N°71 - IcePol
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N°71 - IcePol
Editeur responsable : Benoit Visnovsky - Rue Champ Poirier 5 à 1440 Wauthier-Braine Périodique trimestriel 12 20 Bureau de dépôt ; 1630 Linkebeek - imprimé à taxes réduites - Agrément n°P911364 Belgique - Belgïe Agrément P911364 P.P. P.B. 1630 Linkebeek BC 10744 1er trimestre 2011 N°71 fftt i i w w S wS NNeew 02/6331759 Déjà disponible au Garage Dugailly Eric 8,Rue de l’Église - 1380 Lasne E-mail : [email protected] > Edito 3_ > Challenge 4_ > Remise de prix 5_ > Dossier : Karting 9_ > Dossier : BGDC 12 _ > Dossier : Brabham 14 _ > Pilote du mois 18 _ > Edito : Le mot du Président Cher passionné de sports mécaniques, Nous venons de fêter nos lauréats lors d'une sympathique soirée à Waterloo dans une salle que nous utiliserons sûrement l'an prochain pour une remise de prix qui aura lieu plus tôt que d'habitude. Merci à tous les participants et à l'encadrement bénévole qui fut très efficace. La saison est bien lancée avec le Karting régional, le circuit tourisme amateur (BGDC) qui compte déjà deux épreuves courues. Le Be Trophy, successeur de la Fun Cup, débutera bientôt ainsi que le BRCC, championnat de Belgique Circuit, sous l'égide du nouveau promoteur Kronos Events à qui je souhaite tout le succès nécessaire pour relancer la machine. Nous avons dû finalement annuler notre week-end d'organisation, mais ce n'est que partie remise et nous tablons sur une belle organisation en 2013. J'en profite pour faire appel à candidatures en ce qui concerne des postes de commissaires dont le sport automobile manque cruellement. Profitez de notre publication pour faire éditer vos exploits, envoyez nous vos compte rendus et photos pour les prochaines revues, ces revues sont vos revues ! Pour ma part je reste disponible 7J/7 pour recevoir et diriger vos demandes de licences régionales ou nationales. Bon roulage ! Patrick Van Billoen Président André Vanderauwera Vice-Président 0475/82.30.20 [email protected] 0476/28.45.02 [email protected] Rudy Thiroux Secrétaire 0475/41.71.44 [email protected] Benoit Visnovsky Responsable site & revue 0472/35.02.50 [email protected] / [email protected] Winfield Hoyois Relation presse 0477/22.63.68 [email protected] Tanguy François Administrateur 0495/46.69.27 Les éditeurs se réservent le droit de refuser la publication d’articles ou de parties d’articles n’engageant que leurs auteurs. Les articles, photos, illustrations et les créations publicitaires repris dans le présent périodique ne peuvent être utilisés, ni reproduits par quelque procédé que ce soit, qu’après autorisation écrite des éditeurs. Editeur resp/verantw. uitgever : Benoit Visnovsky 0472/350250 4 Challenge Nos 15 premiers pilotes 2011, récompensés lors de notre remise de prix du 24 février dernier. Nom Points 1. Ghislain De Mévius 2989,36 2. Gilbert Verstraeten 2558,11 3. Jean-Pierre Baudart 2545,02 4. Patrick Becarren 2532,15 5. Joseph Roch 2507,29 6. Christian Dugnolle 2191,59 7. Roger Vandewatere 2144,63 8. Amaury Bonduel 2011,71 9. Eric Lecluse 1947,62 10. Nicolas Jussy 1879,50 11. Guy Fastres 1640,80 12. Monique Thibaut 1618,29 13. Benoit Visnovsky 1550,86 14. Martin Leburton 1438,86 15. Kévin Balthazar 1371,08 Nos primés spéciaux en 2011, récompensés lors de notre remise de prix du 24 février dernier. Coupe du président André Vanderauwera Coupe des dames Coupe de l’écurie Monique Thibaut Thierry Brugma Coupe d’administration Coupe de l’espoir Michel Schmitz Timo Van Impe 5 Remise des prix Article Icepol Racing Team, Vers l’avenir, Olivier Talmas BRAINE-L’ALLEUD - L’année 2011 fut un des changements au niveau du Conseil d’admibon cru pour les pilotes de l’Icepol Racing nistration avec la présence de quelques jeunes Team malgré les nombreux problèmes qui aident énormément le club. rencontrés dans le sport automobile belge. N’est-ce pas trop difficile, justement, d’inciLe sport automobile belge et donc brabançon ter les jeunes à se lancer dans le sport traverse une période difficile depuis quelques automobile en ces temps difficiles ? années. Ce qui n’empêche pas les plus fervents La discipline est trop souvent présentée comme de se donner corps et âmes pour la discipline et un sport élitiste, réservé aux riches, et dont on ne de signer des performances de qualité. C’est le parle que lorsqu’un accident se produit. C’est cas notamment du côté de l’Icepol Racing Team vraiment dommage car c’est justement ce côté qui organisait vendredi dernier à Braine- amical de la discipline qui m’a toujours plu. On l’Alleud sa traditionnelle remise des prix ne se prend pas la tête et on est là pour s’amuser. récompensant les pilotes pour leurs Nous avons besoin des jeunes et l’objectif du club performances réalisées en 2011. est de les orienter. André Vanderauwera, vous êtes vice- Des choses vont-elles changer pour cette président de l’Ice Pol Racing Team. Quel nouvelle année ? bilan tirez-vous de l’année écoulée en La situation va rester difficile au niveau du circuit termes de résultats ? et des rallyes notamment avec ce qui s’est passé L’année 2011 fut relativement bonne malgré les dernièrement au Rallye du Condroz. Cela a déjà difficultés rencontrées par le sport automobile en engendré la suppression de trois rallyes. Par Belgique. Nous avons récolté plusieurs titres