saison 14-15 - Comédie de Béthune
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saison 14-15 - Comédie de Béthune
partageons le théâtre comédie de béthune saison 14.15 I PartaGe o Ns le tHÉÂtre directrice depuis le 1er janvier de la comédie de béthune, j’imagine des projets pour les salles du palace et du studio, ainsi que pour le réseau de communes partenaires d’itinéraire bis, projet de décentralisation sur le territoire. sa rénovation achevée, le palace réouvrira bientôt ses portes, accueillant désormais une salle de répétition. je remercie l’ensemble des partenaires pour leur engagement dans ce projet, qui va doter le centre dramatique national nord – pas de calais d’un équipement complet pour la création. inscrivant mon travail d’artiste dans les enjeux contemporains, je souhaite partager ce théâtre avec d’autres en y réunissant un collectif d’artistes. partager et transmettre : deux verbes forts qui fondent l’acte théâtral. on peut dire que je suis une metteure en scène engagée mais dans la gaieté, dans un état d’esprit festif et curieux. brecht ne parlait-il pas de « traiter le théâtre comme lieu du divertissement ? » la salle de répétition accueillera le travail de plusieurs équipes artistiques. beaucoup de créations, donc, parmi les spectacles de cette première saison. les personnages d’henry vi, d’argan ou d’yvonne y côtoieront des héroïnes d’aujourd’hui — frasquita, elisabeth, aurore, emma — des jeunes — les schwartz et les pinkettes, ernesto, jeanne, yann et marie, elikia et joseph, les brothers et les sisters… il y aura même un bébé, trois anges, un cheval et une chèvre. on y verra toutes les générations et on y découvrira de nombreuses voix d’écrivains d’aujourd’hui. ce que j’ai choisi d’entreprendre est à la fois solide et fragile. car l’art du théâtre repose sur une rencontre dans l’instant présent entre artistes et public. prenons-en soin. nous traversons une période de crise qui fragilise nombre d’entre nous: sachons estimer la valeur d’un silence, la beauté d’une écriture ou la joie d’un rire parcourant une salle entière. faisons du théâtre un lieu de partage capable d’ouvrir sur une perspective collective. c’est d’abord cette pensée que je vous propose de partager : n’oublions pas d’imaginer comment pourrait être notre monde. cécile backès 1 avec les artistes rêver d’un théâtre accessible, généreux, convivial, qui sache ouvrir ses portes et montrer ce qui s’y passe. Imaginer un théâtre où les artistes, l’équipe permanente et le public aiment se retrouver. Affirmer l’existence d’un théâtre qui prenne soin de la jeunesse, aussi bien du public que des artistes. Cécile Backès a souhaité réunir un collectif de jeunes artistes venus d’horizons esthétiques différents, tous créateurs de théâtre de la nouvelle génération. Symbole d’un désir de partage, ce collectif incarne une présence artistique forte dans un projet consacré aux écritures d’aujourd’hui. Dès cette première saison, les artistes du collectif présenteront au public leurs projets de création et seront impliqués dans la vie de la Comédie de Béthune : résidences de création sur le territoire, actions de formation des publics, rencontres autour des spectacles ou « journées avec… ». groupe de lecteurs présence d’artistes Pour découvrir le théâtre qui s’écrit aujourd’hui, Cécile Backès et les artistes du collectif, forment un groupe de lecteurs. Dans cet espace de conversation artistique, le groupe portera son attention sur des premiers textes, des textes pour le théâtre adolescent et des écritures nord-européennes : britanniques, belges, néerlandaises, suédoises, norvégiennes, finnoises et allemandes. La Comédie de Béthune attendait une salle de répétition… voilà qui est fait ! Des compagnies viendront y exercer leur art. Elles s’installeront un temps à Béthune pour bénéficier de la qualité de travail qu’offre le territoire. Aux lectures publiques et aux mises en espace, ils préfèreront les rencontres avec les auteurs, les commandes d’écriture et le montage de productions. 2 Ainsi, outre les artistes du collectif, vous croiserez régulièrement des artistes de tous horizons... par exemple : la Compagnie Tourneboulé en septembre, la Spoutniktheater Compagnie ainsi que La Piccola Familia en novembre ou le Théâtre La Licorne en février. Vous découvrirez ensuite leurs spectacles sur les plateaux de la Comédie, qui bourdonnera telle une ruche de projets et d’envies. o l l e c t i f mieux les connaitre Arnaud Anckaert et Capucine Lange co-dirigent le Théâtre du Prisme, compagnie implantée dans la région Nord – Pas de Calais. Avec la première création française d’Orphelins, de Dennis Kelly, et celle de Constellations, de Nick Payne, ils affirment un intérêt particulier pour les écritures d’aujourd’hui, en prise directe avec le monde actuel. Constellations, accompagné par la Comédie de Béthune depuis sa création, est présenté au festival d’Avignon 2014. Le metteur en scène Julien Fišera s’intéresse aux écritures d’aujourd’hui. S’attachant à un théâtre ouvert à d’autres disciplines artistiques, il multiplie par ailleurs les collaborations en dehors du strict domaine théâtral : dans le champ de la danse contemporaine, du cinéma et de l’opéra. Avec sa compagnie Espace commun, il a dirigé la création mondiale de Belgrade d’Angélica Liddell (2013) et il créera, en 2015, Eau Sauvage de Valérie Mréjen au Studio-Théâtre. Formé au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique (CNSAD), Maxime Le Gall travaille régulièrement au théâtre comme comédien avec Jacques Vincey, Angélique Friant … Avec Cécile Backès, il joue dans Vaterland, le pays du père, puis dans J’ai 20 ans qu’est-ce qui m’attend… ? dont il co-signe la direction artistique. Il jouera dans Requiem, nouvelle création de Cécile Backès, en janvier 2015. d’a r t i s t e s Mariette Navarro entre en tant que dramaturge à l’école du Théâtre National de Strasbourg. Elle travaille depuis à des missions variées qui ont pour point commun de lier écriture et théâtre : dramaturgie, comités de lecture, ateliers d’écriture… et elle publie des livres à la croisée des genres, tous créés au théâtre (Prodiges®, éd. Quartett, 2012). Elle a collaboré à la dramaturgie de J’ai 20 ans qu’est-ce qui m’attend... ? puis, auprès de Caroline Guiela Nguyen, à l’écriture de Elle brûle. Très active au sein du Comité des Lecteurs du Jeune Théâtre National, Noémie Rosenblatt lit et met en voix de nombreux textes dramatiques et littéraires. Formée au CNSAD, elle joue aux côtés de Maxime Le Gall dans le spectacle de Cécile Backès J’ai 20 ans qu’est-ce qui m’attend... ? puis assiste Éric Lacascade sur la création d’Oncle Vania au Théâtre National de Bretagne et en tournée. Elle mettra en scène Demain dès l’aube, créé en résidence au Temple à Bruay-LaBuissière, en partenariat avec la Comédie de Béthune. retrouvez l’actualité des artistes du collectif comediedebethune.org 3 INaUGUratIoN siX JOurs dE FÊtE fin de chantier au palace Vous allez pouvoir retrouver le Palace, rénové, repeint et accueillant désormais une salle de répétition. Dans cette nouvelle salle de travail, des équipes d’artistes viendront créer leurs spectacles que vous serez les premiers à découvrir. L’équipe de la Comédie de Béthune prépare la réouverture du bâtiment au public pour fin septembre. Nous vous attendons pour inaugurer ce tout nouveau théâtre, pendant une semaine de fête. Au programme de ces six belles journées : visites, rencontres, impromptus, plusieurs représentations du spectacle J’ai 20 ans, qu’est-ce qui m’attend... ? de nombreux moments à partager avec l’équipe à Béthune et sur le territoire, avec les spectacles Itinéraire bis, près de chez vous. dU Palace présEntatiOn dE saisOn 2014/2015 première saison rêvée par cécile backès Dans cette première saison, vous découvrirez sa passion des écritures d’aujourd’hui, sa politique en direction des publics jeunes, son engagement auprès d’équipes artistiques, notamment régionales, et son souci du dialogue entre les générations. En contrepoint, des œuvres du répertoire et en fil conducteur, des héroïnes d’aujourd’hui : personnages, auteures et metteures en scène… Venez découvrir la saison présentée par les artistes du collectif ! samedi 27 septembre à 16h30 renseignements et réservations à l’accueil © Manuelle Gautrand architecture du 25 au 30 septembre renseignements et réservations à l’accueil 5 s P e c t a c l e s 7 c’est normal, j’ai 19 ans, je veux tout. I Est-ce qu’il y a un âge pour tout ? Y a-t-il réellement un âge pour tout ? Faudrait-il s’interdire telle ou telle expérience en vertu d’une norme dictée par d’autres qui se disent plus sages et plus âgés ? À 20 ans on a les deux pieds dans le monde. On aime, on élit, on a été rejeté, on a été trahi, on a déjà souffert un paquet et pourquoi faudrait-il alors que tout ce que l’on nous propose ne soit qu’expériences au rabais et « stages en immersion ». Comme si nos mères et nos pères s’échinaient à venir salir cet âge qu’on nous a vendu comme étant « le plus bel âge de la vie ». Ceux qui se présentent à nous sur le plateau, hommes et femmes, ne sont plus des jeunes. Ils ne sont plus en devenir, ils devraient en être. Ils ont trimé, ils ont taffé mais c’est rite de passage sur rite de passage. Prouver encore et encore que l’on est digne d’intégrer ce monde que certains gardent jalousement comme un précieux trésor. N’y a-t-il vraiment pas d’autre alternative que de se ranger bien sagement le dernier de la file et d’attendre son tour ? Et j’en fais quoi de mon appétit justement d’en être de ce monde ? À partir d’entretiens réalisés par l’équipe de création, J’ai 20 ans qu’est-ce qui m’attend… ? dresse le portrait d’une génération. À l’invitation de Cécile Backès et Maxime Le Gall, les auteurs se sont mis au travail. Ils ont planché, et ce fut également un examen de passage : des cinq auteurs, un seul avait déjà écrit pour le théâtre. C’est cette prise de risque partagée qui rend ce spectacle si fragile et si sensible. Il ne s’agit pas ici de répondre à la question du titre, mais de faire entendre avec humour l’espoir et les revendications d’une génération. Mais J’ai 20 ans qu’est-ce qui m’attend… ? c’est avant tout une décharge d’énergie, une bande de jeunes adultes animés par le désir d’en découdre et qui n’ont pas envie qu’on les laisse plantés là. Dans la salle on tend l’oreille, on les regarde aller et venir toujours à l’affût et devant tant d’énergie et d’engagement, on se tient là, émerveillés. J’ai 20 ans, qu’est-ce qui m’attend… ? auteurs Aurélie Filippetti, Maylis de Kerangal, Arnaud Cathrine, Joy Sorman, François Bégaudeau mise en scène Cécile Backès direction artistique Cécile Backès, Maxime Le Gall avec Nathan Gabily, Pauline Jambet, Maxime Le Gall, Juliette Peytavin, Issam Rachyq Ahrad, Noémie Rosenblatt assistanat à la mise en scène Jérôme Maubert scénographie Thibaut Fack réalisation des images vidéo Thomas Faverjon costumes Camille Pénager conseil technique vidéo Juliette Galamez création sonore Arnaud Rollat création lumière Pierre Peyronnet création vidéo Frédérique Steiner-Sarrieux régie générale et plateau Martine Staerk régie son Paul Graudens régie lumière et vidéo Marilyn Etienne-bon | à partir de 15 ans | durée 1h30 le palace › 25 au 30 sept à 20h, sauf lun 29 sept à 18h, relâche dim 28 sept itinéraire bis / près de chez vous 20 ans.zip › du 10 au 16 octobre (voir cahier central) bord de plateau › jeu 26 sept à l’issue de la représentation écrire pour le théâtre, avec françois bégaudeau › dim 28 sept à 15h au palace journée avec... j’ai 20 ans › lun 29 sept (p.50) 9 L GRA RAN RA AND A ND GR ND R G une poignée de soldats en plastique, une botte de persil et c’est l’enfer des tranchées. Pour raconter la Première Guerre, le collectif Hotel Modern fait le choix de transformer le théâtre en un plateau de tournage. Mais en un génial pied-de-nez à la surenchère spectaculaire du moment, tout le décor, accessoires et personnages compris, tient dans une boîte à chaussures ! Le plateau est littéralement pris en main par une équipe de trois jeunes femmes qui, accompagnées par un musicien chargé des bruitages, courent d’une table à l’autre pour donner vie à des soldats de quelques centimètres de haut. Nous vivons le quotidien de la guerre grâce aux caméras qui retransmettent l’image sur un écran face à nous. C’est un spectacle réellement démesuré, sauf que le miniature prend ici le pas sur l’emphase. Tout est question de proportion et la violence des combats n’est pas atténuée, bien au contraire. Il y a dans La Grande Guerre un acharnement à nous faire revivre cette période par le prisme de ceux qui se sont battus. Au pupitre sont lues des lettres du front et des extraits de journaux intimes. Il s’agit bien de remettre la main sur cette histoire pour se la réapproprier autrement dit, de replacer au cœur de la guerre le subjectif d’un point de vue. Assistant au tournage en direct, nous nous retrouvons, nous spectateurs, à l’avant-poste du récit de la « Grande Guerre ». L’association de l’aspect rudimentaire des outils (objets du quotidien détournés et marionnettes bricolées) et la précision du langage cinématographique (montage alterné, travellings, zooms) concourt à cet effet de réel. Car ici il n’y a rien de sophistiqué. Grâce à trois petites caméras familiales, une poignée de soldats en plastique et des bottes de persil, c’est l’enfer des tranchées qui se joue. Et c’est proprement jubilatoire. Primé dans le monde entier La Grande Guerre est incontestablement un spectacle unique. Certainement parce que nous ne nous étions jusque-là jamais aventurés aussi près de cet « opéra sordide et puant » tel que décrit par Jean Echenoz dans son terrifiant roman 14. La Grande Guerre créateurs Herman Helle, Pauline Kalker, Arlène Hoornweg | Hotel Modern conception son et performance live Arthur Sauer acteurs Maartje van den Brink, en alternance avec Anouk Driessen, Laura Mentink, Menno Vroon technicien Joris van Oosterhout | à partir de 13 ans durée 1h le palace › 2 au 4 oct à 20h bord de plateau à l’issue de chaque représentation 11 I R S c’est l’histoire d’aurore, rockeuse sans voix qui court après son