Interview d`Anton Parks

Transcription

Interview d`Anton Parks
- Interview d'Anton Parks Questions posées par ses lecteurs
pour le site antonparks.com
© janvier 2011
illustrations de René Bickel
(avec son aimable autorisation)
La vraie générosité envers l'avenir consiste à tout donner au présent
Albert Camus
1. Questions concernant le contenu des ouvrages :
Rise (via le forum) : Le sujet de la symbolique est très important dans les
Chroniques. Que ce soient les animaux (le poisson, le loup, le renard, le
faucon, etc.) ou autres (l'arbre, le feu, le sous-sol, les étoiles sombres...). Tous
semblent être sacrés à un moment dans la saga. Mais, sont-ils de simples
moyens de se comprendre, d'imager un concept ou ont-ils une portée, une
substance très forte qui dépasse le simple cadre du symbole ? Le sujet du
Niama, de la kundalini, l'humain y est t-il hermétique ? Est-ce censé permettre
d'accéder à un état d'être supérieur ou est-ce juste un "outil", un pouvoir ?
Anton Parks : A la différence de notre civilisation moderne, les plus anciennes
cultures ont toujours su garder un rapport étroit avec la nature. Le meilleur exemple
qui peut illustrer ceci est celui des Amérindiens. Ces derniers, comme les Hopis, sont
reliés à la Terre Mère et ses créatures, l'objectif étant de vivre en harmonie avec le
bas (la nature) et le haut (l'univers). Pour les Amérindiens, comme pour les anciens
Egyptiens, tout est habité par une forme de vie, du peuple animal, végétal, minéral,
jusqu'aux symboles les plus insignifiants. Associer des symboles d'animaux au
monde humain, c'est donner la possibilité à l'être humain d'acquérir magiquement les
propriétés distinctives de l'animal totem.
Le cas qui nous occupe dans le T3, le Réveil du Phénix - celui des animaux
associés aux veilleurs et leurs descendants - est très clair. Le loup et le faucon ont
ce point en commun d'être de redoutables prédateurs ; le loup grâce à son odorat
infaillible et le faucon grâce à sa vue exceptionnelle. Tous les deux sont de grands
veilleurs du monde animal et tous deux renferment le symbole de la lumière. Il n'est
donc pas étonnant de les retrouver comme totems attribués aux dieux ou demi-dieux
veilleurs qui combattent l'obscurité.
Ce thème a été décliné pour de nombreux films. Je pense par exemple à la
série Underworld où l'on voit des loups-garous (projection des suivants NungalNeferu) en conflit avec leurs frères vampires (Kingu), alors qu'ils ont une origine
commune. Un autre exemple : la série Aliens vs Prédators, où la carrure et la force
des Prédators ressemblent fort à celles des suivants d'Osiris et d'Horus (NungalNeferu). Ces derniers se battent contre les reptiles Aliens (les Anunna)… Là, nous
sommes au cœur du monde des archétypes.
Concernant votre question à propos du Niama, voici ce que je comprends : il
existerait deux formes de Niama, le Niama de pouvoir acquis par filiation génétique
et le Niama obtenu par la sensibilité et l’ouverture. Dans le premier cas, on est coupé
des autres et du monde (cf. les Usumgal), dans le deuxième cas, l'individu serait
plutôt ouvert au monde (cf. les Amasutum, particulièrement l'ancienne souche). Ainsi,
vous comprenez dans quelle situation délicate se trouvait Sa'am-Osiris.
Philomène (via le forum) : Des hiéroglyphes auraient été trouvés en
Australie dans une zone en grés, l'écriture semble particulièrement ancienne et
très peu de personnes sont capables de déchiffrer le texte. Apparemment, c'est
le fils d'un roi égyptien qui est mort, mordu par un serpent. Dans votre dernier
livre, j'ai cru comprendre que l'Australie avait été une région où des Gina'abul
avaient vécu, qu'en est-il exactement ?
Anton Parks : L'Australie n'est véritablement évoquée qu'au début du T2, lors
de l'arrivée du clan de Nammu et de ses deux jumeaux, après la grande bataille
céleste. A cette époque très lointaine, le système hiéroglyphique n'existait pas
encore chez les Gina'abul. Ces hiéroglyphes australiens doivent provenir
d'occupants d'un bateau égyptien échoué en Australie il y a plusieurs milliers
d'années.
De 1947 à 1977, le Dr Thor Heyerdahl a organisé plusieurs expéditions visant à
démontrer que les océans pourraient avoir été traversés avec des embarcations les
plus primitives que l'on connaisse. En 1970, il fit fabriquer un bateau (Râ II) en
papyrus comme les réalisaient les anciens Egyptiens, et il traversa l'Atlantique en 57
jours, du Maroc jusqu'à l'île de la Barbade…
Apademak (via le forum) : Question relative à la généalogie des
personnages. Il est dit dans les Chroniques que Ptah est une figure primitive
d'Osiris. Dans ce cas, pourquoi les annales égyptiennes (Liste royale
d'Abydos, Papyrus de Turin, Pierre de Palerme, textes de Manéthon) en font
deux êtres distincts, ayant régné à des époques différentes ? Par exemple,
selon Manéthon (plus précisément Eusèbe de Césarée citant le prêtre égyptien)
il est dit : "Le premier homme (ou dieu) en Égypte est Héphaïstos (Ptah), qui
est aussi connu des Égyptiens comme l'homme qui a découvert le feu. Son fils
Hélios (Râ), auquel a succédé Sôsis (Shu). Puis vinrent à leur tour, Cronos
(Geb), Osiris, Typhon (Seth), frère d'Osiris, et enfin Orus (Horus), fils d'Osiris et
d'Isis" (Waddell: 1964 [1940] p. 3-5).
Anton Parks : Les différents protagonistes des Chroniques possèdent des vies
très longues. La façon dont ils s'y prennent pour vivre quasi éternellement n'est
traitée qu'à partir du T3. Comme cela est précisé, il s'agit d'un secret dont personne
ne parle, mais qui se vit. Il aura fallu attendre le jeune Horus pour que ce sujet soit
évoqué dans le cristal.
Donc, pour en venir à votre question, nous savons dès le T1 que les Gina'abul
possédaient différents noms, différentes épithètes selon les régions, mais aussi
selon les âges. Les listes royales rédigées par des mortels ne peuvent pas prendre
en compte cet aspect dans sa totalité. Les humains qui se sont attachés à énumérer
les années de règne des dieux ou de leur descendance semi-divine (de façon plus
ou moins réelle), ne se sont pratiquement jamais risqués à suivre à la trace la vie
d'un dieu parce que toutes les périodes de temps que cela représentait défiaient leur
compréhension. Je m'explique cette chronologie très simplement :
Ptah = le Gina'abul Sa'am (les deux sont des façonneurs, des cloneurs)
Geb = le dieu sumérien Enki (les deux sont des seigneurs de la Terre)
Osiris = le dieu akkadien Ea (les deux figurent à la fois l'élément terrestre et l'eau).
Le lien entre ces trois aspects du même personnage sont confirmés dans la
littérature égyptienne étant donné que Ptah et Osiris sont étroitement associés dès
l'Ancien Empire.
Concernant Râ, j'ai démontré qu'il s'agissait de Her-Râ (à Sumer et Akkad :
Erra). En Egypte, on retrouve ce dieu sous deux formes : Râ et Horus l'ancien. J'ai
noté dans le T2 que ce personnage avait été cloné avec des gènes de Sa'am (Ptah),
que l'on peut donc regarder comme son géniteur. Il y a toujours du vrai dans les
chronologies, mais elles ont souvent été déformées pour les raisons évoquées plus
haut.
Apademak : De même, si Shu et Tefnut (les parents de Geb et Nut) sont
une forme primordiale d'Osiris et d'Isis (cf. Testament de la Vierge) pourquoi
sont-ils vus comme des personnages différents ayant régné à des époques
différentes selon les annales ?
Anton Parks : Toujours pour la même raison abordée à l'instant. Isis / OsirisHorus partagent des qualités gémellaires identiques aux légendaires Tefnut et Shu,
ancêtres légendaires du panthéon égyptien. Ces personnages ont été inventés par le
clergé. Je vous renvoie vers le T3 (note 18, p. 56) : le clergé héliopolitain a associé
l'air "Shu" et l'humidité "Tefnut" (images inversées d’Isis et Osiris) à Atum-Râ, afin
qu’ils forment ensemble une nouvelle triade pour remplacer celle d’Osiris-Isis-Horus.
Sous la IIe dynastie, les spéculations cléricales ont fait d’Atum-Râ (An) le dieu unique
qui s’était engendré de lui-même, celui que l’on prie et adore (YAW en égyptien),
autrement dit le YHW de la Bible. C’est à cette même époque que le dieu Râ (Horus
l'aîné), garant de la stabilité du pays, fut totalement absorbé par Atum.
Rise (via le forum) : Après avoir déclenché une guerre pour reprendre le
pouvoir sur les Amasutum et établir le patriarcat, An siège au conseil où sont
également Osiris, Horus et Aset ! Pourquoi un tel conseil réunirait-il des
ennemis ? Sont-ils toujours ennemis ? Car a priori le Mardukù est caduc... An
est-il vraiment le maître de son camp ou a t-il perdu le pouvoir face à Enlil ? (Il
est dit qu'il a un faible pour lui). An se complairait à être l'éminence grise
derrière le bras armé (Seth) ? Mais, alors pourquoi garde-t-il un contact avec
"la bande d'Osiris" ?
Anton Parks : Même s'il n'était pas toujours présent sur Terre, An devait
pouvoir s'assurer de garder le contrôle absolu des Gina'abul rescapés de la guerre
contre Tiamata. Il en était responsable depuis leur arrivée sur Terre. En politique, le
fonctionnement est resté le même. Il y a le pouvoir en place avec son grand
administrateur ou président (Enlil) et ses différents ministres (les Anunnaki) qui sont
opposés aux autres partis (Enki-Osiris ; Ereskigal-Isis ; les Amasutum ; les Ama'argi ;
les Nungal…). Au-dessus, se situent ceux qui détiennent le pouvoir et la technologie
et qui donnent leurs directives, à savoir dans notre société : les banques, les
industriels, les lobbies agroalimentaires et pharmaceutiques que l'on pourrait
comparer dans l'histoire qui nous occupe à An, aux Usumgal et leurs Anunna de
Mars. Au-dessus d'eux, se trouvent les Kingu… C'est de la pure stratégie politique.
Dificultnspa (via le forum) : Pour moi, la seule question est de savoir ce
que pense Anton des cartes et des spéculations que j'ai mises sur ce post :
viewtopic.php?f=16&t=1152
Anton Parks : Je viens de survoler vos messages en question. Je trouve votre
approche très intéressante et je n'y vois, à première vue, rien à redire. Bravo.
Apademak : Qui sont les souverains mentionnés par la Liste royale
sumérienne et qui possèdent des durées de règne extrêmement longues ?
Sont-ils des Annuna(ki) ?
Anton Parks : Il n'existe pas une liste, mais différentes, comme les listes B, G,
la chronique royale babylonienne, etc. Je connais bien ces différents documents pour
les avoir lus comme vous. Comme ces renseignements ne se trouvaient pas
clairement inscrits dans le Girkù, je n'ai pas pu les placer dans les Chroniques. J'ai
juste placé un extrait de la liste G, comme citation, au début d'un chapitre du T2 où il
est question de la royauté sur Terre. Je peux simplement vous donner un avis :
j'imagine qu'il puise effectivement s'agir d'Anunnaki, voire aussi de descendants
d'Anunnaki. C'est ce qui me paraît le plus probable.
Lembal (via le forum) : J'ai juste noté une importante incohérence dans le
comportement d'Enlil décrit par Anton et par Nora. Pourquoi donc ? Dans le
récit d'Anton, Enlil, sur le mont Taurus, est le grand Satam qui possède tous
les droits et par-dessus tout, celui de traiter ses Adàm comme il le souhaite. Il
ne se gène pas pour affirmer à Heru qu'il s'est mélangé avec toutes les
femelles Gina'abul ET humaines en sa possession (sic!). Dans le récit de Nora
(Aset séquestrée sur Mars), celle-ci décrit un Enlil qui a en horreur les Adàm
Abar. A tel point qu'il refuse de les toucher et qu'il s'aide d'un instrument pour
châtier jusqu'à la mort la meilleure amie Abar d'Aset ; celle-ci s'étant fait
remarquer en ayant trop mis en avant sa finesse d'esprit lors d’une "joute
marsienne". Il est dit clairement qu'Enlil ne supporte pas l'odeur ni le
CONTACT des Adàm. Nous avons donc deux Enlil, celui d'Anton qui aime
posséder toutes ses femelles (Adam inclus) et celui de Nora qui ne supporte
d'être à proximité des humains... Un petit éclairage sur la question ?
Anton Parks : C‘est une très bonne question. Une période de temps
importante sépare les deux comportements d’Enlil qui sont effectivement à l’opposé
l’un de l’autre. Nora et moi l'avions remarqué et nous en avions discuté longuement
plusieurs fois alors que je rédigeais le Testament de la Vierge et le T3.
Il faut savoir qu'il y a la période avant la mort de Sé’et et la période d'après. Les
femelles Gina’abul ont toujours énormément communiqué entre elles. Il est
vraisemblable que, petit à petit, le meurtre de Sé’et par Enlil ait été connu de toutes
les Amasutum. Donc, plus aucune d’entre elles n'aurait souhaité avoir de rapports
avec lui ou devenir même sa compagne. Enlil a alors fréquenté des humaines, avec
sans doute une préférence pour celles qui devaient posséder du sang noble (voir par
exemple le sceau d'Ur U.14597 du T3 où l'on voit un Anunnaki s'accoupler avec une
humaine). De toute façon, ses pulsions sexuelles étaient plus fortes que son
appréhension concernant les humains avec laquelle il a manifestement conjugué.
Tony (via mail) : Anton Parks parle d'un métal capable de repousser
l'énergie développée par le Girkù. Il est nommé "fer du ciel" dans le Réveil du
Phénix (armes de Seth et de Râ). Quel est ce métal mystérieux ? A-t-il été
(re)découvert par l'homme récemment ? Cela a-t-il un rapport avec l'orichalque
mythique ?
Anton Parks : A notre époque, le mélange des métaux est une science qui en
est à ses débuts, de nouveaux métaux ayant été découverts depuis peu. Il y a déjà
eu une avancée considérable dans ce domaine et des nouveaux alliages très durs
ont vu le jour ces dernières années. A travers ce que j’ai reçu, je ne connais pas la
composition de ce métal, Heru n’étant pas intéressé par ce genre de questions.
Cependant, comme il est dit que ce métal venait du ciel, il est possible qu'il ait luimême fait l’objet d’un mélange et qu'il fut un alliage particulier capable de résister à
de fortes chaleurs.
Jean (via mail) : Pourquoi les tableaux en couleurs des pages centrales
sont légèrement différents d’un livre à un autre ?
Anton Parks : Les tableaux sont rédigés en fonction de l'évolution du récit. Ils
sont complétés à chaque tome. Pour les premières versions du T2, il s’agissait d’une
initiative de l'ingénieur Gerry Zeitlin. Pour le T3, et les dernières rééditions du T2,
c’est Nora qui s’en est chargé sous ma demande et ensuite mon contrôle. Elle en a
profité pour les compléter et rectifier quelques imprécisions. Nous placerons un
dossier sur notre site sur le sujet des tableaux, avec explications et descriptions.
Ma Tudi (via le forum) : Comment se fait-il que les personnages du récit
passent aussi facilement, sans danger, d'une dimension à l'autre ? Si je puis
dire, comment osent-ils prendre ce risque à première vue inconsidéré ? On voit
d'ailleurs que Sa'am, dans le premier tome, est conscient du risque mortel qu'il
peut y avoir à se retrouver projeté dans une autre dimension à un endroit déjà
occupé par un champ de matière dense animal, végétal ou minéral (problème
des ossements sur la lune d'Esarra, puis hésitation dans le couloir souterrain
de la Duat à Adhal). Mais très vite, dans le tome 2, avec par exemple la centaine
d'Ama'argi partie éliminer les Musgir, le problème semble ne plus exister et
tout le monde se transfère d'un plan à un autre sans se poser de questions et
sans conséquences dommageables... (nous avons coupé la question trop
longue, merci de vous reporter à l'original).
Anton Parks : Très intéressant, mais vous semblez percevoir le passage d’une
dimension à l’autre comme une dématérialisation et une re-matérialisation un peu
comme dans les séries Star-Trek et Stargate, où dans ces deux cas, il ne s'agit pas
de passages entre dimensions, mais de voyages d'une 3D à une autre.
Il me semble que l'effet qui s'opère dans les Chroniques soit plutôt un
glissement d'un individu d’une dimension à une autre, je vous rappelle que toutes les
dimensions se chevauchent en quelque sorte, en tout cas, elles sont reliées. Je ne
l'ai pas vu, mais je suppose qu’il doit se créer un réseau énergétique autour du corps
de la personne qui tient un Gurkur en main, un peu comme une bulle invisible. Sa'am
manipule un Girkù (un cristal), alors que les Ama'argi disposent de sphères Gurkur,
ces technologies sont différentes. Avec un Girkù, la manipulation que demande ce
genre de voyage fréquentiel demande beaucoup de concentration, sans doute pour
créer ce champ de force, alors qu'avec un Gurkur, le franchissement se fait sans
aucun effort. Concrètement, pour ce genre de transfert dimensionnel, le cristal Girkù
s'utilise uniquement avec le Niama, ce qui rend sans doute la manipulation délicate
parce qu'il faut être très concentré et centré : ce qui explique aussi la longue initiation
de Sa'am-Enki.
Ma Tudi (via le forum) : Dans le T2, il est sans cesse question des étapes
et circonvolutions entourant la création de l'Humanité Moderne (post-Namlu'u),
de ses diverses versions noires et blanches. Or, jamais il n'est question de la
version "jaune", Extrême-Orientale. Pourtant, aussi loin que puissent remonter
les historiens dans leurs calculs en histoire démographique, les ExtrêmeOrientaux (populations situées aujourd'hui principalement en Chine, Corée du
Nord et du Sud, Japon et une partie de l'Asie du Sud-Est) ont toujours
représenté plus d'1/3 de la population humaine mondiale. Et leurs
caractéristiques morphologiques sont aussi clairement distinctes des autres
que peuvent l'être respectivement les peuples blancs et les peuples noirs sur
Terre. Que peut donc nous dire Anton sur leur origine ? Selon lui, est-ce
Nammu, Sa'am/Heru, Ninmah, An, des Kingu ou d'autres êtres encore qui sont
à l'origine de cette version de la création humaine ? Pourquoi cette version ?
Et pourquoi n'apparaissent-ils jamais jusqu'à ce stade du récit des Chroniques
?
Anton Parks : La réponse à cette question se trouve dans le T3, à la fois
lorsqu'il est question de l'origine des Amérindiens et sur le graphique jaune des races
adamiques au milieu du livre, où vous verrez que les branches amérindiennes et
asiatiques se divisent aux environs de 80.000 av. J.-C. Comme je l'ai rappelé dans
l'introduction du T3, les notions de temps sont difficiles à évaluer dans les
Chroniques. Donc, pour déterminer cette date, je me suis simplement basé sur celle
annoncée par Ours Blanc (Cf. dossier : Atlantis contre Mu sur notre site).
Les Asiatiques et les Amérindiens possèdent une particularité génétique
collective qui tendrait peut-être à prouver leur origine commune : la marque dite
mongolique ou mongoloïde. Elle est généralement de coloration bleu-vert et parfois
bleu-gris. Habituellement, elle disparaît totalement à l'âge de deux ou trois ans. Elle
mesure entre 1 et 3 cm et elle est souvent située dans le bas du dos, dans la région
du sacrum ou sur le coccyx. Elle est présente dès les premiers jours chez la totalité
des bébés d’ascendance asiatique, inuit, amérindienne, mais aussi africaine.
Concrètement des branches dont Nammu et son fils étaient directement
responsables ! Etonnante constatation : n'importe quel romancier aurait sauté sur
l'occasion et trouvé l'opportunité de faire évoluer son scénario autour de cette idée.
Seulement, vous savez tous que je me limite à ce que j'ai vu et compris. Je n'ai
malheureusement pas d'informations complémentaires sur ce point, c'est pourquoi je
n'en parle pas dans les Chroniques.
Un de mes neveux est à moitié Amérindien, il a porté cette marque de
naissance sur son coccyx jusqu'à l'âge de trois ans. Je l'ai vue et je peux vous dire
qu'elle avait même une forme triangulaire. Quelques blancs la porte parfois (assez
rarement), mais en raison d'un métissage éloigné.
Pour en revenir au contenu de ma série d'ouvrages, je dois vous rappeler que
le déroulement des Chroniques suit la chronologie des événements dans le temps.
Bien qu'il soit totalement évident que je n'ai reçu qu'une partie de toute cette très
longue histoire, il semblerait que Sa’am n’ait jamais rapporté des informations au
sujet des Asiatiques dans son cristal ; il s'y trouve juste une ou deux allusions. A
l'époque de la scission de la branche originelle des Amérindiens et des Asiatiques (80.000 ans), nous savons que Sa'am n'utilisait plus son cristal. Cela ne veut pas dire
pour autant qu'il n'ait jamais eu de contact avec eux, bien au contraire.
Ma Tudi (via le forum) : D'où viennent en fin de compte les Musgir qui
apparaissent dans le premier tome sur la planète Dukù, et dont certains vont
rejoindre la Terre après la guerre des Pléiades ? En effet, deux versions de leur
origine apparaissent dans le Tome 1. Ils seraient tantôt une recréation faite par
Anshar à partir des nombreux gènes prélevés par Ninmah pour An dans la
bibliothèque du patrimoine génétique, tantôt, selon Sa'am, d'anciens Musgir
rescapés de la Grande Guerre qui se seraient terrés dans les deux premières
dimensions pour se soustraire aux Sukkal venus débarrasser les lieux de leur
présence... Or, aucune des deux hypothèses ne paraît tenir la route :
- Premier cas, la recréation : il faut 14 Danna (28 heures terriennes) pour faire
un Nungal. Il en faut donc sans doute à peu près autant à An en Mulmul pour
faire un Anunna ou un Musgir. Notons qu'An dispose d'environ 1200 matrices
artificielles. Or, selon les propres termes d'Anton dans une de ses interviews,
l'ensemble du tome 1 court sur un total de 2 à 3 années. Prenons même 3
années pleines pour la "période création" en Mulmul (1095 jours environ,
donc). Et même, réduisons la création des Annuna et Musgir à 12 Danna, avec
un roulement permanent jour après jour, mois après mois... Au grand
maximum, on peut produire 1.200.000 à 1.300.000 Anunna, et pas un seul
Musgir ! (A noter qu'An a produit 1.500.000 Anunna en tout, même là le compte
n'est pas bon...)
- Deuxième cas, la subsistance de Musgir rescapés de la Grande Guerre
(hypothèse de Sa’am page 361, tome 1). Autant que je sache, les Musgir ne
possèdent pas la vie biologique éternelle procurée par le renouvellement de la
peau. Or, la Grande Guerre est antérieure à l’histoire rapportée dans les
Chroniques de 64 millions d’années environ. Donc les Musgir éventuellement
rescapés devraient être morts depuis longtemps. Pouvez-vous éclairer ce point
sur l’origine des Musgir (et aussi sur le chiffre de 1,5 millions d’Anunna clonés,
vu les problèmes de temps de fabrication évoqués plus haut ?)
Anton Parks : Ma Tudi, vous raisonnez encore une fois avec des notions
spatio-temporelles terrestres. C'est un peu comme si vous m'annonciez que nos
concepts spatio-temporels peuvent expliquer la courbure de l'espace-temps, sachant
que le temps terrestre n'est pas une donnée absolue dans l'univers… D'un autre
côté, je ne peux pas vous jeter la pierre alors que j'ai fait de même (peut-être
maladroitement) en tentant de quantifier le temps écoulé du T1 avec nos notions
spatio-temporelles terrestres.
Explications : Il a été prouvé scientifiquement que le temps passe plus vite en
haut d'une montagne que plus bas, au niveau de la mer ; vous imaginez ce que cela
donne dans l'espace à des années lumière de la Terre. Toutes ces choses qui
pourraient être faites ailleurs, mais impossibles à réaliser dans la logique de notre
espace-temps…
En relativité générale, la courbure de l'espace-temps ralentit le temps par
rapport au temps mesuré hors champ de gravitation. Dans ce contexte, deux
horloges identiques et synchronisées, l'une qui a voyagé dans l'espace et l'autre qui
est restée sur Terre, n'ont plus la même heure ! Le même problème se retrouve avec
les sondes Pioneer qui semblent ralentir à nos yeux au fil de leur éloignement dans
les profondeurs de l'espace… Pour faire court, prenons l'exemple de deux jumeaux,
un qui reste sur Terre et l'autre qui voyage dans l'espace, c'est celui qui aura voyagé
dans l'espace qui aura le moins vieilli des deux. Même si cela peut paraître fou,
illogique, paradoxale, c'est pourtant vrai.
Notre science actuelle regorge de paradoxes, d'univers parallèles et
d'incohérences défiant les lois de la physique moderne ! D'autres facteurs peuvent
entrer en compte comme par exemple celui de la relativité générale qui démontre
que plus une planète est massive, plus l'écoulement du temps y est lent… Un bon
exemple est ce merveilleux film de Robert Zemeckins (vraiment un de mes préférés)
: CONTACT. Comme vous le voyez, nous ne résoudrons pas ce problème ici, mais
nous avons tout de même avancé. Merci pour cette question.
DeathRamps (via le forum) : Page 37 du T2 (Adam Genisis) : On apprend
que Sa'am découvre l'existence d'Itud (La lune) via Sé'et, et que ce serait un
"Astre Artificiel" qui servait de base aux Kingu (Imdugud). Ma question est
donc : Comment cet Astre artificiel fut-t-il créé, par qui et à quelle époque?
