hommage majuscule à matoub lounès
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hommage majuscule à matoub lounès
ISSN n° 2335-1047 N° 1118 – Mardi 28 juin 2016 – Prix : 10 DA LE CODE DE L’INVESTISSEMENT ADOPTÉ Bouchouareb au défi de relancer l’investissement Le ministre de l’Industrie et des Mines a désormais les mains libres pour améliorer le climat des affaires et attirer les IDE. Projet de loi relatif au régime électoral Le coup de pouce du FLN aux petits partis LIRE EN PAGE 4 Médias Hamid Grine veut une Autorité de régulation pour la presse écrite Lire en page 5 Permanence en prévision du long week-end du 5 juillet et de l’Aïd Les commerçants garderont-ils les rideaux ouverts ? Lire en page 6 Une seule médaille d’or pour l’athlétisme algérien aux Championnats d’Afrique à Durban L’HONNEUR TIENT À UNE PERCHE LIRE EN PAGE 18 Royaume-Uni Londres crée un département « spécial Brexit » Lire en page 13 2 mardi 28 juin 2016 ACTUJOURD'HUI responsables ont été installés hier à des postes clés par leurs 3 hauts tutelles respectives. Les présidents de Sonelgaz, Mustapha Guitouni, et de la CREG, Abdelkader Choual, ont pris officiellement leurs fonctions hier, de même que le nouveau président de la BEA, Saïd Kessasra, dont le prédécesseur a été nommé récemment gouverneur de la Banque centrale. lectricité produite en Algérie d’ici à 2030 doit 27% deêtrel’éproduite à partir des énergies renouvelables, un objectif auquel veillera le nouveau président de la Commission de régulation de l’électricité et du gaz (CREG), Abdelkader Choual. le point L’épreuve du terrain PAR LYES SAKHI Parmi les évènements économiques et d’entreprise, il y avait à retenir, hier bien sûr, l’adoption à la majorité du texte de loi portant projet code des investissements. Avec ce vote de soutien et d’adhésion aux arguments développés in-texto et en plénière par le ministre de l’Industrie et des Mines, ce dernier a désormais les mains libres pour apporter les améliorations nécessaires au climat des affaires – si décrié y compris par les acteurs qui ne sont pas connus pour être hostiles à l’action économique de l’exécutif- et réussir le défi de capter les investissements directs étrangers, IDE. Un vrai challenge ! Une gageure même ! Car M. Bouchouareb, qui a passé son temps à défendre sa loi par la remise en cause de deux dispositions, notamment la règle 51/49 et le droit de préemption de l’Etat, est attendu au tournant et doit apporter la preuve que la question de la relance de l’investissement tient à ces deux articles et à ceux qu’il a considérés comme des verrous inutiles. C’était très visible hier à l’hémicycle ou dans les couloirs de l’Assemblée populaire nationale : ceux qui ont douté de son argumentaire ou qui ont carrément voté contre le code des investissements attendent du ministre de l’Industrie qu’il prouve qu’il a raison de se débarrasser des verrous installés par la loi de finances complémentaire de 2009. Certes, le nouveau code des investissements fait renoncer le gouvernement à certaines dispositions impraticables en ce qui concerne le cadre des IDE et à des ambiguïtés qui ont entravé l’investissement tout court. Certes, il propose de nouveaux mécanismes d’incitation. L’enjeu, cependant, est que la théorie encourage la pratique pour utiliser une expression usitée et que cela se traduise dans les mois et les années prochaines – jusqu’à l’horizon 2019, échéance pour laquelle a été en grande partie conçu le nouveau code- au moins par des signaux que quelque chose bouge dans le bon sens. Par l’afflux de nouveaux venus le paysage économique et entrepreneurial algérien et la création de nouveaux projets. Cela, c’est l’Andi, elle aussi en mutation, qui nous le dira dans les mois à venir. Banques Saïd Kessasra prend la Direction de la BEA La Banque extérieure d’Algérie (BEA) a un nouveau patron. Il s’appelle Saïd Kessasra et remplace Mohamed Loukal, nommé depuis quelques semaines à la tête de la Banque d’Algérie. Avant qu’il ne prenne la Direction générale de la Banque, il occupait depuis 2011 le poste de directeur général adjoint chargé du commercial et fait donc partie de la «maison», comme l’ont souligné des observateurs de la place bancaire algérienne hier. PAR MAHMOUD CHAAL Saïd Kessasra est issu de la promotion de 1985, il est titulaire d’un magistère en droit et d’un diplôme de postgraduation spécialisé en management des banques, obtenu auprès de l’Institut supérieur de gestion et de planification (ISGP) en 1993. Il arrive à la tête de la BEA au moment où elle s’est engagée dans un processus de diversification de son portefeuille et de ses missions et à l’instant – qui dure depuis plusieurs années tout de même – où elle s’emploie à se délester de sa réputation de banque de Sonatrach et du secteur énergétique pour s’ouvrir au champ des PME/PMI, notamment. Le nouveau P-DG de la BEA a été installé hier en présence du ministre des Finances, Hadji Babaammi, qui a relevé que Said Kessasra a une bonne connaissance de cette banque publique puisqu’il y exerce depuis une trentaine d’années. Le choix qui s’est porté sur lui, a-t-il dit, a été fait dans le souci de la continuité et de mettre en application la politique de modernisation prônée par la Banque. Said Kessasra s’est, pour sa part, engagé à ne ménager aucun effort pour atteindre les objectifs fixés notamment en ce qui concerne la diversification du portefeuille de la Banque, sa modernisation ainsi que le renforcement de l’intermédiation financière. Pour le ministre des Finances, la BEA est en face à de nombreux défis dont celui du financement des PME dans une conjoncture de baisse des cours de pétrole. Selon lui, la modernisation en cours de la BEA, qui doit se traduire par un système financier intégré et performant, associé à un système de paiement moderne, doit connaître une accélération afin qu’elle se repositionne avantageusement sur la place. «Il ne faut pas attendre l’étude de la Banque africaine de développement, la BAD, pour mettre en place ce système d’information intégré, l’étude ne devrait être qu’un appui supplémentaire pour une nouvelle solution informatique de la Banque», a-t-il recommandé. M. Baba Ammi a appelé l’ensemble des banques à encourager la bancarisation des fonds circulant hors circuit bancaire, en acceptant notamment le versement de l’argent liquide. «Il faut que les guichetiers des banques acceptent ces liquidités. Et s’ils doutent de l’origine de ces fonds, ils peuvent faire des déclarations de soupçons. Mais il n’appartient pas aux guichets de refuser ces dépôts», a-t-il insisté. «Il faut que les guichetiers changent de comportement car à chaque fois qu’on dépose une grande somme dans une banque et qu’on paie les 7% dans le cadre de la mise en conformité fiscale volontaire, on est libéré vis-à-vis du fisc», a souligné le premier argentier du pays. Il a, également, expliqué que son département avec la Banque d’Algérie pour lancer le refinancement des banques à long terme, c’est-à-dire des échéances allant de 5 à 20 ans. Sur fond de déprime des marchés pétroliers Les grands défis du nouveau P-DG PAR YANI T. Il a été installé hier dans ses fonctions de P-DG de la Banque extérieure d’Algérie, Saïd Kessasra succède à Mohamed Loukal à la tête d’une banque pas comme les autres. La BEA est la plus coriace des banques de la place du fait de l’importance des dépôts qui proviennent du secteur des hydrocarbures et, plus particulièrement de Sonatrach. La baisse des cours du brut influe mathématiquement sur la valeur et la qualité des dépôts bancaires, et plus spécifiquement sur les dépôts du secteur des hydrocarbu- res, principale source de devises du pays. Entre l’impératif de diversification du portefeuille de sa banque, un besoin de plus en plus pressant sous l’effet de la chute des prix du pétrole, celui de quêter l’argent des épargnants par le moyen des obligations et du dispositif de mise en conformité fiscale, le rôle du nouveau P-DG de la BEA s’élargit. Durant plusieurs années, la banque a été peu touchée par les mauvais temps passagers, jouissant d’une trésorerie sans difficultés tant les cours du pétrole permettaient d’engranger d’importantes ressources. Plus maintenant, puisque la conjoncture qui prévaut sur les marchés pétroliers fait craindre les effets d’un orage menaçant. Le nouveau ministre des Finances, Hadji Babaammi le fait bien savoir au P-DG de la BEA, lors d’une cérémonie d’installation qui a eu lieu hier. Le ministre a estimé à juste titre que la BEA, qui est la banque domiciliataire de Sonatrach, connaissait beaucoup de défis actuellement dont celui de la diversification de son portefeuille au profit du financement des PME dans une conjoncture de baisse des cours de pétrole. Les dirigeants des banques publiques, ACTUJOURD'HUI m a r d i 2015 est la date à laquelle la loi de finances 22 juillet complémentaire pour 2015 a été adoptée en Conseil des ministres, instituant la taxe forfaitaire unique de 7% sur les fonds informels, sous réserve d’une déclaration volontaire du détenteur de cet argent. plus globalement, confrontés à la révolution du numérique, sont appelés à se laisser embarquer dans le train de la technologie et du numérique. Le défi est non des moindres, surtout lorsqu’on sait qu’il s’agit plutôt de modifier de fond en comble les mœurs managériales qui caractérisaient la gestion des établissements financiers du domaine public. Bouleversés par l’innovation numérique, la volatilité des risques, la baisse des liquidités et des dépôts, l’étroitesse de la plateforme des déposants et un informel qui semble avoir la peau dure, les dirigeants des banques publiques, BEA comprise, voient désormais leur rôle considérablement s’élargir. Ils sont plus que jamais pris en tenailles entre la nécessité de quêter de nouvelles ressources, autres que celles que leur donne la Banque centrale et le système de réescompte, et la mobilisation des efforts permettant à l’Etat de faire aboutir ses dispositifs de collecte d’argent pour ses propres projets. Le renforcement de l’inclusion financière représente l’autre défi à relever par le nouveau P-DG de la BEA, selon le ministre des Finances. M. Babaammi a appelé l’ensemble des banques à encourager la bancarisation des fonds circulant hors circuit bancaire en acceptant notamment le versement de l’argent liquide. Plus spécialement, le nouveau P-DG de la BEA devrait valser désormais au rythme de la baisse des dépôts, des liquidités, d’une marge de manœuvre moins large… tout en redoublant d’effort face à l’impératif de faire aboutir les deux dispositifs de collecte de l’argent lancés par l’Etat, à savoir la mise en conformité fiscale volontaire et l’emprunt obligataire national dit de croissance. En interne, le nouveau dirigeant de la BEA devrait faire preuve d’ingéniosité pour faire aboutir des réformes qui s’imposent désormais avec acuité ; la modernisation de son système financier et son système de paiement, l’amélioration de la qualité de ses services tout en évitant une inflation des coûts. La banque devrait compter sur son propre génie pour faire aboutir son projet de création d’une banque à l’international à capitaux 100% BEA. C’est dire que les défis ne sont pas des moindres pour le nouveau P-DG de la banque, sur fond de déprime des marchés pétroliers. 28 juin 2016 3 de dinars devront être mobilisés d’ici à 2017 par la 2 800 milliards Sonelgaz au titre de son programme de développement et d’investissement, qui intervient dans un contexte financier de crise et une situation économique de l’entreprise marquée par des déficits importants. Electricité et gaz De nouveaux patrons pour une dure et vieille réalité Le nouveau P-DG du groupe Sonelgaz, Mustapha Guitouni, a été installé hier lundi dans ses nouvelles fonctions par son prédécesseur, Noureddine Bouterfa, devenu ministre de l’Energie entretemps, suite au dernier remaniement ministériel partiel. PAR FARID MELLAL La même journée, Abdelkader Choual, qui occupait le poste de directeur exécutif de la stratégie financière et de la consolidation du groupe Sonelgaz, est devenu officiellement le président de la Commission de régulation de l’électricité et du gaz (CREG). A voir l’expérience et le curriculum vitae des deux hommes, le premier ayant fait ses armes dans le métier de la distribution et le second issu d’une formation d’économiste et de financier, leur feuille de route coule de source : sauver « financièrement » la maison Sonelgaz. Dans une allocution prononcée lors de la cérémonie d’installation du président de la compagnie nationale d’électricité et de gaz, M. Bouterfa a considéré que les défis auxquels M. Guitouni fera face étaient «grands» et qu’il faut «le souffle d’un manager émérite pour venir à bout» de ces défis. Il s’agissait aussi, a-t-il poursuivi, de mettre les moyens et les ressources pour renforcer un système électrique «très fragilisé par l’augmentation exceptionnelle de la demande nationale de ces dix dernières années et le manque d’investissements dont le groupe a souffert durant la décennie noire qu’a connue le pays». Quand bien même la « décennie noire » aurait empêché la Sonelgaz de réaliser son expansion, elle se trouve désormais entravée par une conjoncture financière difficile où l’Etat ne peut plus lui assurer les financements nécessaires à son développement, surtout si l’on sait que son programme d’investissement nécessite quelque 2 800 milliards de dinars à mobiliser d’ici à 2017. Le ministre de l’Energie l’a une nouvelle fois fait savoir : « Les défis de demain sont titanesques, et les travailleurs du groupe Sonelgaz les connaissent. » Le défi majeur pour la Sonelgaz est la rentabilité. Or, de l’aveu même du ministre l’Energie, alors président de la Sonelgaz, « l’entreprise croule sous le poids d’un déficit de 98 milliards de dinars, à cause de la faiblesse des revenus du groupe ». A voir la carrière de Mustapha Guitouni, qui a rejoint Sonelgaz en 1970 en qualité d’ingénieur d’Etat pour y occuper depuis différents postes de responsabilité essentiellement dans le métier de la distribution de l’électricité et du gaz, c’est déjà une partie du « remède » qu’attend la première compagnie énergétique du pays, gagner plus d’argent là où il y en a : dans la distribution, donc, dans le recouvrement. Pour le moment, les ressentis lui sont favorables, notamment de la part du syndicat autonome Snateg qui reconnaît en M. Guitouni a la qualité de gestionnaire. Et il se dit disposé à collaborer avec lui. C’est tant mieux, M. Bouterfa a parlé de « mobilisation collective» pour transformer le mastodonte énergétique « ronronnant » en une compagnie économiquement viable et à se mettre à gagner de l’argent. Ce sera peut-être avec l’aide d’Abdelkader Choual, lui qui est titulaire d’une licence en sciences économiques (université d’Alger), d’un diplôme d’études supérieures spécialisées (DESS) en programmation économique (Paris) et d’un diplôme d’études approfondies (DEA) en finances internationales (Paris). Lui avait débuté sa carrière en 1980 à Sonelgaz où il avait occupé différents postes de responsabilité liés aux études stratégiques et de développement, à l’engineering finan- cier et à la planification financière. M. Choual devrait apporter son « argumentaire » d’économiste et de financier lorsque la question de l’augmentation des prix de consommation de l’énergie sera à nouveau abordée. Pour l’instant, elle reste sous le boisseau. Aprement défendu par M. Bouterfa en tant que président de la Sonelgaz, le retour à la vérité des prix dans l’électricité et le gaz, subventionné par l’Etat à coups de milliards de dollars, a très vite été exclu par le même M. Bouterfa, mais en tant que ministre. Il disait que « les tarifs pratiqués [actuellement] resteront inchangés durant cette année étant donné que la réglementation ne permet pas de les reconsidérer et même s’il en était question, une nouvelle fois, en 2017, cela ne pourra se faire que sur la base d’études et d’une longue concertation», avait-il déclaré. De plus, avait-il ajouté, «il faut attendre la nomination d’un nouveau président à la Sonelgaz». Ce qui est chose faite depuis hier. Et d’expliquer que la situation économique du pays exige une mobilisation de tous pour « se sortir de cette crise à moindre frais », d’autant que « les efforts de l’Etat en matière d’électrification et de raccordement au gaz sont énormes et les coûts de réalisation exorbitants ». Des investissements trop peu amortis. Toute la question est de savoir quel sera le niveau de concertation d’un trio d’hommes dont les profils tendent à réaffirmer l’hypothèse que nous nous acheminerons bel et bien vers une révision des prix de l’électricité et du gaz. De la maîtrise de l’énergie à l’intégration économique Les cinq «priorités» de la Banque africaine de développement PAR NADIR KADI Première institution financière africaine créée en 1964 en vue, notamment, de «stimuler le développement économique durable et le progrès social» des 54 pays membres du continent, la Banque africaine de développement (BAD) travaille actuellement, selon les informations publiées hier dans sa Revue annuelle, sur l’efficacité du développement, sur un plan d’action intitulé «Top 5», axé sur cinq priorités «essentielles» pour dynamiser la transformation économique de l’Afrique : «Eclairer l’Afrique, Nourrir l’Afrique, Industrialiser l’Afrique, Intégrer l’Afrique et Améliorer la qualité de vie des populations en Afrique». Ainsi, déclarant que «pour prospérer, l’Afrique a besoin d’un effort massif, concerté et ambitieux visant à transformer nos économies», le président du Groupe de la BAD, Akinwumi Adesina, ajoutera : «Nous avons besoin d’une croissance qui profite à tout le monde. Les “Top 5” vont nous y mener plus rapidement.» Le document précise, par ailleurs, que la Banque, dont le siège est à Abidjan, est actuellement dans une phase de restructuration, avec l’installation de 5 bureaux régionaux pour l’intégration et la prestation des activités, mais aussi l’adoption d’un «nouveau modèle économique» prévoyant la nomination de trois vice-présidences chargées du suivi des branches dédiées à «l’électricité, l’énergie et la croissance verte», «l’agriculture, le développement humain et social» et «le secteur privé, les infrastructures et l’industrialisation». Le détail du plan «Top 5» imaginé par la BAD met, par ailleurs, en avant la situation actuelle des cinq secteurs décrits comme «prioritaires» et qu’il ambitionne de reformer dans les dix ans à venir. Ainsi, le Groupe de la Banque africaine de développement, qui compte également parmi ses membres 27 pays non africains, explique à propos de l’électrification et de l’alimentation du continent en énergie qu’«au moment où dans certaines zones la demande en énergie électri- que augmente rapidement, près de 635 millions d’Africains vivent encore sans électricité». Quant à l’agriculture et l’industrialisation du continent, autres priorités du plan de la BAD, il est expliqué qu’à l’heure actuelle «70% des Africains dépendent de l’agriculture pour vivre», et que le «retard persistant de l’industrialisation freine les économies africaines» et, en ce sens, l’objectif du plan «Top 5» sera de promouvoir les investissements dans ses deux secteurs, notamment en injectant dans les 10 prochaines années 3,5 milliards de dollars américains par an dans 6 programmes d’industrialisation. Démarche visant, par ailleurs, à réduire la pauvreté et «améliorer la qualité de vie des populations en Afrique», le cinquième axe de la BAD est également l’intégration des économies africaines d’ici à 2023, le document précisant, à ce titre, que «la Banque concentre ses efforts d’intégration non seulement sur les mouvements de biens et de services, mais aussi sur la circulation des personnes et des investissements». 