n° 83 - Ville de Sallanches

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Zoom sur
Le Hameau
de la Pierre
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L’année 2012 a connu plusieurs décisions importantes pour les ménages sallanchards.
Je pense en particulier à la diminution de la taxe sur les ordures ménagères. Dès 2003,
la commune a en effet lancé un ambitieux projet de conteneurs enterrés afin de protéger
l’environnement et de rationaliser les coûts de la collecte et du traitement. Ce programme,
arrivé à son terme, permet une économie de 400 000€ et une baisse de la taxe de 20%.
Les taux des impôts locaux, les 4 taxes, demeureront quant à eux inchangés en 2013 et ce pour
la 4ème année consécutive, malgré l’augmentation continue des charges communales.
Il est en effet essentiel aujourd’hui de retrouver le chemin de la croissance et de ne pas l’entraver
en cédant à la facilité... Augmenter les impôts, c’est pénaliser les Sallanchards, je m’y refuse !
En retour, cela exige de notre part une gestion rigoureuse du budget de la commune, comme nous le faisons depuis 2001.
Dans le domaine culturel, l’année 2012 a vu une évolution importante de l’Espace Musiques.
L’équipe municipale a toujours souhaité faciliter l’accession de tous à l’enseignement musical. Ce choix s’inscrit dans une
vision d’ensemble pour notre ville, que nous voulons solidaire et attractive. En proposant la gratuité des cours, lors de la
première année, nous répondons à cette exigence. Les tarifs, dès la deuxième année, sont également parmi les moins chers
du département. Il faut aussi souligner les nouvelles disciplines enseignées : piano, guitare, violon et danse.
Les grands chantiers mis en œuvre en 2012 seront achevés dans le courant de 2013 ; la place St-Jacques, la médiathèque et
la salle Léon Curral compléteront l’offre culturelle de notre ville tout en mettant en valeur son patrimoine.
C’est avec une profonde tristesse que j’ai appris le décès de Monsieur Louis Dumaz, ancien Maire de St-Roch.
Elu maire en 1965, Louis Dumaz a su insuffler un style nouveau à une commune confrontée à des défis colossaux. Ce jeune
maire s’était notamment illustré en lançant un pavé dans la mare lors d’une réunion en Sous-préfecture : “Et pourquoi pas
une fusion entre Sallanches et St-Roch ?“. Cette idée a fait son chemin. Malgré les changements de municipalités, l’union des
deux communes fut officialisée par un arrêté préfectoral de décembre 1971.
Je souhaitais, avec tous les élus, rendre hommage à cet édile exemplaire.
Je vous présente, en ce début 2013, mes vœux les plus sincères de santé, de réussite et de bonheur.
Georges Morand,
Votre Maire, Conseiller général
Bulletin municipal édité par la ville de Sallanches
N° ISSN 1155-1291
Directeur de la publication : Georges Morand
Rédaction : Perrine Chaboud-Crousaz, service communication
Ont participé à la rédaction :
Les Amis du Vieux Sallanches, les Associations Sallanchardes, Karine
Bottollier-Curtet, René Cart, Centre de la Nature Montagnarde, Commission
environnement, Commission sports, Communauté de Communes Pays du
Mont-Blanc, C’Sallanches, Sylviane Gay, Les Hôpitaux du Mont-Blanc, Office de
Tourisme de Sallanches, Eliane Zatout et l’ensemble des services municipaux
Photos - illustrations :
Service communication, Christophe Appertet, Atelier Confiture Maison, Atelier du
Cyclope, Les Amis du Vieux Sallanches, Fabrice Bailleul, Yves Borrel, René Cart,
Centre de la Nature Montagnarde, Communauté de Communes Pays du MontBlanc, C’Sallanches, Les Hôpitaux du Mont-Blanc, Office de Tourisme, David
Machet, Studio Kauder Concept et l’ensemble des services municipaux
Impression et régie publicitaire : Imprimerie Plancher – Bonneville
Création graphique : Atelier Confiture Maison - Albertville
Tirage : 9 000 exemplaires
Diffusion : Janvier 2013, n°83
La Municipalité de Sallanches remercie les annonceurs qui ont contribué à
la parution de ce numéro.
Sommaire
z Le mot du Maire . . . . . . . . . . . p.3
z Retour en images . . . . . . . . p. 4-5
z En bref . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.7
z Solidarité . . . . . . . . . . . . . . . p.8-9
z Vie scolaire . . . . . . . . . . . p.10-11
z Petite enfance . . . . . . . . . . . . p.12
z Enfance Jeunesse . . . . . . . . p.13
z Patrimoine . . . . . . . . . . . . p.14-15
z Nature . . . . . . . . . . . . . . . . p.16-17
z Culture . . . . . . . . . . . . . . . p.18-19
z Sports . . . . . . . . . . . . . . . . p.20/22
z Environnement . . . . . . . . p.23/25
z Cadre de vie . . . . . . . . . . . p.27/29
z Zoom sur . . . . . . . . . . . . . . p.30-31
z Intercommunalité . . . . . . p.32/34
z Tribune libre . . . . . . . . . . p.35-36
z Tourisme . . . . . . . . . . . . . . . . . p.39
z A vos agendas . . . . . . . . . p.40-41
z Infos pratiques . . . . . . . . . . . p.42
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Retour
18 juin Fête du CLAS
Eux aussi ont répondu à l’appel... de la musique !
14 juillet Fête Nat !
Des remises de médailles lors de la cérémonie officielle
aux célébrations festives de la soirée, les Sallanchands
se sont déplacés en nombre pour la fête nationale.
21 juin Fête de la musique
Une soirée de juin très musicale à Sallanches où il fallait
cependant se faufiler entre les gouttes et les groupes de
musique présents un peu partout en ville.
Juillet / août Mont-Blanc Photo Festival
Exposées sur les quais de la Sallanche, les photos de Caroline
Gavazzi et Jérôme Tanon se sont vues récompensées par le
jury du festival et par Georges Morand ; en présence de David
Machet, organisateur du festival.
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7 / 10 août Les Enfants d’Abord
Les ateliers et spectacles proposés aux petits Sallanchards et
aux visiteurs ont fait le plein de cette dernière édition.
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7 septembre Départ de M. Richir, directeur général
des hôpitaux de Sallanches et de Thonon-les-Bains
Un au revoir émouvant et plein d’humour pour Yvon Richir
parti rejoindre l’air iodé de la Vendée.
16 novembre Cérémonie des médaillés
et retraités ville
Les médaillés d’or et de vermeil ainsi que les
jeunes retraités de l’année ont été fêtés avec
enthousiasme par l’ensemble de la collectivité.
27-28 octobre Foire froide
Elle n’aura jamais aussi bien porté son nom ! Cet événement
incontournable, qui a subi cette année les affres du froid, a encore su
mettre à l’honneur nos traditions.
© Studio Kauder Concept
8 septembre Spectacle de rue Tak’in Live
Le collectif Tak’in Live signe ici son 7ème
événement : entre musique, danse, cirque et
atelier maquillage, l’après-midi était animée !
© Studio Kauder Concept
18 octobre Prise de commandement à la Gendarmerie
Le lieutenant Benjamin Defrance s’est vu remettre le commandement
de la communauté de brigades de Sallanches – Passy.
Décembre 2012
Cette année, il a soufflé sur Sallanches un air frais venu du Canada !
Parée de lumières, de rouge et de blanc, la ville de Sallanches a attiré
petits et grands lors de ces festivités de fin d’année !
Exnpbrreesfs
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La Poste de Sallanches
s’équipe de quads électriques
La Poste déploie son programme “10 000
voitures électriques pour les facteurs“, qui
seront déployées d’ici 2015 pour la collecte et
la distribution du courrier par les facteurs sur
l’ensemble du territoire. En attendant, ce sont 4
“QUADEOS“ et 3 vélos à assistance électrique
qui sont désormais déployés sur Sallanches.
Le “quadéo“ électrique remplace des 2 roues
moteur ou dans certains cas des 4 roues
thermiques. L’autonomie du véhicule est de
l’ordre de 25 km en utilisation intensive postale
et peut transporter jusqu’à 150 kg de courrier.
+ proche :
proches, La Poste et les facteurs le sont encore plus, grâce à ces
véhicules électriques qui permettent d’atteindre en douceur les
cœurs de villes, mais aussi plus proches encore de leurs clients
grâce à ces voitures respectueuses de l’environnement.
+ vert :
plus vert, le transport de La Poste le sera grâce à une utilisation
massive de véhicules à zéro émission de CO2 liée aux carburants et
qui contribueront significativement à réduire les nuisances sonores
dans les villes.
Nouvelle identité
pour le Groupement des
Acteurs Economiques de
Sallanches (GAES)
Choix, confiance, convivialité, conseil...
Voici quelques mots susceptibles de qualifier la relation
entre le commerce de Sallanches et ses clients... il n’en
fallait pas plus pour qu’en collaboration avec l’agence
K’ractère, le dynamique Groupement des Acteurs
Economiques s’invente une marque simple, accrocheuse
et originale que vous verrez dorénavant fleurir dans toute
la ville, chez les commerçants adhérents, lors des actions,
jeux et animations.
Skibus gratuit Sall
anches / Pr
az-sur-Arly
Pour la 3ème année cons
écutive, un skibus gratui
t* permet de
relier le cœur de Salla
nches et la station de Pr
az-sur-Arly.
Départ tous les samedis
et jours de vacances sc
olaires à 9h
de la Place Charles Alb
ert ; arrivée sur le front
de neige à
9h30. Retour prévu à 16
h45 pour une arrivée à
Sallanches à
17h15 (aucun arrêt sur
les trajets).
* Organisé par Labellemonta
gne
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Solidarité
L’épicerie sociale
ouvrira bientôt ses portes
Face à la précarisation croissante de notre société, une large réflexion a été menée autour de l’aide
alimentaire sur Sallanches entre le Pôle Médico-Social du Conseil Général, le Centre Communal
d’Action Sociale (CCAS), la Caisse d’Allocations Familiales (CAF), la Mission Locale Jeunes et
les associations caritatives distributrices de denrées alimentaires. Force est de constater que la
distribution alimentaire devient pour certains bénéficiaires un mode de fonctionnement habituel et
non plus une aide d’urgence ou temporaire.
Ce travail de concertation a donné naissance à une épicerie sociale ou solidaire qui ouvrira
ses portes début 2013. Elle sera située dans les locaux de l’ancienne cuisine centrale de l’école de Vouilloux.
z Qu’est-ce qu’une épicerie sociale ?
L’épicerie sociale est un outil éducatif qui permet
à des ménages rencontrant des difficultés
notamment financières, passagères ou chroniques,
de bénéficier d’un accompagnement tout en
évitant l’endettement. L’épicerie sociale, par le
biais d’ateliers, a également vocation à donner
des conseils ou astuces pour gérer son budget,
faire ses courses et enseigner les règles d’un bon
équilibre alimentaire. Elle permet aussi de créer
du lien en rompant l’isolement. Chaque année, elle
pourrait venir en aide à une trentaine de ménages
résidant à Sallanches. L’ouverture de cette
épicerie ne viendra pas supprimer les distributions
alimentaires faites par les associations mais sera
plutôt un complément.
z Un bâtiment réhabilité
Ce sont les anciens locaux de la cuisine centrale qui, après
travaux, accueilleront cette épicerie. Le coût de la mise en
conformité du bâtiment (normes de sécurité pour l’accueil
du public notamment) ainsi que l’achat du matériel
nécessaire au fonctionnement, s’élèvent à environ 30 000
€ (une dépense assumée en grande partie par la commune
par le biais de son CCAS). Une subvention de 1310 € a
été allouée par le Conseil Général de Haute-Savoie. Une
autre subvention a été sollicitée auprès de la Caisse
jeunes de la “Maison Bleue“
d’Allocations Familiales. Le gros œuvre est effectué, en Les
ont mis la main à la pâte.
régie, par les services techniques municipaux.
Les travaux de peinture font l’objet d’un chantier d’insertion avec les jeunes de l’Espace
Animation. Le nettoyage et la mise en place seront effectués par les jeunes de la “Maison
Bleue“, dépendante du Championnet.
z Mode d’emploi de l’épicerie sociale
Pour y accéder, le(s) membre(s) du foyer
devront remplir certaines conditions
de ressources, faire l’objet d’un
accompagnement par un travailleur
social du Pôle Médico-Social (PMS), de la
Mission Locale Jeunes et éventuellement
de la CAF et respecter un contrat. C’est
le bilan avec le travailleur social qui
permettra de déterminer si ce dispositif
peut améliorer ou non la situation de la
personne et déterminera les objectifs à
atteindre. La décision finale sera prise par
une commission d’attribution qui examinera
les demandes. L’orientation vers l’épicerie
sociale se fera pour une durée limitée en
fonction des objectifs fixés par le contrat
avec les bénéficiaires.
