Dossier de presse - Cirque du Soleil

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Dossier de presse - Cirque du Soleil
Dossier de presse
Présentation du spectacle
Véritable retour aux sources pour le Cirque du Soleil®, le
spectacle KOOZA™ révèle la performance humaine dans
toute son ampleur et dans toute sa fragilité, mêlée à un
humour « bouffon » décapant, ancré dans la tradition des
premiers films comiques. KOOZA ravive l’émotion et les
sensations de la piste en réunissant deux traditions
circassiennes : la performance acrobatique et les arts
clownesques.
« Le spectacle traite des contacts humains et du concept
de dualité – le bien et le mal, la lumière et la noirceur,
explique le metteur en scène David Shiner. Les personnages
sont drôles et amusants, le monde dans lequel ils évoluent
est léger et ouvert. »
KOOZA relate l’histoire de l’Innocent, un solitaire mélancolique
qui cherche sa place dans le monde. L’Innocent est entouré
d’une bande de personnages drôles et cocasses, comme le
Roi, le Trickster, le Heimloss, le Pickpocket, le Touriste
tonitruant et son chien maboul.
Entre rire et sourire, force et fragilité, tumulte et harmonie,
KOOZA explore les thèmes de l’identité, de la reconnaissance
et du pouvoir. Le spectacle présente un univers visuel
empreint d’exotisme où se mêlent surprise et frisson,
dépassement et audace, étonnement et complicité.
LE NOM
KOOZA est inspiré du mot sanscrit « koza », qui signifie
« boîte », « coffre » ou « trésor ». Ce nom traduit le
concept de « cirque en boîte » sur lequel repose le
spectacle. L’action de KOOZA démarre dans une boîte
d’où surgit, tel un diable à ressort (ou « jack-in-the-box »),
l’un des personnages principaux, nommé le Trickster. Ce
n’est que le début d’une suite ininterrompue de surprises
et de rebondissements.
Numéros
Charivari
Contortion
Duo unicycle
Les 19 artistes de la troupe maison
donnent le ton dès le début du spectacle
en exécutant une suite impressionnante
de numéros qui allient gymnastique
acrobatique, changements de costumes
ultrarapides et figures aériennes créées
au moyen de trampolines miniatures
encastrés dans la scène. Parmi les
moments forts du numéro : pyramides
humaines, envolées aériennes et
plongeons audacieux dans un cercle
de tissu inspiré du nalukauq – le jeu
traditionnel inuit de la couverture – et
des toiles de réception qu’utilisaient les
pompiers.
Insufflant une énergie nouvelle à leur
discipline, les jeunes contorsionnistes
propose un numéro rythmé et moderne
inédit, tant par la vitesse d’exécution
que par l’originalité des mouvements et
les positions invraisemblables qu’elles
exécutent. Sur un plateau rotatif, elles
font preuve d’une harmonie et d’un
synchronisme peu communs pour créer
des tableaux insolites d’une beauté
saisissante.
Un deuxième passager monte à bord
de l’unicycle et donne ainsi une nouvelle
saveur à un numéro classique de la piste.
En mouvement perpétuel, le porteur fait
virevolter sa partenaire au-dessus de lui,
sans jamais cesser de pédaler. Étonnant
de grâce, ce pas de deux sur une seule
roue conjugue équilibre, contrôle, force
et complicité.
Équilibre sur chaises
Fil de fer
Manipulation de cerceaux
Avec une précision implacable, un
équilibriste empile huit chaises les unes
sur les autres pour créer une tour de près
de 7 mètres. Il se tient en équilibre avec
une grâce et une maîtrise appliquées,
démonstration éloquente des possibilités
du corps humain au sommet de la forme
physique et musculaire.
Quatre funambules gravitent dans les
airs sur deux fils de fer superposés en
diagonale à 4,5 m et à 7,5 m au devant de
la scène. Tantôt assis sur des vélos, tantôt
juchés sur une perche installée
sur les épaules de deux artistes, tantôt
en équilibre sur une chaise posée sur
la perche, les quatre fildeféristes
exécutent leurs numéros en ajoutant leur
poids aux 3 000 kg de tension sur chacun
des câbles.
L’artiste lance dans les airs un nombre
étourdissant de cerceaux, créant des figures
qui dépassent l’entendement. En plus de
faire passer ses objets volants d’une main à
l’autre, l’artiste les lance avec une précision
époustouflante. Cette performance, d’un
niveau de difficulté inégalé, est reconnue
comme étant l’un des meilleurs numéros de
cerceaux au monde.
Planche sautoir
Roue de la mort
Solo trapèze
Quatorze artistes exécutant des
quintuples sauts avec vrilles sont
projetés à 9 m au-dessus de la scène par
une planche à bascule. Et ce n’est que le
prélude à une série d’acrobaties encore
plus spectaculaires que les acrobates
effectuent en échasses.
Pesant 727 kg, la roue de la mort
de KOOZA tourne à une vitesse
déconcertante, activée par la seule
force des deux artistes qui s’élancent
dans les airs et se déplacent dans le
sens de la roue – et même en sens
inverse – pour défier la gravité.
Comme les fils de fer, la roue de la
mort est installée en diagonale audessus de la scène afin de briser la
symétrie habituelle et de rapprocher au
maximum le public de l’action. Les deux
acrobates font preuve d’un aplomb et
d’un synchronisme stupéfiants.
Dans un numéro tout en finesse,
une artiste se balance sur un trapèze
installé de cour à jardin, au-dessus de
la scène – une innovation qui confère
une dimension nouvelle à cette discipline.
Mais le numéro va bien au-delà de sa
scénographie ou de l’agilité de la
trapéziste. Un brin rebelle, celle-ci interagit
avec le Trickster, faisant monter d’un cran
l’intensité dramatique de son numéro.
Les personnages
Le Trickster
L’Innocent
Le Roi
Les Clowns
Charmeur et sophistiqué, le Trickster
est un être sublime, rapide et agile,
un génie qui sait tout du monde de
KOOZA, car il en est l’auteur. Il
apparaît et disparaît à sa guise, et
chaque fois qu’il entre en scène, il
y a de l’électricité dans l’air. Il a
créé ce monde pour l’Innocent, sur
qui il garde un œil bienveillant. Il le
taquine, joue de son pouvoir sur lui,
mais c’est le subconscient de
l’Innocent qui mène la danse…
L’Innocent est un solitaire, naïf et
mélancolique, emporté dans le
monde du Trickster. Son regard pur
et candide dévoile une apparente
fragilité d’enfant. Il est avide de
connaître ce nouveau monde qui
vient à lui, mais dès qu’il use du
pouvoir du Trickster, il découvre un
univers imprévu et déroutant,
reflet de son âme.
Le Roi, c’est le roi des fous, le plus
burlesque de tous les personnages.
La chevelure ébouriffée et la
couronne capricieuse, il tente
désespérément de se faire
respecter par plus fou que lui…
Les deux Clowns de la cour
sont les valets, les sots du Roi,
complices indispensables des
aventures abracadabrantes du
Royaume de KOOZA.
Le Pickpocket
Heimloss
Le Chien maboul
Voleur dissimulé sous un costume
de clown maladroit, il propose
des ballons en forme d’animaux
improbables. Il est sans cesse
pourchassé par deux policiers,
mais arrive toujours à les semer
… ou presque. Le Pickpocket est
un maître de l’imposture ; futé et
habile, il vous dépouillera en un
rien de temps !
