Le journal de la paroisse Saint-Jacques-en

Transcription

Le journal de la paroisse Saint-Jacques-en
n°2
Le journal de la paroisse Saint-Jacques-en-Gâtine
Juin 2015
Chemin
faisant
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Quel est le sens
du don ?
Les kermesses
à Secondigny
Qu’est-ce qui
vaut la peine de
s’y consacrer ?
SPECTACLE
ÉDITORIAL
Si tu aimes,
il faut partir…
Père Jacques Poidevineau
Ami voyageur, randonneur, nous
sommes tous des pèlerins dans l’âme,
car notre vie est un pèlerinage qui
nous conduit vers Dieu et vers nos
frères. Oui nous sommes des itinérants
de la relation et ce pèlerinage nous
incite également à tracer un chemin
vers nous-mêmes pour découvrir
cette petite source au cœur de
chaque pèlerin. Personne ne l’entend,
excepté celui ou celle qui s’arrête
pour l’écouter. L’été est peut-être
plus propice pour goûter cette liberté
qu’on emprisonne souvent dans nos
agendas, au cœur d’une vie étouffée
par la suractivité, où l’on devient des
spectateurs rivés sur nos écrans, en
quelque sorte prisonniers de ce monde
virtuel. Alors que nous sommes invités
à devenir acteurs dans le grand écran
du quotidien au-delà d’un clavier.
Accueillir ce temps estival, pour goûter
l’instant présent, ces petits instants
de prière, nous rendre disponibles.
Car si tout s’agite et se complique,
parfois, dans la nature le blé pousse
encore, les fleurs sauvages fleurissent,
la petite abeille ne cesse de butiner :
notre frère humain quémande un
regard de fraternité et les bras de la
croix sont toujours ouverts. Devenons
les aventuriers des grands espaces
du quotidien, ceux de la rencontre, du
partage, de la prière. Notre véritable
destin est d’être éternellement en
chemin, non pour user nos chaussures
mais apprivoiser nos habitudes qui
nous empêchent de nous mettre
véritablement en pèlerinage… chemin
faisant.
Nuits romanes : les chrétiens
de Gourgé cultivent l’accueil
Isabelle Gault
avec Michel Charron
C
et été, se dérouleront
en Poitou Charentes
les onzième Nuits
romanes. Nos églises
romanes sont mises en valeur par
des illuminations tant intérieures
qu’extérieures et des spectacles
de qualité proposés par la Région.
L’économie locale est valorisée par
une dégustation de produits offerts
par les municipalités.
En 2015, 170 églises sont retenues
pour ce projet dont 39 en DeuxSèvres.
Cet été, des groupes américains
sont invités pour fêter le départ de
l’Hermione vers les États Unis.
Pour la 3e fois, Gourgé recevra les
Nuits romanes, le 5 juillet avec
Alexis Evans Trio.
sents la journée pour organiser des
visites commentées de l’histoire et
de l’architecture de l’édifice.
Les bénévoles de cette association
et des équipes liturgiques œuvrent
toute l’année afin que nous ayons
une église toujours ouverte, fleurie et accueillante pour tous. Ils
répondent toujours présent pour
organiser des visites. Récemment
c’est l’école publique qui visitait
l’église, afin de présenter à ses
portes ouvertes une maquette réalisée par les enfants.
Et comme l’an passé, “Les Amis de
l’église Saint-Hilaire” seront pré-
Photos D.R.
38600
L’année dernière, la pluie s’étant
invitée pour la soirée, le spectacle
initialement prévu à l’extérieur
n’a pu avoir lieu et nous avons dû
nous réfugier dans l’église. Là, les
artistes avec quelques instruments,
sans sono, ont entamé des chants
africains sur la paix et l’espoir. Pour
finir le chanteur a entonné un chant
très simple “Mama, Mama” (maman, maman,) repris par toute la
foule, environ 600 personnes, dans
l’église, un jour de 15 août, fête de
la Vierge Marie, notre mère !
Gageons que ces prochaines Nuits
romanes seront tout aussi riches
cette année.
D’autres communes de la paroisse
accueilleront aussi les Nuits romanes. Il suffira de consulter le site
Internet pour connaître les dates et
lieux, non communiqués actuellement.
Les Amis de l’église
Saint-Hilaire
organisent des
visites commentées
avant le spectacle
2
LES ACTUS
Chemin faisant…
Quel est le sens du don ?
Des bénévoles catholiques répondent
Des catholiques de la nouvelle paroisse engagés dans “les Restos du cœur”, le Secours catholique et la Banque alimentaire
des Deux-Sèvres se sont réunis pour parler du sens du don aujourd’hui.
Jacques, des Restos du cœur : Pour
moi, donner de l’argent, ce qu’on a en
trop, c’est bien mais ce n’est pas suffisant. Il faut donner ce dont les autres
ont besoin sans calcul de rentabilité
ou de retour (exemple exonération
fiscale). Et ça on le retrouve dans le
bénévolat !
Les Jardins du cœur de Secondigny.
Danielle, du Secours catholique :
Je vous rejoins. Le sens du don aujourd’hui, c’est donner sans retour,
sans contrepartie, sans calculer, la gratuité… C’est donner du temps, c’està-dire faire l’effort de prendre sur son
temps et de faire le maximum pour
procurer une amélioration de vie pour
d’autres personnes. Or, les contraintes
de la crise actuelle ont imposé de faire
plus avec moins !
Jean-Michel, de la Banque alimentaire : “Ensemble, aidons l’homme à
se restaurer.” C’est la devise qui donne
sens à l’action conduite par les bénévoles de la Banque alimentaire. A côté
de la collecte de denrées et du don de
nourriture aux personnes démunies, il
y a la rencontre, les temps d’échanges
et de restauration qui donnent à chacun de vivre pleinement son humanité.
Car le rôle de la Banque alimentaire,
c’est aussi de favoriser une alimentation équilibrée, facteur d’amélioration
de la santé, mais aussi un accompagnement social des personnes accueillies, pouvant ainsi être l’occasion de
rompre l’isolement.
Danielle, du Secours catholique :
Oui, l’aide d’urgence est très importante, c’est le don à long terme qu’il
faut combattre. Concevoir le dépannage alimentaire comme un droit,
c’est très positif en un sens ; mais pas
comme un dû, pour éviter que cela
devienne de l’assistanat.
Jacques, des Restos du cœur : Justement, pour aider certaines personnes,
il y a les “Jardins du cœur” comme
ceux de Secondigny. C’est une structure de réinsertion, par le travail et la
formation, mise en place il y a une
quinzaine d’années. Elle est gérée par
le centre départemental des Restos du
cœur. A Secondigny, ce sont 7 ha de
réserve foncière de la communauté de
communes qui sont à la disposition de
14 bénéficiaires au maximum. L’État
et le conseil général financent deux encadrants mais des bénévoles assurent
également le fonctionnement.
Accompagner des demandeurs d’emploi par le travail ; créer des contacts
avec des employeurs pour des stages et
produire des légumes pour redistribuer
à tous les centres du département ; voi-
Notre-Dame du Chêne
En avril 2015
Soyons reconnaissants pour ceux qui nous ont précédés
Une foi bien ancrée, ils ont su en témoigner
En nous laissant cette multitude de calvaires et de croix
Au détour d’un chemin ou en place de premier choix.
