2014 Novembre: « Le ski nordique en plein essor - Swiss-Ski
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2014 Novembre: « Le ski nordique en plein essor - Swiss-Ski
LE MAGA ZINE SUISSE DES SPORTS DE NEIGE Novembre 2014 CHF 8.– L’OFFRE LL’OFFRE EXCLUSIVE AUX LECTEURS PAGE 4 www.snowactive.ch SU R1 7P AG ES LE SKI NORDIQUE EN PLEIN A l’avant-garde, sinon rien: le confort et la fonctionnalité de la pure laine mérinos! SLOPESTYLE MARGARASTA SLOPESTYLE TUBE SOCK Demandez à votre magasin de sport spécialisé votre exemplaire personnel du nouveau catalogue New Rock, ou commandez-le directement sur newrocksport.chNOVEMBRE 2014 newrocksport.ch SNOWACTIVE 1 COPYRIGHT© SALOMON SAS. ALL RIGHTS RESERVED. PHOTOS: AGENCE ZOOM. SALOMON RACING TEAM 2014/15 PATRICK KÜNG SANDRO VILETTA DESIGNED FOR FREEDOM 2 X-Race SNOWACTIVE NOVEMBRE 2014 LUCA AERNI ÉDITORIAL SOMMAIRE NOVEMBRE 2014 tichelli Aldo-H. Rustichelli nowactive Rédacteur snowactive active.ch [email protected] 6 10 12 13 14 17 18 Camp d’entraînement à Nottwil Se faire les muscles et élargir son horizon 19 questions à . . . Gregor Deschwanden, sauteur à ski Le doc du cinéaste Elmar Bossard Documentaire passionnant sur l’équipe de Swiss-Freeski Humer l’air des grands Dario Cologna Fun Parcours – un succès en été également Viande Suisse Summer Trophy 2014 Finale polysportive avec des stars de Swiss-Ski Premier Helvetia Nordic Trophy Impressions du camp d’été à Tenero et Villach Athlètes sous les projecteurs Crépitement de flashes aux journées promotionnelles à Saas-Fee 28 Tournoi de golf au Lauberhorn Rosi Mittermaier frappe et marque 32 Entretien avec Jack Falkner Le roi de l’or blanc de Sölden 36 Thomas Stauffer Le nouvel homme fort à la tête de l’équipe masculine 38 Tendance ski nordique L’alternative prisée aux pistes de ski alpin 42 La Vue-des-Alpes La petite station des montagnes neuchâteloises se réinvente 46 Shooting à Saas-Fee Atmosphère décontractée au traditionnel rendez-vous dédié aux sponsors 48 Didier Cuche Golf Charity Le champion des Bugnenets – un homme au grand cœur 54 Médecine De nouveaux tests calculent le risque individuel 62 Le pagine di Ski Svizzero LE MAGA ZINE SUISSE DES SPORTS DE NEIGE Novembre CHF 8.– 2014 L’OFFRE LL’OFFRE EXCLUSIVE AUX LECTEURS PAGE 2 LE SKI NORDIQUE EN PLEIN ESSOR PA GE S Dur, dur, de concilier épreuve de la Coupe du monde et tourisme. Grande victime de cette équation purement financière à résoudre, la descente hommes de Bormio passe à la trappe. Programmée entre Noël et Nouvel An, une des grandes classiques du circuit alpin masculin sera donc l’Arlésienne de la saison 2014–2015. La faute, pourrait-on dire, en revient à la Société locale des remontées mécaniques. Qui refuse, pour la première fois depuis 1993, de s’atteler à la préparation de l’épreuve. Les responsables arguant que cette dernière est cause de manque à gagner en cette période d’affluence touristique. Anecdote, c’est sur ce dévaloir, en 1993 justement, que Didier Cuche a participé à sa première descente Coupe du monde. Considérée par les spécialistes comme la plus physique du circuit, la Stelvio comme disent les Italiens, a toujours sacré des athlètes évoluant au top-niveau. Piste noire de bout en bout, avec ses dévers rugueux, ses 3186 m et son dénivelé de 987 m, elle exige des semaines de préparations. Entrer dans les coulisses de l’organisation d’une telle compétition donne le vertige. Avant et pendant la course, l’entretien est permanent afin de garantir le meilleur revêtement possible pour tous les concurrents. Alors que sur le plan de la sécurité les filets, remparts de protection pour les funambules de la discipline, posés bien avant le jour J, pénalisent évidemment le skieur lambda. Corollaire, grincements de dents et défections des hôtes. Au bénéfice, peut-être, de la station voisine de Santa Caterina. Pressentie pour éventuellement prendre le relais. Cela étant, en prenant langue avec Marius Robyr, manitou du Haut-Plateau, expert connu et reconnu en matière d’organisation de compétitions internationales, il s’avère que Crans-Montana se verrait confronter au même scénario que Bormio pendant le rush de fin d’année. Avec des hôtels bondés, le problème serait moins la préparation des pistes que l’accueil et l’hébergement des équipes. En cette période de fêtes, assure Marius Robyr, si on pouvait organiser une Coupe du monde, cela signifierait que les touristes auraient boudé la région! Du côté de Crans-Montana, la recette pour pérenniser le succès est le fait d’une saine répartition de ses ambitions. Tout en restant réaliste afin de continuer à construire des relations émotionnelles entre sportifs et touristes. Hypothèse, reste maintenant à souhaiter que Bormio perdra moins d’argent cet hiver sans pour autant égratigner son image . . . www.snowactive.ch SU R 17 1 LA STELVIO PASSE À LA TRAPPE Couverture: Le ski nordique est en plein essor – jeunes et moins jeunes prennent les pistes de fond d’assaut. Peu importe que ce soit pour le plaisir ou pour l’entraînement, le ski de fond est une activité saine. Photos: Fischer Sports/ Erik Vogelsang NOVEMBRE 2014 SNOWACTIVE 3 L’OFFRE EXCLUSIVE AUX LECTEURS Une carte journalière à moitié prix, une offre de week-end de ski attractive ou de superbes accessoires pour le sport en été comme en hiver – bien entendu à un prix préférentiel. Votre abonnement à Snowactive prend ainsi plus de valeur. Dans cette édition nous vous proposons une autre offre exclusive. G3 devil green CHF 134.– I au lieu de CHF 179.– Très flexible malgré son apparence classique sport. La G3 Devil Green combine contraste avec simplicité, une surface noire et l’intérieur des branches d’un vert intense, accentué par le logo métallique de la même couleur à l›extérieur. GLORYFY – LES INCASSABLES Commandez maintenant: www.snowactive.ch Téléphone 062 858 28 20, Fax 062 858 28 29 4 SNOWACTIVE NOVEMBRE 2014 LE MAGAZINE SUISSE DES SPORTS DE NEIGE G10 blue gradient G2 2 cuba libre CHF 142.– 142 CHF CH HF 134.– 134 I au lieu de CHF 189.– Fotos: Ldd. 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NOVEMBRE 2014 SNOWACTIVE 5 CAMP D’ENTRAÎNEMENT À NOTTWIL UNITÉ D’ENTRAÎNEMENT DE HAUT NIVEAU ERICH SCH MIDIGER P HOTOS: SWI SS-SKI, BINDA PHOTO.C H STE VE LO CH ER 6 N OV E MB R E 2014 CAMP D’ENTRAÎNEMENT À NOTTWIL «Je suis sûr qu’après ces rencontres, mes athlètes pourront mieux gérer les coups durs du sport car ils auront vu des personnes qui ont surmonté les impondérables de la vie en faisant preuve de beaucoup de volonté.» Les athlètes de Swiss-Ski ont profité d’un entraînement de condition physique «différent» à Nottwil pour s’entraîner avec une des meilleures équipes de basketball en fauteuil du pays ou pour faire du handbike, qui requiert notamment force et doigté. Ce n’était plus vraiment le printemps, et ce n’était pas encore l’été: c’était la période de transition entre deux saisons. Et c’est à ce moment-là que le groupe de Coupe du monde 3 de skieurs alpins de Swiss-Ski a suivi un entraînement de condition physique très particulier. Un entraînement qui leur a permis non seulement de faire travailler leurs muscles, mais aussi d’élargir leur horizon. Car après tout, la vie est aussi une éternelle transition. 왎 Lorsque Steve Locher a entendu qu’il était possible d’organiser un camp d’entraînement à Nottwil, il n’y a pas réfléchi à deux fois. Il connaît les installations du Centre suisse des paraplégiques pour y avoir reçu les soins médicaux dont il avait besoin après l’accident de voiture dont il a été victime en Suède en décembre 2010. Alors quand trois ans et demi plus tard, l’opportunité s’est présentée de réaliser un entraînement de condition physique à Nottwil avec son groupe d’entraînement, l’ancien patient n’a pas hésité une seconde: «Cela permet aux jeunes athlètes de découvrir le quotidien de personnes qui sur- montent de grandes difficultés chaque jour.» Et il est évident qu’il y a beaucoup de choses à apprendre de ces personnes. Renoncer à utiliser ses pieds Pour Steve Locher, il est important que les personnes qui s’en sont remis à lui pour les entraîner gardent les pieds sur terre. Ou comme il le dit lui-même: «Remettre les pieds sur terre de temps en temps», par exemple en essayant pour une fois de ne plus se servir de ses pieds. A Nottwil, les slalomeurs du groupe entraîné par Steve Locher se sont essayés au handbike. Faire du sport sans se N O VEMB R E 2 0 1 4 7 CAMP D’ENTRAÎNEMENT À NOTTWIL servir de ses jambes a été une toute nouvelle expérience pour eux, même si ce n’était pas encore trop physique pour nos slalomeurs. Cette situation a subitement changé dans la salle de sport lorsqu’ils se sont entraînés avec une des meilleures équipes de basketball en fauteuil roulant du pays. Une unité d’entraînement très intensive et un symbole parfait pour la réunion des intérêts ambitionnée par Steve Locher avec son groupe cette semaine. Cet entraînement a été éprouvant et riche en nouvelles expériences humaines. Il a permis aux slalomeurs de rencontrer des sportifs qui avaient traversé des moments difficiles dans leur vie et qui sont toujours confrontés à certaines limites au quotidien. A un moment ou à un autre, ils ont dû accepter que leur vie change de façon drastique et admettre que quelque chose qui semble si naturel pour un jeune sportif d’élite ne fonctionne plus : leurs pleines capacités motrices. «Je suis sûr qu’après ces rencontres, mes athlètes pourront mieux gérer les coups durs du sport car ils auront vu des personnes qui ont surmonté les impondérables de la vie en faisant preuve de beaucoup de volonté», a déclaré Steve Locher. Voilà pour le premier point. A droite: Un visage qui en dit long: Daniel Yule après un entraînement de BMX éprouvant. L’objectif de cet entraînement était de toujours pouvoir anticiper et d’utiliser le terrain malgré la charge très élevée. 8 N OV E MB R E 2014 Le deuxième point consistait à favoriser la rencontre de ces sportifs pendant l’entraînement de basketball: ceux qui peuvent se lever du fauteuil roulant à la fin de l’entraînement et ceux qui ne le peuvent plus. Ce sont pourtant tous des sportifs qui savent mouiller le maillot et se consacrent à leur sport avec beaucoup d’engagement. Entraînement de BMX éprouvant Les slalomeurs ont d’ailleurs mouillé le maillot lors d’autres unités d’entraînement durant leur semaine à Nottwil. Ils ont notamment fait un entraînement éprouvant de BMX pour travailler l’endurance-force. Erich Schmidiger, entraîneur-assistant de Steve Locher et co-responsable de la formation physique des athlètes, conçoit toujours des entraînements nécessitant l’exécution de mouvements variés. Cela pousse l’athlète à créer de nouveaux modèles de mouvements qui lui permettent d’avoir la meilleure faculté d’adaptation possible dans la discipline-clé. Pour cela, le BMX est le sport idéal. «L’objectif de cet entraînement était de toujours pouvoir anticiper et d’utiliser le terrain malgré la charge très élevée», a déclaré Erich Schmidiger. Ces capacités sont également très précieuses en slalom, les athlètes le savent bien, et ils se sont mobilisés au maximum. D’après Schmidiger, cela semble certes normal pour ce groupe et tout paraît plus facile quand l’entraînement est varié. Entraînement polysportif A Nottwil, les modules de condition physique étaient vraiment variés. Au programme figurait une unité d’entraînement consacrée au stand up paddle et une autre à la gymnastique artistique, encadrée par l’entraîneur de la société de gymnastique de Lucerne, Ob- et Nidwald. «Avec cette unité, l’objectif principal était de travailler les capacités de coordination ainsi que la musculature du tronc», a expliqué Schmidiger. Là encore, un seul mot d’ordre: engagement total. A la fin, chaque athlète a réalisé un exercice avec la machine de son choix. Ils ont pu améliorer leurs performances physiques au prix de nombreuses gouttes de sueur. Mais ce n’est qu’une façon de voir les choses. En effet, on peut aussi considérer cela comme un cadeau. Cela a peut-être traversé l’esprit de quelques slalomeurs lorsque l’équipe du groupe de Coupe du monde 3 a visité l’établissement de Nottwil entre les unités d’entraînement. Ou en découvrant les ateliers pendant lesquels les personnes réapprennent les gestes en apparence simples du quotidien après avoir subi un grave accident. Le fait de pouvoir bouger et le plaisir que cela procure, même si le mouvement est encore limité. La semaine passée à Nottwil a permis de souder l’équipe, Erich Schmidiger en est CAMP D’ENTRAÎNEMENT À NOTTWIL L’objectif principal de la gymnastique artistique était de travailler les capacités de coordination ainsi que la musculature du tronc. Sur l’image, Marc Gini en pleine concentration. convaincu. En outre, chaque athlète a progressé non seulement au niveau sportif, mais aussi au niveau humain. En cette période de transition entre le printemps et l’été, cette expérience a permis au groupe et à chacun de ses membres d’avancer dans une nouvelle direction. C’est ce que pense Steve Locher, qui adopte presque une approche philosophique en déclarant: «Mes coureurs doivent construire leur propre identité, réfléchir chaque jour à tous les mouvements et trouver des solutions aux difficultés qui se présentent à eux.» Ce sont de grands objectifs. Ils sont si grands qu’ils ne peuvent pas être atteints en une seule semaine à Nottwil. Mais une bonne partie de ceux-ci ont très certainement été atteints pendant cet entraînement de condition physique particulier, qui n’a pas fait travailler que des muscles. Le site du Centre des paraplégiques à Nottwil. Un lieu où on réalise des entraînements intensifs et assidus, mais où on vit aussi de nouvelles expériences humaines. STEFAN HOFMÄNNER N O VEMB R E 2 0 1 4 9 19 QUESTIONS À JOVIAN HEDIGER P HOTOS: SWI SS-SKI, NOR DICFOC US La saison dernière, le fondeur Jovian Hediger s’est classé parmi les meilleurs mondiaux. Avec ses 6e et 7e places à Toblach et à Lahti, le Romand de 23 ans est déjà passé très près de son objectif de podium en Coupe du monde. 10 N OV E MB R E 2014 N O VEMB R E 2 0 1 4 11 SWISS FREESKI THE MOVIE DU FREESKI DANS LES SALLES OBSCURES Le projet de film du cinéaste Elmar Bossard s’intitulait «Un an avec l’équipe suisse de freeski». Une bonne année et 129 heures de film plus tard, la famille suisse du freeski s’est retrouvée à Zurich pour fêter la sortie du film documentaire de 55 minutes. Ils ont pu voir un film montrant le plaisir, l’insouciance mais aussi les émotions et les moments difficiles qui se cachent derrière cette jeune discipline. Beaucoup d’éloges . . . Un travail gigantesque. Mais un travail que l’équipe du film semble avoir réussi. «Le film m’a super bien plu!», a déclaré le spécialiste du slopestyle et récent vainqueur du freestyle.ch Luca Schuler, âgé de 16 ans, après avoir vu le film avec les autres à Zurich pour la première fois. «On voit vraiment toutes les émotions que nous avons vécues dans l’équipe cette année!» Le coureur de halfpipe Frederick Iliano est du même avis: «Pour moi, le film combine très bien de belles scènes d’action et des moments riches en émotions, voire parfois tristes. C’est un super film!» Le chef entraîneur de freeski Misra Noto pense également la même chose: «Comment j’ai trouvé le film? Comme Kai Mahler a déjà décrit l’équipe suisse de freeski dans le film: ‹G› comme génial!» Selon lui, l’équipe était très bien représentée et «on voit également nos périodes tristes. Un grand compliment à l’équipe du film d’Elmar Bossard, à Dominik Fellmann et à Stephan Heiniger, qui ont fait un super travail!» . . . et un grand soulagement Le soulagement de l’équipe du film était aussi grand que les éloges qu’ils ont reçus. «Je suis surtout content que personne n’ait quitté la salle de cinéma», plaisante Dominik Fellmann, qui a entre autres participé au 12 N OV E MB R E 2014 L’un des auteurs de Swiss Freeski The Movie: Dominik Fellmann. Beaucoup de sentiments à l’écran : la championne du monde de half-pipe Virginie Faivre montre ses émotions. montage du film. «Il a été difficile de se limiter à quelques histoires et à quelques personnalités. Je me sentais très redevable envers tout le monde et cela n’a pas été facile de devoir couper complètement certains coureurs au montage. Mais je crois que nous avons obtenu un bon résultat et les nombreux commentaires positifs nous font naturellement très P ETR A K R O P F plaisir!» TIPP Le documentaire sera bientôt disponible sur www.swissfreeski.ch ainsi que sur la plateforme du partenaire du film Samsung: www.perspactives.com P HOTOS: RU EDI FLÜCK 왎 300 personnes ont été invitées fin septembre au cinéma Sihlcity de Zurich pour fêter la sortie du documentaire «Swiss Freeski The Movie». L’équipe du film autour d’Elmar Bossard n’a pas eu la tâche facile: elle a dû filmer un an de hauts et de bas, une vague de blessures pendant la bataille pour les places aux Jeux Olympiques, les échecs à Sotchi, les différentes personnalités des membres de l’équipe suisse de freeski, leurs histoires et bien d’autres choses encore. ENTRAÎNEMENT D’INITIATION AVEC LES STARS – SUCCÈS POUR LE DARIO COLOGNA FUN PARCOURS Pour la cinquième fois déjà, la famille suisse du ski de fond s’est retrouvée à Andermatt à l’occasion du Nordic week-end. Une variante estivale spéciale du Dario Cologna Fun Parcours a fait battre le cœur des enfants. Encadrés par Dario Cologna et ses collègues, des enfants passionnés de ski de fond ont pu suivre un entraînement d’initiation inoubliable. P HOTOS: UR S STEGER Les enfants se sont entraînés sous les yeux vigilants et les instructions expertes du champion olympique Dario Cologna (en haut), Toni Livers (gauche) ainsi que Jovian Hediger (au centre) et Jonas Baumann (à droite). 왎 Le samedi après-midi, un événement spécial attendait les plus jeunes participants au Nordic week-end: le Dario Cologna Fun Parcours, qui d’habitude ne se déplace qu’en hiver avec ses remorques de matériel, a cette fois fait une halte estivale. 100 élèves ont donc pu apprécier un entraînement d’initiation avec Dario Cologna, Laurien van der Graaff, Curdin Perl, Jonas Baumann, Jovian Hediger, Toni Livers, Roman Schaad et Gianluca Cologna. L’entraîneur des juniors Marco Isenschmid avait élaboré quatre postes pour les enfants afin de les initier de façon ludique aux différentes facettes de l’entraînement de ski de fond. Au poste de Jovian et Gianluca, les enfants étaient chargés de transporter le matériel des techniciens de service aussi vite que possible. Au poste de Laurien et Roman, il fallait faire preuve d’habileté. Chez Dario et Toni, les enfants pouvaient montrer leur talent en ski de fond sur un parcours d’adresse. Curdin et Jonas ont quant à eux défié les participants avec une fronde et une balle. «Les enfants ont très bien joué le jeu, pour notre plus grand plaisir», a déclaré Curdin Perl, qui s’est lui-même également essayé à la fronde. «Même si je suis tombé, j’ai préféré faire le parcours avec les skis de fond. Faire du ski de fond aussi en été c’est vraiment super. Mais c’était également cool que les sportifs soient si gentils et qu’ils nous encouragent», a rapporté Finn, huit ans, au nom de ses 100 camarades participant. Après la photo de groupe, les athlètes ont largement pris le temps de signer les nombreux autographes demandés par les enfants. Après trois heures passées avec les stars, les enfants étaient unanimes : «Nous participerons encore au Dario Cologna Fun Parcours!». Ils en auront la possibilité cet automne à Andermatt, ou cet hiver à l’occasion de l’une des étapes de la tournée . . . C H R ISTIA N STA H L LE DARIO COLOGNA FUN PARCOURS Cet hiver, le Dario Cologna Fun Parcours va de nouveau sillonner les routes suisses. Des classes d’élèves peuvent ainsi profiter gratuitement d’une leçon de deux heures de ski de fond avec des moniteurs de ski de fond formés. «Le plaisir et le jeu sont prioritaires», affirme la responsable de projet Mariette Brunner. «Pour nous, il est important que les enfants aient un premier contact avec le ski de fond et qu’ils en gardent un bon souvenir». Vous trouverez de plus amples informations sur le site internet www. dario-cologna-fun-parcours.ch. N O VEMB R E 2 0 1 4 13 VIANDE SUISSE SUMMER TROPHY 2014 UNE FINALE AVEC PATRIZIA KUMMER, MIKE SCHMID ET CIE Cet été, quelque 2300 jeunes sportifs de neige se sont mesurés par équipes de cinq lors de neuf compétitions de sélection régionales, organisées aux quatre coins de la Suisse dans le cadre du Viande Suisse Summer Trophy. Les meilleures équipes ont ensuite participé à la grande finale à Thoune pour en découdre une nouvelle fois. Des stars des sports de neige étaient présentes pour les encourager, parmi lesquelles Patrizia Kummer, Mike Schmid et Markus Vogel. 