Panorama 2013
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Panorama 2013
Panorama2013 D E L’ I M M O B I L I E R D ’ E N T R E P R I S E R E N N E S BUREAUX / LOCAUX D’ACTIVITÉS / ENTREPÔTS ET LOGISTIQUE / INVESTISSEMENT Plus que de l’immobilier, UNIQUE ET EXEMPLAIRE : LA COOPÉRATION ENTRE LES ACTEURS PROFESSIONNELS DE LA MÉTROPOLE Le bureau est composé de : Stéphanie Renet (BNP Paribas Real Estate), Stéphane Dauphin (DTZ), Laurent Giboire (Groupe Giboire) et Hervé Kermarrec (Kermarrec Entreprise - CBRE - Président de la FNAIM Entreprises 35) La FNAIM Entreprises, créée il y a plus de 8 ans, a pour ambition de rassembler les principaux acteurs de l’immobilier d’entreprise, de mutualiser les compétences pour livrer une analyse du marché argumentée et participer ainsi avec les acteurs économiques et politiques à la stratégie de développement de la métropole de Rennes. une perspective de l’activité économique. Le panorama que nous éditons, reflète l’activité économique de notre territoire. Un marché dynamique est le résultat d’une activité soutenue. Une entreprise qui déménage le fait majoritairement pour faire face à un besoin de surface et donc de croissance. Une entreprise qui investit dans l’immobilier le fait parce qu’elle a confiance en son marché, parce qu’elle considère qu’elle peut faire face à une augmentation de charge, qu’elle anticipe une croissance de ses effectifs ou de son chiffre, qu’elle se dote d’un outil qui la met au niveau de la concurrence ou qu’elle lui donne un avantage. Or, dans une économie atone, sans aucune visibilité ni perspective, le marché se contracte. Dauphin Schlumberger Sur Rennes, l’année 2013 s’achève sur une note en LOCATION demi-teinte. COMMERCE GESTION C100 / M9 / J0 / N6 Process Blue C100 / M9 / J0 / N6 Process Blue C5 / M100/ J100 / N0 Pantone 485 C5 / M100/ J100 / N0 Pantone 485 C0 / M75/ J100 / N0 Pantone 151 C0 / M15/ J100 / N0 Pantone 116 ENTREPRISE COLLIERS UFG PM C100 / M9 / J0 / N6 Process Blue C100 / M9 / J0 / N6 Process Blue C5 / M100/ J100 / N0 Pantone 485 C5 / M100/ J100 / N0 Pantone 485 Cette étude de marché intègre les chiffres du groupe BLOT IMMOBILIER GROUPE (avec nos remerciements) C100 / M9 / J0 / N6 Process Blue Nos prévisions tablaient sur une demande placée en bureaux en baisse et ce fut le cas. Les utilisateurs sont restés tout au long de cette année, très PROMOTION attentistes et peu de grandes transactions ont été enregistrées. À l’image du marché national, les grandes entreprises n’ont pas manifesté de besoins, seule une transaction de plus de 5000 m2 C100 / M60/ J0 / N45 Pantone 295 C50 / M100/ J15 / N10 Pantone 512 C100 / M9 / J0 / N6 Process Blue C25 / M0 / J100 / N0 Pantone 381 C5 / M100/ J100 / N0 Pantone 485 C5 / M100/ J100 / N0 Pantone 485 C5 / M100/ J100 / N0 Pantone 485 C15 / M0/ J50 / N0 Pantone 373 C30 / M40 / J80 / N0 Process Blue C25 / M25 / J25 / N100 Pantone black L’ AMÉNAGEMENT NATURE C50 / M100/ J15 / N10 Pantone 512 C30 / M0/ J60 / N0 Pantone 367 a été recensée sur Rennes cette année pour le compte d’une collectivité. En revanche, en locaux d’activité et en entrepôts, l’année s’est soldée par une forte progression de la demande placée. En effet, le marché a été dynamisé par la construction du techno-centre de la SNCF pour 19 000 m2 et la construction d’une plateforme de 24 000 m2 pour le compte de SONEPAR. Quant au marché de l’investissement, les foncières ont été moins présentes faute d’offre de qualité. Elles recentrent leurs actifs sur les grandes capitales. Pour 2014, le vent