Les armures japonaises
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Les armures japonaises
CS Doua Aikido - Villeurbanne (69) Les armures japonaises Rédigé par Jean-Pierre Blanchard Les armures du Japon, tout comme celles de l'Occident, ont une histoire complexe liée à la fois à l'évolution des techniques de fabrication, au progrès des armes offensives, et...à la mode. Cette petite étude sur les armures ne concerne pas les casques qui feront l‘objet d‘ un texte séparé. Les armures du Japon, tout comme celles de l'Occident, ont une histoire complexe liée à la fois à l'évolution des techniques de fabrication, au progrès des armes offensives, et...à la mode. Leur différence essentielle tient à ce que les armuriers Japonais ont toujours veillés à ce que la légèreté soit un des critères de la qualité. L'histoire militaire du Japon s'y prête: les armes utilisées par les guerriers ont été au début l'arc, puis le NAGINATA (fauchard) et le YARI (lance), et enfin bien sûr le sabre. En Europe, on utilise aussi la masse d'arme et la lourde épée médiévale à 2 mains, et de ce fait, l'armure Occidentale doit être rigide pour résister à ces chocs, et par là plus épaisse, plus lourde. L‘acier japonais est par ailleurs issu d'un minerai plus pur, dans lequel on ne retrouve pas de soufre ni de phosphore, améliorant la qualité et facilitant le travail du forgeron. L'acier résistant mieux, on peut utiliser des plaques plus minces. De plus, les artisans vont peu à peu intégrer les principes de fabrication des sabres aux plaques d'armure: la structure composite, avec une couche d'acier extérieure très dure pour résister aux chocs, et une couche interne de fer plus doux, soudée à la première, pour absorber les chocs. L'histoire de ces armures est également plus longue, car on a continué à les porter lors de cérémonies importantes jusqu'au XIXème siècle. Il est vrai qu'il est logique qu'elles aient été utiles plus longtemps, les armes à feu ayant été introduites tardivement. Elles ont en commun par contre leur but de protection, mais également un moyen pour le propriétaire de montrer son rang et sa fortune. Les lois somptuaires édictées par les shoguns Tokugawa ont contribué à ce que les armures à partir du XVIIème siècle soient de véritables oeuvres d' art pour lesquelles il fallait parfois s'endetter pour des années. Nous allons étudier ces armures d' abord selon leur structure, puis dans une perspective historique. Haut de la page {mospagebreak title=La classification habituelle des armures} La classification habituelle des armures Les armures à structure lamellaire http://www.aikido-doua.fr Propulsé par Joomla! Généré: 1 October, 2016, 00:09 CS Doua Aikido - Villeurbanne (69) Elles commencent vers le Xème siècle avec les O-YOROI, constituées d'écailles ou lamelles (KO-ZANE) qui sont solidarisées en bandes par un laçage de cuir ou de soie. Ces bandes, une fois laquées, sont solidarisées pour former des plaques qui vont être les différentes pièces de l'armure. On va distinguer 4 types d'armure lamellaire que l'on reverra dans l'étude historique : - les O-YOROI (les plus anciennes) constituées de 2 parties distinctes. - les DO-MARU constituées d'une seule pièce fermant sur le coté droit. - les HARAMAKI, d'une seule pièce fermant dans le dos. - les TACHI-DO en 2 parties articulées par charnières, fermant à droite (les plus récentes). Bien entendu, ce serait trop beau si c'était aussi simple, et dans les 2 derniers types, on retrouve des cuirasses à plaques pleines, mais laquées de façon à imiter des écailles (KITTSUKE KO ZANE). Haut de la page Les armures " modernes "constituées de lames ou de plaques (tôsei gusoku) On les trouve à partir du XVIème siècle (d'où le nom "moderne"), d'abord constituées de lames lacées (NUINOBE-DO, MOGAMI-DO, TACHI-DO, HISHINUI-DO) puis rivetées (HOTOKE DO, YOKOHAGI DO, etc.) puis constituées de plaques (YUKINOSHITA-DO, SENDAI-DO etc.). Haut de la page {mospagebreak title=L´histoire des armures} L'histoire des armures Les formes primitives Elles sont inspirées des armures Chinoises et se trouvent jusqu' au XIème siècle. On en distingue 2 types: au tout début la forme TANKO à grandes plaques rivetées de fer ou de bronze, puis la forme KEIKO, à lamelles (appelées ZANE) qui sont allongées et percées de multiples trous, afin de pouvoir les lacer dans plusieurs sens. Ces lamelles vont progressivement se réduire à la taille d'écailles (KO-ZANE), et certaines armures peuvent en compter jusqu' à 1500. Le type KEIKO était conçu pour des archers à cheval, souple et légère et prolongée par une jupe d'armes. On l'enfilait par la tête comme un poncho, et on l'attachait sur les cotés. L‘ancienneté n‘exclut pas la complexité, puisque