Concevoir et aménager un bâtiment vaches allaitantes
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Concevoir et aménager un bâtiment vaches allaitantes
Sommaire Concevoir le bâtiment Ce dossier a été réalisé, sous l’égide La rédaction et la coordination ont été assurées par : du GIE élevage Aquitaine, grâce à une Michel AIME (Chambre d’Agriculture de la Gironde) Laurent AYMARD (Chambre d’Agriculture de la Dordogne) Jean-Michel BERNET (Chambre d’Agriculture du Lot et Garonne) Gérard CAMDESSUS (Chambre d’Agriculture des Pyrénées-Atlantiques) Jacques CAPDEVILLE (Institut de l’Elevage) Bernard GONZALEZ (Chambre d’Agriculture des Pyrénées-Atlantiques) Vincent JOLIET (Chambre d’Agriculture du Lot et Garonne) Marion KENTZEL (Institut de l’Elevage) Didier LAHITTE (Chambre d’Agriculture des Landes) Bruno LIMERAT (Chambre d’Agriculture de la Dordogne) Francis ROUSSEAU (CIVO) Catherine SOUQUET (Institut de l’Elevage) ◗ Fiche 2 Choix de l’emplacement collaboration entre les EDE et Chambre du bâtiment et de ses annexes d’Agriculture d’Aquitaine (participation ◗ Fiche 3 Stabulation libre des conseillers réseaux d’élevage et sur litière accumulée avec couchage ouvert à l’est et foin en libre service ◗ Fiche 3 bis Stabulation libre sur litière accumulée ◗ Fiche 4 Stabulation libre des conseillers bâtiments) et l’Institut de l’Elevage et avec la participation du CIVO (Comité Interprofessionnel « Veau Sous La Mère »). Tout renseignement complémentaire peut être obtenu auprès des organisations suivantes : avec aire d’exercice couverte et raclée Chambre d’Agriculture de la Dordogne 4-6 Place Francheville - 24016 PERIGUEUX ◗ Fiche 5 Stabulation libre Chambre d’Agriculture de la Gironde 17 cours Xavier Arnozan - 33082 BORDEAUX Cedex avec aire d’exercice non couverte Chambre d’Agriculture des Landes Cités Galliane BP 279 - 40005 MONT de MARSAN ◗ Fiche 6 Stabulation libre avec aire d’exercice couverte et aire de couchage en pente paillée ◗ Fiche 7 Étable entravée avec raclage par tracteur ◗ Fiche 8 Le plein air hivernal Chambre d’Agriculture du Lot et Garonne 271 rue de Péchabout BP 349 - 47008 AGEN Cedex Chambre d’Agriculture des Pyrénées-Atlantiques 124 boulevard Tourasse - 64078 PAU Cedex Comité Interprofessionnel « Veau Sous La Mère » 1 boulevard d’Estienne d’Orves - 19100 BRIVE Institut de l’Elevage Toulouse BP 42118 - 31321 CASTANET TOLOSAN Cedex ISBN 2-9526301-0-0 - Prix : 8 u - Février 2006 ◗ Fiche 9 Stabulation libre pour grands troupeaux sur litière accumulée et foin en libre service ◗ Fiche 10 Veaux de lait sous la mère ◗ Fiche 11 Les matériaux utilisables Aménager le bâtiment ◗ Fiche 12 Organisation et fonctionnement des bâtiments ◗ Fiche 13 Ambiance dans les bâtiments d’élevage : un facteur prépondérant de la rentabilité du troupeau ◗ Fiche 14 Contention et embarquement ◗ Fiche 15 Les locaux annexes ◗ Fiche 16 Aspects réglementaires des élevages de vaches allaitantes F i n a n c e m e n t s : C o n s e i l R é g i o n a l d ’A q u i t a i n e, U n i o n E u r o p é e n n e nb’ Communication RCS PAU B 397 948 126 / Crédit photo : Chambres d’Agriculture 24, 33 (P. Roy), 40, 47, 64, 82, CIVO - Groupe Euralis, O.Robinet ◗ Fiche 1 Le bâtiment dans un projet d’exploitation Le bâtiment d’élevage est au centre des préoccupations de chaque éleveur. Il lui arrive parfois d’être cité comme "responsable" dans la pénibilité du travail ou dans l’expression de mauvais résultats techniques et d’être parfois présenté comme le "remède" à tout problème ou comme le "fleuron" de l’exploitation, quand il s’agit d’une récente construction. Quoiqu’il en soit, le bâtiment d’élevage synthétise par sa réalisation toutes les orientations ou options prises par l’éleveur volontairement ou non, dans la conduite de son troupeau et globalement de son exploitation. C’est pourquoi la réflexion préalable à tout aménagement ou construction apparaît comme essentielle, avant même d’envisager la réalisation pratique des travaux. Le présent document est à l’initiative de l’équipe des Réseaux d’élevage bovins viande d’Aquitaine et a été conçu pour rappeler les étapes fondamentales et indispensables à toute élaboration d’un programme bâtiment. Cette deuxième édition permet de prendre en compte certaines évolutions telles que l’augmentation de la taille des troupeaux et inclut une actualisation économique des coûts de construction. Vous y trouverez les éléments de réponses à vos préoccupations premières (plans types de bâtiments, réglementation, aménagements intérieurs) mais aussi des questionnaires qui vous aideront à définir et hiérarchiser vos besoins essentiels en matière de bâtiment d’élevage. Tous ces documents vous serviront à bâtir votre propre projet individuel. Sommaire Concevoir le bâtiment Ce dossier a été réalisé, sous l’égide La rédaction et la coordination ont été assurées par : du GIE élevage Aquitaine, grâce à une Michel AIME (Chambre d’Agriculture de la Gironde) Laurent AYMARD (Chambre d’Agriculture de la Dordogne) Jean-Michel BERNET (Chambre d’Agriculture du Lot et Garonne) Gérard CAMDESSUS (Chambre d’Agriculture des Pyrénées-Atlantiques) Jacques CAPDEVILLE (Institut de l’Elevage) Bernard GONZALEZ (Chambre d’Agriculture des Pyrénées-Atlantiques) Vincent JOLIET (Chambre d’Agriculture du Lot et Garonne) Marion KENTZEL (Institut de l’Elevage) Didier LAHITTE (Chambre d’Agriculture des Landes) Bruno LIMERAT (Chambre d’Agriculture de la Dordogne) Francis ROUSSEAU (CIVO) Catherine SOUQUET (Institut de l’Elevage) ◗ Fiche 2 Choix de l’emplacement collaboration entre les EDE et Chambre du bâtiment et de ses annexes d’Agriculture d’Aquitaine (participation ◗ Fiche 3 Stabulation libre des conseillers réseaux d’élevage et sur litière accumulée avec couchage ouvert à l’est et foin en libre service ◗ Fiche 3 bis Stabulation libre sur litière accumulée ◗ Fiche 4 Stabulation libre des conseillers bâtiments) et l’Institut de l’Elevage et avec la participation du CIVO (Comité Interprofessionnel « Veau Sous La Mère »). Tout renseignement complémentaire peut être obtenu auprès des organisations suivantes : avec aire d’exercice couverte et raclée Chambre d’Agriculture de la Dordogne 4-6 Place Francheville - 24016 PERIGUEUX ◗ Fiche 5 Stabulation libre Chambre d’Agriculture de la Gironde 17 cours Xavier Arnozan - 33082 BORDEAUX Cedex avec aire d’exercice non couverte Chambre d’Agriculture des Landes Cités Galliane BP 279 - 40005 MONT de MARSAN ◗ Fiche 6 Stabulation libre avec aire d’exercice couverte et aire de couchage en pente paillée ◗ Fiche 7 Étable entravée avec raclage par tracteur ◗ Fiche 8 Le plein air hivernal Chambre d’Agriculture du Lot et Garonne 271 rue de Péchabout BP 349 - 47008 AGEN Cedex Chambre d’Agriculture des Pyrénées-Atlantiques 124 boulevard Tourasse - 64078 PAU Cedex Comité Interprofessionnel « Veau Sous La Mère » 1 boulevard d’Estienne d’Orves - 19100 BRIVE Institut de l’Elevage Toulouse BP 42118 - 31321 CASTANET TOLOSAN Cedex ISBN 2-9526301-0-0 - Prix : 8 u - Février 2006 ◗ Fiche 9 Stabulation libre pour grands troupeaux sur litière accumulée et foin en libre service ◗ Fiche 10 Veaux de lait sous la mère ◗ Fiche 11 Les matériaux utilisables Aménager le bâtiment ◗ Fiche 12 Organisation et fonctionnement des bâtiments ◗ Fiche 13 Ambiance dans les bâtiments d’élevage : un facteur prépondérant de la rentabilité du troupeau ◗ Fiche 14 Contention et embarquement ◗ Fiche 15 Les locaux annexes ◗ Fiche 16 Aspects réglementaires des élevages de vaches allaitantes F i n a n c e m e n t s : C o n s e i l R é g i o n a l d ’A q u i t a i n e, U n i o n E u r o p é e n n e nb’ Communication RCS PAU B 397 948 126 / Crédit photo : Chambres d’Agriculture 24, 33 (P. Roy), 40, 47, 64, 82, CIVO - Groupe Euralis, O.Robinet ◗ Fiche 1 Le bâtiment dans un projet d’exploitation Notes Elaboration du programme bâtiment Après avoir réalisé ce travail et seulement après, vous pourrez établir les grandes lignes de votre programme bâtiment qui se doit de répondre aux évolutions possibles du système de