Panorama du commerce de détail en Bretagne 2014

Transcription

Panorama du commerce de détail en Bretagne 2014
Panorama du commerce
de détail en Bretagne
Edition 2014
Évolutions récentes du commerce de détail en Bretagne
Bretagne
Editorial
Le commerce de détail représente en Bretagne plus de 25 000 établissements et
près de 120 000 actifs. Ce secteur, au-delà de son impact positif sur l’emploi, est
une composante essentielle du dynamisme économique et de l’équilibre territorial
de notre région.
Depuis 2001, l’Observatoire Régional du Commerce, piloté par la CCI Bretagne
en lien avec les observatoires locaux des Chambres de Commerce et d’Industrie
territoriales, collecte et analyse les principales données de ce secteur, tant en
termes d’offre et de demande que de contribution à l’économie et à l’équilibre
territorial régional et local.
À travers le Panorama du Commerce de détail en Bretagne, la CCI Bretagne propose,
dans le cadre de son Observatoire Régional du Commerce, un ouvrage centré sur
l’analyse des évolutions conjoncturelles, regroupant dans un même document la
plupart des indicateurs économiques et sociaux permettant d’appréhender les
principales tendances récentes qu’a connues le commerce de détail breton.
Cette nouvelle édition met en exergue bien évidemment que le climat économique
peu favorable dans lequel les ménages sont moins enclins à consommer rend
l’activité du commerce de détail breton de plus en plus délicate (près d’un détaillant
sur deux a connu une baisse de son chiffre d’affaires sur le premier semestre 2014).
Dans ce contexte, le maintien des effectifs devient difficile, avec peu de perspectives
d’embauches. Malgré un retour timide à la croissance du nombre de commerces, le
nombre de fermetures demeure à un niveau élevé. Bien que la couverture territoriale
reste satisfaisante grâce au maillage serré des pôles de proximité, le nombre de
communes sans commerce s’est accru sur les années récentes, principalement en
zone rurale.
La CCI Bretagne, par ces travaux, souhaite mettre son expertise au service des
acteurs locaux et régionaux, élus, acteurs économiques et professionnels du
commerce et renforcer ainsi la concertation et la réflexion partagée de tous en
matière d’équipement et d’urbanisme commercial en s’appuyant sur un outil
commun et de référence.
Je vous en souhaite bonne lecture.
François EVEILLARD
Président Commission régionale Commerce
CCI Bretagne
Sommaire
04
06
08
10
12
14
LES ÉTABLISSEMENTS
COMMERCIAUX
LES RESSOURCES HUMAINES
DU COMMERCE
L’URBANISME
COMMERCIAL
LA CONSOMMATION DES MÉNAGES
ET L’ACTIVITÉ DU COMMERCE
LE COMMERCE
ET L’ÉQUILIBRE DU TERRITOIRE
GLOSSAIRE
MÉTHODOLOGIQUE
Les
établissements
commerciaux
La Bretagne compte en 2014 plus de 25 000 commerces exerçant sur une surface
cumulée de 5,8 millions de m². Malgré des évolutions différenciées selon les territoires,
ce parc a repris, globalement, en 2013, une dynamique de croissance, après deux
années de stabilité. La hausse demeure timide (+0,3%) comparativement aux rythmes
connus jusqu’en 2010 (+1,3% en moyenne annuelle sur la période 2000-2010).
Plus de 25 000 commerces
de détail en Bretagne
supplémentaires sur l’année 2013, après
deux années consécutives de stabilisation.
Cette évolution globale du tissu commercial
reste timide (+0,3%). Elle est très en deçà
des évolutions connues sur la période 20002010 (+1,3%) et est deux fois moindres que
l’augmentation moyenne annuelle observée
sur les cinq dernières années (+0,6%). Elle
résulte principalement du dynamisme des
commerces spécialisés en hygiène-santé
(+1,9%) et dans une moindre mesure
de celui des commerces en alimentaire
spécialisé (+0,7%). A l’inverse, les secteurs
équipement de la maison, généralistes et
culture, loisirs et services ont vu leur parc se
contracter.
En 2014, l’Observatoire Régional du
Commerce (ORC) recense en Bretagne 25 129
commerces de détail. Le secteur hygiènesanté et l’alimentaire (avec respectivement
22%
et
19%
des
établissements)
représentent les principales composantes du
parc d’établissements devant l’équipement
de la personne (17%) et l’équipement de la
maison (14%). Les commerces généralistes
ne représentent que 6% des points de vente.
Le parc d’établissements breton renoue avec
la croissance et s’est enrichi de 83 unités
Etablissements commerciaux par activité
Cette évolution régionale de l’offre
commerciale masque des dynamiques
différentes d’un département à l’autre. Le
Finistère affiche une croissance significative
de son tissu commercial tandis que les
Côtes d’Armor présentent une hausse plus
modérée. L’Ille-et-Vilaine maintient son parc
commercial alors que le Morbihan, présente,
pour la première fois en cinq ans, un taux
d’évolution du nombre de commerces
négatif, évolution qui résulte d’un taux de
mortalité plus important non compensé par
les créations et les reprises.
Etablissements commerciaux par département
Généralistes
Culture, loisirs
et services
1 559
4 703
6 801
+1,8%
Équipement
de la maison
Hygiène-santé
3 435
5 540
Équipement
de la personne
4 258
Evolution sur 1 an
+2,0%
+0,8%
7 228
-0,2%
6 424
-0,5%
Source : CCI Bretagne - Champ : ORC - données 2014
nombre
taux
Evolution sur 5 ans
Taux annuel moyen
Généralistes
-8
- 0,5 %
+ 0,4 %
Alimentaire
+ 35
+ 0,7 %
+ 0,2 %
- 35
- 1,0 %
- 0,1 %
-2
-
+ 1,5 %
Hygiène-santé
+ 101
+ 1,9 %
+ 2,1 %
Culture, loisirs
et services
-8
- 0,1 %
- 0,6 %
Équipement
de la maison
Équipement
de la personne
4 676
+0,3%
Alimentaire
5 634
Source : CCI Bretagne - Champ : ORC - données 2014
4
CCI Bretagne – Panorama du commerce de détail 2014
-0,7%
+0,7%
BRETAGNE
Nombre d’établissements
Taux d’évolution sur 1 an
Taux d’évolution annuel moyen sur 5 ans
Source : CCI Bretagne - Champ : ORC - données 2014
25 129
+0,3%
+0,6%
Densité et démographie des établissements commerciaux
26
76
22
50
BRETAGNE
70
26
79
46
73
59
25
31
69
107
Taux de création pour 100 000 hab.
88
Taux de reprise pour 100 000 hab.
Taux de radiation pour 100 000 hab.
Source : CCI Bretagne - Champ : ORC
Taux de création, reprise, radiation - année 2013
Nombre de points de vente 2014
La densité commerciale bretonne s’élève
à 78 établissements commerciaux pour
10 000 habitants. On note une relative surreprésentation de la présence commerciale
dans le Morbihan (88 établissements pour
10 000 habitants), liée en particulier à
l’alimentaire, ce qui permet l’hypothèse
d’une contribution relative plus forte du
tourisme à l’équipement commercial dans ce
département. A l’inverse, la densité est plus
faible en Ille-et-Vilaine.
