special chien de chasse
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Aujourd´hui plus que jamais, le Centre Hospitalier Vétérinaire Frégis est une équipe qui se met au service de nos animaux de compagnie mais aussi d'une profession à travers le partage du savoir, de l'expérience et de la pratique. Internet sera une façon de continuer à consolider le ciment qui nous unit. Ce site est avant tout le votre ! SPECIAL CHIEN DE CHASSE L'alimentation du chien de chasse avant l'ouverture En cas d'excès de poids avant la saison de chasse, il est indispensable de faire maigrir le chien. Une diminution de la ration et un exercice adapté sont les deux premières mesures à prendre. Si besoin, le recours à des croquettes hypocaloriques ou à une consultation de nutrition sont à envisager. L'alimentation pendant la saison de chasse Pendant la saison de chasse, les besoins du chien sont augmentés. Il faut augmenter la ration d'environ 10-20 % ou utiliser un aliment plus énergétique. Il faut plutôt l'habituer à manger le soir. Comment nourrir mon chien le jour de la chasse Ne pas donner de gros repas dans les 2 heures qui précèdent le début de la chasse. Il est préférable de donner une petite ration humide et tiède avant la chasse, ou d'emporter un complément énergétique qui pourra être donné en milieu de matinée. Le midi, une autre petite ration peut être donnée. Le reste de la ration est distribué le soir. Quand donner à boire à mon chien de chasse Spontanément, pendant la journée de chasse, le chien va s'abreuver dans des ornières, des mares, ... avec de l'eau souvent peu salubre. Il n'est donc pas inutile d'avoir de l'eau propre à lui donner de temps en temps et, au minimum, dès la fin de la séance de chasse. La peur du coup de fusil Le futur chien de chasse doit être habitué très jeune aux bruits violents, détonations, ... Pour cela, il est conseillé de frapper dans ses mains avant de le nourrir puis de tirer avec une arme de petit calibre et de la caresser à chaque fois. Pour son premier jour de chasse, ne pas l'emmener dans une grande battue mais choisir de chasser seul dans un endroit calme. L'éducation de base du jeune chien de chasse L'éducation de base ressemble à celle que tout jeune chien doit avoir. Elle commence vers 3 mois. Dès que le chien connaît son nom, il faut l'emmener en promenade et, alternativement, le laisser fureter dans les fourrés et le faire marcher au pied. D'autres ordres simples (assis, couché) sont enseignés. Les leçons doivent être courtes (10-15 min) et quotidiennes. Toute bonne leçon doit être récompensée par des encouragements (caresse, friandise) et une complicité. Il ne faut pas vouloir inculquer une nouvelle notion tant que la précédente n'est pas acquise. Myopathie d’effort Il s'agit d'une destruction musculaire se produisant généralement chez un chien qui fait un effort trop important. Le chien de chasse pas ou mal entraîné , en chenil la semaine et libre le week-end, est un sujet à risque. L'animal paraît souffrir, refuse de se déplacer, ne mange plus, boit beaucoup. Les muscles sont douloureux à la pression. Une déshydratation est parfois présente et les urines très foncées. Des examens sanguins vont permettre de confirmer la suspicion d’atteinte musculaire. Une consultation vétérinaire s'impose et, dans les cas les plus graves, une hospitalisation est nécessaire (perfusions, oxygène, ...). Les chiens de chasse Parmi les 10 groupes de races de chiens de la Société Centrale Canine, 5 concernent les chiens de chasse : Les terriers : leur rôle est de débusquer et d'acculer le gibier dans son terrier, en particulier les blaireaux ou les renards. Les races les plus connues sont certainement le Fox Terrier et le Jack Russel Terrier Les teckels : ils constituent un groupe spécifique (groupe 4). Ce sont des chiens polyvalents qui chassent aussi bien sous terre (renards, blaireaux, lapins) que sur terre, en poursuivant le gibier et en donnant de la voix. Malgré sa