de la reprise reste modéré. Même si la France devrait tourner enfin le dos à la récession, poussée par la croissance européenne et mondiale, les chefs d’entreprise restent sur leur garde et attendent un regain de confiance. Gageons que les grands projets de Rennes Métropole qui verront le jour dans les prochaines années, la LGV, Euro Rennes, Via Silva, La Cité des Congrès, La Cité Internationale Paul Ricœur,… encouragent une dynamique de croissance et maintiennent Rennes parmi les villes les plus attractives où il fait bon vivre et travailler. Hervé Kermarrec, Président FNAIM Entreprises 35 Panorama2013 D E L’ I M M O B I L I E R D ’ E N T R E P R I S E R E N N E S Le marché des bureaux L’offre stabilisée Avec 140 000 m², l’offre disponible à un an se stabilise. Après plusieurs années de progression, l’offre de 2nde main stoppe son évolution. Ce stock garde néanmoins un niveau élevé et représente 64% de l’offre globale. L’offre neuve s’est quant à elle sensiblement développée sous l’effet des livraisons de chantiers démarrés en 2012 comme le New Way Mabilais (12 000 m²) en centre-ville et Energies (4 000 m²) sur Atalante Beaulieu . Désormais, l’offre neuve immédiatement disponible représente 40 000 m² soit le double du volume de début 2013. Ceci s’explique principalement par la stagnation de l’économie influençant fortement la consommation du stock. Le marché du neuf continue d’être privilégié par les utilisateurs en recherche de surfaces > à 500 m² et conforme aux performances techniques et environnementales dans une logique d’optimisation de coût et d’efficience. Toutefois, l’écart de loyer entre le neuf et le seconde main permet à ce dernier de résister face au neuf à l’unique condition que les surfaces soient rénovées sans quoi l’offre est marginalisée et reléguée au stock de « troisième main ». L’offre est équitablement répartie sur l’ensemble des secteurs de la métropole en volume. Par ailleurs, l’offre inférieure à 200 m² représente plus d’1/3 en nombre de l’offre globale. L’Est avec les Champs Blancs et Rennes Centre concentrent majoritairement l’offre neuve immédiatement disponible. L’offre neuve s’intensifiera encore dans le centre-ville avec le démarrage des chantiers sur EURORENNES. marché des bureaux a subi un Demande, Leralentissement prévisible puisque nous l’année avec 71 500 m contre un manque clôturons 104 000 m l’année dernière. Cette baisse s’explique par la diminution des de visibilité comptes propres et des clés en main qui des PME 9 500 m représentaient 36 000 m en 2012 contre en 2013. 2 2 2 2 Parmi les comptes propres cette année, on peut mettre en exergue ARCHIPEL, un organisme public. Elle s’est installée avec les services de l’AUDIAR et la ville de St-Jacques-dela-Lande sur 7 000 m2. Le marché hors comptes propres et clés en main, s’établit alors à 61 900 m2, en recul de 9% par rapport à l’année dernière. Parmi les belles transactions réalisées dans l’année, nous pouvons citer l’ESC RENNES qui a pris à bail 3000 m2. PROSERVIA s’est installée sur 2700 m2 aux Champs blancs à Cesson-Sévigné, EDF sur 2 600 m2 au sein de la zone Atalante Beaulieu à Cesson-Sévigné, SITA sur 2 300 m2 dans le parc Edonia à St-Grégoire, le SPIP (Service Pénitencier) sur 1 300 m2 à Atalante Champeaux, et l’ADMR sur 1500 m2 quartier Patton à Rennes. Comme les années précédentes, la majorité des transactions a été réalisée sur le marché locatif (70% cette année contre 75 % en 2012), qui reste toujours actif sur les petites surfaces inférieures à 250 m2. La part du Neuf