Itinéraire préliminaire Cracovie Berlin 2016 - Voyages Inter-Pays

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Itinéraire préliminaire Cracovie Berlin 2016 - Voyages Inter-Pays
CRACOVIE WROCLAW
DRESDE BERLIN
Tournée musicale
Du 13 au 28 octobre 2016
Accompagné par :
JEAN-GUY GINGRAS
PRÉSIDENT
JEUNESSES MUSICALES CANADA
Ce voyage de deux semaines en Pologne et en Allemagne est organisé pour vous mélomanes et amateurs
d’art. Durant ce circuit, nous nous rendrons d'abord à Cracovie, joyau historique et culturel de la Pologne,
de là nous nous dirigerons vers Wroclaw, une des deux capitales européenne de la culture en 2016. À notre
arrivée en Allemagne, nous visiterons Leipzig la ville de Jean-Sébastien Bach, puis Dresde, merveille
baroque de la région de la Saxe. Nous compléterons notre voyage à Berlin, capitale et grande métropole
culturelle et économique de l'Allemagne.
Nous débuterons notre tournée musicale en assistant à un concert de l'excellent orchestre philharmonique
de Cracovie. Nous découvrirons aussi la grande qualité artistique des productions de l'Opéra de Cracovie
et de l'Opéra de Wroclaw. À Leipzig, nous aurons le privilège d'assister à un concert du Gewandhaus de
Leipzig mondialement connu. Le Semperoper de Dresde nous ouvrira de son côté ses portes avec les
opéras "Tosca" et "l'Or du Rhin". À Berlin, nous verrons les opéras "Fidelio" et "La flûte enchantée" au
Staatsoper et au Deutsche Oper et assisterons à des concerts de la Philharmonie de Berlin ainsi que
l'Orchestre du Konzerthaus. Au cours de ce périple de 16 jours, nous assisterons à 10 spectacles (opéras,
concerts symphoniques et récital de piano).
Durant tout ce circuit, vous voyagerez en compagnie de monsieur Jean-Guy Gingras, président des
Jeunesses Musicales Canada, qui possède une grande expérience dans le domaine des techniques de
scène. Monsieur Gingras qui est aussi géographe organise des tournées pour des mélomanes depuis plus
de 25 ans. Il partagera avec vous sa passion de la musique.
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ITINÉRAIRE
JOUR 1
Jeudi 13 octobre 2016
Montréal/Francfort
Les passagers doivent se présenter au comptoir Lufthansa de l'aéroport Trudeau
International vers 15h30.
Départ de Montréal à 17h50 par le vol Lufthansa 479 à destination de Francfort.
Dîner et petit déjeuner servis à bord.
JOUR 2
Vendredi 14 octobre
Francfort/Cracovie
Arrivée à l’aéroport de Francfort à 07h05. Départ à 08h35 par le vol Lufthansa
1364 à destination de Cracovie où l’arrivée est prévue à 10h05.
Accueil et transfert en autocar de l’aéroport vers l’Hôtel Hilton Garden Inn (4*) pour
notre hébergement des quatre prochaines nuits. Situé sur les bords de la rivière
Vistule en face du château de Wawel, l'hôtel est à distance de marche de
nombreuses attractions culturelles telles que le quartier juif Kazimierz et la vieille
ville historique, un site du patrimoine mondial de l'UNESCO. Cet hôtel est la base
idéale pour explorer l'architecture galicienne, les parcs urbains verdoyants, les
palais baroques et les églises gothiques de la deuxième plus grande ville de
Pologne.
Temps libre pour le déjeuner.
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Ancienne ville royale et capitale de la Pologne jusqu’au XVII siècle, classée l’une
des 12 plus belles villes du monde par l’UNESCO, capitale européenne de la
Culture en 2000, Cracovie « l’italienne » rivalise avec les plus belles cités
d’Europe.
Le grand poète polonais Adam Mickiewicz l'appelait le "berceau de la vieille
République nobiliaire". Elle appartint à la Ligue hanséatique au Moyen Âge.
Pendant plusieurs siècles, elle s'épanouit en tant que siège des monarques
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polonais, puis connut, du XV au XVII siècle, un véritable essor comme capitale
du plus grand État de l'Europe d'alors.
Ce soir nous vous convions à notre dîner de bienvenue qui sera servi au restaurant
Hawelka où vous dégusterez une cuisine polonaise, comme autrefois.
Lors de votre retour à l'hôtel en fin de soirée vous découvrirez cette ville mystique
aux cent églises, avec leurs dômes baroques et leurs flèches dorées, ville
ancienne avec ses façades à l’italienne, ses musées, ses palais, ses belles cours
Renaissance, ville jeune et vivante avec 70 000 étudiants, ville artistique où se
perpétue la tradition viennoise des cafés littéraires. Cracovie cultive tous les styles
avec bonheur. Un lieu unique, chargé de romantisme, que vous serez heureux de
découvrir.
JOUR 3
Samedi 15 octobre
Cracovie
Petit déjeuner. La matinée sera consacrée à la visite de la Vieille Ville et la colline
du Wawel avec son château et sa cathédrale.
Nous commençons sur l'une des plus belles places d'Europe, la place du Grand
Marché (Rynek). Cette vaste place a été dessinée en 1257, au croisement des
anciennes voies commerciales, lors de l’octroi à la ville d’une charte selon la loi de
Magdeburg.
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Le nom de Rynek (Ring) apparaît pour la première fois vers 1300. Mais c’est
seulement en 1882, lors de l’unification des noms des places et des rues
municipales que la place a reçu le nom de Rynek Główny (Place principale, ou
Grand-Place). Le Rynek est conçu sur le plan d’un échiquier, typique du Moyen
Âge. Trois rues partent de chaque côté. Seule la rue Grodzka est plus large et
oblique, parce qu’elle suit une ancienne voie commerciale à proximité de l’église
Saint-Adalbert. D’autres exceptions à la symétrie se sont également révélés
nécessaires à cause de l’existence des bâtiments d’avant la charte, tels que les
églises Notre-Dame ou Saint-Adalbert. Il fallait en tenir compte en dessinant le
cours des rues.
La place constituait l’espace public le plus important et était faite pour répondre
aux besoins des habitants d’une grande ville, avec un siège pour les autorités dans
l’hôtel de ville, un centre de vie économique et commerciale (Halle aux Draps), un
centre religieux (église Notre-Dame). Durant les siècles suivants, la surface du
Rynek a été systématiquement recouverte, le plus souvent par des boutiques
groupées en petits marchés. Il y avait des marchés au sel, au charbon, à la volaille,
au plomb, aux tonneaux etc. Ces constructions étaient le plus souvent sans grande
valeur, laides et réalisées sans plan défini.
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Lorsqu’au début du XIX siècle la municipalité entreprit l’action de nettoyer
Cracovie, la Place principale était une des priorités.
Depuis ses débuts, la Place du Marché constituait un centre de vie sociale et
politique dont l’importance dépassait largement les frontières de la ville. Elle a été
témoin de grands événements historiques, tels que l’hommage du prince de
Prusse Albert Hohenzollern au roi Sigismond le Vieux, événement d’une
importance politique capitale, mettant fin à une guerre de trois cents ans avec les
chevaliers teutoniques. Hohenzollern transforma un État religieux en principauté
laïque soumise au roi de Pologne.
C’est également ici, avec le serment prêté par Tadeusz Kościuszko, qu’a
commencé l’insurrection portant son nom (1794). En 1809, le Prince Joseph
Poniatowski y fit une entrée cérémoniale à la tête des armées de la Principauté de
Varsovie, ce qui donna suite à une grande manifestation patriotique sur la place.
A une époque plus proche, en mai 1981, s’y est déroulée une manifestation
silencieuse: la marche blanche, protestation spontanée après l’attentat dirigé
contre le pape Jean-Paul II.
Lors de notre promenade guidée, nous visiterons la Halle aux Draps, véritable
joyau de l’architecture Renaissance qui est son plus ancien «centre commercial»
et un des plus importants monuments historiques de Cracovie.
Le premier bâtiment a été construit en pierre en 1257. Dans la seconde moitié du
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XIV siècle, le constructeur de la ville, Marcin Lindintolde, éleva au centre de la
place une halle couverte en pierre, soutenue par des contre-escarpes, destinée au
commerce du drap. Le privilège du roi Casimir le Grand octroyait aux marchands
venus de l’extérieur le droit de vendre seulement leur propre marchandise et
uniquement à cet endroit. À l’intérieur de la halle se trouvaient des boutiques. Ce
bâtiment gothique a brûlé lors du grand incendie qui a ravagé la ville en 1555.
La reconstruction, terminée en 1559, a donné à la Halle aux Draps des formes de
style Renaissance. Elle constitue un des plus beaux exemples de ce style à
Cracovie. Avec le temps, la Halle aux Draps, qui n’avait jamais été rénovée, a
commencé à perdre de son éclat. Il est difficile de distinguer la perle de la
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Renaissance cracovienne sur les photos du XIX siècle.
La reconstruction a été opérée dans les années 1875-1879. L’éclairage au gaz
installé à cette époque fonctionne toujours et constitue une singularité technique.
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Une galerie de peintures polonaises, qui a donné naissance en 1883 au Musée
National, a été ouverte à la même époque au premier étage.
Dans le passage situé au centre, dans l’axe latéral du bâtiment, un couteau en fer,
ancien insigne du droit de Magdeburg, rappelle que les voleurs risquent de perdre
leur oreille. Une légende relie ce couteau à deux frères constructeurs des tours de
l’église Notre-Dame de Cracovie. L’un d’eux, se rendant compte que les
fondements de l’une des tours ne lui permettraient pas de l’élever aussi haut que
l’autre, aurait tué par jalousie son frère avec ledit couteau. Rongé par le remords,
le fratricide se serait donné la mort en se jetant du haut de la tour qu’il avait
construite.
Nous visiterons par la suite l'église Notre-Dame. Plus de six cent années d’histoire,
un retable de Veit Stoss (Wit Stwosz), une polychromie étoilée peinte par Jan
Matejko. Tout cela dans une seule église, située en plus au cœur de Cracovie!
Cette église était placée sous le mécénat des riches familles bourgeoises. C’est à
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leurs soins et leurs dons que l’on doit une grande partie du mobilier du XVI et
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XVII siècle: les stalles, les pierres tombales et les chapelles.
L’autel principal, avec son retable gothique (qui est considéré comme l’ouvrage
sculpté le plus remarquable et le mieux conservé de cette partie de l’Europe)
constitue sans aucun doute le plus grand trésor de l’église. Lorsque la voûte du
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chœur était tombée dans la première moitié du XV siècle, l’ancien autel avait été
détruit avec elle. Les conseillers municipaux de la ville décidèrent d’en commander
un nouveau, digne de la capitale, à Veit Stoss (Wit Stwosz), sculpteur de
Nuremberg. Celui-ci vint s’installer à Cracovie. Pour son travail, il reçut une somme
au moins équivalente au budget annuel de la ville.
L’autel a été réalisé dans les années 1477-1489. Il est composé de dix-huit basreliefs placés sur des ailes amovibles sur lesquels le maître a représenté les
épisodes les plus importants de la vie de Marie et du Christ.
