gare la vallée : la mutation s`accélère - CCI Amiens
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gare la vallée : la mutation s`accélère - CCI Amiens
AppRENTISSAgE TRéSORERIE SuppléMENT Simplifiez vous la vie Adoptez les bons réflexes Avec ce numéro, le point sur l’activité 2011 de la CCI PAGE 14 ›› PAGE 15 ›› Numéro 155 - Juin 2012 Numéro 226 janvier 2010 www.amiens-picardie.cci.fr AcTu FORMATION dOSSIER dOSSIER © : comdesimages gare la vallée : la mutation s’accélère France Business School : Sup de Co dans la cour des grands P.2 ›› ENTREpRISE Envirosport, leader amiénois P.3 ›› E-ccI MBZ : ENTREpRISES DÉVELOPPEMENT © : Eric Delamarre locarchives à l’étroit dans ses rayonnages AIllEuRS : les Eurockéennes de Belfort dope le territoire TENdANcES : la relation client en plein renouveau E-ccI : hotels-et-business.fr pour séjourner en Picardie INFOS ccI : l@b’ day pour apprendre autrement Installée à Péronne depuis 1991, la société Locarchives occupe aujourd’hui l’intégralité des terrains dont elle disposait. Mais cette surface s’avère insuffisante pour stocker 1,5 million de cartons d’archives intermédiaires confiés par ses clients auxquels il convient d’ajouter les 130 km de rayonnages du fonds vivant. P.5 ›› p.7 p.11 p.13 p.14 Rédaction : CCI Amiens-Picardie - Service communication - 6, boulevard de Belfort - 80000 Amiens - Tél. 03 22 82 22 69 - [email protected] Publicité : PMP, 29, rue de la République - 80000 Amiens - Tél. 03 22 82 84 00 - Fax : 03 22 82 84 19 Directeur de la publication : André Alexandre • Rédactrice en chef : Anne Féger • Comité éditorial : André Alexandre, Françoise Boulfroy, Daniel Chenal, Daniel Gay, Guillaume Debart, Sylvie Pruvost, Béatrice de Villeneuve • Rédaction : Stéphanie Bescond, Isabelle Boidanghein, Laure Bourdoncle, Anne Canonne, Ombeline Chivé, Sophie Desmaret, Kaltoume Dourouri, Matthieu Hérault, Guillaume Lamory, Carole Legris, Eléonore Lelong, Flora Pillon, Béatrice Pujebet, Nathalie Saillard, Graziella Basile, Elisabeth Gillion, Sylvain Parfait. • Secrétariat de rédaction et coordination : Laetitia Déprez, Annabelle Lihrmann • Iconographie : Yveline Quillien • Conception : Miz’enpage - www.mizenpage.com • Maquette : La Voix du Nord • Impression : IPS • ISSN : 1269-326x •Dépôt légal à parution. P.13 ›› AcTuAlITéS écONOMIquES Bois planté deux nouvelles installations P.2 ›› ENTREpRISE Phototechnic pour faire bonne impression P.3 ›› ENTREpRISE dutoit mise sur le haut de gamme P.7 ›› la vitrine du mois Nous voulons faire connaître la gastronomie italienne Fabio d’Intino, restaurant Di Vini Ta à Amiens © : comdesimages ©: PAGES 8 et 9 ›› 1er réseau social des entreprises picardes © : Amiens Aménagement Après les travaux de la place de la gare, la construction des immeubles Oxygène ou Terralia et l’installation d’un hôtel, quels sont les projets de ce quartier en devenir ? Entre activités tertiaires, vitalité économique et qualité de vie, un quartier d’un nouveau type voit le jour... actualités économiques FORMATION France Business School : Sup de Co dans la cour des grands Sur ce marché de plus en plus ouvert à l’international, il faut créer une véritable attractivité François Duvergé, président de l’Escem Tours-Poitiers dans des logiques concurrentielles : « sur ce marché de marque et de plus en plus ouvert à l’international, il faut créer une véritable attractivité ». Même si la première rentrée scolaire de F.B.S se fera en 2013, la communication pour assurer le recrutement des 1 700 étudiants est déjà engagée. Tous pourront profiter des avantages permis par ce regroupement unique : une offre de formation commune aux différents pôles, des relations écoles-entreprises plus nombreuses et une plus grande ouverture à l’international. Capitaliser des compétences Deux principes président à ce regroupement : un engagement financier égal de ses membres et la parité concernant les décisions du groupe. «Nous voulons capitaliser des compétences sans créer d’enjeux de pouvoir », commente François Duvergé. Avec un budget de fonctionnement de 65 millions d’euros, 7 000 élèves et 30 000 anciens diplômés, F.B.S devrait permettre à chaque membre de gagner en visibilité et en notoriété. De leur côté, les point de vue © : comdesimages « La Gare, le cœur d’Amiens du 21e siècle » ■ A ndré Alexandre Directeur général de la CCI Amiens-Picardie Demain, Amiens accueille le TGV en centre-ville. Notre capitale régionale rejoint ainsi le club des villes où les quartiers de la gare s’imposent comme nouvelle centralité. En effet, de nombreuses métropoles ont déjà anticipé cette tendance et les ont revalorisées, modernisées et densifiées. Les gares et leurs alentours font peau neuve et deviennent les symboles actifs de la modernité d’une ville, de son développement et de sa capacité d’attraction. A Amiens, l’aménagement en cours du quartier Gare La Vallée pose les bases de cette valorisation. Mais cela ne suffira pas. L’arrivée du TGV à l’horizon 2017 est une chance unique de développer un projet ambitieux pour ce point d’entrée prometteur de la métropole. Quartier phare, le futur espace de la gare doit faire rayonner économiquement notre métropole régionale. Centre d’affaires bien sûr, capable d’accueillir sièges sociaux, entreprises High page 2 - Entreprise 80 -Juin 2012 Tech et antennes de groupes internationaux. Porte d’entrée touristique, ce quartier doit renforcer encore sa capacité d’accueil en densifiant son offre hôtelière et de restauration. Pôle commercial et de services aussi, car c’est naturellement un lieu de consommation et un lieu de vie puisque la création de nouveaux logements fait partie du projet. Il est primordial de s’interroger sur la gestion des flux et des moyens de transports qu’impliquent les nouvelles attentes de mobilité voire de nomadisme. Il est vital pour les métropoles et leurs habitants de créer ces hubs, nouveaux espaces hybrides du XXIe siècle, connectés sur le monde et les nouveaux métiers, à la fois lieu de vie, de travail et d’échanges. Des espaces dédiés à la jeunesse, à la mixité et au développement durable, par lesquels la ville confirme sa confiance en l’avenir. partenaires financiers de chaque école se sont engagés à maintenir leurs engagements sur les trois années à venir. F.B.S espère réaliser des économies d’échelle en structurant ses services centraux (communication, concours, relations entreprises, international…) et s’est engagé à ne pas licencier. Deux autres écoles devraient prochainement rejoindre le groupe. Le regroupement apportera de nouvelles ouvertures aux élèves et une plus grande notoriété aux écoles. ■ www.france-bs.com Un projet pédagogique innovant et porteur de réalité sociale F.B.S souhaite proposer une offre de formation moderne et pluridisciplinaire : « Nous voulons utiliser les nouvelles technologies au service de l’enseignement, développer l’enseignement collaboratif et à distance, mais aussi répondre précisément aux attentes des entreprises concernant leurs futurs collaborateurs. » Pour former les managers, il s’agit notamment de développer l’enseignement des « soft-skills ». Ces compétences humaines et relationnelles sont un complément essentiel aux modules de formation traditionnellement dispensés en école de commerce (marketing, finances, économie, gestion …). Elles favorisent la capacité des futurs diplômés à manager, développer une vision commune avec son équipe, donner du sens à l’action, faire preuve de leadership. Par ailleurs F.B.S orientera ses enseignements vers la responsabilité sociale de l’entreprise, l’écologie par exemple. Et François Duvergé d’ajouter : « Elles sont le moyen de former les entrepreneurs innovants et responsables dont l’entreprise a besoin ». Implantation Le Bois Planté attire de nouvelles entreprises >> Les entreprises Sanisol et le Groupe Médicis élisent elles aussi domicile sur l’îlot du Bois Planté du pôle Jules-Verne de Glisy. Il faut dire que les atouts sont nombreux. Sanisol, spécialiste du carrelage depuis 2003, prévoit son installation dans ses nouveaux locaux du Bois Planté, pôle Jules-Verne, pour la fin de l’année. Les travaux ont débuté courant janvier. « Nous disposerons de bureaux sur 200 m² ainsi que d’un bâtiment de stockage. Nous prévoyons de créer une salle d’exposition de nos produits mais aussi d’accueillir deux autres entreprises dans une partie de notre espace. Cette nouvelle installation nous permettra de mieux nous organiser et surtout d’être mieux implantés sur un axe intéressant pour nous. Cette zone en développement est aussi plus jolie que celle où nous étions. Son concept se veut sympathique, agréable et offre plus d’humanité », Le pôle Jules-Verne est une ZAC très réglementée, dotée de beaux espaces verts Ludovic Cuvillier Vasseur, dirigeant du Groupe Médicis © : comdesimages Le regroupement d’écoles de commerce françaises va modifier le paysage de cette branche de l’enseignement supérieur qui a formé plus de 110 000 étudiants en 2011. Après Bordeaux, Marseille et Pau, un autre rapprochement voit le jour. Baptisé France Business School (F.B.S), ce projet éducatif innovant rassemble le groupe Sup de Co Amiens, les écoles de commerce de Clermont-Ferrand et de Brest ainsi que l’Escem, école de management née elle-même de la fusion des écoles de commerce de Tours et de Poitiers. Comme l’explique François Duvergé, président de l’Escem Tours-Poitiers, et initiateur de F.B.S, les 209 écoles de commerce en France sont © : comdesimages >> Sup de Co Amiens fusionne avec les écoles de commerce de Tours, Poitiers, Clermont-Ferrand et Brest au sein de France Business School. Le Groupe Médicis a choisi le Bois Planté pour y installer son siège social. précise Arnaud Jacob, directeur de Sanisol qui compte une trentaine de salariés, du métreur au conducteur de travaux mais aussi récemment des plombiers. Car l’entreprise, qui assure la fourniture et la pose de carrelage pour les collectivités et les particuliers, s’est lancée récemment dans l’installation de salles de bains de A à Z. Développement et visibilité Offrir une prestation clé en main, c’est aussi la philosophie du Groupe Médicis. Ce créateur de lotissements, de logements contemporains et de bureaux a aussi choisi l’îlot du Bois Planté pour installer son siège, véritable vitrine de son entreprise, ainsi qu’une de ses filiales, Foncier Capital. « Nous gardons nos services commerciaux et techniques Vallée des Vignes mais pour le reste des activités de la holding nous aurons une meilleure visibilité au Pôle Jules-Verne. Il s’agit d’une ZAC très réglementée, dotée de beaux espaces verts et notre bâtiment à la fois sobre et original de 700 m² sur deux niveaux, avec une arche à l’entrée, reprenant le logo de l’entreprise, a été conçu pour être remarqué », explique Ludovic Cuvillier Vasseur, le fondateur et dirigeant de cette société composée désormais de cinq salariés. Repères du mois Source : OSEO entreprises ont été reprises cette année. L’essentiel concerne les TPE avec 50 000 de moins de 10 salariés, 5 000 de 10 à 50 salariés et 500 de 50 à 250 salariés. 