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UNIVERSITE DU QUEBEC THESE PRESENTEE A LI INSTITUT NATIONAL DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE COMME EXIGENCE PARTIELLE DE LA MAITRISE ES SCIENCES (EAU) PAR LUC PROULX BACC. ES ARTS (GEOGRAPHIE) APPLICATION DE LA TELEDETECTION A LIETUDE DES PHENOMENES DE LIMNOLOGIE PHYSIQUE DANS LE NORD DU QUEBEC f'A.ARS 1983 - ii - TABLE DES MATIERES 1 TABLE DES MATIERES ii LISTE DES TABLEAUX iv LISTE DES FIGURES ........................................ v REMERCIEMENTS ............................................ vii INTRODUCTION .............. .. ............................. l TELEDETECTION: 3 1.1 Le spectre électromagnétique et les senseurs utilisés en télédétection .... '" ... .... ............. 1.1.1 Principes de fonctionnement de la té l édétect ion ............. . .................. 1.1.2 Les senseurs .................................. L'ampleur des phénomènes et l'acquisition de l'information ....................................... L'analyse de l'information .. ................ ........ Schéma synthèse ..................................... La télédétection et les masses d'eau ..... ...... ..... 16 18 20 20 LA TELEDETECTION ET LES PHENOMENES LIMNOLOGIQUES ......... 28 11.1 La limnologie ...................................... II.2 Manifestation des phénomènes ....................... II.3 Les phénomènes limno-physiques: description et représentati on ..................................... II.3.1 Le bilan thermique ......................... II.3.1.1 Les courants de convection ....... II.3.2 La dynamique des eaux ...................... II.3.2.1 Les vagues de surface ............ II.3.2.2 Les vagues internes .............. II.3.2.3 Les seiches ...................... II.3.2.4 Courants de densité des affluents........................ II.3.2.5 Les courants dans les lacs ....... II.3.2.6 La circulation de Langmuir ....... 11.3.2.7 La barre thermique.... . .......... 11.3.2.8 La glace......................... 28 30 1.2 1.3 1. 4 1.5 II PROBLEMATIQUE ET TECHNIQUE .............. . 3 3 4 31 32 33 39 39 40 48 54 64 69 74 78 - iii - l II IV APPLICATION AU NORD QUEBECOIS .... . . . . . . .. . . . . . .. . . . . . . . . . . . 84 111.1 II 1. 2 111.3 111.4 Les paramètres turbidité et couleur de l'eau......... Le paramètre température............................. Le paramètre chlorophylle............................ Le paramètre superficie.............................. 85 91 92 93 LES DONNEES DE CONTROLE.................................... 96 CONCLUSION . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98 BIBLIOGRAPHIE.............................................. 99 - iv - LISTE DES TABLEAUX TABLEAU 1: TABLEAU 2: TABLEAU 3: TABLEAU 4: TABLEAU 5: TABLEAU 6: Senseurs les plus couramment utilisés au Canada et leurs caractéristiques générales 7 Caractéristiques générales des senseurs installés à bord des satellites américains et dont les données peuvent être obtenues faci 1ement au Canada .............................. 11 Altitude de prise, surface couverte par cliché et résolution au sol des satellites Landsat, NOAA et Seasat .... ... ........ ............ 17 Pourcentage d'absorption de diverses longueurs d'onde à travers un mètre d'eau lacustre de quelques lacs du Wisconsin ayant des concentrations de matières organiques (couleurs) différentes ....................................... 25 Indices de couleur des eaux de quelques rivières et 1acs du Québec ................................. 87 Turbidité rencontrée dans les eaux de certains plans d'eau du Québec ............................. 90 - v- LISTE DES FIGURES Figure 1: Figure 2: Figure 3: LE SPECTRE ELECTROMAGNETIQUE ...................... COULEURS PERCUES SELON LES LONGUEURS D'ONDES ...... SPECTRE ELECTROMAGNETIQUE ET TRANSMITTANCE ATMOSPHERI QUE ..................................... Figure 4: ETAPES ET PROCESSUS NECESSAIRES A UNE ETUDE PAR TELEDETECTION ..................................... Figure 5: DIFFERENCES DE REACTIONS DES RAYONS SOLAIRES DEPENDAMMENT DU MILIEU RENCONTRE .................. Figure 6: INFLUENCE DES SOLIDES DISSOUS SUR L'ABSORPTION DE DIFFERENTES LONGUEURS D'ONDE A TRAVERS UNE COLONNE D'EAU D'UN METRE DE QUELQUES LACS DU WISCONSIN .... Figure 7: DENSITE DE L'EAU DISTILLEE PAR RAPPORT A LA TEMPERATURE ....................................... Figure 8: EVOLUTION THEORIQUE DE LA STRATIFICATION THERMIQUE AU COURS DE L'ETE ................................. Figure 9: CYCLE ANNUEL DE LA STRATIFICATION THERMIQUE DANS UN LAC ............................................ Figure 10: DEPLACEMENT DE L'EAU DANS UN LAC SOUS L'INFLUENCE DU VENT ........................................... Figure 11: DEPLACEMENT DE L'EAU DANS UN LAC STRATIFIE SOUS L'INFLUENCE DU VENT ............................... Figure 12: DISTRIBUTION A LA SURFACE D'UN LAC STRATIFIE SOUS L'INFLUENCE DU VENT ............................... Figure 13: STRATIFICATION HORIZONTALE SUR LE LAC SAINT-JEAN ENREGISTREE PAR LE SATELLITE LANDSAT I LE 20 JUILLET 1974 ...................................... Figure 14: MOUVEMENTS DE BALANCEMENT D'UNE SEICHE DE SURFACE ........................................... Figure 15: BALANCEMENT DES COUCHES D'EAU DANS UN LAC APRES LA TOMBEE DU VENT ...•................................ Figure 16: EFFET DE LA FORCE DE CORIOLIS SUR LE BALANCEMENT DES COUCHES D'EAU ................................. Figure 17: MESURE DE L'AMPLITUDE D'UNE SEICHE ................ Figure 18: REPRESENTATION HYPOTHETIQUE DE CHANGEMENTS DE NIVEAU CAUSES PAR DES SEICHES SUCCESSIVES ........... 5 5 15 21 23 26 34 36 37 42 42 43 46 49 51 52 55 56 - vi - Figure 19: Figure 20: Figure 21: Figure 22: Figure 23: Figure 24: Figure 25: Figure 26: Figure 27: Figure 28: Figure 29: Figure 30: Figure 31: Figure 32: Figure 33: Figure 34: Figure 35: Figure 36: Figure 37: Figure 38: Figure 39: EFFET DE LA FORCE DE CORIOLIS SUR UNE SEICHE DE SURFACE ........................................ ENTREE DE RIVIERES DE DENSITE DIFFERENTE DANS UN LAC ............................................ ETALEMENT EN SURFACE DE L'EAU D'UNE RIVIERE SE DEVERSANT DANS UN LAC .. ...... .............. ....... PENETRATION EN PROFONDEUR DE L'EAU D'UNE RIVIERE SE DEVERSANT DANS UN LAC .............. ...... ...... ETALEMENT EN SURFACE AU LAC SAINT-JEAN ........ .... ETUDE PROLONGEE DE LA DIFFUSION DES EAUX D'UNE RIVIERE VERS LE FOND D'UN LAC PAR·L'UTILISATION D'ONDES VISIBLES............................. ... . . . EMBOUCHURE DE LA RIVIERE TICOUAPE DANS LE LAC SAINT-JEAN ........................................ ENTREE DU SAGUENAY DANS LE SAINT-LAURENT ... ... .... EFFET DE LA FORCE DE CORIOLIS SUR L'ENTREE DES RIVIERES DANS LES LACS (HEMISPHERE NORD) ...... .... COURANTS DE SURFACE ENGENDRES PAR LE VENT SUR LE MICHIGAN ....................................... LA DYNAMIQUE DES EAUX DU LAC SAINT-JEAN .... ....... FORMATION DES BANDES DE PARTICULES A LA SURFACE DES EAUX SOUS L'INFLUENCE DU VENT ... ....... ....... CIRCULATION DE LANGMUIR SUR LE LAC DES DEUXMONTAGNES ......................................... CIRCULATION DE LANGMUIR DANS UNE BAIE SUR LA RIVIERE DU LIEVRE , ......... ... ........ . .. ,........ PHENOMENE DE BARRE THERMIQUE SUR LE LAC ONTARIO ... COURANTS DE DENSITE DE CHAQUE COTE DE LA BARRE THERMIQUE ,........................................ LAC SAINT-JEAN A LA FIN DE L'HIVER .. ... ........... DEBUT DE DEGEL AU LAC SAINT-JEAN .... ... .... .... ... FRACTURES DANS LA GLACE AU DEBUT DU DEGEL AU LAC SAINT-JEAN ........................................ FIN DU DEGEL AU LAC SAINT-JEAN .. ,.. ...... ......... PHENOMENE DE FOND A L'EMBOUCHURE DE LA RIVIERE MISTASSINI DANS LE LAC SAINT-JEAN ................. 57 59 60 60 62 63 65 65 67 68 ZO 72 73 73 75 76 80 80 81 81 95 - vi i - REMERCIEMENTS L'auteur désire exprimer sa reconnaissance à 1 Jégard de monsieur Gérald Jones, directeur de thèse, pour son assistance précieuse, sa disponibilité, son dynamisme et sa grande ouverture d'esprit. Il convient également de remercier messieurs Hervé Audet et Michel Leclerc, conseillers, pour les judicieux commentaires émis lors de la correction de ce mémoire ainsi que messieurs Michel Goulet et Jacques Michaud du ministère de l JEnvironnement du Québec et monsieur Roger Lemire de la Société dJEnergie de la Baie James pour leur aide incalculable dans l lacquisition des données sur la qualité des eaux du nord québécois. INTRODUCTION Bien qu'elle existe depuis un bon nombre d'années déja 9 la télédétection comme outil de recherche scientifique a connu son développement le plus important depuis les cinq ou six dernières années. De nouvelles techniques, de nouveaux instruments, tous plus perfectionnés les uns que les autres, se succèdent a rythme très rapide qui malheureusement devance souvent la capacité d'application et de synthèse des chercheurs et utilisateurs dans ce domaine. Dans son sens le plus général, le mot télédétection se définit par l'obtention de renseignements a distance. L'astronomie, par exemple, aurait pu être considérée jusqu'à tout récemment comme une science basée exclusivement sur la télédétection puisque depuis ses débuts 9 l'homme devait se contenter de se renseigner à distance 9 étant incapable de se rendre sur place pour parfaire ses études. En ce qui nous concerne toutefois 9 nous pouvons dire d'une façon plus technique que la télédétection vise a tirer de l'information de la surface terrestre et de l'atmosphère a partir du rayonnement qui y est émis et réfléchi (Henein et MacDowall, 1974). La technique 9 telle que pratiquée présentement 9 est la source des données permettant une perception des phénomènes 9 soit spatiale, soit temporelle, sans pour autant les modifier dans leur contexte naturel.* * Il faut toutefois souligner que l'utilisation d'émetteurs-récepteurs (par exemple les lasers) en télédétection pourrait être interprétée comme une modification 9 très minime il va sans dire 9 du système sous observation. - 2- Les facteurs déterminants dans la perception spatiale des structures ou des phénomènes (résolution) sont la distance, la qualité du senseur, l'intensité et la qualité des ondes de même que la qualité du milieu de transmission de celles-ci. En ce qui a trait à la perception temporelle des phénomènes, le facteur déterminant est la fréquence d'observation (évolution et changement). Il est évi dent qu'une connai ssance de base du phénomène étudié, c'est-à-dire une connaissance de l'échelle, de la durée, de la fréquence et de l'environnement dans lequel se produit le phénomène en question, conduit à une utilisation beaucoup plus rationnelle de la télédétection. Toutefois, cette utilisation rationnelle dépend aussi de la connaissance de la technique utilisée (en 1 'occurence la télédétection), de ses possibilités et de ses limites. Il nous semble donc nécessaire d'acquérir une bonne connaissance des deux éléments en cause dans ce travail, c'est-à-dire la télédétection et les phénomènes 1imnologiques, avant d'entreprendre une quelconque étude d'applicabilité. -3- CHAPITRE I TELEDETECTION: PROBLEMATIQUE ET TECHNIQUES 1. 1 Le spectre él ectromagnétigue elles senseurs utilisés en tél é- détection D'immenses progrès ont été faits depuis la première expérience de télédétection (telle que nous l'entendons aujourd'hui) c'est-à-dire la prise d'une photo aérienne de la ville de Paris à partir d'un ballon en 1856 (Harper, 1976). Le développement des techniques, tant aéronautiques que photographiques, a permis à la télédétection de devenir de plus en plus sophistiquée. Ainsi, nous sommes passés graduellement des photos aériennes en noir et blanc prises à basse altitude aux images fournies par des satellites à de très hautes altitudes. Ces images peuvent être captées dans différentes bandes du spectre électromagnétique dont certaines, même, ne sont pas visibles pour le système oculaire humain, ce qui nous permet d'étudier certains phénomènes d'un nouvel angle. Déjà, de nouveaux appareils et une technologie encore améliorée, telle la télédétection au moyen de laser, sont à l'essai dans le but d'amener encore plus de possibilités et d'augmenter notre connaissance au niveau de certains phénomènes qui nous échappent toujours. I.1.1 Principes de fonctionnement de la télédétection L'image créée par le cerveau est le résultat d'une réception et d'une modification subséquente de l'énergie transmise -4- par les ondes ~lectromagnétiques. Chaque objet de notre environnement réfléchit ou ~met des ondes d'~nergie diverse. Il est donc possible de les identifier physiquement et de caractériser leur comportement. La figure l nous montre la classification des ondes ~lectromagnéti ques en fonction de leur longueur d'onde et la figure 2 nous indique, dans la région visible du spectre ~lectromagnétique, la gamme des ondes susceptibles d'être décompos~es par l'oeil humain en diff~rentes couleurs. La t~lédétection fonctionne sur le même principe: elle capte l'énergie réfléchie ou émise de la surface de la terre. Toutefois, elle ne se limite pas seulement au spectre visible. Les ondes infrarouges de même que les micro-ondes peuvent être captées par certains senseurs de façon a donner plus d'envergure a notre "vision" de certains phénomènes pour des études particulières. L'étendue d'utilisation des ondes pr~sentement pour la télédétection terrestre se situerait environ entre l'ultra-violet et les micro-ondes (Harper, 1976).* Cependant, on ne retrouve pas cette gamme sur tous les senseurs. Au contraire, ceux-ci sont conçus généralement de façon à capter des longueurs d'onde bien définies. Il existe donc plusieurs types de senseurs, chacun ~tant rel i ~ à un type d' ~chantill onnage précis des ondes. 1.1.2 Les senseurs En pratique, il existe deux grandes familles de sen- * Il est important de noter ici que les observations astronomiques se basent sur des satellites dont les senseurs captent des longeurs d'ondes allant des rayons "X" jusqu'aux ondes radio (longues). - 5- FIGURE 1 LE SPECTRE ELECTROMAGNETIQUE FRÉQUENCE, CYCLES/SECONDE 10 2 10 4 i 1 10 6 10 8 1 1 104 i i 10 2 10- 2 1 10 16 10 18 1 1 10- 4 1 ui:TiiiVioLn 10- 6 10 20 1022 RAYONS X VISlI_L_E_ IN;ii~-- AUDIO 10 6 1014 1 "1S1'~l!._ ':.!!.!!!~'.!.CE i 1012 1 1010 1 1 1 10- 8 1 RAvoNS GAM"A 1 10- 10 1 1 10- 12 1 1 10- 14 LONGUEURS D'ONDE EN METRES DESSINE DAPRES HALL/DAY ET RESNICK, 1966 A remarquer dans le spectre électromagnétique la portion étroite occupée par la région visible. FIGURE 2 COULEURS PERCUES SELON LES LONGUEURS D'ONDES fI.IJ -' 0 :> ::> I.IJ -' III f- Il: I.IJ > I.IJ I.IJ ::> ct 0 Z .., <:> ::> Il: 1 400 500 600 700 NANOMETRES DESSINE DAPRES HARPER , 1976 Les couleurs que nous percevons sont des ondes de différentes longueurs. Les ondes les plus courtes sont les "violets" et les plus longues. les "rouges". -6- seurs, c'est-A-dire les senseurs actifs et les senseurs passifs. Les senseurs passifs captent l'énergie solaire réfléchie ou réémise de la terre tandis que les senseurs actifs, souvent de type radar, émettent une longueur d'onde précise (souvent des micro-ondes) et captent le signal réfléchi de la surface terrestre. Les tableaux l et 2 nous résument certains renseignements sur les types d'appareils les plus couramment utilisés au Canada et sur les satellites américains dont les données peuvent être obtenues, de façon générale, facilement au Canada. Comme nous pouvons le constater d'après ces tableaux, les longueurs d'onde utilisées par l'ensemble des senseurs ne couvrent pas une large portion du spectre électromagnétique. Cela est dû au fait que certaines longueurs d'onde ne peuvent pas être utilisées avec un bon rendement. En effet, comme nous le voyons a la figure 3, certaines ondes sont presque complètement absorbées par l'atmosphère et seulement un faible pourcentage de celles-ci parvient à la terre. Clest le cas par exemple des rayons "X" et des ultra-violets. Le visible, évidemment, ne l lest pratiquement pas sauf dans le rouge où il est possible de souligner une légère absorption. Dans la gamme de 11 infrarouge, certaines ondes sont complètement absorbées tandis que d'autres ne le sont pratiquement pas, ce qui implique que les senseurs doivent être conçus de façon à exploiter ces "fenêtres" et non toute la gamme des infrarouges. En ce qui concerne les micro-ondes, nous constatons qu'elles ne sont pratiquement pas influencées par l atmosphère lorsqu'elles sont au-delà du centimètre. De plus, ces ondes peuvent pénétrer les nuages, la neige et selon certaines conditions, la pluie (Harper, 1976), ce que les ondes plus courtes (à l'exception des rayons gamma) ne réussissent pas A faire. 1 TABLEAU 1: TYPE D' INFORllATION CAPTEE TRAITEMENT DE L' INFORflATION Caméras: - lentille: 88mm 3 pouces 6 pouces Des films noir et blan c couleurs et infrarouges peuvent être utilisés Energie solaire réfléchie de la terre: du visible au proche infrarouge Caméras: - 701,lm - multis~ectrale 70mm - thermovision - télévision Energie solaire réfléchie de la terre dans le spectre visible Radiomètre Energie émise de la sur Données conservées sur bandes magnétiques face terres tre - infrarouqe thermique: 2 bandes spectrales sont utilisées soit les bandes 3 ~ 5~ et TYPES ilE SENSEURS , ....., ~ balayage 8 L SENSEURS LES PLUS COURAtlttENT UTILISES AU CANIIDA ET LEURS CIIRIICTERISTIQUES GENERIILES • _________ 1 T PLATES-FORt~ES ALTITUDE DE PRISE Donn~es conservées sur pell i cules IIvion et ballon ~laximum d'environ 40 000 pieds selon la plate-forme Telle que désirée Données conservées sur pellicules ou sur bandes magnétiques selon l' a~parei l Avion et ballon! Maximum d'environ 40 000 ~ieds selon la plate-forme Telle que désirée Avion flaximum d'environ 40 000 pieds selon la plate-forme Telle que désirée ~ 14~ L - _ _ _ _ _ __ _ _ _- L_ _ ~ ~i'3..~~JENC~2E,~~~SE_.,~ TABLEAU 1: (SUITE) -- - TV PES DE SENSEURS TRAITEMENT DE L' INFORr1ATION 1 PLATES-FORMES ALTITUDE DE PRISE F~EnUEMCE Energie émise de la su ~ Données conservées sur face terrestre: bandes magnétiques - infrarouge thermique: 3 bandes spectrales sont utilisées soit les bandes 3,4 ~ 4,2~ - 9,5 ~ 11,5V et 8 à l4J.1 Avion Maximum d'environ 40 000 pieds selon la plate-forme Telle que désirée ISp ectrophotomètre Energie solaire réflé- Données conservées sur chie de la surface ter- bandes magnétiques restre. Cet apparei l peut capter dans la bande 0,3 ~ O,8J.1 Avion ~laximum d'environ 40 000 pieds selon la [Il ate-forme Telle que dési rée Ra dar latéral aéropor·té 2 Etude du retour d'une Données conservées sur émission de micro-ondes bandes maqnétiques (senseur actif) Avion Maximum d'environ 40 000 pieds selon la plate-forme Telle que désirée Ra dar ti on 2 Etude du retour d'une Données conservées sur émission de micro-ondes bandes maqnétiques (senseur actif) Longueur d'onde utilisée de 2,25cm I\vion Ma ximum d'environ 40 000 pieds selon la plate-forme Telle que désirée Ra diomètre ct TYPE D'INFORMATION CAPTEE ~ ~ - - profil haute résolu- - -- .- . . . DE PRISE -_. -"- - ----. 1 TABLEAU 1: - -------- - - --------r - - - - - TYPES DE SENSEURS TYPE D' INFORt·1ATION CAPTEE Scatteromètre ondes 2 ~mission ~ micro- Laser fluorosenseur 3 TRAITEt~ENT DE L'INFORMATION 1 f PLATE-FORMES AL nTUDE DE PRI SE FREOUENCE DE PR.ISE Etude du retour d'une Données conserv~es sur de micro-ondes bandes magnétiques (senseur actif) Longueur d'onde utilisée de 2,25cm Avion Maximum d'environ 40 000 pieds selon la plate-forme Etude du retour d'onde longueur d'onde O,337~ (senseur Avion Maximum d'environ 40 000 pieds selon la plate-forme Telle que désirée Avion tlaximum d'environ 40 000 pieds selon 1a plate-forme Telle que désirée Avion tlaximum d'environ 40 000 pieds selon la plate-forme Telle Que ~mission , , (SUITE) d'une d'une de actif) conservées sur bandes magnétiques Donn~es 1 Telle que désirée"- 0\ Laser bathymètre 3 Etude du retour d'une émission d'onde d'une longueur d'onde de O,54p Balayeur Energie solaire r~fl~ Données conservées sur chie de la surface bandes magnétiques terrestre_ La largeur de bande peut être choisie dans la région de O,3u ~ l,lu du spectre électromagn~tique L--- ~ barette ______ _ Données conserv~es sur bandes magnétiques 1 ____ l désir~e TABLEAU 1: TYPES DE SENSEURS TYPE D'INFORMATION CAPTEE TRAITEMEI!T DE L'INFORMATION (SUITE) PLATES-FORMES ALTITUDE DE PRISE FREQUENCE DE PRISE 1 Actuellement, ce son 2 Les appareils utilis nt les micro-ondes peuv nt donner de bons rende" pnts sous ~ peu rrês tou es les conditions atmosr hériques vu le fait que les micro-o des peuvent traverser f cilement l'atmosphère et les nuages. 