4 mardi 28 juin 2016 24 HEURES AU PAYS Adopté hier à la majorité des députés Le de en de Projet du Code l’investissement entrera vigueur avant la fin l’année PAR FELLA MIDJEK Le projet du Code de l’investissement a été adopté hier par la majorité des députés. Il entrera en vigueur avant la fin de l’année en cours (2016). Sûr de son adoption par le Sénat, le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdeslam Bouchouareb, a promis que les textes d’application «finalisés» seront soumis au Conseil du gouvernement et leur entrée en vigueur sera effective avant la fin de l’année en cours, a-t-il déclaré hier en marge de l’adoption de ce texte à l’Assemblée populaire nationale (APN). Pour le ministre, «ce Code va améliorer l’économie nationale en la diversifiant et en redynamisant la production». M. Bouchouareb a refusé de commenter les amendements apportés par le Parti des travailleurs (PT), au nombre de 24, pour lesquels la commission «souveraine» a tranché par un rejet de la totalité. UN CODE D’«AVANTAGES» DANS UNE CONJONCTURE DIFFICILE Interrogé sur la règle 51/49 de répartition du capital dans le partenariat avec des étrangers, le ministre a répondu que «le débat est encore ouvert» lorsqu’elle «figure dans la loi de finances (LF) 2016, dont l’article 66, donc il n’y a pas lieu d’en débattre». De plus, dirat-il, «le gouvernement a déclaré qu’il tient encore à cette règle et elle est toujours en vigueur». A ce sujet, Ramdane Tazibt, député PT, a soutenu, en citant la majorité à l’APN, que «la règle 51/49 est menacée. Elle disparaîtra dans la loi de finances 2017». Pourtant, dit-il, «pour preuve, avant l’instauration de cette règle dans le cadre de la loi de finances complémentaire 2009, il n’y avait pas d’IDE (investissements directs étrangers)». Il s’agit, selon ses propos, de «souveraineté nationale». Pour sa part, la députée Nadia Chouitem, du même parti, a appelé à «intégrer cette règle dans le Code de l’investissement» car, selon elle, «c’est une question de souveraineté nationale et de protection contre la crise mondiale». «Puisque l’Etat tient à cette règle, pourquoi son retrait du Code ?» s’est-elle interrogée. Elle a qualifié cela de «jeu de cache-cache». Les députés du PT ont surtout remis en cause les avantages octroyés dans le cadre de ce Code aux investisseurs «sans distinction» et «sans obligation de résultats». A ce sujet, Mme Chouitem a relevé la contradiction, «d’un côté, le gouvernement lance un appel à l’austérité dans le cadre de la LF 2016 en raison de la situation de l’économie nationale et, de l’autre, dans ce Code, il octroie des exonérations et avantages tous azimuts aux investisseurs, sans distinction, ni obligation de résultat». Pour revenir sur les avantages, M. Taazibt a cité les cas d’Arcelor Mittal avec le complexe sidérurgique d’El Hadjar (Annaba), d’Eriad Corso et de Carrefour, qui ont fait l’objet de partenariat avec des étrangers. Le premier est «laissé à l’état de ferraille après dix années d’exploitation», le deuxième cas «on ne connaît pas son devenir à ce jour» et le dernier «a bénéficié d’avantages puis il a fermé après trois ans». Pour lui, «ce Code ouvre la porte au pillage des richesses nationales». Pour Djelloul Djoudi, également du PT, «aucun bilan sur l’investissement ni sur les avantages octroyés jusque-là, ni d’ailleurs sur la privatisation». Il a signalé que «2/3 de ce Code parlent d’avantages dans une conjoncture économique difficile du pays au moment où 70% des recettes pétrolières se sont évaporés et de gel de projets publics, faute de financements». Il a rappelé «les 1 000 milliards de dinars d’impôts non recouverts et maintenant le Trésor est privé de revenus en raison d’exonération sur la TAP (Taxe sur l’activité professionnelle), destinée aux communes, de la TVA (Taxe sur la valeur ajoutée) et sur les droits de douanes, d’enregistrement et de publicité». Rachid Khan, de même obédience, a critiqué le fait d’octroyer des avantages dès l’enregistrement du projet d’investissement par les étrangers. Sur le droit de préemption, Mme Chouitem a rappelé les «expériences avec Djezzy et la cimenterie d’Orascom reprise par Lafarge». Pour elle, «si l’Etat n’exerce plus son droit de préemption, les fonds vautours menacent nos entreprises». Enfin, les députés du PT ont appelé à «tirer les leçons de l’expérience des Britanniques avec leur sortie de l’Union européenne (UE), avec le référendum pour le Brexit». Pour ces députés, l’Algérie est directement concernée par ce Brexit car elle a des accords avec l’UE. Résultats de ces accords, selon M. Taazibt, «11 milliards d’euros de pertes pour l’Algérie en 10 ans et l’hémorragie en devises». Assemblée populaire nationale Sept projets de loi adoptés Les députés ont adopté, hier sept projets de loi, lors d’une séance plénière de l’Assemblée nationale : il s’agit du code des investissements, la loi de règlement budgétaire pour 2013, la loi sur les commissaires-priseurs, le projet définissant l’organisation des deux chambres du parlement, la loi sur le statut des officiers et personnel militaire et le projet inhérent à l’obligation de réserve des retraités de l’armée. PAR NADIA BELIL Les séances de vote se sont déroulées avec un hémicycle archicomble où les députés du FFS ont boycotté, les députés du PT ont rejeté les lois et les députés de l’Alliance de l’Algérie verte se sont abstenus de voter. Aucun amendement de ces sept textes de loi n’est passé malgré la ténacité des députés, essentiellement du PT, à défendre les leurs en plénière. Grâce au FLN avec ses 220 députés et le RND avec 70 députés, les sept textes ont été adoptés sans coup férir. A propos de la révision des statuts des officiers et des personnels militaires, la ministre des Relations avec le Parlement a expliqué au terme de l’adoption que ce texte visait l'amendement des règles régissant l'obligation de réserve et le maintien de l'institution militaire au seul service de la République en la plaçant au-dessus de tout enjeu politique où politicien. L'introduction de nouvelles dispositions sur ces textes de lois tend à «amender les règles régissant l'obligation de réserve pour les militaires, à préserver l'image de l'ANP au sein de notre société et à la maintenir au service de la République en la plaçant au-dessus de tout enjeu politique ou politicien», a indiqué Mme Eddalia. A propos du projet de loi portant organisation de la profession de commissaire-priseur, le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh a expliqué au terme de l’adoption que «ce projet de loi se propose d'être un nouvel acquis dans le cadre de la mise en œuvre du programme du président de la République en matière de réforme de la justice qui s'inscrit parmi les priorités du plan d'action du Gouvernement». A propos du projet de loi organique définissant l'organisation et le fonctionnement de l'Assemblée populaire nationale et du Conseil de la nation et leurs relations fonctionnelles avec le gouvernement, Mme Eddalia a expliqué qu’il vise à promouvoir l'action parlementaire concertée «dans le cadre de la consécration du principe de la séparation des pouvoirs». Cette concertation vise, a-t-elle dit, à «éviter tout dysfonctionnement en matière de programmation des séances et assurer ainsi leur bon déroulement», a-t-elle indiqué précisant que cette concertation «n'altère point le principe de séparation des pouvoirs, mais vient plutôt au centre des relations fonctionnelles entre le gouvernement et le Parlement». Concernant la proposition de certains députés pour l'utilisation de la langue amazighe dans les débats au Parlement, la ministre a indiqué que «la définition du processus d'application du caractère officiel de cette langue fera l'objet d'une loi organique conformément au dernier alinéa de l'article 4 de la Constitution ». Le FLN a décidé d’amender les deux articles du projet de loi relatif au régime électoral Vers la suppression des articles 73 et 94 PAR NADIA BELIL «Les députés du Front de libération nationale ont introduit un amendement pour la suppression de l’article 73 du régime électoral pour permettre une plus importante participation des partis aux élections et pour que personne n’accuse le FLN de quoi que ce soit.» Cette déclaration est de Mohamed Djemai, le président du groupe parlementaire du FLN. Intervenant hier en marge de la séance plénière de l’Assemblée nationale consacrée à l’adoption de plusieurs textes de loi, M. Djemai a aussi évoqué l’amendement par les députés de son groupe parlementaire de l’article 94 qui définit le taux de 5% dans la répartition des sièges. M. Djemai explique que la décision du groupe parlementaire d’introduire des amendements dans le but de supprimer les deux articles en question intervient à l’issue de concertations avec des députés du Front pour le développement et la justice. En effet, Lakhdar Benkhelaf, député du FJD, confirme avoir engagé des concertations avec le groupe parlementaire du FLN : «On a convenu d’un commun accord avec le FLN d’annuler les articles 73 et 94 pour permettre à la classe politique de participer aux échéances électorales prochaines et, dans l’avenir, on va penser à mettre des gardefous pour organiser la scène politique.» Il faut dire que les députés de l’opposition avaient fortement critiqué ces deux articles, dimanche dernier à l’occasion de la présentation de l’avant-projet de loi par le ministre de l’Intérieur. En effet, les intervenants lors des débats ont été unanimes à exprimer leur inquiétude quant à la teneur de l’article 73 du premier texte qui exige au moins 4% des suffrages lors des précédentes échéances pour l’admission du dossier de candidature, ainsi que concernant l’absence de représentants des partis politiques dans la Haute Instance indépendante de surveillance des élections. Les députés du Parti des travailleurs (PT) avaient estimé qu’il était inconcevable de prendre les résultats des élections de 2012 comme critère d’admission ou de rejet du dossier de candidature, sachant que ces élections, ont-ils dit, «ont été entachées de fraude de l’aveu de tous, et comme l’ont confirmé les rapports de la Commission politique indépendante de surveillance des élections». L’article 73 du projet de loi relatif au régime électoral dispose que «sont retenues les listes de candidature aux Assemblées populaires communales et de wilaya des partis ayant obtenu au moins 4% des suffrages exprimés dans la circonscription électorale de candidature ou des partis comptant au moins 10 élus dans les Assemblées populaires locales de la wilaya concernée». Les députés du PT ont également critiqué l’absence de représentants des partis politiques dans la Haute Instance indépendante de surveillance des élections, estimant qu’«il s’agit d’une confiscation de la volonté populaire». Ils ont proposé en lieu et place la création d’une seule commission regroupant les partis politiques, les magistrats et l’administration pour assurer la transparence des élections. S’agissant des députés du Front pour la justice et le développement (FJD) et de l’Alliance de l’Algérie verte (AAV), ils ont, eux aussi, fustigé les deux projets de loi, s’interrogeant sur le sort des partis ayant boycotté les élections de 2012 et qui souhaiteraient s’engager dans celles de 2017. Quoi qu’il en soit, avec l’initiative du FLN d’introduire des amendements pour supprimer les deux articles, l’opposition aura réussi à travers ses critiques à retarder l’application de ces deux articles à des élections ultérieures. Par ailleurs, le bureau de l’Assemblée a déposé en tout 96 amendements proposés au projet de loi relatif au régime électoral auprès de la Commission des affaires juridiques. 24 HEURES AU PAYS Médias Hamid Grine veut une Autorité de régulation pour la presse écrite Le ministre de la Communication, Hamid Grine, a plaidé pour l’élection d’une Autorité de régulation de la presse écrite, et ce, au cours d’un point de presse organisé à Tipasa où il se trouvait dans le cadre de sa 7e tournée entamée en décembre dernier dans les wilayas pour parler du programme «Connaître les médias, le citoyen a le droit à une information fiable». DE TIPASA, DJAMILA SEDDIKI Après son passage à la radio locale où il a indiqué que l’Autorité de régulation de l’audiovisuel (Arav) a entamé cette semaine sa première réunion consacrée à l’étude du dossier du cahier des charges qui va être appliqué aux chaînes de télévision privées et donné son avis quant à son contenu avant de l’appliquer aux chaînes off shore qui demandent à obtenir des agréments. « L’ARAV a tenu sa première réunion, dernièrement, et adopté le cahier de charges élaboré par le Gouvernement après débat », a-t-il indiqué à propos. Une fois les chaînes de TV accréditées, il y a aura un second cahier des charges particulier, plus précis, et qui affinera les règles, en particulier concernant l’enfance, la violence et autres thèmes sensibles, a précisé Hamid Grine. Selon le ministre, ce document porte sur toutes les conditions et règles déontologiques devant être respectées par toute chaine, qui doit veiller, dans ses programmes, à éviter les appels à la violence et l’exploitation d’images sensibles, en vue de « protéger l’enfance et préserver la paix sociale ». A une question sur les nouveautés qui seront contenues dans le nouveau cahier des charges fixant les conditions et les modalités de fonctionnement des chaînes de télévision privées, le ministre dira que la responsabilité incombe aux membres de l’Arav qui est une instance indépendante, et seul son président peut donner des détails sur le sujet. Reste maintenant, selon lui, à met- tre en place une Autorité de régulation de la presse écrite qui sera élue à 100% par ses pairs d’autant qu’il a été identifié à ce jour plus de 4 600 journalistes professionnels qui ont tous obtenu leur carte de presse, sont pris en charge sur le plan de la sécurité sociale et ont obtenu leur attestation de travail. La majorité des journaux privés a répondu positivement à la création de cette instance de régulation de la presse écrite qu’on appellera un Conseil de Presse, à l’exemple de ce qui existe au Canada ou Conseil de l’éthique et de la déontologie. La balle est dans le camp des journaux puisque 99% des journalistes sont identifiés qui peuvent, à travers la représentation des journalistes dans les syndicats qui existent, s’organiser pour faire des élections de ses membres. Le ministre n’a pas manqué de rappeler que l’ère de la rente est terminée et que celui qui veut créer un journal le fasse en comptant sur soi et sur ses propres deniers. Au cours de son intervention, le ministre a insisté sur le respect de l’éthique et de la déontologie en incitant les journalistes à donner une information fiable, vraie et vérifiée. Il annoncera, dans la foulée, que les horaires d’émission de la Radio de Tipasa seront étendus à 21 h, en ajoutant que prochainement les radios locales émettront H24. « L’éthique et la déontologie » a été l’axe principal de la séance de la matinée, qui s’est tenue dans la salle de conférences de la wilaya en présence du ministre et du wali, Abdelkader Kadi, des membres de l’Exé- Le retour à la charge des opposants à Ahmed Ouyahia au sein du Rassemblement national démocratique (RND) ne fait pas peur au directeur de cabinet de la présidence de la République. Occupé à restructurer les instances locales et à mobiliser ses troupes en prévision des prochaines élections législatives prévues dans un an, Ouyahia ne s’est pas précipité à répondre à l’attaque. Par contre, ce sont les bureaux de wilaya qui réagissent pour prendre la défense du secrétaire général, élu lors du dernier congrès tenu les 5, 6 et 7 mai. Le vent de soutien s’est emparé aussi des réseaux sociaux où des dizaines de pages RND de plusieurs wilayas ont dénoncé une «sortie irresponsable», «un comportement indigne», «une tentative malsaine», «une action commanditée»… des redresseurs. «Comment des personnes rejetées au sein même de leurs wilayas d’origine se permettent aujourd’hui de parler et de porter atteinte à la personne humble d’Ahmed Ouyahia, un symbole de tous les militants après son élection à travers l’urne ?», s’est interrogé le bureau de wilaya de Tizi-Ouzou, dans un communiqué de soutien rendu public hier. Signé par le député et coordinateur 5 Réorganisation du secteur des travaux publics La firme SGP Sintra restructurée en 3 groupements PAR FAYÇAL DJOUDI cutif et de nombreux invités représentant la société civile de la communication, de Mohamed Chellouche, directeur de la radio culturelle qui a parlé aussi du rôle de la radio en tant que média de proximité. L’orateur ne manquera pas de nous emmener dans les années 1990 du temps du défunt «Mouvement des journalistes algériens» qui a connu ses heures de gloire avant d’être décimé par les hordes terroristes, suivi de la création de 2000 à 2004 du premier Comité national de l’éthique et de la déontologie de la presse écrite, présidé, alors, par Zoubir Souissi. Une instance qui, hélas, n’a pas fait long feu en raison de diverses raisons dont celle de la division des rangs des journalistes et de la création de pas moins de 155 quotidiens à ce jour, ce qui a participé à la clochardisation du métier. Ce programme «Connaître les médias», dont les séances de formations pédagogiques sont animées par des directeurs de journaux de la presse algérienne, publique et privée, et des responsables de la Radio nationale et de la télévision, placé sous le thème «Le citoyen algérien a le droit à une information fiable», est un concept inédit, selon le ministre, lancé le 13 décembre à travers les 48 wilayas. Il a pour but de sensibiliser le citoyen algérien qui a droit à une information fiable pour qu’il puisse lui-même se faire son idée et séparer le bon grain de l’ivraie. Selon le ministre, l’ensemble des directeurs des organes publics seront appelés à diriger des sessions de formation, en précisant que cette initiative est ouverte aux directeurs des journaux privés et même à des invités étrangers, experts en la matière. «Les citoyens pourront y prendre part, et même interpeller les animateurs de ces sessions sur un certain nombre de sujets en rapport avec la communication et les universitaires et les membres de la société civile pourront y assister, car chaque citoyen a le droit de comprendre la différence entre une information fiable et crédible, et une information fausse et manipulatrice». Pour M. Grine, à cause de la décennie noire, beaucoup de citoyens cherchent l’information sensationnelle. «Ce formatage de l’opinion publique a fait que certains journaux, qui ont squatté le territoire du sensationnel, se vendent mieux que les journaux qui donnent l’information fiable et vérifiable.» RND Des bureaux de wilaya prennent la défense d’Ouyahia et fustigent les redresseurs PAR MYASSA AYACHE mardi 28 juin 2016 réhabilité en poste, Tayeb Mokadem, le document s’en prend aux opposants les accusant d’être «une minorité» qui, de surcroît, «n’est présente qu’à travers les colonnes d’une certaine presse». «L’ensemble de la classe politique, le RND ainsi que l’opinion publique en ont marre d’entendre, à chaque fois, ce groupuscule ressasser les mêmes phrases et les mêmes expressions basses. Par là même, il prouve qu’il vit derrière l’histoire», fustige le bureau de wilaya. De Souk Ahras, les militants ont dénoncé «une tentative de porter atteinte à la crédibilité du congrès ordinaire du parti». Dans un communiqué, le bureau de wilaya rappelle que le congrès extraordinaire, transformé en 5e congrès ordinaire, «était une réussite sur tous les plans». Pour lui, cette tentative «est vouée à l’échec et n’aboutira jamais», du fait du «soutien» dont bénéficie le secrétaire général du RND. De leur côté, les militants de la wilaya de Guelma ne sont pas allés par trente-six chemins pour fustiger «une violation et une atteinte à la légitimité de congrès». Le bureau de wilaya, qui réitère son «soutien indéfectible» au patron du RND, explique que le retour d’Ahmed Ouyahia «était une revendication de la base». C’est pourquoi, les rédacteurs du document promettent de tout faire pour contrer ces sorties irresponsables, dont le seul but est de perturber l’esprit de sérénité, de stabilité et d’union dont lequel se trouve le parti». Sur la même lancée, le coordinateur de wilaya d’Aïn Defla est convaincu que «seul Ahmed Ouyahia est en mesure de mener le RND à jouer les premiers rôles lors des prochaines joutes électorales». Sous sa direction, le parti «va assurer une place dans la locomotive», écrit-il dans une déclaration dans laquelle il réitère «le soutien des militants de la wilaya» au directeur de cabinet de la Présidence. A la faveur de toutes ces motions de soutien, il est clair qu’Ahmed Ouyahia voit sa position renforcée, au moment où ses adversaires espèrent voir les équilibres renversés. Dans un communiqué publié en début de semaine, les redresseurs, dont Smati Kamel Zoghbi, Nouria Hafsi, Abbas Boutouiga, Tayeb Zitouni et Kacem Kebir ont dénoncé «la mainmise» d’Ouyahia sur le parti. Selon eux, le secrétaire général du RND vise à travers sa politique à «vider le parti de toutes les compétences intègres (…) et de le faire prendre en otage, par un clan d’intérêts qu’il a imposé à la base militante». La Société de gestion des participations de l’Etat-travaux publics Sintra (SGP-TP Sintra) a été officiellement restructurée, hier, en trois grands groupes industriels spécialisés dans l’engineering et les études (bureaux d’études et laboratoires), les infrastructures maritimes et aéroportuaires et, enfin, la réalisation de routes et d’ouvrages d’art. Initialement prévue pour le mois de septembre 2015, la restructuration effective de la Société de gestion des participations de l’Etat-Travaux publics Sintra (SGP-TP Sintra) en trois grands groupes industriels a finalement eu lieu hier. Ainsi, le ministère des Travaux publics et des Transports a procédé à la reconfiguration du secteur public marchand relevant de sa supervision, et ce, en application de la résolution du Conseil des participations de l’Etat prise le 28 mars 2015. Il a été, en effet, décidé de la création de 3 groupes à partir de 51 entreprises du portefeuille de l’actuelle Société de gestion des participations (SGP-TP Sintra). Il s’agit d’un groupe «Travaux» dénommé Gitra, comprenant 21 filiales, un groupe travaux à dominante «Travaux maritimes», dénommé Gitrama, comprenant 21 filiales et, enfin, le groupe «Engineering et Contrôle», dénommé GEICA, comprenant 9 filiales. Lors de son bref discours, le ministre des Travaux publics et des Transports, Boudjemâa Talai, a tenu d’abord à rassurer les travailleurs de son secteur, leur disant que «les acquis sociaux ne seront pas touchés», soulignant que «les 40 000 postes d’emploi que comptent les 51 entreprises des 3 nouveaux groupes seront sauvegardé, tout en souhaitant la création d’autres postes». Continuant son allocution, il a indiqué également que l’objectif essentiel de cette réorganisation est de «mettre en place un nouveau mode de gestion moderne» et ce, au profit de l’économie nationale. Il est également question de mettre en place la stratégie globale de développement du secteur des travaux publics et la modernisation de son outil de réalisation. Inscrite dans le cadre de la nouvelle organisation du secteur public marchand industriel, décidée dans le cadre du plan d’action du gouvernement (2015-2019), cette organisation est nécessaire pour le renouvellement de la ressource humaine et sa formation. Cette restructuration permettra de suivre et de contrôler les projets lancés par l’Etat et même de les entretenir. Ceci permettra également une meilleure cohésion entre les différents acteurs qui interviennent sur le terrain dans la gestion des travaux. 