Communiqué final ayant sanctionné les travaux du
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Communiqué final ayant sanctionné les travaux du
Le CHEMIN MENSUEL DE LIAISON ET D’INFORMATION - N° 274 AVRIL 2015 - 32ème ANNEE - PRIX 400 Fcfa Vie de l’Eec Communiqué final ayant sanctionné les travaux du Conseil synodal Les conseillers synodaux pendant les travaux Le conseil synodal de l’Eglise évangéliqque du Congo s’est réuni du 8 au 12 avril 2015 en session ordinaire annuelle au centre de formation et d’information Sueco de Pointe-Noire. Le commmuniqué final publié à l’issue des travaux donne les grandes lignes des décisions prises par les conseillers en vue du fonctionnement de l’Eglise. (pages 6 à 9) Consistoire de Kolo Conférence La tendresse dans le mariage Besoin d’aide pour préparer le C’est le thème d’une conférence donnée par le Dr. Philippe historien, le 10 avril 2015 à la paroisse du centenaire du poste missionnaire Louhemba, Plateau de Brazzaville, à l’invitation du secrétariat paroissial Femme et famille. Près de 800 fidèles ont suivi avec intérêt de Kolo (page 11) cette conférence très édifiante qui a reposé sur le texte biblique de Proverbes 15 : 1. (page 13) Le CHEMIN EDITORIAL Directeur de Publication Pasteur Arsène Romaric LOUVILOUKA Responsable de la paroisse du Plateau Administrateur Dapthone MBOUYOU Administrateur adjoint chargé des Finances Sébastien PEDRO Directeur de l’information André MASSAMBA Secrétaire de Rédaction Raymond BITEMO Rédaction Ghislain Joseph GABIO Ingrid MFOUTOU Diane Brègie MPAMBOU MBOYO Collaborateurs Gabriel NGANGA NZONZI Marcel MBALOULA Armelle ZOLA Technicien imprimerie Bertrand NKOUNKOU Correspondants locaux Quel reflet aujourd’hui de l’image du monde voulu par Dieu ? Pointe-Noire : Dieudonné TSANGOU Yolande V. SATHOUD Eric Gabio Dolisie : Mallot BAYENDA Nkayi : Marcel NGOMA NDAMBA Madingou : Isidore NIEMBANI Sibiti : Antoine MOUTSOU Kolo : Célestin MAMPASSI Loutété : Evang. Léonide KEBADIO Ngouédi : Mme Yolande SEKA Banda : Sébastien MBOUMBOU Djambala : Lambert LABI Ewo : Andrenic ACHOUE Boundji : Pasteur Constant IBARA Ouesso : Daniel Charles NGOYA Pokola : Balaix AKIMALELE Impfondo : Pasteur Alain TCHISSAMBO Saisie et Composition Claire Espérance MISSAMOU Impression Imprimerie ARVO (Le CHEMIN) Tirage : 1.300 exemplaires Notre adresse Le CHEMIN Paroisse du Plateau (Eglise Evangélique du Congo) Siège: Temple du Centenaire B.P. 77 Tél. (242) 05 504.89.42 Brazzaville - Congo e-mail : [email protected] Récépissé de Déclaration de Dépôt légal au Tribunal de Grande instance de Brazzaville N° 445C-96 du 16 Juillet 1996 Identification au Ministère de la Communication N° 007/MCRP/DGA/DPE du 19 octobre 2006 Où que vous soyez ! Le mensuel chrétien Le CHEMIN vous donne des nouvelles sur l’actualité de l’Eglise au Congo et dans le monde. Abonnez-vous et choisissez de recevoir le journal par internet ou par voie postale. 2 Par Dapthone MBOUYOU N ous espérons que l’extinction du corps des évangélistes ne signifie pas que l’action de proximité n’aura plus lieu et qu’au contraire tout le monde va se mobiliser pour continuer de mener cette foule toujours languissante à la connaissance du Seigneur. Au temps du Seigneur, la moisson était déjà grande (Matthieu 9 :37) et son appel continue de retentir et se sera ainsi jusqu’au retour du Maître. Voici un siècle que la Parole de Dieu est proclamée dans notre pays sous différentes formes et avec des ouvriers de proximité (surveillants, diacres, évangélistes), des encadreurs et autres enseignants dit de niveau supérieur (pasteurs, docteurs, prophè-tes etc..), chacun trouvant son compte et donnant du sien. Mais ainsi et de plus en plus nous sommes entrés dans un processus de nivellement vers le haut. Et ce n’est pas forcément une avancée salu-taire surtout si cette ambition est le résultat du dénigrement des zones rurales ou encore de ce qui peut paraître comme une basse besogne. C’est en tout cas toute la problématique de la situation qui veut que le nivellement se fasse vers le haut avec la création des structures de hiérarchisation et chacun voulant être au plus haut. Personne naturellement ne se contentera du plus bas niveau, et c’est humain et l’on fait tout pour chercher à se hisser. Ce ne sont plus les âmes qui sont intéressantes, c’est la position qu’on veut atteindre. Notre mission est donc avant tout de vraiment prier pour que « le Maître puisse envoyer des ouvriers dans la moisson » (Matthieu 9 :38). C’est vraiment la moisson qui est importante : « pait mes srebis » continue de dire aujourd’hui encore le Maître de cette moisson, devant cette foule toujours languissante. La gestion administrative ne doit pas nous détourner de notre mission principale et première qui est de paître le troupeau qui nous est échu. La moisson est effectivement grande, très grande même, puisque nous ne cessons de créer des entités de gestions qui deviennent au fil des ans et des ambitions, des entités de pouvoir. Et plus on monte dans cette échelle de valeur, plus notre objectif devient personnel et qui pousse à copier le monde. Nous nous installons pour un confort inutile. n Fiche théologique L’élévation de Jésus-Christ ( Ephésiens 1 :20 - 23) Le sermon du mois que la rédaction vous propose est du rév. Dr Serge Patrick Locko, professeur à la Faculté de théologie protestante de Brazzaville. Rév. Dr Serge Patrick LOCKO Eclairage sur le thème Pendant trois jours, Jésus-Christ connait l’humiliation d’être mort, corps et âme disjoints. Mais à partir du troisième jour, commence son élévation à laquelle nous distinguons trois stades : la résurrection, l’ascension et la session. Contexte L’épitre aux Ephésiens peut être envisagée en deux parties : une partie doctrinale et une partie pratique. Les trois premiers chapitres constituent la partie doctrinale contenant les enseignements les plus élevés : il s’agit de ce que Dieu s’est proposé de toute éternité pour Christ et en lui, pour l’assemblée, pour les croyants unis à lui en un seul corps. La seconde partie de l’épître (chapitres 4 à 6) présente les exhortations concernant la vie pratique, qui découlent des enseignements des premiers chapitres. On y trouve d’importants développements sur ce que Christ fait pour l’assemblée. Paul écrivait aux croyants d’Ephèse qu’il appelle « saints et fidèles en Jésus Christ » (Ephésiens 1 : 1), durant sa captivité à Rome. Ephèse était la capitale de l’ancienne province romaine d’Asie mineure et un centre de la culture païenne. Dans cette ville se trouvait le grand temple d’Artémis (la Diane des Romains), qui était considéré comme l’une des sept merveilles du monde. A la suite de la proclamation de l’évangile de la grâce de Dieu, une assemblée s’était constituée dans cette ville très influente tant du point de vue politique que religieux. Notre texte se situe dans la partie doctrinale et fait immédiatement suite aux sujets suivants abordé dans le premier chapitre : la louange à Dieu, la plénitude des bénédictions des croyants en Christ, « sceau et arrhes » de l’héritage et la prière de l’apôtre pour les croyants d’Ephèse. Vient ensuite notre texte qui porte sur Christ, élevé à la droite de Dieu, chef sur toutes choses. Ce texte qui clôt le premier chapitre est immédiatement suivi du deuxième chapitre qui traite de la question du salut par la grâce. Structure Ce texte constitue une unité qui évoque deux moments de l’élévation ou l’exaltation de Christ : Suite page 3 sa résurrection et son exaltation à la droite de Dieu. Le CHEMIN N° 274 AVRIL 2015 + FICHE THEOLOGIQUE (Suite de la page 2) Commentaires L’exaltation dans la résurrection. Celle-ci n’a pas consisté simplement en la réunion de son corps et de son âme, mais spécialement dans le fait que sa nature humaine, corps et âme, fut restaurée dans sa pureté et sa beauté originelle, et fut même élevée à une position supérieure comme le Nouvel Homme, Chef d’une nouvelle race éternelle et céleste recrée à son image. Se distinguant de tous ceux qui, avant lui, avaient été ressuscités, il est sorti vivant dans la tombe avec un corps transformé. Pour cette même raison, il est appelé « le premier fruit des morts »1Corinthiens15 :20 ; Colossiens1 :18 ; Apocalypse1 :5). De l’analogie des changements qui, selon l’Ecriture, se produiront dans le corps des élus à la résurrection générale, nous pouvons obtenir quelques indices de la transformation qui s’est produite en Christ lors de sa résurrection. L’apôtre Paul nous dit dans 1Corinthiens 15 :42-44 que le nouveau corps des élus sera incorruptible, incapable de défaillance et de décomposition, c’est-à-dire qu’il resplendira de la lumière céleste. Il sera puissant. Il sera spirituel, ce qui ne veut pas dire qu’il sera immatériel, mais adapté à l’Esprit comme un instrument parfait. Dans ce récit de l’Evangile nous voyons que le nouveau corps de Jésus avait subi des changements radicaux. Il ne put être reconnu aisément, et put apparaître et disparaître d’une manière surprenante, les murs d’une maison ne furent même pas pour lui des obstacles à franchir. Néanmoins, son nouveau corps était un corps matériel et réel (Luc24 :39). Christ avait une nouvelle chair incorruptible. Le nouveau corps n’est plus esclave de la matière ni du temps, il en est le maître et peut se déplacer comme il lui semble bon. L’exaltation à la droite de Dieu. L’accession de Christ à la droite de Dieu ne signifie point que le Seigneur Jésus s’est assis littéralement à la droite d’une personne divine, car il est lui-même le Dieu Tout-Puissant et Eternel. L’expression « la droite de Dieu » signifie la Toutepuissance de Dieu qui fut attribuée à sa nature humaine glorifiée. Elle désigne la Royauté de Christ, désignation qui correspond à la « Souveraineté de Dieu ». L’accession de Christ à la droite de Dieu est son emploi plein et incessant de la majesté divine communiquée à sa nature humaine qui lui attribue la souveraineté absolue du gouvernement glorieux dans les royaumes de la puissance, de la grâce et de la gloire (1 Cor.15 :25-27 ; Psaumes 110 :1 ; Héb.2 :7,8). La droite de Dieu est donc un style imagé de l’exaltation réelle de Christ, selon sa nature humaine, à la seigneurie et à la souveraine domination sur toutes choses. L’accession de Christ peut être ainsi définie dans tous ses aspects, comme le plus haut degré de gloire selon lequel Christ, selon sa nature humaine glorifiée, a été placé sur le trône de la majesté divine où il gouverne présentement avec puissance. La puissance du Fils de l’Homme s’étend à toutes les nations et à tous les peuples (Dan. 7 :13,14), à toutes choses qui sont sur la terre, dans les airs et dans la mer (Psaumes 8 :6-8), et même à ses ennemis (Psaumes 110 :2). Bref, rien n’est exclu du règne glorieux du Seigneur Jésus-Christ, il est Maître sur toutes choses, sur les circonstances et les évènements, sur les pensées des hommes et sur toutes leurs voies. Actualisation La résurrection de Christ est liée à notre salut éternel. Notre affranchissement du joug du péché et notre réconciliation avec Dieu en dépendent. Autrement, que nous importerait, en effet, que le corps d’un homme déposé dans un tombeau il y a environ vingt siècles y fut resté ou non ? Que nous importerait, en effet, qu’il fut retourné à la poussière et que, selon les lois de la nature, il fut anéanti dans la putréfaction ? La résurrection corporelle de notre Seigneur Jésus-Christ est la preuve de sa divinité, elle est aussi la garantie de notre immortalité et notre éternité. C’est l’assurance inébranlable de notre salut, de l’unique salut possible pour tous les élus venant en ce monde. Jésus est maintenant assis à la droite du Père, à une place de puissance et d’autorité bien élevée que tous les autres pouvoirs et titres qu’ils soient humains ou spirituels. Cette puissance dépasse largement celle de n’importe quel esprit ou puissance spirituelle. Tout lui est soumis, tout est sous ses pieds n Extrait du Recueil de sermons « Le Pain dominical » édité par le Département synodal de l’éducation chrétienne de l’Eec (3ème édition) Le journal Le CHEMIN est le mensuel édité au sein de l’Eglise évangélique du Congo par la paroisse du Plateau de Brazzaville. Il propose à ses lecteurs un apport spirituel (méditation, meilleure connaissance du protestantisme, de l’Eglise universelle), des informations sur l’Eec bien sûr, mais aussi sur l’Eglise au niveau national et international. Enfin, dans le monde complexe que nous