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E-business par Guillaume Andrieu Les moyens de rebondir en 2011 Le marché de la publicité par l’objet (PPO) est aujourd’hui arrivé à maturité, en France comme en Europe. La croissance devrait rester faible en 2011, en volume comme en valeur. Néanmoins, il évolue et les revendeurs doivent s’adapter à une nouvelle donne : les clients font un nombre croissant de demandes de devis avant de prendre une décision, les délais sont raccourcis, les commandes morcelées et plus petites. Les prix sont de plus en plus tirés. Les revendeurs doivent donc être plus réactifs qu’avant. Dans un tel contexte, comment satisfaire le marché d’aujourd’hui tout en se préparant à celui de demain ? Gagner en compétitivité Les revendeurs doivent se réorganiser pour réagir vite, avec des outils modernes et efficaces. La sélection d’idées de produits et l’envoi d’un devis complet au client doivent prendre le moins de temps possible. Les meilleurs revendeurs envoient leurs devis complets quelques heures après réception de la demande du client. Certains revendeurs font de gros efforts d’organisation et mettent en place de puissants outils de CRM et de gestion commerciale (Sage, EBP, etc…). Ces investissements sont lourds et chronophages, mais apportent un véritable avantage compétitif aux utilisateurs. De nombreux autres outils dédiés à la PPO existent aujourd’hui en France pour être performant : la base de recherche de produits et de sourcing d’European Sourcing, les extranets des fournisseurs, les outils de gestion de devis de PromoTool et d’EuropeanTool. Ces nouveaux outils permettent de faire un devis complet en moins de 3 minutes, là où il était fréquent d’y passer une heure. De plus, améliorer son organisation et structurer sa logistique permettent d’apporter des services plus rapides et plus complets aux clients (ex : boutique en ligne). Cela permet de baisser les coûts de revient. Pour économiser du temps et des coûts de transport, certains revendeurs ont intégré une sérigraphie en Guillaume Andrieu œuvre dans le domaine de l’objet publicitaire depuis dix-sept ans. Après avoir ouvert l’agence Lys de Paris en 1989, il se lance sur le marché des nouvelles technologies. Il est aujourd’hui l’un des trois associés de Promotool, spécialisé dans le développement de solutions Internet pour les revendeurs d’objets publicitaires avec notamment, depuis 2004, un service complet de webmastering qui gère aujourd’hui les sites Web de plus de 150 clients revendeurs. L’entreprise a également lancé au printemps 2008, le moteur de recherche d’objets et de textile publicitaires Foxx. Pour contacter Guillaume Andrieu : [email protected] 44 : C!mag #4 interne, d’autres font marquer leurs produits chez les fournisseurs qui expédient directement aux clients. Ces optimisations sont rendues possibles par des outils informatiques intégrés de plus en plus performants. Par exemple, PromoTool et EuropeanTool créent pour certains revendeurs des boutiques en ligne, qui centralisent les commandes clients, exportent directement les commandes aux fournisseurs et offrent aux clients un suivi logistique. Défendre ses marges L’objet publicitaire est un secteur d’activité où les marges de négoce sont encore relativement préservées. Les revendeurs margent souvent autour de 30 % sur leurs ventes. À service égal, ce taux de marge est étonnamment élevé en comparaison d’autres secteurs d’activité. Or certains revendeurs gagnent en productivité en baissant leurs coûts de revient logistiques, ce qui leur permet de baisser leurs prix de vente tout en défendant leurs marges. Le revendeur qui ne se réorganise pas et qui n’améliore pas ses coûts de revient se trouve donc pénalisé, car il devra baisser ses marges s’il veut s’aligner sur les nouveaux prix de marché. L’union fait la force Étant donné qu’une génération entière de revendeurs part à la retraite, les autres ont tendance à se concentrer : certains gros acteurs rachètent ou fédèrent des plus petits revendeurs indépendants. Ainsi, plusieurs réseaux se sont développés ces dernières années : PromoCadeaux, Euralliance, Kadobjet, Stopcom, etc. De même, EuropeanTool, filiale d’European Sourcing et de PromoTool, vient de lancer le « Club EuropeanTool ». Il regroupe fournisseurs et revendeurs autour de valeurs communes, et chaque fournisseur membre du Club apporte ses meilleurs atouts aux revendeurs : réactivité, service personnalisé, prix. En retour, Le magasine Tendance Objet essaie de fédérer certaines de ces initiatives de partenariat entre revendeurs et fournisseurs, avec les « Tendance Objet Awards ». Tendance Objet présente aux annonceurs des réalisations innovantes de revendeurs, et met aussi en avant les marques des fournisseurs. L’objectif est de mieux valoriser le métier, de le professionnaliser aux yeux des annonceurs. chaque revendeur