La Baie15 - Baie du Mont Saint Michel > Accueil

Rétablissement du caractère maritime
du Mont-Saint-Michel
La Baie
comprendre et accompagner les étapes de l’opération
n°15 - Juil l e t 2 0 0 5
< page 5 >
Panorama
Vue d’ensemble
sur les aménagements
du Mont-Saint-Michel
à l’Anse de Moidrey
PAGE
�
Parc de sttotatypeionnement
Un parking pro
<pages 6-7>
Temporama
Le temps des travaux :
pour suivre les chantiers
étape par étape
PAGE
�
Anse de Moitesdrey
Gîtes pour pélody
Sommaire
> Actualité
<4>
> Panorama
<5>
À l’abbaye, cet été
Vue d’ensemble sur les aménagements
> Temporama
< 6-7 >
Les chantiers étape par étape
> Carnet
de chantier
< 8-9 >
Actualité
Le Mont-Saint-Michel
restera accessible pendant
toute la durée des travaux
L’accueil des visiteurs et l’information des
riverains des chantiers sont au cœur de la
communication de l’opération.
Dans cet esprit, une information préalable
est diffusée avant toute phase de chantier.
L’organisation des travaux sera également
réfléchie pour que le Mont reste accessible
à ses habitants et visiteurs à chaque étape
de l’opération.
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www.projetmontsaintmichel.fr
Le journal la Baie,
nouvelle formule,
nouvelle lecture…
Une équipe
de communication renforcée
Le Syndicat mixte s’organise.
Installé au Prieuré d’Ardevon
depuis septembre 2004, à quelques
kilomètres seulement du Mont,
l’équipe s’est étoffée.
Autour de son directeur général,
François-Xavier de Beaulaincourt,
onze personnes préparent la mise
en exploitation future des ouvrages
et les travaux en liaison avec
la mission Mont-Saint-Michel.
La communication de l’opération
est aussi un chantier en soi.
Mathilde Charon et Bruno Legendre
seront chargés de son animation
pendant les cinq années prévues
pour les travaux.
Quatorze numéros depuis 1995, 36 000 lecteurs réguliers en région
Parking prototype
Gîtes pour pélodytes
> Portrait
< 10 >
Les visiteurs du Mont-Saint-Michel
> C’est l’été
< 11>
À toi de jouer… rubrique enfants
> Exposition
< 12>
Le projet s’expose
dans le Cellier de l’abbaye du Mont,
du 24 juin au 2 octobre
et 4 000 en France et à l’étranger… Cette année, alors que le rétablissement du caractère maritime aborde une nouvelle étape, celle du
démarrage des travaux, le journal la Baie change de formule. Avec un
nouveau rubricage et un rythme de parution adaptés à l’actualité du
projet.
À découvrir dans ce numéro : le “ Carnet de chantier ” pour comprendre les travaux en cours ou à venir, le “ Panorama ” et le “ Temporama ” pour se situer dans le temps et dans le périmètre du projet,
“ À toi de jouer “, une page estivale pour les enfants… Mais aussi
des pictogrammes qui symbolisent les ouvrages et les équipements
en construction pour une lecture plus facile.
D’autres rubriques apparaîtront au
fil des parutions. “ Découverte ”
montrera toute la richesse de l’environnement de la baie mais aussi de
son patrimoine. Des entretiens et des
portraits croiseront les regards.
La rubrique “On a tous dans le cœur”
est dédiée à tous ceux qui aiment le
Mont-Saint-Michel et sa baie : rendezvous sur le site du projet pour partager
vos souvenirs et vos photographies...
www.projetmontsaintmichel.fr
Une grande aventure
La baie du Mont-Saint-Michel ouvre
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Directeur de la publication
Philippe Duron
Rédaction
Claire Montémont
Photographies et mise en page Daniel Fondimare
Impression Imprimerie Le Révérend
Dépôt légal à parution - I.S.S.N. 1283-8136
<page 2>
Hervé Ternisien / Simulation virtuelle - Imagence
Syndicat mixte
pour le rétablissement
du caractère maritime
du Mont-Saint-Michel
Abbaye aux Dames - Place Reine Mathilde
B.P. 523 - 14 035 Caen Cedex
Le pavillon d’accueil des visteurs,
conçu par Dietmar Feichtinger,
l’architecte du pont-passerelle,
s’affirme comme temporaire.
