lire le Partoch - Académie de Musiques Modernes

Le Journal de l ‘AMM, disponible sur www.ecoleamm.com
PARTOCH’
14
Décembre 2010
L’édito du zicos
Les dates à retenir !
Bonjour à toutes et à tous,
L’équipe AMM est heureuse de retrouver ses anciens adhérents
et d’accueillir les nouveaux pour ce dernier Partoch’ de l’année
2010. Nous espérons que la nouvelle année sera riche en découverte musicale et dans l’apprentissage de la musique.
Certains nous ont quitté, et nous les remercions pour leur dévouement, mais d’autres nous ont rejoint ! Nous leur souhaitons
la bienvenue au sein de l’AMM. Vous découvrirez nos petits nouveaux en page 2 de ce numéro pour tout connaitre sur eux :
leur parcours musical, leurs débuts musicaux ...
Samedi 15 janvier
Salle Messidor,
Forges les Bains
Tremplin les Bains
1ère partie
Samedi 29 janvier
Nous vous souhaitons à tous une bonne lecture, une excellente
continuation musicale et de garder ce grain de folie pour notre
passion commune : la musique.
Sommaire
L’AMM accueille de nouvelles têtes
Page 2
L’AMM a terminée une année avec éclectisme
Page 3
L’AMM s’essaye au classique !
Page 4
2010, bicentenaire de la naissance de Chopin et Schumann
Page 5
Une nouvelle édition de Zicaforges
Page 8
Gospel in Forges les Bains
Page 9
Tremplin les Bains, le retour en janvier
Page 11
भारत में आपका ःवागत है
Page 12
Devenir ingénieur du son
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Guitare vs Piano : le débat !
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Une auteur compositeur prodigieuse
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Halte aux tendinites
Page 18
La SACEM : gestion des droits des artistes interprètes
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TmusiK : le matériel du trimestre
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Des occas’
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Les blagues des musicos’
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Vos profs en concert - Infos +
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AMM : Académie de musiques modernes
10 rue du docteur Babin, 91470 FORGES LES BAINS
Salle Messidor,
Forges les Bains
Traffic Drums
Week end du 26
et 27 février
Salle Messidor,
Forges les Bains
Stage Harmonica
Samedi 05 mars
Salle Messidor,
Forges les Bains
Tremplin les Bains
2ème partie
Week end du 12
et 13 mars
Centre socioculturel,
Forges les Bains
Artistes Forgeois
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L’AMM accueille de nouvelles têtes
LES NOUVEAUTÉS
DE L’AMM
L‘AMM est fière de vous présenter les 3 petits nouveaux nous ayant rejoint en cette nouvelle
année musicale !
Clément Sfartman, professeur de piano
et d’éveil musical, qui vient rejoindre
notre équipe de professeurs de piano.
Pratiquant le piano depuis son plus jeune
âge, Clément diversifie son activité instrumentale en apprenant
la guitare, la basse, et
la batterie. Très actif au
sein de nombreuses
formations musicales, il
s'intéresse en parallèle
à la production, l'enregistrement et à la Musique Assistée par Ordinateur.
Parallèlement, il suit
des études de musicologie en spécialisation
"d’ingénierie artistique" et de pédagogie, et
suit des cours aux conservatoire d'Orsay
puis de Rennes.
Usant d'une pédagogie adaptée à chaque
élève, il souhaite que ceux-ci progressent
tout
en
conservant,
et
même
en augmentant, l'amour qu'ils portent à leur
instrument.
Sham Makdessi, professeur de guitare
et de découverte des trois instruments,
qui vient rejoindre notre équipe de professeurs de guitare.
Après avoir étudié la flute traversière pendant son enfance, il commence à jouer de la
guitare électrique à l’âge de
14 ans. Par la
suite, en plus
de son étude
de cet instrument
qu’il
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poursuit notamment au Music Institut of Los
Angeles et à l’American School à Paris, il suit
une formation en Harmonie et en chant lyrique au conservatoire.
Jusqu’à aujourd’hui, il partage son temps
entre une activité de concertiste, de compositeur et d’enseignant, dans des styles divers
couvrant un champs qui englobe musique
classique, rock, folk et métal. Vous pouvez
découvrir une partie de son travail en visitant les liens suivants :
http://www.myspace.com/shammakdessi
http://www.thefacelessgod.com/
Notre nouveau professeur de violon et
d’éveil musical : Christine Massetti
Violoniste et compositrice, elle se produit en France et à
l’étranger,
notamment au sein de
deux ensembles à
géométrie
variable
qu’elle a crées et qui
se consacre à la musique classique et
contemporaine. Elle s’est également produite
au sein de formations comme l’Opéra éclaté,
Ostinato, l’Ofcam ou l’Orchestre Lamoureux.
Sa curiosité musicale la pousse à des collaborations artistiques variées : avec la Compagnie de théâtre le Praxinoscope ou le
Théâtre du Soleil. Cette démarche pluridisciplinaire l’amène du classique à l’improvisation et à la musique contemporaine, en passant par les musiques traditionnelles.
Elle a enseigné le violon et la formation musicale au conservatoire national de St Germain en Laye, et de Vitry sur Seine, et, pendant 10 ans, dans les ateliers Airs et Feu.
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L’AMM a terminée une année avec
éclectisme
LES ÉVÉNEMENTS
DE L’AMM
Le 12 et 13 juin 2010 à la salle Messidor de Forges les
Bains, les élèves de l’AMM, accompagnés par leurs professeurs, eux-mêmes musiciens ou chanteurs professionnels, présentaient sur scène le fruit de leur travail de
l’année réalisé durant les cours de musique et de chant.
Nombreux parents, grands-parents et amis sont venus
assister et encourager les artistes en herbe.
Samedi 12 juin 2010 : les élèves de l’AMM ont eu la permission de minuit pour assister au
grand spectacle de fin d’année.
Plus de 4h de show, soit plus de 40 titres interprétés sur scène et cela dans une ambiance
très chaleureuse. Au programme, une influence pop-rock avec Baby can I hold you tonigh de
Tracy Chapman, à un rock old school voir Hard rock avec l’interprétation de Thundertruck du
groupe AC/DC, du jazz avec Night in Tunisia de Dizzy Gillespie au jazz manouche avec Djangology de Django Reinhardt en passant par la Quatrième nocturne en mi bémol, opus 36 de
Gabriel Fauré.
Le groupe de gospel fit eux aussi une apparition sur scène, vêtu de leur magnifique toge, ils
interprétèrent des chants de gospel sous le regard ébahi du public.
En hommage à Mickael Jackson, un fabuleux medley regroupant les incontournables chansons, telles que : Billie jean, Thriller, Smooth criminal , Black or white, Bad, Beat it …, fut
interprété au cours de la soirée .
Pour clôturer le spectacle, tous les professeurs et élèves de chant se sont réunis afin d’entonner la célèbre chanson de Creedance Clearwater Revival « Proud mary »
Dimanche 13 juin 2010, place aux auditions.
Rédaction : Nadine Dos Santos
Le public fut accueilli par la troupe d’éveil musical. Des
enfants de 3 à 5 ans ont poussé la chansonnette autour de la fameuse chanson intitulée « les bêtises »
reprise récemment par Bébé Lilly et ont également fait
preuve de leurs talents de danseurs à travers un medley aux origines plus ou moins lointaines.
Tout au long de la journée, des solos, des duos voire
des trios de guitare, piano et de batterie, ont défilé les
uns après les autres sur la scène de Messidor. Sous les
applaudissements du public, aussi nombreux que la
veille, certains élèves ont vécu leur première expérience scénique : une relation assez intime s’est très rapidement mise en place entre le public et les élèves.
Pour cette fin d’année, l’AMM à de nouveau réussi à plonger les élèves, le public et les professeurs dans une ambiance musicale telle que nous la connaissons, une ambiance chaleureuse
voire familiale et surtout très festive. Bravo!
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L’AMM s’essaye au classique !
LES ÉVÉNEMENTS
DE L’AMM
Le public a répondu présent à ce concert « du patrimoine » le 18 septembre 2010 à l’Eglise de Forges
les Bains.
L’année Chopin, on en a beaucoup parlé dans les média et de nombreuses manifestions (concerts, publications, événements audiovisuels, expositions et colloques) ont déjà eu lieu partout en France où la richesse et la diversité de l’œuvre du musicien ont été mises en lumière.
Aussi lorsqu’un concert en l’honneur de Chopin à Forges a été suggéré, nous nous sommes dit « et bien
oui pourquoi pas nous aussi et, qui plus est, dans l’Eglise ce qui donnerait aux Forgeois et aux habitants
des environs, l’occasion de profiter une fois de plus de ce chef d’œuvre de notre patrimoine communal …
et en plus pendant le week-end de la fête du patrimoine ».
Pour organiser ce concert, nous nous sommes donc tournés vers Sophie Todorovitch dont l’association
avait participé au festival de piano en 2008 à Forges.
