2014 Novembre: « Le ski nordique en plein essor - Swiss-Ski

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2014 Novembre: « Le ski nordique en plein essor - Swiss-Ski
LE MAGA ZINE SUISSE DES SPORTS DE NEIGE
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COPYRIGHT© SALOMON SAS. ALL RIGHTS RESERVED. PHOTOS: AGENCE ZOOM.
SALOMON
RACING TEAM 2014/15
PATRICK KÜNG
SANDRO VILETTA
DESIGNED FOR FREEDOM
2 X-Race
SNOWACTIVE
NOVEMBRE 2014
LUCA AERNI
ÉDITORIAL
SOMMAIRE
NOVEMBRE 2014
tichelli
Aldo-H. Rustichelli
nowactive
Rédacteur snowactive
active.ch
[email protected]
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Camp d’entraînement à Nottwil
Se faire les muscles et élargir son
horizon
19 questions à
. . . Gregor Deschwanden, sauteur à ski
Le doc du cinéaste Elmar Bossard
Documentaire passionnant sur l’équipe
de Swiss-Freeski
Humer l’air des grands
Dario Cologna Fun Parcours – un succès
en été également
Viande Suisse Summer Trophy 2014
Finale polysportive avec des stars de
Swiss-Ski
Premier Helvetia Nordic Trophy
Impressions du camp d’été à Tenero
et Villach
Athlètes sous les projecteurs
Crépitement de flashes aux journées
promotionnelles à Saas-Fee
28 Tournoi de golf au Lauberhorn
Rosi Mittermaier frappe et marque
32 Entretien avec Jack Falkner
Le roi de l’or blanc de Sölden
36 Thomas Stauffer
Le nouvel homme fort à la tête
de l’équipe masculine
38 Tendance ski nordique
L’alternative prisée aux pistes de ski alpin
42 La Vue-des-Alpes
La petite station des montagnes
neuchâteloises se réinvente
46 Shooting à Saas-Fee
Atmosphère décontractée au traditionnel
rendez-vous dédié aux sponsors
48 Didier Cuche Golf Charity
Le champion des Bugnenets – un homme
au grand cœur
54 Médecine
De nouveaux tests calculent le risque
individuel
62 Le pagine di Ski Svizzero
LE MAGA ZINE SUISSE DES SPORTS DE NEIGE
Novembre
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2014
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AUX
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LE SKI NORDIQUE EN PLEIN
ESSOR
PA
GE
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Dur, dur, de concilier épreuve de la Coupe du monde et tourisme. Grande victime de
cette équation purement financière à résoudre, la descente hommes de Bormio passe à
la trappe. Programmée entre Noël et Nouvel An, une des grandes classiques du circuit
alpin masculin sera donc l’Arlésienne de la saison 2014–2015. La faute, pourrait-on
dire, en revient à la Société locale des remontées mécaniques. Qui refuse, pour la première fois depuis 1993, de s’atteler à la préparation de l’épreuve. Les responsables arguant que cette dernière est cause de manque à gagner en cette période d’affluence
touristique. Anecdote, c’est sur ce dévaloir, en 1993 justement, que Didier Cuche a
participé à sa première descente Coupe du monde.
Considérée par les spécialistes comme la plus physique du circuit, la Stelvio comme
disent les Italiens, a toujours sacré des athlètes évoluant au top-niveau. Piste noire de
bout en bout, avec ses dévers rugueux, ses 3186 m et son dénivelé de 987 m, elle exige
des semaines de préparations. Entrer dans les coulisses de l’organisation d’une telle
compétition donne le vertige. Avant et pendant la course, l’entretien est permanent afin
de garantir le meilleur revêtement possible pour tous les concurrents. Alors que sur le
plan de la sécurité les filets, remparts de protection pour les funambules de la discipline,
posés bien avant le jour J, pénalisent évidemment le skieur lambda. Corollaire, grincements de dents et défections des hôtes. Au bénéfice, peut-être, de la station voisine de
Santa Caterina. Pressentie pour éventuellement prendre le relais.
Cela étant, en prenant langue avec Marius Robyr, manitou du Haut-Plateau, expert
connu et reconnu en matière d’organisation de compétitions internationales, il s’avère
que Crans-Montana se verrait confronter au même scénario que Bormio pendant le rush
de fin d’année. Avec des hôtels bondés, le problème serait moins la préparation des
pistes que l’accueil et l’hébergement des équipes. En cette période de fêtes, assure Marius
Robyr, si on pouvait organiser une Coupe du monde, cela signifierait que les touristes
auraient boudé la région! Du côté de Crans-Montana, la recette pour pérenniser le
succès est le fait d’une saine répartition de ses ambitions. Tout en restant réaliste afin
de continuer à construire des relations émotionnelles entre sportifs et touristes. Hypothèse, reste maintenant à souhaiter que Bormio perdra moins d’argent cet hiver sans
pour autant égratigner son image . . .
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LA STELVIO PASSE À LA TRAPPE
Couverture:
Le ski nordique est en
plein essor – jeunes et moins jeunes prennent les
pistes de fond d’assaut.
Peu importe que ce soit
pour le plaisir ou pour
l’entraînement, le ski de
fond est une activité saine.
Photos: Fischer Sports/
Erik Vogelsang
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CAMP D’ENTRAÎNEMENT À NOTTWIL
UNITÉ D’ENTRAÎNEMENT
DE HAUT NIVEAU
ERICH SCH MIDIGER
P HOTOS: SWI SS-SKI, BINDA PHOTO.C H
STE VE LO CH ER
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CAMP D’ENTRAÎNEMENT À NOTTWIL
«Je suis sûr qu’après ces rencontres,
mes athlètes pourront mieux gérer
les coups durs du sport car ils
auront vu des personnes qui ont
surmonté les impondérables de la vie
en faisant preuve de beaucoup
de volonté.»
Les athlètes de Swiss-Ski
ont profité d’un entraînement
de condition physique «différent»
à Nottwil pour s’entraîner
avec une des meilleures équipes
de basketball en fauteuil du pays
ou pour faire du handbike,
qui requiert notamment force
et doigté.
Ce n’était plus vraiment le printemps,
et ce n’était pas encore l’été: c’était
la période de transition entre deux
saisons. Et c’est à ce moment-là que
le groupe de Coupe du monde 3 de
skieurs alpins de Swiss-Ski a suivi un
entraînement de condition physique
très particulier. Un entraînement qui
leur a permis non seulement de faire
travailler leurs muscles, mais aussi
d’élargir leur horizon. Car après
tout, la vie est aussi une éternelle
transition.
왎 Lorsque Steve Locher a entendu qu’il était
possible d’organiser un camp d’entraînement
à Nottwil, il n’y a pas réfléchi à deux fois. Il
connaît les installations du Centre suisse des
paraplégiques pour y avoir reçu les soins
médicaux dont il avait besoin après l’accident
de voiture dont il a été victime en Suède en
décembre 2010. Alors quand trois ans et demi
plus tard, l’opportunité s’est présentée de
réaliser un entraînement de condition physique à Nottwil avec son groupe d’entraînement, l’ancien patient n’a pas hésité une seconde: «Cela permet aux jeunes athlètes de
découvrir le quotidien de personnes qui sur-
montent de grandes difficultés chaque jour.»
Et il est évident qu’il y a beaucoup de choses
à apprendre de ces personnes.
Renoncer à utiliser ses pieds
Pour Steve Locher, il est important que les
personnes qui s’en sont remis à lui pour les
entraîner gardent les pieds sur terre. Ou
comme il le dit lui-même: «Remettre les pieds
sur terre de temps en temps», par exemple
en essayant pour une fois de ne plus se servir
de ses pieds. A Nottwil, les slalomeurs du
groupe entraîné par Steve Locher se sont
essayés au handbike. Faire du sport sans se
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CAMP D’ENTRAÎNEMENT À NOTTWIL
servir de ses jambes a été une toute nouvelle
expérience pour eux, même si ce n’était pas
encore trop physique pour nos slalomeurs.
Cette situation a subitement changé dans la
salle de sport lorsqu’ils se sont entraînés avec
une des meilleures équipes de basketball en
fauteuil roulant du pays. Une unité d’entraînement très intensive et un symbole parfait pour
la réunion des intérêts ambitionnée par Steve
Locher avec son groupe cette semaine.
Cet entraînement a été éprouvant et riche en
nouvelles expériences humaines.
Il a permis aux slalomeurs de rencontrer des
sportifs qui avaient traversé des moments
difficiles dans leur vie et qui sont toujours
confrontés à certaines limites au quotidien. A
un moment ou à un autre, ils ont dû accepter
que leur vie change de façon drastique et admettre que quelque chose qui semble si naturel pour un jeune sportif d’élite ne fonctionne
plus : leurs pleines capacités motrices. «Je
suis sûr qu’après ces rencontres, mes athlètes pourront mieux gérer les coups durs du
sport car ils auront vu des personnes qui ont
surmonté les impondérables de la vie en faisant preuve de beaucoup de volonté», a déclaré Steve Locher. Voilà pour le premier point.
A droite: Un visage qui en dit long:
Daniel Yule après un entraînement
de BMX éprouvant. L’objectif
de cet entraînement était
de toujours pouvoir anticiper
et d’utiliser le terrain malgré
la charge très élevée.
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N OV E MB R E 2014
Le deuxième point consistait à favoriser la
rencontre de ces sportifs pendant l’entraînement de basketball: ceux qui peuvent se lever
du fauteuil roulant à la fin de l’entraînement
et ceux qui ne le peuvent plus. Ce sont pourtant tous des sportifs qui savent mouiller le
maillot et se consacrent à leur sport avec
beaucoup d’engagement.
Entraînement de BMX éprouvant
Les slalomeurs ont d’ailleurs mouillé le
maillot lors d’autres unités d’entraînement
durant leur semaine à Nottwil. Ils ont notamment fait un entraînement éprouvant de
BMX pour travailler l’endurance-force. Erich
Schmidiger, entraîneur-assistant de Steve
Locher et co-responsable de la formation
physique des athlètes, conçoit toujours des
entraînements nécessitant l’exécution de
mouvements variés. Cela pousse l’athlète à
créer de nouveaux modèles de mouvements
qui lui permettent d’avoir la meilleure faculté
d’adaptation possible dans la discipline-clé.
Pour cela, le BMX est le sport idéal. «L’objectif de cet entraînement était de toujours pouvoir anticiper et d’utiliser le terrain malgré
la charge très élevée», a déclaré Erich
Schmidiger. Ces capacités sont également
très précieuses en slalom, les athlètes le
savent bien, et ils se sont mobilisés au maximum. D’après Schmidiger, cela semble
certes normal pour ce groupe et tout paraît
plus facile quand l’entraînement est varié.
Entraînement polysportif
A Nottwil, les modules de condition physique
étaient vraiment variés. Au programme figurait une unité d’entraînement consacrée au
stand up paddle et une autre à la gymnastique
artistique, encadrée par l’entraîneur de la
société de gymnastique de Lucerne, Ob- et
Nidwald. «Avec cette unité, l’objectif principal
était de travailler les capacités de coordination ainsi que la musculature du tronc», a
expliqué Schmidiger. Là encore, un seul mot
d’ordre: engagement total. A la fin, chaque
athlète a réalisé un exercice avec la machine
de son choix. Ils ont pu améliorer leurs performances physiques au prix de nombreuses
gouttes de sueur. Mais ce n’est qu’une façon
de voir les choses. En effet, on peut aussi
considérer cela comme un cadeau. Cela a
peut-être traversé l’esprit de quelques slalomeurs lorsque l’équipe du groupe de Coupe
du monde 3 a visité l’établissement de Nottwil
entre les unités d’entraînement. Ou en découvrant les ateliers pendant lesquels les personnes réapprennent les gestes en apparence simples du quotidien après avoir subi
un grave accident. Le fait de pouvoir bouger et
le plaisir que cela procure, même si le mouvement est encore limité.
La semaine passée à Nottwil a permis de
souder l’équipe, Erich Schmidiger en est
CAMP D’ENTRAÎNEMENT À NOTTWIL
L’objectif principal de la
gymnastique artistique était
de travailler les capacités
de coordination ainsi que
la musculature du tronc.
Sur l’image, Marc Gini
en pleine concentration.
convaincu. En outre, chaque athlète a progressé non seulement au niveau sportif, mais
aussi au niveau humain. En cette période de
transition entre le printemps et l’été, cette
expérience a permis au groupe et à chacun de
ses membres d’avancer dans une nouvelle
direction. C’est ce que pense Steve Locher, qui
adopte presque une approche philosophique
en déclarant: «Mes coureurs doivent
construire leur propre identité, réfléchir
chaque jour à tous les mouvements et trouver
des solutions aux difficultés qui se présentent
à eux.» Ce sont de grands objectifs. Ils sont si
grands qu’ils ne peuvent pas être atteints en
une seule semaine à Nottwil. Mais une bonne
partie de ceux-ci ont très certainement été
atteints pendant cet entraînement de condition physique particulier, qui n’a pas fait travailler que des muscles.
Le site du Centre des
paraplégiques à Nottwil.
Un lieu où on réalise
des entraînements intensifs
et assidus, mais où on vit
aussi de nouvelles
expériences humaines.
STEFAN HOFMÄNNER
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19 QUESTIONS À
JOVIAN HEDIGER
P HOTOS: SWI SS-SKI, NOR DICFOC US
La saison dernière, le fondeur Jovian
Hediger s’est classé parmi les meilleurs
mondiaux. Avec ses 6e et 7e places à Toblach
et à Lahti, le Romand de 23 ans est déjà
passé très près de son objectif de podium en
Coupe du monde.
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SWISS FREESKI THE MOVIE
DU FREESKI DANS LES SALLES OBSCURES
Le projet de film du cinéaste Elmar Bossard
s’intitulait «Un an avec l’équipe suisse de
freeski». Une bonne année et 129 heures de
film plus tard, la famille suisse du freeski
s’est retrouvée à Zurich pour fêter la sortie
du film documentaire de 55 minutes. Ils ont
pu voir un film montrant le plaisir, l’insouciance mais aussi les émotions et les moments difficiles qui se cachent derrière cette
jeune discipline.
Beaucoup d’éloges . . .
Un travail gigantesque. Mais un travail que
l’équipe du film semble avoir réussi. «Le film
m’a super bien plu!», a déclaré le spécialiste
du slopestyle et récent vainqueur du freestyle.ch Luca Schuler, âgé de 16 ans, après
avoir vu le film avec les autres à Zurich pour
la première fois. «On voit vraiment toutes les
émotions que nous avons vécues dans
l’équipe cette année!» Le coureur de halfpipe Frederick Iliano est du même avis: «Pour
moi, le film combine très bien de belles
scènes d’action et des moments riches en
émotions, voire parfois tristes. C’est un super
film!»
Le chef entraîneur de freeski Misra Noto
pense également la même chose: «Comment
j’ai trouvé le film? Comme Kai Mahler a déjà
décrit l’équipe suisse de freeski dans le film:
‹G› comme génial!» Selon lui, l’équipe était
très bien représentée et «on voit également
nos périodes tristes. Un grand compliment à
l’équipe du film d’Elmar Bossard, à Dominik
Fellmann et à Stephan Heiniger, qui ont fait
un super travail!»
. . . et un grand soulagement
Le soulagement de l’équipe du film était aussi grand que les éloges qu’ils ont reçus. «Je
suis surtout content que personne n’ait quitté la salle de cinéma», plaisante Dominik
Fellmann, qui a entre autres participé au
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L’un des auteurs
de Swiss Freeski The Movie:
Dominik Fellmann.
Beaucoup de sentiments à l’écran : la championne du monde de half-pipe
Virginie Faivre montre ses émotions.
montage du film. «Il a été difficile de se limiter
à quelques histoires et à quelques personnalités. Je me sentais très redevable envers tout
le monde et cela n’a pas été facile de devoir
couper complètement certains coureurs au
montage. Mais je crois que nous avons obtenu
un bon résultat et les nombreux commentaires positifs nous font naturellement très
P ETR A K R O P F
plaisir!»
TIPP
Le documentaire sera bientôt disponible sur www.swissfreeski.ch ainsi
que sur la plateforme du partenaire
du film Samsung:
www.perspactives.com
P HOTOS: RU EDI FLÜCK
왎 300 personnes ont été invitées fin septembre au cinéma Sihlcity de Zurich pour
fêter la sortie du documentaire «Swiss Freeski The Movie». L’équipe du film autour d’Elmar Bossard n’a pas eu la tâche facile: elle a
dû filmer un an de hauts et de bas, une vague
de blessures pendant la bataille pour les
places aux Jeux Olympiques, les échecs à
Sotchi, les différentes personnalités des
membres de l’équipe suisse de freeski, leurs
histoires et bien d’autres choses encore.
ENTRAÎNEMENT D’INITIATION AVEC LES STARS –
SUCCÈS POUR LE DARIO COLOGNA FUN PARCOURS
Pour la cinquième fois déjà, la famille suisse
du ski de fond s’est retrouvée à Andermatt à
l’occasion du Nordic week-end. Une variante
estivale spéciale du Dario Cologna Fun
Parcours a fait battre le cœur des enfants.
Encadrés par Dario Cologna et ses collègues, des enfants passionnés de ski de fond
ont pu suivre un entraînement d’initiation
inoubliable.
P HOTOS: UR S STEGER
Les enfants se sont entraînés
sous les yeux vigilants et les
instructions expertes du
champion olympique Dario
Cologna (en haut), Toni Livers
(gauche) ainsi que Jovian Hediger
(au centre) et Jonas Baumann
(à droite).
왎 Le samedi après-midi, un événement spécial attendait les plus jeunes participants au
Nordic week-end: le Dario Cologna Fun Parcours, qui d’habitude ne se déplace qu’en
hiver avec ses remorques de matériel, a cette
fois fait une halte estivale. 100 élèves ont donc
pu apprécier un entraînement d’initiation
avec Dario Cologna, Laurien van der Graaff,
Curdin Perl, Jonas Baumann, Jovian Hediger,
Toni Livers, Roman Schaad et Gianluca
Cologna. L’entraîneur des juniors Marco
Isenschmid avait élaboré quatre postes pour
les enfants afin de les initier de façon ludique
aux différentes facettes de l’entraînement de
ski de fond.
Au poste de Jovian et Gianluca, les enfants
étaient chargés de transporter le matériel
des techniciens de service aussi vite que
possible. Au poste de Laurien et Roman, il
fallait faire preuve d’habileté. Chez Dario et
Toni, les enfants pouvaient montrer leur talent en ski de fond sur un parcours d’adresse.
Curdin et Jonas ont quant à eux défié les
participants avec une fronde et une balle.
«Les enfants ont très bien joué le jeu, pour
notre plus grand plaisir», a déclaré Curdin
Perl, qui s’est lui-même également essayé à
la fronde. «Même si je suis tombé, j’ai préféré faire le parcours avec les skis de fond.
Faire du ski de fond aussi en été c’est vraiment super. Mais c’était également cool que
les sportifs soient si gentils et qu’ils nous
encouragent», a rapporté Finn, huit ans, au
nom de ses 100 camarades participant. Après
la photo de groupe, les athlètes ont largement pris le temps de signer les nombreux
autographes demandés par les enfants.
Après trois heures passées avec les stars, les
enfants étaient unanimes : «Nous participerons encore au Dario Cologna Fun Parcours!». Ils en auront la possibilité cet automne à Andermatt, ou cet hiver à l’occasion
de l’une des étapes de la tournée . . .
C H R ISTIA N STA H L
LE DARIO COLOGNA
FUN PARCOURS
Cet hiver, le Dario Cologna Fun Parcours va de nouveau sillonner les
routes suisses. Des classes d’élèves
peuvent ainsi profiter gratuitement
d’une leçon de deux heures de ski de
fond avec des moniteurs de ski de
fond formés. «Le plaisir et le jeu sont
prioritaires», affirme la responsable
de projet Mariette Brunner. «Pour
nous, il est important que les enfants
aient un premier contact avec le ski
de fond et qu’ils en gardent un bon
souvenir».
Vous trouverez de plus amples informations sur le site internet www.
dario-cologna-fun-parcours.ch.
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VIANDE SUISSE SUMMER TROPHY 2014
UNE FINALE AVEC
PATRIZIA KUMMER,
MIKE SCHMID ET CIE
Cet été, quelque 2300 jeunes sportifs
de neige se sont mesurés par équipes
de cinq lors de neuf compétitions
de sélection régionales, organisées
aux quatre coins de la Suisse dans
le cadre du Viande Suisse Summer
Trophy. Les meilleures équipes ont
ensuite participé à la grande finale
à Thoune pour en découdre une
nouvelle fois. Des stars des sports
de neige étaient présentes pour
les encourager, parmi lesquelles
Patrizia Kummer, Mike Schmid
et Markus Vogel.
왎 La finale du Viande Suisse Summer Trophy
2014 a donné du fil à retordre aux jeunes
participants: ski attelé sur l’herbe, stand up
paddle sur une planche à roulettes, relais
aquatique, biathlon, parcours à VTT, course
en salle et jeux de lancer étaient au programme. Comme chaque année, les épreuves
demandaient aux concurrents un fort esprit
d’équipe, mais aussi une bonne coordination,
de l’adresse, de la force et de l’endurance.
L’objectif de cette série estivale, organisée
pour la quatrième fois, est d’inciter les jeunes
sportifs de neige à s’entraîner de façon ludique et diversifiée pendant les mois d’été
également.
Dans la catégorie «Youngsters» (nés entre
2007 et 2004) la victoire est revenue aux «Titlis Flitzers» d’Engelberg, et dans la catégorie
«Juniors» (nés entre 2003 et 1999), aux
«Greenis», d’Oberhelfenschwil.