Juste avant le début de la Seconde Guerre mondiale, l’autel fut démonté et
transporté en péniches sur la Vistule jusqu’à Sandomierz. Malheureusement
quelqu’un livra aux occupants l’endroit où il était caché et l’autel fut déporté au fond
du Reich. Il a été retrouvé à Nuremberg et ramené à Cracovie juste après la fin des
hostilités. Après des opérations de conservation, il a retrouvé son emplacement
original en 1957.
Le signal joué en direct toutes les heures de la plus haute des tours (81 mètres)
est lié autant à l’église elle-même qu’à la ville de Cracovie. Joué aujourd’hui par
des pompiers retraités, il permettait jadis de marquer l’écoulement du temps, mais
servait également d’alarme pour les incendies et les attaques des ennemis.
Nous poursuivrons notre promenade dans le "quartier latin" où se trouve le
Collegium Maius, université où étudièrent Copernic et Jean-Paul II.
L’Université Jagellon, fondée par le roi Casimir le Grand en 1364 comme
Académie de Cracovie est la plus ancienne université polonaise et la seconde de
cette partie de l’Europe (après Prague, 1348). Malheureusement après la mort du
roi, l’Académie avait décliné et arrêté son activité.
C’est seulement vers 1390 que le plénipotentiaire du roi Ladislas Jagellon et de la
reine Hedwige, faisant usage des fonds que celle-ci avait légués à l’Académie par
testament, acheta pour la Faculté une imposante maison en pierre appartenant au
propriétaire. Elle donna naissance au Collegium Maius – première résidence de
l’Université, réactivée en 1400. Dans les décennies suivantes, à cause du nombre
croissant d’étudiants et de professeurs, son agrandissement se révéla
indispensable.
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Arrêt à la porte Saint-Florian. Elle doit son nom à l’église Saint-Florian toute
proche. C’était une des sept portes principales de la ville appartenant à l’enceinte
fortifiée. On l’appelait également Porta Gloriae, c’est à dire Porte de la Gloire. Elle
permettait d’accéder à la Voie Royale (Via Regia).
C’est cette porte que franchissaient les rois après leurs batailles victorieuses, les
diplomates et les grandes personnalités en visite à Cracovie. C’était également la
voie des défilés de couronnement et des défilés funèbres des monarques et de
leurs familles. Elle a été bâtie en pierre vers 1300.
Tout près se trouvent les remparts de la ville et la Barbacane. Cette barbacane
gothique, perle des fortifications de Cracovie, appelée familièrement «Rondel», a
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été bâtie à la fin du XV siècle en raison du danger croissant des invasions turques
à cette époque. Elle a été édifiée dans les années 1489-1499 sur l’ordre du roi
Jean-Albert (Jan Olbracht) qui craignait des représailles après le fiasco de son
expédition en Valachie.
Nous compléterons notre circuit par la visite de la cathédrale de Wawel où furent
couronnés trente sept monarques. Nous y découvrirons aussi le château royal qui
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accueillit les rois de Pologne jusqu’au XVII siècle. Visite des appartements royaux
qui abritent les salles les plus somptueuses et le Trésor de la Couronne.
Perché sur la Butte de Wawel, surplombant un des méandres de la Vistule,
l’ensemble architectural du Wawel – le château et la cathédrale gothique – est le
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plus précieux du pays. Résidence historique des rois de Pologne depuis le XI
siècle, le Château est un joyau de l’art roman, gothique et renaissance, renfermant
de riches collections comme la plus grande collection au monde de tapisseries de
Flandres.
Selon certains linguistes, le terme «wąwel» aurait désigné jadis un endroit sec
surplombant des marécages. Est-ce pour cette raison que des gens s’y établirent?
Il est vrai que ce rocher calcaire abrupt, dominant de 25 mètres la Vistule, ses
affluents et ses marais, constituait depuis toujours un refuge propice à la défense.
Des recherches archéologiques ont mis à jour des traces de présence humaine
datant de 100 000 ans avant notre ère. D’autres traces plus récentes témoignent
d’un habitat permanent.
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Au IX siècle le bourg fortifié du Wawel était probablement le siège du souverain
local et le centre le plus important du pays de la tribu des Vistulans. Vers l’an 1000
la colline était sans doute parsemée de plusieurs édifices préromans, civils pour la
plupart, construits de façon sommaire en moellons: la pierre avait déjà remplacé le
bois de construction. Parmi ces édifices, seule la rotonde (église à plan circulaire)
dédiée à la Vierge Marie, a été partiellement conservée jusqu’à nos jours. Elle
faisait sans doute fonction de chapelle palatine.
Le château («palatium») était initialement modeste: comme l’ont démontré les
fouilles, il se situait au nord de la colline, à l’emplacement de l’une des ailes du
château actuel. Celui-ci ne fut étendu vers le nord-est que lorsque Cracovie devint
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la capitale des souverains de la Pologne au tournant du XI et XII siècle.
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Au début du XIV , le roi Władysław Łokietek (Ladislas le Bref) transforma le
château de fond en comble. Le château ainsi transformé subsista jusqu’en 1499,
date à laquelle il fut détruit par un incendie.
La reconstruction débuta en 1504. Sans perdre ses propriétés défensives, l’ancien
château-fort gothique devint alors une résidence de style palais Renaissance doté
d’une monumentale cour à arcades.
Après l’incendie de 1595 le roi Sigismond III Vasa décida de transférer la cour
royale à Varsovie, où il s’établit lui-même de façon permanente en 1609.
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Le château ne fut récupéré qu’en 1905. On s’attela à lui rendre peu à peu son éclat
d’antan: les travaux furent accélérés surtout après que la Pologne eut recouvré son
indépendance en 1918. C’est alors aussi que les trésors et les œuvres d’art pillés
par les puissances occupantes pendant les partages et pendant la Première
Guerre mondiale furent restitués. Aujourd’hui, le château abrite plusieurs
expositions, entre autres les Salles de cérémonies royales, les Appartements
Royaux, le Trésor et l’Armurerie.
La construction d’une église cathédrale sur le Wawel fut entreprise peu après
l’établissement à Cracovie en l’an 1000 d’un évêché subordonné à la métropole de
Gniezno. L’initiative et la fondation reviennent sans doute au roi Boleslas le
Vaillant. Cette église a probablement été détruite pendant l’invasion du prince de
Bohême Bretislav I vers 1038.
La deuxième cathédrale, dite Hermanowska (du nom du prince Władysław
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Herman) a été élevée au tournant du XI et du XII siècle sous la forme d’une
basilique à trois nefs et quatre tours. Elle fut ravagée par un incendie fortuit en
1305. Il ne reste de cet édifice que la crypte Saint Léonard, datant de 1118, elle
aussi à trois nefs aux voûtes d’arêtes reposant sur huit colonnes, ainsi que la partie
basse de la Tour des Cloches d’Argent. La cathédrale, réparée provisoirement,
servait cependant au culte. En 1320, elle abrita même la cérémonie du
couronnement de Ladislas le Bref.
La même année l’évêque Nankier lançait la construction d’un nouvel édifice. Les
travaux durèrent plus de 40 ans: la nouvelle cathédrale fut achevée et consacrée
en 1364, sous le règne de Casimir le Grand, fils de Ladislas.
A l’intérieur, le mausolée de Saint Stanislas, en forme d’autel à baldaquin, occupe
la place centrale au croisement de la nef et du transept. Une coupole dorée
surplombe le cercueil en argent, soutenu par quatre figures d’anges et décoré de
scènes de la vie du saint.
La grande nef et les nefs latérales abritent les tombeaux des rois de Pologne. La
cathédrale n’est pas qu'un lieu de sépulture réservé aux rois et à leurs familles: les
héros nationaux polonais y ont été inhumés ainsi que les grands écrivains.
Temps libre pour le déjeuner.
Après-midi libre pour vous permettre de faire quelques achats où découvrir
d’autres aspects de la ville à votre rythme.
Dîner inclus à l'Hôtel Hilton Garden Inn.
En soirée, nous assisterons à un « concert de l’Orchestre philharmonique Karol
Szymanowski de Cracovie ». Le programme sera consacré à la commémoration
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du 400 anniversaire de la mort de Shakespeare. Nous y entendrons l'Ouverture
Othello de Dvörak, Roméo et Juliette de Prokofiev et la Suite d'Orchestre No.3 scènes dramatiques d'après Shakespeare (1873) de Jules Massenet.
L’orchestre a débuté ses activités en 1945 et depuis a été dirigé par de grands
chefs d’orchestres polonais ou étrangers. Plusieurs solistes et chefs invités de
l’étranger ont aussi concouru à la reconnaissance internationale de l’orchestre qui
a présenté plus de 800 concerts dans 30 pays. Les œuvres de Karol Szymanowski
et Krzysztof Penderecki ont été ainsi davantage connues du public. La direction
artistique actuelle de l’orchestre a été confiée à Charles Olivieri-Munroe.
Retour à l'hôtel en fin de soirée.
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JOUR 4
Dimanche 16 octobre
Cracovie
Petit déjeuner. Au cours de l’avant-midi nous visiterons en compagnie de notre
guide le quartier juif de Kazimierz, l'un des vieux faubourgs où se dressent encore
de multiples monuments témoignant de l'ancienne culture juive : la Vielle
Synagogue qui abrite actuellement un musée judaïque, la synagogue Remuh
toujours consacrée au culte israélite et le vieux cimetière juif. C'est dans ce quartier
que Steven Spielberg a tourné le film « La Liste de Schindler ».
Pendant des siècles, la Pologne fut le plus grand centre juif du monde depuis la
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Diaspora. Les Juifs vivaient à Cracovie, Kroke en Yiddish, depuis le XIII siècle.
Avant la Seconde Guerre mondiale, les Juifs constituaient un quart de la
population de la ville. Durant la Seconde Guerre mondiale, la communauté juive fut
presque totalement exterminée par les occupants nazis. Aujourd’hui ce qui rappelle
la présence juive, principalement à Kazimierz (ancien quartier juif le mieux
conservé d’Europe), ce sont les synagogues, les maisons de prière et les deux
cimetières.
La ville nouvelle de Kazimierz a été fondée en 1335 en vertu d’un privilège établi
selon le droit de Magdeburg et octroyé par le roi Casimir le Grand. Cet acte avait
une portée économique et stratégique considérable: la ville nouvelle devait devenir
non seulement un partenaire commercial de Cracovie, mais aussi la protéger de
ses puissantes murailles du côté sud.
Les conditions naturelles rendaient l’espace dévolu à la ville de Kazimierz peu
propice à l’habitat. Ce terrain marécageux, exposé aux crues de la Vistule, n’était
pas désert pour autant. La présence d’une rotonde (église à plan circulaire)
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romane, entourée d’une petite bourgade, est attestée à Skałka dès le milieu du XI
siècle. Plus au sud, vers l’actuelle rue Skawińska, une église dédiée à Saint Jacob
fut édifiée probablement au milieu du siècle suivant.
1495 est une date charnière dans l’histoire de Kazimierz comme dans celle des
Juifs de Cracovie. C’est en cette année que le roi Jan Olbracht a signé un décret
obligeant les Juifs à quitter Cracovie.
La communauté juive de Cracovie avait alors plus de deux siècles d’existence et
de développement. Ses membres vivaient de commerce et d’artisanat, mais avec
la naissance des banques, l’activité de crédit, où la concurrence était inexistante,
leur fournissait les plus grands bénéfices. Comme les chrétiens de l’époque
assimilaient le banquier à l’usurier, cela a contribué aux réactions de rejet.
