DÉCLARATION DES REVENUS 2012 DES VDI ET
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DÉCLARATION DES REVENUS 2012 DES VDI ET
DÉCLARATION DES REVENUS 2012 DES VDI ET AUTRES CONTRIBUTIONS FISCALES Chers Distributeurs, La présente circulaire fait le point sur : • les obligations des VDI pour l’imposition de leurs revenus d’activité 2012, • les autres prélèvements fiscaux que sont la Contribution Économique Territoriale (CET, ex taxe professionnelle), la CSG et la CRDS, Anoter : Le Cerfa 11222*14 de déclaration de revenus 2042 C, utilisé depuis plusieurs années pour effectuer de manière optimale les déclarations de revenus des VDI, a cette année été remplacé par le Cerfa 11222*15 de déclaration de revenus 2042 CK PRO « profession non salariée ». L’envoi de l’exemplaire physique de ce formulaire a, dans les faits, commencé fin avril et se poursuivra, selon la Direction générale des impôts, jusqu’au 11 mai. Il nous est indiqué ainsi que les VDI déjà déclarés l’année dernière peuvent se rapprocher de leur centre dès lors qu’ils n’auront pas reçu leur formulaire à la date du 13 mai. Ce document est toutefois également disponible depuis le 06 mai au soir sur le site du Ministère des impôts (dans sa seule version non remplissable en ligne), à l’adresse suivante : http://www.impots.gouv.fr/portal/deploiement/p1/fichedescriptiveformulaire_8347/fichedescriptivef ormulaire_8347.pdf Attention toutefois, l’utilisation du moteur de recherche du Ministère fait ressortir le Cerfa adapté 2042 CK PRO lorsque l’on sélectionne, dans le menu déroulant, l’intitulé erroné 2042 C-PRO. Par ailleurs, le formulaire de déclaration CK simple (et non « pro »), bien qu’intitulé « complémentaire », n’est pas adapté à la déclaration des VDI. Les dates limites de déclarations sont les suivantes : • les déclarations sur support papier doivent être déposées ou renvoyées au plus tard le lundi 27 mai à minuit. • les télédéclarations (via internet) doivent être effectuées en fonction du département du vendeur, avant les dates et heure limites suivantes : • le 3 juin 2013 à minuit pour les départements portant les indicatifs 1 à 19 (sauf 2A et 2B, anciennement 20), • le 7 juin 2013 à minuit pour les départements portant les indicatifs 21 à 49, ainsi que 2A et 2B, • le 11 juin 2013 à minuit pour les départements portant les indicatifs 50 à 974. 1. La déclaration des revenus 2012 des VDI Sur le formulaire 2042 CK PRO, il n’existe plus de paragraphe 5, spécifiquement consacré aux revenus des professions non salariées. Outre l’identification physique en en-tête de la déclaration, les rubriques génériques concernant le VDI lui- même1 doivent désormais être complétées par le VDI en début de déclaration, sous l’intitulé « identification des personnes exerçant une activité non salariée > à compléter obligatoirement », en indiquant : • • • • ses nom et prénom (malgré les termes « de l’exploitant », dus à l’historique de l’élaboration de ce Cerfa, et qui apparaissent inappropriés) au titre de « l’adresse d’exploitation » (terme également inapproprié), il convient logiquement d’indiquer l’adresse du domicile du VDI son numéro SIRET, les caractéristiques du régime fiscal qu’il a choisi. C’est-à-dire « BNC » et « micro », ou bien « BIC » et « micro » (voir la distinction ci-dessous), sauf si en effectuant sa déclaration d’activité auprès de l’URSSAF, le VDI a opté pour le « régime réel BIC » ou la « déclaration contrôlée BNC » (dont les mises en œuvre sont plus complexes et qui ne sont pas traités dans la présente circulaire). ATTENTION : Si le VDI ne dispose pas d’un numéro SIRET attention : il ne pourra pas effectuer de déclaration de revenus par internet (télédéclaration), sauf à renseigner de façon abusive la case correspondante avec quatorze chiffres 0. S’il choisit la déclaration sur support papier, son centre des impôts sera en général amené à lui demander d’effectuer sa déclaration d’activité auprès du Centre de formalité des entreprises de l’URSSAF pour régulariser sa situation2,3. Le VDI doit ensuite mentionner : • ses recettes annuelles (voir le détail ci-dessous), dans les rubriques « Revenus industriels et commerciaux professionnels », très exceptionnellement « Autres revenus industriels et commerciaux non professionnels », « Revenus non commerciaux professionnels » ou très exceptionnellement « Revenus non commerciaux non professionnels ». • il n’y a pas lieu de remplir la rubrique « Revenus à imposer aux prélèvements sociaux »4 (CSG et CRDS). En effet, les commissions et/ou marges du VDI ont déjà supporté ces contributions lors du paiement des cotisations sociales par l’entreprise (voir le détail ci-dessous). ATTENTION : tant qu’il est au régime des micro-entreprises (micro-BNC ou micro-BIC), il est désormais recommandé au VDI de ne pas réintégrer, dans son chiffre d’affaires et/ou dans ses commissions brutes à déclarer, les cotisations payées en son nom (la « part VDI ») au titre des CSG et CRDS non déductibles (voir ci-après). 1 Dès lors que la déclaration est réalisée par deux personnes (cas général des conjoints ou pacsés), ces renseignements doivent être portés par chacun d’eux, malgré l’absence d’intitulé dans le document sur ce point. 2 Rappelons qu’il ne s’agit plus du CFE Impôt (voir le document « Déclaration de début d’activité » dans My Office 3 Attention : dans le cadre de son activité de VDI, celui-ci ne doit pas renseigner les cases destinées à opter pour les régimes social et fiscal des auto-entrepreneurs. 4 Anciennement notée : rubrique « F » dans la rubrique « Prime pour l’emploi », le nombre de jours travaillés dans l’année. Plus précisément, selon la notice explicative de la DGFiP (Cerfa N°0796#13) et le formulaire explicatif 2041 GS (Cerfa N° 50874#12 ; BOI IR RICI 310) applicable à tous les indépendants5, il semble que le critère déterminant l’octroi ou non de la prime soit le nombre de jours pendant lesquels le VDI a exercé son activité ; le fait qu’il ait perçu des rémunérations pour ces journées semblant sans incidence. 5 Dans une préoccupation de clarté, concernant la prime pour l’emploi, la présente circulaire ne détaille pas les modalités de déclaration au titre de la multiactivité (en tant que salarié et VDI par exemple). En effet, dans ces situations les déclarations au titre de la prime pour l’emploi se complexifient. Il est donc recommandé au VDI de se rapprocher de son centre des impôts pour toute précision complémentaire. La doctrine fiscale précitée précise également « qu’il appartient au contribuable de déterminer luimême ce nombre ». La période de référence annuelle est fixée à 360 jours, ce qui correspond à 30 jours par mois. Aussi, dès lors qu’un VDI a eu une activité liée à la vente à domicile durant 360 jours dans l’année, il doit cocher les cases 5NW pour le « déclarant 1 » ; et 5OW pour le « déclarant 2 ». Si tel n’est pas le cas, il doit indiquer le nombre de jours concernés dans les cases 5NV pour le « déclarant 1 » ; et 5OV pour le « déclarant 2 ». 1.1 Pour le VDI mandataire : Le VDI mandataire relève du régime « micro BNC » lorsque le montant total annuel de ses commissions brutes (soit avant cotisations sociales) pour ventes, et animation-formation éventuelle, de l’année 2012 n’excède pas 32 600 € hors taxes. Le montant des commissions brutes perçues doit être mentionné : - si ces activités sont exercées de manière habituelle et constante et dans un but lucratif6, dans la catégorie « revenus non commerciaux professionnels » (case « 5HQ » pour le « déclarant 1 »7, ou « 5IQ » pour le « déclarant 2 »8). - si ces activités ne sont pas exercées de manière habituelle et constante et dans un but lucratif, dans la catégorie très exceptionnelle « revenus non commerciaux non professionnels » (case « 5KU » pour le « déclarant 1 », ou « 5LU » pour le « déclarant 2 »). 6 Qu’ils soient professionnels ou non, les revenus déclarés seront imposés de la même manière. En revanche, dès lors que ses revenus ont une nature professionnelle, le VDI sera automatiquement identifié comme assujetti à la CET. Il bénéficiera alors d’une exonération (cf. infra pour les conditions d’attribution). 7 Auparavant intitulé « Vous ». 