Nous avons eu alors 4 surprises :
Le choix comme interprète de Bernard Boulanger, pianiste de renommée nationale et internationale qui se produit régulièrement en concert et intervient
pour des récitals sur France Musique. Il est actuellement professeur de piano
dans le cadre de l’Association Philotechnique de Paris. Bernard Boulanger est
aussi un pianiste engagé dans la vie associative puisque, si nos informations
sont exactes, il est l’actuel président de l’UGAMPA (Union Générale des Auteurs et Musiciens Professionnels Aveugles).
Bernard Boulanger
Le choix du répertoire que nous a proposé Bernard Boulanger avec comme
compositeurs : Frédéric Chopin (normal !), mais aussi Robert Schumann et
Ludwig Van Beethoven ; nous nous sommes dit que nous aurions bien aimé un
concert exclusivement données sur des œuvres de Frédéric Chopin mais qu’il
était difficile à un pianiste de la qualité de Bernard Boulanger de modifier son
répertoire à quelques semaines d’un concert.
Et c’est là qu’intervient la 3ème surprise (peut être certains mélomanes le savent-ils déjà !) mais 2010
est aussi l’année du bicentenaire de la naissance de Robert Schumann, né à Zwickau en Saxe, le 8 juin
1810 ! … Merveilleux !!! … (Pour Beethoven, il est né le 17 décembre 1770 à Bonn : 240 ans aussi, un
compte rond !)
Une quatrième surprise, et de taille, nous attendait en ce 18 septembre : le public ! … puisque 90 personnes sont venues écouter ce concert de très grande qualité interprété par un pianiste hors pair.
La soirée s’est achevée par un pot offert au public qui a pu échanger ses impressions, notamment avec
notre pianiste qui nous donne déjà rendez-vous l’an prochain pour l’année Frantz Litz.
Nous voudrions remercier le diocèse d’Evry et, en particulier, le secteur pastoral de Limours en la personne du Père Romero pour le prêt de l’église et l’association des Amis de l’Eglise Notre-Dame de Forges
pour leur présence et leur soutien.
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Rédaction : Céline Daumain
En première partie Bernard Boulanger nous a interprété « La sonate pathétique » de L.V. Beethoven
« dont on ne se lasse pas ! » comme le dit lui-même Bernard Boulanger , et « les papillons » de R.
Schumann œuvre méconnue du grand public ; la seconde partie, entièrement consacrée à F. Chopin,
nous a permis d’entendre 2 mazurka et la sonate funèbre dont le 3ème mouvement est de lion le plus
connu.
2010, bicentenaire de la naissance de
Frédéric Chopin et de Robert Schumann
En 1810, l’Allemagne et ses pays voisins, la Pologne et l’Autriche en particulier, sont le siège
d’une haute activité musicale. Beethoven a alors quarante ans. La musique qu’il écrit puise sa
source dans une tradition constituée par les œuvres de Hayden, de Mozart, de Bach et de ses
fils. En à peine plus d’un siècle, ces compositeurs ont donné à la musique le statut d’un art
véritable, dont la richesse et la complexité n’a plus rien à envier aux arts « classiques » que
sont la peinture, la sculpture ou l’architecture.
De plus, les artisans parviennent à créer des instruments de plus en plus performants, qui
savent répondre aux exigences nouvelles des compositeurs.
C’est donc dans un contexte historique et géographique particulièrement favorable que vont
naître Chopin et Schumann. Et durant leurs vies, ils auront tous les deux l’occasion de rencontrer et de partager l’amitié d’autres grands compositeurs, car le dix-neuvième siècle peut
se comparer à un âge d’or de la musique, qui verra apparaître en quelques décennies les œuvres de Schubert, de Mendelssohn, de Brahms, de César Franck, de Wagner et d’autres encore.
Frédéric Chopin
Si Chopin mit son art presque exclusivement au service de
son propre instrument, le piano, Schumann, pour sa part,
eu également le privilège de s’assurer le concours d’interprètes hors pair, dont les capacités d’instrumentistes lui
inspirèrent sans doute certaines de ses pages les plus virtuoses. (Sa femme, Clara Schumann, était elle-même une
pianiste acclamée dans le monde entier.)
La virtuosité instrumentale est le point qui rapproche et sépare tout à la fois Chopin et Schumann.
Schumann s’était placé sous le patronage d’un professeur
connu pour sa capacité à former des virtuoses du piano, et
qui se servait de sa propre fille, Clara, jeune pianiste
éblouissante, comme vitrine. C’est elle d’ailleurs qu’épousera plus tard Schumann. Ce dernier fait preuve d’une extrême détermination dans son travail, consacrant chaque jour
de longues heures à la pratique d’exercices pianistiques
censés faire de lui « l’égal de Moscheles » (pianiste virtuose
en vogue à l’époque).
Dans la correspondance de Schumann, on trouve des évocations de cette période et de la difficulté terrible du défi qu’il a choisi de relever. Mais au bout de quelques mois d’un entrainement assidu, Schumann se blesse à la main droite en se servant d’un appareil destiné à développer l’indépendance des doigts. Son index est paralysé et il est contraint de renoncer à la
carrière de virtuose.
Chopin, lui, se tourne vers le piano plus tôt que Schumann, et il développe rapidement une
technique stupéfiante pour ses condisciples et ses maîtres d’alors. Très jeune, il conçoit le
projet de réaliser un jour une œuvre qui posera les bases d’une conception nouvelle de la
technique pianistique, comme l’a fait Paganini avec le violon. Il réalisera d’ailleurs bien ce
projet par la suite, et, aujourd’hui encore, ses Etudes (op10 et op25) sont un passage obligé
dans la formation des pianistes professionnels.
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Quand Chopin commencera à se produire sur scène, il sera d’abord reconnu davantage pour
ses performances d’interprète que pour ses qualités de compositeur.
Ainsi, la virtuosité instrumentale fut, pour Chopin et Schumann, le point de départ de leur vocation. Mais rapidement, les deux compositeurs vont se préoccuper d’un aspect beaucoup
plus élevé de l’art musical. Ils vont rechercher, et trouver, avec un égal succès, les fondements d’une expression nouvelle, qui fera de la musique le siège privilégié de l’émotion. C’est
ce que nous regroupons aujourd’hui sous la notion de musique romantique.
Remarquons à ce titre que pour chacun d’entre eux, une œuvre importante, née de leur passion pour une femme, marque le début ou la première partie de leur carrière. Il s’agit du
deuxième concerto pour piano et orchestre de Chopin et du cycle de mélodie pour piano et
voix de Schumann : Dichterliebe (les amours du poète). Ces deux œuvres sont parmi les plus
belles réalisations de l’homme faîtes au nom de la passion. On y trouve exprimé avec un art
insurpassé ce sentiment de nostalgie chère aux artistes romantiques.
Pourtant, la vie des deux hommes est très différente.
Après avoir quitté sa Pologne natale, Chopin vit à Paris où il mène une existence brillante. Il
enseigne le piano à la clientèle aristocratique de la ville, fréquente les salons où il croise des
personnages illustres tels Delacroix, Georges Sand ou Liszt et peut se consacrer presque librement à la composition. Malgré la rareté de ses apparitions publiques, ou peut-être à cause
d’elles, il jouit d’un grand prestige dans la société de l’époque, qui lui assure autant de liberté
que peut alors en espérer un musicien.
Schumann, au contraire, passera sa vie entière à lutter
pour assurer l’existence de sa nombreuse famille. C’est
essentiellement sa femme qui lui permettra de se faire
connaître comme compositeur, en ajoutant les œuvres
de son époux à ses programmes de concerts, mais il
n’acquit quelque notoriété qu’à la toute fin de son existence. Au long de sa vie, Schumann tirera l’essentiel de
ses ressources de son activité de journaliste. Dès 1834,
il avait lancé « la nouvelle revue musicale », dans laquelle il défendait ardemment sa vision de l’art musical.
Souvent, il y menait des campagnes agressives, comme
lorsqu’il dénonçait la vulgarité de la musique italienne,
et en particulier celle de Bellini.
Robert Schumann
Mais parfois, il prenait la plume pour saluer l’arrivé d’un
grand talent. Les deux cas les plus célèbres sont les articles qu’il publia sur Brahms (intitulé « Chemins nouveaux » et dans lequel il pronostiqua -avec une perspicacité extraordinaire- que le jeune Brahms, alors à peine âgé de vingt ans serait « le chantre de la nouvelle
musique allemande ») et sur…Chopin.
Quand Schumann découvre les œuvres de ce compositeur qu’il n’a jamais rencontré, il éprouve une impression définitive. Le titre de son article est éloquent : « Hut ab, ihr Herren, ein
Genie" (Chapeau bas, Messieurs, un génie !). Il nous est difficile aujourd’hui d’imaginer la position de Schumann quand il écrivit cet article. Mais pour ce faire une idée de la probité morale et intellectuelle de ce compositeur, il faut considérer que celui qu’il encensait ainsi était
avant tout pour lui un rival. Chopin était un pianiste virtuose et un compositeur du même âge
que lui, qui rencontrait le succès dont Schumann était privé.
Il lui fallait certainement une âme particulièrement noble pour ne pas être aigri ou envieux, et
manifester aussi catégoriquement son admiration.