3 Etant donné que ces surtout les caméras 70 mm qui sont utilisées s r ce genre de plate-foriTl . ppareils n'utilisent pa de micro-onde, ils ne p ' uvent donner de bons ré ultats sous toutes les ( onditions. , o , ~ -- Source : Les renseignements contenus dans ce tableau ont été tirés des ouv raqes inscrits dans la bibliographie . appareils ~ l'étape expérimentale n'ont pas ~té inclus dans ce tableau. A noter que certains TABLEAU 2: CARACTERISTiQUES GENERALES DES SENSEURS - ---_._ _--.. -,-~,-- INSTALLES A BORD DES SATELLITES - AMERICAINS DONT LES DONNEES PEUVENT ETRE OBTENUES FACILEMENT AU CANADA TRAITEMEt!T DE LI INFORMIif ION ... PLATES-FORMES ALTITUDE DE PRISE Energie solaire réflé- Données transmi ses iIU chie et émise de la sol sous forme de siterre: gnaux radioélectriques - visible et stockées sur bandes - infrarouge thermique magnétiques à partir desquelles sont fabriquées les images Sa te 11 He NOAA 1 500 km 2 fois par jour Senseur a balayage multispectral Energie solaire réfléchie de la terre dans 4 bandes spectrales: - bande 4: 0,5 à 0,611 - bande 5: 0,6 à 0,711 - bande 6: 0,7 à O,BII - bande 7: 0,8 à 1,111 Données tr~nsmisr~ au so 1 sous forme de signaux radioélectriques et stockées sur bandes magnétiques à partir desquelles sont fabriquées les images Satellites Landsat 1 et 11 3 920 km 1 fois tous les 18 jours l Senseur à balayage multispectral Energie solaire réfléchie et émise de la terre dans 5 bandes spectrales: - bande 4: 0,5 à 0,6\1 - bande 5: 0,6 a 0,711 - bande 6: 0,7 à O,~I - bande 7: 0,8 à 1,111 - infrarouge t~ermique: 10,5 à 12,511 Données transmisps au so 1 sous forme de signaux radioélectriques et stockées sur bandes magnétiques a partir desquelles sont fabriquées les images Satellite Landsat 111 3 920 km 1 fois tous les 18 jours l L. TABLEAU 2: TYPE D'INFORMATION CAPTEE TYPES DE SENSEURS ---- -_ ._- -- - f-- ~ , - TRAITEMENT DE L' INFORMf, fiON (SUITE) PLATES- FORMES ALTITUDE DE PRISE FREQUENCE DE PRISE Radio mètre lumière vi sible et infrarouge Energie solaire réfl~- Donn~es transnli ses au chie et ~nergie ~mise sol sous forme de side 1a terre dans ê bandes: gnaux radio~lectriques - 0 , 52 i1 0, 73lJ et stock~es sur bandes - 10,50 i1 12.501l magn~tiques a partir desquelles sont fabriqu~es les images Satell He Seasat" 800 km approx. Recouvrement globa\ (95%) en 36 heures - Radio mètre multicanal ~ \ha lay age i1 micro-ondes~ Etude du retour d'~missions de micro-ondes dans 5 bandes: - 6 , 66HZ - IO,696HZ - 18.0GHZ - 22,235GH7 - 37GHZ (R~cepteur actif) Donn~es transmises au sol sous forme de signaux radio~lectriques et stock~es sur bandes magn~tiques ~ partir desquelles sont fabrifJu~es 1es images Satellite Seasat 4 800 km approx. Recouvrement globa~ (95%) en 36 heure~ Etude du retour d'une de micro-ondes dans 1 bande: l,35GHZ Oonn~es transmi ses au so 1 sous forme de signaux radio~lectriques et s tock~es sur bandes magn~tjques a partir desquelles sont fabriqu~es les images Satellite Seasat 4 800 km approx . Approx. 4 jours cons~cut!fs tous les 70 jours près des cOtes Radar i1 ouverture synthéti que h ~mission - - - _.- • a~ricaines5 TABLEAU 2: TYPES DE SENSEURS --i Di ffusomètre r. TYPE D'INFORMATION CAPTEE TRAITEMENT DE L'INFORMATION Etude du retour d'une de micro-ondes dans 2 bandes: - 13,9GIlZ - 14, 595G1IZ Donn~es transmises au sol sous forme de signaux radio~lectriques et stock~es sur bandes magn~tiques a partir desquelles sont fabriqu~es les images Satellite 1 Etude du retour d'une ~mission de micr~-ondes dans 1 bande: 13,96GflZ transmises au sol sous forme de signaux radio~lectriques et stock~es sur bandes magn~tiques a partir desquelles sont fabriqu~es les images ~mission , CV") Altimètre a diffus ion r ourte r; '";- (SUITE) Oonn~es PLATES-FORMES ALTITUDE DE PRISE FREQUENCE DE PRI SE Seasat~ 800 km approx. Recouvrement global (95 %) en 36 heures 5 Satellite Seasat~ 800 km approx . Approx. 4 jours cons~cutifs tous les 70 jours prês 1es c6tes a~ricaines -7 Chaque satellite Lan~at devait passer aU-deS{US du n~me point à tous ~ les 18 jours. Les satel l ites Landsat 1 et II as suraient une couverture a tous les9 jours. Le satellite andsat 1 a cependant ce s~ de fonctionner le 6 j anvier 1978. Le satelli ~e Landsat III assure quand même une couve ure a tous les 9 jours vec le satellite Landsa II depuis le 2 avril 1 ~ 78. ? La bande dans l'infralrouge thermique ne fonct Ionne plus a cause d'un dourt-circuit . .... TABLEAU 2: TYPES DE SENSEURS l TYPE D'INFORMATION CAPTEE • PLATES-FORMES ALT ITUDE DE PRI.SE FREQUENCE DE PRISE Il ya un autre type Jde senseur sur les sat~ llites Landsat 1. Il etl"l. soit le système "R4turn Bearn Vidicon". To~t efois. comme ces produit s ne sont pas ou pratiquement pas accp.s sibles au Canada. nous n'avons pas tenu 11 l'indlure dans ce tableau. " Ce satellite n'a fond tionné que 4 illOis. q TRAITEMEt. T DE L'INFORMATION (SUITE) Il al été mis hors d'usage pal· un court-circuit dans le système électrique en !octobre 1978. '. Les orbites de ce Sa ellite ne sont pas fixest Elles se déplacent lé!,èrement pour permettre ~I U satellite de pouvoir ciouvrir toute la surface désirée. Toute ois. ce satell ite assure. une couverture de 95% dl territoire en 36 heurd. La couverture totale Ide toutes les orbites se fait en 152 jours au rythme de 14.3 par jo r. 1 r, 1 Les appareils utilis ~nt les micro-ondes peuveh t donner de bons rendem. nts sous"-a peu près tou i es les conditions admos nhériques vu le fait que les micro-ondes rleuvent traverser facilem~nt l'atmosphère et les . uages. Cet appareil peut do /lner des renseignements "lents en moins de 6 /Ijois. Source: s~,r la topographie. Sur le satellite Seasat. 11 (levait être en mesure de Ifournir ces renseigne- Les renseignements contenus dans ce tableau ont I!t,s tirés des ouvrages inscrits dans la bibliographie. reils 11 l'Hilpe expérimentale n'ont pas ét,s incllls dons ce tableau. A noter que certains appa- Figure : 3 SPECTRE ELECTROMAGNETIQUE ET TRANSMITTANCE ATMOSPHERIQUE -100% Il :A>1 il "IR 50 TRANSMITTANCE ATMOSPHERIQUE o 1T1 o .OIA Gl:tl v~ 'SO ~Z V(f) 0 .IA 0 .IA ~ , Inm IOnm IOOnm lu \ \ 0 Z (j) IOu IOOu .Iem lem IOem lm IOm IOOm Ikm IOkm IOOkm LONGUEUR D ONDE ~ ~C -î 0-1 î:X> ~~ < U> CD r rn ;n- O~ C:x> Glv f1'\, \ :tl9, Ct,0 :!.v O "1\ Z -;Xl 0 ~ \ -;Xl V - 0 0 FREQUENCE Dessiné d'après Rochon, 1975 L'atmosphère absorbe certaines longueurs d ' onde alors que d'autres ne sont pas absorbées du tout. Les senseurs doivent donc être con çus en fonction des "fenêtres" disponibles dans la transmittance atmosphérique. - 16 - 1.2 L'ampleur des phénomènes et l'acguisition de l information 1 Comme nous l lavons déjà mentionné, une connaissance de base du phénomène étudié est essentielle à une bonne utilisation de la télédétection. De même, une connaissance technique complémentaire de la télédétection est obligatoire afin de pouvoir en tirer le plus de renseignements possibles. Cette complémentarité des connaissances nous permet d'établir une méthodologie d'acquisition et de synthèse des données. Celle-ci est basée sur un contrôle des types de données transmises par le senseur et sur un contrôle de la fréquence, de l'échelle et de la résolution des prises de données, ce qui permet d'optimiser le rendement de l information recueillie. En effet, chaque phénomène est encadré par une dimension donnée, un pas de temps donné et, pour beaucoup de phénomènes naturels, par une fréquence de retour donnée. Ces phénomènes émettent ou causent l'émission d'ondes sur le territoire où ils se produisent, ce qui nous permet de les capter par télédétection. Par exemple, une rivière turbide entrant dans un lac très clair provoque une zone de mélange où les contrastes (dans la région visible du spectre électromagnétique) nous permettent d'étudier des phénomènes comme la dynamique des eaux du lac. Toutefois, les phénomènes ne donnent pas toujours lieu à des contrastes dans la région du visible. Souvent, les meilleurs résultats sont obtenus au moyen d'ondes "non-visibles" cOlTllle l'infrarouge thermique. Clest le cas par exemple lors d'études de mélange d'eaux non turbides mais de températures différentes. 1 Cependant, la longueur d'onde nlest pas le seul problème à résoudre. Le phénomène sous étude se produit à une échelle donnée et les techniques de télédétection employées doivent y être appropriées. Ainsi, lors d'études de petites surfaces, il ya avantage à utiliser un ballon ou un avion à basse altitude plutôt que - 17 - d' uti1iser des appareils qui se déplacent à haute altitude. Les renseignements en provenance de ces derniers seront plus susceptibles de laisser échapper 1 information désirée. Par contre, pour les études de grandes surfaces, il est préférable d ' uti1iser des appareils opérant à de hautes altitudes (avions et satellites) et couvrant plus de territoire sur un même cliché. Ceci permet de concentrer 1 information sur un plus petit nombre de documents tout en augmentant la facilité d ' uti1isation. 1 l Cette observation introduit le problème de la résolution. Celle-ci se définit comme la plus petite surface au sol pouvant être captée par le senseur. Evidemment, plus celui-ci se trouve à une altitude élevée, plus la résolution a tendance à devenir faible, c'est-à-dire que la plus petite surface au sol pouvant être captée s'agrandit, ce qui occasionne une perte des détails. Toutefois, grâce à leur grande précision, certains senseurs conservent quand même une bonne résolution en dépit de la forte altitude à laquelle ils sont utilisés. Le tableau 3 nous indique, à titre d'exemple, les altitudes de prise, les surfaces couvertes par cliché et la résolution au sol des satellites Landsat, NOAA (satellite météorologique) et Seasat. TABLEAU 3 NOAA (1) Altitude de prise, surface couverte par cliché et résolution au sol des satellites Landsat, NOAA et Seasat ALTITUDE SURFACE COUVERTE PAR CLICHE 1 500 km 2 200 km X 2 200 km Landsat (2) 900 km 185 km X 178 km Seasat (radar à ouverture synthétique) (3) 800 km 30 km X 24 km RESOLUTION 0,9 km X0,9 km (1) Rebe1 et Wagner, 1975; (2) C10ugh et McQuil1an, 1973; dien de télédétection, 1979 79m X 57m 25 m(4 1ectures) (3) Centre cana- - 18- Une résolution aussi forte que celle du satellite Seasat peut devenir très importante dans une étude de grande superficie requérant une bonne précision dans les détails en ce sens qu'elle permet de diminuer considérablement les problèmes de manutention des documents tout en conservant l'essentiel, c'est-à-dire la précision des détails. Un autre facteur important de la méthodologie d'acquisition et de synthèse des données est celui de la fréquence de prise des données. En effet, si l'échelle et le type de données captées semblent à priori satisfaisants pour l'étude d'un phénomène donné, la télédétection ne nous sera pratiquement d'aucun recours si les fréquences de prise ne coTncident pas avec la période pendant laquelle se manifeste le phénomène. Par exemple, l'étude d'un phénomène qui se produit à l'intérieur d'une période de deux ou trois jours risque d'être sérieusement limitée par l'utilisation du satellite Landsat dont la fréquence de prise est d'une fois tous les neuf jours. Le problème se pose pour tous les genres de phénomène et avec tous les genres de techniques de télédétection. Les fréquences de prise de données par télédétection doivent coTncider avec la période de retour du phénomène ou, se produire plusieurs fois pendant sa manifestation sinon plusieurs détails importants peuvent être escamotés entre deux séquences de prise de données. 1.3 L'analyse de l'information L'étude d'un phénomène particulier par télédétection nous permet de le "voir" d'une façon plus globale que nous le permettent des études sur le terrain, celles-ci étant limitées aux observations recueillies aux sites d'échantillonnage. Dans un tel cas, notre perception visuelle des grands systèmes est un assemblage d'observations individuelles qui, en l'absence de la question de résolution, -19- est moins complet qu'une vue globale. Toutefois, l'analyse de l'information contenue dans une étude "a vue plus globale" est beaucoup plus efficace lorsqu'il est possible de quantifier certains paramètres du sol et les relier aux données captées par le senseur. Il nous est donc nécessaire de connaître certains points sur le terrain qui, une fois relocalisés sur une image, par exemple, nous permettent d'approfondir ou d'augmenter la validité de notre étude. Les points d'échantillonnage au sol sont donc des mesures de contrôle qui, une fois reliées à la réflectante, nous permettent de quantifier la distribution spatiale de certains paramètres par une extrapolation des valeurs ponctuelles sur toute l'image obtenue. Plusieurs genres d'études sont possibles à partir des diverses techniques de télédétection. Certaines données sont conservées sur rubans magnétiques après avoir été transmises à la terre tandis que d'autres types sont conservés sur des pellicules. Dans le premier cas, en plus de permettre la production d'images, les données conservées sur rubans magnétiques permettent une analyse directe par ordinateur. Ceci est un grand avantage sur les données conservées sur des pellicules en ce sens que les rubans magnétiques contiennent beaucoup plus d'informations, ce qui améliore la précision des résultats. Ainsi, les cartes produites à partir des valeurs de radiance (quantification de la réflectance captée par le senseur) contenues sur les rubans magnétiques peuvent être beaucoup plus précises que celles produites à l'aide d'instruments qui transforment les tons des images imprimées en valeurs numériques (ex: l'équidensitomètre) parce que ces dernières sont créées à partir d'images où l'information est déjà diminuée. De plus, les rubans magnétiques facilitent les études statistiques. -20- 1.4 Schéma synthèse L'étude de la définition du mot "télédétection" nous a permis d'en tirer les concepts et les divers principes de fonctionnement. A partir de ceux-ci, nous avons construit un schéma général représentant les différentes étapes et les processus nécessaires à une étude de phénomènes par télédétection. Ce schéma est représenté à la figure 4. 1.5 La télédétection et les masses d'eau La différence fondamentale entre l'étude des masses d'eau et l'étude des surfaces terrestres réside évidemment dans la nature du substrat lui-même. Dans un cas, il est opaque; dans l'autre, il est généralement transparent sur une certaine profondeur et les rayons solaires n'y sont pas réfléchis de la même façon. Ceci nous place face à un problème particulier. En effet, la télédétection, telle que nous l'entendons aujourd'hui, est une science très jeune et, même si elle a fait un bond prodigieux depuis une décennie, la majorité des Senseurs mis au point sont plutôt axés vers les études de surfaces terrestres. Quelques-uns cependant sont bien adaptés aux études de surfaces aquatiques et semblent donner de bons résultats. Ces senseurs peuvent facilement être utilisés sur des avions mais le problème se complique au niveau des satellites. Ceux-ci ont toujours été tournés vers l'étude des surfaces terrestres ou vers les phénomènes météorologiques. Les satellites Landsat par exemple ne pOSSèdent pas de senseur d'infrarouge thermique, type d'onde très important pour les études dans le domaine de l'eau. Par contre, certains satellites météorologiques, tel NOAA (tableau 1) possèdent ce type de senseurs. Toutefois, ceux-ci ont une faible résolution au sol de sorte que l'étude des lacs au moyen de ces appareils devient prati- FIGURE 4 Etapes et processus nécessaires à une étude par télédétection SENSEUR ACTIF RÉFlECTANCE RADIATION ~ PHÉNOMENE ~ /1 OU ÉMISSION 1 1 1 1 1 1 SENSEUR PASSIF 1 " / RÉCEPTION H / TRANSMISSION H " TRAITEMENT ~ 1 IMAGERIE VALEURS H) SYNTHÈSE NUMÉRIOUES 1 / 1 " 1 1 1 1 ÉCHELLE FRÉQUENCE DURÉE LONGUEUR D'ONDE 1 1 1 N MESURES DE CONTROLE RÉSOLUTION 1 1 < PARTIE NON CONTROLÉE DE L'ÉTUDE POUR UN SENSEUR PASSIF >< PARTIE CONTROLÉE DE L'ÉTUDE POUR UN SENSEUR PASSIF Il est important de remarquer sur ce schéma que notre contrôle s'exerce au niveau de l'acquisition, du traitement et de la synthèse seulement lors de l'utilisation de senseurs passifs tandis qu'il s'exerce sur tout le processus lors de l'utilisation de senseurs actifs. > - 22 - quement impossible. Cependant, pour la première fois, les Etats-Unis ont lancé en 1978 un satellite voué principalement aux études des ressources aquatiques, le Seasat, a bord duquel se trouvent les appareils jugés les plus appropriés à l'étude du domaine de l'eau, tel le radar à ouverture synthétique et le radiomètre lumière visible et infrarouge thermique.* Il ne faut tout de même pas oublier qu'il est possible d'utiliser les données des satellites, tels Landsat ou NOAA,dans l'étude des surfaces aquatiques. Toutefois, a cause du caractère bien spécial de la matière étudiée, nous sommes relativement limités dans l'interprétation de certains phénomènes. En effet, lorsque l'on étudie une masse d'eau par télédétection, on doit faire face a certaines caractéristiques typiques à l'eau par rapport à celles de la terre. Les rayons solaires qui frappent une masse d'eau ne se comportent pas du tout de la même * Il est important de noter que le Seasat est maintenant hors d'usage à cause d'un problème électrique. Cependant, bien qu'il n'ait fonctionné que 99 jours, ce satellite a pris des informations en 14 occasions au-dessus du Québec, ce qui pourrait s'avérer très utile au niveau de certaines études. De même, quelques mois avant le lancement du Seasat, les EtatsUnis avaient lancé un autre satellite, le Landsat 3, à bord duquel on retrouvait un senseur de bande thermique. Malheureusement, cette bande n'a jamais très bien fonctionné et n'est plus en opération (Service de la Cartographie, ministère des Terres et Forêts du Québec, 1978). - 23 - façon que les rayons frappant la terre ferme (voir figure 5). Réflexion RÎflexion EAU TERRE Absorption Abtorption Il ' \ Réflexion diffuse 777777777 777777777 FiQure: 5 DIFFERENCES DE REACTIONS DES RAYONS SOL.AIRES DEPENOAMMENT OU MILIEU RENCONTRE Dans le cas de rayons frappant la terre, un certain nombre d'entre eux sont absorb~s et les autres sont réfl~chis, dépendant de la surface terrestre elle-même et de l 'angle d'incidence (i). En ce qui concerne l'absorption, celle-ci se fait g~néra lement sur une couche très faible pour la partie visible du spectre, tandis que pour l infrarouge par exemple, elle se fait sur une couche un peu plus ~paisse. Une certaine partie de l'énergie acquise par absorption est ensuite r~~mise sous forme de chaleur (rayons infrarouges) . 1 Dans le cas de rayons frappant une masse d'eau, nous observons à peu près les mêmes phénomènes; toutefois, ils se passent d'une façon très différente. En effet, l'eau (milieu liquide) laisse p~nétrer les rayons solaires beaucoup plus profondément que la terre (milieu solide), ce qui implique par le fait même que l'absorption se fait sur une couche beaucoup plus épaisse. Celle-ci nlest cependant pas toujours de la même ~paisseur et dépend de la composition chimique de l'eau (solides dissous et/ou solides en suspension dans l'eau). -24- E n ce q u i concer neIa r éflexfon, celle- ci dépendde 'l'ang1e d ' i n c i d e n c e( i ) e t , t o u t c o m mpeo u r I ' a b s o r p t i o n , d e l a c o m 'l'eau. p o s i t i o n c h i m i q u ed e C e t t e d e r n i è r e ( c o m p o s i t i o cn h i m i q u e ) e s t d e fa i t trè s i mp o rtanteet nr ér ite une attention par ticulièr e. P r e n o n sd ' a b o r dl e c a s d e s s o l i d e s d i s s o u s . 0 n p e u t v o i r a u t a b l e a u 4 q u ' u n ee a u c o n t e n a nt r è s p e u d e s o l i d e s d i s s o u s ,d o n cp e u c o l o r é e ,t e l l e l ' e a u d i s t i l l é e , n ' a b s o r b ep r a t i q u e m e np ta s l e s o n aux d e s ca ra cté ri sti q u e sd e s couleur sbleu et ver t compar ativement o n d e sca ra cté ri sti q u e sd es couleur siaune, br un et r ouge. Par conde solides dissous, donctr ês colorée, t r e , u n e e a u co n te n a n tb eaucoup t e l l e I ' e a u d u l a c H e l m e(tt a b l e a u4 ! a b s o r b e c o m p l è t e m e lnets o n d e sc a r a cté ri sti q u e s d e s co u l eur sbleu et ver t et ce sont plutôt les ond e s ca ra ctê ri sti q u e sd e s couleur sbr un et br un foncé qui sont 1e m o in sa b so rb é e s. 0 n p e ut donc s' attendr e â ce qu' uneeau contenant p e u o u a u c u ns o l i d e d i s s o u sn o u sa p p a r a i s s eb l e u e o u b l e u - v e r t ee t q u ' u n ee a u c o n t e n a n dt e s s o l i d e s d i s s o u sn o u sa p p a r a i s s ed e c o u l e u r jaune, brun ou mêmebrun foncé, dépendarment de la concentrationde s o l i d e s d i s s o u sr e n c o n t r é e . * Dansun mêmeordre d'idée, on remarqueâ partir de l a f i g u r e 6 ( t i r e e d u t a b l e a u4 ) q u e l ' a b s o r p t i o n d a n su n e e a u f o r que dans t e me n tco l o ré e e st to u j o ur s plus ëlevée ( en pour centage) u n e e a u n o n -co 'l o ré e t ce, pour toutes les longueur sd' onde** Cela * Il e st i mp o rta n t d e n oter ici que ces tests ( tableau 4) ont été r é a l i sé s a ve c d e s so l ides dissousde type or ganique. Il est pr ob a b l eq u e 1 e s r ë s u l t a t s s e r a i e n t d i f f é r e n t s s i l e s s o l i d e s d i s so u s a va i e n t é të d 'u n autr e type. ** L'a b so rp ti o na u l a c Cr ystal est lêgèr em entdiffér ente cependant p u i s q u e ,p o u r u n ec o u l e u rp l u s f a i b l e q u e l e l a c M e n d o t a , ' l ' a b s o r p ti o n y e st p l u s fo rte pour les longueur sd' ondede 500 a 700 micr ons faible cependant. en vi ro n . L a d i ffé re n ce est génêr alement TABLEAU 4: POURCENTAGE D'ABSORPTION DE DIVERSES LONGUEURS D'ONDEA TRAVERS UNMETRED'EAULACUSTRE DE QUELAYANTDESC0NCENTRATToNS QUESLACSDUhTTSC0NSIN (COULEURS) DIFFERENTES DE MATIERTS ORGANIQUES L o n g u e u rE a u Lac d' pndç di sti I I ée Crystal 800 780 760 740 720 700 685 668 648 630 612,5 597 584 568,5 546 525 504 473 448 435,9 407"8 365 88,9 90,2 9l ,4 88,5 64,5 4 5, 0 38,0 3 3, 0 28,0 25,0 22,4 I7,8 9'8 6'0 4ro 3 'l r 0 ,l I,5 117 117 211 3'6 8 9, 9 gl,3 93,5 8 9, 3 6 7, 6 50,4 45,2 40,3 3 7 ,A 34,4 32,1 27,5 22,A I9,3 1 9 ,2 19,8 20,7 ?1'7 23,8 24,4 28,1 40,0 Echel1e de couIeur ( unités Pr) Ti ré de: ldetzel, .|975 Lac Lac Mendota Al el ai de 9 0, 5 9.l,9 9 ?' 