Chef des rouages mécaniques du
monde souterrain de KOOZA, le
très étrange Heimloss vit sous la
scène et donne vie à ce monde
caché.
Dans ce monde de fous, même
le Chien est maboul ! Il court
après tout le monde, jappe et
est impossible à maîtriser; le mot
dressage lui est parfaitement
inconnu... Mais comme tous les
autres, il s’attache à L’Innocent
et devient son compagnon enjoué
et extravagant.
Costumes
Pour créer les costumes de KOOZA, Marie-Chantale
Vaillancourt a puisé son inspiration dans le roman
graphique, la bande dessinée, les films de voyage dans
le temps et l’espace, le Baron Munchaüsen et Mad Max.
L’inspiration vient aussi des tableaux de Gustav Klimt
(les couleurs rouge et or), de l’Inde et de l’Europe de l’Est.
Cet univers visuel naïf, empreint d’une saveur exotique et
intemporelle, évoque le monde des jouets, les soldats de
plomb et les livres pour enfants, tout en faisant un clin
d’œil espiègle à Alice au pays des merveilles et au
Magicien d’Oz.
Les nombreux effets de transformation de costumes
s’inspirent des méthodes utilisées par les magiciens et
les transformistes depuis des lustres. Dans le numéro de
Charivari, les costumes passent du doré au rouge en une
fraction de seconde. Le défi n’est pas tant le changement
de costumes, mais le fait que les artistes font de l’acrobatie
et se tiennent en équilibre en même temps : ils ne disposent
que de leur pouce pour activer la transformation !
Marie-Chantale Vaillancourt a fait développer des
instruments de percussion moulés au carbone pour les
costumes des Squelettes. Ces instruments ressemblent à
des os et produisent un son d’os creux lorsque les artistes
les frappent les uns contre les autres pour créer un
rythme musical.
Le costume du Chien maboul est un véritable orchestre
sur pattes : le manipulateur doit pouvoir bouger les oreilles,
sortir et rentrer la langue, saliver, lever la patte et bouger
la queue.
Le costume Cape de rat donne l’illusion que des rats
courent tout le long du corps d’un artiste jusqu’au sol,
avant de disparaître dans une trappe. La technique
retenue s’inspire du mécanisme de stores vénitiens.
Le costume compte 150 faux rats.
• Dans le spectacle, on compte plus de 175 costumes et
près de 160 chapeaux, soit plus de 1 200 éléments de
costume au total, en comptant les chaussures, les
accessoires, les perruques, etc.
• Les décorations des manteaux lumineux sont composées
de DEL moulées dans une résine translucide diffusant la
lumière. Le matériau du manteau est tissé au moyen de
fibre optique. Il a fallu environ 60 heures pour fabriquer
un seul manteau lumineux dans ce tissu délicat et 30
heures pour confectionner le chapeau lumineux assorti.
• Un costume d’armée contient plus de 400 flapettes en
tissu métallisé, cousues individuellement et créant un
effet d’armure.
Musique
La musique de KOOZA est composée de plusieurs
instruments de musique dont le son est inspiré de la
culture pop de l’Occident, du funk des années 70 à la
musique orchestrale – tout en faisant de nombreuses
incursions dans la musique traditionnelle indienne de
l’Inde. Ce mélange de rythmes crée une atmosphère
unique et intime tout en accompagnant à merveille les
numéros et enchaînements du spectacle.
La musique nous connecte aux personnages qui évoluent
dans un monde imaginaire où les formes et les styles se
mélangent naturellement.
• Six musiciens accompagnent les différents numéros sur
scène ; deux chanteuses font également partie de la
distribution.
• Les instruments utilisés sont les suivants : trompette,
trombone, basse, percussions et clavier.
Scénographie
L’espace scénique de KOOZA évoque une place publique
qui se métamorphose en piste de cirque. La scène, dont
la configuration offre une vue à 260 degrés, recrée
l’atmosphère et les sensations de la piste. Le concept
scénographique repose sur les notions de simplicité et
de transparence ; même l’appareillage acrobatique, la
structure du chapiteau et les musiciens sont mis en
évidence. Le but ultime est de maintenir l’attention du
spectateur sur la performance acrobatique et le jeu des
artistes.
• La scène est dominée par un élément central, le Bataclan,
une énorme tour qui, en se déplaçant, ouvre et referme
l’espace scénique.
• L’étage d’entrée de piste du Bataclan, qui sert aux
entrées et aux sorties de scène, est entouré d’escaliers
menant à l’étage central, lequel est dédié à l’orchestre.
L’étage supérieur évoque un campement bédouin.
• La décoration du Bataclan s’inspire de la culture hindoue,
des autobus pakistanais et des bijoux indiens.
• L’énorme tissu (appelé « Void ») qui surplombe le
Bataclan est imprimé d’un motif composé de nervures
de feuilles, lui conférant son aspect organique.
• Les grandes voiles qui encadrent le Bataclan s’ouvrent
et se referment comme les pétales d’une fleur. Elles sont
manipulées par deux personnes au moyen d’un système
de cordes et de poulies.
• La patine de la scène – un ciel étoilé – donne l’impression
qu’on entre dans une nébuleuse. La carte du ciel,
correspondant au jour de la première performance
publique du spectacle, est peinte sur le plancher de scène.
• La scène est bordée d’éclairages encastrés qui projettent
une lumière douce sur les visages des artistes, rappelant
les feux de la rampe du théâtre du 19e siècle.
Biograhies des concepteurs
Guy Laliberté est né à Québec, en 1959. Accordéoniste, échassier et cracheur de feu, il
fonde, avec le soutien d'un noyau de complices, le premier cirque d’origine québécoise de
réputation internationale. Visionnaire audacieux, M. Laliberté sait reconnaître et cultiver le
talent des amuseurs publics de la Fête foraine de Baie-Saint-Paul pour créer, en 1984, le
Cirque du Soleil.
Premier artisan du métissage des cultures et des disciplines artistiques et acrobatiques qui
caractérise le Cirque du Soleil, Guy Laliberté a été, depuis 1984, le guide de l’équipe de
concepteurs lors de la création de tous les spectacles. Il a ainsi contribué à élever les arts
du cirque au rang des grandes disciplines artistiques.
Le Cirque du Soleil est aujourd’hui une entreprise internationale par la composition de son
organisation, par ses influences et par l’étendue de ses activités. Guy Laliberté se retrouve
à la tête d’une entreprise qui déploie ses projets et ses réalisations sur six continents.
Guy Laliberté
FONDATEUR ET GUIDE
En octobre 2007, Guy Laliberté réalise un deuxième grand rêve : il crée ONE DROP, un
organisme visant à contrer la pauvreté en favorisant l’accès durable à l’eau potable. Ce
projet, qui s’inscrit au cœur même de la survie des êtres humains et des sociétés partout
sur la planète, est né des mêmes valeurs qui l’animent depuis les débuts du Cirque du
Soleil: la conviction que ce que l’on donne à la vie nous revient et que chaque geste
individuel peut faire toute la différence.
En septembre 2009, Guy Laliberté est devenu le premier explorateur privé canadien de
l’espace. Sa mission avait pour but de sensibiliser l’humanité aux questions liées à l’eau sur
la planète. Sous le thème L’eau pour tous, tous pour l’eau, cette première mission sociale et
poétique dans l’espace visait à sensibiliser le public au moyen d’une approche artistique :
une émission spéciale de 120 minutes diffusée sur le Web et regroupant diverses prestations
artistiques dans 14 villes sur 5 continents, incluant la Station spatiale internationale.