le modèle KEIKO pouvait comporter 6 ou 8 types différents d‘écailles. http://www.aikido-doua.fr Propulsé par Joomla! Généré: 1 October, 2016, 00:09 CS Doua Aikido - Villeurbanne (69) Pour les alléger, le cuir fut utilisé en partie dans leur fabrication, ce qui nécessita l'usage de laque pour les protéger de l'humidité, ainsi que du laçage, de cuir également. A partir du IXème siècle, les lamelles laquées sont alignées horizontalement, et le laçage devient décoratif, avec des cordons de soie colorée: ce sont les prémices des formes classiques. Dans le même temps existent des protections plus simples, sous la forme de tuniques de cuir sur lesquelles sont cousues des plaques de métal, semblables à celles des guerriers Normands, qu'utilisent surtout les fantassins , et également des plaques de cuir épais cousues sur des tuniques de coton. Pour la période qui va du VIIIème jusqu‘au XIème siècle, de nombreux points restent obscurs, car l‘arrivée du Bouddhisme va faire privilégier la crémation, et il y a donc peu de tombes à fouiller, ce qui limite les recherches archéologiques. Haut de la page Les formes classiques A partir du IXème siècle apparaissent les formes classiques, mais elles ne supplantent pas immédiatement les formes primitives: comme à chaque changement de style, la transition est très progressive (quasiment 2 siècles). A cette même époque, les montages lacés en soie deviennent de plus en plus compliqués, spécifiques de l'armure Japonaise et dureront jusqu'au XVIème. Cette soie est en général colorée, le blanc étant trop salissant, et le bleu est la couleur privilégiée car, parmi les colorants naturels utilisés, le bleu est celui est celui qui agresse le moins la soie. Au début, la noblesse, traditionnellement cavalière et archère, porte le grand harnois, rigide et lourd (O-YOROI) de 25 à 30 kilos, formé d' une cuirasse (DO) faite de 2 parties distinctes et complétée par une jupe d'armes (KUSAZURI) à 4 tassettes. La 1ère partie est composée d'une plaque de métal protégeant le coté droit (TSUBO-ITA), prolongée en bas par une des tassettes, et à laquelle se rajoute la 2ème partie, faite de lamelles d'acier (et parfois de cuir) laquées en noir lacées entre elles en rangs superposés qui enveloppe le reste du torse, les 3 autres tassettes y étant suspendues. L'ensemble est suspendu à des bretelles de métal rembourrées par des cordons. Tout le poids est donc supporté par les épaules et convient bien mieux à un cavalier qu'à un fantassin. http://www.aikido-doua.fr Propulsé par Joomla! Généré: 1 October, 2016, 00:09 CS Doua Aikido - Villeurbanne (69) Les zones des cordons des bretelles sont protégées par de petites pièces: - à gauche, une plaque de fer monobloc, recourbée vers le bas (KYUBI NO ITA). - à droite, une plaque de lamelles lacées (SENDAN NO ITA) plus grande mais plus souple pour ne pas gêner les mouvements de l'archer tout en protégeant l‘aisselle droite qui est alors plus exposée. Latéralement, les jointures d'épaule sont protégées par de grandes épaulières (O SODE), faites de lamelles lacées prolongées en haut par une plaque d' acier (KAMURI ITA), afin de protéger également le cou. La cuirasse est complétée par un brassard de tissu cousu de pièces de métal (KOTE) qui protège les bras, et des jambières (SUNEATE) qui vont des chevilles aux genoux. Esthétiquement, les plaques métalliques sont recouvertes de daim imprimé (qui sert également à éviter que la corde de l‘arc ne se prenne entre les plaques), on utilise des cordons de soie colorée et des garnitures de cuivre doré. C‘est joli, mais un peu chargé. (fig 1, fig 2, fig 3, fig 4) La cuirasse O-YOROI la plus ancienne connue (Xème siècle), conservée au Oyamazuni jinja, avait des cordons de 6 couleurs différentes. Comme les formes KEIKO, le laçage est uniquement vertical descendant, mais les formes ultérieures auront un laçage plus complexe. Les fantassins portent une cuirasse plus légère qui existe sous 2 formes: - La forme DO-MARU qui se ferme sur le coté droit et qui, outre la cuirasse, comporte une jupe d'armes à 7 ou 8 tassettes. (fig B) - La forme HARAMAKI ("qui enveloppe le ventre") quasi identique mais qui se ferme dans le dos (fig 5). Elle est d'apparition plus tardive (XIVème siècle), et comporte une plaque de lamelles de métal pour protéger le laçage dorsal (SE ITA ou OKUBYO ITA). Un samouraï n'étant pas sensé tourner le dos à l'ennemi, on l'appelait plaque des lâches (ben tiens!). (fig A - haut) Les fantassins ne portent pas de grandes épaulières (SODE) pour ne pas être gênés lors du maniement du sabre ou de la lance, mais de petits renforts d'épaules (GYOYO) en forme de feuille. A partir du XIIIème siècle, les cavaliers abandonnent progressivement le grand