petite taille, il n'a pas peur de s'attaquer aux sangliers. Les chiens courants : chiens très résistants et pourvus d'un excellent odorat. Ils chassent généralement en meute. Ce sont des chiens de vénerie par excellence. On trouve de nombreuses races comme le beagle, le bruno du Jura, le Saint-Hubert, ... Les chiens d'arrêt : ils repèrent le gibier en marquant l'arrêt, le font lever à la demande du chasseur et le rapportent. Les plus connus sont les braques, épagneuls, griffons, setter, ... Les rapporteurs ou leveurs de gibier, broussailleurs et chiens d'eau : ils constituent le groupe 8. Ils sont plus particulièrement spécialisés dans le rapport du gibier. On trouve dans ce groupe le labrador, le Cocker spaniel, le Golden retriever, ... Un sixième groupe (les lévriers) est constitué de chiens de chasse mais leur utilisation comme chiens chasseurs est interdite en France. Identification des chiens Tous les chiens doivent obligatoirement être identifiés. Si le tatouage reste encore valable en France, il est maintenant abandonné au profit de la puce électronique (ou transpondeur). L'identification est particulièrement importante pour les chiens de chasse qui risquent, plus que d'autres, de se perdre ou de se faire contrôler. Vaccination du chien de chasse Elle est identique à celle des autres chiens. Néanmoins, il existe des risques accrus face certaines maladies comme la rage ou la leptospirose. Il est conseillé de faire un rappel de leptospirose avant la saison de chasse. Entrainement du chien de chasse Le chien de chasse est un véritable sportif. Il n'est donc pas concevable de l'emmener faire l'ouverture de la chasse sans une sérieuse préparation physique. Une mauvaise préparation peut aboutir à des accidents graves (myopathie de surmenage par exemple). Une alimentation adaptée doit être mise en place plusieurs semaines auparavant. Un à deux mois avant, des séances journalières doivent être programmées : alternance de marches et de courses sur des durées d'abord courtes (1/4 heure) pour atteindre progressivement une heure et plus. Parallèlement, il faudra prendre soin de vérifier et de renforcer les coussinets des pattes en leur appliquant, dès le début de l'entrainement un produit approprié conseillé par votre vétérinaire. Coup de chaleur C'est une congestion cérébrale consécutive à une mauvaise régulation de la température corporelle. Elle se rencontre en particulier chez les chiens à nez court (brachycéphales : carlin, bouledogue, boxer,...) soumis à des efforts (parfois modérés) en période chaude. On le rencontre également chez un sujet laissé dans une voiture mal aérée ou chez le chien de chasse (en particulier en période chaude). La température de l'animal dépasse 41°C, le chien respire anormalement vite, sa langue devient violacée, son coeur bat trop rapidement. Il peut faire des convulsions, tomber dans le coma et mourir. Dans une telle situation, il faut immédiatement mettre le chien au calme, à l'ombre et le refroidir (lui mettre des linges trempés dans l'eau froide) puis le conduire au plus vite chez le vétérinaire pour mettre en place un traitement contre l'oedème cérébral. Le pronostic est bon lorsque le cas est traité énergiquement et de façon très précoce. Plaies par attaques de sanglier Ce sont des situations malheureusement fréquentes avec des plaies de l'abdomen ou des perforations de la cage thoracique. La vie du chien est potentiellement en danger. Il faut se méfier des petites plaies en surface parce qu'il y a souvent des lésions gravissimes en profondeur. S'il y a une plaie thoracique, mettre des compresses sur la paie, entourer le thorax d'une bande ou d'un linge, et coucher le chien du côté de la plaie (pour limiter les « fuites d'air »). Pour les plaies abdominales, entourer les viscères digestifs dans un linge propre et humide et coucher le chien de façon à ce que la plaie soit apparente. Emmener immédiatement le chien dans un service d'urgences vétérinaires.