PRIX ET DISTINCTIONS
En 2008, Guy Laliberté reçoit un doctorat honoris causa de l’Université Laval, à Québec.
L’année précédente, Guy Laliberté est triple lauréat du Grand prix de l’entrepreneur
d’Ernst & Young en remportant les honneurs des volets régional, national et international
de ce prestigieux programme de reconnaissance. En 2004, la Gouverneure générale du
Canada remet à Guy Laliberté l’insigne de l’Ordre du Canada, la plus haute distinction du
pays. La même année, son nom figure au palmarès des cent personnes les plus influentes
de Time Magazine. Guy Laliberté est également honoré par le groupe Condé Nast, en
2003, dans le cadre du Never Follow Program, un hommage aux créateurs et aux
innovateurs. En 2001, il est nommé Grand Montréalais par l’Académie du même nom. En
1997, Guy Laliberté reçoit l’Ordre national du Québec, la plus haute distinction décernée
par le gouvernement du Québec.
David Shiner aime faire rire les gens, mais il prend le métier de clown bien au sérieux. « Le
clown nous permet de rester en contact avec ce qu’il y a de plus sacré en chacun de nous,
raconte-t-il. Sur le plan du jeu, le métier de clown est extrêmement exigeant. Le clown est
en proie à une nostalgie lancinante, sans cesse à la recherche du sens de son existence,
de la place qu’il occupe dans le monde. »
Le clown et metteur en scène David Shiner a fait ses débuts dans le métier comme mime
à Paris. Sa carrière a décollé véritablement en 1984 lorsque son talent a été révélé au
Festival du Cirque de Demain. Il a ensuite collaboré à de nombreuses compagnies, dont le
Cirque Roncalli, en Allemagne, et le Cirque Knie, en Suisse, créant également un duo avec
le célèbre clown et mime René Bazinet.
David Shiner
AUTEUR ET METTEUR EN SCÈNE
« Le clown transforme les faiblesses
humaines les plus profondes en
humour. C’est un anarchiste qui peut
se permettre de transgresser les
règles. »
La première collaboration de David Shiner avec le Cirque du Soleil remonte à 1990,
moment où il s’engage comme artiste dans Nouvelle Expérience. Il participera à la tournée
canadienne et américaine de ce spectacle pendant 19 mois, faisant ensuite escale à Las
Vegas pendant une année. David Shiner est peut-être le plus notoire des clowns du Cirque
du Soleil grâce à ses numéros : il traverse la foule en enjambant littéralement les
spectateurs, et crée un faux film muet mélodramatique avec la participation de quatre
spectateurs. Nouvelle Expérience a d’ailleurs été capté sur film pour le réseau HBO en
1991. Ses autres prestations télévisuelles comprennent de nombreux passages à l’émission
The Tonight Show.
David Shiner a fait ses débuts au cinéma en 1992, incarnant un clown dans Lorenzo’s Oil.
L’année suivante, il servait de faire-valoir à Bill Irwin dans le film Silent Tongue de Sam
Shepard. Bill Irwin et lui ont par la suite créé le spectacle duo sans paroles Fool Moon, une
soirée de « folie inspirée » qui a tenu l’affiche de 1992 à 1999, y compris trois passages à
Broadway. Fool Moon s’est mérité un prix Tony pour « meilleure performance live » en
1999, un prix Drama Desk pour « meilleure expérience autonome » et un prix du Outer
Critics Circle pour « réalisation exceptionnelle de l’année ».
En 2000, David Shiner a créé le rôle de « Cat in the Hat », l’hôte et le guide de la comédie
musicale Seussical à Broadway. À l’aide d’une bourse de la Pugh Foundation, il crée un
spectacle au ACT Theatre de Seattle qu’il transformera plus tard en un spectacle solo
intitulé David Shiner in the Round.
« KOOZA traite des contacts humains et du concept de dualité – le bien et le mal, la
lumière et la noirceur, relate David Shiner. Les personnages sont drôles et amusants, le
monde dans lequel ils évoluent est léger et ouvert, mais le spectacle approfondit aussi
certaines idées fondamentales : la peur, l’identité, la reconnaissance et le pouvoir. »
David Shiner est né à Boston, au Massachusetts, en 1953.
Serge Roy faisait partie de la famille du Cirque du Soleil avant même la naissance de
l’entreprise en 1984. Issu d’une famille de musiciens – son père était saxophoniste dans le
milieu florissant du cabaret à Montréal – Serge Roy a hérité d’un intérêt marqué et d’un
don naturel pour la musique. Il a touché au métier de chanteur et enregistré un tube
durant son adolescence. Mais avant même la parution du disque, il aspirait déjà à une
carrière plus valorisante sur les plans artistique et personnel.
Serge Roy a exploré diverses avenues, faisant des études en théâtre et jouant de la batterie
pendant quelques années, mais le véritable moment de déclic surviendra lorsqu’il sera en
vacances dans la foisonnante communauté artistique de Baie-Saint-Paul. Il frayera avec
Guy Laliberté et Gilles Ste-Croix, qui organisaient à l’époque les spectacles qui allaient
mener, quelques années plus tard, à la fondation du Cirque du Soleil. « J’ai soudain
compris que je venais de trouver ma place », dit-il.
Serge Roy
DIRECTEUR DE LA CRÉATION
« KOOZA est un rapprochement vers
la simplicité, l’humanité et l’intimité
d’un cirque traditionnel. C’est un
spectacle convivial qui rappelle les
arts de la rue, un mélange de
gymnastique acrobatique et d’arts
clownesques profondément ancré
dans les arts du cirque et très
proche des origines du Cirque du
Soleil. »
Après avoir travaillé en tant que régisseur du spectacle Cirque du Soleil de 1984 à 1985,
Serge Roy a quitté l’entreprise pour se consacrer à d’autres projets. De retour en 1989, il a
assumé le rôle de directeur de la tournée nord-américaine de Nouvelle Expérience,
fonction qu’il occupera également pour Saltimbanco en 1992 et en 1993.
Serge Roy retournera travailler sur d’autres projets pendant deux années, mais il ne peut
résister à l’attrait du Cirque. En 1995, Gilles Ste-Croix fait appel à ses qualités de leader,
l’invitant à se joindre à la tournée nord-américaine et japonaise d’Alegría en tant que
coordonnateur artistique. La même année, il ralliera la troupe de Saltimbanco en Europe
dans le même rôle et deviendra le directeur artistique de Quidam.
Deux années plus tard, Serge Roy transporte ses pénates à Las Vegas pour assumer la
coordination artistique de Mystère. C’est en tant que directeur artistique qu’il se joindra,
peu après, à l’équipe de Dralion, au moment de la création du spectacle; il y restera
durant les premières années de la tournée nord-américaine. En 2003, il renouera avec
Saltimbanco à titre de directeur artistique. Deux années plus tard, il se voit confier son
plus grand défi : la direction de création de KOOZA.
Pour Serge Roy, KOOZA représente la fusion de deux traditions circassiennes : les arts
clownesques et la performance acrobatique. « Ces traditions sont intimement liées l’une
à l’autre depuis des lustres, explique-t-il. Elles font partie d’un seul et même monde : les
arts du cirque. KOOZA est un rapprochement vers la simplicité, l’humanité et l’intimité
d’un cirque traditionnel. C’est un spectacle convivial qui rappelle les arts de la rue, un
mélange de gymnastique acrobatique et d’arts clownesques profondément ancré dans les
arts du cirque et très proche des origines du Cirque du Soleil. »
Serge Roy est né à Montréal, en 1957.
