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HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des ANCETRES de Jean-François, Hélène et Pascal PARES par Jean Parès www.heredis.com 2013 Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 1 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES Présentation Sources Cette monographie rassemble toutes les informations connues en 2013 concernant les ancêtres directs identifiés de mes enfants. On y trouve, bien entendu, les éléments habituels de l'état civil (naissances, mariages, et décès) et parfois des cérémonies religieuses, mais aussi des actes notariaux : contrats de mariages, testaments, achats et ventes de biens. S’y ajoutent d’autres événements personnels ou liés à la vie du village. Toutes ces données proviennent des Archives Départementales et, à un degré moindre, de la littérature historique catalane. Bien que nombreuses ces informations sont loin d’être exhaustives et complètes. Au-delà des aspects purement généalogiques, cette monographie apporte des informations sur la vie des ancêtres, éléments qui permettent, un peu, de les faire revivre. Le texte est enrichi par des photos pour les générations récentes et des signatures pour les générations anciennes. Le document a été élaboré à partir des informations contenues dans l’Histoire du Village de Mosset de Jean Parès. Elles sont accessibles sur internet aux adresses suivantes dans leurs versions de septembre 2012 : www.histoiredemosset.fr Edition La monographie est une édition automatique composée par le logiciel généalogique Heredis (Version 13). Ce logiciel édite le document sous le format Microsoft Word (docx) généralement diffusé sous le format PDF. La version Word autorise des modifications sans faire appel au logiciel Heredis. La mise en page et l’impression sont conçus pour le format A4. Composition Deux annexes complètent la monographie proprement dite de 264 pages : 1 -Des tableaux des arbres généalogiques des ascendants des premières générations, chaque arbre étant limité à 32 personness. Les numéros indiqués sont les numéros Sosa. On compte 189 tableaux. 2 – Les biographies de chacun des enfants. Numérotation Sosa des ancêtres Tous les ancêtres portent un Numéro, le Numéro Sosa. Ce système s’applique à l’ascendance en ligne directe du “de cujus”, c’est à dire de celui ou de celle à partir du ou de laquelle est établie l’ascendance. Cette méthode de Numérotation, obéit à trois règles de base très simples : 1 - Le “de cujus” porte le N°1, 2 - Le père porte toujours le N° double de celui de son enfant. 3 - L’épouse porte toujours le N° de son époux augmenté d’une unité Tous les pères portent des Numérotations paires et les mères des Numérotations impaires. Caractéristiques générales Les personnes identifiées sont au nombre de 1470 (septembre 2013). Le nombre d’ancêtres est donc de 1469. Ils ont presque tous vécu au cours des 4 derniers siècles. Cette généalogie ascendante est donc relativement importante. En effet, les parents du « de cujus, » sont tous les deux nés à Mosset et descendent de 2 familles anciennes du village. Les Parès sont à Mosset depuis 1697 à la suite du mariage de Père Angel Parès (Sosa 404), venant de Vingrau. Descendent de lui plus de 2600 personnes dont 156 portent le nom Parès. Tous les Parès de la vallée de la Castellane descendent de lui. Les Garrigo y habitent depuis les temps immémoriaux. Francisco Garrigo (Sosa 3072) y est né avant 1570. Mais tous les ancêtres ne sont pas liés à Mosset : 581 seulement sur les 1470 (40%) y sont ou nés, ou mariés ou inhumés. 401 (27%) y sont nés et 452 (30%) s’y sont mariés. Les FABRE en tête Les patronymes connus les plus fréquents sont les FABRE avec la variante FABRA (33) ; viennent en seconde position les VILLE avec la variante VILA (20), talonnés par les CORCINOS, les JULIA, les VIDAL ex aequo (19). Les GARRIGO sont 6e (18) et les PARES 10e (13). Les ZZ Dons le fichier des ancêtres, les personnes identifiées (par le prénom et des liens) mais dont le patronyme est inconnu sont désignées par ZZ. C’est le cas pour 60 épouses connues que par leur enfant. En effet, une généalogie ascendante se construit en remontant dans le passé et en identifiant les parents des nouveaux nés. L’acte de mariage de ces parents permet de confirmer la réalité de l’ascendance. On remonte ainsi généralement jusqu’au XVIIeme siècle, début de l’époque sans actes ou sans contrats de mariage répertoriés dans les archives. On ne trouve que des actes de baptême mais les enfants y sont alors identifiés par leurs seuls prénoms, le nom et prénom du père et que par le prénom de la mère. Les épouses perdent leurs patronymes après le mariage. Ces patronymes de femmes « inconnues » sont des ZZ. Parfois, lorsqu’on voulait nommer explicitement l’épouse, sans tenir compte de son patronyme de naissance, on « féminisait » celui de l’époux : on y ajoutait « na. » Par exemple, l’épouse de Garrigo devient la Dame Garrigona. C’est le cas de Margarida Garrigona (Sosa 5073) qui est née avant 1573. . Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 2 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES Le prénom Marie. Le prénom le plus fréquent est Marie (159), suivi par Jean (156) et Anne (148) puis viennent François (102), Marguerite (95) et Joseph (83). Les Hélène avec la variante Elena sont au nombre de 3. François s’»écrvait en catalane Francesh ou Francesch. Pascal est unique. Les extrêmes La plus ancienne naissance connue est celle de Domingo Carbonnell né avant 1546 (Sosa 8998). Le plus ancien baptême connu est celui d’Antoni Galau, le 19 août 1613 (Sosa 1296). La première union connus a eu lieu en 1576 entre Joseph Combau et Antiga Carbonnell (Sosa 4499). Le plus ancien décès connu est celui de Domingo Carbonnell après 1576 (Sosa 8998). Ancêtres particuliers Loyga Joan (1610- > 1661) (Sosa 1630) Joan Loyga est un des rares Mossétans dont le nom et le prénom sont gravés dans la roche pour l’éternité. Les autres cas, mais qui ne concernent que le patronyme, sont ceux de Pares et Lavila gravés sur une roche plate devant l’entrée de la bâtisse de Cobazet. Lors de la peste de 1653 des Mossétans ont abandonné le village pour se réfugier à La Clause où une roche gravée porte l’inscription suivante en catalan : « Ici dans le cortal de Joan Loyga on s’est enfermé pendant la peste de 1653. » Père Angel Pares (1675-1746) (Sosa 404) Batlle de Vingrau, Capitaine des arquebusiers, il est arrivé à Mosset en 1767 pour épouser la petite fille de Bernat Julia (Sosa 1548). Il arrivait de Vingrau et apportait ses relations avec les Reynalt Y Mollet, dont descendent des Arago et des Joffre. Tous les descendants de Père Angel Parès sont ainsi les cousins du savant et homme politique François Arago (1786-1853) et du Maréchal Joseph Joffre (1852-1931). Corcinos Julien (1745-1820) (Sosa 130) Ce personnage a marqué Mosset à la fin de l’ancien régime et pendant la Révolution. Il a été un acteur essentiel, avec Maurici Matheu (Sosa 210), dans l’exploitation des forges après les d’Aguilar. Maire devenu Batlle sous l’occupation des Espagnols en 1793, il a été remplacé par Joseph Prats après leur départ. Julien Corcinos a eu 11 enfants avec 2 femmes : Hélène et ses frères descendent de lui par 3 enfants : Marie Anne (Sosa 65) épouse Parès , Jean Baptiste Pierre (Sosa 104) épouse Matheu et Marie Catherine (Sosa 85) épouse Porteil. Bernat Julia (<1618-~1680) (Sosa 1548) En 1653, alors que la peste sévissait, la réunion annuelle des consuls de la communauté a eu lieu dans son champ, loin des zones contaminées. Il se distingue surtout par sa descendance ; avec 6 enfants, il a engendré pas moins de 8 Polytechniciens, parmi lesquels on citera Ferdinand Escanyer (1796-1874), dont le fils Frédéric (1866-1906) fut député à l’image de son père et de son grand père Sébastien, député de l‘Assemblée Contituante en 1791. On lui doit un autre descendant récemment célèbre, le nageur champion olympique Frédérick Bousquet (1981). Les cousins particuliers Parmi les cousins remarquables se distinguent encore, toujours comme descendant de Bernat Julia : - Paul Assens par l’ancêtre commun Père Isidro Garrigo (1633-1711) et par Bernat Julia et Emmanuel Pares - François Sarda (1929-2005), avocat, par Julia Bernat - Jean Borreil (1938-1992), philosophe, par Joseph Parès (1738-1770), chirurgien (Sosa 184) - Jacques Joseph Ruffiandis (1887-1956), auteur de « Mosset vieille Cité, » par Julien Corcinos (1745-1820) (Sosa 186) - Jean André Ville (1811-1989), mathématicien, par Père Garrigo (1633-1711à (Sosa 1434) - Auguste Gaché (1838-1925), maire de Grenoble en 1875 et en 1888, par Domingo Matheu (1702-<1777) (Sosa 420) - Honoré Pardineille (1743-1829), riche notable de Laroque-des-Albères, émigré pendant la Révolution. Et aussi une trentaine de cousins ecclésiastiques. Citons : Benjamin Vernet (1863-1935), dernier curé de Mosset né au village, desservant de 1917 à 1935 et son frère Théophile (1851-1931), également Curé. Ils étaient, par ailleurs, les frères d’Alexandrine Vernet (1856-1931), qui a joué un rôle importante dans l’affaire du curé de Nohèdes et est revenue à Mosset pour y épouser l’arrière grand-père de Michel Quès.. Et aussi Pierre Parès (1761-1843), curé réfractaire pendant la Révolution, déporté en Guyane puis rescapé, retrouvant des fonctions importantes à Saint Jean de Perpignan. Jean Arrous (1876-1935), médecin et maire de Prades de 1908 à 1912 et de 1923 à 1925. Gustave Violet (1873-1952), un des sculpteurs les plus célèbres du département, grand ami du précédent. Et enfin, André Salvat (1920), ancien enfant de troupe, colonel, Compagnon de la Libération, un des 25 survivants sur 1038 au 17 septembre 2013.. Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 3 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 4 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES GÉNÉRATION IBIOGRAPHIES DES 1) 3 Enfant de Jean PARES (°1934) et Clotilde GARRIGO (1937-1998) sont en Annexes. GÉNÉRATION II Jean PARES 2) Jean PARES 1 2, Ingénieur X1956, fils de 1 Note sur Jean PARES Origine étymologique du patronyme Parès (Jean Tosti) Deux solutions pour ce nom catalan, variante de Perés. Soit un toponyme, pluriel de "perer" (poirier), soit un dérivé filiatif de Pere (Pierre), formé avec un suffixe équivalant au castillan -ez. Domiciles et itinéraires Né à Mosset il le quitte pour Olmeto en Corse après son baptême. De là il suit ses parents à Burzet dans l'Ardèche en 1935 et à Aimargues dans le Gard en 1938. De 1938 à 1940 habite au rez-de-chaussée de la Gendarmerie du village du côté du centre du village. (En 2007 au 8 boulevard Fan Fonne Guillemet sur le côté opposé.) A partir de 1940 il est au "Maset", petit mas consistant en une petite bâtisse de 3 pièces, que ses parents ont acheté à 2 ou 3 Km du village à proximité de la Nationale 113 en direction de Gal largues. La maison correspondante, en 2008, est à gauche de la voie rapide N°313 dite route de la Petite Camargue en direction du péage de l'autoroute. Il va alors à l'école primaire en face de la gendarmerie du village, actuellement école Fan Fonne Guillemet. Fan Fonne Guillemet (1895-1989) Antoinette dite Fan Fonne grandit entre Paris et la propriété camarguaise de ses grands parents à Aimargues, au lieu dit Pravdinsk En 1942, à la suite de l'occupation de la zone sud de la France par les Allemands l'école est réquisitionnée par l’occupant A la rentrée scolaire d'octobre 1943 il aurait dû se faire inscrire à l'école laïque de Gal largues de l'autre côté de la Nationale 113. Mais le jour de la rentrée des classes, le 1er octobre, des pluies torrentielles ont rendu la route de terre conduisant du "Maset" à Gal largues impraticable. Toujours accompagné de sa mère il fut alors inscrit à l'école catholique privée d'Aimargues. Il y fit la communion privée. En 2007 cette école est l’école "Notre Dame des Gardians" au 1 rue de la Bombe. Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Il poursuit ses études comme interne en 1945 à l’École Militaire Préparatoire de Montélimar (Caserne Saint Martin). Il sera interne jusqu'en 1958. L'école de Montélimar est transférée en 1947 à Aix-en-Provence (Caserne Miollis). Après le Bac il arrive en 1952 au Prytanée Militaire de La Flèche et enfin à l’École Polytechnique 5 rue Descartes de 1956 à 1958. Fait un an de service militaire comme sous-lieutenant en 2 périodes : 6 mois à l'École d'Application des Transmissions de Montargis puis 6 mois en Algérie près d'Alger puis à Tébessa à la frontière tunisienne au 57e Bataillon des transmissions. En 1959 il fréquente, comme Ingénieur Militaire des Télécommunications d'Armement, l'ENST de Paris dont il sort en 1961 avec le titre d’Ingénieur Civil des Télécommunications. Il habite avec son épouse et sa fille deux ans à Bagneux à l’avenue de Stalingrad près du Laboratoire Central de l’Armement de Montrouge de 1959 à 1961 puis 5 ans au 8 Rue des Coquarts toujours à Bagneux. De 1966 à 1972 à Vélizy-Villacoublay au 13 place Bossoutrot dans un appartement de 90 m2 mais de 5 pièces acheté à crédit. De 1972, après son entrée chez Siemens, à 1994 au 16 Avenue du Président Brisson à Montmorency De 1994 à 1996 au 8 Square Robinson à Sceaux et au 31 Avenue des Palmiers à Perpignan jusqu’en 1998. Depuis juin 1998 au 8 Espace Méditerranée à Perpignan Formation et enseignement Élève de l'École Militaire Préparatoire de Montélimar du 01/10/1945 au 31/12/1946 en classe de 6e et de 5e moderne. Élève de l'École Militaire Préparatoire d'Aix en Provence du 01/010/1947 au 30/09/1952.jusqu'en classe de Terminale de Mathématiques élémentaires. Bon élève il termine ses études secondaires avec mention au baccalauréat et le 1erer prix de philosophie et le 2e prix de mathématiques et de sciences physiques. Élève du Prytanée Militaire de La Flèche du 01/10/1952 au 30/09/1956 en classe de Mathématiques Supérieures puis de Mathématiques Spéciales. Ancien élève de l'École Polytechnique (Promotion 1956). Ingénieur Civil des Télécommunications (Promotion 1961). Ingénieur en Chef de l'Armement - Branche Télécommunications - en 1971. Directeur de Division chez Siemens SA (1971-1993). Professeur du cours d'hyperfréquences aux Élèves ingénieurs de l'Armement Terrestre au Laboratoire Central de l'Armement. à Montrouge Professeur du cours Télécommunications par satellites à l'ENSTA (École Nationale Supérieure des Techniques Avancées) de 1968 à 1971. Auteur du livre "Les Systèmes de Télécommunications par Satellites" édité par Masson en 1975 avec la participation de V. Toscer. 5 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES Jean PARES (1905-1987) et Marguerite VILLE (1908-1968), né à Mosset le 25 janvier 1934 3 4 , reçu au baptême dans la Édition de 1982 révisée et complétée par G. Maral et M. Bousquet. Ces derniers ont fait éditer chez John Wiley & Sons la version en lange anglaise "Satellite communications Systems" en 1986, périodiquement remise à jour en 4 éditions successives 2 Taille en cm au delà de 1 m : 70 Code : Signature Pares Carva Xmosset Militaire : Polytechnicien X1956 Ingénieur en Chef de l'Armement Education : X ENST 3 La maison des grands parents maternels Jean est né la maison de ses grands-parents maternels à Mosset au 4 Carrer Sota Muralla Cette maison, située sous le château, au numéro 4 du Carrer Sota Muralla au-dessus du quartier del Portal de Come Gelada et directement au-dessus de l’ancienne fontaine de las Senyoras, appartenait à la grand-mère Rose Enriquel (Sosa 11). Après son décès en 1940, c’est sa fille Marguerite (Sosa 5) qui en héritera La maison est vendue en 1948 à Vidal Emmanuel époux Cerbos de La Nouvelle dans l'Aude. Elle est revendue en 1952 à Andreu père de Gaby Andreu (Gabrielle Louise Marie) artiste de cinéma qui a connu une certaine célébrité. Née le 5 mars 1920 à Chalon sur Marne, elle est décédée le 9 août 1972 à Rome. Enfin Payri Jean l'a rachetée il y a quelques années. Habitant en Charente, Il y vient avec sa femme régulièrement l'été. Pourquoi né à Mosset ? Son frère Robert est aussi né dans la même maison 6 ans plus tôt. Sa sœur Ginette (19311938) est née à Olmeto en Corse où leur père était gendarme. Elle est venue au monde avec un handicap majeur, paralysie des membres inférieurs. Jean se souvient avoir entendu dire par ses parents que ce handicap résultait très probablement des mauvaises conditions de l'accouchement en Corse. Il pense donc qu'ils ont pris la précaution de le faire naître en France et de demander l'assistance d'un médecin et non d'une sage femme. La sage femme de Mosset était Marie Pujol (1863 1947) épouse Porteil. Sage femme diplômée, en 1934, à 70 ans, peut-être n'exerçait-elle plus. Quoiqu'il en soit c'est le Docteur François de Massia (1868-1959), médecin à Prades, qui l'a aidé à naître. François de Massia était au début du XXe siècle propriétaire des bains de Molitg. C'est à lui que son père a acheté le Casteil de Molitg en 1954. Les liens familiaux entre les Parès et les de Massia étaient-ils connus par les familles ? Il n'en a jamais entendu parler. Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 même localité le 10 mars 1934, à l'âge de un mois 5 6. Avec le docteur on dénombre depuis le XVIIe siècle 8 ancêtres communs : des Pares, Bousquet, Morer, Pajau, Julia, Bourges, Nabone et LLavor. Pour la branche des Pares l'ancêtre commun est Pares Joseph (1738-1770), arrière grand-père de Bompeyre Sophie (1803-1874), laquelle s'est mariée avec François de Massia (17961876) en 1824 et est la grand-mère du Docteur François de Massia. François de Massia (17961876) a été Maire de Mosset de 1828 à 1830 et de 1831 à 1833. Les de Massia habitaient à Mosset au 1 Escaler d'en Dolfe qui porte la magnifique épigraphe 1759 (JDM N°10 de novembre 2005) L'aigle Mon frère, qui avait 5 ans et demi à sa naissance, affirme que notre père, le jour de sa naissance, est allé à la chasse, peut-être pour se détendre et a tué un rapace. Est-ce un symbole ? Non ? 4 A la naissance de Jean furent témoins François Jean Pierre PUJOL (Officier d'état civil) - Jacques Jean Léon VILLE (Déclarant). 5 Baptême le 10 mars 1934 Alors que le prénom porté sur l’acte de naissance est Jeannot (Prénom modifié en 1978 en Jean), le prénom figurant sur l'acte de baptême est Jean-Jacques. Le curé officiant est Benjamin Vernet qui rappelle dans le bulletin paroissial suivant les cérémonies religieuses de la période et qui indique à propos des nouveaux baptisés "Que Dieu garde ces jeunes miliciens et bénisse leurs heureux parents ! " Que signifie de terme de milicien ? Le mot dérive du latin miles, qui signifie soldat. Et c’est à partir de cette racine que se construit le mot militaire. On comprend bien donc qu’une milice est une organisation militaire. Mais l’organisation militaire par excellence, c’est l’armée. Et justement une milice n’est pas une armée, parce ce que ce qu’on appelle une armée est un ensemble de soldats recrutés, encadrés par un État en général, ou en tout cas qui revendique un statut officiel. Alors qu’une milice justement est une sorte d’armée officieuse. Mais en fait le mot armée ne convient pas vraiment, parce qu’une milice est presque toujours de peu d’importance par rapport à une armée. Disons que c’est une troupe, même si parfois la troupe est assez nombreuse. Et pour bien montrer que cette troupe n’est pas apparentée à l’armée officielle, on dit souvent qu’il s’agit d’une organisation paramilitaire, c’est-à-dire, en fait, à côté du militaire proprement dit mais qui s’inspire de l’esprit, de l’organisation militaire. Qui mime le militaire parfois : uniformes, insignes, grades… un peu comme si on jouait à la guerre, sauf que dans les milices, on tire souvent à balles réelles. Et le mot est très souvent péjoratif dans le langage d’aujourd’hui. 6 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES Il s'est marié, à l'âge de vingt-quatre ans, le 28 juillet 1958 à Mosset avec Clotilde GARRIGO, sa cousine au 4ème degré 7 (1937-1998). "François" GARRIGO (1904-1975) et Marguerite DIMON (1907-1992), née à Mosset le 28 juin 1937 10 , baptisée dans la même localité après le 28 juin 1937, décédée à Perpignan le 28 mars 1998, à l'âge de soixante ans 11. Clotilde GARRIGO 3) Clotilde GARRIGO 8 9 , fille d'Isidore La milice française fut une unité paramilitaire française, créée le 30 janvier 1943 par Pierre Laval. Elle fait suite au SOL (Service d’Ordre légionnaire) lui-même issu de la Légion française des combattants. La Légion française des combattants est une association d’anciens combattants créée le 29 août 1940, présidée par le Maréchal Pétain, dont elle soutient l’action. Notons aussi que vers 1934 les miliciens désignent les volontaires engagés dans les forces républicaines espagnoles. A côté de ce sens qui concerne les organisations guerrières il existe une signification plus adaptée au monde religieux et donc au bulletin paroissial de l’Abbé Benjamin Vernet. En effet l’un des premiers emplois du terme, au tout début du XVIIe siècle, faisait référence à la milice céleste : dans un langage religieux, il s’agissait de l’armée des anges, mais les milices ne sont pas toujours restées angéliques. 6 Au baptême de Jean furent témoins Rose VILLE (Marraine) - Jacques Jean Léon VILLE (Parrain). 7 Via : François Joseph VILLE 8 Note sur Clotilde GARRIGO Origine étymologique du patronyme : Garrigo, Garrigou, Garriga, Garrigues, Lagarriga, Garrigos, Garrigoles : espaces couverts de chênes - du latin "garriga". Terre inculte. Toponyme désignant toute terre inculte (origine préromane : *garrica, au départ chêne kermès). Fréquent comme nom de famille dans le Limousin, le Sud-ouest et les Pyrénées-Orientales. Variante : Garrigues (Rouergue). Domiciles et études Née à Mosset au 4 Carrer de la Font de las Senyoras qu'elle quitte avec ses parents en 1944 pour la nouvelle maison du 17 Carretera del Coll de Jau en face de l'école. Est interne en 1948 au collège de Jeunes filles de Prades jusqu'en 1953 puis à Perpignan au Collège de jeunes filles et ensuite au Lycée de Narbonne ou sa tante Marguerite Ville (1908-1998) est Directrice. Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 En 1957, après la terminale, elle part comme institutrice remplaçante dans le département de Seine Maritime et enseigne à Fécamp, Étretat... Après son mariage en 1958, habite 6 mois à Montargis avec Jean puis 6 mois chez ses parents à Mosset alors que Jean est en Algérie comme Sous-lieutenant. Deux ans à Bagneux, Avenue de Stalingrad, près du LCA de 1959 à 1961 puis 5 ans au 8 Rue des Coquarts, pas très loin de Sceaux. De 1966 à 1972 à Vélizy-Villacoublay à la place Bossoutrot De 1972 à 1994 au 16 Avenue du Président Brisson à Montmorency De 1994 à 1996 au 8 Square Robinson à Sceaux En 1997 et 1998 au 49 Avenue des Palmiers à Perpignan École de Mosset Élève de l'école de Mosset de 1944 à 07/1948. Son institutrice est Madame Lambert. Absente du 14 au 18 mars 1947 pour raison de santé : abcès à la main droite. Reçue en 6e le 01/07/1948 au Collège moderne de Prades le 04/10/1948 (11 ans) Fréquente le lycée de Perpignan puis celui de Narbonne ou sa tante Marguerite Ville est Directrice jusqu'en 1957 De 10/1957 à 10/1958 elle est institutrice remplaçante dans le département de la seine Maritime à Étretat, .Fécamp... 9 Bien immobilier local au : En 1996 vente à Foks Wouter au 17 Carretera del Coll de Jau depuis 1996 environ Santé : Décéde d'un cancer du colon décelé en 01/1997. 10 Née dans la vieille ville au numéro 4 et 6 du "Carrer de la Font de las Seynoras." dans la maison familiale des Garrigo où habitaient les parents. 11 Cause du décès : Cancer des voies digestives 7 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES GÉNÉRATION III Jean PARES 4) Jean PARES 12 13 , Gendarme, 12 Note sur Jean PARES (père) 1905 Né à Mosset au 4 ou 5 El Plaçal dans une maison louée par ses parents. 1910 Le 17/06/1910, sa petite sœur de 4 ans Georgette (1907-1910) meurt à Mosset. Elle était née à Perpignan, il est donc probable que la famille est alors revenue à Mosset. Son frère Gabriel a alors 1 an. 1911 Il figure sur la première photo de classe prise dans la rue devant le bâtiment scolaire qui vient d'être inauguré. Son instituteur est Philippe Arbos. 1916 Naissance d'Henri et accident du père 1917 : Jean (Sosa 4), 12 ans, cesse de fréquenter l'école. Il ne passe pas le certificat d'études. Il commence à travailler pour apporter un peu d'argent à la maison et d'autant plus que le père est handicapé. Au Biella, quelques centaines de mètres en amont de la Forge Haute au-dessus de la route, il aide son père à faire des fagots. Les fagots une fois liés, étaient assemblés par 15 ou 20, en un fagot énorme qu'ils faisaient rouler à flanc de coteau jusqu'à la route. Jean Verdier les transportait par mulet jusqu'à Prades et les livrait au boulanger. Le salaire journalier pour tous deux était de 60 à 70 Francs. 1919 : Jean a 14 ans, il fait la première communion. 1921 La dette (Voir texte particulier) 1925 La famille s'installe dans la rue "del Trot" chez les Monceu en face du "pailler" Pardineille ou au 6 Carrer del Trot. Son père Jean Baptiste fait une demande d’allocation de soutien de famille son fils étant inscrit au tableau de recensement de la commune de Mosset au titre de l’appel sous les drapeaux et étant l'aîné de 5 enfants. La demande est déclarée "fondée.". (Délibération du Conseil Municipal le 17/06/1925) Il part effectivement au service militaire. Il est incorporé au 1err Régiment de Spahis le 10 novembre 1925 comme jeune soldat. Il est affecté à Médéa en Algérie dans les Spahis où il arrive le 25 novembre. Il est renvoyé dans ses foyers le 10 novembre 1926. Sur le tableau de recensement de la classe 1925, il est ainsi décrit : Sait lire et écrire, Cheveux : Châtain, Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Yeux : Châtain, Front : Découvert, Nez : Droit, Visage : Ovale, Taille : 1,72 m, Marques particulières : Néant, Célibataire. Sait monter à cheval. Sait conduire et soigner les chevaux. Sait conduire les voitures. Est vélocipédiste Au 1er Régiment de Spahis il est Cavalier avec le matricule N° 228. Après son retour, en 1927 et 1928 travaille comme journalier à Mosset pour l'Entreprise Chefdebien à Cobazet et à la carrière du Caillau. IL a participé au montage des pylones de support des cables de support des wagonets qui descendaient à la gorge haute. Gendarme Élève gendarme à cheval le 23/10/1928. Affecté à la 17eme Légion de gendarmerie. IL fait un stage d’instruction au Centre d'Instruction de Toulouse. Affecté à la Compagnie Autonome de Gendarmerie de la Corse le 4/5/1929. Nommé gendarme à cheval à la brigade de Pianottoli le 16/5/1929 puis définitivement dans la gendarmerie à Pioncette le 16/5/1929. Admis dans le corps des sous-officiers de carrière le 10/01/1932 À Olmeto en 1931 Nommé Maréchal des Logis chef à cheval le 10/4/1933 à Sainte Marie Siché et à Calcatoggio le 25/1/1934, à la naissance de son fils Jean Arrivé à Burzet, dans l’Ardèche, le 30/8/1935. Muté à Aimargues en 1938 Muté au Vigan ou à Alzon (30) en 1940 probablement à la suite d'un différend avec sa hiérarchie. Sa famille reste au « maset » d'Aimargues acheté vers 1940. Départ à la retraite le 24/9/1942 après 15 ans de service. Agriculteur Habite au « maset », petite maison à gauche à 3 pièces en rez-de-chaussée, de la voie rapide actuelle (en 2005) entre Aimargues et Gallargues à quelques centaines de mètres de la route nationale Lunel Nîmes N° 113. Transforme la petite maison, construit une maison d'habitation à côté et achète les champs aux alentours. Départ d'Aimargues en 1949 Arrivée à Prades, 19 rue du Palais de Justice crée, avec le capital de la vente précédente, une entreprise de radio électricité avec son frère Henri. Les résultats ne sont pas satisfaisants. Dans le domaine de la Radio, l n’y a que les émissions analogiques : pas de FM, pas de Télévision. Épicier à Molitg Départ pour Molitg Village en 2/1953 où il a repris le fonds de l'épicerie locale dans la rue qui mène à la place (Au numéro actuel 13). Achat du Casteil en 1954 ou 1955 au Docteur Xavier de Massia pour une poignée de francs (50 000 francs d e l’époque.) 8 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES Commerçant, fils de Jean Baptiste Jacques PARES (1876-1942) et Marie Louise CORTIE (1888-1970), né à Mosset le 24 octobre 1905, reçu au baptême dans la même localité le lendemain, à l'âge de un jour, décédé à Perpignan le 22 septembre 1987, à l'âge de quatre-vingt-un ans. Carrière à Calcatoggio le 21 janvier 1934 : Nommé Maréchal des Logis. Il s'est marié 14, à l'âge de vingt et un ans, le 22 octobre 1927 à Mosset avec Marguerite VILLE 15 , sa cousine au 4ème degré 16 (1908-1968). Marguerite VILLE 17 5) Marguerite VILLE 18 19, fille de Jacques Fait refaire le toit par Georges Oliva maçon de Mosset aidé par Robert Graner. Refait lui-même tous les aménagements qui permettront : - de loger la famille - d'installer une grande épicerie - de louer aux usagers des Bains de Molitg des studios meublés. Laisse à sa fille Nicole le Casteil pour s'installer dans une petite maison au Carrer del Sarrat, 2e à gauche, qu'il rénove. Il l’a achetée vers 1977 à René Vidal. Auparavant les parents de Jacqueline Fosset, y avaient habité. Départ de Molitg vers 1982 pour le 27 Avenue du Maréchal Joffre à Bompas ou de nouveau il achète une autre petite maison qu'il restaure. Départ de Bompas en 5/1987 pour Perpignan, rue Adam chez Nicole. Il décédera à l'hôpital de Perpignan à quelques dizaines de mètres de cette maison. 13 Divers Cote archives Taille en cm au delà de 1 m : 72 Militaire : CL1925 Sait Bon Gendarme 14 En présence de Rose VILLE (Témoin) - François Jean Pierre PUJOL (Officier d'état civil) - Jean Baptiste André FOSSET (Témoin). 15 Leur union dura environ 40 ans et 2 mois 16 Via : Jean MESTRES 17 Mère de Jean Parès vers 1926 18 Note sur Marguerite VILLE Origine étymologique du patronyme Ville ,Vila Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Nom formé sur le latin "villa", avec le sens de domaine, qui prend peu à peu celui de ville ou de village. Il désigne celui qui habite un lieu-dit "la Ville". Vila est très fréquent dans les Pyrénées-Orientales, tout comme Ville, que l'on rencontre aussi dans l'Ardèche et le Lyonnais. (Jean Tosti) Maison à Mosset : Maison ( NN°325 ou N°148) au 4 Carrer Sota Muralla. Marguerite Ville (1908-1968) est née à Mosset au 4 Carrer de Sota Muralla, maison de sa mère appartenant aux Henriquel depuis plus de 100 ans. Au décès de sa mère Rose Henriquel, Marguerite hérite (du moins elle en paye les impôts) de cette maison dont elle est propriétaire de 1940 à 1948. Sa soeur Rose héritera de la grange du Plaçal. (au 8 ou 10 de La Coste del Castell) La maison est vendue en 1948 à Vidal Emmanuel époux Cerbos de La Nouvelle dans l'Aude. Elle est revendue en 1952 à Andreu père de Gaby Andreu artiste de cinéma. Elle appartient ensuite à Payré Louis - époux Bès 6 rue de la Cloche d'Or à Perpignan - de 1959 à 2012 et au-delà. Rose la sœur Avant la guerre de 1914-18, la famille Ville habite dans la plaine, dans la région de Baixas et Cases-de-Pène, Rose Ville, sa sœur a fréquenté l'école primaire de Cases-de-Pène avec succès et a obtenu le Certificat d'études primaire en tête du canton de Rivesaltes vers 1915. Comme ses parents vivaient dans un mas elle prenait le repas de midi, préparé par sa mère, chez l'institutrice qui appréciait Rose. Grâce à cette aide, cahiers, conseils, et au soutien de sa mère, le père étant plus réticent, elle a poursuivi ses études au cours complémentaire de Rivesaltes jusqu'au brevet. Rivesaltes étant à 7 Km, on peut se demander si elle était pensionnaire ou si elle faisait ce trajet tous les jours. Mais elle n'a pas pu se présenter à l'examen : son père a décidé quelques jours plu tôt, c'était en 1919, de partir immédiatement à Mosset à la « Margerida ». Cet acte a fondamentalement changé le cours de sa vie. Ce fait a probablement aussi par la suite très marqué sa sœur, Marguerite, qui a toujours agit efficacement pour que ses enfants fassent des études. Marguerite fréquente l'école de Mosset et aurait passé (douteux) le certificat d'études primaires avec succès, probablement après 1920. L'institutrice était peut-être Madame Vidal originaire de Ria ou Madame Bataille. On ne la reconnait pas sur les photos de l’époque La photo Le style de la prise de vue, en semi profil, est inhabituel à cette époque à la campagne. Elle m’a été remise vers l'an 2000 par Jacqueline Fosset qui la tenait de sa mère Rose sœur de Marguerite. Cette photo n'était pas connue dans la famille. Aurait-elle été cachée ? Marguerite a environ 18 ans sur cette photo. Elle est prise donc en 1926. Or en 1923 sa sœur Rose épouse Jean Fosset et, contrairement à ce qui se fait de plus en 9 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES Jean Léon VILLE (1877-1953) et Rose Marie ENRIQUEL (1883-1940), née à Mosset le 13 février 1908 20, baptisée dans la même localité après le 13 février 1908, décédée à Molitg-les-Bains le 6 janvier 1968, à l'âge de cinquante-neuf ans 21, inhumée dans la même localité le surlendemain 22. Isidore "François" GARRIGO 6) Isidore "François" GARRIGO, dit Bitai (En Sezo) ou Caixa de Pendula 23 24 25 , 23 plus depuis le début du siècle, aucune photo de la cérémonie de mariage n'est prise. Deux ou trois ans plus tard, donc entre 1925 et 1926, le cousin germain du marié Jean Fosset, Henri Fosset, photographe à Paris, venu à Molitg avec son appareillage répare cet oubli. Il photographie les mariés et les parents des mariés endimanchés. De plus il réalise le portrait de Marguerite, probablement un autre jour puisqu'elle n'est pas sur la photo de mariage. Henri Fosset a eu 3 enfants : - Suzanne - Gaston, député (?) vers Paris. A vécu à Béziers après 1922 - René, ambassadeur ou consul aux Baléares, le plus jeune. Délibération du Conseil Municipal le 02/10/1928 Bénéficie de l’assistance aux femmes en couches (Naissance Robert) En 1931, alors que la famille est à Olmeto en Corse, elle est probablement en vacances à Mosset. En effet l'abbé Benjamin Vernet, curé de Mosset, écrit dans le Bulletin Paroissial de Mosset de mai 1931 : « Marguerite Pares verse 7 francs au bulletin paroissial. » [ADPO 648PER1] 19 Bien immobilier local au : NN°325 ou N°148 au 4 Carrer sota Muralla de 1940 à 1948 Vendue en 1948 à Vidal Emmanuel époux Cerbos à la Nouvelle Aude qui revend en 1952 à Andreu père de Gaby Appartient à Payré Louis époux Bès 6 rue de Cloche d'or à Perpignan de1959 à 1977 et en 1974 et après 2005 Santé : Cause du décès : Cancer utérus 20 A la naissance de Marguerite furent témoins Jean Joseph Sébastien GRAU (Témoin) - Philippe ARBOS (Témoin). 21 22 Le 08/1/1969 au cimetière de Molitg Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Note sur Isidore "François" GARRIGO Les Prénoms Le livret de famille de ses parents indique les prénoms dans l'ordre suivant : Isidore, François. Or il est couramment appelé François. En effet, vers les années 1900, la coutume voulait que le prénom courant soit le dernier prénom. Le prénom d'usage est aussi parfois le premier prénom du baptême qui souvent est celui que portait le parrain. Maison François est né en 1904 au "4 Carrer de la font de las Senyoras". Au plan cadastral de 1948 cette maison porte le NN°683 réunion de deux maisons du plan de 1811 : l'une à droite avec le N°197 et l'autre à gauche avec le N°198. Cet emplacement appartient aux Garrigo depuis 1843. Y habitait alors François Garrigo (1784-1869) (Sosa 48). Auparavant, en 1811 le N°197 appartient à un Joseph Corcinos et le N°198 à François Freu (1745-1824). François Garrigo et son épouse Marguerite Dimon fêtent en 1928 trois événements : - leur mariage le 5 janvier - l’achat du 6 Carrer de la font de las Senyoras (N°196 ou NN°682) à Sauveur Moné (1852-1928) selon acte chez Me Pavie du 04/04/1928. Cette habitation est alors un cortal. - naissance de Jacqueline en décembre. L'année suivante les grands-parents âgés de 65 et 66 ans mettent de l'ordre dans leurs affaires et font une donation partage entre leurs deux enfants, Marie et François, les deux seuls survivants des cinq qu'ils ont eu. Marie reçoit Sant Barthomeu et la maison avec épicerie qu'elle tient et que ses parents avaient financée. François reçoit pour l'essentiel la maison du Carrer de le font de las Senyoras, la Tramoulède et El Pijol soit en tout plus de 11 hectares. Les grands-parents, Jaume Garrigo dit Bitaill et Françoise Corcinos, gardent l'usufruit et continuent d'habiter la maison. C'est là que vont naître Georges en 1932 puis Clotilde en 1937. Quinze ans plus tard, par acte chez Me Pavie du 18/11/1944, ils revendent ces 3 lots formant la maison familiale à Timan Marguerite, nièce de Jean Baptiste Parès (Sosa 8), mariée à Radondy Isidore dans le cadre d'un contrat d'échange avec soulte de 5000 francs contre des champs à la Crouette : 10 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES 1 - une pièce de terre inculte section D N°783P de 13 ares confrontant : Bataille, Porteil et Garrigo acquise par M. Radondy à Madame Françoise Rose Escanyé épouse de Joseph Sébastien Pierre Raynal. 2 - une pièce de terre inculte, section D N°783P et 781 de 14 ares confrontant Monceu, Emmanuel Raynal, Garrigue et un chemin acquise par M. Radondy à Madame Marie Apollonie Rose Pujol épouse de Jean Isidore Porteil par acte chez Pavie le 7/02/1942. Comme beaucoup d'autres propriétaires ils quittent le centre du village mal adapté à l'activité agricole pour s'installer à la périphérie du village en face de l'école au 17 Carretera del Coll de Jau (NN°75 et NN°74). François avait ouvert un livret à la Caisse d'Épargne et de Prévoyance de Prades - instituée par décret impérial du 30 juillet 1857 - en 1929, année suivant son mariage. Son premier versement est de 6243 Francs (anciens francs). Le capital avec intérêts s'élève à 20 000 Francs en 1939. Il ferme le livret en 1940 probablement pour financer la nouvelle maison. La maison quittera la famille en 1996 pour être vendue par les enfants à Foks Wouter un hollandais menuisier qui s'y installe définitivement avec sa famille vers 2003. En 2012, il est menusier à Mosset et sa femme est indirmière. Le Cheptel Comme agriculteur il mène de front deux activités : la culture et l’élevage. En 1939, il 5 vaches. On en compte 149 à Mosset. En 1940 il y en a 6. de même qu’en 1942 et 1943 mais que 4 en 1945.1946 et 1947 Service militaire Taille 1,75 m, cheveux châtains, yeux clairs foncés ou marrons, nez droit, visage ovale, teint coloré. Ajourné le 20.2.1924 puis le 8.7.1925 Service militaire en 1926 et 1927 au 23e Régiment d'Infanterie en Allemagne à Coblence en Rhénanie. Matricule : 1699 Mobilisé du 29/11/1939 au 12/7/1940 au 164e puis 163e Régiment régional (avec le grade caporal) pour garder les réfugiés espagnols républicains de la « Retirada » du camp du Barcarès. Terre de la Carole NN°287 Achetée le 06 février 1957 à Triado Nonito Joachim Frédéric, expert comptable et à la dame Odette LLareus son épouse à Céret. NN°287 du plan cadastral - à quelques mètres du point de longitude zéro par rapport au méridien de Paris confrontant au sud le ravin de la Carole, au nord Paret Jean, à l'est Salies et à l'ouest Augustin Babulet. Propriétaires précédents depuis 1955 : Catherine Estève veuve Macary et la demoiselle Marguerite Macary à Mosset Rose Macary épouse Pierre Arrous demeurant à Marseille avec son mari. Ils l'avaient acquis de la succession de Joseph Macary époux et père décédé à Mosset le 11/05/1808. Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Agriculteur, fils de Jacques Joseph GARRIGO (1862-1953) et Bonaventure Françoise CORCINOS (1863-1940), né à Mosset le 12 octobre 1904, y décédé en mars 1975, à l'âge de soixante-dix ans. Achat à Mosset le 13 janvier 1941 : Maison du 17 Carretera del Coll de Jau Sarda Isidore propriétaire Le propriétaire depuis 1929 est Isidore Sarda (1899-1966) époux de Marguerite Dalbies (1900-1874), propriétaire et entrepreneur de transports. Par acte du 10/09/1929, chez Me Paul Viguier notaire à Prades, il achète 600 francs un jardin de 116 centiares de N° cadastral NN°559P à Julien Enriquel (1881) époux de Catherine Radondy (1886-1963) cantonnier à Prades, frère de Rose Marie Enriquel (Sosa 11).Ce jardin provient d'une partie des biens de la succession de Pierre Not (1816-1878) cultivateur décédé le 01/02/1878 dont les biens sont partagés entre ses 4 enfants, Joseph Not (1848-1884) recevant la part préciputaire de 7/16e et Rose Marie Thérèse Not (1855-1879) les 3/16 e. Rose Marie Thérèse Not épouse en 1874 Joseph Enriquel (Sosa 22) et meurt en 1879 à 24 ans laissant une fille de 4 ans comme héritière mais qui mourra 1 an plus tard, l'héritage revenant alors au père Joseph Enriquel qui se remarie en 1880 à Rose Comerly (Sosa 23) et à son tour meurt en 1907. L'héritage est partagé entre Joseph, Rose et Marie. C'est Joseph, l'aîné qui recevra le jardin vendu. [L'acte du 10/09/1929 dit que l'attribution à Julien s'est faite par acte du En 1856 vente par Jean Simon Joseph Mach et son épouse Thérèse Louise Triado de leur part à Janto Triado Prix 110000 francs Vente de la propruété de la Tremoulede à Tublet en 1961 24 Divers Cote archives : Photo 1911 N° 12 Bien immobilier local au : N°197 et N°198 au 4 Carrer de la Font de las Senyoras de 1934 à 1944N°196P au 6 Carrer de la font de las Senyores acheté en 1928 à Sauveur Moné - NN°75 et NN°74 au 17 Careterra del Coll de Jau de 1942 à 1996 Taille en cm au delà de 1 m : 75 Militaire : CL1924 G1939 25 Son nom figure sur les actes de Thomas Isidore François GARRIGO (Décès) et Catherine Marie Marguerite FABRE (Décès). 11 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES 1/07/1888 chez Me Roca]. En résumé le terrain du 17 Carretera du Coll de Jau a appartenu au début des années 1900 à Joseph Enriquel (Sosa 22.) Ce jardin confronte à l'est la veuve Porteil, au midi la route de Prades à Roquefort dans l'Aude - au nord un chemin - à l'ouest un petit ravin. Isidore Sarda fait construire sur ce terrain une maison en pierre et couverte de tuiles canal par Isidore Monceu, maçon à Mosset, grand-père d'André Bousquet. En 1936 le gros œuvre est terminé. Adjudication Mais Isidore Sarda fait de mauvaises affaires. Ses dettes atteignent 1000 francs. Son principal créancier, la Société Anonyme des Pétroles Jupiter 42 rue Washington à Paris, obtient la saisie immobilière et la vente sur enchères au Tribunal de 1e instance à Prades. La première séance, la mise à prix étant de 10000 francs, a lieu le 14/01/1938 sans succès : les trois bougies sont consumées sans enchère. Trois jours plus tard une enchère à 10000 francs est émise par Joseph Corcinos de Perpignan suivie de celle de Sébastien Graner (1901-1989) supérieure de 1/6e comme le veut le cahier des charges qui définit l'opération soit à 11783,35 francs. A la séance suivante du 18/02/1938 l'immeuble est attribué à Emmanuel Marc (1898-1998) de Catllar à 15000 francs plus 618 francs de frais soit 15618 francs. Emmanuel Marc est l'époux de Marcelle Rous, arrière petit enfant de Gaudérique Parès (Sosa 32) Vente Marc - Garrigo Par acte du 21/11/1940 chez maître Paul Vigue, Emmanuel Marc et Marcelle Rous vendent à François Garrigo et Marguerite Dimon le terrain et la bâtisse au prix de 15500 francs. Achat d'un jardin Par acte du 13 janvier 1941, Isidore Garrigo achète à Marie Thérèse Porteil un jardin de 160 centiares sous le NN°559P et pour un prix de 1000 francs. Comme ci-dessus [L'acte du 13/01/1941 dit que l'attribution à Marie Thérèse Porteil s'est faite par acte du 1/07/1888 chez Me Roca]. Elections à Mosset le 26 octobre 1947 : Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Conseiller municipal François Garrigo est élu conseiller municipal le 26/10/1947. Le maire est Louis Soler communiste. Il ne partage pas les vues du maire Louis Soler. A partir du 22 mai 1949 il n’assiste plus à aucune délibération du Conseil municipal. Il est déclaré absent ainsi que Isidore Bousquet et Joseph Montrepaux. Il ne se représente pas aux élections suivantes du 05/05/1953. Événement au Soler le 12 février 1953 : L'accident Une fourgonnette percute un platane : un mort et cinq blessés (L'indépendant du 12-02-1953) Au début de l'après-midi d'hier un grave accident de la circulation s'est produit route de Prades, sur le territoire de la commune du Soler non loin de l'hôtel des Sources.Vers 14 h 15, une fourgonnette Peugeot 203, pilotée par M. Corcinos Marcel, propriétaire à Mosset,Et qui transportait cinq autres personnes En direction de Prades, a fait une embardée pour une cause inconnue. Après avoir frôlé un autobus de l'administration Errero venant en sens inverse, le véhicule est allé s'écraser contre un platane, sur le côté droit. de la route. L'avant de la fourgonnette a été, entièrement enfoncée, et les six Occupants, atteints de blessures diverses, ont dû être transporté dans une ambulance à l'hôpital SaintJean de Perpignan. M. Corcinos hélas ! n'a pas survécu à cet accident. il est, décédé peu après son arrivée au centre hospitalier. Les autre victimes sont : MM.Jean Bousquet et François Garrigo de Mosset , Jean. Portal de Campôme ; Etienne Broch de Ria et Hippolyte Marty, de cette localité. Ils ont été immédiatement l'objet des soins éclairés que nécessitait leur état Les plus sérieusement blessés paraissent être MM. Jean Bousquet et Jean Portal. La brigade de gendarmerie de Millas a procédé à l'enquête. Il s'est marié, à l'âge de vingt-trois ans, le 5 janvier 1928 à Mosset avec Marguerite 12 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES DIMON 26 , sa cousine au 4ème degré (1907-1992). 