Numéro 3 / 2013
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Numéro 3 / 2013
LA CANNE BLANCHE K Dossier : Mobilité pour tous. K Tombola 2013 : participez ! K Rétinites et thérapie génique. K Entre Nous. BUL L E T I N T RI MEST R IEL juillet – août – septembre N ° 3 2013 Bureau N° de dépôt d’agréation Bru xelles X P207078 Rue d’AngIeterre 57 1060 Bruxelles Tél. : 02 533 32 11 IBAN : BE11 0000 0000 4848 BIC : BPOTBEB1 LA CANNE BLANCHE Rédaction et coordination : Catherine Claeys Ont collaboré à ce n° : Nadia Arnone, Aude Debbaut, Stéphane Depoorter, Virginie Detournay, Catherine Dosen, Michèle Dubois, Sabine Ghyssens, Gaby Goovaerts, Céline Gurdebeke, Chantal Hancisse, Anne Harts, Marc Hiard, Noëlla Jardin, Rebecca Lévêque, Bruno Liesen, Audrey Linchamps, Lies Paelinck, Gérard Servais, Valérie Staal, Marc Van Drunen, Magda Van Waes. Photos : Catherine Claeys, Quentin Declerck, Stéphane Depoorter, Gaby Goovaerts, Lies Paelinck, Jennifer Pirson, Robert Tombeur, Nicolas Van Bever. Impression : Imprimerie Adam-Demortier Abonnement :10 € à verser sur le compte IBAN : BE11 0000 0468 0248 – BIC : BPOTBEB1 avec en communication : ‘Abonnement Canne Blanche’. Gratuit pour les personnes aveugles et malvoyantes. Disponible sur CD Daisy et sur le site web : www.braille.be. Contact : Ligue Braille asbl, Rue d’Angleterre 57 – 1060 Bruxelles Tél. : 02 533 32 11 – Fax : 02 537 64 26 – E-mail : [email protected]. Editeur responsable : Michel Magis, Rue d’Angleterre 57 – 1060 Bruxelles. Publié avec le soutien de la Fédération Wallonie Bruxelles et du Département du Développement technologique du Service Public de Wallonie. – Aidez-nous à éviter les gaspillages : en cas de déménagement, d’erreur dans vos coordonnées ou si vous recevez cette revue en double … merci de nous en avertir ! – Maître du fichier : Ligue Braille asbl. Notre association respecte scrupuleusement la vie privée de ses donateurs et sympathisants suivant les termes de la loi du 08/12/1992. Leurs coordonnées ne sont transmises à aucune autre personne physique ou morale. Sur simple demande de votre part, les données vous concernant vous sont communiquées et mises à jour si nécessaire. – On ne le répétera jamais assez : ne vous laissez pas abuser par des personnes peu scrupuleuses. La Ligue Braille ne vend rien, ni de porte à porte, ni sur la voie publique. – La Ligue Braille rappelle qu’elle est une association neutre, attachée aux valeurs démocratiques et active dans l’ensemble du pays. Elle est au service de toutes les personnes aveugles et malvoyantes. DANS CE NUMÉRO Éditorial . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ....... Dossier : Comment faciliter la mobilité des personnes aveugles et malvoyantes ? . . . . . . . . . . ....... Tombola 2013 : participez ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ........ Rétinites héréditaires : où en est la thérapie génique ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ........ Rencontrons-nous dans votre région : nous y étions, nous y serons . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ........ Festival EOP : 2e édition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ....... Colloque : Histoire de la cécité et des aveugles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ....... Cartes de vœux : pensez-y déjà ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ....... Nos joies, nos peines . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ....... ENTRE NOUS p. 01 p. 02 p. 35 p. 39 p. 45 p. 48 p. 50 p. 54 p. 55 • BrailleTech2013:programmecomplet. • EndirectduBrailleShop:Toutpourlarentrée! • En direct du Service social : Gratuité des transports en commun : carte nationale de réduction, carte accompagnateur gratuit de la SNCB valable aussi à la STIB, gratuité pour raison patriotique, ça bouge à la SNCB – SELOR s’adapte aux personnes handicapées – Nouvelles du Service social – Handiweb : votre dossier en ligne – Maintien à domicile : prêts à taux zéro. • En direct du Service d’accompagnement : Session de sensibilisation – Démo de petites aides techniques. • EndirectduServiced’insertionprofessionnelle:Changementàl’ONEm • En direct du Service culturel : Nouvelles de la Bibliothèque – Nouveau catalogue – Europalia Inde – Le coup de cœur des bibliothécaires – Top 10 du livre parlé. • EndirectduServiceLoisirs:Vendred’Art–Atelierfloral–ExcursionàParis–Agenda des activités à Bruxelles – Agenda des activités en Wallonie. Photos de couverture : L’affiche de notre campagne sur la mobilité. LA CANNE BLANCHE ÉDITORIAL. Septembre marque le traditionnel rendez-vous de la Ligue Braille avec la population pour sa grande campagne de sensibilisation. Cette année, ce sont les problèmes de mobilité rencontrés quotidiennement par les personnes déficientes visuelles qui sont au cœur de notre Semaine de la Ligue Braille. Le message ‘Born to be free’ fait référence à l’univers des motards, univers fait de grands espaces et de liberté. Ceci afin de symboliser la volonté des personnes aveugles et malvoyantes de se déplacer quand elles le veulent, où elles le veulent et comme elles le souhaitent. La mobilité est un droit fondamental pour chacun. Pour participer pleinement à la société, on doit pouvoir se déplacer de manière libre, autonome et sûre. Active au quotidien dans toutes les régions du pays, la Ligue Braille accompagne les personnes aveugles et malvoyantes sur la route de l’autonomie et de la liberté. Les responsables politiques, mais vous tous également, pouvez aider les personnes déficientes visuelles et faciliter leurs déplacements. Ce numéro de la Canne Blanche y fait largement écho et vous invite à soutenir, au moyen du bulletin de versement joint, les initiatives de notre association en faveur de la mobilité des personnes aveugles et malvoyantes. Bonne lecture et déjà un grand merci pour votre soutien. 1 LA CANNE BLANCHE DOSSIER ENQUÊTE MOBILITÉ : LES RÉSULTATS. La mobilité contribue pour beaucoup à la qualité de vie. Elle est essentielle pour accomplir de nombreuses activités quotidiennes et joue également un rôle non négligeable dans la vie sociale. Étant donné que la vision est une modalité sensorielle très sollicitée lors des déplacements, une déficience visuelle, même partielle, est susceptible d’entraver la mobilité. En vue de sa campagne sur le thème de la mobilité, la Ligue Braille a mené une enquête auprès de ses membres. En voici les principaux enseignements. L’enquête est centrée exclusivement sur les déplacements sur la voie publique. C’est là en effet que les personnes handicapées visuelles rencontrent le plus de difficultés, sources de stress. Le formulaire de sondage a été envoyé à la moitié des lecteurs aveugles et malvoyants de La Canne Blanche. Le taux de réponse de 10 %, avec une marge d’erreur quasi nulle, est tout à fait satisfaisant et répond à nos attentes. Nous tenons à remercier vivement toutes celles et ceux qui ont participé à l’enquête. L’analyse des résultats se base essentiellement sur deux paramètres : la région de résidence et l’âge. La répartition par régions est intéressante car chaque région présente des particularités propres en termes d’urbanisation, de politique d’aménagement de l’espace public ou d’offre de transports publics. Cumulé à la déficience visuelle, l’âge est un facteur qui accroît les limitations à la mobilité. La répartition par tranches d’âge des personnes sondées correspond en gros à celle des membres de la Ligue Braille. De manière générale, 58 % des personnes sondées ont passé l’âge de la retraite et au sein même de ce groupe, une majorité a 80 ans ou plus. Le nombre 2 LA CANNE BLANCHE des moins de 25 ans est très réduit (4 %). Enfin, hommes et femmes sont représentés à part quasi égale dans notre échantillon. Mobilité pour tous et à tout âge ! 76 % des personnes sondées, soit près de 8 personnes sur 10, déclarent se déplacer à l’extérieur de leur domicile chaque jour ou au moins plusieurs fois par semaine. Les écarts entre régions sont minimes : Bruxelles est en tête avec 80 %, suivie de près par la Wallonie (76 %) et la Flandre (74 %). La fréquence des déplacements diminue avec l’âge mais même chez les plus âgés, une majorité (71 % des plus de 65 ans) continue à sortir du foyer et à se déplacer dans l’espace public. Seule une minorité (24 %) reste cloîtrée à la maison, sortant en de rares occasions. La question de la mobilité des personnes aveugles et malvoyantes est donc incontestablement un enjeu incontournable dans la problématique de l’accès de l’espace public aux personnes à mobilité réduite (PMR). Pour une majorité des personnes sondées, la marche est le mode de déplacement le plus courant. Parmi les moyens de transport utilisé, les transports en commun viennent en premier, suivis par la voiture individuelle. L’utilisation du vélo (ou du tandem) reste marginale, bien qu’en Flandre, elle se rapproche de celle de la voiture ! Le recours aux services de transport adapté semble assez peu répandu. Au vu des réponses aux questions ouvertes, il s’avère que ces services sont méconnus : beaucoup de sondés sont mal informés à ce sujet. On notera qu’un quart seulement des sondés déclarent avoir suivi une formation à la locomotion, dont 40 % à la Ligue Braille. Si l’on inclut les formations délivrées dans des centres de réadaptation fonctionnelle en partenariat avec la Ligue Braille, le taux de personnes formées avec l’aide de la Ligue Braille s’élève à 48 %. 3 LA CANNE BLANCHE Sentiment d’insécurité. L’autre chiffre-phare de notre enquête concerne le sentiment d’insécurité : près de 65 % des sondés ne se sentent pas en sécurité sur la voie publique. Le sentiment d’insécurité est un élément délicat à cerner, car il peut être influencé par des éléments extérieurs comme le discours des médias sur la criminalité ou le milieu social et culturel auquel on appartient. Il n’est évidemment pas surprenant de constater qu’à Bruxelles, région fortement urbanisée, ce sentiment d’insécurité touche 71 % des participants de l’enquête. Les réponses aux questions ouvertes permettent toutefois d’écarter les éléments trop subjectifs pour identifier des causes concrètes comme la dangerosité du trafic, les nuisances sonores, l’état des trottoirs ou les obstacles indétectables. Les personnes qui sortent avec un accompagnateur ou un chien-guide se sentent généralement plus en sécurité. La canne blanche, utilisée par 80 % des sondés, est aussi un élément sécurisant puisqu’elle permet à la fois de détecter les obstacles et de se signaler à l’attention des autres usagers de la voie publique. Un parcours semé d’embûches. Troisième chiffre marquant : 84 % des sondés déclarent rencontrer des problèmes sur la voie publique. Toutes régions confondues, le podium des obstacles au déplacement est détenu par les panneaux publicitaires, les terrasses de café ou 4 Les terrasses parmi les principales nuissances LA CANNE BLANCHE de restaurant et les déjections canines. Néanmoins, les écarts entre les scores obtenus par les différents types de nuisances sont minimes. Les autres obstacles à prendre en compte sont les véhicules mal garés, les vélos ou motos rangés sur les trottoirs, les poubelles et les travaux non ou mal signalés. Dans les questions ouvertes, les participants se plaignent surtout des trottoirs délabrés, encombrés et/ou peu adaptés aux personnes à mobilité réduite : trottoirs trop étroits, bordures trop hautes ou… absence de bordure qui empêche de discerner la limite entre le trottoir et la chaussée. Les chantiers non ou mal signalés, attention danger! Quasi inaudibles et donc très difficiles à détecter pour les piétons déficients visuels, les cyclistes qui roulent sur les trottoirs représentent aussi un point préoccupant. Cette pratique courante est pourtant interdite par le code de la route, sauf là où une signalisation permet le partage de la voie entre piétons et cyclistes (et parfois aussi motocyclistes). Dans ce cas précis, toutefois, les piétons aveugles ou malvoyants se sentent aussi insécurisés car ils n’ont pas la possibilité de distinguer la partie qui leur est réservée, la signalisation et le marquage au sol (bandes blanches) étant uniquement visuels. Dispositifs spécifiques et aide des passants. La plupart des participants de l’enquête apprécient les dispositifs qui leur sont destinés : feux sonores, dalles podotactiles, lignes-guides. Les inscriptions en braille ne sont utiles qu’à une minorité, mais elle correspond au pourcentage – peu élevé – de personnes déficientes visuelles qui pratiquent couramment 5 LA CANNE BLANCHE le braille. Les parkings réservés aux personnes handicapées leur sont aussi utiles car ils facilitent le débarquement et réduisent la distance à parcourir à pied. Dans les suggestions de nos sondés, on relève une forte demande de dispositifs sonores : feux de signalisation sonores mais aussi annonces sonores dans les transports en commun. Une personne sur deux déclare recevoir spontanément de l’aide dans ses déplacements sur la voie publique. Sans surprise, cette aide augmente avec l’âge. Il n’y a pas de variation significative entre régions. Près de 70 % des personnes sondées trouvent adéquate cette aide spontanée, contre 18 % qui la jugent « imposée » sans demander leur avis et 13 % qui la considèrent comme infantilisante. Ces résultats sont très positifs mais indiquent que dans un cas sur trois, la personne qui offre son aide pourrait faire mieux et qu’il y a donc lieu de poursuivre le travail de sensibilisation dans ce domaine. Transports en commun. Les transports en commun sont l’un des domaines où des efforts méritent d’être initiés ou poursuivis. L’offre en termes de couverture du réseau semble globalement donner satisfaction, mais le sentiment d’insécurité dans les transports publics touche environ 70 % des sondés. Ici aussi, des éléments subjectifs interviennent mais quelques éléments objectifs ressortent de l’enquête et constituent des bases de réflexion intéressantes. Parmi celles-ci, mentionnons : une meilleure conscientisation du personnel et des autres usagers aux difficultés et aux besoins liés au handicap visuel (respect, place assise, etc.) ; un compromis à trouver entre la vitesse commerciale et la sécurité de passagers qui ont besoin de plus de temps pour se déplacer, en raison de leur handicap ; une information plus accessible tout au long du trajet, de la gare ou de l’arrêt de bus ou de tram jusqu’à l’arrivée à destination ; une simplification et une plus grande flexibilité des services d’accompagnement pour PMR. 6 LA CANNE BLANCHE Quant aux services de transport adapté aux PMR, ils semblent peu utilisés mais surtout méconnus. Une meilleure information sur l’offre de services de transport adapté, tant publique que privée, dans les différentes régions du pays, serait très utile. La parole aux usagers. Plusieurs questions ouvertes permettaient aux personnes sondées de s’exprimer plus librement, en particulier pour soumettre des suggestions de mesures destinées à améliorer la sécurité des déplacements sur la voie publique. 80 % des participants ont déclaré que des améliorations étaient nécessaires et ont exprimé leurs idées ou revendications. La plupart d’entre eux ne demandent pas à proprement parler de nouvelles mesures, mais surtout une meilleure application des dispositions existantes, qu’elles concernent les aménagements de la voie publique, les dispositifs techniques dédiés aux personnes handicapées de la vue ou les réglementations en vigueur. Les suggestions et demandes constructives exprimées par les participants (trottoirs, dispositifs sonores, passages pour piétons, …), constituent une base de travail suffisamment riche que pour en tirer des points précis à soumettre aux pouvoirs publics et aux instances concernées. MOBILITÉ : TÉMOIGNAGES. SAMUEL 33 ans, aveugle suite à un accident survenu à l’âge de 20 ans, habite Molenbeek à Bruxelles. « Je me déplace plusieurs fois par semaine, avec l’aide de la longue canne blanche, parfois accompagné de ma femme, parfois seul. Pour moi, le facteur d’insécurité le plus important, c’est l’inattention de certains automobilistes. 