Sa structure en acier porte une
peau translucide en polycarbonate
pour filtrer la lumière.
À l’intérieur, trois espaces s’articulent : l’accueil, le parcours de visite
libre avec audioguidage et la salle
de vidéoprojection.
une page importante de son histoire :
la reconquête de ses grèves s’annonce
comme une aventure humaine et technique passionnante… que ne manqueront pas de suivre avec intérêt ses
habitants, les quelques trois millions de
visiteurs annuels et ceux qui feront tout
spécialement le déplacement. D’autres
grands projets l’ont montré ces dernières années, comme le viaduc de Millau
ou le pont de Normandie.
L’opération conjugue tous les paramètres d’une fréquentation continue et
assidue : la beauté d’un site remarquable et des chantiers de natures
différentes (hydraulique, ouvrages
d’art). Cet intérêt sera renouvelé au fil
des années de travaux avec des mises
en services successives (cf. Temporama
pages 6 et 7), un paysage qui va évoluer progressivement autour du Mont.
Les amoureux du lieu seront les spectateurs attentifs de cette transformation.
Informer et échanger
Le Syndicat mixte a anticipé cet
engouement mais aussi l’attente de
ceux qui résident à proximité des travaux ou qui travaillent au Mont. La
mission de Bruno Legendre, responsable de la communication de chantier,
est d’être à l’écoute des demandes,
d’informer et d’échanger régulièrement
pendant toutes les phases de travaux et
d’anticiper les modifications temporaires d’accès qu’ils pourront entraîner. Un
rôle de proximité et de communication
au sens premier du terme. Chaque fois
que nécessaire, des réunions seront
organisées, un document Infos travaux distribué aux riverains et relais
d’information, mairies et structures de
tourisme. Les panneaux descriptifs des
ouvrages installés près des enceintes
des chantiers comporteront une mise à
jour régulière avec un calendrier et des
informations pratiques.
Une bonne information passe aussi par
la mise à jour du site internet de l’opération, chaque mois consulté en moyenne par 17 000 internautes. Mathilde
Charon se charge de l’actualiser et de
le faire vivre au rythme des chantiers.
Pièce centrale de la communication
de l’opération, le pavillon est en préparation. Information des visiteurs,
des riverains et de la presse..., il sera
le point de rencontre de tous ceux qui
s’intéressent au projet. Il proposera un
parcours de visite libre pour comprendre les étapes des chantiers mais aussi
les grands objectifs d’environnement
et de valorisation du site qui sont à la
base même du projet.
Bruno Legendre
responsable communication
de chantier
Mathilde Charon
chargée de communication
pavillon visiteurs
tél : 02 33 89 01 01
[email protected]
Claire Montémont
relations avec la presse
<page 3>
tél : 02 31 29 16 96
[email protected]
Actualité
Exposition du projet à l’abbaye
Du 24 juin au 2 octobre, le rétablissement du caractère maritime du MontSaint-Michel s’expose dans le Cellier de
l’abbaye. Une exposition accompagnée de
maquettes des aménagements, de films et
de documentation en plusieurs langues, à
découvrir en accès libre ou lors de la visite
de l’abbaye. Une information sur l’Opération Grand Site baie du Mont-Saint-Michel
est aussi présentée.
Accueil et information en cinq langues
de 10 h à 18 h.