de contre, cela devrait évoluer positivement au champion en slalom ainsi qu’une coupe inter- niveau du karting avec une action de promotion écurie. On note aussi de bons résultats en karting (Promokart) qui doit permettre aux jeunes d’être et pas mal de places d’honneurs en rallye. encadrés par des professionnels et de pouvoir s’exprimer ailleurs qu’en Indoor. Comment votre club se porte-t-il ? Nous voyageons entre 80 et 100 membres. Ce chiffre n’est peut-être pas très élevé mais pas mal de choses ont disparues en plus du circuit et, de ce fait, nous avons perdu beaucoup de membres. Contrairement à d’autres clubs, nous n’avons pas les moyens d’offrir des primes de départ à nos pilotes. Qu’est-ce qui fait, dès lors, le succès actuel de l’Icepol ? On ne compte pas beaucoup de membres mais la qualité est bien présente. Personnellement, je préfère avoir 20 champions parmi 80 pilotes que de compter 250 pilotes et qu’ils soient tous dans le fond des classements. Nous avons aussi réalisé Quels sont vos souhaits pour cette année 2012 ? Nous espérons que les résultats seront aussi bons qu’en 2010 et en 2011. On a déjà pu assister à de belles prouesses de la part de nos pilotes et on espère que beaucoup d’autres champions nous rejoindrons afin de continuer à nous faire vibrer. 6 Remise des prix Comme chaque année, des prix spéciaux ont été décernés à certains pilotes et/ou membres de l’Icepol Racing Team au cours de la soirée de gala organisée vendredi dernier, en compagnie de l’échevin des sports de Waterloo, Michel Bettendorf. Président du club, Patrick Van Biloen a remis sa Coupe à André Vanderauwera, ancien pilote et vice-président depuis cinq ans. Monique Thibaut (coupe des dames), Michel Schmits (coupe du conseil d’administration), Thierry Brugma (coupe de l’écurie) et Tino Van Impe (coupe de l’espoir) ont également été mis à l’honneur. Ghislain de Mévius a, pour sa part, remporté le Challenge Icepol 2011. vous encore avoir un pilote belge en Formule 1 dans de telles conditions ? A moins d’organiser une course d’escargots animée par un DJ silencieux, là nous recevrions peut-être les autorisations nécessaires. » Il avait aussi été question l’événement à Mont-St-Guibert. d’organiser « Là aussi, tout était en ordre. Mais il y a finalement eu désaccord car une partie de la voirie est privée et son propriétaire ne souhaite pas prendre de risque. » Bref, les organisateurs poursuivent leurs recherches en espérant trouver un dénouement heureux le plus vite possible. « En tant que vice-président, je suis très fier lorsque je vois l’un de nos pilotes monter sur le podium, souligne André Vanderauwera. Car c’est un peu ma victoire aussi et c’est toujours un sentiment très agréable. » C’est devenu une tradition. Chaque année, aux alentours du week-end de Pâques, l’Icepol Racing Team organise un événement de slalom et/ou de karting. L’année dernière, les organisateurs avaient même pu compter sur la présence de Jonathan Thonon, multiple vainqueur de la Coupe du Monde de Karting, sur le parking de La Mazerine. Cette année, c’est sûr, l’événement ne se tiendra plus à La Hulpe. Mais où alors ? L’Icepol Racing Team tient à remercier toutes les personnes qui étaient présentes à la soirée remise de prix ainsi que tous les pilotes/ personnes/amis qui nous ont représenté en 2011 ! « Nous sommes actuellement en pourparlers avec Le Club vit avant tout grâce à vous, et nous vous les autorités concernées, indique André sommes plus que reconnaissants ! Vanderauwera. L’objectif était de trouver un site à Waterloo, commune où se situe le siège de notre club. Nous avions plusieurs possibilités mais, à chaque fois, un détail de dernière minute nous a empêché d’arriver à un accord définitif. » Une situation que ne comprennent pas les organisateurs travaillant d’arrache-pied sur un projet qui les tient particulièrement à cœur. « C’est un peu aberrant car on ne connait finalement Waterloo que pour son Lion et ses villas. On ne demande pas grand-chose, juste pouvoir organiser une course par an. Mais on nous supprime les rallyes, nous n’avons pas d’autorisations pour les slaloms et les courses sur circuit ne sont plus reconnues. Comment voulez- 7 8 - N’oubliez pas de nous rendre visite sur le site www.icepol.be Régulièrement mis à jour, vous y trouverez pleins de news, photos, vidéos, documents et de données intéressantes ! Nous prenons le temps lors de ces quelques lignes de vous rappeler également que le site est avant tout conçu pour vous, mais surtout par vous. N’hésitez pas, envoyez-nous vos photos, vidéos, documents et autres résumés de vos courses. Comme Kévin Balthazar, Ghislain De Mévius, Edouard Chevalier ou encore Benoit Visnovsky, demandez que l’on vous crée votre propre galerie photos, et alimentez la par vous-même, comme bon vous semble :-) 9 Dossier : Karting A travers les quelques revues 2012 que vous recevrez dans vos boites-aux-lettres, vous pourrez suivre différents dossiers sur le sport automobile. Voici notre premier dossier : LE KARTING ! En Belgique, et surtout dans le championnat de la Communauté française, nous assistons de plus en plus à l’expansion des catégories dites « Challenge ». Depuis 2007, et de par le choix de la IAME de confier l’importation de ses produits à la maison EuroKarting, cette dernière a pris en charge les challenges