35 millions Source : Audipresse/Les Echos 55 500 entreprises C’est le nombre de Français qui lisent la presse écrite chaque jour soit 69 %. Stratégie EnviroSport : un leader amiénois très discret terrains de sport. Nous réalisions alors des terrains de tennis en terre battue, qui nécessitaient beaucoup d’entretien. Rapidement, nous avons utilisé la résine GreenSet, un matériau synthétique plus respectueux de l’environnement et plus pratique à l’usage. Aujourd’hui, GreenSet, notre produit phare, est une référence dans le monde du tennis », explique Étienne Valat, président du groupe EnviroSport. Bâtir l’avenir En 1992, la société étend sa gamme avec les revêtements synthétiques Des références de prestige On ne devient pas numéro 1 d’un marché aussi exigeant que celui des équipements sportifs de haut niveau sans raison. Avec ses partenaires, eux aussi leaders en Europe, EnviroSport s’est fait un nom dans la conception et la construction de sols sportifs synthétiques qui équipent, notamment : des terrains de grands jeux, dont ceux des équipes professionnelles de Ligue 1 (Nancy et Lorient), et de Ligue 2 (Châteauroux) ; les pistes d’athlétismes du Lille Stadium à Villeneuve d’Ascq et du Stade couvert régional d’athlétisme de Liévin ; la plupart des terrains de tennis des grands tournois internationaux et des centres de ligue de la FFT ; de nombreux gymnases et salles de sports partout en France. Aujourd’hui, GreenSet, notre produit phare, est une référence dans le monde du tennis Étienne Valat, président du groupe EnviroSport pour les gymnases et cinq ans plus tard, ceux destinés aux pistes d’athlétisme et aux terrains de grands jeux. « Ce développement est intervenu quand l’entreprise familiale a rejoint le groupe industriel allemand Polytan ; nous avons mis en place un réseau commercial dans toute la France et nous vendons et installons désormais, outre le GreenSet que nous fabriquons ici, les produits du groupe », précise Étienne Valat. EnviroSport travaille essentiellement avec les collectivités. « En amont des projets, nous avons un rôle important de conseil. Nos produits sont d’une grande technicité, les investissements réalisés par nos clients sont lourds et leurs exigences en termes de durée de vie, de facilité d’entretien, de respect de Diversification Self-stockage et self-archivage chez Heckmann >>L’entreprise familiale de déménagement répond aux besoins de la clientèle locale avec le self-stockage et le self-archivage. Éclatée sur trois sites, la société Heckmann Déménagement possède des locaux ZAC de Montières à Amiens, ZA de Cagny et, initialement, à Vaux-en-Amiénois. Spécialiste du déménagement pour les particuliers, elle a déjà complété son activité par celle de garde-meuble en caisse de 8 à 12 m3 plombées et surveillées. Aujourd’hui, elle innove encore, dans un souci d’accessibilité pour ses clients, avec le self-stockage et le self-archivage. « Nous existons grâce au bouche-à-oreille depuis 15 ans. Nos clients apprécient notre rigueur, notre qualité, et notre honnêteté. Notre objectif quotidien : être irréprochable », explique Christelle Heckmann. © : comdesimages Un service adapté Christelle Heckmann développe les services dont ses clients ont besoin comme le selfstockage. Particuliers, artisans ou commerciaux, les clients du self-stockage sont nombreux... Ces box de 4 à 20 m3 peuvent accueillir tout ce que l’on veut : 2 roues, meubles, linges, outils, stock ou encore échantillons. Les avantages de la formule ? Son accessibilité totale de 5 à 22 heures par son locataire et la sécurité avec vidéo-surveillance permanente et assurance à la hauteur de leur valeur déclarée. Pour le self-archivage, la cible se limite aux professionnels. Les cellules sécurisées et bien au sec de 30 m², avec une hauteur de 4 m, permettent l’installation de linéaires pour entreposer les archives des professions juridiques comme des entreprises. De quoi éviter la destruction par l’humidité des papiers tout comme l’encombrement de ses locaux étant donné les délais de conservation de documents authentiques... ■ Heckmann Déménagement ZA Chemin du Grand Riez à Cagny Tél. 03 22 46 52 48 www.heckmann-demenagement.com Performances, mais aussi durée de vie, facilité d’entretien ou respect de l’environnement, sont autant d’atouts pour les terrains de sport installés par l’entreprise, comme ici, le stade de Nancy. l’environnement, sont fortes. Notre offre évolue en fonction de tous ces paramètres. A titre d’exemples, le GreenSet est fabriqué à base d’eau et ne dégage pas de composés organiques volatiles (COV) ; les sols coulés en place Pulastic peuvent être régénérés, « liftés » en quelque sorte, quand ils sont usagés », indique Étienne Valat. Fort de ses performances, EnviroSport envisage l’avenir avec sérénité et vient de recruter un directeur du développement pour l’accompagner dans cette voie. ■ EnviroSport Chemin des Vignes à Amiens Tél. 03 22 50 30 30 © : comdesimages L’entreprise EnviroSport est à l’image de ses locaux, nichés près de la rue de Cagny à Amiens : discrète. Créée ici en 1980, elle s’est développée pas à pas, jusqu’à devenir leader sur le marché des sols sportifs synthétiques, tels qu’on peut les voir et les pratiquer sur les courts de tennis, les terrains de grands jeux, les pistes d’athlétisme ou encore dans les gymnases. Spécialisée dans les espaces verts et les sols sportifs, EnviroSport a rapidement diversifié son offre pour répondre à l’engouement des collectivités pour les équipements sportifs dans les années 80. « Il y avait une forte demande pour des © : EnviroSport >> En trente ans, l’entreprise amiénoise EnviroSport s’est imposée comme leader sur le marché des sols sportifs. Étienne Valat président du groupe EnviroSport, a su développer l’entreprise tout en s’adaptant aux demandes des clients. Reprise Phototechnic : pour faire bonne impression >>En janvier, le groupe Reprocolor reprenait l’enseigne Phototechnic à Amiens. Un second site amiénois pour l’entreprise qui veut toucher une clientèle professionnelle grâce à ses services d’impression numérique sur-mesure. Le groupe Reprocolor, dont le siège se trouve à Lille, existe depuis 1984 et compte aujourd’hui six agences, à Dunkerque, Lens, Arras, Béthune, Valenciennes et Amiens. Cette seconde entité picarde de quatre employés, qui intègre le groupe en gardant l’enseigne Phototechnic, représente comme l’explique Éric Pontus, directeur régional, « une opportunité pour toucher la clientèle professionnelle ». Prestataire de services en impression numérique, Reprocolor a plusieurs cordes à son arc pour séduire les entreprises de toute taille : la reprographie, l’impression numérique grand format sur tout support (panneaux, affiches, bâches, kakémonos, PLV) et la presse numé- L’impression numérique est par nature plus écologique Éric Pontus, directeur régional de Reprocolor rique avec des impressions petits formats en petites et moyennes séries (dépliants, cartes de visite…). Un investissement écologique L’autre point fort de Reprocolor, c’est sa philosophie basée sur le développement durable : « L’impression numérique est par nature plus écologique, explique Éric Pontus. Nous réalisons de l’impression à la demande, en nous calquant sur les besoins réels des entreprises et des collectivités, sans gâchis de papier. » L’entreprise bénéficie du label Imprim’vert depuis 2007, elle dispose de sa propre charte écologique et propose également tout une gamme de supports recyclés et/ou recyclables. Objectif affiché : faire connaître son savoir-faire grâce aux solutions sur-mesure en matière d’impression numérique. ■ Phototechnic Groupe Reprocolor 1 bis, rue de la Vallée à Amiens Tél. 03 22 71 19 50 Juin 2012 - Entreprise 80 - page 3 entreprises Développement Locarchives à l’étroit dans ses rayonnages >>De tiers archiveur, la société Locarchives est devenue pour ses clients un véritable partenaire dans la gestion au quotidien de leurs archives. L’activité en plein essor impose de construire de nouveaux bâtiments. Xavier Berloty, directeur général de Locarchives L’AGEFICE se trouve dans l’obligation de suspendre tout nouveau dépôt de dossier pour des demandes de financement de prise en charge de formation. En effet, compte-tenu d’une collecte stable en 2011 et d’une augmentation très forte (35 %) des demandes de formations des chefs d’entreprise, elle ne peut assurer le traitement de nouveaux dossiers. Par contre, l’AGEFICE précise que les dossiers en cours et déposés au 5 juin seront traités. Contact : AGEFICE, 16, avenue de Friedland, 75 008 Paris. Céréaliers : prêts pour l’ouverture du canal Seine-Nord Malgré l’informatisation de l’archivage, au final, le dernier geste, celui de classer le document, demeure un geste humain site de Péronne est le deuxième plus important parmi les sept que compte l’entreprise en France. La société a acquis à proximité 8 hectares pour construire une extension de cinq cellules de 6 000 m² en projet. La première étape devrait débuter en mai-juin pour une mise en service au printemps 2013. Une réponse adaptée « Chaque activité du client présente une spécificité qui demande du surmesure, explique Xavier Berloty, le