7 LA CANNE BLANCHE Un jour, une voiture qui sortait d’un garage a roulé sur ma canne qui s’est brisée. Il est aussi arrivé que des passants distraits piétinent ma canne ou se prennent les jambes dedans. Les étals de magasins, les terrasses de café nuisent également à la mobilité. L’espace laissé libre est parfois si étroit que je suis obligé de contourner l’obstacle en passant sur la chaussée, ce qui m’expose aux dangers du trafic. C’est aussi le cas avec les voitures garées sur le trottoir et les travaux mal signalés. Il y a d’autre part le problème des trottoirs mal entretenus, mais cela varie beaucoup d’une commune à l’autre ou d’un quartier à l’autre. Il y a encore les boîtes aux lettres placées contre les murs, souvent à hauteur du visage. C’est un danger impossible à détecter avec la canne, de même que les panneaux publicitaires posés sur un seul pied. Je détecte le pied avec la canne mais pas les débordements du panneau. Les feux sonores sont particulièrement utiles, mais je ne comprends pas la logique d’implantation. Par exemple, il y en a près de chez moi, sur le boulevard Léopold II, mais pas sur le boulevard Anspach, ni sur le boulevard Lemonnier, dont la traversée est pourtant dangereuse. En l’absence de feux sonores, si je n’ai personne à proximité pour m’aider, je dois me contenter de lever ma canne pour me signaler et traverser en espérant que les automobilistes me céderont le passage… Ce genre de situation est vraiment stressante. Je suis satisfait des transports en commun en général. Le seul problème que j’ai, ce sont les chauffeurs qui discutent parfois de la validité de ma carte d’accompagnateur. Pour m’orienter dans les stations de métro, j’utilise les bornes avec des indications en braille. Mais ces bornes ne sont pas toujours faciles à retrouver. D’une station à l’autre, elles sont placées dans des endroits différents. Sinon, la STIB a fait beaucoup d’efforts, notamment avec l’annonce sonore des arrêts. 8 LA CANNE BLANCHE Si je devais concevoir la ville idéale ? Je commencerais par supprimer tous les poteaux qui gênent le passage. On m’a dit qu’en Angleterre, il n’y a jamais de poteaux au milieu du trottoir… » PIERRE 74 ans, problèmes visuels survenus en 2006 et aujourd’hui quasi aveugle, habite Schaerbeek à Bruxelles. « Au début de mes problèmes visuels, quand j’avais encore quelques dixièmes de vue, je me déplaçais parfois seul. Aux passages piétons, certains automobilistes manquaient totalement d’éducation. Quand je levais ma canne blanche pour traverser, ils donnaient un coup de klaxon et passaient en trombe. Les places de parking réservées aux personnes handicapées sont indispensables pour quelqu’un comme moi. Par exemple, quand je fais mes courses dans une grande surface, je profite de l’aide d’un proche qui me conduit en voiture. J’ai ma carte qui me donne droit à un emplacement pour handicapés, ce qui me permet de débarquer devant l’entrée du magasin. Sans cela, je serais obligé de déambuler parmi les voitures en stationnement et celles qui circulent ou qui manœuvrent, ce qui représente un danger pour moi qui ne voit rien. » ELIZA 82 ans, gravement malvoyante, habite dans une résidence service à Overpelt. « Malgré mon grand âge, je me déplace encore souvent de façon autonome. Ça m’effraie quand même un peu parce que je suis malvoyante et que je ne vois pas bien ce qu’il se passe autour de moi. Néanmoins, je veux absolument affronter cette peur. J’ai cinq enfants, mais ils ont chacun leur propre vie 9 LA CANNE BLANCHE et travaillent, et je ne veux pas qu’ils se tracassent toujours pour moi, même s’ils m’aident avec plaisir. De plus, j’ai deux sœurs qui, pour des raisons de santé, se déplacent très difficilement, donc c’est moi qui vais leur rendre visite régulièrement. Il y a quelques jours, bien que ce soit situé à une quinzaine de minutes à pied d’ici, je me suis aussi rendue à ma banque. J’emporte toujours ma canne blanche avec moi. J’en ai même deux : une canne d’appui et une canne de locomotion. Récemment, je suis allée en pèlerinage à Banneux. Là j’ai pris ma canne d’appui parce que c’était plus sécurisant sur ce type de terrain et que cette canne m’offre un peu de soutien. Quand je veux traverser, je mets toujours ma canne blanche bien en évidence. La plupart des conducteurs sont courtois et s’arrêtent spontanément. Je leur fais toujours un signe pour leur montrer que j’ai apprécié leur geste. Malheureusement, je n’ose plus utiliser les transports en commun. La marche du bus est trop haute. La dernière fois que j’ai voulu prendre le bus, je suis presque tombée, heureusement qu’il y avait quelqu’un derrière moi pour me rattraper. Quand je dois me rendre quelque part mais qu’il m’est impossible d’y aller à pied, j’appelle la Centrale pour les personnes à mobilité réduite. Ce sont de bien gentils conducteurs, mais je tombe chaque fois sur une personne différente. Le plus embêtant, c’est que je dois toujours réserver deux jours à 10 LA CANNE BLANCHE l’avance. Si j’ai un imprévu, je ne peux donc pas les appeler. Et puis, ce n’est pas donné. Je paie dix euros d’inscription par an et 0,30 euros par kilomètre, kilomètres qui sont comptés à partir du domicile du chauffeur. Quand je veux rester une heure à Hasselt par exemple, j’espère toujours que le chauffeur ait de quoi s’occuper sur place, sinon cela revient à un voyage vraiment coûteux. » PATRICK 59 ans, gravement malvoyant, habite Namur. « Ma vision a fortement diminué ces 3 dernières années, je ne vois plus audelà de 20 cm... Dans mon quartier, je connais bien les rues, ce qui facilite mes déplacements. Mais je constate que de nombreux conducteurs, plus par inconscience que par malveillance, garent leur voiture sur le trottoir ou devant un passage piétons... Et là, pour moi, c’est la collision ou la chute ! Quand on fait une remarque à un conducteur indélicat, il répond en général : ‘je n’en ai que pour 5 minutes’ ou ‘mais je vous ai laissé 1 mètre’... Un jour j’en ai eu assez et j’ai décidé de partir en croisade – mais une croisade pacifique ! - contre les voitures mal garées. Depuis, chaque fois que je ‘tombe’ sur une voiture qui gêne le passage, je glisse sous l’essuie-glace une petite carte de ma 11 LA CANNE BLANCHE confection avec une photo de moi muni de ma canne blanche et le message suivant : « Mettez-vous deux secondes à ma place ». Je ne veux pas enguirlander les gens mais bien les amener à réfléchir. Quand une personne malvoyante doit marcher sur la chaussée pour contourner une voiture garée sur le trottoir, elle risque de se faire écraser, c’est dangereux. » SE DÉPLACER OÙ L’ON VEUT, QUAND ON VEUT, SANS CONTRAINTE. C’EST ÇA LA LIBERTÉ. Aller où l’on veut, quand on veut, comme on le souhaite : voilà une belle définition de la « mobilité ». Malheureusement, elle est loin d’être évidente pour les personnes handicapées de la vue. C’est la raison pour laquelle la Ligue Braille consacre sa campagne annuelle à la mobilité des personnes aveugles et malvoyantes. Présentation de notre « Semaine de la Ligue Braille 2013 ». L’accompagnement et l’aide que la Ligue Braille offre aux personnes aveugles et malvoyantes se fonde sur l’idée que chacun doit pouvoir faire ses propres choix. Pour cela, acquérir ou garder une autonomie optimale est essentiel. Afin de pouvoir participer aux différents pans de la vie en société (travail, santé, loisirs, etc.) chacun doit pouvoir se déplacer librement. Quand une personne devient aveugle ou malvoyante, celle-ci perd une grande partie 12 LA CANNE BLANCHE de ses points de repère et parvient difficilement à se déplacer seule en toute sécurité. Déjà, une personne dotée de la vue se pose de multiples questions pour se rendre d’un point à un autre (voiture ou transports en commun ? quelle est la route à suivre ? etc.). Une personne malvoyante doit, en plus, s’interroger sur tous les obstacles qu’elle pourra rencontrer sur sa route et sur la façon dont elle devra les contourner. La « Semaine de la Ligue Braille » est une excellente occasion de rappeler à chacun que la mobilité est un droit fondamental, et ce, également pour les personnes handicapées visuelles. Ceci est d’ailleurs inscrit dans la Convention des Nations Unies relative aux droits des personnes handicapées que notre pays a ratifiée. Aux responsables politiques concernés, la Ligue Braille remet un mémorandum comportant quatorze propositions (voir plus loin dans ce dossier). Mais nous donnons aussi des conseils aux piétons, aux cyclistes, aux automobilistes, aux usagers du train, aux conducteurs de bus pour qu’ils facilitent les déplacements des personnes aveugles et malvoyantes. Born to be free. Avec ses lunettes de soleil, son blouson en cuir et son inscription dans le dos « Born to be free », le héros de notre campagne ne passera pas inaperçu entre le 5 et le 29 septembre prochains ! Cet homme mûr aux allures de motard joue le rôle principal dans un spot télévisé qui sera diffusé du côté francophone sur La Une et La Deux, et du côté néerlandophone sur Eén et Canvas. Pour les téléspectateurs aveugles et malvoyants, nous avons prévu une audiodescription. Vous retrouverez également notre héros sur des affiches dans le métro de Bruxelles, et à travers tout le pays chez les notaires, les ophtalmologues, dans les communes, etc. Un dépliant et notre site www.semaineliguebraille.be apporteront des informations détaillées sur la mobilité des personnes aveugles et malvoyantes. 13 LA CANNE BLANCHE Et il sera également possible de suivre la campagne sur notre page facebook : www.facebook.com/liguebraille. De plus, Contacts – une émission de la Police Fédérale et de l’IBSR informant les usagers de la route et diffusée sur nos écrans tous les samedis –, prévoit un reportage spécial sur la mobilité des personnes aveugles et malvoyantes. À voir le 28 septembre ! Profitez de votre trajet en train pour lire notre dépliant. Les navetteurs qui prennent régulièrement le train dans les villes où est implantée la Ligue Braille recevront un dépliant d’informations et de conseils pour aider les personnes aveugles et malvoyantes dans leurs déplacements. Presse et politiques : un trajet les yeux bandés. Parce qu’il n’y a pas de meilleure manière pour comprendre quelqu’un que de se mettre à sa place, nous invitons, dans les trois régions du pays, la presse et les responsables politiques chargés de la mobilité et de la politique des personnes handicapées à se déplacer les yeux bandés durant un court trajet. Ils pourront ainsi s’apercevoir à quel point il est difficile pour une personne handicapée visuelle de se déplacer seule. Voitures mal garées, carrefours dangereux, trottoirs en mauvais état, crottes de chiens et bien d’autres embûches se mettront sur leur chemin. Heureusement, des accompagnateurs de la Ligue Braille les conseilleront tout au long du parcours. Un baptême de piste à Francorchamps pour les jeunes aveugles et malvoyants. Le mardi 24 septembre 2013 deviendra bientôt une journée inoubliable pour une vingtaine de jeunes handicapés visuels. Le circuit de Spa-Francorchamps 14 LA CANNE BLANCHE leur ouvre ses portes ! En matinée, une visite adaptée du site leur sera offerte. Après la pause de midi, place à l’adrénaline ! Durant deux tours de piste, les jeunes seront installés dans de vraies voitures de course et deviendront les copilotes de leur chauffeur particulier. Un billet aller-retour en moto ! Notre campagne se clôturera le dimanche 29 septembre. Pour finir en beauté, le club de moto d’Anvers Evonik Antwerpen Motorvrienden (EAMV) invite les personnes aveugles et malvoyantes à faire une balade avec eux. Le matin, une vingtaine de motards partiront de Mortsel avec un passager handicapé visuel à leur bord. Arrivés à Namur, l’ensemble du groupe partagera le repas avec d’autres personnes aveugles et malvoyantes francophones qui prendront place à l’arrière des motos lors du chemin inverse vers Mortsel dans l’aprèsmidi. SE DÉPLACER SANS VOIR : CELA S’APPREND. Traverser un passage pour piéton, passer un rond-point, prendre un bus pour aller au travail... Dans sa recherche d’autonomie, la personne aveugle ou malvoyante doit apprendre à se déplacer seule, avec ou sans canne blanche et selon les cas, accompagnée d’un chien-guide. La Ligue Braille lui offre la possibilité d’apprendre les techniques de déplacement dans un environnement sécurisé. La Ligue Braille dispense des cours de locomotion avec comme objectif final : une autonomie de déplacement. Mais avant tout, les accompagnateurs 15 LA CANNE BLANCHE de la Ligue Braille analysent les besoins de la personne aveugle ou malvoyante dans un bilan de locomotion. Ce bilan permet de connaître les compétences de la personne : équilibre, rôle des autres sens, résidu visuel, capacités d’observation, ... Des questions sur la vie quotidienne sont aussi abordées : Quels sont les trajets à effectuer au quotidien ? Quel(s) transport(s) la personne doit-elle prendre ? Un chien-guide est-il nécessaire ? Un GPS peut-il être utile ? Sur base du bilan de locomotion, les accompagnateurs de la Ligue Braille conçoivent des cours personnalisés. Ils enseignent les techniques d’utilisation d’une canne blanche de locomotion, des transports en commun, ... L’apprentissage se fait au cas par cas et dure 6 mois à 1 an, à raison d’une séance hebdomadaire d’1h à 1h30. Toutes les formations se déroulent dans l’environnement habituel de la personne. Pour les formations qui se déroulent à Bruxelles, la Ligue Braille met à disposition un jardin de locomotion et un Loco-local spécialement adaptés où sont placés des obstacles que l’on peut habituellement rencontrer dans l’espace public (abribus, chantiers, boîtes postales, barrières, escaliers, etc.). Les trajets à effectuer au quotidien seront analysés et expérimentés. Au terme de cet apprentissage, la personne aura acquis plus d’indépendance et davantage de confiance dans ses déplacements. Une personne qui déménage, change de travail ou dont la déficience visuelle s’aggrave pourra toujours faire appel à la Ligue Braille pour apprendre de nouveaux trajets ou de nouvelles techniques mieux adaptées à sa nouvelle situation. 16 LA CANNE BLANCHE LES AIDES À LA MOBILITÉ. Se déplacer sans voir ou en voyant très mal est quasi impossible sans aide. La personne aveugle ou malvoyante peut bien sûr se faire accompagner, mais ce n’est pas toujours facile de trouver quelqu’un, ni agréable d’être dépendant d’autrui. Pour se déplacer de manière autonome, la personne déficiente visuelle dispose de différentes aides : canne blanche, chien-guide, GPS, dalles podotactiles,... La canne blanche. De gauche à droite : canne de locomotion, canne d’identification, canne d’appui Première aide venant à l’esprit quand on mentionne les déplacements d’une personne déficiente visuelle, la canne blanche est l’outil indispensable pour se déplacer. Dans l’esprit du public, elle est souvent associée à la cécité complète. Pourtant, elle est également une aide précieuse pour un grand nombre de personnes malvoyantes. Il existe plusieurs sortes de cannes blanches, possédant chacune une fonction spécifique : la canne d’identification, la canne d’appui et la longue canne de locomotion. La canne d’identification est utilisée en déplacement pour montrer clairement que son propriétaire a une déficience visuelle. Les automobilistes, cyclistes et piétons prêteront davantage d’attention à la personne. 