Marché 2004
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Marché 2004
Zurich, le 2éme mars 2005 Communiqué de presse Les éditeurs de programmes vidéo ont pour la première fois franchi le cap des 10 mio. de DVD vendus Au cours de l’exercice 2004, l’industrie suisse de la vidéo a enregistré un résultat atteignant 256,9 millions de francs. Ce chiffre, qui symbolise un nouveau record, équivaut à une progression de 18 pourcent. La croissance du marché s’est à nouveau essentiellement concentrée dans le marché de la vente. Ainsi, l’industrie a réalisé 252,6 millions, 18,8 pourcent de plus qu’en 2003, grâce à la vente de DVD et de VHS. Il faut souligner que la vente de DVD, correspondant à 96,8 pourcent (244,5 millions de francs), domine le marché et que le VHS enregistrant 3,2 pourcent (8,1 millions de francs) endosse définitivement le rôle d’outsider. En comparant ces chiffres avec ceux réalisés en 1999, le chiffre d’affaires incombant à la galette numérique (Digital versatile Disc) a plus que décuplé. En contrepartie, le marché du VHS a quant a lui littéralement fondu, passant de 52 millions à 8,1 millions. Avec ses 13,4 millions d’unités écoulées, la barre des 10 millions de DVD a été franchie pour la première fois au cours du dernier exercice. Enregistrant une croissance de 45 pourcent, les ventes continuent leur progression à deux chiffres, bien que celle-ci soit moins marquée que lors des exercices précédents. L’industrie de la vidéo doit se battre contre un écroulement des prix de plus en plus marqué et a ainsi dû faire face à un recul de 13 pourcent en moyenne par DVD vendu. Ces chiffres démentent toute affirmation prétendant que la Suisse est un îlot de cherté en matière de programmes sur supports vidéo. Selon les chiffres de vente du hardware publiés par la Swiss Consumer Electronic Association (SCEA) pour 2004, 1,6 millions d’appareils capables de lire des DVD ont été vendus depuis l’introduction du DVD en l’an 1998, bien que les ordinateurs et consoles ne soient pas inclus dans ce résultat. La pénétration dans les ménages suisses atteint aujourd’hui 45% environ. Ainsi, les Suisses ont acheté en moyenne lors de l’exercice écoulé entre 9 et 10 DVD chacun. 1 Le titre ayant connu de loin le plus de succès sur tout le territoire helvétique est le petit poisson-clown du «Monde de Nemo» en 2004 qui a faussé compagnie à tous les autres titres en enregistrant un chiffre de plus de 280'000 unités de DVD et de VHS vendues. Contre ce vent de marée, le vainqueur de l’année précédente, «Le Seigneur des Anneaux» avec son troisième et dernier volet «Le Retour du Roi» n’a rien pu faire. Viennent ensuite au classement «Harry Potter et le Prisonnier d’Askaban» et «Pirates des Caraïbes». Au total, 11 titres ont fait sauter la limite des cent mille unités vendues. En 2003, 6 avaient atteint ce même résultat. Les 20 meilleures ventes correspondent à 18.4%, (2003: 18.0%) du volume total des ventes. En Suisse alémanique, grâce à plus de 180'000 DVD et VHS vendus, le film familial «Le Monde de Nemo» est le premier dessin animé qui a réussi à flirter avec les résultats enregistrés par le «Roi Lion» lors de sa sortie. «Le Seigneur des Anneaux – Le Retour du Roi», «Harry Potter et le Prisonnier d’Askaban», ainsi que «Pirates des Caraïbes» se partagent les places suivantes, ayant vendu plus de 140'000 unités chacun. Avec plus de 120'000 unités vendues, on trouve ensuite «A vos marques, prêts, Charlie!» qui réussit, en tant que réalisation suisse, à se faufiler dans le classement des 10 meilleures ventes qui est habituellement dominé par les productions américaines. Au total, sept films ont passé la barre des 100'000 d’unités. Les 20 meilleures ventes correspondent à 21.7%, (2003: 20.2%) des quantités totales vendues. En Suisse romande, on retrouve les mêmes en tête du classement. «Le Monde de Nemo» est le seul film qui a réussi à passer la barre des 100'000 unités. On trouve ensuite «Harry Potter et le Prisonnier d’Askaban», «Shrek 2» et «Matrix Revolutions». Les 20 meilleures ventes correspondent à 17,1%, (2003: 19.2%) des quantités totales vendues. La lutte contre les destructeurs de la création d’oeuvres Alors que des pirates en costume comme dans «Pirates des Caraïbes» se sont donnés comme mission de divertir le public, d’autres sont dans la réalité de véritables parasites pour la société. En effet, la branche du film, du DVD et du divertissement interactif en Suisse perd plus de 15 pourcent de son chiffre d’affaires par le piratage de leurs œuvres. Dans ces chiffres publiés par SAFE, l’Association suisse pour la lutte contre le piratage, les pertes sur le chiffre d’affaires provenant des importations illégales ne sont pas prises en considération. 2 Le piratage du droit d’auteur a également eu pour conséquence la suppression de places de travail dans l’industrie suisse du film. De plus, il est aussi responsable de la diminution des chiffres d’affaires dans la branche de la publicité et des médias. Enfin, les rétrocessions aux producteurs d’oeuvres audiovisuelles n’en trouvent réduites. Et si les moyens mis à la disposition des cinéastes s’amoindrissent, il en découlera que moins de films seront réalisés. C’est ainsi que les pirates d’œuvres audiovisuelles et les consommateurs d’œuvres illégalement copiées deviennent les destructeurs de la création d’oeuvres. A dater de lundi prochain, 7 mars 2005, vous aurez la possibilité de télécharger les chiffres à partir de notre site internet http://www.svv-video.ch Avez-vous encore des questions? Alors n’hésitez pas à nous contacter. Nous nous ferons un plaisir de vous répondre. Tél: e-mail: 041 757 57 57 [email protected] Avec nos cordiales salutations Association Suisse du Vidéogramme Patrick Schaumlechner Attaché de presse 3
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