traversons, le journal Le CHEMIN veut aider ses lecteurs à penser bibliquement les problèmes qui les affectent et les concernent Le CHEMIN N° 274 AVRIL 2015 3 COURRIER DES LECTEURS Messes de requiem et annonces in memoriam sont-elles conformes à la doctrine protestante ? Je me pose souvent une question qui concerne une pratique chrétienne qui est courante chez les catholiques et les orthodoxes, mais qui commence aussi à se développer chez les protestants, particulièrement chez les chrétiens de l’Eglise évangélique du Congo (Eec). De quoi s’agit-il ? Récemment j’ai été invité par des amis qui sont tous membres de l’Eec, à participer à une messe de requiem organisée à la paroisse catholique SaintPierre Claver de Bacongo en mémoire de leur père, décédé il y a un an. Il y a quelques semaines, j’ai lu dans le bihebdomadaire catholique La Semaine africaine, une insertion « in memoriam » concernant un monsieur qui fut membre de l’Eec et qui était décédé il y a cinq ans. Cette annonce avait été faite par l’épouse qu’il avait laissée et ses enfants, tous membres de l’Eec. A partir de ces deux cas, j’aimerais savoir si cette pratique que nous voyons chez les catholiques ou chez les orthodoxes est valable à l’Eec ? A mon avis, notre église qui est d’essence protestante, ne pratique pas le culte des morts. Les messes de requiem, les annonces « in memoriam » devraient en principe être interdits à moins que ces pratiques soient autorisées dans notre église. Au cas contraire, l’église et nos pasteurs en particulier doivent dire aux fidèles ce qui est juste et redresser ce qui n’est pas correct et conforme à la doctrine protestante. Pour finir, ma question est la suivante : est-ce que les messes de requiem et les annonces in memoriam sont conformes à la doctrine protestante ? Je souhaite vraiment recevoir une réponse claire à cette question n Séraphin NZ (Brazzaville) Devons-nous célébrer la Sainte Cène deux dimanches successifs ? Il va sans doute que je vais paraître ridicule en tant que laïc de parler des choses qui sont du ressort de la pastorale. Ce sont des faits que nous observons faites qui nous poussent à nous introduire dans le domaine du sacré. En effet, les saintes convocations sont une ordonnance de Dieu aux enfants d’Israël au temps fixé, tels que le sabbat, la Pâque, la fête des pains sans levain et autres (cf. lévitique 24). Le Seigneur Jésus avant sa mort avait institué la Sainte cène que l’Eec pratique aujourd’hui en sa mémoire. Cependant nous constatons que l’Eec a rendu cette sainte convocation dérisoire et sans valeur. Comment peut-on célébrer la Sainte Cène deux dimanches successifs ; le dimanche 29 mars puis le dimanche 5 avril 2015. Depuis toujours, la pratique au sein de notre Eglise est d’organiser la table du Seigneur une fois par mois et lors des grandes fêtes chrétiennes comme Noël, Pâques, Pentecôte, etc.. Est-ce que cette façon de célébrer la Sainte Cène deux dimanches de suite ne nous rapproche-t-elle pas des catholiques qui prennent la Cène à chaque messe ? Je me demande pourquoi l’Eec rend vulgaire la table du Seigneur. Une telle fréquence ne permet plus aux chrétiens de prendre au sérieux la Sainte Cène qui est un acte de commémoration qui nous met en relation avec le Christ. Il est souhaitable que la pastorale nous fasse revenir à notre vieille attitude pour le respect de Dieu, de sa gloire et de notre alliance avec Jésus-Christ. Que Dieu aide son Eglise n E. Luc (Brazzaville II) Sacré David Baganguidila ! J’ai lu et relu avec un beaucoup d’intérêt l’interview que le pasteur David Baganguidila a accordée aux journalistes du CHEMIN. Franchement, je dois dire que c’est une belle interview et surtout un bon témoignage que ce pasteur a donné à l’église toute entière, particulièrement à ses jeunes collègues dans le ministère. Ce que le pasteur Baganguidila dit est très riche et édifiant. Deux témoignages m’ont vraiment touché. D’abord, je salue son courage dans l’affaire Diawara parce qu’en tant que pasteur, il n’a pas hésité à accueillir chez lui et en toute conscience, Augustin Nganga, un maquisard du groupe de Diawara, activement recherché par le pouvoir en place. En tant que pasteur voué à sauver des âmes, il a administré clandestinement le baptêmeà Augustin Nganga. C’est sûr que cet homme cherchait à se repentir de ses actes et le pasteur Baganguidila l’a aidé. J’ignore ce que cet homme était devenu par la suite. Etait-il tué avec Diawara et les autres ? Mais l’acte posé par le pasteur Baganguidila était digne d’un homme de Dieu qui ne rejette personne et qui œuvre pour le salut de tout homme. Je me demande si de nos jours, nos pasteurs auraient eu ce courage pour poser en toute conscience et responsabilité un tel acte au risque de sa vie ? Dans le deuxième témoignage, il parle de son incarcération à l’Etat-major des armées. Là encore, Dieu l’a utilisé. Comment se fait-il qu’à cette période du marxisme fort qui reniait Dieu dans notre pays, un officier de l’armée populaire nationale ait pu avoir l’idée de demander à un homme d’église de prêcher Dieu à ses co détenus ? Le pasteur Baganguidila n’a pas eu peur. Bien au contraire, il a prêché la Parole de Dieu à ces jeunes gens qui avaient tous été exécutés par la suite. Mais quelle joie de savoir qu’ils aient pu recevoir Dieu dans leur cœur avant de quitter cette terre ! Là encore, je me demande si nos pasteurs actuels auraient été capables d’un tel courage ? Tata Baganguidila, merci pour ces témoignages qui devraient édifier tous ceux qui sont actuellement dans le ministère ecclésiastique. Dommage, comme tu le déplores, ils ne s’approchent pas de toi pour recueillir tes expériences. Merci aussi pour ton sage conseil au sujet du Temple de Madzia. Je partage totalement ton souci de ne pas casser le premier Temple qui doit être conservé comme un monument vivant de l’histoire de l’évangélisation de notre pays. Pour ton témoignage tout au long de ton ministère, que Dieu te bénisse et qu’il nous donne encore la possibilité d’écouter tes expériences pendant que tu es encore avec nous. Merci aussi aux journalistes du CHEMIN à qui Dieu a suscité cette interview pour nous a édifié sur la vie d’un sage qui lègue à l’Eglise son témoignage n Jean Marc NS. (Kinkala) L’Eec devrait équiper les étudiants ayant terminé la formation théologique J’ai un ami qui est étudiant évangéliste à Ngouédi. Il va terminer sa formation cette année et à partir de septembre prochain, il sera affecté sur le terrain où il va prêcher la parole de Dieu. Mais au cours du mois de janvier, il m’a écrit pour me demander de lui offrir une bonne Bible avec commentaires pour l’aider dans son ministère après sa sortie. J’ai décidé de lui offrir cette Bible et j’ai même déjà regardé la version qui convient à la librairie de l’Alliance biblique. Mais sa demande a soulevé en moi une question simple. La Bible est l’outil de base pour tout ecclésiastique. D’ailleurs, chaque ecclésiastique devrait avoir deux ou trois versions de la Bible pour comparer les textes et faciliter leur compréhension. Comment se fait-il que l’Eglise qui envoie des hommes et des femmes se former en théologie, n’est pas à même de leur offrir ne serait-ce qu’une bonne Bible, comme équipement de base pour leur ministère ? A l’Alliance biblique, une bonne Bible avec commentaires coûte entre 16.000 et 25.000 Fcfa. Avec la petite bourse que nos étudiants évangélistes perçoivent, doivent-ils encore s’acheter une Bible avec commentaires. Non ! Je pense que l’Eec qui les a envoyés en formation devrait les équiper. C’est d’ailleurs son rôle. D’après les informations reçues, cette année, 26 étudiants termineront leur formation d’évangéliste à Ngouédi. Il n’est pas impossible à notre Eglise de trouver 500.000 Fcfa tous les deux ans pour acheter des Bibles à offrir aux étudiants qui terminent leur formation à Ngouédi. Je crois que ceux qui sortent de Mansimou chaque année sont aussi dans la même situation. Pourquoi l’Eglise ne devrait-elle pas acheter des Bibles pour tous ceux qui terminent la formation théologique ? L’Eglise a aussi la possibilité de solliciter des dons de Bibles avec commentaires auprès de l’Alliance biblique et autres institutions internationales qui peuvent certainement les vendre exceptionnellement à des prix réduits. D’ailleurs, la Bible n’est pas le seul outil dont ils auront besoin dans leur ministère. Il leur faudra des cantiques et un recueil des textes fondamentaux. Ce serait aberrant de voir un évangéliste sorti de formation ne pas connaître les textes fondamentaux de notre Eglise qu’il est appelé à servir ou à diriger. Mon souhait est que nos autorités synodales prennent ma suggestion à cœur pour ne pas envoyer des serviteurs de Dieu dans les champs sans un outil de travail n Joseph K. (Brazzaville) NDLR: Les points de vue exprimés dans cette rubrique engagent leurs auteurs et non le journal qui encourage cependant la libre expression des opinions, dans le respect de l’éthique chrétienne et des règles de courtoisie. Tout commentaire ou droit de réponse sur le point de vue d’un lecteur doit être adressé à la rédaction du Journal qui publiera. Í Le CHEMIN N° 274 AVRIL 2015 L’EGLISE A L’ETRANGER Cevaa : Formation des animateurs théologiques de nouvelle génération D u 15 au 28 juin aura lieu à Porto-Novo, au Bénin, une session de formation des animateurs théologiques dits de « nouvelle génération ». Le pôle Animations de la Cevaa organise cet événement sous l’égide du Conseil exécutif. L’objectif de cette formation est de mettre en place un réseau de formateurs au sein de la Cevaa en préparant des animateurs théologiques à leur mission. Les participants apprendront les fondements théologiques et la pratique de l’animation théologique. Ils recevront également une idée sur ce qu’est cette animation au sein de la Cevaa. Mais aussi, ils seront aussi informés sur diverses thématiques telles que le théâtre, la prévention et gestion des conflits et autres outils qui faciliteront leur Animation théologique. A titre personnel, cette formation aura pour but de leur faire comprendre ce qu’une telle action implique dans leur vie. Les participants seront des hommes et des femmes ; laïcs ou pasteurs, ayant des responsabilités dans le mouvement de la jeunesse au plan local, régional ou national, et capables d’impulser après ce séminaire, une pratique nouvelle de l’animation théologique dans leurs Eglises respectives. Le séminaire comportera sept modules : - Fondements de l’Animation théologique : il propose de s’attaquer au cœur du sujet, c’est-à-dire le concept même de « l’Animation théologique », son but et ses enjeux au sein de la Cevaa mais aussi ses fondements théologiques ; - Techniques d’animation et pratique d’animation de groupe : ce module a un côté plus pratique et porte sur les techniques de l’Animation, la pédagogie participative et active à adopter et la spécificité qu’est la formation pour adultes ; - Développement holistique : le formateur s’attardera plus sur la théologie et la philosophie dans son ensemble avec une aide à la compréhension du développement holistique, son fondement biblique ainsi que sa pratique ; - Compréhension, analyse et résolution des conflits : cette formation privilégie la pédagogie interactive et les exercices afin que les futurs animateurs soient dotés d’outils pratiques pour gérer leurs formations (mieux comprendre les conflits, mieux les gérer et apprendre à les prévenir) ; - Animation biblique : les participants s’intéresseront à l’étude biblique et à la prédication à partir d’une pédagogie interactive et des exercices pratiques appelant à tenir compte du contexte multiculturel ; - Animation jeunesse : ce module souhaite montrer que l’animation théologique permet d’aborder les questions de tout ordre et veut sensibiliser les participants à l’importance de la discussion avec les jeunes et à la nécessité d’une bonne utilisation des « TIC » (Techniques d’Information et de Communication) n (Source : Cevaa) Genève : Le COE condamne l’attentat terroriste au Kenya L e Conseil œcuménique des Églises (COE) a fermement condamné l’attentat terroriste qui s’est déroulé le 2 avril sur le campus de l’Université de Garissa, dans le nord-est du Kenya. Dans une déclaration publiée le 3 avril au siège du COE à Genève, le pasteur Olav Fykse Tveit, secrétaire général du COE, a exprimé sa profonde inquiétude suite aux événements ayant eu lieu au Kenya, où près de 150 personnes ont été massacrées – y compris les gardes protégeant le campus – et environ 80 personnes blessées par des extrémistes des milices Al-Chabab, qui auraient ouvertement pris pour cibles des étudiants chrétiens en raison de leur foi. Le Conseil œcuménique «appelle les autorités kenyanes et la communauté internationale à veiller à ce que les individus qui ont fomenté cet acte indéfendable soient traduits devant la justice pénale, et à prévenir toute attaque future, en particulier celles qui visent à provoquer la confrontation et le conflit entre les religions», a déclaré le pasteur Tveit. «Je suis profondément attristé par la perte de tant de jeunes personnes, qui étaient autant d’espoirs prometteurs pour l’avenir du Kenya. Je présente mes condoléances aux familles des victimes, je prie pour le rétablissement des blessés et j’assure nos sœurs et frères dans nos Églises membres au Kenya de ma solidarité et de mon accompagnement», a écrit le secrétaire général du COE n Genève : Les Eglises pleurent les vies perdues en méditerLe COE rend hommage à la vie et au témoignage du ranée et appellent à une action préventive pasteur Philip Potter L e Conseil œcuménique des Églises (COE) a rendu un hommage spécial au pasteur Philip Potter, troisième secrétaire général du COE, qui a exercé cette fonction de 1972 à 1984. Person-nalité œcuménique de stature mondiale, connu pour avoir accompagné des Églises du monde entier dans leurs luttes pour l’unité, la justice et la paix, le pasteur Potter est mort le 31 mars, à l’âge de 93 ans, à Lubeck (Allemagne). sur le témoignage des Églises en faveur de la paix au cœur des tensions Est-Ouest, sur les questions relatives à la crise écologique et sur le soutien à apporter aux campagnes s’opposant à la menace de l’annihilation nucléaire. À cette époque, le COE a également encouragé et soutenu le développement de nouvelles formes de spiritualité, de prière et de musique communes s’inspirant des traditions et confessions diverses de diverses Églises. Philip Potter a activement participé à chacune des assemblées du COE, depuis la première en 1948 jusqu’à la neuvième, en 2006, à Porto Alegre (Brésil). Il laisse une veuve, l’évêque émérite Bärbel Wartenberg-Potter, de l’Église protestante d’Allemagne (EKD) n Né à Roseau (Dominique), dans les Antilles, le 19 août 1921, le pasteur Potter a entamé son activité œcuménique dans le mouvement estudiantin chrétien des Caraïbes. Il fut un représentant de la jeunesse aux deux premières assemblées du COE: à Amsterdam (1948) et à Evanston (1954). Parmi les réalisations de son mandat, on citera le document de consensus théologique Baptême, Eucharistie, Ministère ainsi que la poursuite de la courageuse campagne contre l’apartheid en Afrique australe et contre d’autres formes de racisme dans le monde entier. Philip Potter a apporté des contributions importantes au vigoureux débat sur la nature de la mission et de l’évangélisation chrétiennes dans Philip Potter (au centre) avec le pasteur Joseph Mban (à gauche) et le journaliste l’ère post-coloniale, Raymond Bitemo lors de la session du comité central du Coe de 1988 à Hanovre en L a Commission des Églises auprès des migrants en Europe (CEME), la Conférence des Églises européennes (KEK) et le Conseil œcuménique des Églises (COE) sont en deuil suite au décès par noyade de centaines de migrants en mer méditerranée. «Nous nous souvenons dans la prière de celles et ceux qui ont péri et nous exprimons nos sincères condoléances à leurs familles», a indiqué le pasteur Guy Liagre, secrétaire général de la KEK. «Nous déplorons ces pertes de vies humaines et nous sommes profondément attristés par cette tragédie qui s’est déroulée au seuil de l’Europe.» «Nous demandons que l’Europe mette en place des efforts de recherche et de secours dignes de ce nom et appelons les États membres de l’Union européenne à contribuer substantiellement et promptement à ces efforts afin d’empêcher que des individus amenés à entreprendre cette traversée désespérée n’y trouvent la mort», a déclaré le pasteur Tveit. Le secrétaire général du COE a ajouté: «Ces tragédies appellent de façon impérieuse à intensifier les efforts pour lutter contre les causes fondamentales de la pauvreté, de l’insécurité sociale et des conflits dans les pays d’origine des migrants.» «Seules des voies légales et sûres vers l’Europe permettraient d’éviter ces tragédies», a déclaré Doris Peschke, secrétaire générale de la CEME. «Cela nécessite de développer la réinstallation des réfugiés et de lever les obligations de visa pour les personnes arrivant de pays en conflit, comme la Syrie et l’Érythrée. Nous avons besoin de corridors de sécurité.» n Source : COE Allemagne. Le CHEMIN N° 274 AVRIL 2015 Î VIE DE L’EEC Session ordinaire du Conseil synodal Communiqué final ayant sanctionné les travaux Le Conseil synodal qui est l’organe exécutif de l’Eglise évangélique du Congo s’est réuni du 8 au 12 avril 2015 en session ordinaire annuelle au centre de formation et d’information Sueco de Pointe-Noire. Le commmuniqué final publié à l’issue des travaux donne les grandes lignes des décisions prises par les conseillers pour la vie de l’Eglise. C onvoqué par décision n° 0001-2015/EEC/P du 6 janvier 2015, du Président de l’Eglise évangélique du Congo, le Rév. Patrice N’Souami, le Conseil synodal ordinaire de l’Eglise évangélique du Congo a tenu ses assises du 8 au 12 avril 2015, au centre de formation et d’information Sueco de Pointe-Noire. Pierre, le Seigneur dit : « M’aimes-tu ? » ; à Jacob : « Quel est ton nom ? ». Ce sont des questions qui renvoient à la personne, à ce que nous sommes et qui incitent à un engagement sans calcul pour Dieu. Oui, il y a des rencontres qui transforment. Car l’errance est un voyage sans objectif, un voyage de perdition. Jacob a erré pendant 20 ans et les conséquences de la ruse et des manœuvres qu’il a utilisées pour usurper le droit d’aînesse et extorquer la bénédiction paternelle l’ont poursuivi tout au long de sa vie. Voilà le paradoxe : Jacob béni mais malheureux. Mais Dieu les a remis sur la piste de la rencontre, en fait une double rencontre : rencontre avec soi-même et rencontre avec Dieu. Car il s’agit pour les deux personnages de voir en face leurs angoisses, leurs peurs, leurs erreurs et ne pas fuir. Et ces rencontres avec le Seigneur les ont restaurés. I.2-Du mot d’ouverture Les conseillers synodaux en plénière Ont pris part aux travaux de ce Conseil synodal ordinaire : -les membres du Bureau synodal ; -les délégués du synode au Conseil synodal ; -les délégués des consistoires, champs d’évangélisation et de mission ; -les délégués de la Conférence des ecclésiastiques ; -les délégués des institutions de formation ; -le secrétaire général à l’administration et aux finances ; Soit un total de 52 participants sur les 54 attendus. Ont été absents, les délégués de Mossaka et de Makélé Komono. Cette session a connu deux grands moments : le culte d’ouverture, l’examen et l’adoption des dossiers inscrits à l’ordre du jour. I-DU CULTE D’OUVERTURE Placé sous la direction du diacre Camille Bvouka, secrétaire du Synode, ce culte a eu lieu au Temple de Fouks, siège du consistoire de Pointe-Noire. Au cours de ce culte, en sus des prières et des cantiques de louange, de recueillement et d’adoration qui ont été chantés par la chorale de Voungou de la paroisse de Loussala et par le kilombo de Mbota de la paroisse du même nom, les participants ont suivi deux messages : -le premier a concerné la prédication livrée par le rév. Mamy Raharimamantsoa, membre du Bureau synodal ; -le second a porté sur le mot d’ouverture de la session du Conseil synodal dit par le Rév. Patrice N’Souami, président de l’Eglise évangélique du Congo. Notons que le mot d’ouverture a été suivi d’un moment de prière en faveur de la paix dans notre pays, sans laquelle ces assises ne pouvaient pas se tenir et pour le déroulement dans la quiétude de ces assises. Le Révérend Patrice N’Souami, président de l’Eglise évangélique du Congo dans son mot d’ouverture, a d’abord rendu grâce à Dieu qui a permis la tenue de ces assises. Il a ensuite présenté, de façon brève, l’organisation et le fonctionnement de l’Eec à travers les attributions de ses différentes instances. Pour rappel, l’Eec est organisée et fonctionne suivant un régime presbytérosynodal, régime dans lequel le gouvernement de l’Eglise est dévolu à une pyramide d’assemblées délibérantes déléguant leur pouvoir exécutif à des conseils élus par elles-mêmes. Ce régime est caractérisé par un corps mixte unissant ecclésiastiques et laïcs dans la direction des affaires de l’église. Ainsi, a poursuivi le Président, les présentes assises auront à se pencher sur des questions liées à la vie de l’Eglise, entre autres sur des pratiques qui ont pris corps au sein de l’église au point d’influer sur son identité. Aussi le Président en a-t-il appelé à la lucidité des conseillers synodaux et à leur sens de responsabilité. C’est à l’issue de son mot qu’il a déclaré ouverte la session ordinaire du Conseil synodal ordinaire de l’Eec. II-DE L’EXAMEN ET L’ADOPTION DE L’ORDRE DU JOUR Il a porté sur l’examen des dossiers ci-après soumis à l’appréciation des conseillers à savoir : 1-L’ordre du jour ; 2-Les horaires de travail ; I.1-De la prédication La prédication était axée sur deux personnages bibliques : Jacob, une figure la plus controversée des patriarches (Gn. 25.19-36.43) et Pierre, le disciple le plus zélé mais qui a trahi son Maître mais plus tard restauré (Jn. 18 ; 21). Pierre et Jacob ont tous deux quelque chose de commun. Les récits sur Jacob et Pierre relatent des rencontres, les plus grandes rencontres avec Dieu, des rencontres qui transforment, des rencontres qui sont l’aboutissement d’un processus de brisement, le chemin de la croix. En effet, ce sont des rencontres symbolisées par un objet, le feu (pour Pierre), l’autel (pour Jacob), par un lieu géographique (la plage pour Pierre, BethelPenouel pour Jacob). Un lieu familier pour chacun de ces personnages, et aussi un lieu théologique, éthique, un lieu d’intimité. La rencontre est suivie d’un dialogue, d’un tête-àtête au cours duquel le Seigneur pose la vraie question, la question principale qui est liée à Lui, la question qui nous rattache intimement à Lui. A Simon Ï Le CHEMIN N° 274 AVRIL 2015 Un moment de prière des conseillers 3-La mise en place des Commissions de travail. A cet effet, six Commissions de travail ont été mises en place pour plancher sur quelques questions précises inscrites à l’ordre du jour avant leur examen en plénière par l’ensemble des conseillers. 4-Le procès-verbal de la session du Conseil synodal tenu du 2 au 6 avril 2014 à Brazzaville. Présenté de façon synthétique par le diacre Camille Bvouka, secrétaire du Synode, ce document a été adopté après amendements. Suite page 7 + VIE DE L’EEC Communiqué final (suite) 5-Audition du rapport moral du Président de l’Eec Ce rapport non soumis au débat a été auditionné par les conseillers. Il a peint le contexte dans lequel notre église s’est exprimée. Placée sous le signe de « La figure de l’église aujourd’hui », l’année 2014 aura encore été marquée, sur le plan africain, par les menaces des intégrismes islamiques, notamment avec la parade de Boko-Haram, pas seulement au Nigeria, mais aussi plus près de nous au Cameroun. Les chrétiens coptes d’Egypte ont été la cible d’un islam agressif en quête d’affirmation et d’occupation de l’ensemble de l’espace africain. Au niveau de notre pays, le Congo, il apparaît une incontestable effervescence suscitée par certaines sectes. Ainsi les populations congolaises se trouventelles ballotées entre doctrines diverses, sur fond de prolifération des actes d’antivaleurs sans cesse croissants, lesquels nécessitent des stratégies vigoureuses pour les combattre. Ensuite, sur le plan de la coopération et des relations extérieures, le Président de l’église a relevé les bons rapports qu’entretient l’Eec avec ses différents partenaires tant sur le plan national qu’international. Au niveau de la vie morale et spirituelle, malgré les nombreuses activités y relatives, au regard des rapports reçus des structures de base et tenant compte des constats faits à l’occasion des visites pastorales, il a été épinglé ce qui suit : l’existence de plusieurs cas bafouant l’éthique chrétienne, entre autres la pratique magico-fétichiste, la fornication, l’adultère, la participation à la table du Seigneur sans s’être examiné, le phénomène de prostitution ecclésiale, les cellules de prière clandestines, la crise qui a secoué le consistoire de Ouesso. Tous ces faits révèlent clairement l’immensité de la tâche à accomplir aussi bien parmi nos fidèles que parmi nos serviteurs et nous amènent à exhorter l’ensemble des responsables de notre église, à tous les niveaux, à la mise en route d’une pastorale de proximité, a conclu le Président. 