Une population juive était déjà présente à ce moment à Kazimierz, mais l’arrivée
des Juifs de Cracovie, mieux organisés et plus riches, fut décisive pour la
formation de la Ville Juive.
Kazimierz a subi de graves destructions lors de l’invasion suédoise en 1665 et de
l’occupation qui l’a suivie, ainsi qu’en 1704-1705, pendant la Grande Guerre du
Nord.
La Seconde Guerre mondiale, l’occupation allemande et l’anéantissement
programmé des Juifs ont mis fin à leur présence multiséculaire à Kazimierz et à
Cracovie. Des 58 000 habitants juifs recensés en 1939, seuls 3 000 ont survécu.
Nous visiterons d'abord la synagogue Remuh. Cette synagogue a été fondée en
1556 pour Moïse Isserles, dit Remuh, rabbin, philosophe et talmudiste, personnage
bénéficiant d’un tel respect que pendant les célébrations la place où il se tenait
pour prier fut laissée libre jusqu’à nos jours. Remuh était rabbin de Cracovie et
recteur de la yeshiva (école rabbinique) locale. Il fut l’auteur de traités de religion et
de philosophie, d’ouvrages scientifiques et mystiques.
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Pendant la Seconde Guerre mondiale l’intérieur dévasté servait de dépôt de sacs
en toile imprégnée pour le transport de cadavres et, dans le «babiniec», c'est-àdire la salle des femmes, de matériel anti-incendie. La synagogue a été
partiellement reconstruite et restaurée dans les années 1958-1968.
Actuellement, cette synagogue reste la seule maison de prière des Juifs de
Cracovie où le culte est régulier (chaque vendredi et pendant toutes les fêtes
juives). En 1968 elle a accueilli la visite du cardinal-évêque de Cracovie Karol
Wojtyła; en 1992 le président d’Israël Chaim Herzog a prié dans ses murs.
La synagogue Remuh jouxte le cimetière du même nom, plus ancien qu’elle de
quelques années, puisque les premiers enterrements y on eu lieu en 1551. En
Pologne, seules les villes de Wrocław et Lublin possèdent un cimetière juif plus
ancien.
Après l’incorporation de Kazimierz à Cracovie en 1800, le cimetière Remuh fut
fermé sur l’ordre des autorités autrichiennes, comme d’ailleurs tous les cimetières
des églises de la ville situés dans le voisinage immédiat des habitations. Jusqu’à la
Seconde Guerre mondiale il était laissé à l’abandon, laissant apparaître seules
quelque dizaines de tombes: de plus, les nazis y avaient installé une décharge.
Lorsque les travaux de restauration commencèrent enfin, en 1956, on fit un constat
surprenant: de vastes espaces du cimetière étaient libres, sans aucune trace de
tombes. On entreprit des fouilles dont le résultat fut sensationnel: la découverte,
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sous une épaisse couche de terre, de plus de 700 pierres tombales datant du XVI
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au XIX siècle. Aujourd’hui, on peut découvrir dans ce cimetière 711 tombes,
certaines en forme de dalles, d’autres en forme de stèle dressée (matzeva).
Les Juifs du monde entier viennent sur ce cimetière pour se recueillir sur la tombe
de Moïse Isserles, mort en 1572. La plupart d’entre eux y laissent un kvitlach –
morceau de papier avec leur souhait, dans l’espoir que Remuh sera leur
intercesseur devant Dieu. Sa tombe est la seule de ce cimetière qui n’ait pas été
détruite.
L'Église du Corps du Christ a été fondée en tant qu’église paroissiale de la ville
nouvelle de Kazimierz, établie par le roi Casimir le Grand en 1335. Elle a été
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construite par étapes, de 1340 environ jusqu’au milieu du XV siècle. Bénéficiant
d’un grand espace, distante des autres constructions et entourée d’un cimetière,
elle n’avait probablement pas vocation à devenir une église conventuelle.
Nous verrons aussi la plus ancienne des synagogues de Cracovie qui a été créée
probablement au lendemain de l’exode forcé des Juifs de Cracovie vers Kazimierz,
conséquence du décret du roi Jan Olbracht de 1495. Le premier édifice en pierre et
en briques, accolé à la paroi est du mur d’enceinte, a été détruit par un incendie en
1557.
Bénéficiant d’un consentement du roi Sigismond Auguste, la communauté juive a
pu rapidement rebâtir la synagogue. Les travaux furent confiés à un architecte
florentin, Matteo Gucci, et achevés en 1570. La salle des chanteurs, du côté sud,
et la salle des femmes, du côté nord, y furent adjointes après cette date. L’édifice a
conservé son caractère gothique, enrichi d’éléments Renaissance tels l’attique
surélevée, les fenêtres cintrées ou, à l’intérieur, les colonnes toscanes.
Au cours des siècles, la Vieille Synagogue, temple principal des Juifs de
Kazimierz, fut le théâtre d’évènements importants. C’est ici que Tadeusz
Kościuszko appelait les Juifs à participer à l’insurrection de 1794 et que le rabbin
Beer Meisels appelait à soutenir les mouvements indépendantistes du Printemps
des Nations en 1848.
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Ce midi nous déjeunerons ensemble dans un restaurant typique du quartier juif de
Cracovie au son de la musique klezmer.
Après-midi libre.
Dîner inclus à l'Hôtel Hilton Garden Inn.
En soirée, nous assisterons dans le nouveau théâtre de l’Opéra de Cracovie à
l’opéra « Le Turc en Italie » de Gioacchino Rossini présenté par l’Orchestre, les
solistes et le Chœur de l’Opéra de Cracovie.
Jusqu’à l’inauguration de son nouveau bâtiment moderne en 2008 avec la
représentation des Diables de Loudon, premier opéra de Krzysztof Penderecki,
l’Opéra de Cracovie fonctionna durant des décennies sans avoir sa propre scène.
Le nouveau théâtre dispose de deux salles, qui peuvent respectivement accueillir
760 et 150 personnes et dans lesquelles plus de 200 représentations de ballet,
d’opéra et de comédie musicale ont lieu chaque année.
Retour à l'hôtel en fin de soirée.
JOUR 5
Lundi 17 octobre
Cracovie
Petit déjeuner. Avant-midi libre
En après-midi, nous nous rendrons en banlieue de Cracovie pour visiter la mine de
sel de Wieliczka, vestige d'une saline âgée de plus de 700 ans. Pendant des
siècles, le sel, appelé aussi «l'or blanc» était la base de l'économie polonaise. Aux
temps anciens, il était utilisé comme forme de paiement et était la denrée
d'exportation la plus importante.
La visite de cette curiosité naturelle est d’un grand intérêt puisqu’elle est même
inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO, avec ses couloirs, ses salles et ses
chapelles richement décorées de statues de sel, taillées à la main. L'itinéraire de
l'excursion mène à travers trois niveaux de galeries et de chambres creusées à
des profondeurs de 64-135 mètres. La pièce la plus captivante sur notre chemin
est la chapelle de Sainte Kinga, temple souterrain de 50 mètres de long où tout est
fait en sel, y compris les chandeliers, escaliers et balustrades.
Dîner inclus à l'hôtel.
En soirée, nous nous rendrons à l’Académie de musique de Cracovie où nous
assisterons à un récital de piano présenté dans le cadre du « Festival
International Royal de piano de Cracovie ».
Retour à l'hôtel en fin de soirée.
JOUR 6
Mardi 18 octobre
Cracovie/Wroclaw
Après le petit déjeuner, départ en autocar pour notre trajet vers Wroclaw. En route,
nous nous arrêterons à Auschwitz (Oswiecim) pour la "visite" de l'ancien camp
d'Auschwitz-Birkenau.
Auschwitz est devenu un symbole de terreur, de génocide et d'Holocauste surtout
pour les Juifs, les Polonais et les Tziganes. Pendant la Seconde Guerre mondiale,
les Nazis ont assassiné ici plus d'un million de personnes. Des chambres à gaz ont
été spécialement construites pour cette extermination. Actuellement, Auschwitz
renferme le plus grand cimetière du monde ainsi qu'un mémorial et un Musée
National.
Notre visite à Auschwitz commence par un court documentaire sur la libération du
camp en 1945. Ensuite nous visitons le camp principal - Auschwitz I - Stammlager.
9
Dans les bâtiments du camp, appelés « blocs », se trouve une exposition
permanente sur la structure administrative du camp, sa topographie, la vie
quotidienne des prisonniers et le système de torture des Nazis. Après une courte
pause nous visitons le deuxième camp - Auschwitz II - Birkenau qui était le camp
principal de 1942 à 1945.
«Que ce lieu où les nazis ont assassiné un million et demi d'hommes, de femmes
et d'enfants, en majorité des Juifs de divers pays d'Europe, soit à jamais pour
l'humanité un cri de désespoir et un avertissement. Auschwitz - Birkenau 1940 1945». Ce texte est inscrit sur 21 dalles fixées sur le sol du monument, toutes
traduites dans des langues différentes.
Temps libre pour le déjeuner.
En après-midi, continuation de notre trajet en direction de Wroclaw et installation à
l’Hôtel Mercure Wroclaw (4*) pour notre hébergement des deux prochaines nuits.
Le Mercure Wroclaw Centrum est situé dans le centre touristique et commercial de
la ville, à quelques minutes des gares routières et ferroviaires. Les principales
attractions de Wroclaw, telles que le panorama de Raclawice, le vieux marché,
Ostrow Tumski et le centre commercial sont à deux pas de l'hôtel.
Wrocław, capitale de la Basse-Silésie, est l'une des plus belles et des plus
anciennes villes de Pologne. Aux pieds des Sudètes, située en bordure de l'Oder
qui l'irrigue de ses nombreux affluents et canaux, c'est une ville extraordinaire
comptant 12 îles et 112 ponts. En raison de sa situation fluviale et de ce grand
nombre de ponts et passerelles, on la surnomme « la Venise polonaise ». L'histoire
riche et mouvementée de la ville est inscrite dans ses murs. On retrouve les débuts
du Moyen Âge dans l'île d'Ostrów Tumski, qui offre l'un des plus beaux ensembles
européens d'architecture sacrée en parfait état de conservation.
Elle est aussi un important centre culturel et une ville étudiante dotée de 8 instituts
d’enseignement supérieur
Wroclaw est aujourd'hui la quatrième ville de Pologne et compte près de 640 000
habitants. C'est le centre administratif, industriel et culturel de toute la région.
Wroclaw a toujours été l'une des plus grandes villes de cette partie de l'Europe, et
au Moyen Âge, elle faisait concurrence à Prague.
Dîner inclus à l’hôtel et soirée libre.
Nous vous suggérons d'emprunter le pittoresque pont Tumski, dont il est déjà fait
e
mention au XII siècle et qui mène à l'île d'Ostrow Tumski qui est la partie la plus
ancienne de la ville. Se démarquant du reste de la ville, le digne quartier d'Ostrow
Tumski est éclairé la nuit au moyen d'anciens réverbères à gaz, et ses églises
illuminées charment les regards.
