LNE dossier presse déc 12

Transcription

LNE dossier presse déc 12
PETIT BOIS Cie
11 rue des Cheminots / 31500 Toulouse
contact Jean-Jacques Mateu
[email protected]
05 61 11 96 31 / 06 81 69 96 21
LA NUIT ELECTRIQUE, création 2012
texte
texte français
mise en scène
avec
scénographie
lumière
costumes
son
musique
régie tournée
chargées de production
Mike Kenny
Séverine Magois
Jean-Jacques Mateu
Bilbo, Benjamin Meneghini, Emilie Vaudou
Pierre Heydorff
Mathilde Montrignac
Sabine Taran
Bernard Lévéjac
Philippe Gelda
Mathilde Montrignac, Cécile Lorraine, Antoine Le Jouan
Anabelle Duru, Emilie Terrillon
Coproduction Petit Bois Cie / Régie Toulouse Théâtre, Théâtres Sorano Jules-Julien
avec le soutien de Région Midi-Pyrénées / Villes de Toulouse et Cugnaux / Théâtres le Ring et le Hangar à Toulouse
Calendrier 12/13
les 11 et 12 novembre 2012
dimanche 11
lundi 12
du 15 au 17 novembre 2012
jeudi 15
vendredi 16
samedi 17
du 18 au 21 décembre 2012
mardi 18
mercredi 19
jeudi 20
vendredi 21
le 30 avril 2013
mardi 30
les 14 et 16 mai 2013
mardi 14
jeudi 16
La Nuit Electrique / PBC
Espace Paul Eluard, Cugnaux
17h / tout public
10h / scolaires
Théâtre Jules Julien, Toulouse
10h et 14h30 / scolaires
10h et 14h30 / scolaires
20h / tout public
MJC Roguet St-Cyprien, Toulouse
10h et 14h30 / scolaires
15h / tout public
10h et 14h30 / scolaires
10h et 14h30 / scolaires
La Mamisèle, Saubrigues
15h / scolaires
Le Parvis / Théâtre des Nouveautés, Tarbes
10h et 14h30 sous réserve / scolaires
10h et 14h30 sous réserve / scolaires
INTRODUCTION
Après Le Journal de Grosse Patate, Petit Bois souhaitait revenir au jeune public pour bâtir un
spectacle qui aborderait à nouveau les thématiques liées à l’enfance, un spectacle qui parlerait
d’eux-mêmes aux enfants, sans concession ni détour. Un spectacle nourri de nos propres
souvenirs d’enfants et de nos vies d’adultes.
Nous avons trouvé dans l’œuvre de Mike Kenny (dans cette pièce mais aussi beaucoup d’autres)
un vrai regard sur l’enfance et ses peurs (de la disparition, de la nuit, du noir, de l'inconnu, de
l’autre, de la mort), sa fragilité et son nécessaire besoin de consolation, avec parfois l’empreinte
de sa violence. Un vrai regard jamais mièvre.
Nous y avons aussi trouvé une dramaturgie ouverte, passant de la narration à la fiction, de la
choralité au personnage, jonglant avec le réalisme et le poétique, assemblant drôlerie et cruauté,
qui nous permettait de nourrir ce projet artistique.
Un spectacle qui jouera donc avec le thème de la peur, que nous retrouverons aussi dans
l’ensemble de nos prochains travaux, mais sous une forme peut-être plus mineure, comme par
exemple dans Quel Petit Vélo de Perec.
De multiples actions sont et pourront être menées autour de cette création, en lien avec les
classes de primaire, à commencer par les parcours artistiques que nous mènerons à Toulouse, et
que nous reconduirons comme chaque année à Cugnaux.
La Nuit Electrique / PBC
RESUME
Trois personnages :
François, un petit garçon de 6-7 ans,
Marie, sa soeur aînée de 10-11 ans,
et leur maman.
Tous les soirs, maman part travailler comme cuisinière dans un café. Tous les soirs, elle laisse les
volets ouverts et dit à ses enfants que la lune veillera sur eux. Et chaque soir, Marie raconte à son
petit frère des histoires pour s’endormir. Un rituel qui se répète, sans heurts, jusqu’au jour où la
famille décide d’aller à la Fête foraine.