besoin du client est évolutif et pas unique. » Outre les entreprises du secteur privé, la société Locarchives est également habilitée à conserver les archives tant physiques que numériques des collectivités locales. © : Eric Delamarre « Nous effectuons près de 300 recherches par jour sur la partie archives intermédiaires et environ 20 000 recherches par mois sur l’ensemble du site. Cela représente également 10 000 réintégrations de pièces comme un avenant de contrat ou une photocopie de carte grise », explique Philippe Louisin, responsable du site de Péronne. Les documents sont stockés dans les rayonnages de manière anonyme, seules les références portées sur le carton permettent au personnel de les identifier, guidés par un système informatique performant. En parallèle, l’activité de numérisation se développe fortement. Rien que pour 2012, près de 10 millions de pages ont été enregistrées sur le site de Péronne. >>Leaders sur leurs marchés, les coopératives céréalières de Picardie, Champagne-Ardenne et Haute-Normandie créent une plateforme de stockage de céréales, de coproduits agro-alimentaires et de pondéreux entre Languevoisin et le canal Seine-Nord. Les coopératives frappent fort. « Le canal à grand gabarit SeineNord change la donne. Il va permettre de multiplier les convois sur l’eau, moins chers que le train et la route. On se prépare donc à bénéficier d’un formidable développement grâce à l’ouverture sur toute l’Europe », précise Jacques de Villeneuve, président délégué de Noriap et de la nouvelle société : l’Union canal Seine-Nord. Cette société regroupe depuis le 1er janvier les acteurs majeurs du secteur céréalier, en Picardie, en Champagne-Ardenne et en Haute Normandie. Elle va créer un port multimodal entre Languevoisin et Nesle, soit entre le canal du nord et Seine-Nord. « Le Santerre est bien placé, équidistant de Rouen et d’Anvers. On dispose déjà d’un silo de 100 000 tonnes au bord du canal du nord, d’un raccordement à la voie ferrée, de laboratoires et d’une solide réputation sur la qualité de nos produits. Or, les céréaliers sont les premiers clients de la voie d’eau et l’Union mutualise l’expérience de leaders incontournables sur ces métiers. » Grâce au remembrement entraîné par Seine-Nord, le projet pourra occuper 25 hectares. ■ Locarchives Locarchives, c’est 1,5 million de cartons d’archives intermédiaires et 130 km de rayonnages du fonds vivant. 5, rue Jean-Martin à Saint-Ouen Tél. 01 49 33 78 00 www.locarchives.fr Un métier fascinant et des effectifs renforcés Tout sauf un métier poussiéreux et statique. Le site de Péronne est le premier en termes d’effectifs. Les 91 salariés du site picard manipulent certes des tonnes de papiers mais « la palette de services », proposée aux clients est telle que les métiers sont multiples. « Le personnel doit accepter d’intégrer plusieurs compétences, il acquiert ici une forme de polyvalence », confie Xavier Berloty. Les archivistes sont diplômés dans leur spécialité mais lors du recrutement, le personnel doit aussi correspondre à l’état d’esprit de l’entreprise, il s’agit de « partager des valeurs et des enjeux ». Entre robes de haute couture, photographies, ouvrages et diverses autres propriétés stockées dans les rayonnages, les archivistes doivent en permanence s’adapter. Les salariés sont sensibilisés aux questions de sécurité et de confidentialité. « Certes le processus est hyper informatisé, hyper sécurisé mais au final le dernier geste, celui de classer le document, demeure un geste humain, assure le directeur général. Nous avons beaucoup embauché dans les derniers mois et nous allons continuer. Le recrutement est très lié aux nouveaux contrats clients que nous allons signer et fonction du nombre de mouvements que nous aurons à gérer. » Les céréaliers sont les premiers clients de la voie d’eau et l’Union mutualise l’expérience de leaders incontournables sur ces métiers Jacques de Villeneuve, président délégué de l’Union canal Seine-Nord © : Fotolia Un client détruit moins d’archives qu’il nous en confie par an ■ INFO AGEFICE Agroalimentaire © : Eric Delamarre Installée à Péronne depuis 1991, la société Locarchives occupe aujourd’hui l’intégralité des terrains dont elle disposait. Mais cette surface s’avère insuffisante pour stocker 1,5 million de cartons d’archives intermédiaires confiés par ses clients auxquels il convient d’ajouter les 130 km de rayonnages du fonds vivant. Le bâtiment qui héberge les documents papier comprend quatre cellules de 6 000 m². Seule la destruction de documents dont l’échéance de vie est parvenue à terme permet de libérer un peu d’espace. « Un client détruit moins d’archives qu’il nous en confie par an », détaille le directeur général, Xavier Berloty. En termes de surface occupée, le Brève Le canal Seine-Nord va permettre de multiplier les convois sur l’eau, moins chers que le train et la route. Une plateforme d’envergure L’Union a choisi comme président du directoire le Rouennais Laurent Martel, directeur général de l’union portuaire Senalia. « L’union des trois ports, Le Havre, Rouen et Paris, va leur permettre de peser face aux géants Anvers et Amsterdam. » Les marchés ciblés ? Comme elle sert l’amidonnerie de Nesle qui absorbe des blés très spécialisés, l’Union peut livrer leurs équivalents belges et hollandais, les usines de nourriture animale et les malteries, importer des engrais, récupérer des pulpes de betteraves et des déchets ménagers d’Île-de-France à condition qu’ils deviennent de bons amendements pour la terre. Le port pourra distribuer des granulats, du sel de déneigement, bref tous les produits lourds. Jacques de Villeneuve prévoit deux ans d’études sur les marchés et les capacités de stockage indispensables. Le chantier devra être achevé à l’ouverture de Seine-Nord en 2017. ■ Michaël Winkelsass Responsable Communication Noriap Tél. 06 85 33 31 25 L’Union fait la force L’Union des coopératives Seine-Nord (capacité : 9 millions de tonnes) rassemble des partenaires, avec d’un côté des coopératives : Noriap, Agora, Sana terra, Capsom, Cerena, Acolyance, Vivescia, Cap Seine et de l’autre des unions nationales : Senalia, Invivo. Juin 2012 - Entreprise 80 - page 5 Picardie et ailleurs Aisne Dutoit mise sur le très haut de gamme Plus 20 % de chiffre d’affaires en 2010, plus 30 % en 2011 et plus 40 % prévus cette année. Tout va bien pour la biscuiterie Dutoit de Bohain-en-Vermandois. Reprise en 2006 par Emmanuel Daumy, elle est spécialisée dans les avant-produits du traiteur traditionnel ou de réception : fonds prêt-à-garnir en pâte feuilletée, en pâte brisée et en pâte sucrée pour bouchées à la reine, fleurons, quiches, tartes salées ou sucrées, mignardises, escarcoques, tartelettes, desserts... Il faut dire que la société de 20 salariés est assise sur une niche. Réactive dans son développement Le bouche-à-oreille est notre meilleure publicité Emmanuel Daumy, directeur de la biscuiterie Dutoit et sa production, elle s’est concentrée sur le très haut de gamme, ce qui lui assure une concurrence quasi inexistante. Ses clients sont des traiteurs, des industriels, des surgelistes... Un éventail qui lui a permis de trouver un équilibre et de traverser plus sereinement cette période incertaine. Des gourmandises sur-mesure Toujours à l’écoute des professionnels, la biscuiterie Dutoit n’hésite pas à décliner ses produits pour des commandes spécifiques en réalisant par exemple des plaques de feuilletage caramélisé pour concocter des millefeuilles. Elle va aussi sortir une gamme destinée aux établissements hôteliers de luxe. « Nos clients se trouvent principalement dans le Nord et dans l’Ouest de la France, présente Emmanuel Daumy, le directeur. Nous livrons en Bretagne depuis 2011 via un réseau de gros- sistes. Nous avons aussi des clients dans l’Est. 30 % de nos produits sont exportés vers le Bénelux. Le bouche-à-oreille est notre meilleure publicité. » En 2011, un entrepôt de 350 m² a été construit. Il abrite les produits cuits très demandés lors des périodes de fortes activités comme les fêtes de fin d’année et de Pâques. Malgré une forte croissance, la biscuiterie tient à rester familiale et artisanale. D’ici trois ans, elle devrait ériger 750 m² d’ateliers spécifiques pour chaque produit. Elle compte monter à une © :Dutoit >>La biscuiterie Dutoit de Bohain-en-Vermandois est spécialisée dans les avant-produits du traiteur traditionnel ou de réception. Elle a lancé des produits régionaux et très haut de gamme. Son leitmotiv : réactivité dans le développement et la production. Les clients de Dutoit sont des traiteurs, des industriels, des surgelistes qui misent sur le haut de gamme. trentaine de salariés. Emmanuel Daumy, qui peine à compléter son équipe, veut miser sur l’autonomie de son personnel, pour le valoriser et le motiver. Pas étonnant donc qu’il ait décidé d’intéresser ses salariés à la commercialisation, courant juin, d’un biscuit apéritif pour lequel l’entreprise a été associée à la conception. ■ Biscuiterie Dutoit ZAC Moulin Mayeux à Bohain-en-Vermandois Tél. 03 23 07 12 35 www.biscuiteriedutoit.com Pour le grand public aussi La biscuiterie Dutoit s’est fait un nom et une réputation chez les professionnels. Elle n’en oublie pas pour autant les particuliers. Suite à de nombreuses demandes, elle commercialise via la marque Écrins Gourmands certains de ses produits, comme des boîtes de bouchées à la reine en petit conditionnement. C’est aussi la demande qui l’a fait se pencher sur la conception d’un biscuit apéritif qui sera proposé en plusieurs saveurs épicées. Il y a deux ans, la Chambre d’agriculture de l’Aisne lui a suggéré de créer le premier biscuit picard. Ainsi est né le Pt’io Crac’lin : « Être le premier en terme de marketing, c’est toujours bon », estime Emmanuel Daumy. Composé quasiment à 100 % avec des ingrédients picards, il se rapproche du fameux Spéculoos belge. Ces produits, tout un chacun peut les retrouver dans des boutiques de produits régionaux ou de petites surfaces de Picardie. Culture Les Eurockéennes de Belfort : un festival qui dope le territoire >>Le pionnier des festivals rocks français