27 Jean Baptiste Jacques PARES 30 8) Jean Baptiste Jacques PARES 31 32 33 , Marguerite DIMON 30 28 29 7) Marguerite DIMON , fille de Dominique François Emmanuel DIMON (1871-1955) et Catherine Marie Marguerite FABRE (1883-1944), née à Mosset le 23 mars 1907, veille du dimanche des Rameaux, décédée à Prades le 16 août 1992, à l'âge de quatre-vingt-cinq ans. GÉNÉRATION IV 26 27 28 Leur union dura environ 47 ans et 2 mois Via : Jacques FABRE Note sur Marguerite DIMON Origine étymologique du patronyme : Ce nom de famille est présent dans l'Aude (région d'Axat) au moins depuis le début du XVIIe siècle. On le rencontre plus tard dans les Pyrénées-Orientales (Caudiès-de-Fenouillèdes notamment). Semble renvoyer à un toponyme qui pourrait être Dimont (mont de Dieu ?), mais les localités portant ce nom se rencontrent plutôt dans le Nord. Dans l'Aude, on notera cependant le Démon (commune de Carcassonne), curieux lieu-dit dont il serait bon de connaître l'étymologie. (Jean Tosti) Délibération du Conseil Municipal : Le 12/12/1931, examen de la demande d'assistance aux femmes en couches (Le futur bébé est Georges) Le 12/12/1931, examen de la demande d'assistance aux femmes en couches (Le futur bébé est Georges) 29 Bien immobilier local au : NN°625 ou N°264 au 2 Carrer del Cimenteri Vell de 1958 à 1964 Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Grand Père paternel de jean Parès Note sur Jean Baptiste Jacques PARES (Extrait d'un Essai Chronoligique de 1984) 8 mars 1876 : Naissance de Jean Baptiste Jacques PARES Fils de Thomas Parès et d'Anne Brouzi (Bruzi). Son père Thomas, dit aussi Baptiste est âgé de 33 ans et sa mère Anne dite aussi Marie, de 29. Ils se sont mariés le 23-06-1865. Jean Baptiste, sixième enfant, a un frère et trois sœurs : Gaudérique, 14 ans, l'aîné - Rose dite aussi Rosine, 8 ans - Marie Rose, 7 ans Anne, 3 ans -Thérèse, est décédée en 1873 à l'âge de 2 ans. Trois ans plus tard naîtra Jacques qui aura pour fille Gabrielle Parès. A sa naissance, la famille Parès Bruzy habite à l'intérieur du village au 12 Carrer de las Sabateras, le 11 de cette rue est alors utilisé comme grange. La route En 1876 la route entre Mosset et Molitg atteint les premières maisons du village. Après une visite des parlementaires du département, elle est prolongée par le haut parapet actuel, pour déboucher en 1883 sur la place de l'église. Pour se rendre à Molitg, il fallait auparavant emprunter l'itinéraire suivant : sortir par la porte de Sainte Madeleine, descendre vers la partie inférieure du ravin "el torren", en aval du pont de la route de la Carole, le franchir au niveau du pont actuel, remonter en direction de Molitg en passant entre la maisons Canal et la maison Parès occupée en 1876 par Sébastien Joseph Etienne Parès, 40 ans en 1876, oncle de Jean Baptiste le nouveau-né, et grand-père du centenaire Édouard Parès (1897-1998). Il fallait poursuivre par le chemin actuel au-dessus de la route qui suit le canal d'arrosage. Ce chemin rejoignait le tracé actuel de la route sur quelques centaines de mètres, chez "Martin", à la "Devèze d'en Quès" presque à Corbiac. C'était l'ancien chemin royal. La traversée du village se faisait par El Carrer del Pou et le Portal de France. La route vers le col de Jau, commencée en 1891, se terminera l'année suivante : ainsi une voie carrossable reliera les vallées de la Têt et de l'Aude. 1876-1890 : Situation politique générale dans les Pyrénées Orientales Bien que peu industrialisé, le département se classe parmi les plus rouges de France. 31 13 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES Maintien d'un assez vif courant royaliste au travers de l'avocat André Dèspérramons appelé en 1884 à la direction du journal royaliste de Perpignan : le Roussillon. Le programme des républicains avait pour thème : - la lutte anticléricale, - la défense de l'école laïque. A Mosset les maires ont été pendant cette période le Docteur Benjamin Cantié (1942-1900) et Jean Rousse (1835-1909) 30 janvier 1879 Mac-Mahon est remplacé par Jules Grévy comme Président de la République. Le 14 juillet devient fête nationale et la Marseillaise hymne national. A la "république des ducs" succède ainsi la "république des républicains". 1879 : Naissance de Jacques, frère de Jean Baptiste, septième et dernier enfant de Thomas et Marie. Jacques se mariera avec Catherine Borreil et sera teinturier à Béziers. 29 Juillet 1881 : Procès du curé de Nohèdes à Perpignan. Mosset fut directement touchée par cet événement qui illustre les luttes anticléricales de cette fin du dix neuvième siècle. L'institutrice, Alexandrine Vernet (1856-1931), née à Mosset est à l'origine de l'arrestation du curé. Pour la mettre hors de cause, le jeune curé avoue avoir empoisonné les sœurs Marie et Rose Fonda. Deux Mossétans sont appelés à témoigner au procès : Le Docteur Cantié, médecin, qui avait soigné les deux sœurs. Joseph Sarda, voiturier, à qui on veut faire dire qu'au cours d'un voyage de Mosset à Prades, la jeune femme aurait mis la main sous la soutane du curé. En 1896, Alexandrine épousera Joseph Quès (1848-1929) de la métairie Saint-Julien. Alexandrine avait deux frères dans les ordres : Benjamin et Théophile et une sœur, la mère d’André Ville, ancien élève de l'école Normale Supérieure, examinateur à l'école Polytechnique. Référence : 1 - La faute de l'abbé Auriol de Pierre Bouchardon Collection le Sphinx 2 - Le crime du curé de Nohèdes de Pierre Beccat 1994 3 - L'affaire Abbé Auriol de Lionel Dumarcet - Édition de Vecci - 1999 1882 : Décès de Gaudérique, âgé de 20 ans, frère aîné de Jean Baptiste. La famille est réduite à 4 enfants : Rose 13 ans, Anne 9 ans, Jean Baptiste 8 ans et Jacques 3 ans. 1882 : L'école Jean Baptiste, 6 ans, entre à l’école La population des illettrés en France atteignait 60% chez les femmes. Jules Ferry, ministre de l'instruction publique, fait voter la loi de l'enseignement primaire public, gratuit, neutre et obligatoire de 6 à 13 ans. Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 A Mosset, la taxe scolaire était en 1863, 20 ans plus tôt, de 2 F par élève sans distinction (2). En 1882 les enfants des familles modestes ne payent pas. 1882-1888 : Jean Baptiste fréquente l'école communale. La maison d'école, le logement de l'instituteur et la mairie occupent depuis 1848, l'immeuble correspondant à l'ancienne maison Graner, au 1 Escaler d’en Dolfe. Élève probablement assidu et doué, il est reçu premier du canton au Certificat d'Études Primaires. L'instituteur M. Arbos, lui donna par la suite des cours particuliers, alors qu'il n'allait plus en classe, et le mena ainsi, jusqu'à la résolution des équations du deuxième degré. (Selon Georges Parès) 15 novembre 1887 : Mariage de sa sœur Rose dit Rosine, 18 ans, avec Etienne Timan. Ils habiteront la maison des parents au 12 Carrer de las Sabateras. 1891 : La route du col de Jau La route du col de Jau, est mise en chantier. Il y a lieu de signaler aussi que le cimetière fut dans le passé devant l'église. Pendant de nombreuses années, des ossements et crânes étaient exhumés à l'occasion de la mise en place de sapins, les veilles de fêtes telles que la Saint Jean le 24 Juin. A la sortie de la place vers le nord ouest devant le bureau de poste, il fallu supprimer la "paraguère" du grand-père de Jean Bousquet, dit "Bentore" pour ouvrir la place et prolonger la route de Prades vers le Col de Jau. Jean Baptiste qui n'a que 15 ou 16 ans participe à cette construction. 1898 : Année des mariages. Marie Rose, dite Marie sourde, 28 ans, maintenant la plus âgée se marie avec Corcinos François Etienne, 27 ans dit Pinatxe, Anne Catherine, 25 ans, épouse Paul Pacouil, 38 ans, domestique, demeurant à Prades. 1896 : L'armée A 20 ans, Jean Baptiste s'engage dans l'armée. Pourquoi ? Son oncle Baptiste Parès, frère de son père, Capitaine, l'avait poussé dans cette voie et recommandé auprès des officiers du régiment. Après la défaite de 1870, la loi de 1872 avait crée l'armée nationale en décrétant le service militaire obligatoire pour tous ; mais elle maintenait de nombreuses inégalités, aggravées encore par le système du tirage au sort. Ceux qui avaient tiré les bons numéros étaient renvoyés au bout d'un an, les autres restaient 3 ans au régiment. La durée était réduite à 1 an pour les volontaires qui versaient à l'état une indemnité de 1500 frs. En fait ne faisaient 3 ans que ceux qui ne pouvaient payer. Quelques Mossétans usèrent de ces possibilités. Fabre Jean Isidore (1851-1951), dit Domenjo le grand-père de Jean Not (1912-1995) fit le service militaire pour le compte d'un tiers. 14 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES En 1889, l'exonération totale puis en 1905 le tirage au sort furent abolis. Jean Baptiste s'est engagé volontairement pour quatre ans au 133e Régiment d'Infanterie, 8e Compagnie, stationné à Bourg-en-Bresse. Le 133e Régiment d'infanterie, crée en 1811, est à la fin du XIXe siècle à Belley (Ain), au fort de Pierre Châtel et au fort de l'Écluse proche de Bellegarde (Ain) Jean Baptiste a-t-il rejoint Perpignan par la ligne de chemin de fer ouverte la même année ? Cette ligne fut prolongée en Cerdagne en 1910 puis jusqu'à La Tour de Carol entre 1915 et 1920. Son livret militaire rempli le 26 octobre 1896 lors de son engagement, indique : - le passage dans la réserve de l'armée d'active en 1900 - le passage dans l'armée territoriale en 1909 - le passage dans la réserve de l'armée territoriale en 1915 - la libération définitive en 1921 soit à l'âge de 45 ans. Il précise le signalement suivant : cheveux et sourcils noirs, yeux olive, front couvert, nez moyen, bouche petite, visage ovale, taille 1, 64 mètre. Incorporé à compter du 24 Octobre (Matricule N° 6302), comme soldat de 2e classe, arrivé au Corps le 26 Octobre 1896, il est nommé Caporal le 1er Mai 1897 puis Sergent le 1er Novembre 1897. Les dispositions de lois ou règlements dont les militaires doivent avoir incessamment la texte sous les yeux précisent dans leurs extraits figurant sur le livret individuel: "Le salut militaire, à pied et à cheval quelque soit le grade et quelle que soit la coiffure, consiste à porter la main droite au côté droit de la visière, la paume de la main en avant, le coude légèrement levé, en regardant la personne que l'on salue." 1898 : Le retour à Mosset Il est réformé pour raison médicale par la commission spéciale de Belley (Ain) dans sa séance du 25 Juin 1898. Le livret militaire porte la mention : "réformé pour infirmité ne pouvant être attribuée au service militaire". Son rythme cardiaque était trop élevé. Il lui est remis un certificat de bonne conduite. Rayé des contrôles le 26 Juin, il se retire à Mosset canton de Prades. De retour à Mosset, 23 ans, il ne se marie pas avec... Au début, il travaille chez son beau frère Joseph Cortie (1837-1917), dit "El brillant", comme muletier. 1900 : Troisième mariage. Jacques, 21 ans, épouse Catherine Borreil (1883-1956). Jean Baptiste reste maintenant, le seul enfant célibataire de la famille. 1903 : Marie Cortie Jean Baptiste fréquente le bistrot Cortie, immédiatement après la Capelleta (Chapelle de la Conception) Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 La chapelle de la Conception de la vierge Marie, dite aussi Sainte-Marie de la chapelle ou église dels Vedrinyans, est située dans les murs de Mosset, près du portal de Coma Gelada ; il en est fait mention, pour la première fois, en 1538. Cette chapelle est actuellement désaffectée, mais quasiment intacte ; on y célébra longtemps les mariages. Son nom d'église dels Verdrinyans donne à penser que cette famille en fut la fondatrice ; on trouve les Vedrinyans à Mosset dès le quatorzième siècle : un Guillaume de Verdrinyans était consul de Mosset en 1362, date à laquelle apparaît aussi un Julien Verdrinyans, prêtre de Mosset en 1483, et de même un Philippe Vedrinyans en 1559. (1) Chez Cortie le vin est bon. Jean Baptiste pousse facilement la chansonnette et apprécie tout particulièrement les dons vocaux de la toute jeune fille du patron Joseph. Quels duos ! 05 Novembre 1904 : Le Mariage Le duo devient couple. Jean Baptiste Etienne Parès, 28 ans épouse à Mosset Marie Louise Cortie 16 ans. La mère de Marie, Catherine Julia (1849-1918), 54 ans, La mère de Marie avait un frère toréador. Sa grand-mère maternelle, Rose Chanaud descendait d'une famille originaire de Montfort-sur-Boulzane dans l'Aude. 1905 : Ils s'installent dans un local du château au 4 El Plaçal où mon père serait né.. 26 Août 1905 : Le partage Jean Baptiste reçoit "à la Coume d'en bas, 150 ares de pré et pâtures," ce qui paraît peu ! 05 Octobre 1905 : Naissance de Jean (Sosa 4) 1907 : Naissance de Georgette (1907-1910) 1908 Le mouvement d'abandon des régions montagneuses au profit de la plaine roussillonnaise et en particulier de Perpignan, mouvement amorcé au milieu du dix-neuvième siècle, se poursuit. Bien que Mosset semble avoir été touché plus tard, sa population passe en dessous de 1000 habitants. 1333 habitants en 1850 1214 habitants en 1865 900 habitants en 1895. A 32 ans, Jean Baptiste, qui avait déjà fait la preuve de ses capacités au cours de ses 2 ans dans l'armée et fort du diplôme du Certificat d'Études Primaires, pouvait prétendre, en dehors de Mosset, à une activité plus attrayante et plus rémunératrice. Le diplôme du Certificat d'Études Primaires de l'époque correspondait au minimum à notre actuel Baccalauréat. Une enquête portant sur le nombre des conjoints ayant signés l'acte de mariage montre qu'alors, comme au dix septième et au dix huitième siècle, le Roussillon comptait parmi les régions les plus attardées de France avec les départements du centre et l'ouest breton. On pouvait expliquer cette situation par l'insuffisance du développement économique et par le 15 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES fait que le catalan, langue parlée par la majeure partie de la population, s'écarte notablement du français. Quelles sont les raisons qui poussèrent Jean Baptiste et Marie à s'installer à Perpignan ? Ils trouvent une habitation prés de l'actuel pont Joffre. Jean Baptiste travaille dans le traitement ou le commerce des peaux de moutons. Georgette Pares née à Perpignan décédera le 17/06/1910 à Mosset. Il est probable que la famille a quitté Perpignan avant cette date. 21 Août 1909 : Naissance de Gabriel - Les élections Le dimanche 22 était jour d'élection à Mosset. Jean Baptiste était allé la veille voter à Mosset. Il avait pris avec lui son gamin Jean, 4 ans. Arrous (Pareto Guerre) épicier, cousin des Arrous, se présentait. Deux listes étaient face à face : celle de gauche conduite par Arrous dit "Pareto Guerre" et celle de droite avec Joseph Quès (Grand-père de Roger Quès) et Etienne Parès, le père d'Édouard Parès, le voiturier, dont la patache est bien connue dans toute la vallée. Ribère Martin, du parti de gauche, menait la potache concurrente. De même, le café de la place du haut, était fréquenté par la gauche et celui de la route par la droite. Jacques Garrigo (57 ans) et Martin Corcinos (41 ans), son beau-frère, se présentaient respectivement sur les listes de gauche et de droite. Ils obtinrent le même nombre de voix. Jacques Garrigo fut élu au bénéfice de l'âge (né en 1862 et Martin Corcinos 1866). Arrous est élu mais le conseil municipal est trop hétérogène pour permettre à une nette majorité de se dégager. C'est dans ce contexte que la décision de construire l'usine électrique sera prise en 1910. 1910 : Décès de Georgette à l'âge de 3 ans. à Mosset 1911 : Retour à Mosset Retour à Mosset et installation aux Cabanots dans la maison qui appartenait à Manau il y a quelques années, au-dessus de celle des Garrigo en face de la nouvelle école. 1913 : L'école Jean 8 ans fréquente la nouvelle école inaugurée en 1911. L'instituteur Arbos, originaire de Cerdagne y enseignera jusqu' en 1922. La classe des filles est tenue par Madame Bataille. Arbos est aussi secrétaire de mairie et son épouse tient l'épicerie immédiatement à droite de l'église. 1914 : Le coût de la vie Le kilo de pain coûte 0, 44 Francs, le litre de lait 0, 30 Francs, le litre de vin 0, 50 Francs. Le salaire moyen de l'ouvrier est de 4, 80 Francs par jour. L'ouvrier qualifié (mécanicien, horloger, imprimeur) pouvait gagner de 7 à 9 Francs. Une bonne ou un ouvrier agricole gagnent de 30 à 40 Francs par mois. 1916 : L'accident Une personne qui n'était pas de Mosset, chargée du transport de billes de bois était en difficulté sur la route Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 après Llouganas en descendant vers Prades. Elle demanda à Jean Baptiste, qui travaillait dans son champ voisin de l'aider à tendre les chaînes qui maintenaient le chargement. Juché sur la charrette pour serrer le système, les chaînes se rompirent entraînant Jean Baptiste. Pris sous l'éboulement, il eut le fémur gauche fracturé. Conduit à l'hôpital de Perpignan, ou il séjourna 6 mois, il y fut mal soigné. La soudure s'effectua dans de mauvaises conditions, les deux extrémités de l'os se soudant côte à côte entraînant un raccourcissement de la jambe de 4 cm. Il boitera le restant de ses jours. Le champ de Corbiac, mentionné ci-dessus, a été vendu en 1976 à Christiane Planes, petite fille de Jacques Parès. En 2010 il appartient à Renée Planes. Cet accident a fait l’objet d’une délibération du Conseil Municipal le 27/05/1916. Le maire déclare : « J’ai fait transporter le nommé Pares inscrit à l’AMG (Assistance médicale gratuite) victime d’un accident. » L’administration de l’hospice n’a voulu recevoir le malade qu’après versement d’une provision par la personne qui conduisait le malade alors qu’il était inscrit sur la liste de l’Assistance Médicale Gratuite. 1914-1918 : La première guerre mondiale Réformé, Jean Baptiste, n'est pas mobilisé. Mosset eu, à la guerre, 37 tués. 1917 : Jean (Sosa 4), 12 ans, cesse de fréquenter l'école. Il commence à travailler pour apporter un peu d'argent à la maison. Au Bogella, quelques centaines de mètres en amont de la Forge Haute au-dessus de la route, il aide son père à faire des fagots. Les fagots une fois liés, étaient assemblés par 15 ou 20, en un fagot énorme qu'ils faisaient rouler à flanc de coteau jusqu'à la route. Jean Verdier les transportait par mulet jusqu'à Prades et les livrait au boulanger. Le salaire journalier pour tous deux était de 60 à 70 Francs. 1918 Jean Baptiste revend le troupeau acquis lors de son retour de Perpignan dans de mauvaises conditions financières consécutives à la récente dévaluation du Franc. ???? 1919 : Jean a 14 ans, il fait la première communion. 1920 : Déménagement pour "las Aires", maison appartenant à Jacques Parès (Jaume), frère cadet de Jean Baptiste, teinturier à Béziers. 1921 : La dette (VOIR TEXTE LA DETTE) 1924 : Henri va à l'école chez Monsieur Dadies, successeur d'Arbos. 1925 : Installation dans la rue "del trot" chez les Monceu en face du "pailler" Pardineille. Ou au 6 Carrer del Trot Délibération du Conseil Municipal le 17/06/1925 Demande d’allocation de soutien de famille formulée par Parès Jean Baptiste dont le fils Parès Jean né le 21/10/1905 est inscrit au tableau de recensement de la 16 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES commune de Mosset au titre de l’appel sous les drapeaux. Demande déclarée « fondée » 11 Mai 1926 : Naissance de Georges 1926 : Jean part au service militaire. Il est affecté à Médéa en Algérie dans les Spahis. 1927 : Mariage de Jean et Marguerite 1928 : Jean entre dans la gendarmerie. 1929 : L'usine hydroélectrique. (Voir le JDM N°59 et N°60 de janvier et mars 2008) Dans les années 1923, Jean-Baptiste Pares devient l’agent municipal chargé du fonctionnement et de la maintenance de l’usine qui assure l’éclairage du village depuis 1911. Il succède à Sauveur Moné (1852-1928). Jean-Baptiste Pares s’investit totalement dans cette tâche. En particulier il se procure Le livre « Leçons d’électricité » de Jean Ney qu’il connaîtra rapidement parfaitement. 1930 : Installation dans l'actuelle petite auberge. (n°2 Traversa del Campana) Elle appartient à Etienne Pares douanier à Marseille Maison NN°530 à Mosset lui appartenait. Il l'a louée à Pares Jean Cortie marie avant guerre. Gabriel Pares a voulu la lui acheter vers 1946. Elle a été achetée par les Sarda et est devenue dans las années 1960 La Petite Auberge. 1930 : L’électricien : augmentation de salaire de 20% On peut lire dans le compte rendu de la réunion du Conseil Municipal du 11/08/1930 sous la présidence du maire Pujol : «Monsieur le maire fait part de la demande d’augmentation formulée par M. Pares Jean, à qui sont confiés l’entretien et la direction de l’usine électrique de Mosset. Mr Parès demande une augmentation de 1200 francs par an. Le conseil considérant que le travail fourni par Parès justifie cette augmentation porte à 7200 francs le traitement de l’électricien avec effet au 1er septembre 1930. » Remarque : En tenant compte de l’inflation, 1 franc de 1930 vaut 0,51046 Euro de 2006. Donc 7200 francs correspondent à 3675 Euros de 2006. Jean Baptiste participe aux travaux de construction de la maison de Jean Bousquet (actuellement maison de Botet au 18 Carretera de Prada). Comme manœuvre il gagne 20 Francs par jour. Mais il s'est fait un nom dans la fabrication des sabots. Il n'avait pas de pareil pour les orner de rosettes incrustées dans le bois et pour donner au "bout" une allure plaisante. Certains auraient prétendu que le confort du pied n'était pas à la hauteur de la décoration. C'est peu probable. En effet le client bénéficiait d'un service remarquable : il avait la possibilité, à tout instant, de faire faire les retouches et ajustements adaptés à sa morphologie personnelle. "Un peu plus du côté du gros orteil ou du talon ou au-dessus...." En tout cas les pieds y étaient bien au chaud. Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Prolétaire, fils de Thomas "Baptiste" PARES (1841-1915) et Marie Catherine Anne BRUZY (1840-1926), né à Mosset le 8 mai 1876 34, y décédé le 24 juin 1942, à l'âge de 25 Janvier 1934 : Naissance de Jean Parès (Le rédacteur - Sosa 2), dans la maison Ville à Coume Gelada, au lieu dit "Font de las Senyores" au 4 Carrer Sota Muralle. 1937 : Mariage de Marie et de Jean Porta à Perpignan. Délibération du Conseil Municipal de 1937 Demande d'allocation 1939 Le Directeur Balayeur Le 31/12/1939, par arrêté communal, Jean Parès est nommé balayeur des classes : « Nous maire de la commune de Mosset, vu la vacance de l’emploi de balayeur des classes par suite du départ de Monsieur Sarda Isidore [1899-1966] mobilisé, vu la demande présentée par Monsieur Parès Jean, électricien à Mosset, pour l’emploi vacant, arrêtons : Article 1er : Monsieur Parès Jean, électricien à Mosset est nommé balayeur des classes à titre temporaire. Article 2 : Son traitement annuel est de 300 francs. Le point de départ est fixé au 1er octobre 1939. » 1941 : Mariage d'Henri et de Germaine Salvat 24/6/1942 : Décès de Jean Baptiste Parès ADDENDA de Georges Parès le 7-01-1986 "C'est avec beaucoup d'intérêt et un brin de nostalgie, que nous avons découvert une lueur du passé de nos ascendants. Ce maigre rayon de clarté issu des temps passés suscite l'éveil du désir de fouiller encore plus en avant (ou en arrière) dans l'inconnu et l'oubli. Que de joies et de peines, de sueurs et d'aigreurs demeurent à jamais oubliées ; certaines définitivement imprimées dans quelques amas de vieilles pierres qui en gardent jalousement le secret. Ayons une pensée respectueusement admirative pour tous ceux et celles (surtout) qui de l'aube à la nuit, jour par jour, ont tracé à force d'un courage remarquable, le chemin qui conduit jusqu'à nous.» (4) 32 Divers Cote archives : Diaporama 1 Bien immobilier local au : Locataire : En 1905 au 4 El Plaçal - En 1930 au 8 Carrer del Trot au 1er étage (Pro = Marty) - Futyreetite auberge jusqu'en 1942 Taille en cm au delà de 1 m : 64 Code : Signature Pares Militaire : CL1896 Sait Bon Ex Vol G1914 33 Son nom figure sur les actes de Jean Joseph Isidore CORTIE (Mariage) et Jean Baptiste Bonaventure Sébastien FABRE (Mariage) et François Jacques Bonaventure BOUSQUET (Décès). 34 A la naissance de Jean Baptiste Jacques furent témoins Gaspard Maire PALOL (Officier d'état civil) Vincent MACARY (Témoin) - Dominique François Thomas CAPELLA (Témoin). 17 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES soixante-six ans 35. Héritage à Prades le 26 août 1905 : Le partage des biens des parents Jean Baptiste reçoit "à la Coume d'en bas, 150 ares de pré et pâtures," ce qui paraît peu !. Service militaire. Il s'est marié 36, à l'âge de vingt-huit ans, le 5 novembre 1904 à Mosset avec Marie Louise CORTIE, dite Brillante (La Marie) 37 38, sa cousine au 6ème degré 39 (1888-1970). Marie Louise CORTIE 40 9) Marie Louise CORTIE, dite Brillante (La Marie) 41 42, fille de Joseph Jean Pierre 35 Au décès de Jean Baptiste Jacques fut témoin Gabriel Jacques PARES (Déclarant). 36 En présence de Jean Jacques Isidore BORREIL (Témoin) - Philippe ARBOS (Témoin). 37 38 Leur union dura environ 37 ans et 8 mois Via : Frances FURCUS 40 Grand Mère paternelle de jean Parès 39 41 Note sur Marie Louise CORTIE Origine étymologique du patronyme Cortie (Jean Tosti ) Nom qui semble venir du Sud-Ouest, et qui serait une variante de Courtine, pour lequel deux interprétations sont possibles : soit le sens de rideau (donc un fabricant de rideaux), soit, et c'est plus probable, celui de mur entre deux tours dans une fortification. On le trouve sous les formes suivantes : Corthia, Cortia, Courtia, Courte, Curtia. Origine du patronyme - Cortie, Courtie, Courty: du béarnais courtine, fortification Description On peut lire sur sa carte d'identité de 1954 (66 ans) : Taille 1,50 m, Visage ovale, Teint mat, Cheveux grisonnants, Front moyen, Yeux châtains clairs, Nez rectiligne, Bouche moyenne, Menton rond. La photo est prise de profil ; c’était la règle pendant l’occupation allemande. Facilité pour repérer les juifs ? La famille éclatée A son mariage Marie Cortie n’a que 16 ans. Son époux Jean Baptiste Parès a 12 ans de plus. A sa naissance en 1888 son père Joseph Cortie a 51 ans et sa mère en a 12 de moins. Elle appartient a une Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 famille que l’on qualifierait en 2007 de "famille éclatée". En effet ses parents ne sont mariés que depuis 3 ans. Son père a eux 6 enfants, 5 garçons et 1 fille d’un précédent mariage avec Thérèse Alabert de Sahorre décédée en 1884. Sa mère Catherine Julia (Sosa 19) a eu 3 fils d’un premier mariage avec Paul Verdier. En secondes noces elle épouse Jean Baillette qui meurt 4 ans plus tard. Son mariage avec Joseph Cortie (Sosa 18) est son 3e mariage. Marie Cortie a donc 8 demi-frères. L’assistance (Délibérations du Conseil Municipa) En 1915 Marie Cortie, 27 ans, a 3 enfants de 2, 6 et 10 ans. Elle demande un secours financier à la municipalité qui l’examine le 04/09/1915. Un an plus tard alors que le 4e, Henri n’a pas 2 mois (Né le 26/07/1916 ), le Conseil Municipal en sa séance du 03/09/1916 lui accorde le bénéficie de l’assistance aux femmes en couches soit 20 francs. Par contre sa demande d’assistance aux familles nombreuses n’est pas prise en compte, il faut avoir plus de 4 enfants. Il y a bien eu 5 naissances mais Georgette née en 1907 est décédée à l’âge de 3 ans. Après la naissance de Georges en 1926, elle obtient de nouveau l’assistance des femmes en couches. Dans la délibération du Conseil Municipal du 19/06/ 1944 figure la liste d’assistance gratuite des 14 personnes démunies de ressources de Mosset. La petite auberge La maison du 2 de la Traversa del Campana, N°530 sur le dernier plan cadastral, apparteanait au cousin germain Étienne Parès (1869->1942), douanier appelé « Estabanou ». Comme douanier il vit à Marseille. Il la loue à Marie et Jean Baptiste Parès en 1930. Vers 1942 1943, après le décès de Jean Baptiste, un des fils,Gabriel Parès, est allé voir Etienne, probablement à Collioure, pour acheter la maison. Le coût de 300 000 F a été jugé trop élevé. (3000 Nf soit 5000 Eros) Le père de Jacqueline Sarda, Jacques Sarda professeur l’a achetée vers 1947 1948 pour y créer une école ou une colonie de vacances. Jacqueline Sarda mariée à Tropini Roger, radiologue à Prades l’a vendue vers 1960 à son cousin Michel Sarda (1927-1998) hôtelier à Collioure. Avec son épouse,ils ont créé “La petite Auberge” qui a fonctionné jusqu’en 1995. Son patrimoine (ADPO 1648W543 Cadastre 1948 1974) De 1948 à 1953 au moins : - Pré à Lluganas Section D - NN°530 de 33 ares - Terre au Soula Section D - NN°692 de 6 ares - Jardin au village Section H - NN°14 de 0,75 ares - Jardin au village Section H - NN°23 de 1,75 are - Terre à la Crouette section D - NN°159 de 10 ares (Cette partie depuis 1953) Le 26 novembre 1954 elle habite chez sa fille Marie épouse Porta au 2 Rue des Villas à Perpignan. 18 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES CORTIE (1837-1917) et Catherine Anne Marie JULIA (1849-1916), née à Mosset le 13 juin 1888 43 , décédée à Perpignan le 6 mai 1970, veille de l'Ascension, à l'âge de quatre-vingt-un ans. Jacques Jean Léon VILLE 44 10) Jacques Jean Léon VILLE, dit Sazet (En) 45 46 47 , Cultivateur, fils de François Cette maison jouxte le 44 Avenue Joffre où habitaient les parents de son mari. Elle habitera ensuite toujours avec les Porta à la rue Parazols à côté de la citadell. Là ils sont locataires de Lucien Planes et Gabrielle Parès, laquelle est cousinr germaine de Marie Louise Cortie. 42 Bien immobilier local au : NN°539 en location jusqu'en 1950 ? Taille en cm au delà de 1 m : 50 43 A la naissance de Marie Louise furent témoins Joseph Jean Pierre CORTIE (Déclarant) - Jean François Manuel ROUSSE (Officier d'état civil) Philippe ARBOS (Témoin). 44 Grand Père maternel de Jean Parès 45 Note sur Jacques Jean Léon VILLE Jacques Ville est né à Mosset au 8 Carrer del Pou, avant dernière maison à gauche en montant la rue qui relie la Plaça San Julia à la Plaça de Dalt (N°304 puis NN°195 des plans cadastraux). Benjamin de la famille, il a 3 sœurs suivis de 2 frères, tous vivants. L'aînée Marie (Sosa 31) a déjà 16 ans et les parents, respectivement, 41 et 38. Service militaire (Classe 1897) Jacques a fréquenté l'école de Mosset dont l'instituteur est Philippe Arbos. Il y est inscrit comme « élève non payant » ce qui signifie que les parents ne sont pas très aisés. (ADPO 1T159) En 1885, il a 8 ans, il est absent de juin à octobre. Cette période correspond à la période de transhumance et de vie dans le cortal avec les bêtes et la famille au complet à plusieurs heures de marche de Mosset. L'activité y est presque totalement autarcique. Le jeune Jacques n'y est pas en vacances et se voit, même à 8 ans, chargé de certaines tâches domestiques : aller chercher de l'eau à la source, garder les brebis, faire cuire le « manger » des cochons après être allé chercher aux alentours le bois nécessaire. Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Mais son assiduité à l'école a vraisemblablement été insuffisante. Il la quittera sans savoir très bien lire ni écrire. A Aimargues dans las années 1945 il affirmait ne pas savoir. Tactique pour se faire assister ? Il avait cependant réussi à faire écrire sur le registre du conseil de révision « sait lire et écrire ». Ce registre de la classe 1897 nous apprend aussi (ADPO 1R137 - N°129), comme cela aété déjà mentionné, qu'il n'était pas très grand : 1,60 m et qu'il avait une maladie du cuir chevelu. Ce handicap fait qu'il est versé au Service Auxiliaire pour calvitie comme on peut le vérifier sur la photo. En 1914 sa classe est appelée. Il aurait simulé une grave incontinence urinaire pour être réformé. Mariage A 19 ans « Rosine » Enriquel aurait préféré un romantique mariage d'amour. Jacques Ville 25 ans ne la faisait pas rêver. Plus âgé de 6 ans et vieilli parsa forte et précoce calvitie, il ne jouissait pas de la meilleure réputation parmi les garçons du village. Jacques Ville était véritable galopin ! Le mariage de Jacques et de Rosine a été organisé par les parents mais non sans quelques difficultés. Au peu de coopération apportée par Rosine s'ajoutait une certaine réticence des Enriquel qui considéraient les Ville - ce qui reste à démontrer - d'un rang social inférieur. Finalement un contrat de mariage sera rédigé chez Me Roca notaire à Prades. Mais chose rare et interdite du moins de nos jours - deux dates figurent sur le contrat : le 24 octobre 1902 en présence de la seule Rose Comerly, mère de la future épouse et le 01/11/1902 - six jours plus tard, jour de la Toussaint en présence des autres parents et des futurs époux ! Pourquoi la mère de Rosine est-elle venue à Prades une semaine plus tôt ? Voulait-elle - elle ne sait ni lire ni écrire - se faire expliquer en tête à tête en un entretien particulier, le sens des engagements pris ? A-t-elle exigé l'exclusion de la communauté ? Le contrat ne comporte pas de clause particulière précise : « les futurs époux se marient sans communauté… mais c'est le futur époux qui aura l'administration de tous les biens de la future épouse à charge de restitution, sous l'hypothèque légale de ses biens ». On sait que la maison ancestrale est restée la propriété de Rose l'épouse. Et le mariage a eu lieu à Mosset le mercredi 12 novembre 1902. Six semaines plus tard, ce qui est inhabituel ! L'accord aurait été facilité par le fait que les Ville exploitaient un champ - situé entre la Castellane et le nouveau cimetière - appartenant aux Enriquel, champ qui rentrerait dans l'héritage de Rosine ? Mais rien ne confirme cette considération. Le berger Jacques Ville après son mariage a souvent été berger de brebis ou de chèvres. Il n'était pas propriétaire du troupeau. Simple salarié, il ne faisait qu'en assurer la garde et les soins. 19 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES Pourquoi berger ? Dés sa naissance il a passé l'été dans les montagnes de Mosset au cortal et donc toujours près des bêtes. Il a appris très tôt, par la pratique, à les connaître. Il est né berger et il le restera jusqu'à sa mort. Ce métier n'est pas sans charme. Certes il exige beaucoup de présence, de temps et une attention de tous les instants mais il demande généralement peu d'efforts physiques soutenus comparé aux autres activités du monde paysan. Après son mariage, il a ainsi vécu une vingtaine d'années dans la plaine dans la région de Rivesaltes près de Perpignan dans le triangle formé des 3 villages de Espira de l'Agly, Baixas et Cases-de-Pène. A Espira de l'Agly de 1907 à 1909, il a ensuite été employé dans un mas (Mas Lloubet ?) Mas Luci ? ), sur le territoire de la commune de Cases-de-Pène. Chose courante dans ce domaine, le troupeau s'égare souvent dans les propriétés voisines. Dans cette région viticole les propriétés interdites étaient les vignes et tout particulièrement les premiers jours de printemps, à la pousse des premières feuilles. Plusieurs fois Jacques, pas suffisamment vigilant, a laissé son troupeau s'égarer et causer des dégâts importants. Si bien que le garde champêtre devait fréquemment intervenir pour verbalisé. L'amoncellement des amendes qu'il fallait tôt ou tard honorer ont pesé sur le budget familial tenu par Rosine ou sur celui du propriétaire lorsqu'il les prenait en charge. Les contentieux ont pris une tournure dramatique. Il a fallu y mettre fin, en quittant rapidement Cases-de-Pène pour remonter à Mosset. Les montagnes y offrent des territoires plus vastes où les risques de cette nature sont moins conséquents. IL achète donc une propriété à « La Margarida » au dessus de La Close. Lorsqu'il veut s'en séparer vers 1927 pour la revendre à Joachim Puig il s'avère que le bien était hypothéqué par le précédent propriétaire, un certain Vidal. (Selon Jean Grau dit « Colom » en 2002 et confirmé par Robert Parès). Après « La Margarida » il revient à son activité de base. Il est chevrier au village du 01/01/1927 au 31/12/1931. Il perçoit alors une allocation temporaire comme berger du syndicat des propriétaires des chèvres de Mosset. Son allocation est de 1500 francs par mois A confirmer ). (Archives de la mairie de Mosset). Après le décès de son épouse Rose Enriquel en 1940, seul à Mosset, il se fait remarquer par ses frasques. Son comportement conduit son frère Isidore, adjudant de gendarmerie à la retraite, membre de la délégation spéciale nommée par Vichy le 11/12/1940, à intervenir auprès de ses filles. A la suite de quoi il s'installe l'année suivante chez sa fille Marguerite Parès (Sosa 5) à Aimargues dans le Gard. Il aide, à sa manière, aux travaux du jardin et à l'élevage de porcs. Il a en effet une bonne réputation - peut-être a-t-il travaillé chez un boucher entre deux campagnes de berger - comme maître d'œuvre du « matar del porc ». Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Joseph VILLE (1836-1905) et Catherine Thérèse Marguerite PORTEIL (1839-1925), né à Mosset le 2 octobre 1877 48, décédé à Molitg-les-Bains le 22 avril 1953, à l'âge de soixante-quinze ans 49. Maison de Mosset à Mosset en 1796 : Généalogie de la maison à Mosset : Cette maison appartenait aux Ville depuis 1796 ; elle a donc vu se succéder quatre générations. On les appelait : « Les Sazet » ce qui pourrait vouloir dire « court sur pattes ». Lui, son frère Isidore et leur père mesuraient moins de 1 mètre 64 (respectivement 1,6 - 1,5 - 1,64 mètre). Il suit la famille qui s'installe à Prades en 1949. Il est alors employé pendant quelques étés comme « Vacher » au « Pla de Pons » pour le compte delà commune de Molitg et aussi pour la commune de Mosset au col de Jau. Son refuge est alors la petite maison à gauche entre la source de la « mentega » et le col. Pendant les deux mois d'été vivent avec lui Marguerite, Nicole et Jacqueline Fosset. Jean père son gendre et Jean son petit-fils restent à Prades et les rejoignent de temps en temps. Le déplacement n'est pas facile, le dénivelé entre Prades et le col est de 1200 mètres. La solution habituelle consiste à monter de bonne heure le matin avec le laitier chargé de la collecte du lait dans la vallée et de charger une bicyclette sur le véhicule, bicyclette qui permettra au retour de dévaler les 24 kilomètres à bonne allure et sans effort. Son dernier déplacement sera pour Molitg début 1953. Il y mourra le 22 avril 1953 e y sera inhumé dans le caveau Fosset de sa fille Rose. Demande d'Allocation Temporaire (Archives mairie de Mosset)Jacques Jean Léon, berger du 01/01/1927 au 31/12/1931, 1500 francs par mois, au syndicat des propriétaires de chèvres Revenu : allocation temporaire, Témoins : Jean Not (1912-1995), Joseph Graner (1894-1987) 46 Bien immobilier local au : de 1907 à 1909 propriétaire de N°688p section D "Al Soula" terre arrosable de 12,30 ares Folio 883 passé à Folio 280 Taille en cm au delà de 1 m : 60 Santé : Décédé à la suite dune maladie du foi Militaire : CL1897 Sait Auxi BON 47 Son nom figure sur les actes de Jean PARES (Baptême) et Jean PARES (Naissance). 48 A la naissance de Jacques Jean Léon furent témoins Joseph Grégoire Maurice CANTIE (Témoin) François Joseph VILLE (Déclarant) - Sébastien BONAMICH (Témoin). 49 Cause du décès : Appareil digestif 20 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES Le premier Ville qui a occupé les lieux était Léon Ville (Sosa 80) (1745-1821). Il avait acquis la maison, avec son épouse Marianne Galaud (1756-1834), en décembre 1796, de Nicolas Porteil (1743-1819) tailleur d'habits. Elle confrontait alors (ADPO 3E23/57 Folio 127): - d'orient avec "Al carrer del trot" [actuellement Carrer del Pou] - du midi avec François Dellach et François Sagui, - du couchant avec François Sagui - et de septentrion avec Augustin Garriguet (1737-1805). Le prix en a été de 681 livres en argent métallique et sa surface était de 40 m 2. A la succession des parents en 1907 et selon la tradition séculaire, c'est un descendant mâle qui hérite de la maison familiale : soit Isidore le gendarme, soit Martin dit « Pierre », soit Jacques le berger.. Elle échoit à Pierre ; en effet Isidore a quitté Mosset et Jacques est parti vers Rivesaltes. Martin dit « Pierre » la transmettra à son fils Joseph (1900-1974) époux Arrous Célestine. En 1930 elle sera vendue à Martin Graner (1891-1968), probablement lorsque Martin, qui a perdu une jambe à la guerre de 1914-1918, quitte Mosset pour Perpignan. Elle appartiendra ensuite à Michel Monceu (1875) vers 1943. Il s'est marié, à l'âge de vingt-cinq ans, le 12 novembre 1902 à Mosset, avant d'avoir passé un contrat le 24 octobre 1902 à Prades avec Rose Marie ENRIQUEL 50 , sa cousine au 7ème degré 51 (1883-1940). Joseph Michel ENRIQUEL (1851-1907) et Marie Rose Marguerite COMERLY (1859-1932), née à Mosset le 6 février 1883, jour de mardi gras, y décédée le 8 avril 1940, à l'âge de cinquante-sept ans. Jacques Joseph GARRIGO 12) Jacques Joseph GARRIGO, dit Bitai (En Jaume) 55 56 57 , Cultivateur, fils de 53 Note sur Rose Marie ENRIQUEL Origine étymologique du patronyme Enriquel Anriquel Henriquel ( Jean Tosti ) Peut-être comme Enric, Endich, Henric, comme Aimeric: du germanique Haimrich; "Maison puissante" Le premier à Mosset d'origine Lorraine et vosgienne écrivait son nom Henriquel. Les descendants devinrent Anriquel puis Enriquel et même Anriquella pour une femme. Santé Cancer de la gorge (Entretien avec Jacqueline Fosset) A commencé à souffrir de la gorge et a perdu la voix vers 1938. Peu avant son décès elle est allée chez sa fille Rose à Vaugry et a été hospitalisée à Lyon pour un traitement aux rayons (Radio thérapie) qu'elle a mal supporté. Les difficultés pour s'exprimer et en particulier en français (Parlait mal le français) l'ont conduit à exiger son retour à Mosset où elle est décédée. Le jour de l'enterrement, c'est Mathilde Arrous (1891-1987) l'épicière qui a préparé le repas (avec civet de lapin, qui est peut-être le plat traditionnel après les obsèques). Jean Parès (Sosa 4) gendarme à Aimargues et Jean Fosset facteur à Vaugry y étaient en tenue officielle. 54 Rose Marie ENRIQUEL 52 11) Rose Marie ENRIQUEL 53 54, fille de 50 Leur union dura environ 37 ans et 5 mois Via : Nicolau Vicens PORTELL 52 Grand Mère maternelle de Jean Parès 51 Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Bien immobilier local au : N° 148 de 95 m2 avec pâtus au 4 Carrer Sota Murailla Santé : Décède à la suite d'un cancer de la gorge. 55 Note sur Jacques Joseph GARRIGO Il ne fait pas la remière Communion le 30-05-1875 à l’âge de 13 ans. Service militaire IL figure sur le Tableau de recensement de tous les jeunes gens de la classe 1882 (certifié conforme par le maire, Dr Cantié), le 15/01/1883 et il tire le N° 105 Sait lire et écrire et compter Bon pour le service. 21 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES Il est dispensé, un de ses frères étant sous les drapeaux (François Baptiste Barthélemy) par application de l’article 17. Taille : 1,66 m, Cheveux : châtains , Sourcils : châtains, Yeux : châtains, Front : ordinaire, Nez : moyen, Bouche : moyenne, Menton : rond , Visage : ovale, Teint : brun, Sait lire et écrire, Ne sait pas nager, Matricule 4245 Il fait cependant le service militaire à Villefranche, Mont-Louis et Perpignan (à la Citadelle) en 1882/83 puis il a accompli une période d'exercices dans le 12e Régiment d'Infanterie du 14.3.1892 au 10.4.1892. Il est passé dans l'armée territoriale le 1.11.1896 au 126e Territorial d'Infanterie à Mont Louis (Matricule 733). Enfin, il fait une période d'exercices au 126e Régiment d'Infanterie du 14 au 26 octobre 1901 Cheptel En 1917 il a 5 vaches. Mosset en compte 75. Toujours 5 en 1923. En 1926 il n'en possède que 4 mais il a, en plus, 30 ovins. En 1928 il n’a que 2 vaches mais toujours ses 30 ovins. (pour 1010 au total à Mosset) Il retrouve ses 4 vaches en 1931. Il n’apparaît plus ensuite dans les statistiques ; né en 1862 il a alors plus de 69 ans et abandonne cette activité au profit de son fils Françiois. Patrimoine immobilier (1016W248 Folio 1282 ou 337 de 1898 à 1914) Né chez son père au 4 Carrer de la Font de las Senyoras il a 1 vigne à la Crouette, des terres "al Pijol" avec 1 Cortal, 1 terre "al serrat del cousi." Achat le 23/01/1899 au Pijol Verdier Joseph (1874), Mme Catherine Julia (1849-1916) (Sosa 19) veuve de Paul Verdier (1843-1877), Jean Baillette (1832-1883) épouse de Joseph Cortie (1837-1917) (Sosa 18) vendent à Jacques Garrigo (1862-1953) (Sosa 12) - une pièce de terre champ, pré et inculte sur laquelle se trouve une bâtisse d'habitation et d'exploitation au lieu dit Al Pijol, contenant environ 2 hectares tenant à Climens Etienne (1827-1899), Garrigo François, aux héritiers de Paul Assens (1816-1889),à Fabre Bonaventure, à Verdier Martin, aux héritiers de Maurice Gource (1822-1893), encore à Verdier Martin, aux héritiers de Paul Soler, au chemin del Pijol , à Pierre Soler, à ceux de Baptiste Rousse (1807-1886), ravin entre deux, Cette propriété appartient aux vendeurs dans la proportion de 21/31 pour Monsieur Joseph Verdier et 11/32 pour Madame Cortie sa mère née Julia (1848-1916) Elle dépendait pour moitié de la succession de Paul Verdier (1843-1877) décédé intestat à Prades le 5/10/1877, à la survivance de deux enfants, ses héritiers, par égales parts :Joseph Verdier (1874) l'un des vendeurs et Jean Verdier (1877-1878) décédé lui-même le en bas âge il y a environ 20 ans [02/11/1878] laissant pour seul héritier Joseph Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Verdier son frère et la dame Cortie sa mère née Julia (1848-1916). Il dépendait pour l'autre moitié de la communauté légale ayant existé entre feu Paul Verdier et Catherine Julia son épouse, aujourd’hui sa veuve, en vertu de l'acquisition que Paul Verdier en avait faite de Joseph Verdier son frère, cultivateur à Mosset, suivant le contrat passé devant Me Jean Mas à Prades le 11/04/1877. il avait été attribué par égales parts aux dits Paul Verdier et Joseph Verdier dans un acte reçu par Jean Mas le 6/03/1872 et contenant tant donation à titre de partage d'ascendant de ses biens par Baptiste Verdier (1809-1894) décédé le 08/08/1894 en faveur de ses enfants que partage entre ces derniers des biens donnés et de ceux dépendant des successions de Marguerite Radondy (1812-1858) épouse de Baptiste Verdier et Anne Verdier (>1832-1839), mère et sœur, décédées depuis environ 30 ans. Le prix de la vente est de 2100 francs en espèces et en billets de la Banque de France. Donation partage des époux Jacques Garrigo et Françoise Corcinos chez Me Pavie Les deux époux ont eu 5 enfants dont 3 n'ont pas survécu : 2 sont morts à moins de 1 an et le troisième à 10 ans. Le 06/09/1929 la succession est évaluée à 18.000 francs et composée de 26 lots, les 15 premiers provenant de la communauté et les suivants de Jacques Garrigo. Ils sont mariés sans contrat et sont âgés de 66 et 67 ans. Ils gardent l'usufruit des biens et habitent au 4 Carrer de la font de las Senyoras. Les deux donataires sont : - Marie Garrigo épouse Bousquet Dominique, épicière (1889-1968) - François Garrigo (Sosa 6) agriculteur (1904-1975) plus jeune que sa sœur de 15 ans. Marie Garrigo reçoit : - La propriété de San Barthomeu N°6 et N°18 de la masse avec un cortal. - une pièce de terre à Llouganas N°23. - La maison avec épicerie du 3 Plaça de Dalt confrontant Mestres (N°4) et Ribeu (N°2 du Escaler del Jutge Plan N°204) - le fonds de commerce de l'épicerie, contenant aussi de la mercerie et des espadrilles, évalué à 5.000 francs. L'épicerie a été achetée par la communauté des deux parents. La propriété de San Barthomeu et donc évaluée à 9000 - 5000 = 4000 francs, somme à laquelle il faut déduire la valeur de Llouganas. François Garrigo reçoit le reste et en particulier : - La maison du N°20 de la masse correspondant aux N°197 et 198 du plan cadastral au 4 Carrer de la font de las Senyoras. - Le jardin N°653 Section H - Des propriétés au Pijol (plus de 5 hectares), Sarrat del Pijol, el Sarrat d'en Bernoye, Pla de Rodoles, La 22 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES François Baptiste GARRIGO (1830-1912) et Marie "Grace" Catherine PORTEIL (1829-1890), né à Mosset le 12 février 1862, y décédé le 9 août 1953, à l'âge de quatre-vingt-onze ans. Elections à Mosset le 3 mai 1900 : .Conseiller municipal - de 1900 à 1904, le maire étant Corcinos Joseph, à la suite des élections des 6 et 13 mai 1900. - de 1904 à 1908, le maire étant Rousse Jean ,à la suite des élections des 1er et 8 mai 1904. Donation partage à Prades le 6 septembre 1929 : Le 18/11/1944 échange avec Isidore Radondy (1908-1854) la maison de ce dernier avec le champ de la Crouette par contrat chez Me Pavie à Prades. 