Dont plus la moitié exercent
en SARL
Les formes sociétales sont devenues depuis
plusieurs années, le mode d’exploitation
commerciale privilégié par les commerçants
et représentent aujourd’hui près de 70% des
commerces. 51% des commerçants bretons
ont choisi la SARL comme statut juridique.
L’année 2013 confirme par ailleurs le recul
des formes d’exploitations individuelles (sous
statut artisan-commerçant ou exploitation
personnelle) qui ne représentent plus que
31 % des commerces en 2013, contre 53%
dix ans plus tôt.
Avec un tissu d’entreprises
sans cesse renouvelé
1 675 commerces ont été créés en Bretagne
en 2013, volume comparable à la moyenne
annuelle des cinq dernières années. Le taux
de création, de 52 pour 100 000 habitants en
moyenne régionale, est nettement plus élevé
dans le Morbihan et diffère fortement selon
les activités (2 commerces pour 100 000
habitants pour les généralistes, 8 pour
l’alimentaire et l’équipement de la maison,
9 pour le secteur hygiène-santé, 10 pour
l’équipement de la personne et 15 pour les
activités culture, loisirs et services).
828 établissements commerciaux ont
été repris en Bretagne en 2013, soit une
centaine de moins qu’en moyenne sur les
cinq dernières années (taux de reprise
moyen de 26 commerces pour 100 000
habitants). 39% des reprises concernent les
78
43
72
78 commerces pour 10 000
habitants
75
52
Nombre de points de vente pour 10 000 hab.
commerces généralistes et alimentaires,
23% les activités hygiène-santé et 20% les
établissements de culture, loisirs et services.
2 420 établissements commerciaux ont
été fermés en 2013 en Bretagne, conforme
à la moyenne annuelle sur les cinq
dernières années. Le taux de mortalité de
75 commerces pour 100 000 habitants en
moyenne régionale varie d’un département à
l’autre avec une mortalité plus nette dans le
Morbihan et plutôt en retrait dans le Finistère.
Culture, loisirs et services et alimentaire sont
les secteurs présentant les taux de mortalité
les plus élevés.
Sur un plancher commercial
de 5,8 millions de m²
Le commerce breton couvre, selon
les estimations de l’ORC, une surface
commerciale totale de 5,8 millions de m²
en 2014. Ce plancher commercial s’est
peu étendu au cours de l’année + 0.3%,
taux le plus faible enregistré sur les cinq
dernières années. L’augmentation du
plancher commercial est plus marquée
dans le Finistère que dans les trois autres
départements, les Côtes d’Armor affichant
même un léger recul.
Etablissements commerciaux par forme juridique
Entreprises individuelles
Sociétés
BRETAGNE
7 974
17 155
3 024
4 606
1 652
2 195
Côtes d’Armor
Finistère
5 147
2 081
4 378
2 046
Ille-et-Vilaine
Morbihan
Répartition des formes de sociétés
SARL
SA
Société en Nom Collectif
Autres
Côtes d'Armor
2 329
100
93
502
Finistère
3 386
202
115
903
Ille-et-Vilaine
3 914
189
159
885
Morbihan
3 287
162
105
824
Bretagne
12 916
653
472
3 114
Source : CCI Bretagne - Champ : ORC - données 2014
Surface commerciale
Surface totale
(en millions de m²)
Côtes d'Armor
1,05
Evolution de la surface totale sur 1 an
en m2
en %
- 4 500
- 0,4 %
+ 0,6 %
Finistère
1,65
+ 9 600
Ille-et-Vilaine
1,75
+ 4 800
+ 0,3 %
Morbihan
1,35
+ 5 200
+ 0,4 %
Bretagne
5,80
+ 15 100
+ 0,3 %
Source : CCI Bretagne - Champ : ORC - données 2014
CCI Bretagne – Panorama du commerce de détail 2014
5
Les ressources
humaines
du commerce
Près de 120 000 actifs travaillent dans le commerce de détail en Bretagne. Après une
progression soutenue sur les années 2000-2008, l’emploi dans le secteur tend à se
stabiliser depuis. Le nombre de demandeurs d’emploi dans le commerce inscrits à
Pôle Emploi progresse et les perspectives de recrutement pour 2014 sont plutôt en
retrait par rapport aux années antérieures.
1 actif sur 10 travaille dans
le commerce de
détail en Bretagne
Près de 120 000 actifs travaillent en 2013
dans le commerce de détail en Bretagne,
dont 82% de salariés. 34% d’entre eux
travaillent dans les commerces généralistes,
15% dans les activités culture, loisirs et
services, 14% dans l’alimentaire, 13% dans
l’hygiène-santé, 13% dans l’équipement de
la maison, et enfin 10% dans l’équipement
de la personne.
Après une progression soutenue sur la
période 2000-2008 (comprise entre 1 et 2%),
l’emploi dans le secteur tend à se stabiliser
depuis en Bretagne. Cependant, cette
stabilité régionale masque une évolution
légèrement différente d’un département
à l’autre : les Côtes d’Armor et l’Ille-etVilaine présentent une légère croissance de
leurs effectifs (+ 0,3%), le Finistère assure
le maintien de ses postes et le Morbihan
enregistre un léger repli (- 0,7%).
Un marché du travail qui
se tend
Le nombre de demandeurs d’emploi dans
les métiers du commerce de détail inscrits
à Pôle Emploi progresse (+ 6,3% en 2013
par rapport à 2012), Au 31/12/2013, Pôle
Emploi comptabilisait 27 244 demandeurs
d’emploi (catégories A, B, C,) dans les
métiers relevant du commerce de détail.
Les femmes restent largement majoritaires
parmi les demandeurs d’emploi (69%). Les
jeunes de moins de 25 ans sont également
plus fortement représentés (35% contre
16%, tous secteurs confondus). Le nombre
de demandeurs d’emploi de longue durée a
également sensiblement augmenté dans le
même temps (+ 16%).
Effectifs permanents du commerce de détail
33 390
27 448
-
21 475
+0,3%
17 163
- 0,1%
28 310
- 0,7 %
35 997
+0,3%
29 766
+0,7%
Côtes d'Armor
Emploi salarié
Effectif / Evolution sur 1 an
Sources : CCI Bretagne - données provisoires 2013 d’après URSSAF,
INSEE et fichiers des CCI de Bretagne
6
CCI Bretagne – Panorama du commerce de détail 2014
Offres d'emploi
(flux sur l’année)
Offres déposées durant
l’année
Evolution sur un an
(catégories A, B et C)
1 539
+ 0,9 %
Finistère
2 045
- 28,2 %
Ille-et-Vilaine
2 357
- 28,1 %
Morbihan
1 888
- 10,6 %
Bretagne
7 829
- 19,8 %
BRETAGNE
119 172
97 188
-
Selon l’enquête de conjoncture menée en
juin par la CCI Bretagne auprès des chefs
d’entreprise du commerce de détail, les
recrutements se sont fortement ralentis sur
le premier semestre 2014 et les perspectives
d’embauche pour le second semestre sont
plutôt en retrait par rapport aux années
antérieures. Seulement 6% des chefs
d’entreprise ayant répondu à l’enquête
envisagent de recruter d’ici la fin 2014,
contre 17% qui anticipent la contrainte de
réduire leurs effectifs.