P ETR A K R O P F
Mike Schmid, Skicross, champion olympique
en 2010 à Vancouver
Patrizia Kummer, snowboard, championne
olympique de slalom parallèle à Sotchi en 2014
Markus Vogel, ski alpin
❞
❞
❞
Lorsque j’étais enfant, je bougeais
dès que je le pouvais: j’adorais cela !
Je suis donc très heureux que de
telles manifestations existent. Elles
sont particulièrement importantes de
nos jours, puisqu’il ne va plus du tout
de soi que les enfants fassent du
sport.
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N OV E MB R E 2014
Le Viande Suisse Summer Trophy
est une super compétition! Cette
manifestation contient tous les
ingrédients d’une compétition
captivante : des postes variés,
de l’action et des équipes pleines
de combativité. C’est génial de voir
avec quelle agilité les enfants
surmontent les différentes
épreuves.
Lorsque je regarde autour de moi
sur ce terrain de compétition, de
nombreux souvenirs d’enfance me
reviennent. Je repense par exemple
aux journées sportives OJ. Ces
journées étaient toujours amusantes
et passionnantes. Cela me fait plaisir
de voir que les enfants y prennent
tout autant de plaisir que nous alors.
P HOTOS: SWI SS-SKI
Au Viande Suisse Summer Trophy, l’amusement
est toujours au rendez-vous.
Cyrill Hunziker, freeski
Sanna Lüdi, skicross
❞
❞
J’aime surtout cette compétition
parce qu’elle place le plaisir et
l’esprit d’équipe au premier plan.
Le plaisir fait justement partie du
freeski et c’est d’ailleurs ce qui fait
le succès d’un coureur. Le Viande
Suisse Summer Trophy constitue
donc la meilleure publicité pour
les sports d’hiver!
Le Viande Suisse Summer Trophy
est, pour les jeunes sportifs, une
excellente occasion de se mesurer
les uns aux autres. En plus, ils
découvrent ici plein d’idées d’entraînement que les sportifs de neige
peuvent utiliser en été. L’épreuve
de stand up paddle me plaît tout
particulièrement. C’est un sport
que je pratique moi aussi depuis
quelques temps pour conserver
ma forme en été: il est parfait pour
travailler la stabilité du tronc.
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PROGRAMME OUTDOOR 2014/2015
TOUS DANS LA POUDREUSE!
왎 Randonnées en haute montagne dans le
massif de la Jungfrau, semaines de freeride
dans le Val d’Aoste, belles semaines de ski de
randonnée dans le Bas-Valais, journées de
freeride dans le Lötschental, cours sur les
avalanches, ainsi que diverses offres de formation et de formation continue; la palette
d’offres du programme outdoor 2014/2015 de
Swiss-Ski est une fois de plus presque inépuisable. Et le meilleur dans tout ça: tous les
membres de Swiss-Ski bénéficient de gros
rabais pour toutes ces offres.
Débutants bienvenus!
Bon à savoir: les amateurs de randonnée
expérimentés ne sont pas les seuls à trouver
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N OV E MB R E 2014
leur compte parmi les différentes offres, les
débutants aussi. «Ceux qui n’ont jamais osé
approcher les pistes trouveront de nombreuses offres dans le programme outdoor
pour lesquelles ils pourront s’essayer sous
l’œil avisé de professionnels expérimentés»,
promet Gary Furrer, directeur Sport de loisirs
chez Swiss-Ski.
Le nouveau programme outdoor peut être
téléchargé à l’adresse www.swiss-ski.ch/
fr/sport-de-loisirs/randonnee ou commandé par e-mail sous format papier à breitensP E T RA K RO P F
[email protected].
P HOTO: GA RY F URR ER
Alors que certains attendent toujours l’arrivée de l’été, l’hiver approche déjà! Il est
temps de vous assurer que vous ne raterez
aucun moment dans la poudreuse. Dans le
tout nouveau programme outdoor de SwissSki, il y en a pour tous les goûts, également
pour les débutants.
HELVETIA NORDIC TROPHY
LES JEUNES NORDIQUES EN ÉTÉ
2
1
3
Fin juin, encore au cœur de l’été, les jeunes
sauteurs à ski et coureurs de combiné nordique sont entrés en piste pour le premier
Helvetia Nordic Trophy de la saison
2014/2015. Outre les compétitions estivales,
pour eux comme pour les fondeurs, la saison
chaude de l’année est placée sous le signe
de l’entraînement d’été. Voici quelques impressions des camps d’été à Tenero et à
Villach (AUT).
P HOTOS: SWI SS-SKI
왎 Les cinq filles et garçons les mieux classés lors des quatre compétitions de ski de
fond de l’Helvetia Nordic Trophy reçoivent
toujours une récompense particulière. En
effet, ils sont invités à participer à un camp
d’entraînement à Tenero au mois de mai en
compagnie du cadre de ski de fond de SwissSki et du cadre C M20. Cette année, les jeunes
ont redoublé de motivation en vue de l’entraînement d’été imminent, non seulement grâce
aux unités d’entraînement et aux ateliers
d’équipe variés, mais aussi à la visite de trois
jours dont la fondeuse de l’équipe nationale
Laurien van der Graaff les a honorés.
L’été est aussi la saison des compétitions
Pour les jeunes sauteurs et coureurs de combiné nordique, l’été n’est pas seulement la
saison des entraînements, mais aussi celle
des compétitions. Dès la fin juin, ils ont en
effet disputé la première compétition estivale
inaugurant la nouvelle saison de l’Helvetia
Nordic Trophy à Gibswil. Ils ont également
profité de l’été pour participer à un camp
d’entraînement commun. Fin juillet, 60 talents de la relève nordique se sont retrouvés
4
5
avec leurs entraîneurs de club et leurs entraîneurs régionaux à Villach en Autriche pour
participer au cinquième camp d’été de saut à
ski organisé par Swiss-Ski. Le programme a
fait la part belle au saut à ski et au roller.
Après l’effort, le réconfort: une fois l’entraînement intensif terminé, une baignade rafraîchissante et bienvenue dans les lacs de Carinthie attendait les participants. Une journée
d’entraînement à Planica, sur le territoire
slovène voisin, où le groupe a pu s’entraîner
sur une installation de saut ultra-moderne
comptant huit tremplins et qui a impressionné les jeunes autant que les coaches, est
P ETR A K R O P F
venue couronner le camp.
1 Les participants du camp d’été de saut à ski
de cette année.
2 L’été, c’est aussi la saison du saut à ski.
3 La fondeuse Laurien van der Graaff (à gauche)
et le responsable du sponsoring sportif
chez Helvetia Cyril Grin (à droite) avec
les vainqueurs de cette saison Timo Keiser
et Lea Fischer.
4 Les sauteuses et les sauteurs à ski se sont
aussi entraînés sur des roulettes . . .
5 . . . au même titre que les fondeuses et les
fondeurs.
HELVETIA N ORDIC TROPH Y –
SAISON 2014/ 15
Ski de fond
21.1.2014:
Col des Mosses (classique)
11.1.2015:
Gadmen (libre)
31.1/1.2.2015: Championnats suisses à
Adelboden
13./14.3.2015: Helvetia Nordic Games à Wildhaus
Saut à ski et combiné nordique
Les dates des compétitions de saut à ski sont disponibles dès à présent sur www.swiss-ski.ch/fr/
sport-de-competition/saut-a-ski/helvetia-nordictrophy.html.
N O VEMB R E 2 0 1 4
17
SOUR
A Saas-Fee, d’habitude, les cadres de ski
alpin Swiss-Ski s’entraînent dur pour la
saison à venir. Cette fois c’est différent:
dans le cadre de la traditionnelle semaine
publicitaire, Dominique Gisin, Didier
Défago et Cie sourient devant les photographes pratiquement sans interruption
pendant deux jours et entraînent
principalement leurs muscles faciaux.
18
N OV E MB R E 2014
왎 Swisscom, Raiffeisen, Helvetia, Alpiq ainsi
que tous les autres sponsors, partenaires,
équipementiers et fournisseurs soutiennent
Swiss-Ski et ses athlètes par une contribution
considérable, pour certains depuis de nombreuses années. Pendant la traditionnelle
semaine publicitaire, les athlètes ont maintenant la possibilité de témoigner leur reconnaissance aux différents donateurs pour leur
engagement. Tout ce qu’ils ont à faire est de
sourire sur les photos! Ce qui peut sembler
facile de prime abord est en réalité un travail
éreintant: les athlètes doivent rester debout
devant l’objectif depuis tôt le matin jusqu’à
tard le soir. Outre les innombrables photos,
des prises de vue pour les spots publicitaires
des sponsors de Swiss-Ski sont également au
programme, aussi bien sur le glacier que
dans la «Eventhalle». «Pour que tout fonctionne, le programme doit être minutieusement planifié, rigoureusement respecté et
tout le monde doit jouer le jeu», déclare An-
RIEZ!
nalisa Gerber, responsable de sponsoring
chez Swiss-Ski. Après avoir passé deux jours
à sourire x fois devant les photographes, les
athlètes sont presque aussi K.-O. qu’après un
entraînement sur neige.
Les Auberges de Jeunesse Suisses
nouveau partenaire de Swiss-Ski
Le délicieux souper de la soirée des médias
servi au nouveau wellnesshostel4000, la première auberge de jeunesse du monde possé-
dant son propre espace wellness et fitness,
est en tous cas bien mérité. L’excellent menu
à quatre plats préparé pour les sponsors, les
représentants des médias, les coaches et les
athlètes tendent à faire oublier qu’on se
trouve pas dans un hôtel de luxe mais bien
dans une auberge de jeunesse.
Les Auberges de Jeunesse Suisses sont d’ailleurs le nouveau fournisseur officiel de la
Fédération suisse de ski ainsi que le partenaire de l’association faîtière des sports de
neige suisse. Janine Bunte, CFO des Auberges de Jeunesse Suisses et Roland Imboden, directeur de Swiss-Ski, se réjouissent de
leur nouvelle collaboration: «Il s’agit d’un
partenariat conclu entre deux entreprises
traditionnelles qui ont contribué à façonner
le visage de notre pays», a déclaré Roland
ISA B E L L E V AN BE E K
Imboden.
1
2
4
P HOTOS: STEPHA N BÖGLI
1 Un grand merci non seulement aux sponsors
et aux autres partenaires, mais aussi tout
particulièrement à Saas-Fee pour la bonne
collaboration.
2 Des photos des athlètes en pleine action sur le
glacier ont pu être prises dans les meilleures
conditions. Sur la photo: Carlo Janka.
3 Les athlètes se réjouissent avec Roland
Imboden et Janine Bunte du nouveau partenariat avec les Auberges de Jeunesse Suisses.
Ce partenariat se traduit par un apport financier, mais aussi par de nombreuses nuitées
gratuites dont les cadres de la relève pourront
particulièrement profiter à l’avenir.
4 «Il est clair que c’est fatigant de sourire sur
commande pendant deux jours» commente
Fabienne Suter. Mais elle et ses collègues
endurent volontiers cette fatigue pour
remercier les sponsors des nombreuses
contreparties qu’ils leur offrent.
3
N O VEMB R E 2 0 1 4
19
SPONSORING
SUR LES ROUTES EN TOUTE SÉCURITÉ
AVEC PIRELLI
L’inscription «Topdriver Jogi» figure sur la
portière conducteur du bus VW blanc qui
s’arrête près de moi dans un crissement de
pneus. Le sourire aux lèvres, Hansjürg Kunz,
plus connu sous le nom de «Jogi», descend de
son bus qu’il échangera dans quelques minutes contre un neuf.
En tant que fournisseur officiel de Swiss-Ski,
Pirelli équipe plus de 100 véhicules Audi
réservés aux athlètes, à l’encadrement et aux
fonctionnaires avec des pneus PIRELLI WINTER
SOTTOZERO™ 3 ainsi qu’environ 80 bus VW
de la Fédération de ski avec de nouveaux pneus
CARRIER™ WINTER.
❞
Je dois pouvoir compter sur une
adhérence, une performance et une
sécurité optimales, quelles que
soient les conditions climatiques.
Avec Pirelli, j’ai l’esprit tranquille.
Jogi Kunz
20
N OV E MB R E 2014
Pour Pirelli, les athlètes de Swiss-Ski sont non
seulement de précieux ambassadeurs de la
marque Pirelli, mais également des testeurs de
pneus optimaux. L’ensemble de la flotte de
Swiss-Ski a ainsi parcouru près de 5,5 millions
de kilomètres l’année dernière.
왎 Lundi 15 septembre, nous nous trouvons
sur le site de l’entreprise Cotra Autotransport
AG de Studen, où a lieu la remise officielle des
nouveaux bus VW. Jogi Kunz, entraîneur assistant du groupe de Coupe du monde 1 chez
les hommes, ainsi que 26 autres entraîneurs
de Swiss-Ski reçoivent leur nouveau bus VW
du fournisseur de véhicule de longue date de
Swiss-Ski, AMAG. Ces bus transporteront les
athlètes ainsi que leur matériel pendant
l’hiver de Coupe du monde 2015/2016.
Ce polymécanicien de formation et ancien
conducteur d’ambulance parcourt entre
35 000 et 40 000 km par an avec sa voiture de
fonction. Cela représente environ plus du
double des 15 000 kilomètres qu’effectue un
Suisse par an en moyenne. Pas étonnant que
ce passionné de vélo souhaite absolument
rouler dans une voiture dernier cri : «Le plus
important lorsque l’on conduit une voiture,
c’est la sécurité. Je vérifie donc régulièrement que tout fonctionne correctement. Les
pneus sont essentiels; si je n’ai pas de bons
pneus, je n’ai aucune chance de monter le col
du Stelvio en hiver, sachant qu’il s’agit du
deuxième plus haut col routier des Alpes.»
L’ancien conducteur d’ambulance est content que ses collègues et lui soient équipés
des meilleurs pneus Pirelli au début de chaque nouvelle saison d’hiver: «Je dois pouvoir
compter sur une adhérence, une performance et une sécurité optimales, quelles que
soient les conditions climatiques. Avec Pirelli,
D I ANA F ÄH
j’ai l’esprit tranquille.»
Depuis quatre ans, Pirelli Tyre (Suisse) SA est le
fournisseur officiel de Swiss-Ski. Cet hiver, Pirelli
équipe de nouveau l’ensemble des véhicules des
athlètes et du personnel de Swiss-Ski avec des
pneus d’hiver PIRELLI. Pour la première fois, le
nouveau pneu CARRIERTM WINTER sera monté sur
tous les véhicules de transport tels que les vans et
les bus. De cette façon, cette saison encore les
professionnels du ski dans leur rôle de testeurs des
pneus PIRELLI arriveront à destination en toute
sécurité, quelles que soient les conditions climatiques.
P HOTOS: SWI SS-SKI, PIR ELLI
Hansjürg «Jogi» Kunz travaille pour Swiss-Ski
depuis onze ans. Outre des piquets, des appareils de chronométrage ainsi que divers outils
d’entraînement, cet entraîneur assistant a déjà
transporté de la fondue et de la raclette jusqu’à
Kvitfjell.
L’AUTOMNE VOUS ACCUEILLE
AVEC DES OFFRES ATTRAYANTES POUR LES MEMBRES
P HOTO: SWISS-SKI
L’été est définitivement terminé, même si
certains pensent à juste titre qu’ill ne s’est
dant, le 22
jamais réellement installé. Cependant,
eur, l’auseptembre dernier, son successeur,
onctions.
tomne, a pris officiellement ses fonctions.
Swiss-Ski rend ce changement de saison
trayantes
plus agréable grâce à des offres attrayantes
pour ses membres.
왎 En automne, comme chacun le
e sait, les
journées raccourcissent, les matinss sont de
plus en plus sombres et les soirées
es se terne bien au
minent par un plat unique d’automne
arbecue à
chaud à l’intérieur au lieu d’un barbecue
n film.
l’extérieur. Qui plus est avec un bon
scom, le
C’est pour cette raison que Swisscom,
opose aux
sponsor principal de Swiss-Ski, propose
membres de la fédération une offre attrayante. Pour toute conclusion du contrat
bres de
aux packs Vivo M, L ou XL, les membres
Swiss-Ski profitent de trois mois à moitié
prix (plus frais d’activation et mise à dispoom TV
sition de la TV-Box). De plus, Swisscom
re ta2.0 vous permet de suivre sur votre
blette ou votre smartphone toutess les
2015
courses de Coupe du monde 2014/2015
plaégalement lorsque vous êtes en déplacement!
En règle générale, les membres de
Swiss-Ski profitent à plusieurs niveaux de leur affiliation auprès de
ul’une des fédérations les plus couronnées de succès en Suisse. Parr
exemple, l’offre Snow’n’Rail permett
aux membres de Swiss-Ski de se
rendre en train sur les pistes à prix
réduit. Pour ceux qui préfèrent s’y
rendre en voiture, ils le feront de
préférence avec des pneus Pirelli et feront le plein d’essence
meilleur marché. Arrivés sur
leur domaine skiable préféré,
urs de la
les membres de Swiss-Ski détenteurs
0% de raSwiss-Ski Skicard bénéficient de 20%
bais. Cette offre est valable pour 19 domaines
u dernier
skiables. Pour ceux qui souhaitent au
moment rester dormir sur place, ils pourront
le faire dans une Auberge de Jeunesse
Suisse. Les membres de Swiss-Ski bénéficient de 10% de rabais par nuitée jusqu’à la
fin de l’année. Ou pourquoi ne pas devenir
membre pendant deux ans pour le prix d’une
affiliation d’un an? Et si quelqu’un a oublié
son pyjama à la maison, pas de problème!
Non seulement le
nouveau t-shirt adidas au
design de Swiss-Ski destiné aux membres
rend le jogging deux fois plus agréable, mais
il est également très confortable pour dorDI A NA FÄ H
mir . . .
D’autres offres attrayantes pour les
membres de Swiss-Ski sont disponibles sur
le site www.swiss-ski.ch/fr/membres/
offres
N O VEMB R E 2 0 1 4
21
AGENDA / EN BREF
TIRA G E AU SOR T POUR LE J U SK I LA P A R LE S M A I NS
IN N OCENT ES DE F ANNY SM I TH E T D E D I D I ER D ÉFA G O
Chaque année, les 600 places du
camp de ski de la jeunesse «Juskila»
sont très convoitées. A un tel point
que c’est le sort qui doit désigner les
participants. C’est au canton parrain,
qui change chaque année, que revient
l’honneur d’organiser le tirage solennel. Cette année, c’est au tour du
canton de Fribourg.
Le tirage au sort pour le Juskila aura
lieu le samedi 8 novembre 2014 à
Châtel-Saint-Denis (FR). Les enfants
fribourgeois inscrits seront directement tirés au sort sur place. Le tirage
au sort sera notamment confié aux
mains innocentes de la championne
du monde de skicross Fanny Smith et
du champion olympique de descente
Didier Défago. Les spectateurs sont
les bienvenus!
Programme:
15h00:
Animation pour les enfants
et autographes
16h30–18h15:
Tirage au sort et remise
des mérites sportifs
18h15–19h00:
Discussion avec les invités
d’honneur
19h00:
Apéritif
Lieu:
Univers@lle (salle de spectacle),
Chemin des Crêts, 1618 ChâtelSt-Denis
La liste complète des participants
sera accessible dès le lundi 10
novembre 2014 sur www.juskila.ch.
JUSKILA: LE DÉLAI
D’IN SCRIPTION COURT
JUSQU’AU 31 OCTOBRE!
En 2015, Swiss-Ski et ses partenaires
inviteront à nouveau 600 enfants âgés
de 13 et 14 ans, originaires de toute la
Suisse, à participer à un camp d’entraînement à Lenk (BE). Du 2 au 9
janvier, les jeunes sportifs de neige
savoureront une semaine dans la
neige, tous frais payés, comme l’ont
déjà fait avant eux plus de 40 000
jeunes Suissesses et Suisses enthousiastes. Cette année, le camp de la
jeunesse «Juskila» fête déjà sa 74e
édition.
Ceux qui veulent tenter leur chance
ne doivent toutefois pas tarder, car le
délai d’inscription prend fin le 31 octobre. C’est le tirage au sort qui déterminera quels jeunes sportifs de
neige pourront être de la partie.
Quelque 70 ski-clubs arpentent,
chaque hiver, activement les montagnes suisses équipés de peaux de
phoque, d’ARVA et de sacs à dos, et
offrent à leurs membres des activités
de randonnées à prix avantageux. A la
fin de chaque saison de randonnée,
Swiss-Ski établit un classement des
activités organisées par ski-club. Ce
classement s’appuie sur le nombre
de kilomètres arpentés en distance
horizontale ainsi que de mètres de
dénivelé difficilement conquis en
montée et rapidement avalés en descente par participant.
La saison dernière, dans la catégorie
des grands ski-clubs, le plus assidu a
été le SC Zug avec 32 randonnées,
dans la catégorie des clubs moyens,
le SC Rubigen avec 87 randonnées.
Dans la catégorie des petits clubs,
c’est le Bergclub Züri qui s’est distingué avec 48 randonnées et enfin dans
la catégorie des très petits clubs, le
SK Schönbühl arrive en tête avec 8
randonnées. Swiss-Ski leur adresse
ses chaleureuses félicitations!
Plus d’informations sur www.swissski.ch/fr/sport-de-loisirs/randonnee.
Pour de plus amples informations et
les inscriptions: www.juskila.ch
Le concours «Un sport sans fumée»
2014 est le plus grand concours organisé dans le sport suisse. Il offre aux
clubs et aux groupes la possibilité de
s’engager pour un sport sain et loyal.
Les conditions de participation sont
très faciles à remplir. Les gagnants
peuvent remporter jusqu’à CHF
5000.– en espèces.