1 - Maison section M N° 197 et 198, confrontant Jean Cortie et Michel Arrous. Attribuée dans acte chez Me Pavie le 6/09/1929 de donation partage par Jacques Joseoh Garrigo et Madame Bonaventure Françoise Corcinos son épouse de leurs biens à leurs 2 enfants parmi lesquels François Garrigo. 2 - Un Cortal, avant maison, cadastrée sous le N° 196P de la section M, confrontant : Dirigoy, Garrigo, la rue et Fabre, qui dépend de la communauté existant entre les époux Garrigo-Dimon, par suite de l'acquisition qu'en a faite M. Garrigo de M. Sauveur Moné, garde forestier en retraite et de la dame Anne Calvet son épouse, selon acte chez Pavie du 04/04/1928. contre 1 - une pièce de terre inculte section D N°783P de 13 ares confrontant : Bataille, Barrere, Mascarda, la Tramoulède (4 hectares), la Crouette. La contenance totale doit être de l'ordre de 12 ou 13 hectares.(Louis Roca notaire à Prades) François Garrigo (Sosa 6) vendra les terres de la Tramoulède et du Pijol vers 1966 aux Tublets. 56 Taille en cm au delà de 1 m : 66 Militaire : CL1882 Sait Bon Religion : Première Communion le 30-05-1875 57 Son nom figure sur les actes de Marie "Grace" Catherine PORTEIL (Décès) et Catherine Rose Marie DALBIEZ (Naissance). Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Porteil et Garrigo..acquise par M. Radondy à Madame Françoise Rose Escanye épouse de Joseph Sébastien Pierre Raynal par acte chez Pavie le 7/02/1942. 2 - une pièce de terre inculte, section D N° 783P et 781 de 14 ares confrontant Monceu Emmanuel Raynal, Garrigue et un chemin acquise par M. Radondy à Madame Marie Appolonie Rose Pujol épouse de Jean Isidore Porteil par acte chez Pavie le 7/02/1942.. Monsieur Radondy verse une soulte de 5000 francs à M. Garrigo. Il s'est marié 58, à l'âge de vingt-trois ans, le 28 octobre 1885 à Mosset avec Bonaventure Françoise CORCINOS, dite Xiquette 59, sa cousine au 4ème degré 60 (1863-1940). Donation Partage le 6 septembre 1929 à Prades 61. 13) Bonaventure Françoise CORCINOS, dite Xiquette 62 63 , fille de Jean François 58 En présence de Étienne Bonaventure François PACOUIL (Témoin) - Blaise Joseph NOT (Témoin) Gaspard Maire PALOL (Témoin) - Maurice Jean Baptiste Maire CORCINOS (Officier d'état civil) Philippe ARBOS (Témoin). 59 Leur union dura environ 54 ans et 7 mois 60 Via : Jaume Pere Anthoni BES 61 donation partage à ses deux enfants 1 - "François" Garrigo 1905 1875 2 - Françoise "Marie" Garrigo 1889 1968 62 Note sur Bonaventure Françoise CORCINOS Elle fait la première Communion le 30-05-1875 donc à 12 ans. Origine étymologique du patronyme Corcinos (Jean Tosti) Nom caractéristique des Pyrénées-Orientales, où on le rencontre à Mosset depuis plusieurs siècles. C'est hélas tout ce dont je suis sûr. Le nom est en effet très rare, et difficile à analyser. On pourrait le rapprocher de l'ancien français corsin, corcin, mot qui pouvait avoir plusieurs acceptions : soit il désignait un coursier, soit un prêteur d'argent, un usurier. C'est ce dernier sens qui retient mon attention, car il s'agit apparemment d'un terme méridional, dont la forme la plus courante était caorsin (étymologie : sans doute la ville de Cahors, ou encore Caorsa en Italie). Une autre hypothèse, évoquée par un ouvrage portugais, fait de Corcins une déformation de Escoceses (= les Écossais). A noter enfin dans le Cantal l'existence du patronyme Courchinoux, également obscur, mais qui devrait être une variante de Corcinos et nous 23 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES Paulin CORCINOS (1831-1912) et Marie Bonaventure Marguerite ESPARE (1827-1892), née à Mosset le 15 avril 1863, y décédée le 27 mai 1940, à l'âge de soixante-dix-sept ans. Dominique François Emmanuel DIMON 14) Dominique François Emmanuel DIMON, dit Pardineille (En) (Patronyme de sa mère) 64 65 , Cultivateur, fils de rapproche géographiquement de Cahors. On n'oubliera pas évidemment qu'en espagnol le mot "corcino" désigne un chevillard, mais le nom de famille est apparemment inconnu en Espagne. 63 Religion : 1ère Communion le 30-05-1875 64 Note sur Dominique François Emmanuel DIMON École primaire A partir de décembre 1876, il n'a pas 6 ans, il fréquente l'école publique de Mosset comme élève non payant. L'instituteur est François Olive puis Dominique Carrère. (ADPO 1T153 ) Service militaire Au conseil de révision de la class 1891 il tire le N° 8, il mesure 1,66 m, il sait lire, écrire et compter (3) Sclérose et déformation de la poitrine à la suite d'une fièvre typhoïde grave. Il est déclaré bon pour le service. (ADPO 1R126) Un été au Pla de Pons (Le journal des mossétans N° 24 de mars avril 2002 par Jean Bousquet) Nous nous faisions expliquer par nos parents les propriétés plus lointaines du côté de la Tremoulède, als Aballas, al Clot des Manchès , las Ambouillades, Pla Llabat, etc.… et qui vivait en ces lieux . Là c'était les Bourregot/ Fabre, celui du monument, Joseph, et celui de la route, Pierre. En bas c'était Chamarre/ Pajau, en Jacques Quel et tant d'autres au-dessus de Caraut où vivaient en permanence Joseph et Marie. Et plus loin encore San Bertomeu, où s'activaient Jean Grau, Dominique de la Coume/Bousquet, en Fergui, les Pagot/Radondy, et au-dessus, dans la montagne, entre la vallée et le Clot d'Espagne, les cortals de Pardineille/ Dimon, Ramonet/ Miquel Arrous, Tistou del Bugalla/ Fabre, el niou de l'astome, Sarda. 65 Bien immobilier local au : N°264 au 2 Carrer del Cimenteri Vell de 1873 à 1958 (Folio 540 et 84) - Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Dominique Pierre Jean DIMON (1842-1905) et Marie Marguerite Françoise PARDINEILLE (1848-1927), né à Mosset le 16 février 1871 66, y décédé le 24 décembre 1955, veille de Noël, à l'âge de quatre-vingt-quatre ans. Accident à Mosset le 18 mai 2001 : Accident sur la route du Col de Jau Les dates et prénoms concernant les personnes ont été ajoutées par Jean Parès le 18/05/2001. "Mosset - Terrible accident Samedi dernier, le 07/10/1905, un effroyable accident a douloureusement impressionné les. populations le la vallée de la Castellane. Vers six heures du soir, Jean Dimon père, son fils Dominique (Sosa 14), âgé de 33 ans, la femme le ce dernier, Catherine Fabre (Sosa 15), leurs deux enfants, âgés de 3 ans et de 3 mois, et le père de la dame Dominique Dimon, le nommé Jean Fabre (Sosa 30), revenant de leur métairie, rentraient à Mosset, montés sur un chariot traîné par un âne. Au lieu dit "Prat nou" (Au Riberal en face de la grotte des Encantades), le route se trouvant sans parapet, l'animal fit un brusque écart et tomba dans un précipice d'une profondeur de quarante mètres environ, entraînant avec lui les six membres de la famille Dimon. Le chef de la famille, Jean Dimon (1842-1905), âgé de 60 ans, resta mort sur le coup ; son fils Dominique (1871-1955) avait le crâne fendu, tandis que la femme de ce dernier (Catherine Fabre 1863-1944), ainsi que le père de celle-ci (Jean Fabre 1851-1931) recevaient des blessures moins graves. Seuls, les deux enfants n'ont eu que des égratignures; la fillette, âgée de 3 ans (Marie Dimon N°266 au 2 Carrer del Cimenteri Vell de 1873 à 1882 N°264 2 Carrer del Cimenteri Vell depuis avant 1914 jusqu'en 1948 au moins Taille en cm au delà de 1 m : 66 Santé : Sclérose et déformation de la poitrine à la suite d'une fièvre typhoïde grave Militaire : CL1891 Sait Bon Education : CEP 66 A la naissance de Dominique François Emmanuel furent témoins Gaspard Maire PALOL (Officier d'état civil) - Jacques Dominique FABRE (Témoin) Dominique Pierre Jean DIMON (Déclarant) - Joseph Jacques Gaudérique BOURREL (Témoin). 24 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES 1908-1983), resta suspendue à un noisetier et le bébé (Jean Dimon 1905-1994), au maillot, fut trouvé au bord du torrent de la Castellane. Aux cris poussés par les blessés, les nommés Bruzy, Corcinos et Bousquet, qui précédaient la famille Dimon, leur portèrent secours. La famille Dimon fut transportée sur une charrette à Mosset, où M. le docteur Arrous (1876-1935), appelé à la hâte, prodigua ses meilleurs soins aux blessés. En cette bien cruelle circonstance, nous adressons à la famille Dimon, qui jouit de l'estime générale, l'expression de nos sincères condoléances." (ADPO Journal "Le Canigou" du 07/10/1905). Il s'est marié, à l'âge de trente et un ans, le 8 avril 1902 à Mosset avec Catherine Marie Marguerite FABRE 67, sa cousine au 5ème degré 68 (1883-1944). 15) Catherine Marie Marguerite 69 FABRE , fille de Jean Isidore André 67 Leur union dura environ 42 ans et 8 mois Via : Joan Batista VILA 69 Note sur Catherine Marie Marguerite FABRE Origine de patronyme - Fabra, Fabre: formes catalanes, roussillonnaises et occitanes du latin "faberé forgeron. Condamnation à une amende Le 6 jillet 893 au tribunal de 1ère instance de Prades, le père de Catherine Fabre et de sa soeur Elisabeth, le père étant civilement responsable des actes de ses filles âgées de 10 et 12 ans et donc mineures et vivant chez lui, est condamné à payer une amende de 1 franc à l'audience du 6 juillet 1893 et les frais de 37 francs. Le procès verbal du garde champêtre Alphonse Dalbiez du 10/06/1893 qui a constaté le délit précise : "Le 10/06/1893, à 2 heures du soir, nous garde champêtre de Rabouillet,dûment assermentés, faisant notre ronde ordinaire, avons trouvé deux filles, Fabre Catherine Marie Marguerite née en 1883 et sa sœur Fabre Elisabeth Catherine, qui faisaient pacager un troupeau de 60 pièces de bêtes à laine et 5 chèvres. » Ce procès verbal est visé par Vidal Laurent, maire adjoint de Rabouillet. Le père est donc prévenu "d'avoir le 10 juin 1893, à 2 heure, gardé à vue sur le territoire de la commune de Rabouillet, des bestiaux sur le terrain de Monsieur Carol propriétaire de la commune de Rabouillet.." On apprend à cette occasion que la moralité de la famille n’est pas en jeu. En effet les renseignements donnés par le maire de Mosset, le Docteur Cantié, le 24 juin 1893, sur la famille Fabre sont très positifs : FABRE (1851-1931) et Marie Thérèse Marguerite VILLE (1861-1937), née à Mosset le 29 avril 1883, jour de la Pâque orthodoxe 70, y décédée le 17 décembre 1944, à l'âge de soixante et un ans 71. GÉNÉRATION V Thomas "Baptiste" PARES 16) Thomas "Baptiste" PARES 72 73 , Propriétaire, fils de Gaudérique Joseph Étienne PARES (1811-1875) et Rose Thérèse Bonaventure Marie CANTIE (1815-1892), né à Mosset le 24 janvier 1841 74, y décédé le 9 avril 1915, à l'âge de soixante-quatorze ans. Héritage à Prades le 9 septembre 1875 : Acte de donation partage anticipé des parents chez Me Lacroix à Prades le 09/09/1875. Il y a 8 enfants et l'aîné Sébastien reçoit le 1/4 68 Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 conduite très bonne, réputation irréprochable. ((ADPO 3U2923) Délibération du Conseil Municipal le 16/10/1919 Assistance aux femmes en couche (Naissance de sa fille Jeanne qui décèdera d'un accident en bicyclette sur la route du col de Jau au niveau de la tour de Mascarda.) 70 A la naissance de Catherine Marie Marguerite fut témoin Marie Françoise GACHÉ (Déclarante). 71 Au décès de Catherine Marie Marguerite fut témoin Isidore "François" GARRIGO (Déclarant). 72 Bien immobilier local au : N°364 au 32 Carretera de Prada de 1873 à 1878 avec 2 ouvertures (Folio 519 et 955) - N°364 Carretera de Prada avant 1888 à 1907 allant à sa fille épouse Corcinos - Agrandie en 1875 N°364 convertie en grange entre 1878 par Thomas Pares - N°292 au 9 Carrer del Trot mutation de 1882 à 1897 - N°182 au Carrer sota Muralla de 1882 à 1889 - N°351bis au 12 Carrer de las Sabeterras de 1867 à 1907 avec 3 ouvertures achetée à Gaudérique Monceu en 1867 (Folio 437 et 182) - N°947 Maison nouvelle en 1876 (Folio 1032) Taille en cm au delà de 1 m : 70 Code : Signature Pares Militaire : CL1860 Sait Bon RPLA 73 Son nom figure sur un acte de Paul Julien SARDA (Décès). 74 25 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES des biens en plus que ses frères et soeurs. Il reçoit 1/4 + 1/8 des 3/4 soit 1/4+3/32 = 8/32+3/32=11/32 du total soit presque le 1/3. Les 7 autres frères et soeurs reçoivent 3/32 du total chacun soit 1/10. Lot de Thomas Baptiste Parès. Pour tenir lieu au sieur Thomas Baptiste Parès des droits lui revenant sur les biens ci-dessus, ses frères et soeurs lui cèdent et abandonnent à toujours, avec l'agrément de ses père et mère, pour en jouir à partir du premier avril prochain, avec la garantie ordinaire en matière de partage, ce qui est accepté par lui, 1 - le corps d'héritage dit "Le Cong". 2 - la terre aspre et pré lieu-dit "Tremoulède". 3 - le pré dit "la Coume". 4 - la terre aspre au lieu-dit "Coume basse". 5 - la terre aspre et pré au lieu-dit "Al Pijol", le tout en entier et désignés sous les numéros 1,2, 3,4 et 5 de la masse. À la charge par lui de payer à titre de soulte : 1 - au Sieur Sébastien Parès son frère, la somme de 5281,50 francs 2 - au Sieur Étienne Parès son autre frère, celle de 187,50 F, sommes que ces derniers déclarent avoir reçues du sieur Thomas Baptiste Parès, ce matin, avant cet acte, en espèce d'argent au cours actuel, dont quittance. (ADPO 3E47/58). Elections à Mosset le 6 mai 1888, jour de la Pâque orthodoxe : Conseiller municipal de 1888 à 1900. Elu aux élections du 6 mai 1888, sous la madature de Jean Rousse (1835-1909) avec Jacques Garrigo (Sosa 6), il est réélu le 15 mai 1892 (Maire Benjamin Cantié) et encore le 3 mai 1896 avec le même Maire Benjamin Cantier médecin lequel est catalogué dans les Républicains modérés. Il s'est marié 75, à l'âge de vingt-quatre ans, le 27 juin 1865 à Mosset, après avoir passé un contrat 76 le 23 juin 1865 à Prades avec 75 En présence de Gaspard Maire PALOL (Officier d'état civil). 76 Contrat de mariage Parès Bruzi Devant maître Charles Lacroix notaire à Prades les futurs époux Baptiste Pares (Sosa 16) et Anne Bruzy (Sosa 17) reçoivent respectivement de leurs parents , le Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Marie Catherine Anne BRUZY 77 78 79, sa cousine au 6ème degré 80 (1840-1926). Partage le 4 mars 1881 à Prades 81. 23/06/1865, la somme de 1000 francs à verser dans les 5 ans au taux d'intérêt de 5%. Pour cela les pères Gaudérique Pares et Lin Bruzy hypothèquent spécialement tous leurs biens.(ADPO 3E47/48 Notaire Lacroix Charles à Prades) 77 Acte de partage du 26/08/1905, rédigé par Maître Bonnaventure Barrère, notaire à Prades, entre ses 5 enfants. 78 Leur union dura environ 49 ans et 9 mois 79 Il a environ 2 mois de moins qu'elle 80 Via : Jaume COSTASECA 81 Acte de Partage des biens des parents Thomas et Marianne née Bruzi le 26 Août 1905 Le père Thomas et la mère Marianne née Bruzi, âgés respectivement de 62 et 58 ans, procèdent par acte notarié au partage de leurs biens ("ne pouvant pas se livrer à la gestion de leurs biens et voulant prévenir les contestations que leur partage pourrait faire naître entre leurs enfants ont procédé, ainsi qu'il suit au partage anticipé") du 26-08-1905 chez maître Bonaventure Barrere, notaire à Prades_ Ils reçoivent : - Marie Corcinos née Parès, 1000 Francs selon contrat, lors de son mariage le 15-05-1898, les biens provenant de sa mère, Marianne Bruzi : 2 ares de champs arrosables à Corbiac, 8 ares de vigne perdue à Fournols, au-dessus de Campôme, 50 m 2 de jardin à Mosset aux "Horts d'en Monet, " - Jean Baptiste Parès : la Coume d'en bas : 150 ares de pré et pâtures - Jacques Parès : 76 ares à la Tremoulède, 62 ares à la Com, 40 ares au Pijol - Rose Timan née Parès : 9 hectares au Coung de granges avec écuries, prés, terres labourables, pâtures. De plus elle prend à sa charge une dette de 500 Francs de ses parents, solde du sur l'acquisition d'une obligation de 3000 Francs. - Catherine Pacouil née Parès : 900 Francs versés par Rose Timan Mis à part les biens reçus par Marie Corcinos, tous les biens proviennent de Thomas. En particulier il tenait La Tremoulède et le Pijol de son père Gaudérique. Il est à noter que les épouses Marianne, Rose et Marie ne savaient pas écrire et n'ont pas pu signer l'acte notarié. L'année suivante, le 10-01-1906, Jacques Parès, teinturier à Béziers, cède, dans le cadre d'un échange, le Pijol et la Tremoulède à Etienne Timan. Ce dernier en vendra respectivement 60 et 15 ares (partie sud) à Jacques Garrigo (Sosa 12) le 09-11-1912 pour 500 Francs. 26 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES 17) Marie Catherine Anne BRUZY 82 83 , fille de Lin Louis Maurice BRUZI (1801-1880) et Marie "Catherine" Marguerite MESTRES (1807-1870), née à Mosset le 2 novembre 1840, lendemain de la Toussaint, y décédée le 4 mai 1926, surlendemain de la Pâque orthodoxe, à l'âge de quatre-vingt-cinq ans. Événement à Prades le 1er janvier 1883 : Echange après héritage En Janvier 1883, mariés sans contrat, ainsi qu'ils le déclarent, Anne Bruzy épouse Baptiste Parès, et Marie Bruzy épouse de Joseph Mayens, échangent. Anne Bruzy cède aux mariés Marie Bruzy épouse de Joseph Mayens, toute la portion, aux Abeillas, qui lui a été attribuée dans le partage de la succession de Lin Bruzy, son père, telle qu'elle a été désignée dans l'acte chez Mas reçu le 4 mars 1881 (partie du 1/4 en valeur de la contenance totale de 6 hectares. Marie Bruzy cède à Anne Bruzy un jardin au Coll del Casteil de 1 are, faisant également partie de la succession de Lin Bruzy. accompagnée d'une soulte de 400 francs versée par Mayens aux Bruzy. Le revenu annuel du jardin est de 5 francs. Seul Parès a signé. (ADPO 3E47/128 Maître Mas ). 18) Joseph Jean Pierre CORTIE, dit Brillant (El) 84 85 86, Muletier, cultivateur, fils de Joseph Jacques CORTIE (1811-> 1885) et Marie Rose CHENAUD (1810-> 1885), né à Mosset le 17 septembre 1837 87, y décédé le 30 août 1917, à l'âge de soixante-dix-neuf ans. Vente à Mosset le 23 janvier 1899 : Vente le 23/01/1899 au Pijol Verdier Joseph (1874), Mme Catherine Julia (1849-1916) veuve de Paul Verdier (1843-1877), Jean Baillette (1832-1883) et épouse de Joseph Cortie (1837-1917) (Sosa 18) vendent à Jacques Garrigo (1862-1953) (Sosa 12), une pièce de terre champ, pré et inculte sur laquelle se trouve une bâtisse d'habitation et d'exploitation au lieu dit Al Pijol, contenant environ 2 hectares tenant à Climens Etienne (1827-1899), Garrigo François, aux héritiers de Paul Assens (1816-1889),à Fabre Bonaventure, à Verdier Martin, aux héritiers de Maurice Gource (1822-1893), encore à Verdier Martin, aux héritiers de Paul Soler, au chemin del Pijol , à Pierre Soler, à ceux de Baptiste Rousse (1807-1886), ravin entre deux, Cette propriété appartient aux vendeurs dans la proportion de 21/31 pour Monsieur Joseph Verdier et 11/32 pour Madame Cortie sa mère née Julia (1848-1916) Elle dépendait pour moitié de la succession de Paul Verdier (1843-1877) décédé intestat à Prades le 5/10/1877, à la survivance de deux enfants, ses héritiers, par égales parts : Joseph Verdier (1874) l'un des vendeurs et Jean Verdier (1877-1878) décédé lui-même en bas âge il y a environ 20 ans [02/11/1878] laissant 82 Note sur Marie Catherine Anne BRUZY En 1905, à 58 ans, elle ne sait pas signer l'acte de partage.. Figure sur la liste des personnes qui, en cas de maladie, devront être soignées gratuitement (Délibération du Conseil Municipal en 1914) Allocation mensuelle portée de 5 francs par mois en 1912 à 10 francs (Délibération du Conseil Municipal le 09/12/1926) 83 Bien immobilier local au : Achète le 08/10/1867 une maison à Gaudérique Nlaise Baptiste Monceu 84 Note sur Joseph Jean Pierre CORTIE Service militaire Figure sur le Tableau de recensement pour la classe 1857 (certifié conforme par le maire, Corcinos, le 25/01/1858). Rayé. Ses parents sont domiciliés à la Commette, commune de Faugères (34600), canton de Bédarieux Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Jugement de commerce Le 14/5/1866, jugement de commerce entre Marguerite Pompidor de Prades et Joseph Cortie dit "Brillant" de Mosset.(ADPO 3U2525) Délibération du Conseil Municipal en 1911 Inscrit sur la liste des "vieillards infirmes et incurables" 85 Bien immobilier local au : N°171 entre Carrer del Portal de Come Gelada et le Carrer Sota Muralla de 1904 à 1925 Militaire : CL1857 86 Son nom figure sur un acte de Marie Louise CORTIE (Naissance). 87 A la naissance de Joseph Jean Pierre furent témoins Joseph Jacques CORTIE (Déclarant) Pére de l'enfant Joseph Jean ESTEBE (Témoin) - Jean Michel Pierre Maire ARROUS (Officier d'état civil). 27 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES pour seul héritier Joseph Verdier son frère et la dame Cortie sa mère née Julia (1848-1916). Il dépendait pour l'autre moitié de la communauté légale ayant existé entre feu Paul Verdier et Catherine Julia son épouse, aujourd’hui sa veuve, en vertu de l'acquisition que Paul Verdier en avait faite, de Joseph Verdier son frère, cultivateur à Mosset, suivant le contrat passé devant Me Jean Mas à Prades le 11/04/1877. Il avait été attribué, par égales parts, aux dits Paul Verdier et Joseph Verdier dans un acte reçu par Jean Mas le 6/03/1872 et contenant tant donation à titre de partage d'ascendant de ses biens par Baptiste Verdier (1809-1894) décédé le 08/08/1894 en faveur de ses enfants que partage entre ces derniers des biens donnés et de ceux dépendant des successions de Marguerite Radondy (1812-1858) épouse de Baptiste Verdier et Anne Verdier (>1832-1839), mère et sœur, décédées depuis environ 30 ans. Le prix de la vente est de 2100 francs en espèces et en billets de la Banque de France. (Louis Roca notaire à Prades). Il s'est marié, à l'âge de dix-neuf ans au moins, après 1857 avec Thérèse ALABERT 88, fille de Dominique ALABERT (1796-1844), Voiturier et Rose LLOPET (°1804), Cultivatrice, née à Sahorre le 11 juillet 1840 89, décédée à Mosset le 31 octobre 1884, veille de la Toussaint, à l'âge de quarante-quatre ans. Après environ six mois de veuvage, Joseph Jean Pierre s'est marié une seconde fois 90 91, à l'âge de quarante-sept ans, le 21 mai 1885 à Mosset, avant d'avoir passé un contrat 92 à Bédarieux avec Catherine Anne Marie JULIA 93 , sa cousine au 5ème degré 94 (1849-1916). 88 Leur union dura environ 26 ans et 10 mois Témoin = André Alabert tisserand 90 Dernier mariage 91 En présence de Jacques Pierre Gaudérique Maire RUFFIANDIS (Officier d'état civil) - Joseph Jean Baptiste COMMENGE (Témoin) - Joseph François Augustin SALIES (Témoin) - François Isidore Baptiste JULIA (Témoin) - Philippe ARBOS (Témoin). 92 Maître Théron, Bédarieux 34 93 Leur union dura environ 30 ans et 9 mois 94 Via : Emmanuel JULIA 89 Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 19) Catherine Anne Marie JULIA 95, fille 95 Note sur Catherine Anne Marie JULIA Origine étymologique du patronyme Julia Joulia Équivalent du français Julien. Le nom vient du latin Julianus, lui-même dérivé de Julius. On connaît plusieurs saints portant le nom de Julien. Le plus célèbre dans les Pyrénées Orientales est saint Julien, époux de Baselice : tous deux ont refusé de consommer leur mariage, et sont partis évangéliser les païens, ce qui a valu à Julien de mourir dans d'affreuses tortures. En Normandie, on connaît aussi saint Julien l'Hospitalier, popularisé par un conte de Flaubert. Le patronyme Julia est très courant dans le Sud et le Sud-Ouest (81, 82, 31, 66). Variantes : Jullia (07, 82), Julhia (46, 82, 40). (Jean Tosti) Catherine Julia a eu 3 époux : le premier Paul Verdier dit "En Gnare" est décédé en 1877, le second Jean Jacques Baillette d’Eus en 1883 et Joseph Cortie (Sosa 18), lequel est veuf d’Alabert Thérèse de Sahorre. Vente le 23/01/1899 au Pijol Vente le 23/01/1899 au Pijol (Louis Roca notaire à Prades) Verdier Joseph (1874), Mme Catherine Julia (1849-1916) veuve de Paul Verdier (1843-1877), Jean Baillette (1832-1883) et épouse de Joseph Cortie (1837-1917) (sosa 18) vendent à Jacques Garrigo (1862-1953) (Sosa 12) - une pièce de terre champ, pré et inculte sur laquelle se trouve une bâtisse d'habitation et d'exploitation au lieu dit Al Pijol, contenant environ 2 hectares tenant à Climens Etienne (1827-1899), Garrigo François, aux héritiers de Paul Assens (1816-1889), à Fabre Bonaventure, à Verdier Martin, aux héritiers de Maurice Gource (1822-1893), encore à Verdier Martin, aux héritiers de Paul Soler, au chemin del Pijol , à Pierre Soler, à ceux de Baptiste Rousse (1807-1886), ravin entre les deux. Cette propriété appartient aux vendeurs dans la proportion de 21/31 pour Monsieur Joseph Verdier et 11/32 pour Madame Cortie sa mère née Julia (1848-1916) Elle dépendait pour moitié de la succession de Paul Verdier (1843-1877) décédé intestat à Prades le 5/10/1877, à la survivance de deux enfants, ses héritiers, par égales parts :Joseph Verdier (1874) l'un des vendeurs et Jean Verdier (1877-1878) décédé lui-même le en bas âge il y a environ 20 ans [02/11/1878] laissant pour seul héritier Joseph Verdier son frère et la dame Cortie sa mère née Julia (1848-1916). Il dépendait pour l'autre moitié de la communauté légale ayant existé entre feu Paul Verdier et Catherine Julia son épouse, aujourd’hui sa veuve, en vertu de l'acquisition que Paul Verdier en avait faite de Joseph Verdier son frère, cultivateur à Mosset, suivant le 28 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES de Jean Martin JULIA (1819-1891) et Catherine Marie CAYROL (1825-1885), née à Mosset le 15 juillet 1849 96, y décédée le 15 février 1916, à l'âge de soixante-six ans. Elle s'est mariée 97 , à l'âge de vingt-quatre ans, le 28 avril 1874 à Mosset avec Paul Jean Valente VERDIER, dit Gnare (En) 98 99 , Cultivateur à Mosset 100 , fils de contrat passé devant Me Jean Mas à Prades le 11/04/1877. il avait été attribué par égales parts aux dits Paul Verdier et Joseph Verdier dans un acte reçu par Jean Mas le 6/03/1872 et contenant tant donation à titre de partage d'ascendant de ses biens par Baptiste Verdier (1809-1894) décédé le 08/08/1894 en faveur de ses enfants que partage entre ces derniers des biens donnés et de ceux dépendant des successions de Marguerite Radondy (1812-1858) épouse de Baptiste Verdier et Anne Verdier (>1832-1839), mère et sœur, décédées depuis environ 30 ans. Le prix de la vente est de 2100 francs en espèces et en billets de la Banque de France. (Louis Roca notaire à Prades) 96 A la naissance de Catherine Anne Marie furent témoins Jean Martin JULIA (Déclarant) - Joseph Jean ESTEBE (Témoin) - Sébastien Isidore Maire BAZINET (Officier d'état civil). 97 En présence de Jacques Pierre Gaudérique Maire RUFFIANDIS (Officier d'état civil). 98 Note sur Paul Jean Valent VERDIER Service militaire Il figure sur le Tableau de recensement de tous les jeunes gens de la classe 1863 (certifié conforme par le maire, Ruffiandis, le 28/01/1864). Il tire le N° 31. Taille 1, 680 m ou 1,600 m, Ne sait ni lire ni écrire, Désigné définitivement, reconnu propre au servic Reconnu propre au Service. (Archives de la mairie de Mosset et ADPO 1R85) Déclaration de succession de Paul Verdier, décédé le 4 décembre 1877. Le 11 février 1878 a comparu Catherine Julia veuve de Paul Verdier à Mosset, agissant comme mère est tutrice légale de ses enfants mineurs : - Joseph Verdier âgé de deux ans et demi. - Jean Verdier âgé de six mois. Elle a fait la déclaration suivante. Paul Verdier, leur époux et père, cultivateur à Mosset, est décédé à l'hospice de Prades le quatre octobre 1877 à 34 ans. Les époux Verdier Julia était mariée sous le régime de la communauté légale à défaut de contrat de mariage. Le de cujus n'a pas fait de testament. La succession ont se compose des immeubles ci-après : 1 - une terre pré et terre aspre et bâtisse à Mosset au lieu-dit "Pijol" de 143 ares acquis par acte chez Me Mas du 11 avril 1877 pendant la communauté et d'un Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Jean Baptiste Dominique VERDIER (1809-1894), Cultivateur et Thérèse Marguerite RADONDY (1812-1858), son cousin au 5ème degré 101, né à Mosset le 10 septembre 1843, décédé à Prades le 5 octobre 1877, à l'âge de trente-quatre ans 102. Après environ un an et neuf mois de veuvage, Catherine Anne Marie s'est mariée une seconde fois, à l'âge de trente ans, le 16 juillet 1879 à Mosset avec Jean Jacques BAILLETTE, Cultivateur 103, fils de Louis BAILLETTE (1790-1872), Cultivateur et Marguerite VILLENEUVE (<> 1792 & 1796-1876), Sage femme, né à Eus le 28 février 1832, décédé à Mosset le 24 juin 1883, à l'âge de cinquante et un ans. François Joseph VILLE 20) François Joseph VILLE, dit Sazet (En) 104 105 106, Propriétaire, fils de François revenu de 60 F soit 30 F pour la moitié qui est de la communauté. Immeubles propres non affermés à Mosset. 1 - une pâture, terre aspre et grange au lieu-dit "Clot dels Manchez" 2 - terres aspre et pâture au lieu-dit "Cantacou" 3 - une terre, pré et pâture aux "Pijol". Le tout de surface de 4 ha et d'un revenu de 95 F formant un capital, coefficient 25, de 2375 F. Meubles : le un lit avec paillasse, une armoire, si chaises, de draps de lit, trois chemises, une casserole, un chaudron, de couverture, est une table. Soit un total de 40 F. Ne signe pas (114W153 N°140) 99 Taille en cm au delà de 1 m : 68 Militaire : CL1863 Bon Nini 100 Leur union dura environ 3 ans et 5 mois 101 Via : Joan Francesch Batista VIDAL 102 Décédé à l'hospice civil de Prades 103 Leur union dura environ 3 ans et 11 mois 104 Note sur François Joseph VILLE Service militaire (ADPO 1R78) Joseph Ville est de la classe 1856 et a tiré le N°118 Taille 1, 640 m Sur le registre du conseil de révision on remarque la mention « Sait lire et écrire - Certifié véritable par l'intéressé qui signe ». Ces précautions et précisions résultent du fait que précédemment les conscrits analphabètes déclaraient savoir lire et écrire. 29 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES Il est exempté de service « par la force de son numéro ». Une liste de 1875 le mentionne «Bon pour l'armée territoriale». Erreur ou homonyme ? Il s'agit peut-être de Gaudérique François Ville (1855-1934) de la classe 1875 qui habitait en face de l'entrée de La Capelleta au 4 Carrer du Portal de Come Gelada. Il a la Maison N°304 à Mosset au 8 Carrer del Pou, où il habite Consanguinité Marié à Catherine Porteil (1836-1925) il a eu 6 enfants : 3 filles dont l'aînée Marie Ville (1861-1937) est l'arrière arrière grand-mère d'Hélène, Jean François et Pascal Parès, suivies de 3 garçons dont le plus jeune, né 16 ans plus tard que sa soeur aînée, est Jacques Ville arrière grand-père des mêmes Hélène, Jean François et Pascal Parès. Dette Le 06/11/1869 Joseph Ville reconnaît devoir à François Grau propriétaire à Dorres en Cerdagne représenté par François Grau négociant à Prades son mandataire la somme de 2000 francs pour prêt de la pareille somme que François Grau lui a fait. Joseph Ville hypothèque tous ses biens à Mosset en un corps de domaine comprenant maison, grange, champs, pré au lieu dit « Sos frares ». (3E47/106 N°212 Me Jean Mas) Vente des biens délaissés par Denis Fuix Le 06/11/1869 Henri Débattène, receveur des Postes à Mont-Louis agissant tant en son nom personel que se portant fort pour Alexis Juncas persepteur domicilié à Perpignan, héritiers pour moitié chacun, des biens composant la succession de Denis Fuix en son vivant curé de Los Masos et auparavant curé de Mosset, vend à Joseph Ville (1836-1905) (Sosa 20) propriétaire à Mosset un corps de domaine à Mosset lieu dit "Serradeil" composé de maison, grange, pré, terre aspre et bois de 15 hectares 44 ares, tenant à Dominique Dimon, Sébastien Bazinet, André Hullo et aux terrains communaux de Mosset s'il y en a, au prix de 2000 francs en espèces d'argent au cours actuel. (3E47/106 N°213 Jean Mas) ) Échange à Sabadeil entre Joseph Ville et François Porteil Le 06/11/1869 Joseph Ville cède le corps de domaine à Sabadeil acheté ci-dessus. François Porteil cède au lieu dit Sos frares comprenant maison, champ et pré de 2 hectares, surplus qu'il a reçu au partage de la succession de Joseph Porteil et Marguerite Climens, ses père et mère, reçu de Me Lacroix en février 1869 (3E47/52 N°42 de Lacroix le 5/02/1869) et enregistré, tenant à Joseph Ville, Pierre Taurinya; Michel Arrous et autres. (3E47/106 N°214 Jean Mas) Délibération du Conseil Municipal du 27/01/1916 Inscrit sur la liste des "vieillards infirmes et incurables”. 105 Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Pierre Léon VILLE (1797-1878) et Marie Thérèse MESTRES (1798-1854), né à Mosset le 26 juillet 1836 107, y décédé le 18 novembre 1905, à l'âge de soixante-neuf ans. Événement à Prades le 13 décembre 1880 : Fin de l’indivision de l’héritage de Joseph Porteil et Marguerite Climens Le 13/12/1880 Gaudérique Porteil cultivateur à la métairie de M. de Boixo à Cuxous commune de Cassagnes se dit et se porte héritier pour partie des biens dépendant des successions de Joseph Porteil et Marguerite Climens ses père et mère, propriétaires quand ils vivaient, décédés le premier à Calce il y a 29 ans (1850) et la seconde à Mosset il y a 23 ans (1857). Par cet acte il cède et transporte au sieur Joseph Ville (Sosa 20) son beau frère propriétaire présent et acceptant tous les droits successifs mobiliers et immobiliers qui peuvent lui revenir sans exception ni réserve. Le prix de la présente vente est de 1800 francs. Les parents ont laissé pour héritiers : Catherine Porteil (Sosa 21) épouse de Joseph Ville, Martin Porteil, Gaudérique Porteil et François Porteil. Suivant 2 actes reçus : - le premier par Me Lacroix le 09/10/1865 - le second par Mas Jean le 10/09/1869 Joseph Ville a acquis les droits successifs de Martin et François Porteil au moyen de la cession qui vient de lui être consentie aujourd'hui par Gaudérique Porteil. Il se trouve ainsi seul propriétaire avec son épouse des biens composant les successions de ses beau-père et belle mère du domaine Las Frares pour lesquels toute indivision cesse.(3E47/124 Folio 311 Mas Jean). Bien immobilier local au : N°314 au 2 Placeta del Sabater de 1882 1907 - N°304 au 8 rue del Pou à Mosset - Propriétaire en 1880 avec son épouse du domaine Las Frares Taille en cm au delà de 1 m : 64 Militaire : CL1856 Ex 106 Son nom figure sur un acte de Jacques Jean Léon VILLE (Naissance). 107 A la naissance de François Joseph furent témoins Julien Joseph PRATX (Témoin) - Joseph CORTIE (Témoin). 30 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES Il s'est marié 108, à l'âge de vingt-trois ans, le 18 avril 1860 à Mosset avec Catherine Thérèse Marguerite PORTEIL 109 , sa cousine au 5ème degré 110 (1839-1925). 21) Catherine Thérèse Marguerite PORTEIL 111 , Servante, fille de Joseph Julien PORTEIL (1799-1850) et Marguerite CLIMENS (1797-1857), née à Campôme le 5 juin 1839, décédée à Mosset le 1er janvier 1925, à l'âge de quatre-vingt-cinq ans 112. Joseph Michel ENRIQUEL 22) Joseph Michel ENRIQUEL 113 108 114 , En présence de Maurice Jean Baptiste Maire CORCINOS (Officier d'état civil). 109 Leur union dura environ 45 ans et 7 mois 110 Via : Joan Miquel SERRA 111 Note sur Catherine Thérèse Marguerite PORTEIL Origine étymologique du patronyme Porteil (Jean Tosti ) Le nom est surtout porté dans les Pyrénées-Orientales (Mosset). Variante : Porteils. C'est un toponyme, sans doute avec le sens de petit passage, petit col (diminutif de "port"). Selon Belver : Porteil, Portell, Porteils: diminutif de Porta: maison près d'une porte de ville. 112 Annoncecdu dé&cés dans 'Le Canigou" 113 Note sur Joseph Michel ENRIQUEL Service militaire : Classe 1871 N°122 « Sait lire et écrire », il est déclaré le 21/08/1872 « bon pour le service » (ADPO 1R93) Il habite la maison (NN°325 ou N°148) du 4 Carrer sota Muralla. Il en a hérite en totalité de ses parents comme fils unique. La vigne (ADPO 2OP2275) Le 12/04/1894, il abandonne à la commune un terrain inculte lui appartenant anciennement aménagé en vigne (Parcelle 917 de la section D) Contrat de mariage avec Rose Comerly Le contrat du 29/12/1879 prévoit l’exclusion du régime dotal ainsi que celui de la communauté selon les articles 1530 et 1535 du code civil. Ils se constituent en dot leurs biens présents et à venir et notamment pour la future la somme de 500 francs que le futur reconnaît avoir reçue en espèces d'argent promettant de les restituer et rendre le cas de la restitution arrivant. Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Propriétaire, fils de Jean "Julien" Joseph ANRIQUEL (1809-1879) et Élisabeth Luce PAJAU (1809-1874), né à Mosset le 15 juin 1851, jour de la Trinité 115 , y décédé le 2 novembre 1907, lendemain de la Toussaint, à l'âge de cinquante-six ans 116. Il s'est marié, à l'âge de vingt-trois ans, le 11 novembre 1874 à Mosset avec Rose Marie Thérèse NOT 117 118 119 , fille de Pierre Lecture des articles 1391 et 1894 du code civil. (3E47/123 N°377 Me Mas Jean ) 114 Bien immobilier local au : N° 148 de 95 m2 avec pâtus au 4 Carrer Sota Murailla Militaire : CL1871 Sait Bon 115 A la naissance de Joseph Michel furent témoins Sébastien Isidore Maire BAZINET (Officier d'état civil) - Estienne Pierre RADONDI (Témoin) - Joseph Augustin CANTIE (Témoin) - Jean "Julien" Joseph ANRIQUEL (Déclarant). 116 Au décès de Joseph Michel fut témoin Julien Joseph Jacques ENRIQUEL (Déclarant). 117 114W154 N°115 Déclaration de succession de Rose Not, décédée le premier avril 1879. Le 20 septembre a comparu Joseph Henriquel, cultivateur à Mosset, agissant en sa qualité et tuteur légale de Marie Henriquel sa fille mineure âgée de quatre ans. Et fait la déclaration suivante. Rose Not son épouse avec laquelle il était marié sous le régime de communauté légale à défaut de contrat de mariage est décédée intestat à Mosset le premier avril 1879 à l'âge de 24 ans. Elle laisse pour unique héritière sa fille mineure susnommée Marie Henriquel. Sa succession consiste dans la moitié des trois quarts des biens délaissés par Pierre Not son père décédé lui-même à Mosset le premier février 1878 à la survivance de : - Marianne Ville sa femme avec laquelle il était marié sans communauté, - de Joseph Not - et de Rose Not (de cujus) ses deux enfants, et après avoir fait testament chez Me Mas notaire le 31 janvier 1878 enregistré le 18 avril 1878 disposé 1 - au profit de sa dite femme survivante de l'usufruit de la moitié de ses biens. 2 - au profit de Joseph Not son fils du quart par préciput de ces mêmes biens. ses biens consistent en ce qui suit. Meubles. Un lit avec paillasse, une table en bois blanc, trois draps de lit, une armoire vieille, et 2 chaudrons ; un le tout d'une valeur de 40 F. immeubles non affermés. 1 - une maison à Mosset d'un revenu de 20 F. 2 - une terres incultes au lieu-dit "Paillas', "Bougailla" de 1 ha. 31 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES Baptiste NOT (1816-1878), Cultivateur et Marie Anne Catherine VILE (1819-1888), sa cousine au 7ème degré 120, née à Mosset le 12 janvier 1855, y décédée le 1er avril 1879, à l'âge de vingt-quatre ans. Après environ neuf mois de veuvage, Joseph Michel s'est marié une seconde fois 121, à l'âge de vingt-huit ans, le 6 janvier 1880 à Mosset, avant d'avoir passé un contrat 122 le 29 décembre 1879 à Prades avec Marie Rose Marguerite COMERLY 123 , sa cousine au 7ème degré 124 (1859-1932). Marie Rose Marguerite COMERLY 125 23) Marie Rose Marguerite COMERLY 126 127, fille de Jacques Antoine 3 - une autre terre inculte. 4 - un pré au lieu-dit "Graboullet" 5 - un bois et terre inculte à la "coume basse" 6 - une terre arrosable aux Cabanots futur NN°559. 7 - une terre aspre. Le tout d'un revenu de 76 F faisant un capital de 1800 F immeubles dépendant de la communauté une vigne à Fournols, un jardin à Mosset revenu de 100 F NSP 118 Bien immobilier local au : Laisse à son décès en 1879 une maison à Mosset se d'un revenu de 20 F. 119 Leur union dura environ 4 ans et 4 mois 120 Via : Isidro PAJAU 121 En présence de Étienne Bonaventure François PACOUIL (Témoin) - Joseph François Augustin SALIES (Témoin) - Joseph Augustin DURAND (Témoin) - Benjamin Lin Joseph Maire CANTIE (Officier d'état civil). 122 123 Leur union dura environ 27 ans et 10 mois Via : Emmanuel BASSOLS 125 Arrière Grand Mère maternelle de Jean Parès 126 Note sur Marie Rose Marguerite COMERLY Origine étymologique du patronyme Comerly (Jean Tosti) Nom très rare, uniquement rencontré dans les Pyrénées-Orientales, en Fenouillèdes. Il renvoie 124 Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Bonaventure COMERLI (1831-1865) et certainement à un toponyme (nom de lieu). L'initiale semble évoquer le mot coma, combe (vallon encaissé). La variante Comerly, rencontrée dans le Cantal, laisse penser que le nom pourrait venir d'Auvergne : il existe d'ailleurs un lieu-dit Commerly dans la commune de Saint-Mamet-la-Salvetat (15), qui est visiblement à l'origine du patronyme (cité par P.G. Gonzalez, Dictionnaire des noms de famille en Auvergne, qui donne comme signification : le domaine de Commercius). Elle fait sa première communion à Mosset le jeudi 09/05/1872, elle a 13 ans. Elle se marie avec Joseph Enriquel le 06/01/1880. Elle a 20 ans, lui 28. Il est veuf de Rose Not depuis 9 mois et père de Marie qui décèdera l'année suivante à 6 ans. Rose Comerly (Sosa 23) a affronté beaucoup d'événements douloureux jusqu'aux dernières années de son existence : - Elle n'a que 6 ans lorsque son père Jacques Comerly (1831-1865) meurt. Elle a eu un frère et une sœur décédés en bas âge. Sa mère Cantie Marguerite (1838 après 1897) se remarie le 10 juin 1868 avec Sébastien Arrous. - en 1907, elle perd son mari quelques mois après avoir marié son fils aîné Joseph cantonnier et sa fille Marie épouse Bousquet. - en 1913 cette fille Marie décède à Prades. Rose quitte alors Mosset pour Prades et élever sa petite fille Germaine Bousquet (1907-1989) qui n'a que 6 ans. - en 1914 la guerre éclate, le père Gaudérique Bousquet est appelé sur le front comme soldat de la 2e Compagnie du 153e Régiment d'Infanterie. Seuls à Prades, Rose et Germaine reviennent à Mosset, probablement à la maison Enriquel au 4 Carrer sota Muralla. La maison (1) Enriquel est disponible, la fille Rose Enriquel est avec son mari berger près de Rivesaltes. Le père de Germaine est tué à Maisons Champagne dans le Marne en septembre 1915. On peut lire son nom, Bousquet Gaudérique sur le monument aux morts de Mosset à côté de celui de son frère, Bousquet François, lui aussi mort au front en 1918. Rose Comerly, déjà âgée - près de 60 ans - et bien qu'asthmatique doit continuer à élever et faire instruire sa petite fille. Elle revient à Prades ou elle trouve du travail comme lavandière et comme ménagère. Germaine est reçue au concours des postes et monte à Paris avec Rose qui ne supporte pas le climat. Rapidement Germaine est mutée à Narbonne. Là, elle se mari en 1929 à Pierre Fabre de Prades lui aussi aux PTT. Leur premier enfant Francis naît en 1930. Rose décédera en 1933 à 73 ans (1) Elle avait peut-être la maison achetée par son père et sa mère. 127 Code : Photo Santé : Asthmatique Religion : Première Communion le 09-05-1872 32 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES Marguerite Esperansa CANTIE (1836-> 1897), née à Mosset le 15 juillet 1859 128, décédée à Narbonne le 27 décembre 1932, surlendemain de Noël, à l'âge de soixante-treize ans. Première communion à Mosset le 9 mai 1872, jour de l'Ascension. François Baptiste GARRIGO 24) François Baptiste GARRIGO, dit Bitai (En) 129 130 131 , Cultivateur, fils de François 128 129 Note sur François Baptiste GARRIGO Persévérance dans l'adversité. François Pierre Garrigo, né le 23/10/1784 à Mosset, décédé le 23/01/1869 à l'âge de 84 ans, a épousé en 1813 Basilisse Graner qui lui a donné cinq enfants : - Thomas, né le 21 juin 1814 est décédé le 27 juillet 1818, à l'âge de quatre ans. - des jumeaux : Julien et Joseph, nés le 2 décembre 1815 ; le premier à 6 heures et le second à 7. Ils n'ont pas survécu : Julien est décédé le jur même et Joseph à 4 jours. - une fille Elisabeth qui arrive le 28 avril 1818. Avec le décès de Thomas le 27 juillet 1818 et de la mère Basilisse le16 aout 1818, le père reste seul avec un bébé de 4 mois. Il se remarie le 19 février 1819 avec Marie Ville célibataire d'Urbanya de 30 ans. Elle élève Elisabeth qui a un an et met au monde Rose le 2 mars 1825. La famille compte 2 enfants. Mais Elisabeth meurt le 24 avril 1830, à 11 ans, le jour de la naissance de François Garrigo et Rose disparaît le11 novembre 1831. De ces 6 naissances en 16 ans, seul François Garrigo survivra... 