Une fois la demande acceptée, les personnes
pourront se présenter à l’épicerie, munies de
leur autorisation, durant deux permanences
hebdomadaires. Elles seront accueillies soit
par un bénévole (certains étant membres des
associations caritatives participantes telles
que le Secours Catholique et l’association
du Levier) soit par un travailleur social
(conseillère en économie familiale de la CAF
ou Assistantes sociales du Service Pycho
Médico Social).
Un montant leur sera alloué. Elles pourront
ainsi faire leurs achats en s’acquittant de
10% du prix pour les aliments de base et
20 à 30% pour les produits d’entretien et
d’hygiène ainsi que les produits frais. Les
marchandises seront étiquetées au prix
réel d’un supermarché ordinaire afin de
permettre aux personnes de ne pas être
déconnectées du monde réel. En plus de
leur participation financière, les personnes
s’engageront à être présentes aux ateliers
pédagogiques visant à maîtriser leurs
dépenses tout en préservant les règles de la
nutrition. Des séances d’information autour
des grands thèmes de santé pourront aussi
être organisées.
Pour la fourniture des aliments et produits,
un partenariat a été négocié auprès de
Carrefour Sallanches. La banque alimentaire
d’Annemasse pourra également être
sollicitée. La mise en rayon sera effectuée
par les bénévoles et la gestion sera assurée
par le CCAS.
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L’ADMR, une association
de services à la personne
en quête de bénévoles
L’association ADMR Aiguilles de Warens emploie aujourd’hui 48 salariées (à temps plein ou partiel), qui ont réalisé, en
2011, auprès de 390 bénéficiaires, pas moins de 45 600 heures d’intervention. Elle effectue ses missions sur les communes
de Sallanches, Domancy, Cordon et est gérée par 11 bénévoles. Elle est dirigée par Jean-Pierre Zarifiau (Président) et
par André Hily (Vice-président).
z Une association dont les missions
n’ont cessé de se diversifier
Lors de sa création, en 1969, l’ADMR Sallanches, Domancy,
Cordon, n’intervenait qu’auprès de quelques familles,
souvent pour aider les mamans fatiguées, quelle qu’en soit
la raison, maternité ou autre. A l’époque, on ne parlait pas
encore du grand âge et la gestion de l’association ne posait
pas de problème. Ce n’est plus le cas aujourd’hui, car depuis
quarante ans, les besoins ont changé. Le vieillissement de la
population a contraint la structure à réorienter ses missions
vers les personnes âgées, handicapées ou malades.
Conséquence, une obligatoire professionnalisation des
intervenantes qui sont désormais formées à des tâches qui ne
leur étaient pas dévolues auparavant. Du simple entretien du
domicile, les missions couvrent dorénavant l’aide à la toilette,
les achats courants, la préparation des repas, la rédaction du
courrier, administratif ou privé, etc. D’une manière générale,
l’ADMR s’occupe de l’accompagnement de la personne dans
toutes les actions qu’elle peine à réaliser seule.
z Une tâche de plus en plus difficile
Les conditions locales - déplacements en montagne, rigueur
du climat- contribuent à aggraver les difficultés rencontrées
par le personnel. Résultat, un épuisement du personnel et
des maladies professionnelles de plus en plus fréquentes,
d’autant plus pénibles à supporter que les salaires ne sont
pas à la hauteur de leur investissement.
Ce constat, les bénévoles qui gèrent l’association l’ont dressé
depuis longtemps. Ils n’en aiment pas moins leur rôle qui ne leur
apporte pas que des désagréments. D’autant que le soutien
généreux des autres associations telles que les Harmonicistes
de Domancy, Jean Barrueco, les Inner Wheel, le Rotary du
Mont-Blanc sans oublier le Crédit Mutuel de Sallanches, le
peintre David Marin et, bien sûr, les communes, contribue à les
réconforter face aux défis qui les attendent. Il faut en effet que
chacun prenne conscience des enjeux du futur.
L’ADMR n’est pas un service de la commune mais seulement une
association subventionnée par elle.
Pour tous renseignements, contactez l’ADMR :
z 04 50 93 97 57 z [email protected]
z 92, rue Saint-Eloi - 74700 Sallanches
Bureau ouvert du lundi au vendredi de 8h à 12h et de 14h30 à 16h30
sauf le mercredi après-midi
Une association en recherche
de volontai
res
L’association est toujours à la recherch
e de bénévoles supplémentaires et d’idées d’actions susceptibles
de générer des fonds pour
améliorer le salaire d’un personnel qu’il
est impératif de garder.
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Vie scolaire
La restauration scolaire
Le service de restauration scolaire est un service facultatif que la ville propose aux familles dont les enfants sont scolarisés
dans les écoles de la commune. Il permet, au-delà de la fourniture du repas, d’assurer un accueil des enfants durant les
deux heures d’interclasse, et de garantir une qualité nutritionnelle des repas servis.
Depuis mars 2010, le service restauration du l’hôpital fournit les
repas des écoles élémentaires et maternelles de la ville, ainsi
que les centres de loisirs en période de vacances scolaires. La
fréquentation des restaurants scolaires n’a cessé de croître depuis
les dernières années.
Chaque année, des travaux sont réalisés dans les salles de
restauration scolaire afin d’améliorer l’accueil des enfants sur ces
temps de repas et de pause dans la journée des écoliers. Ainsi,
des cloisons phoniques et du mobilier acoustique photonique
z La cuisine de l’hôpital
Vingt-sept personnes forment
l’équipe de restauration. La quasitotalité des professionnels de la
cuisine sont issus de la restauration traditionnelle.
L’ensemble de l’équipe suit régulièrement des
formations avec l’infirmière hygiéniste de l’hôpital.
La cuisine fonctionne sur la technique de la liaison
froide, ainsi qu’avec des intervenants extérieurs..
Quelques chiffres clés
pital de
z Une équipe de restauration de l’hô
26 personnes
z 1800 repas sortent des cuisines de
l’hôpital chaque jour
les
z 650 repas sont servis par jour aux éco
communales
z 8 sites desservis
z 30 agents de cantine
z 16 agents du CEL et 15 ATSEM
occupent les enfants durant
le double service
(qui absorbe les sons) sont notamment installés petit à petit afin
de diminuer les émissions sonores de ces espaces que l’on sait
toujours trop bruyants.
Pour permettre aux parents de connaître le contenu des
assiettes de leurs enfants, la commune met en ligne les
menus sur son site internet www.sallanches.fr > Rubrique
Enfance & Jeunesse > Scolaire.
z La liaison froide
Le service restauration de l’hôpital fonctionne depuis 2004 en liaison froide.
Le maintien au froid permet de garantir une meilleure sécurité alimentaire,
un transport plus aisé et un goût de l’aliment préservé. Les étapes de la
liaison froide :
z après confection, les plats sont conditionnés en plats collectifs dans des
barquettes fermées par thermo-soudage
z une cellule de refroidissement rapide abaisse la température à cœur des
aliments de +63°c à +10°c en moins de 2 heures
z les barquettes sont placées dans une chambre froide entre 0°c et 3°c
z le transport à destination des restaurants scolaires s’effectue par camion
frigorifique
z
un agent de la commune contrôle la livraison et la
température des plats
z
dans chaque restauration scolaire, les produits sont
entreposés en armoires réfrigérées (+3°c)
z ils subissent ensuite une remise à température à au
moins 65°c avant d’être servis.
Bulletin Municipal
z Des repas de qualité
La cuisine, c’est quand les choses ont le goût de ce qu’elles
sont. (Curnonski)
Très attentif aux qualités nutritionnelles et gustatives des repas qu’il
confectionne, le service restauration de l’hôpital veille à respecter
l’équilibre alimentaire, la qualité gustative des mets ainsi que les normes
nutritionnelles et diététiques. La composition type des repas :
z crudités avec vinaigrette
z viande ou poisson ou œufs
z légumes et féculents
z fromage ou laitage nature
z fruit ou compote ou entremets ou pâtisserie
z pain.
Ces menus sont élaborés en concertation entre le service des affaires
scolaires et restauration, les cantinières, le service restauration de
l’hôpital (chef cuisinier ou chef de production) et une diététicienne, qui
se rencontrent lors de la “commission menus“ toutes les 3 semaines.
Des échanges permanents entre le service des affaires scolaires et le
service restauration de l’hôpital permettent d’améliorer la qualité et le
choix des menus proposés.
Les grammages et la fréquence des plats respectent les recommandations
du Ministère de la santé. La traçabilité alimentaire est respectée jusqu’à
l’assiette des enfants. Le goût est au centre des préoccupations du
service restauration. Il s’engage notamment dans la Semaine du goût
avec des menus préparés spécifiquement. L’occasion de pouvoir faire
découvrir de nouvelles saveurs, car la restauration scolaire a également
le rôle d’éducation au goût. Aussi, de plus en plus de produits locaux et
bio sont inscrits aux menus de la restauration scolaire.
z Enfants allergiques et menus spéciaux
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La Police municipale
sensibilise
nos écoliers à
l’éducation routière
Au mois de juin, la Police municipale est intervenue dans
les 4 écoles élémentaires de la ville dans le cadre de
l’Attestation de Première Education à la Route (APER).
Cette attestation concerne les élèves de CM2. Elle est
obligatoire et s’inscrit dans la ligne des attestations
délivrées par la suite au collège (ASSR). L’APER valide
l’acquisition de règles et comportements liés à l’usage
de la rue et de la route, et la connaissance de leur
justification.
L’évaluation comprend une épreuve théorique (sous
forme d’un QCM) et une épreuve pratique à vélo sur piste
routière dotée d’une signalétique installée sur pieds tout
au long du parcours. Cet exercice permet de contrôler
l’équilibre sur le vélo, le changement de direction
(utilisation du bras), la position sur le parcours (à droite)
et le respect de la signalisation.
Au total, près de 160 enfants ont bénéficié de cette
intervention au mois de juin dernier. Deux d’entre eux ont
même participé à la finale départementale inter piste de
prévention routière à Annecy.
Les allergies alimentaires sont prises en considération après la mise en
place d’un P.A.I. (plan d’accueil individualisé). Les régimes spécifiques
des enfants sont pris en charge dans les restaurants scolaires. Des
menus adaptés sont alors préparés à leur attention.
Délais d’inscription et désistement
Afin de pouvoir assurer le bon fonctionnement du service
et d’éviter les gaspillages, l’inscription et les désistements
sont à effectuer 72h à l’avance. Ce délai peut paraître long.
Il est cependant nécessaire et incompressible. Il rend
possible la fabrication de repas de qualité, en permettant
également des commandes de matières premières vues
au plus juste auprès des fournisseurs.
En 2013, la Police municipale reviendra dans les écoles
pour former de nouveaux élèves et délivrer la fameuse
attestation.
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Pet
z Crèche familiale - Sortie chocolatée
Six enfants de 2 ans et demi de la crèche familiale se sont
rendus le lundi 19 novembre à la chocolaterie (Chocola’thé)
pour découvrir le monde du cacao.
Cette sortie aura permis à ces six petits gourmands de
participer à la confection de mendiants, ensuite offerts
à leurs parents.
La chocolaterie, qui a exceptionnellement ouvert ses
portes un lundi matin, a accueilli nos enfants et leurs accompagnatrices de
manière bénévole. Un joli geste au moment des fêtes de fin d’année.
Crèche familiale - Sortie boulangerie z
Le mardi 16 octobre, tous les “grands“ de la crèche familiale ont été accueillis à la boulangerie
Meziere. Les enfants ont découvert le travail du boulanger, les ingrédients et les ustensiles
nécessaires à la fabrication du pain.
Ils ont eu le plaisir de pétrir, de façonner leurs petites boules de pain, puis,
à l’aide de sa pelle, le boulanger les a fait cuire dans son four, “hum, quelle
bonne odeur de pain chaud !“
Après une heure de découverte et une fois la cuisson terminée, les enfants
sont repartis enfarinés de la tête au pied, heureux avec leur pain et leur
barre chocolatée gentiment offerts par Monsieur et Madame Meziere.
z Les Loupiots
C’est depuis 2003, avec la nomination d’un
médiateur du livre, qu’un agent du patrimoine
de la bibliothèque de Sallanches, intervient au
multi-accueil 20 places “les loupiots“.
Le projet initial était de développer le goût de la lecture dès le plus
jeune âge et de sensibiliser les familles à l’utilisation de la bibliothèque.
Depuis septembre 2012, cette intervention s’étend à tous les services
petite enfance de la ville de Sallanches. Un partenariat réussi !
Multi-accueil “40 places“ z
Dans le cadre du projet pédagogique “ouverture sur
l’extérieur“, les enfants du multi-accueil de la Maison
de la Petite Enfance ont mené différentes activités.
Une sortie au marché du Fayet pour faire les courses
et découvrir les fruits et légumes de saisons (couleurs,
goût, odeur…) et une visite de la chèvrerie “la ferme
des Cabrettes“ à Saint-Roch. Les enfants ont pu y
découvrir l’univers de la ferme et goûter avec plaisir le
fromage de chèvre.