IAME en Belgique qui sont devenus par la force des choses, les « Challenges IAME-Belgium ». X30 (14 ans minimum) X30 Master (25 ans minimum) X30 Shifter (15 ans minimum) Pour ce premier épisode, nous allons vous présenter la catégorie des « petits », la Mini Parilla. Le Challenge IAME-Belgium Mini Parilla s’inscrit dans la continuité de la catégorie Mini et ASAF, à savoir l’utilisation d’un L’objectif de ces challenges est de moteur spécifiquement adapté à la pratique permettre à tous les pilotes de s’adonner au du karting en compétition pour les plus karting en compétition, à travers différentes jeunes, et ce dès l’âge de 8 ans. catégories d’âges et en bénéficiant des Une cylindrée de 60cc critères suivants applicables pour tous : Une puissance de 11cv et un régime Accessibilité financière maxi de 13000 RPM Equité technique et sportive Une fiabilité phénoménale, réduisant les coûts au maximum Convivialité Contrôles techniques Le poids minimum total pilote et karting compris est de 105kg. Le châssis du pilote Moteurs plombés via un réseau de doit être aux normes CIK-FIA, et les pneus revendeurs agréés sont de type extra-durs afin de limiter la vitesse dans les courbes. Les pneus pluie De par leur conception, les challenges sont quant à eux interdits. IAME Belgium se veulent une alternative plus abordable que les catégories Pour reconnaitre plus facilement sur circuit traditionnelles. ces petits fous du volant, les plaques Fiabilité et encadrement technique numéros sont toutes de couleurs rouges et 5 catégories différentes existent dans le les numéros sont eux blancs. championnat de la Communauté française de Belgique, pour permettre à tout le monde La saison 2012 sera composée de 6 meetings d’y trouver son du. pour permettre à ces jeunes d’en découdre Mini Parilla (8-11 ans) Boxer (11-15ans) un maximum sur la piste. Un meeting est composé d’une manche essai libre, une manche qualificative et de deux courses. 10 Dossier : Karting Meeting °1 : Mariembourg (25/03) Meeting °2 : Ostricourt (08/04) Meeting °3 : Amay (12-13/05) Meeting °4 : Lommerange (26/08) Meeting °5 : Mariembourg (16/09) Meeting °6 : Mariembourg (13/10) En 2012, aucun pilote de cette catégorie ne nous représentera. Mais les frères Bonduel sont passés par cette catégorie il y a quelques années, et ils nous ont très fièrement représentés ! Voici quelques photos : Dossier : Karting Nous vous l’annoncions à la remise des prix, l’Association Sportive Automobile Francophone souhaitait pour la saison 2012, lancée une catégorie accessible à tous, aux frais vraiment très limités. La voici ! PROMOKART, la formule idéale 11 secours… Sont au menu. On ajoutera aussi un service de promotion, qui produira des communiqués de presse du meeting et des photos, mais aussi un speaker pour animer la course et tenir en haleine les spectateurs. Bref, pour les pilotes dits de « loisir », ce sera un monde de différence. Cette catégorie Promokart s’adresse aux pilotes de 13 ans minimum (et mesurant au moins 1,45 mètre) qui n’ont jamais eu de licence. Les pilotes seront répartis en deux Mise sur pied dès cette saison 2012 lors de catégories : les pilotes de moins de 70 kg cinq des six courses du championnat de la (équipement compris) et les pilotes de pus Communauté Française, la catégorie de 70 kg (avec équipement). Promokart permettra à des débutants de découvrir avec une formule « clé en mains » Comme leurs homologues des catégories à très bas prix les joies des compétitions déjà existantes, ces pilotes vivront le meeting avec une séance d’essais libres officielles de karting. (10’), une séance d’essais chronométrés (8’) Comme tout sport mécanique, le karting et deux courses de 15 minutes. nécessite certains moyens financiers. Et c’est souvent le manque de ces moyens qui Mis à disposition par l’organisateur, les karts décourage de nombreux pilotes dits « de seront de type 4 temps et d’une puissance loisir » à franchir le pas vers la compétition. maximale de 13 chevaux. Lors de chaque Suite à une proposition du Karting des meeting, les karts seront tirés au sort en Fagnes et du KC Sambréa, la donne pourrait début de journée. Un deuxième tirage au toutefois changer en 2012. L’Association sort aura lieu entre la Course 1 et la Course Sportive Automobile Francophone (ASAF), 2. qui gère le sport automobile dans la Une licence spécifique pour les pilotes de la Fédération Wallonie-Bruxelles, a en effet catégorie Promokart a été créée par l’ASAF. accepté l’idée de créer une catégorie Elle s’élève à 30 euros pour l’année et à 15 Promokart. Cette nouvelle classe se base sur euros pour un meeting. Une fois cette le concept qui a prouvé son intérêt dans les licence payée, la participation au frais courses de loisir, à savoir une formule clé en s’élève à … 135 euros seulement ! Un tarif mains à prix réduit. Le pilote doit juste venir plancher pour participer à une course avec son équipement (et encore… officielle avec tous les services offerts ! un équipement peut en général être fourni) Tous les pilotes intéressés peuvent prendre et prendre place derrière le volant. contact avec Karting Promotion Event via Mais cette catégorie Promokart veut aller l’adresse e-mail [email protected]. beaucoup plus loin que les courses de loisir « classiques ». Ainsi, les 5 épreuves au Faites comme Amaury Redant et Laurent calendrier de la saison 2012 se dérouleront Mensu, inscrivez-vous et représentez Icepol toutes en même temps que les courses du mais ne tardez pas car il n’y aura championnat de la Communauté Française probablement pas de place pour tout le de karting. Les pilotes de la catégorie monde ! Promokart bénéficieront donc du même accueil que les pilotes « professionnels ». Organisateurs professionnels, direction de course, commissaires de piste et services de pour les débutants ! 