17 LA CANNE BLANCHE La canne d’appui est utilisée quand la personne a besoin d’un appui dans ses déplacements. Au même titre que la canne d’identification, la canne blanche d’appui lui permet aussi d’être identifiée. Pour se déplacer, la personne déficiente visuelle a besoin d’un temps de réaction suffisant pour détecter les repères et les obstacles. La canne de locomotion est plus longue que les autres cannes blanches pour permettre à son utilisateur de sentir et d’entendre ces signaux à temps en “toquant” devant soi. Elle nécessite cependant l’apprentissage de techniques de locomotion, qui peuvent être enseignées à la Ligue Braille. Lorsqu’elle est bien maniée, cette canne constitue une aide importante pour les déplacements. La longue canne avec roulette se manie en balayant devant soi (par la technique dite du “balayage”). Par son contact permanent avec le sol, elle donne des informations tactiles plus précises que la canne sans roulette. Où et comment se procurer une canne blanche ? Canne blanche d’identification 18 Les associations d’aide aux personnes aveugles et malvoyantes sont tenues de s’assurer que la personne qui introduit une demande de canne blanche remplisse les conditions d’octroi prévues par la législation. La loi du 25 décembre 2006 régit ces conditions d’octroi de la canne blanche. Ainsi, a le droit d’utiliser une canne blanche, la personne qui, soit : - est atteinte d’une déficience visuelle d’au moins 60% (selon le barème officiel belge des invalidités) ; - dispose d’une prescription d’un ophtalmologue agréé en réadaptation. La Ligue Braille offre la première canne blanche aux personnes aveugles ou malvoyantes répondant à l’une de ces conditions. LA CANNE BLANCHE Le chien-guide. L’apprentissage des déplacements avec une longue canne de locomotion rend une personne aveugle ou malvoyante plus autonome dans ses déplacements. L’acquisition d’un chien-guide peut être utile pour donner à cette personne plus d’assurance face aux obstacles de la rue. Le chien-guide contribue à réduire son stress. Ce merveilleux compagnon demande toutefois une certaine autonomie de départ. Il est donc indispensable d’avoir des compétences en matière de locomotion et d’orientation. Et puis, il faut pouvoir accueillir un chien chez soi, être prêt à le nourrir, le soigner et entretenir son dressage. Comment se procurer un chien-guide ? L’obtention d’un chien-guide n’est pas automatique et si le besoin s’en fait ressentir, la personne devra rencontrer plusieurs collaborateurs de la Ligue Braille pour s’assurer de la motivation et de ses besoins particuliers. Si la demande est reçue positivement, la personne pourra bénéficier gratuitement d’un chien-guide élevé par les dresseurs de la Ligue Braille. Jean-Loup Nollomont : J’avais déjà eu des chiens avant, mais je dois dire que cela n’a rien à voir avec un chien-guide. Ashka est formidable, c’est devenu un compagnon fidèle, une présence dont je ne pourrais plus me passer. Avec lui, j’ai maintenant une assurance supplémentaire qui me permet de me déplacer plus loin, je prends désormais les transports en commun, Ashka agit sur moi comme un incitant qui me donne envie de progresser seul. Jean-Loup Nollomont et Ashka 19 LA CANNE BLANCHE Comment dresse-t-on un chien-guide ? La Ligue Braille travaille avec trois dresseurs. Ils assurent le choix et le dressage des chiens-guides, qui sont le plus souvent des labradors, car ils sont intelligents, calmes et sympathiques. Le dressage se déroule en trois phases : 1. Durant les premiers mois, le dressage est identique à celui de tout jeune chien. Le dresseur va lui apprendre les bases : la propreté, l’obéissance générale et l’apprentissage des ordres essentiels. 2. Le chien apprend ensuite les techniques spécifiques indispensables pour guider la personne aveugle en rue. Il doit associer le port de son harnais à la notion de travail. Il apprend à s’arrêter et s’asseoir au bord du trottoir et aux feux rouges, à repérer les obstacles afin de les éviter ou de les contourner, etc. Un vocabulaire simple lui est enseigné, que son futur maître devra maîtriser. Le dressage du chien est personnalisé en fonction de l’environnement et de la situation de son futur maître (ville, campagne, etc). Cette 2ème phase demande un travail quotidien de plusieurs mois. 3. La dernière phase va permettre de familiariser le chien avec son nouveau maître. Celui-ci se substitue petit à petit au dresseur. Après une période d’acclimatation, la personne aveugle apprend, avec le chien-guide, les techniques de déplacement dans son environnement habituel. Chiens-guides et législation. Depuis plusieurs années, il est question de revoir la législation sur les chiensguides et c’est à présent chose faite dans les 3 régions du pays, avec certaines variables toutefois (notons que le décret flamand n’entrera en vigueur qu’en janvier 2014). Tant en Wallonie, qu’en Flandre et à Bruxelles, les textes législatifs s’accordent sur le définition du chien : on parle de ‘chiens d’assistance’, ce qui recouvre une réalité plus large que celle du chien-guide (valable aussi 20 LA CANNE BLANCHE pour le chien qui aide une personne épileptique, par exemple). Les 3 textes définissent les modalités d’accès des chiens d’assistance aux lieux ouverts au public : cet accès est un droit et il est interdit d’interdire l’accès à un chien d’assistance, sauf exceptions. Au sujet des exceptions, la situation varie d’une région à l’autre. À Bruxelles et en Wallonie, l’accès peut être refusé à un chien d’assistance pour raison d’hygiène, de santé publique ou de sécurité. Exemples : le chien-guide peut aller dans un hôpital, mais pas en salle d’opération ; il peut entrer dans un restaurant, mais il n’aura pas accès aux cuisines ; il peut accompagner son maître à la piscine, mais pas dans les zones où l’on se déplace pieds nus. Dans ces lieux où les chiens ne sont pas admis, un affichage doit être prévu. En Flandre, la législation est moins précise puisqu’il est dit que c’est le gouvernement flamand qui déterminera les lieux interdits aux chiens d’assistance. Une autre différence entre les textes législatifs porte sur les sanctions en cas de non respect de la loi. En Wallonie et à Bruxelles, c’est l’administration (AWIPH 1, Cocom 2 ) qui reçoit les plaintes, tandis qu’en Flandre, c’est la police, ce qui est préférable car, à la différence de l’administration, la police assure un service 24h sur 24. Quant à l’amende pour ceux qui refusent l’accès à un chien-guide, elle sera de 26 à 100 euros en Wallonie, de 50 à 100 euros à Bruxelles et de 100 euros en Flandre. Enfin, la procédure d’agrément des asbl dressant des chiens d’assistance est également différentes d’une région à l’autre. En Wallonie et à Bruxelles, l’AWIPH et la Cocom procèdent à l’agrément sur base d’un dossier répondant à une série de critères prédéfinis. En Flandre, le gouvernement flamand a créé une cellule d’agrément composée de 4 experts (Katho Dier-en-zorg, VAPH 3, 2 écoles de chiens d’assistance) dont les critères d’agrément doivent s’inspirer de la Fédération internationale des chiens d’assistance. AWIPH : Agence Wallonne pour l’Intégration des Personnes Handicapées. Cocom : Commission communautaire commune. 3 VAPH : Vlaams Agentschap voor Personen met een Handicap. 1 2 21 LA CANNE BLANCHE Utile, le GPS ? Depuis peu existent des modèles de GPS adaptés aux personnes déficientes visuelles . Tous ne sont pas encore au point et il faut savoir s’en servir. Pour la personne aveugle ou malvoyante, le GPS peut être utile pour savoir où elle est (il lui indique le nom de la rue où elle se trouve, par exemple), pour savoir où il y a un restaurant, un hôtel dans telle ou telle zone. Se faire guider par le GPS d’un point A à un point B est déjà plus complexe. Il faut en effet pouvoir encoder les 2 adresses, puis s’y retrouver dans les indications sonores du GPS (pas facile, p. ex., de comprendre le nom français d’une rue prononcé avec un accent néerlandais), et enfin, savoir si l’on est du bon côté de la rue... De plus, le GPS n’indique pas où sont les poteaux, les feux rouges, les chantiers, les panneaux publicitaires, etc. En un mot, le GPS est utile pour s’orienter, à condition de bien maîtriser les techniques de locomotion et d’être familiarisé à l’usage des appareils technologiques et des encodages. Complément à la canne blanche ou au chien-guide, le GPS ne peut les remplacer. Dalles podotactiles, feux sonores, ... L’espace public comporte des aménagements qui facilitent les déplacements des personnes aveugles et malvoyantes. Les plus utiles sont les dalles podotactiles et les feux sonores. D’autres aides existent aussi comme des bandes autocollantes contrastées en début et fin de certains escaliers, des panneaux en braille ou encore les balises sonores (voir ci-après), mais encore peu fréquentes à ce jour. 22 LA CANNE BLANCHE Comme leur nom l’indique, les dalles podotactiles sont repérables au toucher avec les pieds ou la canne blanche. Elles sont de 3 types : - les dalles directionnelles, munies de lignes continues en relief, donnent la direction à suivre ; - les dalles de vigilance, munies de points en relief, mettent la personne en garde et lui évitent chutes ou accident en lui indiquant le début d’un carrefour, la fin d’un quai, le début d’un escalier,... - les dalles noires et souples (molles) signalent un changement de direction possible ou, à l’arrêt du bus, l’endroit où les portes d’accès s’ouvriront (et où, si tout se passe bien, le chauffeur annoncera à la personne aveugle ou malvoyante de quel bus il s’agit). BALISES PARLANTES : L’AIDE DU FUTUR ? Pour qu’une personne aveugle ou malvoyante trouve son chemin, celle-ci peut faire appel à différentes aides : canne blanche, chien-guide, GPS, dalles pododactiles, etc. À l’avenir, pourrait s’ajouter à cette liste l’utilisation de balises parlantes. Qu’est-ce qu’une balise parlante ? C’est un système électronique qui ressemble à de petits haut-parleurs et diffusant des messages vocaux. Les balises peuvent être placées au-dessus des portes et dans les lieux de passage des aéroports, des gares, des hôtels, etc. pour indiquer un endroit ou une direction à prendre. Grâce à cette installation, les personnes aveugles et malvoyantes peuvent plus facilement s’orienter et donc se déplacer plus sereinement. 23 LA CANNE BLANCHE Comment fonctionne ce système ? Pour pouvoir utiliser les balises parlantes, il faut soit avoir un GSM équipé de la technologie Bluethooth, soit un appareil spécial. Quand une personne aveugle ou malvoyante est en présence d’une balise, elle peut activer le message. Par exemple, elle peut savoir vers quel quai mène un escalier. Des applications actuelles ? Le 16 mai 2011 ce système a été officiellement mis en place à la gare de Namur. La Ligue Braille a collaboré à ce projet pilote réalisé par le Département de Psychologie de l’Université de Namur, la SNCB-Holding et la Région wallonne. Si les résultats sont concluants, il sera possible d’étendre ce système dans d’autres gares de Belgique et dans d’autres types de lieux (métro, aéroports, feux de signalisation,...). DES VOITURES ÉLECTRIQUES BIENTÔT MOINS SILENCIEUSES ? Le trafic routier ne cesse de s’intensifier. Et cette densification va de pair avec l’augmentation du bruit (accélération ou freinage des voitures, motos, klaxons, sirènes, etc.). Selon l’Organisation mondiale de la Santé, le bruit engendré par le trafic est un problème de santé publique important. D’ailleurs, dans notre enquête sur la mobilité, de nombreuses personnes aveugles et malvoyantes ont signalé que la foule et les bruits de la circulation sont une source d’insécurité dans leurs déplacements. 24 LA CANNE BLANCHE L’adoption de nouvelles normes plus strictes concernant le niveau de bruit émis par le trafic n’est donc pas une mauvaise chose. Dans ce cadre, le Parlement européen a voté une directive en février 2013 qui devrait diminuer sensiblement le bruit occasionné par les voitures. À l’opposé des véhicules traditionnels plutôt bruyants, arrivent sur le marché les voitures électriques. Celles-ci sont tout à fait silencieuses, ce qui est très positif du point de vue des nuisances sonores. Mais pour les usagers ‘faibles’ de la route, et surtout pour les personnes handicapées de la vue, ces voitures sont un véritable danger. Elles ne les entendent absolument pas arriver. Maintenant que ces voitures se multiplient ainsi que les emplacements de recharge, il est important de prendre cette évolution en considération. Le Parlement européen partage cet avis et suggère d’ajouter, à la directive évoquée précédemment, une règle obligeant les voitures électriques à émettre un son artificiel (“Accoustic Vehicle Alerting System” – AVAS). Ce système doit encore être affiné pour, qu’à l’avenir, les piétons sachent détecter et localiser la présence et la direction d’un tel véhicule conduisant à basse vitesse. En attendant, nous demandons aux conducteurs de véhicules électriques d’être particulièrement attentifs aux piétons aveugles ou malvoyants. MÉMORANDUM : 14 PAS VERS UNE MEILLEURE MOBILITÉ. La Ligue Braille lance un appel à toutes les instances concernées par la mobilité – responsables politiques et opérateurs de transports publics – afin qu’elles s’engagent et agissent de manière à garantir la mobilité sur la voie publique et dans les transports pour les personnes à mobilité réduite ayant 25 LA CANNE BLANCHE un handicap visuel. À cette fin, la Ligue Braille émet 14 priorités pour que nos concitoyens handicapés de la vue puissent se déplacer en toute liberté et participer ainsi pleinement à la vie sociale, économique et culturelle. 1. Pour une voirie accessible. Il est impératif que les responsables politiques mettent en œuvre des plans « mobilité » cohérents, établis en concertation avec les associations représentatives des personnes handicapées. Tout projet d’aménagement de l’espace public doit se conformer au minimum aux normes d’accessibilité en vigueur. 2. Pour une voirie sécurisée. Pour circuler en sécurité quand on est aveugle ou malvoyant, il est indispensable que les trottoirs soient adaptés, en bon état, bien entretenus et libres de tout obstacle difficile à détecter autrement que par la vue. 3. Pour des passages piétons mieux protégés. Les feux sonores sont particulièrement utiles et sécurisants, mais il n’y en pas assez ! Là où le niveau sonore du trafic automobile est élevé, la Ligue Braille propose qu’on installe des dispositifs tels que des boutons-poussoirs à la fois vibrants et sonores. 26 LA CANNE BLANCHE 4. Pour une meilleure cohabitation entre cyclistes et piétons. Amis cyclistes, les piétons handicapés visuels ne vous voient pas venir et vous êtes trop silencieux pour qu’ils vous entendent. Redoublez donc de prudence à l’approche d’une canne blanche ! Et n’oubliez pas qu’en agglomération, circuler à vélo sur les trottoirs est interdit par le code de la route. 5. Pour des véhicules électriques plus audibles. Les voitures électriques, au moteur silencieux, représentent un danger pour les piétons déficients visuels. La Ligue Braille demande d’équiper ces véhicules de systèmes sonores destinés à alerter les piétons. Cette revendication concerne aussi les trams bruxellois de dernière génération, très silencieux. 6. Pour des transports publics plus accessibles. L’annonce sonore des stations à l’intérieur des véhicules, très appréciée, devrait être étendue à toutes les lignes des réseaux de transport public (train, métro, tram, bus). D’autres mesures sont demandées : site web accessible (y compris pour le paiement en ligne), affichage plus lisible des numéros des véhicules, panneaux d’affichage des horaires plus lisibles, annonce sonore pour identifier les véhicules aux arrêts communs à plusieurs lignes. 7. Pour des transports publics plus sûrs. Les personnes handicapées visuelles sont en général plus exposées au risque de chute et plus lentes dans leurs déplacements. Pour leur sécurité, la Ligue Braille demande une priorité d’accès aux places assises et une attention accrue des chauffeurs. 27 LA CANNE BLANCHE 8. Pour des services d’accompagnement plus efficaces. Pour améliorer l’efficacité des services d’accompagnement dans les transports en commun, la Ligue Braille souhaite une meilleure information, une simplification administrative, une plus grande flexibilité et des délais de réservation raisonnables. Le délai de 24 heures imposé par la SNCB pour obtenir une assistance doit être supprimé. 9. Pour des services de transport adapté plus développés. Les services de transport adapté doivent être développés : meilleure information, augmentation du nombre de taxis adaptés, élargissement des zones de couverture et des plages horaires. Les chèques-transport sont aussi une alternative utile, à encourager. Il importe que l’octroi de ces chèquestransport soit lié au handicap et non aux revenus. 10. Pour des taxis « chien-guide admis ». Refuser d’embarquer dans son taxi un chien-guide accompagnant son maître aveugle, c’est contraire à la législation. La Ligue Braille demande que les compagnies de taxis veillent au respect des textes législatifs dans ce domaine. 11. Pour des emplacements de parking (vraiment) réservés. Les emplacements de parking réservés aux personnes handicapées sont très utiles aux personnes déficientes visuelles. La Ligue Braille demande d’augmenter le nombre de ces emplacements et de lutter contre leur occupation par des conducteurs non handicapés. 28 LA CANNE BLANCHE 12. Pour une mobilité accrue dans les airs. La Ligue Braille insiste pour que les opérateurs aériens se conforment à la réglementation européenne qui leur interdit de refuser le transport pour cause de handicap ou de mobilité réduite. Cette réglementation stipule que dans les aéroports, la prise en charge de la personne et du chien-guide doit être assurée et que dans l’avion, le chien doit voyager en cabine et non en soute. 