Notice Technique

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Notice Technique
2013
Notice Technique
DDG SA
Kolonel Begaultlaan 43/2
3012 LEUVEN
Belgique
www.ddg.be
[email protected]
T : 00 32 16 22 24 94
DDG
Notice Technique
DDG : la chaudière bois de salon.
Depuis 1979, nous fabriquons des foyers bois-bûche à raccorder sur le système de
chauffage central. D’un aspect visuel similaire à un poêle ou à une cassette, ces appareils
sont munis d’un échangeur en inox et d’un aquastat qui régule l’entrée d’air primaire et
secondaire.
Tout en profitant du rayonnement d’un feu de bois, vous chauffez l’eau de votre système de
chauffage central et votre eau chaude sanitaire avec les rendements d’une chaudière bois.
Notre grande flexibilité de production offre une gamme très complète en termes de design
(poêle ou insert, foyer double face, version allongée, cendre dans la cave, porte guillotine…)
mais cela permet surtout, en modifiant la longueur et le diamètre du serpentin Inox, d’adapter
la puissance de l’échangeur à vos besoins.
A la fabrication, nous modifions aussi sur commande la répartition de l’énergie
donnée à l’air (4 à 14kw) et celle absorbée par l’eau (10 à 35kw) ; c’est ainsi que vous
pourrez en faire une véritable chaudière bois.
Vu le contexte actuel d’utilisation rationnelle de l’énergie, notre chaudière bois de salon DDG
offre une réelle alternative énergétique accessible : 5 à 7 stères de bois = 1000L de
mazout. Elle se révèle aussi être le complément idéal d’une installation solaire thermique, si
vous souhaitez vous passer de toute forme d’énergie fossile.
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1. Introduction
Le prix des énergies de plus en plus coûteux a fait évoluer au cours des dernières années
nos comportements énergétiques.
Le premier volet d’action consiste à chasser les sources de déperditions. Ne dit ‘on pas que
l’énergie la moins chère est celle qu’on ne consomme pas ?
Ensuite, le coût exorbitant des énergies fossiles et la conscience écologique grandissante
ont fait émerger les énergies alternatives.
Pour comparer les sources d’énergie, ramenons tout à 1000 litres de mazout :
1000 litres de mazout = 1000m³ de gaz = 2T de pellets (8%d’humidité)
= 2,5T bois (15% d’humidité) = 10000 kWh
La bûche ressort très largement vainqueur de cette comparaison car si vous brûlez un mixte
de plusieurs essences, 5 m³ de bois représente 2,5T de bois soit 1000 litres de mazout. Et
c’est bien cela l’avantage du bois bûche. Certes, cela demande de la manutention mais
l’économie dégagée peut être très importante ; tout dépend de l’engagement de l’utilisateur.
On n’a rien sans rien dans ce bas monde.
2. La chaudière bois de salon
2.1.
Chaudière manuelle
C’est peut être la plus grande difficulté rencontrée sur le terrain par nos utilisateurs : nos
chaudières bois de salon sont des chaudières manuelles.
Que la température extérieure soit de 10°C ou de -10°C, qu’il y ait 3 ou 15 radiateurs en
demande, que le bâtiment soit isolé ou non, une chaudière automatique vous donnera
toujours le confort demandé. En effet, reliée à une cuve ou au réseau, une chaudière
automatique se sert seule et sans limite de la quantité de combustible nécessaire pour
obtenir une température demandée.
Or, une chaudière manuelle ne s’alimente pas seule ! C’est l’utilisateur qui y place le
combustible. Comment donc savoir combien de kilos de bois brûler par heure ? Seul un
logiciel très élaboré pourrait vous l’indiquer.
Dans un poêle chaudière, on brûle ce dont on a envie et pas nécessairement ce qu’il faut
pour assurer le confort demandé.
2.2.
Chaudière à tirage naturel
Parmi les chaudières à bûches (chargement manuel), on en distingue deux types selon la
nature du tirage :
•
Chaudière bois à tirage naturel : l’évacuation des fumées se fait par dépression
naturelle. Le rendement moyen de ces chaudières est de +/- 80%.
•
Chaudière à tirage forcé : l’évacuation des fumées se fait à l’aide d’un extracteur
mécanique contrôlé, ce qui permet de diminuer la température des fumées et
d’augmenter le rendement à +/- 90%.