Là, il se passe un incident qui sera lourd de conséquences. François, fasciné par un clown qui vend
des ballons, reste un moment seul à le regarder, séparé de Maman et de sa sœur. Quand elles le
retrouvent, la mère, folle d’inquiétude, traduit son angoisse par un mouvement de colère. Puis,
pour le protéger et l’inciter à la prudence, elle lui dit que les gens sont parfois dangereux dans les
fêtes foraines, qu’ils enlèvent des enfants. Pour les manger. Et François de la prendre au mot et
de la croire...
Le soir même, dans l’histoire que Marie choisit de raconter à son petit frère, elle invente une Fête
foraine où les enfants sont enlevés par une Ogresse qui se charge ensuite de les cuisiner. Son
personnage nous entraîne dans une histoire double, celle qui se dit, et celle qui se vit. François et
sa sœur se prendront au jeu de cette histoire, où l’Ogresse - lui ressemblant trait pour trait – se
substituera à leur mère pour les donner à manger aux clowns…
À la nuit tombée, dans la chambre sombre de Marie et François, surgit tout un monde mi-féerique
mi-effrayant. Marie, conteuse prolixe, joue avec les peurs de son petit frère.
Et tout bascule. Le fantasme envahit les rêves, les rêves envahissent la réalité... entraînant un peu
plus loin l’enfant, aux confins de ses peurs et ses ténèbres intérieures.
La Nuit Electrique / PBC
EXTRAITS
#1
Une chambre à coucher qui peut contenir le
monde entier.
MARIE
C’est une histoire.
Une histoire qu’on raconte le soir.
Pour aider les petits enfants à s’endormir.
Quand le nuit tombe,
quand il fait noir.
Il était une fois,
une grande fille, Marie.
Elle était jolie, gentille, et douce,
et tout le monde l’aimait.
FRANCOIS
Et son petit frère, François.
MARIE
Il était vilain et bête, et personne ne
l’aimait.
MAMAN
Marie !
MARIE
Pardon, maman.
MAMAN
C’est ton petit frère.
MARIE
Oui, Maman.
Pardon, Maman.
MAMAN
Prends soin de lui.
MARIE
Oui, Maman.
Ils habitaient dans un petit village.
MAMAN
Avec leur maman.
MARIE
Tous les soirs, la maman partait travailler.
Elle travaillait dans un café.
C’était la cuisinière.
#2
Ils se mettent à chuchoter
MARIE
François.
FRANCOIS
Quoi ?
MARIE
Maman n’est pas comme d’habitude.
FRANCOIS
La Nuit Electrique / PBC
Pas du tout, elle est toujours pareille.
Fatiguée peut-être.
MARIE
Elle a l’air pareille.
Mais pas comme d’habitude.
Regarde. François regarde.
Maman !
MAMAN
Quoi ?
MARIE
Rien
FRANCOIS
T’as raison.
C’est vrai qu’elle est différente.
Un peu.
MARIE
L’ogresse a enlevé Maman.
FRANCOIS
Quoi ?
MARIE
L’ogresse a enlevé Maman et pris sa place.
FRANCOIS
Non pas du tout.
Quand est-ce qu’elle aurait fait ça ?
MARIE
Quand on était dans le train fantôme,
Elle était où Maman ?
FRANCOIS
Elle gardait nos manteaux.
MARIE.
Et l’ogresse l’a volée
FRANCOIS
Non, pas du tout.
C’est bien notre Maman.
MARIE
Elle a le même visage que notre Maman.
Elle a la même voix que notre Maman.
Mais c’est pas elle.
C’est l’ogresse.
MAMAN
Vous voulez quoi comme fruits ?
MARIE
Des pêches.
MAMAN
Bonne idée. Elles sont bien mûres en ce
moment.
Regardez celle-là.
Juteuse, dodue et la peau douce. Comme un
bébé.
INTENTIONS
La pièce traite avant tout des rapports de l’enfant avec ses peurs. D’une manière plus générale, la
pièce traite de thèmes qui nous sont chers et pour lesquels nous avons choisi de pratiquer un
théâtre pour la jeunesse, comme ceux de la filiation, des apprentissages de la vie, de l’absence
d’un parent, de la cruauté de l’enfance.
La thématique forte de la pièce est donc la peur. Peur du noir, des ténèbres, de l’obscurité, de
l’absence, de la disparition, peur du clown, de la différence et de l’inconnu. Peur variant entre
effroi et fascination. Peur à surmonter, dépasser, contourner, déjouer.