왎 La finale du Viande Suisse Summer Trophy 2014 a donné du fil à retordre aux jeunes participants: ski attelé sur l’herbe, stand up paddle sur une planche à roulettes, relais aquatique, biathlon, parcours à VTT, course en salle et jeux de lancer étaient au programme. Comme chaque année, les épreuves demandaient aux concurrents un fort esprit d’équipe, mais aussi une bonne coordination, de l’adresse, de la force et de l’endurance. L’objectif de cette série estivale, organisée pour la quatrième fois, est d’inciter les jeunes sportifs de neige à s’entraîner de façon ludique et diversifiée pendant les mois d’été également. Dans la catégorie «Youngsters» (nés entre 2007 et 2004) la victoire est revenue aux «Titlis Flitzers» d’Engelberg, et dans la catégorie «Juniors» (nés entre 2003 et 1999), aux «Greenis», d’Oberhelfenschwil. P ETR A K R O P F Mike Schmid, Skicross, champion olympique en 2010 à Vancouver Patrizia Kummer, snowboard, championne olympique de slalom parallèle à Sotchi en 2014 Markus Vogel, ski alpin ❞ ❞ ❞ Lorsque j’étais enfant, je bougeais dès que je le pouvais: j’adorais cela ! Je suis donc très heureux que de telles manifestations existent. Elles sont particulièrement importantes de nos jours, puisqu’il ne va plus du tout de soi que les enfants fassent du sport. 14 N OV E MB R E 2014 Le Viande Suisse Summer Trophy est une super compétition! Cette manifestation contient tous les ingrédients d’une compétition captivante : des postes variés, de l’action et des équipes pleines de combativité. C’est génial de voir avec quelle agilité les enfants surmontent les différentes épreuves. Lorsque je regarde autour de moi sur ce terrain de compétition, de nombreux souvenirs d’enfance me reviennent. Je repense par exemple aux journées sportives OJ. Ces journées étaient toujours amusantes et passionnantes. Cela me fait plaisir de voir que les enfants y prennent tout autant de plaisir que nous alors. P HOTOS: SWI SS-SKI Au Viande Suisse Summer Trophy, l’amusement est toujours au rendez-vous. Cyrill Hunziker, freeski Sanna Lüdi, skicross ❞ ❞ J’aime surtout cette compétition parce qu’elle place le plaisir et l’esprit d’équipe au premier plan. Le plaisir fait justement partie du freeski et c’est d’ailleurs ce qui fait le succès d’un coureur. Le Viande Suisse Summer Trophy constitue donc la meilleure publicité pour les sports d’hiver! Le Viande Suisse Summer Trophy est, pour les jeunes sportifs, une excellente occasion de se mesurer les uns aux autres. En plus, ils découvrent ici plein d’idées d’entraînement que les sportifs de neige peuvent utiliser en été. L’épreuve de stand up paddle me plaît tout particulièrement. C’est un sport que je pratique moi aussi depuis quelques temps pour conserver ma forme en été: il est parfait pour travailler la stabilité du tronc. N O VEMB R E 2 0 1 4 15 PROGRAMME OUTDOOR 2014/2015 TOUS DANS LA POUDREUSE! 왎 Randonnées en haute montagne dans le massif de la Jungfrau, semaines de freeride dans le Val d’Aoste, belles semaines de ski de randonnée dans le Bas-Valais, journées de freeride dans le Lötschental, cours sur les avalanches, ainsi que diverses offres de formation et de formation continue; la palette d’offres du programme outdoor 2014/2015 de Swiss-Ski est une fois de plus presque inépuisable. Et le meilleur dans tout ça: tous les membres de Swiss-Ski bénéficient de gros rabais pour toutes ces offres. Débutants bienvenus! Bon à savoir: les amateurs de randonnée expérimentés ne sont pas les seuls à trouver 16 N OV E MB R E 2014 leur compte parmi les différentes offres, les débutants aussi. «Ceux qui n’ont jamais osé approcher les pistes trouveront de nombreuses offres dans le programme outdoor pour lesquelles ils pourront s’essayer sous l’œil avisé de professionnels expérimentés», promet Gary Furrer, directeur Sport de loisirs chez Swiss-Ski. Le nouveau programme outdoor peut être téléchargé à l’adresse www.swiss-ski.ch/ fr/sport-de-loisirs/randonnee ou commandé par e-mail sous format papier à breitensP E T RA K RO P F [email protected]. P HOTO: GA RY F URR ER Alors que certains attendent toujours l’arrivée de l’été, l’hiver approche déjà! Il est temps de vous assurer que vous ne raterez aucun moment dans la poudreuse. Dans le tout nouveau programme outdoor de SwissSki, il y en a pour tous les goûts, également pour les débutants. HELVETIA NORDIC TROPHY LES JEUNES NORDIQUES EN ÉTÉ 2 1 3 Fin juin, encore au cœur de l’été, les jeunes sauteurs à ski et coureurs de combiné nordique sont entrés en piste pour le premier Helvetia Nordic Trophy de la saison 2014/2015. Outre les compétitions estivales, pour eux comme pour les fondeurs, la saison chaude de l’année est placée sous le signe de l’entraînement d’été. Voici quelques impressions des camps d’été à Tenero et à Villach (AUT). P HOTOS: SWI SS-SKI 왎 Les cinq filles et garçons les mieux classés lors des quatre compétitions de ski de fond de l’Helvetia Nordic Trophy reçoivent toujours une récompense particulière. En effet, ils sont invités à participer à un camp d’entraînement à Tenero au mois de mai en compagnie du cadre de ski de fond de SwissSki et du cadre C M20. Cette année, les jeunes ont redoublé de motivation en vue de l’entraînement d’été imminent, non seulement grâce aux unités d’entraînement et aux ateliers d’équipe variés, mais aussi à la visite de trois jours dont la fondeuse de l’équipe nationale Laurien van der Graaff les a honorés. L’été est aussi la saison des compétitions Pour les jeunes sauteurs et coureurs de combiné nordique, l’été n’est pas seulement la saison des entraînements, mais aussi celle des compétitions. Dès la fin juin, ils ont en effet disputé la première compétition estivale inaugurant la nouvelle saison de l’Helvetia Nordic Trophy à Gibswil. Ils ont également profité de l’été pour participer à un camp d’entraînement commun. Fin juillet, 60 talents de la relève nordique se sont retrouvés 4 5 avec leurs entraîneurs de club et leurs entraîneurs régionaux à Villach en Autriche pour participer au cinquième camp d’été de saut à ski organisé par Swiss-Ski. Le programme a fait la part belle au saut à ski et au roller. Après l’effort, le réconfort: une fois l’entraînement intensif terminé, une baignade rafraîchissante et bienvenue dans les lacs de Carinthie attendait les participants. Une journée d’entraînement à Planica, sur le territoire slovène voisin, où le groupe a pu s’entraîner sur une installation de saut ultra-moderne comptant huit tremplins et qui a impressionné les jeunes autant que les coaches, est P ETR A K R O P F venue couronner le camp. 1 Les participants du camp d’été de saut à ski de cette année. 2 L’été, c’est aussi la saison du saut à ski. 3 La fondeuse Laurien van der Graaff (à gauche) et le responsable du sponsoring sportif chez Helvetia Cyril Grin (à droite) avec les vainqueurs de cette saison Timo Keiser et Lea Fischer. 4 Les sauteuses et les sauteurs à ski se sont aussi entraînés sur des roulettes . . . 5 . . . au même titre que les fondeuses et les fondeurs. HELVETIA N ORDIC TROPH Y – SAISON 2014/ 15 Ski de fond 21.1.2014: Col des Mosses (classique) 11.1.2015: Gadmen (libre) 31.1/1.2.2015: Championnats suisses à Adelboden 13./14.3.2015: Helvetia Nordic Games à Wildhaus Saut à ski et combiné nordique Les dates des compétitions de saut à ski sont disponibles dès à présent sur www.swiss-ski.ch/fr/ sport-de-competition/saut-a-ski/helvetia-nordictrophy.html. N O VEMB R E 2 0 1 4 17 SOUR A Saas-Fee, d’habitude, les cadres de ski alpin Swiss-Ski s’entraînent dur pour la saison à venir. Cette fois c’est différent: dans le cadre de la traditionnelle semaine publicitaire, Dominique Gisin, Didier Défago et Cie sourient devant les photographes pratiquement sans interruption pendant deux jours et entraînent principalement leurs muscles faciaux. 18 N OV E MB R E 2014 왎 Swisscom, Raiffeisen, Helvetia, Alpiq ainsi que tous les autres sponsors, partenaires, équipementiers et fournisseurs soutiennent Swiss-Ski et ses athlètes par une contribution considérable, pour certains depuis de nombreuses années. Pendant la traditionnelle semaine publicitaire, les athlètes ont maintenant la possibilité de témoigner leur reconnaissance aux différents donateurs pour leur engagement. Tout ce qu’ils ont à faire est de sourire sur les photos! Ce qui peut sembler facile de prime abord est en réalité un travail éreintant: les athlètes doivent rester debout devant l’objectif depuis tôt le matin jusqu’à tard le soir. Outre les innombrables photos, des prises de vue pour les spots publicitaires des sponsors de Swiss-Ski sont également au programme, aussi bien sur le glacier que dans la «Eventhalle». «Pour que tout fonctionne, le programme doit être minutieusement planifié, rigoureusement respecté et tout le monde doit jouer le jeu», déclare An- RIEZ! nalisa Gerber, responsable de sponsoring chez Swiss-Ski. Après avoir passé deux jours à sourire x fois devant les photographes, les athlètes sont presque aussi K.-O. qu’après un entraînement sur neige. Les Auberges de Jeunesse Suisses nouveau partenaire de Swiss-Ski Le délicieux souper de la soirée des médias servi au nouveau wellnesshostel4000, la première auberge de jeunesse du monde possé- dant son propre espace wellness et fitness, est en tous cas bien mérité. L’excellent menu à quatre plats préparé pour les sponsors, les représentants des médias, les coaches et les athlètes tendent à faire oublier qu’on se trouve pas dans un hôtel de luxe mais bien dans une auberge de jeunesse. Les Auberges de Jeunesse Suisses sont d’ailleurs le nouveau fournisseur officiel de la Fédération suisse de ski ainsi que le partenaire de l’association faîtière des sports de neige suisse. Janine Bunte, CFO des Auberges de Jeunesse Suisses et Roland Imboden, directeur de Swiss-Ski, se réjouissent de leur nouvelle collaboration: «Il s’agit d’un partenariat conclu entre deux entreprises traditionnelles qui ont contribué à façonner le visage de notre pays», a déclaré Roland ISA B E L L E V AN BE E K Imboden. 1 2 4 P HOTOS: STEPHA N BÖGLI 1 Un grand merci non seulement aux sponsors et aux autres partenaires, mais aussi tout particulièrement à Saas-Fee pour la bonne collaboration. 2 Des photos des athlètes en pleine action sur le glacier ont pu être prises dans les meilleures conditions. Sur la photo: Carlo Janka. 3 Les athlètes se réjouissent avec Roland Imboden et Janine Bunte du nouveau partenariat avec les Auberges de Jeunesse Suisses. Ce partenariat se traduit par un apport financier, mais aussi par de nombreuses nuitées gratuites dont les cadres de la relève pourront particulièrement profiter à l’avenir. 4 «Il est clair que c’est fatigant de sourire sur commande pendant deux jours» commente Fabienne Suter. Mais elle et ses collègues endurent volontiers cette fatigue pour remercier les sponsors des nombreuses contreparties qu’ils leur offrent. 3 N O VEMB R E 2 0 1 4 19 SPONSORING SUR LES ROUTES EN TOUTE SÉCURITÉ AVEC PIRELLI L’inscription «Topdriver Jogi» figure sur la portière conducteur du bus VW blanc qui s’arrête près de moi dans un crissement de pneus. Le sourire aux lèvres, Hansjürg Kunz, plus connu sous le nom de «Jogi», descend de son bus qu’il échangera dans quelques minutes contre un neuf. En tant que fournisseur officiel de Swiss-Ski, Pirelli équipe plus de 100 véhicules Audi réservés aux athlètes, à l’encadrement et aux fonctionnaires avec des pneus PIRELLI WINTER SOTTOZERO™ 3 ainsi qu’environ 80 bus VW de la Fédération de ski avec de nouveaux pneus CARRIER™ WINTER. ❞ Je dois pouvoir compter sur une adhérence, une performance et une sécurité optimales, quelles que soient les conditions climatiques. Avec Pirelli, j’ai l’esprit tranquille. Jogi Kunz 20 N OV E MB R E 2014 Pour Pirelli, les athlètes de Swiss-Ski sont non seulement de précieux ambassadeurs de la marque Pirelli, mais également des testeurs de pneus optimaux. L’ensemble de la flotte de Swiss-Ski a ainsi parcouru près de 5,5 millions de kilomètres l’année dernière. 왎 Lundi 15 septembre, nous nous trouvons sur le site de l’entreprise Cotra Autotransport AG de Studen, où a lieu la remise officielle des nouveaux bus VW. Jogi Kunz, entraîneur assistant du groupe de Coupe du monde 1 chez les hommes, ainsi que 26 autres entraîneurs de Swiss-Ski reçoivent leur nouveau bus VW du fournisseur de véhicule de longue date de Swiss-Ski, AMAG. Ces bus transporteront les athlètes ainsi que leur matériel pendant l’hiver de Coupe du monde 2015/2016. Ce polymécanicien de formation et ancien conducteur d’ambulance parcourt entre 35 000 et 40 000 km par an avec sa voiture de fonction. Cela représente environ plus du double des 15 000 kilomètres qu’effectue un Suisse par an en moyenne. Pas étonnant que ce passionné de vélo souhaite absolument rouler dans une voiture dernier cri : «Le plus important lorsque l’on conduit une voiture, c’est la sécurité. Je vérifie donc régulièrement que tout fonctionne correctement. Les pneus sont essentiels; si je n’ai pas de bons pneus, je n’ai aucune chance de monter le col du Stelvio en hiver, sachant qu’il s’agit du deuxième plus haut col routier des Alpes.» L’ancien conducteur d’ambulance est content que ses collègues et lui soient équipés des meilleurs pneus Pirelli au début de chaque nouvelle saison d’hiver: «Je dois pouvoir compter sur une adhérence, une performance et une sécurité optimales, quelles que soient les conditions climatiques. Avec Pirelli, D I ANA F ÄH j’ai l’esprit tranquille.» Depuis quatre ans, Pirelli Tyre (Suisse) SA est le fournisseur officiel de Swiss-Ski. Cet hiver, Pirelli équipe de nouveau l’ensemble des véhicules des athlètes et du personnel de Swiss-Ski avec des pneus d’hiver PIRELLI. Pour la première fois, le nouveau pneu CARRIERTM WINTER sera monté sur tous les véhicules de transport tels que les vans et les bus. De cette façon, cette saison encore les professionnels du ski dans leur rôle de testeurs des pneus PIRELLI arriveront à destination en toute sécurité, quelles que soient les conditions climatiques. P HOTOS: SWI SS-SKI, PIR ELLI Hansjürg «Jogi» Kunz travaille pour Swiss-Ski depuis onze ans. Outre des piquets, des appareils de chronométrage ainsi que divers outils d’entraînement, cet entraîneur assistant a déjà transporté de la fondue et de la raclette jusqu’à Kvitfjell. L’AUTOMNE VOUS ACCUEILLE AVEC DES OFFRES ATTRAYANTES POUR LES MEMBRES P HOTO: SWISS-SKI L’été est définitivement terminé, même si certains pensent à juste titre qu’ill ne s’est dant, le 22 jamais réellement installé. Cependant, eur, l’auseptembre dernier, son successeur, onctions. tomne, a pris officiellement ses fonctions. Swiss-Ski rend ce changement de saison trayantes plus agréable grâce à des offres attrayantes pour ses membres. 왎 En automne, comme chacun le e sait, les journées raccourcissent, les matinss sont de plus en plus sombres et les soirées es se terne bien au minent par un plat unique d’automne arbecue à chaud à l’intérieur au lieu d’un barbecue n film. l’extérieur. Qui plus est avec un bon scom, le C’est pour cette raison que Swisscom, opose aux sponsor principal de Swiss-Ski, propose membres de la fédération une offre attrayante. Pour toute conclusion du contrat bres de aux packs Vivo M, L ou XL, les membres Swiss-Ski profitent de trois mois à moitié prix (plus frais d’activation et mise à dispoom TV sition de la TV-Box). De plus, Swisscom re ta2.0 vous permet de suivre sur votre blette ou votre smartphone toutess les 2015 courses de Coupe du monde 2014/2015 plaégalement lorsque vous êtes en déplacement! En règle générale, les membres de Swiss-Ski profitent à plusieurs niveaux de leur affiliation auprès de ul’une des fédérations les plus couronnées de succès en Suisse. Parr exemple, l’offre Snow’n’Rail permett aux membres de Swiss-Ski de se rendre en train sur les pistes à prix réduit. Pour ceux qui préfèrent s’y rendre en voiture, ils le feront de préférence avec des pneus Pirelli et feront le plein d’essence meilleur marché. Arrivés sur leur domaine skiable préféré, urs de la les membres de Swiss-Ski détenteurs 0% de raSwiss-Ski Skicard bénéficient de 20% bais. Cette offre est valable pour 19 domaines u dernier skiables. Pour ceux qui souhaitent au moment rester dormir sur place, ils pourront le faire dans une Auberge de Jeunesse Suisse. Les membres de Swiss-Ski bénéficient de 10% de rabais par nuitée jusqu’à la fin de l’année. Ou pourquoi ne pas devenir membre pendant deux ans pour le prix d’une affiliation d’un an? Et si quelqu’un a oublié son pyjama à la maison, pas de problème! Non seulement le nouveau t-shirt adidas au design de Swiss-Ski destiné aux membres rend le jogging deux fois plus agréable, mais il est également très confortable pour dorDI A NA FÄ H mir . . . D’autres offres attrayantes pour les membres de Swiss-Ski sont disponibles sur le site www.swiss-ski.ch/fr/membres/ offres N O VEMB R E 2 0 1 4 21 AGENDA / EN BREF TIRA G E AU SOR T POUR LE J U SK I LA P A R LE S M A I NS IN N OCENT ES DE F ANNY SM I TH E T D E D I D I ER D ÉFA G O Chaque année, les 600 places du camp de ski de la jeunesse «Juskila» sont très convoitées. A un tel point que c’est le sort qui doit désigner les participants. C’est au canton parrain, qui change chaque année, que revient l’honneur d’organiser le tirage solennel. Cette année, c’est au tour du canton de Fribourg. Le tirage au sort pour le Juskila aura lieu le samedi 8 novembre 2014 à Châtel-Saint-Denis (FR). Les enfants fribourgeois inscrits seront directement tirés au sort sur place. Le tirage au sort sera notamment confié aux mains innocentes de la championne du monde de skicross Fanny Smith et du champion olympique de descente Didier Défago. Les spectateurs sont les bienvenus! Programme: 15h00: Animation pour les enfants et autographes 16h30–18h15: Tirage au sort et remise des mérites sportifs 18h15–19h00: Discussion avec les invités d’honneur 19h00: Apéritif Lieu: Univers@lle (salle de spectacle), Chemin des Crêts, 1618 ChâtelSt-Denis La liste complète des participants sera accessible dès le lundi 10 novembre 2014 sur www.juskila.ch. JUSKILA: LE DÉLAI D’IN SCRIPTION COURT JUSQU’AU 31 OCTOBRE! En 2015, Swiss-Ski et ses partenaires inviteront à nouveau 600 enfants âgés de 13 et 14 ans, originaires de toute la Suisse, à participer à un camp d’entraînement à Lenk (BE). Du 2 au 9 janvier, les jeunes sportifs de neige savoureront une semaine dans la neige, tous frais payés, comme l’ont déjà fait avant eux plus de 40 000 jeunes Suissesses et Suisses enthousiastes. Cette année, le camp de la jeunesse «Juskila» fête déjà sa 74e édition. Ceux qui veulent tenter leur chance ne doivent toutefois pas tarder, car le délai d’inscription prend fin le 31 octobre. C’est le tirage au sort qui déterminera quels jeunes sportifs de neige pourront être de la partie. Quelque 70 ski-clubs arpentent, chaque hiver, activement les montagnes suisses équipés de peaux de phoque, d’ARVA et de sacs à dos, et offrent à leurs membres des activités de randonnées à prix avantageux. A la fin de chaque saison de randonnée, Swiss-Ski établit un classement des activités organisées par ski-club. Ce classement s’appuie sur le nombre de kilomètres arpentés en distance horizontale ainsi que de mètres de dénivelé difficilement conquis en montée et rapidement avalés en descente par participant. La saison dernière, dans la catégorie des grands ski-clubs, le plus assidu a été le SC Zug avec 32 randonnées, dans la catégorie des clubs moyens, le SC Rubigen avec 87 randonnées. Dans la catégorie des petits clubs, c’est le Bergclub Züri qui s’est distingué avec 48 randonnées et enfin dans la catégorie des très petits clubs, le SK Schönbühl arrive en tête avec 8 randonnées. Swiss-Ski leur adresse ses chaleureuses félicitations! Plus d’informations sur www.swissski.ch/fr/sport-de-loisirs/randonnee. Pour de plus amples informations et les inscriptions: www.juskila.ch Le concours «Un sport sans fumée» 2014 est le plus grand concours organisé dans le sport suisse. Il offre aux clubs et aux groupes la possibilité de s’engager pour un sport sain et loyal. Les conditions de participation sont très faciles à remplir. Les gagnants peuvent remporter jusqu’à CHF 5000.