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Nous n’avons pas, malheureusement, de traces des opinions de Chopin sur la musique de
Schumann, bien qu’après leur rencontre tardive il ait dédicacé à Schumann deux de ses ballades.
Encore aujourd’hui persiste cette différence entre les deux artistes.
On parle volontiers de « l’année Chopin » mais on parle peu de Schumann, oubliant qu’ils
sont nés la même année. De la même manière, les concerts favorisent souvent l’œuvre de
Chopin, et tout le monde à dans la tête certaines de ses mélodies les plus populaires, alors
que la musique de Schumann reste étrangement peu connue et appréciée, particulièrement
en France.
Et pourtant, quiconque a aimé la musique de Chopin ne pourra qu’aimer également la musique de Schumann. Parmi ses œuvres les plus faciles à découvrir, citons :
- Le concerto pour piano en la majeur
- Dichterliebe (cycle de lieder)
- Frauenliebe und leben (cycle de lieder)
Citons également pour finir quelques-unes des « règles de la vie musicale » publié par Schumann en 1950, dont tous les musiciens pourront faire leur profit :
-Le plus important est la formation de l'oreille. Exerce-toi dès le début à reconnaître les notes
et les tonalités. Tente de percevoir quels sons produisent la cloche, les vitres des fenêtres, le
coucou.
-Efforce-toi de bien jouer les morceaux faciles ; c'est mieux que d'exécuter médiocrement des
morceaux difficiles.
-Veille à ce que ton instrument soit toujours parfaitement accordé.
-Tu dois non seulement avoir des morceaux dans les doigts, mais aussi savoir les chanter intérieurement, sans clavier.
Rédaction : Sham Makdessi, guitariste à l’AMM
- Les lois de la morale régissent l’art.
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LES ÉVÉNEMENTS
DE L’AMM
Pour la 8
ème
Une nouvelle édition de
Zicaforges
édition du festival Zicaforges, l’Académie de Musiques Modernes et la Mairie de
Forges les Bains ont parié sur l’éclectisme : des couleurs et du contraste dans les sonorités,
de la diversité dans les styles musicaux et de la personnalité dans chacune des formations.
Avec Orshad, Audrey sa chanteuse et ses quatre musiciens, le public
a pu s’imprégner de leur univers pop-rock coloré. Et d’où vient ce
nom ? Orshad, c’est un mélange, une idée, une orchidée anglaise, le
subtil pêle-mêle du masculin et du féminin, la rencontre entre la force
et la douceur. A la suite de leur seconde place à Tremplin les Bains
2010, Orshad a enregistré, cet été, un EP intitulé En couleur, titre me
direz-vous révélateur de leur joie de vivre sur scène et de leur créativité.
Pour finir cette soirée dédiée à la musique en beauté, la
scène fut envahit par le « trio de lutins fous ». Kron et ses
riffs aux influences hard-rock, Vinc qui favorise le groove et
Tip qui apporte sa touche grunge, tout ce mix créé une alchimie enivrante et parfaite. Un style principalement funkrock, mais duquel ils n’hésitent pas à dévier dans leurs excès d’éclectisme. En résumé, Stuff Session, c’est avant tout
une énergie débordante et une énorme soif de prestations
scéniques. Ils ne se sentent chez eux qu’une fois sur scène
et ils n’attendent que vous pour les accueillir. Gagnants de Tremplin les Bains 2010 et du
Tremplin Milonga 2010, ils ont participer à une émission sur Virgin Radio et un article dans
Rock’n’Folk.
Comme toujours, un grand merci aux groupes, aux techniciens, à la mairie et aux bénévoles,
qui se réunissent autour d’une passion : la musique.
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Rédaction : Lisa Buraud, assistante AMM
Christophe Cintrat et ses musiciens ont pris place sur scène,
afin de divulguer leurs mélodies efficaces ainsi que leurs textes
qui touchent en plein cœur pour les interpréter au public avec
émotion et ferveur. Cintrat fut son apprentissage artistique en
s’inspirant de Jean Jacques Goldman, Francis Cabrel tout en y
ajoutant son style personnel mettant en évidence l’imaginaire
de l’artiste.
Gospel in Forges les Bains !
LES ÉVÉNEMENTS
DE L’AMM
Durant le week-end du 11 et 12 décembre 2010, la commune de Forges les Bains fut particulièrement animée ! Premièrement par le marché de noël qui apporta une atmosphère
particulièrement frénétique durant tout le weekend, qui a eu
lieu au centre socio culturel. Du côté de l’église, l’atmosphère
était plus studieuse durant l’après midi et religieusement euphorique, puisque l’AMM a accueilli, tout droit venu de Floride,
Tori Robinson et Joniece Jamisson, toutes deux faisant parties
de Divine Gospel. Nous fûmes heureux lorsque nous apprîmes
qu’elles étaient bien arrivées juste après la vague neigeuse de
cette semaine-ci, pour leur tournée quasi-européenne (en effet, vendredi elle furent au Danemark, samedi à Forges les
Bains et lundi en Espagne) !!!
Divine Gospel, c’est un groupe de voix ; des voix qui chantent
pour élever au plus haut ce don qui leur a été fait. Leurs origines éclectiques colorent leur répertoire qui se compose de
créations et de chants traditionnels arrangés selon les critères
de la tendance Soul-Jazz et Blues. La combinaison de ces artistes, qui communient ensemble
pour mettre en musique leur spiritualité, est un plaisir pour les amateurs de gospel et pour
les autres ! Toutes ont une riche expérience de la scène, ce qui apporte une magie particulière à leur prestation. Elles ont deux voix incontournables, deux noms phares dans l’univers du
Gospel, et le public ne s’y est pas trompé et a répondu présent pour cet évènement sur Forges les Bains.
Tori a une voix vibrante, pure et limpide, puissante et captivante. Cette voix, partie de sa Floride natale, s’exprime sur les scènes du monde entier. Qu’elle soit en Europe, en Afrique ou
aux Etats Unis, c’est avec la même ferveur qu’elle chante sa foi. Elle continue son chemin,
écumant les scènes en donnant
de sa voix, et c’est peu dire !
Même sans micro, Tori nous a
fait voyager.
Quant à Joniece, née à Baltimore
(USA), elle poussa ses premières
vocalises dans l’église de son
quartier. C’est dans un tel environnement qu’elle développe sa
puissante voix rauque, charismatique et délicieuse, qui lui
permet d’interpréter des répertoires éclectiques. Une voix impressionnante et à suivre avec
beaucoup d’intérêt …
Ces deux chanteuses d’exception ont travaillé en France et aux Etats Unis avec par exemple :
Sylvie Vartan, Elton John, Eurythmics, Vintage Jazzmen, Jean Jacques Goldman, Daniel Balavoine, Hearts of Soul, Michel Sardou, François Feldman …
Tori Robinson, Joniece Jamisson, Beckie Bell, Debbie Davis, Yvonne Jones (toutes cinq furent
présente lors de ce concert divin), ainsi que Carole Fredericks formaient, à elles six, les choristes de toute la variété française et une partie de la variété internationale des 80’s.
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L’après midi fut consacrée à une master class avec ces deux chanteuses aux voix d’or, puis le
soir, un concert dans la froideur de l’Eglise de Forges les Bains.
Succès assuré pour notre master class dédiée au Gospel du samedi 11 décembre après midi,
où 10 stagiaires y ont participé. Huit appartenaient à la chorale gospel de l’AMM, dirigée par
Beckie Bell, une stagiaire était adhérente à l’AMM et une personne extérieure.
L’ambiance fut chaleureuse, sympathique, dynamique et enjouée. Que de rires furent entendu dans cette salle studieuse ! Studieuse, oui, oui, je peux vous l’assurer, puisque nos 10 stagiaires ont appris, non pas une, non pas deux, non pas trois, mais quatre chansons en seulement deux heures de temps !!!!!!
Joniece et Tori ont appris à l’ensemble de la chorale de gospel de l’AMM et quelques autres
personnes extérieures pas moins de quatre chansons en deux heures de master class. Le résultat était indiscutable.
Rédaction : Marylin Dorkel, présidente de l’AMM, Jeanne Dezard, adhérente
et Lisa Buraud, assistante AMM
Le soir même, les deux amies,
deux perles noires, se sont produites au bonheur des férus de
Gospel et des autres. Elles mirent le feu à cette église, méconnaissable et devenue noire de
monde, réchauffant un peu le
lieu, où la température devait
avoisinée les 8°C. Les 150 personnes du public, toutes très enthousiaste, se levait à la fin de
chacune des chansons, chantaient en cœur sous la directive
de Tori, dansaient et tapaient des
pieds et des mains en rythme et
acclamait nos deux chanteuses
extraordinaires, ainsi que la chorale Gospel de l’AMM.
Ces voix angéliques ont offert au public du bonheur grâce à leurs messages d’amour que portent ces chansons, qui traduisent la fougue et la passion
Le pianiste Pascal Liberge, qui lui est belge, était tout simplement incroyable. La fin de ses
nombreux solos était toujours accompagnée d’une salve d’applaudissements.
A la fin du concert, le public entier restait debout, chantant l’incontournable Oh Happy Day.