6 mardi 28 juin 2016 24 HEURES AU PAYS Santé / Prise en charge des malades Fédération nationale des insuffisants rénaux s’insurge PAR AHMED T. Le porte-parole de la Fédération nationale des insuffisants rénaux, Boukhors Mohammed, s’insurge contre la mauvaise prise en charge des malades. Actuellement, il considère qu’il est impossible «de prendre en charge nos malades par les structures sanitaires publiques : impossibilité qui s’étend pratiquement à toutes les pathologies lourdes et chroniques». La gestion de la santé publique et de la sécurité sociale est aussi considérée comme incapable de discerner ce qui est utile, nécessaire ou indispensable pour le malade. Selon Boukhors Mohammed, «la détresse humaine choquante révélée chaque jour par les médias nationaux en est la parfaite illustration : des citoyensmalades de tous âges font la quête à travers le territoire national pour aller se faire soigner ou soigner leurs enfants à l’étranger», alors que le médicament est en fréquente indisponibilité ou onéreux. Il n’est plus accessible aux malades «ballotés d’une structure à une autre, d’un service à un autre». Il a ajouté que les rendez-vous sont repoussés pour plus tard et les urgences médicales sont tenues par des résidents stagiaires. L’orientation vers le privé pour soins, interventions chirurgicales, rééducation, analyses et imageries est devenue systématique. Il estime, en outre, que les prix sont exorbitants, alors que les contrôles « ne sont d’aucune efficacité et le sourire et le bon accueil au niveau des structures sanitaires ont disparu depuis longtemps » causant la ruine de la santé. Il poursuit son cri en ces termes : « Nos malades sont condamnés à souffrir et à mourir sans traitement adéquat ni prise en charge effective dans une totale indifférence des concernés ». Boukhors Mohammed s’interroge : « Où sont les droits constitutionnels du malade, alors que le droit à l’accès aux soins est garanti par notre Constitution ? » Il cite l’article 54 selon lequel « tous les citoyens ont droit à la protection de leur santé. L'Etat assure la prévention et la lutte contre les maladies épidémiques et endémiques ». Boukhors Mohammed cite aussi le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels ratifié par l’Algérie. En outre, il considère que les enfants et les jeunes nécessitent des investigations approfondies ou des soins spécifiques de haut niveau suite au manque d’un plateau technique adéquat en Algérie. Il dénonce aussi le refus de dossiers médicaux de malades pour transfert et soins à l’étranger « sans aucune forme d’explication ni d’orientation » présentée par les spécialistes. « Quel est le devenir de nos enfants encore en vie présentant une vessie neurologique suite à un reflux vésico-urétéral mal géré et en attente d’une greffe rénale ? », s’interroge-t-il et qui doit les prendre en charge ? Où sont nos «sociétés savantes ? ». Cette alerte lancée par le porte-parole de la Fédération nationale des insuffisants rénaux s’ajoute à celle des malades atteints de cancer et d’autres maladies comme le Sida. Permanence en prévision du long week-end du 5 juillet et de l’Aïd Les commerçants garderont-ils les rideaux ouverts ? Un long week-end de la fête de l’Aïd s'annonce la semaine prochaine, chevauchant avec la fête de l’Indépendance, le 5 juillet, chômée et payée. Il plongera, ainsi, le pays dans une «hibernation» forcée. A cet effet, le ministère du Commerce a réquisitionné plus de 33 000 commerçants pour qu’ils assurent la permanence. PAR FAYÇAL DJOUDI A vrai dire, le véritable casse-tête « national », ce sera la période dite de « transition » durant laquelle nous devons sortir des fêtes de l'Aïd El Fitr et retourner à la «normale». Les services du ministère du Commerce ont établi un programme de permanence pour parer à toute pénurie et assurer aux citoyens un approvisionnement régulier en produits alimentaires et services de large consommation. 33 276 commerçants ont été réquisitionnés, dont 4 932 activant dans la boulangerie, 20 167 dans l’alimentation générale, fruits et légumes, 7 711 dans des activités diverses. Et pour garantir l’application de ce pro- gramme, 2 314 agents de contrôle sont affectés à travers l’ensemble du territoire national, soit 15% de plus que l'année précédente, pour le suivi de la mise en œuvre du programme des permanences. Dans ce contexte, le département du Commerce a appelé les commerçants réquisitionnés à contribuer massivement à la réussite de cette opération. Selon le directeur de la régulation et de l'organisation des activités commerciales au ministère, Abdelaziz Aït Abderrahmane, le nombre de commerçants réquisitionnés pour la prochaine fête de l'Aïd est en hausse de 23% par rapport à l'Aïd de l'année 2015. Des unités de production sont aussi concernées par la permanence. Il s'agit des laiteries, des minoteries et des unités de fabrication des eaux minérales, dont le nombre réquisitionné est de 435 unités. Le même responsable a précisé que la permanence des commerçants va aller audelà des deux jours de l'Aïd El Fitr étant donné que celle-ci coïncide avec la Fête de l'Indépendance. L'application de la permanence des commerçants pendant les fêtes légales nationales et religieuses a commencé en 2012 suite à l'amendement de la loi 04-08 fixant les conditions de l'exercice des activités commerciales, par l'introduction d'une disposition obligeant les commerçants à as- surer une permanence durant ces fêtes. Cette loi prévoit aussi des sanctions, des amendes et même des poursuites judiciaires à l'encontre des récalcitrants. Côté pharmacie, on apprend que près de 2 500 officines seront mobilisées à travers l’ensemble du territoire national pour assurer la permanence durant les jours fériés de la fête de l’Aïd El Fitr. En cas de manquement à cette permanence, les pharmaciens d’officine seront sanctionnés sévèrement par la loi. Par voie de conséquence, leur commerce peut être fermé pendant plusieurs jours, ce qui nuira à leurs finances. Toxicomanie en Algérie Le président de la Forem alerte sur la progression inquiétante du phénomène PAR MARIAM ALI MARINA L’Algérie, à l’instar des autres pays du monde, a célébré le 26 juin la Journée internationale de lutte contre la toxicomanie. L’occasion de marquer une halte et de révéler des chiffres. Ces derniers ne laissent place à aucune illusion : il y a un réel danger pour notre jeunesse qui, de plus en plus nombreuse, s’abandonne à l’oubli à travers des doses de cannabis ou encore de psychotropes. Près de 13 000 toxicomanes ont bénéficié d'une prise en charge médicale et thérapeutique en 2015, dont plus des 2/3 sont des jeunes âgés entre 16 et 35 ans. «La consommation de drogue est en train de gagner du terrain en Algérie», a, en effet, averti le président de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (Forem) qui intervenait hier sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale. Fait particulièrement inquiétant, Pr Mohamed Khiati a révélé que le phénomène affecte environ 900 000 individus parmi lesquels figurent 15% de collégiens, 27% de lycéens et 31% d’universitaires. Pr Khiati a, par ailleurs, fait état de l’apparition dans le pays de plusieurs nouvelles substances psychoactives «qui sont en train d’inonder le marché algérien», parmi lesquelles il a cité notamment celles provenant de la frontière Ouest constituées, dit-il, d’un amalgame de produits chimiques et de cannabis. En dépit des investissements «colossaux» engagés pour tenter d’endiguer ce fléau, notamment en développant une médicalisation à outrance (environ 5 000 cas traités chaque année), l’intervenant relève que les résultats obtenus n’ont pas été à la mesure de ce qu’il en était attendu. M. Khiati a estimé plus judicieux d’accompagner la prise en charge médicalisées des personnes accros aux psy- chotropes par un soutien psychologique, «ce qui, regrette-t-il, n’existe pas aujourd’hui». Quand on lui fait remarquer qu’il a été créé 185 cellules d’écoute et de sensibilisation sur les dangers de la consommation de drogue, spécialisés 15 hôpitaux pour traiter les toxicomanes et mobilisé à leur profit 53 centres intermédiaires de soins, l’intervenant rappelle que les personnes consommant de la drogue ne s’adressent que rarement à des établissements publics. Selon lui, il serait plus judicieux de créer des centres «anonymes» gérés par des associations bénéficiant du soutien actif des pouvoirs publics vers lesquels, estime-t-il, ces derniers seraient plus enclins à se diriger. Observant, d’autre part, que 40% des personnes internées le sont en raison de la consommation de drogue, l’intervenant s’interroge de savoir si la prison, «une école du crime», est à même d’agir efficacement pour traiter cette question. Drogue/Quatre premiers mois de 2016 Plus de 38 tonnes de résine de cannabis saisies et 13 000 individus impliqués PAR FARID MELLAL Une quantité de 38,7 tonnes de résine de cannabis a été saisie en Algérie durant les quatre premiers mois de 2016, dont plus de 77% à l'ouest du pays, rapporte hier l’APS, citant l’Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (ONLDT). «Au total, 38 752,159 kg de résine de cannabis ont été saisies durant les quatre premiers mois de l'année en cours, dont 77,85% dans la région ouest du pays», a précisé l'Office dans son rapport, se référant au bilan des services de lutte contre les stupéfiants (Gendarmerie nationale, DGSN et Douanes). La quantité de résine de cannabis saisie durant les quatre premiers mois de 2016 a enregistré une baisse de 15,54% par rapport à la même période de l'année 2015. Cette baisse résulte du renforcement du dispositif sécuritaire au niveau des fron- tières, mais malgré cette baisse, les quantités saisies restent «encore élevées», indique l’Office. Selon le rapport, 10,67% des quantités saisies ont été enregistrées dans la région Sud du pays, 7,64% dans la région Centre et 1,71% dans l'Est du pays. Par contre, et s’agissant des drogues dures, la quantité d'héroïne saisie en Algérie a fortement augmenté, passant de 18,3 grammes (g) à 145,4436 g, soit une hausse de 694,77% durant la même période de référence. En revanche, la quantité de cocaïne saisie a enregistré une baisse de 49,33%, passant de 84 842,6 g durant la même période de 2015 à 42 986,5 g en 2016. Le rapport a également relevé une très forte augmentation des saisies des comprimés de types psychotropes, passant de 217 438 à 518 158 comprimés durant la même période de référence, soit une hausse de 138,30% dont 57,28% ont été saisis à l'ouest du pays. Selon les investigations des ser- vices concernés, 13 056 individus sont impliqués dans des affaires liées à la drogue, en hausse de 51,3%, dont 71 étrangers, selon le même bilan qui fait état de 409 personnes en fuite. Les données de l'ONLDT révèlent également que parmi les personnes impliquées, 2 963 sont des trafiquants, alors que 7 346 sont des usagers de la résine de cannabis et que 1 441 sont des trafiquants de substances psychotropes et 1 229 autres en sont des usagers. S'agissant du trafic des drogues dures, il concerne 65 trafiquants et 7 usagers de cocaïne et 3 trafiquants et 1 usager d'héroïne. Durant les quatre premiers mois de l'année en cours, 10 015 affaires ont été traitées, contre 6 391 affaires en 2015 (+56,70%). Sur le total de ces affaires traitées, 2 585 sont liées au trafic illicite de la drogue, 7 428 autres affaires relatives à la détention et à l'usage de drogue, et 2 affaires de culture de cannabis. 8 mardi 28 juin 2016 INTÉRIEUR/VUE Annaba Boumerdès / Veillées ramadanesques Les jardins publics et les plages pris d’assaut par des familles Nombreuses sont les familles qui sortent la nuit pour veiller durant ce mois sacré de ramadan. Elles prennent d’assaut le littoral du centre-ville jusqu’à celui de Corso, à l’ouest, pour passer des moments de fraîcheur et de détente. DE BOUMERDÈS, KACI K. Le front de mer est l’un des lieux les plus prisés et fréquentés durant ces nuits ramadanesques. Cette grande allée qui longe la belle plage de Boumerdès demeure la plus animée de la ville avec ces milliers de familles qui affluent juste après le f’tour pour passer quelques moments de plaisir et de détente après une longue journée de jeûne et de canicule. Ces visiteurs de nuit se donnent à cœur joie à des promenades tout au long du boulevard du front de mer. D’autres choisissent la plage pour se prélasser sur le sable en profitant de la fraîcheur de la grande bleue où les plus jeunes n’hésitent pas à faire trempette devant l’œil attentif des parents. Les veillées ramadanesques ont commencé dès les premiers jours du mois sacré où de nombreuses familles préfèrent se détendre après une dure journée caniculaire. Ainsi, le boulevard longeant la place du centre-ville jusqu’à celle de Corso, en passant par le jardin de La Victoire ne désemplit pas et connaît une intense animation de par la présence d’un grand nombre de visiteurs. En plus des habitants de la ville, ceux venant des contrées limitrophes participent à ces virées nocturnes en s’adonnant à de longues promenades nocturnes, entrecoupées par des haltes pour déguster des glaces et des rafraîchissements dans les nombreuses boutiques installées superbement tout au long du boulevard face à la mer. La présence de plusieurs chapiteaux où sont exposés les produits du terroir et de l’artisanat ont ajouté un grain de sel à cette ambiance ramadanesque où les familles apprécient et n’hésitent pas à en acheter. Tout cela sous l’écoute de différents chants de musique balancés par le vendeur de CD. En l’absence de soirées musicales et autres activités de distraction comme par le passé, les familles improvisent pour passer des moments agréables durant ces veillées du mois sacré. Par petits groupes, les nombreuses familles s’installent à même le sable, face à la grande bleue pour déguster de petits mets en sirotant du thé, café et autres boissons fraîches. D’autres préfèrent des randonnées pédestres sur le sable ou sur le long boulevard qui longe la corniche. Ils savourent du regard le charme et la splendeur de ces plages féeriques, surtout pendant ces moments de nuit. Au niveau du jardin La Victoire, ce sont les bancs publics et le gazon qui sont pris d’assaut par les familles qui arrivent les premières afin de mieux surveiller leurs enfants qui profitent des différents jeux installés à cet effet. A Corso, «la forêt» est un endroit privilégié des familles qui s’installent en toute quiétude autour d’une table pour siroter du thé en famille. La petite voiture et la balade à dos de «petit cheval» sont les deux plaisirs préférés des petits enfants. Ces soirées nocturnes durant ce mois sacré sont des moments de détente et de plaisir que s’offrent les familles de la région pour oublier les dures journées caniculaires. Tizi Ouzou 3 départs de feux de forêt déjà enregistrés DE TIZI OUZOU, S. OULARBI A peine que la saison estivale pointe du nez et les grandes chaleurs commencent à s’installer que 3 départs de feux de forêts ont été d’ores et déjà enregistrés durant ce week-end au niveau des différentes localités de la wilaya de Tizi Ouzou, a-t-on appris auprès de la cellule de communication de la Protection civile. «Les éléments de l’Unité opérationnelle de la Protection civile ont recensé 3 incendies de feux de forêt qui ont été déclenchés en fin de la semaine. A savoir que l’incendie le plus dévastateur a été enregistré vendredi dernier aux environs de 14 h, au niveau de la commune de Irdjen, plus précisément au lieudit Aït Hague. Cet incendie s’est propagé sur 5 000 m2 de chêne vert et a ravagé 2 hectares de maquis et de broussailles. «Nos agents sont intervenus sur les lieux dès son déclenchement à l’effet de le circonscrire», selon la même source d’information. Par ailleurs, le deuxième foyer d’in- cendie a été enregistré samedi dernier au niveau du lieudit Thighilt Taguemount, appartenant à la commune de Mekla et qui a dévasté 8 ha d’herbe sèche, 7 ruches d’abeilles et 15 oliviers. Quant au troisième incendie, il a été enregistré durant la nuit d’avant-hier, aux environs de minuit, au niveau de la RN 12, plus précisément dans la commune de Tamda et qui a dévasté 2 ha de broussaille, selon le représentant de la cellule de communication de la Protection civile. Solidarité Les circoncisions collectives s’intensifi ent A l’approche de Leïlat El-Qadr (la nuit du Destin) qui coïncide le 27e jour du mois sacré, le mouvement associatif de la wilaya de Tizi Ouzou intensifie ses actions de solidarité au profit des enfants issus des familles démunies. Plusieurs opérations de circoncision collective ont été prévues au niveau des différentes localités de la région pour rendre le sourire à ces anges et à leurs familles qui, faute de moyens financiers, sont incapables de prendre un tel acte à leur charge. En effet, une campagne de circoncision collective au profit de 250 enfants nécessiteux a été lancée avant-hier à l’Etablissement public hospitalier (EPH) Krim-Belkacem de la localité de Ouacifs Drâa El Mizan, 42 km au sud-ouest de Tizi Ouzou. Organisée par les autorités locales, cette opération de quatre jours prendra fin demain. Selon le directeur de l’EPH, Ali Barbour, tous les moyens sont mobilisés pour mener à bien cette initiative, y compris les bilans d’analyse de sang disponibles pour tout acte chirurgical. «250 enfants nécessiteux seront pris en charge par nos équipes médicales qualifiées. Il faut savoir que l’objectif de cette campagne est de permettre à ces chérubins de subir des examens médicaux préliminaires afin d’éviter toute complication postopératoire.» En moyenne, une soixantaine de consultations seront effectuées par jour par des chirurgiens de cette structure hospitalière. Il faut préciser que les enfants des localités de Tigzirt, Draâ El Mizan et Tizi Ghennif seront concernés par cette opération de solidarité. «Les listes des enfants à circoncire ont été