Comme par exemple l’oratoire de “Notre-Dame du Chêne”
Lieu de pèlerinage d’un jour autour de “Marie”
Célébrée, le 8 septembre, traditionnellement
Et remis au goût du jour par le Père Gaëtan.
Tous les ans nous nous y retrouvons
Pour d’abord une priante procession
Puis à l’ombre des chênes, notre messe de rentrée
Suivie d’un repas partagé et plein de gaieté.
J
e vous donne donc rendez-vous le 13 septembre à 9 h 45 au parking de l’aire de détente de Beaulieu-sous-Parthenay (route de la
Ferrière) pour ce pèlerinage.
Emportez votre pique-nique afin que nous partagions ensemble le
repas et l’après-midi.
SVP : apportez votre siège, merci.
Laurent Dupont
❯
là quels sont les objectifs des “Jardins
du cœur”.
Danielle, du Secours catholique :
L’aide et le partage sont une leçon
d’humanité : donner de son temps libre
pour accueillir et écouter les familles
en difficulté, ne pas avoir peur d’un
élan de solidarité et des gestes gratuits
qui enrichissent la vie.
Jean-Michel, de la Banque alimentaire : Le bénévolat, c’est certainement apporter un peu d’aide mais
c’est aussi s’enrichir de la différence
de l’autre pour changer son regard.
Micheline, des Restos du cœur : La
solidarité avec les pauvres est la base
même des évangiles. Ces services
donnés sans jugement font penser au
Christ, qui agissait avec bonté, avec
amour, sans demander si la personne
en valait la peine. D’ailleurs, le pape
François l’a dit en octobre 2014 : “La
solidarité, entendue dans son sens le
plus profond, est une façon de faire
l’histoire et c’est ce que font les mouvements populaires.”
Autre pèlerinage d’août : le pèlerinage à l’Agenouillée dure 9
jours. Il commence le dimanche 6 septembre et se termine le
lundi 14 septembre. La messe sera célébrée tous les jours de la
neuvaine à 10 h 30 (sauf les 2 dimanches où elle sera à 11 h).
Mgr Pascal Wintzer
débute sa visite en Gâtine
Quels sont les buts de votre
visite pastorale ?
C’est la cinquième visite pastorale que je fais dans le diocèse
et la finalité c’est bien sûr de
rencontrer les communautés
chrétiennes, mais aussi ce qui
fait la vie professionnelle, associative et sociale d’une région
du diocèse. Je vais passer 18
jours en Gâtine pour découvrir
toutes ces réalités avec les chrétiens qui m’accompagnent dans
ces visites.
En ce début de visite, quel
regard portez-vous sur la
paroisse Saint-Jacques en
Gâtine ?
La paroisse je ne sais pas trop,
car, pour l’instant, j’ai plus vu
d’exploitations agricoles et
d’entreprises que les communautés chrétiennes. Je vois plutôt des gens assez heureux de
ce qu’ils vivent et plutôt volon-
Photos D.R.
Propos recueillis
par Françoise Rousseau
Au marché au cadran.
taires, même s’ils disent que
les entreprises doivent innover
pour continuer à exister. Toutes
les entreprises que nous avons
vu ont su se diversifier, changer
leurs productions agricoles ou
industrielles. On n’est plus dans
une société où l’on pouvait être
forgeron de père en fils avec les
mêmes technologies.
Yves Drillaud
Dans le prochain numéro de
Chemin faisant, Mgr Pascal
Wintzer tirera le bilan de sa
visite d’avril à juin.
LES ACTUS
Chemin faisant…
3
Rencontre avec le Père Michel Lozevis Sainte Thérèse accueillie
Yves Drillaud
L
e Père Michel Lozevis, prêtre
auxiliaire de la paroisse SaintJacques en Gâtine, en résidence à
Secondigny, vient de fêter ses cinquante ans de sacerdoce.
Comment est venue votre
vocation de prêtre ?
“L’idée m’est venue très tôt. J’avais
à peine 10 ans, en 1949, quand un
nouveau curé est arrivé à Vasles où
j’habitais, le Père Maurice Boche,
39 ans. Pendant les grandes vacances il a proposé aux enfants de
chœur 3 jours de temps fort. Nous
nous sommes retrouvés aux Forges
une vingtaine de garçons avec
l’abbé Maria, du service des vocations, et deux grands séminaristes.
Le deuxième jour, l’abbé Maria me
pose la question “Qu’est-ce que tu
veux faire plus tard ?”. J’ai répondu
sans hésiter : j’aimerais être prêtre.
J’ai toujours eu l’impression que
cette réponse était venue de plus
loin que moi.”
Entré à l’école cléricale de Châtillon-sur-Sèvre (aujourd’hui Mauléon) en octobre 1950, Michel
à Vasles et Saint-Loup
Lozevis poursuivit ses études deux
ans plus tard au séminaire de Montmorillon, puis au grand séminaire
de Poitiers où il pratique le sport
(volley, basket). Après 21 mois de
service militaire en Algérie il est
ordonné prêtre en 1965.
I
Quelle fut votre plus grande
joie en tant que prêtre ?
“J’ai eu beaucoup de joies car j’ai
vécu le Concile qui a apporté une
grande espérance. Mon ordination
sacerdotale le 3 mai 1965 a été
aussi un grand jour. Avant d’être en
paroisse à Montmorillon en 1985,
j’ai été en contact avec des jeunes
en tant qu’aumônier à Saint-Stanislas de Poitiers mais aussi en accompagnant des scouts et le Mouvement eucharistique des jeunes.
Et, en même temps, j’étais conseiller spirituel de foyers Notre-Dame.”
Prêtre à Moncoutant de 1987 à
1997, puis à Thouars, le père Lozevis est à Secondigny depuis 2007.
“Je me réjouis du
rôle que tiennent les
chrétiens engagés”
Le Père Lozevis.
Comment avez-vous vécu
l’évolution de l’Église ?`
“Très bien. J’ai suivi le Concile
avec passion. Je me réjouis du rôle
de plus en plus grand que tiennent,
depuis Vatican II, les chrétiens
engagés mais aussi les ministères
nouveaux, diacres, ministres reconnus, qui sont avec les prêtres, moins
nombreux mais toujours disponibles, au service de l’Église de Jésus-Christ et pour la vie du monde.”
150 enfants “bougent ta planète”
à La Peyratte
l faut demander à Dieu l’impossible disait Thérèse. Les
équipes paroissiales de SaintJacques en Gâtine et SaintThéophane-Vénard en Thouarsais l’ont fait et Dieu les a
exaucées : les reliques de sainte
Thérèse ont quitté Lisieux pour
illuminer Vasles et Saint-Loupsur-Thouet.
Lorsque sainte Thérèse est arrivée à Vasles le samedi 18 avril
au matin, l’émotion était visible
sur chaque visage.
Une longue foule recueillie a
vénéré sainte Thérèse avec une
ferveur accrue.