Pour des informations supplémentaires: www.coolandclean.ch/fr
22
N OV E MB R E 2014
C O NC O U R S D E S A C TI V ITÉS
D E R A ND O NNÉ E O R G AN ISÉES
P A R LES C LU B S
P HOTOS: SWI SS-SKI
CON COUR S
« U N S P OR T SANS F UM ÉE» :
S ’ IN S CRIR E M AINT ENANT
E T G A G NER !
MAGAZINE
AUTOMOBILE
AUDI REMET DE NOUVEAUX MODÈLES
AUX MÉDAILLÉ(E)S OLYMPIQUES DE SWISS-SKI
d.g.à.d: Dominique Gisin, Nevin Galmarini, Selina Gasparin, Dario Cologna, Sandro Viletta, Patrizia Kummer
Schinznach-Bad/Davos, 30.07.2014 – A la
veille de la fête nationale, les héros du ski et du
snowboard de l’hiver olympique passé ont reçu
leur nouveau modèle d’Audi au Centre des
congrès de Davos. Le chef de la marque Audi,
Donato Bochicchio, a personnellement remis
les voitures aux athlètes.
En prime pour leurs succès aux Jeux Olympiques d’hiver, les médaillé(e)s de Swiss-Ski
ont reçu leur nouveau modèle à disposition
durant une année. Par un temps pluvieux et
seulement 12 degrés de température – des
conditions idéales pour tester le modèle quattro à quatre roues motrices – la remise a eu lieu
au Centre des congrès de Davos. Les athlètes
présents, parmi eux le double champion olympique Dario Cologna, ont pu admirer leur nouvelle voiture et les nouvelles inscriptions de
Swiss-Ski.
«Nous sommes très heureux que six des
médaillé(e)s aient pris le temps, malgré leur
phase d’entraînement intensive, de faire le
déplacement pour réceptionner leur voiture»,
dit Donato Bochicchio et ajouta: «Ces modèles,
du S4 à l’A6 Avant jusqu’au RS6, disposent d’un
grand espace de stockage. Ainsi les sportives et
les sportifs peuvent emmener sans autre tout
leur équipement. De plus tous les modèles sont
équipés de quatre roues motrices pour la garantie d’arriver sans problèmes à bon port.»
Le partenariat entre Audi Suisse et la Fédération suisse de ski Swiss-Ski existe depuis maintenant 46 ans et a été renouvelé à la fin de l’an
passé.
DAKINE ABS SIGNAL 25L
Photos: zVg.
UN SAC
POUR TOUS LES CAS
Le sac ABS Signal 25L à système airbag intégré
de la marque Dakine est le choix judicieux pour
le ski Backcountry. Grâce au sifflet de secours
intégré dans la sangle de poitrine, le porteur
peut attirer l’attention en cas de détresse. Le
modèle «Signal» peut recevoir aussi bien le
snowboard que les skis. Il est entièrement
confectionné en nylon très résistant et possède
des possibilités d’attache pour le piolet, la pelle
à neige et le casque. La sangle rembourrée au
niveau des hanches possède deux petites
poches et une fermeture en aluminium très
résistante. Malgré la cartouche ABS, le sac offre
un volume de 25 litres.
www.dakine.ch
NOVEMBRE 2014 SNOWACTIVE
23
CROSS COUNTRY SKI HOLIDAYS
SÉJOUR DE SKI DE FOND CHEZ DES EXPERTS
FRAICHEMENT IMPRIMÉ:
CATALOGUE D’HIVER 2014/15
Les 22 hôtels des 13 régions variées sont maintenant présentés dans le nouveau catalogue
«Cross Country Ski Holidays» ainsi que sur le
site web crosscountry-ski.com. Vous y trouvez
en ligne de plus amples informations sur les
hôtels et les régions ou sur les offres actuelles
et pouvez immédiatement consulter et réserver
la destination de votre choix!
www.crosscountry-ski.com
L’engouement pour le ski de fond est grandissant! Cette combinaison unique de mouvement
et de pure nature est devenue entretemps hyper tendance et compte parmi les activités
sportives les plus saines qui soient. 90 pourcent
des muscles sont sollicités, les articulations
ménagées, l’endurance, la force et la coordination renforcées.
QUALITÉ CONTRÔLÉE: HÔTELS & RÉGIONS
Concernant les hôtels des «Cross Country Ski
Holidays», la qualité, le service et la compétence
sont de première importance. Dans les hôtels,
les experts vous apprennent quelles pistes de
fond sont préparées, où vous pouvez réserver
des cours de skating, quelles itinéraires sont les
meilleurs pour les débutants, où vous pouvez
louer l’équipement nécessaire, où les professionnels s’entraînent et bien d’autres informations. Les régions spécialisées pour les «Cross
Country Ski Holidays» disposent d’un réseau de
pistes de fond parfaitement préparé, aussi bien
pour le skating que pour le style classique.
«CROSS COUNTRY & MORE»
Le ski de fond est toujours au premier plan,
mais pour les sportives et sportifs actifs, l’offre
peut être élargie à d’autres activités comme
balades en raquettes à neige, randonnées à ski,
biathlon, patinage sur glace ou randonnées
hivernales. Ainsi les «Cross Country Ski Holidays» deviennent une expérience complète
pour les adeptes des sports d’hiver en douceur
qui généralement viennent en couple, entre
amis ou en famille.
Photo: ©Robert Grischek
Sous la devise «sport d’hiver en dehors des
pistes de ski alpin», une nouvelle ère commence pour 22 experts dans 13 régions
d’Autriche, d’Allemagne et d’Italie. Ils se
sont entièrement voués aux attentes des
fondeurs.
COUPE DU MONDE À MONTAFON
«ILS SE SONT ENVOLÉS . . .»
La prévente pour les deux Top-Live-Acts dans
le cadre de la Coupe du monde Montafon a
rencontré un écho sensationnel. «Nous nous
réjouissons de la forte demande! L’an passé, les
concerts ont rapidement affiché complet. A
présent les chiffres des ventes dépassent déjà
ceux de l’an passé», dit le directeur touristique
Manuel Bitschnau. «Le fait que les tickets Early
Bird soient déjà tous partis depuis quelques
jours nous prouve que la Coupe du monde
Montafon, en combinaison avec des prestations live de haut niveau, a trouvé son public de
24
SNOWACTIVE
NOVEMBRE 2014
fans – et pas seulement dans la région! Le légendaire groupe hip-hop de Stuttgart «Die Fantastischen Vier» démarre sa tournée du jubilé
des 25 ans le samedi 6 décembre 2014 à Montafon en ouverture des deux week-ends de
Coupe du monde. Durant la journée, dans le
cadre de la Coupe du monde de snowboard FIS,
les professionnels de snowboardcross feront le
bonheur des fans avec des courses spectaculaires sur la piste de cross de Silvretta Montafon, abrupte et ponctuée de virages impressionnants. Et le soir, la fête battra son plein!
Le deuxième week-end de la Coupe du monde,
le samedi 13 décembre 2014, la Coupe d’Europe FIS Ski- et Snowboardcross se déroulera
au Hochjoch dans le domaine skiable Silvretta
Montafon. Le soir, le groupe de rock culte anglais Bastille avec des tubes comme «Things we
lost in the fire» se produira sur la scène de
l’Open-Air à Schruns.
Prévente des cartes:
weltcup-montafon.at
POTION 90XTI DE K2
LE FREERIDE HAUT EN COULEURS
SPONSORING
DOMINIQUE GISIN UTILISE IO
La saison à venir, Swisscom soutien la championne olympique Dominique Gisin avec l’application de communication iO. A travers cette
collaboration avec la skieuse, Swisscom élargit
son engagement de longue date en faveur des
sports de neige. «Avec Dominique Gisin, nous
avons pu rallier l’une des athlètes suisses ayant
le plus de succès et qui correspond parfaitement à l’app iO. Elle est très communicative et
parfaitement à l’aise avec les moyens de communication modernes. Grâce à iO, Dominique
Gisin peut rester en contact avec ses amis, sa
famille et ses fans peu importe où elle se
trouve», explique Tom Rieder, chef du sponsoring chez Swisscom.
io.swisscom.ch
Doté d’un All-Terrain-Rocker polyvalent, le
Potion 90XTi de K2 offre l’équipement parfait
pour les skieuses adeptes du hors-piste. Equipé
d’un système de réception des peaux à la spatule et au talon, il se prête également pour des
ascensions vers des pentes vierges. En combinaison avec les bâtons Style 9 aux couleurs
assorties et le casque Emphasis en rose flashant, vous êtes paré pour l’aventure. Le masque
haute performance Captura au look ethno vous
garantit une vision claire malgré les giclées de
poudreuse. Une révolution au pied est la chaussure de ski Minaret 100, la première chaussure
de freeride conçue spécifiquement pour les
femmes. Elle offre un grand confort de port,
une puissance étonnante en descente et une
liberté de mouvement maximale en mode
marche.
Photos: zVg.
www.k2skis.com
FINALE DE LA COUPE DU MONDE
SAINT-MORITZ
REÇOIT LA FINALE
Der Weltcup-Final 2016 findet zwischen dem
16. und dem 20. März im WM-Ort St. Moritz
(1948, 1974, 2003, 2017) statt. Das hat der
internationale Skiverband FIS an der am anfangs Oktober zu Ende gegangenen Herbstkonferenz in Zürich entschieden. Die Verschiebung des Weltcup-Finals um eine Woche
entspricht den Wünschen der Organisatoren,
kann doch damit eine Kollision mit dem Engadin Ski-Marathon, der am 13. März 2016 stattfindet, vermieden werden. Hätten beide Grossanlässe zugleich stattfinden müssen, so hätte
das für beide Veranstalter erhebliche logistische und organisatorische Schwierigkeiten zur
Folge gehabt.
NOVEMBRE 2014 SNOWACTIVE
25
ANNIVERSAIRE
LE CERVIN,
150 ANS DE MYTHE
montagne: «Le Cervin m’a intéressé d’abord en
tant qu’alpiniste – surtout en raison de sa forme
particulière, mais aussi pour l’histoire autour de
la première ascension. Ce succès réalisé il y a
bientôt 150 ans a été le point d’orgue de la
grande conquête des cimes et a sonné en même
temps le glas des années glorieuses de l’alpinisme. Les alpinistes de la cordée d’Edward
Whymper ont dû fournir un effort surhumain.
Le fait que quatre alpinistes sur les sept engagés
sont décédés sur le chemin du retour en est la
preuve.»
www.mammut.ch
Le 14 juillet 2015 sera le 150e anniversaire de la
première ascension du Cervin. En préparation
des festivités, le spécialiste suisse des sports de
montagne Mammut, en coopération avec les
guides de Zermatt, a mis en valeur la voie du
Hörnligrat jusqu’au sommet grâce à une chaîne
lumineuse. A de nombreux endroits de la
chaîne, les guides portaient la lampe sur leur
casque, à d’autres endroits on alluma des lampes
préinstallées par les guides. Pour tester l’installation, en septembre dernier, Mammut a travaillé main dans la main avec les guides de
Zermatt qui vont illuminer la route de la première ascension durant un mois et qui ont apprécié cette répétition générale. Ce moment
particulier juste avant le crépuscule a été immortalisé par le photographe Robert Bösch. Lui
aussi ne peut cacher sa fascination pour cette
Photo: Robert Boesch / MAMMUT
FESTIVAL DU SKI 2014 À ZERMAT T
PLACES DE DERNIÈRE MINUTE
Le Festival du ski à Zermatt est et reste l’histoire
d’une réussite. Durant quatre jours, peu avant
l’ouverture de la saison d’hiver, les hôtes du
Festival du ski peuvent tester à volonté les
produits au top de douze marques de ski sur le
glacier du Théodule. Sont également présentes
d’anciennes stars du ski suisse qui accompagnent les clients sur les pistes. De A comme
Maria Anesini Walliser, B comme Chantal
Bournissen, K comme Bruno Krenen, M comme
26
SNOWACTIVE NOVEMBRE 2014
Mike von Grünigen à R comme Erika Reymond
Hess. Plaisirs de la glisse, après-ski, bien-être
et points forts culinaires dans des hôtels de
renom à Zermatt. Il y a encore quelques places
de libre seulement.
Celles et ceux qui se décident rapidement
ont deux possibilités. Inscription par courriel: www.ski-festival-zermatt.ch ou par
téléphone 058 200 48 28.
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www.careshop.ch
DÈS 2015, JOLANDA NEFF
ROULE SUR STÖCKLI BIKE
Jolanda Neff, triple championne du monde de
Cross-Country et victorieuse au classement
général de la Coupe du monde 2014 rejoint
Stöckli dès la saison 2015. A 21 ans, la jeune
femme de Suisse orientale est actuellement la
meilleure spécialiste du VTT au monde. Avec
Mathias Flückiger, Stöckli dispose à présent
d’une équipe au top sous contrat.
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en un haut-parleur portable qui touche le style
de vie d’une génération toujours en mouvement. Que ce soit pour un tour à vélo, une
randonnée, le snowboard ou le beach-volley,
les haut-parleurs d’extérieur assurent un divertissement musical d’une qualité haut de
gamme. Et cela par tous les temps. Les petits
haut-parleurs bluetooth du fabricant californien résistent à l’eau, à la neige, au sable et aux
chocs et surprennent par leur autonomie de 40
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UNE FEMME S’ILLUSTRE
AU LAUBERHORN
Pour une fois, les légendes du ski ont approché le
Lauberhorn d’une manière différente. S’essayant
dans un autre sport, les anciennes stars du ski ont
expédié les balles de golf par-dessus le Hudschopf et
le Brüggli. Et comme en hiver, le spectacle était au
rendez-vous.
Que cela soit dit: même Tiger Woods et Rory McIlroy,
les maitres incontestés des petites balles rondes, auraient
eu du mal à s’imposer contre Cuche, Collombin, Kernen
et compagnie – sans exagération. Il fallait presque une
meilleure connaissance de la ligne idéale qu’à ski pour
propulser la petite balle sur plusieurs centaines de mètres
jusqu’au but final. Fin tacticien, Walter Tresch – vainqueur du combiné en 1977 – joua son premier drive
exactement le long de la ligne idéale à ski jusqu’au premier virage. Une ligne qui s’avéra idéale pour le golf
également.
Celles et ceux qui prenaient trop de risques devaient
chercher leur balle dans le marais ou dans les buissons
de myrtille, généralement sans succès. Chaque joueur
avait droit à six balles. Le joueur perdant toutes ses balles
se voyait éliminé. Quelques-uns parvinrent au but situé
sur le passage du Langentreien in extremis. Même l’ancien Conseiller fédéral Adolf Ogi perdit la moitié de son
«avoir» et termina 36e sur 48 participantes et participants.
CUCHE ET KERNEN FRAPPENT LOIN
Comme en hiver, le passage du Hundschopf avec une
paire 3 sur la Minschkante située plus bas constitua une
attraction particulière. De même que le concours de
longhitter (frappe de distance) près de la station d’eau
par-dessus la ligne de chemin de fer de la Wenger-
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SNOWACTIVE
NOVEMBRE 2014
nalpbahn. Bruno Kernen propulsa la balle à la distance
incroyable de 337 mètres. Et Didier Cuche qui s’était
muni spécialement d’un appareil de mesure des distances
constata: «J’ai atteint presque la même distance.» Il est
vrai qu’avec un handicap de 7,8 respectivement 8,8 les
deux compères font entretemps partie de la classe supérieure en sport de golf. Cuche relativise toutefois: «Par
rapport à Marc Gisin, nous restons des amateurs. Sa balle
vole encore au moins 20 mètres plus loin.»
En comparaison: lors de l’Omega-Masters qui avait lieu
simultanément à Crans-Montana, la légende du golf
Miguel Angel Jimenez réalisa des frappes à une moyenne
de 270 m de distance. Pour le trou longhitter sur le passage Langentreien, le terrain était certes en forte pente,
mais cela ne retire rien au mérite des frappes de 300 m
et plus réalisées par Kernen ou Cuche. Même Fränzi
Aufdenblatten (handicap 11,1) réalisa 246 mètres, la
plus grande distance chez les femmes. Pour sa part, la
championne olympique de snowboard Patrizia Kummer
choisit la variante plus tranquille. Elle laissa rouler la
balle à travers le passage souterrain . . .
1000 EUROS POUR LA RELÈVE
Le coup de la journée fut réalisé par la médaillée d’or Rosi
Mittermaier qui, comme Fränzi Aufdenblatten, découvrait la piste du Lauberhorn pour la première fois de près.
La première méga star allemande du ski, double championne olympique de 1976, réussit un «hole in one» (balle
placée dans le trou, qui en l’occurrence était un cercle
tracé, avec une seule frappe). Dans la scène du golf, cela
signifie généralement de devoir payer une tournée. Rosi
s’est montrée généreuse: «Par chance, j’avais le trésorier
à mes côtés. C’est avec plaisir que nous versons 1000
euros dans la caisse du ski-club de Wengen en faveur de
>
la relève.» Chapeau!
1 Pour ses débuts au golf,
Michael Walchhofer,
vainqueur de la descente
du Lauberhorn en 2005,
fait bonne figure.
2 Deux caractères sympathiques se sont trouvés:
Fränzi Aufdenblatten
et Peter Willen chef, du
CO d’Adelboden.
3 Pique-nique bienvenu
au Wickibort. Et, comme
il se doit, le directeur de
Swiss-Ski Roland Imboden (avec Marco Luggen,
chef sports de neige
Jungfraubahnen)
s’est joint à la joyeuse
troupe.
4 Fredy et Lisbeth Fuchs,
qui ont mis un terme
à leur carrière de golf
après un cours d’initiation déjà en discussion
avec Markus Zberg,
ancien vice-champion
du monde de cyclisme
et Marco Luggen.
5 Roland Collombin, descendeur invincible de
1973 à janvier 1974 (huit
victoires!), apparemment
décontracté au départ
du parcours de golf.
6 Deux ancien vainqueurs
du Lauberhorn: Walter
Tresch, vainqueur du
combiné en 1977 et Reinhard Tritscher, vainqueur du slalom en 1969.
7 Tandis que Rosi Mittermaier et Fränzi Aufdenblatten papottent,
Christian Neureuther se
retire discrètement.
8 Didier Cuche et Michael
Walchhofer sympathisent avec Regula Näpflin (épouse du chef du
CO Urs)
ainsi
qu’Olivia et Doris Lehmann (fille et épouse du
directeur de course Bob
Lehmann).
9 Bruno Kernen, vainqueur
au Lauberhorn en 2003,
a impressionné par sa
frappe de distance.
10 Hias Leitner et Walter
Tresch – après leur retrait ils ont remanié le
sport de glisse en Coupe
du monde aux USA en
tant que professionnels.
11 Christian Neureuther
s’est imposé au slalom
du Lauberhorn en 1973
et 1974 avec ce dossard.
40 ans plus tard son fils
Felix faisait de même
à Wengen.
12 Le nouveau président du
CO Urs Näpflin a parfaitement maitrisé son
premier événement au
Lauberhorn.
Photos: Mario Rall und Reto Nyffenegger.
ROSI’S «HOLE IN ONE»!
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1 S’ils avaient été encore
actifs, les charmeurs
Didier Cuche et Michael
Walchhofer (ici avec la
fille et l’épouse de Bob
Lehmann auraient pu
être soupçonnés de
corruption indirecte du
directeur de course . . .
2 Le directeur de SwissSki Roland Imboden en
compagnie de sa charmante épouse Jeannine.
3 Une obligation de présence agréable pour le
chef du CO sortant Viktor
Rentsch (ici en compagnie de la championne
olympique de snowboard
Patrizia Kummer).
4 Les anciens compétiteurs et compagnons inséparables d’un glorieux
passé: Philippe Roux et
Roland Collombin toujours fourrés ensemble
comme à l’époque.
5 Adolf Ogi en tant qu’ambassadeur de Right-toplay: «La Fondation
soutien plus d’un million
d’enfants défavorisés
dans 25 pays.» A l’arrière-plan Stefan Sodat,
vainqueur de la descente
du Lauberhorn en 1965
(avec le dossard de
départ numéro 30!).
6 Ensemble, ils comptabilisent 60 années en tant
que chef du CO à Wengen
et à Adelboden. Au golf,
Viktor Gertsch et Peter
Willen ont encore un
certain potentiel d‘amélioration.
7 Hias Leitner, vice-champion olympique et vainqueur du slalom du
Lauberhorn en 1960
félicite Rosi Mittermaier,
double championne
olympique en 1976
et mère de Felix
Neureuther, pour son
«hole in one».
8 Le responsable de la
compétition de golf
Heinz Kammer explique
la trajectoire du premier
«flight» de Markus Zberg
avec (depuis la gauche)
Marco Luggen, directeur
de course de Kitzbühel,
Peter Obernauer et
l’auteur de Snowactive
Richard Hegglin.
9 Le directeur du Lauberhorn Markus Lehmann
en discussion avec Reinhard Tritscher. Après
sa victoire en slalom à
Wengen, il remporta la
descente de Val d’Isère
en 1973 avec le dossard
numéro 45!
10 Même un ancien Conseiller fédéral ne peut résister à l’appétissante senteur: Adolf Ogi patiente
au stand de raclette.
Le «trésorier», son époux, n’est autre que Christian Neureuther, vainqueur du slalom au Lauberhorn en 1974 et
1975. Leur fils Felix Neureuther a fait de même en 2013.
Ainsi, outre Kitzbühel, Wengen reste le seul site réunissant
le père et le fils dans son éminent palmarès. Et voilà que
Maman Rosi réussit un coup de maitre au même endroit . . .