6-Du rapport d’activités générales, année 2014 Présenté par le Rév. Edouard Moukala, Vice-président de l’Eec, le rapport d’activités générales du Conseil synodal a fait le bilan des activités et donné la justification de celles qui n’ont pu être réalisées avant de faire l’analyse générale des différentes difficultés que traversent l’ensemble des structures de notre église. A l’issue de cette analyse, des solutions ont été proposées afin de pallier tout ce qui constitue des freins à l’épanouissement de l’église et à l’annonce d’un Evangile sain à ceux qui l’attendent. Il sied même de rappeler que les activités de 2014 ont été sous-tendues par le thème : « La figure de l’église aujourd’hui », tiré de l’épître de Paul aux Colossiens, chapitre 1 : 18. A l’issue d’un débat fructueux, ce rapport a été adopté après amendements. 7-Du rapport d’activités du SGAF Le rapport d’activités du SGAF a porté sur la gestion du personnel, du patrimoine, de l’administration et des affaires juridiques, ainsi que des difficultés rencontrées par ses différents services dans la gestion de l’église au quotidien. Il a été clos par des suggestions qui, une fois mises en pratique, pourront améliorer la gestion au sens global. Pour information, les effectifs du personnel de l’Eec au 31 décembre 2014 s’élevaient à 614 agents dont 546 ecclésiastiques, parmi lesquels 216 pasteurs et 330 évangélistes. 8-Des rapports financiers de 2014 8.1-Du rapport de la Caisse synodale Le budget de la caisse synodale, exercice 2014, équilibré à 678.190.000 Fcfa, a connu une réalisation de 617.724.634 Fcfa en recettes, soit 91 % des prévisions et 551.029.475 Fcfa en dépenses, soit 81 % des prévisions, avec un solde budgétaire positif de 66.695.177 Fcfa. De ce solde, le conseil synodal a envoyé 10 %, soit 6.670.000 Fcfa au fonds d’épargne budgétaire, en application de la décision 006/023 du 29 décembre 2006 ; 50.000.000 Fcfa à la caisse commune ; le reste, soit 10.025.177 Fcfa à la caisse synodale. A l’issue des éclaircissements apportés par le SGAF, ce rapport a été adopté. 8.2-Du rapport de la caisse commune L’exécution du budget de la caisse commune, exercice 2014, équilibré à 702.600.000 Fcfa, a été exécuté en recettes à 618.951.359 Fcfa, soit 88 % des prévisions et à 727.808.388 Fcfa en dépenses, soit 104 % des prévisions, avec un solde négatif de 108.857.029 Fcfa. Ce qui veut dire que la caisse commune n’a pas pu honorer tous ses engagements en matière de salaires et de reversements des cotisations à la CNSS. Ce rapport a été adopté à l’issue des débats. 9-Du programme d’activités 2015 Le programme des activités du Conseil synodal pour l’année 2015 est soustendu par le thème « Le fondement de l’église aujourd’hui » (Jean 17 : 22 et Ephésiens 3 : 11), avec pour objectifs généraux de connaître le fondement de l’unité de l’église et de vivre cette unité. Ce programme comprend dix-huit (18) tâches qui s’articulent autour de cinq (05) grandes actions à savoir : l’évangélisation, l’édification et la vie spirituelles, l’administration et la gestion financière, les œuvres et les actions sociales et enfin la collaboration et les relations extérieures. A l’issue d’un débat fructueux et riche en enseignements, ce programme a été adopté. 10-Du budget exercice 2015 Le budget de la caisse synodale exercice 2015 est équilibré à la somme de 750.240.000 Fcfa en recettes et en dépenses, contre 678.190.000 Fcfa en 2014, soit une augmentation de 72.050.000 Fcfa par rapport à l’exercice précédent. Le budget de la caisse commune est équilibré en recettes et en dépenses à la somme de 838.400.000 Fcfa, soit une hausse de 20 % par rapport à 2014. Cette hausse est imputable au déblocage des avancements du personnel et à la mise en application des nouveaux accords d’établissement. Ces deux documents ont été adoptés à l’issue des débats. 11- Des questions des consistoires, des champs d’évangélisation et de mission, des départements, des institutions de formation et des ecclésiastiques. 11.1-Consécration des pasteurs Les trois candidats recommandés par les consistoires de Brazzaville II, Nkayi et Indo ont été admis à la consécration au saint ministère par le conseil synodal. 11.2-Poursuite des études Pour des raisons logistiques, aucun candidat n’a été recommandé à l’Université protestante de Brazzaville. Aussi, ce chapitre ne concerne que l’Institut Biblique de Ngouédi où 20 candidats ont été recommandés et la Faculté de théologie protestante de Bangui, délocalisée à Yaoundé au Cameroun où un candidat y a été recommandé au cycle de master. 11.3-Affectation et mutation du personnel ecclésiastique Le conseil synodal, après analyse et examen minutieux de la question, a muté 49 ecclésiastiques constitués de 16 pasteurs et 33 évangélistes dont 26 sortis de l’Institut Biblique de Ngouédi. 11.4-Situation de l’annexe Kikongo Cette annexe, jadis rattachée à la paroisse de Kitsindi, consistoire de Louila Kimongo, a été confiée à la gestion directe du Bureau synodal à l’issue d’un conflit ouvert avec sa tutelle, ceci lors de la session ordinaire du conseil synodal d’avril 2013. A l’issue du rapport sur la question fait par le bureau synodal, le conseil a été amené à ériger cette entité en champ d’évangélisation de la Loamba, englobant les annexes Kindounga, Nsoukou-Bouadi et la Loamba du consistoire de Nkayi, ainsi que l’annexe Kissenga du consistoire de Ngouédi. 11.5-Erection des champs d’évangélisation de Mossaka et d’Impfondo en consistoires Cette décision est la résultante des suggestions formulées dans le rapport d’activités de 2014. De ces deux entités, le conseil a autorisé le champ d’Impfondo à être érigé en consistoire avec trois paroisses qui sont : Impfondo, Bétou et Mokabi. Quant au champ de Mossaka, le conseil synodal a donné mandat au Bureau synodal de poursuivre l’accompagnement de celui-ci jusqu’à ce que les conditions soient réunies pour qu’il soit érigé en consistoire. 11.6-Restructuration du consistoire de Pointe-Noire en deux consistoires Il sied de rappeler que la question de la scission de Pointe-Noire en deux entités est une volonté des fidèles du consistoire soumise au Synode de 2008. Cependant, le Synode avait jugé utile de surseoir l’examen de cette question. Seulement aujourd’hui, la question a refait surface avec la naissance de nouvelles paroisses. Ce qui pose d’énormes problèmes dans la gestion du consistoire. Le conseil synodal a adopté le principe de la scission du consistoire de PointeNoire en deux consistoires distincts et a donné mandat au Bureau consistorial de respecter scrupuleusement : -l’accompagnement des annexes Mbondji, Mpolo et Tchimani en vue de leur érection en paroisse ; -la réorganisation de la paroisse de Loaka en vue de son érection en champ d’évangélisation ; -la situation de l’annexe de Louvoulou ; -la sensibilisation de la base sur cette scission. Tout cela doit déboucher sur un chronogramme y relatif à adresser au Bureau synodal dans un proche avenir. Le CHEMIN N° 274 AVRIL 2015 7 VIE DE L’EEC Communiqué final (suite) 11.7-Questions diverses 11.7.1-Situation des fédérations des Bilombo Cette question a fait état d’une pratique qui est en train de prendre corps au sein de l’Eec : celle des Bilombo qui portent la même dénomination (Smf, Zola, Sikama, Centre, Kutia, Mbila Nzambi, etc.). Après réflexions et analyse de cette pratique qui révèle plus d’inconvénients que d’avantages, le conseil synodal, à l’unanimité, s’est prononcé contre cette pratique qui est un danger pour l’unité de l’église et a donc décidé d’y mettre fin. Les conseils et bureaux paroissiaux, sur l’ensemble du territoire, sont appelés à veiller à l’application de cette décision. 11.7.2-Question de la Conférence des ecclésiastiques Lors de sa session ordinaire tenue du 6 au 9 août 2014 à Musana, la Conférence des ecclésiastiques a examiné un certain nombre de questions dont certaines ont été soumises à la compétence du conseil synodal. Il s’agit : a)-de la question relative aux vêtements liturgiques Le conseil synodal, après analyse, a décidé, pour les pasteurs consacrés, qu’en sus de la robe noire et des costumes noir et blanc, du port de la robe blanche et des chemises liturgiques, ceci à cause du respect des temps liturgiques et du climat propre à notre pays. Pour les pasteurs non consacrés, le conseil leur concède la veste noire, mais pas de robe pastorale, ni chemise liturgique, ni col pastoral pendant toute la période de stage. Pour les évangélistes, le statut quo demeure. Toutefois, il est demandé aux paroisses d’avoir des garde-robes où l’on rangera des tenues liturgiques de réserve. b)-de la question relative au mariage et à la participation des fidèles à la Sainte-Cène Après débat, le conseil synodal a jugé utile de poursuivre la discussion à la base afin d’y impliquer toutes les sensibilités de l’église. c)-de la question relative à la carrière des évangélistes de la catégorie 2, détenteurs d’un diplôme de l’IBN et de la situation des aides évangélistes. Après débat sur la question, le conseil a réitéré : 1-l’arrêt du recrutement des aides évangélistes ; 2-la suppression du corps des évangélistes dans sa forme actuelle ; 3-le reversement des évangélistes et aides évangélistes dans le corps pastoral au terme d’une formation pastorale normale qui aboutira à l’obtention d’un baccalauréat théologique, conformément à l’article 12 du statut du personnel. Pour faire aboutir la procédure, le conseil synodal a décidé que : 1-les aides évangélistes en activité, sans BEPC, seront soumis à une formation pré pastorale pour les amener à acquérir le niveau BEPC, avant de subir une formation pastorale normale de trois ans pour l’obtention du Bac théologique ; 2-les aides évangélistes détenteurs du BEPC subiront une formation pastorale normale de 3 ans à Ngouédi, devant les amener au Bac théologique ; 3-les évangélistes formés à l’Institut Biblique de Ngouédi subiront une formation pastorale de 2 ans devant les amener au Bac théologique à Ngouédi. Ils seront inscrits directement en 2ème année du cycle pastoral normal ; 4-les aides évangélistes en activité, détenteurs du Bac, suivront leur formation pastorale en cycle de licence à l’Université protestante de Brazzaville ; 5-l’érection de l’Institut biblique de Ngouédi en Institut de Formation Pastorale (IFP) ; 6-l’Institut biblique de Ngouédi, dans son état actuel, fonctionne jusqu’en 2017 pour prendre, après, son statut d’Institut de Formation Pastorale. NB : le déversement des évangélistes et aides évangélistes dans le corps pastoral se fera de façon graduelle jusqu’à l’extinction définitive de ce corps. 11.7.3-Cas disciplinaires de trois pasteurs (Jean-Paul Bantsimba, Roland Nkaya et Sirac Mvoula) Après informations de la situation matrimoniale des pasteurs sus cités, le conseil synodal a entériné leur suspension et a commis le Bureau synodal de poursuivre le traitement de ce dossier jusqu’à son règlement définitif. 12-Des décisions S’appuyant sur le rapport d’activités présenté par le Bureau synodal, le conseil synodal a pris les décisions ci-après : a)-relative à la mise en place d’une commission ad’hoc chargée de réfléchir sur des mesures incitatives en faveur des ecclésiastiques évoluant dans les zones rurales ; b)-relative aux félicitations des consistoires ruraux ayant entrepris des activités génératrices de revenus ; c)-relative à la protection des œuvres artistiques, phonographiques et les marques de l’Eec ; d)-relative au blâme à certains coordonnateurs n’ayant pas acheminé à temps les rapports de fin d’année et les statistiques de leurs consistoires. Il s’agit des coordonnateurs de Ouesso, Makélé-Komono et de la Communauté évangélique du Gabon ; e)-relative à la mise en garde des coordonnateurs et des responsables des champs d’évangélisation et des paroisses qui se sont caractérisés dans la rétention de la dîme et autres collectes synodales ; f)-relative à l’obligation faite aux coordonnateurs et aux responsables des champs d’évangélisation et des paroisses de permettre la tenue des activités du pasteur évangéliste national. 