Les Explorations - Maison de l`habitat durable du Pays Ajaccien

Les Explorations - Maison de l`habitat durable du Pays Ajaccien

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Introdution
La première édition des Explorations Ajacciennes verra le jour en 2014 à Ajaccio sur l’initiative d’un appel à
projet de la CAPA. Le principe est donné : ce rassemblement a pour objectif de sensibiliser le grand public à
la valorisation du patrimoine du bâti ancien et de lui permettre de se (ré)approprier une culture architecturale.
Elles prétendent dans un premier temps mettre en avant le travail d’artistes mais également d’investir des
lieux quelque peu oubliés ; dans un deuxième temps, elles ambitionnent de faire découvrir, par le biais d’un
chemin matérialisé, des territoires urbains inattendus.
Au-delà des idées reçues, l’architecture vernaculaire est questionnée sous des aspects distincts, particulièrement celui de la redécouverte de la ville et celui de l’histoire à vivre. Ainsi des architectes, des artistes, des
paysagistes, des scénographes, des peintres, des musiciens et des photographes proposent sur une période
à déterminer d’expérimenter le patrimoine d’hier, d’aujourd’hui et de demain.
Pour la première édition des Explorations Ajacciennes, les lieux désignés sont en concordance avec la ville
et son histoire. En effet, Ajaccio possède un patrimoine architectural de grande valeur.
De ce fait, le but de cet évènement est double :
- guider les habitants d’Ajaccio tout au long d’un parcours reliant ces sites emblématiques
- révéler une étroite relation entre une architecture contemporaine et un site patrimonial, grâce à l’intervention d’artistes, caractéristique à chaque lieu
La contemporanéité révèle l’histoire et un nouveau point de vue. Le public se voit offrir un parcours sur la
découverte patrimoniale au cœur de la ville.
Evolution
La détermination quant à l’organisation de cet événement sera récompensée par l’engouement d’un public
intergénérationnel. Pendant la semaine des Explorations, la ville vivra au rythme des va-et-vient des visiteurs.
Les prochaines éditions des Explorations fédèreront de nombreux spectateurs. Ces derniers, programmes
en main, sillonneront les rues, cheminant d’une installation à l’autre, se remémorant parfois de celle qui avait
pris place un an plus tôt.
Chaque installation remettra en question l’ordre pré-établi. Un nouveau dialogue sera instauré entre l’architecture, les interventions et le public demandeur. Les espaces sélectionnés dévoileront des jeux urbains.
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Principes des interventions
Chaque année, les espaces choisis seront donc confiés à des intervenants différents : artistes, architectes,
scénographes, qui auront pour mission de les transformer durant les Explorations Ajacciennes. Leurs installations, temporaires, éphémères, devront être légères, occuper le patrimoine le temps de l’événement sans y
laisser de traces postérieures.
Le but est de donner à voir un espace historique, millénaire, de façon nouvelle et surprenante, de bousculer
le quotidien par le biais d’un dialogue inédit entre patrimoine et initiative contemporaine. Chaque intervenant
sera différemment inspiré par un même lieu, chaque installation sera donc unique.
Pour cette première édition, notre équipe de cinq jeunes architectes s’est répartie les sites, où chacun a mis
en place sa propre vision poétique de l’espace. Cinq regards, cinq concepts, cinq principes différents mais
complémentaires dans leur intention : faire renaître sous les yeux des visiteurs des lieux oubliés grâce à une
installation contemporaine.
Choix des espaces
Plus qu’un simple endroit, le « lieu » de l’événement est un espace de vie que auquel on peut s’identifier, un
territoire qui permet les rencontres et les échanges, qui protège les liens identitaires et crée des émotions.
Par le passé, les espaces sélectionnés possédaient des fonctions très diverses (de représentation, d’accueil,
d’habitat, de passage, de guerre, etc.). Leur fonction respective a aujourd’hui évolué. Oubliés car inaccessibles, oubliés car inhibés, oubliés car méconnus, ces sites disparaissent, tels les fantômes du passé.
