quinze ans en orbite quinze ans en orbite

Transcription

quinze ans en orbite quinze ans en orbite
Wimax, la deuxième chance du haut débit dans les campagnes P. 6
S
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TÉMOIGNAGE
QUINZE ANS
EN ORBITE
Interview >
Olivier Midière, responsable
de la mission TIC et TPE
> « Les modes de travail
numériques rendent les
TPE compétitives » page 4
SANS DÉFAUT
Bertrand Augereau,
responsable des méthodes
industrielles et du système
d’information chez
EADS Astrium, maîtrise
la traçabilité des matériaux
des satellites à l’aide du
progiciel Parteor > P. 40
> DOSSIER TPE
La très petite entreprise
a tout d’une grande
page 15
> L’iSeries joue la carte
du tout-en-un
page 28
Marc Guillaumot
Supplément au Monde Informatique n° 1083 daté du 23 septembre 2005. Ne peut être vendu séparément.
S O M M A I R E
Édito
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P M E - P M I
TENDANCES
4
« Les modes de travail numériques rendent les TPE compétitives »
Une interview d’Olivier Midière, fondateur et directeur général
du Cabinet EBC Net, responsable de la mission TIC et TPE
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La deuxième chance de la boucle locale radio
Achat de progiciels intégrés : les PME pensent déjà à 2006
Nouvel élan pour le Pacte PME
Le Medef encourage l’usage des TIC dans les PME
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DOSSIER SPÉCIAL TRÈS PETITES ENTREPRISES
« Les petits patrons restent très attachés à leur indépendance »
Une interview d’Alain Bosetti, président de Planète micro-entreprise
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Les dirigeants de TPE refusent l’isolement
Cinq briques pour bien se protéger
Stocker, partager, protéger et conserver
A chacun son réseau local
L’ADSL, un cran devant
Témoignage : la mairie de Paulhac offre des services sur Internet
Sous-traiter ses soucis informatiques
Pas d’infogérance durable sans système efficace de sécurité
Témoignage : Duc Hélices, six employés et un logiciel de CAO
INFRASTRUCTURE
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iSeries : IBM mise sur la convergence des infrastructures
Les utilisateurs plébiscitent la consolidation autour des iSeries
Centralisation : de la coupe aux lèvres
Nouveaux produits
APPLICATIONS
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MDP ajoute sa touche au progiciel de gestion
Témoignage : quinze ans en orbite, sans défaut
Outlook Express, et les autres...
Nouveaux produits
MATÉRIEL
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Les prix de la rentrée
Disques durs : plus petits, plus rapides, plus silencieux
Nouveaux produits
par Patrice
Desmedt,
rédacteur
en chef
Vent
portant
Thierry Breton, ministre de l’Economie, des
Finances et de l’Industrie a présidé une
cérémonie à l’occasion de la signature de
l’accord de coopération entre le Comité
Richelieu et Oséo. Il n’a pas manqué de
rappeler les différentes initiatives prises
récemment par le gouvernement pour aider
les PME, et en particulier les plus petites
d’entre elles, à embaucher. Au-delà des effets
de communication politique, il faut retenir la
prise en compte des besoins des PME et
l’investissement du ministre, qui se plaît à
rappeler qu’il fut lui-même le jeune chef
d’une très petite entreprise. Et se réjouir de
voir un Pacte PME qui cherche à convaincre
les grandes entreprises, publiques et privées,
de l’intérêt qu’elles ont à travailler avec des
PME innovantes. Or l’innovation va presque
toujours de pair avec une informatique
performante. La bonne utilisation des
technologies de l’information et de la
communication est nécessaire, elle est
heureusement insuffisante. La capacité
d’innovation, le dynamisme sont bien la part
de l’homme. Le défi des dirigeants de PME,
c’est de pouvoir assumer ce rôle dans leur
métier, et ils sont qualifiés pour le faire,
mais aussi de savoir investir à bon escient
dans l’informatique. Malgré les difficultés, ils
poursuivent leur effort dans ce sens. Le
baromètre Oracle/IDC montre par exemple
que les PME sont de plus en plus
nombreuses à utiliser des progiciels de
gestion intégrés. Et si les dirigeants de PME
commençaient à profiter du vent portant ?
EDITO
P
Marc Guillaumot
S
Rédacteur en chef :
Iconographie : Nouara Aftis Commission paritaire :
Directeur
Ont collaboré
Patrice Desmedt
0110 K 85971
de la publication :
à ce numéro :
Photographie :
Eric Ochs
Eric Hiller,
Chef des informations :
Dépôt légal :
Marc Guillaumot
Frédéric Milliot
Maryse Gros
3e trim. 2005
Ce supplément
Fabrication :
Secrétariat
de
rédaction
:
Rédacteurs :
a été réalisé
Daniel Rougier,
Imprimerie : Dulac
Georges Grégori
Aurélie Chandèze,
par le pôle
Jean-Luc Gonzalez,
ZI route de Paris
technologies d’IDG Olivier Descamps
Jean-François Macanda
Maquette : Hervé Bedel
27120 Pacy-sur-Eure
PME - PMI
3
LE MONDE INFORMATIQUE > 23 SEPTEMBRE 2005
TENDANCES
Interview
«LES MODES DE TRAVAIL
NUMÉRIQUES RENDENT
LES TPE COMPÉTITIVES »
Début 2005, l’ancien ministre des PME a chargé Olivier Midière de
développer l’usage de l’informatique dans les très petites entreprises.
Dans cet objectif, il propose aujourd’hui un programme en trois axes.
Pourquoi avoir mis en place une
mission TIC et TPE ?
Olivier Midière : Aujourd’hui, les
entreprises de moins de 20 salariés, soit quelque 2 200 000 entreprises, sont dans un contexte
très concurrentiel. A cause de
cette pression, les très petites entreprises (TPE) réduisent considérablement leurs marges pour
essayer de survivre. Un seul levier peut leur permettre de recréer de la valeur : l’innovation
dans les processus, l’organisation
et les services rendus aux clients.
Cette innovation ne peut s’appuyer que sur la modernisation
de leurs systèmes de production,
de gestion et de commercialisation. Une modernisation possible
grâce aux technologies de l’information et de la communication (TIC). L’idée de fond de la
mission, c’est de rendre les TPE-
plus compétitives, de moderniser leurs méthodes de travail en
faisant en sorte qu’elles intègrent
davantage les outils et les usages
numériques.
Où en sont les TPE françaises ?
O. M. : Nous partons d’un tissu
convenablement équipé : près de
75 % des TPE sont informatisées
en France, même s’il subsiste de
grosses disparités par secteur.
L’équipement est correct, mais les
entreprises doivent découvrir tout
ce qu’elles peuvent faire avec ces
TIC pour recréer de la marge,
notamment avec Internet, dans
leurs relations quotidiennes avec
les clients, les fournisseurs, les
collaborateurs et l’administration.
Les TPE ont besoin de réduire
leurs coûts, de gagner du temps ou
d’accroître leur chiffre d’affaires :
dans chacun de ces domaines,
TENDANCES
LES RÉSEAUX D’INITIATION AUX TIC
4
>Plusieurs espaces numériques
réservés aux entreprises leur
permettent de découvrir les
TIC. Au niveau régional, ce sont
par exemple les réseaux
Racines, Echangeur, Agoratech
ou Cybermassif. Les centres
de gestion agréés (CGA)
accueillent quant à eux plus
de 400 000 entreprises
commerciales et artisanales
pour les conseiller et les former.
En 2004, près de 50 000 entreprises ont été formées en
informatique grâce à eux.
Les associations de gestion
agréées (AGA) jouent le même
rôle pour les professions
libérales. Les chambres de
commerce et les chambres des
métiers contribuent aussi au
développement des TIC. Enfin,
il existe des réseaux comme
Cyber-base, fondé par la banque
CDC, qui dispose de 500 points
d’accueil en France. Au moins
200 ou 250 d’entre eux
pourraient s’ouvrir au public
professionnel, en fonction
de la volonté des élus locaux.
LE MONDE INFORMATIQUE > 23 SEPTEMBRE 2005
nous allons leur montrer comment Internet peut les aider.
Comment allez-vous procéder ?
O. M. : La mission a abouti à une
proposition qui sera remise fin
août à Renaud Dutreil, ministre
des Petites et Moyennes Entreprises. Il s’agit de mettre en place
un programme dénommé « Passeport pour l’économie numérique ». La décision sera prise par
le ministère le 15 septembre. Le
programme devrait ensuite être
proposé au salon des entrepreneurs, en janvier 2006.
Sur quels axes va s’appuyer
ce programme ?
O. M. : Le programme est composé
de trois piliers. Le premier est une
campagne de communication qui
va s’étaler sur deux ans. Son objectif est d’alerter l’ensemble des
entreprises sur la nécessité de rentrer aujourd’hui dans l’économie
numérique, faute de quoi elles risquent de s’exclure définitivement
de la compétition. Nous voulons
aussi leur montrer tous les bénéfices qu’elles peuvent attendre des
TIC. En parlant avec les petits entrepreneurs, on se rend compte
qu’ils n’ont pas vraiment
conscience du monde dans lequel
ils vivent. La mondialisation, les
technologies, l’Europe, tous ces
changements génèrent de la confusion. Les TPE ne savent pas comment évoluer dans ce monde-là.
Cette campagne doit arriver à resituer leur environnement, et leur
montrer de quelles armes elles
disposent pour y lutter. Une fois
les TPE alertées, nous devons avoir
une offre de découverte et d’initiation pour celles qui veulent entrer dans l’économie numérique,
notamment pour les créateurs
d’entreprise. Il ne s’agit pas de formations, car il y en a plein, mais
bien de découverte. De ce côté-là,
il n’y a rien. Nous avons donc créé
le passeport numérique, deuxième
pilier du programme, il s’agit d’une
offre qui va être mise à la disposition des réseaux d’appui.
Aujourd’hui, ces réseaux sont très
nombreux, mais ils manquent
d’offres à proposer.
Pour leur permettre d’attirer les
TPE, nous allons leur donner des
moyens en communication, ainsi
qu’un produit tout fait, le passeport numérique.
Comment va fonctionner ce passeport numérique ?
O. M. : Ce passeport numérique
va comporter 20 modules d’initiation de trois heures, en multimédia pour séduire un maximum. Sur les trois heures, une
heure est consacrée à la présentation d’une technologie, par
exemple les outils collaboratifs
sur le Web. Ensuite, une application est présentée pendant
quinze minutes. Après, les ani-
PME - PMI
MATÉRIEL
MARC GUILLAUMOT
Nouveaux produits
mateurs discutent avec les parti- mérique ». Cette base va servir
cipants sur la façon dont ils pour- à promouvoir ces entreprises parraient intégrer ces outils dans leur tout dans le monde. Les gens cheractivité. Les fédérations profes- chant des partenaires français
sionnelles sont prêtes à travailler pourront privilégier ces entreavec nous pour concevoir des ar- prises numériques, car elles sagumentaires métier et les mettre vent ce qu’est une facture démaà la disposition des animateurs. térialisée ou une signature
Ainsi, que ceux-ci aient un arti- électronique.
san boucher, un mécanicien ou Les entreprises labellisées vont
également avoir accès
une société de communication en face “Les entreprises à un club qui propose
des offres sur mesure
d’eux, ils pourront labellisées vont
donner des exemples avoir accès à un et des avantages. Par
de l’application qu’ils club qui propose exemple, dans le programme nous précoont présentée dans des offres
nisons d’encourager
chaque domaine. Pour sur mesure”
les télédéclarations.
obtenir ce passeport
numérique, les entreprises de- Nous allons proposer qu’en
vront choisir entre 5 et 8 modules, contrepartie des télédéclarations
en fonction de leur métier. Nous les entreprises bénéficient de réallons aborder tous les domaines, ductions, comme pour la déclalogiciels, matériels, signature élec- ration de revenus. Si une TPE
tronique, en passant par l’utili- peut économiser 20 euros en tésation commerciale de la messa- lédéclarant sa TVA à chaque fois,
gerie ou encore la télédéclaration pour elle c’est important. Autre
fiscale et sociale. Tous les mo- exemple, pour la signature élecdules n’ont pas besoin d’être sui- tronique, j’ai demandé aux acvis par une même personne, plu- teurs de faire une offre plus fasieurs collaborateurs peuvent se cile d’accès. Nous allons donc
répartir les sessions. L’idée est fournir une mallette numérique
d’initier le maximum de gens pour les TPE, avec le certificat, la
signature, un logiciel pour signer
dans l’entreprise.
Une fois le passeport numérique les devis et les renvoyer par courobtenu, l’entreprise va être réfé- riel, et enfin un outil d’archivage
rencée dans une base de données, pour assurer la conservation
avec un label « Entreprise nu- légale des documents.
PME - PMI
Et le troisième axe du programme ?
O. M. : Le passeport numérique
donne accès au troisième pilier
de l’opération, une offre spéciale
TPE en matière d’équipement informatique. Nous avons rencontré tous les acteurs du marché.
Aujourd’hui, il s’agit davantage
d’un problème de configuration des offres que d’un problème de prix. Il faut des offres
prêtes à l’emploi et des solutions
intégrées. Ainsi, chez les constructeurs de PC, nous allons sélectionner les offres avec au minimum telle configuration, telle
intégration de la mobilité, telle
suite de logiciels pré-installée...
Nous voulons que les entreprises
aient un an de licence inclus, avec
un fichier clients, un tableau de
bord, des logiciels de trésorerie
et de facturation installés, car ce
sont des outils de base pour
qu’elles commencent à travailler.
Cette démarche a été effectuée
dans tous les domaines, standard téléphonique, téléphonie sur
IP, etc.
Les TPE qui ont suivi le programme bénéficieront aussi
d’avantages financiers. Nous travaillons ainsi sur la mise en place
d’un fond de garantie destiné à
mettre sur pied des locations évolutives pour les créateurs d’en-
treprise. De façon générale, nous
travaillons avec les banques pour
rendre le crédit plus facile d’accès à ceux qui ont obtenu leur
passeport numérique et souhaitent s’équiper.
Ces offres de financement vont
être accompagnées par des services aux entreprises. Des réseaux
existent déjà, comme SOS PC Assistance ou PC30. Ils font du dépannage, mais aussi de l’installation, de la formation et de la
maintenance. Nous allons développer ces réseaux et en créer
d’autres, afin d’avoir 3 000 consultants sur le terrain d’ici deux ou
trois ans. Quand une entreprise
avec un passeport numérique fera
une commande, 1 500 euros de
services y seront intégrés pour
qu’on vienne lui installer ce qu’elle
a acheté, qu’on la forme et qu’on
maintienne cet équipement. Il
faut que le chef d’entreprise puisse
appeler son consultant s’il veut
un site Internet : le consultant
l’aidera à trouver la bonne agence
Web et à réaliser le cahier des
charges. Ainsi, les petites entreprises s’habitueront à payer du
service et à avoir de vrais responsables informatiques externalisés, qui puissent les aider
à progresser. ■
PROPOS RECUEILLIS
PAR AURÉLIE CHANDÈZE
LE MONDE INFORMATIQUE > 23 SEPTEMBRE 2005
TENDANCES
Olivier Midière, fondateur et directeur général du Cabinet EBC Net, responsable de la mission TIC et TPE : « Nous allons proposer un passeport pour l’économie numérique. »
5
TENDANCES
> AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE
La deuxième chance
de la boucle locale radio
P
eut-on encore croire à la
fin de la fracture numérique ? Il y a peu de chance
que la fibre optique, voire que le
DSL à très haut débit (SDSL,
VDSL), atteignent un jour les
zones les plus reculées. Pourtant,
l’actuelle procédure d’attribution
de licences de boucle locale radio
(BLR) devrait un peu changer la
donne de l’aménagement du territoire. L’Arcep (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes, ex-ART)
attend pour le 14 octobre des
lettres d’intention de tous les
candidats qui veulent exploiter
la bande de fréquences des 3,43,6 GHz.
TENDANCES
« Premier arrivé
premier servi »
6
La BLR, cela fait des années qu’on
en parle. Il s’agit, pour un opérateur, d’un moyen de proposer un
accès à Internet à des abonnés en
utilisant les ondes radio. Enterrée
après l’éclatement de la bulle des
télécoms, elle reprend aujourd’hui
des couleurs grâce à la technologie Wimax, capable d’offrir un débit
théorique atteignant 70 Mbit/s
(5 Mbit/s sur 100 km). A l’heure
actuelle, seul un opérateur, Altitude Télécom récemment racheté
par Free, possède une licence nationale d’exploitation de la bande
de fréquence utilisée par la BLR.
Depuis le concours de beauté organisé en l’an 2000, les autres gagnants ont finalement abandonné.
Avec la procédure en cours, deux
nouvelles licences seront attribuées par l’Arcep. Par région. La
capacité des opérateurs à favoriser la concurrence sur le haut débit
sera à nouveau un critère. Mais il
prendra sans doute moins de place
que la première fois. L’Autorité
avait alors favorisé les nouveaux
entrants sur le secteur et le choix
s’est révélé catastrophique car les
opérateurs les plus prometteurs
n’étaient pas ceux qui possédaient
la meilleure assise financière.
Parmi les autres critères, on notera « le montant de la redevance
que le candidat est prêt à payer
dès l’attribution », mais surtout,
« la contribution au développement territorial des services à haut
débit », un aspect essentiel pour
les collectivités locales ou les entreprises isolées.
Après le dépôt de candidature,
l’Arcep vérifiera s’il y a rareté des
fréquences pour départager, s’il y
a lieu, les opérateurs. Dans le cas
contraire, l’Autorité délivrera les
autorisations sur la base de la règle
« premier arrivé, premier servi ».
Les licences pourront alors porter
sur une zone de couverture régionale, sur un département ou
sur plusieurs communes. Enfin,
la procédure laisse la possibilité à
l’opérateur gagnant de sous-louer
ou revendre une autorisation. Bref,
toutes les hypothèses semblent
avoir été retenues, laissant plusieurs solutions de rechange aux
territoires isolés si aucun opérateur ne souhaite couvrir la zone.
Reste à savoir si les collectivités
locales ne se porteront pas ellesmêmes candidates à l’obtention
L’ADSL n’ira pas partout.
Condamnées à l’isolement
informatique, les PME rurales
peuvent espérer que la boucle
locale radio leur amènera
un jour le haut débit.
de licences Wimax. Car c’est la
dernière innovation de cette procédure. Elles en ont désormais le
droit. Mais si une collectivité réussit à obtenir une licence d’exploitation, la question du financement des investissements reste
entière. Les opérateurs se battront
peut-être dans les grandes régions
pour investir. Ils laisseront sans
doute les collectivités s’en charger dans les plus petites. Ça, c’est
la facture numérique. ■
OLIVIER DESCAMPS
[email protected]
> TECHNOLOGIE
Wimax suscite de grands espoirs
L
’insuccès de la BLR version 1
est une conjonction de multiples facteurs : les problèmes
financiers de plusieurs opérateurs
télécoms, mais aussi la grande
réussite de l’ADSL en France. La
technologie d’accès à Internet
reposant sur les paires de cuivre
téléphonique a déjà séduit 7,5 millions d’abonnés et le taux de couverture ne cesse de progresser. La
troisième raison est, sans conteste,
la technologie de BLR employée
LE MONDE INFORMATIQUE > 23 SEPTEMBRE 2005
dans un premier temps. Wimax
semble aujourd’hui beaucoup
plus prometteuse. D’abord parce
que la norme 802.16 de l’organisme IEEE est soutenue par des
très grands de l’industrie comme
Intel, Nokia, France Télécom ou
Alcatel. Ensuite parce que Wimax
va évoluer. Aujourd’hui, la technologie sert à connecter une station de base (appartenant à un
opérateur) à un abonné équipé
d’une antenne. Mais avec la révi-
sion « e » de la norme, prévue
pour la fin de l’année, les utilisateurs pourront rester connectés à
la station de base en se déplaçant.
Ils bénéficieront ainsi de
connexions mobiles du niveau de
l’ADSL. Grâce à des applications
voix, la technologie pourrait
même à terme concurrencer les
réseaux GSM. A des prix qui eux
n’auront rien à voir ! ■
OLIVIER DESCAMPS
[email protected]
PME - PMI
DR
Grâce à la technologie Wimax, le haut débit
devrait arriver dans les campagnes. En relançant
une procédure d’attribution de licences BLR,
l’autorité de régulation des télécoms donne
un nouvel espoir à l’aménagement du territoire.
TENDANCES
> APPLICATIONS DE GESTION
Achats de progiciels intégrés :
les PME pensent déjà à 2006
En 2005, 7 % des 14 290 PME françaises de 100 à 2 000 salariés renouvelleront leur progiciel
de gestion. Le baromètre Oracle/IDC table sur une hausse des achats pour 2006.
TENDANCES
Solution intégrée
contre progiciels
indépendants
8
IDC juge qu’une PME est équipée
d’un PGI si elle dispose d’au
moins deux modules fonctionnels
(comptabilité/finance, gestion
des ressources humaines, gestion
commerciale ou gestion de
production) d’un même éditeur
proposant une offre de PGI.
Contrairement au PGI généraliste,
le progiciel indépendant se focalise sur un domaine fonctionnel :
comptabilité, trésorerie, paie,
gestion commerciale, etc.
« Lorsqu’elles remplacent une
solution de gestion qu’elles
ont elles-mêmes développée
ou fait développer, les PME
achètent majoritairement
un progiciel intégré de
préférence à un progiciel
indépendant. » Alain
Pétrissans, directeur études
et conseil, Pôle logiciels,
services et infrastructure
d’IDC France.
MARC GUILLAUMOT
P
rès d’une PME sur dix a
déjà décidé d’investir dans
un progiciel de gestion
intégré (PGI*) en 2006. C’est ce
que révèle la troisième édition
du baromètre Oracle/IDC(**)
résultant d’une enquête téléphonique menée en juin 2005 auprès
de 250 entreprises françaises de
100 à 2 000 salariés (un segment
qui compte 14 290 entreprises).
Dans les PME les plus grosses,
IDC a interrogé le directeur informatique. Dans les petites structures, souvent dépourvues de service informatique, le cabinet
d’études s’est adressé au directeur général.
Pour tabler sur des prévisions
d’achat réalistes, il faut généralement minorer les intentions déclarées par les entreprises, en tenant compte de l’annulation ou
du report probables de certains
projets. Mais la dynamique actuellement en œuvre dans les
PME, et le fait que ces déclarations
soient formulées relativement tôt
dans l’année (bien avant la visibilité que procure la traditionnelle
préparation des budgets à l’automne), conduisent IDC à estimer
d’ores et déjà que 9 % du segment
de PME examiné lanceront effectivement un projet en 2006.
Une prévision jugée « prudente »
par Alain Pétrissans, directeur
études et conseil, Pôle logiciels,
services et infrastructure d’IDC
France. Il rappelle que l’on arrive
au terme du cycle de vie (sept ans)
des PGI mis en place avant 2000.
Le PGI poursuit sa progression
Sur 2005, le baromètre Oracle/ IDC
confirme les prévisions annoncées
en mars dernier : un taux de renouvellement de 7 %, soit un millier de projets qui, fin juin, avaient
déjà été concrétisés par l’achat d’un
PGI dans quatre cas sur sept.