(Même si ça doit probablement être les Kingu). Pensez-vous que des bases
humaines s'y trouvent de nos jours ? Si oui, quel serait leur rôle ?
Anton Parks : Oui, il doit s'agir d'une très ancienne création Kingu. Je n'ai
aucune idée concernant la création d'Itud, Sa'am n'étant pas présent à cette époque
et cette information ne paraissant pas inscrite dans ses annales.
Je ne sais pas non plus si des bases humaines s'y trouvent, mais je trouve
étonnant que l'homme n'y ait jamais remis les pieds depuis les années 1970, alors
qu'il était prévu qu'il y bâtisse des bases officielles. L'arrêt subit des missions Apollo
n'est pas clair. La Nasa nous fait croire qu'elle travaille sur la conquête spatiale alors
qu'elle ne serait pas capable d'établir une base sur la Lune ? C'est un non-sens.
Avant de se lancer dans une compétition, il faut passer du temps à s'entraîner… Tout
le projet NASA ressemble à un énorme canular. Ce n'est qu'un avais personnel, mais
je suis convaincu que la NASA travaille sur d'autres projets secrets, leur programme
officiel n'étant qu'un arbre qui cache la forêt. Ou bien encore, la Nasa ne serait qu'un
paravent offert en pâture à notre attention, alors que l'espace serait pendant ce
temps militarisé…
Prométhéen (via le forum) : A propos d'Osiris-Enki, sa mort n'était-elle pas
inévitable ? Une fois qu'il avait assuré l'implantation de la colonie Anunna sur
Terre, il ne leur était plus utile... Il devenait même dangereux pour eux en
travaillant contre leurs intérêts (armement de l'Humanité...). N'est-ce pas
exceptionnel dans un sens qu'il ait survécu aussi longtemps ?
Anton Parks : Oui, vous avez raison, d'une certaine manière on peu le dire
comme cela. Cependant, malgré les apparences, An-Atum affectionnait son fils EnkiOsiris. Je pense que c'est d'ailleurs pour cette raison que Enki-Osiris a pu survivre
aussi longtemps. An devait tout à son fils. Ce dernier incarnait l'équilibre dont
l'humanité avait besoin pour survivre tout en restant sous le contrôle des Anunnaki.
L'assassinat d'Enki-Osiris relève plutôt de la seule décision d'Enlil-Seth.
Particulièrement en raison du refus d'Enki-Osiris quant à la question du commerce
entre l'ancienne Sumer des Anunnaki et l'Egypte. Enlil-Seth était extrêmement jaloux
d'Enki-Osiris, il a fini par trouver sa guerre et son excuse pour passer à l'acte. De son
côté, An-Atum a profité de la mort de son fils et de l'instabilité du clan d'Isis pour se
hisser à la tête de l'assemblée égyptienne que l'on retrouve dans l'arbre des
Sephiroth de la Kabbale juive.
David (via mail) : Dans votre dernier livre le Réveil du Phénix, vous nous
proposez un arbre des Sephiroth égyptien. Il y a un problème, l'arbre des
Sephiroth de la Kabbale juive date du Moyen Age !
Anton Parks : Un magazine m'a posé la même question il y a quelques
semaines, je vous restitue ma réponse : Oui, il est exact que cet arbre est apparu au
Moyen Age alors que la Bible juive la plus complète date, elle aussi, du Moyen Age
(codex de Leningrad conservé dans la bibliothèque de Saint-Pétersbourg),
précisément de 1008 de notre ère, alors que ses racines sont généralement
considérées comme ayant été élaborées vers le 8ème siècle av. J.-C., pendant que
les royaumes d'Israël et de Juda étaient en pleine occupation assyrienne ! Il n'y a
donc aucun problème à voir des concepts puiser leurs racines loin dans le temps
pour finalement se synthétiser et se matérialiser bien plus tard. La Bible est un bon
exemple. Les anciens Hébreux prétendent avoir été aussi dominés par les
Egyptiens, il n'est pas étonnant de voir des concepts égyptiens et mésopotamiens
dans leurs écrits.
Ce que je démontre formellement et simplement dans cet arbre égyptien des
Sephiroth, c'est que tous les termes sont égyptiens et qu'ils ont sans doute été
déclinés en hébreu par la suite. Il s'agit d'une action magique où les symboles et les
chiffres sont mis à contribution. L'arbre égyptien des Sephiroth représente
assurément l'assemblée primitive des dieux égyptiens. En plus des noms
originellement égyptiens, on retrouve dans chacune des Sephiroth les attributs de
chaque divinité de l'Egypte ancienne. De surcroît, chacune d'entre elles est à sa
place dans la hiérarchie des dieux… C'est fondamental et doublement ennuyeux
pour l'identité profonde de cet arbre.
Peter (via le forum) : Je voudrais bien savoir comment un être créé
génétiquement peut-il avoir la possibilité de déjà parler, raisonner, réfléchir et
de posséder une connaissance scientifique avancée une fois sorti d'une
matrice ? En effet lorsque An crée Sa'am, il le crée dans un but génétique pour
créer les Anunna. De manière innée, Sa'am connaît les étapes de création d'un
alagni (clone). Comme An s'y prend-il pour permettre ce prodige ? Est-ce une
connaissance transmise par le biais du code génétique (si oui c'est
difficilement compréhensible) ou au sein du cerveau, autre hypothèse une
connexion intime (permis par la génétique) à un savoir d'informations ?
Anton Parks : Franchement, je ne sais pas trop. J'imagine que cela doit
pouvoir s'expliquer de façon scientifique, mais je ne suis pas un homme de science
et je ne sais même pas si les avancements de la science actuelle peuvent expliquer
ce phénomène aujourd'hui. La science sait que cloner un animal au stade adulte
serait réalisable, encore faudrait-il posséder des matrices artificielles, ce que nous ne
possédons pas officiellement en tout cas.
En ce qui concerne la transmission de connaissances dans le cas des
Gina'abul, cela semblait se jouer lors de la manipulation des gènes. Une
programmation pouvait s'effectuer avec la possibilité de connecter ou déconnecter
certaines données appartenant au(x) donneur(s). Quelques Gina'abul comme An
avaient la possibilité d'organiser le processus dès ce stade, c'est pourquoi certains
d'entre eux pouvaient aussi cloner des sang-mêlé. Je ne préfère pas m'avancer plus
sur ce sujet que je ne maîtrise pas.
Je ne m'en étonne pas non plus. Tout ce qui touche à une forme de
manipulation génétique non conventionnée par la sphère planificatrice de cet univers
me semble interdite ici-bas. D'ailleurs les Hopis de l'Arizona qui détiennent des
informations en ce domaine, le savent très bien. Le genre humain ne devrait pas
avoir accès à ce genre de connaissance, car il ne fait pas encore partie des
planificateurs. C'est un peu comme si nous donnions de la dynamite à des enfants.
Apademak : Dans le récit des Chroniques, les relations sexuelles entre
Gina'abul et humains donnent une descendance. Ainsi, au cours du récit, il est
complètement fait abstraction du mécanisme d'isolement reproductif, loi
biologique qui empêche l'hybridation de deux espèces, même lorsqu'elles sont
très proches et étroitement apparentées. Des créations génétiques dans des
matrices artificielles je veux bien mais pour qu'il y ait reproduction sexuelle
naturelle, il faut absolument que les 2 géniteurs appartiennent à la même
espèce, sinon ça ne fonctionne pas.
Anton Parks : Si ce point vous interpelle autant, je me permets de vous dire
que votre question me fait le même effet. C'est comme si vous veniez me déclarer
qu'un caniche et un pitbull ne pouvaient pas se reproduire ensemble, ce qui n'est pas
exact comme tout le monde le sait. Certes, un caniche et un pitbull sont très
différents physiquement, mais ils ont ce point commun qui leur permettra toujours de
se reproduire : ce sont des canidés ! Pour les Gina'abul et les humains, la question
est du même ordre, ils appartiennent à une même espèce : celle des humanoïdes.
J'oserai même ajouter que de mon point de vue personnel, un caniche et un pitbull
possèdent bien plus de différences physiques qu'un humain et un Gina'abul !
Beaucoup trop de lecteurs ne comprennent pas ce point essentiel, ce qui est
fort regrettable. Gina'abul et humains appartiennent à une même famille, d'autant
que nous possédons des gènes Gina'abul, comme l'a d'ailleurs rappelé James
Rooms dans sa préface du T3. De plus, vous avez le sceau en provenance d'Ur que
j'ai placé et analysé pour vous dans le dossier sur les Gina'abul à la fin du T3 : il
démontre bien que cela a existé. Vu la physionomie du reptilien gravé sur ce sceau,
je pense qu'il s'agit d'un Anunnaki et non d'un Nungal qui possède un aspect plus
"humain".
Apademak (via le forum) : Pourquoi les protagonistes des Chroniques que
nous voyons dans les illustrations (Nepthys, Isis, Horus) s'amusent à porter
des gènes récessifs (peau blanche, yeux clairs, traits fins, cheveux lisses...)
alors que ce sont des experts en génétique ? Et donc accessoirement pourquoi
avoir placé ces mêmes gènes chez les Lubarra ? Personnellement je percevais
cette "européanisation" des personnages comme sociologique, afin que les
lecteurs puissent mieux s'identifier aux personnages, mais il en est peut-être
tout autrement donc je me permettais de poser la question.
Anton Parks : Cette question a déjà été traitée sur notre forum et j'y avais
répondu exceptionnellement. Je vais donc me répéter : Nephtys, Horus et l'ensemble
des Nungal (Djehuti et Enlil-Seth compris) possèdent des gènes Kingu ! Je ne vois
pas où se trouve le problème. Cette question rejoint un peu la précédente. Je pense
que certains lecteurs ne comprennent pas - ou ne souhaitent pas comprendre - que
les Gina'abul sont des humanoïdes et que ceux qui détiennent les gènes royaux
Kingu ressemblent énormément aux humains à la peau blanche. Je vous rappelle
qu'ils portent généralement des cheveux. On le voit par exemple lorsque Isis devient
à son tour Kingu, non par magie, mais grâce à la fusion qu'elle effectue avec son fils.
La seule différence notable pour les Kingu, Nungal, Immdugud, etc. étant les petites
écailles et bien souvent le crâne allongé.
Les autres Gina'abul, comme les Anunna, les Usumgal, Sa'am-Enki, Nammu,
Dim'mege, les Abgal, les Miminu, etc. sont effectivement d'aspect plus reptilien avec
une peau verte, souvent des yeux rougeâtres, sans cheveux (ou bien des
perruques), avec des écailles plus prononcées.
Appademak (via le forum) : Où a eu lieu précisément la création des
premiers homo-sapiens (Sag'giga, hommes noirs) ? Dans Adam Genisis (page
245) cela semble être l'Eden (Turquie actuelle) pour être ensuite déplacé en
Edin (actuel Iraq) afin de cultiver le sol. Pourtant, l'archéologie nous montre
que les plus anciens hommes modernes ne proviennent pas de ces régions
mais plutôt de la région des Grands lacs en Afrique (Omo I et Omo II, -195.000
BP ou l'homo sapiens idaltu, -154.000 BP en Éthiopie). En outre, l'étude de
l'ADN Mitochondrial nous apprend que les peuples les plus anciens sur Terre
sont ceux des San d'Afrique Australe et des Sandawe de Tanzanie (qui
disposent de l'haplogroupe L0). Les Pygmées Binga ne venant qu'en troisième
position (haplogroupe L1). Ainsi, l'apparition la plus ancienne des hommes
modernes au Moyen-Orient sont les ossements de Qafzeh et Skhul en
Israël/Palestine, datés respectivement de –97.000 et –80.000 BP), ce qui laisse
tout de même presque 100.000 ans durant lesquels les sapiens ne sont pas
sortis d'Afrique (ceci est confirmé par la paléontologie et la génétique). Est-ce
que cette longue période peut être située dans les Chroniques ? Comme il est
dit dans l'introduction du Secret des Étoiles Sombres que les Sumériens
viennent d'Afrique, je voulais avoir plus de précisions à ce sujet.
Anton Parks : Beaucoup de points relatifs à toutes ces questions se trouvent
déjà dans le récit d'Adam Genisis, mais aussi dans son tableau (lignées adamiques),
réédité dans le T3 où des précisions ont été apportées.
Les travailleurs que vous évoquez au début de votre question (Kharsag / Eden)
ne concernent que quelques centaines d'individus. La zone de Kharsag que je pointe
depuis le T2 devrait faire l'objet de fouilles sérieuses. Il serait quasi impossible de ne
rien y trouver, aussi bien en ossements, qu'en blé ancien et en vestige d'habitation,
quoique pour ce dernier cas, cela soit moins évident puisque les habitations de
Kharsag étaient essentiellement en bois.
Vous évoquez des dates entre -97.000 et -80.000 BP au Moyen-Orient (Israël /
Palestine) en indiquant qu'il s'agirait des plus anciennes traces de l'Homo Sapiens
retrouvées à ce jour dans cette région. Oui, mais la science (qui n'est d'ailleurs
jamais figée), et particulièrement les magazines dits "scientifiques" destinés au grand
public, ne mentionnent jamais qu'en Edin (la plaine mésopotamienne), où tous les
regards sont fixés pour y déterrer nos origines "bibliques", il est quasiment
impossible de trouver quoi que ce soit entre le Tigre et l'Euphrate au-delà de 6.000
ans av. J.-C. !! Particulièrement entre la moyenne et la basse Mésopotamie. Il y a
une raison scientifique très simple à ce phénomène qui n'est rapportée que dans des
ouvrages spécialisés. J'en parle avec précision dans le livre que je prépare et qui
devrait sortir en 2011. Donc, je ne vous en dirais pas plus pour l'instant, mais ce
phénomène découle d'une raison simple validée par de nombreux spécialistes en la
matière.
Dans votre question, vous évoquez aussi près de 100.000 ans durant lesquels
les Sapiens auraient séjourné en Afrique, mais je vous rappelle que dans le T2, il est
indiqué que Sa'am exploitait les mines de l'Afrique pour le compte des Anunnaki et
qu'il y avait introduit une importante main d'œuvre pour s'en charger. Par la suite, ils
a rendu la liberté à bon nombre d'entre eux qui ont séjourné sur le sol africain…
Apademak (via le forum) : Parallèlement, où est-ce que la première
création des homo-sapiens "leucodermes" (blancs) a-t-elle eu lieu (quelle zone
géographique) ? Pourquoi ces derniers ont-ils été créés (au cours des
Chroniques il est simplement dit que ce fut pour "dérouter les dirigeants de
Kharsag") ? Les Lubarra disposent-ils de différences psychiques avec les
Sag'giga ? Pourquoi est-ce que la plupart des allèles des gènes des Lubarra
sont-ils récessifs face aux allèles des gènes des Sag'giga ? Est-ce aussi en
rapport avec la science des Gina'abul ?
Anton Parks : Les zones géographiques ne sont pas mentionnées tout le
temps dans le récit, difficile d'avoir une telle précision sinon cela deviendrait vraiment
du roman. Par contre, la majorité d'entre elles est visible dans le tableau jaune des
lignées adamiques en pages centrales du T2 et T3.
D'après les Chroniques, la race blanche a été originellement créée sur Mars par
Ninmah. Elle avait pour objectif de manifester la suprématie du clan d'An sur leurs
ennemis Kingu. Ensuite, il ne faut pas oublier qu'une grande partie des Gina'abul
issus de la guerre des Pléiades étaient des blancs (Nungal, Enlil, Djehuti, par la suite
Inanna…). De ce fait, l'homme blanc a été introduit dans le paysage terrestre pour
les mêmes raisons. Ce n'est qu'après que le clan d'Enki-Osiris l'a ensuite modifié
pour des mobiles clairement expliqués dans le T3, lors d'une discussion entre Horus,
le roi des Neferu et sa fille Altin.
Pad (via le forum) : Est-ce que parmi les informations que vous avez
reçues, vous avez pu à un moment donné rencontrer dans l'univers des
Gina'abul quelque chose qui pourrait se comparer à un tarot ou un oracle ou
un quelconque jeu divinatoire ?
Anton Parks : Non, je n’ai rien vu de tel, mais cela ne veut pas dire que cela
n’a pas existé. La divination et les prophéties sont des sciences que possèdent les
Abgal et ils ne communiquent pas sur ces sujets. Nous avons vu que les prophéties
tiennent une place importante chez les Amasutum. Quant à leur approche, je ne
pense pas que nous puissions appréhender et comprendre ces divinations à travers
l’intellect seul, puisque certaines d'entre elles se font à travers des situations très
simples et anecdotiques, en apparence.
Pad (via le forum) : Si oui, est-ce que cela avait un lien avec Djehuti ?
Sinon, est-ce que vous savez quel rôle Djehuti a pu jouer sur l'évolution de
l'humanité ?
Anton Parks : Djehuti était à la fois un sage mystagogue et un très grand
scientifique. Selon la pensée égyptienne, il est celui qui connaît tous les secrets. Il
fait partie de l’arbre de vie ; il est également un idéal. Djehuti a passé son temps à
régler des problèmes en tout genre, aussi bien politiques que scientifiques. Il était en
quelque sorte le garde des sceaux des Gina'abul et le plus sage des veilleurs
Nungal. Sans lui et son soutien, et particulièrement après la mort d'Enki-Osiris,
l'équilibre entre l'ombre et la lumière aurait été brisé et le clan Gina'abul proche de la
Source, aurait été absorbé par An, Enlil et leurs Anunna. Son rôle a été déterminant.
Pabio (via le forum) : Question à Anton et Nora sur les abeilles d’Enki.
Djehuti, fidèle compagnon d’Enki, nous apprend dans le tome 3, le Réveil du
phénix, que des milliers d’abeilles auraient accompagné l’âme Osiris dans l’audelà et résideraient depuis dans une dimension parallèle. Ces mêmes abeilles
protégeant Horus lors de séances de voyage astral. Sur notre Terre, les
abeilles sont les messagères du printemps, les entremetteuses de la vie
végétale. Elles participent activement à notre écosystème et sont quasi
indispensables à la chaîne alimentaire de par la pollinisation des fleurs.
Comme tout a chacun, vous êtes au fait que ces abeilles deviennent une
espèce menacée d’extinction. Les apiculteurs disent que les ruches sont
désertées, parfois en une seule journée. Ainsi le soir venu, les butineuses d’un
même groupe décident de ne pas réintégrer la ruche royale et abandonnent
leur reine mère à une mort certaine. Par ailleurs, on ne retrouve ni cadavre, ni
déplacement ou migration de ces millions d’abeilles. Donc, vous aurez compris
ma question sous-jacente… Pensez-vous que nos amies les abeilles aient
soudainement pris la fuite dans une autre dimension ? Si tel était le cas, auriez
vous un début de réponse à ce comportement aussi peu solidaire à notre sort
?
Anton Parks : Non, ne soyez pas prêt à croire ce genre de choses qui sont
diffusées ici et là. Je ne pense pas que les abeilles disparaissent dans une autre
dimension. Le cas d'Osiris et de ses abeilles n'a aucun rapport. Les abeilles d'Osiris
ont suivi leur maître dans l'au-delà, ce qui a aidé d'une certaine manière à sa
résurrection. Il s'agit d'un cas à part.
Si vous observez bien la nature, les insectes morts ne restent pas longtemps
sur le sol. Ils sont éliminés en quelques heures par d’autres insectes ou animaux. Il y
a plusieurs causes à la disparition des abeilles. Les scientifiques ont longtemps
pensé qu'il s'agissait de l'addition de plusieurs facteurs comme :
- Les antennes relais et les ondes magnétiques générées par les machines, les
technologies et l’industrie. Dans ce cas, les abeilles peuvent ne retrouver leur ruche
le soir, elles sont désorientées et s’éparpillent. Cela peut sembler difficile pour nous
de le comprendre parce que l'humain ne semble pas affecté par ce genre de
problème, en tout cas à court terme, bien qu'à mon avis cela soit caché par les
industriels. Les effets néfastes sur la santé sont plus lents chez l'humain.
En fait, les pesticides, les polluants et les OGM semblent être la cause définitive
du problème.
Nora Parks : Nous pouvons aussi ajouter :
- L'appauvrissement des différentes races d'abeilles élevées. La race d’abeille noire
a été presque abandonnée en Europe, car elle était plus agressive. Mais elle était
surtout plus résistante…
- De nombreux apiculteurs donnent à manger du sucre industriel (pauvre en
minéraux) aux abeilles au lieu de leur laisser une partie de leur miel, riche en
substances nutritives autres que le glucose dont est justement composé le sucre
industriel. De ce fait, leur système immunitaire baisse, elles sont alors peu
résistantes aux maladies.
- Depuis quelques années, une race de frelon venue d’Asie est un terrible prédateur
pour elles. Ce frelon sévit surtout dans le sud-ouest de la France. Il n’est pas le seul
prédateur des abeilles.
- Etrangement, de nouveaux parasites inédits s'abattent sur elles, comme les larves
de Meloe franciscanus, nouveau type de parasite découvert en 2000.
Mais, la réponse définitive semble se trouver dans un documentaire de Mark
Daniels que Arte a édité en DVD, intitulé le Mystère de la disparition des Abeilles
(Arte éditions, 2010). La réponse scientifique à la question de la disparition des
abeilles est annoncée à l'issu de ce reportage passionnant et fort bien documenté :
les pesticides ! Toutes les démonstrations s'y trouvent. Il arrive aux abeilles ce qu’il
nous arrivera bientôt si nous ne nous réveillons pas ; elles sont bien les messagères
de la vie.
Padawan_Tiresias (via le forum) : Pour ma part, ma curiosité se tourne
plutôt vers le personnage de Sabu (Anubis) ; sera-t-il de nouveau évoqué, voire
présenté de manière plus détaillée dans les tomes suivants ? - Au sujet de son
origine, il est dit qu'il est fils de Meri Aset, mais est-ce un Kirišti né des flancs
de la reine de Kemet ou bien est-il un alagni sorti d'une matrice artificielle ?
Anton Parks : Oui, Sabu se trouvera dans la suite du récit. Sabu est un sangmêlé. Pour le reste de votre question, vous trouverez la réponse en bas de la page
77 du T3.
Padawan_Tiresias (via le forum) : Et donc dérivant de la question
précédente, qu'en est-il de son aspect physique ? Possède-t-il des gênes et
une physionomie Albinos/Nungal comme son frère Heru, ou bien a-t-il les
mains palmées des Abgal ou encore a-t-il un faciès allongé façon Gina'abul
plus traditionnel ? Enfin, pour finir, que peut-on savoir sur lui et son rôle
auprès de l'humanité et de la famille d'Aset ?
Anton Parks : Pour la couleur de sa peau et ses yeux, voir encore page 77.
Oui, Sabu avait bien les mains légèrement palmées et un faciès un peu allongé, mais
pas autant qu'Osiris.
Sabu est un personnage important de cette partie de l'histoire. Il possédait la
sagesse de ses deux parents, mais aussi celle de Thot qui a été son maître pendant
longtemps. Il était aussi un redoutable guerrier. Son union avec Altin, la fille du roi
des Neferu (Nephilim), aura apporté à son frère Horus les cartes nécessaires pour
contrecarrer les plans d'An et de tenter de déjouer son jeu. Je ne peux pas en dire
plus sur ce personnage pour l'instant.
Je pense que vous comprendrez que si je vous révélais des aspects non
traités, je prendrai le risque de les voir utilisés et appropriés par d'autres sur le Net
ou dans des ouvrages, perdant ainsi toute la primeur et surtout le sens profond de ce
qui doit être transmis. D'après ce que l'on m'a rapporté, c'est devenu un sport pour
certains de reprendre et de s’approprier mes propos, voire de les modifier selon des
objectifs personnels.
Lembal (via le forum) : Qui a construit les pyramides et les sites
mégalithiques d’Amérique centrale et du Sud ? d’Europe de l’Est ? De Chine ?
Quelles méthodes ont-été utilisées pour assembler ces divers monuments :
bras humains ou lévitation ?
Anton Parks : Que d’impatience, étant donné qu’il s’agit de la suite des
Chroniques. Cependant, pas pour la Chine, comme évoqué plus haut dans la
réponse donnée à Ma Tudi à propos de l'humanité jaune.
Lembal (via le forum) : Les Anunna font-ils des NDE ? Ont-ils un paradis
des Anunna ? Le partagent-ils avec toutes les autres entités de l’univers y
compris les êtres humains ? Les Miminu (les gris) ? Les Abgal ? Tiens
d’ailleurs lorsque qu’une entité éthérée meurt - si c’est possible - où va son
âme ? Les Namlu'ù peuvent-ils également mourir ? Où sont-ils actuellement ?
Anton Parks : Comme je le dis souvent, il n’y a pas d’âme reptilienne ! Il y a
l’âme tout court, et les formes d’incarnations sont variées en fonction de ce que
l’entité souhaite apprendre et expérimenter. L'aspect individuel est parfois
secondaire, car dans certains cas comme celui de l'histoire que je retrace, l'objectif
concerne un plan complet, une famille qui travaille collectivement pour restaurer un
équilibre, mais aussi un domaine céleste, à savoir celui de Sirius C.
Il n'y a aucune raison pour qu'un reptilien, même de type Anunna, ne puisse
pas faire de NDE.
Je ne pense pas que le concept de paradis fasse partie de celui des Anunna.
Les Anunna, comme beaucoup d'humains, se croient au-dessus de tout, au sommet
de l'évolution. Les Anunna sont déconnectés de la Source, ils se sont séparés du
concept universel des familles d'âmes, d'où leur arrogance. Je les vois mal partager
leur philosophie avec les Miminu qui sont à leur service.
