Magazine du 18 Avril 2007 - Communauté de communes de l`Etoile
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Magazine du 18 Avril 2007 - Communauté de communes de l`Etoile
Bulletin de la Communauté de Communes de l’Étoile de Langres (CCEL) l’Étoile de Langres AVRIL 2007 N°15 CCEL Communauté de Communes de l’Etoile de Langres 10 ans déjà Ces dix années auront été pour la CCEL, riches en initiatives et réalisations. Elles nous font oublier les timides débuts, et je voudrais d’ailleurs remercier tous ceux qui ont su, dans la phase de constitution de notre communauté de communes, vaincre les résistances. Neuf communes se sont d’abord regroupées en 1997, autour d’un objectif prioritaire : conforter le développement économique. Dix ans plus tard, ce sont 17 communes rassemblées autour de grandes réalisations et de grands projets : l’aménagement de l’entrée sud de Langres, avec « les giratoires de Sabinus », l’aménagement des zones d’activités communautaires (venu conforter le tissu économique local), l’amélioration de l’Habitat, l’accueil des gens du voyage, la mise en place des services tels que le portage de repas et le Point Information Logement, etc.… Aujourd’hui, l’intercommunalité revêt des enjeux fondamentaux pour nos communes membres. Nous devrions voir aboutir d’autres projets et initier d’autres réflexions, notamment dans le dossier important des équipements structurants. L’avenir de la Piscine dépendra de l’engagement d’un territoire élargi aux communautés de communes voisines. Le champ de la culture est une autre préoccupation de la CCEL. En dix ans, une logique de solidarité est née entre nos communes membres. Si nous en montrons l’ambition, elle pourrait s’étendre aujourd’hui à l’échelle du Pays, voire au-delà, pour un développement durable de notre territoire. Nous devons, à mon avis, travailler ensemble avec des partenaires du territoire (département et au-delà), et surtout réfléchir et porter des projets structurants en commun. Faut-il envisager de modifier la carte intercommunale actuelle : peut-être y a -t-il des pistes à réfléchir, mais de là à créer de nouvelles structures telle une communauté d’agglomération avec les villes voisines (qui a semble -t-il été évoqué), je suis convaincu que ce n’est pas une question prioritaire. Bernard SAGET Vous pouvez nous contacter au bureau de la Communauté de Communes : 31, rue Charles-Beligné, B.P. 142, 52200 LANGRES Téléphone : 03 25 87 32 21 Télécopie: 03 25 87 07 04 E.mail : [email protected] www.cc-etoiledelangres.fr Budget SMAEPL les jeudis de l’économie Les 10 ans de la CCEL Haute-Marne Transmission SMIPEP : gestion de l’eau Zoom : Lecey Habitat : OPAC 2-3 4 5-8 9 10 11 12 l’Étoile de Langres économie > FINANCEMENT La CCEL votait sa fiscalité et son budget pour 2007 à l’occasion du conseil communautaire du 29 mars dernier. Comme les communes, elle vote des impôts au travers de quatre taxes additionnelles, mais aussi d’une taxe professionnelle de zone. Nous vous présentons ici cette fiscalité et recueillons les propos du Président, Bernard Saget, qui évoque avec nous l’avenir. Budget 2007 « Une fiscalité amenée à évoluer », selon Bernard SAGET, président de la CCEL. « Le développement et la régulière montée en puissance de la CCEL, dans son fonctionnement, franchissent aujourd’hui une nouvelle étape qui devrait peser à l’avenir dans le budget de la CCEL. C’est pourquoi nous avons décidé de faire évoluer progressivement la fiscalité. Et pour cause, les recrutements nécessaires pour renforcer l’équipe du personnel, avec l’arrivée d’un nouvel agent en 2006 et celle prévue en 2007 (ceci afin d’assurer les services à la population et les services aux communes), l’aménagement de nouveaux locaux, la prise éventuelle de nouvelles compétences, la participation aux études pour un équipement structurant, pour une cuisine centrale, pour une piscine… en bref, tous nos efforts pour développer un esprit de coopération intercommunale justifient cette progression de la fiscalité. Mais rappelons-le, même en évoluant, notre fiscalité reste plus que modérée. » Les budgets votés pour 2007 Section de Fonctionnement Budget principal 1 283 400 € Budget annexe portage de repas 110 300 € Budget annexe recettes : 205 565 € Imp. du Petit-Cloître dépenses : 55 400 € Budget annexe 291 900 € lotissement de Sabinus Budget annexe 39 300 € Hôtel d'entreprises de Sabinus Section d'Investissement 1 394 400 € 90 € 30 000 € 192 100 € 1 584 660 € Les taxes votées pour 2007 Pour financer les différentes dépenses, la principale ressource de la CCEL est la fiscalité. Le conseil communautaire du 29 mars dernier a arrêté le produit fiscal attendu des quatre taxes additionnelles pour l’année 2007 à 575 096 €. Incidence sur les taux additionnels : > > > > > 2 Taxe d’Habitation : Foncier bâti : Foncier non bâti : Taxe professionnelle : T.P. zones : 0,832 % 1,54 % 1,65 % 0,684 % 12,77 % > Répartition de votre taxe d'habitation en 2007, si vous habitez à LANGRES CCEL : 3,31 € Commune : 58,33 € Département : 34,19 € Frais de gestion : 4,17 € > Répartition de votre taxe d'habitation en 2007, si vous habitez à STS-GEOSMES CCEL : 4,93 € Département : 52,47 € Commune : 38,46 € Frais de gestion : 4,14 € Progression du service « portage de repas » en 2007 Hôtel d’entreprises : un projet qui aboutit Buget annexe «Hôtel d’Entreprises» Chaque jour, la CCEL apporte une réponse aux besoins d’une cinquantaine de personnes, convalescentes, handicapées, ou âgées de plus de 65 ans. En somme, 11 750 repas ont été