Influences familiales et amitiés de jeunesse : tout destinait Stéphane Roy à signer les
décors des spectacles du Cirque du Soleil. Au contact d'un père architecte et d'une mère
active en théâtre, il a acquis et développé ce regard à la fois social et artistique sur
l'espace qui caractérise ses créations. Plus tard, il a côtoyé, à Baie-Saint-Paul, plusieurs
des amuseurs publics qui allaient devenir les piliers du Cirque du Soleil.
Depuis l'obtention de son diplôme en scénographie de l'École nationale de théâtre du
Canada, en 1988, Stéphane Roy a participé, comme scénographe ou directeur artistique,
à une centaine de productions présentées à Montréal comme à l'étranger, dont Oncle
Vania avec la Compagnie Jean Duceppe et La Mouette au Théâtre du Nouveau Monde,
en 2006. De plus, depuis 1995, il a été le scénographe de plusieurs productions de la
compagnie de danse contemporaine de réputation internationale La La La Human Steps.
Actif principalement en théâtre et en danse, il a également travaillé en cinéma, en
télévision, en publicité et dans le secteur des variétés.
Stéphane Roy
SCÉNOGRAPHE
« J’ai voulu capter l’essence même du
cirque en créant un environnement
scénographique qui offre une réelle
proximité avec les spectateurs, où le
danger est palpable. Un espace
scénique où tout se fait dans la
simplicité et la transparence : même
l’appareillage acrobatique, la structure
du chapiteau et l’orchestre sont mis en
évidence. »
Le Cirque du Soleil compte également parmi les principaux lieux de création de Stéphane
Roy. Cette collaboration, initiée lors de la création du spectacle Dralion, s'est consolidée
avec Varekai, Zumanity et, maintenant, KOOZA. « Au théâtre, explique-t-il, la scénographie
concrétise le discours de l'auteur et le regard du metteur en scène. Au Cirque du Soleil, j'ai
découvert la page blanche. Il s’opère, à chaque nouvelle création, une mise en abîme
complète où aucune porte n’est fermée aux concepteurs. Le processus de création est
libre et ouvert ».
Les réalisations de Stéphane Roy lui ont valu plusieurs prix et distinctions. Il a ainsi reçu,
en 1989, le Prix de la révélation de l'année, toutes catégories, décerné par l'Association
québécoise des critiques de théâtre. En 1992, le même organisme l'honorait du Prix de la
meilleure scénographie. Son talent a également été récompensé par le Conseil des arts de
la Communauté urbaine de Montréal, l'Académie canadienne du cinéma et de la télévision
et l'Académie québécoise du théâtre.
« J’ai voulu capter l’essence même du cirque en créant un environnement scénographique
qui offre une réelle proximité avec les spectateurs, où le danger est palpable. Un espace
scénique où tout se fait dans la simplicité et la transparence : même l’appareillage
acrobatique, la structure du chapiteau et l’orchestre sont mis en évidence. »
Stéphane Roy est né en 1963, à Québec.
Marie-Chantale Vaillancourt a signé, depuis près d’une vingtaine d’années, la conception
des costumes d’un grand nombre de productions, tant au théâtre qu’en danse, à l’opéra
et au cinéma, qui ont fait le tour de la planète, en réussissant avec doigté le maillage des
deux disciplines auxquelles elle appartient : le design de mode et la scénographie.
Depuis 1989, Marie-Chantale Vaillancourt est une fidèle collaboratrice de Robert Lepage,
ayant participé à la création de nombreuses productions, dont Les sept branches de la
rivière Ota, La géométrie des miracles, La face cachée de la lune, la tournée Growing Up
de Peter Gabriel, La trilogie des dragons et le spectacle KÀ du Cirque du Soleil.
Marie-Chantale Vaillancourt a accumulé les accolades au fil des ans, au Québec comme
dans le reste du Canada. Elle s’est entre autres mérité deux Masques de la conception de
costumes en 1999 et en 2005, ainsi que de nombreuses nominations, notamment aux
prix Genies et Jutras pour sa collaboration au long-métrage Nô de Robert Lepage.
Avec KOOZA, Marie-Chantale Vaillancourt signe sa deuxième collaboration avec le Cirque
du Soleil, en tant que conceptrice des costumes.
Marie-Chantale
Vaillancourt
CONCEPTRICE DES COSTUMES
« Les costumes puisent leur source
dans le roman graphique, la bande
dessinée, les films de voyage dans le
temps et l’espace, du Baron de
Munchaüsen à Mad Max. L’inspiration
vient aussi des tableaux de Gustav
Klimt, de l’Inde et de l’Europe de
l’Est. »
« Même si KOOZA n’est pas qu’un spectacle de clowns, explique Marie-Chantale
Vaillancourt, on y trouve de nombreux rôles incarnés par des acteurs comiques. Il fallait
éviter les clichés et la caricature et miser plutôt sur des archétypes de personnages
universels et intemporels. Une esthétique bédéiste s’est tout de même imposée, mais
filtrée à travers le regard naïf du personnage principal de l’Innocent ».
« Les costumes puisent leur source dans le roman graphique, la bande dessinée, les films
de voyage dans le temps, des Aventures du Baron de Munchaüsen à Mad Max.
L’inspiration vient aussi des tableaux de Gustav Klimt, de l’Inde et de l’Europe de l’Est.
Cet univers visuel naïf, exotique et intemporel, évoque le monde des jouets, les soldats
de plomb et les livres pour enfants, tout en faisant un clin d’œil espiègle à Alice au pays
des merveilles et au Magicien d’Oz. »
Marie Chantale Vaillancourt est née en 1967, à Sept-Îles (Québec).
Claviériste, compositeur et musicien électronique depuis les années 1980, Jean-François
Côté est très actif sur la scène musicale de Los Angeles. Musicien autodidacte, il a enchaîné
les collaborations avec de nombreux artistes et groupes québécois innovateurs. Ce prolifique
musicien, qui possède un rare instinct pour brosser des tableaux musicaux où les styles
s’entremêlent, est toujours à l’affût de nouvelles sonorités, ayant tracé sa propre route et
développé, au fil des ans, un style bien à lui.
Joueur de hockey durant son adolescence, Jean-François Côté a découvert la musique à
l’âge de 16 ans, frayant avec des groupes rock et soul sur la scène montréalaise aux
commandes de son clavier. À la même époque, Jean-François Côté a décroché un emploi
au Cirque du Soleil comme gardien de sécurité sur le tout premier spectacle de l’entreprise
intitulé Cirque du Soleil. « La nuit, se rappelle-t-il, je me glissais discrètement derrière le
clavier du compositeur René Dupéré pour faire de la musique et parfaire ma technique. »
Jean-François Côté
COMPOSITEUR
« J’ai puisé mon inspiration dans les
cultures musicales pop de l’Occident –
du funk des années 1970 à la musique
orchestrale – tout en faisant de
nombreuses incursions dans la musique
traditionnelle indienne. Je fais aussi un
clin d’œil à la musique du cinéma des
années 1940 et 1950, une époque que
j’affectionne tout particulièrement. »
Plusieurs années plus tard, un soir où il accompagnait l’interprète Julie Masse sur la scène
du Spectrum de Montréal, il attire l’attention du compositeur Benoit Jutras qui a signé la
musique de nombreux spectacles du Cirque du Soleil. Cette rencontre mènera à la première
collaboration de Jean-François Côté avec le Cirque en tant que chef d’orchestre sur Mystère
et «O». Dans la foulée de cette association, il conçoit l’environnement sonore de la séquence
de tambours Taiko du film Imax du Cirque du Soleil « Journey of Man ».