Mike Kenny sait rendre lumineux un tel sujet, son écriture sait être absolument ludique.
Il s’agira cette fois d’envisager une distribution pour des enfants et une mère. Bilbo devant jouer
la mère, deux jeunes comédiens seront donc engagés pour représenter les enfants. Bien
évidemment, ils devront posséder une capacité à faire accepter immédiatement les signes de leur
contremploi.
« Une chambre à coucher qui peut contenir le monde entier »
L’incontournable scénique est ici le mouvement, mouvement de la chambre à coucher à la fête
foraine, mouvement de la réalité aux fantasmes. Du vrai au faux. Du réel à l’imaginaire.
Si notre Journal de Grosse Patate restait dans un univers personnel et intime - seulement coloré
des désirs et des humeurs de son personnage - dont celui-ci ne sortait pas excepté pour un
dénouement, notre Nuit électrique devra pouvoir nous faire quitter facilement, légèrement,
poétiquement l’univers quotidien et familial. Il faudra jouer avec les métamorphoses scéniques,
transporter les spectateurs à la fête foraine, dans l’antre de l’ogresse. L’armoire deviendrait
baraque de foire ou marmite, la lune deviendrait piste de cirque, les lits deviendraient train
fantôme, et les acteurs deviendraient tour à tour personnages, régisseurs et narrateurs.
Rendre l’enfant spectateur des métamorphoses du plateau, lui dévoiler notre machinerie tout en
l’embarquant à bord de notre train fantôme. Produire des visions extravagantes, peut-être
menaçantes. Tirer parti de l’insolite. Osciller entre réalité et fantastique. Opter pour la nuit plutôt
que le jour, l’ombre plutôt que la lumière, opposer la pâle clarté de la lune et la saturation colorée
de la fête.
Mais jouer avant tout, comme les enfants jouent. Jouer à se faire peur, jouer avec la peur, la
crainte, l’inquiétude, l’effroi, la stupeur, l’angoisse.
La Nuit Electrique / PBC
LA NUIT ELECTRIQUE, revue de presse
UN VRAI REGARD SUR L’ENFANCE ET SES PEURS
Anne-Marie Chouchan, La Dépêche du Midi
POUR LE PLAISIR DE TOUS
Marielle Orcières, Le clou dans la planche.
L’intrigue tient avant tout par la remarquable interprétation
des trois comédiens, qui promènent l’imagination de leur
public de la saveur acidulée d’une chambre d’enfant à
l’ambiance sucrée de la fête foraine. On retiendra son
attrayant mais apeurant train fantôme, sans oublier la
terrifiante cuisine de l’ogresse où mijote la soupe aux mioches
du clown de la fête.
La Nuit électrique que propose Jean-Jacques Mateu ne
tombe pas dans le travers du spectacle jeune public gâteux,
bien au contraire. La mise en scène fine, précise, et la
sincérité débordante des comédiens, donnent un vrai relief à
cette intrigue. Les jeux de lumière découpent avec efficacité
les nuits de Marie et François, invitant sur le plateau, mais
sans en abuser, l’ambiance technicolor de la fête foraine.
PARLER D’EUX-MÊMES AUX ENFANTS
Cécile Brochard, Flash Hebdo
La mise en scène déjoue les pièges du réalisme et transpose avec finesse les questionnements
des enfants. Les comédiens sont justes et trouvent le bon dosage entre l’adresse au public, la
proximité avec les jeunes spectateurs. Costumes colorés, clins d’œil au public, la gravité qui
affleure parfois est sans cesse désamorcée par la malice des protagonistes et l’attention
maintenue par la complicité qui s’instaure entre le plateau et la salle. L’ambiance sonore très
évocatrice, un décor simple mais efficace et des jeux de lumière totalement dévoués aux
péripéties de l’histoire rendent le spectacle vivant, rythmé et l’installent dans une douce
connivence.
ELOGE DE L’IMAGINAIRE
Jérôme Gac, Culture 31
Un texte qui propulse les enfants dans le monde à
la fois merveilleux et inquiétant de l’imaginaire. La
réalité et le rêve se confondent dans un
cauchemar poétique, sous le regard protecteur de
la Lune.