DUO INFERNAL: COLLOMBIN ET ROUX
Un autre ancien vainqueur en ces lieux s’est bien défendu
à ce Golf Trophy organisé à l’occasion du 85e anniversaire
des courses du Lauberhorn. Malgré son surpoids, le baroudeur Roland Collombin (handicap 25,0) et vainqueur
en 1974 de l’une des descentes les plus folles de tous les
temps s’est déplacé avec aisance sur le parcours de golf
– toutefois avec une restriction: «Je ne vais pas chercher
les balles en montée, c’est trop astreignant. Je préfère
encaisser 2 points de pénalité», dit Collombin. Didier
Cuche, visiblement fasciné, s’étonna: «Etait-il vraiment
aussi intrépide qu’on le dit?» Pour sûr, il l’était.
Et comme durant son époque active, Collombin était
accompagné de son copain d’alors, Philippe Roux. Durant les années 70, les deux compères formaient le «duo
infernal». Entretemps, Roux a pris encore davantage de
poids que son copain mais se débrouille très bien au golf
(handicap 18,0). Avec sa fille Mélanie (handicap 2,4) qui
par le passé avait tenté une carrière de golfeuse professionnelle aux USA, il joue régulièrement au tournois Pro
Am à Crans-Montana en compagnie des meilleurs golfeurs du monde.
D’emblée, Philippe Roux est sorti vainqueur de la notation de groupe grâce à son «flight». Ainsi, comme lors de
la première édition il y a dix ans (vainqueur Bernhard
Russi), un autre ancien skieur s’est imposé qui a toujours
dû se contenter de places d’honneur sur cette célèbre
piste. Eh oui, comme le temps passe. Cela s’est surtout
remarqué lors de l’apéro au nouveau minigolf de Wengen
construit dans l’esprit de la piste du Lauberhorn. «Ne
serait-ce pas un Autrichien?», s’exclama Collombin à
l’arrivée de Michael Walchhofer. Au pied levé, ni Collombin, ni Roux, ni Walchhofer ne purent mettre un nom sur
le visage de l’autre. Avec un handicap d’entrée de 36,
Walchhofer, tout comme Patrizia Kummer et Daniel
Mahrer, fait partie des néophytes en golf. Tous les trois
sont toutefois parvenus à se hisser sur le podium de la
notation de groupe. Le gène de la victoire semble être
multi-sportif.
SOUTIEN À LA FONDATION «RIGHT TO PLAY»
Parmi les absents: le tenant du titre Bernhard Russi et le
champion olympique de 84 Max Julen lequel, avec un
handicap de 2,0, est le golfeur le mieux classé parmi les
anciens skieurs. Il a été remplacé par son père Martin
Julen (handicap 17,8). Malgré ses 86 ans, le vainqueur
du slalom du Lauberhorn en 1955 a laissé des cracks
comme Tanja Frieden, Gian Gilli ou Marc Girardelli derrière lui.
Le bénéfice du tournois est intégralement versé à la Fondation «Right to play» laquelle permet à plus d’un million
d’enfants défavorisés de 25 pays de pratiquer une activité sportive comme l’a souligné avec fierté l’ambassadeur de «Right to play» Adolf Ogi. Et le chef du CO sortant, Viktor Gertsch, a fait l’éloge de son successeur Urs
Näpflin lequel a su organiser l’événement avec bravoure.
La neige peut à présent tomber sur les balles perdues.
RICHARD HEGGLIN
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ENTRETIEN AVEC JACK FALKNER:
LE DÉFI POUR L’HIVER ALPIN RÉSIDE
DANS LA JUSTE COMBINAISON ENTRE
SIMPLICITÉ,
COMMODITÉ ET PRIX
L’hebdomadaire allemand «ZEIT» l’a surnommé le «roi de la
neige» qui s’est bâti un empire alpin innovant. En Suisse, Jack
Falkner, chef des remontées mécaniques de Sölden, est moins
connu. Pour les initiés toutefois, c’est le pendant autrichien de Urs
Kessler, CEO des Jungfraubahnen: une personnalité innovante
avec de bonnes idées et autant de persévérance – même si parfois
En 1995 déjà, un «Cercle Sölden – Vision
montagne» sous la présidence de Jack Falkner
s’est créé pour réfléchir à l’avenir de l’expérience en montagne. Depuis 2007, ce cercle
s’est reconstitué sous forme d’une association:
FMI Future Mountain International. Ses
membres sont des experts et des praticiens
d’Allemagne, d’Autriche et de Suisse. Un nouveau venu dans l’association est le CEO des
Jungfraubahnen Urs Kessler, tout comme Jack
Falkner un maître à penser et un novateur.
SNOWACTIVE: Monsieur Falkner, en 1996
encore, l’ouverture de la Coupe du monde
avait lieu régulièrement tous les deux ans à
Sölden. A présent, depuis l’an 2000, Sölden
est l’organisateur permanent de cet événement de début de saison. Est-ce un hasard
que vous ayez fondé le «Cercle Sölden» en
1995?
JACK FALKNER: la fondation de ce cercle de
réflexion a une toute autre origine et n’a rien à
voir avec la Coupe du monde. Mon travail principal est la direction des remontées mécaniques de Sölden. Ce complexe réunit divers
représentants d’intérêts: fabricants, magasins
de sport, responsables du tourisme. Chaque
branche travaillait selon son propre concept et
ne s’échangeait pratiquement pas avec le «reste
du monde». Pourtant nous sommes tous dans
le même bateau. J’ai donc développé l’idée
d’une association de la pratique pour la pratique.
32
SNOWACTIVE NOVEMBRE 2014
cela fait mal et que tout le monde n’est pas toujours réjoui. Snowactive a rencontré Jack Falkner à Sölden et discuté avec lui du
phénomène Sölden, du début de la Coupe du monde et de l’essor
impressionnant de cette région d’Autriche.
Et, réunir un groupe d’individualistes pour
discuter ensemble a-t-il été chose simple?
Cela n’a pas été trop difficile. Evidemment je
n’ai pas interpellé les gens au hasard. Il s’agissait de responsables de la branche du tourisme
et des secteurs liés, toutes des personnes
conscientes elles-aussi de la nécessité d’une
organisation intersectorielle. Car au final, tout
le monde se porte bien – ou tout le monde se
porte mal . . .
. . . et lorsque ça va mal, vous réunissez tout
le monde par téléphone pour une réunion
de crise?
Si seulement c’était aussi simple. Nous avons
deux rendez-vous fixes par an que nous «emballons» dans un voyage ou une visite en com-
Nous commercialisons
l’aventure en montagne,
mais cela ne veut pas dire
que nous ne voyons pas
plus loin que le bout de
notre nez.
mun. Ces réunions ne sont pas forcément liées
à la branche et peuvent avoir lieu au parc
d’attraction Rust par exemple. Nous commercialisons l’aventure en montagne, mais cela ne
veut pas dire que nous ne voyons pas plus loin
que le bout de notre nez. C’est pour moi non
seulement une nécessité, mais aussi une vertu.
Et bien entendu, nous avons aussi des échanges
bilatéraux de temps à autre. Et à l’occasion du
début de la Coupe du monde, nous invitons les
médias à une discussion relaxe pour débattre
d’un thème actuel. L’an passé par exemple nous
avons discuté du thème: la montagne, centre
de récréation et centre économique.
Et quelles solutions avez-vous trouvé?
Les profondes mutations structurelles et le fort
changement dans les segments d’hôtes traditionnels forcent les spécialistes du tourisme
alpin à réfléchir radicalement à de nouveaux
groupes cibles. C’était l’une de nos conclusions.
Le défi pour l’hiver alpin réside dans la juste
combinaison entre simplicité, commodité et
prix. Evidemment nous sommes encore loin de
la mise en pratique. L’important toutefois est
de ne pas seulement se confronter aux problèmes lorsque ceux-ci ont déjà gangréné la
branche.
Regarder plus loin que le bout de son nez,
cela est indispensable à toutes les branches.
Mais qu’espérez-vous par exemple en étudiant un parc d’attractions de près?
Là, je cite le plus jeune produit de l’Ötztal:
l’Aera 47. Un parc de loisirs qui promet l’aventure outdoor d’un genre particulier et qui tient
cette promesse. Nous nous trouvons déjà dans
la cinquième saison et nous avons eu énormément de réactions au niveau des médias. L’été
passé a été en plus l’épreuve de vérité et a répondu à la question: que vaut ce parc lorsque
le temps est exécrable.
Et, quelle a été la réponse?
L’installation fonctionne également par mauvais temps.
Photos: Ldd.
L’été dernier, malgré les mauvaises conditions météo, Sölden n’a enregistré pratiquement aucun recul du nombre de nuitées. On
en déduit que l’investissement dans cette
installations sur 6,5 hectares a été rentable?
Je reste prudent et dit: nous avons reconquis la
saison d’été. Les bonnes approches pour un
développement futur sont données. Le «produit été» n’est pas chose simple. Si nous pouvons redynamiser ce produit, nous sommes sur
la bonne voie. Mais nous sommes encore loin
d’être arrivés en bout de course.
Monsieur Falkner, on dit de vous que vous
êtes le roi de l’Ötztal, l’une des personnalités les plus influentes du Tyrol et pour
certains aussi un précurseur du tourisme
alpin. D’autres voient en vous un aventurier dangereux. Alors êtes-vous quelqu’un
On ne présente pas un œuf
qui n’est pas encore pondu.
de bien ou autrement dit: êtes-vous populaire?
C’est une question hypothétique. Lorsque je
suis convaincu d’une chose, je fais tout pour
parvenir au but que je me suis ou que nous nous
sommes fixés – même lorsqu’il y a un vent
contraire. C’est mon chemin et je m’y engage
avec obstination, surtout lorsque je suis persuadé que c’est pour le bien de la région.
Et lorsque vous rencontrez une forte opposition . . .
. . . alors il faut faire avec. Je ne suis pas du genre
girouette. Vous savez, aujourd’hui on doit toujours compter avec un vent contraire. Même
lors de décisions logiques, profitables à tout le
monde, il y a de l’opposition.
De la jalousie?
Même mauvaise conseillère, la jalousie est
humaine. Je parle pour l’Autriche et aussi pour
l’Allemagne: la jalousie s’avère trop souvent
être un obstacle.
Ressentez-vous cette jalousie également
dans votre vallée?
Il y a quelques années encore, chaque commune avait son propre office de tourisme. Depuis dix ans à présent, nous avons une association de vallée dont je préside le Conseil de
surveillance. Les avis divergent toujours, mais
nous pouvons discuter des faits et, au final,
nous trouvons généralement un consensus.
Evidemment, l’envie et la jalousie existent également chez nous. Nous ne sommes pas une
exception. Chaque commune, à commencer
par Ötz jusque tout en haut à Hochgurgl a vécu
un énorme développement et possède son
propre centre de performances. Je pense par
exemple à l’Aqua Dome à Längenfeld, à l’Aera
47 déjà citée ou au village d’Ötzi et au centre
de cures à Umhausen.
Les remontées mécaniques de Sölden sont
sociétaires de l’Aquadome à Längenfeld et
possèdent l’hôtel cinq étoiles Central à Sölden où nous nous trouvons actuellement.
On vous rencontre souvent au «Central».
Etes-vous plus chef des remontées mécaniques ou hôtelier?
La réponse est claire: je suis directeur des remontées mécaniques de Sölden. L’hôtel est
géré par ma sœur et un assistant, point barre.
Evidemment je m’occupe des questions finan-
NOVEMBRE 2014 SNOWACTIVE
33
Cette ouverture de la Coupe du
monde est pour nous également
un facteur économique non
négligeable. Les restaurants
sont pleins, les hôtels affichent
complet.
cières en tant que directeur des remontées
mécaniques. Mon métier, ce sont les remontées
mécaniques et le tourisme. Mais il est vrai que
l’on me qualifie parfois d’hôtelier, à tort.
Les sommes investies dans les remontées
mécaniques de Sölden ont été et sont encore
énormes. Cela paie-t-il au final?
Les projets d’investissement se succèdent à
un rythme accéléré. Au milieu des années 60,
un premier cycle a été initié avec la construction de deux téléphériques, à l’époque encore
sous la direction de mon père. En 1998, nous
avons réalisé une merveille technologique
avec la construction de deux téléphériques
monocâbles à boucle fermée. Le troisième
cycle consiste à équiper l’installation de gondoles à 10 places et d’augmenter la fréquence
à 3600. Cela signifie qu’il n’y a jamais de
temps d’arrêt. Notre restaurant «Ice Q» qui
propose une cuisine exquise nous réjouis
particulièrement: la combinaison d’un panorama unique et d’une cuisine haut de gamme
s’avère idéale.
Jack Falkner a-t-il déjà de nouveaux plans?
J’ai toujours de nouveaux plans. Mais il y a des
sujets qu’il ne vaut mieux pas aborder ou autrement dit: on ne présente pas un œuf qui n’est
pas encore pondu. Par contre, le projet de relier
l’Ötztal au Pitztal n’est plus un secret. Si nous
y parvenons, cela signifiera la plus vaste offre
au monde sur une région glaciaire.
Les domaines de l’hôtellerie et de la gastronomie peuvent-ils suivre ce mouvement effréné?
Jusqu’à présent, nous avons enregistré une
hausse de l’offre. Mais à l’avenir il n’y aura
certainement pas d’importants élargissements. Il est préférable d’agrandir encore
34
SNOWACTIVE NOVEMBRE 2014
l’offre existante, respectivement d’investir
dans ce sens.
Mais c’est justement là le hic. En Suisse par
exemple, les projets d’assainissement ou de
nouvelle construction sont pratiquement
impossibles à réaliser en raison des coûts.
Peut-être est-ce plus facile en Autriche?
Toute personne active dans la branche du tourisme sait pertinemment qu’il est tout aussi
difficile de réaliser de nouveaux projets chez
nous. Bâtir est devenu immensément coûteux
et les directives de plus en plus sévères ne facilitent pas la tâche.
Quelle est la solution?
Le jeu est simple: gagner de l’argent, investir,
gagner de l’argent, investir. Et cette alternance
doit toujours aller plus vite, compétitivité
oblige! Qui n’investit pas a perdu. J’ai remarqué qu’en Suisse, l’argent investi dans l’hôtellerie de pointe provient principalement de
personnes étrangères à la branche du tourisme.
Leur but primaire est de faire des bénéfices et
de satisfaire ainsi les actionnaires. Seulement
voilà, l’argent pour des investissements
manque ensuite. J’ai eu par exemple deux
J’ai remarqué qu’en Suisse,
l’argent investi dans l’hôtellerie
de pointe provient principalement
de personnes étrangères à la
branche du tourisme.
hôtes suisses qui utilisaient leurs dividendes
d’un investissement dans une société de remontées mécaniques pour s’offrir leurs vacances. Cette année, ils se sont plaints de ne pas
avoir perçu de dividendes en raison du manque
de neige, le domaine skiable en question ayant
investi dans des canons à neige. Je leur ai dit
que la société avait pris la bonne décision.
Qu’est-ce que l’hôtellerie autrichienne fait
différemment, voire mieux?
La grande différence est que chez nous tout
est «du terroir». Une entreprise touristique,
peu importe son importance, fait partie de la
communauté. Nomen est omen. Pour nous, un
représentant venant d’Innsbruck située à 85
km d’ici est déjà un «intrus». Un autre facteur
est la structure des coûts. Un nouvel hôtel en
Autriche est de 30 à 40 pourcent moins cher
qu’un hôtel équivalent en Suisse. Cette structure des prix se répercute plus ou moins sur
tous les secteurs. A cela s’ajoute qu’en Suisse,
le secteur bancaire et l’industrie horlogère
jouissent d’un plus haut statut que la branche
du tourisme.
Comment expliquez-vous la légendaire hospitalité autrichienne?
Beaucoup de gens ont du mal à servir les autres,
à être prestataire de service. Nous autres Autrichiennes et Autrichiens semblons plus réceptifs à cette idée. Un grand nombre aime tout
simplement les métiers dans l‘hôtellerie et la
gastronomie, autrement dit la branche du tourisme en général.
Trouvez-vous les Suisse moins hospitaliers?
Si j’étais de cet avis, je ne serais pas en contact
régulier avec des régions touristiques de
Suisse. Depuis maintenant 30 ans j’ai un étroit
contact avec les Grisons. Chaque année je
m’échange avec des collègues de remontées
mécaniques de 15 régions différentes. Nous
sommes certes tous concurrents, mais notre
but premier doit être d’attirer tout d’abord les
hôtes à la montagne. Ensuite seulement l’esprit
de concurrence peut jouer, lors du choix de la
destination. La Suisse reste une magnifique
destination de vacances . . .
. . . que vous utilisez aussi en tant que telle?
Absolument. Mais ne me demandez pas à présent où je préfère aller.
Et si je demande quand même?
Alors je vous réponds: cela dépend si je veux
seulement skier ou également faire du shopping ou encore profiter de la vie nocturne. Il n’y
a que peu d’endroits qui réunissent ces trois
demandes. J’aime autant me rendre dans
l’Oberland bernois qu’en Valais ou dans les
Grisons. Pour moi de toute façon, les vacances
d’hiver proprement dites ne sont pas un sujet.
Par contre je profite de l’hiver pour faire des
voyages éclair afin de découvrir de nouveaux
domaines skiables ou pour apprendre ce qu’il
y a de nouveau. En début d’année prochaine,
je passerai certainement quelques jours à Vail
à l’occasion du mondial de ski alpin. Je dois au
moins ça à Bode Miller, notre ambassadeur de
Sölden. D’ailleurs ce sera certainement sa dernière saison.
Avez-vous des vacances en fait – rien que
pour vous?
Certainement. Je prends toujours mes vacances au printemps ou en automne. Dans
quelques jours (l’interview a eu lieu en septembre, n.d.l.r.), je me rends en Toscane. L’île
de Sylt en mer du Nord vaut également le déplacement. Là, j’apprécie l’air revigorant et les
longues plages.
Main sur le cœur Monsieur Falkner. Sölden
serait-elle ce qu’elle est sans ouverture de la
Coupe du monde?
Cela aussi est une question hypothétique. Le
fait que nous organisions chaque année le début de la Coupe du monde de ski alpin depuis
l’an 2000 est une belle histoire. Mais l’histoire
serait bien moins belle ou pas belle dut tout si
les magnifiques images de poudreuse, de cimes
enneigées, de soleil et de ciel bleu venaient à
manquer. Jusqu’à présent nous avons simplement eu la chance d’être épargnés par la poisse
du mauvais temps. Durant plus de 20 ans – la
première était en 1993 – nous n’avons eu à
déplorer qu’une seule annulation. Très peu de
sites organisateurs de la Coupe du monde
peuvent en dire autant. Pour nous, il est important que les premières images d’hiver diffusées
dans le monde entier viennent d’ici. De telles
images génèrent les premières réservations
pour les vacances d’hiver. Pas seulement à
Sölden. Cette ouverture de la Coupe du monde
est devenue pour nous également un facteur
économique non négligeable. Les restaurants
sont pleins, les hôtels affichent complet. Durant une semaine, Sölden est sens dessus dessous. C’est pourquoi nous espérons chaque
année que l’événement soit attrayant et réussi.
Permettez-moi une dernière question
concernant l’avenir. Que sera le tourisme
dans 20 ans.
Tout d’abord, en toute humilité: je ne suis pas
devin. Je sais seulement que les deux mondes
– d’un côté le calme et la beauté des montagnes,
de l’autre la mise en scène des grands centres
urbains – jouirons toujours d’un grand intérêt.
Il y a suffisamment de clients pour ces deux
mondes. Le scénario toutefois reste inchangé:
ceux qui investissent continuellement seront
mieux lotis que ceux qui ratent le coche du fu-
tur. Je crois aussi que la technologie omniprésente et qui nous absorbe en quelque sorte fera
que les gens s’évaderons de plus en plus en
pleine nature. Regardez par exemple Las Vegas, genre de méga centre de loisirs. C’est bien
joli, mais cela ne remplace en aucun cas un
«produit» à 1000, 2000 ou 3000 mètres d’altitude. La nature, l’air, l’eau sont nos éléments
qu’il s’agit de positionner de manière claire.
Cette nature nous offre l’opportunité de vivre
et de faire vivre l’authenticité. Des structures
de coûts raisonnables, des collaboratrices et
collaborateurs motivés ainsi qu’une passion
positive feront que le tourisme en montagne
sera encore florissant dans 20 ans. J’en suis
JOSEPH WEIBEL
convaincu.
Future Mountain
Ces dernières années, les intérêts économiques en
montagne, espace d’aventure, ont fortement augmenté. Le «Cercle de Sölden – Vision montagne»
sous la présidence de Jack Falkner se préoccupe
depuis 1995 du futur de l’aventure en montagne.
Depuis 2007, le cercle s’est consolidé sous forme de
l’association FMI Future Mountain International avec
siège à Innsbruck. Cette association est un regroupement volontaire international de personnalités du
tourisme alpin et de l’économie des loisirs. Outre la
promotion de projets touristiques innovants en montagne, l’association s’engage surtout dans le positionnement de l’espace alpin en tant que destination
touristique durant toute l’année. Ses membres sont,
entre autres: Thomas Bieger, Uni St. Gallen, Urs
Kessler, CEO Jungfraubahnen, Karl Ingo, Bergbahnen St. Johann, Josef Margreiter, Tirol Werbung,
Peter Marko, Silvretta Montafon Bergbahnen AG,
Ralf Roth, DSHS Deutsche Sporthochschule Köln,
Stefan Schwarz, Amer Sports Europe, Petra Stolba,
Österreich Werbung, Andy Varallo, Dolomiti Superski.
NOVEMBRE 2014 SNOWACTIVE
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LARGE RÉSEAU ET VISION D’ENSEMBLE
THOMAS STAUFFER
Ses références comportent des noms
comme Lindsey Vonn, Anja Pärson ou
Maria Höfl-Riesch. Reporté au football,
cela correspondrait au Bayern de Munich,
Barcelone ou Real Madrid. A partir de cette
saison, «Tom» Stauffer veut insuffler une
nouvelle vie à l’ancien «ballet blanc»,
l’équipe nationale suisse de ski hommes.