6 9l ,5 71,0 49,7 42,2 36,g 3l ,9 28,9 26,3 22,5 1 7, 6 l4,0 l3,5 l4,l 15,2 2 1, 7 27,8 3l ,0 44,3 80,0 92,4 93,5 94,5 92,7 78,0 6 6, 3 65,7 65n0 64,5 65,8 66,8 67,O 6 7, 1 67,6 70,9 74,5 8l ,o 88,6 92,2 95,2 99,0 Lac Mary Lac Helmet 91,7 93,0 94,8 93,0 78,0 70,7 71,7 72,3 75,2 77,8 80,3 83,2 85,7 88,5 9l ,6 94,8 9 7, 4 99,4 93,2 94,5 96,0 96,2 86,9 82,5 86,6 88,0 9 1, 2 9 4, 0 9 6, 0 9 7, 6 98'? 9 8, 6 :::: +) = o r d _aJ- O J rCJ o-(, rQ.) ô L '+J U) .F (C; - L - O =|-\ ,(É Q (o v) rC.) a v tz ro 5r €x o a z ,o É-a È .02 E L N o îl c -o E' a o = O lrj F z (U E ,ro o e o o 46 98 9= qJ ]J É (ft ilo É <I lC)'r xx :tl, : r g - (é ttt r ! - (tl c o J tn ô: l x9 rQi 'IJ - v = âa l.- lrJ ù ô Ê. .r5 Orr) S+) '- ot! a(E @l- { J' L=t l VI É.2 :)l tâ_6 <D^ UJ ! ! ' n g-fi st Ec 9 o o È 9 ' r X . o c = ôuJ .nz ttt Z o o X o di .) ê .o 3p rr! frY ( , L F tL ='< a E J 5 lÉ - P - Q ) a .4, cx qJ : ( o è +r- fr2 a . : Ê . €o o , z"tz c, ro €O ;ê . - s ! Ëc J : O t a l 'g 6'Ë O * v * oro x r o aou- uorldlosqo.p a6oluatrno6 - 2 7- 'les r a y o n sr ê f l é c h i s d ' u n e m a s s ed ' e a u n o n - c o l o r é ep r o signifie que v i e nn e n td 'u n e p l u s g ra n depr ofondeurque ceux pr ovenantd' une mass e plus et ce, d ' e a u co l o ré e p u i sq u ece tte der nièr e les absor bebeaucoup d è s l e s p re mi è re sco u ch es. Cette notion tr ès im por tantenous ser a s n o l o g i q u e ps a r t é 1 ê d é t e c t r è s u t i l e l o r s d ' é t u d e sd e p h ê n o m è nlei m ti on. 'les solidesen suspenT o u t c o n u nl e s s o l i d e s d i s s o u s , t u s s i c h a n g e r1 ' a b s o r p t i o ne t l a r ë f l e x i o n d ' u n e m a s s e sion peuvena d ' e a u . E n e ffe t, ce s p a rt' icules de différ entes gr osseur sabsor ben t e t r é f l é c h i s s e n td ' u n e m a n i è r ed i f f u s e ( s c a t t e r i n g ) d e s r a y o n ss o l a i diffër ents de ceux absor béset r éfléchis r e s q u i so n t g é n ê ra l e ment p a r I ' e a u . * A i n s i , p l u s l e u r c o n c e n t r a t i oens t f o r t e , p l u s l a c o u l e u r d e I ' e a u s e r a p p r o c h ed e c e l l e r é f l é c h i e p a r c e s p a r t i c u l e s . aussi, tout S 'i o n re vient â la figur e 5, on r emar que c o J r u sn ue r l a t e m e , g u ' u n ep a r t i e d e 1 ' é n e r g i es o l a i r e c a p t é ep a r l a m a s s ed ' e a u e s t r é ë m i s es o u sf o r m ed e c h a l e u r ( r a y o n si n f r a r o u g e s ) . 'l'application de I 1 n e f a u t p a s c r o i r e c e p e n d a nqtu e l a t é l é d é t e c t i o na u x ê t u d e sd e s m a s s e sd ' e a u s o i t r e n d u ei m p o s s i b l e p a r 1 e s p a r t i c u l a r i t é s m e n t i o n n é easu p a r a v a n(ti 1 s ' a g i t p l u t ô t d ' e n ê t r e c o n s c i e n t s ) . A u c o n t r a i r e , c e t t e t e c h n i q u ee s t u t i l i s é e de I'eau. p o u r p ' l u s i e u r sg e n r e sd ' é t u d e sd a n s1 e d o m a i n e A l a l u mi èr e de ces tr avaux, nous tenter ons de voir , la têlédétection peut êtr e d a n s l e s p ro ch a i n sch a p itr es, com m ent s n o l o g i q u ees n g é n é r a le t , u t i l i s é e p o u r l ' é t u d e d e s p h ê n o m è nlei m d ' u n e f a ç o n p ' l u ss p é c i f i q u e ,p o u r l ' ê t u d e d e c e s m ê m epsh é n o m è n e s d a n sl e co n te xteq u ê b ê c ois. * T o u t c o m mpeo u r l e s s o ' l i d e sd i s s o u s ,l a n a t u r e d e s s o l i d e s e n s u s p e n si o ni n fl u e n ce p ro bablem ent le type d ' o n d ea b s o r b ée t r é f l é c h i . -28- CHAPITREI I ET LES PHENOMENES LA TTLEDETECTION LIMNOLOGIQUES II.l La limnologie L a l i m n o l o g i ee s t l ' é t u d e d e l a p r o d u c t i v i t é d e s c o m m u n a u t ébsi o t i q u e se t d e s r e l a t i o n s f o n c t i o n n e l l e sq u i s ' e x e r c e n te n t r e e 'l 'l e s, l e to u t ë ta n t influencé par 1es par am ètr esphysiques,ch i m i q u e se t b i o t i q u e s ( t . l e t z e l ,1 9 7 5 ) . P o u r co mplétercette définition, on pour r ait ajouter q u e ce s co mmu n a u té e ts q ue ces r elations évoluenten m ilieu aqueux, l a l i m n o l o g i es e r a p p o r t a n th a b i t u e l l e m e nat u x l a c s o u a u x e a u x i n t é r i e u re s. C o mme o n peut le constater , 1es phénomènes limnologiques s o n t t r è s i m p o r t a n t sp u i s q u ' i l s s o n t r e s p o n s a b l edsu m a i n t i e nd e l a v i e e t d e l ' ê v o l u t i o n d ' u n l a c . L a c o n n a i s s a n cdee c e s d e r n i e r s s e m b l e 'l'une de ses comd o n ce s s e n t i e l l e à l ' é t u d e d e l ' é t a t d ' u n ] a c o u d e posantes. com m e T o u te fo i s, I' am pleur de cer tains phénomènes, c e u x p a r e xe mp l eq u i se m anifestentsur toute la sur face d' un lac, p o se ce rta i n s p ro b l è me ssur tout si le phénomène étudié se pr oduit s u r u n l a c d e g r a n d es u p e r f i c i e . C ' e s t à c e n i v e a uq u e l a t é l é d é t e c t i o n d e v i e n t u n o u t i l d e t r a v a i l i n t é r e s s a n tp u i s q u ' e 1 l en o u s p e r m e td ' o b t e n i r u n e p e r c e p t i o nq u ' i n ' é t a i t p a s p o s s i b ' l ea u p a r a v a n t . pour toutes T o u te fo i s, celle- ci pe peut êtr e employée et les lim ites l e s ê tu d e s l i mn o l o g i q u e s,la natur e des phénomènes pas. a c t u e l l e s d e l a te ch n i q uene le per m ettanttout sim p' lem ent -29- L a té l é d étection ayant été étudiée au chapitr e pr éc é de n t, a tta rd o n s-n o u sm aintenantaux phénomènes lim nologiques. C e s d e rn i e rs se d i vi se n t gr ossomodoen tr ois gr oupesdiffér ents, s o i t l e s p h é n o m è npehsy s i q u e s c, h i m i q u e se t b ' i o l o g i q u e s . L e s p h é n o mè n ebsi o l o g i q u e sse rappor tentaux différ ents échanges de matiêr e, v ' i v a n t eo u n o n , e n t r e l e s d i v e r s m a i l l o n s d e l a c h a l n ea l i m e n t a i r e . 'l e s p h é n omènes physiquesenglobenttous les m ouvem ents D e l e u r cô té , g i r a t o i r e s . D e p a r l e u r n a t u r e , i l s i n f l u e n c e n ts o u v e n tl e s p h é n o m è n e sch i mi q u e se t b i o l o giqueset sont souventr esponsables dir ect e me n td e l 'ê ta t d u l a c lui- mêmeet de ses différ entes composantes 'l tel'les 'eau, la f lore et la faune. A u n i ve a u de la télêdétection, les phénomênes chimiq u e se t b i o l o g i q u e ss e m b l e nttr è s d i f f i c i l e s â é t u d i e r . C e u x - c is o n t physiquescom mnous s o u ve n td é p e n d a n ts d e s phénomènes e I' avons m en ti onn é e t so n t, p a r co n sê q uent,fr équem m ent dissim uléspar ces der nier s , c e q u i , e n p l u s d u f a i t q u ' i ' l s s e p r o d u i s e n tg ê n é r a l e m e n à tp e t i t e é c h e l l e , l e s r e n d i m p e r c e p t i b l ea s u x a p p a r e i l su t i l i s é s e n t é l é d é t e c physiquesse font r em ar quergënér at i o n. P a r co n tre , l e s phénomènes l e m e n tà p l u s g r a n d eé c h e l l e e t n o u ss e m b ' l e n tp, a r ' l e f a i t m ê m es, e r a pp ro ch e rb e a u co u p 'l u s du champd' étude de la télêdêtection. tn e s r éper cutenthabituellem entjusqu' en sur fac e e f f e t, ce s p h é n o mè n se e t c e , s u r t o u t e l a s u p e r f i c i e d e s l a c s ( o u d u m o i n ss u r u n e b o n n e p a rti e ). N o u sa xe ro n sdoncnotr e étude danscette dir ection. T o u t e f o i s , 1 e s p h é n o m è ncehsi m i q u e se t b i o l o g i q u e s n e se ro n t p a s d é l a i ssë s pour autant. Ceux- cinous ser ont tr ès utile s dans 1a comprêhension de phénomènes information supp'lémentaire comme c o mp 'l e xeosù p l u si e u rs facteur s entr ent en jeu. -30- lI.2 Ma n i fe sta ti o né l e c tr om agnétique des phënom ènes C o n n nneo us l' avons vu au chapitr e pr ëcédent,la té' lé d é te cti o n fo n cti o n n ep a r I' entr em ise d' ondesélectr omagnêtiques, ces d e rn i è re s é ta n t l a ma n ifestationdu phënom ène qui se pr oduit. E n ce q u i concer neles phénor nènes limno- physiques, i l s s e m a n i f e s t e nd t e p l u s i e u r sf a ç o n s . E n e f f e t , c e u x - c i s o n t i n t i m e m e nr te l i ê s à l a q u a l i t é d u m i l i e u e t m a n i f e s t e n lt e u r p r ê s e n c e v i a p l u s i e u r s p a r a m è t r e ss, o i t c h i m i q u e s s, o i t b i o l o g i q u e sc o r m el a t ussi se macouleur, la turbidité et la chlorophylle. I'ls peuvena n i f e s t e r v i a d ' a u t r e s p a r a m è t r eqs u i s o n t p l u t ô t p h y s i q u e s t, e ' l 1 e s 1 a t e m p ê r a t u r elna s u p e r f i c i e e t l a g 1 a c e . A to u s ces par amètr escor r espondent une émissionou u n e ré fl e xi o n d 'o n d e s, l esquelles peuventêtr e captêespar différ ents s e n s e u r s u t i l i s é s e n t é l é d ê t e c t i o n . A i n s i , l a t e m p é r a t u rp ee u t ê t r e m e su ré efa ci l e me n te t d e façon tr ès pr écise par infr ar ouge ther miq ue, c ' e s t - â - d i r e d a n sl e s l o n g u e u r sd ' o n d ed e 3 à 1 4 p e n v i r o n ( H a r p e r , 1 9 76 ; B e n n e tte t S yd o r, 1974) . La super ficie d' une napped' eau peut 'l'utilisation ê t r e f a c i l e m e n td ê l i m i t é e p a r d ' o n d e sa p p r o p r i ê e sn o t a n me n tl e p ro ch ei n fra rouge ( 0,8 à 2 y envir on) et I' infr ar ouge th er 'l a m i q u eé ta n t d o n n é g randediffér ence de r adiation ther miqueentr e l'eau et la teme. L a t u r b i d i t é ( s o l i d e s e n s u s p e n s i o ne) t l a c h l o r o p h y '|1 e ,Io rsq u 'e l l e s so nt en concentr ationassezfor te, peuvent ê t r e g é n ê ra l e me nêtva l u éesavec une bonnepr écision au moyend' ondes de 0,5 à 0,7 p pour la turbidité et de 0,7 à 0,8 ;r pour la chlor o p h yl l e , ce tte d e rn i è re r éflêchissant le pr ocheinfr ar ouge ( Rochon, 1 9 7 5 ) . N o t o n sq u ' e l l e r é f l é c h i t a u s s i l e s o n d e sd a n sl a r é g i o n v e r t e d u sp e ctre vi si b l e mais, com mdans e longueur sd' o ne cette gar nmde d e e l l e r i s q u e d ' ê t r e c o n f o n d uaev e c l e s s o ] i d e s e n s u s p e n s i o ni ,l e s t p ré fé ra b l e d e l a d é ter m ineren utilisant les longueur sd' onde d u p ro ch ei n fra ro u g e . - 3 . |- L a c o u l e u rd e I ' e a u ( s o l i d e s d i s s o u s )s e m b l ep a r c o n plus délicat à utiliser. Cettedifficu'lté provient tre un paramètre par exem pleentr e d u fa i t q u e so u ve n t,l a différ ence r emar quée s ' e a u e s t c a u s é ep a r u n e d i f f é r e n c ed e t u r b j d i t é , c ' e s t d e u xm a s s e d à - d i r e d e s o l i d e s e n s u s p e n s i o n .L a c o u l e u r ( s o l i d e s d i s s o u s )e s t a l o r s r e i é g u é ea u s e c o n dp l a n . T o u t e f o i s , d a n sl e s e a u xo ù l e s s o l i d e s e n s u s p e n s i o sno n t e n f a i b l e c o n c e n t r a t i o n , ' i l s e m b l eq u e ' s o u s c e r ta i n e s co n d i ti o n s, 1 a couleur peut devenir un par amètr eimpor ta nt ( B e n n e t te t S y d o r , 1 9 7 4 ) . L e s l o n g u e u r sd ' o n d eâ u t i l i s e r v a r i e n t s e l o n l a c o u l e u rd e I ' e a u , c ' e s t - â - d i r e s e l o n l a c o n c e n t r a t i o nd e s o l i d e s d i s s o u sd a n sl ' e a u . A i n s i ' p o u r u n ee a u b r u n f o n c é , l e s m e i l l e urs ré su l ta ts se mb l e ntêtr e atteints avec les longueur sd' ondede s'on0 , 7 â 0 , 8 p , a ' l o r sq u e p o u r u n ee a u p l u s c l a i r e , ' l e s ' l o n g u e u r d d e d e 0 , 5 à 0 , 7 V s e m b l e npt l u s e f f i c a c e s ( B e n n e t te t S y d o r , 1 9 7 4 ) . 'la g l a c e , e l l e p e u t ê t r e d ê t e c t ê et r è s f a c i l e Q u a n tâ m e n ta v e cl ' u t i l i s a t i o n d ' o n d e sd u s p e c t r ev i s i b l e â c a u s ed e s o n a s p e c t t r è s v i s u e l . L ' i n f r a r o u g et h e r m i q u ep e u t a u s s i ê t r e u t i l i s ë . I 1 p ré se n tel 'a va n ta g e de signaler pr écisémentles zonesde ge1 et d e d é g e l . E n ce q u i co ncer neles ëtudes plus poussées'cor mele ty pe o u l ' é p a i s s e u rd e l a 9 1 a c e , 1 e sm i c r o - o n d edso i v e n tê t r e u t i l ' i s é e s . se situent entr e em ployées L e s l o n g u e u rsd 'o n d el e s plus fr équenunent 2 et 2 5 cm. A I'a i d e de ces par amètr es'nous tenter ons doncd' êpar têlédétection. s physiques t u d 'i e r 1 e s p h é n o mè n lei mno- II.3 s n o - p h y s i q u e sd : e s c r i p t i o ne t r e p r é s e n t a t i o n L e s p h é n o m è nlej m physiquese l' intéL a ma j e ur epar tie des phénomènes r i e u r d ' u n l a c s o n t r e l i é s à d e u xg r a n d e sc l a s s e sd e p r o c e s s u ss, o i t l e -32- 'l'interaction des b i l a n t h e r m i q u ee t l a d y n a m i q udee s e a u x . D e a p p o rts so l a i re s, ê o l i e n s et hydr ologiquesva r ésulter toute une gamme physiquesinfluençant le comportement entier de phénomènes d ' u n l a c , t a n t a u p o i n t d e v u e b i o l o g i q u eq u ' a u p o i n t d e v u e c h i mique. II.3.l Le bilan thermique L e p r i n c ' i p a lé l é m e n tr e l i é a u b i l a n t h e r m i q u ee s t s a n sc o n t r e d i t l e s o l e i l . S e l o nh l e t z e l( . | 9 7 5 ) ,l a r a d i a t i o n s o l a i r e c o n s t i t u e l a p l u s g r a n d es o u r c ed e c h a l e u rd e s l a c s e t e l l e e s t e n ma j e u rep a rti e a b so rbéedir ectem entpar l' eau. L ' a t m o s p h è reet l e s s ê d i m e n t s o n t a u s s i , s o u sc e r t a i ne s co n d i ti o n s, d e s sour cesde cha' leurimpor tantes. En effet, d a n s l e p re mi e rca s, l e v ent peut êtr e un facteur impor tant en per m e t t a n tà I ' a t m o s p h è r d e ' ê t r e e n c o n t a c tp l u s d i r e c t a v e c I ' e a u . ' lor sque pr ofondeur est faible, ceuxla D a nsl e ca s d e s sé d i me n ts, c i r e ço i ve n t q u a si d i re ctementles r ayonssolair es. Il peut donc y a vo i r ré ch a u ffe me ndt e s sédim entset par conduction,r ëchauffem e n td e I ' e a u . D e mê me,danscer tains cas, 1es appor ts venantsdu b a ssi n ve rsa n t p e u ve n tj o uer un gr and r ôle au niveau de la tem pér at u r e. P a r e xe mp 'l eu, n l a c r ecevantun gr and débit et où le tem psde s ê j o u r e s t f a i b l e , s e r a p l u s i n f l u e n c éa u n i v e a ud e l a t e m p é r a t u r e p a r c e d é b i t q u e p a r l a r a d i a t i o n s o l a i r e . N o u sp o u v o n cs i t e r i c i l e l a c d e s D e u xM o n t a g n e s .S o nd é b i t p r o v i e n t à 9 0 %d e ' l a r i v i è r e d e s 0 u ta o u a i se t Ie te mpsde sêiour m oyeny est de 3,5 iour st La t e m p é ra tu red u l a c, d a n s la par tie centr alen est par conséquent p r a ti q u e me nlta mê me q u e celle de la r ivièr e. * S o u r c e : R é g i ed e s ta u x du Québec et Com m ission des r essour cesen eau de l ' O n t a r i o , 1 9 7 1 . -33- P o u r ce q ui est des per tes de chaleur , elles sont en p r i n c i p e d u e s , s e l o n l , l e t z e l( 1 9 7 5 ) ,a l a r a d i a t i o n t h e r m i q u ed e s l a c s . D e mê med, e s q u a n ti té s i m por tantesde chaleur sont per duespar évapor a t i o n , p â f c o n d u c t i o nâ I ' a i r e t d a n su n e p l u s f a i b l e p r o p o r t i o n ,a u x sédinents. 1 1 e st 'i n tér essantde noter ici que 1a maior ité des g a i n s o u d e s p e rte s d e chaleur se fait â la sur face. En effet, com m eno u s'l 'a vo n svu a u d é but, les r ayonsinfr ar ougespénètr enttr ès 'les p e u d a n sl ' e a u , c e q u i i m p ' l i q u eq u e c e s o n t p r i n c i p a l e m e n t p r e m i è r e s co u ch e sd 'e a u q u i se r échauffent. De même,ce sont sur tout celles 1 à qu i p e rd e n tl e u r é n e rgie. Ce phénom ène nous conduit par r icochet â l ' é t u d e d e l a d i s t r i b u t i o n d e l a c h a l e u re n m i t i e u l a c u s t r e . I I . 3 . 1 . 1 L e s c o u r a n t sd e c o n v e c t i o n L ' e a ue s t u n l i q u i d e d o n t l a d e n s i t é v a r i e a v e cl a ou un refroidissementpeut températurede sorte qu'un réchauffernent c a u se ru n e stra ti fi ca ti o n de l' eau en diffêr entes coucheset par s u b s é q u e n t,d e s co u ra n tsde convectiondont 1' enver gur edêpenddu g r a di e n t th e rmi q u ee n tre les diver ses couches. L a fi g u re 7 r epr ésentela cour bede densité de I' eau de tempêrature. en fonction des changements ' le de densité se o n p eut constater , le maximum C o mme s i t u e A 4 o Ce t , p l u s l ' e a u s e r é c h a u f f e ,p l u s e l l e d e v i e n t l é g è r e . C e c i i m p l i q u eq u e , d a n su n l a c , i l e s t c a r a c t é r i s t i q u ee n é t é d e r e ) l a s u r f a c eq u ' e n p r o f o n trouverde I!eau plus légère (plus chaudeà d e u r , c a u s a n tu n e s t r a t i f i c a t i o n t h e r m i q u e . -34- FIGURE 7 D E N S I T ED E L ' E A U D I S T I L L EPAR E RAPPORTA LA TEMPERATURE oc TEMPERATURE l0 15 20 2s +5 30 0.9990 0.99 U F 6 zU ô 0 . 9 9 60 0 0. o.92 0.9'l DESSINE D ' A P R EW 5 E T Z E LI,9 7 5 A r e m a r q u e rq u e I a d e n s ' i t ém a x i m ael s e s i t u e à 4 o c e t o u ' e n t r e 4 e t O o c . l a d e n s i t éd i m i n u e . - 35- L a fi g u re 8 nousnontr e l' êvolution globa' lede cette s t r ati fi ca ti o n th e rmi q u eâ par tir du pr intem ps( ou plutôt du m omen t o ù 1 ' o n a u n e h o m o g é n ê i s a t icoonm p l è t e j)u s q u ' à l a f i n d e l ' é t é . que la chaleur se distr ibue gr aduellem ent 0 n re ma r que v e r s l e f o n d à m e s u r eq u e l ' é t é a v a n c e . C e p h é n o m è e n set d û à I ' a p p o r t d e ch a 'l e u rd e s ra yo nssolair es, au br assagecausépar le vent et, d ' u n e f a ç o n m o i n si m p o r t a n t e ,à l a c o n d u c t i o n . (annue, complet Ïil:.:,;:'J:::il::',:'il,::::ï1.ï,I::' rooll p r o du i se n td a n s l e s l a cs de nos r égions. Nousnous ser vir ons de cett e f i g u r e d a n sI ' e x p l i c a t i o n d e c h a c u n e de ces êtapes. E n p r e m i e rl i e u , s i t u o n s - n o u a s u p r i n t e m p sa v e cu n l a c h o m o g è nàe4 0 c ( v o i r f i g u r e 9 A ) . P a r u n e j o u r n ê ee n s o ' l e i l l é e , u n e c o u c h ed e s u r f a c e ( C p i l i m n i o n )d e v i e n t p l u s c h a u d e d , o n cm o i n s d e n s ee t o n a s s i s t e à u n e s t r a t i f i c a t i o n d e s u r f a c e ( v o i r f i g u r e 9 8 ) . P e n d a n ce t tem ps, 1' action du vent vient assur er un b r a s s a g eq u i r o m p tl ' é q u i l i b r e d e n s i m é t r i q ueet p e r m e tl ' a d v e c t i o n d e ch a l e u r ve rs l e s co u chessous- jacentes,ce qui r ésulte en un épai s s i s se me n d t e l a co u ch ep 'lus chaudede sur face ( voir figur e 9C) . L e p h ê n omène se continuede jour en jour établissant d u m ê m ceo u pu n e f o r t e s t r a t i f i c a t i o n d a n sl e l a c . A t a f i n d e l ' é t é , d e u x co u ch e sd 'e a u d e te mpér atur ediffér ente se super posent de chaque c ô t é d e l a th e rmo cl i n e(g r adient m aximum de tempér atur e)( voir figur e eD). E n a u to mne,les tempér atur esdeviennentplus fr oides et l a co u ch ed e su rfa ce p e rd de la cha' leur ,la tem pér atur ede lleau de s ur f a c e é t a n t p l u s c h a u d eq u e I ' a i r a m b i a n t . A i n s i , 1 ' e a u i m m é d i a t e m eàn t l a s u rfa ce ve ma sa d e n sité augm enter si bien qu' elle aur a tendanceà ' le d e s c e n d re . L e ve n t co n tr ibuer aégalem ent,pôF br assagequ' i1 pr o d u i t, à a ssu re r u n mé l a n gedes eaux de sur face de sor te que, petit â -36- F I G U R E8 De EtA Év oi u rro rn H É o n ro u TH DEL'ETE, STRATIFICATIO N E R M I Q UAEU C O U R S & o É A. 40C 9 - l ' l i v e a ud e s u r f a c e C o u r b et h é o r i q u e d e l ' é v o l u t i o n à p a r t - i r d u r e t o u r n e m e n td e s e a u x d u p r i n t e m p s .