Le programme des 51es Journées de Soleure
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Le programme des 51es Journées de Soleure
Communiqué de presse Soleure, le 15 décembre 2015 Le programme de 51es Journées de Soleure La 51e édition des Journées de Soleure présentera 29 premières de toutes les régions du pays dans «Panorama Suisse». En 2016, le tour d’horizon du cinéma suisse comprend 187 courts et longs métrages, dont 12 premiers films. Neuf films seront en lice pour le «Prix de Soleure», dix autres viseront les faveurs du public. La «Rencontre» proposera une rétrospective du travail de l’actrice suisse Ursina Lardi. D’autres sections mettront à l’affiche des films de montagne expérimentaux et jetteront un œil au-delà des frontières. «Beyond Borders», la nouvelle section des Journées de Soleure, propose de se familiariser avec quelques festivals de cinéma internationaux. Le programme international «Focus» se consacrera quant à lui au casting, sous la devise «Bien joué!» 1 2 Le 21 janvier 2016, la 51e édition des Journées de Soleure s’ouvrira avec «Die Schwalbe» (L’hirondelle) de Mano Khalil, en présence du conseiller fédéral Alain Berset. Ce drame familial est la seule fiction à s’être qualifiée pour concourir au «Prix de Soleure». Dans son premier long-métrage «Das Leben drehen – Wie mein Vater versuchte, das Glück festzuhalten», Eva Vitija raconte elle aussi une histoire de famille. La vie et la société sont au centre des récits de Nicolas Steiner dans «Above and Below», mais aussi dans «Fragments du paradis» de Stéphane Goël et «Zen for Nothing» de Werner Penzel. Pour ce film, Werner Penzel s’est immergé dans le quotidien d’un monastère japonais avec, à ses côtés, l’actrice Sabine Timoteo. La cinéaste Corina Gamma est quant à elle partie au Groenland, là où le changement climatique devient tangible, pour réaliser «Sila and the Gatekeepers of the Arctic». Dans «Wie die anderen», Constantin Wulff plonge le spectateur dans les conditions de travail des psychiatres pour enfants et adolescents, alors que David Bernet pénètre dans les coulisses du Parlement européen dans «Democracy – Im Rausch der Daten». Eric Bergkraut s’est aussi approché des rouages du pouvoir dans son portrait documentaire «Citizen Khodorkovsky». Le jury interdisciplinaire est composé cette année de l’actrice Julia Jentsch, du réalisateur roumain Călin Peter Netzer et de Heidi Tagliavini, diplomate. Neuf fictions et un documentaire se disputeront cette année le «PRIX DU PUBLIC». Là aussi, des noms connus côtoieront ceux de jeunes réalisateurs. Quatre œuvres mettent au premier plan des personnages féminins. «Lina» de Michael Schaerer traite de l’internement administratif d’une jeune mère et éclaire ainsi un sombre chapitre de l’histoire suisse. Dans «Le miracle de Tekir», Ruxandra Zenide raconte l’étrange histoire d’une conception virginale. Avec «Sibylle», Michael Krummenacher présente un thriller psychologique. Greg Zglinski de son côté conte l‘amour avec «Le temps d’Anna», une histoire qui se déroule dans le passé de l’industrie horlogère neuchâteloise. Dans «Köpek» d’Esen Isik, c‘est à Istanbul que trois marginaux viennent à bout d’une journée, alors que Felix Tissi fait vagabonder ses personnages à travers les hauts plateaux islandais, dans «Welcome to Iceland». Marcus Signer y incarne un père de famille. Dans «Nichts passiert» de Micha Lewinsky, Devid Striesow s’empêtre dans un filet de mensonges et de dénis alors qu’il est en vacances de neige avec sa femme et son enfant. Kacey Mottet Klein incarne un adolescent qui assume ses responsabilités de père dans «Keeper» de Guillaume Senez. Les enfants jouent du reste un rôle principal dans le seul documentaire nominé au Prix du Public: dans «Swing it Kids» de Fabian Kimoto, un groupe de jeunes musiciens thurgoviens voyage jusqu’au Japon. «Der grosse Sommer» de