La Gazette de Noroieni
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La Gazette de Noroieni Sept. 2013 « SPECIALE ETE & FILLEULS » En ce 16 Septembre, et à l’issue de trois longs mois de vacances, la cloche sonne pour les élèves et lycéens roumains. Après cette pause estivale que tout le monde s’accorde à juger trop longue, cette rentrée était donc attendue avec beaucoup d’impatience. La météo est de circonstance, et la fraîcheur automnale s’est déjà installée depuis quelques jours. (Dans le sud est du pays, en fin de semaine dernière, des pluies torrentielles ont affecté plus de 700 maisons, entraînant la mort de 8 personnes). A l’heure de cette rentrée, je voulais en profiter pour dédier particulièrement cette Gazette, aux « filleuls » de notre association, à ces jeunes ou ces familles que nous aidons depuis parfois des années, par le biais des parrainages, et qui n’auraient jamais pu poursuivre leurs études, ou tout simplement survivre dans des conditions minimes de décence, sans notre intervention. Non, rassurez-vous : vos parrainages ne sont pas vains ! Mais avant tout, quelques nouvelles d’ici : Tout d’abord, ma santé qui se maintient aussi bien que possible, après une grosse alerte cardiaque en Avril, qui m’aura valu de subir une intervention et d’être hospitalisé une douzaine de jours à Toulouse. (Pour ceux qui n’ont pu être contactés à temps, c’est précisément à cette période que des escrocs s’ emparaient de mon adresse de mail, usurpant de mon identité et demandant de l’argent à tous mes contacts, dont ils avaient neutralisé la liste avant de l’effacer. Plainte a été déposée à la police… en vain.). Puis, ce fut le retour en Roumanie après un mois et demi de repos forcé en France. 1 - L’ETE A NOROIENI Après un été chaud-chaud, et des températures caniculaires (jusqu’à 47° à l’ombre pendant plusieurs semaines), les cris et chansons se sont tus. Noroieni, qui aura de nouveau vécu d’intenses moments d’animation, et, au vu du nombre de passages, devrait être en passe de devenir 1ersite touristique de Roumanie ! ou bien… d’être classée au Patrimoine de l’Humanité (au moins ça !) C’est le groupe Pionniers SDF « Laperrine », de Gournay en Bray (région Normandie) qui a ouvert « les hostilités » ! Je tiens particulièrement à saluer ici le travail admirable effectué par les responsables de ce camp : Thibault, Colombe et Baptiste qui ont su transmettre à leurs jeunes pionniers de vraies valeurs éducatives, comme le sens du service, le don de soi, et l’accueil de l’autre. Leur camp, d’une tenue morale et matérielle exemplaire, n’aura été que du bonheur et de la joie partagés avec la population locale et les habitants du 103. La quinzaine de participants à ce camp aura laissé de sacrés souvenirs dans le cœur des enfants roumains. Puis, pour la seconde année consécutive, nos « cousins Belges » de Rivière, nous ont fait l’honneur de nous envoyer un joyeux groupe scout de 18 personnes. Sous l’impulsion de Natacha, Magali, Marie et Greg, le groupe a eu la générosité de prolonger de quelques jours la durée initiale du séjour, afin de mener à bien le chantier entrepris et financé par eux-mêmes : fondations et chape de béton, au profit de la « Maison Gheghes ». Même les filles n’ont pas eu peur de prendre en main pelle ou pioche, de conduire une brouette pleine de ciment. Le souvenir du passage du groupe restera définitivement scellé dans le béton de la future maison. Enfin, huit charmantes créatures féminines composaient le dernier groupe, venu de la banlieue Rennaise. L’association « ESTIA » de Chateaugirons n’en était pas à sa première action en Roumanie, puisqu’elle était déjà venue à l’été 2011, organisant alors un mini camp avec quelques enfants tsiganes de Pelisor. Cette année, le pari était tout autre, et certainement pas joué d’avance. Sous l’impulsion de Nikol (directrice de l’association) et de Valérie, les jeunes françaises devaient prendre en charge des enfants venus d’un autre village, situé à 50 km d’ici : Ghirolt. Petit village tsigane dont je m’occupe depuis 2 ans, perdu au bout du monde et au milieu de nulle part, à la population tellement attachante, aux enfants si pauvres et si polis, dont les yeux pétillants et le regard malicieux ne demandent qu’à ce que l’on s’occupe d’eux. Pour ces enfants quasiment jamais sortis de chez eux, l’Estia leur aura offert un vrai Noël en plein été, avec notamment, une sortie de rêve à l’Aqua Park, récemment ouvert. Des moments