production. Néanmoins, certaines de ces options peuvent être remises en cause ou partiellement modifiées au vu des solutions proposées par l’étude préalable. Il nous apparaît donc souhaitable de : ➊ Définir les objectifs principaux du bâtiment : ➋ Estimer votre capacité d’autofinancement : A l’aide de ce schéma, vous pouvez définir les moyens financiers dont vous disposez actuellement et qui sont représentés par votre autofinancement et la possibilité de faire face à une annuité supplémentaire. Le bâtiment d’élevage est un investissement financièrement important. De plus, il détermine votre système de production pour une très longue période. Par conséquent, l’analyse du système d’exploitation existant et de son évolution potentielle sont incontournables. C’est de cette analyse que découleront les grandes lignes du programme bâtiment que vous mettrez en place. Le bâtiment au centre du système d’exploitation SYSTÈME D’EXPLOITATION nb’ Communication RCS PAU B 397 948 126 / Crédit photo : Chambres d’Agriculture 24, 33 (P. Roy), 40, 47, 64, 82, CIVO - Groupe Euralis, O.Robinet Vous trouverez dans ce document la description sommaire des options que vous recherchez et qui peuvent concerner les systèmes de logement des animaux, les aménagements intérieurs, l’ambiance du bâtiment, la contention et l’embarquement, les locaux annexes et les aspects réglementaires. Situation économique de l’exploitation et évolution Main d’œuvre et évolution Façons de produire - orientation de la production (animaux finis ou non, jeunes bovins,...) - troupeau (composition, dimension...) - alimentation, fourrages - disponibilité en litière - évolution Le bâtiment EBE ……………….............................………………………………………………… F - Prélèvements privés …………….…………………………………… F - Remboursement des emprunts en cours = Capacité d’autofinancement …………………………………………… ………….........………………………………… FACTEURS EXTÉRIEURS (hors variation inventaire et hors rémunération des associés) F F Pour rembourser les emprunts à venir : matériel, bâtiment, etc... ■ Concevoir et aménager un bâtiment vaches allaitantes en Aquitaine ■ Contraintes de l’exploitation - relief - parcellaire - bâtiments existants Orientation de la filière de production Milieu physique Contexte social et réglementations - sol - climat - environnement - bien être animal - le bâtiment comme élément du paysage ◗ Pente nécessitant un terrassement important. ◗ Nature du sol, profondeur, humidité nécessitant un drainage. ◗ Proximité des réseaux (eau, électricité). ◗ Accès à aménager. Ces contraintes ne sont pas toujours irrémédiables. Parfois il n’existe pas d’autre choix que de les surmonter. Cependant, elles peuvent engendrer des surcoûts importants qu’il est impératif d’appréhender dans le montant d’investissement. En fonction de l’orientation du futur bâtiment ◗ En général pour les bâtiments semi-ouverts, l’orientation du long pan ouvert du côté abrité des vents dominants est à rechercher. Dans la région, l’exposition du long pan ouvert à privilégier est le sud-est. ◗ La circulation de l’air recherchée dans le bâtiment est transversale. Elle sera d’autant plus facile à réaliser si le vent dominant porte sur un long pan plutôt que sur un pignon. ◗ Penser à l’ensoleillement de votre futur bâtiment : il est plus facile et moins coûteux de favoriser l’ensoleillement naturel de votre bâtiment que de le prévoir de manière artificielle ! ◗ Le relief, la végétation ou même des bâtiments existants peuvent modifier la direction du vent. Il est donc important de choisir l’orientation en fonction des conditions locales. ◗ Dans le cas d’impossibilité d’orienter le bâtiment comme souhaitable, il faudra évaluer les risques de mauvaise ventilation et rechercher des compromis avec l’aide d’un conseiller. - Il est important de définir tous les circuits de circulation dans et autour du bâtiment (animaux, alimentation, curage, circuit d’ensilage, circuit de reprise pour l’épandage). - Les accès des intervenants extérieurs doivent être raisonnés (vétérinaire, peseur, inséminateur) ainsi que ceux des véhicules lourds (bétaillère, semi-remorque, tracteur). Le coût de la stabilisation des voies de circulation autour des bâtiments doit être inclus dans le coût global de votre projet. ◗ Les possibilités d’aménagement ou d’extension ultérieure (stockage, animaux). ◗ L’influence d’un bâtiment sur son environnement : selon la proximité et l’emplacement, le nouveau bâtiment peut entraîner des perturbations de la circulation de l’air locale et provoquer des dysfonctionnements de ventilation de bâtiments existants. Ces contraintes sont parfois négligées dans la réalisation du projet. Elles peuvent pourtant rendre le travail quotidien beaucoup plus pratique et éviter des problèmes graves (sanitaires par exemple) qui auraient des répercussions lourdes sur les frais de fonctionnement. Penser également à l’intégration paysagère de votre installation Au delà du respect de la réglementation en vigueur, l’intégration paysagère répond à un souci collectif de voir se développer les installations d’élevage dans un cadre préservant voire améliorant un paysage de qualité. L’éleveur qui prendrait en compte ce paramètre répondrait à cette nouvelle demande sociale, prolongement inévitable de celle d’une production de qualité. nb’ Communication RCS PAU B 397 948 126 / Crédit photo : Chambres d’Agriculture 24, 33 (P. Roy), 40, 47, 64, 82, CIVO - Groupe Euralis, O.Robinet En fonction des contraintes liées au terrain En fonction de contraintes réglementaires et juridiques dont il faut prendre connaissance ◗ Propriété ou location du terrain : prenez des précautions juridiques si vous êtes locataire de la parcelle où vous comptez construire. ◗ Prévention des risques naturels. ◗ Respect des règles du code d’urbanisme effectif sur la commune. ◗ Obligations architecturales (sites classés,...). ◗ Respect des distances vis-à-vis des tiers, des points d’eau (variables selon la classification de l’exploitation : Règlement Sanitaire Départemental ou Installation Classée). Distance d’implantation du bâtiment et de ses annexes Cours d’eau, sources, puits, forages Réglement Sanitaire Départemental (- de 100 VA) 35 m Installation Classée (+ de 100 VA) 35 m sauf arrêté préfectoral spécifique En fonction de la commodité ultérieure Pour faire face à ces exigences, l’éleveur peut s’appuyer sur : ◗ Le temps et le confort de travail de l’éleveur. ◗ Le lieu d’implantation. ◗ La circulation : - La distance avec d’autres bâtiments, avec les parcelles, avec l’habitation a une influence importante sur le temps et le confort de travail. ◗ Le choix des matériaux de construction. ■ ◗ L’implantation de haies pouvant servir également à matérialiser les circuits de circulation autour des bâtiments. Concevoir et aménager un bâtiment vaches allaitantes en Aquitaine ■ Lieux de baignade ou zone aquacoles 200 m 200 m Piscicultures Habitations ou locaux occupés par des tiers, stades ou terrains de camping agréés 200 m 50 m 500 m 100 m * * si le bâtiment est en litière accumulée, la distance peut être réduite à 50 m. Pour plus de détails se référer à la fiche N°16. Il est inutile d’entamer un projet de construction ne correspondant pas au cadre réglementaire. Le permis de construire sera refusé à coup sûr. Estimation du coût de construction (actualisation 2005) avec préparation du terrain, branchements eau et électricité, hors voirie. Avertissement au lecteur : ➊ Les tarifs proposés sont des tarifs entreprises. Nous avons indiqué pour chacun des postes les économies possibles grâce à l’autoconstruction lorsque ni la sécurité ni les garanties des travaux réalisés n’étaient altérées par cette pratique. ➋ C’est ainsi qu’est délibérément écartée toute possibilité d’autoconstruction pour les postes préparation du terrain, branchements eau et électricité, dés, socles et fondation, charpente et couverture. ➌ De plus, certains postes de ce devis ne sont pas directement proportionnels au nombre de vaches. Il s’agit notamment de l’étude et