Comme prévu, la progression des
solutions intégrées se poursuit
(voir encadré), au détriment des
progiciels de gestion indépendants (appelés « best of breed »
par les jargonneurs), dans 20 %
des cas, mais surtout, des développements « maison », dans
37 % des cas. Ainsi, en décembre
prochain, les 50 % des PME françaises de 100 à 2 000 salariés disposeront d’un PGI, contre seulement 48 % en janvier dernier.
IDC prévoit qu’elles seront 53 %
à la fin 2006. ■
MARYSE GROS
[email protected]
(*) Egalement appelé ERP (Enterprise Resource
Planning), à l’anglo-saxonne.
(**) Le baromètre Oracle/IDC porte sur l’usage
des PGI (ERP) dans les PME françaises.
> INVESTISSEMENTS
Les PME sont conscientes du rôle
des technologies de l’information
M
arkess International se
penche sur les usages informatiques des 459 000 entreprises
françaises de six à deux mille salariés. Celles-ci représentent deux
tiers des emplois et la moitié du
produit intérieur brut. Près de
19 % d’entre elles n’ont pas de
direction informatique et 65 % ont
moins de la moitié de leurs collaborateurs équipés de PC. Elles
sont néanmoins conscientes du
rôle des technologies de l’information dans leurs relations d’affaires, jugé essentiel par la moitié
LE MONDE INFORMATIQUE > 23 SEPTEMBRE 2005
d’entre elles et importantes (mais
non suffisantes) par 38 %. C’est le
coût des projets informatiques qui
est le principal frein à leurs investissements (dans 80 %), les autres
blocages étant constitués par le
manque de ressources et de compétences en interne (25 %), le frein
humain et culturel (23 %) et le
manque de temps (20 %). Des
investissements que l’engagement
renforcé des pouvoirs publics
devrait permettre de favoriser.
Selon Markess, 23 % des PME les
prévoient en hausse pour 2006.
En 2005, le cabinet évalue que la
dépense informatique globale des
PME devrait peser près de 39,7
milliards d’euros en France (13,5
milliards d’euros pour les logiciels
et services informatiques), soit
quelque 57 % de la dépense totale.
D’ici 2007, Markess prévoit une
augmentation de cette dépense de
près de 5 % par an. A noter que
59 % des PME ont actuellement
recours à des prestataires externes
pour tout ou partie de leur informatique. Elles seront 14 % de plus
d’ici 2007. ■
M.G.
PME - PMI
TENDANCES
> INITIATIVE
Nouvel élan pour le Pacte PME
Créé au mois de décembre dernier, le Pacte PME se renforce avec la signature d’un partenariat
entre Oséo et le Comité Richelieu, qui officialisent ainsi leur travail en commun. Par ailleurs,
cinq nouvelles grandes entreprises ont signé le Pacte.
P
ME et TPE, l’Etat vous aime
et vous aide. » Thierry Breton, ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, n’a pas osé la formule. Mais
le 8 septembre dernier, à l’occasion de la signature du partenariat
stratégique entre Oséo et le
Comité Richelieu qui donne un
nouvel élan au Pacte PME,
Thierry Breton a rappelé tous les
efforts effectués par son ministère
pour dynamiser les TPE et les
PME. Avec son style direct, il a
rappelé les difficultés qu’il avait
rencontrées lui-même, alors qu’il
dirigeait une TPE, et souligné le
retard des PME françaises au
niveau des exportations et le déficit français en nombre d’entreprises de taille moyenne.
TENDANCES
Briser les freins
10
Le Pacte PME a été lancé en décembre 2004 à l’initiative du Comité Richelieu et en collaboration
avec Oséo, issu du rapprochement
de l’Anvar et de la BDPME. Il a
pour objectif de faciliter le développement des meilleures PME
innovantes et est proposé aux
grandes entreprises, publiques
ou privées, qui en sont les clients
potentiels. En signant le Pacte
PME, les grandes entreprises s’engagent à renforcer leurs relations
avec les meilleures PME innovantes. Lors de son lancement,
douze grandes entreprises avaient
signé le Pacte PME. Le 8 septembre, cinq autres entreprises
sont venues apposer leur paraphe :
Alcatel, Microsoft France, le ministère de l’Intérieur, le ministère
de l’Equipement et Thalès.
« En France, l’accès aux grandes entreprises publiques est trop difficile,
reconnaît Thierry Breton. Aujourd’hui, c’est toujours un handicap d’être une PME pour accéder
aux marchés publics. » Et même
LE CONTENU DU PACTE
Thierry Breton, ministre
de l’Economie, des Finances
et de l’Industrie. « L’accès
aux grandes entreprises est
trop difficile. »
parmi les grandes entreprises qui
s’efforcent de ne pas oublier les
PME, on remarque que le nombre
de PME référencées est faible. Le
Pacte PME s’efforce donc de briser ces freins. Pour aider au développement des petites entreprises, mais aussi pour le bénéfices
des grandes. Car les technologies
Minéfi-Sircom-Pôles image
«
Le Pacte PME est composé de
quatre programmes :
– Contact-PME, qui propose des
aides à la prospection et à la mise
en relation. Cela se traduit
concrètement par des rencontres
thématiques régulières.
– Appui-PME, qui apporte un soutien individuel aux PME, dans
leurs relations contractuelles
avec les grandes entreprises.
– Outil-PME, composé de
groupes de travail thématiques
qui associent représentants de
PME et de grandes entreprises,
pour échanger des expériences et
les plus innovantes, les idées les
plus porteuses se trouvent souvent au sein de petites entités.
Les plus grandes ont besoin d’elles.
pour préconiser de nouveaux
outils. Parmi les thèmes principaux, on trouve les procédures
d’acquisition, la diminution
du risque pris par les grandes
entreprises ou l’allègement
des procédures.
– Suivi-PME, une conférence et
des rapports annuels, afin de
fournir des indicateurs de mesure
et de suivi de la part des dépenses
des grands comptes bénéficiant
aux PME. Un élément qui, par
ailleurs, sera exigé par Thierry
Breton de la part de l’ensemble
des entreprises publiques. ■
Encore faut-il qu’elles fassent l’effort de les connaître. ■
PATRICE DESMEDT
[email protected]
> INFRASTRUCTURE
L’architecture client léger
devient vraiment accessible
L
’intérêt de la suite de Citrix est
indéniable. Celle-ci permet de
regrouper sur le serveur l’ensemble des applications de l’entreprise, y compris les logiciels
bureautiques, et en gère l’accès
sécurisé, en local ou à distance.
Les prix pratiqués, eux, avaient de
quoi refroidir les petites entreprises. Citrix vient – il était grand
temps – de lancer une solution
destinée aux PME.
Citrix Access Essentials repose
sur le produit de base de Citrix,
Presentation Server et sur les produits assurant l’accès sécurisé et
LE MONDE INFORMATIQUE > 23 SEPTEMBRE 2005
depuis une interface Web. Les limitations ne sont pas d’ordre fonctionnelles, mais portent uniquement sur le déploiement. Access
Essentials est conçu pour fonctionner sur un seul serveur, avec
un maximum de 75 utilisateurs.
Le tout pour un prix d’environ
250 euros par utilisateur nommé,
licence utilisateur de Windows
Terminal Server incluse (appelée
« CAL/TS »), facturée habituellement jusqu’à près de 150 euros
parMicrosoft. Pour faciliter sa
mise en place, Access Essentials
est livré avec un assistant unique,
qui guide l’utilisateur pas à pas
pour réaliser l’installation et la
configuration. ■
PATRICE DESMEDT
[email protected]
PME - PMI
TENDANCES
> ÉCONOMIE
En bref
Le Medef encourage
l’usage des TIC
dans les PME
L’été favorable
aux PME
Le baromètre BPLG-AFP de vitalité
des PME-PMI paru au mois d’août
est encourageant. Les indicateurs
de chiffre d’affaires, de rentabilité
et, dans une moindre mesure,
d’investissement, étaient en hausse
en juillet. Le secteur des services
affiche les meilleurs indicateurs,
celui du commerce continue à
présenter des résultats en recul.
Conséquence, les dirigeants de
PME laissent apparaître un
optimisme accru.
Pour renforcer la compétitivité des PME, le syndicat patronal
lance un plan d’action à l’échelle nationale. Objectif, développer
l’usage des TIC dans ces entreprises.
TENDANCES
C
12
onvaincu que la maîtrise des
technologies de l’information et de la communication
(TIC) est un facteur clé pour la
compétitivité des entreprises, le
Medef lance fin 2004 un groupe
de travail chargé de promouvoir
l’utilisation des TIC dans les PME.
Ce groupe dirigé par Jean Mounet,
président de la chambre syndicale Syntec Informatique et de la
société Sopra Group, a présenté
début juillet les conclusions de
son étude.
Soumises à la mondialisation des
échanges, contraintes de s’adapter de plus en plus vite à de nouveaux concurrents, devant faire
face à de fréquents changements
légaux, politiques ou économiques, les PME ne peuvent plus
ignorer les outils numériques. Si
les PME françaises sont équipées
1
à 99 % en micro-informatique,
elles n’en tirent pas suffisamment
parti pour valoriser leur activité,
méconnaissant bon nombre des
usages possibles des TIC. Ainsi,
84 % des PME utilisent le réseau
Internet pour la messagerie, mais
cette proportion chute dès qu’il
s’agit de proposer des services
commerciaux en ligne.
Après avoir passé en revue les dispositifs existants de promotion
des TIC, le Medef propose un
plan d’action pour remédier au
retard des PME en la matière. Première recommandation, une approche sectorielle. Il s’agit de
mettre en place des outils ciblés
au sein d’une même filière : standards pour les échanges informatiques, plates-formes coopé-
SFR récompense
des PME
L’UTILISATION D’INTERNET PAR LES PME EUROPÉENNES
En pourcentage de PME concernées
71
France
Allemagne
Italie
Espagne
65 64
62
55
55
49
34 34
32
25
21
18
22
25
11
PME possédant
un site Web
Service aux clients
sur le site
Service aux fournisseurs
sur le site
Vente en ligne
Source : BNP Paribas Lease Group
ratives, catalogues sur Internet...
En cela, le rapport s’inspire d’expériences réussies comme e-PME
2
et Boost-Aero dans l’aéronautique
ou Alfa dans l’industrie automobile. Le Medef veut utiliser ces
exemples mobiliser les acteurs :
fédérations professionnelles,
grandes entreprises du secteur et
organisations chargées de piloter l’ensemble, comme l’Afnet (ePME et Boost-Aero) ou Galia
(Alfa). Second axe de ce plan, le
développement des réseaux de
soutien régionaux, pour relayer
les actions jusqu’aux PME. Dans
ce but, l’organisation aujourd’hui
présidée par Laurence Parisot préconise de s’appuyer sur les infrastructures déjà en place :
chambres de commerce, directions régionales de l’industrie, de
la recherche et de l’environnement, réseaux locaux ...
Le troisième volet veut combler
un besoin, celui d’une coordination nationale de tous les efforts.
Ces dernières années ont en effet
LE MONDE INFORMATIQUE > 23 SEPTEMBRE 2005
vu fleurir les programmes de diffusion des TIC dans les petites
entreprises, émanant aussi bien
de grands donneurs d’ordre, d’associations que du gouvernement.
L’objectif affiché par le Medef est
d’assurer une cohérence globale
entre ces différents programmes,
ainsi qu’une interopérabilité des
outils mis en œuvre dans chaque
filière, un enjeu crucial pour des
PME souvent multisectorielles.
Toute la difficulté va désormais
être de mobiliser les PME. ■
AURÉLIE CHANDÈZE
achandè[email protected]
1) Chiffres issus de l’étude BNP Paribas Lease
Group sur des PME-PMI de 6 à 200 salariés,
janvier 2005.
2) Voir le supplément PME-PMI du Monde
informatique du 10 juin 2005, pages 4 et 5.
SUR LE WEB
Site du Medef : www.medef.fr
Site du BNP Paribas Lease Group :
www.bplg.com
A l’occasion de son quatrième
« Mobile Data Tour », l’opérateur
de téléphonie mobile SFR a
distingué neuf entreprises, pour la
mise en place du projet de mobilité
le plus innovant de la région. On
trouve plusieurs PME au sein de ce
palmarès. A Toulouse, la société
Callejo a mis en place des boîtiers
communicants sur la flotte de
véhicules ; à Nantes, VD.COM a
équipé ses technicien
d’intervention d’assistants
personnels BlackBerry ; à Marseille,
Belmonte a mis en place une
gestion du temps de travail de ses
conducteurs d’engins ; à
Strasbourg, la quincaillerie
professionnelle Socomenal a fourni
à ses équipes de terrain un microordinateur portable équipé d’une
carte de communication Vodafone.
Tout comme la société Diagnostic
de Paris pour ses experts dans le
diagnostic sanitaire du bâtiment.
Une plate-forme
de services numériques
au Pays basque
Aditu est la première plate-forme
régionale de fourniture de services
numériques sécurisés mise en
œuvre par une collectivité locale.
Installée à Bidart au sein de la
technopole d’Izarbel-Côte basque,
Aditu propose l’hébergement
de projets de services applicatifs
en ligne. Les TPE et les PME
en particulier peuvent bénéficier
de services comme la sauvegarde
en réseau.
PME - PMI
Dossier >
Voix sur IP
SPÉCIAL
TPE
> Interview
« Les petits patrons restent très
attachés à leur indépendance »
p.16
> Étude
Les dirigeants de TPE refusent
l’isolement
p.17
> Sécurité
Cinq briques pour bien
se protéger
p.18
> Sauvegarde
Stocker, partager,
protéger et conserver
p.20
> Infrastructure
A chacun son réseau local p.21
> Accès haut débit
L’ADSL, un cran devant
p.22
> Témoignage
La mairie de Paulhac offre
des services sur Internet p.23
> Maintenance
Sous-traiter ses soucis
informatiques
p.25
> Accès haut débit
Pas d’infogérance durable sans
système fiable de sécurité p.26
> Témoignage
Duc Hélices, six employés
et un logiciel de CAO
p.27
PME - PMI
VOUS AVEZ TOUT
D’UNE GRANDE !
l y a peu, l’ensemble des
acteurs du domaine de
l’informatique n’avait que
le mot « grand compte »
à la bouche. Aujourd’hui, les mêmes
ont redécouvert la PME, et mitonnent
des offres adaptées. Parions que demain, ils vont découvrir que les très
petites entreprises (TPE) emploient
en France près d’un salarié sur deux.
Et que, si petite soit-elle, une TPE reste
une entreprise qui ne peut prospérer
sans informatique.
Nous n’avons pas attendu que les
géants de l’informatique, telles des
fées se penchant sur un berceau (avec
cependant quelques arrière-pensées),
adaptent réellement leurs offres (et
leurs tarifs) aux besoins des plus petites des entreprises. Dans ce dossier,
réalisé à l’occasion du Salon des microentreprises qui se déroule du 27 au
29 septembre au Palais des congrès
de Paris, porte Maillot, nous passons
en revue les éléments clés pour profiter au mieux des avantages procurés par un système informatique...
tout en évitant le plus possible les
désagréments y afférant.
I
Comme une grande, une TPE a souvent besoin d’un réseau local, même
si celui-ci se résume à quelques postes,
et d’un accès à Internet. Il faut donc
assurer la sécurité de ce système, se
protéger des pirates, savoir comment
bien conserver les informations vitales de l’entreprise... Ensuite, il devient possible de communiquer mieux
et plus vite avec ses clients et fournisseurs, de prospecter et de vendre,
pourquoi pas dans le monde entier.
Mais aussi de gagner du temps dans
les tâches de son métier, grâce à des
logiciels adaptés. Une très petite entreprise a bien tout d’une grande. La
réactivité en plus. ■
PATRICE DESMEDT
[email protected]
15
DR
Sommaire
LE MONDE INFORMATIQUE > 23 SEPTEMBRE 2005
D|O|S|S|I|E|R SPÉCIAL TRÈS PETITES ENTREPRISES
> INTERVIEW
« LES PETITS PATRONS RESTENT
TRÈS ATTACHÉS À LEUR INDÉPENDANCE »
Planète micro-entreprises, organisatrice du Salon des micro-entreprises, a créé le site
Web Place des Réseaux pour aider les petites entreprises à mieux travailler ensemble.
Des TPE qui souffrent d’isolement mais qui savent aussi innover.
Qu’est-ce que Place des Réseaux
exactement ?
Qu’entendez-vous par « Réseau » ?
A.B. : Un réseau est un regroupement d’entreprises indépendantes
qui ont décidé de mettre ensemble
leurs moyens pour prospecter,
pour monter des opérations commerciales, pour mutualiser des
charges. On connaît tous des réseaux comme l’Union locale des
commerçants de notre quartier
qui anime la rue avec des opérations promotionnelles croisées.
Ce que l’on voit moins, ce sont les
réseaux d’entreprises de services,
des consultants, des traducteurs,
etc., qui se regroupent pour étendre
une offre, soit géographiquement
soit en termes de services. La première mise en commun, c’est l’effort de prospection. 77 % des entreprises qui travaillent en réseau
ont pour premier objectif de prospecter ensemble.
N’y a-t-il pas la crainte de s’allier
à des concurrents ?
16
A.B. : Les petits patrons sont attachés à leur indépendance, c’est
un élément très important pour
eux. Le revers de la médaille, c’est
président de Planète
micro- entreprises :
« Une TPE c’est une
grande entreprise
en réduction »
DR
Alain Bosetti : Place des Réseaux
est une plate-forme d’information et de rencontres qui s’adresse
aux très petites entreprises (TPE)
et aux indépendants pour les aider
à mieux travailler ensemble. Ce
n’est pas redondant avec d’autres
initiatives car, à ma connaissance,
il n’y a aucun autre site qui présente les mêmes fonctionnalités
pour créer un réseau collaboratif, pour l’animer ou pour en rejoindre un déjà existant.
Alain Bosetti,
en place une politique de sécurité. Alors qu’elle ne dispose pas
d’un directeur informatique et
qu’elle n’a pas le temps. On trouve
donc souvent un « expert », quelqu’un dans l’entreprise qui, en
plus de son travail, va devenir l’interlocuteur des fournisseurs de
technologies. Pour cette personne,
la proximité est très importante.
Il faut une réponse très rapide en
cas de panne. Car une panne sur
l’unique serveur, cela signifie une
paralysie totale de l’entreprise.
Les dirigeants de TPE savent-ils ce
que les TIC peuvent leur apporter ?
l’isolement. Travailler en réseau,
c’est conserver son indépendance
tout en pouvant échanger des
bonnes pratiques avec des gens
travaillant dans la même branche,
mais qui ne sont pas concurrents
géographiquement, ou qui proposent des spécialités différentes.
Comment un site Web peut-il
favoriser ces réseaux ?
A.B. : Le premier frein au travail
en réseau, c’est la difficulté de
trouver le bon réseau. Ensuite,
c’est la difficulté de travailler à
plusieurs car il n’y a pas de chef.
Nous proposons donc un annuaire des réseaux ainsi que des
conseils pour bien animer un réseau, pour choisir le bon statut
juridique.
Place des Réseaux est une initiative
du Salon de la micro-entreprise...
A.B. : Le Salon de la micro-entreprise, c’est le salon des entreprises
de moins de vingt salariés et des
indépendants qui représentent
96 % des entreprises françaises.
Nous avons créé cette manifes-
LE MONDE INFORMATIQUE > 23 SEPTEMBRE 2005
tation en 1999 pour que les dirigeants puissent trouver en un
seul lieu toutes les solutions pour
créer leur activité, mieux la gérer
et mieux la développer. Ce salon
est structuré en trois grands pôles
: créer ou reprendre son entreprise ; gérer et optimiser son entreprise ; développer son entreprise, avec une emphase sur la
technologie. Mais se développer,
c’est également mieux former son
personnel. Quant aux cent-vingt
conférences, elles sont réparties
de la même manière.
Où se situent les problèmes dans le
domaine des nouvelles technologies ?
A.B. : Outre le fait que les fournisseurs de technologies poussent toujours à l’acquisition de
nouvelles technologies, il y a un
problème de proximité et de maintenance. Une TPE, c’est une
grande entreprise en réduction :
les problèmes de sécurité, de
virus, de maintenance, ce sont
les mêmes, en mille fois plus petits, que ceux d’une grande entreprise. Il lui faut pourtant un
antivirus, un pare-feu, et mettre
A.B. : Bien que la très grande majorité des dirigeants de TPE ne
soient pas technophiles et qu’ils
considèrent l’informatique d’abord
comme un outil, ils ont conscience
des gains qu’elle peut leur apporter en productivité. Dans ce domaine, le bouche-à-oreille entre
pairs est très important. Et il y a
des TPE très innovantes, où l’on
trouve une grande liberté de pensée, avec un côté iconoclaste, parce
qu’elles ne sont pas prises par des
habitudes : utilisation de téléphones
mobiles avec appareil photo, d’imprimantes laser couleur, de smartphones... Certaines TPE sont en
avance dans la mise en place de
nouvelles technologies, elles élaborent des solutions innovantes,
aidées par une petite SSII locale.
Au niveau des applications, il n’y
a pas seulement les petites entreprises qui doivent s’inspirer de ce
que réalisent les grandes mais réciproquement les grands groupes
peuvent s’inspirer de solutions initiées dans des TPE. ■
PROPOS RECUEILLIS
PAR PATRICE DESMEDT
[email protected]
PME - PMI
SPÉCIAL TRÈS PETITES ENTREPRISES D|O|S|S|I|E|R
> ÉTUDE
LES DIRIGEANTS
DE TPE REFUSENT
L’ISOLEMENT
L’agence conseil Soho Agency a mené une
étude sur « les dirigeants de petites
entreprises et leur activité en réseau ».
Principal enseignement : les dirigeants de TPE
sont autant attachés à leur indépendance que
désireux de nouer des contacts.
es alliances et les regroupements sont
courants dans le
monde des grandes
entreprises pour développer des
offres et conquérir de nouveaux
marchés. Pour gagner en efficacité, ces grandes entités encouragent le partage d’expérience
entre leurs différentes filiales.
Pour les petites structures, les
partenariats et le travail en réseau
existent aussi, mais sont rarement
identifiées et visibles.
Pour mettre en lumière ces réseaux, Soho Agency a mené une
étude en avril 2005 auprès de
312 dirigeants de TPE du secteur
des services aux entreprises.
Comme le souligne Alain Bosetti,
président de Planète micro-entreprises, l’organisateur du Salon
de la micro-entreprise (lire page
précédente), 67 % des dirigeants
de TPE souffrent d’isolement et
94 % d’entre eux souhaiteraient
échanger plus souvent, ce qui
n’empêche pas 83 % d’être « complètement d’accord » ou « plutôt
d’accord » avec l’affirmation « vous
êtes ravi d’être indépendant et le retour au salariat est hors de question
pour vous ». Pourtant, 39 % des
TPE collaborent déjà régulièrement avec d’autres entreprises,
et 32 % ponctuellement. Un état
d’esprit qui paie, au sens propre,
puisque près d’un quart des TPE
qui appartiennent à un réseau
formel dégage plus de la moitié
de leur chiffre d’affaires grâce à
ce réseau.
L
PME - PMI
QUEL POURCENTAGE DE VOTRE CHIFFRE D’AFFAIRES GÉNÉREZ-VOUS
GRÂCE À VOTRE RÉSEAU PROFESSIONNEL OU GRÂCE À DES CLUBS
ET RÉSEAUX AUXQUELS VOUS APPARTENEZ ?