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Aménagements
hydrauliques
dans la baie
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Ouvrages d’accès
(digue, pont-passerelle, terre-plein)
Barrage
I
“ l s’agit avant tout de montrer l’abbaye aux visiteurs en s’appuyant sur
les regards croisés de trois plasticiens.
Le premier thème du parcours est celui
des miroirs. Ils font reparaître des
parties de l’architecture de l’abbaye
aujourd’hui disparues, masquent et
soulignent à la fois ses cicatrices. La
profondeur des trois travées abattues
au XVIIIe siècle ressurgit dans la nef
de l’église abbatiale, l’Aquilon retrouve
son arcature manquante. Des miroirs
renvoient l’image d’une salle qui aurait
dû prolonger celle des Chevaliers.
D’autres reflètent les voûtes éclairées
de la chapelle axiale de la crypte des
Gros Piliers.
Quelques lanternes magiques disposées
çà et là recréent l’illusion d’une présence. Un homme marche dans la grande
roue qui semble s’animer à nouveau,
d’autres, sortant de l’église NotreDame sous Terre, s’en vont descendre
le grand escalier nord-sud. Nous avons
également souhaité rappeler, en utilisant la technique contemporaine de la
vidéo, qu’une peinture murale figurative
habillait la chapelle saint Martin au
XIe siècle. Les visiteurs qui s’y rendent
depuis la crypte des Gros Piliers verront
leur image projetée sur le cul de four de
la chapelle.
Enfin, nous avons réuni les copies des
fresques médiévales de saint Michel
présentées lors du millénaire monastique célébré en 1965 et 1966. Ces peintures proviennent de la France entière.
Elles se déploieront dans le vestibule
de l’église pré-romane et dans l’entrée
romane de l’abbaye”.
Les plasticiens : Toun Lebrec,
Luc Boulard et Pascal Riou.
Les musiciens : William Delamare
au violoncelle dans la salle des Hôtes
<page 4>
et Sylvain Mathaut au clavecin dans
le promenoir des moines.
Caché-dévoilé
Cet été, les artistes mobilisés par l’as-
sociation l’Art change la baie présentent leurs œuvres sur les remparts du
Mont. Pour qui voudra bien les découvrir… L’exposition se poursuit à Pontorson, Brécey et Vains. www.art-baie.com
Pratique
Le rétablissement
Navettes
du caractère maritime
du Mont-Saint-Michel
consiste à restaurer
l’environnement de grèves
aux abords même du rocher.
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Le volet hydraulique prévoit la construction
d’un barrage à l’embouchure du Couesnon
animé par une réserve d’eau suffisante en amont
pour orchestrer des chasses et libérer ainsi
le Mont de l’emprise des herbus.
La digue-route et les quinze hectares de parkings
au pied du Mont seront détruits.
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Après l’intensité des journées d’été,
la tombée de la nuit est un moment
propice pour prendre le temps
de regarder autrement l’abbaye
du Mont-Saint-Michel.
La scénographie douce du nouveau
parcours nocturne en ombres
et reflets, joue avec les artifices des
miroirs et des lanternes magiques.
D’une salle à l’autre, se répondent
les sonorités précieusement décalées d’un clavecin ou plus soyeuses
d’un violoncelle. Dès le 1er juillet,
les visiteurs du soir sont invités
à venir habiter l’abbaye.
Nicolas Simonnet son administrateur
nous y convie.
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Jeu d’images et de lumières
pour les visiteurs du soir
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Cet été, à l’abbaye
Ouvrages d’accueil
(parc de stationnement, centre d’information,
bâtiments d’exploitation)
Le second volet consiste à proposer
aux visiteurs un accueil et un parcours
d’approche à la hauteur du monument
et de la beauté de la baie.
Les voitures seront stationnées sur le continent
dans un parc paysager qui disposera
de services et d’un centre d’information
touristique. La traversée vers le Mont
se fera soit à pied, soit à bord
des navettes de transport
sur le pont-passerelle.
