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revue de
presse 2012
Frac Nord-pas de calais
REVUE DE PRESSE 2012
www.fracnpdc.fr
FRAC NORD-PAS DE CALAIS
PRESSE ECRITE
30 ANS DES FRAC
Le Temps [Quotidien], 31 mars 2012
« L’ exception française : quand les régions se sont mises à collectionner l’art contemporain »
blouinartinfo.com [En ligne], publié le 15 mai 2012
« Les 30 ans des FRAC : le temps de la maturité, des chefs d’œuvres et de nouveaux bâtiments signés par
les plus grands architectes »
Beaux Arts magazine [mensuel], Juin 2012
« Les FRAC aiment le risque à Zagreb »
Le quotidien de l’art [quotidien], 06 juillet 2012
« Les FRAC changent de génération »
Beaux Arts Magazine [Mensuel], septembre 2012
« Le point sur les FRAC en France : être un musée ou ne pas l’être ? »
Les Echos [Quotidien], 25 septembre 2012
« Art contemporain : les régions ne lâchent pas prise »
FRAC / AP2
La Gazette du Nord-Pas de Calais [Hebdomadaire], Avril 2012
« Dunkerque, capitale régionale de la culture 2013 « une démarche populaire » »
FT.com [ En ligne], publié en Août 2012
« Flair and Fraternité »
De Tijd [Quotidien], 11 Septembre 2012
« Fronkrijk bouwt naarstig aan musea voor hedendaagse kunst »
La Voix du Nord [Quotidien], 11 Septembre 2012
« FRAC : la Cathédrale accueillera dans un an son jumeau de verre »
Le Phare Dunkerquois [Quotidien], 12 Septembre 2012
« Prendre de la hauteur »
Le Phare Dunkerquois [Quotidien], 10 Octobre 2012
« Attention, FRAC de choc ! »
Le Nord [Mensuel], Novembre-Décembre 2012
« Le FRAC Nord-Pas de Calais en grande tenue sur le site du Grand Large »
Dunkerque Magazine [Mensuel], Décembre 2012
« Le futur commence ici »
MéDIATION
La voix du nord [quotidien], 25 février 2012
« Deux jours d’atelier sur la médiation culturelle au FRAC »
CNDP.FR (magazine arts et culture de l’académie de lille) [En ligne], publié en
Juillet 2012
« Deux classes du lycée de Noordover visitent le FRAC Nord-Pas de Calais »
élèves à l’œuvre
L’OBSERVATEUR DE L’ARRAGEOIS [Quotidien], 28 MARS 2012
« Art contemporain au collège : 1 discobole + 9 assiettes = ? »
la voix du nord [quotidien], 12 Avril 2012
« Art contemporain : une œuvre du FRAC a été amenée au collège du Moulin »
LAVOIXDUNORD.FR [EN LIGNE], publié le 19 AVRIL 2012
« Les élèves de l’école du Jard ont présenté leurs œuvres ce mardi »
lobservateurdudouaisis.fr [En ligne], publié le 11 mai 2012
« Somain : l’art contemporain s’invite au collège Victor-Hugo »
JEUDIS DU FRAC
Le Phare Dunkerquois [Quotidien], 25 Janvier 2012
« Les « jeudis du FRAC », dès le 2 Février »
Dunkerque Magazine [MENSUEL], Juin 2012
« L’art sort de sa réserve »
EXPOSITIONS EN RéGION
Fishing melody
LA VOIX DU NORD [Quotidien], 11 Avril 2012
« « Fishing Melody » s’expose à 180 degrés »
Destrøy Design - Tourcoing
Nord éclair [Quotidien], 20 mai 2012
« à l’Hospice, « Destrøy Design » met l’art en demeure »
La voix du nord [quotidien], 23 Mai 2012
« Destrøy Design, le péril et la demeure »
« Lionel Doyen : une autre image du design »
Lille Métropole Info [Mensuel], juin 2012
« Péril en la demeure...ou pas »
La voix du nord [quotidien], 3 Juin 2012
« à l’hospice d’Havré »
ELLE [hebdomadaire], 8 juin 2012
« Il y a du design dans l’art »
Beaux arts magazine [Mensuel], Juillet 2012
« Le guide des 1000 expos de l’été »
CENTRE POMPIDOU MOBILE
Culture Communication [Mensuel], juin 2012
« Centre Pompidou mobile : escale à Boulogne-sur-Mer »
nouvelobs.com [En ligne], publié le 18 juin 2012
« Les œuvres du Centre Pompidou mobile font escale à Boulogne-sur-Mer»
lejournaldesarts.fr [En ligne], publié le 21 JUIN 2012
« Le Centre Pompidou mobile poursuit son itinéraire à Boulogne-sur-Mer »
Pigment-terre
LETS MOTIV [bimestriel], juillet-août 2012
« Pigments terre »
MOI BEN, JE SIGNE
ARTS MAGAZINE [mensuel], septembre 2012
« Moi Ben, je signe »
Destrøy Design - Saint-omer
la voix du nord [quotidien], 08 septembre 2012
« à l’espace 36, une confrontation entre art contemporain et design »
« Saint-Omer »
la voix du nord [quotidien], 04 octobre 2012
« Saint-Omer »
L’indépendant [hebdomadaire], 12 Octobre 2012
« Espace 36, Destroy Design »
« Un cours « HORS LES MURS », le lycée de l’Aa à la découverte du design »
EXPOSITIONS à l’international
Out of storage
La voix du nord [Quotidien], 06 janvier 2012
« Le Fonds régional d’art contemporain occupe l’espace à Maastricht »
archistorm [bimestriel], janvier-février 2012
« Out of Storage / Provisoire & Définitif »
Beaufort 04
onserfdeel.be [En ligne], publié le 27 Mars 2012
« Beaufort 04 : de kust is weer een hele zomer een kunstpark - Beaufort 04 : la côte redevient aux beaux
jours un parc d’art »
nordeclair.fr [En ligne], publié le 06 mai 2012
« Beaufort 04, l’art contemporain prend l’air en bord de mer »
Destrøy Design - Gand
mouvement [bimestriel], juin-juillet 2012
« Détournements d’objets »
Actief Wonen [mensuel], 01 juillet 2012
« Dubbeldate : Designmuseum Gent »
Deco idées [mensuel], 01 juillet 2012
« Destrøy Design »
Arts magazine [mensuel], septembre 2012
« Destroy Design »
Destrøy Design - Taipei
undo.net [en ligne], publié le 14 juillet 2012
Voilà.TW [en ligne], publié le 14 juillet 2012
« Destrøy Design / Modern Living »
RéSIDENCES
LA VOIx DU NORD [Quotidien], 11 Janvier 2012
« Dylan Krepper, lycéen et photographe amateur »
Mouvenent [Bimestriel], Avril 2012
« Théatre en immersion scolaire »
La voix du nord [Quotidien], 11 Avril 2012
« Le Touquet International Music Masters : la musique classique expliquée aux nuls »
Les echos du touquet [Quotidien], 11 Avril 2012
« Double événement pour le Centenaire »
PRESSE AUDIOVISUELLE
TéLéVISION
OPAL’ TV, diffusé le 30 mai 2012
Interview de Hilde Teerlinck, directrice du FRAC Nord-Pas de Calais
RADIO
RDL, diffusé le 15 avril 2012
Arrivée de Sayoko Nakahara, H+F Curtorial Grant
LE TEmPS [QUOTIDIEN], 31 mARS 2012
30 ANS DES FRAC
LE TEmPS [QUOTIDIEN], 31 mARS 2012
30 ANS DES FRAC
bLOUINARTINFO.COm [EN LIgNE], PUbLIé LE 15 mAI 2012
« Les 30 ans des FRAC : le temps de la maturité, des chefs d’œuvres et de nouveaux bâtiments
signés par les plus grands architectes »
30 ANS DES FRAC
bLOUINARTINFO.COm [EN LIgNE], PUbLIé LE 15 mAI 2012
« Les 30 ans des FRAC : le temps de la maturité, des chefs d’œuvres et de nouveaux bâtiments
signés par les plus grands architectes »
30 ANS DES FRAC
Beaux Arts magazine [mensuel], Juin 2012
« Les FRAC aiment le risque à Zagreb »
30 ANS DES FRAC
30 ANS DES FRAC
Le quotidien de l’art [quotidien], 06 juillet 2012
« Les FRAC changent de génération »
spécial frac bretagne
page
08
le quotidien de l’art / numéro 185 / vendredi 6 juillet 2012
les Frac changent
de génération
par roxana azimi
Après le Frac Bretagne, cinq autres bâtiments sortiront
de terre entre 2013 et 2014. Cinq équipements griffés par
de grands architectes tels que Jakob + MacFarlane (Frac
Centre, à Orléans), Kengo Kuma (Frac Provence-Alpes-Côte
d’Azur, à Marseille, et Franche-Comté, à Besançon), Lacaton
et Vassal (Frac Nord-Pas-de-Calais, à Dunkerque) et enfin
BIG-Bjarke Ingels Group, récemment désigné pour assurer
la construction du Frac Aquitaine (à Bordeaux) sur un site
qu’occuperont aussi les agences culturelles ÉCLA et OARA
dans un regroupement baptisé MÉCA (maison de l’économie
créative et de la culture en Aquitaine). Les Frac, qui fêtent
cette année leur trentième anniversaire, sont passés entre
les gouttes, vaille que vaille, avec des crédits d’acquisitions
stagnant depuis 2010 entre 105 000 et 360 000 euros selon
les cas. Rien n’est toutefois acquis, comme le montrent
les aléas du Frac Picardie. « L’histoire des Frac, c’est une
conquête permanente », souligne avec justesse Catherine Elkar,
directrice du Frac Bretagne. Une conquête et une remise à plat
des missions aussi. La sédentarisation progressive rimera-telle avec une muséification ? « Un Frac reste plus souple, plus
léger et réactif qu’un musée. C’est aussi plus facile d’y acheter
de jeunes artistes. Il y a une compréhension des enjeux de l’art
contemporain plus grande », vante Olivier Michelon, directeur
des Abattoirs-Frac Midi-Pyrénées, à Toulouse. « Je suis dans
une région où il y a énormément de musées, il ne faut pas leur
faire concurrence. Une œuvre qui a trente ans peut être fragile,
a pris une valeur. Il faut se dire à un moment qu’on la met en
dépôt », indique Hilde Teerlinck, directrice du Frac NordPas-de-Calais, qui décuplera pourtant sa surface. Malgré
leur volonté de maintenir le volet diffusion de leur cahier
des charges, les Frac risquent de passer d’un mouvement
centrifuge, où ces structures allaient à la rencontre du
territoire, à un dispositif centripète. « Il est important que le
Frac garde un rôle de plateforme, insiste Pascal Neveu, directeur
du Frac PACA. Nous aurons plusieurs plateaux d’expositions,
mais pas pour une présentation permanente, pour conserver la
dimension nomade. Le Frac nouvelle génération doit être un camp
de base, une résidence, avec une politique de diffusion très ciblée. »
En Franche-Comté, le Frac envisage la mise en place dès
avril 2013 de deux « Sound houses », camions aménagés par
des architectes acousticiens pour rayonner sur le territoire.