membre du Club favorise les fournisseurs, fait la promotion de leurs produits ou de leurs marques, en particulier sur son site Internet. Chaque réseau a ses particularités commerciales, mais les principales motivations pour se regrouper sont toujours soit l’amélioration des conditions d’achats, soit le partage d’expertise commerciale et marketing, soit le partage de frais fixes. Ce type de regroupement permet aussi aux revendeurs de bénéficier de tarifs plus compétitifs, donc de pouvoir mieux défendre leurs marges. Les partenariats revendeurs/fournisseurs Face à cette compétition acharnée, les fournisseurs sont eux aussi confrontés à une réflexion sur leur stratégie de distribution. Vendre uniquement à travers le réseau de distributeurs actuel ? Vendre en « La vitesse de réponse est un facteur clé de succès pour prendre des commandes.» direct aux annonceurs ? Vendre aux deux segments simultanément ? Avoir des conditions de distribution préférentielles pour tel ou tel réseau de revendeurs ? Les revendeurs ont généralement tout intérêt à mieux collaborer avec leurs fournisseurs, qui eux-mêmes cherchent à créer des partenariats durables avec leurs clients. Ainsi, les fournisseurs prennent de nombreuses initiatives pour coopérer avec leur réseau de revendeurs : roadshows, invitations des clients finaux sur des salons privés organisés par les fournisseurs (Boomerang, Macma)… Les marques proposent aussi aux revendeurs de nombreux outils marketing et d’image (emailings, e-catalogues neutres). SUITE page 46 E-business Les moyens de rebondir en 2011 Les grandes marques (BIC, Cerruti, Balmain..) ou les importateurs qui créent leurs propres marques (Marksman, SOL’S, Bewear…) ont besoin par définition de communiquer vers les annonceurs. Pour cela, ils mettent à disposition des revendeurs de nombreux outils marketing. De plus, le principe d’une marque est de vendre un produit plus cher parce qu’il est de meilleure qualité et qu’il est griffé. Cela permet donc aux revendeurs de défendre leurs marges avec des prix de vente plus élevés. Or, bien souvent, les revendeurs négligent ces outils et ne profitent pas d’une dynamique créée à leur profit par les fournisseurs. Attention, si les revendeurs ne se font pas le relais de cette communication, les marques risquent de finir par le faire « en direct ». Se regrouper au sein du syndicat 2FPCO ? La Fédération Française des Professionnels de la Communication par l’Objet (2FPCO) défend la profession, fournisseurs comme revendeurs, et tente d’apporter des réponses à ces défis. Néanmoins, pour se faire entendre, la 2FPCO a besoin qu’un maximum d’acteurs du métier adhère, contribuant ainsi aux réflexions et aux finances. Chacun est concerné, car l’avenir de chacun est dépendant de l’avenir de la profession. Pour organiser les réflexions et les débats, la 2FPCO a créé un collège « revendeurs » et un collège « fournisseurs ». L’histoire reste à écrire et les acteurs du marché sont invités à se rapprocher de la 2FPCO pour participer à ces réflexions et ces débats, lourds de conséquences pour le métier de chacun. Un exemple d’arbitrage qui doit être rendu dans l’intérêt de la profession, et qui concerne tous les acteurs : le salon MCO. L’organisateur de cet événement majeur du monde du marketing, qui est visité par les annonceurs, se pose la question de l’ouvrir ou non aux membres du « Le revendeur doit sortir de son isolement pour mieux évoluer avec son marché.» Syprocaf, syndicat qui regroupe des marques françaises qui vendent en direct. Peut-on avoir sur un même salon des revendeurs généralistes et des marques qui vendent en direct ? Doit-on par ailleurs empêcher les marques, qui respectent leur réseau de revendeurs, de communiquer en direct, au risque de les pénaliser par rapport aux membres du Syprocaf ? Qui doit trancher ce débat et au nom de quelles valeurs ? L’organisateur du salon, qui doit vendre ses stands, ou la 2FPCO, qui représente la profession des revendeurs ? Ce qui soulève une autre question : quel poids peut avoir la 2FPCO vis-à-vis du MCO si elle ne représente qu’un petit nombre de revendeurs ? Face à toutes ces évolutions du marché, nous recommandons donc vivement aux revendeurs d’accueillir avec intérêt toutes les initiatives prises par les différents acteurs (fournisseurs, réseaux et clubs, 2FPCO, organisateurs de salon…), qui ont tous pour objectif de professionnaliser le métier. Faites le point avec nos experts ! Pour approfondir ces réflexions, nous vous donnons rendez-vous aux salons CTCO pour assister à différents workshops thématiques : emailing, référencement, outils de CRM et de Gestion commerciale. Mais aussi directement sur les stands 2FPCO, European Sourcing et EuropeanTool. Partout et à toute heure, vous pouvez consulter la version électronique du magazine sur www.c-mag.fr
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