% du chiffre d’affaires dégagé grâce au réseau
Répondants n’appartenant pas
à un réseau formel
Répondants appartenant
à un réseau formel
Résultats exprimés en % des répondants
Source : Soho Agency
La collaboration entre dirigeants réseau : 65 % des dirigeants de
est pratiquée en majorité pour TPE estiment qu’il s’agit-là du
partager leurs expériences. Plus premier frein au travail en réseau.
d’un dirigeant sur deux pratique Et pour créer un réseau, il faut se
poser les bonnes quesde manière régulière
tions : quels objectifs ?
ou ponctuelle ce type « 39 % des TPE
quels statuts ? qui adde collaboration. En collaborent
mettre ? sous quelles
revanche, les colla- régulièrement
conditions ? Autant de
borations ayant pour entre elles. »
critères qui ne réunisobjectif de diminuer
les coûts (partage des locaux, de sent pas forcément tous les diripersonnel, de matériel ou grou- geants. Et une fois le réseau créé,
pement d’achat) sont moins fré- il faut l’animer, ce qui exige enquentes. Alors même que 55 % core d’autres qualités, en partides dirigeants se disent intéres- culier une qualité d’attention et
sés par ce type de collaboration. de la diplomatie. Ce qui n’est pas
Mais encore faut-il trouver le bon simple quand on a en face de soi
COLLABOREZ-VOUS DÉJÀ
AVEC D’AUTRES ENTREPRISES
OU INDÉPENDANTS ?
Source : Soho Agency
des chefs d’entreprise qui ont l’habitude de décider seuls et qui sont
souvent dotés d’une forte personnalité. ■
P.D.
TYPOLOGIE
Les multiples visages des TPE
L
nalisation. Ces TPE emloient
es très petites entreprises
LA STRUCTURE DES TRÈS PETITES
environ un tiers des effectifs
sont nombreuses, très nomENTREPRISES FRANÇAISES
salariés. Selon l’observatoire de
breuses. Elles représentent
l’emploi, près de trois cent mille
près de 96 % des entreprises
Total : 2,7 millions d’entreprises
emplois seraient aujourd’hui disfrançaises. Elles sont également
0 salarié
1 ou 2 salariés
ponibles dans les TPE. Ces dermultiples. Difficile de cerner une
nières possèdent de nombreux
tendance au sein d’un milieu très
25 %
52 %
avantages, liés à leur petite
hétérogène. L’artisan traditionnel
10 %
taille : souplesse dans l’organiy côtoie la jeune pousse high4%4% 5%
sation du travail, forte réactivité,
tech qui mise sur l’Internet ou les
3 à 5 salariés
Plus de 20 salariés
grande polyvalence des acteurs
télécommunications. Depuis
10 à 19 salariés
6 à 9 salariés
dans l’entreprise. Revers de la
deux ans, le nombre de créations
Source : Insee
médaille, elles se plaignent des
d’entreprises a augmenté, pour
procédures administratives lourdes et rigides, de
atteindre le chiffre de 220 000 en 2004. Un moucharges trop élevées. Et souvent, leurs orientations
vement qui s’oriente nettement vers la petite et la
économiques sont plus dictées par les impératifs de
très petite entreprise, facilité par le recours de plus
leurs donneurs d’ordre que par leur propre volonté. ■
en plus fréquent des grandes entreprises à l’exter-
LE MONDE INFORMATIQUE > 23 SEPTEMBRE 2005
17
D|O|S|S|I|E|R SPÉCIAL TRÈS PETITES ENTREPRISES
Une politique de sécurité n’apporte
rien. Mais elle évite de perdre
tout. Et s’il est difficile dans
une petite entreprise de
se prémunir contre tous
les dangers, il est possible de
limiter les risques au maximum,
en s’appuyant sur cinq briques
qui formeront un mur déjà sérieux.
> SÉCURITÉ
Le boîtier
Safe@office de
CheckPoint est un
boîtier tout-en-un. Il fait
notamment office de parefeu, de passerelle de réseaux
privés virtuels et d’antivirus.
CINQ BRIQUES
POUR BIEN SE PROTÉGER
LA FORMATION
DES UTILISATEURS
La première exigence pour se protéger est organisationnelle. Se
doter d’une charte informatique
se révèle parfois aussi efficace
qu’acheter les meilleurs outils.
Chaque utilisateur doit comprendre qu’il est le maillon d’une
chaîne qui cédera s’il ne respecte
pas quelques règles fondamentales, car les virus se répandent
très vite sur le réseau dès qu’ils
ont infecté une machine. Parmi
ces règles : ne jamais ouvrir un
fichier joint à un courriel qui possède une extension inconnue ou
qui émane d’un utilisateur que
l’on ne connaît pas, ne pas noter
ses mots de passe sur un Post-It
collé à l’écran, éviter de répondre
à un pourriel (spam) pour ne pas
confirmer à l’émetteur que
l’adresse qu’il a composée, peutêtre au hasard à l’aide d’un moteur automatique, est attribuée...
UN ANTIVIRUS COMPLET
18
Si ne pas mettre le réseau en danger est une bonne chose, cela ne
résout pas tous les problèmes.
L’ouverture du réseau sur Internet multiplie les portes d’entrée
pour les virus. L’antivirus est la
brique de base d’une politique de
sécurité. Son rôle est de repérer
les contenus malveillants pour
les mettre en quarantaine ou les
supprimer. Compte tenu du re-
nouvellement incessant des virus, pour le transfert de fichiers voles mises à jour quotidiennes des lumineux, Telnet (port 23) pour
nouvelles bases de signatures sont l’administration et donc la prise
obligatoires. Installé, dans l’idéal, de contrôle à distance, etc. Un
sur le serveur de messagerie pare-feu sophistiqué ne se contencomme sur chaque poste de tra- tera pas de filtrer les flux selon
leur numéro de port,
vail, l’antivirus tend à
il vérifiera aussi que
intégrer toujours plus « Chaque
chaque trame réseau
de fonctions. Parmi utilisateur doit
elles, l’antispam vise comprendre qu’il observe bien les spécifications du protoà éradiquer des boîtes est le maillon
cole qu’elle prétend
aux lettres électro- d’une chaîne. »
respecter. Autrement
niques les courriels
non sollicités. L’antispyware sup- dit, il bloquera les flux illégitimes
prime les logiciels espions qui déguisés en flux autorisés. Dans
tentent de capter les mots de passe l’idéal, le pare-feu sera même « apde l’utilisateur ou d’observer sa plicatif », c’est-à-dire capable de
navigation Web pour lui envoyer bloquer les trames réseaux transdes fenêtres de publicité corres- portant des soi-disant contenus
pondant à ses sources d’intérêt. applicatifs conformes en réalité
L’antiphishing, enfin, s’attaque à aucune application. Un pareaux courriels qui renvoient vers feu encore plus sophistiqué indes faux sites Web de banques ou tégrera aussi des fonctions d’anade services en ligne pour tenter lyse comportementale, capables,
d’extorquer à l’internaute ses co- par exemple, de repérer les attaques découpées en plusieurs
ordonnées bancaires.
morceaux pour passer discrètement avant de se reconstituer sur
SE PRÉMUNIR
un serveur ou sur un PC.
DES INTRUSIONS
Autre outil indispensable à l’entrée du réseau local de l’entre- AUTHENTIFIER
prise, le pare-feu analyse et filtre Sécuriser son informatique, c’est
les flux qui entrent et qui sortent. aussi compliquer l’accès aux donL’administrateur du système choi- nées pour les utilisateurs qui n’ont
sit d’ouvrir ou de fermer un cer- aucun droit. Ce qui passe par une
tain nombre de ports qui corres- politique d’identification et d’aupondent chacun à un protocole thentification qui peut intervenir
de communication : http (port 80) à de multiples niveaux. On peut
pour le trafic Web, FTP (port 21) protéger l’accès au poste de tra-
LE MONDE INFORMATIQUE > 23 SEPTEMBRE 2005
vail, à la messagerie, à un service,
à un site Web, à un fichier... Trois
niveaux d’authentification sont traditionnellement distingués. On
peut vérifier que l’utilisateur est
bien celui qu’il prétend être en se
basant sur ce qu’il doit savoir (un
identifiant et un mot de passe),
sur ce qu’il possède (une carte à
puce, une clé USB d’identification) ou sur ce qu’il est (analyse
biométrique). Bien sûr, ces trois
moyens d’authentification peuvent être combinés en fonction de
la criticité des données à protéger.
CRÉER DES RÉSEAUX
PRIVÉS VIRTUELS
L’interconnexion de sites distants
et les connexions des utilisateurs
nomades peuvent apparaître
comme le dernier segment du réseau à protéger. Pour permettre
à un client ou à un fournisseur
d’accéder à une application, on
peut, par exemple, être amené à
lui ouvrir le réseau. Pour que cela
se fasse sans aucun risque, on
établira des réseaux privés virtuels (RPV), véritables tunnels
traversant l’Internet public en
toute sécurité grâce à une double
opération d’authentification des
deux extrémités et de chiffrement
des flux. Le RPV peut être établi
entre deux applications par le biais
du protocole SSL (Secure Socket
Layer) ou entre équipements (routeurs, pare-feu) grâce à IPSec. Les
opérateurs proposent également
désormais cette fonction sous
forme de service. ■
OLIVIER DESCAMPS
[email protected]
PME - PMI
SPÉCIAL TRÈS PETITES ENTREPRISES D|O|S|S|I|E|R
> INFRASTRUCTURE
A CHACUN SON RÉSEAU LOCAL
Les solutions concurrentes aux liaisons Ethernet filaires arrivent à maturité. Les courants porteurs
en ligne, le VDSL et surtout le Wi-Fi paraissent crédibles pour s’affranchir d’un câblage spécifique.
a mise en réseau
d’équipements informatiques est désormais une opération banale. Pour le grand public
et a fortiori pour l’entreprise. C’est
le moyen le plus efficace de mettre
en commun l’ensemble des services du système d’information :
une connexion à Internet, un
pare-feu, un serveur de fichiers
ou une imprimante. En une dizaine d’années, Ethernet est devenue la technologie de référence
du réseau local. Notamment grâce
à une réduction drastique des prix
des équipements d’extrémité : les
cartes réseaux des PC et des serveurs d’une part, les commutateurs qui se chargent de leur interconnexion d’autre part.
Côté débit, des câbles en cuivre
véhiculent jusqu’à cent mégabits
de données par seconde avec les
équipements réseaux actuels (Fast
Ethernet). Pour les exigences encore plus fortes les performances
peuvent même atteindre un gigabit par seconde (soit mille mégabits).
L
Wi-Fi offre la mobilité
Mais cette course aux débits ne
répond pas à tous les besoins.
Dans une entreprise où la liaison
Internet ne dépasse pas quelques
mégabits et où les utilisateurs ne
Les premiers commutateurs
Ethernet intègrent
quatre ou cinq ports pour
connecter le routeur à
un serveur, à quelques
postes de travail ou à une
imprimante. Ici, le modèle
FS105 de Netgear.
manipulent pas de fichiers volumineux, on se tourne vers d’autres
évolutions d’Ethernet. Les solutions ne manquent pas. Plutôt
que de tirer des câbles, il n’est pas
rare que les petites entités préfèrent miser sur les technologies
sans fil. Les normes Wi-Fi 802.11b
et g fournissent des débits théoriques qui plafonnent respectivement à 11 Mbit/s et à 54 Mbit/s,
débits qui doivent en outre être
partagés par l’ensemble des utilisateurs. Mais les contreparties
fonctionnelles et esthétiques semblent davantage peser dans la balance. Et là encore, les prix ont
chuté en l’espace d’un ou deux
ans. La technologie est intégrée
en standard dans les ordinateurs
portables récents et dans la plupart des modems routeurs fournis par les opérateurs (Livebox,
Freebox, neufbox...). Wi-Fi offre
aux utilisateurs une mobilité interne dans l’entreprise et permet
RÉSEAUX FILAIRES
Le câblage 5e suffit
N
’en déplaise aux
fournisseurs, les
entreprises n’ont pas
besoin de Rolls-Royce pour
véhiculer des données sur leur
réseau informatique. Attention
donc aux intégrateurs qui
tiennent absolument à installer
PME - PMI
des câbles de catégorie 6 pour
équiper le réseau local (LAN).
Les paires de cuivre respectant
la norme 5e suffisent largement.
Ils acceptent même le Gigabit
Ethernet, pourtant assez rare
aujourd’hui (et même demain)
sur le réseau local. ■
de proposer aux visiteurs équipés de portables un accès Internet. Il peut être utilisé seul, ou
en complément d’un réseau filaire, par exemple pour couvrir
une salle de réunion.
Le CPL reste coûteux
Mais attention. Premièrement, le
coût d’un réseau Wi-Fi dépend en
grande partie de la configuration
d’un site. Il peut se révéler complexe de déployer un réseau sans
fil lorsque les locaux de l’entreprise
sont vastes ou lorsqu’elle regorge
d’éléments perturbateurs qui s’opposent à la propagation des ondes
comme le fer et l’eau. Deuxièmement, la sécurité des réseaux sans
fil demande une attention particulière. Le chiffrement WEP (Wired
Equivalent Privacy) proposé en
standard dans tous les équipements
sans fil n’est pas toujours utilisé.
En outre, il apparaît largement insuffisant. Il faut quelques minutes
à un pirate érudit pour s’approprier une connexion. Les entreprises qui craignent pour la sécurité de leur réseau miseront plutôt
sur le protocole WPA (Wi-Fi Protected Access), qui s’appuie sur des
clés de chiffrement qui évoluent
sans cesse.
Autre solution pour créer un réseau local sans déployer de liaisons physiques, les courants porteurs en ligne (CPL) reposent sur
le câblage électrique pour transporter les données. Toute prise
électrique devient une prise ré-
seau potentielle pour un adaptateur chargé de relier le PC. L’arrivée des premiers boîtiers début
2003 a popularisé le CPL mais la
technologie reste plus coûteuse
que le Wi-Fi. En outre, les circuits électriques complexes peuvent demander une expertise spécifique. A l’heure actuelle, on
préfère donc privilégier le CPL
quand le spectre radio est déjà
très occupé ou que la configuration d’un site ne permet pas de
déployer simplement un réseau
Wi-Fi. A noter que les débits du
CPL avoisinent 9 Mbit/s .
Il existe enfin un dernier concurrent aux réseaux câblés dédiés.
Après la voix des airs et l’utilisation du réseau électrique, l’entreprise peut choisir, comme les opérateurs, de s’appuyer sur le réseau
téléphonique pour proposer une
connexion à ses utilisateurs. La
technologie VDSL (Very High Rate
DSL) est plutôt conçue pour relier les centraux téléphoniques
aux entreprises, mais elle sert aussi
de technologie de réseau local.
Malheureusement, les prix sont
encore dissuasifs. Si les opérateurs rentabilisent facilement leurs
équipements lorsqu’ils facturent
le service de connexion à Internet à leurs utilisateurs, le coût du
VDSL comme réseau local semble
trop important pour décoller réellement. Les offres sont d’ailleurs
peu nombreuses et les clients
assez rares. ■
OLIVIER DESCAMPS
[email protected]
LE MONDE INFORMATIQUE > 23 septembre 2005
21
D|O|S|S|I|E|R SPÉCIAL TRÈS PETITES ENTREPRISES
> ACCÈS HAUT DÉBIT
L’ADSL,
UN CRAN DEVANT
Parmi les multiples technologies d’accès à
Internet à disposition des TPE, l’ADSL fait figure
de favori grâce à un prix attractif. Dans les zones
les plus reculées, l’entreprise devra surtout
faire avec la réalité locale en matière d’offre.
mpossible de passer
à côté du phénomène
ADSL (Asymmetric
Digital Subscriber
Line). La technologie d’accès à Internet a déjà séduit sept millions
de foyers et d’entreprises. Un
chiffre qui a presque quadruplé
en deux ans. Mieux, on a longtemps cru que l’ADSL resterait
cantonné aux agglomérations,
mais le taux de couverture devrait
atteindre 96 % de la population
à la fin de l’année. Enfin, cocorico, la France se situe à l’avantgarde de l’Europe en termes de
pénétration du DSL. Devant le
Royaume-Uni ou l’Allemagne.
L’ADSL est aujourd’hui le mode
d’accès privilégié à Internet pour
la petite entreprise. Il repose en-
I
tièrement sur le réseau téléphonique classique et ne demande
donc aucun investissement. Ses
principaux atouts sont sa tarification fixe, quelle que soit la quantité de données transférées, et sa
connexion permanente. Il faut
désormais y ajouter un nouvel
élément, la voix sur le réseau Internet, dite « voix sur IP ». Les
fournisseurs d’accès proposent à
leur client un second numéro de
téléphone gratuitement ou pour
quelques euros par mois.
Côté débit, les opérateurs offrent,
pour 15 à 30 euros par mois des
liaisons descendantes (d’Internet
vers le réseau local) de plusieurs
mégabits par seconde non garantis. De quoi répondre à la plupart des besoins d’une TPE.
TÉLÉCOM
Le dégroupage en phase 1
F
22
rance Télécom n’est pas le
seul opérateur à proposer
l’ADSL. Les fournisseurs
d’accès à Internet (FAI) sont en
mesure de lui louer des lignes
pour les sous-louer ensuite
à leurs clients. Ils ont surtout
la possibilité d’installer leurs
propres machines dans les
répartiteurs de l’opérateur
historique pour maîtriser
leur offre de bout en bout.
C’est ce que l’on appelle
le dégroupage. La ligne
téléphonique reste gérée
par France Télécom, mais
à l’entrée des répartiteurs,
les fréquences transportant les
flux informatiques sont isolées et
amenées vers le FAI de l’abonné.
Le grand enjeu aujourd’hui
est le dégroupage total,
c’est-à-dire l’acheminement
de tout le flux vers le concurrent
de France Télécom (téléphone
et Internet). L’avantage pour
le client est de ne plus payer
son abonnement téléphonique.
Mais à quel prix ? Les FAI ne
paraissent pas encore maîtriser
une offre qu’ils ne poussent
d’ailleurs toujours pas. ■
LE MONDE INFORMATIQUE > 23 SEPTEMBRE 2005
Lorsque la connexion est d’une
importance vitale pour l’entreprise, on peut opter pour des garanties sur le temps de rétablissement de la liaison après incident
ou pour des connexions à débits
garantis. Mais la facture mensuelle augmente de plusieurs dizaines d’euros. Idem quand l’entreprise a besoin de débits
ascendants importants (du réseau
local à Internet). Il faut alors choisir une liaison symétrique (SDSL).
Plusieurs technologies
concurrentes
Il serait exagéré de réduire le
monde du haut débit à l’ADSL.
Malgré le développement de l’offre,
les professionnels les plus isolés
ne sont pas éligibles. De plus, il
existe de nombreuses technologies d’accès concurrentes. Parmi
elles, le câble séduit peu les Français. Le grand avantage du câble,
très développé outre-Rhin, est
pour ceux qui veulent s’affranchir
de leur abonnement téléphonique.
Dans les zones les plus reculées,
les petites entreprises ont plusieurs choix. Commercialisées
par France Télécom sous le nom
de Numéris, les liaisons RNIS
permettent depuis longtemps de
véhiculer simultanément voix et
données sous forme numérique.
Mais la facturation au temps de
connexion empêche de rester
connecté en permanence.
Autre solution, la liaison spécialisée résout ce problème, mais
reste coûteuse. D’autant plus que
le prix des abonnements est proportionnel à l’isolement géographique. Troisième solution, la
A l’instar de ses concurrents,
France Télécom propose pour
les TPE un modem routeur
(Livebox) doté de fonctions
Wi-Fi, d’un port USB et d’un
port Ethernet.
boucle locale radio (BLR) utilise
la voie des airs pour connecter
l’entreprise. Elle a suscité beaucoup d’enthousiasme en 2001
avant d’être écartée. Mais elle devrait renaître de ses cendres dans
les mois qui viennent grâce à la
technologie Wimax et à l’attribution de nouvelles fréquences d’exploitation à des opérateurs ou à
des collectivités locales.
En attendant, les déploiements
divergent fortement entre les départements. Les territoires très
urbanisés se satisfont souvent du
DSL, les plus ruraux sont parfois
dépassés par les nouvelles technologies. Et entre les deux, plusieurs départements financent
des installations pour garantir
une couverture haut débit universelle à leurs habitants. C’est
le cas du Calvados, de l’Orne ou
de la Vendée, qui ont tous trois
des partenariats avec le seul opérateur possédant à ce jour une licence nationale d’exploitation de
la BLR, Altitude Télécom.
Dernière solution, le satellite souffre
d’une qualité de service plus aléatoire et de temps de transit des
données incompressibles. Surtout,
les offres restent chères et font figure de dernier recours. A moins
de mutualiser le coût de l’abonnement en utilisant conjointement
le satellite et des technologies de
réseau local pour partager cette
accès. De nombreuses collectivités tendent à choisir cette voie. ■
OLIVIER DESCAMPS
[email protected]
PME - PMI
SPÉCIAL TRÈS PETITES ENTREPRISES D|O|S|S|I|E|R
DR
Didier Cujives, maire de
Paulhac (31) et conseiller
régional de Midi-Pyrénées.
Dès 2001, son programme
électoral propose la création
d’un site Web pour la
commune, projet concrétisé
en 2001, trois mois après
les élections…
La mairie de Paulhac (31)
propose des services en ligne
Les petites communes peuvent tirer parti des technologies de l’information.
Celles-ci ne sont pas réservées aux grandes agglomérations. Novateur,
le village de Paulhac propose ainsi des téléservices à ses citoyens.
ans un village de taille très
modeste comme Paulhac, les
relations de la municipalité avec
ses administrés peuvent pourtant
bénéficier de l’outil Internet », affirme
Didier Cujives, maire de la
commune et conseiller régional de
Midi-Pyrénées. Depuis quelques
mois, les 1 069 habitants de cette
petite localité, située à 25 kilomètres
de Toulouse, ont la possibilité
d’inscrire leurs enfants à l’école par
le site Web municipal,
un service qui devrait être suivi
de plusieurs autres.
Très tôt, le maire de Paulhac
s’intéresse aux technologies
de l’information. Dès 2001,
son programme électoral propose
la création d’un site Web pour la
commune, projet concrétisé en juin
2001, trois mois après les élections.
D
PME - PMI
Dès le départ, l’objectif est d’apporter
aux citoyens une information utile et
concrète, en allant plus loin qu’un
site vitrine : contacts, actualités du
village, vie associative... La commune
va jusqu’à déposer son propre nom
de domaine, paulhac.fr. Dans
la foulée, elle propose à tous ses
habitants une adresse pour le
courrier électronique. De cette façon,
les habitants peuvent entrer
directement en contact avec les élus,
et inversement : une proximité
qui, au dire du maire, « enrichit
la relation sociale ».
Dans ce contexte, ce dernier entend
parler de l’offre e-Citiz, proposée par
la société de services informatiques
Génigraph. Cette solution (voir
encadré page 24) permet de déployer
des téléservices de manière rapide et
sécurisée. En 2004, durant le Salon
« Même une petite ville
comme la nôtre peut fournir
des services utiles à ses
citoyens, tout comme une
grande agglomération. »
Didier Cujives
des maires et des collectivités locales,
Didier Cujives assiste à une
démonstration du dispositif.