Rendons leur vie : retrouvons, le temps du festival, le plaisir de parcourir le lieu, de déambuler à travers la ville
et ses temps. Récupérons et exposons par des jeux d’espaces, de couleurs, de lumières, de matières, etc.,
la valeur du patrimoine ajaccien.
La modernité réveillera ces sites endormis.
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Historiques des lieux
00. Ajaccio
La fondation de la ville génoise d’Ajaccio date de 1492 sur un promontoire appelé Capo di Bolo à l’emplacement prévu pour une forteresse.
La Corse est alors sous la puissance de la Banque génoise de Saint-Georges. L’architecte milanais, Cristoforo de Gandino, est envoyé de Gênes pour réaliser les plans de la ville. On quitte la vieille cité épiscopale
d’Adjacium, trop exposée aux incursions barbaresques comme aux épidémies.
01. Cour du Musée Fesch
Le palais Fesch a été construit suivant la volonté du cardinal Fesch, oncle maternel de Napoléon 1er.
Le palais, commencé en 1828, dont la construction s’est échelonnée par étapes, n’est achevé que sous le
Second Empire, vers 1837. Les plans du bâtiment ont été dressés par l’architecte Sylvestre Frasseto. L’aile
nord du palais Fesch aménagée sous le Second Empire par Caseneuve héberge la bibliothèque. L’aile sud
du palais construite par Paccard et Maglioli de 1857 à 1860 abrite la Chapelle impériale où repose le cardinal
Fesch.
Le palais se compose de trois corps de bâtiments disposés autour d’une cour centrale. Au milieu de celle ci,
est inaugurée le 15 août 1856 la statue du Cardinal Fesch.
Le palais Fesch - musée des Beaux-Arts - a acquis une renommée mondiale par son prestigieux panorama
de la peinture italienne qui réunit toutes les écoles italiennes du XIVe au XVIIIe siècles. En France, il constitue
ainsi le fonds italien le plus important après le Louvre.
02. Passage de la Guinghetta
03. Fossé de la citadelle
La citadelle d’Ajaccio occupe une place primordiale dans l’histoire de la ville. En effet, c’est la pose de la première pierre du château fort qui a fait office d’acte de fondation de la ville actuelle, sous l’autorité de la Banque
Génoise de Saint Georges en 1492. Le site, stratégique pour la protection contre les attaques maritimes, a
évolué par étapes au fil des années pour devenir celui que nous connaissons aujourd’hui. Agrandissement,
renforcement des fortifications, construction des fossés, de nombreuses interventions, tour à tour génoises et
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françaises, ont contribué à transformer ce site. Il sédimente donc toutes les couches de l’histoire d’Ajaccio, ce
qui en fait un lieu hautement symbolique.
04. Jardin du Grand Hotel Continental
Le Grand Hôtel et Continental, dessiné l’architecte Barthélémy Maglioli et financé par le Comte François-Xavier Forcioli-Conti, ouvre ses portes en novembre 1894.
Avec ses 100 chambres luxueuses, ses salons majestueux, son jardin somptueux, il est sans équivoque le
plus fastueux établissement de la ville. La forme du bâtiment est rectiligne et linéaire. Le moellon enduit pour
des façades maçonnées et le granit pour les colonnes sont les principaux matériaux de construction.
Son propriétaire, le Comte François Xavier Forcioli-Conti, remet la gestion à l’hôtelier suisse Théophile Hofer-Vassali. Ce dernier l’inscrit sur la liste des hôtels internationaux prestigieux (comme le Winter Palace de
Menton, le Carlton et de Londres, le Ritz de Paris, le Grand Hôtel de Rome et le Frankfurterhof de Frankfort).
Fermé durant la guerre de 1914-1918, il sera réquisitionné et abritera aux réfugiés politiques. Il rouvrira ses
portes en 1919 et continuera à être exploité jusque dans les années 1970.
Aujourd’hui, le Grand Hôtel et Continental est le siège de l’Assemblée de Corse.
05. Place d’Austerlitz
La place d’Austerlitz comme beaucoup de lieu à Ajaccio comporte trois noms différents : elle répond aussi à
l’appellation de Grotte ou bien de Casone.