12 Dossier : BGDC Résumé de la première course BGDC à Zolder du 17 mars 2012. Vincent Franssen La grisaille avait envahi le Circuit de Zolder ce samedi après-midi pour le coup d’envoi officiel du Belgian Gentlemen Driver’s Club 2012, sur une distance de 150 minutes. Au terme d’une minute de silence en hommage aux victimes – majoritairement limbourgeoises – de la tragédie de Sierre, les bolides ont entamé la course, mais au moment du premier envol de l’année en circuit, plusieurs absences méritaient explication. Ainsi, si les frères Franssen (BMW E46) n’étaient pas de la partie après avoir récemment cassé leur moteur, une poignée d’équipes n’ont pas achevé dans les temps la préparation de leurs bolides. Il en allait ainsi de la Mini Cooper S d’Yvan Muller, de la très attendue Honda Civic Surinx Racing ou de la Clio Team Allure. Des bolides qui apparaitront, avec d’autres, dans deux semaines à SpaFrancorchamps, dans le cadre du Trophée des Fagnes. Autre souci inhérent au Circuit de Zolder : la limite des 95 dB, qui a une fois encore joué des tours à plusieurs équipages. Si la Norma de Decroos n’était finalement pas présente car trop bruyante, la Radical SR3 de René Brugmans et Christophe Geoffroy ne passait pas le cap des qualifications, ayant dépassé la sévère norme du tracé limbourgeois. Une mésaventure qui provoquait également le forfait de l’inédite Porsche 944 de Léonard Licops et Pierre-Yves Paque, mais aussi de la Renault Clio de Paul Lejeune et du jeune Kevin Caprasse. Dommage. Quant à la Mini Cooper S d’Etienne et Julien Licops, ce sont des problèmes techniques qui la laissaient dans le garage au moment de l’envol. Tout était loin d’être négatif pour autant, puisque parmi la trentaine de bolides finalement présents sur la grille de départ, on relevait avec étonnement les présences de Jeffrey Van Hooydonk, qui faisait officiellement débuter la BMW 325i ClubSport Trophy en compagnie de Kristof De Neef, Stéphane Lémeret, qui accompagnait Rudy Thiroux, Jean-Pierre Baudart et Philippe Lannaux sur une Honda Civic 1600cc qui a bien évolué, ou encore Willy Plas, dont la prestigieuse formation Motorsport International (MI) permettait au jeune Julien Lefort, le fils de Christian Lefort, d’effectuer ses premiers pas en sport auto, le tout au volant d’une Renault Clio très efficace. Chaud devant ! Si la VW Golf II préparée par le sorcier Jean-Marie Dehaye et pilotée par le traditionnel duo Kevers-Paisse s’élançait depuis la pole position, l’apparition de la pluie allait renvoyer ce bolide plus loin dans le classement. Au moment où Grégory Paisse cédait le volant à Tony Kevers, le team décidait de monter des pneus pluie. Mauvaise pioche, puisque la piste s’asséchait assez rapidement, et la Golf de l’équipage le plus efficace de la Classe D la saison dernière perdait beaucoup de temps. Il n’en fallait pas plus à un Stéphane Lémeret survolté et séduit par l’ambiance du BGDC pour pointer aux commandes de la course au volant de la Honda Civic #48. Et un bolide de la Classe C en tête du classement général, c’est du rarement vu à ce niveau de compétition ! Un festival qui n’allait hélas pas durer jusqu’au bout des 150 minutes de course, en raison d’un moteur cassé. Dommage. Les BMW pouvaient dès lors – enfin – récupérer le sommet de la hiérarchie, la lutte pour la victoire absolue se focalisant entre la 325i de Johan Van Loo et Geoffrey Heyninck (qui remplaçait Jan De Vocht, malade) et la M3 E36 de Marc Neyens et Matty Zadnikar. Et c’est le superbe bolide noir qui avait le dernier mot, pour 18 secondes à peine. Le podium de la Classe E était complété par la 325i ClubSport Trophy de Van Hooydonk et De Neef, un bolide très proche de la série dont on verra de nouveaux exemplaires lors des prochaines manches. Derrière les deux BMW de tête, la lutte a fait rage entre les meilleurs concurrents de la Classe D, celle des 2 litres. Et c’est au sprint que tout allait se régler. Alors que la Renault Clio #10 de Patrick Asnong et Michaël Divoy semblait tenir le bon bout, elle se faisait doubler en vue de l’arrivée par la VW Golf II de Kevers et Paisse, qui s’est distinguée par une fulgurante remontée lui valant la médaille d’argent dans la classe, mais aussi la 4ème place au général. Et devant, c’est une Clio… Phase 2 qui émergeait, celle des excellentissimes Herman Servranckx et Thomas Piessens. Une preuve supplémentaire qu’en BGDC, il n’est nul besoin de disposer d’un bolide de la dernière génération pour faire la différence. Une parfaite connaissance des lieux, une fiabilité totale et une bonne pointe de vitesse permettent de revendiquer la gagne. Les Renault Clio de Kris Van Bael et Edy Cornelis d’une part, Nelson Van Hulle et Dries Heyman de l’autre, complétaient le top 5, précédant les bolides similaires de Brugma-Morlet, Despriet-Lefort, Buffet-Buffet