Lorsqu'une entité éthérée meurt (même de type planificatrice), j'imagine qu'elle
retrouve les siens, sa famille d'âme.
Les Namlu'ù se sont retranchés dans une dimension supérieure, sans doute ne
pouvaient-ils survivre dans notre dimension en raison de leur réceptivité et au regard
des nouvelles circonstances politiques de la Terre. Ils n’ont pas été programmés
pour combatte, leur départ était la solution la plus adaptée pour leur survie. Eux, ont
eu le choix.
Ps : Pourriez-vous décrypter "Lembal" en akkado-sumérien ? A l'origine
c'est un terme Maya signifiant "lumière", "cristal" et "connaissance"
Anton Parks : Bien entendu, c'est très simple, ces deux particules font partie
du sumérien, donc inutile de se rabattre sur l'akkadien.
Lam :
verbe : "croître", "pousser"
nom : "luxuriance", "abondance", "l'autre monde", "amandier"
Bal :
verbe : "transférer", "franchir", "traverser", "extraire".
nom : "hostilité", "ennemies"
Généralement, la forme verbale se place à la fin. Eh bien Lembal, êtes-vous
une personne qui "franchit d'autre(s) monde(s)" ou bien qui aurait un rapport avec
l'immortalité ?… Dans de nombreuses cultures, l'amandier figure l'immortalité. C'est
un beau pseudo.
Apademak, Goupil et Sreum (via le forum) : Comment la Grande Pyramide
et le Sphinx ont-ils été construits exactement ? Ces monstres architecturaux
ont dû nécessiter des moyens colossaux et une technologie énorme pour être
bâtis. Comment Isis s'y est-elle prise pour construire la Grande Pyramide ?
Avec l'aide de combien d'ouvriers, traités sous quelle condition et avec quels
matériaux ? Et surtout quelle a été la technique d'assemblage si précise de ces
immenses blocs de pierre pesant plusieurs tonnes chacun ? Dans l'éventualité
ou M. Parks ne se souviendrai pas bien de la méthode de construction des
pyramides, je me permets de proposer une question plus simple "Les pierres
de calcaires qui ont été utilisées pour la construction de la Grande Pyramide
(et d'éventuels autres pyramides) ont-elles été taillées ou ont-elles été
reconstituées (par moulage)".
Anton Parks : Je vous rappelle qu'Enki-Osiris était mort et que Horus n'était
pas né lorsque Isis a fait construire la Grande Pyramide et le Sphinx. Par contre, je
vous renvoie au début du T3 où Osiris explique l'édification de son temple aquatique
qui se nomme Osireion aujourd'hui. Il dit que les blocs de granite furent coulés. Il
s'agit donc de coulage. Je doute que ce genre de travaux ait nécessité beaucoup
d'hommes pour la Grande Pyramide, quelques centaines, à peine, mais surtout pas
des milliers, encore moins des esclaves, que cela soit à l'époque des "dieux", comme
à l'époque des pharaons.
Goupil (via le forum) : Cette question est à mon avis très importante
puisque la Théorie sur la construction des pyramides égyptiennes à base de
pierres moulées par Joseph Davidovits provoque beaucoup de débat dans la
communauté scientifiques d'autant qu'elle apporte des preuves d'une part et
qu'elle peut être réalisée avec des moyens techniques plus primitifs d'autre
part. Pour faire court : Pierres des Pyramides = Pierres de Tailles ou Pierres
reconstituées ?
Anton Parks : Vous avez décidé de me faire réouvrir mes ouvrages ! En page
310 du Testament de la Vierge, je ne contredis pas la thèse de Davidovits, bien au
contraire. Idem en page 29 (légende de l'image 6) de l'édition Nouvelle Terre du T1
où je montre une photographie que j'ai prise d'un morceau de la chaussée qui
entoure la Grande Pyramide. Il s'agit bien de pierres reconstituées et moulées.
Geronimo (via le forum) : Bonjour a tous. Nouveau sur ce site et aussi
passionné que vous par les ouvrages de A. Parks et tous les thèmes qui
tournent autour, mon premier message sera pour Nora qui m'a gentiment
dédicacé le dernier livre de son mari, en me rappelant que l'Amour est plus fort
que la mort. Aussi, j'aimerais qu'elle me parle d'Isis avec son Cœur... De même,
en tant que bon judéo-chrétien, je n'ai jamais pensé que le créateur, quel que
soit son nom, nous ait abandonnés ou soit mort, même s'il brille par son
absence ! Que pensez-vous donc de ces "dieux" qui sont les mêmes, quel que
soit le Panthéon auquel ils appartiennent, sont-ils partis ou sont-ils dans une
autre dimension ? Je vois le drame de l'humanité dans le meurtre d'Osiris,
mais un immense espoir dans sa résurrection et dans l'Amour qui unit ce
couple, Amour plus fort que la mort ! Suis-je un doux rêveur ? Trop romantique
? Si oui, ça vaut la peine d'être vécu quand même ! Merci Nora, toutes mes
amitiés à vous deux.
Nora Parks : Que dire sur Isis ? J’en ai une appréciation complètement
différente par rapport à la majorité des personnes qui s'y intéressent. Isis avait
beaucoup de qualités, mais elle savait que c’était en grande partie en raison de ses
gènes Abgal, et que la possibilité de s’incarner avec de tels gènes est une grande
chance. Elle n’a jamais été très heureuse, ses idéaux étaient trop élevés. Elle
aspirait à un monde sans guerre, où chacun pourrait naître égal et libre. Elle était
souvent morne, voire déprimée par moments, mais elle a toujours essayé de ne
jamais perdre espoir, et a sans cesse œuvré et travaillé pour changer les dogmes
imposés par An-Atum, car c’était le seul moyen pour elle de rendre sa vie
supportable, tant elle était consciente des trames et des jeux de pouvoirs qui, petit à
petit, entraînaient complications, liberté bafouée, puis souffrances.
Isis était d’une très grande simplicité, très solitaire, sauvage même. Nous avons
bien vu dans le récit qu’elle a choisi de passer la plus grande partie de son temps en
forêt lors de l'arrivée sur Terre des rescapés de la guerre des Pléiades. Dans le T3,
elle choisit d’élever Horus pendant plusieurs années dans le delta du Nil, pour que
son fils apprenne à se débrouiller dans un contexte vierge et parfois hostile et qu'il
soit en lien avec la Nature. Elle n’a jamais été énervée ni colérique pendant ces
années de vie sauvage. Par la suite, ses colères découlent de la vie qu’elle a choisie
et des désagréments politiques qu'elle devait régler. Elle a accepté de jouer ce rôle
parce que la situation l’exigeait, mais elle aspirait à une vie toute simple. Nous avons
aussi vu dans le T2 qu’elle aimait visiter les jardins et voir l’avancement de
l’apprentissage des cultures humaines. Cultiver la Terre et en vivre représentait pour
elle l’émancipation et la liberté des humains, sans parler du fait que cela leur
permettait de ne plus manger d’animaux ou d’en manger moins.
Isis ne s’est jamais placée sur un piédestal et se considérait d’égal à égal avec
les êtres humains. Elle était assez incomprise en général. Il y a une scène par
exemple dans le Réveil où elle parle à travers Horus pour repousser l’humaine qui
essaye de l’attirer dans son lit. Cette réaction a été interprétée par certains par une
volonté de pouvoir et de condescendance d’une déesse aux gènes reptiliens envers
une humaine ; je pense qu'il n’en est rien. Aset-Isis voulait simplement que son
double inversé ne se mélange pas avec la première venue issue de l'Ekur d'EnlilSeth, elle a alors choisi les mots qu’elle a prononcés dans ce but, mais sans adhérer
à ce qu’elle disait (supériorité des Gina'abul sur les humains). C'était une réaction
impulsive.
Isis était néanmoins consciente du prestige de ses gènes, ce qui lui conférait un
grand sens de la responsabilité, mais aussi une vision terrifiante sur les humains et
les animaux. Je m’explique : les races Gina’abul sont plus "évoluées", d’une certaine
manière, que les humains et les animaux. Les Abgal le sont encore plus. Les
planificateurs créent la vie et considèrent les animaux et les humains comme leurs
enfants, sans aucune différence d’affection et d’amour entre eux. C’est terriblement
difficile d'observer les Gina’abul exploiter et massacrer les humains et ensuite les
humains exploiter et massacrer les animaux. Ces sentiments la différenciaient du
reste de sa race, et c’était ce qui lui apportait le plus de souffrances. D’où le
soulagement et l’euphorie qu’elle ressentait à travers l’évolution agricole, l’autonomie
et l’émancipation qu’apporterait cette indépendance.
Pour ma part, je ne souhaite pas que les "dieux" Gina'abul partent, s’ils sont
encore présents ici-bas ou dans une autre dimension. Cette solution me semble
impossible du point de vue karmique, car ils sont les co-créateurs du genre humain.
Je peux me tromper aussi. J’espère juste que l’humanité développe suffisamment de
sagesse et d’intelligence pour que les Gina'abul ne puissent plus les manipuler et les
exploiter. Les Gina’abul liés karmiquement à la Terre pourront alors enfin évoluer.
Dans tous les cas, j’espère que les politiciens (certains au sang royal reptilien ?) et
leurs lobbies arrêteront de polluer la planète, sinon plus personne n’aura de
"maison".
On ne peut pas être trop romantique. Le lien qui unit les deux personnages
principaux des Chroniques est effectivement indéfectible, quoi qu’il arrive, ils se
retrouvent et se reconnaissent toujours. C’est une belle histoire et j'ajouterai, non
sans humour, que j’ai bon espoir que la saga des Chroniques devienne un jour un
"best seller intergalactique", le jour où la planète pourra de nouveau communiquer
physiquement avec d’autres mondes.
Pour la mémoire d’Isis, merci beaucoup pour votre question, car elle n’a jamais
été beaucoup écoutée. Je pense que c’est normal aussi. Chacun doit trouver les
réponses par lui-même. Comprendre certaines choses intellectuellement ne veut pas
dire les intégrer forcément. Intégrer, c’est comprendre en profondeur, dans toute sa
dimension, mais cela demande un cheminement personnel. Il est impossible de
d’apporter cette compréhension profonde uniquement via l’intellect et les mots,
malheureusement.
Ma tudi sur forum : En 500 ans, depuis la Renaissance en gros, la pensée
et les outils humains se sont développés de façon exponentielle, surtout à
partir du XIXe siècle, et nous avons des satellites, des armes chimiques,
bactériologiques, des lasers, des bombes nucléaires, des canons
électromagnétiques qui tuent à distance, sans parler des banals fusils
mitrailleurs, roquettes, missiles sol-air, sol-sol etc. Alors, on pourrait donner
disons 10.000 ans aux Gina'abul (c'est très généreux déjà, vu leurs capacités
mentales supérieures), et ils ne peuvent pas faire au moins aussi bien ? Le
pire, c'est que An sur Mars, autant que je sache, a développé de telles
installations et structures industrielles que les Miminu ont pu reconstruire pour
lui un vaisseau-mère, et qu'ils fabriquent des drones super-sophistiqués (les
Dubù du T2), etc. Tout le monde voit bien, j'espère, le niveau de
développement technologique que cela suppose...! Alors, je comprends mal
cette question de combats au glaive dans le T3, et pourquoi pas au couteau de
poche... Il y a du paradoxe ou alors c'est moi qui perds la tête...
Anton Parks : Vous ne perdez pas la tête, vous anticipez sur un sujet en
développement. Il n'y a aucun paradoxe, ce point a été amorcé dans le T3 et sera
développé dans la suite. Donc, vous m'obligez à évoquer des questions en cours de
développement.
Tout d'abord, je ne suis pas certain que les armes Anunnaki ne fonctionnaient
plus depuis des milliers et des milliers d'années. Ce n'est pas indiqué comme cela
dans le T3. Je pense que cela a dû s'effectuer un peu avant la mort d'Enki-Osiris.
Venons en au fait : comme vous le savez, les Dubù du T2 provenaient de Mars.
Un début de réponse se trouve déjà ici. Toute la technologie Anunnaki provient de
cet endroit où An s'est installé et où il usinait du matériel en tout genre pour le
compte de ses Anunna et des Anunna terrestres, les Anunnaki. Les rares matériaux
"terrestres" que les Anunnaki ont eu en mains provenaient de Dim'mege et de l'Abzu,
mais cette ère de distribution date uniquement du début de l'arrivée des Anunnaki.
Ensuite, c'est devenu compliqué, voir à ce propos le sermon de Dim'mege dans
l'Assemblée, au début du T3. Cela traduit en gros que les Anunnaki terrestres ont
peu fabriqué de leurs mains, vous vous rappelez peut-être que j'ai plusieurs fois
indiqué qu'ils étaient des sacrés paresseux… On leur doit tout de même les réseaux
souterrains de Turquie (cf. T3).
Cela veut dire que sans An et Mars, les Anunnaki terrestres ne sont rien, de
surcroît, plus encore depuis la disparition d'Enki-Osiris. A partir du meurtre de ce
dernier, An soutient de moins en moins Enlil et ses Anunnaki. Cela est déjà visible
dans le T3, on s'en rendra compte plus encore dans la suite. Lorsque An a tenté de
placer Enlil-Seth sur un siège plus avantageux dans l'assemblée égyptienne, il l'a fait
plutôt pour asseoir ses propres intérêts, car Enlil pouvait encore lui servir. An a
toujours fonctionné de cette façon. Cela veut dire que dès le début du T3, on se rend
compte que les Anunnaki sont livrés à eux-mêmes, mais je peux vous préciser qu'ils
gardaient toujours l'espoir d'être soutenus par leur maître suprême An.
Quant aux Nungal-Shemsu du clan d'Osiris et Isis, ils étaient beaucoup plus
proches de la nature et du genre humain. Ils se sont toujours adaptés face à
n'importe quelle situation. Passer autant de temps, comme ils l'ont fait, à creuser les
fleuves bibliques pour le compte des Anunnaki, et ensuite s'être fragmentés
géographiquement comme ils l'ont fait, leur a appris à s'adapter à n'importe quelle
situation. Ils n'avaient besoin de personne pour subvenir à leur existence et s'il leur
fallait des armes, ils les fabriquaient fièrement eux-mêmes.
Mangimaru (via le forum) : De nombreux auteurs font également référence
à des conflits nucléaires sur Terre et dans l'espace entre différentes factions,
décrits entre autre dans le Mahabharata, ainsi que la découverte de squelettes
irradiés, sol vitrifié sur de nombreux sites, entre autre en Inde et sur les sites
de Harappa et Mohenjo-Daro au Pakistan, est-ce tout simplement une
déclinaison de la destruction de Sodom and Gomorrhe ? Ces conflits sont-ils
liés à nos factions (voir vol 3) et les raisons de l'embargo ? Que de questions...
Anton Parks : Il s'agirait plutôt d'événements de l'époque biblique ou à peine
plus anciens, qui se trouveront dans le T4. Je n'en dirai pas plus, sous peine de
prendre le risque de voir ces informations utilisées et appropriées par d'autres.
Comme je l'ai déjà signalé, s'approprier les informations des Chroniques sans les
citer est devenue monnaie courante.
Galaad (via le forum) : L'origine du monothéisme est capitale pour bien
comprendre l'embrouille religieuse et son empreinte millénaire sur le bétail
humain. Par exemple, à la lecture du désordre des siècles de Vélikovsky, ce
dernier conclut à un décalage de pas moins de 6 à 7 siècles entre l'Histoire
d'Egypte et celle des Hébreux. A qui ce glissement temporel profite-t-il et
pourquoi ? Néanmoins, à la lecture de Parks, la base du problème semble se
perdre dans la nuit des temps, c'est plutôt le conflit entre Kingu et Usumgal qui
semble perdurer sur cette planète et dont les humains subissent les
conséquences sans même se douter de qui tire les ficelles. Les Kingu ont
cloné les Usumgal qui bénéficient du Niama et sont donc devenus dangereux
pour leurs créateurs. Les lois du clonage seraient-elles moins fiables que
celles de la robotique ? Et pourquoi les Kingu n'ont-ils pas appris au fil des
siècles à maîtriser le Niama ?
Anton Parks : Dans les Chroniques, nous voyons que le Niama est l’apanage
des races anciennes qui ont un aspect reptilien prononcé. Les Kingu, quant à eux,
sont très "humains" d'aspect. Nous savons qu’ils ont en horreur les autres lignages
ou races, se considérant de loin comme supérieurs ; d'ailleurs le blanc n'est pas
éloigné de ce genre de vision.
Le Niama est lié aux gènes, mais une certaine forme de Niama peut être
développée et elle est en rapport avec l’évolution personnelle et la maturité
émotionnelle, comme c’est le cas pour les Amasutum. Or, dans les Chroniques, nous
voyons bien que les Kingu n’ont qu’un seul objectif : la connaissance, le
développement technologique et le pouvoir. Ils expérimentent des formes de vie,
mais uniquement pour les étudier, ce qui les empêchent d’évoluer et de développer
des pouvoirs dont ils n’ont d’ailleurs que faire, puisque leur technologie le leur
apporte.
Nous pouvons constater dans l’histoire, que c’est la race humaine blanche qui a
le plus d’esclavagisme à son compte, d’indexation de cultures, de richesses et de
territoires. D'ailleurs, on me reproche parfois d'avoir des paroles dures à propos des
blancs, et d'inciter à une forme de "racisme" (sic). C'est justement parce que je suis
blanc moi-même, que je peux en parler de cette façon.
Il s’agit même du programme d’histoire de 3ème des années 80 que mon épouse
et moi avons suivi et que voici :
Les raisons de la colonisation :
La croyance en la supériorité de l’homme blanc et de sa civilisation.
Œuvre civilisatrice (assurer la paix, la sécurité, la richesse).
Evangélisation.
L’homme blanc s’estime supérieur aux autres.
Les intérêts matériels :
Garantie des ressources en matières premières.
Débouché pour les industries du pays colonisateur.
Tenir des points stratégiques et de ravitaillement.
La population européenne en expansion a besoin de nouveaux territoires.
2. Climats et astronomie dans les Chroniques :
Peter (via le forum) : Le premier déluge est notamment confirmé par
l'évolution des températures au cours des derniers millénaires (étude sur la
carotte de glace). Le graphique ci-dessous présentant cette évolution, nous
montre très clairement une hausse des températures à partir d'environ 10.000
ans avant J.-C. (hausse provoquée par le passage de Vénus à proximité de la
Terre et due à la fonte des glaces). Concernant le second déluge, il est plus
difficile de percevoir la hausse des températures liée au dernier passage
rapproché de Vénus (vers 3.000 av. J.-C. selon vous ?). Comment expliquer les
hautes températures survenues il y a 130.000 ans et les importantes variations
survenues par la suite jusque 10.000 ans avant J.-C. ? Est-ce une conséquence
d'une manipulation du climat ? Faut-il y voir la conséquence également de la
précession des équinoxes et de l'activité solaire (principales explications des
scientifiques pour tenter de comprendre les cycles de température à l'échelle
de millénaires) ? Cette hausse de température à 130.000 ans av J.-C. semble
avoir été similaire à l'effet du passage de Vénus qui a provoqué le premier
grand déluge ? Comment interpréter ces courbes et dans quelle mesure Vénus
et la manipulation du climat ont-t-elles influencé les cycles de température ?
Anton Parks : De mon point de vue, il n'y a effectivement aucun rapport entre
ce qui est survenu il y a 130.000 ans et le déluge de près de 10.000 ans av. J.-C. Je
ne suis pas scientifique, donc je ne peux prétendre commenter cette courbe. Je ne
suis pas certain non plus que la science l'ait même déjà fait de façon claire et
définitive. Je peux toutefois vous rappeler que la Terre a subi plusieurs inondations
sur la très longue période qui couvre le T2. Dans sa dernière entrée du T2, EnkiOsiris en fait allusion. Il faut aussi se rappeler que le clan Anunnaki a joué avec le
climat afin d'obtenir plus de chaleur. Il est possible que cette manipulation du climat
se situe vers 130.000 ans, cela me semble tout à fait possible.
En ce qui concerne les passages de Vénus, les approches de l'astre étaient
différentes à chaque fois, donc les effets visibles ou mesurables sur Terre devaient
être inégaux. Pour ce qui concerne la date approximative de 3.000 av. J.-C., cela ne
concerne pas une hausse des températures, mais une montée des eaux partielle de
la planète (dont on a retrouvé les traces). C'est d'ailleurs vers cette date que les plus
grandes civilisations du monde se réveillent, celles qui se trouvent dans nos livres
d'histoire.
Osirisnotdead et d'autres intervenants (via le forum) : Quand et comment
Seth, An et consorts ont-ils fait sauter Mulge, et quel en était le but principal,
s'agissait-il uniquement de se débarrasser de Nammu et des Abgal ou bel et
bien de briser le pouvoir des Planificateurs au sein du système solaire ?
Au sujet de la destruction de Mulge : Sachant que la chute de l'astéroïde
qui aurait causé par une suite d'évènements la fin du Crétacé (65.000.000 BP)
n'a causé qu'un cratère de 180 km de diamètre (Chicxulub) malgré une force
destructrice de "plusieurs milliards de fois "Hiroshima" selon les scientifiques,
comment Seth s'y est pris pour détruire une planète aussi gigantesque que
Mulge ? Je n'ose même pas imaginer la taille de l'astéroïde qu'il faudrait
réussir à détourner pour qu'une telle explosion se produise. Et si ce n'est pas
le fait d'un déplacement d'un corps céleste, de quelle type d'arme a disposé
Seth pour produire une telle force destructrice ?
Anton Parks : Quand Mulge a sauté ? : approximativement entre 12.000 et
10.000 av. J.-C., c'est indiqué plusieurs fois dans mes ouvrages. Comment Mulge a
explosé ? : Personne ne le sait. Dans le Réveil il a été évoqué que l'appareil de Sé'et
transportait peut-être une bombe, ce qui l'a empêché d'atteindre Mulge-Tab. Pour la
mort de Nammu et la destruction de Mulge, on peut éventuellement imaginer que
son vaisseau transportait à son tour une très lourde charge et qu'il ait éventuellement
atteint le monde creux de Mulge, ce qui l'a fait exploser. Faire exploser une charge
dans la cavité intérieure ne doit pas donner le même effet qu'à l'extérieur.
Lorsque je parle de charge explosive, je ne pense pas qu'il puisse s'agir du
même type d'explosif que nous connaissons sur Terre. Je pense que ce genre
d'arme était usiné sur Mars par An et ses Anunna. C'est un peu le sentiment que j'ai
aujourd'hui sur ce sujet, mais nous sommes dans des suppositions, car je n'ai pas
plus d'informations à ce propos. En tout cas, le fait de faire disparaître la fille et
ensuite la mère dans des conditions similaires est typiquement Usumgal-Anunna.
Comme vous l'avez noté dans votre question, je pense que l'objectif de ce complot
avait bien pour visée de briser le pouvoir planificateur au sein du système solaire.
Prométhéen (via le forum) : Les nombreux satellites de Jupiter et
Saturne, comparables à notre Lune, sont-ils aussi des bases Kingu ? Ces deux
planètes sont censées être gazeuses, quel serait alors l'intérêt pour eux de
cette présence, s'il est possible de le savoir ? Plus généralement, pourrait-on
avoir une idée de la répartition des forces dans notre système solaire...?
Anton Parks : Difficile à dire. C'est comme si vous me demandiez de vous
dresser la carte des forces armées américaines sur notre globe. Les Kingu ont
toujours été secrets, comme toute force militaire terrestre. Par contre, j'ai un gros
doute concernant leur présence sur des satellites de Jupiter.
Apademak : Problème des constellations : Il est souvent dit que tel ou tel
groupe d'individus provient d'une constellation en particulier. Je n'arrive pas à
comprendre cette vision purement géocentrique car si je prends au hasard 3
étoiles de la constellation d'Orion cela nous donne: - Rigel (Beta Orionis),
environ 774 années lumières de distance de la Terre. - Saiph (Kappa Orionis),
environ 700 années lumières de distance de la Terre. - Bételgeuse (Orionis),
environ 427 années lumières de distance de la Terre. Ainsi, venir de la
constellation d'Orion par exemple ne veut rien dire, car si l'on vivait sur une
planète d'une de ces étoiles, les deux autres nous paraîtraient alors appartenir
à d'autres constellations. Je veux dire que les étoiles de pratiquement
n'importe quelle constellation sont aussi éloignées entre elles qu'elles le sont
elles-mêmes de nous.
Anton Parks : Une constellation n'est pas seulement un groupement d'étoiles
proches, malgré les énormes distances qui peuvent les séparer, mais aussi un
groupement d'étoiles brillantes dans le ciel. Que cela soit sur Terre ou ailleurs dans
notre univers, j'imagine que le constat reste le même. Vous avez raison de préciser
qu'une constellation n'aura jamais la même figure géométrique dans notre ciel
terrestre comparativement à un autre endroit dans l'univers. Cela implique donc que
le même nombre d'étoiles brillantes ne sera peut-être pas regroupé de façon
identique dans un ciel extraterrestre qu'ici-bas. Jusqu'ici, nous sommes d'accord.
Cependant, lorsque j'évoque des étoiles dans les Chroniques, comme par
exemple la constellation d'Orion, je parle de zones géographiques célestes. Lorsque
je pointe une étoile appartenant à une constellation, il s'agit d'un lieu distinct qui porte
un nom que les "dieux" sumériens lui ont donné et qui lui est propre. Votre remarque
aurait été pertinente si le terme sumérien Mulmul ("la constellation des
constellations") aurait été la traduction du grec Pléiades ("les navigatrices"), or ce
n'est pas le cas. Idem pour Sirius qui provient du grec Seirios ("ardent") qui n'est pas
la traduction du nom sumérien GAG-SI-SÁ ("flèche céleste"), on pourrait continuer
ainsi à l'infini. Le constat reste le même : les Hopis font descendre leurs Kachinas
des Pléiades et les Dogons d'Afrique font provenir leurs dieux amphibiens de
Sirius…
Pour résumer : dans les Chroniques, il n'est question que de zones célestes.