forts, émouvants, des jeux et concours, un repas crêpes (bretonnes of course !), une remise de « diplômes » et des larmes des deux côtés au moment de la séparation. Peut-être la naissance d’un partenariat plus officiel et sur du long terme avec l’Estia ? L’idée a été lancée, et l’avenir le dira ! Chacun de ces trois groupes sera municipale de Satu Mare, pour tenter heures, la solitude de ses pensionnaires sketches et mîmes au programme, le personnes âgées. intervenu à la maison de retraite de venir rompre, le temps de quelques et la monotonie de leur vie. Chants, tout se clôturant par un goûter offert aux Mention spéciale, aux deux jeunes traducteurs de l’été, Vasile et Cristi, qui en ont profité pour parfaire leurs connaissances en français, tout en étant les liens indispensables entre les groupes et les autochtones. Disponibles du matin au soir, que se soit pour l’intendance ou les animations, ils n’ont pas chômé !. Le tout avec le sourire et dans la bonne humeur. Le tableau estival serait imparfait et incomplet si je n’évoquais pas le superbe convoi acheminé, une fois de plus, par l’association « Entraide du Guiers Ainan », conduite par Alain Mignot. Un camion empli à bloc, et conduit par 5 jeunes et dynamiques retraités. Tandis qu’une bonne partie de son contenu était dispatché entre le centre des mineurs et la maison de retraite de Satu Mare, un bon tiers me revenait, et était acheminé, dans la foulée, vers Ghirolt. Notons que Josette, l’une des convoyeuses, est âgée de… 81 ans ! Elle n’a pas reculé devant les centaines de kilomètres à avaler et la chaleur torride ! Un grand merci du fond du cœur à cette association, dont l’efficacité, la fidélité, la générosité et les témoignages d’amitié me touchent toujours autant. Les amis de passage : Ils sont passés par ici, de quelques heures à quelques jours selon les uns ou les autres. Mais j’eus toujours le même plaisir, la même émotion à les revoir, à les accueillir. Ainsi j’eus la visite, pour quelques heures, de Françoise et Laurent, amis dévoués de Marvejols, s’impliquant beaucoup dans la recherche et la collecte de biens, venant enrichir nos convois. Les retraités-convoyeurs du « Guiers Ainan » ont séjourné chez moi le temps de leur mission en Roumanie. Visite surprise et tellement bienfaisante d’un vieil ami Marseillais, Benjamin, accompagné d’Irina, sa jeune fiancée roumaine. Tels les anciens combattants, nous nous sommes remémorés les vieux souvenirs de Roumanie ! Florin, le fils de la maison, qui travaille depuis 2 ans à Roanne est revenu au pays, une quinzaine de jours. Philippe et Michèle (sa famille d’accueil en France) nous ont rejoints ici, la dernière semaine du mois d’Août. Le programme fut intense et chargé en émotions, entre le retour de Florin à son ancien orphelinat de Petresti, les retrouvailles avec d’anciens amis, une visite éclair dans la famille de sa sœur (ayant pas moins de 9 enfants) à quelques 500 km d’ici, une virée à Ghirolt, puis à des filleuls de l’association. Puis d’heureux évènements familiaux ont fait se réunir sa famille, qui était dispersée depuis quelques temps : le mariage civil de Dani (petit frère de Florin et dernier des la fratrie des 10 enfants) avec Eni. Puis, le baptême d’Andrea, fille de Simona, sœur cadette de Florin. 2 – LES FILLEULS Dans l’une de ses récente édition, le quotidien régional « Informatia-Zilei », reprend un rapport de l’OCDE indiquant « qu’un travailleur roumain gagne un salaire horaire moyen de 1,28 dollar, soit l’un des plus petit du monde ». Avec cela, tout est dit ! Vous comprendrez ainsi que le parrainage d’un jeune, vient grandement soulager les parents dans les dépenses scolaires ou universitaires de leur enfant, et par extension, apporte sensiblement une petite amélioration à la vie de la famille. Vous verrez que nombreux de nos jeunes sont touchés de près ou de loin par la maladie, par celle d’un proche. Avec l’existence d’une sécurité sociale fantôme, le parrainage permet donc de consacrer l’argent gagné par le travail à l’acquisition de certains médicaments, onéreux mais indispensables au traitement de la maladie. Sans aucun doute, Stelian CODAT, 22 ans, est la fierté de notre village ! Issu d’un milieu des plus modeste, sa famille habite une petite maison de Noroieni et vit d’un petit lopin de terre. Une fois encore, Steli n’a pris aucun jour de congé cet été, travaillant durement 7 jours sur 7, depuis l’aube jusqu’au coucher du soleil pour pouvoir