Décision est alors prise de faire
de Paulhac un site pilote pour
expérimenter e-Citiz. « Les
téléprocédures apparaissaient comme le
complément naturel du site déjà mis en
place », précise-t-il.
Gain de temps pour les élus
Une fois le projet lancé, il faut
choisir quelles seront les premières
téléprocédures proposées aux
administrés. Les services liés à la
petite enfance sont retenus. L’élue
chargée des affaires scolaires et la
secrétaire de mairie collaborent avec
deux personnes de Génigraph afin
de définir les informations requises
pour l’inscription des enfants à
l’école. L’élaboration des contenus
DR
> TÉMOIGNAGE
PRATIQUE
Tous les services
en ligne :
http://adele.servicepublic.fr
Présentation des
projets Carte de vie
quotidienne :
http://www.cvq.adae.
gouv.fr/
Site de la commune
de Paulhac :
http://www.paulhac.fr
LE MONDE INFORMATIQUE > 23 SEPTEMBRE 2005
23
D|O|S|S|I|E|R SPÉCIAL TRÈS PETITES ENTREPRISES
du téléservice représente la plus
grande part du projet. Dès que
cette étape est franchie, le
développement et la conception
des interfaces graphiques vont
très vite. L’application est
hébergée chez le prestataire de
services, ce qui évite à la mairie
d’avoir à installer et gérer
l’infrastructure informatique.
Début 2005, le service est en
ligne. Intégré au site Web de
la commune, il facilite la vie des
citoyens, qui peuvent désormais
inscrire leurs enfants à n’importe
quel moment de la journée,
sans avoir à se déplacer.
En automatisant des tâches
récurrentes, il modifie aussi le
travail des agents municipaux.
Quand ceux-ci sont des élus,
ils cumulent souvent une activité
professionnelle avec leur mandat.
Avec les téléservices, il leur suffit
de disposer d’un ordinateur
et d’une connexion Internet
chez eux pour pouvoir travailler
de leur domicile, une possibilité
qui leur apportent plus de
souplesse dans l’organisation
de leurs journées.
Bilan encourageant
24
Aujourd’hui, le bilan est
encourageant. Quelques foyers
non équipés n’ont pas encore
accès au système, mais le
dispositif mis en place est utilisé
pour tous les enfants, la
municipalité récupérant alors
les informations pour les saisir
directement à partir du site
Internet. Satisfaite par le premier
service mis en place, la mairie
prévoit d’en développer d’autres,
parmi lesquels l’inscription à la
cantine scolaire. «Même une petite
commune comme la nôtre peut
fournir des services utiles à ses
citoyens, tout comme une grande
agglomération», se réjouit le
maire, convaincu de l’intérêt
de l’administration électronique.
Un enthousiasme malheureusement un peu refroidi par un
rattachement aux réseaux Internet
haut débit qui se fait désirer.
Attendu depuis plusieurs années
dans le village, l’accès au réseau
ADSL n’est en effet annoncé que
pour fin 2006 par l’opérateur
historique. ■
AURÉLIE CHANDÈZE
achandè[email protected]
LE MONDE INFORMATIQUE > 23 SEPTEMBRE 2005
TÉLÉPROCÉDURES
Des outils au
service de tous
G
énigraph a créé e-Citiz en s’inspirant
de Net DUCS (déclaration unifiée de
cotisations sociales), un système conçu
par la société pour permettre aux entreprises
de déclarer et payer en ligne leurs cotisations.
Afin de réduire les coûts élevés nécessaires au
développement des procédures administratives,
l’éditeur a bâti une solution constituée
de briques toutes faites, gérant la saisie
des données, l’enchaînement de différentes
étapes d’un processus ou encore les droits
des intervenants. A Paulhac, ces outils ont
permis de mettre en place un service simple,
avec deux profils d’utilisateurs, les administrés
et les agents municipaux.
Les citoyens peuvent accéder au service
d’inscription à l’école de manière anonyme, sans
avoir à s’identifier au préalable. Malgré le risque
de voir des personnes non concernées rentrer
des informations, ce choix est délibéré :
considérant qu’une étape d’authentification peut
être une barrière pour des personnes découvrant
le service, les responsables du projet ont préféré
la rendre facultative. Les usagers du service sont
ensuite inviter à saisir les informations
nécessaires en 8 étapes successives. Ces données
sont validées puis stockées dans une base.
A la fin, l’utilisateur a la possibilité de créer
son propre compte, protégé par mot de passe,
pour consulter ultérieurement l’évolution
de ses démarches. Celles-ci sont regroupées
dans un « classeur électronique » personnel.
De leur côté, les agents municipaux sont notifiés
par courrier électronique quand une demande
d’inscription est enregistrée sur le site.
Un tableau de bord leur permet de visualiser
l’ensemble des demandes déposées. Ils peuvent
alors vérifier les informations, rejeter les dossiers
qui ne remplissent pas les conditions ou
demander des informations complémentaires
aux administrés. Quand tout est correct,
ils valident l’inscription. ■
> ADMINISTRATION ÉLECTRONIQUE
Services « à la carte »
pour les collectivités
l’instar de Paulhac, plusieurs collectivités locales
se sont engagées dans la
mise en place de services administratifs en ligne, devançant
pour certaines un vaste programme lancé en 2004 par l’Etat.
Dénommé Adèle (ADministration ELEctronique), celui-ci
comporte 140 mesures, destinées à développer des services
électroniques à l’intention des
particuliers comme des entreprises. Fin 2007, l’objectif affiché est de voir 100 % des procédures administratives
disponibles sur Internet. Dans
le cadre d’Adèle, de nombreux
services vont être proposés aux
A
collectivités locales : sites d’informations sur la fiscalité, demande de subventions en ligne,
cartes des zones géographiques
à risques...
Pour les administrés, des outils
comme la carte de vie quotidienne (CVQ) sont actuellement
testés. Une carte à puce stockant des données personnelles
est mise à la disposition des citoyens, qui n’ont plus besoin de
préciser à nouveau toutes ces
informations à chacune de leurs
démarches. Cette carte simplifie l’accès aux divers services
publics municipaux, accélérant
par exemple l’inscription à la
crèche ou à la cantine, facilitant
l’accès aux sites sportifs ou encore sécurisant les actes administratifs à distance.
Ce dispositif nécessite cependant des équipements spéciaux
sur tous les postes destinés à
lire les cartes, ce qui en fait plutôt une solution complémentaire des téléservices basés sur
une saisie d’information en
ligne. Soutenue par l’ADAE
(Agence pour le développement
de l’administration électronique), la CVQ est déjà mise en
place dans quatorze projets pilotes, réunissant aussi bien le
conseil général des Yvelines que
la petite ville de Castelginest située près de Toulouse. ■
PME - PMI
SPÉCIAL TRÈS PETITES ENTREPRISES D|O|S|S|I|E|R
> MAINTENANCE
SOUS-TRAITER SES SOUCIS
INFORMATIQUES
Plusieurs prestataires proposent aux petites PME et aux TPE
de faire table rase de leur passé informatique, pour assurer
ensuite un service complet de maintenance.
P
des spécialistes. Selon le même
principe, le prestataire associe différents partenaires dans cette solution, comme par exemple le
constructeur de micro-ordinateurs ou l’éditeur spécialisé dans
la fourniture de solutions de sécurité. « Nous leur proposons ainsi
un service complet, comparable à
celui dont pourrait disposer en interne une grande entreprise », avance
Gilles Feingold.
l’historique complet des actions du
prestataire et d’un
document réunissant l’ensemble
des informations
sur le parc informatique : topologie des locaux, description des postes,
liste des mots de
passe, stratégies
de sauvegardes et de sécurité…
DR
as de demi-mesure
pour certains prestataires spécialistes de
la maintenance du
matériel informatique en PMEPMI. Leur principe : proposer le
renouvellement complet d’un
parc, soumis ensuite à des interventions planifiées pour la mise
à jour de ses différents éléments,
mais aussi pour l’identification
et la résolution de dysfonctionnements potentiels. Equipements
informatiques flambants neufs,
facilités de financement, maintenance et gestion de dispositifs
de sécurité sont au menu de leur
dispositif. Ces postes font intervenir différents spécialistes liés
par contrat.
Gilles Feingold, directeur
associé d’Ipogea : « Se contenter
de réagir, ce n’est plus possible
pour un prestataire
informatique. »
Reconnaissance des lieux
Ce service implique trois intervenants distincts chez le prestataire : un consultant chargé de
planifier l’évolution du parc selon
l’activité de l’entreprise et de rechercher les prestataires recommandés par les conclusions de
Les services d’une direction
cette étude, un administrateur réinformatique
seau dépêché régulièrement sur
Contrairement à un prestataire place pour vérifier le bon foncclassique dépêché pour pallier les tionnement et la mise à jour des
problèmes identifiés chez le client, équipements, une assistance técette offre globale doit, en théo- léphonique (souvent appelée
« hot-line ») enfin
rie, permettre de tout
pour répondre aux demettre en œuvre pour « Proposer à ses
mandes ponctuelles
qu’ils ne surviennent clients de
liées notamment au
pas. « Se contenter de déléguer la
réagir, ce n’est plus pos- gestion complète fonctionnement des
logiciels en place
sible pour un presta- de leur
taire informatique », informatique… » (création d’un publipostage sous Word,
estime Gilles Feingold, directeur associé d’Ipogea, organisation des courriels reçus
un des prestataires promoteurs à conserver, par exemple…).
de la formule en France. Sa so- L’action de ces trois intervenants
lution : proposer à ses clients de est définie et coordonnée par une
déléguer la gestion complète de procédure précise consécutive à
leur fonction informatique, la signature du contrat : état du
comme la plupart des PME ont parc informatique et analyse strasu le faire par le passé avec leur tégique de l’équipement, mise
comptabilité. Un principe dans en place d’un cahier des dol’air du temps, alors que beau- léances, sur lequel seront consicoup d’entreprises recentrent leur gnées les interventions réguactivité sur leur métier d’origine lières, d’un procès verbal
et délèguent volontiers le reste à d’intervention sensé contenir
PME - PMI
25
LE MONDE INFORMATIQUE > 23 SEPTEMBRE 2005
D|O|S|S|I|E|R SPÉCIAL TRÈS PETITES ENTREPRISES
26
L’association opportune du prestataire à un organisme financier
permet de lisser cet investissement initial conséquent et de limiter ainsi les frais à quelques
euros par mois et par poste, selon
une formule très en vogue actuellement. « Un prix sur lequel
nous pouvons nous engager, après
avoir évalué la situation spécifique
de chaque client », modère
Jean-Christophe Patat, fondateur
de MyCompagny, autre prestataire du genre. A la différence du
premier, ce prestataire s’appuie
largement sur ses sites Internet
qui, selon son estimation, permettent déjà de répondre à 30 %
des demandes ponctuelles des
clients. Ce même site présente
par ailleurs une formule
d’évaluation du coût de l’équipement initial, selon le nombre
de postes nécessaires, le nombre
de serveurs…
Plutôt jeunes, ces entreprises répondent aux besoins de certaines
PME et TPE, comme en témoigne
l’équipementier Happich France,
client d’Ipogea depuis un an :
« Notre prestataire initial n’apportait plus de réponses adaptées à nos
questions et s’était suffisamment
éloigné géographiquement pour ne
plus produire l’assistance sur site nécessaire », résume Sylvie Creveau,
responsable administratif et en
charge de l’informatique, « par
défaut » précise-t-elle. « Nous
n’avions pas prévu initialement de
remplacer notre parc, mais bénéficions aujourd’hui d’une assistance
de qualité suffisante. » ■
ERIC HILLER
LE MONDE INFORMATIQUE > 23 SEPTEMBRE 2005
Pas d’infogérance durable
sans système de sécurité efficace
ous les prestataires
évoqués ont mis en place
un partenariat avec un
éditeur d’antivirus, un
constructeur de pare-feu ou
l’un de leurs grossistes
principaux. « Plus de 54,5 % des
entreprises interrogées lors d’une
étude récente conduite par IDC
reconnaissaient ne pas avoir de
ressources internes dédiées à la
sécurité », signale JeanChristophe Patat, directeur du
prestataire My Company.
Laissée généralement à
l’appréciation du client, la
souscription à cette offre
complémentaire contribue
pourtant grandement à une
relation durable et sans nuage
avec le prestataire en
infogérance. « Les dispositifs de
sécurité intégrés à notre offre
représentent en moyenne un
surcoût d’environ un euro par
jour et par poste », complète-t-il.
« La passerelle antivirus assure
une sécurité accrue des messages
électroniques, sans que le client
soit pour autant équipé d’un
serveur de messagerie coûteux »,
plaide par ailleurs un autre
partenaire du grossiste de
solutions de sécurité Afina,
avec lequel MyCompany s’est
associé.
T
Filtrage distant
Spécialiste des offres éditées
par Check Point, Afina propose
à cet effet un ensemble de
matériels, de logiciels et de
services de sécurité délivrés à
distance, via un serveur
interne dédié. « Notre offre
comprend un boîtier pare-feu
Sale@office intégré à l’offre
Small Business de Check Point »,
détaille Pierre Curien,
directeur général d’Afina
France. « Les services intégrés à
cette offre – mise à jour
automatique des boîtiers, rapport
personnalisé et périodique des
événements constatés, filtrage des
e-mails et accès Web… – sont
Pierre Curien, directeur
général d’Afina France :
« Les services intégrés à
notre offre de sécurité
sont gérés à distance. »
Jean-Christophe Patat,
directeur du prestataire My
company : « Plus de 54,5 %
des entreprises reconnaissent
ne pas avoir de ressources
dédiées à la sécurité… »
gérés à distance par le serveur
Check Point installé dans nos
locaux. » Le coût de cette
solution est déterminé selon le
nombre de postes pris en
compte (5, 10, 25 ou au-delà) et
le mode de connexion retenu
parmi deux technologies
proposées : réseau local filaire
ou sans-fil (dit « Wi-Fi »).
Moyennant quoi le prestataire
garantit une mise à jour
régulière des équipements,
une surveillance du système
24 h/24, une sécurisation des
accès Internet par une ligne
ADSL, une protection accrue
des échanges effectués par les
utilisateurs nomades et des
différents serveurs de
l’entreprise. Conçue
spécifiquement pour les petites
DR
Demandes ponctuelles
> TÉMOIGNAGES
DR
Bref, une tentative louable de rationaliser des interventions réalisées de façon plutôt ponctuelles
et souvent mal documentées par
les prestataires classiques.
Cette solution laisse escompter
une meilleure gestion de l’outil
informatique, renforcée par une
connaissance approfondie de la
configuration en place et surtout
par l’utilisation de matériels neufs,
première condition à la souscription d’une telle formule.
Le contrat sera par ailleurs signé
pour une durée fixe de quatre ans,
soit la durée d’amortissement du
parc informatique.
PME et les TPE, cette offre
comprend d’une part l’achat et
l’installation du boîtier
(300 euros environ pour un
parc de cinq postes), d’autre
part une redevance annuelle
d’un prix comparable pour les
services associés. Soit en
l’occurrence, moins de 2 euros
par jour la première année et
environ 1 euro par jour les
années suivantes, pour les
cinq postes. Un tiers environ
de la facture globale
d’infogérance est consacré à la
sécurité. Un poste important
pour aider le prestataire à
garantir une maintenance
irréprochable pendant toute la
durée de vie du parc. ■
E.H.
PME - PMI
SPÉCIAL TRÈS PETITES ENTREPRISES D|O|S|S|I|E|R
> TÉMOIGNAGE
Duc Hélices, six employés
et un logiciel de CAO
Spécialiste jouissant d’une renommée mondiale,
Duc Hélices a mis au point une technologie innovante,
le carbone forgé. Et conçoit, à l’aide du logiciel de
conception assistée par ordinateur Think 3, des hélices
destinées à l’aviation légère.
D
prestigieux clients dans le domaine
de l’aéronautique.
Pour la conception des hélices de
Duc Hélices, ainsi que pour celle de
prototypes destinés à des clients de
Carbone Forgé, les ingénieurs utilisent le logiciel de conception assistée
par ordinateur (CAO) Think 3.
« Nous avons choisi Think 3 pour sa
puissance fonctionnelle, en particulier
pour la conception de formes gauches,
explique Vincent Duqueine. Mais
également à cause de son mode de commercialisation, la location. Cela évite un
investissement important au départ, et
nous savons exactement ce que le logiciel
nous coûtera à l’avenir. » Et de préciser
que le premier contact avec le logiciel
vient du bouche-à-oreille, par
l’intermédiaire de l’atelier Chabord
d’Epagny, près d’Annecy, un spécialiste
du pot d’échappement pour la
compétition automobile mais
également pour l’aviation légère,
pleinement satisfait de Think 3.
Le système de formation par Internet
a également été apprécié, puisqu’il
évite de passer par de coûteuses journées de formation classiques. « Nous
avons également apprécié le support
Duc Hélices est
renommée dans
le monde de
l’aèronautique et
vend ses hélices
pour ULM et avions
de tourisme en
Europe, aus EtatsUnis et au Canada.
DR
uc Hélices est une entreprise
encore jeune, puisqu’elle n’a
que huit ans. C’est une très petite entreprise, puisqu’elle n’emploie
que six personnes. Ses locaux, discrets, se trouvent à l’entrée de
Lentilly, une commune d’environ
5 000 habitants à une vingtaine de
kilomètres au nord-ouest de Lyon.
Duc Hélices est pourtant renommée
dans le monde de l’aéronautique et
vend ses hélices pour ULM et avions
de tourisme en Europe, aux EtatsUnis et au Canada. A la base de ce
succès, un dirigeant passionné
Vincent Duqueine, et une technologie
unique qu’il a mise au point et
breveté : le carbone forgé. Ce procédé
augmente les caractéristiques mécaniques des pièces en composites
carbones, ce qui permet de réduire
la quantité de matière utilisée, et donc
le poids, pour une même résistance.
Le tout pour un prix très compétitif.
Pour assurer la commercialisation
de cette technologie sous contrat,
Vincent Duqueine a créé il y a moins
de deux ans une seconde entreprise,
Carbone Forgé, qui emploie deux
personnes. Cette TPE a pourtant de
assuré directement par les ingénieurs
de Think 3, lorsque nous avons buté
sur des problèmes de développement »,
précise Vincent Duqueine. Aujourd’hui,
la conception d’une pièce prend en
moyenne deux jours, le premier pour
le dessin proprement dit et le second
pour le dessin des empreintes et
des perçages. Quand à la question
du calcul du retour sur investissement, elle ne se pose même pas.
L’utilisation d’un logiciel de CAO 3D
est une obligation pour Duc Hélices
et pour Carbone Forgé. ■
PATRICE DESMEDT
[email protected]
> ÉQUIPEMENT
La CAO, un outil aussi pour la TPE
uand on parle de
conception assistée
par ordinateur (CAO),
on cite souvent les grands
projets, comme l’Airbus
A380 ou le pont de Millau,
et l’industrie automobile.
Les logiciels utilisés sont
coûteux et s’intègrent dans
un ensemble complexe de
conception, de simulation
Q
PME - PMI
et de travail collaboratif. Mais
réduire la CAO à quelques
grands industriels serait une
grossière erreur.
Aujourd’hui, la plupart des
objets que nous utilisons
quotidiennement ont été
conçus à l’aide d’un logiciel
de CAO : téléphone, lampe
de bureau, flacon de parfum,
interrupteur, tondeuse à
gazon... La liste est infinie.
Pour créer ces objets de taille
réduite, fabriqués avec un
nombre restreint de pièces,
il existe des logiciels de CAO
adaptés, qui fonctionnent
sur des PC standards, avec
juste un peu plus de mémoire que la moyenne et
dotés d’une carte graphique
de bonne qualité. Ces logi-
ciels bénéficient d’interfaces
qui les rendent plus faciles
d’utilisation, alors même que
le nombre de fonctions augmente. Un dessinateur ou
un ingénieur familier de
l’utilisation d’un ordinateur
pourra commencer à travailler sur un logiciel de ce
type après quelques jours
de formation. ■
P.D.
LES PRINCIPAUX
LOGICIELS DE CAO
POUR LES PME
Inventor,
d’Autodesk
Solid Edge, d’UGS
Solidworks, de
Dassault Systèmes
Pro/Engineer,
de PTC
Thinkdesign,
de Think 3
Top Solid,
de Missler
LE MONDE INFORMATIQUE > 23 SEPTEMBRE 2005
27
INFRASTRUCTURE
Spécial iSeries
> SYSTÈME D’INFORMATION
LES SERVEURS D’ENTREPRISE iSERIES
JOUENT LA CARTE DU TOUT-EN-UN
Nouveau processeur et nouvelle gamme : les serveurs iSeries remettent au goût
du jour l’uniformisation des ressources partagées pour tenter de séduire
une nouvelle clientèle et conserver la fidélité des anciens.
e lancement, des premiers serveurs iSeries à technologie P5
a concrétisé la volonté
d’IBM de positionner cette offre
comme serveur généraliste d’infrastructures dans les PME.
La session 2005 du Salon serveurs
et applications au CNIT de La Défense est l’occasion de rappeler
les atouts des serveurs iSéries face
aux autres modèles du genre.
Equipés du processeur Power 5,
les serveurs iSeries de nouvelle
génération renforcent leur capacité à traiter plusieurs instances
simultanées, au choix sur le système d’exploitation OS/400, sur
AIX, Linux ou tout autre environnement dont la plate-forme a
su, deux ans plus tôt, se rendre
compatible. Lancés en mai 2004
de disques. Le 570 héberge au
choix deux ou quatre processeurs,
jusqu’à 64 Go de mémoire vive et
une capacité de stockage maximale de 39 To. Plus puissants que
leurs prédécesseurs de moyenne
gamme, ces serveurs offrent en
outre la possibilité de constituer
toujours plus de partitions, pour
héberger les applicatifs gérés par
différents systèmes d’exploitation.
Dominique Dupuis,
L
analyste « gestion
industrielle » au CXP :
« Dans les entreprises
industrielles, l’évolution
actuelle des plates-formes
suscite des réflexions
en termes d’équipement,
mais ce ne sont pas
les besoins en applications
qui vont amener
un changement
de plate-forme. »
DR
Le poids de l’existant
sous les noms de codes eServer
i5 520 et 570, les premiers modèles ont été conçus pour remplacer à terme les serveurs de la
gamme iSeries 800. Doté d’un ou
deux processeurs, le modèle 520
peut accueillir un maximum de
32 Go de mémoire vive et de 19 To
Dans ces conditions, pourquoi
ne pas concentrer l’ensemble des
ressources collectives sur une telle
machine, conçue précisément à
cette fin ? Les nouveaux iSeries
en ont indéniablement la capacité technique, comme l’indiquent
les représentants de Common
INFRASTRUCTURE
Les principales offres portées ou mises à jour en 2005, sur iSeries
28
Editeur
Asys-Groupe Sbi
Aveis
Hyperion France
Kaba Benzing
Lineasoft
Progiciel
Horsys
Aveis RH
Hypérion Financial Management
B-Comm
Line@e-Commerce
Gamme Genacod
Alizée Informatique
BA Logiciels
Kitry
Linéasoft
Sage France
Aareon
Acamaya
Euréka Solutions
Ordirope
Orchestra web
Balinter
Werkamed-Sec
Line@Integral
Sage Rapprochement Bancaire 1000
Blue Eagle
Teamlink Time Conges
Eureka ERP
Gamme Minos
Sage France
Sage Trésorerie 1000
Couverture fonctionnelle
Paie et ressources humaines
Gestion des ressources humaines
Consolidation, gestion des filiales
Gestion des ressources humaines
Gestion commerciale
Gestion commerciale, gestion des achats, gestion de stock,
GPAO, marketing – CRM – force de vente
Progiciel de gestion intégré
Maintenance
Gestion des ressources humaines
Progiciel de gestion intégré
Gestion des effets, remise, rapprochement...