livrés en 2006, soit 10 % de plus qu’en 2005. La CCEL fait une prévision de 12 600 repas pour 2007. Dépenses de fonctionnement : 65 700 € pour l’achat des repas et du pain 33 000 € pour la rémunération des 3 aides à domicile de l’Adapah Recettes de fonctionnement : 110300 € Les repas confectionnés par la société Delphor, à Beaune, sont choisis par les bénéficiaires du service, parmi un large choix de menus, dont certains ont spécifiquement été élaborés pour les diabétiques et les personnes souffrant de cholestérol. A partir du 1er juillet 2007, le prix du repas passe à 7.70 € et le pain à 0.20 €, et courant de l’année, les clients du portage de repas pourront régler leur facture par prélèvement automatique. Si vous êtes intéressés pour vous-même ou un proche, contacter : Audrey GRELLOT à la CCEL au 03 25 87 32 21 Compter une semaine pour la mise en place de service. Section d’investissement : 1 584 660 € Section de fonctionnement : 39 300 € Avec les acteurs économiques du territoire, la CCEL devrait inaugurer le lancement des travaux pour un hôtel d’entreprises Zone Sabinus, en juin. Ces travaux qui pourraient durer un an, marquent une nouvelle étape dans le travail fourni par la CCEL pour le développement économique du territoire. Rappelons que l’hôtel d’entreprises permettra d’accueillir dans des locaux et ateliers, toutes les activités propres à vocations artisanales, et précisons qu’une aide locative pourra être versée par le conseil général sous certaines conditions. Renseignements au 03 25 87 32 21 L’aménagement des deux aires d’accueil gens du voyage : un projet subventionné à 80%. Parmi les principales réalisations de la CCEL en 2007, ce projet largement subventionné, aboutit enfin. L’aire d’accueil de Langres > Coût total estimatif des investissements : > Subventions Etat : > Subventions Région : > Subventions Département : > Coût estimatif pour la CCEL : L’aire de grand passage à Hûmes 396 000 € 256 000 € 43 000 € 57 000 € 40 000 € Cette aire d’accueil compte 24 places, ainsi que des places de parking extérieures à l’aire d’accueil, et des blocs sanitaires. Fin des travaux pour l’automne. > Coût total estimatif de l’aménagement du terrain : 190 000 € > Subventions Etat : 80 000 € > Subventions Région : 27 000 € > Subventions Département : 23 000 € > Coût estimatif pour la CCEL : 60 000 € Ce terrain ayant pour vocation d’accueillir uniquement et temporairement, des groupes de passage. Travaux presque terminés. Accueil des groupes à partir d’Août 2007. 3 l’Étoile de Langres smaepl > LES JEUDIS DE L’ÉCONOMIE Le SMAEPL veut dynamiser le bassin de l’emploi Travailler pour le développement économique, c’est aussi travailler pour le bassin d’emploi. Ainsi, le SMAEPL a joué les fédérateurs jeudi 22 mars, en réunissant chefs d’entreprises, élus locaux en charge du développement économique, groupement d’employeurs et service public de l’emploi local. Un débat sur les besoins des entreprises, mais surtout l’occasion d’un premier pas vers une réflexion partagée, pour dynamiser le bassin d’emploi local. ménager ce n’est pas seulement construire, « ce n’est pas uniquement s’occuper du dur, mais de l’humain », selon les propres termes de Charles Guené sénateur, présent au débat. Cette idée, le SMAEPL l’aura bien comprise avant de mettre en place ce nouveau jeudi de l’Economie, le premier de l’année. A Quatre vingt acteurs locaux avaient fait le déplacement chez Donnelly à Hûmes, pour échanger sur cette question cruciale de l’emploi local. Présidents de communauté de communes, dont Bernard Saget pour la CCEL, qui intervenait sur le rôle des élus, mais aussi Guy Durantet pour le SMAEPL, Sylvie Cotillot pour le conseil régional, Luc Châtel député, Philippe Harang sous préfet, mais aussi des représentants du monde de l’entreprise, Patrick Hilt, Directeur Général de Magna Donnelly, André Bailly Président d'Actisud 52, Hélène Puthod Présidente de l'Association Nationale des Directeurs et Cadres de la fonction Personnel, le Service Public de l'Emploi Local avec Christian Michelot, directeur de l'ANPE de Langres, un représentant de la direction de la Formation Professionnelle d u C o n s e i l Régional Champagne-Ardenne, le représentant d’un groupement d’employeurs,… tous ont souhaité intégré la table ronde organisée par le SMAEPL. Langres sont nombreux pour venir renforcer son attractivité. Tous à l’unanimité ont souligné la densité et le dynamisme du tissu associatif local, et de la vie culturelle en générale, dont les acteurs proposent de nombreux programmes de qualité. Le réseau d’acteurs (Pays de Langres, SMAEPL, CCEL, …) qui s’est constitué au fil des années pour faciliter l’accueil des nouvelles populations est un autre atout, la proximité de Dijon bien sûr, qui profite au rayonnement du Pays de Langres, situé aux portes de la Bourgogne. Evidemment il reste beaucoup à faire, en matière de formation notamment, mais aussi pour améliorer la question du logement. Le Programme Local de Bernard SAGET (au premier plan) et Guy Durantet, évoquent le rôle des élus. l’Habitat réponse. est une première A faire le bilan de cette première rencontre autour du bassin de l’emploi, tous sont conscients des marges de progrès, et tous sont prêts à faire ensemble. Un tissu économique riche et diversifié Les difficultés pour attirer une main d’œuvre qualifiée sur notre département sont bien réelles, à écouter le débat, mais le problème de l’emploi n’est pas propre à notre territoire. A contre courant des idées reçues, un constat positif peut même