13-Des nominations Le conseil synodal a procédé aux nominations de certains ecclésiastiques aux postes de coordonnateurs des consistoires et responsables des champs d’évangélisation et des départements. I. Coordonnateurs des consistoires N° Noms et prénoms Grade Ancien Nouveau Obs. poste poste 1 Bouetoumoussa Jean Félix Pasteur Brazzaville II Nkayi Promu 2 Massousa Justin Pasteur Mindouli Banda 3 Kambou Pierre Pasteur Kolo Mbembé Promu 4 Ngayo Célestin Pasteur Divenié Divenié Promu 5 Diawayi Joël Pasteur Brazzaville I Brazzaville II Promu 6 Balehola Eugène Pasteur Zanaga Mindouli Promu II. Responsables des champs d’évangélisation N° Noms et prénoms Grade Ancien Nouveau Obs. poste poste 1 Onkouo Ambech Em. Evang. Kikongo-Kintoumba La Louamba Promu 2 Ngamiye Marcel Pasteur Pointe-Noire Mabombo Promu III. Responsable de Département Miakayizila Aimé Patrice, Département de l’aumônerie générale d)-de la question relative à l’instauration d’une aumônerie auprès des serviteurs Ayant constaté plusieurs faits qui engendrent beaucoup de conséquences dans l’exercice du ministère ecclésial, le conseil synodal a résolu de mettre en place une aumônerie auprès des ecclésiastiques. Chaque consistoire se choisira un serviteur, de préférence un retraité jouissant d’une bonne santé psychique et physique, ayant une grande expérience dans le ministère et un bon témoignage dans la société. Ce dernier s’appellera « Conseiller ecclésiastique ». e)-de la question relative à la traduction de la prière du Seigneur et la confession de foi en kituba Examinant cette question, le conseil synodal a donné mandat au Bureau synodal de se rapprocher des techniciens de la Société internationale de linguistique (SIL) et de l’Alliance biblique au Congo (Abc) pour une harmonisation des différentes traductions. Les trois pasteurs consacrés au saint ministère 8 Le CHEMIN N° 274 AVRIL 2015 VIE DE L’EEC Communiqué final (suite) III-DU CULTE DE CLOTURE 14. Des informations Le conseil a suivi une série d’informations relatives : -au culte de clôture de la présente session qui aura lieu au stade Tata Loboko ; -la retraite spirituelle nationale qui se tiendra à Inkouélé du 27 au 30 août 2015 ; -la tenue du camp national de la jeunesse à Madzia du 3 au 9 août 2015 ; -l’organisation des activités préludes au cinquantenaire du CBE au premier semestre de l’année 2016 dans tous les consistoires et champs d’évangélisation ; -l’organisation du centenaire du consistoire de Kolo en 2016 ; -les voyages du Président de l’Eec au conseil de la Cevaa en Italie au mois d’avril et au synode de l’Eglise unie de Suède en mai 2015 ; -l’érection de l’annexe Tchibanga (Communauté évangélique au Gabon) en paroisse, du 27 au 30 août 2015. 15. de la lecture et l’adoption du communiqué final Présenté par le diacre Camille Bvouka, secrétaire du Synode, le communiqué final des présentes assises a été adopté après des amendements. Officié par le Rév. Edouard Moukala, Vice-président de l’Eec le culte de clôture s’est déroulé au stade Tata Loboko. Ce culte agrémenté par le kilombo bloc 56 de la paroisse de Tié-Tié, la chorale Voix de l’Espérance de la paroisse de Mvou-Mvou, la fanfare de la paroisse de Mpaka et la section Cbe de PointeNoire, a connu trois grands moments : la consécration des nouveaux pasteurs, la prédication et le mot de clôture des assises du conseil synodal. Conclusion En somme, le conseil synodal s’est réjoui du bon déroulement des débats au cours de ces assises. Il s’est félicité de la bonne tenue, de l’esprit de responsabilité et d’objectivité qui a caractérisé les conseillers synodaux. Ce bon climat de compréhension mutuelle généré par l’Esprit Saint a permis d’aboutir à une fin heureuse telle que souhaitée par l’ensemble de l’Eglise. En outre, le conseil synodal adresse ses sincères félicitations et remerciements à toute la communauté de l’Eec à Pointe-Noire pour sa contribution à la réussite de ces assises. Le conseil synodal est aussi reconnaissant envers les autorités politico administratives de Pointe-Noire pour leur contribution multiforme n Fait à Pointe-Noire, le 12 avril 2015 Le Conseil Vue partielle du culte de côture au stade Tata Loboko au quartier Tié-Tié Activités synodales + Du 3 au 9 août 2015 : Camp national de la jeunesse à Madzia + Du 27 au 30 août 2015 : érection de l’annexe de Tchibanga (Communauté évangélique du Gabon) en paroisse. + Du 26 au 30 août 2015 : Retraite spirituelle nationale à Inkouélé Noms des pasteurs stagiaires consacrés au saint ministère au culte de clôture du Conseil synodal. 1- Guy Fulgence Nzamba Mboumba 2- Pélagie Makola née Mouvangui 3- Thérèse Magnouha (consistoire de Gamboma) Pour permettre une bonne préparation de cette activité, les groupes de chant de toute l’Eglise sont interdits de sortie avant cette date. Pour vos séjours, vos séminaires et vos conférences à Pointe-Noire, SUECO vous propose un cadre approprié, accueillant et calme, avec ses chambres, son amphi, son restaurant, son cyber café Pour toute réservation, appelez le numéro 06.630.51.61 e.mail [email protected] site web : www.suecocongo.com Les Conseillers synodaux Le CHEMIN N° 274 AVRIL 2015 9 VIE DE L’EEC Caisse commune Tableau n°1 : Contributions des groupes recueillies du 28 février 2015 au 17 avril 2015 Tableau n°2 : Situation des salaires payés en 2015 par consistoire et champ d’évangélisation Paroisses Groupes Montant Paroisse Kinsoundi Kilombo Kwikama 10.000 Brazzaville I Chor. Bonne Semence 10.000 (200.000) Paroisse Bacongo Diaconie 30.000 Paroisse Plateau Kilombo 60.000 Chorale 60.000 Paroisse LOUA Kilombo Centre 30.000 Brazzaville II Paroisse Mfilou Kilombo Kintuadi 30.000 (150.000) Paroisse Mayangui Kilombo Centre 60.000 Kilombo 46 60.000 Chorale Echo du Ciel 8.000 Okoyo(41.000) Okoyo Chorale Boundji 6.000 Kilombo Boundji 6.000 Kilombo Centre 21.000 Ouesso (14.000) Paroisse Ouesso Diaconie 14.000 Mpouya (8.000) Paroisse Ngo Kilombo Centre 4.000 Chorale Centre 4.000 Chorale Tchinuka 15.000 Chorale Minu 15.000 Paroisse Tié-Tié Chorale A 15.000 Chorale Lutomba 15.000 Pointe-Noire Kilombo Centre 20.000 (305.000) Chorale Mbota 10.000 Kilombo Nkembo 60.000 Paroisse Mbota Kilombo Mbota 60.000 Kilombo SMF 15.000 Diaconie 30.000 Paroisse Plateau Kilombo 20.000 Paroisse Mvoumvou Chorale Mwinda 30.000 Kilombo Nkembo 5 .000 Nkayi (20.000) Paroisse Centre Chorale Echo 10.000 Chorale A 5.000 Musana (10.000) Kilombo Centre 10.000 Impfondo (6.000) Diaconie 6.000 Consistoires N° 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 Consistoire Jan Annexe Kik X Mabombo X Kimba-Dzok X Mossaka X Odziba X Brazzaville II X Coordonnateurs X Indo X Ngouédi X Dolisie X Brazzaville I X Mayoko X Etoumbi X Pointe-Noire X Ouesso X Oyo X Kolo X Madzia X Nkayi X Okoyo X Musana X Banda X Impfondo X Djambala X Louila Kim X Ewo X Mindouli X MPouya X Mbembe X Gamboma X Madouma X Loubetsi X Divenié X Kindamba Makélé-kom Total 33 N.B : Situation arrêtée au 17 avril 2015 Fév X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X 28 Mars Avril Total mois payés X X 4/12 X X 412 X X 4/12 X X 4/12 X X 4/12 X X 4/12 X X 4/12 X X 4/12 X X 4/12 X X 4/12 X X 4/12 X 3/12 X 3/12 X 3/12 X 3/12 X 3/12 X 3/12 X 3/12 2/12 2/12 2/12 2/12 2/12 2/12 2/12 2/12 2/12 2/12 1/12 1/12 1/12 1/12 1/12 0/12 0/12 18 11 Source : S.G.A.F Note d’Information Nous invitons respectueusement tous les secrétaires chargés des finances, qui procèdent aux transferts ou virements bancaires de fonds en direction de la Caisse synodale, de nous faire parvenir également les fiches ou les détails des versements concernés, soit par les agences de la place exemple ACCexpress ou par notre boîte électronique ci-après :e-mail :[email protected] Ladite fiche dûment signée par le secrétaire chargé des Finances et/ou de l’ordonnateur, doit faire mention du nom de l’expéditeur, ce qui n’est pas compatible par téléphone car toute erreur de prise de note engage la responsabilité du récepteur. Par ailleurs, le relevé bancaire ne renseigne pas sur les détails des versements effectués, sinon que du client. Nos services souffrent du retard de ses imputations comptables analytiques. Franche collaboration ! SGAF/Bureau de Comptabilité et Contrôle Financier (BCCF) Avis de vente Parcelle avec maison en cours d’achèvement en vente dans la rue Ngangouélé, quartier Mbouala, sur la route principale gare Pk Mfilou - mairie de Mfilou. Dimensions de la maison : 11,60 m x 7 m Deux chambres à coucher + cuisine + sanitaires +salon. Prix intéressant : Pour toute offre, contacter le Journal Le CHEMIN Tél.05.504.89.42 10 Le CHEMIN N° 274 AVRIL 2015 VIE DE L’EEC Consistoire de Kolo Besoin d’aide pour préparer le centenaire du poste missionnaire de Kolo En 2016, le poste missionnaire de Kolo fêtera son centenaire. Les fidèles, les ressortissants du consistoire, sans oublier les fidèles de l’Eglise d’une manière générale, s’activent pour préparer cet événement qui marquera une fois de plus l’histoire de l’Eec. Parmi les travaux à réaliser, figurent la réfection de certains bâtiments et l’assainissement du site des célébrations. L’ensemble des besoins détaillés ci-dessous sont estimés à près de 25 millions de Fcfa. A cet effet, le Comité de préparation du centenaire de Kolo sollicite toutes les personnes de bonne volonté, se trouvant au Congo et à l’étranger, pour lui venir en aide afin de réussir l’organisation des festivités. Devis de réfection des bâtiments du consistoire et de l’assainissement du site A – Bâtiment de l’auberge F – Maison des catéchumènes 80 Tôles x 3800 Fcfa : ………………………………….......................... 15 Lattes de m x 3.500Fcfa …………………………............................. 20 kg Pointes de 8 x 1.500 Fcfa ……………………………............. 10 Kg pointes de 6 x 1500 Fcfa …………………………....................... 08 Touques de peinture à eau x 20.000Fcfa …………........................ 15 Lattes de 6 m x 3.500 Fcfa ……………………………..................... 01 5 kg de peinture antirouille ................................................................ 10 Camions de sable 10 Sacs de ciments x 6.000 Fcfa …………….......................……….. 10 Boites de 5Kg de peinture à huile 100.000 Fcfa …....................... 304.000 52.000 30.000 15.000 160.000 30.000 120.000 02 02 03 15 15 10 60.000 100.000 G – Auberge de la paroisse de Kolo TOTAL : 878.500 Fcfa B – Presbytère du coordonnateur 15 Tôles x 3800 Fcfa ……………………………………........................... 57.000 50 Contre plaqués x 6.000 Fcfa ………………………........................ 350.000 10 Kg de pointe de 3 x 1.000 Fcfa ………………………...................... 10.000 15 Touques de peinture à eau x 20.000 Fcfa ………............................. 300.000 15 Boites de 5 kg de peinture antirouille x 10.000 Fcfa. ...................... 150.000 10 Boites de 5Kg de peinture à huile x 10.000 Fcfa ……..........................60.000 TOTAL = 927.000 Fcfa C – Bâtiment du bureau du coordonnateur 100 Tôles de 3,5 x 3800 Fcfa ……………………….................. ........ 15 Kg de pointes de tôles 10 x 1.500 Fcfa ………............................. 15 Touques peinture à eau x 20.000………………............................... 10 Boites de 5Kg peinture à huile x 10.000 ……….............................. 15 Boites de 5 kg peinture antirouille x 10.000 Fcfa............................ 25 25 Lattes de 6 m x 3.500 Fcfa …………………............................... TOTAL= 10.900.000 Fcfa 380.000 22.500 300.000 150.000 150.000 87.500 D – Bâtiment de la cuisine 100 Tôles de 3,5 x 3800 Fcfa ………………………… ........................380.000 10 Kg de pointe de tôles x 1.500 Fcfa …………….............................. 15.000 03 Camions de sable x 120.000 Fcfa ……………….......................... 360.000 03 Gravier 3 x 300.000 Fcfa…………………………........................... 900.000 15 Touques peinture à eau x 20.000 Fcfa…………............................ 300.000 15 Boites de 5Kg peinture à huile x 10.000 Fcfa….. ............................. 150.000 15 Boites de 5 kg peinture antirouille x 10.000 Fcfa.............................. 150.000 TOTAL = 2.615.000 Fcfa E – Bâtiment du réfectoire 130 Tôles de 3,5 x 3800 Fcfa ……………………….................................494.000 20 Lattes de 6 m x 3.500 Fcfa ……………………....................................70.000 10 Kg de pointes de 8 x1.500 Fcfa ………………................................... 15.000 15 Kg de pointes de tôles 1.500 Fcfa ……………................................. 22.500 10 Kg de pointes d’accolade n° x 1.500 Fcfa …….............................. 