Jour 7
Mercredi 19 octobre
Wroclaw
Petit déjeuner. L’avant-midi sera consacré à la visite guidée de Wroclaw, ville
natale de Joseph Elsner, premier grand professeur de Chopin à Varsovie.
e
L'histoire de Wroclaw est pleine d’événements tragiques. Elle remonte au X
siècle, lorsque le prince tchèque fonda la première ville à Ostrow Tumski (île
cathédrale). En 990, la ville passa sous la domination des Piast. En l’an 1000, elle
était déjà une forteresse importante et le siège d'un évêché. Après l'invasion des
Tatars, la ville fut déplacée sur la rive gauche de l'Oder et fut construite sur un
modèle qui s'est conservé jusqu'à aujourd'hui.
Lors du morcellement de l'état polonais, Wroclaw fut pendant peu de temps la
capitale du Duché de la Silésie autonome, incorporé ensuite à la Bohême (en
pratique en 1335 et officiellement en 1348). Sous le régime tchèque, la ville se
développa considérablement et devint un centre important de commerce et
d'artisanat. Pendant toute cette période, elle restait fortement liée économiquement
et culturellement à la Pologne.
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Les communautés: polonaise, tchèque et allemande coexistèrent à Wroclaw en
harmonie jusqu'à l'an 1526 quand le roi tchèque mourut sans héritier. Wroclaw
passa alors sous la domination des Habsbourg, dynastie autrichienne qui luttait
avec acharnement contre les mouvements protestants gagnant en popularité parmi
les Tchèques.
Lors de la Guerre de Trente Ans, la ville fut fortement détruite. Après la guerre, les
Habsbourg cherchèrent à reconvertir les habitants de la ville au catholicisme et
menèrent une politique de germanisation qui fut continuée après l'annexion de
e
Wroclaw à la Prusse au XIX siècle, suite à la guerre entre l'Autriche et la Prusse.
C'est alors que la ville fut nommée Breslau et devint la deuxième plus importante
ville prussienne (après Berlin). Breslau joua un rôle crucial lors de la Seconde
Guerre mondiale en résistant pendant 3 mois à l'armée rouge, plus longtemps que
Berlin. Mais les effets des luttes furent terribles: plus de la moitié de la ville fut
rasée.
Après la guerre, Wroclaw fut réincorporé à la Pologne. La population allemande
quitta la ville et fut remplacée par les Polonais des autres parties de la Pologne
d'avant-guerre, surtout de Lviv. La restauration de Wroclaw dura longtemps: elle ne
fut terminée que dans les années 80. En 1997, la vieille ville fut considérablement
endommagée suite à un débordement de l'Oder mais heureusement, les effets de
la catastrophe sont aujourd'hui à peine visibles.
Nous débuterons notre visite guidée par la découverte de l’île de la Cathédrale
(berceau historique de la ville). C’est à cet endroit que la première principauté
silésienne s’est installée. De nos jours, elle est surnommée “le Vatican polonais”
du fait de la grande importance des institutions religieuses qui s’y trouvent et pour
son ensemble de style gothique, l’un des plus beaux de Pologne. Nous y verrons la
cathédrale Saint-Jean Baptiste et l'église Sainte-Croix.
Nous nous rendrons par la suite à la place du Marché. Au centre de la Grand Place
(Rynek) se dresse l'Hôtel de Ville gothique (Ratusz), qui est l'un des plus grands
d'Europe et qui est l'une des perles de l'architecture profane silésienne. Sa façade
est avec son pignon à pinacles caractéristique et son horloge astronomique a été
stylisée dans le logo de la ville. Le Ratusz est aujourd'hui le Musée de la Ville.
Sous le bâtiment, se trouve la fameuse Cave Swidnicka, où l'on servait autrefois la
bière de Swidnica, célèbre dans presque toute l'Europe.
Animé jusqu'à des heures avancées de la nuit, le Rynek est devenu le point de
rencontre favori des habitants de Wroclaw. On peut y trouver, de même que dans
les rues avoisinantes, de nombreux restaurants, bars et tavernes qui offrent un
choix culinaire très varié, depuis la cuisine traditionnelle polonaise jusqu'aux mets
les plus exotiques. On organise aussi sur le Rynek beaucoup de spectacles et de
concerts en plein air, de défilés militaires et d'expositions.
Nous nous rendrons par la suite à l'Université de Wroclaw qui a été fondée en
1702 par l'empereur autrichien Léopold afin d'y découvrir la salle d’apparat Aula
Leopoldina et son somptueux décor baroque.
Nous compléterons notre visite de la ville en nous rendant sur l'autre rive de l'Oder,
afin d'y visiter le célèbre Panorama Raclawicka ("le panorama de Raclawice"), une
des plus grandes représentations de scènes de bataille dans le monde entier,
e
peinte à la fin du XIX siècle par deux artistes polonais très célèbres: Wojciech
Kossak et Jan Styka.
La toile, tendue sur les murs d'une rotonde construite spécialement à cet effet,
représente la bataille victorieuse de Raclawice livrée par les insurgés polonais
dirigés par Tadeusz Kosciuszko contre l'armée russe.
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Temps libre pour le déjeuner et après-midi libre.
En soirée, nous nous rendrons à l'Opéra de Cracovie où nous assisterons à une
représentation d'opéra ou de ballet présenté par les solistes, le chœur et
l’orchestre de l’Opéra de Wroclaw. (spectacle à déterminer)
Le bâtiment de l'Opéra de Basse-Silésie fut construit dans la première moitié du
e
XIX siècle. Conçu par l'architecte K. F. Langhans, il a subi de multiples
transformations. C'est ici que fut donné le premier spectacle d'opéra dans l'aprèsguerre, Halka, de Stanisław Moniuszko, le 8 septembre 1945.
Depuis, plus de 260 “Première” furent crées incluant 59 œuvres de compositeurs
polonais. L’Opéra de Wroclaw est considéré comme un des meilleurs théâtres
musicaux en Pologne. Ceci est dû en grande partie par le fait que plusieurs grands
chefs d’orchestre, chorégraphes, metteurs en scènes, chanteurs, danseurs et
musiciens ont travaillé dans ce théâtre. L’Opéra de Wroclaw porte aujourd’hui une
attention particulière à la création d’œuvres contemporaines.
Retour à l'hôtel en fin de soirée.
JOUR 8
Jeudi 20 octobre
Wroclaw/Leipzig/Dresde
Après le petit déjeuner, trajet en autocar vers Leipzig, site d’une vie musicale très
active. En route, nous nous arrêterons à Dresde pour notre installation à l'Hôtel
Innside by Melia Dresden (4*) pour notre hébergement des trois prochaines nuits.
L'hôtel est situé au cœur de Dresde, face au musée d’art contemporain Albertinum
et proche des principales attractions touristiques et culturelles de la ville comme la
Frauenkirche, la cathédrale Hofkirche, le Kulturpalast, l’opéra, la terrasse de Brühl
et le pont Augustusbrücke. L’Hôtel Innside Dresden est le meilleur choix pour un
séjour dans cette ville étant donné son excellente situation, ses nombreuses et
confortables installations et la qualité de ses services.
En début d'après-midi, nous nous rendrons à Leipzig. Deuxième ville de RDA
après Berlin, elle fut le théâtre des "manifestations de mai" qui conduisit à la fin du
régime communiste. La ville a un riche passé culturel comme en témoigne l'église
Saint-Thomas qui a vu son célèbre Thomanerchor dirigé par le grand JeanSébastien Bach durant 30 ans, l'orchestre symphonique du Gewandhaus, l'opéra.
Elle est également réputée pour son université vieille de 600 ans ainsi que ses
e
foires organisées depuis le XI siècle.
Nous découvrirons entre autres lors de la visite guidée de la ville, l’église StThomas qui renferme la tombe de Jean-Sébastien Bach. L'église originale de Ste
Thomas date du XIII siècle et a reçue sa forme actuelle d'église-halle à trois nefs
e
à la fin du XV . Martin Luther y prononça un sermon à la Pentecôte en 1539, à
l'occasion de l'introduction de la Réforme. Elle doit sa célébrité à Jean-Sébastien
Bach, qui y fut «cantor» et qui repose dans l'église, et au Thomanerchor. Il s'agit
e
d'un chœur issu de l'école de St-Thomas fondé au XIII siècle. Aujourd'hui, le
chœur compte 90 chanteurs et on peut l’entendre lors des vêpres le vendredi et le
samedi.
Nous compléterons notre visite de Leipzig par un arrêt à la maison où vécut Félix
Mendelssohn. Le compositeur Félix Mendelssohn-Bartholdy passa les deux
dernières années de sa vie dans cette somptueuse demeure. Il s'éteignit en 1847
et avait à peine 38 ans. Meubles et objets d'origine illustrent le milieu dans lequel il
vécut. Des concerts se tiennent dans le joli salon de musique.
Ce soir le dîner sera servi au restaurant Auerbach’s Keller de Leipzig. Grâce à la
citation de la cave au tonneau dans l'œuvre classique de Goethe, « Faust », on
peut affirmer que c'est probablement la salle de restaurant la plus connue en
Allemagne. Aujourd'hui encore, on trouve la salle exactement comme les
générations de convives l'ont vue avant et après l'époque de Goethe.
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En soirée, nous assisterons au « concert de l’Orchestre du Gewandhaus de
Leipzig » présenté dans la célèbre salle du Gewandhaus.
Cette salle de concert fut inaugurée en 1981. Plus de 1 900 spectateurs peuvent
prendre place pour écouter le fameux orchestre du Gewandhaus. Au programme, le
concerto pour piano et orchestre no. 2 de Ludwig van Beethoven et l'opéra le
Château de Barbe-Bleue de Béla Bartok. La direction musicale sera assurée par le
maestro Alan Gilbert et les solistes invités seront Inon Barnatan au piano, Michelle
DeYoung, mezzo soprano et Mikhail Petrenko, baryton.
Retour à Dresde en fin de soirée.
JOUR 9
Vendredi 21 octobre
Dresde
Petit déjeuner.
«Village de pêcheurs, cité marchande et résidence des margraves puis des princes
électeurs et des rois de Saxe, et enfin capitale de la Saxe, Dresde occupe une
place particulière dans l'histoire allemande. Détruite à 60 % en 1945, la "Florence
de l'Elbe" est l'une des villes les plus visitées d'Allemagne, grâce à son centre-ville
"reconstruit pierre par pierre", son célèbre opéra et surtout ses musées, parmi les
e
plus riches d'Europe. C'est en 2006 que la ville commémora son 800
anniversaire.»
L'histoire de Dresde est liée à celle du Duc Albert, à qui la découverte du site fut
attribuée en 1485 et qui y élit domicile. La lignée albertine fit de Dresde la capitale
culturelle de la Saxe et lui conféra un rayonnement au-delà des frontières du pays.
e
L'apogée de la ville fut atteinte au XVIII siècle sous Auguste le Fort, qui marquera
pour longtemps Dresde de son empreinte. De nombreux monuments, en particulier
le superbe ensemble baroque du Zwinger, furent bâtis à son époque. Cette
richesse architecturale et culturelle la fit surnommer "la Florence de l'Elbe".
Mais la chute fut brutale lorsqu'en 1945, durant la nuit du 13 au 14 février, des
tapis de bombes furent déversés sur la ville par les Alliés et la ravagèrent presque
entièrement. 35 000 personnes périrent dans ces bombardements. L'utilité d'une
action d'une telle ampleur, à quelques semaines de l'issue de la guerre, a suscité
bien des débats. La reconstruction de la ville fut longue, bien qu'elle connue une
accélération après la réunification de l'Allemagne. Dresde commence tout juste
depuis quelques années à renaître de ses cendres.
