L`appel de la montagne

dossier
Benoit Facchi
Pascal Herrscher
L’appel de la montagne
Cet hiver, osez la neige
différemment. Découvrez
les mille et une façons
d'arpenter les Vosges.
Le Conseil Général du Haut-Rhin a initié
voilà une douzaine d’années un ambitieux plan pluriannuel de près de 30 millions d’euros en faveur de l’équipement
et de la modernisation des stations de
montagne. L’ambition du Département
est de promouvoir un tourisme de qualité, des stations conviviales à taille humaine. Investir dans l’équipement des
stations de montagne a également pour
objectif de générer une activité économique et touristique pour les fonds de
vallées, de créer de l’emploi, de préserver
la vie sociale et de permettre l’apprentis-
sage et l’accès aux loisirs de montagne à
des coûts acceptables pour le plus grand
nombre et les plus jeunes en particulier.
Mais les Vosges ne sont décidément
pas une montagne comme les autres.
Densément peuplées et aménagées,
elles ont néanmoins réussi à préserver
leur nature sauvage. Les Vosges sont
vivantes et accueillantes, éminemment
humaines et le ski, qu’il soit alpin ou de
fond, les balades en raquettes… sont
loin d’épuiser toutes les possibilités de
découverte du massif. Cet hiver, laissezvous tenter par d’autres émotions et
partez en balade en traîneau tiré par des
chiens, des rennes ou un cheval.
Vous êtes sur les hautes chaumes, entre
terre et ciel. Des points de vue époustouflants s’offrent à vous. Le bonheur tout
simplement.
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Hunda, Rentiarer,
Rässer … Erlawa dr
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Frèizitmeeglikeita wo d
Vogesa àbiata.
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Haut-Rhin
Benoit Facchi
dossier
magazine Haute-Alsace
Vous avez aimé Croc-Blanc
et l’Appel de la forêt ? Alors
vous adorerez partir en
randonnée en chiens de
traîneau et retrouver l’univers magique des romans
de Jack London.
Fabien Vrignaud
Rêve de Nord, lieu-dit Stritteren
68380 Sondernach
Tél. 03 89 77 74 25
(de préférence entre 20 et 21 h)
www.revedenord.fr
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L’équipée sauvage
Sur les hauteurs de Sondernach, la
ferme de Fabien et Marina, de leurs deux
petites filles et de leurs 18 chiens de traîneau. C’est non loin d’ici, au Breitfirst,
que l’on a fait usage pour la première fois
de chiens de traîneau sur le sol français.
C’était en 1915 et les combats faisaient
rage sur la ligne de front des Vosges.
Deux officiers français ont été chargés
d’aller recruter dans le plus grand secret
quelque 400 « poilus d’Alaska » qui ont
traversé l’Amérique, l’Atlantique et la
France pour enfin arriver dans les Vosges
et y tirer des traîneaux chargés de munition et de ravitaillement divers. Fabien
Vrignaud aime ce pied de nez de l’histoire. Le retour de chiens de traîneau sur
les lieux mêmes où, malgré eux, ils ont
aidé les hommes à s’entretuer, mais cette
fois-ci pour des escapades conviviales et
contemplatives. A l’origine, Fabien vivait
sa passion pour les chiens de traîneau en
famille et entre amis. En créant « Rêve de
Nord », il a voulu faire partager au plus
grand nombre son amour pour la nature
sauvage et les grands espaces. Parcourir
la grande crête vosgienne en chiens de
traîneau, c’est goûter à une expérience
inoubliable. Il n’y a que vous et les vastes
horizons, le halètement des chiens et le
bruit léger des patins du traîneau qui
caressent la poudreuse.
Pour les petits muschers
Marina, l’épouse de Fabien, est une
talentueuse créatrice d’habits pour
enfants et, notamment, de très originales petites bottes de muschers.
Retrouvez les créations originales
« Coquines et galopins » sur
www.alittlemarket.com
A.L. Dubray
Edith Marbach
Ambiance Grand Nord
Sur les hauteurs d’Orbey,
le temps d’une balade
en traîneau tiré par des
rennes, tout devient silence
et beauté.
Confortablement installé dans un traîneau, emmitouflé dans de chaudes couvertures, vous goûtez pleinement au
bonheur de l’instant. Ni bruit de moteur,
ni gaz d’échappement, tout est silence.
Un silence si particulier aux paysages
enneigés. Un silence velouté, ouaté, qui
étouffe jusqu’au bruit des flocons qui
tombent.
La ferme nordique d’Anne-Lise et Frédéric Dubray compte cinq rennes mais
seuls les trois mâles « Choco », « Viking »,
« Comète » vous emmèneront en balade.