On peut dire que cette master class de gospel fut un réel succès, et ce n’est peut-être pas la
dernière …
Nous souhaiterions remercier du fond du cœur Tori Robinson, Joniece Jamisson, Beckie Bell,
les coachs vocales et grandes chanteuses professionnelles mondialement connues et reconnues, l’incroyable pianiste Pascal Liberge, Kévin et Damien, nos deux techniciens de choc
pour cette soirée extraordinaire, le public qui a répondu nombreux lors de ce concert exceptionnel, Thierry, Marylin et Lisa (AMM) pour l’organisation de ce beau projet, tous nos bénévoles, qui comme d’habitude sont toujours présents lors de tous nos concerts, le secteur pastoral de Limours, en la personne du Père Romero pour le prêt de l’église et l’association des
Amis de l’Eglise Notre Dame de Forges, ainsi que M. et Mme Gaben.
En espérant vous revoir très prochainement !!!
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Tremplin les Bains,
le retour en janvier !
A
À VENIR
la suite de l’affluence de personnes présentes lors des deux concerts de la première édi-
tion de Tremplin les Bains et de l’abondance d’encouragements que nous avons recueilli, ni
une, ni deux, Tremplin les bains persistera ! Cette aventure est donc perpétuée en collaboration avec la mairie de Forges les Bains.
Stuff Session, les gagnants de la précédente
édition de Tremplin les Bains a également gagner le Tremplin Milonga, ce qui leur ont valu
de se faire surnommer « le trio de lutins fous »
par les rédacteurs de Rock’n’Folk. Quant à Orshad, sa chanteuse et ses quatre musiciens, le plaisir de monter sur scène est toujours plus
grand, ils continuent à tourner en Ile de France. Pour Wild Shades et leur rock alternatif, un
deuxième EP, s’intitulant The Omega River, vient tout juste de sortir de leurs esprits.
Si l’envie tout à coup vous prend, n’hésitez pas à déliater et « stretcher » vos doigts , les bassistes « slaper » vos cordes , les batteurs faites vibrer vos toms … Nous vous attendons de
pied ferme !
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Rédaction : Lisa Buraud, assistante AMM
La première partie regroupant les 12 groupes
sélectionnés se déroulera le samedi 15 janvier
2011, et les 6 groupes restants se produiront le
samedi 05 mars 2011, afin de déterminer qui
des 6 participants gagnera un album 6 titres,
ainsi que le droit de participer aux festivals Zicaforges et Foud’Rock. Quant au dauphin, il gagnera lui, le droit de participer à Zicaforges et
d’enregistrer un EP 2 titres. Et comme l’expression française le dit : « jamais deux sans
trois », le troisième finaliste gagnera un atelier
de trois heures avec comme professeur, un
musicien professionnel, ce qui lui permettra de
modifier les quelques petites erreurs mentionnées par notre jury de professionnels.
भारत में आपका ःवागत है
Selon la mythologie indienne, la musique est d’origine divine. Et le
MUSIQUES DU
MONDE
monde est d’origine mu-
sicale. C’est le dieu Brahmâ qui aurait crée l’univers au moyen d’un son primordial nommé
ôm, et de nombreux autres dieux, tels Ganesh ou Shiva jouent d’un instrument (souvent le
tambour qui, toujours d’après la mythologie indienne, aurait permis la création du langage).
Les dieux indiens sont des grands musiciens, comme la déesse Saraswati jouant de la veena
(instrument à cordes), Shri Krishna jouant de la flûte, Shri Shankar jouant du damaroo
(percussion), …
Au-delà de ces considérations métaphysiques, l'origine de la musique classique indienne remonte aux temps védiques (avant J-C). Entre le XIVè et le XVIIIè siècle, l’influence de la musique persane et moghole au nord de l’Inde a provoqué la séparation de la musique indienne
en 2 styles : la musique hindustani au nord et la musique carnatique au sud.
La plus ancienne source musicologique fiable date du
e
III
siècle. Le Nâtya-shâstra de Muni
Bharata, est un ouvrage traitant de danse, de théâtre et de musique.
Si, comme dans la plupart des civilisations, la musique en Inde été associé au culte, elle a
également été associé très tôt à la notion de divertissement. Mais ces deux tendances se sont
toujours opposées, créant des clivages extrêmement marqués entre les différentes castres de
musiciens.
La musique indienne utilise une échelle de sons comparables à notre gamme occidentale do
ré mi fa sol la si do, appelée ashtak : Sa, Re, Ga, Ma, Pa, Dha, Ni, mais elle s’en sert d’une
manière fondamentalement différente. Cette différence peut s’exprimer ainsi : la musique occidentale se fonde sur le principe mis à jour par Rameau dans son traité d’harmonie (17ème
siècle) appelé basse continue. De ce principe découle l’art occidental de la musique, où le jeu
consiste à donner à une note (la tonique) un statut privilégié qui attirera à elle toutes les autres notes. La pièce de musique va donc nous faire entendre cette note tonique, qui donne un
sentiment de stabilité, puis une autre, (et encore d’autres) pour nous donner envie de réentendre la première. C’est le principe d’alternance entre tension et résolution.
La musique
classique conclue systématiquement ses morceaux par cette note tonique, après l’avoir évitée, ce qui permet de donner un sentiment d’attente puis de conclusion. A l’inverse, la musique indienne ne cesse jamais de faire entendre cette note tonique, qui est joué pendant tout
le morceau (quand il est utilisé au sein d’une pièce de musique classique, ce procédé prend le
nom de pédale). C’est le choix des notes mélodiques uniquement qui déterminera la progression du morceau. Les diverses échelles mélodiques sont appelées modes, et sont associées à
à des humeurs, des tempéraments ou encore à des moments de la journée.
Contrairement à la musique occidentale, la musique indienne a toujours un caractère improvisé. Une autre différence fondamentale entre la pratique musicale indienne et la pratique occidentale est que la note Sa (swara et par conséquent les autres note de la gamme) n’a pas
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une hauteur fixée, ni une fréquence précise. Dans la musique occidentale, toutes les notes
occupent une place bien précise dans le spectre de fréquence (par exemple, le la3 est fixée
de nos jours à 440Hz). Dans la musique indienne, l’exécutant fixe lui-même la position du Sa
et accorde son instrument à partir de cette note dont il a été décidé de la fréquence. Ainsi, un
Sa peut être un do, un sol, un ré bémol, ou tout autre chose entre 2 degré de notre échelle
occidentale.
Les musiciens improvisent à partir d’un thème qui servira de base aux développements au
cours de l’interprétation. Ainsi chaque râga a une phrase musicale connue qui indique la manière dont il faut l'interpréter, en donnant l'ordre précis des notes. Les musiciens composent
alors de courts refrains à partir d'elle, et en déclinent toutes les variations possibles, grâce
entre autres aux cycles rythmiques.
La notion de rythme est très évoluée et sans doute la plus savante du monde. Les rythmes
(tàla) sont toujours complexes (à 16, 14, 12, 10, 8, 7 ou 6 temps pour les plus courants) et à
l'intérieur de chaque temps des subdivisions, des contretemps, des battements placés légèrement avant ou après le temps permettent des arabesques d'une extrême subtilité.
La musique indienne est essentiellement soliste. S'il s'agit d'un chanteur, il sera accompagné
de joueurs de tampura éventuellement (mais qui sont simple "figurants"), d'un percussionniste (mridang ou tablâs) et d'un joueur de sarangi qui ne fait que souligner le phrasé du soliste.
S'il s'agit d'un instrumentiste, il y aura un joueur de tampuri et un percussionniste. S'il s'agit
d'un percussionniste en solo, il sera accompagné par un sarangi ou d'autres percussions
(ghatam, kanjira, etc.). Parfois des duets peuvent aussi se présenter, tant dans le chant que
Le râga commence par l'âlâp, une longue introduction lente et cruciale du soliste, destinée à
présenter et développer le mode. Toute la chanson repose sur cette première partie. Vient
ensuite le jeu entre le soliste et le percussionniste accompagnateur, appelé jod : ils vont improviser tour à tour, pendant que l'un joue le refrain, l'autre "s'envole", pendant que l'un joue
le cycle, l'autre "s'évade". L'un sert de référant à l'autre. Une pulsation rythmique de base est
introduite durant le jod, pour ensuite s’accélérer progressivement et s’ornementer de parties
de plus en plus savantes. Ce n'est qu'à la fin que les deux musiciens se permettent d'improviser simultanément. Le jhala (mouvement final du râga), les mouvements rythmiques sont
très rapides, aboutissant au climax final et à sa dissolution généralement brutale.
La râga a une humeur, un sentiment à transmettre : il y a des râgas du matin, d’autres du
soir, et d’autres encore destinés aux saisons (pour la période de la mousson notamment).
Notons également la relation très particulière qui unit le maître et le disciple. Il n’est pas
question d’argent l’enseignement est gratuit, mais uniquement d’une sorte de respect mutuel,
chacun devant honorer la confiance que l’autre place en lui.