être fait, puisqu’en quelques années le nombre d’entreprises a augmenté, et avec lui le nombre d’emplois. Par ailleurs, les atouts du Pays de 4 On peut aujourd’hui définir l’attractivité économique de notre territoire. Pour fêter ses dix ans, la CCEL a souhaité remercier tous ceux qui ont eu le courage de s’unir pour travailler ensemble. Rien de mieux pour ce faire qu’une soirée pour se rencontrer, débattre, partager, et s’engager autour de « l’intercommunalité de demain », un thème qui montre toute l’ambition de la CCEL à s’imposer comme un territoire de projet. Deux cents élus locaux, dont certains départementaux et régionaux avaient fait le déplacement. Un rassemblement qui fait date pour la CCEL, résolument tournée vers l’avenir. Michel Guegan : « Il faut semer aujourd’hui pour récolter demain » Le vice-président de l’Assemblée des communautés de France, également vice-président de l’Association des maires de France, président de la communauté de communes du Val d’Oust et de Lanvaux, maire de la Chapelle-Caro, et grand pionnier de l’intercommunalité -initiateur de la première communauté de communes de France- était l’invité d’honneur de la CCEL le 9 février dernier. La vision collective du territoire qu’il a défendu, celle d’un territoire de projet, dans une allocution éclairée, a marqué les esprits. Rétrospective. ’homme est charismatique, souvent présenté comme « le pape » ou le « globe-trotteur » de l’intercommunalité. Arrivé dans l’après-midi précédent la rencontre, et malgré un emploi du temps très chargé, Michel Guégan s’est attaché à parcourir notre territoire et a souhaité découvrir Langres. « Mais je reviendrai prochainement comme promeneur et m’arrêterai plus longuement » a-t-il promis un peu plus tard, en préambule à son discours. Sur le thème de l’intercommunalité de demain, l’orateur semble infatigable. Devant une large assemblée, composée de deux cents élus et personnalités qui ont écrit l’histoire de la CCEL, Michel Guegan a d’abord rappelé ce qu’avait été pour lui l’aventure de l’intercommunalité depuis une quinzaine d’année. « Une communauté de communes, c’est la complémentarité, la solidarité, c’est réaliser ensemble ! Ce n’est pas la suppression de la commune, mais la complémentarité au sein d’un territoire cohérent, l’addition de nos talents et le croisement de nos ambitions ». Depuis le changement des mentalités, à partir de la loi sur l’administration territoriale de la république en 1992 (qui avait créé les communautés de communes), en passant par le renforcement et la simplification de la coopération intercommunale en 1999 (qui avait profondément réformé l’organisation de l’intercommunalité), jusqu’à la loi 2004 relative aux libertés et responsabilités locales (qui a encouragé une intégration intercommunale accrue), Michel Guegan a retracé l’histoire de l’intercommuna- L lité. Ses formules et ses anecdotes font date pour les élus de la CCEL, enchantés par l’allocution. « Lorsqu’on voit qu’aujourd’hui, 86 % des communes et 82 % de la population sont en intercommunalité et qu’en 1992, la loi est passée d’une voix de majorité, sans doute grâce à quelqu’un qui s’est trompé de clef, on mesure le chemin parcouru ». Mais surtout, quels enjeux pour l’intercommunalité aujourd’hui, et demain ? « Offrir à nos concitoyens des services de qualités qu’une commune ne peut proposer seule. Avoir un projet de territoire cohérent, réaliste et ambitieux, voir utopique. Ne pas tomber dans l’intercommunalité d’aubaine. Informer, participer et promouvoir, cela paye toujours à moyen ou long terme. Faire connaître les atouts de la communauté de communes. Il faut semer aujourd’hui pour récolter demain » a martelé Michel Guegan. Aux maires des très petites communes rurales, dont les craintes restent fortes, il dit : « je ne sais pas ce que sera votre commune en EPCI, mais je sais ce qu’elle va devenir si elle reste seule ». Quant à la taxe professionnelle unique, « elle est une marche supplémentaire dans la solidarité ». « Je souhaite de tout cœur à l’Etoile de Langres, de briller très fort dans la constellation » a-t-il conclu avant de nous quitter. Une façon très courtoise de saluer le courage politique des communes de la CCEL, qui ont fait le pari de travailler ensemble. Michel Guegan www.adcf.asso.fr 5 D É B A T 10 ans après : l’évolution des mentalités Plusieurs élus locaux dont certains régionaux, départementaux et nationaux, dont Luc Chatel député et conseiller général, Sylvie Cotillot vice-présidente du conseil régional, Bruno Sido président du Conseil général et Charles Guené sénateur et président de l’Association départementale des Maires, Philippe Harang sous-préfet, Christian Nolot maire de Langres et vice-président de la CCEL, Bernard Saget président de la CCEL, tous ont emboîté le pas à Michel Guégan dans une vison collective du territoire. Avec la présence des maires et conseillers municipaux des 17 communes adhérentes, le débat s’est tourné vers la construction de l’avenir. u commencement Bernard Saget et Christian Nolot rendent hommage aux initiateurs, dont Guy Baillet et Simone Gallion, qui ont su vaincre les résistances pour constituer la CCEL. « Entrer en intercommunalité c’est se regrouper pour mieux réussir, ajouter à nos forces, à notre crédibilité, c’est reconnaître la nécessité de faire ensemble et de faire preuve d’humilité. La notion de territoire évolue, les frontières bougent, s’estompent » a commenté Christian Nolot, « affirmer son identité autrement, c’est être clairvoyant, cela demande