En avant-midi, visite guidée de la ville. Nous commencerons d’abord notre circuit
en autocar afin de découvrir les deux rives de l’Elbe. Nous nous rendrons par la
suite dans le quartier de la vieille ville qui abrite les monuments les plus
intéressants.
Nous verrons d’abord l'église catholique de la Cour (Ehemalige Katholische
Hofkirche) qui fut construite entre 1738 et 1754 par l'architecte italien Gaetano
Chiaveri, à la demande d'Auguste III. Bien que la région soit à majorité protestante,
e
les électeurs de Saxe s'étaient convertis au catholicisme à la fin du XVII siècle afin
d'accéder au trône de Pologne. L'église a retrouvé sa fonction d'origine en 1980 en
devenant la cathédrale catholique de l'évêché de Dresde-Meissen.
Construite dans un style baroque inspiré des monuments italiens, l'église est
dominée par un clocher haut de 85 mètres. Elle est décorée de statues d'apôtres et
de saints. À l'intérieur, les nefs latérales sont reliées au vaisseau central par un
déambulatoire. Vous pourrez notamment admirer une belle chaire rococo réalisée
par Balthasar Permoser en 1722. Le maître-autel est orné d'un magnifique tableau
d'Anton Raphaël Mengs représentant l'Ascension (1751). Vous remarquerez
également l'orgue (1750-1753), qui fut la dernière création du célèbre Gottfried
Silbermann. La crypte abrite les sarcophages de 49 rois et princes de Saxe.
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À côté de cette église, le château (Schloss) de style Renaissance est
particulièrement réputé pour son immense mosaïque (102 mètres). Réalisée à
l'origine par le peintre Wilhelm Walter, puis remplacée par des carreaux de
porcelaine de Meissen, elle orne la façade extérieure du bâtiment reliant la partie
ouest du château au Johanneum. Vous pourrez voir cette mosaïque nommée la
« Procession des ducs » (Fürstenzug) depuis la rue Augustusburg. La galerie sur
laquelle est située cette mosaïque est appelée le Long Passage (Länger Gang).
Elle est formée, côté cour, d'arcades toscanes.
De là en poursuivant dans la rue Augustusburg, on parvient à la place Neumarkt,
où se trouve l'église Notre-Dame. L'église Notre-Dame (Frauenkirche) de Dresde
est considérée comme le monument le plus représentatif de l'architecture sacrée
protestante en Saxe. Sa construction d'après les plans de l'architecte Georg Bähr
commença en 1726 et s'acheva en 1743. Son dôme impressionnant mesurait 23,5
mètres de large et s'élevait à 95 mètres. Il est considéré comme le symbole de la
ville en raison de son histoire.
L'église fut, en effet, bombardée les 13 et 14 février 1945. Les 8 piliers massifs qui
soutenaient sa coupole s'effondrèrent le lendemain à cause d'un incendie qui
s'était déclaré dans l'église suite aux bombardements. L'église resta dans cet état
de ruine jusqu'à la réunification et devint donc le symbole de la destruction de la
ville lors de la Seconde Guerre mondiale. La reconstruction fut entamée en 1993 et
achevée à la fin de l'année 2005. Depuis sa réouverture, l'église Notre-Dame a
déjà accueilli plus de 2 millions de visiteurs.
Construite dans un style baroque, l'église Notre-Dame est particulièrement
lumineuse. Sa coupole intérieure, située au centre de la nef, est large de 26 mètres
et haute de 24 mètres. Elle est ornée d'une fresque baroque représentant
notamment les quatre évangélistes: le lion (Marc), l'aigle (Jean), l'ange (Matthieu)
et le taureau (Luc). L'église possède également un superbe autel réalisé par
Johann Christian Feige ainsi qu'un magnifique orgue, œuvre de Daniel Kern.
Nous compléterons notre visite de l’avant-midi par une promenade vers la terrasse
de Brühl (Brühlsche Terasse). Cette longue terrasse faisait autrefois partie des
e
fortifications de la ville et fut aménagée en jardin au XVIII siècle. Elle offre de
belles vues sur l'Elbe et la Ville Nouvelle.
Temps libre pour le déjeuner.
En après-midi, visite du château de la Résidence qui accueille certains des plus
importants musées d’Europe, les musées des Collections nationales de Dresde.
On y retrouve la célèbre Voûte verte, une collection d’estampes, de dessins et de
photographies, le Cabinet des Monnaies et Médailles, le Cabinet Turc ainsi qu'une
bibliothèque d'art.
Les chefs-d’œuvre de joaillerie et d’orfèvrerie rassemblés par Auguste II ont
retrouvé en 2006 leur emplacement d’origine, les salles de la Voûte verte
historique du château. Cette collection doit son nom surprenant à son lieu
d'exposition initial : une pièce du château caractérisée par sa couleur verte. Après
avoir été mise à l'abri au début de la Seconde Guerre mondiale, la collection fut
confisquée par la Russie en 1945, puis restituée à la RDA en 1958. Elle fut alors
hébergée pendant 30 ans à l'Albertinum, et a retrouvé depuis peu sa place au
château. Cette collection est considérée comme l'une des plus belles du genre en
Europe. Elle est divisée en deux parties : la Nouvelle Voûte verte (Neues Grünes
Gewölbe) et la Voûte verte historique (Historisches Grünes Gewölbe).
La "Nouvelle voûte verte" est installée depuis septembre 2004 au premier étage de
l'aile Ouest du château. Cette collection est composée de plus de 1000 pièces
datant de la Renaissance et de la période classique.
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La Voûte verte historique a, quant à elle, ouvert ses portes au rez-de-chaussée de
l'aile Ouest du château en 2006. Les 3000 pièces sont exposées dans 10 salles
baroques qui portent le nom du matériau des pièces qu'elles abritent (ambre,
ivoire, or, etc.). La plus belle pièce est la "Salle précieuse" (Pretiosensaal), ornée
de marbre, de dorures et de miroirs.
Nous terminerons notre visite du château de la Résidence par la découverte du
Cabinet Turc qui regroupe une des plus anciennes et importante collection du
monde ottoman en dehors de la Turquie.
Temps libre pour le dîner.
Spectacle facultatif en soirée. Nous vous offrons la possibilité d’assister au théâtre
du Semperoper à l'opéra «Tosca » de Giacomo Puccini. Les solistes, le chœur du
Semperoper et l'orchestre de la Staatskapelle de Dresde seront sous la direction
musicale de Patrick Lange. Coût : 195. $
JOUR 10
Samedi 22 octobre
Dresde
Après le petit déjeuner, visite guidée du Palais du Zwinger, chef d’œuvre de l’art
baroque allemand. Le Zwinger doit son nom, qui signifie "entre les murs", à son
implantation située à l'origine dans un espace laissé libre entre les anciennes
enceintes fortifiées. Il fut construit entre 1710 et 1728 à la demande d'Auguste le
Fort. Deux artistes travaillèrent en étroite collaboration pour la construction de ce
remarquable palais baroque : l'architecte Matthäus Daniel Pöppelmann et le
sculpteur Balthasar Permoser. La Semper Galerie, à l'Est, fut construite plus
tardivement, de 1845 à 1855, par Gottfried Semper. L'ensemble constitue l'un des
plus beaux exemples d'architecture baroque tardive en Europe.
Le palais est constitué d'une vaste esplanade entourée de pavillons (pavillon du
Carillon et pavillon des Remparts) et de galeries (Zwingergalerie et
Sempergalerie). Le pavillon des Remparts (Wallpavillon) est particulièrement
remarquable. Il est surmonté d'une statue de Permoser, « Hercule portant le
monde », qui symbolise Auguste le Fort. Depuis ce pavillon, on accède au « Bain
des nymphes » (Nymphenbad), une superbe fontaine baroque. L'entrée principale
est la porte de la Couronne (Kronentor), à l'Ouest, qui doit son nom à son dôme en
bulbe orné de dorures.
Le Zwinger abrite cinq musées, dont la fameuse Galerie des Maîtres anciens.
La galerie de peinture des Maîtres anciens (Gemäldegalerie Alte Meister) présente
e
la collection de peintures rassemblées par la maison des Wettin à partir du XVI
siècle. La plupart de ces œuvres ont été acquises par le roi Auguste le Fort et son
successeur Auguste III. La collection est constituée de tableaux de peintres
e
e
européens du XV au XVIII siècle. La Renaissance italienne et le baroque
occupent une large place dans le musée, tout comme les peintures flamandes et
e
hollandaises du XVII siècle. Vous y verrez des œuvres de Rembrandt, Rubens,
Vermeer, Holbein, Cranach l’Ancien, Dürer, Canaletto, Véronèse, Tintoret, Titien,
Raphaël et Botticelli.
Le Zwinger abrite d'autre part une collection de porcelaine (Porzellansammlung),
l'une des plus importantes au monde. La ville doit ce musée à Auguste le Fort qui
vouait une véritable passion à la porcelaine. La collection est composée de 20 000
pièces provenant de Chine, du Japon, mais également de Meissen, une ville située
près de Dresde et réputée pour la qualité et la finesse de ses porcelaines.
Après-midi libre.
En soirée, nous assisterons à l’opéra « L'Or du Rhin » de Richard Wagner,
présenté au Semperoper de Dresde. Les solistes, le chœur du Semperoper et
l'orchestre de la Staatskapelle de Dresde seront sous la direction musicale de
Christian Thielemann.
Retour à l'hôtel en fin de soirée.
15
L'Opéra Semper, dont le nom exact est "Sächsische Staatsoper" (Opéra national
saxon) connut une histoire tourmentée puisqu'il fut reconstruit deux fois depuis sa
première édification.
Dessiné par l'architecte Gottfried Semper et construit entre 1838 et 1881, il fut
ravagé par un incendie en 1869. Son fils, Manfred Gottfried, le fit donc reconstruire
d'après ces mêmes plans entre 1871 et 1878. Il fut à nouveau détruit durant la
Seconde Guerre mondiale et sa restauration dura jusqu'en 1985, date de sa
réouverture.
Le monument est de style Renaissance italienne avec sa façade en arc de cercle
composée de deux étages d'arcades. De chaque côté de cette façade, des niches
abritent des statues de personnages célèbres : Shakespeare, Sophocle, Molière et
Euripide. Son architecture et son acoustique en firent un joyau de l'architecture de
e
théâtre au XIX siècle.
Des opéras prestigieux ont été joués sur cette scène de renommée internationale,
notamment de Richard Wagner et Richard Strauss. Neuf opéras de ce dernier,
parmi lesquels "Le Chevalier à la Rose", furent présentés dans cette salle pour la
première fois. Il est aujourd'hui encore l'un des opéras les plus connus au monde.
Ce splendide théâtre est donc à l'image de la longue renommée de la ville de
Dresde en matière d'art lyrique.
Retour à l'hôtel en fin de soirée.
JOUR 11
Dimanche 23 octobre
Dresde/Berlin
Après le petit déjeuner trajet en direction de Berlin, grande métropole culturelle
d’Allemagne. En route, nous nous arrêterons à Meissen pour visiter le musée et la
manufacture des célèbres porcelaines mondialement connues.