De nombreux témoignages des
grâces obtenues auprès de Dieu
par l’intercession de sainte Thérèse furent rendus, aussi bouleversants les uns que les autres.
L’élan religieux de l’assemblée
pour sainte Thérèse fut enrichi
du savoir d’Emmanuel Houis
et transcendé par la voix pure
de Sylvie Buisset, chantant les
poèmes de la petite sainte.
Chacun repartit de Vasles avec
regret de quitter sainte Thérèse
mais heureux de l’avoir rencontrée sur cette vieille terre de
Gâtine.
Le dimanche 19, sainte Thérèse
venait pour la première fois sur
les pas de son modèle de prière
Théophane*, dans son village
de Saint-Loup. Face à l’église
où entrait Thérèse, la maison
natale de Théophane interpellait
les pèlerins.
Le ciel illumina Saint-Loup de
son plus grand soleil et lorsque
la procession portant sainte Thérèse se mit en marche pour BelAir, le coteau où Théophane
gardait ses moutons et où Dieu
l’appela, on eût dit que tout lévitait.
Sur cette butte, sainte Thérèse
eut les plus belles fleurs naturelles par milliers sous les pommiers blancs. Théophane veillait
et l’assemblée recueillie se mit à
prier et chanter avec une ferveur
sans failles.
Dieu, discret comme toujours,
était là, sa présence était palpable.
A cet instant le Ciel toucha
la terre et la communauté des
saints nous fit la grâce de nous
faire repartir différents.
Pour tous, il y aura un avant et
un après la rencontre de Thérèse
et Théophane.
Guy Rambault
* Natif de Saint-Loup, canonisé
pour ses missions au Tonkin
(Asie).
Bernard Moreau
Photos D.R.
T
out a commencé le 16 avril à la
salle des sports de Thénezay.
150 enfants des écoles catholiques
de Gourgé et de Thénezay se sont
retrouvés, encadrés par leurs enseignants et nombre de parents pour
être sensibilisés sur la solidarité
envers les pays pauvres, en particulier cette année le Brésil, pays où
règnent encore de grandes inégalités sociales. Le Comité catholique
contre la faim et pour le développement (CCFD) remercie les enseignants de prendre ce temps sur le
programme scolaire, pour sensibiliser les enfants aux besoins des plus
pauvres. C’est l’opération “Bouge
ta planète”.
Le lendemain à la Peyratte en début
d’après-midi, les adultes, quant à
eux, se sont retrouvés pour des jeux
de cartes, randonnée pédestre avec
petite participation financière, rien
à gagner, simplement une boisson
et un gâteau après l’effort. Nous y
avons accueilli deux membres du
commerce équitable de la région
ainsi que des frères de Saint-Gabriel, notamment le frère Henri
Expo
Visages de foi dans la Grande Guerre
En l’église Saint-Hilaire de Gourgé, du 1er juillet au 31 août 2015.
Tous les jours de 8 h à 18 h 30.
Martineau. Après le temps de collation ouvert à tous, il nous a présenté
son action pour l’éducation et la réinsertion professionnelle des jeunes
issus des “favelas”. Il a vécu 28 ans
au Brésil ; il avait beaucoup à nous
montrer et à dire. Ce moment de
partage a enrichi nos connaissances
sur ce beau pays riche où règne la
pauvreté. Puis c’était l’heure du
repas, rapidement consommé pour
laisser la place aux animateurs de
la soirée, les jeunes de 6e et 5e, et
autres “moins jeunes”. Merci à tous
bien sûr, et plus particulièrement
aux très jeunes, qui pour la première fois étaient aussi nombreux
(une trentaine) avec beaucoup de
sérieux et de tenue ; c’est réconfortant pour les anciens. Certes, le
bilan financier est légèrement inférieur à l’année précédente, parce
que les jeunes payent moins que les
adultes, mais leur présence n’a pas
de prix, puisqu’elle vaut de l’or.
Une exposition unique, réalisée par la maison d’édition LBM 2,0 en
association avec le diocèse de Bayonne et le Souvenir français : La
Grande Guerre - “Croire au front”.
En 12 panneaux, elle montre les visages de la foi pendant ce premier conflit mondial.
Une réalisation originale sur un thème encore mal connu. Comment, face à la mort qui était un dénominateur commun et la survie une exception, les soldats se tournaient-ils vers Dieu ?
Le rôle des prêtres et religieux mobilisés souvent comme brancardiers ou infirmiers.
L’horreur du front rend souvent plus présente la figure du Crucifié
et c’est sous la Croix que reposent tant de morts européens.
Cette expo vous est proposée par l’association des Amis de
l’église Saint-Hilaire de Gourgé.
4
POINT JEUNES
Chemin faisant…
Les jeunes du diocèse
dans la joie des Rameaux
50 jeunes Gâtinais qui grandissent
grâce à la profession de foi
Le samedi 28 mars, les jeunes de la Gâtine ont participé au
rassemblement “Joy & Jésus Christ” à Châtellerault.
Freddy Marilleau
V
enus de tous les horizons du diocèse
de Poitiers, plus de 600 jeunes collégiens et lycéens se sont retrouvés au rassemblement diocésain “Joy & Jésus-Christ”
(ce type de rassemblement est proposé tous
les 5 ans). Parmi eux, une quarantaine de
jeunes de notre paroisse Saint-Jacques en
Gâtine. Autour du texte des Béatitudes, les
jeunes ont expérimenté au travers d’ateliers
divers, de temps de célébration, de chants,
la joie reçue et la joie donnée.
Expression des jeunes
“On a aimé être réunis avec tous ces gens
qu’on ne connaissait pas au début ; dans les
ateliers, il y avait de tout, du chant, de la
danse, on s’est vite sentis solidaires. C’était
une journée très vivante, avec des partages
dans la joie et la confiance. Le concert de
Glorious nous a beaucoup touchés. J’ai
très envie de retrouver des grands rassemblements comme ça, sinon je m’ennuie un
peu.” “J’ai découvert de nouvelles personnes. Je ne pensais pas qu’il pouvait y
avoir autant de monde !” “Le concert de
Glorious était génial !” “Ma voix a mis 2
semaines pour s’en remettre”. “J’ai bien
aimé les temps de parole”. “Les mots que
je retiens de ce que j’ai vécu : joie, bonheur,
amis, rencontre, service”. “C’était facile
d’entrer dans la prière”. “J’en retiens qu’il
faut savoir trouver la joie dans les choses
simples de la vie”. “Pour venir, j’ai dû faire
un choix avec d’autres activités, mais je ne
le regrette pas du tout”.
Le rassemblement, animé par un groupe
d’une vingtaine de jeunes musiciens du diocèse, s’est terminé par un concert du groupe
de pop louange Glorious.
Partis tôt le matin, c’est vers minuit que les
jeunes Gâtinais ont retrouvé leur Gâtine.
Cette joie reçue, vécue, ils ont continué
à la partager sur le chemin du retour. Les
oreilles des animateurs s’en souviennent
encore.