harnois, trop lourd et encombrant, et adoptent ces cuirasses légères. Ils les complètent avec de grandes épaulières, comme pour les O-YOROI, afin d'avoir une meilleure protection contre les flèches, car les nobles restent avant tout des cavaliers et des archers, et encore assez peu des sabreurs. http://www.aikido-doua.fr Propulsé par Joomla! Généré: 1 October, 2016, 00:09 CS Doua Aikido - Villeurbanne (69) Cet abandon au profit de la légèreté est du aux leçons des combats lors des tentatives de conquête du Japon par les Mongols. On se bat maintenant aussi à pied, au sabre, à la lance (YARI) et au fauchard (NAGINATA). Et cette tendance va se confirmer lors des longues guerres civiles opposant les cours du Nord et du Sud (époque NAMBOKUCHO 13361392) Progressivement, on y ajoute des nouveautés: le tablier de protection des cuisses (HAIDATE), qui existe aussi pour les formes tardives des O-YOROI. (Lesquels existeront jusqu' à la fin du XIVème, et au delà comme armures d'apparat) car on a raccourcit le vieux harnois pour l'alléger, exposant ainsi les cuisses. On ajoute aussi le gorgerin (NODOWA), pour protéger le haut de la poitrine et la gorge, jusqu' à présent relativement exposées. On va également adopter la cotte de maille (KUSARI), faite de maillons ronds et ovales, pour renforcer les brassards. Les plaques de protection des cordons de bretelles, SANDAN NO ITA et KYUBI NO ITA, sont remplacées par de plus petites en forme de feuilles nommées GYOYO qu‘on a emprunté aux fantassins. A cette époque apparaît le style KAWATSUTSUMI: pour pouvoir réutiliser de vieilles armures, on les recouvre de cuir, ce qui cache les reprises de ZANE dépareillés. (fig A - bas) Haut de la page Les formes "modernes" Au XVème éclate la guerre civile de l'ère d'ONIN (1467-1478), longue et violente, elle va influencer fortement la structure même des armures. Les combats de près, à la lance, vont montrer la limite de résistance des cuirasses. Les forgerons vont alors proposer des armures montées à partir de lames rigides d'acier forgé, lacées au début, puis rivetées. Le laçage est lui même modifié: il est espacé, simplifié, les plaques de métal sont moins perforées et l'ensemble est donc plus solide. Les réparations sont également facilitées, facteur important dans ce contexte de guerre permanente. Dans le même temps, les cuirasses se cintrent pour faire porter le poids sur les hanches au lieu des épaules. Afin de rendre les armures plus pratiques, on essaye de réduire et d'alléger les éléments, en particulier les épaulières qui, devenues plus petites prennent le nom de KOSODE. Elles peuvent parfois même être supprimées et remplacées par un simple renforcement des mailles métalliques de la partie haute des brassards (BISHAMON GOTE). Le maniement du sabre, qui a supplanté l'arc, en est ainsi facilité. L'ensemble de ces formes, qui regroupe de multiples styles, est regroupé sous le nom de TOSEI GUSOKU, c'est à dire "équipement moderne". (fig 6) Les guerres civiles suivantes (Époque des Provinces en Guerre 1490-1600) vont faire généraliser les armures de http://www.aikido-doua.fr Propulsé par Joomla! Généré: 1 October, 2016, 00:09 CS Doua Aikido - Villeurbanne (69) fabrication simple et rapide et, au XVIème siècle, le rivetage va l'emporter sur le laçage, les lames de métal (parfois de cuir laqué) étant disposées horizontalement ou verticalement. Le montage des modèles faits de lames rivetées évoquant le montage des pièces de bois d' un seau (OKE), ces cuirasses sont appelées OKEGAWA DO, (ou YOKOHAGI DO (fig 7) dans le cadre de structure horizontale et TATEHAGI DO à structure verticale (fig 8, fig 9)), tandis que les modèles lacés, (génériquement nommés MOGAMI DO) (fig 10), du fait du nouveau laçage en croix alternant cuir et soie sont appelés HISHINUI DO (littéralement "point de croix"). L'uniformisation des équipements présente un défaut inattendu: on ne différencie plus les amis des ennemis sur le champ de bataille. De ce fait, une originale innovation apparaît à cette époque: le SASHIMONO, petit étendard porté dans le dos pour reconnaître le camp de chaque combattant. Pour le fixer, on ajoute un anneau entre les omoplates et un point d'appui pour la hampe au niveau lombaire. Le laquage de différentes teintes va également permettre de se singulariser. Ainsi la famille Ii va laquer de rouge ses meilleures troupes. (fig 11) L'amour de la tradition est cependant puissant au Japon, et l'abandon des cuirasses à écailles à l'ancienne froisse certains. Mais, déjà, les Japonais sont capables de marier tradition et modernité, et les forgerons vont créer des cuirasses faites de longues lames de métal dentelées, afin d'imiter des écailles (cuirasses NUINOBE DO). Certains