– en espèces. Pour des informations supplémentaires: www.coolandclean.ch/fr 22 N OV E MB R E 2014 C O NC O U R S D E S A C TI V ITÉS D E R A ND O NNÉ E O R G AN ISÉES P A R LES C LU B S P HOTOS: SWI SS-SKI CON COUR S « U N S P OR T SANS F UM ÉE» : S ’ IN S CRIR E M AINT ENANT E T G A G NER ! MAGAZINE AUTOMOBILE AUDI REMET DE NOUVEAUX MODÈLES AUX MÉDAILLÉ(E)S OLYMPIQUES DE SWISS-SKI d.g.à.d: Dominique Gisin, Nevin Galmarini, Selina Gasparin, Dario Cologna, Sandro Viletta, Patrizia Kummer Schinznach-Bad/Davos, 30.07.2014 – A la veille de la fête nationale, les héros du ski et du snowboard de l’hiver olympique passé ont reçu leur nouveau modèle d’Audi au Centre des congrès de Davos. Le chef de la marque Audi, Donato Bochicchio, a personnellement remis les voitures aux athlètes. En prime pour leurs succès aux Jeux Olympiques d’hiver, les médaillé(e)s de Swiss-Ski ont reçu leur nouveau modèle à disposition durant une année. Par un temps pluvieux et seulement 12 degrés de température – des conditions idéales pour tester le modèle quattro à quatre roues motrices – la remise a eu lieu au Centre des congrès de Davos. Les athlètes présents, parmi eux le double champion olympique Dario Cologna, ont pu admirer leur nouvelle voiture et les nouvelles inscriptions de Swiss-Ski. «Nous sommes très heureux que six des médaillé(e)s aient pris le temps, malgré leur phase d’entraînement intensive, de faire le déplacement pour réceptionner leur voiture», dit Donato Bochicchio et ajouta: «Ces modèles, du S4 à l’A6 Avant jusqu’au RS6, disposent d’un grand espace de stockage. Ainsi les sportives et les sportifs peuvent emmener sans autre tout leur équipement. De plus tous les modèles sont équipés de quatre roues motrices pour la garantie d’arriver sans problèmes à bon port.» Le partenariat entre Audi Suisse et la Fédération suisse de ski Swiss-Ski existe depuis maintenant 46 ans et a été renouvelé à la fin de l’an passé. DAKINE ABS SIGNAL 25L Photos: zVg. UN SAC POUR TOUS LES CAS Le sac ABS Signal 25L à système airbag intégré de la marque Dakine est le choix judicieux pour le ski Backcountry. Grâce au sifflet de secours intégré dans la sangle de poitrine, le porteur peut attirer l’attention en cas de détresse. Le modèle «Signal» peut recevoir aussi bien le snowboard que les skis. Il est entièrement confectionné en nylon très résistant et possède des possibilités d’attache pour le piolet, la pelle à neige et le casque. La sangle rembourrée au niveau des hanches possède deux petites poches et une fermeture en aluminium très résistante. Malgré la cartouche ABS, le sac offre un volume de 25 litres. www.dakine.ch NOVEMBRE 2014 SNOWACTIVE 23 CROSS COUNTRY SKI HOLIDAYS SÉJOUR DE SKI DE FOND CHEZ DES EXPERTS FRAICHEMENT IMPRIMÉ: CATALOGUE D’HIVER 2014/15 Les 22 hôtels des 13 régions variées sont maintenant présentés dans le nouveau catalogue «Cross Country Ski Holidays» ainsi que sur le site web crosscountry-ski.com. Vous y trouvez en ligne de plus amples informations sur les hôtels et les régions ou sur les offres actuelles et pouvez immédiatement consulter et réserver la destination de votre choix! www.crosscountry-ski.com L’engouement pour le ski de fond est grandissant! Cette combinaison unique de mouvement et de pure nature est devenue entretemps hyper tendance et compte parmi les activités sportives les plus saines qui soient. 90 pourcent des muscles sont sollicités, les articulations ménagées, l’endurance, la force et la coordination renforcées. QUALITÉ CONTRÔLÉE: HÔTELS & RÉGIONS Concernant les hôtels des «Cross Country Ski Holidays», la qualité, le service et la compétence sont de première importance. Dans les hôtels, les experts vous apprennent quelles pistes de fond sont préparées, où vous pouvez réserver des cours de skating, quelles itinéraires sont les meilleurs pour les débutants, où vous pouvez louer l’équipement nécessaire, où les professionnels s’entraînent et bien d’autres informations. Les régions spécialisées pour les «Cross Country Ski Holidays» disposent d’un réseau de pistes de fond parfaitement préparé, aussi bien pour le skating que pour le style classique. «CROSS COUNTRY & MORE» Le ski de fond est toujours au premier plan, mais pour les sportives et sportifs actifs, l’offre peut être élargie à d’autres activités comme balades en raquettes à neige, randonnées à ski, biathlon, patinage sur glace ou randonnées hivernales. Ainsi les «Cross Country Ski Holidays» deviennent une expérience complète pour les adeptes des sports d’hiver en douceur qui généralement viennent en couple, entre amis ou en famille. Photo: ©Robert Grischek Sous la devise «sport d’hiver en dehors des pistes de ski alpin», une nouvelle ère commence pour 22 experts dans 13 régions d’Autriche, d’Allemagne et d’Italie. Ils se sont entièrement voués aux attentes des fondeurs. COUPE DU MONDE À MONTAFON «ILS SE SONT ENVOLÉS . . .» La prévente pour les deux Top-Live-Acts dans le cadre de la Coupe du monde Montafon a rencontré un écho sensationnel. «Nous nous réjouissons de la forte demande! L’an passé, les concerts ont rapidement affiché complet. A présent les chiffres des ventes dépassent déjà ceux de l’an passé», dit le directeur touristique Manuel Bitschnau. «Le fait que les tickets Early Bird soient déjà tous partis depuis quelques jours nous prouve que la Coupe du monde Montafon, en combinaison avec des prestations live de haut niveau, a trouvé son public de 24 SNOWACTIVE NOVEMBRE 2014 fans – et pas seulement dans la région! Le légendaire groupe hip-hop de Stuttgart «Die Fantastischen Vier» démarre sa tournée du jubilé des 25 ans le samedi 6 décembre 2014 à Montafon en ouverture des deux week-ends de Coupe du monde. Durant la journée, dans le cadre de la Coupe du monde de snowboard FIS, les professionnels de snowboardcross feront le bonheur des fans avec des courses spectaculaires sur la piste de cross de Silvretta Montafon, abrupte et ponctuée de virages impressionnants. Et le soir, la fête battra son plein! Le deuxième week-end de la Coupe du monde, le samedi 13 décembre 2014, la Coupe d’Europe FIS Ski- et Snowboardcross se déroulera au Hochjoch dans le domaine skiable Silvretta Montafon. Le soir, le groupe de rock culte anglais Bastille avec des tubes comme «Things we lost in the fire» se produira sur la scène de l’Open-Air à Schruns. Prévente des cartes: weltcup-montafon.at POTION 90XTI DE K2 LE FREERIDE HAUT EN COULEURS SPONSORING DOMINIQUE GISIN UTILISE IO La saison à venir, Swisscom soutien la championne olympique Dominique Gisin avec l’application de communication iO. A travers cette collaboration avec la skieuse, Swisscom élargit son engagement de longue date en faveur des sports de neige. «Avec Dominique Gisin, nous avons pu rallier l’une des athlètes suisses ayant le plus de succès et qui correspond parfaitement à l’app iO. Elle est très communicative et parfaitement à l’aise avec les moyens de communication modernes. Grâce à iO, Dominique Gisin peut rester en contact avec ses amis, sa famille et ses fans peu importe où elle se trouve», explique Tom Rieder, chef du sponsoring chez Swisscom. io.swisscom.ch Doté d’un All-Terrain-Rocker polyvalent, le Potion 90XTi de K2 offre l’équipement parfait pour les skieuses adeptes du hors-piste. Equipé d’un système de réception des peaux à la spatule et au talon, il se prête également pour des ascensions vers des pentes vierges. En combinaison avec les bâtons Style 9 aux couleurs assorties et le casque Emphasis en rose flashant, vous êtes paré pour l’aventure. Le masque haute performance Captura au look ethno vous garantit une vision claire malgré les giclées de poudreuse. Une révolution au pied est la chaussure de ski Minaret 100, la première chaussure de freeride conçue spécifiquement pour les femmes. Elle offre un grand confort de port, une puissance étonnante en descente et une liberté de mouvement maximale en mode marche. Photos: zVg. www.k2skis.com FINALE DE LA COUPE DU MONDE SAINT-MORITZ REÇOIT LA FINALE Der Weltcup-Final 2016 findet zwischen dem 16. und dem 20. März im WM-Ort St. Moritz (1948, 1974, 2003, 2017) statt. Das hat der internationale Skiverband FIS an der am anfangs Oktober zu Ende gegangenen Herbstkonferenz in Zürich entschieden. Die Verschiebung des Weltcup-Finals um eine Woche entspricht den Wünschen der Organisatoren, kann doch damit eine Kollision mit dem Engadin Ski-Marathon, der am 13. März 2016 stattfindet, vermieden werden. Hätten beide Grossanlässe zugleich stattfinden müssen, so hätte das für beide Veranstalter erhebliche logistische und organisatorische Schwierigkeiten zur Folge gehabt. NOVEMBRE 2014 SNOWACTIVE 25 ANNIVERSAIRE LE CERVIN, 150 ANS DE MYTHE montagne: «Le Cervin m’a intéressé d’abord en tant qu’alpiniste – surtout en raison de sa forme particulière, mais aussi pour l’histoire autour de la première ascension. Ce succès réalisé il y a bientôt 150 ans a été le point d’orgue de la grande conquête des cimes et a sonné en même temps le glas des années glorieuses de l’alpinisme. Les alpinistes de la cordée d’Edward Whymper ont dû fournir un effort surhumain. Le fait que quatre alpinistes sur les sept engagés sont décédés sur le chemin du retour en est la preuve.» www.mammut.ch Le 14 juillet 2015 sera le 150e anniversaire de la première ascension du Cervin. En préparation des festivités, le spécialiste suisse des sports de montagne Mammut, en coopération avec les guides de Zermatt, a mis en valeur la voie du Hörnligrat jusqu’au sommet grâce à une chaîne lumineuse. A de nombreux endroits de la chaîne, les guides portaient la lampe sur leur casque, à d’autres endroits on alluma des lampes préinstallées par les guides. Pour tester l’installation, en septembre dernier, Mammut a travaillé main dans la main avec les guides de Zermatt qui vont illuminer la route de la première ascension durant un mois et qui ont apprécié cette répétition générale. Ce moment particulier juste avant le crépuscule a été immortalisé par le photographe Robert Bösch. Lui aussi ne peut cacher sa fascination pour cette Photo: Robert Boesch / MAMMUT FESTIVAL DU SKI 2014 À ZERMAT T PLACES DE DERNIÈRE MINUTE Le Festival du ski à Zermatt est et reste l’histoire d’une réussite. Durant quatre jours, peu avant l’ouverture de la saison d’hiver, les hôtes du Festival du ski peuvent tester à volonté les produits au top de douze marques de ski sur le glacier du Théodule. Sont également présentes d’anciennes stars du ski suisse qui accompagnent les clients sur les pistes. De A comme Maria Anesini Walliser, B comme Chantal Bournissen, K comme Bruno Krenen, M comme 26 SNOWACTIVE NOVEMBRE 2014 Mike von Grünigen à R comme Erika Reymond Hess. Plaisirs de la glisse, après-ski, bien-être et points forts culinaires dans des hôtels de renom à Zermatt. Il y a encore quelques places de libre seulement. Celles et ceux qui se décident rapidement ont deux possibilités. Inscription par courriel: www.ski-festival-zermatt.ch ou par téléphone 058 200 48 28. SHOP MOUNTAINBIKING % www.careshop.ch DÈS 2015, JOLANDA NEFF ROULE SUR STÖCKLI BIKE Jolanda Neff, triple championne du monde de Cross-Country et victorieuse au classement général de la Coupe du monde 2014 rejoint Stöckli dès la saison 2015. A 21 ans, la jeune femme de Suisse orientale est actuellement la meilleure spécialiste du VTT au monde. Avec Mathias Flückiger, Stöckli dispose à présent d’une équipe au top sous contrat. POUR CENT ENT P PUR UR FONCTIONALITÉ! ONALITÉ! Boxer fonctionnel SKINETIC® PERFORMANCE MID Coupe parfaite maintient & respire. Le Boxer pour ELLE & LUI www.stoeckli.com FUGOO 4 GO ANYWHERE SPEAKER Boxer fonctionnel au choix aulieu de* 169.– Les haut-parleurs très stylés et surtout extrêmement robustes de Fugoo assurent un son irréprochable pour toutes les activités en plein-air. Les haut-parleurs combinent d’excellentes propriétés comme fidélité du son, durabilité, portabilité à un style particulier. 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S’essayant dans un autre sport, les anciennes stars du ski ont expédié les balles de golf par-dessus le Hudschopf et le Brüggli. Et comme en hiver, le spectacle était au rendez-vous. Que cela soit dit: même Tiger Woods et Rory McIlroy, les maitres incontestés des petites balles rondes, auraient eu du mal à s’imposer contre Cuche, Collombin, Kernen et compagnie – sans exagération. Il fallait presque une meilleure connaissance de la ligne idéale qu’à ski pour propulser la petite balle sur plusieurs centaines de mètres jusqu’au but final. Fin tacticien, Walter Tresch – vainqueur du combiné en 1977 – joua son premier drive exactement le long de la ligne idéale à ski jusqu’au premier virage. Une ligne qui s’avéra idéale pour le golf également. Celles et ceux qui prenaient trop de risques devaient chercher leur balle dans le marais ou dans les buissons de myrtille, généralement sans succès. Chaque joueur avait droit à six balles. Le joueur perdant toutes ses balles se voyait éliminé. Quelques-uns parvinrent au but situé sur le passage du Langentreien in extremis. Même l’ancien Conseiller fédéral Adolf Ogi perdit la moitié de son «avoir» et termina 36e sur 48 participantes et participants. CUCHE ET KERNEN FRAPPENT LOIN Comme en hiver, le passage du Hundschopf avec une paire 3 sur la Minschkante située plus bas constitua une attraction particulière. De même que le concours de longhitter (frappe de distance) près de la station d’eau par-dessus la ligne de chemin de fer de la Wenger- 28 SNOWACTIVE NOVEMBRE 2014 nalpbahn. Bruno Kernen propulsa la balle à la distance incroyable de 337 mètres. Et Didier Cuche qui s’était muni spécialement d’un appareil de mesure des distances constata: «J’ai atteint presque la même distance.» Il est vrai qu’avec un handicap de 7,8 respectivement 8,8 les deux compères font entretemps partie de la classe supérieure en sport de golf. Cuche relativise toutefois: «Par rapport à Marc Gisin, nous restons des amateurs. Sa balle vole encore au moins 20 mètres plus loin.» En comparaison: lors de l’Omega-Masters qui avait lieu simultanément à Crans-Montana, la légende du golf Miguel Angel Jimenez réalisa des frappes à une moyenne de 270 m de distance. Pour le trou longhitter sur le passage Langentreien, le terrain était certes en forte pente, mais cela ne retire rien au mérite des frappes de 300 m et plus réalisées par Kernen ou Cuche. Même Fränzi Aufdenblatten (handicap 11,1) réalisa 246 mètres, la plus grande distance chez les femmes. Pour sa part, la championne olympique de snowboard Patrizia Kummer choisit la variante plus tranquille. Elle laissa rouler la balle à travers le passage souterrain . . . 1000 EUROS POUR LA RELÈVE Le coup de la journée fut réalisé par la médaillée d’or Rosi Mittermaier qui, comme Fränzi Aufdenblatten, découvrait la piste du Lauberhorn pour la première fois de près. La première méga star allemande du ski, double championne olympique de 1976, réussit un «hole in one» (balle placée dans le trou, qui en l’occurrence était un cercle tracé, avec une seule frappe). Dans la scène du golf, cela signifie généralement de devoir payer une tournée. Rosi s’est montrée généreuse: «Par chance, j’avais le trésorier à mes côtés. C’est avec plaisir que nous versons 1000 euros dans la caisse du ski-club de Wengen en faveur de > la relève.» Chapeau! 1 Pour ses débuts au golf, Michael Walchhofer, vainqueur de la descente du Lauberhorn en 2005, fait bonne figure. 2 Deux caractères sympathiques se sont trouvés: Fränzi Aufdenblatten et Peter Willen chef, du CO d’Adelboden. 3 Pique-nique bienvenu au Wickibort. Et, comme il se doit, le directeur de Swiss-Ski Roland Imboden (avec Marco Luggen, chef sports de neige Jungfraubahnen) s’est joint à la joyeuse troupe. 4 Fredy et Lisbeth Fuchs, qui ont mis un terme à leur carrière de golf après un cours d’initiation déjà en discussion avec Markus Zberg, ancien vice-champion du monde de cyclisme et Marco Luggen. 5 Roland Collombin, descendeur invincible de 1973 à janvier 1974 (huit victoires!), apparemment décontracté au départ du parcours de golf. 6 Deux ancien vainqueurs du Lauberhorn: Walter Tresch, vainqueur du combiné en 1977 et Reinhard Tritscher, vainqueur du slalom en 1969. 7 Tandis que Rosi Mittermaier et Fränzi Aufdenblatten papottent, Christian Neureuther se retire discrètement. 8 Didier Cuche et Michael Walchhofer sympathisent avec Regula Näpflin (épouse du chef du CO Urs) ainsi qu’Olivia et Doris Lehmann (fille et épouse du directeur de course Bob Lehmann). 9 Bruno Kernen, vainqueur au Lauberhorn en 2003, a impressionné par sa frappe de distance. 10 Hias Leitner et Walter Tresch – après leur retrait ils ont remanié le sport de glisse en Coupe du monde aux USA en tant que professionnels. 11 Christian Neureuther s’est imposé au slalom du Lauberhorn en 1973 et 1974 avec ce dossard. 40 ans plus tard son fils Felix faisait de même à Wengen. 12 Le nouveau président du CO Urs Näpflin a parfaitement maitrisé son premier événement au Lauberhorn. Photos: Mario Rall und Reto Nyffenegger. ROSI’S «HOLE IN ONE»! 1 2 3 4 5 7 10 6 8 11 9 12 NOVEMBRE 2014 SNOWACTIVE 29 1 3 2 4 5 6 7 8 9 10 30 SNOWACTIVE NOVEMBRE 2014 1 S’ils avaient été encore actifs, les charmeurs Didier Cuche et Michael Walchhofer (ici avec la fille et l’épouse de Bob Lehmann auraient pu être soupçonnés de corruption indirecte du directeur de course . . . 2 Le directeur de SwissSki Roland Imboden en compagnie de sa charmante épouse Jeannine. 3 Une obligation de présence agréable pour le chef du CO sortant Viktor Rentsch (ici en compagnie de la championne olympique de snowboard Patrizia Kummer). 4 Les anciens compétiteurs et compagnons inséparables d’un glorieux passé: Philippe Roux et Roland Collombin toujours fourrés ensemble comme à l’époque. 5 Adolf Ogi en tant qu’ambassadeur de Right-toplay: «La Fondation soutien plus d’un million d’enfants défavorisés dans 25 pays.» A l’arrière-plan Stefan Sodat, vainqueur de la descente du Lauberhorn en 1965 (avec le dossard de départ numéro 30!). 6 Ensemble, ils comptabilisent 60 années en tant que chef du CO à Wengen et à Adelboden. Au golf, Viktor Gertsch et Peter Willen ont encore un certain potentiel d‘amélioration. 7 Hias Leitner, vice-champion olympique et vainqueur du slalom du Lauberhorn en 1960 félicite Rosi Mittermaier, double championne olympique en 1976 et mère de Felix Neureuther, pour son «hole in one». 8 Le responsable de la compétition de golf Heinz Kammer explique la trajectoire du premier «flight» de Markus Zberg avec (depuis la gauche) Marco Luggen, directeur de course de Kitzbühel, Peter Obernauer et l’auteur de Snowactive Richard Hegglin. 9 Le directeur du Lauberhorn Markus Lehmann en discussion avec Reinhard Tritscher. Après sa victoire en slalom à Wengen, il remporta la descente de Val d’Isère en 1973 avec le dossard numéro 45! 