pédagogie, patience mais aussi volonté ». Ce travail impulsé par Guy Baillet, Christian Nolot le poursuit. « Nous devons rester ouvert aux territoires évolutifs, les mentalités évoluent, c’est un stimulateur dans notre marche en avant ». A « Plusieurs d’entre nous se souviennent des nombreuses discussions et tractations qui ont précédé la constitution de la CCEL. Ce ne fut pas facile, et nous pouvons mesurer, 10 ans après, les évolutions dans les mentalités » a rappelé Bernard Saget, président de la CCEL. « 91 % des communes et 87 % des français en intercommunalité », une reconnaissance nationale qui conforte ceux qui, comme lui, ont toujours soutenu le principe de fédération intercommunale contre celui de la fusion. Comment les choses doivent-elles donc évoluer ? « Nous sommes en pleine préparation des programmes européens 2007-2013 et du prochain contrat état région, ces rendez-vous doivent être l’occasion de donner un nouveau souffle à l’intercommunalité de projet » confie alors Bernard Saget, avant d’ajouter « Nous avons su, dans le Pays de Langres, tisser une forte solidarité. Cette volonté de travailler ensemble doit nous entraîner à concrétiser des projets structurants afin de vitaliser et de dynamiser notre territoire qui en a bien besoin. La CCEL a pris l’initiative de lancer des réflexions et études, elle a invité à participer à ces travaux l’ensemble des structures intercommunales du Pays de Langres. L’exemple d’une nouvelle piscine pourrait bien, si la bonne volonté de chacun se confirme, être engagée prochainement (…) L’intérêt communautaire et les prises de compétences qui sont liées seront toujours une source de débat, comme la définition des périmètres des structures intercommunales (…) Mais une question importante régule et conditionne la faisabilité de la prise de nouvelles compétences. Il s’agit des finances », a conclu Bernard Saget « Sans préjuger de la réponse à apporter, je suis convaincu que les débat sur les sources de financement de notre structure intercommunale devra être relancé prochainement. Qu’il est rassurant de constater que nous pouvons aujourd’hui envisager de construire notre avenir ensemble ». « 95 % de la population haut-marnaise vit en Intercommunalité, c’est 27 regroupements pour 380 communes » a précisé Bruno Sido, satisfait de voir ainsi « fédérer les énergies ». Charles Guené quant à lui a évoqué le problème des périmètres « les cartes seront sans doute retravaillées ». Sur cette question, Sylvie Cotillot réagit elle aussi « le périmètre intercommunale ne doit pas être imposé, c’est aux élus locaux de leur donner du sens ». Une réflexion qui fait l’unanimité chez les élus présents. « L’intercommunalité doit être choisie et non subie, pour ne pas générer des freins au développement futur », déclare Luc Chatel, qui a choisi de s’exprimer sur « l’état d’esprit et la démarche philosophique » de l’intercommunalité, qui doit selon lui « fonctionner comme un levier pour le territoire ». Bernard Saget, Président de la CCEL 6 Enfin le sous-préfet Philippe Harang, qui à peine installé dans sa nouvelle fonction avait déjà rencontré certains élus locaux sur leurs demandes, « en particulier les présidents de communautés de communes », a souligné le caractère positif des ces sollicitations précoces. Christian Nolot, Maire de Langres et Vice-président de la CCEL Un repas a été servi un peu plus tard en soirée, salle jean Favre. L’occasion pour tous d’échanger dans la convivialité et de faire pour la CCEL un constat pour l’avenir : le travail ne manque pas. L'intercommunalité aujourd'hui en quelques chiffres : > 87 % des français et 95 % des haut-marnais en intercommunalité > 2588 groupements en France pour 33400 communes et 27 regroupements en Haute Marne pour 380 communes A L B U M Bernard Saget salue la personnalité de Michel Guegan, véritable globe trotter de l’intercommunalité. Bruno Sido se dit satisfait de voir ainsi «fédérer les énergies». Le repas servi salle Jean Favre : l’occasion d’échanger sur ses dix années passées et d’évoquer l’avenir. 7 P E R S P E C T I V E S Quelle feuille de route pour l’avenir ? La poursuite de notre travail Née dans un objectif prioritaire de développement économique, la CCEL poursuit aujourd’hui son travail. Pour la fin de l’année, c’est l’implantation d’un hôtel d’entreprises qui viendra conforter tous les efforts passés. Vers un élargissement des compétences L’intercommunalité est aujourd’hui incontournable. De mieux en mieux structurée, elle occupe désormais une place grandissante dans le paysage institutionnel. Dans ce contexte, le champ des compétences de la CCEL devrait encore s’élargir. Il reste des renforcements logiques à effectuer, c’est pourquoi nous avons travaillé en 2006 à une définition plus ambitieuse de l’intérêt communautaire. Cela impliquera nécessairement des incidences sur la fiscalité Maquette de l’hôtel d’entreprises 8 locale, qui ne doit pas limiter nos projets. Une réflexion sérieuse est à engager pour ces dix prochaines années. Vers des projets d’équipements structurants Un développement durable de notre territoire dépend également du dossier important des équipements structurants. L’avenir de la Piscine en premier lieu, mais aussi l’absence d’un équipement pour les manifestations culturelles, touristiques et économiques, préoccupent la CCEL. Ces dossiers devraient faire l’actualité dans ces prochains mois ou prochaines années. Vers un soutien logistique aux communes Certains dossiers montés par les communes nécessitent