Meißen possède la beauté d'une figurine de porcelaine. Et de fait, la ville est
célèbre dans le monde entier pour sa porcelaine estampillée de deux épées bleues
croisées. Mais outre l'art de la porcelaine fine, c'est un lieu d'une splendeur rare
que les visiteurs de cette ville millénaire découvrent.
Lors de la visite à la manufacture de porcelaine de Meissen nous pourrons mieux
comprendre l'histoire de la Saxe à travers son artisanat le plus précieux. C'est sous
l'impulsion d'Auguste le Fort que fut mis au point le procédé de fabrication de la
porcelaine européenne, détenu jusque-là par les Chinois. Cette manufacture,
ouverte dès que ce procédé fut découvert par Johann Friedrich Böttger, fut donc la
première d'Europe.
Fondée en 1710, elle était hébergée au château d'Albrechtburg jusqu'à ce qu'elle
s'installe au pied de la colline de Meissen, dans ses locaux actuels, en 1865. La
manufacture est toujours en activité aujourd'hui : la porcelaine de Meissen est l'une
des plus réputées au monde.
Un musée installé sur le site permet aussi bien de voir des exemplaires d'objets
d'art en porcelaine que d'observer les procédés de fabrication dans des ateliers de
démonstration. L'art de Meissen fut longtemps décisif pour le développement de la
porcelaine européenne aussi bien au niveau de la décoration que de la forme.
Temps libre pour le déjeuner à Meissen.
Continuation de notre trajet vers Berlin où l'arrivée est prévue vers 15h00.
Située au Nord de l'Allemagne à la confluence des rivières Spree et Havel, Berlin
compte près de 3,5 millions d'habitants. Après la Chute du Mur en 1989, la ville est
devenue la capitale de l’Allemagne réunifiée en 1991. Elle occupe une position
centrale en Europe, ce qui rend cette ville à la fois ouverte sur l’Europe occidentale
et sur les pays d’Europe de l’Est. Berlin, est sans aucun doute la ville européenne
la plus en vogue, la plus branchée.
16
C’est un grand brassage des genres : celui de l’Est et de l’Ouest, celui de
l’architecture baroque et des nouveaux bâtiments « avant-garde », celui de la
grande culture classique et de la Subkultur libertaire.
Dans Berlin, on recense désormais 150 théâtres, 300 galeries et quelque 180
musées ! Si les Berlinois éprouvent de la fierté pour leur ville, c’est davantage pour
sa vitalité et sa jeunesse (ses parcs, ses lacs, sa culture) que pour son passé
impérial.
Vous vous régalerez dans les nombreux musées de la ville. Qu’ils traitent
d’histoire, d’arts plastiques ou d’ethnologie, les musées de Berlin renferment des
merveilles à ne pas manquer. Vous visiterez également des monuments
prestigieux, chacun d’entre eux témoignant de l’histoire de la ville, ou, plus
largement, de l’Allemagne. Les amateurs d’architecture trouveront également leur
bonheur, puisque la ville de Berlin est un mélange de divers styles architecturaux.
Le contraste est fort entre les monuments historiques du centre ville, construits
dans un style néo-classique, et les nouvelles constructions, datant d’après 1989,
construites dans un style très avant-gardiste.
En fin d'après-midi, nous assisterons dans la salle du Konzerthaus à un « concert
de l'Orchestre du Konzerthaus de Berlin » sous la direction musicale d'Ivan
Fischer.
Au programme, les Symphonie no. 2 et Symphonie no. 3 de Ludwig van
Beethoven.
Le théâtre du Gendarmenmarkt construit en 1821 fait partie des bâtiments
classiques prestigieux de Karl Friedrich Schinkel. Détruit complètement durant la
deuxième guerre mondiale, le bâtiment ne fut reconstruit qu'en 1984 et porta dès
lors le nom de Konzerthaus (salle de concerts). À cet effet, l'intérieur fut totalement
remodelé, mais conçu dans le style classique. L'ancienne salle et l'ancienne scène
sont désormais une grande salle de concerts de 1600 places.
L'Orchestre symphonique de Berlin fondé en 1952 à Berlin-Est assura l'ouverture
du nouveau Schauspielhaus en 1984 par un concert d'inauguration. Aujourd'hui
l'orchestre porte le nom du Konzerthaus Orchester.
Le théâtre riche de traditions a vécu de nombreux moments forts de la vie
culturelle de Berlin, dont la première légendaire de « Der Freischütz » de Carl
e
Maria von Weber en 1821, la première création berlinoise de la 9 Symphonie de
Ludwig van Beethoven ainsi qu'en décembre 1989, la célèbre représentation de la
e
9 symphonie de Beethoven avec l'Ode à la joie sous la direction de Leonard
Bernstein.
Après le concert, nous nous dirigerons à l’Hôtel Crowne Plaza Potsdamer Platz
(4*) pour notre hébergement des cinq prochaines nuits. Le Crowne Plaza Berlin –
Potsdamer Platz est particulièrement bien situé pour répondre aux besoins des
voyageurs séjournant dans la ville. Il est situé à proximité des bâtiments officiels,
des sièges des partis politiques et d'autres organisations et se trouve à 15 minutes
à pied de Potsdamer Platz – l'un des sites touristiques majeurs de Berlin, célèbre
pour ses boutiques, ses restaurants et ses bars.
Soirée libre.
JOUR 12
Lundi 24 octobre
Berlin
Après le petit déjeuner, nous découvrirons au cours de notre première visite guidée
la partie est de la ville. Nous débuterons d'abord par la porte de Brandebourg. Ce
monument fut construit par Carl Langhans en style néo-classique et affirme un
retour très marqué à l'Antiquité grecque et romaine.
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Vous y verrez donc des colonnes de style dorique et au sommet un char tiré par 4
chevaux et des sculptures d'Hercule et de femmes symbolisant le triomphe, la
gloire et la Victoire des arts, de la justice et des armes. À l'origine, cette porte
n'était que la porte qui montrait que l'on sortait de Berlin. Puis la croissance de la
ville et sa séparation en deux précisément à cet endroit, en ont fait le symbole de
la réunification allemande.
Nous emprunterons par la suite l'avenue Unter den Linden, cette célèbre artère
bordée de tilleuls et d'édifices baroques et néo-classiques. La majestueuse avenue
berlinoise est l'ancien cœur de Berlin et s'étire de la Porte de Brandebourg au
e
Schlossbrücke. Quelques palais, édifiés par la noblesse à partir du XVIII siècle,
ont été restaurés pour accueillir des services publics. Il s'agit d'un des quartiers les
plus agréables de Berlin avec la plus grande concentration de monuments
historiques de la ville.
Au départ, le Linden était une allée cavalière qui menait à partir de 1573 du
Stadtschloss à Lietzow, puis ultérieurement au « Charlottenburg » du nom de la
reine Sophie-Charlotte puis de là-bas, jusqu'à Spandau. A partir de 1701, le Linden
fut réaménagé suite au déploiement de splendeur royale et à une nouvelle
architecture.
Au fil du temps sortirent de terre l'Arsenal, le Friedrichstadt et sous Frédéric le
Grand, le Kronprinzenpalais, le Prinzessinnenpalais, l'Opernhaus et le palais du
prince Heinrich devenu l'université Humboldt. La grande performance
architectonique de Karl Friedrich Schinkel consista à réunir sous un concept
esthétique les différents bâtiments et styles, ce qui donna naissance à la Nouvelle
garde, au Schlossbrücke et au réaménagement du Lustgarten auquel les Linden
s'ajoutèrent pour créer un seul ensemble.
Nous passerons par la suite devant le Staatsoper qui est actuellement en
rénovation. L'opéra qui réside dans l'un des plus beaux bâtiments du boulevard
Unter den Linden possède une renommée internationale. L'édifice fut construit
pour être l'opéra royal entre 1741 et 1743 d'après les plans de Georg Wenzeslaus
von Knobelsdorff.
Avec sa coupole visible de loin, la Berliner Dom attire les visiteurs de la capitale.
Située au Nord de l'île aux Musées sur la Spree, ses premiers bâtiments remontent
e
au XV siècle. La cathédrale de Berlin qui fut achevée en 1905, est la plus vaste et
plus importante église luthérienne de Berlin, également crypte de la dynastie
prussienne des Hohenzollern. Ce remarquable monument baroque de la haute
renaissance a associé les Hohenzollern au protestantisme allemand pendant des
siècles et subi des phases successives de rénovation architecturale depuis le
Moyen Âge. Érigée initialement en 1465 comme église paroissiale sur les berges
de la Spree, elle n’a été achevée qu´en 1905 sous le dernier empereur Allemand
Guillaume II. Endommagée durant la Seconde Guerre mondiale, elle est restée
fermée à l’époque de la RDA et a rouvert - après restauration - en 1993.
Nous nous dirigerons par la suite dans le plus vieux quartier de la ville. En 1244,
Berlin fut mentionnée pour la première fois dans des documents écrits. Le berceau
de la ville se trouve dans le quartier actuel de Saint Nicolas. Son église a été
dédiée au saint patron des bateliers et des marchands. Nous y verrons aussi
l'ancien hôtel de ville.
De là nous nous rendrons à East Side Gallery. Cette fresque à ciel ouvert sur les
bords de la Spree à Friedrichshain est, avec ses 1316 mètres, le plus long tronçon
d'un seul tenant du Mur encore debout. Aussitôt après la Chute du Mur, l'EastSide-Gallery a été peinte par 118 artistes de 21 pays. Les artistes ont commenté
les bouleversements politiques des années 1989/1990 dans une bonne centaine
de peintures réalisées sur l'ancien côté Est du Mur, par différents moyens
artistiques.
18
Par la suite, nous passerons par l'Alexanderplatz qui était le cœur de la ville
socialiste du temps de la RDA. Lieu de distraction avant la guerre, elle regroupe
plusieurs styles architecturaux. L'Alexanderplatz est, en novembre 1989, le théâtre
d'une gigantesque manifestation contre le régime communiste vacillant. Lors de la
réunification, les défauts de l'aménagement de la place sont montrés du doigt et un
grand concours urbanistique est lancé en 1993. Hans Kollhoff en est le lauréat.
Encore aujourd'hui, le chantier, publiquement décrié, n'a pas pu réellement
démarré, et est en grande partie repoussé jusqu'en 2020. C'est à cet endroit que se
trouve la célèbre tour de la télévision.
Nous nous rendrons par la suite sur la Bernauer Straße, rue brutalement coupée en
deux dans sa longueur le 13 août 1961 par l'édification du Mur de Berlin. Le
Mémorial de la Bernauer Straße, achevé en 2011, est aménagé près du dernier
tronçon du Mur encore conservé dans son intégralité, où l'on peut voir les murs
intérieurs et extérieurs, le chemin de ronde, les pylônes d'éclairage et le no man's
land.
Nous compléterons notre visite matinale par un arrêt aux Hackesche Höfe de
Berlin, un site classé constitué de huit arrière-cours restaurées, communicant entre
elles et accessibles par un passage. Le quartier, connu également sous le nom de
Scheunenviertel – quartier des granges –, est un des plus attractifs de Berlin, aussi
populaire pour les Berlinois que pour les touristes.
