J.-L. Roudaut présente un conte musical africain
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J.-L. Roudaut présente un conte musical africain
Brest sortir J.-L. Roudaut présente un conte musical africain Avec Daniel Grolleau-Foricheur, le chanteur-musicien a imaginé un livre-CD intitulé De l’eau sous le sable, premier tome des aventures africaines de Kintou et Nambi. Entretien Jean-Luc Roudaut, chanteur et Daniel Grolleau-Foricheur, l’auteur. Ils présentent le premier tome des aventures de Kintou et Nambi, De l’eau sous le sable. Quelle est la génèse de ce conte africain ? Jean-Luc Roudaut : C’est une idée qui me trottait dans la tête depuis de nombreuses années parce que, tout simplement, l’Afrique est un continent qui me fascine. J’aime l’état d’esprit des Africains. Et puis, ce continent est très riche en contes. Daniel Grolleau-Foricheur : Dès le départ, nous avons cherché à éviter les clichés récurrents sur l’Afrique… Nous souhaitions en parler de manière originale et précise. Ce conte repose-t-il sur des bases réelles ? D. G.-F. : Je ne connaissais pas du tout l’Afrique lorsque Jean-Luc m’a proposé d’écrire ce conte. C’est pour cette raison que je me suis énormément documenté et me suis imprégné des histoires, des lieux, des tribus, etc. À partir de la matière recueillie, j’ai écrit l’histoire d’un enfant, Kintou, qui, au fur et à mesure de ses aventures, nous fait découvrir l’Afrique. Pour quoi ces cinq chansons africano-celtiques ? J.-L. R. : Je voulais varier les plaisirs en proposant avec ce livre un CD contenant cinq chansons. Dans mes disques, je mélange souvent musiques africaines et bretonnes parce Ouest-France 1-2 décembre 2012 L’électro pop discrète de HF 90 Cyril Pansal et Christophe Mevel forment un duo brestois de chanson électro pop. qu’elles sont toutes les deux des musiques terriennes. Une kora sur un an-dro, ça fonctionne, on sent bien que la base est la même. Les cinq chansons permettent donc de donner du rythme au récit en venant ponctuer chacun des voyages qu’effectue Kintou. On traverse tout le continent africain ! D. G.-F. : Les aventures démarrent en Afrique Occidentale, se poursuivent en Afrique du Nord avant d’atteindre le Congo. Le périple s’achève en Afrique du Sud, au Cap. Le conte permet d’aller à la découverte des pharaons, des Berbères, des Pygmées, de se confronter à l’esclavagisme… L’histoire sensibilise également les jeunes lecteurs à l’écologie en évoquant les problèmes liés à l’eau et à la déforestation. Toutefois ces thèmes sérieux sont traités de façon légère et ludique : c’est vraiment un livre pour les enfants ! Cyril Pansal et Christophe Mevel sont HF 90. Trois questions à… Cyril Pansal et Christophe Mevel. Votre nom, HF 90, c’est une référence aux cassettes vierges ? Christophe Mevel : Ben oui forcément. Mais l’idée de base, c’est une rencontre. Une rencontre entre Cyril et moi. On travaille déjà ensemble avec Pan & Me. Pour HF 90, il y a Cyril qui écrit les textes, moi, la musique. C’est une symbiose totale. Des références communes sur ce que l’on a aimé, ce que l’on aime. De la pop du début des années 80, Liaisons Dangereuse, D.A.F, Taxi Girl, Daho. Et aussi Sigur Ros, Lou Reed, Nico… Nous avons toute une série de chansons pop avec des textes en français, on bosse dessus depuis deux ans, on a envie de produire. Ça prend du temps, ce n’est pas de la bidouille, ça nécessite une production supérieure. On en prend soin. Comment avez-vous lié chansons et conte ? J.