15.000 15 Touques peinture à eau x 20.000 Fcfa…………. ............................ 300.000 10 Boites de 5Kg peinture à huile x 10.000Fcfa ……............................100.000 15 Boites de 5 kg peinture antirouille x 10.000Fcfa….......................... 100.000 Baie vitrée x 1.000.000 TOTAL = 1.116.500 Fcfa Les Conseillers synodaux Camions de sable à 120.000 Fcfa………………...................... Gravier 300.000Fcfa ………………………………........................ Tonnes de ciments x 120.000Fcfa ………………....................... Touques peinture à eau x 20.000 Fcfa……………..................... Boites de 5 kg peinture antirouille x 10.000 Fcfa….................... Boites de 5Kg peinture à huile x 10.000 Fcfa …….................... 240.000 600.000 300.000 150.000 150.000 100.000 TOTAL= 1.540.000 Fcfa 03 02 03 15 15 Camions de sable à 120.000 Fcfa ………………....................... Gravier 300.000Fcfa………………………………........................ Tonnes de ciments x 120.000 Fcfa ………………...................... Touques peinture à eau x 20.000 Fcfa …………........................ Boites de 5 kg peinture antirouille x 10.000Fcfa…...................... TOTAL= 1.770.000 360.000 600.000 360.000 300.000 150.000 Fcfa H – La salle de conférence 02 02 02 10 10 15 Camions de sable à 120.000 Fcfa ………………........................ Gravier 300.000 Fcfa ……………………………........................... Tonnes de ciments x 120.000 Fcfa ……………… ...................... Touques peinture à eau x 20.000 Fcfa …………. ....................... Boites de 5Kg peinture à huile x 10.000Fcfa……........................ Boites de 5 kg peinture antirouille x 10.000 Fcfa…...................... Meubles et mobiliers de bureau 50 Chaises x 7.000 Fcfa ………………………………........................ 50 Tablettes x 10.000 Fcfa ……………………………...................... La table de 8 chaises ……………………………………....................... 240.000 600.000 240.000 200.000 100.000 150.000 350.000 500.000 180.000 TOTAL = 2.560.000 Fcfa J – Temple du centenaire 20 25 25 04 03 Touques peinture à eau à 20.000Fcfa …………….................... Boites de 5 kg peinture antirouille x 10.000Fcfa…..................... Boites de 5Kg peinture à huile x 10.000 Fcfa …….............. Camions de sable x 120.000 Fcfa………………….................... Tonnes de ciment x 120.000 + carreaux de 15cm2................... 400.000 250.000 250.000 480.000 480.000 TOTAL = 1.860.000 Fcfa Divers Construction des latrines : 65.000F Douches modernes : 45.000F Achat de 4 tondeuses. TOTAL GENERAL 24.167.000F Source : Comité de préparation du centenaire de Kolo NB. Les dons sont à acheminer ou à déposer au siège du consistoire de Kolo. Joindre éventuellement le pasteur coordonnateur du consistoire de Kolo, responsable du Comité de préparation du centenaire de Kolo. Tél. 06.960.05.58 En cas de difficulté de communication téléphonique, joindre Mme Julienne Moumboungou, administrateur de la paroisse de Mouyondzi qui acheminera. tél. 06.958.36.85 Le CHEMIN N° 274 AVRIL 2015 11 VIE DE L’EEC Réflexion Consistoire de Dolisie des enfants des pasteurs et Comment danser pour le Seigneur Rencontre évangélistes de l’eec du consistoire de ans les Eglises chrétiennes, la Cependant, toutes les danses sont- D louange ou la glorification du Seigneur se fait non seulement par la prière, les offrandes, les actions de grâce mais aussi par le chant. Le chant est une force puissante dans la propagation de la parole de Dieu. Ces chants exécutés sur des rythmes très variés intègrent en son sein l’art du mime c’est-à-dire la danse. Ainsi, grâce aux avancées technolo-giques, la musique en général et chrétienne en particulier s’écoute partout. En effet, la parution des supports musicaux (CD, Dvd, Mp3, carte mémoire, clé USB….) a sorti les cantiques des Temples et campagnes d’évangélisation pour les mettre à la disposition d’un public plus large. De plus en plus, le chant chrétien s’accommode à un rythme et aux mimes ou danses. Ces rythmes et danses sont tirés dans la plupart des cas, dans la tradition ou le patrimoine culturel folklorique. Bien que la danse soit définie comme un mouvement du corps exécuté en cadence, à pas mesuré, et au son des instruments ou de la voix. Elle peut aussi se comprendre comme une expression, un langage exprimé par des mouvements rythmés et synchronisés du corps. Ceci signifie que les mouvements de danse traduisent ou véhiculent un message. Aussi, pendant longtemps, au sein de l’Eec, lors des prestations, les chanteurs se limitaient à exécuter des mouvements qui leur permettaient de garder le rythme ou encore un gestuel rythmé traduisant les mouvements du corps par les paroles chantées dans le cantique. Or, depuis la venue de la musique chrétienne à la télévision, les images que celle-ci nous offre peuvent susciter auprès de quelques chrétiens avertis, des interrogations. Les danses exhibées dans certains clips sont en inadéquation avec le message véhiculé par le cantique. Au pire, elles expriment un message contraire à la parole de Dieu. Une collusion avérée est à observer sur ce point entre la musique chrétienne et la musique dite profane encore appelée musique du monde. La différence entre les deux musiques pourtant aux antipodes, est aujourd’hui parfois difficile à établir. Chose plus sidérante, ces pas de danse sont exhibés dans certaines églises. 12 elles compatibles avec la louange du Seigneur ? De quelle manière peuton alors lier le contenu du message de nos chants avec nos gestuels ? Pour répondre à ces interrogations, il nous faut d’abord savoir qu’au sein de notre arsenal folklorique, il existe plusieurs sortes de danses selon les groupes ethniques. Ainsi chaque danse a une histoire, une signification et un rôle précis. A titre d’exemples, il y a d’une part des danses de réjouissance exhibées lors des fêtes (mariage, naissance…) ; des danses guerrières servant à galvaniser les guerriers avant un combat ou à célébrer une victoire militaire ; des danses d’initiation exécutées pendant les cérémonies initiatiques ou des rituels de guérison de certaines pathologies ; des danses de deuil souvent esquissées par les pleureuses autour de la dépouille du défunt. D’autre part, certaines danses apparaissaient comme un lieu de rencontre pour les futurs couples. En effet par les déhanchements du corps, les jeunes danseurs cherchaient à séduire les âmes sœurs. Après cette petite classification non exhaustive des danses, il est clair que certaines d’entre elles ne sont pas compatibles avec la Parole de Dieu. Toutefois, l’adoption d’une danse quelconque par le chrétien ou par les groupes chantants, nécessite une réflexion préalable sur sa signification. Il sied de noter que le phénomène n’est pas encore aussi répandu au sein de l’Eec. Seulement, notre interrogation trouve tout son sens d’autant plus que notre église ne vit pas en autarcie. Aussi, ces risques d’influences sont réels sur les chantres ou les fidèles de l’Eec. Or, louer le Seigneur c’est être en communion avec lui. Le divertissement n’a donc pas sa place en ces instants. Ainsi, au lieu de scander pendant nos campagnes d’évangélisation «Ô binaka wapi » néologisme lingala ce qui peut se traduire en français par « où as-tu l’habitude de danser ? » disons plutôt «Ô binaka pona nani ? » ce qui signifie « pour qui danses-tu ? » n P our rendre grâce au Seigneur qui les a conduits tout au long de l’année 2014 et solliciter sa présence durant l’année 2015, les enfants des pasteurs et des évangélistes de l’Eec du consistoire de Dolisie réunis autour de leur association dénommée « Association des Enfants des pasteurs et évangélistes de l’Eec », ont organisé le 19 avril dernier au siège du consistoire un repas fraternel « Agape » auquel ont été conviés leurs « parents » (pasteurs et évangélistes en activité ou retraités) et leurs conjoints. Après l’échange des mots de remerciements prononcés par le président de l’association Alfred Bakala et le pasteur coordonnateur Basile Kondi qui a ensuite soumis la rencontre au Seigneur à travers une brève méditation, les serviteurs de Dieu et leurs enfants, dans une atmosphère très détendue et conviviale se sont partagés le repas composé de mets habituellement consommés au cours de ces retrouvailles. Pour le révérend Kondi, « cette rencontre a été une grande première au consistoire de Dolisie ». Selon lui, « loin de satisfaire seulement le ventre, elle a donné l’occasion aux serviteurs de Dieu qui ont pris officiellement leur retraite et à ceux qui continuent d’œuvrer dans le Ministère de communier avec leurs progénitures ». Marqué par cette initiative, les serviteurs ont exprimé leur grande satisfaction. Les révérends Basile Kondi, coordonnateur du consistoire de Dolisie , Albert Tetsi, ancien vice-président de l’Eec et la veuve Ngoubili ont de manière générale, loué le Seigneur pour avoir suscité en leurs enfants cette prise de conscience visant à pérenniser le ministère complexe dans lequel leurs parents ont été appelés et qui exige la participation de tous les fidèles et plus précisément de leur descendance considérée comme étant les plus avisés. Par ailleurs le pasteur coordonnateur a souhaité que cette organisation qui pour l’instant n’existe qu’au niveau des trois paroisses urbaines du consistoire soit présente dans les paroisses rurales Ilou-Panga , Loudima, Makabana et Mont-Belo. Il a encouragé les membres de l’Asepeeec à consolider leur unité car a-t-il ajouté en substance « il y a des serviteurs qui bien qu’ayant souffert dans leur ministère sont actuellement soutenus par leurs enfants sur lesquels Dieu a répandu sa bénédiction comme Il l’a promis à la progéniture d’Abraham selon les Saintes Ecritures ». Réconfortés par ces paroles, les enfants des pasteurs et des évangélistes ont pris l’engagement de consolider leur association et souhaité que leurs frères et sœurs qui hésitent encore, les rejoignent pour renforcer cette unité. L’Asepeeec a été créé dans le consistoire de Dolisie il y a plusieurs années à l’image de Brazzaville et de Pointe-Noire. Cependant pour plusieurs raisons son fonctionnement est discontinu. En Décembre 2013, quelques anciens membres ont décidé de relancer les activités de cette association qui se réveille progressivement depuis l’arrivée du pasteur Basile Kondi à la tête du consistoire. Que ce nouvel élan perdure afin que la solidarité des enfants des serviteurs de l’Eec tant souhaitée dans le consistoire soit effective n Mallot BAYENDA H. Gildas MAKOKI Lisez et faites lire Le CHEMIN autour de vous. Mais surtout, Abonnez-vous ! Faites-nous part de vos remarques, critiques et suggestions Le CHEMIN N° 274 AVRIL 2015 Dolisie et leurs « parents » autour d’un repas fraternel Serviteurs de Dieu ayant participé à l’agapé VIE DE L’EEC Consistoire de Dolisie Poursuite du projet «émancipation des peuples autochtones» du district de Moutamba jusqu’en 2017 L ’émancipation des peuples autochtones à laquelle s’est engagée la Société d’Amitié Finlande-Congo depuis 2011 en collaboration avec la section du Cercle biblique évangélique du Consistoire de Dolisie dans un projet dénommé CBE/Projet dont la première phase s’est achevée en Décembre 2013, a obtenu du gouvernement finlandais, le financement de son programme triennal 2015-2017. Pour lancer les activités envisagées dans le cadre de ce programme, la présidente de la Société d’Amitié Finlande-Congo, Mme Eila Hirvonen et son époux qui ont récemment séjourné au Congo du 23 mars au 17 avril 2015 se sont rendus à Tsimba du 9 au 11 avril 2015. En compagnie des animateurs dudit projet, la présidente de SUOMI-KONGO a visité les 5 écoles (Mabafi, Titi, Itsotso, Tsimba et Koumoutsanga) où s’exécute le projet. Il en a profité pour verser la prime d’encouragement du 1er trimestre de l’année scolaire en cours aux enseignants. A Tsimba, elle a échangé avec le sous-préfet de Moutamba, M. Fayette Niambi Pangou plus précisément sur le projet d’installation en 2015 d’une salle de lecture où se dérouleront plusieurs activités éducatives et culturelles intéressant aussi bien les jeunes scolarisés ou non ainsi que les adultes. Au regard de l’intérêt accordé à ce projet, le sous-préfet a, à l’instant même, présenté à la délégation, un local pouvant abriter la future salle. Touchée par la spontanéité de son interlocuteur, la pasteure Eila a promis de tout mettre en œuvre pour réhabiliter et équiper le bâtiment pour le rendre opérationnel à partir de la prochaine rentrée scolaire. Outre les activités ci-dessus citées, le programme triennal poursuivra les actions réalisées au cours