arrêtées avant le lancement de cette campagne afin de prendre attache avec les services hospitaliers et, bien sûr, réussir cette louable initiative.» En outre, et en collaboration avec le club sportif Lionceaux de Draâ Ben Khedda, l’association à caractère social et humanitaire Relais et Solidarité de la commune de Béni Yenni prévoit une opération de circoncision collective au profit de 28 enfants. La cérémonie tra- ditionnelle «El-Henni» et la remise de cadeaux aura lieu le 2 juillet au niveau du Centre de formation du village de Agouni Ahmed. «Cette année, nous avons décidé d’organiser cet évènement de convivialité conjointement avec le club sportif de DBK. Il faut savoir que parmi ces 28 enfants à circoncire, il y a 12 qui sont issus de la localité des Ath Yenni», a précisé le président de l’association organisatrice, Relais et Solidarité, Aouiche Mokrane. Notre interlocuteur a indiqué que l’opération de circoncision aura lieu le 4 juillet au niveau du Centre hospitalouniversitaire (CHU) Nedir-Mohamed. «L’ensemble des adhérents de notre association seront à l’heure.» S. O. C’est parti pour le tournoi national de handball La quatrième édition du tournoi national de han- dball «5 Juillet» a débuté hier au niveau de la salle omnisports de la commune de Ouacifs (35 km au sud-est du chef-lieu de Tizi Ouzou) et s’étalera jusqu’au 2 juillet prochain. Un évènement sportif organisé sous le haut parrainage de l’Assemblée populaire de wilaya, le Club sportif amateur de ladite commune, en étroite collaboration avec l’APC de Ouacifs, lit-on dans le communiqué du comité d’or- ganisation parvenu à notre rédaction. Cette nouvelle édition verra la participation de 6 équipes garçons (U19) et 6 autres filles (U16) et qui représenteront 7 wilayas du pays à citer : Annaba, Mila, Ghardaïa, Tizi Ouzou, Constantine, El-Oued, Sétif et Béjaïa. A préciser que les compétitions se dérouleront dans les soirées, après la rupture du jeûne dont l’objectif est de créer une ambiance conviviale dynamique basée sur les échanges multiculturels. Ajoutez à cela, des conférences-débats thématiques et des visites guidées seront au rendez-vous tout au long de la tenue de ce tournoi, selon la même source d’information. Notons que cette 4e édition sera rehaussée par la présence de l’ancien ministre de la Jeunesse et des Sports et ancien entraîneur de l’équipe nationale de handball, Aziz Derouaz. S. O. Satisfaction des commerçants après l’opération menée contre les vendeurs informels Plusieurs commerçants notamment versés dans la vente d’effets vestimentaires et de chaussures ont exprimé, dimanche à l’APS, leur satisfaction quant à l’état d’ordre et de calme qui règne sur les artères du centre-ville d’Annaba après l’opération menée samedi soir contre les vendeurs informels squattant les trottoirs. Outre l’anarchie et les bousculades entraînées par l’occupation des trottoirs par ces vendeurs informels, cette situation avait nui aux traditions commerciales et aux activités commerciales légales, ont souligné ces commerçants. Si certains ont relevé que cette opération a tardé laissant la situation empirer au fil des années, d’autres ont considéré que la fermeté dans la l’application des lois saura rétablir les choses à leurs justes places. Les services de la sûreté de wilaya assurent de leur côté que la lutte contre le phénomène du commerce informel dans la ville sera poursuivie jusqu’à son éradication définitive. Ils appellent les citoyens à appuyer les efforts des services de l’ordre en boudant les vendeurs de l’informel. Ces vendeurs informels dont le nombre s’est multiplié à l’approche de la fête de l’Aïd El Fitr ont été à l’origine de troubles à l’ordre public la nuit de samedi à dimanche en réaction aux actions d’éradication du commerce informel. L’intervention des forces de l’ordre a donné lieu à l’arrestation de plus de 17 personnes qui seront présentées devant le procureur de la République près le tribunal d’Annaba pour trouble à l’ordre public, vol et destruction de biens d’autrui, a-t-on indiqué de même source. Emigration clandestine 27 harragas arrêtés à Ras El Hamra Vingt-sept personnes qui tentaient de regagner la rive nord de la méditerranée à bord d’une embarcation de fabrication artisanale ont été interpelées aux premières heures de dimanche, apprend-on du service d’aide médicale d’urgence (SAMU). Ces jeunes âgés entre 22 et 33 ans tous originaires d’Annaba ont embarqué à minuit de la plage de Sidi Salem avant d’être arrêté à 27 miles au Nord-est de Ras El Hamra vers 3h00 du matin, est-il indiqué. Le groupement territorial des garde-côtes à Annaba a arrêté au cours des trois derniers jours 138 candidats à l’émigration clandestine sur des embarcations de fabrication artisanale, a-t-on rappelé. INTÉRIEUR/VUE Béjaïa / Bilan semestriel de la Police judiciaire à 41 kg de drogue saisis depuis le début de l’année DE BÉJAÏA, CHAFIK AÏT M’BAREK Pas moins de 79 affaires liées au trafic de drogue, dans lesquelles sont impliquées quelque 97 personnes, ont été traitées par les services de la Police judiciaire de la wilaya de Béjaïa durant le premier semestre de l’année en cours. Selon un communiqué de la cellule de communication de la Sûreté de wilaya de Béjaïa, les éléments de la brigade des stupéfiants relavant de la PJ ont procédé pendant la même période à la saisie d’une quantité de drogue estimée à 41 kg. Pour rappel, le bilan semestriel de l’année passée a fait état de 162 mis en cause dans 64 affaires traitées, alors que la quantité de drogue saisie était de 36 kg. A priori, la première lecture à faire de ces statistiques est que le nombre d’affaires liées à la drogue et la quantité prise s’avèrent en hausse, d’où l’impératif de multiplier les campagnes d’information et de sensibilisation envers les citoyens enclins à ce fléau social qui ne cesse de prendre des proportions alarmantes ces dernières années. Blida / Solidarité Le FCE distribue des colis aux familles démunies DE BLIDA, MOHAMED RAFIK Environ 400 colis contenant des produits alimentaires de première nécessité ont été distribués dimanche au niveau du siège de la délégation du Forum des chefs d’entreprise (FCE) de Blida à des familles nécessiteuses. L’organisation de cette cérémonie a été une occasion pour les responsables du FCE de lier un premier contact avec des membres du mouvement associatif considérés, selon des responsables du FCE, comme de sérieux partenaires. Le responsable de l’association Sedra (Cèdre) qui relève du FCE a souligné l’importance de l’action menée par leur association qui vise à se rapprocher les associations. Cette rencontre, dira le responsable de la délégation du FCE, vise à établir un état des lieux et identifier le nombre de familles nécessiteuses à travers le recensement établi par les différentes associations. Au terme d’un fructueux débat qui s’est instauré, les responsables du FCE ont annoncé qu’une caravane de solidarité quittera dans les prochains jours la capitale pour sillonner les régions du pays pour remettre des colis aux familles démunies. DE MILA, ZAOUI ABDERAOUF Deux renversements de véhicules de tourisme et 2 collisions entre 2 véhicules légers et 2 véhicules lourds se sont produits ce samedi entre midi et 14 h à M’chira (Teleghma), au point kilométrique 139 sur l’autoroute Est/Ouest vers Sétif, à Ouled M’hamed (Hamala) et à Mechta Z’mala (Teleghma) et ont coûté la vie à 2 trentenaires, H. F. et un autre non identifié, et provoqué les blessures de 11 autres individus. Les deux personnes décédées se trouvaient à bord d’un véhicule Renault Clio Classic immatriculé à Sétif, le troisième passager qui les accompagnait s’en est sorti avec des blessures plus ou moins graves, selon le communiqué de la cellule d’information de la Direction de la Protection civile de la wilaya de Mila. A M’chira, la collision qui s’est produite entre une Clio Campus immatriculée à Batna et un camion Sonacome immatriculé à Oum El Bouaghi au lieudit Djnan Marta a provoqué les blessures de 4 individus, âgés entre 21 et 22 ans. A Ouled M’hamed, relevant de la commune de Hamala, 3 individus, âgés tous trois de 18 ans, ont été retirés grièvement blessés d’une 406 immatriculée à Mila qui a quitté la route avant de se retrouver sur le bas-côté de la chaussée. A Z’mala, dans la commune de Téleghma, le renversement d’un véhicule de marque Hyundai Atos immatriculé dans la wilaya de Mila a causé les blessures de 3 personnes. Les quatre accidents, coïncidence ou hasard, se sont produits tous entre midi et 14 heures. 9 Bordj Bou Arréridj Climat houleux à la session de l’APW Vraisemblablement, le courant ne passe pas entre le président et les membres de l’APW, et pour cause les travaux de la session ordinaire de l’APW, tenue dimanche, sont suspendus pour la deuxième fois bien que le quorum ait été atteint et tout le monde s’attendait à la lecture des rapports et l’ouverture des débats en vue de chapeauter la session par l’adoption du budget complémentaire 2016. DE BORDJ BOU ARRÉRIDJ, M. ALLOUACHE Un membre prend la parole sans la demander, puis un autre enchaîne dans le même sens, les deux pour dénoncer l’«autoritarisme» du P/APW ; celui-ci intervient pour leur couper la parole afin que la situation ne dégénère pas et laisse place à la cacophonie. Un autre membre se lève pour enfoncer la situation d’un cran et s’adresse au P/APW : «Je ne joue pas le pompier pyromane si je dis que le président est un véritable dictateur qui n’en fait qu’à sa tête. Nous sommes élus et nous avons des comptes à rendre. Vous avez oublié que c’est grâce à nous que vous êtes là où vous êtes, mais vous êtes ingrat et vous nous avez déçus.» «Il a même osé m’évincer de la commission pour la simple raison que je n’ai pas voté pour lui aux dernières sénatoriales», hurle un autre membre. Le climat houleux de la session a fait l’effet dominos parmi les autres membres qui ont commencé à vider la salle à peine une demi-heure après l’ouverture de la session ordinaire. Pour en savoir un peu plus sur les raisons de cette colère, nous avons questionné le P/APW, A. Djoudi, qui n’a pas hésité à crier au complot et à l’instigation. «Je l’ai flairé depuis longtemps, depuis que les élections régionales et locales de 2017 commencent à s’approcher à grands pas. Il faut trouver le dindon de la farce qui n’est autre que moi. Donc, l’effervescence que vous avez vue tout à l’heure n’est qu’un scénario mis en scène par le FLN et le RND pour me déstabiliser en vue d’avancer leurs pions.» Toutefois, selon le P/APW, la session ordinaire reprendra ses travaux dans trois ou quatre jours pour débattre du projet de budget complémentaire 2016 pour assurer le fonctionnement des différents services et le lancement des projets d’utilité publique. Oum El Bouaghi / Opération de recouvrement Faible encaissement pour des créances estimées à 178 milliards de centimes Mila Deux morts et onze blessés dans quatre accidents en une journée mardi 28 juin 2016 DE OUM EL BOUAGHI, KADER M. Alors que la Direction de distribution de l’électricité de la wilaya d’Oum El Bouaghi a mobilisé pour la réussite de l’opération de recouvrement un total de 58 équipes pour la procédure des coupures et la sensibilisation des abonnés pour payer leurs redevances de l’énergie électrique, l’encaissement s’est avéré loin des objectifs escomptés pour des créances esti- mées à 178 milliards de centimes. L’opération en question intitulée «Tahsil», débutée le 15 mai 2016 s’est soldée par plus de 10 000 coupures de l’énergie électrique à l’encontre des abonnés redevables de plus de 13 milliards de centimes chapeautés par les agences de Aïn M’lila (61 km à l’ouest du chef-lieu de wilaya) et de Aïn Fakroun (25 km à l’ouest du chef-lieu de wilaya). Les services de la Direction de distribution font part de plus d’une centaine de cas de fraude comptabilisés lors de cette opération, et dont 87 cas enregistrés au niveau de la seule agence commerciale de Aïn Fakroun où le phénomène ne cesse de prendre de l’ampleur. Les créances détenues par les municipalités, estimées à 98 970 101,04 DA, et celles des administrations et entreprises estimées à 241 402 276,70 DA, constituent un véritable point noir pour la Direction de distribution d’Oum El Bouaghi, selon des sources concordantes. Lesquelles créances se répartissent selon les municipalités en : Oum El Bouaghi 15 441 083,43 DA ; Aïn Beida 14 659 516,09 DA ; Aïn M’lila 14 279 259,37 DA ; Meskiana 8 405 045,16 DA et Aïn Fakroun 7 013 628,68 DA. D’autre part, les directions de wilaya notamment la DTP, DUC, DLEP, DAS, Transport, Trésor, Education, Culture, DPME, Moudjahidine, DJS, DSP, DRE sont redevables auprès des services de la distribution de pas moins de 76 726 922,91 DA. Les établissements scolaires (lycées, CEM, écoles primaires) de 17 981 869,94 DA, et les établissements et structures hospitalières avec 12 292 878,11 DA et, enfin, l’ADE avec 10 732 750,75DA. Tipasa Acquitté par la justice le maire de Bou Ismaïl réinstallé à son poste L’ex-président de l’Assemblée populaire communale (APC) de Bou Ismaïl (Tipasa), Smaïl Remla, a été réinstallé dimanche à son poste suite à son acquittement par le tribunal, après avoir purgé une peine de 15 mois de prison, a-t-on appris auprès des services de la wilaya. La cérémonie d’installation a été présidée par le directeur de la réglementation et des affaires générales, en sa qualité de représentant du wali de Tipasa. M. Remla a pris ses fonctions auprès d’un membre de l’APC, chargé en son absence de la gestion de l’Assemblée par décision de la wilaya, suite à la situation de blocage enregistrée dans cette collectivité, née de la condamnation et de l’emprisonnement de son président. Cette décision de réinstallation est inscrite au titre des mesures de réhabilitation de la personne du P/APC Smail Remla, conformément à la décision du juge qui l’a acquitté. M. Remla a introduit une demande pour sa réinstallation à son poste, qui a été approuvée par les autorités locales. L’affaire Remla avait suscité un grand élan de solidarité auprès des citoyens, suite à sa condamnation en janvier 2015, à une peine de cinq ans de prison, pour « faux et usage de faux dans des documents officiels ». Les agents et employés de la commune, au même titre que les autorités de la wilaya et les agents de l’administration loca- le, avaient également exprimé leur solidarité avec lui, jugeant que l’affaire était « purement administrative ». Le P/APC de Bou Ismaïl (FLN) avait fait l’objet d’une plainte de membres de l’Assemblée en janvier 2013 l’accusant de « falsification d’une délibération portant désignation de vice-présidents et de suppléants, sans en être consultés », une délibération qui n’a pas été approuvée par les services de l’Administration, rappelle-t-on. 10 m a r d i 28 juin 2016 INTÉRIEUR/VUE Oued Sly Ouargla La police sensibilise les citoyens sur les dangers de la drogue La Direction de la sûreté de wilaya, en coordination avec l’association culturelle de Saïd Otba et l’association En-Nour pour le soutien de la jeunesse et de l’enfance, a organisé, à l’occasion du 26 juin, Journée internationale contre l’abus et le trafic de drogues, une vaste campagne de sensibilisation au niveau de Souk Lahdjar pour sensibiliser les citoyens contre les dangers de la drogue, un fléau qui ne cesse de prendre de l’ampleur dans toute la société. DE OUARGLA, CHAHINEZ GHELLAB Pour prévenir du danger de la consommation des drogues chez les jeunes, des dépliants informatifs apportant des conseils sur les risques liés à l’usage de ces substances ont été distribués aux visiteurs et passants. Une exposition a été également installée pour l’occasion. Elle contenait des affiches publicitaires et de sensibilisation, des chiffres sur les activités des brigades chargées de la prévention relevant du service de la police judiciaire outre les statistiques des quantités de drogue saisies pendant les quatre dernières années. A noter que la plus grande quantité a été enregistrée en 2013 avec plus de 41 quintaux, tandis que 15 quintaux ont été saisis en 2014 et 538 kg en 2015. Les principaux efforts déployés par les services de la Sûreté nationale à travers le territoire de la wilaya de Ouargla, côté dissuasif sont : sévir contre les auteurs du crime, intensifier les incursions d’une façon périodique dans les zones qui définissent la propagation de la criminalité et les lieux qui connaissent la fréquence des suspects. Côté sensibilisation, la Direction de la sûreté a mené, pendant toute l’année, des campagnes de sensibilisation destinées à la population, toutes tranches d’âges confondues, que ce soit dans la rue, dans les établissements scolaires, les centres de formation professionnelle ou l’université, a expliqué la chargée de la communication auprès de la Direction de sûreté d’Ouargla. La Journée internationale contre l’abus et le trafic de drogues est célébrée chaque année le 26 juin, décidée par l’Assemblée générale des Nations unies en 1987, pour réagir face au fléau que représentent les drogues. Cette journée de mobilisation est destinée donc à sensibiliser la population aux risques encourus lors de la consommation de ce poison. La consommation de ces substances par un individu ne modifie pas seulement ses fonctions physiques ou psychologiques mais aussi ses réactions et ses états de conscience. La quête de plaisir ou de nouvelles expériences, le désir de fuir la réalité sont généralement les moteurs de consommation de drogues, notamment chez les jeunes, ces stupéfiants qui entraînent rapidement des suites néfastes. Une personne sous l’emprise de la drogue peut, en effet, mettre sa vie et la vie des autres en danger. Pas seulement pour la lenteur des ses réflexes et ses réactions, mais aussi par la modification de sa personnalité et ses comportements. Outre les effets sur la conscience, les drogues créent une double dépendance aux produits consommés, à savoir une dépendance physique et psychique et peuvent être fatales notamment dans les cas d’overdose. Relizane De l’importance du dépistage précoce du cancer du sein DE RELIZANE, E. OUAIL Les participants à une journée d’information et de sensibilisation sur le cancer du sein ont insisté, samedi, à Relizane, sur l’importance du dépistage précoce de cette maladie. Lors de cette rencontre organisée à la salle de conférences de la wilaya de Relizane, à l’initiative de la Direction de la santé et de la population, en coordination avec l’association nationale El Amel d’aide aux malades cancéreux, les intervenants ont affirmé que le dépistage précoce du cancer du sein permet d’éradiquer la tumeur dans son premier stade et de la traiter. La présidente de l’association El Amel, Mme B. Kheïra, a mis l’accent sur la nécessité de diffuser la culture du dépistage précoce, faisant remarquer que le nombre de personnes atteintes de cette maladie est en hausse et que 11 000 nouveaux cas sont signalés chaque année en Algérie. Dr Zaoui, membre de cette association, a expliqué les symptômes de cette maladie et la prise en charge des malades par des tests et des soins. Cette rencontre, à laquelle ont assisté une assistance nombreuse et des médecins, a constitué une occasion pour mettre en exergue le rôle des médias dans la sensibilisation de l’importance du dépistage précoce de cette maladie. Sidi Khettab / Logement Des habitants s’impatientent La localité de Sidi Khettab, une commune relevant de la daïra d’El Matmar, située à une trentaine de kilomètres à l’est du chef-lieu de Relizane, connaîtrait, selon certains notables du village rencontrés en marge de la prière de Taraouih, une crise de logement sans précédent. «En dépit des efforts gigantesques consentis par l’Etat en matière d’habitat, ont-ils souligné, il reste que nombreux sont les habitants de Sidi Khettab qui n’ont pas eu le bonheur d’acquérir un toit. Et ils ne sont pas au bout de leurs peines, pour la simple et unique raison que la demande en logements, laquelle dépasserait de loin l’offre, n’a jamais été satisfaite.» Lors d’une audience, le maire qui appuie d’ailleurs cet avis, dira : «Environ 3 000 dossiers seraient déposés à la mairie par des postulants aux logements» et d’ajouter : «La situation connaîtrait éventuellement un heureux dénouement si nos propositions d’augmentation de quotas de logements et de lots de terrains, tous types confondus, étaient prises en considération par les services concernés de la wilaya.» Pour rappel, 100 logements demeurent en cours d’achèvement dans la localité, dont 70 