Marché de l’emploi du commerce de détail
22 811
- 0,9%
Emploi total (salarié et non salarié)
Effectif / Evolution sur 1 an
Parallèlement, les entreprises commerciales
bretonnes ont proposé via Pôle Emploi 7 829
offres sur l’année, soit un recul de 19,8% par
rapport à 2012. Le Finistère, l’Ille-et-Vilaine
et le Morbihan voient leurs offres d’emploi
fortement diminuer alors qu’elles sont
restées stables dans les Côtes d’Armor.
Demandeurs d'emploi
de catégories A, B, C
dont femmes
dont jeunes de moins
de 25 ans
dont longue durée
Demandes d’emploi
(stock en fin d’année)
Evolution
Effectif au 31/12/2013
sur un an
27 244
+ 6,3 %
18 825
+ 5,2 %
8 119
+ 3,9 %
9 546
+ 16,3 %
Source : DIRECCTE Bretagne d’après DARES Pôle emploi - données au 31/12/2013
Effectifs en formation initiale aux métiers du commerce
Un effort de formation
initiale qui demeure
significatif …
par niveau
TOTAL BRETAGNE
En 2013, en Bretagne, près de 10 000
personnes se trouvaient en année terminale
d’une formation initiale du commerce.
Les effectifs en formation aux métiers du
commerce restent relativement stables
sur les cinq dernières années (en moyenne
entre 9 500 et 10 000 en année terminale de
formation par an).
8 026
1 950
La formation initiale par apprentissage
représente en 2013 un cinquième des
effectifs en formation dans le commerce,
tous niveaux de formation confondus. Près
d’un élève sur dix opte désormais pour la
voie de l’apprentissage dans les formations
de niveau III (Bac+2) ou IV (Bac) et un peu
moins de deux sur trois en niveau V (BEP,
CAP).
2 236
223
5 612
444
Niveau II et I
356
Niveau III
Niveau IV
1 461
534
927
Niveau V
par département
2 665
Rapporté aux emplois permanents dans le
commerce de détail, ce nombre d’apprentis,
de scolaires ou d’étudiants dans une
section commerciale montre que l’effort
de formation permet de renouveler 8% des
effectifs en place.
1 989
1 696
1 476
… tout comme l’effort de
formation continue
2 692
3 314
703
220
Côtes d’Armor
1 896
2 274
649
Finistère
Ille-et-Vilaine
378
Morbihan
Source : CCI Bretagne - d’après Rectorat données - promotion 2012/2013
Plus de 430 personnes (principalement
des demandeurs d’emploi) ont participé
au « Programme régional des stages » en
2013, soit une baisse de 34% par rapport à
l’année précédente. La durée moyenne de
ces stages a été également plus courte (787
heures contre 846 en 2012, soit une baisse
de 7%).
Près de 3 400 actifs issus des entreprises
commerciales de moins de 10 salariés
ont bénéficié en 2013 d’une formation
continue spécialisée dans le commerce.
L’effort de formation a été plus important
2 680
223
L’Ille-et-Vilaine a accueilli 33% de ces
effectifs, le Finistère 27%, le Morbihan 23%
et les Côtes d’Armor 17%.
Cependant, rapporté à la moyenne sur
les cinq dernières années, le nombre de
stagiaires a connu une hausse significative
(+ 23,9%) alors que dans le même temps la
durée tend à se réduire (- 4,1%).
5 256
9 976
Effectif sous statut scolaire
Effectif sous statut apprentissage
Ensemble
puisqu’en 2012, moins de 3 300 actifs
étaient concernés. La durée moyenne de
formation a également augmenté en 2013,
puisque chaque stagiaire a pu bénéficier en
moyenne de 2 heures supplémentaires de
formation, passant de 16 à 18 heures.
stabilité sur les cinq dernières années
d’observation (+1,1% en moyenne annuelle
pour le nombre de stagiaires, - 1,8% pour le
nombre d’heures).
L’évolution de la formation continue pour les
actifs du commerce dépendant de structures
de moins de 10 salariés affiche une relative
Formation continue dans le commerce de détail
Nombre de stagiaires
Nombre d’heures stagiaires
2013
2012
Taux d’évolution
sur 5 ans
2013
2012
Taux d’évolution
sur 5 ans
Programme régional
des stages
(principalement
demandeurs d’emploi)
432
655
+ 23,9 %
339 820
554 001
Actifs des entreprises de
moins de 10 salariés
3 352
3 270
+ 1,1 %
59 346
53 890
Durée moyenne de formation (en heures)
2013
2012
Taux d’évolution
sur 5 ans
+ 14,9 %
787
846
- 4,1 %
- 1,8 %
18
16
- 2,8 %
Source : CCI Bretagne d’après Conseil régional (PRS) et FAFTIC (- 10 salariés) - données 2013 et 2012 et évolution moyenne annuelle 2008-2013
CCI Bretagne – Panorama du commerce de détail 2014
7
L’urbanisme
commercial
Avec près de 3 200 commerces pour plus de 4 millions de m² en 2014, les Grandes
et Moyennes Surfaces de 300 m² et plus occupent une place prépondérante dans le
commerce de détail en Bretagne. L’année 2013 confirme toutefois la tendance initiée
depuis 2011 au ralentissement du développement de leur emprise.
Près de 3 200 Grandes et
Moyennes Surfaces
Une surface cumulée de plus
de 4 millions de m²…
La région compte en 2014, 3 191 Grandes
et Moyennes Surfaces (GMS). Les GMS
spécialisées dominent le paysage de la
grande distribution bretonne avec 2 432
commerces, soit 76% des points de vente de
300 m² et plus (contre 759 surfaces classées
parmi les généralistes).
Les GMS occupent une surface de plus
de 4 millions de m². Les grandes surfaces
spécialisées représentent plus des deux
tiers de ce plancher commercial avec 42%
de la surface totale dédiée à la seule activité
de l’équipement de la maison (meubles,
bricolage, jardinage).
Le nombre de GMS a légèrement diminué
sur la dernière année (- 34 points de vente).
Cette évolution résulte de l’ouverture de 127
nouvelles GMS et de 161 fermetures. L’année
a été marquée par un nombre important de
fermetures dans les activités hard-discount
et équipement de la maison (respectivement
– 14 et – 26 points de vente).
Le poids relatif des surfaces généralistes
dans la surface totale, est variable selon les
départements (de 31% à 38%), avec une
part plus forte dans les Côtes d’Armor et une
relative sous-représentation de ces activités
en Ille-et-Vilaine. La part du plancher
commercial occupée par les hypermarchés
dans les Côtes d’Armor est supérieure de 4
points par rapport à la moyenne en Bretagne.
Inversement, les supermarchés occupent
davantage de surfaces dans le Morbihan
(15% contre 13% dans l’ensemble de la
région).
Les commerces spécialisés en équipement
de la maison représentent dans les quatre
départements, à des degrés divers, l’activité
dominante en termes d’occupation du
plancher commercial des GMS. Le secteur
culture-loisirs tient également une part plus
ou moins importante (de 6% à 11%) selon les
départements.