et Van Kuyk. En Classe C, les Honda Civic de Lémeret-Thyroux-BaudartLannaux et Van Billoen-Vandamme-Deridder sont tombées au combat. Tout profit pour la diabolique Toyota Yaris de Joël Vanloocke (‘Jo la Coupe’ en rallye) et Mario Jacobs, qui remportait la victoire, devant la Suzuki Swift de Christian Franken et Charles Peeters, très proche de la série, mais qui va évoluer au cours des prochaines semaines. D3 : Heck et Haddouche de bout en bout Domination totale de la BMW M3 E36 de Christian Heck et Smaël Haddouche en Division 3, la #75 jouant même un rôle en vue au classement général, avant de rétrograder quelque peu dans la hiérarchie. Mais la victoire n’a jamais été remise en question. Heck et Haddouche l’ont emporté devant la Ford Focus RS de Ronchail, Ronchail et Duthoit et la BMW E36 de Huybrechts et Marrocco, tandis que la Volvo 240 Turbo de Chris Servayge, seul à bord, perdait du temps en échouant contre le rail de protection au freinage de la Chicane Jacky Ickx. Il pouvait heureusement repartir quelques minutes plus tard… Prochain rendez-vous BGDC dans moins de deux semaines sur le circuit de Spa-Francorchamps, dans le cadre du Trophée des Fagnes, où les absents de la première heure seront de la partie. De quoi nous valoir de nouvelles empoignades sportives de qualité… Cette fois, c’est sûr, la saison 2012 en circuit est lancée ! Dossier : BGDC 13 Résumé de la deuxième course BGDC à Spa-Francorchamps du 01 avril. P. Van Billoen, pilote de l’Honda Civic n°5 Le BGDC, promoteur de courses « Club » de voitures de tourisme et GT < 2.5L s’arrêtait à Franco pour la deuxième épreuve de sa série, une endurance de 4 H, 15 jours après celle de Zolder. Un week-end de course complet avec 18H d’épreuves réparties sur 18 heures de temps de piste ! Timing tendu et dompté de main de maitre par le directeur de course Guy Dupont. BHC, SMART, SOT, BGDC. Parlons donc de la course BGDC : Les 41 Engagés BGDC couplés aux 36 voitures françaises du TTE, cela donna finalement une grille de départ de 68 rescapés des essais courus le dimanche matin sur une piste glaciale mais sèche sous un soleil printanier. Ce fut un sprint de 4 heures et 1 tour ! le vibreur à quasi 195 Km/H (!) -grand moment– Il ne devait pas y avoir 5 cm entre les autos, on s’est compris et pas de touchette... Puis, fort de l’adrénaline générée par cette passe d’armes que je ne suis pas prêt d’oublier, à l’occasion d’un beau raccordement, j’ai recollé le gaillard qui changea utilement de trajectoire au premier Blanchimont où j’étais un chouia plus vite, ce qui m’empêcha d’essayer de passer au deuxième. Il restait 1 Virage. La Chicane. J’étais collé littéralement à droite de son pare chocs, il pouvait donc me voir, j’ai retardé mon freinage au maximum, il a estimé pouvoir freiner 1M plus loin (Ce fut le mètre de trop !). Allumage des 4 pneus et tentative de passage de la chicane sur les bordures, mais il y a des plots en béton, il arrache son pare chocs avant, et fait un bon de cabri de 80 cm de haut pour se diriger droit vers ma trajectoire. Nous faisons chacun un écart, et je le passe, pour gagner de 1 seconde sur la ligne ! Damier … On gagne la classe ! Départ lancé en deux groupes derrière les leading cars et On sort directement a la source pour aller au parc fermé c’est parti ! Notre équipe est constituée de Patrick Van Damme, Sortant de l’auto, j’ai directement été chez François pour Christian de Ridder, et moi-même (Patrick Van Billoen) sur exprimer mon émotion par une longue étreinte amicale ! une Civic EG6 1600 de +- 165 Cv. Grand moment, ce dernier tour sur le plus beau circuit du Notre classe comprend pour cette épreuve 6 voitures, 2 monde ! Merci François, merci Pilote ! Civic , 2 Swift sport, 1 206CC et 1 Yaris vitaminée. Sur le papier on a la quatrième meilleure voiture sur 6. Il y a du Concernant les autres voitures aux couleurs du Club : pain sur la planche ! On prend le départ en avant dernière position de la classe, Division I très très loin sur la grille. Patrick Van Damme au départ Carton plein pour Icepol RT sur le podium de la classe C roule régulier et ramène l’auto fraiche et sans encombre à (- de 1600cc en cylindrée corrigée) l’heure 20 de course en P 3. Médaille en chocolat : Rudy Thiroux (avec G. Bachy et P. Temps d’arrêt au stand 3’37 Christian prend le relais et Lanaux) assure la place passant en P2, il me rend l’auto en bon ordre, temps au stand 3’37 (!) aussi (Temps imposé 3.30 3ème : François Jeukenne – J. Heinen (et P. Ménage) minimum). Je prend la piste et à l’occasion d’un arrêt supplémentaire de F. Jeukenne sur la 206 alors en tête, je 2ème : Michel (Oufti) Schmitz (Avec Pascal Goffard) me retrouve un court moment 1er de classe, mais me fait 1ère : Patrick Van Damme – Patrick Van Billoen (et Ch. rapidement re - doubler par cette diabolique 206 très bien Deridder) pilotée. Je me fais même larguer pendant les 2/3 de mon relais. Pendant que le rythme de cette 206 diminue (pneus En Classe D (-2.0 L en Cylindrée corrigée) usés), je parvenais a descendre les temps, au volant d’une Médaille en chocolat : Patrick Asnong (avec M. Divoy) voiture restée assez fraiche, grâce à une bonne gestion du team. Au mur mon Team se déchainait en me montrant que 3ème : Julien Lefort ! (Avec Vincent Despriet) je rattrapais la française, Patrick Van Damme