beaucoup de temps, de travail. La CCEL souhaite aider ses communes membres dans les tâches difficiles et répondre à leur besoin exprimé de soutien. En mettant à disposition des moyens humains notamment, elle pourra apporter un appui technique aux maires des communes, confrontés à des difficultés. Vers un projet territorial Nous le savons, certains projets comme celui concernant la Piscine nécessitent une association avec les communautés de communes voisines. Mais au-delà de cette ambition affichée de solidarité entre groupements, c’est un véritable projet territorial que nous devons développer, à l’échelle du Pays et pourquoi pas audelà… l’Étoile de Langres économie > INITIATIVE Haute-Marne Transmission prépare l’avenir Depuis plus d’un an, les chambres consulaires -la Chambre de Commerce et d’Industrie et la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de la Haute Marne- associées au Pays de Langres, mènent une action de sensibilisation et d’aide à la transmission d’entreprise auprès des chefs d’entreprises du Sud du département. Explications. epuis début 2006, dans le cadre de Haute Marne Transmission les actions se sont succédées sur le territoire Pays de Langres. D Deux mailings adressés à 700 chefs d’entreprises ont permis un recensement des entreprises à céder pour lesquelles le dirigeant souhaitait un appui dans sa transmission d’entreprise, quatre réunions de sensibilisation ont été organisées et ont réuni près de 120 chefs d’entreprises (avec pour thèmes « l’évaluation de l’entreprise », « les aspects juridiques et fiscaux de la cession », « céder votre entreprise… pourquoi pas à un salarié », et « quels financements à la transmission d’entreprise ? »), deux guides ont été édités et diffusés « le guide de la transmission » et « le guide de la reprise » (à la disposition des chefs d’entreprise, sur simple demande auprès de leur chambre consulaire), une plaquette d’information grand public a été réalisée et largement adressée à tous les partenaires de la transmission et reprise d’entreprise (experts comptables, avocats, notaires, banquiers, centres de gestion, …), afin de faire connaître la démarche engagée. Sept réunions de la cellule d’aide à la transmission, cellule composée d’experts, ont permis d’étudier les dossiers de cession qui avait été transmis, onze dossiers ont été examinés par cette cellule (qui a étudié la situation économique de chaque entreprise, en lui apportant conseil et proposition), sept dossiers sont actuellement en cours d’évaluation financière de leur entreprise et pourront ainsi bénéficier d’une aide financière sur cette étude, dont 3 dossiers sur le territoire de la CCEL. Pour faire connaître les offres de cession auprès des potentiels repreneurs comme les créateurs d’entreprises, les chambres consulaires se font le relais en faisant paraître ces offres sur leurs différentes bases de fonds et locaux à louer, sur leurs sites Internet. Les forums et autres réunions auxquels elles participent, sont autant d’occasions pour elles de diffuser les offres, tout comme la participation prévue au déplacement organisé par le Pays de Langres les 1er et 2 juin 2007, pour le salon de Limoges « projets en campagne ». En terme d’accompagnement du repreneur, un appui technique lui est proposé, mais aussi une mise en relation avec les cédants, des aides financières, et notamment un prêt d’honneur pour compléter son financement. Fin 2006, trois repreneurs avaient pu en bénéficier, dont un sur le territoire de la > Une nouvelle réunion est programmée le jeudi 3 mai prochain à 18 h à la salle Adam, à Langres avec pour thème « préparer sa retraite avec sa caisse de retraite, étudier les aspects patrimoniaux avec son notaire ». Interviendront le Régime Social des Indépendants (RSI) qui regroupe maintenant tous les organismes maladie et retraite des commerçants et des artisans, et un notaire pour les aspects du patrimoine. > Une manifestation est organisée le jeudi 24 mai à la salle des fêtes de Langres, « les rendez vous de la création reprise d’entreprise » qui sera l’occasion pour les porteurs de projet de rencontrer en privé et sur rendez vous, un expert comptable, un avocat, un notaire, un banquier leur permettant ainsi de présenter leur projet de création ou de reprise d’entreprise, en toute confidentialité. CCEL. La Chambre de Commerce et d’Industrie et la Chambre de Métiers de l’Artisanat restent disponibles, à tout moment, pour accueillir et rencontrer les cédants et repreneurs d’entreprise... Précisons que ce thème très important était à l’ordre du jour de la commission «Développement économique» de la CCEL le 12 avril dernier, et sera de nouveau débattu très prochainement. Dossier à suivre… sur le sud du département : Antenne de la CCI à Langres Lydie DIDON 03 25 84 30 50 CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE LA HAUTE-MARNE Haute-Marne Antenne de la CMA à Langres Jean François POLETTE 03 25 02 11 77 Sur la Communauté de Communes de l’Etoile de Langres, on compte un peu de moins de 100 chefs d’entreprises âgés de plus de 50 ans. Et globalement, 80 % des entreprises de la CCEL, comme l’ensemble de l’arrondissement, ont un effectif de moins de 10 salariés. Sur la CCEL, on dénombre : Au 28/2/2007, (source RCS), > 230 commerces, soit 41,3 % de l'arrondissement > 85 industries, soit 28 % de l'arrondissement > 178 services, soit 40,4 % de l'arrondissement > environ 430 établissements avec moins de 10 salariés, soit 36,8 % des établissements de moins de 10 salariés de l'arrondissement > les chefs d’entreprises âgés de plus de 50 ans représentent environ 22 % de la part sur l’arrondissement de Langres. Au 01/01/06 (source Assedic), > 5 350 effectifs salariés, soit 55 % des effectifs salariés de l'arrondissement. 