passé. Vous êtes face à un arbre généalogique comme on en dessinait petit : un tronc central et une volée de branches à droite, autant à gauche. Le regard remonte, s’agrippe, s’interroge sur tel ou tel nœud ou embranchement et finalement s’arrête sur Aurore. Aurore, la jeune fille au prénom de princesse, c’est le début du jour, et c’est aussi le début de Sirènes. Aurore est chanteuse de rock. Mais là, ce soir, ça ne vient pas. La voix ne suit pas et puisque ce n’est en aucun cas physiologique, elle s’en va consulter un psychanalyste. Ce dernier est catégorique : « C’est en parlant que vous retrouverez votre voix ». Aurore interroge sa mère puis va voir du côté de sa grand-mère. C’est une saga, une histoire haletante qui tient aussi de l’enquête policière : pourquoi le mari d’Annie ne rentre-t-il pas ? Après quoi court la brillante Hélène à qui tout a réussi ? Qui est Max, le mystérieux businessman installé à Shanghai ? Charmés, nous voici embarqués à la suite de ces Sirènes, ces trois femmes que l’on dit « de leur temps », qui s’accrochent, résistent, et tombent amoureuses. Le théâtre est le lieu où se livrent tous les secrets et où naissent les grandes passions, de celles qui nous font tenir dans la tempête. Le spectacle est porté par une équipe de comédiens-musiciens qui passent d’un espace à l’autre sans s’embarrasser d’une quelconque unité de temps. La pièce est un puzzle et c’est une joie de recomposer l’image : le tableau d’une famille qui ressemble un peu à la nôtre. Sirènes est le fruit d’une création collective portée par Pauline Bureau. Si on retrouve dans le texte des allusions à Homère, Andersen et Disney, c’est une voix bien singulière que défend la compagnie La Part des anges. Alternant entre mise en scène de textes et créations collectives comme Modèles présenté il y a deux ans à la Comédie, la compagnie avance de manière collégiale, défendant un regard pluriel, s’attachant à parler du monde d’aujourd’hui sans jamais juger ceux qui le peuplent. Sirènes texte Pauline Bureau | La Part des anges en collaboration avec Benoîte Bureau, Yann Burlot, Nicolas Chupin, Camille Garcia, Gaëlle Hausermann, Régis Laroche, Marie Nicolle, Anne Rotger, Catherine Vinatier mise en scène Pauline Bureau avec Philippe Awat, Yann Burlot, Nicolas Chupin, Camille Garcia, Vincent Hulot, Marie Nicolle, Anne Rotger, Catherine Vinatier dramaturgie Benoîte Bureau scénographie Emmanuelle Roy lumières Jean-Luc Chanonat composition musicale et sonore Vincent Hulot collaboration artistique et vidéo Gaëlle Hausermann costumes Alice Touvet régie générale et lumière Jean-Luc Chanonat régie son Solange Fanchon régie plateau Guillem Picq à partir de 15 ans | durée 2h le palace › 14 au 17 oct à 20h, sauf jeu 16 oct à 18h bord de plateau › mer 15 oct à l’issue de la représentation écrire pour le théâtre, avec pauline bureau › lun 13 oct à 19h au studio-théâtre journée avec... sirènes › jeu 16 oct 13 YVONN YV VONN , VONN P I CE DE BOUR UR GO O scandale à la cour: prince charmant épouse dondon vraiment vilaine! Plantons le décor : un parc à la tombée de la nuit, Roi, Reine, Prince, Chambellan, courtisans, bref, la Cour, en promenade digestive, tuant le temps avant de s’attabler pour une partie de bridge. C’est une soirée propice aux projets audacieux, aux entreprises d’envergure et, comme le prédit l’horoscope du jour, « aux intrigues amoureuses ». Alors que chacun y va de sa petite phrase sur le splendide coucher de soleil, voilà qu’on aperçoit une tout aussi splendide jeune fille. En fait non pas du tout, elle est tout bonnement hideuse, c’est Yvonne, Princesse de Bourgogne. Sauf que le Prince, parce qu’il est joueur et entêté, s’entiche de cette dondon pâlichonne qui manque singulièrement de sex-appeal. Le mariage est un scandale : il n’y a pas d’autre mot, Yvonne est « moche ». On la traite de « guenon », on l’appelle « La Créature », c’est dire. Mais le plus effarant c’est que sa présence défait tout : exit les conventions sociales, exit la bienséance. Tout fout le camp : élégance, raffinement, good manners et tout le tintouin. C’est panique à la Cour et tout ça va finir comme dans Hamlet avec un banquet, des meurtres même si l’arme du crime ne sera pas une coupe empoisonnée mais une portion de perche à la crème, ces poissons dégoulinants aux trop nombreuses arêtes… C’est un meurtre grotesque : Yvonne s’étrangle. Rideau. En habitué des grandes fresques théâtrales, Jacques Vincey s’empare de cette pochade qui se révèle en fait une bouffonnerie à double fond. Dans l’ombre de la princesse Yvonne pointe la bedaine du Père Ubu. Derrière la provocation, Gombrowicz s’engage en un plaidoyer en faveur de la bêtise. Avec cette pièce il célèbre le différent, l’enfantin, l’inachevé. Gombrowicz se dresse contre la sagesse, contre la philosophie qui ossifie, contre une pensée qui ne respire pas. Il nous invite à regarder le monde par un tout autre point de vue et souvent, il n’y a rien de mieux à faire. « La réalité de l’homme, nous dit-il, ce n’est pas seulement ce qu’il y a de normal et de sain, mais aussi tout ce qui en lui est anormal et maladif, et qui ouvre des possibilités inconnues. » Yvonne, princesse de Bourgogne de Witold Gombrowicz mise en scène Jacques Vincey traduction Constantin Jelenski, Geneviève Serreau (éd. Gallimard) avec Hélène Alexandridis, Miglé Bereikaité, Clément Bertonneau, Alain Fromager, Thomas Gonzalez, Delphine Meilland, Blaise Pettebone, Nelly Pulicani, Marie Rémond, Jacques Verzier dramaturgie Vanasay Khamphommala scénographie Mathieu Lorry-Dupuy lumière Marie-Christine Soma assistant lumière Éric Corlay musique et sons Alexandre Meyer, Frédéric Minière costumes Axel Aust maquillage, perruques Cécile Kretschmar assistant à la mise en scène Blaise Pettebone | durée estimée 2h15 le palace › 12 au 14 nov à 20h bord de plateau › jeu 13 nov à l’issue de la représentation 15 EN Y V 150 personnages, 12 000 vers, la guerre des deux-roses: l’intégrale de la série shakespearienne! Passant devant les braises calcinées du Théâtre du Globe qui venait de prendre feu et où furent créées la plupart des pièces de Shakespeare, Ben Jonson se serait exclamé : « Voilà les ruines du monde. » Le Globe n’était pourtant rien d’autre qu’un théâtre à ciel ouvert, un cercle de 30 mètres de diamètre. Un cadre finalement assez réduit quand on se dit que grâce à Shakespeare, le monde entier s’y était donné rendez-vous. Rien n’échappe à Shakespeare. Et lorsqu’il s’attaque à la Guerre des Deux-Roses, à l’épineuse question de la succession à donner au défunt roi Henry V, il ne fait l’impasse sur rien et même, il en rajoute. Shakespeare joue avec l’Histoire. La vérité historique n’est pas son souci et Henry VI n’est pas une chronique ; ce que vise l’auteur, c’est la peinture des hommes et leurs parcours. L’Histoire doit se mettre au service du théâtre. Le jeune metteur en scène Thomas Jolly y travaille depuis 2010. Revenant sur une pièce quelque peu oubliée aujourd’hui qui fut pourtant à l’époque un des plus grands succès de son auteur, La Piccola Familia propose un théâtre « généreux et festif », qui se pense en contre-point à la frilosité théâtrale de notre époque. Et Henry VI se révèle une trilogie idéale pour la troupe : nul personnage ne tient toute la pièce et chacun y trouve sa part. Une forme fleuve de trois pièces ne contient pas moins de 150 personnages et plus de 12 000 vers. L’audace du projet de mise en scène répond à celle de l’auteur : une vingtaine de comédiens déroulent sans fléchir près de 18 heures de spectacle ! Il s’agit donc de mettre du temps de côté pour écouter ensemble celui que l’on considère comme le plus grand de tous les conteurs : Shakespeare. S’il y a une vraie folie dans cette démesure, n’y a-t-il pas pour une jeune troupe plus beau terrain de jeu ? De retour du festival d’Avignon, nous les accueillons pour clore cette incroyable saga dont nous avons eu la chance de suivre les premiers épisodes à la Comédie. Henry VI cycle 1 et 2 de William Shakespeare mise en scène et scénographie Thomas Jolly | La Piccola Familia traduction Line Cottegnies assistant à la mise en scène Alexandre Dain avec Johann Abiola, Damien Avice, Bruno Bayeux, Nathan Bernat, Geoffrey Carey, Gilles Chabrier, Eric Challier, Alexandre Dain, Flora Diguet, Émeline Frémont, Damien Gabriac, Thomas Germaine, Thomas Jolly, Pier Lamandé, Martin Legros, Julie Lerat-Gersant, Charline Porrone, Jean-Marc Talbot, Manon Thorel collaboration dramaturgique Julie Lerat-Gersant création lumière Léry Chédemail, Antoine Travert, Thomas Jolly musiques originales et création son Clément Mirguet création costumes Sylvette Dequest, Marie Bramsen parure animale de Richard Gloucester Sylvain Wavrant régie générale Olivier Leroy régie lumière Léry Chédemail, François Maillot, Antoine Travert régie plateau Lee Armstrong, Jean-Baptiste Papon régie accessoires Christèle Lefèbvre régie costume Nicolas Maynou, Pia Micha régie son Clément Mirguet chef décoratrice Christèle Lefèbvre assistée de Sandrine Gallot construction Olivier Leroy, Xavier Libois, Fabienne Collet, Ludovic Billy, Thomas Roquier confection Sabine Knocke | à partir de 15 ans cycle 1 le palace › le 22 nov à 14h durée 8h30 (entractes compris) cycle 2 le palace › le 23 nov à 14h durée 8h30 (entractes compris) 17 ALLEZ L I OL un corps plongé dans un liquide grandit-il plus vite? Ollie c’est Oliver et Mamie c’est son arrière-grand-mère. Marie-Charlotte Biais tient à souligner au début du spectacle qu’elle n’a pas l’âge du rôle mais vu qu’il fallait bien que quelqu’un s’y colle, pourquoi pas ? Et puis Philippe Beautier non plus n’a rien d’un petit garçon alors comme ça, on est quittes, et on peut se lancer. Bref, Mamie a déménagé chez Ollie, Ollie se retrouve un peu seul à sa nouvelle école et comme ils s’ennuient, il faut trouver de quoi s’occuper. Étant entendu que Mamie le foot c’est pas son truc et qu’elle n’a jamais mis les pieds sur un skateboard, elle ne trouve rien de mieux que de traîner le petit à la piscine. Et si Ollie a un bon coup de pied, il s’avère qu’il ne sait pas nager. Ni brasse, ni crawl, rien. Mamie se met alors en tête de lui apprendre. Elle s’y connaît question nage vu qu’elle a participé aux Jeux Olympiques de Londres, et même que c’était en 1948 ! La pièce est découpée non pas en scènes mais en épreuves. Il y a en tout cinq tentatives pour une rencontre entre deux êtres que l’âge semble-t-il éloignait. Mamie se dévoile et son arrière-petit-fils trouve finalement du sens à cette aventure. Il y a même un échange de savoirs et dans le temps quelque chose se construit puisque comme le souligne l’ancienne championne : « si on veut devenir bon en quelque chose il suffit de s’entraîner. » L’’ L U Pour la metteure en scène Odile Grosset-Grange, c’est aussi « le saut dans le grand bain », puisque qu’elle signe avec Allez, Ollie… à l’eau ! sa première mise en scène. On se dit en ces temps de grands-messes planétaires que le sport c’est avant tout un des meilleurs moyens que nous avons trouvé pour nous réunir et, comme le souligne la metteure en scène, « regarder ensemble dans la même direction ». Au centre du plateau, un plongeoir autour duquel tourne Ollie avant qu’il ne se décide à l’escalader. Car oui, il va bien finir par apprendre à nager. La question qu’on se pose alors est la suivante : un corps plongé dans un liquide… grandit-il plus vite ? Allez, Ollie… à l’eau ! de Mike Kenny mise en scène Odile Grosset-Grange | compagnie de Louise traduction Séverine Magois (éd. Actes Sud) avec Marie-Charlotte Biais, Philippe Beautier scénographie Marc Lainé lumière Christian Pinaud | à partir de 6 ans | durée 55 min le studio-théâtre › 9 au 13 déc à 20h, jeu 11 déc et sam 13 déc à 15h et 20h itinéraire bis / près de chez vous › 2 au 6 déc (voir cahier central) bord de plateau › jeu 11 déc à l’issue de la représentation de 20h 19 R OU EM apaiser la tristesse à la lumière des étoiles. Requiem est la dernière pièce d’Hanokh Levin, auteur israélien qui retrouve ici ses origines slaves en s’inspirant de trois nouvelles de Tchekhov. Le plus impertinent des auteurs contemporains développe dans Requiem une fable des plus élémentaires : un fabricant de cercueils accompagne sa femme mourante chez l’infirmier. Le protagoniste entreprend alors un voyage initiatique –et c’est là que se loge l’ironie perfide de l’auteur– peu de temps avant sa propre mort. Les êtres qu’il croise dans ce dernier voyage vont éclairer peu à peu son chemin. Ce petit homme bouleversant va à la rencontre de sa conscience. On y rencontre un cheval, une chèvre et puis trois anges hilares qui ont toujours une histoire drôle à raconter. Les trajets en carriole en compagnie d’ivrognes ou de prostituées sont bien sûr l’occasion de pousser plus loin la réflexion métaphysique. Requiem est un carnaval où se retrouvent joyeusement les vivants et les morts. La pièce est délibérément foutraque : refusant une quelconque unité de style, elle oscille entre farce, tragédie et revue de cabaret. Cette indécision fondamentale est à prendre comme un ultime pied de nez à l’absurdité de la vie. Pour Cécile Backès la pièce se doit d’être une « fête collective » et la musique interprétée en direct sur le plateau viendra rythmer ce carnaval des fous. Levin est de ces auteurs qui donnent confiance parce que leur vision du monde est à la fois claire et complexe. Comme si ce qui s’offrait au regard dans toute sa lisibilité recelait en fait une myriade d’interprétations possibles. La pièce ne cesse de poser les questions que nous remettons constamment à demain. Et les tentatives de réponses nous invitent à ne plus y revenir et simplement à aller de l’avant. À la question du Vieux qui demande à une jeune mère portant dans ses bras son enfant ce qu’elle a fait de son intelligence et de sa volonté, elle répond : « J’ai vécu, monsieur. » Requiem de Hanokh Levin traduction Laurence Sendrowicz (éd. Théâtrales) mise en scène Cécile Backès assistanat à la mise en scène Marie Normand, Pauline Jambet avec Philippe Fretun, Félicien Juttner, Maxime Le Gall, Anne Le Guernec, François Macherey, Simon Pineau, Pascal Ternisien scénographie Thibaut