C’
est une grande première pour la
paroisse Saint-Jacques en Gâtine :
une retraite de profession de foi commune à
tous les jeunes de la paroisse, à Saint-Laurent-sur-Sèvre. Premières fois aussi, pour
certains jeunes : partir loin de leur famille,
première fois sur les pas de saint Louis-Marie Grignion de Montfort.
Très vite, après l’appréhension, le regard en
coin, les grandes questions existentielles :
“Avec qui je dors ce soir ?” Mais très vite,
c’est la joie de se retrouver, de jouer, de
chanter, danser, de se faire de nouveaux
amis qui l’emporte.
En effet, au programme : chants, danses,
découvertes du lycée Saint-Gabriel, de la
vie de Louis-Marie Grignion de Montfort,
veillées jeux, et temps de réflexion et de célébrations pour se préparer à la profession
de foi… C’est complet !
Professer sa foi, c’est dire en qui je crois,
pourquoi je crois. A partir de temps d’ateliers sous forme de théâtre, photo-langage,
vidéo, autour des sacrements de l’initiation
chrétienne (baptême, eucharistie, confirmation), et des temps de célébration (signes du
baptême, réconciliation, messe), les jeunes
redécouvrent le sens de leur baptême, redécouvrent pourquoi ils sont chrétiens, pour-
quoi ils croient, pour arriver à dire qui est
Jésus pour eux.
“Je crois en Jésus parce qu’il m’a aidé.”
“Je crois, parce que la prière est une
force”. “Croire en Jésus, c’est aimer, pardonner, rendre service”. “Jésus est là, pour
aider notre cœur”. “Je sens la présence
de Dieu dans une église”. “Jésus c’est un
confident”. “C’est difficile de croire, car
Dieu on l’a jamais vu, mais d’autres en ont
témoigné”. “Je fais confiance dans les témoins qui me parlent de Jésus (ma famille,
ma grand-mère, mes animateurs)”.
Mais il est déjà 17 h, et il est temps de repartir vers Parthenay : dans le car, les oreilles
des animateurs seront, cette fois encore,
bien mises à l’épreuve. “Deux jours c’est
trop court, faudrait partir une semaine”,
nous disent les jeunes. “Tu sais quoi, partir 1 semaine ça existe déjà : ça s’appelle le
pèlerinage des jeunes à Lourdes” !
Venir à Lourdes, c’est vivre une semaine en
camping sous tentes, pour découvrir la vie
de sainte Bernadette, se mettre au service
des malades, vivre des temps festifs, des
veillées, marcher en montagne… avec plus
de 200 jeunes !
À Lourdes, tu es le bienvenu, tu es attendu !
Pélé des jeunes du 5 au 11 août. Pour les
collégiens et lycéens de 12 à 18 ans. Contact
pour la paroisse : Martine Pineau (martine.
[email protected] - tél. 06 86 24 53 70).
Histoire
Les
kermesses à Secondigny
Bernard Pipet
A
Photos D.R.
utrefois la kermesse était l’une des
distractions majeures de l’année dans
nos communes rurales, mais aussi dans
certains quartiers urbains, organisée par
les paroisses. Les parents des enfants du
catéchisme ou les grands-parents étaient
mis à contribution pour la réalisation des
costumes des enfants qui défilaient et pour
la confection de gâteaux. Ceux qui travaillaient dans de grandes entreprises, les
commerçants, artisans, agriculteurs, fournissaient des marchandises constituant des
lots pour divers jeux lors de la kermesse. Le
maire apportait, parfois gratuitement, l’aide
des employés communaux, voire le prêt de
mobilier : chaises, bancs, sonorisation ou
salle des fêtes lorsque le beau temps n’était
pas au rendez-vous. Quelques semaines
avant la kermesse, les parents étaient incités à s’inscrire pour aider aux préparatifs et
pour la tenue des stands. Ensuite les stands
étaient choisis en fonction des goûts des parents et des professeurs, puis la répartition
des tâches était effectuée.
Le jour J, tout était mis en place, en zone rurale généralement dans des parcs ou pièces
de terre agricole, enherbées, proches du
centre-bourg et les entrées étaient payantes.
Les stands réalisés, les décors du spectacle
des enfants étaient mis en place. Tout était
prêt pour accueillir le plus de monde pos-
Secondigny, 1947, rassemblement des enfants ayant participé au défilé dans le parc
du Manoir de l’Aumônerie.
sible. Certaines paroisses faisaient même
de la publicité dans les paroisses voisines.
La kermesse débutait souvent par un défilé
de chars, puis par le spectacle réalisé par les
enfants, guidés par leur maître ou maîtresse.
Parfois, des groupes exécutaient des chants,
des danses collectives synchronisées ou des
démonstrations sportives. Bref ! L’aprèsmidi abondait d’animations et de jeux sur le
site de la kermesse : pêche à la ligne, pêche
aux canards, buvettes, tombolas, stands de
dégustation et vente de gâteaux, tirs à la
carabine à air comprimé, etc.
Outre l’aspect distrayant, l’organisation des
kermesses avait aussi un autre but, celui
de recueillir des fonds pour pourvoir aux
frais de fonctionnement de l’Église et des
écoles privées. Les recettes étant réparties
différemment entre Église et écoles privées,
selon les paroisses.
Avec l’époque moderne on a vu apparaître
l’organisation de lotos, qui se sont substitués aux kermesses, nouvelles sources de
revenus de la paroisse, pas toujours couronnés du succès espéré et qui se révèlent être
de trop petits compléments de recettes.
A chacun d’entre nous d’être inventif et
de trouver peut-être de nouvelles formules
pour recréer ces rassemblements qui avaient
le mérite de divertir et d’entretenir la convivialité.
Secondigny, 1925, l’âne tractant la voiture
de marque Barré, la célèbre automobile
produite à Niort.
Secondigny 1939, rue d’Anjou.
L’auto-amphibie à 2 roues et sa remorque.
Ulysse Texier de La Caillerie,
son inventeur, est au volant.
VIE SPIRITUELLE
Chemin faisant…
L’Évangile, livre à partager
Messes dominicales du 5 juillet au 27 septembre
Mercredi 29 avril à Gourgé, comme un mercredi sur deux, une dizaine
de paroissiens se sont retrouvés pour leur partage d’Évangile. Après
un chant à l’Esprit Saint, ils lisent l’Evangile. Qu’attendent-ils de cet
échange ?
5 juillet
14e dim.
ordinaire
Isabelle Gault
12 juillet
15e dim.
ordinaire
E
n premier lieu, partager la Parole avec un
même groupe est très porteur car petit à
petit, on se fait confiance et du coup, notre
parole se libère.
La discipline et la méthode sont importantes
aussi : on lit la Parole ensemble, chacun
exprime ce qui le touche sans que les autres
n’interviennent à ce moment-là. Cela permet
à tous, mêmes aux plus timides, de s’exprimer et d’être écoutés.
La parole des autres nous éclaire aussi.
Un mot qui me touche va me permettre de
réfléchir, d’essayer de vivre cette parole dans
ma vie et m’aider à me convertir.
Il est nécessaire de connaître l’enseignement
de Jésus pour être proche de lui. L’Évangile
est là pour ça. Et il est tellement riche qu’on
découvre toujours de nouvelles facettes qui
font grandir notre foi. On n’est jamais au
bout de notre quête du Christ.