10 Même un ancien Conseiller fédéral ne peut résister à l’appétissante senteur: Adolf Ogi patiente au stand de raclette. Le «trésorier», son époux, n’est autre que Christian Neureuther, vainqueur du slalom au Lauberhorn en 1974 et 1975. Leur fils Felix Neureuther a fait de même en 2013. Ainsi, outre Kitzbühel, Wengen reste le seul site réunissant le père et le fils dans son éminent palmarès. Et voilà que Maman Rosi réussit un coup de maitre au même endroit . . . DUO INFERNAL: COLLOMBIN ET ROUX Un autre ancien vainqueur en ces lieux s’est bien défendu à ce Golf Trophy organisé à l’occasion du 85e anniversaire des courses du Lauberhorn. Malgré son surpoids, le baroudeur Roland Collombin (handicap 25,0) et vainqueur en 1974 de l’une des descentes les plus folles de tous les temps s’est déplacé avec aisance sur le parcours de golf – toutefois avec une restriction: «Je ne vais pas chercher les balles en montée, c’est trop astreignant. Je préfère encaisser 2 points de pénalité», dit Collombin. Didier Cuche, visiblement fasciné, s’étonna: «Etait-il vraiment aussi intrépide qu’on le dit?» Pour sûr, il l’était. Et comme durant son époque active, Collombin était accompagné de son copain d’alors, Philippe Roux. Durant les années 70, les deux compères formaient le «duo infernal». Entretemps, Roux a pris encore davantage de poids que son copain mais se débrouille très bien au golf (handicap 18,0). Avec sa fille Mélanie (handicap 2,4) qui par le passé avait tenté une carrière de golfeuse professionnelle aux USA, il joue régulièrement au tournois Pro Am à Crans-Montana en compagnie des meilleurs golfeurs du monde. D’emblée, Philippe Roux est sorti vainqueur de la notation de groupe grâce à son «flight». Ainsi, comme lors de la première édition il y a dix ans (vainqueur Bernhard Russi), un autre ancien skieur s’est imposé qui a toujours dû se contenter de places d’honneur sur cette célèbre piste. Eh oui, comme le temps passe. Cela s’est surtout remarqué lors de l’apéro au nouveau minigolf de Wengen construit dans l’esprit de la piste du Lauberhorn. «Ne serait-ce pas un Autrichien?», s’exclama Collombin à l’arrivée de Michael Walchhofer. Au pied levé, ni Collombin, ni Roux, ni Walchhofer ne purent mettre un nom sur le visage de l’autre. Avec un handicap d’entrée de 36, Walchhofer, tout comme Patrizia Kummer et Daniel Mahrer, fait partie des néophytes en golf. Tous les trois sont toutefois parvenus à se hisser sur le podium de la notation de groupe. Le gène de la victoire semble être multi-sportif. SOUTIEN À LA FONDATION «RIGHT TO PLAY» Parmi les absents: le tenant du titre Bernhard Russi et le champion olympique de 84 Max Julen lequel, avec un handicap de 2,0, est le golfeur le mieux classé parmi les anciens skieurs. Il a été remplacé par son père Martin Julen (handicap 17,8). Malgré ses 86 ans, le vainqueur du slalom du Lauberhorn en 1955 a laissé des cracks comme Tanja Frieden, Gian Gilli ou Marc Girardelli derrière lui. Le bénéfice du tournois est intégralement versé à la Fondation «Right to play» laquelle permet à plus d’un million d’enfants défavorisés de 25 pays de pratiquer une activité sportive comme l’a souligné avec fierté l’ambassadeur de «Right to play» Adolf Ogi. Et le chef du CO sortant, Viktor Gertsch, a fait l’éloge de son successeur Urs Näpflin lequel a su organiser l’événement avec bravoure. La neige peut à présent tomber sur les balles perdues. RICHARD HEGGLIN NOVEMBRE 2014 SNOWACTIVE 31 www.phenixski.com ENTRETIEN AVEC JACK FALKNER: LE DÉFI POUR L’HIVER ALPIN RÉSIDE DANS LA JUSTE COMBINAISON ENTRE SIMPLICITÉ, COMMODITÉ ET PRIX L’hebdomadaire allemand «ZEIT» l’a surnommé le «roi de la neige» qui s’est bâti un empire alpin innovant. En Suisse, Jack Falkner, chef des remontées mécaniques de Sölden, est moins connu. Pour les initiés toutefois, c’est le pendant autrichien de Urs Kessler, CEO des Jungfraubahnen: une personnalité innovante avec de bonnes idées et autant de persévérance – même si parfois En 1995 déjà, un «Cercle Sölden – Vision montagne» sous la présidence de Jack Falkner s’est créé pour réfléchir à l’avenir de l’expérience en montagne. Depuis 2007, ce cercle s’est reconstitué sous forme d’une association: FMI Future Mountain International. Ses membres sont des experts et des praticiens d’Allemagne, d’Autriche et de Suisse. Un nouveau venu dans l’association est le CEO des Jungfraubahnen Urs Kessler, tout comme Jack Falkner un maître à penser et un novateur. SNOWACTIVE: Monsieur Falkner, en 1996 encore, l’ouverture de la Coupe du monde avait lieu régulièrement tous les deux ans à Sölden. A présent, depuis l’an 2000, Sölden est l’organisateur permanent de cet événement de début de saison. Est-ce un hasard que vous ayez fondé le «Cercle Sölden» en 1995? JACK FALKNER: la fondation de ce cercle de réflexion a une toute autre origine et n’a rien à voir avec la Coupe du monde. Mon travail principal est la direction des remontées mécaniques de Sölden. Ce complexe réunit divers représentants d’intérêts: fabricants, magasins de sport, responsables du tourisme. Chaque branche travaillait selon son propre concept et ne s’échangeait pratiquement pas avec le «reste du monde». Pourtant nous sommes tous dans le même bateau. J’ai donc développé l’idée d’une association de la pratique pour la pratique. 32 SNOWACTIVE NOVEMBRE 2014 cela fait mal et que tout le monde n’est pas toujours réjoui. Snowactive a rencontré Jack Falkner à Sölden et discuté avec lui du phénomène Sölden, du début de la Coupe du monde et de l’essor impressionnant de cette région d’Autriche. Et, réunir un groupe d’individualistes pour discuter ensemble a-t-il été chose simple? Cela n’a pas été trop difficile. Evidemment je n’ai pas interpellé les gens au hasard. Il s’agissait de responsables de la branche du tourisme et des secteurs liés, toutes des personnes conscientes elles-aussi de la nécessité d’une organisation intersectorielle. Car au final, tout le monde se porte bien – ou tout le monde se porte mal . . . . . . et lorsque ça va mal, vous réunissez tout le monde par téléphone pour une réunion de crise? Si seulement c’était aussi simple. Nous avons deux rendez-vous fixes par an que nous «emballons» dans un voyage ou une visite en com- Nous commercialisons l’aventure en montagne, mais cela ne veut pas dire que nous ne voyons pas plus loin que le bout de notre nez. mun. Ces réunions ne sont pas forcément liées à la branche et peuvent avoir lieu au parc d’attraction Rust par exemple. Nous commercialisons l’aventure en montagne, mais cela ne veut pas dire que nous ne voyons pas plus loin que le bout de notre nez. C’est pour moi non seulement une nécessité, mais aussi une vertu. Et bien entendu, nous avons aussi des échanges bilatéraux de temps à autre. Et à l’occasion du début de la Coupe du monde, nous invitons les médias à une discussion relaxe pour débattre d’un thème actuel. L’an passé par exemple nous avons discuté du thème: la montagne, centre de récréation et centre économique. Et quelles solutions avez-vous trouvé? Les profondes mutations structurelles et le fort changement dans les segments d’hôtes traditionnels forcent les spécialistes du tourisme alpin à réfléchir radicalement à de nouveaux groupes cibles. C’était l’une de nos conclusions. Le défi pour l’hiver alpin réside dans la juste combinaison entre simplicité, commodité et prix. Evidemment nous sommes encore loin de la mise en pratique. L’important toutefois est de ne pas seulement se confronter aux problèmes lorsque ceux-ci ont déjà gangréné la branche. Regarder plus loin que le bout de son nez, cela est indispensable à toutes les branches. Mais qu’espérez-vous par exemple en étudiant un parc d’attractions de près? Là, je cite le plus jeune produit de l’Ötztal: l’Aera 47. Un parc de loisirs qui promet l’aventure outdoor d’un genre particulier et qui tient cette promesse. Nous nous trouvons déjà dans la cinquième saison et nous avons eu énormément de réactions au niveau des médias. L’été passé a été en plus l’épreuve de vérité et a répondu à la question: que vaut ce parc lorsque le temps est exécrable. Et, quelle a été la réponse? L’installation fonctionne également par mauvais temps. Photos: Ldd. L’été dernier, malgré les mauvaises conditions météo, Sölden n’a enregistré pratiquement aucun recul du nombre de nuitées. On en déduit que l’investissement dans cette installations sur 6,5 hectares a été rentable? Je reste prudent et dit: nous avons reconquis la saison d’été. Les bonnes approches pour un développement futur sont données. Le «produit été» n’est pas chose simple. Si nous pouvons redynamiser ce produit, nous sommes sur la bonne voie. Mais nous sommes encore loin d’être arrivés en bout de course. Monsieur Falkner, on dit de vous que vous êtes le roi de l’Ötztal, l’une des personnalités les plus influentes du Tyrol et pour certains aussi un précurseur du tourisme alpin. D’autres voient en vous un aventurier dangereux. Alors êtes-vous quelqu’un On ne présente pas un œuf qui n’est pas encore pondu. de bien ou autrement dit: êtes-vous populaire? C’est une question hypothétique. Lorsque je suis convaincu d’une chose, je fais tout pour parvenir au but que je me suis ou que nous nous sommes fixés – même lorsqu’il y a un vent contraire. C’est mon chemin et je m’y engage avec obstination, surtout lorsque je suis persuadé que c’est pour le bien de la région. Et lorsque vous rencontrez une forte opposition . . . . . . alors il faut faire avec. Je ne suis pas du genre girouette. Vous savez, aujourd’hui on doit toujours compter avec un vent contraire. Même lors de décisions logiques, profitables à tout le monde, il y a de l’opposition. De la jalousie? Même mauvaise conseillère, la jalousie est humaine. Je parle pour l’Autriche et aussi pour l’Allemagne: la jalousie s’avère trop souvent être un obstacle. Ressentez-vous cette jalousie également dans votre vallée? Il y a quelques années encore, chaque commune avait son propre office de tourisme. Depuis dix ans à présent, nous avons une association de vallée dont je préside le Conseil de surveillance. Les avis divergent toujours, mais nous pouvons discuter des faits et, au final, nous trouvons généralement un consensus. Evidemment, l’envie et la jalousie existent également chez nous. Nous ne sommes pas une exception. Chaque commune, à commencer par Ötz jusque tout en haut à Hochgurgl a vécu un énorme développement et possède son propre centre de performances. Je pense par exemple à l’Aqua Dome à Längenfeld, à l’Aera 47 déjà citée ou au village d’Ötzi et au centre de cures à Umhausen. Les remontées mécaniques de Sölden sont sociétaires de l’Aquadome à Längenfeld et possèdent l’hôtel cinq étoiles Central à Sölden où nous nous trouvons actuellement. On vous rencontre souvent au «Central». Etes-vous plus chef des remontées mécaniques ou hôtelier? La réponse est claire: je suis directeur des remontées mécaniques de Sölden. L’hôtel est géré par ma sœur et un assistant, point barre. Evidemment je m’occupe des questions finan- NOVEMBRE 2014 SNOWACTIVE 33 Cette ouverture de la Coupe du monde est pour nous également un facteur économique non négligeable. Les restaurants sont pleins, les hôtels affichent complet. cières en tant que directeur des remontées mécaniques. Mon métier, ce sont les remontées mécaniques et le tourisme. Mais il est vrai que l’on me qualifie parfois d’hôtelier, à tort. Les sommes investies dans les remontées mécaniques de Sölden ont été et sont encore énormes. Cela paie-t-il au final? Les projets d’investissement se succèdent à un rythme accéléré. Au milieu des années 60, un premier cycle a été initié avec la construction de deux téléphériques, à l’époque encore sous la direction de mon père. En 1998, nous avons réalisé une merveille technologique avec la construction de deux téléphériques monocâbles à boucle fermée. Le troisième cycle consiste à équiper l’installation de gondoles à 10 places et d’augmenter la fréquence à 3600. Cela signifie qu’il n’y a jamais de temps d’arrêt. Notre restaurant «Ice Q» qui propose une cuisine exquise nous réjouis particulièrement: la combinaison d’un panorama unique et d’une cuisine haut de gamme s’avère idéale. Jack Falkner a-t-il déjà de nouveaux plans? J’ai toujours de nouveaux plans. Mais il y a des sujets qu’il ne vaut mieux pas aborder ou autrement dit: on ne présente pas un œuf qui n’est pas encore pondu. Par contre, le projet de relier l’Ötztal au Pitztal n’est plus un secret. Si nous y parvenons, cela signifiera la plus vaste offre au monde sur une région glaciaire. Les domaines de l’hôtellerie et de la gastronomie peuvent-ils suivre ce mouvement effréné? Jusqu’à présent, nous avons enregistré une hausse de l’offre. Mais à l’avenir il n’y aura certainement pas d’importants élargissements. Il est préférable d’agrandir encore 34 SNOWACTIVE NOVEMBRE 2014 l’offre existante, respectivement d’investir dans ce sens. Mais c’est justement là le hic. En Suisse par exemple, les projets d’assainissement ou de nouvelle construction sont pratiquement impossibles à réaliser en raison des coûts. Peut-être est-ce plus facile en Autriche? Toute personne active dans la branche du tourisme sait pertinemment qu’il est tout aussi difficile de réaliser de nouveaux projets chez nous. Bâtir est devenu immensément coûteux et les directives de plus en plus sévères ne facilitent pas la tâche. Quelle est la solution? Le jeu est simple: gagner de l’argent, investir, gagner de l’argent, investir. Et cette alternance doit toujours aller plus vite, compétitivité oblige! Qui n’investit pas a perdu. J’ai remarqué qu’en Suisse, l’argent investi dans l’hôtellerie de pointe provient principalement de personnes étrangères à la branche du tourisme. Leur but primaire est de faire des bénéfices et de satisfaire ainsi les actionnaires. Seulement voilà, l’argent pour des investissements manque ensuite. J’ai eu par exemple deux J’ai remarqué qu’en Suisse, l’argent investi dans l’hôtellerie de pointe provient principalement de personnes étrangères à la branche du tourisme. hôtes suisses qui utilisaient leurs dividendes d’un investissement dans une société de remontées mécaniques pour s’offrir leurs vacances. Cette année, ils se sont plaints de ne pas avoir perçu de dividendes en raison du manque de neige, le domaine skiable en question ayant investi dans des canons à neige. Je leur ai dit que la société avait pris la bonne décision. Qu’est-ce que l’hôtellerie autrichienne fait différemment, voire mieux? La grande différence est que chez nous tout est «du terroir». Une entreprise touristique, peu importe son importance, fait partie de la communauté. Nomen est omen. Pour nous, un représentant venant d’Innsbruck située à 85 km d’ici est déjà un «intrus». Un autre facteur est la structure des coûts. Un nouvel hôtel en Autriche est de 30 à 40 pourcent moins cher qu’un hôtel équivalent en Suisse. Cette structure des prix se répercute plus ou moins sur tous les secteurs. A cela s’ajoute qu’en Suisse, le secteur bancaire et l’industrie horlogère jouissent d’un plus haut statut que la branche du tourisme. Comment expliquez-vous la légendaire hospitalité autrichienne? Beaucoup de gens ont du mal à servir les autres, à être prestataire de service. Nous autres Autrichiennes et Autrichiens semblons plus réceptifs à cette idée. Un grand nombre aime tout simplement les métiers dans l‘hôtellerie et la gastronomie, autrement dit la branche du tourisme en général. Trouvez-vous les Suisse moins hospitaliers? Si j’étais de cet avis, je ne serais pas en contact régulier avec des régions touristiques de Suisse. Depuis maintenant 30 ans j’ai un étroit contact avec les Grisons. Chaque année je m’échange avec des collègues de remontées mécaniques de 15 régions différentes. Nous sommes certes tous concurrents, mais notre but premier doit être d’attirer tout d’abord les hôtes à la montagne. Ensuite seulement l’esprit de concurrence peut jouer, lors du choix de la destination. La Suisse reste une magnifique destination de vacances . . . . . . que vous utilisez aussi en tant que telle? Absolument. Mais ne me demandez pas à présent où je préfère aller. Et si je demande quand même? Alors je vous réponds: cela dépend si je veux seulement skier ou également faire du shopping ou encore profiter de la vie nocturne. Il n’y a que peu d’endroits qui réunissent ces trois demandes. J’aime autant me rendre dans l’Oberland bernois qu’en Valais ou dans les Grisons. Pour moi de toute façon, les vacances d’hiver proprement dites ne sont pas un sujet. Par contre je profite de l’hiver pour faire des voyages éclair afin de découvrir de nouveaux domaines skiables ou pour apprendre ce qu’il y a de nouveau. En début d’année prochaine, je passerai certainement quelques jours à Vail à l’occasion du mondial de ski alpin. Je dois au moins ça à Bode Miller, notre ambassadeur de Sölden. D’ailleurs ce sera certainement sa dernière saison. Avez-vous des vacances en fait – rien que pour vous? Certainement. Je prends toujours mes vacances au printemps ou en automne. Dans quelques jours (l’interview a eu lieu en septembre, n.d.l.r.), je me rends en Toscane. L’île de Sylt en mer du Nord vaut également le déplacement. Là, j’apprécie l’air revigorant et les longues plages. Main sur le cœur Monsieur Falkner. Sölden serait-elle ce qu’elle est sans ouverture de la Coupe du monde? Cela aussi est une question hypothétique. Le fait que nous organisions chaque année le début de la Coupe du monde de ski alpin depuis l’an 2000 est une belle histoire. Mais l’histoire serait bien moins belle ou pas belle dut tout si les magnifiques images de poudreuse, de cimes enneigées, de soleil et de ciel bleu venaient à manquer. Jusqu’à présent nous avons simplement eu la chance d’être épargnés par la poisse du mauvais temps. Durant plus de 20 ans – la première était en 1993 – nous n’avons eu à déplorer qu’une seule annulation. Très peu de sites organisateurs de la Coupe du monde peuvent en dire autant. Pour nous, il est important que les premières images d’hiver diffusées dans le monde entier viennent d’ici. De telles images génèrent les premières réservations pour les vacances d’hiver. Pas seulement à Sölden. Cette ouverture de la Coupe du monde est devenue pour nous également un facteur économique non négligeable. Les restaurants sont pleins, les hôtels affichent complet. Durant une semaine, Sölden est sens dessus dessous. C’est pourquoi nous espérons chaque année que l’événement soit attrayant et réussi. Permettez-moi une dernière question concernant l’avenir. Que sera le tourisme dans 20 ans. Tout d’abord, en toute humilité: je ne suis pas devin. Je sais seulement que les deux mondes – d’un côté le calme et la beauté des montagnes, de l’autre la mise en scène des grands centres urbains – jouirons toujours d’un grand intérêt. Il y a suffisamment de clients pour ces deux mondes. Le scénario toutefois reste inchangé: ceux qui investissent continuellement seront mieux lotis que ceux qui ratent le coche du fu- tur. Je crois aussi que la technologie omniprésente et qui nous absorbe en quelque sorte fera que les gens s’évaderons de plus en plus en pleine nature. Regardez par exemple Las Vegas, genre de méga centre de loisirs. C’est bien joli, mais cela ne remplace en aucun cas un «produit» à 1000, 2000 ou 3000 mètres d’altitude. La nature, l’air, l’eau sont nos éléments qu’il s’agit de positionner de manière claire. Cette nature nous offre l’opportunité de vivre et de faire vivre l’authenticité. Des structures de coûts raisonnables, des collaboratrices et collaborateurs motivés ainsi qu’une passion positive feront que le tourisme en montagne sera encore florissant dans 20 ans. J’en suis JOSEPH WEIBEL convaincu. Future Mountain Ces dernières années, les intérêts économiques en montagne, espace d’aventure, ont fortement augmenté. Le «Cercle de Sölden – Vision montagne» sous la présidence de Jack Falkner se préoccupe depuis 1995 du futur de l’aventure en montagne. Depuis 2007, le cercle s’est consolidé sous forme de l’association FMI Future Mountain International avec siège à Innsbruck. Cette association est un regroupement volontaire international de personnalités du tourisme alpin et de l’économie des loisirs. Outre la promotion de projets touristiques innovants en montagne, l’association s’engage surtout dans le positionnement de l’espace alpin en tant que destination touristique durant toute l’année. Ses membres sont, entre autres: Thomas Bieger, Uni St. Gallen, Urs Kessler, CEO Jungfraubahnen, Karl Ingo, Bergbahnen St. Johann, Josef Margreiter, Tirol Werbung, Peter Marko, Silvretta Montafon Bergbahnen AG, Ralf Roth, DSHS Deutsche Sporthochschule Köln, Stefan Schwarz, Amer Sports Europe, Petra Stolba, Österreich Werbung, Andy Varallo, Dolomiti Superski. NOVEMBRE 2014 SNOWACTIVE 35 LARGE RÉSEAU ET VISION D’ENSEMBLE THOMAS STAUFFER Ses références comportent des noms comme Lindsey Vonn, Anja Pärson ou Maria Höfl-Riesch. Reporté au football, cela correspondrait au Bayern de Munich, Barcelone ou Real Madrid. A partir de cette saison, «Tom» Stauffer veut insuffler une nouvelle vie à l’ancien «ballet blanc», l’équipe nationale suisse de ski hommes. Thomas Stauffer n’est pas du genre à se vanter des mérites d’autrui. Et parfois on a même l’impression qu’il est mal à l’aise lorsque des noms comme Vonn, Pärson ou Höfl-Riesch sont nommés en rapport direct avec lui. Et