a créé une véritable dynamique économique dans le département. ter à une vingtaine de concerts en trois jours », note Jean-Damien Colin, directeur du développement culturel pour le Conseil général du Territoire de Belfort. L’aventure a commencé l’année du bicentenaire de la Révolution française car le président du Conseil général de l’époque voulait offrir à ses jeunes « autre chose qu’un © : Les Eurockéennes Créées en 1989, les Eurockéennes de Belfort ont attiré l’an dernier près de 90 000 mille fans sur trois jours, début juillet. Cette année, la venue du groupe The Cure devrait garantir le succès de cette manifestation qui s’est élargie à la pop, au reggae, à la chanson ou à la world music. « Les plus passionnés réussissent à assis- défilé en bonnet phrygien ». C’était aussi un moyen de faire connaître ce territoire enclavé. Rapidement, un hébergement gratuit des festivaliers est proposé grâce à un camping de 15 000 places. « Le festival doit être au service de son territoire », souligne JeanDamien Colin. C’est donc une association Terres de Musiques qui le porte. Un bon moyen pour les collectivités locales de garder la main sur la manifestation tout en associant les acteurs économiques locaux. A leurs côtés, le directeur du festival travaille avec deux programmateurs pour Le festival doit être au service de son territoire Les Eurockéennes de Belfort ont attiré l’an dernier près de 90 000 mille fans sur trois jours. faire venir les têtes d’affiches et découvrir de nouveaux talents. Même si, à quelques reprises, les collectivités locales ont dû éponger des déficits, « depuis 12 ans, les comptes sont en équilibre ». Entre subventions et mécénat d’entreprises « Notre première ressource, ce sont les festivaliers. » La billetterie assure 55 % des recettes d’un budget global qui flirte avec les 6 millions d’euros. Le Conseil général accorde 540 000 euros de subvention et la mise à disposition gratuite du site. La Région verse 100 000 euros et finance des navettes ferroviaires. La ville de Belfort donne 90 000 euros et le Pays de Montbéliard 50 000. « Le mécénat atteint 20 % du total », se félicite Jean-Damien Colin. Plus d’une centaine d’entreprises sont regroupées dans le club des mécènes. Elles s’impliquent dans des actions citoyennes : financement de l’accessibilité aux handicapés, chantier d’insertion, démarche environnementale. Pendant le festival, les mécènes peuvent utiliser le village pour recevoir leurs clients. Une récente étude a estimé qu’un euro de subvention générait 7 euros de retombées directes et indirectes. Outre l’impact sur le commerce et l’hôtellerie, le chantier de montage et démontage des scènes dure 6 semaines. Au total quelque 350 personnes sont embauchées autour de l’événement. Jean-Damien Colin, du Conseil général du Territoire de Belfort Les artistes n’échappent pas à l’inflation © : Les Eurockéennes Vieilles Charrues à Carhaix, Main Square Festival à Arras… « La festivalisation de l’été fait grimper les prix des artistes », déplore Jean-Damien Colin. « Un artiste qui demande 10 000 euros l’hiver pourra grimper à 80 000 euros l’été. » De plus, les musiciens cherchent à compenser la chute des ventes de CD ce qui génère une véritable inflation des cachets. Amenées parfois à refuser certains tarifs, les Eurockéennes misent sur leur ancienneté, le site du lac de Malsaucy, la proximité scène-public et leur politique de découverte pour attirer les musiciens qui sont malgré tout sensibles à l’ambiance et à l’accueil qui leur est fait. « Entre festivals, la concurrence se fait sur les têtes d’affiches mais pas sur le public qui est à plus de 60 % originaire de la région. » Le site exceptionnel des Eurockéennes est mis à disposition gratuitement par le Conseil général. Juin 2012 - Entreprise 80 - page 7 dossier >> Après les travaux de la place de la gare, la construction des immeubles Oxygène ou Terralia et l’installation d’un hôtel, quels sont les projets de ce quartier en devenir ? Entre activités tertiaires, vitalité économique et qualité de vie, un quartier d’un nouveau type voit le jour... © : Amiens Aménagement Gare La Vallée, la mutation s’accélère 9 000 m² de bureaux seront construits sur l’îlot Boulogne, générant ainsi la création de 500 emplois. Développement Un quartier vitrine du dynamisme de la Métropole Véritable vitrine de l’innovation, le projet urbain s’étend sur 110 hectares et repose sur une mixité fonctionnelle favorisant à terme une animation du quartier tout au long de la journée et de la semaine. Son développement, qui s’étalera jusqu’en 2025, représente un budget d’environ 160 millions d’euros et prévoit la création de 400 000 m² de nouvelles surfaces alliant bureaux, locaux d’activités, logements, commerces-services et équipements. Tournée vers l’innovation, Gare La Vallée a été labellisée par le pôle de compétitivité I-Trans et choisie par l’Établissement français de sécurité ferroviaire pour y installer son siège national, et ainsi bénéficier pleinement de cette dynamique. Ce projet urbain, de par son ampleur, est aussi emblématique d’un renouveau et d’un dynamisme pouvant bénéficier à toute la région amiénoise, et à la Picardie en général. Un chantier de grande ampleur Depuis 2005, le quartier a commencé sa transformation : piétonisation de la rue de Noyon, restructuration de l’espace Perret, aménagement des boulevards, réhabilitation de la rue de la La requalification de ce quartier a permis de valoriser l’image de la ville Olivier Broussois, directeur adjoint à Amiens Aménagement page 8 - Entreprise 80 -Juin 2012 © :comdesimages >> Situé à deux pas de la gare et du centre-ville, le quartier Gare La Vallée continue de se dessiner. C’est à Paul Chemetov, qui a notamment réalisé le ministère de l’Économie et des Finances, que la conception de ce vaste projet de renouvellement a été confié. La pépinière Amiens, le L@b’ est l’un des moteurs du quartier avec des rencontres et des événements innovants pour les entrepreneurs. Vallée, revalorisation des espaces publics… « La requalification a ainsi permis de valoriser l’image de la ville depuis l’arrivée du train en amorçant la transformation d’un quartier vétuste d’arrière gare vers un véritable quartier de centre-ville », déclare Olivier Broussois, directeur adjoint à Amiens Aménagement, en charge de la réalisation du projet. Desserte de transport en commun, commerces, restauration, hôtellerie, parking souterrain de 840 places, le quartier joue sur l’intermodalité pour renouveler l’activité économique. Après l’installation des deux bâtiments : Terralia (6 200 m²) et Oxygène (9 975 m²), le quartier Gare La Vallée continue sa transformation, pour devenir le quartier d’affaires d’Amiens. La pépinière Amiens, le L@b’ est la vitrine de ce campus de l’innovation. Sur le plateau de 1 000 m2, 16 bureaux (13 pour la pépinière et 3 pour l’hôtel d’entreprises) équipés en fibre optique et Wifi sont proposés aux entreprises qui profitent de services mutualisés, d’un accompagnement personnalisé et de la possibilité d’utiliser les ressources du centre de calcul scientifique porté par l’Université de Picardie Jules Verne. ■ Amiens Aménagement Bâtiment Oxygène 80 rue de la Vallée à Amiens Tél. 03 22 22 37 50 Gare La Vallée : le quartier d’affaires d’Amiens Ce n’est pas un hasard si le quartier Gare La Vallée est surnommé « la micro city ». Il constitue d’ores et déjà un pôle d’accueil de porteurs de projet et d’activités innovantes à fort contenu technologique grâce à l’implantation des immeubles Oxygène et Terralia. Idéalement situé, le quartier offre aux entreprises tertiaires des équipements adaptés à leurs besoins. La pépinière d’entreprises Amiens, Le L@b’ est même victime de son succès. Depuis son inauguration en janvier dernier, six entreprises ont pris place dans les bureaux. Et huit au total ont entrepris la démarche de s’installer dans le centre d’innovation. La gare, interface entre quartier et centre-ville >> Le réaménagement de la gare s’inscrit résolument dans le programme urbain visant à améliorer la qualité de vie des voyageurs, des riverains et des actifs. Par sa nouvelle ouverture réalisée au bas de la descenderie, la gare est devenue le nouveau trait d’union entre deux quartiers : le centre-ville et la ZAC Gare La Vallée. Le secteur Gare La Vallée prévoit l’implantation d’activités dynamisantes et la réalisation de nouveaux programmes de logements à proximité immédiate de l’hypercentre : logements, hôtels, commerces et bureaux. « Cette création laisse présager une augmentation des flux voyageurs et passagers, en particulier dans sa partie basse. C’est pourquoi, les nouvelles surfaces ainsi créées aboutiront à l’ouverture de nouvelles boutiques et permettront de satisfaire des besoins futurs. Parallèlement, la SNCF a entrepris le réaménagement de tous les quais pour permettre une continuité entre la gare et l’esplanade Tellier », commente la direction régionale de la SNCF. Chaleureux et attractif En 2011, la gare a connu de nombreux changements. Nouvel espace de vente, plus moderne et spacieux. Ouverture et luminosité sur la passerelle grâce aux nouvelles surfaces vitrées présentes, dont bénéficient également les escaliers menant aux quais. En plus d’un nouveau décor, la gare accueille désormais une librairie de 125 m² ainsi qu’une enseigne de restauration, au concept pionner en France. « Le principe novateur et attractif asso- Les nouvelles surfaces créées en gare aboutiront à l’ouverture de nouvelles boutiques © : Laetitia Déprez CROISSANCE La gare est devenue le nouveau trait d’union entre deux quartiers : le centre-ville et La Vallée cie restauration sur place et petite épicerie, permettant aux clients de faire des petits achats rapides. En partenariat avec la filiale Servex des Chemins de Fers Hollandais, ce nouvel espace commercial de 100 m² : ‘’KIOSK’’, propose une offre multiple avec des produits alimentaires, café, viennoiseries fraîchement cuites et des produits de première nécessité », explique la SNCF. Une recette gagnante pour la gare d’Amiens qui accueille plus de 4,5 millions de voyageurs par an. Prochainement, ils