82 ans. Il épousera Grace Porteil le19 juillet 1854 à 24 ans. L'année suivante il s'abonne au système d'assurance santé mis en place par le docteur Sébastien Bazinet. Ils ont 9 enfants dont 6 survivront et se marieront. Service militaire (ADPO 1R72) Figure sur le Tableau de recensement pour la classe de 1849 (certifié conforme par le maire, Bazinet, le 15/02/1851) avec le N° 83 Taille 1, 720 m Sait lire et écrire Reconnu propre au service mais exempté par la force de son numéro Assurance santé en 1855 Adhère au système d'assurance santé mis en place par le Docteur Sébastien Bazinet (1810-1881) Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Sa redevance annuelle est de 12 francs Achat de Maison du 4 Carrer de la Font de las Senyoras Le 24/07/1858 Jean Freu cultivateur à Mosset agissant tant en son nom personnel que comme se portant fort pour Bonaventure Freu son frère soldat à la Légion Étrangère, domicilié à Mosset, d'où il est absent depuis plus de 20 ans, a vendu à François Garrigo propriétaire cultivateur à Mosset une maison (N°198 au 4 Carrer de la Font de las Senyoras) tenant : - du levant à Jean Freu, rue entre eux (N°333 entre le 7 et le 9 Carrer de la Font de las Senyores) - du midi aux héritiers Escaro (N°199 au 2 Carrer de la Font de las Senyoras) - du couchant aux portant droits de Matheu (N°195 au 7 Escaler del Judge) - du nord à l'acquéreur François Garrigo. (N°197 au 4 Carrer de la Font de las Senyoras) Le prix de vente a été convenu et fixé à la somme de 300 F reçus comptant en numéraires d'argent au vu du notaire. François Garrigo ne signe pas. (3E77/46 N°242 Me Xatart) François Garrigo investisseur Avec son épouse ils ont contracté deux prêts successifs en 1880 et 1885. Les contrats sont détaillés ci-après. Extension de la Tramoulède ? 1 - Emprunt de 2000 francs en 1880 (3E4763 Folio 224 Me Charles Lacroix) Le 8 octobre 1880 François Garrigo reçoit de Sauveur Poncet un prêt de 2000 francs sur trois ans au taux d'intérêt de 5 %. Le paiement de l'intérêt sera exigible annuellement à terme échu. À la garantie du paiement François Garrigo affecte et hypothèque spécialement tous les immeubles urbains et ruraux qu'il possède à Mosset, consistant en maison, granges avec écurie, jardin, prés, terres labourables arrosables et non arrosables, bois et pâtures, le tout avec leurs dépendances et leurs améliorations. François Garrigo déclare que les immeubles ci-dessus sont francs de toutes dettes et hypothèques et qu’ils lui proviennent de la succession de François Garrigo son père (Sosa 48), décédé à Mosset il y a environ 10 ans (23 janvier 1869), duquel il est fils unique. 2 - Emprunt de 2000 francs en 1885 (3E47/68 N°251 Folio 145 Me Charles de Lacroix) Le 14/11/1885 ont comparu François Garrigo propriétaire et Grâce Porteil,son épouse qu’il autorise spécialement, domiciliés ensemble à Mosset. « Mariés, comme il le déclare, sous le régime de la communauté légale à défaut de contrat de mariage préalable à leur union célébrée à la mairie de Mosset il y a environ 31 ans ». Ils reconnaissent devoir légitimement à Antoine Lavall prêtre demeurant à Prades ici présent et acceptant, la somme de 2000 F pour prêt fait en espèce d'argent au cours actuel compté et délivré à la vue du notaire par M. Lavall aux mariées Garrigo Porteil et la déclarent. 33 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES Les mariées Garrigo Porteil promettent et s'obligent, solidairement l'un pour l'autre sans division des discussions un seul pour le tout, et avec renonciation de la part de la dame Garrigo au bénéfice du droit, de rendre et payer cette somme de 2000 F à M. Lavall pour lui au porteur de ses pouvoirs dans quatre ans à partir de ce jour. Il s'engage dans la même solidarité à payer et servir l'intérêt que produira le capital prêté sur le pied de 5 % par an sans retenue. Cet intérêt sera exigible annuellement à terme échu. À la garantie du remboursement de ladite somme de 2000 F et du service exact des intérêts et du paiement de tous frais ou mise à l'exécution s'il y a lieu les mariées Garrigo Porteil affectent et hypothèquent spécialement tous les immeubles urbains et ruraux qu'ils possèdent respectivement à la commune et au territoire de Mosset consistant en maison, granges avec écurie, jardin, pré, terres labourables, terre arrosable et non arrosable, bois et terre inculte le tout avec leurs dépendances et leurs améliorations. Les mariées Garrigo Porteil s'engagent à assurer dans les plus brefs délais contre les risques de l'incendie et contre le recours des voisins la maison et la grange avec écurie ci-dessous apportée en garantie. Les mariées Garrigo Porteil déclarent qu'ils n'ont pas contracté d'autres mariages que celui qui les unit et qu’ils ne sont pas et n'ont jamais été et tuteur ni curateur d'un mineur ou d'un interdit, comptable de deniers publics ni caution de comptable. Achat le 25 juin 1891 d’une propriété Al Pijol (étude de maître Dorche notaire à Prades) par devant Me Jean Dorche notaire à la résidence de Prades assisté de deux témoins ci-après nommés et avec lui soussignés. A comparu M. Joseph le Llense avocat domicilié à Béziers auparavant avoué demeurant à Prades, lequel a par ces présentes vendu avec toute garantie de fait et de droit à M. François Garrigo propriétaires demeurant à Mosset à ce présent et acceptant. Un petit domaine situé au territoire de Mosset au lieu-dit Al Pijol à’une distance de 6 km du village, se composant de près, champs et pâtures et d’un cortal et maisonnette attenante, en bon état, porté sous les numéros 199,220,187,192,1 94,196 de la section C, d’une contenance de l’ensemble de 150,60 ares confrontant du Nord Étienne Climens, de l’Est Pierre Solé, de l’Ouest François Garriguet et du sud le ravin d’A Pijol, Ribère et Laplace. Ce petit domaine est traversé sur une partie et sur une longueur de 200 mètres par le ravin de la Bastide. Tout le long de ce ravin se trouvent éradiquées des arbres essences aulne et peuplier, bons pour le chauffage. Les parties en nature de près ne peuvent s’arroser en moyennes que deux fois par an. L’ensemble du domaine est étagé en terrasses. Ce domaine appartient au vendeur en sa qualité d’adjudicataire des biens et immeubles vendus sur licitation à sa requête en vertu d’un jugement du Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Pierre GARRIGO (1784-1869) et Anne Marie Catherine VILLE (1795-1860), né à Mosset le 24 avril 1830, y décédé le 13 mai 1912, à l'âge de quatre-vingt-deux ans. Il s'est marié 132, à l'âge de vingt-quatre ans, le 19 juillet 1854 à Mosset avec Marie "Grace" Catherine PORTEIL 133 134 , sa cousine au 4ème degré 135 (1829-1890). 25) Marie "Grace" Catherine PORTEIL 136 , fille de Jacques Gaudérique "Isidore" PORTEIL (1791-1871) et Françoise Marie FABRE (1800-1854), née à Mosset le 29 septembre 1829 137 , y décédée le 28 novembre 1890, à l'âge de soixante et un tribunal civil de Prades en date du 17 mars 1890, enregistré et transcrit et au préjudice de : - M. Jean Comerly propriétaire à Mosset, - Joseph Respaut propriétaire domicilié à Mosset, ce dernier agissant en qualité de subrogé tuteur de la demoiselle mineure Marguerite Comerly sous la tutelle de son frère Jean Comerly. - Marie Comerly épouse Jean Cantié cultivateur domicilié ensemble à Montfort dans l’Aude. La présente vente est faite moyennant le prix de 400 F que l’acquéreur a payés comptant au vendeur à la vue du notaire et des témoins. 130 Bien immobilier local au : N°197 au 4 Carrer de la Font de las Senyoras de 1848 à 1882 Folio 151 et 118 et 219 - N°197/198 en 1882 à 1913 venant de Garrigo François berger, son père - N°197 au 4 de la Font de las Senyoras jusqu'en 1912 à son décès - N°302 au 4 rue del Pou en 1846 Folio 444 et 347 et 333 - N°302 au 4 Carrer del Pou jusqu'en 1846 Taille en cm au delà de 1 m : 72 Santé : Assurance en 1855 - Sa redevance annuelle est de 12 francs Militaire : CL1849 Sait Ex 131 Son nom figure sur un acte de Marie "Grace" Catherine PORTEIL (Décès). 132 En présence de Narcisse PALOL (Témoin) Bonaventure Jean Isidore Ange GACHÉ (Officier d'état civil) - Jean Baptiste Jacques SALES (Témoin) François BISCAYE (Témoin). 133 Leur union dura environ 36 ans et 4 mois 134 Il a environ 6 mois de moins qu'elle 135 Via : Joseph LLOPET 136 137 A la naissance de Marie "Grace" Catherine furent témoins François Maire de MASSIA (Officier d'état civil) - Gaudérique GALAUD (Témoin) - Augustin Jacques FABRE (Témoin). 34 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES ans 138. Succession à Prades le 26 mai 1891, surlendemain de la Trinité : Déclaration de la succession de Grâce Porteil Le 26 mai 1891 comparait le Jacques Garrigo (Sosa 12), cultivateur à Mosset, agissant pour lui et pour ses cohéritiers ci-après nommés. Grâce Porteil épouse de François Garrigo sans profession domiciliée à Mosset, y est décédée intestat le 28 novembre 1890 à 61 ans laissant pour lui succéder ses six enfants. Garrigo Barthélemy, adjudant au 88e de ligne à Auch. Jacques comparant. François sergent au 88e de ligne à Auch. Catherine épouse d'Eugène Assens cultivateur à Mosset. Marie épouse de Maurice Fabre cultivateur à Mosset. Isidore mineur âgé de 16 ans Les époux Garrigo Porteil sont mariés depuis environ 37 ans (19 juillet 1854) sous le régime de la communauté légale à défaut de contrat. Cette communauté n'a rien produit et la succession de la de cujus comprend uniquement des: Créances. Une somme de 500 F, montant de ses reprises, sur les biens de son mari établi par le contrat de vente chez Me Chatart du 3 mai 1858 et chez Me Mas 2 juillet 1872. Immeubles propres non affermés à Mosset. 1 - Champ arrosable à La Crouette. 2 - pré à la montagne au "Clot dels Manchez" Le tout d'un revenu de 12 F formant un capital de 300 F. Ne signe pas. ( N°134). de Bonaventure Baptiste Julien CORCINOS (1805-<> 1852 & 1871) et Marie Grâce Thérèse CLIMENS (1806-1886), né à Mosset le 22 juin 1831 142, y décédé le 9 septembre 1912, à l'âge de quatre-vingt-un ans 143. Testament à Prades le 18 décembre 1880 : L 18 décembre 1880 a comparu Jean Corcinos propriétaire demeurant a Mosset. Lequel en parfaite santé et jouissant de ses facultés intellectuelles, ainsi qu'il est apparu au notaire et aux témoins, a fait et dicté son testament ainsi qu'il suit. Je donne et lègue à Martin Corcinos mon fils, âgé d'environ 15 ans, demeurant avec moi, le quart par préciput est hors part de tous les biens meubles et immeubles que je laisserai à mon décès, pour en faire et disposer et à cette époque comme se son bien propre, quant à la nue-propriété, mais pour n'en prendre la jouissance qu'après Service militaire Figure sur le Tableau de recensement pour la classe de 1851 (certifié conforme par le maire, Corcinos, le 23/02/1852). Il tire le N°126. Taille 1, 700 m - Sait lire et écrire - Exempté par la force de son numéro.(ADPO 1R73). Maison A acheté par acte devant Me Castres notaire à Prades le 16 décembre 1871, au prix de 1300 Francs. la maison de son père Bonaventure Corcinos, maison et ciel ouvert N°285 au 2 Carrer del Trot. Location du pèreau fils Le 25 février 1871, Bonaventure Corcinos propriétaire a, par la présente, loué pour six années et six entières récoltes qui commenceront à partir du premir mars prochain pour finir à pareille époque de l'année 1877, à Jean Corcinos son fils propriétaire à Mosset, une propriété champ, pré et pâture avec maison et bergerie située au plat de Pons tenant à Sébastien Bazinet, à Baptiste Fabre et à d'autres. Ce bail est fait moyennant le prix de 200 F par an payable par semestre échu. (3E47/108 N°26 Me Mas) 140 Jean François Paulin CORCINOS 26) Jean François Paulin CORCINOS, dit Pera Andreu (En) 139 140 141, Cultivateur, fils 138 Au décès de Marie "Grace" Catherine furent témoins Jacques Joseph GARRIGO (Déclarant) François Baptiste GARRIGO (Déclarant). 139 Note sur Jean François Paulin CORCINOS dit "Pere Andreu" Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Bien immobilier local au : N°285 au 2 Carrer del Trot de 1873 à 1908 (Folio 604 et 67) - A acheté en 1871 la maison de son père Bonnaventure, maison et ciel ouvert à la "rue del Trot" Taille en cm au delà de 1 m : 70 Militaire : CL1851 Sait Ex 141 Son nom figure sur un acte de Marie Grâce Thérèse CLIMENS (Décès). 142 A la naissance de Jean François Paulin furent témoins Joseph SAINT SARTOU (Témoin) Bonaventure Baptiste Julien CORCINOS (Déclarant). 143 Au décès de Jean François Paulin fut témoin Martin CORCINOS (Déclarant). 35 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES la mort de la dame Marie Esparre mon épouse, en faveur de laquelle je me propose d'en faire legs. Je donne et lègue à Marie Esparre mon épouse sans profession demeurant à Mosset, l'usufruit de la moitié de tous les biens meubles et immeubles que je laisserai à mon décès. Je la dispence par express d'en fournir caution et d'en faire inventaire. Cet usufruit que je viens de léguer à mon épouse comprendra celui du quart par préciput que j'ai légué à mon fils Martin Corcinos. Ce testament a été ainsi dicté par Jean Corcinos à Me de Lacroix notaire qui l'a écrit en entier de sa main tel que le testateur l'a dicté et à mesure de la dictée. Ensuite le notaire l'a lu au testateur qui a déclaré le bien comprendre et y persister le tout en présence des témoins ci-après nommés. (ADPO 3E47/63 Folio 281 Charles Lacroix:. Il s'est marié 144, à l'âge de vingt-cinq ans, le 27 avril 1857 à Railleu, après avoir passé un contrat le 6 avril 1857 à Olette avec Marie Bonaventure Marguerite 145 146 147 ESPARE (1827-1892). 27) Marie Bonaventure Marguerite ESPARE 148 , Cultivatrice, fille de Jean 144 Contrat de mariage du 6/4/1857 devant Maître André Goy, notaire à Olette. 145 Les 2 époux sont décédés presque le même jour: 09/09/1892 et 10/09/1892 146 Leur union dura environ 35 ans et 5 mois 147 Il a environ 3 ans et 8 mois de moins qu'elle 148 Note sur Marie Bonaventure Marguerite ESPARE Origine étymologique du patronyme Aspare Origine apparemment inconnue, pour un nom pourtant assez courant. Semble formé sur une racine préromane asp, qui pourrait être un oronyme (toponyme évoquant le relief).(Jean Tosti) Déclaration de succession de Marie Asparre Le sept mars 1893 a comparu Martin Corcinos, propriétaire à Mosset, lequel a fait la déclaration suivante : Marie Asparre, sans profession, épouse de Jean Corcinos, est décédée à Mosset le 19 septembre 1892, laissant pour lui succéder ses enfants : Martin susnommé. Marie épouse de Jean Corrieu propriétaire Railleu. Françoise (Sosa 13) femme de François Garrigo propriétaire à Mosset. Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 ASPARECH (1787-1852) et Maria Bonaventure BROCH (1791-1865), née à Railleu le 8 octobre 1827, reçue au baptême dans la même localité le même jour 149 , décédée à Mosset le 19 septembre 1892, à l'âge de soixante-quatre ans. Testament à Prades le 18 décembre 1880 : 3E47/63 Folio 282 Charles Lacroix le 18 décembre 1880 a comparu Marie Esparre sans profession épouse de Jean Corcinos propriétaire demeurant à Mosset. Laquelle en parfaite santé et jouissant de ses facultés intellectuelles, ainsi qu'il est apparu aux notaires et aux témoins, a fait et dicté son testament ainsi qu'il suit. Je donne et lègue à Martin Corcinos mon fils, âgé d'environ 15 ans, demeurant avec moi, le quart par ce préciput est hors part de tous les biens meuble et immeubles que je laisserai à mon décès, pour en faire et disposer et à cette époque que comme se son bien propre, quant à la nue-propriété, mais pour n'en prendre la jouissance quatre prêts à la mort de Jean Corcinos mon mari, en faveur d duquel je me propose d'en faire legs. Je donne et lègue à Jean Corcinos mon mari propriétaire demeurant à Mosset, l'usufruit de la moitié de tous les biens meuble et immeubles que je laisserai à mon décès. Je la dispence par express d'en fournir caution et d'en faire inventaire. C'est usufruit que je viens déléguer à mon épouse comprendra à celui du quart par préciput que j'ai légué à Les époux Corcinos Asparre étaient mariés sous le régime exclusif de communauté suivant contrat reçu par Me Gay à Olette le 6 avril 1857. La succession du de cujus se composant uniquement des reprises dotales s'élevant à la somme de 5 157 F. Corcinos père, a renoncé à tout usufruit, au terme d'un acte reçu par maître Rogé, notaire à Prades le 17 décembre 1892, et enregistré. Signé Martin Corcinos. (ADPO 114W161 N° 79) Vente Le 20/09/1857 vente à Jean Asparre frère de Marie de sa part d'héritage venant du père Jean Asparre selon acte du 30/05/1857 pour la somme de 3200 francs. ( Me Gay à Olette le 20/09/1857) 149 Au baptême de Marie Bonaventure Marguerite furent témoins Jacques SICRE (Officier d'état civil) Jean FOURRIQUE (Témoin) - Antoine BOURNET (Témoin). 36 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES mon fils Martin Corcinos. Ce testament a été ainsi dicté par Marie Esparre à Me de Lacroix notaire qu'il a écrite en entier de sa main telle que le testateur à la dictée et à mesure de la dictée. Ensuite le notaire l'a lu à la testatrice qui a déclaré le bien comprendre et y persister le tout en présence des témoins ci-après nommés. Dominique Pierre Jean DIMON 28) Dominique Pierre Jean DIMON 150 151 152 , Cultivateur, fils de 150 Note sur Dominique Pierre Jean DIMON Service militaire Figure sur le Tableau de recensement de tous les jeunes gens de la classe 1862 (certifié conforme par le maire, Ruffiandis, le 15/02/1863) avec le N° 127 Taille 1, 600 m Sait lire et écrire Frère de François Jérôme Pierre mort sous les drapeaux à Constantinople Exempté par la force de son numéro Contrat de Mariage Dimon Pardineille Article premier Les futurs époux déclarent exclure de leur union le régime dotal ainsi que celui de la communauté. Article second : Félix Pardineille déclare faire donation à Marie Pardineille sa fille future épouse qui l'accepte avec reconnaissance, le quart par préciput et hors part de tous les biens meuble et immeubles généralement quelconques que présent et avenir sous réserve de l'usufruit pendant sa vie. Et pour mettre la donataire à même d'apprécier dès ce moment les émoluments de la présente donation, quant aux biens présents, Félix Pardineille déclare que ses bien ne seront grevés d'aucune dette ni charge. Article troisième : En considération du même mariage Dominique Dimon déclare faire donation en avancement d'hoirie paternel et maternel, à Jean Dimon son fils, le futur époux, qu'il accepte avec reconnaissance, de la somme de 2000 F imputables 1600 F sur sa succession et 400 F sur la succession de Jeanne Bruzi son épouse. Laquelle somme le donateur promet et ses obligés de payer à son fils en l'étude du notaire soussigné dans deux ans à partir de ce jour, sans intérêt jusqu'à l'échéance ; mais dès qu'elle aura arrivé et à défaut de paiement du capital de l'intérêt courra sur le pied de 5 % par an sans retenue, qui partira du jour de l'échéance jusqu'à celui du paiement du capital exigible annuellement à Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 François Dominique DIMON (1794-1883) et Jeanne Rose BRUZI (1799-1878), né à Mosset le 6 septembre 1842, y décédé le 30 septembre 1905, à l'âge de soixante-trois ans 153. terme échu au domicile du donateur à Mosset.(3E47/51 N°159 Folio 106 Maître Charles Lacroix) Accident Le Canigou du 03/01/1903 Jean Dimon, 60 ans, se trouvant au lieu dit las Esclayranes, a glissé sur un rocher et s'est fracturé une cote du côté droit. Il a reçu les soins du docteur Pradel. (ADPO 816PER 5) 151 Bien immobilier local au : N°264 au 2 Carrer del Cimenteri Vell de 1873 à 1882 (Folio 540 et 84) N°266 au 2 Carrer del Cimenteri Vell de 1873 à 1882 (Folio 1017 et 84) Taille en cm au delà de 1 m : 60 Santé : Mort par accident Militaire : CL1862 Sait Ex 152 Son nom figure sur les actes de Félix Fructus Bonaventure PARDINEILLE (Décès) et Dominique François Emmanuel DIMON (Naissance). 153 Accidents des Dimon Article de presse : Mosset - Terrible accident Samedi dernier, le 07/10/1905, un effroyable accident a douloureusement impressionné les. populations le la vallée de la Castellane. Vers six heures du soir, Jean Dimon (1842-1905) père, son fils Dominique (1871-1955) (Sosa 14), âgé de 33 ans, la femme le ce dernier, Catherine Fabre (Sosa 15), leurs deux enfants, âgés de 3 ans et de 3 mois, et le père de la dame Dominique Dimon, le nommé Jean Fabre (1851-1931) (Sosa 30), revenant de leur métairie, rentraient à Mosset, montés sur un chariot traîné par un âne. Au lieu dit "Prat nou" (Au Riberal en face de la grotte des Encantades), le route se trouvant sans parapet, l'animal fit un brusque écart et tomba dans un précipice d'une profondeur de quarante mètres environ, entraînant avec lui les six membres de la famille Dimon. Le chef de la famille, Jean Dimon (1842-1905), âgé de 60 ans, resta mort sur le coup ; son fils Dominique (1871-1955) avait le crâne fendu, tandis que la femme de ce dernier (Catherine Fabre 1863-1944), ainsi que le père de celle-ci (Jean Fabre 1851-1931) recevaient des blessures moins graves. Seuls, les deux enfants n'ont eu que des égratignures; la fillette, âgée de 3 ans (Marie Dimon 1908-1983), resta suspendue à un noisetier et le bébé (Jean Dimon 1905-1994), au maillot, fut trouvé au bord du torrent de la Castellane. 37 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES Événement à Mosset le 18 mai 2001 : Accident sur la route du Col de Jau Les dates et prénoms concernant les personnes ont été ajoutées par Jean Parès le 18/05/2001. Mosset - Terrible accident Samedi dernier, le 07/10/1905, un effroyable accident a douloureusement impressionné les. populations le la vallée de la Castellane. Vers six heures du soir, Jean Dimon père, son fils Dominique (Sosa 14), âgé de 33 ans, la femme le ce dernier, Catherine Fabre (Sosa 15), leurs deux enfants, âgés de 3 ans et de 3 mois, et le père de la dame Dominique Dimon, le nommé Jean Fabre (Sosa 30), revenant de leur métairie, rentraient à Mosset, montés sur un chariot traîné par un âne. Au lieu dit "Prat nou" (Au Riberal en face de la grotte des Encantades), le route se trouvant sans parapet, l'animal fit un brusque écart et tomba dans un précipice d'une profondeur de quarante mètres environ, entraînant avec lui les six membres de la famille Dimon. Le chef de la famille, Jean Dimon (1842-1905), âgé de 60 ans, resta mort sur le coup ; son fils Dominique (1871-1955) avait le crâne fendu, tandis que la femme de ce dernier (Catherine Fabre 1863-1944), ainsi que le père de celle-ci (Jean Fabre 1851-1931) recevaient des blessures moins graves. Seuls, les deux enfants n'ont eu que des égratignures; la fillette, âgée de 3 ans (Marie Dimon 1908-1983), resta suspendue à un noisetier et le bébé (Jean Dimon 1905-1994), au maillot, fut trouvé au bord du torrent de la Castellane. Aux cris poussés par les blessés, les nommés Bruzy, Corcinos et Bousquet, qui précédaient la famille Dimon, leur portèrent secours. La famille Dimon fut transportée sur une charrette à Mosset, où M. le docteur Arrous (1876-1935), appelé à la hâte, prodigua ses meilleurs soins aux blessés. En cette bien cruelle circonstance, nous adressons à la famille Dimon, qui jouit de l'estime générale, l'expression de nos sincères condoléances. ((ADPO Journal "Le Canigou" du 07/10/1905). Il s'est marié 154, à l'âge de vingt-cinq ans, le 13 mai 1868 à Mosset, avant d'avoir passé un contrat le 30 avril 1868 à Prades avec Marie Marguerite Françoise PARDINEILLE 155 (1848-1927). Aux cris poussés par les blessés, les nommés Bruzy, Corcinos et Bousquet, qui précédaient la famille Dimon, leur portèrent secours. La famille Dimon fut transportée sur une charrette à Mosset, où M. le docteur Arrous (1876-1935), appelé à la hâte, prodigua ses meilleurs soins aux blessés. En cette bien cruelle circonstance, nous adressons à la famille Dimon, qui jouit de l'estime générale, l'expression de nos sincères condoléances. (Accident sur la route du Col de Jau (ADPO Journal "Le Canigou" du 07/10/1905)) 1938 33 ans plus tard, la 9 juillet 1938, la fille de Dominiqie, Jeanne Dimon, décèdera à la suite d'un accident à bicyclette provoqué par le passage d'un véhicule automobile sur la route du col de Jau au niveau de la tour de Mascarda. La bicyclette avait été achetée par son beau-frère Dominique Assens. 154 Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Marie Marguerite Françoise PARDINEILLE 29) Marie Marguerite Françoise PARDINEILLE 156 , fille de Félix Fructus Bonaventure PARDINEILLE (1819-1888) et Marie Bazilisse Marguerite RESPAUD (1822-1861), née à Mosset le 18 août 1848, y décédée le 13 septembre 1927, à l'âge de soixante-dix-neuf ans 157. En présence de Maurice Baptiste PACOUIL (Témoin) - Joseph Julien ROQUEFORT (Témoin) Jacques SALES (Témoin) - Sébastien Isidore Maire BAZINET (Officier d'état civil). 155 Leur union dura environ 37 ans et 4 mois 156 Note sur Marie Marguerite Françoise PARDINEILLE Origine du patronyme - Pardinella, Pardineille, diminutif de Pardina: du latin pariétina Murs en ruine ou forme altérée de Pardina. diminutif de Prades, prairie. Le 05/09/1936 est rayée de la liste des " vieillards infirmes et incurables” pour la raison suivante : "enfants occupant de très bonnes situations." (Délibération du Conseil Municipal) 157 Au décès de Marie Marguerite Françoise fut témoin Jean Antoine Isidore DIMON (Déclarant). 38 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES Jean Isidore André FABRE 30) Jean Isidore André FABRE, dit Domenjo (En) 158 159 , Propriétaire, fils d'Augustin Jacques FABRE (1803-1858) et Anne Marie Élisabeth ROUSSE (1809-1883), né à Mosset le 21 mars 1851 160, y décédé le 22 juillet 1931, à l'âge de quatre-vingts ans, inhumé dans la même localité le lendemain. Il s'est marié, à l'âge de vingt-sept ans, le 5 février 1879 à Mosset, après avoir passé un contrat 161 l'avant-veille à Prades avec Marie 158 Note sur Jean Isidore André FABRE Service militaire (ADPO 1R93 et Archives de la mairie de Mosset) Figure sur le Tableau de recensement de tous les jeunes gens de la classe de 1871 (certifié conforme par le maire, Palol) avec le N° 126 ou 116. Ne sait ni lire ni écrire Bon pour le service Fabre Jean Isidore, le grand-père de Jean Not aurait fait le service militaire pour le compte d'un tiers. 159 Bien immobilier local au : N°144p au 10 El Placal de 1880 à 1891 (Folio 87 et 1071) et de avant 1914 à 1927 - N°144p au 10 El Placal de 1880 à 1891 - N°129 au 7 de la Cavalleria Militaire : CL1871 Sait Bon 160 A la naissance de Jean Isidore André furent témoins Joseph Augustin CANTIE (Témoin) - Estienne Pierre RADONDI (Témoin) - Jean Baptiste BAZINET (Officier d'état civil). 161 Enregistré le 12 février 1879 Contrat 1 - les époux déclarent vouloir adopter le régime exclusif de communauté et tel qu'il est établi par les articles 1530 à 1535 du code civil. 2 - les futurs époux se constituent en dot tous leurs biens présents et avenirs et notamment la future pour les objets mobiliers suivants : -un lit en bois de noyer garnis de paillasse matelas de draps de lit une couverture un contre-pied et un traversin d'une valeur de 100 F - de chaudron, une marmite, une bassine évaluée à 10 F. soit un total de 110 F. les futurs époux déclarent que leur bien présent ont une valeur de 1000 F pour chacun d'entre eux.. Lecture des articles 1592 et 1594 du Code civil et les remises au parti du certificat prescrit par ce dernier Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Catherine BAZINET 162 163 164, fille de Jean Jacques BAZINET (1808-1877), Cultivateur et Françoise Marguerite Sauveur RADONDY (1823-1877), sa cousine au 3ème degré 165, née à Mosset le 11 septembre 1858, y décédée le 14 août 1879, à l'âge de vingt ans. Donation Partage le 13 mars 1878 à Prades. Après environ sept mois de veuvage, Jean Isidore André s'est marié une seconde fois article pour être remis à l'officier de l'État civil avec la célébration du mariage. 162 Première Communion le 09-05-1872 114W154 N°211 Déclaration de succession de Marie Bazinet, décédée le 15 août 1879. Le 9 février 1880 a comparu Baptiste Bazinet, cultivateur à Mosset, agissant tant en son nom personnel que comme se portant fort pour : 1 - Françoise Radondi sa mère veuve de Jean Bazinet sans profession à Mosset. 2 - Marie Bazinet et sa soeur germaine, servante à Narbonne. 3 - Marguerite Bazinet, sa soeur utérine épouse de François Pujol cultivateur à Mosset (fille du premier mariage de Paul Bazinet avec Catherine Dalbiès), la quelle a fait la déclaration suivante. Marie Bazinet, leur fille soeur, quand elle vivait était épouse de Jean Fabre avec lequel elle était mariée sous le régime exclusif de communauté au terme de leur contrat de mariage reçu par Me Mas notaire le trois février 1879 enregistré le 12 du même mois, est décédé intestat et sans descendant à Mosset le 15 août 1879 à l'âge de 21 ans et à la survivance de sa mère et de ses trois frères et soeurs. Sa succession d'après leur contrat de mariage et un acte de donation et partage reçu aussi par maître Mas le 13 mars 1878, enregistré le 19 du même mois, consiste dans les biens ci-après. Meubles. Un lit en bois de noyer avec paillasse et matelas, de draps de lit, une couverture, un contre-pied et un traversin, le tout estimé à 100 F. Deux chaudrons, une marmite et une bassine noire estimée à 10 F. Soit un total de 110 F. Immeubles non affermés à Mosset. 1 - deux champs contigus au lieu-dit "Theil" 2 - un jardin. Soit au total un revenu de 32 F formant un capital de 800 F NSP 163 Religion : Première Communion le 09-05-1872 164 Leur union dura environ 6 mois 165 Via : Jacques FABRE 39 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES religieusement 166 le 7 avril 1880, lendemain de Pâques à Mosset, après avoir passé un contrat le 29 mars 1880 à Prades avec Marie Thérèse Marguerite VILLE 167, sa cousine au 4ème degré 168 (1861-1937). 31) Marie Thérèse Marguerite 169 170 VILLE , fille de François Joseph VILLE (1836-1905) et Catherine Thérèse Marguerite PORTEIL (1839-1925), née à Mosset le 7 février 1861 171, y décédée le 8 mai 1937, surlendemain de l'Ascension, à l'âge de soixante-seize ans 172. GÉNÉRATION VI Gaudérique Joseph Étienne PARES 32) Gaudérique Joseph Étienne PARES 173 174 , Cultivateur Propriétaire, fils 166 En présence de Étienne Bonaventure François PACOUIL (Témoin) - Isidore Thomas Nicolas GRAU (Témoin) - Benjamin Lin Joseph Maire CANTIE (Officier d'état civil). 167 Leur union dura environ 51 ans et 4 mois 168 Via : Joan Batista VILA 169 Note sur Marie Thérèse Marguerite VILLE Origine du patronyme - Vilar, Vila, Vilars, Vilas: du latin "villare",. Diminutif de villa. Domaine rural. Hameau. Nom très répandu de localités. Catalogne et occitanie. 170 Religion : 1ère Communion le 30-05-1875 171 A la naissance de Marie Thérèse Marguerite fut témoin Jean Charles LABARRERE (Témoin). 172 Au décès de Marie Thérèse Marguerite fut témoin Isidore Jean Joseph NOT (Déclarant) Beau fils. 173 Note sur Gaudérique Joseph Étienne PARES Service militaire Sur les archives de la mairie de Mosset, il figure au Tableau de recensement pour la classe de 1831 (Certifié par le maire, de Massia, le 29/06/1832) et il a tiré le N°117. Garde Nationale Il figure sur la table alphabétique du registre matricule du 29/08/1831 avec le N° 145 du service ordinaire. Il est célibataire. Sur le Registre de Contrôle général du Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 service ordinaire de Mosset de 1840 il est déclaré marié avec enfants, âgé de 29 ans. Habitation En 1831, célibataire, il habite avec sa sœur, Thérèse Rose Parès qui a épousé en 1825 Lavila Baptiste. A son décès il laissera sa maison du 15 Carretera de Prada à Sébastien et Gaudérique. (Voir la donation partage.) Contributions Sa contribution locale en 1856 est de 55 Francs ce qui le place dans les 20 plus fortes contributions de la commune. Membre du Conseil de fabrique en 1856 État du 16/04/1856, communiqué par Corcinos aîné, maire, au préfet pour nommer les membres du conseil de fabrique, en lui conseillant de nommer le 1er et le 4e ( Parès Gaudérique). -Ruffiandis Isidore, Propriétaire, 35 ans. -Arrous Pierre, enuisier, 44 ans. -Catalan Pierre, Receveur buraliste, 64 ans. -Parès Gaudérique, ultivateur,44 ans. -Cantié Baptiste, Cultivateur, 38 ans. -Mayens Ambroise, Cultivateur, 42 ans. Le 22/05/1856, l'évêque a suivi cette proposition et a donné un avis. favorable.(ADPO 5V6) Favorable au projet de construction de l'école au 2 Plaça San Julia Enquête de commodo et incommodo du 02/06/1844 " Joseph Cantié, adjoint au maire, autorisé par arrêté du Sous préfet du 22/05/1844, pour procéder à une enquête de commodo et incommodo relativement à l'achat d'une partie de la maison des frères Pompidor, devant servir de mairie et de maison d'école. Est comparu vers les 5 heures du soir, le sieur Pares Gaudérique, propriétaire, qui nous a déclaré qu'il était convenable d'acheter la maison proposée tant par sa position que par le bon état dont elle se trouve maintenant. Le dit Pares a déclaré ne savoir signer." (ADPO 2OP2265) Remarquons qu’elle est en bon, état car l’assurance a payé sa reconstruction après l’incendie de 1833. Condamné pour coups et blessures volontaires Jugement correctionnel avec partie civile - Registre 29 - Tribunal de Prades le 12-06-1862 entre les mariés Anne Lavila (1824-1886) et Antoine Mayens (1822-1873), propriétaires à Mosset, et Gaudérique Pares (1811-1875), propriétaire à Mosset, né à Mosset le 27-07-1811, d' Etienne et Corcinos Marianne, prévenu de coups et blessures volontaires. Accusé d'avoir, "Le 23/04/1862, porté des coups et fait des blessures à la dite Anne Lavila et de se voir condamné à payer à cette dernière la somme de 2000 francs à titre de dommages avec dépens. Il est précisé : "a violemment jeté par terre la femme Lavila, chute qui a occasionné à cette dernière, des blessures et par conséquent une maladie ou incapacité de travail de quelques jours." Il a été condamné à 16 francs d'amende, 80 francs de dommages et 56 francs de dépens.(ADPO 3U3103) Achat d'une maison à la Carole Le 07 décembre 1848 Françoise Marc vend à Gaudérique Parès propriétaire une petite maison à la 40 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES de Joseph Estienne Emmanuel PARES (1767-1813) et Marie Anne CORCINOS (1771-1845), né à Mosset le 27 juillet 1811 175 176, y décédé le 25 décembre 1875, jour de Noël, à l'âge de soixante-quatre ans 177. Succession à Prades le 9 septembre 1875 : Héritier de 10% du patrimoine de ses parents. Acte de donation partage anticipé des époux Parès Cantié L'an 1875 et le neuf septembre à Prades, chef-lieu du troisième arrondissement du département des Pyrénées orientales, par devant Charles de Lacroix, notaire à la résidence de Prades, soussigné, en présence de témoins ci-après nommés, ont comparu : Le sieur Gaudérique Parès, propriétaire, et la dame Rose Cantié, son épouse, sans profession, qu'il autorise, demeurant ensemble à Mosset. Lesquels, ne pouvant pas se livrer à la gestion de leurs biens, et voulant prévenir les contestations que leur partage pourrait faire naître entre leurs enfants, ont procédé, ainsi qu'il suit, au partage anticipé et entre vifs de leurs biens ci-après désignés, conformément aux articles 1075 et 1076 du code civil. Entre : 1 - le sieur Sébastien Parès, propriétaire, demeurant à Mosset ; Carole tenant : - du levant à la place - du midi à Isidore Julia - du couchant à la place du milieu - du nord aux héritiers de Jean Portell. Plus 2 champs : au Cill et au lieu dit Guillaume traversés par deux chemins conduisant l'un à la Solane et l'autre au bois de la Ville, au prix de 300 francs. (3E77/26 N°281 chez le notaire Me Bonaventure Xatard) 174 Divers Cote archives : Diaporama 1 Bien immobilier local au : A son décès laisse sa maison (15 Carretera de Prada) à Sébastien et Gaudérique voir donation partage Code : Signature Pares Militaire : CL1831 EX GNA 175 176 A la naissance de Gaudérique Joseph Étienne furent témoins Martin Jean CANTIE (Témoin) - Joseph Estienne Emmanuel PARES (Déclarant) - Isidore POMPIDOR (Officier d'état civil) - Pierre BIGORRE (Témoin). 177 Au décès de Gaudérique Joseph Étienne furent témoins Sylvestre Gaudérique Augustin HUILLET (Témoin) - Jean Baptiste CARBONNE (Témoin). Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 2 - le sieur Étienne Parès, tailleur d'habits, demeurant à Salces ; 3 - le sieur Thomas Baptiste Parès (Sosa 16), propriétaire, demeurant à Mosset ; 4 - la dame Thérèse Parès, épouse du sieur Joseph Bonnérich, propriétaire, demeurant ensemble à Mosset, de son mari, ici présent, assistée et autorisée ; 5 - le sieur Jacques Parès, propriétaire, demeurant au hameau de Betllans commune de Conat ; 6 - la dame Anne Parès épouse du sieur Casimir Gaché cordonnier, demeurant ensemble à Mosset, de son mari ici présent assistée et autorisée ; 7 - Mlle Justine Parès, fille majeure, sans profession, demeurant à Mosset. 8 - le sieur Gaudérique Parès, mineur, âgé de 16 ans révolus, demeurant à la même commune, assisté du sieur Baptiste Cantié, son oncle maternel, propriétaire, demeurant à Mosset, ici présent et tuteur ad hoc dudit mineur, pour accepter la présente donation, nommé en cette qualité suivant délibération du conseil de famille dudit mineur, tenue sous la présidence de M. le juge de paix du canton de Prades ce jourd'hui, enregistré, dont une expédition en due forme demeure ci annexée, après lecture. « Les dits Sébastien Parès, Étienne Parès, Thomas Baptiste Parès, Thérèse Parès, Jacques Parès, Anna Parès, Justine Parès et Gaudérique Parès assisté de son tuteur ad hoc, ici présents et acceptants, seuls enfants des mariés Gaudérique Parès Rose Cantié, et ayant droit à venir au partage de leurs biens, à savoir : le sieur Sébastien Parès pour 11/32e , tant pour le quart par préciput que ses pères et mères lui ont donné, suivant son contrat de mariage passé devant le notaire soussigné le 28 décembre 1860, que pour sa part virile ; et chacun des sept autres enfants Parès pour 3/32e pour leur part virile. » Les biens formant l'objet de la présente donation consistent en ceux dont la désignation suit : 1 - en la somme de 700 F montant des reprises que la dame Rose Cantié est en droit d'exercer sur les biens du sieur Parès Gaudérique son mari, établis par acte authentique. 41 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES 2 - aux immeubles qu'ils possèdent respectivement dont le dont le détail suit : 1 - un corps d'héritage situé au territoire de Mosset, lieu dit "La Coume", connu sous le nom particulier de "Cong", contenant environ 9 ha, composé de grange avec écurie, pré, terre labourable et pâture, le tout attenant, 2 - une pièce de terre aspre et pré au même territoire, lieu dit "La Tremoulède" contenant environ 74,14 ares. 3 - une pièce de terre pré au même territoire, au lieu dit "La Coume", contenant environ de 30,73 ares. 4 - une pièce de terre aspre au même territoire, au lieu-dit "La Coume basse" contenant environ 62,20 ares. 5 - une pièce de terre aspre et pré au même territoire, au lieu dit "Al Pijol", contenant environ 40,25 ares. 6 - une terre labourable autrefois vigne, au même territoire, au lieu dit "Pla de Rodoles", contenant environ 8,50 ares. 7 - un petit corps d'héritage, au même territoire au lieu-dit "Monastir" d'environ 3 ha, composé de grange avec écurie, pré, terre labourable et terre inculte, avec toutes ses dépendances. 8 - une pièce de terre labourable au même territoire, au lieu-dit « Las Boltes", d'environ 38,70 ares. 9 - une maison avec écurie sise à Mosset, au fond [à l'enrée] de village (15 Carretera de Prada) avec passage au levant. 10 - une pièce de terre champ arrosable, attenant à la maison ci-dessus, contenant environ 49,89 ares. 11 - un champ arrosable et non arrosable, au même territoire, au lieu-dit "Plat de Rodoles", contenant environ 54 ares. 12 - une terre labourable au même territoire, lieu dit "Al Cill", contenant environ 20,80 ares. 13 - une pâture au même territoire, lieu dit "Fontanelles", contenant environ 142 ares. 14 - un champ arrosable au même territoire, lieu-dit "Mosseto" contenant environ 23,94 ares. 15 - une grange avec écurie située à la Carole, commune de Mosset. [achetée en Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 1848] 16 - une pièce de terre champ, pré et pâture le tout attenant, sur laquelle on trouve une grange avec écurie sur le territoire de Mosset au lieu-dit "Coume d'en bas", contenant environ 102 ares. 17 - une pièce de terre arrosable, et non arrosable et terre, le tout attenant, situé au même territoire, lieu-dit "Lo Bac", connu sous le nom particulier de "Camp d'en Candalou", contenant environ 70 ares. 18 - une vigne au territoire de Campôme, lieu-dit Fournols, contenant environ 27 ares. 19 - une vigne au territoire de Molitg, lieu-dit "Coste de Crouels", contenant environ 25 ares. La présente donation est faite aux charges, clauses et conditions suivantes : 1 - les biens ci-dessus donnés seront partagés entre les donataires, suivant leurs droits, en présence des donateurs et attendu que ces biens ne peuvent pas être partagés entre tous les donataires d'après leur quotité, sans dépréciation notable, le sieur Étienne Parès et la dame Thérèse Parès épouse de Bonnarich, ont demandé, pour leur convenance et leur avantage, que leurs droits fussent établis en argent. 2 - les donateurs se réservent : 1 - la jouissance des biens par eux donnée jusqu'au premier avril prochain, de même que la recette de seigle, qui sera pendante à cette époque ,sur la partie desdits immeubles, laquelle leur appartiendra. 2 - la jouissance, pendant leur vie, de la partie de maison grange avec écurie (15 Carretera de Prada) qui entrera dans le lot du mineur Gaudérique Parès. 3 - ils se réservent en outre, jusqu'au décès du survivant d'eux, une pension annuelle et viagère de 500 F, qui leur sera payée, en leur demeure à Mosset, par trimestre anticipé, à partir du premier avril prochain ; le premier desquels trimestres sera payé le premier avril 1876, et ainsi successivement tous les trois mois jusqu'à leur décès. Cette pension sera payée 150 F par le sieur Parès Sébastien, et 50 F par chacun des autres enfants. La présente donation est acceptée par les 42 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES sieurs Sébastien Parès, Étienne Parès, Thomas Baptiste Parès, Thérèse Parès épouse autorisée du sieur Bonnérich, Jacques Parès, Anne Parès épouse autorisée du sieur Gaché, Justine Parès et Baptiste Cantié tuteur ad hoc du mineur Gaudérique Parès son neveu, qui s'engagent, chacun en ce qui le concerne, à exécuter les clauses et charges et conditions qu'elles renferment. À la garantie du service exact de la pension viagère ci-dessus réservée, les immeubles qui vont entrer dans les lots des enfants Parès, par suite du partage qui va avoir lieu, demeurent affectés et hypothéqués par privilège, et le domicile des parties est élu en l'étude de Me Pallares avoué à Prades. Pour la liquidation des droits d'enregistrement, les comparants évaluent le revenu des immeubles faisant l'objet de cette donation, savoir : À 850 F celle des immeubles ruraux et à 125 F celui de l'immeuble urbain. Les donataires ont été avertis par le notaire soussigné de la nécessité de faire transférer le présent au bureau des hypothèques de Prades. Après quoi, les comparants ont procédé de la manière suivante au partage des biens dont leur père et mère viennent de leur faire donation. Composition de la masse 1 - immeubles : les immeubles sont ceux qui ont été plus haut désignés. 2 - Reports : La dame Thérèse Parès épouse de Joseph Bonnérich reportai la somme de 1000 F, dont le sieur Gaudérique Parès son père lui a fait donation, à l'avancement de sa succession, ainsi qu'il résulte de son contrat de mariage passé devant le notaire soussigné le 2 septembre 1863, qui porte quittances de ladite somme. Le sieur Thomas Baptiste Parès fait également rapport de la somme de 1000 F que son père lui a donnée un avancement d'hoirie, suivant son contrat de mariage passé devant le même notaire le 23 juin 1865, et qui lui a été payée postérieurement par son père, sans qu'il n'existe d'acte authentique de cette quittance. Enfin le sieur Jacques Parès rapporte la somme de 1000 F dont son père lui a fait Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 donation ou un avancement de sa succession ainsi qu'il résulte de son contrat de mariage passé devant Me Castres notaire à Prades il y a environ six ans (1868) qui portent quittance de ladite somme. Total des rapports 3000 F. Lot de Thomas Baptiste Parès (Sosa Pares Garrigo 32) époux Bruzy,. Pour tenir lieu au sieur Thomas Baptiste Parès des droits lui revenant sur les biens ci-dessus, ses frères et sœurs lui cèdent et abandonnent à toujours, avec l'agrément de ses père et mère, pour en jouir à partir du premier avril prochain, avec la garantie ordinaire en matière de partage, ce qui est accepté par lui, 1 - le corps d'héritage dit "Le Cong". 2 - la terre aspre et pré lieu-dit "Tremoulède". 3 - le pré dit "la Coume". 4 - la terre aspre au lieu-dit "Coume basse". 5 - la terre aspre et pré au lieu-dit "Al Pijol", le tout en entier et désignés sous les numéros 1,2, 3,4 et 5 de la masse. À la charge par lui de payer à titre de soulte : 1 - au Sieur Sébastien Parès son frère, la somme de 5281,50 francs 2 - au Sieur Étienne Parès son frère, celle de 187,50 F, sommes que ces derniers déclarent avoir reçues du sieur Thomas Baptiste Parès Sosa 32), ce matin, avant cet acte, en espèce d'argent au cours actuel, dont quittance. Les immeubles ci-dessus ont une valeur de 5281+187+2531 = 8000 francs Lot de Sébastien Parès. Pour tenir lieu au sieur Sébastien Parès des droits lui revenant sur les biens ci-dessus donnés, tant pour le quart par préciput que ses père et mère lui ont donnés, que pour sa part virile, ses frères et sœurs lui cèdent et abandonnent à toujours, avec l'agrément des donateurs, pour en jouir à partir du premier avril prochain, avec la garantie ordinaire en matière de partage, ce qui est accepté par lui, 1 - là terre labourable au lieu-dit "Al Cill", numéro 12 de la masse, en entier. 2 - là pâtures au lieu-dit "Fontaneilles", en entier, numéro 13 de la même masse. 3 - la grange avec écurie, au hameau de la Carole, numéro 15 de la masse, en entier. 4 - la pièce de terre partie arrosable et partie non arrosable et ... le tout attenant, au lieu-dit 43 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES "Lo Bac," numéro 17 de la masse, en entier. 5 - La vigne à Campôme au lieu-dit Fournols en entier, numéro 18 de la masse. 