^ I l e s t s o u s - e n t e n dquu e 1 a t e m p é r a t u r e n e m o n t e p a s a u - d e s s u sd e 4 ' c e n p r o f o n d e u r , c e q u - i n ' e s t p a s t o u j o u r s l e c a s d é p e n d a m m ednut l a c é t u d ' i é . -37F i g u r e ,9 C Y C L E A N N U E L DE tA 40c Temp. ïem p. S T R A TIFICATION THERM IQUE DANSUN LAC 4"C 40c 40C 4"C o ô. 40C lemp. 40C V 40C Niveoude surfoce Temp I l e S t S o u S - e n t e n touu e l ' e a u e n n r o f o n d e u rr e s t e t o u t i o u r S à / t o c o u e c e s o i t e n é t é o u e n h i v e r . I l a r r i v e . d é p e n d a m m ednets l a c s é t u d i é s ( p r o f o n d e u r , q u a n t ' i t éd ' e a u , l o c a l i s a l i o n q é o o r a n h i a u ee, t c ) q u e I ' e a u l l a r e x e m p 1 e s e m a i n t i e n n eà m o i n s d e 4 " c e n h i v e r . I l s ' a q i t i c i d e c o u r b e st h é o ri oues. -38- p e t i t , 1 a t e m p é r a t u rd e e l ' é p i ' l i m n i o nd e s c e n d rjau s q u ' à I ' i s o t h e r e l a q u e l l e l a d e n s i t éd e m j e , s o i t e n g é n é r a lâ 4 o c , t e m p é r a t u r à ' l' e a u est la plus forte (voir figures 9E, 9F et 9G). A u d é b u td e I ' h i v e r , 1 ' e a u e n s u r f a c ed e v i e n tp l u s f r o i d e . E t a n t d o n n éq u ' e l l e e s t m o i n sd e n s ee n t r e 0 e t 4 0 c q u ' à 4 0 c ( v o i r f i g u r e 7 ) , i 1 y a à c e m o m e nut n e s t r a t i f i c a t i o n i n v e r se (voir figure 9H). A m e s u r eq u e I ' h i v e r a v a n c e ,1 ' e a ud e s u r f a c ec o n t ' i n u e d e s e , r e f r o i d i r e t s o u s l ' a c t ' i o n d u v e n t ( b r a s s a q e ) lna c o u c h e p l u s f r o i d e e n s u r f a c ec o n t i n u ed e s ' é p a i s s i r ( v o i r f i g u r e 9 I ) . L o r s q u eI ' e a u d e s u r f a c ea t t e i n t 0 o c , 1 a g l a c e s e f o r m e . A c e m o m e n tl,a c o u c h ep l u s f r o i d e d e s u r f a c es ' é p a i s s i t a u f u r e t à m e s u r eq u e l e l a c p e r d l a r é s e r v ed e c h a l e u rq u ' i l a e n p r o f o n n e c o n d u c t i o ne t p a r 1 e d e u r . C e l as e p r o d u i t p a r l e p h é n o m èd b r a s s a g eq u e p e u v e n to c c a s i o n n elre s c o u r a n t ss o u s 1 a g l a c e ( v o ' i r figures9J et 9K). c es e r é A l a f i n d e l ' h i v e r , l a t e m p é r a t u r ceo m m e n â c h a u f f e r . L a g l a c e f o n d e t I ' e a u i m m é d i a t e m eân tl a s u r f a c ed e v i e n t p l u s c h a u d eq u e l ' e a u e n p r o f o n d e u r . D u m ê m ceo u p , s a d e n s i t é a u g m e n t e e t e l l e a t e n d a n c eà d e s c e n d r et,o u i o u r s é g a l e m e nsto u s ' l ' a c t ' i o n de l a d u ve n t q u i a ssu reu n b r assage. Il en r ésulte un r échauffem ent c o u c h ef r o i d e d e s u r f a c ee t c e , i u s q u ' à l ' j s o t h e r m i e e t l e c y c l e r e c o m m e n c e( v o i r f i g u r e s 9 L e t 9 M ) . sont tr ès impor ta nts Il va sa n s d' ir e que ces phénomènes d a n sl e s l a c s p o u r ' l a r ê p a r t i t i o n d e s s o l ' i d e se n s u s p e n s i o nc,h l o r o phylle, oxygène d i s s o u s ,e t c . c a r o l o r s q u ' i l y a u n e b o n n es t r a t i f i c a t i o n , l e s m é l a n g ees n t r e l e s c o u c h e s e f o n t d ' u n e f a ç o n b e a u c o uppl u s r é d u ite . -39- I l e s t i m p o r t a n td e n o t e r . q u ej u s q u ' â m a i n t e n a n t , pr ovoquéspar la tempér atur eont ëté cons e u l e me n 1 t e s p h é n o mè nes s i d é r é s . N o u sv e r r o n sm a i n t e n a nct o m m e nl et s e a u xd ' u n l a c s o n t b r assé e smé ca n i q u e mesous nt les effets des gr andsm ouvem ents de l ' e a u c a u s é sp r i n c i p a ' l e m e np ta r 1 e v e n t . II.3.2 L a d y n a m i q udee s e a u x * D a n sl e s l a c s , l e s p h é n o m è ndeysn a m i q u esso n t r e l a t i v e me n n t o mb re uext fré q u ents. Qui n' a jam ais r em ar quél' effet du v e n t s u r l a s u r f a c ed ' u n l a c ( v a g u e ss,t r i e s b l a n c h e sd ' é c u m ee, t c . ) ? n se t 1 e p l u s c o n n up a r c eq u ' i ' l e s t l e p l u s v i s i b l e . T o u C ep h é n o m è e t e f o i s , p l u s i e u r sa u t r e s p h é n o m è n et so,u s a u s s i i m p o r t a n t sp o u r l ' é t u d e d e l a d y n a m i q udee s e a u xd ' u n l a c , s e m a n i f e s t e nm t a i s d ' u n e f a c o nm o i n s visuelle. I I . 3 .2 ..| L e s va g _ g e s_ !g_:ur lg- ce_ L o r s q u el e v e n t s o u f f l e s u r u n 1 a c , i l e x e r c eu n m o u v e m e ndt e f r i c t j o n q u i m e t l a s u r f a c ed e ' l ' e a u e n m o u v e m e(nf to r c e * A p a r t 1 a g l a c e q u e n o u sv e r r o n sp ' l u s ' l o i n , l e s p h é n o m è nqeuse n o u s avo n sé tu d i é s a u p a ra vant,tels les changem ents de tem pér atur een p r o f o n d e u rn , e s e m a n i f e s t e np t a s e n s u r f a c e . I l n o u se s t , F â F c o n s é q u e n t ,r è s d i f f i c i l e d e l e s é t u d i e r p a r t é l é d é t e c t i o n ;n o u s p o u rri o n s, to u t a u p 1 us, connaîtr e la tem pér atur eà la sur face du l a c . T o u t e f o i s , c e s i n f o r m a t i o n sn o u sé t a i e n t n é c e s s a i r e p sour ' la mi e u xco mp re n d re physiquesr eliês â l e s phénomènes dynamique d e s e a u x . N o sé t u d e sd ' a p p l i c a t i o nd e l a t é l é d é t e c t i o na u x p h é n o mè n e sl i mn o l o g i q u e scom m encent donc vér itablementavec cette secti on. - 40- d ' i m p u l s i o nd u v e n t ) . I l e n r é s u l t e d e s o s c i l l a t i o n s d e l a s u r f a c e .|975 d e I 'e a u , c' e st-à -d ire les vaguesde sur face ( taletze' , l ) . Ces v a g u e ss o n t t r è s ' i m p o r t a n t e sp o u r 1 ' o x y g é n a t i odnu l a c , d e m ê m qe u e p o u r 1 e m é 1 a n gteh e r m i q u ee t c h i m i q u es u p e r f i c i e l . E l l e s s o n t d e d e u xt y p e s , s o i t : - l e s v a g u e sc o u r t e so ù l a l o n g u e u rd ' u n e v a g u ee s t j n f é r i e u r e à l a p r o f o n d e udr e ' l ' e a u . D a n sc e c a s , I ' e f f e t h o r i z o n t a le s t a s s e z n é g l i g e a b l ee t I ' e f f e t v e r t i c a l d é c r o î t r a p i d e m e nste l o n l a h a u t e u r d e 1 a v a g u e . 0 n p e u t c o n s i d é r e rq u e . c e sv a g u e ss o n t a u l a r ge; - l e s v a g u e sl o n g u e so î r l a l o n g u e u rd e l a v a g u ee s t s u p é r i e u r eà l a p r o f o n d e u dr e I ' e a u . C e t y p e d e v a g u es e p r o d u i t s u r l e r i v a g e e n e a u p e u p r o f o n d e . I c i , 1 ' e f f e t e s t b e a u c o uppl u s g r a n dc a r c e s v a g u e s vi e n n e n td é fe rl er sur le r ivage en empêchant du m ême coup 1 a les sédim entsdéjâ dépos és sé d i me n ta ti o no u re m ettanten suspens' ion s u r l a p a r t i e d é j à s u b m e r g édee l a p l a g e D u p o i n t d e v u e d e l a t é l ê d é t e c t i o n ,n o u sn e n o u s s on rn epsa s a tta rd é s à c e type de vague( vaguesde sur face) car ell e s s o n t t r è s f a c i l e m e n to b s e r v a b l edsu r i v a g e l o r s q u el e v e n t s o u f f l e . D e m ê m ee, n s u r v o l a n tl e s r i v e s d e s l a c s â b a s s ea l t i t u d e , i l e s t t r è s f a c i l e d ' i d e n t i f i e r l e s z o n e sd ' é r o s i o no u d e r e m i s ee n s u s p e n s i o nd e s s ê d i m e n t s . I I . 3 . 2 . 2 L e d é p l a c e m ednet I ' e a u s o u sI ' i n f l u e n c e d u v e n t L o r s q u el e v e n t s o u f f l e s u r u n l a c , c e l a o c c a s i o n n e un déplacemen d te l ' e a u d e s u r f a c ed a n s l e s e n sd u v e n t . I 1 e n r é s u l t e d o n cu n e a u g m e n t a t i odn' e a u â u n b o u t d u l a c e t u n e d i m i n u t i o nà n set r e p r é s e n t ëà l a f i g u r e 1 0 . l ' a u t r e . C e p h é n o m èe - 4 1- 0 n re ma r que égalem entsur cette figur e que ce dépla ' l' eau en pr ofon c e me n d t 'e a u e n su rfa ce entr aîne une cir culation de d te s u r f a c e , l e l i q u i d e d e u r d a n sl e s e n s c o n t r a i r e d u d é p l a c e m e n c h e r c h a nàt r é t a b l i r 1 ' é q u i l i b r e . I l e n r é s u l t e q u e l ' e a u e n p r o ' le phémême f o n de u rmo n teà l a su rfa c e. S' i le lac est str atifié, n o mè n se e p ro d u i t. T o u tefois, comm les e couchesde fond sont souv e n t l é g è r e m e npt l u s f r o i d e s q u e l e s c o u c h e sd e s u r f a c e , l a s t r a t i f j de ès lors d'unestratification horizoncation verticale s'accompagn t a l e . L a d i s t r i b u t i o n d e I ' e a u d a n sl e l a c s u ' i t ] a d i r e c t i o n d u v e n t , c ' e s t - â - d i r e d e l a p l u s f r o i d e v e r s l a p l u s c ' h a u d(ev o i r f i g u r e ' 1 1 ) . est tr ès impor tanten lim nologie car il C e p h é n om ène e n ré su l te u n b ra ssa g ee n pr ofondeurdes eaux alor s que, dans le cas d e s v a g u e sd e s u r f a c e , s e u l e s l e s r i v e s e t l a c o u c h es u p e r f i c ' i e l l ee n s u b ' i s s e nlte s e f f e t s . I l f a u t n o t e r i c i q u ' e n p l u s d u f a i t q u e l e s e a u xd u des couchesd' eau entr e s l a sur face, un mé' lange f o n d so n t re mo n té e â e l l e s p e u t s e p r o d u i r e . E n e f f e t , l o r s q u ' u n em a s s ed ' e a ug l i s s e s u r u n e s u r f a c e , i l y a é m i s s i o nd ' o n d e s ,c e l l e s - c i é t a n t p r o v o q u é epsa r l a f r i c t i o n a s s o c i é ea u d ê p ' l a c e m e n tL. o r s q u e1 ' a m p ' l i t u d de e c e s o n d e s d e v i e n t t e l l e q u e l e s s o m m e tsse b r i s e n t , i 1 y a a p p a r i t i o nd e t u r b u lence. A i n s i , d a n su n l a c s t r a t i f j é , l o r s q u ed e u xc o u c h e s n ' o n d e s l, e s q u e l l e s d ' e a ug l i s s e n t l ' u n e s u r I ' a u t r e , i l y a é m i s s i o d s o n t a p p e ' l é evsa g u e si n t e r n e s . I ' l p e u t d o n ca r r i v e r , s i l e s v i t e s s e s s o n t a s s e zg r a n d e s ,g u ê d e l a t u r b u l e n c ea p p a r a i s s e t q u ' i l y a i t m é l a n g e d e s c o u c h e sd ' e a u . L a tê l é d étect' ionpour r ait appor ter une aide pr écieu s e l o r s d ' ë t u d e sl i m n o l o g i q u ees n p e r m e t t a n dt e s a v o i r ( e n p é r ' i o d ep r o l o n - -42- Figurel0 DE L'EAUDANS UN LAC DEPLACEMENT DE UV E N T . S O U SL ' I N F L U E N C -VENT _ +, S U R F A CD E U t A C À I ' C T A TC A L M E S U R T A CD E U L A CS O U SI ' I N F L U E N CDEU V E N Ï A r e m a r q u e rq u e l ' e a u e n p r o f o n d e u re s t é g a i e m e n ti n f l u e n c é e p a r l e p h é n o m è n e m ê m es ' i l s e p r o d u i t e n s u r f a c e . Figurell DE L'EAUDANSUN LAC DEPLACEMENT S T R A T I FSI O É U SL ' I N F L U E NDCUEV E N T . vENT-_+ V E N TD E 7 - 8 K m / h ---+ llm \'.:-'rr.. ? l I \,, 2 3 ù-r-o tl 5 6 7 tl-ro PARTIÊ NONDDU tAc wrNDÊlmËlË 2ô OCl r9a9 1975 oessrxÉo'apnÈs wETzEL, S o u sI ' e f f e t d u v e n t , 1 a s t r a t i f i c a t i o n v e r t i c a l e s ' a c c o m o a c ldn'er r n e s t r a t i f i c a t i o n h o r iz o n t a l e . - + J - Figure12 D'UN LAC D I S T R I B U T IÀO LA N SURFACE CU EV E N T . IFIÉ SOUSL ' I N F L U E ND STRAT R e p r é s e n t a t i o nt h ê o r i q u e : q r a d i e n t d e t e m o é r a t u r e -44- g é e d e ve n t é vi d e mme nst)' i' l y a effectivem entstr atification ther 'l o rsq ue m i qu e . E n e ffe t, la str atification hor izontale de tem pér apar t u r e e st e n p 1 a ce , i l e st possible de détecter ce phénomène I ' u t i l i s a t i o n d e s e n s e u r s à i n f r a r o u g et h e r m i q u e l, e s q u e l sp e u v e n t é va l u e r l a te mp é ratur ede sur face de façon tr ês pr écise ( au d e g r ép r è s ) . I l s e r a i t d o n cp o s s i b l ed e c o n n a l t r e1 e p a t t e r n d e d j s t r i b u t i o n d e l a t e m p é r a t u râ e l a s u r f a c ed u l a c . être semblable à c e l u i p r é s e n t éA l a f i g u r e 1 2 . Celui-ci devrait D e p l u s od a n sl e c a s o ù l a c o n n a i s s a n cd e l a q u a l i t é p h y s i c o - c h ' i m i qduees e a u xd ' u n l a c s e r a i t s u f f i s a m m e nétl a b o r é e( c o n d i t ' i o n sà l ' é t a t s t a b l e ) , i l s e r a i t p o s s i b l e ,p a r u n é c h a n t i l l o n n a g e n se t e n p l a c e , d ' a n a ' l y s e lre s e f f e t s d u d e s e a u xl o r s q u e ' l ep h é n o m è e ( b r a s s a g em , é 1 a n gdee s e a u x , vent sur la stratification elle-même etc). U n a u tre type d' étude pour r ait égalem entêtr e menê a v e cI ' a i d e d e l a t é l é d é t e c t i o n . C e l l e - c i p o u r r a i t p o r t e r s u r l a d i f f é r e n ce d e q u a l i té p h ysico- chimique entr e les eaux de sur face et les e a ux d e p ro fo n d e u r. E n e f f e t , i 1 e s t p o s s i b l eq u e I ' e a u e n p r o f o n d e u r n ' a i t p a s l a m ê m ceo m p o s i t i o n c h i m i q u eq u e c e l l e e n s u r f a c e . S u p p o s o n s p a r e x e m p ' l eq,u ' i ' l y a i t u n e d i f f é r e n c ed a n s l a c o n c e n t r a t i o nd e s s o l i d e s e n s u s p e n s i oent / o u d i s s o u se n t r e l e s e a u xd e s u r f a c ee t d e f o n d . C e l a c h a n g e r a i tl e s c a r a c t é r i s t i q u e so p t i q u e sd e l ' e a u e t i l d e v i e n pe ar télédétection. Toutefois, d r a ' i t p o s s i b l ed ' o b s e r v e r1 e p h é n o m è n d a nsce ca s, 1 e p a ra mè tr eutilfsé ne ser ait pas 1a tempér atur emais plutôt la composition c h i m i q u ed e I ' e a u ( d i f f é r e n c ed e r é f l e c t a n c ee n t r e u n e e a u cl a i re e t u ne eau contenantdes solides en suspensionet/ou d i s s o u )s. -45- L a t é l é d ê t e c t i o nn o u sp e r m e t t r a i t d o n ca, v e c I ' a i d e de mesured s e contrôlesur le terrair, c'est-à-dire un échantillonn a g ed e l a q u a ' l i t é p h y s i c o - c h i m i q udee l ' e a u d e s u r f a c ee n d i f f ë r e n t s p o i n t s d u l a c , d e c o n n a î t r ep a r e x t r a p o l a t i o nl a q u a l i t é p h y s i c o c h i m i q u ed e t o u t e l a m a s s ed ' e a u d u l a c . L a p h o t o g r a p h i seu i v a n t e( f i g u r e 1 3 ) a é t é p r i s e d ' u n e ima g ere p ro d u i te p a r or dinateur lor s d' une analysenum ér iquedes r a d i a n c e sf o u r n i e sp a r l e s a t e l l i t e L a n d s a It l e 2 0 i u i l l e t ] 9 7 4 . , moins la moitié de 1a super ficie du C o mme o n p e u t 1 e re ma rq uer au L a c S t - J e a ne s t s t r a t i f i ê e . C e t t e s t r a t i f i c a t i o n h o r i z o n t a l ee s t s i t u é e d i re cte me n td a n s ie sens du vent.* 'l'analyse h a b i t u e l l ed e s r a d i a n c e s 1, e s e a u x Selon l e s p . l u sc h a r g é e se n s o l i d e s d j s s o u se t e n s o l i d e s e n s u s p e n s i osne t r o u v e r a j e n tâ I ' e x t r é r n i t éE s t d u l a c , c e q u i s i g n i f i e r a i t q u e 1 e s que les eaux en pr ofondeur . e a u x d e su rfa ce se ra i e n t plus changées pas de donnéesde contr Olesur T o ute fo i s, co mme n o u s n e possédons l e t e r r a ' i n , n o u sn e p o u v o n s a v o i r s i c e t i n t e r p r é t a t i o n e s t e x a c t e ou non. I l n o u se s t i m p o s s i b l et o u t e f o i s d e s a v o i r s i l e p h én o mè ns'e e st ma n i fe stésur toute la sur face du lac car des nuag e s c C I u v r a i e n1ta p a r t i e N o r d - 0 u e sdt u l a c . B i e n q u e n o u sa y o n su t i l i s é i c i u n e i m a g ef o u r n i e , our 1'étude p a r u n d e s s a t e l l i t e s L a n d s a t ,i l s e r a i t p r é f é r a b ' l e p d e c e p h é n o m è sn ue r u n l a c p a r t i c u l i e r , d ' u t i ' l i s e r I ' a v i o n c o r m e * Se l o n l e S e rvi ce d e l a Météor o' logie d u M i n i s t è r ed e I ' E n v i r o n n e m e n t d u Qu é b e c,l e ve n t a u rait égalementsoufflé danscette dir ection e t .|974. '18 les et 19juillet a ve c l a mê mei n te n si té moyenne -46- F I G U R E1 3 HORIZONÎALESURLE LACSAINT-JEAN STRATIFICATION r LE 20 JUIILETt974. eNneorrnÉe pARtE SATELLTTE LANDSAT ..J .:,:.:.:.r . i$ÊrË ?4.'?,-?4 s1-.8âar it??t*1$gP3 vs96 ::. ' '*içê; !,E*, t t F} t t u -r ç - tqrfflr,.iè ll' r4!çÊ] F s I I rt fl ttp t i,r:;f J. ,ûrdft ,J, - |{PSrr ttltq.li - I m a g er e p r o d u i t e p a r o r d i n a t e u rs u i t e â u n e a n a l y s e n u m ê r i q u ed e s , R S - E a uc ;o m m u n i c a t i opne r s o n r a d i a n c e s . S o u r c e : l , l . S o c h a n s k aI N n e ll e . - 4 7- p l a t e - f o r m ee t c e , p o u r a u m o i n sd e u xr a i s o n s . P r e m j è r e m e n1t e , s sat e l l i t e s L a n d s a to n t u n e f r é q u e n c ed e p r i s e t r o p f a i b l e p o u r e s p é r e r nu e s s i s o u v e n tq u ' i 1 s e r a i t n é c e s s a ' i r e . e n r e gsf t r e r c e p h ê n o m è a D e u x i è m e m ecnet ,s s a t e l l i t e s n ' o n t p a s d e s e n s e u r p o u r f i n f r a r o u g e t h e r m i q u e *. L ' u t i l j s a t i o n d e I ' a v i o n p a r c o n t r ep e r m e t t r a i tI ' u s a g e d e d e u xt y p e s d e s e n s e u r s ' u n p o u r l ' i n f r a r o u g e t h e r m i q u ee t I ' a u t r e p o u r 1 e s c a r a c t é r i s t i q u eos p t i q u e sd e I ' e a u e t p o u r l a c h l o r o p h y 1 1 e( m ê mtey p e d e s e n s e u r q u e c e u xd e s s a t e l l i t e s L a n d s a o t u enc o r e q u e l e se n se u r B a ' layeurà bar ette) de sor te que 1e phénomène p o u m a i t ê t r e e n r e g i s t r ép o u r u n l a c s t r a t i f i é o u n o n . C e p e n d a n p t ,o u r u n la c n o n stra tj fi é , co r nme nous l' avons vu pr êcédem m ent dans la com pos i t ' i o n c h i m i q u ed e l ' e a u , c e r t a i n e sc o n d i t ' i o n s o n t n é c e s s a i r e s . D e p l u s o l ' a v i o n p e r n r e t t r a i ut n e f r é q u e n c d ee prise p l u s é 1 e v é eq u e c e l l e d e s s a t e l l i t e s . I l f a u t t o u t e f o i s p e n s e rq u e l ' é t u d e p a r a v ' i o nd e v r a i t s e f a i r e à u n e a l t ' i t u d e a s s e zé l e v é ed e f a ç o n â é v j t e r , l o r s d ' é t u d e d e g r a n d e ss u r f a c e s ,q u e l a s t r a t i f i c a t i o n c h a n g ee n t r e l e d é b u te t l a f i n d u s u r v o l . * Le satellite NOAp Ao s s è d eu n s e n s e u r p o u r f i n f r a r o u g et h e r m i q u e e t u n e fré q u e n ced e p ri se adéquatepour ce genr e d' étude. Toutef o i s , s a r é s o l u t i o n a u s o l e s t t r o p f a i b l e p o u r n o u sp e r m e t t r ed e d i s t i n g u e rd e s d ê t a i l s a u s s i p r é c i s q u e c e u xd é s j r é s . L e s a t e l l i t e S e a s a té t a ' i t m u n id ' u n s e n s e u r à i n f r a r o u g et h e r m i q u e e t s a f r é q u e n c ed e p a s s a g e était de 36 heures. Toutefois,sa r é s o l u t i o n a u s o l d e 5 k ma u r a i t ê t é t r o p f a i b l e p o u r p e r m e t t r eu n e b o n n eé t u d e . P a r c o n t r e , l e r a d a r â o u v e r t u r es y n t h é t ' i q uaeu r a i t p ermi su n e e xce l l e n te couver tur ede ce type de phênom ène étant donn é s a f o r t e r ê s o l u t i o na u s o l ( 2 5 m ) e t s a f r é q u e n c eé l e v é ed e p r i s e ( 4 j o u r s c o n s é c u t i f st o u s l e s 7 0 j o u r s ; U . S . D e p a r t m e notf C o m m e r c e ,N O M , 1 9 7 7 ) . T o u t e f o j s ,1 e s p r o d u i t sd e c e s a t e l l i t e n e s o n t p a s e n c o r ed i s p o n i b l e sa u Q u é b e c . -49- I I . 3.2. 3 L e d ë p Ja ce me ntde I ' gau apr ès I ajomb6g du vent L o r s q u el e v e n t s o u f f l e s u r u n l a c , c e l a o c c a s i o n n e , c o r r n en o u sl ' a v o n s v u p r é c é d e m m e( vn ot i r f i g u r e l 0 ) , u n e d i m i n u t i o n d e I ' e a u à u n b o u t d u l a c e t u n e a u g m e n t a t i oân I ' a u t r e b o u t . L o r s q u e 1 e v e n t c e s s e ,u n r e t o u r V e r s 1 ' é q u i l i b r e s ' e f f e c t u e . T o u t e f o ' i s , x ouvements c e l a n e s e f a i t p a s s a n sq u ' i l y a ' i t c r é a t j o n d e n o u v e a um de un phénom ène d e l a ma ssed 'e a u . E n e ffet, à ce moment,comm ence ' l ' é q u ' ijlb r e soit atteint. q tu i s e c o n t i n u ei u s q u ' â c e q u e balancemen C e mo u ve me d ne t to u te i a massed' eau donnenaissanceà des vagues d e l a l o n g u e u dr u l a c e t d o n t 1 ' a m p l i t u d e ' l ap l u s f o r t e e s t e n s u r f a c e . C e sv a g u e ss o n t a p p e l ë e ss e i c h e sd e s u r f a c e ( f i g u r e 1 4 ) . I l e s t i mp o rta n td e n o te r q ue ces der nièr esn' ont pas une tr ès gr ande a m p i i t u d e( d e I â 2 m mp o u r l e s p e t i t s l a c s i u s q u ' à u n p e u p l u s d e .1975) ni uneforte périodi2 m p o u r l e s t r è s g r a n d sl a c s ; W e t z e l , c i t é ( e n v i r o n5 m i n u t e sp o u r 1 e s p e t i t s l a c s j u s q u ' àe n v i r o n1 5 h e u r e s p o u r l e s t r è s g r a n d sl a c s ; W e t z e l , . | 9 7 5 ) . D e f a i t , c e s d e u xc a r a c t é r i s t i q u e sd é p e n d e ndte l a ' l o n g u e u re t d e 1 a p r o f o n d e u dr u l a c . S ' i l e l a c e s t s t r a t i f i é , u n a u t r e t y p e d e s e i c h ee s t p r o d u i t , s o i t l e s s e i c h e si n t e r n e s . E l l e s o n t u n e a m p ' l j t u deet u n e p ê r i o d i c i t é b e a u c o uppl u s g r a n d eq u e l e s s e i c h e sd e s u r f a c e ( a m p 1 i t u d e d e 0 n 5m p o u r 1 e s p e t i t s l a c s i u s q u ' à p l u s d e l 0 m p o u r 1 e s t r è s g r a n d sl a c s ; p ê r i o d i c i t é d ' e n v i r o n5 m i n u t e sp o u r 1 e s p e t i t s l a c s j u s q u ' àe n v i r o n9 0 0 h e u r e sp o u r 1 e s t r è s g r a n d sl a c s ; W e t z e l , 1 9 7 5 ) . E l l e s s e d i f f ë r e n c i e n t a u s s i d e s s e j c h e sd e s u r f a c ep a r 1 e f a i t q u e l e u r m a x i m udm' a m p ' l i t u d e s t p r è s d e l a t h e r m o c l i n e . E n c o que ces phénomènes sont tr ès jmpor tants r e j ci , i l fa u t me n t'i o nner c a r i 1 s p e r m e t t e n lte s ê c h a n g eesn t r e l e s c o u c h e sd ' e a u ( à c a u s ed e l a t u r b u l e n c ec a u s é eà l ' i n t e r f a c e d e s c o u c h e s é) ,c h a n g eqsu i s e f o n t d i f f i c i l e m e n tl o r s q u ' i l y a u n e s t r a t i f i c a t j o n s t a b l e . I l v a -49- Figurel4 ENTS D E BALANCEMENT MOUVEM DE SURFACE D , U N ES E I C H E o ) L A C S O U SL . E F F E TD U V E N T - Venl r DULAc a fErar NoRMAL coNTouR coNTouR sous derrgT DUvENT DENIvEAU zorueohuouENTATloN venr o) b ) C O U P E ST R A N S V E R S A L EDSU C R O Q U I S ,^ t7 Venl + NIVEAU NORMAL N I V E A U S O U S L . I N F L U E N C ED U V E N T T R A N S V E R S A L E SQ U , E N b ) c ) M E M E SC O U P E S M A I SU N EF O I SL E V E N T A R R Ê T E t c\Æo \_l-,-/ N I V E A UN O R M A L N I V E A UE N B A L A N C E M E N T E f f e t s e x a q é r é sp o u r p e r m e t t r e u n e m e ' i l l e u r e v i s u a l i s a t i o n d u p h é n o m è n e . l -50- sans di re que ces échangessont très importants car i l s m o d i f i e n tl a composition c h i m i q u ed e 1 ' e a u e t p a r l e f a i t m ê m lea pr oductivité du milieu. dans un lac stratiLa fi gure 15 dêmontrece phênornène 'le fié. 0n remarquesur cette f i g u r e q u ' i 1 y a f o r m a t i o n( l o r s q u e de balancementdes couches v e n t c e s s e ;c r o q u i s C ) d ' u n mouvement d ' e a ul ' u n e s u r I ' a u t r e ( d u fait de leur densité d' iffér ente) jusqu'à 1'êqu'ilibre. égalem entque ce ieu de balanc' ierentr e 0 n re ma rque l e s c o u c h e sd ' e a u a f f e c t e t o u t e l a m a s s ed ' e a u e t q u e ' l ' a m p l i t u d e maximale d e c e s s e i c h e ss e s i t u e a u x e n v i r o n sd e ' l a t h e r m o c l i n e . pr ésentéâ la figur e 15 ne T o u te fo i s , le phénom ène s e p r o d u i t p a s d ' u n e f a ç o n a u s s i s i m p ' l i s t e . P l u s i e u r sa u t r e s f a c t e u rs, co mme 1 a to p o g ra phiedu fond par exem ple,viennentmodifier ce mouvement de balancement. Un des plus importants est la force 'l d e C o r i o l i s . 