orchestre du cnsmd de lyon peter csaba, direction

Transcription

orchestre du cnsmd de lyon peter csaba, direction
ORCHESTRE DU CNSMD DE LYON
PETER CSABA, DIRECTION
| di. 29 nov. 16h | symphonique
Orchestre du Conservatoire national supérieur
musique et danse de Lyon
Péter Csaba, direction
François Thirault, violoncelle
Antonín Dvorák (1841-1904)
La Sorcière de midi, poème symphonique op. 108
[Polednice]
[14 min]
Piotr Ilyitch Tchaïkovski (1840-1893)
Nocturne pour violoncelle et orchestre, op. 19 n° 4
[5 min]
Pezzo capriccioso pour violoncelle et orchestre,
op. 62
[7 min]
La saison 15/16 de l’AuditoriumOrchestre national de Lyon est fleurie par
Entracte
Béla Bartók (1881-1945)
Concerto pour orchestre
I. Introduzione
II. Giuoco delle copie
III. Elegia
IV. Intermezzo interrotto
V. Finale
[36 min]
L’Auditorium-Orchestre national de Lyon est un établissement de la Ville de Lyon, subventionné par l’État, soutenu par la Région Rhône-Alpes.
Licences n° 1064009–1064010–1064011 – Photo couverture : Orchestre du CNSMD – Péter Csaba, direction © Blaise Adilon
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Si le Conservatoire national supérieur musique
et danse de Lyon s’invente chaque jour, c’est
que les étudiants musiciens et danseurs formés
depuis plus de trente ans ont des parcours
créatifs et originaux.
Antonín Dvorák
La Sorcière de midi, poème
symphonique op. 108
[Polednice]
Composition : 1896. Création : Prague, Conservatoire,
3 juin 1896, par l’orchestre du Conservatoire sous la
direction d’Antonín Bennevitz (audition semi-publique) ;
Londres, 21 novembre 1896, sous la direction d’Henry
Wood (première exécution publique).
Des cursus professionnalisants et individualisés
leur donnent les moyens d’évoluer dans
un environnement en pleine mutation. Ils
développent les capacités d’ouverture, d’analyse,
d’adaptation et de transmission, explorent de
nouveaux horizons.
Après son retour de trois années aux ÉtatsUnis (1892-1895), Dvořák compose cinq
poèmes symphoniques dont trois reposent sur
des ballades de l’auteur tchèque Karel Jaromír
Erben (1811-1870), montrant ainsi son
attachement à la culture et la littérature de son
pays : la Bohême. Ces ballades prennent place
dans des milieux ruraux, d’où vient Dvořák, et
mettent en scène des apparitions surnaturelles
dans une Nature tantôt protectrice, tantôt
menaçante. Ces thèmes sont au cœur de la
culture tchèque et l’on comprend le désir du
compositeur de les mettre en musique.
Le CNSMD s’attache particulièrement à
l’insertion professionnelle de ses étudiants,
qui se conjugue via un réseau enrichi de plus
soixante-dix partenaires, multipliant ainsi les
rencontres, le dialogue artistique dans une
logique de campus. Ainsi le partenariat avec
l’Auditorium-Orchestre national de Lyon offret-il une occasion de faire découvrir les artistes
de demain, autour des forces vives dont est
constitué l’Orchestre du Conservatoire.
La série de poèmes symphoniques dont fait
partie La Sorcière de midi est composée par
un musicien au sommet de son art. C’est
néanmoins la première fois qu’il s’attelle à ce
genre très en vogue au xixe. Le succès récent
de son compatriote Bedřich Smetana, avec
Ma Vlást [Ma Patrie], le persuade sans doute
d’écrire des poèmes symphoniques qui se
dérouleraient eux aussi en Bohême.
Dvořák a montré sa maîtrise de l’écriture
orchestrale dans ses neuf symphonies, et la
création viennoise de sa récente Symphonie
«du Nouveau Monde», en 1896, lui vaut un
triomphe ; il s’est également livré à plusieurs
reprises au genre de l’opéra. La composition
de ces poèmes symphoniques lui permet de
démontrer sa maîtrise orchestrale et narrative.