13. Pour une société « cannes blanches admises ». La Ligue Braille souhaite promouvoir et diffuser l’information au sujet du handicap visuel au sein du public. À cette fin, elle propose aux services en charge de la mobilité de relayer cette information et de sensibiliser aussi bien son personnel que sa clientèle. 14. Pour élargir les aides aux 65+. Dans notre pays, les personnes qui deviennent handicapées visuelles à 65 ans ou plus n’ont pas droit aux aides prévues par les communautés et régions pour bénéficier d’un cours de locomotion ou se procurer des aides techniques comme la longue canne de locomotion, un GPS adapté ou un chien-guide. La Ligue Braille revendique avec force la suppression de cette limite d’âge discriminatoire. MOBILITÉ : VERS UNE CARTE EUROPÉENNE. Dans les différents pays de l’Union européenne (UE), les personnes handicapées bénéficient de certains droits qui facilitent leur mobilité et leur accessibilité. Valables dans le pays de résidence, ces droits ne le sont pas nécessairement dans les autres pays de l’UE. Pour remédier à cette situation 29 LA CANNE BLANCHE et à l’initiative du BDF (Belgian Disability Forum, dont la Ligue Braille est membre), l’idée d’une carte européenne de mobilité a vu le jour voici 4 ans. Relayé par l’EDF (European Disability Forum), ce projet est à l’étude au niveau européen. Jusqu’ici, seule la carte européenne de stationnement permet d’attester la reconnaissance du handicap. Son usage dépasse donc souvent le stationnement aux emplacements réservés : Campagne de l’EDF en faveur de tarifs réduits au musée ou à la carte européenne de mobilité la piscine, places réservées au théâtre ou dans les transports en commun, etc. Mais quand vous avez placé votre carte européenne de stationnement sous votre pare-brise, vous ne pouvez pas la présenter à l’accompagnateur de train ou à la piscine ! D’où le projet de carte de mobilité européenne. Car tout le monde voyage plus qu’auparavant, la mobilité dépasse donc les frontières, y compris pour les personnes handicapées. Une carte de mobilité européenne à avoir sur soi, en plus de la carte de stationnement qui resterait dans la voiture, leur permettrait de bénéficier des avantages réservés aux personnes handicapées où qu’elles soient dans l’Union européenne. Pour les instances européennes, il s’agit à présent d’analyser les droits des personnes handicapées dans les différents États de l’UE et de définir le champ d’action de la future carte : elle devrait être valable pour les compensations et avantages en matière de transports, loisirs, culture, sport, tourisme. Il faut aussi décider du modèle de carte, de son mode de fabrication et des conditions de délivrance. Un groupe de représentants des États membres y travaille actuellement. 30 LA CANNE BLANCHE En Belgique, l’accord de gouvernement de décembre 2011 prévoit la mise en place d’un Handipass, mais les discussions à ce sujet ne semblent pas encore très avancées. Maintenant qu’une réflexion plus concrète est sur rails au niveau européen, il faudra sans doute voir comment articuler ces deux projets dont l’objectif est commun. FACILITER LEURS DÉPLACEMENTS ET LEVER LES OBSTACLES. Les résultats de notre enquête sur la mobilité des personnes aveugles et malvoyantes sont éloquents : 65% des répondants ne se sentent pas en sécurité sur la voie publique, 84% sont gênés dans leurs déplacements par de nombreux obstacles et dans 1 cas sur 3, l’aide qui leur est offerte pourrait être plus adéquate. Il reste donc du pain sur la planche. La méconnaissance du handicap visuel ou la peur de mal faire guident encore trop souvent le comportement des « voyants » à l’égard des personnes déficientes visuelles sur la voie publique. Or nous pouvons tous, par des gestes simples et une bienveillante attention, contribuer à faciliter leurs déplacements et lever les obstacles qui jalonnent leur route vers l’autonomie et la liberté. Voici quelques conseils. Proposez spontanément votre aide. • • • Lorsquevousrencontrezunepersonneaveugleoumalvoyantedansla rue, n’hésitez pas à lui proposer votre aide pour se déplacer. Neluiprenezpaslebras,maisoffrez-luilevôtreetmarchezundemi-pas devant elle. Signalez-luiàtempslesobstacleséventuelssursaroute,ycomprisau moment de monter ou de descendre un trottoir. 31 LA CANNE BLANCHE • • • • Sivousdevezfranchiruneporteouunpassageplusétroit,positionnezvous toujours devant la personne afin qu’elle puisse vous suivre en toute sécurité. Lorsquevousarrivezàunescalier,signalezàlapersonnelaprésencede celui-ci, en lui indiquant s’il monte ou s’il descend et posez sa main sur la rampe. Sivousavezlechoixentreunescaliernormaletunescalator,laissezla décision à la personne déficiente visuelle. N’oubliezpasquelesmots«ici»et«là»sontdénuésdesenspourune personne aveugle. Dites plutôt « à votre gauche », « devant vous », ... En sécurité dans le trafic. • • • 32 Laloiestclaire:lespiétonsontlaprioritéquandilstraversentlaroutesur un passage pour piétons. Rien d’étonnant dès lors à ce que les personnes déficientes visuelles y attachent une importance particulière lorsqu’elles doivent traverser la rue. Aux passages piétons, elles sont en effet en droit d’attendre des cyclistes et automobilistes qu’ils s’arrêtent spontanément pour leur laisser le passage. Au volant de votre voiture ou sur votre vélo ou moto, soyez donc attentif aux personnes munies d’une canne blanche qui s’apprêtent à traverser la rue. Arrêtez-vous et laissez-la traverser à son rythme. Inutile de lui faire signe de passer, elle ne le verra pas. Inutile aussi de klaxonner, cela pourrait la stresser. Lesfeuxsontlàpourfluidifierlacirculation,maissurtoutpourpermettre aux piétons de traverser en toute sécurité. En tant qu’automobiliste et même si vous êtes pressé, respectez les feux, ne passez pas à l’orange et ne démarrez pas avant que le feu redevienne vert, cela peut être très déroutant pour les personnes déficientes visuelles. Cyclistes,utilisezlespistescyclableouàdéfaut,lachaussée,maisne roulez pas sur un trottoir réservé aux piétons. Et si le trottoir comporte une zone cyclable et une zone piétonne conjointes, ayez à l’esprit qu’un LA CANNE BLANCHE • piéton aveugle ou malvoyant peut s’effrayer lorsque vous surgissez, car il ne vous voit pas venir et peut à peine vous entendre. Mêmesiellesneconduisentpaselles-mêmesunevoiture,lespersonnes aveugles et malvoyantes peuvent utiliser les emplacements de parking réservés aux personnes handicapées, car ils sont plus sûrs et souvent situés à proximité du lieu de destination. Si vous n’êtes pas porteur d’un handicap, laissez ces places à ceux qui en ont besoin. Les transports en commun vraiment communs. Pour se déplacer en toute autonomie, les personnes aveugles et malvoyantes sont souvent tributaires des transports en commun. Faisons donc en sorte qu’elles puissent les utiliser aisément et en toute sécurité. • Siunepersonneaveugleoumalvoyanteattendavecvousletrain,lebus ou le tram, n’hésitez pas à lui demander si elle souhaite que vous l’aidiez à trouver la bonne ligne. • Lorsqueletrain,lebusouletramarrive,indiquezàlapersonneoùse trouve la poignée qui l’aidera à y entrer et laissez-la monter à son aise, sans la pousser. • Àl’intérieur,ilestimportantquelapersonneaveugleoumalvoyante dispose d’une place assise. Il est plus difficile pour elle de trouver son équilibre ou de rester stable en cas de choc inattendu. Si toutes les places sont prises, cédez votre siège ou demandez à un passager assis de libérer sa place. • Pouraiderlapersonneàs’asseoir,mettezsimplementsamainsurle dossier du siège et dites-lui « Voici un siège ». La chasse aux obstacles est ouverte ! Notre enquête l’a clairement démontré : les personnes handicapées visuelles sont fort gênées par les nombreux obstacles qui jonchent leur route. C’est 33 LA CANNE BLANCHE là un frein important à leur mobilité. Or, dans bien des cas, ces obstacles pourraient ne pas exister. • • • • • • • 34 Sivousêtescommerçant,évitezdeplacerdespanneauxpromotionnels sur le trottoir. Dès les beaux jours, terrasses de cafés et restaurants ont tendance à s’étaler sur les places et trottoirs... Délimiter clairement ces terrasses et veiller à laisser un passage pour les piétons serait apprécié par les personnes aveugles et malvoyantes. Quandvousoffrezunepromenadeàvotreamiàquatrepattes,surveillez-le et ramassez ses excréments s’il s’est laissé aller sur le trottoir. La personne aveugle ou malvoyante qui passera par là avec sa canne blanche vous en sera reconnaissante. Le trottoir est fait pour les piétons. Ce n’est pas un parking pour les voitures, ni pour les motos ou les vélos placés contre les murs, ce qui rend le passage très difficile pour les personnes déficientes visuelles. Ne mettez vos poubelles sur le trottoir que le jour de la collecte des ordures. Vous éviterez les odeurs désagréables à votre porte, tout en laissant l’espace libre pour les passants aveugles et malvoyants. Lesobstaclesenhauteurnesontpasdétectablesaveclacanneblanche et constituent donc un danger pour les personnes qui ne voient pas : boîtes aux lettres murales, auvents en surplomb, affichages locatifs collés perpendiculairement à la façade, avis de commodo-incomodo attachés à un poteau, branches d’une haie non taillée,... Enfin, les travaux dans l’espace public ne sont pas toujours signalés ou ne le sont pas de manière adéquate pour les personnes aveugles ou malvoyantes. Cela peut conduire à des situations très dangereuses pour ces personnes. LA CANNE BLANCHE TOMBOLA : JOIGNEZ L’UTILE À L’AGRÉABLE ! GPS Tablette tactile Aspirateur robot C’est parti pour la 63e édition de notre Tombola annuelle ! En y participant vous apportez une aide directe, concrète et utile aux personnes aveugles et malvoyantes du pays, et vous tentez votre chance de gagner l’un des nombreux lots dont, qui sait, le gros lot de 75.000 euros en Fonds d’État ! Vous serez peut-être l’un des heureux gagnants d’un des 5.882 lots proposés cette année ? Fonds d’État, équipement audiovisuel, électroménager, outillage, bons d’achat,… il y en a pour tous les goûts ! Nos lots sont neufs, sous garantie et de qualité. Vous trouverez la liste des lots ainsi que le règlement de notre Tombola sur notre site web : http://www.braille.be/fr/noussoutenir/tombola. Vous pouvez aussi les obtenir sur simple demande adressée à ‘Madame Tombola’ par téléphone au 02 533 33 33. Comment participer ? Machine à expresso Versez le montant souhaité sur le compte BE10 0003 0019 6004 – BPOTBEB1 réservé à la Tombola, avec mention précise de vos nom et adresse. Les billets vous seront envoyés par courrier dans les 3 semaines. 35 LA CANNE BLANCHE Prix : 1 billet : 1 carnet : 2 carnets : 3 carnets : 4 carnets: Robot patissier 3,40 euros (2,40 euros + 1 euro*) 13 euros (12 euros + 1 euro*) 25 euros (24 euros + 1 euro*) 37 euros (36 euros + 1 euro*) 49 euros (48 euros + 1 euro*) * Frais d’expédition des billets, des résultats du tirage de la Tombola et de l’appel pour la Tombola 2014. À partir de 5 carnets (60 euros), pas de frais d’expédition. 1 carnet = 5 billets + 1 billet gratuit, soit 6 chances de gagner ! Vivabox : week-end en Champagne Nintendo Wii U Barbecue 36 Les billets sont également en vente au BrailleShop situé au siège de la Ligue Braille, 57 rue d’Angleterre à 1060 Bruxelles et ce jusqu’au jour du tirage, le 09/12/2013 à 12 h. Date limite de souscription par virement bancaire : 02/12/2013. Tirage public : 09/12/2013 à 15 h au siège de la Ligue Braille, sous contrôle de Me Bernard Labranche, huissier de justice. La liste des numéros gagnants pourra être consultée sur notre site web (http://www.braille.be/fr/noussoutenir/tombola) dès la mi-décembre. La liste des numéros gagnants sera aussi envoyée à tous les participants fin décembre 2013. LA CANNE BLANCHE Avis important : • Pourl’achatdebilletsdeTombola,utilisezlecompteBE1000030019 6004 – BPOTBEB1. Pour les dons, utilisez le compte BE11 0000 0000 4848 – BPOTBEB1. Seuls les dons, à partir de 40 euros, donnent droit à une attestation fiscale. • LesversementspourlaTombolareçusaprèsle02/12/13serontconsidérés comme dons, sauf si vous en demandez le remboursement avant le 01/01/14. • LaLigueBraillerespectescrupuleusementl’anonymatdesesdonateurs. Elle ne communique pas leurs coordonnées à d’autres associations ou personnes. • On ne le répétera jamais assez : ne vous laissez pas abuser par des personnes peu scrupuleuses. La Ligue Braille ne vend rien, ni de porte à porte, ni sur la voie publique. Contact : Pour toute question relative à notre Tombola, téléphonez au 02 533 33 33. Vous pouvez aussi nous contacter par e-mail : [email protected] ou par courrier : Ligue Braille – Tombola, rue d’Angleterre 57 – 1060 Bruxelles. 37 LA CANNE BLANCHE Que ferons-nous des bénéfices ? En participant à notre Tombola, vous soutenez les services que la Ligue Braille offre gratuitement aux personnes aveugles et malvoyantes. Cette année, les bénéfices nous permettront d’aider les personnes déficientes visuelles à (re)conquérir leur liberté de déplacement. Pour les personnes aveugles et gravement malvoyantes, les déplacements restent en effet l’un des principaux problèmes : aller acheter un pain, se rendre à son travail, prendre le bus… tout cela relève du parcours d’obstacles ! Apprendre à se déplacer leur est donc indispensable. La canne blanche et le chien-guide sont des aides utiles dont elles peuvent disposer... à condition de savoir s’en servir ! Pour ce faire, la Ligue Braille propose des formations individualisées à la locomotion. Très demandé, cet apprentissage est long et difficile. Nos services font le maximum pour soutenir gratuitement ces personnes mais les moyens manquent. En participant à notre 63e Tombola, vous leur apportez une aide précieuse. Merci de votre générosité. 38 LA CANNE BLANCHE RÉTINITES HÉRÉDITAIRES : OÙ EN EST LA THÉRAPIE GÉNIQUE ? La rétinite pigmentaire (RP) est une affection de la rétine périphérique qui touche environ une personne sur trois mille. La maladie ne se manifeste d’abord que par la perte de la vision nocturne, puis par la perte partielle ou totale de la vision périphérique, la vision centrale étant généralement conservée. Le résultat est une vision qui reste relativement nette, mais avec un rétrécissement du champ visuel. Chez certains patients, le tunnel central rétrécit également. Cela peut parfois aboutir à la cécité totale. Cette affection trouve sa cause dans une erreur génétique, il s’agit donc d’une maladie héréditaire. Par conséquent, la thérapie génique – en plus d’autres méthodes de traitement – pourrait devenir une thérapie prometteuse dans un avenir proche. Nous nous sommes renseignés auprès du Professeur Bart Leroy, généticien et ophtalmologue à l’hôpital universitaire de Gand et au Children’s Hospital of Philadelphia aux États-Unis, où des études cliniques impliquant un petit nombre de candidats patients sélectionnés – dont 3 patients belges et 1 patient néerlandais – ont commencé il y a quelques années. Quelle est la cause exacte de la RP ? Professeur Leroy : Pour mieux comprendre l’origine de la RP, il faut d’abord expliquer la fonction générale de l’œil. Celle-ci consiste à transmettre au cerveau les images que nous percevons et la lumière que nous captons. Le film photosensible de l’œil, la rétine, s’en charge en 39 LA CANNE BLANCHE convertissant ces images en électricité, qui est le langage que le cerveau comprend. À cet effet, la rétine est équipée de deux types de cellules photosensibles ad hoc : les cellules en cônes et les cellules en bâtonnets (cônes et bâtonnets). Celles-ci transforment la lumière en électricité par un processus physicochimique dans lequel les protéines et la vitamine A jouent un rôle essentiel. Dans le cas de la RP, c’est souvent ce processus qui pose problème à cause d’un défaut génétique congénital. Lorsqu’une protéine produite est défectueuse à la suite d’une erreur dans le code génétique, une fonction spécifique est mal exécutée et les bâtonnets et les cônes ne peuvent plus fonctionner. Il en résulte que le patient n’est plus en mesure de convertir la lumière en électricité et ne pourra donc pas voir correctement. Comment cette maladie héréditaire est-elle transmise ? Professeur Leroy : La RP est le nom générique d’un groupe de rétinopathies héréditaires. On peut hériter de la RP de trois manières, à savoir par transmission récessive liée à l’X et donc au sexe, par transmission autosomique dominante et, enfin, par transmission autosomique récessive. Ce dernier mode de transmission signifie qu’hommes et femmes peuvent être porteurs de la maladie et qu’une personne ne peut être touchée par la maladie que si son père et sa mère lui ont tous les deux transmis un chromosome comportant une erreur dans le même gène. Il y a donc deux erreurs, une de chaque parent, qui étaient tous les deux porteurs (mais souvent sans le savoir). C’est en présence de cette dernière forme de transmission héréditaire que nous essayons actuellement d’appliquer la thérapie génique. La dystrophie maculaire de Stargardt, ainsi que l’amaurose congénitale de Leber ou ACL, sont deux formes de rétinopathies héréditaires 40 Oeil droit, touché par la RP LA CANNE BLANCHE transmises de manière autosomique récessive. Souvent, nous pouvons déjà identifier le gène comportant l’erreur – et donc la rétinopathie héréditaire en cause – directement dans l’œil. Qu’est-ce que la thérapie génique et comment est-elle appliquée dans le traitement des rétinopathies héréditaires ? Professeur Leroy : En thérapie génique, on introduit du matériel génétique dans les cellules du corps dans le cadre d’un traitement médical. Dans le cas des rétinopathies héréditaires, cela signifie qu’une fraction d’ADN saine est injectée dans Oeil dans lequel on injecte la l’œil – et plus exactement au thérapie génique fond de la rétine – pour substituer les protéines manquantes ou mal formées. Cela implique concrètement que nous utilisons des virus de la grippe inactivés comme une sorte de véhicule permettant d’introduire une nouvelle copie du gène qui fait défaut chez le patient. Ces virus sont injectés au fond de la rétine lors d’une opération de l’œil. Prenons par exemple la cause d’une certaine forme de RP, située dans une mutation des deux copies du gène RPE65, qui est normalement chargé du recyclage de la vitamine A. Dans ce cas, le virus inactivé fera office de véhicule pour transporter plusieurs milliers de copies du gène RPE65 sain jusqu’au cœur de la cellule. Le nouveau code y sera transformé en protéine. Cette protéine recycle la vitamine A, qui est essentielle pour remettre au travail les cônes et les bâtonnets afin de pouvoir convertir la lumière en électricité. 