Grâce à leurs sabots très larges, pourvus
d’une touffe de poil entre les doigts,
les rennes s’enfoncent très peu dans
la neige. L’avantage que procurent ces
« raquettes naturelles » ne devra toutefois pas vous empêcher de récompenser
l’animal au retour de balade d’une poignée de lichen, nourriture dont le renne
est entièrement dépendant. La passion
d’Anne-Lise et de Frédéric pour le grand
nord ne s’arrête pas à ce sympathique
cervidé. La ferme compte également
une meute de 19 Huskys de Sibérie avec
lesquels le couple Dubray propose les
plus étonnantes activités, en été comme
en hiver : randonnée en traîneau, trottineige, canitrottinette…
A.L. Dubray
Dans les pas du renne
Baptisée « La petite Finlande » en
souvenir de leur périple dans le grand
nord, la ferme d’Anne-Lise et de Frédéric Dubray située à 900 m d’altitude
en contrebas du Lac Noir propose
deux formules de séjour : la chambre
d’hôte et le gîte. Ambiance grand nord
garantie, entouré de rennes et d’une
meute de chiens de traîneau.
www.lapetitefinlande.com
mail : [email protected]
Anne-Lise Dubray
290 Schoultzbach 68370 Orbey
Tél. 03 89 71 00 37 - 06 20 06 39 15
www.cheminsdunord.com
mail : [email protected]
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Haut-Rhin
magazine Haute-Alsace
Longueur de la piste de descente : 735 mètres
Pente moyenne : 9,7 %
Dénivelé : 71 mètres
Temps de parcours : de 6 à 8 mn
Passerelle de Huningue
Edith Marbach
dossier
Ouverture :
-les mercredis et samedis de 13h30 à 17h30
-les dimanches de 10h30 à 17h30
Malgré une météo estivale
des plus capricieuses,
35 000 visiteurs ont goûté
dès les premières semaines
d’exploitation aux plaisirs
de la toute nouvelle luge
sur rails du Markstein.
Infos pratiques
La luge est accessible à partir de 3 ans accompagné. Dès
8 ans, il est possible de faire de la luge seul. L’installation
est accessible aux personnes à mobilité réduite.
5 euros le ticket conducteur
1 euro le ticket passager
20 euros les 5 descentes conducteur
Les horaires peuvent varier
en fonction des conditions météo.
+ d'infos sur : www.lemarkstein.net
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Frissons garantis !
Avec l’ouverture au public le 5 juillet 2014
de la toute nouvelle luge sur rails étéhiver, le Markstein parachève sa mutation. Exit l’ancienne installation de bobluge, inesthétique et très impactante
sur le paysage, place à un équipement
dont l’intégration a été le souci premier
et qui, aux côtés du ski alpin, du ski de
fond, de la randonnée… vient compléter
l’offre touristique « 4 saisons » de la station du Markstein. Un équipement cofinancé à hauteur de 450 000 euros par le
Département du Haut-Rhin, pour un coût
global d’un peu plus de 2 M€.
Du 40 à l’heure en toute sécurité!
Des accélérations extrêmement impressionnantes suivant la pente. Une
vitesse de 20 km/h atteinte en l’espace
d’une dizaine de secondes, sans toutefois que la luge ne dépasse jamais la vi-
tesse maximale de 40 km/h. Décharges
d’adrénaline garanties, mais sans le
moindre risque. La sortie du rail est
impossible. Un dispositif mécanique de
maintien rend en effet la luge prisonnière du rail, interdisant tout déraillement ou retournement.
Equipées de ceintures de sécurité pour
le conducteur et le passager qui se
verrouillent et se débloquent automatiquement le temps du parcours, les
luges se pilotent à l’aide de deux leviers
de commande. Poussés vers l’avant, la
luge prend de la vitesse. Poussés vers
l’arrière, la luge freine. Lâchés, elle
s’arrête en 8 à 10 secondes seulement
même pour un engin lancé à pleine
vitesse. De quoi rassurer tous les
parents qui immanquablement vont
être très sollicités !
Des stations toujours plus modernes
et conviviales
Au Ballon d’Alsace, tout schuss sur la neige de culture
Au Lac Blanc, un chalet
pour les fondeurs
Syndicat Mixte Munster
SMIBA
Terre de rencontre entre trois régions et quatre départements, le Ballon d’Alsace est, du fait
de sa proximité des grands centres urbains de Belfort, de Montbéliard et de Mulhouse, le
poumon vert et l’espace de détente et de loisir de 1,3 million d’habitants. Le classement du
site depuis 1982 impose des contraintes d’aménagement très strictes, respectueuses de la
qualité paysagère du lieu. Les lourds investissements de ces dernières années ont avant tout
consisté en l’élimination des verrues paysagères et la construction de bâtiments d’accueil
de haute qualité environnementale. Avec la fin du chantier de neige de culture, la station a
parachevé cet automne sa mutation. Un investissement de 2,4 M€, dont plus de 370 000€
d’aides départementales, qui devrait permettre une augmentation des recettes de 30 %.
Au Schnepfenried, un « Panoramic » tout chic
Vincent Voegtlin
Syndicat Mixte Munster
Après la rénovation des téléskis, la réalisation d’un snowpark, l’équipement de la station en moyens de production de neige de culture, le Schnepfenried termine sa mue.
La profonde restructuration et modernisation du « Panoramic » a fait de ce bâtiment
d’accueil et de restauration le cœur vivant de la station. 2 100 000 € de travaux
subventionnés à hauteur de 42 % (886 046 €) par le Département.
Une belle salle de fartage, un vaste vestiaire avec sanitaires. L’association « Lac
Blanc Nordique » vient d’investir son tout
nouveau chalet de montagne qui portera le nom de Jean-Louis Lorrain, ancien
Vice-Président du Conseil Général et Sénateur du Haut-Rhin, décédé en 2013, et qui
a contribué à hauteur de 20 000 euros
prélevés sur sa réserve parlementaire, au
financement de ce projet. Une réalisation
qui a également
bénéficié
d’une
aide départementale de 28 556 €.
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