orchestre du cnsmd de lyon peter csaba, direction
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ORCHESTRE DU CNSMD DE LYON PETER CSABA, DIRECTION | di. 29 nov. 16h | symphonique Orchestre du Conservatoire national supérieur musique et danse de Lyon Péter Csaba, direction François Thirault, violoncelle Antonín Dvorák (1841-1904) La Sorcière de midi, poème symphonique op. 108 [Polednice] [14 min] Piotr Ilyitch Tchaïkovski (1840-1893) Nocturne pour violoncelle et orchestre, op. 19 n° 4 [5 min] Pezzo capriccioso pour violoncelle et orchestre, op. 62 [7 min] La saison 15/16 de l’AuditoriumOrchestre national de Lyon est fleurie par Entracte Béla Bartók (1881-1945) Concerto pour orchestre I. Introduzione II. Giuoco delle copie III. Elegia IV. Intermezzo interrotto V. Finale [36 min] L’Auditorium-Orchestre national de Lyon est un établissement de la Ville de Lyon, subventionné par l’État, soutenu par la Région Rhône-Alpes. Licences n° 1064009–1064010–1064011 – Photo couverture : Orchestre du CNSMD – Péter Csaba, direction © Blaise Adilon 3 Si le Conservatoire national supérieur musique et danse de Lyon s’invente chaque jour, c’est que les étudiants musiciens et danseurs formés depuis plus de trente ans ont des parcours créatifs et originaux. Antonín Dvorák La Sorcière de midi, poème symphonique op. 108 [Polednice] Composition : 1896. Création : Prague, Conservatoire, 3 juin 1896, par l’orchestre du Conservatoire sous la direction d’Antonín Bennevitz (audition semi-publique) ; Londres, 21 novembre 1896, sous la direction d’Henry Wood (première exécution publique). Des cursus professionnalisants et individualisés leur donnent les moyens d’évoluer dans un environnement en pleine mutation. Ils développent les capacités d’ouverture, d’analyse, d’adaptation et de transmission, explorent de nouveaux horizons. Après son retour de trois années aux ÉtatsUnis (1892-1895), Dvořák compose cinq poèmes symphoniques dont trois reposent sur des ballades de l’auteur tchèque Karel Jaromír Erben (1811-1870), montrant ainsi son attachement à la culture et la littérature de son pays : la Bohême. Ces ballades prennent place dans des milieux ruraux, d’où vient Dvořák, et mettent en scène des apparitions surnaturelles dans une Nature tantôt protectrice, tantôt menaçante. Ces thèmes sont au cœur de la culture tchèque et l’on comprend le désir du compositeur de les mettre en musique. Le CNSMD s’attache particulièrement à l’insertion professionnelle de ses étudiants, qui se conjugue via un réseau enrichi de plus soixante-dix partenaires, multipliant ainsi les rencontres, le dialogue artistique dans une logique de campus. Ainsi le partenariat avec l’Auditorium-Orchestre national de Lyon offret-il une occasion de faire découvrir les artistes de demain, autour des forces vives dont est constitué l’Orchestre du Conservatoire. La série de poèmes symphoniques dont fait partie La Sorcière de midi est composée par un musicien au sommet de son art. C’est néanmoins la première fois qu’il s’attelle à ce genre très en vogue au xixe. Le succès récent de son compatriote Bedřich Smetana, avec Ma Vlást [Ma Patrie], le persuade sans doute d’écrire des poèmes symphoniques qui se dérouleraient eux aussi en Bohême. Dvořák a montré sa maîtrise de l’écriture orchestrale dans ses neuf symphonies, et la création viennoise de sa récente Symphonie «du Nouveau Monde», en 1896, lui vaut un triomphe ; il s’est également livré à plusieurs reprises au genre de l’opéra. La composition de ces poèmes symphoniques lui permet de démontrer sa maîtrise orchestrale et narrative. Le CNSMD de Lyon remercie toute l’équipe de l’Auditorium-Orchestre national de Lyon pour son accueil. 