Thomas Stauffer n’est pas du genre à se
vanter des mérites d’autrui. Et parfois on a
même l’impression qu’il est mal à l’aise lorsque
des noms comme Vonn, Pärson ou Höfl-Riesch
sont nommés en rapport direct avec lui. Et
pourtant, il a participé pour beaucoup aux
étapes de développement cruciales dans la
carrière de ces trois skieuses hors-pair. Durant
les onze dernières saisons de Coupe du monde,
à sept reprises la victoire est revenue à Pärson,
Vonn ou Riesch. En tout, ce trio a enregistré pas
moins de 128 victoires en Coupe du monde et
plus d’une douzaine de titres mondiaux et
olympiques. Et cela ne passe pas inaperçu –
qu’on le veuille ou non.
36
SNOWACTIVE NOVEMBRE 2014
«La modestie est un ornement qui nous empêche
d’aller de l’avant», disait une fois le poète Wilhelm
Busch. Est-ce la raison pour laquelle il a fallu attendre 14 ans avant que Swiss-Ski se souvienne
de son enfant prodigue lequel, entretemps, fêtait
des victoires dans le monde entier? Ce printemps
toutefois, les choses sont soudain allées très vite.
Et la surprise était de taille, au point que de nombreux médias durent remanier leur mise en page
de la partie sportive tard le soir pour faire de la
place à cette nouvelle (réjouissante).
A présent il est là, le moustachu Bernois de l’Oberland qui, lorsqu’il enfonce son bonnet jusqu’aux
yeux, rappelle vaguement le héros de westerns
Charles Bronson. Au niveau caractère du moins,
on retrouve certaines parallèles entre les deux
personnages. Rien ne semble pouvoir ébranler
Thomas Stauffer. «C’est un homme qui répand la
quiétude, jamais colérique, jamais euphorique,
que les choses aillent bien ou mal, il reste égal à
lui-même», confiait une fois Lindsey Vonn au
quotidien «Berner Zeitung». On a du mal à s’imaginer qu’il soit aussi capable, comme il l’affirme,
de «taper du poing sur la table» de temps en
temps.
LARGE RÉSEAU
Ce qui le distingue entre autres, ce sont ses
connexions dans le monde entier, son énorme
expérience et la passion qu’il nourrit pour son
métier. Lorsqu’une fois, au Chili, il y avait trop
peu de neige dans le domaine skiable prévu, à
La Parva, il a tout de suite modifié le programme et est allé avec les descendeurs à Neva-
dos de Chillan. «Cela avait aussi l’avantage de
pouvoir intensifier l’entraînement car la station
La Parva est située à 3200 m d’altitude et le
domaine skiable s’étend jusqu’à 3600 m. A
Nevados de Chillan, nous pouvions loger à
1500 m d’altitude.» De tels détails peuvent vite
faire la différence l’hiver venu. «La vitesse à
laquelle Tom a réagi était impressionnante»,
dit Marc Gisin, «cela démontre bien son vaste
réseau de connaissances.»
Stauffer vit pour le sport de glisse et pour ce
qu’il fait: «Soit je fais bien les choses – soit je ne
les fais pas.» Sa fonction en tant que chef entraîneur est pour lui un travail sur 365 jours par
an. Cet état d’esprit impressionne aussi les
athlètes. «De tôt le matin à tard le soir il roule
pour nous», constatait Patrick Küng avec re-
ON NE PEUT PAS APPRENDRE CE
JOB À L’UNIVERSITÉ. IL FAUT
L’AVOIR VÉCU ET ÊTRE PASSÉ PAR
LES MÊMES CHOSES DEUX OU
TROIS FOIS. ALORS SEULEMENT,
L’ON SAIT CE QUI FONCTIONNE ET
CE QUI NE FONCTIONNE PAS.
connaissance, «c’est un bosseur.» Un tel engagement a bien sûr des conséquences sur la vie
privée. Il vit seul à Unterlangenegg, à la frontière entre l’Oberland bernois et l’Emmental,
où il ne passe à peine que deux mois par an.
«Dans ces conditions, être en couple serait trop
difficile et je devrais me retirer», dit Stauffer.
Le ski reste le centre de sa vie. «Mais», ajoute
Stauffer comme pour s’excuser, «ce sport m’intéresse énormément, sous toutes ses facettes.
Cela commence par la condition physique en
passant par le matériel, l’aspect technique
jusqu’à la planification de la carrière, etc.» Il a
commencé le sport du ski au bas de l’échelle,
sport dont la complexité ne pourra sans doute
jamais être décodée entièrement. «A 18 ans
déjà j’étais entraîneur de club.» En revanche les
résultats obtenus durant sa propre carrière de
skieur actif sont négligeables: «J’étais meilleur
au handball.»
Photo: Swiss-Ski
ASCENSION ÉCHELON PAR ÉCHELON
En sport du ski, le maçon de profession qui a
suivi ensuite une formation d’ingénieur en
bâtiment, a grimpé les échelons un par un,
d’entraîneur de club en passant par la BOSV
pour arriver en Coupe d’Europe où il s’est occupé entre autres de Fränzi Aufdenblatten,
Lilly Kummer ou Corina Grünenfelder. En revanche il n’avait rien à voir avec la carrière d’un
Silvano Beltrametti ou d’un Ambrosi Hoffmann
qui lui furent confiés subrepticement. Cette
«erreur» reposait sur un malentendu: en effet,
il avait seulement pour habitude de fêter son
SOIT JE FAIS BIEN LES CHOSES
– SOIT JE NE LES FAIS PAS.
anniversaire avec les deux jeunes skieurs nés
eux aussi un 22 mars – Stauffer en 1969.
Son activité en Coupe d’Europe dans les années
90 a duré trois ans. Depuis lors il a une très
bonne relation avec Sepp Brunner, son chef de
descente actuel. «A l’époque, Sepp prenait bien
soin de mes filles que j’envoyais en Coupe du
monde», dit Stauffer. Brunner était jadis l’entraîneur de Sonja Nef. Par contre, ses relations
avec le chef de l’équipe féminine Hans Pieren
n’étaient pas des meilleurs. Stauffer ne désire
pas revenir là-dessus. «Nous avions des conceptions divergentes», dit-il simplement. Stauffer
quitta Swiss-Ski et émigra aux Etats-Unis où il
accompagna Lindsey Vonn, qui s’appelait alors
Kildow et Julia Mancuso à leurs débuts en
Coupe du monde. La suite, on la connait.
VISION D’ENSEMBLE
Tom Stauffer est resté durant 14 ans à l’étranger. Son savoir-faire grandissait continuellement et sa conviction n’en fut que renforcée:
«On ne peut pas apprendre ce job à l’université.
Il faut l’avoir vécu et être repassé par les mêmes
choses deux ou trois fois. Alors seulement, l’on
sait ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne
pas.»
Il est d’avis que les bons entraîneurs ne sont pas
légion, mais relativise aussi tôt: «Il y a ‹assez›
de bons entraîneurs, mais parfois ils deviennent
des spécialistes bornés. Un exemple: lorsqu’un
entraîneur donne ses directives en slalom ‹la
main doit être ici et le petit doigt là›, c’est bien
joli. Mais l’entraîneur doit avoir une vision
d’ensemble et considérer tous les facteurs
comme la contrainte et les exigences physiques, la technique, le matériel et son ajustement mais aussi le mental et les problèmes de
santé. Les entraîneurs avec une telle vue d’ensemble sont rares.»
Sa philosophie est claire: «Dans mes fonctions,
il est important de diriger les entraîneurs dans
la bonne direction. Je ne veux pas commander,
mais convaincre – et être honnête. C’est pourquoi je cherche toujours à expliquer mes décisions». D’après lui, Swiss-Ski dispose de bons
entraîneurs. N’ayant pris ses fonctions qu’en
avril, il n’a pas pu influer sur la composition de
l’équipe d‘entraîneurs. «Mais il est toujours
possible d’élargir l’horizon.»
Le crédo de Stauffer est la continuité, ce qui
n’étonne pas si l’on considère qu’il est le quatrième chef entraîneur en cinq ans. «Notre plus
grand problème est le fossé entre les 16e et 30e
places. Ainsi j’espère quelques bons résultats à
la pointe pour pouvoir travailler plus tranquillement à combler le dit fossé.» Bonne chance!
RICHARD HEGGLIN
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SNOWACTIVE NOVEMBRE 2014
LE SKI NORDIQUE
La vente de cartes de ski de fond
est en hausse
Photos: Fischer Sports
Malgré l’imprécision due au fait que les
cartes journalières, au mois ou à l’année des pistes de fond régionales et
locales ne sont pas recensées dans leur
ensemble et que le plus grand domaine
de ski de fond en Suisse, celui de DavosKlosters, n’exige pas de cartes de ski de
fond, le nombre de cartes vendues
reste un indicateur important du développement de ce sport en Suisse:
2007/08
env. 94 200
2008/09
env. 130 500
2009/10
env. 43 100
2010/11
env. 128 400
2011/12
env. 111 900
2012/13
env. 146 000
Ainsi, une augmentation d’environ 50%
a eu lieu durant ces six dernières années, cela malgré un léger recul momentané durant les saisons 2010/11 et
2011/12. Ce recul s’explique en partie
par l’augmentation du prix des cartes
de saison (2010/11 de 100 à 120 francs).
Les ventes de skis de fond reflètent parfaitement cette tendance:
le ski de fond a le vent en poupe. Et l’on peut noter aussi un développement positif dans le domaine des raquettes à neige. La randonnée à travers des paysages d’hiver féeriques séduit de plus en
plus.
L’hiver passé, Dario Cologna, mais aussi la biathlète suisse Selina
Gasparin ont à nouveau assuré des titres positifs dans les médias. Ces
deux personnalités très sympathiques sont le moteur idéal pour relancer
les disciplines nordiques trop longtemps délaissées en Suisse. Gary
Furrer, chef sport de loisirs chez Swiss Ski, se souvient qu’il y a quelques
années encore, un jeune avait presque honte d’être reconnu en tant que
fondeur actif. «Jadis à l’école, un fondeur était sujet à moqueries. Aujourd’hui par contre, pratiquer le ski de fond est devenu cool, tendance.»
Ce changement de valeurs et surtout la présence d’icônes suisses du ski
nordique dans les médias a nettement redoré le blason de ces disciplines
sportives dans notre pays. «Aujourd’hui les jeunes sont fascinés par le
ski de fond et le biathlon et aspirent à suivre les traces de leurs idoles.
Depuis environ cinq ans une dynamique positive s’est installée», constate
Gary Furrer. «C’est le résultat d’une synergie entre une nouvelle image
moderne, nos efforts avec le Dario Cologna Fun Parcours en coopération
avec les écoles et les grands progrès réalisés au niveau de l’infrastructure. Nous disposons en Suisse de pistes de ski de fond de haut niveau.»
>
Elargir la formation
La formation d’entraîneurs est l’une
des priorités de Swiss Ski en vue de
profiter à l’avenir de cette dynamique
en ski de fond. «Nous élargissons
continuellement l’offre en formation.
Tôt ou tard, cela profite bien sûr au
sport de pointe», Gary Furrer en est
conscient. «C’est pourquoi Swiss Ski
propose également des cours d’animation pour renforcer encore le sport
de loisirs. Car là, le plaisir de l’activité
physique reste au premier plan.»
NOVEMBRE 2014 SNOWACTIVE
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«A travers l’élargissement de la formation de moniteurs et d’entraîneurs,
Swiss Ski veut assurer la durabilité de cette tendance positive.» Gary Furrer
SIMPLE – FACILE À APPRENDRE
Les courses populaires
comme moteur de durabilité
Les courses populaires de ski de fond
– à l’instar des courses à pied – sont un
moteur important pour le développement durable du sport de masse. «Quiconque s’inscrit à une course populaire fréquente davantage les pistes de
fond, ne serait-ce que pour se préparer», dit Gary Furrer avec conviction.
Même si le nombre de participants aux
courses de la Swiss Loppet est en légère augmentation, le boom n’a pas
encore fait son entrée dans ce secteur.
«Il manque les jeunes et les femmes»,
constate Gary Furrer. La grande exception étant le marathon à ski de
l’Engadine. «Ici toutes les générations
sont représentées et le quota de
femmes est bon. L’attraction de cet
événement réside dans l’arrangement
complet car tout ce qui va avec a aussi
son importance. Par exemple l’ambiance.» Il faut redoubler d’effort en
vue d’interpeller l’ensemble des sportifs et sportives de loisirs. «Aux événements de Kandersteg et d’Einsiedeln
par exemple, on propose aussi une
course par équipe. Les équipes
peuvent répartir les tours individuellement entre leurs membres en fonction
de leur niveau.» Cela signifie que
même les fondeuses et fondeurs «normaux» peuvent participer. «C’est dans
cette direction qu’il faut redoubler
d’effort. Nous avons beaucoup de magnifiques courses populaires. Si tous
les organisateurs s’attèlent à élaborer
ce genre de mesures bénéfiques, la
base s’élargira encore.»
www.swisslopet.ch
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SNOWACTIVE NOVEMBRE 2014
De nos jours tout doit aller le plus vite possible. La patience n’est pas
dans l’esprit du temps. Dans ce contexte, le ski de fond présente des
avantages certains. Contrairement au snowboard ou au ski alpin, le ski
de fond permet de se mouvoir rapidement de manière autonome. «Un
jeune sportif talentueux peut même apprendre la technique du skating
en une demi-heure», dit Gary Furrer. Des jeunes sans expérience des
sports de neige qui chaussent pour la première fois des skis de fond dans
le cadre du Dario Cologna Fun Parcours sont rapidement capables de
glisser sur la neige. «Il n’est pas rare que l’expérience soit le début d’une
passion», souligne Gary Furrer. «Evidemment cela demande une suite.
Que ce soit la participation à un camp de ski ou à d’autres offres de niveau simple du ski-club local.» Le fait que le ski de fond soit «en vogue»
chez les jeunes est aussi dû aux efforts de l’industrie pour développer
un matériel spécifique adapté aux enfants. A cela s’ajoute que ce sport
peut être pratiqué en famille moyennant un budget relativement modeste. «Les pistes de fond sont rapidement atteignables depuis toutes
les agglomérations. On peut facilement décider à court terme de passer
une journée à la neige, que ce soit seul, en famille ou entre amis.» Même
durant l’hiver médiocre de 2013/14 la plupart des pistes de fond étaient
ouvertes et offraient de bonnes conditions. La préparation d’une piste
de fond requiert en effet moins de neige que pour une piste de ski alpin.
Les conditions sont données pour que cette tendance poursuive son
avancée. Ce sport reflète l’esprit du temps, est facile à apprendre et peut
être pratiqué partout en Suisse. Swiss Ski n’a pas raté le coche et a forcé
de manière conséquente la formation de monitrices et de moniteurs,
respectivement d’entraîneurs de ski de fond. La capacité a été augmentée dans les écoles de ski également. Cette saison, la base du ski nordique
doit encore être élargie. «Le sport de loisirs est toujours la base pour de
futurs succès en sport de pointe. Il est donc important pour nous de
PETER J. AEBI
profiter à fond de cette dynamique réjouissante.»
Le Dario Cologna Fun Parcours de Swiss Ski est très apprécié par
les écoliers et les écolières. Il a un effet d’impulsion initiale.
Randonnées hivernales
et raquettes à neige: les plaisirs de
l’activité en pleine nature
L’ensemble du secteur nordique englobe également la randonnée hivernale et la balade en raquettes à neige.
Deux disciplines qui peuvent être pratiquées sans grande préparation et
sans grands frais dans un terrain approprié. Ces dernières années, la balade en raquettes à neige a connu un
véritable boom et de nombreux domaines skiables proposent à présent
des «trails» fléchés où l’on peut
s’aventurer sans guide. Les randonnées hivernales en revanche ont toujours été très prisées et restent en tête
de liste des sports populaires. Se mouvoir en pleine nature sur des chemins
balisés et admirer les paysages enneigés reste une expérience unique à la
portée de toutes les générations.
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LT
NOVEMBRE 2014 SNOWACTIVE
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SNOWACTIVE NOVEMBRE 2014
Paysage tourmenté pour des fondeurs en mal de
sensations!
Une énergie nouvelle préside aux destinées de
l’hôtel restaurant de La Vue-des-Alpes.
Le confort passe par des chambres remises au
goût du jour.
LA VUE-DES-ALPES
SE RÉINVENTE
Des phrases et des photos pour constater
que La Vue-des-Alpes n’est pas moribonde.
Aux portes de l’hiver, la région a toujours
des ambitions touristiques à faire valoir.
Certes, sur le plan alpin, des téléskis devenus obsolètes ont passé à la trappe. Qu’importe, pour le commun des glisseurs, le ski
de fond reste une vocation depuis 1960–
1961. Saison des premiers tracés mécaniques! Qui plus est, au col, un hôtel-resto et
une buvette genre campagnarde offrent
gîte et couvert.
Photos: RSF/La VdA
Ici et là, en Suisse, de nombreux domaines
skiables rencontrent des problèmes identiques.
A savoir que des moyens de remontées mécaniques vieillots ne correspondent plus à la demande et, surtout, aux exigences de sécurité
requises. Dans ce contexte hésitant reste la
possibilité d’investir de folles sommes, ou de
changer de logiciel pour mettre le curseur sur
un avenir réaliste. En tablant sur une équation
basique. Comme rentabiliser un domaine naturel, sans ostentation, en évitant de sombrer
dans de gros investissements. Tout en exploitant au maximum un paysage propice à la
pratique du ski de fond, de la balade à pied ou
en raquettes. Et pourquoi pas sillonner les
crêtes en peaux de phoques. Solution idéale,
semble-t-il, pour une petite station des Mon-
tagnes neuchâteloises plantée entre 1130 et
1360 m d’altitude. En mélangeant harmonieusement le tout, on retrouvera le goût de la
simplicité. Pour faire des lieux une destination
hivernale idéale. Sans chichi ni opulence. En
offrant une ambiance un rien surannée faite de
décontraction. Sans nécessairement retomber
dans la nostalgie d’un proche passé qui voyait
La Vue-des-Alpes prise d’assaut par des skieurs
alpins, les meilleurs du Cirque blanc d’alors,
pour en découdre dans des slaloms parallèles.
Mythique ces rendez-vous!
Dommage, oui mais . . . Certes, d’aucuns regrettent logiquement et amèrement la disparition des téléskis de La Bosse de Tête-de-Ran et
de La Vue-des-Alpes. Qui, pour faire simple,
afin d’éviter une opération crève-cœur, ont été
victimes d’avatars genre panne de rénovation.
Dans le secteur restent les installations du CrêtMeuron et de La Corbatière-La Roche-auxCrocs. Mais inutile de s’appesantir sur le passé.
Puisque, note positive, en débordant sur Les
Bugnenets-Savagnières, le domaine skiable de
Didier Cuche faut-il le rappeler et Le Crêt-duPuy, au Pâquier, les fans de courbes en poudre
ne seront pas frustrés. A relever que, dès cette
saison, les trois enseignes du Val-de-Ruz font
cause commune pour les forfaits. Anecdote: un
des deux téléskis du Pâquier est annoncé
comme le plus long du Jura! Sans oublier le ski
en nocturne. Bonsoir les fondues . . . A dix minutes de voiture de l’hôtel de La Vue-des-Alpes,
QG idéal, ces pistes entretenues de belle manière sont à portée de spatules. Et il y en a pour
tous les styles et techniques. Du skieur lambda
aux tailleurs de virages effrénés, rien ne
manque. Avec, en prime, un zeste de freeride
pour les connaisseurs de la topographie. Il faut
aussi savoir que, là-haut, les Ecoles suisses des
sports de neige ont pignon sur pistes.
Retour à la latte étroite. Rapide coup de rétro.
Car, longtemps livrées au ski sauvage, combes
et pentes du secteur de La Vue-des-Alpes ont
été damées et balisées au début des années 60.
Paradoxalement, tout a commencé au pied de
La Bosse, à Tête-de-Ran. Là où un téléski anachronique donnait son caractère montagnard
à la région. Pour le plus grand bonheur des
cracks du coin! Néanmoins, c’est un facteur qui
a marqué les esprits. Lui qui distribuait le courrier à skis de fond dans les fermes isolées.
Précurseur, pionnier, à vous de choisir, Maurice Villemin a ouvert la trace de ce qui est devenu un vaste domaine qui déborde aujourd’hui
à l’est jusqu’aux Bugnenets, à l’ouest en direction de La Tourne et de la vallée de la Sagne.
Pas à dire, Romandie et Neuchâtel ski de fond
ont pérennisé de belle manière un modeste
héritage régional. A l’époque héroïque des
débuts, en effet, les tracés partaient de Tête-deRan pour rallier les Neigeux et La Vue-desAlpes. Soit une poignée de kilomètres à l’ombre
de pentes nord rarement en manque de neige.
L’engin d’alors, une motoluge ouvertes à tous
>
Au pays des sapins les skieurs de fond sont rois.
NOVEMBRE 2014 SNOWACTIVE
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Coucher de soleil à couper le souffle dans
la région des Neigeux.
les courants d’air qui tirait un traceur bricolé.
Chapeau. Le facteur des Hauts, patriarche plus
que nonagénaire, Maurice Villemin en a encore
froid aux oreilles.
Jouer la carte de l’évolution. Dans le doute,
lorsque l’offre se réduit comme peau de chagrin, il suffit d’une pensée positive, d’huile de
coude, d’un esprit rassembleur, pour concrétiser des envies. En refusant l’isolement, malgré
les déboires précités sur le plan des installations de remontées disparues, Antonio et Sandra Martinez ont travaillé d’importance pour
redorer le blason d’une région propice au dépaysement. Enthousiaste, depuis huit ans, le
couple joue avec bonheur la carte touristique
élargie. En ciblant les quatre saisons et surtout
la période hivernale. Effectuant un nécessaire
exercice de relecture d’un passé faste, le duo
est parti avec succès à la reconquête de passionnés qui avaient quelque peu déserté les lieux.