pourtant, il a participé pour beaucoup aux étapes de développement cruciales dans la carrière de ces trois skieuses hors-pair. Durant les onze dernières saisons de Coupe du monde, à sept reprises la victoire est revenue à Pärson, Vonn ou Riesch. En tout, ce trio a enregistré pas moins de 128 victoires en Coupe du monde et plus d’une douzaine de titres mondiaux et olympiques. Et cela ne passe pas inaperçu – qu’on le veuille ou non. 36 SNOWACTIVE NOVEMBRE 2014 «La modestie est un ornement qui nous empêche d’aller de l’avant», disait une fois le poète Wilhelm Busch. Est-ce la raison pour laquelle il a fallu attendre 14 ans avant que Swiss-Ski se souvienne de son enfant prodigue lequel, entretemps, fêtait des victoires dans le monde entier? Ce printemps toutefois, les choses sont soudain allées très vite. Et la surprise était de taille, au point que de nombreux médias durent remanier leur mise en page de la partie sportive tard le soir pour faire de la place à cette nouvelle (réjouissante). A présent il est là, le moustachu Bernois de l’Oberland qui, lorsqu’il enfonce son bonnet jusqu’aux yeux, rappelle vaguement le héros de westerns Charles Bronson. Au niveau caractère du moins, on retrouve certaines parallèles entre les deux personnages. Rien ne semble pouvoir ébranler Thomas Stauffer. «C’est un homme qui répand la quiétude, jamais colérique, jamais euphorique, que les choses aillent bien ou mal, il reste égal à lui-même», confiait une fois Lindsey Vonn au quotidien «Berner Zeitung». On a du mal à s’imaginer qu’il soit aussi capable, comme il l’affirme, de «taper du poing sur la table» de temps en temps. LARGE RÉSEAU Ce qui le distingue entre autres, ce sont ses connexions dans le monde entier, son énorme expérience et la passion qu’il nourrit pour son métier. Lorsqu’une fois, au Chili, il y avait trop peu de neige dans le domaine skiable prévu, à La Parva, il a tout de suite modifié le programme et est allé avec les descendeurs à Neva- dos de Chillan. «Cela avait aussi l’avantage de pouvoir intensifier l’entraînement car la station La Parva est située à 3200 m d’altitude et le domaine skiable s’étend jusqu’à 3600 m. A Nevados de Chillan, nous pouvions loger à 1500 m d’altitude.» De tels détails peuvent vite faire la différence l’hiver venu. «La vitesse à laquelle Tom a réagi était impressionnante», dit Marc Gisin, «cela démontre bien son vaste réseau de connaissances.» Stauffer vit pour le sport de glisse et pour ce qu’il fait: «Soit je fais bien les choses – soit je ne les fais pas.» Sa fonction en tant que chef entraîneur est pour lui un travail sur 365 jours par an. Cet état d’esprit impressionne aussi les athlètes. «De tôt le matin à tard le soir il roule pour nous», constatait Patrick Küng avec re- ON NE PEUT PAS APPRENDRE CE JOB À L’UNIVERSITÉ. IL FAUT L’AVOIR VÉCU ET ÊTRE PASSÉ PAR LES MÊMES CHOSES DEUX OU TROIS FOIS. ALORS SEULEMENT, L’ON SAIT CE QUI FONCTIONNE ET CE QUI NE FONCTIONNE PAS. connaissance, «c’est un bosseur.» Un tel engagement a bien sûr des conséquences sur la vie privée. Il vit seul à Unterlangenegg, à la frontière entre l’Oberland bernois et l’Emmental, où il ne passe à peine que deux mois par an. «Dans ces conditions, être en couple serait trop difficile et je devrais me retirer», dit Stauffer. Le ski reste le centre de sa vie. «Mais», ajoute Stauffer comme pour s’excuser, «ce sport m’intéresse énormément, sous toutes ses facettes. Cela commence par la condition physique en passant par le matériel, l’aspect technique jusqu’à la planification de la carrière, etc.» Il a commencé le sport du ski au bas de l’échelle, sport dont la complexité ne pourra sans doute jamais être décodée entièrement. «A 18 ans déjà j’étais entraîneur de club.» En revanche les résultats obtenus durant sa propre carrière de skieur actif sont négligeables: «J’étais meilleur au handball.» Photo: Swiss-Ski ASCENSION ÉCHELON PAR ÉCHELON En sport du ski, le maçon de profession qui a suivi ensuite une formation d’ingénieur en bâtiment, a grimpé les échelons un par un, d’entraîneur de club en passant par la BOSV pour arriver en Coupe d’Europe où il s’est occupé entre autres de Fränzi Aufdenblatten, Lilly Kummer ou Corina Grünenfelder. En revanche il n’avait rien à voir avec la carrière d’un Silvano Beltrametti ou d’un Ambrosi Hoffmann qui lui furent confiés subrepticement. Cette «erreur» reposait sur un malentendu: en effet, il avait seulement pour habitude de fêter son SOIT JE FAIS BIEN LES CHOSES – SOIT JE NE LES FAIS PAS. anniversaire avec les deux jeunes skieurs nés eux aussi un 22 mars – Stauffer en 1969. Son activité en Coupe d’Europe dans les années 90 a duré trois ans. Depuis lors il a une très bonne relation avec Sepp Brunner, son chef de descente actuel. «A l’époque, Sepp prenait bien soin de mes filles que j’envoyais en Coupe du monde», dit Stauffer. Brunner était jadis l’entraîneur de Sonja Nef. Par contre, ses relations avec le chef de l’équipe féminine Hans Pieren n’étaient pas des meilleurs. Stauffer ne désire pas revenir là-dessus. «Nous avions des conceptions divergentes», dit-il simplement. Stauffer quitta Swiss-Ski et émigra aux Etats-Unis où il accompagna Lindsey Vonn, qui s’appelait alors Kildow et Julia Mancuso à leurs débuts en Coupe du monde. La suite, on la connait. VISION D’ENSEMBLE Tom Stauffer est resté durant 14 ans à l’étranger. Son savoir-faire grandissait continuellement et sa conviction n’en fut que renforcée: «On ne peut pas apprendre ce job à l’université. Il faut l’avoir vécu et être repassé par les mêmes choses deux ou trois fois. Alors seulement, l’on sait ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas.» Il est d’avis que les bons entraîneurs ne sont pas légion, mais relativise aussi tôt: «Il y a ‹assez› de bons entraîneurs, mais parfois ils deviennent des spécialistes bornés. Un exemple: lorsqu’un entraîneur donne ses directives en slalom ‹la main doit être ici et le petit doigt là›, c’est bien joli. Mais l’entraîneur doit avoir une vision d’ensemble et considérer tous les facteurs comme la contrainte et les exigences physiques, la technique, le matériel et son ajustement mais aussi le mental et les problèmes de santé. Les entraîneurs avec une telle vue d’ensemble sont rares.» Sa philosophie est claire: «Dans mes fonctions, il est important de diriger les entraîneurs dans la bonne direction. Je ne veux pas commander, mais convaincre – et être honnête. C’est pourquoi je cherche toujours à expliquer mes décisions». D’après lui, Swiss-Ski dispose de bons entraîneurs. N’ayant pris ses fonctions qu’en avril, il n’a pas pu influer sur la composition de l’équipe d‘entraîneurs. «Mais il est toujours possible d’élargir l’horizon.» Le crédo de Stauffer est la continuité, ce qui n’étonne pas si l’on considère qu’il est le quatrième chef entraîneur en cinq ans. «Notre plus grand problème est le fossé entre les 16e et 30e places. Ainsi j’espère quelques bons résultats à la pointe pour pouvoir travailler plus tranquillement à combler le dit fossé.» Bonne chance! RICHARD HEGGLIN NOVEMBRE 2014 SNOWACTIVE 37 38 SNOWACTIVE NOVEMBRE 2014 LE SKI NORDIQUE La vente de cartes de ski de fond est en hausse Photos: Fischer Sports Malgré l’imprécision due au fait que les cartes journalières, au mois ou à l’année des pistes de fond régionales et locales ne sont pas recensées dans leur ensemble et que le plus grand domaine de ski de fond en Suisse, celui de DavosKlosters, n’exige pas de cartes de ski de fond, le nombre de cartes vendues reste un indicateur important du développement de ce sport en Suisse: 2007/08 env. 94 200 2008/09 env. 130 500 2009/10 env. 43 100 2010/11 env. 128 400 2011/12 env. 111 900 2012/13 env. 146 000 Ainsi, une augmentation d’environ 50% a eu lieu durant ces six dernières années, cela malgré un léger recul momentané durant les saisons 2010/11 et 2011/12. Ce recul s’explique en partie par l’augmentation du prix des cartes de saison (2010/11 de 100 à 120 francs). Les ventes de skis de fond reflètent parfaitement cette tendance: le ski de fond a le vent en poupe. Et l’on peut noter aussi un développement positif dans le domaine des raquettes à neige. La randonnée à travers des paysages d’hiver féeriques séduit de plus en plus. L’hiver passé, Dario Cologna, mais aussi la biathlète suisse Selina Gasparin ont à nouveau assuré des titres positifs dans les médias. Ces deux personnalités très sympathiques sont le moteur idéal pour relancer les disciplines nordiques trop longtemps délaissées en Suisse. Gary Furrer, chef sport de loisirs chez Swiss Ski, se souvient qu’il y a quelques années encore, un jeune avait presque honte d’être reconnu en tant que fondeur actif. «Jadis à l’école, un fondeur était sujet à moqueries. Aujourd’hui par contre, pratiquer le ski de fond est devenu cool, tendance.» Ce changement de valeurs et surtout la présence d’icônes suisses du ski nordique dans les médias a nettement redoré le blason de ces disciplines sportives dans notre pays. «Aujourd’hui les jeunes sont fascinés par le ski de fond et le biathlon et aspirent à suivre les traces de leurs idoles. Depuis environ cinq ans une dynamique positive s’est installée», constate Gary Furrer. «C’est le résultat d’une synergie entre une nouvelle image moderne, nos efforts avec le Dario Cologna Fun Parcours en coopération avec les écoles et les grands progrès réalisés au niveau de l’infrastructure. Nous disposons en Suisse de pistes de ski de fond de haut niveau.» > Elargir la formation La formation d’entraîneurs est l’une des priorités de Swiss Ski en vue de profiter à l’avenir de cette dynamique en ski de fond. «Nous élargissons continuellement l’offre en formation. Tôt ou tard, cela profite bien sûr au sport de pointe», Gary Furrer en est conscient. «C’est pourquoi Swiss Ski propose également des cours d’animation pour renforcer encore le sport de loisirs. Car là, le plaisir de l’activité physique reste au premier plan.» NOVEMBRE 2014 SNOWACTIVE 39 «A travers l’élargissement de la formation de moniteurs et d’entraîneurs, Swiss Ski veut assurer la durabilité de cette tendance positive.» Gary Furrer SIMPLE – FACILE À APPRENDRE Les courses populaires comme moteur de durabilité Les courses populaires de ski de fond – à l’instar des courses à pied – sont un moteur important pour le développement durable du sport de masse. «Quiconque s’inscrit à une course populaire fréquente davantage les pistes de fond, ne serait-ce que pour se préparer», dit Gary Furrer avec conviction. Même si le nombre de participants aux courses de la Swiss Loppet est en légère augmentation, le boom n’a pas encore fait son entrée dans ce secteur. «Il manque les jeunes et les femmes», constate Gary Furrer. La grande exception étant le marathon à ski de l’Engadine. «Ici toutes les générations sont représentées et le quota de femmes est bon. L’attraction de cet événement réside dans l’arrangement complet car tout ce qui va avec a aussi son importance. Par exemple l’ambiance.» Il faut redoubler d’effort en vue d’interpeller l’ensemble des sportifs et sportives de loisirs. «Aux événements de Kandersteg et d’Einsiedeln par exemple, on propose aussi une course par équipe. Les équipes peuvent répartir les tours individuellement entre leurs membres en fonction de leur niveau.» Cela signifie que même les fondeuses et fondeurs «normaux» peuvent participer. «C’est dans cette direction qu’il faut redoubler d’effort. Nous avons beaucoup de magnifiques courses populaires. Si tous les organisateurs s’attèlent à élaborer ce genre de mesures bénéfiques, la base s’élargira encore.» www.swisslopet.ch 40 SNOWACTIVE NOVEMBRE 2014 De nos jours tout doit aller le plus vite possible. La patience n’est pas dans l’esprit du temps. Dans ce contexte, le ski de fond présente des avantages certains. Contrairement au snowboard ou au ski alpin, le ski de fond permet de se mouvoir rapidement de manière autonome. «Un jeune sportif talentueux peut même apprendre la technique du skating en une demi-heure», dit Gary Furrer. Des jeunes sans expérience des sports de neige qui chaussent pour la première fois des skis de fond dans le cadre du Dario Cologna Fun Parcours sont rapidement capables de glisser sur la neige. «Il n’est pas rare que l’expérience soit le début d’une passion», souligne Gary Furrer. «Evidemment cela demande une suite. Que ce soit la participation à un camp de ski ou à d’autres offres de niveau simple du ski-club local.» Le fait que le ski de fond soit «en vogue» chez les jeunes est aussi dû aux efforts de l’industrie pour développer un matériel spécifique adapté aux enfants. A cela s’ajoute que ce sport peut être pratiqué en famille moyennant un budget relativement modeste. «Les pistes de fond sont rapidement atteignables depuis toutes les agglomérations. On peut facilement décider à court terme de passer une journée à la neige, que ce soit seul, en famille ou entre amis.» Même durant l’hiver médiocre de 2013/14 la plupart des pistes de fond étaient ouvertes et offraient de bonnes conditions. La préparation d’une piste de fond requiert en effet moins de neige que pour une piste de ski alpin. Les conditions sont données pour que cette tendance poursuive son avancée. Ce sport reflète l’esprit du temps, est facile à apprendre et peut être pratiqué partout en Suisse. Swiss Ski n’a pas raté le coche et a forcé de manière conséquente la formation de monitrices et de moniteurs, respectivement d’entraîneurs de ski de fond. La capacité a été augmentée dans les écoles de ski également. Cette saison, la base du ski nordique doit encore être élargie. «Le sport de loisirs est toujours la base pour de futurs succès en sport de pointe. Il est donc important pour nous de PETER J. AEBI profiter à fond de cette dynamique réjouissante.» Le Dario Cologna Fun Parcours de Swiss Ski est très apprécié par les écoliers et les écolières. Il a un effet d’impulsion initiale. Randonnées hivernales et raquettes à neige: les plaisirs de l’activité en pleine nature L’ensemble du secteur nordique englobe également la randonnée hivernale et la balade en raquettes à neige. Deux disciplines qui peuvent être pratiquées sans grande préparation et sans grands frais dans un terrain approprié. Ces dernières années, la balade en raquettes à neige a connu un véritable boom et de nombreux domaines skiables proposent à présent des «trails» fléchés où l’on peut s’aventurer sans guide. Les randonnées hivernales en revanche ont toujours été très prisées et restent en tête de liste des sports populaires. Se mouvoir en pleine nature sur des chemins balisés et admirer les paysages enneigés reste une expérience unique à la portée de toutes les générations. www.schneeschuhtouren.ch RACING IN OUR BLOOD * HERO Photo © Arnaud Childeric / Kalice.fr - * La course dans le sang Gagner en Coupe du Monde, tout en restant accessible au plus grand nombre, tel est le pari de la gamme Hero. Avec la technologie Proptech, les Hero Elite LT sont des skis puissants et stables. Technologie Sensor Inside pour les chaussures Hero World Cup pour un contrôle parfait. Tout est réuni dans cet ensemble pour faire de vous des Héros. A N OTH E R B E STDAY HERO WORLDCUP SI 130 HERO ELITE LT NOVEMBRE 2014 SNOWACTIVE 41 42 SNOWACTIVE NOVEMBRE 2014 Paysage tourmenté pour des fondeurs en mal de sensations! Une énergie nouvelle préside aux destinées de l’hôtel restaurant de La Vue-des-Alpes. Le confort passe par des chambres remises au goût du jour. LA VUE-DES-ALPES SE RÉINVENTE Des phrases et des photos pour constater que La Vue-des-Alpes n’est pas moribonde. Aux portes de l’hiver, la région a toujours des ambitions touristiques à faire valoir. Certes, sur le plan alpin, des téléskis devenus obsolètes ont passé à la trappe. Qu’importe, pour le commun des glisseurs, le ski de fond reste une vocation depuis 1960– 1961. Saison des premiers tracés mécaniques! Qui plus est, au col, un hôtel-resto et une buvette genre campagnarde offrent gîte et couvert. Photos: RSF/La VdA Ici et là, en Suisse, de nombreux domaines skiables rencontrent des problèmes identiques. A savoir que des moyens de remontées mécaniques vieillots ne correspondent plus à la demande et, surtout, aux exigences de sécurité requises. Dans ce contexte hésitant reste la possibilité d’investir de folles sommes, ou de changer de logiciel pour mettre le curseur sur un avenir réaliste. En tablant sur une équation basique. Comme rentabiliser un domaine naturel, sans ostentation, en évitant de sombrer dans de gros investissements. Tout en exploitant au maximum un paysage propice à la pratique du ski de fond, de la balade à pied ou en raquettes. Et pourquoi pas sillonner les crêtes en peaux de phoques. Solution idéale, semble-t-il, pour une petite station des Mon- tagnes neuchâteloises plantée entre 1130 et 1360 m d’altitude. En mélangeant harmonieusement le tout, on retrouvera le goût de la simplicité. Pour faire des lieux une destination hivernale idéale. Sans chichi ni opulence. En offrant une ambiance un rien surannée faite de décontraction. Sans nécessairement retomber dans la nostalgie d’un proche passé qui voyait La Vue-des-Alpes prise d’assaut par des skieurs alpins, les meilleurs du Cirque blanc d’alors, pour en découdre dans des slaloms parallèles. Mythique ces rendez-vous! Dommage, oui mais . . . Certes, d’aucuns regrettent logiquement et amèrement la disparition des téléskis de La Bosse de Tête-de-Ran et de La Vue-des-Alpes. Qui, pour faire simple, afin d’éviter une opération crève-cœur, ont été victimes d’avatars genre panne de rénovation. Dans le secteur restent les installations du CrêtMeuron et de La Corbatière-La Roche-auxCrocs. Mais inutile de s’appesantir sur le passé. Puisque, note positive, en débordant sur Les Bugnenets-Savagnières, le domaine skiable de Didier Cuche faut-il le rappeler et Le Crêt-duPuy, au Pâquier, les fans de courbes en poudre ne seront pas frustrés. A relever que, dès cette saison, les trois enseignes du Val-de-Ruz font cause commune pour les forfaits. Anecdote: un des deux téléskis du Pâquier est annoncé comme le plus long du Jura! Sans oublier le ski en nocturne. Bonsoir les fondues . . . A dix minutes de voiture de l’hôtel de La Vue-des-Alpes, QG idéal, ces pistes entretenues de belle manière sont à portée de spatules. Et il y en a pour tous les styles et techniques. Du skieur lambda aux tailleurs de virages effrénés, rien ne manque. Avec, en prime, un zeste de freeride pour les connaisseurs de la topographie. Il faut aussi savoir que, là-haut, les Ecoles suisses des sports de neige ont pignon sur pistes. Retour à la latte étroite. Rapide coup de rétro. Car, longtemps livrées au ski sauvage, combes et pentes du secteur de La Vue-des-Alpes ont été damées et balisées au début des années 60. Paradoxalement, tout a commencé au pied de La Bosse, à Tête-de-Ran. Là où un téléski anachronique donnait son caractère montagnard à la région. Pour le plus grand bonheur des cracks du coin! Néanmoins, c’est un facteur qui a marqué les esprits. Lui qui distribuait le courrier à skis de fond dans les fermes isolées. Précurseur, pionnier, à vous de choisir, Maurice Villemin a ouvert la trace de ce qui est devenu un vaste domaine qui déborde aujourd’hui à l’est jusqu’aux Bugnenets, à l’ouest en direction de La Tourne et de la vallée de la Sagne. Pas à dire, Romandie et Neuchâtel ski de fond ont pérennisé de belle manière un modeste héritage régional. A l’époque héroïque des débuts, en effet, les tracés partaient de Tête-deRan pour rallier les Neigeux et La Vue-desAlpes. Soit une poignée de kilomètres à l’ombre de pentes nord rarement en manque de neige. L’engin d’alors, une motoluge ouvertes à tous > Au pays des sapins les skieurs de fond sont rois. NOVEMBRE 2014 SNOWACTIVE 43 Coucher de soleil à couper le souffle dans la région des Neigeux. les courants d’air qui tirait un traceur bricolé. Chapeau. Le facteur des Hauts, patriarche plus que nonagénaire, Maurice Villemin en a encore froid aux oreilles. Jouer la carte de l’évolution. Dans le doute, lorsque l’offre se réduit comme peau de chagrin, il suffit d’une pensée positive, d’huile de coude, d’un esprit rassembleur, pour concrétiser des envies. En refusant l’isolement, malgré les déboires précités sur le plan des installations de remontées disparues, Antonio et Sandra Martinez ont travaillé d’importance pour redorer le blason d’une région propice au dépaysement. Enthousiaste, depuis huit ans, le couple joue avec bonheur la carte touristique élargie. En ciblant les quatre saisons et surtout la période hivernale. Effectuant un nécessaire exercice de relecture d’un passé faste, le duo est parti avec succès à la reconquête de passionnés qui avaient quelque peu déserté les lieux. De plus en plus courtisé l’hôtel-restaurant privilégie la cuisine tradtionnelle. Néanmoins la carte se veut perfectible. On est à l’écoute du client. Lorsque le soleil baigne la terrasse, les places se font rares! La table est bonne. On se marie avec plaisir à La Vue dans un décor rustique. Alors que les séminaires se multiplient. Sans oublier, en matinée, les arrêts cafés-croissants de cars bondés venus d’ailleurs. Ambiance! A défaut de jouer avec le feu on joue avec la jovialité. 