9 l’Étoile de Langres territoire > GESTION DE L’EAU Le Syndicat Mixte de Production d’Eau Potable (SMIPEP) : 35 communes sur le sud Haute-Marne dont 9 sur la CCEL Dédié à la production et à la distribution d’eau potable pour ses communes adhérentes, le SMIPEP est né en 1990 sous l’action de Guy Baillet, alors maire de Langres. Il réunit à l’époque une dizaine de communes. Aujourd’hui, 35 communes dont 9 sur le territoire de la CCEL sont bénéficiaires des services du SMIPEP. Gros plan sur ce syndicat, sa vocation, son réseau et ses objectifs. communes, plus de 22 000 habitants en somme, sont alimentées en eau potable par le SMIPEP. Cet établissement public de coopération intercommunale qui s’est donné pour mission la production d’eau potable et la distribution de cette eau jusqu’au réservoir de ses communes adhérentes, n’intervient pas dans la distribution au particulier (incombant à la commune). Président du syndicat depuis 2001, l’actuel maire de Langres Christian Nolot, qualifie l’outil de « Moderne, fiable, performant, et exemplaire », dans la mission qu’il s’est fixé. Une mission qui met donc en exergue « la volonté de mutualiser les ressources en eau brute, la production et la distribution en eau potable, mais aussi la protection des sources pour une qualité pérenne de l’eau » . 35 Souvent le risque de manquer d’eau, mais aussi le problème de la qualité de l’eau, motivent l’adhésion des communes. C’est ainsi que depuis 17 ans, le SMIPEP a su produire son patrimoine. Mais sa croissance, répartie en huit tranches de travaux, arrive aujourd’hui à son paroxysme. « Nous pourrions accueillir d’autres petites communes, mais si une demande d’adhésion pour plusieurs milliers d’habitants supplémentaires se présentait, la capacité des deux installations de production montrerait ses limites » confie Christian Nolot, même si aucune nouvelle adhésion n’est à l’ordre du jour. « Nous travaillons aujourd’hui surtout à pérenniser notre acquis et à dépoussiérer les statuts » confirme Frédéric Lucazeau, agent de l’environnement pour le syndicat. Concrètement, le SMIPEP prélève donc de l’eau brute dans les Lacs réservoirs de la Liez, de Charmes et de la Mouche, mais aussi dans la nappe des alluvions de la Marne à Rolampont. Les eaux de la nappe de Rolampont sont traitées contre le fer et le manganèse à l’usine de Rolampont et refoulées ensuite vers les eaux traitées de Champigny. Les eaux brutes des réservoirs elles, sont dépolluées (produits phytosanitaires, pesticides, carbones organiques) à l’usine de Champigny, à l’aide de décanteur, de filtre à sable et charbon actif. Ce processus physico-chimique aboutit à la production d’eau traitée potable, stockée à l’usine puis refoulée vers les deux réservoirs du syndicat. Depuis 2002, avec l’accentuation des modifications climatiques et l’augmentation des prélève- Le SMIPEP, c’est : > > > > > > > 10 L’usine de Champigny ments, le SMIPEP et Voies Navigables de France veillent particulièrement à une bonne gestion des lacs réservoirs, ceci afin d’éviter des étiages trop fréquents. L’eau est une ressource épuisable, il est nécessaire de l’économiser, les années de sécheresse 2003 et 2004 ont su le rappeler. La préservation de nos ressources s’inscrit dans la démarche de développement durable et doit devenir un réflexe quotidien. Communes de la CCEL adhérentes au SMIPEP Deux installations de production à Champigny-lès-Langres et Rolampont d’une capacité de 7 200 m3 par jour Deux réservoirs d’une capacité totale de stockage de 4 000 m3 jour 158 kilomètres de canalisations et branchement Volume d’eau brute produit en 2004 (prélèvement) : 2 245 308 m3 Volume mis en distribution dans le réseau en 2004 (eau potable) : 1 958 276 m3 Pour plus d’informations sur le SMIPEP Volume consommé : 1 858 731 m3 Tél. au 03 25 87 77 82 Ecrire à [email protected] Rendement : 95 % Ou se rendre http://www.ville-langres.com Les gestes pour économiser l’eau au quotidien : • Récupérer les eaux de pluies pour l’arrosage du jardin en été • Laver son véhicule dans les stations prévues à cet usage • Respecter les restrictions de remplissage des piscines (en cas d’arrêté préfectoral) • Préférer les douches aux bains (deux fois moins d’eau) • Chercher les fuites (robinetterie, joint, chasse d’eau) zoom > LECEY Lecey, les pieds dans la Liez Situé à quelques dizaines de mètres des premières maisons, le Lac de la Liez avec sa baie de Lecey réputée pour sa faune et sa flore aquatique protégée, attirent de nombreux promeneurs qui viennent profiter des quinze kilomètres de sentiers piétonniers ceinturant le lac, et dont une grande partie se situe en zone ombragée. Zoom sur la cadette de la CCEL, nouvelle adhérente depuis le 1er janvier 2007. our une superficie exploitable de 650 ha, on trouve deux grosses exploitations en GAEC parents / enfants, avec des bâtiments hors agglomération. Une seule entreprise, la SARL Varney Bourg, spécialisée dans la charpente, couverture, chauffage, et le bistrot local « Chez Juliette », véritable institution gérée actuellement par Anne et Marius (voir encadré). Au niveau associatif, on trouve à Lecey une grande entreprise de réinsertion sociale par le travail, connue et reconnue, l’association des Brigades vertes de Lecey et son antenne de Nogent en Bassigny. Elle