Curage
du Couesnon
Aménagements
hydrauliques
à l’amont
du barrage
Le parcours nocturne est accessible,
pour le prix d’une entrée à l’abbaye,
Remise en eau
de l’anse de Moidrey
du 1er Juillet au 31 août 2005,
de 19 h à 23 h 30 sauf les dimanche
(dernière entrée à 22 h 30).
Horaire en journée : jusqu’au 31 août
de 9 h à 19 h (dernière entrée à 18 h),
à partir du 1er septembre
de 9 h 30 à 18 h 00
(dernière entrée à 17 h).
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L’accès sera maintenu pendant les travaux.
Renseignements 02 33 89 80 00
www.monum.fr
Schémas :
Mission Mont-Saint-Michel / SOGREAH Consultants / A. Chappuis
<page 5>
Rétablissement du caractère maritime du Mont-Saint-Michel
1995
2005
Les études
2006
2007
2008
2009
2010
2022
L’évolution autour du Mont
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1995
Création du Syndicat mixte
1998-2000
Programme d’études
Concertation avec le public
Mise au point du Programme
Technique Détaillé
2002
2003
2005
en
2017
80% des effets
des aménagements
sera perceptible
Enquêtes publiques
Autorisations de travaux
Début du chantier
2022
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Un large espace de grèves
sera à nouveau balayé
par les divagations du Couesnon
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1997
Les objectifs du projet sont arrêtés
• 1er objectif : rétablir le caractère
maritime du Mont-Saint-Michel
• 2ème objectif : requalifier le site
en revalorisant l’accueil et l’approche
des visiteurs
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2005
2006
2007
2008
Le barrage sur le Couesnon
2009
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2010
Mise en service des chasses par le chenal ouest
Mise en service des chasses par le chenal est
Les travaux hydrauliques
à l’aval et à l’amont du barrage sur le Couesnon jusqu’à l’anse de Moidrey
Le parc de stationnement
Mise en service du nouveau parc de stationnement et des navettes
Les navettes
Mise en service des ouvrages d’accès
L’ a c c è s a u M o n t , l e p o n t - p a s s e r e l l e & l e g u é
Démolition de la digue-route
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La navette
Le barrage
Redonner sa force hydraulique au Couesnon
en générant des chasses qui repousseront
les sédiments accumulés autour
du Mont-Saint-Michel ;
Alimenter la réserve en eau de l’anse
de Moidrey ;
Offrir un promontoire idéal, tourné vers
le Mont-Saint-Michel ;
Former un pont-promenade entre les deux
rives du Couesnon.
Le groupement du barrage :
Équipe de maîtrise d’œuvre : BRL ingénierie / Luc
Weizmann, architecte / SPRETEC / ANTEA / Bertrand
Lanctuit, paysagiste - Images M Studio
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L e p a r c d e s t a t i onnement
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augmenter la capacité hydraulique
du Couesnon en curant son lit pour donner
de l’efficacité aux chasses ;
créer une réserve d’eau complémentaire
en amont du fleuve dans l’anse de Moidrey
sous forme de chenaux et aménagée en zone
humide pour la faune et la flore ;
séparer le cours aval du Couesnon en deux
chenaux qui passeront à l’est et à l’ouest
du Mont ;
favoriser la divagation du Couesnon
sur les grèves (épis) pour entretenir
un paysage de grèves changeantes.
Le groupement des aménagements hydrauliques :
Bureau d’études Antéa / BRL ingénierie
Cabinet HYL, paysagistes et urbanistes
(P. Hannetel / A.Yver / C. Laforge)
<page 6>
Offrir environ 4 140 places de stationnement
dans un cadre paysagé ;
Proposer des services aux visiteurs
et un centre d’information touristique ;
Servir de point de départ aux navettes
et aux cheminements piétonniers ;
Marquer le démarrage de la visite du site.