Fack composition, musique Philippe Miller création sonore Juliette Galamez création lumière Pierre Peyronnet costumes Camille Pénager masques Judith Dubois régie générale Martine Staerk régie son Stephan Faerber régie plateau Christian Menauge régie lumière Milos Torbica | à partir de 15 ans | durée estimée 1h30 | création le palace › 14 au 21 jan à 20h relâche dim 18 jan bord de plateau › jeu 15 jan à l’issue de la représentation les coulisses d’une création p.50 venez en bus de lille › jeu 15 jan (renseignements le prato 03 20 52 71 24) 21 L PL I D’ T je retournerai pas à l’école, parce que à l’école on m’apprend des choses que je sais pas. En 1985 Marguerite Duras tourne Les Enfants. C’est l’adaptation de son seul conte pour enfants Ah ! Ernesto et Axel Bogousslavsky joue Ernesto. Elle ne l’abandonnera pas comme ça et Ernesto devient le héros d’un roman écrit quelques années plus tard : La Pluie d’été. À Vitry-sur-Seine, au cœur du désert de la banlieue parisienne, sur un petit terrain coincé entre la Nationale 7 et le fleuve, grandissent Ernesto, Jeanne et leurs cinq brothers et sisters. La Pluie d’été c’est l’histoire banale et merveilleuse d’une famille d’origine italo-polonaise au milieu des années 1980 : enfants et parents constituent « un pays nouveau », avec ses règles strictes et ses rituels. Quand soudain, pour des raisons si mystérieuses qu’elles sont certainement à l’origine de la fascination de Marguerite Duras pour ce récit, surgit l’inattendu : Ernesto apprend seul et seul, il devient un phénomène. Rien ne l’arrête, il déserte l’école et met les mains sur tout ce qui l’entoure, fait l’expérience de l’expérience, et boit toute la connaissance du monde. Les parents n’en reviennent pas, l’instituteur non plus. Ernesto sabote le savoir ou plutôt la manière dont le savoir nous est traditionnellement transmis. Car Ernesto il sait, et il n’a pas besoin de se rendre dans cette école où « l’on y apprend ce que l’on ne sait pas. ». La Pluie d’été devient, comme le dira l’auteur, le récit d’une liberté « débordante, excessive, révolutionnaire ». C’est une fable mais c’est aussi une parabole, précise le metteur en scène Sylvain Maurice, directeur du Théâtre de Sartrouville lui aussi installé en banlieue parisienne. Le dispositif se doit d’être léger, l’accent est mis sur le dialogue et les relations familiales. On se dit enfin que c’est peut-être l’origine multiple de La Pluie d’été (scénario, conte, roman) qui a incité Sylvain Maurice à développer pour son spectacle un langage scénique croisé qui réunit marionnettes, projections vidéo, jeu et musique. La Pluie d’été de Marguerite Duras mise en scène Sylvain Maurice assisté de Nicolas Laurent avec Pierre-Yves Chapalain, Jean-Louis Coulloc’h, Philippe Duclos, Julie Lesgages, Philippe Smith, Catherine Vinatier (distribution en cours) costumes Marie La Rocca lumière Marion Hewlett son Jean De Almeida régie générale Thierry Lacroix | à partir de 15 ans | durée estimée 1h40 le palace › 28 au 30 jan à 20h bord de plateau › jeu 29 jan à l’issue de la représentation 23 de fil en aiguille, l’épopée fantastique de frasquita carasco… LE C U COU Frasquita Carasco habite un petit village du Sud de l’Espagne. Elle hérite d’une boîte mystérieuse qui contient du fil et des aiguilles et se met à la broderie. Or ce qu’elle engage est hors du commun : tout ce qu’elle touche du bout des aiguilles est magique. Accusée de sorcellerie puis perdue à un combat de coqs par son mari, Frasquita prend ses enfants sous le bras et part sur les routes. Elle traverse un pays en pleine insurrection : la guerre civile y fait rage. Le Cœur cousu est autant le récit d’un don surnaturel –Frasquita va jusqu’à réinsuffler la vie avec ses aiguilles– que le parcours de l’émancipation d’une femme espagnole au début du XIXe siècle. L’auteure dit qu’elle tient ce goût pour le fantastique des récits que lui contait sa grand-mère qui avait quitté son Andalousie natale pour venir travailler à Paris. C’est ce premier roman de Carole Martinez plusieurs fois primé dont s’empare Claire Dancoisne. Dans les spectacles du Théâtre La Licorne, on le sait, rien n’est invraisemblable, tout est plausible. Le réalisme poétique qui sourd du roman va prendre vie sur le plateau. Brouillant la frontière entre réel et artificiel, Le Cœur cousu est un hymne à la liberté de création et à la force de nos imaginaires. Le Cœur cousu est un spectacle pour une équipe mixte composée de comédiens et de marionnettes à taille humaine. Le jeu entre humains et non-humains est doublé d’un travail sur le masque. La musique (piano, guitares, percussions, chant) sera interprétée en direct sur scène au beau milieu des changements de décor et des amoncellements d’accessoires. Le fil sera au centre du dispositif scénique, il reliera les différents personnages et les différentes séquences de ce roman. Le Cœur cousu s’appuiera sur une machinerie artisanale qui dessine un univers féérique lui aussi hors du commun. La rencontre entre l’univers de Carole Martinez et celui du Théâtre La Licorne est une évidence. Le Cœur cousu de Carole Martinez (éd. Gallimard) adaptation, mise en scène et scénographie Claire Dancoisne | Théâtre La Licorne avec Olivier Brabant, Nicolas Cornille, Gaelle Fraysse, Gérald Izing, Florence Masure, Gwen Przydatek, Maxence Vandevelde lumières Hervé Gary création musicale David Laurie, Maxence Vandevelde, Stéphane Zuliani création des puppets Anne Bothuon création des masques Martha Romero création des costumes Anne Bothuon, Claire Dancoisne création des objets Bertrand Boulanger, Olivier Sion régie générale David Laurie régie son Stéphane Zuliani régie plateau Frédéric Druaux | à partir de 13 ans | durée estimée 1h30 le palace › 10 au 13 fév à 20h itinéraire bis / près de chez vous la route épinglée › sam 7 fév (voir cahier central) bord de plateau › jeu 12 fév à l’issue de la représentation 25 ça a commencé depuis longtemps, avant même qu’on y pense. L B L On dit du temps qu’il s’écoule. Allusion imagée au sablier ou à l’antique clepsydre. Pas d’horloge au mur ici, les journées sont rythmées par le réveil réglé en mode « radio » qui laisse échapper de la chambre une mélodie familière. Histoire d’accompagner avec douceur la sortie de la nuit, et d’engager avec entrain la journée de travail à venir. Car depuis qu’on a quitté l’école, c’est le travail qui occupe nos journées. Et Emma s’y active, elle cherche, parcourt les petites annonces, passe des entretiens. Elle s’accroche mais rien n’y fait. Elle n’est pas faite pour le labeur et l’écoulement du temps semble l’affecter autrement que les autres. Une fois Charles parti au boulot, Emma pose sa montre-bracelet sur la table. Elle se libère de cette chaîne et levant les yeux, accueille cet homme qui fait son entrée : c’est Léo. Emma, Charles… les prénoms sont familiers. De Madame Bovary, il reste l’essentiel : un rêve d’ailleurs, un désir d’en découdre avec le réel et de s’inscrire autrement dans le monde. La matière première d’Elle brûle c’est bien l’ordinaire des jours, rythmés par le retour immuable des petits déjeuners familiaux. On est happé par cette forme-ci de réalisme. L’auteure Mariette Navarro a écrit au fil des répétitions et des improvisations de chacun et ce processus singulier produit un objet d’une troublante acuité. On enjambe alors le cadre, comme dans ces fantasmes cinématographiques qui voient le personnage fendre l’écran. Dans un geste qui s’apparente à celui de l’écrivain Annie Ernaux et dont Caroline Guiela Nguyen se sent proche, les Hommes Approximatifs réussissent ici un rêve de théâtre : distinguer des individus, leur conférer, comme le dit Ernaux, « valeur d’existence ». Depuis sa création en 2oo8 la compagnie s’attaque à cette gageure : s’exiler dans cette salle obscure qu’est le théâtre pour mieux dire le monde. Et elle y parvient incontestablement. Pour nous les spectateurs c’est une expérience précieuse, rare. Elle brûle mise en scène Caroline Guiela Nguyen écriture au plateau les Hommes Approximatifs textes Mariette Navarro avec Boutaïna El Fekkak, Margaux Fabre, Alexandre Michel, Ruth Nüesch, Jean-Claude Oudoul, Pierric Plathier scénographie Alice Duchange costumes Benjamin Moreau création lumière Jérémie Papin création sonore Antoine Richard collaboratrice artistique Claire Calvi vidéo Jérémie Scheidler masques Phanuelle Mognetti stagiaire à la dramaturgie Manon Worms suivi dramaturgique Julien Fišera piano Teddy Gauliat-Pitois régie générale Serge Ugolini, Didier Raymond régie son Clément Roussillat régie lumière Samuel Kleinmann habilleuse Magali Devaux | à partir de 15 ans | durée 2h25 le palace › les 17 et 18 fév à 20h, jeu 19 fév à 18h bord de plateau › mer 18 fév à l’issue de la représentation écrire pour le théâtre, avec mariette navarro et caroline guiela nguyen › sam 8 nov à 15h au studio-théâtre journée avec... elle brûle › lun 19 jan 27 E U U A le tourbillon d’une vie: tout ce qu’un père dit à sa fille. Créé en 1966, «Eau sauvage» est le premier parfum homme de chez Dior. Il est marqué par son caractère frais, léger, mais très persistant. Qualifié dès sa création d’intemporel, ce parfum est pensé comme un état d’esprit, personnifié sur les affiches par les figures iconiques d’Alain Delon, Corto Maltese ou encore Zinedine Zidane. Discret, effacé «Eau sauvage» reste néanmoins très longtemps présent. C’est cet aspect-là du parfum qui semble avoir inspiré l’auteure. Avec énormément d’humour, Valérie Mréjen décrit ce moment que nous avons tous connu : le temps d’acclimatation entre adultes, lorsque nous avons quitté l’enfance et qu’un nouveau rapport s’instaure brutalement avec nos parents. Eau sauvage est le portrait touchant d’un père très aimant et à la fois totalement maladroit. Irrésistible de drôlerie, il cherche à aider sa fille en lui imposant ses vues. La comédienne Bénédicte Cerutti prend la parole pour ceux qui viennent de passer, comme il est dit dans J’ai 20 ans qu’est-ce qui m’attend… ?, « de l’autre côté de l’adolescence. ». La parole est nécessaire, juste, jamais impudique. Le spectacle ressemble à une lanterne magique d’aujourd’hui. Dans une boîte lumineuse, la comédienne fait entendre, dans un rapport de proximité avec le public, les paroles d’un père préoccupé jusqu’à l’angoisse du bonheur de sa fille. En quelques notes nous entrons dans l’intimité de leur relation. Et par la magie du texte et de la proposition, chacun va alors s’y reconnaître. La compagnie Espace commun dirigée par Julien Fišera s’entoure d’artistes issus de différents domaines artistiques. Les spectacles rendent compte de cette pluralité des approches même si le point de départ d’un projet est la rencontre avec un texte, avec une langue. Ici, la compagnie poursuit son travail avec le médium vidéo, support propice aux rêveries et aux enchantements. Le quotidien des échanges de la vie de tous les jours est contrebalancé par la beauté plastique des images. C’est dans cet écart que se loge l’émotion. Eau sauvage de Valérie Mréjen (éd. Allia) mise en scène Julien Fišera | Espace commun avec Bénédicte Cerutti espace Virginie Mira création et régie vidéo Jérémie Scheidler lumières Kelig Le Bars musique Alexandre Meyer régie générale Arnaud Seghiri | à partir de 14 ans | durée estimée 1h10 | création le studio-théâtre › 10 au 14 mars à 20h bord de plateau › jeu 12 mars à l’issue de la représentation écrire pour le théâtre, avec valérie mréjen › sam 14 mars à 15h au palace 29 U j’étais sans âme j’étais perdu mais une voix m’a dit entre et viens te chauffer. La forêt s’ouvre, obscure et dense. On découvre une femme dans une lumière quasi irréelle. C’est un conte. À peine a-t-on eu le temps de se rassurer, de se dire qu’un conte c’est familier, qu’elle ouvre la bouche, et d’un coup on est saisi : un mouvement est en marche. F M M Catherine Hiegel, car il s’agit d’elle, est « Une femme ». Elle cherche la compagnie de voix amies, aspire à la quiétude et à l’apaisement. Ce long parcours est une traversée immobile, rythmée seulement par la chute sur le plateau de grands arbres sombres. C’est une nuit peuplée de visions, de gestes de tendresse esquissés, d’actes de violence aussi. Comme si Elisabeth courant après un « dernier accord » convoquait in extremis tous ceux qu’elle aura tenté d’aimer. Il y a dans Une femme un onirisme qui dissimule un réalisme saisissant. Assistant au spectacle on peine à retenir un « C’est tellement juste ! » prononcé à mi-voix dans la pénombre de la salle. Le tout est sans faille, tendu jusqu’à la sortie finale de la Femme et rythmé par des sursauts de vie et des chansons désopilantes. C’est un carnaval : il faut voir Helena Noguerra emperruquée jouant l’aristocrate italienne puis enfilant un vieux jeans et un sweat à capuche pour tancer sa mère. On se prête aux déguisements, on joue les hystéries, on libère ces paroles trop longtemps retenues. On ne s’interdit rien et cette liberté nous rend forts. Suffisamment forts pour retourner dans la vie et affronter nos terreurs au quotidien. Sa grande affaire à Philippe Minyana, c’est comment parlent les vivants : comment on s’apostrophe, comment on s’attrape, comment on s’indigne. Et dans Une femme, il est question de cela, d’Elisabeth et des siens, de ceux qu’elle aime et de ceux dont elle aimerait enfin pouvoir se séparer. On dirait de Minyana qu’il a su relier les grandes tentatives du théâtre contemporain. Le chemin qu’il trace est sans équivalent, son geste sûr. Inégalé aussi son acharnement à circonscrire notre présent, à s’emparer du mot juste enfin, à saisir le bruit du monde. Une Femme de Philippe Minyana (l’Arche éditeur) mise en scène Marcial Di Fonzo Bo avec Marc Bertin, Raoul Fernandez, Catherine Hiegel, Helena Noguerra, Laurent Poitrenaux, scénographie et lumières Yves Bernard musique Etienne Bonhomme costumes Anne Schotte perruques et maquillages Cécile Kretschmar assistant à la mise en scène Maxime Contrepois régie générale Anton Feuillette à partir de 15 ans | durée 1h20 le palace › les 17 et 18 mars à 20h bord de plateau › mer 18 mars à l’issue de la représentation écrire pour le théâtre, avec philippe minyana › ven 23 jan à 19h au studio-théâtre 31 / itiné raire bis près de chez vous / sortIr des seNtIers itinéraire bis, c’est une invitation à sortir des sentiers battus ; une invitation à la découverte et à la convivialité. c’est une aventure de théâtre de proximité dans plusieurs villes du territoire d’artoiscomm. et autour de béthune. en écho à la programmation de la comédie, les compagnies artistiques investissent salles des fêtes, maisons de quartiers ou s’invitent carrément chez vous pour partager leur univers artistique, leurs visions du monde, leurs coups de cœur ou de gueule, leurs rêves et leur poésie. grâce à nos partenaires – élus, personnel communal, structures sociales et associations avec lesquels nous co-construisons le projet – nous vous réservons toujours un accueil des plus chaleureux. nous vous proposons également des rencontres, stages de pratique théâtrale et sorties au palace à béthune. cette saison, nous avons tout particulièrement envie de rester jeunes et nous vous présentons plusieurs spectacles qui abordent cette thématique. 