Sa construction remonte à 1830. C’est le plan d’aménagement urbain de l’architecte Padovani qui prévoit le
prolongement du cours Grandval jusqu’à la place actuelle. L’agencement de la place y est dessiné avec précision, comme un promontoire sur la ville. Plus tard, lorsque la cité impériale s’élève en haut lieu de station
d’hiver à la renommée européenne, c’est dans le quartier que s’installent des hôtels pour les étrangers en villégiature. Le quartier prend le nom de quartier des étrangers. L’assemblée régionale de Corse décide même
d’y installer ses locaux et d’y construire son hôtel de région. Néanmoins l’édifice n’est finalement jamais érigé
puisqu’elle décide de rester dans les locaux prévus provisoires. C’est en 1938 que le monument majestueux
en l’honneur de Napoléon Bonaparte se complète avec la statue qui ornait déjà la hall de l’hôtel de ville. La
replique de la statue qui couronnait la colonne vendôme prend place au Casone sur un imposant piédestal
en granit.
Aujourd’hui le quartier du Casone est un quartier bourgeois situé sur l’ancienne station d’hiver sur les hauteurs de la ville. Depuis le Casone, il est possible d’admirer la mer tout en se sentant au plus proche des
montagnes.
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00. Fil rouge
La révélation du paysage et du patrimoine ajaccien s’opérera à travers les interventions des lieux choisis mais
aussi à l’aide d’un cheminement dans la cité impériale. D’un espace à l’autre, le fil se déroule : un écho formel entre le patrimoine et la modernité. De la métaphore à l’imaginaire, il se matérialise. Finalement, ce n’est
pas lui qui est donné à voir mais tout élément qu’il effleure. Ce fil d’Ariane permettra de souligner, surligner,
éclairer, remarquer, révéler et montrer des « moments » dans Ajaccio. Ces petits détails sont ignorés par le
quotidien pressé de chacun ou invisibles pour l’œil non aguerri. Le but est de donner à voir la sensibilité de
la ville ainsi que son histoire.
D’une intervention à l’autre, ce fil nous montrera dans la vieille ville génoise, un tissu urbain étroit et sinueux,
les statuettes votives typiques de l’époque qui s’installent au dessus des portes en guise de protection ; la
limite en façade entre le premier étage des bâtiments de l’architecture génoise et la construction ultérieure
des niveaux supérieurs ; les balcons et les portes en fer forgé qui agrémentent les façades des immeubles
villas proches de la citadelle et typiques de l’architecture méditerranéenne.
Le fil mettra à jour l’entrée de la vieille ville où se trouvait le poste de surveillance, l’actuelle place Abbatucci,
et le pittoresque des rues ainsi que l’étroitesse des passages.
Partant à l’ascension des façades, le fil rouge laissera les visiteurs lever les yeux vers les couleurs subtiles
des enduits à la chaux faits selon la tradition de la ligure.
Le détail des moulures et la modénature des façades néoclassiques du quartier des étrangers seront signalés
par le fil qui y grimpera, passera par une fenêtre et ressortira sur la corniche pour poursuivre sa route jusqu’à
la prochaine installation.
Mimant les marches d’un escalier, le fil soulignera la pente qui monte jusqu’à la place d’austerlitz sur le boulevard Grandval.
De jour comme de nuit, le spectateur se retrouve ainsi à jouer avec ce lien. De jour, la couleur interpellera le
visiteur. La nuit, le fil se fera fluorescent afin de guider le public dans la pénombre du clair de lune. Il va zigzaguer à travers la ville, attirant le regard et captivant l’intérêt.
Le visiteur va se défaire de l’atmosphère quotidienne de la ville pour apprécier un moment de détente et de
découverte. Ajaccio, capitale du patrimoine de l’agglomération, nous bouleverse. La ville nous impose un
nouveau rapport au temps et à l’espace.
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01. La mise au vert du Cardinal
Cette intervention éphémère propose de recouvrir d’un « habit » de couleur verte une cour un peu trop minérale
aujourd’hui. Ce manteau végétal souligne les façades qui la bordent et plus particulièrement la statue du Cardinal Fesch qui trône en son centre.