représente 40% de la totalité des transactions en bureaux, soit 30 000 m2 cette année contre 51 000 m2 l’année dernière. En effet, EDF, le SPIP et SOPRA ont choisi des bâtiments aux nouvelles normes pour étendre leurs activités ou regrouper leurs équipes. Notre observatoire nous permet cette année de distinguer les zones d’implantation les plus prisées de nos clients. Nous constatons ainsi que 61 % d’entre eux ont choisi de s’installer sur Rennes, 7 % au Sud de la ville (La Courrouze, St-Jacques-de-la-Lande, Vern-sur-seiche, Bruz…), 15 % à l’Est (Les Champs blancs, Atalante Beaulieu), 15 % au Nord (St-Grégoire…) et seulement 1% à l’Ouest. La demande est ainsi concentrée sur les zones tertiaires identifiées et en dehors de celles-ci, les transactions sont marginales. Ces chiffres viennent donc illustrer une année en demi-teinte sur le marché des bureaux, caractérisée par le manque de visibilité des TPE, PME. Néanmoins, les fondamentaux du marché restent solides. Le 4ème trimestre s’est avéré plus dynamique, ce qui laisse augurer une reprise timide pour l’année 2014. Évolution de l’offre immédiate et de la demande placée en BUREAUX (en milliers de m2) 130 120 110 100 90 80 70 TYPE NEUF OU RESTRUCTURÉ SECONDE MAIN OU RESTRUCTURÉ SECONDE MAIN OU NON RESTRUCTURÉ centre ville périphérie Loyer HT*/HC**/m²/an Valeur basse Valeur haute 160 NS*** 125 170 130 170 120 145 115 130 85 110 * hors taxes ** hors charges *** pas de transactions significatives 60 50 40 30 20 10 0 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 13 OFFRE immédiatement disponible au 31/12 DEMANDE placée dans l'année Panorama2013 D E L’ I M M O B I L I E R D ’ E N T R E P R I S E R E N N E S Le marché La reprise mais un stock qui stagne ! des locaux d’activités Stock : 180 000 m² Demande placée : 79 000 m² Le stock Avec 180 000 m² d’offre disponible, le stock n’a pas diminué et risque de s’accroître avec la mise en commercialisation sur le marché des nouvelles offres sur le Sud et l’Ouest de la métropole. La demande placée La demande placée a connu une nette amélioration passant de 54 000 m² à 79 000 m² soit une progression de 40 % boostée par la future implantation clé en main du technicentre de la SNCF sur 19 000 m². > Les surfaces supérieures à 1 000 m² représentent environ 20 % des transactions. ments existants de plus de 5 000 m² qui s’accroit chaque année alimentant le stock qui au final risque d’amputer la bonne attractivité de notre métropole. VENTE LOCATION TOTAL Évolution de l’offre immédiate et de la demande placée en LOCAUX D’ACTIVITÉS (en milliers de m2) > Les surfaces comprises entre 500 et 1 000 m² représentent environ 25 % des transactions. 200 > Les surfaces inférieures à 500 m² représentent environ 55 % des transactions. 140 Les grandes entreprises elles aussi peu épargnées par la crise, se réorganisent en rationalisant l’immobilier, laissant derrière elles de grandes surfaces vacantes souvent inadaptées. Les transactions supérieures à 1 000 m² peu significatives l’année dernière ont doublé cette année laissant entrevoir une pointe d’optimisme en l’avenir chez les grandes PME et les Nationaux (POINT P / EDF / PRB…) 80 Les valeurs, quant à elles se maintiennent. La problématique de notre marché réside dans l’offre disponible de bâti- La conjoncture économique est toujours la cause principale de ce stock important avec des redressements judiciaires et des liquidations en hausse par rapport à l’année dernière. 