De plus en plus courtisé l’hôtel-restaurant privilégie la cuisine tradtionnelle. Néanmoins la
carte se veut perfectible. On est à l’écoute du
client. Lorsque le soleil baigne la terrasse, les
places se font rares! La table est bonne. On se
marie avec plaisir à La Vue dans un décor rustique. Alors que les séminaires se multiplient.
Sans oublier, en matinée, les arrêts cafés-croissants de cars bondés venus d’ailleurs. Ambiance! A défaut de jouer avec le feu on joue
avec la jovialité.
44
SNOWACTIVE NOVEMBRE 2014
Animation juvénile sur les pistes, que l’on doit au
P’tit Club du SC La Vue-des-Alpes.
Un héliport occasionnel près de l’hôtel,
c’est une réalité à La Vue!
Antonio Martinez, en compagnie de Gilbert
Facchinetti (à dr), le M. Foot neuchâtelois.
Sur le plan du logement, comme le temps est
passé par là, afin de valoriser le coin gîte, le
patron a provoqué des bouleversements bénéfiques à l’étage en rénovant 15 chambres labellisées «confort» et 15 autres «standard». Plus
un dortoir d’une dizaine de couchettes.
Expérience et savoir-faire. Formé dans la restauration depuis plus de trois lustres, Antonio
Martinez a suivi la filière de la profession. Tout
en obtenant également un papier de formateur. Alors qu’un label de qualité figure aussi en
bonne place sur son CV. Adepte d’un tourisme
doux, celui qui a également repris les rênes de
la cantine sise en face de l’hôtel, sur la vaste
place de stationnement, se contente de cultiver
des fondamentaux gagnants. Tout en tirant
profit des atouts de la région. Pour exemple,
l’hôtel possède un bus qui, en saison hivernale,
dépose à la demande les skieurs au départ des
téléskis des Bugnenets-Savagnières-Le Crêt du
Puy. Voire ailleurs. Une manière comme une
autre de faire contrepoids à une certaine stagnation. Avec 48 km de piste de ski de fond
(classique, skating) uniquement dans le secteur et 345 km a découvrir en élargissant la
palette, Romandie ski de fond soigne la manière. Lorsque Jean-Claude Chautems est aux
commandes, l’animation hivernale s’installe. Il
est encore à préciser qu’un Office du tourisme,
au nord de l’hôtel, fait le job et propose conseils
et moniteurs ski de fond à la demande.
Arrêt à Tête-de-Ran. A l’ouest du col de La Vuedes-Alpes, Tête-de-Ran a longtemps été un coin
de pays très couru. En hiver, les touristes affluaient de partout. La Bosse avait ses fans.
Mais là aussi, il a fallu déchanter. De destruction en mésentente, adieu hôtel réputé et téléski. Restent les pistes de fond au nord de La Clé
des Champs. Un hôtel resto qui a résisté à la
tempête. Où Christophe Challandes, qui règne
avec bonheur sur les lieux, se fait un plaisir
d’offrir chambres et dortoirs agréables. Dans le
style relais du silence, difficile de faire mieux.
Région majeure pour s’exprimer skis aux pieds,
la topographie offre tous les profils pour satisfaire les fondeurs exigeants. Comme la révolution monts et merveilles a échoué, les hôteliers
du coin cultivent avec succès des fondamenALDO-H. RUSTICHELLI
taux gagnants.
LA NEIGE S'AFFOLE!
Un succès incomparable sur les pistes.
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Stöckli fait la différence. Avec ses skis swiss made.
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NOVEMBRE 2014 SNOWACTIVE
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OBJECTIF SHOOTING À SAAS-FÉE
Saison importante, celle qui doit mener les
alpins aux Mondiaux de Vail ne déroge pas
à la tradition. Héritage de longue date,
skieuses et skieurs ont sacrifié une fois encore au rendez-vous dédié aux sponsors.
C’est donc fin septembre, que filles et garçons se sont retrouvés sur les hauts de SaasFée pour jouer de la spatule face aux objectifs.
Enchaînement. Les images, les retrouvailles
avec des photographes piliers de la Coupe du
monde, dont l’excellent Gérard Berthoud, les
sponsors, une neige de qualité et un soleil à
hurler Colorado nous voilà . . . Autant d’éléments qui se sont télescopés pendant ces journées particulières. De belles images mises en
1
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SNOWACTIVE NOVEMBER 2014
boîte en échanges verbaux décontractés, il s’est
avéré que les Helvètes n’étaient pas en panne
de moral. Certains ont parlé de plaies et de
bosses. Rappelant, en aparté, que le ski de
compète, sport engagé, n’est pas sans risques.
D’autres se sont déclarés satisfaits des entraînements estivaux dans l’hémisphère Sud. Ce
malgré des parties de cache-cache avec le
brouillard. Souriante, à son habitude, celle qui
a ciselé l’or de la descente olympique à Sotchi
espère beaucoup de la saison à venir. Sympa à
croquer, face à l’objectif, Dominique Gisin séduit toujours par sa simplicité. Par sa décontraction naturelle. Alors que Lara Gut, gagnante du globe de cristal en super-G étalait
une blondeur conquérante sur un glacier valaisan à la neige frisant la perfection. Toujours
cool, Fabienne Suter a passé par le mercato et
glissé chez Dynastar!
Au masculin, Didier Défago baladait une taille
mannequin. De celle à tenter de gros coups cet
hiver. Peut-être le dernier. Mais qui sait? Egal
à lui-même Carlo Janka a, comme d’habitude,
limité sa quête de médiatisation. Sandro Viletta, M. super-combiné olympique, n’a rien perdu de sa technique. Constat, bizarrement Patrick Küng, qui a réalisé une saison 2013–2014
canon, était en panne de sponsor «tête». Beat
Feuz, pour sa part, y allait de quelques courbes
en toute décontraction. Ici et là, les marques
ont changé de pieds.
Alors que, presque discrètement, une poignée
de jeunes synonymes de relève est apparue. A
l’exemple de Charlotte Chable, fille de Gustave,
ancien entraîneur fétiche de l’équipe suisse
féminine à une époque glorieuse. Pour sa part
Loïc Meillard, un jeune Neuchâtelois prometteur, dont la famille a émigré en Valais pour
jouer la carte du ski, ne manque pas de qualités.
Globalement, toutes et tous semblent parti
pour marquer la saison!
ALDO-H. RUSTICHELLI
Photos: Gérard Berthoud
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13
1 Des filles et des garçons prêts à jouer de la
spatule dès les premiers rendez-vous avec
les piquets.
2 Le cristal du super-G va encore donner plus
d’appétit à Lara Gut facile en courbe.
3 Charlotte Chable, tout sourire, ou encore
l’avenir en marche.
4 Carlo Janka est plutôt du genre, silence on
tourne!
5 Toujours cool, Fabienne Suter espère
beaucoup en son nouveau matériel.
6 Loïc Meillard, du talent et une jeune carrière
à construire.
7 Patrick Küng, qui s’est invité à la table des
grands, est à la recherche d’un sponsor de
tête.
8 Didier Défago s’est dit très satisfait de ses skis
version 2015.
9 Daniel Yule (à g.) et Lukas Aerni espèrent bien
toucher le gros lot cet hiver.
10 Beat Feuz ne se prend pas encore la tête.
Il sait avoir des atouts sous ses spatules.
11 Déf, une taille mannequin pour affronter la
saison en conquérant.
12 Vous avez dit championne olympique de
descente à Sotchi, pas de doute tout sourire
c’est Dominique Gisin.
13 Justin Murisier souhaite retrouver ses
sensations de slalomeur doué.
NOVEMBER 2014 SNOWACTIVE
47
4E DIDIER CUCHE GOLF CHARITY
LES CHÈQUES CHICS DU CHAMPION!
Celui que l’on peut sans autre qualifier de
meilleur descendeur de la dernière décennie a
aussi su imposer son style, discret mais efficace,
dans la course aux chèques. De ceux destinés à
donner un sérieux coup de pouce à de jeunes
skieurs voire à des enfants malmenés par la vie.
Naturellement, sans forcer son talent, le roi de
la Streif démontre qu’il est à même de gérer des
situations nouvelles. A l’exemple du Didier
Cuche Golf Charity. Quatrième du genre et
entré dans la tradition, ce dernier s’est déroulé
fin septembre aux Franches-Montagnes. Très
précisément aux Bois. Où un 18 trous attractif
se prête parfaitement à la mise sur green
de manifestations de ce genre. Où des flight
(équipe de 4 personnes) réunissant des sportifs
d’hiver voire des athlètes issus d’autres disciplines, font fonctionner le tiroir-caisse. Autre
source de revenus, une tombola digne de l’occasion.
UNE BELLE AFFICHE
Evidemment, à son habitude, Didier Cuche
avait réuni une brochette d’amis et de connaissances aux noms évocateurs. Dont l’ancien
conseiller fédéral Adolf Ogi, venu en ami actif
évidemment! Personnage exceptionnel, à plus
d’un titre, celui qui a dirigé avec bonheur la
Fédération suisse de ski d’alors ne rechigne pas
à payer de sa personne pour soutenir de bonnes
causes. Enthousiasme en bandoulière, Dölfi a
érigé la communication au rang de dogme.
D’autre part, dans le cadre des flight, au féminin, les invités ont eu le privilège de partager
le green avec Michelle Gisin, une redoutable
compétitrice passionnée de golf et la jeune retraitée Fränzi Aufdenblatten. Au masculin,
présence relevée avec Didier Défago, Beat
Feuz, Paul Accola, Bruno Kernen, Urs Lehmann, président de Swiss-Ski. Alors que l’athlète Dave Dollé, américain d’origine qui a pignon sur rue à Zurich, détenteur du record de
Suisse du 100 m jusqu’en juillet 2013, est selon
des connaisseurs très à l’aise un club en main.
Il serait malséant, bien sûr, d’oublier le maître
de cérémonie Didier Cuche. Lui qui drive
presque comme un pro ne cachait pas sa satisfaction face aux 84 participants.
EN TOUTE DÉCONTRACTION
Apéritif du terroir et spécialités régionales ont
agacé les papilles avant de passer à table au
Club House des Bois. Planté dans un endroit
bucolique. Entre la poire et le fromage, ambiance festive et choc visuel lors de l’annonce
de la recette de la journée. 60 000 francs, une
somme teintée de générosité dédiée aux
skieurs du CRP et à l’Association Porte-Bon-
48
SNOWACTIVE NOVEMBRE 2014
heur que l’on doit à André Marty. Un homme
d’exception, artiste créateur de casques inédits, dont ceux de Didier Cuche entre autres.
Cet homme au cœur grand comme ça s’est dit
très touché par ce chèque. Et de préciser: «Voilà maintenant plus de vingt ans que j’ai fait la
connaissance de Didier Cuche et quinze années
qu’il soutient l’Association Porte-Bonheur au
titre de parrain. Merci Didier pour ton soutien
et ta fidélité à notre cause.»
UNE PRÉSIDENTE HEUREUSE
Présidente toute neuve du CRP et du Giron jurassien de sports de neige, Valérie Gianoli a
tenu à remercier ceux qui soutiennent le Didier
Golf Charity dont le CRP est un des bénéficiaires. Relevant le soutien indéfectible apporté par Didier aux jeunes de la région. Et aux
intervenants des sports de neige de l’Arc jurassien. Alors que le concept du CRP, initié en
2008 par Jérôme Ducommun, porte ses fruits…
Et qu’un premier skieur, Cédric Gasser, a pu
intégrer le Centre national de Brigue ce printemps. Logiquement, en grand ordonnateur,
Didier Cuche s’est invité à la table des remerciements pour rompre une lance en faveur des
sponsors, des partenaires. Citant les participants, les flight guides et de tous ceux, jeunes
et moins jeunes, qui ont œuvré à la réussite de
la journée sous le soleil franc-montagnard.
ALDO-H. RUSTICHELLI
1 Les flight guides prêts au départ: (debout de
g à dr) Urs Lehmann, président de Swiss-Ski,
Paul Accola, Dave Dollé, Beat Feuz, didier
Défago, Adolf Ogi. Accroupi: Bruno Kernen,
Michelle Gisin, Didier Cuche et Sheila Gut Lee,
golfeuse.
2 Michelle Gisin et Didier Cuche, un duo redoutable sur le green.
3 Urs Lehmann n’a pas boudé son plaisir en prenant la pose avec des espoirs du ski régional,
soit Marie Knuchel, Léa Kaufmann et Mathieu
et Pauline Schindelholz (de g. à dr).
4 Du style et de la technique, Didier Cuche
pratique le golf avec simplicité et sourire.
Mais un club en main, 18 trous ne sont pas
pour l’effrayer.
5 Que du bonheur pour sept jeunes athlètes du
CRP-ski alpin du GJ, entourés qu’ils sont par
les flight guides de la journée et des représentants de Porte-Bonheur et des responsables
de l’Association, dont la nouvelle présidente
Valérie Gianoli (debout 3e depuis la droite).
Alors qu’André Marty est partiellement caché
par Didier Cuche!
Photos: ldd/organisation
Magicien des pistes, Didier Cuche l’est aussi dans le domaine des chiffres. Club de golf
en guise de baguette magique, le champion
des Bugnenets démontre qu’il n’a rien perdu de son pouvoir de séduction. La preuve
par 60 000 francs, somme des plus honorables récoltée dans le cadre du 4e Didier
Cuche Golf Charity aux Bois. A diviser par
deux, puisque l’argent ira de moitié au
Centre régional de performance (CRP) GJ
et à l’Association Porte-Bonheur qui vient
en aide aux orphelins depuis un quart de
siècle.
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5
4
NOVEMBRE 2014 SNOWACTIVE
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SCHÖFFEL:
Le Swiss Snow Happening, organisé chaque année dans
une station de ski différente, a fait escale dans le Lötschental en 2014. Quelques chiffres en disent long sur la portée
de l’événement: les 1500 habitants de la vallée ont accueilli environ 1500 hôtes à cette occasion, dont près de 2000
professeurs de sports de neige. L’engouement que connaît
la région pour les sports de neige n’est un secret pour personne et les 500 bénévoles ont tout fait pour transformer
la manifestation en un moment inoubliable.
50
SNOWACTIVE NOVEMBRE 2014 PROMOTION
La marque Schöffel s’investit aussi pleinement au moment d’accompagner les écoles de
ski qu’elle équipe. En tant qu›entreprise familiale de tradition, Schöffel mise sur des produits de qualité, un service irréprochable, une
collaboration efficace et une grande proximité
avec ses clients. Pour savoir si ce credo correspond à la réalité, il suffit de lire les déclarations
fournies par des directeurs d’écoles de ski en
provenance de Bettmeralp, Grindelwald et
Lenzerheide, trois stations dont la renommée
va bien au-delà des frontières suisses.
«Qualité irréprochable»: c’est ce qu’ont déclaré
spontanément les trois directeurs lors de l’interview. «Quand je regarde autour de moi et
que je compare la qualité de nos tenues avec
celle d’autres marques, je suis heureux que
nous ayons opté pour Schöffel», affirme par
exemple Dominick Büchler, de l’école de ski de
Lenzerheide. «La qualité est incomparable! Les
vêtements sont fonctionnels et leur imperméabilité est maintenue jusqu’à la fin de la saison»,
déclare de son côté Christoph Estermann, directeur de l’école de ski de Grindelwald. Cette
dernière qualité ne va pas forcément de soi:
d’autres tenues de ski font en effet déjà pâle
figure après seulement 50 jours d’utilisation
intensive. La qualité proposée par Schöffel permet par contre de profiter des mêmes vêtements durant deux à trois hivers. «Ces tenues
sont un petit peu plus chères en comparaison à
d’autres», constate encore Dominick Büchler,
«mais cette différence est aussi rapidement
compensée par le service offert! Pouvoir
contacter une personne de référence en cas de
problème revêt une immense importance pour
une école de ski.» Reto Stucky, qui dirige son
école de ski à Bettmeralp, confirme: «J’apprécie l’efficacité du service proposé par Schöffel,
avec tout ce qui va avec, de la commande, en
1
passant par la livraison et jusqu›au service
après-vente, lorsqu›il faut par exemple retourner une pièce pour réparation. L’ensemble du
suivi fonctionne à la perfection.»
Les professeurs de ski ne sont cependant pas les
seuls à être séduits par les tenues Schöffel.
L’«uniforme» rencontre aussi un grand succès
auprès des hôtes et ceux-ci demandent souvent
où il est possible d›acheter des vêtements de la
marque. «La veste Ventloft en noir a particulièrement attiré l’attention cette année. Elle a
beaucoup plu à nos clients et ceux-ci ont souvent exprimé le vœu d’en acquérir une», déclare encore Dominick Büchler.
LE SLOGAN «ICH BIN RAUS» NE LAISSE PAS
INDIFFÉRENT
Avec son slogan «Ich bin raus» («Je suis sortie»
en français), Schöffel a lancé durant l’automne/hiver 2012 une campagne qui s’éloigne
de la performance à l’état pur pour se rapprocher du plaisir et de la découverte. «L’image de
la marque a été rajeunie avec cette campagne
et les collections sont aussi plus fraîches et
tendance. Ce développement de Schöffel est
perçu de façon très positive!», constate Reto
Stucky. Le slogan est fréquemment entendu à
Lenzerheide en particulier. «Il montre simplement qu›il existe aussi d’autres choses importantes à côté du travail», estime le membre de
l’école de ski grisonne. La marque jouit d’une
bonne popularité et se fait présente par la publicité qui tourne autour du slogan.
LA GESTION DURABLE VUE D’UN AUTRE ANGLE
La gestion durable est un thème qui revêt une
grande importance chez Schöffel. «La question
qui revient le plus souvent dans ce domaine est
celle concernant le lieu de production. Pour
nous, il est très agréable de pouvoir dire que les
2
vêtements que nous utilisons sont fabriqués en
Europe», se réjouit Reto Stucky.
La société est partenaire depuis début 2014 du
système bluesign®, basé en Suisse, qui constitue la norme textile la plus stricte à l›échelle
mondiale en matière de protection de l‘environnement, des utilisateurs et des ouvriers. La
production renonce depuis quelque temps à la
mise en œuvre du traitement C8 DWR et fait
uniquement appel au traitement C6, bien
mieux toléré par l’environnement. Le projet
d’entre-aide mené par l’école de ski de Lenzerheide montre que la gestion durable a aussi
son importance chez les professeurs de ski.
«Nous avons envoyé l’année passée nos ‘vieux
uniformes’ en Moldavie et en Afghanistan. Ils
ne connaissent pas ce genre de vêtements làbas et ont été très heureux de les recevoir. Nous
ne voulons pas simplement les jeter et répondons donc volontiers à de telles demandes»,
explique avec enthousiasme Dominick Büchler
en parlant de cette action.
«Nous sommes très satisfaits de nos tenues»,
résume de façon simple et directe Reto Stucky.
La possibilité de créer une propre veste de
professeurs de ski à partir d’une certaine quantité commandée est un avantage auquel l’école
de ski de Bettmeralp n’a en aucun cas voulu
renoncer. «Cette offre est absolument unique!»,
affirme Reto Stucky. Un des objectifs du Valaisan est de convaincre des écoles de ski plus
petites et voisines de la sienne, une mission
qu’il poursuit avec une bonne dose de confiance.
Son travail est facilité avec Schöffel, qui se
distingue par des produits de qualité et un
service compétent, des valeurs que les autres
écoles savent aussi apprécier.
INTERVIEW: PIRMIN OKLE - 360 BRANDCONNECTION
3
Photos: Erich Schnyder
4
1 Christoph Estermann –
SS Grindelwald.
2 Primin Oklé en conversation avec
Dominick Büchler.
3 Primin Oklé avec Reto Stucky.
4 Dominick Büchler, Martina
Rocco, Reto Stucky,
Christoph Estermann,
Pirmin et Anita Oklé, Peter Jud.
PROMOTION NOVEMBRE 2014 SNOWACTIVE
51
L‘OFFRE AUX LECTEURS DE SNOWACTIVE
LAPONIE
Au cœur d’un paysage hivernal de toute beauté, grâce à des excursions attrayantes en pleine nature, des soirées «cosy» devant la
cheminée ou lors de séances de sauna se concluant par un saut
dans un trou d’eau glacée, vous passerez des journées pleines de
variété dans le Grand Nord finlandais, que ce soit dans un hôtel
sympathique, une maison en rondins ou durant une semaine
active passionnante.
NOTRE CONSEIL:
MAISON EN RONDINS À LEVI***
À Levi, localité animée où s’est déroulée la
Coupe du Monde, vos journées seront amusantes, car les loisirs ne manquent pas! Pistes
de ski, petites boutiques invitant au lèche-vitrines, randonnées en raquettes de neige, safaris à motoneige ou avec les huskies, pêche au
trou sous la glace, sauna ou après-ski convivial
dans un bar ou une hutte, tout est possible.
Levi, l’une des stations de sports d’hiver les plus
connues de Finlande, réunit de manière fort
attrayante la nature sauvage de la Laponie et
l’ambiance jet-set. Avec 45 pistes de ski dont 15
éclairées, Levi est très appréciée des skieurs et
amateurs de snowboard d’ici ou d’ailleurs. En
outre, le fabuleux réseau de ski de fond dont
les tracés préparés s’étendent sur 230 km, est
une promesse de bonheur à l’état pur pour tous
les fondeurs. Enfin de nombreux petits cafés le
long des pistes invitent à y faire une courte
pause.