« On continuera à construire des opérations en région, ce qui
amènera plus de public au Frac. Nous avons des lieux relais
conventionnés dans les régions. L’un ne va pas assécher l’autre,
soutient Marie-Ange Brayer, directrice du Frac Centre. Mais
il faudra avoir les moyens des actions territoriales. »
Car l’argent reste le nerf de la guerre. Or, ces nouveaux
équipements voient le jour en période d’austérité, alors que
Vue d’artiste du nouveau Frac Nord-Pas-de-Calais à Dunkerque dessiné par
les architectes Lacaton et Vassal. Photo : D.R.
le monde des arts plastiques regrette d’être exclu du dégel des
crédits accordé au spectacle vivant, et que la réforme fiscale
des collectivités leste tout investissement culturel. Aussi
sommes-nous dans un paradoxe total qui voit la création de
nouveaux lieux, sans les budgets attenants. Le Frac PACA, qui
jouit pour l’heure d’un budget de 1,8 million d’euros par an,
aurait besoin de quelque 2,2 millions d’euros et d’un renforcement des équipes. De son côté, le Frac Franche-Comté nécessiterait une intervention de l’État à hauteur de 30 % pour
le fonctionnement. « On aimerait que les conseils généraux et
la Ville [de Besançon] s’investissent, mais ce n’est pas à l’ordre
du jour », admet Sylvie Zavatta, directrice du Frac FrancheComté. L’intervention d’autres collectivités par temps de
disette n’est pas gagnée. Le Frac Nord-Pas-de-Calais offre un
cas atypique puisque la communauté urbaine de Dunkerque a
pris en charge le tiers du budget du nouvel équipement et les
discussions sont en cours pour le budget de fonctionnement.
Certains parient sur ces nouveaux équipements comme levier
pour attirer d’autres collectivités, mais aussi le privé. « J’espère
que les nouveaux bâtiments seront facteurs d’attractivité, des
courroies de transmission qui nous permettront de nous inscrire
dans un parcours touristique », indique Marie-Ange Brayer,
directrice du Frac Centre. La mutualisation est une pratique
que connaissent par leurs montages le Frac Midi-Pyrénées,
jumelé aux Abattoirs de Toulouse, ou le Plateau-Frac Île de
France. Hilde Teerlinck parle plutôt de mise en réseau, en
mettant en commun certaines activités comme les ateliers
des enfants avec une association de la Ville. Trente ans après,
ancienne ou nouvelle génération, les Frac doivent faire de
nécessité vertu. ❚
30 ANS DES FRAC
30 ANS DES FRAC
30 ANS DES FRAC
30 ANS DES FRAC
30 ANS DES FRAC
30 ANS DES FRAC
Les Echos [Quotidien], 25 septembre 2012
« Art contemporain : les régions ne lâchent pas prise »
Tous droits réservés - Les Echos 20125/9/2012P.6Collectivités
locales
CULTURE
Ces structures financées par l’Etat et la région s’exposent pour la première fois au Centre Pompidou.
Une reconnaissance pour les FRAC, qui se dotent de bâtiments ambitieux pour accueillir le public.
Art contemporain : les régions ne lâchent pas prise
L
renommée internationale. Après le
FRAC Bretagne, inauguré cet été,
(voir ci-dessous),conçu par Odile
Decq, connue pour avoir réalisé le
restaurantdupalaisGarnier,5autres
édifices sortiront de terre en 2013 et
2014.LeFRACCentreàOrléansafait
appel à Jakob+MacFarlane, qui a fait
la cité de la mode à Paris. Les FRAC
PacaàMarseilleetFranche-Comtéà
Besançon ont quant à eux, été confiés à une agence japonaise, Kengo
Kuma. Enfin, le FRAC Nord-Pas-deCalais à Dunkerque est réalisé par
LacatonetVassal.«Ilyauneffet“bouquet d’ouverture”, avec tous ces projets
misant sur l’excellence architecturale
qui va renouveler le paysage de l’art
contemporain en région », se félicite
Marie-Cécile Burnichon, qui dirige
Platform, la structure qui fédère les
FRAC et en assure la promotion.
ROLAND HALBE
a crise économique et les difficultés de financement ne remettent pas en cause l’engagement
desrégionsenfaveurdel’artcontemporain. Symboles de cette politique,
les fonds régionaux d’art contemporain (FRAC pour les spécialistes) nés
il y a trente ans, qui ont acquis au fil
du temps 26.000 œuvres d’art réalisées par 4.200 artistes, ont décidé de
s’installer dans des bâtiments pour
montrer leurs acquisitions au public
de manière pérenne. Comme pour
célébrer cette nouvelle politique, ils
« montent à Paris » pour la première
fois avec une exposition au Centre
Pompidou. Inaugurée demain, la
manifestation, intitulée « Nouvelles
architectures », se tiendra à Beaubourg jusqu’au 14 octobre. Conçue
pour être itinérante, elle partira fin
2012auFRACBretagnepuisàArcen
Rêve, le centre d’architecture de Bordeaux, et enfin au FRAC Paca à
l’automne 2013.
Sur les 23 FRAC existants, 6 se
dotent de bâtiments de nouvelle
génération signés d’architectes de
Appel au mécénat
L’investissement dans ces bâtiments
s’élève entre 15 et 18 millions d’euros
selon les cas, financés par la région
(60%), maître d’ouvrage, l’Etat, et
Après Rennes (photo), les FRAC de Bordeaux, Orléans, Marseille,
Besançon, Dunkerque se doteront d’édifices emblématiques d’ici à 2014.
souvent les intercommunalités.
« L’attractivité des FRAC va être renforcée car ces lieux offrent davantage
de services : des espaces d’exposition
des collections mais aussi des services
culturels, des restaurants… », poursuit Marie-Cécile Burnichon. Audelà de la construction de leurs bâtiments en dur, les FRAC touchent
chaque année près de 1 million de
personnes. Certains, comme celui
du Centre disposent de lieux relais
conventionnés. La Franche-Comté
envisage de son côté d’aménager
2 camions spéciaux pour irriguer le
territoire.
Avec des budgets annuels qui
varient entre 600.000 et 1,8 million
d’euros, ces fonds ont commencé à
faire appel au mécénat. Des projets
sont à l’étude avec Les Galeries
Lafayette, la branche d’activité de la
SNCF Gares et Connexions ou
encore Aéroports de Paris.
MARTINE ROBERT
Plus d’information
sur lesechos.fr/service
La Gazette du Nord-Pas de Calais [Hebdomadaire], Avril 2012
« Dunkerque, capitale régionale de la culture 2013 « une démarche populaire » »
FRAC/AP2
FT.com [ En ligne], publié en Août 2012
« Flair and Fraternité »
FRAC/AP2
FRAC/AP2
De Tijd [Quotidien], 11 Septembre 2012
« Fronkrijk bouwt naarstig aan musea voor hedendaagse kunst »
DE TIJD DINSDAG 11 SEPTEMBER 2012
11
Cultuur
Dylan toont zich nog eens
ouderwets verontwaardigd
Bob Dylan laat op zijn nieuwe
album ‘Tempest’ horen dat hij
op zijn 71ste als songschrijver
en verhalenverteller niets aan
relevantie heeft ingeboet.
THOMAS PEETERS
Frankrijk bouwt naarstig aan
musea voor hedendaagse kunst
Midden in het havengebied van
Duinkerke wordt een monumentaal gebouw opgetrokken
om hedendaagse kunst te promoten. Er volgen er nog vijf,
verspreid over heel Frankrijk.
EXPO
BERT POPELIER, PARIJS
De nieuwe musea worden gebouwd
onder leiding van het Fonds Régional d’Art Contemporain (FRAC), een
geesteskind uit 1982 van toenmalig
Frans minister van Cultuur Jack
Lang. Die vond dat het kunstgebeuren te veel in Parijs geconcentreerd
was. In 23 regio’s werden daarom
FRAC-centra opgericht. Hun opdracht: hedendaagse kunst verzamelen en op diverse locaties in de regio tonen.
Een FRAC-centrum verschilt wezenlijk van een museum doordat
het rondtrekt met zijn collectie. Met
tentoonstellingen en acties extra
muros moeten de FRAC’s naar het
publiek toegaan en de mensen sensibiliseren voor hedendaagse kunst.
Voorlichting en laagdrempeligheid
zijn de vereisten. Lagere scholen,
colleges, gevangenissen en allerhande socio-culturele instellingen kunnen een beroep doen op het FRAC
van de regio. Ze moeten wel zelf het
transport en de verzekering van de
kunstwerken betalen.
Elk FRAC-centrum krijgt ongeveer 1 miljoen euro subsidie per jaar,
vooral bestemd voor de lonen van
de medewerkers, de werking en de
aankoop van kunst. In drie decennia
hebben de 23 FRAC’s samen 26.000
kunstwerken van zo’n 4.200 Franse
en buitenlandse kunstenaars gekocht.