bondissait En classe Guests (voitures à dérogation > 2.5 L = 7 voitures) comme un marsupilami en montrant du doigt les échappements de Jeukenne que je commençais à ré- 6èmes : Spigeleer - Grysouille apercevoir depuis la chicane. Alors, j’ai craché dans mes mains. En trois tours j’étais dans son pare-chocs, parvenant 5èmes : Ronchail - Ronchail - Duthoit a faire le meilleur tour en course de l’auto, 3.02. S’ensuivit le dernier tour où , à la source, j’ai pu le surprendre en me rétrécissant littéralement et passant dans le trou de souris qu’il avait laissé … Poursuivi, j’évitais qu’il prenne l’aspi, je repris 5 m aux combes et puis il se mettait à coté de moi au Bxl, sans parvenir à me passer, double gauche abordé vers les 170 K/H, puis un concurrent un peu moins vite m’a fait hésiter un quart de millième de seconde, c’est opportunément que François choisit ce moment pour passer en triplant à l’EXTERIEUR du deuxième gauche sur Dossier : Brabham 14 Un peu d’histoire ... La Brabham BT 46 est une monoplace de Formule 1 conçue par l’ingénieur Gordon Murray pour l’écurie Brabham, alors propriété de Bernie Ecclestone. La BT 46, engagé en 1978 et 1979, intègre plusieurs innovations radicales, la plus connue étant le montage d’un panneau d’échangeur thermique en remplacement des radiateurs d’huile et d’eau. Le système ne fonctionne pas et contraint Brabham Racing Organisation à le retirer avant les débuts officiels en course. La voiture, propulsée par un bloc moteur Alfa Romeo 115-12 à 12 cylindres opposés à plat, rencontre plus facilement le succès en course lorsqu’elle reçoit un radiateur monté dans le museau. Pilotée par Niki Lauda et John Watson, elle remporte une course dans sa variante A et marque suffisamment de points pour permettre à l’écurie de s’approprier la troisième place au championnat du monde des constructeurs. La Brabham BT 46 B est la variante de la voiture, également connue sous le surnom de « fan car » ou « voiture ventilateur », la plus notoire. Elle est engagée au Grand Prix de Suède 1978 en vue d’apporter une réponse viable à la Lotus 79 à effet de sol. La BT 46 B crée une très importante portance négative grâce à un ventilateur prétendument utilisé pour améliorer le refroidissement mais qui sert surtout d’extracteur d’air. La voiture ainsi présentée ne prend le départ que d’une seule course, le Grand Prix de Suède 1978 à Anderstorp, qu’elle remporte aux mains de Niki Lauda qui signe également le meilleur tour en course. La BT 46 B est déclarée illégale par la FIA au terme de la course mais conserve pour acquis ses résultats. La première Brabham motorisée par Alfa Romeo est la BT 45, une voiture lourde (625kg) et aux dimensions encombrantes (les plus grandes autorisées par le règlement). Ces dimensions sont toutefois nécessaires pour installer l’imposant moteur à douze cylindres opposés à plat et un réservoir d’essence suffisamment grand pour parcourir la distance complète d’un Grand Prix. Après un long développement, la voiture devient enfin compétitive mais ne remporte aucune course. Au milieu de la saison 1977, Gordon Murray, l’ingénieur de Brabham, commence à travailler sur la plus ambitieuse BT 46. Il prévoit de compenser le poids par la puissance et la consommation du moteur pour permettre à l’écurie de prendre une mesure d’avance par la technologie et d’améliorer la sécurité. Le moteur est un douze cylindres opposés à plat d’origine Alfa Romeo d’une cylindrée de 2995 cm³, monté sur des voitures de sport. Il est doté d’une injection directe, d’un allumage électronique, d’un bloc-moteur en magnésium d’un carter en aluminium et de culasses en magnésium ou en aluminium. Il y a 4 soupapes en tête par cylindre. En 1978, le moteur Alfa Romeo développe 250 chevaux à 12000 tours par minute, soit cinquante chevaux de plus que le Ford-Cosworth DFV. Le bloc Alfa Romeo 115-12 rend un pic de couple de 324 lb/ft. Toutefois, la puissance est obtenue au détriment d’une grande taille, d’une importante consommation d’essence et d’un surpoids de 40kg sur le Ford-Cosworth DFV. Il est également difficile d’utiliser les moteurs car ils présentent d’importantes différences de taille entre eux. Le moteur est associé à une version améliorée et allégée de la boîte de vitesses à six rapports de BT 45 conçue par Brabham et fabriquée par Alfa Romeo avec des éléments Hewland. 15 Dossier : Brabham suspicions de manque de fiabilité. Mis à part l’apparition éclair victorieuse de la BT 46 B « aspirateur » au Grand Prix de Suède, l’écurie Brabham court pour le reste de la saison avec la BT 46 A. Niki Lauda, le champion du monde en titre remporte le Grand Prix d’Italie en profitant des pénalités de Mario Andretti et Gilles Villeneuve pour avoir anticipé le second départ donné à la suite de l’accident mortel de Ronnie Peterson. Le châssis de la BT 46 est monocoque en aluminium avec des sections transversales trapézoïdales. Ce type de réalisation est typique du travail de Gordon Murray dans les années 1970. La structure inclut une suspension pneumatique facilitant l’élévation de la voiture lors des changements de pneus lors des essais. La BT 46 embarque des freins en carbone, une innovation inspirée de l’aéronautique qui ne se démocratise en Formule 1 qu’au milieu des années 1980. Brabham développe ce système depuis 1976. A l’origine