-L. R. : Musicalement, je me suis laissé porter par le texte. Par exemple, lorsque Kintou est dans le Sahara, j’ai composé une mélodie très douce pour évoquer le côté serein et apaisant du désert. À l’inverse, le Nil m’a inspiré une chanson plus tonique. D’une manière générale, le conte ne fait que suggérer des idées : au lecteur de se les approprier… ou pas. La morale, ce n’est pas trop mon truc ! De l’eau sous le sable, dans toutes les librairies, 16 €. « L’objectif de ce conte musical est d’apprendre quelque chose au jeune lecteur tout en l’amusant ». Vous avez pourtant sorti un disque et des remixes ? Entre les lignes Entre les oreilles Saint-Marc, de 1940 à nos jours 52’34 de Désordre voluptueux Christophe Mevel : Oui, un EP, Gris la couleur, sur le label SEL et on a fait deux remixes du premier album de Daho. Il continue à nous encourager. Les remixes de Il ne dira pas et Ton cinoche sont disponibles sur la réédition de cet album, Mythomane. Ils sont parus sur un 45 tours et pubilés à 500 exemplaires depuis mai dernier par le Pop in, un bar à Paris. Quelle est votre actu ? Cyril Pansal : On a travaillé sur un remix de Rapid Douglas. On doit d’ailleurs lui filer… Il est vachement meilleur que son morceau à lui (rires). J’aime bien ce mec-là. Sinon, j’écris des textes pour une chanteuse, Zula, une amie danseuse au Crazy Horse, qui fait un album en ce moment avec Marc Collin de Nouvelle Vague, Nicolas Comment et d’autres musiciens. Mais comme je lui disais dernièrement, je ressens comme un vide. Celui de Christophe. Du coup, je pense impliquer HF 90 dans le projet. Ce qui compte pour moi, c’est l’amitié, la musique n’est qu’un moyen. Nouveau livre pour André Hascoët, qui retrace ainsi l’histoire complète du quartier brestois. Après Les temps changent, voici Désordre, le nouvel opus de la contrebassiste Hélène Labarrière avec la même formation. Le Quartet avance. Après la parution d’un premier ouvrage, Saint-Marc l’étonnante destinée d’un faubourg brestois (éd. Alan Sutton, retraçant son histoire entre 1790 et 1940), le Brestois André Hascoët, poursuit son étude. Il sort un deuxième volet avec un nouveau livre, Saint-Marc, construction d’un quartier, déconstruction d’une commune, de 1940 à nos jours chez le même éditeur. Un livre de plus pour celui, qui a aussi écrit Brest de A à Z avec Olivier Polard, Brest II Bellevue chroniques d’une ville dans la ville, ou bien encore Brest en 100 dates (avec Martine Kerdraon). Saint-Marcois d’origine, historien de formation, André Hascoët est passionné par l’histoire de Brest. Il retrace sans concessions les réussites et les échecs de plus d’un demi-siècle de chroniques saint-marcoise. Comme il l’indiquait pour la première partie, « Saint-Marc est passé en 150 ans, de l’état d’une toute petite commune, très pauvre à une grande ville prospère moderne et ouvrière ». Dans cette suite, il raconte la guerre, l’occupation, les bombardements, le siège de Brest, la Libération. Cela fait déjà quelques années qu’ils travaillent ensemble ces quatre-là : Hasse Poulsen à la guitare, François Corneloup au saxophone, Christophe Marguet à la batterie et la belle Hélène, amazone de la contrebasse, qui n’en finit pas d’inventer de nouveaux langages. On entend les soupirs et toutes les ponctuations qui rythment une conversation. On entend ces mélodies qui nous rappellent un ailleurs lointain. On entend les marteaux-piqueurs de ces villes en chantier… On entend ce qu’on veut. Et tant mieux si on ne tombe pas d’accord. Le langage est riche et il s’en passe des choses In my Room. Chacun des musiciens a son mot à dire et ne s’en prive pas. Champ, contrechamp. Et swingue la contrebasse. Le son se met à voler. Les instruments passent les frontières et glissent de l’un à l’autre dans un grincement douloureux, dans un bondissement joyeux. C’est un vrai groupe entre écriture et improvisation. Parce que le jazz, c’est aussi cela. L’oubli des règles immuables à la recherche d’un nouvel ordre musical amoureux. Comme un contrepoint au chaos du André Hascoët a écrit la suite de son livre consacré à l’histoire