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Les chaudières bois DDG sont des chaudières à tirage naturel ; la dépression de la
cheminée est une constante. Grâce à un aquastat à chaînette, vous choisirez une
température de départ déterminée, c'est-à-dire une température d’eau de sortie de la
chaudière bois. L’entrée d’air (primaire et secondaire) sera automatiquement réglée pour
obtenir la température demandée. La combustion sera automatiquement accélérée ou
ralentie en fonction des besoins de chauffage.
Ce raccordement hydraulique peut être placé sur le côté gauche ou droit s’il s’agit d’un insert
ou encore être placé à l’arrière du foyer pour un poêle. Réservez 15 à 20 cm pour travailler
dans de bonnes conditions.
2.3.
Qui dit chaudière, dit échangeur.
La notion de surface d’échange est très importante quand on parle de puissance. Afin
d’optimiser les surfaces d’échange (et donc la capacité d’absorption de l’échangeur), nos
foyers sont équipés d’un serpentin en Inox dont la longueur et le diamètre vont déterminer la
puissance dans l’eau. Grâce à notre serpentin, nous proposons 5 à 8 fois plus de surface
d’échange que nos concurrents qui travaillent avec des bouilleurs ou des échangeurs dans
le conduit de fumée.
Notre échangeur se trouve directement dans le foyer. Il est donc en contact avec les
flammes. Un circulateur approprié évacuera automatiquement la chaleur vers les corps de
chauffe et ce grâce à un relais de démarrage lié à la température des fumées. Cette
circulation d’eau empêche l’échangeur de se déformer puisqu’il est refroidit. L’eau doit donc
toujours circuler lorsqu’on fait du feu.
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Par contre, comme il est en contact direct avec les flammes, le serpentin va s’encrasser.
L’encrassement du serpentin est fonction de la condensation liée au combustible (le bois sec
contient tout de même 15% d’humidité) et celle due à la température de l’eau qui circule
dans l’échangeur. Pour éviter cette dernière source de condensation, nous vous conseillons
vivement de placer une vanne 3 voies à l’entrée du foyer si vous travaillez sur ballon tampon
ou de demander un coup de main à votre chaudière automatique si vous travaillez en direct
sur les radiateurs.
2.4.
L’intérêt de la chaudière de salon.
Contrairement à une chaudière à placer en chaufferie (où l’on cherche à en limiter au
maximum les déperditions), la chaudière bois de salon permet de récupérer une partie de
chaleur directement par rayonnement. On profite du rayonnement d’un foyer au bois mais on
profite en plus des avantages économiques d’une chaudière bois de cave. De plus étant
située dans une pièce de vie, charger devient moins contraignant, tout le monde peut y
participer.
La limite du concept vient de son principal avantage. En effet, lorsque vous aurez atteint la
température maximale de confort dans la pièce de vie, vous arrêterez de charger sans pour
autant avoir brûlé les kilos de bois nécessaires pour répondre à la demande.
Prenons un exemple concret. Si pour avoir une autonomie d’une journée vous devez brûler
25kg de bois et que vous ne parvenez pas à en brûlez plus de 10kg (car vous avez trop
chaud dans la pièce de vie), il manque 15kg de bois. Le foyer ne sera alors jamais qu’un
appoint car les 15kg de bois manquant conduiront directement à un manque de confort ou
devront être remplacés par une autre chaudière.
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Plus vous aurez la possibilité de brûler des kilos de bois, plus la chaudière bois de
salon prendra le dessus sur l’autre chaudière.
Pour ce faire, DDG propose des foyers non isolés qui donnent 45% d’énergie dans l’air et
55% dans l’eau et des foyers isolés 25 à 30% d’énergie dans l’air pour 70 à 75% dans l’eau.
Dans une habitation mal isolée par exemple où le foyer est placé dans une grande pièce de
vie, nous privilégierons le côté air en fabriquant un appareil non isolé qui donnera 8 à 14 kW
dans l’air et 12 à 20kW dans l’eau.
Par contre dans une nouvelle construction bien isolée ou dans une petite pièce de vie, nous
proposons de diminuer le rayonnement en isolant le foyer en double parois : 4 à 6kW
d’énergie dans l’air pour 10 à 12 kW dans l’eau. Cela permettra de brûler plus de kilos de
bois avant d’atteindre par le rayonnement la température de confort souhaitée.