seraient attribués incessamment. «Néanmoins, ajoutera le maire, un lotissement de 3 hectares sur un terrain domanial nous aurait été accordé par la wilaya. Ce qui nous ferait espérer un allègement, voire même une résorption conséquente de la tension sociale qui prévaut concernant le logement.» E. O. Merdja Sidi Abed Un mort et trois blessés dans un accident de la route Malgré les journées de sensibilisation sur les accidents de la route et sur l’excès de vitesse organisées par la Radio locale de Relizane, en étroite collaboration avec la Gendarmerie nationale, la Sûreté de wilaya et la Protection civile, l’hécatombe routière continue de faire des victi- mes où il ne se passe pas un jour sans qu’on enregistre un accident meurtrier. En effet, 1 mort et 3 blessés de divers degrés de gravité ont constitué le bilan d’un accident de la circulation survenu avant-hier sur la RN4, près de Merdja Sidi Abed vers la sortie est de Oued R’hiou, la deuxième importante agglomération de la wilaya, suite au télescopage d’un minibus de transport de voyageurs avec une voiture utilitaire, selon des sources concordantes, a-t-on appris. Alertés, les éléments de la Protection civile ont évacué les victimes vers les services de l’Etablisse- ment hospitalier public d’AhmedFrancis de Oued R’hiou. Les gendarmes de la brigade compétente ont ouvert une enquête pour élucider ce drame ayant occasionné la mort d’une personne, selon les mêmes sources, indique-t-on. E. O. Un motocycliste mortellement percuté DE OUED SLY, ZAKARYA MAHFOUD Un accident mortel survenu vendredi dernier, à minuit à proximité de la zone industrielle de Oued Sly, a fait 1 mort, apprend-on auprès de l’unité centrale de la Protection civile de Chlef. L’accident s’est produit sur le tronçon de la RN 4 reliant la commune de Chlef à celle de Oued Sly à l’ouest de la wilaya, quand un véhicule touristique de type Ibiza a percuté le motocycliste. Sous le violent choc, le conducteur de la motocyclette de type 103, âgé de 26 ans, a été tué sur le coup en succombant à ses graves blessures. Ainsi, la dépouille de la victime a été évacuée vers la morgue de l’établissement public hospitalier EPH de Ouled Mohamed. Le chauffeur de la voiture est sorti indemne. Par ailleurs, une enquête ouverte par les gendarmes qui se sont rendus sur les lieux du drame dévoilera les circonstances aussi bien que les causes de cet accident tragique. Taougrite Des voleurs de cheptel sous les verrous Comme chaque année durant le mois de ramadan à l’approche des fêtes de l’Aïd El-Fitr et l’Aïd ElAdha, le phénomène du vol de cheptel refait surface dans la wilaya de Chlef. Un état de fait qui inquiète les éleveurs déjà affaiblis par les effets de la sécheresse et la cherté de l’aliment du bétail. En effet, après le vol de 109 têtes entre ovins, bovins et caprins, enregistré dans la localité de Sidi Henni, dans la commune de Taougrite, 60 km au nord-ouest du chef-lieu de Chlef, les éléments de la Gendarmerie nationale ont mis la main, dans la nuit de mercredi à jeudi derniers, sur 5 individus qui tentaient d’embarquer à bord d’un camion et 2 voitures utilitaires 9 têtes bovines et une centaine de têtes caprines et ovines. Ce «butin» a été volé des étables et bergeries du douar sus-cité. Selon le commandant de compagnie territoriale de la Gendarmerie nationale de Boukader à laquelle se rattache la brigade de Taougrite, l’opération a été réussie avec l’aide de citoyens et qui a permis l’arrestation en flagrant délit de 5 voleurs dont 4 sont originaires de la wilaya de Aïn Defla et le cinquième de la commune d’Abou El Hassen (wilaya de Chlef). Les mis en cause, âgés entre 25 et 55 ans, ont été présentés devant le procureur de la République près le tribunal de Boukader et mis en détention préventive pour vol de cheptel, en attendant leur jugement. A noter enfin que les 109 têtes ont été récupérées, le camion et 2 voitures utilitaires servant au transport des bêtes ont été saisis par les gendarmes. La nouvelle de l’arrestation des voleurs a soulagé les éleveurs et les citoyens de cette région, à vocation agricole et dont la majorité des habitants pratique l’élevage de bétail. Z. M. 12 m a r d i 28 juin 2016 PLANÉTARIUM Turquie-Israël Ankara et Tel-Aviv de nouveau en «mode normalisation» La Turquie et Israël ont signé, hier à Rome, un Accord de normalisation de leurs relations suspendues depuis 2010, a indiqué le Premier ministre turc Binali Yildirim. Après la signature, l’Accord devra être approuvé par le cabinet en Israël et le Parlement en Turquie et sera suivi par l’échange « dès que possible « des ambassadeurs, a déclaré Yildirim. PAR YOUNÈS SAADI Les clauses de l’Accord, chaleureusement accueilli par les Occidentaux, prévoit qu’Israël paye 20 millions de dollars d’indemnités aux familles des victimes de l’assaut, en mai 2010, contre le navire Mavi Marmara qui faisait partie de la flottille de navires civils d’aide humanitaire ayant tenté de briser le blocus de la Bande de Ghaza, a confirmé le Chef du gouvernement en annonçant les détails de cet Accord. Selon ce dernier, la Turquie fournira une aide humanitaire et d’autres produits non militaires à Ghaza, a-t-il indiqué. La Turquie sera également autorisée à l’avenir à fournir de l’aide à Ghaza et à investir dans des projets d’infrastructures dans le cadre de cet Accord mettant fin à six ans de crise provoquée par l’assaut meurtrier donné par des commandos israéliens dans les eaux internationales et qui avait fait dix tués (neuf Turcs et un Américain d’origine turque). Dimanche soir, le président turc Recep Tayyip Erdogan a informé son homologue palestinien Mahmoud Abbas des détails de cet Accord qui permettra d’améliorer les conditions humanitaires à Ghaza, selon la présidence turc. Il avait tenu, vendredi dernier, une réunion avec le chef du bureau politique de Hamas, Khaled Mechaal, et l’avait informé de la situation des discussions de normalisation avec Tel-Aviv. Les relations diplomatiques entre Ankara et Tel-Aviv n’avaient pas été rompues, mais abaissées avec le rappel des ambassadeurs et le gel de la coopération militaire après cet assaut. Ankara avait exigé des excuses, une indemnisation pour les familles des personnes tuées dans l’attaque et la levée du blocus sur Ghaza. La première de ces conditions a été remplie en 2013, lorsque le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu avait présenté ses excuses au Premier ministre turc de l’époque et actuel chef de l’Etat Recep Tayyip Erdogan. Mais pour Israël, ce blocus est nécessaire pour empêcher l’entrée de matériaux permettant aux groupes armés de produire leurs ar- senaux artisanaux. L’accord précise toutefois que la Turquie va acheminer «plus de 10 000 tonnes d’assistance humanitaire » depuis le port turc de Mersin (sud) vers le port israélien d’Ashdod pour les Palestiniens de la bande de Ghaza, a indiqué M. Yildirim. Selon les médias israéliens, Ankara se serait engagée à empêcher le Hamas au pouvoir à Ghaza de mener des activités antiisraéliennes à partir de son territoire, mais il pourra continuer à avoir des activités diplomatiques en Turquie. M. Netanyahu était soumis à des pressions en Israël pour ne pas signer cet accord sans que le Hamas s’engage à restituer les corps de deux soldats israéliens tués à Ghaza en 2014 mais aussi à libérer deux Israéliens présumés vivants et détenus par le mouvement islamiste. M. Erdogan a accepté, selon un responsable israélien, d’apporter son aide sur cette question. L’ONU ET LES USA SATISFAITES Le rapprochement entre les deux puissances régionales a été salué par l’ONU qui le qualifie de « signal d’espoir » pour le Moyen-Orient en crise. Le retour des ambassadeurs dans les deux pays symbolisera «dans les plus brefs délais » la fin d’une crise qui a commencé en 2010. En annonçant les détails de l’Accord, les dirigeants turcs et israéliens se sont félicités de cette normalisation entre deux pays qui étaient de proches alliés jusque dans les années 2000. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a assuré qu’il allait y avoir « des conséquences positives » et « immenses pour l’économie » de son pays, qui recherche des débouchés pour les réserves gazières qu’il va commencer à exploiter en Méditerranée. Le retour à des relations normales réjouit également les Etats-Unis, qui comptent sur ces deux pays alliés, la Turquie, membre de l’Otan, et Israël, pour renforcer la lutte contre le groupe jihadiste Etat islamique (EI). Le secrétaire d’Etat américain John Kerry a qualifié l’accord de « pas positif ». LIBAN L’EI a frappé dans un village proche de la Syrie PAR MARIAM ALI MARINA Affaibli dans son pré-carré syro-irakien, l’EI riposte sur un autre terrain, en se vengeant sur les alliés du régime syrien, comme le Hezbollah. Il fait la démonstration que sa capacité de représailles reste intacte et agite le spectre d’un nouveau cycle d’attentats, pour peu que l’offensive anti-EI continue à progresser. L’objectif est de semer la zizanie entre chiites et sunnites au Liban, un pays rattrapé de facto par ce qui se passe chez le voisin syrien. Le prix est souvent payé en vies humaines. En effet, une série d’attentats-suicides menés par quatre kamikazes a coûté la vie à cinq personnes dans un village à majorité chrétienne dans l’est du Liban, une région troublée en raison de sa proximité avec la Syrie en guerre. La série d’explosions s’est produite avant l’aube à Al-Qaa, un village situé dans la région de la Bekaa, à quelques kilomètres de la frontière. Le mode opératoire - utilisation de kamikazes et attentats simultanés - est typique des organisations djihadistes comme l’EI et Al-Qaïda. «Le premier as- saillant a frappé à la porte de l’une des maisons, mais face à la méfiance des habitants, il a déclenché sa ceinture explosive», a indiqué une source militaire citée par l’AFP. Alertés, les habitants se sont rassemblés sur les lieux, à une centaine de mètres de l’église, et c’est à ce moment-là que les trois autres kamikazes sont entrés en action, a-t-elle ajouté. Le maire d’AlQaa, Bachir Matar, a indiqué que deux des kamikazes s’étaient fait exploser lorsque «les habitants se sont réunis pour soigner les blessés». «Nous avons poursuivi le quatrième assaillant et tiré sur lui avant qu’il ne se fasse sauter». «Mon voisin prenait son souhour (le repas d’avant l’aube pendant le ramadan) lorsqu’il a vu des assaillants dehors. Il est sorti pour leur parler, mais il a rapidement compris qu’ils cherchaient des problèmes», a raconté à l’AFP Fadi Bsherrawi, un habitant. «Son fils est sorti avec son fusil de chasse et a tiré sur eux (...) J’ai entendu des tirs et des explosions», a-t-il ajouté. Un correspondant de l’AFP a constaté que les forces de sécurité libanaise s’étaient déployées à la suite de l’attaque, qui n’avait pas été revendiquée en fin de matinée. Al-Qaa est situé sur le principal axe routier reliant la ville syrienne de Qousseir à la Bekaa libanaise. Il est majoritairement chrétien, mais un quartier est peuplé de musulmans sunnites et des réfugiés syriens ont établi un camp à sa périphérie. Comme de nombreuses autres localités de l’est du Liban, Al-Qaa n’est pas épargné par la guerre syrienne qui a fait plus de 280 000 morts et poussé des millions de personnes à la fuite depuis plus de cinq ans. La zone frontalière a été le théâtre de multiples affrontements entre l’armée libanaise et des groupes jihadistes comme le Front Al-Nosra, la branche syrienne d’Al Qaïda, ou le groupe extrémiste sunnite État islamique (EI). La tension a culminé en août 2014 lorsqu’Al Nosra et l’EI ont enlevé une trentaine de soldats et policiers libanais, à Aarsal, dans l’est du pays. 16 d’entre eux ont été libérés fin 2015 à l’issue de négociations longues et ardues menées par Beyrouth. PLANÉTARIUM m a r d i 28 juin 2016 13 Proche-Orient Deuxième jour de heurts sur l’esplanade des Mosquées à Jérusalem Des heurts ont opposé lundi pour le deuxième jour consécutif des fidèles musulmans aux policiers israéliens qui faisaient entrer des visiteurs juifs sur l’esplanade des Mosquées, rompant un accord tacite réservant le site aux musulmans durant le dernier tiers du ramadan, ont accusé des responsables musulmans. L’esplanade des Mosquées est le troisième lieu saint de l’islam et le premier pour les juifs qui l’appellent Mont du Temple. Le site de 14 hectares surplombe la vieille ville dans le secteur oriental de Jérusalem, palestinien mais occupé et annexé par Israël. Il est au coeur du conflit israélo-palestinien et l’objet de tensions à chaque fête juive ou musulmane. Pour éviter les frictions lors des 10 derniers jours du mois de jeûne musulman du ramadan, les plus sacrés, ces dernières années, la police israélienne qui contrôle toutes les entrées de l’esplanade interrompait les visites des non-musulmans, touristes et juifs, autorisés d’ordinaire à entrer uniquement le matin. Mais cette année, accusent dans un communiqué commun les plus hauts dignitaires musulmans et du Waqf à Jérusalem, «les autorités d’occupation insistent pour imposer de façon brutale et injuste les groupes de juifs» et «rompent l’accord tacite qui régnait depuis des années pour tenter de prouver que ce sont elles qui ont le dernier mot sur l’esplanade des Mosquées et non le Waqf», la fondation jordanienne qui a la garde du lieu saint. Lundi matin, de nouveau, après une matinée d’affrontements dimanche qui avait fait sept blessés parmi les fidèles musulmans, de jeunes Palestiniens retranchés dans la mosquée al-Aqsa ont affronté à coups de pierres la police israélienne déployée en masse et qui a tiré grenades lacrymogènes et balles en caoutchouc, ont constaté des journalistes de l’AFP. La porte-parole de la police israélienne Luba Samri a, elle, assuré que les policiers étaient intervenus sur l’esplanade «pour assurer la poursuite des visites sans incident» après avoir «obtenu des informations sur des jeunes masqués qui se retranchaient dans la mosquée et bloquaient les portes depuis la nuit». Lorsque les visites de non-musulmans ont débuté dans la matinée, «ils ont jeté des pierres» sur les policiers, a ajouté la porte-parole, précisant que 33 juifs et 230 touristes avaient pénétré sur l’esplanade. Syrie / Daech LafargeHolcim réagit aux accusations et «va examiner les faits» Le cimentier LafargeHolcim «va examiner les faits» concernant son usine en Syrie, a-t-il annoncé hier lundi, après avoir été accusé la semaine dernière dans la presse française d’avoir procédé à des «arrangements troubles» avec des groupes armés, dont les djihadistes de l’Etat islamique (EI). Le groupe, issu de la fusion en juillet 2015 du Français Lafarge avec le Suisse Holcim, a précisé dans un communiqué qu’il avait immédiatement mis en place les procédures appropriées pour examiner les faits avancés sous le contrôle de son comité de finances et d’audit. Il a souligné que l’usine de Lafarge, située à Jalabiyeh, 150 kilomètres au nord-est d’Alep, avait été évacuée en septembre 2014, et que le groupe avait depuis écarté tout projet de redémarrage. Dans un article publié la semaine dernière, le journal français Le Monde avait fait valoir que Lafarge avait tenté de faire fonctionner «coûte que coûte» cette usine en 2013 et 2014. Le groupe ultraradical EI avait progressivement pris «le contrôle des villes et des routes environnant l’usine de Lafarge» à partir du printemps 2013, avait ajouté le quotidien. Lafarge avait maintenu son activité «au prix d’arrangements troubles et inavouables avec les groupes armés environnants, dont l’organisation Etat islamique», avait expliqué Le Monde, citant à l’appui des courriels envoyés par la direction de Lafarge en Syrie, et publiés en partie par le site syrien proche de l’opposition Zaman Al-Wasl. Pour garantir l’accès des ouvriers et des marchandises, Lafarge aurait entre autres cherché à «obtenir des autorisations de l’EI pour laisser passer les employés aux checkpoints». Le groupe, sans s’exprimer directement sur les allégations d’arrangements avec l’EI, avait immédiatement réagi, expliquant que la priorité absolue de Lafarge avait toujours été d’assurer la sécurité et la sûreté de son personnel. Dès septembre 2014, l’ensemble des collaborateurs avait été évacués, mis en congés payés et l’accès à l’usine leur avait été interdit, avait précisé LafargeHolcim. Royaume-Uni Londres crée un département « spécial Brexit » Le gouvernement britannique a annoncé lundi la création d’un département spécial qui va commencer à travailler sur le Brexit et souligné qu’un référendum sur l’indépendance était «la dernière chose» dont l’Ecosse avait besoin. SYNTHÈSE DE ANIS REMANE Le Premier ministre David Cameron, silencieux depuis l’annonce de sa démission au lendemain du référendum en faveur de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, a en outre condamné via un porte-parole les incidents xénophobes qui ont eu lieu depuis la victoire du Brexit à l’issue du référendum de jeudi. Selon de nombreux témoignages rapportés par la presse britannique et européenne, la victoire du Brexit au référendum a, en effet, entraîné des incidents à caractère raciste dans plusieurs régions du Royaume-Uni. Les plus visés notamment étaient des Polonais et des musulmans. Sayeeda Warsi, membre de la chambre des Lords appartenant au parti conservateur de David Cameron, a recensé une dizaine de témoignages d’agressions à caractère raciste ou islamophobe ces derniers jours. Jess Phillips, députée travailliste, a annoncé son intention de demander au Parlement britannique un recensement de tous les incidents racistes qui ont eu lieu après le référendum, pour établir que son résultat en est bien une des causes. Pour certains partisans du Brexit, les étrangers n’ont plus leur place au Royaume-Uni depuis vendredi 24 juin. Le porte-parole de David Cameron a précisé à l’issue d’un Conseil des ministres que le nouveau département «mènera un travail intensif sur les réformes nécessitant d’être mises en oeuvre afin de fournir des propositions et des avis à un nouveau Premier ministre». Après le référendum, M. Cameron a annoncé vendredi sa démission qui deviendra effective lorsque son successeur aura été désigné lors du congrès de son parti début octobre. Mais les responsables européens pressent les Britanniques d’acter le divorce sans attendre cette échéance. Le gouvernement a aussi souligné que l’Ecosse avait «autant de raison de rester dans le RoyaumeUni maintenant qu’il y a 18 mois», quand un référendum sur l’indépendance s’est conclu par un «non». « Un nouveau référendum, source de division, est la dernière chose dont l’Ecosse a besoin», a estimé Downing Street. Enfin, le porte-parole a exprimé la «condamnation des incidents qui ont eu lieu à travers le pays pendant le week-end telle que l’intimidation de migrants en leur disant de rentrer chez eux». L’ambassadeur de Pologne à Londres, Witold Sobkow, s’est déclaré «choqué et profondément préocupé par les récents incidents et les insultes xénophobes adressées à la communauté polonaise et à d’autres migrants résidant au Royaume-Uni», dans un communiqué publié sur le site de la chancellerie. Madagascar / Attentat Pouvoir et opposition se renvoient la responsabilité L’opposition malgache et le président Hery Rajaonarimampianina se renvoyaient lundi la responsabilité de l’attentat qui a fait deux morts la veille dans un stade de la capitale Antananarive, sur fond de climat politique tendu sur la Grande Ile. «C’est trop facile d’accuser l’opposition», a lancé le député Guy Rivo Randroanarisoa, partisan de l’exprésident Marc Ravalomanana, aujourd’hui considéré comme l’un des opposants de l’actuel chef de l’Etat Hery Rajaonarimampianina. Il réagissait à des propos tenus la veille par le chef de l’Etat qui laissait entendre que l’attentat avait des motifs politiques: «Une divergence de point de vue peut exister entre nous. Mais les actes de déstabilisation sont inadmissibles. Si le dirigeant ne vous convient pas (...) on ne peut pas tuer comme ça la population», avait-il déclaré dans les heures suivant l’attentat. «Je ne suis pas convaincu que ce soit la divergence de point de vue qui pousse des gens à commettre une telle atrocité» a indiqué pour sa part Omer Beriziky, ancien premier ministre de 2011 à 2014, l’une des voix critiques envers le régime actuel. Dimanche, une explosion a eu lieu en début de soirée dans le stade municipal de Mahamasina où se tenait un concert gratuit à l’occasion de la fête de l’indépendance de cette ancienne colonie française. Lundi, la