chefs de clan vont continuer à porter des armures DO-MARU pour affirmer l'ancienneté de leur famille. L'apparition des arquebuses va modifier encore la donne: il faut des structures résistantes à un impact violent et très localisé, la fragilité relative des zones de jonction des lames est donc un problème. Il va être résolu par l'emploi de plaques d'acier, plus grandes et plus épaisses que les lames jusqu'à présent utilisées. Il est à noter que les armures Japonaises rejoignent alors les principes de rigidité de leurs homologues Européennes, mais elles resteront beaucoup moins lourdes grâce à la meilleure qualité des aciers utilisés. Elles pèsent environ 20 kg, contre environ 35 kg en Occident, voire même plus (!). Cette rigidité va induire une nouvelle notion, celle d'articulation. Pour pouvoir l'enfiler et la transporter aisément, elle est divisible en unités séparables, réunies par des lanières ou des charnières. Si elle comporte 2 pièces, articulées à gauche, elle se nomme NIMAIDO (structure habituelle jusqu'à présent), mais le nombre d‘éléments peut également être supérieur à cette époque. On doit souligner la très intéressante GOMAI DO, en 5 parties et à 4 séries de charnières. Cette forme fut appelée par la suite YUKINOSHITA DO (fig 13), car elle avait été inventée par Myochin Hisaiye qui habitait dans le village de http://www.aikido-doua.fr Propulsé par Joomla! Généré: 1 October, 2016, 00:09 CS Doua Aikido - Villeurbanne (69) Yukinoshita. Lui et son fils Masaiye sont sensés avoir inventé la cuirasse en plaques pleines articulées. (fig 14). On peut en rapprocher le modèle SENDAI DO (fig 12) ("cuirasse de la région de SENDAI") dont le port fut généralisé dans l'armée de Date Masamune de Sendai qui se différencie de la précédente par sa partie avant, constituée de 3 plaques solidarisées par laçage. Ces structures étant, comme on vient de le voir plus rigides, de nouvelles formes esthétiques vont voir le jour. Parmi elles, citons HOTOKE DO ("cuirasse des Dieux et Saints Bouddhiques") où le métal est recouvert de laque, créant une surface lisse se prêtant à des recherches décoratives. (fig 15) Citons également la forme NIO DO "cuirasse du démon" et ABARA DO "cuirasse à côtes" , en fer repoussé et laqué, imitant une poitrine d' homme nue. (fig 16) pour rappeler le Bouddha mourant de faim. L'usage des arquebuses va limiter d'autant celui de l'arc, et les épaulières, devenues moins utiles, vont devenir encore plus petites. Des armures occidentales vont être importées et modifiées pour correspondre aux exigences Nippones: on va remplacer les courroies en cuir par des charnières, on va laquer les surfaces d'acier nu, et on va panacher avec des éléments typiquement Japonais pour les compléter. Ces équipements, totalement occidentaux ou mixtes, sont nommés "NAMBAN" ("barbares du sud", car pour les Japonais, tout ce qui est étranger est barbare, et les bateaux occidentaux semblaient venir du sud). Les artisans Japonais, qui ont déjà copié les armes à feu des Européens, vont également utiliser le principe du bréchet des armures Espagnoles: cette crête verticale sur le devant de la cuirasse dévie les impacts. L‘armure prend alors le nom de HATOMUNE DO ("en forme de gorge de pigeon"). Haut de la page Les formes de la période EDO La prise du pouvoir par les Shogun TOKUGAWA au début du XVIIème siècle va ramener une paix autoritaire, agrémentée de lois somptuaires qui va pousser les nobles à se faire confectionner des armures d' apparat luxueuses mais peu adaptées au combat, utilisant des métaux de qualité inférieure. Certains clans guerriers, comme les DATE de la province de SENDAI, vont néanmoins continuer la tradition de la fabrication et du port de véritables armures aptes au combat. Les artisans ayant moins de commande en temps de paix, il vont déployer beaucoup de temps et d'imagination dans la http://www.aikido-doua.fr Propulsé par Joomla! Généré: 1 October, 2016, 00:09 CS Doua Aikido - Villeurbanne (69) création de nouveaux modèles, puis dans leur amélioration, et enfin probablement à cours d‘idées, ils se mirent à recopier les styles anciens. (fig 17 et fig 2) Ne prenant pas la peine d‘observer les armures conservées dans certains temples, ils vont mélanger allègrement les styles des différentes époques, créant de curieuses compositions. Ils vont même à l‘occasion récupérer des pièces anciennes, les mélangeant avec d‘autres, y compris récentes. Dans un deuxième temps, à la fin du XVIIIème siècle, les armuriers vont enfin s‘intéresser aux modèles anciens conservés dans les sanctuaires et en réaliser des copies tout à fait remarquables. Travaillant à présent uniquement pour l‘élite aristocratique du Japon, ils vont devenir l‘élite