Visuellement, la couleur verte va inviter le passant à entrer et à s’approprier l’espace différemment par le biais
des blocs de végétations (synthétiques) pouvant servir d’assises, de socles, de promontoires…
Ce nouvel espace vert se superpose au quadrillage originel tout en le recomposant.
L’orchestration de volumes aux proportions diverses respecte un jeu de symétrie visant à mettre en exergue la
statue centrale.
Le lieu devient alors un territoire entre végétal et minéral, le premier sublimant le second : un dialogue s’instaure
entre la modernité et le patrimoine.
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02. L’enfilade
Le passage de la Guinghetta établit la connexion entre la rue de la Cour Napoléon et la rue Fesch. Lorsque
la première représente l’un des axes urbains principaux auquel la ville s’est développée, la deuxième, longue
rue piétonne où il y fait bon vivre est connu pour ses commerces et activités. On y déambule, on se pose, on
observe.
Le passage, peu emprunté actuellement, définit un jeu d’alternance entre le passage couvert, le passage
ouvert, et son entre-deux. L’intervention « Enfilade » lui offre une nouvelle vie : on entre, on regarde, on sort.
Enfilade poursuit l’idée du parcours autour du fil rouge. Elle met en exergue la signification symbolique que
représente l’idée du passage : la traversée, l’infiltration, l’entrée, la sortie, le fermé, l’ouvert, l’intérieur, l’extérieur ; et met en scène les sensations provoquées par l’action de passer.
Enfilade traite le passage couvert comme le perfectionnement apporté au passage ouvert. L’intervention a
pour objectif de mettre en scène l’entrée et la sortie par l’action de s’infiltrer dans un lieu inconnu ou encore
un lieu banalisé.
L’accumulation de fils rouges marque l’entrée, ou sortie par la vision d’une masse rouge et laisse entrevoir
discrètement ce qu’il peut s’y cacher en arrière plan. Dans un premier temps, Enfilade obstrue le regard et
accroît la curiosité. Il s’agit ensuite de s’y infiltrer et de se laisser guider par ce jeu de fils. Enfilade accentue
l’enfermement des passages couverts pour donner de l’ampleur aux passages ouverts. L’intervention joue
des différentes échelles et des sensations auxquelles elles soumettent les passants. Enfilade pourra être autant amusante et agréable et qu’angoissante et surprenante. Enfilade matérialise l’acte de s’infiltrer dans un
lieu et en découlera une expérience tant physique que sensible.
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03. A l’assaut de la citadelle
Si le contexte historique exigeait que la forteresse soit séparée de la ville grâce aux fosses, aujourd’hui, il est
temps de relier la ville à son patrimoine, de réunir ces deux entités.
Cette installation se propose, par le biais de la répétition d’un élément unique, de matérialiser cette liaison.
Des bandes de matière colorée (tissu, pvc…), transparentes, partent du mur haut de la fosse, la traversent,
viennent s’accrocher au muret bas pour continuer leur parcours sur l’espace public – place ou trottoir –
jusqu’à la rue.
Ainsi, l’installation se fait à la fois sol et ciel. Sol, sur l’espace public, où les bandes entrainent le regard à
s’élancer comme elles à l’assaut de la citadelle, et laissent voir, dans les interstices, l’édifice emblématique.
Ciel, lorsque l’on parcours le cheminement au fond de la fosse, où ce dais éphémère projette des ombres
colorées qui viennent jouer avec la pierre ancienne, l’éclairant d’une lumière contemporaine.
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04. Bulles à remonter le temps
L’historique et les caractéristiques propres au Grand Hôtel inspirent le concept de l’intervention.
Depuis la rue, l’appel visuel invite à entrer. Il faut s’approcher pour découvrir l’installation et nourrir sa curiosité. Les grilles passées, le public se trouve déstabilisé dans un jardin empli de sphères de toutes tailles : la
perception quotidienne habituelle du lieu se voit bouleversée. On s’égare dans un jardin exotique de bulles.