financer ses études, son alimentation, ses bouquins, son internat, ses effets personnels et ses déplacements. Le parrainage viendra le soulager dans ses dépenses. Il entre en 4ème année de l’Ecole Polytechnique de Timisoara, après avoir brillamment terminé l’année précédente avec une moyenne de 9,24/10. Sa spécialité ? Ingénierie en énergie hydraulique et hydro-électrique. Il envisage de quitter l’an prochain la Roumanie, pour parfaire ses connaissances et poursuivre ses études dans l’un de nos pays occidentaux. Marius METENTI, 23 ans, terminera en 2014 à l’université de Baia Mare, ses études d’ Ingénieur Contrôle et expertise des produits alimentaires. Issu de la petite localité d’Unimat (à 40 km de Satu Mare), il a une sœur gravement handicapée, alitée, ce qui maintient une présence permanente de leur mère, à la maison. Son père vit de travaux journaliers, et n’a pas de salaire fixe. Manuela BRINDUSE, 21 ans, vient d’entrer en 2ème année d’étude à la Faculté d’ingénierie Alimentaire, de Tourisme et de protection de l’environnement d’ Arad, après avoir obtenu la brillante moyenne de 9,33/10 en fin de 1ère année. Raluca CIOBAN, 20 ans, qui avait réussi l’an passé son baccalauréat avec une moyenne de 8,92/10, entre en deuxième année de Sciences Po et Relations Internationales à la faculté d’Oradea. Issue d’un milieu familial très défavorisé et situé en une zone rurale assez reculée, la maman travaille durement pour un salaire d’à peine 170 €/mois. A la maison, un beau-père alcoolique, et un petit frère en classe primaire. Le parrainage permet ainsi la prise en charge partielle des frais d’internat et de sustentation de Raluca. La clé de 17, la meuleuse, la pioche, la perceuse, la scie electrique ou la tondeuse n’ont plus de secret pour Tchobi BALOG (Janos de son vrai prénom), 33 ans, qui est ici notre homme à tout faire. De la fuite d’eau à la vidange de la fosse septique, du néon à remplacer à la roue qui a crevé, de la tonte des rosiers à celle de l’herbe en passant par le bois à fendre, le dernier coup de peinture à donner, les poubelles à trier et à brûler, les feux à mettre quotidiennement en route au cœur de l’hiver, sans parler de la garde attentive de ses 4 jeunes enfants (9, 8, 6 et 5 ans), pendant que Carmen (sa femme) est déjà usée par 11 années d’un travail à la chaîne, harassant et sous payé… mais qui a le mérite d’être déclaré ! (cela devient si rare en Roumanie !) Szolt SZOGRADI aujourd’hui âgé de 31 ans, souffre d’un psoriasis purulent généralisé depuis l’âge de 13 ans, répandu sur toute la surface du corps. Son état ne lui permet donc d’espérer aucun emploi et, comme dans toute commission départementale de Roumanie, sa reconnaissance d’adulte handicapé vient d’être revue à la baisse, avec l’attribution d’une pension de.. 12 €/mois ! Véritable injure et foutaise lorsque l’on sait que le seul traitement qui le soulage est une solution qui coûte ici plus de 25 €. Il vit dans un petit appartement assez sordide, entre une mère elle-même handicapée et un père retraité, et qui tente de faire survivre la famille par de petits boulots au noir. Mais rien de bien terrible. Tamas-Levente VARGA âgé de 16 ans, vient d’entrer en classe XI professionnelle (spécialité Confection textile) au Lycée M.I.U de Satu Mare, après avoir obtenu une moyenne de 9,20 /10 en fin d’année scolaire avec félicitations de ses professeurs. Sa mère travaille comme femme de service au vieil hôpital de Satu Mare pour 150 €/mois, tandis que son père, alité, souffre d’un cancer au stade avancé. Sa sœur aînée est en recherche d’emploi, une plus jeune de 10 ans et un petit dernier de 7 ans. Tout ce monde cohabite dans un minuscule 2 pièces. Le salaire de la maman est bien insuffisant pour entretenir la famille et payer les doses de morphine pour son mari. Quand elle le peut, elle récupère en cachette les restes des plateaux repas de l’hôpital (sur la photo, Tamas à gauche, et une famille unie autour du papa malade). Anita-Czilla VARGA, 18 ans, et cousine de Tamas, entre en dernière année de lycée professionnel, option manucure-pédicure/esthétique. Une maman sans emploi, et un père qui vit de petits travaux au noir. Avec deux autres enfants à la maison, la vie reste plus que difficile. Iuliana MOREANU fait partie de la « vieille école » de Jean Magnan. Elle fut accueillie par lui alors qu’elle avait à peine 16 ans et déjà l’expérience d’une rude vie à la rue. Aujourd’hui, Iuliana a du mal à se sortir