chicago à la fin des années 60. A noter, la présence de Buddy Guy et d'Otis Spann) Guy Verlinde « Better days ahead » (avec ce premier album sous son vrai nom, Guy Verlinde propose un blues contemporain roots inspiré et enjoué. Un régal pour les oreilles, coup de cœur!!) Compilation « Let me tell you about the Blues West Coast » (ce 6è chapitre de la collection « Let me tell you about the Blues » s'intéresse au blues West Coast, et plus particulièrement à la Californie qui voit éclore après la 2nde guerre mondiale une flopée d'enregistrements. Charles Brown, Jimmy Witherspoon et T-Bone Walker ouvrent la voie, et le début des années 50 prépare le terrain pour l'avènement du rock'n'roll) RAP, HIP-HOP, R'N'B, NU-SOUL Lino « Requiem » (moitié mythique d'Arsenik, Lino sort son 2nd album solo bien ancré dans son époque. On retrouve la qualité de ses textes qui ont marqué toute une génération de rappeurs français (de Booba à Youssoupha)) Lomepal « Majesté » (pendant lumineux du sombre et introspectif « Seigneur », « Majesté » fait la part belle à l'auto-dérision et à l'ego-trip, dévoilant une nouvelle facette de Lomepal, le rappeur indé qui monte) Nouvel R « Les yeux de la foule » (nouvel album pour les angevins qui manient mieux que jamais la langue française, entre introspection nostalgique et critique sociale sensée, « Les yeux de la foule » est une véritable perle. Coup de cœur!!) Youssoupha « NGRTD » (après l'immense succès de son premier album, Youssoupha a dû prendre du recul avant de livrer un second album toujours ancré dans la culture indé et le quotidien. Le MC revendique ses racines africaines à travers des samples et des thèmes bien sentis) Le gouffre « L'apéro avant la galette » (collectif écumant la scène rap depuis plus de 10 ans, Le Gouffre sort son premier album après l'excellente mixtape « Marche arrière ». Fers de lance de la scène rap indé française, Le Gouffre mérite le détour) La smala « Un cri dans le silence » (second album pour le collectif belge issu de la scène indé, « Un cri dans le silence » adopte un ton plus mélancolique et plus intime avec talent) Kendrick Lamar « To pimp a butterfly » (après avoir secoué la planète rap avec un premier album introspectif et narratif, Kendrick Lamar surprend encore plus avec un album de rap jazz-funk-soul d'une richesse inouïe, à tiroirs. Tout en ruptures et flows inventifs et multiples, « To pimp a butterfly » est une formidable odyssée. Coup de cœur!!) Run the Jewels « Run the Jewels 2 » (réunion de Killer Mike et d'El-P, Run the Jewels tient toutes ses promesses et encore plus. La production d'El-P est impeccable, riche et inventive tandis que les flows des deux MC's sont variés et débridés. Pertinents, les propos des rappeurs n'hésitent pas à fustiger le monde entier et à s'attaquer à des thèmes difficiles (le féminisme). Un album qui fera date, coup de cœur!!) OPEN-MUSIC, MUSIQUES NOUVELLES, NEW-AGE Nils Frahm « Wintermusik » (voici un mini-album de ce jeune allemand épris de musique néo-classique dans lequel nous découvrons son univers minimaliste et mélancolique. Calmes, apaisés, doux, les trois morceaux sont surtout d'une grande beauté. Coup de cœur!!) Olafur Arnalds « ...and they have escaped the weight of darkness » (à l'instar de Nils Frahm, cet islandais appartient lui aussi à ce renouveau de la musique néo-classique de nos jours, livrant de superbes partitions pour piano et cordes, sensibles et minimalistes. Il introduit également une dimension post-rock par l'introduction de batterie et de basse, tout comme il intègre des rythmiques électroniques en fin de disque. Lyrique, coup de cœur!!) Oliveray « Wonders » (souvent sur la route ensemble, Nils Frahm et Peter Broderick créent l'entité « Oliveray » dans laquelle ils marient leur musique. Entre néo-classique et folk, les deux artistes expérimentent ensemble et décloisonnent leurs propres univers. Coup de cœur!!) Logos & Michel Pépé « Les 4 éléments » (les deux compositeurs renommés de musique new-age et de relaxation nous offrent cette compilation basée sur les 4 éléments, un voyage au cœur de la beauté de la nature) MUSIQUE DE FILM Hans Zimmer « Interstellar » (premièrement, cette B.O.F. peut s'écouter par ellemême, comme une œuvre à part entière. Deuxièmement, Hans Zimmer est devenu le compositeur attitré de Nolan depuis quelques films déjà, et sa musique a particulièrement évolué, prenant un côté plus intime et grave, profonde. Troisièmement, le compositeur expérimente sans cesse et donne ici à l'orgue un rôle de premier ordre pour un film spatial. Coup de cœur!!) Ryuichi Sakamoto « Furyo » (ex-membre du Yellow Magic Orchestra, R.Sakamoto devient mondialement connu lors