44 SNOWACTIVE NOVEMBRE 2014 Animation juvénile sur les pistes, que l’on doit au P’tit Club du SC La Vue-des-Alpes. Un héliport occasionnel près de l’hôtel, c’est une réalité à La Vue! Antonio Martinez, en compagnie de Gilbert Facchinetti (à dr), le M. Foot neuchâtelois. Sur le plan du logement, comme le temps est passé par là, afin de valoriser le coin gîte, le patron a provoqué des bouleversements bénéfiques à l’étage en rénovant 15 chambres labellisées «confort» et 15 autres «standard». Plus un dortoir d’une dizaine de couchettes. Expérience et savoir-faire. Formé dans la restauration depuis plus de trois lustres, Antonio Martinez a suivi la filière de la profession. Tout en obtenant également un papier de formateur. Alors qu’un label de qualité figure aussi en bonne place sur son CV. Adepte d’un tourisme doux, celui qui a également repris les rênes de la cantine sise en face de l’hôtel, sur la vaste place de stationnement, se contente de cultiver des fondamentaux gagnants. Tout en tirant profit des atouts de la région. Pour exemple, l’hôtel possède un bus qui, en saison hivernale, dépose à la demande les skieurs au départ des téléskis des Bugnenets-Savagnières-Le Crêt du Puy. Voire ailleurs. Une manière comme une autre de faire contrepoids à une certaine stagnation. Avec 48 km de piste de ski de fond (classique, skating) uniquement dans le secteur et 345 km a découvrir en élargissant la palette, Romandie ski de fond soigne la manière. Lorsque Jean-Claude Chautems est aux commandes, l’animation hivernale s’installe. Il est encore à préciser qu’un Office du tourisme, au nord de l’hôtel, fait le job et propose conseils et moniteurs ski de fond à la demande. Arrêt à Tête-de-Ran. A l’ouest du col de La Vuedes-Alpes, Tête-de-Ran a longtemps été un coin de pays très couru. En hiver, les touristes affluaient de partout. La Bosse avait ses fans. Mais là aussi, il a fallu déchanter. De destruction en mésentente, adieu hôtel réputé et téléski. Restent les pistes de fond au nord de La Clé des Champs. Un hôtel resto qui a résisté à la tempête. Où Christophe Challandes, qui règne avec bonheur sur les lieux, se fait un plaisir d’offrir chambres et dortoirs agréables. Dans le style relais du silence, difficile de faire mieux. Région majeure pour s’exprimer skis aux pieds, la topographie offre tous les profils pour satisfaire les fondeurs exigeants. Comme la révolution monts et merveilles a échoué, les hôteliers du coin cultivent avec succès des fondamenALDO-H. RUSTICHELLI taux gagnants. LA NEIGE S'AFFOLE! Un succès incomparable sur les pistes. wivisions.ch Stöckli fait la différence. Avec ses skis swiss made. stoeckli.ch Sport Schuh Fitting … and you feel good! snter Vertrieb . Ihr kompete eiz Zentralschw partner in der Beim Skischuhspezialisten Michael Rieble erhalten Sie neue Skischuhe nach Mass oder individuelle Anpassungen für bestehende Skischuhe aller Marken. Sport Schuh Fitting GmbH ∧ Ennetbürgerstrasse 4 ∧ Tel. 041 620 67 76 ∧ 6374 Buochs www.sportschu hfitting.ch NOVEMBRE 2014 SNOWACTIVE 45 OBJECTIF SHOOTING À SAAS-FÉE Saison importante, celle qui doit mener les alpins aux Mondiaux de Vail ne déroge pas à la tradition. Héritage de longue date, skieuses et skieurs ont sacrifié une fois encore au rendez-vous dédié aux sponsors. C’est donc fin septembre, que filles et garçons se sont retrouvés sur les hauts de SaasFée pour jouer de la spatule face aux objectifs. Enchaînement. Les images, les retrouvailles avec des photographes piliers de la Coupe du monde, dont l’excellent Gérard Berthoud, les sponsors, une neige de qualité et un soleil à hurler Colorado nous voilà . . . Autant d’éléments qui se sont télescopés pendant ces journées particulières. De belles images mises en 1 46 SNOWACTIVE NOVEMBER 2014 boîte en échanges verbaux décontractés, il s’est avéré que les Helvètes n’étaient pas en panne de moral. Certains ont parlé de plaies et de bosses. Rappelant, en aparté, que le ski de compète, sport engagé, n’est pas sans risques. D’autres se sont déclarés satisfaits des entraînements estivaux dans l’hémisphère Sud. Ce malgré des parties de cache-cache avec le brouillard. Souriante, à son habitude, celle qui a ciselé l’or de la descente olympique à Sotchi espère beaucoup de la saison à venir. Sympa à croquer, face à l’objectif, Dominique Gisin séduit toujours par sa simplicité. Par sa décontraction naturelle. Alors que Lara Gut, gagnante du globe de cristal en super-G étalait une blondeur conquérante sur un glacier valaisan à la neige frisant la perfection. Toujours cool, Fabienne Suter a passé par le mercato et glissé chez Dynastar! Au masculin, Didier Défago baladait une taille mannequin. De celle à tenter de gros coups cet hiver. Peut-être le dernier. Mais qui sait? Egal à lui-même Carlo Janka a, comme d’habitude, limité sa quête de médiatisation. Sandro Viletta, M. super-combiné olympique, n’a rien perdu de sa technique. Constat, bizarrement Patrick Küng, qui a réalisé une saison 2013–2014 canon, était en panne de sponsor «tête». Beat Feuz, pour sa part, y allait de quelques courbes en toute décontraction. Ici et là, les marques ont changé de pieds. Alors que, presque discrètement, une poignée de jeunes synonymes de relève est apparue. A l’exemple de Charlotte Chable, fille de Gustave, ancien entraîneur fétiche de l’équipe suisse féminine à une époque glorieuse. Pour sa part Loïc Meillard, un jeune Neuchâtelois prometteur, dont la famille a émigré en Valais pour jouer la carte du ski, ne manque pas de qualités. Globalement, toutes et tous semblent parti pour marquer la saison! ALDO-H. RUSTICHELLI Photos: Gérard Berthoud 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 1 Des filles et des garçons prêts à jouer de la spatule dès les premiers rendez-vous avec les piquets. 2 Le cristal du super-G va encore donner plus d’appétit à Lara Gut facile en courbe. 3 Charlotte Chable, tout sourire, ou encore l’avenir en marche. 4 Carlo Janka est plutôt du genre, silence on tourne! 5 Toujours cool, Fabienne Suter espère beaucoup en son nouveau matériel. 6 Loïc Meillard, du talent et une jeune carrière à construire. 7 Patrick Küng, qui s’est invité à la table des grands, est à la recherche d’un sponsor de tête. 8 Didier Défago s’est dit très satisfait de ses skis version 2015. 9 Daniel Yule (à g.) et Lukas Aerni espèrent bien toucher le gros lot cet hiver. 10 Beat Feuz ne se prend pas encore la tête. Il sait avoir des atouts sous ses spatules. 11 Déf, une taille mannequin pour affronter la saison en conquérant. 12 Vous avez dit championne olympique de descente à Sotchi, pas de doute tout sourire c’est Dominique Gisin. 13 Justin Murisier souhaite retrouver ses sensations de slalomeur doué. NOVEMBER 2014 SNOWACTIVE 47 4E DIDIER CUCHE GOLF CHARITY LES CHÈQUES CHICS DU CHAMPION! Celui que l’on peut sans autre qualifier de meilleur descendeur de la dernière décennie a aussi su imposer son style, discret mais efficace, dans la course aux chèques. De ceux destinés à donner un sérieux coup de pouce à de jeunes skieurs voire à des enfants malmenés par la vie. Naturellement, sans forcer son talent, le roi de la Streif démontre qu’il est à même de gérer des situations nouvelles. A l’exemple du Didier Cuche Golf Charity. Quatrième du genre et entré dans la tradition, ce dernier s’est déroulé fin septembre aux Franches-Montagnes. Très précisément aux Bois. Où un 18 trous attractif se prête parfaitement à la mise sur green de manifestations de ce genre. Où des flight (équipe de 4 personnes) réunissant des sportifs d’hiver voire des athlètes issus d’autres disciplines, font fonctionner le tiroir-caisse. Autre source de revenus, une tombola digne de l’occasion. UNE BELLE AFFICHE Evidemment, à son habitude, Didier Cuche avait réuni une brochette d’amis et de connaissances aux noms évocateurs. Dont l’ancien conseiller fédéral Adolf Ogi, venu en ami actif évidemment! Personnage exceptionnel, à plus d’un titre, celui qui a dirigé avec bonheur la Fédération suisse de ski d’alors ne rechigne pas à payer de sa personne pour soutenir de bonnes causes. Enthousiasme en bandoulière, Dölfi a érigé la communication au rang de dogme. D’autre part, dans le cadre des flight, au féminin, les invités ont eu le privilège de partager le green avec Michelle Gisin, une redoutable compétitrice passionnée de golf et la jeune retraitée Fränzi Aufdenblatten. Au masculin, présence relevée avec Didier Défago, Beat Feuz, Paul Accola, Bruno Kernen, Urs Lehmann, président de Swiss-Ski. Alors que l’athlète Dave Dollé, américain d’origine qui a pignon sur rue à Zurich, détenteur du record de Suisse du 100 m jusqu’en juillet 2013, est selon des connaisseurs très à l’aise un club en main. Il serait malséant, bien sûr, d’oublier le maître de cérémonie Didier Cuche. Lui qui drive presque comme un pro ne cachait pas sa satisfaction face aux 84 participants. EN TOUTE DÉCONTRACTION Apéritif du terroir et spécialités régionales ont agacé les papilles avant de passer à table au Club House des Bois. Planté dans un endroit bucolique. Entre la poire et le fromage, ambiance festive et choc visuel lors de l’annonce de la recette de la journée. 60 000 francs, une somme teintée de générosité dédiée aux skieurs du CRP et à l’Association Porte-Bon- 48 SNOWACTIVE NOVEMBRE 2014 heur que l’on doit à André Marty. Un homme d’exception, artiste créateur de casques inédits, dont ceux de Didier Cuche entre autres. Cet homme au cœur grand comme ça s’est dit très touché par ce chèque. Et de préciser: «Voilà maintenant plus de vingt ans que j’ai fait la connaissance de Didier Cuche et quinze années qu’il soutient l’Association Porte-Bonheur au titre de parrain. Merci Didier pour ton soutien et ta fidélité à notre cause.» UNE PRÉSIDENTE HEUREUSE Présidente toute neuve du CRP et du Giron jurassien de sports de neige, Valérie Gianoli a tenu à remercier ceux qui soutiennent le Didier Golf Charity dont le CRP est un des bénéficiaires. Relevant le soutien indéfectible apporté par Didier aux jeunes de la région. Et aux intervenants des sports de neige de l’Arc jurassien. Alors que le concept du CRP, initié en 2008 par Jérôme Ducommun, porte ses fruits… Et qu’un premier skieur, Cédric Gasser, a pu intégrer le Centre national de Brigue ce printemps. Logiquement, en grand ordonnateur, Didier Cuche s’est invité à la table des remerciements pour rompre une lance en faveur des sponsors, des partenaires. Citant les participants, les flight guides et de tous ceux, jeunes et moins jeunes, qui ont œuvré à la réussite de la journée sous le soleil franc-montagnard. ALDO-H. RUSTICHELLI 1 Les flight guides prêts au départ: (debout de g à dr) Urs Lehmann, président de Swiss-Ski, Paul Accola, Dave Dollé, Beat Feuz, didier Défago, Adolf Ogi. Accroupi: Bruno Kernen, Michelle Gisin, Didier Cuche et Sheila Gut Lee, golfeuse. 2 Michelle Gisin et Didier Cuche, un duo redoutable sur le green. 3 Urs Lehmann n’a pas boudé son plaisir en prenant la pose avec des espoirs du ski régional, soit Marie Knuchel, Léa Kaufmann et Mathieu et Pauline Schindelholz (de g. à dr). 4 Du style et de la technique, Didier Cuche pratique le golf avec simplicité et sourire. Mais un club en main, 18 trous ne sont pas pour l’effrayer. 5 Que du bonheur pour sept jeunes athlètes du CRP-ski alpin du GJ, entourés qu’ils sont par les flight guides de la journée et des représentants de Porte-Bonheur et des responsables de l’Association, dont la nouvelle présidente Valérie Gianoli (debout 3e depuis la droite). Alors qu’André Marty est partiellement caché par Didier Cuche! Photos: ldd/organisation Magicien des pistes, Didier Cuche l’est aussi dans le domaine des chiffres. Club de golf en guise de baguette magique, le champion des Bugnenets démontre qu’il n’a rien perdu de son pouvoir de séduction. La preuve par 60 000 francs, somme des plus honorables récoltée dans le cadre du 4e Didier Cuche Golf Charity aux Bois. A diviser par deux, puisque l’argent ira de moitié au Centre régional de performance (CRP) GJ et à l’Association Porte-Bonheur qui vient en aide aux orphelins depuis un quart de siècle. 1 2 3 5 4 NOVEMBRE 2014 SNOWACTIVE 49 SCHÖFFEL: Le Swiss Snow Happening, organisé chaque année dans une station de ski différente, a fait escale dans le Lötschental en 2014. Quelques chiffres en disent long sur la portée de l’événement: les 1500 habitants de la vallée ont accueilli environ 1500 hôtes à cette occasion, dont près de 2000 professeurs de sports de neige. L’engouement que connaît la région pour les sports de neige n’est un secret pour personne et les 500 bénévoles ont tout fait pour transformer la manifestation en un moment inoubliable. 50 SNOWACTIVE NOVEMBRE 2014 PROMOTION La marque Schöffel s’investit aussi pleinement au moment d’accompagner les écoles de ski qu’elle équipe. En tant qu›entreprise familiale de tradition, Schöffel mise sur des produits de qualité, un service irréprochable, une collaboration efficace et une grande proximité avec ses clients. Pour savoir si ce credo correspond à la réalité, il suffit de lire les déclarations fournies par des directeurs d’écoles de ski en provenance de Bettmeralp, Grindelwald et Lenzerheide, trois stations dont la renommée va bien au-delà des frontières suisses. «Qualité irréprochable»: c’est ce qu’ont déclaré spontanément les trois directeurs lors de l’interview. «Quand je regarde autour de moi et que je compare la qualité de nos tenues avec celle d’autres marques, je suis heureux que nous ayons opté pour Schöffel», affirme par exemple Dominick Büchler, de l’école de ski de Lenzerheide. «La qualité est incomparable! Les vêtements sont fonctionnels et leur imperméabilité est maintenue jusqu’à la fin de la saison», déclare de son côté Christoph Estermann, directeur de l’école de ski de Grindelwald. Cette dernière qualité ne va pas forcément de soi: d’autres tenues de ski font en effet déjà pâle figure après seulement 50 jours d’utilisation intensive. La qualité proposée par Schöffel permet par contre de profiter des mêmes vêtements durant deux à trois hivers. «Ces tenues sont un petit peu plus chères en comparaison à d’autres», constate encore Dominick Büchler, «mais cette différence est aussi rapidement compensée par le service offert! Pouvoir contacter une personne de référence en cas de problème revêt une immense importance pour une école de ski.» Reto Stucky, qui dirige son école de ski à Bettmeralp, confirme: «J’apprécie l’efficacité du service proposé par Schöffel, avec tout ce qui va avec, de la commande, en 1 passant par la livraison et jusqu›au service après-vente, lorsqu›il faut par exemple retourner une pièce pour réparation. L’ensemble du suivi fonctionne à la perfection.» Les professeurs de ski ne sont cependant pas les seuls à être séduits par les tenues Schöffel. L’«uniforme» rencontre aussi un grand succès auprès des hôtes et ceux-ci demandent souvent où il est possible d›acheter des vêtements de la marque. «La veste Ventloft en noir a particulièrement attiré l’attention cette année. Elle a beaucoup plu à nos clients et ceux-ci ont souvent exprimé le vœu d’en acquérir une», déclare encore Dominick Büchler. LE SLOGAN «ICH BIN RAUS» NE LAISSE PAS INDIFFÉRENT Avec son slogan «Ich bin raus» («Je suis sortie» en français), Schöffel a lancé durant l’automne/hiver 2012 une campagne qui s’éloigne de la performance à l’état pur pour se rapprocher du plaisir et de la découverte. «L’image de la marque a été rajeunie avec cette campagne et les collections sont aussi plus fraîches et tendance. Ce développement de Schöffel est perçu de façon très positive!», constate Reto Stucky. Le slogan est fréquemment entendu à Lenzerheide en particulier. «Il montre simplement qu›il existe aussi d’autres choses importantes à côté du travail», estime le membre de l’école de ski grisonne. La marque jouit d’une bonne popularité et se fait présente par la publicité qui tourne autour du slogan. LA GESTION DURABLE VUE D’UN AUTRE ANGLE La gestion durable est un thème qui revêt une grande importance chez Schöffel. «La question qui revient le plus souvent dans ce domaine est celle concernant le lieu de production. Pour nous, il est très agréable de pouvoir dire que les 2 vêtements que nous utilisons sont fabriqués en Europe», se réjouit Reto Stucky. La société est partenaire depuis début 2014 du système bluesign®, basé en Suisse, qui constitue la norme textile la plus stricte à l›échelle mondiale en matière de protection de l‘environnement, des utilisateurs et des ouvriers. La production renonce depuis quelque temps à la mise en œuvre du traitement C8 DWR et fait uniquement appel au traitement C6, bien mieux toléré par l’environnement. Le projet d’entre-aide mené par l’école de ski de Lenzerheide montre que la gestion durable a aussi son importance chez les professeurs de ski. «Nous avons envoyé l’année passée nos ‘vieux uniformes’ en Moldavie et en Afghanistan. Ils ne connaissent pas ce genre de vêtements làbas et ont été très heureux de les recevoir. Nous ne voulons pas simplement les jeter et répondons donc volontiers à de telles demandes», explique avec enthousiasme Dominick Büchler en parlant de cette action. «Nous sommes très satisfaits de nos tenues», résume de façon simple et directe Reto Stucky. La possibilité de créer une propre veste de professeurs de ski à partir d’une certaine quantité commandée est un avantage auquel l’école de ski de Bettmeralp n’a en aucun cas voulu renoncer. «Cette offre est absolument unique!», affirme Reto Stucky. Un des objectifs du Valaisan est de convaincre des écoles de ski plus petites et voisines de la sienne, une mission qu’il poursuit avec une bonne dose de confiance. Son travail est facilité avec Schöffel, qui se distingue par des produits de qualité et un service compétent, des valeurs que les autres écoles savent aussi apprécier. INTERVIEW: PIRMIN OKLE - 360 BRANDCONNECTION 3 Photos: Erich Schnyder 4 1 Christoph Estermann – SS Grindelwald. 2 Primin Oklé en conversation avec Dominick Büchler. 3 Primin Oklé avec Reto Stucky. 4 Dominick Büchler, Martina Rocco, Reto Stucky, Christoph Estermann, Pirmin et Anita Oklé, Peter Jud. PROMOTION NOVEMBRE 2014 SNOWACTIVE 51 L‘OFFRE AUX LECTEURS DE SNOWACTIVE LAPONIE Au cœur d’un paysage hivernal de toute beauté, grâce à des excursions attrayantes en pleine nature, des soirées «cosy» devant la cheminée ou lors de séances de sauna se concluant par un saut dans un trou d’eau glacée, vous passerez des journées pleines de variété dans le Grand Nord finlandais, que ce soit dans un hôtel sympathique, une maison en rondins ou durant une semaine active passionnante. NOTRE CONSEIL: MAISON EN RONDINS À LEVI*** À Levi, localité animée où s’est déroulée la Coupe du Monde, vos journées seront amusantes, car les loisirs ne manquent pas! Pistes de ski, petites boutiques invitant au lèche-vitrines, randonnées en raquettes de neige, safaris à motoneige ou avec les huskies, pêche au trou sous la glace, sauna ou après-ski convivial dans un bar ou une hutte, tout est possible. Levi, l’une des stations de sports d’hiver les plus connues de Finlande, réunit de manière fort attrayante la nature sauvage de la Laponie et l’ambiance jet-set. Avec 45 pistes de ski dont 15 éclairées, Levi est très appréciée des skieurs et amateurs de snowboard d’ici ou d’ailleurs. En outre, le fabuleux réseau de ski de fond dont les tracés préparés s’étendent sur 230 km, est une promesse de bonheur à l’état pur pour tous les fondeurs. Enfin de nombreux petits cafés le long des pistes invitent à y faire une courte pause. 