41 LA CANNE BLANCHE Qu’est-ce que cela implique dans la pratique et quels traitements sont appliqués actuellement ? Professeur Leroy : Jusqu’en 2007, cette thérapie était appliquée uniquement dans le modèle animal, mais après de nombreux traitements réussis, 30 à 40 personnes atteintes de RP – dont 32 atteintes d’ACL, dont deux belges – ont depuis été soignées par thérapie génique dans un cadre de recherche. Jusqu’à présent, ces études cliniques sont prometteuses, puisque la technique s’avère sans danger, faisable et dotée d’un effet positif à plus long terme. Jusqu’ici, le traitement de patients humains est resté limité à des interventions uniques. Dans le modèle animal, des traitements à répétition ont été expérimentés avec des résultats positifs. L’objectif principal du traitement est au bout du compte de stabiliser l’évolution ultérieure de la maladie. Ce traitement ne vise pas à la récupération du champ de vision, bien qu’une amélioration significative de la perception de la lumière, voire de la formation d’images, ait pu être observée lors de certaines études. Faut-il répondre à certaines conditions, en matière d’âge ou autre, pour pouvoir bénéficier de cette thérapie ? Professeur Leroy : En principe, il n’y a pas d’âge maximum, mais il faut dire que plus le patient est jeune, plus les chances de succès sont élevées. Au fond, on devrait soigner les enfants dès les premiers mois de leur vie, voire déjà dans l’utérus. En effet, les zones cérébrales utilisées par l’enfant pour apprendre à voir se développent entre 0 et 7 ans. Si elles sont activées par des stimuli envoyés depuis la rétine à un âge plus avancé, l’interprétation de ces stimuli sera beaucoup plus difficile. Mais indépendamment de l’âge, les candidats pouvant être pris en compte par ces études cliniques doivent répondre à des critères stricts. La thérapie génique appliquée à Philadelphie et à Gand ne concerne qu’une forme d’amaurose 42 LA CANNE BLANCHE congénitale de Leber (ACL). Actuellement, 6 à 7 patients adéquats ont été sélectionnés en Belgique et aux Pays-Bas et mis en liste d’attente pour un traitement par thérapie génique à Philadelphie. L’hôpital universitaire de Gand est en train de prendre les dispositions nécessaires permettant de mettre en œuvre la thérapie chez nous dans quelques années. En outre, nous sommes actuellement en train d’établir le génotype de nos patients. La connaissance exacte du contexte génétique d’une affection n’est pas seulement importante en vue du traitement par thérapie génique, mais aussi pour établir un pronostic correct. Il faut en effet connaître le gène pour pouvoir savoir si les prochains enfants risquent d’être atteints ou non. Ce n’est qu’alors qu’il devient possible d’établir un diagnostic prénatal permettant d’affirmer que le prochain enfant d’un couple est atteint par la maladie. La thérapie génique n’est pas la seule thérapie, il y a aussi les recherches en matière de prothèses visuelles (à l’aide d’une puce), la thérapie par cellules souches... Considérez-vous ces thérapies comme complémentaires à la thérapie génique et comment envisagez-vous l’avenir de la thérapie génique en général ? Professeur Leroy : C’est la recherche portant sur les yeux bioniques pour personnes totalement aveugles que je trouve la plus impressionnante jusqu’à présent. Il s’agit d’implanter une puce à l’arrière de l’œil, reliée à une unité fixée à l’intérieur de la rétine ou dans les couches extérieures de la rétine par une intervention chirurgicale. Les signaux lumineux enregistrés par la puce sont transmis au cerveau, qui les convertit ensuite en images. La thérapie par cellules souches est également prometteuse, mais elle est encore en plein développement aujourd’hui. Il s’agit d’implanter dans la rétine des cellules souches, qui évoluent ensuite pour devenir des cellules photosensibles. Le contrôle de la croissance des cellules et la prévention de leur prolifération reste aujourd’hui l’une des principales questions de ces recherches. Mais 43 LA CANNE BLANCHE certaines études en matière de traitement par facteurs de croissance se sont également avérées positives parce qu’elles entraînaient une dégénérescence moins rapide des cellules rétiniennes. Je suis convaincu que la thérapie génique ne sera pas la seule option et j’espère qu’elle pourra devenir un élément d’un arsenal complet de méthodes de traitement, associée à la thérapie par cellules souches ou non. La progression actuelle des études cliniques et les résultats positifs et prometteurs me font dire qu’il sera réaliste d’appliquer la thérapie génique en clinique – et en Belgique – d’ici 5 à 10 ans. Nous remercions le Professeur Leroy pour le temps qu’il nous a consacré et les explications fournies sur cette matière passionnante et concluons par une « vision claire » de l’avenir. 44 LA CANNE BLANCHE RENCONTRONS-NOUS DANS VOTRE RÉGION. La Ligue Braille est présente lors d’événements sur des thèmes divers : loisirs, autonomie, handicap, emploi, santé, etc. Le but : informer le public sur les services gratuits dont les personnes déficientes visuelles peuvent bénéficier et sensibiliser les visiteurs grâce à des activités sensorielles. NOUS Y ÉTIONS ! 20 au 29 juillet, Gand. Durant plus d’une semaine, la ville de Gand a vécu au rythme des Gentse Feesten. L’occasion pour la Ligue Braille de faire découvrir son travail et de sensibiliser un maximum de personnes au handicap visuel. L’action organisée pour les enfants au Zuidpark a remporté un franc succès. Merci d’y avoir participé en nombre ! Foire de Libramont. Le Prince Laurent et sa famille se sont arrêtés à notre stand. 26 au 29 juillet, Libramont. Quatre jours de Foire ont permis à nos bénévoles de mieux faire connaître la Ligue Braille de façon ludique, en invitant les passants à jouer au Puissance 4 les yeux bandés ou en leur faisant porter des lunettes de simulation de différentes maladies visuelles. 45 LA CANNE BLANCHE 10 août, Hasselt. La Ligue Braille était de la partie à « Rimpelrock », un festival de musique spécialement dédié aux seniors. Des brochures sur la DMLA (dégénérescence maculaire liée à l’âge) y ont été distribuées pour mieux faire connaître cette maladie et en favoriser la prévention. 30 et 31 août, Thuin. « Scène-sur-Sambre » a égayé l’Abbaye d’Aulne durant deux jours. La Ligue Braille était de la partie pour agrémenter la journée des visiteurs avec de multiples activités ludiques : parcours à l’aveugle, apprentissage de l’écriture braille, concours, ... NOUS Y SERONS ! Septembre, Côte belge. En septembre, une action d’information sur la DMLA est prévue. Sur les digues de 5 villes côtières, nous irons à la rencontre des seniors pour leur distribuer gratuitement une brochure d’information sur cette maladie visuelle encore trop méconnue. 8 et 9 octobre, Blankenberge. Nous serons aux « Senior Games », un événement sportif et divertissant s’adressant aux seniors. Une belle occasion pour la Ligue Braille d’expliquer aux visiteurs ce que notre association peut faire pour aider les personnes handicapées visuelles à (re)conquérir leur autonomie au quotidien. 18 au 20 octobre, Genk. La Ligue Braille sera présente au salon « Actief 50 » pour présenter ses services aux nombreux visiteurs qui y sont attendus et pour les informer sur la DMLA. 46 LA CANNE BLANCHE 26 et 27 octobre, Marche-en-Famenne. « 1001 familles, la famille dans tous ses états » est un nouveau salon qui vise à apporter aux familles de multiples informations en matière de santé, droits, habitation, éducation, etc. La Ligue Braille ne pouvait manquer ce nouveau rendez-vous. Grâce au soutien de Monsieur Philippe Courard, Secrétaire d’État aux affaires sociales, aux familles et aux personnes handicapées, notre association y sera présente avec un stand. Venez nombreux, un concours sera organisé ! 17 au 21 novembre, Bruxelles. Le salon « Zenith », est un événement destiné aux 50 + et qui rassemble une foule d’organisations et d’entreprises prêtes à leur rendre la vie plus agréable. Au stand de la Ligue Braille, les visiteurs trouveront de nombreuses informations sur nos services et sur les maladies visuelles liées à l’âge, dont la DMLA. 19 novembre, Saint-Vith. Lors du Marché de la Sainte-Catherine, plusieurs bénévoles seront présents pour faire découvrir la Ligue Braille au large public qui défilera dans les rues ce jour-là. N’hésitez pas à venir les rencontrer ! 23 et 24 novembre, Ostende. Il y aura un stand Ligue Braille au « Plusdays », un événement qui nous permettra d’informer de nombreuses personnes sur la DMLA et d’autres maladies visuelles ainsi que sur les services offerts par notre association. Peut-être serez-vous des leurs ? 27 au 29 novembre, Bruxelles. « Ophtalmologica Belgica » est le rendezvous annuel des ophtalmologues de Belgique. Pour leur faire connaître les services et activités de notre association, la Ligue Braille y aura un stand. En outre, lors du congrès, des prix seront décernés par la Fondation pour les aveugles, fondation d’utilité publique de la Ligue Braille, à de jeunes et talentueux chercheurs en ophtalmologie. 47 LA CANNE BLANCHE 2e ÉDITION DU FESTIVAL EOP ! Mettre sur pied un festival de films centrés sur les réalités et capacités des personnes handicapées, tel était le vœu de Luc Boland lorsqu’il lança ce projet en 2011. Et ce fut un succès ! Deux ans plus tard, c’est reparti pour une 2e édition du Festival EOP ! (pour Extra & Ordinary People). Le Festival EOP ! aura lieu du vendredi 29 novembre au mardi 3 décembre 2013 à la Maison de la Culture de Namur. Unique en son genre, le festival proposera au public pas moins de 48 films porteurs d’une image positive et humaine de la personne en situation de handicap, loin des clichés habituels. Les films, tantôt étonnants, tantôt humoristiques ou sérieux proviennent de 19 pays. Il s’agit de courts ou longs-métrages, de films d’animation, de documentaires ou de fiction. Particularité du festival : il est totalement accessible aux personnes à mobilité réduite, et pour les personnes aveugles et malvoyantes, l’audiodescription de tous les films est prévue. Parmi les films annoncés dans la programmation et qui concernent le handicap visuel, on relève « Planet of Snail », long métrage sud-Coréen de Seung-Jin Yi consacré à la vie d’un couple qui communique en braille sur le corps car elle est de petite taille et lui sourd-aveugle. Dans les courts métrages d’animation, on découvrira avec plaisir le film américain ‘Guide dog’, sur un chien plutôt pathétique qui rêve de devenir chien-guide. Ou encore ‘Cul de bouteille’, l’histoire d’un petit garçon qui n’aime pas ses grosses lunettes dont tout le monde se moque et leur préfère le monde flou de sa malvoyance, un monde peuplé de monstres, licornes et autres chimères ... Bien sûr le Festival proposera aussi des tas d’autres films abordant d’autres handicaps et c’est là un des intérêts de cette initiative : « Découvrir la réalité des autres 48 LA CANNE BLANCHE handicaps », commente Luc Boland, « est très enrichissant et permet de relativiser sa propre situation. ». Le Festival EOP ! c’est aussi la présence de nombreux invités et personnalités : auteurs, réalisateurs, acteurs,... et la remise de plusieurs prix, dont un prix du public auquel tous ceux qui le souhaitent sont invités à participer. Il y aura également des animations, des débats, une exposition d’œuvres réalisées par des personnes en situation de handicap mental,... Le prix des places en prévente est de 4 euros (5 euros sur place). Le Pass pour l’ensemble du Festival en prévente est de 15 euros (20 euros sur place). Des prix de groupes peuvent aussi être fixés : prendre contact avec les organisateurs. Les billets seront en vente à partir du début novembre sur le site web du Festival : www.eopfestival.be. Toutes les informations sur cette 2e édition du Festival EOP ! seront en ligne à partir de la mi-octobre. 49 LA CANNE BLANCHE COLLOQUE : « HISTOIRE DE LA CÉCITÉ ET DES AVEUGLES ». Du 27 au 29 juin 2013, à Paris, l’histoire du handicap visuel était à l’honneur. Un important colloque a réuni des chercheurs venus des quatre coins du monde : des historiens mais aussi des philosophes, des anthropologues, des psychanalystes. Tous s’accordent à dire que l’histoire, « science des hommes dans le temps » plutôt que « science du passé », est un outil essentiel pour mettre en perspective la condition actuelle des personnes aveugles ou malvoyantes. En étudiant l’origine de certains comportements individuels ou collectifs, sources d’exclusion et de souffrance pour ces personnes, les historiens peuvent en effet contribuer utilement à la réflexion sur les problèmes sociaux liés au handicap visuel. Zina Weygand, historienne française de la cécité, est à l’origine de cette réunion organisée par la Fondation Singer-Polignac, le Centre d’histoire des systèmes de pensée moderne (Université Paris I PanthéonSorbonne), la Fédération des aveugles et handicapés visuels de France et l’Institut national des jeunes aveugles. Zina Weygand a publié notamment Vivre sans voir. Les aveugles dans la société française du Moyen Âge au siècle de Louis Braille (2003), livre 50 Allocution de bienvenue d’Yves Pouliquen, de l’Académie française, président de la Fondation Singer-Polignac. À sa droite, Vincent Michel, président de la Fédération des aveugles de France et Zina Weygand, organisatrice du colloque. LA CANNE BLANCHE fondamental traduit en anglais et en japonais. Elle a aussi été membre du comité de rédaction de la revue VOIR barré, éditée par la Ligue Braille. Le colloque s’articulait sur trois grands axes. Le premier axe concernait les représentations sociales, littéraires, philosophiques et artistiques de la cécité, dans différentes cultures et à différentes époques. Ces représentations sont intéressantes car elles ont eu une profonde influence sur le traitement social réservé aux personnes aveugles tout au long de l’histoire. Ainsi, Irina Metzler (Université de Swansea) a expliqué qu’au Moyen Âge, les personnes aveugles jouissaient de capacités juridiques réduites. L’Église catholique Georgina Kleege, professeur considérait la cécité comme un obstacle à l’exercice à l’Université de Californie d’une charge ecclésiastique, mais en réalité, les (Berkeley) et célèbre auteure de dispenses étaient nombreuses. Dans le droit civil, Sight Unseen (1999). la cécité était surtout envisagée dans le cadre du châtiment judiciaire de l’aveuglement, dont les conséquences sociales étaient considérables. La « figure de l’aveugle » a eu un impact marquant sur la philosophie des Lumières, au XVIIIe siècle, comme l’ont rappelé Francine Markovits (Université de Paris Ouest) et Marion Chottin (Université de Paris I). Alors que le toucher, depuis Platon, est considéré comme inférieur à la vue, Diderot s’appuie sur la figure de l’aveugle pour affirmer la supériorité philosophique du tact sur le sens de la vision. Enfin, Hannah Thompson (Université de Londres) a comparé les descriptions de la cécité trouvées dans les feuilletons, romans populaires et romans pour la jeunesse publiés en France au XIXe siècle, avec celles de la littérature dite classique. Son exposé a révélé que cette littérature « populaire » véhicule une image beaucoup plus valorisante et positive de la cécité que celle donnée par les écrits de Balzac, Flaubert ou Baudelaire. 