Pour faire une bonne impression…

Atelier : La plaquette de laboratoire : les questions à se poser
juin 2010
Pour faire une bonne impression…
Quelques conseils pour vous aider à réaliser votre plaquette de laboratoire dans le domaine
de l’impression.
Principaux types de produits en impression
1. Les affiches, les flyers
Souvent au format A4 ou A3, mais elles
peuvent être bien plus grandes
2. Le dépliant, en pli roulé
Pliage le plus courant, 3 volets
3. Le dépliant, en pli économique
Tous les volets sont de même taille et les
plis sont parallèles, 4 volets
4. La chemise à rabats
Se renseigner sur les formes existantes
chez l’imprimeur, elles peuvent avoir
plus de 2 volets
5. Le dépliant, pli accordéon
Chaque volet est de même dimension et
le document est plié en « zig-zag », au
minimum 4 volets
6. Le dépliant, pli portefeuille
Les deux plis intérieurs doivent être plus
courts pour faciliter la fermeture du
document, 4 volets
7. Le dépliant, pli croisé
Un pliage souvent utilisé pour plier des
affiches en 4 (ou plus) afin de réduire la
taille pour la distribution ou l’envoi
8. Les brochures 2 points métal
Reliure courante, dite « agrafée ». Les
cahiers sont encartés les uns dans les
autres (nombre de page : multiple de 4)
9. Les brochures 2 points boucle
Similaire à la reliure précédente sauf que
les agrafes sont de formes différentes
(permettent d’insérer le document dans
des classeurs)
10. Les brochures dos carré collé
Les cahiers sont assemblés les uns à
côtés des autres et enveloppés par la
couverture (nombre de page : un
multiple de 4)
11. Les Brochures à reliure wire’o
C’est la fameuse reliure à spirale
(nombre de page et grammage du papier
peuvent varier)
Pour les plaquettes de laboratoire, il est préférable de cibler la forme du document à réaliser
en fonction des quantités, des informations à y mettre et du public visé. Tout cela se
détermine dans le cahier des charges.
Les couleurs
Lorsqu’on réalise une mise en page, il doit être préciser dans le cahier des charges quelles
couleurs seront utilisées pour l’impression.
Nathalie Brachet – UMR 6012 ESPACE
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En numérique, le document à imprimer peut être soit en noir, soit en couleurs c’est-à-dire en
quadrichromie (Cyan Magenta Jaune Noir). Les fichiers fournis doivent être adapté au
procédé d’impression.
En impression offset, le document à imprimer peut être réalisé soit en noir, soit en
monochromie (1 seule couleur), soit en bichromie (2 couleurs uniquement), soit
quadrichromie (Cyan Magenta Jaune Noir) ou encore on peut fait une quadrichromie avec un
ajout de ton direct. Ce dernier désigne une couleur d’impression spécifique autre que les
quatre couleurs traditionnelles. En France, on choisi souvent cette couleur dans les nuanciers
pantone. Les fichiers fournis à l’imprimeur doivent être adapté au procédé d’impression.
Les images
Les originaux : éviter les originaux de type « document imprimé » ou « image web », préférer
les photos, les diapositives, les dessins, les peintures ou originaux numériques. Numérisez-les
avec soin.
Résolution d’une image :
Pour une impression, il préférable de choisir une résolution comprise entre 200 et 400
pixels/pouce. Une résolution inférieure pourra faire apparaître des images pixellisées.
La résolution d’une image peut être contrôlée sur Photoshop depuis le menu : Image / Taille
de l’image.
L’image doit être fourni en mode CMJN pour l’impression et non en RVB (format destiné à
internet ou à la visualisation écran).
L’image doit être enregistrée au format EPS ou TIFF, néanmoins, l’utilisation du format
JPEG en qualité maximale peut donner de bon résultat.
Fichiers
Les fichiers fournis aux sous-traitant doivent être de préférence au format PDF en haute
résolution pour les documents finalisés, cela afin que vous ne rencontriez aucun problème de
conversion du fichier.
Si vous faites réaliser la mise en page par un graphiste ou autre, demandez-lui de vous fournir
les fichiers au format original (ou format de travail) et au format PDF.
Le Bon à Tirer ou BAT
À la fin du travail de photogravure ou de PAO, lorsque la page complète est assemblée, les
images et les textes mis en place et les couleurs ajustées, un contrôle est effectué au moyen
d'une épreuve sur papier, d'abord dans un but interne pour vérifier le travail accompli et pour
soumettre également celui-ci à l'approbation du client. Celui-ci peut alors demander des
corrections ou des modifications et une nouvelle épreuve devra lui être soumise.
Lorsque le client est satisfait et accepte le résultat, il signe et date cette épreuve qui devient le
bon à tirer (BAT). Ce document déclenche alors le travail de l'imprimeur, la réalisation de la
forme imprimante et sera son référentiel (l'étalon en quelque sorte). Il guidera l'imprimeur qui
devra se conformer à « l'image » de ce BAT tout au long du tirage.
Les types d’impression
Il existe plusieurs types de procédés pour l’impression de document. Nous allons voir les plus
utilisé pour la réalisation d’une plaquette de laboratoire.