23 000 m2 56 000 m2 79 000 m2 180 160 120 100 60 40 20 0 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 13 OFFRE immédiatement disponible au 31/12 DEMANDE placée dans l'année Le marché des entrepôts Entrepôts Ça pousse… Stock : 22 000 m² Demande placée : 74 000 m² Le stock Un marché très actif cette année puisque le stock a diminué de moitié passant de 47 000 m² à 22 000 m², il s’est largement résorbé sur les entrepôts aux normes. Ce stock restreint, composé essentiellement de petites surfaces souvent dépourvues d’autorisations d’exploiter, nous place aujourd’hui dans une situation de déséquilibre entre l’offre et la demande. La demande placée Le volume de la demande placée quant à elle a doublé, puisqu’elle est passée de 38 000 m² à 74 000 m², réparti comme suit : > Baux dérogatoires : 38 % > Baux commerciaux : 23 % (essentiellement sur des entrepôts aux normes) > Ventes : 6 % Compte tenu de ces constats, il est peutêtre temps de réfléchir sérieusement à l’implantation d’un pôle logistique adapté à nos besoins sur notre Métropole. VENTE LOCATION TOTAL 36 700 m2 37 300 m2 74 000 m2 Évolution de l’offre immédiate et de la demande placée en ENTREPÔTS (en milliers de m2) 100 > VEFA : 43 % 80 Le marché a été animé cette année par les VEFA, révélateurs d’une offre existante limitée et souvent inadaptée. La demande placée en Régions a progressé en 2013 de 16 % signe d’une dynamique économique nationale sur ce type d’activité. 60 40 20 0 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 13 OFFRE immédiatement disponible au 31/12 DEMANDE placée dans l'année quelques transactions réalisées Entrepôts : Locaux : bureaux : • LOSTE - Location sur StJacques-de-la-Lande : 10 900 m² • SERVIPHAR - Achat sur Torcé : 6 300 m² • HOME DIFFUSION Achat sur Thorigné : 5 651 m² • PRB - Achat sur NoyalChatillon : 4 188 m² • L’ESC RENNES - Location sur Beauregard : 3 000 m² • PROSERVIA - Location aux Champs Blancs : 2 700 m² • EDF immeuble ENERGIES - Location sur Atalante Beaulieu : 2 636 m² • ADMR - Acquisition sur Rennes Nord : 1 500 m² • Le SPIP immeuble NEOSIS - Achat sur Atalante Champeaux : 1 325 m² • SOPRA GROUP - Location sur Chartres : 1 304 m² • CNRS - Location sur ALCYONE 1 à Rennes Villejean : 1 297 m² • VIVALTO - Location sur St-Grégoire : 819 m² • SOGEA - Location à la Courrouze : 765 m² Panorama2013 D E L’ I M M O B I L I E R D ’ E N T R E P R I S E R E N N E S Le marché de l’investissement Malgré les taux d’intérêt historiquement bas qui auraient dû profiter à l’investissement en immobilier tertiaire en 2013, la crise économique a dissuadé bon nombre de demandes d’investisseurs, qu’ils soient locaux ou nationaux. En quête de sécurité Phénomène nouveau sur l’année 2013, les investisseurs ont analysé de très près le stock des actifs tertiaires, neufs et de seconde main, disponibles sur un territoire avant d’envisager de se porter acquéreur d’un immeuble de bureaux ou d’un local d’activité. Certains d’entre eux se sont aussi mis en recherche d’investissements en immobilier locatif commercial (pieds d’immeubles, tout ou partie de galeries commerciales). La vente des bureaux en blanc est devenue très difficilement réalisable depuis 2 ans. Les investisseurs ne se sont intéressés qu’à des bureaux occupés ou à livrer, allant vers une recherche d’actifs de plus en plus sécurisés par des baux fermes de longue durée (6 ou 9 ans) avec en plus une analyse stricte de la qualité du preneur. Malgré tout en 2013, le territoire de Rennes Métropole a vu se concrétiser quelques belles transactions en investissement tertiaire avec des rendements dépassant 7.5% en bureaux et proches de 10% en entrepôts et locaux d’activités. 