4 L’œuvre se découpe en quatre tableaux enchaînés. Dans un paisible village pleure un enfant (les notes répétées au hautbois) et sa mère, agacée, menace de le livrer à la Sorcière de midi. Tout cet épisode est répété avec quelques différences dans l’orchestration. Le deuxième tableau, plus lent, décrit l’arrivée inquiétante de la sorcière prête à emporter l’enfant. Les violons et les altos jouent avec sourdine et tissent un tapis sonore inquiétant annonçant l’arrivée de la sorcière. L’angoisse est palpable. L’entrée de la sorcière – jouée dans le grave par les bassons, la clarinette basse puis les trombones – et la réponse angoissée de la mère dans l’aigu avec les cordes plongent l’auditeur dans le drame. L’enchaînement d’accords aux sonorités éloignées souligne la tension de la scène. Ce tableau est lui aussi réitéré. Puis, au troisième tableau, la musique s’accélère, traduisant la violence de la scène, la sorcière entame une danse menaçante afin d’emporter l’enfant. Nous y entendons le thème de l’enfant, avec ses notes répétées, et celui de la plainte maternelle, qui est développé. La mère épuisée finit par s’évanouir. Le père arrive aux douze coups de midi. Il interrompt la lutte, mais il est trop tard : lorsque la mère se réveille (son thème est joué au hautbois), on découvre l’enfant étouffé dans ses bras. C’est le sommet de la désolation, le thème de la sorcière apparaît une ultime fois et disparaît avec fracas. — Simon Bollenot Étudiant du département de culture musicale et de la classe d’orgue du CNSMD de Lyon La Sorcière de midi repose sur un sujet proche de celui d’un autre poème symphonique écrit au même moment, Ondin : une créature mythique menaçante qui s’empare de la vie d’un enfant innocent. 5 Piotr Ilyitch Tchaïkovski Pezzo capriccioso pour violoncelle et orchestre, op. 62 Piotr Ilyitch Tchaïkovski Nocturne pour violoncelle et orchestre, op. 19 n° 4 Composition : 1887. Création : Paris, 28 février 1888, salon de Mme Benardaki, par Anatoli Brandoukov (violoncelle) et l’auteur au piano (audition privée de la version avec piano) ; Moscou, 25 novembre 1889, par Anatoli Brandoukov (violoncelle) et l’auteur à la direction (première audition publique de la version avec orchestre). Composition : 1873 (version pour piano) ; 1886-1888 (version pour violoncelle et orchestre). Cette brève pièce fut composée en 1887, déjà pour violoncelle et piano, puis dans la version concertante que nous entendons ce soir. Tchaïkovski est alors auprès d’un ami mourant à Aix-la-Chapelle. Comme le Nocturne, elle adopte une forme simple. Après une introduction où le violoncelle impose un chant plaintif, l’orchestre joue une transition menant au thème principal joué par le soliste. Ce thème, très vocal, met en valeur l’expressivité du violoncelliste ; déjà, par moments, le thème est ornementé par des guirlandes préfigurant la virtuosité de la partie centrale. Celle-ci commence par un trait vif qui ne s’interrompra presque pas jusqu’à la fin cette section. Le soliste parcourt toute l’étendue de son instrument, et le paroxysme est atteint avec une série de trilles dans la partie la plus aiguë se concluant par une cascade ramenant le thème initial. La cantilène et la virtuosité se partagent cette pièce – ces éléments sont déjà présents dans les Variations rococo, une autre œuvre virtuose pour le violoncelle écrite quelques années auparavant. Le Pezzo capriccioso permet à l’auteur de rappeler son attachement à l’instrument mais aussi et surtout à son ami Anatoli Brandoukov, le dédicataire, qui en assurera la création. — S. B. 6 Ce Nocturne est une transcription réalisée en 1888 par Tchaïkovski d’une des Six Pièces pour piano qu’il écrivit en 1873. Lorsque naît la pièce pour piano, le nom du compositeur est encore peu connu du grand public, cependant la notoriété ne tardera pas car il travaille alors à la composition de deux de ses partitions les plus célèbres, le Premier Concerto pour piano et Le Lac des Cygnes. La pièce se décompose très simplement. Une