La densité commerciale en GMS s’élève en
Bretagne en 2014 à 1 258 m² pour 1 000
habitants, avec une densité des grandes
surfaces spécialisées (818 m²) double de
celle des généralistes (414 m²). Le Finistère
présente la plus forte densité (1 333 m² pour
1 000 habitants), tandis que les départements
des Côtes d’Armor et du Morbihan sont en
retrait avec respectivement 1 175 et 1 235
m². Le plancher commercial rapporté à la
population en Ille-et-Vilaine est conforme à la
moyenne régionale avec 1 256 m² pour 1 000
habitants.
Nombre et surface des établissements commerciaux de 300 m² et plus par activité
Nombre
Évolution du
d'établissements nombre sur 1 an
Généralistes
Dont
Taux d'évolution de
la surface sur 1 an
- 16
1 335
+ 4 600
+ 0,3 %
Hypermarchés
153
-
665
+ 12 000
+ 1,8 %
Supermarchés
409
-2
495
+ 400
+ 0,1 %
Hard discount
184
- 14
140
- 6 900
- 4,7 %
Grands magasins / magasins
populaires
13
-
35
- 900
- 2,8 %
2 432
- 18
2 715
+ 2 500
+ 0,1 %
Équipement de la maison
1 226
- 26
1 690
- 12 700
- 0,7 %
Équipement de la personne
420
+ 10
340
+ 11 500
+ 3,5 %
Culture-loisirs
350
-2
350
- 5 300
- 1,5 %
Autres
436
-
335
+ 9 000
+ 2,8 %
3 191
- 34
4 050
+ 7 100
+ 0,2 %
Bretagne
Source : CCI Bretagne - Champ : ORC - données 2014
8
Evolution de la
surface sur 1 an
759
Spécialisés
Dont
Surface en
milliers de m²
CCI Bretagne – Panorama du commerce de détail 2014
Répartition de la surface des établissements commerciaux de 300 m² et plus
9,2%
5,8%
Hypermarchés
Supermarchés
Hard discount
20,9%
Equipement de la maison
Equipement de la personne
Culture-loisirs
Autres
8,4%
8,9%
10,6%
13,0%
15,5%
38,7%
13,0%
8,2%
4,0%
6,7%
17,6%
9,3%
3,2%
8,4%
9,9%
3,2%
40,6%
8,9%
7,5%
14,8%
44,9%
8,3%
8,7%
15,3%
8,4%
BRETAGNE
16,9%
8,3%
3,9%
12,6%
3,5%
41,2%
41,7%
Source : CCI Bretagne
Champ : ORC - données 2014
… qui tend à se stabiliser
Au cours de l’année 2013, la surface des
GMS en Bretagne est restée relativement
stable (+ 7 100 m², soit une progression
de + 0,2%), conformément à la tendance
observée sur les dernières années, mais
en rupture nette par rapport aux fortes
progressions enregistrées au cours de la
décennie 2000-2010.
La faible progression du plancher commercial
en 2013 s’explique par une évolution modérée
des surfaces généralistes et de celles des
surfaces spécialisées, contrairement à
ces dernières années où l’essentiel de la
croissance était lié à l’extension des surfaces
de la distribution spécialisée.
Les GMS généralistes affichent une
progression de +0,3% de la surface sur un an.
L’année est particulièrement marquée par le
recul des surfaces en hard-discount (-4,7%),
après les fortes progressions enregistrées
jusqu’en
2010.
Les
hypermarchés
enregistrent une hausse de +1,8% de leur
plancher commercial : hausse qui s’explique
essentiellement par le fait de l’extension de
supermarchés.
Le plancher commercial de la distribution
spécialisée est resté relativement stable
sur la période (+0,1%), dans la tendance
ralentie déjà observée sur les dernières
années. La surface des GMS spécialisées
dans l’équipement de la maison et dans
les activités culture-loisirs a reculé sur
l’année (respectivement -0,7% et -1,5%).
L’équipement de la personne affiche en
revanche une croissance de sa surface
(+3,5%). La progression des GMS relevant
de la catégorie « autres », composée
notamment d’activités relevant des services,
de l’hygiène-santé et de dépôt-vente, traduit
la tendance à la généralisation d’un format
de vente de plus de 300 m² à d’autres
activités.
Des dossiers de demandes
d’exploitation instruits en
CDAC stables en 2013
Depuis 2008, l’équipement commercial est
régulé par les Commissions Départementales
d’Aménagement Commercial (CDAC), qui
statuent sur l’autorisation d’exploiter,
uniquement pour les projets de surface
supérieure à 1 000 m² (Décret n°2008-
1212 du 24 novembre 2008, relatif à
l’aménagement
commercial,
pris
en
application de la Loi de Modernisation de
l’Economie promulguée en août 2008 qui
relève, pour la grande distribution, le seuil
d’autorisation des surfaces commerciales de
300 à 1 000 m²).
En
2013,
les
quatre
Commissions
Départementales
d’Aménagement
Commercial ont instruit 89 dossiers
de création ou d’extension relevant de
commerces soumis à autorisation (pour 92
demandes en 2012), totalisant une demande
de surface nouvelle de 104 700 m².
Sur cette période, 93% des dossiers
déposés et 91% des surfaces sollicitées ont
été acceptés par les Commissions, pour
une surface moyenne par dossier accepté
de près de 1 150 m². 63% des dossiers
déposés ont concerné des projets de
création de nouvelles surfaces, contre 37%
des demandes d’extension de surfaces déjà
existantes.
Equipement commercial - Dossiers soumis à autorisation
Nombre de dossiers
déposés
% de dossiers acceptés
Surfaces sollicitées
(m²)
% de surfaces
acceptées
Surface moyenne
acceptée (m²)
Côtes d'Armor
15
80%
15 100
66%
827
Finistère
19
95%
24 200
98%
1 310
Ille-et-Vilaine
17
94%
24 700
100%
1 546
Morbihan
38
97%
40 700
91%
999
Bretagne
89
93%
104 700
91%
1 147
Source : CCI Bretagne - Champ : ORC, d’après sites préfectures départementales - données 2013
CCI Bretagne – Panorama du commerce de détail 2014
9
La consommation
des ménages
et l’activité
du commerce
Le contexte économique encore difficile et la stabilisation du pouvoir d’achat des
ménages ont freiné la progression de la consommation des ménages en 2013. De
nombreux postes d’achats connaissent une stagnation voire un recul. L’opinion des
commerçants sur leur activité reflète ce manque de dynamisme et laisse anticiper une
dégradation des résultats.
13 730 euros consacrés
par foyer aux dépenses de
produits de consommation
courante
Les observatoires du commerce des CCI
de Bretagne ont réalisé en 2012/2013 une
enquête auprès des ménages bretons sur
leurs comportements d’achats pour un
panel de 44 produits de consommation
courante (cf méthodologie). Selon cette
enquête, les ménages bretons ont dépensé
20,4 milliards d’euros pour ces produits de
grande consommation (hors automobile,
carburant et fonctionnement du logement).
L’alimentaire représente le premier poste
avec 42% des achats. Viennent ensuite les
postes équipement de la maison (bricolage,
jardinage, meubles, électroménager, …)
et équipement de la personne (vêtement,
chaussures, maroquinerie, bijouterie, ..) avec
respectivement 17 et 15% des dépenses.