de la conception du bâtiment, des branchements eau et électricité, de la contention et de l’embarquement des animaux. Tous ces postes ont cependant été inclus dans le coût global du projet et le calcul du coût par vache. Coût total Prix unitaires indicatifs de TERRASSEMENT/MACONNERIE Préparation du terrain Stabilisation des abords Dés Fondations Bétons, y compris hérissons et ferraillage Murs enduits 45 111 e 2 000 a 11 736 a 9 900 a 2 695 a 14 700 a 4 080 a 31 % 1% 8% 7% 2% 10 % 3% CHARPENTE/COUVERTURE/BARDAGE Charpente et couverture Bardage Zinguerie + évacuation pluviale 65 832 e 52 080 a 9 792 a 3 960 a 45 % 36 % 7% 3% EQUIPEMENT INTERIEUR, CONTENTION, TUBULAIRES Poteaux (avec fourreaux et brides) Cornadis Stalles Barrières Abreuvoirs adultes Abreuvoirs veaux Râteliers (6 m) Portails 23 231 e 16 % 1 3 4 4 512 283 838 498 810 227 3 132 4 930 STOCKAGE DES EFFLUENTS Tout stockage fosse béton ou stockage réduit + traitements Fosse géomembrane Plateforme Murs Couverture DIVERS Etude/conception/dossier PC Branchement et équipement électrique Branchement eau Bureau/local technique Quai d'embarquement COÛT TOTAL (arrondi à 50 a près) 1 2 3 3 1 0 2 3 % % % % % % % % 1 000 a 300 25 30 50 a a a a 35 a 22 a 25 a 75 45 65 40 100 30 650 80 a a a a a a a a Autoconstruction unité mini 6a % d’économie économie en e 0% 9 390 e 0a 30 a 40 a 70 a a/m2 a/dés a/ml a/m2 a/m2 0 0 50 50 45 a 35 a 30 a a/m2 a/m2 a/ml 0% 30 % 30 % 4 126 e 0a 2 938 a 1 188 a Pose 1 356 e 100 50 75 45 150 40 800 90 a a a a a a a a a/U a/place a/place a/ml a/U a/U a/U a/m2 7 7 7 7 7 7 7 0 % % % % % % % % % % % % 0 0 7 350 2 040 112 243 358 333 60 17 232 0 a a a a a a a a a a a a 0e 0a 0a 0% 0% 35 a 50 a a/m3 0% 0 0 0 0 a a a a 0% 0% 0% 0% 20 30 45 50 30 40 65 60 a/m3 a/m2 a/m2 a/m2 0% 50 % 50 % 0% 12 500 e 1 500 a 4 000 a 1 000 a 4 000 a 2 000 a 9% 1% 3% 1% 3% 1% 0% 0% 0% 50 % 50 % 3 000 e 0a 0a 0a 2 000 a 1 000 a 146 650 e 100 % 12 % 17 850 e COÛT PAR VACHE sans autoconstruction : 2 290 e (arrondi à 10 a près) ■ a a a a a a a a à a a a a a a a a 0 0 0 0 COÛT PAR VACHE avec autoconstruction : 2 010 e (arrondi à 10 a près) Concevoir et aménager un bâtiment vaches allaitantes en Aquitaine ■ a a a a nb’ Communication RCS PAU B 397 948 126 / Crédit photo : Chambres d’Agriculture 24, 33 (P. Roy), 40, 47, 64, 82, CIVO - Groupe Euralis, O.Robinet Descriptif Ce principe de bâtiment avec couchage du côté du long-pan ouvert à l’est peut aussi convenir aux fiches 3 Bis, 4 et 6. Nord-Ouest Sud-Est Description du bâtiment ◗ Stabulation libre entièrement paillée à l’exception d’une stalle d’alimentation de 2 m non raclée. ◗ Consommation de paille : 8 kg/jour/animal, soit 62 tonnes de paille pour 64 vaches pour une durée d’occupation du bâtiment de 120 jours. ◗ Box à veaux au centre du bâtiment et couloir d’affouragement couvert. ◗ Déjections à gérer : fumier de litière accumulée pouvant se stocker directement au champ après une période de 2 mois minimum sous les pieds des animaux. Description du bâtiment ◗ Stabulation libre entièrement paillée à l’exception d’une stalle d’alimentation de 2 m non raclée. ◗ Consommation de paille : 8 kg/jour/animal, soit 62 tonnes de paille pour 64 vaches pour une durée d’occupation du bâtiment de 120 jours. ◗ Déjections à gérer : fumier de litière accumulée pouvant se stocker directement au champs après une période de 2 mois minimum sous les pieds des animaux. Vue en coupe faîtière ouverte Sud-Est bardage ventilant (ajouré) local technique couloir de box à veaux circulation 3m 1.50 m 2.50 à 3.50 m à 3.50 m 3.50 m minimum 3.50 m minimum Nord-Ouest passage d'homme abreuvoir aire paillée sur litière accumulée 13 à 15 m stalle couloir d'alimentation d'affouragement 1.80 m à 2m 3à4m Estimation du coût de construction (actualisation 2005) avec préparation du terrain, branchements eau et électricité, hors voirie. Avertissement au lecteur : ➊ Les tarifs proposés sont des tarifs entreprises. Nous avons indiqué pour chacun des postes les économies possibles grâce à l’autoconstruction lorsque ni la sécurité ni les garanties des travaux réalisés n’étaient altérées par cette pratique. ➋ C’est ainsi qu’est délibérément écartée toute possibilité d’autoconstruction pour les postes préparation du terrain, branchements eau et électricité, dés, socles et fondation, charpente et couverture. ➌ De plus, certains postes de ce devis ne sont pas directement proportionnels au nombre de vaches. Il s’agit notamment de l’étude et de la conception du bâtiment, des branchements eau et électricité, de la contention et de l’embarquement des animaux. Tous ces postes ont cependant été inclus dans le coût global du projet et le calcul du coût par vache. Coût total Prix unitaires indicatifs de TERRASSEMENT/MACONNERIE Préparation du terrain Stabilisation des abords Dés Fondations Bétons, y compris hérissons et ferraillage Murs enduits 44 854 e 1 516 a 9 936 a 8 100 a 2 310 a 18 480 a 4 512 a 29 % 1% 7% 5% 2% 12 % 3% CHARPENTE/COUVERTURE/BARDAGE Charpente et couverture Bardage Zinguerie + évacuation pluviale 52 281 e 40 320 a 8 661 a 3 300 a 34 % 26 % 6% 2% EQUIPEMENT INTERIEUR, CONTENTION, TUBULAIRES Poteaux (avec fourreaux et brides) Cornadis Stalles Barrières Abreuvoirs adultes Abreuvoirs veaux Râteliers (6 m) Portails 22 972 e 15 % STOCKAGE DES EFFLUENTS Tout stockage fosse béton ou stockage réduit + traitements Fosse géomembrane Plateforme Murs Couverture 19 925 e 7 000 a 1 925 a 11 000 a 0% 5% 1% 7% DIVERS Etude/conception/dossier PC Branchement et équipement électrique Branchement eau Bureau/local technique Quai d'embarquement 12 500 e 1 500 a 4 000 a 1 000 a 4 000 a 2 000 a 152 550 e COÛT TOTAL (arrondi à 50 a près) 1 3 4 6 607 283 838 610 810 227 3 132 2 465 COÛT PAR VACHE sans autoconstruction : 2 380 e (arrondi à 10 a près) ■ a a a a a a a a 1 2 3 4 1 0 2 2 % % % % % % % % à 1 000 a 300 25 30 50 a a a a 35 a 22 a 25 a 75 45 65 40 100 30 650 80 a a a a a a a a Autoconstruction unité mini 6a % d’économie économie en e 0% 11 496 e 0a 30 a 40 a 70 a a/m2 a/dés a/ml a/m2 a/m2 0 0 50 50 45 a 35 a 30 a a/m2 a/m2 a/ml 0% 30 % 30 % 3 588 e 0a 2 598 a 990 a Pose 1 519 e 100 50 75 45 150 40 800 90 a a a a a a a a a/U a/place a/place a/ml a/U a/U a/U a/m2 7 7 7 7 7 7 7 0 % % % % % % % % % % % % 0 0 9 240 2 256 119 243 358 490 60 17 232 0 a a a a a a a a a a a a 35 a 50 a a/m3 0% 4 463 e 0a 20 30 45 50 30 40 65 60 a/m3 a/m2 a/m2 a/m2 0% 50 % 50 % 0% 0 3 500 963 0 8% 1% 3% 1% 3% 1% 0% 0% 0% 50 % 50 % 3 000 e 0a 0a 0a 2 000 a 1 000 a 100 % 16 % 24 050 e 13 % 0% a a a a a a a a COÛT PAR VACHE avec autoconstruction : 2 010 e (arrondi à 10 a près) Concevoir et aménager un bâtiment vaches allaitantes en Aquitaine ■ nb’ Communication RCS PAU B 397 948 126 / Crédit photo : Chambres d’Agriculture 24, 33 (P. Roy), 40, 47, 64, 82, CIVO - Groupe Euralis, O.Robinet Descriptif Nord-Ouest Sud-Est a a a a Description du bâtiment ◗ Stabulation libre entièrement couverte avec aire d’exercice raclée. ◗ Consommation de paille : de 4 à 6 kg/jour/animal, soit 38 tonnes de paille pour 64 vaches pour une durée d’occupation du bâtiment de 120 jours (équivalent à 9,5 tonnes de paille par mois). ◗ Déjections à gérer : fumier de litière accumulée et fumier mou à compact de l’aire d’exercice nécessitant la création d’une fumière couverte. ◗ Périodicité de raclage de l’aire d’exercice : 1 à 2 fois/semaine. Estimation du coût de construction (actualisation 2005) avec préparation du terrain, branchements eau et électricité, hors voirie. Avertissement au lecteur : ➊ Les tarifs proposés sont des tarifs entreprises. Nous avons indiqué pour chacun des postes les économies possibles grâce à l’autoconstruction lorsque ni la sécurité ni les garanties des travaux réalisés n’étaient altérées par cette pratique. ➋ C’est ainsi qu’est délibérément écartée toute possibilité d’autoconstruction pour les postes préparation du terrain, branchements eau et électricité, dés, socles et fondation, charpente et couverture. ➌ De plus, certains postes de ce devis