20 ans.zip mis en scène par cécile backès, allez, ollie… à l’eau !, elikia et nous qui avons encore 25 ans nous parlent de l’enfance et de la jeunesse. des moments d’échanges et de plaisir en perspective, régénérants et emplis d’espoir qui ont, pour sûr, des pouvoirs antirides ! et pour aller encore plus loin dans ces moments de partage et de proximité, nous vous convions à découvrir dans le panier de mariette des textes forts écrits par des femmes, à participer à la transformation poétique d’un coron de marles-les-mines et à pique-niquer avec nous. partageons le théâtre près de chez vous ! cécile backès nathalie charpentier 20 ans.zip Ils sont deux, un mec et une nana, la trentaine. Dans un espace exigu, envahi de cartons, un pied dans la précarité quotidienne, ils regardent avec pragmatisme la vie qu’ils mènent et questionnent leur jeunesse, cette jeunesse devenue statut, catégorie sociale, cible marketing. En écho au spectacle J’ai 20 ans qu’est-ce qui m’attend… ? programmé au Palace, un moment léger composé d’extraits des textes, mixés avec un dialogue de François Bégaudeau et Joy Sorman1, des bouts de chanson et des coupures de journaux. 1. texte extrait de Parce que ça nous plaît, l’invention de la jeunesse de François Bégaudeau et Joy Sorman – éditions Larousse – 2010 je donnerai n’importe quoi pour me trouver là où ça se passe de François Bégaudeau, Arnaud Cathrine, Aurélie Filippetti, Maylis de Kerangal, Joy Sorman mise en scène Cécile Backès assistante à la mise en scène Noémie Rosenblatt avec Noémie Rosenblatt, Nathan Gabily son Paul Graudens régie générale et lumière Marilyn Etienne-Bon | à partir de 15 ans | durée 40 min lillers / le palace › ven 10 oct à 20h houdain / mjva › sam 11 oct à 20h béthune / maison des associations › jeu 16 oct à 20h › ce spectacle est également présenté dans des établissements scolaires. › chaque spectateur apporte un plat ou une boisson, à partager à l’issue de la représentation. › avant le spectacle : des membres du collectif d’artistes de la comédie présenteront la saison 14-15. au palace j’ai 20 ans qu’est-ce qui m’attend...? › 25 au 30 sept (p.9) / / iti près né de raire chez bis vous / / Allez, Ollie... à l’eau ! le plus important n’est pas de gagner mais de participer. Cette pièce raconte la rencontre entre deux personnages : une arrière-grand-mère, mamie Olive, et son arrière-petit-fils, Oliver. Mamie Olive doit passer quelque temps chez son petit-fils (le père d’Oliver) car elle s’est cassé la hanche. Ni elle ni Oliver ne sont prêts à se rencontrer. Les problématiques liées à leurs âges respectifs semblent les éloigner et vont cependant finir par les rapprocher. Mamie Olive, qui a participé aux JO de Londres de 1948 en natation, va en effet lui apprendre à affronter ses peurs : celle de l’eau, des autres, de la nouveauté. Cette pièce aborde, entre autres, les problèmes liés à l’âge : c’est dur d’être très jeune parce qu’on ne fait pas ce que l’on veut, mais c’est très dur d’être très vieux parce qu’on ne peut plus faire ce que l’on veut et qu’en plus tout le monde vous croit sénile ! de Mike Kenny mise en scène Odile Grosset-Grange | compagnie de Louise traduction Séverine Magois (éd. Actes Sud) avec Marie-Charlotte Biais, Philippe Beautier scénographie Marc Lainé lumière Christian Pinaud | à partir de 6 ans | durée 55 min richebourg / salle léon dekeuwer › mar 2 déc à 19h marles-les-mines / salle pignon › ven 5 déc à 20h divion / salle la clarence › mer 3 déc à 19h la couture / salle des fêtes › sam 6 déc à 17h ruitz / salle des fêtes › jeu 4 déc à 14h au studio-théâtre 9 au 13 déc (p.19) Elikia je veux dire à ceux qui font la guerre que si le fusil tue le corps de celui qui a peur, il tue aussi l’âme de celui qui le porte. Elikia est un monologue écrit par Suzanne Lebeau en écho à sa pièce Le Bruit des os qui craquent (spectacle programmé au Palace p.39). Ces deux textes racontent l’histoire d’Elikia et Joseph, deux enfantssoldats qui fuient un camp de rebelles. Après une marche de plusieurs mois dans la forêt, ils trouvent refuge dans un hôpital, où Angelina, infirmière, les prend en charge. Dans ce monologue la parole est donnée à Angélina. Elle raconte son parcours d’infirmière dans l’humanitaire, sa rencontre avec les enfants-soldats, elle témoigne de son combat et nous interroge sur la notion d’engagement. Comment rompre le silence, trouver la force de dénoncer ? Comment dire sans complaisance les mutilations physiques et psychiques faites à des enfants et poser les enjeux de notre responsabilité d’adultes ? Un texte intense qui concerne autant les adultes que les adolescents. e Suzanne Lebeau mise en scène Marie Levavasseur, Gaëlle Moquay | compagnie d Tourneboulé avec Marie Levavasseur, un plasticien (distribution en cours) | à partir de 11 ans | durée estimée 1h divion / salle la clarence › ven 20 mars à 19h la couture / salle des fêtes › sam 21 mars à 17h beuvry / prévôté de gorre › mar 24 mars à 14h30 et 19h marles-les-mines / maison pour tous › mer 25 mars à 14h30 lillers / le palace › jeu 26 mars à 20h ruitz / salle des fêtes › ven 27 mars à 20h houdain / mjva › sam 28 mars à 20h au studio-théâtre 31 mars au 3 avril (p.37) › ce spectacle est également présenté en version « théâtre-témoignage » au collège albert debeyre de beuvry, dans les quartiers de béthune et à l’epsm de saint-venant (interprétation fanny chevallier). › des stages de pratique théâtrale et d’écriture seront animés par la compagnie tourneboulé à béthune. au palace le bruit des os qui craquent › 8 au 10 avril (p.39) bombarder de couleurs le village étouffé par l’hiver. La route épinglée le théâtre la licorne s’invite chez vous Une femme nommée Frasquita décide de transformer sa vie en recousant les êtres et le monde. Elle aspire à embellir tout ce qui l’entoure avec ses aiguilles, ses bobines … Le Théâtre La Licorne en s’emparant du roman de Carole Martinez Le Coeur Cousu inventera ce fil imaginaire entre sa création et le territoire. Durant une journée, les artistes plasticiens armés de ciseaux, de peinture, de tissus, de ficelles, donneront leurs points de vue pour métamorphoser un morceau de ville, un tronçon de route en un plaidoyer poétique contre la morosité. Avec l’aide d’habitants complices, le bitume deviendra délicat et précieux et les corons se transformeront en paysage des mille et une nuits. Une action-commando artistique, une performance plastique pour broder le quotidien. Nous vous convions à 18h pour visiter la rue métamorphosée et pour faire la fête ! conception et mise en espace Claire Dancoisne | Théâtre La Licorne création des effets spéciaux sur bitume Chicken régie générale David Laurie et la précieuse participation des habitants à marles-les-mines / rue de valence › sam 7 fév à 18h en extérieur, vêtements chauds recommandés au palace le cœur cousu › 10 au 13 fév (p.25) production La Comédie de Béthune CDN Nord – Pas de Calais en partenariat avec la ville de Marles-les-Mines Nous qui avons encore 25 ans… C’est l’histoire d’une jeune femme et d’un homme du XXIe siècle qui s’interrogent sur la vie, leur vie, l’histoire et le temps qui file impitoyablement, gaiement, mais sûrement. Ils sont les porteurs d’une parole «politique», d’une conscience aigüe du monde, mais aussi d’une parole plus intime, poétique et légère… j’ai 25 ans et une putain d’envie de vivre Ce texte donne l’occasion d’aborder les sujets qui fâchent ou qui réjouissent, d’envisager l’avenir, de rire du passé, mais aussi plus trivialement, de se faire une séance diapos, de célébrer ensemble l’an 2000, de jouer, boire, manger, chanter et peut-être même… danser ? de Ronan Chéneau (à partir de Res/Persona, éd. Les Solitaires Intempestifs) mise en scène Vincent Dhelin, Olivier Menu | Les Fous à réaction [associés] avec Lyly Chartier, Olivier Menu régie Vincent Dhelin lumière Annie Leuridan | à partir de 15 ans | durée 1h15 divion / salle la clarence › mardi 2 juin à 19h lillers / chez l’habitant › mer 3 juin à 20h ruitz / maison des jeunes › jeudi 4 juin à 19h houdain / mjva › ven 5 juin à 20h › ce spectacle est également présenté à la maison d’arrêt de béthune. › chaque spectateur apporte un plat ou une boisson à partager à l’issue de la représentation. › des stages de pratique théâtrale seront animés par la compagnie les fous à réaction [associés] à la maison d’arrêt de béthune et au collège jacques prévert d’houdain. MoMeNts À PartaGer lE paniEr dE MariEttE sois belle et tais-toi! Au cours d’une promenade joyeuse avec les membres du collectif d’artistes de la Comédie de Béthune, découvrez des textes choisis par Mariette Navarro, auteure du collectif. Dans son panier, Mariette a sélectionné des textes qui décapent les idées reçues sur ce que seraient le bonheur et la réussite dans la vie à travers des portraits de femmes singulières… qui n’ont pas leur langue dans leur poche ! extraits de Si d’Hélène Bessette, Les Amantes de Elfriede Jelinek, Suzy Storck de Magali Mougel, Prodiges® de Mariette Navarro, L’Amant de Margerite Duras, Au bord de Claudine Galea mise en espace Julien Fišera avec Cécile Backès, Maxime Le Gall, Mariette Navarro régie Pascal Bénard | à partir de 12 ans | durée estimée 1h30 production La Comédie de Béthune CDN Nord - Pas de Calais lectures en promenade béthune › sam 8 nov à 20h lillers › dim 9 nov à 15h30 le point de départ de la promenade sera dévoilé lors de votre réservation. › nous vous invitons à venir avec une image de femme de votre choix que vous déposerez dans le panier de mariette avant le spectacle. › chaque spectateur apporte un plat ou une boisson, à partager à l’issue de la representation. › un stage «en jeu et en mots» sera animé par les membres du collectif d’artistes à béthune. INfos rÉservatIoNs Les réservations se font directement auprès des villes qui accueillent les spectacles. Merci de vérifier auprès d’elles les horaires, lieux et tarifs des représentations. béthune › maison des associations, 121 boulevard des états-unis › centre rosa luxemburg 318 rue de lille réservations au service culturel de la mairie: 03 21 63 00 86 beuvry › prévôté de gorre, rue hamel réservations à la médiathèque mots passant: 03 21 65 17 72 divion › salle polyvalente la clarence, rue oscar simon réservations à l’espace michel colucci: 03 21 61 91 75 houdain lE déJEunEr sur l’HErBE des bulles poétiques › maison des jeunes et de la vie associative, 5 place de la marne réservations à la mjva: 03 21 61 92 30 la couture › salle des fêtes, rue du rietz À partir de midi, nous vous attendons avec votre pique-nique au jardin public. Au menu : conversations joyeuses, impromptus et avant-goût de la saison 15-16 en compagnie du collectif d’artistes, de sa bonne humeur et de ses bulles poétiques ! réservations en mairie: 03 21 26 79 23 Un moment de rencontre et de convivialité en toute simplicité et une occasion de partager en famille, entre collègues ou entre amis un déjeuner sur l’herbe tout en vibrations artistiques. réservations au service culturel: 03 21 54 72 54 Venez nombreux ! production La Comédie de Béthune CDN Nord - Pas de Calais pique-nique artistique béthune / jardin public › sam 13 juin à midi › plus de renseignements sur notre site et à l’accueil de la comédie. › en cas de pluie, le pique-nique artistique aura lieu au palace. lillers › le palace, rue d’aire marles-les-mines › salle pignon, rue du stade › maison pour tous, rue de bayonne réservations à la maison pour tous: 03 21 01 74 30 richebourg › salle polyvalente léon dekeuwer, 9 rue de la briqueterie réservations en mairie: 03 21 61 90 30 ruitz › salle des fêtes, rue de bruay › maison des jeunes, 14 bis rue de bruay réservations en mairie: 03 21 52 01 07 comédie de béthune o3 21 63 29 19 comediedebethune.org le palace 138 rue du 11 novembre contact projets de territoire nathalie charpentier 03 21 39 29 05 n.charpentier @comediedebethune.org sortIes de la coMÉdIe allons découvrir des spectacles chez nos voisins. cElui qui tOMBE Spectacle présenté à l’Hippodrome – Le Tandem/Scène nationale, dans le cadre du focus proposé par Le Tandem autour de Yoann Bourgeois du 5 au 10 décembre 2014. Acrobate, acteur, jongleur, danseur, Yoann Bourgeois est avant tout joueur. Il invente pour ses spectacles des dispositifs scéniques qui amplifient les rapports de forces et s’amuse avec les acrobates en créant un corps à corps défiant les lois de la physique. l’hippodrome de douai › ven 5 déc à 21h tarif privilégié réservé aux abonnés de la comédie: 12€ suJEt Spectacle du GdRA (Christophe Rulhes – Julien Cassier) présenté au Prato – Pôle National des Arts du Cirque – Lille. Cette pièce pose les questions mêlées de la personne, de la norme, du soin et du sujet. Sur le plateau où l’on voit des biches, des fous et des saints, les acteurs engagés parlent, dansent, tombent s’élancent, s’élèvent… le prato › mar 3 fév à 20h tarif privilégié réservé aux abonnés de la comédie: 12€ Allons-y ensemble ! Pour ces deux propositions à découvrir chez nos voisins, nous mettons en place une navette aller/retour au départ de Béthune. participation 3€ 33 celle-ci aurait tout à vivre encore, et l’autre