À titre de compositeur de la musique de KOOZA, Jean-François Côté se retrouve à nouveau
dans un lieu de création qu’il qualifie des plus stimulants. « Malgré sa grande taille, dit-il, le
Cirque a conservé sa vocation première : la création de spectacles de grande qualité. Le
degré de liberté dont jouissent les créateurs est inégalé. »
Pour exprimer le côté humain et drôle de KOOZA, Jean-François Côté a procédé à un habile
métissage des formes. « J’ai puisé mon inspiration dans les cultures musicales pop de
l’Occident – du funk des années 1970 à la musique orchestrale – tout en faisant de
nombreuses incursions dans la musique traditionnelle indienne. Je fais aussi un clin d’œil
à la musique du cinéma des années 1940 et 1950, une époque que j’affectionne tout
particulièrement. »
Jean-François Côté est né en 1968, à Montréal.
Clarence Ford est un prolifique danseur, chorégraphe, enseignant et réalisateur torontois dont
les créations ont rayonné partout au Canada, aux États-Unis et ailleurs dans le monde. Ce
partisan inconditionnel de la collaboration a côtoyé le légendaire James Brown et imprimé
sa marque en stylisant les vidéoclips de Robbie Williams et de la formation Barenaked Ladies,
entre autres.
À cinq ans, Clarence Ford s’imaginait joueur de hockey professionnel. À l’école secondaire, il a
participé à des compétitions d’athlétisme, battant le record interscolaire du 100 m et obtenant
du coup des bourses d’athlétisme américaines. Il découvre la danse à l’âge de 17 ans,
et sa carrière d’artiste de scène prend son envol au moment où il se joint à Soul Express, une
formation musicale qui a réalisé des tournées partout au Canada et participé à des galas et des
émissions télévisées, dont une émission spéciale sur le réseau CBC qui leur a été consacrée.
Clarence Ford
CHORÉGRAPHE
« Les chorégraphies sont un mélange
de styles et d’inspirations qui a mené
à la création d’un langage distinctif
chargé d’émotion, d’énergie et de
tension dramatique. »
Au plan stylistique, Clarence Ford est un innovateur. Il est un des premiers chorégraphes
en Amérique du Nord à intégrer les arts de la rue et le hip hop au patinage artistique. Ses
chorégraphies ont mené deux patineurs sur la première marche du podium aux Jeux
olympiques. Il a chorégraphié nombre d’émissions spéciales telles que Stars on Ice et travaillé
avec des patineurs de renommée mondiale, dont Kurt Browning, Scott Hamilton, Victor Kraatz
et Shae-Lynn Bourne. Il a aussi signé les chorégraphies d’émissions télévisées de remise de prix
Juno, Genie et Gemini.
Chorégraphe auprès des grands studios de film – notamment DreamWorks, Universal et
Miramax –, Clarence Ford a fait le tour du monde, travaillant entre autres à Los Angeles, aux
Antilles et en Europe. Son nom figure au générique de films comme The Ladies Man, avec Will
Ferrell, The Tuxedo, mettant en vedette Jackie Chan et Jennifer Love Hewitt, Gossip, avec Kate
Hudson, et Undercover Brother, avec Eddie Griffin et Billy Dee Williams.
En plus de signer la chorégraphie d’une quarantaine de publicités, Clarence Ford a produit,
réalisé et chorégraphié des défilés de mode ainsi que de nombreux événements spéciaux, y
compris le défilé de mode de Reebok diffusé sur la chaîne Fashion Television. Les formations
musicales Arrested Development, Soul Decision (avec Christina Aguilera et N*SYNC), Soul
Decision et Sugar Jones ont aussi fait appel à ses talents de producteur, de réalisateur et de
chorégraphe.
Clarence Ford n’en est pas à sa première collaboration avec le Cirque du Soleil. En 1997, la
chorégraphe Debra Brown l’invitait à prendre part aux ateliers de création de La Nouba, qui
intègre certaines de ses chorégraphies. Il participait ensuite à la formation générale aux studios
du Cirque à Montréal.
Les chorégraphies de KOOZA puisent leur inspiration dans la culture pop urbaine, la « danse
excentrique » vaudevillesque, le jazz et les arts de la rue. « Les chorégraphies sont un mélange
de styles et d’inspirations qui a mené à la création d’un langage distinctif chargé d’émotion,
d’énergie et de tension dramatique », explique-t-il.
Clarence Ford est né à Toronto, en 1956.
En signant les éclairages de KOOZA, Martin Labrecque donne vie à sa deuxième création
avec le Cirque du Soleil, après Corteo.
La feuille de route de Martin Labrecque comprend une centaine de productions
théâtrales. Il a contribué au succès critique de plusieurs créations québécoises dont
L’homme en lambeaux, en 2001, pour laquelle il remporte un prix pour la conception des
éclairages. En 2003, il est coauteur, avec Patrice Dubois, d’un spectacle sur la vie d’Orson
Welles, Everybody’s Welles pour tous, honoré du Masque de la meilleure production
Montréal. Il décroche deux autres Masques en 2005 et en 2007 pour les éclairages de
Le peintre des madones et Hosanna, mises en scène par Serge Denoncourt. Ses tableaux
de lumière ont récolté une dizaine de nominations.
Un habitué des arts du cirque, Martin Labrecque a collaboré aux spectacles Rain et
Nomade du Cirque Éloize auprès du metteur en scène Daniele Finzi Pasca, qui a aussi
signé le spectacle Corteo pour le Cirque du Soleil.
Martin Labrecque
CONCEPTEUR DES ÉCLAIRAGES
« L’un de mes défis a été
d’accentuer les expressions faciales
des acteurs comiques – essentielles
à l’appréciation de leur jeu – sans
briser l’équilibre d’ensemble ni
compromettre l’esthétique du
spectacle. »
KOOZA marque la première incursion de Martin Labrecque dans l’univers clownesque du
metteur en scène David Shiner. Résumant le mandat qu’on lui a conféré, le concepteur
des éclairages raconte : « David m’a dit d’emblée : “Je veux qu’on voie mes clowns”. J’ai
donc voulu envelopper les artistes, accentuer les expressions faciales des acteurs
comiques – essentielles à l’appréciation de leur jeu – sans briser l’équilibre d’ensemble ni
compromettre l’esthétique du spectacle. Le défi était d’autant plus important qu’il s’agit
d’une scène à 280 degrés. »
Martin Labrecque est né en 1972, à Montréal.
Jonathan Deans, l'un des concepteurs de son les plus sollicités dans le monde du
théâtre musical, signe, avec KOOZA, la conception sonore de son neuvième spectacle
du Cirque du Soleil. Celui qui a façonné les ambiances sonores de Saltimbanco, «O»,
Mystère, La Nouba, Zumanity, KÀ, Corteo et LOVE est stimulé par la démarche de
création évolutive « work-in-progress » du Cirque du Soleil et par l'étroite collaboration
qui se noue au sein de l'équipe de créateurs.