ne sont pas directement proportionnels au nombre de vaches. Il s’agit notamment de l’étude et de la conception du bâtiment, des branchements eau et électricité, de la contention et de l’embarquement des animaux. Tous ces postes ont cependant été inclus dans le coût global du projet et le calcul du coût par vache. Coût total Prix unitaires indicatifs de à Autoconstruction unité % d’économie économie en e TERRASSEMENT/MACONNERIE Préparation du terrain Stabilisation des abords Dés Fondations Bétons, y compris hérissons et ferraillage Murs enduits 51 724 e 2 021 a 10 368 a 5 400 a 2 063 a 29 400 a 2 472 a 35 % 1% 7% 4% 1% 20 % 2% CHARPENTE/COUVERTURE/BARDAGE Charpente et couverture Bardage Zinguerie + évacuation pluviale 42 661 e 32 640 a 6 501 a 3 520 a 29 % 22 % 4% 2% EQUIPEMENT INTERIEUR, CONTENTION, TUBULAIRES Poteaux (avec fourreaux et brides) Cornadis Stalles Barrières Abreuvoirs adultes Abreuvoirs veaux Râteliers (6 m) Portails 22 513 e 15 % STOCKAGE DES EFFLUENTS Tout stockage fosse béton ou stockage réduit + traitements Fosse géomembrane Plateforme Murs Couverture 18 360 e 11 000 a a a a a 5% 0% 0% 0% DIVERS Etude/conception/dossier PC Branchement et équipement électrique Branchement eau Bureau/local technique Quai d'embarquement 12 500 e 1 500 a 4 000 a 1 000 a 4 000 a 2 000 a 8% 1% 3% 1% 3% 1% 0% 0% 0% 50 % 50 % 3 000 e 0a 0a 0a 2 000 a 1 000 a 147 750 e 100 % 16 % 23 350 e 1 3 4 5 040 283 838 783 810 227 3 132 3 400 7 360 0 0 0 COÛT TOTAL (arrondi à 50 a près) COÛT PAR VACHE sans autoconstruction : 2 310 e (arrondi à 10 a près) ■ a a a a a a a a 1 2 3 4 1 0 2 2 % % % % % % % % 12 % 7% 1 000 a 300 25 30 50 a a a a 35 a 22 a 25 a 75 45 65 40 100 30 650 80 a a a a a a a a mini 6a 0% 30 a 40 a 70 a a/m2 a/dés a/ml a/m2 a/m2 0 0 50 50 45 a 35 a 30 a a/m2 a/m2 a/ml 0% 30 % 30 % 3 006 e 0a 1 950 a 1 056 a Pose 1 416 e 100 50 75 45 150 40 800 90 a a a a a a a a a/U a/place a/place a/ml a/U a/U a/U a/m2 7 7 7 7 7 7 7 0 % % % % % % % % % % % % 35 a 50 a a/m3 0% 20 30 45 50 30 40 65 60 a/m3 a/m2 a/m2 a/m2 0% 50 % 50 % 0% a a a a 15 936 e 0a a a a a 0 0 14 700 1 236 77 243 358 428 60 17 232 0 ■ a a a a a a a a 0e 0a 0 0 0 0 COÛT PAR VACHE avec autoconstruction : 1 940 e (arrondi à 10 a près) Concevoir et aménager un bâtiment vaches allaitantes en Aquitaine a a a a a a a a nb’ Communication RCS PAU B 397 948 126 / Crédit photo : Chambres d’Agriculture 24, 33 (P. Roy), 40, 47, 64, 82, CIVO - Groupe Euralis, O.Robinet Descriptif Nord-Ouest Sud-Est Description du bâtiment ◗ Stabulation libre avec aire de couchage couverte et aire d’exercice bétonnée raclée non couverte. ◗ Consommation de paille : de 4 à 6 kg/jour/animal, soit 38 tonnes de paille pour 64 vaches pour une durée d’occupation du bâtiment de 120 jours (équivalent à 9,5 tonnes de paille par mois). ◗ Difficulté de gérer les effluents car leur hétérogénéité est très variable en fonction de la saison et du mode d’alimentation ; on distingue 2 types de déjections : - litière accumulée de l’aire de couchage, - lisiers et eaux brunes de l’aire d’exercice nécessitant la création d’une fosse et éventuellement d’un système de traitement pour les eaux brunes. ◗ Périodicité de raclage de l’aire d’exercice : 2 fois/semaine et tous les jours en période de pluie. Estimation du coût de construction (actualisation 2005) avec préparation du terrain, branchements eau et électricité, hors voirie. Avertissement au lecteur : ➊ Les tarifs proposés sont des tarifs entreprises. Nous avons indiqué pour chacun des postes les économies possibles grâce à l’autoconstruction lorsque ni la sécurité ni les garanties des travaux réalisés n’étaient altérées par cette pratique. ➋ C’est ainsi qu’est délibérément écartée toute possibilité d’autoconstruction pour les postes préparation du terrain, branchements eau et électricité, dés, socles et fondation, charpente et couverture. ➌ De plus, certains postes de ce devis ne sont pas directement proportionnels au nombre de vaches. Il s’agit notamment de l’étude et de la conception du bâtiment, des branchements eau et électricité, de la contention et de l’embarquement des animaux. Tous ces postes ont cependant été inclus dans le coût global du projet et le calcul du coût par vache. Coût total Prix unitaires indicatifs de TERRASSEMENT/MACONNERIE Préparation du terrain Stabilisation des abords Dés Fondations Bétons, y compris hérissons et ferraillage Murs enduits 59 101 e 1 474 a 9 900 a 8 100 a 2 475 a 32 760 a 4 392 a 34 % 1% 6% 5% 1% 19 % 3% CHARPENTE/COUVERTURE/BARDAGE Charpente et couverture Bardage Zinguerie + évacuation pluviale 52 328 e 39 360 a 9 668 a 3 300 a 30 % 23 % 6% 2% EQUIPEMENT INTERIEUR, CONTENTION, TUBULAIRES Poteaux (avec fourreaux et brides) Cornadis Stalles Barrières Abreuvoirs adultes Abreuvoirs veaux Râteliers (6 m) Portails 21 319 e 13 % STOCKAGE DES EFFLUENTS Tout stockage fosse béton ou stockage réduit + traitements Fosse géomembrane Plateforme Murs Couverture 27 489 e 0a 9 856 a 2 145 a 15 488 a 0% 6% 1% 9% DIVERS Etude/conception/dossier PC Branchement et équipement électrique Branchement eau Bureau/local technique Quai d'embarquement 12 500 e 1 500 a 4 000 a 1 000 a 4 000 a 2 000 a 172 750 e COÛT TOTAL (arrondi à 50 a près) 1 3 4 4 607 283 838 957 810 227 3 132 2 465 COÛT PAR VACHE sans autoconstruction : 2 700 e (arrondi à 10 a près) ■ a a a a a a a a 1 2 3 4 0 0 2 1 % % % % % % % % à 1 000 a 300 25 30 50 a a a a 35 a 22 a 25 a 75 45 65 40 100 30 650 80 a a a a a a a a Autoconstruction unité mini 6a % d’économie économie en e 0% 18 576 e 0a 30 a 40 a 70 a a/m2 a/dés a/ml a/m2 a/m2 0 0 50 50 45 a 35 a 30 a a/m2 a/m2 a/ml 0% 30 % 30 % 3 890 e 0a 2 900 a 990 a Pose 1 397 e 100 50 75 45 150 40 800 90 a a a a a a a a a/U a/place a/place a/ml a/U a/U a/U a/m2 7 7 7 7 7 7 7 0 % % % % % % % % % % % % 0 0 16 380 2 616 119 243 358 367 60 17 232 0 a a a a a a a a a a a a 35 a 50 a a/m3 0% 6 001 e 0a 20 30 45 50 30 40 65 60 a/m3 a/m2 a/m2 a/m2 0% 50 % 50 % 0% 0a 4 928 a 1 073 a 0a 7% 1% 2% 1% 2% 1% 0% 0% 0% 50 % 50 % 3 000 e 0a 0a 0a 2 000 a 1 000 a 100 % 19 % 32 850 e 16 % 0% a a a a a a a a COÛT PAR VACHE avec autoconstruction : 2 190 e (arrondi à 10 a près) Concevoir et aménager un bâtiment vaches allaitantes en Aquitaine ■ nb’ Communication RCS PAU B 397 948 126 / Crédit photo : Chambres d’Agriculture 24, 33 (P. Roy), 40, 47, 64, 82, CIVO - Groupe Euralis, O.Robinet Descriptif Nord-Ouest Sud-Est Description du bâtiment ◗ Stabulation entièrement couverte avec aire d’exercice raclée et box à veaux à l’arrière. ◗ Consommation de paille : de 2,5 à 3,5 kg/jour/animal, soit 23 tonnes de paille pour 64 vaches pour une durée d’occupation du bâtiment de 120 jours (équivalent à environ 6 tonnes de paille par mois). ◗ Déjections à gérer : fumier raclé de l’aire d’exercice nécessitant la création d’une fumière. ◗ Périodicité de raclage de l’aire d’exercice : 1 à 2 fois/semaine. Estimation du coût de construction (actualisation 2005) avec préparation du terrain, branchements eau et électricité, hors voirie. Avertissement au lecteur : ➊ Les tarifs proposés sont des tarifs entreprises. Nous avons indiqué pour chacun des postes les économies possibles grâce à l’autoconstruction lorsque ni la sécurité ni les garanties des travaux réalisés n’étaient altérées par cette pratique. ➋ C’est ainsi qu’est délibérément écartée toute possibilité d’autoconstruction pour les postes préparation du terrain, branchements eau et électricité, dés, socles et fondation, charpente et couverture. ➌ De plus, certains postes de ce devis ne sont pas directement proportionnels au nombre de vaches. Il s’agit notamment de l’étude et de la conception du bâtiment, des branchements eau et électricité, de la contention et de l’embarquement des animaux. Tous ces postes ont cependant été inclus dans le coût global du projet et le calcul du coût par vache. Coût total Prix unitaires indicatifs de TERRASSEMENT/MACONNERIE Préparation du terrain Stabilisation des abords Dés Fondations Bétons, y compris hérissons et