La Nuit Electrique / PBC
Mike KENNY
« Les enfants savent que le monde est dur, et si l’art ne reflète pas
cela pour eux, ils commenceront à se demander s’ils ne sont pas
fous. »
« Pas devant les enfants, ce n’est pas ma devise. »
Mike Kenny grandit dans la campagne du pays de Galles où il
connaît une enfance heureuse au contact de la nature,
propice à la rêverie. Attiré par le théâtre, il joue un temps,
puis enseigne au « Theater in Education » de Leeds de 1978 à
1986.
À sa table d’écriture, il commence à créer des pièces
destinées au jeune public : L’Enfant perdue, La Chanson
venue de la mer ou Sur la corde raide ... En une vingtaine
d’années, il va écrire une soixantaine de pièces, textes
originaux ou adaptations. Antigone devient une variation nommée Dictation, Pierres de Gué
s'inspire des haïkus japonais, The Walz puise ses racines chez Camille Claudel et Of Mice and
Men chez Steinbeck.
Il crée également des œuvres destinées aux sourds et malentendants, aux handicapés mentaux et
aux non-voyants.
Il reçoit pour Pierres de gué, le prestigieux Children’s Award du Arts Council of England. En 2002 il
est distingué par le Independence on Sunday comme l’un des dix meilleurs dramaturges
contemporains.
Dans ses textes, Mike Kenny évoque fréquemment les thèmes de la rivalité fraternelle, le temps
qui passe et toutes les émotions et les interrogations de l’enfance.
En France
En 1996, Séverine Magois entreprend de traduire son œuvre. Celle-ci est publiée pour une grande
partie aux Editions Actes Sud Heyoka Jeunesse :
La Nuit électrique, Actes Sud-Papier/Heyoka Jeunesse, 2008
Le Jardinier, Actes Sud-Papier/Heyoka Jeunesse, 2007
Pierres de gué, Actes Sud coll. Poche Théâtre, 2006 ; Actes Sud-Papier/Heyoka Jeunesse, 2000
Sur la corde raide et L’Enfant perdue, Actes Sud-Papier/Heyoka Jeunesse, 2004
Bouh ! devrait sans doute être bientôt publiée
Parmi de nombreuses autres : Soudés, 1995, La Chanson venue de la mer, 1992, Bag dancing,
1988 restent inédites en France.
Jacques Nichet est le premier metteur en scène français à monter un de ses textes : La Chanson
venue de la mer en 1998 à Toulouse. Sur la corde raide est mis en scène par Christian Gangneron
en 2006. L'Enfant et les ténèbres ou la nuit électrique en 2008, puis La Nuit, un rêve féroce... en
2010, sont mis en scène par Marc Lainé.
La Nuit Electrique / PBC
Jean-Jacques MATEU
Il est né en 1960 en Algérie, le dernier d’une famille
nombreuse où l’on parle plutôt fort. Il grandit dans un
village d’agriculteurs béarnais. Un foyer rural, géré par
des enthousiastes de l’éducation populaire, lui donne
très tôt le goût du collectif et du théâtre et la
communauté gitane lui lègue un intérêt certain pour les
personnages hauts en couleur, pour la musique et le
sens de la comédie.
Etudiant, il anime le ciné-club de son Ecole d’ingénieur
et intègre le conservatoire d’art dramatique de Toulouse. Son diplôme d’ingénieur en poche, il
préfèrera l’incertitude professionnelle du spectacle vivant à l’informatique. Il rejoint le Théâtre
Ecole du Passage, fondé par Niels Arestrup, et enchaîne en complément stages et ateliers avec
Jacques Rosner, Michel Bernardy, Michèle Guigon, Philippe Minyana et Robert Cantarella entre
autres.
Il rejoint au milieu des années 80 la compagnie Théâtre Pirate - collectif toulousain - avec lequel il
fait comédien mais aussi scénographe, régisseur ou administrateur au gré des projets. Il travaille
comme comédien avec quelques compagnies et metteurs en scène de Midi-Pyrénées : 3BC Cie,
l’Arche de Noé, Francis Azéma, Gilles Ramade, au Théâtre du Capitole avec Adriano Sinivia, Pet
Halmen, Jérôme Savary, ainsi que dans quelques évènements comme le fameux défilé 89 de JeanPaul Goude. Jean-Louis Hourdin sera l’une de ses plus riches rencontres de plateau.