2013 a été l’année d’une augmentation des taux de rendement exigés par les acquéreurs avec une hausse très sensible de ces taux pour les immeubles tertiaires de seconde main vides nécessitant d’importants travaux intérieurs de mise aux normes et d’adaptation aux exigences énergétiques et réglementaires actuelles. La qualité de l’immeuble, de son environnement, des facilités d’accès mais aussi la proximité des services, sont des éléments très étudiés par l’ensemble des foncières susceptibles de revenir sur le marché de l’investissement dans les métropoles de Province. Ces investisseurs sont aussi de plus en plus exigeants sur les taux de rendement. Les perspectives pour 2014/2015 La prudence reste de mise en raison du manque de visibilité de notre économie. La facilité d’obtention ou non des financements sera la problématique de l’investissement en 2014 et les taux de rendement devraient s’ajuster en fonction de ce nouveau paramètre du marché. Les foncières et SCPI devraient, en 2014, continuer à animer le marché Rennais de l’investissement, malheureusement pas uniquement pour réinvestir les capitaux dont elles disposent mais également parfois pour décider d’arbitrer à la vente les immeubles qu’elles possèdent, libérés par des sociétés qui souvent ont déménagé vers des locaux neufs à proximité. 2014/2015 seront donc deux années où les investisseurs nationaux privilégieront l’investissement dans des capitales régionales pour des immeubles neufs cumulant les qualités d’emplacement, d’architecture, de construction et de prestations, le tout à des valeurs immobilières adaptées au marché et au produit. La mise sur le marché d’immeubles de seconde main, à restructurer, à rénover ou à « relooker » ne trouvant pas de preneurs locatifs, risque de s’accentuer en 2014. Certains immeubles d’ancienne génération très difficilement rénovables à un coût économique compatible avec un marché locatif baissier, risquent de rester vides ou de terminer leur vie par la transformation en une autre affectation. Pour certains immeubles de bureaux, la possibilité de les transformer en immeuble collectif d’habitation pourrait être aussi une solution à étudier si les exigences d’urbanisme et l’équilibre économique de l’opération le permettent. A défaut et comme nous l’avons déjà vu sur Rennes TAUX DES INVESTISSEMENTS USAGE TAUX CONSTATES Bureaux 7 à 8%* / 8.5 à 11% en 2ème main Entrepôts 8.5 à 9.5% Locaux 9 à 10.5% d’activités *Valeur 2012, non significatif pour 2013 en raison de l’absence de transactions. Métropole, les anciens bâtiments de bureaux risquent de se transformer en droit à construire pour logements après démolition de l’immobilier tertiaire devenu obsolète bien que de qualité (Crédit Agricole, TDF). Certains locataires ou propriétaires bailleurs avertis pourront saisir ces opportunités d’investissement dans ces immeubles de seconde main restructurables où les valorisations tiendront compte du cumul des travaux et mises aux normes nécessaires pour donner une seconde vie économique à ces actifs immobiliers. L’investissement 2013 • Entrepôt - 5 065 m² St-Jacques-de-la-Lande Rentabilité 9,6 % • 2 plateaux de bureaux - 2x 440 m² Immeuble Le Cours Lumière La Courrouze Rentabilité 7,5 % • Immeuble SOPRA - 1 305 m² Chartres-de-Bretagne Rentabilité 7,5 % • Bureaux loués par EDF - 2 636 m² Immeuble ENERGIES COORDONNÉES DE LA FNAIM ENTREPRISES 35 : 21, mail François Mitterrand 35000 Rennes Tél : 02 99 14 45 88 Fax : 02 99 14 45 87 [email protected]