Acteur dès la tendre enfance, Jonathan Deans éprouve une fascination pour
l'électronique et le son. C'est à l'âge de 15 ans, foulant déjà les planches avec la Royal
Shakespeare Company, qu'il mettra son intérêt pour le son au service du théâtre. Après
un périple comme ingénieur du son dans le milieu de la musique, notamment chez
Morgan Studios où il frayera avec des artistes de renom tels que Cat Stevens, Paul Simon
et Rick Wakeman, il renoue avec le théâtre et se voit confier le mixage sonore de la
comédie musicale A Chorus Line. Un succès n'attendant pas l'autre, il devient opérateur
sonore pour des productions comme Evita, Cats, Bugsy Malone et The Sound of Music.
Jonathan Deans
CO-CONCEPTEUR DE SON
« Au plan sonore, mon mandat est de
transporter les spectateurs au cœur
d’un monde singulier – l’univers
clownesque de David Shiner. »
Le succès de Jonathan Deans venant aux oreilles des producteurs du « West End »,
il devient concepteur de son pour la comédie musicale Marilyn; s'ensuivront, entre
autres, Time, Les Misérables et Mutiny, puis Ragtime, Fosse, King David, Damn Yankees,
Taboo et Brooklyn sur Broadway. Il met présentement la touche finale à l’environnement
sonore de Pirate Queen, dont la première est prévue pour avril 2007 à Broadway.
Ses diverses réalisations comme concepteur de son lui ont valu de nombreux prix.
En 1998 notamment, au moment où il mettait au point l'environnement sonore de
La Nouba, Jonathan Deans a reçu le Entertainment Design Award de la production
de l'année pour sa contribution au spectacle «O».
Pour Jonathan Deans, les spectacles permanents et les spectacles de tournée sont
deux mondes distincts au plan sonore. La beauté du grand chapiteau réside dans
l’intimité qui s’installe entre les artistes et le public. « Les aspects techniques sont
différents, explique-t-il, mais l’expérience sonore, les idées, le jeu de textures et la
superposition de sons et de musique sont identiques. Pour KOOZA, mon mandat est
de transporter les spectateurs au cœur d’un monde singulier – l’univers clownesque
de David Shiner. »
Jonathan Deans est né en Angleterre, en 1954.
Les réalisations de Leon Rothenberg en tant que concepteur de son sont imprégnées
des acquis d’une solide formation en composition musicale et en programmation. En
1995, il suit des cours de musique classique de l’Inde du Nord à l’école Sangit Mahabharati,
à Mumbai, en Inde. Deux années plus tard, il décroche un double baccalauréat en musique
et en informatique à l’Oberlin College, en Ohio. Il complète sa formation, en 2002, en
obtenant une maîtrise en beaux-arts avec spécialisation en conception sonore au
California Institute of the Arts.
« J’aime penser que mon approche de la conception sonore est teintée d’une certaine
sensibilité et d’une certaine musicalité, commente-t-il. Je savais tout jeune que je voulais
faire carrière en musique. Je jouais de plusieurs instruments, mais je consacrais aussi
beaucoup de temps à faire des expériences avec un magnétophone à bobines. Au
collège, je composais de la musique pour des concerts, mais je me suis rendu compte
que la composition et la conception sonore au théâtre me permettait de collaborer avec
plein d’artistes. »
Leon Rothenberg
CO-CONCEPTEUR DE SON
« J’aime penser que mon approche de
la conception sonore est teintée d’une
certaine sensibilité et d’une certaine
musicalité. »
Leon Rothenberg a enseigné l’« écoute créative » et la conception sonore avant de
prendre part, en tant qu’ingénieur de production et concepteur, à des créations
universitaires et communautaires en Californie du Sud. Ses talents ont attiré l’attention
du milieu, notamment au Mark Taper Forum de Los Angeles, mais aussi ailleurs en
Californie et à New York. En 2003, il a conçu les tableaux sonores d’une mégaproduction de King Lear présentée à Los Angeles et en France. Cette production
complexe se déroulait dans plusieurs immeubles. Il a aussi participé à la réalisation de
nombreux films d’animation expérimentaux.
Jonathan Deans, le concepteur de son de plusieurs spectacles du Cirque du Soleil, a eu
vent des talents du jeune concepteur. Leur première collaboration remonte à la création
du spectacle KÀ. Leon Rothenberg a également secondé Jonathan Deans sur les spectacles
Corteo et LOVE. KOOZA marque sa première collaboration avec le Cirque en tant que
concepteur de son, rôle qu’il assume en duo avec Jonathan Deans.
« Jonathan et moi avons exploré de nouvelles techniques afin que l’espace sonore
enveloppe les spectateurs tout en préservant l’impression d’intimité. »
Leon Rothenberg est né en 1974, à Boston (Massachusetts).
En 1990, Danny Zen s’enrôle au Cirque du Soleil comme soudeur et assembleur aux
ateliers de Longueuil. Au cours de la même année, il participe à la toute première
tournée européenne avec Le Cirque Réinventé, puis avec Nouvelle Expérience où il
cumule les fonctions de soudeur, assembleur, mécanicien et chef placier. Il participe à la
tournée de Saltimbanco, en 1992, comme technicien de tente. Tout en étant responsable
technique du studio de création, Danny Zen a aussi mis ses connaissances techniques à
contribution lors de la création des spectacles Alegría, Mystère, Quidam, Dralion,
Varekai, «O», La Nouba et KÀ. De plus, il été chef gréeur pour Quidam en 1996.
À partir de 1993, Danny Zen travaille au développement du studio de création tel qu’il
est aujourd’hui. À titre de chef gréeur et de responsable technique, c’est en grande
partie grâce à son travail innovateur qu’ont été créées et établies les normes existantes
du Cirque du Soleil en matière de formation des gréeurs et de sécurité des artistes et
des techniciens. Ayant également travaillé à l’École nationale de cirque, Danny Zen a,
au fil des ans et des productions, participé à la conception de la plupart des éléments
acrobatiques aériens de l’univers du Cirque du Soleil.
Danny Zen
CONCEPTEUR DES ÉQUIPEMENTS
ET DES GRÉEMENTS ACROBATIQUES
« Dans KOOZA, les numéros aériens
sont de haut calibre. Pour les mettre
pleinement en valeur, j’ai misé sur la
simplicité, la fluidité et la légèreté à
tout point de vue. »
KOOZA marque la deuxième collaboration de Danny Zen à un spectacle du Cirque du
Soleil comme concepteur des gréements acrobatiques, rôle qu’il assume tout en
demeurant directeur technique de la recherche et du développement au studio de
création.
Pour ne pas détourner l’attention des spectateurs de l’essentiel, l’équipe de KOOZA
a voulu réduire au minimum les manipulations sur scène et éviter le recours à
l’automation. « Dans KOOZA, explique Danny Zen, les numéros aériens sont de haut
calibre. Pour les mettre pleinement en valeur, j’ai misé sur la simplicité, la fluidité et la
légèreté à tout point de vue. »
Danny Zen est né en 1965, à Saint-Luc, en Montérégie (Québec).
André Simard et le Cirque du Soleil sont faits l’un pour l’autre. Celui qui met sa quête
effrénée du dépassement au service de la créativité incarne, pour le Cirque, la fusion
idéale entre les aptitudes physiques et l’approche esthétique de la performance.
André Simard collabore avec le Cirque du Soleil depuis 1987. Il crée alors pour le spectacle
Nouvelle Expérience un numéro de trapèze ballant qui enclenche une véritable révolution
dans le mouvement aérien de haute voltige. Les prouesses acrobatiques des artistes
évoluant entre ciel et terre, dans une salle ou un chapiteau, prennent sous sa signature
des allures de ballets fluides. Entre 1989 et 2000, treize des numéros qu'il a conçus pour
le Cirque du Soleil, l'École nationale de cirque ou pour sa propre compagnie artistique, le
Studio de création les gens d'R, ont été récompensés dans des festivals réunissant les
meilleurs artistes de cirque du monde entier.