51 LA CANNE BLANCHE L’histoire des institutions consacrées aux personnes aveugles, à des fins d’hébergement, de soins, d’éducation ou de défense de leurs droits, constituait le second axe du colloque. Les exposés ont permis de découvrir des domaines souvent méconnus, comme l’éducation des personnes aveugles dans le monde arabo-musulman ou au Japon. Tasing Chiu (Université de Kaohsiung, Taïwan) a démontré que dans la société chinoise traditionnelle, les personnes aveugles sont considérées comme des éléments productifs de la société. Elles exercent différents métiers – musiciens, diseurs de bonne aventure, travailleurs agricoles, mendiants, … – et se regroupent au sein de guildes, associations professionnelles destinées à les défendre et à faire respecter les lois et coutumes. Pour le monde occidental, les exposés étaient consacrés à des sujets comme la lutte pour les droits des personnes aveugles aux États-Unis, l’adaptation et la diffusion du braille en Pologne, l’histoire des chiens-guides. L’intervention de Brian Miller (Département américain de l’éducation, Washington D.C.) a été l’un des moments forts de cette session. Il a relaté comment les pensionnats pour personnes aveugles aux États-Unis ont été des foyers de résistance face à l’autorité des voyants dans la conquête d’une plus grande autonomie. En effet, les premiers diplômés aveugles issus de ces pensionnats fondés au XIXe siècle ont tenté de créer leurs propres établissements d’enseignement, mais ils se sont heurtés à des blocages institutionnels visant à recadrer et à limiter leurs initiatives. Cette Le cadre somptueux du Salon de musique de la situation s’est prolongée au XXe siècle Fondation Singer-Polignac. et a exercé une influence durable sur le mouvement des personnes aveugles pour les droits civils. 52 LA CANNE BLANCHE Une session a été entièrement consacrée à quatre personnes aveugles qui ont marqué l’histoire : le philosophe et homme politique sicilien Vincenzo Tedeschi Paternò Castello (1786-1858), l’universitaire français Pierre Villey (1880-1933), spécialiste de la littérature française du XVIe siècle et éditeur des Essais de Montaigne, la très célèbre Hellen Keller (1880-1968), écrivaine, militante et conférencière américaine et Jacobus Tenbroek (1916-1968), juriste américain, professeur de droit à Berkeley et fondateur de la National Federation of the Blind. Le dernier axe du colloque était consacré au patrimoine archivistique et muséal relatif à la cécité. En beaucoup d’endroits, ce patrimoine souffre d’un manque de moyens financiers et humains, voire d’un manque d’intérêt de la part des institutions qui en ont la charge. Ainsi, certains lieux de conservation ont été fermés au public et d’autres se trouvent dans une situation précaire. Heureusement, des exemples concrets et positifs ont indiqué comment valoriser ce patrimoine indispensable pour l’avenir de la recherche sur l’histoire de la cécité et des aveugles. Bruno Liesen, historien et chercheur à la Ligue Braille, a participé à cette session comme animateur des débats. Ces journées intenses et passionnantes ont permis de dresser un état des lieux de la recherche sur l’histoire sociale et culturelle de la cécité et des aveugles dans le monde et du patrimoine archivistique et muséal relatif à cette histoire. Le programme, les résumés et les vidéos des conférences, en français et en anglais, sont en ligne sur le site de la Fondation Singer-Polignac (www. singer-polignac.org). Les textes des conférences seront prochainement mis en ligne afin de permettre aux personnes aveugles et malvoyantes d’y avoir accès. 53 LA CANNE BLANCHE VŒUX DE FIN D’ANNÉE : PENSEZ-Y ! Les fêtes de fin d’année pointent à l’horizon… C’est pour nous l’occasion de vous rappeler la possibilité d’acheter vos cartes de vœux à la Ligue Braille ! La vente des cartes de vœux contribue au financement de notre Service social. Notre catalogue de cartes de vœux est constitué d’une gamme étendue de cartes sur différents thèmes : animaux, fleurs, paysages, reproductions de peintures, etc. Nous avons en outre largement renouvelé notre offre… Ça vaut la peine ! Nos cartes de vœux vous sont proposées au tarif suivant : Pour 1 à 4 carte(s) : 1 euro la carte. Pour 5 à 14 cartes : 0,90 euro la carte. Pour 15 à 49 cartes : 0,85 euro la carte. Pour 50 à 99 cartes : 0,80 euro la carte. À partir de 100 cartes : s’adresser à l’équipe des cartes de vœux. Pour de plus amples informations, vous pouvez toujours visiter notre site : http://www.braille.be/fr/nous-soutenir/cartes-devoeux ou contacter l’équipe des cartes de vœux, qui se tient à votre disposition tous les lundis de 10 à 16 heures au numéro 02 533 32 11. D’avance merci ! 54 LA CANNE BLANCHE JOIES. Pour fêter leur départ en pension, Jacqueline et Richard Paelinck – De Jaeger ont organisé une fête pour la famille, les collègues et les amis. Comme ils ne voulaient pas de cadeaux, ils ont suggéré à ceux qui le souhaitaient de faire un don au profit de deux asbl qui leur tiennent à cœur, dont la Ligue Braille. Un grand merci pour le beau don reçu ! Il contribuera au financement des premières cannes blanches offertes aux personnes qui deviennent aveugles. En mai dernier, Denise et Jef Clabots-Claes ont fêté leurs noces de brillant (ou de palissandre, c’est selon), soit 65 ans de mariage ! Ils ont invité les proches désireux d’honorer leur longue union à effectuer un don en faveur de la Ligue Braille. Merci aux généreux donateurs, leur contribution servira au financement du prochain BrailleDay, une grande journée récréative pour les enfants aveugles et malvoyants. PEINES. C’est avec un profond regret que nous avons appris le décès de Monsieur Robert Posset qui nous a quitté le 26 juillet dernier. Membre puis président du comité de bénévoles de la Ligue Braille à Charleroi, il a œuvré pendant de nombreuses années en faveur du bien-être des personnes aveugles et malvoyantes de la région. Nous tenons ici à lui rendre hommage et à lui 55 LA CANNE BLANCHE exprimer toute notre reconnaissance. À sa famille et ses proches, la Ligue Braille exprime ses sincères condoléances. C’est avec une grande tristesse que nous avons appris le décès de Monsieur Jean-Claude Dortu qui, depuis 4 ans, était un fidèle lecteur du studio d’enregistrement de la Ligue Braille. Pour toutes ces heures de lecture bénévole en faveur des usagers aveugles et malvoyants de notre bibliothèque des livres parlés, un grand merci ! Nos condoléances aux proches. Madame Jeanne Dony-Crotteux s’est éteinte en juillet dernier. Son époux, atteint de DMLA, a demandé aux proches d’exprimer leur sympathie par un don en faveur de la Ligue Braille plutôt que par des fleurs ou couronnes. Un tout grand merci à ceux qui ont répondu à cet appel, leur générosité permettra de financer l’enregistrement d’un livre parlé. Edouard Jakhian, avocat, militant de la cause arménienne et de la reconnaissance du génocide, est décédé en mai 2013. Plusieurs fois opéré aux yeux, la vision était pour lui un sens précieux. C’est pourquoi son épouse a demandé à ceux qui souhaitaient lui rendre hommage de le faire en effectuant un don à la Ligue Braille. Merci aux nombreux et généreux donateurs, leurs contributions serviront à soutenir la recherche scientifique dans le domaine ophtalmologique. 56 ENTRE NOUS Numéro 3 / 2013 Juillet – Août – Septembre BIENVENUE AU BRAILLETECH 2013 ! Le BrailleTech ou salon des aides techniques vous accueille du jeudi 17 au samedi 19 octobre 2013 dans les locaux de la Ligue Braille à Bruxelles (Saint-Gilles), de 10h à 16h30. Vous pourrez y découvrir, tester et comparer le matériel adapté aux personnes aveugles ou malvoyantes : aides à la vie quotidienne, GSM adaptés, vidéo-loupes, loupes optiques, barrettes braille, synthèses vocales, logiciels d’agrandissement, etc. Ces aides techniques sont utiles tant à la maison qu’à l’école ou au travail. Elles offrent l’accès à l’information et à la communication, elles rendent possible l’exploitation de l’informatique, elles permettent de rester autonome. Le BrailleTech réunit tous les distributeurs belges de matériel adapté. Une occasion unique de s’informer et de bénéficier des conseils des collaborateurs de la Ligue Braille. Toutes les personnes déficientes visuelles et leur entourage sont les bienvenus au BrailleTech. Le Salon s’adresse aussi aux enseignants, accompagnateurs, employeurs, services publics, médecins et autres professionnels qui sont en contact avec les personnes aveugles et malvoyantes. 1 ENTRE NOUS Ateliers pour les personnes aveugles ou malvoyantes : Comment lire, cuisiner, communiquer, être actif quand on ne voit pas ou très peu ? Les visiteurs intéressés trouveront réponse à ces questions lors des ateliers organisés par la Ligue Braille. • 17/10/13, 11h00 - 12h00 : Démonstration du matériel de cuisine. Cet atelier a pour objectif de montrer concrètement comment cuisiner en toute sécurité avec du matériel adapté au handicap visuel. Lors de cet atelier, nous aurons l’occasion de verser du liquide dans un récipient sans renverser, utiliser la balance parlante ainsi que le pot-doseur parlant, entendre l’œuf chanteur pour la cuisson des œufs, éplucher et couper des légumes sans se couper, séparer le jaune du blanc d’œuf, ... • 17/10/13, 11h00 - 12h00 et 14h00 - 15h00 : Dans les coulisses du livre Daisy. Vous avez envie d’en savoir plus sur le livre sonore Daisy ? Venez suivre en direct le processus de création d’un livre Daisy et rencontrer nos bibliothécaires, techniciens studio et lecteurs bénévoles. • 18/10/13 , 10h00 – 14h00 : Moins de 45 ans, une vie active... une vie mobile : la Ligue Braille peut vous aider. Le marché des tablettes et des smartphones se développe et ces appareils font maintenant partie du quotidien. De nombreuses applications ont été créées pour les personnes déficientes visuelles. Ces outils adaptés leur permettent d’utiliser la messagerie, de téléphoner, de lire et envoyer un sms, d’ajouter un rendez-vous dans son agenda, d’écouter la météo, de chercher des informations sur Internet, etc. 2 ENTRE NOUS Des démonstrations seront prévues avec des tablettes et des smartphones. Chacun pourra être reçu individuellement par une accompagnatrice spécialisée dans la déficience visuelle et pourra toucher, écouter, tester et tenter de mieux comprendre les fonctionnalités de ces appareils. Rendez-vous exposants. Les exposants seront : Ergra Engelen, Eurobraille, Integra, Koba Vision, LVI, Optelec, Sensotec, Visueel centrum. Ils vous proposeront de courtes séances d’information sur leurs produits (de 30 minutes à 1 heure). Certaines séances se déroulent au même moment mais dans des locaux différents : – 18/10/13 – 11h30 : La banque en ligne et le site de la SNCB (Koba Vision). – 18/10/13 – 12h00 : GSM adaptés pour les déficients visuels (Optelec). – 18/10/13 – 13h00 : Machine à lire avec écran tactile (Ergra Engelen). – 18/10/13 – 13h00 : Surfer sur Internet avec Jaws et Magic (Sensotec). – 18/10/13 – 14h30 : MagniLink Student : nouvelles fonctions de lecture (LVI). – 18/10/13 – 14h30 : PC et 60+ (Integra). – 19/10/13 – 11h00 : Loupe électronique compacte en haute définition (Ergra Engelen). – 19/10/13 – 11h00 : Agrandissement avec retour vocal : nouveau concept (Sensotec). – 19/10/13 – 12h30 : Machine à lire DaVinci (Integra). – 19/10/13 – 14h00 : Une TV-loupe personnalisée (Koba Vision). – 19/10/13 – 14h00 : La nouvelle génération des TV-loupes parlantes (Optelec). 3 ENTRE NOUS Un workshop pour les ophtalmologues : Samedi 19/10/13 à 10h00 : Diagnostic de déficience visuelle : et après ? Comment annoncer la déficience visuelle à son patient ? Quelles informations lui donner ? Vers qui l’orienter ? Plus d’infos sur ce workshop : [email protected]. Les plus. Le BrailleShop, magasin proposant plus de 500 articles sélectionnés qui facilitent la vie quotidienne, sera accessible durant tout le Salon. INFOS PRATIQUES : Jours et heures d’ouverture : Du jeudi 17 au samedi 19 octobre 2013, de 10h à 16h30. Adresse : Ligue Braille asbl - 57 rue d’Angleterre - 1060 Bruxelles. Tél. 02 533 32 11 - www.braille.be. Accès : Le BrailleTech est accessible aux personnes handicapées et facile à atteindre : - avec les transports en commun : à 250 m de la Gare du Midi et du métro Porte de Hal ; - en voiture : emprunter la petite ceinture jusqu’à la sortie Midi (à hauteur du pont de chemin de fer de la jonction Nord-Midi), puis suivre la direction Mons pour s’engager dans l’avenue Fonsny. La rue d’Angleterre est la troisième à gauche. L’entrée et la participation aux ateliers et workshops sont gratuites. 4 ENTRE NOUS Le BrailleTech est organisé avec le soutien de la Loterie Nationale et de l’AWIPH (Agence wallonne pour l’intégration des personnes handicapées). EN DIRECT DU BRAILLESHOP. Pour entamer la rentrée bien outillé, nous avons sélectionné pour vous quelques articles qui vous aideront au quotidien, en classe, au bureau ou à la maison : Papier ligné pré-imprimé noir/blanc ou noir/jaune. Lattes de 30 cm. 5 ENTRE NOUS Claviers AZERTY à grandes touches et contrastés noir sur blanc ou blanc sur noir. Une nouvelle gamme de claviers en jaune sur noir et noir sur jaune sera bientôt disponible. Autres articles également disponibles : équerres, rapporteurs, guides-signature, guides d’écriture en format A4 et A5, pinces Dymo Braille Reizen, etc. Par ailleurs, nous vous rappelons que : Les billets de Tombola de la Ligue Braille sont actuellement en vente au BrailleShop. Les cartes de vœux (par emballages de 2) seront en vente au BrailleShop dès la fin septembre. Vous pourrez également vous procurer des feuillets d’insertion en braille, avec les mentions : « bon anniversaire », « sincères condoléances », « bonne année ». BrailleShop : 57 rue d’Angleterre – 1060 Bruxelles. Tél. 02 533 32 11. Ouvert du lundi au jeudi de 10h à 12h et de 13h30 à 16h. 6 ENTRE NOUS EN DIRECT DU SERVICE SOCIAL. Gratuité des transports en commun : Demandez votre pension en ligne. infos utiles. Suite aux mesures gouvernementales, dont la réduction des avantages aux plus de 65 ans pour leurs déplacements en transports en commun, vous avez été nombreux à nous appeler pour savoir si cela concernait aussi les personnes aveugles. Rassurez-vous, pour celles-ci, les transports restent gratuits. Ci-dessous un état de la situation. 1. La carte nationale de réduction. Les personnes aveugles ou malvoyantes, dont l’affection réduit l’acuité visuelle à min 1/20 à un œil et 1/10 à l’autre OU entraîne un rétrécissement concentrique entre 0° et 10° inclus, peuvent voyager gratuitement en train, tram, bus, métro sur les réseaux STIB, TEC, DE LIJN et SNCB (en 2e classe). Si vous rentrez dans ces conditions – dites de cécité complète – et que vous êtes reconnu comme tel par le Service Public Fédéral Sécurité Sociale, celui-ci vous délivrera une carte nationale de réduction sur simple demande. La carte a une durée de validité illimitée et offre la gratuité des transports à son titulaire et son éventuel chien-guide. En cas de perte ou de vol, vous pouvez demander une nouvelle carte au SPF Sécurité Sociale. 