a tout vécu. DEM ’AU ’A DÈS L’AU Demain dès l’aube est une polyphonie à deux voix, un ensemble de chants poétiques. La référence à Victor Hugo dans le titre semble confirmer que pour Pierre Notte la littérature dramatique est avant tout une affaire de rythme et de musicalité, que la pièce soit écrite en vers ou non. La pièce prend la forme d’une ultime veillée avant l’arrivée du jour nouveau. Une veillée que l’on étirerait jusqu’aux premiers signes du lever du soleil. C’est l’aventure d’un couple de femmes que les années séparent. La première, la jeune femme, entre dans la vie à mesure que la seconde, plus âgée, s’efface. Toutes deux se retrouvent à une grande table, se disent les choses essentielles qu’il reste à dire. C’est un temps arrêté. Sous le regard de La Fille, La Dame peaufine sa lettre d’amour à Charles Aznavour. On se rappelle les escapades, les virées à deux, et cette nuit passée enfermées au BHV. On s’invective, on se chahute, dans une complicité sans cesse renouvelée. Le point de départ est réaliste mais par bouffées on s’en extrait, le réel et le fantasmé se mêlent. C’est un « feu d’artifice » note la grand-mère. De ces feux d’artifice qui se terminent par un « bouquet final ». Dans ce dialogue de fantômes, ce qui frappe c’est l’injonction à résister à ce qui serait attendu de nous. Ne pas plier donc et cultiver l’incongru, exiger de la vie son lot de surprises. Passionnée par les écritures d’aujourd’hui, la metteure en scène Noémie Rosenblatt a commandé une pièce à Pierre Notte. On devine que le spectacle sera drôle et touchant, mélancolique et délirant. Pierre Notte est de ces écrivains qui savent parler de la famille : des déjeuners du dimanche, et aussi de ce que l’on s’impose et de ce que l’on traîne derrière soi. Des petits dérèglements et puis des grandes névroses. De tout ce qui agite nos familles que l’humour corrosif de l’auteur nous aide à supporter. « La vie est lente, nous rappelle Guillaume Apollinaire mais, l’Espérance est violente ». Alors espérons, embrassons ce qui vient et profitons avant que le jour ne se lève. Demain dès l’aube de Pierre Notte mise en scène Noémie Rosenblatt | compagnie du Rouhault avec Évelyne Istria, Chloé Olivères création lumière Julia Riggs création sonore Marc Bretonnière scénographie Angéline Croissant | à partir de 12 ans | durée estimée 1h | création le temple à bruay-la-buissière › 24, 25 et 27 mars à 20h bord de plateau › mer 25 mars à l’issue de représentation compagnie en résidence de création au temple à bruay-la-buissière en partenariat avec la comédie de béthune 35 LII L K j’ai dit «13 ans» et mon cœur s’est serré. Suzanne Lebeau nous rappelle qu’il n’y a pas de littérature mineure. Il n’y a pas d’un côté un théâtre pour les publics plus jeunes et de l’autre un théâtre pour les publics plus vieux. D’ailleurs, il n’y a pas de sujets qui ne sauraient être abordés dans le théâtre jeune public. L’auteure québécoise n’a pas peur de s’emparer de ce qui nous fait peur à nous les grands. D’ailleurs on pourrait dire que puisque les enfants ont une expérience moins grande ils ont moins peur. Dans Le Bruit des os qui craquent par exemple, Elikia reproche à Joseph de ne pas courir assez vite mais ne connaissant pas la peur, il n’en ressent pas le besoin. Si dans Le Bruit des os qui craquent les scènes du périple des deux enfants alternent avec les témoignages d’Angélina l’infirmière qui les recueille à la fin, dans Elikia, il n’y a plus qu’une voix. Angélina s’adresse à nous pour rendre compte du parcours d’Elikia, fille-esclave retenue dans un camp rebelle et mariée de force. Angélina parle de son métier dans l’humanitaire, de son engagement et de ses combats. Pour la compagnie Tourneboulé ce sont deux points de vue qui appellent deux approches théâtrales différentes. Elikia est une forme légère destinée à être jouée en itinérance, dans des espaces théâtraux ou non, pour une assemblée plus réduite. Écrit quelques années après Le Bruit des os qui craquent, Elikia revient sur cette même histoire mais en déplace le point de vue. Le séjour que fit l’auteur en République Démocratique du Congo, qui a été le déclencheur de ces pièces, ne la quitte pas. Pour Suzanne Lebeau, il est de notre devoir de parler aux plus jeunes de réalités qu’ils ne soupçonnent pas, quand bien même elles seraient dérangeantes. Il n’y a pas d’âge pour la connaissance et pour se préparer à devenir des adultes conscients et responsables. Suzanne Lebeau cherche une voix qui réveille notre capacité à agir sur le réel, qui se déploie dans un théâtre pensé comme « un endroit qui nous rassemble et nous ressemble. » Elikia de Suzanne Lebeau mise en scène Marie Levavasseur, Gaëlle Moquay | compagnie Tourneboulé avec Marie Levavasseur, un plasticien (distribution en cours) | à partir de 11 ans durée estimée 1h le studio-théâtre › 31 mars au 3 avril à 20h, jeu 2 avril à 15h et 20h itinéraire bis / près de chez vous › 20 au 28 mars (voir cahier central) bord de plateau › jeu 2 avril à l’issue de la représentation de 20h compagnie en résidence de création au studio-théâtre 37 L B UIT O D S OS Q I C A NT je veux que mes souvenirs soient utiles. Une jeune fille de 13 ans et un petit garçon de 8 ans sont en forêt. Elle lui donne un coup dans les côtes pour le réveiller et ils s’en vont tous deux. Mais le petit Joseph fait du bruit en marchant sur les branches tombées au sol alors Elikia se penche vers lui dans la nuit noire et le prend sur son dos. Un pas en entraînant un autre et les voilà en fuite. Sur le dos de sa sœur d’exil, Joseph croise ses mains sur le cœur d’Elikia, son cœur alors s’apaise. Mais rien ne saurait calmer des cauchemars qui vous réveillent la nuit. Après trois ans passés dans un camp rebelle, réduite à la condition d’enfant-soldat et mariée de force à un de ses chefs, les nuits d’Elikia sont loin d’être paisibles. Mais elle est forte. Elle serre fort la main de Joseph. La faim fait avancer. Le Bruit des os qui craquent raconte cette « guerre sale » qui n’en finit pas au fin fond de la jungle. On apprendra que le danger se cache derrière la plus petite des petites feuilles mais il ne faudra pas frémir. Il faudra prendre sur soi, porter le petit Joseph et soigner les plaies d’Elikia. Elikia et Joseph racontent leur histoire à deux parce qu’à deux on est déjà beaucoup. Il faut parler tant qu’à un moment donné ça va les faire taire, ceux qui pillent, ceux qui incendient, ceux qui tuent. Et cette foi dans le récit est partagée par Suzanne Lebeau et par la Compagnie Tourneboulé. La compagnie Tourneboulé travaille depuis plusieurs années à un théâtre qui interrogerait de manière délicate notre place dans le monde. Au croisement de différentes approches du langage théâtral les spectacles de la compagnie font appel aux objets, à la marionnette ou encore à la vidéo. Dans Le Bruit des os qui craquent il s’agit de trouver sur le plateau des transpositions poétiques, des respirations visuelles à ce texte exigeant. Il s’agit de prolonger la pièce en proposant des images qui se fabriquent sur scène en temps réel. De donner corps à ces voix et à cette forêt parcourue de cris comme on en n’entendit jamais. Le Bruit des os qui craquent de Suzanne Lebeau mise en scène Marie Levavasseur collaboration à la conception et à la mise en scène Gaëlle Moquay | compagnie Tourneboulé avec Fanny Chevallier, Gaëlle Moquay, Baptiste Toulemonde conseiller dramaturgique Laurent Hatat création lumière, vidéo, son Antoine Birot, Stéphane Delaunay, Nicolas Lebodic costumière Mélanie Loisy régie lumière et son Martin Hennart régie plateau Amaury Roussel | à partir de 11 ans durée estimée 1h10 le palace › 8 et 10 avril à 20h, jeu 9 avril à 18h itinéraire bis / près de chez vous et le studio théâtre elikia › 20 mars au 3 avril (voir cahier central et p.37) bord de plateau › mer 8 avril à l’issue de la représentation journée avec… le bruit des os qui craquent › jeu 9 avril compagnie en résidence de création en salle de répétition 39 les anciens, monsieur, sont les anciens, et nous sommes les gens de maintenant. Pièce souvent qualifiée de légère, on aurait pu faire l’impasse sur Le Malade imaginaire. Or on le sait maintenant, il faut se méfier de Molière. MALAD IMAG IR Rien ne présageait de cette hargne, et de cet humour aussi. La pièce tout entière croulait sous le poids de ce fauteuil dans lequel l’auteur serait mort. Ça collait sacrément bien : Molière meurt en scène en malade imaginaire. Idéal comme fin pour qui avait passé sa vie à railler les médecins et à braver la mort ! Alors on avait regardé ailleurs : dans les bouffonneries et dans les pièces dites sérieuses où sont étrillés les faux-dévots, où sévissent les esprits libertaires et où il est question de pourfendre et de corriger tous les vices. Alors oui, il vaut mieux ne s’attendre à rien avec Le Malade imaginaire et partir de zéro. Prendre son souffle pour s’aventurer pas à pas à la suite de cet illustre malade, grommelant, houspillant et plein de vie. Autrement dit, faire de la place pour que s’y loge à nouveau le désir. Il y a par exemple à la fin de la pièce une scène de ballet chantée et dansée : l’intronisation d’Argan en médecin. L’absurde est ici poussé à son terme. La parole devient musique : elle ne véhicule rien d’autre que l’étonnement du protagoniste devant ces médecins devenus fous. C’est du pur burlesque. Michel Didym ne vise pas une modernisation forcée et outrancière mais cherchera à faire résonner la pièce avec notre époque. Pour un metteur en scène habitué au répertoire contemporain et dont le choix de cette pièce constitue une rare infidélité, c’est un spectacle qui donnera certainement de la voix ! Ici pas d’alexandrins, pas de raison et peut-être pas de morale non plus ; rien que le plaisir de faire rire. Et de faire rire avant tout de soi. Il y a on le sait bien des fausses morts, des quiproquos en chaîne, du théâtre dans le théâtre, des coups bas, des déclarations d’amour, des déplorations déchirantes et des déguisements pendables : Le Malade imaginaire est réellement un cas d’école. Le Malade imaginaire de Molière mise en scène Michel Didym avec Jean-Claude Durand, Philippe Faure, Norah Krief en alternance avec Agnès Sourdillon, André Marcon, Catherine Matisse, Bruno Ricci (distribution en cours) musique Flavien Gaudon, Philippe Thibault scénographie Jacques Gabel lumières Joël Hourbeigt costumes Anne Autran assistante à la mise en scène Anne Marion-Gallois | à partir de 13 ans | durée estimée 1h40 le palace › 14 au 17 avril à 20h bord de plateau › jeu 16 avril à l’issue de la représentation 41 E J U tout le monde veut être comme les adolescents. sauf les adolescents. Sur scène, un encombrement de guitares, de batteries, d’enceintes et une forêt de micros sur pieds. David Lescot prend la parole pour nous apprendre la distinction entre deux types de guitare : les hollow-body et les solid-body. Il donne la note : Les Jeunes c’est une histoire de différenciation, de clivage. C’est un battle. Nous assistons en effet à l’affrontement de deux groupes de rock : il y a d’un côté les Pinkettes et de l’autre les Schwartz. Un West Side Story quelque part en banlieue aujourd’hui, avec ses pavillons et ses jeunes qui zonent. Le plateau est alors pris en main par trois pré-ados de 12 ans, des « Bébés Rockers » qui s’en défendent et qui se font appeler les Schwartz. Les Schwartz ce sont des puristes, des garçons qui ont signé un pacte et établi un dogme qui les préserverait de toute compromission : pas de chef, pas de pédales d’effet, pas d’autre passe-temps que la musique, et pas de copines non plus. Sauf que la rencontre est inévitable, que ces filles ont elles aussi monté un groupe, c’est les Pinkettes et franchement elles envoient du lourd. Elles sont innocentes et destroy, et forcément à tomber. Les Schwartz c’est vestes en cuir, chemisettes à carreaux trop serrées et aux pieds, des creepers bien rétro. Et les Pinkettes : mini-jupes en tartan sur collants déchirés. Et inversement. Oui, car dans Les Jeunes les comédiennes qui jouent les filles jouent aussi les garçons et elles/ils se transforment en direct. Peut-être pour nous rappeler que l’adolescence est bien ce temps de l’indécision. Un âge où on se trouve forcément inadapté. C’est véritablement l’âge le plus ingrat parce que, nous rappelle l’auteur : « Tout le monde veut être comme les adolescents. Sauf les adolescents. » On leur vole tout, et personne ne les écoute vraiment. Pour parodier la fameuse accroche du film Alien, on dirait que : « Dans l’adolescence, personne ne vous entend crier » ! Les Jeunes S texte, mise en scène, musique David Lescot | compagnie du Kaïros avec Alexandra Castellon, Bagheera Poulin, Martin Selze, Marion Verstraeten (distribution en cours) musiciens Flavien Gaudon, David Lescot, Philippe Thibault assistante à la mise en scène Charlotte Lagrange lumières Laïs Foulc costumes Mariane Delayre effets spéciaux Benoît Dattez son Michael Schaller régie générale et lumières Anna Sauvage régie son Samuel Favart-Mikcha | à partir de 12 ans durée 1h30 le palace › les 21, 22 et 24 avril à 20h, jeu 23 avril à 18h bord de plateau › mer 22 avril à l’issue de la représentation table ronde sur la jeunesse › jeu 23 avril, p.51 43 que la misère fasse marche arrière! L’ UR DES PLAN CHES C’est l’histoire de deux femmes : ou plutôt de deux femmes en une. La narratrice est la fille, comédienne, envahie d’un coup par l’existence de sa mère, immigrée algérienne menant une vie de misère dans une HLM de La Ciotat. Oubliée des théâtres où elle s’était si souvent produite, la fille se retrouve à faire les ménages comme sa mère. Comme si quarante ans avaient passé et que rien n’avait changé : labeur, humilité, désenchantement et dégoût de soi. Les douleurs de cette femme font écho à celles rencontrées par Florence Aubenas dans Le Quai de Ouistreham. Les mêmes douleurs dans le dos, la même attention à ne surtout pas croiser son propre regard en briquant le miroir dans la salle de bains. Alors face à ce parcours de vie, on a espoir que ce récit reste exceptionnel, que la misère fasse marche arrière, qu’elle nous lâche les baskets. L’Odeur des planches