Le groupement du parc de stationnement :
Cabinet HYL, paysagistes et urbanistes (P. Hannetel
/ A.Yver / C. Laforge), Paris / Bruno Mader, architecte / Bureau d’études SOGETI / COSIL, éclairage.
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Relier le parc de stationnement au Mont
en marquant des arrêts dans la Caserne,
pour la desserte des commerces
et au barrage afin de découvrir celui-ci
sur le parcours d’approche vers le Mont ;
Offrir ce service tous les jours de l’année
selon une fréquence adaptée aux arrivées
des visiteurs ;
Permettre à ses passagers de profiter
pleinement de la vue au rythme calme
d’une traversée.
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Le pont-passerelle
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La navette :
© Design Plan créatif
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Remplacer, sur près d’1 km, l’ancienne
digue-route ;
Substituer à l’ancienne chaussée la fluidité
d’une passerelle ;
Laisser passer le flot des marées et l’eau
du Couesnon ;
Permettre aux visiteurs d’atteindre le rocher
de l’Archange en sécurité au terme
d’un véritable parcours d’approche.
Le groupement du pont-passerelle :
Feichtinger Architectes, Dietmar Feichtinger, architecte, Paris / BET Schlaich, Bergermann & Partner,
Stuttgart.
<page 7>
Le terre-plein et le gué
Donner un accès piétonnier au Mont
au terme du parcours d’approche
et permettre les livraisons ;
Dégager les remparts et les faire reparaître
sur toute leur hauteur ;
S’effacer de façon exceptionnelle à l’occasion
de marées de plus de 112 de coefficient
pour restaurer la symbolique du Mont.
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Simulations virtuelles : Oktal / Imagence / Groupements lauréats
Les aménagements
hydrauliques
Accès
au chantier
Gîtes pour pélodytes
Cet hiver, l’anse de Moidrey était en chantier. Pour attirer la population de pélodytes
ponctués à l’écart du Couesnon où sera
réalisée la réserve d’eau, douze mares de
faible profondeur ont été creusées agrémentées de petits abris hivernaux.
Les petits batraciens vont progressivement les coloniser pendant leurs périodes
de reproduction. Un suivi environnemental
mesurera l’impact de cet aménagement.
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Stationnement des véhicules
Future zone
de stockage
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Future base de vie et bungalows de chantier
le chantier étape par étape sur www.projetmontsaintmichel.fr
Parc de stationnement
Anse de Moidrey
E
n attendant la réalisation des
terrassements du parc, programmés
au printemps 2006, cent places
de stationnement engazonnées
seront mises en chantier dans l’enceinte du parc. L’objectif de cette
réalisation prototype est double :
répondre au besoin immédiat des
entreprises qui auront en charge
les travaux du parc, et, à cette
occasion, expérimenter différents
types de structures de sols,
de lits de semences et de semis.
Ces essais permettront de mettre
en lumière les solutions techniques
les plus adaptées au caractère particulier du site (sol, climat) pour
la réalisation des 2 500 places
engazonnées prévues dans le parc,
côté Est.
Cette technique mêlant des matériaux
inertes (sables, schiste, pouzzolane) à
de la terre végétale assure à la fois une
bonne stabilité des surfaces circulées
et offre un milieu suffisamment aéré
et nutritif pour le développement des
gazons. Les essais, au nombre de six,
porteront sur le calibrage et la nature
des pierres, le type de terre végétale (terre argileuse d’apport, tangue
limono-sableuse du site) et le dosage
entre terre et pierres. L’un des objectifs
de ces essais étant de valoriser au
maximum la tangue, sédiment calcaire
présent dans le polder, dont l’utilisation
dans des mélanges terre et pierres reste
encore méconnue.
Différents types
En couverture de la structure, un
de structures …
La structure des zones circulées est
composée d’un mélange terre-pierres.