Le CNSMD de Lyon remercie toute l’équipe de
l’Auditorium-Orchestre national de Lyon pour son
accueil.
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L’œuvre se découpe en quatre tableaux
enchaînés. Dans un paisible village pleure un
enfant (les notes répétées au hautbois) et sa
mère, agacée, menace de le livrer à la Sorcière de
midi. Tout cet épisode est répété avec quelques
différences dans l’orchestration. Le deuxième
tableau, plus lent, décrit l’arrivée inquiétante de
la sorcière prête à emporter l’enfant. Les violons
et les altos jouent avec sourdine et tissent un
tapis sonore inquiétant annonçant l’arrivée de
la sorcière. L’angoisse est palpable. L’entrée de
la sorcière – jouée dans le grave par les bassons,
la clarinette basse puis les trombones – et la
réponse angoissée de la mère dans l’aigu avec
les cordes plongent l’auditeur dans le drame.
L’enchaînement d’accords aux sonorités
éloignées souligne la tension de la scène. Ce
tableau est lui aussi réitéré. Puis, au troisième
tableau, la musique s’accélère, traduisant la
violence de la scène, la sorcière entame une
danse menaçante afin d’emporter l’enfant.
Nous y entendons le thème de l’enfant, avec ses
notes répétées, et celui de la plainte maternelle,
qui est développé. La mère épuisée finit par
s’évanouir. Le père arrive aux douze coups de
midi. Il interrompt la lutte, mais il est trop
tard : lorsque la mère se réveille (son thème est
joué au hautbois), on découvre l’enfant étouffé
dans ses bras. C’est le sommet de la désolation,
le thème de la sorcière apparaît une ultime fois
et disparaît avec fracas.
—
Simon Bollenot
Étudiant du département de culture musicale et de
la classe d’orgue du CNSMD de Lyon
La Sorcière de midi repose sur un sujet proche de
celui d’un autre poème symphonique écrit au
même moment, Ondin : une créature mythique
menaçante qui s’empare de la vie d’un enfant
innocent.
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Piotr Ilyitch Tchaïkovski
Pezzo capriccioso pour violoncelle et
orchestre, op. 62
Piotr Ilyitch Tchaïkovski
Nocturne pour violoncelle et orchestre,
op. 19 n° 4
Composition : 1887. Création : Paris, 28 février 1888,
salon de Mme Benardaki, par Anatoli Brandoukov
(violoncelle) et l’auteur au piano (audition privée de la
version avec piano) ; Moscou, 25 novembre 1889, par
Anatoli Brandoukov (violoncelle) et l’auteur à la direction
(première audition publique de la version avec orchestre).
Composition : 1873 (version pour piano) ; 1886-1888
(version pour violoncelle et orchestre).
Cette brève pièce fut composée en 1887, déjà
pour violoncelle et piano, puis dans la version
concertante que nous entendons ce soir.
Tchaïkovski est alors auprès d’un ami mourant
à Aix-la-Chapelle. Comme le Nocturne, elle
adopte une forme simple.
Après une introduction où le violoncelle impose
un chant plaintif, l’orchestre joue une transition
menant au thème principal joué par le soliste.
Ce thème, très vocal, met en valeur l’expressivité
du violoncelliste ; déjà, par moments, le thème
est ornementé par des guirlandes préfigurant
la virtuosité de la partie centrale. Celle-ci
commence par un trait vif qui ne s’interrompra
presque pas jusqu’à la fin cette section. Le soliste
parcourt toute l’étendue de son instrument, et
le paroxysme est atteint avec une série de trilles
dans la partie la plus aiguë se concluant par une
cascade ramenant le thème initial.
La cantilène et la virtuosité se partagent cette
pièce – ces éléments sont déjà présents dans les
Variations rococo, une autre œuvre virtuose pour
le violoncelle écrite quelques années auparavant.