Il apparaît aussi dans quelques téléfilms ou courts-métrages.
Il débute son parcours de metteur en scène en 92 avec Le Petit Bois d’Eugène Durif puis La Foi
L’amour l’espérance de Odon von Horvath.
L’aventure Pirate prend fin en 95, il fonde alors Petit Bois Cie, pour poursuivre sa propre aventure
artistique, avec deux souhaits : mettre en scène les « poètes politiques » du 20ème siècle, et
mettre en scène des équipes larges. Il continue donc avec Eugène Durif : Tonkin-Alger et La Petite
Histoire ; Edward Bond, avec L’Ecole de Village (qui restera à l’état de maquette) et Rouge Noir et
Ignorant. Sa mise en scène du Suicidé de Nikolaï Erdman au TNT a été très remarquée.
Après un partenariat régulier avec Circuits / Auch, il est accueilli en 2004, pour 3 saisons à
Mazamet où il s’active tous azimuts avec une équipe légère dans l’action autour de l’écriture
contemporaine et de la lecture. Il y créé deux spectacles dans deux tonalités fort différentes : Les
Morts Joviaux - cabaret macabre à partir de textes aussi divers qu’inattendus (Dario Fo, traités
médicaux, recueils folkloriques…) et Le Journal de Grosse Patate de Dominique Richard pour le
jeune public qui connaît un véritable succès de diffusion (4 saisons d’exploitation).
En 2009, il créé Kroum l’Ectoplasme de Hanokh Levin avec le TNT et le Sorano à Toulouse.
Fervent adepte de la transmission, de l’action culturelle et de l’éducation populaire, il anime
avec assiduité des ateliers scolaires et amateurs.
La Nuit Electrique / PBC
LES COMEDIENS
BILBO
Formation : Conservatoire de Toulouse, Ateliers du
Sorano dirigés par Jacques Rosner, Ecole Lecoq.
Théâtre : Elle a travaillé durant de nombreuses années
avec la Compagnie L’ARCHE DE NOE dans une forte
esthétique de théâtre visuel, notamment dans L’an mil
ou La maison du sourd…
Elle a également travaillé sous la direction de : Jacques
Rosner dans La Cerisaie au CDN de Toulouse, Michel
Allemandou dans le Médecin malgré lui à Bordeaux
Partenaire essentielle de Petit Bois Cie, elle a joué notamment dans :
Kroum l’Ectoplasme, Hanokh Levin, TNT, Théâtre Sorano Toulouse, tournée
Le Journal de Grosse Patate, Dominique Richard, TNT, tournée
Les Morts Joviaux création à partir de textes divers, Espace Apollo Mazamet, Théâtre Sorano
Toulouse, tournée.
Le Suicidé de Nikolaï Erdman, TNT, tournée
l'Ecole de Village, Rouge Noir et Ignorant ,Edward Bond, Théâtre de la Digue, TNT, tournée
Mémoire(s) prolongée(s) création à partir de témoignages, Scène Nationale d’Albi
La Fête du cordonnier, Thomas Dekker, Festival Garonne Toulouse, TNT, tournée
Tonkin-Alger, Eugène Durif, Théâtre de la Digue Toulouse, tournée
La Foi l’amour l’espérance, Odon von Horvath, Scène Nationale de Foix, Théâtre de la Digue
Toulouse, tournée
Avec Petit Bois Cie elle a également été metteur en scène du cabaret A-MOR, assistante mise en
scène de La Petite Histoire. Elle dirige régulièrement des ateliers de sensibilisation et de
formation auprès des publics jeunes et d’enfants.
Benjamin MENEGHINI
Formation : Conservatoire National de Région de
Poitiers, Atelier Volant du TNT sous la direction de L.
Pelly et A. Mélinand, stages encadrés par C.
Clamens, L. Gutman, J. Vincey, A. Bory, E. Daumas, T.
Belnet.