Les services et autres produits (hygiènesanté, pressing, journaux, cordonnerie,
fleuristes, …) pèsent pour 12% dans le
budget des ménages bretons. Enfin, 7% des
dépenses sont dédiées aux loisirs et à la
culture et 7% aux accessoires automobiles. En
moyenne, chaque foyer breton consacre 13
730 euros à ces dépenses de consommation
courante, budget sensiblement comparable
d’un département à l’autre.
2/3 des achats captés par la
grande distribution
L’enquête réalisée par les observatoires du
commerce permet de préciser également
la répartition des dépenses effectives des
ménages résidents entre les différentes
formes de distribution. La grande distribution
Structure des dépenses des ménages
selon les familes de produits
7%
Alimentaire
Equipement de la personne
12%
Equipement de la maison
Culture-loisirs
42%
7%
Services et autres produits
banals (hors auto)
(grandes et moyennes surfaces), le commerce
traditionnel (petit commerce de moins de
300 m²), et les autres formes de commerce
(vente par correspondance, commerce
ambulant, marchés, …) bénéficient des
achats des ménages dans des proportions
très proches d’un territoire à l’autre, à savoir
que la grande distribution (GMS) draine
les deux tiers des dépenses des ménages
résidents, le petit commerce un quart et les
autres formes de ventes 7%.
Cependant, la ventilation par type de
produits (alimentaire, équipement de la
personne, équipement de la maison, cultureloisirs, ...) montre quelques spécificités. La
part de marché des GMS atteint 80% pour
l’alimentaire ; le petit commerce capte
quant à lui près de la moitié des dépenses
consacrées à l’équipement de la personne.
Montant moyen des dépenses
des ménages bretons
Montant (en milliers €)
Côtes d'Armor
Finistère
Ille-et-Vilaine
Morbihan
Bretagne
13 046
13 557
14 433
13 566
13 730
Source : Enquête Demande - Observatoires du Commerce - CCI de Bretagne - données 2013
Accessoires auto
Achats selon les formes de ventes
17%
15%
Montant total des
dépenses des ménages
bretons :
20,4 milliards d’€ en 2013
Source : Enquête Demande - Observatoires du Commerce - CCI de Bretagne - données 2013
10
CCI Bretagne – Panorama du commerce de détail 2014
14%
80%
équipement
de la
personne
48%
43%
équipement
de la
maison
13%
80%
6%
9%
7%
alimentaire
Petit commerce
GMS
Autres
(yc commerce
électronique)
culture
loisirs
21%
67%
12%
Source : Enquête Demande - Observatoires du Commerce - CCI de Bretagne - données 2013
Des dépenses des ménages
qui se stabilisent en 2013
Les dépenses des ménages se stabilisent en
2013 (+ 0,2%) après une baisse significative
en 2012 (- 0,5%), globalement au plan
national, Cette évolution intervient dans un
contexte où la croissance de leur pouvoir
d’achat est nulle.
Cette consommation atone s’applique à la
quasi-totalité des postes de dépenses. La
consommation de produits alimentaires se
maintient en volume en 2013 (+ 0,8% après
+ 0,6%) dans un contexte de ralentissement
de la croissance des prix. Déjà en baisse
en 2012 (- 2,3%), les dépenses liées à
l’équipement de la personne (vêtements,
chaussures) se contractent à nouveau en
2013 (- 0,9%), tout comme les dépenses
liées à l’équipement du logement (meubles,
appareils ménagers,…) qui enregistrent
un repli de 2,0% en volume en 2013 après
une baisse de 1,3% en 2012. Les achats
en biens et services de loisirs et de culture
se replient également en 2013 (- 1,2%
en volume après - 2,1%). La dépense de
consommation en biens et services de
l’économie de l’informatique reste cependant
dynamique en volume (+ 4,2% après + 3,5%)
mais se contracte en valeur (- 4,9%), portée
principalement par le marché des téléphones
mobiles. Les dépenses de santé des ménages,
quant à elles, continuent de croître (+ 2,7%
après + 2,4%) .
Un chiffre d’affaires du
commerce de détail breton
estimé à 19,5 milliards
d’euros
Une activité du commerce
freinée par le faible
dynamisme de la demande
des ménages
Les dépenses des ménages bretons ont
permis au commerce de détail breton de
générer un chiffre d’affaires de 19,5 milliards
d’euros, dans un marché dominé par les GMS
(67% du chiffre d’affaires global).
Le commerce de détail enregistre en 2013 au
niveau national une diminution des ventes
en volume (- 0,7%) pour la deuxième année
consécutive (- 0,5% en 2012), pénalisée par
le faible dynamisme de la consommation des
ménages. Comme l’an passé, les ventes sont
légèrement plus dynamiques dans le nonalimentaire (+ 0,2%) que dans l’alimentaire
(- 1,5%), portées principalement par les
ventes en équipement de l’information et
de la communication. Toutes les formes de
distribution sont concernées. L’année 2013
est également marquée par une stabilité des
prix de vente au détail.
Ce chiffre d’affaires estimé du commerce
de détail breton a été réalisé à partir de
l’enquête menée auprès des ménages
résidents et n’intègre donc pas la
consommation des touristes dans les
commerces bretons. Or, avec ses 225 000
résidences secondaires, ses 13,8 millions de
nuitées touristiques (hôtellerie de tourisme
et de plein air), la Bretagne se situe à la
7ème place des régions françaises. Cette
importance de la fréquentation touristique
de la Bretagne influence naturellement
l’équipement commercial de la région, sa
localisation, sa taille et son niveau d’activité.
La consommation des touristes contribue de
façon significative à la réalisation du chiffre
d’affaires du commerce de détail et s’ajoute
aux dépenses des ménages résidents.
Chiffre d’affaires du commerce
par forme de distribution
Des perspectives peu
engageantes pour 2014
Dans une économie encore incertaine
marquée par les effets de la crise, les
commerçants font preuve de prudence à
l’égard de l’évolution de leur activité. Selon
les chefs d’entreprise interrogés en juin par
la CCI Bretagne, le climat conjoncturel n’est
pas favorable au commerce de détail. Sur le
premier semestre 2014, les détaillants ont
enregistré pour 47% d’entre eux une baisse
de leur chiffre d’affaires, seuls 20% notent
une hausse et 33% une stabilité. Pour le
second semestre, les perspectives ne sont
guère plus engageantes puisque seulement
11% anticipent une hausse de leur activité et
28% prévoient une baisse.
CA HT
(en milliard €)
Grandes et moyennes surfaces
67%
Petit commerce (moins de 300 m²)
25%
Autres formes de ventes
7%
Evolutions de la dépense des ménages
et de leur pouvoir d’achat
Source : Enquête Demande - Observatoires du Commerce - CCI de Bretagne - données 2013
Chiffre d’affaires du commerce
par département
23%
Côtes d’Armor
Finistère
Ille-et-Vilaine
Morbihan
17%
3,0
2,5
2,0
Dépense des ménages
en volumes
1,5
1,0
0,5
27%
0,0
32%
-0,5
Source : Enquête Demande
Observatoires du Commerce
CCI de Bretagne - données 2013
* CA réalisé par les ménages résidents
Chiffre d’affaires*
du commerce de détail
breton :
19,5 milliards d’€
Pouvoir d’achat du revenu disponible brut
-1,0
2003
2004
2005 2006 2007
2008 2009 2010
2011 2012
2013
Source : INSEE - Comptes nationaux - base 2005 - données nationales
CCI Bretagne – Panorama du commerce de détail 2014
11
Le commerce
et l’équilibre
territorial
Bien que tous les territoires ne soient pas dotés à l’identique, la répartition
géographique du commerce en Bretagne, se révèle assez bien équilibrée.