A l’heure actuelle, de très nombreux musiciens indiens travaillent en collaboration avec des
musiciens occidentaux, et beaucoup d enregistrements mêlant jazz et musique indienne ont
vu le jour.
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dans les instruments, et on les appelle des jugalbandi.
Devenir ingénieur du son
MÉTIERS
L’ingénieur du son est la personne qui va faire le lien entre l’artiste et son public. Son travail
consiste avant tout, à retranscrire fidèlement une réalité sonore par le biais des outils que la
science et la technologie ont mis à la disposition de la musique. Il est donc « le chirurgien »
d’un spectacle. Vous avez beau avoir les meilleurs zicos sur scène, si l’ingé son à des moufles
à la place des mains, le spectacle sera un échec.
Pour cela, il aura besoin de connaitre et d’appréhender la musique à la fois d’un point de vue
artistique et d’un point de vue technique.
Le cursus universitaire
Il est recommandé de suivre une formation technologique ou scientifique pré-baccalauréat
(bac S, STI ou professionnel maintenance de l’audiovisuel électronique). Ensuite le choix est
restreint : les diplômes universitaires mention « Arts du spectacle » n’apportent pas une expérience technique suffisante, il est conseillé de suivre un BTS Audiovisuel Option Son ou un
BTS Electronique. Les grandes écoles telles, que la Femis et Louis Lumière, sont accessibles
aux détenteurs d’un Bac +2 ou un Bac +3, suite à un concours.
Possibilité d’alternance
Débouchés
Perchiste
Preneur de son cinéma et vidéo
Mixeur
Monteur son
Sonorisateur (de salle, …)
Acousticien
Ingénieur du son (TV, musique, radio)
Opérateurs, preneurs ou techniciens de son
Régisseur du son
Vie professionnelle
D’abord comme assistant : l’ingénieur du son débute souvent comme assistant du son. Avant
de venir ingénieur du son, il faut avoir l’expérience nécessaire soit en tant qu’assistant son,
soit en tant que perchiste. Même en sortant d’une grande école, il peut se passer beaucoup
de temps avant qu’on lui confie la responsabilité d’un projet. Dans un studio, il se forme aux
techniques, tout en approfondissant sa compétence musicale. Il apprendra entre autre à reconnaitre les différentes fréquences qui déterminent la hauteur et le timbre des instruments,
et qui restent imperceptibles à une oreille non formée.
Les principaux débouchés se situent dans l’audiovisuel. Au cinéma et pour les concerts
(notamment les tournées), les ingénieurs du son subissent la concurrence étrangère. Seul le
multimédia crée de nouveaux besoins. Les CD-ROM, jeux vidéo et internet font aujourd’hui la
part belle aux animations sonores.
Conditions de travail
Des emplois au compte gouttes : on dénombre environ 3 000 professionnels du son, parmi
lesquels une minorité d’ingénieurs du son. La plupart du temps, leur statut est celui d’intermittents du spectacle (quelques privilégiés sont salariés d’une grande entreprise).
Un métier en évolution : le développement des technologies a transformé l’activité. Désormais, les sons sont enregistrés sur des stations numériques, stockés, puis retravaillés avec
des logiciels (tels que Protools ou cubase), ce qui a entrainé une fragmentation des tâches
(prise de son, mixage, …)
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Compétences
Mi technicien, mi scientifique : technicien et artiste, l’ingénieur du son doit évidemment avoir
une bonne oreille. Résistant au stress et aux longues journées de travail, il possède de solides
bases en acoustique, électricité, électronique et informatique. Il est aussi capable de s’adapter aux évolutions technologiques.
Avec une culture artistique : connaitre les règles de la dramaturgie, savoir comment renforcer, au niveau acoustique, le sens des images aide à dialoguer avec le réalisateur.
Et jouant d’un instrument : une pratique musicale représente un atout supplémentaire, notamment pour les enregistrements en studio. L’ingénieur du son peut alors intervenir sur la
musique, percevoir si tel instrument est trop présent, tel autre mal accordé, …
Nature du travail
« Nettoyer » le champ sonore : pour la bonne compréhension des dialogues, l’ingénieur du
son débarrasse le champ sonore des bruits ou parasites. Dès la lecture du scénario et des repérages, il choisit les techniques de prise de son les plus adaptées, il ajoute des sons et des
interviews à l’extérieur, …
Dans l’audiovisuel : sur un plateau de tournage, l’ingénieur du son est l’oreille du réalisateur.
A la fois artiste doté d’une bonne culture musicale et technicien de haut vol, il est responsable
de l’identité sonore du film. Son travail commence dès la lecture du scénario durant laquelle il
imagine la couleur sonore du film. En fonction de ses choix et de son analyse, il adapte le matériel de prise de son. Lors du tournage, il collabore avec les perchistes qui positionnent les
micros en fonction de ses indications. Après le tournage, il réalise le mixage, étape essentielle
qui consiste à mélanger et doser les différentes sources sonores pour obtenir la bande son
définitive du film.
Quand il ne travaille pas dans l’audiovisuel, l’ingénieur du son évolue dans le monde musical :
il enregistre des albums en studio, sonorise des salles de concert, ou réalise un travail sur
mesure : il enregistre alors les différents « ingrédients » d’un morceau (basse, chœur, …)
puis retravaille leur couleur (aigus, graves) au mixage. L’objectif est de créer une ambiance
particulière, à un album par exemple, en traduisant la sensibilité de l’artiste ou du réalisateur.
Assurer la sonorisation : il prend en charge la sonorisation des salles et/ou l’enregistrement
des disques. Il choisit le matériel adapté et effectue les réglages au moment des répétitions.
Il intervient pour régler la sonorisation côté musiciens, mais aussi côté public.
Pratique musicale et hautes compétences techniques sont plus que nécessaires, certes, mais
l’expérience de terrain compte aussi beaucoup. Sa maitrise technique et son sens artistique
lui permettent d’intervenir dans des secteurs divers : bandes sonores de film, retransmission
d’émissions TV, enregistrement de concerts en salle ou disques en studio, …
Cependant, seule l’expérience permet d’accéder à ce niveau de compétences et de responsabilités dans le métier.
Vous pouvez visiter le site www.ingenieurduson.com pour trouver encore plus d’informations,
ainsi que de nombreuses offres de stages et d’emplois pour ceux qui ont déjà choisi cette
voie.
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La hantise de l’ingénieur du son : les parasites et les interférences qui abiment un son.
Guitare vs Piano :
Le débat !
LE DUEL
Dans le cadre des stages de troisième, l’AMM a accueilli cette année quatre stagiaires pendant une semaine. Deux d’entres eux, nous ont concoctés un article sur le pourquoi du comment ils ont choisis respectivement la guitare et le piano.
« Vous désirez commencer à apprendre à jouer d’un instrument mais vous hésitez encore entre le piano et la guitare ? Préférez-vous l'énergie et la chaleur que dégage la guitare, ou la
beauté et la douceur du piano ? Le débat ci-dessous pourra peut-être vous aider.
Carlos, élève en guitare nous donne son avis :
Rédaction : Jeanne Dezard et Carlos De Oliveira, adhérents AMM
J’ai préféré faire de la guitare car je préfère avoir un
instrument dans les mains, et parce que c’est plus
personnalisable. J’aime bien le son de la guitare, on
peut le modifier grâce à l’ampli et faire des effets, on
peut aussi jouer tout style de musique : rock, métal,
funk, jazz manouche … C’est un instrument qui ne
prend pas de place et qui est facilement transportable.
On peut choisir sa guitare par le son, la couleur et la
forme, il y a tellement de choix pour les droitiers et les
gauchers, que ce soit des guitares classiques, acoustiques, électro-acoustiques ou électriques, les guitaristes ont l’embarras du choix. Quelques accords sont
difficiles a jouer car il faut adapter une posture non
physiologique, que les doigts n’ont pas l’habitude de
faire. A la guitare, l’accord est plus dur à jouer car il ne suffit pas d’appuyer sur une corde,
mais plusieurs pour jouer une note.
Le piano : c’est Jeanne qui nous en parle !
J’ai préféré faire du piano car je trouve le son plus joli
mais c’est plus difficile à apprendre. Si on persévère
on peut vraiment faire ce qu’on veut. Si tu es bon pianiste, tu peux jouer quasiment tous les styles de musique. Grâce aux synthés on peut presque faire autant
d’effets que la guitare. L’inconvénient majeur du piano, c’est qu’on ne peut pas le transporter où on veut à
cause de sa taille et de son poids. Jouer rapidement
est assez dur, mais quand on maîtrise le morceau, on
prend vraiment avoir du plaisir à le jouer et on le sait
quasiment par cœur. Déchiffrer un morceau inconnu
est plus facile avec un piano, il n’y a qu’une seule touche à repérer par note. De toute façon, jouer du piano
pour soi-même ou pour un public, c’est toujours un
plaisir !
Si vous ne vous décidez toujours pas, et bien pensez peut être à un autre instrument, il y en
a tellement ! »
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Une auteur compositeur
prodigieuse !
À DÉCOUVRIR
Dans cette rubrique, nous nous attacherons aujourd’hui à vous faire découvrir une artiste
canadienne dont l’immense carrière n’a malheureusement pas eu en France un grand retentissement. Avez-vous entendu parler de Joni Mitchell ?