Gaandeweg werd het een probleem dat de FRAC’s geen eigen tentoonstellingsruimte hebben. Daarom hebben zes van de 23 regio’s zich
geëngageerd om voor hun FRACcentrum een gebouw te helpen
financieren. Die projecten worden
KORT
Het FRAC, kort voor
Fonds Régional d’Art Contemporain, werd in 1982
opgericht als een instrument
om de hedendaagse kunst
in heel Frankrijk te promoten.
Ondertussen zijn er
23 FRAC-centra, waarvan
er zes een nieuw museum
bouwen. De projecten worden
voorgesteld in een tenstoonstelling in Centre Pompidou
in Parijs.
26.000
Het FRAC heeft de voorbije
dertig jaar 26.000 kunstwerken
gekocht.
in een tentoonstelling in Centre
Pompidou in Parijs voorgesteld met
maquettes, 3D-beelden en videogesprekken met de architecten.
Het eerste FRAC-centrum, opgericht in 1983, was dat van Nord-Pasde-Calais. Het was eerst in Rijsel
gevestigd, maar verhuisde in 1996
naar Duinkerke. Het bezit meer dan
1.500 hedendaagse kunstwerken,
van popart, fluxus, arte povera, minimal art tot conceptuele kunst.
Daarbij zijn grote namen zoals Dan
Flavin, Andy Warhol, Roy Lichtenstein en Marcel Duchamp. Maar er
zit ook design en designmeubilair in
de verzameling. De werken werden
NIEUW
GEBOUW,
NIEUWE
KUNST
Voor de Vlaamse kunsthistorica Hilde Teerlinck, die het
FRAC Nord-Pas-de-Calais in
Duinkerke sinds 2006 leidt,
is het nieuwe gebouw een
zegen. ‘We zullen er de vaste
collectie laten roteren, door
elk jaar 15 procent ervan te
exposeren. Het aantal personeelsleden wordt opgetrokken van 14 naar 20.’
Enkele kunstenaars zullen
het nieuwe gebouw een speciale toets geven. ‘De Britse
kunstenaar Scott King ontwikkelt signalisatie in neon.
De Amerikaanse kunstenaar
Otto Berchem laat via een
geluidsinstallatie zowel binnen
als buiten het gebouw stemmen horen. En op het Belvedère, tussen het binnengebouw en de glazen enveloppe,
komt een hangende tuin van
het Zwitserse kunstenaarsduo
Steiner & Lenzlinger.’
al op zowat 170 locaties in de regio
Nord-Pas-de-Calais tentoongesteld.
Het Duinkerkse FRAC is een van
de zes centra die een nieuw museum
annex kunstencentrum bouwen.
Het ontwerp is van het Franse architectenbureau van Anne Lacaton en
Jean-Philippe Vassal. Die twee architecten zijn vooral bekend om hun
minimalistische esthetiek.
Ook de site is bijzonder: het voormalige industriële havengebied tussen de stad en de zee. Vroeger was
onder meer Chantiers Navals de
Dunkerque er gevestigd. De grote
scheepsbouwer sloot in 1988 de
deuren. De meeste bedrijfsgebou-
wen werden afgebroken, maar een
immense hal bleef staan: het Atelier
de Préfabrication n°2 (AP2), ook wel
de kathedraal genoemd. Met zijn
75 meter lengte, 35 meter hoogte en
25 meter breedte domineert het gebouw de Duinkerkse kust.
Het FRAC stelde aanvankelijk aan
Lacaton en Vassal voor om de AP2loods tot een kunstencentrum om te
bouwen. Maar de architecten waren
zo onder de indruk van zijn architecturale kracht dat ze besloten de
loods in zijn oorspronkelijke toestand te bewaren. De oude hal kon
dienen om kunstwerken te tonen
die veel ruimte vergen.
De architecten stelden voor om
tegen AP2 een nieuw gebouw op te
trekken met dezelfde vorm en afmetingen. Door zijn expliciete relatie
met de oude loods moet de nieuwbouw dezelfde ambachtelijke uitstraling hebben. Het prijskaartje is
niet groter dan dat van een eventuele renovatie van de oude loods:
15 miljoen euro. De werken zijn volop aan de gang. De opening is gepland voor september 2013.
De nieuwe ‘loods’ is opgevat als
een open huis. Hij wordt rechtstreeks verbonden met de zeedijk
via een loopbrug die tot in het gebouw loopt, ter hoogte van de eerste
verdieping. De buitenkant ziet eruit
als een serre, een doorschijnende
envelop waarin een binnengebouw
is geschoven. Een efficiënte box, zeg
maar. De luchtruimte tussen de
twee constructies dient als klimatologische buffer. Er zijn zes verdiepingen gepland, die heel flexibel zijn.
Zo kunnen sommige ruimtes een
wisselende verlichting hebben: artificieel als de wanden gesloten zijn,
of met natuurlijk licht als de wanden geopend worden.
‘Nouvelles Architectures, Fonds
Régionaux d’Art Contemporain’
loopt tot 14 oktober in Centre
Pompidou in Parijs.
FILM
‘Avatar 4’
terug naar
het prille begin
Het duurt nog tot 2015 voor de film
‘Avatar 2’ in de bioscoop te zien is,
maar de regisseur James Cameron
maakte zondag al zijn plannen voor
de vierde ‘Avatar’ bekend. Die gaat
terug naar het prille begin.
‘Het verhaal van ‘Avatar 1’ begint
ergens, maar daar gaat een geschiedenis van 35 jaar aan vooraf. Die tonen we in deel vier. Dan is het verhaal ook rond. We kunnen alleen
nog teruggaan om te zien hoe de
eerste expedities gingen en wat
nieuwe personages introduceren.’
Een scenario is er nog niet.
‘Avatar’, uit 2009, is met een opbrengt van 2,7 miljard dollar de
meest succesvolle film uit de geschiedenis. Dat er nog drie vervolgfilms komen, hoeft dan ook niet te
verwonderen.
Bob Dylan. © IMAGEGLOBE
stuk geweldig. Het titelnummer is
een bijna 14 minuten durende vrije
interpretatie van de ramp met de Titanic. In een van de 45 strofen komt
Leonardo DiCaprio zelfs even voorbijgefietst. Dylan houdt zich in het
nummer niet helemaal aan de feiten. ‘Een liedjesschrijver hoeft zich
niets van de waarheid aan te trekken’, zei hij in Rolling Stone. ‘Hij
vindt enkel wat zou kunnen gebeuren belangrijk.’
In dit geval zijn de feiten gelukkig wat ze zijn. ‘Tempest’ is wellicht
een van de sterkste platen uit Dylans
carrière. Maar de fans zijn ongerust.
Dylan is een groot bewonderaar van
Shakespeare. Diens laatste stuk
heette ook ‘The Tempest’. Is hun held
uitgezongen? Dylan wuifde de suggestie al weg. ‘Het stuk
van Shakespeare heet
‘The Tempest’. Het zijn
twee verschillende titels.’
‘Tempest’ verschijnt
bij Sony Music.
Ik kan niet ontkennen
dat het ﬁjn is complimenten te lezen
in Le Nouvel Observateur. Al blijf ik daar
gezond nuchter bij.
ACTRICE
LIEN VAN DE KELDER
in De Morgen
© PN
Het museum in Duinkerke komt pal in de haven. Het wordt een moderne kopie van de oude loods waartegen het aanleunt. © FRAC
Hoeveel artiesten kunnen zeggen
dat de release van hun 35ste studioplaat na een loopbaan van een halve
eeuw nog altijd een ‘evenement’ is?
In Dylans geval is de reden simpel.
Hoewel zijn concerten niet meer
altijd om aan te horen zijn, blijft
de 71-jarige Amerikaan consequent
genietbare albums maken. En dus
is het altijd uitkijken waarmee hij
komt aanzetten.
‘Tempest’ verschijnt ‘maar’ drie
jaar na ‘Together Through Life’. Dylan had een religieuze plaat in gedachten, zei hij vorige maand in het
muziekblad Rolling Stone. Maar hij
had niet genoeg religieuze nummers. ‘En het kost een pak meer concentratie om daarover te schrijven
dan over wat er uiteindelijk uit mijn
pen is gekomen.’
Misschien maar goed dat zijn
‘kerkelijke’ concentratie het liet afweten. Het aardedonkere ‘Tempest’
laat een Dylan in bloedvorm horen.
De verontwaardigde verhalenverteller is terug. ‘This is a hard country to
stay alive in’, gromt hij in de potige
bluessong ‘Narrow Way’. ‘Early Roman Kings’ drijft op het ritme van
‘Mannish Boy’ van Muddy Waters.
De tekst is een sardonische uithaal
naar de bankwereld: ‘Like the early
Roman kings/ They’re peddlers and
they’re meddlers/ They buy and they
sell/ They destroyed
your city/ They’ll destroy you as well.’
Er wordt flink wat
afgevloekt, en links
en rechts vloeit zelfs
bloed. Maar de verhalen die Dylan bijeenschreef , zijn stuk voor
ERFGOED
BEELDENDE KUNST
Roeselare
onderzoekt
Barnum & Bailey’s
Het is niet zeker of de Japanse
vrouw op het bankje weet naast
wie ze zit, maar het is wel degelijk
Albert Einstein. Hij maakt deel uit
van de expo ‘Bench-art in Marunouchi’s’, die in Tokio loopt.
De grootste show op aarde, zo werd
het ‘Barnum & Bailey’s’ circus in
1901 genoemd. Het Amerikaanse
evenement deed toen 14 Belgische
steden aan, waaronder Roeselare.
De plaatselijke erfgoedvereniging
‘Barnum 1901’ gaat nu een studie
maken van de Europese tournee van
het circus. Dat moet leiden tot een
groots opgezette tentoonstelling.
‘Barnum & Bailey’s’ was ook
groot. Het circus sloeg 12 tenten op,
waaronder de ‘chapiteau’ die een
zitcapaciteit had van 13.000 mensen. Het toerde met 67 wagons en
800 mensen en verhuisde dagelijks
evenveel dieren als er in de zoo van
Antwerpen zitten. In Roeselare alleen al daagden 35.000 betalende
toeschouwers op. De parade door
de stad trok 70.000 kijkers. Het onderzoek moet in 2014 klaar zijn.