première partie mélancolique en ré mineur permet au violoncelle de montrer son expressivité dans l’aigu ; le caractère chantant et la simplicité des deux phrases rendent cette partie particulièrement expressive. La deuxième section, plus lumineuse, apporte un beau contraste grâce à l’introduction d’un second thème plus allant, qui animera cette partie centrale. Après une brève cadence, la première partie revient. Une flûte apporte un beau contrechant au violoncelle. Le second thème est esquissé par les autres violoncelles à la fin. La présence de deux personnages musicaux, la vocalité des thèmes nous approche du monde de l’opéra que l’auteur avait déjà expérimenté quelques années auparavant. — S. B. Béla Bartók Concerto pour orchestre Composition : 1943-1944. Création : Boston, 1er décembre 1944, par l’Orchestre philharmonique de Boston, sous la direction de Serge Koussevitzky. Commande : Serge Koussevitky. S’il fallait retenir un trait du caractère de Bartók, peut-être serait-ce l’humanité de cet homme réputé inflexible et intimidant. Sa musique est à son image : d’une intelligence et d’une richesse suprêmes, qui ne masquent nullement la sensibilité d’une plume aussi habile à suggérer les plus épais mystères qu’à faire jaillir d’éblouissantes gerbes de vie. Dans les années 1930, Bartók est au faîte de sa maturité. Il compose des pièces à l’équilibre radieux, à la facture impressionnante tels le Cinquième Quatuor ou la Musique pour cordes, percussion et célesta. Pourtant, l’homme souffre. La tragédie de 14-18 et les déchirements des peuples qui se sont ensuivis ont laissé en lui une blessure profonde, que la montée du nazisme et la crainte d’un nouveau conflit rouvre béante. Né sur une terre devenue roumaine en 1920, il prône depuis la Première Guerre mondiale la fraternisation entre les peuples ; dans sa musique, il s’attache à mêler les folklores, qu’il utilise non dans un but de propagande, mais aux seules fins d’enrichir son propre langage. En décembre 1939, Bartók perd sa mère adorée. Plus rien ne le retient dans cette Hongrie dont il abhorre le gouvernement fasciste. C’est un homme las et déçu qui prend, en 1940, la décision de s’exiler aux États-Unis. À New York, Bartók se sent bien seul. Pour son soixantième anniversaire, le 25 mars 1941, il n’a pas reçu plus de cinq télégrammes de vœux. Taraudé par le mal du pays, épuisé par une leucémie naissante, il ne compose plus. À son ami Zoltán Kodály, il confie fin 1941 : «Je n’ai envie de rien écrire et n’arrive à rien.» À Ralph Hawkes, son nouvel éditeur, quatre mois plus tard : «Je crois être arrivé à mon terme.» En août 1943, la maladie est sur le point de gagner la partie. Du sanatorium de Saranac Lake, au nord-est des États-Unis, Bartók accepte pourtant une commande du chef d’orchestre Serge Koussevitzky. Tarif : 1000 dollars, une somme conséquente. Créé à Boston le 1er décembre 1944, le Concerto pour orchestre lui apportera enfin la consécration américaine. Un véritable triomphe des forces vives, comme Bartók le reconnaît lui-même : «Exception faite du deuxième mouvement, proche d’un scherzo, la tendance générale est le passage progressif du caractère sérieux du premier mouvement et de la plainte funèbre du troisième à l’affirmation de la vie qui caractérise le finale.» Ce mieux-être sera de courte durée : Bartók n’écrira plus que la Sonate pour violon seul et deux concertos (le troisième pour piano et celui pour alto, inachevés) avant de s’éteindre, le 26 septembre 1945. Cinq mouvements ordonnés en miroir Comme dans plusieurs pièces antérieures, les cinq mouvements s’ordonnent en miroir autour de l’axe central formé par l’«Elegia» ; ce mouvement lent est entouré de deux «jeux de l’esprit» (deuxième et quatrième mouvements), eux-mêmes flanqués par les vifs mouvements extrêmes. L’introduction lente (Adagio non troppo) du