Nous terminons notre rencontre par la prière
du soir, un chant de paix, et un Notre Père
main dans la main.
Un exemple de partage : la foi qui sauve
L’Évangile de st Marc (chapitre 5, versets 21 à 42)
Jésus regagna en barque l’autre rive, et une grande foule s’assembla autour de lui.
Il était au bord de la mer. Arrive un des chefs de synagogue, nommé Jaïre. Voyant
Jésus, il tombe à ses pieds et le supplie instamment : “Ma fille, encore si jeune, est à
la dernier extrémité. Viens lui imposer les mains pour qu’elle soit sauvée et qu’elle
vive.” Jésus partit avec lui, et la foule qui le suivait était si nombreuse qu’elle l’écrasait.
Or, une femme avait des pertes de sang depuis 12 ans… Elle avait beaucoup souffert
du traitement de nombreux médecins, et elle avait dépensé tous ses biens sans avoir
la moindre amélioration : au contraire, son état avait plutôt empiré… Cette femme,
donc, ayant appris ce qu’on disait de Jésus, vint par-derrière dans la foula et toucha
son vêtement. Elle se disait en effet : “Si je parviens à toucher seulement son vêtement, je serai sauvée.” A l’instant l’hémorragie s’arrêta, et elle ressentit dans son
corps qu’elle était guérie de son mal.
Aussitôt Jésus se rendit compte qu’une force était sortie de lui. Il se retourna dans la
foule, et il demandait : “Qui a touché mes vêtements ?” Ses disciples lui répondirent :
“Tu vois bien la foule qui t’écrase, et tu demandes : “Qui m’a touché ?”
Mais lui regardait tout autour pour voir celle qui avait fait cela. Alors la femme, saisie
de crainte et toute tremblante, sachant ce qui lui était arrivé, vint se jeter à ses pieds
et lui dit toute la vérité. Jésus lui dit alors : “Ma fille, ta foi t’a sauvée. Va en paix et
sois guérie de ton mal. “
Comme il parlait encore, des gens arrivent de la maison de Jaïre, le chef de synagogue, pour dire à celui-ci : ”Ta fille vient de mourir. A quoi bon déranger encore le
Maître ?” Jésus, surprenant ces mots, dit au chef de synagogue : “Ne crains pas, crois
seulement.”
Il ne laissa personne l’accompagner, sauf Pierre, Jacques et Jean, le frère de Jacques.
Ils arrivent à la maison du chef de synagogue. Jésus voit l’agitation, et des gens qui
pleurent et poussent de grands cris. Il entre et leur dit : “Pourquoi cette agitation et
ces pleurs ? L’enfant n’est pas morte : elle dort.” Mais on se moquait de lui. Alors il
met tout le monde dehors, prend avec lui le père et la mère de l’enfant, et ceux qui
étaient avec lui ; puis il pénètre là où reposait l’enfant. Il saisit la main de l’enfant,
et lui dit : “Talitha koum”, ce qui signifie : “Jeune fille, je te le dis, lève-toi !” Aussitôt
la jeune fille se leva et se mit à marcher. Elle avait en effet 12 ans. Ils furent frappés
d’une grande stupeur.
Quels mots nous touchent
dans cette page d’Évangile?
Après avoir cité les mots qui lui parlent,
chacun exprime dans le silence et l’écoute
pourquoi ces mots le touchent.
Tomber : c’est toute l’humilité que l’on
doit avoir, s’abonner à Dieu, se faire tout
petit
Toucher : la force que l’on reçoit en touchant Jésus (ici la guérison) comme la force
que l’on reçoit dans l’eucharistie où l’on
touche Jésus.
Qu’elle soit sauvée - Ne crains pas, crois
seulement - Va, ta foi t’as sauvée : la certitude de la force de la foi qui sauve. “Il suffit
de croire, mais de croire vraiment”. La foi
est un don de Dieu donné dans la prière. Il
faut l’entretenir et la demander au Seigneur.
Une force était sortie de lui : la force de
Jésus nous donne de la force.
Et Jésus leur ordonna fermement de ne
le faire savoir à personne : Jésus sait que
les gens ne sont pas encore prêts à recevoir
et comprendre pleinement son message.
Et nous, maintenant, dans nos vies, qu’allons nous faire de ces mots ?
Entretenir notre foi, la faire grandir par la
prière, en osant demander, en mettant Jésus
en avant.
Croire seulement. S’abandonner tout simplement, lâcher prise.
5
19 juillet
16e dim.
ordinaire
26 juillet
17e dim.
ordinaire
2 août
18e dim.
ordinaire
9 août
19e dim.
ordinaire
15 août
La veille
9h
à 18 h 30
La Ferrière
Châtillon
Neuvy-Bouin
Oroux
Pamplie
St-Georges
Vautebis
St-Aubin
Châtillon
Thénezay
Lhoumois
Beaulieu
Vasles
Vernoux
La Peyratte
Châtillon
Pougne
Lhoumois
Le Beugnon
Les Groseillers
Ménigoute
Fenioux
Châtillon
Lhoumois
Allonne
Soutiers
Vausseroux
Le Retail
Châtillon
Thenezay
Oroux
Viennay
Azay/Thouet
Vasles
Verruyes
Amailloux
Châtillon
La Ferrière
Lhoumois
Neuvy-Bouin
St-Aubin
Ménigoute (AD)
St-Pardoux
Pompaire
Châtillon
Assomption
16 août
20e dim.
ordinaire
23 août
21e dim.
ordinaire
30 août
22e dim.
ordinaire
6 sept.
23e dim.
ordinaire
13 sept.
24e dim.
ordinaire
20 sept.
25e dim.
ordinaire
27 sept.
26e dim.