des artisans Japonais, et la coutume de signer les oeuvres devient systématique, alors qu ‘elle était assez peu répandue au départ. L'aspect étant devenu une qualité prioritaire, on va utiliser le cuivre doré, l'argent, le SHAKUDO (alliage or / cuivre), le SHIBUICHI (argent /cuivre). Le cuir va parfois remplacer l'acier pour alléger la cuirasse. La production de cette époque est relativement abondante si on se réfère à la paix qui règne au Japon, et beaucoup des armures que l'on trouve actuellement en sont issues. Tous les styles sont retrouvés, anciens et modernes, mais toujours en privilégiant l'esthétique. L'ère MEIJI et sa volonté de modernisation va changer tout cela. Les armures vont disparaître et être remplacées par des uniformes de type Européen. Quelques rares forgerons vont subsister en travaillant pour l'Empereur: les armures vont devenir des cadeaux symboliques de très haute valeur. A l'époque actuelle, il existe encore des artisans armuriers en activité qui travaillent pour des collectionneurs fortunés et entretiennent ainsi cette tradition. Haut de la page {mospagebreak title=Bibliographie} Bibliographie Casques, masques et armures des Seigneurs de l'ancien Japon J.C.CHARBONNIER - TORIILINKS Editions 2003 ISBN 2-9520006-0-3 Armures Japonaises dans la collection Arman http://www.aikido-doua.fr Propulsé par Joomla! Généré: 1 October, 2016, 00:09 CS Doua Aikido - Villeurbanne (69) R.BURAWOY 1992 L'art guerrier du Japon Samourai 1987 ACTE EPAD ISBN 2-9501748-0-9 Samourais MITSUO KURE Editions PHILIPPE PICQUIER 2003 ISBN 2-87730-662-3 Sword of the Samurai V.HARRIS & N.OGASAWARA British Museum Publications 1990 ISBN 0-7141-1450-2 Haut de la page {mospagebreak title=Glossaire} Glossaire Abara dô -- Cuirasse imitant un torse humain squelettique évoquant le Bouddha. Agemaki -- Noeud de passementerie décoratif fixé à un anneau au dos des armures Oyoroi, et ou s‘attachent les cordons postérieurs des épaulières (Sode). Ashigaru -- Litt. " pied léger ": soldat de l'infanterie légère Akoda nari -- Forme de casque évoquant un melon (ou un brûle parfum ?) Ase nagashi no ana -- trou d'évacuation de la sueur sous le menton du masque. Ategane -- Une paire de plaque métallique de renfort sous la visière du casque Bashi -- Voir Hachi Bishamon gote -- Brassards (Kote) avec renfort métallique en haut du bras pour éventuellement remplacer les Sode. Chikara gawa -- Une bande de cuir qui sert à renforcer la structure du Haidate et supporte la partie métallique. Chikiri odoshi -- Laçage de pièces métalliques avec des cordons groupés par 3 (on dit également Shikimi odoshi). Chôgane -- Charnière dans les cuirasses articulées. Dai -- Porte insigne Daimyô shimo -- Décor de laque à motif enroulé d'or sur fond noir Dangaiye dô -- Cuirasse à plastron rigide partiellement articulé. Datemono -- La crête d'un casque (terme général). Dô -- Cuirasse. On y distingue 3 parties: le Kabukido ou Nagagawa (qui va du creux axillaire à la taille), le Mae Tatehagi (partie haute et étroite du plastron) et le Ushiro Tatehagi (partie haute et étroite de la dossière). http://www.aikido-doua.fr Propulsé par Joomla! Généré: 1 October, 2016, 00:09 CS Doua Aikido - Villeurbanne (69) Dô maru -- Armure de l'époque classique, à structure lamellaire, composée d'une cuirasse se fermant sur le coté droit, et d'une jupe d'arme à 7 ou 8 tassettes. Eboshi nari -- Forme de timbre de casque évoquant un bonnet de cour. Egawa -- Cuir imprimé Eriwa -- voir Guruwa. Etchû bo -- Style de masque strié de l'école Iwai. Etchû jikoro -- Couvre nuque semblable au hineno jikoro, proche du cou et épousant le profil des épaules, mais non lisse. Etchû kabuto -- Une forme de casque constitué de 3 plaques de métal. Fukigaeshi -- Extrémités des lames du couvre nuque (Shikoro) d'un casque, recourbées vers l'extérieur et encadrant ainsi le visage. Fukurin -- Liseré de cuivre ou de laiton soulignant le rebord d'une plaque métallique d'armure ou de casque. Fusegumi -- Point de couture complexe qui relie le Koberi à l'Egawa (le cuir imprimé et son rebord). Gesan jikoro -- Couvre nuque (Shikoro) divisé en sections comme le Kusazuri. Go-mai dô -- Armure en 5 parties, reliées par 4 séries de charnières. Goshôzan -- Voir Koshôzan. Gunbai uchiwa -- Eventail de guerre en métal. S'il est pliant, on l'appelle Gunsen. Guruwa -- Gorgerin fait de lames d'acier verticales (une sorte de bavette). Gusoku -- Armure complètes du XVème au XVIIème siècle. Gusoku shita -- Vêtement porté sous l'armure. Gyôyô -- Petite plaque protégeant les cordons d'attache des protections d'épaule, ou remplaçant les Sode dans l'infanterie légère Hachi -- Le timbre (ou calotte) du casque. Hachiman-za -- Synonyme de Tehen, désigne aussi