Enfance
Jeunesse
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Kevin Gaubert et Lydie Gilmaire,
animateurs à l’Espace animation
Un lieu d’accueil pour
les 14/17 ans est né
L’accueil et l’animation sont assurés
par Kevin et Lydie du lundi au vendredi :
z le lundi, mardi, jeudi et vendredi de 16h30
à 18h30 : les jeunes sont accueillis et peuvent
faire leurs devoirs, préparer leurs projets
loisirs, partager des moments conviviaux
autour du billard et des jeux de société,
z le mercredi après-midi de 14h à 18h :
un programme est mis en place par les
adolescents et les animateurs pour des
activités loisirs, des sorties et des ateliers,
z pendant les vacances scolaires,
l’accueil est ouvert du lundi au vendredi
de 9h à 12h et de 13h15 à 18h30.
Depuis fin octobre, le service Enfance Jeunesse a ouvert
un nouveau lieu d’accueil pour les jeunes âgés de 14 à 17
ans. Il est situé au 66, rue du Docteur Bonnefoy. L’objectif
de ce nouvel espace : créer du lien avec les plus jeunes
et les accompagner dans leur quotidien et leurs projets.
Pendant les vacances de Toussaint, une
dizaine de jeunes a participé à des stages
de danse hip hop, de graff, des sorties
telles que “l’accrobranche“, le lasergame,
le cinéma, etc.
Les mercredis de novembre et de décembre,
un stage de vidéo a été organisé avec un
professionnel. Les ados ont pu travailler à
la réalisation d’un court métrage tout en
s’initiant aux métiers du cinéma (prise de
son, écriture de scénarios, utilisation de
caméras, etc.)
En parallèle, un travail est réalisé au collège
du Verney où les animateurs mettent en
Un concerto de cuivre
pour les enfants des centres de loisirs
Le 30 octobre, un ensemble musical composé de cuivres est venu au centre
de loisirs Les Marmottes. Les centres d’Arc-en-ciel et de St-Martin étaient
conviés. Ces cinq musiciens, professeurs de musique de Cluses, Magland et
des alentours, ont fait partager leur passion de la musique. Un superbe moment
passé tous ensemble. Quelques morceaux, facilement reconnaissables, avaient
été préparés spécialement pour les enfants : James Bond 007, le roi Lion, Au
clair de la lune, Le petit tambour de Nana Mouskouri et Maya l’abeille.
place sur le temps de midi des ateliers de
danse, de théâtre, d’écriture et de dessins.
Un projet autour de la lutte contre la
violence est actuellement en cours.
N’hésitez pas à passer et découvrir ce lieu,
faire connaissance avec les plus jeunes,
rencontrer nos animateurs pour vos projets
ou pour participer aux stages danses,
peintures, photos ou encore “glisse“ !
Le programme et les dossiers d’inscription
sont disponibles à l’Espace Animation au
625 rue Cancielleri ou au service Enfance
Jeunesse à sein de l’Hôtel de ville.
“Trick or treat* !“ : les centres
de loisirs ont fêté Halloween !
Le mercredi 31 octobre, et comme le
veut cette
tradition anglo-saxonne, les enfants se
déguisent
et partent en quête de bonbons. Les cen
tres de
loisirs Arc-en-Ciel, Marmottes et Sain
t-Martin ont
répondu à l’appel et ont défilé au cen
tre-ville en
chassant les confiseries. La récolte fut
bonne !
* Farce ou friandise !
14 ❚
Patrimoine
Le chalet
Sainte-Anne,
une bâtisse
aux multiples
destinées
Une histoire de famille
Avant 1860, M. Marin Joseph Payraud, natif
du hameau de St-Roch, émigre à Lyon où il
épouse la fille d’un industriel chocolatier.
Devenu responsable de l’entreprise
familiale, il sait profiter du déclin
économique momentané de Paris, provoqué
par le siège des Prussiens, pendant la
guerre de 1870. Ses affaires prospèrent et
sa fortune s’accroît considérablement.
En 1882, ce Saint-Rochain nouvellement
enrichi, fait construire ce grand chalet de
trois étages, dans le style du pays. Cette
maison, surdimensionnée par rapport
aux fermes proches, doit servir à la fois
de résidence secondaire au propriétaire
et de logement à son métayer qui gère
l’exploitation agricole à l’année. Une étable
et une grange, incluses sous le même toit,
permettent l’élevage d’un troupeau d’une
vingtaine de vaches.
Deux faits rendent compte du volume
exceptionnel de ce bâtiment :
lors de la “lève”1, le maître charpentier
Mathis, responsable du chantier, commande
à une équipe d’une centaine d’hommes ;
la grange, située à l’arrière des
appartements est conçue pour que les chars
de foins puissent y entrer, être déchargés à
l’abri, puis en ressortir, sans être dételés.
Bulletin Municipal
de Sallanches ❚
2012
n° 83 ❚ Décembre
❚ 15
La création du préventorium
Après le décès de M. Payraud, le chalet
est acheté par l’épouse de Louis Viellard,
sénateur de Belfort. Elle le transforme en
maison de repos, au lendemain de la Grande
Guerre. En effet, elle avait fait le vœu de
créer un préventorium2 si son mari guérissait
de son asthme, ce qui se réalisa grâce aux
bienfaits de ses séjours à la montagne.
En 1921, elle accompagne au chalet SainteAnne les docteurs Davy et Bruno, chargés
par la mission Rockfeller de rechercher
des sites propres à l’implantation de
sanatoriums dans les Alpes françaises.
Ils trouvent l’immeuble inapte à une telle
adaptation. C’est à cette occasion qu’ils
rencontrent le docteur Bonnefoy père
qui leur conseille de se rendre sur les
plateaux de Passy. Cinq ans plus tard les
premiers établissements de cure y sortent
de terre, sous l’égide de l’“Association des
Sanatoriums de haute altitude”.
Au cours des années 30, la gestion du
préventorium Sainte-Anne, réservée aux
jeunes filles, est confiée à une communauté de
Dominicains. La direction est assurée par une
tertiaire3 de cet Ordre. Le Révérend Père M.A.
Couturier4 est aumônier de l’établissement
de 1932 à 1935. Il écrit “on prend des petites
ouvrières de Paris menacées de tuberculose et
on les garde tant qu’on peut, des mois et des
années. Et on en guérit beaucoup, de corps et
d’âme. Et c’est émouvant de voir ces pauvres
enfants, venant de milieux impossibles, et
retournant au Bon Dieu de tout leur cœur. Je
leur fais de petits sermons et elles m’écoutent
très sagement.“
Ce père dominicain, spécialiste de l’art
sacré et artiste lui-même, loge non loin
du préventorium, dans une vieille bâtisse,
ancienne maison commune et régence
(école) du quartier du Mont. “Il partage
son temps entre la solitude, le ministère
du préventorium, le catéchisme aux
enfants du voisinage, l’amitié avec les
gens des chalets et toujours une abondante
correspondance5.“ Il réalise quelques
peintures, entre autres, sur les murs de la
chapelle Sainte-Anne où il esquisse Saint
Dominique et Sainte Catherine de Sienne.
A l’automne 1933, il accueille l’artiste
Maurice Denis, son ancien maître. Ce
dernier marque sa déception lorsque son
disciple lui présente ses œuvres : “ses
peintures, peu de chose, mais bien, surtout
la sainte Catherine de Sienne, note rouge,
qui est dans la chapelle5.“ Le père Couturier
reviendra se reposer à Sallanches beaucoup
plus tard, à plusieurs reprises, au début des
années 50.
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directrice de l’établ
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en 1976.
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Il est dorénavant la
1 Il s’agit de dresser des éléments préfabriqués de charpente, appelés fermes. Pour
une maison ordinaire, cette opération était effectuée par une trentaine d’hommes.
2 Un préventorium est un établissement de cure pour sujets tuberculeux.
3 Membre d’un tiers ordre dans la religion catholique
4 Marie-Alain Couturier (18 97– 1954), dominicain, artiste et théoricien de l’art, fut
l’un des principaux acteurs du renouveau de l’art sacré en France, au lendemain
de la Seconde Guerre mondiale.
5 Extrait de la revue “L’Art Sacré”, n° 9-10, mai-juin 1954.
6 Maurice Denis, Journal, tome III, p. 1686 Archives départementales de la HauteSavoie, fonds Maurice Novarina, cote 156 J 1992.
Crédit photo : Yves Borrel
Nature
16 ❚
Retour sur la visite
“Les trésors naturels de Sallanches“
Le patrimoine naturel de la commune de Sallanches a été mis en valeur, en parallèle des journées
du patrimoine, des 15 et 16 septembre dernier.
Ce classement révèle le caractère exceptionnel de ces “trésors
naturels“, à protéger pour les générations futures, et implique
une autorisation ministérielle ou préfectorale pour tous travaux
modifiant l’aspect de ces sites naturels (ainsi que pour le patrimoine
bâti, comme le Vieux Pont de St-Martin classé en 1934).
La seconde moitié de l’après-midi fut consacrée à l’observation de
ce qui constitue aujourd’hui le lac Nord de la base de loisirs des
Ilettes. Un étang en bonne santé où la biodiversité est omniprésente.
Une belle réussite de cohabitation entre l’homme et la nature. Pour
se faire, Christophe Appertet (Animateur et Accompagnateur du
CNM) a mis en lumière l’histoire de l’endroit : de l’ancienne gravière
à la base de loisirs, de la rivière en tresses (l’Arve) au cours d’eau
endigué et aménagé.
Une fois ce lieu situé dans l’espace-temps, une observation plus
fine de la faune et de la flore a été faite. Notons que depuis 2009
les roselières en présence accueillent le “blongios nain“ qui est une
espèce migratrice et le plus petit héron européen. Il fait partie des
oiseaux menacés et à surveiller en Haute-Savoie (5 à 10 couples
seulement). D’où l’importance de conserver cet espace naturel
sensible. Sans les actions menées (travaux d’aménagement d’une
valeur de 500 000 € HT) et ceux à venir, comme la coupe régulière
d’une partie de la roselière, le milieu s’asphyxierait et deviendrait
à terme une forêt.
L’info en +
pédagogique
Pour profiter de ces lieux un sentier
mis en place
(photos et panneaux explicatifs) a été
munément
autour de la cabane d’observation com
roit où il
end
appelée “La cabane aux oiseaux “. Un
faut aller et retourner..
© David Machet
© C. Appertet
Dans le cadre des sorties sur les Espaces Naturels Sensibles (ENS)
de Haute-Savoie portées par le Conseil Général, le Centre de la
Nature Montagnarde (CNM) a organisé une visite sur les sites de
la cascade d’Arpenaz et du lac des Ilettes, deux lieux bien connus
des Sallanchards ! Et pourtant, il y a bien des choses à apprendre
sur ces sites naturels.
Un après-midi très convivial où les participants ont profité dans un
premier temps des explications de Karine Bottollier-Curtet (Guide
du Patrimoine des Pays de Savoie) : l’histoire de l’ancienne voie
impériale conduisant à Sallanches, les techniques de débardage
mises en œuvre à l’époque
et consistant à faire chuter
les arbres par le “lançoir“, les
légendes du lieu…
Cette sortie était aussi
l’occasion de s’approcher des
anciens fours à chaux dont les
ruines sont encore visibles. Ce
voyage dans le temps a permis
à chacun de comprendre
pourquoi, depuis 1991, la
cascade d’Arpenaz est un site
classé (La Pierre à Voix et la
Cascade de Doran, deux autres
sites naturels majeurs de
Sallanches, l’ont été dès 1909).
Bulletin Municipal
de Sallanches ❚
2012
n° 83 ❚ Décembre
❚ 17
Retour sur
les Rencontres Alpines 2012
Atypique car l’événement était financé par
le projet d’éducation à l’environnement PIT
Espace Mont-Blanc (financé par l’Union
européenne) et organisé en collaboration
avec des structures homologues du CNM du
Val d’Aoste italien et du canton suisse du
Valais. C’est pourquoi cette édition dédiée
au Mont-Blanc et aux trois pays qu’il rassemble, s’est déroulée entre Sallanches et
Chamonix.
Cette année, les Rencontres Alpines ont
aussi eu l’immense plaisir d’accueillir
Nicolas Hulot en tant qu’invité d’honneur,
qui, durant son discours d’ouverture, a rappelé les enjeux environnementaux auxquels
nous devons et devrons faire face dans nos
territoires de montagne.
Cette journée d’ouverture a été suivie par
trois soirées ciné-débat, dont nous retiendrons le succès avec une moyenne de 141
personnes par soirée. Notons également
une fréquentation identique à l’année dernière et des échanges de grandes qualités
concernant les trois thèmes abordés : “Les
Réserves Naturelles de l’Espace MontBlanc“ (soirée organisée en partenariat
avec Asters, gestionnaires des Réserves
Naturelles de Haute-Savoie et partenaire
désormais historique du CNM), “La mobilité
douce en territoire de montagne“ et “L’accès à la montagne pour tous“.