vie avait re- pris son cours normal à Antananarive, selon des journalistes de l’AFP. Selon un nouveau bilan transmis à l’AFP par l’hôpital où les victimes ont été prises en charge l’attaque a fait deux morts et 89 blessés, dont «six dans un état critique». «Nous avons entendu une explosion qui a produit un bruit plus fort que celui de la sonorisation», a raconté à l’AFP, Fidèle John Joelison, un garçon de 15 ans blessé à la jambe. «Il y avait trois fouilles à l’entrée du stade. Donc je me demande comment l’auteur de l’attentat a pu faire entrer la bombe», ajoute t-il. Mais selon une source médicale en charge des premiers soins des blessés qui a requis l’anonymat, les services de sécurité du stade ont rapidement été débordés, laissant des gens entrer et sortir sans fouille. Au vu des traces de l’impact, l’engin explosif a pu être lancé depuis les gradins du stade, selon cette même source. Madagascar s’efforce d’émerger doucement d’une très longue période d’instabilité politique, débutée lorsqu’en 2009, lorsque le maire d’Antananarivo Andry Rajoelina avait renversé le président Marc Ravalomanana. M. Rajoelina avait ensuite dirigé un régime dit «de transition» et il avait fallu attendre fin 2013 pour trouver une sortie de crise, avec l’organisation d’une élection présidentielle remportée par Hery Rajaonarimampianina. ENVIRONNEMENT Déchets marins Les dégâts de la société en plastique Un filet de pêche, un capot de voiture et de nombreux autres débris ont été retrouvés dans les estomacs de cachalots retrouvés échoués sur les plages allemandes. Une découverte qui montre bien le désintérêt des hommes à l’égard de la vie marine. En quelques semaines, treize cachalots se sont échoués sur les plages du Land de SchleswigHolstein, situées au nord de l’Allemagne. Ces découvertes macabres ont poussé les chercheurs à autopsier les cétacés pour comprendre les causes de ces décès successifs de début d’année. Ils ont découvert que les estomacs de quatre d’entre eux contenaient d’énormes quantités de plastique. Un filet de pêche de 13m de long (utilisé pour la pêche aux crevettes), un capot de voiture de 70 cm, un seau en plastique et d’autres débris ont été retrouvés dans les entrailles des cétacés. Dans un communiqué de presse, le ministre de l’Environnement Robert Habeck explique que ces résultats démontrent bien les effets de notre société en plastique. Les animaux avalent les déchets par inadvertance, ce qui les amène à souffrir voire pire, les fait mourir de faim avec l’estomac plein. Il ajoute que cette découverte est un sérieux rappel pour intensifier nos actions dans la lutte des déchets plastique. Après analyse, il s’avère que les cachalots échoués étaient jeunes et en bonne santé. Ils ne sont pas morts du plastique, mais d’insuffisance cardio-vasculaire. Les eaux de la mer du Nord étant peu profondes, les vaisseaux sanguins et les organes des mammifères ont subi une trop forte pression qui a conduit à un arrêt cardiaque. Depuis le début de l’année, une trentaine de cachalots ont été retrouvés sur les plages de plusieurs pays européens (RoyaumeUni, Pays-Bas, France, Danemark). En cause, la pollution sonore des bateaux et des forages qui perturbent l’orientation des cétacés ainsi que le changement climatique et les déchets plastiques. En 2012, un jeune cachalot a avait été retrouvé flottant mort près de l’île grecque de Mykonos. Son estomac était rempli de près d’une centaine de sacs plastiques et autres débris. (Source : agences) mardi 28 juin 2016 15 Grande inconnue en Algérie L’AIE se préoccupe de la pollution de l’air Quelque 6,5 millions de personnes dans le monde meurent chaque année - soit 18 000 par jour - en raison de la pollution de l’air liée aux activités humaines, ce qui représente davantage de décès que ceux causés par le sida, la tuberculose et les accidents de la route cumulés, vient de rappeler l’Agence internationale de l’énergie (AIE). PAR M’HAMED REBAH Les émissions polluantes devraient décliner dans les pays développés d’ici à 2040, à la faveur d’une demande énergétique en baisse, de la croissance de solutions peu carbonées et d’une réglementation renforcée, mais elles devraient en revanche augmenter en Afrique, en Asie du Sud-Est et en Inde en raison de la pression démographique, d’une consommation énergétique accrue et d’une augmentation de l’urbanisation, estime l’AIE dans son rapport cité par l’APS. L’Agence préconise aux gouvernements de fixer «un objectif à long terme ambitieux» en termes de qualité de l’air, déployer des politiques énergétiques pour atteindre cet objectif (contrôle des émissions directes, régulations, amélioration des transports en commun, etc.), assurer un suivi efficace de ces dispositions, et aussi lutter contre la précarité énergétique. Encore faut-il, au préalable, pour le cas de notre pays, connaître la qualité de l’air qui est respiré et les niveaux de pollution provoquée en grande partie par la circulation automobile. Les études, très parcellaires, faites par le passé, principalement sur Alger - certaines remontent à la deuxième moitié des années 1980 - avaient montré que les taux de polluants dégagés par la circulation automobile étaient largement audessus des seuils fixés par les institutions internationales spécialisées comme l’OMS (Organisation mondiale de la santé). Le Plan national décennal de l’environnement et du développement durable (PNAEDD) élaboré en 2001, qui, à ce jour, en juin 2016, n’a fait l’objet ni d’une évaluation ni d’une actualisation, avait confirmé la gravité de la situation et sonné l’alarme sur les dégâts de la pollution atmosphérique en Algérie. Dans la foulée, en 2002, Samasafia, premier réseau de surveillance et d’analyse instantanée de la qualité de l’air, mis en place par le ministère de l’Environnement, en mai 2002, était inauguré par le président de la République. Ce système, censé contrôler, en quelques points, la pollution de l’air à travers la mesure de cinq principaux polluants urbains (oxydes d’azote, dioxyde de soufre, hydrocarbures, les poussières fines et ozone), installé d’abord à Alger, avait été étendu à quelques autres villes. Il devait servir, en cas de dépassement des seuils de concentrations de polluants, Changement climatique Forum Afrique Carbone à Kigali Plus de 600 experts sur le chan- gement climatique des gouvernements du continent africain et d’autres régions devraient participer au Forum Afrique Carbone (ACF) de cette année, prévu dans la capitale rwandaise Kigali, du 28 au 30 juin. La réunion de haut niveau délibérera la feuille de route de l’Afrique pour le développement durable et la prospérité partagée. Les participants au forum de cette année examineront également la volonté du continent et l’exigence d’un France financement public et privé accéléré pour le développement à faible intensité de carbone. Vincent Biruta, ministre Rwanda des Ressources naturelles, a déclaré aux journalistes que le pays était prêt à accueillir la réunion qui abordera les défis du changement climatique à travers l’Afrique. « Le Forum Afrique carbone est un lieu idéal pour les experts sur le changement climatique d’évaluer les options, les politiques et les voies qui peuvent favoriser le développement à faibles émis- à alerter les pouvoirs publics qui prendraient les mesures pour protéger les personnes sensibles et limiter les émissions de pollution. Depuis 2009, Samasafia n’existe plus, alors la proportion de véhicules qui roulent au diésel, particulièrement nocif à cause de ses dégagements toxiques, s’est considérablement accrue. Un tel système existe à Santiago du Chili et c’est lui qui a permis aux autorités de placer la capitale chilienne, hier, en «état d’urgence environnementale», suite au pic de pollution qui la touche. Cette mesure a immobilisé, hier, jour férié, 40% du parc automobile de Santiago, qui compte plus de 1,9 million de véhicules. Au Chili, l’ «état d’urgence environnementale» est la mesure d’alerte la plus élevée prévue par la législation. Il est déclaré lorsque les niveaux de pollution dépassent le niveau 500 de particules fines, appelées PM 2,5 (dont le diamètre est inférieur à 2,5 micromètres). Alger et d’autres grandes villes algériennes disposaient, jusqu’à 2009, grâce à Samasafia, d’un système d’alerte à la pollution de l’air qui devait déclencher des mesures de prévention et de protection. sions de carbone sur le continent », at-il noté. « Notre continent avance rapidement sur la voie du développement industriel, avec une augmentation des émissions de carbone qui affectent notre environnement. Nous avons besoin d’une plate-forme idéale pour partager les connaissances et les solutions aux impacts des changements climatiques qui entravent le développement de l’Afrique », a-t-il indiqué. Le forum est organisé par la Convention des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), le Programme des Nations unies pour l’environnement, ainsi que la Banque mondiale, la Banque africaine de développement et International Emissions Trading Association. Elle est organisée sous l’égide du Cadre de Nairobi, qui a été lancé en 2006 par le secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, dans le but d’aider les pays en développement, en particulier en Afrique subsaharienne. (Source : agences) Obligation de l’isolation acoustique dans les zones exposées au bruit En France, à partir du 1er juillet 2017, la réalisation de travaux importants de rénovation (travaux de rénovation énergétique globale, ravalement, toiture...) va s’accompagner de travaux d’isolation acoustique dans les zones particulièrement exposées au bruit. C’est le sens d’un décret publié au Journal officiel du 16 juin 2016 en France. On ne sait pas ce qui, des résultats de l’étude de l’Ademe sur le bruit, ou des nuisances du voisinage lors de l’Euro, a le plus pesé dans la balance décisionnelle. Le décret précise les bâtiments touchés par cette obligation (bâtiments d’habitation, d’enseignement, d’hébergement et de soins, hôtels), mais aussi les pièces du bâtiment et les éléments du bâti concernés par la performance acoustique ainsi que les zones exposées au bruit. Un arrêté (non encore publié) doit néanmoins encore définir les seuils minima de performance acoustique à respecter. Ce décret est pris en application de la loi du 17 août 2015 concernant la transition énergéti- que ; il complète un décret publié il y a quelques jours portant sur l’obligation d’effectuer des travaux d’isolation thermique sur certains bâtiments à partir du 1er janvier 2017. En application de l’article 14 de la loi de transition énergétique, ce décret précise «les caractéristiques acoustiques des équipements, ouvrages ou installations» devant être mis en place dans les bâtiments « d’habitation, d’enseignement, d’hébergement, de soins (et) les hôtels ». L’obligation s’applique lorsque ces bâtiments sont situés dans des zones «particulièrement exposées au bruit» et font l’objet de travaux de rénovation importants, précise le texte. «Ainsi, lorsque des travaux comprennent par exemple la création de parois vitrées ou portes donnant sur l’extérieur de pièces principales de bâtiments d’habitation, de pièces de vie d’établissements d’enseignement, de locaux d’hébergement et de soins d’établissements de santé, ou de chambres d’hôtels, ces parois vitrées ou portes doivent respecter des performances acoustiques supérieures à un certain seuil », explique le ministère du Logement. De même, «lorsque ces travaux comprennent la réfection d’une toiture donnant directement sur des pièces principales de bâtiments d’habitation, des pièces de vie», la toiture devra « respecter des performances acoustiques supérieures à un certain seuil», souligne le décret. Enfin, si les travaux «portent sur l’isolation thermique de parois opaques donnant sur l’extérieur, ils ne doivent pas avoir pour effet de réduire l’isolation aux bruits extérieurs des pièces principales» des bâtiments concernés. «La définition de ces seuils sera définie prochainement par arrêté par les deux ministres, de façon à ce que la lutte contre les pollutions sonores dans le logement contribue pleinement à améliorer la santé des Français qui vivent en ville, comme le bien-être à domicile auquel chacun aspire», indique le ministère français du Logement. (Source : agences) 16 m a r d i 28 juin 2016 BOUILLON DE CULTURE Spectacles LES «NUITS DU CINÉMA» OU LE GRAND ÉCRAN À L’AIR FRAIS En famille ou entre amis, ils sont de plus en plus nombreux en ce mois de ramadan à occuper les gradins du Théâtre de verdure Laâdi-Flici à Alger pour regarder les derniers blockbusters internationaux, ou faire découvrir aux enfants la magie du grand écran grâce aux projections jeune public. Depuis le début du ramadan, ce grand espace de spectacle, aménagé pour l’occasion, accueille, chaque jour après la rupture du jeûne, deux projections sur écran géant, en qualité DCP (Digital Cinema Package) ou cinéma numérique. Organisé par le distributeur de film «MD Ciné» et l’établissement Arts et culture de la wilaya d’Alger, «Les nuits du cinéma», ainsi baptisées, proposent aux Algérois un programme différent des animations habituelles en ce mois, essentiellement basées sur les concerts de musique. «Regarder Warcraft quelques heures avant sa sortie aux Etats-Unis est un réel plaisir», confient des spectateurs attirés par les affiches des derniers blockbusters. Pour eux «c’est la seule manière de réconcilier le public avec le cinéma». «Cela nous change un peu des concerts, khaïmate et musique», un menu classique servi chaque année en guise de programme de divertissement, se réjouissent des spectateurs, qui préfèrent se «retrouver au calme, dans un «lieu paisible», comme le Théâtre de verdure- seul espace culturel non exploité durant le ramadan, pour regarder les derniers succès commerciaux du cinéma américain. Depuis le lancement de la première édition, «Les nuits du cinéma» ont connu un franc succès auprès des cinéphiles qui prennent d’assaut les lieux en famille. Le billet d’entrée est cédé à 600 DA et ouvre droit à deux séances de projection dont l’une réservée au cinéma jeune public. Projeté le jour de sa sortie aux Etats-Unis, le 10 juin, le film «Warcraft, le commencement», adaptation de la série de jeux vidéo éponyme mondialement connue du réalisateur britannique Duncan Jones, avait attiré un millier de spectateurs pour la première séance. Plusieurs autres blockbusters internationaux sont également à l’affiche à l’instar de «Capitaine America : La guerre civile» des Américain Joe et Anthony Russo, «XMen: Apocalypse» de l’Américain Bryan Singer, ou encore «The revenant», une œuvre primée aux Oscars signée du Mexicain Alejandro Gonzalez Inarritu. RETOUR AUX PROJECTIONS EN PLEIN AIR Depuis l’été 2015 les projections en plein air sont remises au goût du jour avec l’organisation de plusieurs manifestations visant à rapprocher le cinéma du grand public en investissant des Mois du théâtre à Batna Le monologue «Le Stratège» ravit le public DE BATNA, JUBA RACHID Les soirées consacrées au quatrième art au Théâtre régional de Batna se poursuivent, mais ne se ressemblent pas. Cependant, les habitués et fidèles au rendez-vous continuent d’apprécier les prestations affichées au programme, qui ont débuté le 9 juin 2016. Ainsi, des associations, des coopératives et différents théâtres des quatre coins du pays ont pris part, et ce, depuis les premiers coups de lever de rideau. La soirée du 24 juin, c’était au tour de la coopérative l’Espace culturel d’Alger de présenter un monologue : Le Stratège, d’après un texte de Hacene Tlilani, une adaptation de Jaib Kamel, mise en scène et interprétation de Mohamed Abbas Islam. Ce qui était simple comme une lettre à la poste, le héros devait se présenter chez sa dulcinée pour demander sa main (La Fatiha), cette procédure qui n’est pas des plus simples, certes, se transforme en véritable cauchemar, l’infortuné et probable mari découvre qu’il souffre d’une chute de cheveux effrénée et qu’une calvitie irréversible s’est installée sur sa tête. Que faire ? Le maquillage, voire déguisement, semble être une pratique générale et généralisée, se faire passer pour celui que ne nous sommes pas est un sport national et la pratique n’est pas nouvelle, selon le professeur de l’histoire ancienne (dit Jr- lieux à forte fréquentation. Des projections ont été organisées sur plusieurs plages et places publiques afin de pallier le manque de salles de projection opérationnelles. Une caravane de cinébus, avait sillonné, à la même période, les villes des Hauts-Plateaux ne disposant pas de salles de cinéma pour projeter une soixantaine d’oeuvres produites lors des différentes manifestations culturelles comme «Alger capitale de la culture arabe 2007», le 2ème «Festival panafricain», ou encore «Tlemcen capitale de la culture islamique 2011». En collaboration avec le Centre national du cinéma et de l’audiovisuel (Cnca), les organisateurs des «Nuits du cinéma» ont programmé pour cette dème édition les versions récemment restaurées et numérisées de «Omar Gatlato» de Merzak Allouache, «Les vacances de l’inspecteur Tahar» de Moussa Haddad et «L’évasion de Hassan Terro» de Mustapha Badie, des films cultes qui ont fait la gloire du cinéma algérien dans les années 1970. Mais au grand dam des cinéphiles, «Les nuits du cinéma» ne pourront se prolonger au reste de la saison estivale, comme souhaité par de nombreux spectateurs, en raison du «manque de projecteurs DCP et de salles de cinéma» opérationnelles, ainsi que l’avancent les organisateurs. (APS) La moujahida Aline Moussaoui tire sa révérence PAR MERIEM KACI Une militante de la cause algérienne durant la guerre de Libération s’en est allée hier à la suite d’une longue maladie. Aline Moussaoui, née Bouveret, ancienne membre du réseau Jeanson est décédée à Paris, à l’âge de 86 ans. Née à Alger vers 1930, étudiante chez André Mandouze, la défunte était mariée au cinéaste et militant Jacques Charby, qu’elle suit en France en 1953. En 1957, elle intègre le réseau Jeanson avant d’être arrêtée et emprisonnée en 1960 à la Roquette (Paris) en 1960. Après sa libération, elle s’installe en Tunisie, se sépare de Jacques Charby et se remarie avec Mahieddine Moussaoui, ancien cadre du ministère de l’Information du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA). Musique Hommage à Cherifa, la doyenne de la chanson kabyle Une soirée rada) surnom réducteur, qui doit trouver un stratagème dans les plus courts délais et aller rejoindre le domicile de Dounia, sa promise. Commence alors une course effrénée pour cacher par différents moyens et subterfuges cette tare ou ce qui est considéré comme tel, le jugement et le regard de l’autre pèsent plus que celui du concerné. «Je n’aime pas me regarder dans un miroir, j’ai honte de moi», lance le comédien qui semble vouloir être n’importe qui, n’importe quoi, mais pas lui, perturbé de temps à autre par des appels téléphoniques de Dounia qui exige de lui qu’il se présente chez elle car ses parents attendent. Une chapka russe peut-elle faire l’affaire et cacher la tare, emprunter de l’argent et aller voir un spécialiste des cheveux par ces temps d’arnaque et charlatanisme, mettre le chapeau d’un cowboy et naviguer sur une américanisation galopante qui se fait passer pour une mondialisation et globalisation et, pourquoi, une calotte et oublier tout absolument tout, voire même pardonner… Un procès sans concession et dans le détail aux différentes époques qu’a connues le pays où aussi bien dirigeants et peuple ont voulu dans un contrat tacite fuir une identité, la nôtre : tantôt un nouvel homme des années socialistes, tantôt pour une vie meilleure mais ailleurs, tantôt un train de vie effréné au-dessus de nos moyens, nous vivions en famille et, d’un coup, c’est le FMI qui frappe à notre porte. Le plus important, ce ne sont pas les cheveux mais ce qu’il y a dessous, lance le comédien qui a voulu, et qui a pu, gagner le public à sa cause de quête et de retour à soi. Une heure de pur bonheur et d’interactivité, Mohamed Islam Abbas a gagné son pari. artistique a été animée dimanche soir à Alger en hommage à titre posthume à l’artiste Cherifa, icône et doyenne de la chanson kabyle disparue en 2014. Le concert, organisé à la salle EL Mouggar par l’Office national de la culture et de l’information (Onci) dans le cadre des soirées du mois du Ramadhan en hommage à des artistes algériens, a été une occasion pour les chanteuses Hassiba Amrouche