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3. Schéma de raccordement
Comme toute chaudière à bois à tirage naturel, notre chaudière bois de salon est équipée
d’un aquastat qui freine ou accélère la combustion afin d’obtenir la température d’eau
demandée. L’entrée d’air primaire et secondaire est régulée en fonction de la demande
d’énergie.
Cependant, il convient d’éviter de faire tourner sa chaudière au ralenti. En effet, la phase de
ralenti diminue le rendement de l’appareil et provoque une combustion incomplète qui pollue
et encrasse l’échangeur, la vitre et la cheminée.
Il existe donc deux principes de raccordement pour éviter les phases de ralenti :
•
•
3.1.
Branchement en direct sur les radiateurs
Branchement via un ballon hydro accumulateur (tampon)
Branchement directement sur les radiateurs.
Ce type de raccordement n’est envisageable que, si et seulement si, la production
d’énergie via le poêle-chaudière est plus petite ou égale à la consommation !
Dans ce cas, le poêle-chaudière est placé en série d’une chaudière classique
automatique. L’idée est de prendre l’ensemble des eaux froides du retour principal, de
les faire passer dans le DDG s’il fonctionne et de ramener de l’eau chaude à l’entrée de la
chaudière. Ainsi, lorsque le foyer DDG fonctionne, il soulage votre chaudière et prend le
relais plus ou moins complet de celle-ci.
Pour éviter que la chaudière freine la combustion, il convient de laisser 2 ou 3
radiateurs ouverts à fond. Ces radiateurs ouverts à fond (pièces d’eau et pièces de vie
éloignées du rayonnement du foyer par exemple) permettront d’évacuer en tout temps
l’énergie produite.
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Attention, vous remarquerez que nous ajoutons un bypass de la chaudière qui fait
office de casse pression et oblige l’eau à circuler en permanence vers les radiateurs,
même si le circulateur ‘radiateur’ ne tourne pas.
Lorsqu’il fait trop chaud, pensez à diminuer la température de fonctionnement (l’aquastat) ou
à arrêter tout simplement de recharger; ainsi la puissance instantanée de la chaudière
diminuera, ce qui aura pour répercussion une baisse globale de la température de l’eau de
distribution. L’eau qui passe dans les radiateurs sera moins chaude et les radiateurs
chaufferont moins.
Au démarrage, nous conseillons d’ouvrir le clapet de rendement (afin de récupérer moins) et
de faire tourner la chaudière automatique en même temps que le poêle chaudière. De la
sorte, on évite de faire démarrer le foyer à froid et d’encrasser le serpentin.
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3.2.
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Branchement via un ballon hydro accumulateur (tampon)
Une autre solution pour éviter au maximum les phases de ralenti est de placer un ballon
tampon. Ce dernier stocke le surplus d’énergie produit par la chaudière pour le restituer
ensuite. Comme la production et la distribution sont séparées, la chaudière peut fonctionner
en régime nominal. Lorsque le foyer fonctionne au ralenti, cela signifie que le tampon est
proche de la température demandée à l’aquastat.
Cette solution de raccordement est obligatoire pour les réseaux de distribution munis
d’une vanne 3 voies (chauffage au sol, radiateurs basse température), les maisons bien
isolées sans inertie et toutes les personnes qui souhaitent travailler à la vanne
thermostatique sans avoir de radiateurs ouverts à fond.
Les schémas de raccordement sur ballon tampon font légion. Ils dépendent du matériel
utilisé (entrées et sorties disponibles), des prescriptions du constructeur de ballon tampon,
des habitudes de l’installateur et enfin et surtout du souhait d’utilisation du client final.
Ci-joint, deux schémas totalement différents au niveau conception.
Le premier est le schéma universel. Il convient à la majorité des personnes actives qui
souhaitent un confort de tout instant. Tant que le tampon est > 55°C, la chaudière ne tourne
pas.
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Le second est plus spécifique car il donne la priorité au bois énergie. La chaudière ne
chauffe pas le tampon, réservé alors entièrement aux énergies alternatives.
Par contre, je dois casser ici un mythe, celui du ballon tampon à tout prix dans les
habitations mal isolées!
Croire qu’un ballon tampon de 1000 litres à 70°C donne une autonomie d’une journée à une
installation de chauffage classique est un mythe. C’est peut être vrai pour une nouvelle
construction bien isolée mais certainement pas dans une maison mal isolée équipée de
radiateurs haute température.