pourront profiter d’un service de location de voitures, avec l’installation de deux prestataires : Avis et Budget. L’ouverture d’une crèche de 15 à 20 berceaux est aussi prévue à la rentrée de septembre avec People & Baby, leader dans le domaine des crèches d’entreprises. ■ Direction régionale SNCF 29, rue Riolan à Amiens Tél. 03 22 82 05 31 Dynamisme Un quartier en évolution constante Cette esplanade, réalisée par l’architecte Paul Chemetov, s’intègre dans la requalification de 20 000 m2 d’espaces publics dont : l’îlot Tellier (création de cette esplanade et valorisation de l’accès à la gare), la rue de la Vallée (avec notamment la création d’une voie de bus dédiée), le quai F et ses espaces piétons adjacents (boulevard d’Alsace-Lorraine, devant Amiens 2), et depuis mars, l’hôtel Campanile, disposant de 109 chambres, au pied de la gare. Employant 20 salariés, il affiche déjà un grand succès auprès des Amiénois et des touristes. « Cette implantation renforce la qualité de service et l’attractivité d’Amiens, tout en générant de l’emploi », indique Amiens Aménagement. Cet été, l’ouverture du siège de la Caisse d’Épargne de Picardie sur l’îlot Vadé amènera 400 salariés de plus dans le quartier. Elle regroupera plusieurs services et une agence bancaire dédiée au financement des entreprises. En face, le projet de résidence services porté par Vinci prévoit la construction de 145 logements d’ici 2013, notamment « pour les chercheurs et cadres, en moyen ou long séjour professionnel à Amiens ». De l’activité et des emplois Une nouvelle tranche de travaux devrait démarrer fin 2012 début 2013, pour des livraisons échelonnées entre 2014 et 2016 L’îlot Boulogne, rue de la Vallée, accueillera un ensemble de 9 000 m² de bureaux, avec l’implantation prévisionnelle à terme de 400 à 500 emplois, et de 170 logements. Les travaux devraient démarrer fin 2012 début 2013, pour des livraisons échelonnées entre 2014 et 2016. « Cette nouvelle tranche a pour vocation de recevoir un programme mixant activités tertiaires (orientées nouvelles technologies), logements innovants, équipements, et nouveaux espaces publics pour offrir une complémentarité de services », ajoute Olivier Broussois d’Amiens Aménagement. En parallèle, les travaux débuteront sur l’ancien site de l’entreprise Picardie Signalisation relocalisée sur l’extension du pôle Jules-Verne. Un îlot qui s’étend sur 1,5 hectares, spécialement dédié à la construction de logements. Un premier programme prévoit la construction de 250 logements, dont une résidence étudiante. Un second projet prévoit l’installation de 80 logements regroupés autour d’une grande cour intérieure. De quoi attirer toujours plus les foules dans les rues du quartier… © : Comdesimages >>Aujourd’hui, le quartier continue sur sa lancée, entre l’Esplanade Tellier, à peine inaugurée, et le nouvel hôtel-restaurant Campanile. L’hôtel trois étoiles Campanile, au pied de la gare, compte 109 chambres. Le nouveau souffle commercial Christian Hlomaschi, directeur du supermarché Match (Amiens 2) espère que cette mutation donnera un nouvel élan au commerce : « La requalification du quartier donne un nouveau souffle au magasin et à Amiens 2. Les clients reviennent et depuis la fin des travaux, je constate une reprise de 10 % de mon chiffre d’affaires. Le quartier est certes dynamique, mais il faut maintenant impulser une stratégie commerciale avec l’ensemble des partenaires pour reconquérir les cellules vides du centre commercial. On pourrait envisager l’implantation de services pour les salariés du quartier, de la restauration ou encore une garderie ». Perspective Gare La Vallée, un projet d’avenir >>A quoi ressemblera le quartier à terme ? Que seront devenus la Halle Sernam et l’actuel dépôt de bus ? Comment les autres grands projets urbains s’imbriqueront-ils au quartier ? Regard sur Gare La Vallée à l’horizon 2025. De nombreux projets viendront encore renforcer l’image du quartier dans les prochaines années. L’îlot CTM (actuel centre technique municipal), à vocation mixte activités/habitat, devrait accueillir sur une surface de 9 000 m², un hôtel deux étoiles de 85 chambres, un programme de logements collectifs, et de quelques maisons individuelles en bande. La particularité de cet îlot est la création d’un parc public. « La promenade de la Vallée emmènera les promeneurs de la place de la gare vers les hortillonnages : une sorte de balade urbaine nous guidant vers la nature. » A l’heure actuelle, 90 000 m² de la ZAC sont encore en cours de commercialisation, dont un premier îlot du secteur SNCF/RFF, à vocation tertiaire et résidentielle. Les négociations sur les emprises ferroviaires sont en cours, pour déterminer le calendrier. « Nous envisageons de commercialiser Le quartier vise à recentrer Amiens pour en faire une ville qui aspire la population plutôt que d’être aspirée par Paris ou Lille Paul Chemetov, architecte. la totalité de ce programme dans les quatre prochaines années », explique Amiens Aménagement. Les prochaines étapes décisives L’aménageur devra aussi intégrer la reconversion de la Halle Sernam qui a déménagé vers la zone de fret (Longueau - Glisy), « et dont le projet urbain prévoit la conservation », précise Olivier Broussois, directeur adjoint à Amiens RAYONNEMENT assuré avec Le Carré Perret A deux pas de la tour Perret, entre la gare et l’hyper-centre, c’est ici que le Carré Perret devrait se dresser à l’horizon 2014. La CCI Amiens-Picardie, en partenariat avec Amiens Métropole, travaille actuellement sur ce programme immobilier de 10 000 m². Les travaux devraient débuter en 2013, grâce à l’appui de partenaires privés. Bureaux, logements, restaurants, et commerces, « le Carré Perret sera conçu comme un véritable lieu d’échanges et de vie », explique la CCI. Un espace de 1 000 m² est dédié à l’implantation du World Trade Center Amiens, qui permettra d’apporter aux entreprises régionales et internationales des solutions de ‘’business center’’ au cœur du quartier d’affaires. « Il est destiné à devenir un lieu phare, au service de l’attractivité amiénoise et du rayonnement international la ville ». L’îlot CTM, actuel centre technique municipal, accueillera bureaux et logements dans les prochaines années Aménagement. Les anciens bâtiments de la Sernam, propriété de la SNCF, n’ont pas encore trouvé de nouvelle vocation mais la superficie disponible, environ 8 000 m², permet d’envisager une reconversion avec des mixités d’usage (commerces, loisirs, événementiel…). L’actuel dépôt de bus situé rue Dejean sera également amené à quitter le quartier car il ne répond plus en l’état aux exigences fonctionnelles d’un tel équipement. Sa relocalisation est actuellement étudiée par Amiens Métropole en parallèle aux études relatives au tracé et au mode du futur TCSP dont la mise en service est programmée d’ici 2018. A l’horizon 2025 ? Les phases ultérieures de développement de la ZAC Gare La Vallée s’étaleront progressivement jusqu’en 2025 avec la création d’un deuxième parc public, de nouveaux programmes de logements, de bureaux et de locaux d’activité. Le grand tournant pour le quartier à cet horizon sera l’arrivée du TGV à Amiens en 2020. Il permettra de connecter la région et en particu- lier Amiens, au cœur du réseau national et européen des lignes à grande vitesse (LGV). Ce projet apportera aussi à la région des perspectives de développement avec une meilleure liaison des pôles de vie et d’emploi de Picardie avec la plateforme de Roissy, où 13 000 à 15 000 Picards travaillent. Le quartier, dans son intégralité vise à recentrer Amiens, « à en faire une ville qui aspire la population plutôt que d’être aspirée [par Paris ou Lille], en se servant des traces du passé et des cailloux du présent tel le petit Poucet », décrit Paul Chemetov, architecte du projet. Juin 2012 - Entreprise 80 - page 9 tendances Brèves juridiques vitrine du mois ■ Les primes de pause sont exclues du salaire à comparer au SMIC Di Vini Ta : 100% italien ! Lorsque pendant les pauses, les salariés ne sont pas à la disposition de l’employeur (ces pauses ne constituent pas du temps de travail effectif), les primes les rémunérant, qui ne sont pas la contrepartie du travail, sont exclues du salaire devant être comparé au SMIC. Cass.soc 21 mars 2012 n° 1027 425 ■B ons de Rentrée © : comdesimages Les bons de rentrée scolaire peuvent bénéficier aux parents d’enfants de moins de 26 ans. Depuis le 01/01/12, les comités d’entreprise et les petites entreprises dépourvues de comité peuvent attribuer des bons d’achat de rentrée scolaire exonérés de cotisations aux parents d’enfant de moins de 26 ans. Cette possibilité n’était réservée auparavant qu’aux parents d’enfant de moins de 20 ans. Di Vini Ta à Amiens © : Comdesimages ■B aisse de la cotisation chômage/intempéries pour les entreprises du BTP La cotisation que versent les employeurs du BTP pour financer le chômage/intempéries diminue. Son taux est fixé à 0,76 % ( au lieu de 0,89 %) des salaires après abattement pour les entreprises du gros-œuvre et des travaux publics et à 0,18 % (au lieu de 0,26 %) pour les autres. Marco et Fabio D’Intino, co-fondateurs du restaurant Di Vini Ta à Amiens ■B onus apprentissage pour les entreprises Les entreprises d’au moins 250 salariés qui emploient plus de 4 % d’apprentis en alternance, notamment en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation, sont récompensées par un système de bonus financier. Repères Adresse : ■F ranchise Di Vini Ta 42, rue des Jacobins 80 000 Amiens Tél. 03 22 80 11 84 La clause de non-concurrence qui interdit à un franchisé de s’affilier à un réseau concurrent sur tout le territoire métropolitain peut être jugée nulle car disproportionnée. Cass com, 34 2012 n°406 Horaires d’ouverture : ■P ublication des comptes lundi 11 heures-14 h 30 Du mardi au samedi 11 heures - 22 heures L’action en justice pour obtenir qu’une société publie ses comptes annuels peut être exercée par toute personne, sans avoir à justifier d’un intérêt particulier. Cass com 34 2012 n°379 Le nouveau restaurant italien Di Vini Ta vient tout juste d’ouvrir ses