8 Auparavant intitulé « Votre conjoint ». ATTENTION Selon l’administration fiscale, le caractère habituel et constant de l’activité résulte de la répétition dans le temps des opérations qui la caractérisent, même s’il s’agit d’une activité complémentaire à une autre activité professionnelle qui procure au vendeur son principal moyen de subsistance. Le caractère lucratif de l’activité peut résulter de la perception de revenus d’un montant appréciable mais également de la mise en œuvre de moyens et de méthodes analogues à ceux d’un professionnel et caractérisant la recherche effective d’une clientèle et d’un gain. Ainsi, même en l’absence de définition juridique précise du seuil au-delà duquel les revenus du VDI passent de non professionnels à professionnels, il apparaît manifeste que la déclaration des revenus de l’activité du VDI en revenus non professionnels ne peut plus être utilisée dès lors que le VDI a réalisé quelques ventes dans un même trimestre. En tout état de cause, la Fédération recommande que les VDI effectuent leur déclaration dans les catégories « revenus professionnels ». Cette solution est en effet préférable en termes de sécurité juridique. En tout état de cause, la Fédération recommande que les VDI effectuent leur déclaration dans les catégories « revenus professionnels ». Cette solution est en effet préférable en termes de sécurité juridique. En outre, les déclarations de revenus non professionnels sont susceptibles d’entrainer un contrôle fiscal du VDI qui se verra, à tort, reproché d’avoir éludé le paiement de la CSG et de la CRDS (voir ci-dessous). Enfin, par principe, la déclaration de revenus exclusivement non professionnels ne peut donner lieu à l’attribution de la prime pour l’emploi pour la seule activité de VDI. Le revenu imposable sera déterminé après déduction d’un abattement de 34%, qui ne peut être inférieur à 305 €. Cet abattement est calculé par le centre des impôts. 1.2 Pour le VDI acheteur-revendeur : Le VDI acheteur-revendeur relève du régime « micro BIC » lorsque son chiffre d’affaires total (recettes brutes sur ventes et commissions brutes d’animation confondues, avant cotisations sociales), pour l’année 2012 : - n’excède pas 81 500 € hors taxes - et que, à l’intérieur de ce montant, les éventuelles commissions d’animation-formation (prestations de services) n’excèdent pas 32 600 € hors taxes. Les montants respectifs correspondant aux recettes sur ventes et aux éventuelles commissions d’animation-formation doivent être mentionnés : - si ces activités sont exercées de manière habituelle et constante et dans un but lucratif9, dans la catégorie « revenus industriels et commerciaux professionnels » (en ce qui concerne l’activité de vente la case « 5KO » pour le « déclarant 1 »10, ou « 5LO » pour le « déclarant 2 »11 ; et en ce qui concerne l’animation-formation la case « 5KP », ou « 5LP » pour le « déclarant 2 »). - si ces activités ne sont pas exercées de manière habituelle et constante et dans un but lucratif, dans la catégorie très exceptionnelle « Autres revenus industriels et commerciaux non professionnels » (en ce qui concerne l’activité de vente la case « 5NO » pour le « déclarant 1 », ou « 5OO » pour le « déclarant 2 » ; et en ce qui concerne l’animationformation la case « 5NP » pour le « déclarant 1 », ou « 5OP » pour le « déclarant 2 »). ATTENTION Selon l’administration fiscale, le caractère habituel et constant de l’activité résulte de la répétition dans le temps des opérations qui la caractérisent, même s’il s’agit d’une activité complémentaire à une autre activité professionnelle qui procure au vendeur son principal moyen de subsistance. Le caractère lucratif de l’activité peut résulter de la perception de revenus d’un montant appréciable mais également de la mise en œuvre de moyens et de méthodes analogues à ceux d’un professionnel et caractérisant la recherche effective d’une clientèle et d’un gain. Ainsi, même en l’absence de définition juridique précise du seuil au-delà duquel les revenus du VDI passent de non professionnels à professionnels, il apparaît manifeste que la déclaration des revenus de l’activité du VDI en revenus non professionnels ne peut plus être utilisée dès lors que le VDI a réalisé quelques ventes dans un même trimestre. En tout état de cause, la Fédération recommande que les VDI effectuent leur déclaration dans les catégories « revenus professionnels ». 9 Qu’ils soient professionnels ou non, les revenus déclarés seront imposés de la même manière. En revanche, dès lors que ses revenus ont une nature professionnelle, le VDI sera automatiquement identifié comme assujetti à la CET. Il bénéficiera alors d’une exonération (cf. infra pour les conditions d’attribution). 10 Auparavant intitulé « Vous ». 