André Simard
CONCEPTEUR DE PERFORMANCES
ACROBATIQUES
« KOOZA est un retour aux origines
du Cirque du Soleil. L’effort humain –
la performance humaine à l’état brut
– est exploré dans toute son ampleur
et dans toute sa fragilité. »
Le Cirque du Soleil a fourni à André Simard la plateforme dont il avait besoin pour
transformer ses numéros aériens en véritables œuvres d’art. C'est à lui que les nouveaux
arts du cirque doivent la création de la discipline du tissu aérien, en 1995. Le numéro du
« bateau » dans le spectacle «O» est un autre exemple de ses innovations technologiques
et chorégraphiques issues de sa collaboration avec le concepteur d'appareils acrobatiques
Jaque Paquin. Plus généralement, André Simard a conçu la majorité des numéros aériens
des treize spectacles du Cirque du Soleil présentés actuellement dans le monde. Depuis plus de 30 ans, André Simard réussit avec bonheur le maillage des trois univers
auxquels il appartient, soit les beaux-arts, le sport d'élite et le cirque. En effet, au début
des années 1970, André Simard a mené simultanément une carrière au sein de l'Équipe
nationale de gymnastique du Canada et des études à l'Institut des arts graphiques de
Montréal. Au moment où il préparait sa participation aux Jeux Olympiques d'été de 1972,
à Munich, il entraînait des clowns et autres amuseurs publics au Centre ImmaculéeConception à Montréal, le précurseur de l'École nationale de cirque de Montréal. « Je
cherche constamment à marier les règles de biomécanique, utilisées dans l'entraînement
sportif, à la puissance évocatrice des arts de la scène », dit-il. Cette approche a également
marqué son enseignement à l'École nationale de cirque de Montréal, puis au Centre
national des arts du cirque de Châlons-sur-Marne et à l'École nationale de Cirque de
Rosny-sous-Bois, tous deux situés en France.
En 1995, il fonde le Studio de création les gens d'R, à Montréal. Ce projet artistique est
pour André Simard l'occasion de pousser encore plus loin l'expression de l'émotion par
le mouvement aérien. En 2001, la troupe présentait en première mondiale, à Venise, le
spectacle Échos, créé à l'invitation des organisateurs de la célèbre Biennale.
André Simard éprouve une fascination pour les airs : « Je vole beaucoup dans mes rêves,
confie-t-il. Je ne pense plus pouvoir voler à mon âge, mais ça fait encore partie de moi.
Planer et voler dans les airs, c’est dans mon sang. C’est quelque chose que je peux très
bien imaginer. »
Avec KOOZA, dans lequel le risque, le courage mais aussi la fragilité du moment de
l’acrobate sont à l’avant-plan, André Simard baigne plus que jamais dans son élément.
« Ce spectacle est un retour aux origines du Cirque du Soleil. L’effort humain – la
performance humaine à l’état brut – est exploré dans toute son ampleur et dans toute
sa fragilité. »
André Simard est né en 1945, à Montréal.
Depuis plus de vingt ans, Florence Cornet explore mille et une manières de toucher le public
au moyen de ses maquillages.
Après avoir complété des études au Collège de Sainte-Foy (Québec) au début des années 1980,
Florence Cornet a suivi des cours de maquillage auprès du scénographe gaspésien Yvan
Gaudin ; cette expérience l’éveille à son futur métier. Elle continue donc sa formation auprès
de Mikie Hamilton et de son école Mytho Maquillages. Avant même d’atteindre l’âge de vingt
ans, elle entame une carrière prolifique dans sa discipline.
Florence Cornet
CONCEPTRICE DES MAQUILLAGES
« J’ai exploré les textures inspirées
du Moyen-Orient et de l’Afrique, où
on a recours au doré, aux bijoux, au
brillant et à la terre. J’ai adopté une
signature qui privilégie la
spontanéité du geste, qui accentue
l’asymétrie des traits et leur côté
instinctif et rituel. »
Cultivant ses multiples intérêts, Florence Cornet se rend en France en 1985 pour y suivre un
stage en maquillage. Cela l’amène, entre autres, au Festival mondial de la marionnette où elle
assumera le double rôle de directrice artistique et de scénographe d’un spectacle multiculturel.
Au fil des ans, elle cumulera une impressionnante feuille de route dans les domaines du
maquillage, du costume, de la direction artistique et de la marionnette, collaborant notamment
à quelque 200 productions au Québec. Le Théâtre Petit à Petit, le Théâtre du Trident, le
Théâtre de la Licorne et le Théâtre du Nouveau Monde comptent parmi ses principaux lieux
de création. Elle a collaboré avec des metteurs en scène québécois de renom, dont Serge
Denoncourt, Dominic Champagne, Claude Poissant, Wajdi Mouawad, Denise Guilbault, Michel
Lemieux et Victor Pilon.
En plus d’enseigner le maquillage depuis une vingtaine d’années dans diverses écoles de théâtre
ainsi qu’à l’École nationale de cirque de Montréal, Florence Cornet a œuvré en cinéma et en
télévision, notamment en tant que chef maquilleuse de la télésérie Hommes en quarantaine. En
2000, elle est en nomination pour un Prix Gémeaux (meilleurs maquillages) pour sa
collaboration au film Une âme immortelle de Cine Qua Non Film, réalisé par Bernar Hébert.
Florence Cornet n’en est pas à ses premières armes avec le Cirque du Soleil. Elle a participé au
spectacle KÀ en 2004 et à quelques événements spéciaux à titre d’assistante aux maquillages.
Elle signe, avec KOOZA, sa première création à titre de conceptrice des maquillages.
Dans ses concepts de maquillage, Florence Cornet a misé sur une facture naturelle et libre.
« J’ai exploré des textures inspirées du Moyen-Orient et de l’Afrique, où on a recours au doré,
aux bijoux, au brillant et à la terre. J’ai adopté une signature qui privilégie la spontanéité du
geste, qui accentue l’asymétrie des traits et leur côté instinctif et rituel. »
Québécoise d’adoption depuis l’âge de cinq ans, Florence Cornet habite Montréal depuis une
vingtaine d’années. Elle est née en 1963, à Toulon, dans le sud de la France.
Si Rogé Francœur rêvait d’être chanteur ou comédien lorsqu’il était jeune, c’est plutôt derrière
la scène que sur les planches qu’il a fait sa marque, notamment au cinéma, au théâtre et en
télévision. Après avoir fait des études en arts visuels au Québec et participé à des ateliers
libres de sculpture à l’Université York de Toronto, il s’installe à Montréal. Dès lors, il s’aperçoit
qu’il pourrait mettre à profit ses talents dans les domaines du théâtre et du cinéma.
Rogé Francœur s’intègre rapidement dans le monde du spectacle. Il collabore à plusieurs films
en tant que maquettiste et concepteur d’accessoires. Son nom figure notamment au générique
de Taming of the Demons, d’Émile Radok (1985), une expérience qui s’avèrera déterminante
dans son choix de carrière. Il a aussi contribué son regard tridimensionnel aux films Agaguk,
de Jacques Dorfmann (1990-1991), Zelda, de Pat O’Connor (1993), et Screamers, de Christian
Duguay (1995).
Rogé Francoeur
CONCEPTEUR DES ACCESSOIRES
« KOOZA est une incursion dans le
monde imaginaire de David Shiner.