0 n p e u t ' e x p l i q u e r c o n r ï es u i t : u n em a s s ed ' e a u e n m o u v e m ean tu n e i n e r t i e q u i l a p o u s s eâ s e d i r i g e r e n l i g n e d r o i t e da n s I'e sp a ce . L e ré sultat de la for ce de r otation de la ter r e e t du mo u ve meennt l i g n e dr oite de la massed' eau donnenaissance â un e p e ti te fo rce d e ro tation appe' léela for ce de Cor iolis. Dans I'hémisphère N o r d , c e ] l e - c i t e n d â f a i r e d é v i e r l e s c o u r a n t sv e r s l a dro i te . T o u te fo i s, cette for ce n' est vr aimenteffective que d a n sl e s g r a n d sJ a c s ; d a n sl e s p e t i t s , l e s e f f e t s s o n t s j f a i b l e s q u ' i I s p e u ve n tê tre co n sidër és commnonsignifi cati fs . e L e s s e i c h e sd e l a f i g u r e l 5 a u r o n t d o n c , d a n sI ' h ë de r otation ver s la dr oite, tel que m i sp h è reN o rd , u n mo u vement p r é s e n t éâ l a f i g u r e 1 6 . - 5 t- F I G U R EI 5 B A L A N C E M E NDES Ï D.EAUDANSUN LAC APRESLA TOMBEEDU VENT. COUCHES Débutdu venl L-_- -<3 - - - - -<J \ o) \ ;;IT b) * -rl* <l\ _ / \ rrêl du venl otsstut ohpnÈs trErzEL , t97s A r e m a r q u e lra c i r c u l a t i o n i n t e r n e d e v a e t v i e n t d e I ' e a u q u i s e p r o d u i t l o r s d u b a l a n c e m e n tc, e q u i n r o d u i t d e l a t u r b u l e n c e e t d e s é c h a n q e se n t r e I e s c o u c h e sd ' e a u . -52F i g u r el 6 SURLE B A L A N C E M E NDTE SC O U C H EDS, E A U E F F E T D E LA FORCEDE CORIOLIS DUNESEICHE (Frictionné9tiqée) I: N I V E A UD E L E P I L I M N I O NL O R SD U B A L A N C E M E N T 2: NIVEAUOE I-EPII-IUI'IIONA L'ETAT STABLE 3I A L.ETATSTABLE NIVEAUDE L.HYPOLIMNION Q: NIVEAUOe I nVpOLtlANlONLORS DU BALANCEMENT Oessine abprbs Wetzet,t975 'i L ' e f f e t d e I a f o r c e d e C o r io l s s e f a i t s e n t i r s u r l e s c o u c h e sd ' e a u a u t a n t e n s u r f a c e . q u ' e np r o f o n d e u r . -53- L 'ê tu d e d es seichespar télédétection pose cependant venonsde le voir dans les e c e r ta i n s p ro b l è me s. E n effet, commnous p a g e sp ré cé d e n te s,i l p e ut se pr oduir e deuxtypes de seiche dans un l a c . L e s s e i c h e sd e s u r f a c es e p r o d u i s e n td a n st o u s l e s l a c s t a n d i s q u e l e s s e i c h e si n t e r n e s s e p r o d u i s e n td a n sl e s l a c s s t r a t i f i ê s s e u I e me n t. deD a n sl e c a s d ' u n l a c n o n s t r a t i f i é , l e p h é n o m è n v r a i t ê t r e a s s e zf a c i l e m e n ti d e n t i f i a b l e c a r ' l a s u r f a c ee s t i n f l u e n c é e p a r u n typ e d e se i ch e seulem ent. Il ne faut pas oublier cepen d a n t q u e d a n sl e s p e t i t s l a c s , l ' a m p l i t u d e d e s s e i c h e sn ' e s t p a s très forte. D a n sl e c a s d ' u n l a c s t r a t i f i ê , l e s c h o s e ss e c o m p ' l i q u e n t p u i s q u el a s u r f a c en ' e s t p l u s i n f l u e n c é es ' i m p l e m e p na t r un s e u l typ e d e se j ch e ma i s par deux types. En effet, on peut r em ar q uer â l a f i g u r e 1 6 q u e l e s s e i c h e si n t e r n e s s e m a n i f e s t e n jtu s q u ' e n s u r f a ce e t ce , mê me si e l l e s se pr oduisenten pr ofondeur . Il faut m en t i o n n e r t o u t e f o i s q u e c e s o s c i l ' l a t i o n se n s u r f a c es o n t r e l a t i v e n p n t f a i b l e s p a r ra p p o rt à ce lles pr odu' itesen pr ofondeur . Mor timer( 1972) a e n re g i stré d a n s l e l a c Léman( 580 km 2)une différ ence du niveau de l ' e a u d e 1 5 r n mp o u r u n e o s c i l l a t i o n d e l a t h e r m o c l i n ed e 9 m . P a r l a c, on a enr eg' istr êdes seichesde sur face d' une c o n tre , su r l e mê me a m p l i t u d ed e 1 , 8 7 m . P o u rc o n c l u r ee n c e q u i c o n c e r n el ' é t u d e d e s s e i c h e s p a r té 'l ê d é te cti o n ,i l n o us sembletr ès difficile de capter des diff é r e n ce sd e n j ve a u d e l 'or dr e de I à 2 cmet ce, tant au niveau des s e i ch e si n te rn e s q u e d e s seichesde sur face. Toutefoisoconcer nant possible de détecter les diffër ences c e s d e rn i è re s, i l n o u s semb' le - 54- 'l 'o rd re d e n i ve a u d e d e I à 2 m se pr oduisantdans 1es lacs de gr ande superficie.* E n e f f e t , s i l e n i v e a ud e l ' e a u f l u c t u e , l e p h ê n o m è ' la pente de Ia ber geet la n e s e ré p e rcu tea u ssi su r le r ivage. Si l i g n e d e r i v a g e s o n t c o n n u e si,l e s t p o s s i b l ed e c o n n a l t r e ,p a r u n c a l c u l s i m p l e , 1 ' a m p l i t u d ed e l a s e i c h ee n r e s u r a n t l a l o n g u e u rd e 'la be rg eq u i se ra i n o n d êe( voir fi gur e 17). D e p l u s, en pr olongeantla dur êedes pr ises de donn é e s oi l s e r a i t p o s s i b l ed e c o n n a î t r el a p é r i o d i c i t ê e t l ' a t t é n u a t i o n d e s s e i c h e sâ c h a q u er e t o u r ( v o i r f i g u r e 1 B ) . dans desrands,::ï:Ji :Ï:i::ï.':::::',:ï:il:i:,':,:::';:I n é g l i g e a b l e ,i l f a u d r a i t e n v i s a g e rd e p o s t e r p l u s i e u r s o b s e r v a t e u r s t o u t a u to u r d u 1 a c ca r, com mon e peut 1e r emar quersur la figur e 19 , l e mo u ve me n d te b a 'l a n cem ent ne se fait pas en ligne dr oite mais en e x e rça n tu n e ro ta ti o n a u tour du 1ac. demande une forte résolution L'êtude de ce phénomène q u 'u n e fréquencede pr ise assezëlevée de façon à ne a u s o l d e mê me " s a u t e r " pas u n e p é r i o d e . L ' u t i l i s a t i o n d e b a l l o n s s t a t i o n n a i r e sà t r è s b a ssea l ti tu d e to u t autour du lac nous sem bletoute indiquée i c i , c a r o n p e u t y ' i n s t a l l e r d e s c a m é r aas y a n t u n e f o r t e r é s o l u t i o n a u s o l e t u n e fré q u e n cede pr ise élevée. Toutefois, quoiquesim ple e n t h é o r i e , c e t t e e x p é r i e n c ep o u r r a i t s ' a v é r e r d i f f i c i l e m e n t r é a l i s a b ' l e e n p r a t i q u e â c a u s e ,e n p a r t i c u l i e r , d e s c o n d i t i o n sm é t ê o r o l o g i ques. * E ta n t d o n n 6I 'o rd re d e gr andeurde ces seichesde sur face, nous co ns i d éro n sq u e l e s d i ffé re nces de niveau â la sur face qui pour r aient êtr e a pp o rté e sp a r 1 e s se i ches inter nes sont nêgli geables. - 5 5- F I G U R E1 7 M E S U R E D E L ' A M P L I T U DDE' U N E S E I C H E N I V E A UD U L A C A L'ETATSTABLE AMPLITUDE LA SEICHE ZONE INONDEE L a l o n q u e u rd e l a z o n e i n o n d é ed e l a b e r g e e t I a p e n t e d e c e t t e d e r " n ' i è r e p e r m e t t e n t d e c o n n a î t r el ' a m p l i t u d ed ' u n e s e ' i c h e . -56- F I G U R EI 8 DS ENIVEAU REPRESENTATION HYPOTHETIQD U EC H A N G E M E N T CAUSESPARDESS E I C H E S U C C E S S I V E S ZONES I NONDEES DEUXIEME SEICHE QUATRIEME SEICHE NIVEAU DU LAC a ùEtat cALME Au f u r et à me su red u b a la n c e m e n, t I ' a m p il t u d e d e s s e i c h e sd ' i m i n u ej u s q u ' à l'état stable. -Jt FI G U R EI 9 DE SURFACE E F F E T D E L A F O R C ED E C O R I O L I S U RUNESEICHE I ,/, L O R SD U B A T A N C E M Ê N T . I - N I V E A U DE L , E P I L I M N I O N À r:ÉrarSTABLE. 2 - N I V E A U DE rÉprt-rrrrr'rtoN D E S S I N ÉD ' A P R È W S E T Z E L, 1 9 7 5 U n eé t u d e d e l ' a m p l i t u d e d e s s e i c h e se t d e s t e r n p sd e r e t o u r d e m a n d e r a i t p l u s i e u r s o b s e r v a t e u r ss u r l e p o u r t o u r d ' u n I a c c a r , c o m m eo n p e u t 1e c o n s t a t e r , l e s s e i c h e s n e s e m a n i f e s t e n tp a s t o u j o u r s a u m ê m ee n d r o jt à c a u s ed e l a f o r c e d e C o r i o l i s . - 58II.3.2.4 C o u r a n t sd e d e n s i t é d e s a f f l u e n t s L o rsq u 'uner ivièr e entr e dansun lac, son eau est r arementde la mêmetempëratureque celle du lac, donc rarementde la m ê med e n si té . 0 n p e u t s' attendr e, â causedes différ ences de dene sur face tandis que s i t é, à ce q u e I'e a u mo i nsdensedemeur en l ' e a u p l u s d e n s ed e s c e n deen p r o f o n d e u r . S i t o u t e f o i s , I ' e a u d ' u n e r i v i è r e e s t p T u sd e n s eq u e c e l l e d e l ' é p i l i m n i o n e t m o i n sd e n s eq u e o u d e l ' h y p o l i m n i o n ,o n p e u t s ' a t t e n d r e à r e celle du mêtalimnion pr ofondeurque I' eau du t r o u ve r I'e a u d e ce tte rivièr e â la m ême eensité(voir figure 20). lac de mêmd sont tr ès im por tantsau niveau de la C e sp h ê nomènes p r o d u cti vi té d u mi l i e u . En effet, si ces eaux cour antesr estent en s u r fa ce à ca u sed 'u n e d ensité m oinsfor te, la pr oductionphotosynt hét i q ue d a n s ce tte ré g i o n devr ait êtr e différ ente de celle du r este du , l a ri vi èr e est for tementchar géeen élém entsnutr i l a c. D e mê mesi t i f s, l a p ro d u cti o np ri mair e devr ait êtr e plus for te dans cette r ég i o n . I ' l e s t d o n ci m p o r t a n td e s a v o i r , a u c o u r s d ' u n e é t u d e l i m n o l o g i q u e , si l e s é ch a n ti l l o ns pr is dans cette zone contiennentr éellem ent 'l d e l ' e a u d u l a c o u d e ' e a u d u c o u r s d ' e a uq u i s ' y d é v e r s e . devr aient pouvoir êtr e étudiës assez C e sp h ë nom ènes f a c i l e m e n te n t é ' l é d é t e c t i o n . E n e f f e t , s i I ' o n p r e n dl a s i t u a t i o n p r é s e n t é ea u c r o q u i sA d e l a f i g u r e 2 0 o ù ' l ' e a u d e l a r i v i è r e e s t m o in sd e n seq u e ce l l e d u lac, on doit s' attendr e à un étalem enten s u r f a c ed e l ' e a u d e l a r i v i è r e ( v o i r f i g u r e 2 l ) . P a r c o n t r e , s i 1 ' o n p r e n dl a s i t u a t i o n p r é s e n t é ea u c r o q u i s B d e l a f i g u r e 2 0 o ù l ' e a u d e l a r i v i è r e e s t p l u s d e n s eq u e c e l l e d u l a c , o n d o i t s ' a t t e n d re à u n e si tu a ti o n contr air e, c' est- à- dir e à une pénêtr ation rapidede l'eau de la rivière au fond du lac (voir figure 22). L ' u t i l i s a t i o n d ' u n s e n s e u pr o u r I ' i n f r a r o u g et h e r m i q u e (p a r a vi o n ) re p ré se nteici un excellent moyend' étudier le phén o m è n e .C e tu i -ci , e n d i stinguant les tem pér atur es,pour r a suivr e le c h e mi n e me dn et s e a u x d e s r ivièr es. -59- Figure20 ENTREE D E R I V I E R E SD E D E N S I T ED I F F E R E N T E D A N SU N L A C ETALEMENTEN SURFACE E N T R E EE N P R O F O N D E U R ENTREE A LA PROFONDEUR DE MEME DENSITE DESSTNE ohpnEswETzELI tgzs S i I ' e a u d e l a r i v i è r e e s t m o i n sd e n s eo u e c e l l e d u l a c o ù e l l e s e j e t t e , e l l e s ' é t a l e r a e n s u r f a c e ( c r o q u i sA ) ; s i e l l e e s t p l u s d e n s e , e l l e d e s c e n d r a a u f o n d ( c r o q u i s B ) o u j u s q u' à c e q u' e 1I e r e n c o n t r eune eau de même d e n s i t é ( c r o q u i sC ) . - 6 0- Figure21 DEL'EAUD ' U N E ETALEMENT E,NSURFACE DANSUN L A C . SE DEVERSANT RIVIERE S E N SD U COURANT L o r s q u eI ' e a u d e l a r i v j è r e e s t m o i n sd e n s eq u e c e l l e d u l a c , i 1 y a é t a l e m e n te n s u r f a c e . F i g ur e 2 2 DE L'EAU EN PROFONDEUR PENETRATION DANSUN LAC. SEDEVERSANT D'UNERIVIERE S Ë N SD U COURANT 'l L o r s q u e ' e a u d e I a r i v ' i è r e e s t p l u s d e n s eq u e c e l l e d u l a c , i 1 y a pénêtration en profondeur. - 6 1- L'utilisation dessatellites Landsat peut être égac h i m i q u ed e I ' e a u d u l a c ( s o ' l i l e m e n te n v i s a g é es i l a c o m p o s i t i o n d e s e n s u s p e n s i oent d i s s o u s )e s t d i f f é r e n t e d e c e l l e d e I ' e a u d e l a r i v i è r e o u e n c o r es i ' l a c o n c e n t r a t i o nd e l a c h ' l o r o p h y l l e s t d i f f ê r e n te d a n s l e s d e u xmassesd' eau. Dansle cas de la ch' lor ophylle c e p e n d a n ti,1 e s t p l u s p r o b a b l eq u e d e m e j l l e u r s r é s u l t a t s s o i e n t o b t e n u sa v e c 1 ' u t i l i s a t i o n d ' u n s e n s e u r d u m ê m tey p e q u e l e b a l a y e u r â b a re tte . L a p h o t o g r a p h i seu i v a n t e( f i g u r e 2 3 ) n o u sl a i s s e v o i r de ' é t a l e r e n t d e s e a u xd ' u n e r i v i è r e â l a s u r f a c ed ' u n le phénomèn 1 a c . I 1 s ' a g i t d ' u n a g r a n d i s s e m edn' ut n e i m a g ed ' u n d e s s a t e l l i t e s ' 1975. on peut le constater sur Conr ne L a nd sa tp ri se a u mo i s d e juin c e t t e i m a g e ,l e s e a u xd e s r i v j è r e s B e l l e R i v i è r e e t d e s A u l n a i e s s ' é t a l e n t e n s u r f a c es u r l e s e a u xd u L a c S t - J e a n . E t a n t d o n n él a d a t e d e l a p r i s e , o n p e u t s u p p o s eqr u e l ' e a u d e s r i v i è r e s e s t p l u s c h a u d eq u e c e 1 l e d u l a c . I l e s t i m p o r t a n td e m e n t i o n n eirc i q u e l e s s a t e l l i t e s pour ce type L a nd sa tp e u ve n tn o u s fo u r nir d' excellents r ense' ignements e r ce l u i -ci se pr oduit d' une façon pr atiquementconsd e ph é n o mè nca t a n t e . 0 n p e u t e n v i s a g e rc e r t a i n s p r o b l è m eds ' a p p l i c a t j o ne n p é r i o d e 'le r e s t e d u t e m p s ,I ' u s a g e d e c e s s a t e ' l l i t e s s e m de cruemais, pour ble efficace. L ' u t i l i s a t i o n d e t e c h n i q u e sd i f f é r e n t e s ( i n f r a r o u g e t h e rmi q u eo u o n d e svi si b l es) r ' isquecependantde donnerdes r ésulphénomène. t a t s l é g è re me ndt i ffé re n ts et ce,' lor s de l' étude du m ême -62- FIGURE 23 ÉralemeNr EN suRFAcEAU rAc sAtNT-JEAN. I 0 n r e m a r q udea n sc e c e r c l e l ' é t a l e m e n te n s u r f a c ed e s r i v i è r e s B e l l e R i v i è r ee. |t9 7 d5 e )s.A u l n a i e s ; a g r a n d i s s e m edn' itm a g e( s a t e l l i t e L a n d s a t ,j u i n S o u r c e : H . G . J o n e s , I N R S - t a uc; o m m u n j c a tion personne 1 le . -63- E n e ffe t, 1es r ayonsinfr ar ouqessont pr atiouement tous absorbéd s a n s I ' e a u e n m o i n sd ' u n m è t r e . E n c o n s é o u e n cneo, u s a u r o n su n e vi si o n d u p h ê n om ène sur une couched' eau tr ès peu pr ofond e . P a r c o n t r e , d a n sl e c a s d ' o n d e s v i s i b l e s , i l e s t p o s s i b l e ,d é 'la pendand te c o m p o s i t i o cn h ' i m i q udee I ' e a u , Q U êl e s o n d e sr ê f l é c h i e s p o r o v i e n n edn'tu n e c o u c h ed ' e a u p l u s ê p a i s s e . P r e n o n su n l a c o ù I ' e a u e s t c l a i r e e t o ù , p ô r c o n s é t éq u e n t , l e s l o n g u e u r sd ' o n d ea s s o c ' i é easu b l e u e t a u v e r t p e u v e n p n é t r e r p ro fo n d é me n t.U n erivièr e dont l' eau dêm ontr eune concentr at i o n d e s o l i d e se n s u s p e n s i opnl u s é l e v é eq u e c e l l e d u ' l a c e t q u i s e d i f f u s e v e r s l e f o n d p o u r r aê t r e s u i v i e p l u s ' l o n g t e m opsa r i e s o n d e s v i s i b ' le s q u e p a r l e s ra yo nsinfr ar ougesther miquespar ce que ces d e r n i ers so n t a b so rb é sp l u s r apidem ent. La figur e 24 nous pr ésente c e p h é n o mè n e . ligure 24 PROIONGEE DEIA DIFFUSION DES€AUXD'UNERIVIERE VERStE FOND ETUDE D ' U N L A CP A RL ' U T I L I S A T I O DN 'ONDES VISIBLES côur ot DtFfustoN oBrENu PAP I Nf PAPOU6E |HERN,'IQUE côur ot DtFFtlstoN ogrzNU PAP ONDES VIS|BLES Etant donné la particularité des ondes visibles de pouvoir pénétrer plus profondément dans 1'eau claire que les ondes infrarouges, il est possible de suivre Ie phénomènede diffusion des eaux vers le fond plus longtemps. ne r e p r é s e n t a I l e s t p o s s i b l ed ' u t i l i s e r c e p h é n o m è d t i o n po u r a mé l i o re rn o tre connaissance du com por tem ent de la r ivièr e â s o n a r r i v é e d a n sl e l a c . t n e f f e t , p ' l u s l e c ô n ed e d ' i f f u s i o no b t e n up a r 1 ' u t i l i s a t i o n d e ra yo n si n fra ro u g esse r apnr ocher a,par super position,de -64- c e l u i o b t e n up a r 1 ' u t i l i s a t i o n d ' o n d e sv i s i b ' l e s p l u s i l n o u ss e r a p o s si b l e d e d é d u i req u e l e taux de d' iffusjon ver s le fond est élevé (diffusion rapidevers le fond). Par contre' unediffusion lente v e r s l e fo n d se ra i n d i q u êepar des cônesde diffusion de tem pér atur e e t de tu rb i d i té n o n -su p er posables. L a d 'i ffu sion des r ivièr es ne se pr oduit pas seulem e n td a n sl e s l a c s m a j s a u s s j d a n sl e s r i v i è r e s . T o u t e f o i s , d a n s c e c a s, l a d i ffu si o n n e se fait pas du tout de la m êmefaçon. En des eaux de la pivièr e qu i e f f e t, à ca u sed e l a vi tesse d' écoulement r e ç o ' i t l e s e a u xd e I ' a f f l u e n t , i l s e p r o d u ' i tu n e s t r a t j f i c a t i o n h o r i z o n ta 'l ed a n s l e co u rs d 'eau r écepteurde telle sor te que les eaux str atifié' d e s co u rs d 'e a u g 'l i sse n t côte â c$te dans un écoulem ent sur une distance r el e mé l a n g ed e s e a u x se p roduisantgénér alem ent I a t ive me n tl o n g u e . dans le cas de la diffus' ion des eaux d' une T o u t co mme r j v i è r e d a n sl e s e a u xd ' u n l a c , l a d i f f u s ' i o nd e s e a u xd ' u n e r i v i è r e d a n sc e l l e s d ' u n e a u t r e r i v i è r e p e u t ê t r e é t u d i é e p a r t é 1 é d ê t e c t i o n . L e s p a ra mè tre sd e te mp ér atur e,de compositionchim iquedes eaux ( sot tre l i d e s e n s u s p e n s i oent l o u d i s s o u s )e t d e c h l o r o p h y l ' l ep e u v e n ê u t i l i s é s s i l e s c o n d i t i o n s1 e p e r m e t t e n t . sont constants' i I s peuces phénomènes De p'lus, comme v e n t f a c i l e n e n tê t r e é t u d i é sp a r s a t e ' l l i t e . L e s f i g u r e s 2 5 e t 2 6 i 1 ' str atifié dont il a été que s d' écoulement l u stre n t b i e n l e p h é n o mène t i o n a u p a ra va n t. I I . 3 . 2 . 5 L e s c o u r a n t sd a n sl e s l a c s en L e s é t e n d u e sd ' e a u t e l s les lacs sont constam m ent qui peuventse répercuter sur toute I a masmouvement.Cesmouvements -65_ rrcURE 25 ncouapÉDANsrErAc sAINT-JEAN. EMBoucHuRE DEtA nrvrÈne é o u sl a i s s e n t v o i r c l a i r e m e n t ' l ' é c o u l e L e s e a u xc h a r g é eds e l a T i c o u a p n me n t stra ti fi é su r l e s ber gesdu lac St- Jean. De plus, on peut r em ar quer q u e l ' e a u d ê v i e v e r s l a d r o i t e ( S o u r c e : H . G . J o n e s ,I t { R S - E a uc ;o m m u n i c a tion personnelle). TIGURE 2ô E N T R ED EU SAGUENAY D A N St E S A I N T . I A U R E N T . par r appor t â celle s du L a d i ffé re n ce d e te i n te des eauxdu Saguenay p er m et que se c ol l ent S a i n t-L a u re n tn o u s de bien voir celles du Saguenay ( S o u r c e : H . G . J o n e s , I N R S - E a uc ;o n m u n i c a t i o n à l a r i v e n o r d ; i m a g eL a n d s a t personnelle). -66t une par tie de cel' le- ci sont causéspar s e d'e a u o u si mp l e me nsur d e u xf a c t e u r s p r i n c i p a u x ,s o i t I ' e n t r é e d e s r i v j è r e s d a n s l e s l a c s et le vent. L ' e n t r é e d ' u n e r j v i è r e d a n su n l a c e n t r a î n eu n d é p 1 a 'le fait même la création c e m e n dt e I ' e a u d u l a c . C e c i p r o d u ' i tp a r d ' u n c o u r a n td a n Sl e l a c , c o u r a n tq u i a u r a t e n d a n c eâ d ê v i e r v e r s l a d r o j t e d a n s ' l ' h é m i s p h èNr eo r dà c a u s ed e l a f o r c e d e C o r i o l j s . * C e p h é n o m èe n set i l l u s t r é â l a f i g u r e 2 7 . L e ve n t, pour sa par t, peut aussi êtr e la causede g r a n d sc o u r a n t sd a n s ' l e s l a c s . E n e f f e t , l e v e n t e n s e d é p 1 a ç a n t s u r l a s u r f a c ed e I ' e a u e n t r a î n e c e t t e d e r n i è r ed a n ss a d i r e c t i o n â la page4l et aux figur es' 10 c o nrn n e o u s l 'a vo n s vu p récédem m ent et ll. L o r s q u el e l a c e s t d e g r a n d es u p e r f i c i e , i 1 e s t p o s des zones, de dir ect' ions s i b l e q u e l e ve n t p ro vi e nne,dépendanunent d i f f é re n te s,ce q u i ca u sela for m ation de cour antstour nant dans le s e n sc o n t r a i r e l ' u n d e I ' a u t r e . 