n’a pas de leçon à donner. Plus qu’une confession c’est un acte qui consiste à braver, sans héroïsme aucun, le vent. C’est marcher à contre-vent contre le désespoir et le fatalisme. Et puis faire entendre ceux que l’on n’entend pas, ceux que l’on ne voit pas. Dire, acter, partager. Voilà le geste de Samira Sedira. C’est le geste somme toute du théâtre : se tenir là et soutenir le regard de ceux que l’on devine dans l’ombre devant soi. Richard Brunel, directeur de la Comédie de Valence, découvre ce texte à sa publi– cation et invite Sandrine Bonnaire à le rejoindre. Comédienne habituée aux rôles d’exception, qui a été Jeanne d’Arc mais aussi Mona, l’errante de Sans toit ni loi, on a hâte de la voir porter l’exigence d’un tel roman. Ce que l’on peut attendre alors de cette confession ? La certitude que partager cette œuvre, c’est comme prendre dans ses bras la narratrice et lui témoigner de notre présence. C’est peu, mais c’est répondre à ce geste artistique dense, riche et aussi terrifiant. On se dira alors que oui, la littérature ne vise à rien d’autre qu’à nous réchauffer, nous ranimer. L’Odeur des planches de Samira Sedira (éd. du Rouergue) adaptation Richard Brunel, Samira Sedira mise en scène Richard Brunel interprétation Sandrine Bonnaire lumières Christian Pinaud son Michaël Selam costumes Dominique Fournier régie générale Gilbert Morels | à partir de 15 ans durée 1h15 le palace › mar 26 mai à 20h l’odeur des planches est le spectacle «surprise!» de la saison 45 l’âge des espérances et des chimères, écrivait rimbaud. Au cœur du projet de François Stemmer il y a les corps des adolescents. Des corps qu’ils cherchent à apprivoiser, ils les exhibent ou ils les maltraitent c’est selon mais une chose est sûre : ces corps semblent en trop. Préparant une exposition photographique, Stemmer prend contact avec des adolescents dans la rue ou via Facebook. De ces rencontres il tire des interviews et met en place un protocole qui les verrait vivre un temps donné sur un plateau de théâtre. Les adolescents travaillent à de courts moments dansés ou joués ; ils engagent leurs corps seul, à deux, à plusieurs. L’ensemble dessine un paysage ludique et joyeux, triste et mélancolique. Seventeen est né. E N T E Réunis à l’occasion de la pièce, ils s’emparent du plateau pour raconter à leur façon leurs histoires d’adolescence. Sur fond de chansons mythiques de David Bowie, leurs envies, les questionnements, leurs doutes prennent tout l’espace. Ce qui se joue, souligne le metteur en scène, c’est « leur sensibilité, leur fragilité ». Seventeen est un poème visuel et sonore écrit par et pour des adolescents. Seventeen c’est aussi la poésie d’Arthur Rimbaud, celui qui a posé ces mots sur lesquels nous nous sommes souvent arrêtés : « On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans. » Le poète hante la scène : les adolescents dansent sur son image, interprètent ses textes. Rimbaud fait partie de ceux qui ont si magnifiquement chanté l’adolescence, cette période de la vie qu’il appelait « l’âge des espérances et des chimères ». Il en rend compte alors qu’il en avait justement l’âge : il publie ses premiers poèmes à 15 ans, et rédige « Le Bateau ivre » à 17 ans. Cette aventure qui a déjà donné lieu à plusieurs étapes va être recréée spécialement pour quelques représentations uniques à La Comédie et au Ballet du Nord, faisant se rencontrer des adolescents de Béthune et de Roubaix. Seventeen mise en scène François Stemmer collaboration artistique Soline de Warren avec Benjamin Bertrand, Maxim Pellaton et des adolescents de Roubaix et Béthune | à partir de 13 ans durée estimée 1h le palace › ven 29 mai à 20h, sam 30 mai à 15h auditions › 10 et 11 jan au palace ouvertes à tous les jeunes de 16 à 21 ans le spectacle sera joué également au Ballet du Nord à roubaix. bord de plateau › ven 29 mai à l’issue de la représentation 47 I N f o r M a t I o N s 49 a v e c l e s P U B l I c s Chaque saison, l’équipe de la Comédie de Béthune imagine de nombreux rendez-vous pour qu’artistes, spectateurs, habitants et citoyens se rencontrent. Ouverte à tous et pour chacun, la Comédie imagine des projets et partenariats avec des établissements scolaires (près de 30 lycées et collèges du département viennent régulièrement dans nos salles), des structures telles que les centres sociaux, les foyers d’accueil, l’hôpital de Béthune, des associations (Coulisses ou l’Atelier Jeune Théâtre), des comités d’entreprise. Nous inventons ensemble des parcours de découverte autour de notre programmation avec des sensibilisations aux spectacles, des visites du Palace, des ateliers ou des rencontres avec les artistes. Nous sommes à votre écoute pour vous aider à imaginer et à construire vos projets. mélanie biagini › 03 21 63 29 14 [email protected] émilie honoré › 03 21 63 29 09 [email protected] magali somville › 03 21 63 29 17 [email protected] écrirE pOur lE tHéÂtrE Nouveau : cinq rencontres axées sur les écritures de plateau avec les auteurs accueillis cette saison. Ces rencontres seront menées par Julien Fišera, metteur en scène, dramaturge et membre du collectif d’artistes de la Comédie de Béthune. dimanche 28 septembre à 15h au palace › françois bégaudeau et l’équipe de création, j’ai 20 ans qu’est ce qui m’attend… ? lundi 13 octobre à 19h au studio-théâtre › pauline bureau et l’équipe de création, sirènes 50 samedi 8 novembre à 15h au studio – théâtre › mariette navarro et caroline guiela nguyen,elle brûle vendredi 23 janvier à 19h au studio – théâtre › philippe minyana,une femme samedi 14 mars à 15h au palace › valérie mréjen, eau sauvage entrée libre, réservation conseillée lEs cOulissEs d’unE créatiOn Immersion au cœur de la nouvelle création de Cécile Backès : Requiem. Quatre rencontres entre novembre et janvier vous sont proposées avec l’équipe artistique pour vous faire découvrir les coulisses de la création du spectacle. Ces rendez-vous permettront à un groupe de spectateurs d’appréhender la dramaturgie de la pièce, le travail des masques et des costumes, d’assister à une répétition publique et de rencontrer la metteure en scène après la représentation. Pour plus de renseignements sur les dates et pour vous inscrire, contacter l’équipe chargée des relations avec le public. nombre de places limité lEs JOurnéEs avEc… À l’occasion de certains spectacles de la saison, des élèves passeront une journée en compagnie des artistes. Ces journées ont pour objectifs de sensibiliser les élèves au travail de création, de leur faire découvrir la vie d’un théâtre, ses différents métiers et de les initier à la pratique théâtrale. Nous proposons quatre journées dans l’année autour de quatre spectacles de la saison : J’ai 20 ans, qu’est ce qui m’attend… ?, Sirènes, Elle brûle, Le Bruit des os qui craquent. Ces journées au théâtre se termineront par la représentation du spectacle à 18h. Si vous êtes enseignant(e) et que vous êtes intéressé(e) par une de ces journées pour vos élèves, vous pouvez vous inscrire auprès de l’équipe chargée des relations avec le public. nombre de places limité. taBlE rOndE sur la JEunEssE Jeudi 23 avril 2015 Comment les jeunes sont-ils représentés sur les scènes du théâtre public ? Cette journée est l’occasion d’ouvrir la discussion et de partager les points de vue sur la question. La Comédie propose à des professionnels de la scène, à des spécialistes de l’adolescence (pédagogues, psychologues, …) de confronter leurs expertises au regard sensible des personnes directement concernées par ce sujet : les jeunes eux-mêmes. La journée se terminera à 18 h par la représentation du spectacle Les Jeunes de David Lescot… logique, non ? Cette table ronde est proposée dans le cadre de La Belle Saison (cf. p.53). Elle s’organise en lien avec le collectif Jeune Public Nord – Pas de Calais (association réunissant des structures, des compagnies et des personnalités engagées dans la création et les sensibilisations accessibles aux enfants, aux adolescents et à leur entourage). parcOurs EnsEignants La Comédie bénéficie du conseil précieux d’un professeur missionné par la Délégation Académique aux Arts et à la Culture : Philippe Cuomo. Avec l’équipe chargée des relations avec le public, il construit des parcours pour les enseignants et leurs élèves afin de les accompagner dans leur venue au théâtre. › interventions dans les classes autour du spectacle requiem › une journée avec… une femme › des dossiers pédagogiques BOrds dE platEau Certains soirs de spectacle, nous vous proposons des rencontres avec l’équipe artistique à l’issue de la représentation. Un moment simple et convivial avec le ou la metteur(e) en scène et les comédiens pour prolonger la représentation, questionner ou tout simplement écouter. Reportezvous aux pages spectacles. atEliEr aMatEurs Vous aimez le théâtre ? Vous souhaitez vous essayer à la pratique avec des artistes professionnels ? Nous vous donnons rendez-vous le lundi 15 septembre 2014 à 19h au Palace pour en savoir plus sur l’atelier amateurs que nous proposons cette saison : › le lundi, un atelier hebdomadaire avec cyril brisse s’achèvera par une présentation publique FOrMatiOn prOFEssiOnnEllE La Comédie propose grâce à son partenariat avec l’AFDAS, un stage professionnel ouvert aux artistes du spectacle vivant. Du 1er au 13 juin 2015, Julien Gosselin et ses proches collaborateurs du collectif « Si vous pouviez lécher mon cœur » proposeront aux comédiens, metteurs en scène, musiciens et vidéastes de travailler durant quinze jours dans la salle de répétition dans une approche transdisciplinaire des arts de la scène. plus d’infos en cours d’année sur comediedebethune.org 51 P a r t e N a I r e s avec les structures du milieu éducatif La Comédie développe des projets avec plus d’une trentaine d’établissements scolaires afin d’accompagner les plus jeunes dans leur découverte du théâtre : sorties aux spectacles, parcours découverte, visites du théâtre, rencontres, sensibilisation, ateliers de pratique artistique… L’option théâtre des lycées Blaringhem et Châtelet Depuis de nombreuses années, la Comédie est le partenaire culturel du lycée Louis-Blaringhem à Béthune et du lycée Albert-Châtelet à Saint-Polsur-Ternoise pour les classes à option théâtre. Ce partenariat soutenu par la DRAC permet aux élèves de développer leur approche de l’art du théâtre, en venant voir des spectacles à la Comédie de Béthune, et en travaillant avec des artistes professionnels. Ligue de l’enseignement du Pas-de-Calais Grâce au dispositif « Arts de la scène au collège » initié par le Conseil Général du Pas-de-Calais, la Comédie de Béthune et la Ligue de l’enseignement ont mis en place un projet de collaboration en direction des collégiens, permettant aux élèves de découvrir le monde du spectacle vivant et celui du théâtre en particulier. à l’hôpital et à la maison d’arrêt Culture à l’hôpital La Comédie renouvelle son partenariat avec le Centre Hospitalier de Béthune et l’association Tournesol, artistes à l’hôpital, dans le cadre du projet Culture-Santé initié par la DRAC et l’ARS : l’objectif est d’amener la culture au sein de l’hôpital, en partageant des temps forts et des ateliers avec le personnel de l’établissement, les patients et les visiteurs. Dans ce même cadre, la Comédie et l’EPSM (Etablissement Public de Santé Mentale) de Saint-Venant poursuivront leur partenariat. 52 d e l a Théâtre à la Maison d’arrêt de Béthune Depuis plusieurs saisons, la Comédie de Béthune et la Maison d’Arrêt de Béthune sont partenaires, en organisant des sorties au spectacle, des ateliers et des représentations. avec le monde de l’entreprise La Comédie de Béthune entretient déjà des partenariats avec des entreprises : Clarisme Finances, société béthunoise en conseil financier, pour partager des rencontres autour des spectacles et des créations. TADAO, société de transports urbains, pour favoriser le développement du covoiturage. Désireuse de tisser des liens plus nombreux avec le monde de l’entreprise, la Comédie de Béthune propose aux salariés par l’intermédiaire des Comités d’entreprise de venir assister à des spectacles à des tarifs préférentiels. Des visites du théâtre et des soirées construites sur mesure peuvent être organisées. envie de partager des moments privilégiés avec les artistes et l’équipe ? contact : [email protected] avec les structures culturelles du territoire Musée du Louvre-Lens Partageant un intérêt commun pour les publics jeunes, la Comédie et le Louvre-Lens souhaitent imaginer dès cette saison des temps de rencontre et de pratique artistique à partir des œuvres présentées dans le musée et des spectacles créés par la Comédie. Le Tandem et le Prato La Comédie invite les spectateurs à découvrir d’autres formes de spectacles en organisant des déplacements collectifs au Tandem, Scène nationale Douai/Arras et au Prato, Pôle National des Arts du Cirque de Lille. La collaboration avec ces structures culturelles voisines permet également aux spectateurs régionaux de venir à Béthune pour assister à des représentations à la Comédie. Le Ballet du Nord Avec le nouveau directeur du Ballet du Nord, Olivier Dubois, Cécile Backès partage l’envie de croiser les esthétiques et les pratiques. La re-création en région Nord – Pas de Calais de Seventeen de François Stemmer est une première expérience partagée par le Centre Chorégraphique National et par le Centre Dramatique National. c o M É d I e Le Lab’Labanque La création de Eau Sauvage mis en scène par Julien Fišera est une belle occasion de proposer à Valérie Mréjen, auteure du texte et artiste plurielle, de présenter à Béthune une autre facette de son travail artistique. Partenaires dans ce projet, le Lab’Labanque et la Comédie de Béthune envisagent une exposition d’œuvres vidéo de Valérie Mréjen en mars 2015. Le service culturel de la ville de Bruay-la-Buissière Les collaborations sont nombreuses entre la Comédie et le service culturel de la ville de Bruay-la-Buissière, depuis plusieurs années. Cette saison, le partenariat se développe avec un projet plus ambitieux : la création en résidence de Demain dès l’aube mise en scène par Noémie Rosenblatt au Temple à Bruay-laBuissière. Coulisses Coulisses est une association de spectateurs partenaire de la Comédie de Béthune dont le but est de promouvoir la formation et l’ouverture théâtrale des spectateurs par des stages de sensibilisation, des actions autour du Printemps des Poètes, des rencontres avec les artistes, des échanges sur les spectacles. contacts sylvie cayet › 06 31 29 44 88 anne lamiaux › 06 08 51 38 27 [email protected] La Comédie de Béthune est partenaire de La Belle Saison, programme du Ministère de la Culture et de la Communication pour valoriser les richesses de la création pour l’enfance et la jeunesse. la comédie de béthune est adhérente et partenaire de plusieurs réseaux L’ACID, Agence pour la Création et l’Innovation dans la Décentralisation, association nationale des Centres Dramatiques Nationaux et Régionaux Le Syndeac, Syndicat national des entreprises artistiques et culturelles Artoiscope, association des acteurs culturels et artistiques de l’Artois pour une meilleure information du grand public de l’offre culturelle du territoire Nord – Pas de Calais en Scène, fédération régionale du réseau Chaînon Le collectif HF, association militant pour l’égalité des femmes et des hommes dans le secteur artistique et culturel avec les structurelles culturelles nationales Le groupe de lecteurs de la Comédie de Béthune envisage dès cette saison de créer des passerelles avec d’autres structurelles culturelles ouvertes sur les écritures d’aujourd’hui, et d’autres comités de lecture : le Théâtre du Nord (Lille), Théâtre Ouvert (Paris) et la MC2 : Grenoble. les partenaires media les partenaires publics de la comédie La Comédie de Béthune, CDN Nord – Pas de Calais est subventionnée par Le Ministère de la Culture et de la Communication / DRAC Nord – Pas de Calais, Le Conseil régional Nord – Pas de Calais, Le Conseil général du Pas-deCalais, Artois Comm., Béthune - Bruay. 