© AFP
FRAC/AP2
La Voix du Nord [Quotidien], 11 Septembre 2012
« FRAC : la Cathédrale accueillera dans un an son jumeau de verre »
LA VOIX DU NORD
MARDI 11 SEPTEMBRE 2012
10
DUNKERQUE
ON EN PARLE
FRAC : la Cathédrale accueillera
dans un an son jumeau de verre
Dans un an tout pile,
le Fonds régional d’art
contemporain (FRAC)
Nord – Pas-de-Calais
prendra ses aises
dans sa nouvelle maison :
l’AP 2 des anciens Chantiers
de France et son jumeau,
contemporain et vitré.
Alors que le projet dunkerquois
est exposé au Centre Pompidou
avec les cinq autres chantiers
régionaux de nouveaux FRAC,
Hilde Teerlinck et son équipe
ont visité pour la première fois
leur futur logis.
REPÈRES
NOVEMBRE
Pose de la toiture du FRAC,
sur coussins.
MAI
Livraison du bâtiment,
qui sera paré, entretemps, de polycarbonate pour lui donner
un aspect vitré.
SEPTEMBRE
Ouverture au public du nouveau FRAC, dans le cadre
de Dunkerque, capitale régionale de la culture.
PAR OLIVIER TARTART
[email protected]
« Ce bâtiment va susciter la curiosité, c’est certain. » Levant les yeux
vers le ciel bleu azur, à l’endroit
même où elle posera ses affaires
à la rentrée prochaine, Hilde Teerlinck est déjà fière de son futur logis. « Le chantier est dans
les temps, et il a déjà marqué les esprits au Centre Pompidou.
Par son audace architecturale
et son esthétisme et parce qu’il est
le seul projet de nouveaux FRAC
à s’appuyer sur un bâtiment
déjà existant. »
À l’image de la passerelle qui viendra, à terme, prendre place entre
l’AP2 et son jumeau et qui sera
un trait d’union avec la digue
toute proche, le FRAC n’entend
pas renier le passé du lieu mais
s’en inspirer, y puiser une relation
forte avec le public dunkerquois.
« Le cœur du projet, c’est la médiation, martèle la directrice. Pour présenter une nouvelle approche
de l’art contemporain lors de cha-
Dans un an, le jumeau contemporain de l’AP2 ouvrira ses portes au public.
que exposition. On va créer, avec les
Dunkerquois, des groupes de travail
pour réfléchir sur les activités à mener autour de ces expositions. Montrer que l’art contemporain
n’est pas enfermé car la réflexion
des artistes est largement ouverte
sur le monde. »
L’expérience de la Chorale
des plaintes est une référence.
« Certains participants n’étaient
pas intéressés par l’art contemporain et quelques-uns nous suivent
depuis. Le regard des gens est essentiel pour cette maison car ce n’est
pas qu’un lieu d’exposition,
« Comme le FC Barcelone
avec ses socios :
ce bâtiment appartient
aux Dunkerquois. »
c’est une maison ouverte. Un peu
dans le même esprit que le club
de football du FC Barcelone avec
ses socios : ce bâtiment appartient
aux Dunkerquois, et au-delà aux habitants de la région. À nous de faire
en sorte que cela leur apporte quelque chose et qu’ils nourrissent
autrement le regard des artistes. »
L’architecture du jumeau de l’AP2
(qui sera dédié à la présentation
de pièces monumentales ou à l’organisation d’événements) a été
pensé en ce sens. « Par exemple, au
rez-de-chaussée, le mur entre les
deux bâtiments sera cassé. Là, dans
le bâtiment en construction, un café
sera installé. »
Béton brut
Et la directrice de s’enthousiasmer
en imaginant où prendront place
les laboratoires, forum, cinéma
et autres salles d’expositions
(sans oublier le belvédère qui offira
une vue imprenable sur Dunkerque, son port et sa plage)
dans cette gigantesque halle offrant 9 000 m² pour abriter et valoriser les 1 500 œuvres de la collection du FRAC (contre 1 000 m²
aujourd’hui). Une exaltation
que partage une équipe
du FRAC qui s’étoffera dans les prochains mois pour atteindre le chiffre de 14 personnes.
Pour l’heure, le bâtiment de béton
prend de la verticalité. Clin d’œil
aux chantiers navals d’hier, les colonnes de béton, qui restera brut,
sont coulées sur place, « debout,
afin d’avoir quatre côtés lisses ».
Son toit sera posé en novembre.
« Sa mise en place s’annonce spectaculaire, promet Hilde Teerlinck.
Ce toit, qui protégera ensuite le bâtiment contemporain, sera posé sur
des coussins. » Puis, au printemps,
la carcasse de béton sera ensuite
parée de polycarbonate et prendra
cet aspect vitré, dessiné par les architectes Lacaton & Vassal,
qui a tant marqué les esprits. ZOOM
Le FRAC Nord – Pas-de-Calais,
star du Centre Pompidou
Hilde Teerlinck et son équipe ont visité le chantier de leur future maison.
2206.
Jusqu’au 14 octobre, le Centre Pompidou consacre une exposition
aux six projets de Fonds régionaux d’art contemporain (FRAC)
dits « de deuxième génération ».
Le FRAC Bretagne de Rennes a ouvert ses portes en juin. Ceux de Dunkerque (Nord – Pas-de-Calais), Bordeaux (Aquitaine), Besançon (Franche-Comté), Orléans (Centre) et Marseille (Provence – Alpes – Côte
d’Azur) ouvriront leurs portes dans les trois ans à venir et sont présentés à travers leur maquette, dessins d’architectes internationaux et entretiens vidéo avec les concepteurs.
Coproduite avec Platform (association regroupant les FRAC), cette exposition a vu, lors de son lancement, le stand dunkerquois connaître
un grand succès auprès des acteurs culturels nationaux, notamment
en raison de son audace architecturale.
Le FRAC organise un déplacement en bus (gratuit) pour découvrir l’exposition parisienne (départ à 7 h 45, retour vers 0 h 30). Renseignements et inscription auprès du FRAC Nord – Pas-de-Calais, 930, avenue de Rosendaël, 59240 Dunkerque, 03 28 65 84 20. FRAC NORD-PAS DE CALAIS
Le Phare Dunkerquois [Quotidien], 12 Septembre 2012
« Prendre de la hauteur »
FRAC/AP2
Le Phare Dunkerquois [Quotidien], 10 Octobre 2012
« Attention, FRAC de choc ! »
FRAC/AP2
Le Nord [Mensuel], Novembre-Décembre 2012
« Le FRAC Nord-Pas de Calais en grande tenue sur le site du Grand Large »
FRAC/AP2
Dunkerque Magazine [Mensuel], Décembre 2012
« Le futur commence ici »
FRAC/AP2
LA VOIX DU NORD
SAMEDI 25 FÉVRIER 2012
médiation
La voix du nord [quotidien], 25 février 2012
« Deux jours d’atelier sur la médiation culturelle au FRAC »
ÉCHANGES
Deux jours d’ateliers sur la
médiation culturelle au FRAC
Le FRAC (fonds régional d’art
contemporain) Nord - Pas-de-Calais réfléchit aux façons d’accueillir et d’impliquer ses publics,
en prévision de son déménagement, en 2013, dans la futur halle
du Grand Large. Il organise donc
les 12 et 13 avril un atelier
(« workshop ») européen sur le
thème de la médiation culturelle.
Tous les acteurs des structures
culturelles sont conviés, mais
aussi les responsables d’associations œuvrant dans ce domaine
ou encore les étudiants. Objectif :
échanger autour de ses propres
pratiques pour éventuellement
s’inspirer de celles des autres.
L’atelier promet d’être enrichissant, puisqu’il est organisé en collaboration avec le Turner Contemporary de Margate et la Firstite
Gallery de Colchester (GB), ainsi
que le SMACK de Gand (B), et fera
Destina
Les r
du moi
Le FRAC tel qu’il apparaîtra,
une fois les travaux achevés.
intervenir des artistes contemporains, comme l’Espagnol Josep Maria Martin ou le Dunkerquois Mehdi A. Formulaire d’inscription téléchargeable sur le site du FRAC :
www.fracnpdc.fr et renseignements à :
[email protected]
Tarif : 50 €, étudiants 15 €, structures
de la ville de Dunkerque : contacter la
direction de la Culture.
Le nouveau FRAC essaiera d’impliquer
ses visiteurs.
VOTE PAR PROCURATION
Plus d’information : http://www.nord.gouv.fr/
EN BREF
• Du mardi
à l'Hotel de V
Horaires d’o
• Du mard
au sous-sol
Horaires d’o
et Samedi d
Evénem
• Séjour O
pour les en
du 25 févr
• Opérat
le Dimanc
• Journé
les Vendr
• Parco
Les Vend
[email protected]
LES RANDONNEURS
Expositio
1146164900VD
L’élection présidentielle se déroulera les dimanches 22
avril et 6 mai et les élections législatives, les dimanches 10
et 17 juin. Vous êtes absent(e) le jour du vote ? Vous pouvez
voter par procuration.
Mode d’emploi.
En cas d’absence, vous pouvez choisir un autre électeur
pour voter à votre place (votre mandataire) ; il doit être inscrit sur les listes électorales de la même commune que vous
(pas nécessairement dans le même bureau de vote). Vous devez vous présenter devant, soit le juge (ou le greffier en chef)
du tribunal d’instance de votre lieu de résidence ou de votre
lieu de travail ; un officier de police judiciaire habilité (commissariat de police ou brigade de gendarmerie) de votre lieu
de résidence ou de votre lieu de travail.
Papiers à fournir.
Justificatif d’identité (carte d’identité, passeport) et le formulaire où sont précisées des informations sur le mandataire
(nom, prénom, adresse, date et lieu de naissance), qui inclut
une attestation sur l’honneur mentionnant le motif de l’empêchement. Le jour du scrutin, votre mandataire se présente
à votre bureau de vote, muni de la procuration et d’une pièce
justifiant de son identité. Il vote alors en votre nom.