premier mouvement, avec ses successions de quartes typiquement bartókiennes, réapparaît légèrement modifiée au début du troisième ; plus généralement, l’intervalle de quarte hante l’œuvre et en assure la cohésion : comme ce fut le cas dans l’unique opéra de Bartók, Le Château de Barbe-Bleue, cet intervalle issu de la nuit des temps hongroise, typique des chants les plus ancestraux, ancre l’œuvre dans un passé à la fois intemporel et nostalgique. Fugatos et fanfares donnent au premier mouvement, Allegro vivace, un caractère solennel. Dans l’espiègle «Giuoco delle coppie» («Jeu de couples»), les instruments s’avancent par paires, narquois ou sensuels : bassons à 7 Biographies la sixte, hautbois à la tierce, clarinettes à la septième, flûtes à la quinte et enfin trompettes avec sourdines à la seconde. Un choral malicieux interrompt ces pas de deux, avant une récapitulation virtuose, en ordre dispersé. Plus que tout autre, ce mouvement où les vents ont tour à tour la vedette justifie le titre de Concerto. Comme dans le «Lac de larmes», la sixième porte ouverte par Judit dans le sublime et unique opéra de Bartók, Le Château de Barbe-Bleue, les bruissements diaprés de l’«Elegia» et ses vagues impétueuses des harpes et des bois sont emplies d’amertume ; on peut y lire la détresse du compositeur, le souvenir douloureux d’un bien-être évanoui, d’une patrie lointaine et déchirée. L’«Intermezzo interrotto» expose trois thèmes : une mélopée de hautbois dans l’esprit des colinde (chants du solstice d’hiver) roumains ; la rengaine Szép vagy, gyönyörü vagy, Magyarország [Hongrie, tu es belle, tu es magnifique], empruntée à une opérette de Zsigmond Vincze très en vogue dans les années 1920, lorsque la Hongrie pensait les plaies de son dépeçage par le traité de Trianon ; et une parodie du premier mouvement de la Septième Symphonie de Chostakovitch, que selon lui Koussevitzky plaçait trop haut – thème qui raille lui-même, à travers un air de La Veuve joyeuse de Lehár, les marches militaires. Fanfares, ruptures, ambiance de cirque, polkas détraquées, bruits de bottes créent un climat de farce odieuse et effrayante. Course éperdue pour la vie, incroyablement riche et virtuose, le finale (Presto) tourne le dos au bruit urbain de l’«Intermezzo interrotto» et puise son optimisme dans les campagnes hongroises et roumaines, dont il mêle les danses stylisées. On a du mal à croire qu’un tel hymne à la vie ait pu émaner d’un homme au bord de la quitter… — Claire Delamarche BARTÓK BARBE BLEUE Bartók Le Château de Barbe-Bleue Barber Concerto pour violon op. 14 ORCHESTRE NATIONAL DE LYON LEONARD SLATKIN, DIRECTION ILDIKÓ KOMLÓSI, MEZZO-SOPRANO BÁLINT SZABÓ, BASSE GIL SHAHAM, VIOLON je. 28 janv. 20h | sa. 30 janv. 18h RÉSERVATIONS 04 78 95 95 95 WWW.AUDITORIUM-LYON.COM 8 François Thirault, violoncelle En 2007, François Thirault remporte le premier prix à l’unanimité du Concours de violoncelle Vatelot-Rampal à Paris : un déclic, qui confirme sa vocation de musicien. Après un prix de perfectionnement dans la classe de Marc-Didier Thirault au Conservatoire à rayonnement régional de Reims, il est admis en 2010 à l’unanimité au CNSMD de Lyon, dans la classe d’Yvan Chiffoleau, et obtient le Diplôme national supérieur professionnel du musicien. En 2014, il part faire un an d’études à Berlin dans le cadre du programme Erasmus, notamment auprès de Konstantin Heidrich à l’Université des arts. De retour à Lyon, il termine son master d’interprète. Depuis 2014, il est soutenu par Mécénat musical Société générale. Parallèlement, François Thirault se perfectionne, en France et à l’étranger, auprès d’interprètes de renommée internationale parmi lesquels : Frans Helmerson, Jérôme Pernoo, Xenia Jankovics, Ralph Kirshbaum, Julius Berger, Pieter Wispelwey... Autant de rencontres qui participent à son ouverture d’esprit et forgent