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SNOWACTIVE NOVEMBER 2014 PROMOTION
1 SEMAINE À P. DE 1178.- PAR PERSONNE,
MAISON DE VACANCES INCLUS VOL
ET TRANSFERT ET 1 FORFAIT PETIT DÉJEUNER
À L’ARRIVÉE POUR 2 PERSONNES.
P. EX. LE 17.1.15
DATES: 3.1.15 – 28.2.15, LE SAMED
LOGEMENT:
Maison de vacances confortables au cœur de la
superbe nature de la Laponie finlandaise!
À env. 1–3,5 km de la célèbre station de sports
d’hiver de Levi dans une région boisée avec
bons accès aux pistes de ski de fond et sentiers
hivernaux de randonnée. Nombreux commerces, restaurants, bars et remontées mécaniques au centre de Levi, où sont proposées
diverses autres activités.
La maison de vacances offre avec ses 65 m2 de
la place pour maximum 2 adultes et 1 enfant.
Elle abrite une galerie pour dormir, un confortable salon/salle à manger avec cheminée, une
cuisine bien équipée et une salle de bain avec
sauna et WC. En outre, la maison possède TV,
lecteur de CD et une armoire-séchoir.
REMARQUE:
Possibilité de louer les équipements sportifs à
Levi.
Plus d’info:
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Ligne de réservation gratuite: 0800 88 88 15
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Chez Atomic, chaque skieuse et skieur doit
pouvoir trouver chaussure parfaite à son
pied. C’est pourquoi Atomic a développé le
modèle Hawk – la chaussure de ski la plus
prisée au monde dotée du fit intermédiaire. La nouvelle Hawk 2.0 renferme de
nombreuses nouveautés.
Lors du développement du modèle Hawk,
le but suprême d’Atomic était d’offrir au skieur
All Mountain une chaussure de ski au confort
maximal tout en garantissant un chaussant
parfait. Grâce au légendaire fit intermédiaire,
cette chaussure de ski permet un chaussant
près du pied immédiat. Le modèle Hawk 2.0 a
été doté de nombreuses innovations:
DYNASHAPE – POUR UN FIT IMMÉDIAT
Dynashape est une mousse révolutionnaire qui
s’adapte instantanément à la forme du pied et
offre un fit qui dure extrêmement longtemps
pour plus de confort.
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l’équilibre, les sensations sous le pied et le
contrôle. Skier avec moins d’effort et en ménageant les articulations!
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Des Walk-Pads intégrés à la semelle facilitent
la marche et offrent un maintien sûr lors de
terrain glissant.
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Personne n’aime avoir froid aux pieds sur les
pistes. C’est pourquoi le nouveau chausson
intérieur particulièrement léger de la Hawk 2.0
a été doté de l’isolation 3M™ Thinsulate™.
C’est le matériau isolant le plus connu au monde. Il permet de garder les pieds bien au chaud
même par temps extrêmement froid et humide.
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Un pas de plus dans le domaine du fitting. Le
Memory Fit personnalise entièrement la coque, le collier et le chausson à ton pied.
SOLE-FLEX – CONTRÔLE PARFAIT
La nouvelle zone de flex de la Hawk assure une
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54
SNOWACTIVE
NOVEMBRE 2014
Potos: màd.
BLESSURES AU GENOU
Entendez-vous déjà le son du crissement de
la neige fraîche sous vous chaussures de ski ? Si
oui, c’est le dernier moment pour vous décider
à vous préparer à la saison de ski imminente,
afin surtout de la passer sans blessures. Les accidents de ski nécessitent souvent de longues
périodes de rééducation, il est judicieux d’intégrer des mesures de prévention dans la préparation. Ces dernières années, nous avons présenté dans ces pages des recommandations
d’entraînement spécifiques au ski pour la période automnale. Ces conseils restent valables,
et nous vous invitons à poursuivre l’amélioration de votre force, de votre mobilité et de votre
fitness en général cette année également.
NOUVEAU: SPARTANOVA INJURY SCREENINGS
Dans l’exemple, la protection contre les blessures de l’individu se monte à 77%. Globalement,
cette valeur se situe encore dans la zone «suffisante», mais de façon plus précise, la jambe
gauche est significativement plus faible et instable lors des tests fonctionnels. Il est donc judicieux de renforcer la force musculaire de cette
jambe, et d’améliorer aussi la stabilisation du
tronc à l’aide de 2 exercices que nous décrivons
comme exemple.
Exercice 1
Le premier exercice sert à l’amélioration de la
stabilisation et de la force des jambes. Il est
procédé à des sauts latéraux sur une jambe. Une
tierce personne lance une balle à celui qui effectue l’exercice pendant l’exécution de celui-ci. Le
candidat attrape la balle et la renvoye. Le point
important de cet exercice est de maintenir un axe
de jambe correct (cheville-genou-hanche). En
rapport avec le ski, le maintien d’un axe de jambe
correct influence positivement le transfert des
forces sur le ski. En particulier, les grosses
forces de cisaillement agissant sur le genou
peuvent être réduite.
Exercice 2
Le second exercice concerne essentiellement la
stabilisation du tronc et le renforcement des
abducteurs. La stabilisation du tronc est un facteur important dans le ski afin de pouvoir résister
aux importantes forces centrifuges lors de
virages rapides.
La médecine du sport et en général les sciences
du sport sont des domaines très innovants où
des nouvelles connaissances et des nouvelles
technologies sont constamment générées. A
notre avis, l’établissement du concept «SpartaNova Injury Screenings» représente clairement
un de ces progrès. Grâce à lui, nous sommes en
possession de tests spécifiques et basés sur
l’évidence et ainsi en mesure d’évaluer le risque
individuel de blessures dues à la pratique du
sport. Conséquemment, il est possible d’établir
pour chaque sportif un plan d’entraînement
personnel, et de créer ainsi les conditions pour
une activité sportive dénuée de blessures.
Le screening SpartaNova est généralement effectué par un physiothérapeute ou un scientifique du sport et dure entre 30 et 90 minutes.
Dans cette évaluation, l’athlète doit réaliser des
exercices du domaine de la force, de la mobilité et certains tests fonctionnels. Chaque test
est composé de critères de jugement qui
tiennent compte de la rapidité d’exécution, de
la force maximale et de la qualité d’exécution
des exercices. Un tel screening spécialement
appliqué au ski dure environ 60 minutes et livre
un niveau de protection individuel contre les
blessures du genou.
lières du ski. Ceci peut être réalisé par différents exercices de renforcement et de réaction
spécifiques.
MESURES NOMBREUSES
Dans le screening SpartaNova spécifique au
ski, on mesure la mobilité de la hanche en rotation interne et en rotation externe, ainsi que la
flexibilité du muscle antérieur de la cuisse
(quadriceps). Pour ce qui est de la force, on
mesure les muscles postérieurs et antérieurs de
la cuisse. En plus, on évalue la force en rotation
externe de la hanche et celle concernant l’abduction. Lors des tests fonctionnels, on test la
force-endurance et la stabilité de la musculature du tronc, ainsi que la force explosive et la
coordination des mouvements de la jambe.
Les résultats des différents exercices sont intégrés dans l’évaluation globale permettant de
déterminer la protection contre les blessures
de l’individu. Si un déficit quelconque apparait,
un signal de précaution est activé.
DÉFINIR LES EXERCICES CORRECTIFS
A la suite de cette évaluation, des exercices
correctifs des domaines déficitaires sont déterminés. Par l’intermédiaire de différents exercices de renforcement musculaire et d’amélioration de la mobilité, on cherche à améliorer le
degré de protection contre les blessures. En
général, de tels programmes d’entraînement
durent entre 8 et 12 semaines à raison de 3 x
30 minutes de préparation par semaine. C’est
à ce prix que des progrès mesurables peuvent
être constatés.
Il va de soi que cette protection contre les blessures peut aussi être appliquée dans d’autres
disciplines sportives, en fonction des charges
engendrées. Pour un joueur de football, il sera
utile de déterminer les facteurs de risque pour
les entorses de cheville, les lésions musculaires
des cuisses et les lésions de la région inguinale.
Il s’agit là des blessures les plus fréquemment
rencontrées dans ce sport.
DR. ANDREAS GÖSELE, DR. MICHAEL MÜLLER
LES BLESSURES DU GENOU
SONT PARTICULIÈREMENT FRÉQUENTES
Avec 45% de toutes les blessures dues au ski, le
genou est l’articulation la plus souvent touchée
du corps humain. Dans 60% des cas, c’est le
ligament latéral interne (Ligamentum collaterale mediale) qui est blessé, ce qui engendre
souvent de longues pauses. Ces blessures du
côté interne de l’articulation surviennent surtout lorsque l’articulation est fléchie et qu’une
rotation de la cuisse vient s’ajouter. Par la fixation du pied dans la chaussure et de celle-ci sur
le ski, la jambe ne peut pas accompagner ce
mouvement. C’est cette torsion de la cuisse sur
la jambe qui provoque la lésion du ligament.
Ceci est une bonne raison pour soigneusement
préparer le genou aux sollicitations particu-
www.crossklinik.ch
Dr Andreas Gösele
médecin responsable
Swiss Olympic
Medical Center
crossclinik Bâle
Dr Michael Müller
Scientifique
du sport dipl.
crossclinik Bâle
NOVEMBRE 2014 SNOWACTIVE
55
TOUJOURS À JOUR
CHEMISE EDELWEISS
SUISSE ORIGINALE
Avec col, manches longues,
entièrement boutonnée.
Tailles: XS–5XL
CHF 79.80
Art. 0553
Coloris:
BLOUSE EDELWEISS POUR FEMMES
Avec boutons Edelweiss,
manches courtes,
Coloris:
boutonnage sous pattes
Tailles: XS–3XL
CHF 97.90
Art. 0556
VESTE SOFTSHELL «EXPLORER»
de SwissBull.
Veste légère à respiration active, entièrement
étanche au vent et fortement déperlante.
Col haut avec protège-menton.
Coupe sportive et fines broderies décoratives.
Coloris: noir
Tailles: S, M, L, XL, XXL et XXXL
CHF 169.90
Art. 0374
CHEMISE EDELWEISS
SUISSE ORIGINALE
Sans col, manches longues,
½ fermée
Tailles: XS–5XL
CHF 79.80
Art. 0555
Coloris:
HOOD À CAPUCHE «EDELWEISS»
Hood à capuche avec doublure en fourrure
tissée, deux poches aux côtés, fermeture
à glissière. 100% coton et doublure 100% PES
Oeko-Tex 100
Coloris: noir
Tailles: M–XXXL
CHF 99.90
Art. 0791
CHEMISE EDELWEISS
SUISSE ORIGINALE
Sans col, manches courtes,
½ fermée
Tailles: XS– 5XL
CHF 74.90
Art. 0554
Coloris:
VESTE SOFTSHELL CLUB
de SwissBull.
Même modèle que la veste «EXPLORER»
mais sans broderies.
Coloris: noir
Tailles: S, M, L, XL, XXL et XXXL
CHF 149.90
Art. 0415
SUISSE POLAIRE AVEC BOUCHON
DE VENT de SwissBull.
Trendy veste polaire avec une croix suisse
dans une très grande qualité antiboulochage. Unisex , avec de la broderie
à la mode et deux poches extérieures
avec fermeture à glissière.
Coloris: rouge
Tailles: XS, S, M, L, XL et XXL
CHF 75.90
Art. 0375
MAILLOT HOOD AVEC CAPUCE «MOVE»
de SwissBull.
100% coton, Maillot de forme classique en
qualité super soft et avec fentes latérales.
Coloris: blue-marron
Tailles: S, M, L, XL et XXL
CHF 89.90
Art. 0549
MAILLOT DE RUGBY SWITZERLAND de SwissBull.
Manches longues. 100% coton. Maillot de forme sportive
avec boutonnière et manchettes élastiques indéformables.
Coupe droite avec fentes latérales.
Coloris: noir, rouge et coquille d’oeuf
Tailles: S, M, L, XL et XXL
CHF 99.–
Art. 0480
HOOD-JACKE «1291»
de SwissBull.
Look sportif avec broderies de haute qualité.
Intérieur de capuche avec Micro Dryfit.
Qualité extra douce.
Coloris: noir et gris
Tailles: S, M, L, XL und XXL
CHF 99.90
Art. 0547
TALON DE COMMAND E
JE C OMMANDE, AVE C D RO IT D E RE TO U R D A N S L ES D EU X S EMAI N ES
Nombre d’unités N° d‘art
Couleur
Taille
Désignation
Forfait pour frais d’envoi CHF 7.95 par commande
Nom
Prénom
Rue
NPA/localité
Téléphone
Mail
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Prix par unité
L’EX CRACK DU SKI FRANCO CAVEGN
DEVENU ENTREPRENEUR
RÊVES DE POUDREUSE
au potentiel d’addiction
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SNOWACTIVE NOVEMBRE 2014
Lorsque l’on a dévalé les pistes les plus difficiles à 150 km/h durant des années, l’on
reste un caractère à part durant toute sa vie – toujours à la recherche de ce qui est
hors du commun, extraordinaire. Cette tendance à l’exceptionnel, Franco «Franky»
Cavegn en a fait son métier et propose, à travers son entreprise «fce», des sensations
fortes exclusives au potentiel d’addiction.
LA SÉCURITÉ AVANT TOUT
Par conséquent, c’est avec la plus grande minutie qu’il prépare ses événements jusque dans les
moindres détails et avec un énorme engagement qui rappelle l’ancien compétiteur.
Lorsque l’an passé, l’héliski dans le Caucase à
proximité de la capitale de la Géorgie Tiflis, sa
dernière «perle», a dû être annulé, il s’est quand
même rendu en Géorgie – tout seul.
«A l’instar de l’été pourri que nous avons connu
cette année chez nous, il n’y a pas eu vraiment
d’hiver dans le Caucase l’an passé. Il n’est tombé que peu de neige. De ce fait j’ai dû dire aux
clients de rester chez eux et j’y suis allé tout
seul, histoire de repérer encore mieux les lieux.
Conclusion: cette destination répond aux plus
hautes exigences, une vraie trouvaille. Tout
comme l’Islande d’ailleurs qui offre des paysages époustouflants. Lors de sa reconnaissance sur le terrain, il a revu tous les aspects de
l’organisation. Pas question d’hélicoptères vétustes récupérés d’un quelconque stock de
l’armée russe. Il s’agit d’appareils ultramodernes de la compagnie autrichienne Wucher
avec des pilotes chevronnés qui possèdent une
grande expérience des vols dans des conditions
de neige. Pour Cavegn, la sécurité passe avant
tout.
Au Canada, ce sont des hélicoptères de type
Ecureuil-B2 ou B4 qui offrent la place à cinq
personnes. La maxime de Cavegn, ce sont des
petits groupes permettant le meilleur accompagnement possible. Lui-même est presque
toujours présent. Mais lorsque cela n’est pas
possible, il peut aussi compter sur une équipe
d’experts, presque tous d’anciens collègues
compétiteurs. Parmi son équipe d’experts on
retrouve entre autres Silvano Beltrametti, Jürg
Grünenfelder, Ambrosi Hoffmann ou Dani
Mahrer.
JOURNÉE «GET TOGETHER» – UN SUCCÈS
Franco Cavegn ne s’envole pas non plus du jour
au lendemain avec ses groupes pour le Canada,
la Géorgie ou l’Islande, mais invite d’abord les
participants à la journée «get together» dans les
Grisons. «Il s’agit en premier lieu d’apprendre
à se connaitre mais aussi d’évaluer le niveau de
performance des participantes et participants.
Ainsi il est possible de former des groupes homogènes où règnera la bonne humeur», précise
Cavegn. Ce «supplément», qu’il est le seul à
Informations et inscription
www.francocavegn.ch
ou [email protected]
Téléphone 079 231 31 32
NOVEMBRE 2014 SNOWACTIVE
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Photos: Ldd.
«fce» n’a vraiment rien à voir avec un club
de foot. C’est l’abréviation pour FrancoCavegnEvent (www.francocavegn.ch), un magasin
d’exclusivités en ligne qui éveille des rêves – et
qui les met en pratique. Des choses dont l’on
rêve peut être la moitié de sa vie et – une fois
faites – que l’on n’oublie plus pour le restant de
sa vie. La recette du succès selon Franco Cavegn: «Je propose exclusivement ce que j’aime
moi-même.» Le résultat: des centaines de
clients satisfaits. Un extrait du livre d’hôtes en
est la preuve: «Une expérience fantastique, je
ne peux que conseiller chaleureusement tes
événements à d’autres.» Autre exemple: «Tes
conseils et ta façon d’être en tant que professeur de ski sont impayables.» Ou encore: «Tu as
rallumé en moi la passion pour le ski. Je me
réjouis de participer à d’autres événements.»
En raison de ces compliments, Franco Caveg a
rayé l’expression «aventure unique» de son vocabulaire. Il préfère dire «inoubliable»: «On ne
peut pas dire ‹aventure unique› car la plupart des
clients ont tellement de plaisir qu’ils reviennent.
Du coup ce n’est plus unique, mais toujours
fascinant, pour moi également.» La publicité du
bouche à oreille est son meilleur atout.
offrir, est très apprécié et lui permet si nécessaire de procéder à des ajustements. «Il est
alors possible, en fonction du niveau, de
conseiller au client un groupe adapté, voire la
période idéale pour une semaine d’héliski. Au
Canada, les mois de janvier ou d’avril offrent
des conditions totalement différentes.»
Toutes ces offres se situent dans le secteur haut
de gamme. Mais Cavegn propose également
des week-ends de carving avantageux en décembre où le plaisir n’est pas moindre. Ils ont
lieu à Saint-Moritz, ou à Lenzerheide avec Sil-
vano Beltrametti comme partenaire, son ancien camarade de chambre en Coupe du
monde. Ces événements ont rencontré un écho
très positif.
Cavegn, originaire de Vella mais qui habite
depuis longtemps à Maienfeld dans la Seigneurie grisonne se doit de proposer également
d’excellents crus du terroir dans un emballage
exclusif en bois sur son site. Cavegn s’appuie
sur la citation d’Oscar Wilde: «L’ordinaire
donne au monde sa substance, l’extraordinaire
lui donne sa valeur.»
«Je propose exclusivement
ce que j’aime moi-même».
Le résultat: des centaines
de clients satisfaits.
QUATRE QUESTIONS À FRANCO CAVEGN:
«L’EXCLUSIVITÉ – MAIS SANS SNOBISME»
Franco Cavegn, quelle philosophie poursuivez-vous en tant qu’entrepreneur?
«Je cherche à proposer ce qu’on ne trouve vraiment pas au coin de la rue – l’exclusivité. Je suis
présent pratiquement à chaque événement.
Ainsi je suis proche de mes clients et peux deviner leurs attentes. Je ne propose pas un service
quelconque, mais une aventure hors du commun qui restera gravée dans les mémoires.»
Alors on ne vous voit plus qu’en costardcravate?
(rit) «Pas vraiment. La majorité de mon offre se
rapporte au sport. Et là, je porte forcément les
chaussures de ski et j’oublie la cravate. Mais si
les circonstances l’exigent, je m’habille en
conséquence, cela ne me dérange pas du tout.
Dans notre environnement, il règne une atmosphère décontractée où l’on se tutoie facilement. Et le snobisme n’a pas sa place.»
Quel est votre groupe cible?
«C’est plutôt mixte. Parmi mes clients je compte
beaucoup d’entrepreneurs, mais aussi des privés, des employés, bref «monsieur tout-lemonde». Il y a aussi des personnes entre 40 et
50 ans qui veulent s’offrir une aventure particulière dans leur vie – par exemple le héliski.
C’est pourquoi nous insistons sur l’importance
du conseil et de l’encadrement afin de pouvoir
amener les gens au bon endroit au bon moment
– le contraire serait du gâchis.»
Comment concoctez-vous votre offre?
«En fait, je ne propose que ce qui me plait. En
général cela me réussit assez bien car j’arrive à
anticiper les attentes des clients. Les réactions
positives nous prouvent que nous sommes dans
le juste et la publicité du bouche à oreille est la
meilleure preuve de reconnaissance.
IMPRESSUM: Snowactive Novembre 2014, organe officiel de Swiss Ski; 47e année; paraît 6 fois par an; ISSN 1661-7185; Editeur, imprimeur et rédaction Strike Media Schweiz AG, Gösgerstrasse 15, 5012 Schönenwerd, Téléphone 062 858 28 20, Téléfax 062 858 28 29; Directeur d’édition Wolfgang Burkhardt; Rédaction Joseph Weibel ([email protected]), Aldo-H. Rustichelli ([email protected]); Rédaction de photo Erik Vogelsang; Annonces Prosell AG, Schönenwerd, Rebekka Theiler ([email protected]), Wolfgang Burkhardt (w.burkhardt@prosell.
ch); Collaborateurs permanents Christian Andiel, Richard Hegglin, Kurt Henauer; Traductions Thierry Wittwer; Responsabilité design et production Brandl & Schärer AG, Olten, Röbi
Brandl, Kurt Schärer; Service abonnements Prosell AG, Schönenwerd, [email protected] Téléphone 062 858 28 28; Prix d’abonnement CHF 49.– pour un an, CHF 89.– pour 2 ans (TVA comprise); Copyright Strike Media Schweiz AG, Gösgerstrasse 15, 5012 Schönenwerd; Reproduction autorisée uniquement avec l’accord formel de la rédaction; www.snowactive.ch, feedback@
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Swiss Ski: Rédaction Stefan Hofmänner ([email protected]), Diana Fäh ([email protected]); ; Collaborateurs permanents Christian Stahl, Petra Kropf, Anita Suter,
Christian Manzoni, Nadine Hess, David Hürzeler, Fridolin Luchsinger; Changement d’adresse ancienne et nouvelle adresse à Swiss Ski, Case postale, 3074 Muri, Télephone 031 950 61 11,
Téléfax 031 950 61 12
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SNOWACTIVE NOVEMBRE 2014
FSSI |
RIVISTA
Supplemento per soci e lettori
di lingua italiana | Novembre 2014
DELLA FEDERAZIONE SCI SVIZZERA ITALIANA
DUE NUOVI VOLTI DIETRO
LE QUINTE DELLA FEDERSCI
DELLA SVIZZERA ITALIANA.