52 SNOWACTIVE NOVEMBER 2014 PROMOTION 1 SEMAINE À P. DE 1178.- PAR PERSONNE, MAISON DE VACANCES INCLUS VOL ET TRANSFERT ET 1 FORFAIT PETIT DÉJEUNER À L’ARRIVÉE POUR 2 PERSONNES. P. EX. LE 17.1.15 DATES: 3.1.15 – 28.2.15, LE SAMED LOGEMENT: Maison de vacances confortables au cœur de la superbe nature de la Laponie finlandaise! À env. 1–3,5 km de la célèbre station de sports d’hiver de Levi dans une région boisée avec bons accès aux pistes de ski de fond et sentiers hivernaux de randonnée. Nombreux commerces, restaurants, bars et remontées mécaniques au centre de Levi, où sont proposées diverses autres activités. La maison de vacances offre avec ses 65 m2 de la place pour maximum 2 adultes et 1 enfant. Elle abrite une galerie pour dormir, un confortable salon/salle à manger avec cheminée, une cuisine bien équipée et une salle de bain avec sauna et WC. En outre, la maison possède TV, lecteur de CD et une armoire-séchoir. REMARQUE: Possibilité de louer les équipements sportifs à Levi. Plus d’info: www.vacances-migros.ch/h-1900000 www.vacances-migros.ch Ligne de réservation gratuite: 0800 88 88 15 HAWX 2.0 – BEST JUST GOT BETTER! Chez Atomic, chaque skieuse et skieur doit pouvoir trouver chaussure parfaite à son pied. C’est pourquoi Atomic a développé le modèle Hawk – la chaussure de ski la plus prisée au monde dotée du fit intermédiaire. La nouvelle Hawk 2.0 renferme de nombreuses nouveautés. Lors du développement du modèle Hawk, le but suprême d’Atomic était d’offrir au skieur All Mountain une chaussure de ski au confort maximal tout en garantissant un chaussant parfait. Grâce au légendaire fit intermédiaire, cette chaussure de ski permet un chaussant près du pied immédiat. Le modèle Hawk 2.0 a été doté de nombreuses innovations: DYNASHAPE – POUR UN FIT IMMÉDIAT Dynashape est une mousse révolutionnaire qui s’adapte instantanément à la forme du pied et offre un fit qui dure extrêmement longtemps pour plus de confort. 3M™ THINSULATE™ – POUR DES PIEDS BIEN l’équilibre, les sensations sous le pied et le contrôle. Skier avec moins d’effort et en ménageant les articulations! WALK-PADS – MAINTIEN SÛR Des Walk-Pads intégrés à la semelle facilitent la marche et offrent un maintien sûr lors de terrain glissant. AU CHAUD Personne n’aime avoir froid aux pieds sur les pistes. C’est pourquoi le nouveau chausson intérieur particulièrement léger de la Hawk 2.0 a été doté de l’isolation 3M™ Thinsulate™. C’est le matériau isolant le plus connu au monde. Il permet de garder les pieds bien au chaud même par temps extrêmement froid et humide. MEMORY FIT – ADAPTATION PERSONNALISÉE Un pas de plus dans le domaine du fitting. Le Memory Fit personnalise entièrement la coque, le collier et le chausson à ton pied. SOLE-FLEX – CONTRÔLE PARFAIT La nouvelle zone de flex de la Hawk assure une ligne de flexion naturelle, améliorant à la fois HAWX 2.0 –LA CHAUSSURE DE SKI ALL-MOUNTAIN PARFAITE. ALL DAY. LE MUST ENCORE AMÉLIORÉ NOUVELLE LE FIT LÉGENDAIRE DE LA HAWX. DÉSORMAIS DOTÉE DU MEMORY FIT, DE L’ISOLATION 3M™ THINSULATE™ ET DU SOLE FLEX. PROMOTION NOVEMBER 2014 SNOWACTIVE 53 ATOMIC.COM MÉDECINE IDENTIFICATION ET ÉLIMINATION DES FACTEURS DE RISQUE // PAR DE NOUVEAUX TESTS, IL EST POSSIBLE D’ÉVALUER LE RISQUE INDIVIDUEL DE SE BLESSER. CECI REPRÉSENTE LA MEILLEURE CONDITION POUR ÉTABLIR UN PLAN D’ENTRAÎNEMENT INDIVIDUEL. 54 SNOWACTIVE NOVEMBRE 2014 Potos: màd. BLESSURES AU GENOU Entendez-vous déjà le son du crissement de la neige fraîche sous vous chaussures de ski ? Si oui, c’est le dernier moment pour vous décider à vous préparer à la saison de ski imminente, afin surtout de la passer sans blessures. Les accidents de ski nécessitent souvent de longues périodes de rééducation, il est judicieux d’intégrer des mesures de prévention dans la préparation. Ces dernières années, nous avons présenté dans ces pages des recommandations d’entraînement spécifiques au ski pour la période automnale. Ces conseils restent valables, et nous vous invitons à poursuivre l’amélioration de votre force, de votre mobilité et de votre fitness en général cette année également. NOUVEAU: SPARTANOVA INJURY SCREENINGS Dans l’exemple, la protection contre les blessures de l’individu se monte à 77%. Globalement, cette valeur se situe encore dans la zone «suffisante», mais de façon plus précise, la jambe gauche est significativement plus faible et instable lors des tests fonctionnels. Il est donc judicieux de renforcer la force musculaire de cette jambe, et d’améliorer aussi la stabilisation du tronc à l’aide de 2 exercices que nous décrivons comme exemple. Exercice 1 Le premier exercice sert à l’amélioration de la stabilisation et de la force des jambes. Il est procédé à des sauts latéraux sur une jambe. Une tierce personne lance une balle à celui qui effectue l’exercice pendant l’exécution de celui-ci. Le candidat attrape la balle et la renvoye. Le point important de cet exercice est de maintenir un axe de jambe correct (cheville-genou-hanche). En rapport avec le ski, le maintien d’un axe de jambe correct influence positivement le transfert des forces sur le ski. En particulier, les grosses forces de cisaillement agissant sur le genou peuvent être réduite. Exercice 2 Le second exercice concerne essentiellement la stabilisation du tronc et le renforcement des abducteurs. La stabilisation du tronc est un facteur important dans le ski afin de pouvoir résister aux importantes forces centrifuges lors de virages rapides. La médecine du sport et en général les sciences du sport sont des domaines très innovants où des nouvelles connaissances et des nouvelles technologies sont constamment générées. A notre avis, l’établissement du concept «SpartaNova Injury Screenings» représente clairement un de ces progrès. Grâce à lui, nous sommes en possession de tests spécifiques et basés sur l’évidence et ainsi en mesure d’évaluer le risque individuel de blessures dues à la pratique du sport. Conséquemment, il est possible d’établir pour chaque sportif un plan d’entraînement personnel, et de créer ainsi les conditions pour une activité sportive dénuée de blessures. Le screening SpartaNova est généralement effectué par un physiothérapeute ou un scientifique du sport et dure entre 30 et 90 minutes. Dans cette évaluation, l’athlète doit réaliser des exercices du domaine de la force, de la mobilité et certains tests fonctionnels. Chaque test est composé de critères de jugement qui tiennent compte de la rapidité d’exécution, de la force maximale et de la qualité d’exécution des exercices. Un tel screening spécialement appliqué au ski dure environ 60 minutes et livre un niveau de protection individuel contre les blessures du genou. lières du ski. Ceci peut être réalisé par différents exercices de renforcement et de réaction spécifiques. MESURES NOMBREUSES Dans le screening SpartaNova spécifique au ski, on mesure la mobilité de la hanche en rotation interne et en rotation externe, ainsi que la flexibilité du muscle antérieur de la cuisse (quadriceps). Pour ce qui est de la force, on mesure les muscles postérieurs et antérieurs de la cuisse. En plus, on évalue la force en rotation externe de la hanche et celle concernant l’abduction. Lors des tests fonctionnels, on test la force-endurance et la stabilité de la musculature du tronc, ainsi que la force explosive et la coordination des mouvements de la jambe. Les résultats des différents exercices sont intégrés dans l’évaluation globale permettant de déterminer la protection contre les blessures de l’individu. Si un déficit quelconque apparait, un signal de précaution est activé. DÉFINIR LES EXERCICES CORRECTIFS A la suite de cette évaluation, des exercices correctifs des domaines déficitaires sont déterminés. Par l’intermédiaire de différents exercices de renforcement musculaire et d’amélioration de la mobilité, on cherche à améliorer le degré de protection contre les blessures. En général, de tels programmes d’entraînement durent entre 8 et 12 semaines à raison de 3 x 30 minutes de préparation par semaine. C’est à ce prix que des progrès mesurables peuvent être constatés. Il va de soi que cette protection contre les blessures peut aussi être appliquée dans d’autres disciplines sportives, en fonction des charges engendrées. Pour un joueur de football, il sera utile de déterminer les facteurs de risque pour les entorses de cheville, les lésions musculaires des cuisses et les lésions de la région inguinale. Il s’agit là des blessures les plus fréquemment rencontrées dans ce sport. DR. ANDREAS GÖSELE, DR. MICHAEL MÜLLER LES BLESSURES DU GENOU SONT PARTICULIÈREMENT FRÉQUENTES Avec 45% de toutes les blessures dues au ski, le genou est l’articulation la plus souvent touchée du corps humain. Dans 60% des cas, c’est le ligament latéral interne (Ligamentum collaterale mediale) qui est blessé, ce qui engendre souvent de longues pauses. Ces blessures du côté interne de l’articulation surviennent surtout lorsque l’articulation est fléchie et qu’une rotation de la cuisse vient s’ajouter. Par la fixation du pied dans la chaussure et de celle-ci sur le ski, la jambe ne peut pas accompagner ce mouvement. C’est cette torsion de la cuisse sur la jambe qui provoque la lésion du ligament. Ceci est une bonne raison pour soigneusement préparer le genou aux sollicitations particu- www.crossklinik.ch Dr Andreas Gösele médecin responsable Swiss Olympic Medical Center crossclinik Bâle Dr Michael Müller Scientifique du sport dipl. crossclinik Bâle NOVEMBRE 2014 SNOWACTIVE 55 TOUJOURS À JOUR CHEMISE EDELWEISS SUISSE ORIGINALE Avec col, manches longues, entièrement boutonnée. Tailles: XS–5XL CHF 79.80 Art. 0553 Coloris: BLOUSE EDELWEISS POUR FEMMES Avec boutons Edelweiss, manches courtes, Coloris: boutonnage sous pattes Tailles: XS–3XL CHF 97.90 Art. 0556 VESTE SOFTSHELL «EXPLORER» de SwissBull. Veste légère à respiration active, entièrement étanche au vent et fortement déperlante. Col haut avec protège-menton. Coupe sportive et fines broderies décoratives. Coloris: noir Tailles: S, M, L, XL, XXL et XXXL CHF 169.90 Art. 0374 CHEMISE EDELWEISS SUISSE ORIGINALE Sans col, manches longues, ½ fermée Tailles: XS–5XL CHF 79.80 Art. 0555 Coloris: HOOD À CAPUCHE «EDELWEISS» Hood à capuche avec doublure en fourrure tissée, deux poches aux côtés, fermeture à glissière. 100% coton et doublure 100% PES Oeko-Tex 100 Coloris: noir Tailles: M–XXXL CHF 99.90 Art. 0791 CHEMISE EDELWEISS SUISSE ORIGINALE Sans col, manches courtes, ½ fermée Tailles: XS– 5XL CHF 74.90 Art. 0554 Coloris: VESTE SOFTSHELL CLUB de SwissBull. Même modèle que la veste «EXPLORER» mais sans broderies. Coloris: noir Tailles: S, M, L, XL, XXL et XXXL CHF 149.90 Art. 0415 SUISSE POLAIRE AVEC BOUCHON DE VENT de SwissBull. Trendy veste polaire avec une croix suisse dans une très grande qualité antiboulochage. Unisex , avec de la broderie à la mode et deux poches extérieures avec fermeture à glissière. Coloris: rouge Tailles: XS, S, M, L, XL et XXL CHF 75.90 Art. 0375 MAILLOT HOOD AVEC CAPUCE «MOVE» de SwissBull. 100% coton, Maillot de forme classique en qualité super soft et avec fentes latérales. Coloris: blue-marron Tailles: S, M, L, XL et XXL CHF 89.90 Art. 0549 MAILLOT DE RUGBY SWITZERLAND de SwissBull. Manches longues. 100% coton. Maillot de forme sportive avec boutonnière et manchettes élastiques indéformables. Coupe droite avec fentes latérales. Coloris: noir, rouge et coquille d’oeuf Tailles: S, M, L, XL et XXL CHF 99.– Art. 0480 HOOD-JACKE «1291» de SwissBull. Look sportif avec broderies de haute qualité. Intérieur de capuche avec Micro Dryfit. Qualité extra douce. Coloris: noir et gris Tailles: S, M, L, XL und XXL CHF 99.90 Art. 0547 TALON DE COMMAND E JE C OMMANDE, AVE C D RO IT D E RE TO U R D A N S L ES D EU X S EMAI N ES Nombre d’unités N° d‘art Couleur Taille Désignation Forfait pour frais d’envoi CHF 7.95 par commande Nom Prénom Rue NPA/localité Téléphone Mail Date Signature Envoyer le talon à: Prodesign Trading AG, Gösgerstrasse 15, 5012 Schönenwerd, téléphone 062 858 28 21 ou fax au: 062 858 28 29, ou par e-mail à: [email protected], www.pro-design.ch Prix par unité L’EX CRACK DU SKI FRANCO CAVEGN DEVENU ENTREPRENEUR RÊVES DE POUDREUSE au potentiel d’addiction 58 SNOWACTIVE NOVEMBRE 2014 Lorsque l’on a dévalé les pistes les plus difficiles à 150 km/h durant des années, l’on reste un caractère à part durant toute sa vie – toujours à la recherche de ce qui est hors du commun, extraordinaire. Cette tendance à l’exceptionnel, Franco «Franky» Cavegn en a fait son métier et propose, à travers son entreprise «fce», des sensations fortes exclusives au potentiel d’addiction. LA SÉCURITÉ AVANT TOUT Par conséquent, c’est avec la plus grande minutie qu’il prépare ses événements jusque dans les moindres détails et avec un énorme engagement qui rappelle l’ancien compétiteur. Lorsque l’an passé, l’héliski dans le Caucase à proximité de la capitale de la Géorgie Tiflis, sa dernière «perle», a dû être annulé, il s’est quand même rendu en Géorgie – tout seul. «A l’instar de l’été pourri que nous avons connu cette année chez nous, il n’y a pas eu vraiment d’hiver dans le Caucase l’an passé. Il n’est tombé que peu de neige. De ce fait j’ai dû dire aux clients de rester chez eux et j’y suis allé tout seul, histoire de repérer encore mieux les lieux. Conclusion: cette destination répond aux plus hautes exigences, une vraie trouvaille. Tout comme l’Islande d’ailleurs qui offre des paysages époustouflants. Lors de sa reconnaissance sur le terrain, il a revu tous les aspects de l’organisation. Pas question d’hélicoptères vétustes récupérés d’un quelconque stock de l’armée russe. Il s’agit d’appareils ultramodernes de la compagnie autrichienne Wucher avec des pilotes chevronnés qui possèdent une grande expérience des vols dans des conditions de neige. Pour Cavegn, la sécurité passe avant tout. Au Canada, ce sont des hélicoptères de type Ecureuil-B2 ou B4 qui offrent la place à cinq personnes. La maxime de Cavegn, ce sont des petits groupes permettant le meilleur accompagnement possible. Lui-même est presque toujours présent. Mais lorsque cela n’est pas possible, il peut aussi compter sur une équipe d’experts, presque tous d’anciens collègues compétiteurs. Parmi son équipe d’experts on retrouve entre autres Silvano Beltrametti, Jürg Grünenfelder, Ambrosi Hoffmann ou Dani Mahrer. JOURNÉE «GET TOGETHER» – UN SUCCÈS Franco Cavegn ne s’envole pas non plus du jour au lendemain avec ses groupes pour le Canada, la Géorgie ou l’Islande, mais invite d’abord les participants à la journée «get together» dans les Grisons. «Il s’agit en premier lieu d’apprendre à se connaitre mais aussi d’évaluer le niveau de performance des participantes et participants. Ainsi il est possible de former des groupes homogènes où règnera la bonne humeur», précise Cavegn. Ce «supplément», qu’il est le seul à Informations et inscription www.francocavegn.ch ou [email protected] Téléphone 079 231 31 32 NOVEMBRE 2014 SNOWACTIVE 59 Photos: Ldd. «fce» n’a vraiment rien à voir avec un club de foot. C’est l’abréviation pour FrancoCavegnEvent (www.francocavegn.ch), un magasin d’exclusivités en ligne qui éveille des rêves – et qui les met en pratique. Des choses dont l’on rêve peut être la moitié de sa vie et – une fois faites – que l’on n’oublie plus pour le restant de sa vie. La recette du succès selon Franco Cavegn: «Je propose exclusivement ce que j’aime moi-même.» Le résultat: des centaines de clients satisfaits. Un extrait du livre d’hôtes en est la preuve: «Une expérience fantastique, je ne peux que conseiller chaleureusement tes événements à d’autres.» Autre exemple: «Tes conseils et ta façon d’être en tant que professeur de ski sont impayables.» Ou encore: «Tu as rallumé en moi la passion pour le ski. Je me réjouis de participer à d’autres événements.» En raison de ces compliments, Franco Caveg a rayé l’expression «aventure unique» de son vocabulaire. Il préfère dire «inoubliable»: «On ne peut pas dire ‹aventure unique› car la plupart des clients ont tellement de plaisir qu’ils reviennent. Du coup ce n’est plus unique, mais toujours fascinant, pour moi également.» La publicité du bouche à oreille est son meilleur atout. offrir, est très apprécié et lui permet si nécessaire de procéder à des ajustements. «Il est alors possible, en fonction du niveau, de conseiller au client un groupe adapté, voire la période idéale pour une semaine d’héliski. Au Canada, les mois de janvier ou d’avril offrent des conditions totalement différentes.» Toutes ces offres se situent dans le secteur haut de gamme. Mais Cavegn propose également des week-ends de carving avantageux en décembre où le plaisir n’est pas moindre. Ils ont lieu à Saint-Moritz, ou à Lenzerheide avec Sil- vano Beltrametti comme partenaire, son ancien camarade de chambre en Coupe du monde. Ces événements ont rencontré un écho très positif. Cavegn, originaire de Vella mais qui habite depuis longtemps à Maienfeld dans la Seigneurie grisonne se doit de proposer également d’excellents crus du terroir dans un emballage exclusif en bois sur son site. Cavegn s’appuie sur la citation d’Oscar Wilde: «L’ordinaire donne au monde sa substance, l’extraordinaire lui donne sa valeur.» «Je propose exclusivement ce que j’aime moi-même». Le résultat: des centaines de clients satisfaits. QUATRE QUESTIONS À FRANCO CAVEGN: «L’EXCLUSIVITÉ – MAIS SANS SNOBISME» Franco Cavegn, quelle philosophie poursuivez-vous en tant qu’entrepreneur? «Je cherche à proposer ce qu’on ne trouve vraiment pas au coin de la rue – l’exclusivité. Je suis présent pratiquement à chaque événement. Ainsi je suis proche de mes clients et peux deviner leurs attentes. Je ne propose pas un service quelconque, mais une aventure hors du commun qui restera gravée dans les mémoires.» Alors on ne vous voit plus qu’en costardcravate? (rit) «Pas vraiment. La majorité de mon offre se rapporte au sport. Et là, je porte forcément les chaussures de ski et j’oublie la cravate. Mais si les circonstances l’exigent, je m’habille en conséquence, cela ne me dérange pas du tout. Dans notre environnement, il règne une atmosphère décontractée où l’on se tutoie facilement. Et le snobisme n’a pas sa place.» Quel est votre groupe cible? «C’est plutôt mixte. Parmi mes clients je compte beaucoup d’entrepreneurs, mais aussi des privés, des employés, bref «monsieur tout-lemonde». Il y a aussi des personnes entre 40 et 50 ans qui veulent s’offrir une aventure particulière dans leur vie – par exemple le héliski. C’est pourquoi nous insistons sur l’importance du conseil et de l’encadrement afin de pouvoir amener les gens au bon endroit au bon moment – le contraire serait du gâchis.» Comment concoctez-vous votre offre? «En fait, je ne propose que ce qui me plait. En général cela me réussit assez bien car j’arrive à anticiper les attentes des clients. Les réactions positives nous prouvent que nous sommes dans le juste et la publicité du bouche à oreille est la meilleure preuve de reconnaissance. IMPRESSUM: Snowactive Novembre 2014, organe officiel de Swiss Ski; 47e année; paraît 6 fois par an; ISSN 1661-7185; Editeur, imprimeur et rédaction Strike Media Schweiz AG, Gösgerstrasse 15, 5012 Schönenwerd, Téléphone 062 858 28 20, Téléfax 062 858 28 29; Directeur d’édition Wolfgang Burkhardt; Rédaction Joseph Weibel ([email protected]), Aldo-H. Rustichelli ([email protected]); Rédaction de photo Erik Vogelsang; Annonces Prosell AG, Schönenwerd, Rebekka Theiler ([email protected]), Wolfgang Burkhardt (w.burkhardt@prosell. ch); Collaborateurs permanents Christian Andiel, Richard Hegglin, Kurt Henauer; Traductions Thierry Wittwer; Responsabilité design et production Brandl & Schärer AG, Olten, Röbi Brandl, Kurt Schärer; Service abonnements Prosell AG, Schönenwerd, [email protected] Téléphone 062 858 28 28; Prix d’abonnement CHF 49.– pour un an, CHF 89.