Par exemple, aux yeux des Gina'abul, Mulmul (les Pléiades) n'est pas
nécessairement constitué du même nombre d'étoiles que sur Terre, idem pour les
autres constellations.
Apademak : Autre interrogation d'ordre astrologique. Toutes les étoiles et
constellations présentes dans Les Chroniques (La Lyre, Le Dragon, La Grande
Ourse, Orion, Sirius...) se situent dans notre Galaxie, c'est-à-dire la Voie Lactée
(qui contient déjà à elle seule entre 200 et 400 milliards d'étoiles). Est-ce que
l'auteur sait si les Gina'abul sont aussi présents sur d'autres galaxies que la
nôtre ?
Anton Parks : C'est une bonne question. Je suppose que les Gina'abul forment
une espèce spécifique à notre univers, ce qui est déjà pas mal. Ceci dit, il n'est pas
exclu d'imaginer des familles cousines aux Gina'abul dans d'autres univers.
3. Questions concernant la rédaction des Chroniques :
Peter, Rictus et Tony (via le forum et par mail) : Comment Anton a-t-il pu
retranscrire avec tant de minuties les textes des dialogues que l'on retrouve
dans les Chroniques ? Est-ce retranscrit de mémoire ou avez-vous pris des
notes depuis que votre expérience "paranormale" a commencé au cours de
votre adolescence ? Si Anton a reçu tant de visions pendant de nombreuses
années, il ne comprenait pas encore la langue. J'admets la possibilité de
retenir avec grande précision une vision, mais il est beaucoup moins évident
de retenir une conversation surtout dans une langue qu'on ne comprend pas.
Admettons qu'au cours du temps Anton ait pu retenir certains fragments,
comment a-t-il pu retranscrire avec tant de précisions des dialogues si
compliqués ? A-t-il peut-être au bout d'un certain temps réussi à noter ce qu'il
comprenait ? Est-ce que les retranscriptions des dialogues des toutes
premières visions sont-elles perdues ? Quelle a été sa démarche pour
retranscrire les dialogues ?
Anton Parks : Comme je l’ai déjà expliqué plusieurs fois, j’ai reçu des visions
sous forme de flashs lumineux pendant près dix ans, entre 14 et 24 ans, de 1981 à
1991. J'en ai eu de nouveaux après, en 2007, lors de mon premier voyage en
Egypte. Ce furent les plus douloureux d'entre tous. Sûrement en raison du fait que
Sa'am et ensuite Heru ont bien connu la terre d'Egypte et les lieux que j'ai visités.
Ensuite, cela s'est estompé à partir de 2008 ; je ne reçois à nouveau plus rien du tout
à l'heure actuelle. J'espère bien ne plus rien recevoir ! Ce que j'ai reçu, il y a
quelques années, représente bien peu par rapport au reste. Je connais bien la suite
et la fin de toute cette histoire. J'y ai déjà consacré de nombreuses heures pour
tenter de comprendre et d'assembler son contenu.
Mes flashs ont toujours été spontanés (en relation avec la lumière ambiante du
moment présent, équivalente à la scène reçue), sans être contrôlé, ce n'est pas moi
qui décide de "voir" contrairement à un channel. Quand cela survient, c'est de façon
subite et je ne peux pas arrêter le processus, de toute façon, c'est très rapide, de 2 à
5 secondes tout au plus. Je reste cependant conscient de ce qui se passe autour de
moi, mais les visions ont plus d'importance et accaparent toute mon attention. En
quelques secondes, je reçois plusieurs minutes, voir même des heures. C'est dans
ce dernier cas que cela est le plus éprouvant. Ce n'est pas simple, car je revis
émotionnellement tout ce que le personnage vivait. L'intensité et le vécu émotionnel
est d'ailleurs un facteur important dans la mémorisation. Lorsque l'on vit des choses
aussi intenses et concentrées, il n'est pas possible de les oublier. C'est comme si
vous aviez été brûlé à vif.
Ma mère a pris des notes et a retranscrit mes premières visions lorsque j’étais à
la fin de mon adolescence et au début de l'âge adulte. J’ai aussi pris des notes
manuelles, que je consulte quelques fois lorsque je rédige mes ouvrages, mais
l'ensemble est resté gravé dans ma tête.
Merci pour la précision concernant les faits, mais certains m’ont déjà reproché
de ne pas donner suffisamment de détails sur les décors, au détriment de détails
"moins importants". Il faut comprendre que je ne fais que retranscrire ce que Sa’am
vivait, voyait et ressentait, dans les scènes qui me sont apparues. Je n’ai jamais reçu
deux fois la même scène. Comme Nora l’explique bien dans son dossier qui se
trouve à la fin du Réveil, la totalité des connaissances du personnage n’est pas
appréciable dans son ensemble lors des visions, en raison du fait de revivre
uniquement ce que les deux personnages pensaient, ressentaient et voyaient à ce
moment précis et qui sont restitués à l’identique lors des visions.
Le langage que j'entendais m'était parfaitement étranger, mais je le comprenais
sur l'instant. Il a été enregistré (gravé comme sur un disque dur) avec l'ensemble des
images quelque part dans ma tête. Comme je l'ai mentionné à d'autres occasions, il
m'a fallu du temps pour comprendre qu'il s'agit d'une forme ancienne de sumérien.
Ce n'est qu'en feuilletant par hasard un manuel sumérien vers l'an 2000 que j'ai enfin
compris. Cela a été un des facteurs qui m'a décidé à écrire.
Idem : Aussi y a t-il eu une part d'interprétation lors de la translittération
finale ? Est-ce le temps qui a permis à Anton de comprendre progressivement
la langue sumérienne (et akkadienne) ? Est-ce que le ressenti d'Anton à la
place de Sa'am est-il suffisant pour retrouver le sens de ses paroles ?
Anton Parks : Je ne fais que retranscrire ce que j’ai vu, il n’y a pas de partie
romancée ou ajoutée. Lorsque j'écris un ouvrage des Chroniques, j'y passe
beaucoup de temps, car cela me demande un effort considérable de retrouver
l'information au fin fond de ma mémoire, de la retranscrire et de la placer dans le bon
ordre de la narration. Le journaliste Alain Gossens comparait cela à une tête de
lecture qui va chercher l'information sur le disque dur.
Au début, lorsque j'ai commencé à recevoir ces flashs et qu'il était question du
personnage du T1 et du T2, j'entendais le nom Sam ou Am, et quelques fois (plus
rares), Sam'il ou Sam'el. Je l'ai alors associé au Samaël de la littérature juive. Par
exemple, lors de la scène où An annonce à son clone (début du T1) : "Tu te
nommeras plutôt Sa'am - le bon seigneur, le bien façonné", je ne savais pas qu'il
s'agissait de SA'AM, pour moi c'était SAM ou AM. D'ailleurs au début de mon
manuscrit du T1, ne sachant trancher, Sa'am s'est nommé tour à tour AM, ensuite
'AM ou encore E'AM dans les premières pages. C'est le Sumérien qui m'a mis sur la
voie, car SA’-AM veut effectivement dire "bon seigneur". J'avais la bonne information,
mais il me fallait le sumérien pour comprendre. D'ailleurs SA-AM-IL veut dire "bon
seigneur élevé (ou grand)". J'ai piétiné sur beaucoup de détails comme cela au
début.
Je vais vous donner un autre exemple qui me vient à l'esprit. Il ne concerne pas
la linguistique, mais la chronologie de l'histoire. Après le Testament, lorsque j'ai
repris la rédaction du T3, je me suis rendu compte que la scène où Horus se trouve à
Abydos pour y être initié par les prêtres ne se situait pas du tout à sa bonne place,
elle intervenait beaucoup trop tôt dans l'histoire. Pourquoi ? Parce que je n'avais pas
encore fait le lien entre cette scène partiellement rédigée et celle où Horus se révèle
à la foule comme étant le Mesi d'Asar (l'engendré à l'image d'Osiris), donc le
successeur légitime d'Osiris.
Comme vous le voyez, écrire ce genre d'ouvrages demande beaucoup de
temps et une énorme concentration. Je suis perfectionniste, chaque mot est
important, chaque souffle, chaque virgule. C'est pénible. C'est aussi pénible de
devoir rédiger une histoire figée où l'on ne peut rien changer, c'est très frustrant.
J'aimerais souvent qu'un personnage dise autre chose ou qu'il fasse carrément le
contraire, mais ce n'est pas possible. De surcroît, pour les raisons que vous
connaissez, tout se déroule avec les yeux de Sa'am et Heru : on ne sait jamais ce
qui se passe ailleurs. Imaginez devoir rédiger des ouvrages avec cette contrainte…
c'est du suicide littéraire ! Difficile de captiver un lecteur de cette façon, un livre
d'accord, mais pas toute une série. Alors, vous voyez, lorsque j'entends dire que je
serais un romancier, cela relève pour moi plus de l'exploit que d'une critique…
Pour finir, une fois un ouvrage écrit, il m'est impossible de le réouvrir et de me
relire. Je ne me relis jamais, je le fais uniquement lorsque je dois retrouver une note
ou quelques chose de ce genre. Cela a demandé tellement d'énergie… lorsque
j'écris, je me vide comme une pile. J'ai beaucoup plus de plaisir à écrire les notes, les
dossiers et maintenant des ouvrages de recherche, donc des essais. Dans ce genre
de rédaction, j'écris beaucoup plus vite et je me sens plus à l'aise.
Mireille (via mail) : Pourriez-vous juste me dire si vous avez plus
d’informations sur "l’état" de votre personnage principal lors du combat
(perceptions du temps et de l’espace, état énergétique, état émotionnel…)
même le détail le plus insignifiant peut m’être fort utile.
Anton Parks : Je pense que votre question concerne Horus. Ce dernier ne
pensait à rien de particulier lorsqu'il était au combat. Il faisait son possible pour ne
pas se laisser gagner par des émotions qui auraient dérangé sa concentration. Il lui
arrivait de se poser des questions, mais c'était plutôt d'ordre tactique.
François (via mail) : Aussi, est-ce que dans les récits avenirs, vous allez
aller plus vers l'histoire racontée ou l'élaboration de preuves ?
Anton Parks : Je vais poursuivre la démarche éditoriale dans laquelle je suis,
récit et recherches parallèles. Mes diverses démonstrations sont pour moi des
preuves. On m'a dit qu'elles agacent parfois.
Je suis un personnage public de la littérature qui irrite parce que j’incite le
lecteur à sortir de son attachement à des dogmes historiques et religieux qui forment
la culture humaine officielle. Je compare ce "savoir autorisé" à un dogme parce qu'il
est pré-mâché et surtout bancal ; il n'incite donc pas à la réflexion et à la libre
pensée.
Au contraire, ce que j'écris incite à la réflexion, à l'intelligence et au voyage. A
ce propos, la véritable intelligence est l’honnêteté ! Mais, à l'heure actuelle, je ne suis
pas certain que l'honnêteté serait très "actuelle et branchée".
Mes écrits sont destinés à électriser la pensée unique, celle qui a, en quelque
sorte, sédentarisé notre cerveau. J’ouvre des voies et des portes, à chacun de s’y
engouffrer et de partir pour un voyage dont il ne pourra ressortir indemne s'il a bien
compris le sens de ce voyage et son objectif. Mais cet objectif, j'en conviens, peut
faire peur, car il ébranlera beaucoup de nos convictions établies par l’ordre mondial
occidental de la pensée unique.
Théorie de la terre creuse :
Apademak (via le forum) : Comment alliez-vous la théorie de la Terre
creuse à la loi de gravitation universelle de Newton? En effet, cette loi
démontre que tout objet ayant une masse hérite d'une force d'attraction
proportionnelle à cette masse. Si la Terre était creuse, elle ne pourrait avoir
une masse suffisante pour générer la force d'attraction que nous lui
connaissons. En outre, l'intérieur d'une terre creuse serait privé de gravité car
la force gravitationnelle est nulle à l'intérieur d'une coquille sphérique, quelle
que soit l'épaisseur de celle-ci si l'on néglige l'effet des autres masses à
l'intérieur et à l'extérieur de la coquille (théorème dit de la coquille creuse). Les
habitants de cette terre creuse ne subiraient donc aucune attraction vers
l'extérieur, et ne pourraient pas se maintenir sur le sol. Ils se trouveraient en
état d'apesanteur quasi-complète, car ils ne pourraient ressentir que la petite
force de gravité résiduelle provenant de la forme imparfaitement sphérique de
la terre ainsi que des forces de marée produites par les corps célestes
extérieurs tel que la Lune. La force centrifuge due à la rotation de la terre les
attirerait en théorie vers l'extérieur, mais elle n'excéderait jamais (pas même à
l'équateur) 0,3% de la force de gravité qui s'exerce à la surface dite extérieure
de la Terre. En outre, toutes les études des sismologues via les ondes
sismiques nous font état de différentes couches solides (croûtes continentale
et océanique, manteaux supérieur et inférieur, noyaux externe et interne)
délimitées par des discontinuités (Moho/Gutenberg). Cela semble logique si
nous considérons que la terre s'est formée par accrétion de météorites.
J'ajoute que depuis les travaux et la modélisation d'Einstein, nous savons que
la gravité n'est qu'une déformation du "tissu" (géométrie) de l'espace-temps
sous l'effet de l'énergie de la matière qui s'y trouve. Est-ce que Mr. Gerry Zeitlin
ou vous-même avez un autre modèle à nous présenter ?
Anton Parks : J'ai comme le sentiment que vous me prenez pour un physicien
ou quelque-chose d'approchant. Non, je n'ai pas de théorie à vous donner, mais je
vous renvoie vers celle de l'Allemand Karl-Heinz Engels et sa Hohlkörper-Theorie (La
Théorie des Corps Creux) qui a été complétée par des membres du magazine
français Morphéus.
J'adhère à cette théorie, bien que je ne sois pas persuadé que le magma
planétaire serait présent sur une étendue qui couvre la superficie totale de la Terre.
Je vois plus le magma comme s'étalant autour du globe en réseau, comme une
tuyauterie
ou
un
réseau
sanguin.
Voir
le
dossier
ici
:
http://www.antonparks.com/main.php?page=mondes_creux_4
DeathRamps (via le forum) : Que pensez-vous de la légende qui entoure
l'Agartha et sa fameuse cité "Shambala" ? Qui pour les adeptes de la théorie,
n'a rien à voir avec celle de la Terre Creuse et serait donc un énorme réseau de
galeries souterraines parcourant le monde. Pensez qu'un peuple puisse
vraiment vivre dans "ces réseaux souterrains" ? Les Neferu ? L'Abzu terrestre
est-il toujours habité selon vous? Par les Kingu ? Neferu ? ...
Anton Parks : Je ne pense pas grand chose de Shambala. Je ne sais pas de
quand date l'association Agartha / Shambala, mais je crois que ce sont les
Occidentaux qui ont fait cette assimilation hasardeuse. Je ne pense pas que
Shambala ait été la capitale de l'Agartha, il s'agit plutôt d'une ville qui est considérée
comme étant invisible à la surface de la terre. Shambala apparaît dans un ancien
texte bouddhiste, le Tantra Kalachakra, où il est indiqué que cet endroit ne peut se
situer sur aucune carte et que seules des personnes qui ont un karma convenable
peuvent y avoir accès. Je ne suis pas contre l'idée que des individus spirituels
puissent vivre dans des endroits reculés du monde, totalement invisibles à nos yeux.
Alors pourquoi pas, mais ce genre de concept n'apparaît pas vraiment dans mes
informations (à part pour les dimensions et le monde souterrain), il ne m'est donc pas
très familier. Je suis plus proche du concept du monde souterrain.
Effectivement, les concepts de la terre creuse et celui de réseaux souterrains et
de galeries sont différents. J'ai donné mon avis sur celui de la terre creuse dans mes
ouvrages et plusieurs documents qui sont disponibles sur notre site. Dans la
narration des Chroniques, l'Abzu (la terre creuse où les eaux primordiales du monde
sont réunies) serait plutôt contrôlé par des individus de souche planificatrice comme
les Ama'argi. J'espère que cette famille est toujours présente, sinon cela ne serait
pas un bon signe pour nous. Quant aux réseaux, il devrait sûrement y séjourner des
Kingu (cf. traité signé avec les Ama'argi dans le T2) et sans doute encore des
Neferu…
Eric (via mail) : Question concernant l'influence des Chroniques du Girkù.
Depuis la parution, y a-t-il eu des modifications dans la vision officielle de
l'histoire humaine, notamment par le fait que des chercheurs, des
paléontologues, aient pu montrer un vif intérêt aux écrits d'Anton ? Que
certains d'entre eux aient pu se rapprocher d'Anton pour corroborer ses
connaissances ? ou au contraire, avez-vous pu subir, vous-même et votre
entourage, des pressions pour vous faire taire ?
Anton Parks : Je n’ai jamais subi de pressions jusqu’à présent, à part des
missives malveillantes qui semblent plus émaner de personnes déséquilibrées et
auxquelles il serait pure perte de temps d'y prêter attention. Cela fait partie du lot des
auteurs qui travaillent dans cette voie.
La vision "officielle" de l’histoire humaine est jalonnée de différentes théories, et
s’enrichit constamment. Difficile de répondre à cette question. Effectivement,
quelques scientifiques de toutes natures semblent porter un intérêt aux Chroniques.
Le premier tome date de 2005, espérons qu’avec le temps, il y en aura de plus en
plus.
A ce propos, je peux vous rapporter une aventure inoubliable ; un excellent
contact que j'ai entretenu pendant quelques temps avec Marcelo G. Martorelli qui
devait effectuer la fameuse expédition au Pôle Nord avec Steve Currey pour
atteindre l'ouverture Nord. J'ai rencontré Marcelo et son épouse Nancy le 15
novembre 2005 à la Défense à Paris. Ils étaient accompagnés d'un petit groupe
appartenant à son éditeur français. Nous avons beaucoup parlé. Marcelo m'a remis
des documents qu'il comptait utiliser lors de l'expédition et qu'il pensait codés. Il
souhaitait que je les examine, ce que j'ai fait par la suite.
Nous nous sommes revus plus tard dans la soirée, en privé. Avec le
consentement de Steve Currey, il m'a invité à faire partie de l'expédition à titre
gratuit, en qualité de linguiste spécialisé dans le langage extraterrestre Gina'abul,
afin que je puisse être intégré aux hommes de science qui allaient participer à cette
expédition. Nous avons longuement échangé, et je peux attester que Marcelo et
Nancy sont des êtres exceptionnels, d'une grande simplicité et surtout très
respectueux.
Par la suite j'ai inspecté à la loupe lesdits documents que l'on m'avait remis.
Certains étaient vraiment intéressants. Parmi eux, se trouvait toutefois un faux, un
leurre (un document en vieil allemand), mais un autre, lequel représentait une
topographie assez détaillée de l'intérieur de la Terre, était effectivement codé en
Gina'abul.
Malheureusement, nous connaissons la suite de l'histoire. L'expédition n'a pas
eu lieu, Steve Currey étant décédé le 26 juillet 2006 en raison d'une tumeur
fulgurante au cerveau. Le voyage avait été cependant reporté d'un an avant
l'annonce de la tumeur incurable, mais ce voyage ne pouvait plus avoir lieu sans
Steve. Tous les participants ont été remboursés. Je dois dire que je pense souvent à
Marcelo et son épouse Nancy ; ils sont dans mon cœur à jamais.
Questions sur la Franc-Maçonnerie et l'occultisme :
Secretlight (via le forum) : Que pensent Anton et Nora Parks de la Francmaçonnerie au vu des révélations contenues dans leurs livres, et vu la
symbolique de l'œil qui les accompagnent et à laquelle ils semblent souscrire
?
Anton Parks : Nous ne pouvons pas parler des francs-maçons et du groupe de
la Franc-maçonnerie pour une simple raison : Nora et moi n'en faisons pas partie et
ne connaissons pas véritablement ce sujet. En tout cas, pas plus que la majorité de
mes lecteurs. Il est difficile de nous exprimer sur un thème qui nous est inconnu. Les
francs-maçons ne communiquent jamais d’informations sur leur organisation à ceux
qui n’en font pas partie, c’est peut être aussi pour cette raison qu’il existe une telle
fixation sur ce groupe très secret, dont tout le monde sait qu'il possède des
ramifications jusqu'aux sphères gouvernementales.
Pour avoir des avis clairs, il faut s’orienter auprès des personnes concernées. Il
existe beaucoup de livres qui parlent de ce sujet, écrits par des francs-maçons. J'en
possède en tout et pour tout quatre : deux de C.W. Leadbeater (qui parle de la
Franc-maçonnerie égyptienne) ; "La Clé d'Hiram" de C. Knight et R. Lomas et
"L'Etoile Flamboyante" de O. Doignon. Ma culture personnelle sur ce sujet s'arrête là.
Ma formation concerne le marketing et la communication où j'ai exercé de
nombreuses années à Paris. Pendant toutes ces années, j'ai connu plusieurs francsmaçons. Ces hommes et ces femmes étaient comme vous et moi, très sympathiques
au demeurant, avec souvent ce petit truc en plus : celui d'être très respectueux et
attentifs à votre point de vue. D'après ce que je sais, la Franc-maçonnerie serait une
école de la connaissance. Les francs-maçons font un énorme travail sur eux et sur
leur ego, ils passent leur vie à "polir leur pierre", à forger leur caractère, ce que la
grande majorité de la planète ne sait pas faire. Chacun d'entre nous fréquente un ou
plusieurs francs-maçons dans son entourage proche ou même dans sa famille sans
le savoir… et alors ? L’être humain a tendance à focaliser et à diaboliser ce qu’il ne
connaît pas.
Concernant la symbolique de l'œil, il s'agit d'un symbole universel qu'il est facile
d'utiliser sans même s'en rendre compte. Je vais vous donner deux exemples très
simples à propos des mises en pages des deux premiers tomes. Pour la couverture
du T1, le vaisseau d'An qui s'élève d'un cratère forme un œil reptilien. Antas et moi
ne l'avions pas vu et c'est en montrant notre maquette à un très bon ami que ce
dernier m'en a fait la remarque. Il nous a même suggéré de rajouter un léger orbe
tout autour pour accentuer l'effet de cet œil imprévu, ce que nous avons fait.
Le second exemple concerne la nouvelle mise en page du T2 et
particulièrement sa tranche (que l'on nomme aussi l'épine) où l'on voit l'astre rouge
de la couverture s'élever ou s'approcher de la Terre, mais dans un positionnement
vertical et non horizontal comme sur la couverture. Si vous regardez bien cette
image le soir, dans un clair-obscur, vous aurez l'impression de voir un œil flamboyant
dans une pyramide… Une fois encore, c'était totalement imprévu.
Nora : Il existe plusieurs groupes maçonniques en France et certains
organisent même des portes ouvertes. Il y a donc des moyens possibles pour trouver
réponse à ces questions en s’enquerrant auprès des personnes concernées.
Personnellement, Anton et moi n’avons pas d’a priori. Comme l'a dit Anton, je suis
certaine que nous connaissons et côtoyons tous des personnes qui font partie de la
Franc-maçonnerie, sans même le savoir. Si demain, des gens que vous aimez, de la
famille, des amis, ou des personnes avec lesquelles vous travaillez, vous annoncent
en faire partie, votre sympathie envers eux va-t-elle cesser sur ce simple fait ?
Chacun est libre d’avoir ses opinions et de faire ses propres expériences.
A propos de la symbolique de l'œil. J'ai vu que plusieurs personnes ont fait la
réflexion qu'Anton aurait un rapport avec le satanisme à cause de cette fameuse
photo artistique où on voit son visage superposé à la Terre. Je trouve qu'il faut être
terriblement perturbé pour annoncer ce genre de propos. Il est impossible que ces
personnes aient pris le temps de lire ses livres, puisque le fond de ses ouvrages
dénonce justement ce sujet. Malheureusement beaucoup font encore l'amalgame
entre Satan, le grand administrateur du monde, et Lucifer, le porteur de lumière qui
combat ce dernier. C'est un des grands sujets des ouvrages d'Anton.
La symbolique de l’œil est partout. Chacun de nous, hommes et animaux,
possédons deux yeux. Lorsque nous prenons des photos ou réalisons des
couvertures d’ouvrages, nous ne réfléchissons tout simplement pas à la symbolique.
Nous regardons le coté artistique et suivons nos goûts spontanément. Dans un
processus de création, il est important de ne pas analyser, ni de faire attention à ce
que cela représente, sinon l’inspiration ne vient pas. Anton qui travaille toujours dans
le milieu de l'art et du graphisme en sait quelque-chose. Les artistes comprendront
ce que je dis, car ils savent bien que le plus souvent celui qui crée est étonné
d’analyser ensuite ce qu’il a fait, et de découvrir la symbolique que son œuvre
renferme.
Pour vous donner un autre exemple, nous avons réalisé bien plus tard que la
photo d’Anton avec la Terre montrait la moitié gauche de son visage, et la photo du
Testament de la Vierge, la moitié droite du mien, alors que ce sont justement ces
parties exactes qui sont attribuées à Osiris et Isis dans l’arbre des Sephiroth. Une
fois de plus, c'était du hasard, d'autant plus que la 'vierge' sur la pochette ne
représente pas nécessairement Isis, mais plutôt une prêtresse vouée à son culte. La
photographie du fond a été prise dans le temple de Dendérah, dans le même lieu où
des milliers et milliers de prêtresses ont séjourné pendant plusieurs millénaires…
Osirisnotdead (via le forum) : Les Kingu royaux (dont la hiérarchie, à
moins que cela ne m'ait échappé, n'est jamais clairement évoquée par Parks) et
les Usumgal seraient en guerre et agiraient sur Terre en KI, manipulant en cela
une espèce humaine jusqu'à présent puissamment mystifiée, voire égarée pour
mieux être domestiquée (et servir de chair à canons). Que penser dans ce cas
de la lettre prophétique d'Albert Pike qui jouait les Cassandre dès 1871 en
prévoyant dans sa lettre à Mazzini trois guerres mondiales à venir ?