Due nuovi allenatori alla guida
degli atleti dello sci di fondo:
Rosalba Vassalli-Rossi e Marzio
Bianchi. Finalmente il settore dello
sci di fondo è al completo! Li abbiamo
incontrati per conoscerli meglio.
SWISS-SKI: Dove sei cresciuta?
ROSALBA VASSALLI-ROSSI: Sono cresciuta
a Giubiasco.
Qual è il tuo motto? Vuoi spiegarcelo?
«Un vincente trova sempre una strada,
un perdente trova sempre una scusa» di Lao
Tzu.
Nella vita e nello sport ci si troverà sempre di
fronte a dei momenti difficili, ma vanno affrontati dando sempre il massimo senza cercare né scorciatoie né scuse. Un vincente
troverà il modo di arrivare dove vuole anche
se la strada da percorrere sarà in salita.
Come ti sei avvicinata allo sci?
Grazie a mio padre che mi ha trasmesso questa sua passione. Con i racconti delle sue
maratone engadinesi mi ha affascinato a tal
punto che sin da piccola ho pensato che un
giorno avrei partecipato anch’io una di queste
gare.
Hai un passato da atleta? A che livello hai
gareggiato?
Sì, ho un passato da atleta ma anche un presente e spero di avere anche un futuro!
Ho iniziato a fare competizioni di atletica
all’età di sei anni e di sci di fondo a dodici anni.
Tuttora gareggio a livello agonistico sia regionale che nazionale nel mondo dell’atletica
(dagli 800 metri ai 5000 metri) e nel podismo
dai 10 chilometri alla mezza maratona come
pure su gare di corsa in montagna. Dopo aver
vinto nel 2013 i campionati Svizzeri Master dei
5000 metri, ho riconfermato il titolo anche
quest’anno, mentre nel 2013 sono salita sul
secondo gradino del podio ai campionati svizzeri master 800 metri.
Nel corso degli anni ho disputato svariati
campionati ticinesi dove con gioia mi sono
tolta delle belle soddisfazioni.
Pratico anche lo sci di fondo a livello agonistico, ma affronto le competizioni con più leggerezza rispetto all’atletica e al podismo; mi
presento alla partenza senza ambizioni con
l’unico scopo di divertirmi e ci riesco sempre
perché l’ambiente dello sci di fondo è unico e
coinvolgente, siamo tutti una grande famiglia
ed è bellissimo trovarci dopo la gara per un
piatto di pasta fumante tutti insieme!
Come e perché hai deciso di diventare allenatore?
Visto che frequento ormai da tempo l’ambiente dello sci di fondo, conosco già tutti gli atleti ed alcuni di loro fanno parte della stessa
società di cui faccio parte anche io, il GS
Molinera.
Ho accettato l’incarico per aiutare i ragazzi e
perché me l’ha proposto il capo settore
Ortensio Bassi.
Professione allenatore di sci: come interpreti questo ruolo?
Nome e cognome: Rosalba Vassalli-Rossi
Data di nascita: 4 settembre 1982
Luogo di nascita: Lugano
Stato civile: coniugata
Scuole frequentate:
Ho frequentato le scuole elementari e le scuole
medie a Giubiasco, dopodiché mi sono iscritta alla
scuola media di commercio di Locarno. Ho continuato gli studi presso la scuola di formazione
professionale per terapisti complementari ed ho
ultimato il mio percorso presso la scuola
medico-tecnica Di Trevano-Canobbio, dove ho conseguito il diploma quale massaggiatrice non medicale.
Chi lo fa di professione ha tutta la mia ammirazione, io sono solo un «apprendista» che si
impegna per i ragazzi!
È la tua prima esperienza come allenatore?
Sì, è la mia prima esperienza!
Cosa fai nella vita?
Sono terapista complementare, da nove anni
lavoro in proprio a Sant’ Antonino.
Parlaci di te e del tuo trascorso nell’ambito
sciistico.
All’età di 4 anni vedevo mio padre che praticava lo sci di fondo e ho voluto seguirlo. Ma
prima di procurarmi tutto l’occorrente, i miei
genitori volevano assicurarsi che non si trattasse di un fuoco di paglia, così mi hanno
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| FSSI
portata a Campo Blenio dove ho potuto cimentarmi nello sci alpino. Alla fine della
giornata ho ribadito la mia volontà di praticare lo sci di fondo, e nonostante fossi una
bambina ero già caparbia, così ho convinto i
miei genitori a procurarmi tutto l’occorrente
per praticare lo sci di fondo ed è così che
l’avventura a Campra ha preso il via!
All’età di sedici anni ho espresso la volontà di
partecipare alla maratona engadinese e tutti
mi hanno presa per folle, perché passare
dalle gare regionali di 5–6 km a una maratona
di 42 km non era cosa ovvia. Mio padre ha
creduto nelle mie potenzialità e mi ha permesso di vivere questa avventura, l’obiettivo
era uno e uno soltanto: tagliare il traguardo!
Obiettivo che ho ampiamente centrato, concludendo le mie fatiche in due ore e trentasette minuti. Negli a seguire, ho fatto moltissime gare, ma la maratona engadinese
resterà sempre nel mio cuore.
Come è andata la preparazione atletica?
Ho iniziato da pochi mesi a lavorare con il mio
gruppo, perché lo staff tecnico è stato completato solo nel mese di giugno, siamo dunque un po’ in ritardo con la preparazione fisica ma i ragazzi stanno lavorando bene.
Dove siete andati ad allenarvi quest’estate?
Abbiamo approfittato dei luoghi del nostro
territorio, che ottimamente si prestano a svariati allenamenti come Tenero, Biasca, Campo Blenio e Ghirone.
Come ti trovi coi ragazzi?
Come ho già risposto ad una delle domande
precedenti, ho avuto la fortuna di conoscerli
già, perciò non è stato affatto difficile instaurare un buon rapporto con ognuno di loro.
Descrivi brevemente i tuoi ragazzi (età), le
loro caratteristiche e gli obiettivi per ognuno
di loro.
Leila ha 18 anni, ed è l’unica veterana della
Federazione, infatti fa parte della selezione
FSSI dal 2010. La sua preparazione atletica
ultimamente ha avuto alcuni stop forzati a
causa di acciacchi fisici, ma è una ragazza che
62
N OV E MB R E 2014
non molla e dopo 4 anni è ancora un’ atleta
FSSI.
Chiara ha 16 anni, è alla sua prima esperienza alla FSSI, è un’ atleta precisa e impegnata
che deve però credere maggiormente nelle
sue potenzialità.
Jacopo ha 16 anni, anche lui è alla sua prima
esperienza alla FSSI, è un atleta polisportivo,
infatti oltre a praticare lo sci di fondo ottiene
buoni risultati a livello cantonale anche nella
corsa d’orientamento.
Laura ha14 anni, anche per lei si tratta della
prima esperienza alla FSSI, è una fantasista
dal grande potenziale.
Giulia ha 14 anni, nuova anche lei tra le fila
della FSSI, oltre allo sci di fondo pratica la
ginnastica attrezzistica che le permette di
essere un’atleta molto completa.
Qual è il tuo compito alla FSSI?
Sono la preparatrice atletica per il gruppo
U16, U18 e U20.
Quali sono gli obiettivi del vostro gruppo per
questa stagione?
Marzio Bianchi, che segue i cinque ragazzi
U12 e U14, mi accompagna in questa avventura alla FSSI ed insieme abbiamo deciso di
unire i selezionati durante gli allenamenti
perché uno degli obiettivi che ci siamo prefissati, è quello di riuscire a creare un buon team
affiatato e collaborativo , dove i ragazzi possono allenarsi bene e di conseguenza crescere a livello agonistico.
Quali sono i tuoi hobby oltre allo sci?
Tra lavoro, gare di corsa, sci di fondo nel periodo invernale, allenamenti miei e dei ragazzi, tempo per altri hobby non ne ho!
IN TER VISTE DI A N G EL A FO N TA N A
Nome e cognome: Marzio Bianchi
Data di nascita: 10 marzo 1975
Luogo di nascita: Olivone
Stato civile: sposato
Scuole frequentate: SE Olivone, SM Acquarossa,
Scuola agricola di Mezzana, Maturità professionale
a Bellinzona, Scuola Universitaria federale dello
sport di Macolin
SWISS-SKI: Dove sei cresciuto?
Marzio Bianchi: Sono cresciuto ad Olivone.
Qual è il tuo motto? Vuoi spiegarcelo?
«Voglio, posso, devo»
Voglio se ho la passione, volere è potere, e
devo andare fino in fondo e non mollare (sempre in modo sano).
Come ti sei avvicinato allo sci?
Ho iniziato presto con gli sport di scivolamento sulla neve: a tre anni avevo già i primi sci ai
piedi! Ogni momento libero lo trascorrevo
sulla neve. Ho invece iniziato relativamente
tardi a praticare regolarmente lo sci di fondo,
infatti durante la mia formazione a Macolin,
ho avuto l’occasione di di trascorrere due
settimane sulle nevi di Andermatt unicamente dedicate allo sci di fondo. Da quel momento non l’ho più abbandonato: ho continuato a
praticarlo con regolarità ed ho perfezionato
le mie conoscenze.
Hai un passato da atleta? A che livello hai
gareggiato?
Nella categoria OG ho ottenuto buoni risultati nello sci alpino a livello regionale. C’era un
bell’ambiente ed un gruppo numeroso, era
bello e stimolante gareggiare e confrontarsi.
Ora partecipo ad alcune gare popolari di sci
di fondo con l’obiettivo di tenermi in forma ed
allenarmi regolarmente.
Come e perché hai deciso di diventare allenatore?
Ho un carattere abbastanza competitivo e
durante la mia formazione a Macolin ho potuto approfondire il tema dello sport come
>
competizione.
FSSI |
Quando ad inizio estate Ortensio Bassi mi ha
contattato, ho accettato molto volentieri.
Penso sia importante, come è stato importante per me, che ci siano adulti che si mettano
a disposizione per seguire i giovani, sostenerli e incoraggiarli nelle loro passioni.
Professione allenatore di sci: come interpreti questo ruolo?
Non considero questo mio impegno come una
professione. Lo faccio per piacere e passione,
sono alle prime armi, ma cercherò sicuramente di stimolare i giovani atleti facendo
scoprire loro le loro potenzialità e le loro risorse. Ogni volta che preparo un allenamento mi pongo sempre la stessa domanda:
«Perché», perché proporre un dato esercizio
piuttosto che un altro? E se non so darmi una
risposta, allora non propongo l’esercizio a cui
avevo pensato.
Non sposo l’idea di preparare gli allenamenti basandomi su esperienze vincenti, ogni
atleta è unico ed ha le proprie esigenze.
Cosa fai nella vita?
Sono papà di due bambini e lavoro al 65%
come docente di educazione fisica alle scuole elementari.
Parlaci di te e del tuo trascorso nell’ambito
sciistico.
Come già detto, sulla neve mi sono sempre
trovato a mio agio. Mi divertivo a immaginar-
mi sulle piste dove gareggiavano Pirmin
Zurbriggen e Peter Müller. Due esempi di
tecnica-polivalenza e forza.
Come è andata la preparazione atletica?
Dove siete andati ad allenarvi quest’estate?
Siamo partiti con una giornata di allenamento e conoscenza reciproca a Tenero. Poi ci
siamo trovati alcune volte per verificare la
condizione fisica raggiunta, per perfezionare
la tecnica (esercizi di condizione fisica e skiroll) e per creare affiatamento nel gruppo.
Nelle vacanze autunnali faremo un campo di
allenamento di tre giorni. Dove, oltre alla
preparazione fisica, affronteremo anche altri
temi come ad esempio l’alimentazione.
Come ti trovi coi ragazzi?
Con i giovani mi trovo generalmente bene,
specialmente se ci sono la volontà e il rispetto reciproci.
Descrivi brevemente i tuoi ragazzi e le loro
caratteristiche e gli obiettivi per ognuno di
loro.
I giovani che alleno hanno dai 10 ai 18 anni.
Tutti i miei atleti, oltre a praticare lo sci di
fondo, praticamente regolarmente anche un
altro sport.
Non conoscono ancora bene gli atleti per
potermi sbilanciare sugli obiettivi da raggiungere. Abbiamo iniziato la preparazione atletica nel bel mezzo dell’estate, fino a quel mo-
mento ciascuno di loro si allenava nelle loro
società sportive.
Il nostro obiettivo è quello di introdurre i giovani ad allenare i vari fattori della preparazione fisica ed in particolare insistendo sulla
preparazione specifica: quindi skiroll e giornate di allenamento di gruppo sulla neve.
Qual è il tuo compito alla FSSI?
Mi occupo della preparazione fisica e tecnica
dei giovani selezionati del settore dello sci di
fondo (U12–U14), mentre Rosalba VassalliRossi con cui collaboro si occupa degli atleti
più grandi.
Quali sono gli obiettivi del vostro gruppo per
questa stagione?
La cosa più importante è che il gruppo sia
seguito in modo regolare. È altrettanto proficuo trascorrere delle giornate di allenamento in gruppo per creare l’affiatamento necessario ad incoraggiarsi per fare sempre
meglio. Il lato sociale riveste un’ importanza
non trascurabile per motivare i giovani e
rendere più attrattiva la disciplina.
Quali sono i tuoi hobby oltre allo sci?
Mi piace andare in Mountain bike e sto finendo di riattare una cascina.
In passato andavo spesso in montagna e praticavo l’arrampicata: attività che ora ho in
parte abbandonato per mancanza di tempo.
IN TER VISTE DI A NG E L A F O NT ANA
ARIA NUOVA ANCHE NEL
SETTORE DELLO SCI ALPINO
Anche nel settore dello sci alpino tira un’aria
nuova, infatti è entrato a far parte del team
un nuovo allenatore: Alessandro Lazzarini
che affiancherà Roberto Boselli e Mauro
Pini. Lo abbiamo incontrato per conoscerlo
meglio
>
SWISS-SKI: Dove sei cresciuto?
Alessandro Lazzarini: Per lo più a Luino anche se ho vissuto cinque anni a Bormio.
Qual è il tuo motto? Vuoi spiegarcelo?
«The body achieves what the mind believes.»
È abbastanza semplice la spiegazione: il corpo porta a compimento quello in cui la mente
crede, a volte però è un po’ più complicato
metterlo in pratica.
Come ti sei avvicinato allo sci?
Grazie ai miei genitori che, con grande passione per lo sci, mi hanno permesso di sciare
già da quando avevo 4 anni.
Hai un passato da atleta? A che livello hai
gareggiato?
Sì certo, ho gareggiato fino a pochi anni fa a
livello nazionale ed internazionale ottenendo
buoni punteggi.
Come e perché hai deciso di diventare allenatore?
La passione per questo sport credo che sia la
motivazione più forte che possa spingerti a
seguire questa strada, la voglia di mettersi
ancora in gioco e poter aiutare dei giovani ad
ottenere qualcosa che per te in passato è
stato fonte di grandi gioie (e di grandi arrabbiature!).
Professione allenatore di sci: come interpreti questo ruolo?
Penso sia un ruolo stimolante e nello stesso
tempo di grande responsabilità soprattutto
quando ti rapporti con ragazzi di quest’età:
essere vicino a loro ma mantenendo il ruolo
di coach, che deve sempre essere un esempio. Riuscire a stabilire un rapporto di fiducia,
di rispetto e di stima reciproca secondo me
permette di creare un clima dove il lavoro e
anche gli aspetti in apparenza meno significanti possono rendere al 100% al fine di ottenere gli obiettivi prefissati.
È la tua prima esperienza come allenatore?
No questo è il mio quinto anno da allenatore,
ed è il terzo incarico.
>
Cosa fai nella vita?
N O VEMB R E 2 0 1 4
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| FSSI
Da quest’anno posso dire che mi dedico quasi esclusivamente alla Federazione, quando
ho un po’ di tempo libero lavoro presso una
palestra a Luino, senza dimenticare di allenarmi anch’io!
Parlaci di te e del tuo trascorso nell’ambito
sciistico.
Ho mosso i primi passi nello Sci Club Luino,
dove ho iniziato a fare le prime gare. All’età di
dieci anni ho cambiato sci club e mi sono
spostato in val d’Ossola dove sono rimasto
per sei anni. Poi c’è stato il grande cambiamento avvenuto grazie all’enorme possibilità
che mi hanno dato i miei genitori, vale a dire
trasferirmi a Bormio, per riuscire a studiare
e provare ad andare avanti con lo sci ad alto
livello; qui ho trascorso quasi sei anni, molto
intensi, tanti piacevoli ricordi, tante soddisfazioni e alcune amarezze. Finita la scuola sono
tornato a Luino, ho continuato a gareggiare
per altri due anni allenandomi da «aggregato» con il team della Federazione ticinese che
ringrazio tuttora per la possibilità concessami.
Come è andata la preparazione atletica?
Dove siete andati ad allenarvi quest’estate?
Al momento posso dire di essere molto
soddisfatto del lavoro fatto finora, i ragazzi si
sono sempre impegnati molto, abbiamo svolto degli allenamenti mirati per riuscire ad
adattarci allo sviluppo dei nostri giovani atleti. Ci siamo allenati molto presso il Centro
Sportivo di Tenero, dato che offre molte possibilità per allenarsi al meglio. Abbiamo utilizzato anche il campo atletico di Rivera che
ci è stato molto gentilmente messo a disposizione, ed infine abbiamo sfruttato anche le
splendide montagne che ci circondano.
Per quanto riguarda lo sci ci siamo recati a
Cervinia, tre volte alle Deux Alpes, due volte
allo Stelvio e prossimamente andremo in
Austria.
Come ti trovi coi ragazzi?
Mi trovo molto bene, credo si sia creato un
bell’ambiente che permette di lavorare con
64
N OV E MB R E 2014
serenità, concentrazione e determinazione; i
ragazzi lavorano sodo e ci mettono sempre
molta voglia; presupposti fondamentali che
rendono il lavoro con loro un piacere!
Descrivi brevemente i tuoi ragazzi (età), le
loro caratteristiche e gli obiettivi per ognuno
di loro.
Dato che mi occupo sia della preparazione
atletica che degli allenamenti sugli sci seguo
tutti e sette i ragazzi della squadra; in ordine
decrescente di età abbiamo:
Francesco Ruga, 17 anni. Diciamo che quando c’è si fa sentire! Spiritoso e con la battuta
pronta, a volte anche quando non serve, ma
ci sta! L’organizzazione non è il suo punto
forte, ma nel momento in cui si lavora, si
impegna molto anche se a volte bisogna riportarlo alla concentrazione.
Mattia Santoro, 17 anni, il ciclista! Preciso e
metodico, lavora sempre con costanza e dedizione.
Francesco e Mattia sono i due U18 che
quest’anno devono dare una svolta alla loro
carriera sciistica, li vedo carichi e stanno lavorando molto per questo obiettivo.
Passiamo agli U16, l’obiettivo per loro è quello di lavorare bene alla base per poter crescere, sono degli anni importantissimi questi,
dove si creano i presupposti per il futuro.
Nella categoria U16 troviamo:
Marina Morelli, 15 anni, sta crescendo molto
sia sugli sci che con l’atletica. Nel corso
dell’estate si è visto un bel cambiamento
nell’impegno e nella consapevolezza delle
proprie possibilità, non si risparmia mai e i
risultati si vedono.
Giancarlo Zambaiti, 15 anni, anche lui è in
fase di cambiamento, in evoluzione sugli sci,
ma anche nel resto; si allena sempre con
grande impegno e da quando è iniziata la
scuola, a volte è costretto ad allenarsi da solo,
compito non facile, bravo!
Kevin Genasci, 15 anni, puntiglioso e preciso
in tutto, ci tiene molto e lo fa trasparire dalla
voglia di sapere sempre qualcosa di più, non
Nome e cognome: Alessandro Lazzarini
data di nascita: 25-06-1986
Luogo di nascita: Luino
Stato civile: Celibe
Scuole frequentate: Liceo Scientifico,
Università di Scienze Motorie
si tira mai indietro, è senza riserve; da metà
agosto ha iniziato la scuola a Davos dove si sta
inserendo nel migliore dei modi.
Mattia Ballarin, 14 anni, ha fatto dei bei progressi, a volte bisogna tenerlo concentrato
perché i mille pensieri che gli frullano per la
testa lo distraggono un po’, ma quando c’è da
lavorare cambia marcia!
Viola Garbani ha14 anni ed è la più piccola e
la più timida del gruppo, è sempre precisa
negli allenamenti e non si distrae, ma deve
ancora capire dov’è il suo limite, piano piano
ci arriveremo, sono molto fiducioso!
Qual è il tuo compito alla FSSI?
Sono il responsabile U16 e preparatore atletico.
Quali sono gli obiettivi del vostro gruppo per
questa stagione?
Crescere! Penso di poter parlare anche a
nome del mio collega Roberto Boselli, insieme crediamo di poter mettere in atto un bel
cambiamento, vediamo nei ragazzi la voglia e
la possibilità di farlo. Stiamo facendo un bel
percorso e spero che i nostri ragazzi possano
ottenere degli ottimi risultati, daremo sicuramente il massimo!
Quali sono i tuoi hobby oltre allo sci?
Oltre alla montagna, anche in compagnia
degli amici più stretti, mi piace molto il mare,
adoro il surf! Poi mi piace la musica ed ho un
vizio che non passa mai, quello di allenarmi!
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Veste de randonnée homme
SELKIRK |
* Je suis sorti.