Si les pôles urbains majeurs et le littoral proposent une offre nécessairement plus
étoffée, le maillage serré des pôles de proximité permet d’assurer une couverture
satisfaisante sur l’ensemble du territoire de la région.
97 % de la population
bretonne vit dans une
commune disposant d’au
moins un commerce
En 2014, 84% des communes de la région
disposent au minimum d’un commerce
et près des deux tiers sont dotées d’une
gamme d’équipement commercial à la fois
alimentaire et non alimentaire. Le nombre
de communes équipées de 20 commerces
ou plus a légèrement diminué entre 2013
et 2014 (-10 communes). Le poids de
l’espace rural parmi ces communes bien
équipées (50 %) traduit la vitalité des pôles
commerciaux ruraux bretons.
184 communes (soit 14% des communes de
la région) sont équipées d’un seul commerce.
Ce « dernier commerce » est dans la majorité
des cas (58%) de type généraliste (une
supérette) ou alimentaire. Dans les autres
cas, il s’agit souvent d’un tabac-bar-dépôt de
journaux. Ces communes ne disposant plus
que d’un seul commerce se trouvent le plus
souvent (83 % d’entre elles) en dehors des
aires urbaines.
3% de la population bretonne résident
dans une commune sans commerce (203
communes). Plus de huit communes sur dix
(86 %) ne disposant plus d’un seul commerce
appartiennent à l’espace rural, autrement
dit situées en dehors des aires urbaines.
Les Côtes d’Armor et l’Ille-et-Vilaine sont les
départements bretons qui enregistrent la
proportion la plus élevée de communes où il n’y
a plus d’offre commerciale (dans l’ordre 24%
et 17% des communes). Dans les deux autres
départements, la proportion est plus faible (9%
pour le Morbihan et 12% pour le Finistère).
Une offre commerciale bien
équilibrée sur l’ensemble du
territoire…
L’analyse de l’implantation du commerce
par pays met en évidence un assez bon
équilibre global de l’équipement commercial
en Bretagne. La densité commerciale
est plus élevée dans les pays disposant
d’un pôle urbain important et ceux situés
Equipement commercial des communes
Communes sans commerces (203)
Communes ayant 1 seul commerce (184)
Communes ayant entre 2 et 9 commerces (505)
Communes ayant entre 10 et 19 commerces (150)
Communes ayant plus de 20 commerces (228)
12
CCI Bretagne – Panorama du commerce de détail 2014
Source : CCI Bretagne - Champ : ORC - données 2014
Répartition des communes par nombre de commerces
Communes hors Communes des
aires urbaines
aires urbaines
Bretagne
Côtes d’Armor
Finistère
Ille-et-Vilaine
Morbihan
0 commerce
203
88
33
59
23
177
26
1 commerce
184
77
35
45
27
158
26
2 à 4 commerces
301
80
65
98
58
229
72
5 à 9 commerces
204
45
53
56
50
150
54
10 à 19 commerces
150
32
35
40
43
104
46
20 commerces et plus
228
51
62
55
60
115
113
Ensemble
1 270
373
283
353
261
933
337
Source : CCI Bretagne - Champ : ORC - données 2014
sur la frange littorale. La densité de la
population est également déterminante
pour l’implantation de commerces sur un
territoire donné. Autrement dit, les pays
les plus densément peuplés sont les mieux
équipés en termes de nombre de magasins.
Ainsi, les cinq pays de Rennes, Cornouaille,
Brest, Vannes et Lorient, qui représentent
51% de la population totale de la région,
concentrent 52% des commerces ; le pays
d’Auray faisant exception, avec une densité
commerciale supérieure de 4 points par
rapport à la moyenne de la région.
Si, sur les cinq dernières années, le parc
d’établissements commerciaux n’a progressé
que de 0,6% à l’échelle de la Bretagne, les
pays du Centre Bretagne, Saint-Brieuc et
Brest enregistrent des taux de progression
de plus de 2% sur cinq ans. Inversement,
les pays de Redon et Vilaine, Morlaix, Centre
Ouest Bretagne, Brocéliande, Vitré-Porte de
Bretagne et Vallons de Vilaine voient leur
et Moyennes Surfaces, généralistes ou
spécialisées : ces trois pays concentrent à
eux-seuls 41% de la surface totale des GMS
de la région.
nombre de commerces se contracter sur la
même période.
La structure du parc d’établissements
est assez proche d’un pays à l’autre. Les
commerces à prédominance alimentaire
représentent de 21 à 32% du parc
d’établissements selon les pays. La part
des commerces de type alimentaire est plus
importante dans les pays du Centre Bretagne,
de Brocéliande, du Centre Ouest Bretagne
et des Vallons de Vilaine. Inversement, ces
activités sont sous-représentées dans les
pays de Rennes, Vannes et Brest.
Outre l’intensité commerciale, la répartition
de l’offre entre Grandes et Moyennes
Surfaces généralistes et spécialisées est
assez variable d’un pays à l’autre. Les
grandes surfaces généralistes occupent
entre 28 et 47% du plancher commercial total
de la grande distribution selon les pays. Les
hypermarchés représentent le plus souvent
(dans 14 pays sur 21) l’activité dominante en
termes de surface commerciale généraliste.
Les commerces spécialisés de 300 m² et plus
représentent de 53 à 72% de la surface totale
des GMS bretonnes, suivant les pays. Au sein
des commerces spécialisés, l’équipement
de la maison occupe dans tous les pays la
première place, à des degrés divers (de 57
à 85% du plancher commercial des GMS
spécialisées).