7 ENTRE NOUS Si vous n’êtes pas reconnu en cécité complète par le SPF Sécurité Sociale mais que vous êtes dans les conditions pour obtenir cette carte, voici les démarches à effectuer : • Rendez-vousauprèsdevotreadministrationcommunale où on vous remettra une déclaration de demande de carte nationale de réduction. • Complétezcettedéclaration,soitendemandantàvotre ophtalmologue de compléter la partie qui concerne votre vision ; soit en joignant une attestation officielle déclarant que votre capacité visuelle est affectée, avec une incapacité définitive d’au moins 90%. • Renvoyez la déclaration complétée au SPF Sécurité Sociale. • Ils examineront alors, sur base de cette déclaration, si vous avez droit à une carte nationale de réduction. Si c’est le cas, vous recevrez votre carte dans les 4 semaines. CartenationalederéductionetcarteMOBIB: La carte nationale de réduction doit être enregistrée sur votre carte MOBIB pour vous permettre de bénéficier de la gratuité dans le bus, tram et métro du réseau bruxellois de la STIB. Pour cela, vous devez vous présenter dans une des 6 BOOTIK de la STIB avec votre carte MOBIB et votre carte nationale de réduction. Vos deux cartes seront alors liées et la MOBIB vous permettra de franchir les portiques dans le métro et ainsi de posséder un titre de transport valable dans les autres moyens de transports de la STIB. Des questions ? Besoin d’aide dans ces démarches ? Prenez contact avec votre assistant social. 8 ENTRE NOUS 2. La carte « Accompagnateur gratuit » de la SNCB valable aussi sur le réseau STIB. Depuis le 2 mai 2013, la STIB autorise les personnes possédant la carte « Accompagnateur gratuit » de la SNCB à voyager sur son réseau gratuitement. Ce titre de transport est chargé sur la carte MOBIB de la personne à mobilité réduite et est valable pour une durée d’un an. Vous pouvez prétendre à la carte « Accompagnateur gratuit » de la SNCB, si vous ne pouvez pas voyager seul, en raison d’une des conditions suivantes : • Réduction d’autonomie d’au moins 12 points selon le guide pour l’évaluation du degré d’autonomie. • Invaliditépermanenteouincapacitédetravaild’aumoins 80%. • Invaliditépermanentedécoulantdirectementdesmembres inférieurs et occasionnant un taux d’invalidité de minimum 50%. • Paralysietotaleouamputationdesmembressupérieurs. • Allocationd’intégrationcatégorie3ousupérieure. Si vous êtes de nationalité étrangère mais que vous résidez en Belgique, vous pouvez bénéficier de cette carte. Pour obtenir la carte « Accompagnateur gratuit », les documents suivants sont requis : • Leformulairededemandecomplété. • Uneattestation délivrée par un des organismes suivants : – La Direction Générale Personnes Handicapées du SPF Sécurité Sociale. 9 ENTRE NOUS – Les juridictions qui ont reconnu un pourcentage d’invalidité. – Les organismes assureurs qui versent une indemnité sur la base d’un taux d’invalidité reconnu. – Le Fonds des Accidents du Travail. – Le Fonds des Maladies Professionnelles. – Les caisses de prévoyance reconnues, qui versent une indemnité aux travailleurs de la mine sur la base d’un taux d’invalidité reconnu. – L’administration des Pensions du SPF Finances pour les personnes qui bénéficient d’une pension sur la base d’un taux d’invalidité reconnu. – Les organismes qui accordent des allocations familiales majorées. – Les organismes officiels des États-membres de l’Union Européenne qui octroient une indemnité et dont l’équivalence des attestations est reconnue. Ici aussi, votre assistant social peut faire la demande pour vous. Après réception de votre demande, la SNCB vous enverra un courrier vous invitant à retirer votre carte dans une gare. Il vous faudra alors : • Unephotod’identitérécente. • Lasommede5eurospourlaconfectiondelacarte. Carte « Accompagnateur gratuit » et carte MOBIB : Lorsque la personne à mobilité réduite a reçu sa carte « accompagnateur gratuit », elle peut se rendre dans une des 6 BOOTIK de la STIB afin de demander le chargement de sa carte « accompagnateur gratuit » sur sa carte MOBIB. 10 ENTRE NOUS Après traitement de sa demande, le titre de transport de l’accompagnateur sera chargé sur la carte MOBIB de la personne à mobilité réduite dans les 5 jours ouvrables. Il vous suffira alors de faire valider votre carte MOBIB par un valideur MOBIB d’une station de métro. Remarque importante : Le titre de l’accompagnateur ne peut être validé que si la carte MOBIB de la personne à mobilité réduite comporte un titre de transport valide (abonnement, carte nationale de réduction, ...). Pour utiliser son titre accompagnateur, il doit préalablement valider son propre titre de transport (titre à la prestation ou abonnement) et puis présenter une nouvelle fois sa carte MOBIB pour le titre de transport accompagnateur. S’il n’y a pas d’autre titre de transport valable sur la carte hormis celui de l’accompagnateur, la carte MOBIB n’est pas acceptée et les portillons dans les stations de métro ne s’ouvrent pas. 3. Transport gratuit pour raison patriotique. Tous les titulaires d’un statut de reconnaissance nationale (prisonniers de guerre, déportés, résistants, ...), ainsi que leur veuve, peuvent bénéficier d’une carte pour raison patriotique qui leur permet de voyager gratuitement sur les réseaux belges de transports en commun (SNCB, STIB, TEC, De Lijn). La carte de vétéran n’ouvre pas le droit à l’obtention de la carte pour raison patriotique. Bilan des changements en cours : • SNCB : Situation inchangée, la carte pour raison patriotique reste valable et doit être présentée au contrôleur. 11 ENTRE NOUS • De Lijn : Situation inchangée, la procédure actuelle reste en vigueur (les possesseurs d’une carte 65+ continuent à l’utiliser, les moins de 65 ans utilisent leur carte pour raison patriotique). • TEC : Depuis le 01/07/2013, il est indispensable de solliciter un titre de transport adhoc au moyen d’un courrier adressé à la S.R.W.T, Direction du Marketing, à l’attention de Benoît Collard, Avenue Gouverneur Bovesse 96 à 5100 Jambes ou par l’envoi d’un e-mail : [email protected]. Les documents suivants doivent accompagner la demande : – une copie recto-verso de la carte d’identité ; – une copie recto-verso de la carte pour raison patriotique. • STIB : Depuis le 01/05/2013, pour les détenteurs d’une carte MOBIB, il est impératif d’introduire une requête par courrier auprès du siège social de la STIB, Back Office Libre Parcours, Rue Royale 76 à 1000 Bruxelles ou en se rendant sur place (même bâtiment, entrée par la rue des Colonies 62). Les documents à fournir sont : – une copie recto-verso de la carte d’identité ; – une copie recto-verso de la carte pour raison patriotique ; – une copie recto-verso de la carte MOBIB. Par cette démarche, la STIB adaptera les données relatives à la carte MOBIB pour que l’usager puisse commander l’ouverture des portiques et continuer à voyager gratuitement sur le réseau. 12 ENTRE NOUS 4.Mobilité:çabougeàlaSNCB! Le nouveau Plan pluriannuel d’investissements (PPI) de la SNCB pour la période 2013-2025 accorde une attention particulière à l’accessibilité du système ferroviaire aux personnes à mobilité réduite (PMR). Le plan prévoit l’investissement de moyens financiers conséquents et spécifiques, estimés à quelque 400 à 450 millions d’euros, afin d’accroître de manière globale l’accessibilité de l’infrastructure et du matériel roulant et d’optimaliser les services d’information aux passagers. Concrètement, plusieurs éléments seront progressivement intégrés : des quais modernisés et rehaussés pour permettre un embarquement plus aisé, de nouveaux équipements à destination des PMR (ascenseurs, rampes d’accès, balisages tactiles au sol, bornes d’assistance, …) et une amélioration générale des accès (passages sous voies, passerelles, …). SELOR s’adapte aux personnes Demandez votre pension en ligne. handicapées. Selor, le bureau de recrutement de l’administration fédérale, sélectionne les candidats à une carrière dans les services publics. Pour les personnes présentant un handicap, Selor prévoit des aménagements raisonnables et un accompagnement distinct afin que le handicap n’empêche pas de participer aux tests. 13 ENTRE NOUS Quelques exemples : • tests sur des ordinateurs dotés d’un logiciel d’agrandissement ou d’une synthèse vocale et d’une barrette braille ; • adaptationdesquestionnaires(formatA3aulieuduformat A4) ; • tempssupplémentaireaccordéauxcandidats. Vous pouvez demander des aménagements raisonnables pour les tests entre autres au moyen d’une attestation délivrée par le SPF Sécurité Sociale. Les personnes handicapées peuvent également être reprises dans une réserve de recrutement distincte, si elles le souhaitent. Les services publics fédéraux sont obligés (en fonction de leur pourcentage de travailleurs handicapés) de consulter cette liste spécifique. Pour figurer sur la liste spécifique, l’attestation générale « Reconnaissance du handicap », délivrée par la DG Personnes handicapées est une attestation valable. Demandez votredu pension ligne. Des nouvelles Serviceen social. Nous avons le plaisir de vous annoncer que Vinciane Wauters, assistante sociale pour la province du Brabant Wallon augmente la fréquence de ses permanences téléphoniques. Elle sera dorénavant joignable les mercredis et vendredis de 8 à 11h au 02 533 32 27 ainsi que par e-mail : [email protected]. Nous vous annonçons également l’arrivée d’Olivier Decamps pour les communes bruxelloises suivantes : Anderlecht, 14 ENTRE NOUS Molenbeek-Saint-Jean, Berchem-Sainte-Agathe, Ganshoren, Koekelberg, Jette, Neder-Over-Hembeek, Haren et Laeken. Il est joignable également les mercredis et vendredis de 8 à 11h au 02 533 32 20 ou par e-mail : [email protected]. Handiweb : Demandez votre pension en ligne. suivez votre dossier en ligne. Désormais, sur « Handiweb » (www.handiweb.be) vous avez accès à votre dossier en ligne et pouvez suivre pas à pas le déroulement de l’évaluation de votre handicap. Les informations suivantes sont par exemple disponibles : • Unedécisionconcernantmondossierpeut-elleêtreprise sur la base des informations qui ont été envoyées à la DG Personnes handicapées (décision « sur pièces ») ? • La DG Personnes handicapées a-t-elle bien enregistré que je relève du régime de traitement prioritaire ? • Vais-jeêtreappelé-epourunentretienavecunmédecin de la DG Personnes handicapées ? • UnmédecindelaDGPersonneshandicapéesva-t-ilvenir à mon domicile ? • Àquelledate,àquelleheure,oùetavecquivais-jeavoir un entretien ? Handiweb n’est pas uniquement accessible aux personnes handicapées ou à leurs mandataires. Ainsi, les assistants sociaux des CPAS et mutualités, ainsi que les utilisateurs de Communit-e, ont également accès à tous les dossiers au moyen de leur propre carte d’identité électronique. 15 ENTRE NOUS Via Handiweb, vous pouvez découvrir les demandes qui sont en cours pour une personne déterminée, les mesures auxquelles cette personne peut encore prétendre, l’état d’avancement d’une demande, … Pour accéder à Handiweb de chez vous, vous devez être équipé d’un ordinateur et d’une connexion internet bien sûr, mais aussi d’un lecteur de carte d’identité et disposer de votre code PIN. Maintienàdomicile:prêtsàtauxzéro. Demandez votre pension en ligne. Pour aider les personnes de plus de 65 ans aux revenus modestes à effectuer des travaux d’aménagement à leur domicile en vue de pallier une perte d’autonomie, la Wallonie met en place des prêts à taux zéro. Conditions pour obtenir ce prêt : – le demandeur doit avoir plus de 65 ans ; – être exclu du crédit bancaire ordinaire ; – après déduction du loyer ou de la mensualité hypothécaire, disposer de revenus nets et/ou allocations inférieurs à 1200€/mois pour une personne isolée ou 1600€/mois pour un ménage. L’avis d’un des 4 services conseils conventionnés avec la Plate-forme « Bien Vivre Chez Soi » pour les personnes de plus de 65 ans est nécessaire pour l’obtention de ces prêts. Pour connaître les coordonnées des 4 services conseils, rendez-vous sur le site de la Plate-forme Bien Vivre Chez Soi : www.vivrechezsoi.be. 16 ENTRE NOUS ENDIRECTDUSERVICED’ACCOMPAGNEMENT. Sessionvotre de sensibilisation. Demandez pension en ligne. Notre prochaine session de sensibilisation au handicap visuel aura lieu le mardi 3 décembre 2013 de 9h00 à 13h00 au siège social de la Ligue Braille, rue d’Angleterre, 57 à 1060 Bruxelles. Cette session est destinée aux familles, aux proches, ainsi qu’à toute personne en contact avec des personnes déficientes visuelles. Des informations théoriques et diverses mises en situation permettront de mieux comprendre la réalité des personnes aveugles ou malvoyantes. Une participation aux frais de 5 euros par personne est demandée. Inscription préalable par téléphone au 02 533 32 11 ou par e-mail : [email protected]. En Wallonie, des sessions peuvent être organisées sur demande. Démonstration de petites Demandez votre pension en ligne. aides techniques. Vous cherchez une montre ou une balance parlante ? Un GSM adapté ? Des accessoires de cuisine ou de couture pour vous simplifier la vie ? Nous vous invitons à tester des petites aides techniques lors des démonstrations organisées dans les antennes régionales de la Ligue Braille, à Bruxelles et en Wallonie. 17 ENTRE NOUS Pour vous inscrire, appelez l’assistant social de votre région ou la permanence du Service d’accompagnement, le lundi de 8h30 à 12h30 au 02 533 33 62 ou au 071 32 88 22. Date limite d’inscription : le 22/11/2013. Prochaines séances sur rendez-vous, de 10h à 16h, aux dates et lieux suivants : – Charleroi : lundi 2 décembre 2013, 12 boulevard Tirou. – Ath : mardi 3 décembre 2013, 41 rue de la Station. – Liège : mercredi 4 décembre 2013, 63 rue des Guillemins. – Bruxelles : jeudi 5 décembre 2013, 57 rue d’Angleterre à 1060 St-Gilles. – Jambes : vendredi 6 décembre 2013, 31 rue de la CroixRouge. Cette démonstration est également ouverte aux personnes suivies par le Centre de réadaptation fonctionnelle Horus. Ces personnes doivent prendre préalablement rendez-vous auprès de l’assistant social du Centre Horus, Julien Rolin, via e-mail : [email protected]. EN DIRECT DU SERVICE D’INSERTION PROFESSIONNELLE. Vous êtes chômeur complet indemnisé et vous avez été reconnu par le médecin de l’ONEM à plus de 33 % d’incapacité ? Dans ce cas, vous êtes concerné par les changements de la réglementation de l’ONEM repris cidessous : • Depuisle1er novembre 2012, vous pouvez être convoqué par l’ONEM qui évaluera votre comportement de recherche active d’emploi. 18 ENTRE NOUS • Danscertainscasetsuivantcertainesconditions,sivous êtes suivi par un service d’insertion professionnelle, vous pouvez être dispensé de vous rendre aux évaluations de l’ONEM. Àl’issuedevosétudesetdanscertainesconditions,vous pouvez être admis à des allocations de chômage dites allocations d’insertion. Ces allocations sont octroyées pour une période de 36 mois maximum, prolongeable sous certaines conditions. Le calcul du crédit de 36 mois débute à partir du 1er janvier 2012. Notre Service d’insertion professionnelle se tient à votre disposition si vous souhaitez des informations complémentaires. Pour Bruxelles : Marc Hiard, jobcoach : tél. 02 533 33 80 – [email protected]. Pour la Wallonie : Stéphanie Mawet, jobcoach : tél. 02 533 33 83 – [email protected]. EN DIRECT DU SERVICE CULTUREL. Demandez en ligne. Nouvellesvotre de lapension Bibliothèque. Lecomptoirdeprêtencoreplusaccessible! La Bibliothèque, la Ludothèque et le Centre de Documentation adaptent leurs horaires pour mieux vous servir. Dès le 1er septembre 2013, ces services seront accessibles en libre accès et par téléphone aux heures suivantes : 19 ENTRE NOUS Lundi : de 8h30 à 12h et de 13h à 16h30. Mardi : de 8h30 à 12h et de 13h à 16h30. Mercredi : de 13h à 16h30. Jeudi : de 8h30 à 12h et de 13h à 16h30. Vendredi : de 8h30 à 12h et de 13h à 16h30. Nouveau Demandez votrecatalogue. pension en ligne. Le catalogue des nouveautés des livres parlés du 1er semestre 2013 est arrivé ! Pour le commander, contactez la Bibliothèque au 02 533 32 40 ou par e-mail à l’adresse suivante : [email protected]. Europalia Inde : Demandez votre pension en ligne. 4 octobre 2013 - 26 janvier 2014. Pour la 24e édition du festival Europalia, l’Inde s’invite au cœur de l’Europe. Les quatre mois de festival ne seront pas de trop pour découvrir ce pays fascinant et parfois énigmatique. Aujourd’hui, l’Inde est devenue un acteur important dans notre monde globalisé. Ce fabuleux sous-continent compte une population d’1,2 milliard d’habitants dont plus de 50 % a moins de 25 ans, une source inépuisable de talents. Mais l’Inde est aussi une grande puissance culturelle. La plus grande démocratie du monde est une mosaïque unique de peuples, de langues, de religions et de traditions anciennes, le résultat de 5.000 ans d’histoire, véritable réservoir d’inventivité où coexistent et interagissent tant de cultures. 