53 tarIfs et aBoNNeMeNts les tarifs au guichet À 18h, c’est 6 € pour tous ! Dans la saison, nous vous invitons à venir passer la fin de votre après-midi à la Comédie de Béthune. Certaines représentations sont proposées à 18h dans la semaine, hors abonnement (sauf pour les abonnements scolaires). Plein tarif 20 € Tarif Jeunes > moins de 20 ans 6 € > entre 20 et 26 ans 8 € > étudiant à l’Université d’Artois avec le passeport culture 3 € (précisions auprès de l’Accueil) Tarif Solidarité > demandeur d’emploi ou allocataire du RSA (sur présentation d’un justificatif) 6 € > professionnel du secteur culturel 6 € > par l’intermédiaire du relais de votre commune (partenaire Itinéraire bis) 6 € Tarif Partenaires > carte Furet ou abonné à une structure partenaire de la Comédie 15 € (liste disponible sur notre site Internet) Tarif Groupe > 8 personnes au minimum venant à la même date 12 €. Merci de contacter l’équipe chargée des relations avec le public pour programmer vos sorties. Offre spéciale Comités d’entreprise > chéquier de 120 € (10 places à 12 € l’unité). Si vous êtes intéressés par une venue au théâtre : rencontres, visites, soirées festives, contactez-nous. sortez en famille Partagez le théâtre avec vos enfants, vos neveux ou les enfants de vos amis… et venez découvrir : > La Grande Guerre (à partir de 13 ans) > Allez, Ollie… à l’eau ! (à partir de 6 ans) > Le Cœur cousu (à partir de 13 ans) > Elikia (à partir de 11 ans) > Le Bruit des os qui craquent (à partir de 11 ans) 54 les abonnements* L’abonnement au tarif plein > de 4 à 6 spectacles 11 € le spectacle > à partir de 8 spectacles 9 € le spectacle > à partir de 16 spectacles 7 € le spectacle L’abonnement au tarif réduit choisissez au moins 4 spectacles > moins de 20 ans 5 € le spectacle > entre 20 et 26 ans 6 € le spectacle > demandeur d’emploi ou allocataire du RSA 6 € le spectacle L’abonnement vous permet > de bénéficier de tarifs très avantageux, > de bénéficier du tarif préférentiel de 15 € pour les spectacles supplémentaires, > de faire découvrir à un de vos amis la Comédie au tarif préférentiel de 15 €, > de profiter de tarifs réduits dans la plupart des structures culturelles de la région. * Choisissez au moins un spectacle parmi les productions d’un des membres du collectif d’artistes > J’ai vingt ans qu’est-ce qui m’attend... ? mise en scène Cécile Backès > Requiem mise en scène Cécile Backès > Elle brûle textes de Mariette Navarro > Eau sauvage mise en scène Julien Fišera > Demain dès l’aube mise en scène Noémie Rosenblatt les pass comédie Deux formules > 3 places à 15 € la place > 5 places à 13 € la place Souples et non nominatifs, ces Pass Comédie vous permettent d’obtenir des places pour les spectacles de votre choix pour vous et les personnes qui vous accompagnent. Ces Pass sont valables pour la saison 14.15 (dans la limite des places disponibles). BUlletIN d ’a B o N N e M e N t Merci de remplir un bulletin par abonné. Faites-nous parvenir votre abonnement et votre règlement soit par courrier soit en le déposant à l’accueil. Le bulletin est téléchargeable sur notre site internet. madame monsieur nom ............................................................................ prénom ............................................................... adresse ..................................................................................................................................................... code postal .............................................................................................................................................. ville............................................................................................................................................................ téléphone................................................................................................................................................. email ......................................................................................................................................................... profession agriculteur exploitant artisan commercant cadre supérieur enseignant employé ouvrier retraité étudiant, apprenti, lycéen, collégien intermittent du spectacle demandeur d’emploi autre ............................................................................. date de naissance .......................................................... pour les groupes, précisez le nom de votre contact : nom ................................................................................. type d’abonnement de 4 à 6 spectacles à partir de 8 spectacles à partir de 16 spectacles groupe de plus de 8 personnes Souhaitez-vous recevoir nos informations par : oui non email oui non courrier Abonnez-vous directement sur notre site : comediedebethune.org Par courrier : Comédie de Béthune Centre Dramatique National Nord – Pas de Calais CS 70631 – 62412 Béthune Cedex Conformément à la loi « informatique et liberté » du 6 janvier 1978 modifiée en 2004, vous disposez d’un droit d’accès et de rectification aux informations vous concernant, que vous pouvez exercer en vous adressant au service accueil via [email protected] Toutes les indications demandées sont destinées à une étude statistique de notre public et resteront strictement confidentielles. 55 INforMatIoNs PratIQUes les spectacles commencent à 20h sauf exception. septembre J’ai 20 ans, qu’est-ce qui m’attend… ? jeu 25 ven 26 sam 27 lun 29 à 18h (hors abo) mar 30 octobre La Grande Guerre jeu 2 ven 3 sam 4 Sirènes mar 14 mer 15 jeu 16 à 18h (hors abo) ven 17 novembre La Pluie d’été mer 28 jeu 29 ven 30 février Le Cœur cousu mar 10 mer 11 jeu 12 ven 13 Les Jeunes mar 21 mer 22 jeu 23 à 18h (hors abo) ven 24 mai L’Odeur des planches mar 26 Seventeen ven 29 sam 30 à 15h Elle brûle mar 17 mer 18 jeu 19 à 18h (hors abo) hors abonnement mars à 18h tarif unique 6 € Eau sauvage mar 10 mer 11 jeu 12 ven 13 sam 14 Le Panier de Mariette sam 8 nov à 20h tarif unique 6 € Yvonne, princesse de Bourgogne mer 12 jeu 13 ven 14 Une femme mar 17 mer 18 Henry VI cycle 1 sam 22 à 14h Henry VI cycle 2 dim 23 à 14h Demain dès l’aube mar 24 mer 25 ven 27 Celui qui tombe ven 5 déc à 21h à l’Hippodrome de Douai tarif unique 12 € Sujet mar 3 fév à 20h au Prato tarif unique 12 € décembre avril Allez, Ollie…à l’eau ! mar 9 mer 10 jeu 11 à 15h jeu 11 à 20h ven 12 sam 13 à 15h sam 13 à 20h Elikia mar 31 mars mer 1er jeu 2 à 15h jeu 2 à 20h ven 3 Attention les spectacles proposés dans le cadre d’Itinéraire bis ne font pas partie de l’abonnement. Les réservations de ces spectacles se font auprès des communes, près de chez vous. Le Bruit des os qui craquent mer 8 jeu 9 à 18h (hors abo) ven 10 Choisissez au moins un spectacle parmi les productions d’un des membres du collectif d’artistes. Le Malade imaginaire mar 14 mer 15 jeu 16 ven 17 Toutes les informations sur comediedebethune.org janvier Requiem mer 14 jeu 15 ven 16 sam 17 lun 19 mar 20 mer 21 en septembre 2014, retour au palace! Accès au spectacle Accueil 03 21 63 29 00 [email protected] Attention ! Nous ne pouvons pas garantir l’accès au spectacle une fois la représentation commencée. À partir du mardi 2 septembre, l’équipe de la Comédie vous donne rendez-vous au Palace. Le Palace est accessible aux personnes à mobilité réduite. Merci de prévenir l’accueil au 03 21 63 29 19 afin de faciliter votre déplacement en salle. > L’accueil est ouvert du lundi au vendredi de 10h à 12h30 et de 14h à 18h (fermé le lundi matin). > Le bar de la Comédie est ouvert 1h avant et 1h après chaque représentation pour boire un verre et grignoter. Billetterie 03 21 63 29 19 [email protected] > La billetterie est ouverte du mardi au vendredi de 14h à 18h30. > Le jour des représentations, la billetterie ouvre 1h avant le début du spectacle dans tous les lieux de représentation. > Vous pouvez réserver vos places au Palace, par téléphone, par email, sur le site internet, ou par courrier. > Vous pouvez recevoir vos billets chez vous (frais d’envoi en sus : 1,50 €). Les spectacles commencent à 20h, sauf exceptions (calendrier, p.62). Adresse administrative La Comédie de Béthune CS 70631 - 62412 Béthune cedex Les lieux de représentations le studio-théâtre place Foch à Béthune le palace de la comédie rue du 11 novembre à Béthune le temple rue Henry Hermant à Bruay-la-Buissière Envie de suivre notre actualité ? > Inscrivez à notre newsletter à l’accueil ou sur comediedebethune.org > notre page Facebook > La Comédie de Béthune accepte les Chèques Vacances et les Chèques Culture. > En cas d’empêchement, vous pouvez échanger vos billets sur place au plus tard 30 minutes avant la représentation initialement choisie sur les dates du même spectacle (dans la limite des places disponibles). > Lorsque les spectacles sont complets, nous établissons une liste d’attente le soir de la représentation. > Nous vous proposons une sélection de livres à vendre en partenariat avec la librairie Dialogues-Théâtre (34 rue de la clef à Lille). 57 I production La Comédie de Béthune CDN Nord – Pas de Calais coproduction Cie Les Piétons de la Place des Fêtes, Espace Malraux – Scène nationale de Chambéry et de la Savoie, MC2 : Grenoble, Le Carreau-Scène nationale de Forbach et de l’Est Mosellan, Théâtre Ouvert, le Théâtre Ici et Là de Briey, Scènes Vosges – Épinal avec le soutien de la DRAC Lorraine, du Conseil Régional de Lorraine, du Conseil général de la Meuse et de la Mairie du 18e arrondissement de Paris, du DICRéAM – CNC (Aide à la maquette et Aide à la production), de la SACD (Fonds d’aide à la création), de l’ADAMI et de la SPEDIDAM, du FIJAD et de l’ENSATT, du Conseil Général du Pas-de-Calais dans le cadre de l’aide à la diffusion le texte est publié aux éditions Théâte Ouvert/ Enjeux L GR GRA RAN RA AND A ND ND R G production Hotel Modern contact pour la France EPOC productions avec le soutien de l’Ambassade du Royaume des Pays-Bas 58 I R S production La Part des anges coproduction Théâtre de Dijon Bourgogne CDN, Le Volcan Scène nationale du Havre, CDNA – Grenoble, La Foudre Scène nationale de Petit-Quevilly Mont-Saint Aignan, Comédie de Picardie Scène conventionnée pour le développement de la création théâtrale en région, Théâtre Firmin Gémier / La Piscine, Pôle national des arts du cirque d’Antony et de Châtenay-Malabry avec le soutien du Fonds SACD Théâtre, du Nouveau Théâtre de Montreuil CDN et du Théâtre du Rond-Point. Le texte Sirènes a reçu l’Aide à la création du Centre national du Théâtre YvoNN Yv v NN , vo P I ce De e bouR uR Go o production Théâtre Olympia – CDR de Tours coproduction La Comédie de Béthune – CDN Nord-Pas de Calais, TNBA – Théâtre National de Bordeaux en Aquitaine EN Y V production La Piccola Familia production déléguée Théâtre National de Bretagne – Rennes coproduction Le Trident – Scène nationale de CherbourgOcteville, Les Gémeaux – Scène nationale – Sceaux, Comédie de Béthune – CDN Nord – Pas de Calais, Théâtre de l’Archipel – Scène nationale de Perpignan, Le Bateau Feu – Scène nationale de Dunkerque, Scène nationale Évreux – Louviers, TNT – Théâtre National de Toulouse Midi-Pyrénées, TAP – Théâtre Auditorium de Poitiers, Quai des Arts – Argentan dans le cadre des Relais Culturels Régionaux, Théâtre d’Arras – Scène conventionnée musique et théâtre, CDR de Haute-Normandie avec le soutien du Ministère de la Culture et de la Communication, de l’ONDA/Office National de Diffusion Artistique et de l’ODIA Normandie/ Office de Diffusion et d’Information Artistique de Normandie ALLeZ oL L I L’ L’ u production La Compagnie de Louise coproduction Festival L’Entorse avec le soutien de la F.O.L. et de la DRAC Poitou-Charentes, de la compagnie La Controverse et de l’ARCADI dans le cadre des Plateaux Solidaires la pièce Allez, Ollie… à l’eau ! de Mike Kenny est représentée en France par Séverine Magois, en accord avec Alan Brodie Representation R ou M eM production La Comédie de Béthune – CDN Nord – Pas de Calais coproduction La Comédie de l’Est – CDN d’Alsace, Théâtre Olympia – CDR de Tours, La Manufacture CDN de Nancy – Lorraine, cie Les Piétons de la Place des Fêtes avec le soutien du dispositif DIESE # Rhône-Alpes et de la SPEDIDAM construction du décor l’Atelier du Théâtre du Nord L PL I D’ T production Théâtre de