Les démarches pour établir votre procuration doivent être effectuées le plus tôt possible pour tenir compte des délais
d'acheminement et de traitement à la mairie. PERMIS À POINT
méDIATION
CNDP.FR (mAgAzINE ARTS ET CULTURE DE L’ACADémIE DE LILLE) [EN LIgNE], PUbLIé EN JUILLET 2012
« Deux classes du lycée de Noordover visitent le FRAC Nord-Pas de Calais »
médiation
p11_NF • L'Observateur 27/03/12 11:59 Page1
L’OBSERVATEUR DE L’ARRAGEOIS [Quotidien], 28 MARS 2012
« Art contemporain au collège : 1 discobole + 9 assiettes = ? »
ARRAGEOIS
L’OBSERVATEUR DE L’ARRAGEOIS
MERCREDI 28 MARS 2012
11
//// [email protected] //// lobservateurdelarrageois.fr
MÉRICOURT
Art contemporain au collège :
1 discobole + 9 assiettes = ?
Le Fonds régional d’art contemporain prête une œuvre originale au collège de Méricourt, jusqu’au 30 mars. Et ce, grâce à la
volonté de deux enseignantes. Nous les avons rencontrées.
Elèves et enseignants ont aussi la parole sur
www.lobservateurdelarrageois.fr
Vidéos
à scanner
aussi
directement
avec
ces
QR Codes
U
L’œuvre :
Le lancement du refoulé
Le lancement du refoulé est cette installation réalisée
en 1984, par "Présence Panchounette", un collectif
d’artistes. On peut y voir une figurine en résine posée
au sol. Elle représente le Discobole, figure olympique
de l’antiquité. La statuette est accompagnée de neuf
assiettes en céramique accrochées au mur dans une
configuration dynamique. Cet alignement forme un arc
de cercle rappelant la trajectoire de lancer du disque.
Sur chaque assiette, on peut lire des citations
incomplètes d’artistes ou d’hommes de lettres. Le mot
manquant ? Art, bien sûr… Dans cette installation,
Présence Panchounette amène le spectateur à
s’interroger sur la signification de l’art. Que représente
l’art pour chacun de nous ? À chacun sa définition.
L’art contemporain vient à peine de s’inviter au collège de
Méricourt. Et il suscite déjà des vocations. Artistiques ou
autres. Quelques-uns des élèves et les enseignants
impliqués dans ce projet imitent le geste du discobole.
Ressemblant, non ?
Les artistes :
Présence Panchounette
Collectif d’avant-garde, Présence Panchounette a
occupé la scène artistique française entre 1969 et
1990. À coup de tracts et d’interventions potaches, il
prend le contre-pied des valeurs et du goût, défendus
par les milieux culturels les plus influents de l’époque. Il
déclare d’ailleurs souvent qu’il a trouvé son créneau :
« Le mauvais goût. » Les collégiens de Méricourt ont
en tout cas été sensibles à l’installation du collectif
prêtée par le Frac.
n discobole + neuf
assiettes = ? De cette
addition improbable,
ressort, pour les élèves du collège Henri-Wallon de Méricourt, bien plus que dix possibilités de s’interroger sur ce
que représente l’œuvre du
collectif d’artistes Présence
Panchounette. L’œuvre Le
lancement du refoulé est prêtée par le Fonds régional d’art
contemporain jusqu’au 30
mars. Interview d’Elsa Sauvage, professeur des écoles
spécialisées (responsable de
l’Unité localisée pour l’inclusion scolaire, ex-UPI), et
de Peggy Garbe, sa collègue
professeur en arts plastiques,
initiatrices de cet événement.
L’Observateur. Quel est le
point de départ de ce projet ?
Elsa Sauvage. Cette idée
m’est venue parce que ma
collègue, Peggy, a fait venir
l’année dernière une œuvre
du musée d’art. L’émulation
autour de cela avait été
superbe. Cela avait été très
fédérateur.
La question
Qu’est-ce qui vous plaît dans ce projet ?
Tiphaine
12 ans
6eC
J’aime bien découvrir les
nouvelles œuvres. Ce que j’ai vu
m’a un peu surpris. Quand je
regarde l’œuvre, je vais d’abord
lire ce qui est écrit sur les
assiettes. Et j’ai tout de suite
compris qu’il manquait le mot
Art.
Fanny-Lys
12 ans
6eC
J’adore l’art. J’aime la peinture
et la sculpture. Là, j’aime la
forme avec les assiettes qui
donnent du mouvement. Je suis
allée voir tout de suite ce qu’il y
avait écrit dessus.
Geoffrey
14 ans
CLASSE ULIS
J’aime comme la statue a été
montée. J’ai travaillé en classe
sur l’art, d’où il vient… On m’a
aussi expliqué qu’il existe une
statue plus grande du discobole,
mais que celle-ci vient du Frac.
Dylan
15 ans
CLASSE ULIS
J’avais déjà vu une œuvre
contemporaine, avec le tableau
présenté au collège l’année
dernière. Avec celle-ci, j’aime
bien les assiettes. Surtout le
décor de la dernière « Ceci n’est
pas une œuvre d’…».
Nicolas
14 ans
CLASSE ULIS
Le discobole me fait penser aux
Jeux Olympiques. Les assiettes
me font penser à une virgule. La
citation de la 3e assiette, «L’…
est un miroir», me plaît le plus.
Je ne la connaissais pas avant…
L’Obs. Qui a fait le choix de
cette œuvre ?
Peggy Garbe. Le Frac a proposé le choix parmi une
petite dizaine d’œuvres.
Après concertation entre les
collègues intéressés par le projet, notre choix s’est porté sur
Le lancement du refoulé. On
a choisi celle-ci car on y a vu
un petit peu plus de pistes de
travail.
L’Obs. Sur quoi ont débouché ces pistes ?
P.G. Avec tous les niveaux de
la 6e à la 3e, on a abordé
l’œuvre de différentes façons.
Ils ont tous vu le discobole,
les Jeux Olympiques, l’Antiquité. Les élèves de 6e ont
plutôt cherché leur propre
définition de l’art avec l’intégration du discobole dans
un travail graphique. Ceux
de 5e ont imaginé des situations nouvelles autour du discobole, autres que l’alignement des assiettes. Ils ont
aussi travaillé sur le thème de
l’installation, par des photos.
Tout comme les 4e. Les élèves
de 3e ont à leur disposition
le hall du collège pour suggérer le mouvement et révéler une discipline sportive.
Cela s’accompagnera d’un
travail sur l’histoire des arts
et d’un concours autour de
l’œuvre.
E.S. Avec mes élèves, on a pu
avoir à la fois une approche
artistique et historique. On a
aussi fait des ponts avec des
œuvres d’arts sur lesquelles
on a travaillé précédemment,
avec le Louvre, le Frac, les
tableaux, l’art contemporain… Surtout, cela a permis
de mettre mes élèves au cœur
du projet, notamment avec
l’accueil des classes.
L’Obs. Pour cette classe
« d’inclusion scolaire », un
tel projet prend tout son
sens…
P.G. Tout à fait, il permet de
travailler en partenariat avec
les autres élèves du collège.
E.S. Et puis, tu as fait venir
des primaires… Tes élèves ont
animé des ateliers avec eux
sur le thème de « l’installation minute ».
■ Propos recueillis
par Frédéric Aubert
médiation
la voix du nord [quotidien], 12 Avril 2012
« Art contemporain : une œuvre du FRAC a été amenée au collège du Moulin »
LA VOIX DU NORD
JEUDI 12 AVRIL 2012
AUTOUR DE DUNKERQUE
15
GRANDE-SYNTHE
Art contemporain : une œuvre
du FRAC a été amenée au collège du Moulin
Une œuvre du FRAC dans un collège n’est pas à ce point courant.
Même si le dispositif du FRAC
« Élève à l’œuvre » existe, l’art
contemporain peut ne pas sembler
de prime abord accessible aux élèves de collège. Mme Aguyo, professeur d’arts plastiques, a souhaité,
pour la première fois au collège du
Moulin, amener une œuvre d’un
artiste reconnu pour travailler
avec ses élèves sur l’acquisition de
quelques repères, mais aussi tenter
de développer leur sensibilité culturelle. « C’est de l’art contemporain,
et donc, c’est aussi rendre accessible
cet art. »
Le FRAC a prêté une œuvre de Denis Adams, qui est constituée de
vingt-six photos prises dans la
presse américaine des années
soixante. Agrandies et sérigraphiées, elles représentent toutes la
même personne, Patricia Haerst,
petite-fille d’un magnat de la
presse de l’époque, qui a un destin
singulier. Placés devant l’œuvre, et
devant exprimer ce qu’ils voyaient,
ce qu’ils ressentaient, des élèves se
sont attachés à des détails peu remarquables pour l’adulte, mais qui
concourent à un début de compréhension de l’œuvre. C’est à une lecture fouillée qu’ils se sont livrés
avec leur professeur.
Deux visites
programmées
S’il y a une vision consensuelle
d’une œuvre, il y a aussi des perceptions tout à fait individuelles
qui forgent les élèves de collège. De
cette manière, ces derniers aiguisent leur regard critique et
s’ouvrent à la compréhension du
monde. « L’œuvre a été bien reçue
par les élèves, Les concepts et les notions passent très bien », rassure la
professeur d’arts plastiques. Plusieurs classes ont été sensibilisées à
cette œuvre de Denis Adams. Un
travail en amont et en aval de l’exposition a également permis aux
élèves d’appréhender le portrait
par son angle de prise de vue et la
lumière. Ils n’en sont pas quitte
pour autant avec l’art contemporain, puisque des visites au LAAC
et à la galerie Robespierre sont prévues.
Pour la professeur d’arts plastiques, Mme Aguyo, si le projet était
cette année d’amener une œuvre
d’art contemporain dans son collège, pour l’année prochaine, elle
imagine autre chose : « J’espère que
nous pourrons avoir un artiste au
collège ». T. F.
Le FRAC a prêté une œuvre de Denis Adams, constituée de vingt-six photos.