Elle a pourtant publié une vingtaine d’albums entre la fin des années
soixante dix et aujourd’hui. Elle est décrite par les encyclopédies
comme « l'une des artistes féminines majeures de l'ère du rock », et
de nombreux artistes mondialement connus comme Bjork ou Prince la
cite régulièrement comme une influence majeure.
Chanteuse à la voix exceptionnelle, musicienne aux multiples talents,
passant du piano à la guitare, ou utilisant divers instruments exotiques, auteur de textes personnels et poignants, Joni Mitchell a surtout assis sa réputation grâce à son talent de compositeur.
Ses chansons témoignent à la fois d’une grande sincérité, et d’un
grand savoir faire. La richesse de l’harmonie, l’élégance des mélodies
et la finesse des arrangements ne sont jamais autre chose que l’écrin
d’une émotion profonde.
Elle a évolué en s’appropriant au fil des années le langage de différents styles musicaux, aussi bien folk, rock, pop ou jazz.
Pendant ces dix dernières années, elle s’est tenue en marge de l’industrie musicale, estimant
que celle-ci exerçait un contrôle trop grand sur la volonté des artistes. Elle est cependant sortie de sa retraite en publiant des chansons originales pour la première fois depuis longtemps.
Le nouvel album, paru en 2007 s’appelle « Shine ».
Pour découvrir l’œuvre de cette artiste, vous pouvez commencer par écouter les chansons
suivantes : Court and spark, Help me, Blue, Little green, Down to you, Woodstock, …
Vous pourrez voire un live à la BBC qui donne une bonne image de la polyvalence et du charisme de cette artiste sur scène.
Vous pouvez également fureter dans son site officiel (http://
jonimitchell.com), et notamment y découvrir son travail de peintre.
Elle affirme d’ailleurs que c’est la peinture qui la préoccupe le plus,
d’avantage en tout cas que sa carrière de musicienne. Peut être estce cette forme de détachement qui confère justement à sa musique
une telle spontanéité.
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Rédaction : Sham Makdessi, guitariste à l’AMM
http://www.youtube.com/results?search_query=joni+mitchell+bbc
Halte aux tendinites !
SANTÉ
De la tendinite, les musiciens connaissent le nom, mais peu les remèdes et les soins, et encore moins la prévention.
Une inflammation du tendon
Il est rare qu’un musicien n’ait pas déjà eu une tendinite, ou du moins connaisse quelqu’un
qui en est été victime. Selon leurs caractères, les tendinites se traitent généralement en quelques semaines, mais peuvent parfois nécessiter plusieurs mois pour une récupération complète. Néanmoins, toutes les tendinites se soignent aujourd’hui.
La tendinite est une inflammation du tendon. Elle est proche des « syndromes de surmenage ». La tendinite s’en distingue néanmoins par une douleur aigüe et extrêmement localisée.
Un simple repos des muscles suffit souvent dans le cas d’un syndrome de surmenage, lié à un
travail intensif et répété du musicien, excessif au regard de ses capacités musculaires.
Concernant les musiciens, la tendinite provient de la répétition d’un geste dans une mauvaise
posture.
Rédaction : Sham Makdessi, guitariste à l’AMM et Lisa Buraud, assistante AMM
Une nécessaire rééducation
En premier lieu, votre médecin vous prescrira un traitement spécifique pour calmer l’inflammation : massage, médicaments, injections, … En outre, la tendinite s’accompagne d’une rééducation préalable, indispensable à la reprise de l’activité. Car la tendinite est due à un effort
intensif, répétitif et une dérive de la posture vers une position de jeu et une gestuelle « non
physiologique ». Il est donc indispensable de réapprendre à adopter une position appropriée à
la fois à la pratique de l’instrument et au bon fonctionnement de son corps. La douleur constitue toujours un indice, un signal d’alerte, le signe d’un dysfonctionnement à considérer avec
sérieux.
Un trouble qui se propage.
D’un doigt, le mal finit par se transmettre à un autre doigt, d’une main à l’avant bras, par un
phénomène de « compensation », de « report » mis en place par le musicien pour pallier momentanément – son handicap. Une tendinite finit toujours par guérir, mais plus le musicien intervient tôt, plus le mal se résorbe rapidement. Certes, la guérison a lieu parfois sur
plusieurs semaines, voire plusieurs mois, et la reprise peut sembler longue. Pourtant ce
temps est nécessaire, et il ne faut pas hésiter à attendre suffisamment longtemps. Mal soignée, la tendinite récidive systématiquement, faute d’avoir su retrouver une posture de jeu
physiologiquement adéquate, à la place de l’ancienne à la source du trouble.
Une meilleure gestion du temps
Se reposer, la prescription parait simple. Il faut impérativement morceler son temps de travail, ne pas travailler plus d’1h30 ou 2 heures à la suite, et s’accorder ensuite un temps de
repos de 30 minutes minimum, voire 1 heure. Jouer 5 ou 6 heures dans la journée est un
grand effort. Il y a une grosse différence également entre répéter le même morceau pendant
3 heures et varier son répertoire. En variant, vous ne sollicitez pas les mêmes muscles, et ils
se reposeront ainsi en alternance.
La sensation de confort et de facilité devrait toujours être l’objectif premier de tout travail
d’instrumentiste.
Un échauffement indispensable.
Le musicien est comme un sportif qui sollicite son corps pour une action intensive. A cet
égard, l’échauffement constitue un préalable indispensable. Destinés à entretenir le corps du
musicien et à développer sa technique, les exercices au quotidien permettront, entre autre,
de prévenir les blessures.
Le musicien doit apprendre à protéger son corps, qui demeure son principal instrument.
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PRATIQUE
La SACEM :
Ecrire, composer, éditer de la musique est un travail dont le droit d’auteur est la rémunération. Défendu par Beaumarchais, il a été officialisé sous la Révolution, avec la première loi
permettant aux auteurs de percevoir leur rémunération à chaque exploitation de leurs œuvres. Quelques années plus tard le développement des concerts publics et spectacles musicaux en France pose le problème concret de la perception de la rémunération des auteurs et
des compositeurs. Ceux-ci fondent alors la SACEM en 1851.
La SACEM, organisme privée géré par les créateurs et les éditeurs, est
le porte parole des créateurs de musique, elle défend les intérêts des
créateurs et milite pour une plus large diffusion de la musique française
par les médias en France et à l’échelle européenne. Elle organise à travers toute la France des ateliers, colloques et réunions pour informer
les auteurs de leurs droits.
Elle a pour mission essentielle de collecter les droits d’auteur et de les redistribuer aux créateurs (ayants droits) et éditeurs.
Le nombre d’œuvres répertoriées à la SACEM est de 8 millions.
Il existe d’autres sociétés de gestion collective des droits de propriété intellectuelle des artistes interprètes. Pour exemple, en voici quelques unes :
♦
L’ADAMI (Administration des Droits des Artistes et des Musiciens Interprètes), qui agit
en faveur de la perception, du contrôle et de la répartition des droits des artistes interprètes.
♦
La SACD (Société des Auteurs Compositeurs Dramatiques) gère plus de 42 000 auteurs
de l’audiovisuel et du spectacle vivant. Elle naquit en 1829, elle fut donc la 1ère société de
gestion des droits d’auteurs
♦
La Société Civile des Auteurs Multimédia est une société gérée par les auteurs et pour
les auteurs. Elle n’intervient pas dans le domaine musical, seulement dans les œuvres audiovisuelles à caractères documentaire, les images nouvelles, les œuvres multimédia interactives, les images fixes, les œuvres écrites et les œuvres sonores non musicales.
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La SACEM intervient chaque fois qu’il y a représentation ou reproduction d’œuvres qu’elle gère :
♦
Sous forme de contrat, elle en autorise la diffusion publique (télévision, radio, spectacles, discothèques, bals, concerts, lieux publics …) ou leur reproduction sur vidéogramme par l’intermédiaire de la SDRM (Société pour l’administration du Droit de Reproduction Mécanique des auteurs, compositeurs et éditeurs).
♦
En contrepartie, elle perçoit les droits d’auteur auprès de ces utilisateurs. Lorsque l’exploitation de la musique joue un rôle essentiel dans l’activité du diffuseur (ex : discothèque), la SACEM perçoit un pourcentage de ses recettes. Cependant, les droits sont calculés forfaitairement lorsque la musique n’est qu’accessoire.
♦
Ensuite, elle recueille auprès de ses diffuseurs la programmation des œuvres afin de répartir entre les ayants droit les sommes perçues
♦
Les droits sont répartis de la façon suivante :
Pour les droits de représentation (relatifs aux œuvres diffusées) : par tiers
entre l’auteur des paroles, le compositeur et l’éditeur de l’œuvre.
Pour les droits de reproduction, selon une convention particulière établie
entre les ayants droit.
TmusiK:
La caverne d’Ali Baba des musiciens à Forges les Bains !