Gestion de parc
Gestion des ressources humaines
Progiciel de gestion intégré
Gestion des achats, marketing, gestion de la relation
client, forces de vente, e-commerce, gestion de la chaîne
logistique, progiciel de gestion intégré, gestion
de production, gestion de stock, transport, ventes
Trésorerie, salle de marché
Autres plates-formes
Windows
Linux - Unix - Windows
Linux - Unix - Windows
Linux - Unix - Windows
Linux - Unix
Linux - Unix - Windows
Bull Gcos - IBM z/OS - Linux - Unix - Windows
Linux - Unix - Windows
Linux - Unix
Windows
Linux - Unix - Windows
Linux - Unix - Windows
Windows
Source : CXP
LE MONDE INFORMATIQUE > 23 SEPTEMBRE 2005
PME - PMI
Spécial iSeries
francilienne de concentrer ses
moyens sur une seule plate-forme
iSeries constitue l’exception à ce
jour, dans un secteur professionnel majoritairement attentiste sur ce point.
Le poids de l’existant, la concurrence éventuelle de la plate-forme
.Net /Windows 2003 dans la
constitution d’un serveur d’infrastructures fédérateur, la transformation significative enfin de
l’offre de progiciels associés (voir
tableau), sont susceptibles de différer largement le débat sur la
place de l’iSeries en entreprise.
Nouveaux venus
Le petit monde des entreprises
adeptes de l’iSeries va sans doute
changer avec l’avènement de l’i5,
estime pourtant Loïc de Guillebon, consultant chez l’intégrateur
IBS. « Pas mal de nos clients ont
intégré l’i5/OS, la dernière version
d’OS/400, et trouveront plus de facilité à réunir l’ensemble de leurs ap-
Loïc de Guillebon, consultant chez IBS : « Des clients
tiennent aux applications sous OS/400 pour les faibles
coûts d’exploitation qu’elles génèrent. Le eServer i5
va leur permettre d’ouvrir l’environnement propriétaire
aux autres applications de l’entreprise. »
DR
France (lire pages 31-32), en écho
à de nombreux utilisateurs et observateurs de ce marché. Pour autant, de la théorie à la pratique,
plusieurs mois risquent de s’écouler avant la concrétisation effective de ce dessein dans des entreprises finalement peu enclines
à remettre en cause les choix
d’hier, du jour au lendemain.
« Changer de matériel signifie aujourd’hui changer de système d’information », commente Dominique Dupuis, analyste du CXP
spécialisée en gestion industrielle.
« Dans l’industrie, on trouve d’une
entreprise à l’autre, des situations
très variées, des parcs applicatifs diversifiés associés à des objectifs très
différents, estime-t-elle. Pour elle,
les contraintes de l’existant sont en
général le reflet d’un choix, qu’il
convient ensuite de respecter à l’avenir ». Si remarquable que soit
donc cette nouvelle offre, elle ne
justifie pas pour autant un prompt
changement de matériel. Le choix,
évoqué plus loin, d’une entreprise
INFRASTRUCTURE
Avec Launcher/400 Office, Franpin génère automatiquement
ses tableaux Excel depuis les iSeries.
Fabricant d'outils pour la décoration et l'application de peinture, Franpin fait partie du groupe
Nespoli, leader européen des pinceaux et rouleaux à peindre. En 2004, son chiffre d'affaires s'est
élevé à 56 millions d'euros dont 22 % à l'international. La société a un effectif de 540 personnes
et possède 4 unités de production.
L'infrastructure informatique de Franpin est basée sur des serveurs iSeries et des postes clients Windows. Certains
utilisateurs récupèrent des données depuis les serveurs dans des tableaux Excel : le service informatique a donc installé
un requêteur Windows faisant remonter les données depuis les iSeries. Fonctionnant en mode " tiré ", il doit être
déclenché manuellement par l'utilisateur. Pour automatiser complètement le processus, une solution complémentaire a
été recherchée.
Franpin utilise également Launcher/400 Office pour mettre à jour certaines données sur les iSeries. Patrice Poulain précise :
" Comme Launcher/400 intègre dans les programmes RPG toutes les commandes pour les bases de données, la lecture de
chaque cellule du tableau Excel permet d'effectuer les mises à jour des fichiers en effectuant tous les contrôles nécessaires.
En outre, le programme RPG récupère les éventuelles erreurs détectées par le serveur iSeries et les transmet au poste
client. "
"Ce système fonctionne depuis la mi-2004 et nous donne toute satisfaction. Le retour sur investissement a été très rapide ",
conclut Patrice Poulain
INFRASTRUCTURE
" Launcher/400 Office d'Aura Équipements a été la réponse parfaite à notre problématique ", affirme Patrice Poulain,
Directeur Informatique de Franpin : " comme les programmes générés par Launcher/400 fonctionnent sur les iSeries, il
a été possible d'automatiser les requêtes régulières de créations de tableaux Excel et d'impression au moyen de
programmes batchs qui tournent à heure fixe. Tous les matins, notre système génère une centaine de tableaux et les met
à disposition des utilisateurs dans des dossiers, des boîtes aux lettres, etc. " Un certain nombre de programmes RPG et CL
ont été écrits pour intégrer les ordres à Launcher/400. Les tableaux combinent des données fixes, des données variables
provenant de la base des données du iSeries et des formules de calcul intégrées au tableau.
29
PME - PMI
LE MONDE INFORMATIQUE > 23 SEPTEMBRE 2005
INFRASTRUCTURE
Spécial iSeries
Sylvain Arquié,
plications collectives sur ce type de
machines. » Avec la perspective
éventuelle de dégager des économies significatives de maintenance, comme le permettaient
précédemment les applications
sous OS/400. « Nos clients sont globalement contents de ces machines »,
indique-t-il.
« Avec un peu de retard par rapport
au monde Windows NT-Unix, l’offre
IBM autour des iSeries et de Websphere replace au goût du jour une
éventuelle uniformisation des ressources envisagée un temps avec les
technologies Internet. »
Phase de transformation
importante
Comme l’indique le tableau élaboré à partir de données fournies
par le CXP, les progiciels actuels
convergent plutôt vers des modèles génériques, susceptibles
d’être portés sur un plus grand
nombre d’environnements. Pour
Dominique Dupuis, l’offre au-
YUYUYUYUYUYUUYUO
AZZARIUS
6 avenue des Usines
DR
PDG de l’agence
Infopromotions :
« On ne change pas
de progiciel
comme on change
de chemise. On
assiste toutefois
actuellement à
une modernisation
des applications
existantes
susceptible de
mettre à profit les
possibilités du Web
et de capitaliser sur
les investissements
antérieurs. »
tour des environnements pro- trepôts et des transports, mais aussi
priétaires d’IBM connaît une de l’éditeur de logiciels de comptabilité Sage avec la ligne
phase de transforma1000. Au contraire,
tion importante : « cer- « Beaucoup
d’autres ne sont plus
tains éditeurs, absents d’offres sont
hier de l’environnement disponibles sur compatibles, comme par
exemple Cle 128 [outil
OS/400, ont développé plates-formes
de gestion d’entredepuis une version iSe- iSerie. »
pôts]. Plus aucun édiries de leur produit. C’est
le cas par exemple de Manhattan, teur n’envisage aujourd’hui de proleader mondial de la gestion d’en- poser une solution exclusivement
dédiée à l’environnement iSeries,
mais a contrario, de nombreuses
offres initialement originaires
d’autres environnements, sont aujourd’hui disponibles sur platesformes iSeries », rappelle Sylvain
Arquié, PDG de l’agence Infopromotions organisatrice du Salon
annuel serveurs et applications.
Du côté des progiciels de gestion
intégrés (PGI) « toutes les offres
SSA sous Unix vont converger vers
un modèle unique », ajoute en
exemple Loïc de Guillebon.
La disparition attendue de certains progiciels de back-office, notamment sur le secteur des PGI
qui s’est beaucoup modifié l’an
dernier, ouvre au contraire la voie
à d’autres produits plus polyvalents et surtout dédiés à la fourniture de services clients. De nouveaux outils, éventuellement écrits
en langage Java pour platesformes iSeries et non plus en RPG
ou en Cobol, comme c’était précédemment la règle. ■
ERIC HILLER
NNIOIOJKJKJKJUI
Azzarius
aide les PME-PMI à s'engager dans
l'écrit électronique et l'archivage légal
90000 BELFORT
Tel : 03 84 58 08 13
Fax : 03 84 22 28 94
[email protected]
L'écrit électronique et l'archivage légal s'imposent aujourd'hui à tous. Mais alors que les grosses
entreprises ont franchi le cap, les petites sociétés sont souvent désarmées à cause du manque
d'informations et des difficultés à rompre avec les habitudes. Et pourtant, " la recherche fastidieuse
de documents sur papier se traduit par une perte de temps donc de productivité. On ne peut plus
imprimer et archiver des documents comptables dans un placard ", constate Jean-Claude Monnier,
le directeur R & D d'AZZARIUS.
Une chaîne de confiance solide
Jean-Claude Monnier insiste sur le principe de la chaîne de confiance électronique. " Le premier
élément en est l'authentification forte des acteurs de l 'échange électronique ", dit-il. " C'est
l'utilisation comme outil d'authentification du certificat électronique, communément appelé
signature électronique. Équivalent électronique d'une signature manuscrite, elle permet l'authentification par le destinataire de l'émetteur du document. Elle garantit l'intégrité du document reçu
et permet aussi la confidentialité. Le certificat numérique comporte aussi la signature du tiers
certificateur validé comme tiers de confiance par l'organisme d'État adéquat. "
Le deuxième élément est le formulaire électronique. C'est un document qui se présente le plus
souvent sous la forme d'une page Web et qui contient des champs de saisie permettant d'entrer
des informations qui seront envoyées au serveur.
INFRASTRUCTURE
Le troisième élément est l'archivage électronique. Plutôt que d'envisager une solution interne,
chère, figée et dont la responsabilité technique incombe à l'entreprise, le chef d'entreprise a
intérêt à s'appuyer sur un tiers de confiance pour son archivage. Jean-Claude Monnier en décrit
les avantages : " Son prestataire lui garantit la fiabilité du système et le respect des normes et
décrets : il dispose donc d'un stockage efficace tout en gardant la propriété de ses archives ".
AZZARIUS, spécialiste de la chaîne de confiance pour les PME-PMI
AZZARIUS se positionne clairement : " Nous sommes les garants techniques de la pérennité et de
l'intégrité du document numérique ", précise-t-il. " Nous proposons notre savoir-faire à ceux qui
n'ont pas les moyens financiers de s'équiper. En outre, AZZARIUS suit de près l'évolution
continuelle de la technologie et propose à tout moment les solutions les plus adaptées. "
30
www.azzarius.com
LE MONDE INFORMATIQUE > 23 SEPTEMBRE 2005
PME - PMI
Spécial iSeries
INFRASTRUCTURE
> INTERVIEW
LES UTILISATEURS PLÉBISCITENT
LA CONCENTRATION DES RESSOURCES
Jean-Paul Lescat,
Jean-Paul Lescat et Fabrice Crombez sont
membres du bureau de Common France, principal club d’utilisateurs de plates-formes IBM.
ils témoignent des attentes de leurs affiliés
locaux vis-à-vis du constructeur.
INFRASTRUCTURE
Jean-Paul Lescat : Les entreprises
actuellement adhérentes du club
en PACA sont toujours pour l’essentiel des PME équipées au
moins d’un AS/400. Elles emploient une équipe d’informaticiens chargée d’une gestion centralisée d’un outil informatique
parfois réparti sur plusieurs sites
distincts. En revanche, leurs représentants changent : une proportion croissante de jeunes, plus
habitués à communiquer par Internet qu’à se déplacer pour par-
DR
Avec la révision de l’offre serveurs,
engagée par IBM depuis deux ans,
avez-vous constaté l’arrivée de nouveaux adhérents, aux aspirations différentes de leurs prédécesseurs ?
secrétaire adjoint
du bureau fédéral
de Common et
président du club
PACA : « Les prix
ont baissé, mais
les iSeries sont
encore des machines
relativement chères
à l’achat. »
31
PME - PMI
LE MONDE INFORMATIQUE > 23 SEPTEMBRE 2005
Spécial iSeries
ticiper à nos réunions. Nous tentons donc de trouver un mode de
communication direct ou indirect
mieux adapté. Ainsi, les rencontres
et retour d’expériences sont aujourd’hui gérées différemment.
Fabrice Crombez,
Quels sont les principaux thèmes de
réflexion actuellement débattus entre
les différents membres ?
F.C.: Nous avons consacré récemment une rencontre à la solution Metaframe de Citrix, pour
Fabrice Crombez : Outre l’âge de sa capacité à concilier le meilleur
nos interlocuteurs et leurs préfé- des deux environnements iSerences en matière de communi- ries et Windows. Nous avons par
cation, je relève un changement ailleurs travaillé sur la comsensible d’état d’esprit et de mé- plexification des environnements
thode : alors que les anciens dé- de développement d’applications
veloppaient eux-mêmes leurs pro- propriétaires : hier, c’était du
grammes et affichaient,
RPG. Maintenant,
vis-à-vis de l’environ- « La fiabilité et
les nouveaux lannement IBM, un atta- la souplesse
gages offrent plus de
chement proche du de ces machines
possibilités, au prix
sectarisme, les nou- leur confèrent
toutefois d’une comveaux représentants un avantage
plexité accrue. Nous
s’emploient plutôt à notable vis-à-vis
avons par exemple
trouver la meilleure for- des autres.»
organisé une rémule pour déployer des
Jean-Paul Lescat union autour de l’ouprogiciels. Personneltil de gestion de
lement, en tant qu’informaticien configuration Arcade Software
et utilisateur assidu d’iSeries, je et préparons une journée autour
ne suis pas pour autant un in- de la solution Open Source
conditionnel de cette plate-forme. Eclipse.
président du bureau
fédéral de Common :
« Common France a
longtemps fonctionné
à partir d’un noyau dur
d’adhérents, centrés
sur les questions
techniques. Aujourd’hui,
des thèmes juridiques
et commerciaux sont
également débattus. »
DR
INFRASTRUCTURE
J.-P.L. : On assiste actuellement à
un regroupement des entreprises
et notamment à une concentration des moyens informatiques
mis en œuvre. En écho, tous les
constructeurs travaillent à une
consolidation des serveurs, motivée par la perspective d’économies d’échelle significatives.
Dans ce contexte, les nouvelles offres
iSeries ont-elles vocation à fédérer
l’ensemble des besoins d’informatique centralisée ?
J.-P.L. : Objectivement, la fiabilité
et la souplesse de ces machines
leur confèrent un avantage notable par rapport aux autres. A titre
INFRASTRUCTURE
Le meilleur moyen
de trouver un [nouveau] travail
dans l’informatique,
c’est encore d’en chercher un
dans l’informatique.
32
avec jobuniverse.fr
LE MONDE INFORMATIQUE > 23 SEPTEMBRE 2005
PME - PMI
Spécial iSeries
d’exemple, une entreprise au
Luxembourg confrontée à un souci
de saturation de disques durs a récemment témoigné de l’avantage
d’utiliser un AS/400, et cherche
depuis à consolider son dispositif
autour de cette offre : dans l’éventualité d’un tel problème sur un
serveur standard, on ne peut guère
qu’envisager de changer les
disques durs. Sur l’AS/400 en revanche, on peut moduler selon les
besoins, puisqu’un espace disque
est géré comme un objet.
F.C.: Sous un angle technique,
l’iSeries est incontestablement le
meilleur candidat à une centralisation des ressources partagées.
En pratique, la politique commerciale actuelle d’IBM contrarie selon moi la réalisation effective d’un tel projet. Pour mener
à bien ce projet, il faut rapidement accroître la capacité disque
du serveur et l’acquisition de
disques supplémentaires représente alors vite le coût d’un serveur complet.
Suite page 34
INFRASTRUCTURE
SALON SERVEURS & APPLICATIONS 2005
Peut-on tout miser sur l’iSeries ?
F
aut-il opter pour l’environnement Linux
sur plates-formes iSeries, pourquoi confier
le système d’information de sa PME
à l’iSeries, que développe-t-on aujourd’hui
sur iSeries en entreprise, autant de questions
évoquées lors des trois conférences
plénières
« La téléphonie
du Salon serveurs et applications
organisé
entre dans
fhd
du 27 au 29 septembre prochain
au CNIT
sfhs regueru
de Paris-La Défense. Troisune
conférences
périodemises
tgh
évidemment à profit pourune
rappeler
la vigueur
période
eje
de l’offre d’IBM et notamment
les nouveautés
une période
ejje
proposées avec la versionde
V5R3
de RPG,
service
»
le langage de développement historique
Gilles Cohen
sur plate-forme iSeries. Outre la fiabilité,
la robustesse et la simplicité de mise en œuvre
rappelées à toute occasion par le constructeur
et ses affidés, les intervenants de ces tables
rondes tenteront de détailler les arguments
techniques en faveur du déploiement d’une telle
plate-forme en PME-PMI. Encadrés par des
intervenants d’IBM, des représentants de plusieurs
Le Salon serveurs et
applications réunit, chaque
année, le monde de l’AS/400.
acteurs tels que Geac, Lansa, Cegid, Lefebvre
Software, Prisme, Avenue Software, Acxis,
PHL Soft, Resolution Informatique, SPR,
Ordirope et Symtrax se relaieront au cours
de ces trois sessions. ■
E.H.
Sécurité 24h sur 24 composé de plusieurs modules
interopérables, TBT/400 évolue en
même temps que l'entreprise, en fonction de ses partenaires, des volumes de
communication, du modèle d'iSeries, du
mode de scrutation... et des évolutions
inhérentes aux communications.
Economie & fiabilité un outil simple d'utilisation à faible coût :
TCO certainement le plus bas sur ce marché - intègre la capacité de l'entreprise
utilisatrice à absorber le changement
d'une solution de communication.
Simplicité & convivialité utilisant seulement l’OS400,
pas d’autres logiciels particuliers - automate de reprise...
un souci de conviu v e et dans
vialité pour tout utilisaNo
teur la nouveauté de
lle
parfaite intégration dans
un réseau local sécurisé
sans le dénaturer et
sans exiger une longue
et délicate analyse d’impact.
Evolutivité solution entièrement automatisée
assurant une supervision très poussée de
tous les processus de transmission d'information - pas de perte de fichiers : suivi
de l'activité en cours, vérification des
transferts effectués, recherche des
erreurs et incidents éventuels et surtout
explication et aide à leur résolution.
Interface
graphique
la rentrée 2005 :
un module d’interface graphique.
CARACTÉRISTIQUES TECHNIQUES Protocoles de transfert de fichiers :
Atlas440, Etebac3, FTP sécurisé, Odette
FTP, PeSIT, POP3, SMTP, X400, TBT en
mode client ou serveur
Protocoles réseaux : AS2, DMZ, ENX,
RNIS, cryptage SSL, TCP/IP, VPN/IPSEC,
X25, X32
Accès à la plupart des serveurs privés
et RVA : Atlas400, Allegro, Calvacom,
Diva, Graphnet, GXS (ex GEIS), IBM GN,
TradaNet, Xpedite...
Interface avec les principaux traducteurs : EDI400, EDIBASE, EDIMANAGER, EDITRADE, SYNCHROLINK...
IPLS
Immeuble Le Pascal, 23 bis avenue
de l’Europe 78400 CHATOU
Tél. 01 30 15 70 80 - Fax 01 30 15 70 91
www.tbt400.com ou www.ipls.fr
PME - PMI
LE MONDE INFORMATIQUE > 23 SEPTEMBRE 2005
INFRASTRUCTURE
Superviseur
de
communication,
TBT/400 assure tous les échanges,
directement d’un serveur IBM iSeries, en
toute sécurité, automatiquement, en
bénéficiant d'un suivi complet, en flux
tendu et/ou par vacation, et ceci sans
aucun ordinateur frontal dédié. Solution
purement logicielle, elle est entièrement
gérée à distance. Native iSeries, elle s'intègre très naturellement aux applications
du client et bénéficie de l'exploitation et
de
l'infrastructure
réseau iSeries.
Productivité Toutes les marques citées sont des marques déposées
TBT/400 permet aux entreprises d’atteindre leurs objectifs en terme d’automatisation de gestion de flux d’information
(envoi de fichiers en EDI ou non, fax,
Email, SMS...) tout en garantissant la
sécurité et l’intégrité de leur réseau.
e
té 5” qu
i
au 00
ve 2 ph
ou e ra
N tré g
n e
“re ac
rf
te
In
Pourquoi plus de 500 entreprises ont fait le
choix de TBT/400 pour leurs communications ?
33
Spécial iSeries
Des adhérents ont-ils d’ores et déjà
engagés des travaux dans ce sens ?
INFRASTRUCTURE
J.-P.L. : Des projets existent, mais
un tel chantier reste encore l’exception à ce jour. Tout le monde
s’accorde sur la fiabilité et l’efficacité de telles machines.
Pour autant, nos adhérents sont
des partisans pragmatiques de
l’AS/400, susceptibles d’appliquer d’autres choix techniques
si la stratégie de l’entreprise
l’exige. Par ailleurs, pour emporter la décision des clients,
IBM doit encore nous convaincre
de l’intérêt économique d’un tel
choix : la firme doit pouvoir démontrer qu’elle ne vend pas des
serveurs au rabais et qu’une telle
machine coûte effectivement
moins cher à puissance égale et
fonctions comparables que les
machines d’autres factures précédemment exploitées pour le
même usage. La simplification
des procédures de sauvegarde et
d’administration est avérée, mais
en revanche, l’incertitude budgétaire est loin d’être levée.
En matière de serveurs, la course
à la puissance est aujourd’hui
une période révolue. Lorsque des
serveurs Intel seront à remplacer, le responsable du projet devra
s’assurer qu’il reste dans les budgets préalablement alloués.
34
Certains éditeurs ont, au cours de
l’année, adapté leur offre à l’environnement iSeries, alors que d’autres
ont disparu ou ont été absorbés.
Comment voyez-vous cette nouvelle
offre ?
J.-P.L. : En informatique, l’application prime. A l’identification
d’un besoin et la sélection de
l’offre fonctionnelle la mieux
adaptée, nous privilégierons
F.C.: En Ile-de-France, j’ai aussi
en exemple le cas d’une entreprise qui est parvenue au terme
de cette réalisation avec succès.
Elle s’imposait en l’occurrence
par la volonté de la direction d’offrir différents services en ligne.
Les enjeux importants de ce projet, la taille de cette entreprise et
des moyens mis en œuvre a sans
doute compté beaucoup dans
cette réalisation, qui reste encore
difficile à envisager pour des projets de moins grande envergure.