les éventuelles ornementations autour de celui-ci. Hachitsuke-no-ita -- Lame supérieure du couvre nuque (Shikoro), et qui relie celui-ci au timbre du casque (Koshimaki). Haidate -- Tablier à 2 cuissards renforcé de métal. Hanpô -- Armure de face (joues et menton) dépourvue de nez. Happuri -- Armure de face (front et joues) de la période Muromachi. Hara ate -- Voir Maekake dô. Haramaki do -- Cuirasse apparue au XIVème se fermant dans le dos. Haribachi -- Timbre de casque sans relief ni rivet apparent. Hassô byô -- Rivets ornementaux qui relient les pièces métalliques de l'armure. Hassô gane -- Rondelles décoratives sur lesquelles s'appuient les Hassô byô. Hatomune dô -- Cuirasse " en forme de bréchet " d'inspiration Européenne. http://www.aikido-doua.fr Propulsé par Joomla! Généré: 1 October, 2016, 00:09 CS Doua Aikido - Villeurbanne (69) Hatsuburi -- Protection frontale pour les fantassins ne portant pas de casque. Hibiki-no-ana -- Nom des 4 trous qu'on trouve en dessous du Shiten-no-byô sur certains casques faits de plusieurs plaques. Heishôzan -- Forme de timbre de casque moins ogival que le Koseizan Hijigane -- Protection de coude. Hineno jikoro -- Couvre nuque lisse très fréquent, épousant le profil des épaules. Hineno kabuto -- Style de casque à 3 plaques, proche du Etchû kabuto. (On dit aussi Hineno Sanmai). Hishinui -- Laçage imitant le point de croix. Hishinui-no-ita -- Lame inférieure de tassette, ainsi nommée car elle est souvent ornée d'une double rangée de laçage décoratif. Hitaigane -- Protection frontale qui peut se rajouter à d'autres éléments d'armure faciale. Hô ate -- Voir Hanpô. Hoshi bashi (ou bôshi) --Timbre de casque hérissé de rivets saillants. Hoshi kabuto -- Synonyme du précédent. Hotoke dô -- Littéralement " cuirasse des dieux et saints Bouddhiques " : la surface du plastron, fait de plaques rivetées est rendue lisse par laquage et sert de fond à des représentations religieuses. Hyôtan gane -- Plaque de métal en forme de gourde renforçant les manchettes de mailles (écoles KAGA et ODA). Ichi-no-ita -- La première lame dans une série solidaire. Ichimanjû jikoro -- Un shikoro dont la première lame s'horizontalise, les suivantes étant verticales. Igaki -- Petites plaques ornementales à la base des lamelles du casque. Ikada --Petites plaques de métal qu'on retrouve sur les Kote (manchettes) et les Suneate (jambières). Inome -- Litt. " Oeil de sanglier " ; ajout décoratif en forme de coeur. Ita mono -- Portion d'armure pleine ou faite de lames plutôt que d'écailles. Ito odoshi -- Ruban de tissus utilisé pour le laçage. Iyo zane -- Ecaille de grande taille. Kabuki dô -- Voir Nagagawa dô. Kabuto -- Casque Kamuri ita -- Plaque métallique à l'extrémité supérieure des épaulières (Sode). Kan -- Anneau métallique que l'on trouve sur certaines cuirasses pour y suspendre des équipements. Kanagu mawari -- Ensemble des parties métalliques des différentes zones de l'armure. Kana mono -- Terme générique pour les garnitures métalliques des armures. Kasa jikoro -- Style de shikoro (couvre nuque) large évoquant un parapluie. Kasajirushi-no-kan --Anneau ornemental à l'arrière du timbre d'un casque. (Synonyme : Agemaki no kan) Kashiradate -- Ornement placé au sommet du timbre. http://www.aikido-doua.fr Propulsé par Joomla! Généré: 1 October, 2016, 00:09 CS Doua Aikido - Villeurbanne (69) Katchû men -- Masque d'armure. Kattari -- Crochet supérieur pour tenir en place le Sashimono. Kawa odoshi -- Laçage en cuir. Kawara -- Littéralement "tuile"; type de plaques de métal utilisées dans les Haidate. Kawari kabuto -- Casques ornés de figures plus ou moins effrayantes et très décoratives. Kawatsutsumi -- Type de cuirasse à écaille recouverte de cuir. Kazaore eboshi -- Timbre représentant un bonnet de cour (eboshi) au sommet plié par le vent. Kebiki odoshi -- Ensemble du laçage horizontal. Kegutsu -- Bottes en fourrure portées par les officiers supérieurs. Keikô -- Un forme d'armure ancienne à lames horizontales, d'inspiration chinoise (avant le XIème siècle). Kiritsuke zane -- Fausses écailles; découpage des lames afin d'imiter des écailles. (ou kittsuke zane). Koberi -- Rebord de cuir entourant souvent l' Egawa. Koboshi -- Littéralement " petite étoile ": petits rivets protubérants sur le timbre de certains casques. Kogusoku -- Littéralement "petite armure"; désigne dans une armure les pièces autres que la cuirasse, c'est à dire: kote, sode, suneate, haidate, menpô, et nodowa. Kohire -- Courtes épaulettes partant des bretelles d'une cuirasse et pouvant remplacer parfois les Sode. Komanjû jikoro -- Shikoro (couvre nuque) partant en biais vers l'arrière. Kôseizan -- Timbre de casque dont la partie postérieure est relevée. Koshimaki -- Lame métallique cintrée constituant le bord inférieur du timbre et à laquelle s'attache le couvre nuque. Koshôzan -- timbre de casque cylindro-ogival. Kote -- Manchette de mailles et de plaques de métal. Kozakura byô -- Littéralement "petit rivet fleur de cerisier"; petits rivets qui sertissent le cuir imprimé (Egawa) aux plaques de métal. Kozane -- Ecaille de fer (ou de cuir) dans la constitution d'une armure. Kusari -- Maille de fer. Kusazuri -- Tassettes fixées en bas de la cuirasse et constituant une jupe d'arme. Kuwagata -- Ornement frontal de casque représentant 2 longues cornes. Kyûbi-no-ita -- Plaque de protection antérieure gauche pour les cordons de cuirasse dans les armures O-yoroi. Kôgake -- Couvre pied de métal. Mabisashi -- Visière d'un casque (plusieurs termes existent). Mabisashi tsuki kabuto -- Casque très ancien associé à l'armure keikô Maebashi -- Visière d'un casque (idem). Maedate -- Ornement frontal de casque. Maekake dô -- Cuirasse ne comportant qu'une partie antérieure (synonyme de Haraate). http://www.aikido-doua.fr Propulsé par Joomla! Généré: 1 October, 2016, 00:09 CS Doua Aikido - Villeurbanne (69) Manchira -- Protection supérieure de torse parfois portée sous l'armure, dont le nom dérive du mot Portugais " mantilla". Maru dô -- Une version récente de la cuirasse Dô maru. Mempô -- Armure faciale pour le menton, les joues, le nez et la gorge (le nez étant souvent amovible). Menashi zane -- Ligne supérieure d'une série de lames ou d'écailles : il n' y a donc pas de rangée supérieure de trous, mais une rangée inférieure d' ou part le laçage. Mimi ito -- Ligne la plus extérieure de laçage : elle est souvent d'une couleur différente. Mitsume zane -- Ecailles larges dont la forme permet un double recouvrement. Mogami dô -- Cuirasse en 5 parties, formée de lames pleines assemblées par laçage. Momo nari -- Timbre de casque dont la forme évoque une pêche. Mon -- Blason. Moriage zane -- Lames ou écailles recouverts de couches de laque pour apparaître plus épais et plus "riches". Munaita -- Partie la plus supérieure du plastron de la cuirasse où s'attachent les bretelles de suspension. Nagagawa (dô) -- Partie de la cuirasse entourant le torse, en dessous du Tateage (synonyme de Kabuki dô). Namazu gane -- Protection de main de style ancien. Le nom vient de sa ressemblance avec une tête de poisson chat (namazu). Nanban -- Littéralement " barbare du sud "; désigne tous les articles de style Européen (importés ou non), nanban dô, nanban kabuto, nanban kusari, etc. Nawame odoshi -- Laçage diagonal dans le Kebiki odoshi. Nihojiro -- Shinodare sur les lamelles avant et arrière du casque. Ni-mai dô -- Cuirasse composée de 2 pièces (une antérieure et une postérieure), articulées du coté gauche. Ni-mai tachi dô -- Forme de Ni-mai dô rigide prenant appui sur les hanches. Niô dô -- Cuirasse en fer repoussé évoquant un torse humain. Nodowa -- Gorgerin indépendant. Nuinobe dô -- Cuirasse en 2 parties à lames horizontales lacées, dont le rebord est entaillé pour imiter des écailles. Ô-bôshi hoshi bashi -- Timbre de casque hémisphérique à gros rivets. Ô-bôshi suji bashi -- Timbre de casque hémisphérique dont le bord des lamelles est relevé en arêtes. Odoshige -- Matériel utilisé pour le laçage. Oharaidate -- Porte blason antérieur de casque Oie bô -- Style de masque de l'école Iwai, réservé aux plus hauts dignitaires et au Shogun. Okegawa dô -- Cuirasse en 2 parties construite en lames rivetées dont le montage rappelle un seau (oke). Okitenugi nari -- Forme de casque imitant un foulard noué autour de la tête. Okubyo ita -- Voir Se ita. Orekugi -- Crochet d'arrimage du cordon du casque. Oshitsuke-no-ita -- La plus haute des plaques de la dossière d'une cuirasse. http://www.aikido-doua.fr Propulsé par Joomla! Généré: 1 October, 2016, 00:09 CS Doua Aikido - Villeurbanne (69) Ô-sode -- Epaulière de grande taille. Otayori -- Pitons rivetés au menton du masque, servant à arrimer le cordon du casque. Ô-yoroi -- Littéralement " grande armure " : vieux modèle d'armure en forme de boîte à 4 cotés. Ryô-awase dô -- Armure de 2 (ou 6) parties, sans charnière, attachée sur les 2 cotés. Sanmai dô -- Cuirasse composée de 3 parties. Sashimono -- Petite bannière portée dans le dos pour se faire reconnaître. Se-ita -- Plaque supplémentaire portée dans le dos avec la cuirasse Haramaki pour en protéger l'ouverture. On l'appelle plaque des lâches. Sendai dô -- Type de cuirasse proche du Yukinoshita dô et porté par les Samourais du Daimyo de Sendai. Sendan-no-ita -- Plaque de métal prolongée en bas par des lamelles lacées qui protège les cordons de suspension d'une armure Ô-yoroi, au niveau antérieur de l'épaule droite. Shihojiro -- Shinodare descendant