Théâtre :
Une Souris Grise, Calaferte, mes G. Faive, Théâtre
145 Grenoble
Funérailles d’Hiver, H. Levin, mes L. Pelly, Théâtre du
Rond-point, Théâtre National de Toulouse
Ma Famille, C. Liscano, création collective, Théâtre National de Toulouse
Les Sermons Joyeux, JP. Siméon, mes G. Faive, Théâtre de Création Grenoble
La Nuit Electrique / PBC
Cami, La Vie Drôle, Cami, mes L. Pelly, Théâtre National de Toulouse
Nathalie Dessay chante Michel Legrand, mes L. Pelly, Théâtre National de Toulouse
Le Menteur, C. Goldoni, mes L. Pelly, Théâtre National de Toulouse
La Chambre de l’Enfant, J.M. Benet i Jornet, projet personnel
Los Sin Nombre, mes C. Calumarte Klem, Teatro La Riereta Barcelone
Court Métrage :
Nettoyage de Printemps, L. Baier, Lausanne.
Emilie VAUDOU
Formation : Conservatoire National de Région,
Poitiers, Atelier Volant, TNT Toulouse. Stages
encadrés par C. Clamens, L. Gutman, J. Vincey, A.
Bory, E. Daumas, T. Belnet. La Manufacture, Haute
Ecole de Théâtre de Suisse Romande, Lausanne.
Théâtre :
Sunday Morning, épisodes 2 et 3, mes A. Doublet,
Alloue, Arsenic Lausanne, tournée
Short Stories d’après T. Williams, mes Agathe Mélinand, TNT Toulouse
Mille francs de récompense, V. Hugo, mes Laurent Pelly, TNT, Odéon, tournée
Perfect Day, épisode 1, mes Alexandre Doublet, Arsenic Lausanne, tournée
Cami, La vie drôle, mes Laurent Pelly, TNT, tournée
Le Menteur, C. Goldoni, mes Laurent Pelly, TNT, tournée
20 minutes chrono, mes Muriel Imbach., Arsenic Lausanne
Scievilisation, mes Alexandre Doublet, La Manufacture, Lausanne
Débrayage, Rémi De Vos, mes Eric Vigner, CDDB Théâtre de Lorient, tournée
La Mère, B. Brecht, mes J. L. Benoit, La Criée Marseille, La Commune Aubervilliers, tournée
Radio/voix :
Lecture en direct, émission Drôles d’histoires, RSR, Lausanne
Court-métrages :
Au revoir Louise, Pascaline Sordet (ESBA : Ecole supérieure des beaux-arts de Genève)
Margot et Thomas, Yves Hanchar (La Manufacture, Lausanne)
La Nuit Electrique / PBC
PETIT BOIS CIE, répertoire
Kroum l’ectoplasme de Hanokh Levin
"Pièce avec deux mariages et deux enterrements"
Création Mazamet 09 Coproduction : Espace Apollo Mazamet, TNT et Théâtre de la Digue Toulouse, Scène
Nationale Albi, l’Estive Scène Nationale Foix, Théâtre de la Maison du Peuple Millau.
Le journal de grosse patate de Dominique Richard
"création jeune public"
Création 06 Autoprod. Avec l’Espace Apollo Mazamet.
Les morts joviaux "cabaret macabre"
Création 05 Coprod. Espace Apollo Mazamet, avec soutien de Circuits Auch.
Histoires de jardin "cabaret vert" Création 04 Autoprod.
Le suicidé de Nikolaï Erdman "comédie soviétique"
Création 04. Coprod. TNT Toulouse, Circuits Auch. Avec Théâtre de la Digue Toulouse, Réseau Théâtre en
Tête
Rouge noir et ignorant d’Edward Bond
Création 02 Coprod. Théâtre de la Digue Toulouse, Circuits Auch, MJC Roguet Saint-Cyprien, TNT Toulouse.
A-mor "cabaret macabre et panique"
Création 02 Autoprod.
La langue d'Olivier Rolin
Création 02 Mise en espace avec Circuits Auch et Prix du Jeune Ecrivain.
L’école de village d’Edward Bond
Maquette 02 Coprod. Théâtre de la Digue et TNT Toulouse.
La petite histoire d’Eugène Durif "variation autour de Roméo et Juliette"
Création 99 Coprod. Scènes Nationales Albi et Foix, ATP Millau, MJC Rodez.
Mémoire(s) prolongée(s) petites formes issues d'interviews
Création 99 Prod. Scène Nationale Albi.
La fête du cordonnier de Thomas Dekker
"Fantaisie comique sur tréteaux et sous étoiles"
Création Festival Garonne - Toulouse 98 Coprod. Scène Nationale Foix, CDN Toulouse, Festival Garonne.