Le Pezzo capriccioso permet à l’auteur de rappeler
son attachement à l’instrument mais aussi
et surtout à son ami Anatoli Brandoukov, le
dédicataire, qui en assurera la création.
—
S. B.
6
Ce Nocturne est une transcription réalisée en
1888 par Tchaïkovski d’une des Six Pièces pour
piano qu’il écrivit en 1873. Lorsque naît la
pièce pour piano, le nom du compositeur est
encore peu connu du grand public, cependant la
notoriété ne tardera pas car il travaille alors à la
composition de deux de ses partitions les plus
célèbres, le Premier Concerto pour piano et Le Lac
des Cygnes.
La pièce se décompose très simplement.
Une première partie mélancolique en ré
mineur permet au violoncelle de montrer son
expressivité dans l’aigu ; le caractère chantant
et la simplicité des deux phrases rendent cette
partie particulièrement expressive. La deuxième
section, plus lumineuse, apporte un beau
contraste grâce à l’introduction d’un second
thème plus allant, qui animera cette partie
centrale. Après une brève cadence, la première
partie revient. Une flûte apporte un beau
contrechant au violoncelle. Le second thème est
esquissé par les autres violoncelles à la fin.
La présence de deux personnages musicaux, la
vocalité des thèmes nous approche du monde
de l’opéra que l’auteur avait déjà expérimenté
quelques années auparavant.
—
S. B.
Béla Bartók
Concerto pour orchestre
Composition : 1943-1944. Création : Boston, 1er
décembre 1944, par l’Orchestre philharmonique de
Boston, sous la direction de Serge Koussevitzky.
Commande : Serge Koussevitky.
S’il fallait retenir un trait du caractère de
Bartók, peut-être serait-ce l’humanité de cet
homme réputé inflexible et intimidant. Sa
musique est à son image : d’une intelligence
et d’une richesse suprêmes, qui ne masquent
nullement la sensibilité d’une plume aussi habile
à suggérer les plus épais mystères qu’à faire
jaillir d’éblouissantes gerbes de vie. Dans les
années 1930, Bartók est au faîte de sa maturité.
Il compose des pièces à l’équilibre radieux, à
la facture impressionnante tels le Cinquième
Quatuor ou la Musique pour cordes, percussion et
célesta. Pourtant, l’homme souffre. La tragédie
de 14-18 et les déchirements des peuples qui
se sont ensuivis ont laissé en lui une blessure
profonde, que la montée du nazisme et la crainte
d’un nouveau conflit rouvre béante. Né sur une
terre devenue roumaine en 1920, il prône depuis
la Première Guerre mondiale la fraternisation
entre les peuples ; dans sa musique, il s’attache à
mêler les folklores, qu’il utilise non dans un but
de propagande, mais aux seules fins d’enrichir
son propre langage. En décembre 1939, Bartók
perd sa mère adorée. Plus rien ne le retient dans
cette Hongrie dont il abhorre le gouvernement
fasciste. C’est un homme las et déçu qui prend,
en 1940, la décision de s’exiler aux États-Unis.
À New York, Bartók se sent bien seul. Pour
son soixantième anniversaire, le 25 mars 1941,
il n’a pas reçu plus de cinq télégrammes de
vœux. Taraudé par le mal du pays, épuisé par
une leucémie naissante, il ne compose plus. À
son ami Zoltán Kodály, il confie fin 1941 : «Je
n’ai envie de rien écrire et n’arrive à rien.» À
Ralph Hawkes, son nouvel éditeur, quatre mois
plus tard : «Je crois être arrivé à mon terme.» En
août 1943, la maladie est sur le point de gagner
la partie. Du sanatorium de Saranac Lake,
au nord-est des États-Unis, Bartók accepte
pourtant une commande du chef d’orchestre
Serge Koussevitzky. Tarif : 1000 dollars, une
somme conséquente.
Créé à Boston le 1er décembre 1944, le Concerto
pour orchestre lui apportera enfin la consécration
américaine. Un véritable triomphe des forces
vives, comme Bartók le reconnaît lui-même :
«Exception faite du deuxième mouvement,
proche d’un scherzo, la tendance générale est le
passage progressif du caractère sérieux du premier
mouvement et de la plainte funèbre du troisième
à l’affirmation de la vie qui caractérise le finale.»