portes à Amiens. Un concept qui devrait ravir les gourmands et amateurs de cuisine italienne... gastronomique ! Entreprises 80 : Comment est née l’idée de Di Vini Ta ? Fabio D’Intino : Mon frère Marco et moi avons toujours travaillé dans la restauration en Italie, en France ou encore au Danemark. Avec une solide expérience dans ce domaine, nous avons décidé de nous lancer et de faire découvrir la cuisine de notre pays ! la saison. La carte des plats est donc amenée à changer régulièrement. En outre, il y a un grand travail de confection puisque nous proposons par exemple nos pains maisons : blanc, noix et basilic ou carottes et graine de lin. Les tarifs restent néanmoins corrects avec une formule du midi à 14 euros pour une entrée/ plat ou un plat/dessert. E80 : Quel est le concept du restaurant Di Vini Ta ? F. I. : Il s’agit d’abord d’un restaurant italien mais gastronomique, avec des plats recherchés et originaux, par exemple à base d’orties. Tous nos produits sont frais et se déclinent selon E80 : Proposez-vous d’autres services à votre clientèle que le restaurant ? F. I. : Tout à fait. Nous faisons également salon de thé. Nous proposons aussi des vins italiens, importés directement d’Italie. Tendance Le renouveau de la relation client >>Utiliser les réseaux sociaux comme un service de réclamation ou surfer sur le net avant d’acheter en magasin... Autant de nouveaux comportements de consommation auxquels doivent s’adapter les marques. Magasins, téléphones fixes et mobiles, ordinateurs, réseaux sociaux… Les modes de contact entre consommateurs et marques sont désormais variés et complémentaires. « La distribution est confrontée au «crosscanal» », confirme Didier Fichou, directeur relation client chez Leroy Merlin. © : Stéphanie Bescond Le spécialiste du bricolage enregistre 10 millions d’appels téléphoniques par mois et son site Internet culmine à plus de 6 millions de visites. Les marques investissent les jeux des mobinautes et autres réseaux sociaux pour prospecter autrement De quoi pousser cet acteur majeur à développer de nouvelles applications virtuelles pour Les réseaux sociaux, outils de la relation client En 2012, ils devraient atteindre les 2,2 milliards d’euros en France ! De quoi stimuler l’imagination des distributeurs qui envisagent déjà la possibilité que les consommateurs scannent et paient les articles via leurs mobiles. Un monde digital La Française des jeux a également bien compris l’importance du digital en créant différentes applications mobiles. En effet, 900 000 accros jouent via Internet, dont 5 % de mobinautes. © : DR Les réseaux sociaux ont pris une place incontournable dans les stratégies marketing et dans la relation client. « Facebook n’est pas qu’un mur, explique Sabine Maréchal, directrice associée chez W40 et Pollen 42, agences spécialisées dans l’accompagnement des marques sur le Web. Dans le Top 10 des pages qui marchent, l’essentiel de l’activité ne se déroule pas sur le ‘‘wall’’ mais via les onglets dédiés, les animations, les jeux, les questionnaires, etc. Une page n’est qu’une vitrine renvoyant vers d’autres contenus qui doivent être non seulement en rapport avec un vécu du consommateur, mais aussi exclusifs ». Parmi les bons élèves de ces nouveaux outils, La Redoute. En collaboration avec la société Ouat Entertainement, éditrice de jeux sociaux sur Facebook, la société de VPC a lancé à l’été 2011 une boutique virtuelle au sein du jeu Totally Spies qui compte 800 000 joueurs actifs par mois. La Redoute a ainsi recruté 46 000 fans sur sa page. A la clef, un tiers des joueuses a visité la boutique virtuelle et 25 % se sont rendues sur le site de la marque. ses clients. D’autant qu’avec le développement des smartphones et autres tablettes numériques, le consommateur d’aujourd’hui reste connecté en permanence. Les achats effectués grâce au téléphone portable ont été multipliés par quatre l’année dernière. Les achats par Internet risquent, dans les années à venir, d’être supplantés par les achats par téléphone portable. Le groupe a d’ailleurs enregistré 2 millions de téléchargements pour ses applications mobiles. La mobilité constitue donc l’un des nouveaux défis du marketing. Le Crédoc prévoit que d’ici 2015, le nombre d’internautes nomades aura rattrapé celui des sédentaires. « Dans un environnement mobile, Dans un environnement mobile, les contacts clients sont possibles tout le temps ce qui change, c’est avant tout la notion de contexte : les contacts clients sont possibles tout le temps, explique Éric Falque, auteur de Les paradoxes de la relation client dans un monde digital. Cela ouvre des possibilités nouvelles, par exemple une marque qui va envoyer un pop-up à un client lorsqu’il passe à proximité d’une de ses enseignes. Ces possibilités nouvelles exigent un regard différent que les marques ont encore peu ». Bref, on l’aura compris, le consommateur a évolué. Et les marques doivent désormais tenir compte du Solomo (Social, Local, Mobile). L’avenir résiderait, selon certains « marketeurs », dans ces trois mots. Mais surtout dans l’utilisation simultanée et interactive de ces trois canaux et leur intégration dans une stratégie globale incluant les points de vente. Juin 2012 - Entreprise 80 - page 11 échanges Brèves IMMO ENTREPRISE www.somme-d-opportunites.com L’immobilier d’entreprise entre Paris et Lille ■ Réforme anti-endommagement Une matinée de présentation de la nouvelle réglementation anti-endommagement, applicable au 1er juillet 2012, est organisée par la DREAL à l’attention des entreprises de travaux publics. Elle aura lieu le mardi 26 juin, de 9 heures à 12 heures, dans les locaux de l’ESIEE, 14, quai de la Somme, à Amiens. Renseignements et inscriptions : [email protected] ■ Tentatives d’escroquerie par téléphone Le Régime social des indépendants, RSI, alerte ses assurés sur des signalements de tentatives d’escroquerie. Des assurés du RSI nous ont ainsi signalé recevoir des appels téléphoniques d’individus se faisant passer pour des gestionnaires ou des conseillers du RSI. Ces individus indiquent que les coordonnées bancaires nécessaires au règlement des cotisations et contributions sociales ont été modifiées et que les paiements des assurés n’auraient pas pu être pris en compte. Ils demandent à ce qu’un nouveau paiement soit effectué sur un numéro de compte, qui ne correspond à aucun compte utilisé par le RSI ou les Urssaf. Le RSI et le réseau des Urssaf rappellent que de telles pratiques ne sont jamais employées dans les relations avec leurs assurés. Tout échange relatif au paiement des cotisations et contributions sociales se fait dans un cadre sécurisé et en aucun cas dans de telles formes. RSI Picardie : 03 22 46 81 50 ■ CARMEE : Prospective économique régionale L’objectif du CARMEE est d’aider les pouvoirs publics régionaux à concevoir et développer des actions partagées pour favoriser l’adaptation de l’économie, des savoir-faire et des compétences aux mutations économiques en cours ou à venir et aux opportunités qui se présenteront. Les études prospectives mettent en lumière les tendances à long terme du secteur d’activité ou de la filière étudiée, identifient les opportunités et les défis auxquels il faudra faire face. Pour accéder à ces études et aux différentes publications du Centre d’analyse régional des mutations de l’économie et de l’emploi, rendez-vous sur www.carmee.fr Mouvements ■A miens Injection Yves Bodelez remplace Didier Cotrel à la direction d’Amiens Injection sur l’Espace industriel Nord d’Amiens ■P lastic Omnium Xavier Landry prend le relais de Bertrand Guillet à la direction de Plastic Omnium. ■M ersen Franck Bulot est le nouveau DRH de Mersen Amiens. ■E vonik Rexim Mr Lagarde remplace JeanLouis Philippe à la direction d’Evonik Rexim à Ham. ■S oins Services Guian Carlo Baillet est le nouveau directeur de Soins Services à Rivery. page 12 - Entreprise 80 -Juin 2012 les offres immobilières de la cci À LOUER ■ Bureaux À LOUER ■ Bureaux Réf. B393 Localisation : Amiens sud Descriptif : Ensemble immobilier composé : - au RDC : hall d’entrée, escalier, 4 bureaux, 1 grande salle, 1 local technique, 1 cafétéria, sanitaires - au 1er étage : 3 bureaux dont un paysagé Parking Zone géographique : Grand Amiens Surface et équipements : Surface de bureaux : 147 m² Chauffage électrique À LOUER ■ Atelier /Entrepôt Réf. B395 Localisation : Villers-Bocage, Axe Amiens – Arras, proche Espace industriel Nord d’Amiens Descriptif : État Neuf Entrepôt sur terrain de 1 764 m², construit en 2008, avec possibilité partie bureaux. Porte sectionnelle et parking. Zone géographique : Grand Amiens Surface et équipements : Surface d’atelier/entrepôt : 254 m² Hauteur utile : 6,14 m Extension possible, chauffage électrique Pour toutes ces annonces, contactez : Karine Lefèvre - CCI Amiens-Picardie Tél. 03 22 82 22 92 [email protected] Réf. B387 Localisation : Amiens , Zone Montières activités. Descriptif : Ensemble de 3 bureaux indépendants, dont 1 grand pouvant servir de salle de réunion, petit espace archives, sanitaires H et F, le tout situé au rez-de-chaussée d’un immeuble tertiaire de bonne qualité. Site sécurisé équipé d’un portail électrique pour véhicules et d’un portail électrique piétons donnant accès aux bureaux et parking. Badge accès portail (7 h 30-19 h) fermé le week-end. Autres surfaces de bureaux et stockage à louer sur le même site, nous contacter pour plus de précisions. Zone géographique : Grand Amiens Surface et équipements : Surface de bureaux : 75 m² Chauffage central gaz, 30 places de parking, possibilité de places de stationnement supplémentaires. Travaux de rénovation des façades prévus en 2013. À LOUER ■ Atelier avec bureaux Réf. B386 Localisation : Espace industriel Nord Descriptif : Atelier/entrepôt avec bureaux, équipé d’une double porte sectionnelle. Parking clos et goudronné. Zone géographique : Grand Amiens et accès direct A16 Surface et équipements : Surface d’atelier/entrepôt : 360 m² Surface de bureaux : 60 m² Chauffage gaz la sélection du mois À LOUER ■ Atelier avec bureaux Réf. C154 Localisation : Roye, accès par CD 934 et accès direct Autoroute