0 n p e u t d o n ce n d é d u i r eq u e l e v e n t p e u t e n g e n d re d r e s co u rantsdont la for ce est supér ieur eâ' la for ce n set f a c ' i l e m e not b s e r v a b ' làe l a f i g u r e 2 8 . d e C o r j o l i s . C e p h é n o m èe L ' é t u d ed e l a d y n a m i q udee s e a u xd ' u n l a c p e u t ê t r e e f f e ctu é e p a r té 'l é d é te cti onen ut' ilisant les affluents des lacs com ' les r ivièr es qui se déver sentdans les m e "re p è re s" . E n e ffe t, chil a cs o n t so u ve n tu n e e a u de tem pér atur eet/ou de com posit' ion m i q u ed i f f é r e n t e d e c e l l e d e s l a c s , c e q u i n o u sp e r m e td e s u j v r e coup, de connaltr e la l e u r é vo l u ti o n d a n s l e s lacs et du m ême 'l acs. Les techniquesde télédétect' ionà end y n a mi q udee s e a u x d e s * I l e s t i m p o r t a n td e n o t e r q u e d a n sp l u s i e u r sc a s , I ' e f f e t d e l a f o r c e d e C o r i o l i s n e s e r a p a s p e r c e p t i b t eâ c a u s ed e l a f a i b l e s u p e r f i c i e d e s l a c s . D e m ê m ed, a n sd ' a u t r e s c a s , e l l e s e r a a n n i h i l é ep a r ' le sens contr air e) caul a fo rce d e s co u ra n ts (qui peuventêtr e dans 'l e s ri vi è re s. sés par -67- F I G U R E2 7 EFFET DE LA FORCE DE CORIOLISSUR L,ENTREE DES RIVIERES D A N SL E S L A C S ( H E M I S P H E R EN O R D) \ -+> \ E F F E T D E C O R I O L I SF A I S A N TD E V I E R VERS LA DROITE LES COURANTS L e s e a u x a u r o n t t e n d a n c eà s e c o l l e r à I a r i v e d r o ' i t e e t à c i r c u l e r d a n s l e s e n s c o n t r a i r e d e s a i q u i l l e s d ' u n e m o n t r e ( h é m si p h è r e n o r d) . 68F I G U R E2 8 PARLE VENTSURLE LAC M]CHIGAN DE SURFACE ENGENDRES COURANTS o s t \ A I \ \ / l \ \ , f DE SURFACE COURANTS - 28 Juin 1955 Corte synopfique Légende V : Direcliondu vent C : Direcfiondes couronls otsstut ohpnÈs wErzEL,t9z5 C e r t a i n s c o u r a n t s t o u r n e n t d a n s l e m ê m es e n s q u e 1 e s a i q u i l l e s d ' u n em o n t r e , c e q u i e s t c o n t r a i r e à l a c i r c u l a t j o n p r é v u ed a n s I ' h é m i s p h è r en o r d . C e s c o u r a n t s s o n t e n g e n d r é sp a r d e s v e n t s d o n t I a f o r c e e s t s u p é r i e u r e à l a f o r c e d e C o r io l i s . - 69- que ce' lles élaboles mêmes v i s ag e r p o u r ce s é tu d e ssont êvidennnent r é e s d a n sl a s e c t i o n p r é c é d e n t e( s e c t i o n I I . 3 . 2 . 4 ) . L a f i g u r e s u i v a n t e( f i g u r e 2 9 ) l a i s s e v o i r c l a i r e m e n t 1 a dyn a mi q udee s e a u x d u lac Saint- Jean,notar m entdans la par tie o u e s t d u ' l a c . 0 n r e m a r q uqeu e 1 e s e a u xd e s r i v i è r e s P é r i b o n c a( a u n o r d ) e t T i c o u a p é( e n t r e l e s r i v i è r e s M i s t a s s i n i e t C h a m o u c h o u a n e * ) ' lac, s o n t d ê vi é e sve rs l a g a uchelor s de leur entr ée dans le ce qui n o u si n d i q u e u n m o u v e m egn'ti r a t o i r e c o n t r a i r e à c e l u i q u i e s t h a b i t u e l l e m e n to b s e r v és u r c e l a c . E n e f f e t , s e l o n l e s o b s e r v a t i o n sf a i t e s s u r c e l a c , ] e s e a u xt o u r n e n tg é n é r a l e m ednat n sl ' a u t r e s e n s ( H . e . J o ne s, co rn mu n i ca ti opne rsonnel le) . L a c a u s e1 a p l u s p r o b a b l ed ' u n t e l m o u v e m eenst t s a n s c o n t r e d i t l e v e n t ; c e j o u r - l à , u n v e n t d ' e n v i r o n 1 8 k m / hs o u f f l a i t d a n sl a d i r e c t i o n S u d - E s d t a n sc e t t e r é g i o n . I 1 e s t p o s s i b l eq u e gi radu sens du mouvement ce vent a'it pu provoquerun renversement toire deseaux. I I . 3 . 2 . 6 L a c i r c u l a t i o n d e L a n g mrg i r est un phénomène de c'ircuLa ci rcul atj on de Langmui l a t i o n d e I ' e a u d e s u r f a c es o u s I ' e f f e t d u v e n t q u i c a u s el a f o r m a t i o n d e l o n g u e sb a n d e sd e m a t i è r e s( d e U r i s , é c u m e sa, l g u e s , e t c . ) à l a s u r f a c ed e s m a s s e sd ' e a u . C e sb a n d e ss o n t p a r a l l è l e s e n t r e e l l e s e t se fo rme n td a n s l e se ns du vent. 0n les r etr ouve sur tous les t a i s s a n c ea v e cd e s v e n t s d e v i t e s s e a u s s i lacs et elles prennenn f a i b l e q u e7 à 1 0 k m / h . * 0 n n e d i s t i n g u ep a s c l a ' i r e m e nlte s e a u xd e s r i v i è r e s C h a m o u c h o u a n e et Mistassini. -70- FIGURE 29 LA DYNAMIOUEDESEAUXDU IAC SAINT.JEAN. A g ra n dsse i me ndt ' i ma ge( s a t e l l i t e L a n d s a t ) . S o u r c e : IN R S -E a personne ; uco mmu n i cation 1 le . Jones, 7T- o n peut le voit â la figur e 30, la for mation C o mme d e c e s b a n d e ss e r a i t c a u s é ep a r ' l a r o t a t i o n d e c e l ' l u l e sd ' e a u d a n s l e s e n s i n v e r s e ' l ' u n ed e l ' a u t r e , c r é a n t d u m ê m ceo u pd e s p o i n t s d e co n ve rg e n ce e t d e d i ver genceoù les m atièr esflottantes s' accum u l e n t . C e t t e r o t a t i o n p r o v i e n d r a i ts e l o n F a l l e r ( . | 9 6 9 )d ' u n e i n s ver s le bas et mettant t a bi l i té e n su rfa ce e n g endr antun mouvem ent e n b r a n l e u n m é c a n i s mdee c o n v e c t i o n . C e t t e i n s t a b i l i t é s e r a i t g é n é r é ep a r l e s o s c i l l a t i o n s v e r t i c a l e s c a u s é e sp a r ' l e s v a g u e sd e s u r f a ce . est tr ès impor tante de ce phénomène L a co n n a' issance lors de l'étude des lacs car la djstribution desmicro-organismes, d e l a ma ti è re o rg a n i q u eou des autr es matièr esen sur face ser a inf l u e n cé esu r to u te 1 a super ficie exposéeau vent. A i n s i , 1 e s r é s u l t a t s d ' u n ec a m p a g nd e' é c h a n tl il o n n a g e p o u rra i e n t n e p a s ê tre repr ésentatifs des valeur s r éelles r etr ouvées d a n sl e m i l i e u s i , p â r e x e m p l et,o u s l e s é c h a n t i l l o n ss e r a i e n tp r i s e n t r e l e s b a n d e s . M e n t j o n n o ni cs i q u e l o r s q u eI ' o n s e d é p l a c es u r u n l a c , p o u r é c h a n t i l l o n n e r ,n o u ss o m m et rsè s p r è s d e l a s u r f a c ed e I ' e a u . D e c e f a i t , s i l e s b a n d e s o n t l e m o i n d r e m eénlto i g n é e sI ' u n e d e l ' a u t r e , e l l e s p e u v e n tp a s s e r c o m p l è t e m einnta p e r ç u e s . par télédétection est L 'o b se rvationde ce phénomène r e l a t i v e m e n ts i m p l e . t n e f f e t , i l e s t f a c i l e d e p r é v o i r l e m o m e n t d e l a m a n i f e s t a t ' i o (nv e n t ) ; d e p l u s , i l s e m a n i f e s t ed e f a ç o n t r è s n e t t e à l a s u r f a c ed e I ' e a u ( b a n d e sb l a n c h â t r e sa l i g n é e sp a r a l l è l e m e n td a n s l e se n s d u ve nt) de sor te qu' il peut êtr e capté par tous l e s s e n s e u r so p é r a n td a n sl a r é g i o n v i s i b l e d u s p e c t r eé l e c t r o m a gnétique. s e s ' i t u e a u n i v e a ud e l ' é c h e l Le principal problème assez l e d e re p ré se n ta ti o n . En effet, les bandessont génér a' lem ent l o n g u e sm a i s d e t r ê s f a j b l e l a r g e u r d e s o r t e q u ' u n ef o r t e r é s o l u t ' i o n na e s s e r ai n a p e r ç u . L e s u r v o l a u s o l e s t n é c e s s a i r es i n o n 1 e p h é n o m è p -72- Figure,30 A LA SURFACE DESBANDESDE PARTICULES FORMATION DESEAUXSOUSL I N F L U E N CDEU V E N T . P A R T I C U L E SA M A S S E E s A LA SURFACE v È8 3,"" e- .-"É "s DessinêdioprèsWelzel, 1975 L e s p a r t i c u l e s s o n t a m a s s é e às l a s u r f a c e p a r u n m é c a n i s mdee r o t a t ' i o n c i e s c e l l u l e s d ' e a u e n s e n s i n v e r s e I ' u n e d e I ' a u t r e- _73_ F I G U R E3 I CIRCUIATIONDE tANGârlUlRSURtÊ tAC DESDEUX-MONÏAGNES L e s b a n d e sd e p a rti cu les peuventêtr e longueset tr ès m inces. P hoto p ri se p a r h é l i co p tè re, m ai 1977.. 32 FTGUnE DELANGIIIUIR DANSUNEBAIESURtA RlVl€tEDULIEVRC CIRCUIATION ne se pr od ui t pas Ce phénom ène s e u l e m e net n l a c ; i l p e u t é g a 1 e m e n ts e p r o d u i r ee n r i v i è r e s i l e s c o n d i t i o n ss ' y p r ê t e n t . ( S o u r c e : R . L a m o n t a q nm e ,i n i s t è r e d tu Q u é b e cc; o m de l'Environnemen I el ) . m u n i c a t i o np e r s o n n e 74p a r a v i o nà b a s s ea l t ' i t u d es e m b l ei c i l e m e j l l e u rm o y e n d ' é t u d i e rc e p h é n o m èp nu e i s q u ' i 1 p e r m e tu n e b o n n er é s o l u t i o ne t u n e f r é q u e n c ed e p r i s e é l e v é es i d ê s ' i r é e . I l v a s a n sd i r e q u e l e s s a t e l l i t e s n e p e u v e n t ê t r e u t i l i s ê s ' i c i é t a n t d o n n él e u r r ê s o l u t i o na u s o l e t l e u r f r é q u e n c ed e p r i s e . L e s f i g u r e s 3 l e t 3 2 n o u sl a i s s e n t b i e n v o j r l e s b a n s l a s u r f a c ed e l ' e a u . 0 n p e u t v o i r f a c i l e m e n t( s u r l a desblancheà f j q u r e 3 l e n t r e a u t r e s ) q u e l e s b a n d e ss o n t t r è s m i n c e sm a i sq u ' e 1 t t r e r e l a t i v e m e n lt o n q u e s . l e s p e u v e nê I I . 3 . 2 . 7 L a b a r r e t h e r mqi u e L e p h é n o mène de la bar r e ther miquese pr odu' it dans le s l a c s ( ' l e s g r a n d sl a c s s u r t o u t ) a u p r j n t e m p sl o r s d u r é c h a u f f e m e nd te s e a u x . I l c o n s i s t ee n l a f o r m a t i o nd ' u n e s t r a t i f i c a t i o n v e r t i c a l e d e l ' e a u p r è s d e s b e r g e sa l o r s q u e l e c e n t r e e s t t o u j o u r s e n i s o t h e r m i e . E n e f f e t , à l a f o n t e d e s g l a c e sa u p r i n t e m p s l,' e a u p e u p r o f o n d ed e s b e r g e ss e r ê c h a u f f ep l u s r a p i d e m e nqt u e 1 ' e a ud u 1 a r g e . I l e n r é s u l t e q u e l ' e a u p r è s d e s b e r g e ss e s t r a t i f i e a l o r s q u e 1 ' e a ud u ' l a r g ed e m e u reen i s o t h e r m i e . L a z o n ed e t r a n s i t i o n e n t r e l e s e a u xs t r a t i f i é e s e t l e s e a u xn o n - s t r a t ' i f i é e se s t a p p e l é e b a r r e t h e r m i q u e( v o j r f i g u r e 3 3 ) . C e l l e - c i e s t e n f a i t u n j s o t h e r m e v e r t i c a l A 4 0 C q u i s e d é p l a c ev e r s 1 e l a r g e a u f u r e t à m e s u r eq u e I ' e a u d u l a c s e r é c h a u f f e . E l l e d ' i s p a r a i tl o r s q u el e s d j f f é r e n c e s d e t e m p é r a t u rd e e c h a q u ec ô t é d e l a b a r r e d j m i n u e n e t t quetoute la m a s s ed ' e a ud e v i e n ts t r a t i f i é e . de bar r e ther miqueest r elativementimC e p h é n o mène p o r t a n t c a r i 1 p e r m e tu n c e r t a i n b r a s s a g ed e s e a u x . t n e f f e t , d e s c o u r a n t sd e d e n s i t é s e f o r m e n td e c h a q u ec ô t é d e l a b a m e t h e r m j q u e c a u s a n ut n e c i r c u l a t i o n d e l ' e a u d a n st o u t e l a m a s s ed ' e a u . C o m m e o n p e u t l e c o n s t a t e rà l a f i g u r e 3 4 , d u c ô t é d e l a r i v e l ' e a u p r è s d e l a b a r r e t h e r m j q u es e r e f r o j d i t à e n v i r o n4 0 C , c e q u ' i a u g m e n t e s a d e n s i t ée t c r ê e u n c o u r a n td e d e n s i t é . D e l ' a u t r e c ô t é d e l a b a r r e , 1 e m ê m pe h é n o m èsnee p r o d u i t , m a i sà I ' i n v e r s e . L ' e a up l u s - 7 5- F T G U R E3 3 r PHENOMENEDE BARRETHERMIQUE SURLELAC ONTARIO T E M P E R A T U REEN P R O F O N D E U R I p a n r r e C E N T R A LDEUL A c ( N o R D - s u D ) I A LA SURFACE TEMPERATURE 26-e9 AVR|L 1965 17-20MAr r965 Dessiné d'oprês Welzel | 1975 A r e m a r q u e qr u ' " i l y a , j u s q u ' à l a f i n - ' i u i n ,d e u x t y p e s d e s t r a t i f i c a t i o n . L a s t r " a t j f i c a t ' i o nh o r i z o n t a l e d i s p a r a î t l o r s q u e l a s t r a t i f i c a t i o n v e r t ' i cale s'installe. - 7 6- Figure34 COURANTS DEDENSITEDE CHAQUE COTEDELA BARRETHERMIQUE 50c \ \ l ' ' l ê c a n i q udee c o n v e c t i o n r e l i é à l a b a r r e t h e r m i q u e . -77froide se réchauffe au contact de la bar r e ther miqueet dev' ientplus d e nse ,cré a n t é ci a l e me nt un cour ant de densité le lonq de cette der nière. d,un,ac. En.r::r:Ti":ï":::lrl:';::ï:: l:,:':::':];i,:::ï;I a l i m e n t e n tu n l a c s o i e n t p l u s c h a r g é e se n é l é m e n t sn u t r i t i f s q u e l e s e a u xd e c e l a c â c a u s ed u l e s s i v a g eq u i s e p r o d u i t l o r s d e l a f o n ne la t e d e 1 a n e i g e . I l p e u t d o n cs e p r o d u ' i r e ,à c a u s ed u p h é n o m è d b a r r e t h e r m i q u e q, u e l e s e a u xd ' u n l a c p r è s d e s b e r g e ss o i e n t p l u s r i c h e s e n é l é m e n t sn u t r i t i f s e t p l u s c h a u d e q s u e c e l l e s d u 1 a r g e ,c e q u i y a mè n e rau n e p l u s g randepr oductiv' ité. E n c o r ei c i , i l e s t i m p o r t a n tq u e l e c h e r c h e usr o i t i n f o r m éd e l a m a n i f e s t a t i o nd e c e p h é n o m è n l oer s d ' é t u d e sd u m i l i e u a q u a t tre grandement t i q u e c a r l e s r é s u l t a t s d e l ' é c h a n t i l l o n n a g ep e u v e n ê i nfl uencés. par télédétection peu t L 'o b se rvationde ce phénom ène ê t r e fa i te d e d i ve rse s façons. En effet, 1e phénom ène de la bar r e t h e r m i q u e t, o u t c o m mcee l u i d e l a c j r c u l a t i o n d e L a n g m u i rp, e u t o c c a s i o n n e ru n e a c c u m u l a t i odne p a r t i c u l e s e n s u r f a c ea u n i v e a ud e l a b a r r e . A i n s i , u n s e n s e u r o p é r a n td a n sl a r é g i o n d u v i s i b l e d u s p e c t r e é l e ctro ma g n é ti q upee rme ttr ade bien capter ce phénom ène.De même,i l e s t p o s s i b l ed ' e n v i s a g e Ir' u t ' i l i s a t i o n d u p r o c h ei n f r a r o u g es i l a c o n c e ntra ti o n d e ch l o ro p h y'lleest assezélevée. Les djffér ences per çuesde c h aq u ecô té d e l a b a rre nousper mettr aientune bonner epr êsentationdu p h én o mè n e . T o u t e f o ' i s I, ' u t i l i s a t i o n d e I ' i n f r a r o u g et h e r m i q u se e m b l e l a t e c h n i q u el a p ' l u si n t é r e s s a n t e à u t i l i s e r p a r c eq u ' e 1 l ee s t l a p l u s sû re . E n e ffe t, a d venantle cas où la pr oduct' ionser ait la m êm e d e c h a q u ec ô t é d e l a b a r r e o u e n c o r es ' i l n ' y a v a i t p a s d ' a c c u m u l a t ' i o n d e d é b r i s à l a s u r f a c ea u n i v e a ud e l a b a r r e , l e s d e u xt e c h n i q u e sp r é - -78- c é d e n t en s e n o u ss e r a i e n td ' a u c u n eu t i l i t é . L ' u t i l i s a t i o n d e s e n ' la s e u rs à i n fra ro u g e th e rm iqueper metpar contr e d' obtenir tempér at u r e à l a s u r f a c ed u l a c e t c e , p o u r t o u s l e s s u r v o l s . E n c e q u i c o n c e r n el e s p l a t e s - f o r m e s l,' a v i o n s e m b l e e n c o r ei c i l e m e i l l e u r o u t i l à u t i l i s e r c a r i 1 p e r m e tu n e f r é q u e n c eé l e v é e d e s u r v o l se t u n e p l u s f o r t e r é s o l u t i o na u s o l q u e l e s s a t e l l i t e s , c e q u i se mb l etrè s i mp o r tantpour 1' étude de ce phénomène. D e p ' l u s , é t a n t d o n n é1 a p o s s i b i l i t é d ' u n e f r é q u e n c e é l e v é ed e s u r v o l s , I ' a v i o n p e r m e td e s u i v r e l ' ' é v o l u t i o n d u p h é n o m è n e d a n sl e t e m p s ,c e q u ' i l e s t i m p o s s i b l e de faire en se fiant auxdonn é e sp r i s e s p a r s a t e lI i t e s . I I . 3 . 2 . 8 L a g la c e Le phénomène de la glaceest très familier pourtout e p e rso n n evj va n t a u Québecp u i s q u el e s l a c s e n s o n t r e c o u v e r t s p e n d a nqt u a t r e à s i x m o i s e t p l u s p a r a n n é ed é p e n d a ndte s r é g i o n s . ' le phénom èA ve c l e s vaguesde sur face, 1a glace est n e l e p l u s c o n n ud e t o u s c e u xd o n t i l a é t é q u e s t i o nd a n sc e t r a v a i l e t c e , à c a u s ed e s a t r è s g r a n d ef a c i l j t é d ' o b s e r v a t i o n .A i n s i , c o n t r a i re me n t a u x p h é n o mè nes de seichesou de la bar r e ther m iquepar e x e m p ' l e1, e p h é n o m è n de la glaceen milieu lacustre "est ignoré"de p e r so n n ee t d e p 'l u s, a é té étudié depuis ' longtemps. N o u sa vo nsvu au début du pr ésent chapitr e les d' iffér e n t e s é t a p e sd e l a p r i s e e t d e l a f o n t e d e l a g l a c e s u r l e s l a c s . N o u sp o r t e r o n sn o t r e a t t e n t i o n m a i n t e n a nst u r l ' a p p l i c a t i o n d e l a t é l êd é te cti o n d a n s l 'é tu de de ce phénom ène. L a t é l é d ê t e c t i o np e u t ê t r e u t i l i s é e i c i d a n sp ' l u s i e u r s g e n r e sd ' ê t u d e s ,t e l l e s l ' é v o l u t i o n d u g e 1 e t d u d é g e 1s u r u n l a c , l a l o c a l i s a t i o n d e s z o n e sd e t r a n s p a r e n cdee l a g 1 a c e ,l ' i d e n t i f i c a - -79,t i o n d e s t y p e s d e g 1 a c e ,l a l o c a l i s a t i o n d e s b a n c sd e g l a c e , d e s z o n e sd e p r e s s i o nd a n sl a g l a c e ( f a i l l e s ) , e t c . Pl usieurs techniques di ffërentes peuventêtre ut'i l'i s é e ss e l o n l ' é t u d e â r é a l ' i s e r . A i n s i , c o n c e r n a nlte s é t u d e sd e l o t t r e e n v i s a g é eàs p a r t i r d e p l u s i e u r st y p e s c a l i s a t ' i o n ,e 1 1 e sp e u v e n ê d ' a p p a r e i l s . E n e f f e t , â c a u s ed u f a c t e u r v i s u e l q u i a c c o m p a q lnae g l a c e e t l a n e i g e , d e s p h o t o c r a p h i epsr i s e s p a r a v i o n à h a u t ea l t i t u d e o u e n co red e s i ma g esde satellites ( NOAA, Landsatou Seasat) p e u v e n ft a c i l e m e n ts e r v i r à I ' i d e n t i f i c a t i o n d e s z o n e se n g l a c é e s , r e n s e i g n e m e net s s e n t i e l sp o u r l e s n a v i r e s s i l l o n n a n t c e s e a u x . L e s sa te llites peuventaussi nous per m ettr ede local i s e r l e s z o n e sd e g ' l a c et r a n s p a r e n t eo ù , a u p r i n t e m p s ,o n p e u t a p p r é h e n d eur n e p r o d u c t i o np r i m a i r es o u sl a q l a c e ( t o u t e f o i s , l e s a t e l l i t e N 0 A An e d e v r a i t p a s ê t r e d ' u n e g r a n d eu t i l i t é i c i é t a n t d o n n é s a f a i b l e r é s o l u t i o na u s o l ) . D e m ê m e1, e s s a t e l l i t e s n o u sp e r m e t t e n dt e l o c a l i s e r l e s z o n e sd e f a i l l e s e t d e s t r i e s d a n s1 a g 1 a c e ,c e q u i r é v è l e l e s z o n e sd e p r e s s i o nd u e sâ l a t h e r m o d y n a m i qouueà u n e b a i s s ed u n i v e a u d u l a c . L e s f i g u r e s 3 5 , 3 7e t 3 8 n o u s l a i s s e n t b i e n v o i r l e s p h é n o m è n e s ; à r e m a r q u esru r l a f i g u r e 3 8 l a f a ç o n d o n t l a g l a c e s e b r i s e s u r l e l a c S a i n t - J e a ne t l a p r e s s i o nq u i e s t e x e r c é es u r l a r i v e E s t , c e q u i e s t s u s c e p t i b l ed e p r o v o q u e lr' é r o s i o n d e s b e r g e sd u l a c . E n c e q u ' i c o n c e r n el a l o c a l i s a t i o n d e s b a n c sd e g l a c e s e d é p 1 a ç a nstu r I ' e a u n e l l e p e u t ê t r e f a i t e f a c i l e m e n tà p a r t i r d e s d o n n é e s t r a n s m i s e sp a r l e s s a t e l l i t e s ( L a n d s a et t S e a s a t ) * . T o u t e f o i s , l a f r é q u e n c ed e p r i s e d e c e s a p p a r e i l sr i s q u e d ' ê t r e t r o p f a ' i b 1 ep o u r q u e I ' o n p u i s s es u i v r e a v e cp r é c i s i o n l e s d é p ' l a c e m e ndtes c e s b a n c sd e g 1 a c e . I 1 f a u d r a i t d o n cp r é v o i r u n e c o u v e r t u r ep a r a v i o n à h a u t e a l t i t u d e p o u r c o m p l é t e rl ' i n f o r m a t i o n . * Q u o i q u el a f r é q u e n c ed e p r i s e d u s a t e l l i t e N O A A soit adéquate, s a r é s o l u t i o n a u s o l s e m b l et r è s f a i b l e p o u r c e g e n r ed ' é t u d e . - 80 FIGURE35 À la FrN DE['HrvER. tAc sArNT-JEnN L e l a c e st co u ve rt d e glace. 