Mais pas seulement !
Les globes proposent un langage simple à l’extérieur mais aussi à l’intérieur. En s’infiltrant dans les bulles,
on en appelle aux rêveries recréant les temps oubliés. Il s’agit de révéler par un procédé photographique les
qualités architecturales du lieu. Les images sont transformées sous logiciel pour subir des ajouts d’éléments
du passé perturbateurs. Les montages adaptés à une structure sphérique sont installés dans le jardin suivant
un emplacement précis afin de se fondre avec le lieu original, en ajoutant néanmoins la vision passée. La toile
semi transparente propose une vue panoramique de 360 degrés et produit l’expérience d’un lieu passé qui
dépasse les limites de l’espace présent.
Ce parasitage agit comme une lentille permettant de relire cet espace devenu anodin. Le visiteur voyage sur
l’échelle du temps. Désopilante et ludique, cette intervention propose de modifier la perception de l’existant et
de dialoguer avec le patrimoine architectural ajaccien.
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05. Arches de lumière
La situation du Casone en promontoire pour la ville et la mer constitue en elle même un patrimoine à dévoiler.
Cette intervention relève l’axialité forte du cours Grandval et le panorama que forme la vue qu’il offre. Une
série de grandes arches métalliques, fines et aériennes, prend place aux pieds de la statue de Napoléon dans
l’espace que matérialisent les arbres et la terre battue. Scintillantes car ornées de sequins, elles rappellent à
l’oeil les reflets des vaguelettes de la mer. Ainsi, les arches embrassent le but de renforcer l’identité commune
entre mer et montagne, allant de pair avec la volonté de la communauté d’agglomération du pays Ajaccien.
Le soir chacune des arches sera allumée grâce à des leds placées en sous face. L’intervention fait ainsi écho
au nom « grotte » grâce à l’enfilade des arches qui crée une concavité. Cependant, la pénombre n’est plus
et le plafond est fait de lumière.
Leur hauteur et leur envergure permettra au visiteur de se promener entre et de mesurer l’ampleur de la perspective sur le paysage. Dans une direction, la statue de Napoléon, à laquelle les montagnes font la révérence;
dans l’autre, la baie d’Ajaccio, l’avenue se déroulant jusqu’à la mer.
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Chronologique
Quatre grandes étapes organisationnelles sont décidées :
- conception
La proposition se démarque de l’offre habituelle et se construit sur une idée directrice. Par la suite, il s’agit
d’établir l’estimation financière, l’évaluation des potentialités, la composition d’un groupe de pilotage.
- fonctions préparatoires
Administratif et financier, législatif et sécuritaire, communication et médias, commercial et sponsoring, logistique sont autant de fonctions qui régissent l’ensemble de l’organisation. Il faudra composer pour rendre le
système cohérent.
- déroulement
Nombre d’impératifs seront à respecter pour faire face aux imprévus. Accueil du public, des médias, des
partenaires, des organisateurs, poste de sécurité, maintenance technique, etc., participeront à une régie
opérante de l’événement
- post-événement
Etablir des évaluations relatives au budget, à l’organisation, à la politique, à l’impact, fixera les perspectives
d’avenir et constituera un outil essentiel pour la pérennisation de l’événement.
Financier
L’ensemble du budget dédié à cet événement sera divisé en fonction de chacun des sites ; le parcours étant
compté en tant que tel.
Chaque intervenant se verra ainsi allouer une somme fixe, destinée à l’achat du matériel nécessaire pour
réaliser son installation sur le lieu historique qui lui a été attribué. Cette aide financière pourra varier selon
l’échelle du site, entre 1000 et 2000 euros. La construction et la mise en place du projet sera de la responsabilité de l’intervenant.
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Cécilia Biaggi, chef d’équipe
Architecte Habilitée à la Maîtrise d’Oeuvre
Marine De Froberville
Architecte Habilitée à la Maîtrise d’Oeuvre
Virginie Ducournau
Architecte Diplômée d’Etat
Débora Ferotin
Architecte Diplômée d’Etat
Ann-Lise Martin
Architecte Diplômée d’Etat
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