ferraillage Murs enduits 42 000 e 811 a 8 568 a 4 800 a 2 915 a 16 170 a 8 736 a 37 % 1% 8% 4% 3% 14 % 8% CHARPENTE/COUVERTURE/BARDAGE Charpente et couverture Bardage Zinguerie + évacuation pluviale 28 528 e 18 480 a 6 858 a 3 190 a 25 % 16 % 6% 3% EQUIPEMENT INTERIEUR, CONTENTION, TUBULAIRES Poteaux (avec fourreaux et brides) Cornadis Stalles Barrières Abreuvoirs adultes Abreuvoirs veaux Râteliers (6 m) Portails 14 861 e 13 % 567 744 570 214 295 113 0 3 358 1 2 2 4 2 0 0 3 STOCKAGE DES EFFLUENTS Tout stockage fosse béton ou stockage réduit + traitements Fosse géomembrane Plateforme Murs Couverture 14 513 e 5 653 a 13 % 5% 0a 6 440 a 2 420 a 0a 0% 6% 2% 0% DIVERS Etude/conception/dossier PC Branchement et équipement électrique Branchement eau Bureau/local technique Quai d'embarquement 12 500 e 1 500 a 4 000 a 1 000 a 4 000 a 2 000 a 112 400 e COÛT TOTAL (arrondi à 50 a près) 1 2 4 2 COÛT PAR VACHE sans autoconstruction : 3 310 e (arrondi à 10 a près) ■ a a a a a a a a % % % % % % % % à Autoconstruction unité % d’économie économie en e 0% 30 a 40 a 70 a a/m2 a/dés a/ml a/m2 a/m2 0 0 50 50 45 a 35 a 30 a a/m2 a/m2 a/ml 0% 30 % 30 % 3 014 e 0a 2 057 a 957 a Pose 852 e 6a 300 25 30 50 a a a a 35 a 22 a 25 a 75 45 65 40 100 30 650 80 a a a a a a a a 12 453 e 0a 100 50 75 45 150 40 800 90 a a a a a a a a a/U a/place a/place a/ml a/U a/U a/U a/m2 7 7 7 7 7 7 0 0 % % % % % % % % % % % % 0 0 8 085 4 368 42 129 190 312 170 8 0 0 a a a a a a a a a a a a 35 a 50 a a/m3 0% 4 430 e 0a 20 30 45 50 30 40 65 60 a/m3 a/m2 a/m2 a/m2 0% 50 % 50 % 0% 0a 3 220 a 1 210 a 0a 11 % 1% 4% 1% 4% 2% 0% 0% 0% 50 % 50 % 3 000 e 0a 0a 0a 2 000 a 1 000 a 100 % 21 % 23 750 e a a a a a a a a COÛT PAR VACHE avec autoconstruction : 2 610 e (arrondi à 10 a près) Concevoir et aménager un bâtiment vaches allaitantes en Aquitaine ■ nb’ Communication RCS PAU B 397 948 126 / Crédit photo : Chambres d’Agriculture 24, 33 (P. Roy), 40, 47, 64, 82, CIVO - Groupe Euralis, O.Robinet Descriptif Description du bâtiment ◗ Bâtiment entièrement couvert avec toutes les vaches attachées. ◗ Consommation de paille : de 2 à 3 kg/jour/animal, soit 12,8 tonnes de paille pour 34 vaches pour une durée d’occupation du bâtiment de 150 jours (équivalent à environ 2,5 tonnes de paille par mois). ◗ Bâtiment étroit pour zone en forte pente. ◗ Couloir de raclage des déjections large pour permettre un accès tracteur. ◗ Modèle proposé avec attaches françaises des animaux. ◗ Raclage quotidien. Même s’il est paradoxal de traiter le plein air hivernal dans une brochure "bâtiment", cette technique mérite que l’on s’y attarde un tant soit peu. Elle peut s’avérer, dans certaines conditions seulement, une bonne alternative à la maîtrise des coûts de production. Ainsi, elle peut permettre à un éleveur d’augmenter la taille de son troupeau sans investir. En outre, des éleveurs l’ont volontairement choisie afin de pallier certains problèmes de maladies néonatales sur les veaux, et de microbisme général. Cette technique se traduit souvent par une meilleure résistance des animaux les plus jeunes. Elle est malgré tout à déconseiller pour des troupeaux dont la période de vêlage se situe en milieu d’hiver. Dans tous les cas, cette technique ne doit pas être improvisée mais mûrement réfléchie et préparée. Pour répondre aux normes de la conditionnalité des aides PAC, les animaux doivent disposer d’abris artificiels ou naturels (haies hautes, bois, vallons…) et ne doivent pas générer de bourbiers. Les conditions de réussite… Le plein air hivernal ne peut se concevoir que dans des régions géographiques tempérées à hivers peu pluvieux ; en effet, les animaux résistent sans encombre à un froid sec, mais ils redoutent les longues périodes de pluies combinées à un vent froid. ➊ Disposer de parcelles à sol filtrant Le facteur le plus limitant est certainement la difficulté de disposer de parcelles réunissant les conditions suivantes : ◗ Sols sains, filtrants et bien drainés résistant bien aux piétinements (sables, affleurements rocheux, causses,…) ◗ Bien exposées au soleil (Sud et Sud-Est) ◗ Disposant d’abris naturels type haies, taillis, bois, reliefs de terrain… Estimation du coût de construction (actualisation 2005) avec préparation du terrain, branchements eau et électricité, hors voirie. Avertissement au lecteur : ➊ Les tarifs proposés sont des tarifs entreprises. Nous avons indiqué pour chacun des postes les économies possibles grâce à l’autoconstruction lorsque ni la sécurité ni les garanties des travaux réalisés n’étaient altérées par cette pratique. ➋ C’est ainsi qu’est délibérément écartée toute possibilité d’autoconstruction pour les postes préparation du terrain, branchements eau et électricité, dés, socles et fondation, charpente et couverture. ➌ De plus, certains postes de ce devis ne sont pas directement proportionnels au nombre de vaches. Il s’agit notamment de l’étude et de la conception du bâtiment, des branchements eau et électricité, de la contention et de l’embarquement des animaux. Tous ces postes ont cependant été inclus dans le coût global du projet et le calcul du coût par vache. Coût total Prix unitaires indicatifs de TERRASSEMENT/MACONNERIE Préparation du terrain Stabilisation des abords Dés Fondations Bétons, y compris hérissons et ferraillage Murs enduits 56 567 e 2 779 a 11 016 a 12 000 a 7 040 a 16 940 a 6 792 a 27 % 1% 5% 6% 3% 8% 3% CHARPENTE/COUVERTURE/BARDAGE Charpente et couverture Bardage Zinguerie + évacuation pluviale 86 850 e 69 120 a 9 120 a 8 610 a 42 % 33 % 4% 4% EQUIPEMENT INTERIEUR, CONTENTION, TUBULAIRES Poteaux (avec fourreaux et brides) Cornadis Stalles Barrières Abreuvoirs adultes Abreuvoirs veaux Râteliers (6 m) Portails 52 670 e 25 % 9 4 7 16 4 072 925 258 524 860 151 6 480 3 400 STOCKAGE DES EFFLUENTS Tout stockage fosse béton ou stockage réduit + traitements Fosse géomembrane Plateforme Murs Couverture DIVERS Etude/conception/dossier PC Branchement et équipement électrique Branchement eau Bureau/local technique Quai d'embarquement COÛT TOTAL (arrondi à 50 a près) 4 2 3 8 2 0 3 2 % % % % % % % % Autoconstruction unité % d’économie économie en e 0% 30 a 40 a 70 a a/m2 a/dés a/ml a/m2 a/m2 0 0 50 50 45 a 35 a 30 a a/m2 a/m2 a/ml 0% 30 % 30 % 5 319 e 0a 2 736 a 2 583 a Pose 3 650 e 6a 300 25 30 50 a a a a 35 a 22 a 25 a 75 45 65 40 100 30 1 500 80 a a a a a a a a 11 866 e 0a 100 50 75 45 150 40 90 a a/U a/place a/place a/ml a/U a/U a/U a/m2 7 7 7 7 7 7 7 0 a a a a a a % % % % % % % % % % % % 0 0 8 470 3 396 672 365 538 1 224 360 11 480 0 a a a a a a a a a a a a 0e 0a 0% 0% 35 a 50 a a/m3 0% 0 0 0 0 a a a a 0% 0% 0% 0% 20 30 45 50 30 40 65 60 a/m3 a/m2 a/m2 a/m2 0% 50 % 50 % 0% 12 500 e 1 500 a 4 000 a 1 000 a 4 000 a 2 000 a 6% 1% 2% 0% 2% 1% 0% 0% 0% 50 % 50 % 3 000 e 0a 0a 0a 2 000 a 1 000 a 208 600 e 100 % 11 % 23 850 e COÛT PAR VACHE sans autoconstruction : 2 170 e (arrondi à 10 a près) ■ a a a a a a a a à a a a a a a a a 0e 0a 0 0 0 0 COÛT PAR VACHE avec autoconstruction : 1 920 e (arrondi à 10 a près) Concevoir et aménager un bâtiment vaches allaitantes en Aquitaine ■ a a a a nb’ Communication RCS PAU B 397 948 126 / Crédit photo : Chambres d’Agriculture 24, 33 (P. Roy), 40, 47, 64, 82, CIVO - Groupe Euralis, O.Robinet Descriptif vent dominant Est-Sud-Est Description du bâtiment ◗ Un bâtiment pour grands troupeaux (90 vaches et plus) peut intéresser certains éleveurs mais selon les situations, il est possible de retrouver des conceptions déjà décrites (cf. autres fiches) et de les regrouper en modules. ◗ Stabulation libre entièrement paillée à l’exception d’une stalle d’alimentation de 2 m non raclée. ◗ Consommation de paille : 8 kg/jour/animal, soit 92 tonnes de paille pour 96 vaches pour une durée d’occupation du bâtiment de 120 jours. ◗ Box à veaux et vêlages au centre du bâtiment et couloir d’affouragement central couvert. ◗ Déjections à gérer : fumier de litière accumulée pouvant se stocker directement au champ, dans le respect des prescriptions techniques prévues par la réglementation