LEFFRINCKOUCKE
Le Cercle expose à l’office de tourisme :
cercle de quatre amis ou quadrature d’un cercle ?
Voilà une question loin d’être insoluble. Quand l’amitié se combine à la diversité des talents et à
l’envie de créer des choses ensemble, il est normal de retrouver les
quatre artistes qui exposent à la
maison du tourisme. Quatre artistes en fait réunis au sein du Cercle
et que M. Wadoux, président, Isabelle Roussel, adjointe à la Culture,
et André Peel, conseiller municipal, ont accueilli à l’office du tourisme, vendredi.
Faut-il parler de juste équilibre ou
de juste plaisir lorsque l’on fait le
tour de la salle d’exposition et que
l’on est confronté à des techniques
et des sujets, ainsi variés que ceux
proposés par les quatre artistes qui
y exposent jusqu’au 29 avril ?
Que dire des huiles de Joël Spinnewyn, de la précision du trait, de
l’économie de couleur de ses dessins d’architecte, des juxtapositions de son Bénares, de ces natures mortes où fruits et légumes
s’étiolent et se fanent sans moisir
sous l’œil étonné du visiteur ? Mais
aussi de ces toiles où le réel et l’imaginaire se fondent, se confondent ?
Christine Spinnewyn distingue son
travail d’atelier, qu’elle dit être « cérébral », de son travail en extérieur
fait de spontanéité et d’interprétation des couleurs.
Elle réinvente le clair-obscur à travers le trait fin de ses natures mortes et démontre un goût prononcé
pour les impressionnistes, et pour
Monet en particulier, dans ses huiles aux petites touches de peinture
agressive dans un champ de sérénité.
Quant à celui qui veut passer un
test de personnalité, qu’il se rende
sur le panneau où il pourra jouer
au test de Rorschach.
Rêves et couleurs
Les aquarelles d’Édith Janssen font
appel à la technique de l’humide.
On a parfois l’impression que l’eau
a choisi pour elle ou qu’elle a
choisi de ne pas tout montrer, de
laisser au visiteur une part d’imaginaire, de ne pas lui transmettre
tout son sentiment du monde.
Mais peut-être veut-elle le laisser
volontairement dans l’espèce de
brume de velours due aux fondus
dont elle entoure ses arbres, ses
fleurs, ses paysages ?
Les peintres du Cercle autour de leurs œuvres (Joël Spinnewyn est absent sur la photo).
L’Ostendais Roland Buysse emploie
avec le même bonheur l’huile,
l’aquarelle, le pastel, le pinceau et
le couteau, pour nous offrir sa côte
belge, et plus largement, la Côte
d’Opale et la Flandre.
Lui qui, dit-il, « chante du matin au
soir », est sans concession avec les
cieux agités, chargés, sombres et
orageux du Nord. Même les blancs
laiteux de ses paysages d’hiver ont
besoin d’un ciel plein de neige.
Quand beaucoup de peintres hésitent à travailler les verts, il nous en
offre de magnifiques plus vrais que
nature.
Le Cercle expose ? Une immersion
d’où le visiteur émerge avec plus
de rêves et de couleurs. Visible jusqu’au 29 avril à l’office
de tourisme, boulevard Jean-BaptisteTrystram, du mardi au dimanche, de
10 h à 12 h et de 14 h à 18 h.
2306.
LAVOIxDUNORD.FR [EN LIgNE], PUbLIé LE 19 AVRIL 2012
« Les élèves de l’école du Jard ont présenté leurs œuvres ce mardi »
méDIATION
éLèVES à L’œUVRE
LObSERVATEURDUDOUAISIS.FR [EN LIgNE], PUbLIé LE 11 mAI 2012
« Somain : l’art contemporain s’invite au collège victor-Hugo »
méDIATION
éLèVES à L’œUVRE
Le Phare Dunkerquois [Quotidien], 25 Janvier 2012
« Les « jeudis du FRAC », dès le 2 Février »
médiation
JEUDIS DU FRAC
Dunkerque Magazine [MENSUEL], Juin 2012
« L’art sort de sa réserve »
médiation
JEUDIS DU FRAC
rie, espaces verts, éclairage) dans paces verts. Nous n’avons pas
le domaine publique, demandée de- les moyens techniques et humains
puis novembre 2006, n’est toupour entretenir ce bassin mais vous
jours pas entérinée. Sans oublier
n’êtes pas non plus sous les eaux »,
des pavés autobloquants payés a relativisé le premier magistrat
et
remplacés
par
une
revêtement
en martelant qu’ils ne risqueraient
de résineDE
dispersant
des2012
gravillons,
rien, même en l’absence de rétroREVUE
PRESSE
un regard s’affaissant aux abords cession. Le discours n’a cependant
d’un carrefour, du macadam désapas convaincu les propriétaires
grégé par endroit laissant apparaîqui estiment la situation synotre le
ternaire,
des espaces
verts se- 11nyme
blocages juridiques, étant
LA
VOIX
DU NORD
[Quotidien],
Avrilde2012
sur duMelody
remblai
non àde180
la degrés
donné
«més
« Fishing
» s’et
expose
» l’appartenance des parties
terre végétale, et pour couronner
communes à Foncifrance. « Quid
Hervé Tanchon et les propriétaires des lotissements p
EXPOSITIONS
EN réGION
alors de la responsabilité
d’entretien
roge cette habitante
l’un des MELODY
du bassin ? » s’est emportéFISHING
moi qui choisit le lo
membres du bureau, demandant
peux légalement m’o
au maire une expertise technique.
mis de construire s’il
« Comment se fait-il que Fonci- gles d’urbanisme »,
france ait pu construire une zone
Franck Dhersin.
d’activité et avoir encore des lotisse- Pour l’heure, un co
ments sur la commune ? », s’intersier des parties pri
« Fishing Melody » s’expose à 180 degrés
À la sortie de Téteghem Village,
direction l’autoroute A16, niché
à droite, Le 180 est à l’abri des regards. Cette ancienne grange
de 150 m² a été réhabilitée en espace
d’art
contemporain
en mai dernier.
Ici, pas de cimaises blanches,
mais des murs bruts ayant gardé
quelques marques du temps.
Un lieu chargé d’histoire pour accueillir des pièces particulières.
Né de la volonté de trois curieux de
l’art contemporain, Juliette Malémont, Claire Pollet et Emmanuel
Vaesken, Le 180 ne répond pas
à un effet de mode. Il tente plutôt
de
susciter
l’étonnement
par le choix d’artistes singuliers sortant des sentiers battus, des thématiques inattendues tout en se voulant rigoureux et pertinent. Anticonformiste, sans doute légèrement à la marge, Le 180
est un lieu indépendant qui suscite
la curiosité.
Le lieu accueille pendant un mois
l’exposition de l’artiste Régis
Baudy, Fishing Melody. Ce dernier
a entrepris une exploration des rivages de Dunkerque, le long des jetées de Saint-Pol-sur-Mer, du Clipon et de la sortie des eaux chaudes de la centrale nucléaire de Gra-
velines. L’occasion de plonger
un court instant dans l’environnement des pêcheurs en se confrontant à un décor industriel à la fois
menaçant et menacé.
Ce travail a donné lieu à la réalisation d'une vidéo sonore (enrichie d’un fonds documentaire :
diaporamas, textes, capsules sonores…)
laissant
apparaître
un homme se livrant à une pêche
énigmatique et peu conventionnelle. L’acoustique hors normes du
180 nous plonge totalement dans
une ambiance étonnante. « L’expo-
sition se traduit par l’expression
d’une détresse ressentie par la communauté de pêcheurs face à un environnement hostile, à la disparition
de ces lieux de pêche, également
lieux de détente, véritables échappatoires à la pollution, à la précarité
sociale et à cette difficile réalité socioéconomique, précise Régis
Baudy. Une mélodie entre plainte
et crainte. » « Fishing Melody », exposition
de Régis Baudy, à découvrir jusqu’au
6
mai,
au
180
(180, rue de la 32e D-I).
– Ouvert le samedi, de 14 h à 21 h ;
le dimanche, de 14 h à 19 h ; et en semaine,
sur
rendez-vous,
06 86 77 82 49.
Régis Baudy a exploré les rivages dunkerquois, plongeant
dans l’univers des pêcheurs à la ligne.
LEFFRINCK
L’office
de guide
Que de changeme
fice de tourisme ! A
ses 20 ans, il a d
ment remodelé l
à 6 000 exemplaire
y trouveront toujou
ses informations p
de visites, calendrier
tions, hébergemen
une découverte du
cal sur une doub
des Dunes, visites g
les) et une autre su
que municipale qu
quartiers d’été sur l
et le samedi.
Présenté lors de la d
blée générale de l
risme, ce guide con
L’office de tourism
son guide.
« à l’Hospice, « Destrøy Design » met l’art en demeure »
EXPOSITIONS EN réGION
La voix du nord [quotidien], 23 Mai 2012
« Destrøy Design, le péril et la demeure »
« Lionel Doyen : une autre image du design »
Lille Métropole Info [Mensuel], juin 2012
« Péril en la demeure...ou pas »
18
Culture
© DR FRAC NORD-PAS-DE-CALAIS
Panorama 14 :
réalités au pluriel
Chest of drawers de Tejo Remy
DESIGN
Péril en la
demeure... ou pas
La maison Folie de Tourcoing accueille
Destrøy Design, exposition réunissant des
créations de grands noms du design et de
l’art contemporain international.
Ces œuvres, issues des collections du Frac
Nord-Pas-de-Calais, certaines uniques,
explorent des univers et des démarches
subversives et/ou poétiques, sobres ou
flashy. « Le péril et la demeure », thème
retenu par l’Hospice d’Havré pour présenter
ces objets et installations, joue sur un
paradoxe : derrière la stabilité désirée,
attendue de l’habitat, transparaissent
inconfort et précarité.
Ainsi La traversée du mur de Maurizio
Cattelan invite-t-elle à entrer dans une
armoire. On imagine découvrir un monde
merveilleux, on se heurte à la désillusion.