6 - la soulte de 5581,50 francs que le sieur Thomas Baptiste Parès son frère lui a payée ainsi qu'il est dit au lot de ce dernier. Les immeubles ci-dessus ont une valeur de 3x2531-5581 = 2012 francs Lot de Jacques Parès Pour tenir lieu au Sieur Jacques Parès des droits... ce qui est accepté par lui. 1 - le corps d'héritage au lieu-dit "Monastir" avec ses dépendances, en entier, numéro sept de la masse. 2 - là terre labourable au lieu-dit "Las Boltes", en entier, numéro huit de la masse. 3 - partie de la maison avec écurie (15 Carretera de Prada) figurant sous le numéro neuf de la masse, à prendre au nord, dite "Case beille", avec passage au levant, tenant à Baptiste Ville, chemin de la Carole et au mineur Gaudérique Parès. Cette partie sera séparée de celle qui sera attribuée à ce dernier, par un mur de refends allant de haut en bas. 4 - partie du champ arrosable, terre inculte et jardin attenant à la maison, suivant les bornes qui seront placées incessamment, tenant à Baptiste Ville, à Michel Arrous, à Françoise Lavila épouse Monceu, à Rose Lavila épouse Not, à Anne Lavila veuve Mayens, au chemin de la Carole et au mineur Gaudérique Parès. 5 - La vigne à Molitg au lieu-dit "Coste de Crouells", en entier, numéro 19 de la masse. À la charge par lui de payer à titre de soulte : 1 - au Sieur Étienne Parès son frère, la somme de 375 F. 2 - à la dame Thérèse Parès épouse Bonnérich celle de 531,50 F. 3 - à Mademoiselle Justine Parès celle de 1262,50 F ; lesquelles sommes le sieur Étienne Parès, le sieur Joseph Bonnérich en sa qualité d'administrateur légal des biens de Thérèse Parès son épouse et Mademoiselle Justine Parès, déclarent avoir reçu du sieur Jacques Parès leur frère, ce matin avant cet acte, en espèce d'argent au cours actuel, dont distance. Les immeubles ci-dessus ont une valeur de 2351 + 375+532+1262 = 4520 francs Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Lot du sieur Gaudérique Parès mineur. Pour tenir lieu au Sieur Gaudérique Parès mineur des droits...ce qui est accepté pour lui, par le sieur Baptiste Cantié son oncle et son tuteur ad hoc avec l'agrément des donateurs. 1 - la partie restante de la maison avec écurie(15 Carretera de Prada), figurant sous le numéro neuf de la masse, à prendre au midi, tenant au chemin de la Carole, au champ porté à l'article suivant ; et à son frère Jacques Parès, avec droit de passage à pied, à cheval, avec charrette et bestiaux, pour aboutir à sa partie de maison, sur le passage qui est entré dans le lot de son frère Jacques Parès. 2 - la partie restante du champ arrosable, terre inculte et jardin attenant à la maison, numéro 10 de la masse, suivant les bornes qui seront placées incessamment, tenant à Jacques Parès, au chemin de dessous allant à la Carole, à Rose Lavila épouse Not, à Françoise Lavila épouse Monceu, à Catherine Cortie épouse Climens, à Marie Cortie épouse Dirigoy, à Louise Cortie épouse Salies, au chemin de dalt allant à la Carole. 3 - le champ, pré et pâture, avec bergerie, lieu-dit "Coume d'en bas", en entier, numéro 16 de la masse. À la charge par lui de payer à titre de soulte à son frère Étienne Parès, la somme de 969 F, exigible en l'étude du notaire soussigné, à la majorité du dit mineur Gaudérique Parès avec intérêt à 5 % par an, sans retenue, payables annuellement à terme échu à partir du premier avril prochain. Les immeubles ci-dessus ont une valeur de 2531 + 969 = 3500 francs Lot de Mademoiselle Justine Parès. Pour tenir lieu à Mademoiselle Justine Parès des droits... ... ce qui est accepté par elle. 1 - la terre labourable, autrefois vigne, au lieu-dit "Plat de Roudoules", en entier, numéro six de la masse. 2 - le champ arrosable et non arrosable, au même quartier, en entier, numéro 11 de la masse. 3 la soulte de 1262,50 F que le sieur Jacques Parès son frère lui a payée ainsi qu'il a été déjà dit. 4 - celles de 269 F que la dame Anne Parès 44 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES épouse de Gaché, sa soeur, lui a payé, ainsi qu'il sera dit au lot de celle-ci. Les immeubles ci-dessus ont une valeur de 2531 - 1262 - 269 = 1000 francs Lot de la dame Anne Parès épouse Gaché. Pour tenir lieu à la dame Anne Parès épouse de Gaché des droits... ... ce qui est accepté par elle, avec l'autorisation de son mari ; Le champ arrosable au lieu-dit "mosseto", en entier, numéro 14 de la masse. À la charge par elle de payer à titre de soulte à Mademoiselle Justine Parès, sa soeur, la somme de 269 F, laquelle somme celle-ci déclare avoir reçue ce matin avant cet acte, du sieur Casimir Gaché son beau-frère payant à la décharge de son épouse, en espèce d'argent au cours actuel, dont quittance. Les immeubles ci-dessus ont une valeur de 269+2531 = 2800 francs Lot du sieur Étienne Parès. Le lot du sieur Étienne Parès pour les droits lui revenant sur les biens ci-dessus donnés, se composera : 1 - de la somme de 1000 F montant du rapport fait par le sieur Thomas Baptiste Parès porté sous le paragraphe de lit qu'il a pris devers lui. 2 - celle de 187,50 F que le sieur Thomas Baptiste Parès, son frère, lui a payée, ainsi qu'il est dit au lot de celui-ci. 3 - de celle de 375 F, que le sieur Jacques Parès, son frère, lui a payée, ainsi qu'il est dit au lot de ce dernier. 4 - celles de 969 F que le mineur Gaudérique Parès doit lui payée, ainsi qu'il un n'a été dit au lot de ce dernier. Soit un total de 2531,50 F. Lot de la dame Thérèse Parès épouse Bonnérich. Le lot de la dame Thérèse Parès épouse Bonnérich, pour les droits lui revenant sur les biens ci-dessus donnés, se composera, avec l'autorisation du dit son mari : 1 - de la somme de 1000 F qu'elle a rapportée, ainsi qu'il est dit au paragraphe deux de la masse, laquelle somme elle gardera à l'avenir. 2 - de celle de 1000 F portée sous le même paragraphe, montant du rapport fait par le sieur Jacques Parès. 3- de celle de 531,50 F que le sieur Jacques Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Parès lui a payée à titre de soulte ainsi qu'il est dit au lot de celui-ci. Lesquelles deux dernières sommes ont été prises et remboursées par le sieur Jacques Bonnérich qui en fournit à son épouse telle reconnaissance que de droit. Total de 2531,50 F. Lecture des articles 12 et 13 de la loi du 23 août 1871 a été faite aux comparants par le notaire soussigné. Le sieur Joseph Bonnérich se réserve par surabondance la faculté de faire emploi à l'acquisition d'immeubles ou en rentes sur l'état de la somme de 2531,50 F qu'il a perçue pour le compte de la dame Thérèse Parès son épouse. Dont acte, fait et lu aux comparants, en l'étude à Prades en présence des sieurs Joseph Rajau cordonnier et Gaudérique Balande jardinier domiciliés à Prades, témoins qui ont signé avec les sieurs Sébastien Parès, Étienne Parès, Thomas Baptiste Parès, Jacques Parès Casimir Gaché, Baptiste Cantié et le notaire. Les donateurs les mariées Thérèse Parès et Joseph Bonnérich, Anne Parès épouse de Gaché. Enregistré à Prades le 14 septembre 1875 folio 37. Reçu donation 7 F, donation immobilière 237,50 F. Gain de service 7,50 F Quittance de cinq francs. Soultes 363 F Référence : ADPO 3E47/58 Acte de donation partage anticipé des parents chez Me Lacroix à Prades le 09/09/1875. Patrimoine à Prades le 9 septembre 1875 : Patrimoine de 27 000 francs en 1875 Le calcul de la valeur du patrimoine laissé par Gaudérique Parès résulte de l’analyse de la donation partage anticipée Parès-Cantié (ADPO 3E47/58 chez Me Lacroix) Les frères, autres que l'aîné, reçoivent (par exemple Thérèse Parès ou Etienne Parès) la somme de 2531 F correspondant à 3/32 du patrimoine. Le capital total est donc de 32x2531/3 = 26997 arrondi à 27000 francs. 45 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES Il s'est marié 178, à l'âge de vingt-trois ans, le 4 février 1835 à Mosset avec Rose Thérèse Bonaventure Marie CANTIE, dite Marie Rose 179 (1815-1892). 33) Rose Thérèse Bonaventure Marie CANTIE, dite Marie Rose, fille de Joseph Sébastien François CANTIE (1788-1861) et Marguerite Rose Marie Thérèse DEIXONNA (1791-1846), née à Mosset le 10 octobre 1815 180, y décédée le 18 juillet 1892, à l'âge de soixante-seize ans. 34) Lin Louis Maurice BRUZI 181 182 183 , Cultivateur, fils de Félix BROUZI (1762-1837) et Marie Rose COSTASECA (1768-1831), né à Mosset le 21 août 1801 184, y décédé le 18 février 1880, à l'âge de soixante-dix-huit ans 185. Événement le 24 février 1828 : Payement pour remplacement au service militaire Le 24 février 1828, Pierre Bonaventure Marty, militaire libéré né et domicilié dans la commune de Fontpédrouse sortant du 100e Régiment d'Infanterie de Ligne en remplacement de Lin Bruzy de Mosset, a 178 En présence de Jean Isidore Barthélemy François Maire LAVILA (Officier d'état civil) Maire de Mosset Cômes Sauveur Pierre COMMENGE (Témoin) François PACOUIL (Témoin) Tisserant - Joseph Sébastien PACOUIL (Témoin) - Sébastien Isidore Maire BAZINET (Témoin) Docteur en médecine. 179 Leur union dura environ 40 ans et 11 mois 180 A la naissance de Rose Thérèse Bonaventure Marie furent témoins Isidore POMPIDOR (Officier d'état civil) - Jean FABRE (Témoin) - Martin Jean CANTIE (Témoin). 181 182 Bien immobilier local au : Laisse à son décès à ses 3 enfants une maison au village d'un revenu de 30 F Militaire : CL1821 BON GNA GNR RPLA par Pierre Bonaventure Marty 183 Son nom figure sur un acte de Marie PORTELL (Décès). 184 A la naissance de Lin Louis Maurice furent témoins Marie Thérèse BRUZY (Témoin) - Lin CLIMENS (Témoin). 185 Au décès de Lin Louis Maurice fut témoin Étienne Bonaventure François PACOUIL (Déclarant). Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 déclaré céder et transférer en faveur de Dominique Dimon (Sosa 56), propriétaires cultivateur à Mosset, une créance de la somme de 700 F en capital exigible en entier depuis le 15 septembre 1826, qui l'a répété de Félix Bruzy (Sosa 68), beau-père de Dominique Dimon, cultivateur demeurant Mosset, pour solde de l'indemnité convenue en faveur de Marty et fixée à la somme de 1000 F pour le remplacement de Lin Bruzy dans le traité passé devant Me Jaume Bordes et son collègue notaire à Perpignan le 11 septembre 1822. Ce traité a été ratifié par un autre acte par le notaire soussigné le 15 du même mois. Marty observe qu'il avait déjà reçu une somme de 100 F comme acompte de la somme totale de 1000 F. Marty déclare encore que la somme de 200 F qui complète ladite somme de 1000 F lui a été payée par Lin Bruzy le remplacé. Gérôme Bruzy, cultivateur, Dominique Dimon administrateur des biens de Jeanne Bruzy son épouse et Marie Bruzy épouse Mas acceptent la somme de 900 F que Félix Bruzi père et beau-père aurait payé pour le prix de remplacement au service militaire de Lin Bruzy ainsi qu'il est rapporté par maître Jaume notaire à Perpignan.(3E64/49 N°68 Folio 49 Me Felip) Lin Louis Maurice Bruzi figure sur la liste de la Garde Nationale de 1832 avec le N° 83 du service ordinaire, marié avec enfants et en 1840 passe à la réserve pour soutient de famille avec le N° 74. Succession à Prades le 16 avril 1880 : Déclaration de succession de Lin Bruzy Le 16 avril 1880 a comparu Isidore Bruzy, propriétaire à Mosset, agissant tant en son nom personnel que comme se portant fort pour ses deux soeurs : - Marie Bruzy épouse de Joseph Mayens. - Anne Bruzy (Sosa 17) épouse de Baptiste Parès, propriétaires à Mosset, lequel a fait la déclaration suivante. Lin Bruzy, leur père, veuf de Catherine Mestres, en son vivant cultivateur à Mosset, est décédé intestat à Mosset le 18 février 1880, à l'âge de 80 ans, les laissant héritier des biens ci-après. 46 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES Dans le contrat de mariage du comparant passé devant Me de Lacroix le 13 novembre 1868, enregistré le 19, le défunt lui donne le quart par préciput de tous les biens. Mobilier un lit avec paillasse estimé à 20 F, une armoire estimée à cinq francs, une table estimée à deux francs, six chaises estimées à trois francs, de couverture estimée à cinq francs, et un chaudron estimé à cinq francs, le tout de la valeur de 40 F. Immeubles à Mosset non affermés 1 - une maison au village d'un revenu de 30 F faisant un capital de 600 F. 2 - une terres aspre et inculte de 150 ares au lieu-dit "Abeillas" d'un revenu de 80 F faisant un capital de 2000 F. 3 - un jardin de aux Horts de moun" d'un revenu de trois francs soit un capital de 75 F. Pour la totalité le revenu est de 115 F et le capital de 2675 F. Ne signe pas..(114W154 N°364) Partage des biens Acte du 4 mars 1881 chez maître Mas à Prades Versements après partage (3E47/21 N°194 Folio 150 Vincent Paris) Le 04/09/1832, Thomas Mas cultivateur et Marie Bruzy son épouse déclarent avoir reçu de Lin Bruzy, leur frère et beau-frère, la somme de 400 F que ce dernier s'était obligé de payer à Marie Bruzy dans l'acte de partage entre les héritiers en date du 5 février 1832. Il s'est marié 186 187, à l'âge de vingt-sept ans, le 17 juin 1829, veille de la Fête-Dieu à Mosset, avant d'avoir passé un contrat le 1er juin 1829 à Prades avec Marie "Catherine" Marguerite MESTRES 188 (1807-1870). Partage le 4 mars 1881 à Prades 189. 35) Marie "Catherine" Marguerite 186 Témoins = Vile François Cantie Joseph Galand Gaudérique Cantie Joseph 187 En présence de François Maire de MASSIA (Officier d'état civil). 188 Leur union dura environ 40 ans et 7 mois 189 Acte de Partage des biens du père Lin Bruzy chez Maître Mas à Prades Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 MESTRES 190 , fille de Jean MESTRES (<> 1763 & 1764-1832) et Marie RADONDY (1772-1844), née à Mosset le 5 avril 1807, y décédée le 6 janvier 1870, à l'âge de soixante-deux ans. Testament à Prades le 11 avril 1868, veille de Pâques. 36) Joseph Jacques CORTIE, dit Brillant (El) 191 192 193 , Cultivateur, voiturier, fils de 190 Note sur Marie "Catherine" Marguerite MESTRES Origine du patronyme - Mestres, Mestre: maître d'école, instituteur. Déclaration de succession de Catherine Mestres (N°385 ) Le 13 février 1871 a comparu Lin Bruzy propriétaire à Mosset, lequel a fait la déclaration suivante. Mestres Catherine mariée au comparant hors du régime dotal et sous ? communauté suivant contrat chez Me Paris notaire à Prades du premier juin 1829, est décédée à Mosset le six janvier 1870 à la survivance de deux enfants (voir la déclaration du quatre juillet 1870 numéro 214 ci-devant) après à voir légué l'usufruit de la moitié au comparant son mari suivant le testament chez Me Mas notaire à Prades du 11 avril 1868 enregistré aujourd'hui. Dot : Une somme de 600 F due aux termes du contrat précité. Immeubles à Mosset non affermés. 1 - un champ à Corbiac 2 - un autres champ, un pré et, une vigne à Fournols à Campôme, le tout faisant un revenu de 78 F correspondant à un capital de 1560 F. Ne signe pas. 191 Note sur Joseph Jacques CORTIE Service militaire Figure au Tableau de recensement pour la classe de 1831 (Certifié par le maire, de Massia, le 29/06/1832) avec le numéro de tirage N°38. Il a un frère au service, probablement Isidore Cortie. Il appartient à la Garde Nationale de 1832 (Table alphabétique du registre matricule du 29/08/1831) avec le N° 143 du service ordinaire, marié avec enfants. Le 14/08/1831 il est élu Tambour En 1857, il est domicilié à la Comette, commune de Faugères (34600), canton de Bédarieux Vente illégale de produits pharmaceutiques Vente illégale de produits pharmaceutiques Procédure contre Gaudérique Galaut (1797-1844), Gaspart Palol (1815-1900) et Jean Carol (1797-1863) sont prévenus de vendre, ou de débiter, sans autorisation légale, des préparations ou compositions pharmaceutiques à l'audience du 17/04/1842. Déclarations des témoins Ont comparu les témoins suivants : Berrera (1759) médecin à Prades, 84 ans, Jean François Pares 47 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES (1788-1865), officier de santé à Molitg qui déclare : "J'ai encouragé Jean Carol à avoir quelques remèdes en plus de ce qu'il a dans sa boutique : des sirops et aussi de l'huile. C'est moi qui ai pesé et préparé les remèdes." François Auter (1767) père, restaurateur à Molitg, 67 ans, déclare ; "J'ai acheté chez Jean Carol quelques hectogrammes de moutarde pour une maladie d'après les indications de Bazinet." Anne Banet (1809), Molitg, veuve de Melchior Pacull, 34 ans, déclare ; "J'ai acheté chez Jean Carol plusieurs fois des remèdes." Sébastien Bazinet (1810-1881), médecin à Mosset, 33 ans, déclare ; " Il est fort important d'avoir à Mosset certains remèdes, les plus usuels et urgents reconnus. Le danger qu'il pourrait y avoir pour les malades à venir chercher les remèdes à Prades. J'ai engagé Gaspart Palol à se procurer les remèdes, je lui ai remis un acte qui en contient environ 40. M.Palol veut en retirer un profit." Joseph Cantie (1796-1867), officier de santé à Mosset, 46 ans, déclare ; "J'ai vu que Galant et Palol vendent quelques remèdes mais je m'y suis rendu moi-même depuis longtemps pour prendre des remèdes. C'est en ma présence qu'ils ont été délivrés. Parmi ces remèdes il y en avait 3 qui peuvent être considérés comme une composition pharmaceutique et c'est moi qui ai engagé Gaudérique Galand." Michel Arrous (1785-1849), maire de Mosset, déclare ; "J'ai oui dire que Galaud et Palol vendaient quelques remèdes. J'ai acheté moi-même de l'huile de ricin chez Palol."Baptiste Corcinos (1774-1848), propriétaire à Mosset, 70 ans, déclare ; "J'ai acheté moi-même de la moutarde à l'huile de ricin que prépare Cantié." ( L'huile de ricin est l'huile fournie par les graines de ricin et utilisée en pharmacie pour une action laxative et purgative.) Jean Sarda, 50 ans, voiturier à Mosset. Joseph Cortie "Brillant" (1811-1885), 30 ans, Mosset. Thérèse Fabre (1813), veuve Fabre, 30 ans, Mosset, Thérèse Mestres (1782, veuve Fraixinos, Molitg, Déclare ; " J'ai acheté du sirop d'orgeat." (L'orgeat est préparé avec une décoction d'orge)." Déclarations des accusés : Gaspart Palol, 28 ans, boulanger, déclare ; "J'ai vendu quelques légers sirops et remèdes en présence de Bazinet et Cantié." Jean Carol (1797-1863), épicier, Molitg, déclare ; " C'est Mr Pares qui m'a proposé de tenir des remèdes." Gaudérique Galaut (1797-1844), 46 ans, instituteur à Mosset déclare ; "C'est d'après les recommandations de Mr Cantie que j'ai vendu des remèdes et c'est en présence des prescriptions que le débit a eu lieu." Condamnation à 25 francs d'amende chacun et solidairement aux dépens s'élevant à 47 francs du Tribunal de première instance de Prades. (ADPO 3U3057 et 3U2843) 192 Bien immobilier local au : N°171 entre Carrer del Portal de Come Gelada et le Carrer Sota Muralla de 1882 à 1904 Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Gaudérique Jacques CORTIE (1784-1852) et Marie Anne Eulalie Thérèse RUFIANDIS (1781-1846), né à Mosset le 17 avril 1811 194, décédé après le 21 mai 1885, à l'âge de soixante-quatorze ans au moins 195. Il s'est marié 196, à l'âge de vingt ans, le 15 février 1832 à Mosset avec Marie Rose CHENAUD 197 198 (1810-> 1885). 37) Marie Rose CHENAUD 199, fille de Jean Pierre CHANAUD (1758-1831) et Marguerite VILA (1771-1838), née à Mosset le 20 août 1810 200 201, décédée après le 21 juillet 1885, à l'âge de soixante-quatorze ans au moins 202. Marie Rose s'est mariée une seconde fois, à l'âge de moins de vingt-sept ans, avant 1838 avec Julia Jean CORTIE 203 204 , né avant 1823, décédé après le 17 mai 1885, surlendemain de l'Ascension, à l'âge de soixante-deux ans au moins. 38) Jean Martin JULIA, dit Tignous Code : Cortie Militaire : CL1865 Nini Ex 193 Son nom figure sur un acte de Joseph Jean Pierre CORTIE (Naissance). 194 A la naissance de Joseph Jacques furent témoins Martin Jean CANTIE (Témoin) - Isidore POMPIDOR (Officier d'état civil) - Gaudérique Jacques CORTIE (Déclarant) Père de l'enfant - Pierre BIGORRE (Témoin). 195 Voir Faugere 346000 196 En présence de Jacques Jean RUFFIANDIS (Témoin) - Gaudérique GALAUD (Témoin) Dominique MATHEU (Officier d'état civil) - Thomas Emmanuel GALAU (Témoin) - Joseph François Gaudérique GALAND (Témoin). 197 Leur union dura au moins 53 ans et 3 mois 198 Il a environ 8 mois de moins qu'elle 199 Note sur Marie « Rose » CHENAUD En 1857, domiciliée à la Comette, dans la commune de Faugères (34600), canton de Bédarieux 200 Date ou lieu de naissance inexact 201 A la naissance de Marie Rose fut témoin Isidore POMPIDOR (Officier d'état civil). 202 Voir Faugere 34600 203 Leur union dura au moins 47 ans et 4 mois 204 Elle a environ 12 ans et 4 mois de plus que lui 48 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES (El) 205 206 207 , Journalier, Cultivateur, fils d'Isidore Joseph JOULIA (1786-<> 1846 & 1884) et Marie Anne JAMPY (< 1790-1834), né à Mosset le 1er janvier 1819, décédé le 27 mars 1891, avant-veille de Pâques, à l'âge de soixante-douze ans 208. Il s'est marié 209, à l'âge de vingt-sept ans, le 27 mai 1846 à Mosset, avant d'avoir passé un contrat le 24 mai 1846 à Prades avec 210 Catherine Marie CAYROL (1825-1885). 39) Catherine Marie CAYROL 211, fille de 210 205 Note sur Jean Martin JULIA Service militaire JULIA Jean Martin figure au Tableau de recensement pour la classe 1839 (Certifié conforme aux registres de l'État civil de Mosset par Arrous aîné, maire, le 04/03/1840) avec le N° 108 Ancienne fracture à la tête et la jambe droite En 1840 il est membre de la Garde Nationale - Registre de Contrôle général du service ordinaire à Mosset Il est déclaré célibataire, de 21 ans Le budget communal de 1887 prévoit de lui rembourser 4 francs pour inhumation d'un étranger dont le cadavre a été découvert au Caillau. (Délibération du Conseil Municipal : 25/06/1885) : Déclaration de succession de Jean Julia Le 25 septembre 1891 comparait François Julia, propriétaire à Mosset, agissant tant pour lui que comme se portant fort pour Catherine Julia (Sosa 19), sa soeur épouse de Joseph Cortie dit « brillant » demeurant à la même commune, lequel fait la déclaration suivante. Jean Julia dit "tignous", leur père, cultivateur à Mosset, y est décédé intestat le 27 mars 1891 (Faux) à l'âge de 72 ans, laissant ses deux enfants susnommés pour seuls héritiers. Il était veuf depuis 1885 de Catherine Cayrol, son épouse, avec laquelle il s'était marié sous le régime mixte suivant contrat chez Me Chatart notaire à Prades du 24 mai 1846. Sa succession consiste uniquement en une maison en mauvais état au village rue sous le château déclarée non affermés et d'un revenu de 7,50 F (Capital correspondant 150 F).Ne signe pas. (114W160 N°228) 206 Bien immobilier local au : Laisse à son décès en 1891 une maison en mauvais état au village rue sous le château déclaré non affermés et d'un revenu de 7,50 Santé : Ancienne fracture à la tête et la jambe droite Militaire : CL1839 EX GNA 207 Son nom figure sur un acte de Catherine Anne Marie JULIA (Naissance). 208 Au décès de Jean Martin furent témoins Joseph Sauveur Bonaventure MONÉ (Déclarant) - Joseph Étienne Bonaventure CORCINOS (Témoin). 209 En présence de Maurice Jean Baptiste Maire CORCINOS (Officier d'état civil) - Nicolas GRAU (Témoin) - Pierre Jacques ARROUS (Témoin) - Jean Michel Pierre Maire ARROUS (Témoin). Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Leur union dura environ 38 ans et 9 mois Note sur Catherine Marie CAYROL Origine étymologique du patronyme Cayrol Forme roussillonnaise de Querol. Le mot, qui signifie au départ lieu rocheux (racine préromane quer), est un toponyme très répandu, penser notamment à la vallée du Querol, francisée en Carol. (Jean Tosti) Déclaration de succession de Catherine Cayrol Le 24 février 1886 ont comparu : 1 - Jean Julia veuf de Catherine Cayrol décédée le 25 février 1885, cultivateur à Mosset. 2 - François Julia cultivateur à Mosset, agissant tant pour lui que pour Catherine Julia (Sosa 19) épouse de Joseph Cortie sans profession à Mosset, sa soeur. Lesquels ont fait la déclaration suivante. Catherine Cayrol épouse de Jean Julia sans profession domiciliée à Mosset, y est décédée le 25 février 1885 à la survivance de ses deux enfants susnommés et après avoir, suivant testament chez Me Mas notaire du 2 août 1875, enregistré aujourd'hui, légué à son fils, le comparant, le quart par préciput de ces biens et à son mari l'usufruit de la moitié des mêmes biens. Les époux Julien Cayrol étaient mariés sous le régime exclusif de la communauté suivant contrat chez Me Chatart notaire il y a environ 39 ans. La succession de la de cujus comprend : Une somme de 250 F formant la reprise de la de cujus échus par le contrat sus visé. Immeubles à Mosset non loués. 1 - une terre inculte à la "Cognette" 2 - un champ arrosable à Corbiac 3 - une terre inculte à la Crouette 4 - une autre terre inculte à la Crouette 5 - un jardin à Come Gelade 6 - une terre inculte au Cill. Le total pour un revenu de 29 frans faisant un capital de 725 F. Ne signe pas. (114W157 N°209). Déclaration de succession de Cayrol Catherine omission. Le 22 juillet 1890 comparait : 1 - Jean Julia veuf de Catherine Cayrol cultivateur à Mosset. 2 - François Julia cultivateur à Mosset. Agissant tant pour lui que pour Catherine Julia épouse de Joseph Cortie sans profession à Mosset sa soeur. Lesquels exposent que dans la déclaration par le faite le 24 février 1886 numéro 209, des biens composant la succession de Catherine Cayrol épouse de Jean Julia, l'heure épouse et mère est décédée à Mosset le 25 211 49 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES Lin Jean Baptiste Gaudérique CAIROL (1789-1840) et Marie ROLLAND (1797-1873), née à Mosset le 4 mars 1825 212, y décédée le 25 février 1885, à l'âge de cinquante-neuf ans. Testament à Prades le 2 août 1875. François Pierre Léon VILLE 40) François Pierre Léon VILLE, dit Sazet (En) 213 214 215 , Cultivateur Propriétaire, fils février 1885, à la survivance de ses enfants susnommés et de son mari usufruitier de moitié de ces biens suivants testament en forme, ils ont omis de comprendre une maison en ruines à Mosset sous le château d'un revenu déclaré à défaut de bail de huit francs. Ne signe pas. (114W159 N° 328) 212 A la naissance de Catherine Marie furent témoins Isidore Gaudérique Joseph Maire PORTEIL (Officier d'état civil) - Michel Martin BIXAREILL (Témoin) Lin Jean Baptiste Gaudérique CAIROL (Déclarant) François ASSENS (Témoin). 213 Note sur François Pierre Léon VILLE 1 - Environnement Marié à Thérèse Mestres de Mosset en 1816 il a 8 enfants au moins dont 6 ont des enfants, 2 sont morts avant 1 et 35 ans. Habitation Maison N°304 au 8 Carrer del Pou de 1834 à 1878 (Folio 283). Son père Léon Vila l'avait achetée le 26/12/1796 à Nicolas Porteil. Sa surface était alors de 40 m 2. Il y était né et après le décès de son père en 1821 il y a habité avec sa famille et sa vieille mère Marie Galant qui, à son tour est décédée en 1834. Il laisse la maison à son décès en 1878 à son fils Joseph un «Sazet ». Le revenu correspondant est de 40 F. Il laisse aussi une grange au quartier du Casteil d'un revenu de 10 F. 2 - Service militaire Figure au Tableau de recensement pour la classe de 1818 (Certifié par Julien Prats maire le 28/05/1819) Tirage N° 36 (Vingt seize) - Archives de la mairie de Mosset Compagnie de la Garde Nationale de Mosset Il est N°53 du service ordinaire, marié avec enfants. Est élu caporal le 4/09/1837- ADPO 2R205 : Il y figure encore en 1840 à 42 ans avec le N°36 mais pour la réserve car il est soutien de famille. 3 - Assurance santé en 1855 Adhère au système d'assurance santé mis en place par le Docteur Sébastien Bazinet (1810-1881) Sa redevance annuelle est de 3 doubles décalitres de seigle Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 5 - Contributions directes 6 - Patrimoine et revenus Héritage de Léon Ville (Sosa 80) son père (3E23/76 N°12 Folio 12 Me Bordes) Le 22 janvier 1822 ont comparu d'une part Bonaventure Ville (1773-1856) - soeur de François Ville dit Léon (1797-1878) - épouse de Pierre Solé cultivateur à Mosset jouissant de ses droits pour être mariée avant la promulgation du code civil et pour n'avoir pas fait le contrat de mariage, celui-ci présent et autorisant, et d'autre part François Ville cultivateur à Mosset. Ils ont déclaré que Bonaventure Ville aurait cité en justice François Ville aux fins de le faire condamner à lui faire raison des droits généralement quelconques qu'elle a ou qu'elle pourrait avoir sur les biens issus de la succession de Léon Ville (1745-1821) leur père commun. Voulant terminer le différend qui les divise et éviter les suites funestes d'un procès toujours incertain et vivre comme de bons frères, ils auraient convenu qu'au moyen d'une somme de 260 F que François Ville compterait à sa soeur, Bonaventure Ville se tiendrait totalement rempli de tous les droits sur les biens et successions de Léon Ville. En conséquence François Ville a remis à sa soeur Bonaventure Ville la somme de 260 F. Bonaventure Ville se déclare entièrement satisfaite et remplie de tous ses droits et actions de quelque nature qu'il soit. Fait en présence de Gaudérique Porteil et Isidore Pompidor propriétaires à Mosset. Il laisse à son décès un revenu de 350 F formant un capital de 8 550 F constitué d'une maison, d'une grange et de plus de 7 hectares de terres morcelées en 8 parties. Échange Le 8/04/1830, Marianne Galau cède et abandonne à titre d'échange à François Ville : 1 - la partie d’un champ et pré au lieu-dit "La Cobe d'en Doué" 2 - la partie d'une pièce de terre champ à Mascarda. 3 - a partie d’une pièce de terre et jardin aux Horts d'avall Ces portions de propriété ont été défini dans un acte de partage reçu par le notaire soussigné le premier mars dernier enregistré et le 12 janvier 1793 devant Me Pierre Bordes notaire à Prades. En contre échanges François Ville cède et abandonne toute la partie d'une pièce de terre champ au "Grabollets" qui appartient et à François Ville en force de l'acte de partage précité du premier mars dernier. Il verse de 100 F à titre de soulte. (ADPO 3E23/79 N°69 Bordes) Dette Le 7 février 1846 François Ville dit Léon s'est déclaré débiteur de Auguste Lacroix capitaine du génie domicilié à Prades représentée par Charles Lacroix notaire demeurant à Prades d'une somme de 1000 F à 50 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES de Léon VILA (1745-1821) et Marie Anne GALAUT (1756-1834), né à Mosset le 8 décembre 1797 216 217 , y décédé le 27 novembre 1878, à l'âge de quatre-vingts ans. Événement à Mosset le 20 octobre 1831 : Conseiller municipal de 1831 à 1836 Léon Ville est élu conseiller municipal le 20/10/1831 avec 15 suffrages sur 25 au second tour. Il ne soutient pas François de Massia qui est nommé maire par le préfet. A la suite du différend qui oppose le maire et la majorité des électeurs au sujet des conditions de règlement du conflit entre la commune et les descendants des d'Aguilar sur les vacants, de Massia est désavoué par le conseil municipal (De nouvelles élections ont lieu et Léon Ville est réélu (Élections du 13/6/1833). Le 19/10/1834 la moitié du Conseil Municipal est renouvelée. Les 6 membres concernés sont tirés au sort. Léon Vile fait partie du lot. Au premier tour il obtient 17 suffrages pour 17 votants. (ADPO 2M35 et ADPO 3M149). "Léon " VILLE fait un testament le 20 octobre 1871 à Prades (66149 chez de Lacroix, notaire. Succession à Prades le 25 avril 1879 : Déclaration de succession de François Ville dit "Léon" décédé le 31 octobre 1878. Le 25 avril 1879 a comparu Isidore Ville rembourser dans un an au taux d'intérêt et de 5 %. (3E64/72 N°40 Folio 52 Felip) 214 Divers Cote archives : Diaporama 1 Bien immobilier local au : N°304 au 8 Carrer del Pou en 1829 et de 1834 à 1878 ( Folio 283) - Laisse à son décès en 1878 une maison au village "rue del pou" d'un revenu de 40 F et une grange au quartier du Castel d'un revenu de 10 F. - N°129 au 6 et 7 La Cavaleria de 1835 à 1881 Folio 986 et de 1891 à 1907 Folio 1197 et 1077 et 1387 Code : EM1833 Santé : Assurance en 1855 - Sa redevance annuelle est de 3 doubles décalitres de seigle Militaire : CL1818 BON GNA GNR Caporal 215 Son nom figure sur un acte de Marie Anne GALAUT (Décès). 216 Léon lors du mariage de Isidore le 9/1/1872 François Léon lors du mariage de François Joseph en 1863 Né le 18 frimaire an VI 217 A la naissance de François Pierre Léon furent témoins Jean Isidore Barthélemy François Maire LAVILA (Officier d'état civil) - Joseph CORTIE (Témoin) Voiturier. Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 (Fils de François survivant le plus âgé ), propriétaire à Mosset, agissant tant en son nom personnel que comme se portant fort pour les quatre frères et sœurs nommés. 1 - Joseph Ville (1832-1929) le plus âgé. 2 - Joseph Ville (1836-1905) le cadet (Sosa 20) , tous les deux propriétaires à Mosset. 3 - Marie Anne Ville épouse de Pierre Not. 4 - Rose Ville épouse de Jacques Marty aussi propriétaires à Mosset. Il a fait la déclaration suivante. François Ville dit "Léon", en son vivant propriétaire à Mosset, leur père est décédé à Mosset le 31 octobre 1878, à l'âge de 80 ans, veuf en premières noces de Thérèse Mestres. Par testament passé devant Me de Lacroix notaire à Prades le 20 octobre 1871 enregistré le 22 janvier 1879, il a légué à ses trois fils conjointement le quart par préciput de tous ses biens qui consistent en ceux ci-après. Meubles. Deux lits avec paillasses et matelas, une table en bois blanc, 12 chaises, 12 serviettes, six draps de lit, 12 essuie-mains et un tonneau de 3 hl, soit au total un mobilier estimé à la valeur de 100 F. Immeubles à Mosset non affermés. 1 - une maison (N°304) au village au 8 Carrer del Pou d'un revenu de 40 F. 2 - une grange au quartier du Castel d'un revenu de 10 F (N°145 à gauche au 12 du Plaçal). 3 - une terre aspre et pré de 55 ares à Mascarda d'un revenu de 40 F. 4 - un champ pré, pâture avec bergerie de 4 ha au lieu-dit la Cougnete d'un revenu de 100 F. 5 - une terre labourable, pré et terre inculte avec bergerie de 2 ha au Pla de Pons d'un revenu de 50 F. 6 - un champ de 25 ares au Soula d'un revenu de 50 F. 7 - un jardin de 1 are aux Horts d'un revenu de cinq francs. 8 - une vigne de 20 ares à la Coumette d'un revenu de 10 F. 9 - un champ de 25 ares à la Carole d'un revenu de 40 F. 10 - un champ 21,5 ares aux Asclayranes d'un revenu de 5 francs. Soit au total une contenance de 7,27 ha et un 51 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES revenu de 350 F formant un capital de 8 550 F. Le comparant fait observer que le défunt avait recueilli du chef de Joseph Ville, mineur décédé à Mosset le 14 septembre 1869 (payé le neuf mars 1870) 9/24 d'une vigne à Campôme de 25 ares au lieu-dit Fournols qui s'est trouvée complètement abandonnée et qui ne produit aucun revenu et qu'il déclare pour mémoire. Ne signe pas. (ADPO 114W153 N° 470) Partage des biens de François Ville dit Léon Le 21 avril 1879 ont comparu ses 5 enfants vivants sur 8 : Joseph Ville aîné (1832-1929). Joseph Ville jeune (1836-1905 Sosa 20). Isidore Ville (1840-1915) Marie Anne Ville (1819-1888) veuve de Pierre Not. Rose Ville (1827->1895) épouse de Jacques Marty ici présente, de son mari assistée et autorisée, tous cultivateurs à Mosset. François Ville (1787-1878), leur père, est décédé à Mosset le 27 novembre 1878 à 80 ans. Suivant son testament reçu par maître de Lacroix notaire à Prades en 1871, François Ville a légué le quart par préciput de ses biens à ses trois fils ci-dessus à partager entre eux. Thérèse Mestres (1798-1854) son épouse est décédée il y a 24 ans à 55 ans, soit en 1854. Elle avait alors disposé du quart par préciput de ses biens en faveur de Isidore Ville (1824-1856) son fils aîné décédé depuis à la survivance de Joseph Ville son fils - troisième enfant et deuxième garçon décédé à son tour et laissant pour héritiers son grand-père paternel et sa grand-mère maternelle. Suivant le contrat de mariage reçu par maître Chatart notaire à Prades il y a 33 ans, François Ville a fait donation en avancement d'hoirie sur sa succession à Marie Anne Ville, sa fille, première naissance du couple, de la somme de 1000 F sur laquelle la donataire, ou pour elle son futur mari, a reçu seulement 100 F qu'elle rapporte en moins prenant. Il résulte aussi du contrat de mariage de Rose Ville, deuxième fille et 4e enfant, épouse de Jacques Marty reçu par le notaire déjà nommé le 4 février 1849 que ses parents François Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Ville et Thérèse Mestres lui ont fait donation en avancement d'hoirie sur leur succession de la somme de 500 F payables trois ans après la célébration du mariage. Cette somme est encore due par les donateurs et, en plus, elle a reçu l'usufruit d'une pièce de terre au territoire de Mosset au lieu-dit "plat de Pons". Ces faits exposés, les comparants ont composé la masse immobilière de la succession de la manière suivante. Immeubles 1 - une maison d'habitation à Mosset rue du Pou (N°304 au 8 Carrer del Pou). 2 - une grange (N°145 à gauche au 12 du Plaçal) à Mosset au Castell tenant à Emmanuel Hullo (1838-1914), Jacques Marty et autres. 3 - une pièce de terres aspre et pré à Mosset au lieu-dit Mascara de contenance 55 a. 4 - une pièce de terre champ, pré et pâture sur laquelle se trouve 2 bâtisses séparées par un torrent, lieu-dit Cougnette, contenance 6 ha ou ce qui est, tenant à Bazinet, Joseph Pajau, Gaudérique Arrous, Dimon, Julia et autres. 5 - une terre labourable, pré et terre inculte sur laquelle se trouve une bergerie au lieu-dit La Clause et Plat de Pouns, contenant 2 ha et tenant à Pierre Salies, Auguste Carol et Auter et des communaux de Mosset. 6 - une terre arrosable au lieu-dit Le Soula contenant 25 ares et tenant à François Salies et Augustin... Et au chemin de la métairie Sant Julia de Julien Corcinos. 7 - un jardin au lieu-dit Horts contenant 1 are. 8 - une vigne au territoire de Mosset au lieu-dit Coumette contenant à 20 ares tenant à Jean Arrous, à Joseph Bonamich, à un ravin et à Pacouil Cosme. 9 - un champ au lieu-dit la Carole contenant 25 ares tenant à Corcinos Baptiste, à Joseph Fabre et au chemin de la Carole. 10 - un autre champ au lieu-dit Asclayranes contenant 1,50 are tenant à Dimon Jean, à Baptiste Fabre et à Isidore Manaut. 11 - une vigne sur le territoire de Campôme au lieu-dit Fournols de Baix, tenant à Corcinos Joseph, à Bruzy Isidore et à un torrent, contenant 36 ares. Avant de composer les lots les comparants ont fait observer que dans son contrat de mariage 52 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES reçu par maître Chatart notaire à Prades le 16 avril 1860, Joseph Ville jeune a reçu en avancement d'hoirie sur la succession de son père une pièce de terre située au territoire de Mosset au lieu-dit Graboulet. Cette propriété a été vendue par le donataire qui en rapporte aujourd'hui le prix qui est de 1100 F. La masse successorale doit être partagée entre les 5 enfants de la façon suivante: - pour l'ensemble des 3 garçons 1/4 +3/4x3/5 =1/4 + 9/20 = 14/20 soit 14/60 pour chacun , - pour l'ensemble des 2 filles 3/4*2/5 = 6/20 = 3/10 et 3/20 par fille. Un garçon hérite presque 2 fois plus qu’une fille (5/20 contre 3/20). Lot de Joseph Ville jeune, (Sosa 20), le 7e enfant. 1 - les numéros un (maison du 8 Carrer del Pou) et trois (Champ à Mascarda) de la masse en entier. 2 - la moitié en valeur de la grange (N°145) porté au numéro deux de la masse à prendre entre la confrontation de Hullo Emmanuel tenant de plus à la moitié restante et à un terrain indivis entre plusieurs propriétaires. 3 - les 1100 F de la pièce de terre dite Graboulet qu'il avait été vendue. 4 - la moitié en valeur de la vigne de Fournols à la confrontation de Joseph Corcinos. Lot de Joseph Ville, le 6e enfant. Les numéros 5, 9 et 10 de la masse en entier. Lot d’Isidore Ville. 1 - les numéros 7 et 8 de la masse en entier. 2 - toutes la parties de la pièce de terre dite "cougnette" portaient au numéro quatre de la masse, comprenant toutes les terres avec la grande bâtisse située au-delà du torrent dit "Correch d'en Thibaut" à la confrontation de Bazinet, carrerade entre deux, tenant de plus à Julia, à Pierre Fabre et à la moitié restante. Ce lot comprend encore le champ et pré dit "Lo Clot" entouré par la propriété de M. Bazinet. Lot de Marie Anne Ville veuve Not. 1 - le numéro six de la masse en entier 2 - la moitié restante de la grange du Casteil (N°145). 3 - la moitié en valeur de la vigne au territoire de Campôme, lieu-dit Fournols à prendre à la confrontation d'Isidore Bruzy tenant de plus à la moitié restante et à un torrent. Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 4 - les 100 F reçus dans son contrat de mariage. Lot de Ville Rose épouse Marty. Toute la partie de la pièce de terre pré, champ et pâtures portées au numéro quatre de la masse comprenant la petite bergerie. Cette partie sera divisée de l'autre par le torrent d'en Thibau, par la Carrerade que la propriété entière poursuit pour arriver à la Carrerade . Elle confrontera à Pajau, à Dimon Étienne et à Gaudérique Arrous. Ce lot comprend la propriété pâture appelée Terre d'en Jacobe situé au-dessus de la Couguette, tenant à Pajau et aux terrains communaux de Mosset ainsi qu'à Julien Escanyé. Conditions particulières et partage du mobilier Les copartageants déclarent s'être partagés à l'amiable et avoir en leur possession le mobilier qui peut leur revenir dans les successions de leur père et mère. Ils se fourniront réciproquement les servitudes de toutes natures qui seront nécessaires et cela à moins d'ennuis possibles. Les divisions ont été faites au moyen de bornes qui ont été placées avant cet acte et que les parties s'engagent à respecter. Le mur à construire pour diviser la grange de Cossey sera élevé à frais communs entre Joseph fils jeune et Marie Anne Ville veuve Not. Cette construction sera faite dans un délai d'un an à partir d'aujourd'hui. Dettes Les copartageants déclarent que la succession de François Ville est grevée de 1665 F de dettes au profit de divers créanciers. Cette somme sera payée de la manière suivante : 388,66 F seront acquittés par chacun des trois fils Ville et 249,75 F par chacune de Rose et Marie Anne Ville. Ce partage des dettes est fait suivant les mêmes bases que celui de l'actif des successions de François Ville et Thérèse Mestres. Les parties payeront à partir d'aujourd'hui les contributions de leurs lots respectifs. dont la perception du droit gradué des biens partagés sont évalués à 10 000 F mobiliers et créances compris. Avant de clore M. Mas a donné lecture des 53 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES articles 12 et 13 de la loi du 23 août 1871. Ont signé Marty, le jeune Joseph Ville, Isidore Ville et le notaire et les témoins. Les autres comparants ont déclaré ne savoir.(3E47/122 Folio 152 Me Jean Mas). Il s'est marié 218, à l'âge de dix-huit ans, le 5 janvier 1816 à Mosset, avant d'avoir passé un contrat 219 le 22 décembre 1815 à Prades avec 218 En présence de Jean Isidore Barthélemy François Maire LAVILA (Témoin) Cousin de la contractante Isidore POMPIDOR (Officier d'état civil) - Emmanuel Isidore MESTRES (Témoin) Frère de la contractante Jacques GALAU (Témoin) Oncle du contractant. 219 Contrat de mariage Sans ses soumettre au régime dotal il n'y aura point de communauté mais leur union sera régie d'après la loi existante et les stipulations suivantes : Léon Vila et Marianne Galau font donation entre vifs à titre de préciput et hors part en faveur de François Vila leur fils et la quatrième partie de tous leurs biens. François Vila prend la maison d'habitation. Cette donation est faite : 1 - sou la réserve d'usufruit tant pour les donateurs que pour le survivant. 2 - les donateurs jouiront des apports de la future et dans ce cas ils de feront laver et nourrir et entretenir la future épouse tant en santé qu'en maladie. Et dans leur propre mais en d'une habitation et n'en a hier, travaillant au profit et à l'avantage commun, cette condition cependant ne pouvant. Porter préjudice d'A. François Vila pour les acquisitions qu'il pourrait faire et les créances qu'il pourrait émettre sur sa tête s'il en a les moyens. Jean Martin et Marie Redondy ainsi que Isidore Radondi et Isidore Martin ici présent ont constitué en dot et promis de payer à ladite terre Thérèse Mestres leur fille en l'avancement d'hoirie paternelle et maternelle à savoir : -- la moitié d'une pièce de terre champ à la Cougnette. - la somme de 1500 F de la quelle à 100 F 100 pour le chef paternel et le restant 3E23/72 Folio 87 Pierre Bordes le 11 mai 1817 Par devant moi, Pierre Jean Hippolyte Bordes notaire royal de résidence à Prades soussignés assistaient des témoins bas nommés fut présent Léon Vila cultivateur domiciliée à Mosset lequel a la qualité d'usufruitier des cas dotaux de terre et semestre sa belle-fille. En force du contrat de mariage de celle-ci avec Françoise Villa à son fils retenu par moi notaire le 22 décembre 1815, enregistré, à ces quittances en faveur de Isidore Mestres agriculteurs domiciliés à Mosset présent et acceptant, la somme de 1000 F en paiement des 1500 F que Jean Mestres et Marie Redondy, père et mère de ladite Thérèse Mestres aurait constitué en dot à celle-ci dans ledit contrat de mariage à la suite duquel se trouve la quittance des 500 F restants, laquelle somme de 1000 F, Isidore Mestres l'a comptée Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Marie Thérèse MESTRES 220 (1798-1854). 41) Marie Thérèse MESTRES 221, fille de Jean MESTRES (<> 1763 & 1764-1832) et Marie RADONDY (1772-1844), née à Mosset le 15 avril 1798 222, y décédée le 15 janvier 1854, à l'âge de cinquante-cinq ans 223. Testament à Prades le 29 décembre 1853 : Acte chez Xatard Notaire. Joseph Julien PORTEIL 42) Joseph Julien PORTEIL, dit Bagué en espèces métalliques à Léon Vila qui les a pris et vérifiés et emboursés devant moi notaire et les témoins 220 Leur union dura environ 38 ans 221 Note sur Marie Thérèse MESTRES Déclarations de succession de Thérèse Mestres Le 10 juillet 1854 a comparu François Ville cultivateur à Mosset agissant tant pour lui-même que se portant fort pour Ville Isidore, Ville Joseph, autre Ville Joseph, Ville Isidore, Marianne épouse de Pierre Not et Ville Rose épouse de Jacques Marty. Il a déclaré que Thérèse Mestres son épouse et mère des enfants susnommés était décédée à Mosset le 15 janvier 1854. Par son testament devant Me Xatart notaire du 29 décembre 1853, enregistré le 18 mars 1854, elle lui a légué l'usufruit de la moitié de ses biens. Sa succession échue pour la nue-propriété à ses enfants se compose des biens ci-après : Mobilier La somme de 1700 F montant de la donation faite à Thérèse Mestres par acte chez maître Bordes notaire à Prades le 22 décembre 1815. Immeubles non affermés à Mosset 1 - une bâtisse et une pièce de terre, champ, pré et nature au lieu-dit "La Cauguette" à Mosset de revenus de 40 F. 2 - une vigne à Fournols Campôme. Soit un revenu total de 50 F correspondant à un capital de 1000 F. (ADPO 114W139 N° 209) 222 A la naissance de Marie Thérèse furent témoins Emmanuel MESTRES (Parrain) - Thérèse RADONDY (Marraine). 