il était composé de plaquettes en matériaux composites et de disques d’acier. L’amélioration la plus radicale montée sur la voiture à ses débuts est un échangeur thermique monté dans le museau en remplacement des radiateurs d’eau et d’huile. L’absence de radiateur conventionnel permet à Murray de compenser l’augmentation de poids et d’encombrement dus au moteur et au gros réservoir de carburant en réduisant le poids, l’espace et par conséquent l’aérodynamique (réduction de la trainée) des éléments annexes. En pratique, l’échangeur thermique n’apporte rien de plus que sa capacité à refroidir la monoplace et reste un des rares échecs de l’ingénieur Sud-africain. L’échangeur thermique est démonté au profit de radiateurs conventionnels, comme sur la BT 45, perdant du coup l’avantage aérodynamique initialement obtenu et déplaçant le poids sur l’avant, la BT 46 devient ainsi la BT 46 A. La BT 46 A fait ses débuts pour la troisième course de la saison 1978, en Afrique du Sud, le 4 mars. Dotée des radiateurs améliorés montés dans le museau, la monoplace est immédiatement compétitive malgré les La BT 46 A continue d’être engagée en championnat du monde de Formule 1 pour la première manche de la saison 1979, en Argentine aux mains de Nelson Piquet. Lauda également présent se qualifie sur la voiture avant de changer pour la BT 48 plus récente mais encore en proie à des problèmes de fiabilité. Piquet, lui, prend le départ sur la BT 46 A mais abandonne dès le premier tour à cause d’un carambolage impliquant quatre autres pilotes. Le team Lotus introduit l’effet de sol en 1977 avec sa Lotus 78, monoplace rapide mais manquant de fiabilité.Peter Wright et Colin Chapman découvrent qu’en façonnant avec soin le fond plat, il est possible de faciliter l’écoulement de l’air, de plaquer la voiture au sol et d’augmenter l’adhérence des roues en améliorant la déportance. L’appui aérodynamique ainsi amélioré permet à la voiture d’aller plus vite et d’avoir une meilleure tenue de route dans les virages. L’effet de sol a le grand avantage de réduire la trainée, contrairement aux ailerons conventionnels, ce qui signifie que l’amélioration de la tenue de route dans les virages ne compromet pas la vitesse de pointe en ligne droite. En 1978, Lotus résolut les problèmes de fiabilité en développant une carrosserie au profil en aile d’avion pleine, créant un effet Venturi sous la voiture. Dès leur apparition en Belgique, les Lotus 79 aux couleurs or et noir de JPS de Mario Andretti et Ronnie Peterson surclassent la concurrence pour s’imposer avec une marge confortable. Le travail effectué par Wright et Chapman sur la Lotus 78 est sous-estimé par les autres ingénieurs en 1978. Gordon Murray comprend comment Lotus a conçu l’effet de sol qui permet d’obtenir le remarquable niveau d’adhérence Dossier : Brabham de la 78. Il réalise également que le douze cylindres opposés à plat Alfa Romeo utilisé par le Parmalat Racing Team cette saison est trop large pour pouvoir obtenir l’effet Venturi nécessaire pour obtenir des résultats significatifs avec l’effet de sol. Murray apprend qu’Alfa Romeo entreprend de produire un douze cylindres en V pour la saison 1979. La Scuderia Ferrari persiste dans le choix du douze cylindres opposés à plat, ce qui l’empêche de bénéficier de l’effet de sol et la condamne à une saison 1980 désastreuse. Dans le même temps, Murray a l’idée de réduire la pression sous la voiture par d’autres moyens. En 1970, la Chaparral 2 J « ventouse » est significativement plus rapide que la concurrence dans le championnat CanAm. La Chaparral 2 J est dotée de deux ventilateurs fonctionnant grâce à un moteur deux temps qui réduisent la pression et créent de meilleurs appuis aérodynamiques. La 2 J souffre de problèmes de fiabilité avec le second moteur mais est condamnée par les autorités sportives. Murray imagine d’utiliser un ventilateur piloté par l’embrayage, lui-même relié au moteur : plus le moteur tourne vite, plus le ventilateur tourne et crée un effet de sol important. Comme la Lotus, la Brabham est dotée de jupes latérales coulissantes sur les pontons comblant le creux entre les flancs de la voiture et le sol. Cette technique empêche que trop d’air ne soit aspiré sous la voiture et annule l’effet de sol. Comme le règlement interdit les « dispositifs aérodynamiques mobiles », Brabham le contourne astucieusement : le ventilateur aspire également l’air à travers un radiateur monté horizontalement sur le moteur et utiliser un ventilateur pour améliorer le refroidissement est parfaitement légal. Brabham fait l’expérience du procédé avec une BT 45 C dotée d’un petit ventilateur pour le refroidissement en Amérique 16 du Sud, en début de saison. Brabham prétend alors que le refroidissement du moteur est la fonction première du ventilateur. Ces revendications sont légitimées par les problèmes de refroidissement qui affectent la monoplace en début d’année. Les châssis BT 46/4 et BT 46/6 sont modifiés pour être testés dans le plus grand secret. Il s’agit d’améliorer le concept du ventilateur, de rendre le compartiment moteur hermétique et d’accoler le ventilateur à l’embrayage. Niki Lauda, le premier pilote de l’écurie constate qu’il doit revoir sa manière de piloter, surtout dans les virages car lorsqu’il accélère la voiture semble collée à la piste comme