et Nouria de rendre hommage à une grande figure de la chanson kabyle en revisitant son répertoire musical. . Devant un public nombreux venu redécouvrir les chansons cultes de l’artiste qu’on appelle respectueusement «Nna Cherifa», l’interprète de variétés Hassaiba Amrouche, a gratifié le public d’une variété de chansons en hommage à Cherifa. Elle a interprété «Ay-a lxir inu» (A mon grand bonheur) d’Idir et «Ay azerzour» de Cherifa, des chansons qui ont recueilli les faveurs du public. Vêtue d’une robe traditionnelle kabyle, la jeune chanteuse Nouria a, pour sa part, interprété plusieurs chansons cultes de la diva Cherifa, dont «Abqa aala khir a y’Akvou»(Adieu Akbou) et «aman u karmus». Elle a également entonné un «achwiq», chant poétique traditionnel kabyle réservé aux femmes, en hommage à Cherifa qui a légué un répertoire musical considéré comme source d’inspiration pour beaucoup d’artistes. Native d’Ilmayen (Bordj Bou Arreridj), où elle a vu le jour en 1926, Cherifa, de son vrai nom Ouardia Bouchemlal, s’est intéressée depuis sa prime enfance au chant et la poésie. A l’âge de dix-huit ans, elle quitte son village natal pour Akbou (Béjaia) avant de s’installer plus tard à Alger où elle s’est s’illustrée à la Radio algérienne. Sur les ondes de la chaîne II d’expression amazighe, la jeune Cherifa s’est affirmée par une parfaite interprétation du chant kabyle, notamment dans sa variante traditionnelle dit «Achewiq». L’artiste qu’on surnomme le «porte-voix des femmes», a composé un répertoire de près de mille chansons dont une grande partie est enregistrée à la radio, le reste étant inédit. La défunte, qui a consacré toute sa vie à la chanson, avait contribué grandement à la conservation et la transmission du patrimoine ancestral kabyle à travers l’Achewiq. Au cours de sa longue carrière artistique, elle a légué un riche répertoire musical et des chansons à succès comme «Ay Azerzour»et «Bqa Aali Khir Ay Akbou», reprises par de grands artistes d’expression kabyle. Cherifa s’est éteinte en mars 2014 à l’âge de 88 ans. BOUILLON DE CULTURE m a r d i Cinéma au Mouggar Programme spécial Ramadhan de l’ONCI (Office national de la culture et de l’information), avec des projections de films à la salle El Mouggar. Jusqu’au 26 juin, projection du film «Hassan Terro» de Mohamed Lakhdar Hamina ; du 27 juin au 3 juillet, projection de «Carnaval fi Dachra» de Messaoud Laïb ; du 4 au 9 juillet, projection du long-métrage «Zabana !» de Saïd Ould Khelifa. Salle de l’ONCI à Issers Jusqu’au 2 juillet, des soirées musicales à partir de 22h30 à la nouvelle salle de l’ONCI à Issers (wilaya de Boumerdes). Lundi 27 juin : Mohamed Elyazid, Noureddine Debiane. Mardi 28 juin : Rachid Sergoua, Yacine Bouzzama. Mercredi 29 juin : groupes Imazwura et Noudjoum Ellil. Jeudi 30 juin : Djaâfar Ait Menguellet. Vendredi 1er juillet : Youcef Toutah, Sonia Amrani. Samedi 2 juillet : Nacereddine Galiz, Zineb Aouidad. Le Ramadhan à l’espace Agora de Riadh El Feth Des soirées musicales à partir de 22h à l’espace Agora. Mardi 28 juin : association Rihab de Blida. Mercredi 29 juin : Mustapha Belahcène. Jeudi 30 juin : Nassima Chabane. Layali Ramadhan à Ibn Khaldoun Des soirées musicales et artistiques à partir de 22h30 à la salle Ibn Khaldoun (12, rue Docteur Saâdane, Alger), organisées par l’établissement Arts et Culture de la Wilaya d’Alger. Mardi 28 juin : Hasna Heni. Jeudi 30 juin : Freeklane. Vendredi 1er juillet : Lamia Aït Amara. Dimanche 3 juillet : Malya Saadi. Centre culturel Oued Koriche Concerts de musique chaâbi à partir de 22h30. Mardi 28 juin : Bouadou Sid Ahmed. Jeudi 30 juin : Cheikh Liamine. Vendredi 1er juillet : Ahcène Lebdjaoui. Dimanche 3 juillet : Youcef Toutah. Tahtahat El Fenanine Soirées musicales chaâbi à partir de 22h30 à l’espace de l’établissement Arts et Culture «Tahtahat El Fenanine», au niveau de la pêcherie –Port d’Alger. Mardi 28 juin : Idir Mustapha. Mercredi 29 juin : Mohamed Hamdine. Jeudi 30 juin : Kamel Aziz. Vendredi 1er juillet : Idir Tahar. Samedi 2 juillet : Youcef Lazizi. Dimanche 3 juillet : Kamel Bekhirat. Layali Ramadhan à Dar Abdeltif L’Agence algérienne pour le rayonnement culturel (AARC) organise huit soirées musicales dans les jardins de Dar Abdeltif, à partir de 22h30. Tarif : 500 DA. Lieu de vente : Dar Abdeltif (de 10h à 16h) et à partir de 21h les soirs de spectacles. Pour plus d’informations : [email protected]. Jeudi 30 juin : Imzad. Vendredi 1er juillet : Lemma Bécharia. Le Ramadhan à la salle El Atlas Jusqu’au 2 juillet à partir de 22h30 à la salle El Atlas de Bab El Oued, des concerts dans le cadre de «Layali Tourat houa El Mouwwachah» organisées par l’ONCI et ses partenaires. Jeudi 30 juin : association Afak Souf (Oued Souf), troupe Nassim El Oula (Mostaganem). Vendredi 1er juillet : troupe Nagham & el mounchid Hakim Lotfi, troupe el Aqsa (Alger). Samedi 2 juillet : troupe el Bachaïr & el mounchid Abdelwahab Blil (Alger), troupe El Nour lil Inchad oua el madih (Blida). Le Ramadhan à la salle El Mouggar Jusqu’au 2 juillet à partir de 22h30 à la salle El Atlas de Bab El Oued, des concerts dans le cadre des soirées «Tarab, Chaâbi, Andalou» de l’ONCI. Mardi 28 juin : récital de Samir Toumi. Mercredi 29 juin : pensée pour Khelifi Ahmed et Abdelhamid Ababssa, avec Sofiane Zikame, Mohamed Laâraf et Naïma Ababssa. Jeudi 30 juin : Lemma Bécharia et Maâlem Mejbar. Vendredi 1er juillet : récital de Rym Hakiki et Nadia Benyoucef. Le Ramadhan à la salle Ahmed Bey Constantine Jusqu’au 2 juillet à partir de 22h à la salle Ahmed Bey à Constantine, soirées musicales organisées par l’ONCI et ses partenaires. Mercredi 29 juin : Nassima Chaâbane. Jeudi 30 juin : Dar El Bahri Ousfane (diwane, Constantine), Kamel El Galmi. Vendredi 1er juillet : Zineddine Bouchaâla, groupe Ichraq Bouna (Annaba), troupe Elrihane (Sétif). Samedi 2 juillet : association Merid Aïssaoua (Constantine), association Balabael el Andalous (Constantine), association El Hadra el Aïssaouia. Le Ramadhan au complexe de Chenoua -Tipaza Jusqu’au 2 juillet à partir de 22h30 au complexe Abdelouaheb-Selim de Chenoua (Tipaza), soirées musicales organisées par l’ONCI et ses partenaires. Lundi 27 juin : Yahia El Khencheli, Fateh Ammari, Lamia Rimene, Salim Bedla. Mardi 28 juin : Réda Doumaz, Karim Melzi, Lamia Batouche, Sid Ahmed Gotai. Mercredi 29 juin : Meriem Wafa, Madani El Hadj, Kader Djanitou, Hania Bekhti. Jeudi 30 juin : Hakim Halaka, Fayçal Hadji, Tahir Idir, Charif Sofiane. Vendredi 1er juillet : troupe El Kaswa (Tipaza), troupe Nassamat el Aoula (Blida), troupe Nour El Sahil (Tipaza). Samedi 2 juillet : Mbarkia, Houssem Sata, Tarek Chebli, Wissam Tidjani. Concours Jeune Artiste Peintre La Société Générale Algérie lance l’appel à candidature pour l’édition 2016, la quatrième, de son concours « Jeune artiste peintre ». S’adressant aux jeunes artistes peintres algériens, ce concours est ouvert jusqu’au 30 juillet 2016. Il est destiné aux candidats âgés de 45 ans au maximum (le 31 décembre 2016), résidant en Algérie et étant jeune artiste ou amateur en art. De plus, l’œuvre présentée doit être entièrement conçue et réalisée par l’artiste lui-même. Les candidats désirant participer doivent envoyer leur CV ainsi qu’une photo (JPG 200 DPI) de leur toile avant la date du 30 juillet 2016 à l’adresse suivante : [email protected]. Le règlement de ce concours est disponible sur le site: www.societegenerale.dz. Un jury composé de personnalités et d’experts du monde artistique désignera les trois (03) meilleures œuvres lors d’un vernissage organisé à cet effet. Pour donner un maximum de visibilité aux artistes qui vont prendre part au concours, les 12 meilleures œuvres vont illustrer l’agenda et le calendrier de l’entreprise pour l’année 2017 et une exposition collective sera organisée pour présenter les réalisations des jeunes peintres. Béjaïa Film Laboratoire Pour leurs 14èmes édition, les Rencontres Cinématographiques de Bejaia instituent, dans le cadre du «Béjaia Film Laboratoire, une Bourse d’aide à l’écriture (le prix des Ateliers 28 juin 2016 17 sauvages, Hafid Tamzali) et une Bourse d’aide à la finition (le prix Mouny Berrah), dotées respectivement de: 4 semaines de résidence d’écriture +200 000 DA ; 8 semaines de montage + 300 000 DA. Deux comités indépendants présélectionneront 4 à 6 projets pour chaque bourse. Les porteurs de projets présélectionnés seront invités à la 14ème édition des RCB pour présenter leurs projets de films face à un jury. À l’issue des sessions de pitch, deux lauréats seront annoncés le 0 Septembre 2016, lors la cérémonie de clôture des 14èmes RCB. Les participants sélectionnés prendront part aux différentes activités du Laboratoire : Atelier de Pitching, Panels de discussions et séances de networking. Une prise en charge totale est assurée aux participants durant toute la durée du BFL (du 6 au 9 Septembre 2016 inclus) avec possibilité d’accueillir 2 personnes par projet (producteur et réalisateur). Les conditions de candidature pour la bourse d’aide à l’écriture sont : être réalisateur ou producteur Maghrébin (Algérie, Maroc, Tunisie) ; avoir une expérience effective dans le domaine de la réalisation cinématographique (au moins un premier court métrage réalisé) ; aucune limite d’âge n’est requise, et les projets peuvent être envoyés en langue française ou en langue arabe et en langue Amazigh. Les conditions de candidature pour la bourse d’aide à la Finition sont : être réalisateur ou producteur Maghrébin (Algérie, Maroc, Tunisie) ; avoir tourné la totalité ou une partie du film Long-métrage (fiction, documentaire, animation, expérimental) actuellement en phase de montage ; le candidat devra présenter un prémontage de 5 à 10 minutes des rushs déjà tournés via un lien internet (Vimeo) ; que le projet en cours soit un premier ou deuxième long métrage. Aucune limite d’âge n’est requise, et les projets peuvent être envoyés en langue française, arabe et en Amazigh. Pour répondre à cet appel à projets, télécharger le formulaire de candidature (http://projectheurts.com/index.php/ les-rcb/appel-a-projets-bfl-2016), le remplir et le retourner à: bfl@ projectheurts.com accompagné des documents suivants : la biographie des auteurs/réalisateurs et Producteurs ; un synopsis ; une lettre d’intention ; un scénario (pour les projets fiction) / traitement (Pour les projets documentaires) ; un pré-montage de 5 à 10 minutes des rushs déjà tournés via un lien Vimeo ou Youtube (pour les candidats à l’aide à la finition) ; lien vers un film déjà réalisé par l’auteur (pour les candidats à l’aide à l’écriture) ; tout autre élément vous paraissant utile au jury pour évaluer votre projet. Date limite d’envoi des projets : 15 juillet 2016 à minuit. Les candidats retenus seront contactés à partir de la deuxième semaine d’août 2016. PROGRAMME SPÉCIAL DU MOIS DU RAMADHAN 2016 NATURE DE LA MANIFESTATION LIEUX DE DÉROULEMENT Le Mardi 28 Juin 2016 Soirée de musique chaâbi animée par l’Association « RIHAB » de Blida Espace Agora à partir de 22h00 Le Mercredi 29 Juin 2016 Soirée de musique chaâbi animée par le chanteur : Mustapha Belahcene Espace Agora à partir de 22h00 Soirée de musique Andalouse animée par la chanteuse : Nassima Chabane Espace Agora à partir de 22h00 DATE DE DÉROULEMENT Le Jeudi 30 Juin 2016 18 m a r d i 28 juin 2016 SPORTISSIMO Athlétisme / 400m haies Fin de saison pour l'Algérien Boukemouche, gravement blessé à une cuisse Le hurdler algérien Saber Boukemouche, victime d'une grave blessure à la cuisse droite, «est forfait pour le reste de la saison en cours », a indiqué hier la Fédération algérienne d'athlétisme (FAA). Le jeune Béjaoui du 400m /haies avait contracté cette blessure le 14 juin dernier, lors de la « Première Journée Ramadhan », disputée au SATO du complexe olympique Mohamed-Boudiaf (Alger). Les premiers examens médicaux, passés le lendemain à Alger, avaient révélé « une déchirure musculaire de 22 millimètres » et qui, selon les médecins, allait nécessiter « trois semaines de repos ». D'autres examens, plus approfondis, passés dimanche à Béjaïa ont cependant révélé que la blessure de Boukemouche était « beaucoup plus grave» et qu'elle allait « lui coûter tout ce qui reste de la saison »en cours. « Boukemouche souffre d'une rupture étoilée médiane intramusculaire de 15x20x18 millimètres, avec un œdème au niveau de la cuisse droite qui nécessite plusieurs semaines de repos», a détaillé la FAA dans un communiqué. De son côté, l'athlète s'est dit «très déçu » dans un entretien au site officiel de la FAA, surtout que cette blessure lui a fait « rater aussi bien les Championnats d'Afrique à Durban que les Jeux olympiques de Rio ». Boukemouche a néanmoins promis de « se soigner correctement » pour être d'aplomb pour les prochains Championnats du monde d'athlétisme. Athlétisme/Meeting de Murcie-400m haies Victoire de l'Algérien Lahoulou en 50.02 Le hurdler algérien Abdelmalek Lahoulou a remporté dimanche soir le 400m haies du Meeting international de Murcie (Espagne) en 50.02, mais reste toujours loin des minima exigés pour les Jeux Olympiques de Rio, fixés à 49.40. Miloud Rahmouni, le 2e Algérien engagé dans cette course, est entré à la 2e place, en 50.10, devant l'Autrichien Ian Dewhurst qui a complété le podium en 50.28. Le premier objectif de Lahoulou, après l'achèvement de sa préparation foncière, était de descendre en dessous de la barre des 50 secondes, et ce n'est qu'après cela qu'il a commencé à s'attaquer aux minima des JO. L'Algérien s'y était essayé une première fois au meeting international de Lucerne (Suisse) où il a réussi un chrono de 49.80, avant de faire un peu mieux au meeting de Bellinzona Gala dei Castelli (également en Suisse), où il avait échoué de seulement 8/100 (49.48). Les prochaines semaines seront donc décisives pour Lahoulou, toujours en quête d'une qualification pour les prochaines Olympiades. Championnats Afrique/L’athlétisme algérien n’a pris qu’une médaille d’or à Durban L’honneur tient à une perche… On a frôlé le crash, mais on ne peut pas dire que l’atterrissage s’est fait sans dégâts. Plus de peur que de mal ? Certainement pas. Une médaille, en or certes, et… rien d’autre, pour les neuf représentants algériens, sur les 16 qualifiés initialement, qui ont pris part à la 20e édition des Championnats d’Afrique d’athlétisme qui s’est déroulée à Durban (Afrique du Sud) du 22 au 26 du mois en cours. Cela correspond à la plus faible récolte d’une délégation algérienne au rendez-vous continental. Les feux sont au rouge pour l’athlétisme Dz. PAR MOHAMED TOUILEB Loin des lieux hauts-perchés, en bas de la hiérarchie africaine, l’athlé algérien ne semble plus produire les Hassiba Boulmerka et Noureddine Morceli. La moisson est là, tout comme le classement (14e derrière le Tunisie, le Maroc et l’Egypte 7e, 9e et 12e dans l’ordre) final où trône le pays hôte avec de 33 médailles (16 en or, 9 en argent, 8 en bronze) suivi du Kenya avec 24 breloques et le Nigeria (16 médailles). Et ils sont sans appel. Même si 7 sportifs ont dû renoncer au rendez-vous pour diverses raisons (blessures, problèmes administratifs ou délibérément), cela ne justifie en rien ce fiasco qui restera comme une tâche noire dans l’histoire de la discipline. Jamais, les prestations n’ont été aussi piètres. Le seul qui a surnagé dans le naufrage est Hichem Cherrabi. Le perchiste a fait entonné l’hymne national pour la seule est unique fois en Afrique du Sud après avoir dompté la barre placée à 5 m 30. Aucun autre podium n’est à mentionner. Les autres « meilleurs » résultats se résument aux 4es places, à l’image du relais 4x400m où le quatuor algérien (Skander Athmani, Soufiane Bouhadda, Fethi Benchaa et Hicham Laaredj), qui avait fini en bronze lors de la précédente édition au Maroc (Marrakech), a bouclé les quatre tours de piste en 3:07.32 derrière le Botswana (3:02.20), le Kenya (3:04.25) et l'Afrique du Sud (3:04.73). Ainsi, même à quatre, l’Algérie n’y est pas arrivé. Lors de la précédente édition au Maroc (Marrakech), le relais algérien (4x100m) avait obtenu le bronze grâce Mahmoud Hammoudi, Ali Bouguesba, Skander Djamil Athmani, Soufiane Bouhadda avait un record national (39s89) au bout. En somme, une seule figuration dans le « top 3 » et une régression sans précédent qui vient tirer la sonnette d’alarme. Elle intervient pour décrédibili- ser toute cette béatitude des responsables qui avancent que ce secteur « va bien » et que « la relève est assurée ». Alors que les Jeux olympiques 2016 à Rio approchent, ça aurait pu être une bonne cure de confiance pour Taoufik Makhloufi et Larbi Bouraâd. Ce dernier n’a même pas daigné défendre son titre africain en décathlon et a décidé de faire l’impasse sur cette date. « Bouraâda et Makhloufi ont demandé à être dispensés de ces Championnats d'Afrique pour pouvoir se consacrer à la préparation des Jeux olympiques de Rio, tout comme Hicham Bouchicha et Billal Tabti (3000 m steeple) qui ne voulaient pas perturber leur préparation en prévision des JO » avait indiqué Amar Bouras, président de la Fédération algérienne d’athlétisme (FAA). Plus qu’un problème de compétitivité, c’est les mentalités qui doivent changer. Un titre africain ne se brade pas ainsi. Les vrais champions sont ceux qui ont une faim de loup. Qui sont insatiables. Qui ne peuvent pas se permettre de voir leur pays se débattre dans les fins fonds de la hiérarchie continentale. Surtout pas pour une consécration olympique qui reste loin de leur portée. Qui relève de l’exploit invraisemblable. Pour ce rendez-vous Sud-africain, ce ne sont pas juste les ambitions qui ont été revues à la baisse après ces forfaits. C’est la notoriété de l’athlétisme qui s’est heurtée à la réalité d’un bricolage en hausse. JO-2016/Aviron Les Algériens Rouba et Boudina se préparent à l'étranger Les rameurs algériens Amina Rouba et Sid Ali Boudina, qualifiés aux Jeux Olympiques de Rio (5-21 août 2016) poursuivent leur préparation séparément à l'étranger, pour les joutes olympiques, a-t-on appris auprès de la Fédération algérienne des sociétés d'aviron et de canoë kayak (FASACK). Amina Rouba, championne d'Afrique en titre, se trouve en Espagne avec le club de Séville où elle peaufine sa préparation, avec des séances biquotidiennes, ponctuées, à chaque fois que c'est possible par des participations à des régates internationales et des compétitions locales avec le club espagnol. Pour sa part, le jeune Sid Ali Boudina a pris ses quartiers à Toulouse en France « La préparation de nos deux athlètes se déroule selon le programme que nous avons arrêté. Tout est bien maîtrisé et bien pris en charge. Rouba et Boudina se préparent séparément, respectivement, à Séville et à Toulouse, et leurs stages prendront fin au départ pour Rio», a déclaré la Directrice technique nationale (DTN), Assia Sadki. La responsable technique de la fédération a expliqué que le travail des deux rameurs était ponctué à chaque fois par des tests d'évaluation afin de situer leur niveau. « Amina Rouba est depuis quelque temps à Séville, alors que son compatriote Boudina, est, actuellement, en Algérie pour régler quelques affaires administratives, mais, entre-temps, il continue à travailler au barrage de Boukerdane (Tipasa) du 26 juin au 4 juillet, avant de rejoindre Toulouse », a précisé la DTN, ajoutant que les deux athlètes sont mis dans les "meilleures conditions possibles", que ce soit en Algérie ou à l'étranger. Que ce soit à Séville où à Toulouse, les deux rameurs algériens suivent un programme de préparation « draconien », avec des séances de musculation pour peaufiner leur condition physique et d'autres spécifiques à la pratique de la discipline. « L'aviron est une discipline pénible et dure. Sur place, nos deux athlètes ont l'avantage de travailler avec des entraîneurs de renommée mondiale, ce qui ne peut qu'être bénéfique pour eux. Et pour la pratique, il y a la disponibilité des bateaux, chaque rameur ayant l'avantage d'avoir son propre bateau que la fédération a loué », conclut la DTN. A Rio, les deux rameurs algériens évolueront en Lourd, alors qu'ils sont spécialistes du Léger qui n'est pas une discipline olympique. Outre les joutes olympiques, Amina Rouba et Sid Ali Boudina ainsi que quelques autres rameurs de l'équipe nationale préparent également les prochains championnats du Monde, sans oublier les championnats d'Afrique et arabes, programmés en Tunisie du 2 au 13 octobre 2016. SPORTISSIMO La FAF a joué les « profilers » et fait un choix