offre ses services à de nombreuses collectivités locales et rassemble jusqu’à 50 personnes. Une nouvelle association, l’AJL, association des jeunes de Lecey, vient de voir le jour. Rassemblant une grande partie de la jeunesse locale, elle a l’ambition de relancer la fête au village et de dynamiser plusieurs activités (soirée dansante, choucroute, belote, loto, pétanque). Nous lui souhaitons pleine réussite. Les anciens du village eux, se retrouvent chaque semaine à Châtenay Vaudin, pour participer aux activités de la société Loisirs. Lecey a son église, Notre Dame de la nativité, très appréciée pour son plafond, dont les splendides peintures sont l’œuvre de l’Abbé Roullet, qui en 1881, et en quatre mois, réalisa cet exploit. Une jolie chapelle a été construite en 1873, en remerciement de la protection des habitants contre le choléra. Elle domine le village, et chaque année, début septembre, un office a lieu > l’interview du Maire de notre territoire, et le bien être de nos populations ». Pourriez-vous vous présenter ? Vous êtes maire depuis 18 ans, et on vient de fêter nos 10 ans, alors pourquoi avoir attendu si longtemps avant de proposer à votre conseil d’entrer à la CCEL ? P « André Darbot, né à Lecey il y a 60 ans, marié, trois enfants. A travaillé pendant cinq ans pour deux entreprises langroises avant d’intégrer la Caisse Régionale du Crédit Agricole de Champagne Bourgogne. Termine sa carrière après quelques années passées à l’agence de Langres, comme directeur de l’agence de Chalindrey. Maire depuis 1989, et fier d’appliquer la parité avec cinq femmes au sein du conseil municipal. » Pourquoi votre commune a-t-elle adhéré à la Communauté de Communes ? « Participer au développement économique de notre territoire étant une des priorités de notre commune, c’est donc logiquement que notre choix s’est porté sur la CCEL. L’importance de cette structure, comprenant la plus grande ville du sud haut-marnais, bassin d’emploi de tout le secteur, a bien entendu pesé lourd dans notre décision. Développer l’aide aux personnes, favoriser la réhabilitation du bâti, participer à l’aménagement des zones industrielles, artisanales, ou commerciales, sont autant d’actions nécessaires pour assurer l’avenir LECEY EN BREF MAIRIE DE LECEY Rue de l' école 52360 LECEY Tel / Fax : 03 25 87 12 10 HORAIRES : Les lundis et vendredis de 13 h 30 à 15 h 30 Permanence du maire de 13 h 30 à 14 h 30 LE MAIRE : André DARBOT LES ADJOINTS AU MAIRE : Odile MATTIUSSI André BLANCHARD SECRÉTAIRE : Annick REGNIER Lecey faisait partie de Val-de-Gris jusqu’en 1983. A la défusion, Bernard Ladrange mon prédecesseur, et moi-même, avons dû avec nos conseils municipaux respectifs, gérer une situation délicate (charges très lourdes, trésorerie déficitaire). Pendant des années, la torpeur de cette défusion empêchait tout rapprochement, et il a fallu laisser du temps au temps. Après le solde de la dette en 2005, une réflexion s’est ébauchée. L’ensemble du conseil municipal, conscient de l’enjeu à participer à des actions nouvelles, s’est alors intéressé à la CCEL, comprenant que ce rapprochement n’altérait en rien les pouvoirs de décision et de gestion du conseil municipal. Comment voyez-vous l’avenir de votre commune ? « Une extension et une création récente de lotissement a permis à la population de Lecey d’approcher le seuil de 240 habitants, en maintenant la moyenne d’âge. La réalisation de gros travaux (salle des fêtes, salle pour fêter la nativité à la chapelle des Victoires. Lecey possède de nombreux atouts. Outre sa situation géographique et la proximité des bassins d’emploi, le développement démographique et la recherche de terrains à bâtir ou de locations immobilières, attestent des nombreux attraits de ce village, où il fait bon vivre. « Restons confiant dans l’avenir de Lecey et soyons fiers d’y habiter », telle est la devise de son maire. de convivialité, mairie, école, secrétariat, clocher, cimetière, église, renforcement en eau potable, traitement des eaux usées, voirie…) a permis de rendre le village attrayant, qui outre la proximité de Langres et du lac de la Liez, favorise le développement de notre commune. Un regroupement scolaire réussi avec Chatenay-Vaudin et Orbigny-au-Mont, a permis de pérenniser les deux écoles de Lecey et Orbigny. Autant d’éléments qui permettent d’envisager sereinement l’avenir, même s’il reste encore beaucoup à faire ». Et celui de la CCEL ? « Avec Langres et de nombreuses communes associées, dont certaines très importantes, la CCEL devient une structure incontournable dans le développement de notre territoire. Les projets ambitieux en cours de développement entraîneront une position stratégique dans le rayonnement du Pays de Langres, dont la CCEL est partie intégrante. La réalisation de ces projets lourds mais réalistes, ne pourra aboutir que par le fruit d’un travail en commun ». Chez Juliette : un bistrot légendaire Lecey, un seul commerce — le café — a résisté aux fermetures engendrées par les évolutions économiques. Tenu par Juliette, figure emblématique qui nous a quitté en 2004 après 78 années d’activités sans un jour de fermeture. Elle a laissé un souvenir impérissable dans les mémoires de la population et a toujours souhaité voir son commerce se perpétuer, c’est chose faite. Tenu à ce jour par son fils Marius et sa petite fille Anne, le bistrot est régulièrement ouvert une partie de la journée. Bien connu dans le canton et au-delà, le café attire une large et fidèle clientèle, très variée. Des jeunes et moins