de sa carrière solo. Il compose une B.O.F. magnifique qui reçut le Bafta de la meilleure musique de film, entre musique classique, tradition japonaise et musiques électroniques) Ennio Morricone « The dollars trilogy » (voici en 4 cd l'intégralité des B.O.F. de Morricone pour la trilogie des dollars de Sergio Leone. Incontournable!!) POUR ENFANTS Michèle Bernard « Zébrichon » (Michèle Bernard écrit et compose un conte musical interprété et mis en scène par Carton Compagnie. Zébrichon est un petit zèbre mal dans ses rayures. Heureusement, il va rencontrer Souris, les Boutons de Culotte, Barbichu et Coccinelle qui vont l'aider à s'accepter tel qu'il est et à voir la vie en couleurs et en chansons ! Une histoire toute en tendresse qui emmène les enfants dans un univers ni tout blanc, ni tout noir mais où la valse des couleurs prend le pas sur les doutes. Il permet une première approche de la différence, de l'acceptation de soi et des autres, des bienfaits de la tolérance et de l'amitié. Coup de cœur!) Compilation « Chansons pour danser autour du monde » (Du Mali à la Russie, en passant par les Antilles, un tour du monde au son de toutes les couleurs de la danse. Coup de cœur!!) Captain Parade « Rock les mômes » (Captain Parade c'est un Gâtechien et un ex-Microfilm qui se décident à faire du rock pour les mômes. Jeux de mots, chorégraphies subtiles, choeurs énergiques, refrains entêtants, codes du rock, un véritable spectacle rock'n'roll. Coup de cœur!!) Jac Livenais « Le bal des petites bêtes » (Jac Livenais nous régale avec ses chansons acoustiques dans la tradition de la chanson française, entre tendresse et humour. Coup de cœur!!) Robinson « La bonne étoile » (5è album toujours aussi inspiré et énergique pour Robinson, le troubadour moderne des enfants, qui passe d'une chanson enfantine inspirée par les traditions à un reggae-folk doux et rêveur. Coup de cœur!!) Valérie Bour, Stéphane Girel « Les symphonies subaquatiques » (ce magnifique livre-cd nous plonge à la rencontre de Sissi la Sirène, Sheila la Pieuvre et Jack le Mérou pour un périple extraordinaire qui vous conduira jusqu'au sixième continent et dans les profondeurs abyssales des océans, sur les traces d'un incroyable secret. Ente disco et gospel en passant par le rock, le slam ou le ukulélé, la fine fleur de la faune aquatique nous emmène dans un joyeux voyage musical éclectique et engagé. Avec les participations de Kent, Dominique A, Jacques Gamblin, Marianne James, Agnès Jaoui. Coup de cœur!!) Claude Clément, Xavière Devos « Le piano d'argent » (premier volume d'une collection centrée autour des instruments de musique, ce livre-cd nous plonge dans le monde du piano à travers un conte musical, des oeuvres et un cahier documentaire. Coup de cœur!!) LIVRES Brice Gérard, « Histoire de l'ethnomusicologie en France (1929-1961), L'Harmattan, 2014. (l'ethnomusicologie est la discipline qui étudie les pratiques musicales considérées comme exotiques ou populaires. En distinguant plusieurs modes d'accès à la connaissance des musiques découvertes à travers le monde, cet ouvrage analyse et contextualise l'évolution de l'ethnomusicologie, à partir d'une documentation le plus souvent inédite et en renvoyant régulièrement à des archives sonores) Jean-Yves Clément « Alexandre Scriabine », Actes Sud – Classica, 2015. (l'oeuvre de Scriabine est l'une des plus originales de toute la musique ; totalement révolutionnaire, au même titre que celles de Schönberg, Bartok, Prokofiev ou Stravinsky, bousculant de manière irréversible la tonalité, inventant comme Chopin ses propres formes, développant une esthétique de la miniature en droite ligne des tentatives du dernier Liszt. Cette biographie est enrichie d'un index, de repères bibliographiques et d'une discographie) Guy Marival « La chanson de Craonne », Regain de Lecture, 2015. (depuis des années, Guy Marival mène l'enquête sur cette chanson mythique. Pistant la « chanson de Craonne » dans les archives de la censure militaire et dans les cahiers de chansons, comparant les versions successives, il a fait plusieurs découvertes surprenantes. Dans un livre qui cherche à faire la part de l'Histoire et de la légende, il remet forcément en question quelques vérités que l'on croyait définitivement établies) VIDÉOS MUSIQUE The Doors « Feast of friends », 2014, Eagle Vision. (« Feast of Friends » est le premier et seul film jamais produit sur les Doors et par les Doors. Filmé en 1968 lors de leur tournée estivale, ce dvd montre une approche totalement nouvelle du groupe, entre prestations scéniques endiablées, vie sur la route, intimité, et backstage. Trois bonus complètent l'édition rendant cette vidéo indispensable)