Tonkin-Alger d’Eugène Durif
Création 96 Coprod. Scène Nationale Foix, la Digue, CDN Toulouse.
La nuit du conte "événement nocturne"
Création 96 Prod. Scène Nationale Foix dans 5 lieux patrimoniaux de l'Ariège.
Les contes de Grimm pour le jeune public.
La foi l’amour l’espérance de Ödön von Horváth
"Petite danse macabre en 5 tableaux"
Création 95 Coprod. Scène Nationale Foix, Théâtre de la Digue et CDN Toulouse.
Le petit bois d’Eugène Durif Création 92 Auto prod.
La Nuit Electrique / PBC
PETIT BOIS CIE, historique
Après avoir participé, au milieu des années 80, à l'aventure collective du Théâtre Pirate, JeanJacques Mateu fonde Petit Bois Cie en octobre 95 à Toulouse, et choisit de privilégier une
aventure de création avec des équipes larges.
Petit Bois est vite « repérée » pour son travail sur le répertoire contemporain et les “poètes
politiques” tels Eugène Durif (trois pièces créés à ce jour) ou Edward Bond (deux pièces). Il fait
découvrir Ödön von Horváth en 96 et Nikolaï Erdman en 05 au public toulousain.
Quelques écarts loin du territoire dramatique contemporain :
Les Morts Joviaux, cabaret macabre, récente création collective mêlant auteurs et documents,
La Fête du cordonnier, fantaisie comique élisabéthaine sur tréteaux et sous étoiles,
Mémoire(s) prolongée(s), courtes formes théâtrales issues d'interviews-témoignages.
Depuis 95 Petit Bois a noué en région des partenariats réguliers avec :
le Théâtre de la Digue, de 95 à 99,
le CDN de Toulouse puis le TNT- Théâtre National de Toulouse, coproducteurs réguliers, depuis
la Foi l’Amour l’Espérance jusqu’à Kroum l’Ectoplasme
la Scène Nationale de Foix, qui l’a accueillie en résidence pour 3 créations.
De 99 à 2002 Petit Bois est en résidence/parcours à Auch avec Circuits : création de la Petite
Histoire, de Rouge Noir et Ignorant, mise en espace de La Langue, atelier d’acteurs et actions
diverses en direction des amateurs et scolaires. Petit Bois y réside à nouveau en 2004 pour la
création du Suicidé.
De septembre 04 à juin 07, Petit Bois investit Mazamet et l’Espace Apollo autour d’un projet de
résidence sur 3 saisons. Création du Journal de Grosse Patate et des Morts Joviaux. Actions
diverses en direction des amateurs et scolaires.
A la rentrée 07 et pour 3 ans, Petit Bois Cie revient à Toulouse où elle est désormais associée au
Théâtre de la Digue. Répétitions de Kroum l’Ectoplasme, Laboratoire, ateliers en direction de la
jeunesse.
Depuis 2010 Petit Bois est « associée » à la Ville de Cugnaux pour un travail de création, de
répétitions, de diffusion mais aussi de formation et de sensibilisation au théâtre et d’actions
diverses,
A Toulouse Petit Bois a joué dans des lieux aussi variés que TNT, Théâtre de la Digue, Théâtre du
Grand Rond, Sorano, Chapelle Casanova, Cave Poésie, MJC Roguet . En Midi-Pyrénées, Petit
Bois est diffusé par de nombreuses structures culturelles de Midi-Pyrénées : Scènes Nationales
ou conventionnées (Foix, Albi, Auch…), associations de diffusion (ATP Millau, Montauban,
Decazeville…) et théâtres de Ville (Castres, Mazamet, Rodez, Capdenac, Villefranche-Rouergue,
Figeac…).
Le Journal de Grosse Patate a connu une diffusion exceptionnelle de 250 représentations sur le
territoire national, tant sur des scènes nationales que dans des structures très modestes.
Outre ses créations, Petit Bois Cie réalise de nombreuses actions de sensibilisation ou de
transmission sur le territoire midi-pyrénéen : enseignement théâtre et ateliers en lycée, ateliers
en collège, parcours en écoles primaires, encadrement de groupes amateurs…
La Nuit Electrique / PBC