de la 1 ère phase du projet dans les domaines de l’éducation, de la santé, de l’hygiène générale et du sport notamment. L’incitation à la scolarisation des enfants autochtones s’exercera par la fourniture des kits scolaires. Les campagnes de vulgarisation des droits des peuples autochtones seront intensifiées pour permettre à cette couche de mieux s’intégrer dans la société et de ne plus se sentir marginalisée. A Dolisie, la présidente de Suomi-Kongo a instruit les acteurs du projet sur les nouvelles tâches à accomplir en priorité en 2015. Elle leur a demandé d’une part d’être plus disponibles pour les exécuter parfaitement et d’autre part, de faire preuve de rigueur dans la gestion des fonds alloués à cet effet. Parti de Dolisie le 13 avril pour Brazzaville, le couple Hirvonen a rejoint la Finlande le samedi 18 avril 2015, satisfait de l’accomplissement de la mission n Mallot BAYENDA Conférence La tendresse dans le mariage C’est le thème d’une conférence donnée par le Dr. Philippe Louhemba, historien, le 10 avril 2015 à la paroisse du Plateau de Brazzaville, à l’invitation du secrétariat paroissial Femme et famille. Près de 800 fidèles ont suivi avec intérêt cette conférence très édifiante qui a reposé sur le texte biblique de Proverbes 15 : 1. L a vie chrétienne est un système dont les éléments dépendent les uns des autres au point où lorsqu’on touche à un seul élément, tout dégringole. Une bonne vie chrétienne dépend d’une vie familiale heureuse, attachée elle-même à un mariage heureux. Mais que de mariages malheureux rencontre-t-on dans l’Eglise et dans la société! L’une des causes, pense-t-on, est un manque de tendresse dans le mariage. Et alors on s’interroge: -Qu’est-ce que la tendresse ? -Comment susciter et entretenir la tendresse dans le mariage? -Comment reconquérir la tendresse perdue? Qu’est-ce que la tendresse ? La tendresse est un sentiment tendre d’amitié, d’amour qui se manifeste par des paroles et des gestes doux et des attentions délicates. C’est un sentiment inspiré par la sympathie (ressentir avec), dicté par une affection, un attachement pour quelqu’un, en vue de se réjouir ou de souffrir avec lui. Or pour qu’elle naisse et dure longtemps, la véritable tendresse exige la création d’un cadre idéal: le mariage. Susciter et entretenir la tendresse Les bonnes choses ne sont bonnes qu’en leur temps, et dans leur milieu. La véritable tendresse ne peut naître que dans le mariage qui repose sur un bon choix du conjoint et sur de bonnes fiançailles. La tendresse est une cause et une conséquence à la fois. Paraphrasant Léon Tolstoï, nous dirons qu’«on n’aime pas une femme parce qu’elle est tendre, mais la femme devient tendre parce qu’on l’aime». Comment susciter la tendresse ? -Par un élan qui pousse à rencontrer les sentiments de l’autre, à découvrir et connaître l’autre pour l’accepter tel qu’il est, l’aimer; -en allant vers l’autre sans être bardé d’idées préconçues, sans avoir tendance à le juger; -en se pardonnant réciproquement pour une faute commise: reconnaître la faute, la regretter et éviter la récidive; -asister l’autre physiquement, matériellement, financièrement, etc. Dans le devoir conjugal, il faut respecter les trois moments clefs: -le prélude par une préparation, des caresses, repas, voyage, activités menées ensemble, dans le dialogue; des préliminaires; -l’intromission faite ensemble, en douceur, tout en recherchant le plaisir de l’autre, dans le dialogue jusqu’à l’orgasme, si possible; -le poste-lude qui est un atterrissage ensemble, tout en restant attaché l’un à l’autre. Mais il arrive que des conjoints perdent parfois leur tendresse. Comment reconquérir la tendresse perdue ? Il faut : - connaître la cause, le problème qui nous a fait perdre notre tendresse; - choisir le moment et le lieu appropriés pour en parler (lieu isolé, hors du foyer); - commencer par une approche positive, s’attaquer ensuite au problème et non à la personne; Les Conseillers synodaux Dr Philippe LOUHEMBA (Photo d’archives) -prendre l’autre au sérieux; expliquer sa colère sans insulter, sans être agressif; éviter de demander des explications sur un comportement; - éviter de parler des absents. Ce qu’il faut éviter désormais: - le harcèlement: le fait d’abuser de l’autorité que confère une fonction pour tenter d’obtenir une faveur sexuelle de quelqu’un par contrainte, ordre ou pression (éviter de harceler, de violer son conjoint); - la critique négative: blame, reproche porté sur son conjoint, qui se borne à contredire sans proposer d’éléments constructifs; - l’immoralité: acte immoral, contraire à la morale, aux règles de bonne conduite; - la gloutonnerie: avidité du glouton, même en amour certaines personnes abrègent le vie de l’amour par la façon gloutonne et dévorante dont ils s’aiment; - la colère: état violent et passager, à dominer, car la vie à deux n’est possible que dans un climat d’indulgence mutuelle; - l’infidélité: le manque de fidèlité dans le mariage: mauvais comportement à vaincre car le mariage peut être rompu du fait de l’infidélité (Mat. 19:9) qui est l’un des rares péchés que l’Ancien Testament punit de mort; mais il faut s’empresser d’ajouter que le «pardon est le sommet de la morale chrétienne»; - l’irresponsabilité: état de celui qui n’est pas responsable de ses actes, qui agit à la légère; - le désordre: état de celui qui ne se conforme pas à la discipline du Christ; - la paresse: l’oisiveté dont il faut venir à bout puisqu’elle est la mère de tous les vices; - le mensonge: ce qui altère la vérité qui, selon Jésus, libère ceux qui la connaissent et la pratiquent (Jn. 8 : 32); - les priorités déplacées: ne pas garder à la place des bonnes idées,les choses et les bonnes pratiques qui ont toujours été mises en avant. Conclusion On aime être tendre à l’égard de son conjoint, mais si on ne le peut, on fait son malheur, on devient violent et plein de remords. Il faut cultiver la tendresse pour faire du mariage un voyage agréable, une relation passionnante, une union de coeur. Plus on s’exerce, plus on devient habile n Dr Philippe LOUHEMBA Le CHEMIN N° 274 AVRIL 2015 13 SOCIETE Santé publique Ecole supérieure de gestion et d’administration d’entreprises Eradiquer la tuberculose au Remise des diplômes ARM à trois Congo L a tuberculose est une maladie contagieuse provoquée par un microbe appelé bacille de Koch. Elle survient tout particulièrement dans les milieux sociaux défavorisés. Les facteurs de risques de la maladie sont l’alcoolisme, la dénutrition, le déficit immunitaire lié à une maladie (infection à Vih, cancer). La pandémie de Sida a largement contribué au développement de la tuberculose. En effet, la coinfection Vih/Sida et tuberculose est devenue un duo mortel et difficile à traiter. Le rapport de l’Oms indique que cette maladie reste l’une des maladies transmissibles causant le plus de décès dans le monde. En 2013 selon les estimations, 9 millions de personnes l’ont contractée et 1,5 millions de personnes en sont décédées, dont 360.000 sujets de VIH-positifs. Avec 1.9 millions de décès annuels, la tuberculose est l’une des principales causes de mortalité dans le monde. Chaque année neuf millions de personnes développent la forme active de la maladie. 95 % des cas se rencontrent dans les pays en développement. Parmi eux, environ 450.000 personnes souffrent d’une forme de tuberculose résistante aux médicaments. Au Congo, la tuberculose sévit de façon endémique. En 2012 notre pays a enregistré près de 11.000 cas de tuberculose et 87 cas de décès. Le ministre de la santé et de la population, François Ibovi avait indiqué le 23 mars 2013 que « 11.512 cas de tuberculose, toutes formes confondues ont été dépistés, dont 3.984 nouveaux cas positifs ». La tranche d’âge la plus touchée est comprise entre 15 et 44 ans. Il y a autant d’hommes que de femmes. Les guerres à répétition sont la cause de la recrudescence de cette maladie au Congo, à travers la destruction des infrastructures médicales de dépistage et de traitement. Comme chaque 24 mars de chaque année, notre pays a célèbre la Journée mondiale de la tuberculose. Le thème de cette année a été : «Contre la tuberculose, passons à la vitesse supérieure». L’Association congolaise pour la santé publique et communautaire (Acspc) figure parmi les acteurs luttant contre la tuberculose. Créée le 21 Mai 1995, l’Acspc a son siège national à Pointe-Noire. Soutenue par de nombreux partenaires au niveau international (Oms, Onusida, etc.), l’Acspc travaille pour la création d’un environnement favorable à la santé des communautés urbaines et rurales. Elle participe à l’élaboration des politiques publiques saines. Dans les écoles et les églises, l’Acspc mène des campagnes de sensibilisation contre la tuberculose. Ce fut le cas du 21 et 22 avril 2015 au lycée du 5 Février, Immaculée Conception à Brazzaville. L’Acspc a distribué le 20 mars dernier, 100 prospectus par arrondissement. L’Association recherche des malades ayant interrompu leur traitement pour quelconques causes. Elle les réoriente vers les centres de santé pour la reprise de leur traitement. «Ce qui n’est pas facile ! Certains malades donnent de fausses adresses craignant que leurs voisinages les soupçonnent d’être infectés du VIH/Sida… », indique Mme Bayonne Marianne, présidente de l’antenne de l’Acspc à Brazzaville. L’Association congolaise pour la santé publique et communautaire organisera avec le ministère de la santé et de la population et autres partenaires, la cinquième édition des Journées nationales de santé publique (Jnsp) du 25 au 26 septembre 2015. L’objectif sera de partager, échanger des connaissances et expériences créatives entre différents services de la santé. Des progrès gouvernementaux ont été faits ces dernières années et le monde est en voie d’atteindre l’objectif du millénaire pour le développement consistant à avoir maitrisé la tuberculose et inversé la tendance en 2015. Mais cela ne suffit nullement, passons à la vitesse supérieure n Christian G. IKAMA MANDOZI 14 Le CHEMIN N° 274 AVRIL 2015 étudiants Les trois étudiants en train de présenter leurs diplômes Mlle Joanna Makany, les colonels des Forces armées congolaises, René Nganongo et Prince Armand Ngoua, se sont vu décernés le 3 avril 2015, le diplôme d’Associate in risk management (Arm) à l’Ecole supérieure de gestion et d’administration des entreprises (Esgae). La cérémonie qui s’est déroulée en présence du directeur de cabinet du ministre de la défense nationale et du directeur général de l’Esgae, a été « un grand événement pour notre pays, pour l’Esgae » a déclaré Mlle Christine Makany, qui est la première femme africaine à avoir obtenu ce diplôme en 2009. Elle a d’ailleurs expliqué à l’auditoire ce que représentait ce diplôme qui est délivré par l’Institut américain « Assurance Institute» créé en 1909. Le diplôme Arm « couronne l’acquisition des techniques spécifiques à la gestion, le traitement et le financement des risques ». Selon elle, « la formation ARM est une formation de très haut niveau parce qu’elle est, de façon générale dispensée par des experts de différents domaines, des ingénieurs dans différents domaines, des docteurs dans différentes spécialités. Elle est considérée comme une nécessité pour exceller dans différentes professions ». Cette formation compte quatre modules : -l’Arm 54 essentiellement axé sur le diagnostic des risques ; -L’Arm 55 essentiellement axé sur le traitement des risques ; -L’Arm 56 qui concerne le financement des risques ; Le quatrième module qui s’effectue en ligne concerne l’éthique. En 2010, a démarré la formation ARM 54 à l’Esgae à Brazzaville en partenariat avec l’Arm de France, représentant l’Institut américain pour les pays francophones. Au total 18 candidats provenant de différents horizons : Forces armées congolaises, Snde, Assurances, secteur du pétrole étaient inscrits à cette formation. Les 18 inscrits avaient satisfaits. Cependant sept d’entre eux avaient continué. avec l’Arm 55 qui est une formation dispensée en alternance à l’Esgae et en France où pendant une semaine, les étudiants ont suivi un séminaire résidentiel dont les enseignements ont été dispensés par 14 experts dans les différents domaines de la gestion des risques. Sur les sept inscrits, cinq ont été admis, notamment les officiers de l’Armée, une étudiante de l’Esgae et des agents des assurances. La formation s’est poursuivie avec le troisième module l’Arm 56 à Brazzaville. Cinq participants