223 Au décès de Marie Thérèse furent témoins Michel Gaudérique Isidore MONSEU (Témoin) - Isidro PORTEIL (Officier d'état civil) - Joseph Augustin CANTIE (Déclarant). 54 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES (En) 224 225 226 , Propriétaire, fils d'Isidore Gaudérique Joseph Maire PORTEIL (1779-1850) et Marie Catherine CORCINOS 224 Note sur Joseph Julien PORTEIL Service militaire Figure au Tableau de recensement pour la classe de 1819. Il tire le N° 1. (Certifié par Julien Prats maire le 15/03/1820). Il est déclaré « Boiteux de la jambe gauche » En 1832 il est membre de la Garde Nationale N° 66 du service ordinaire, marié avec enfants. ___________________ Assassinat d'André Ruffiandis Joseph Porteil témoin déclare sue "le 12 mars 1820 vers les 7 heures du soir il alla abreuver son mulet à la fontaine de la Thomase. Avant d'arriver devant le maison de Jacques Blanquer, ç 5 ou 6 pas de cette maison (N°3 des Cabanots) il rencontra Catherine Brunet et Marie Rolland. "Il entendit un cri plaintif Ahi !. Ayant dépassé la maison de 5 ou 6 pas il entendit encore le même cri plaintif. Il abreuva successivement sa mule à la fontaine et revint chez lui."(ADPO 2U275) _________________________ Créance Le16 mars 1850, Henri Anglade, meunier à farine, créancier de Joseph Cortie à Carcassonne cultivateur à Mosset : - à la somme de 220 F, selon actes passés devant Me Chatard à Prades le 23 juin 1847, plus 41 François. d'intérêts. - De la somme de 133 F.par acte devantnotairte le 28 septembre 1847. Plus 23 francs d'intérêts - Créances de feu Joseph Porteil et de son vivant Marguerite Climens, mariés, domiciliés à leur métairiede Mosset, de la somme de 306 François, selon acte chez Me Sicard le 8 avril 1847. Ont été condamné solidairement par jugement du tribunal de commerce de Prades de 78 Frans. pour frais de poursuite et d'exécution et au total des sommes de 723 Frans.. Henri Anglade cède et transporte au sieur Jean Sauri meunier à farine domiciliée à Conat demeurant précédemment à Thuès, ici présent et acceptant. 225 Bien immobilier local au : N°377 au 14 Carretera de Prada - Laisse à son décès en 1850 'un corps de domaine a Mosset appelé cortal de "Les frares" de contenance de deux hectares et consistants en maison cortal ou bergerie, champ, pré et terres incultes d'un revenu de 40 FF Santé : Boiteux de la jambe gauche - S'est suicidé avec son épouse qui a survécu Militaire : CL1819 EX GNA 226 Son nom figure sur les actes de Joseph Isidore PORTEIL (Décès) et Jean Sébastien MAYENS (Naissance). Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 (1776-> 1827), né à Mosset le 10 juin 1799, baptisé dans la même localité le même jour 227 228, décédé à Calce le 1er juillet 1850, à l'âge de cinquante et un ans 229. Partage à Prades en février 1869 : Ont comparu : 1 - Gaudérique Porteil 2 - François Porteil, tous les deux agriculteurs 3 Catherine Porteil épouse de Joseph Ville agriculteur de son mari ici présent assistée et autorisée, tous domiciliés à Mosset. 4 -Joséphine agissant comme cessionnaire des droits successifs paternels et maternels de Martin Porteil, son beau-frère, tailleur d'habits à Catllar, suivant acte retenu par le notaire soussigné le 9 octobre 1865. Lesquels ne voulant procéder au partage des biens meubles et immeubles des parents des successions de Joseph Porteil et de Marguerite Climens, leur père et mère, beau-père et belle-mère, ont exposé les faits suivants : Joseph Porteil et Marguerite Climens, en leur vivant propriétaires domiciliés à Mosset sont décédées tous les deux ab intestat le premier à Calce [par suicide] il y a environ 18 ans, la seconde à Mosset il y a environ 13 ans à la survivance de leurs quatre enfants susnommés de sorte que leur succession doit être partagée en quatre portions égales. Meubles et effets mobiliers : Les comparants déclarent s'être partagés à l'amiable les meubles et effets mobiliers Immeubles : Un corps de domaine situé au territoire de Mosset au lieu-dit "Als Frares" divisé en deux portions en part le champ d'exploitation dit 'Empellas" contenant environ 7 ha, composé de petite maison, 227 Marie Rousse de Molitg, témoin Témoins de naissance : Porteil Joseph, o<1779 Rousse Marie de Molitg, o<1779 228 Au baptême de Joseph Julien furent témoins Marie ROUSSE (Témoin) - Joseph Pierre Farriols TERRALS (Officier d'état civil) - Isidore Gaudérique Joseph Maire PORTEIL (Déclarant). 229 Suicide "Joseph Porteil, 50 ans, cultivateur à Mosset et Marguerite Climens, brassière 50 ans Mosset, se sont suicidés le 1/7/1850 en se jetant par une croisée de la maison de Jacques Deloncle à Calce." Seule Marguerite a survécu. (Acte du maire de Calce du 2/7/1850) 55 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES grange avec écurie, terres labourables non arrosables, prés et terres incultes, le tout d'un seul tenant. Lot de Gaudérique Porteil 1 - la partie chez dudit corps de domaine au-dessous du chemin "d'Empellas" à prendre au bas de la propriété, suivant les bornes déjà placées, tenant du midi et de l'Ouest à Pierre Taurinya, de l’Est à Michel Arrous, du Nord à François Porteil, comprenant champ et pré. 2 - la parties du même corps de domaine au-dessus du chemin "d'Empellas", comprenant champ, pâture et pré, à prendre au sommet de la propriété suivant les bornes déjà placées, tenant du midi au chemin "d'Empellas", de l’Est à la partie du même immeuble qui entrera dans le lot de Joseph Ville, du Nord aux terrains communaux, de l’Ouest à Michel et Sébastien Arrous. 3 - la partie de la grange à prendre à l'ouest. Lot de Gaudérique Porteil 1 - la partie chez dudit corps de domaine au-dessous du chemin "d'Empellas" à prendre au bas de la propriété, suivant les bornes déjà placées, tenant du midi et de l'Ouest à Pierre Taurinya, de l’Est à Michel Arrous, du Nord à François Porteil, comprenant champ et pré. 2 - la parties du même corps de domaine au-dessus du chemin "d'Empellas", comprenant champ, pâture et pré, à prendre au sommet de la propriété suivant les bornes déjà placées, tenant du midi au chemin "d'Empellas", de l’Est à la partie du même immeuble qui entrera dans le lot de Joseph Ville, du Nord aux terrains communaux, de l’Ouest à Michel et Sébastien Arrous. 3 - la partie de la grange à prendre à l'ouest. Lot de François Porteil 1 - la partie du corps de domaine au-dessous du chemin "d'Empellas" comprenant champ et pré, à prendre à la suite de la portion déjà attribuée à Gaudérique Porteil, suivant les bornes déjà placées, tenant du midi à ce dernier, de l’Est à Michel Arrous, du Nord à la partie qui sera attribuée à Joseph Ville, de l'Ouest à Pierre Taurinya. 2 - la partie dudit corps de domaine au-dessus du chemin "d'Empellas" comprenant un pré, tenant au chemin "d'Empellas", du midi, de l'Est et du Nord à Michel Arrous, de l'Ouest à Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Joseph… au chemin "d'Empellas", à Blaise Paibreill et à Michel Arrous. 3 - la partie de la grange à prendra à l'Est comprenant la maisonnette. Lot de Joseph Ville cessionnaire de Martin Porteil 1 - la partie du corps de domaine aux dessous du chemin "d'Empellas" comprenant champ et pré, à prendre à la suite de la portion attribuée à François Porteil, suivant les bornes déjà placées, tenant au midi à ce dernier, de l’Est à Michel Arrous, du Nord à la portion qui sera attribuée à sa femme, de l'Ouest à Pierre Taurinya. 2 - la parties de ce corps de domaine au-dessus du chemin "d'Empellas", comprenant champ près et pâture tenant au chemin "d'Empellas", a François Porteil, aux terres communales et à sa femme. 3 - la partie de la grange à prendra à la suite de François. Lot de Catherine Porteil épouse Ville 1 -la partie dudit corps de domaine au-dessous du chemin "d'Empellas", comprenant champ et pré, à prendre sous le chemin tenant du midi à son mari, de l'Est à Michel Arrous, du Nord au chemin "d'Empellas", de l'Ouest à à Pierre Taurinya. 2 - la partie du même corps de domaine au-dessus du chemin "d'Empellas", comprenant champ, pré et pâture, tenant au chemin "d'Empellas", aux terrains communaux, à son mari et à Gaudérique Porteil. 3 - la partie de la grange à prendra à la suite de son mari. Les copartageants se fourniront mutuellement et réciproquement les servitudes de passage à pied, à cheval et par l'introduction en de toutes espèces de bestiaux, ainsi que l'arrosage, le tout s'il y a lieu qui sera nécessaire pour l'exploitation de leurs propriétés. Les eaux de la fontaine qui jaillissent dans le lot de Joseph Ville sera conduite à frais communs sur le chemin "d'Empellas", sans porter de dommages. (3E47/52 N°42 de Lacroix le 5/02/1869) Cession François Porteil cède au lieu dit "Sos frares" comprenant maison, champ et prè de 2 56 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES hectares, le sur plus qu'il a reçu au partage de la succession de Joseph Porteil et Marguerite Climens, ses père et mère, reçu de Me Lacroix en février 1869 et enregistré, tenant à Joseph Ville, Pierre Taurinya; Michel Arrous et autres. Il s'est marié 230 231, à l'âge de vingt-trois ans, le 9 juillet 1822 à Campôme avec Marguerite CLIMENS 232 233 , sa cousine au 5ème degré 234 (1797-1857). 43) Marguerite CLIMENS 235 , fille de François Joseph CLIMENS (1768-1828) et Marie Catherine ARGALES (1777-1831), née à Mosset le 15 juin 1797, jour de la Fête-Dieu, reçue au baptême dans la même localité le surlendemain, à l'âge de deux jours, y décédée le 20 novembre 1857, à l'âge de soixante ans 236. Événement à Prades le 5 février 1869 : 230 231 En présence de Martin CLIMENS (Témoin) Isidore PORTELL (Témoin) - André ROUSSE (Officier d'état civil) - Joseph Isidore PORTEIL (Témoin) Joseph BORI (Témoin). 232 Leur union dura environ 28 ans 233 Il a environ 2 ans de moins qu'elle 234 Via : Joan PAYRER 235 Note sur Marguerite CLIMENS Vente Le 31/12/1845 Marguerite Climens épouse Barthélemy Lavila vend à Martin Climens Argeles son beau frère et à Thérèse Lavila sa belle soeur une maison au Carrer de Portal de França. Elle lui appartient de la succession de son père Joseph Climens son oncle prêtre et curé de Mosset selon son testament reçu par Me Felip le 7/02/1845. Son prix est de 1200 francs. Les époux Martin Climens Thérèse Lavila verseront cette somme à Joseph Climens, Etienne Climens époux Garrigo, Anne Climens époux Combaut, enfants de François Climens décédé, en paiement de 4 legs de 300 francs chacun que Joseph Climens a fait aux susnommés au terme du testament précité. La maison confronte d'orient Joseph Rolland, du midi les héritiers Comenge avec rue entre les deux, du couchant Bonaventure Gaché, du nord la rue du Carrer dekl Portal de França. (ADPO 3E47/28 N°314 Folio 422 Lacroix) 236 Au décès de Marguerite furent témoins Maurice Jean Baptiste Maire CORCINOS (Officier d'état civil) - Joseph Augustin CANTIE (Témoin). Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Partage Joseph Porteil et Climens Marguerite Le 5/02/1869 ont comparu 1 - Gaudérique Porteil, 2 - François Porteil, tous les deux agriculteurs, 3 - Catherine Porteil (Sosa 21) épouse de Joseph Ville (Sosa 20) agriculteur de son mari ici présent assistée et autorisée, tous domiciliés à Mosset, 4 - Joseph Ville agissant comme cessionnaire des droits successifs paternels et maternels de Martin Porteil son beau-frère, tailleur d'habits à Catllar suivant acte retenu par le notaire soussigné le neuf octobre 1865. Lesquels voulant procéder au partage des biens meubles et immeubles dépendants des successions de Joseph Porteil et de Marguerite Climens, leur père, mère, beau-père et belle-mère respectifs, ont exposé les faits suivants : Joseph Porteil et Marguerite Climens en leur vivant propriétaires domicilié à Mosset sont décédés tous les deux ab intestat le premier à Calce il y a environ 18 ans, la seconde à Mosset il y a environ 13 ans à la survivance de leurs quatre enfants susnommés de sorte que leur succession doit être partagée en quatre portions égales. I - meubles et effets mobiliers. Les comparants déclarent s'être partagé à l'amiable, chacun d'après ses droits, les meubles et effets mobiliers. II - immeubles Un corps de domaine situé au territoire de Mosset, au lieu-dit Als frares, divisé en deux portions par le champ d'exploitation dit l'Empallas, contenant environ 7 ha, composé de petite maison, grange avec écurie, terres labourables non arrosables, prés et terres incultes, le tout d'un seul tenant. Lot de Gaudérique Porteil 1 - la partie du dit corps de domaine au-dessous du chemin Ampellas, prendre au bas de la propriété, suivant les bornes déjà placées, tenant du midi et de l'ouest à Pierre Taurinya, de l'est à Michel Arrous, du nord à François Porteil, comprenant champ et pré. 2 - la partie du même corps de domaine au-dessus du chemin d'Empallas, comprenant champ, pâture et pré, à prendre au sommet de la propriété suivant les bornes déjà placées, tenant du midi au chemin d'Empallas, de l'est 57 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES à la partie du même immeuble qui entrera dans le lot de Joseph Ville , du nord aux terrains communaux, de l'ouest à Michel et Sébastien Arrous. 3 - la partie de la grange à prendre à l'ouest. Lot de François Porteil 1 - la partie du corps de domaine au-dessous du chemin d'Empallas, comprenant champ et pré, à prendre à la suite de la portion déjà attribuée à Gaudérique Porteil, suivant les bornes déjà placées, tenant du midi à ce dernier, de l'est à Michel Arrous, du Nord à la partie qui sera attribuée à Joseph Ville, de l'ouest à Pierre Taurinya. 2 - la partie du dit corps de domaine au-dessus du chemin d'Empallas, comprenant un pré, tenant au chemin d'Empallas du midi, de l'est et du nord à Michel Arrous, de l'ouest à Joseph Ville et un champ tenant au chemin d'Empallas, à Blaise Pebreil et Michel Arrous. 3 - la partie de la grange à prendre à l'est comprenant la maisonnette. Lot de Joseph Ville cessionnaire de Martin Porteil 1 - la partie du corps de domaine au-dessous du chemin d'Empallas comprenant champ et pré, à prendre à la suite de la portion attribuée à François Porteil, suivant les bornes déjà placées, tenant au midi à ce dernier, de l'est à Michel Arrous, du nord à la portion qui sera attribuée à sa femme, de l'ouest à Pierre Taurinya. 2 - la partie de ce corps de domaine au-dessus du chemin d'Empallas, comprenant champ pré et pâture tenant au chemin d'Empallas, à François Porteil, au terrain communal et à sa femme. 3 - la partie de la grange à prendre à la suite de François. Lot de Catherine Porteil (Sosa 21) épouse Ville 1 -la partie du dit corps de domaine au-dessous du chemin d'Ampallas, comprenant champ et pré, à prendre sous le chemin tenant du midi à son mari, de l'est à Michel Arrous, du nord au chemin d'Empallas, de l'Ouest à Pierre Taurinya. 2 - la parties du même corps de domaine au-dessus du chemin d'Empallas, comprenant champ, pré et pâture, tenant au chemin Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 d'Empallas aux terrains communaux, à son mari et à Gaudérique Porteil. 3 - la partie de la grange à prendra à la suite de son mari. Les copartageants se fourniront mutuellement et réciproquement les servitudes de passage à pied, à cheval et par l'introduction de toutes espèces de bestiaux, ainsi que d'arrosage, le tout s'il y a lieu qui seront nécessaire pour l'exploitation de leurs propriétés. Les eaux de la fontaine qui jaillissent dans le lot de Joseph Ville seront conduites à frais communs sur le chemin "d'Empallas", afin que tous les copartageants puissent faire abreuver leurs bestiaux, sans porter de dommages. (ADPO 3E47/52 N°42 Me Lacroix). 44) Jean "Julien" Joseph ANRIQUEL, dit Flor (La) 237 238 239 , Berger, fils d'Isidore March "Michel" ENRIQUEL (1764-1823) et Catherine Marie Anne JAUZE (1770-1827), 237 Note sur Jean Julien Joseph ANRIQUEL Habitation Il habite au N°148 du plan soit au 4 Carrer Sota Muralla de 1833 à 1882 qu’il laisse à son décès en 1879, maison avec pâtus, d'un revenu de 20 F. qui va au fils unique Joseph, seul survivant de ces 5 enfants (Sosa 22 ) Achat Le 16/03/1868 Marie Bourges épouse de Raphaël Not cultivateur à Mosset et Marguerite Bourges sa soeur vendent à Julien Henriquel cultivateur à Mosset, une pièce de terres labourables et de terre inculte au lieu-dit "Al Cill", contenant environ 30 ares et tenant de l'Est à Joseph Ville, du midi à Martin Dimon, de l'Ouest à l'acquéreur et du Nord à un chemin et aux vacants communaux. Cette terre appartenait aux deux soeurs à la suite du partage de la succession de leur père Joseph Bourges passé devant Me Chatart notaire à Prades il y a environ deux ans. Le prix de vente a été de 100 F.(3E47/51 N°104 Folio 69 Lacroix) 238 Bien immobilier local au : N°148 au 4 Carrer sota Muralla avec pâtis de 1833 à 1882 - Laisse à son décès en 1879 de ses biens propres une maison avec pâtus d'un revenu de 20 F.qui va au fils unique mon Sosa 22 Militaire : CL1829 RX GnA 239 Son nom figure sur un acte de Joseph Michel ENRIQUEL (Naissance). 58 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES né à Mosset le 1er juillet 1809 240, y décédé le 1er août 1879, à l'âge de soixante-dix ans 241. Service militaire à Prades le 20 février 1830 : Figure au Tableau de recensement pour la classe 1829 (Certifié par Dirigoy, maire adjoint, le 20/02/1830) avec le tirage N°70. En 1832 il fait partie de la garde Nationale avec le N° 127 du service ordinaire, marié sans enfant. Succession à Prades le 26 janvier 1880 : Déclaration de succession de Julien Henriquel, décédé le premier août 1879 (N°202). Le 26 janvier 1880 a comparu Joseph Henriquel, majeur et propriétaire domicilié à Mosset lequel a fait la déclaration suivante. Julien Henriquel, son père, propriétaire domicilié à Mosset, y est décédé intestat le premier août 1879 à l'âge de 71 ans, veuf depuis 1874 de Élisabeth Pajau avec laquelle il était marié sans contrat ; à la survivance du dit Henriquel Joseph, le comparant est son fils unique. Cette succession se compose des biens ci-après. Mobilier revenant au défunt de la communauté ayant existé entre lui et sa défunte épouse. Un lit avec paillasse, une armoire en bois blanc, 6 chaises, 12 serviettes, 6 draps de lit, 2 chaudrons, une table, un pétrin le tout pour une valeur de 45 F. Immeubles non affermés à Mosset acquêts de communauté revenant au défunt 1 - la moitié d'un pré dit "la Cougnette" 2 - la moitié d'un champ aspre dit le "Cill" 3 à 5 : un jardin, une vigne une deuxième vigne. Le tout pour une valeur de 47 F. Sur les observations du receveur le comparant a consenti à augmenter le revenu des immeubles ruraux de 13 F ce qui porte le revenu total de la succession à 60 F. Biens propres du défunt. 240 A la naissance de Jean "Julien" Joseph furent témoins Martin Jean CANTIE (Témoin) - Pierre BIGORRE (Témoin). 241 Au décès de Jean "Julien" Joseph furent témoins Benjamin Lin Joseph Maire CANTIE (Officier d'état civil) - Étienne PAUCO (Témoin). Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 1 - une maison avec pâtis d'un revenu de 20 F.(N°148 au 4 Carrer Sota Muralla ) 2 - un champ et bois au lieu-dit Jonquere. 3 - un jardin aux Horts de Mont 4 - une vigne au lieu-dit "Padern" 5 - une autre vigne à la Coumette. Soit un revenu total de 47 F qui après observation du receveur est porté .à 60 F. Il s'est marié 242, à l'âge de vingt et un ans, le 20 avril 1831 à Mosset avec Élisabeth Luce PAJAU 243 (1809-1874). 45) Élisabeth Luce PAJAU 244 245, fille de 242 En présence de Bonaventure PAYRA (Témoin) Jean Isidore Barthélemy François Maire LAVILA (Officier d'état civil) - Joseph SAINT SARTOU (Témoin) - Baptiste Jean Barthelemy ROUSSE (Témoin). 243 Leur union dura environ 43 ans et 4 mois 244 Note sur Élisabeth Luce PAJAU Déclaration de succession d’Élisabeth Pajau décédée le 14 août 1874. Le 12 février 1875 a comparu Joseph Enriquel (Sosa 22) cultivateur à Mosset fils majeur de Julien Anriquel et de Élisabeth Pajau, agissant en sa qualité d'héritier des biens de Élisabeth Pajau sa mère, lequel a fait la déclaration suivante. Élisabeth Pajau sa mère est décédée à Mosset le 14 août 1874 à l'âge de 65 ans à la survivance de Julien Henriquel avec lequel elle était mariée depuis 1830 sous le régime de la communauté légale à défaut de contrat. Sa succession est échue en entier à son fils unique ne se compose que des biens ci-après. Immeubles de la communauté à Mosset non affermés Pré aspre au Cill et à la Carole pour un revenu total de 10 F. Immeubles propres non affermés à Mosset. Pâture, bois et terre à l'aspre, pré et pour un total de 15 F. Ne signe pas..(ADPO 114W151 N°391) Déclaration de succession de Pajau Enriquel Omission (N°205) Le 11 mai 1876 recette de la somme de 100 F versée par Joseph Henriquel cultivateur à Mosset, le fils unique de Pajau Elizabeth, décédée à Mosset le 14 août 1874, le droit simple est exigible sur une reprise de 100 F constatée par acte passé devant Me Mas notaire à Prades le 4 avril 1868 enregistré folios 163 que l'héritier a oublié de faire connaître dans sa déclaration le 12 février 1875 numéro 391 245 Bien immobilier local au : A son décès ne laisse pas de maison 59 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES Pierre François Julien PAJAU (1781-1830) et Marie Anne ASSENS (1781-1814), née à Mosset le 2 septembre 1809 246, y décédée le 14 août 1874, à l'âge de soixante-quatre ans. 46) Jacques Antoine Bonaventure COMERLI, dit Platet (En) 247 248 , Berger Cultivateur, fils de Jean "Baptiste" COMERLY (1790-1874) et Marie Marguerite BES (<> 1787 & 1799-1852), né à Mosset le 28 janvier 1831 249, y décédé le 19 mars 1865, à l'âge de trente-quatre ans 250. Il s'est marié 251, à l'âge de vingt-sept ans, le 3 février 1858 à Mosset avec Marguerite Esperansa CANTIE 252, sa cousine au 6ème degré 253 (1836-> 1897). 246 A la naissance de Élisabeth Luce furent témoins Jacques Michel PAJAU (Témoin) - Isidore POMPIDOR (Officier d'état civil) - Jean François BOURGES (Témoin). 247 Note sur Jacques Antoine Bonaventure COMERLI Service militaire De la classe 1851, il figure sur le tableau de recensement au N° 6 Taille 1, 600 m Ne sait ni lire ni écrire Exempté ; faiblesse de constitution - Fracture à une jambe. (ADPO 1R73) Patrimoine A son décès en 1865 il laisse 2 maisons, l'une d'un revenu de 6 Francs achetée en 1859 - N°153 la 3e maison au-dessus du Portal de Come Gelada - et l'autre d'un revenu de 15 F provenant de sa mère Bès Marie (Sosa 93). Déclaration de succession de Jacques Comerly Le 16 septembre 1865 a comparu Marguerite Cantié, veuve Comerly sans profession à Mosset, laquelle a fait la déclaration suivante. Comerly Jacques cultivateur âgé de 30 ans, marié à la comparante, sans contrat depuis sept ans, est décédé ab intestat à Mosset le 19 mars 1865, à la survivance de Comerly Rose (Sosa 23) sa fille unique âgée de six ans sous la tutelle de la comparante sa mère. Cette succession consiste en les biens ci-après composant la communauté ayant existé entre les susnommés. Mobilier : un lit garni et sa paillasse, un chaudron avec casserole et une poêle, trois chaises et une table, six draps de lit et quatre chemises, deux nappes et deux torchons. Soit une valeur totale de 80 F. Immeubles non affermés à Mosset Une maison au village acquise par acte chez Me Chatart (3E77/47) notaire le 11 août 1859 d'un revenu de six francs ce qui correspond à un capital de 160 F. Ne signe pas. (ADPO 114W145 N° 364 ) Déclaration de succession de Jacques Comerly Le 26 septembre 1867 a comparu Marguerite Cantié veuve de Jacques Comerly sans profession à Mosset, laquelle, en la qualité de tutrice légale de Rose Comerly sa fille mineure âgée de huit ans fille unique seule héritière de Jacques Comerly, décédé à Mosset le 19 mars 1865, a reconnu avoir omis dans sa déclaration de la succession de son mari, souscrite le Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 47) Marguerite Esperansa CANTIE 254 255, fille de Joseph Augustin CANTIE (1808-1876) et Rose Magdeleine CHAMBEU (1811-1895), née à Mosset le 15 février 1836, 16 septembre 1865,1e revenu d'une maison à Mosset, recueillie à la succession de Marie Bès, cette maison d'un revenu de 15 F, faisant un capital de 300 F.( ADPO 114W146 N°504) Ne signe pas. 248 Bien immobilier local au : N°153 la 3e maison au-dessus du Portal de Come Gelada de 1861 à 1882 (Folio 556 et 59) - A son décès laisse 2 maisons, l'une d'un revenu de 15Fprovenant de sa mère Bes Marie et l'autre de 6 Francs achetée avec son épouse Taille en cm au delà de 1 m : 61 Santé : Faiblesse de constitution - Fracture à une jambe Militaire : CL1851 Nini Ex 249 A la naissance de Jacques Antoine Bonaventure fut témoin Jean Isidore Barthélemy François Maire LAVILA (Officier d'état civil). 250 Au décès de Jacques Antoine Bonaventure fut témoin Jean MONTAL (Déclarant). 251 En présence de Maurice Jean Baptiste Maire CORCINOS (Officier d'état civil). 252 Leur union dura environ 7 ans et 1 mois 253 Via : Pere Garau Joan MATHEU 254 Note sur Marguerite Esperansa CANTIE Origine étymologique du patronyme Cantié Cantier (Jean Tosti) Le nom est surtout porté dans les Pyrénées-Orientales et le Tarn. Variante : Cantié (11, 81, 66). Il paraît désigner celui qui est originaire de Cantié, hameau à Saint-Pierre-de-Trivisy (81). Le mot "cantier" désigne en occitan une planche de jardin, mais il a dû avoir d'autres sens (angle, coin, bord), sens attestés pour "cantet" et "cantiera".. 255 Bien immobilier local au : Maison à Mosset achetée en 1859 avec son mari 60 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES veille de mardi gras 256, y décédée après 1897, à l'âge de soixante ans au moins. Marguerite Esperansa s'est mariée une seconde fois, à l'âge de trente-deux ans, le 10 juin 1868, veille de la Fête-Dieu à Mosset avec Sébastien François ARROUS, dit Gengi (El) ou Ramonet (En) 257 258 259 , Fermier Cultivateur 260, fils de Pierre François Gaudérique ARROUS (1786-1861), Laboureur Cultivateur et Marie BAZINET (1794-1851), son cousin au 5ème degré 261, né à Mosset le 5 octobre 1820, y décédé le 10 janvier 1897, à l'âge de soixante-seize ans. 256 A la naissance de Marguerite Esperansa furent témoins Joseph CORTIE (Témoin) - Jean Isidore Barthélemy François Maire LAVILA (Officier d'état civil) - Joseph Augustin CANTIE (Déclarant). 257 Note sur Sébastien François Service militaire Il figure au Tableau de recensement pour la classe de 1840 (Certifié conforme aux registrreeeeeees de l'Etat civil de Mosset par Arrous aîné, maire, le 06/02/1841). Il tire le N° 89.Sait lire. Célibataire, 20 ans, Taille : 1,750.m. Reconnu capable de service.(Archives de la mairie de Mosset - (ADPO 1R62 :) Garde Nationale de 1840 - Registre de Controle général du service ordinaire Mosset Déclaration de succession de Sébastien Arrous décédé le 10 janvier 1897 à l'âge de 76 ans. Le cinq juillet 1897, Sébastien Arrous, cultivateur à Mosset, y est décédé le 10 janvier 1897 à 76 ans, laissant pour son héritière sa fille unique : Marie Arrous, épouse de Sébastien Arrous, le fils de Michel cultivateur à Mosset. Suivant le testament reçu par maître Roca notaire le huit décembre 1885 enregistré ce jour, le défunt a légué l'usufruit de la moitié de ses biens à sa veuve Marguerite Cantier. Les époux Arrous Cantier étaient mariés sous le régime de la communauté légale, aucun contrat n'ayant précédé leur union célébrée à Mosset le 10 juin 1868. Cette communauté comprend : Meubles. État joint d'un montant de 20 F. Immeubles non affermés à Mosset. 20 ares et 110 ares de pré et champ au "Clot dels Manchès", un pré à La Crouette Soit pour la communauté un total de 1820 F en capital. Reprise du mari de 320 F, partie du prix propre au de cujus dans la vente reçue par Me Roger notaire le trois novembre 1884. La succession comprend encore un petit domaine dit "Courtelade" au "Clot dels Manchès" composé de petite bâtisse, champ et pré non arrosable d'un revenu de 60 F formant un capital de 1500 F. Le total de la succession s'élève à 2320 F. Certifié sincère par lé comparant, Sébastien Arrous a signé, la veuve Arrous a déclaré ne savoir. (114W165 N° 178) 258 Taille en cm au delà de 1 m : 75 Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 François Pierre GARRIGO 48) François Pierre GARRIGO 262 263 264 , Militaire : CL1840 Sait Bon GNA 259 Son nom figure sur un acte de Marguerite Marie ARROUS (Naissance). 260 Leur union dura environ 28 ans et 7 mois 261 Via : Joan CANTIE 262 Note sur François Pierre GARRIGO Service militaire an XIV Profession : "berger" puis" propriétaire" dans les actes de vente. Membre de la Garde Nationale de 1832 à Mosset avec le N° 8 du service ordinaire. Il est déclaré marié avec enfants. Il en est toujours membre en 1840. Il paye une contribution locale en 1856 de 44 Francs dans les 20 les plus fortes de la commune. (ADPO 1R42 : Canton de Prades) Achat Le 22 prairial de l’an VI (10 juin 1798) Thomas Garrigo cultivateur à Mosset a vendu à son fils majeur Julien Garrigo (qui se marie le lendemain à Rose Rocafort) 1 - une maison N°112 au 13 Els Cabanots avec tout le mobilier qu’elle renferme, confrontant : - d’orient avec Jean Not N°113 - du Midi avec la rue publique. - du couchant avec Jean Remaury N°111. - de septentrion avec Julien Berjoan, N°106 2 - une bergerie avec la pièce de terre champ et herm attenant située à la partie dite Las Salines d’une contenance de six journaux. 3 - une pièce de terre champ et pré située à la Barrere et contenant environ quatre journaux de terre confrontant avec le ruisseau de Scales 4 - une pièce de terre champ et pré au plat de Pons d’une contenance de six journaux 5 - une pièce de terre champ à Las Abeillas d’une contenance de un journal 6 - une pièce de terre de jardin aux horts de mont confrontant d’orient avec le correch de la Thomaze. 61 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES 7 - une pièce de terre vigne à La Crouette d’une contenance d’une cartonnate confrontant du midi avec le ruisseau de Molitg. Le montant de la vente s’élève à 2200 livres en espèces métalliques Sur laquelle somme le vendeur a demandé de payer à sa décharge par l’acquéreur au citoyen Pierre Boher (1736-1807) et à Catherine Clausell (1733-1800) son épouse la rente viagère de trois charges de blé seigle payables annuellement. Cette rente résulte de l’acte retenu par Antoine Lavall notaire qui correspond, au denier 10, à un capital de 650 livres. Le vendeur demande à l’acquéreur de payer à Isidore Garrigo (1771-1815), fils du vendeur, la somme de 220 livres, Il s’est engagé de lui compter en avancement d’hoirie par le contrat de mariage avec Basilice Jaulin son épouse, retenu par le notaire Lavall en 1798.. De plus Marie Garrigo (1776-1853) épouse de Isidore Vila (1770), fille du vendeur, pareille somme de 220 livres que le vendeur s’est engagé à lui compter par son contrat de mariage avec Isidore Vila retenu par le présent notaire, Hippolite Escape le premier prairial de l’an six (20 mai 1798). De plus à François Garrigo (1784-1869) (Sosa 48) fils du vendeur pareille somme de 220 livres en avancement d’hoirie paternelle et des autres droits auxquels il peut prétendre sur les biens du vendeur à l’époque de son décès. Et enfin à Anne-Marie Garrigo (1788-1864) fille cadette du vendeur la somme de 270 livres en avancement d’hoirie. Pour François Garrigo et Anne-Marie Garrigo non encore mariés, l’acquéreur devra se conformer aux termes des contrats de mariage qui interviendront. L’acquéreur promet et s’engage à payer et compter au dit Thomas Garrigo son père au moment où celui-ci l’exigera après un an à compter de ce jour la somme de 300 livres avec des espèces métalliques, la restante somme de 220 livres a été tout présentement payée et comptée par l’acquéreur au vendeur qui la prise et emboursée à la vue de moi notaire et des témoins. La maison désignée dans l’article premier de laquelle il se réserve l’habitation ainsi que pour Rose Fabre son épouse. Les parties ont déclaré ne savoir signer.(3E21/497 Hippolite Escape N°118 Folio 382) Agression sur mineure ( Tribunal de première instance de Prades - Procédures correctionnelles) Etienne Pares (1767-1813) (Sosa 64) contre Jacques Brunet de Mosset prévenu d'avoir frappé Rose Pares, sa fille de 15 à 16 ans Témoins : Marie Anne Capelle (1756), 52 ans, née à Campôme, habite Mosset, épouse Isidore Julien, brassier : "Ayant entendu de sa maison d'habitation, que quelqu'un qui était à la campagne se plaignait et criait : "Mon Dieu ! On me tue ! " Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Et ce vers les 7 heures du matin du 08-08-1808 et ayant vu que c'était du côté d'une "embergue" et que sans doute les disputes provenaient de l'arrosage, s'y rendit et y étant parvenue, elle vit Rose Pares (1792) qui voulait arroser de cette "embergue" et l'épouse de Jacques Brunet prévenue, qui voulait l'en empêcher. Un instant après, Brunet prévenu étant survenu, il s'approcha de la dite Rose Pares, lui donna, de propos délibéré, un coup de poing sur la poitrine et la renversa sur un châtaignier. Elle, témoin, voyant que le dit Brunet voulait se porter à d'autres excès, dit qu'elle ne le permettrait pas et l'épouse de Brunet ayant même voulu empêcher son mari, le dit mari lui donna une poussée et la fit reculer de quelques pas. Elle ramena la dite Rose Pares. François Theza (1773), 35 ans, berger de la Carole, entendit François Garrigo (Sosa 48) crier : "Ne la tue pas ! " François Garrigo (1784-1869), 23 ans, berger de Mosset, qui cria par 3 fois de laisser Rose Pares tranquille. Jacques Assens (1792), 16 ans, berger de La Carole, fils de Jean (1760). Condamnation : Jacques Brunet, absent, est condamné à 10 jours d'emprisonnement, 15 francs d'amende, 12 francs de dommages et aux dépens de 50 francs. Etienne Parès, père de Rose, plaignant a fait appel à Maître Jacomet défenseur et avoué.(ADPO 3U3043) Achat de Maison Le 07/04/1842 Joseph Salvagnac menuisier au Boulou, a vendu à François Garrigo Fabre cultivateur à Mosset une maison rue de Dalt (N°198 au 4 Carrer de la Font de las Senyoras) tenant : - du levant la rue dite Carrer de la Font de las Senyores) - du midi aux héritiers de François Freu (N°198 au 2 Carrer de la Font de las Senyoras) - du couchant et du nord avec Gontrand Matheu (N°195 au 7 Escaler del Judge) Le prix de vente a été convenu et fixé à la somme de 500 F reçus comptant en numéraires d'argent au vu du notaire. François Garrigo ne signe pas. (Me Xatart) Achat de maison Le 31 janvier 1815 André Ruffiandis cultivateur à Mosset vend à François Garrigou cultivateur, une maison à Mosset à la rue « del Pou » (N°302 au 4 Carrer del Pou) confrontant : - d'orient avec Joseph Cortie (N°315 la rue entre) - du midi le restant de la maison - du couchant avec Pierre Mas (N°299) - du nord avec François Dellach (N°303 (ADPO 3E23/71 Folio 2 Pierre Bordes notaire La Tremoulède Il crée la propriété de la Trémouléde à partir de 1839 (il a 55 ans !) en achetant 3 parcelles. Il l'étendit au Nord par 6 achats aux Pijol. 62 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES Berger, Cultivateur, fils d'Isidore Thomas GARRIGO (1739-1814) et Françoise Marie Rose FABRE (1751-1809), né à Mosset le 23 octobre 1784 265 , baptisé dans la même localité le lendemain, à l'âge de un jour 266, y décédé le 23 janvier 1869, à l'âge de quatre-vingt-quatre ans 267. Événement à Prades le 9 décembre 1827 : Garantie de droits de succession Le 9 décembre 1827 a comparu François Garrigo cultivateur à Mosset qui a reçu comptant de Nicolas Graner son beau-frère berger demeurant à Mosset la somme de 200 F. laquelle somme, François Garrigo sous sa responsabilité personnelle s'oblige à faire tenir en compte par Élisabeth Garrigo fille mineure issue de son premier mariage avec Basilice Graner sœur de Nicolas Graner, sur les droits qui pourront revenir à cette dernière dans les successions des défunt Étienne Graner et Josèphe Rocafort père et mère de Nicolas Graner, aïeul et aïeuls maternels Cette extension fut poursuivie par son fils François (1830-1912) : (2 achats en 1891 et 1899, et par son petit fils Jacques (1862 - 1954) : 2 achats. Assurance santé en 1856 Adhère au système d'assurance santé mis en place par le Docteur Sébastien Bazinet (1810-1881). Sa redevance annuelle est de 10 francs 263 Bien immobilier local au : N°197 au 4 de la Font de las Senyoras de 1843 à 1869 - N°198 au 4 Carrer de la Font de las Senyoras achetée à,Jean Freu en 1858 NN°184 ou N°302 au 4 Carrer del Pou achetée en 1815 à André Ruffiandis - A son décès en 1869 laisse une maison d'un revenu de 25 francs Code : Cortal Santé : Assurance en 1856 - Sa redevance annuelle est de 10 francs Militaire : CL1804 BON GNA 264 Son nom figure sur les actes de François Baptiste Barthélemy GARRIGO (Naissance) et Françoise Catherine Josèphe MATHEU (Décès). 265 266 Au baptême de François Pierre furent témoins Julien François GARRIGO (Parrain) Frère du baptisé - Joseph Curé PARER (Officiant religieux) - Catherine FABRE (Marraine) tante du baptisé. 267 Au décès de François Pierre furent témoins Étienne Vincent Jean CLIMENS (Déclarant) - Bonaventure Jean CLIMENS (Déclarant) - Sébastien Isidore Maire BAZINET (Officier d'état civil). Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 d’Élisabeth Garrigo. Si Élisabeth Garrigo se refusait à tenir cette somme en compte de ses droits, François Garrigo s'oblige personnellement à la restituer à Nicolas Graner lorsque Élisabeth Garrigo fille demandera le partage des droits de succession, ou lorsque se partage aura lieu. Avec la Convention que si Élisabeth Garrigo répétait les intérêts et aux fruits de sa portion des dits de succession, François Garrigo devra payer à Nicolas Graner l'intérêt de ladite somme de 200 F. François Garrigo a déclaré hypothéquer au remboursement de cette somme un champ de contenance d'environ 70 perches au lieu-dit San Barthomeu, confrontant Thomas Corcinos, Baptiste Villeneuve et d'autres.(3E48/48 N°380 Folio 572 Felip)Déclaration de succession de François Garrigo Le 12 juillet 1869 a comparu François Garrigo, seul enfant survivant et seul héritier, agriculteurs à Mosset lequel a fait la déclaration suivante. François Garrigo, propriétaire veuf depuis le 8 juin 1860 de Ville Marianne, est décédé ab intestat à Mosset le 23 janvier 1869 âgé de 84 ans à la survivance du comparant son fils unique. Cette succession consiste en les biens ci-après et non affermés situés à Mosset et en le mobilier suivant. Mobilier : - deux bois de lit avec paillasse et matelas évalués à 30 F. - quatre couvertures, de laine et de coton évalués à 16 francs. - 12 draps de lit usés évalués à 18 F - 18 serviettes, trois nappes, essuies mains un évalués à de 12 F. - une table et six chaises estimées à huit francs. - un chaudron et une casserole évalués à cinq francs. - les nippes du défunt évaluées à 11 F. Immeubles à Mosset non affermés. 1 - une terre arrosable de 4,20 ares au lieu-dit "pla de Rhodopes" d'un revenu de neuf francs. 2 - un cortal dit "San Barthomeu" d'un revenu de 15 F.N°351 section B 63 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES 3 - une terre aspre et pré de 407 ares au lieu-dit "Tremoulède" d'un revenu de 30 F. 4 - une maison au village d'un revenu de 25 F. 5 - une terre pré et pâture de 204 ares au lieu-dit "Del Sarrat de Barnoud" d'un revenu de 25 F. 6 - une terre de 74 ares au lieu-dit "El Pijol" d'un revenu de huit francs. 7 - une terre inculte de 31 ares au même lieu d'un revenu de deux francs. 8 - un cortal au lieu-dit "Tramoulède" d'un revenu de 2,5 F 9 - un jardin de 1,15 are d'un revenu de 2,5 F. 10 - un pré et pâture de 115 ares au lieu-dit "Sarrat de Bornoyés" d'un revenu de 25 F Soit un revenu total de 144 F formant un capital de 2880 F Il ne signe pas.( ADPO 114W148 N°459). Il s'est marié 268, à l'âge de vingt-huit ans, le 24 juin 1813 à Mosset avec Roseline Bazilisse GRANER 269 270 , fille d'Esteve GRANER (1763-1827), Berger et Josèphe ROCAFORT (1761-1823), Sage femme, née à Mosset en 1791, y décédée le 13 août 1818, à l'âge de vingt-sept ans. Après environ six mois de veuvage, François Pierre s'est marié une seconde fois 271, à l'âge de trente-quatre ans, le 10 février 1819 à Mosset, avant d'avoir passé un contrat le 1er février 1819 à Prades avec Anne Marie Catherine VILLE, dite Urbanya (La Maria Vila De Urbanya) 272 (1795-1860). Urbanya (La Maria Vila De Urbanya) 273, fille de Baptiste Dominique VILA (1768-1852) et Catherine Marguerite BES (1770-1804), née à Urbanya le 9 mars 1795 274 , décédée à Mosset le 7 juin 1860, jour de la Fête-Dieu, à l'âge de soixante-cinq ans 275. Événement à Prades le 7 décembre 1860 : Déclarations de succession de Marie Ville Le 7 décembre 1860 a comparu Garrigo François (1830-1912) (Sosa 24) cultivateur à Mosset. Il a fait la déclaration suivante : Ville Marie femme Garrigo François (1784-1869) (Sosa 48) propriétaire à Mosset est décédée ab intestat à Mosset le 7 juin 1860 âgée de 65 ans, à la survivance du comparant son fils unique et seul héritier.. Elle était mariée sous le régime dotal, suivant le contrat reçu par Me Felip notaire du 1er février 1819. Sa succession consiste en les biens ci-après non affermés à Mosset lui provenant du partage reçu par Me Pagès notaire du 21 avril 1853. 1 - pré et terre inculte de un hectare au lieu dit Sant Bartomeu d'un revenu de 25 F 2 - 2 ares de terre au lieu dit Llougagnas d'un revenu du 8 francs Le revenu total s'élève donc 33 F et correspond à un capital de 660 F.( ADPO 114W142 N° 627). 49) Anne Marie Catherine VILLE, dite 268 Lorsqu'il épouse Vila Marie, il est veuf de Graner Roseline. Il a eu 5 enfants de sa première épouse et 2 de la seconde. Lors du mariage avec la seconde il n'a qu'un enfant vivant : Joseph (1815 1857) qui restera célibataire. Au décès de François Garrigo en 1869 seul le fils François (Sosa 24) est héritier : ses 5 frères et sœurs sont décédés sans descendants. 269 Sa fille est née l'année de son décès 270 Leur union dura environ 5 ans et 1 mois 271 En présence de Gaudérique Jacques Joseph PRATS (Témoin) - Julien Maire PRATS (Officier d'état civil) - Maurice Jacques SALVAGNAC (Témoin) Jacques Isidore PRATS (Témoin) - Julien François GARRIGO (Témoin). 272 Leur union dura environ 41 ans et 4 mois Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Jacques Gaudérique "Isidore" PORTEIL 50) Jacques Gaudérique "Isidore" PORTEIL, dit Bagué (En) 276 277 278, Maire 273 Code : Cortal 274 Témoins de naissance : Bès Jacques (?), o <1775Capeille Anne Marie, o<1775 275 Au décès d'Anne Marie Catherine furent témoins Abdon MAYENS (Témoin) - Jacques Dominique Maurice COSSEY (Déclarant) - Maurice Jean Baptiste Maire CORCINOS (Officier d'état civil) Maire. 276 Note sur Jacques Gaudérique "Isidore" PORTEIL 64 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES 1 - Environnement familial Marié à Marie Fabre de Mosset en 1820 il a 4 enfants au moins dont 3 ont des enfants et 1 est mort avant 13 ans. Habitation Il habite de 1826 à 1860 la maison du 8 Carrer de Santa Magdelena (N°393) de son épouse Marie Fabre dont elle a hérité de ses parents.. 2 - Service militaire Conscription de la classe 1811 avec le N° 12. Il figure comme laboureur sur les tableaux. Taille ; 1,645 m, Cheveux : châtains, Sourcils : châtains, Yeux : gris, Front : découvert, Nez : ordinaire, Bouche : moyenne, Menton : rond, Visage : ovale, Teint : brun. Marques particulières : gravé par la petite vérole Soldat du 4e Hussards, il est signalé déserteur le 3/11/1814 alors qu'il était en congé limité. Selon l'ordonnance du Roi du 19/05/1814 et du 8/8/1814 il ne s'est pas présenté à la revue. (ADPO 1R205). Il a été ensuite réformé. Le 28 mars 1870 reçoit ,comme ancien militaire de la République et de l'Empire, une pension de 250 francs. Est élu Sous-lieutenant le 14/08/1831 de la Compagnie de la Garde Nationale de Mosset. Il y figure avec le N° 27 du service ordinaire, marié avec enfants. Il y figure encore en 1840 à 45 ans, marié avec enfants. (ADPO 1R48) 3 - Conseiller municipal de 1831 à 1843 ((ADPO 2M35 - Élections du 13/6/1833 ). Son frère Gaudérique avait été maire de Mosset de 1824 à 1828.et son père Joseph de 1808 à 1816 et de 1821 à 1824. Izidore Porteill est élu conseiller municipal le 20/10/1831. Il arrive nettement en tête au premier tour avec 38 suffrages pour 41 votants. Il ne soutient pas François de Massia qui est nommé maire. A la suite du différend qui sépare le maire et la majorité des électeurs au sujet des conditions de règlement du conflit entre la commune et les descendants des d'Aguilar sur les vacants de Massia désavoué. Izidore Porteill est réélu Il est nommé adjoint . Son revenu est alors évalué à 500 francs par an. (ADPO 3M149). Voir le texte Élections municipales de 1831 et 1833 Après le renouvellement de 6 conseillers le 19/10/1834, Izidore Porteill est toujours membre du conseil et adjoint. Il est encore conseiller aux élections du 11/06/1843 On ne le trouve plus sur les listes de conseillers après 1848 mais est maire de Mosset de 1852 à 1855. 4 - Justice Figure sur la liste des 38 jurés de Mosset pour l'année 1856 établie le 15/09/1855. ( Archives de Mosset) Sa fortune évaluée à 2000 Francs en 1831 Donation partage d’Isidore Porteil Les biens dont Isidore Porteil entend faire le partage consistent : 1 - une pièce de terre champ appelée "Camp tacou" Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 2 - une autre pièce de terre champ appelaient Bach de Roudoules 3 - un cortal à Mosset tenant du levant à Jacques Galaud, du midi à Maurice Corcinos, du couchant à Jacques Arrous et du Nord à Joseph Galaud. 