Anton Parks : Je ne suis pas certain de bien comprendre votre question. Les
Kingu sont très secrets. Il n'est pas étonnant de ne posséder que très peu de
renseignements les concernant. Ils se situent en haut de la pyramide de la famille
Gina'abul. Si je n'avais pas relevé leur existence dans mes ouvrages, on n'en
parlerait même pas. Personne ne s'est jamais intéressé aux Kingu auparavant. Je
vous rappelle que dans le T3, il est mentionné qu'ils feraient du commerce avec des
engeances extraterrestres…
Pour la troisième guerre mondiale, je ne suis pas devin, ni prophète, ma
spécialité étant le passé. Un passé qui, j'espère, apportera des réponses pour un
meilleur avenir, en tout cas pour qui s'en donnera la peine. Tout ce que je peux
ajouter c'est que pour les Gina'abul du clan d'An, les Kingu, mais aussi pour nos
gouvernements, la guerre n'est rien d'autre que de l'autorégulation…
Osirisnotdead (via le forum) : De quel côté doit-on situer Horus
aujourd'hui (s'il s'agit bien du Lucifer franc-maçon), (et qui est Adonai ?) dans
le combat qui s'annonce ? http://thomiste.pagesperso-orange.fr/pikeplgm.htm J'ai
bien conscience qu'une seule question en soulève plusieurs autres, et que
toutes les réponses ne sont pas forcément définitives !
Anton Parks : Sincèrement, je ne savais pas que Lucifer avait un quelconque
rapport direct avec la Franc-Maçonnerie. Les concepts de la lumière (Lucifer) et des
ténèbres (Satan) sont bien plus anciens, j'en suis certain et ceci est démontré dans
mes différents ouvrages.
J'ai été voir votre document. J'ai remarqué que la troisième guerre mondiale
semblait programmée pour le 20e siècle, alors que nous sommes aujourd'hui au 21e
siècle. Certes, nous avons tous bien compris que les différents pouvoirs
gouvernementaux ne cessent de diviser les gens pour avoir plus de contrôle sur
nous tous. J'ajouterai même, qu'ils traquent l’intelligence humaine qui est supérieure
à leur médiocrité. Si une nouvelle guerre mondiale devait éclater malgré la vigilance
des citoyens et leur compréhension sur la façon dont les décisions sont prises en
coulisse, c'est que l'humanité (celle qui aime s'autoproclamer comme étant audessus de tout) serait tombée bien bas !
Le changement que tout le monde attend n'est pas nécessairement en rapport
avec une guerre totale, mais plutôt avec une crise économique mondiale et des
conflits d'intérêts qui pourront se terminer dans la rue. J'entends souvent dire que le
système financier s'écroulera bientôt ; à moins d'un ressaisissement et d'actions
ciblées grâce à la mobilisation des foules, je ne vois pas trop. Il faut savoir que le
système financier s’écroulera vraiment le jour où les gangsters du privé qui mènent
la danse auront décidé qu’il s’écroulera. Il ne faut pas prendre les plus grands
voleurs au monde pour des amateurs. Ils sont les rois du bricolage qui font dire ce
qu’ils veulent aux comptes et aux statistiques. Le jour où la finance s'écroulera, ils
auront pris leurs dispositions et cela fera partie d'un plan machiavélique, comme cela
a été le cas pour les deux précédentes guerres mondiales.
Maintenant, vu les armes dont dispose désormais le genre humain, une guerre
totale ne serait souhaitable pour personne. En 1871, Albert Pike ne pouvait pas
prévoir que pendant et après la seconde guerre mondiale, plusieurs gouvernements
auraient entretenu des contacts avec d'autres civilisations plus évoluées
matériellement et que ces dernières auraient communiqué une partie de leurs armes.
C'est du moins ce qui est écrit ici et là, mais ce sont des informations totalement
invérifiables, même si elles m'évoquent à travers les Chroniques un goût de déjà
vue, alors prudence...
Je pense que la 3e guerre mondiale concerne plutôt une guerre psychologique
et alimentaire qui tourne autour du contrôle de la nourriture. A l'heure où je vous
parle, l'empire agroalimentaire US fait pression sur Bruxelles pour rendre l'OGM
obligatoire en Europe. L'objectif est à la fois de contrôler la nourriture mondialement
(faire du bénéfice), mais aussi d'empoisonner les gens (réduire la population
mondiale), car l'extension planétaire des cultures OGM ne dépend d'aucun contrôle
sérieux sur les effets sur la nature et la santé humaine. Le reportage de MarieMonique Robin : Le Monde selon Monsanto (Arte Vidéo, 2008) l'explique de façon
implacable.
René Bickel, tiré de l'ouvrage : OGM, Farines animales et autres Vacheries
Question concernant les reptiliens Gina'abul :
Rise (via le forum) : Pourrait-on avoir plus d'infos sur les différentes races
composant les GINA'ABUL ? D'ailleurs le lexique les définit comme une seule
race, mais il semble y avoir de grandes différences entre les Musgir ailés, par
exemple, et des Abgal palmés... Leur situation est-elle globalement la même
que celle que vit actuellement l'humanité avec le phénomène de racisme ?
Anton Parks : Le racisme est un problème universel. La différence devrait
enrichir et non séparer les êtres. On le voit bien dans la littérature mésopotamienne,
à travers le regard xénophobe que portent les Anunnaki sur l'humanité qui vit "à
quatre pattes" et qu'ils "civilisent" en les rendant esclaves pour leur confort. Je suis
pantois lorsque je constate qu'il existe des organisations ou des sectes aux USA qui
vénèrent littéralement les Anunnaki et qui les attendant les bras ouverts !
En tout cas, difficile pour certains de se considérer à égalité avec d’autres
ethnies regardées comme inférieures sans vouloir les dominer, ici-bas comme en
haut dans le cas de certaines engeances extraterrestres qui ne sont pas
nécessairement reliées à la Source de toute chose. Les Anunna en font partie.
Je sais que je devrais dessiner les différentes races Gina'abul et personnages
principaux pour que les lecteurs se fassent une meilleure idée de la physionomie des
différents intervenants. Je compte le faire, mais il va falloir me donner du temps ! On
m'a bien proposé de le faire à ma place, mais c'est impossible, c'est à moi de le
réaliser.
Galaad (via le forum) : Serait-il possible d'avoir quelques précisions
concernant les êtres amphibiens (d'après les explications données dans
l'enregistrement holographique de Sa'am) vivant dans une dimension parallèle
(Kidul) à celle des Abgal, sur Septj-Khemt (Sirius 3) ? Sa'am précise bien qu'il
s'agit en quelque sorte du "lieu d'origine" des 2 jumeaux célestes. Qu'en est-il
de leur civilisation ? Les Abgal communiquent-ils souvent avec eux ? Pourquoi
ces "cousins" des Abgal ne font-il pas partie de la famille Gina'abul ?
Anton Parks : Oui, il s'agirait bien d'une famille cousine des Gina'abul. Le peu
qu'il m'a été possible de connaître sur eux concerne la fin de la série, donc je ne
peux pas en parler pour l'instant ; c'est un peu comme si je vous donnais une partie
du dénouement. Mais, ne vous attendez pas à des révélations fracassantes sur ce
sujet précis. Ce dénouement englobe d'autres aspects relatifs à l'au-delà et qui ne
concerne pas nécessairement et uniquement cette famille d'amphibiens.
Par contre, petite précision, si ces êtres ne font pas partie des Gina’abul en
ligne directe, il est possible qu’ils n’aient pas besoin du rituel du lit en pierre, puisque
l’Abgal qui les mentionne à Horus dans le Réveil précise que ce rituel concerne
l’ensemble de la famille Gina’abul ; c’est ce que j’en déduis. Ils sont proches cousins,
se ressemblent, mais vivent dans une dimension parallèle, différente de celle des
humains et des Gina’abul.
Rictus (via le forum) : Selon-vous où sont passés les dieux de vos récits ?
Sincèrement est-ce que vous ne pensez pas que les dieux dont vous évoquez
les manigances n'ont pas la volonté de revenir aujourd'hui puisqu'ils sont
immortels ou quasi-immortels ? Ne vous demandez-vous pas où ils sont
passés ?
Anton Parks : Je n'ai pas d'idée précise sur le sujet. Comme certains Gina'abul
possédaient des bases sur la Lune et d'autres, comme An et ses Anunna, sur Mars,
tout est envisageable. Je l'ai déjà indiqué, je pense que plusieurs groupes de
Gina'abul vivent simplement sous terre, pas nécessairement dans la terre creuse,
mais aussi dans des cavités importantes. Les légendes regorgent de ce genre de
concept. Les Kingu doivent faire partie de ceux-là puisqu'ils avaient signé un pacte
avec ceux de l'Abzu (cf. T2). Mais ne croyez pas qu'ils vivent terrés comme des rats.
Ils possédaient une technologie très avancée déjà à l'époque comparativement à la
nôtre. Je vous rappelle aussi que les Anunnaki étaient des sous-développés à leurs
yeux. Ils se sont servis d'eux, tout comme les Anunnaki ont utilisé les humains. De
nos jours, nous nommons cela une pyramide socio-politique.
Ma Tudi (via le forum) : Et pour les reptiliens ? Aucun d'entre eux ne
ressemble le moins du monde à un Kingu !?! Où sont donc passés ces
derniers dans cette Histoire ? Et les Dinoïdes ? Faut-il faire un lien entre le
travail de Nammu sur les Néandertaliens et les essais des rescapés du
vaisseau Kadistu Réxégéna sur des variétés croisées humains-Kadistu ? Et
d'une manière plus générale, comment Anton fait-il le lien entre cette histoire
et les Chroniques du Girkù, étant donné qu'il semble manquer bien des
maillons à cette longue histoire ?
Anton Parks : Désolé s'il manque des maillons à cette histoire, mais c'est déjà
formidable de pouvoir y avoir accès. Comme je ne cesse de le formuler, les Kingu
ont un aspect quasi identique à l’être humain. Il n’est pas étonnant qu’il n’en soit pas
fait état dans le livre de Valérie Barrow puisqu'ils ne se montrent pratiquement
jamais. Les Dinoides pourraient représenter une branche archaïque de Gina’abul
ancienne souche. Les maillons qui manqueraient, comme vous le précisez, sont
relatifs aux périodes de temps considérables qui se sont écoulées. Je ne pense pas
qu'il fasse faire un lien entre le vaisseau Réxégéna et le travail de Nammu qui me
semble postérieur, donc qui se situerait entre Réxégéna et le T1.
Au début du T2, Sa’am découvre dans l'ancien cristal de sa mère que des êtres
des étoiles avaient manipulé génétiquement les êtres humains sur Terre dans des
temps reculés, mais sans savoir pourquoi, ni dans quel but. Ce qui me semble
vraiment intéressant dans le livre de Valérie Barrow, ce sont les différents
témoignages qui s'y trouvent et qui expliquent que la race humaine est une chance et
qu'elle constitue une grande possibilité d’évolution pour la race reptilienne, les
humains étant majoritairement des incarnations des âmes précédemment incarnées
chez les reptiliens. Cette idée se trouvait également bien avant chez Barbara
Marciniak, qui je vous le rappelle, est la première à avoir mentionné les reptiliens,
bien avant David Icke par exemple.
Rictus : Ne croyez-vous pas que certains êtres pourraient "tirer les
ficelles" depuis des régions au-delà des cycles du temps et donc de la
Samsara, et pourraient donc s'incarner à loisir, dans des corps de génétique
reptilienne par exemple ? Autrement dit, s'incarner ne serait-il pour les dieux,
non pas une "nécessité évolutive" inscrite dans une linéarité temporelle, mais
un moyen de voyager au sein de leur création ?
Anton Parks : C'est une très bonne réflexion. Effectivement, il n'est jamais
question de "nécessité évolutive" chez les Gina'abul, cela ne fait pas du tout partie
de leur idéologie. Par contre, s'ils se réincarnent (de façon naturelle comme les
humains), c'est uniquement en raison d'une détérioration irréversible de leur corps
physique ou bien d'un accident grave. Vous trouverez réponse à cette question dans
la suite des Chroniques.
Prométhéen (via le forum) : Question sur la capacité des reptiliens à se
transformer. Je voulais parler de la capacité des Anunna à se faire passer pour
des humains. Le Niama certes procure de grands pouvoirs, mais il n'est
partagé que par une minorité des acteurs des Chroniques. Hors Anton semble
dire que la possibilité de se transformer en humain est accessible à tous les
Anunna, même sans Niama. Et à ce que j'ai compris, les Kingu par exemple
n'ont pas cette possibilité...
Anton Parks : Les Kingu ressemblent énormément aux humains, à la rigueur
un petit coup de maquillage pour effacer leurs minces écailles et une paire de
lentilles pour ôter leur regard reptilien, et nous n'y verrions aucune différence.
Sa'am pouvait se transformer, même s'il ne l'effectuait pratiquement jamais. De
son côté, Horus pouvait aussi se transformer, bien qu'en qualité de Kingu, il n'en ait
eu peu souvent besoin. En tout cas, cela ne devait pas lui demander d'énormes
efforts. Horus possédait du Niama grâce aux gènes de ses parents, mais il était
aussi Kingu…
Je dois bien avouer ne pas bien maîtriser cette histoire de transformation chez
les Anunnaki. Je pencherai plutôt pour un gène particulier qui se trouverait chez
certains d'entre eux. Nous savons par exemple que An a effectué plusieurs sessions
de clonage et différents types d'Anunna. En plus vient s'ajouter la descendance
royale Gina'abul-humaine qui, elle, devait bénéficier des qualités physiologiques de
ces deux races d'humanoïdes. Peut-être que du côté Anunnaki, ces transformations
ne concernent finalement que ce type d'hybrides. C'est mon sentiment aujourd'hui
sur cette question.
Cédric (via mail) mail : Comment se fait-il que des reptiliens se soient
incarnés ou réincarnés en humain ? C'est-à-dire que leur corps physique est
celui d'un humain, mais derrière ce corps physique se cache en réalité un
reptilien. Celui-ci ignore qu'il est un reptilien. Je tiens cela d'une magnétiseuseguérisseuse.
Anton Parks : Selon mon épouse et moi, il n’y a pas "d’âme reptilienne". Il y a
l’âme tout court, qui choisit de s’incarner dans une race ou une autre pour
expérimenter des qualités spécifiques et évoluer. Ceux qui ont vécu des existences
incarnées en reptiliens peuvent s’incarner en humains et vice-versa. Qu'ils soient
humains ou reptiliens, ils s'incarneront sur Terre tant que leur évolution n'aura pas
atteint un certain niveau ici-bas. Sauf exception, ces individus sont normalement
reliés à leur famille d'âme.
Lorsque nous aurons compris cela, nous comprendrons beaucoup mieux
l’importance de la biodiversité comme possibilité d’évolution et de choix pour
expérimenter ce dont l’âme a besoin pour évoluer. Sinon, pourquoi les planificateurs
se seraient-ils donné autant de mal pour créer une telle richesse de races animales
et humanoïdes dans la 3D ?
Questions de plusieurs internautes : Pensez-vous qu’il existe une volonté
occulte de diminuer mentalement l’être humain, voire aussi de réduire la
population mondiale ? Les reptiliens seraient-ils derrière tout ça ?
Anton Parks : Il faut savoir une chose importante à laquelle personne ne
réchappe : le cerveau reptilien contrôle notre monde, celui de la matière ! Tout est
fait pour garder l’humanité sous contrôle. Nous sommes des moutons à la solde d'un
système qui est basé sur le rendement. Dans l'antiquité, les dieux avaient besoin de
leur régime alimentaire et de leurs offrandes pour subsister, le régime actuel
fonctionne de la même manière, sauf qu'il a été remplacé par l'argent. Pas besoin
nécessairement des reptiliens ou de leurs descendants pour arriver à ce constat. La
politique humaine est basée sur son modèle reptilien que je décris dans les
Chroniques.
Dans l’histoire des Chroniques, les Gina’abul ont pensé naïvement régler leurs
conflits internes en créant un être humain esclave, docile et diminué, c’est-à-dire
sans trop d’intelligence et d’entendement (d’après leur point de vue). Ils ont refusé de
regarder en face les problèmes qu'ils avaient créés et qu'ils avaient à résoudre et ont
préféré modifier l’humain d'origine pour qu'il puisse les résorber à leur place. De
notre coté, en tant qu’humains, nous comptons sur nos enfants pour résoudre les
problèmes que nous engendrons sur Terre. Karmiquement parlant, il n'est donc pas
étonnant que l’être humain devienne un problème pour ceux qui nous dirigent. De
plus, le régime actuel, tel qu'il a été pensé, ne peut nourrir autant de monde, c'est
pourquoi il a besoin d'un bon travailleur qui ne fonctionnera qu'un temps. La maladie
et l'épuisement se chargeront du reste…
René Bickel, tiré de l'ouvrage : les Chemins de la Souveraineté Individuelle
Questions de plusieurs internautes : Je subis des attaques d’entités
reptiliennes et les ressens fortement. Que puis-je faire ?
Anton Parks : La présence de manifestations émotionnelles ou bien provenant
de l’astral peuvent avoir différentes origines. En voici quelques-unes qui me viennent
à l'esprit :
- Une âme désincarnée coincée dans une dimension intermédiaire qui parasite la
personne ou qui cherche de l’aide.
- Une âme incarnée qui évolue dans une dimension inférieure. Dans ce cas, à ma
connaissance, seuls certains reptiliens peuvent faire cela, du moins sur cette
planète.
- Des transferts énergétiques naturels entre vivants peuvent aussi être à l'origine de
ce genre de phénomènes.
- Ses propres troubles, dont on n’a pas forcément conscience.
- Des projections effectuées par magie noire. Les humains savent pratiquer ce genre
d'envoûtement inconsciemment et d'autres de façon tout à fait volontaire pour faire
du mal à autrui.
La malfaisance n'est pas l'apanage des races reptiliennes. Une entité
malfaisante désincarnée et coincée dans une dimension parallèle peut avoir le même
effet "parasitant" qu'un reptilien qui est dans une dimension basse. Le terme
"reptilien" désigne une race, celle des Gina'abul. Dans le cas d'une entité
désincarnée, il n'y a pas de race. Donc définir les reptiliens comme mauvais est tout
simplement de la ségrégation basée sur une méconnaissance des processus
d'incarnation.
Un être malfaisant incarné en humain ou en reptilien reste un être malfaisant.
Les humains sont aussi très forts dans ce domaine. Quel que soit le type
d'incarnation, dans une race ou une autre, l'âme est la même. Il y a juste les
capacités d'expressions qui changent et qui sont en relation avec les gènes, donc
avec le corps dans lequel on est incarné. De même, ce que nous nommons la
malfaisance peut parfois n'être qu'un blocage (une grande souffrance), que la
personne incarnée ou désincarnée n’arrive pas à dépasser. Elle projette alors sur
une autre personne la responsabilité de son mal. L’absence de morale, de solidarité,
d'introspection, donc de règles justes et équitables dans nos sociétés, participent à
ces projections puisque la personne manquera de bases saines pour évoluer. C’est
un ensemble auquel nous participons tous.
Questions personnelles :
Zefiros / modérateur du site (via le forum) : Etant donné la rigueur et le
sérieux de ton travail quant aux données linguistiques, archéologiques,
historiques, entre autre, que tu nous livres en complément de ce magnifique
récit épique que sont les Chroniques du Girku, je me demande depuis un
certain temps si tu envisages de confronter ton travail et tes découvertes face
à des scientifiques relevant de ces disciplines, dans le cadre d'une émission
de radio sérieuse et crédible dans ces domaines, mais également ouverte aux
démarches originales, aux chercheurs (style "Continent sciences" sur France
culture) ?
Anton Parks : Bonjour Zefiros. Si une personne de science me contacte et me
pose des questions, généralement j’y réponds toujours. C’est arrivé à plusieurs
reprises. Pour ce qui est d'une confrontation de mes écrits avec une quelconque
discipline scientifique, je n'ai aucun besoin de valider mes propos plus qu'ils ne le
sont par mes recherches parallèles.
Un exemple : un lecteur féru de sciences m'a contacté peu après la sortie du
T3, il m'a dit que l'effet que je décris lors de la mise en fonction des colonnes
d'énergie dans la Grande Pyramide porte un nom : effet Hutchinson, nom donné à
cette discipline par son inventeur John Hutchinson. Je connais vaguement cet effet
grâce à une personne qui m'en avait parlé à l'époque où je rédigeais le Testament de
la Vierge (donc avant sa sortie) parce que les descriptions que je faisais sur le
fonctionnement de la Grande Pyramide lui semblaient du même ordre. Si j'avais été
vénal, je me serai empressé de mentionner cette science dans le Testament de la
Vierge et plus encore dans le Réveil du Phénix. Comme je l'ai déjà mentionné
plusieurs fois, ce n'est pas à moi de confronter mon travail avec des sciences
actuelles dont je ne connais d'ailleurs pas grand-chose, juste ce que j'ai pu vérifier ici
et là pour mon compte personnel.
Non, il n’est pas prévu d’interview radio pour l’instant. Pour la radio, cela se fera
éventuellement le jour où j'aurais achevé ma série. Peut-être un peu avant, je verrai.
Ce ne sont pas les propositions qui manquent. J'aurais à ce moment plus de recul
sur mon œuvre en général, alors qu'aujourd'hui je n'en ai aucun ! C'est une telle
charge de travail et de concentration qu'il m'est impossible de discuter de tout cela
aujourd'hui. Mon esprit est continuellement en effervescence, même lorsque
j'effectue tout à fait autre chose que de la rédaction. C'est un état pénible,
insupportable, mais avec lequel j'ai appris à conjuguer pour une question logique de
survie.
Lorsque je fais face à mon ordinateur, j'arrive naturellement à rassembler mes
mots et à les traduire sur le clavier, alors que dans la vie de tous les jours, si une
personne me demande de m'exprimer sur ma rédaction, cela m'est pénible, en tout
cas de façon approfondie. Ma tête est pleine, c'est difficile d'expliquer ce
phénomène. Il est important et vital pour moi de coucher tout cela sur papier et de
dégager ainsi le maximum de la mémoire vive… et ensuite, même concernant
certains détails de toute cette histoire gardée pendant longtemps dans un coin de ma
tête : d'oublier ! Notre ami journaliste Alain Gossens avait trouvé cet aspect très
intéressant. Nora et moi lui avions demandé pourquoi, il nous avait répondu : "Parce
que tout le monde sait qu'un romancier qui invente des histoires pour ses livres,
n'oubliera jamais aucun détail, aussi insignifiant qu’il soit".
Philomène (via le forum) : Je souhaiterais savoir sur le plan du sens de
votre vie comment accueillez-vous cette expérience et quels enseignements en
tirez-vous ? Si vous aviez un message à faire passer pour permettre à des
personnes de donner un sens à leur vie, à la lumière de ce que vous vivez, quel
serait-il ? Je vous remercie de l'attention que vous porterez à ces questions.
Anton Parks : Ce sont deux très bonnes questions. Mon instinct animal
répondrait sans hésiter que je ne vis pas très bien cette expérience. Vivre au
quotidien avec toutes ces images en tête est assez insupportable. J'ai passé près de
vingt ans à jongler avec ces scènes complètes et ces sentiments, vingt ans à les
cacher de mon mieux à tous mes proches et à moi-même. Aujourd'hui, j'ai la chance
de pouvoir exprimer tout cela et de pouvoir enfin libérer de la mémoire vive dans ma
tête… Depuis quelques années, cela s'est transformé en soulagement.
Concernant votre seconde question, je vais attirer votre attention sur le fait que
depuis quelques années, j'ai le sentiment que la culture se soit appauvrie
considérablement. Les classes politiques deviennent folles, elles nous ont pris en
otage et souhaitent nous entraîner dans leur folie et leurs dogmes. Sans doute
souhaitent-elles détourner notre attention des authentiques vérités. De ce fait, les
gens s'intéressent de moins en moins à leurs origines, les traditions sont oubliées,
même souvent la politesse et le respect. Malgré l'importance considérable du Web et
son utilité, l'ère d'Internet rend peu à peu l'humain avide de sensations nouvelles et
le coupe aussi du réel. Tout va beaucoup trop vite et le cerveau humain ne me
semble pas adapté à cela. Beaucoup d'Internautes souhaitent connaître les clés du
bonheur et regarder vers le futur, mais ils ont oublié un point essentiel : comprendre
notre passé est primordial, car une humanité sans passé est une humanité sans
racine et sans modèle ; une humanité en involution, prête à s'effondrer. Toute
personne qui ne peut le comprendre, ne regarde pas vers l'avenir. Je précise, je
parle bien de l'humanité et non de notre civilisation qui, elle, va de toute façon dans
le mur si elle ne se ressaisit pas. Mon travail sur le passé de l'humanité, comme celui
effectué par d'autres auteurs, peut aider à regarder sereinement vers l'avenir.
L'humanité doit connaître la vérité sur sa véritable histoire, sinon elle ne s'en sortira
jamais.
Jean-Paul par mail : Connaissez-vous la confédération de "Damanhur"
située au nord de Torinos (Turin) ? Ce regroupement existe depuis plus de 36
ans et pratique de la physique ésotérique. Ils utilisent un langage atlante, qu'ils
dansent et dessinent, fabriquent des "Selfs" (objets en cuivre qui contiennent
des intentions), font des voyages dans le passé (pas le futur) et ont construit le
"tempio di Uomo" (Temple de l'homme) à l'intérieur de la terre... (c'est de
"l'Indiana Jones"... en vrai...). C'est un lieu de productions coopératives et de
recherche spirituelle et physique. Ils travaillent également en collaboration
avec l'hôpital de Turin. J'ai beaucoup pensé à eux en lisant vos Chroniques car
ils ont un rite avant les repas et purifient tous leurs aliments par Horus.