Toujours dans le cadre des Rencontres
Alpines et plus particulièrement dans le
cadre de la politique d’Education à l’Environnement du Syndicat Mixte des Pays du
Mont-Blanc, le CNM et le Ciné Mont-Blanc
de Sallanches ont proposé à l’écran le film
“Pollen“ de Disney Nature, film retenu pour
ses qualités pédagogiques sur le thème de
la relation entre les fleurs et leurs pollini-
© CNM
Cette année, les 6ème Rencontres Alpines “le Mont-Blanc : 3 pays - 1 langue -1
territoire“ se dévoilaient du 6 au 18 octobre 2012, sous un format atypique.
sateurs, ainsi que leur rôle dans la chaîne
alimentaire mondiale.
Pour que le prochain mois de novembre soit
encore un rendez-vous à ne pas manquer
dans la vallée, l’équipe du CNM est déjà en
réflexion quant à la thématique à aborder
et l’invité d’honneur à convier pour la 7ème
édition des Rencontres Alpines
L’association des Guides du Patrimoine des pays de Savoie (GPPS) existe depuis 1985. Elle fut créée à l’initiative de l’abbé Marius Hudry, professeur et historien, afin que soient proposées des visites de qualité sur des sites présentant
un intérêt certain. L’idée d’origine est donc que ces sites puissent bénéficier du
savoir-faire et des compétences des guides-conférenciers des «Villes d’art et
d’histoire» de Chambéry, d’Albertville / Conflans et d’Annecy. Ces trois villes
sont les membres fondateurs de l’association des Guides du Patrimoine des
Pays de Savoie.
Au fil des ans, cette association s’est très vite étendue à l’ensemble du territoire de l’ancien duché de Savoie : les deux départements français de la Savoie
(73) et de la Haute-Savoie (74). Actuellement, ce sont 151 guides agréés par
les GPPS ainsi que 23 candidats guides en cours de formation qui conduisent
les visites guidées sur 71 sites de nos deux départements. Les 71 sites représentent la diversité du patrimoine savoyard : villes, cités médiévales, cités
thermales, villages traditionnels, châteaux et fortifications, abbayes et monastères, mines, musées de traditions populaires, églises et chapelles romanes,
baroques et néo-classiques, monuments et œuvres d’art contemporains, mais
aussi fermes, traditions artisanales, produits du terroir et gastronomie, etc.
© Yves Borrel
Zoom sur les Guides du Patrimoine des Pays de Savoie
Pour en savoir
plus :
des
ides du Patrimoine
Association des Gu
52 - 74320 Sevrier
Pays de Savoie - BP
adoo.fr
E-mail : gpps@wan
Site internet :
patrimoine.com
www.pays-savoie-
18 ❚
Culture
L’Espace Musiques évolue
Créé en 2001, l’Espace Musiques de Sallanches a franchi à la rentrée 2012 une nouvelle étape dans son évolution. Le projet
d’établissement adopté par la Municipalité en juillet dernier permet la structuration des cursus, le développement des
disciplines, la mise en place d’un suivi des élèves et l’instauration d’une tarification modeste.
Les nouveaux cursus permettent aux élèves
d’opter ou non pour une formation diplômante,
après une année d’initiation gratuite pendant
laquelle connaissances du langage musical,
travail sensoriel et décourverte instrumentale
sont abordés. Ainsi, une formation en
cycles permet aux élèves d’accéder au
Brevet d’Etudes Musicales délivré par le
Département ainsi qu’aux conservatoires. Les
élèves peuvent également choisir un cursus
d’accompagnement basé sur la pratique
d’ensemble et les répertoires musicaux,
notamment par le travail des partitions grâce
à l’outil informatique.
Quatre nouvelles classes se sont ouvertes à
la rentrée : piano, guitare, violon et danse
rencontrent un franc succès et permettent
l’élagissement des publics de l’Espace
Musiques. Au total, 260 élèves se sont
inscrits, démontrant ainsi l’intérêt porté à
l’apprentissage de la pratique musicale et
chorégraphique.
Différents créneaux sont proposés en
danse, depuis l’éveil dès 4 ans au cours
pour adultes. Les cours se déroulent dans la
nouvelle salle de l’Espace Musiques Jules
Ferry où des places sont encore disponibles.
Dans l’ensemble des quinze disciplines, les
quatorze professeurs de l’Espace Musiques
dispensent 129 heures de cours par semaine.
Parcours choisi
Tarif
Initiation (1 an)
Gratuit
Cycles
90 € cours
Accompagnement + 50 € location d’instrumen
t
Parcours danse
90€ cours
La commune s’engage en faveur de la
culture en proposant un tarif attractif et la
gratuité pour la première année.
Le règlement peut être effectué par trimestre et
un tarif dégressif existe en fonction du nombre de
personnes d’un même foyer inscrites à l’Espace
musiques.
L’éducation musicale dans nos écoles
L’Espace Musiques est également présent dans les écoles maternelles et élémentaires de la commune autour de deux axes forts :
z les interventions musicales proposées à l’ensemble des classes depuis la moyenne
section de maternelle jusqu’au CM2. Deux professeurs animent ces séances, qui
représentent 17 heures de cours hebdomadaires réparties sur l’année scolaire, et
collaborent aux projets de l’année des différents établissements ;
z l’orchestre à l’école élémentaire du Boccard : 7
professeurs y assurent durant 1h30 toutes les
semaines l’initiation instrumentale des élèves
et l’encadrement de l’orchestre.
Bulletin Municipal
de Sallanches ❚
2012
n° 83 ❚ Décembre
❚ 19
La Ville de Sallanches
continue également
de soutenir toute
l’année l’organisation
de diverses
manifestations
culturelles.
Ainsi, le spectacle “Si Rousseau
m’était
conté“,
biographie
théâtrale de Jean-Jacques
Rousseau,
organisé
par
l’Université Populaire le 21
novembre et les conférences
organisées par les Amis du Vieux
Sallanches (“La peste au MoyenAge“, le 23 novembre, et “Les
débuts de la Franc-maçonnerie
en Savoie“, le 14 décembre) ont
rencontré un joli succès.
Retour sur…
L’exposition Louis Chabaud
du 19 octobre au 4 novembre
à l’ancienne poste
Cette rétrospective, qui s’est tenue du 19
octobre au 4 novembre dernier à l’ancienne
poste, a consacré les 58 ans de création
d’un artiste venu s’établir au pied du MontBlanc et représentant de l’art singulier.
Le parcours de Louis Chabaud reflète
celui de nombres d’artistes autodidactes,
animés par la passion de raconter et partis
à la rencontre de nouveaux horizons. Natif
d’Aubagne et ayant élu domicile depuis
trente ans à Praz-sur-Arly, Louis Chabaud
invite à la découverte d’un autre langage,
volontairement hors normes.
L’artiste a pu faire partager sa passion aux
élèves de plusieurs écoles et échanger
des impressions sur ses oeuvres.
Côté musique, l’orgue de l’église
Saint-Jacques (le 7 octobre,
grâce à l’association des Amis
de l’orgue, puis le 27 décembre)
et le piano du salon de la Mairie
les 1er juillet et 2 décembre, ont
permis à des interprètes de
talents de se produire dans la
commune et de ravir le public.
23ème bourse
aux livres
de la bibliothèque
Salle de l’ancienne poste, vendeurs et acheteurs ont pu s’échanger,
les 13 et 14 octobre 2012, des ouvrages à des prix très modiques.
Preuve que la fréquentation ne cesse de croître d’année en année,
près d’un millier de livres ont été vendus durant ce week-end.
Michèle Ferracci, la directrice de la bibliothèque, et son équipe
ont d’ailleurs profité de ce temps d’échange moins formel avec
les lecteurs pour commenter les plans de la future médiathèque
présentés sur place pour l’occasion.
Les qualités du nouvel équipement permettront d’accroître encore la
fréquentation, celle de l’actuelle bibliothèque était déjà éloquente
avec près de 3 000 adhérents et plus de 118 000 documents
empruntés chaque année.
Retrouvez sur le site internet de la ville www.sallanches.fr
(Rubrique Cadre de Vie > Grands projets) les perspectives de
ce nouvel équipement en devenir.
20 ❚
Sport
Le sport à l’école
Dès l’enfance, la pratique sportive est bénéfique
pour nos chères têtes blondes. A tel point qu’elle
est intégrée dans les programmes scolaires. Ainsi
en primaire, l’éducation physique et sportive
représente 2 à 3 heures de cours chaque semaine.
Les professeurs des écoles sont
responsables de la mise en œuvre des
programmes. Ceux-ci sont encadrés par
une Charte départementale de l’éducation
établie entre la circonscription et la
commune.
En termes pédagogiques, les programmes
d’enseignement sont déclinés en 4 grandes
familles :
z
les jeux avec les autres (coopérer et
s’opposer) : ils se traduisent par la
pratique des sports collectifs,
z
les activités à visée esthétique et
artistique : elles s’expriment autour de la
danse, la gymnastique sportive où, en plus
de la technique, le résultat doit être «joli
à regarder»,
z
l’adaptation aux différents milieux : il
s’agit ici des activités telles que le ski, la
natation, l’escalade, etc.,
z
la réalisation de performances : elle
passe par la pratique d’activités comme
l’athlétisme où l’on compte le temps ou
l’on mesure la distance.
Dans chaque famille, des compétences
développées sont tantôt spécifiques à
l’activité (comme la technique au ski, en
escalade, etc.) tantôt “transversales“
(apprendre le respect des règles, à
respecter les autres, à mesurer avec des
outils, à observer pour les activités dites
esthétiques).
La Municipalité soutient ces programmes
de deux façons : la mise à disposition des
installations sportives et celle d’agents
municipaux spécialisés dans le sport.
Ainsi, la commune a embauché deux ETAPS*
pour soutenir les enseignants dans les
activités dites “à risques“ (voir 3 questions
à...). Les maîtres-nageurs sauveteurs
(MNS) de la piscine sont également mis à
disposition des écoles élémentaires : un
surveillant plus un ou deux encadrant(s) par
séance, selon les emplois du temps.
Le Service des sports gère les plannings
d’utilisation des équipements sportifs et
s’occupe du nettoyage et de l’entretien des
bâtiments, des terrains et des équipements.
Chaque année, des réunions de répartitions
sont organisées avec les scolaires et les
associations, les écoles étant prioritaires.
Les plannings sont établis en fonction des
périodes d’utilisation.
La piscine est utilisée par les écoles
élémentaires pendant 30h par semaine
(soit 38%), par les collèges pendant 4h (soit
6%) et l’ouverture au public représente 15h
hebdomadaire.
A titre d’exemple, de la rentrée à
la Toussaint, les 3 gymnases sont
occupés 136,5h hebdomadaires par les
établissements du 2nd degré (soit 39%) et
30,5h par les primaires (soit 9%), le reste
par les associations.
Les établissements du secondaire, quant
à eux, bénéficient d’une période réservée
entre janvier et avril.
élémentaires
30,5 - 9%
espace
animation
2 - 1%
2nd degré
136,5 - 39%
Associations
23%
écoles
43%
Cours MNS
12%
Public
22%
Les enseignants souhaitent dire que la
collaboration avec le Service des sports
se passe très bien et qu’ils sont contents
de pouvoir travailler dans de très bonnes
conditions de propreté et de sécurité dans
les installations municipales.
Pour en savoir plus, les programmes
officiels sont disponibles sur
www.ac-grenoble.fr/ecole/74/eps74.
Associations
178 - 51%
Bulletin Municipal
de Sallanches ❚
2012
n° 83 ❚ Décembre
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3 questions à ...
Nicole Solomas
(ETAPS* employée par la
commune de Sallanches)
En quoi consiste votre travail ?
Il s’agit d’encadrer les séances
d’éducation physique et sportive dans
les écoles élémentaires publiques
pour les activités nécessitant un
encadrement renforcé (escalade,
orientation, acrogym, gymnastique,
ski).
Nous travaillons en collaboration avec
les instituteurs, dans le respect d’une
charte départementale de l’éducation
établie entre la circonscription et la
commune.
Nous sommes également mis à
disposition de l’USEP (Union Sportive
de l’Enseignement du Premier degré).
Pour une adhésion de 5 ou 6€, les
enfants peuvent pratiquer 5 activités
sportives différentes (1 par période)
chaque mercredi matin. Dans ce cadre,
nous organisons aussi les rencontres
USEP sur le temps scolaire ou des
rencontres les mercredis par secteur
ou départementales.
Comment êtes-vous devenue
monitrice d’éducation physique ?
J’ai fait des études de professeur
d’éducation physique à l’université
(bac+4).
J’ai ensuite été recrutée par la
Commune sur entretien en 1990, puis
titularisée l’année suivante.