Le matériel du trimestre
Voici quelques produits recommandés par nos spécialistes de TmusiK :
Le pédalier Vox ToneLab ST :
Grace à la technique de la modélisation, ce pédalier permet de choisir entre des sons de guitare
issus de différents amplis.
Comme l'ensemble des produits de la gamme Valvetronix, ce nouveau ToneLab dispose d'une lampe
12AX7 censée rapprocher les sons émulés des sonorités d'un vrai ampli à lampes. 33 modélisations
d'ampli sont proposées sur ce modèle, de même
que 11 simulations de baffles et 25 effets.
Le ToneLab ST dispose aussi d'une fonction interface audio USB (compatible ASIO) pour enregistrement direct sur ordinateur. Tirant là aussi parti de
cette connexion USB, le logiciel de gestion des
banques de sons ToneLab ST Program Librarian
(compatible Mac et PC) est disponible sur le site
de la marque.
Les autres fonctions incluent une sortie ligne pour
ampli ou enregistreur, ou encore une entrée ligne auxiliaire pour lecteur CD, MP3 ou autre.
Une fonction accordeur chromatique est également incluse.
Sa pédale d’expression achèvera de faire de ce pédalier un outil indispensable, aussi bien sur
scène qu’en studio.
Caractéristiques :
96 programmes utilisateur, paramétrables à souhait !
22 effets d'une qualité audio exceptionnelle (10 pédales, 5 types de modulation, 3 types de
Reverb, 3 types de Delay et 1 noise reductor)
16 amplis, de choix, modélisés... des plus "Vintage" au plus modernes !
10 modèles d'enceintes modélisées d'une fidélité extraordinaire !
1 sortie Casque haute fidélité
1 sortie optique digitale pour un enregistrement numérique !
Accordeur auto chromatique
1 Sortie MIDI I/O
1 écran LCD rétro éclairé pour une visibilité et une lisibilité optimale
Possibilité d'être contrôlé par un VC-4 ou VC-12
Dim (mm): 319 x 213 x 79, poids : 2.4 Kg
Prix catalogue conseillé TTC : 222.00€
Prix TmusiK : nous consulter
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La pédale Zoom G2.1Nu :
Les spécialistes du multi-effets, les Japonais de chez Zoom, lancent la mise à jour des G2N, à
savoir le G2Nu et G2.1Nu. Les G2N viennent d'être mis à jour par Zoom. Au menu des réjouissances, de nouvelles distorsions, et Overdrive, ainsi que 20 amplis et stompboxes numérisés pour pouvoir entrer dans la boiboite.
Les deux pédales proposent 100 presets, dont 20 faites par le
guitariste Steve Vai. Elles peuvent aussi faire office d'interface
son, en permettant, une fois connectée à un ordinateur (en
USB) de s'enregistrer. La technologie Direct Monitoring, intégrée dans ces pédales, permet d'avoir une latence la plus basse possible et de ce fait de s'enregistrer dans les meilleures
conditions. Avec un écran LCD de 1,9" (un brin moins de 3cm)
il sera simple de naviguer entre les différents effets, et ce, même sur scène. Comme d'habitude, chez Zoom, la version G2.1,
intègre une pédale d'expression.
Caractéristiques :
83 effets programmables 9 modules d'effet
200 patchs utilisateurs, fréquence d’échantillonnage : 96 kHz
Conversion A/D/A 24 bit
Processeur de signal 32 bit
Réducteur de bruit Zoom
30 simulations d'amplis et de pédales accordeur chromatique
Boîte à rythme 40 patterns
Looper avec fonction overdub
Footswitch FS 01 et pédale d'expression FP 02 en option
Alimentation 2xpiles AA (non fournies)
Port USB
Prix catalogue conseillé TTC : 189.00€
Prix TmusiK : nous consulter
Le pad RTOM Moongel Damper :
Pour un prix très attractif, voici une solution idéale pour supprimer les sons
harmoniques gênants des différents éléments de la batterie. 4 petites feuilles de gélatine bleue adhérant aux peaux de batterie et constituant un excellent muffler pour toms et caisse claire qui se lavent à l’eau froide et au savon.
Prix catalogue conseillé TTC : 7.60€
Prix TmusiK : nous consulter
Kickport par Pearl :
Le kickport vous permettra de transformer radicalement le son de votre
grosse caisse.
Le design unique du Kickport booste réellement le son de votre grossecaisse en faisant quatre choses : il fonctionne de la même manière
qu'une enceinte "bass reflex" en boostant les basses fréquences ; atténue idéalement votre peau de résonance, vous permettant d'enlever
tous les muffles, oreillers, couvertures... déposés à l'intérieur de votre
grosse-caisse et lui redonne sa sonorité optimale ; contrôle et accélère la sortie de l'air, ce
qui accentue la compression et le punch de votre son ; il est accordable. En modifiant l'accord
de votre peau de timbre, vous rendez plus grave ou plus aigu votre son. Le résultat est
d'avoir un son avec plus de graves, une meilleure tonalité, une attaque et un punch idéaux ;
à l'aise dans tous les styles musicaux. S'adapte sur toutes les ouvertures de 5" à 5"1/2, ou
sur peau sans ouverture (découpe facile grâce au gabarit).
Prix catalogue conseillé TTC : 48.00€
Prix TmusiK : nous consulter
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L’Amplug de Vox :
Les amplugs sont des mini-simulateurs d'amplis à brancher directement sur la guitare ou sur
la basse pour jouer au casque. Ces petites boîtes qui tiennent dans la paume de la main devraient vite devenir le compagnon idéal des voyageurs, des musiciens en tournée et des urbains aux voisins chatouilleux des oreilles.
La gamme comporte trois modèles : AC30, Classic Rock et Metal,
permettant ainsi de privilégier son style de musique favori. On
branche l'Amplug sur son instrument, son casque et hop, on joue.
On peut aussi entrer par exemple un lecteur de mp3 sur l'entrée
auxiliaire pour travailler sur des playbacks. Les Amplugs sont constitués de circuits 100% analogiques et fonctionnent avec une pile
AAA qui offre une quinzaine d'heures d'autonomie.
Prix catalogue conseillé TTC : 50.00€
Prix TmusiK : nous consulter
Les protections auditives Acoufun :
"Fidélité du son, respect de l’audition !"
Rédaction : Thierry Gilant, bassiste à l’AMM, Kévin Gilant, batteur à l’AMM,
Sham Makdessi, guitariste à l’AMM et Lisa Buraud, Assistante AMM
Tel est le message enthousiaste de Cyril ATEF (batteur de M et cofondateur du groupe Bumcello avec Vincent SEGAL, bassistevioloncelliste virtuose) qui recommande FIDELITY ER20® à tous les
musiciens et amateurs de musique qui souhaitent protéger leur audition tout en bénéficiant d’une restitution optimale du son.
Plébiscités par les professionnels, les filtres auditifs universels FIDELITY ER 20® offrent une atténuation quasiment linéaire de 20 dB sur
toutes les fréquences.
Idéal sur tous les styles de musique et dans toutes les situations
(concert, studio de répétition et d’enregistrement, discothèque…), FIDELITY ER 20® ne déforme jamais le son.
C’est le top de la protection auditive haut de gamme spéciale musique !
Ces protections sont aussi confortables (embouts en silicone), très
pratiques et toujours à portée de main : les 2 filtres et leur cordon
amovible se rangent dans un étui design en aluminium muni d’une
lanière tour de cou.
A acquérir d’urgence pour profiter de la musique dans l’instant et
dans la durée!
Prix catalogue conseillé TTC : 34.00€
Prix TmusiK : nous consulter
Horaires d’ouverture de votre magasin TmusiK :
Lundi, Mardi, Jeudi et Vendredi
de 14h00 à 19h30
Mercredi
de 10h00 à 12h00, et de 14h00 à 19h30
Samedi
de 10h00 à 12h00 et de 15h00 à 18h30
Vous êtes adhérent à l’AMM, si oui, une remise vous est allouée sur vos
achats au magasin TmusiK
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AMM : Académie de musiques modernes
10 rue du docteur Babin, 91470 FORGES LES BAINS
Des occas’ !
MANIAC BT01
KRAMER 450 B
Fretless
Basse 4 cordes
Basse 4 cordes
770.00 €
990.00 €
Sortie en 1984, cette basse n’est plus fabriquée.
Elle fût exclusivement fabriquée au Japon et est
très appréciée des bassistes pour sa palette
de son : gros son heavy au petit son clair et
cliquant funky
Basse 3 pièces
Manche : vissé de 25 cases, extra long et fin,
prise en main très agréable.
Touches palissandre
Electronique active
Mécaniques et chevalet Gotoh
Micros Tune Guitar Technology
Egalisation graphique Tune Guitar Technology
(basse, aigu, balance, volume)
Switch micro 3 positions
une jouabilité excellente.
Cette basse de qualité
professionnelle n’est plus
fabriquée mais toujours
très recherchée ! Des
sons allant de Jaco Pastorius à Stanley Clarke, de Alain Caron à
Marcus Miller. Mais également parfaitement
à l’aise rock-hardrock. Avec ce manche fretless, on ne voit pas la différence du frétté
et on en use quand on veut.