J'aimerai, si cela vous parle, avoir votre opinion sur cette mouvance. En quoi
pourrait-elle être en rapport avec les travaux d'Horus et d'Aset ? Si vous en
voyez ?
Anton Parks : L’Egypte ancienne et l'A'amenptah (l'Atlantide) sont au cœur de
nombreux cultes, hier comme aujourd’hui. C’est sans doute dû à la profonde
sagesse que ces cultures contiennent. Je ne connaissais pas la fédération de
Damanhur. Comme vous n'êtes pas le premier à m'en parler, j'ai été voir de quoi il
s'agit sur le Net. A priori, je n'ai rien à dire, cette fédération fonctionne de façon
communautaire et semble mettre un point d'honneur sur le respect de son prochain,
ce qui est encourageant. D'un point de vue personnel je trouve juste que les
peintures de leur temple souterrain sont un peu trop criardes et spectaculaires ; il
faut savoir rester simple parfois. Maintenant, j'ai pu constater que certains sites
Internet tentent de les salir, à tord ou à raison, c'est de toute façon une habitude.
Lorsque des communautés fonctionnent de cette façon, la grande parade est
systématiquement de les taxer de secte. En tout cas, merci pour l'information.
Uforeims sur forum : Quelle est l’origine des Crop Circles ?
Anton Parks : Personnellement, je n’ai pas d'avis précis sur l’origine des Crop
Circles, mais Nora en a un, je lui laisse donner son sentiment sur cette question.
Nora Parks : Le phénomène des Crop Circles n'est pas récent. On en trouve
des traces dans des récits historiques datant de plusieurs décennies, voir plusieurs
siècles, puisque le premier témoignage remonterait à 1590, voici un lien Internet, par
exemple, à titre d'information : (http://forums.futura-sciences.com/debatsscientifiques/66854-phenomene-agroglyphes-crop-circles.html).
Nous en entendons beaucoup parler depuis les années 1980, date où il
semblerait que ces phénomènes soient devenus de plus en plus importants. Barbara
Marciniak, dans ses ouvrages, affirme qu’il s’agirait simplement de lumière pure qui
afflue sur Terre, et qui prendrait ces formes géométriques. Sachant que la lumière
est aussi la connaissance, pourquoi pas.
Cette théorie me touche et résonne en moi. Je ne peux pas m’empêcher de
faire le rapprochement entre les visions d’Anton reçues sous forme de flashs
lumineux et ces Crop Circles. Lorsque j'observe tout ce blé plié pour former des
formes géométriques extraordinaires dans les champs, et lorsque j'ai vu Anton,
parfois plié en deux, lors de ses derniers flashs douloureux en Egypte, je
m'interroge… Et si finalement, la nature de ces phénomènes était identique ? De la
lumière pure qui touche les humains et la planète. J'en suis convaincue. Dans
l’histoire des Chroniques, l'œuvre des planificateurs est d’implanter la lumière dans
cette partie de l’univers. Pour moi, cela se tient, et si les Crop Circles sont bien de la
lumière divine pure arrivant sur Terre, cela veut dire qu’elle s’y incarne et que les
centaines de milliers d’années de travail ont porté leurs fruits !
Mercure (via le forum) : Où se trouve le GIRKU aujourd'hui ? Pensez-vous
que les flashs que vous avez eu sont dus à la proximité du GIRKU ou d'un de
ses fragments (si un jour il a été détruit partiellement comme je le ressens) et
que vous y étiez réceptif ? Tel le sentiment de malaise ressenti à proximité et
au-dessus du Benben, la dernière fois (lors d'un de vos voyages en Egypte,
comme vous l'expliquez dans le Testament de la Vierge).
Anton Parks : La réponse partielle à cette interrogation se trouvera à la fin des
Chroniques, mais vous devez savoir que je ne sais pas où se trouve le Girkù
aujourd’hui. Je sais juste dans quelles mains il se trouvait à la fin de toute cette
histoire.
En règle générale, certaines personnes peuvent ressentir ou voir des choses en
étant à proximité d’un objet ou à son contact. Mais, il est aussi possible qu’il puisse y
avoir des "transferts" d'informations dans l’espace et le temps. Chaque objet a
emmagasiné des informations sur son passé et vibre d'une certaine façon. Quelques
personnes savent traduirent naturellement ces données.
Concernant mon expérience, je ne saurai dire si c'est à cause du Girkù ou pour
une autre raison que j'ai reçu tout cela. Comme vous le savez, cela ne m'intéresse
pas d'en connaître les raisons. Ne pouvant expliquer clairement le procès qui m'a
permis de recevoir autant d'informations, je ne peux pas être plus précis. Peut-être
que Nora a raison lorsqu'elle évoque "l'effet Crop Circles". Je ne sais pas, et surtout,
je ne me pose pas cette question qui me semble secondaire. Se poser trop de
questions sur soi-même empêche bien souvent d'avancer. Il est sain d'avancer
instinctivement en faisant confiance à ce que l'on a au fond de soi.
Bertrand (via mail) : Quels liens entretenez-vous avec vos lecteurs et
aussi avec ceux qui collaborent avec vous si c'est le cas ? Vous êtes
maintenant assez connu dans le monde francophone, en qualité de personne
publique vous ne devez pas réchapper aux critiques et à la désinformation,
suivez-vous ce qu'il se raconte sur vous ?
Anton Parks : Ce n'est pas moi qui réceptionne les messages et les lettres que
nous recevons. Depuis pratiquement le début, tous nos e-mails sont redirigés vers
différentes boîtes mails comme celles des trois principaux administrateurs de mon
site et aussi dans ma famille. Les messages sont triés ; les plus "occultes" sont
écartés. Ceux qui ne commencent pas par "bonjour" ne sont même pas lus.
Il est difficile, quasiment impossible, d'entretenir des relations suivies avec des
lecteurs ou des internautes. Les attentes sont souvent disproportionnées et
impossibles à satisfaire. Aujourd'hui, j'ai une pile immense de mails et de courriers
sur mon bureau qui ont été triés, je sais pourtant que je ne pourrais en lire qu'un 10 e
et éventuellement répondre à la moitié de ce dixième.
Mes lecteurs doivent savoir que je ne passe pas mes journées à écrire et que
j'ai d'autres activités. Les journées sont intenses et très courtes ; arrivé à la fin de la
journée, je ne veux plus entendre parler de ce que j'aurais eu le temps de faire ou de
ne pas faire, et encore moins de l'écrivain si j'ai trouvé du temps pour écrire.
D'ailleurs, lorsque je sors, j'évite de discuter de mes activités professionnelles. Je
déteste parler de moi. De ce fait, mon épouse et moi fréquentons des personnes qui
savent rarement que j'écris aussi des ouvrages et qui m'apprécient simplement pour
ce que je suis.
En ce qui concerne mon travail d'écrivain, j'ai bien tenté quelques essais de
collaboration d'un point de vue artistique, mais les idées qui sont faites sur vous et
votre œuvre ne vont pas nécessairement dans la même direction que les vôtres.
Dans ces conditions, les réactions peuvent parfois devenir surréalistes et une
collaboration sur du long terme devient impossible. Cela devrait normalement être
une joie que de partager des idées, même si elles sont différentes. Mais, lorsque que
l'on entretient des rapports amicaux avec autrui, la tentation est grande pour devenir
des "amis", alors on vous implique rapidement dans des problèmes qui ne sont pas
les vôtres ou encore on tente de vous projeter des frustrations qui ne vous
appartiennent pas : dans ce cas, il faut alors savoir dire stop !
J'ai passé de nombreuses années dans la communication, et trouver des
solutions était ma mission. Mais aujourd'hui, j'ai appris que tendre le bras
systématiquement comme me le dicte mon cœur et comme le veut le milieu de la
communication, c'est prendre le risque que l'on vous le coupe. On a tenté de me le
couper plus d'une fois ces dernières années. Je suis bien trop attentionné, tout le
monde me dit que c'est ma faiblesse ! Alors cela peut créer de l'autre côté des
familiarités inacceptables, comme nous en avons connu.
De toute façon, quoi que vous fassiez, vous ne donnerez jamais assez, aussi
bien intellectuellement que matériellement. Aujourd'hui, je dois aller à l'essentiel, je
n'ai peut-être plus la même patience non plus, particulièrement avec ceux qui se
complaisent dans la "victimisation". C'est toujours plus simple d'être une victime et de
reporter ses espoirs ou ses désillusions sur les autres. Chacun fait des choix dans la
vie plus ou moins bons, mais il faut tous les assumer.
Des personnes qui placent tous leurs espoirs personnels dans des ouvrages ou
un écrivain sont des personnes qui ont besoin d'un responsable sur lequel elles
déchargeront toutes les responsabilités en cas de déception ou d'échecs des espoirs
projetés. Dans ce cas, ce sont les reproches, les menaces et quelques fois
l'intimidation. On ne peut pas plaire à tout le monde, heureusement d'ailleurs ! Ceci
est valable dans tous les milieux, particulièrement dans le milieu dit ésotérique dans
lequel on a catalogué mes ouvrages.
Je ne suis pas du tout ce qu'il se dit à mon sujet sur le Net, cela ne m'intéresse
absolument pas, mais on nous le rapporte parfois, notamment grâce aux contacts de
lecteurs fidèles. Apparemment je n'aurais pas toujours répondu à des attentes
spécifiques. Les gens attendent souvent trop de moi, certains guettent plutôt la
venue d'un sauveur ! Sauver de quoi, allez savoir…
A chacun ses espoirs, mais aussi ses délires et sa colère. Personne, parmi
chacun de nous, n'est là pour supporter les problèmes des autres. C'est une
spécialité du milieu ésotérique et pseudo spirituel que de se pavaner dans des
monologues dont le seul objectif est de décharger de l'ego ou de la colère non
assumée. Dans l'antiquité, on envoyait un bouc dans le désert pour résoudre le
problème, aujourd'hui on a Internet !
Michel (via mail) : Avez-vous vu ce sceau qui semble d'origine
sumérienne (présence du signe Dingir) et s'il avait un avis à ce sujet ? Je
cherche à trouver une traduction de ce sceau pour mieux comprendre la
symbolique autour de ce paon, car il me semble représenter la divinité Enki-Ea
mais je ne suis pas certain. Il y a beaucoup de spéculations sur ce peuple
Yezidi, car les musulmans attesteraient qu'ils seraient des adorateurs du
Diable. Hors je pense qu'il n'en est rien.
Le sceau: http://img94.imageshack.us/img94/1548/melektaus.png
Anton Parks : Je doute fortement qu'il s'agisse d'un sceau sumérien. Le paon
ne fait pas partie du bestiaire sumérien et je ne connais aucun sceau où il serait
gravé. A ma connaissance, Enki-Ea n'a jamais été symbolisé par un paon. L'écriture
cunéiforme n'est pas du sumérien sur ce sceau, mais plutôt du babylonien moyen. Le
signe Dingir est déclinable du sumérien archaïque à l'akkadien récent. Désolé de ne
pas pouvoir vous aider davantage sur cette question.
Kristian (via mail) : Anton connaît-il le site www.autresdimensions.com et
s'il le découvre, reconnaît-il une similitude et une simultanéité de ces
informations avec l'Univers qu'il révèle dans ses propres ouvrages ?
Anton Parks : Non, je ne visite pas ce genre de sites. Je ne vais
occasionnellement sur le Net que pour faire des recherches spécifiques et vérifier
des informations.
Kristian (via mail) : Il y a déjà pas mal de temps j'ai écrit à Anton via
l'éditeur pour connaître son analyse sur la diffusion de la langue auxiliaire
"Esperanto", sachant que l'aspect linguistique est essentiel dans son oeuvre.
A-t-il aujourd'hui la possibilité de répondre ?
Anton Parks : L’esperanto part d'une volonté de créer une langue unique,
comprise et parlée par tous. C’est une démarche louable, mais qui est vouée à
l'échec. La raison étant que cela n'arrangerait en aucun cas les affaires des
différents gouvernements mondiaux que toute la planète puisse parler une seule
langue et ainsi communiquer tranquillement. Ce genre d'idée sera peut-être possible
lorsque le système actuel aura changé et que l'humanité se donnera la possibilité
d'avancer main dans la main, sans aucune discrimination raciale et culturelle.
Kristian (via mail) : Dans le même registre linguistique, j'ai cherché en
vain à savoir quelles étaient les possibles prononciations des lettres
similaires, mais avec des accents différents des mots sumériens qui jalonnent
cette saga des étoiles... ? Je reste curieux de cette réponse.
Anton Parks : Je sais que je devrais peut-être réaliser un jour une sorte de
dictionnaire linguistique Gina'abul. Mais cela s'effectuera lorsque j'aurai fini ma série
d'ouvrages. Ce n'est pas le plus important aujourd'hui. Seule une poignée de lecteurs
s'y intéressent, mais peut-être beaucoup plus lorsque tout sera achevé. Dans ce cas,
cette démarche aura vraiment un sens éditorial et cela sera une aventure
extraordinaire et un nouveau défi à relever.
Anne (via le forum) : Dans le Testament de la Vierge, vous démontrez la
manipulation judéo-chrétienne et ses méthodes millénaires, entre autre par
l’étude de l’histoire et de la linguistique. Pourtant vous dites vous être marié à
l’église. Si ce n’est pas trop indiscret, pouvez-vous m’expliquer votre
démarche personnelle ?
Anton Parks : La religion chrétienne a puisé ses bases dans le paganisme et
nous y retrouvons nombre de concepts communs à la pensée égyptienne. Même si
beaucoup d’idées ont été détournées et que cette religion comporte des non-sens,
elle comprend aussi beaucoup de générosité et de sagesse. C’est bien pour ces
raisons qu’elle a été acceptée par un si grand nombre au fil des siècles. La majorité
des gens qui en font partie sont souvent de bonne volonté et altruistes.
Il est certain que l’Eglise a du sang sur les mains et que rien n’excuse
"l’évangélisation", les vols de territoires (faits en son nom) et les extinctions
culturelles qu’elle a perpétrées et qu’elle poursuit aujourd'hui encore. Mon épouse et
moi n’adhérons pas à cela, car nous avons trop de respect pour les anciennes
cultures. La majorité des peuples primitifs possèdent une vision respectueuse des
choses et du monde. Ils sont proches de la nature et ont beaucoup de concepts à
nous transmettre. Si nous exterminons ces gens et leur culture, nous nous privons
nous-mêmes de la possibilité d’évoluer et d’apprendre en se rapprochant d’eux et du
divin.
Il nous a été reproché "d’être restés fidèles à cette religion". Mais, ce n’est pas
parce que nous nous sommes mariés à l’église que nous adhérons aux dogmes
chrétiens dont certains ne sont que des interprétations issues d’une compréhension
limitée. Nous reconnaissons simplement la part de bon qu’elle contient, et la bonté
de leurs membres. Pourquoi la rejeter en totalité alors que ce que le christianisme
enseigne est souvent juste (ne pas mentir, ne pas tromper, etc.). Il ne faut pas jeter
"le bébé avec l’eau du bain" comme le dit si bien le vieil adage.
Nora Parks : Il faut savoir que le mariage a été instauré à l’origine par Isis.
Nous avons célébré notre union dans une église dédiée à Marie, et cela a été une
manière d’honorer la mémoire d’Isis ainsi que le culte de la Déesse-Mère. C’est nous
qui avons élaboré la cérémonie et rien ne nous a été imposé. Nous avons pu faire
lire des textes apocryphes ainsi que des textes de notre rédaction et nous avons
choisi notre musique. Si nous n’avions pas pu sélectionner les textes et préparer le
déroulement de la cérémonie, elle n’aurait pas eu le même sens du tout. Mais là, en
l’occurrence, elle a bien eu le sens que nous voulions lui donner.
C’était une cérémonie magnifique et très originale. Nous avons pu exprimer des
choses qui nous tenaient à cœur et rendre ainsi hommage à l’ancienne religion
d’Osiris. Une façon pour nous de lui redonner la place et l’importance qui lui est due
lors de ce jour important pour nous, et espérer, qui sait, que la religion chrétienne
retrouve ses vraies racines ainsi qu’une compréhension plus profonde et complète
d’elle-même, sans contradictions avec la profonde sagesse antique égyptienne, dont
elle est issue. Pour nous, le fait que nos textes aient été acceptés montre bien (ou
nous prouve) qu’elle est sur la voie de la compréhension profonde et du retour à ses
vraies racines, même si cela prend peut-être du temps.
François (via mail) : Un internaute sur votre site a décomposé le nom de la
cabale secrète qui dirige le monde des humains en coulisse c'est-à-dire les
illuminati avec le syllabaire sumérien. Cela donne ÍL-LÚ-MÍ-NA-TI qui se traduit
selon l’internaute par "les hommes élevés du culte de la non-vie". Que pensezvous de cette traduction et pouvez-vous vous-même la traduire pour voir si par
le jeu de l’homophonie d’autres traductions sont possibles ?
Anton Parks : Cette décomposition est exacte, mais elle pourrait également
donner ÍL-LU-MÍ-NA-TI "les nombreux élevés responsables du genre humain et de la
vie", NA étant une particule qui peut aussi désigner le genre humain et pas
seulement une négation. Le tout est de savoir de quel côté on se situe lorsque l'on
effectue une décomposition. Le sumérien ou proto-sumérien, dérivé du langage
Gina'abul, est un idiome reptilien qui permet le double langage.
François (via mail) : Que pensez-vous de l’auteur britannique Aleister
Crowley et plus particulièrement sa façon de refonder les différentes religions
et doctrines sachant qu’il utilise la trinité égyptienne et emploie les termes de
la femme écarlate, de la bête et de l’antéchrist ? Pensez-vous que nous
sommes en plein détournement des symboles comme c’est souvent le cas
dans l’histoire de l’humanité ?
Anton Parks : Désolé, je ne connais pas du tout cet auteur. Les lecteurs ont
souvent tendance à croire que je connais tout, ce qui n'est pas le cas, sinon cela
serait bien triste pour moi. C'est merveilleux d'apprendre encore et toujours…
Malheureusement, le détournement de symbole peut être aussi présent dans
des travaux de recherche. Il peut s'agir d'inversions inconscientes ou conscientes,
selon les cas. Ne connaissant pas le travail de cet auteur, je ne peux pas vous
donner mon avis.
Franck (via mail) : Cher Monsieur, envisagez-vous célébrer votre nouveau
chef-d’œuvre avec une séance de dédicaces et avez-vous une position sur les
terribles ouvrages de Mr. David Icke ?
Anton Parks : Pour la séance de dédicaces, bien que cela ne soit pas
d'actualité, ça se fera bien un jour pour un prochain livre, j'en suis convaincu.
Concernant David Icke, j'ai donné mon opinion à son sujet dans le Réveil du
Phénix. C'est un grand chercheur intègre et respectable, malgré la dérision qui s'est
abattue sur lui et ses travaux. Je pense que mes Chroniques et particulièrement mes
recherches parallèles apportent crédit à certaines de ses découvertes. Par exemple,
la décomposition du sceau d'Ur que j'ai effectué dans le T3, ne le laissera pas
indifférent puisqu'elle confirme avec éclat ses propos sur la présence du gène
reptilien et aussi sur la descendance humano-reptilienne, sujet important de ses
ouvrages. Une preuve fondamentale a été apportée et elle est gravée sur argile.
Pour le reste, je n'ai pas lu non plus tout ce qu'a pu écrire David Icke. Son travail me
semble d'une grande importance. Icke se charge de collecter des indices sur la
présence reptilienne aujourd'hui. De mon côté, je me charge de démontrer cette
présence dans notre passé…
Didiera (via le forum) : Anton Parks reçoit ses récits en 'revivant' ce qui
est arrivé à Enki-Sa'am. A l'état de veille si j'ai bien compris. Connaît-il d'autres
personnes, vivantes ou décédées, connues ou inconnues, qui vivent le même
genre de phénomène ? Si oui, quel genre de personnage se manifeste ?
Anton Parks : A part l'égyptologue Dorothy Eady (Omm Sety) dont le cas
relèverait d'une ancienne incarnation, personne que je connaisse, mais cela ne veut
pas dire qu'il n'en existe pas. Il doit y avoir des personnes connectées à des sources
d'informations concernant le passé, comme par exemple celle qui concerne la voie
du channeling. Ce qui pose problème dans ce genre de cas, c'est le manque cruel
d'informations et de détails dus au filtre propre du channeling. Un channel reçoit
toujours ce que l'entité ou le groupe extérieur à notre dimension souhaite lui
transmettre. Cette connexion se réalise sous certaines conditions et les informations
sont éparses, fragmentaires et souvent contradictoires, ce qui est spécifique au
channeling. C'est pourquoi je me méfie du channeling, mais il existe des gens
sérieux dans ce domaine comme Barbara Marciniak et Valérie Barrow pour son
Contacts avec les Pléiadiens.
J'ai expliqué de nombreuses fois mon expérience dans des interviews
disponibles sur notre site. Elle ne relève pas du channeling pour ces raisons et
d'autres pour lesquelles j'ai toujours été clair.
Watcher (via le forum) : Vous dites avoir reconnu en votre femme Nora,
votre double, votre âme sœur. Pouvez-vous nous expliquer comment peut-on
reconnaître son double dans la vie de tous les jours et être certain qu’il s’agit
de la bonne personne?
Anton Parks : Avant de vous répondre, je précise de nouveau ici que je ne fais
pas de distinction entre les termes "âme sœur" et "âme jumelle" ou "flamme jumelle",
ces deux dernières dénominations datant d'une dizaine d'années et étant donc
récentes. De mon point de vue, une âme sœur est une âme jumelle, alors qu'un
individu appartenant à une même famille d'âme est simplement une âme
communautaire ou fraternelle. J'ai déjà évoqué ce sujet dans une interview donnée
au magazine Les Mystères des Sciences Sacrées, placée sur notre site ; celle qui
concerne la vie après la mort.
Je sais que beaucoup de personnes aimeraient retrouver son double pour des
raisons que l'on peut comprendre parfaitement. Cela peut être vraiment formidable
de vivre avec son double. Cependant, j'aimerais attirer votre attention sur quelques
points auxquels les gens ne pensent pas nécessairement. Habituellement, on
reconnaît son double sur l'instant, en tout cas assez rapidement, en faisant
abstraction de l'attirance physique réciproque qui peut occuper les pensées dans le
cadre d'une rencontre amoureuse. Je dirais simplement que l'effet systématique et
spontané lorsque l'on fait face à son double, c'est de voir une image de soi-même,
un peu comme lorsque l'on se regarde dans un miroir. C'est très troublant comme
sensation ; on ne le vit qu'en face de son double. Chaque geste, chaque mot, chaque
regard compte. Pour ces raisons, ce n'est pas toujours facile de côtoyer ou vivre
avec son âme sœur. Des âmes sœurs forment une essence primitive, elles
possèdent des qualités et des défauts identiques, mais renferment chacune des
capacités spécifiques qui enrichissent celles que son double ne possède pas
nécessairement.
De véritables âmes sœurs se renvoient aussi le meilleur comme le moins bon
qui est en nous. Avec son âme sœur, on peut se permettre parfois d'être dur, alors
que cela serait impensable avec une autre personne. Réciproquement, chaque
membre d'un couple jumeau attend beaucoup inconsciemment de son double
inversé, tout autant que ce que l'on pourrait attendre de soi-même. L'effet est à la
fois naturel et spontané, presque animal. On le voit bien dans le T3, c'était le cas
entre Isis et Horus, mais leurs responsabilités conjointes et séparées les obligeaient
aussi à réagir de la sorte.
Watcher (via le forum) : Afin de mieux vous connaître, quels sont vos
goûts artistiques, comme la musique, les films, l'art ?…
Anton Parks : Cette question pourrait prendre plusieurs pages. Nous allons
essayer de faire court. Nous risquons d'en oublier, car le sujet est vaste. Nous
apprécions beaucoup l’art africain (Dogon du Mali, égyptien, l'art du Maroc),
asiatique et aussi des Amérindiens.
Côté musical, mes artistes préférés sont dans un contexte familial ou de travail :
Pat Metheny, Anna Maria Jopek, Wes Montgomery, Miles Davis, le compositeur de
musique film Hans Zimmer (Antas se charge de son site officiel), le groupe irlandais
Clannad et sa chanteuse Moya (ou Maire) Brennan, U2… Pour rédiger mes
ouvrages, j'écoute plutôt des musiques assez calmes, comme : Steve Roach, Coyote
Oldman, Patrick O'Hearn, David Helpling, j’ai beaucoup écouté E.S. Posthumus lors
de la rédaction du T1 et du T3 (particulièrement l’album Unearthed), mais aussi de la
musique classique et des chants du Moyen Age…
Pour les films, cela concerne des grands classiques de science-fiction,
d'aventure ou d'humour, comme : les épisodes 4, 5 et 6 de Star Wars, le Seigneur
des Anneaux (version longue s'il vous plaît !), Minority Report, Constantine, Island,
Avatar, Matrix, la série Retour vers le Futur et Contact du même réalisateur, des
vieux classiques comme Planète Interdite, Voyage au Centre de la Terre... Louis de
Funès me fera toujours mourir de rire ! J'affectionne beaucoup les films de Luc
Besson, ceux de Ridley Scott et Christopher Nolan (Batman, le Prestige,
Inception…). Mon épouse et moi apprécions énormément ceux de Coline Serreau…
J'en oublie beaucoup.
Nora Parks : Pour les films et le cinéma Anton et moi avons les mêmes goûts.