sur les lamelles avant arrière et latérales du casque. Shikoro -- Couvre nuque. Shingen -- Chapeau d'arme de forme arrondie et à bord relevé sur l'avant. Shinodare -- Appliques en forme de flèche sur le timbre, qui se fixent par devant et par derrière (parfois sur les cotés). Shinobi-no-o -- Tresse servant à attacher le casque. Shita jikoro -- Littéralement "sous Shikoro"; tissus renforcé à l'intérieur du casque. Shita garami -- Laçage qui assure des lames horizontales entre elles pour former une plaque solidaire. Shiten-no-byô -- Rivets non fonctionnels, au nombre de 4 sur certains casques, allant par paire avec les Hibiki-no-ana. Shobugawa -- Une forme habituelle de Koberi, pratiquement un synonyme. Shokaku tsuki kabuto -- Casque très ancien associé à l'armure Tankô. Sode -- Protection d'épaule faite de lames lacées et de forme carrée ou rectangulaire. So fukurin -- Liseré métallique bordant les Suji. Somen -- Masque couvrant l'ensemble du visage. Sugake odoshi -- Type de laçage dans lequel les cordons sont regroupés par 2. Suji -- Bord longitudinal d'une lamelle de timbre de casque relevé en arête. Suji bashi -- Timbre dont les lamelles rivetées relèvent un de leurs bords longitudinaux en arête. Suji kabuto -- Casque dont les lamelles du timbre ont un de leurs bords longitudinaux relevé en arête. Suneate -- Protection de jambe: "grève" en terminologie d'armure Française. Tachi dô -- Littéralement " cuirasse debout "; un autre nom pour Tôsei dô et qui se réfère à sa capacité à tenir debout sans support, contrairement aux anciennes cuirasses. Elle est en 2 parties articulées et à structure lamellaire (Hon Kozane ou Kittsuke Kozane). Takahimo -- Lacet utilisé pour fermer une cuirasse. Tameshi -- Test http://www.aikido-doua.fr Propulsé par Joomla! Généré: 1 October, 2016, 00:09 CS Doua Aikido - Villeurbanne (69) Tankô -- Armure d'avant le 7ème siècle, faite de plaques rivetées. Tatami -- Littéralement "pliage". Désigne plusieurs sortes d'armures faites de petites plaques cousues sur un support, ou reliées par des mailles, afin de pouvoir facilement se plier pour le transport. Tate garami -- Vieux style de laçage de type vertical. Tateage -- (ou Tatehagi) : Les différentes parties d'armure qui dépassent des autres, comme les protections de genou dans les Suneate et les parties supérieures de la cuirasse. Tatehagi dô -- Cuirasse faite de lames verticales solidarisées. Tehen-no-kanamono -- Montage ornemental autour du Tehen. Tehen -- Orifice au sommet des casques à lamelles multiples. (Ou Tehen no ana) Tekkô -- Plaque de protection des mains. Tenkokuzan -- Forme de timbre de casque dont la partie centrale est plus basse que les bords. Tenpyô gawa -- Un type fréquent d' Egawa (cuir imprimé) au 16ème siècle. Tominaga gote -- Type de Kote avec une partie supérieure en extension vers le haut. Topai -- Casque en forme d'ogive pointue. Tôsei -- Littéralement "moderne», adjectif utilisé au 16ème siècle pour désigner les nouveaux équipements, comme "Tôsei gusoku" ou "Tôsei sode." Tsubo -- Littéralement "bocal». Style de Suneate ou de Kote ou des plaques de métal entourent solidement les membres pour les protéger. Tsubo ita -- Plaque de métal de protection du flanc droit dans une armure Ô-yoroï. Tsurubashiri -- Pièce de daim couvrant le plastron des Ô-yoroï. Uchidashi -- Fer repoussé. Ukebari -- Doublure intérieure de casque ou de cuirasse. Uketsubo -- Sorte de petit godet où vient se placer l'extrémité inférieure du Sashimono. Ushirodate -- Ornement de la partie postérieure du casque. Wakibiki -- Protection d'aisselle portée sous l'armure. Wakidate -- Insigne ou ornement placé sur les cotés du casque. Wakiita -- Partie du Kanagu mawari qui protège les aisselles. Watagami -- Lame métallique s'appuyant sur l'épaule pour suspendre la cuirasse. Yadome -- plaque de protection du cordon de casque. Yodare kake -- Gorgerin solidaire de la protection faciale. Yokohagi dô -- Cuirasse au plastron rigide à structure de lames horizontales. Yoroi -- Ancien terme utilisé pour les vieux modèles d'armure. Yoshitsune gote -- Type de kote (brassards) portés avant le XIVème siècle, que le célèbre Minamoto no Yoshitsune est censé avoir porté. Yukinoshita dô -- Cuirasse faite de 5 plaques pleines reliées par charnières, étudiée pour résister aux balles. http://www.aikido-doua.fr Propulsé par Joomla! Généré: 1 October, 2016, 00:09 CS Doua Aikido - Villeurbanne (69) Yurugi ito -- Laçage qui suspend les Kusazuri à la cuirasse. Zenshôzan -- Forme de timbre de casque où l'avant est plus haut que l'arrière. Zu nari -- Litt. " En forme de tête " ; désigne une forme de casque. Haut de la page http://www.aikido-doua.fr Propulsé par Joomla! Généré: 1 October, 2016, 00:09