ordinaire
Lhoumois
Vernoux
La Peyratte
Châtillon
Lageon
Lhoumois
Pougne
Clavé
Le Beugnon
Vasles
Allonne
Châtillon
Gourgé
Lhoumois
Fenioux
Reffannes
St-Marc
La Peyratte
Châtillon
Oroux
Ménigoute
Secondigny
Vouhé
Saurais
Châtillon
Thenezay
Lhoumois (AD)
St-Lin
Vasles
Vernoux
Allonne
Châtillon
Gourgé
Lhoumois
St-Aubin
Vautebis
Verruyes
Amailloux
Châtillon
Azay/Thouet
Lhoumois
Fenioux
Ménigoute
St-Pardoux
11 h
Parthenay Ste-Croix
Mazières
Secondigny
La Peyratte
Ménigoute
Parthenay Ste-Croix
Mazières
Secondigny
Gourgé
Reffannes
Parthenay Ste-Croix
Mazières
Secondigny
La Ferrière
Vasles
Parthenay Ste-Croix
Mazières
Secondigny
Buzay (St-Honoré)
St-Germier
Parthenay Ste-Croix
Mazières
Secondigny
Gourgé
Vautebis
Parthenay Ste-Croix
Mazières
Secondigny
Vautebis
Parthenay Ste-Croix
Mazières
L'Agenouillée
Le Beugnon
Les Forges
Pressigny
Parthenay Ste-Croix
Mazières
Secondigny
Vausseroux
Parthenay Ste-Croix
Mazières
Secondigny
Doux
Ménigoute
Parthenay Ste-Croix
Mazières
Secondigny
La Ferrière
Vasles
Parthenay Ste-Croix
Mazières
L'Agenouillée
Gourgé
Vausseroux
Parthenay Ste-Croix
Beaulieu
L'Agenouillée
La Ferrière
St-Germier
Parthenay Ste-Croix
Mazières
*
Thenezay
Vasles
Parthenay Ste-Croix
Mazières
Secondigny
La Peyratte (Onction Malade)
Reffannes
Assemblée
de prière 11 h
Thenezay
La Ferrière
Gourgé
St-Aubin
La Peyratte
Thenezay
Gourgé
St-Aubin
Thenezay
Gourgé
La Peyratte
La Ferrière
* Pas de messe à Secondigny (journée des malades à Pitié)
• 8 septembre (Nativité de la Vierge Marie) : 11 h église Sainte-Croix à Parthenay
• 13 septembre : 11 h 15 chapelle du presbytère Saint-Laurent à Parthenay
Permanences aux presbytères
Mazières (3 place de l’Église) : lundi 14 h-16 h, mardi 9 h 30-11 h 30,
mercredi 10 h-12 h, samedi 10 h-12 h
Parthenay (1 place Saint-Laurent) : du lundi au vendredi 9 h-12 h et 14 h-17 h,
samedi 9 h-12 h
Secondigny (12 rue de la Vendée) : du lundi au samedi 9 h 30-11 h 30
Vasles-Ménigoute (2 rue du Vieux Château) : mardi 10 h-12 h et 14 h-16 h,
samedi 11 h-12 h
Thénezay : pas de permanence
6
SE CONSACRER
Diocèse
Témoignages
Qu’est-ce qui vaut
la peine de s’y consacrer ?
Il n’est pas toujours facile de faire des choix dans sa vie, de faire le bon choix. Mesure-t-on assez les conséquences de nos choix sur notre avenir,
notre entourage ? “Tu as du prix à mes yeux et je t’aime”... oui mais ! Ma vie ne dépend-t-elle pas en permanence de mes choix ?
Marie-Anne Taséi
Encore une fois papa a oublié ! De la musique au monastère
Dom Jean-Pierre Longeat, moine
I
La musique le tout de votre vie ?
l était 19 h, un soir. En rentrant à la maison ma serviette à la main, je l’ai vu là,
assis sur les marches de l’escalier, seul,
silencieux, le regard triste. Et tout à coup
je me suis souvenu: je lui avais promis de
l’emmener à son match de foot ! Mais une
fois encore, un visiteur de dernière minute
avait gommé ma mémoire. Ma priorité,
c’était l’entreprise. Mais lui, petit Jean, sa
priorité c’était que son papa l’accompagne
à son match. Oh ! Pas bien grave, il y en
aurait d’autres ! Et en croisant son regard,
j’ai compris : pour lui, c’était la priorité !
En dehors de ce sentiment de culpabilité
qui m’envahissait, c’était la peine d’avoir
déçu mon petit garçon qui me nouait la
gorge. Plus encore c’était sa peine silencieuse, sans un reproche, qui m’a accablé.
Je réalisais que bien sûr il y aurait d’autres
matches, mais le choix que j’avais fait – que
je faisais régulièrement – blessait mon fils.
J’ai compris
que ce temps perdu
avait un poids terrible.
Isignstock / BSE
Pierre, chef d’entreprise
Je me sentais à mon tour comme un enfant
pris en faute, j’ai compris que ce temps
perdu avait un poids terrible pour petit Jean.
Cet électro choc me précipita dans les bras
de mon fils. Je l’embrassais comme jamais,
et lui promis – et surtout me promis – de
ne plus faire des choix qui peuvent blesser. Désormais j’allais être plus attentif, à
l’écoute de ma famille. L’entreprise n’est
qu’un outil, un moyen.
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C’est plus compliqué. La musique n’est
pas un en soi, c’est un véhicule, un art de
vivre, un langage et je pense qu’il serait extrêmement dangereux de fonder toute son
existence sur la musique pour elle-même.
Faire une carrière musicale ne suppose pas
obligatoirement que l’on vive uniquement
pour la musique, mais dans mon cas, il y
aurait eu ce danger. J’ai eu beaucoup de
camarades qui ne vivaient que pour cela,
et ne comprenaient les choses que par le
sens musical. Moi je pense qu’il faut poursuivre un art de vivre global, dans lequel la
mélodie musicale donne une autre saveur à
toutes choses, et des capacités de rencontre
qui sortent de l’ordinaire.
L’expérience de la musique m’a beaucoup
enrichi, mais dans tous les aspects de ma
vie, que ce soit dans l’ordre de l’amitié ou
du spirituel, mon plus cher désir était de
mettre mes capacités musicales au service
d’une expérience humaine, d’une possibilité de rencontre.
Adolescent, j’appartenais à un groupe de
musique de chambre. Le prêtre qui nous
accompagnait avait compris l’importance
de ce langage pour plusieurs d’entre nous,
et il nous avait très vite intégrés dans la vie
liturgique de la paroisse. Nous avons pu
FIOUL
FIOUL RUBIS
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vivre là des expériences fantastiques, grâce
à notre art. Préparer un concerto pour qu’il
soit absolument parfait c’est bien, mais ce
n’est pas suffisant. Il m’est arrivé, du fait
d’un concours que j’avais réussi, de pouvoir
faire une prestation à la salle Pleyel avec
l’orchestre de l’ORTF. Je me retrouvais
donc face à une salle comble dans une situation très exaltante. On se sent certes très
heureux, mais je ne suis pas sûr que cela
ouvre obligatoirement au véritable sens des
choses.
La musique n’aurait pas
pu combler votre vie ?
Si, mais à condition de privilégier la perspective d’une relation aux autres et de ne
pas se contenter du seul but de jouer à la
perfection une sonate, une symphonie ou
un concerto ; bien que cette perspective
reste aussi pleine d’urgence et d’intérêt en
matière artistique.
Au moment où j’ai terminé mes études et
obtenu le diplôme final de l’École normale
de musique de Paris, j’avais la possibilité
de me présenter à un certain nombre de
concours de hautbois dans des orchestres
parisiens.
J’aurais pu me retrouver, comme certains de
mes amis, dans un de ces grands orchestres.
En fait, durant ces trois années d’attente,
j’attendais avec passion le moment de mon
entrée au monastère.