départementale, après une période de 2 mois minimum sous les pieds des animaux. Estimation du coût de construction (actualisation 2005) avec préparation du terrain, branchements eau et électricité, hors voirie. Avertissement au lecteur : ➊ Les tarifs proposés sont des tarifs entreprises. Nous avons indiqué pour chacun des postes les économies possibles grâce à l’autoconstruction lorsque ni la sécurité ni les garanties des travaux réalisés n’étaient altérées par cette pratique. ➋ C’est ainsi qu’est délibérément écartée toute possibilité d’autoconstruction pour les postes préparation du terrain, branchements eau et électricité, dés, socles et fondation, charpente et couverture. ➌ De plus, certains postes de ce devis ne sont pas directement proportionnels au nombre de vaches. Il s’agit notamment de l’étude et de la conception du bâtiment, des branchements eau et électricité, de la contention et de l’embarquement des animaux. Tous ces postes ont cependant été inclus dans le coût global du projet et le calcul du coût par vache. Coût total Prix unitaires indicatifs de TERRASSEMENT/MACONNERIE Préparation du terrain Stabilisation des abords Dés Fondations Bétons, y compris hérissons et ferraillage Murs enduits 41 573 e 1 516 a 6 912 a 6 300 a 4 345 a 13 860 a 8 640 a 28 % 1% 5% 4% 3% 9% 6% CHARPENTE/COUVERTURE/BARDAGE Charpente et couverture Bardage Pare-vent Fenêtre chassis Zinguerie + évacuation pluviale 66 699 e 36 000 a 1 496 a 22 500 a 1 260 a 5 443 a 44 % 24 % 1% EQUIPEMENT INTERIEUR, CONTENTION, TUBULAIRES Poteaux (avec fourreaux et brides) Cornadis Stalles Barrières Cases à veaux Abreuvoirs adultes Abreuvoirs veaux Râteliers (6 m) Portails 26 384 e 18 % 4 3 3 1 4 1 536 386 629 239 914 080 491 2 349 4 760 STOCKAGE DES EFFLUENTS Tout stockage fosse béton ou stockage réduit + traitements Fosse géomembrane Plateforme Murs Couverture DIVERS Etude/conception/dossier PC Branchement et équipement électrique Branchement eau Bureau/local technique Quai d'embarquement COÛT TOTAL (arrondi à 50 a près) 3 2 2 1 1 0 2 3 % % % % % % % % 1 000 a 300 25 30 50 a a a a 35 22 100 200 30 a a a a a 75 45 65 40 150 100 30 650 80 a a a a a a a a a mini 6a 30 a 40 a 70 a 45 35 150 220 40 100 50 75 45 200 150 40 800 90 Autoconstruction unité a a a a a a a a a a a a a a % d’économie économie en e 0% a/m2 a/dés a/ml a/m2 a/m2 a/m2 a/m2 a/ml 11 250 e 0a 0 0 50 50 % % % % 0 0 6 930 4 320 0 30 30 30 30 % % % % % 9 210 e 0a 449 a 6 750 a 378 a 1 633 a Pose 1 602 e a/U a/place a/place a/ml a/place a/U a/U a/U a/m2 7 7 7 7 7 7 7 7 0 % % % % % % % % % 336 251 269 92 364 80 36 174 0 a a a a a a a a a a a a a 914 e 0a 3 304 e 332 a 2% 0% 35 a 50 a a/m3 0% 0 728 1 100 1 144 a a a a 0% 0% 1% 1% 20 30 45 50 30 40 65 60 a/m3 a/m2 a/m2 a/m2 0% 50 % 50 % 0% 0 364 550 0 12 500 e 1 500 a 4 000 a 1 000 a 4 000 a 2 000 a 8% 1% 3% 1% 3% 1% 0% 0% 0% 50 % 50 % 3 000 e 0a 0a 0a 2 000 a 1 000 a 150 450 e 100 % 17 % 26 000 e COÛT PAR VACHE sans autoconstruction : 3 130 e (arrondi à 10 a près) ■ a a a a a a a a a 4% à a a a a a a a a COÛT PAR VACHE avec autoconstruction : 2 590 e (arrondi à 10 a près) Concevoir et aménager un bâtiment vaches allaitantes en Aquitaine ■ nb’ Communication RCS PAU B 397 948 126 / Crédit photo : Chambres d’Agriculture 24, 33 (P. Roy), 40, 47, 64, 82, CIVO - Groupe Euralis, O.Robinet Descriptif vent dominant Sud/Sud-Est Nord-Nord-Ouest a a a a Description du bâtiment ◗ Stabulation libre entièrement paillée, excepté une stalle d’alimentation de 2 m non raclée. ◗ Appentis abritant les cases à veaux collectives, une aire de tétée équipée d’un cornadis à grande largeur et un couloir d’alimentation central. ◗ Consommation de paille : 5 à 6 kg/vache/jour. 1,5 à 2 kg/veau logé/jour. Les sols de couchage Avantages Inconvénients LES SOLS DES AIRES PAILLÉES Sol naturel en place Coût. Petit drainage au fond de la litière > très bonne litière. Problème de durabilité (se creuse à chaque curage). Sol reconstitué, durci, recompacté Petit drainage possible. Coût moins élevé que le béton. Très bon compromis si on trouve les bons matériaux (marne calcaire). Peut se creuser à la longue mais quand même assez bonne résistance. Sol béton (plat ou en pente) Résistant donc facile à curer. Problème de drainage. Coût. Béton nu avec de la litière Facile à réaliser. Contact dur. Froid si faible quantité de litière. Risques de blessures des animaux sauf si la litière est importante ou si revêtement tapis. Béton recouvert d’un tapis ou d’un matelas Confort physique et thermique pour l’animal. Peut être satisfaisant pour l’animal malgré une quantité de litière réduite (adapté à tous les systèmes lisiers). Coût. Stalle creuse remplie d’une litière organique (sciure, copeaux, compost…) En principe confortable mais souvent traumatisant au niveau du seuil arrière. Entretien de la litière important (sinon, risque sanitaire). Stalle creuse remplie de terre battue si possible renforcée par un caillebotis bois Assez confortable. Assez bonne isolation thermique. Assez bonne durabilité. Réalisable en autoconstruction. Coûteux. Complexe à mettre en œuvre. Stalle creuse en bois traité (récent) Coût assez modéré. Parfaitement réalisable en autoconstruction. Bonne isolation thermique. Pas glissant. Moyennement confortable (sol assez dur). Sonore (> les animaux peuvent être effrayés). Hygiène, désinfection pas évidentes. Les murets d’auges Avantages Inconvénients Parpaing étroit enduit Facilité de mise en œuvre en autoconstruction. Prix réduit. Fragile (non durable). Risques de blessures du fanon quand arêtes vives. Risques de blessures des genoux si enduit rugueux. Béton armé banché avec bords arrondis Durable car solide. Pas de risques de blessures (bords arrondis). Facile à nettoyer. Béton armé > on peut en profiter pour améliorer la fixation des poteaux. Assez coûteux. Bastaing de bois Peu coûteux. Facile à réaliser en autoconstruction. Amovible au besoin (passage tracteur si nécessaire). Bon compromis qualité/coût. Problème de durabilité selon la qualité de traitement du bois. Peut être blessant si on n’a pas « cassé » les angles par rabottage. Les auges Avantages Inconvénients Béton ordinaire Simple, facile à mettre en œuvre. Peu coûteux. Durabilité (attaqué par les acides organiques de l’ensilage). Difficile à nettoyer correctement. > Les défauts peuvent être atténués par le choix d’une qualité de béton résistant aux acides organiques. Béton ordinaire revêtu d’un carrelage ou d’une résine Hygiène, facilité de nettoyage. Coût beaucoup plus élevé que le béton ordinaire. Risques de décollement (les acides organiques traversent les fissures de la résine ou les joints, le béton ne résiste pas d’où un décollement du revêtement). Auges préfabriquées en résine synthétique Le mieux pour les animaux et la qualité de l’alimentation. Très coûteux. Acier galvanisé ou vitrifié Adapté à une pose sur barrières. Matériaux propres mais pas faciles à nettoyer au fond. Déplaçable d’un bâtiment à un autre. Plus coûteux que le béton. ■ Concevoir et aménager un bâtiment vaches allaitantes en Aquitaine ■ nb’ Communication RCS PAU B 397 948 126 / Crédit photo : Chambres d’Agriculture 24, 33 (P. Roy), 40, 47, 64, 82, CIVO - Groupe Euralis, O.Robinet LES STALLES (étable entravée) Postes ◗ ◗ ◗ ◗ ◗ ◗ ◗ Charpente Couverture Bardage partie haute Bardage soubassement Sols de circulation (animaux et engins) Sols de couchage Auges et bordures d’auge. L’accès à la table d’alimentation est permis soit par des systèmes bloquants, les cornadis, soit par des systèmes non bloquants, les barres de garrot ou les barres obliques. Le choix de l’un ou l’autre de ces équipements est conditionné par le mode d’alimentation (rationné ou à volonté) et par l’objectif d’une contention au cornadis ou pas. La surélévation du fond de l’auge par rapport aux pieds des animaux de 15 à 20 cm améliore la portée de 30 cm environ (voir schéma) et le confort. Aire d’exercice Couloir d’affouragement Pour le confort des vaches et une plus grande longévité du matériel, il est