On assiste même à un suicide : la chaise de
Philippe Ramette semble s’être pendue,
quittant un plancher décidément désespérant et renversant du même coup un
tabouret. Autre surprise, le Canapé Blue
Bench de Maarten Van Severen. Sa forme
épurée et ses lignes rigoureuses confèrent à
cette causeuse bleue un air rigide, alors qu’il
n’en est rien. Sobriété et minimalisme se
retrouvent chez Hans de Pelsmacker, avec
son banc-table en aluminium brossé. En
revanche, à contre-courant du design des
années 80-90, Chest of drawers, l’ensemble
hétéroclite de 23 tiroirs maintenus par une
sangle de Tejo Remy, apparaît tel un
manifeste pour la récupération et le bricolage malin, à mille lieux de la fascination
pour la technologie.
Destrøy Design > Jusqu’au 22/05 à l’Hospice
d’Havré, 100 rue de Tournai à Tourcoing.
Tél : 03 59 63 43 53
Comme il le fait chaque année depuis son ouverture,
le Studio national des arts contemporains le Fresnoy
présente les travaux des étudiants de première et
deuxième années ainsi que ceux des artistes invités
qui les accompagnent durant leur cursus.
Photographies, installations, films, vidéos… les
formes sont multiples tout autant que les contenus.
Panorama ne s’attache donc pas à illustrer un propos
prédéfini mais présente un corpus d’œuvres d’une
rare hétérogénéité, reflet des préoccupations des
jeunes artistes contemporains.
En dépit de la singularité de la manifestation,
une personnalité du monde de l’art en assure le
commissariat. Celui de l’édition 2012 a été confié à
Benjamin Weil qui, au regard des différents projets,
conclut à une élasticité de la réalité. « On vit ici et
maintenant, mais aussi là-bas et maintenant, et
peut-être aussi ici et dans le passé immédiat ou du
présent continu. Notre réalité est
augmentée par les flux d’information provenant d’ailleurs et la
perception de notre environnement immédiat en est affectée »,
observe-t-il. Dans quelle mesure
les rapports humains ont-ils
évolué ? Qu’en est-il de la notion
même de réalité ? Tels sont,
entre autres, les sujets qui se
dégagent de la cinquantaine
d’œuvres exposées dans la
grande nef et projetées dans les
salles de cinéma du Fresnoy.
Bestiaire, 2012 de Denis Coté
On portera qua
les travaux de S
nous avions fait l
début d’année (cf
les premiers étud
du Fresnoy. On s’i
de Denis Coté,
Mazingarbe, aux
- Tarnac, Le chao
- Piccolo Greenla
Curtz, bel homm
l’artiste Pippa Ba
• Panorama 14 > Ju
22 rue du Fresnoy à
www.panorama14.n
• Nuit électronique
et Edwin van der H
Le voya
La voix du nord [quotidien], 3 Juin 2012
« à l’hospice d’Havré »
ELLE [hebdomadaire], 8 juin 2012
« Il y a du design dans l’art »
Beaux arts magazine [Mensuel], Juillet 2012
« Le guide des 1000 expos de l’été »
Culture Communication [Mensuel], juin 2012
« Centre Pompidou mobile : escale à Boulogne-sur-Mer »
CENTRE POMPIDOU MOBILE
NOUVELObS.COm [EN LIgNE], PUbLIé LE 18 JUIN 2012
« Les œuvres du Centre Pompidou mobile font escale à Boulogne-sur-Mer»
ExPOSITIONS EN RégION
CENTRE POmPIDOU mObILE
LEJOURNALDESARTS.FR [EN LIgNE], PUbLIé LE 21 JUIN 2012
« Le Centre Pompidou mobile poursuit son itinéraire à Boulogne-sur-Mer »
ExPOSITIONS EN RégION
CENTRE POmPIDOU mObILE
LETS MOTIV [bimestriel], juillet-août 2012
« Pigments terre »
Pigment-terre
AGAZINE ¬ sEPtEMbrE 2012
ARTS MAGAZINE [mensuel], septembre 2012
« Moi Ben, je signe »
BeAuvAis
Contre nature
ou les fictions
Le Cateau
d’un promeneur
Amiens
d’aujourd’hui
Amsterdam
›
La Haye
Rotterdam
Mer du Nord
Eindhoven
Ostende
Anvers
Gand
ais
Bruxelles
Dunkerque
mer
Bailleul Tourcoing
Liège
oulogneVilleneuve-d'Ascq
sur-Mer Lille
Charleroi
aplesNamur
r-Mer Douai
Valenciennes
ncquevillers
Sars-Poteries
Le CateauAmiens Cambrésis
CharlevilleBeauvais
Mézières
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une trenordinaire
ollections
le musée
gh dévoile
chées de
ais. Pour
un dessin
i inconnu
osé. Une
sait que
it qu’une
es et une
ures.
Au 16 déCemBre
Musée Benoît-de-Puydt.
24, rue du muSée de Puydt.
14h-17h30 (Sf mAr.). 3 €/3,90 €.
téL. : 03 28 49 12 70.
Musée déPArteMentAL de L’oise.
1, rue du muSée. 10h-12h et 14h-18h
(Sf mAr.). grAtuit. téL. : 03 44 11 43 83.
www.OiSe.fr
MAison PArtiCuLière. 49, rue
du ChâteLAin. 11h-18h du Jeu.
Au SAm. 10 €. téL : 32 2 649 81 78.
www.mAiSOnPArtiCuLiere.Be
BouLognesur-Mer
Moi Ben, je signe
deSSin, Peinture XXe-XXie
JuSQu’Au 15 SePtemBre
« De cette toile, on aurait
dit en 1962, que ce n’était
pas de l’art » : en écrivant
ces mots en blanc sur un
tableau noir, Ben Vautier,
artiste niçois plus connu
sous le diminutif de Ben,
joue volontairement la provocation. Il faut dire que
depuis les années 1960,
l’artiste fait partie du mouvement d’art contemporain Fluxus, instaurant un
véritable travail de sape de
l’œuvre d’art traditionnelle.
La bibliothèque municipale de Boulogne-sur-Mer
accueille plusieurs œuvres,
en partenariat avec le Frac
Nord-Pas-de-Calais.
BiBLiothèque MuniCiPALe.
18, PLACe de LA réSiStAnCe. 14h-18h
LeS Jeu. Ven. et SAm. 9h-12h
et 14h-18h LeS mer. et SAm. 16h-20h
Le mAr. grAtuit. www.ViLLeBOuLOgne-Sur-mer.fr
douAi
Ponctuation #15,
éclats du monde
deSSin XXe
JuSQu’Au 24 SePtemBre
Dans le cadre de l’opération « Dessiner-Tracer »,
initiée par l’association des
conservateurs des musées
du Nord-Pas-de-Calais,
le musée de la Chartreuse
donne à admirer plusieurs
dizaines de dessins rares
d’artistes contemporains.
Jean-Michel Alberola,
peintre- lithographe associé à la figuration libre,
William Kentridge, connu
pour ses animations créées
à partir de successions de
dessins au charbon, ou
encore Allan Ruppersberg,
l’un des premiers représentants américains de
AMsterdAM
impressionnisme. sensation & inspiration
Peinture XiXe - JuSQu’Au 13 JAnVier
Monet, Gauguin ou Delacroix à l’Hermitage
Travail à l’air libre pour peindre paysages ou scènes de vie, et capturer des
impressions fugitives avec des couleurs vibrantes, fascination pour la lumière
changeante… Dans la seconde partie du XIXe siècle, l’impressionnisme a
apporté une bouffée d’air frais au monde de l’art. La rétrospective proposée
par l’Hermitage retrace cette épopée, en rassemblant des chefs-d’œuvre des
pionniers de l’impressionnisme comme Claude Monet (et son fameux Femme
à l’éventail), Paul Cézanne (avec Le Fumeur), Paul Gauguin (La femme au
fruit), Pierre-Auguste Renoir (dont Le Portrait de l’actrice Jeanne Samary)
ou encore Camille Pissarro et Alfred Sisley. Le tout complété par d’autres
grandes signatures de la seconde moitié du XIXe siècle comme Eugène
Delacroix, Vincent Van Gogh ou Jean-Léon Gérôme. L’exposition composée des tableaux issus de la prestigieuse collection de l’Hermitage de SaintPétersbourg permettra de mieux comprendre la place de l’impressionnisme
dans le contexte de ses prédécesseurs, contemporains et successeurs.
n Bergh.
A.
w.
ergh.Be
ions
vie
Xie
emBre
, qui a
u musée,
week-end
du 13 SePtemBre
Rouge comme le sang, rouge
comme l’amour. Pour son
cinquième accrochage, la
Maison particulière se penche sur la symbolique de
cette couleur, fascinante par
la passion qu’elle incarne
et ambiguë par le danger
auquel elle fait référence.
L’exposition tourne ainsi
autour des allégories du
rouge de Lluis LleÓ, artiste
espagnol né en 1961, vivant
à New York, et devenu maître dans l’art de la fresque
contemporaine.
légua en 1859 une collection
éclectique, avec de très belles
céramiques venues de France
mais aussi d’Allemagne,
d’Angleterre ou d’Italie. Pour
cette exposition, ces œuvres
anciennes seront confrontées à des créations de treize
céramistes contemporains,
et notamment aux drôles
de sculptures anatomiques
d’Elsa Alayse, aux personnages poétiques d’Anne-Sophie
Gilloen et aux figures humaines et animales de contes de
fées de Daphné Pauwels.
Châlonsen-Champagne
Peinture XXe-XXie
SCuLPture XXie
JuSQu’Au 11 nOVemBre
Reims
BruXeLLes
rouge, allégories
autour du rouge
Peinture,
Au siècle des lumières,
Jean-Jacques Rousseau
(1712-1778) fut le premier
à réfléchir à la nature, et aux
rapports que l’homme entretient avec elle. Pour fêter le
tricentenaire de sa naissance,
Manche
le musée départemental a
concocté une exposition
reprenant les différents
questionnements du philosophe replacés à notre époque. L’occasion de découvrir
les œuvres de quinze artistes
contemporains qui s’intéressent au sujet. Parmi
eux, Claude Lévêque (né en
1953) qui y présente son
livre intime et pudique,
Nevers Let Love in, sorte de
recueil rêveur de souvenirs
de sa Nièvre natale. Ou
Jean Le Gac, jouant avec
son double imaginaire. Ou
encore Christian Jaccard,
qui utilise le feu pour montrer les rapports conflictuels entre l’homme et les
forces naturelles.