sa propre conception artistique. En 2013, il remporte le concours de concerto de l’Académie internationale d’été de l’Université de musique et des arts de Vienne. Il se produit en soliste dans de nombreux festivals à travers l’Europe : Unione Musicale de Turin, Encuentro de Música de Santander, festivals de Conques et Beauvais, Flâneries musicales de Reims, Concerts de poche... Passionné également par la musique de chambre, il s’est produit aux côtés de Johannes Meissl, Jean-Guihen Queyras, Claudio MartínezMehner, Marc Danel et Yovan Markovitch. Il est aussi un musicien d’orchestre actif. Récemment, il s’est produit au sein de l’Académie Karajan des Berliner Philharmoniker et a joué sous la direction de Simon Rattle à la Philharmonie de Berlin. Orchestre du CNSMD de Lyon Dès sa création en 1980, le Conservatoire national supérieur musique et danse de Lyon a privilégié le travail d’ensemble ainsi que les activités de diffusion afin de préparer au mieux les étudiants au métier de musicien. Le travail d’orchestre, organisé sous forme de séminaires périodiques, rassemble les étudiants des différentes années d’études, des plus aguerris qui peuvent tenir les rôles de chefs de pupitre aux plus novices qui s’intègrent ainsi progressivement à des tâches de plus en plus exposées. Chaque séminaire fait l’objet d’une préparation à plusieurs niveaux, individuelle, par pupitre, puis en grand ensemble pour aboutir à l’exécution de concerts publics dans le domaine symphonique ou lyrique. Le cadre en est la saison publique du Conservatoire et les tournées lorsque le programme le permet. Ainsi l’orchestre se produit-il à l’Opéra-Théâtre de Saint-Étienne, à Chalon, Villefranche-surSaône, Bourg-en-Bresse et Villard-Bonnot depuis de nombreuses années. L’orchestre a également donné des concerts à la Cité de la musique à Paris, à l’Opéra national de Lyon, à Berlin dans le cadre du Festival Young Euro Classic, en tournée au Japon et au Symphony Hall de Birmingham à l’occasion d’un projet avec le Conservatoire de Birmingham et la Musikhochschule de Francfort. En 2014, il a fait une tournée à Genève, Grenoble (MC2) et au Théâtre de la Croix-Rousse à Lyon, dans le cadre de la Biennale Musiques en Scène. Depuis 2011, l’orchestre a noué un partenariat renforcé avec l’Auditorium-Orchestre national de Lyon. 9 Péter Csaba, direction Né en 1952 en Transylvanie (Roumanie) dans une famille de musiciens hongrois, ce violoniste et chef d’orchestre obtient de nombreux prix à des concours nationaux et internationaux, notamment au concours Nicolò-Paganini de Gênes. Il s’installe en France en 1983 et devient professeur au CNSMD de Lyon en 1984. Il a été super-soliste à l’Opéra de Lyon et à l’Orchestre national de Lyon, orchestres qu’il a souvent dirigés. Depuis 1993, il est directeur artistique du festival Lappland Festspiel et de l’orchestre Musicæ Vitæ en Suède. Il a été directeur artistique et chef de l’Orchestre de Besançon jusqu’en 2010. Il a joué avec de nombreux artistes tels que Pierre Fournier, Natalia Gutmann, Kyung-Wa Chung, James Galway, Maria Tipo, Krystian Zimerman, Oleg Kagan et a fait de nombreux enregistrements ainsi que des classes de maître dans de nombreux pays. Son enregistrement des Sonates pour violon et piano de Bartók, avec Jean-François Heisser, a reçu les plus grandes distinctions. Il a créé en Finlande les Virtuosi di Kuhmo, orchestre de chambre de renommée internationale dont l’enregistrement des œuvres de Sibelius a été choisi comme l’un des meilleurs disques classiques de l’année 1995 aux États-Unis. Depuis septembre 1996, il a en charge la direction de la classe d’orchestre du CNSMD de Lyon. En 2002, Péter Csaba a été reçu membre de l’Académie royale de Suède. Il est par ailleurs depuis septembre 2012 le directeur artistique et musical de l’Orchestre symphonique du MÁV à