… moins en ce qui concerne
la grande distribution
La présence de la grande distribution est plus
déséquilibrée sur l’ensemble du territoire
breton. Les pays disposant d’un pôle urbain
important (Rennes, Brest et Cornouaille)
sont nettement mieux équipés en Grandes
Densité commerciale en 2013 et taux d’évolution du nombre de commerces sur 5 ans par pays
Trégor-Goëlo
+ 1,6 %
Morlaix
- 0,7 %
Brest
+ 2,3 %
Guingamp
+ 1,7 %
Saint-Malo
+ 0,9 %
Saint-Brieuc
+ 2,4 %
Dinan
+ 1,9 %
Centre-Ouest
Bretagne
- 0,7 %
Brocéliande
- 1,5 %
Cornouaille
+ 0,4 %
Pontivy
+ 0,1 %
PloërmelCœur de
Bretagne
+ 0,4 %
Lorient
+ 0,1 %
Densité commerciale pour
1 000 habitants
De 5 à 7 commerces (5)
De 7 à 8 commerces (8)
De 8 à 10 commerces (6)
De 10 à 13 commerces (2)
Taux d’évolution
du commerce sur 5 ans
Fougères
+ 0,8 %
Centre
Bretagne
+ 2,9 %
Auray
+ 0,3 %
Redon et
Vilaine
- 0,6 %
Rennes
- 1,0 %
Vallons de
Vilaine
- 2,4 %
VitréPorte de
Bretagne
- 2,4 %
Vannes
+ 1,8 %
Source : CCI Bretagne - Champ : ORC - données 2014
et données cumulées sur 5 ans (2009-2014)
CCI Bretagne – Panorama du commerce de détail 2014
13
Glossaire
Méthodologique
Champ ORC
Le champ d’analyse de l’offre commerciale retenu
par l’ORC couvre le secteur du commerce de détail
en magasin et comprend les activités suivantes :
• « généralistes » : petites et grandes surfaces
à prédominance alimentaire : hypermarché,
supermarché, hard discount, supérette, grand
magasin et magasin populaire, alimentation
générale = [NAF Rév.1 : 521 sauf 521A et J - NAF
Rév. 2 : 47.1 sauf 47.19B, 47.11A]
• « alimentaire » : boucherie, charcuterie,
boulangerie, pâtisserie, poissonnerie, crèmerie,
caviste, surgelés, fruits et légumes, épicerie fine
= [NAF Rév.1 : 151F, 158B, C, D, K, 521A, 522
sauf 522L - NAF Rév. 2 : 10.13B, 10.71B, 10.71C,
10.71D, 10.82Z, 47.11A, 47.2 sauf 47.26Z]
• « équipement de la maison » : meubles,
cuisines-salles de bains, décoration,
bricolage, fourniture de matériaux, jardinage,
électroménager, TV-hifi = [NAF Rév.1 : 524H, J, L,
N, P, U, X - NAF Rév. 2 : 47.59, 47.43Z, 47.54Z,
47.63Z, 47.52, 47.53Z, 47.76Z]
• « équipement de la personne » : vêtements,
chaussures, textiles, maroquinerie, bagagerie,
bijouterie = [NAF Rév.1 : 524A, C, E, F, V - NAF
Rév. 2 : 47.51Z, 47.71Z, 47.72, 47.77Z]
• « hygiène et santé » : pharmacie,
parapharmacie, optique, orthophonie, orthopédie,
coiffure, esthétique, parfumerie = [NAF Rév.1
: 523, 524T, 930D et E - NAF Rév. 2 : 47.73Z,
47.74Z, 47.75Z, 47.78A, 96.02]
• « culture-loisirs » : livres, journaux, multimédia,
articles de sport et de loisirs = [NAF Rév.1 : 524R,
W, Z - NAF Rév. 2 : 47.64Z, 47.42Z, 47.65Z,
47.61Z, 47.62Z, 47.41Z]
• « services » : tabac, pressing, cordonnerieclés, location vidéo et biens domestiques,
développement photo, imprimerie, équipements
auto, dépôt-vente, brocante, solderies = [NAF
Rév.1 : 222C, 503B, 521J, 522L, 524Y, 525Z, 527A,
714B, 748A et B, 930B - NAF Rév. 2 : 96.01B,
95.23Z, 77.22Z, 77.21Z, 77.29Z, 74.20Z, 18.12Z,
45.32Z, 47.19B, 47.26Z, 47.78B, 47.78C, 47.79Z]
Compte tenu du changement de nomenclature
d’activité (NAF) mise en place par l’INSEE en 2008
(passage de la NAF 2003 Rév.1 à NAF 2008 Rév.2),
l’utilisation de cette table de correspondance
permet la mise en cohérence des données pour
assurer la continuité des séries statistiques.
Certaines statistiques concernent seulement
l’activité NAF Rév.1 52 (NAF Rév.2 47) qui
comprend le commerce de détail et la réparation
d’articles domestiques.
Le champ ORC d’analyse de la demande
commerciale couvre les produits et services
correspondant aux secteurs et aux activités
considérés pour étudier l’offre.
Densité commerciale
Ratio permettant de comparer l’importance
quantitative du commerce d’un territoire à l’autre.
Se mesure soit par un nombre de commerces par
habitant, soit par une surface commerciale par
habitant.
14
CCI Bretagne – Panorama du commerce de détail 2014
Enquête flux de consommations des
ménages
Cette enquête a été menée par téléphone
au cours du 4ème trimestre 2012 et du 1er
trimestre 2013 auprès de 13 040 ménages
bretons, échantillon représentatif au sens socio
démographique sur chacun des bassins de vie
(taille du ménage, CSP du référent). Elle porte
sur les comportements d’achat d’un panel
de 44 produits de consommation courante et
représente en moyenne 100 000 actes d’achats
par département.
Liste des produits enquêtés
Alimentaire : pain–pâtisserie ; viande–volaille ;
charcuterie–traiteur ; poissons-crustacés frais ;
fruits–légumes ; épicerie-boissons non alcoolisées ;
crèmerie ; glaces-produits surgelés ; vins-alcools
Equipement de la personne : layette–puériculture ;
prêt-à-porter enfant (3 - 14 ans) ; prêt-à-porter
masculin (15 ans et +) ; prêt-à-porter féminin (15
ans et +) ; lingerie-bonneterie-sous-vêtements ;
chaussures villes ; vêtements de sport ;
chaussures de sport ; maroquinerie ; horlogerie–
bijouterie–bijouterie fantaisie ; parfums et produits
cosmétiques ; Optique médicale et solaire
Equipement de la maison : literie-salons-meubles
meublants ; arts de la table-décoration–
luminaires ; petit et gros électroménager ; TV-Hifimatériel photo et vidéo ; tissus, voilages, linge
de maison, mercerie ; revêtements sols et murs ;
bricolage (outillage, quincaillerie, matériaux) ;
Jardinage (végétaux, outillage, mobilier)
Culture, loisirs : CD, DVD, Blue Ray ; téléphonie ;
livres ; Jeux-jouets (hors jeux vidéo) ; micro
informatique–logiciels–jeux vidéo ; papeteriefournitures de bureau, articles de sport-cyclespêche et chasse
Services et autres produits banals : produits
d’entretien ménager ; produits de toilettehygiène corporelle ; pharmacie–parapharmacie ;
pressing-cordonnerie-clés minute ; fleurs coupéescompositions florales ; coiffure-soins esthétiques ;
Journaux-revues–magazines ; équipementpneumatique et petit entretien auto
Etablissements commerciaux
Les statistiques relatives au parc d’établissements
commerciaux et à sa démographie publiées
dans ce document sont des données provisoires,
disponibles au 1er janvier de l’année et
susceptibles de corrections intégrant notamment
les radiations d’établissements dont les Centres de
Formalités des Entreprises auraient été informés
après cette date. Par ailleurs, les données
relatives à l’urbanisme commercial présentées
dans ce document pourront faire l’objet d’une
actualisation, compte tenu de l’évolution du mode
de recueil d’informations, liée à la mise en place
de la nouvelle législation en matière d’autorisation
commerciale.
Formes de distribution
On distingue 3 formes de distribution :
• les GMS (ou “grande distribution”) - Grandes et
Moyennes Surfaces : établissements commerciaux
de 300 m2 ou plus (toute création ou évolution
d’un établissement dont la surface de vente est
de 300 m2 ou plus était, jusqu’en 2008, soumise à
autorisation délivrée en CDEC). Les GMS peuvent
être généralistes (hypermarchés, supermarchés,
hard discount, grands magasins et magasins
populaires) ou spécialisées dans la distribution
de certains produits (équipement de la personne,
équipement de la maison…) ;
• les commerces traditionnels : établissements
commerciaux d’une surface de vente de moins de
300 m2 ;
• les autres formes de ventes : VPC (vente
par correspondance), commerce électronique,
commerces non sédentaires (marché de détail),
foires, salons…
Grandes et Moyennes Surfaces (GMS)
généralistes
Surfaces commerciales non spécialisées classifiées
suivant l’orientation dominante du chiffre
d’affaires et la surface de vente.