d’un divorce glauque et violent. Avec deux enfants à charge (dont la petite Alexandra, 6 ans, dont je suis le parrain), un ex-mari insolvable et violent qui refuse de quitter les lieux, Iulia travaille comme femme de service au Lycée Orthodoxe de Satu Mare, pour 148 €/mois. Le frigidaire familial est tout le temps vide, car priorité est au paiement des factures. Les enfants accusent un retard certain dans leur développement physique et psycho-affectif. (Noël 2012, chez moi) Alexandra BALI, 20 ans et originaire de Supuru de Jos (45 km de Satu Mare) entre en 2ème année d’études à la Faculté de Baia Mare. Orpheline de père, et avec un frère plus jeune à la maison, la maman occupe un emploi précaire de vendeuse à temps partiel dans son village. Le parrainage vient donc soutenir Alexandra dans ses dépenses de chambre universitaire, d’alimentation et de fournitures diverses. Plus de place ici pour parler des deux derniers filleuls de l’association non encore cités : Andrei Balogh et Alina-Rodica Trufas. Que l’on m’en excuse ! Aujourd’hui, l’association toulousaine « Roumanie Espoir » adresse chaque mois à son homologue roumaine « Samtoul » de quoi assurer 14 parrainages (y compris celui de votre serviteur !)pour un montant avoisinant 1000 €. Ces parrainages sont aussitôt redistribués dans leur intégralité aux bénéficiaires. Mais ce soutien généreux est encore loin d’être suffisant : Plusieurs cas de situation mériteraient d’être soutenus par un parrainage. Je pense par exemple à cette famille de Noroieni, dont les 7 membres vivent dans une seule et unique pièce (sans dépendance ni annexe sanitaire) qui sert à la fois de dortoir, de cuisine, de salle de bains. Une autre famille qui a du mal à tenir ses deux grands fils scolarisés, car le seul salaire des parents ne suffit pas à payer l’abonnement mensuel du bus. Puis d’autres cas encore… Nous ne sommes pas sans savoir les difficultés actuelles de la vie en France et nous n’en sous estimons certainement pas les conséquences. Mais nous restons sûrs que si chacun d’entre vous donnez ne serait-ce que 5 ou dix euros par mois, et bien, tous réunis, nous arriverions à faire des miracles, et à rendre la vie de certains d’ici beaucoup plus facile. D’avance, un grand merci. Dominique AUBAN. Sept.2013 VOUS DESIREZ PARRAINER UN ENFANT ROUMAIN ? ou faire un don ponctuel à notre association, et soutenir l’action de « Samtoul » sur le terrain ? Voici nos coordonnées : En France : en Roumanie : Association « ROUMANIE ESPOIR » c/o Mr Xavier Villeneuve 15 Boulevard Lascrosses – Bât. D 1 31000 TOULOUSE @ : asso_roumespoir@ yahoo.fr Asociatia umanitarà « SAMTOUL » c/o Dominique Auban SAT NOROIENI nr. 103 Comuna LAZURI – Cod 447 173 Jud. SATU MARE Roumanie – România Tel : 00 40 361 808 999 (fixe) Tel : 00 40 7431 444 02 (mobile) @ : [email protected] @ : [email protected] Coordonnées bancaires de « Association Roumanie Espoir » : Banque Société Générale – Agence de Toulouse-Bernard Code banque : 30003 Code Agence/Guichet : 02113 - Compte n° : 00037269269 - R.I.B : 89 Partie à détacher et à renvoyer par la poste, dument remplie à : Association Roumanie Espoir – 15 boulevard Lascrosses – Bât. D1 – 31000 TOULOUSE, ou par e-mail à l’adresse : [email protected] Je soussigné(e) NOM :………………………………… Adresse complète :…………………………………………….. ……………………………………………………………… C.P :……………… Ville :………………………………. PRENOM :…………………………….. @ (conseillé) :………………………………………… O Souhaite parrainer mensuellement un(e) jeune ou une famille déshéritée à hauteur de : O 10 € O 20 € O 40 € O 50 € O 60 € O 100 € O Autre montant (à préciser) :………€/mois. 1 - Pour cela, je vais donner ordre à ma banque de virer mensuellement la somme choisie sur le compte de l’association « Roumanie Espoir », chaque……… du mois. Je précise que le premier virement aura lieu le………………… 2 - Par ailleurs, je note que je pourrai suspendre mon parrainage à tout moment, après en avoir tenu informé l’association « Roumanie Espoir » et que je recevrai, une fois par an, un reçu fiscal récapitulatif de mes dons, et donnant droit à réduction d’impôts. O Souhaite faire un don ponctuel de………..€ pour participer aux actions et frais de fonctionnement de l’association « Samtoul » (joindre à votre envoi un chèque libellé à l’ordre de « Association Roumanie Espoir », ou bien procéder par virement bancaire sur le compte de l’association). A…………………..………., le………./………./………. Signature :
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