0n r emar queles fr actur es et les cr êtes d e p r e s s i o nd a n sI a g l a c e ; a g r a n d i s s e m edn' itm a g e( s a t e l l i t e L a n d s a t ) . S o u r c e : H . G . J o n e s , I N R S - E a uc ;o r n m u n i c a t ipoenr s o n n e l l e . FIGURE 3ô oÉeurou oÉcerAu LAcsArNT-JEAN. L e s ri vi è r" e s l e s p l u s impor tantessont libr es de glace et leur s eaux c o n m e n c eân tb r i s e r c e l l e d u l a c S t - J e a n ; a g r a n d i s s e m edn' ti m a g e ( s a t e l l i t e L a n d s a t ) . S o u r c eH . G . J o n e s , I N R S - E a uc ;o m n u n i c a t i opne r so n n eIle . -B'lfrGuRE37 AtI OÉSUT OUOÉOEIAU LACSAINT.JÊAN. DANStA GTACE FRACTURES A remarqueren ce début de dége1les nombreuses fractures et crêtes d e p r e s s i o nd a n s l a g l a c e ; a g r a n d i s s e m edn' ti m a g e( s a t e ' l l i t e L a n d s a t ) . S o u r c e : H . G . J o n e s , I N R S - t a uc; o r n m u n i c a t i po en r s o n n e l l e . FIGURE 36 fIN DIJOÉOCIAU IAC SAINT,JEAN. L a z o n ed u l a c o ù s e d é v e r s e n lte s t r o i s g r o s s e sr i v i è r e s ( P ê r i b o n c a , M i s t a s s i n ie t C h a m o u c h o u aenset )l i b é r é e d e l a g l a c e b i e n a v a n t l e s p a r ti e s ce n tra l e s e t d e l' exutoir e. La Gr andeDéchar ge par contr e es t l 'i br e d e g l a c e ; a g r a n d i s s e m edn' ti m a g e( s a t e l l i t e L a n d s a t ) . S o u r c e : H . G . J o n e s , per sonnel IN R S -E ;a uco rn mu n i cation le. -BZ- pour les études de gel et de déqel Il e n va de même d e s l a cs*. C o n rnoen p e ut le constater aux figur es 35 a 38 fnclusit o u sa p p o r t e rd e s r e n s e i g n e m e ni tnsv e m e n t ,l e s s a t e l l i t e s p e u v e n n t é r e s s a n t ss u r 1 e s p h é n o m è néevso l u t i f s . T o u t e f o i s , c e s r e n s e i g n e m e n tsé ta n t sta ti q u e s p a r r appor t aux phénomènes, des donnéessuppl ém e n t a i r e ss e r a i e n t n é c e s s a i r e p s o u r u n e é t u d ec o m p l è t e . A i n s i p a r e x e m p l e i,l s e r a i t i n t é r e s s a n td e p o u v o i r s u i v r e l ' é v o l u t i o n d e s z o n e sd e d é g e 1à l a s o r t i e d e s r i v i è r e s d a n s l a c o u c h ed e g l a c e q u i r e c o u v r el e l a c . C e l a p . e r m e t t r a i td e c o n n a î t r e p a r 1 a fo rmed e s cô n e s, l a dir ection des cour antsdesaffluents sans I'effet du vent. C o m mdea n sl e c a s p r é c é d e n tI,' u t i l i s a t i o n d e I ' a v i o n s e m b l eê t r e e n c o r ei c i l a m e i l l e u r e s o l u t i o n . D e s s e n s e u r s d ' i n f r a t t r e u t j l i s é s e n p l u s d e s s e n s e u r sd ' o n d e s r o u g et h e r m i q u ep e u v e n ê v i s i b l e s , c e q u i e s t u n g r a n da v a n t a g el o r s d ' é t u d e sd e c e g e n r ec a r l e s d i ffé re n ce s d e te mp ér atur epeuventappor ter des détajls n' appar a i s s a n t p a s s u r d e s p h o t o g r a p h i eosr d i n a j r e sc o m mpea r e x e m p l eu n d é bu t d e fo n te d e l a q l a c e en sur face. N o t o n st o u t e f o i s q u e s i d e s i m a g e sd e s s a t e l l i t e s L a n d s a ts o n t u t i l i s é e s , i 1 e s t p o s s i b l ed e d é t e c t e r c e t é t a t d e c h o s e e n c o m p a r a nl e t s i m a g e sd e s b a n d e s4 e t 7 . S u r I ' i m a g ep r i s e d a n s l a b a n d e4 , 1 a g l a c e a p p a r a î t r ab l a n c h ea l o r s q u ' e 1 l e a p p a r a î t r a n o i r e s u r c e l l e p r i s e d a n s l a b a n d e7 ( B a r n e s ,B o w l e y ,C h a n ge t t { i I I a n d ; 1 9 7 4.) D a n sl e c a s d ' é t u d e sv ' i s a n tI ' j d e n t i f i c a t i o n p a r t é l é d é t e c t i o nd e s d i f f ê r e n t s t y p e s d e g l a c e ( é p a i s s e u r ,â g e , e t c . ) , 1 e m o y e nl e p l u s e f f i c a c e a c t u e l l e m e nets t s a n sc o n t r e d i t I ' u t i l i s a t i o n à b a s s ea l t i t u d e ( a v i o n ) d e s e n s e u r sa c t ' i f s . G ê n é r a l e m e n t , * Qu o i q u el a fré q u e n ced e pr ise d u s a t e l l i t e N O A sAo i t a d é q u a t es, a r é s o l u t i o n a u s o l s e m b l et r è s f a ' i b l e p o u r c e g e n r ed ' é t u d e . - 83- l e s l o n g u e u r sd ' o n d e se m p l o y é esse s i t u e n t d a n s l e s m i c r o - o n d e s , c e l l e s - c i p e r m e t t a nut n e b o n n ep é n ë t r a t i o nd e l a 9 1 a c e . L e s b a n u t i l i s ê e s s o n t l e s b a n d e sX ( l o n g u e u r des les plus régu1ièremen d ' o n d ed e 2 , 2 5 c m ) , C ( l o n g u e u dr ' o n d ed e 5 , 3 0 c m )e t L ( l o n g u e u r d ' o nd ed e 2 5 ,0 0 cm), ce tte der nièr e per m ettantune pénétr ationenco r e p l u s p ro fo n d e . , oore A i n s i , a v e cc e g e n r ed ' à p p a r e i l s oP a r a s h a rM e t B i g g s { 1 9 7 4 )o n t i d e n t i f i ê l e s g l a c e sd e 0 à 3 6 0 c m e t p 1 u s . I l s l e s o n t é g a l e m e nctl a s s é e ss e l o n l e u r â g e . D e mê me,Roseet Vicker s ( 1972)ont r éussi à évalue r 1 ' 6 p a i s s e u rd e l a g l a c e e n u t i l i s a n t u n r a d a r â o n d e sc o u r t e sà p a r t i r d ' u n h é li c o p t è r e . I l e s t à p r é v o i r q u e c e g e n r ed ' é t u d e p r e n d r ad e I ' a m p l e u r a u c o u r s d e s p r o c h a i n e sa n n ê e sc a r i l p e r m e td ' o b t e n i r r a p i d e m e ntd e n o mb re u seest i mpor tantesdonnéessur la glace et son évolution. -8ri- CHAPITR I IE i APPLICATION AU NORDQUEBECOIS L ' é t u d ed e s l a c s a u Q u é b e ac p r a t i q u e m e nt to u j o u r s é t é a x é e ns a u f d e p u i sq u e l q u e sa n n é e s ,s u r l e s l a c s s i t u é s p r è s d e l a p ' l a i n ed u S a i n t - L a u r e n t . C e l a e s t f a c i l e m e n t ' c o m p r é h e n s icbal er l e s l a c s d u s u d d u Q u é b eéc t a i e n t b e a u c o uppl u s a c c e s s i b l e sv u l e u r p r o x ' i m i t é d e s z o n e sh a b i t é e s . D e p l u s , p l u s i e u r sd e c e s l a c s a v a ' i e n ts u b i u n e d ê g r a d a t i o nd e l e u r q u a f i t ê â c a u s ed e s a c t i v i t é s h u m a i n eest c o m que m e n ça i e nàt d e ve n i r p ro b lém at' iques.Il est nor m alpar consêquent I ' o n s e s o ' i t i n t é r e s s éà e u x e n p r e m i e rl i e u . hy T o u te fo i s, pr incipalem entà causedu développem ent d r o - ê l e c t r i q u e ,o n a c o m m e n à c ês ' i n t é r e s s e r a u x l a c s d u n o r d e t a u s s ' i , i l v a s a n sd i r e , a u x r ê s e r v o i r s c r é ê s p a r c e s d é v e l o p p e m e n t sC. o m m e gr andset encor e l e s systè me sl a cu stre s n or diquessont génér alement ' la r e l ati ve me n tp e u co n n u s, télédétection nous appar aît commun e outi l q u j p o u r r a i t ê t r e t r è s u t ' i 1 e p o u r l e s é t u d e sl i m n o l o g i q u e ds a n sc e s r é g io n s . s nt un caractère T o u t e f o i s ,l e s l a c s d u n o r d q u é b é c o io p a r t i c u l ' i e r q u ' i ' l e s t i m p o r t a n td e c o n n a î t r ea v a n t d e d é b u t e rt o u t e é t u d e l j m n o l o g i q u ep a r t é l é d ë t e c t i o n . E n e f f e t , à c a u s ed u c l i m a t , , u c o u v e r tf o r e s t i e r e t d e l a f a i b l e o c c u p a t i o nh u d e l a g é o 1 o g i ed m a i n e ,c e s l a c s o n t e n m a j o r i t é u n e e a u t r è s c l a i r e * . E n e f f e t , l e s * C e tte re ma rq u evi se l e s systèm eslacustr es situés au nor d du 52ièm e p a r a l l è l e ( a p p r o x i m a t i v e m e n tA ) .u s u d d e c e t t e z o n e , l e s c o n d i t i o n s n e so n t p l u s e xa cte ment les m êmes et, par consêquent,la physico c h i m i ed e I ' e a u e s t d i f f é r e n t e " I l e s t i m p o r t a n td e m e n t i o n n eirc i ou e l e s g ra n d ssystè meslacustr es et les gr andsr éser voir s hydr oé l e c t r i q u e ( a c t u e l se t à v e n i r ) s o n t s i t u é s e n m a i o r i t é a u n o r d d e l a z o n ed o n t i l a é t ê q u e s t i o na u p a r a v a n t . - 85- s o l i d e s d i s s o u se t 1 e s s o l ' i d e se n s u s p e n s i oyn s o n t e n c o n c e n t r a t i o n t r è s fa i b l e . L a te mp é ratur edes eaux se maintient tou.jour sâ un niv e a u re l a ti ve me n tb a s e t, com mles e êlémentsnutr itifs sont en conc e n t r a t i o n t r è s f a i b l e , l a p r o d u c t i o ny e s t p a r 1 e f a i t m ê m fea j b l e . E n d e r n i e r l i e u , m e n t ' i o n n oq nu seces lacs, étant donné l e r e l i e f , s o n t s o u v e n tg r a n d sm a i s p e u p r o f o n d s . 0 n p e u t - v t r o u v e r u n e p a rti e trè s p ro fo n d em ais il est tr ès fr équent de r encontr erde s b e r g e s1o n g u e se t p e u p rofondes. I l e s t i m p o r t a n td e r e m a r q u eirc i q u e 1 e s p a r t i c u l a r i t é s l i m n o l o o i q u e ds e c e s l a c s t o u c h e n td i r e c t e m e n 1t e s p r i n c i p a u x p a ra mè tre sq u i n o u s ser vent pour l' étude par télédétection des p h é n o m è nlei m s n o l o g i q u e s .N o u st â c h e r o n sd o n cd e v o i r s i l ' é t u d e d e s p h é n o m è nlei m s n o l o g ' i q u e st e, l ' l e q u e d é c r i t e ( d ' u n e f a ç o n t h é o r i q u e ) d a n sl e s c h a p i t r e sp r é c é d e n t se, s t r é a l i s a b l e d e f a ç o n p r a t i q u e à p a r t i r d e s g r a n d ss y s t è m e lsa c u s t r e sd u n o r d q u é b é c o i s . I I I .I L e s p a ra mè tre stu r b' idi té et couleur deJ ' eau ne o u s I ' a v o n s v u , e s t c a u s é ep a r 1 e s La turbiditê, coilnm s o l i d e se n s u s p e n s i odna n sl ' e a u t a n d i s q u e l a c o u l e u rd e l ' e a u ( c o u l e u r v r a i e * ) e s t a t t r i b u a b l e a u x s o l i d e s d i s s o u se t a u x c o m p o s éosr g a 'l'eau. n i q u e sd i s s o u s( p a r e x e m p l e l e s a c j d e sh u m i q u e sd)a n s ' les * L a co u l e u r a p p a re n tep eut êtr e influencée ' légèr ement par sol i des e n s u s p e n s i ocna r , c o n t r a i r e m e nàt l a c o u l e u r v r a i e , i l n ' y a p a s d e c e n t r if u g a t io n a v a n t I ' a n a l y s ed e I ' é c h a n tIi I o n . -86- N o u sa vo nsr éuni ces deux par amètr esdans cette secti on c a r , a u n i v e a ud e l a t é l é d é t e c t i o n , i l s s ' i n f l u e n c e n t " E n e f f e t , l o r s q u el ' i n d i c e d e c o u l e u re s t é l e v é ( s o l i d e sd i s s o u se n f o r t e c o n c e n t r a t i o n ) ,l e s s o l i d e se n s u s p e n s i odne v i e n n e npt l u s d i f f i c i l e m e n t i d e n t i f i a b l e s . A i n s i , B e n n e t te t S y d o r( 1 9 7 4 )o n t p u i d e n t i f i e r s u r I e l a c S u p é r i e u r ,à p a r t i r d e d o n n ë e fso u r n i e s p a r l e s s a t e l l i t e s L a nd sa te t d e d o n n é e sd e contr ô' lepr ises sur le ter r a' in, des concen t r a t i o n s d e s o l i d e s e n s u s p e n s i o sn' ê c h e l o n n a ndt e I à 1 4 m g / l p o u r u n e e a u m o y e n n e m ecnotl o r é e ( z o n ed e I ' e m b o u c h u rdee 1 a r i v i è r e S a i n t L o u i s ; s o l i d e sd i s s o u sd e 3 0 à 5 0 m g / l e n v i r o n )m a i sn ' o n t p u ' i d e n t i f i e r d e s c o n c e n t r a t ' i o ndse s o l i d e s e n s u s p e n s i o inn f é r i e u r e s à 8 m g / l d a n su n e e a u t r è s c o l o r é e ( z o n ed e l a b a i e D u l u t h ; s o l i d e s d i s s o u sd e 1 2 0 â 2 0 An g / 1 e n v i r o n ) * . n e u t s ' e x p fi q u e r p a r l e f a i t q u e ' l o r s q u e Le phénomèp l ' e a u e s t t r è s c o l o r é e , i l e n r ê s u l t e u n e a b s o r p t i o nb e a u c o uppl u s r a p i d e d e s o n d e sp é n é t r a n td a n s I ' e a u . L a r é f l e x i o n d i f f u s e e s t é g a ' l e m e n ta b s o r b ê ep l u s f o r t e m e n tà l ' ' i n t é r i e u r d e l a m a s s ed ' e a u d e s o r t e q u e l e s o n d e sv e n a n td e l a m a s s ed ' e a u p r o v ' i e n n e ndt' u n e p r o f o n d e u r b e a u c o uppl u s f a i b l e q u e d a n sl e c a s d ' u n e e a u c l a i r e , c e q u ' i e n t r a î n e u n e d ' i m j n u t i o nd e l a r é f l e c t a n c e( v o i r t a b l e a u4 e t f j g u r e 6 ) . L e s e a u xd u n o r d q u é b ê c o i s( a u n o r d d u 5 2 i è m ep a r a l l è l e ) sont généralemen f at i b l e m e n tc o l o r é e s . E n e f f e t , s e l o n l e t a b l e a u 5 , u n e n e t t e d i f f ê r e n c e e x i s t e e n t r e c e s e a u xe t c e l l e s d e r i v i è r e s s i t u é e s p l u s a u s u d . 0 n p e u t d o n ce n d é d u i r eq u ' i i s e r a i t f a c i l e m e n t p o s s i b l ed ' u t i l i s e r l e s s é d i m e n t es n s u s p e n s i ocno r T r nr eep è r e sp o u r s u i s n o - p h y s i q u e sT v r e l a m a n i f e s t a t i o nd e s p h ê n o m è nlei m . o u t e f o i s ,c e u x * Le s d e u x zo n e sé tu d i é esavaient à peu pr ès les m êmes concentr ati ons d e s o l i d e se n s u s p e n s i o ns,o i t d e I â 1 5 m g / l p o u r l a z o n ed e l ' e m bouchure d e l a r i v i è r e S a i n t - L o u i se t d e 5 â 2 A n g / 1 ( a v e cu n e m o y e n n e d e l 0 m g / ] ) p o u r l a z o n ed e l a b a i e d e D u l u t h . N o t o n sê g a l e m e n t q u e B e n n e tte t S y d o ro n t o b t e n ud e m e i . | l e u r sr é s u l t a t s e n e a u c l a i r e a ve c l a b a n d e5 a l o r s q u ' e ne a u c o l o r é e ,l a b a n d e6 s ' a v é r a ' i t ' l ap l u s i n té re ssa n te . -87- T A B L E A5U: I n d i c e sd e c o u l e u rd e s e a u xd e q u e l q u e sr i v i è r e s e t l a c s du Québec Rëgion Nombrede donnêes Couleurm oyenne ( u n i t é sH a z e n ) Nord du 52ièmepara'lI èl e R 'i viè re A rn a u d R " i viè re a u x F e u Ii I e s RivièreauxMélèzes R i v i è r eC a n i a p i s c a u R i v i è r eâ l a B a l e i n e G r a n d eR i v i è r e d e l a Bae l ine L a cà l ' E a u C l a i r e La c D a u ri a t La c K n o b La c H o u sto n L a cM a l c o l m La c 0 sp re y R'i vi è reL a Gra n d e 7 9 7 I 5 7 I 32 24 17 6 6 ?2 3 2 5 E I n \J 2 2 5 2 2 23 (t) H a u t e u rd u 5 2 i è m ep a r a 1 1 è i e RivièreOpinaca RivièreEastmain 22 14 S u dd u 5 2 i è m ep a r a l l è l e Rivière Rupert R i vi è re B ro a d b a ck R i vi è re N o tta w a y RivièreBel Ri vi è re H a ryi ca n a RivièreMégiscane pi R'ivière l^laswani Rivière Péribonca R i v i è r eM is t a s s i n i R i v i è r eM is t a s s i b i Riv'ière Chamouchouane Rivière0uasiemsca LacSaint-Jean lt il 9 4 57 7 5 il 12 6 59 5 < 100 25 56 69 77 4B 38 33 30 29 40 30 53 45 N o t e : C o u l e u ra p p a r e n t e( u n i t é s Hazen ) s a u f l o r s q u ep r é c i s é . (2) (2) {2) (2) ( 3) -88Sources: du Québec Gouvernement M i n i s t è r ed e s R i c h e s s ens a t u r e l l e s D i re cti o n g é n ér aledes Eaux S e r y i c ed e s R e l e v é s ,1 9 7 5 ( é c h a n t1i l o n n a g eI 9 6 8 - l9 7 0 ) Sauf: (l) j cat'ion personnel SEBJ Ie , Conmun ( é c h a n t i l o n n a g e1 9 7 7- 1 9 7 8 ;u n i t é : c o u l e u rv r a i e ) ( 2 ) E v o l u t i o np h y s i c o - c h i m i q udee s e a u xd e l a R a d i s s o n j e : Secteur Nottaway- Broadback- Rupert (1s77-1e78) Gouvernement du Québec M i n i s t è r ed e s R i c h e s s ens a t u r e l l e s S e r v i c eQ u a l i t é d e s E a u x ,j u i n 1 9 7 9 - Lac Saint- Jean ( 3 ) B a ssi n h yd ro g raph' ique du Saguenay E t u d ed e l a q u a l i t ë d u m i l i e u a q u a t ' i q udeu l a c S a i n t J e a ne t d e l a r i v i è r e S a g u e n a y AnnexeI Go u ve rn e mednut Quêbec( SPEQ) et iNRS- Eau, 1978 (é ch a n t'i 1l o n n age1977; unitê: PtlCo) - 89- en concentr ationtr ès faible ( Jones,comm uni c i s e mb l e n tg é n é ra l e ment c a t i o n p e r s o n n e i l ee t t a b l e a u6 * ) d e s o r t e q u ' i l y a d e b o n n e sc h a n c e s q u e ' l a r é f l e c t a n c es o i t t r è s f a i b l e e t q u ' i l n e s o i t p a s p o s s i b l ed ' o b s e r v e r q u o i q u e c e s o i t . I l e s t p r o b a b l ec e p e n d a n tq, u ' e n c e r t a i n e so c c a s i o n sco mme l o rs d e s crues, QUêles sédimentsen suspensionsoien t en limnoc o n ce n tra ti o na sse zfo rte pour per mettr el' étude des phénom ènes physiques. L e s e a u x situées plus au sud par contr e démontr entd es u n i t é s d e t u r b i d i t é p l u s ê l e v é e s( v o i r t a b l e a u6 ) , d o n cd e s c o n c e n t r a t i o n s d e s o l i d e s e n s u s p e n s i opnl u s f o r t e s . A i n s i , l e s r i v i è r e s N o t t a w a y , B r o a d b a cekt R u p e r ta f f i c h e n t d e s u n i t é s d e t u r b i d i t é s ' é c h e l o n n a n t e n m o y e n neen t r e I e t l l u n i t é s J a c k s o n . D e m ê m el,e l a c S a i n t J e a na d e s v a l e u r sd e t u r b i d i t é d e 3 â 4 u n i t é s J a c k s o ne n v i r o n . L e s s o l i d e s e n s u s p e n s i odne v r a i e n td o n cd e v e n i rp l u s f a c i l e m e n ti d e n t i f i a b l e s e t p a r c o n s é q u e nptl u s u t i l e s p o u r l e s é t u d e s l i m n o - p h y s ' i q u e sT.o u t e f o i s , i l e s t i m p o r t a n td e r e m a r q u eqr u e l a c o u ( voir tableau 5) ' t*. Il est donc pos l e ur d e ce s e a u x a u g me nte beaucoup de la couleur des eaux v' iennemasquerl es s i b l e q u e ce tte a u g me ntat' ion s o l i d e s e n s u s p e n s i o nc, ' e s t - à - d j r e e n d i m j n u e rl a r é f l e c t a n c ee t p r o v o qu e rn o n p a s u n e i mp o ssibilité totale de per ceptiondes phénom ènes m a i sp l u t ô t u n ep e r t e d e s d ê t a i l s . * L e s d o n n é eds e t u r b i d i t é é t a n t f a i b l e s , o n p e u t e n d ê d u i r eq u e 1 e s s o l i d e s e n s u s p e n s i osno n t e n c o n c e n t r a t j o nf a i b l e . L e s d o n n é e s c o n c e r n a nlte s s o l i d e s e n s u s p e n s i onn' é t a i e n t p a s d i s p o n i b l e s . ** Ce tte a u g me n ta ti odne couleur sem b' le due pr incipalem entau changem e n td e c o u v e r tf o r e s t i e r . E n e f f e t , s e l o n I ' A t l a s c a n a d i e nL a r o u s s e , l a f o r ê t b o r ë a l ed e c o n i f è r e ss ' a r r ê t e a u x e n v i r o n sd u 5 2 ' i è mpea r a l l è l e . nû t a u c l i m a t , c a r l a g é o l o g i e ,e l l e , C e c h a n g e m eenst t p r o b a b l e m e d ne ch a n g ep a s. -90- T AB L E A6U: T u rb i d i té re ncontr éedans les eauxde c e r t a i n s p l a n s d ' e a u du Québec Pl a n d 'e a u Nombr de e données RivièreLa Grande R i v i è re R u p e rt RivièreBroadback R i v i ê re N o tta w a y R i v i è r e B e lI LacSaint-Jean Sources: (t ) 22 48 50 35 l8 < 100 Tur biditê moyenne (unités Jackson) 2 'l f 11 8 4 ( t) (2) (2) (2) (2) (3) per sonnel S tB J, C o nffinunication le (é ch a n ti11onnage1977- 1978; u n i t é : c o u l e u rv r a i e ) ( 2 ) E v o ' l u t i o np h y s i c o - c h i m i q udee s e a u xd e l a R a d i s s o n ' i e : Secteur Nottaway- Broadback- Rupert (1e77-1e78) Gouvernement du Québec M i n i s t è r ed e s R i c h e s s ens a t u r e l l e s S e r v i c eQ u a l i t éd e s E a u x ,j u i n 1 9 7 9 - Lac Saint- Jean ( 3 ) B a ssi nh yd rogr aphique du Saguenay q u a l i t é E t u d ed e l a d u m i l ' i e u a q u a t i q u ed u l a c S a i n t Je a n e t d e la Rivièr e Saguenay Annexel Go u ve rn ement 1978 du Québec( SPEQ) et INRS- Eau, ( é c h a n t i l l o n n a g1e9 7 7 ;u n i t é : P t l C o ) -91 - P o u rt e r m i n e r , m e n t i o n n o nqsu e , s e l o n l a c o u l e u rd e s e a ux re tro u vé ed a n sce tte zone ( taUteau5) et selon les pour centag es la même d ' a b so rp t'i o nre tro u vé sp our des eaux ayant appr oxim ativement c o u l e u r ( t a b l e a u4 ) , l e s ' l o n g u e u r sd ' o n d es i t u 6 e s e n t r e 6 0 0 e t 7 0 0 n a nomètred s e v r a i e n td o n n e rl e s m e i l l e u r s r é s u l t a t s . P o u rd e s e a u xp ' l u s d ec o l oré e s, l e s l o n g u e u rsd' ondesituées entr e 700 et 800 nanomètr es vraient être plus efficaces. III.2 L e p a ra mè trete mpêr atur e le par amèt r e L a te mp é r atur ede I' eau est pr obablement 'limno-physiques sur 1 e p l u s i n t é r e s s a n tp o u r 1 ' é t u d ed e s p h é n o m è n e s l e s l a c s d u n o r d q u é b é c o i s . E n e f f e t , l e s s e n s e u r sà i n f r a r o u g e p e r me tte n td 'o b te n i r l e s lectur es de tem pér atur eau deor êpr ès ( Harp ê F , 1 9 7 6 )d e s o r t e q u ' i 1 e s t p o s s i b l ed ' o b t e n ' i rd e s c o u v e r t u r e st r è s p r é c i s e sd e s t e m p é r a t u r edse s u r f a c ed e s ' l a c s e t c e , q u e l l e q u e s o j t 1 a q u a ' l i t éd e I ' e a u , c e q u i , c o m mneo u sI ' a v o n sv u a u d e u x i è mceh a p i 'limno-physiques. t r e , d e v i e n t t r è s u t i l e p o u r 1 ' é t u d ed e s p h é n o m è n e s T o u t e f o i S ,l ' é t u d e d e c e r t a i n s p h ê n o m è npeesu t d e v e n i r p ' l u sd ' i f f i c i l e â c a u s ed e l a l o n g u e u rt r è s c o u r t e d e l a s a ' i s o nd e t r a v a i l . E n e f f e t , I e d é g e l s e m a n i f e s t eb e a u c o uppl u s t a r d i v e m e nat u n o r d q u ' a u s u d s i b i e n q u ' à l a f i n m a i , l e s t e m p é r a t u r edse s u r f a c ed e s l a c s s o n t e n c o r et r è s b a s s e s . A i n s i , l e s l a c s B ê r é z i u k ,C o u t a c e aeut T o t o ( t o u s a u -d e l à d u 5 3 i è mepar al' lè' le)avaient des tem pér atur esde sur fac e per d te 3 ,2 e t 40 c le 22 m ai 1978( SEBJ,conr nun' ication r e sp e ct'i ve me n e e s u r f a c ed e c e s t r o i s s o n n e l l e ) . A l a f i n j u i l l e t , 1 a t e m p é r a t u rd l a c s é t a j t d ' e n v i r o n 1 6 0 c e t â l a f i n s e p t e m b r ee, l l e é t a i t r e d e s c e n d u e à e n v i r o n8 0 c . -92- q u i p e u t s e p o s e rl o r s q u e 1 ' e a u e s t p a r Le problème e x e m p ' lâe 3 o u 4 o c e s t l e s u i v a n t : s u p p o s o nqsu e s o u sl , e f f e t d u v e n t , 1 ' e a u e n p r o f o n d e urre m o n t eà l a s u r f a c e . I l s e r a d i f f i c i l e de bien visualiser le phénomèn pe a r l ' é t u d e d e s t e m p é r a t u r edse s u r f a c e c a r l ' é c a r t e n t r e l a t e m p é r a t u rd ee I ' e a u l a p i u s f r o i d e e t c e l l e d e l ' e a u l a p l u s c h a u d en e s e r a q u e d e q u e l q u e sd e g r é s * . I l i s ' e n su vra d o n cu n ep e rte de détaiI s. P a r c o n t r e , s i I ' e a u d e s l a c s a e u l e t e m p sd e s e r é c h a u f f e r , i l s e r a p o s s i b l ed e p r o f i t e r d ' é c a r t s d e t e m p é r a t u r p elus g r a n d s( â ' l a c o n d i t i o n q u e l e l a c é t u d ' i és o i t a s s e zp r o f o n dp o u r q u e l a ma ssed 'e a u n e so i t p as à une tempër atur ehomogène) et par consé q u e n td e m i e u xv i s u a l i s e r l e p h é n o m è e nn e question. I l e s t d o n ci m p o r t a n td e p r é v o i r , p o u r l ' é t u d e d e c e t y p e d e p h é n o m è ndee, s é c h a n t i l l o n sa é r i e n sd e p r é f é r e n c ee n j u i l l e t e t en a o û t. III.3 Le paramètre chlorophylle L'utilisation du paramètre c h l o r o p h y l l ec o m mm e arqueur ' l i m n o p h y s i q u e s p o u r 1 ' é t u d ed e s p h é n o m è n e s d ê p e n dd e l a c o n c e n t r a t i o n r e n c o n t r é ed a n sl e m i l i e u . S e ' l o nA r v e s e n ,w e a v e re t M j l l a r d ( . l 9 7 . | ) ,. i l s e m b l ep o s s i b l e( e n s u r v o l p a r a v i o n ) d ' é v a l u e rd ' u n e f a ç o na s s e zp r ê c i s e l e s c o n c e n t r a t i o n ds e c h l o r o p h y ' l l eà p a r t i r d e 0 , 0 3 u g l ' l j u s q u ' a u - d e l à d e l 0 u g l ] . T o u t e f o i s , l a p l u s g r a n d ep r é c i s i o n s e m b l es u r v e n ' i r l o r s q u el e s c o n c e n t r a t i o n s o n t a u - d e ' l àd e 5 v g / l ; d e m ê m el,o r s q u ' e l l e s s o n t e n d e s s o u sd e 0 , 6 u g / I , l e s r ê s u l t a t s s e m b l e nbt e a u c o um p o i n sp r é cis. * I l e s t é v i d e n t q u e si la tempêr atur ede I' eau en sur face est de 2oc , 1a te mp é ra tu rel a p l u s chaudeque I ' on r encontr er aen pr ofondeur ^ s e r a d e 4 " c ( v o i r c h a p i t r e2 ) . 