Orientation dominante du chiffre d’affaires
Surface
Hypermarchés
alimentaire (+ du 1/3 de CA en produits alimentaires)
> 2 500 m²
Grands magasins
non alimentaire (- du 1/3 de CA en produits alimentaires)
> 2 500 m²
Magasins
populaires
alimentaire (de 1/3 à 2/3 de CA en produits alimentaires)
400 à 2 500 m²
Supermarchés
alimentaire (+ de 2/3 de CA en produits alimentaires)
400 à 2 500 m2
Supérettes*
alimentaire (+ de 1/3 de CA en produits alimentaires)
120 à 400 m2
Maxidiscomptes
ou hard discount*
alimentaire (+ de 1/3 de CA en produits alimentaires)
120 à 2 500 m2
(Les maxidiscomptes ne constituent pas une catégorie
particulière mais sont un sous ensemble des supermarchés
ou des supérettes. Ils proposent à la clientèle
des prix bas et un choix limité de produits)
Grandes et Moyennes Surfaces (GMS)
spécialisées
On entend par “grande surface spécialisée”
toute surface commerciale d’au moins 300 m2
spécialisée dans la vente au détail d’un type de
produits ou services. Le classement par activité
est fait au regard de l’activité principale du
commerce spécialisé. Par exemple, une grande
surface spécialisée en bricolage disposant d’un
rayon jardinerie est affectée pour la totalité de sa
superficie en bricolage.
La classification par activité retenue est la
suivante :
Equipement de la personne : vêtement, lingerie,
chaussures, laine, maroquinerie, montres, bijoux,
accessoires ;
Equipement de la maison : tissus voilages,
décoration luminaire, vaisselle, meubles, cuisines,
literie, droguerie, papiers peints, bricolage,
quincaillerie, jardinage, TV-Hifi-Musique,
électroménager ;
Culture-loisirs : livres, papeterie-bureautique,
disques, appareil photo-caméra, multimédia, jeuxjouets, journaux, articles de sports, cycles ;
Hygiène-santé : parfumerie, pharmacie,
esthétique, optique-orthophonie, articles médicaux
& orthopédiques, puériculture, coiffure ;
Autres : solderies, dépôt-vente, antiquitébrocante et services (pressing, location vidéo,
développement photo, imprimerie, cordonnerie,
clés, centres d’équipements auto-moto (hors
garages)...).
Marché du travail
Demandeurs d’emploi inscrits en fin de mois
à Pôle emploi
Les demandeurs d’emploi sont des personnes
inscrites à Pôle emploi, organisme issu de la
fusion entre l’ANPE et le réseau des Assédic.
Ces demandeurs d’emploi sont regroupés en
différentes catégories. Conformément aux
recommandations du rapport du Cnis sur la
définition d’indicateurs en matière d’emploi,
de chômage, de sous-emploi et de précarité de
l’emploi (septembre 2008), la Dares et Pôle emploi
présentent à des fins d’analyse statistique les
données sur les demandeurs d’emploi inscrits à
Pôle emploi en fonction des catégories suivantes :
- catégorie A : demandeurs d’emploi tenus de faire
des actes positifs de recherche d’emploi, sans
emploi (catégories administratives 1, 2, 3 hors
activité réduite) ;
- catégorie B : demandeurs d’emploi tenus de
faire des actes positifs de recherche d’emploi,
ayant exercé une activité réduite courte (i.e. de
78 heures ou moins au cours du mois), (catégories
administratives 1, 2, 3 en activité réduite) ;
- catégorie C : demandeurs d’emploi tenus de
faire des actes positifs de recherche d’emploi,
ayant exercé une activité réduite longue (i.e. de
plus de 78 heures au cours du mois), (catégories
administratives 6, 7, 8) ;
- catégorie D : demandeurs d’emploi non tenus
de faire des actes positifs de recherche d’emploi
(en raison d’un stage, d’une formation, d’une
maladie…), sans emploi, (catégorie administrative
4) ;
- catégorie E : demandeurs d’emploi non tenus de
faire des actes positifs de recherche d’emploi, en
emploi (par exemple : bénéficiaires de contrats
aidés), (catégorie administrative 5) ;
Les entrées et les sorties des listes de Pôle
emploi sont enregistrées pour l’ensemble A, B, C
(catégories administratives 1, 2, 3, 6, 7, 8).
Offres d’emploi collectées à Pôle emploi
Ces offres d’emploi sont classées suivant trois
types :
- Type A : les offres d’emploi durable, pour des
contrats de plus de six mois ;
- Type B : les offres d’emploi temporaire, pour des
contrats compris entre un et six mois ;
- Type C : les offres d’emploi occasionnel, pour des
contrats de moins d’un mois.
créations ou reprises) d’une année/stock
d’établissements du début d’année ;
• le taux de création = créations d’une année/
stock d’établissements du début d’année ;
• le taux de reprise = reprises d’une année/stock
d’établissements du début d’année ;
• le taux de mortalité = radiations (par
liquidations judiciaires, fermetures volontaires ou
transmissions)/stock d’établissements du début
d’année.
Niveaux de formation
Les niveaux de formation sont présentés selon
la nomenclature en vigueur mise en place par
la Commission Nationale de la Certification
Professionnelle (1969) et correspondent à des
qualifications permettant de se positionner par
rapport au marché de l’emploi.
- niveau V : BEP, CAP ;
- niveau IV : bac, bac professionnel, brevet
professionnel, brevet de technicien ;
- niveau III : bac + 2 (BTS, DUT) ;
- niveau II : bac + 3 (licence) ou bac + 4 (maîtrise)
;
- niveau I : bac + 5 (diplôme d’ingénieur, master
professionnel).
Population
Le terme générique de « populations légales »
regroupe pour chaque commune sa population
municipale, sa population comptée à part et sa
population totale qui est la somme des deux
précédentes. La population municipale est
celle qui est utilisée à des fins statistiques ; la
population totale est la plus souvent utilisée
pour l’application de dispositions législatives ou
réglementaires.
Toutes les statistiques de ce document intégrant
des données de population reposent sur
les populations municipales des communes
(populations légales 2011) entrées en vigueur le
1er janvier 2014 et obtenues à partir des enquêtes
de recensement annuelles réalisées par l’INSEE
sur la période 2009-2013.
Programme régional des stages
Actions de formation continue aidées
financièrement par le Conseil régional et
s’adressant principalement à des demandeurs
d’emploi. Ce programme intéresse le commerce
de détail mais concerne également d’autres
secteurs économiques.
Ratios de démographie d’établissements
Ils mesurent l’évolution du parc des
établissements. Cinq ratios sont plus
particulièrement utilisés dans cet ouvrage :
• le taux d’évolution (ou de renouvellement) =
solde d’une année (immatriculations - radiations)/
stock d’établissements du début d’année ;
• le taux de natalité = immatriculations (par
Panorama
du commerce
de détail
Publication éditée
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CCI Bretagne – Panorama du commerce de détail 2014
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