Ce mieux-être sera de courte durée : Bartók
n’écrira plus que la Sonate pour violon seul et
deux concertos (le troisième pour piano et celui
pour alto, inachevés) avant de s’éteindre, le 26
septembre 1945.
Cinq mouvements
ordonnés en miroir
Comme dans plusieurs pièces antérieures,
les cinq mouvements s’ordonnent en miroir
autour de l’axe central formé par l’«Elegia» ; ce
mouvement lent est entouré de deux «jeux de
l’esprit» (deuxième et quatrième mouvements),
eux-mêmes flanqués par les vifs mouvements
extrêmes.
L’introduction lente (Adagio non troppo) du
premier mouvement, avec ses successions de
quartes typiquement bartókiennes, réapparaît
légèrement modifiée au début du troisième ;
plus généralement, l’intervalle de quarte hante
l’œuvre et en assure la cohésion : comme ce fut
le cas dans l’unique opéra de Bartók, Le Château
de Barbe-Bleue, cet intervalle issu de la nuit des
temps hongroise, typique des chants les plus
ancestraux, ancre l’œuvre dans un passé à la fois
intemporel et nostalgique.
Fugatos et fanfares donnent au premier
mouvement, Allegro vivace, un caractère
solennel. Dans l’espiègle «Giuoco delle coppie»
(«Jeu de couples»), les instruments s’avancent
par paires, narquois ou sensuels : bassons à
7
Biographies
la sixte, hautbois à la tierce, clarinettes à la
septième, flûtes à la quinte et enfin trompettes
avec sourdines à la seconde. Un choral
malicieux interrompt ces pas de deux, avant une
récapitulation virtuose, en ordre dispersé. Plus
que tout autre, ce mouvement où les vents ont
tour à tour la vedette justifie le titre de Concerto.
Comme dans le «Lac de larmes», la sixième
porte ouverte par Judit dans le sublime et unique
opéra de Bartók, Le Château de Barbe-Bleue,
les bruissements diaprés de l’«Elegia» et ses
vagues impétueuses des harpes et des bois sont
emplies d’amertume ; on peut y lire la détresse
du compositeur, le souvenir douloureux d’un
bien-être évanoui, d’une patrie lointaine et
déchirée.
L’«Intermezzo interrotto» expose trois thèmes :
une mélopée de hautbois dans l’esprit des
colinde (chants du solstice d’hiver) roumains ; la
rengaine Szép vagy, gyönyörü vagy, Magyarország
[Hongrie, tu es belle, tu es magnifique], empruntée
à une opérette de Zsigmond Vincze très en
vogue dans les années 1920, lorsque la Hongrie
pensait les plaies de son dépeçage par le traité de
Trianon ; et une parodie du premier mouvement
de la Septième Symphonie de Chostakovitch, que
selon lui Koussevitzky plaçait trop haut – thème
qui raille lui-même, à travers un air de La Veuve
joyeuse de Lehár, les marches militaires. Fanfares,
ruptures, ambiance de cirque, polkas détraquées,
bruits de bottes créent un climat de farce odieuse
et effrayante.
Course éperdue pour la vie, incroyablement
riche et virtuose, le finale (Presto) tourne le dos
au bruit urbain de l’«Intermezzo interrotto»
et puise son optimisme dans les campagnes
hongroises et roumaines, dont il mêle les danses
stylisées. On a du mal à croire qu’un tel hymne
à la vie ait pu émaner d’un homme au bord de
la quitter…
—
Claire Delamarche
BARTÓK
BARBE
BLEUE
Bartók Le Château de Barbe-Bleue
Barber Concerto pour violon op. 14
ORCHESTRE NATIONAL DE LYON
LEONARD SLATKIN, DIRECTION
ILDIKÓ KOMLÓSI, MEZZO-SOPRANO
BÁLINT SZABÓ, BASSE
GIL SHAHAM, VIOLON
je. 28 janv. 20h | sa. 30 janv. 18h
RÉSERVATIONS 04 78 95 95 95
WWW.AUDITORIUM-LYON.COM
8
François Thirault, violoncelle
En 2007, François Thirault remporte le premier
prix à l’unanimité du Concours de violoncelle
Vatelot-Rampal à Paris : un déclic, qui confirme
sa vocation de musicien.