20 ENTRE NOUS La Bibliothèque de la Ligue Braille s’associe à l’événement pour vous présenter une série de conférences, certaines organisées en collaboration avec la Bibliothèque publique de Berchem-Sainte-Agathe. Nous vous invitons notamment à voyager en compagnie d’Alain Ernotte, guide conférencier, le 24 octobre prochain à la Ligue Braille. Il partagera sa passion pour ce fascinant pays. Sa conférence intitulée « Inde : approche d’un pays fascinant par tous ses sens » sera suivie d’une dégustation de produits indiens. Mais ce n’est pas tout ! Notre bibliothécaire viendra à votre rencontre dans les antennes régionales de la Ligue Braille pour vous présenter l’Inde sur un plateau. Ne manquez pas ces rendezvous près de chez vous ! Toutes les dates ci-après dans la rubrique « Agenda ». Demandez votre pension en: Inde. ligne. Sélection bibliographique Envie d’en savoir plus sur ce pays fascinant ? Les bibliothécaires vous conseillent la lecture des ouvrages suivants. Morceaux choisis... Société. Christophe Jaffrelot, L’Inde contemporaine de 1950 à nos jours (n° 21589). L’histoire d’un pays aux multiples facettes, depuis son indépendance jusqu’à son entrée sur la scène économique mondiale. Hindouisme. AlanLeonis,L’hindouismevivant(n°953).Àladécouverte de l’hindouisme, religion et mode de vie existant depuis près de 4.500 ans. 21 ENTRE NOUS Carnets de voyage. Muriel Cerf, L’antivoyage (n° 19070). Muriel quitte Paris, cette inhumaine métropole, pour parcourir les routes allant de Katmandou à Bombay en passant par Singapour. Biographies. José Frèches, Gandhi. Volume 1 : Je suis un soldat de la paix (n° 19584) ; volume 2 : Et l’Inde sera libre ! (n° 19627). L’histoire de l’homme frêle qui, seul et sans armes, a fait plier l’empire britannique. Romans. Catherine Clément, La princesse mendiante (n° 19460). Dans l’Inde du XVe siècle, la loi veut qu’une princesse ne survive pas à son époux. Mira s’enfuit afin d’échapper au bûcher. Salman Rushdie, Le dernier soupir du Maure (n° 11226). Maure est le dernier descendant d’une dynastie indienne ayant fait fortune dans le commerce d’épices et qui s’éteindra avec lui. Au soir de sa vie, il en fait le récit. Bulbul Sharma, La colère des aubergines (n° 18287). Ces histoires, pleines d’odeurs de cuisine, nous évoquent les rapports et les conflits entre les membres d’une maisonnée indienne. Indu Sundaresan, La splendeur du silence (n° 20559). Un colis est expédié de l’Inde à Olivia aux États-Unis. Ce sont les quelques souvenirs de sa mère inconnue. Vikas Swarup, Meurtre dans un jardin indien (n° 22583). Au cours d’une garden party, un millionnaire est assassiné. Six personnalités en vue sont soupçonnées et parmi elles, le père de la victime. 22 ENTRE NOUS LeDemandez coup de cœur bibliothécaires. votredes pension en ligne. Jolie libraire dans la lumière, par Frank Andriat (n° 23119). Un très beau petit livre puisqu’il dure moins de trois heures et qu’il parle de lecture, de librairie et de l’amour des livres, mais aussi de rencontres faites grâce aux livres. Une rencontre entre le réel et la fiction, mais est-ce vraiment une coïncidence ? « Jolie libraire dans la lumière », c’est l’histoire de Maryline, libraire, qui tombe par hasard sur un récit bouleversant : elle y reconnaît un drame qu’elle a vécu par le passé. Et si cela donnait un nouveau sens à son existence ? Elle part donc à la recherche de cet écrivain qui a raconté un pan de sa vie. Frank Andriat nous plonge dans un univers littéraire tout en douceur et en poésie. Peu à peu, on découvre le drame vécu par l’héroïne et on s’attache très rapidement à cette jeune femme qui élève seule son fils et qui tient sa petite librairie par amour des livres. Top 10 du livre parlé : Demandez votre pension en ligne. le hit du 1er semestre 2013. ROMANS: 1. Les années perdues – Mary Higgins Clark (n° 22948). 2. Serment d’automne – Françoise Bourdin (n° 22973). 3. La couleur des sentiments – Kathryn Stockett (n° 22477). 4. Colocataires – Danielle Steel (n° 22877). 5. Le testament d’Ariane – Françoise Bourdin (n° 22130). 6. Dans les pas d’Ariane – Françoise Bourdin (n° 22251). 23 ENTRE NOUS 7. Tout a commencé à Monte-Carlo – Élisabeth Adler (n° 22989). 8. Une vie en plus – Janine Boissard (n° 22972). 9. Les doigts bleus de la pluie – Jean Anglade (n° 22474). 10. Le poids des mensonges – Patricia MacDonald (n° 22489). NON-ROMANS: 1. Trois mères, trois fils – Henri Troyat (n° 22295). 2. Congo, une histoire – David Van Reybrouck (n° 22975). 3. Elle s’appelait Anne Franck – Miep Gies (n° 22201). 4. Dans les forêts de Sibérie – Sylvain Tesson (n° 22276). 5. La saga des Windsor – Jean Des cars (n° 22484). 6. De Gaulle et Roosevelt : le duel au sommet – François Kersaudy (n° 22723). 7. Délices et supplices de l’au-delà – Xavier De Schutter (n° 22479). 8. Baudouin : biographie – Thierry Debels (n° 21750). 9. Il était une fois le Titanic – Gérard A. Jager (n° 23011). 10. Antonin, paysan du Causse – Christian Signol (n° 22648). EN DIRECT DU SERVICE LOISIRS. Vendred’ArtauxMuséesRoyaux Demandez votre pension en ligne. des Beaux-Arts. L’Art, qu’il soit réaliste, impressionniste ou surréaliste, est accessible à chacun d’entre nous. Le tout est d’apprécier, d’écouter, de sentir et de toucher le monde qui nous entoure. 24 ENTRE NOUS Nous vous proposons un cycle de découverte aux Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique (programme Équinoxe) en compagnie d’un guide spécialisé. Les visites auront lieu les vendredis8,15et22novembre 2013, de 14h à 16h30. Rendez-vous à la Gare centrale de Bruxelles à 13h20 ou directement au musée à 13h45 (entrée conseillée : 3 place Royale, 1000 Bruxelles, via le bâtiment « Gresham »). Une après-midi supplémentaire est prévue le vendredi 29 novembre 2013 à la Ligue Braille (57 rue d’Angleterre à Saint-Gilles) pour clôturer le cycle de manière ludique et décontractée. Inscription obligatoire avant le 31 octobre auprès de Stéphane Depoorter, e-mail : [email protected] – tél. 02 533 32 50. N’oubliez pas que vous devez être accompagné ! Attention, les places sont limitées, ne tardez pas à vous inscrire ! P.A.F. : 3 € par personne et par séance. DemandezAtelier votre pension floral. en ligne. Le Service loisirs vous proposera très prochainement de découvrir l’art floral au travers de créations variées spécialement élaborées par un fleuriste de votre région ! Senteurs douces ou épicées, compositions en volume et décorations au gré des saisons viendront agrémenter ce moment convivial et propice à la détente. Intéressé(e) par cette initiative ? Manifestez-vous auprès du Service loisirs. Nous organiserons un atelier dans votre région dès qu’un nombre suffisant de participants sera atteint. 25 ENTRE NOUS Envie d’en savoir plus ? N’hésitez pas à contacter Virginie Detournay, e-mail : [email protected] – tél. 02 533 32 84. Demandez votre pension en ligne. ExcursionàParis. Le vendredi 13 décembre 2013, la Ligue Braille organise une journée dans la Ville-Lumière. Direction la Cité des Sciences et de l’Industrie ! Pour le programme et les modalités pratiques, merci de contacter Chantal Hancisse, tél. 02 533 32 84 – e-mail : [email protected]. Demandez votre Pour lespension jeunes. en ligne. Lundi28,mardi29etmercredi30octobre2013entre9h et16h:«ClubpourlesjeunesàlaToussaint». Tu as entre 6 et 15 ans et tu es adepte de sensations ? Si oui, ce qui suit devrait t’intéresser... Le Club d’automne entre en scène et te propose un voyage de trois jours au cœur de l’Étrange ! Ambiance démoniaque assurée… Viens réaliser quelques recettes et potions diaboliques, créer des objets sortis de nulle part (masques, créatures imaginaires et autres bizarreries) et écouter des histoires à dormir debout. Interdit aux froussards ! Pour en savoir plus : Virginie Detournay, tél. 02 533 32 84 – e-mail : [email protected]. Mercredi4décembre2013:«FêtedeSaint-Nicolas». Spectacle musical, suivi du goûter traditionnel pour les enfants de 5 à 12 ans. En présence du patron des écoliers ! 26 ENTRE NOUS Pour en savoir plus : Aude Debbaut, tél. 02 533 32 40 – e-mail : [email protected]. Ces événements se dérouleront au siège de la Ligue Braille(57rued’Angleterre–1060Saint-Gilles). AgendadesactivitésàBruxelles. Demandez votre pension en ligne. Pour toutes les activités, l’inscription est obligatoire. Attention, pour certaines activités, le nombre de places estlimité.Netardezpasàvousinscrire!Saufmention contraire, toutes nos animations se déroulent l’aprèsmidi(àpartirde14h). À LA LIGUE BRAILLE : 57 rue d’Angleterre – 1060 SaintGilles. • Jeudi 3 octobre 2013 : « La musique aux Pays-Bas ». Conférence musicale proposée par André Van Oekel sur le thème de la musique hollandaise. Inscription auprès de Mohammed Hajjaoui, tél. 02 533 32 83 – e-mail : [email protected]. • Mercredis 9 et 23 octobre, 13 et 27 novembre et 11 décembre 2013 : Atelier « Bien-être et expression corporelle pour adultes ». Ce nouvel atelier s’adresse à tous les âges. Il sera encadré par Gwladys Le Calvez, artiste danseuse et chorégraphe. En mettant votre corps en mouvement, vous vous soulagerez de certaines douleurs corporelles. Par différents exercices 27 ENTRE NOUS simples et agréables, on prendra le temps de se relaxer, d’enlever un maximum de tensions musculaires et de maintenir un bon fonctionnement des articulations. Nous apprendrons ensuite à improviser, à danser, à trouver une gestuelle qui convient à chacun. Envie de tester ce nouvel atelier ? Inscrivez-vous sans tarder auprès de Virginie Detournay, tél. 02 533 32 84 – e-mail : [email protected]. • Jeudi 24 octobre 2013 : « Inde : approche d’un pays fascinant par tous ses sens ». Conférence dans le cadre d’Europalia Inde par Alain Ernotte. Dégustation de produits indiens en prime. Inscription : Gérard Servais, tél. 02 533 32 58 – e-mail : [email protected]. • Jeudi 7 novembre 2013 : « Beethoven en chambre ». Avec « Le Septuor », venez redécouvrir un concerto de Beethoven. Inscription : Mohammed Hajjaoui, tél. 02 533 32 83 – e-mail : [email protected]. • Jeudi 21 novembre 2013 : « Caveman ». Pourquoi les hommes et les femmes sont-ils si différents ? Caveman répond à cette question dans une comédie intelligente et pleine d’humour jouée par Antoine Vandenberghe dans plus de 20 pays. Ce one-man-show unique vous démontre définitivement que depuis l’homme des cavernes, rien n’a changé ! Inscrivez-vous sans tarder pour ce spectacle exclusif. Inscription : Mohammed Hajjaoui, tél. 02 533 32 83 – e-mail : [email protected]. P.A.F : 7 € par personne. 28 ENTRE NOUS • Jeudi 5 décembre 2013 : « Après-midi contée ». Conteuse belge réputée pour avoir des idées plein la tête, Véronique de Miomandre se joue de sa voix pour vous raconter d’envoûtantes histoires. Inscription : Mohammed Hajjaoui, tél. 02 533 32 83 – e-mail : [email protected]. • Mercredi11décembre2013:«Voulez-vousjouer?». Envie de jouer ? La Ludothèque vous propose de venir, entre amis ou en famille, découvrir et essayer une sélection de jeux adaptés lors d’une après-midi conviviale et ludique. Inscription : Audrey Linchamps, tél. 02 533 32 56 – e-mail : [email protected]. • Jeudi 19 décembre 2013 : « Après-midi Gospel ». Fort d’une expérience à travers les Pays-Bas, la France et la Belgique depuis plus de 15 ans, le Chœur Gospel de Mons vous propose une prestation haute en couleurs. Inscription : Mohammed Hajjaoui, tél. 02 533 32 83 – e-mail : [email protected]. AU FANAL : 6 rue Stallaert – 1050 Ixelles. • Mercredi9octobre2013:«Animationsurprise». Inscription auprès de Mohammed Hajjaoui, e-mail : [email protected] – tél. 02 533 32 83. • Mercredi 13 novembre 2013 : « Une après-midi qui conte ». Antonia Gordillo revient nous régaler de ses contes. Inscription : Mohammed Hajjaoui, tél. 02 533 32 83 – e-mail : [email protected]. 29 ENTRE NOUS • Mercredi11décembre2013:«Tousenchœur». Rythmes populaires et répertoire varié : les choristes de la chorale Lucante vous transporteront sur les sphères musicales qui ont fait vibrer ces dernières années. Inscription : Mohammed Hajjaoui, tél. 02 533 32 83 – e-mail : [email protected]. Demandez pension en ligne. Agenda desvotre activités en Wallonie. À ATH : 41 rue de la Station. • Lundi 7 octobre 2013 : « Goûter musette ». Goûter musical sur un air de musette, animé par Fleur Bleue. L’occasion de fredonner tous ensemble sur un air d’accordéon. Inscription : Virginie Detournay, tél. 02 533 32 84 – e-mail : [email protected]. • Mardi12novembre2013:«L’Indedanstouslessens ». Conférence proposée par la Bibliothèque dans le cadre d’Europalia Inde. Inscription : Stéphane Depoorter, tél. 02 533 32 50 – e-mail : [email protected]. À CHARLEROI : 12 boulevard Tirou. • Mercredi23octobre2013:«Goûtermusical». Goûter en musique, ambiance garantie. Inscription : Virginie Detournay, tél. 02 533 32 84 – e-mail : [email protected]. • Mercredi27novembre2013:«Voulez-vousjouer?». Envie de jouer ? La Ludothèque vous propose de venir, 30 ENTRE NOUS entre amis ou en famille, découvrir et essayer une sélection de jeux adaptés lors d’une après-midi conviviale et ludique. Inscription : Audrey Linchamps, tél. 02 533 32 56 – e-mail : [email protected]. • Vendredi 29 novembre 2013 : « L’Inde dans tous les sens ». Conférence proposée par la Bibliothèque dans le cadre d’Europalia Inde. Inscription : Gérard Servais, tél. 02 533 32 58 – e-mail : [email protected]. ÀJAMBES: 31 rue de la Croix Rouge. • Lundi 14 octobre 2013 : « Après-midi acoustique ». Tantôt joueur de guitare, tantôt joueur de banjo, Steve Louvat nous en mettra plein les oreilles avec sa session acoustique haute en couleurs ! Inscription : Chantal Hancisse, tél. 02 533 32 84 – e-mail : [email protected]. • Jeudi 14 novembre 2013 : « L’Inde dans tous les sens ». Conférence proposée par la Bibliothèque dans le cadre d’Europalia Inde. Inscription : Stéphane Depoorter, tél. 02 533 32 50 – e-mail : [email protected]. ÀLIBRAMONT: 16A avenue Bouillon. • Mercredi16octobre2013:«Chœurenportée». « Chœur en portée » viendra ensoleiller votre après-midi avec sa chorale d’enfants. Laissez-vous emporter par leurs voix angéliques ! Inscription : Chantal Hancisse, tél. 02 533 32 84 – e-mail : [email protected]. 31 ENTRE NOUS • Jeudi 7 novembre 2013 : « L’Inde dans tous les sens ». Conférence proposée par la Bibliothèque dans le cadre d’Europalia Inde. Inscription : Stéphane Depoorter, tél. 02 533 32 50 – e-mail : [email protected]. À LIÈGE : 63 rue des Guillemins. • À partir du jeudi 26 septembre 2013 : « Liège va faire dans la dentelle ». La Ligue Braille organisera à l’antenne régionale de Liège des cours de dentelle les 2e et 4e jeudis du mois. Ces cours se donneront l’après-midi de 13h30 à 16h30. Si vous avez envie de découvrir cet art, n’hésitez pas à contacter Chantal Hancisse, tél. 02 533 32 84 – e-mail : [email protected]. • Vendredi 11 octobre 2013 : « Goûter alto ». Goûter musical au doux son du violon alto par Vincent Hepp (sous réserve). Inscription : Chantal Hancisse, tél. 02 533 32 84 – e-mail : [email protected]. • Lundi 4 novembre 2013 : « L’Inde dans tous les sens ». Conférence proposée par la Bibliothèque dans le cadre d’Europalia Inde. Inscription : Stéphane Depoorter, tél. 02 533 32 50 – e-mail : [email protected]. 32 Demain sera ce que nous en ferons. Accrochée à l’Antarctique, ses émissions de CO 2 frôlant le zéro, la station Princess Elisabeth conçue par la Fondation Polaire Internationale d’Alain Hubert n’a qu’un objectif: comprendre l’histoire des changements climatiques enfouie dans la glace pour anticiper l’impact de ses changements sur le futur de l’humanité. Ce regard visionnaire et nourri par l’expérience, c’est celui que nous nous efforçons de por ter sur les choses de la vie et de la finance depuis 140 ans. C’est celui que nous porterons sur votre patrimoine ou votre entre-prise pour leur assurer un avenir. Et si vous aussi, vous pensez que le futur se prépare aujourd’hui, soyez le bienvenu sur notre blog: blog.degroof.be degroof.be BrailleTech salon des aides techniques 17 > 19 OCT entrée gratuite 10h > 16h30 Aveugle ou malvoyant ? Découvrez des solutions qui peuvent vous faciliter la vie ! 57 rue d’angleterre 1060 bruxelles T +32 (0)2 533 32 11 www.braille.be