Sartrouville et des Yvelines – CDN coproduction TJP CDN d’Alsace–Strasbourg Le e c u cou production Théâtre La Licorne coproduction Le Bateau Feu – Scène nationale de Dunkerque, La Comédie de Béthune – CDN du Nord – Pas de Calais, Le Volcan – Scène nationale du Havre, La Rose des Vents – Scène nationale Lille Métropole, Tandem Hippodrome de Douai/Théâtre d’Arras avec l’aide du Théâtre du Nord – CDN Lille Tourcoing Région Nord – Pas de Calais, la Condition publique – Manufacture culturelle de Roubaix le texte est publié aux éditions Gallimard L b L production déléguée La Comédie de Valence – CDN Drôme-Ardèche coproduction compagnie les Hommes Approximatifs, La Comédie de Valence – CDN Drôme-Ardèche, La Colline – Théâtre National, Comédie de Saint-Étienne – CDN, Comédie de Caen – CDN de Normandie, CDN des Alpes-Grenoble, Théâtre Olympia - CDR de Tours ce projet a reçu l’Aide à la création du Centre national du Théâtre e u u A production Compagnie Espace commun coproduction La Comédie de Béthune – CDN Nord – Pas de Calais, Le Vivat – Scène conventionnée danse et théâtre d’Armentières avec l’aide du Collectif 360 | Eau Sauvage a reçu l’Aide à la production du DICRéAM – CNC u F M M production La Colline – Théâtre National, Théâtre des 13 vents – CDN LanguedocRoussillon production déléguée EPOC Productions avec l’aide à la création du Centre National du Théâtre M DeM ’Au ’A DÈS L’Au MEntiOns dE prOductiOns production Compagnie du Rouhault coproduction Le Prisme – Elancourt et le Réseau Créat’Yve avec le soutien du Théâtre Eurydice – Plaisir, La Comédie de Béthune – CDN Nord – Pas de Calais et Le Temple – Bruay-la-Buissière ce texte a reçu l’Aide à la création du Centre National du Théâtre et l’Aide à l’écriture/Aide à la production BeaumarchaisSACD LII L K production Compagnie Tourneboulé coproduction Culture Commune Scène Nationale du Bassin minier du Pas-de-Calais, La Comédie de Béthune CDN Nord – Pas de Calais, le Centre André Malraux à Hazebrouck, Le Grand Bleu Établissement National de Production et de Diffusion Artistique Lille – Nord – Pas de Calais, La Manivelle Théâtre avec le soutien de la DRAC Nord – Pas de Calais, de la Région Nord – Pas de Calais, du Conseil Général du Pas-de-Calais dans le cadre de l’aide à la diffusion L b uIT oS D So Q I c A NT production Compagnie Tourneboulé coproduction Culture Commune Scène Nationale du Bassin minier du Pas-de-Calais, La Comédie de Béthune CDN Nord – Pas de Calais, le Centre André Malraux à Hazebrouck, Le Grand Bleu Établissement National de Production et de Diffusion Artistique Lille – Nord – Pas de Calais, La Manivelle Théâtre avec le soutien de la DRAC Nord – Pas de Calais, de la Région Nord Nord – Pas de Calais, du Conseil Général du Pas-de-Calais remerciements à la Compagnie de l’Oiseau-Mouche à Roubaix, La maison Folie Beaulieu à Lomme, L’Espace Culturel Avionnais et Le Festival À Pas Contés à Dijon MALAD IMAG IR production Théâtre de la Manufacture – CDN Nancy – Lorraine coproduction TNS – Théâtre National de Strasbourg, Théâtre de Liège, Théâtre des Célestins – Lyon e J u S coproduction Compagnie du Kaïros, Théâtre de la Ville Paris, Théâtre de l’Union – CDN du Limousin, La Filature, Scène nationale – Mulhouse avec le soutien du Carreau, Scène nationale de Forbach et de l’Est mosellan ce projet à reçu l’aide au projet de l’Adami et l’aide à la création et la diffusion de spectacle vivant de la Spedidam L’ uR u DeS De D PLAN cHeS production déléguée La Comédie de Valence, CDN Drôme-Ardèche le texte L’Odeur des planches est publié aux Éditions du Rouergue e N T e production Cie François Stemmer coproduction Ballet du Nord – CCN Roubaix, La Comédie de Béthune – CDN Nord – Pas de Calais spectacles du cahier central je donnerai n’importe quoi pour me trouver là où ça se passe production La Comédie de Béthune CDN Nord – Pas de Calais coproduction cie Les Piétons de la Place des Fêtes, Théâtre Ouvert, dans le cadre d’une session de l’EPAT avec le soutien du Conseil Régional d’Île-de-France et du Conseil Général du Pas-de-Calais dans le cadre de l’aide à la diffusion j’ai 25 ans et une putain d’envie de vivre production les fous à réaction [associés] coréalisation Ville d’Armentières, Communauté de Communes Cœur d’Ostrevent, du Conseil Général du Pas-de-Calais dans le cadre de l’Aide à la diffusion auteurs des citations Joy Sorman (p.9 et cahier central), Marguerite Duras (p.23), Philippe Minyana (p.31), Pierre Notte (p.33), Mike Kenny (cahier central), Suzanne Lebeau (cahier central, p.37 et p.39), Carole Martinez (cahier central), Ronan Chéneau (cahier central), Molière (p.41) et David Lescot (p.43). 59 toUrNÉes de la coMÉdIe requiem eau sauvage hanokh levin / cécile backès la manufacture – cdn nancy lorraine › 3 au 6 fév théâtre olympia – cdr de tours › 11 au 14 fév théâtre de sartrouville et des yvelines cdn > 12 au 14 mars la comédie de l’est – cdn de colmar › 18 au 20 mars théâtre des célestins – lyon › 5 au 9 mai valérie mréjen / julien fišera théâtre de vanves – scène conventionnée › mar 24 mars le vivat – scène conventionnée d’armentières › jeu 16 avril théâtre les ateliers – lyon › 27 au 29 avril le grand r – scène nationale de la roche-sur-yon › 12 et 13 mai lieu unique – nantes › ven 29 mai j’ai 20 ans qu’est-ce qui m’attend…? constellations françois bégaudeau, arnaud cathrine, maylis de kerangal, aurélie filippetti,joy sorman / cécile backès le vivat — scène conventionnée d’armentières › jeu 13 nov friends nicolas ducron frethun, communauté de communes du sud ouest du calaisis › ven 6 fév centre culturel d’isbergues › sam 7 fév théâtre du beauvaisis (itinérance en pays de l’oise) › 9 au 13 fév théâtre de cahors › ven 27 fév projet de décentralisation, comédie de picardie › février à avril 60 a G e N d a G e N d a G e N d a nick payne / arnaud anckaert la manufacture, avignon › 7 au 26 juillet 14 manège — scène nationale de mons (belgique) › jeu 19 fév la maison de la culture de tournai (belgique) › 23 et 24 fév la grande et fabuleuse histoire du commerce joël pommerat théâtre de la ville – luxembourg › 3 et 4 oct festival net – moscou (russie) › 19 et 20 nov scène nationale de sète et du bassin de thau › 13 et 14 jan la filature – scène nationale de mulhouse › 21 au 24 jan la ferme du bel ébat – guyancourt › 28 au 30 jan le trident, scène nationale de cherbourg-octeville › 3 et 4 mars théâtre du luxembourg – meaux › 20 et 21 mars théâtre de vienne › 29 et 30 avril malmö (suède) › mai 61 calendrier SEPTEMBRE FÉVRIER jeu ven 25 J’ai 20 ans… 26 J’ai 20 ans… 20h 20h Le Palace Le Palace mar sam sam 27 Présentation de Saison 16h30 Le Palace mar sam 27 J’ai 20 ans… 20h Le Palace mer dim 28 François Bégaudeau… 15h Le Palace jeu lun 29 J’ai 20 ans… 18h Le Palace mar 30 J’ai 20 ans… 20h Le Palace OCTOBRE 3 7 20h 18h Lille / Le Prato Marles-les-Mines / Rue de Valence 10 Le Cœur Cousu 20h Le Palace 11 Le Cœur Cousu 20h Le Palace 12 Le Cœur Cousu 20h Le Palace ven 13 Le Cœur Cousu 20h Le Palace mar 17 Elle Brûle 20h Le Palace mer 18 Elle Brûle 20h Le Palace jeu 19 Elle Brûle 18h Le Palace Sujet La Route épinglée jeu ven 2 3 La Grande Guerre La Grande Guerre 20h 20h Le Palace Le Palace sam 4 La Grande Guerre 20h Le Palace ven 10 20 ans.zip 20h Lillers / Le Palace mar mer 10 Eau Sauvage 11 Eau Sauvage 20h 20h Le Studio-Théâtre Le Studio-Théâtre sam 11 20 ans.zip 20h Houdain / MJVA jeu 12 Eau Sauvage 20h Le Studio-Théâtre lun 13 Pauline Bureau… 19h Le Studio-Théâtre ven 13 Eau Sauvage 20h Le Studio-Théâtre mar 14 Sirènes 20h Le Palace sam 14 Valérie Mréjen 15h Le Palace mer 15 Sirènes 20h Le Palace sam 14 Eau Sauvage 20h Le Studio-Théâtre jeu 16 Sirènes 18h Le Palace mar 17 Une Femme 20h Le Palace jeu 16 20 ans.zip 20h Béthune / Maison des Associations mer 18 Une Femme 20h Le Palace ven 17 Sirènes 20h Le Palace ven 20 Elikia 19h Divion / Salle La Clarence sam 21 Elikia 17h La Couture / Salle des fêtes mar 24 Elikia 14h30 Beuvry / Prévôté de Gorre mar 24 Elikia 19h Beuvry / Prévôté de Gorre mar 24 Demain dès l’aube 20h Bruay-la-Buissière / Le Temple mer 25 Elikia 14h30 Marles-les-Mines / Maison pour Tous mer 25 Demain dès l’aube 20h Bruay-la-Buissière / Le Temple jeu 26 Elikia 20h Lillers / Le Palace ven 27 Demain dès l’aube 20h Bruay-la-Buissière / Le Temple ven 27 Elikia 20h Ruitz / Salle des fêtes sam 28 Elikia 20h Houdain / MJVA mar 31 Elikia 20h Le Studio-Théâtre jeu 1er Elikia 2 Elikia 20h 15h Le Studio-Théâtre Le Studio-Théâtre jeu 2 Elikia 20h Le Studio-Théâtre ven 3 Elikia 20h Le Studio-Théâtre mer 8 Le Bruit des os… 20h Le Palace jeu 9 Le Bruit des os… 18h Le Palace ven 10 Le Bruit des os… 20h Le Palace mar 14 Le Malade imaginaire 20h Le Palace mer 15 Le Malade imaginaire 20h Le Palace jeu 16 Le Malade imaginaire 20h Le Palace ven 17 Le Malade imaginaire 20h Le Palace mar 21 Les Jeunes 20h Le Palace mer 22 Les Jeunes 20h Le Palace jeu 23 Les Jeunes 18h Le Palace ven 24 Les Jeunes 20h Le Palace mar ven 26 L’Odeur des planches 29 Seventeen 20h 20h Le Palace Le Palace sam 30 Seventeen 15h Le Palace NOVEMBRE sam sam 8 8 M. Navarro et C. Guiela Nguyen Le Panier de Mariette 15h 20h Le Studio-Théâtre Le Palace dim 9 Le Panier de Mariette 15h30 Lillers mer 12 Yvonne, princesse… 20h Le Palace jeu 13 Yvonne, princesse… 20h Le Palace ven 14 Yvonne, princesse… 20h Le Palace sam 22 Henry VI, cycle 1 14h Le Palace dim 23 Henry VI, cycle 2 14h Le Palace DÉCEMBRE mar mer 2 3 Allez, Ollie…à l’eau ! Allez, Ollie…à l’eau ! 19h 19h Richebourg / Salle Léon Dekeuwer Divion / Salle La Clarence jeu 4 Allez, Ollie…à l’eau ! 14h Ruitz / Salle des fêtes ven 5 Allez, Ollie…à l’eau ! 20h Marles-les-Mines / Salle Pignon ven 5 Celui qui tombe 21h L’Hippodrome de Douai sam 6 Allez, Ollie…à l’eau ! 19h La Couture / Salle des fêtes mar 9 Allez, Ollie…à l’eau ! 20h Le Studio-Théâtre mer 10 Allez, Ollie…à l’eau ! 20h Le Studio-Théâtre jeu 11 Allez, Ollie…à l’eau ! 15h Le Studio-Théâtre jeu 11 Allez, Ollie…à l’eau ! 20h Le Studio-Théâtre ven 12 Allez, Ollie…à l’eau ! 20h Le Studio-Théâtre sam 13 Allez, Ollie…à l’eau ! 15h Le Studio-Théâtre sam 13 Allez, Ollie…à l’eau ! 20h Le Studio-Théâtre JANVIER MARS AVRIL mer mer jeu 14 15 Requiem Requiem 20h 20h Le Palace Le Palace ven 16 Requiem 20h Le Palace sam 17 Requiem 20h Le Palace lun 19 Requiem 20h Le Palace mar 20 Requiem 20h Le Palace mer 21 Requiem 20h Le Palace ven 23 Philippe Minyana 19h Le Studio-Théâtre JUIN mer 28 La Pluie d’été 20h Le Palace jeu 29 La Pluie d’été 20h Le Palace mar mer 2 3 Nous qui avons… Nous qui avons… 19h 20h Divion / Salle La Clarence Lillers / Chez l’habitant ven 30 La Pluie d’été 20h Le Palace jeu 4 Nous qui avons… 19h Ruitz / Maison des Jeunes ven 5 Nous qui avons… 20h Houdain / MJVA sam 13 Le déjeuner sur l’herbe 12h Béthune / Jardin Public spectacles à la Comédie spectacles itinéraire bis/près de chez vous les rendez-vous « Écrire pour le Théâtre » autres événements les sorties de la Comédie MAI 63 l’équipe direction administration Cécile Backès directrice et metteure en scène Paulette Czarnecka chef comptable Ludovic Rogeau directeur adjoint Anne Désidéri administratrice Sandrine Rendu assistante de direction, responsable de l’accueil des artistes Séverine Dubois comptable Laurence Virique chargée d’administration secrétariat général Arnaud Anckaert metteur en scène Julien Fišera metteur en scène Maxime Le Gall comédien Mariette Navarro auteure Mélanie Biagini responsable des relations avec le public et de l’accueil Noémie Rosenblatt comédienne et metteure en scène Anaïs Arnaud administratrice des productions et des productions déléguées Émilie Honoré chargée des relations avec le public et des formations amateurs Nathalie Charpentier responsable des projets de territoire Magali Somville chargée des relations avec le public Et le personnel d’accueil les soirs de représentations Maxime Cardon, Evelyne Heluin, Emeline Dublicq, Caroline Lelong, Maureen Vaze et Pauline Bonnet production technique Christian Renault directeur technique Pascal Bénard régisseur général Arnaud Seghiri régisseur général Jean-Claude Czarnecka technicien et constructeur, sécurité des bâtiments Annick Graveleine entretien des bâtiments Ophélie Billebeau attachée aux relations avec le public (en remplacement de Magali Somville du 12 mai au 3 oct 2014) Fanny Héringuez responsable de la communication et des relations presse Romain Paquet attaché à l’information Pascale Lempire-Thorel chargée d’accueil Alice Duchâtelle caissière, hôtesse d’accueil Philippe Defernez hôte d’accueil et bar Olga Lesage restauration des artistes Philippe Cuomo enseignant missionné 64 collectif d’artistes Ainsi que les artistes et techniciens intermittents du spectacle présents tout au long de l’année. Comme tous les théâtres de France, la Comédie de Béthune emploie nombre de salariés intermittents : artistes, créateurs, techniciens… Les contrats d’emploi de ces salariés sont ajustés à la réalité du milieu artistique et culturel. Ils reposent sur une particularité de l’assurance chômage, unique en Europe, qui leur permet d’alterner des périodes d’activité (répétitions, représentations, tournées…) et des périodes de recherche et d’expérimentation nécessaires au développement de leur créativité. Les intermittents du spectacle sont au cœur de la politique publique de la Culture, comme l’Art devrait être au cœur de notre société. directrice de la publication Cécile Backès textes de présentation des spectacles Julien Fišera rédaction Nathalie Charpentier, Cécile Backès coordination générale Fanny Héringuez assistée de Romain Paquet conception graphique Malte Martin atelier graphique assité par Adeline Goyet et Vassilis Kalokyris programme composé en Orator de John Scheppler, News Gothic MT et Cogito de Jean-Baptiste Levée impression Effectus sur Lys Galilée et Elementa merci à celles et ceux qui ont joué le jeu des photos dans cette brochure SARL au capital de 7622,45 € SIRET 38449251800020 APE 9001 Z / Licence d’entrepreneur du spectacle nº 1073961/1073962 (1ère catégorie), nº 1073964 (2ème catégorie), nº 1073963 (3ème catégorie) III comédie de béthune centre dramatique national nord – pas de calais comediedebethune.org o3 21 63 29 19