Dans ce cas en effet, le tampon ne sera exploitable que jusqu’à 45-50°C. En dessous de ces
températures les radiateurs sont tièdes. Ils consomment l’énergie mais ne donnent pas de
chaleur. Ces 25°C disponibles sur un volume de 1000 litres représentent 25000 kcal soit
29kWh soit un peu moins de 3 litres de mazout. Le ballon tampon donnera donc très
logiquement l’autonomie que votre chaudière mazout donne avec 3 litres de mazout ; ni plus
ni moins. Cela ne permettra certainement pas de maintenir en hiver une habitation mal isolée
à 18°C toute la nuit et d’assurer une relance à 20°C le matin.
C’est pourquoi, nous conseillons dans ce genre d’habitation de travailler en direct sur les
radiateurs. Si je fais un feu, c’est qu’il fait froid et que je dois chauffer la maison. Je laisse
quelques radiateurs ouverts à fond et c’est l’inertie du bâtiment qui stocke.
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4.
4.1.
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Puissance et dimensionnement des chaudières
Puissance maximale et puissance nominale
Les puissances reprises dans la fiche technique sont des puissances maximales et non des
puissances nominales.
Comme vous le remarquerez en parcourant notre site, nous proposons un large éventail de
puissance allant jusqu’à 58kW.
Cela est tout d’abord techniquement possible chez DDG grâce aux grandes surfaces
d’échange qu’offre notre échangeur de chaleur (serpentin). Le bouilleur ou l’échangeur dans
les fumées ne peuvent pas physiquement proposer autant de surfaces d’échange.
Ensuite, il faut savoir que ces puissances sont des puissances maximales. Une chaudière
automatique non modulante, donne 0% de sa puissance quand elle est à l’arrêt et à 100%
de sa puissance maximale quand elle tourne. Or une chaudière manuelle (le combustible se
charge manuellement) peut tourner à n’importe quel pourcentage de sa puissance maximale,
tout dépend de la charge.
Celui qui possède une chaudière bois de cave le sait mieux que personne. Charger la
chaudière dans la cave n’est pas spécialement marrant. Donc quand on la charge, on la
charge au maximum, on est ainsi tranquille plus longtemps. Et quand la chaudière est
chargée au maximum, elle tourne à sa puissance maximale.
Dans notre cas, la chaudière est dans le salon. Difficile de la charger au maximum car il fera
très vite chaud. On préférera la charger bûche par bûche. En moyenne, on peut dire qu’un
poêle chaudière tourne à la moitié de sa puissance maximale, voire moins s’il n’est que
très faiblement chargé ou que l’aquastat du foyer freine la combustion.
Et c’est là que nous faisons la différence : quand les besoins de chauffage d’un bâtiment
sont par exemple de 18kW, nous ne plaçons pas un poêle-chaudière de 18kW max qui
donnera +/- 9 kW en puissance nominale mais plutôt un foyer de 35kW.
4.2.
Comment dimensionner un poêle-chaudière DDG ?
Le dimensionnement d’un poêle chaudière à chargement manuel ne ressemble pas à celui
d’une chaudière automatique. En effet, la chaudière automatique offre le confort de pouvoir
subvenir à tout instant à la demande d’énergie. C’est facile, c’est la chaudière qui s’alimente
seule dans la cuve. Qu’il fasse -10 ou 15°C, qu’il y ait 4 radiateurs ouverts ou une dizaine, sa
consommation varie selon les besoins. On peut mesurer cette consommation instantanée
mais difficilement la prédire car celle-ci dépend de très nombreux facteurs : la température
extérieure, le confort souhaité, le nombre de radiateurs en demande,…
Personne ne peut donc prévoir la consommation horaire de sa chaudière automatique.
Dans le cas d’une chaudière à chargement manuel, cette inconnue est plus
problématique. Comment donc savoir combien de kilos de bois brûler par heure ? Si je ne
charge pas assez, les radiateurs sont froids et si je charge de trop, la chaudière freine la
combustion et elle charbonne.
Pour résoudre cette énigme, la chaudière bois de cave dispose d’une chambre de
combustion qui permet, si elle est chargée au maximum de produire plus d’énergie que la
demande maximale. On est ainsi certain de pouvoir répondre à la demande d’énergie quelle
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qu’elle soit. Le surplus est stocké dans un tampon pour éviter de faire charbonner la
chaudière et assurer une certaine autonomie.