Après un prix de perfectionnement dans la
classe de Marc-Didier Thirault au Conservatoire
à rayonnement régional de Reims, il est admis
en 2010 à l’unanimité au CNSMD de Lyon,
dans la classe d’Yvan Chiffoleau, et obtient le
Diplôme national supérieur professionnel du
musicien. En 2014, il part faire un an d’études
à Berlin dans le cadre du programme Erasmus,
notamment auprès de Konstantin Heidrich à
l’Université des arts. De retour à Lyon, il termine
son master d’interprète. Depuis 2014, il est
soutenu par Mécénat musical Société générale.
Parallèlement, François Thirault se perfectionne,
en France et à l’étranger, auprès d’interprètes de
renommée internationale parmi lesquels : Frans
Helmerson, Jérôme Pernoo, Xenia Jankovics,
Ralph Kirshbaum, Julius Berger, Pieter
Wispelwey... Autant de rencontres qui
participent à son ouverture d’esprit et forgent sa
propre conception artistique.
En 2013, il remporte le concours de concerto de
l’Académie internationale d’été de l’Université
de musique et des arts de Vienne. Il se produit
en soliste dans de nombreux festivals à travers
l’Europe : Unione Musicale de Turin, Encuentro
de Música de Santander, festivals de Conques
et Beauvais, Flâneries musicales de Reims,
Concerts de poche...
Passionné également par la musique de chambre,
il s’est produit aux côtés de Johannes Meissl,
Jean-Guihen Queyras, Claudio MartínezMehner, Marc Danel et Yovan Markovitch. Il est
aussi un musicien d’orchestre actif. Récemment,
il s’est produit au sein de l’Académie Karajan
des Berliner Philharmoniker et a joué sous la
direction de Simon Rattle à la Philharmonie de
Berlin.
Orchestre du CNSMD de Lyon
Dès sa création en 1980, le Conservatoire
national supérieur musique et danse de Lyon
a privilégié le travail d’ensemble ainsi que les
activités de diffusion afin de préparer au mieux
les étudiants au métier de musicien.
Le travail d’orchestre, organisé sous forme de
séminaires périodiques, rassemble les étudiants
des différentes années d’études, des plus
aguerris qui peuvent tenir les rôles de chefs de
pupitre aux plus novices qui s’intègrent ainsi
progressivement à des tâches de plus en plus
exposées. Chaque séminaire fait l’objet d’une
préparation à plusieurs niveaux, individuelle,
par pupitre, puis en grand ensemble pour
aboutir à l’exécution de concerts publics dans le
domaine symphonique ou lyrique. Le cadre en
est la saison publique du Conservatoire et les
tournées lorsque le programme le permet. Ainsi
l’orchestre se produit-il à l’Opéra-Théâtre de
Saint-Étienne, à Chalon, Villefranche-surSaône, Bourg-en-Bresse et Villard-Bonnot
depuis de nombreuses années.
L’orchestre a également donné des concerts à la
Cité de la musique à Paris, à l’Opéra national
de Lyon, à Berlin dans le cadre du Festival
Young Euro Classic, en tournée au Japon et au
Symphony Hall de Birmingham à l’occasion d’un
projet avec le Conservatoire de Birmingham et
la Musikhochschule de Francfort. En 2014, il a
fait une tournée à Genève, Grenoble (MC2) et
au Théâtre de la Croix-Rousse à Lyon, dans le
cadre de la Biennale Musiques en Scène.
Depuis 2011, l’orchestre a noué un partenariat
renforcé avec l’Auditorium-Orchestre national
de Lyon.