Le jeu des acteurs comiques est de
haut niveau et, à ce titre,
l’accessoire ne doit jamais éclipser
le personnage. J’ai le souci constant
de la simplicité, de l’ergonomie et de
l’intégration aux décors et aux
costumes. »
En 1996, Rogé Francœur participe à une exposition sur le cinéma à Tokyo – Cinéma Avenue
Japon – comme assistant à la conception et à la réalisation des maquettes de présentation.
Dès 1996, le concepteur des accessoires exerce son métier par l’entremise de son propre
laboratoire de création, l’Atelier Rogé Francœur. Depuis six ans, soucieux de faire bénéficier la
relève de son expérience, il enseigne la conception d’accessoires, la fabrication de maquettes
et la peinture scénique au Cégep de Saint-Hyacinthe. Il complète présentement une maîtrise
en pédagogie portant sur le processus de création de spectacles.
La première collaboration de Rogé Francœur avec le Cirque du Soleil remonte à 1992. Cette
année-là, il a travaillé à la création de Saltimbanco auprès de la conceptrice de costumes
Dominique Lemieux. De 1993 à 1994, il conçoit et réalise les accessoires pour les spectacles
Mystère et Alegría en collaboration avec le scénographe Michel Crête. Depuis 2003, il agit à
titre de consultant pour des projets de recherche-développement. KOOZA marque sa première
véritable collaboration en tant que membre de l’équipe de création.
C’est l’expérience de Rogé Francœur avec les clowns du spectacle Alegría qui a d’abord attiré
l’attention du Cirque du Soleil. « KOOZA est une incursion dans le monde imaginaire de David
Shiner, explique-t-il. Le jeu des acteurs comiques est de haut niveau et, à ce titre, l’accessoire
ne doit jamais éclipser le personnage. J’ai le souci constant de la simplicité, de l’ergonomie et
de l’intégration aux décors et aux costumes. »
« Lorsque je conçois un accessoire, dit Rogé Francœur, ma démarche est plutôt
impressionniste. L’accessoire n’est véritablement révélé que lorsqu’il est vu dans le contexte
global du spectacle. »
Rogé Francœur est né en 1963, à Macamic, en Abitibi (Québec).
Cirque du Soleil en bref
De la vingtaine de saltimbanques qui le constituaient à
ses débuts en 1984, le Cirque du Soleil est une entreprise
québécoise de divertissement artistique de haute qualité
comptant 5 000 employés, dont plus de 1 300 artistes,
provenant de près d’une cinquantaine de pays différents. Le Cirque du Soleil a entraîné dans son rêve près de
100 millions de spectateurs, dans plus de trois cents
villes réparties sur six continents.
Pour plus d’information sur le Cirque du Soleil, visitez
cirquedusoleil.com.
LA MISSION
La mission du Cirque du Soleil est d’invoquer l’imaginaire,
de provoquer les sens et d’évoquer l’émotion des gens
autour du monde.
CRÉATION DU CIRQUE DU SOLEIL
Tout a commencé à Baie-Saint-Paul, une petite municipalité
située près de la ville de Québec, au Canada, au début des
années 80. Les membres d’une troupe de théâtre de rue
fondée par Gilles Ste-Croix (Les Échassiers de Baie-SaintPaul) déambulent sur des échasses, jonglent, dansent,
crachent le feu et jouent de la musique. Ces jeunes
amuseurs publics, dont Guy Laliberté (le fondateur du
Cirque du Soleil), impressionnent déjà et intriguent les
résidents de Baie-Saint-Paul.
La troupe fonde ensuite le Club des talons hauts puis, en
1982, organise La Fête foraine de Baie-Saint-Paul, un
événement culturel où des amuseurs publics de partout se
donnent rendez-vous pour échanger et animer pendant
quelques jours les rues de la petite municipalité. La Fête
foraine est reprise en 1983 et en 1984 et le Club des talons
hauts ne manque pas de se faire remarquer. Guy Laliberté,
Gilles Ste-Croix et leurs complices nourrissent dès lors un
rêve fou : créer un cirque québécois et amener cette
troupe à voyager autour du monde.
STATISTIQUES GÉNÉRALES
En 1984, le Québec célèbre le 450e anniversaire de la
découverte du Canada par Jacques Cartier, et on cherche
un spectacle pour faire rayonner les festivités dans toute
la province. Guy Laliberté présente alors un projet de
spectacle, nommé Cirque du Soleil, et réussit à convaincre
les organisateurs. Le tout premier spectacle du Cirque
parcourt donc le Québec. L’entreprise n’a jamais cessé
de grandir depuis !
• Près de 50 nationalités sont représentées au sein de
l’entreprise et 25 langues différentes sont parlées
parmi les employés et les artistes.
• En 1984, 73 personnes travaillaient pour le Cirque du
Soleil. L’entreprise compte aujourd’hui 5 000 employés
dans le monde entier, dont plus de 1 300 artistes.
• Le Siège social international, établi à Montréal,
compte à lui seul plus de 2 000 employés.
• On retrouve plus de 100 corps de métier
au Cirque du Soleil.
• Plus de 100 millions de spectateurs ont vu un spectacle
du Cirque du Soleil depuis 1984.
• Près de 15 millions de personnes verront un spectacle
du Cirque du Soleil en 2011.
• Depuis 1992, le Cirque du Soleil ne reçoit plus
aucune subvention gouvernementale ou privée
pour ses activités.
SPECTACLES EN TOURNÉE DANS LES ARÉNAS
En 2011, le Cirque du Soleil
présentera simultanément
22 spectacles différents :
Asie-Pacifique/Europe
Europe
SPECTACLES
DE TOURNÉE SOUS
LE GRAND CHAPITEAU
Amérique du Nord
Amérique du Nord
Première octobre 2011
Amérique du Nord
Asie
Europe
Japon
Amérique du Nord/Mexique
Amérique du Nord
SPECTACLES FIXES
Treasure Island
à Las Vegas au Nevada
Bellagio
à Las Vegas au Nevada
New York-New York
Hotel & Casino
à Las Vegas au Nevada
Walt Disney World® Resort
à Orlando en Floride
MGM Grand
à Las Vegas au Nevada
The Mirage
à Las Vegas au Nevada
Luxor
à Las Vegas au Nevada
ARIA Resort & Casino
at CityCenter,
à Las Vegas au Nevada
Cirque du Soleil Theatre
Tokyo au Japon
The Venetian
Macao-Resort-Hotel
Macao SAR, China
Radio City Music Hall
New York
Première automne 2011
Kodak Theatre
Los Angeles
TM
Cirque du Soleil, Saltimbanco, Alegría, Mystère, Quidam, La Nouba, “O”, Dralion, OVO, Zumanity, The Sensual Side of Cirque du Soleil, KÀ, Corteo, KOOZA, ZAIA, ZED, Varekai et TOTEM sont des marques de
commerce détenues par Cirque du Soleil et employées sous licence.
LOVE est une marque de commerce détenue par The Cirque Apple Creation Partnership et utilisée sous licence.
The Beatles est une marque de commerce détenue par Apple Corps Limited.
Viva ELVIS est une marque de commerce détenue par Elvis Presley Enterprises, Inc. © The Cirque EPE Partnership. Le nom Elvis et toute similitude sont utilisés sous licence.
SUR SCÈNE OU
DANS LES COULISSES
À VOTRE TOUR DE VOUS JOINDRE AU SPECTACLE
/EMPLOIS