Nathalie Brachet – UMR 6012 ESPACE
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• Le procédé traditionnel : impression Offset
C'est un procédé qui produit le plus gros volume d'imprimés (timbres, magazines, journaux,
emballage, livres…).
C’est une technique d'impression "à plat": il n'y a en effet ni relief ni creux sur la forme
imprimante. Il est basé sur la répulsion de deux produits antagonistes : l'eau et l'encre gras.
Le procédé offset se distingue des autres procédés par la technique du décalquage (« off set »
en anglais), l'impression s'effectue par décalque de l'image sur un cylindre en caoutchouc,
puis du cylindre au papier. Cette opération se fait à partir de plaques en aluminium.
- Tirage : de 500 à plusieurs millions d'exemplaires.
- S’adapte au grand format, en particulier au format d’une plaquette A4 en 3 volets ou encore
à 4 volets, chemise à rabat...
• Le procédé : impression numérique
C'est un procédé qui produit de petit volume d'imprimés (feuillet A4, A5…, dépliant, thèse,
mémoire, affiche…).
Les procédés d’impression numérique ont trois caractéristiques principales :
1. L'impression se fait de façon continue de l’ordinateur au tirage, sans interruption du
flux numérique.
2. L’image est imprimée sur le support sans utiliser de forme imprimante.
3. L'image imprimée peut être modifiée à chaque exemplaire imprimé, ce qui permet de
remplacer à la volée des passages de textes ou des illustrations. Les informations
modifiées sont appelées "données variables". L'impression de données variables ne
diminue pas la vitesse d’impression, et permet d’accroître la valeur ajoutée de
l’imprimé.
- Tirage : du petit tirage au centaine d’exemplaires.
- Format maximum sur des machines de reprographie : A3+.
Grammage et types de papier
Il existe différentes sortes de papier et chacune avec différents grammages. À chaque produit,
un papier et un grammage correspondront mieux que d’autre. Il faudra demander conseil à
votre imprimeur et même lui faire réaliser des maquettes en blanc de votre document sur
différents papier et grammage pour faire votre choix.
Les plus utilisés sont les deux catégories suivantes.
• Papier couché :
Se dit d’un papier qui a subi un traitement de surface lui donnant un bon lissé. Le terme
couché n’implique pas nécessairement la notion de brillance puisqu’il existe des papiers
couchés brillants, des papiers couchés satinés et des papiers couchés mats.
Le grammage de ce type de papier existe de 50 à 400 g/m².
• Papier non couché
Se dit d’un papier comme les offset, les bouffants… Qu'il soit supérieur, standard, bouffant,
recyclé... le papier Offset se destine à une vaste gamme de projet. Il est polyvalent et s'accorde
avec tous types de documents, notamment l'édition de livres, d'imprimés administratifs, de
catalogues, de dépliants. Son excellente imprimabilité n'est plus à démontrer. Ils absorbent
plus facilement l’encre.
Le grammage de ce type de papier existe de 45 à 350 g/m².
Nathalie Brachet – UMR 6012 ESPACE
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La protection de vos plaquettes de laboratoire
Après l’impression, on peut rajouter une protection sur le support, en particulier si on souhaite
que la durée de vie de ce produit soit assez importante.
• Le vernis
Protection ajoutée sur la feuille imprimée afin d’éviter les salissures, le maculage… Il peut
être mat, brillant ou satiné. Il existe des vernis machine offset, acrylique, UV et/ou
sérigraphique. Un vernis sélectif gras (5e groupe), complété par un vernis acrylique (groupe
vernis), permet de créer des zones mates et brillantes, sans le recours au pelliculage, ni au
vernis sélectif UV sérigraphique.
• Le pelliculage
Procédé de finition qui ajoute après une impression une mince couche de polypropylène
brillant ou mat donnant une finition parfaite au support. Possible en recto et en recot/verso.
Type de façonnage
Pour la réalisation d’une plaquette de laboratoire, il y aura du façonnage en fonction du
produit imprimé que vous choisirez.
• Le pliage
Si vous optez pour une plaquette de laboratoire de type dépliant, il sera nécessaire à
l’imprimeur ou au reprographe de faire un pliage. Plusieurs plis sont possibles en fonction du
dépliant choisi : le pli accordéon, le pli croisé, le pli portefeuille, le pli roulé…
• La découpe
Le procédé de découpe est réalisé, en particulier pour les pochettes à rabat, avec une forme de
découpe composée de filets en acier raineurs ou coupeurs. Le produit fini sera alors livré à
plat, vous n’aurez plus qu’à « former » le document, c’est-à-dire rassembler les différents
rabats entre eux.
• Le rainage
Il s’agit de faire une empreinte en creux sur les papiers de fort grammage pour faciliter le pli.
Demande de devis
Les éléments à fournir pour la demande de devis sont les suivant.
- Les coordonnées de votre laboratoire et de la personne en charge du dossier
- La désignation du produit
- La quantité
- Le format ouvert du document et le format fermé du document
- Le nombre de page
- S’il y a une forme de découpe, la maquette de la forme avec un dessin / schéma et en
particulier les mesures
- Le papier et le grammage
- Le nombre de couleurs d’impression
- Les indications concernant le façonnage :
o Vernis, pelliculage…
o Découpe, Rainage, pliage…
o Conditionnement
- Lieu de livraison
Nathalie Brachet – UMR 6012 ESPACE
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