J’apprécie beaucoup de styles de musiques différentes. A part une ou deux
exceptions, j'aime les musiques que Anton cite plus haut, mais je suis
particulièrement touchée par les musiques ethniques, les percussions d’Afrique de
l’Ouest, tous les chants et musiques des Indiens d’Amérique, les aborigènes
d’Australie, les grands classiques afro-cubains.
Pour ne citer que mes préférés : Sally Nyolo (qui a fait partie de l’excellent
groupe Zap Mama). Tous ces albums sont splendides et chacun dans un style
différent. Son dernier Mémoire du monde est renversant ! Elle a une voix remplie
d’émotions et c’est ce que j’aime chez elle. Je suis persuadée que c’est quelqu’un
qui a des sentiments très profonds, sa musique le fait ressentir. Dans un autre
registre, Luc Arbogast est un chanteur de musique médiévale, il est très étonnant.
Ces deux artistes me font pleurer à chaque fois que je les écoute.
Afrique : Famoudou Konaté ; Mamadi Keita ; Boubacar Traoré ; Tinashe
Chidanyika (piano à pouce); Yé Lassina Coulibaly. Les chants et la musique de
Guinée Bissaw ; les polyphonies des Pygmees Mbenzele ; Hadzas ; les Bushmen de
Tanzanie, Bergers de la vallée de l’Omo (Ethiopie)…
Cubain et Afro Cubain : Iluyenkori ; M. Spiro/M. Lamson pour leurs album Bata
Ketu ; Alfredo Rodriguez ; compilation perfecta ; Afro Cuban all Stars ; Indra ; Celia
Cruz. Le groupe brésilien Trio Esperança… et aussi Bob Marley.
Les musiques d’Amérindiens : R. Carlos Nakai ; Primeaux and Mik ; Robert tree
Cody ; Xavier Quijas Yxayotl ; Jorge Reyes…
Les chants sacrés : Le groupe Sequentia et leurs albums tirés de la musique de
Hildegarde Von Bingen ; les chants grégoriens : le chant du silence est par exemple
une excellente compilation en simple, double ou triple cd.
La musique classique : Beethoven ; Mozart ; Vivaldi…
Et les artistes francophone : Balavoine ; France Gall ; Stephan Eicher ; JeanLouis Murat ; Alain Souchon ; Niagara ; Les Rita Mitsouko…
Lionvert (via le forum) : Cher Anton, en vous voyant toujours plus Sa'am
en tant qu'écrivain et Heru comme éditeur on se prend à rêver
d'alchimie............ mais alors..... vous auriez une 3ème récurrence à régler, une
3ème montagne à gravir..., celle-ci propre a votre vie présente........votre
cœur....? Si l'on prend les choses à l'envers, la vie n'a pu que vous projeter
plus en avant en vous-même, vous "déconnectant" des autres et du monde
extérieur, car n'ayant jamais rencontré l"empathie" adéquat...... ce serait là
votre plus grosse montagne que de se rouvrir au monde, à nous.............
Anton Parks : Une récurrence à régler ? Je ne le pense pas. Je me suis mis au
vert depuis plusieurs années, cela me permet de poursuivre mes activités et de
mener à terme ce que vous connaissez, mais je ne pense pas que l'on puisse parler
de déconnexion. Quant à votre allusion sur l'empathie adéquate "jamais rencontrée",
je vous trouve bien téméraire. Après avoir travaillé dans le marketing et la
communication, j'ai aussi travaillé dans le social pendant plusieurs années. J'ai aidé
de nombreuses personnes à se sentir mieux. On m'avait justement embauché parce
qu'ayant travaillé dans la communication, j'avais des aptitudes "humaines" pour ce
poste que personne ne voulait occuper. Par ailleurs, on m'a reproché ensuite de
passer un peu trop de temps sur certains "cas"… Alors, je ne comprends pas du tout
le sens de votre question, si cela en est une.
Je crois que beaucoup trop de lecteurs me voient comme un intellectuel
acharné, ce que je ne suis pas. C'est l'impression que je donne peut-être malgré moi
et la sensation que procure sans doute mes écrits, car je suis contraint d'utiliser un
certain ton et d'employer une ancienne forme de pensée pour rédiger mes ouvrages
qui relatent l'histoire d'une antique civilisation qui a joué un rôle majeur dans
l'évolution de l'espèce humaine.
Lionvert (via le forum) suite : Votre rencontre avec Nora ne serait alors
plus un hasard, mais un jalon sur un chemin escarpé mais lumineux.... L'on
aurait alors envie de vous pousser tous 2 toujours plus loin, de vous demander
si vous connaissez les 7 DVD de Patrick Burensteinas sur l'alchimie et le
pèlerinage de Compostelle, d'être sûr que vous connaissez la "langue des
oiseaux" car par sa magie, elle contribue à nous ouvrir au monde et à nous
redonner notre part d'enfance....... mais tout cela est déjà réglé.... du papier à
musique... car la dynamique est lancée.... et elle ne peut qu'aller à terme. Rien
ne nous empêchera d'être ce que l'on pense.............. On se prend à rêver, donc,
on voudrait partager plus de toutes ces incroyables histoires,.... et on irait
même jusqu'a finir par une question osée : Nora, Anton, accepteriez-vous une
invitation dans la Caraïbe ? Bien à vous.
Anton Parks : Je connais vaguement la série de DVD dont vous parlez, nous
en possédons un exemplaire. Je ne suis pas certain de comprendre votre message
qui fait allusion à des éléments alchimiques, il est manifestement codé. N'étant
absolument pas alchimiste, je suis quelque peu perdu. Je me suis juste rapproché de
l'alchimie à l'époque de la rédaction du Testament de la Vierge, lorsque j'ai été
contrait de traiter le fonctionnement alchimique de la Grande Pyramide. La langue
des oiseaux que vous évoquez, a été codée par les alchimistes, et je n'en connais
que très peu. Désolé. Par contre, je peux vous affirmer par mes expériences et celles
de Nora, qu'elle n'est pas la seule voie vers la connaissance.
Nora Parks : J'ajouterais, par exemple, que le chamanisme (communion avec
les animaux et la nature) est aussi une voie de connaissance, mais qui ne passe pas
par l'érudition. Le chaman sait ce que l'oiseau formule dans son chant sans passer
par un quelconque décodage.
François (via mail) : Je me demandais si vous étiez prêt à partager vos
opinions, à savoir, si le récit est plus la mémoire d'une incarnation passée
qu'une injection de connaissances provenant de l'extérieur.
Anton Parks : J’ai déjà répondu à cette question dans différentes interviews
disponibles sur notre site. Je n'ai pas d'idée sur la question et ce sujet ne m'intéresse
pas du tout. Peu importe qui j'aurais été par le passé, ce qui compte pour moi c'est
ce que je fais aujourd'hui et pourquoi je le fais.
Jean (via mail) : Que pouvez-vous répondre à quelqu’un qui dit que vos
théories ne sont pas prouvables ?
Anton Parks : Il y a des personnes qui voudraient ramener tout à un
raisonnement mécaniste. Pour l’instant, cette vision mécaniste est incapable de
répondre à toutes les questions que les scientifiques se posent. Certains faits
resteront toujours inaccessibles en appliquant une analyse mécaniste. Ils ne pourront
être compris qu’avec un mode de pensée différent, même si les effets qu’ils
produisent sont observables.
Je vais donner deux exemples qui me semblent éloquents :
1. La médecine chinoise soigne très bien, mais si un occidental veut
comprendre comment elle fonctionne, il lui faut d’abord pénétrer la pensée chinoise.
2. Prenons également le cas des ondes de la physique quantique. Nous les
utilisons dans notre société moderne, sans pour autant savoir comment cela
fonctionne du point de vue physique. C’est très difficile pour un occidental de
changer ses points de vues, car toute son éducation est basée sur un maximum d’à
priori et de croyances.
C’est pour ces raisons que les plus grands ethnologues se sont toujours
immergés totalement dans les cultures qu’ils étudiaient. Sans obligatoirement
adhérer à la véracité des sociétés antiques que je décris, le récit qui est rapporté est
suffisamment riche pour susciter l’intérêt d’une étude. Avec les tomes 1 et 2 des
Chroniques, nous étions respectivement plongés au sein d’une société extraterrestre
avec des mœurs pour le moins exotiques, et ensuite sur Terre à l’endroit de la très
ancienne Mésopotamie et de ses environs. Ce sont des sujets qui touchent peu de
personnes car peu d'entre elles ont des affinités avec ces cultures. Pour l’essai Le
Testament de la Vierge, et surtout, le T3 des Chroniques, nous sommes plongés au
sein de la société des anciens Egyptiens, qui suscite déjà plus d’intérêts, mais qui
reste difficilement compréhensible dans toute sa dimension, parce qu'issue de
traditions très anciennes et codées.
La pensée égyptienne est hermétique, plus encore que celle de Sumer et
d'Akkad. C'était le moyen efficace que le clan d'Enki-Osiris avait trouvé pour se
protéger. De ce fait, peu de personnes la comprennent pour ce qu'elle est, cela
empêche même parfois de déchiffrer convenablement des textes entiers, alors que la
langue égyptienne est connue et répertoriée. Le Réveil du Phénix montre le mode de
pensée égyptien, ainsi que la profonde déchirure et amnésie collective que la mort
d’Osiris a engendrée. Le Testament de la Vierge explique comment Osiris est mort et
comment ce décès a été caché dans les textes religieux juifs et chrétiens. Le mode
de pensée des Amasutum et des planificateurs tel qu’il est relaté à travers l’histoire
des Chroniques est une grande opportunité pour comprendre cette culture et cette
pensée égyptienne.
Didiera (via le forum) : Anton Parks a-t-il étudié ou fait étudier son thème
astral de naissance, pour voir l'influence des planètes et points médiumniques
(Neptune, nœuds lunaires, par exemple) ou bien des rapports planétaires avec
des constellations évoquées dans ses ouvrages ?
Anton Parks : En 1987, un ami voulait me mettre en contact avec sa mère qui
était à la fois médium et spécialisée dans les thèmes astrologiques de naissance. Je
n'étais pas très chaud, mais je lui ai tout de même donné mes références complètes
qu'il a transmises à sa maman et nous avions convenu d'un rendez-vous
téléphonique. Lorsque j'ai contacté cette femme, son fils était avec moi. Il a parlé en
premier avec sa mère. La femme ne semblait pas dans son état normal, son fils était
inquiet, je n'entendais pas ce qu'elle disait, mais son fils n'arrêtait pas dire "je ne t'ai
jamais entendu comme ça maman. Qu'est-ce qui t'arrives ?" Cela a duré près de
deux minutes… J'ai finalement pris le téléphone. Elle était très troublée et n’a pas pu
véritablement me parler. Elle m’a simplement dit en ne cessant de s'excuser et en
bafouillant : "Je suis désolée, je suis désolée, je ne peux pas vous parler, sachez
juste que vous avez réalisé des choses importantes par le passé…".
J’ai occasionné une telle gêne chez cette personne que je n’ai plus jamais
renouvelé ce genre d'expérience. Je n'ai jamais consulté une voyante ou quelqu'un
de ce genre par la suite, de crainte que l'on découvre à mon insu le contenu de mes
flashs qui pour certaines personnes pourraient être terrifiants.
Vie extraterrestre, planificateurs et évolution humaine :
Mangimaru (via le forum) : Même si de nombreux témoignages de
militaires prouvent que certains de nos "amis" seraient intervenus, entre autre,
pendant les "grandes heures" de la guerre froide afin d'éviter des dérapages
sérieux entre nos chères élites. Et si comme vous l'affirmez et d'autres auteurs
(S. Greer par exemple) corroborent vos affirmations, que les "planificateurs"
n’ont jamais cessé de porter un œil bienveillant sur leur création, qu'attendentils pour revenir faire le ménage sur notre belle planète avant que ça finisse mal
humainement et écologiquement ?
Anton Parks : Désolé de vous apprendre que l'être humain n'a pas fini son
apprentissage ici-bas. C'est du moins l'avis de mon épouse et le mien ; cet avis ne
regarde donc que notre point de vue. Si nous ne faisions qu'écouter les informations
quotidiennes des rois du théâtre et du mensonge qui substituent la propagande à
l’information, nous constaterions que : l'Homo Sapiens est menteur, criminel, égoïste,
calculateur, opportuniste, plaintif, raciste, j'en passe et des meilleurs. C'est
clairement ce que comprendrait un extraterrestre en regardant notre télévision.
Le petit groupe qui nous entoure, ma femme et moi, ne relève pas de ces
propriétés. Ces personnes sont là (je pense qu'il en existe bien d'autres) pour nous
démontrer que le monde est en marche, malgré la folie humaine et ses nombreuses
"tentations" en tout genre.
Contrairement aux propos de certains ouvrages et sites Internet : Il n'y aura pas
de sauvetage ou même de ménage. Pourquoi les planificateurs le feraient-ils ? Parce
que la planète est en danger ? Ne vous inquiétez pas pour la Terre, elle survivra,
quitte à ce qu'elle se fasse un nouvel auto-nettoyage ! Alors, parce que l'humain qui
la pollue est en danger ? Je doute que les planificateurs viennent avec leurs grosses
poubelles intergalactiques faire le ménage à notre place ! Lorsqu'un enfant a mis sa
chambre en pagaille, le plus sensé des parents ne se mettra jamais à ranger son
désordre à sa place. Je comprends parfaitement que vous vous posiez ces questions
; désolé d'endosser le rôle du rabat-joie, mais je suis peut-être là aussi pour rappeler
ce genre de choses.
Peu importe finalement de savoir qui se trouve derrière tout cela : humains,
reptiliens ou humano-reptiliens… Nous sommes responsables collectivement parce
que nous participons à ce délire. Certes, nos hommes politiques sont des humains
qui fourvoient le genre humain, mais nous ne sommes pas pour autant obligés de les
croire sur parole et de leur donner tous les pouvoirs. Je vais vous donner un exemple
clair : lors de la seconde guerre mondiale, les Nazis ont été soutenus par des
collabos et c'est grâce à ces derniers que des Juifs ont été entassés dans des
wagons : direction l'abattoir. Les collabos sont tout aussi coupables que les Nazis.
S'ils n'y avait pas eu autant de collabos, il n'y aurait pas eu autant de déportés. Ce
n'est pas compliqué à comprendre.
René Bickel, tiré de l'ouvrage : les Chemins de la Souveraineté Individuelle
Nora Parks : Bien que je sois d'accord avec Anton, je vais jouer l'avocate du
diable : "Faire le ménage", comme vous le proposez, implique de nombreuses pertes
humaines et aucune garantie de ne pas abattre des innocents au regard des
technologies militaires présentes sur Terre. Nous savons tous que les militaires ne
font jamais le tri dans ce genre de situation.
Nous pouvons tout à fait imaginer aussi que les planificateurs aient opté pour
ce genre de "solution" dans d'autres mondes à des époques très éloignées et que, la
vie se reconstruisant, les mêmes problèmes soient revenus à l’identique, voire pire ?
On apprend beaucoup en faisant des erreurs et, en ce moment, les humains
apprennent tout autant.
Mangimaru (via le forum) : Je suis conscient que nous en sommes qu'à la
maternelle de notre développement spirituel et quelques conseils avisés nous
feraient le plus grand bien, mais je ne vais pas vous cacher que je suis "un
peu" impatient de voir l'humanité enfin rentrer dans une nouvelle ère de paix et
d'exploration main dans la main avec nos "aïeux"... Alors quand ?
Anton Parks : Il est très difficile de donner des conseils, simplement parce que
l’être humain veut surtout faire des grandes choses, des choses importantes. De
plus, chacun à son libre arbitre. Mon avis est que nous ne pouvons changer
positivement le système qu’en effectuant de "petites choses", mais ces petites
choses nous demandent bien souvent de changer nos habitudes, notre façon de
consommer, et notre façon de voir l’univers qui nous entoure, et demandent aussi un
investissement personnel. C'est généralement là que ça coince : il ne reste plus
beaucoup de candidats.
Le seul conseil qui me paraît juste serait d'essayer d’être conscient des
conséquences de ses actes et de faire en sorte qu’elles nuisent le moins possible.
Encore faudrait-il que l'être humain soit capable de pratiquer l'introspection et de ne
pas reporter frénétiquement ses choix ou même ses erreurs sur les autres. Cela
concerne la vie de tous les jours, mais aussi celle qui est en rapport avec ceux qui
nous dirigent. Certes, ces derniers sont manipulateurs, ils nous donnent peu de
possibilités d'action, mais il ne faut pas oublier qu'ils sont humains et qu'ils ne font
que se conformer à des exigences industrielles et politiques qui émanent de sphères
beaucoup plus hautes. Nos politiciens ne sont que des pantins. Ils forment une
collectivité de gangster d’état. Comme le dit Christian Cotten avec humour et
objectivité, "les politiciens sont des acteurs de grand guignol qui méritent une grosse
fessée pédagogique !"
Si c'est la pyramide que vous souhaitez faire effondrer, il y a deux moyens :
1- La manière douce : des petits actes au quotidien qui vont enrayer le système.
Si tout le monde le fait, le résultat sera imparable. De nombreux magazines
donnent ce genre de solutions, comme par exemple : les magazines
Morphéus, Nexus, le site de Christian Cotten (politiquedevie.net), et bien
d'autres… Le dernier film de Coline Serreau en DVD : Solutions Locales pour
un Désordre Global, est aussi excellent.
2- La manière forte : une révolution ! Mais pour cela, il faudrait que les humains
soient solidaires les uns avec les autres et qu'ils parlent d'une même voix. Je
doute qu'ils soient prêts à cela, car avant de penser aux autres, ils pensent à
eux-mêmes. Les Occidentaux, particulièrement, n'ont pas l'esprit de clan.
Des propos de Coline Serreau, tirés de son interview qui accompagne son DVD
Solutions Locales pour un Désordre Global, illustrent parfaitement ce que je viens de
soulever :
"Je dirai que la première chose à exiger, tout simplement, pour la prochaine
élection, [c'est de dire que] celui (l'homme ou femme politique) qui ne dira pas :
"nous allons créer des périmètres de sécurité d'autonomie alimentaire pour chaque
ville et chaque village", celui-là, nous ne voterons pas pour lui, c'est tout ! C'est une
grenade, une bombe, le levier pour tout exploser. C'est-à-dire : notre argent que vous
prenez par nos impôts, il va servir maintenant à cela. Et celui qui ne dira pas que cet
argent servira à cela, nous ne voterons pas pour lui ! […]
Tout le système n'a été qu'un système de pompage du fric et des richesses du
peuple pour les donner aux multinationales. C'est le but du système. La seconde
chose que les gens ne connaissent pas, c'est leur puissance, à eux consommateurs,
pour vraiment éradiquer ce problème. Les multinationales sont des géants avec des
pieds même pas d'argile, mais des pieds en papier crépon. C'est-à-dire qu'à la
minute où vous tous décidez de ne pas acheter, elles sont cuites, en 24h, elles sont
cuites !! Ça aussi cela fait partie des grandes actions que nous pouvons mener,
parce que les élections, ils s'en fichent ; ce sont des valets, ils n'ont que des valets
qui sont élus et qui sont à leurs bottes, qu'ils soient de droite ou de gauche... Par
contre, nous, les petites gens, ceux qui achètent et qui vont dans les supermarchés,
nous avons un pouvoir, nous pouvons les faire tomber comme ça ! (claquement de
doigts)."
Coline Serrau, interview dans les suppléments de Solutions Locales pour un
Désordre Global
Nora Parks : A propos de connexion avec nos aïeux, Anton donne des pistes,
offre des documents exceptionnels à travers ses livres, mais aussi ses interviews et
ses articles, bien souvent placés gracieusement sur son site, comme celui que vous
lisez en ce moment. Mais pour certains, ce n'est jamais assez. Il faudrait, comme le
dit Anton, du "tout cuit, mâché, digéré"…
Cela me fait penser à une femme qui nous a écrits à plusieurs reprises en nous
reprochant de gagner beaucoup d’argent avec les Chroniques (sic). Manifestement,
beaucoup fantasment et n'ont aucune idée des sommes versées en droits d'auteur.
Bref, cette femme nous expliquait que si elle avait de l’argent, elle planterait des
arbres immenses à perte de vue. Sans doute que cette femme souhaitait savoir ce
que nous effectuons de notre côté pour changer les choses.
Seulement, il est impossible de planter des arbres immenses, car un arbre a
besoin de faire des racines très profondes avant de grandir en surface. Pour planter
des arbres, nul besoin d’argent, quelques graines et un peu de temps suffisent. La
forêt commence par un arbre, puis un autre, elle n’est que l’accumulation d’arbres
individuels. Planter un arbre alors qu’il est déjà grand, c’est prendre le risque qu’il
tombe au moindre coup de vent ou bien qu'il ne prenne pas racine du tout. Beaucoup
n'aiment pas prendre de risque, alors que c'est souvent en prenant des risques et en
étant patient que l'on se réalise.
Je trouve par exemple qu'Anton a pris de gros risques en plaçant autant de
notes de bas de page et de dossiers dans ses différents ouvrages. Ses livres sont
monumentaux, parfois difficiles à manier. Il s'y trouve énormément d'informations !
Beaucoup d'écrivains auraient fait deux ou trois livres avec le contenu d'un seul
d'Anton. Et ensuite, on le taxe de faire de l'argent ? C'est faux et c'est grotesque.
Du point de vue de la mentalité dite "humaine", attendre des événements
extérieurs pour agir peut être une excuse pour ne rien faire. Il n’y a pas de petites ou
de grandes actions qui peuvent changer les choses, il y a l’action tout court. Donc
pour répondre à votre question : Alors quand ?, la réponse est : lorsque l’humanité
aura fait de bonnes racines !
Jay (via le forum) : Est-ce que le passage situé dans Adam Genisis pages
297-298, fait-il référence à un métissage généralisé entre la souche blanche et
noire humaine, ou à la fin du cycle (de l'horloge terrestre) du calendrier Maya
ou les deux en même temps ? Passage en question : "Face à cette situation, j'ai
recomposé clandestinement les séquence des Ukubi-Ádam Min (Homo Sapiens).
Asé'et, mon Amour, l'a fait de son côté sur la souche Lubarra (blanche) dont Ninmah
est originellement responsable. Les recombinaisons ont été exécutées avec
succès... Après toutes ces années de quêtes et de doutes, j'ai enfin trouvé le repos
de mon âme, j'ai aujourd'hui l'assurance que le salut des Lú (les humains) s'imposera
par surprise lorsque les temps viendront. Quelle que soit la durée que cela prendra,
les croisements naturels entre les Lú (humains) influenceront leurs gènes et donc
leurs comportements futurs. Ils sont réglés sur l'horloge terrestre." Adam Genisis,
pp. 297-298.
Anton Parks : Je ne vais pas vous faire une réponse stéréotypée à la mode,
comme le font de nombreux auteurs actuels qui voguent sur la vague du tout
spirituel. Il ne faut pas s'attendre à un éveil, les bras croisés, à méditer tranquillement
dans son fauteuil en attendant que "des êtres de lumière" viennent nous éveiller ou
encore qu'une programmation subtile prévue par Sa'am se déclenche pour nous
sauver… Ce n'est pas tout à fait cela.
Soyons concrets : Tant que l'humanité terrestre sera incarnée ici, elle restera
connectée physiquement à sa maison : la Terre. Elle est réglée sur son rythme
cardiaque, donc biologique. Par le passé, les Anunnaki ont exploité la planète et
aujourd'hui leurs descendants (peut-être royaux) et leurs sbires humains font pire
encore en raison de la forte démographie, de l'industrie qu'elle produit et de l'argent
qui en découle. Si l'humanité souhaite évoluer tout en se libérant de l'emprise
imposée par notre système élitiste et inégal, elle devra reprendre contact avec la
Terre-Mère et reprendre ce qui lui revient de droit : la terre. Normalement, cette prise
de conscience devrait s'effectuer naturellement, mais chez certains (par exemple la
seconde humanité blanche, remaniée par les Kingu, voir T3, p. 275), cette prise de
conscience ne s'effectuera pas sans aide, voire peut-être pas du tout.
N'en déplaise à certains channels et aux faux prophètes qui annoncent un
départ physique ou dimensionnel imminent ; ceux qui savent raisonner de façon
inconsciente (donc de façon intuitive) et qui pourront éventuellement donner
l'impulsion à ceux qui raisonnent sous le calcul, ne sont pas nécessairement les
personnes qui liront cette interview et qui s'intéressent aux sciences parallèles. Partir
un jour ? Pourquoi pas ! Mais comme je viens de l'indiquer plus haut, avant de
quitter les lieux vers de nouveaux horizons, il nous faudra faire le ménage, c'est un
minimum. Si nous ne le faisons pas, la Terre s'en chargera avec nous sur son dos !
Le dessinateur René Bickel illustre à merveille ce genre de concepts dans ses
ouvrages, c'est d'ailleurs pourquoi quelques-unes de ses créations sont dans cette
interview.
René Bickel, tiré de l'ouvrage : le Théâtre de la Vie
Ceux qui savent écouter et respecter la nature, donc ceux qui sont réglés sur
l'horloge terrestre, ouvriront la voie aux autres chez qui le déclenchement ne se sera
pas effectué naturellement parce qu'ils sont génétiquement déconnectés de leur moi
intérieur et de ce fait en déphasage avec leur véritable potentiel. Ce n'est pas du
prophétisme à la sauce new age, mais du bon sens. On est un peu comme dans
Matrix, c'est pourquoi ce film est par ailleurs excellent.