sur des rails. Par conséquent, les pilotes sont soumis à des forces latérales très importantes lors des accélérations, forces qui deviendront un problème majeur à l’ère de l’effet de sol. Dans son autobiographie, Lauda révèle que la voiture est désagréable à piloter à cause des forces latérales et du fait que l’aérodynamique a plus d’importance que les capacités du pilote. Lauda réalise très tôt que lorsque l’effet de sol sera pleinement développé, les pilotes subiront des pressions équivalentes à plusieurs fois leurs poids lors des accélérations et des freinages, ce qui leur demandera plus d’efforts et les laissera épuisés à la fin des courses. Dossier : Brabham Les deux BT 46 B sont préparées pour le Grand Prix de Suède 1978 à Anderstorp, en vue de courir aux mains de Niki Lauda et John Watson. Quand les monoplaces ne roulent pas, les ventilateurs sont cachés par un couvercle de poubelle. Les observateurs constatent que lors des accélérations, la voiture s’affaisse d’autant que l’appui aérodynamique augmente. Le premier pilote Lotus, l’Américain Mario Andretti déclare : « C’est comme un satané grand aspirateur. Il vous jette dessus de la boue et des détritus à un rythme d’enfer ». Gordon Murray rétorque que c’est faux parce que le ventilateur ne peut pas cracher tout ce qui sort de sous la voiture parce que la vitesse de sortie du flux n’est que de 55 miles. De plus un ventilateur radial aurait envoyé des pierres de tous côtés. 17 la Formula One Constructors Association (FOCA) depuis 1972, il en est devenu le président en 1978. Conformément au biographie d’Ecclestone, Terry Lovell, les autres équipes de la FOCA menées par Colin Chapman menacent de retirer leur soutien à Ecclestone s’il maintient la BT 46 B en course. Ecclestone passe alors un accord avec la FOCA au terme duquel la voiture doit participer à trois nouvelles courses avant que l’écurie ne la retire volontairement. La Commission sportive internationale (CSI) intervient et déclare que l’usage du ventilateur ne sera plus autorisé et la voiture ne peut plus être engagée en Formule 1. Toutefois, il n’est pas considéré que la Brabham a enfreint les règles lors du Grand Prix de Suède, par conséquent, elle conserve la victoire acquise lors de l’épreuve. A l’annonce de cette nouvelle règle, les deux châssis sont reconfigurés comme BT 46 normales. Une Brabham BT 46 en configuration « B » apparait une nouvelle fois en 1979 au Gunnar Nilsson Trophy à Donington Park. Cette course, hors-championnat, doit être disputée selon les règles de la Formule 1 dans le but de récolter des fonds pour la fondation Gunnar Nilson contre le cancer (Gunnar Nilson Cancer Fund). La course est courue comme un contre-la-montre et le fait que la BT 46 B ait été déclarée illégale n’entre pas en compte. Nelson Piquet termine à Si la conformité des voitures est rapidement la quatrième place sur cinq voitures engagées. contestée, elles sont autorisées à prendre le départ. Elles se qualifient deuxième et troisième derrière la Lotus du futur champion du monde, Andretti. En course, John Watson abandonne au 19e tour sur une sortie de piste, causée par de l’huile répandue sur le sol. La BT 46 B restante semble, aux mains de Lauda, ne pas être affectée par cette surface glissante, Lauda passant même Andretti à l’extérieur dans un virage. L’Américain abandonne quelques tours plus tard à cause d’une valve brisée et laisse à l’Autrichien une avance de 34s sur l’Arrows de son premier poursuivant Riccardo Patrese au terme de l’épreuve. L’engagement de la BT 46 B suscite des réactions chez les écuries rivales qui voient la Brabham « aspirateur » comme une menace pour leurs résultats. Lotus commence immédiatement à développer une version aspirateur de la 79. Bernie Ecclestone, propriétaire de Brabham Racing Organisation est également secrétaire de Le pilote du mois 18 Pour notre première série du « Pilote du mois », nous avons décidé de présenter et ainsi remercier notre vainqueur du Challenge 2011! En effet, Ghislain nous a magnifiquement bien représenté en 2011, et nous espérons que ça continuera encore en 2012 et plus ! Bravo et merci à toi Ghislain ! Prénom : Ghislain Nom : De Mevius Ecurie : Icepol Racing Team Âge : 23 Voiture actuelle : Citroën DS3-R3 Palmarès : 2008 : débuts en rallye ; 2 podiums et 1 victoire en classe 2-5 en championnat ASAF (Citroen Saxo VTS) et 4e en Fiesta Trophy au Rallye du Condroz. 2009 : 3e du Fiesta Sport Trophy (victoire au Rallye du Condroz) + Sélection au Ford Shoot out cher M-Sport en Angleterre) 2010 : 3e du Fiesta Sport Trophy (victoire au Ypres Rally et en tête de chaque manche ensuite : Omloop van Vlaanderen (moteur cassé), Condroz ( sortie)) Résumé de la saison 2011 : 2e Rookie et 9e du Volant 207 ( 6 courses sur 8) en France (4e en Corse, 6e au Terre de Langres) + Ypres Rally (1er de classe R3 avant abandon) + Rallye de la Famenne (ASAF) 3e général et 1er 2WD + Rallye du Condroz (4e en R3 avant retrait suite à l'accident). Remerciements : Je tiens à remercier mes sponsors : Maca Express, Belgium Copy, BCM, Tys Design et City Kart pour leur soutien et également mes proches et surtout mon père sans qui cela ne serait pas possible. J'en profite également pour remercier mon club Ice Pol pour leur dynamisme et en particulier Benoit pour ce qu'il fait pour le club !