Qu’aimez-vous le plus
dans votre travail ?
Le contact avec les enfants et
leur motivation pour le sport, leur
enthousiasme communicatif.
* ETAPS : Educateur Territorial des
Activités Physiques et Sportives
Cérémonie des médaillés du sport
Cette cérémonie, organisée le 3 octobre 2012, a permis d’honorer les mérites et l‘engagement
sportif de quelques Sallanchards :
z les juniors du Rugby Club Faucigny Mont-Blanc, ment pour la création en 1971 du club de
boxe dont il est encore aujourd’hui président,
champions des Alpes Phliponeau en 2012,
z Joana Grosset-Janin et Maël Legrain, Cham- z Christophe Jodar, médaillé Jeunesse et Sport
pions de France de danses Standards, caté- (bronze départemental 2010) pour son engagement pour le football. Joueur puis éducagorie “Juvenile II“ en mars 2012,
z
Joel Atoch, médaillé Jeunesse et Sport teur accompli, il a été l’un des premiers parti(bronze départemental 2010) pour son en- sans de la fusion de nos deux clubs,
gagement comme président du Rugby Club z Alain Tardivet, médaillé Jeunesse et Sport
(bronze préfectoral 2011) pour ses qualités
Faucigny Mont-Blanc depuis 1998,
z Jean-Louis Edouard, médaillé Jeunesse et de sportif et son implication dans différents
Sport (bronze départemental 2010) notam- sports dont les arts martiaux.
Zoom sur…
La Coupe d’Europe
féminine de tennis de table
coupe
sportif de Cayenne a accueilli une
Le 18 septembre dernier, le centre
Cette
s.
s-Ba
Pay
e opposant la France au
d’Europe féminine de tennis de tabl
2013
de
rope
d’Eu
ts
tions pour les championna
rencontre comptait pour les qualifica
t
s’es
qui
ce
Fran
la
suspens, c’est finalement
en Autriche. Au terme d’un match à
de
ipe
l’équ
de
bres
mas et Vincent Boury, mem
imposée. à la mi-temps, Maxime Tho
ent fait
onstration aux 400 personnes qui avai
dém
France handisport, ont offert une
rencontre.
le déplacement pour assister à cette
pour
table a fait confiance à Sallanches
de
is
La Fédération Française de tenn
défi
le
vé
rele
a
uipe du Club de Sallanches
porter cette rencontre et toute l’éq
d’une organisation complexe.
et de
, ce fut aussi un moment de convivialité
Au delà de la compétition et des résultats
ment
che
l’atta
ère
mis une nouvelle fois en lumi
partage ; un rendez-vous unique qui a
.
cule
véhi
au
que le sport de haut nive
de la ville à l’esprit sportif et aux valeurs
22 ❚
Sport
Retour en images sportif
Inauguration des nouveaux équipements sportifs
5 juillet : vestiaires du foot
27 septembre : tennis couverts
et squash
Juillet - août : Ilettes en fête
19 septembre :
Match Pro B de basket
(Aix Maurienne / JL Bourg)
9 septembre : Fête du sport
18 septembre : Coupe d’Europe féminine
de Tennis de Table (France / Pays-Bas)
23 septembre : Tac’Athlon
13 octobre : Tournoi de rugby Ponchaud
19 octobre : Cross des écoles
publiques «L’USEP court»
22 novembre :
Téléthon du Belvédère
t
n
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m
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o
r
i
Env
Bulletin Municipal
de Sallanches ❚
2012
n° 83 ❚ Décembre
❚ 23
Le programme “habiter Mieux“
avec l’Anah
Une aide financière pour améliorer votre logement et réduire vos consommations d’énergie
Vous êtes propriétaires de votre logement et l’occupez à titre de
résidence principale ? Votre logement a plus de 15 ans ? Vous
disposez de ressources inférieures aux plafonds suivants ?
Nombre de personnes
Niveau de ressources en
dans le ménage
euros pour les autres régions
1
11 614
2
16 985
3
20 428
4
23 864
5
27 316
Par personne supplémentaire
+ 3 441
Vous voulez réaliser des travaux de rénovation thermique de votre
logement ? Vous cherchez des solutions simples et efficaces ?
Le programme “Habiter Mieux“ vous apporte une aide financière
et un accompagnement personnalisé pour vous permettre, sous
certaines conditions, de réaliser des travaux de rénovation thermique
et de vous chauffer ainsi en réduisant le montant de vos factures.
Vous pouvez bénéficier :
z d’une aide de l’Agence nationale de l’habitat (Anah) qui représente
20 à 35% du coût HT des travaux plafonné à 20 000€ ;
z d’une prime complémentaire au titre du programme “Habiter
Mieux“ de 1 600€ ; *
z d’un accompagnement personnalisé pour vous aider à identifier
les travaux les plus efficaces et à monter votre dossier de
demande de subvention.
Pour plus d’informations, contactez la délégation locale de
l’Anah de la Haute-Savoie par téléphone au 04 50 33 79 60 ou
04 50 33 79 61 ou par mail à [email protected] .
Plan de Protection
de l’Atmosphère,
des mesures concrètes
La qualité de l’air, c’est l’affaire de tous et la responsabilité de chacun.
La réussite du PPA repose sur la contribution de chacun de nous.
z Les 7 mesures essentielles
méliorer la qualité de l’air au quotidien
A
z Réduire les émissions des installations de combustion
par le renforcement de la surveillance, la réduction
de l’impact du chauffage au bois et la promotion des
installations moins polluantes (voir article page suivante).
z Interdire le brûlage des déchets verts.
z Réduire les émissions du secteur des transports, en
proposant des alternatives à la mobilité individuelle, en
réduisant la vitesse en période hivernale et en interdisant
la circulation aux véhicules les plus polluants.
z Réduire les émissions industrielles de particules et de
solvants chlorés.
Mieux gérer les pics de
pollution aux particules
z
Interdire l’utilisation des
appareils de chauffage
d’appoint au bois peu
performants.
z
Limiter l’impact du trafic
poids lourds transfrontalier
en favorisant le report
vers l’autoroute ferroviaire
alpine.
z Interdire les feux d’artifice.
Le Saviez-vous ?
Dans le cadre du Plan de
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Protection de l’Atmosphè
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31 mars 2013 inc
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Le chauffage au bois
Comme il est agréable, en ces froides soirées d’hiver, de faire une flambée dans la cheminée !
A côté de cet usage récréatif et ponctuel, le chauffage au bois est un mode de chauffage à part entière dans notre vallée.
A la fois désuet et moderne, le chauffage au bois est pourtant aujourd’hui sur la sellette.
Dans le cadre du Plan de Protection de l’Atmosphère de la vallée de l’Arve (PPA), de nouvelles règlementations ont vu le jour.
z Ecologique ou polluant ?
Du point de vue du changement climatique, la ressource bois est une ressource
renouvelable, neutre pour ce qui concerne les émissions de CO² (gaz à effet de serre)
donc préférable aux ressources fossiles telles que le gaz ou le pétrole. D’un point de
vue économique, c’est souvent un moyen de chauffage plus intéressant que d’autres,
notamment par rapport au chauffage électrique.
Mais dans une zone géographique aussi sensible que la vallée de l’Arve, la question
de l’émission des polluants atmosphériques, surtout les particules fines, se pose avec
inquiétude.
Toutefois, en respectant quelques règles et en utilisant du matériel performant ces
problèmes peuvent être atténués. Trois points de vigilance principaux :
z utiliser un appareil performant (labellisé flamme verte 5 étoiles ou équivalent),
z ne pas brûler n’importe quel type de bois : du bois bien sec uniquement, de
préférence labellisé ou certifié,
z entretenir son appareil régulièrement (au minimum un ramonage par an).
A noter que des aides financières, telles que le crédit d’impôts, sont possibles quand
on change son appareil de chauffage au bois pour un modèle plus performant.
z Une opportunité locale
Par ailleurs, la production de bois est assez
développée à l’échelle de la Région Rhône-Alpes,
ce qui impacte positivement notre économie
locale.
Différents produits sont disponibles, comment
s’y retrouver ? Bûches, plaquettes ou granulés ?
Tout dépend du type d’installation et de la
place dont vous disposez. Renseignez-vous bien
auprès de vos fournisseurs et lisez bien la notice
technique de votre installation. Les bûches et les
granulés vont dans les poêles et les chaudières ;
les plaquettes uniquement dans les chaudières.
Si vous choisissez des rebuts de l’industrie du
bois (plaquettes forestières, sciures, broyats de
palettes et cagettes), veillez à ce que ces produits
soient bien secs et exempts de tous produits
chimiques ou de métaux.
Plus d’informations : Prioriterre 04 50 67 17 54 • www.prioriterre.org
http://www.prioriterre.org/ong/particuliers/a17/espace-dinformation-et-de-conseil.html
Coup de coeur
Ouverture de la voie verte
Financée intégralement par le Conseil général de Haute-Savoie, la voie
verte comptabilise, depuis son ouverture, plus de 25 000 passages.
Coup de gueule
Stationnement gênant
pour les piétons
Bulletin Municipal
de Sallanches ❚
2012
n° 83 ❚ Décembre
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Questions/ Réponses
Pourquoi la ville parait-elle sale
à la fin de l’hiver ?
D’une part, en période de grand froid, on épand des
quantités importantes de sel et de gravillons sur la voirie,
les zones piétonnes et les pistes cyclables. D’autre part,
les balayeuses ne peuvent pas être utilisées en période de
gel. Enfin, les papiers gras, mouchoirs et autres paquets
de cigarettes sont emprisonnés par la neige.
Ainsi, au moment du redoux, tous les déchets de l’hiver
ressortent en même temps. C’est pourquoi il faut être
encore plus vigilants à cette période de l’année pour
garder notre ville propre.
Qu’est-ce que la viabilité hivernale ?
La Commune a établi un dossier d’organisation de la
viabilité hivernale pour répondre à ses obligations vis à
vis de la sécurité publique. Un patrouilleur est chargé de
surveiller la météo et l’état des chaussées 24h/24 et de
déclencher, le cas échéant, l’intervention des équipes. En
cas de chute de neige, ce sont 15 agents et 4 prestataires
privés qui peuvent intervenir sur la voirie et les trottoirs.
Ces hommes et leur matériel sont mobilisables 24h/24 du
15 décembre au 15 mars.
Il est important de noter que le code de la route (article
R413-17) stipule que le conducteur doit constamment
rester maître de sa vitesse et régler cette dernière en
fonction de l’état de la chaussée, des difficultés de la
circulation et des obstacles prévisibles. Il doit notamment
réduire sa vitesse et équiper son véhicule.
Il reste un bourrelet de neige devant chez moi
après le passage du chasse-neige,
que dois-je faire ?
Il faut tout d’abord rappeler que le déneigement des
accès privés reste du ressort des propriétaires et que de
la même façon, les trottoirs situés devant des propriétés
privées doivent être dégagés par les propriétaires ou
locataires pour laisser un passage minimum.
Pour ce qui concerne le bourrelet de neige provoqué par
la lame du chasse neige en bordure des routes, celuici doit être éliminé par les propriétaires. Il est difficile
d’éviter ce phénomène, surtout en cas de chutes de
neige importantes. Il est interdit de rejeter sur les voies
communales, les chemin ruraux et les trottoirs la neige
provenant des accès privés.
Chacun doit se sentir responsable du déneigement qui lui
incombe.
Focus : Sallanches ville propre
Résultats de l’enquête menée par le Conseil des Enfants en
partenariat avec les Scouts de France de Sallanches sur les
plantes invasives (77 questionnaires) :
Connaissez-vous les plantes invasives?
z 66% disent connaître les plantes invasives
z 50 à 60% des personnes interrogées disent connaître les 4 plantes
évoquées (Buddleia, Renouée du Japon, Balsamine et Solidage). On
remarque que c’est surtout grâce aux photos qu’elles sont reconnues.
Avez-vous déjà vu ces plantes ?
z Dans les jardins 32%
z Dans les terrains vagues 52%
z Sur les chantiers 48%
z Sur les parkings 26%
z Au bord des routes 57%
z Au bord des rivières 60%
z En forêt 45%
On les appelle invasives parce qu’elles* :
z Sont des pionnières (les 1ères à s’installer) 21%
z Prennent la place des espèces locales 68%
z Se développent rapidement 74%
z Elles viennent d’autres pays 71%
Elles sont dangereuses pour les raisons suivantes* :
z Perte de biodiversité 70%
z Uniformisation des paysages 47%
z Déstabilisation des berges de rivières 49%
z Risque pour la santé (allergies) 73%
.
onses données sont justes
* A savoir, toutes les rép
L’info en +
Arrêté Ambroisie
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2012 impose la destruction sys
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LES AGENTS GÉNÉRAUX D’ASSURANCE DE SALLANCHES
au service des assurés
Cadre de vie
Installation d’un bloc sanitaire
sur le Pré de Foire
Réfection de la couche
de roulement de la route
de Megève par le CG 74
Bulletin Municipal
de Sallanches ❚
2012
n° 83 ❚ Décembre
❚ 27
Réfection du pont des Roues
Nouvelles bandes cyclables double sens rue Chesney
et rue des Allobroges
Ecole élémentaire Vouilloux :
peinture de 5 classes
Pose de réseaux d’égouts et enfouissement de réseaux
par les régies municipales et la commune sur les hameaux
de Champ Devant et des Houches
Ecole élémentaire du Boccard :
mises aux normes de l’ascenseur,
de l’alarme incendie, de l’interphone,
travaux de chaufferie et sécurisation du
cheminement des piétons sur le parking.