La restauration de cet ensemble, achevée en 1997, a été un facteur essentiel pour
l’émergence après la réunification d’un des quartiers les plus vivants de Berlin.
Depuis les années 90, la zone située autour des Hackesche Höfe est synonyme de
la renaissance de la ville. On y trouve des bureaux, des habitations, des galeries
d’art, des boutiques, des bars et des restaurants.
Temps libre pour le déjeuner.
En après-midi, nous nous rendrons sur l'Ile des musées. L’Ile des Musées Museuminsel - est un ensemble exceptionnel de cinq musées, construit entre 1824
et 1930, sur une petite île de la rivière Spree. Le site est inscrit au patrimoine
mondial de l’UNESCO depuis 1999. Ses collections couvrent six mille ans d’histoire
artistique de l’humanité et illustrent l’évolution de la conception muséale au cours
des deux derniers siècles.
Nous visiterons le Musée Pergame reconnu pour ses trésors de l’époque
babylonienne et pour son autel de Zeus de Pergame. Inauguré en 1930, le musée
de Pergame est l'un des premiers musées en Europe spécialement conçus pour
accueillir des reconstructions monumentales. Le musée est composé de trois
départements : la collection d'antiquités, le musée du Proche-Orient et le musée
d'art islamique. Il abrite une exposition d'art antique : l'autel de Zeus, frise de 120
mètres racontant le combat des dieux de l'Olympe contre les géants ; la porte du
marché de Milet (vers 120 après J.-C.) ; la porte d'Ishtar ornée de briques
e
vernissées (VI siècle avant J.-C.) ou encore l'entrée restaurée du temple d'Athéna
e
(II siècle après J.-C.).
Nous visiterons par la suite le Neues Museum (Nouveau Musée), l'un des fleurons
de l'Île des Musées de Berlin, avec ses collections préhistoriques et égyptiennes
qui a rouvert ses portes en 2009 après 70 ans de fermeture. Construit entre 1843
et 1855 par un disciple de Karl Friedrich Schinkel, bombardé pendant la Seconde
Guerre mondiale et laissé à l'abandon jusqu'à la chute du Mur, le Neues Museum a
été restauré par l'architecte britannique David Chipperfield. On peut notamment y
admirer le célèbre buste de la reine Néfertiti.
Retour à l'hôtel en fin d'après-midi.
Soirée libre.
19
JOUR 13
Mardi 25 octobre
Berlin
Petit déjeuner. Ce matin, nous ferons notre deuxième visite guidée de Berlin. Nous
débuterons notre circuit au Reichstag. Si aujourd'hui le parlement allemand occupe
le palais du Reichstag, il n'en fut pas toujours ainsi. C'est en effet au palais du
Reichstag à Berlin que siégea l'assemblée du Reich de 1894 jusqu'à l'incendie du
27 février 1933 que l'on attribua à un jeune hollandais du nom de Marinus Van der
Lubbe dont la culpabilité n'a jamais été prouvée. Les nazis présentent alors
l'évènement comme un complot communiste et lancent une campagne de terreur
et de répression des partis politiques qui leur sont opposés, à commencer par les
membres du Parti communiste allemand. Le parlement allemand se réunit alors
dans le Kroll Oper, l'Opéra Kroll.
Après la réunification allemande du 3 octobre 1990, le parlement allemand, décide
le 20 juin 1991 le déménagement du parlement et du gouvernement fédéral de
Bonn à Berlin, et sa réintégration dans le palais du Reichstag à Berlin, devenue
capitale de l'Allemagne réunifiée. En ce qui concerne l'édifice, sa construction
d'après un projet de Paul Wallot s'est achevée en décembre 1894. Surmonté d'une
coupole culminant à 75 m, le bâtiment est de style de la Haute Renaissance
italienne. Sur la façade, est inscrit « Dem Deutschen Volke », « Au peuple
allemand », dédicace gravée pendant la Première Guerre mondiale. De la coupole,
nous aurons une magnifique vue sur une partie de la ville.
Nous emprunterons par la suite la célèbre rue du 17 juin pour traverser le grand
parc du Tiergarten. Tout comme New York qui a son Central Park et Londres Hyde
Park, Berlin a le Tiergarten : le poumon vert de la métropole. Au cœur de la ville, il
est avec ses 210 hectares, plus grand que Hyde Park à Londres.
e
A la fin du XVII siècle, le prince électeur Frédéric III fit aménager un « parc de
loisirs pour le peuple » dans une ancienne réserve de chasse. Au fil du temps, le
parc fut modifié selon plusieurs modèles - entre autres par le célèbre paysagiste
Peter Joseph Lenné qui transforma le Tiergarten en jardin anglais entre 1833 et
1838. On s'y retrouve pour se promener ou pour un pique-nique en famille. Nous y
apercevrons le Château Bellevue. Depuis début 1994, le château Bellevue de
Berlin est la résidence officielle du président fédéral. Au cœur du Tiergarten, au
bord de la Spree et non loin de la Siegessaüle, du Bundestag et de la Porte de
Brandebourg, il est au centre de Berlin.
Nous verrons par la suite la Colonne de la victoire qui est l'un des symboles les
plus connus de Berlin. Elle a été érigée entre 1864 et 1873 d'après les plans de
Heinrich Strack, initialement sur la Königsplatz (l'actuelle Place de la République)
et est aujourd'hui classée monument historique.
La victoire de la Prusse lors de la Guerre germano-danoise de 1864 donna lieu à
sa construction. En quelques années, deux autres victoires guerrières se
succédèrent, la guerre contre l'Autriche en 1866 et la guerre franco-allemande de
1870-1871. Les trois segments originaux, surmontés d'une sculpture en bronze,
commémorent ces trois victoires. Ayant traversé la guerre sans trop de dégâts, la
Colonne de la Victoire fut restaurée dans les années 80.
Nous nous dirigerons ensuite vers le château de Charlottenburg que nous
visiterons. Le Château de Charlottenburg compte parmi les symboles de Berlin.
La plus belle et plus grande résidence de la capitale, conservée et héritée de la
Famille des Hohenzollern, a été érigée entre 1695 et 1713 comme résidence d’été
pour la première Reine de Prusse, Sophie Charlotte, qui a donné son nom au
château et au lieu. Les générations suivantes l’ont ensuite accommodé et agrandi
en fonction des goûts et modes de leurs époques respectives.
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À l’intérieur, on peut y contempler les pièces comme de réels ateliers d’œuvres
d’art de plusieurs époques. Des salles baroques fastueuses, un célèbre cabinet en
porcelaine, ainsi qu’une nouvelle aile, dont Frédéric le Grand a doté le château en
1742. En particulier, vous remarquerez une belle collection de peintures de
Chardin et de Watteau dont l'un des plus célèbres tableaux de la peinture
française: 'L'enseigne de Gersaint'.
Dans les célèbres jardins du château, on trouve le mausolée de la reine Louise, le
belvédère doté d’une collection mondialement connue de la reine provenant de la
manufacture de porcelaine, ainsi que le nouveau pavillon.
Nous compléterons notre deuxième visite guidée de Berlin par un arrêt sur
Kurfurstendamm, l'avenue commerçante berlinoise par excellence. Tout autour de
la Breitscheidplatz se trouvent de nombreuses boutiques, magasins et commerces.
Dans les rues latérales telles que la Fasanenstraße, la rue commerçante la plus
distinguée de la ville, de somptueux bâtiments du changement de siècle accueillent
de nombreux élégants cafés et boutiques. Entre la Gedächtniskirche et
l'Adenauerplatz , les grands noms de la mode se sont faits une place, de Lagerfeld
à Valentino en passant par Yves Saint Laurent. C'est là que se trouve le fameux
grand magasin KaDeWe. Un large assortiment de produits hauts de gamme ainsi
que de la marchandise de luxe sont présentés et vendus sur sept étages.
C'est sur cette rue que se trouve la Kaiser-Wilhelm-Gedächtniskirche. L'église
er
évangélique commémorative de l'Empereur Guillaume 1 souvent dénommée
Église commémorative est un mémorial consacré à la paix et à la réconciliation.
Elle symbolise la volonté de reconstruction des Berlinois durant l'Après-guerre. Car
l'ensemble de la Gedächtniskirche est composé non seulement de ruines de
l'église détruite pendant la guerre, mais aussi d'édifices contemporains. Elle donne
à voir un contraste vivant entre le moderne et l'Histoire.
L'église néo-romane qui devait rendre hommage au premier empereur allemand, a
été construite entre 1891 et 1895 d'après les plans de Franz Schwechten. Après la
destruction de l'église par un raid aérien en 1943, la ruine qui exposait toujours à la
vue des Berlinois les horreurs de la guerre, dut être détruite en 1956 pour la
construction d'un nouvel édifice. Cependant, suite aux protestations passionnées,
on décida d'intégrer la ruine dans le nouveau bâtiment.
Le bâtiment moderne fut construit entre 1959 et 1961 d'après les plans d'Egon
Eiermann. La construction est composée d'éléments de béton alvéolaire dans
lesquels des briques de verres ont été insérées. A l'intérieur de la nef octogonale,
les briques de verre colorées créent une lumière bleue intense et un calme
méditatif. Le hall du souvenir dans l'ancienne tour est un lieu de mise en garde
contre la guerre et la destruction.
Nous déjeunerons ce midi dans le foyer de la Philharmonie où nous aurons le
plaisir d'assister à un court concert présenté par quelques musiciens de la
Philharmonie de Berlin.
Après-midi libre pour vous permettre de faire vos achats ou de découvrir la ville à
votre rythme.
En soirée, nous nous rendrons au Théâtre Schiller où nous assisterons à l'opéra
« Fidelio » de Ludwig van Beethoven dans une mise en scène d'Harry Kupfer. Les
solistes, le choeur du Staatsoper et l'Orchestre de la Staatskapelle de Berlin seront
sous la direction musicale de Daniel Barenboïm. Le théâtre du Staatsoper de
Berlin étant fermé pour rénovations depuis 2010, les spectacles sont présentés au
Théâtre Schiller récemment rénové.
Retour à l'hôtel en fin de soirée.
21
JOUR 14
Mercredi 26 octobre
Berlin (Excursion à Potsdam)
Après le petit déjeuner, départ de l’hôtel pour notre excursion en direction de
Potsdam, capitale du Brandebourg. Détruite en partie lors des bombardements de
la Seconde Guerre mondiale, Potsdam a été restaurée et séduit aujourd'hui pour
son quartier dominé par l'église Saint-Nicolas et par les châteaux de style rococo
édifiés à la demande de Frédéric II.
Cette excursion à Potsdam nous emmène à travers les différents parcs conçus
pour les souverains prussiens et la partie baroque de la ville. Nous verrons le Pont
de Glienicke, où les agents secrets et les dissidents furent échangés entre l'Union
Soviétique et les États-Unis. Nous passerons par Cecilienhof, où la Conférence de
er
Potsdam eut lieu, le quartier hollandais de Frédéric-Guillaume I , la partie baroque
de la ville et visiterons le Château de Sans-Souci et le Nouveau Palais.