… de lits de semences
et de semis
mélange plus fin de terre et de sable est
mis en place sur une épaisseur variant
de 2 à 5 cm afin d’aider la levée des
gazons. Les différents semis sont répar-
Le pélodyte ponctué, un pionnier baroudeur
tis sur plusieurs petites parcelles distinctes où ils sont testés, soit en mélange, soit par espèce isolée. Ils comprennent à la fois des graminées (fétuque
élevée, Ray Grass Anglais) couramment
utilisées pour les gazons, des herbacées
spécifiques au littoral (Silène maritime,
Anthémis maritime), particulièrement
adaptées au sol et au climat et des
herbacées au système racinaire pivotant
(trèfle blanc, lotier corniculé) résistantes
à la circulation des véhicules.
Au final, ces essais composeront une
véritable mosaïque. L’utilisation des
stationnements par les entreprises
intervenant sur le chantier permettra
d’observer dans le temps l’évolution
des différentes structures et semis et
de déterminer les techniques les plus
appropriées pour la réalisation du parking enherbé définitif.
E
n 2007, débutera la réalisation
d’une réserve d’eau dans l’anse de
Moidrey, complémentaire au Couesnon.
Un réseau de 10 kilomètres de chenaux
inscrit sur le tiers de la superficie de
l’anse. Mais avant de procéder aux
travaux, il fallait assurer l’avenir de
l’un de ses plus éminents résidents :
le pélodyte ponctué. L’aménagement
environnemental réalisé cet hiver
conforte son habitat en suscitant son
déplacement à l’écart des travaux en
période de reproduction.
P
lus souvent
appelé grenouille
persillée, le pélodyte ponctué est
de petite taille,
45 millimètres tout au plus. C’est un
amphibien menacé par la disparition des
milieux humides, protégé pour cela au
niveau national. Dans l’anse de Moidrey,
72 mâles ont été recensés par le CPIE du
Cotentin*, ce qui en fait l’un de ses lieux
de résidence privilégiés en Normandie. Il
profite de l’environnement attrayant de
cette vaste prairie humide : points d’eau
de faible profondeur pour sa reproduction
et abris pour se nicher discrètement.
Mickaël Barrioz, naturaliste spécialisé
dans l’étude des amphibiens et des
reptiles, est l’auteur de cette étude. Il
connaît bien le mode de vie bien à part
du batracien téméraire qui n’hésite pas
à conquérir et à défendre de nouveaux
territoires. “C’est une espèce pionnière
qui investit des mares temporaires ou
de nouveaux points d’eau pour assurer
sa reproduction dès que la température
monte, au printemps. Pour cette raison,
le creusement de mares adaptées à
Agence HYL, paysagistes et urbanistes
Pascale Hannetel, Arnaud Yver et Christophe
Laforge. Bruno Mader, architecte des bâtiments.
Bureau d’études SOGETI. COSIL, éclairage.
Batraciens de compagnie
Dès l’entrée dans le parc de stationnement, le
Champ du marais blanc, grand dégagement central
ouvert sur le paysage, organise les stationnements
en deux grands secteurs.
Côté Ouest,
les places utilisées
en permanence.
À l’Ouest se concentrent les parkings les plus
utilisés (basse saison et haute saison) dans la
continuité des boisements de la Caserne. Des lignes
d’arbres de haut jet (pins, tilleuls et chênes) offrent
un ombrage aux véhicules et les dissimulent.
Côté Est,
les emplacements
pour la moyenne
et haute saison.
<page 8>
À l’Est, les stationnements d’utilisation plus courte
sont principalement constitués de surfaces engazonnées.
A
u cours de son étude, Mickaël Barrioz
a repéré d’autres petits batraciens dans l’anse
de Moidrey. Des grenouilles agiles, des crapauds
communs et quelques rainettes arboricoles. Inscrites sur la liste rouge des espèces menacées dans
le monde, ces dernières ont disparu des régions de Bruxelles, d’Anvers, de Wallonie et de Flandre orientale au cours des années 70 et 80.