Pour une-chaudière bois de salon, ce raisonnement est inapplicable. Pas certain de
pouvoir brûler 40kg de bois par exemple, le soir en rentrant du travail. Pas certain car,
comme la chambre de combustion est plus petite, ça prend du temps de brûler 40kg de bois.
Pas certain non plus, car comme elle est dans le salon, elle rayonne.
Ce rayonnement tant apprécié peut dans certains cas amener à une situation où le poêlechaudière produise moins d’énergie que demandé, et c’est là que les problèmes
commencent. Si on produit moins d’énergie que nécessaire, le confort demandé n’est
pas atteint et on a froid !
2 solutions, soit on réduit son confort pour l’équilibrer avec la production soit on
demande à une autre chaudière de faire l’appoint.
Le juste dimensionnement d’un poêle chaudière consiste à construire un appareil dont
l’équilibrage air/eau permette à l’utilisateur de brûler les kilos de bois nécessaires pour
couvrir tous les besoins d’énergie de son habitation sans avoir trop chaud dans la pièce de
vie. Nous n’avons pas la prétention d’y arriver, car il est impossible de faire varier sur mesure
les proportions air/eau d’un appareil.
Par contre, à la fabrication, nous pouvons modifier plusieurs caractéristiques. A vous de
jouer pour arriver au meilleur résultat. Il convient de construire pour chaque client un appareil
avec lequel il pourra s’affranchir le plus d’une autre source d’énergie. Dans certains cas
seulement, le poêle-chaudière pourra prétendre à être la seule chaudière.
Vous trouverez en annexe une fiche de dimensionnement à remplir pour tout projet. Afin que
cela ne reste pas obscur, voici le détail de ces éléments adaptables sur commande :
1. L’apparence selon les envies du client : poêle, insert, double face, version
panoramique, porte guillotine, cendre en cave… le client peut se faire plaisir !
-> Plus les surfaces vitrées sont grandes (foyer allongé ou double face) plus le
foyer va rayonner et moins il donnera dans l’eau.
2. La longueur du serpentin :
Dans la partie supérieure du foyer, vous voyez 3
couches de tuyaux, c'est un 35 kW. Si je mets une
4ème couche, cela devient un 46kW car le delta t° de
la machine augmente (le tuyau est plus long). Or plus
j'ai des couches de tuyaux, plus j'ai du rendement.
Si on travaille sans ballon tampon, on pourrait imaginer
avoir besoin d’un grand feu dans la pièce de vie mais
de n’avoir que 3 radiateurs en demande. On adapte
alors l’échangeur pour qu’il récupère moins. A vrai dire,
il serait plus malin dans ce cas de mettre un foyer en 4
couches de serpentin (meilleur rendement) et de
stocker le surplus dans un tampon
-> Favoriser les appareils en 4 couches : F40H, Eco, F50H,…
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3. Le diamètre du serpentin : nos échangeurs sont disponibles en ½ ou en ¾ de pouce.
Plus le diamètre est grand, plus le débit peut être important. Pour profiter des
avantages d’un débit plus important que celui qu’offre le serpentin en ½ pouce, il faut
pouvoir brûler beaucoup de bois à la fois. Pour absorber le rayonnement d’une
grande flambée, il faut une grande pièce de vie > 200m³.
-> Serpentin toujours en demi-pouce sauf si le DDG est placé dans une grande
pièce de vie et que l’habitation a une consommation annuelle supérieure à un
équivalent de 4000 litres de mazout
4. L’Isolation du foyer : l’isolation du foyer permet de modifier la proportion d’énergie
donnée à l’air et à l’eau. Un foyer non isolé, +/- 40-45% dans l’air pour 55-60% dans
l’eau, conviendra parfaitement aux maisons mal isolées et grande pièce de vie. Un
foyer isolé donnera +/- 25-30% dans l’air pour 70 à 75% dans l’eau. Isoler son foyer
permet donc de brûler plus de bois avant d’atteindre la température de confort.
-> Règle : toujours isoler le foyer quand on travaille sur tampon. En direct sur
les radiateurs, c’est à voir en fonction de la taille de la pièce de vie, en fonction
de l’équilibre air/eau souhaité
Le but final du juste dimensionnement est de construire un appareil dans lequel
l’utilisateur pourra brûler lors d’une soirée (journée ou année) le plus de kilos de bois
possible. Le but n’est pas en soi de brûler plus de bois, mais bien de s’affranchir au
maximum d’un éventuel complément et si je brûle plus de bois que nécessaire, alors on
place un ballon tampon qui donnera une certaine autonomie à l’installation.