Nous débuterons par la visite du château de Cecilienhof où furent signés les
accords de Potsdam à la fin de la deuxième guerre mondiale. Le dernier Empereur
d'Allemagne, le Kaiser Guillaume II, avait fait construire ce château pour son fils
aîné, le prince héritier Guillaume (1882-1951). Il tire d'ailleurs son nom de la
princesse Cécilie (1886-1954), qui était l'épouse de ce dernier. Le château de
Cecilienhof est le dernier construit par la Maison de Hohenzollern, ayant régné sur
l'Allemagne et la Prusse jusqu'en novembre 1918. L'architecture est de style Tudor,
avec des façades de briques à colombages et une multitude de cheminées
décoratives. Ces caractéristiques traditionnelles sont d'ailleurs en parfait accord
avec les environs pittoresques du château.
Théâtre de la Conférence de Potsdam, il devint mondialement célèbre en 1945. La
Conférence de Potsdam, conférence finale de la Seconde Guerre mondiale
réunissant les Alliés, s'y déroula en effet en juillet et août 1945.
Notre balade à travers le centre historique de Potsdam peut commencer sur
« l' Alter Markt » (Vieux marché). L'église Saint-Nicolas, le jardin du Lustgarten,
l'Ancien hôtel de ville et l'ancien château de la ville, reconstruit en vue d'accueillir le
siège du Landtag, forment un ensemble de noble majesté. Au centre de la place du
Marché se dresse un obélisque de 16 mètres de haut avec les portraits des grands
architectes Knobelsdorff, Schinkel, Gontard et Persius, originaires de la ville.
e
Derrière le Vieux marché, le « Neuer Markt » (Nouveau marché) datant des XVII et
e
XVIII siècles, quelque peu à l'abri des regards derrière une rangée de maisons, est
une des places baroques les mieux conservées en Europe et certainement la plus
belle de la ville.
Sur le Vieux marché, les anciennes étables hébergent aujourd'hui la Maison de
l'histoire de Brandebourg-Prusse. La Luisenplatz qui l'avoisine relie la rue baroque
de la Brandenburger Straße à l'allée menant au parc de Sans-Souci. Trois portes
majestueuses parachèvent ce portrait du vieux Potsdam, plus belles les unes que
les autres : la Porte de Brandebourg, un arc de triomphe monumental à l'effigie de
la guerre de Sept ans, la « Jägertor » (Porte des chasseurs), nommée d'après le
terrain de chasse princier situé au nord de la ville, et la Porte de Nauen, un des
points de rencontre les plus appréciés du centre-ville de Potsdam et un merveilleux
exemple de néogothique anglais.
La Porte de Nauen s'ouvre sur le quartier hollandais où règnent un charme et un art
de vivre particulièrement agréables : des arrière-cours aménagées avec soin, des
cafés, des bistrots à la décoration déjantée et des galeries avant-gardistes invitent
à y flâner et à s'y attarder.
Déjeuner inclus dans un restaurant de Potsdam.
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En après-midi, visite du château de Sans-Souci. Potsdam avait été choisi par les
Hohenzollern pour établir leur résidence d'été. Frédéric II le Grand confia à
l'architecte Knobelsdorff le soin d'y édifier un château qui ne céderait en rien à celui
de Versailles et c'est en effet sous le nom de Versailles prussien que l'on désigne
souvent le magnifique château de Sans-Souci.
Créé sous la stricte surveillance du roi, il est renommé pour sa façade-jardin à un
étage et à coupole, ouverte sur une série de terrasses.
À proximité, nous verrons le Nouveau Palais de Potsdam qui est le dernier château
que Frédéric le Grand fit bâtir dans son parc. Il fut construit entre 1763 et 1769 pour
célébrer la puissance prussienne victorieuse après le guerre de Sept Ans.
Le palais ne fut jamais sa résidence principale, il servait pour le roi de résidence
secondaire où il organisait de grandes réceptions et où il recevait ses hôtes.
A l'intérieur, des salles de réception majestueuses, des galeries grandioses et des
appartements à la décoration princière attendent les visiteurs. Nous y verrons entre
autres le salon rocaille avec ses décors en coquillage.
Notre excursion se terminera par la visite de la maison de thé chinoise, pavillon
e
circulaire édifié au XVIII siècle, belle folie inspirée du château de Lunéville. Elle
abrite aujourd'hui une remarquable collection de porcelaines chinoises.
Retour à Berlin en fin d'après-midi.
En soirée nous nous rendrons à la Philharmonie, célèbre salle de concert où nous
assisterons à un « concert de l’Orchestre philharmonique de Berlin ». Au
programme, des œuvres de George Enescu, Béla Bartók et Wolfgang Amadeus
Mozart. L'orchestre sera sous la direction d'Ivan Fischer et la soliste invitée sera
Christiane Karg, soprano.
L’Orchestre philharmonique de Berlin est un des meilleurs orchestres au monde et
fut dirigé par des chefs d’orchestre célèbres dont Herbert von Karajan. La direction
artistique actuelle de l’orchestre est assurée par Sir Simon Rattle. Ce bâtiment,
conçu entre 1960 et 1963, possède une architecture originale. Il se distingue
particulièrement par son toit asymétrique, ainsi que par son acoustique
exceptionnelle. La disposition intérieure est également hors du commun, puisque
le public entoure la scène, qui se trouve au centre de la pièce. Les gradins en
terrasse peuvent accueillir 2200 personnes.
Retour à l'hôtel en fin de soirée.
JOUR 15
Jeudi 27 octobre
Berlin
Petit déjeuner. Ce matin, nous visiterons la Gemaldgalerie (Galerie de peintures)
qui est l'un des musées Nationaux de Berlin situé dans le complexe muséal du
Kulturforum ouvert en 1998. C'est l'un des plus importants musées au monde de
e
e
peinture européenne du XIII siècle au XVIII siècle aussi bien par la taille que par
la qualité des collections, qui comprennent des chefs-d'œuvre d'artistes tels que
Albrecht Dürer, Lucas Cranach, Raphael, Le Titien, Le Caravage, Pierre Paul
Rubens, Rembrandt ou encore Johannes Vermeer.
Temps libre pour le déjeuner.
Après-midi libre. Nous vous suggérons de visiter Potsdamer Platz. Jusqu'à la
réunification, il s'agissait d'un no man's land entre Berlin Ouest et Berlin Est, mais
en 1990, elle devint le plus grand projet architectural contemporain réalisé en
Europe depuis la réunification allemande.
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Les plus grands architectes contemporains -Hilmer et Sattler, Kollhoff, Jahn, Sir
Rogers, Renzo Piano et bien d'autres encore- furent invités à réaliser des
immeubles futuristes. Des artistes comme Tinguely, Jeff Koons et Rauschenberg y
réalisèrent de belles œuvres.
Attraction à part entière de la Potsdamer Platz, le Sony-Center, est un ensemble
de bâtiments abritant un grand forum, des cafés, restaurants, boutiques et
cinémas, dont le centre consiste en une piazza publique couverte. Son
impressionnante architecture transparente en acier et en verre se compose de huit
éléments. La construction, qui dura de 1996 à 2000, semble comme suspendue
dans le ciel Berlinois. De nombreuses activités sont disponibles ici. On y trouve
notamment le Musée du Cinéma de Berlin, propriétaire de la Cinémathèque
Allemande avec la collection Marlene-Dietrich.
En soirée, nous nous rendrons au théâtre du Deutsche Oper de Berlin où nous
assisterons à l’opéra « La flûte enchantée » de Wolfgang Amadeus Mozart.
Le bâtiment actuel est relativement récent, ayant été construit après la Seconde
Guerre mondiale. Cependant, l'histoire de cet opéra remonte au début du siècle,
avec la construction du Deutsches Opernhaus (opéra allemand) à Charlottenburg
(quartier ouest de Berlin) en 1911. Le Deutsches Opernhaus fut ainsi inauguré le 7
novembre 1912 avec l'opéra Fidelio de Beethoven. Le 24 septembre 1961 le
nouveau théâtre du Deutsche Oper de Berlin fut inauguré avec l'opéra Don
Giovanni de Mozart.
Retour à l'hôtel en fin de soirée.
JOUR 16
Vendredi 28 octobre
Berlin/Munich/Montréal
Après le petit déjeuner, trajet vers l’aéroport Tegel. Départ de Berlin à 13h00 par le
vol Lufthansa 2037 en direction de Munich où l'arrivée est prévue à 14h10. Départ
de Munich à 16h10 par le vol Lufthansa 474 à destination de Montréal où l’arrivée
est prévue à 18h40.
Dîner servi à bord.
BON VOYAGE !
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COORDONNÉES DU VOYAGE
* PRIX DU VOYAGE : 6 595$ *
(Prix par personne en occupation double)
Supplément en occupation simple: 1 075 $
LE PRIX COMPREND :
Transport aérien Montréal/Francfort/Cracovie et Berlin/Munich/Montréal avec Lufthansa.
Hébergement pour 14 nuits en hôtels 4* en chambre double.
Tous les petits déjeuners de style buffet.
2 déjeuners et 6 diners.
Transport en autocar de luxe climatisé pour tout le circuit.
Transferts et manutention des bagages.
Toutes les visites décrites dans l’itinéraire incluant les frais d’entrée (avec guide parlant français).
10 billets de spectacles.
Les taxes et les frais de services.
Les services d’un accompagnateur.
LE PRIX NE COMPREND PAS :
Les assurances voyages (prix sur demande).
Les repas non mentionnés à l’itinéraire.
Le spectacle facultatif.
Les pourboires facultatifs aux guides locaux et au conducteur de l’autocar.
Le transport optionnel en avion entre Québec/Montréal/Québec. (Sur demande)
La contribution OPC : 1,00 $ /1 000 $
NOTE : Le prix de ce voyage a été fixé sur la base d’une participation minimale de 30 personnes et au taux de
change établi en date du 6 mai 2016. Une variation du taux de change peut amener des frais supplémentaires.
L’itinéraire et le programme des spectacles peuvent être sujets à changements.
Coordonnateur du voyage : Jean-Guy Gingras
Courriel : [email protected]
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CONDITIONS SPÉCIALES
Inscription :
Frais d’ouverture de dossier : un dépôt de 1 000 $ par personne doit être versé au moment de la réservation. Un
deuxième dépôt de 1 500 $ doit être remis le 11 juillet 2016. Le solde doit nous parvenir au plus tard 45 jours avant
le départ, soit le 29 août 2016.
Annulation :
Les frais d’annulation suivants sont applicables par personne :
46 jrs et plus avant le départ : Le montant des dépôts
45 et moins avant le départ : Total du forfait
Assurances :
Une assurance forfaitaire incluant l’annulation de voyage, les frais médicaux, bagages, etc.… est disponible. Elle
doit être souscrite au moment de la réservation. Coût sur demande.
Documents requis :
Un passeport valide jusqu’à 3 mois après la date de votre retour est requis pour les citoyens canadiens.
Abonnés à l’Opéra de Montréal :
Les abonnés de la saison 2016-2017 de l’Opéra de Montréal bénéficient d’un rabais de 100 $ sur le coût de ce
voyage.
Abonnés à l’Opéra de Québec :
Les abonnés de la saison 2016-2017 de l’Opéra de Québec bénéficient d’un rabais de 100 $ sur le coût de ce
voyage.
Pour plus d’information ou réservation, demandez Jean-Guy Gingras au (418) 687-9121 ou sans frais au 1 877
687-9121, ou par courriel à : [email protected]
Voyages Inter-Pays Inc. 1584, Chemin St-Louis, Québec (Québec) G1S 1G6
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