Finalement, la technologie a
perdu son caractère propriétaire
en s’ouvrant aux différents systèmes d’exploitation du marché,
mais les formules commerciales
appliquées par IBM placent encore les utilisateurs dans les
conditions d’un marché captif
qui ne leur laisse guère d’autres
choix que de suivre le rythme et
les termes des offres de mises à
jour successives.
LE MONDE INFORMATIQUE > 23 SEPTEMBRE 2005
de licences leur soit toutefois
proposé.
l’offre compatible AS/400 si elle
existe, sinon une orientation vers
un autre environnement s’imposera. En matière d’applications,
la politique du constructeur luimême n’est pas toujours claire :
IBM assure de la pérennité des
investissements, mais ne maintient plus par exemple sa gamme
Office Vision. Les utilisateurs sont
invités à orienter leur choix vers
Domino, sans qu’un échange
F.C. : Certains éditeurs comme Sage
ont annoncé l’arrêt de solutions,
comme l’offre Compta 500, mais,
a contrario, le portage de Sage 1000
sous AS/400 constitue selon moi
une excellente nouvelle pour la
communauté de ses utilisateurs. ■
PROPOS RECUEILLIS PAR
ERIC HILLER
> CENTRALISATION
DE LA COUPE AUX LÈVRES…
Colombié Cadet s’appuie sur le progiciel de gestion intégré Minos `
d’Ordirope pour développer ses applications spécifiques et concilier
le meilleur d’OS/400 et de Windows.
Colombié Cadet propose
une palette de produits
très diversifiée.
pécialisée dans le
négoce de matériels
industriels divers,
Colombié Cadet
est, comme beaucoup de PME,
un utilisateur assidu d’AS/400.
Cette entreprise d’une centaine
d’employés répartis sur cinq
sites du sud de la France propose aux entreprises de la région une palette de produits diversifiée à l’extrême, de la clef
à molette aux chaînes de production complètes.
Tentante, la consolidation du
parc de serveurs autour des modèles i5 de la gamme iSeries
n’est toutefois pas à l’ordre du
jour. Les avantages de la mé-
S
Marc Mirka, responsable
de l’informatique
chez Colombié Cadet :
« Nous n’avons jamais
vu une telle diversité
de solutions. »
thode, tant du point de vue financier que technique, sont
contrariés par l’hétérogénéité des
offres du marché et la diversité
DR
INFRASTRUCTURE
des plates-formes exploitées par
ses clients. Marc Mirka, directeur
informatique de Colombié Cadet
explique : « Nos clients affichent
leur volonté de consolider leur équipement autour d’un environnement
unique, à un moment où nous
n’avons jamais vu une telle diversité de solutions, tant sur le marché
que dans les entreprises. Les nombreuses applications de nature très
différentes et l’implication des technologies Web, sont sans doute à l’origine de ce phénomène. » A l’inverse,
« opter pour des serveurs Windows
par exemple nécessiterait d’acquérir la maîtrise complète d’un nouveau système d’exploitation et inPME - PMI
Spécial iSeries
validerait par ailleurs toute l’expérience acquise sur l’iSeries, tant en
termes de développement que de
maintenance. »
Statu quo
Pour Colombié Cadet, comme
pour beaucoup d’autres d’ailleurs,
le statu quo s’impose dans un hypothétique choix entre l’iSeries
et les plates-formes Windows.
Même si la position des serveurs
iSeries se renforce dans cette entreprise. « Nous sommes actuellement confrontés à une forte pression de la part des utilisateurs et
des directions pour maintenir les
programmes spécifiques développés
à leur intention », complète Marc
Mirka. Ainsi, les informaticiens
tentent de proposer, au travers
de cette offre et avec le concours
de l’éditeur, des solutions spécifiques les plus proches possibles
des progiciels standards. L’acquisition complémentaire récente
de l’atelier de génie logiciel Ar-
INFRASTRUCTURE
EQUIPEMENT
Priorité aux spécificités de chaque métier
I
l y a de nombreuses années,
des critères de robustesse,
d’intégrité et de niveau de
disponibilité des informations,
ont conduit Colombié Cadet
au choix d’un IBM 36.
Aujourd’hui, un serveur
iSeries 810, un serveur
Windows NT, un troisième
sous Windows 2003 et
un serveur NAS se côtoient.
Deux informaticiens assurent
en interne la gestion de l’outil,
épaulé en cela par différents
prestataires externes.
Les serveurs hébergent
notamment des applications
métier déployées à partir
de la solution Minos proposée
par Ordirope. Des applications
de gestion documentaire,
différents programmes utilisés
par les fournisseurs de
l’entreprise complètent
le dispositif. Ces programmes
sont accessibles à partir
de quelques terminaux passifs et
d’environ 70 micro-ordinateurs
Dell équipés de Windows NT
pour les plus anciens et de
Windows XP pour les autres.
Des PC portables utilisés
par la vingtaine de commerciaux
de l’entreprise, offrent l’accès
à un outil de gestion de
la relation clients, développée
à partir de Domino.
Un parc d’imprimantes laser
est relié aux applications
utilisées par les donneurs
d’ordre pour passer leurs
commandes. ■
goline développé par le même
éditeur à partir de la technologie
Java, participe de cette même
démarche.
En plus de l’intranet mis en place
récemment à partir de la solu-
tion Minos d’Ordirope, un serveur Web devrait compléter à
terme la panoplie des applications gérées sur serveurs iSeries.
« Une généralisation complète n’a
pas été programmée pour l’instant,
faute de temps, essentiellement »,
conclut Marc Mirka. « Elle devrait
naturellement survenir dans un avenir plus ou moins proche, selon les
opportunités du moment. » ■
ERIC HILLER
Les Tables Rondes
Gestion
Développement
Editique / GED / Archivage
Impression
Terminaux
Stockage
Communication
Sécurité
…
Avec en parallèle
PME - PMI
solutions
e-business
mardi 27 septembre 14h30 - 16h30
"L'ouverture de la plate-forme
au quotidien."
mercredi 28 septembre 14h30 - 16h30
"Pourquoi confier le SI
de sa PME/PMI à l'iSeries aujourd'hui."
jeudi 29 septembre 14h30 - 16h30
"Mais que développe-t-on en
entreprise aujourd'hui sur iSeries ?"
w w w. s a lo n s - s o l u t i o n s . c o m
12, 13 ET 14 SEPTEMBRE 2005
CNIT - PARIS LA DEFENSE
Organisation :
2005
97, rue du Cherche-Midi - 75006 Paris
Tél.: 01 44 39 85 00 - Fax : 01 45 44 30 40
Pour exposer : [email protected]
Demande d’invitations : www.salons-solutions.com
LE MONDE INFORMATIQUE > 23 SEPTEMBRE 2005
INFRASTRUCTURE
LE SALON
DES SOLUTIONS
ET APPLICATIONS
2005
iSeries
19 ème édition
35
INFRASTRUCTURE
Nouveaux produits
> SANS FIL
> RÉSEAU
Déployer un
réseau Wi-Fi
Mêler sécurité
et filtrage de contenu
Deux solutions pour installer
un point d’accès Wi-Fi en utilisant
une prise réseau Ethernet. Livrées
avec le logiciel Wireless Zone
Controller qui supporte jusqu’à
cent utilisateurs simultanés.
CSM 2100 CF
DWM-1316K8
et DWM-3200AP8
a solution D-Link Wireless Zone Control
permet aux petites
entreprises d’installer un réseau sans fil Wi-Fi et
d’étendre le réseau local filaire.
Résultat d’un partenariat entre
D-Link et Ucopia Communications, l’offre se décline en deux
versions, le pack DWM-1316K8
comprenant un commutateur et
le pack DWM-3200AP8 sans commutateur. Deux points d’accès
Wi-Fi sont fournis, dotés de la
technologie Power over Ethernet
(PoE) 802.3af qui permet d’utiliser une prise réseau Ethernet
L
comme une prise électrique, pour
des appareils à faible consommation. Le commutateur Smart
Switch D-Link est équipé de seize
ports Ethernet dont huit à la
norme 802.3af. Il est également
livré avec deux adaptateurs pour
les équipements n’intégrant pas
la technologie PoE. Enfin, les deux
packs intègrent le logiciel Wireless Zone Controller développé
par Ucopia. Placé entre le réseau
fixe et le réseau sans fil, celui-ci
contrôle les flux entrant et sortant pour faciliter les tâches d’administration. Il supporte huit
bornes d’accès Wi-Fi et jusqu’à
cent utilisateurs simultanés. A.C.
Prix : à partir de 3 390 € HT.
> ACCÈS DISTANT
Le télétravail facile et sûr
onicWall associe la
gestion de contenu et
la sécurité dans un
produit unique. CSM
2100 CF intègre un filtre de pages
Web (URL), un antivirus et un antiespions (spywares). Il est notamment présenté comme un gage de
productivité puisqu’il empêche les
S
utilisateurs de naviguer sur des
sites qui ne sont pas liés à leur travail. CSM 2100 CF s’intègre de manière transparente et ne repose sur
aucune base de données. Il propose des rapports précis sur l’utilisation du réseau. L’offre inclut
une mise à jour de un an. O.D.
Prix : à partir de 3 000 € HT pour
25 utilisateurs.
> UTILITAIRE
Une suite
pour transférer
les données
WS_FTP Data Management
Suite
pswitch propose une
solution qui permet
de déplacer ou de copier des fichiers d’un
ordinateur à l’autre, dès lors que
ceux-ci disposent d’une connexion
à Internet. Le fournisseur a regroupé ses produits pour le transfert de données FTP (File Trans-
I
fer Protocol) dans une solution
dénommée WS_FTP Data Management Suite. L’offre combine
10 licences pour le logiciel client
WS_FTP Professional 2006, un
serveur WS_FTP Server et un kit
de développement WS_FTP Secure SDK. Les échanges de données sont sécurisés grâce à de
nombreuses options de cryptage.
A.C.
Prix : 1 750 € HT jusqu’au 15 /10/05.
> ARCHIVAGE
INFRASTRUCTURE
Firebox SSL Core VPN
Gateway
36
our offrir aux travailleurs distants un
accès sécurisé aux applications de l’entreprise au travers du réseau Internet, Watchguard propose un
boîtier conçu pour les PME, le Firebox SSL Core VPN Gateway.
Sur ce produit, le fournisseur a
combiné la technologie d’accès
en client léger de Citrix à une passerelle de réseaux privés virtuels.
La solution garantit un travail en
temps réel sur des applications
P
distantes. Et la mise en œuvre
ne demande ni serveur spécifique, ni configuration des applications, ni connecteur ou développement. Deux modes
d’accès sont proposés. « Secure
Access Client » offre un accès à
l’intégralité des ressources et des
applications du réseau tandis que
le mode « Kiosk » propose un
accès limité. La solution peut
prendre en charge jusqu’à 205 utilisateurs simultanés (en lots de
5, 10, 20 et 50 tunnels).
O.D.
Prix : 3 190 € HT pour une licence de
cinq tunnels et un abonnement de
trois mois au service WatchGuard.
LE MONDE INFORMATIQUE > 23 SEPTEMBRE 2005
La sauvegarde facile sur
disque externe
ExBoot Recovery
xBoot propose le logiciel de sauvegarde
ExBoot Recovery édité
par Axiomtek et le
livre accompagné d’un boîtier USB
2.0 externe destiné à accueillir un
disque dur, avec trois formats au
choix (3,5 pouces, 2,5 pouces,
1,8 pouce). Destiné aux PC de bureau, ExBoot Recovery peut être
lancé automatiquement par un
bouton placé sur le boîtier pour
E
réaliser
une sauvegarde
autonome. Le logiciel permet également une sauvegarde programmée et automatique et des sauvegardes incrémentales. En outre, on
peut relancer le PC depuis le disque
externe, en cas de problème. P.D.
Prix : 82,80 € HT et 74,40 € HT
(disques 2,5 et 3,5 pouces), 250 € HT
(disque 1,8 pouce).
PME - PMI
INFRASTRUCTURE
Nouveaux produits
> CHAÎNE DOCUMENTAIRE
> INTERNET
Documents papier :
Un pare-feu de poche
du copieur aux
applications
d’entreprise
Avec ses outils de numérisation,
la solution eCopy jette un pont entre
copieurs et système informatique.
Elle permet aussi d’envoyer
des documents par courriel
depuis le copieur.
eCopy
ournisseur de solutions d’intégration de
documents papier
dans la chaîne numérique, eCopy s’affiche au grand
jour après quatre années de partenariat avec le constructeur
Canon. L’éditeur américain fraîchement implanté en France, propose une version actualisée de sa
solution eCopy Sharescan OP.
Elle comprend des services de numérisation accessibles à partir de
l’écran tactile d’un copieur des
principales marques (Canon,
Fujitsu, Hewlett-Packard, Océ,
Ricoh, Sharp et Toshiba. Les documents sont ensuite envoyés
F
pour
traitement à
une sélection d’applications d’entreprise : EMC Documentum, Captaris RightFax et
Microsoft Outlook.
Cette solution permet, à partir du
copieur, d’envoyer un message
électronique avec le document
numérisé en pièce jointe. Après
mention du log-in et mot de passe
habituel, l’utilisateur accède automatiquement à son carnet
d’adresses et conserve une trace
de l’opération, dans sa boîte de
messages envoyés.
E. H.
Prix : à partir de 3 000 € HT.
INFRASTRUCTURE
e pare-feu ZyWall P1
de Zyxel est un boîtier pare-feu dont la
taille est équivalente
à celle d’un assistant personnel
et qui est doté d’un tunnel de réseau privé virtuel. Avec ses dimensions réduites (12,8 x 8,1 x 2
centimètres) et son faible poids
(130 grammes), il peut se glisser
facilement dans la mallette de
transport d’un micro-ordinateur
portable. Il se connecte à l’ordi-
L
nateur par l’intermédiaire d’un connexion USB,
qui peut l’alimenter, et à Internet
par un connecteur Ethernet. Il
protège donc l’ordinateur de l’utilisateur et assure en même temps
une connexion sécurisée au réseau de l’entreprise. Configurable,
le ZyWall P1 peut être paramétré
par le service informatique qui
déterminera les niveaux de sécurité, les paramètres et les autorisation d’accès.
P.D.
Prix : 180 € HT.
> RÉSEAUX SANS FIL
Détecter les hot-spots
TEW-T1
e détecteur
de points
d’accès public TEW-T1
ne se contente pas de
trouver un réseau WiFi 802.11 b ou g. Il vérifie la puissance du signal
et recherche tous les signaux émis
sur la bande de fréquence des
L
2,4 GHz. Le produit de
TrendNet découvre
ainsi les téléphones
sans fil, les caméras cachées sans fil et même
les fours à micro-ondes.
Dans un rayon de 20 à
45 mètres en intérieur,
60 à 90 en extérieur. La
détection prend une
demi-seconde.
O.D.
Prix : 41 € HT.
> TÉLÉPHONIE SUR IP
> SÉCURITÉ
La convergence pour PME
Un antivirus complet
SOPHO IPC 100
NOD32 2.5
38
ZyWall P1
a version 2.5 de l’antivirus de Eset intègre une fonction
d’analyse heuristique active (ThreatSense). Les
contenus malveillants sont repérés non parce qu’ils sont répertoriés dans une base de signature, mais parce que leur
comportement est suspect. Disponible en français, NOD32 s’attaque aussi désormais aux logiciels espions (spywares) et au
courriels d’hameçonnage (phi-
L
hilips sort un autocommutateur IP
(IPBX) pour petites
entreprises. SOPHO
IPC 100 permet de déployer 8 à
50 terminaux IP sur le réseau informatique pour les relier au réseau téléphonique commuté de
l’opérateur. Le produit offre des
interfaces pour trois lignes extérieures et huit postes permettant,
au travers de coffrets additionnels,
d’étendre le réseau à 96 terminaux. Il peut aussi de relier les
postes analogiques et numériques
déjà installés. Parmi ses fonctions :
P
shing).
Il est proposé au sein de la suite
Pack Protection Total incluant
un pare-feu personnel (Outpost
Firewall Pro 2.7) et une carte de
sécurisation des mots de passe
(PaTHword).
O.D.
Prix : 42 € HT pour l’antivirus et
50 € HT pour la suite (versions
monopostes pour Windows).
LE MONDE INFORMATIQUE > 23 SEPTEMBRE 2005
un standard automatique, la
convergence téléphonie informatique (CTI) et des outils de
centres d’appels. SOPHO IPC 100
respecte le standard SIP (Session
Initiation Protocol).
O.D.
Prix : à partir de 1 500 € HT (8 ports
hybrides, 2 T0).
PME - PMI
Progiciels
APPLICATIONS
> MISE EN ŒUVRE
MDP AJOUTE SA TOUCHE
AU PROGICIEL DE GESTION
Accepter les standards des outils de gestion du marché n’empêche
pas les PME de garder la main sur certains développements.
C’est la voie choisie par MDP, assembleur de micromoteurs.
25 000 combinaisons
de produits
MDP effectue près de 1 500 livraisons par mois, sur la base
d’un catalogue offrant 25 000 combinaisons de produits. La chaîne
de gestion démarre à l’enregistrement d’une commande client.
Divalto vérifie que les produits
PME - PMI
« En restant sur les
standards, les évolutions
sont plus faciles », juge
Raoul Herrmann, président
de MDP, en revendiquant
pourtant son indépendance
vis-à-vis des logiciels.
seront disponibles en stock à la
date souhaitée. Dans le cas
contraire, il calcule les besoins
d’approvisionnement, lance les
commandes aux fournisseurs et
met à jour les délais de livraison.
Chaque matin, il édite les bons
de préparation, puis les bons de
livraison et les factures.
« L’intérêt du système, c’est que toutes
MDP
M
les étapes se déroulent automatiquement, note Raoul Herrmann.
L’utilisateur n’intervient qu’en cas
de défaut : par exemple, si le délai
du fournisseur ne correspond pas à
la commande du client. »
Une cinquantaine de personnes
accèdent à Divalto. L’administration des ventes gère les commandes et la facturation. La logistique enregistre les entrées et
sorties de stock. Les commerciaux
renseignent les clients sur les livraisons (les opportunités de vente
sont gérées avec un autre logiciel,
Selligent, interfacé à Divalto).
Quant au bureau d’études, il exploite le PGI pour suivre ses commandes de pièces.
Garder son indépendance
Outre la présidence de l’entreprise, Raoul Herrmann pilote la
direction informatique, avec deux
personnes à plein temps. Dans
une PME, il n’est pas rare que
LE PROJET
Objectif : mise en place du progiciel de gestion intégré (PGI) Divalto,
d’Interlogiciel, pour remplacer une solution d’ancienne génération
du même éditeur.
Distributeur/intégrateur : Aditem Service
Nombre de postes : une quarantaine sur deux sites reliés par un
réseau privé virtuel (VPN). Le site distant exploite Divalto à l’aide
de connexions TSE (Terminal Server Edition, architecture de client
léger de Microsoft).
Mise en garde : Attention à bien définir les droits, c’est-à-dire
l’accès des utilisateurs aux fonctions. Par exemple, tout le monde
ne doit pas pouvoir annuler une commande. Toutefois, des droits
trop restreints entravent l’utilisation quotidienne. MDP a pris le
parti de démarrer avec une application ouverte, puis de limiter
l’accès à certaines fonctions au fur et à mesure de la prise en main.
Des procédures de contrôle des erreurs ont permis de repérer
les contextes sensibles et les fonctions à verrouiller. ■
P
Equipementier en
micromotorisation, MDP
développe des solutions
alliant la mécanique et
l’électronique en différentes
technologies (courant
alternatif, continu,
moteur pas à pas...).
cette fonction soit occupée au plus
haut niveau, par goût du dirigeant
pour la technologie, ou pour garder la maîtrise des choix importants. « En restant sur les standards,
nous savons par exemple que les évolutions seront plus faciles et moins
coûteuses », explique le président.
Pour autant, sa PME ne se prive
pas d’élaborer, en interne, les applications dont elle a besoin. « Au
dessus du progiciel de gestion, nous
avons développé une couche en langage ASP (Active Server Page, de
Microsoft) pour ajouter des briques
que nous gérons nous-mêmes. »
Cette démarche a été favorisée
quand Interlogiciel a exploité des
bases SQL (Oracle, SQL Server).
« Lorsque j’achète un progiciel, je
veux être sûr de pouvoir l’utiliser à
mon gré, estime Raoul Herrmann.
L’entreprise doit accéder facilement
aux données pour garder son indépendance. »
Illustration concrète, MDP a développé l’outil de reporting lui
permettant de récupérer et de diffuser à chacun les informations
les plus utiles (la valeur du chiffre
d’affaires du jour, l’avancement
du portefeuille de commandes,
etc.) « Les produits décisionnels du
commerce me semblaient trop compliqués et nous jugions indispensable d’avoir des outils d’analyse
simples et accessibles à tous les niveaux », conclut le président. ■
MARYSE GROS
[email protected]
(*) ERP : Enterprise Resource Planning Software
LE MONDE INFORMATIQUE > 23 SEPTEMBRE 2005
APPLICATIONS
DP privilégie le standard tout en revendiquant sa liberté d’action. Cette PME de
soixante-dix personnes, installée
en région Rhône-Alpes, assemble
et distribue des micromoteurs.
Lorsqu’en 2002 elle fait évoluer
son système d’information, son
président, Raoul Herrmann, décide de se caler sur les processus
du nouveau progiciel de gestion
intégré (PGI, en anglais ERP*),
Divalto d’Interlogiciel.
« Je considérais que le principal
écueil à éviter était de modifier le
logiciel pour l’ajuster à nos habitudes d’utilisation. J’ai donc choisi
de réviser un peu nos procédures internes plutôt que de faire remanier
le produit par les développeurs. » Il
faut ensuite convaincre les utilisateurs de l’intérêt à exploiter le
logiciel sur cette base. Une tâche
qui revient à la directrice de projet qui conduit la migration vers
Divalto (assistée de l’intégrateur
Aditem Service).
« Si l’on démontre les apports fonctionnels de la nouvelle version, il suffit de quelques jours pour mettre tout
le monde d’accord », analyse Raoul
Herrmann en rappelant l’importance du projet. « L’ERP, c’est le
cœur du fonctionnement de l’entreprise. Il doit être opérationnel quotidiennement », justifie-t-il.
MD
39
Progiciels
Les particularités d’un
métier sont souvent
primordiales dans le
choix d’un progiciel de
gestion intégré. Pour
le fabricant de satellites
EADS Astrium, c’est la
gestion de la traçabilité
et le contrôle des
matériaux qui priment.
Pour son site de Vélizy,
de la taille d’une PME
(400 personnes), il a
choisi le logiciel Parteor.
> TÉMOIGNAGE
Quinze ans en orbite, sans défaut
n satellite ne doit
pas tomber en
panne. Quinze ans
en orbite, sans
défaut, c’est l’une des exigences
caractéristiques posées au
fabricant de satellites EADS
Astrium par ses clients, parmi
lesquels figurent les opérateurs
de télécommunications
Inmarsat, Intelsat, Eutelsat ou
encore SES Astra, ainsi que
l’Agence spatiale européenne
et le CNES. Pour atteindre
l’excellence, le constructeur
européen applique un suivi
rigoureux à chacun des
composants utilisés pour
concevoir ses produits.