de Saint-Marc. Puis, il évoque le rattachement de la commune au Grand Brest sans oublier la tragédie, en 1947, de l’Ocean Liberty, et l’origine de la Kevrenn Saint Mark. On passe au gré des pages, richement illustré, à la reconstruction d’une communauté et de son identité. Il y est aussi question de contestation sociale et politique dans les années 60 et 70, de lieux de vie nocturnes (La guinguette), du « premier sex-shop de Bretagne », de la reconquête de la mer dans les années 80 avec le Moulin-Blanc, aux mutations d’un quartier « où il fait bon vivre malgré tout ». piloté par Brieuc Le Meur, No Pilot prend un malin plaisir à faire fondre les barrières musicales. Une soirée Conne Action qui promet. Mercredi prochain, 5 décembre, à 21 h, au Vauban, de 10 € à 15 €. au cabaret Vauban, le temps d’un échange autour de la musique égyptienne et de ses instruments traditionnels comme la lyre ancienne. Saint-Marc, de 1940 à nos jours (éd. Alan Sutton), 160 pages, 21 €. Toutes les compositions sont d’Hélène Labarrière, sauf « La chanson de Craonne » dont Adelmar Sablon a signé la musique. monde. Voleur, Montreuil Mali et bien sûr Désordre, titre éponyme. Hélène Labarrière signe, avec ce nouveau CD, des compositions très inspirées. Les Brèves de trottoirs en DVD Les meilleures Brèves de trottoirs de Steven Le Roy diffusées sur Tebeo sont compilées dans un DVD. À point pour les fêtes de Noël : 9,90 €. vente au niveau national, dès lundi, et s’arrachent déjà comme des petits pains. Les Indoboys proposent un tarif unique. Prix des places à Brest : 35 €. Il n’y en aura pas pour tout le monde ! Sortie de l’album le 26 janvier sur le label de disques breton Innacor. Tout show ! Trombones en coulisses Des écoliers de vauban rencontrent un musicien Peter Kernel, comme son nom ne l’indique pas, est un trio composé d’une chanteuse canadienne, d’un guitariste suisse et d’un batteur français. Précédé d’une réputation scénique on ne peut plus flatteuse, le trio présentera son deuxième album, White Death & Black Heart, un impeccable concentré d’énergie pop-punk aux structures aventureuses. La première partie sera assurée par le bolide No Pilot, derrière lequel se cache le Brestois Florian Kokoszka. Désormais co- En guise de découvertes du Bout du monde, les écoliers de CM1-CM2 de l’école Vauban ont rencontré, vendredi après-midi, le musicien Zacharia Ibrahim du groupe El Tanbura Rencontre en coulisses avec les trombones des conservatoires de Brest métropole océane, Lorient, Lannion et Quimper. Aujourd’hui à 17 h, à l’auditorium, entrée libre. Deux chorales à l’auditorium au profit de l’Unicef Les quarante choristes de Méli-Mélodie, la chorale de l’amicale laïque de La Forest-Landerneau, seront sur la scène de l’auditorium de Brest, demain dimanche, pour un concert au profit de l’Unicef. La chorale forestoise qui répète tous les jeudis soir, sera accompagnée lors de cette prestation, de la chorale brestoise Cœurs en Cavale. Le répertoire proposé sera axé sur des chansons de la variété française. Le groupe sera animé par les chefs de chœur, Jean Abarnou et Annie Collic. Dimanche 2 décembre, à partir de 15 h 30, à l’auditorium de l’école de musique, rue Emile-Zola à Brest. Participation libre. Indochine de retour à Penfeld ! Premier disque pour Liikofa Le groupe brestois Liikofa s’apprête à sortir son premier album composé de 6 chansons. Un disque qui mélange reggae, pop et rock avec des textes en français et en anglais. Samedi 6 décembre, à 20 h 30, maison de quartier de Bellevue, prix libre. DR. Bientôt Peter Kernel et No Pilot Après deux passages remarqués en 2003 et 2007, le groupe Indochine revient à Brest le 23 mars. Rendez-vous à 20 h à Penfeld pour cette date bretonne du Black city tour. Les places de cette tournée ont été mises en