Ecole de St-Martin : reprise
dans la cour de l’enrobé, d’un mur
de soutènement et du portail
Ecole Jules ferry :
création d’un abri à vélo
Ecole des Marmottes : réfection
du chauffage et étanchéité du toit
28 ❚
Cadre de vie
L’ avancement des grands projets
La médiathèque
Le bâtiment de la médiathèque s’inscrit dans le projet de rénovation urbaine et de mise en valeur de l’ouest de Sallanches
(médiathèque/CNM, place St-Jacques, site du CTMB).
Conçu par l’agence Guyard et Bregman, il répond aux attentes d’un bâtiment contemporain, respectueux du site et de son passé,
mais aussi des enjeux environnementaux et humains à venir.
z Aménagement urbain et intégration au site
L’intégration du bâtiment dans le site est faite tout en douceur, utilisant
le nivellement du terrain: situé entre l’église et le château des Rubins, le
bâtiment se fond dans le site, comme s’il se glissait sous le tapis végétal
du coteau. La forme du bâtiment révèle la trace historique de l’enceinte de
l’ancienne propriété Bardel présente à l’origine. Le «portail» d’entrée, traité
comme un repère dans la ville, fait référence aux architectures traditionnelles
de l’époque sarde et souligne l’axe diagonal reliant le site avec la ville.
z Les travaux suivent leur cours
A quelques pas du centre-ville, la nouvelle médiathèque se
dessine peu à peu. La partie terrassement, les fondations
et les réseaux sont maintenant terminés. L’hiver précoce
n’a pourtant pas facilité la tâche et les jours d’intempérie
ont contraint un planning déjà très tendu.
z Parti architectural et fonctionnement intérieur
Le choix d’une architecture modeste au regard de l’historicité du château
des Rubins et de l’église St-Jacques, confère à ce bâtiment une approche
humble mais ambitieuse techniquement. Elle laisse sa place au patrimoine
sallanchard, à ses références sardes, tout en créant des espaces généreux
et modulables qui traduisent une approche très moderne et évolutive de la
culture. L’articulation des espaces en deux blocs situés en diagonal, permet
la discrétion des locaux techniques et administratifs, l’apport généreux de
lumière naturelle et une lisibilité des espaces par le public.
Ce bâtiment respecte les enjeux environnementaux des constructions BBC
(Bâtiment Basse Consommation), utilisant les apports solaires, l’inertie
thermique de la toiture végétalisée et un système de rafraichissement naturel
souterrain afin d’optimiser sa consommation d’énergie.
es clés
Quelques chiffr
ent du concours
z Août 2010 : lancem
oix de l’architecte
z Février 2011 : ch
vaux
démarrage des tra
z Septembre 2012 :
rficie totale
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s : coût de l’opératio
z 6 millions d’euro
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z Fin 2013 : date es
Bulletin Municipal
La salle Léon Curral
de Sallanches ❚
2012
n° 83 ❚ Décembre
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Le buste de Léon Curral dérobé
Malgré les tourments de l’hiver, les travaux de la salle Curral
se poursuivent. Aujourd’hui, la grande salle est “hors d’eau
hors d’air“ et le gros œuvre des travaux d’extension est en
cours. Les difficultés liées à la rénovation d’un bâtiment
des années 1960 et les conditions climatiques ont ralenti
la progression des travaux. Ceux-ci devraient s’achever à
la fin de cette année.
La réhabilitation de
Il veillait sur la salle depuis sa création.
Conçu en l’honneur du maire de la commune
entre 1947 et 1951 puis entre 1959 et 1964,
le buste en bronze de Léon Curral a été
dérobé dans le courant du mois de novembre.
La stèle, délaissée, est un hommage des
citoyens à cet édile qui a marqué son temps
l’hôtel de ville
Suite aux travaux du 2ème étage de l’aile ouest de l’hôtel de ville (Services techniques) et au
rafraichissement du hall d’entrée, l’état civil a également bénéficié de travaux de réaménagement.
Pour un accueil plus plaisant et accessible, les sols ont été changés, les peintures reprises, la
banque d’accueil abaissée, les marches sur le perron supprimées et l’ouverture de la porte
rendue automatique. C’est d’ailleurs tout le 1er étage de cette aile qui a profité de ce coup de
neuf, offrant aux usagers de ces services un visage plus agréable et de meilleures conditions
d’accueil. L’inauguration de ces nouveaux locaux est prévue courant janvier 2013.
Prochaine étape, la mise aux normes de l’ascenseur, accessible depuis la Police municipale. Elle
prendra en compte la totalité des normes d’accessibilité, dans le cadre de la mise aux normes
des bâtiments communaux à l’horizon 2015.
30 ❚
Focus
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Le ham
Le hameau
de la Pierre
Un nom venu de l’ère glaciaire
Situé à 850m d’altitude, le lieu-dit La Pierre tient son nom d’un
très gros bloc de granit trônant près de la chapelle et issu de
l’époque glaciaire, il y a 20 000 ans. A cette époque, les glaciers
recouvraient le hameau et s’étendaient jusqu’à l’actuel Mayères.
Les glaciers du Rhône allaient même jusqu’à ce qui est Lyon
aujourd’hui. On retrouve ces blocs erratiques un peu partout dans
la région du Mont-Blanc : La Pierre ne fait pas exception et le bloc
de granit en est le témoignage.
Un patrimoine vivant
La petite chapelle, quant à elle, était très animée.
Elle voyait autrefois les gens du coin s’y réunir pour
le mois de Marie, le mois de mai. Jusque dans les
années 1960, les habitants s’y retrouvaient tous
les soirs pour la prière et partager les nouvelles.
“Qu’est-ce qu’il y a de nouveau ?» disait-on.
Une messe annuelle est encore célébrée chaque
printemps. A l’origine, on demandait au Seigneur de
favoriser les récoltes. Autrefois, on sonnait le tocsin
pour alerter lors d’incendies. Aujourd’hui encore, la
cloche sonne toujours lors du décès d’un habitant
du lieu-dit.
La vie de l’école
Quant à l’école, c’est un religieux qui y faisait la classe, de la
Toussaint jusqu’à Pâques ; les enfants devant aider leurs parents
pour les travaux de la ferme le reste du temps. L’instituteur était
nommé le régent. La Pierre est alors devenue un carrefour d’enfants
des villages voisins : les écoliers venaient parfois de loin, pour
assister à la classe (Les Murets, Les Choseaux, Lachat d’en Haut,
Les Houches, Bardet, Grand Essert, Champ Dernier et Champ
Devant, Burzier, Les Pontets). Classe unique et mixte, du cours
préparatoire au certificat d’études (jusqu’à 14 ans), l’école est un
lieu de mixité et d’éducation privilégié. Petits et grands, filles et
garçons cohabitent dans la même classe, quelque soit leur niveau.
L’école a fonctionné ainsi une vingtaine d’année jusqu’à la loi de
Jules Ferry qui instaura l’école obligatoire. A partir de là, ce sont
des maîtres et des maîtresses qui remplacent le religieux. Il était de
coutume de continuer à les appeler “régent“ ou régente“.
En 1956, face au nombre croissant d’élèves, l’école s’agrandit :
on décide la création d’une seconde classe. Quelques années plus
tard, une cantine est créée, à l’initiative des parents d’élèves.
Par manque d’effectif (moins de dix enfants), l’Education nationale
supprime le poste d’enseignant et l’école ferme ses portes le 1er
septembre 2009.
Bulletin Municipal
de Sallanches ❚
2012
n° 83 ❚ Décembre
❚ 31
Un peu d’histoire
En 1856, le lieu-dit va connaître un essor
important. Le curé de la Giettaz (originaire
du quartier), en accord avec le clergé local,
va proposer aux habitants de construire une
chapelle et une école. Par économie de terre,
outil principal des paysans, la chapelle et l’école
seront jumelées. Les travaux commencent.
Chapelle et école sont alors construites sous
le même toit, grâce à des plans élaborés par le
chanoine Jacquier, alors curé de Sallanches. Le
menuisier Boismond en fait le retable, dédié à
St-François de Sales, grand saint savoyard. La
chapelle est bénie le 31 janvier 1860.
3 questions à...
René Cart, habitant de La Pierre
Avez-vous toujours vécu à La Pierre ?
Je suis né dans la maison où j’habite encore aujourd’hui, à La Pierre.
Et j’espère y finir mes jours. Je suis néanmoins parti trois années à
Paris, pour travailler comme journaliste, puis je suis revenu m’installer
ici, sur cette terre qui m’a vu naître, et où j’ai continué mon activité.
Aujourd’hui, je suis Guide du Patrimoine des Pays de Savoie.
Peut-on visiter la chapelle ?
On peut en effet visiter la chapelle dans le cadre de la Route des
Chapelles, animée par les Guides du Patrimoine des Pays de Savoie,
en lien avec l’Office de Tourisme. Cette sortie de 26 km, qui mène le
visiteur de hameau en hameau, permet de découvrir les 10 chapelles
de la commune, dont celle de La Pierre, ouvertes pour l’occasion. C’est
une très jolie chapelle où différents peintres du Royaume de PiémontSardaigne ont démontré leurs talents. Cette visite a lieu les jeudis,
durant la période estivale.
Avez-vous connu l’école de La Pierre ?
J’ai été élève dans cette école. On l’appelait “l’école de la régence“.
C’est ainsi qu’on appelait en Haute-Savoie ces bâtiments qui abritaient
à la fois une chapelle et une école. Les montagnards souhaitaient que
leurs enfants puissent accéder au savoir. Bien avant Jules Ferry, dans ce
département qui n’était pas encore français, l’école était déjà obligatoire.
Le régent détenait le savoir et faisait figure d’autorité dans le hameau. Il
était considéré presque comme un “notable“. Il était de coutume de lui
apportait un petit quelque chose quand on tuait un cochon, faisait le pain
ou fabriquait de la “gnôle“, si bien qu’à la fin, l’institutrice ou l’instituteur
devait finir par avoir des armoires pleines d’eau-de-vie !
© Fabrice Bailleul
et Guide du Patrimoine
des Pays de Savoie
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Interc
Du Syndicat Mixte à la Communauté
de Communes Pays du Mont Blanc,
du nouveau du côté de l’intercommunalité
Après le SIVOM et le Syndicat Mixte Pays du Mont Blanc qui rassemblaient 14 communes, aujourd’hui débute l’histoire de
la Communauté de Communes Pays du Mont Blanc. Elle rassemble 10 communes dont Sallanches. Sa mission : continuer à
travailler au service des habitants du territoire. Gros plan sur cette nouvelle structure.
Après plus de 30 ans de bons et loyaux services, le SIVOM
Pays du Mont Blanc (devenu Syndicat Mixte en 2010) a
disparu ce 31 décembre 2012. Regroupant 14 communes
de Sallanches à Vallorcine et de Passy aux ContaminesMontjoie, les habitants du territoire le connaissaient
avant tout pour son service de transport scolaire. Mais
c’était également de nombreux dossiers de fond tels
que le Contrat de Développement de la Région Rhône
Alpes (CDRA) ou le Plan Intégré Transfrontalier Espace
Mont Blanc (PIT EMB). Cette intercommunalité a été
amenée à se réorganiser. A présent, deux communautés
de communes cohabitent sur le territoire : d’un côté, la
Communauté de Communes de la Vallée de Chamonix
Mont-Blanc regroupant les communes de Vallorcine,
Chamonix, les Houches et Servoz créée dès le début 2010
et de l’autre, depuis le 1er décembre 2012, la Communauté
de Communes Pays du Mont Blanc à 10 (cf. encadré).
z Des missions pour répondre aux attentes des habitants
Cette nouvelle entité, qui compte 41 délégués répartis à la proportionnelle
sur les 10 communes, continue de travailler sur des projets collectifs. Au
programme notamment la gestion du pôle d’échanges du Fayet, du chenil
situé sur la commune (lieu-dit le Bois Noir), du transport scolaire mais aussi
de l’abattoir, localisé sur la commune de Megève, des deux aires des gens du
voyages (à Sallanches et Passy) précédemment gérées par le SIVOM. Mais la
nouvelle Communauté de Communes s’attaquera également à de nouvelles
missions comme la collecte et l’élimination des ordures ménagères ou pour
certaines communes, la mise en commun des polices municipales.