recommandé d’incliner le cornadis (voir schéma). Cela limite la poussée des épaules. (décalage entre barres inférieure et supérieure d’environ 20 cm). ◗ Le passage d’homme : Peu d’éleveurs pensent à leur propre circulation dans le bâtiment. Que ce soit pour des interventions, pour de la surveillance ou même pour se protéger, il est essentiel de prévoir des passages d’homme. Le problème s’accroît avec l’augmentation de la taille des troupeaux, donc des bâtiments. Il est par exemple utile de ne pas avoir à rejoindre un pignon ou à se contorsionner dans un cornadis pour circuler au milieu de ses animaux ! Portée du mufle 0.20 m 0.70 m 1.00 m Les cornadis autobloquants : Il en existe 2 types principaux avec blocage soit par le bas (type suédois) soit par le haut. Le modèle avec blocage par le bas est plus recommandé pour les vaches non écornées. Le dessus du tube inférieur des cornadis doit être à 60 cm de hauteur par rapport au sol sur lequel s’appuient les pieds des animaux. Les options actuelles les plus remarquables : . système anti-bruit . dispositif anti-pendaison (permettant la libération de la tête en partie basse). nb’ Communication RCS PAU B 397 948 126 / Crédit photo : Chambres d’Agriculture 24, 33 (P. Roy), 40, 47, 64, 82, CIVO - Groupe Euralis, O.Robinet ◗ La table d’alimentation : Principes de base de l’organisation du bâtiment Le critère essentiel qui influe sur l’organisation du bâtiment, outre le montant de l’investissement, le confort de l’éleveur et celui des animaux est un coût de fonctionnement le moins élevé possible. La meilleure approche est de reprendre pour l’aménagement intérieur la même démarche que celle réalisée pour le choix du type de bâtiment. Il s’agit d’établir les objectifs fonctionnels de chaque zone du bâtiment afin de vérifier systématiquement si un équipement correspond ou perturbe les objectifs initiaux. L’obligation de compromis peut apparaître. L’intérêt de la démarche est d’éviter les erreurs trop lourdes de conséquences et de souligner les éventuelles contraintes du choix d’un équipement dans certaines circonstances. Les zones définies et leurs objectifs respectifs ◗ L’aire de couchage : Notes Elle n’a qu’une seule fonction, le couchage. Cette fonction doit être assurée au mieux en respectant les recommandations de surface par animal et de quantité de paille à apporter selon le système choisi. Il est fondamental de limiter au minimum la circulation des animaux sur cette aire grâce, entre autre, à un accès facile (éviter les aires très profondes). Cela évitera en particulier une surconsommation de litière. La valorisation maximum de cette surface implique d’éviter à une vache occupant cette zone d’accéder à un abreuvoir ou un râtelier. En sortant du couchage pour boire ou s’alimenter, une proportion de déjections plus réduite souillera la litière. ■ Concevoir et aménager un bâtiment vaches allaitantes en Aquitaine ■ ➋ Des solutions de rattrapage sur bâtiment existant : ◗ L’ouverture sous sablière : Ouverture libre de 20 cm (à calculer) sur la longueur du bâtiment mais qui suppose le plus souvent une plaque entres les 2 premières pannes pour éviter que l’air ne retombe sur le dos des animaux. ◗ Toiture en écailles : Schéma d’un faîtage ventilé avec tôles pare-vent selon 2 variantes : Solution de dernier recours sur des bâtiments de grandes largeurs. 0 30 Faîtage ventilé simple Faîtage ventilé avec pare-pluie mm 50 x 25 mm ouverture de 250 mm ouverture de 250 mm Tôles surélevées avec un liteau de bois. Panne métallique Les sorties d’air ouverture de 150 mm ◗ Faîtière pare-vent : Plaque fixée entre les deux premières pannes Système le plus efficace pour les bâtiments bi-pente à condition qu’elle soit bien posée. Les éléments pare-vent doivent être en retrait de 3 à 5 cm de la plaque ondulée. ◗ Les fenêtres : Présentes dans beaucoup de bâtiments anciens, utilisables si le long pan fermé est un mur porteur. Si les ouvertures sont à moins de 2 m de hauteur elles doivent comporter des déflecteurs avec joues latérales. Faîtière ouverte : 15 à 20 cm. Source : Toiture en écailles Eternit. ouverture de 150 mm Source : Toiture en écailles Eternit. Eclairement - Ensoleillement 5 à 10 % de translucides sur la toiture permettent un éclairement suffisant même si l’effet "loupe" de ce type de matériau est gênant en été. L’orientation et le type de bâtiment seront déterminants pour l’ensoleillement maximum en période hivernale. Ce facteur est d’autant plus à prendre en compte que la majorité des bâtiments actuels est avec l’aire d’exercice couverte. Dans le cas d’utilisation du bâtiment toute l’année, on s’efforcera de diminuer la surface d’éclairement exposée au sud. On favorisera plutôt l’éclairement en paroi à l’éclairement en toiture mais ceci dépend toutefois de la largeur du bâtiment. nb’ Communication RCS PAU B 397 948 126 / Crédit photo : Chambres d’Agriculture 24, 33 (P. Roy), 40, 47, 64, 82, CIVO - Groupe Euralis, O.Robinet Panne bois Une bonne ambiance… ◗ Empêche la création d’un milieu favorable au développement de maladies respiratoires, diarrhées, … ◗ Contribue au confort de l’animal et permet ainsi d’approcher les conditions optimales de production (reproduction, engraissement, croissance …) au même titre que les autres facteurs d’élevage. En évacuant la vapeur d’eau produite par les animaux et les litières (15-20 l/vache/jour), les autres facteurs de pollution (ammoniac, gaz carbonique, poussières, agents infectieux) sont aussi éliminés. Il faut donc un renouvellement d’air avec un débit suffisant pour que l’air sain remplace l’air vicié. La vitesse ne doit pas être excessive au niveau des animaux qui sont relativement sensibles aux courants d’air. Il ne faudrait pas dépasser en moyenne 2 km/h au contact des animaux pour des adultes (jusqu’à 4-5 km/h exceptionnellement) et la moitié de cette vitesse pour des veaux. Notes Le faîtage peut-être ouvert sur toute la longueur, sauf au dessus de l’arbalétrier et sur 3 m à partir des pignons lorsqu’ils sont en bardage plein. Les autres systèmes statiques de sorties d’air sont plutôt à éviter car leur efficacité est limitée : faîtière décalée, faîtière ouverte sans pare-vent. D’une manière générale, la ventilation naturelle sera réellement efficace sur un bâtiment bien orienté au départ, ayant des dimensions "raisonnables" : au-delà de 25 m de largeur, il faudra décaler les toitures. Enfin, on cherche à se protéger des courants d’air pendant la période froide mais, en été, on cherche à augmenter la vitesse de l’air (filet ou bardage amovible) pour limiter la hausse de température. La conception du bâtiment doit donc intégrer les paramètres permettant d’atteindre cet objectif. ■ Concevoir et aménager un bâtiment vaches allaitantes en Aquitaine ■ Case d’isolement avec équipement de contention L’insémination artificielle en toute sécurité Mangeoire Cornadis Pneu ◗ Quand l'éleveur n'a pas la possibilité d'isoler les Passage d’homme Chaîne Abreuvoir Installation d’une barrière mobile avec ou sans cornadis 0,70 m Cornadis ◗ L'insémination au cornadis de la table d'alimentation peut présenter un danger pour l'inséminateur. L'installation d'une barrière démontable sur le cornadis entre la dernière et l'avant dernière place peut améliorer les conditions d'intervention. 