intelligent Milovan Rajevac, une poigne pour une « poignée » d’euros La proximité est là. Le tempérament est quasisimilaire. Un Serbe pour marcher sur les traces d’un Bosnien qui n’avait pas laissé les Algériens indifférents. Milovan Rajevac pour tenter de se rapprocher - au maximum - de la dynamique qu’avait enclenchée Vahid Halilodzic lors de son passage à la tête de l’équipe nationale. Il faut reconnaître que le choix de Mohamed Raouraoua, président de la Fédération algérienne de football, est judicieux en plus d’être « low coast ». Beaucoup s’attendaient à ce qu’un driver de indique que « seulement » 40,6 % de victoires, 20,3 % de nuls pour 39,1 % de défaites. Si le pourcentage peut provoquer du scepticisme, il faut savoir que lors des dates clés, l’ancien entraîneur d’AlAhly Jeddah se loupe rarement. Pour son haut fait, c’est certainement les quarts de finale de la Coupe du Monde de la même année disputée en Afrique du Sud. Il avait raté les demies sur un fait de jeu. Luis Suarez (Uruguay) avait avorté le rêve et mis fin à l’idylle en sortant la tête de Dominic Adiyiah avec la main alors que le ballon prenait la direction des filets lors des prolongations. Si Asamoah Gyan avait transformé le penalty, le pays d’Abedi Pelé serait devenu la première nation africaine à figurer dans le carré d’as du plus prestigieux des tournois. C’est justement cette performance que le suppléant de Christian Gourcuff visera avec les Verts. Il ne s’agit pas là de mettre la pression sur un homme habitué à gérer les égos et les importantes compétitions. Cependant, le potentiel de notre EN est ce qu’il est. C’est probablement l’un des meilleurs (si ce n’est l’effectif le plus étoffé) du continent. Le technicien venu tout droit des «Bal- kans » n’a pas peur du vertige et aime l’adrénaline des grands événements donc des gros matchs. Et les « Fennecs » vont en avoir dans les mois à venir avec la Coupe d’Afrique des nations 2017 au Gabon (21 janvier au 12 février) pour laquelle ils sont assurés d’être présents. En outre, il y aura les redoutables éliminatoires pour le Mondial 2018 en Russie qui vont débuter le 3 octobre prochain. Les camarades de Yacine Brahimi seront confrontés aux Nigéria et Cameroun outre la Zambie. Rajevac entrera directement dans le vif du sujet avec un premier match officiel en septembre avec cette Algérie – Lesotho comptant pour la 6e et dernière journée des éliminatoires de la CAN 2017. Il pourrait disputer une joute amical 3 jours après si la Confédération africaine de football (CAF) accepte la requête de la FAF. En effet, la structure footballistique Dz a demandé à avancer la rencontre pour le 2 du mois afin de pouvoir jouer un match de préparation 3 ou 4 jours plus tard sachant que la date FIFA s’étale sur 7 jours et débute le 29 août. Et qui sait ? Peut-être qu’Algérie – Yougoslavie est une « greffe » qui marche à tous les coups... Finale de Copa America (Argentine – Chili 0-0/2 t.a.b 4) La « Roja » préserve sa couronne Le Chili a décroché le deuxième tro- phée de son histoire grâce à son sangfroid aux tirs au but (0-0 a.p., 4-2 aux tirs au but). Le Chili a remporté pour la deuxième année d’affilée la Copa America face à l’Argentine et à sa star Lionel Messi incapables de mettre fin à une période de vingt-trois années sans titre, dimanche 26 juin à East Rutherford, aux Etats-Unis. Comme en 2015, la finale de la Copa America 2016 s’est décidée aux tirs au but et, comme en juillet dernier, les Argentins ont craqué et sont repartis les mains vides. Le Chili a décroché le deuxième trophée de son histoire grâce à son sangfroid aux tirs au but (0-0 a.p., 4 tirs au but à 2). Messi, présenté comme le 19 Ehos de l’Euro Pays de Galles : Ashley Williams opérationnel Touché contre l'Irlande du Nord, Ashley Williams sera bien là pour le quart de finale du pays de Galles. Touché à la main et à l’épaule gauche en fin de match face à l’Irlande du Nord (1-0) samedi, le capitaine gallois Ashley Williams avait difficilement terminé la rencontre, ne bougeant presque plus son bras gauche. Mais les examens passés ces dernières heures ont rassuré le staff technique des Dragons. «Ashley sera rétabli et opérationnel pour jouer contre la Belgique vendredi, a expliqué son sélectionneur Chris Coleman. Aucun problème. Je l’ai laissé sur le terrain samedi jusqu’au bout car il m’a dit qu’il s’en sentait capable, et j’ai une confiance illimitée en lui. John Collins se tenait prêt à le remplacer, mais Ash c’est Ash, alors il est resté!» Portugal: Raphaël Guerreiro et André Gomes aux soins PAR MOHAMED TOUILEB renom succède à Christian Gourcuff, qui avait choisi de renoncer à son poste en mars dernier. Un bon nombre de noms a circulé, maintes pistes ont été exploitées par Mohamed Raouraoua. Au final, le patron de l’instance fédérale a tranché et opté pour… un Serbe : Milovan Rajevac. Ça n’a pas l’air « bling bling », mais il se dit qu’il est brillant tacticien. Une courte mais riche carrière internationale avec le Ghana. Et c’était tout pour le natif de Cajetina (exYougoslavie) un 2 janvier 1954. Le boss du sport à onze en Algérien a, tout de même, jugé que c’était suffisant pour lui confier la sélection où les talents sont à foison dans le but d’en faire des champions d’Afrique et des patrons. Pour cela, l’ancien driver des « Black Stars » aura un contrat de performance de 3 ans qui prendra effet dès le 1er juillet. S’il accomplit ce qu’il avait réussi avec les Ghanéens, ça sera une totale réussite. Pour rappel, avant de prendre l’équipe première et cornaquer les Kevin Prince Boateng, Sulley Muntari et André Ayew, il avait emmené les U20 au sacre mondial en 2009. Avec les seniors, il avait effleuré le toit du continent en perdant en finale de la CAN 2010 (Angola) contre la redoutable sélection égyptienne qui était presque injouable à cette période. Quant au bilan global, il mardi 28 juin 2016 meilleur joueur de la planète, a manqué l’un des deux tirs au but argentins et n’a pas réussi à offrir à l’Argentine son premier titre depuis la Copa America 1993. Les deux équipes n’ont pas réussi à se départager après le temps réglementaire, puis en prolongation (0-0). Gonzalo Higuain s’est pourtant offert une occasion en or dès la 21e minute, en se retrouvant seul devant Claudio Bravo, mais il a manqué le cadre chilien. Les deux formations étaient réduites à dix après les exclusions de Marcelo Diaz pour le Chili (28e) après un second avertissement et de Marcos Rojos (43e) pour l’Argentine lors d’une première période très musclée et étouffante. NOUVEAU CAMOUFLET PERSONNEL POUR MESSI Le Chili a attendu la 79e minute pour mettre en danger Sergio Romero par Eduardo Vargas. En prolongation, la Roja a failli trouver l’ouverture (99e) sur une tête d’Eduardo Vargas, bien captée par le gardien argentin. Dans la minute suivante, Bravo a sauvé son équipe avec une spectaculaire parade sur une tête lobée de Javier Mascherano. La séance de tirs au but a ensuite mal débuté pour le Chili, puisque Arturo Vidal a vu son tir stoppé par Romero. Mais Messi, premier tireur argentin, a com- plètement manqué sa tentative. Il a été ensuite imité par Lucas Biglia, pendant que les Chiliens faisaient mouche et remportaient le trophée grâce au tir au but réussi de Francisco Silva. Ce nouvel échec, après les finales du Mondial-2014 (1-0 a.p. contre l’Allemagne) et de la Copa 2015, est un nouveau camouflet personnel pour Messi qui, à 29 ans, a tout remporté avec son club, le FC Barcelone, et court toujours après la consécration en sélection. Le numéro 10 du « Tango »a annoncé qu’il mettait un terme à sa carrière internationale. Certainement sous le coup de la déception car on le voit mal la prendre aussi précocement… Raphaël Guerreiro et André Gomes n’ont pas participé à la séance d’entraînement du Portugal, ce hier matin à Marcoussis. Ils sont restés en salle, pour effectuer un entraînement spécifique. La semaine dernière, déjà, les deux joueurs avaient été préservés en raison de soucis musculaires. Joao Moutinho, qui a été relégué sur le banc contre la Croatie samedi (il n’était même pas en état de s’échauffer, selon le staff portugais), s’est de nouveau entraîné en marge du groupe, lui-même scindé en deux (titulaires d’un côté, remplaçants de l’autre). Le tout devant des centaines de supporters, autorisés exceptionnellement à pénétrer au sein du Centre National de rugby. Un colis suspect découvert dans un centre commercial de Nice Un colis suspect a été découvert dans un centre commercial de Nice où s’est déroulée hier soir (20h00) le huitième de finale Angleterre Islande. 2000 personnes ont été évacuées pour procéder à une opération de déminage. L'objet a été signalé au centre commercial Carrefour Lingostière, à moins de trois kilomètres de l'Allianz Riviera. 2000 personnes ont été évacuées en suivant la procédure d'urgence habituelle. D'après Nice-Matin, deux bouteilles de gaz auraient été découvertes à l'entrée du centre commercial. Le quotidien indique également qu'une opération de déminage était en cours en tout début d'après-midi. Impliqués dans l’assassinat du ressortissant français Hervé Gourdel Trois terroristes de «Jound El khilafa» abattus récemment à Médéa Trois terroristes abattus récemment par les éléments de l’Armée nationale populaire (ANP) dans les maquis de Rouakeche, dans la wilaya de Médéa, ont été identifiés comme étant membres du groupe terroriste qui a assassiné le ressortissant français Hervé Gourdel, après son enlèvement dans la région d’Aït-Ouabane dans la wilaya de Tizi Ouzou survenu en septembre 2014 en Kabylie. PAR MERIEM HADJ ALI L’annonce a été faite par le ministre de la Jus- tice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, qui s’exprimait hier en marge d’une séance plénière à l’Assemblée populaire nationale. «Trois des terroristes abattus récemment par les éléments de l’Armée nationale populaire (ANP) dans la wilaya de Médéa ont été identifiés. Ils faisaient l’objet d’un mandat d’arrêt international dans le cadre de l’affaire du ressortissant français», a précisé M. Louh. «Ces trois terroristes s’ajoutent à d’autres éléments abattus et identifiés», a-t-il poursuivi. Les trois terroristes sont Serradj Mohamed, Herdafi Mahieddine et Rabie Ayachi, a précisé le garde des Sceaux, soulignant que «l’enquête est toujours en cours et l’identification des autres membres du groupe terroriste se poursuit». Pour rappel, en janvier 2015, le lieu d’enterrement de la victime a été découvert dans la région d’Ain El Hammam. En octobre 2014, les éléments de l’ANP ont abattu l’un des auteurs de ce crime puis un deuxième en décembre 2014 faisant parti du même groupe terroriste. En mai 2015, 25 terroristes ont été abattus à Bouira dont l’un faisait l’objet d’un mandat d’arrêt dans la même affaire. Ainsi, avec l’identification des 3 terroristes de Médéa, le nombre des éléments identifiés du groupe terroriste qui a assassiné Hervé Gourdel s’élève à six. D’ailleurs, en novembre de l’année 2014, le ministre Louh avait déjà annoncé qu’un membre du groupe responsable de l’enlèvement puis de la décapitation du touriste français a été identifié. Pour rappel, l’auteur principal du lâche assassinat perpétré contre le guide de haute montagne, le sinistre Gouri Abdelmalek, alias Khaled Abou Soulaymane, avait été neutralisé le 22 décembre 2014 à Issers, dans la wilaya de Boumerdès. Deux de ses lieutenants JUSTICE L’appel de Tayeb Louh au « calme » et à laisser « la justice faire son travail » PAR NADIA BELIL Interrogé sur les difficultés de la communauté nationale établie à l’étranger d’obtenir leurs documents d’état civil, le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, a indiqué dans une déclaration à la presse en marge d’une séance plénière à l’Assemblée populaire nationale consacrée à l’adoption de plusieurs projets de loi, qu’il a mis en place un dispositif administratif permettant à la communauté nationale établie à l’étranger de retirer ses documents à partir des chancelleries à l’étranger : « Ce dispositif est opérationnel depuis juin et les membres de cette communauté peuvent retirer leurs documents des consulats au lieu de se présenter au tribunal d’Alger». S’exprimant à la cantonade, Tayeb Louh, a appelé les Algériens à s’éloigner de «la violence verbale». «J’appelle tout le monde au calme et à laisser la justice faire son travail. L’Etat de droit, les droits de l’homme sont indivisibles et celui qui se sent victime d’une décision de justice, n’a qu’à suivre les procédures judiciaires normales», a lancé le ministre avant d’enchaîner : «J’invite tout le monde au calme. Les Algériens et les Algériennes ont besoin du calme et de sérénité. La presse a un grand rôle à jouer dans ce sens». Les déclarations du ministre sont certainement en rapport avec les critiques qu’a essuyées la justice après l’incarcération de trois journalistes. ont été également liquidés à l’issue d’une opération menée par les services de sécurité. Le terroriste avait été l’émir de la katibat El Arkam d’Aqmi, avant de fonder ensuite la phalange de Djound El Khilafa, soldat de califat qui avait revendiqué l’assassinat de Gourdel et prêté allégeance à Daech. D’autres éléments de cette organisation terroriste ont été mis hors d’état de nuire dans les opérations de l’armée, particulièrement dans la commune de Boukrem, dans les monts de Lakhdaria, où 25 terroristes ont été neutralisés le 19 mai de l’année 2015. Les trois terroristes identifiés dans l’opération de Médéa sont Serradj Mohamed, Herdafi Mahieddine et Rabie Ayachi, a précisé le ministre Louh, en indiquant que «l’enquête est toujours en cours et l’identification des autres membres du groupe terroriste se poursuit». Il importe de rappeler que les soldats de l’ANP ont réussi au cours d’une opération, qui a duré 12 jours, dans la région de Rouakeche, dans la wilaya de Médéa, à mettre hors d’état de nuire 18 terroristes. 4 autres éléments du groupe armé ont été capturés. L’opération de qualité des services de sécurité s’est soldée, par ailleurs, par la récupération d’un important lot d’armes. Il s’agit, entre autres, de 20 pistolets mitrailleurs de type Kalachnikov, 2 fusils semi-automatiques de type Simonov, 1 mortier de calibre 60 mm avec 10 obus, 1 mitrailleuse de calibre 12,7 mm, 1 fusil à pompe, 4 obus pour RPG-2, une importante quantité de munitions de différents calibres, 23 chargeurs pour munitions, 20 grenades, 3 ceintures explosives, des outils de détonation, 7 paires de jumelles et 23 téléphones portables». L’armée a, depuis le début de l’année, réussi un grand nettoyage en éliminant une centaine de terroristes à travers plusieurs régions du pays. Le gros des opérations s’est concentré dans les wilayas du centre du pays. Conflit hydrique à Illilten Les citoyens de Tifilkout interpellent le wali de Tizi-Ouzou PAR OUIZA K. Rien ne va plus dans la région d’Illilten à quel- que 70 kilomètres au sud-est de la wilaya de TiziOuzou. La réunion d’urgence à laquelle ont pris part les parties en conflit, le P/APC et les services de l’hydraulique sous la présidence du wali, M. Brahim Merad, n’a servi au final qu’à exacerber la situation. Ainsi, selon les citoyens du village Tifilkout, les directives du wali sont tout simplement ignorées par les responsables désignés pour les appliquer. Dans une lettre ouverte au wali, ils ont dénoncé «les tergiversations» dans l’application des décisions du wali. «Les engagements pris par votre autorité n’ont pas vu le jour», ont-ils écrit dans la requête, ajoutant que leur village est privé d’eau depuis 21 jours. Après un rappel de la genèse du conflit qui remonte, selon eux, aux années 1970, les rédacteurs de la lettre ont souligné «la néces- sité de trouver une issue à cette problématique qui empoisonne la vie des citoyens de toute la région». «Nous avons choisi la voie de la sagesse et de la sérénité comme seule et unique réponse à tous les dépassements et pressions exercées sur nos citoyens», disent-ils, avant de préciser que cette posture n’est pas «un signe de faiblesse ou d’inconscience». «C’est un acte de civisme et de grandeur», ont ajouté les citoyens. «Vous n’êtes pas sans savoir que tous les PV et engagements signés par toutes les parties sont remis en cause par nos voisins», indique la lettre. Elle a précisé, par ailleurs, qu’«une partie des autorités s’est montrée du moins consentante». Plus précise, la lettre au wali souligne que les autorités sont restées passives «devant des dépassements, des saccages et des délits dont les auteurs ne sont ni poursuivis ni inquiétés». «Pourquoi cette impunité ?», se sont interrogés les rédacteurs de la lettre avant de tailler des croupières au P/APC qu’ils accusent «de parti pris flagrant dans le conflit». «L’édile communal refuse toujours d’appliquer les décisions prises lors de la réunion à laquelle il a pris pourtant part», ont-ils accusé, avant de rappeler que «le maire de la commune s’est illustré par sa plainte déposée contre des représentants de leur village, dont le seul tort est d’avoir exigé le respect des engagements pris par toutes les parties». Rappelant les derniers développements survenus, les citoyens ont dénoncé «la répression qui s’était abattue sur les citoyens lors du rassemblement tenu dimanche devant le siège de la daïra d’Iferhounène». «Notre rassemblement était pacifique et ne visait nullement l’occupation des institutions de l’Etat, mais une manière pour nous de dénoncer, d’abord, le comportement du maire et ensuite celui du directeur de l’hydraulique de la wilaya». Tizi-Ouzou Des citoyens se rassemblent devant le tribunal contre l’insécurité DE TIZI-OUZOU, SARAH A. Après la marche dans les rues de TiziOuzou suivi d’un rassemblement devant le siège de la wilaya, actions observées par les citoyens du village Zaknoun (commune des Ouacifs) en signe de solidarité avec la famille d’un jeune du village assassiné près de Tizi-Ouzou, au début mois de mai dernier et, par la même occasion, dénoncer la recrudescence de l’insécurité et revendiquer de l’Etat qu’il soit mis fin à l’impunité qui profite aux délinquants, une action similaire a été observée, dans la matinée d’hier, devant le tribunal de Tizi-Ouzou par un groupe de citoyens. L’action est venue après l’assassinat d’un père de famille âgé d’une quarantaine d’années à l’arme blanche. Des amis, des membres de la famille de la victime ainsi que des citoyens anonymes ont pris part à ce rassemblement. «Halte à l’insécurité», «Non à l’impunité», «Stop au crime», «Pour l’éradication des foyers criminels à Tizi Ouzou» pouvait-on lire sur des banderoles portées par les manifestants. Une dizaine de personnes mises en cause dans cet assassinat ont été présentées devant le procureur de la République. Il convient de rappeler que la victime, K. M., a été assassinée dans la nuit dans la nuit de jeudi à vendredi dernier, à quelques mètres de son domicile attenant au boulevard Krim Belkacem, à la nouvelle de TiziOuzou. L’enquête ouverte par la police a abouti à l’interpellation d’une dizaine de personnes qui ont été présentées au parquet près le tribunal de Tizi-Ouzou. Des armes blanches, notamment des sabres, ont été saisies par les enquêteurs de la police. Annaba 23 personnes arrêtées pour trouble à l’ordre public Vingt-trois personnes activant dans l’informel et impliquées dans des troubles à l’ordre public survenus à Annaba dans la nuit de samedi à dimanche suite à une opération d’éradication par les forces de sécurité des étalages informels sur la voie publique ont été arrêtées, a appris l’APS. L’enquête se poursuit à l’heure actuelle afin d’identifier et d’arrêter les instigateurs de ces troubles, impliqués dans la destruction des biens d’autrui et le vol, précise-t-on de même source. L’identification des personnes impliquées dans cette affaire se fait à partir des enregistrements et du visionnage des caméras de surveillance, a-t-on encore noté, soulignant que les mis en cause seront présentés devant le procureur de la République une fois l’enquête terminée. Il est à signaler que l’activité commerciale dans le centre-ville d’Annaba, à l’instar de la rue Gambetta ou bien les artères du marché « El Hattab » se déroule dans des conditions normales. Vingt commerçants activant dans l’informel avaient été arrêtés, dans un premier temps, dans la nuit de samedi à dimanche au centre-ville d’Annaba pour trouble à l’ordre public suite à leur opposition à une intervention des forces de sécurité dans la cadre de la lutte contre le commerce informel.