A1 Descriptif : Bâtiment industriel en bon état pouvant être utilisé à usage d’atelier et/ou de stockage et bénéficiant d’une surface de bureaux et parking. Zone géographique : Est Somme Surface et équipements : Surface d’atelier/entrepôt : 680 m² Surface de bureaux : 80 m² (deux bureaux faisant partie intégrante du bâtiment) Extension possible, charge admissible au sol : 3 tonnes/m2, 10 places de parking, hauteur au plus bas : 7 m et au plus haut : 9 m, Assainissement individuel. cci Tous les mois, les services en ligne pour faire son business WWW.HOTElS-ET-BuSINESS.FR Rendez-vous avec votre hôtel sur Internet Créé il y a deux ans, le site www.hotels-et-business.fr offre une vitrine dynamique et pratique pour tous ceux qui désirent trouver un hôtel facilement... avec la fiabilité rassurante d’un outil animé par la CCI ! Où dormir dans la Somme lorsque l’on est en voyage d’affaires ou simple touriste ? Le site www.hotels-et-business.fr est là pour répondre à cette préoccupation bien naturelle. En surfant sur cet espace virtuel, les entrepreneurs peuvent organiser leur séminaire ou tout autre prévision de logement sur le territoire de la CCI Amiens-Picardie. « Ce site est animé pour être conti- Le site Internet regroupe l’offre de 43 hôtels nuellement à jour. Nous venons d’ailleurs d’y ajouter le Campanile tout récemment construit. Il regroupe pas moins de 43 hôtels » explique la CCI. Toute une gamme d’hôtels Le site regroupe des établissements répondant à toutes les bourses. De la chambre modeste à la suite la plus luxueuse avec le Mercure par exemple, qui affiche une 4e étoile depuis peu, il y a toute une gamme de choix. « Le visiteur s’y retrouve et les hôteliers aussi. Pour ces derniers, c’est une vitrine complémentaire, unique pour certains... » Une vitrine bénéficiant du dynamisme insufflé par la CCI... Un site tourné vers l’actualité En effet, loin d’être une simple liste, www.hotels-et-business.fr est un site dynamique, où des offres promotionnelles sont régulièrement proposées. « Nous réalisons des articles qui, au fil de l’actualité, rythment la vie de cet espace. Par exemple, nous avons, à la Une actuellement, des infos sur le congrès SDIS 2012 », déclare la CCI. Les futurs clients peuvent également étudier les sites touristiques à visiter ou connaître les spécialités locales... Tourné vers l’avenir, le site propose dès à présent une plaquette accessible via smartphone. ■ www.hotels-et-business.fr WWW.MA-BuSINESS-zONE.FR ma-business-zone.fr à consulter régulièrement ! ma-business-zone.fr (MBZ) est le 1er réseau social d’entreprises en Picardie. La CCI Amiens-Picardie vient de lancer sa plateforme la plus innovante : MBZ. A l’instar de Facebook ou de Twitter, cet outil a été développé dans un esprit d’échange et de partage avec un objectif : développer le B to B. « Notre ambition est de faire en sorte que les dirigeants communiquent entre eux via Internet », explique la CCI Amiens-Picardie. C’est en effet quelques 6 000 industries, entreprises de services industriels et commerces de gros qui ont été répertoriés et qui, d’ici septembre, seront invités à alimenter leur espace privé et à utiliser cet outil résolument moderne ! MBZ est un annuaire mis à jour régulièrement. C’est aussi et surtout une mine d’informations sur des événements économiques locaux, sur des thématiques professionnelles, sur la vie de nos entreprises locales… Repérer ses partenaires Dirigeant, ayez le réflexe d’aller régulièrement sur MBZ ! Notre ambition est de faire en sorte que les dirigeants communiquent entre eux via Internet Gratuitement, vous pourrez élargir voire créer votre réseau professionnel. Annuaire, petites annonces, partage de documents sont quelques-unes des applications qui vous permettront de contacter de nouveaux dirigeants d’entreprise, autrement dit d’éventuels partenaires. Vous pourrez également participer aux forums thématiques, qui touchent directement les fonctions de l’entreprise afin d’échanger sur des sujets d’actualité, de partager les expériences ou encore d’étoffer ses connaissances. pETITES ANNONcES uTIlES Vous souhaitez mutualiser du matériel ou du personnel, vous recherchez un partenaire, vous désirez vendre une fin de stock, vous souhaitez partager un stand sur un salon, vous recherchez une compétence... Grâce à la rubrique «petites annonces», vous trouverez sûrement une entreprise locale qui sera prête à faire équipe avec vous ! ■ www.ma-business-zone.fr Juin 2012 - Entreprise 80 - page 13 cci pratique à savoir Un document unique contre les risques dans les actions de prévention les plus appropriées ; la troisième dans la révision annuelle du document. Des incidents – qui auraient pu virer au grave accident - participent au renouvellement de la réflexion du chef d’entreprise sur les risques que peuvent encourir ses salariés. Pour identifier le danger, chaque entreprise doit avoir une vision globale de son lieu de travail. Il s’agit pour le chef d’entreprise de connaître les facteurs suscep- Petit cours de méthode La Chambre de commerce et d’industrie Amiens-Picardie organise une réunion le 26 juin prochain dans ses locaux à Amiens. Virginie Peltret, conseillère qualité, sécurité, environnement, proposera une méthode d’élaboration du document unique ainsi que la présentation d’un modèle avec des exemples concrets. Une confirmation est demandée avant le 22 juin prochain. Repéré sur... Les-aides.fr, le site d’information des CCI sur les aides aux entreprises : www.les-aides.fr Ce mois-ci, focus sur l’appel à projets du programme européen Eco-Innovation. ECO-INNOVATION Eco-innovation finance des projets visant à introduire et développer les innovations permettant de réduire l’impact des produits, procédés, services sur l’environnement et/ou en optimisant l’utilisation des ressources. Les projets doivent concerner une première application commerciale de techniques, produits, procédés ou pratiques écoinnovantes ayant déjà fait leurs preuves mais qui, en raison de risques résiduels, nécessitent des mesures d’incitation pour pénétrer le marché. Les domaines prioritaires du programme éco-innovation sont : - le recyclage des matériaux : prévention, réutilisation et recyclage des matériaux, - les matériaux de construction durables : produits et procédés innovants, ou approches intégrées dans le secteur résidentiel et non résidentiel, offrant des possibilités importantes, et des avantages considérables pour l’environnement à toutes les étapes (construction, maintenance, réparation, modernisation ou démolition de bâtiments), - les aliments et boissons : priorité est donnée aux sous-secteurs des aliments et boissons qui ont d’importants impacts environnementaux (exemple : viande, produits à base de viande, produits laitiers, etc.), - l’eau : encourager le marché à intégrer des solutions innovantes pour améliorer l’efficacité en matière d’eau et la qualité de l’eau dans différents secteurs, - les démarches écologiques : soutien aux PME qui rendent leurs activités, produits et services plus respectueux de l’environnement, qui mettent en œuvre des processus de production écologiques qui améliorent leurs performances en ce qui concerne tous les aspects et impacts environnementaux ou qui s’adaptent aux impacts du changement climatique sur leurs activités. L’appel à projets Eco-innovation 2012 est ouvert jusqu’au 06/09/2012. page 14 - Entreprise 80 -Juin 2012 Le document unique permet d’identifier les risques des salariés et de définir des actions de préventions adaptées tibles de causer un dommage de santé sur le/les salarié(e)s. Les types de danger sont pléthore : sol glissant, port de charges lourdes, conduite d’un véhicule… L’analyse des risques consiste quant à elle à étudier les conditions d’exposition du personnel à ces dangers et aux différents facteurs de pénibilité de l’entreprise. Une fois l’étude effectuée, le recensement de tous les Prévenir les risques pour les salariés est l’objectif majeur du document unique risques doit être écrit, en mentionnant : les risques identifiés, le classement des risques, les propositions d’actions à mettre en place pour y pallier. 1 500 euros d’amende Élaborer un document unique, au-delà de l’aspect administratif que certains redoutent, permet également de se rapprocher de ses employés/salariés en invitant au dialogue : ils peuvent avoir des idées sur des dangers auxquels le chef d’entreprise n’aurait pas pensé. Une entreprise n’étant pas en mesure de présenter son document unique aux services de l’inspection du travail ou à la Carsat est passible de 1 500 euros d’amende. Elle s’expose aussi au principe de la faute inexcusable en cas d’accident ou de maladie professionnelle. La responsabilité pénale du chef d’entreprise peut être recherchée, mettant en danger l’entreprise elle-même. ■ Virginie Peltret, CCI Amiens-Picardie Tél. 03 22 82 22 37 virginie.peltret @amiens-picardie.cci.fr Formation Apprentissage : simplifiez-vous la vie ! >> Embaucher un apprenti : ce sera bientôt simple comme quelques clics. Les CCI de la région mettent aujourd’hui à disposition des entreprises une plateforme Internet. www.picardie-apprentissage.com compile offres d’emploi en apprentissage des entreprises de la région et demandes des apprentis par secteurs d’activité, métiers et niveaux d’études. Elle rassemble en ce moment plus de 350 CV et plus d’une centaine d’offres d’emploi. Autre nouveau site, www.apprentissage.cci.fr propose aux entreprises de remplir le contrat passé avec le jeune, en ligne. Reste à l’imprimer, le faire signer par l’apprenti, transmettre le dossier complet (avec fiche médicale et attestation du maître d’apprentissage) pour visa au Centre de formation des apprentis (CFA). Plus pratique pour l’entreprise © : Fotolia Si vous n’êtes pas à jour, ne tardez-pas ! L’élaboration du document unique est une obligation légale dès qu’il y a un salarié dans l’entreprise. En quoi cela consiste-t-il ? Il s’agit pour le chef d’entreprise d’évaluer les risques professionnels et de mettre en place une démarche préventive pour la santé et la sécurité de ses salariés. La première étape