Budapest. Orchestre du CNSMD de Lyon VIOLONS I Tristan CHENEVEZ Juliette LEROUX Virgile GUGLIELMI Shan-Hsin CHANG Apolline KIRKLAR Pierre ALVAREZ Francois MARAT Su-yeon ROSSLER Vincent FORESTIER Houcheng KIAN Daniel VLASHI Nandia BAYARBAATAR (CRR de Lyon) Anna CSABA (HEM de Genève) Yu-Chien CHOU Juliette BEAUCHAMP (CRR de Lyon) Léon HAFFNER (CRR de Lyon) VIOLONS II Clara BUIJS Magali RIDON (future Erasmus) Camille LABROUE Juliana PLANÇON (CMA Paris 13) Ignacio LARA ROMERO Shih-Hsien WU (CMA Paris 17) Marija STRAPCANE Laurence LOYEZ (Céfedem Lyon) Véronique BOUILLOUX Delphine ROSSÉ (CRR de Lyon) Quentin REYMOND Bastien VIDAL (CRR de Lyon) Ludovic THILLY Marie DE ROUX (Pôle sup Dijon) Benjamin ZEKRI ALTOS CONTREBASSES Hélène HERENGT Maxime BERTRAND Che-Yu CHANG Daniel ROCHEMAN Simon LAVERNHE Félix KAIL Nicolas JACOBEE Jennifer BLOM MOINS DE 28 ANS FLÛTES Shu-Torng LIN Adrian SAINT-POL Jasper GOH CARTE 5 ENTRÉES : 20 € CARTE INTÉGRALE : 60 € HAUTBOIS Tiphaine VIGNERON Chi Yuen CHENG Laura MARTIN CLARINETTES Martin VAYSSE Christine COCHENET Elsa LOUBATON BASSONS Pierre TROTTIN Aline RIFFAULT Rodolphe BERNARD CORS Roch MONTESINOS Laurent CHERENCQ Antonin BONNAL Cécile BUGNER TROMPETTES Vicente GARCIA VIZCAYA Vincent ALVERNHE Tatsushi FUJIOKA Loïc ABDELFETTAH Pierre CODRON Joyce BLANCO Theo DELIANNE Robin KIRKLAR Kangkang SUN Clément SOZANSKI Jeanne RAFFNER Samuel LE HENAND Dominik BARANOWSKI Ulysse JUNEK TROMBONES VIOLONCELLES PERCUSSIONS Justine PIERRE Camille SUPERA Florian ERPELDING Quentin REBUFFET Florian LAFORGE Xavier LE MAÎTRE 10 Tom ALMERGE-ZERILLO Jeanne SOLER Apolline LAFAIT Adrienne AUCLAIR Jules BOITTIN Robinson KHOURY Richard THOMANN TUBA Gabriel LACOMBE HARPES Joanna OHLMANN Emma WAUTERS Baptiste RUHLMANN Theo HIS-MAHIER Olivia MARTIN Guillaume LYS Wei-An CHU CONCERTS DE NOUVEL AN J. Strauss Valses et polkas (Le Beau Danube bleu, Valse de l’Empereur, Unter Donner und Blitz...) – Extraits de La Chauve-Souris ORCHESTRE NATIONAL DE LYON Sascha Goetzel direction 30 déc. > 2 janv RÉSERVATIONS 04 78 95 95 95 WWW.AUDITORIUM-LYON.COM EN VENTE À LA BILLETTERIE OU SUR WWW.AUDITORIUM-LYON.COM 11 prochainement à l’auditoriium 11 | ve. déc. 20h grands interprètes LEIF OVE ANDSNES Jean Sibelius Kyllikki, trois pièces lyriques pour piano, op. 41 – Extraits de Puu-sarja (Suite de l’arbre) et des Cinq Esquisses op. 114 Ludwig van Beethoven Sonate pour piano n° 18, en mi bémol majeur, op. 31/3, «La Chasse» Claude Debussy Estampe n° 2, «La Soirée dans Grenade» – Étude n° 11, «pour les arpèges composés» – Étude n° 6, «pour les huit doigts» – Étude n° 5, «pour les octaves» Frédéric Chopin Étude op. posth. n° 2 – Impromptu n° 1, op. 29 – Nocturne op. 15/1 – Ballade n° 4 op. 52 Leif Ove Andsnes, piano En partenariat avec Les Grands Interprètes. Tarif : de 16 € à 46 € / réduit : de 8 € à 41 € 12 | sa. déc. 18h symphonique MOZART/MAHLER Wolfgang Amadeus Mozart Concerto pour violon n° 5, en la majeur, KV 219, «Turc» Gustav Mahler Symphonie n° 6, en la mineur Orchestre national de Lyon Leonard Slatkin, direction Vilde Frang, violon Tarif : de 16 € à 46 € / réduit : de 8 € à 41 € 13 | di. déc. 11h musique de chambre ORGUE ET CORDES Eugène Gigout Grand Chœur dialogué, pour orgue Arcangelo Corelli Sonata da chiesa a tre, op. 3/1 Tomaso Albinoni Suonata a tre en la majeur op. 1/3 Evaristo Felice Dall’Abaco Sonata da camera op. 3/12 Antonio Vivaldi Sonata da camera a tre op. 1/2 Johann Sebastian Bach Concerto pour orgue en sol majeur, BWV 592 (d’après un concerto du prince Ernest de Saxe-Weimar) Wolfgang Amadeus Mozart Sonate da chiesa KV 68, 67 et 144 Musiciens de l’ONL : Giovanni Radivo et Olivia Hughes, violon – Nicolas Hartmann, violoncelle Yves Castagnet, orgue et clavecin Tarif : 16 € / réduit : de 8 € à 11 € Leif Ove Andsnes © R. Albayrak auditorium-lyon.com ABONNEMENTS & RÉSERVATIONS 04 78 95 95 95