4 - une vigne à Campôme au lieu-dit "Las Ascoumes" Biens mobiliers - deux chaudrons une valeur de 20 F - une marmite d'une valeur de 1,50 F - une casserole d'une valeur de 2 F. - une poêle d'une valeur de 1 F - une bassinoire d'une valeur de 1 F. - une marmite dite "ouille" d'une valeur de 1 F. - un soc de charrue d'une valeur de 1 F. - une pioche d'une valeur de 1 F - une armoire d'une valeur de 2 F. - un blutoir d’une valeur de 3 F. - une table d'une valeur de deux francs - de bois de lit, 2 paillasses, d'une valeur de huit francs - six draps de lit d'une valeur ensemble de neuf francs - six serviettes d'une valeur ensemble de trois francs - 2 couvertures de la valeur ensemble de deux francs - deux matelas en laine d'une valeur de 20 F. soit un total de 77,50 F. Bestiaux 1 - une mule très vieille d'une valeur de 10 F 2 - 60 brebis d'une valeur ensemble de 300 F. Soit un total de 310 F Isidore Porteil déclare que dans le mariage de Mme Lucie Porteil avec Jacques Mayens reçu par le notaire soussigné le 4 juin 1844 il fit donation à Lucie Porteil,sa fille, du quart de tous ses bien présents et a venir. En conséquence le partage se fait de la façon suivante: Lucie Porteil 1 - la moitié de la pièce de terre champ appelé "Camp Tacou" du numéro un de la masse 2 - la moitié du champ appelé Bach de Roudoules numéro deux de la masse 3 - la moitié du cortal au numéro trois de la masse à prendre en confrontation du midi. 4 - la moitié de la pièce de terre vigne à Campôme du numéro quatre de la masse 5 - les biens mobiliers portés en l'état qui précède. 6 - 30 brebis de sel le portaient au numéro de l'état des bestiaux. Grâce Porteil (Sosa 25) épouse Garrigo 1 - 15 brebis à prendre sur les 60 brebis portées au numéro deux des bestiaux. 2 - le quart de la pièce de terre vigne 3 - un quart indivis de la pièce de terre champ appelé "camp tacou" porté au numéro premier de la masse. 4 - un quart indivis de la pièce de terre champ appelé Bach de Roudoules du numéro deux de la masse. 5 - un quart indivis du cortal situé à Mosset porté au numéro trois de la masse. Marguerite Porteil 1 - 15 brebis à prendre sur les 60 brebis portées au numéro deux des bestiaux. 65 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES Mosset 1852-55 - Propriétaire, fils de Joseph Isidore PORTEIL (1752-1824) et Anne Marie PARES (1753-1816), né à Mosset le 13 novembre 1791, reçu au baptême dans la même localité le lendemain, à l'âge de un jour 279, y décédé le 13 juillet 1871, à l'âge de soixante-dix-neuf ans 280. Il s'est marié 281, à l'âge de vingt-huit ans, le 17 mai 1820 à Mosset avec Françoise Marie FABRE 282 (1800-1854). 2 - le quart de la pièce de terre vigne 3 - un quart indivis de la pièce de terre champ appelé "camp tacou" porté au numéro premier de la masse. 4 - un quart indivis de la pièce de terre champ appelée Bach de Roudoules du numéro deux de la masse. 5 - un quart indivis du cortal situé à Mosset porté au numéro trois de la masse. Isidore Porteil donateur se réserve expressément pendant sa vie naturelle l'usufruit et jouissance des biens par lui ci-dessus donnés. Le revenu annuel des biens donnés sont de 80 F. (3E77/45 N°153 Xatart) 277 Divers Cote archives : Diaporama 1 Bien immobilier local au : N°393 au 8 Carrer de Santa Magdelena 3 ouvertures de 1834 à 1860 (Folio 494 et 850) - N°325 en ruine entre le 2 et le 3 Plaça de dalt de 1861 à 1877 Folio 171 et 867 Taille en cm au delà de 1 m : 65 Code : EM1833 - Maire Mosset Santé : Petite vérole Militaire : CL1811 BON Des Pension 278 Son nom figure sur les actes de Marie FOURC (Naissance) et Simon IZERN (Mariage) et Simon SOUBIELLE (Mariage) et Sébastien BAILBE (Mariage) et Bonaventure Marius François PACOUIL (Mariage) et Jean Baptiste François FABRE (Mariage) et Nicolas Isidore Jean PORTEIL (Décès) et Isidore MONSEGUR (Mariage) et Isidore Julien Joseph FOURQUIER (Mariage) et Jean MARTY (Mariage) et Antoine BOSCH OU ROUCH (Mariage) et Barthelemy ARGENCE (Mariage) et Joseph Jean Dominique ARCENS (Mariage) et Anne DADOS (Décès) et Pierre Jean CORTIE (Décès). 279 Au baptême de Jacques Gaudérique "Isidore" furent témoins Marie PORTEIL (Marraine) - François Curé GALIAY (Officiant religieux). 280 Au décès de Jacques Gaudérique "Isidore" furent témoins Jean Dominique SEGUY (Déclarant) Thomas Sébastien Martin GRAU (Déclarant). 281 En présence de Jacques Isidore PRATS (Témoin) Julien Maire PRATS (Officier d'état civil) - Joseph Sébastien PACOUIL (Témoin) - Isidore Gaudérique Joseph Maire PORTEIL (Témoin) - Maurice Dominique Gaudérique LAGUERRE (Témoin). 282 Leur union dura environ 33 ans et 10 mois Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 51) Françoise Marie FABRE 283 284, fille de Jacques FABRE (1749-1816) et Marguerite FITE (~ 1755-1827), née à Mosset le 8 septembre 1800, baptisée dans la même localité le même jour 285, y décédée le 2 avril 1854, à l'âge de cinquante-trois ans 286. Événement à Prades le 2 octobre 1854 : Déclarations de succession de Françoise Marie Fabre Le 2 octobre 1854 a comparu Marguerite Porteil, fille majeure, sans profession, demeurant à Mosset agissant tant pour elle que pour Lucie Porteil épouse de Jacques Mayens, Grâce Porteil (Sosa 25) épouse de François Garrigo ses sœurs et encore pour Isidore Porteil, son père, tous cultivateurs à Mosset. Elle a déclaré qu'elle est héritière de droit, conjointement avec ses deux soeurs, de Françoise Fabre, leur mère, décédée intestat à Mosset le 2 avril 1854. En cette qualité recueillir la propriété des biens ci-après dont l'usufruit du quart a été recueilli par leur père en vertu de son contrat de mariage de sa fille Lucie passé devant Me Xatart notaire à Prades le 4 juin 1844, enregistré le 5, aux termes duquel contrat ladite Lucie Porteil a été instituée donataire 283 Note sur Françoise Marie FABRE Origine étymologique du patronyme Fabre Fabra (Jean Tosti) L'un des patronymes les plus courants en Europe, sous ses diverses formes (Faivre, Lefèvre, Faure ...). Le métier évoqué par ce nom, celui de forgeron, entraîne en effet une diffusion massive du surnom : il y avait très peu de forgerons dans un village, mais il y en avait toujours au moins un (origine : lat. faber). C'est dans le Rouergue que le nom est le plus répandu, mais on le trouve dans tout le Languedoc et en Catalogne. Variante : Fabra (66). 284 Bien immobilier local au : N°393 1/2 au 8 Carrer de Santa Magdelena de 1826 à 1834 Folio 287 et 494 en héritage du père - Laisse à son décès en 1854 une maison d'un revenu de 25 FF 285 Au baptême de Françoise Marie furent témoins Françoise FABRE (Marraine) - Jacques FABRE (Déclarant) - Étienne FABRE (Parrain). 286 Au décès de Françoise Marie furent témoins Jacques Isidore NOT (Témoin) - Jean Dominique SEGUY (Témoin) - Bonaventure Jean Isidore Ange GACHÉ (Officier d'état civil). 66 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES préciputaire du quart des mêmes biens. La comparante déclare en outre que ses père et mère s'étaient unis il y a environ trente ans (17 mai 1820) sans avoir passé de contrat de mariage et qu'ils se trouvaient ainsi mariés sous le régime de la communauté légale. Immeubles non affermés à Mosset 1 - une vigne à Campôme acquise pendant le mariage d'un revenu de 15 F. 2 - Cortal au village acquis également pendant le mariage d'un revenu de 15 F. 3 - une ? au lieu-dit "Cam taivo" acquis également pendant le mariage. Soit un revenu total de 33 F. Biens appartenant en propres à la décédée. 4 - une maison d'un revenu de 25 F 5 - champ au lieu-dit "Soula" 6 - un pré au même lieu 7 - une terre au même lieu 8 - un champ à Rodoles Soit un revenu total de 70 F. (ADPO 114W139 N° 271) Partage des biens de Françoise Fabre Le 3 mars 1858 partage entre ces trois filles Grâce Porteil (Sosa 25) épouse de François Garrigo, Lucie Porteil épouse de Jacques Mayens et Marguerite Porteil épouse Barthélemy Fabre. Dans le contrat de mariage de Jacques Mayens et de Lucie Porteil passé devant Me Chatart le 4 juin 1844 Françoise Fabre fit donation à titre de préciput et hors part a Lucie Porteil du quart de tous les biens. Masse des biens 1 - une maison à Mosset tenant à Bazinet, Dominique Dimon, Julien Roquefort et autres. 2 - une pièce de terre pré au Soula 3 - une pièce de terre champ au Bach. 4 - une pièce de terre champ au Soula 5 - une pièce de terre champ à La Crouette. 6 - une pièces de terre pré et pâture aux Clot des Manches La masse de ces biens étant ainsi composée les comparant se sont consentis mutuellement et d'un commun accord les abandonnements suivants : Lucie Porteil 1 - la maison du numéro un. 2 - numéro 2, 3, à la charge par Lucie Porteil Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 de faire et payer une soulte de 300,01 F à Grâce Porteil épouse de François Garrigo et une soulte de 140 F à Marguerite Porteil épouse de Barthélemy Fabre Grâce Porteil épouse de François Garrigo 1 - la pièce de terre champ à La Crouette correspondant au numéro cinq de la masse. 2 - la pièce de terre pré et pâture aux Clot dels Manchès au numéro 6 à la masse. 3 - la soultes de 300 F à recevoir de Lucie Porteil Marguerite Porteil épouse de Barthélemy Fabre 1 - la pièce de terre champ du numéro 4 de la masse. 2 - la soultes de 140 F à faire par Lucie Porteil.(ADPO 3E77/45 N°153 Xatart ). Bonaventure Baptiste Julien CORCINOS 52) Bonaventure Baptiste Julien CORCINOS, dit Pera Andreu (En) 287 288 289 , Cultivateur, propriétaire, fils 287 Note sur Bonaventure Baptiste Julien CORCINOS Témoin Il est témoin lors de l'enquête surl'assassinat d’André Ruffiandis en 1820. il n'a que 14 ans. Service militaire De la classe 1825 avec le N° 162 (Tirage 24) il est remplacé par Fourniol Michel fils de Michel et de Prats Magdeleine, né le 22 brumaire an XIV (15 novembre 1805) à Vinça. Remplacement au service. Le 23/10/1827, Michel Fourniol, soldat au 43e d'Infanterie de Ligne 2e Bataillon 5e Compagnie en garnison à Perpignan, né à Vinça, reçoit de François Bès tanneur à Prades agissant pour Bonaventure Corcinos la somme de 800 francs pour solde et entier paiement de celle de 960 francs qui était due à Fourniol sur celle de 1000 francs formant l'indemnité de remplacement convenue en faveur de Fourniol dans le traité passé devant Me Felip le 10/03/1826. La somme restante de 200 francs a été payée En 1832 il figure sur la liste des membres de la Garde Nationale avec le N° 106 du service ordinaire, avec la mention « marié avec enfants et remplacé à l'armée ». (Table alphabétique du registre matricule du 29/08/1831) En 1840 à 36 ans il est classé dans la réserve comme soutient de famille. (ADPO 1R54) (ADPO 3E64/48 N°324 Folio 526) 67 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES Impôts En 1856, imposition locale de 122 francs, la 4e de la commune En 1836 imposition directe de 204 francs, la troisième la plus importante de la commune Conseiller municipal Élu membre du Conseil Municipal aux élections du 13/6/1833 (ADPO 3M149) Bagarre entre Corcinos cousins germains Tribunal de première instance de Prades - Audience du 08/04/1836 Le Procureur contreDominique (1814-1853), Bonaventure (1805-1862), et Maurice Corcinos (1804-1863) frères, et Julien Corcinos (1811->1836) prévenus de s'être mutuellement portés des coups et faits des blessures le 29-12-1835. Les 3 frères et Julien sont cousins germains : leur grand-père commun, Julien Corcinos (1745-1820) s'est marié deux fois si bien que la grand-mère paternelle de Julien est Rose Laguerre (1754-1773) et celle des trois frères est Marie Rousse (1747-1824). Le grand-père a eu au total 10 enfants et 30 petits enfants. Les 3 inculpés font partie de ces 30. Maître Lacroix est l'avocat de Julien Corcinos. Rapport dressé le 30-12-1835 par Sébastien Bazinet (1810-1861), médecin "Julien Corcinos a reçu 5 blessures et contusions : 1. L'une à la partie inférieure et supérieure de chaque joue, faite avec des ongles, 2. L'autre à la partie inférieure latérale gauche de la colonne vertébrale, produite par un coup de souliers ferrés, 3. La suivante à la partie supérieure de la rotule gauche et à la partie inférieure du fémur, 4. Au même endroit sur l'autre membre, 5. À la partie supérieure et antérieure du tibia par un soulier ferré. Le tout a été guéri en 10 jours et Julien Corcinos a pu reprendre un travail normal après 20 jours. La maladie qui suivit, était due, selon le Docteur Cantié, " à un excès d'emportement." Les faits, selon le tribunal : "Vers les 4 heures 1/2 du soir, le 29-12-1835, Dominique Corcinos, qui se trouvait sur la place publique à Mosset, fit face à Julien Corcinos qui était entre deux individus, le prit par la poitrine en le défiant de se battre. Julien Corcinos s'y refusa. Dominique l'entraîna encore quelques pas, le tenant par le collet et le défiant toujours. L'un et l'autre s'étant ensuite pris, ils tombèrent par terre. Dominique tenant sous lui Julien, lui donna des coups de genou sur le côté. Julien Corcinos s'étant relevé, Maurice Corcinos fustigea Julien lui disant : "Il n'est pas bien de se battre entre cousins germains." Julien : "Vous voulez m'amadouer ! Assassins que vous êtes ! " Maurice prit Julien par le col et ne le lâchât pas malgré les demandes de l'autre. Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Alors Julien lui porta un coup de poing sur les lèvres qui se mirent à saigner. Successivement, tant par Maurice que par Dominique et par Bonaventure ils le prirent au collet, l'entraînèrent vers le perron de Bourges. Julien y monta et pleurant et criant que les frères Corcinos lui ont fait du mal. Étant descendu et se retirant chez lui, Maurice Corcinos lui porta un coup sur les hanches qui le fit chanceler." Condamnation des 3 frères à : 1. Une amende de 100 francs chacun, 2. 600 francs de dommages envers Julien Corcinos, 3. 92 francs de dépens. Julien Corcinos est déchargé des charges contre lui érigées. (ADPO 3U3057) Jurés Bonaventure Corcinos figure sur la liste des 38 jurés de Mosset pour l'année 1856 établie le 15/09/1855 (Archives de Mosset ) Vente d’une maison au 2 Carrer del Trot Le 22 janvier 1848 Barthélemy Lavila propriétaire à Mosset vend à Bonaventure Corcinos (1805-1871) propriétaire à Mosset une maison avec écurie par-dessous, cour, grange avec écurie le tout attenant, à Mosset, rue du Trot (N°285 au 2 Carrer del trot) tenant - d'orient à Jean Sales, à Jacques Rouffiandis (N°289) et au presbytère, - du midi à la rue dite "de derrière à la Porteille" - du couchant à Pierre Terrals, Pierre Mir (N°283 au 3 carrer del Coll de Jau), et à Valent et Baptiste Ville (N°284 au 4 Carrer del Trot) - du nord à la rue du Trot. Cet immeuble appartient au vendeur comme l'ayant recueilli à la succession d'Isidore Lavila son père et par suite des ventes que ses frères et soeurs lui ont consenties par acte reçu par maître Felip il y a environ 21 ans, soit en 1827. La vente s'est faite moyennant la somme de 3000 F que Lavila demande et charge l'acquéreur de payer en son acquis à ses créanciers hypothécaires inscrits d'après le rang de leurs créances ou hypothèques. Avec cette somme de 3000 F qui sera exigible le 15 février 1853 Corcinos paiera aux 10 créanciers inscrits l'intérêt de ladite somme de 3000 F sur le pied de 5 % par an sans retenue qui sera exigible par semestre à terme échu à partir du 15 février prochain. Ils demeurent convenus que si Corcinos veut faire purger l'hypothèque légale de Mme Lavila les frais de cette purger le sort en a sa charge exclusive. À la garantie du prix de la présente vente immeuble vendue demeurent affectés par privilège spécial (ASPO 3E47/31 N°31 Folio 24 Charles Lacroix) Incapacité de signature Le 25 février 1871 ont comparu, Bonaventure Corcinos propriétaire et avec son autorisation Grâce Climens son épouse, mariés hors régime dotal et sans communauté. 68 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES Ils doivent solidairement à Jacques Rouffiandis propriétaire à Mosset la somme de 2050 F à la suite du prêt qui leur a été fait en espèces d'argent à rembourser dans un an avec l'intérêt légal payable par semestre. La dame Climens et Corcinos requis pour signer individuellement ont déclaré, la première qu'elle ne savait pas et lui ne le pouvait en ce moment à cause d'une affection rhumatismale à la main. (ADPO 3E47/108 N°25 Me Mas) Location au fils Le 25 février 1871 Bonaventure Corcinos propriétaire a par ces présentes loué pour six années et six entières récoltes qui commenceront à partir du premier mars prochain pour finir à pareille époque de l'année 1877, à Jean Corcinos propriétaire à Mosset, une propriété champ, pré et pâture, avec maison et de bergerie, située au plat de Pons tenant à Sébastien Bazinet, à Baptiste Fabre et à d'autres. Ce bail est fait moyennant le prix de 200 F par an payable par semestre échu.(ADPO 3E47/108 N°26 Me Mas) Déclaration de succession de Bonaventure Corcinos Le 13 juin 1872 a comparu Jean Corcinos propriétaire à Mosset, lequel a fait la déclaration suivante. Bonaventure Corcinos propriétaire à Mosset marié à Grâce Climens sous communauté suivant le contrat de mariage chez Me Paris notaire à Prades du 16 février 1829, est décédé à Mosset le 18 décembre 1871, âgé de 64 ans à la survivance de : 1 - Martin Corcinos cultivateur à Mosset. 2 Marguerite Corcinos épouse de Jacques Fabre propriétaire à Mosset. 3 - Catherine Corcinos épouse de Gaudérique Fabre agriculteurs à Prades. 4 - le comparant Jean Corcinos. Ce dernier est préciputaire du quart, aux termes de son contrat de mariage chez Me Gay notaire à Olette du 6 avril 1857. Cette succession consiste en les biens ci-après. Mobilier : un celui détaillé dans l'État déposé au bureau se portant à 753,25 F. Créances : 1 - prix d'une maison à ciel ouvert attenant à Mosset au 2 de la rue dite "Carré del trot." vendue à Jean Corcinos par acte de vente devant Me Castres notaire à Prades le 16 décembre 1871 : 1300 Francs. 2 - prix de la vente d'une grange avec écurie à Mosset sur le derrière de ladite maison, faite par le défunt à Félix Albisson par acte du même jour devant le même notaire : 1000 Francs 3 - prix de vente de la moitié d'une vigne à Campôme au lieu-dit Fournols de 25 ares, faite à… par acte du même jour devant le même notaire : 200 francs Soit un total de 3200 F Immeubles à Mosset non affermés. 1 - un petit corps de domaine au lieu-dit "Pla de Pons" composé de petite maison, une grange avec écurie, de Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 de Jean Baptiste Pierre CORCINOS (1774-1848) et Françoise Catherine Josèphe MATHEU (1784-1850), né à Mosset le 7 décembre 1805 290 291, y décédé entre le 15 décembre 1852 et le 18 décembre 1871, à l'âge de quarante-sept ans au moins. Il s'est marié 292, à l'âge de vingt-quatre ans, le 10 février 1830 à Mosset, avant d'avoir passé un contrat 293 le 16 février 1829 à Prades avec terres labourables, pré et pâture le tout attenant contenant environ 13 hectares et d'un revenu de 300 F. 2 - la moitié d'une vigne à Campôme au lieu-dit Fournols 25 ares d'un revenu de 10 F. Soit un revenu total de 310 F formant un capital de 6 200 F.( ADPO 114W150 N°204) 288 Divers Cote archives : Diaporama 1 Bien immobilier local au : N°285 au 2 Carrer del trot de 1848 à 1873 Folio 428 et 806 Folio 399 et 604 Achat à Barthélémy Lavila en 1848- Laisse à son décès en 1871 un petit corps de domaine au lieu-dit "Pla de pouns" composé de petites maisons, une grange avec écurie, de terres labourables, pré et pâture le tout attenant contenant environ très hectares et d'un revenu de 300 F. Code : EM1833 CORCI Militaire : CL1825 BON RPLA GNA GNR 289 Son nom figure sur les actes de Barthélemy GRAU (Mariage) et Jean François Paulin CORCINOS (Naissance). 290 291 A la naissance de Bonaventure Baptiste Julien fut témoin Bonaventure MATHEU (Témoin). 292 En présence de François Maire de MASSIA (Officier d'état civil) - Gaudérique GALAUD (Témoin) - Joseph Sébastien PACOUIL (Témoin) - Thomas Emmanuel GALAU (Témoin) - Bonaventure Jean Isidore Ange GACHÉ (Témoin). 293 De de déclarant les futurs époux sans entendre se soumettre au régime dotal exclure de leur union celui de la communauté et se prendre avec leurs droits respectifs présents et à venir. J'en Climens père de la fiancée pour donner à la dite sa fille une preuve de son estime lui fait par ces présentes donations est entre vif et de présent par préciput et or par du quart de tous les biens présentent généralement quelconque sous la réserve de l'usufruit pendant sa vie naturelle pour raisons duquel quart le donateur désigne dorer déjà à la donation sans préjudice d'excédent s'il y a lieu une pièce de terre champ qui possède au terroir de Mosset à la partie dite Corbiac de contenance de 72 ares la quelle propriété là de la Terre sera en droit de prélever après le décès du donateur pour raisons du dit 14. Plus le même donateur fait donation à la même sa fille future épouse sous la même réserve d'usufruit toujours par préciput et hors part du quart de tous les biens à 69 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES Marie Grâce Thérèse CLIMENS 294 , sa cousine au 3ème degré 295 (1806-1886). 53) Marie Grâce Thérèse CLIMENS, Cultivatrice, fille de Jean CLIMENS (1761-1849) et Marie Thérèse BES (1761-1826), née à Mosset le 7 juin 1806, surlendemain de la Fête-Dieu 296 297 , y décédée le 27 mai 1886, à l'âge de soixante-dix-neuf ans 298. 54) Jean ASPARECH 299 300, Maire Railleu 1831-34 Cultivateur, fils de Jean Antoine ASPARECH (< 1771-1787) et Marie BOTET venir meubles et immeubles de quelque nature que ce soit les dettes actuelles consistent à la somme de 2000 F du Joseph Lacroix de Prades conformément à un acte authentique et celle de 1000 F à l'avancement d'hoirie à Catherine Climens épouse Roland sa fille d'ans sans contrat de mariage reçu par Me Bordes. En vue du même mariage Baptiste Corcinos ère du futur époux lui fait par la présente, donation dite entre vif à l'avancement d'hoirie sur sa succession de la somme de 5 000 F numéraires métalliques sur laquelle il a déjà payé comptant 2000 F. Le restant de 3000 F sera payé 1000 F dans un an à compter de ce jour est ainsi de suite successivement en 1000 F tous les ans le tout sans intérêt. Ils hypothèquent spécialement sa maison d'habitation à Mosset rue dite "Carrer de dalt" pour support des charges du présent mariage de la fiancée se constitue en dot ce qui vient de lui être donné. Créé en présence de Joseph Cantier agent forestier et Thomas Gros m'a 100 294 Leur union dura environ 22 ans et 10 mois 295 Via : Joseph LLOPET 296 Son notaire est Xatart Bonaventure, notaire à Prades 297 A la naissance de Marie Grâce Thérèse furent témoins Joseph SAINT SARTOU (Témoin) - Pierre BIGORRE (Témoin). 298 Au décès de Marie Grâce Thérèse fut témoin Jean François Paulin CORCINOS (Déclarant). 299 Note sur Jean ASPARECH ASPARECH Jean (1787-1852) est né 21 jours après le décès de son père Jean Antoine.. Il est Maire de Rallieu de 12/1831 à 12/1834 (Maires GenWeb ) 300 Son nom figure sur les actes de Jean Bonaventure ASPARE (Naissance) et Jean Pierre Augustin ASPARE (Naissance). Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 (°< 1771), né à Railleu le 27 août 1787, reçu au baptême dans la même localité le même jour 301, décédé à Perpignan le 23 juillet 1852, à l'âge de soixante-quatre ans 302. Testament à Prades le 28 mai 1845 : Testament olographe (rédigé par lui-même), enregistré à Prades le 15/10/1852, par lequel il lègue le 1/4 comme portion disponible à son fils Jean qui reçoit 8/20e de l'héritage et ses 4 soeurs les 3/20e chacune. Immeubles Au total 30 champs, prés... Jean Corcinos et Marie Asparre (Sosa 27) reçoivent 233 francs et le 5e et dernier lot. (ADPO 3E55 folio 129 Me Xatard). Événement à Olette le 30 mai 1857, veille de la Pentecôte : Succession de Jean Asparre Partage de la succession de Jean Aspare chez Me Gay notaire le 30 mai 1857 à Olette Onr comparu : Jean Asparre, agriculteur à Railleu, Franèoise Asparre épouse de Dominique Corrieu à Railleu, Thérèse Asparre épouse de Estienne Mitgaville, instituteur à Ayguatébia Rose Asparre épouse de Jean Baptiste Sicre à Railleu, Marie Asparre épouse de Jean Corcinos à Mosset. Il s'est marié, à l'âge de moins de vingt-sept ans, avant le 3 novembre 1814, surlendemain de la Toussaint à Railleu avec Marie MARGALL, née avant 1799, décédée le 3 novembre 1814, surlendemain de la Toussaint, à l'âge de quinze ans au moins. Après environ un an et neuf mois de veuvage, Jean s'est marié une seconde fois, à l'âge de vingt-huit ans, le 6 août 1816 à Évol, puis religieusement 303 le même jour au même 301 Maire de Railleu en 1832 Le parrain est Jean Asparre et la marraine Catherine Botet de Talau. Le curé est Puig. 302 Sont comparus devant Joseph Masuisy, conseiller municipal, officier d"etatcivil, Félix Bès, commisaire de police, 30 ans et Joseph Defume, appariteur, 54 ans pour déclarer que Jean Esparre, propriétaire, 65 ans environ, était décédé à 6H30 le 23/7/1852 prés de la porte Saint Martin, terrain des fortifications à Perpignan. 303 En présence de Pierre Maire MAS (Officier d'état civil) - Félix TAURINYA (Témoin) - Baptiste MARGALL (Témoin) - Joseph FABRE (Témoin) - Jean Antoine BLANCH (Témoin). 70 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES endroit avec Maria BROCH 304 (1791-1865). Bonaventure 55) Maria Bonaventure BROCH 305, fille de Pierre BROCH (< 1773-1816) et Marianne DEMUNTA (< 1773-1826), née à Évol le 21 février 1791, baptisée dans la même localité le lendemain, à l'âge de un jour 306 307, décédée à Railleu le 6 novembre 1865, à l'âge de soixante-quatorze ans. François Dominique DIMON 56) François Dominique DIMON 308 309 304 , Leur union dura environ 36 ans Note sur Maria Bonaventure BROCH Origine étymologique du patronyme Broch Broc (Jean Tosti) Plusieurs interprétations ont été données de ce nom, qui peut en effet avoir de nombreux sens. Difficile de choisir entre un bâton, un goulot de bouteille ou encore quelqu'un dont les dents sortent de la bouche. D'autant qu'il y a une autre explication, toponymique cette fois, le mot broc désignant en ancien occitan un éperon rocheux ou un endroit couvert d'arbustes épineux. C'est cette dernière version qui a ma préférence. 306 Maria Maurat, Talau, paroisse de Talau 307 Au baptême de Maria Bonaventure furent témoins Curé MITJAVILA (Officiant religieux) - Joseph DEMUNTA (Parrain). 308 Note sur François Dominique DIMON 1 - Service militaire Figure sur la liste des déserteurs placés en fin de dépôt lors de la levée de leur classe avec la mention : « frère réformé pour blessure reçue en service" et sur la liste nominative des militaires du 3e Arrondissement (Prades) qui étaient en congé limité et qui d'après l'ordonnance du Roi du 19/05/1814 et du 8/8/1814 ne se sont pas présentés à la revue. (ADPO 1R205) Il part dans le cadre de la levée de 30 000 hommes pour le 2e Hussad le 19/9/1813. Réformé pour blessure reçue au service. Figure sur la liste des militaires en désobéissance (ADPO 2R205) Il figure au N°34 du service ordinaire de la Compagnie de la Garde Nationale de Mosset comme Sergent élu le 14/08/1831. Il y figure encore en 1840 à 45 ans, marié avec enfants 2- Environnement 305 Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Marié à Jeanne Brouzi de Mosset en 1819 il a 8 enfants au moins dont 4 eurent des enfants, 3 sont morts avant 10 ans et un autre qui est mort en 1856 à 23 ans à Constantinople pendant la guerre de Crimée. Habitation En 1794 il est né au 6 Carrer del Portal de France dans la maison de 70 m2 de ses parents (N°259) dont son frère Pierre héritera. N°252 au 21 Carrer del Trot une grange en 1819 par héritage de son père - N°220 au 8 Plaça de Dalt en 1823 deuxième partie achetée en 1819 à Jacques Ruffiandis échangée en 1925 avec Agusti Fabre Fita 3 - Conseiller municipal de 1831 à 1836 (ADPO 2M35 - Élections du 13/6/1833 ). Son frère Gaudérique avait été maire de Mosset de 1824 à 1828.et son père Joseph de 1808 à 1816 et de 1821 à 1824. Dominique Dimon est élu conseiller municipal le 20/10/1831 avec 15 suffrages sur 25 au second tour. Il ne soutient pas François de Massia qui est nommé maire. A la suite du différend qui sépare le maire et la majorité des électeurs au sujet des conditions de règlement du conflit entre la commune et les descendants des d'Aguilar sur les vacants de Massia désavoué ADPO 3M149. Dominique Dimon est réélu Assurance santé en 1855 Adhère au système d'assurance santé mis en place par le Docteur Sébastien Bazinet (1810-1881) Sa redevance annuelle est de 15 francs 4 - Justice - Jugement du tribunal civil du 24/11/1864 ADPO (ADPO 3U2525 et 3U2485 - N°238) Le 24/11/1864, jugement civil entre Joseph Combaut de Campôme et Dominique Dimon de Mosset. Joseph Combaut dit "Fortune", propriétaire à Campôme contre Dominique Dimon (1794-1883), propriétaire à Mosset et la Commune de Mosset Par Jugement du 27-06-1864, le tribunal a chargé l'expert Pares, de voir si diverses parcelles de terre situées sur le territoire de la commune de Mosset, dont les demandeurs sont propriétaires et de déclarer si elles étaient en nature de pré ou de vacant et si aux dates des 03-06-1862, elles étaient couvertes de leurs premières herbes. Dimon et la commune de Mosset ont fait dé paître et elles en avaient le droit comme vacants soumis au droit d'usage. Le tribunal condamne : Dimon à payer 60 francs de dommages et intérêts aux demandeurs et aux dépens et la commune de Mosset de la responsabilité envers Dimon. Il Figure sur la liste des 38 jurés de Mosset pour l'année 1856 établie le 15/09/1855 ( (Archives de Mosset) 5 - Contributions directes en 1855 : 78,53 francs ( ADPO 2OP2271) 6 – Transactions - Achat d'une maison 71 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES Le 23 janvier 1819, Jacques Ruffiandis vend à Dominique Dimon (Sosa 56) une maison sur la place publique (N°220 partie du 8 Plaça de Dalt) avec ses dépendances confrontant : - de l'est Jean Assens (N°219), 8 Plaça de Dalt). - de sud la place, - du Ouest Gaudérique Rolland (N°221), au 1 Carrer del Portal de França. - du Nord Michel Enriquel (N°225) avec une ruelle entre. Au 2 Escaler de Bila Nova. pour la somme de 900 francs à payer le 1 juin 1819. Il en prend jouissance le 25/02/1819. Acte rédigé à Mosset chez Isidore Lavila en présence d'Antoine Pineu. ( 3E64/40 N°25 Folio 45 Me Gaudérique Bonaventure Felip ) Échange de maison Le 28 octobre 1825 Dominique Dimon propriétaire à Mosset d'une part et Augustin Fabre Fita d'autre part propriétaire cultivateur échangent leur maison. 1 - Dimon Dominique cède et aliène une maison (N°220 au 8 Plaça de Dalt) à Mosset sur la place que Dominique Dimon avait acquise de Jacques Rouffiandis par acte reçu par le notaire soussigné le 23 janvier 1819. Cette maison confronte : - de l'est Joseph Cantier (N°219). - du sud la place publique. - de l'Ouest Gaudérique Roland (N°221). - et du Nord les héritiers de Michel Henriquel. (N°225 à l'arrière du 2 Escaler de Vila Nova). 2 - Augustin Fabre Fita cède et aliène une autre maison avec ses dépendances située au portal d'Avall qui est échue à Augustin Fabre Fita dans le partage qui a eu lieu entre lui, Françoise Fabre Fita sa soeur germaine par acte reçu par le notaire soussigné le 24 juillet 1825. Cette maison confronte : - Isidore Prats. - la rue. - de l'est aussi la rue. - du Nord la maison de Françoise Fabre Fita, laquelle maison vendue faisait, avant le partage, une seule et même maison de l'Ouest. Dominique Dimon et Augustin Fabre Fita échangent lesdites maisons avec leurs servitudes et moyennant de la part de Dominique Dimon en faveur de Augustin Fabre Fita une soulte de 400 F. La maison donnée par Dominique Dimon est d'un revenu de 30 F par an.(3E64/46 Folio 428 Me Felip) Remplacement de Lin Bruzy Le 24 février 1828.Pierre Bonaventure Marty, militaire libéré, né et domicilié dans la commune de Fontpédrouse, sortant du 100e Régiment d'Infanterie de Ligne en remplacement de Lin Bruzy de Mosset, a déclaré céder et transférer en faveur de Dominique Dimon, propriétaires cultivateur à Mosset, une créance de la somme de 700 F en capital exigible en entier depuis le 15 septembre 1826, qui l'a répétée de Félix Bruzy, beau-père de Dominique Dimon cultivateur demeurant Mosset , pour solde de l'indemnité convenue en faveur de Marty et fixée à la somme de 1000 F pour le remplacement de Lin Bruzy dans le traité passé devant Me Jaume Bordes et son collègue notaire à Perpignan le 11 septembre 1822. Ce traité a été ratifié par un autre acte par le notaire soussigné le 15 du même mois. Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Propriétaire, fils de François DIMON (1758-1817) et Catherine Marie Rose JAMPY (1760-1840), né à Mosset le 11 avril 1794, avant-veille du dimanche des Rameaux 310, reçu au baptême dans la même localité le lendemain, à l'âge de un jour 311 312, y décédé le 3 février 1883, à l'âge de quatre-vingt-huit ans 313. Confirmation à Mosset le 28 août 1812 : Confirmation des enfants des 3 paroisses de la vallée Le 28/08/1812 à Mosset le curé desservant Joseph Climens eut le bonheur de recevoir dans son presbytère Monseigneur Arnaud Ferdinand de Laporte, qui vint pour la seconde fois faire la visite pastorale à la paroisse de Mosset. Sa grandeur donna à cette occasion le sacrement de confirmation dans l'église des saints Julien et Basilisse. Dominique Dimon figure sur la liste des confirmés. Événement à Prades le 9 décembre 1875 : Partage anticipé des biens de Dimon Bruzy Le 9 décembre 1875 ont comparu Dominique Dimon propriétaire et Jeanne Bruzy son épouse qu'il autorise, demeurant ensemble à Mosset. Marty observe qu'il avait déjà reçu une somme de 100 F comme acompte de la somme totale de 1000 F. Marty déclare encore que la somme de 200 F qui complète ladite somme de 1000 F lui a été payés par Lin Bruzy le remplacé. (3E64/49 N°68 Folio 49 Me Felip) 309 Divers Cote archives : Diaporama 1 Bien immobilier local au : N°252 au 21 Carrer del Trot Grange de 1819 par héritage de son père - N°220 au 8 Plaça de Dalt en 1823 deuxième partie achetée en 1819 à Jacques Ruffiandis échangée en 1925 avec Agusti Fabre Fita Code : EM1833 Photo Santé : Assurance en 1855 - Sa redevance annuelle est de 15 francs Militaire : CL1814 Bon Des GNA Sergent 310 Né le 23.7.an II Conseiller municipal en 1833. Imposition locale de 90 Francs dans les 10 les plus fortes de la commune. Date du décès à vérifier 311 312 Au baptême de François Dominique furent témoins Catherine DIMON (Marraine) - François DIMON (Parrain) - Joseph Jean CORCINOS (Officier d'état civil). 313 vivant le 3/7/1844Date du décès à vérifier 72 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES Lesquels ne pouvant plus à cause de leur grand âge (81 et 76 ans respectivement) se livrer à la gestion de leurs biens et voulant prévenir les contestations, que leur partage pourrait faire naître, entre leurs enfants, ont procédé ainsi qu'il suit au partage anticipé et entre vifs de leurs biens après désignation conformément à l'article 1075 et 1076 du code civil. Entre : 1 - Étienne Dimon propriétaire à Mosset 2 - Catherine Dimon épouse de Gaudérique Bousquet propriétaire demeurant ensemble à la même commune, de son mari présent autorisé et assistée. 3 - Rose Dimon épouse dès Isidore Bousquet propriétaire, demeurant ensemble à Mosset, de son mari ici présent assisté est autorisée. 4 - Jean Dimon (Sosa 28) propriétaire demeurant à Mosset. Le partage des biens se fera de la façon suivante : - Étienne Dimon pour 7/16e tant pour le quart par préciput, sous réserve de l'usufruit que les pères et mères lui ont donné suivant son contrat de mariage passé devant Me Gay notaire à Olette le 4 novembre 1858, que pour sa part virile (1/4 des ¾). - chacun des trois autres enfants Dimon pour 3/16 pour leur part virile. A - bestiaux, meubles et effets mobiliers 1 - deux vaches évaluées à 300 F 2 - 80 brebis évaluées à 800 F. 3 - 5 bois de lit avec cinq paillasses et trois matelas évalués à 100 F. 4 - 10 couvertures de lit dont cinq en laine et quatre en coton évalué à 25 F. 5 - 24 draps de lit en toile de ménages estimés à 60 F 6 - 30 serviettes, 6 nappes et 20 essuie-mains estimé à 40 F. 7 - 2 armoires, l'une en bois de cerisier et l'autre en bois blanc de valeur ensemble 55 F. 8 - 15 chaises et 2 tables de valeurs 20 F 9 - 3 chaudrons et 2 marmites le tout estimé à 25 F. 10 - 2 tonneaux de la capacité totale de 600 litres estimés à 15 F. 11 - des ustensiles aratoires consistant en charrue, bêche etc. estimés à 60 F. Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Soit un total de 1500 F. B - reprises de la dame Jeanne Bruzy Les reprises que Jeanne Bruzy a à exercer sur les biens de Dominique Dimon son mari sont les suivantes : 1 - la somme de 1100 F formant le montant de sa dot que Dominique Dimon a reçue suivant son contrat de mariage passé devant Me Bordes notaire à Prades il y a environ 57 ans (le 12 avril 1819) et qui est aussi constaté dans le contrat de mariage de Étienne Dimon son fils déjà relaté. 2 une somme de 700 F montant de la soulte que Joseph Serre propriétaire à Brèzes Mosset a payée à Dominique Dimon par suite de l'échange d'un champ à l'arrosage situé au territoire de Mosset au lieu-dit « San Julia », que la dame Jeanne Bruzy a fait avec sa mère suivant acte retenu par le notaire soussigné le 10 janvier 1874. Soit un total de 1800 F. C - immeubles appartenant aux donateurs 1 - une pièce de terre au lieu-dit « Al Caillé » divisée en deux parcelles par un chemin d'exploitation contenant environ 148 ares. 2 - un corps de domaine à droite du torrent dit « de les Fabres » lieu-dit « Al Mouillou » consistant en grange avec écurie, sol à dépiquer, prés, terres labourables et terres incultes d'une contenance d'environ 35 ha 64 ares traversés par le chemin de Montfort. 3 - un autres corps de domaine à gauche du torrent « de les Fabres » consistant en une petite maison, une grange avec écurie, un sol à dépiquer, pré et terres labourables et terres incultes d'une contenance d'environ 19 ha 55 ares. 4 - une pièce de terre labourable et terres incultes au lieu-dit « Sabadell » ou « Taularie » contenant environ 355 ares. 5 - une pièce de terre champ arrosable au lieu-dit « Foun Nogal » formant deux parcelles l’une de 11,50 ares et l'autre de 20 ares 6 - une maison d'habitation, à Mosset, à la rue dite « Portal de Baix ». 7 - un jardin au lieu-dit « Horts d'amoun » environ deux ares. 8 - une pièce de terre pré, terres labourables et terres incultes le tout attenant au lieu-dit 73 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES »Courtalets » contenant environ 23 ha 9 - une autre pièce de terre pré au lieu-dit « Congoust » d'environ 18 ares 10 - une pièce de terre pré et au lieu-dit « Rabassas » de 54 ares. 11 - une grange avec écurie à Mosset à la rue dite « Portal de Baix » 12 - une pièce de terre pré et pâture au lieu-dit « Sarrat de Laguais » 13 - un petit corps de domaine au lieu-dit « Pla de Pons » composé de granges avec écurie, prés, terres labourables et terres incultes de contenance de 15,72 ha. 14 - une pâture au lieu-dit "Pla de Llouganas" de 66 ares. 15 - une pièce de terre vigne sur le territoire de Campôme à Fournols de 60 ares. D - rapports Mme Rose Dimon épouse d'Isidore Bousquet rapporte la somme de 2000 F que Dominique Dimon son père lui a donnée en avancement d'hoirie paternelle et maternelle, suivant son contrat de mariage passé devant le notaire soussigné le 11 mai 1853 et qui lui a été payée par le donateur, à savoir 700 F par acte devant le même notaire le 5 octobre 1855 et 1300 F par un entracte du même notaire du 15 décembre 1857. Jean Dimon (Sosa 28) rapporte également la somme de 2000 F que son père lui a donnée en avancement d'hoirie paternelle et maternelle suivant son contrat de mariage passé devant le notaire soussigné le 30 avril 1868 et qui lui a été payée par le donateur par acte devant le même notaire du 10 avril 1871. Enfin Catherine Dimon épouse de Gaudérique Bousquet rapporte à la somme de 2000 F que ses père et mère lui ont donnée en 'avancement d'hoirie suivant son contrat de mariage passé devant Me Chatart notaire à Prades le 13 juillet 1844 et qui lui a été payée par son père suivant acte retenu par le même notaire le 3 décembre 1848. Soit un rapport total de 6 000 F. E - dettes et charges Les dettes grevant les biens de Dominique Dimon consistent en la somme de 500 F faisant partie de la dot de Marguerite Pagès sa belle-fille épouse dès Étienne Dimon qu'il a reçue et reconnue sur ses biens ainsi qu'il Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 résulte du contrat de mariage de ces derniers passé devant Me Gay notaire à Olette le quatre novembre 1848. La présente donation est faite aux conditions suivantes : 1 - les donateurs se réservent jusqu'au décès du survivant l'usufruit des biens meublent et immeubles désignés sous le paragraphe un et trois ci-dessus, dont ils viennent de faire donation à leurs enfants. 2 - les donataires acquitteront les dettes du donateur désigné sous le paragraphe E qui précède. Cette donation est acceptée par Étienne Dimon, Jean Dimon, Catherine Dimon épouse autorisée de Gaudérique Bousquet et Rose Dimon épouse autorisée de Isidore Bousquet qui s'engage chacun en ce qui le concerne à exécuter les charges, clauses et conditions qu'elle renferme. Pour la liquidation des droits d'enregistrement les comparants évaluent le revenu des immeubles faisant l'objet de cette donation à 500 F. pour les immeubles ruraux et à 100 F pour les immeubles urbains Les donataires ont été avertis de la nécessité de faire transcrire le présent au bureau des hypothèques de Prades. Avant de procéder au partage des biens Catherine Dimon épouse autorisée de Gaudérique Bousquet, Rose Dimon épouse autorisée dès Isidore Bousquet, et Jean Dimon ont demandé comme faveur des comme étant déclaré comme intérêt et à Étienne Dimon leur frère de recevoir leur lot en argent, ce à quoi ce dernier a consenti pour leur être agréable malgré les observations que le notaire soussigné lui a faites sur le danger d'une pareille attribution. Lots et abandonnements Lot d’Étienne Dimon 1 - les bestiaux, meubles et effets mobiliers désignés au paragraphe premier dont la valeur est de 1500 F. 2 - les immeubles du donateur porté au paragraphe trois en entier. À la charge par lui de payer à titre de soulte : 1 - à Catherine Dimon sa soeur la somme de 2000 F, laquelle somme Gaudérique Bousquet en sa qualité d'administrateur légal 74 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES de la dot et des apports matrimoniaux de son épouse, déclare avoir reçu d’Étienne Dimon son beau-frère en espèces d'argent au cours actuel compté et délivré à la vue du notaire, dont quittance. 2 - à Rose Dimon pareille somme de 2000 F. 3 - à Jean Dimon, pareille somme de 2000 F. Au moyen du lot qui lui est assigné Étienne Dimon demeure seul tenu et obligé de rembourser à Marguerite Pagès son épouse la somme de 500 F faisant partie de sa dot, que Dominique Dimon père avait reçue et reconnue sur ses biens de telle manière que les trois autres frères et soeurs Dimon ne soient inquiétés ni recherchés à l'avenir à ce sujet. Lot de Catherine Dimon épouse Bousquet 1 - la somme de 2000 F laquelle est expliquée au paragraphe quatre. 2 la soulte de 2000 F que son frère Étienne Dimon lui a payée Lot de Rose Dimon épouse Bousquet 1 - la somme de 2000 F dont elle a fait rapport ainsi qu'il est expliqué au paragraphe quatre. 2 - la soulte de 2000 F que son frère Étienne Dimon lui a payée. Lot de Jean Dimon 1 - la somme de 2000 F dont il a fait rapport ainsi qu'il est expliqué au paragraphe quatre 2 - la soulte de 2000 F que son frère Étienne Dimon lui a payés. Catherine Dimon, Rose Dimon autorisée de leurs maris et Jean Dimon reconnaissent qu'il est à leur connaissance que depuis de longues années Étienne Dimon a remboursé à Dominique Dimon son père la somme de 900 F montant de l'indemnité au service militaire que celui-ci avait payée pour le compte de son fils. En conséquence les susnommés s'interdisent à l'avenir de toute réclamation à ce sujet, déclarant qu'Étienne Dimon s'est libéré à l'égard de son père de la somme ci-dessus. Lecture des articles 12 et 13 de la loi du 23 août 1871 a été faite au parti par le notaire soussigné. Donc acte fait et lu aux comparants à l'étude à Prades en présence de Eugène Bordes clerc de notaire Joseph Rajau cordonniers domicilié à Prades témoins qui ont signé avec Dominique Dimon, Étienne Dimon, Jean Dimon, Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Gaudérique Bousquet, Isidore Bousquet et le notaire. Jeanne Bruzy, Catherine Dimon, et Rose Dimon priées par le notaire de signer ont déclaré individuellement ne savoir. (3E47/58 N° 424 Folio 341 Me Lacroix). Il s'est marié 314, à l'âge de vingt-cinq ans, le 28 avril 1819 à Mosset, avant d'avoir passé un contrat 315 le 12 avril 1819 à Mosset avec Jeanne Rose BRUZI 316, sa cousine au 4ème degré 317 (1799-1878). 57) Jeanne Rose BRUZI 318 319, fille de Félix BROUZI (1762-1837) et Marie Rose COSTASECA (1768-1831), née à Mosset le 25 avril 1799, baptisée dans la même localité le surlendemain, à l'âge de deux jours 320, y décédée le 7 février 1878, à l'âge de soixante-dix-huit ans. Testament à Prades le 4 février 1814 : Héritière des biens de Jeanne Costeseca Épouse Joseph Borreil et sans enfant elle dicte le testament suivant : Le 4/02/1814 je laisse à Jeanne Bruzi et Costeseca ma nièce et ma filleule : 314 En présence de Julien Maire PRATS (Officier d'état civil) - Jacques Isidore PRATS (Témoin). 315 316 Leur union dura environ 58 ans et 10 mois Via : Frances FURCUS 318 Note sur Jeanne Rose BRUZI Versements Le 04/09/1832 Thomas Mas cultivateur et Marie Bruzy son épouse déclarent avoir reçu de Lin Bruzy leur frère et beau-frère la somme de 400 F que ce dernier s'était obligé de payer à Marie Bruzy dans l'acte de partage entre les héritiers en date du 5 février 1832. Gérôme Bruzy cultivateur, Dominique Dimon administrateur des biens de Jeanne Bruzy son épouse et Marie Bruzy épouse Mas acceptent la somme de 900 F que Félix Bruzi père et beau-père aurait payé pour le prix de remplacement au service militaire de Lin Bruzy ainsi qu'il est rapporté par maître Jaume (3E47/21 N°194 Folio 150 Vincent Paris) 317 319 Bien immobilier local au : Reçoit de sa tante Jeanne Costeseca une maison - Laisse en 1878 à son décès une maison à Mosset estimée à 364 Francs 320 Au baptême de Jeanne Rose furent témoins Joseph Pierre Farriols TERRALS (Officier d'état civil) Jeanne COSTESECA (Marraine) - François BRUZY (Parrain) - Félix BROUZI (Déclarant) Père de l'enfant. 