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DDG
5.
Notice Technique
Rendement et émission de CO
Le rendement de nos foyers se situe légèrement au-dessus de 80%. Cela n’est bien entendu
possible que s’il tourne à puissance nominale.
Nos foyers ont des rejets d’émission de C0 < 0,3% et proche de 0,1% pour le modèle Eco
Planus
En annexe, vous trouverez la déclaration de conformité CE.
6.
Sécurité
La première des sécurités est liée à la conception même du foyer. Le serpentin en Inox ne
contient que très peu d’eau (de 4 à 8 litres) et il résiste à des pressions supérieures à 40
bars.
La deuxième des sécurités est la régulation continue de la combustion via l’aquastat. Il
freinera la combustion si la température demandée à l’eau est dépassée.
Enfin, la sécurité ultime est la soupape thermique (92°C) et de pression (3 bar). En cas de
surchauffe, le système évacue l’eau (extérieur ou égout). En compensation, un remplissage
automatique placé sur l’eau de ville ajoutera de l’eau froide pour refroidir l’échangeur.
Il est à noter que ces systèmes de sécurité sont purement hydraulico-mécanique, ce qui les
rend indépendant des pannes de courant. Une batterie de secours UPS pourra même être
installée pour actionner le circulateur pendant 2 à 3 heures, le temps que la charge se
consume totalement.
7.
Entretien.
Le petit entretien quotidien consiste comme pour un autre foyer en le nettoyage de la vitre et
l’évacuation des cendres via le bac prévu.
Le gros entretien consiste à nettoyer certainement une à deux fois par an l’échangeur à
l’aide d’une brosse acier de 4cm de diamètre. Plus votre échangeur est propre, meilleur sera
l’échange de chaleur.
En fait cet échangeur s’encrasse à cause de la condensation : on fait passer de l’eau froide
dans un environnement chaud. Cette condensation capte les matières volatiles de la
combustion et ça goudronne.
Si vous vous raccordez directement sur un réseau radiateur, n’hésitez pas lors du
démarrage à demander un coup de main à la chaudière fuel ou gaz.
Si vous vous raccordez à un ballon tampon, il faut impérativement placer une vanne 3
voies de recyclage afin de s’assurer que la température de l’eau d’entrée soit supérieure à
48°C.
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8.
Notice Technique
Matériel à prévoir
•
Le départ et retour de la chaudière
Serpentin
Section des conduites
½’
<46KW
4/4’’
¾’
>46KW
5/4’’
NB : Bien entendu, une longueur de conduite importante (>25m) peut imposer
un diamètre supérieur.
•
Un câble électrique 5 fils 1,5 pour relier la sonde dans les fumées au relais de
démarrage du circulateur DDG souvent placé en chaufferie. 2 fils restent disponibles
pour faire revenir la sonde du ballon tampon par exemple
•
L’évacuation de la soupape de sécurité en diamètre 22 vers l’extérieur ou les égouts
(attention haute température : l’évacuation doit pouvoir résister à des températures
supérieures à 200°C)
•
Un circulateur approprié
Dans la plus part des cas (<46KW = serpentin en ½’), un circulateur normal suffit
WILO
RS 25/70r
RS 30/70r
GRUNDFOS
UPS 25-60
DAB
A 65
KSB
RIOC 22-60
MYSON
CP 63
SALMSON
MXL 50-25
MXL 50-32
Dans les autres cas (>46KW = serpentin en ¾’), il faut prévoir un circulateur de grande taille.
WILO
GRUNDFOS
UPS 25-80
DAB
A 80/180
KSB
MYSON
SALMSON
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Notice Technique
9. Modèles et options
9.1.
Notre gamme est disponible tant en insert qu’en poêle.
La gamme ECO (poêle et insert)
Modèle nouveau-né, puisque lancé lors du salon Batibouw en 2009, le modèle
Eco est compact, isolé en double paroi. C’est le modèle qui a les proportions les plus
avantageuses à l’eau : 30% dans l’air pour 70% dans l’eau. Il s’adapte très bien aux
nouvelles constructions isolées.
La série F (insert et poêle)
C’est le modèle de base disponible en très faible puissance (12KW) tout
comme en grande puissance (58KW). Le design est sobre, c’est notre meilleur
rapport qualité prix ! Pour l’option poêle vous pouvez ajouter un bac à bois (h 300).