1,70 m 2m Notes ■ Concevoir et aménager un bâtiment vaches allaitantes en Aquitaine ■ nb’ Communication RCS PAU B 397 948 126 / Crédit photo : Chambres d’Agriculture 24, 33 (P. Roy), 40, 47, 64, 82, CIVO - Groupe Euralis, O.Robinet vaches en chaleur, un système de barrière mobile permet de faciliter l'intervention. Cette barrière pivotante est fixée à 70 cm minimum d'un mur ou d'une autre barrière et est munie à l'arrière d'une chaîne pour empêcher l'animal de reculer et pour le bloquer contre le mur ou l'autre barrière. Equipée à l'avant d'un cornadis, la longueur de cette barrière pivotante est de 1,70 m, sans cornadis, elle fera 2 m. L’animal est bloqué au cornadis grâce à cette barrière qui pivote Le couloir et le parc de contention sont deux éléments indissociables. Ils sont nécessaires au pâturage ou à proximité des bâtiments pour effectuer de nombreuses interventions : soin, prophylaxie, pesées, embarquement…. Le lieu d'implantation est très important. L'ouvrage sera d'autant plus efficace qu'il est situé dans un lieu de passage des animaux : sur le chemin des sorties des animaux pour accéder aux pâtures par exemple. L'univers sensoriel des bovins est également utile à considérer pour leur manipulation. Les bovins ont une vision panoramique avec une vision très nette vers l'avant et plus floue vers l'arrière. L'action de limiter leur champ de vision latéral, comme dans un couloir avec des parois pleines incite les bovins à avancer. Les bovins sont réticents pour aller vers l'obscurité et les contrastes de luminosité perturbent leur déplacement : le temps d'adaptation de leur vision est 5 fois plus long que celui des hommes. Il faut donc éviter de faire progresser le couloir vers un endroit sombre et ne pas utiliser de matériaux réfléchissants. Enfin, les couleurs claires, éclatantes et brillantes (blanc, jaune, rouge) et les reflets perturbent les animaux alors que les couleurs foncées (noir, bleu et vert sombre) sont perçues d'un ton terne. La recherche du moindre coût dans les investissements a un prix. N’y sacrifiez pas votre temps de travail. Les locaux d’isolement ◗ Le local infirmerie Les objectifs du local infirmerie sont les suivants : •Permettre de soigner les animaux dans de bonnes conditions d’hygiène et de sécurité, tant pour eux que pour les hommes qui y interviennent. • Permettre l’isolement complet des animaux accidentés (donc fragiles) ou malades (diarrhées, symptômes de maladies respiratoires, etc...) en leur proposant calme et repos. La localisation dans l’élevage La localisation doit avant tout prévoir une isolation mais si possible veiller à un contact visuel entre les animaux (moins de stress pour l’animal isolé). Le local infirmerie doit donc être séparé du local de vêlages ou du box à veaux. Pour vous aider à déterminer son emplacement sur votre exploitation, voici les consignes qu’il faut respecter : • éviter en tout premier lieu un contact avec les animaux sains, • permettre l’accès d’un intervenant (vétérinaire, équarisseur) sans traverser le troupeau, • prévoir l’accès d’un tracteur pour curer le local et/ou évacuer des animaux couchés, •prévoir un circuit des effluents du local vers le lieu de stockage, sans contact avec les animaux sains. Conseils pour la construction du local •6m2 minimum par vache et 15m2 minimum par box. •Murs lisses et enduits. •Sols bétonnés non glissants. •Une porte suffisamment large pour permettre l’évacuation d’un animal couché, en évitant tout contact avec les animaux sains, et pour faciliter le curage, le nettoyage et la désinfection du local. Comme tout autre lieu d’hébergement d’animaux, ce local doit disposer d’une ventilation efficace sans courant d’air et d’un éclairage suffisant, d’une auge et/ou d’un râtelier à foin. ■ Les équipements nécessaires • Un équipement de contention amovible pour laisser l’animal en liberté quand on ne le manipule pas. •Un abreuvoir dimensionné en fonction du nombre maximum d’animaux présents dans ce local. •Des points d’ancrage aux murs pour faciliter la contention si nécessaire. Le conseil supplémentaire •Intégrer le local infirmerie dans tous les projets de réaménagements ou de construction de bâtiments d’élevage. Certains bâtiments existants peuvent très bien remplir ces conditions et devenir ainsi local d’infirmerie. ◗ Le local de quarantaine La quarantaine est une mise à l’écart donc un isolement d’un ou de plusieurs animaux destinés à être introduits dans l’exploitation et provenant d’un ou plusieurs élevages. C’est avant tout une mesure sanitaire mais cela permet également d’éviter le stress d’allotement. La quarantaine doit se faire dans un local spécifique et indispensable dans les systèmes de production spécialisés dans l’engraissement de jeunes bovins. Il doit répondre aux mêmes exigences techniques que le local d’infirmerie. Il doit être à l’extérieur du bâtiment avec une séparation totale : il faut une certaine distance avec le bâtiment d’élevage afin d’éviter toutes transmissions aériennes. Le local administratif Face au développement des documents administratifs et à l’éloignement fréquent du bâtiment d’élevage par rapport à la maison d’habitation, il est particulièrement intéressant de disposer d’un local de 6 à 10 m2 servant de bureau. Ce local fermant à clé devrait être équipé pour le moins : • D’une prise de courant. • D’un petit réfrigérateur (pour certains médicaments). • D’un lavabo avec eau chaude pour garantir l’hygiène (veiller à la récupération des eaux souillées). • D’une armoire à pharmacie. • D’une armoire de rangement administratif (documents IPG, boucles, documents sanitaires, ordonnances, bovins croissance, documents commerciaux…). • D’un bureau. Concevoir et aménager un bâtiment vaches allaitantes en Aquitaine ■ nb’ Communication RCS PAU B 397 948 126 / Crédit photo : Chambres d’Agriculture 24, 33 (P. Roy), 40, 47, 64, 82, CIVO - Groupe Euralis, O.Robinet • la circulation des animaux, • la gestion des déjections, • le circuit d’alimentation, • le temps de travail de l’éleveur (alimentation, surveillance des animaux, nettoyage des locaux). Le box de vêlage Il doit faire partie intégrante du logement des vaches afin d’éviter tout stress à l’isolement et afin de réduire la circulation des femelles parturiantes. Ce box peut également servir de box d’isolement pour toute autre intervention ponctuelle sur un animal (I.A,…). Dans ce cas, prévoir un dispositif pour contenir l’animal (cornadis en coin et panneau amovible avec chaîne). L’éleveur devra prévoir un accès facile pour assurer une surveillance efficace. La surface du box ne devra pas être inférieure à 12-15 m2 tout en veillant à ce qu’aucun côté ne soit inférieur à 3,5 m afin de ménager un dégagement suffisant (vêleuse). Le box doit être accessible tant du couchage que du couloir de circulation. Il est bien entendu indispensable de prévoir la présence d’un abreuvoir et d’une auge ou d’un râtelier à foin. Il est également préférable de prévoir un bon éclairage pour faciliter toute intervention. L’installation d’un système de vidéo-surveillance peut faciliter grandement le travail de l’éleveur. Bien entendu, ce local devra être régulièrement curé et désinfecté pour y maintenir une hygiène parfaite. nb’ Communication RCS PAU B 397 948 126 / Crédit photo : Chambres d’Agriculture 24, 33 (P. Roy), 40, 47, 64, 82, CIVO - Groupe Euralis, O.Robinet Notes Le décret du 10 août 2005 vient de relever le seuil au-delà duquel les élevages doivent être soumis à autorisation. Type d’élevage Dimension de l’élevage Soumis à élevage allaitant < 100 vaches > 100 vaches RSD Déclaration élevage mixte < 300 000 kg de lait produits > 300 000 kg 50 - 100 vaches de lait produits > 100 vaches Déclaration Déclaration Autorisation La base de la réglementation est fonction de la taille de l’élevage ◗ Le Règlement Sanitaire Départemental (RSD) Pour les élevages de moins de 100 vaches allaitantes : Le RSD est spécifique à chaque département. Il est placé sous le contrôle du Comité Départemental d’Hygiène (CDH), sous la responsabilité du Préfet. Il comprend plusieurs mesures : • Règles d’implantation des bâtiments agricoles, • Types de construction et leur exploitation, • Conditions de stockage et d’épandage des effluents, • Interdiction de rejet dans le milieu naturel. ◗ La Réglementation des Installations Classées Pour les élevages de 100 vaches allaitantes et plus : Ces installations sont soumises à une réglementation nationale basée sur les mêmes mesures que celles du RSD, mais souvent établies de manière plus contraignante. Les règles de création et de fonctionnement des Installations Classées sont fixées par des arrêtés préfectoraux. ■ Concevoir et aménager un bâtiment vaches allaitantes en Aquitaine ■