En 1990, il n’existait plus au Luxembourg que quatre sites de reproduction.
“La rainette arboricole a une allure simiesque et exotique, une couleur vert pomme
et de longs doigts terminés de ventouses pour grimper dans les saules ou les aulnes.
Les nouvelles mares devraient lui convenir”.
<page 9>
l’espèce donne généralement de bons
résultats”.
Pour les compter, il n’a pas d’autre choix
que de les écouter, la nuit, lorsque les
batraciens défendent leur descendance
en émettant de petits cris caractéristiques. “Le mâle dominant protège la
ponte plutôt que de retourner dans son
abri, une souche ou un terrier de lapin.
Il s’affirme avec fougue face aux mâles
satellites qui, eux, restent silencieux. Sa
stratégie de reproduction se joue sur le
long terme. S’il ne peut pas se reproduire
pendant 2 ou 3 années consécutives de
sécheresse, il va se rattraper de façon
extraordinaire dès que la pluie revient et
que les mares se remplissent. Le pélodyte peut aussi profiter de l’automne si
les conditions printanières ne sont pas
suffisamment bonnes”.
* Centre Permanent d’Initiatives pour l’Environnement
Rainette arboricole : CPIE-Cotentin / Pélodyte ponctué : Symel
Expérimentation de terrain
Portrait
Au ry th me de s
La marée monte très vite dans la baie
qui est très plate : à la vitesse d’un cheval… au
trot ! Le très puissant courant apporte avec lui des
milliers de m3 de sédiments (sablons fins et débris
de coquillages très fins). La marée descendante,
moins forte, en laisse un peu derrière elle. Petit à
petit, autour du Mont, les plantes prennent racine
sur les sédiments accumulés. Et la mer entoure un
peu moins le rocher chaque année.
Les visiteurs du Mont
G
randes marées et grands weekends, pèlerinage de la saint Michel,
vacances scolaires françaises et
étrangères… Les enquêteurs n’ont
fait l’impasse sur aucune saison
pour dresser un portrait sincère
de la fréquentation. Bien placé sur
la liste des dix sites les plus fréquentés en France juste après les
grands monuments parisiens, toujours premier en province, le rocher
exerce un pouvoir de fascination
qui passe les générations.
La fréquentation purement touristique s’établit à 2,845 millions sur
l’année selon cette dernière étude*
à laquelle il faut ajouter ceux qui
travaillent ou viennent approvisionner les commerces et l’abbaye.
Revers de la médaille de cet attachement : l’Archange contemple
chaque année près d’un million
de véhicules stationnés à ses
pieds…
Une
fidélité
à toute épreuve
On vient et on revient toujours au Mont-
Ces études ont un double objectif.
*Étude de la fréquentation en deux volets :
quantitatif (sous maîtrise d’ouvrage État/DDE 50)
et qualitatif (sous maîtrise d’ouvrage Observation,
développement et ingénierie touristiques - ODIT France
en partenariat avec le Conseil régional de Basse Normandie et le Conseil général de la Manche et Monum).
<page 10>
Focus
l’arrivée de la marée peut les piéger ! Pour
aller en
baie, il faut bien la connaître, se munir des
horaires de marées ou se faire accompagner d’u
n guide
agréé. Il te fera découvrir tous ses mystère
s…
Notoriété du projet : 75 % des Français
et 38 % des étrangers le connaissent. Il
est approuvé par 88 % des visiteurs.
Origine géographique des visiteurs :
Nous
• 18 % sont à une heure de route,
13 % à moins de 3 h, 29 % à moins
de 5 h (dont 17 % Ile de France).
• 71 % viennent en voiture,
1 % en moto, 1 % à vélo et 1 % à pied.
Durée du séjour en région : 34 %
restent 1 jour, 33 % de 2 à 3 jours.