Les deux Communautés de Communes seront amenées à travailler ensemble sur
certains projets, notamment sur le volet tourisme.
Cette nouvelle structure représentée par ses élus et son personnel (près de
30 personnes) s’attachera à servir au mieux les intérêts de chaque habitant
du territoire.
Longue vie à cette nouvelle Communauté de Communes Pays du Mont Blanc !
Vos 10 délégués communautaires
élus à l’unanimité lors du conseil
municipal du 14 novembre 2012 :
Georges Morand, Solange Spinelli,
André Allard, Sydney Contri, Sylvia
Perruchione, Nathalie Rapin, Evelyne
Perrin, Denise Rasera, Claude PetitJean Genaz, Guy Borrel.
té
de la Communau
Les 10 communes
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c ys du Mont Blan
de Communes Pa
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, Demi-Quartier, Do
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ontjoie, Megève, Pa
Les Contamines-M
hes.
nc
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Sa
t-Gervais et
Praz-sur-Arly, Sain
Contacter la Communauté de
Communes Pays du Mont Blanc
La nouvelle Communauté de Communes
conserve les locaux du Syndicat Mixte,
l’ancien bâtiment MGM sur la commune de
Passy, au 648 chemin des Prés Caton.
Un seul numéro, le 04 50 78 12 10 ou par mail
à [email protected].
Bulletin Municipal
de Sallanches ❚
2012
n° 83 ❚ Décembre
❚ 33
L’Abattoir Pays du Mont-Blanc
a ouvert ses portes !
Après plusieurs années d’attente et de travaux, l’Abattoir Pays du Mont Blanc a
ouvert ses portes à la fin de l’année2012. C’est un long travail de concertation entre
l’intercommunalité et les acteurs du monde agricole qui a permis d’aboutir a cette
réalisation. Présentation de cette structure.
Contacter l’abattoir
Pays du Mont Blanc
“SAS Abattoir Monts et Vallée
s“
et “SAS Viandes Saveurs de
nos
montagnes“.
101 chemin des Grandes Sou
rces
74120 Megève
abattoir.monts.et.vallees@gm
ail.com
A la fin 2012, l’Abattoir Pays du Mont Blanc a ouvert ses
portes. Cet équipement, qui appartenait à la commune
de Megève, a été transféré en décembre 2010 à
l’intercommunalité du Pays du Mont-Blanc pour permettre la
réalisation d’une importante modernisation des locaux et la
création d’un atelier de découpe. Ces travaux ont demandé
un investissement conséquent s’élevant à près de 2 millions
d’euros dont 40 % ont été financés par l’Union européenne,
l’Etat, la Région Rhône-Alpes et le Conseil Général de la
Haute-Savoie.
Des produits
de haute valeur ajoutée
nos
Une marque collective “Saveurs de
eurs des
montagnes“ a été créée par les élev
ilégiant
Savoie avec un cahier des charges priv
les qualités gustatives des viandes 100%
s votre
locales. Bientôt dans les rayons et dan
assiette !
z Un abattoir hors du commun
Jusqu’à présent, la qualité d’élevage des animaux du Pays du Mont
Blanc était avant tout valorisée au travers des produits laitiers. L’Abattoir
Pays du Mont Blanc représente aujourd’hui un outil indispensable pour
mettre en avant la valeur de la production de viande locale. De plus, il
constitue un maillon de la production en circuit court sur le territoire.
Enfin, en développant cette filière, les agriculteurs du territoire vont
obtenir un complément de revenu significatif.
Ces résultats sont dus aux particularités de l’Abattoir Pays du Mont
Blanc. En effet, cet établissement est unique en Haute-Savoie en tant
qu’abattoir public et multi-espèces.
Pour le fonctionnement quotidien, l’intercommunalité du Pays du MontBlanc a délégué la gestion de l’abattoir et de son atelier de découpe
à la “SAS Abattoirs Monts et Vallées“. Cette structure rassemble des
acteurs agricoles des territoires du Pays du Mont-Blanc, du Val d’Arly,
du Pays de Thônes, de la Vallée du Giffre… En parallèle, un second
organisme, “SAS Viandes Saveurs de nos montagnes“ a été créé pour
promouvoir et commercialiser cette viande locale.
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Interc
La Charte Forestière de Territoire
du Pays du Mont-Blanc, un appui
aux propriétaires forestiers privés
Pour préserver la forêt du Pays du Mont-Blanc, la Charte Forestière du Pays du Mont-Blanc
a été mise en place. Elle comprend notamment le recrutement d’un technicien forestier au
Centre Régional de la Propriété Forestière, dédié au territoire. Ses principales missions :
informer les propriétaires et les aider à se regrouper.
z Un programme ambitieux
pour le territoire
Sur les 14 communes du Pays du Mont Blanc, la forêt
couvre plus de 250 km², soit 32,5 % du territoire et joue
un rôle important dans son développement durable et
équilibré. Suite à ce constat, une charte forestière
a été créée. Après une période de diagnostic, il en
ressort différents enjeux : la forêt est une ressource
à mobiliser ; elle est une source d’énergie locale
renouvelable et est un espace de protection. Elle est
une composante incontournable du cadre de vie et de
l’offre touristique. Un plan d’actions a pu être établi
à ce moment-là. Les projets de la Charte s’adressent
à tous (collectivités, propriétaires forestiers privés,
entreprises locales du bois et de la forêt, habitants,
utilisateurs de la forêt -chasseurs, randonneurs,
guides / accompagnateurs, etc.).
Pour plus de renseignement, un livret d’information
est à disposition à la Communauté de Communes
Pays du Mont-Blanc et dans les mairies.
zL
e CRPF, un organisme public au
service des propriétaires
Le Centre Régional de la Propriété Forestière (CRPF)
est un établissement public chargé de développer
et d’améliorer la gestion des forêts privées avec un
objectif de gestion durable, tout en augmentant la
mobilisation. Il privilégie, pour ce faire, 3 domaines
d’actions : la gestion planifiée, le conseil, la
sensibilisation et la formation des propriétaires et
le regroupement des propriétaires.
Un technicien, Freddy Contat, est affecté au Pays du
Mont-Blanc pour aider les propriétaires forestiers privés
et étudier les possibilités envisageables dans leur forêt.
Si vous souhaitez acheter ou vendre des
parcelles forestières, avoir des conseils de
gestion forestière, “un diagnostic“, exploiter
des bois ou pour plus de renseignements sur
la forêt, contactez le au 06 08 36 45 59 ou par
mail à [email protected].
L’info en +
z La forêt communale
de Sallanches
Certifiée PEFC* et
d’une superficie de
794,7 hectares, la forêt
communale de Sallanches
est affectée principalement
à la protection physique
contre les risques naturels
(chute de bloc, glissement
de terrain, crue torrentielle,
avalanche), à la protection
des paysages et à la
production de bois d’œuvre
résineux et feuillus, ainsi
qu’à l’accueil du public.
*Pour en savoir plus :
www.pecf-france.org
1ers résultats des audits énergétiques
Dans le cadre du projet “Mont Blanc Villages Durables du Plan
Intégré Transfrontalier (PIT) Espace Mont Blanc, le Syndicat Mixte
Pays du Mont Blanc a chargé le SYANE (Syndicat des énergies et
de l’aménagement numérique de la Haute Savoie) de réaliser un
diagnostic de l’éclairage public et des bâtiments publics. Les premiers
résultats sont à présents connus et permettent d’envisager des plans
d’amélioration de la consommation pour les années à venir.
Pour plus d’informations, contacter la Communauté de Communes
Pays du Mont Blanc.
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Tri
Sallanches autrement
Rapport de la chambre régionale des comptes
Ce rapport a fait l’objet d’une délibération lors de la séance du conseil municipal du 11 juillet dernier.
“S’assurer du bon emploi de l’argent public, en informer le citoyen“, telle est la mission principale des chambres régionales
des comptes.
La chambre régionale des comptes d’Auvergne Rhône-Alpes a exercé son contrôle sur la période 2005 à 2010 pour la ville
de Sallanches. Son travail a porté sur 7 volets de la gestion municipale : la fiabilité des comptes, la situation financière et
la gestion de la dette, la gestion du personnel, la commande publique, les relations avec les associations, le parking du pré
de foire et la ZAC de l’espace central.
En voici la synthèse.
“La commune de Sallanches bénéficie
de produits de gestion confortables et en
augmentation durant la période contrôlée.
Ses charges de gestion demeurent à un
niveau bien inférieur à ses produits, ce qui lui
permet d’avoir un résultat de fonctionnement
excédentaire. La commune de Sallanches a
réalisé d’importants investissements durant
la période contrôlée, sans avoir besoin de
recourir chaque année à l’emprunt.
Si la capacité de désendettement de la
commune reste très raisonnable, la dette
est composée aux trois-quarts de produits
structurés, ce qui est susceptible d’exposer
la commune à des risques financiers. La
commune de Sallanches s’efforce de gérer
sa dette de façon active mais le conseil
municipal ne bénéficie pas toujours d’une
information éclairée en la matière.
Les effectifs de la commune sont demeurés
stables. La rémunération des fonctionnaires
et le régime indemnitaire ont connu une
relative stabilité, tandis que le coût que
représente l’emploi de contractuels a
augmenté de façon plus marquée. La part
notable d’agents contractuels s’explique
par l’emploi important de “saisonniers“ et
des assistantes maternelles. La commune
ne module pas les primes allouées à ses
agents en fonction de leur manière de servir,
ne procède plus à l’évaluation de ses agents
depuis 2008 et a opté pour l’avancement
d’échelon à l’ancienneté minimale.
Elle gagnerait à développer la gestion
prévisionnelle de ses ressources humaines.
La commune veille à respecter les obligations
de publicité et de mise en concurrence
prévues par le code des marchés publics.
La mise en place prochaine d’un guide de la
commande publique devrait permettre une
définition plus précise des procédures à suivre
et un recensement exhaustif de ses besoins,
notamment de ses besoins récurrents.
La commune de Sallanches ne dispose
pas d’une grille d’analyse définissant des
critères précis et objectifs d’attribution des
subventions aux associations. Elle ne conclut
pas de convention avec chaque association
à laquelle elle attribue une subvention d’un
montant supérieur à 23 000 € et n’opère pas
de véritable contrôle de l’usage qui est fait
des subventions versées.
La construction du parking du Pré de Foire
aura coûté à la commune 37 % de plus que
l’enveloppe prévisionnelle qu’elle avait
fixée, compte tenu notamment du choix,
intervenu en cours de procédure, de ne
pas aménager la place en surface pour le
stationnement mais pour les piétons. La
fréquentation du parking demeure limitée
alors que ses coûts de fonctionnement sont
importants. La commune doit donc verser
chaque année une subvention d’exploitation
au budget annexe « parkings » alors que ce
service devrait être financé par les usagers
et non par le contribuable communal.
Enfin, la procédure employée pour concéder
l’aménagement de la ZAC de l’Espace
central ne paraît pas adaptée.“
Attention
Sur le site internet de la ville, les comptesrendus des séances de conseil municipal ne
restituent pas l’ensemble des débats entre
les conseillers municipaux.
Ils sont disponibles en intégralité sur le blog
de Démocratie et Progrès pour Sallanches à
la rubrique En direct des élus.
Vous pouvez consulter notre blog :
http://dp-sallanches.over-blog.com
Marie-Pierre Gourichon, Marianne
Asselineau-Borrel et Guy Borrel
tiennent une permanence le 2ème
samedi de chaque mois de 10h à
11h, salle Saint Eloi.
Bulletin Municipal
de Sallanches ❚
2012
n° 83 ❚ Décembre
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Sallanches un autre avenir
L’ensemble de notre équipe tient, tout
d’abord, à souhaiter à chacun d’entre
vous nos vœux de bonheur, de santé et de
réussite dans vos projets pour cette nouvelle
année qui vient de débuter. Nous pensons
particulièrement à ceux d’entre vous qui
recherchent un emploi et nous tenons à leur
exprimer notre solidarité pour cette épreuve.
Même si les effets de la crise, qui a touché
l’ensemble de notre société, est peut être
moins sensible dans notre bassin, où nous
bénéficions d’un taux d’activité sensiblement
supérieur au niveau national, gageons que
2013 apportera le redémarrage de l’activité
économique dont notre société a besoin pour
créer et permettre au plus grand nombre
d’avoir un travail digne et durable.
Toutefois, nous devons apprendre, tant
individuellement que collectivement, les
enseignements de cette période. La course
à la dépense et à l’endettement, s’agissant
du secteur public, ne peut continuer dans ces
termes actuels. La bonne gestion des deniers
publics est plus que jamais un impératif
absolu. L’année écoulée a vu la Chambre
régionale des Comptes publier son rapport
sur le fonctionnement de notre ville. Nous
saluons ce travail complet et rigoureux et
nous invitons nos lecteurs à consulter cette
synthèse publique de 51 pages.