9
Péter Csaba, direction
Né en 1952 en Transylvanie (Roumanie) dans
une famille de musiciens hongrois, ce violoniste
et chef d’orchestre obtient de nombreux prix
à des concours nationaux et internationaux,
notamment au concours Nicolò-Paganini de
Gênes.
Il s’installe en France en 1983 et devient
professeur au CNSMD de Lyon en 1984.
Il a été super-soliste à l’Opéra de Lyon et à
l’Orchestre national de Lyon, orchestres qu’il
a souvent dirigés. Depuis 1993, il est directeur
artistique du festival Lappland Festspiel et
de l’orchestre Musicæ Vitæ en Suède. Il a
été directeur artistique et chef de l’Orchestre
de Besançon jusqu’en 2010. Il a joué avec de
nombreux artistes tels que Pierre Fournier,
Natalia Gutmann, Kyung-Wa Chung, James
Galway, Maria Tipo, Krystian Zimerman, Oleg
Kagan et a fait de nombreux enregistrements
ainsi que des classes de maître dans de nombreux
pays. Son enregistrement des Sonates pour violon
et piano de Bartók, avec Jean-François Heisser, a
reçu les plus grandes distinctions.
Il a créé en Finlande les Virtuosi di Kuhmo,
orchestre de chambre de renommée internationale dont l’enregistrement des œuvres de Sibelius
a été choisi comme l’un des meilleurs disques
classiques de l’année 1995 aux États-Unis.
Depuis septembre 1996, il a en charge la
direction de la classe d’orchestre du CNSMD
de Lyon.
En 2002, Péter Csaba a été reçu membre de
l’Académie royale de Suède. Il est par ailleurs
depuis septembre 2012 le directeur artistique et
musical de l’Orchestre symphonique du MÁV à
Budapest.
Orchestre
du CNSMD de Lyon
VIOLONS I
Tristan CHENEVEZ
Juliette LEROUX
Virgile GUGLIELMI
Shan-Hsin CHANG
Apolline KIRKLAR
Pierre ALVAREZ
Francois MARAT
Su-yeon ROSSLER
Vincent FORESTIER
Houcheng KIAN
Daniel VLASHI
Nandia BAYARBAATAR
(CRR de Lyon)
Anna CSABA (HEM de
Genève)
Yu-Chien CHOU
Juliette BEAUCHAMP
(CRR de Lyon)
Léon HAFFNER (CRR de
Lyon)
VIOLONS II
Clara BUIJS
Magali RIDON (future
Erasmus)
Camille LABROUE
Juliana PLANÇON (CMA
Paris 13)
Ignacio LARA ROMERO
Shih-Hsien WU (CMA
Paris 17)
Marija STRAPCANE
Laurence LOYEZ (Céfedem
Lyon)
Véronique BOUILLOUX
Delphine ROSSÉ (CRR de
Lyon)
Quentin REYMOND
Bastien VIDAL (CRR de
Lyon)
Ludovic THILLY
Marie DE ROUX (Pôle sup
Dijon)
Benjamin ZEKRI
ALTOS
CONTREBASSES
Hélène HERENGT
Maxime BERTRAND
Che-Yu CHANG
Daniel ROCHEMAN
Simon LAVERNHE
Félix KAIL
Nicolas JACOBEE
Jennifer BLOM
MOINS
DE 28 ANS
FLÛTES
Shu-Torng LIN
Adrian SAINT-POL
Jasper GOH
CARTE 5 ENTRÉES : 20 €
CARTE INTÉGRALE : 60 €
HAUTBOIS
Tiphaine VIGNERON
Chi Yuen CHENG
Laura MARTIN
CLARINETTES
Martin VAYSSE
Christine COCHENET
Elsa LOUBATON
BASSONS
Pierre TROTTIN
Aline RIFFAULT
Rodolphe BERNARD
CORS
Roch MONTESINOS
Laurent CHERENCQ
Antonin BONNAL
Cécile BUGNER
TROMPETTES