« Cet impératif de zéro défaut se
traduit par une traçabilité de bout
en bout que nous faisons remonter
très loin chez nos fournisseurs,
explique Bertrand Augereau,
responsable
des méthodes industrielles
et du système d’information
chez EADS Astrium. Nous
enregistrons dans notre gestion de
production jusqu’aux constituants
des produits que nous achetons.»
Les niveaux de qualité édictées
par le client entrent dans les
définitions techniques des
matériaux requis. Des contrôles
sont ensuite effectués sur
Bertrand Augereau. Chaque série
de contrôles étant spécifique à un
projet, nous avons opté pour une
gestion de production nous
permettant de travailler à
l’affaire. »
APPLICATIONS
U
40
Bertrand Augereau,
responsable des méthodes
industrielles et du système
d’information chez EADS
Astrium : « Le “ zéro défaut ”
implique de suivre chaque
composante de nos produits,
de bout en bout. »
chaque composant pour en
vérifier la conformité. Dans le
système d’information, ces
procédures interviennent, soit
pendant la phase d’achat ou de
réapprovisionnement, soit
pendant la phase de réception
des produits en interne, puis
pendant la phase de « recette »
des produits.
« Nous devons démontrer au
client que les contrôles réalisés
correspondent exactement à ses
exigences de qualité, décrit
LE MONDE INFORMATIQUE > 23 SEPTEMBRE 2005
MARC GUILLAUMOT
Partager les ressources
entre les projets
C’est en 2003 que EADS
Astrium décide de renouveler
le système d’information de
son site de Vélizy, dont la taille
est celle d’une PME (environ
400 personnes, 70 millions
d’euros de chiffre d’affaires)
pour remplacer un outil de
gestion qui ne peut plus
évoluer. Le chantier engagé est
baptisé « Surf 2 ». Avec l’appui
du cabinet de conseil CXP,
l’entreprise rédige un cahier des
charges et présélectionne
plusieurs progiciels de gestion
intégrés (PGI) fonctionnant sur
une base de données Oracle.
Cette recherche l’amène à
retenir le PGI Parteor,
développé par le français
Prodaxis. « Pour l’étendue de sa
couverture fonctionnelle et,
précisément, pour ses capacités de
gestion de production à l’affaire et
de partage des ressources entre les
différents projets, pointe Bertrand
Augereau. Des fonctions que nous
EADS Astrium, filiale d’EADS
Space, conçoit, fabrique et met
en œuvre des satellites, tant
pour le secteur des
télécommunications que pour
l’observation de la Terre, à des
fins civiles et militaires. Cidessus, le satellite de
communication Inmarsat I-4 F1,
lancé le 11 mars 2005, « premier
d’une commande de trois faite
par l’opérateur Inmarsat pour
constituer un réseau mondial de
communications à large bande. »
n’avons pas retrouvées dans les
autres progiciels sélectionnés. »
Parmi les autres critères de
choix figurent les outils de
planification et d’ordonnancement du progiciel qui permettent
d’effectuer des plans
d’approvisionnement à court
et à moyen terme.
Des interfaces sont établies avec
la solution de gestion du groupe
EADS Astrium (le PGI de SAP),
par exemple sur le fichier des
ressources humaines. « Nous
récupérons les données réalisées sur
projet, détaille le responsable du
système d’information. Les
équipes déclarent dans Surf 2 les
heures et les dépenses effectuées,
puis les données remontent vers
SAP. »
Aujourd’hui, Parteor gère de
façon intégrée des données qu’il
fallait auparavant récupérer
dans des applications séparées.
« Les prévisions d’approvisionnement, la planification des
ressources, par exemple,
nécessitaient d’interroger quatre
outils : un logiciel de MRP(*), un
outil de suivi de la qualité avec
lequel nous traitions les nonconformités, un outil de
planification pour les projets et les
mouvements de ressources et,
enfin, le logiciel de comptabilité. »
PME - PMI
EADS ASTRIUM
APPLICATIONS
APPLICATIONS
Progiciels
e
ion in
tégré
de g
est
els
Le chantier aura duré deux ans,
de février 2003 à février 2005.
Après une phase amont assez
rapide (quatre mois), la partie
« gestion de projet » est achevée
en quatorze mois et la solution
complète, dix mois plus tard.
Pour ajuster le PGI aux
caractéristiques de son activité,
EADS Astrium a d’emblée
demandé à Prodaxis
d’importants développements
spécifiques autour de Parteor.
Sur le million et demi d’euros
déboursé sur le projet Surf 2
(licences et service), un tiers a
été consacré à ces adaptations.
Un poids peut-être un peu
lourd, estime a posteriori le
responsable du système
d’information, mais qui
s’explique en partie par le fait
que l’entreprise figuraient parmi
les premiers utilisateurs de
Parteor. Un échange avec
l’éditeur s’est ainsi établi sur un
mode itératif pour répondre à
des besoins particuliers qui ont
ensuite été intégrés au progiciel.
Parmi les développements
spécifiques figure un outil de
gestion des modifications qui
relie les phases de conception et
de production et permet de
retrouver immédiatement une
information sur un composant.
Bertrand Augereau souligne
Aussitôt dit,
aussitôt fait :
gici
Valoriser les compétences
métiers
l’intérêt de travailler avec un
fournisseur jouant aussi le rôle
d’intégrateur et s’impliquant
fortement dans le projet. Il a
apprécié la compétence des
consultants de Prodaxis et la
facilité de dialogue, notamment
lors de la phase de conception.
Il note par ailleurs que ce
chantier, échelonné sur deux
ans, a permis à l’entreprise de
constituer en interne une
équipe de responsables
fonctionnels dont la cohésion
s’est renforcée au fil du temps.
« Pour définir les besoins, nous
avons préféré nous reposer sur les
spécialistes métiers de l’entreprise,
plutôt que de faire appel à des
consultants extérieurs comme on
le fait dans le cas de projets plus
coûteux que le nôtre, explique-t-il.
Ce choix, je le recommande pour
ce type de mise en œuvre, même
si les opérationnels choisis ne sont
pas des informaticiens. Leur rôle
est important, tant dans la phase
de sélection du progiciel que
pendant le projet. »
Outre la définition des besoins,
on leur demande de préparer
et de valider la migration des
données, ainsi que les procédures. « Ce sont eux également
qui forment et accompagnent les
utilisateurs. C’est fondamental
lorsque l’on sait que l’adoption de
la solution sera largement
favorisée par la reconnaissance
qu’en ont les responsables métiers. »
pro
Il juge que les enjeux définis au
début du projet sont désormais
entièrement couverts,
notamment pour le partage des
ressources matérielles entre les
différents projets.
Adonix®X3
donne du génie
à votre entreprise.
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pour être plus créatives, plus réactives
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Ne pas négliger la migration de données
PME - PMI
APPLICATIONS
Demandez conseil à nos experts et avec eux, accélérez votre entreprise
Photo : Patrick Faure
Lorsqu’un satellite doit rester plus d’une décennie en orbite, il est
impératif de conserver l’ensemble des informations liées à ses
composants. Il aurait été possible de garder celles-ci dans l’ancien
système lors du changement de progiciel. « Nous avons choisi au
contraire de reprendre l’historique complet des données dans la
nouvelle application, relate Bertrand Augereau, responsable du
système d’information chez EADS Astrium. Cette migration a généré
un travail très important de remise en forme des données récupérées,
ainsi qu’une forte implication des utilisateurs pour les valider. C’est
un point qui ne doit surtout pas être négligé dans un projet de cette
envergure.»
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LE MONDE INFORMATIQUE > 23 SEPTEMBRE 2005
41
APPLICATIONS
> MESSAGERIE ÉLECTRONIQUE
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Simple et gratuit, Outlook Express montre vite
ses limites en environnement professionnel.
Appréciez alors la différence entre Outlook et
l’un de ses nombreux concurrents professionnels.
e client de messagerie : un outil aujourd’hui incontournable
pour une large majorité de professionnels connectés à Internet. Partie intégrante
des versions récentes de Windows, présent sur tout Macintosh,
mais aussi intégré au kit d’installation délivré par la plupart des
fournisseurs d’accès à Internet,
Outlook Express permet à tout
nouvel internaute d’utiliser rapidement la messagerie électronique sans se perdre dans une
étude comparative approfondie
des différentes offres du marché.
Les capacités limitées de ce logiciel gratuit édité par Microsoft se
jugent toutefois à l’usage,
quelques milliers d’échanges de
messages plus tard.
L
prime une communication homogène et le bon déroulement
des travaux collectifs.
Affaire de goût
Successeur naturel du premier,
Outlook 2003 est proposé, au
choix, seul ou en compagnie de
Word et d’Excel, dans une version
« Basic » d’un prix sensiblement
équivalent (vu sur le Web à
175 € TTC contre 140 € pour le
premier). Attractive, l’offre de
Microsoft ne constitue toutefois
pas la seule solution sur le marché. Proposé par la fondation
Mozilla comme digne successeur de la gamme de Netscape,
Thunderbird est actuellement
un des principaux concurrents.
Sa version monoposte 1.0.6 est
proposée librement sur le site
http://www.mozilla-europe.org/fr.
Héritier de la gamme WordPerfect, l’éditeur canadien Corel propose également depuis quelques
jours son propre client de messagerie sobrement intitulé WordPerfect Mail. Dans un premier
temps disponible en anglais seulement, il est commercialisé seul
ou comme l’un des composants
de la version 12 de gamme Wordperfect Office. Autre produit anglophone, le navigateur et client
de messagerie Opera 8.02 est également proposé en téléchargement sur le Web. Enfin, Eudora
Pro édité par Qualcomm complète le tableau des prétendants
actuels à un échange efficace de
messages électroniques. Ces so-
Le courriel ne remplace pas
seulement la lettre. Les logiciels dits
clients de messagerie permettent de
classer, trier, archiver et de réaliser
des publipostages.
lutions très économiques – 50 €
en téléchargement pour WP Mail
par exemple – voire gratuites, sont
dotées de dispositifs de sécurité
sensiblement équivalents. Une
opportunité éventuelle pour tout
gestionnaire de parc rétif à la notoriété des produits Microsoft et
à leur vulnérabilité. Le choix d’un
logiciel de messagerie utilisé quotidiennement est aussi affaire de
goût. Cette offre encore diversifiée permet d’opter pour l’interface la plus attractive parmi ces
différents produits. ■
ERIC HILLER
[email protected]
APPLICATIONS
Sécurité
42
Pas assez puissant pour gérer une
importante bibliothèque d’informations multimédias, il ne manquera pas ensuite de manifester
son indisponibilité totale au plus
mauvais moment. Par ailleurs, si
ce programme gère, comme les
produits professionnels, les principaux protocoles d’échanges utilisés par les serveurs de messagerie (POP3, IMAP4 et HTTP),
il est en revanche totalement
désarmé face aux virus et au pollupostage largement répandus
sur Internet actuellement. Finalement, le coût d’utilisation de ce
produit gratuit peut donc se révéler très élevé pour l’entreprise.
Mieux vaut prévoir son remplacement par un outil professionnel. Généralisé à tous les postes
de l’entreprise, il facilitera en
> OUTLOOK EXPRESS
L’évidence même
ntégré à l’offre Windows,
Outlook Express est de ce fait
le client de messagerie le plus
répandu sur l’ensemble du parc
informatique mondial. Bien que
sommaire, cet utilitaire gratuit
supporte les principaux
protocoles d’échanges (POP3,
IMAP4 et http). Proposé en
téléchargement sur le site de
Microsoft, sous une version 6
accompagnée du navigateur
Internet Explorer, il est
évidemment compatible avec la
plupart des versions de Windows
en service actuellement
(Millenium, 98 deuxième
I
LE MONDE INFORMATIQUE > 23 SEPTEMBRE 2005
édition, 2000, XP ou NT 4.0) et
tous les PC équipés d’au moins
32 Mo de mémoire vive. A
l’instar d’Outlook, il gère le
classement personnalisé des
messages reçus dans différents
répertoires constitués à cet effet,
mais n’a évidemment pas la
même capacité de traitement
que son aîné. Pour la forme, il
permet d’apposer une signature
automatique personnalisée
parmi plusieurs choix
préalablement constitués et
d’insérer une pièce jointe (texte,
photo, son, carte de visite...). Peu
sécurisé, ce progiciel offre
Activée par défaut, la fonction de
prévisualisation ouvre à certains virus
l’accès au disque dur.
toutefois la possibilité d’annuler
la fonction de prévisualisation
des messages utilisée par
certains virus et d’envoyer les
messages sous une forme
cryptée. Outlook Express n’offre
pas la possibilité de gérer
plusieurs comptes de
messagerie distincts comme
permet de le faire Outlook. ■
PME - PMI
APPLICATIONS
> OUTLOOK
> WORDPERFECT MAIL
Le remplaçant attitré La boîte aux lettres
de l’autre Office
O
l’expéditeur la lecture effective
d’un message.
La gestion des messages
constitue un des points forts
d’Outlook. Le logiciel autorise
la constitution de dossiers
personnels de rangement et
de sous-dossiers, sur un
nombre quasiment illimité de
niveaux successifs.
Enfin, cette version d’Outlook
comprend une technologie
plus efficace de détection
automatique et de traitement
des courriers indésirables ou
jugés comme tels
préalablement. Une
technologie dont l’éditeur
s’engage à fournir des mises à
jour régulières. ■
> OPERA
L’offre intégrée
roposé également par
téléchargement sur le
Web, Opera est délivré
gratuitement, en version
anglophone uniquement.
Intégré, il gère indifféremment
la navigation sur le Web,
les courriers électroniques,
la messagerie instantanée et
l’accès aux forums de
discussion. Outre la simplicité
de son interface, ce progiciel
comprend une fonction
efficace contre la profusion
de messages publicitaires
et autres pourriels véhiculés
sur le Web. Une présentation
par onglets et l’utilisation
des raccourcis clavier font de
ce gestionnaire de messages
électroniques un des outils
individuels parmi les plus
conviviaux du marché. Comme
P
PME - PMI
Une fonction
automatique accélère
la migration vers
ce nouveau client
de messagerie.
ommercialisée depuis
plusieurs années par
le Canadien Corel,
la suite WordPerfect Office
contient son propre
gestionnaire de messages
électroniques sobrement
dénommé « Mail ». Une
version mieux armée face au
pollupostage et autres aléas
d’Internet, est proposée depuis
quelques semaines pour
environnements Windows XP,
2000 ou 98 SE. Conçu à
l’intention des petites
entreprises et des particuliers,
il est compatible avec les
principaux protocoles
d’échanges (POP3 et IMAP4)
utilisés par les serveurs des
fournisseurs d’accès Internet,
C
Simple et multifonction,
le client Opera identifie
de mieux en mieux par
apprentissage, les
courriers indésirables et
autres pourriels.
les autres, il propose
une fonction
d’importation des
messages constitués à
partir des principaux
concurrents (Outlook
Express, Thunderbird
et Eudora). ■
Le logiciel de WordPerfect intègre une
fonction assez complète de détection
de messages intrusifs.
avec lesquels il peut se
connecter en direct sans
passer par un serveur de
messagerie interne. Ses points
forts : une capacité à traiter
l’archivage d’une grande
quantité de données et à les
retrouver grâce à un puissant
moteur de recherche intégré.
Doté d’une fonction
d’apprentissage, le module
antipourriel de WP Mail filtre
les messages entrants selon
plusieurs niveaux d’analyse.
La constitution d’une « liste
rouge » et d’une « liste verte »,
à partir des messages déjà
reçus, lui permet de distinguer
les messages considérés
comme des pourriels par
l’utilisateur et les autres. Un
module de gestion des flux
RSS (Really Simple Syndication)
permet par ailleurs de recevoir
les dépêches émises par
les groupes de presse comme
CNN qui intègrent cette
technologie, sans passer
par un logiciel spécialisé.
La dernière version de Mail
est actuellement proposée
en anglais dans la version
12 Small Business Edition
de WordPerfect Office.
La version française
n’est pas annoncée. ■
LE MONDE INFORMATIQUE > 23 SEPTEMBRE 2005
APPLICATIONS
utlook 2003 est
actuellement proposé
sous trois formules
commerciales distinctes par
Microsoft. Il est commercialisé
seul, ou inclus dans les suites
Office Basic et Office Pro.
Outre une capacité à conserver
une quantité bien plus
importante de documents
qu’Outlook Express et des
fonctions enrichies de
classement, il gère plusieurs
comptes professionnels,
personnels ou souscrits sur le
Web. Outlook se distingue
notamment par ses fonctions
de suivi d’émission de
courrier : outre la possibilité
de s’assurer de la réception du
message, il permet de lui
apposer un niveau de priorité
et contrôle accessoirement
l’orthographe avant envoi. Une
fonction d’alerte avertit par
ailleurs de la réception d’un
message. Avant la réponse
éventuelle, une option permet
d’indiquer automatiquement à
43
APPLICATIONS
> THUNDERBIRD
> EUDORA
Le successeur de
Simple mais efficace
Netscape Messenger
ntégré à la suite
d’outils Internet
Mozilla, Thunderbird
est proposé par
téléchargement sur le
site Mozilla, dans sa
version 1.0.6 pour
plates-formes Windows.
Ce logiciel libre
bénéficie du soutien de
Sun, promoteur hier de la suite
de Netscape. Thunderbird
est un puissant gestionnaire
de message électronique,
accompagné d’un module
adaptatif d’antipourriel et
d’un lecteur de flux RSS. Il est
compatible avec les principaux
protocoles d’échanges utilisés
par les serveurs de messagerie :
IMAP4, POP3, LDAP et HTML.
Par sa gratuité et la qualité
de ses fonctions, cette suite
disponible en version française
se pose en principal concurrent
d’Outlook Express mais
également d’Outlook. Outsider
sur ce marché, cette suite
n’est pas (encore) affectée
par la plupart des virus en
circulation, précisément conçus
I
pparu, sous le label
californien Qualcomm,
parmi les premiers
logiciels historiques de gestion
de courriers électroniques,
Eudora est un client de
messagerie autonome et
simple d’emploi. Sa version
6.2 pour Windows et 3.2 pour
MacOS est commercialisée en
ligne et délivrée gratuitement
par le même canal sous une
forme allégée. La notoriété de
ce petit logiciel commercialisé
un temps en France par ABSoft, tient essentiellement à sa
convivialité et à sa simplicité
d’accès pour un utilisateur
novice. Qualcomm a renforcé
cette aptitude dans la version
actuelle de ce produit, en lui
associant par exemple une
bibliothèque d’ « émoticones »
censées habiller les messages
de son expéditeur. Plus
important, Eudora est
A
Thunderbird comprend une fonction
très efficace d’auto-apprentissage de
détection des pourriels et autres
courriers indésirables.
en VB Script. Développée
en XML, cette suite présente
la même interface, quel que
soit l’environnement
utilisé (Windows, MacOS X
ou Linux). ■
désormais compatible avec
cette version aux formats
d’échanges IMAP et SSL
(Secure Socket Layer). L’éditeur
peaufine par ailleurs le
dispositif sécuritaire de son
produit, en lui ajoutant une
fonction d’évaluation des
adresses pointées sur le Web
dans les messages
réceptionnés. Ainsi, permet-il
d’éviter dans une certaine
mesure l’accès aux sites
intrusifs et la prolifération
d’agents indésirables sur le
poste récepteur. Eudora intègre
par ailleurs un module de
recherche sur le Web, depuis
sa précédente version 6.1.
Elaborée à partir d’une
technologie développée par
Google, la fonction WebWords
gère les recherches par motsclés, sans quitter le client de
messagerie, ni même l’e-mail
en cours de rédaction. ■
EVOLUTION
APPLICATIONS
Quitter Outlook Express
44
Troquer Outlook Express pour un gestionnaire de
messagerie plus sûr devient vite une évidence.
A la fois pour des utilisateurs freinés dans leurs
ardeurs d’archivistes par la capacité très limitée
de cet utilitaire gratuit, mais aussi pour le gestionnaire de parc soucieux de proposer un client
de messagerie professionnel et unique pour toute
l’entreprise. Une condition sine qua non pour une
communication homogène et une sécurisation
accrue des échanges avec l’extérieur. Le remplacement d’Outlook Express par son aîné constitue
évidemment la solution la plus naturelle, même
si elle ne se traduit pas dans les faits par une
manipulation simple. L’installation d’Outlook ne
commande pas automatiquement la suppression
de la version «Express», partie intégrante de Windows désormais. A l’issue de son installation,
Outlook propose l’importation des messages et
LE MONDE INFORMATIQUE > 23 SEPTEMBRE 2005
Thunderbird (à gauche)
et Eudora, deux clients
de messagerie
concurrents d’Outlook.
adresses préalablement gérés par les
clients de messagerie antérieurs. Pour cela, il
identifie automatiquement sur le disque dur les
clients préalablement installés, tels Eudora ou
Thunderbird. Une procédure beaucoup plus
simple qu’une importation manuelle, même si
elle se traduit depuis la version Outlook 2000
par la localisation automatique des fichiers
correspondants sur le disque dur.
Thunderbird et WordPerfect mail proposent
également à l’issue de l’installation la mise à jour
automatique des messages et adresses déjà
mémorisés sur le disque dur par un autre client
de messagerie. Ainsi facilitent-ils la migration
vers un autre logiciel plus efficace et accessoirement moins cher qu’Outlook. ■
E.H.
PME - PMI
Nouveaux produits
APPLICATIONS
> SUIVI BUDGÉTAIRE
> PRÉSENTATIONS
Une gestion à l’affaire
pour les productions
personnalisées
Convertir les documents papier
en PDF
Divalto Affaire
our les PME
ayant besoin
d’une solution
de gestion « à
l’affaire », nécessaire en cas
de fabrication « sur mesure » ou
d’assemblage de produits complexes, l’éditeur Interlogiciel a
ajouté un module à son progiciel
de gestion intégré (PGI). La brique
« Divalto Affaire « est disponible
dans la version 5.6 de l’offre. Les
fonctions fournies permettent
d’effectuer un suivi budgétaire
précis et de mesurer le résultat
sur chaque projet (comparaison
entre dépenses et budgets de départ, avancement de la facturation par rapport aux commandes,
réestimation des actions qui n’ont
pas encore été engagées, tableaux
de bord...). Différentes « classes »
d’affaires peuvent être modélisées pour améliorer les analyses.
P
Les autres modules du PGI Divalto couvrent la gestion de production, les achats et les ventes,
la comptabilité, la gestion des règlements, la paie, le suivi des relations avec les tiers (clients, fournisseurs, partenaires) et l’analyse
décisionnelle. Divalto fonctionne
sur bases MS SQL Server, Oracle
et Harmony (base ISAM propriétaire), sous Windows, Unix
ou Linux, et en mode client léger
avec Windows TSE ou l’offre de
Citrix. Le produit existe dans une
version adaptée aux TPE. M.G.
Prix : environ 2 450 € HT pour
5 licences simultanées Divalto Affaire,
environ 4 200 € HT pour 10.
> SÉCURITÉ
Bloquer les logiciels espions
en temps réel
Spy Sweeper
util de protection
contre les logiciels espion, le logiciel Spy
Sweeper, de Webroot
Software, exploite la technologie
Smart Shields qui permet de bloquer en temps réel l’installation
de ces programmes intrus. Dans
la version 4.0, le moteur chargé
d’analyser le système gagne en
rapidité. En outre, un bouclier
ADS (Alternative Data Stream)
O
PME - PMI
facilite la detection de fichiers cachés. Enfin, le téléchargement
des dernières définitions de spywares est automatisé, tandis que
les fonctions de planification des
analyses ont été améliorées. A.C.