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Diocèse
7
Les saisons de la vie
Trop belle la vie !
uelle journée ! Tout avait commencé dans l’allégresse. Alice
était apparue en haut de l’escalier, radieuse et fraîche comme
une eau de source dans sa robe de mariée
immaculée. À ses côtés, Solweig, sa sœur
jumelle. Arrêtant d’un geste les cris d’adAu cours du vin d’honneur, les langues vont
miration, la mariée demande le silence.
bon train. La nouvelle de l’entrée au cou“Solweig a une nouvelle à vous annonvent de Solweig s’est répandue comme une
cer. Elle est amoureuse, mais attention la
traînée de poudre. “Si c’est pas une pitié !
surprise ! Je lui laisse la parole.” Solweig
Pauvre petite, gémit une tante atterrée. Perse lance intimidée : “Voilà. Cet automne,
sonne ne peut aller contre la volonté de
je vais entrer au carmel. Dieu me fait ce
Dieu. On n’y peut rien, c’est son destin.”
cadeau, je veux être religieuse. J’ai tenu
Elle irait presque offrir ses condoléances
à vous l’annoncer aujourd’hui parce que
aux parents. “Mais voyons, tante Marthe,
l’engagement de Myriam est la première
Solweig a décidé toute seule. C’est sa vomarche du mien, vous savez à quel point
lonté à elle, s’étonne un
nous sommes unies.” Regarde comme
“Tu veux nous gâcher
Je n’aurai pas assez neveu.
elle est contente !” Le
la journée”, gronde le
de toute ma vie
jeune prêtre qui a marié
père, désarçonné. La
Julien et Alice entend et
mère prend ses deux
pour l’aimer
s’approche. “Tu as raifilles contre elle et murson. Quelle idée nous
mure à Solweig : “Je l’ai
et le faire aimer.
faisons-nous de la vie
toujours su, ma chérie,
consacrée ? demande-tmais tu sais, ça me fait
il. Quand je suis entré au séminaire, mes
peur.” - “Ne crains rien Maman, je suis telamis étaient comme vous, sceptiques. À
lement heureuse.” Mais Alice coupe court.
votre avis, dix ans après, ai-je l’air acca“Solweig, aide-moi à arranger mon voile.
blé par un destin ? Dieu nous invente avec
Plus tard, je t’aiderai à mettre le tien !”
nous-mêmes. Rien n’est écrit d’avance.
Le cortège s’ébranle dans les rires et les
Si c’était à refaire, je recommencerais
chants. À la mairie, puis à l’église, le “oui”
pareil.” - “Une femme, des enfants, ça ne
prononcé par les deux époux émeut beauvous manque pas ?” - “Il nous manque forcoup Solweig. Priant pour sa sœur et son
cément toujours quelque chose. À vous, il
beau-frère, elle trouve au fond d’elle-même
ne vous manque rien ? Dieu comble chacun à sa mesure. La vraie question est : à
quoi, à qui consacrez-vous votre vie ?”
- “Tout de même, l’Église…, y’a mieux
comme paradis.” Solweig s’immisce dans
le débat. “L’Église c’est nous tous ! Ok, toi
tu peux me décevoir, dit-elle, moqueuse.
Nous pouvons tous faillir, mais Jésus, lui,
ne me décevra jamais.” Amusés, surpris,
tous écoutent. Un ami reprend : “Je comprends qu’on puisse donner sa vie à une
cause. Les artistes, les chercheurs, les médecins se consacrent à leur passion. Mais
Dieu… À quoi ça sert de consacrer ta vie à
quelqu’un que tu ne vois pas ? Je ne comprends pas.” - “Il n’y a rien à comprendre,
répond Solweig. Que saisis-tu de l’amour
d’Alice et Julien ? Ils s’aiment, c’est tout.
Méditation
Une question - Une réponse
Pourquoi est-on interpellé par le martyre des chrétiens d’Orient ?
Marynou Garcia
“N
ous sommes en train de subir vraiment un Calvaire. Et je voudrais aussi dire de tout mon
cœur : nous avons besoin de vous !” (Frère Georges
Sabé). Avant, nous regardions la détresse des chrétiens
d’Orient dans les médias comme une actualité lointaine. Mais aujourd’hui, cela nous touche directement :
nous pouvons côtoyer des réfugiés syriens ou irakiens
dans nos églises, dans nos villages. Arrivés en famille,
certains ne connaissent pas un mot de français. D’une
culture orientale bien différente, ignorants des codes et
des clés, ils se perdent dans l’imbroglio des démarches
administratives. Traumatisés le plus souvent par ce
qu’ils ont vécu : la violence, la peur, la terreur, la fuite
dans l’urgence, sans emporter même le nécessaire. Ils
sont passés souvent par des camps de réfugiés, qui plus
est pour la majorité, sans espoir de retour : leur maison,
leur entreprise sont détruites… Et quelle inquiétude
pour leurs proches restés là-bas…
Oui, ce sont bien les témoins de Jésus-Christ, des martyrs, menacés, persécutés et souvent tués dans d’atroces
Quand j’étais petite, j’ai fait un deal avec
Dieu. Je lui ai dit : ‘Si tu existes, tu seras le
grand amour de ma vie.’ Je lui dois tout, ma
famille, mon bonheur. Je l’aime plus que
tout. Il est ma joie. Je n’aurai pas assez de
toute ma vie pour l’aimer et le faire aimer.”
Un jeune hausse les épaules : “Il y a tellement de gens malheureux sur terre à secourir. Julien et Alice restent dans le monde,
eux. Ils pourront faire du bien.” - “Chacun
sa route, chacun son chemin”, fredonne
Solweig, avant d’ajouter, émue : “Moi aussi, je serai au cœur du monde, d’une autre
manière, par la prière.” Un toast porté aux
mariés interrompt l’échange. “Un seul et
même amour !” crient ensemble Solweig et
le prêtre, complices, en levant leur verre.
souffrances et cela à cause de leur foi ! Leur présence
parmi nous nous incite à la solidarité. Nous pouvons
prier pour eux et, si nous en croisons, leur témoigner
notre attention, les entourer, leur parler, les aider dans
leur démarches ou recherches d’emploi.
Face au silence des médias Mgr Gollnisch, directeur de
l’Œuvre d’Orient, lance ce cri d’alarme : “Il faut parler
des cruautés de Daech, sinon le grand public ne réalise
pas les horreurs qu’ils commettent. Cette organisation
est en train d’étendre son champ d’action : après l’Irak,
la Syrie, la Libye, elle s’en prend maintenant à l’Éthiopie où les chrétiens – orthodoxes et catholiques – sont
majoritaires. Il faut dénoncer ces crimes abominables et
agir vite… Plus nous tardons à dénoncer et à agir, plus
nous faisons le jeu de Daesh.” (La Croix du 21 avril).
Mais gardons-nous bien de faire l’amalgame : beaucoup
de musulmans subissent le même sort et la grande majorité ne s’identifie pas à ces barbares qu’ils qualifient
eux-mêmes d’ignorants. “La violence qui cherche une
justification religieuse mérite la plus forte condamnation parce que le Tout-Puissant est le Dieu de la vie et
de la paix.” (pape François).
Ouvre-moi, mon frère !
René Philombé, poète camerounais
J’ai frappé à ta porte,
j’ai frappé à ton cœur
pour avoir un bon lit,
pour avoir un bon feu.
Pourquoi me repousser ?
Ouvre-moi, mon frère !
Pourquoi me demander
si je suis d’Afrique,
si je suis d’Amérique,
si je suis d’Asie,
si je suis d’Europe ?
Ouvre-moi, mon frère !