93'l a D a n s région du nor d québécois,1es concentr ation sde '1,5 'l c h l o r o p h y l l e" a " s e s i t u e n t e n g é n ë r a la u t o u r d e , 0 ggl'l en été ( f i n j u i n - d ê b u t se p te mbr e,r égion La Gr ande)avec cer tains pics pouv a n t a t t e i n d r e 3 p g / l e n v i r o n ( S E B J c, o r n m u n i c a t ipoenr s o n n e l l e ) . P o u r f i n s d e c o m p a r a i s o nl e, l a c S a i n t - J e a nr é v è l e d e s c o n c e n t r a t i o n s ' é ' 1 , 5c h e l o n n a npt o u r l a m ê m p e é r i o d ed e 0 , 5 - 0 , 7 ) t g / 1 à 2,0 pg/1 a v e c d e s p i c s e n c e r t a i n s e n d r o i t s d e 5 p S / 1 ( B i s s o n ,C o u t u r ee t V i s s e r , 1e 78 ). L e p a ra mètr echlor ophylle sembledonc devoir êtr e un p a r a r n è t rien t é r e s s a n tâ u t i l i s e r p o u r ' l ' é t u d ed e s p h é n o m è nlei m s nop h ysi q u e sd e s l a cs d u n o rd québécois. Il est impor tantde m entionner t o u t e f o i s q u e l o r s q u el e s c o n c e n t r a t i o n s e r o n t e n - d e ç âd e 0 , 6 t t g / 1 , pour cer ta' insautr es par amètr es,per te des i 1 p o u rra y a vo i r, co mme dêtails du phénomèn oe b s e r v éâ c a u s ed e s l i m i t e s d e l a t e c h n i q u e . III.4 L e p a r a m è t r es u p e r f i c i e C o m mneo u s l ' a v o n s v u d a n s 1 e c h a p i t r e I I , 1 a s u p e r f i c i e d e s l a c s o u p l u s p r é c i s é m e n1t e s b e r g e sl o n g u e s ,à p e n t et r è s d o u c e e t p a r co n sé q u e npt e u p rofondespeuventêtr e tr ès utiles pour 1' étude s, d e ce rta i n s p h é n o mè n enotam m ent les seiches. E t a n t d o n n él e r e l i e f r e l a t i v e m e n p t lat du nordctuébéc o i s , l e s b e r g e sd e s l a c s ( l e s l a c s d e g r a n d es u p e r f i c i e s u r t o u t ) s e p r ê t e r a i e n t b i e n â l ' é t u d e d e c e s p h é n o m è nlei m s no-physiques. I l y a t o u t e f o i s u n em a n i f e s t a t i o nq u ' i l e s t i m p o r t a n t d e m e n t i o n n e rs, o i t c e q u e n o u sa v o n sa p p e l é ' l e " p h é n o m è dn ee f o n d " . .|orsque I ' e a u e s t t r è s c l a i r e ( g r a n d et r a n s p a Celui-ci peut survenir r e n ce ) e t q u e 1 a p ro fo n deurest faible. I' l peut ar r iver â ce moment q u e l a ré fl e cta n ce e n re gistr éepar Ie r écepteurne pr oviennepas de I ' e a u m a i s p l u t ô t d e s s é d i m e n t s . E n e f f e t , é t a n t d o n n és a t r a n s p a r e n c e e t s a f a i b l e p r o f o n d e u r ,1 ' e a un ' a b s o r b eâ p e u p r è s r i e n . I l s ' e n s u j t - 9-4- 'le d o n cq u e , s ' i l a c é t u d i é n ' e s t p a s t r è s c o n n u ,i l y a r i s q u e d e m a u v a i s e i n t e r p r ê t a t i o nd e s r é s u l t a t s . L a f i g u r e 3 9 i l l u s t r e b i e n c e p h é n o m è n eI.l s ' a g i t d ' u n e i m a g ep r o d u i t e p a r o r d i n a t e u râ p a r t i r d e d o n n ê e rse c u e i l l i e s p a r l e s a t e l l i t e L a n d s a tI I ( b a n d e4 ) . 0 n r e m a r q u âe l a s o r t ' i e d e l a r i v i è r e M i s t a s s i n i l a t e i n t e b l e u t ë ed e s e a u xp r è s d u r i v a g e c o m p a r a t i v eme n tà l a te i n te o ra ngéedes eaux du lar ge. Cette im agepoum ai t l a i s s e r c r o i r e q u e l e s e a u xd u r i v a g e s o n t d ' u n e q u a l i t é t o u t à f a i t d i f f é r e n t e d e c e l l e s d u l a c . 0 r , i l n ' e n e s t r i e n . L a d i f f é r e n c ep r o v ' i e n t to u t si mp l e me ndt u fait que dans un cas, la r éflectance pr ovie nt d e l a m a s s ed ' e a u ( t e i n t e o r a n g é e e ) t d a n sI ' a u t r e c a s , d e s s é d i m e n t s ( t e i n t e b l e u t é e ) c a r d a n sc e t t e p a r t i e d u l a c , l a p r o f o n d e u er s t d ' e n v i r o n 1 A 2 p i e d se t I ' e a u y e s t t r è s c l a i r e ( v i s i t e p e r s o n n e l l eê, t é 1e76). -95- F I G U R E3 9 pxÊNorutrue MrsTAss/N{ DEFoNDÀ l'trrnBoucHURE DEta nrvrÈne DANSTETAC SAINT.JEAN. L ' e a ud e l a z o n eb l e u t é en ' e s t p a s d e q u a l i t é ( s o l i d e se n s u s p e n s i o n ) d i f f é r e n t e d e c e l l e d u l a c ; l a d i f f é r e n c ed e t e i n t e e s t d u e a u x s ê d i m e n t sa u f o n d d u l a c ( e a u p e u p r o f o n d em a i s c l a ' i r e ) ; t r a i t e m e n td ' u n e i m a g e( s a t e l l i t e L a n d s a t )p a r " é q u ' i d e n s i t o m ê t r i e "S. o u r c eH . G . J o n e s , per sonnel le. IN R S -E a uco ; mmu n i cation - 96- CHAPITRE IV LES DONNEES DE CONTROLE C o mme o n peut le constater à la lectur e des chapi' limno- physiques par té1êdét r e s p ré cé d e n ts,1 'é tu d e d es phénomènes t e c t i o n d e ma n duen e i n te rpr étation de plusieur s types de données, s o u v e n t r è s d i f f é r e n t e s ' l e s u n e sd e s a u t r e s e t â p a r t i r d e s q u e l l e s i l p e u t d e v e n i rd i f f i c i l e d e b i e n c e r n e r l a r é a l i t é . R a p p e l o ns entr e autr es ici le cas de la photo 13 où ' i l e s t p o s s i b l ed e v i s u a l i s e r l e p h é n o m è d ne stratjfication horizont a l e s a n st o u t e f o i s p o u v o i r I ' a p p r o f o n d i r . Me n ti o n nons égalementle cas des eaux du nor d du Qu éb e c ( c h a p i t r e I I I ) q u i , à c a u s ed e l e u r c o m p o s i t i o cn h i m i q u ep a r t i c u l i è r e , po u rra i e n t ca u se rce rtains pr oblèmesde r êflectance. D a n sl e b u t d e v o u l o i r d i m i n u e rl e p l u s p o s s i b l e l e s c h a n c e sd ' e r r e u r d ' i n t e r p r ê t a t i o n , i l d e v i e n te s s e n t i e l q u e l e s é t u d e s de donnéesde contrôd e p h é n o mè n e soient accom pagnées l i smn o -p h ysiques 1 e p r i s e s s u r l e t e r r a i n d ' é t u d e . C e l a p e r m e td e v a l i d e r l e s r e n s e i g n e m e n t so b t e n u sp a r t é l é d ê t e c t i o ne t d e t i r e r d e m e i l l e u r s r é s u l t a t s d e I'étude. D a n sl a m a j o r i t é d e s c a s e t c e 1 a , s u r t o u t â c a u s ed u c ô t é é vo l u ti f d e s p h é n o mènes étudiés, le cher cheurdoit fair e en sor te q u e l es d o n n é e sd e co n trô le so' ient pr ises sim ultaném ent à ceïles pr is es -97- 'les p a r t é 1 é d é t e c t i o ns a n sq u o i i n t e r p r ë t a t i o n sr é a l i s é e sp o u r r a i e n t n e p a s ê tre co n fo rme sà l a r éal' ité. D a n sl e m ê m oe r d r e d ' i d é e s , m e n t j o n n o nqsu e1 e sr é s u l t a t s d ' é t u d e sl i m n o l o g i q u et se l l e s l ' é t u d e d e l a q u a ' l i t ép h y s i c o c h i m i c l u de e s e a u xd ' u n l a c o u e n c o r el ' é t u d e d e s a p r o d u c t i v i t é p r i s no-physiques. t t r e i n f l u e n c é sp a r l e s p h é n o m è nlei m m a i r ep e u v e nê ' l' avons com vu, les phénom ènes E n e ffe t, commnous e m e p a r e x e m p l el a b a m e t h e r m i q u eo u l a c i r c u l a t i o n d e L a n g m u ipr e u v e n t i n f l u e n c e r l a d i s t r i b u t i o n d e s m ' i c r o - o r g a n j s màe sl a s u r f a c ed ' u n l a c d e s o r t e q u e , s i u n é c h a n t i l l o n n a gees t r é a l i s é s a n se n t e n i r c o m p t e , i 1 y a r i s q u e q u e 1 e s r é s u l t a t s n e r e p r é s e n t e npt a s l a r é a l i t é . deviennentdonc, â le ur l' imno- physiques L e s p h é nomènes t o u r , d e s d o n n é e sd e co n tr ôle par r appor t â ce type d' études, donnéesde 'lors deséchantjllonnages. contrôlequeles chercheurd s e v r a j e n tu t i l i s e r -98- CONCLUS ION par télédétec lim no- physiques L 'é tu d e d es phénomènes de basede la té t i o n d e ma n dco e rmen o u s I' avons vu une connaissance du l ê d é te cti o n e t d e s p h é n omènes ainsi qu' une connajssance eux- nêmes m i l i e u d a n sl e q u e f i l s s e p r o d u i s e n t . L ' u t i l i s a t e u rd o i t , s ' i l v e u t s ' a s s u r e r1 e m e i l l e u r r e n d e me npt o ssi b l e d e ce tte technique,en connaîtr e les pr incipes de f o n cti o n n e me n t,l e s p ri n c ipaux appar eils et le type de donnéesfour nies. Il doit de même c o n n a î t r e1 a f a ç o n d o n t s e p r o d u i s e n tl e s p h é n o m è n e sl e , u r f r ê q u e n c e l, a d u r é ed e l a m a n i f e s t a t i o ne t l e s c a r a c t é r i s t i q u e s d e I ' e a u e t d u m i l i e u o ù i l s s e p r o d u i s e ndt e f a ç o nà c e q u ' i l p u i s s e h a r m o n i s etre c h n i q u ee t c h a m pds' é t u d e . D e c e f a i t , i l e s t p e r m i sd e c r o i r e q u e l ' é t u d e d e s 'l i mn p h é n o mè n e s o -p h ys'i ques dans les lacs du nor d québécoisau m oyen d e l a t é l é d é t e c t i o nd e v r a i t ê t r e p a s s a b l e m ednitf f i c i l e e n c e r t a i n e s o c c a s i o n cs a r , é t a n t d o n n é ' l e sp o s s i b i l i t é s d e l a t e c h n i q u e t l e s c a r a c t é r i s t i q u e sd u t e r r i t o i r e t e l l e s q u ' e x p o s é easu c h a p i t r e I I I , i l e s t f o r t p o s s i b l eq u ' u n eb o n n ep a r t i e d e s p h é n o m è npeass s ec o m p l è t e m e n ti n a p e r ç u e ,p a r t i c u l i è r e m e nct e u xq u i s e r a i e n t é t u d i é s p a r I ' e n t r e m i se d e s p a ra mè tre stur bidité et couleur . Il devient donc tr ès i m p o r t a n td e b i e n c o n n a î t r el e m i l i e u a v a n t d e d ê b u t e rl ' é t u d e d ' u n p h é n o m èe n te d e r e c u e i l l i r d e s d o n n é e ds e c o n t r ô l e r e p r é s e n t a t i v e s . Il e st à espér eren ter m inant que des senseur sencor e p l u s p r é c i s s o i e n t b i e n t ô t d i s p o n i b l e sd e f a ç o n à c e q u e c e n o u v e lo u t i l q u ' e s t 1 a t é l é d é t e c t i o np u ' i s s eê t r e u t i l i s é d a n sc e s v a s t e sr é g i o n s q u i so n t a u d é b u t d e l e u r phasede développement. -99- BIBL IOGRAPHI E t . Atfôldi, T.T. (1974) R e mo te in lake St- Clair se n si n go f tu rbidity phenomena Report to the working group on abatementand control of polI uti on fro m d re d g i n ga cti vi ties in the Gr eat Lakes ( Task For ce# 8 ) , Canada C e n trefo r R e mote Sensing,28 pages. 2 . A p e l , J . R . , B y r n e ,H . M . ,P r o n i , J . R . , C h a r n e l l ,R . L . ( 1 9 7 5 ) 0 b se rva ti o n so f o ce a nicinter nal and sur face wavesfr om the Earth ca n 'a d i e n d e té l é d é te ction No: Vol. 80, No: 6, Référ enceCent r e ',1009201 , l7 pages. 3 . A r v e s e nJ, . C . , M i l l a r d , J . P . , W e a v e rE, . c . ( r e 7)1 of R a p i da sse ssme notf water pollution b airborne measurement c n l o r o p h y Il A m e sR e s e a r c.h|C0e0n1t 2 e r8, 6N, a s a , R é f é r e n c eC e n t r e c a n a d i e n d e t é l ë d ê - tection No: 7 pages. 4 . A u b e r t ,M . , B r e i t t m a y e rJ, . P h . , N ' G u y e nT, a n ( 1 9 7 5 ) p a r a v i o n e t s a t e l l i t e d a n sl ' ê t u d e d e s p o l l u t i o n s TélÇdêtection ma rln e-In s te rn a ti o n a l e Re vu e Ocëanogr aphique de la M éditer r anée,Tom es X X X I X - X X X2X0, p a g e s . 5 . B a r n e s Jo . C . , B o w l ê y C , . T . , C h a n gD , . T . , I ^ l i l l a n d J, . H . ( 1 9 7 4 ) a n d i n f r a r e d d a t a t o m a p p i n gs e a o f s a t _ e l l i t e v i s i b l e ôpplication lCe Âi i va n ce sC o n ce p tsa n d Techniquesin the Studyof Snowand Ice R e s o u r c e sN, a t i o n a lA c a d e moyf S c i e n c e s W , a s h i n g t o nD, . C . , l 0 p a g e s . 6. B e n n e t t ,P . , S y d o r ,M . ( 1 9 7 4 ) U seo f E rts i n me a sur ements of water quality in lak U n i ve rsi ty o f Mi n n e s ota,Duluth, M innesota,Référ enceCentr ecanad i e n d e t é l é d é t e c t i o nN o : 1 0 0 5 4 8 28, p a g e s . -l 00- 7 . B i g g s ,A . h , . ,M o o r e ,R . K . , P a r a s h a rS, . K . ( 1 9 7 4 ) U seo f ra d a r te ch n i q uesfor sea ice y of Snowand Ice R e so u rce s,N a ti o n a l A cademof y Sciences,t,' lashington, D.C. l 0 p a ges. 8. , . , V i s s e r ,S . A . ( 1 9 7 8 ) B i s s o n ,M . , C o u t u r eP E t u d çd e l a q u a l i t é d u m i l i e u a q u a t i q u ed u l a c S a i n t - J e a ne t d e la.rivière Saguenay Se rvi ce sd e P ro te cti on de I' Envir onnem ent du Québec et Inst' itut N a t i o n a ld e l a R e c h e r c hSec i e n t i f i q u e ( I N R S - E a u )U, n i v e r s i t êd u Q u ê b e c1, 6 3 p a g e s . 9 . B i s s o n ,M . , C o u t u r eP , . , V i s s e r ,S . A . ( 1 9 7 8 ) E t u d ed e l a q u a l i t é d u m i l i e u a q u a t i q u ed u l a c S a i n t - J e q ne t d e Ta ïT vîEre-Sguenay Se rvi ce sd e P ro te cti on de l' Envir onnement du Québec et Institut N a t i o n a ld e 1 a R e c h e r c hSec i e n t i f i q u e ( I N R S - E a u )U, n i v e r s i t éd u Qu é b e c,6 4 p a g e s. 1 0 . B o b e e8, . , C l u i s , D . , T e s s i e r ,4 . , R o b i t a i l l € ,R . , P a r é ,C . ( . | 9 7 6 ) A n a l y s ed e s d o n n é e d s e l a q u a l i t ë d e I ' e a u 1 9 7 4 - ] 9 7 5d u r ê s e a ud e ffi ffibec,InstitutNationa]delaRechercheScientifiq u e ( I N R S - E a ue)t m i n i s t è r ed e s R i c h e s s ens a t u r e l l e s d u Q u é b e c , 1 2 3p a g e s . 1 1 . B r o u i l l e t t e , 8 . , S a i n t - Y v e s , . , R e y n a u d - D u l a u r i eGr ., ( . | 9 7 )1 A tl a s L a ro u sseC a n a dien 1 2 8p a g e s . ffiInc., 1 2 . B r u t o n ,J . E . , B u k a t a R , . P . , H a r a s ,W . S . ( 1 9 7 5 ) T h e a p _ p l i ca ti o no f E r ts' l digital data to water tr anspor t pheno me n ai n th e P o i n t P e lee- Rondeau ar ea e t h ë o r i q u ee t a p p l i q u é e , .|9, Vol. S t u t t g a r t , A l l e m a g n el,l p a g e s . 1 3 . B r y a n ,M . L .n L a r s o n ,R . t d . ( 1 9 7 5 ) T h e stu d y o f fre sh -w aterlake ice using multiplexed im egingr adar J o u r n a lo f G l a c i o l o g y ,V o l . 1 4 , N o : 7 2 , R é f é r e n c C e e n t r ec a n a d i e n d e t é l é d é t e c t i o nN o : 1 0 0 1 8 5 91, 3 p a g e s . -t0t- 1 4 . C a m p b e l lK, . J . , 0 r a n g e ,A . S . ( 1 9 7 4 ) C o n ti q o u sse a q q d fre sh water ice thickness pr ofil AdvancedConceptsand Techniquesin the Study of Snowand lce Re, a s h i n g t o nD, . C . nl l p a g e s . s o u r c e s ,N a t i o n a lA c a d e moyf S c i e n c e s W Is. C a rte r, R . P l a n kto nsu rve i l l a n ce by r emotesensing o n N o : 1 0 0 1 3 5 21, 4 P a g e s . 1 6 . C e n tre ca n a d i e nd e té lédétection In fo rma ti o nB u l e ti n du Canada,89 M ineset Ressour ces ffi n e rg i e , p a g e s. 1 7 . C e n treca n a d i e nd e té lédétection ( 1979) L a té l é d ë te cti o n a u Canada du Canada. M ineset des Ressour ces 1 8 . C l o u g hD , . J . , M c Q u i l l a nA, . K . ( . | 9 7 3 ) B e n e fi ts o f re mo tesensingof sea ice g i e , M i n e set Ressour ces C an a d a , R é fé re n ceC e n trecanadiende télêdétection N o : 1 0 0 5 2 9 5 , 3 0 pages. 1 9 . C s a n a d yG, . T . , B e r e t t a , M . , B e r g s ,A . , H a l e ,A . M . , S u l l i v a n ,P . J . (re64) studies on Lake Huronat Bale_du Dore Hydrodynamic of W ater looa nd Gre a t L a ke sIn sti tu te , Univer sity of Tor onto, 146 pages. ?0. F a l l e r , A . J . ( 1 9 6 9 ) T h e g e n e ra ti o no f L a ngmuircir culations by the eddy pr essur eof surface v'raves no: 14, 10 pages. Jo u rn a T ÏF T mn o l o g y and Oceanogr aphy, 2 1 . F o rê t C o n se rva ti o n (1976) S p e c i a ls u r l a t é l é d é t e c t i o n volume42, no: 47, 39 pages. R e vu eF o rê t-C o n se rvation, -102- 2 2 . G e d n e yR, . T . , H e i g h w a yJ ,. E . , V i c k e r s ,R . S . ( 1 9 7 4 ) A ' i r b o r n ep r o f i ' l i n g o f i c e t h i c k n e s su s i n g a s h o r t p u l s e r a d a r A d va n ce C d o n ce p tsa n d Techniquesin the Studyof Snowand Ice R e s o u r c e sN, a t i o n a lA c a d e moyf S c i e n c e s W , a s h i n g t o nD, . C . , l 0 p a ges. 2 3 . Go d d a rdS p a ceF 'li g h t Center ( .|971 ) Data Users Handbook 'l ffi Technol ogy Satel i te. 2 4 . G o r d o nK , .S.,Miller, J.R., KamykowsD k i., ( . | 9 7 6 ) Ai r-b o rn e w a te r-co l o urmeasur ements off the NovaScotia coast A e r o n a u t i c sa n d S p a c eI n s t i t u t e , 0 t t a w a o6 p a g e s . 25. G o u l e t ,M . , P a r é , C . ( . | 9 7 9 ) E v o ul t i o n sico-chimioud e e s e a u xd e R a d i s s o n i e : S e c t e u rN o t t a -B ro a s t è r e d e s R i c h e s s e ns a u r e l l e s d u Q u é b e c2, 1 5 p a g e s . 26. Graf & Morit'imer (.|979) Hyd ro -d yn a mi cs o f l a kes Ed . A se vi e r, A mste rd amOxfor , d, New- Yor k. ? 7 . G r a h a mC, . l , ' J .L, a w r e n c eG, . R . ( 1 9 7 5 ) R e m o t se e n s i n ga p p l i e d t o a l g a l p r o b l e m si n l a k e s Mi n i stry o f N a tu ra l R esour ces, sensing , Ontar io Centr efor Remote To ro n to . T h i rd C a n a dianSym posium sensing, Edmonton, on Remote A l b e r t a ,8 p a g e s . 28. G r is e l AnaI B o b e e oB . ( r e 7 4 ) donnêesde u a l i t ê d u r é s e a ur i v i ê r e B a i e d e J a m e s r e d e s R i c h e s s e ns a t u r e l l e s d u Q u é b e c . 2 9 . H a r p e r ,D , ( ] 9 7 6 ) E ye i n th e sky I n t r o d u c t i o nt o r e m o t es e n s i n g ,M u l t i s c i e n c eP u b l i c a t i o n sL t d , I64 pages. 3 0 . H a r t , J . 1 . , P r i t c h a r d J, . A . , S t r o n g ,A . E . , S t u m p f H , .G. (1974) E x t e n s i v es u m m eurp w e l l i n qo n l a k e M i c h i g a nd u r i n g 1 9 7 3o b s e r v e db y e n d e t é l é d é t e c t i o nN o : 1 0 0 5 9 2 91, 0 p a g e s . -t 033 1 . H e i t n e r ,C . , J o n e s ,H . G . ( i g Z : ) Op ti ca l q e a su re me noft absor pt' ionand scatter ing pr oper ties of w o o du s i n g t h e K u b e l k a - M uenqk u a t i o n s P u l p a n d P a p e rR e s e a r c Ihn s t i t u t e o f C a n a d aP, u ' l p& P a p e rm a g a z i n e o f C a n a d a7, 4 , N o : 5 , 7 p a g e s . 3 ? . H e n e i nJ, . C . , M a c d o W a Jl l., ( ] 9 7 4 ) L a té l é d é te cti o n d e s r essour cester r estr es 0 , 6 0 e a n n é e ,7 p a g e s . 3 3 . H e n s o nE, . 8 . , L i n d , A . 0 . , P o t a s hM , . (.|975) L j m n o l o g i c aul t ' i l i z a t i o n o f E r t s - l s a t e l l i t e i m a g e r y A s s o c i a t i o ni n t e r n a t j o n a l ed e l i' m 1 0n o l o g i et h é o r i q u ee t a p p l i q u é e , V o l. 4 9 , S t u t t g a r t , A l l e m a g n e , p a g e s . 3 4 . H o mL , .W. A e r i a l d e t e c t i o no f a l g a l a t C l e a r L a k ea n d L a k eT a h o e , 15 p a g e s . 3 5 . I n n e s ,R . 8 . ,L a r r o w eB, . T . , P o r c e l l o ,L . J . , R e n d l e m aRn.,A . L a k ei c e s u r v e i l l a n c ev i a a i r b o r n er a d a r : s o m ee x p e r i m e n t arle s u l t s .|000873, pages. d i e n d e t é l é d é t e c t i o nN o : 10 3 6 . J a i n , S . C . ,M i l l e r , J . R . ( . | 9 7 6 ) S u b su rfa ce w a te r p a rameter s: optimizatjon appr oachto their det er - 3 7 . J e r o m eJ, . , M c N e i l ,I ^ l . R .T, h o m s o K n ,. P . B . ( 1 9 7 6 ) T h e a p p l i c a t j o no f r e m o t es p e c t r a l m e a s u r e m e nt ot s. w a t e r q u a l i ! y m o n i t o r i n g e e n s i n g ,V o l u m e2 , N o : l , C a n a d j aA neroC a n a d i aJno u r n a lo f R e m o t S n a u t j c s a n d S p a c eI n s t i t u t e , O t t a w a ,l l p a g e s . 3 8 . J o n e sG . , S o c h a n s k 1 a , r 1F. ,o r t i r , J . P . , L a n g h a mE,. J . ( 1 9 7 7 ) E t u d ed e l a d y n a m i q udee s e a u xd u l a c S a i n t - J e a na u Q u é b e câ, I ' a j d e d e s s c i e n t i f i q u e ( I N R S - E A UU) n, i v e r s i t é Env' r i onnement Canada,B pages. d u Qu é b e e t P ê ch e & c 3 9 . L a n g h a mE,. J . , R o c h o nG, . ( . | 9 7 5 ) S u r l a tra n sfo rma ti ondes r adiancesen r éflectancespour l' étude de T h i r d C a n a d i aS e e n s i n g ,E d m o n t o nA,l b e r t a , l l p a g e s . n y m p o s i uom n R e m o tS - 1 0 4- 4 0 . L a n g h a mE,. J . , R o c h o nG, . ( . | 9 7 5 ) T é l é d 9 t e c t i o pn a r s a t e l l i t e d a n sl ' é v a l u a t i o nd e l a q u a l i t ê d e I ' e .|9 , Vol. S tu ttg a rt, Allemagne,Référ enceCentr ecanadiende téléd é te cti o n N o : 1 0 0 6 844,8 pages. 4 1. M c G i n n i SD, . F . , } { i e s n e t ,D . R . 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