Stefan Jäger est aussi un voyage au pays du soleil levant. Un homme y accompagne un gamin pour y découvrir les perspectives d’une vie nouvelle: le dernier rôle principal de l‘acteur populaire Mathias Gnädinger. Untere Steingrubenstrasse 19, Postfach 1564, 4502 Solothurn T +41 32 625 80 80, F +41 32 623 64 10 [email protected], solothurnerfilmtage.ch En 2016, la section «Panorama Suisse» comprend 187 films. Werner Schweizer aborde dans «Offshore – Elmer und das Bankgeheimnis» l’histoire explosive du lanceur d’alerte Rudolf Elmer. Jürg Neuenschwander nous montre dans «The Chinese Recipe mutig und klug» que la créativité peut trouver un fort potentiel de développement dans la copie. «Melody of Noise» de Gitta Gsell réussit à tirer un son de tout et de rien, alors qu‘Annina Furrer remue de douloureux souvenirs dans «Dem Himmel zu nah». Gabriel Bonnefoy présente ses débuts avec «Pipeline», où un jeune ingénieur se confronte aux étendues sauvages de l’Alaska. «Des documentaires dérangeants sur des thèmes d’une brûlante actualité et des fictions interprétées par des acteurs et actrices de tempérament donnent son visage au cinéma suisse, figurant à l’affiche de cette 51e édition du festival», commente Seraina Rohrer, directrice des Journées de Soleure. Parmi les visages marquants du cinéma suisse figure Ursina Lardi, hôte d‘honneur du festival. Les Journées de Soleure lui dédient la «Rencontre» et projettent douze de ses films ainsi que sa Carte Blanche. Ursina Lardi présentera ses œuvres en personne et parlera de son travail avec des compagnons de route, comme Devid Striesow et Bruno Cathomas. 2 2 Le reste du programme fait la part belle aux expériences et au dépassement des frontières. Avec «Beyond Borders», les Journées de Soleure se dotent d’une nouvelle section destinée à renforcer les liens du cinéma suisse au reste de l‘Europe. Dans la section «Meet the Festivals», quatre festivals européens majeurs présenteront des temps forts de leurs dernières programmations. Dans «Meet the Critics», des critiques de cinéma européens débattront de quelques films suisses actuels. Enfin, à l’enseigne de «Bien joué ! – casting pour le cinéma», le programme spécial «Focus» présentera huit films internationaux qui séduisent particulièrement par leur distribution. Des études de cas et des discussions complèteront ce programme spécial sur le casting. Plusieurs films traitant de la montagne sont à l’affiche de «La montagne expérimentale». «Dedications» est la dernière œuvre, inachevée, du réalisateur et auteur Peter Liechti, décédé en avril 2014. Elle sera présentée au public trois jours durant, lors de la 51e édition des Journées de Soleure. Pour la première fois, le Festival se lance dans une expérience transmédia, impliquant le public. «Polder – Become a Game» emmènera les vaillants participants dans un tour de la ville enchanté. Le point de chute de cette aventure sera la salle de cinéma, où le film «Polder» de Samuel Schwarz et Julian M. Grünthal sera à découvrir sur grand écran. Pour la onzième fois, le «Prix Pathé» sera décerné aux Journées de Soleure. Pascal Blum recevra le prix dans la catégorie «presse écrite» pour son article «Einer, der bleibt», portrait du cinéaste Christian Schocher, paru dans le Tages-Anzeiger du 21 août 2015. Raphaële Bouchet a emporté l’adhésion du jury dans la catégorie «médias électroniques», grâce à sa critique du film «La vanité» de Lionel Baier, diffusée le 1er octobre 2015 sur Espace 2. Les deux prix sont dotés de 10‘000 francs chacun. Les 51es Journées de Soleure ont lieu du 21 au 28 janvier 2016. Renseignements Ursula Pfander, attachée de presse E [email protected] M +41 (0)79 628 22 71 Untere Steingrubenstrasse 19, Postfach 1564, 4502 Solothurn T +41 32 625 80 80, F +41 32 623 64 10 [email protected], solothurnerfilmtage.ch
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