– pour 2 ans (TVA comprise); Copyright Strike Media Schweiz AG, Gösgerstrasse 15, 5012 Schönenwerd; Reproduction autorisée uniquement avec l’accord formel de la rédaction; www.snowactive.ch, feedback@ snowactive.ch, [email protected] Swiss Ski: Rédaction Stefan Hofmänner ([email protected]), Diana Fäh ([email protected]); ; Collaborateurs permanents Christian Stahl, Petra Kropf, Anita Suter, Christian Manzoni, Nadine Hess, David Hürzeler, Fridolin Luchsinger; Changement d’adresse ancienne et nouvelle adresse à Swiss Ski, Case postale, 3074 Muri, Télephone 031 950 61 11, Téléfax 031 950 61 12 60 SNOWACTIVE NOVEMBRE 2014 FSSI | RIVISTA Supplemento per soci e lettori di lingua italiana | Novembre 2014 DELLA FEDERAZIONE SCI SVIZZERA ITALIANA DUE NUOVI VOLTI DIETRO LE QUINTE DELLA FEDERSCI DELLA SVIZZERA ITALIANA. Due nuovi allenatori alla guida degli atleti dello sci di fondo: Rosalba Vassalli-Rossi e Marzio Bianchi. Finalmente il settore dello sci di fondo è al completo! Li abbiamo incontrati per conoscerli meglio. SWISS-SKI: Dove sei cresciuta? ROSALBA VASSALLI-ROSSI: Sono cresciuta a Giubiasco. Qual è il tuo motto? Vuoi spiegarcelo? «Un vincente trova sempre una strada, un perdente trova sempre una scusa» di Lao Tzu. Nella vita e nello sport ci si troverà sempre di fronte a dei momenti difficili, ma vanno affrontati dando sempre il massimo senza cercare né scorciatoie né scuse. Un vincente troverà il modo di arrivare dove vuole anche se la strada da percorrere sarà in salita. Come ti sei avvicinata allo sci? Grazie a mio padre che mi ha trasmesso questa sua passione. Con i racconti delle sue maratone engadinesi mi ha affascinato a tal punto che sin da piccola ho pensato che un giorno avrei partecipato anch’io una di queste gare. Hai un passato da atleta? A che livello hai gareggiato? Sì, ho un passato da atleta ma anche un presente e spero di avere anche un futuro! Ho iniziato a fare competizioni di atletica all’età di sei anni e di sci di fondo a dodici anni. Tuttora gareggio a livello agonistico sia regionale che nazionale nel mondo dell’atletica (dagli 800 metri ai 5000 metri) e nel podismo dai 10 chilometri alla mezza maratona come pure su gare di corsa in montagna. Dopo aver vinto nel 2013 i campionati Svizzeri Master dei 5000 metri, ho riconfermato il titolo anche quest’anno, mentre nel 2013 sono salita sul secondo gradino del podio ai campionati svizzeri master 800 metri. Nel corso degli anni ho disputato svariati campionati ticinesi dove con gioia mi sono tolta delle belle soddisfazioni. Pratico anche lo sci di fondo a livello agonistico, ma affronto le competizioni con più leggerezza rispetto all’atletica e al podismo; mi presento alla partenza senza ambizioni con l’unico scopo di divertirmi e ci riesco sempre perché l’ambiente dello sci di fondo è unico e coinvolgente, siamo tutti una grande famiglia ed è bellissimo trovarci dopo la gara per un piatto di pasta fumante tutti insieme! Come e perché hai deciso di diventare allenatore? Visto che frequento ormai da tempo l’ambiente dello sci di fondo, conosco già tutti gli atleti ed alcuni di loro fanno parte della stessa società di cui faccio parte anche io, il GS Molinera. Ho accettato l’incarico per aiutare i ragazzi e perché me l’ha proposto il capo settore Ortensio Bassi. Professione allenatore di sci: come interpreti questo ruolo? Nome e cognome: Rosalba Vassalli-Rossi Data di nascita: 4 settembre 1982 Luogo di nascita: Lugano Stato civile: coniugata Scuole frequentate: Ho frequentato le scuole elementari e le scuole medie a Giubiasco, dopodiché mi sono iscritta alla scuola media di commercio di Locarno. Ho continuato gli studi presso la scuola di formazione professionale per terapisti complementari ed ho ultimato il mio percorso presso la scuola medico-tecnica Di Trevano-Canobbio, dove ho conseguito il diploma quale massaggiatrice non medicale. Chi lo fa di professione ha tutta la mia ammirazione, io sono solo un «apprendista» che si impegna per i ragazzi! È la tua prima esperienza come allenatore? Sì, è la mia prima esperienza! Cosa fai nella vita? Sono terapista complementare, da nove anni lavoro in proprio a Sant’ Antonino. Parlaci di te e del tuo trascorso nell’ambito sciistico. All’età di 4 anni vedevo mio padre che praticava lo sci di fondo e ho voluto seguirlo. Ma prima di procurarmi tutto l’occorrente, i miei genitori volevano assicurarsi che non si trattasse di un fuoco di paglia, così mi hanno N O VEMB R E 2 0 1 4 61 | FSSI portata a Campo Blenio dove ho potuto cimentarmi nello sci alpino. Alla fine della giornata ho ribadito la mia volontà di praticare lo sci di fondo, e nonostante fossi una bambina ero già caparbia, così ho convinto i miei genitori a procurarmi tutto l’occorrente per praticare lo sci di fondo ed è così che l’avventura a Campra ha preso il via! All’età di sedici anni ho espresso la volontà di partecipare alla maratona engadinese e tutti mi hanno presa per folle, perché passare dalle gare regionali di 5–6 km a una maratona di 42 km non era cosa ovvia. Mio padre ha creduto nelle mie potenzialità e mi ha permesso di vivere questa avventura, l’obiettivo era uno e uno soltanto: tagliare il traguardo! Obiettivo che ho ampiamente centrato, concludendo le mie fatiche in due ore e trentasette minuti. Negli a seguire, ho fatto moltissime gare, ma la maratona engadinese resterà sempre nel mio cuore. Come è andata la preparazione atletica? Ho iniziato da pochi mesi a lavorare con il mio gruppo, perché lo staff tecnico è stato completato solo nel mese di giugno, siamo dunque un po’ in ritardo con la preparazione fisica ma i ragazzi stanno lavorando bene. Dove siete andati ad allenarvi quest’estate? Abbiamo approfittato dei luoghi del nostro territorio, che ottimamente si prestano a svariati allenamenti come Tenero, Biasca, Campo Blenio e Ghirone. Come ti trovi coi ragazzi? Come ho già risposto ad una delle domande precedenti, ho avuto la fortuna di conoscerli già, perciò non è stato affatto difficile instaurare un buon rapporto con ognuno di loro. Descrivi brevemente i tuoi ragazzi (età), le loro caratteristiche e gli obiettivi per ognuno di loro. Leila ha 18 anni, ed è l’unica veterana della Federazione, infatti fa parte della selezione FSSI dal 2010. La sua preparazione atletica ultimamente ha avuto alcuni stop forzati a causa di acciacchi fisici, ma è una ragazza che 62 N OV E MB R E 2014 non molla e dopo 4 anni è ancora un’ atleta FSSI. Chiara ha 16 anni, è alla sua prima esperienza alla FSSI, è un’ atleta precisa e impegnata che deve però credere maggiormente nelle sue potenzialità. Jacopo ha 16 anni, anche lui è alla sua prima esperienza alla FSSI, è un atleta polisportivo, infatti oltre a praticare lo sci di fondo ottiene buoni risultati a livello cantonale anche nella corsa d’orientamento. Laura ha14 anni, anche per lei si tratta della prima esperienza alla FSSI, è una fantasista dal grande potenziale. Giulia ha 14 anni, nuova anche lei tra le fila della FSSI, oltre allo sci di fondo pratica la ginnastica attrezzistica che le permette di essere un’atleta molto completa. Qual è il tuo compito alla FSSI? Sono la preparatrice atletica per il gruppo U16, U18 e U20. Quali sono gli obiettivi del vostro gruppo per questa stagione? Marzio Bianchi, che segue i cinque ragazzi U12 e U14, mi accompagna in questa avventura alla FSSI ed insieme abbiamo deciso di unire i selezionati durante gli allenamenti perché uno degli obiettivi che ci siamo prefissati, è quello di riuscire a creare un buon team affiatato e collaborativo , dove i ragazzi possono allenarsi bene e di conseguenza crescere a livello agonistico. Quali sono i tuoi hobby oltre allo sci? Tra lavoro, gare di corsa, sci di fondo nel periodo invernale, allenamenti miei e dei ragazzi, tempo per altri hobby non ne ho! IN TER VISTE DI A N G EL A FO N TA N A Nome e cognome: Marzio Bianchi Data di nascita: 10 marzo 1975 Luogo di nascita: Olivone Stato civile: sposato Scuole frequentate: SE Olivone, SM Acquarossa, Scuola agricola di Mezzana, Maturità professionale a Bellinzona, Scuola Universitaria federale dello sport di Macolin SWISS-SKI: Dove sei cresciuto? Marzio Bianchi: Sono cresciuto ad Olivone. Qual è il tuo motto? Vuoi spiegarcelo? «Voglio, posso, devo» Voglio se ho la passione, volere è potere, e devo andare fino in fondo e non mollare (sempre in modo sano). Come ti sei avvicinato allo sci? Ho iniziato presto con gli sport di scivolamento sulla neve: a tre anni avevo già i primi sci ai piedi! Ogni momento libero lo trascorrevo sulla neve. Ho invece iniziato relativamente tardi a praticare regolarmente lo sci di fondo, infatti durante la mia formazione a Macolin, ho avuto l’occasione di di trascorrere due settimane sulle nevi di Andermatt unicamente dedicate allo sci di fondo. Da quel momento non l’ho più abbandonato: ho continuato a praticarlo con regolarità ed ho perfezionato le mie conoscenze. Hai un passato da atleta? A che livello hai gareggiato? Nella categoria OG ho ottenuto buoni risultati nello sci alpino a livello regionale. C’era un bell’ambiente ed un gruppo numeroso, era bello e stimolante gareggiare e confrontarsi. Ora partecipo ad alcune gare popolari di sci di fondo con l’obiettivo di tenermi in forma ed allenarmi regolarmente. Come e perché hai deciso di diventare allenatore? Ho un carattere abbastanza competitivo e durante la mia formazione a Macolin ho potuto approfondire il tema dello sport come > competizione. FSSI | Quando ad inizio estate Ortensio Bassi mi ha contattato, ho accettato molto volentieri. Penso sia importante, come è stato importante per me, che ci siano adulti che si mettano a disposizione per seguire i giovani, sostenerli e incoraggiarli nelle loro passioni. Professione allenatore di sci: come interpreti questo ruolo? Non considero questo mio impegno come una professione. Lo faccio per piacere e passione, sono alle prime armi, ma cercherò sicuramente di stimolare i giovani atleti facendo scoprire loro le loro potenzialità e le loro risorse. Ogni volta che preparo un allenamento mi pongo sempre la stessa domanda: «Perché», perché proporre un dato esercizio piuttosto che un altro? E se non so darmi una risposta, allora non propongo l’esercizio a cui avevo pensato. Non sposo l’idea di preparare gli allenamenti basandomi su esperienze vincenti, ogni atleta è unico ed ha le proprie esigenze. Cosa fai nella vita? Sono papà di due bambini e lavoro al 65% come docente di educazione fisica alle scuole elementari. Parlaci di te e del tuo trascorso nell’ambito sciistico. Come già detto, sulla neve mi sono sempre trovato a mio agio. Mi divertivo a immaginar- mi sulle piste dove gareggiavano Pirmin Zurbriggen e Peter Müller. Due esempi di tecnica-polivalenza e forza. Come è andata la preparazione atletica? Dove siete andati ad allenarvi quest’estate? Siamo partiti con una giornata di allenamento e conoscenza reciproca a Tenero. Poi ci siamo trovati alcune volte per verificare la condizione fisica raggiunta, per perfezionare la tecnica (esercizi di condizione fisica e skiroll) e per creare affiatamento nel gruppo. Nelle vacanze autunnali faremo un campo di allenamento di tre giorni. Dove, oltre alla preparazione fisica, affronteremo anche altri temi come ad esempio l’alimentazione. Come ti trovi coi ragazzi? Con i giovani mi trovo generalmente bene, specialmente se ci sono la volontà e il rispetto reciproci. Descrivi brevemente i tuoi ragazzi e le loro caratteristiche e gli obiettivi per ognuno di loro. I giovani che alleno hanno dai 10 ai 18 anni. Tutti i miei atleti, oltre a praticare lo sci di fondo, praticamente regolarmente anche un altro sport. Non conoscono ancora bene gli atleti per potermi sbilanciare sugli obiettivi da raggiungere. Abbiamo iniziato la preparazione atletica nel bel mezzo dell’estate, fino a quel mo- mento ciascuno di loro si allenava nelle loro società sportive. Il nostro obiettivo è quello di introdurre i giovani ad allenare i vari fattori della preparazione fisica ed in particolare insistendo sulla preparazione specifica: quindi skiroll e giornate di allenamento di gruppo sulla neve. Qual è il tuo compito alla FSSI? Mi occupo della preparazione fisica e tecnica dei giovani selezionati del settore dello sci di fondo (U12–U14), mentre Rosalba VassalliRossi con cui collaboro si occupa degli atleti più grandi. Quali sono gli obiettivi del vostro gruppo per questa stagione? La cosa più importante è che il gruppo sia seguito in modo regolare. È altrettanto proficuo trascorrere delle giornate di allenamento in gruppo per creare l’affiatamento necessario ad incoraggiarsi per fare sempre meglio. Il lato sociale riveste un’ importanza non trascurabile per motivare i giovani e rendere più attrattiva la disciplina. Quali sono i tuoi hobby oltre allo sci? Mi piace andare in Mountain bike e sto finendo di riattare una cascina. In passato andavo spesso in montagna e praticavo l’arrampicata: attività che ora ho in parte abbandonato per mancanza di tempo. IN TER VISTE DI A NG E L A F O NT ANA ARIA NUOVA ANCHE NEL SETTORE DELLO SCI ALPINO Anche nel settore dello sci alpino tira un’aria nuova, infatti è entrato a far parte del team un nuovo allenatore: Alessandro Lazzarini che affiancherà Roberto Boselli e Mauro Pini. Lo abbiamo incontrato per conoscerlo meglio > SWISS-SKI: Dove sei cresciuto? Alessandro Lazzarini: Per lo più a Luino anche se ho vissuto cinque anni a Bormio. Qual è il tuo motto? Vuoi spiegarcelo? «The body achieves what the mind believes.» È abbastanza semplice la spiegazione: il corpo porta a compimento quello in cui la mente crede, a volte però è un po’ più complicato metterlo in pratica. Come ti sei avvicinato allo sci? Grazie ai miei genitori che, con grande passione per lo sci, mi hanno permesso di sciare già da quando avevo 4 anni. Hai un passato da atleta? A che livello hai gareggiato? Sì certo, ho gareggiato fino a pochi anni fa a livello nazionale ed internazionale ottenendo buoni punteggi. Come e perché hai deciso di diventare allenatore? La passione per questo sport credo che sia la motivazione più forte che possa spingerti a seguire questa strada, la voglia di mettersi ancora in gioco e poter aiutare dei giovani ad ottenere qualcosa che per te in passato è stato fonte di grandi gioie (e di grandi arrabbiature!). Professione allenatore di sci: come interpreti questo ruolo? Penso sia un ruolo stimolante e nello stesso tempo di grande responsabilità soprattutto quando ti rapporti con ragazzi di quest’età: essere vicino a loro ma mantenendo il ruolo di coach, che deve sempre essere un esempio. Riuscire a stabilire un rapporto di fiducia, di rispetto e di stima reciproca secondo me permette di creare un clima dove il lavoro e anche gli aspetti in apparenza meno significanti possono rendere al 100% al fine di ottenere gli obiettivi prefissati. È la tua prima esperienza come allenatore? No questo è il mio quinto anno da allenatore, ed è il terzo incarico. > Cosa fai nella vita? N O VEMB R E 2 0 1 4 63 | FSSI Da quest’anno posso dire che mi dedico quasi esclusivamente alla Federazione, quando ho un po’ di tempo libero lavoro presso una palestra a Luino, senza dimenticare di allenarmi anch’io! Parlaci di te e del tuo trascorso nell’ambito sciistico. Ho mosso i primi passi nello Sci Club Luino, dove ho iniziato a fare le prime gare. All’età di dieci anni ho cambiato sci club e mi sono spostato in val d’Ossola dove sono rimasto per sei anni. Poi c’è stato il grande cambiamento avvenuto grazie all’enorme possibilità che mi hanno dato i miei genitori, vale a dire trasferirmi a Bormio, per riuscire a studiare e provare ad andare avanti con lo sci ad alto livello; qui ho trascorso quasi sei anni, molto intensi, tanti piacevoli ricordi, tante soddisfazioni e alcune amarezze. Finita la scuola sono tornato a Luino, ho continuato a gareggiare per altri due anni allenandomi da «aggregato» con il team della Federazione ticinese che ringrazio tuttora per la possibilità concessami. Come è andata la preparazione atletica? Dove siete andati ad allenarvi quest’estate? Al momento posso dire di essere molto soddisfatto del lavoro fatto finora, i ragazzi si sono sempre impegnati molto, abbiamo svolto degli allenamenti mirati per riuscire ad adattarci allo sviluppo dei nostri giovani atleti. Ci siamo allenati molto presso il Centro Sportivo di Tenero, dato che offre molte possibilità per allenarsi al meglio. Abbiamo utilizzato anche il campo atletico di Rivera che ci è stato molto gentilmente messo a disposizione, ed infine abbiamo sfruttato anche le splendide montagne che ci circondano. Per quanto riguarda lo sci ci siamo recati a Cervinia, tre volte alle Deux Alpes, due volte allo Stelvio e prossimamente andremo in Austria. Come ti trovi coi ragazzi? Mi trovo molto bene, credo si sia creato un bell’ambiente che permette di lavorare con 64 N OV E MB R E 2014 serenità, concentrazione e determinazione; i ragazzi lavorano sodo e ci mettono sempre molta voglia; presupposti fondamentali che rendono il lavoro con loro un piacere! Descrivi brevemente i tuoi ragazzi (età), le loro caratteristiche e gli obiettivi per ognuno di loro. Dato che mi occupo sia della preparazione atletica che degli allenamenti sugli sci seguo tutti e sette i ragazzi della squadra; in ordine decrescente di età abbiamo: Francesco Ruga, 17 anni. Diciamo che quando c’è si fa sentire! Spiritoso e con la battuta pronta, a volte anche quando non serve, ma ci sta! L’organizzazione non è il suo punto forte, ma nel momento in cui si lavora, si impegna molto anche se a volte bisogna riportarlo alla concentrazione. Mattia Santoro, 17 anni, il ciclista! Preciso e metodico, lavora sempre con costanza e dedizione. Francesco e Mattia sono i due U18 che quest’anno devono dare una svolta alla loro carriera sciistica, li vedo carichi e stanno lavorando molto per questo obiettivo. Passiamo agli U16, l’obiettivo per loro è quello di lavorare bene alla base per poter crescere, sono degli anni importantissimi questi, dove si creano i presupposti per il futuro. Nella categoria U16 troviamo: Marina Morelli, 15 anni, sta crescendo molto sia sugli sci che con l’atletica. Nel corso dell’estate si è visto un bel cambiamento nell’impegno e nella consapevolezza delle proprie possibilità, non si risparmia mai e i risultati si vedono. Giancarlo Zambaiti, 15 anni, anche lui è in fase di cambiamento, in evoluzione sugli sci, ma anche nel resto; si allena sempre con grande impegno e da quando è iniziata la scuola, a volte è costretto ad allenarsi da solo, compito non facile, bravo! Kevin Genasci, 15 anni, puntiglioso e preciso in tutto, ci tiene molto e lo fa trasparire dalla voglia di sapere sempre qualcosa di più, non Nome e cognome: Alessandro Lazzarini data di nascita: 25-06-1986 Luogo di nascita: Luino Stato civile: Celibe Scuole frequentate: Liceo Scientifico, Università di Scienze Motorie si tira mai indietro, è senza riserve; da metà agosto ha iniziato la scuola a Davos dove si sta inserendo nel migliore dei modi. Mattia Ballarin, 14 anni, ha fatto dei bei progressi, a volte bisogna tenerlo concentrato perché i mille pensieri che gli frullano per la testa lo distraggono un po’, ma quando c’è da lavorare cambia marcia! Viola Garbani ha14 anni ed è la più piccola e la più timida del gruppo, è sempre precisa negli allenamenti e non si distrae, ma deve ancora capire dov’è il suo limite, piano piano ci arriveremo, sono molto fiducioso! Qual è il tuo compito alla FSSI? Sono il responsabile U16 e preparatore atletico. Quali sono gli obiettivi del vostro gruppo per questa stagione? Crescere! Penso di poter parlare anche a nome del mio collega Roberto Boselli, insieme crediamo di poter mettere in atto un bel cambiamento, vediamo nei ragazzi la voglia e la possibilità di farlo. Stiamo facendo un bel percorso e spero che i nostri ragazzi possano ottenere degli ottimi risultati, daremo sicuramente il massimo! Quali sono i tuoi hobby oltre allo sci? Oltre alla montagna, anche in compagnia degli amici più stretti, mi piace molto il mare, adoro il surf! Poi mi piace la musica ed ho un vizio che non passa mai, quello di allenarmi! IN TER VISTE DI A N G E L A F O NT ANA fr.ochsnersport.ch Offre valable jusqu’à épuisement du stock. N’est pas disponible dans toutes les filiales. Art. 6 145 595 Gants Snowlife Shorty Ces gants 2 en 1 comprennent des gants extérieurs ultra-courts ainsi qu’une paire de sous-gants longs intérieurs protégeant contre le vent, et dotés de la fonction i-touch. 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