11 Auparavant intitulé « Votre conjoint ». Cette solution est en effet préférable en termes de sécurité juridique. En outre, les déclarations de revenus non professionnels sont susceptibles d’entrainer un contrôle fiscal du VDI qui se verra, à tort, reproché d’avoir éludé le paiement de la CSG et de la CRDS (voir ci-dessous). Enfin, par principe, la déclaration de revenus exclusivement non professionnels ne peut donner lieu à l’attribution de la prime pour l’emploi pour la seule activité de VDI. Le revenu imposable sera déterminé après déduction d’un abattement de : - 71 % sur le chiffre d’affaires pour les activités d’achat-revente, - 50 % sur les commissions d’animation-formation. Aucun de ces abattements, qui sont calculés par le centre des impôts, ne peut être inférieur à 305 €. 2. La Contribution économique territoriale (ex-taxe professionnelle) Le VDI est en principe redevable de la Contribution Économique Territoriale (CET) prévue par les articles 1447-0 et suivants du Code Général des Impôts (CGI). Celle-ci remplace la taxe professionnelle depuis 2010 et se subdivise en deux types de prélèvements : - la « cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises », qui ne concerne jamais les VDI puisqu’elle n’est due que si le chiffre d’affaires annuel est supérieur à 152.500 €. - la Cotisation Foncière des Entreprises (CFE). En application de l’article 1457 du CGI, le VDI bénéficie d’une exonération totale de cette contribution foncière lorsque sa rémunération brute annuelle est inférieure à 16,5 % du plafond annuel de la sécurité sociale (soit 6.110 € pour les rémunérations perçues au titre de l’année 2013, 6 001 € pour 2012, 5 833 € pour 2011, 5 712 € pour 2010 et 5 661 € pour 2009). La rémunération brute annuelle qui sert de référence est le cumul annuel des commissions brutes sur ventes du VDI mandataire ; ou bien des marges brutes du VDI acheteur-revendeur, auxquelles s’ajoutent les éventuelles commissions brutes d’animationformation. En application des articles 1467 A et 1478 du CGI, les années prises en compte pour évaluer si le seuil est, ou non, dépassé sont n, n -1 et n -2 les trois premières années d’activité, et n -2 les années suivantes (c’est- à-dire, selon le CGI : « l'avant-dernière année précédant celle de l'imposition »). Ce décalage de l’année de référence a pour conséquence positive le fait que le VDI, dont la rémunération au cours de la première année d’activité est inférieure au seuil de 16,5 % du plafond annuel, bénéficiera d’une exonération totale de la contribution foncière pendant trois ans ; et ce, même s’il dépasse ce seuil les deuxième et troisième années d’activité (puisque, durant cette période, l’année de référence est toujours la même). Cas particulier : le calcul extrapolé des ressources procurées par la 1ère année d’activité. Lorsque l’activité a débuté en cours d’année, une rémunération théorique de cette première année sera reconstituée sur la base extrapolée des rémunérations perçues pendant les mois d’activité effective. Parce que l’activité des VDI est par nature occasionnelle, lorsqu’ils ne sont pas exonérés de la cotisation foncière (dépassement du seuil précité des 16,5% du plafond annuel de la Sécurité sociale), la cotisation réclamée est, dans la quasi-totalité des cas, la cotisation minimum. Cette cotisation minimum est mentionnée à l’article 1647D du Code général des impôts selon lequel notamment, depuis le 1er janvier 2010, une cotisation minimum allégée doit être établie pour les indépendants aux ressources modestes, par le conseil municipal ou par l’établissement intercommunal (une « communauté urbaine » par exemple). Pour obtenir un dégrèvement (qui est souvent de 50%), les VDI assujettis à la cotisation minimum de la CFE peuvent former une demande gracieuse par simple lettre avec avis de réception dès lors : - que le montant de la cotisation minimum est déjà disproportionné au regard de leur situation familiale et/ou des ressources qu’ils tirent de cette activité, - et qu’ils n’exercent leur activité professionnelle qu’à temps partiel ou pendant moins de neuf mois dans l’année. Selon les répartitions des compétences publiques déterminées localement, ce courrier est à adresser soit au centre des impôts dont relève le domicile du VDI, soit au conseil municipal ou à l’établissement intercommunal