Nous sommes entourés d'individus qui travaillent pour le bien-être de la planète
et qui ne cessent de nous envoyer des signaux. Ils ne sont pas là par hasard. Au lieu
de regarder aux confins du cosmos, il suffit d'observer tous ces acteurs autour de
nous, ici, avec nous. L'humanité n'aura aucun avenir si elle n'écoute pas ces
personnes et ces signes. C'est là la force du genre humain : celle de pouvoir aller audelà de ses peurs, la nature et ses sympathisants actifs étant là pour nous le
démontrer et nous montrer la voie. Vous cherchez des planificateurs ? Mais ils sont
là avec nous, certains même incarnés sur Terre, c'est évident.
Ainsi, le truchement génétique dont parle Sa'am dans l'entrée que vous citez
plus haut, raccordées aux informations du T3, concernent un certain type d'individus,
donc pas la totalité de l'espèce humaine, tant les intervenants au niveau des diverses
programmations génétiques ont été nombreux. On le constate par ailleurs dans les
différents tableaux génétiques du T2 et T3. Sa'am et son clan ont, en effet, effectué
un véritable travail de planification, mais il s'agit d'un encodage subtil qui relie la
Terre à ses résidants. La Terre possède un rôle actif dans la libération du genre
humain. Il n'y a pas de voie d'évolution en dehors du respect de la nature. On
n'acquiert par la connaissance ou même l'élévation spirituelle en torturant la nature,
un point c'est tout ! Il s'agit d'une relation de cause à effet que les anciens avaient
compris, mais que la civilisation moderne ne souhaite pas entendre.
Nora Parks : Les humains se font subir entre eux ce qu’ils font subir à la Terre,
la connexion est parfaite. C’est pourquoi le quatrième monde des Hopi (celui dans
lequel nous nous trouvons) est nommé "Tuwakatsi" (on dit aussi "Tuwaqatsi" ou
"Tuwakachi"), le monde parfait. C’est cette connexion qui fera que l’humanité
évoluera ou se détruira elle-même. Cela peut paraître dur, mais quand on connaît
cette règle et les lois karmiques, c’est juste et équitable. Il faudra encore du temps à
beaucoup pour comprendre l’implication complète de cette connexion profonde.
Jay (via le forum) : Ce précédent passage est-il en rapport avec
l'introduction de gènes de Namlú'u dans l'espèce Sapiens ? Cette question me
paraît primordiale et elle semble être l'information la plus importante dans
l'œuvre d'Anton. Il serait très intéressant d'approfondir ce sujet car il vaut son
pesant d'or.
Anton Parks : Il est très probable qu’il se trouve du Namlu’u dans l’Homo
Sapiens, ne serait-ce que grâce aux modifications génétiques apportées par les
Ama’argi sur l’Homo Erectus, dont découle justement le Sapiens. La nature des
modifications génétiques effectuées sur le Sapiens par Sa’am (Osiris) et Asé’et (Isis)
sont inconnues. Mais je peux me risquer à dire qu'il est vraisemblable qu’ils aient
utilisé des gènes de l’homme de Neandertal pour les combiner au Sapiens. Il est
aussi très probable que les Neandertaliens ont possédé des gènes de Namlu’u, c'est
d'ailleurs ce qui transparaît dans le tableau sur "les souches et personnages" (T2 et
T3). Cela voudrait donc dire, qu'effectivement, le Sapiens aurait bien des gènes
Namlu'u… Je vous rappelle à ce propos que les Namlu'u étaient en connexion
profonde avec la Terre et son environnement. Lorsqu'ils ont quitté les lieux pour une
raison de survie de leur espèce face à la menace Gina'abul, ils n'avaient pas laissé
derrière eux le foutoir que nous avons créé.
Anne (via le forum) : Voyez-vous un rapport entre Ashtar (mythe moderne
basé sur des contacts immatériels entre cette entité et des humains), et Isthar,
la déesse mésopotamienne ?
Anton Parks : De mon point de vue, le rapprochement entre Isthar/Asthar est
évident. La modification des langages étant souvent effectuée dans un premier
temps par le biais des voyelles. L’appropriation de ce nom en dit long sur les
intentions de ceux qui sont derrière cette mascarade. Innana-Nephtys était la déesse
de la passion, de la séduction, des plaisirs et de la guerre, en opposition à Isis qui
était sagesse, raison, amour et protection.
Ces deux déesses étaient en leur temps des femmes politiques (l’équivalent
des chefs d’états actuels) et donc elles représentaient les forces en opposition sur
cette planète. D'une certaine façon, elles témoignaient aussi des épreuves qui se
jouent en chaque être humain.
Si nous observons ce détournement avec la pensée de l'ancienne Egypte,
l’appropriation du nom Isthar/Asthar, permettrait de récupérer magiquement certains
pouvoirs. Il est alors évident que ce qui se trame derrière ce Asthar n’est pas la
sauvegarde, la protection et le bien-être des humains. Ishtar a mené l'humanité à la
guerre (cf. le texte du Hopi Ours Blanc sur notre site). L’histoire tend à se répéter.
Souhaitons que les gens voient clair dans ces discours décousus et chanélisés par
des pro-Asthariens qui discréditent (peut-être à leur insu) des sujets importants de
notre histoire en mélangeant passé et hypothétique futur. Beaucoup d'individus
croient en ces absurdités et attendent patiemment la dissolution de la 3D pour vivre
dans des mondes éthérés… Les cycliques temps messianiques sont de retour.
Mangimaru (via le forum) : Je voulais demander à Anton si le système
solaire était toujours sous embargo ? (Par les planificateurs ?) Si oui, pourquoi
et jusqu'à quand ? J'ai déjà eu l'occasion de lire cette information à plusieurs
reprises et en recoupant différentes sources, il semblerait que Mars, Venus
ainsi que d'autres planètes du système solaire sont toujours "habitées" (Ringmakers of Saturn, N. Bergrun) et cela peut être depuis très, très longtemps...
Qu'elle est son opinion, avons-nous affaire au même "acteurs" que ceux
décrits dans les livres ?
Anton Parks : Ce n'est que mon avis, mais je pense que notre système solaire
est, effectivement, toujours sous embargo planificateur. La Lune et Mars étaient
habités à l'époque des Chroniques, il y a peu de chance qu'elles ne le soient plus de
nos jours. La situation semble compliquée dans l'espace, le terrien lambda n'a
aucune idée de ce qui se passe en dehors de notre monde.
Prométhéen (via le forum) : Autre question sur les Planificateurs. Pourraiton en savoir un peu plus sur eux ? Les races qui forment la communauté
planificatrice se comptent-elles en centaines, en milliers ? Ont-ils une sorte de
"Conseil Galactique" ? Sur quel monde se trouvent-ils ? Ont-ils un symbole
commun ? Sont-ils présents également dans d'autres galaxies que la nôtre...?
Anton Parks : Je pense que les planificateurs se comptent plutôt par milliers
d'individus, voire plus. Un conseil galactique comme dans les films de SF ? Pourquoi
pas ! Mais sincèrement, je n'en sais rien. N'oubliez pas que les Gina'abul dont je
restitue l'histoire dans mes Chroniques sont coupés du monde de la planification,
même les membres planificateurs comme les Nungal-Shemsu n'ont jamais vraiment
appris à planifier étant donné qu'ils se sont très vite retrouvés au cœur de cette
guerre absurde décrite dans le T1. Les éléments dont je dispose à leur sujet
proviennent des expériences de Sa'am-Heru ou encore du Girkù. Encore une fois je
vais en frustrer plus d'un, mais vous en saurez un peu plus sur les planificateurs
dans la suite du récit.
Ma Tudi (via le forum) : Dans les premiers temps de l'existence du Forum,
Anton avait répondu à Curtis au sujet du livre sur le Réxégéna, de Valérie
Barrow, et il lui avait dit être en parfait accord avec cette histoire (tensions
diplomatiques puis guerre entre Kadistu et reptiliens au sujet du projet pour la
Terre, puis intervention des Urmah, etc.). Anton est-il d'accord avec le portraittype des Urmah qui est reproduit dans le livre ?
Anton Parks : Le dessin n’est pas très fin, mais il y a tout de même une
ressemblance… Comme je l'ai évoqué plus haut, c'est un livre intéressant qui semble
rapporter certains événements qui se situeraient avant le T1 des Chroniques.
Albator (via le forum) : Je suis un Camerounais de la tribu Guidar, né à
Bidzar au nord du pays. C'est un village ma foi intéressant par le fait qu'il y a
du marbre partout et soit en même temps un site archéologique. Dans mon
dialecte, la couleur blanche se dit "Babbar" eh oui ! Dieu est appelé Mangoelva
(le plus souvent on écrit Mangelwa). Mon frère, mon camarade : Mulmu'a. L'eau
"enkilé ("e" bien appuyé). C'est vraiment étrange, mais bon, si ça peut aider
certains sceptiques, tant mieux. Je suis bien conscient qu'Anton ne peut pas
tout savoir. Il faudrait pour cela des milliards d'incarnations et encore...
Voici mes deux questions : Que font des seins et des menstrues chez des
reptiles ? Pourquoi avoir laissé les humains se reproduire de manière
anarchique comme autant de souris nuisibles ? N'ont-ils pas remarqué leurs
capacités destructrices ? Moi, je trouve que nous sommes un échec, les plus
stupides des animaux.
Anton Parks : Concernant votre question à propos des menstrues et des seins
chez les Gina'abul, je vous rappelle que les Gina'abul sont des humanoïdes.
Beaucoup de lecteurs semblent l'oublier. D'ailleurs, l'être humain possède leur
patrimoine génétique.
Oui, il y a beaucoup de monde sur la planète Terre… Nous vivons dans une
société de consommation qui a besoin de faire toujours plus pour maintenir son
niveau d'achat et faire du profit. On en est arrivé à un tel point depuis le début des
années 1990, que l'industrie ne fabrique plus du tout de "l'inusable" et de la qualité.
Chaque appareil électroménager, audiovisuel, etc. n'est plus manufacturé pour durer
dans le temps. C'est une escroquerie non officielle manigancée par les ombres du
contrôle social qui sont aux ordres d’intérêts privés. Tout le monde le sait, mais
aucun média n'en parle. C'est tout à fait scandaleux !
L’Homo Sapiens n’est pas favorisé par ses gènes, à l’opposé du Neandertal et
des peuples premiers qui ne se sont jamais coupés de la Nature et qui ont toujours
évolué en prenant soin d'elle. La spécialité de l’Homo Sapiens est de se couper de la
nature en pensant que la technologie va la remplacer. Espèrerons qu’un jour l’être
humain devienne le plus intelligent et le plus altruiste des animaux, ce qui n'est pas
encore le cas…
Eric (via mail) : Une question sur l'actualité, à propos de la Conférence
organisée au National Press Club de Washington D.C. ce lundi 27 septembre
2010, portant sur la question des incursions d'Ovnis au-dessus des sites
américains d'armements nucléaires depuis ces 60 dernières années et sur
l'annonce de l'ONU, aujourd'hui démentie, de la nomination d'une
astrophysicienne, Madame Mazlan Othman, comme ambassadrice pour
accueillir les extraterrestres. Ces deux événements me donnent le sentiment
que les choses se précisent au niveau de l'arrivée d'extraterrestres. Qu'en
pensez-vous et devrions-nous nous méfier, sachant que comme vous le dites,
il existe plusieurs races extraterrestres, ayant des intérêts divers, dont certains
sont hostiles vis-à-vis de nous ?
Anton Parks : Malgré cette forme de quarantaine que subit la Terre depuis très
longtemps et dont j'ai parlé dès 2005, il est bien clair que notre planète est surveillée,
et tout porte à croire, selon des sources de plus en plus officielles, que nos
gouvernements entretiennent secrètement des contacts avec des civilisations
extraterrestres. Maintenant, le contenu de ce genre de contact ou d'affaires nous est
inconnu.
Tout ce que je peux ajouter, c'est qu'en haut, les choses se déroulent un peu
comme ici-bas, c'est-à-dire qu'il existe des "bons" extraterrestres et des "moins
bons". Il ne faut pas voir tout ce qui vient d'en haut comme étant automatiquement
bon pour l'humanité, les Anunnaki étant un bon exemple à ne pas oublier. Espérons
juste que les groupuscules humains qui sont supposés nous représenter n'ont pas
joué aux apprentis sorciers avec ces engeances extraterrestres…
Questions de plusieurs internautes : A notre niveau, nous ne pouvons
rien faire pour changer les choses, nous sommes des victimes dans ce monde
créé à l’origine par des races reptiliennes.
Anton Parks : Nous avons tous des gènes reptiliens et, même s’il est difficile
de le reconnaître, nous possédons des fonctionnements et des schémas communs.
C’était justement un refus de remettre en cause des choses établies qui est à
l’origine de la révolte des Usumgal et à l’origine de leur création adamique. Que nous
le voulions ou non, le genre humain ressemble aux reptiliens.
Nous sommes tous conditionnés pour participer au système et l’entretenir.
Contrairement aux peuples premiers, nous n’avons pas conscience de faire partie
d’un tout et de l’influencer par nos actes et nos pensées quotidiennes. La notion de
pouvoir personnel et de responsabilité est très difficile à appréhender dans son
ensemble par les peuples dits "modernes".
Quant à changer les choses, nous pouvons le faire chacun à notre niveau, en
suivant une règle simple, essayer de ne pas nuire dans nos actes quotidiens et leurs
conséquences.
Nora Parks : Nous pouvons changer des choses importantes dans notre
manière de vivre et de consommer en ne soutenant pas les escrocs de la malbouffe ;
nous avons le choix de les cautionner ou non par nos actes d’achats. Utiliser des
produits qui ne polluent pas et consommer du non industriel n’est pas forcément plus
cher, mais cela peut paraître compliqué de prime abord, parce que cela ne fait pas
partie de nos habitudes et de notre éducation. L’important n’est pas de faire peu ou
beaucoup, l’important est de faire ce que l’on peut, puis de tenter de faire de mieux
en mieux chaque jour, petit à petit en acceptant l’imperfection et en étant chaque jour
plus conscient de ce qui est nuisible pour nous et pour la planète. De toute façon,
nous aurons beau brailler tant que nous pourrons contre ceux qui nous dirigent, ils
ne feront rien pour changer les choses, ils sont grassement payés pour supporter les
critiques. C’est à nous d’arrêter de les cautionner, c’est tout.
Christine (via mail) : Actuellement, quelle est la place de l'homme dans
l'univers parmi toutes les races extraterrestres, quel rôle peut-il avoir dans un
avenir proche ?
Anton Parks : Très bonne question. Aujourd'hui l'espèce humaine est
amnésique et cela lui permet de compenser. Un peu de la même façon qu'une
personne qui aurait subi un choc ou un viol et qui, pour se préserver de la cruelle
vérité, aurait tout oublié.
Quel est le rôle de l'humanité dans un avenir plus ou moins proche ? La
réconciliation entre les espèces de cet univers, l'humanité étant elle-même un gros
mélange issu d'un programme planificateur, mais qui a été quelque peu amoindri.
Lorsque l'espèce humaine aura dépassé ses peurs et aura fait la paix avec son
passé et son environnement, elle aura toutes les attentions des êtres d'en haut qui
commenceront alors à entretenir des relations directes avec elle. C'est mon avis
simple et définitif sur la question.
Questions de plusieurs internautes : Que sont devenus les Usumgal, les
Nungal et les Anunna à notre époque ? Pensez-vous que ces dieux seraient
encore en vie ? Est-ce eux qui tirent les ficelles de la politique mondiale
comme le dénonce David Icke ?
Anton Parks : Nous sommes tous les descendants de ces entités qui se sont
attribués le nom de "dieu(x)". Que ce soit en ligne directe ou en qualité d'enfants
génétiques. Notre monde est en grande souffrance, car il y a beaucoup d’inégalités,
de misère, de famines et de guerres. Les véritables solutions ne sont pas appliquées
uniquement pour garder l’être humain sous contrôle. Imaginez un monde sans
misère, ni chômage, ni inégalités. Personne ne voudrait s’engager dans l’armée et le
business de l'armement qui représente des milliards et des milliards de dollars par an
manquerait cruellement dans les caisses de nos gouvernements…
A moins d'un miracle, nos hommes politiques entretenus par le système ne
bougeront jamais. Que les "dieux" encore en vie ou leurs descendants soient derrière
la politique actuelle, ne change finalement pas grand chose. La volonté de garder
l'humanité sous contrôle est bien présente : les dégâts et la souffrance sont là. Je
pense vraiment que c'est par son unique initiative que l'homme se libérera de
l'injustice ; une initiative individuelle, mais commune à l'ensemble du peuple qui, ne
l'oublions pas, est constitué de consommateurs. Qui dit consommateurs, dit grands
pouvoirs.
Okéann (via le forum) : Je n'aurais qu'une question à poser. Actuellement,
j'étudie beaucoup la méditation non duelle qui revient à dire que Tout EST LA
SOURCE… que la source est aussi bien dans l'un et son contraire. Par exemple
et selon nos concepts : LE BIEN / LE MAL, LE CHAUD / LE FROID, LA
BIENVEILLANCE / LA MALVEILLANCE… et qu'elle jouerait donc tous les rôles
à la fois afin de se connaître elle-même et s'auto-expérimenter : le bourreau et
la victime, etc. Hors, dans vos livres, il est dit que Sa’am (et filiation) est un
serviteur de la Source, donc selon nos concepts on le classe naturellement
comme un bienfaiteur, du coté de la lumière, du positif, du bon... du nôtre qui
sommes des victimes, donc du côté des gentils, lol. Et les autres alors... ? Les
AN, ENLIL and Co...? S'ils n'œuvrent pas du coté de la source, sont-ils
déconnectés ? Quel est leur rôle ? Sont-ils tels des Anges déchus qui ne sont
plus "nourris" par la Source, est-ce pour cela qu'ils se nourrissent de nos
énergies négatives qu'ils manipulent en créant peur, horreur, misère et chaos
autour et en nous ? Où bien restent-ils acteurs de la farce Céleste et jouent-ils
leur rôle à la perfection selon le concept que la "SOURCE EST TOUT" ?
Anton Parks : Très bonne question. Effectivement, nous provenons de la
Source et c’est aussi le lieu où nous nous dirigeons tous. Personne n’est jamais
totalement déconnecté de la Source, mais certains parviennent à poursuivre leur
chemin en détournant les lois élémentaires de la Vie, en créant souvent
intentionnellement malheur et chaos. C’est la peur de perdre le contrôle et le pouvoir
qui les fait souvent agir de la sorte. Pour d'autres, c’est la peur de ne plus être dirigé
("guidé"), et la peur des responsabilités qui fait accepter les manipulations du camp
adverse. L’histoire des Chroniques montre bien à travers les erreurs des
protagonistes qu'aucun n’est ni tout blanc ni tout noir.
Prenons par exemple la reine Tiamata qui a tout fait pour garder le pouvoir afin
de préserver sa communauté de prêtresses : elle n’a réussi qu’à exacerber le désir
de révolte des mâles Usumgal. Quelques fois de bonnes intentions donnent des
résultats négatifs et de mauvaises offrent des résultats positifs de part la prise de
conscience de ce qui est juste et de ce qui ne l’est pas. Accepter de tirer
l’enseignement et la sagesse des situations, ne veut pas dire qu'il faut regarder ces
situations comme normales ou bonnes alors qu’elles ne le sont pas nécessairement,
mais reconnaître le caractère "élévatoire" de l’expérience. Ce sujet tourne autour du
thème de la planification et d'une forme d'équilibre dont je souhaite préciser quelques
aspects d'ici la fin de cette interview.
Questions de plusieurs internautes : Qu'en est-il d'une éventuelle montée
en dimensions de l'humanité pour nous sauver de cet enfer ? Certains
médiums prétendent qu'il faudra nous affranchir.
Anton Parks : Nous passerons sûrement (ou auront accès) à une dimension
plus élevée lorsque l’humanité sera prête. Pour l’instant, cela me semble impossible,
beaucoup trop d’êtres humains et d’animaux souffrent sur cette planète. Il existe des
races évoluées, ailleurs, qui vivent effectivement dans ces dimensions. Pour nous,
sur Terre, il faudra en un premier temps éliminer les guerres, les conflits et la famine,
afin de se hisser petit à petit dans des dimensions plus élevées. C'est notre point de
vue à mon épouse et moi.
Les dimensions supérieures sont celles où les énergies d’une planète et des
habitants qui y vivent sont directement perceptibles. Alors, bien entendu, que les
dimensions supérieures sont déjà perceptibles pour certains d'entre nous, d’où les
phénomènes de médiumnité et de prémonition. Mais s’y hisser est une tout autre
affaire qui ne sera possible que collectivement et dans un climat sain, n’en déplaise à
ceux qui crient sur tous les toits qu’ils sont persuadés de faire partie d’une élite qui
ascensionnera bientôt tandis que d’autres périront parce qu'ils ne se seront pas
affranchis.
Chaque humain n'aura pas besoin de s'affranchir pour accomplir ce
changement fréquentiel, beaucoup de "gourous new age" et de faux prophètes
utilisent ce terme et cette forme de peur pour culpabiliser les masses afin de
récupérer quelques adeptes. Cette technique est récurrente, même cyclique, car elle
se manifeste particulièrement en fin de cycle de notre société. Ces personnes sont
faciles à identifier puisque, lorsqu'elles parlent d'elles ou de leur ligues, elles
s'expriment comme au temps des faux dieux qui régnaient sur Terre : elles ne
s'intègrent jamais dans la masse humaine : il y a eux et les humains. Il y a eux et leur
énergie ou leurs dimensions et vous, "pauvres humains, vous qui vivez dans cette
médiocre 3D" qui vous a donné la vie et dans laquelle pourtant vous êtes supposés
évoluer (dans les deux sens du terme).
Il est impossible que ces personnes soient des guides spirituels. Les guides
spirituels ou les personnes ascensionnées ou encore les avatars, ne parlent pas
comme cela, ce sont des gens simples et sans ego qui s'expriment clairement dans
un langage accessible à tous pour expliquer des concepts de la vie. Expliquer le
sens de la vie n'est pas compliqué. Les guides ne se comparent jamais aux autres
non plus ; ils sont humbles. Les véritables guides n'étalent jamais leur vie
personnelle et elles ne sont pas des personnes avides de pouvoir et de
reconnaissance.
Beaucoup veulent vivre des choses extraordinaires tant leur vie leur semble
vide. L'espérance en l'extraordinaire est un bon moyen pour donner un sens à son
existence… Désolé, mais c'est aussi pour ne pas prendre de décisions et pour ne
rien faire. Nous pouvons vivre des événements extraordinaires en nous réalisant, en
allant au-delà de nos peurs et de nos colères. C'est ici que le problème de notre
société se trouve. Lorsque ce cap est franchi, tout est possible. C'est pourtant le
thème de beaucoup de films et de livres formidables. Mais, comme nous sommes
dans une société de consommation, la majorité d'entre nous regarde un film ou lit un
livre et l'oublie… pour passer à un autre film ou un autre livre… L'humanité est
amnésique et n'écoute pas les signes qui lui sont présentés.
J'entends souvent dire : "Ah, ces sales reptiliens ou encore ces politiciens !
Tout est de leur faute, nous ne pouvons rien faire." Les gens oublient souvent qu'ils
se sont incarnés ici et qu'ils savaient obligatoirement où ils mettaient les pieds. La vie
est un peu comme un jeu vidéo où l'on doit trouver les solutions pour avancer et
survivre en vue d'accomplir la mission qui nous est destinée. Pourquoi serait-ce
possible dans un jeu insipide et pas dans la vraie vie ?
Lorsque les bons choix sont pris, les portes sont ouvertes pour avancer.
Comme le dit le dicton : Si tu veux changer le monde, change-toi toi-même. Mais je
le précise, il n'est pas question d'affranchissement ou de rédemption. Se changer,
c'est avant tout s'accepter et s'aimer, avec ses qualités et ses défauts. Se changer,
c'est s'observer : regarder là où l'on est doué et là où on l'est moins. Là où l'on fait du
bien ou encore là où l'on fait mal aux gens. C'est aussi remarquer ses peurs, c'est
déterminer ses envies et prendre en considération ses frayeurs pour accéder à ses
désirs. Il s'agit d'équilibre, sans cesse d'équilibre. Lorsque vous êtes conscient que
l'équilibre autour de vous est instable par votre faute ou par d'autres, il faut savoir
prendre les bonnes décisions pour vous et pour les autres. Lorsque l'équilibre est
finalement obtenu (il s'obtient assez souvent avec abandons ou pertes et fracas),
alors cet équilibre se transformera nécessairement en harmonie, mais là, nous ne
sommes plus tout à fait dans un monde purement humain, mais plutôt dans celui des
êtres élevés ou des planificateurs… L'être humain est potentiellement un
planificateur en devenir.
Je finirai en ajoutant que j'assume la dureté de certains de mes propos
lorsqu’elle concerne ma volonté de déconnecter les gens à cette forme de matrice de
l’endormissement culturel édulcoré dans laquelle nous sommes plongés. Je n’ai pas
un rôle facile à endosser, mais je l’assume ! Mon objectif est de susciter des
réflexions qui vont s’orienter vers de l’action. Les réactions positives ou négatives
qu’occasionnent mes propos forment toujours des réactions, ce qui est plutôt une
bonne nouvelle. Lorsque la joie et la colère sont passées, le moment des décisions
est là, donc celui des actes. Si j’arrive un tant soit peu à cette forme de réaction et de
réflexion qui prend à contre-pied le cerveau reptilien, c’est que mon objectif est
atteint. La raison fera le reste.
Je suis contre la non-action et les béatitudes spirituelles, celles que prônent
plusieurs mouvements mystico-spirituels ou même chrétiens et qui attendent des
changements les bras croisés en pensant qu’ils viendront du ciel. C’est dans l’action
et la prise de conscience que l’humanité se réveillera et qu’elle prendra en main son
destin au lieu de le déléguer à une bande d’escrocs qui met à sac la planète au nom
du dieu argent.
René Bickel, tiré de l'ouvrage : les Chemins de la Souveraineté Individuelle