Paris
Moi ben, je signe
herMitAge. AmSteL 51. 10h-17h. 10h-20h Le mer. 12 €/15 €. téL : 00 31 20 530 74 88. www.hermitAge.nL
Mérite le détour
Si vous n’êtes pas loin
Emmenez les enfants
« à l’espace 36, une confrontation entre art contemporain et design »
« Saint-Omer »
la voix du nord [quotidien], 04 octobre 2012
« Saint-Omer »
« Espace 36, Destroy Design »
La voix du nord [Quotidien], 06 janvier 2012
« Le Fonds régional d’art contemporain occupe l’espace à Maastricht »
out of storage
archistorm [bimestriel], janvier-février 2012
« Out of Storage / Provisoire & Définitif »
out of storage
ExPOSITIONS à L’INTERNATIONAL
bEAUFORT 04
ONSERFDEEL.bE [EN LIgNE], PUbLIé LE 27 mARS 2012
« Beaufort 04 : de kust is weer een hele zomer een kunstpark - Beaufort 04 : la côte redevient aux beaux jours un parc d’art »
NORDECLAIR.FR [EN LIgNE], PUbLIé LE 06 mAI 2012
« Beaufort 04, l’art contemporain prend l’air en bord de mer »
bEAUFORT 04
mouvement [bimestriel], juin-juillet 2012
« Détournements d’objets »
Destrøy Design - gand
Actief Wonen [mensuel], 01 juillet 2012
« Dubbeldate : Designmuseum Gent »
Page Clippings Size : 125.95 cm²
FOR INTERNAL USE ONLY
BE
201207020575T
Deco idées [mensuel], 01 juillet 2012
« Destrøy Design »
Page Clippings Size : 95.40 cm²
FOR INTERNAL USE ONLY
A4 Page 1 / 1
Arts magazine [mensuel], septembre 2012
UNDO.NET [EN LIgNE], PUbLIé LE 14 JUILLET 2012
DESTRøY DESIgN - TAIPEI
UNDO.NET [EN LIgNE], PUbLIé LE 14 JUILLET 2012
VOILà.TW [EN LIgNE], PUbLIé LE 14 JUILLET 2012
« Destrøy Design / Modern Living »
Résidences
LA VOIx DU NORD [Quotidien], 11 Janvier 2012
« Dylan Krepper, lycéen et photographe amateur »
DUNKERQUE
8
AUJOURD’HUI
BONJOUR Patron fais-moi peur
Concert L’inoxydable Ju-
L’opération « Prête moi ton job » a
fait se rencontrer des professeurs
de l’Université du littoral Côte
d’Opale et de jeunes patrons. Afin
de faire plus ample connaissance,
ils ont échangé leur job. Hier, l’un
des dirigeants était à l’ULCO, où
lien Clerc chantera ce soir, au
Kursaal. Pour son nouveau
spectacle, le tout jeune sexagénaire s’est entouré d’un orchestre symphonique. À 20 h ;
60/48 €. des étudiants devaient présenter
un projet (réel) de création ou de
reprise d’entreprise. Impressionnés à l’idée de sa venue, des élèves ont tenté d’esquiver la présentation en envoyant des messages
d’excuses à leur prof. L’échec du
LA VOIX DU NORD
MERCREDI 11 JANVIER 2012
PENSEZ-Y
dialogue a contraint ce dernier à lâcher un « c’est obligatoire », pour
ramener les brebis en voie d’égarement sur les bancs de la fac. La
preuve que le monde enseignant et
l’entrepreunariat ne sont pas si
éloignés l’un de l’autre. C. GE.
Expo-ciné Demain, à
18 h 30, visite de l’exposition
Autre pareil, au Musée des
beaux-arts. Buffet apéritif au
Studio 43. À 20 h 30, projection
de « Parc ». Réservation, au
03 28 66 47 89. Prix : 6 €. LE VISAGE DE L’ACTUALITÉ DYLAN KREPPER LYCÉEN ET PHOTOGRAPHE AMATEUR
« Aujourd’hui, je ne suis plus timide,
j’ai changé, il y a eu comme un déclic »
S’il est désormais lycéen
à Guynemer, Dylan Krepper
n’oubliera pas de sitôt
l’expérience artistique
vécue au collège Lucie-Aubrac.
Grâce à Régis Baudy,
vidéaste et photographe,
le jeune Fort-Mardyckois
s’est découvert des talents
de photographe. Son travail
(et celui de ses camarades),
basé sur le thème de l’ennui
à l’école, est à découvrir
jusqu’à lundi au collège
de Petite-Synthe.
ligne Régis Baudy. À partir de là, le
projet les a davantage intéressés. »
L’artiste les sensibilise à l’art, travaille sur l’analyse d’une photo,
le recul qu’il faut avoir pour décoder le message que porte une
image dans notre société qui en est
saturée. Et enchaîne les séances de
prises de vue. Un stage révélateur
pour Dylan Krepper. « Apparemment, je suis doué pour cadrer les
photos, se félicite l’adolescent, désormais lycéen en CAP électricité.
Je ne savais pas que je pouvais être
« Apparemment, je suis
doué pour cadrer les photos.
Je ne savais pas que
je pouvais être doué… »
PAR OLIVIER TARTART
[email protected]
PHOTO « LA VOIX »
« Je n’avais jamais fait de photos.
Ou si, avec mon téléphone.
Vite fait ! » Sourire aux lèvres, Dylan Krepper livre avec le brin de timidité qui caractérise l’adolescence ses impressions sur l’expérience artistique vécue l’année dernière, au collège Lucie-Aubrac.
Dans le cadre du dispositif Écriture
de la lumière, qui permet aux artistes de s’immerger dans les écoles,
Régis Baudy, vidéaste et photographe, avait lancé, avec le concours
du Fonds régional d’art contemporain (FRAC), un projet d’exposition
de photos réalisées par des élèves
du collège de Petite-Synthe. Voilà
un an tout pile. « L’objectif était
de trouver un sujet commun sur lequel travailler, puis ensuite se lâcher en faisant des propositions »,
Dylan Krepper (à droite) a suivi un atelier photo de Régis Baudy, au collège Lucie-Aubrac.
se souvient l’artiste basé à Bruxelles, mais originaire du Sud-Ouest.
Sans être négatif, Régis Baudy
a gardé une impression mitigée
de cette prise de contact avec
des élèves de 3e d’insertion, en manque de reconnaissance. « Ils étaient
tous adorables et sympas
mais avaient beaucoup de mal
à se concentrer. J’ai l’habitude
de travailler en groupe, je sais
que les gens sont plutôt réservés au
départ. Je suis patient. Mais là,
« Je suis venu voir
comment travaillait
Régis, par curiosité.
J’aimais bien. »
le temps était réduit et je voyais
que ça n’avançait pas… »
Sauf avec Dylan Krepper qui s’est,
lui, vite pris au jeu. « Je suis venu
voir comment travaillait Régis,
par curiosité. Pour voir. On est allés au fort de Petite-Synthe, pour essayer la photo. J’aimais bien. »
Alors avec son camarade Donovan
Dutertre, Dylan a tenté de convaincre, avec plus ou moins de succès,
quelques camarades de participer
à cette aventure. Le thème finalement retenu est évocateur de leur
mal-être scolaire : l’ennui à l’école.
« Ils exprimaient beaucoup de réflexions sur le fait que le collège
c’était nul, qu’on s’y ennuyait, sou-
So des
RCS 775 627 573
DIMANCHE 15 JANVIER 2012
DE 10H À 12H ET 14H30 À 18H
2 1 7 r u e d u Tr i e z ( p r è s d e C a r r e f o u r )
1206.
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1141503700VD
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vier, au collège Lucie-Aubrac.
Après les collégiens,
place aux pêcheurs !
IL PLEUT BERGÈRE VOUS ACCUEILLE OUVERTURE EXCEPTIONNELLE
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Exposition visible jusqu’au 16 jan-
ZOOM
Soldes Soldes Soldes Soldes Soldes Soldes Soldes Soldes Soldes Soldes Soldes Soldes
DU LUNDI AU SAMEDI
doué pour ça… » Grâce à ce travail,
aujourd’hui exposé au collège, Dylan a pris davantage d’assurance
en soi. « J’ai pris cette photo où Dylan sort d’une plaque d’égout (ci-dessous). J’avais peur de lui demander
de s’y mettre. Aujourd’hui ? Je ne
suis plus timide, j’ai changé, il y a
eu comme un déclic ! » À tel point
que le jeune homme aimerait bien
continuer cette passion naissante,
même s’il a peine à dégager
du temps à consacrer à ce nouveau
hobby. Et – qui sait ? – marcher
ainsi sur les traces de Régis Baudy,
devenu vidéaste suite à la résidence d’un réalisateur de France 2
dans son lycée. Donovan, cadré par son ami Dylan : voilà l’une des neuf photos (plus
une vidéo de Régis Baudy) exposées au collège.
Que les artistes s’inscrivent
dans le territoire dunkerquois
pendant leur résidence : tel est
le désir du FRAC et de sa directrice, Hilde Teerlinck. Un vœu
comblé par Régis Baudy, qui a
profité de son temps libre pour
s’immerger dans le quotidien
des pêcheurs de la jetée de SaintPol et du Clipon, confronté à un
environnement industriel menaçant et menacé. L’artiste présentera, en avril, une installation vidéo, Fishing Melody,
dans les locaux de l’association
Le 180, rue de la 32e-DI, à Téteghem. http://asso.le180.free.fr.
Résidences
Résidences
Résidences
Résidences
La voix du nord [Quotidien], 11 Avril 2012
« Le Touquet International Music Masters : la musique classique expliquée aux nuls »
Résidences
Les echos du touquet [Quotidien], 11 Avril 2012
« Double événement pour le Centenaire »
Résidences

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