Vicente GARCIA VIZCAYA
Vincent ALVERNHE
Tatsushi FUJIOKA
Loïc ABDELFETTAH
Pierre CODRON
Joyce BLANCO
Theo DELIANNE
Robin KIRKLAR
Kangkang SUN
Clément SOZANSKI
Jeanne RAFFNER
Samuel LE HENAND
Dominik BARANOWSKI
Ulysse JUNEK
TROMBONES
VIOLONCELLES
PERCUSSIONS
Justine PIERRE
Camille SUPERA
Florian ERPELDING
Quentin REBUFFET
Florian LAFORGE
Xavier LE MAÎTRE
10
Tom ALMERGE-ZERILLO
Jeanne SOLER
Apolline LAFAIT
Adrienne AUCLAIR
Jules BOITTIN
Robinson KHOURY
Richard THOMANN
TUBA
Gabriel LACOMBE
HARPES
Joanna OHLMANN
Emma WAUTERS
Baptiste RUHLMANN
Theo HIS-MAHIER
Olivia MARTIN
Guillaume LYS
Wei-An CHU
CONCERTS
DE NOUVEL
AN
J. Strauss Valses et polkas (Le Beau
Danube bleu, Valse de l’Empereur,
Unter Donner und Blitz...) – Extraits
de La Chauve-Souris
ORCHESTRE NATIONAL DE LYON
Sascha Goetzel direction
30 déc. > 2 janv
RÉSERVATIONS 04 78 95 95 95
WWW.AUDITORIUM-LYON.COM
EN VENTE À LA BILLETTERIE OU SUR
WWW.AUDITORIUM-LYON.COM
11
prochainement à l’auditoriium
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| ve.
déc. 20h
grands interprètes
LEIF OVE ANDSNES
Jean Sibelius Kyllikki, trois pièces lyriques pour piano,
op. 41 – Extraits de Puu-sarja (Suite de l’arbre) et des
Cinq Esquisses op. 114
Ludwig van Beethoven Sonate pour piano n° 18, en mi
bémol majeur, op. 31/3, «La Chasse»
Claude Debussy Estampe n° 2, «La Soirée dans
Grenade» – Étude n° 11, «pour les arpèges composés»
– Étude n° 6, «pour les huit doigts» – Étude n° 5, «pour
les octaves»
Frédéric Chopin Étude op. posth. n° 2 – Impromptu n° 1,
op. 29 – Nocturne op. 15/1 – Ballade n° 4 op. 52
Leif Ove Andsnes, piano
En partenariat avec Les Grands Interprètes.
Tarif : de 16 € à 46 € / réduit : de 8 € à 41 €
12
| sa.
déc. 18h
symphonique
MOZART/MAHLER
Wolfgang Amadeus Mozart Concerto pour violon n° 5,
en la majeur, KV 219, «Turc»
Gustav Mahler Symphonie n° 6, en la mineur
Orchestre national de Lyon
Leonard Slatkin, direction
Vilde Frang, violon
Tarif : de 16 € à 46 € / réduit : de 8 € à 41 €
13
| di.
déc. 11h
musique de chambre
ORGUE ET CORDES
Eugène Gigout Grand Chœur dialogué, pour orgue
Arcangelo Corelli Sonata da chiesa a tre, op. 3/1
Tomaso Albinoni Suonata a tre en la majeur op. 1/3
Evaristo Felice Dall’Abaco Sonata da camera op. 3/12
Antonio Vivaldi Sonata da camera a tre op. 1/2
Johann Sebastian Bach Concerto pour orgue en sol
majeur, BWV 592 (d’après un concerto du prince Ernest
de Saxe-Weimar)
Wolfgang Amadeus Mozart Sonate da chiesa KV 68, 67
et 144
Musiciens de l’ONL : Giovanni Radivo et Olivia Hughes,
violon – Nicolas Hartmann, violoncelle
Yves Castagnet, orgue et clavecin
Tarif : 16 € / réduit : de 8 € à 11 €
Leif Ove Andsnes © R. Albayrak
auditorium-lyon.com
ABONNEMENTS & RÉSERVATIONS 04 78 95 95 95