consiste à identifier, analyser et classer les risques ; la deuxième réside © : Fotolia >> Dès qu’une entreprise a un salarié, elle doit élaborer un document unique recensant les risques et les dangers propres à l’entreprise. C’est une obligation légale depuis le décret du 5 novembre 2001. Recruter et former un apprenti devient de plus en plus aisé pour les entreprises et le jeune, la procédure via Internet est appelée à être simplifiée plus encore dès janvier 2013. Plus rapide, plus performant Le législateur a décidé d’alléger les conditions de recrutement d’un jeune. Bientôt plus besoin d’ajouter au dossier la fiche médicale et l’attestation du maître d’apprentissage. Une vingtaine de champs disparaîtront du contrat à rem- plir par l’employeur et le contrat ne sera plus envoyé pour visa au CFA. Le Centre de formation devra transmettre une attestation d’inscription du jeune à la CCI. Vous avez malgré tout encore des questions. Le site Internet www.picardie-apprentissage.com met aussi en ligne les coordonnées des développeurs de l’apprentissage de votre CCI chargés de mettre en relation jeunes à la recherche d’un contrat d’apprentissage et employeurs. Appelez-les ! Apprentis : le seuil à ne pas dépasser Que dit la loi ? Les entreprises ne peuvent pas accueillir plus de deux apprentis et un redoublant par maître d’apprentissage. Mais les règles de tutorat se sont assouplies. La personne titulaire d’un titre ou d’un diplôme équivalent à celui préparé par l’apprenti doit désormais justifier de deux ans d’expérience professionnelle contre trois auparavant. Et les personnes possédant au moins trois ans d’expérience professionnelle dans le domaine de la qualification visée par l’apprenti peuvent être désignées maître d’apprentissage (contre cinq ans auparavant). À noter enfin que l’apprenti peut être accueilli dans une autre entreprise que celle qui l’emploie, sans que cela n’excède la moitié du temps de formation en entreprise prévu par le contrat d’apprentissage. Plus simple pour l’entreprise et le jeune, la procédure Internet va encore être simplifiée ■ Sophie Chapon Responsable de formation Tél. 03 22 82 00 16 [email protected] infoscci Accompagnement agenda Problème de trésorerie : adoptez les bons réflexes n Lab’day >> Toute entreprise peut rencontrer des difficultés de trésorerie pour des raisons externes comme internes. Pas de quoi s’affoler si le problème est rapidement et sérieusement traité... © : Fotolia Pour sortir d’une situation inconfortable, les dirigeants peuvent compter sur la CCI AmiensPicardie pour les guider jusqu’à la solution. Sur simple demande et en toute confidentialité, un conseiller spécialisé de la CCI, avec l’aide du Diagnostic 3D, identifie rapidement les origines des problèmes, le degré de gravité de la situation et détermine les correctifs à apporter. Plus les difficultés sont anticipées, plus il est facile d’en réduire l’impact sur l’entreprise et son fonctionnement. Pour les petites entreprises, il peut s’agir de la simple mise en place de Trois actions judiciaires possibles en amont Le mandat ad hoc L’entreprise qui connaît des difficultés juridiques, économiques ou financières peut demander au tribunal de commerce (TC) la désignation d’un mandataire ad hoc pour négocier avec les partenaires concernés. Sa mission n’est pas limitée dans la durée et peut être arrêtée à tout moment. La procédure de conciliation L’entreprise qui éprouve une difficulté avérée ou prévisible et ne se trouvant pas en cessation de paiement depuis plus de 45 jours, peut demander au TC l’ouverture d’une procédure de conciliation. La mission du conciliateur consiste à faciliter la conclusion, entre l’entreprise et ses principaux créanciers, d’un accord amiable destiné à mettre fin aux difficultés de l’entreprise. La procédure de sauvegarde Le dirigeant peut solliciter l’ouverture d’une procédure de sauvegarde lorsqu’il justifie de difficultés qu’il n’est pas en mesure de surmonter, sans pour autant être en état de cessation de paiement. L’ouverture de cette procédure interdit le paiement des créances nées avant le jugement d’ouverture. Cette période est mise à profit pour établir un plan de sauvegarde qui permettra de rembourser le passif et exposera les conditions de poursuite de l’activité. Plus les difficultés sont anticipées, plus il est facile d’en réduire l’impact tableaux de bords pratico-pratiques et d’indicateurs simples pour suivre sa santé financière. Bien maîtriser ses marges, vérifier son seuil de rentabilité, définir un prévisionnel de trésorerie sont autant d’actions d’anticipation et de visibilité sur l’activité et ses flux financiers. Mettre en place une procédure de relance et apprendre à gérer les créances clients est souvent bien utile. Une aide personnalisée Mais généralement, les solutions sont bien plus complexes. La situation s’est envenimée, l’origine des difficultés est multiple, les conséquences bloquantes. Le conseiller CCI oriente alors le dirigeant vers des experts spécialisés (consultant, expert-comptable, administrateur judiciaire...) et parfois même vers des solu- Une formation obligatoire à l’hygiène alimentaire >> Au programme du pro- chain L@b’ day, le 27 juin, nouvelle réglementation (arrêté du 20 octobre 2011) en matière d’hygiène alimentaire et devez vous former avant le 31 septembre 2012. Seules les personnes ayant une expérience d’au moins trois ans au sein d’une entreprise du secteur La nouvelle édition du petit déjeuner Ok pour la Haute Picardie à l’attention des décideurs locaux aura lieu le mardi 26 juin, à 8 h 30, au sein de l’antenne de la CCI à Péronne, 7, rue des Chanoines. Au programme : l’actualité économique de la Haute Picardie et un zoom sur la Maison rurale et familiale d’Eclusier-Vaux. Contact : francoise.boulfroy@ amiens-picardie.cci.fr tions judiciaires selon l’état de la situation. Plus ou moins contraignantes selon que l’on est ou non en cessation de paiement, elles s’échelonnent du mandat ad hoc à la procédure de sauvegarde en passant par la procédure de conciliation. Le conseiller CCI est un véritable accompagnant pour le dirigeant, lui permettant de sortir de son isolement. Quoi qu’il en soit, il en va de la responsabilité du dirigeant d’agir en temps utile. ■ Sébastien Garat CCI Amiens-Picardie Tél. 03 22 82 22 26 sebastien.garat @amiens-picardie.cci.fr L@b’ day : pour apprendre autrement >> Vous êtes restaurateurs, vous manipulez des produits frais, vous êtes concernés par la e-learning et serious game. Une formation obligatoire a donc été mise en place... n Ok pour la Haute Picardie Rendez-vous Restauration En tant que professionnels des métiers de bouche, les normes de sécurité sanitaire des produits mis à disposition des consommateurs et les normes d’hygiène de la restauration ne doivent plus avoir de secret pour vous. Une journée dédiée au e-learning et au serious game est organisée au sein de la pépinière Amiens, le L@b’, le mercredi 27 juin. Objectif : faire découvrir des solutions interactives pour éduquer, former, communiquer et vendre. Une rencontre unique au niveau régional mixant ateliers, démonstrations et conférences. Plus d’info sur www.amiens-lelab.fr alimentaire comme gestionnaire, exploitant, détenant un diplôme ou un titre professionnel du secteur de niveau V (BP cuisine, CAP cuisine par exemple) en sont exemptées. La formation, d’une durée de 14 heures, s’articule autour de trois modules : - Identifier les grands principes de la réglementation en relation avec la restauration commerciale, - Analyser les risques liés à une insuffisance d’hygiène, - Mettre en œuvre les principes de l’hygiène en restauration commerciale. Une formation en situation Afin d’anticiper l’échéance du 1er octobre et de répondre à toutes vos questions, la CCI AmiensPicardie propose les services de son centre de formation Interfor. Ce site dispose d’un atout majeur avec sa cuisine pédagogique qui permettra aux stagiaires de réaliser des études de cas pratiques, comme les contrôles microbiologiques par exemple. Y seront abordés les notions de danger et de risque ainsi que les fondamentaux de la réglementation communautaire et nationale. La première session aura lieu les 18 et 25 juin. D’autres sessions sont programmées d’ici la fin de l’année 2012. © : Fotolia ■ Votre interlocuteur Les professionnels doivent se former aux normes d’hygiène de la restauration chez Interfor : Christophe Niedzielski Tél. 03 22 82 00 68 www.interfor.fr Même si beaucoup de chemin reste à parcourir, les technologies innovantes et les usages numériques prennent de plus en plus de place dans le monde de l’éducation et de la formation. C’est ce que le centre d’innovation Amiens, le L@b’ et le groupe d’entreprises Intelli’N se proposent de nous faire découvrir le mercredi 27 juin lors d’une journée consacrée aux e-learning et au serious game. Le e-learning recouvre l’ensemble des solutions interactives permettant de transmettre des connaissances à distance et d’en valider l’acquisition, comme les plateformes de travail collaboratif. Le serious game, pour sa part, est une application informatique qui répond à plusieurs objectifs : enseigner, entraîner, communiquer, informer, le tout dans un esprit ludique. Des exemples en Picardie La manifestation proposée par Amiens, le L@b’ et Intelli’N sera la première du genre à Amiens. « Nous voulons mettre en relation les acteurs de la formation – DRH, responsables de formation, organismes - à la recherche de solutions innovantes, et les entreprises du secteur, explique Christophe Laignel, manager du L@b. De plus, l’Université de Picardie Jules Verne, le rectorat ou encore le centre hospitalier d’Amiens viendront partager leur travail sur des programmes de e-learning et des serious games lors des conférences ». Le matin sera consacré à la visite des stands et aux démonstrations tandis que l’après-midi fera place aux conférences. ■ L@b’day, le 27 juin, à partir de 10 heures, centre d’innovation Amiens, le L@b’, 60 rue de la Vallée, immeuble Terralia. Programme sur www.amiens-lelab.fr Renseignements : 03 60 28 40 36 Juin 2012 - Entreprise 80 - page 15