jeunes, joueurs de cartes ou non, s’y côtoient avec chaleur et bonne humeur. Le souhait d’Anne, qui gère le petit café, est de pouvoir surmonter les difficultés pour développer l’activité actuelle et rénover, au fil du temps, des locaux devenus vétustes. Outre les concours habituels, elle souhaiterait organiser des soirées à thèmes. Elle ne manque pas d’idées, tout en restant réfléchie et prudente dans ses projets. Une chose est certaine, son sourire et son sens de l’accueil ne sont pas sans rappeler ceux de sa grand-mère. Nous lui souhaitons de surmonter les obstacles et de pérenniser l’avenir d’un des derniers lieux de convivialités, si cher à nos campagnes. A 11 habitat > OPÉRATEUR PUBLIC Plusieurs études indispensables au Logement sur le Pays de Langres : l’OPAC témoigne Plusieurs études sont actuellement menées sur le territoire, à différentes échelles : au niveau du Pays avec le Programme Local de l’Habitat (PLH), au niveau des quartiers sud de Langres avec l’étude de reconversion de l’ancien site militaire et le Contrat Urbain de Cohésion Sociale. Indispensable à l’Opac, ces études sont l’occasion pour l’opérateur public de nous confier ses attentes et ses projets. es travaux participent à notre réflexion sur le développement du parc et guident l’élaboration de la politique patrimoniale et sociale à court et moyen terme. Ils seront prochainement complétés par une étude spécifique sur la rénovation des Quartiers Neufs lancée par l’Opac » confie le directeur clientèle de l’OPAC de la Haute-Marne, Jacques Chambaud. « Quelle est l’importance et quelle est la nature des besoins au niveau du Pays ? Dans quels secteurs, quelles localités ? Pour quels types de logement et quel publics (locataires, accédants à la propriété, logements temporaires…) ? Quelles sont les attentes des locataires en termes de niveau de loyer, de prestations, de performance (économie d’énergie et développement durable) ou de service ? Quels sont les besoins spécifiques en matière d’accueil des personnes handicapées, de maintien à domicile des personnes âgées, d’hébergement d’urgence ? ». Autant de questions que se pose un bailleur social tel que l’Opac, lorsqu’il s’agit de construire de nouveaux logements ou de réhabiliter le parc existant. « L’analyse effectuée par l’étude PLH permettra de répondre, au moins en partie, à toutes ces interrogations » affirme Jacques Chambaud, qui ajoute « mais au- «C De plus en plus d'individuels dans le parc de logements de l'Opac delà des réflexions concernant le bâti, nous devons également nous interroger sur l’attrait de certains quartiers, sur le cadre et la qualité de vie de leurs habitants. Ces questions qui touchent aux dimensions économiques, culturelles, éducatives ou environnementales dépassent très largement les compétences de l’Opac et doivent être envisagées de manière transversale et partenariale avec l’ensemble des acteurs institutionnels ou associa- Le logement social et la CCEL, en chiffres : > Près de 1 750 logements à Langres, dont 1 050 sur les Quartiers Neufs, 500 sur les Ouches, Vauban et Turenne, et près de 200 sur Navarre et le Centre ville > 80 logements à Rolampont dont 37 individuels (comprenant la livraison de 11 logements supplémentaires pour la fin de l’année) > > 10 logements à Hûmes dont 5 individuels 5 logements individuels à Champigny-lès-Langres tifs. C’est l’objet du Contrat Urbain de Cohésion Sociale pour la Ville de Langres ». Déjà propriétaire de près de 1900 logements sociaux sur la CCEL (voir l’encadré En chiffres), l’Opac conduit aujourd’hui divers projets pour la construction et la réhabilitation de nouveaux logements. Ainsi, à Langres, « dix logements seront livrés à l’ancienne grange au sel d’ici la fin de l’année, (essentiellement des types 3 et types 4), huit logements individuels jumelés vont être construits au lotissement des Jésuites d’ici début 2008, et rue Paul Eluard, sur le lotissement des Roises, dix sept logements seront réalisés aux normes « Haute Qualité Environnementale » (géothermie, récupération d’eau,…) » détaille Ludovic Dufour, responsable de l’agence de Langres, avant de préciser « Une étude urbaine et sociale des Quartiers Neufs devrait rendre ses conclusions pour septembre et permettre notamment de connaître l’avenir de quatre immeubles situés aux Quartiers Neufs ». Le calendrier du Programme Local de l’Habitat Après des mois d’enquêtes menées sur la question de l’Habitat, et après un diagnostic rendu, un séminaire était organisé le 13 avril dernier. L’occasion pour les élus et acteurs locaux de valider les principaux points de conclusion de ce diagnostic et d’aborder diverses thématiques : le marché foncier et le parc privé, le parc locatif social et le logement des populations défavorisées, le logement des personnes âgées, le logement des jeunes, l’hébergement touristique, le volet logement dans la stratégie de recrutement des entreprises. Rendez-vous en mai pour une présentation par le Pays de Langres aux 12 communautés de communes de son territoire, des différents scénarios possibles. La définition d’un programme d’action est prévue d’ici juillet… L’Étoile de Langres - Bulletin de la Communauté de Communes de l’Étoile de Langres - B.P. 142 - 52200 Langres - Directeur de la Publication : Bernard SAGET - Responsable de la rédaction : Lionel GATINAULT - Photo CCEL droits réservés - Conception et impression : Imprimerie du Petit-Cloître, Langres - Dépôt légal : 130407.504 l’Étoile de Langres
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