de sa commune (il convient de se renseigner auparavant pour connaître l’interlocuteur adéquat). À titre informatif, l’activité à temps partiel s’entend de celle qui est exercée régulièrement toute l’année pendant une durée significativement inférieure à la durée normale d’exercice de la profession considérée. Sauf circonstances particulières, les services fiscaux considèrent que cette condition est remplie lorsque la durée d'exercice est inférieure à la moitié de la durée normale pour une profession considérée. L’instruction fiscale 6 E-7-11 du 8 juillet 2011 parue au Bulletin officiel des impôts, et qui a pour partie remplacé l’instruction fiscale 6 E-5-08 du 3 novembre 2008 relative à la taxe professionnelle, détaille les conditions d’exonération de la CET. L’instruction 6 E-5-08 (Bulletin officiel des impôts n°96 du 3 novembre 2008) relative à la taxe professionnelle, demeure néanmoins toujours la référence en ce qui concerne l’exonération des VDI (cf. circulaire FVD n°18-2008 du 17 novembre 2008). À noter : difficulté d’application pour les VDI acheteurs-revendeurs. Le calcul, par les services fiscaux, de l’assujettissement à la CET des VDI acheteurs-revendeurs peut s’avérer complexe. En effet, dans la mesure où cet assujettissement se calcule en fonction de la rémunération du VDI, à la différence des VDI mandataires le montant à prendre en compte pour les opérations d’achat- revente des VDI acheteurs-revendeurs n’est pas le total des recettes mais la marge réalisée. Or, cette marge est inconnue de l’administration fiscale (à la différence du chiffre d’affaires qui, lui, est mentionné sur la déclaration de revenus). Il existe donc un risque d’appel erroné de contribution minimum de CET pour les VDI acheteurs- revendeurs ; qui, dans ce cas, ne doivent pas hésiter à faire valoir que leur rémunération est inférieure au seuil de taxation (puisque constituée de leur marge et des éventuelles commissions d’animation-formation). La Fédération se tient à la disposition des entreprises pour toute question relative à la mise en œuvre effective de cette exonération de contribution, obtenue du Gouvernement. 3. L’assujettissement des revenus à la CSG et à la CRDS Les rémunérations du VDI sont soumises à la contribution sociale généralisée (CSG) et à la contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS). Bien qu’elles soient de nature fiscale, et en application de la circulaire du 22 juin 2001 prise pour la mise en œuvre de l’arrêté du 31 mai 2001, ces deux cotisations sont réglées à l’URSSAF, par l’entreprise, pour le compte du VDI. Dans le cadre de sa déclaration de revenus, le VDI doit donc être traité par le fisc comme ayant déjà payé ces deux prélèvements. En conséquence, il n’a pas à remplir la rubrique « Revenus à imposer aux prélèvements sociaux » de la déclaration complémentaire de revenus 2042 CK PRO. ATTENTION : il est désormais admis par l’administration fiscale que les VDI sous l’un des régimes de micro entreprise qui, par obligation juridique, font état d’un montant brut de chiffre d’affaires ou d’un montant brut de recettes, ne doivent pas procéder à la réintégration des cotisations payées en leur nom (la « part VDI ») au titre des CSG et CRDS non déductibles. Ainsi, respectivement, les abattements forfaitaires de 71 et 50% de l’article 50-0, 1 du Code général des impôts et celui de 34% de l’article 102 ter, 1, du même Code, doivent s’interpréter comme intégrant l’ensemble des charges du VDI, y compris ses cotisations sociales. Cas particulier de la déclaration en catégorie « revenus non professionnels » Dans un grand nombre de cas, et sous réserve que ces revenus se voient réellement reconnus comme non professionnels par l’administration fiscale, cette modalité de déclaration entraîne, désormais presque automatiquement, à l’encontre du VDI une procédure de rectification, souvent insistante, afin d’obtenir le règlement de taxations spécifiques prévues par le Code général des impôts, et visant à compenser l’absence de cotisations sociales. En pratique, le VDI peut se voir exiger la production de ses 12 derniers bulletins de précompte et l’administration peut être fondée à se rapprocher de la société elle-même afin d’obtenir les justificatifs de règlement des prélèvements sociaux par celle-ci, pour le compte du VDI.