Au niveau des chantiers mis en place en
2012, nous regrettons l’urbanisation de la rue
Charles de Gaulle, à côté de Dynastar. Tant
la concentration de logements sociaux sur un
même secteur, que leur absence d’intégration
dans notre bâti montagnard et savoyard n’est
de nature à assurer la réussite d’un tel projet.
Y compris sur le plan technique, la longévité
de ce genre de bâtiment au regard de nos
caractéristiques climatiques peut interroger.
Nous déplorons également la gestion de la
place de l’Eglise ; place essentielle dans la vie
de notre ville avec les mariages, les offices
religieux, les sépultures, sans oublier l’école
et les commerces. Malgré cela, il n’a pas
été décidé de faire progresser rapidement
les travaux, pénalisant son fonctionnement
normal toute l’année.
D’autres projets d’ampleur devraient marquer
cette année. L’un des plus importants sera
certainement la constitution, tant attendue,
d’une Communauté de Communes. Notre
territoire est encore l’un des derniers en
France à ne pas être doté d’un tel outil de
coopération. Les incitations, puis l’obligation,
faites par l’Etat aux collectivités publiques
pour évoluer dans ce sens sont justifiées
par les objectifs de mutualisation des
services et des équipements municipaux.
Le but est bien évidemment la gestion
plus efficace de l’argent public et, par
conséquent, la diminution de la charge des
impôts locaux, à service constant. Comme
tous les outils, l’intercommunalité doit être
utilisée pertinemment. Les investissements
pour les équipements de dimension
intercommunale devront être considérés
dans la logique de l’intérêt commun du
bassin de vie. Les collectivités ne doivent pas
agir en concurrence. Les projets doivent être
complémentaires. Dans un avenir proche,
nous ne pouvons plus empiler les strates,
augmenter les dépenses et multiplier les
prélèvements fiscaux. Nous devrons de plus
en plus réfléchir ensemble pour l’intérêt
général, loin des ambitions personnelles.
Nous restons à votre disposition
[email protected]
[email protected]
Tourisme
Bulletin Municipal
de Sallanches ❚
2012
n° 83 ❚ Décembre
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Qualité :
l’Office de Tourisme s’engage
Qualité de l’accueil et des services,
professionnalisme, valorisation des
ressources locales : valeurs essentielles
de la marque Qualité Tourisme.
Les évolutions constantes des attentes
de la clientèle, la concurrence d’autres
villes ou stations, sont autant de facteurs
qui conduisent l’Office de Tourisme (OT) à
mettre l’accent sur la qualité de ses services
pour les clients, socioprofessionnels et
partenaires. Depuis sa création, l’Office
de Tourisme met la satisfaction client,
partenaires et interlocuteurs au cœur de ses
préoccupations quotidiennes.
De plus, la réforme du classement des
Offices de Tourisme, issue de la loi de
modernisation et de développement des
services touristiques impose aux offices
de tourisme la mise en place d’actions
“qualité“. Dans ce cadre, l’Office de
Tourisme de Sallanches, avec l’aide de
l’UDOTSI74, s’est inscrite dans la démarche
qualité tourisme pour être classé en
catégorie II.
L’Office de Tourisme devra répondre à
un référentiel de base répondant à des
critères autour de 7 axes : engagements
envers la collectivité, engagements en
interne à l’OT, promotion, engagements
envers les réseaux institutionnels du
tourisme, engagements envers les
socioprofessionnels, engagements envers
les visiteurs, organisation d’événements.
Depuis cet été, l’Office de Tourisme s’est
doté d’outils d’enquêtes de satisfaction
et de réclamations pour mesurer plus
précisément les attentes de ses clients,
mieux les connaître et adapter ses services.
L’Office de Tourisme vise la marque
nationale “QUALITE TOURISME“ à
l’automne 2013.
La marque Qualité Tourisme a vocation à
couvrir l’ensemble de l’offre touristique
française. A ce jour la marque est
également accessible aux filières
suivantes : hébergements, restauration,
cafés, brasseries, palais des congrès,
agences de locations saisonnières, lieux de
visite, activités sportives et de loisirs.
Des actions de sensibilisation aux
démarches qualité seront mises en
œuvre par l’Office de Tourisme, vers les
établissements sallanchards en lien avec le
secteur du tourisme.
Zoom sur… le Bureau des Guides
et Accompagnateurs de Sallanches
Ils sont huit, guides de haute montagne et
accompagnateurs, tous habitant dans le
bassin sallanchard, à s’être mobilisés pour
lancer un bureau de guides dans leur vallée.
Notre philosophie : “inviter l’autre à
découvrir la pratique, le faire cheminer, lui
faire comprendre les dangers et lui faire
goûter tous les instants de bonheur de la
montagne“.
Notre objectif : développer les fortes
capacités du site de Sallanches.
Avec la création du bureau en 2006, les
guides et accompagnateurs ont lancé un
message fort indiquant que vivre dans
une ville de montagne permet, tout autant
qu’en station, de proposer aux habitants et
aux vacanciers des activités de montagne.
Effectivement, forte de sa localisation, la
ville de Sallanches est située au carrefour
de plusieurs massifs prestigieux : le MontBlanc, les Aravis et les Fiz sont des départs
privilégiés pour toutes sortes d’activités.
Le bureau s’investit activement auprès
des associations locales et des écoles.
Chaque année, il participe notamment à
l’encadrement des “classes montagnes“ du
collège Saint-Martin en faisant découvrir
l’alpinisme, la montagne, ses beautés et
ses dangers, sensibiliser à la sécurité ceux
qui seront les alpinistes de demain.
Comment ne pas évoquer aussi l’implication
totale de ses membres dans l’émergence
de la falaise-école de la base de loisirs des
Ilettes en collaboration étroite avec le Club
Alpin de Sallanches.
Pour plus d’informations :
Bureau des guides et des
accompagnateurs de Sallanches
32 quai de l’hôtel de Ville,
04 50 58 18 03 • 06 28 27 58 65
www.guides-sallanches.com
Agenda culturel
et festif
©DL
© Studio
© Studio Ka
uder Concep
t
cept
Kauder Con
21 marsz Bonhomme Hiver
27 marsz Audition classe de piano par
l’Espaces musiques,
salon de l’hôtel de ville
30 marsz Audition par l’Espaces musiques,
salon de l’hôtel de ville
30 mars et 1er avrilz Cirque Star Circus, terrain de la Braconne
1er avrilz Chasse aux œufs
14 avrilz Carnaval
8 maiz Commémoration de la victoire du 8
mai 1945
22 maiz Audition classe de piano par
l’Espaces musiques,
salon de l’hôtel de ville
1er / 2 juinz Saveurs d’ici et d’autrefois
8 juinz Spectacle de danse par les élèves de
l’Espace musiques, sous la Grenette
12 juinz McDo Kids Sport, Pré de Foire
21 juinz Fête de la musique
8 juillet > 23 aoûtz Ilettes en fête
13 juillet > 23 aoûtz Les Vendredis de Sallanches
10 > 28 juilletz Exposition des peintres sallanchards,
ancienne poste
14 juilletz Fête nationale
15 juil. > 15 sept.z Mont-Blanc Photo Festival,
quais de la Sallanches
4 aoûtz Concours des bucherons
6 > 9 aoûtz Les Enfants d’Abord
© A Kauder
© A Kauder
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Agenda
L’info en +
24 avrilz Organisation du Forum jobs d’été
par le Point d’Information Jeunesse, à l’ancienne poste
Bulletin Municipal
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n° 83 ❚ Décembre
Agenda sportif
16 févrierz Course de ski des écoles (fond
et alpin), à Cordon
16 marsz Grand prix du Conseil général
(ski club)
6 ou 7 avrilz Parcours du cœur
Agenda “vert“
Du 2 > 17 avrilz Exposition sur le Plan de Protection de
l’Atmosphère par l’Association Prioriterre,
hôtel de ville - salle des tableaux
Prioriterre est une association loi 1901 dont l’objet est d’aider
chacun à réduire son empreinte écologique et préserver les
ressources naturelles de la planète.
6 avril z Sallanches ville propre,
Nettoyage de printemps
21 avrilz Concours hippique
2 juinz Course de ski de Doran
11 juilletz Course relais des pays du
Mont Blanc (SPAC)
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Les services de la mairie
vous accueillent
z Info - Etat civil
Pour les demandes de passeport, le service
état civil vous reçoit uniquement sur rendezvous. Prise de rendez-vous à l’accueil de la
Mairie ou par téléphone au 04 50 91 27 27.
z CCAS
50 quai de l’Hôtel de ville (rez-dechaussée) • Tél. : 04 50 91 43 50
Du mardi au vendredi de 8h30 à 12h et de
13h30 à 17h30 • Le samedi de 9h à 12h
z Point information jeunesse
79, quai de Warens
Tél. : 04 50 47 87 23
Le mardi, jeudi et vendredi de 14h
à 18h • Le mercredi de 9h à 12h et de 14h à
18h • Le samedi de 9h30 à 12h30
z Police municipale
Accueil de la Mairie
Tél. : 04 50 91 27 27 • Fax :
04 50 91 27 28
Mail : [email protected]
• Site : www.sallanches.fr
Le lundi de 13h30 à 17h30
• Du mardi au vendredi de
8h30 à 12h et de 13h30 à 17h
30 • Le samedi de 9h à 12h
50 quai de l’Hôtel de ville (rez-dechaussée) • Tél. : 04 50 91 27 29
Du lundi au vendredi de 8h30 à 12h et de
13h30 à 18h, le samedi de 8h à 12h.
z Bus des ainés 04 50 91 09 39 - du mardi au vendredi - le matin
z Déchèterie
Route de Blancheville • Tél. : 04 50 58 53 23
Horaires d’hiver : de novembre à mars
• Du lundi au samedi de 8h30 à 12h et de
13h30 à 17h • Dimanche de 10h à 12h
Horaires d’été : d’avril à octobre • Du
lundi au jeudi de 8h à 12h et de 14h à 18h30
• Vendredi et samedi de 8h à 12h et de 14h
à 18h • Dimanche de 9h à 12h • Fermée
les jours fériés
z Guichet unique :
Régies eaux-assainissement et gaz-électricité
z “L’interface“ : guichet universel
pour l’organisation d’événements
Centre Technique Municipal
685, route du Fayet
Tél. : 04 50 58 09 33
Fax : 04 50 91 32 46
Du lundi au jeudi de 8h30 à 12h et de 13h30
à 17h30 • Le vendredi de 8h30 à 12h.
z Bibliothèque
9, route de Doran • Tél. : 04 50 93 95 49
Le lundi de 17h à 19h • Le mardi, mercredi et
vendredi de 15h à 19h • Le samedi de 10h à 16h
z Marché hebdomadaire
Samedi de 8h à 13h30 • Sur les quais de
la Sallanche, la Grenette et le Pré de Foire
z Office de Tourisme
196, Avenue Albert Gruffat, face à la salle Léon Curral
Du lundi au vendredi de 8h30à 12h et de 13h30 à 17h
Régie des eaux : 04 50 93 78 81 • www.rea-sallanches.com
Régie électrique : 04 50 58 01 44 • www.rges.fr
32, quai de l’Hôtel de Ville • Tél. : 04 50 58 04 25
Du lundi au samedi de 9h à 12h et de 14h30 à 18h • Juillet-Août :
du lundi au samedi de 9h à 12h et de 14h30 à 19h, le dimanche de
8h30 à 12h30
Les rendez-vous citoyens
Recensement militaire, une formalité indispensable
Tous les jeunes Français ayant atteint l’âge de 16 ans (entre le jour de leurs 16 ans et le
dernier jour du 3ème mois), les filles comme les garçons, doivent spontanément se faire
recenser auprès de la mairie (mairie du domicile). Cette formalité est obligatoire pour
pouvoir se présenter aux concours et examens publics.
Ils doivent se munir :
z d’une pièce d’identité (carte nationale d’identité, passeport ou tout autre document
justifiant de la nationalité française)
z du livret de famille
La mairie délivre une attestation de recensement. Cette attestation est notamment
nécessaire pour se présenter aux examens et concours publics (dont le permis de conduire).
Le recensement entraine l’inscription d’office du jeune sur les listes électorales à ses 18 ans.
Il permet, également, à l’administration de convoquer le jeune pour qu’il effectue la
journée Défense et Citoyenneté.
Réunions du Conseil municipal,
un exercice de démocratie locale
Tout citoyen peut assister aux séances du
Conseil municipal. Cette assemblée a pour
mission de régler par ses délibérations les
affaires communales. Ce conseil se réunit
au moins une fois par trimestre. Venez
assister à une séance du Conseil pour
appréhender de plus près les enjeux locaux.
Retrouvez ensuite les comptes-rendus
succincts sur le site internet de la ville
sur www.sallanches.fr à la rubrique
Hôtel de Ville> Conseil municipal.