Deux variantes à cette série F, le L900 est insert allongé en 90cm et le Rondo,
un poêle recouvert d’un chapeau arrondi.
La gamme Tornado (insert et poêle)
Doté d’un design plus épuré (charnière non visible et face avant arrondie), le
Tornado est notre modèle fétiche. Egalement disponible avec un revêtement en
stéatite.
La série Largo (insert)
Modèle avec vue imprenable sur le feu (1400mm de largueur !). Fourni de
base avec porte guillotine. Attention, ce foyer donnera 60% de l’énergie dans l’air
pour 40% dans l’eau
La série Prisma (insert et poêle)
Foyer aux mêmes dimensions que la série F mais dont la face avant est faite
de 3 côtés. Il rayonne logiquement plus que la série F
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9.2.
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•
•
•
•
•
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•
•
•
•
Notice Technique
Options
Bac à bois ouvert (hauteur 300) permet de transformer un insert en modèle poêle
Bac à bois fermé : socle fermé du poêle
Exécution ‘RI’ : Isolation du foyer (Vitre anti rayonnement (R) et isolation des parois
(I). Peuvent être choisies séparément
Exécution Planus : porte design plate de l’Eco-Planus. Permet de cacher l’accès au
bac à cendre et l’accès à l’échangeur
Porte supplémentaire vitrée à charnières (plat) : c’est l’option communément appelée
« double face » ou « coin vitré »
Porte coulissante verticale : c’est la porte guillotine qui s’ouvre en remontant à la
verticale. Vous gardez cependant la possibilité d’ouvrir la porte à l’horizontale pour le
nettoyage de la vitre
Porte pleine supplémentaire : porte pleine permettant le chargement par la face
arrière de l’appareil
Bac à cendre augmenté : le bac à cendre passe de 40 mm de haut à 85. Permet plus
d’autonomie.
Arrondissement : chapeau décoratif tel que le modèle rondo
Cendres à la cave : le bac à cendre est remplacé par un entonnoir qui rassemble les
cendres dans une buse de 200 mm de diamètre. Au bout de cette buse, un clapet de
vidange étanche à l’air.
Caisson de prise d’air extérieur : Le caisson se fixe au foyer. De diamètre 125131mm pour la majorité de nos appareils, il est également disponible en 150-156mm
pour le foyer qui demande un diamètre de buse de 250.
Pas de boules visibles : pas de boules sur le bac à cendre ni sur la tête de l’appareil
(le clapet de rendement). Le clapet de rendement se trouve alors du même côté que
les raccords hydrauliques.
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Notice Technique
10. Informations indispensables pour toute commande d’un foyer DDG
1. Type de foyer
Insert ou pôele (avec ou sans bac à bois)
2. Sortie des fumées
verticale ou horizontale (à déconseiller car perte de
rendement)
3. Charnières
de
portes Gauche ou droite
(quand on regarde le foyer)
4. Les raccords hydrauliques
Sur le côté gauche ou droit (insert)
Sur l’arrière gauche ou droit (poêle)
5. Les options
Bac à bois, vitre de coin, porte pleine, porte
supplémentaire vitrée, porte coulissante, cendre
dans la cave, batterie de secours, …
Remarque: Il convient d’ajouter un set d’accessoires obligatoires qui comprend
•
le kit de raccords de protection :
Soupape de sécurité 3bar/92°C, remplissage automatique avec manomètre, clapet
anti-retour, doigt de gant, aquastat
•
Le thermocouple 600°c à placer dans les fumées et le relais de démarrage du
circulateur
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Notice Technique
Annexe 1 : fiche de dimensionnement
Date :
Fiche de dimensionnement à nous renvoyer
Nom de l’installateur :
Nom du client :
Type d’habitation
Maison neuve ou existante :
Surface :
Volume total à chauffer :
Isolation de la maison : oui - non
Isolation intérieure ou extérieure
Ventilation double flux : oui - non
Chauffage existant ou prévu.
Type de chaudière
Consommation:
Radiateurs ou chauffage sol
Quid production eau chaude sanitaire ?
DDG
Volume d’air de la pièce du DDG :
Le rayonnement du foyer peut ‘il chauffer toute la maison ?
DDG en complément de chaudière ou source principale de chaleur
Poêle – insert
Avec ou sans ballon tampon
19/20
DDG
Notice Technique
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