Je ne suis pas un Noir,
je ne suis pas un Rouge,
je ne suis pas un Jaune,
je ne suis pas un Blanc,
mais je ne suis
qu’un homme.
Ouvre-moi, mon frère !
Alain Pinoges / CIRIC
Q
la joie de Dieu. “Qu’y a-t-il de plus beau
que ce sacrement qui consacre leur amour ?
se dit-elle. Bientôt, il me consacrera à lui
moi aussi. Nos deux vocations – mariage
et vie religieuse – sont complémentaires.”
Pendant la célébration, elle voit du coin de
l’œil ses parents se tenir par la main. Ils ont
tout donné à leurs enfants, c’est maintenant
le temps de l’accomplissement.
Alain Pinoges / CIRIC
Isabelle Parmentier
Ouvre-moi ta porte,
ouvre-moi ton cœur
car je suis un homme,
l’homme de tous les temps,
l’homme de tous les cieux,
l’homme
qui te ressemble !
8
PORTRAIT
Diocèse
Comme une lettre à la Poste
Christelle Fradin a 40 ans. Elle distribue le courrier, vit dans un quartier populaire et
elle est laïque consacrée… Elle visite aussi les détenus et aime passer du temps avec
sa famille et ses amis.
Christelle
Fradin.
Catherine Baudier
Une vocation parmi d’autres
V
Ses collègues voulaient la “caser”. Un matin elle
leur a annoncé qu’elle allait s’engager… Comment
pouvait-elle choisir de vivre seule ? Et si elle rencontrait quelqu’un ? Eh bien, comme si elle était
mariée, elle se rappellerait ses engagements. Une
vocation différente mais un choix commun de vivre
dans la fidélité. Comme chacun, elle avance avec
ses interrogations, se rappelant les actes posés, ses
engagements.
Elle consacre sa vie à Dieu dans la prière, la prière
des heures, seule, le matin et le soir, en union avec
tous les chrétiens, mais également avec les autres
personnes de sa paroisse à la messe du dimanche.
Lorsque des collègues ou voisins lui confient des
intentions, elle les invite à se risquer eux-mêmes à
la prière.
Si la prière est essentielle pour Christelle, elle ne va
pas sans un ancrage humain, dans la vie quotidienne.
ous reconnaîtrez peut-être Christelle
Fradin sur son vélo jaune, concentrée
parce qu’elle est attentive à la route,
oui, mais aussi parce qu’elle pense à
toutes les personnes qu’elle va rencontrer durant
sa journée. Dieu l’a trouvée, l’a rejointe. Elle ne se
sentait pas digne d’être appelée… Mais cette vocation d’être signe de l’Évangile au cœur du monde,
dans une vie toute simple, de travail, de quartier, de
proximité : elle a été séduite, elle a dit oui !
Elle aurait pu être religieuse mais “dès lors qu’il
commence à y avoir des cadres, je commence à
étouffer”… dit-elle en riant. Laïque, consacrée au
sein d’un diocèse, elle vit seule mais n’est pas solitaire. C’est au cœur du monde qu’elle est invitée, au
quotidien, à la douceur, à l’humilité, à la prière. Elle
a besoin de vivre au milieu des autres, pas entre soi,
pas entre “bons cathos”.
Pendant la liturgie de consécration, Dieu l’a unifiée, pacifiée. La litanie des saints a été un temps
de prière intense, révélation que Dieu l’ancrait dans
cette vocation, comme s’il mettait son sceau.
La vocation ne fait pas de nous
des êtres parfaits !
fichu caractère ! Sa consécration impliquerait pour
eux qu’elle ne défaille pas : elle, souhaite qu’on lui
permette de “glisser”, pour qu’Il la relève, la prenne
par la main, et souvent cela passe par des personnes,
“des clins d’œil du Seigneur” dit-elle, qui est si
indulgent ! Dieu l’interpelle à travers les personnes
qu’elle rencontre.
À quoi est-ce qu’elle carbure ?
Dieu l’habite, l’aide à avancer, se rend présent à travers elle… sans qu’elle s’en aperçoive. Quand elle
a des passages à vide, elle trouve l’énergie dans la
prière. C’est justement quand on est à sec intérieurement qu’il est nécessaire de lâcher prise, de se
ressourcer. C’est Lui qui fait…
Christelle est une femme ordinaire, sauf que chaque
jour de sa vie, l’essentiel, le cœur, c’est l’attention
qu’elle porte aux autres et à Dieu. Une consécration
dans un échange : une vie consacrée aux autres et à
Dieu, une vie consacrée par les autres et par Dieu.
Sa vocation est toute simple ! ce qui est beau, c’est
la joie de la vivre !
Demandez à ses collègues, ils vous parleront de son
Alain Pinoges / Ciric
Titre du Journal
❯ Visitez une église
❯ Propositions de pèlerinages
Près de chez vous
ou sur votre lieu de
vacances, que diriezvous de visiter une
église ? La soirée du samedi 4 juillet, des
centaines d’églises en France ouvriront
leurs portes pour un temps d’accueil
festif du public.
Les communautés chrétiennes sont invitées à préparer expos, visites, concerts
pour accueillir les visiteurs, parfois peu
habitués à découvrir des édifices religieux. L’ouverture en soirée, jusque tard
dans la nuit, veut offrir “la possibilité de
découvrir une église autrement, sous
une lumière différente, suscitant des
émotions nouvelles.”
Cette invitation a rencontré un succès
grandissant depuis sa création il y a
quatre ans.
• À Lourdes, du 6 au 11 août
Le pèlerinage d’été accueille les personnes
valides et malades, accompagnées par les
membres de l’Hospitalité diocésaine et l’archevêque Mgr Pascal Wintzer. Le thème cette
année : “Lourdes, la joie de la mission”.
• Les saints bretons et les enclos paroissiaux, du 7 au 12 septembre
Ce pèlerinage sera accompagné par le diacre François Lardeau.
• Au cœur de l’Europe, les églises de Roumanie, du 28 septembre au 9 octobre
Ce pèlerinage sera accompagné par le père Yves-Marie Blanchard, bibliste.
• À Rome, du 15 au 19 février 2016
Ce pèlerinage est organisé dans le cadre de l’Année sainte et de l’Année de la miséricorde. Il sera accompagné par Mgr Pascal Wintzer.
Renseignements et inscription auprès du Service des pèlerinages : 05 49 60 63 08.
- Directeur de la publication : Père Gérard Mouchard. Adresse : Presbytère, 1 rue Saint-Laurent, 79200 Parthenay. • Fonds commun diocésain : Pôle diocésain de la communication - 10 rue de la Trinité - 86034 Poitiers Cedex - [email protected]
Conception et réalisation : Bayard Service Édition Ouest - BP 97257, 35772 Vern-sur-Seiche, Tél. 02 99 77 36 36 - [email protected] - www.bayard-service.com - Secrétaire de rédaction : Romain Pénisson - Maquettiste-graphiste : Vanessa Fleury • Régie publicitaire : Bayard Service Régie Ouest • Imprimeur : Léonce Déprez (Ruitz - 62)
ISSN : en cours • Tirage : 20000 exemplaires. • Dépôt légal à parution.
Alain Pinoges / Ciric
En bref