Dans la baie du Mont-Saint-Michel,
les marées montent à la vitesse :
1 d’un escargot 2 d’une poule au galop 3 d’un cheval au trot
Nationalités : 5 % sont Belges (ils
viennent souvent et restent en moyenne
3/4 jours dans la région), 4 % sont
Britanniques (67 % vont au restaurant). Les Japonais en voyage organisé,
sont très exigeants sur la qualité des
prestations. Les Allemands (ils restent une semaine en région, sont très
documentés et préfèrent le camping ou
le camping-car), les Italiens (très sensibles à l’architecture), les Américains
(essentiellement en voyage organisé,
ils incluent la visite de l’abbaye) et les
Canadiens représentent chacun 2 %.
on pose des questions !
Une baie est 1- une avancée de la terre vers la mer
2- une échancrure sur la côte
3- l’endroit où un fleuve se jette dans la mer
2-3-B-c
1 - Initier, sous l’impulsion du Préfet
de la Manche avec l’assistance d’ODIT
France, la création d’un observatoire
permanent de la fréquentation afin d’en
suivre l’évolution et l’effet des mesures prises. Il associera les régions et
départements normands et bretons et
les acteurs privés du tourisme dans une
démarche de qualité. 2 - Permettre aux
différents acteurs du tourisme de mieux
adapter l’offre de services aux attentes
des visiteurs. Le Syndicat mixte utilisera
ces résultats pour améliorer l’efficacité
et la gestion des futures installations
créées dans le cadre du projet.
A la Roche Torin,
les pêcheurs le savent bien...
Réponces :
Saint-Michel : près de 7 visites antérieures pour les français et plus de 3 pour
les étrangers. Malgré une difficulté de
circulation ressentie par la moitié d’entre eux, une forte attente d’information
routière en temps réel et de signalétique,
ils éprouvent une grande satisfaction
à l’issue de la visite (88 %). Les motivations tiennent à la richesse du site
en lui-même : simple balade familiale
dans le village à la recherche de souvenirs, contemplation du grand paysage
de la baie et de la force des éléments
depuis les remparts, découverte à pied
et accompagnée des grèves, mais
aussi visite de l’abbaye pour 58 % des
visiteurs (un tiers seulement lors des
dernières études de 1997). Incontestablement, le séjour s’enrichit et le temps
de visite approche les 3 heures.
Le Mont-Saint-Michel, c’est une visite
surtout en couple et familiale (14 % de
voyages organisés seulement) que l’on
trouve agréable pour les enfants. Toutes
les générations sont confondues et le
public reste jeune : 41 ans d’âge moyen.
Souvent, la visite est couplée avec
Saint-Malo mais aussi Cancale, Granville, Avranches ou Dinan. Les étrangers
représentent 25 % de la fréquentation,
en hausse depuis les précédentes
enquêtes.
marées
Les sédiments sont déposés A par camion B par la marée C par le vent
Qui en profite pour pousser ? a le bambou b le barbu c l’herbu
Pose tes questions et viens nous retrouver…
www.projetmontsaintmichel.fr
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Exposition
Le projet s’expose
au Cellier de l’abbaye
accès libre de 10 h à 18 h
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MAÎTRE D’OUVRAGE :
Syndicat Mixte pour le rétablissement
du caractère maritime du Mont-Saint-Michel
CE GRAND PROJET EST FINANCÉ PAR :
ÉTAT
Ministères chargés
de l’Intérieur et de l’aménagement du territoire,
des Transports, de l’équipement,
du tourisme et de la mer,
de l’Ecologie et du développement durable,
de la Culture et de la communication.
SYNDICAT MIXTE
Région Basse-Normandie,
Département de la Manche,
Communes du Mont-Saint-Michel,
de Beauvoir et de Pontorson.
AVEC LE CONCOURS DE
l’Union européenne,
Région Bretagne,
Département d’Ille-et-Vilaine,
l’Agence de l’Eau Seine-Normandie.