ont été inscrits à cette formation. Quatre ont été admis. La délivrance du diplôme est conditionnée par l’obtention du module éthique. Sur les quatre admis, trois ont passé avec succès le module de l’éthique en ligne qui donne droit à l’obtention du diplôme. Mlle Joanna Makany qui a d’abord rendu « grâce à Dieu pour ce cursus de formation entamé depuis 2010 », a particulièrement salué le dévouement, la disponibilité et le professionnalisme des encadreurs particulièrement le professeur Jean Paul Louisot et son équipe. Elle a enfin souhaité que « le cercle des spécialistes congolais en gestion des risques s’agrandisse d’année en année pour implémenter la culture de gestion des risques au Congo ». Il convient de souligner que les modules de l’Arm ont des équivalences internationales d’unités de valeur de certaines universités américaines permettant l’obtention du master’s degree in business administration (Mba). Des discussions sont en cours pour pouvoir continuer la formation à Brazzaville, à l’ESGAE afin de développer la gestion des risques au Congo n Raymond BITEMO Annonce Les enfants MIGNIME Patience Claude et MOUBEMY Afferhont Clamet s’appelleront désormais : -TSIBA –MBAANE Patience Claude -TSIBA –MOUBEMY Afferhont Clamet Toute personne justifiant d’un intérêt légitime pourra faire opposition dans un délai de trois (03) mois. SOCIETE Journée mondiale de la liberté de la presse Laissez le journalisme prospérer T ous les ans, le 3 mai qui est la Journée mondiale de la liberté de la presse, permet de célébrer les principes fondamentaux de la liberté de la presse, d’évaluer la liberté de la presse à travers le monde, de défendre l’indépendance des médias et de rendre hommage aux journalistes qui ont perdu leur vie dans l’exercice de leur profession. C’est également une journée du souvenir pour les journalistes qui ont perdu leur vie dans l’exercice de leur profession. Le thème de 2015 est : «Laissez le journalisme prospérer ! Vers une meilleure couverture de l’information, l’égalité des sexes et la sécurité à l’ère du numérique». Le 3 mai a été proclamé Journée mondiale de la liberté de la presse par l’Assemblée générale des Nations Unies en 1993, suivant la recommandation adoptée lors de la vingt-sixième session de la Conférence générale de l’UNESCO en 1991. La date du 3 mai permet d’informer les citoyens sur les atteintes portées à la liberté de la presse. Dans des dizaines de pays à travers le monde, des publications sont censurées, condamnées, suspendues ou tout simplement n’ont plus le droit de paraître, alors que des journalistes, des rédacteurs en chef et des éditeurs sont harcelés, attaqués, détenus ou même tués. A la faveur de cette date, nous pouvons encourager et développer des initiatives en faveur de la liberté de la presse mais également évaluer l’état de la liberté de la presse à travers le monde. La Journée sert aussi de rappel aux gouvernements sur la nécessité de respecter leurs engagements en faveur de la liberté de la presse, de moment de réflexion pour les médias professionnels sur les questions relatives à la liberté de la presse et à la déontologie, de soutien pour les médias qui font l’objet de restrictions ou dont la liberté d’expression est muselée. Le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-Moon, la directrice générale de l’Unesco, Irina Bokova, et le Haut-Commissaire aux droits de l’homme, Zeid Ra’ad Al Hussein, ont publié une déclaration commune pour la Journée mondiale de la liberté de la presse, affirmant que : « Un journalisme de qualité permet aux citoyens de prendre des décisions éclairées quant au développement de la société. Il contribue également à dénoncer les injustices, la corruption et les abus de pouvoir. [...] La liberté d’expression et celle de la presse ne sont pas des attributs de luxe que l’on peut attendre jusqu’à ce que le développement durable soit atteint. Ce sont elles qui permettent de jouir de tous les droits humains ; elles sont, par conséquent, essentielles à la bonne gouvernance et au respect de la primauté du droit. » n Source : Reporters sans frontières BAROMÈTRE DE LA LIBERTÉ DE LA PRESSE 2015 22 Journalistes tués 159 journalistes emprisonnés 176 net-citoyens emprisonnés erratum Dans l’article intitulé «Le journal Le CHEMIN récipiendaire d’un don de matériel informatique», publié dans le N° 263 du mois de mars 2015, page 10, le nom de l’actuel directeur de cabinet du ministre de la communication a été mal libellé. Au lieu de René Kinzonzi, lire : Auguste KINZONZI KITUMU. Nécrologie Monsieur et Madame KIANGEBENI, le Pasteur stagiaire Armel BAMPOUTOU KIMINOU et familles remercient les frères et sœurs en Christ, les amis et connaissances ; en particulier : le SARH (EEC), les EUC de Brazzaville 1 et 2, la paroisse Betania Sangolo et ses serviteurs pour leur assistance morale, physique et financière suite au décès de leur frère et fils : KIANGEBENI Davy Donald « chef roitelet », survenu le 31 mars 2015 sur la route de Kinkala (village) Mabaya à la suite d’un accident de circulation. Il a été inhumé à Nganga Lingolo (village Nkota) dans l’intimité familiale. Que le Seigneur vous en rende au centuple ! KIANGEBENI Davy Donald Décès du père Bernard Diafouka Décédé le 27 mars 2015 à Paris (France), des suites de maladie, le père Bernard Diafouka était curé de la paroisse orthodoxe de la résurrection du Seigneur à Brazzaville. Cet homme d’église de grande taille et au teint sombre était bien connu des milieux œcuméniques. Il a dirigé la présidence tournante du Conseil œcuménique des Eglises chrétiennes du Congo (Coecc) de 1998 à 2000 avant de diriger la coordination nationale œcuménique de lutte contre le Vih/Sida (Corec-Sida). En novembre 1997, alors que couvait dans le département du Pool, la crise armée entre les Forces armées congolaises et les rebelles ninjas, c’est le père Diafouka qui avait conduit la délégation de sept hommes d’Eglise envoyée par le Conseil œcuménique des Eglises chrétiennes du Congo, à la demande du Haut commandement des Forces armées congolaises, pour tenter d’assurer une médiation entre les deux protagonistes. La mission s’était soldée par l’assassinat à Mindouli de six hommes d’Eglise parmi lesquels le rév. Dr. Fidèle Loubelo de l’Eglise évangélique du Congo, le major Nsingani de l’Armée du Salut, etc. Le père Bernard Diafouka fut le seul rescapé de cette tuerie dont on n’a jamais trouvé les auteurs, malgré la promesse d’une enquête. En 2013, lors de l’assemblée générale annuelle du Conseil des Eglises chrétiennes Père Bernard Diafouka (Photo d’archives) du Congo à Brazzaville, le père Diafouka avait pris la parole pour demander au conseil œcuménique de rappeler aux autorités congolaises une promesse non tenue à savoir l’indemnisation des familles des victimes de la tragédie de Mindouli. A 56 ans, le père Diafouka laisse une veuve et des orphelins. Il a été inhumé le 7 avril 2015 au cimetière du centre-ville, en présence des responsables du Conseil œcuménique des Eglises chrétiennes du Congo, de Mgr Panthélémon, premier évêque de l’évêché Congo-Gabon de l’Eglise orthodoxe avec pour siège Pointe-Noire. Le CHEMIN N° 274 AVRIL 2015 15 SPORTS Football Basketball La Nba et la Fiba rapprochent les Retour des clubs italiens dans Etats-Unis et Cuba le dernier carré des coupes Un camp d’entraînement a été organisé à la Havane (Cuba) du 23 au 26 avril. européennes L’ancien meneur de jeu de Los Angeles Lakers, élu deux fois meilleur joueur (MVP) de NBA, Steve Nash, l’Ambassadeur de la NBA, Dikembe Mutombo, et le portugais Ticha Panichero, ont dirigé le Camp de la Havane où ont été présentes les équipes féminine et masculine. La NBA et la Fiba ont rénové trois terrains de basket ball et mis en place deux ateliers itinérants à la Havane, destinés aux jeunes. Cette initiative représente un rapprochement sans précédent entre les USA et Cuba depuis la révolution cubaine de 1959 n Congrès ordinaire de la Confédération africaine de football D’importantes décisions ont été prises à la session ordinaire du congrès de la CAF. lLa limite d’âge de 70 ans tout comme la limite des mandats ont été supprimées. Comme à la FIFA, les capacités intellectuelles et physiques sont désormais les critères de candidature. Premier constat : l’actuel Président de la CAF, Issa Hayatou qui aura 70 ans en 2017, année de l’élection à la Présidence de l’organisme dirigeant le football continental, pourrait faire acte de candidature. l Deux nouveaux membres de la FIFA ont été élus : un Tunisien Tarek Bouchmaoui et un Congolais de Kinshasa, Constant Omari lLa CAN 2017 sera organisée par le Gabon. L’Algérie qui semblait la super favorite, et le Ghana ont perdu. Le Cameroun abritera l’édition de 2019. Pendant sept ans ( 2012 – 19 ) la Coupe d’Afrique des nations vivra le tahotaho de l’Afrique centrale ! l Le Maroc rétabli dans ses droits par le tribunal du sport retrouve les compétions africaines au niveau des nations. lDans le tirage au sort effectué pour les qualifications au CHAN et à la CAN, le Congo rencontrera le Cameroun. Le match aller se déroulera au Cameroun. Concernant la CAN 2017, le Congo est dans le groupe E avec la Zambie, le Kenya et la Guinée Bissau. Ici les éliminatoires débuteront en Juin 2015. Les premiers de chaque groupe seront qualifiés. Les deux meilleurs de groupes pourraient l’être n Une palette complète de services professionnels INTEGRATEUR NATIONAL & INTERNATIONAL MANUTENTION PORTUAIRE CONSIGNATION DE NAVIRES FRET AERIEN & MARITIME DOUANES & TRANSIT LOGISTIQUE DEMENAGEMENT Notre devise ALLER LOIN BRAZZAVILLE: 1, AVENUE FOCH (Face à la Mairie) Tél : (242) 05 550 10 87 / 06 622 00 01 POINTE-NOIRE : ROND POINT KASSAI (Face au CCF) Tél. (242) 05 550 10 75 / 06 622 00 03 Voici plus de cinq ans qu’on ne retrouvait plus l’Italie dans les ½ finales des Coupes européennes. Cette fois c’est fait. La vieille dame, la Juventus double vainqueur en clubs champions, jouera les ½ finales de la Champion’s League tout comme le Real Madrid, le Barça et le Bayern Munich, les habitués. En C2, Naples et La Fiorentina représenteront l’Italie. Pour revenir à la Champion’s League, les français ont été vraiment déçus par l’élimination du Paris Saint Germain (PSG). Ils n’ont pas compris que les Parisiens ne possèdent encore pas de grands joueurs qui peuvent faire la différence ; Ibramovich est au-dessous de son rendement de l’année passée, quant à Cavani, il est trop absent ! L’acquisition du Madrilène Di Maria leur aurait fait grand bien. Les dirigeants du PSG devront renforcer leur effectif s’ils veulent dépasser les ¼ de finales puis ne pas trop se presser de brandir la Coupe d’Europe ! Venons-en au tirage au sort des ½ finales : Europa Cup Naples - Dinipropetrovsk Séville - Fiorentina Matchs Aller 07 et 08 Mai. Retour 14 et 15 Mai La finale se déroulera le 27 Mai à Varsovie (Pologne.) Champion’s League Barcelone - Bayern Munich Juventus - Réal Madrid Matchs Aller 05 et 06 Mai. Retour 12 et 13 Mai La finale de la ligue des champions se jouera le 6 Juin à Berlin (Allemagne)n Football : Championnat ligue 1 du Congo Ce championnat devait depuis trois ans ne regrouper que 14 équipes. Cependant pour des raisons électorales cette disposition n’a jamais été appliquée. Aujourd’hui le championnat congolais dit d’élite compte dix-huit clubs alors que son niveau ne fait que s’enfoncer et qu’il traîne en longueur. Débuté en Janvier, il n’a encore pas atteint la fin de la phase aller. Il reste beaucoup de matchs à jouer. La reprise ne peut donc pas être envisagée. Avec les éliminatoires du CHAN, de la compétition des moins des 23 ans qualificatifs pour les Jeux olympiques, les éliminatoires de la CAN la Fecofoot n’est encore pas sortie d’affaire ! Voici un aperçu du classement provisoire où nous ne retenons que les dix premiers : 1° Etoile du Congo 33 points 2° AC Léopards 32 +18 3° JST 32 +12 4° Diables noirs 31 +16 5° Inter club 31 6° V Club Mokanda 27 + 07 7°Tongo FB 27 - 02 8° JSP 26 9° ASP 23 +02 10° Nico Nicoyé 23 -01 CARA est 14ème avec 17 points Munisport de Pointe-Noire tire la fin du classement. Handball : Quatre clubs congolais à Libreville Abosport dames et Etoile du Congo dames, Inter club hommes et Diables noirs hommes participeront en mai aux Coupes africaines des clubs organisées par le Gabon n Synthèse de Ghislain Joseph GABIO Pour une information prophétique, une analyse critique et constructive, réclamez Le CHEMIN ! 16 Le CHEMIN N° 274 AVRIL 2015