Corps : noyer 2 pièces
Manche : vissé en aluminium avec inserts en
noyer, dot en alu
Tête : aluminium type Travis Bean en U
Mécaniques : Shaller à bain d’huile
Chevalet : Badass
Touches : ébène
Micros : Humbuckers Kramer, switch 3 positions, volume et tonalité pour chaque micro.
EPIPHONE
Nighthawk
PEAVEY
Combo 300
Guitare électrique
Ampli basse
275.00 €
275.00 €
Cette guitare n’est plus commercialisée ! Elle
a la particularité d’avoir les systèmes de
micro de Fender et de Gibson. Une grande
variété du son (crunchy blues-rock, heavy,
smoothy jazz, …) et l’accès aux aigus facile
rendent cette guitare confortable au jeu.
2 Humbuckers OBL
Simple bobinage OBL
Sélecteurs à 5 positions
2 potentiomètres : 1 pour le volume et l’autre
pour la tonalité
Manche vissé en rosewood, 22 frettes medium
Chevalet type telecaster
Mécaniques à bain d’huile et très précises
Suffisant pour les répétitions et les petites
salles! Son incomparable.
210W au travers d’un haut parleur 15’’ black
widow.
Branché en externe en 4Ω, il peut envoyer
les 300W
2 entrées d’instrument Hi Lo.
Equaliseur 8 bandes
Booster de brillance et de punch sur le pré–
et post-gain
2 boucles d’effets
Entrée pour ampli de puissance
Sortie pour un haut parleur externe en face
arrière
Large possibilité de couleurs de son : du
plus rond au plus brillant.
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10 rue du docteur Babin, 91470 FORGES LES BAINS
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TRACE ELLIOT
Baffle basse 1048T
Tête GP7-SM
700.00 €
Superbe tête d'ampli. Du matériel solide taillé pour la scène. Un
son monstrueux, on n'appelle pas Trace Elliot "le géant vert" pour
rien! Une robustesse et un son toujours au rendez-vous ! Incomparable pour les répètes et les petites scènes.
Il a beaucoup de pèche, précis, il a le grain british ! La baffle génère bien les basses fréquences, c’est un compagnon idéal qui est
adapté à tous types de jeu (rock, jazz, pop, dub, électro, …)
LINE-6
Basse de luthier
Christian NOGUERA
Bass POD-XT
450.00 €
Basse 6 cordes
Qu'il soit utilisé dans un studio professionnel
ou sur scène, le Bass POD® XT vous garantit toujours un son de la plus haute qualité.
Il vous offre les meilleurs sons : des modélisations de 28 amplis basses modernes et
Vintage, de 22 enceintes incontournables et
de 50 pédales, ainsi que des effets synthé et
de studio. Grâce à toutes ces options, il est
plus facile que jamais de créer vos propres
sons. De plus, le pod Pro dispose de la technologie de modélisation d'enceintes/micros
A.I.R.™ II, qui permet de choisir
4 modélisations de micro et de régler les caractéristiques acoustiques. Vous pouvez
combiner et adapter les enceintes et les micros pour recréer avec précision le son que
vous avez en tête.
Se produit est monté en fly-case et a très
peu servi.
1900.00 €
Cette basse a été très peu
utilisée.
Caractéristiques :
6 cordes
Mécaniques à bain d’huile
Micros : 2 micros double bobinage Bartolini
Vendue avec une housse
Contact : TmusiK
Thierry ou Kévin
5 rue du Docteur Babin - 91470 Forges les Bains
01.64.91.37.90 - [email protected]
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AMM : Académie de musiques modernes
10 rue du docteur Babin, 91470 FORGES LES BAINS
Rédaction : Kévin Gilant, batteur à l’AMM, Thierry Gilant, bassiste à l’AMM et Lisa Buraud, Assistante AMM
4x10 sans tweeter, il est très robuste
Puissance : 200w sous 8 Ω
Equaliseur : 7 bandes
Input: jack et xlr
Sorties : jack et XLR avec pré/post Eq, 2 sorties 8 Ω et 1 sortie tuner
Link: jack et xlr
Les blagues des musicos’
Une petite fille rentre à la maison et son père lui dit que si elle apprend bien son alto, il
lui donnera 10 euros. Alors elle répond :
- Le voisin m’a déjà donné 20 euros pour que je ne joue pas aujourd’hui...
Un musicien du philharmonique de Berlin, un jour qu’il range son grenier, trouve une
vieille lampe à huile. Il la prend, la nettoie, et (bien sûr) un génie en sort.
- Soit béni, Ô mon maître ! Pour m’avoir libéré, tu peux faire un vœu et un seul.
- Un seul ? Il faut donc que j’en choisisse un qui puisse changer la face du monde.
Alors, il réfléchit longuement...et au bout de quelques heures :
- Il y a des guerres au Moyen-Orient depuis trop longtemps, j’aimerai que cela cesse et que
tous vivent en paix.
Le génie essaya de cacher son embarras, dit qu’il était un très vieux génie, qu’il ne se sentait
pas à la hauteur de la tâche et finalement demanda à son maître de choisir un autre vœu.
Après une courte réflexion, le musicien demanda :
- J’aimerai que le pupitre d’alto de l’orchestre joue juste.
-Euh...je vais voir ce que je peux faire pour le Moyen-Orient.
Une fille se promène dans la forêt (elle va porter une galette et un pot de beurre à sa
mère-grand mais ça vous connaissez déjà ...).
Soudain, un crapaud sur lequel elle allait poser le pied lui crie : “Ne m’écrase pas ! Ne
m’écrase pas !“. Étonnée, notre aventurière
s’exclame : “Mais tu parles !“.
- Oui, explique le crapaud, une vilaine sorcière m’a changé en crapaud, mais auparavant j’étais musicien. Si tu me fais un bisou, je redeviendrai normal !
Aussitôt, la fille le prend et...le met dans sa poche. “Mais que fais-tu ??“, demande le crapaud
étonné.
- Ben, je gagnerai plus d’argent avec un crapaud qui parle qu’avec un musicien...
- Les locataires du cinquième sont impossibles : hier, ils ont frappé du pied sur le plancher pendant une demi-heure !
- Ils vous ont réveillé ?
- Non, heureusement ! À cette heure-là, je jouais de l'alto !
Comment obliger un guitariste à jouer moins fort ? Mettez une partition devant lui.
Comment le faire jouer moins vite ? Mettez une partition devant lui.
Comment le faire arrêter de jouer ? En mettant des notes dessus.
On ne devrait pas permettre à un musicien de jouer d’un instrument avant d’avoir appris à s’en servir. C’est trop désagréable pour les autres!
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Vos profs en concert !
Thierry G :
bassiste à l’AMM
Nous remercions toutes les personnes avec qui nous avons travaillé
durant cette année 2010.
Vendredi 29 janvier à 20h30
MJC Cyrano, Gif sur Yvette
Que ce soit nos adhérents, qui sont
toujours présents au fil des années,
Lundi 27 et mercredi 29 décembre
Eglise de la Madeleine, Paris
Avec l’Ofcam
Mercredi 12 janvier
Viry Châtillon
Samedi 15 janvier
Théâtre Dunois, Paris
Performance marionnettes / violon et alto
Et n’oubliez pas ...
le site AMM !!
Un site web pour tout connaître de l’Académie de Musiques Modernes : les concerts,
les journaux de l’école Partoch’, les nouveautés, vos professeurs, les ateliers, …
En vous y baladant vous verrez qu’il existe
un espace communautaire qui vous est pleinement dédié. N’hésitez pas à nous proposer
des concerts à annoncer, des groupes à
écouter, ...
N’hésitez pas à aller y faire un tour :
www.ecoleamm.com
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les
musiciens,
les
chanteurs,
les
groupes qui sont venus lors de diverses prestations que nous avons
pu organiser, nos bénévoles qui sont
encore et toujours présents et nous
les en remercions du fond du cœur,
les associations, la mairie de Forges
les Bains, nous vous souhaitons à
tous de bonnes fêtes de fin d’année,
de bonnes vacances pour ceux qui
en ont, ainsi qu’une très bonne année 2011 !!!
AMM ORCHESTRA, orchestre de variétés,
est à votre service pour créer l’ambiance
musicale de vos soirées. Nous animons toutes soirées pour les comités des fêtes, comités d’entreprise, municipalités, hôtels, colloques, réceptions privés (mariages, baptêmes, anniversaires..).
Quelque soit la formule choisie, une équipe
de professionnels est à votre service. Du DJ,
en passant par la formule intimiste et discrète, aux formations festives délivrant les tempos les plus endiablés, nous proposons une
gamme de prestations variées et modulables.
L’AMM ORCHESTRA se produira les 18 et
19 décembre 2010 pour le marché de Noël
à Limours
Renseignements :
www.myspace.com/AMMorchestra
06.61.32.73.87 / 06.83.01.68.67
[email protected]
AMM : Académie de musiques modernes
10 rue du docteur Babin, 91470 FORGES LES BAINS
Rédaction : Thierry, Marylin, Lisa, Sham, Kévin Carlos et Jeanne
Christine :
violoniste à l’AMM