Prix : 29,95 € HT pour un an
et 39,95 € HT pour deux ans.
olution de reconnaissance optique de caractères (OCR) éditée
par Scansoft, OmniPage Professional numérise les
documents papiers avec rapidité
et précision. Dans sa version 15,
elle conserve le formatage et la
mise en page dans les fichiers numérisés. Colonnes et graphiques,
tableaux ou encore formulaires
complexes peuvent être restitués
lors du passage en électronique.
Afin de gagner du temps, le logiciel permet désormais d’associer
des paramètres de numérisation
prédéfinis à un bouton du scanner. L’utilisateur peut aussi spécifier une succession de tâches à
exécuter, ou appliquer des traitements à des lots de documents.
Plus de trente formats électro-
S
niques sont supportés, parmi lesquels le PDF, les formats Microsoft Office ou le XML éditable. La
solution inclut les logiciels PDF
Create et PDF Converter, le premier générant des documents
PDF, l’autre convertissant des documents PDF en documents MS
Word, Excel ou Corel WordPerfect. Enfin, l’intégration d’un outil
de synthèse vocale permet de transformer des documents écrits en
fichiers audio.
A.C.
Prix : 499 € HT.
> ORGANISATION
Des données organisées
et faciles d’accès
FileMaker Pro 8
a base de données
proposée par FileMaker permet de
gérer ses données de
manière plus fiable qu’avec des
outils bureautiques classiques
comme les tableurs. Le logiciel
dispose d’une interface simple,
qui permet de créer une base, de
l’alimenter et de définir la façon
dont les informations s’affichent.
La version 8 de FileMaker Pro
s’enrichit de fonctions pour transformer les rapports où s’affichent
les données en fichiers Adobe
PDF ou en documents Microsoft
Excel. Parmi les autres améliorations, FileMaker Pro intègre désormais un vérificateur d’orthographe. Des raccourcis accélèrent
la recherche d’informations ou
l’envoi de données par courriel.
L
Un composant « Calendrier » simplifie la saisie des dates. Une édition dénommée FileMaker Mobile permet d’utiliser les
applications FileMaker sur des
assistants numériques personnels (Palm et Pocket PC), tandis
qu’une autre, FileMaker Pro Advanced, propose davantage d’options de développement pour personnaliser les applications. A.C.
APPLICATIONS
La suite intégrée d’Interlogiciel se complète d’un module
de gestion à l’affaire pour contrôler et analyser les écarts
entre les dépenses prévues, engagées et réalisées.
OmniPage Professional 15
45
Prix : 349 € HT, mise à jour 199 € HT.
LE MONDE INFORMATIQUE > 23 SEPTEMBRE 2005
APPLICATIONS
Nouveaux produits
> MESSAGERIE
> FORMATION EN LIGNE
Authentifier ses
expéditeurs
pour contrer
les pourriels
Entretenir son anglais
au quotidien
Pour éviter que les messageries soient envahies de courriels
non souhaités, le service MailInBlack s’appuie sur une liste
d’expéditeurs autorisés, régulièrement mise à jour.
MailInBlack Pro
fin d’écarter les robots qui envoient en
masse des pourriels
(courriels indésirables), MailInBlack propose une
solution reposant sur l’authentification des expéditeurs. Commercialisée sous forme d’abonnement annuel, celle-ci s’appuie
sur un serveur passerelle, qui peut
être installé chez l’utilisateur ou
hébergé chez MailInBlack. Tout
abonné dispose d’une liste d’expéditeurs autorisés à lui écrire.
Celle-ci s’alimente manuellement
ou automatiquement, à partir des
messageries ou des annuaires
LDAP. Quand un expéditeur encore inconnu souhaite écrire à
l’abonné, un courriel personnalisable lui est envoyé, l’invitant à
s’identifier en saisissant un code
fourni par l’éditeur. Une fois cette
action effectuée, ses mails sont
A
directement transmis au destinataire. Sinon, ils sont placés en
quarantaine pendant une durée
paramétrable. En n’utilisant pas
le contenu du message pour déterminer s’il s’agit d’un pourriel,
ce principe évite les « faux positifs » (mails légitimes bloqués).
Si des robots capables de déchiffrer ces codes apparaissent, la société a déjà mis au point des tests
pour distinguer l’intelligence humaine de celle des machines, inspirés du mathématicien Turing.
Un antivirus fourni par Bit Defender analyse tous les courriels
en amont, éliminant d’emblée les
messages dangereux. Enfin, les
abonnés reçoivent chaque jour un
message récapitulant les messages
bloqués ou en attente d’authentification, qu’ils peuvent aller récupérer s’ils le souhaitent. A.C.
Afficher les bonnes
couleurs à l’écran
APPLICATIONS
ColorPlus
46
L
our maîtriser une
langue, il faut la pratiquer. Le service
Gymglish permet de
recevoir chaque jour ouvré un
cours d’anglais par courriel. Il suffit de dix minutes pour effectuer
les exercices (lecture d’un texte,
écoute, grammaire, vocabulaire)
et les renvoyer. Gymglish les interprète automatiquement et délivre la correction dans les cinq
minutes. Chaque parcours pédagogique est personnalisé en
fonction des réponses et des lacunes repérées par le système à
l’aide d’un moteur d’intelligence
artificielle, développé par A9.
L’élève dispose d’un rapport quantitatif sur son niveau, sa progression et son assiduité. Tant
qu’un cours n’est pas effectué,
P
Gymglish renvoie le courriel.
Le contenu éditorial met en scène
une famille d’entrepreneurs français installée à San Francisco, à
la tête d’une multinationale de
l’industrie des parfums. L’histoire
permet d’aborder les différentes
situations d’un contexte professionnel : réunions, négociations,
entretiens téléphoniques, correspondances...
L’élève recoit jusqu’à 235 courriels par an selon son assiduité,
soit 39 heures de formation. M.G.
Prix : 588 € HT par an (49 € HT par
mois) pour une personne.
44 € HT/mois à partir de dix personnes et 39 € HT/mois au dessus de
200 personnes. Dans le cadre du DIF,
499 € HT pour une personne,
428 € HT à partir de cinquante.
> CRÉATION
Des outils pour
animer le Web
Studio 8
Prix : à partir de 9,5 € HT par an et
par compte, jusqu’à 17 € HT. Serveurs
à partir de 950 € HT.
> COLORIMÉTRIE
e rendu exact des couleurs a toujours été
l’un des points sensibles des écrans. ColorVision propose ColorPlus, un
système comprenant un colorimètre et un logiciel, capable de
mesurer régulièrement les couleurs et de corriger l’affichage. L’uti-
Gymglish
lisateur est guidé pour bien régler
l’équilibrage des couleurs, les cibles
de luminence, des gamma et des
points blancs. ColorPlus est livré
avec Photoshop Album Starter Edition d’Adobe.
P.D.
Prix : 108 € HT.
LE MONDE INFORMATIQUE > 23 SEPTEMBRE 2005
n cours de rapprochement avec Adobe,
Macromedia dévoile
la version 8 de Studio,
sa suite de développement multimédia. Celle-ci regroupe l’ensemble des outils de création proposés par l’éditeur. La suite
s’adresse à différents profils d’utilisateurs, répondant à la fois aux
besoins des maquettistes, des créateurs de vidéo ou des développeurs
travaillant pour le Web. Dreamweaver, logiciel de mise en page
et de programmation Internet,
supporte désormais le langage de
développement PHP 5 et la récupération de contenus au format
RSS (technologie permettant d’afficher dans une application des
informations publiées sur un site
Web tiers). Il se dote de fonctions
E
de design avancées : un zoom aide
par exemple les graphistes à travailler au pixel près. Les animations interactives conçues avec
Flash Professional exploitent désormais les capacités du lecteur
gratuit Flash Player 8, capable de
calculer en temps réel certains effets graphiques pour réduire le
poids des applications. Studio 8
inclut aussi Fireworks pour retravailler les images, Flash Video
Encoder pour convertir des fichiers
vidéo en formats lisibles par le lecteur Flash, Contribute 3 qui gère
la création de contenus à la volée,
et enfin FlashPaper 2, qui permet
de créer des fichiers PDF ou SWF
(animations Flash) en quelques
clics.
A.C.
Prix : 835 € HT.
PME - PMI
MATÉRIEL
> INVESTISSEMENT
LES PRIX DE LA RENTRÉE
A
de son ancien de nom de code,
Longhorn.
Du coup, pour un usage bureautique standard, un PC d’entrée
de gamme d’aujourd’hui est très
largement suffisant. De la même
façon, un « petit » serveur supportera un réseau de quelques
postes, voire de quelques dizaines
de postes. Un PC avec processeur
Intel Celeron ou AMD Sempron,
processeur graphique intégré et
disque dur standard de 40 Go ou
60 Go donnera toute satisfaction.
Mieux vaut économiser sur ces
composants, au profit d’une machine silencieuse et d’un écran
plat, peu encombrant et faible
consommateur d’électricité. La
quasi-totalité des machines professionnelles sont équipées d’une
carte réseau. Là encore, la plus
simple d’entre elles suffira.
> ACHATS
Attention au vrai prix
des promotions
ertains constructeurs,
dont Dell est le représentant le plus caricatural, lancent régulièrement des promotions à
des prix décoiffants. Mais attention, le prix affiché est rarement
le prix payé pour une configuration opérationnelle. Il faut souvent ajouter le prix du système
d’exploitation, le coût d’une garantie pour une réparation sur
place (dite « sur site »), voire des
C
PME - PMI
Pour une PME, un serveur
d’entrée de gamme est
souvent suffisant.
Choisir la simplicité
options indispensables facturées
au prix fort. Comme ce serveur
d’entrée de gamme dont le prix
affiché ne comprend pas la carte
réseau (un comble pour un serveur) et dont l’unique carte optionnelle est un modèle haut de
gamme (Gigabit Ethernet), aux
performances – et au prix – disproportionnés pour l’usage d’un
petit serveur d’entrée de gamme.
Sans oublier le prix de la livraison, qui n’est pas anondin... ■
FOCUS
Le matériel n’est pas tout
Si spectaculaires que soient les baisses de prix sur les matériel, il ne
faut pas perdre de vue que le prix d’achat ne réprésente finalement
qu’une petite partie du coût réel, sur quelques années, de l’utilisation
de l’informatique. Il ne faut oublier ni le logiciel, ni la maintenance.
Et donc ne pas focaliser sur quelques centaines d’euros au moment
d’un investissement matériel, ni hésiter à changer de PC quand celui-ci
montre qu’il s’essouffle, et que l’on paie ses salariés à attendre que
leur ordinateur veuille bien leur répondre ! ■
P.D.
Du côté des serveurs, la question
est un peu plus complexe. Pour
une PME, à fortiori pour une TPE,
les performances de n’importe
quel serveur suffisent. En revanche, il sera judicieux d’investir dans des options concernant
la gestion des disques durs, en
particulier des systèmes dits
« Raid » qui permettent d’enregistrer les données sur deux
disques durs différents, et donc
de reprendre très rapidement le
travail en cas de panne d’un des
disques. Les puristes mettent en
avant la rapidité et la fiabilité des
disques à interface SCSI, face aux
disques standards IDE (également appelés ATA). Cela est vrai.
Mais l’évolution des disques standard et l’arrivée de l’interface dite
SATA (Serial ATA) fait que ces
disques économiques suffisent
dans la plupart des cas. La probabilité d’une panne simultanée
du disque principal et de celui de
sauvegarde restant très faible !
Lorsque l’on ne dispose pas de ré-
seau local, ou à l’occasion d’un déménagement ou d’un aggrandissement, se pose la question du choix
du réseau. Tous les micro-ordinateur professionnels sont équipés
d’une carte réseau, et le câble est
peu coûteux. Reste la pose, et la rigidité du système. Dès que l’on
écarte les bureaux du mur où se
trouve la prise réseau, on voit fleurir par terre des câbles, ce qui n’est
ni esthétique, ni sûr... Le réseau
sans fil, dit «Wi-Fi», malgré le coût
unitaire du matériel, peut se révéler un choix économiquement intéressant, surtout si l’on prend en
compte la souplesse qu’il procure.
Les réorganisations de bureau ne
posent pas de problèmes, et la
venue de commerciaux équipés de
micro-ordinateurs portables permettra une connexion facile au réseau. Il sera également possible
d’aller en réunion avec son portable
et de rester connecter à l’informatique de l’entreprise. ■
PATRICE DESMEDT
[email protected]
LE MONDE INFORMATIQUE > 23 SEPTEMBRE 2005
MATÉRIEL
la fin du mois d’août,
les hypermarchés et
certains magasins
spécialisés ont,
comme chaque année, rivalisés
sur les promotions de matériel
informatique. Et un grand fabricant proposait même sur Internet un serveur à moins de
400 euros ! Une bonne occasion
de faire le point sur le coût du
matériel informatique. Le prix
moyen d’un micro-ordinateur ou
d’un serveur continue de baisser,
mais lentement. Les performances, elles, ne cessent de progresser. Les versions successives
des systèmes d’exploitation et des
logiciels ont longtemps absorbé
le surplus de puissance. Le phénomène semble s’être ralenti, au
moins jusqu’à l’arrivée, annoncée pour l’année prochaine, du
successeur de Windows XP, qui
s’appelle désormais Vista, mais
que certains continue à appeler
FUJITSU SIEMENS
Comme chaque année, l’informatique s’est
affichée avec des promotions de rentrée
des classes. Avec bien sûr beaucoup d’offres
destinées au grand public, mais également à
destination des PME. L’occasion de faire le point.
47
Nouveaux produits
> NOTEBOOK
> PRÉSENTATIONS
La portabilité associée
au confort visuel
Des projecteurs
économiques
Vaio Série S4
our son notebook
Vaio Série S4, Sony
recourt à un type
d’écran peu
répandu : un format
d’une diagonale
de 13,3 pouces
avec une définition de 1 280 x 800 points. Grâce
à cette solution, promise à un bel
avenir pour ce type de micro-ordinateur, le Vaio S4 a l’avantage
de concilier un affichage offrant
un bon confort visuel et une légèreté très satisfaisante : 1,9 kg.
À noter en outre que son écran
bénéficie de la technologie X-black
LCD. Mise au point par ce même
constructeur, cette dernière améliore la luminosité et le contraste,
avec en plus un excellent rendu
des couleurs ainsi que du noir.
L’autonomie de fonctionnement
de ce modèle est en revanche
moyenne (trois heures). Mais il
est vrai que le Vaio S4 ne sacrifie
rien à la performance, puisqu’il
recèle un processeur Pentium M
de dernière génération avec un
P
bus frontal à 533 MHz
dans le cadre d’une
solution Centrino « 2 »,
une mémoire vive rapide de type
« DDR2 », un disque dur SATA,
un graveur de DVD et un sousensemble graphique Nvidia GeForce Go 6200, très supérieur aux
processeurs graphiques intégrés.
Le modèle XP est équipé du plus
performant des Pentium M
(760 MHz à 2 GHz), d’un disque
de 100 Go et de 1 Mo de mémoire vive (extensible à 2 Mo).
Le Vaio S4 HP comprend, lui,
un Pentium M de 740 MHz à
1,73 GHz, un disque de 60 Go
et 512 Mo de mémoire (extensible à 2 Go).
P.D.
Prix : 1 671 € HT (S4 HP, Pentium M
740, 512 Mo de RAM et disque dur de
60 Go) et 2 089 € HT (S4 XP).
itsubishi Electric joue
la carte du bon rapport qualité/prix avec
deux vidéoprojecteurs
possédant une luminosité de
1 700 lumens et un ratio de
contraste de 2000:1. Ils offrent
deux modes d’affichage : normal
et économique. Les deux modèles
qui se distinguent par leur réso-
M
lution :
1024 x 768 pour le
XD110U (XGA), 800 x 600 pour
le SD110U (SVGA). Relativement
compacts (2,4 kg) ils sont dotés de
petits haut-parleurs, d’entrées
vidéo, audio et RGB, de sorties
audio et RGB et d’un port USB.
Ils sont livrés avec différents câbles,
une télécommande et une lampe
de remplacement.
O.D.
Prix : 850 € HT et 1 190 € HT.
> IMPRESSION
Une multifonction
ni trop grosse
ni trop petite
C5510 MFP
imprimante laser couleur multifonction
C5510 MFP d’Oki est
adaptée aux PME. Elle
imprime au format A4 en couleur
en une seule passe, à lavitesse d’impression de 12 pages couleur par
minute (14 seconde pour la première page) et de 20 pages en monochrome (9 secondes pour la première page), avec une résolution
de 600 x 1 200 points par pouce.
L’
Ce modèle comprend un logiciel
de reconnaissance optique des caractères ainsi que de fonctions de
numérisation et d’envoi direct vers
un télécopieur, un disque dur ou
un site FTP.
P.D.
Prix : 999 € HT.
> ACCESSOIRES
> CONNECTIQUE
Fixer solidement
les écrans muraux
Brancher deux clés USB
côte à côte
Fixation TM
Sidekick
es écrans plats de
grande taille se multiplient dans les halls
d’accueil et dans les
salles de réunion. Pour des écrans
de 32 à 61 pouces (80 à 155 centimètres) pesant jusqu’à 79 kilos,
Ergotron propose le TM, une fixation murale inclinable, qui per-
es différentes prises
USB d’un micro-ordinateur sont toujours
collées les unes aux
autres, empêchant de brancher directement deux clés ou lecteurs
MP3 côte à côte. Au lieu d’utiliser
un prolongateur, Sonnet Technologies (distribué par Apacabar)
L
PME - PMI
met d’incliner l’écran à sa convenance. Un système de sécurité solidarise le TM à l’écran et fait ainsi
office de système antivol.
P.D.
Prix : 139 € HT.
L
propose
Sidekick, un
adaptateur à
deux axes. Il
est donc possible d’orienter à sa
convenance la prise femelle qui
accueillera le périphérique. P.D.
Prix : 8,32 € HT.
LE MONDE INFORMATIQUE > 23 SEPTEMBRE 2005
MATÉRIEL
Equipé d’un processeur Pentium M de dernière
génération, le notebook Vaio S4 de Sony arbore
un écran de 13,3 pouces pour un poids de 1,9 kg.
SD110U et XD110U
MATÉRIEL
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MATÉRIEL
Nouveaux produits
> AFFICHAGE
> NOTEBOOK
Deux projecteurs
ultraportables
Maxdata adopte le Centrino « 2 »
Outil devenu indispensable pour réaliser une présentation
devant quelques personnes, le vidéoprojecteur peut
désormais se transporter partout avec soi.
Pro 6000I
e constructeur allemand commercialise
le Pro 6000I, son premier micro-ordinateur
portable reposant sur la nouvelle
version du Centrino d’Intel : Pentium M 740 avec bus mémoire à
533 MHz, réseau sans fil 802.11g,
jeu de composants 915GM. Le
L
Pro 6000I se présente sous la
forme d’un notebook classique
d’un poids très raisonnable et fin :
écran 15 pouces, 3,3 centimètres
d’épaisseur pour 2,7 kg, avec une
autonomie d’environ 4 heures.
Comme les autre modèles de la
marque, le Pro 6000I est configurable par l’acheteur.
P.D.
Prix : à partir de 1 329 € HT (Pentium M
à 1,73 GHz, 256 Mo-40Go, XP Pro).
> AFFICHAGE
TDP P8
et TDP P75
es vidéoprojecteurs ne
se glissent pas encore
dans la poche, mais
ils se rangent désormais facilement dans un cartable.
Le TDP P8 de Toshiba est grand
comme une feuille au format A5
(20 x 15,4 centimètres exactement),
pour une épaisseur de 7,5 centimètres. Et le tout pour un poids
d’un kilo. Il propose trois types de
connexion (RGB, S-Vidéo, vidéo
composite), offre un contraste de
L
2 200:1 et une luminosité de
1 600 lumens, et affiche une résolution de 1 024 x 768. Il pourrait cependant être plus silencieux
(35 dB en mode standard, 33 dB
en mode économique).
Le TDP P75, vendu au même prix,
est plus lumineux (2 300 lumens,
contraste de 2 000:1), pour des dimensions légèrement plus importantes (24,5 x 18 x 9 centimètres) et un poids presque double
(1,9 kilo). Et il n’est pas très discret : 37 dB en mode standard,
35 dB en mode économique. P.D.
Prix : 1 399 € HT.
> PÉRIPHÉRIQUES
Des claviers et souris sans fil pour
les bureaux
Un PC qui sait
se faire oublier
Esprimo C
Esprimo C est le plus
compact des microordinateurs de bureau
de Fujitsu Siemens
(9,3 x 29,2 x 32,5 centimètres). Il
est également très silencieux (25
dB en fonctionnement normal),
un atout face à de nombreux modèles concurrents, et met en œuvre
les technologies de PC « vert » de
Fujitsu Siemens. Il existe avec un
large choix de processeurs (Cele-
L’
ron, Pentium 4 et Pentium D double-cœur -) et de disques durs
(de 80 Go à 250 Go). Son processeur graphique Intel intégré est
largement suffisant pour les applications bureautiques.
P.D.
Prix : à partir de 720 € HT (Celeron
336, 256 Mo 80 Go, Windows XP Pro).
> AFFICHAGE
Des écrans plats à petits prix
Office Cordless Desktop
VA702/712 et VA902/912
n clavier et surtout
une souris sans fil est
d’un emploi pratique,
et de plus en plus répandu pour un usage domestique.
Mais la multiplication de ces périphériques dans les bureaux peut
provoquer des interférences. Logitech lance donc une gamme
destinée à un usage en environnement professionnel qui évite
les interférences, grâce en particulier à des technologies de chiffrement. Un chiffrement qui assure également la sécurisation de
la transmission de données : une
personne malintentionnée ne
MATÉRIEL
U
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pourra
pas intercepter en
clair les séquences de touches.
Il est possible d’utiliser jusqu’à
cinquante ensembles clavier-souris Office Cordless Desktop dans
un espace de dix mètres sur dix.
L’installation s’effectue très facilement, sans le recours à un
logiciel. Le clavier résiste à un liquide renversé malencontreusement, et la souris dispose d’un
indicateur de niveau des piles et
d’un interrupteur.
P.D.
Prix : 69 € HT.
LE MONDE INFORMATIQUE > 23 SEPTEMBRE 2005
vec sa gamme VA,
ViewSonic propose
des écrans plats LCD
économiques. En
17 pouces, le VA702 offre un
contraste de 500:1, une luminance
de 300 cd/m2 et un temps de réponse de 12 millisecondes. Le
VA712 réagit encore plus vite
(8 ms), est plus lumineux
(350 cd/m2) pour un contraste inférieur (350:1). En 19”, le VA902
privilégie le temps de réponse
(8 ms), alors que le VA912 mise
sur un taux de contraste exceptionnel (800:1, contre 550:1 pour le
A
VA902), mais son temps de réponse est très moyen (20 ms).P.D.
Prix : 226 € HT (VA702) ;
238 € HT (VA712) ; 305 € HT (VA902);
309 € HT (VA912).
PME - PMI