75 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES 1 - la maison que je possède à Mosset 2 - Le jardin aux Horts de Dalt ainsi que la propriété champ que je possède près de la forge à Las Asclayranes pour par la dite ma nièce et filleule en disposer aux conditions stipulées en faveur de Joseph Borreil mon mari. Je laisse et lègue au dit Joseph Borreil son mari (époux de Jeanne Costeseca testatrice) : 1 - la propriété de la vigne que je possède à Mosset à "Lluganas" 2 - l'usufruit de l'universalité de tous mes biens meubles et immeubles, y compris ceux du premier legs, dont la maison.. Enfin je lègue par préciput et hors part à Marie Rose Costeseca (1768-1831) (Sosa 69) épouse de Félix Bruzi (1768-1831) (Sosa 68) une somme de 100 francs à prendre sur le champ à Graboulet qui sera partagé ainsi que le reste de mes biens entre mes héritiers naturels après le décès de Joseph Borreil mon mari. (3E23/70 FOLIO 7 Pierre Bordes). Événement à Prades le 13 mai 1879 : Déclaration de succession de Jeanne Bruzy (N° 462), décédée le 7 février 1878. Le 13 mai 1879 a comparu Dominique Dimon cultivateur à Mosset lequel a fait la déclaration suivante. Jeanne Bruzy, sa femme, est décédée à Mosset le 7 février 1878 à 79 ans. Dans le partage anticipé qu'ils firent conjointement de tous leurs biens entre leurs enfants suivant acte reçu par Me de Lacroix notaire à Prades le 9 décembre 1875 enregistré le 13 du même mois les donateurs se réservent jusqu'au décès du survivant l’usufruit des bestiaux, des meubles et des effets mobiliers et des immeubles. Parmi ces immeubles de la défunte possédait en propre. 1 - une terre de 45 ares à Mosset au lieu-dit "Le Cortalet" 2 - une autre terre arrosable de 9 ares au lieu-dit "Fount Nougal". Le total pour un revenu de 16 F Ne signe pas. Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Félix Fructus Bonaventure PARDINEILLE 58) Félix Fructus Bonaventure PARDINEILLE 321 322 323 , Agriculteur, fils de Fructus PARDINEILLE (1777-1837) et Françoise VIGUE (1785-<> 1845 & 1876), né à Taurinya le 7 avril 1819, décédé à Mosset le 9 novembre 1888, à l'âge de soixante-neuf ans 324. Événement à Prades le 6 mai 1889 : Déclaration de succession de Félix Pardineille Le 6 mai 1889 comparait François Pezet huissier à Prades agissant comme mandataire suivant le pouvoir de Jean Dimon époux Pardineille Marie à Mosset ci-après nommée. Il a fait la déclaration suivante. Félix Pardineille propriétaire domicilié à Mosset, y est décédé intestat le 9 novembre 1888, veuf de Marie Respaut depuis environ 30 ans et laissant pour héritier ses trois enfants. - Marie épouse de Jean Dimon propriétaire à Mosset mandant du comparant. - Marguerite épouse de Jean Mayens à Perpignan. - Joseph employé du chemin de fer Paris Lyon Méditerranée à Marseille. La succession comprend. Meubles. Un mobilier détaillé et estimé en l'état à la somme de 60 F. Immeubles. 1 - un cortal avec un pré, champ et terre inculte au lieu-dit la Grange de 5,40 ha et d'un revenu de 96 F. 2 - une parties de moulin - 1/86e - à Mosset dit "Mouli de la Bila" d'un revenu de deux francs. (Voir le texte sur les moulins) Le revenu total est de 98 F formant un capital de 2450 F 321 322 Code : moulin de la société 323 Son nom figure sur les actes d'Isidore Antoine François BORREILL (Naissance) et Emmanuel Fructus PARDINEILLE (Naissance). 324 Au décès de Félix Fructus Bonaventure fut témoin Dominique Pierre Jean DIMON (Déclarant). 76 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES Signé Pezet (ADPO 114W159 N°53). Il s'est marié 325, à l'âge de vingt-cinq ans, le 15 janvier 1845 à Mosset avec Marie Bazilisse Marguerite RESPAUD 326 , sa cousine au 6ème degré 327 (1822-1861). 59) Marie Bazilisse Marguerite 328 RESPAUD , fille de Pierre Emmanuel RESPAUT (1792-1867) et Anne Marie RADONDI (1799-1862), née à Mosset le 2 janvier 1822 329, y décédée le 27 février 1861, à l'âge de trente-neuf ans 330 331. 60) Augustin Jacques Dumenjo (En) 332 333 FABRE, dit , Voiturier 334 325 En présence de Michel Janvier Gaudérique TORREILLES (Témoin) - Gontrand Michel MATHEU (Témoin) - Maurice Jean Baptiste Maire CORCINOS (Officier d'état civil) Maire de Mosst en1845 - Gaspard Maire PALOL (Témoin) - Étienne Pierre CORCINOS (Témoin). 326 Leur union dura environ 16 ans et 1 mois 327 Via : Jaume Joan QUES 328 Bien immobilier local au : En 1867 habite au d"cès de son père Emmanuel une maison rue de Dalt qui vient de lui. 329 A la naissance de Marie Bazilisse Marguerite furent témoins Maurice Jacques SALVAGNAC (Témoin) - Joseph Isidore SARDA (Témoin). 330 Les déclarants de son décès sont ses voisins Pierre Fabre âgé de 34 ans et donc né en 1827 et Emmanuel Soler âgé de 58 ans et donc né en 1803 331 Au décès de Marie Bazilisse Marguerite furent témoins Emmanuel SOLÉ (Témoin) - Gaudérique Pierre Barthélemy FABRE (Déclarant). 332 Note sur Augustin Jacques FABRE Service militaire Classe 1823 N°2 - Fils aîné de veuve, son père est décédé en 1816. Membre de la Garde Nationale de 1832 avec le N° 98 du service ordinaire, marié avec enfants (Table alphabétique du registre matricule du 29/08/1831Mosset) Motif de classement dans la réserve comme soutient de famille avec le N° 78 à 35 ans en 1840 Échange de maison Le 28 octobre 1825 Dominique Dimon propriétaire à Mosset d'une part et Augustin Fabre Fita d'autre part propriétaire cultivateur échangent leur maison. 1 - Dimon Dominique cède et aliène une maison (N°220 au 8 Plaça de Dalt) à Mosset sur la place que Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 cultivateur, fils de Jacques FABRE (1749-1816) et Marguerite FITE (~ 1755-1827), né à Mosset le 14 avril 1803 335, y décédé le 15 avril 1858, à l'âge de cinquante-cinq ans. Il s'est marié 336, à l'âge de vingt-deux ans, le 12 avril 1826 à Mosset, après avoir passé un contrat le 3 avril 1826 à Prades avec Anne Marie Élisabeth ROUSSE 337 (1809-1883). 61) Anne Marie Élisabeth ROUSSE 338 , Dominique Dimon avait acquise de Jacques Rouffiandis par acte reçu par le notaire soussigné le 23 janvier 1819. Cette maison confronte - de l'est Joseph Cantier (N°219) - du sud la place publique - de l'Ouest Gaudérique Roland (N°221) - et du Nord les héritiers de Michel Henriquel. (N°225 à l'arrière du 2 Escaler de Vila Nova) 2 - Augustin Fabre Fita cède et aliène une autre maison avec ses dépendances située au portal d'Avall qui est échue à Augustin Fabre Fita dans le partage qui a eu lieu entre lui, Françoise Fabre Fita sa soeur germaine par acte reçu par le notaire soussigné le 24 juillet 1825. Cette maison confronte - Isidore Prats - la rue - de l'est aussi la rue - du Nord la maison de Françoise Fabre Fita, laquelle maison vendue faisait, avant le partage, une seule et même maison de l'Ouest. Dominique Dimon et Augustin Fabre Fita échangent lesdites maisons avec leurs servitudes et moyennant de la part de Dominique Dimon en faveur de Augustin Fabre Fita une soulte de 400 F. La maison donnée par Dominique Dimon est d'un revenu de 30 F par an.(3E64/46 Folio 428 Me Felip) 333 Bien immobilier local au : N°220 au 8 Plaça de Dalt échangée en 1825 venant de Dominique Dimon Militaire : CL1823 EX GNA GNR 334 Son nom figure sur un acte de Marie "Grace" Catherine PORTEIL (Naissance). 335 A la naissance d'Augustin Jacques furent témoins Catherine FABRE (Témoin) - Augustin FABRE (Témoin). 336 En présence de Isidore Gaudérique Joseph Maire PORTEIL (Officier d'état civil) - Joseph Thomas BAZINET (Témoin) - Baptiste VILE (Témoin) Jacques COMINJE (Témoin) - François BALETTA (Témoin). 337 Leur union dura environ 32 ans 338 Note sur Anne Marie Élisabeth ROUSSE Vente le3 juin 1884 Donation partage du 9 avril 1872 à ses enfants Pierre et Jean Fabre d'une batisse grange dans la rue du clocher. 77 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES fille de Jean Emmanuel Farriol ROUSSE (1766-1841) et Marie Catherine VILA (1780-1857), née à Mosset le 13 octobre 1809 339, y décédée le 17 octobre 1883, à l'âge de soixante-quatorze ans 340. 62) François Joseph VILLE : Voir en 20 63) Catherine Thérèse PORTEIL : Voir en 21 Marguerite GÉNÉRATION VII Joseph Estienne Emmanuel PARES 64) Joseph Estienne Emmanuel PARES 341 342 343 , Propriétaire dit "Pagès", Elle fait partie d'une batisse plus importante attribuée à Jacques Fabre.qui doit terminer le mur de division Vendue le 3 juin 1884 à Monceu Emmanuel. Prix de 600 francs. (ADPO 3E47/129 - Mas Notaire) 339 A la naissance d'Anne Marie Élisabeth furent témoins Isidore POMPIDOR (Officier d'état civil) Martin Jean CANTIE (Témoin) - Jean Emmanuel Farriol ROUSSE (Déclarant) - Pierre BIGORRE (Témoin). 340 Au décès d'Anne Marie Élisabeth furent témoins Bonaventure FABRE (Déclarant) - Philippe ARBOS (Déclarant). 341 Note sur Joseph Estienne Emmanuel PARES dit Estèbe 1 - Environnement familial Il a 5 sœurs et il est le seul garçon de la fratrie. Il est né l'avant dernier. Il a 3 ans au décès de son père. Marié à Marianne Corcinos en 1791, il a 9 enfants au moins : 6 garçons et 3 filles, 5 auront des descendants. Il meurt à 45 ans en 1813. Son dernier fils n'a que 2 ans. Son épouse Marie Anne se remarie en 1814, soit l'année suivante, à Jacques Dirigoy. Ils n'auront pas d'enfants. 2 - Habitation Il est né et habite au Portal de França dans la maison achetée par son grand-père Emmanuel Parès (Sosa Pares Garrigo 202) en 1740 au Marquis d'Aguilar baron de Mosset. La maison se compose des habitations de 72 m 2 au 15 Carrer del Portal de França (N°235) et de la tour, N°250 de 18 m 2 de l'autre côté du Portal, avec laquelle on communique par un passage au-dessus du Portal. Il avait en plus une maison au N° 416 de 82 m 2 au Carrer dels Pallers derrière le N° 417 et un Pâtis Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 utilisé comme aire de battage (N° 407) de 153 m 2 à la Plaça de l'Era à côté de l’actuelle habitation de Maurice Siré au N°3. Au-dessous de cette aire se trouvaient les champs de la Porteille qui s’étendaient jusqu’au canal d’arrosage de Molitg. 3 - Service militaire Il figure sur la liste de la 5e compagnie des volontaires de la Milice Nationale de Mosset du 13/09/1789. (ADPO 100EDT45) Il sait signer "pares", sans majuscule. 3 – Épuration après l'invasion espagnole de 1793 Il signe le refus de changer de municipalité le 27 septembre 1793 Dix jours après le départ définitif des Espagnols de Mosset Joseph Estève, procureur de la commune, organise une assemblée générale à la suite de le lettre qu'il a reçue du général David commandant les forces françaises à Prades. Sont présents : le maire Julien Corcinos, les 4 officiers municipaux et une cinquantaine d'habitants. La lettre est lue par le secrétaire de la commune Isidore Pompidor. Le Général David ordonne "à la commune de Mosset de former, sans délai, une nouvelle municipalité." La réponse unanime est que "les habitants de Mosset n'ayant jamais donné de marques équivoques de leur civisme et ayant été toujours dans le véritable sens de la Révolution ils n'ont cessé de manifester une soumission entière aux lois que, malgré l'invasion des Espagnols dans leurs foyers, invasion qui leur a été funeste, ils ont toujours conservé les mêmes membres de leur municipalité, que les Espagnols n'a point remplacée, que depuis la chasse donnée à l'armée espagnole qui était à Prades, cette même municipalité a pourvu aux besoins des Français, leurs frères, en fournissant l'étape à ceux qui sont passés par leur territoire, accompagner des déserteurs ou prisonniers Espagnols, ce qui prouve que la municipalité de Mosset a toujours conservé le titre glorieux des Français. En conséquence, le patriotisme reconnu des officiers municipaux ne leur permet pas de se dépouiller de la qualité glorieuse qu'ils possèdent. Ils renouvellent, en tant que de besoins, leur nomination et c'est le vœu unanime de la présente assemblée. Le citoyen maire, de même que les officiers municipaux et le procureur de la commune, pénétrés de reconnaissance, de l'affection et des bons sentiments que l'Assemblée leur a témoignés, ont accepté la continuation de leur charges en prêtant le serment requis par la loi. Ils ont donné en même temps l'assurance que leur zèle pour le bien public ne souffrira jamais aucun ralentissement et que leur soumission aux lois sera toujours la même." 4 - Justice 4-1 Le soufflet de 1798 L'an 7 de la République, une et indivisible, et le 25 vendémiaire (16-10-1798), s'est présenté devant nous, 78 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES Maurice Matheu (1732-1812), juge de Paix et officier de police judiciaire du Canton de Mosset. - le citoyen Etienne Pares (1768-1813), lequel nous a requis de rédiger la plainte qu'il veut nous rendre du fait ci-après détaillé et à quoi nous avons procédé d'après les déclarations du dit Etienne Pares qui nous a dit que le jour 23 du présent mois, environ à 9 heures du soir, se trouvant, lui plaignant, en la maison du citoyen Gaudérique Porteil, aubergiste de cette commune, faisant la conversation avec d'autres personnes, il a reçu un soufflet de la part du citoyen Etienne Craste (1772) domicilié au dit Mosset, sans qu'il leur ait donné lui, ni qu'il ait poussé le dit Castres à le lui donner, soit par paroles ou autrement. - les témoins Dominique Verdier (1742-1816), Martin Bixareil (1739-1827), habitant la dite commune de Mosset, témoins amenés par Etienne Pares : - Dominique Verdier, 55 ans, ni parent, ni allié, ni serviteur, ni domestique du plaignant, déclare que le jour 23 du présent mois, environ 9 heures du soir, étant en la maison du citoyen Gaudérique Porteil, a vu que Etienne Crastes a donné un soufflet à Etienne Pares sans qu'ils fassent dispute de la moindre chose. - Martin Bixareil, 55 ans, fait la même déclaration. (ADPO 100 EDT48 : Justice de Paix) 4 - 2 Voix de fait : Parès contre Galaut en 1809 Le 12-05-1809 à Mosset : Par devant nous Isidore Pompidor (1770-1840), adjoint au maire de Mosset, s'est présenté le Sieur Lavila, propriétaire de Mosset, qui nous a dit que Jean Galaut (1758-1810), surnommé "Mesouret", étant employé à la garde du troupeau de dit Lavila, avait été battu et maltraité et ne pouvant le dit Galaut, se transporter pour faire sa déclaration, il nous a requis le transport chez le blessé pour prendre connaissance des faits. Le 12-05-1809, nous nous sommes transporté en la demeure de Jean Galau t sise à Mosset. Étant entrés, nous avons trouvé, couché dans son lit, le dit Galaut. Il a dit que, le jour d'hier, à environ 1 heure de l'après-midi, étant occupé à la garde du troupeau du Sieur Lavila sur la propriété, en jachère, de Etienne Pares (1767-1813), à la partie du territoire appelée "Cong", au couchant de la dite propriété, il vit sortir Etienne Pares qui montait à course de cheval, lequel étant arrivé à l'endroit appelé "Lira de Mosseu Miquel" cause un moment avec Jean Cortie Xapeiro (1779-1854) et se dirigea toujours à course vers sa bâtisse située sur sa propriété du "Cong" et immédiatement il vit venir à lui le susdit Etienne Pares (Sosa Pares Garrigo 64) accompagné de Joseph Pares (1811-1875) son fils, armés chacun d'un pal vulgairement appelé "courp." Etienne Pares demanda au déclarant : "Qui t'a donné ordre de conduire le troupeau sur cet endroit ? " Il lui répondit : "Je ne crois pas te porter du dommage." Alors Etienne Pares lui dit "Tu dois mourir ici." Et de suite, à grands coups, il le réduisit dans l'état où il se trouve et il l'aurait sans doute tué sans la Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 supplique de Joseph Pares, son fils, qui lui dit : "Mon père ! Laissez-le ! Il en a assez !" La déclaration a été faite en présence de : Jean Cortie Xapeiro (1779-1854), Joseph Catala (1763-1811), Emmanuel Soler (<1769->1812), Julien Prats dit "Parote" (1747-1891) Julien Garrigo (1769-1863) Marguerite Prats, Antoine Fabresse 1744->1804) Gaudérique Porteil (1757-1820) (ADPO 3U2817 Tribunal de première instance de Prades - Procédures correctionnelles) 4 - 3 Agression sur Rose Pares, sa fille mineure Etienne Pares (1767-1813) contre Jacques Brunet de Mosset prévenu d'avoir frappé Rose Pares, sa fille de 15 à 16 ans Témoins : Marie Anne Capelle (1756), 52 ans, née à Campôme, habite Mosset, épouse Isidore Julien, brassier : "Ayant entendu de sa maison d'habitation, que quelqu'un qui était à la campagne se plaignait et criait : "Mon Dieu ! On me tue ! " Et ce vers les 7 heures du matin du 08-08-1808 et ayant vu que c'était du côté d'une "embergue" et que sans doute les disputes provenaient de l'arrosage, s'y rendit et y étant parvenue, elle vit Rose Pares (1792) qui voulait arroser de cette "embergue" et l'épouse de Jacques Brunet prévenue, qui voulait l'en empêcher. Un instant après, Brunet prévenu étant survenu, il s'approcha de la dite Rose Pares, lui donna, de propos délibéré, un coup de poing sur la poitrine et la renversa sur un châtaignier. Elle, témoin, voyant que le dit Brunet voulait se porter à d'autres excès, dit qu'elle ne le permettrait pas et l'épouse de Brunet ayant même voulu empêcher son mari, le dit mari lui donna une poussée et la fit reculer de quelques pas. Elle ramena la dite Rose Pares. François Theza (1773), 35 ans, berger de la Carole, entendit François Garrigo (Sosa Pares Garrigo 48) crier : "Ne la tue pas ! " François Garrigo (1784-1869), 23 ans, berger de Mosset, qui cria par 3 fois de laisser Rose Pares tranquille. Jacques Assens (1792), 16 ans, berger de La Carole, fils de Jean (1760). Condamnation : Jacques Brunet, absent, est condamné à 10 jours d'emprisonnement, 15 francs d'amende, 12 francs de dommages et aux dépens de 50 francs. Etienne Parès, père de Rose, plaignant a fait appel à Maître Jacomet défenseur et avoué. (ADPO 3U3043 Tribunal de première instance de Prades - Procédures correctionnelles) 5 - Transactions 5 - 1 Versement à sa sœur en 1787 Le 23 prairial an V (13 juin 1797) et le 11 juin 1797), Marie-Rose Parès, épouse de Joseph Comenge (pas de contrat de mariage), a reçu d’Etienne Parès, son frère, la somme de 722 francs, dont 380 assignés par le testament de Joseph Parès (Sosa Pares Garrigo 128) 79 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES chirurgien à Mosset, retenu par maître Bordes il y a vingt-sept ans |En fait du 30 mars 1770), la restante somme de 342 francs acompte de la part et portion qui peut revenir à Marie Rose Pares sur la constitution dotale de feu Rose Bousquet Rose Bousquet ( Pares Garrigo129), leur grand-mère. (ADPO 3E21/497 N°114 Folio 139) 5- 2 Vente en 1796 par Etienne Porteil à Vincent Radondy Le 5 frimaire an V (24/11/1796), Etienne Porteil Garrigo (1774-1808), propriétaire et curé à Mosset vend à Vincent Radondy Porteil (1774-1855), cultivateur, A - une bergerie cortal dans la rue " del Trot " [N°415 au 9 Carrer de Santa Magdelena] confrontant : devant : la rue "del Trot " - derrière : Pierre François Arrous (1724-1801) [N°408 à las Eras] - du côté : Jacques Fabre [N°417] et Etienne Parès (1767-1813) [N°416] - de l'autre côté : Maurice Matheu (1732-1812). [N°414 au 7 Carrer de Santa Magdelena] [Maison : Ce cortal est le N°415 du plan de 1811 dans la rue actuelle du Carrer de Santa Magdelena et non rue del Trot] B - un journal (journal = 35,565 ares) de terrain champ à prendre sur une plus grande surface à "Caraut " et à la partie supérieure et depuis le pont dit de la Bastide jusqu'au ruisseau dit de " la Tremoulède ". Confrontant (partie vendue) : - d'orient : le reste de la propriété, avec le ruisseau de la "Tremoulède " entre les deux. - du midi : le chemin du Col de Jau. - du couchant : pont de la Bastide et Emmanuel Rousse (1742-1806). - de septentrion : la rivière la Castellane. C - champ à "Rodoles" d'une cartonate (1/4 de journal = 33,565/4 ares), confrontant : - d'orient : Jacques Corcinos, Anne-Marie Villa, - du midi : Joseph Corcinos (1753). - du couchant et septentrion : Joseph Porteil. D - un jardin au chemin du moulin d'une cartonate (1/4 de journal = 33,565/4 ares). - d'orient : Pierre Laplace dit "Claverolle" - du midi : Isidore Lavila (1758-1805) - du couchant : la veuve de Jacques Vidal (1750-1805) - de septentrion : le chemin du moulin.(ADPO 3E21/497 - Page 32 - Estève Notaire à Prades) 5- 3 Vente en 1797 à Baptiste Deixonne Le 12 nivôse de l'an V ( 1.1.1797) Etienne Parès (1767-1813), cultivateur, à Mosset, vend à Baptiste Deixonne, cultivateur à Mosset, une pièce de terre jardin derrière " la Thomaze " contenant 1/5 de cartonate (1/4 de journal, le journal = 35,565 ares), confrontant : - d'orient, les héritiers de Nicolas Escanyer. - d'occident, Isidore Radondy. - de septentrion, un le chemin qui va aux "Horts de moun " et avec l'acheteur. - de midi, avec ledit acheteur. Prix : 165 F en monnaies métalliques. Etienne Parès (1767-1813) de signe pas. (ADPO 3E21/497 - Page 59) 5 -4 Échange avec Thérèse Candille en 1797 Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Le 20 germinal an V (10.4.1797) Etienne Parès (1767-1813), cultivateur à Mosset et Thérèse Candille, veuve de Julien Brunet, brassier à Mosset, échangent et permutent : 1 - une pièce de terre champ à " la foun del Tell "contenant 1 cartonate (1/4 de journal = 33,565/4 ares) confrontant, de septentrion, le chemin qui va à la forge. 2 – contre une pièce de terre gravier à la Carole, contenant 1/2 cartonate (1/4 de journal = 33,565/4 ares), confrontant : - d'orient et du midi, le ruisseau de la Carole, - du couchant et de septentrion, la "tire d'Estardé" Etienne Parès (1767-1813) signe. (ADPO 3E21/497 Page 109) 5-5 Vente en 1797 à Pierre Arrous Le 20 frimaire an VI (10.12.1797), Etienne Parès (1767-1813), cultivateur vend à Pierre François Arrous (1724-1801), cultivateur Mosset, un lambeau de terrain de 6 pans (pan = 2,7070 cm) de largeur et de quatorze cannes (canne = 1,9879 m) de longueur, au prix de 100 F en espèces métalliques, confrontant d'orient avec le reste du champ du vendeur, du couchant avec Martin Climens. Etienne Parès (1767-1813) signe. (ADPO 3E21/497 Page 171) 5 - 6 Vente en 1798 à Isidore Lavila Le 25 pluviôse an VI (13.2.1798), Etienne Parès (1767-1813), cultivateur à Mosset vend à Isidore Lavila (1758-1825), cultivateur : Un lambeau de terrain formant un triangle à prendre d'une pièce de terrain champ appartenant au vendeur, située au "Cam del Mossetto, " contenant 1 cartonate (1/4 de journal = 33,565/4 ares). Cette pièce de terre est bornée par : - une borne à l'angle du champ d'Isidore Ruffiandis tout près du chemin. - l'autre au milieu de la propriété. - la troisième vis-à-vis du pont pratiqué sur le ruisseau de Molitg au chemin de la Carole. Confrontant avec le reste du champ le champ du vendeur et le chemin qui conduit à la Carole. La nouvelle construction dans cette partie de terrain sera à la charge de Lavila. Prix : cent livres en espèces métalliques. Il sera construit un nouveau canal pour l'irrigation de la propriété qui saignera le ruisseau du moulin à farine et l'usine à scie du dit Lavila. Le ruisseau ou nouveau canal sera construit à frais communs en proportion de la terre que chacun possédera. Ils prendront l'eau pour autant qu’elle ne sera pas nécessaire pour les moulins en cas de pénurie… (ADPO 3E21/497 - Page 232) 5 - 7 Vente des biens de d'Aguilar en 1794 au Mossetto Vente des biens de d'Aguilar le 27 pluviôse an II (15 février 1794) Une pièce de terre "Lo camp d'en Xineu de tras de la Portella." (Nº 6) . (ADPO 1Qp159) 80 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES Pièce de terre confrontant : - d'orient, du midi et du couchant : Étienne Pares (1767-1813), - de septentrion, Lin Climens (1777-1814) et Jacques Fabre. Estimation avant vente : 250 livres. Surface : trois-quarts de journaux. L'officier municipal Rousse a été remplacé par Prats (1742-1814).maire. 5- 8 Achat en 1808 à Jacques Cossey - Vente le 06/03/1808 de Cossey Jacques à Pares Etienne d'un champ et pré pour 300 francs. Le 6/03/1808 Jacques Cossey maréchal à forge vend à Etienne Parès une pièce de terre champ et pré, confrontant : - d'orient avec l'acquéreur - de midi de même - du couchant avec Joseph Berjoan - de septentrion avec le herm de Jean Clara au prix de 124 francs plus 176 francs. (ADPO 3E47/6 Folio 23 Page 123 Hipôlite Escape) 5-9 Quittance en 1798 de Rose Pares Commenge Quittance le 11 floréal an VI (30 avril 1798) par Rose Pares Commenge à Pares Etienne de 275 francs. 5-10 Achat en 1803 à Isidore Pineu Achat en 21 messidor an XI (10 juillet 1803) à Isidore Pineu d'une pièce de terre pour 400 francs en1809 à Marie Anne Galaut d'un pré Vente 5-11 Vente le 27/12/1809 par Etienne Pares à Marie Anne Galaut d'un pré pour 450 francs. (ADPO 3E12/505 Répertoire Hipolite Escape 1809-1811) 5 - 9 Reconnaissance de rente en 1804 à d’Aguilar Reconnaissance de rente en 1804 par Étienne Parès en faveur du citoyen d'Aguilar, le 30 messidor de l'an 11 (19 juillet 1804), par devant moi Pierre Jean Hippolyte Bordes, notaire. Fut présent le citoyen et Étienne Parès cultivateur domicilié à Mosset, lequel confesse et reconnait, en faveur du citoyen Louis Melchior Xavier Geneviève don d'Aguilar, originaire de Perpignan, propriétaires en France et en Espagne, actuellement à Barcelone, quoique d'ici absent, moi le notaire stipulant et acceptant pour lui, que comme tenant et possédant une pièce de terre champ, située dans le terroir de Mosset appelé "lo Camp del Mosseto" et contenant 210 ares ou environ, confrontant : - d'orient avec le dit Parès, - du midi avec le ruisseau communal de Molitg et Mosset, - du couchant et de septentrion avec le chemin de la Porteille qui va de Mosset à la Carole. Il est tenu envers le dit d'Aguilar au paiement d'une rente de 20 F sans retenue ni déduction quelconque de contribution au capital de 400 F échéable tous les ans le 8 nivôse (30 décembre) en vertu de l'acte d'imposition pieuse consenti en faveur de feu Jean Crouilles de Santa Pau de Biure d'Aguilar par Emmanuelli et Joseph Parès, père et fils, devant Me Bordes notaire le 27 décembre 1759. C'est pourquoi sans préjudice des premières et anciennes obligations et hypothèques confirmant aux cautions et corroborant icelle, le dit citoyen Étienne Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 fils de Joseph PARES (1738-1770) et Maria Rosa Justa BOSQUET (1732-1793), né à Mosset le 15 août 1767 344, reçu au baptême dans la même localité le surlendemain, à l'âge de deux jours 345, y décédé le 22 février 1813, à l'âge de quarante-cinq ans 346. Testament à Mosset le 20 février 1813 : Parès reconnaissant a promis, est obligé de payer et apporter tous les ans le jour du 8 nivôse aux citoyens d'Aguilar les 20 F de rente sans aucune retenue ni déduction ou quelconque des contributions en commençant à faire le premier paiement le huit nivôse prochain. Et de cela en avant à pareil jour en perpétuité tant que la dite rente court et jusqu'au réel et effectif remboursement du capital. A promis encore reconnaissance de la dite rente à ses frais et dépens toutes les fois qu'il en sera requis et pour tous dépens, dommages et intérêts, le dit Parès a obligé et oblige spécialement et par express la susdite pièce de terre champ et sans que l'une hypothèque ne déroge à l'autre généralement tous ses autres biens ruraux et urbains qu’il possède à la commune et terroir de Mosset. Actes faits en présence des citoyens Marc Rajau cordonnier et Jean Lafon perruquier domiciliés à Prades qui ont signé. (ADPO 3E2359 Page 255 Maître Bordes). 6 - Fortune et revenus Selon l'acte de succession le revenu immobilier est de 950 francs environ correspondant à un capital de 22760 francs en 1813. 7 - Construction d'un ruisseau en 1811 à Lluganas (Le 31 juillet 1811, 32 pages de texte photographié,) Accord sous seing privé entre Nicolas Laguerre et Etienne Parès sur la construction d'un ruisseau faite par Gaudérique Laguerre sur une propriété à Lluganas appartenait à Etienne Parès enregistré à Prades le 24/02/1790 Cotte N°48. (ADPO 3E23/67 folio 193 Pierre Bordes notaire, Folio 207) 342 Divers Cote archives : Diaporama 1 Bien immobilier local au : N°235 au 15 Rue du Portal de França de 72 m2 qu'il laisse à son décès en 1813 - N°250 de 18 m2 après le Portal à gauche Tour après le Portal à gauche achetée à d'Aguilar par Emmanuel Parès - N°416 au 7 Plaça de l'Era en 196 et en 1811 343 Son nom figure sur les actes de Étienne Mathieu CORCINOS (Naissance) et Gaudérique Joseph Étienne PARES (Naissance). 344 Seul garçon de la fratrie, le plus jeune de la famille 345 Au baptême de Joseph Estienne Emmanuel furent témoins Jacques Curé COMENJA (Officiant religieux) - Marguerite PARES (Marraine) - Étienne BOUSQUET (Parrain). 346 Au décès de Joseph Estienne Emmanuel furent témoins Julien Maire PRATS (Officier d'état civil) François DELLACH (Témoin). 81 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES Testament du 20 février 1813 à Mosset Par-devant Gaudérique Bonaventure Felip, notaire impérial à la résidence de Prades, soussigné, assisté des témoins bas nommés, est comparu Étienne Parès, propriétaire agriculteur, demeurant en cette commune de Mosset, lequel quoique malade de son corps, sain d'esprit, et jouissant de ses sens, a déclaré au notaire susnommé vouloir faire son testament, il a lui-même dicté au dit notaire en en présence des témoins bas nommés ainsi qu'il suit. " J'offre mon âme à Dieu et je veux qu'à mon décès, mon corps soit porté à la sépulture des fidèles avec la solennité d'usage pour les personnes de mon état. Je veux aussi que mes honneurs funèbres et la neuvaine soient célébrés le plus tôt possible après mon décès, laissant à mon épouse et à mes héritiers le soin de faire célébrer pour le repos de mon âme le nombre de messes qu'ils trouveront convenable. Ces dispositions pieuses seront à la charge de la masse de la succession. Par préciput et hors part. Je lègue à Joseph Parès (1793), mon fils aîné, par préciput et hors part, la quatrième partie de tous mes biens, meubles et immeubles, droits, créances et actions quelconques, présents et à venir, et si Joseph Parès mon fils aîné ne voulait pas recueillir ce legs, je veux qu'il soit recueilli par Thomas Parès (1797-1844) mon second fils et à défaut encore de celui-ci de pouvoir ou de vouloir recueillir ce legs, je veux qu'il soit recueilli par Melchior Parès (1805-1838) mon troisième fils, toujours par préciput et hors part. Portion héréditaire de 3000 F par enfant Je désire que ma maison se conserve et se maintienne, autant qu'il sera possible, dans son état actuel et pour éviter le partage de mes biens entre mes enfants, je lègue à Joseph Parès, Thomas Parès, Melchior Parès, Julien Parès, Gaudérique Parès (1811-1875) (Sosa 32 des Pares Garrigo), Rose Parès, et Thérèse Parès mes sept enfants à titre de portion héréditaire ou successive sur mes biens de la somme de 3000 F à chacun, à laquelle somme j'évalue la portion qui pourrait le revenir à chacun, déduction faite des créances dont mes Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 biens pourraient être grevés, et du quart ci-dessus légué par préciput, voulant que celui de mes fils susnommés qui recueillera le legs du quart par préciput, paye ladite somme de 3000 F à chacun de ses frères ou sœurs, lors même que les legs particuliers pourraient réduire de quelque chose le quart légué par préciput. J'ai cru devoir faire moi-même cette fixation à l'avance, afin que mes enfants connaissent au moment de mon décès, de la valeur de leur avoir et trouvent ainsi plus aisément le moyen d'établir, dans ce sens et toujours dans l'idée de conserver la maison. Je leur recommande de donner à leur frère aîné l'aisance nécessaire pour qu'il puisse leur payer leurs legs respectifs de ses propres moyens. Ce testament a été ainsi dicté en présence des témoins bas nommés par Étienne Parès, testateur, au notaire qui l'a écrit tel qu'il l’a dicté et qui en a fait lecture, en présence des mêmes témoins, au testateur qui l'a approuvé en entier. Et dans le domicile du testateur en présence de Dominique Matheu (1778-1839) propriétaire agriculteur demeurant à Campôme, Antoine Marty (1762-1825) cordonnier, Joseph Bazinet agriculteur, Sébastien Bazinet (1777-1845) épicier, tous trois demeurant à Mosset, témoins majeurs, qui ont signé et avec Étienne Parès testateur et le notaire dans le domicile du testateur. (Enregistré le 11 mai 1813(ADPO 3E64/34 N°75 Folio 159 Felip Gaudérique Bonaventure) Etienne Parès est décédé le 22 février 1813, deux jours plus tard. Remarque : On sait que son patrimoine est évalué à 22 000 Francs environ. Les 5 garçons reçoivent 5x3000 francs soit 15000 francs. En plus, l’aîné Joseph, qui, si les estimations sont exactes, reçoit en plus, hors part, le 1/4 du total soit 5 500 francs. iL reste donc 1500 francs, que les 2 filles (Rose et Thérèse) se partageront ? En fait, le partage aura lieu en 1827. La maison C'est le 2e garçon survivant Thomas qui hérite de la maison. En effet, l’ainés n'a pas de descendance. 82 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES Thomas Parès épouse Elisabeth Grau en 1819 puis Françoise Radondy en 1821. Succession à Prades le 21 août 1813 : Le 21 août 1813 est comparu Marianne Corcinos veuve d'Etienne Pares cultivateur de Mosset, faisant pour Joseph, Rose, Thomas, Melchior, Julien, Thérèse et Gaudérique Pares (Sosa Pares Garrigo 32), ses enfants communs avec le dit Etienne Pares leur père, décédé ab intestat le 22 février 1813. Par son décès ils ont recueilli les biens ci-après, desquels le dit Joseph est légataire du quart suivant le dernier testament du dit son père reçu par Me Felip notaire à Prades le 20 février 1813 enregistré le 11 mai 1813, lesquels biens consistent en : Un domaine situé sur le terroir de Mosset qui se compose en 1 - une maison à la rue dite du "Portal de France" rue dite "de dejous" soit le N°235 au 15 Carrer del Portal de França 2 - un cortal au bas de Mosset N°416 et l’aire de battage N°407 3 -un jardin au chemin du moulin de 3 ares 4 - un champ appelé "Mosseto" d'un arpent et demi 5 - un autre champ à La Carole d'un arpent 6 - un autre champ dit del "Cong" avec un couvert, dit Cortal, et un pré attenant de deux arpents et demi. Le tout d'un revenu de 947,50 francs 7 - plus une vigne, située au terroir de la commune de Campôme, d'un revenu de 10 francs Lequel revenu total forme un capital au denier vingt de 19150 francs Plus les meubles, réputés meubles par destination, détaillés et estimés dans l'inventaire établi par la dite comparante retenu par Me Felip notaire le 22 mai 1813 et d'une valeur de 2710 francs Soit un capital total de 22760 francs Plus le mobilier, proprement dit, détaillé et estimé dans le dit inventaire à la somme de 1241 francs Et un petit jardin dit de Come Gelade de 8 ares d'un revenu de 4 francs, soit au total un revenu de 24 francs correspondant à un capital de 480 francs Plus des vieilles nippes, linges de corps, Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 hardes et effets le tout d'une valeur de 20 francs Déclarant la dite comparante que les autres propriétés non désignées et qui sont attachées au dit corps d'héritage et qui sont vraisemblablement comprises à la matrice du rôle sous le nom du dit défunt appartiennent en propre à la dite comparante pour lui avoir été donnés par ses père et mère, déclarant que celles ci-dessus sont les seuls biens de leur dit père. (ADPO 5W555 Mutations par décès. Il s'est marié religieusement 347 le 8 juin 1791 à Mosset, avant d'avoir passé un contrat 348 le 24 mai 1791 à Prades avec Marie Anne CORCINOS 349 , sa cousine au 5ème degré 350 (1771-1845). Marie Anne CORCINOS 65) Marie Anne CORCINOS 351 352, fille de 347 En présence de Isidore FABRE (Témoin) Cousin du contractant - Joseph Jean CORCINOS (Témoin) Oncle de la contractante - Joseph Curé PARER (Officiant religieux) - Isidore CORCINOS (Témoin) Oncle de la contractante. 348 Chez maître Pierre Bordes à Prades 349 Leur union dura environ 21 ans et 9 mois 350 Via : Galceran MORER 351 Note sur Marie Anne CORCINOS Inventaire des meubles du 16 Portal de France Le 11 mars 1813 , à la requête de Marianne Corcinos veuve de Étienne Parès en son vivant propriétaire à Mosset, mère et tutrice légale de Rose Parès, Joseph Parès, Thomas Parès, Thérèse Parès, Melchior Parès, Julien Parès, Gaudérique Parès, ses enfants mineurs communs avec Étienne Parès. Gaudérique Bonaventure Felip notaire impérial à Prades, assisté des témoins bas nommés, a procédé à l'inventaire des meubles meublants, et effets mobiliers et papiers qui se sont trouvés dans la maison des mineurs susnommés, en présence de Marianne Corcinos tutrice, de Melchior Bompeyre propriétaire, demeurant à Mosset subrogé et tuteur et en présence d’Isidore Lavila propriétaire à Mosset, expert priseur nommé par Melchior Bompeyre subrogé tuteur, et qui a prêté serment le 7 du courant destiné à leur juste valeur les objets ci-après inventoriés auxquels 83 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES inventaire il a été procédé en commençant par les objets laissés à l'évidence par M. le juge de paix et à mesure que les scellés ont été levés ainsi qu'il suit. Dans la cuisine de la maison se sont trouvés les objets suivants : - un grand chaudron à bords arrondis avec son anse en fer, un chaudron moyen usé, un autre très petit et aiguiser avec marmite et son couvercle, une casserole, une bassine et une carafe, le tout en cuivre avec hanses aux manettes en fer, pesant en tout 22 kilos estimé par l'expert priseur, à la somme de 66 F. - un pot de fer avec son couvert, deux poêles à frire, une grande et une petite, un gril, une vieille romaine, de pot de fer pour le feu, une pincette, un trépied et aux servantes en fer, une paire de chenets ou landiers, une crémaillère, 11 lanternes en colle et une lampe en fer, le tout estimé à 25 F. - un chandelier d'étain, six fourchettes de fer, mais se crier d'étain, un petit entonnoir en fer blanc, une de couvercle de fer blanc, le taux estimé à quatre francs. - 11 assiettes de terre, un pot de terre, trois autres pots de terre, de bouteilles en verre noir, de peau aux petites jarres de terre à mettre de l'huile, le taux estimé à trois francs. - quatre chaises en bois de saule et en paille, et une autre petite et chaise estimée ensemble à trois francs. - une petite glace estimée à un franc - un pétrin avec son support usé et est un blutoir aussi usé, estimé à 20 F. - dans une armoire plaquée au mur se trouvait une jarre en terre pouvant contenir environ 5 dal, vide estimée à six francs. Dans une chambre sans fenêtre attenante à la cuisine se sont trouvés les objets ci-après : - une paillasse, de draps de lit, une couverture de laine et fils, trois planches le tout formant un lit porté sur quatre mauvaises chaises, le taux estimé à 16 F. - de qu'est-ce 100 couverts très usés et estimés à 3 francs. - dans l'une des deux caisses des décalitres de haricots blancs estimés à cinq francs. Dans une autre chambre aussi sans fenêtre attenante à la précédente s'est trouvé à un lit composé d'un mauvais châlit, une paillasse, 2 linceuls, une couverture en fils, le tout estimé à 12 F. -une autre vieille caisse 100 serrures estimée à deux francs. - dans cette caisse 56 dal de haricots blancs estimés à 15 cinq francs. Dans une chambre aussi attenante à la cuisine et donnant sur la rue se sont trouvés les objets ci-après : - un lit composé de châlit en bois de noyer usé, une paillasse, un matelas de laine, le tout estimé 24 F - une petite table en bois de noyer avec son tiroir estimé cinq francs. - une armoire aux garde-robes en bois de noyer estimer 24 F. Dans cette armoire se sont trouvés une... en drap bleu, un petit tapis en Silésie, une vieille culotte entra, un Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 bonnet de laine, un vieux chapeau auront le tout estimé 20 F. - six chemises usées estimées 12 F. - cinq minas de toile grossière et une couverture en fils le taux estimé 12 F. Étant descendue au rez-de-chaussée et étant entrée dans la cave se sont trouvés les objets suivants : - une vaisselle à moudre le sel estimée 2 francs. - trois tonneaux, pouvant contenir environ 8 hl estimés 40 F. Ces trois tonneaux sont cerclés à quatre cercles de fer. - 12 hl de pommes de terre estimés 30 F. - deux seins de cochon, quatre étoiles ou jambon, de lard pesant en tous 80 kg et qui doivent servir aux besoins de la famille le tout estimé 100 F. Dans l'écurie qui est au fond de l'entrée de la maison s'est trouvé un mulet poil roux, hors d'âge, avec un bât, brides, estimés en tout à 150 F. Au second étage composé de deux pièces attenantes se sont trouvés les objets suivants : - 12 hl de seigle estimé 240 F. - 12 dal d'orge estimé 21 F. - deux charges de gros milliers épilaient et c'est-à-dire 4 hl estimés à 70 F. - environ 14 hl de gros milliers encore en gousse estimés 145 F. - deux ailes en bois, une corbeille, une chaise de paille estimés un franc. - un sac de toile estimé un franc. - cinq linceuls en toile très commune estimés 15 F. - un châlit en bois de noyer, très usé, une paillasse s'entoura le, usée, une grosse couverture appelée "Bourras" usée le tout estimé 6 francs. Dans la cave où les susnommées sont redescendues ils ont trouvé dans un des trois tonneaux sus inventoriés 2 hl 50 l de vin estimé 50 F. La requérante a déclaré que le vin resté d'une grande partie des grains ci-dessus inventoriés et profanés des propriétés appartenant à son particulier à la requérante et que le vin, les denrées et les comestibles portés dans le présent inventaire seront à peine suffisant pour la subsistance de sa famille jusqu'à la récolte prochaine. Cela fait la requérante a représenté au notaire en présence des assistants les papiers de la maison du défunt lesquels papiers ont été paraphés par le notaire et tous les suivants : 1 - un cahier contenant le contrat de mariage entre Joseph Pares Fabre (Sosa Pares Garrigo 128) et la demoiselle Rose Bousquet (Sosa Pares Garrigo 129) passé devant Ignace Bordes notaire à Vinça le 18 avril 1757 et une donation faite par la demoiselle Véronique Fabre (Sosa Pares Garrigo 203) en faveur de Joseph Parès (Sosa Pares Garrigo 128) suivant le même Ignace Bordes notaire à Vinça du 26 avril 1757 2 - expéditions du testament de Joseph Parès chirurgien de Mosset retenu par maître Cluri à Mosset le 30 mars 1770 dont l'expédition a été délivrée par 84 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES Julien CORCINOS (1745-1820) et Rose maître Tersol notaire apostolique à Perpignan contrôlé. 3 - expéditions d'une transaction passée entre la demoiselle Rose Bousquet, Étienne Parès et Pierre Ange Parès, tous de Mosset, devant Me Escape notaire à Prades sous dater du 27 mars 1788, contrôlé 4 - une quittance de la somme de 475 F par Pierre Ange Parès à la demoiselle Rose Bousquet, (Sosa Pares Garrigo 129) sous la date du 3 avril 1789 devant Me Escape notaire à Prades dûment contrôlée. 5 - une quittance par François Grau et Véronique Fabre (Sosa Pares Garrigo 203) mariée à Étienne Parès tous de Mosset devant Me Escape du 9 avril 1789 dûment contrôlé de la somme de 578 F. 6 - sessions d'une créance de 355 F par François Parès d'Aunat à Pierre Ange Parès son frère, acte reçu par maître Felip Barrere, très honoré et père du notaire susnommée le 29 novembre 1790, dûment contrôlé. 7 - quittance de 426 livres par Pierre Ange Parès à la demoiselle Rose Bousquet sa belle-sœur, acte retenu par Me Escape du 2 janvier 1791, dûment enregistrée. 8 - contrat de mariage entre Étienne Parès et Marianne Corcinos requérante reçu par Pierre Bordes notaire à Prades le 24 mai 1791 dûment enregistrés. 9 - quittance de la somme de 475 F par Joseph Porteil à Étienne Parès provenant d'Anne-Marie Parès (Sosa Pares Garrigo 101), sous seing privé daté du 25 juin 1792. 10 - échange entre Jacques Fabre et Étienne Parès par acte devant Me Escape du 4 prairial en XII de la République dûment enregistrée. 11 - procès-verbal d'adjudication définitive d'un champ à Mosset dit "Lo Camp d'en Xineu" au Mosseto en faveur d'Étienne Parès, faite par l’administration du directoire du district de Prades le 12 prairial an II (31 mai 1794), dûment enregistrée. 12 - quittance de 722 F par Marie-Rose Parès Commenge à Étienne Parès, acte reçu par maître Escape notaire à Prades le 23 prairial an V de la république, dûment enregistrée. 13 - retrait d’un pré à Mosset au lieu-dit le "Cong" par Pierre Ange Parès, sur le marquis d'Aguilar par acte reçu par Me Bordes notaire à Prades le 20 mars 1787, contrôlé. 14 - vente d'un lambeau de terre à Mosset au lieu-dit Mosseto consenti par Étienne Parès en faveur de Isidore Lavila devant Me Escape, le 22 cinq pluviôse de l'an VI (13 février 1798), enregistré. 15 - transaction entre Étienne Parès, Sébastien Escanyé et Thérèse Parès, Véronique Parès, Rose Parès, Madeleine Parès, acte reçu par maître Ribes notaire daté de Vinça le sixième pluviôse an X (26 janvier 1802), dûment enregistrée. 16 - vente par Isidore Pineu à Étienne Parès d'un champ, pré, herm et bois au lieu-dit La Coume, acte devant Me Escape du 21 messidor an XI de la république (10 juillet 1803), dûment enregistrée. 17 - vente par Jacques Cossey à Étienne Parès d'un champ et pré et herm au lieu-dit "Lo Cong", acte Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 devant Me Escape du 6 mars 1808, dûment enregistrée. Les titres ont été remis à la requérante. Cela fait la requérante a invité le notaire et les susnommés à se rendre dans une grange appartenant aux mineurs, située dans la présente commune, au lieu-dit la Porteille, dans laquelle grange ils ont trouvé les objets suivants : - 100 tuiles destinées à la réparation urgente de cette grange qui est estimée à six francs. - 240 kilos de foin de pré estimé à 12 F. - 480 kilos de paille de seigle estimée à 9 francs. - quatre vaches hors d'âge propre au labour estimées à 450 F. - deux autres vaches de l'âge de trois ans estimées à 220 F. - quatre veaux dont 2 mâles et 2 femelles estimés à 220 F. - 80 brebis de tout âge estimées à 720 F. - 70 agneaux de l'année estimés à 250 F. - 15 moutons de trois ans estimés à 195 F. - 35 agneaux mâles et femelles de deux ans estimés à 350 F - 10 chèvres de tout âge estimées à 12 F. - quatre poules et un coq estimés à cinq francs. - deux charrues montées estimées à 12 F - une hache usée, trois bêches, un trident dit "bigos" le tout estimé cinq francs. - deux paires de courroie servant à attacher les bœufs ou vaches à la charrue estimés 10 F. Le comparant a de plus déclarer que dans une autre grange à Mosset au lieu-dit le Count, et dans laquelle il n'a pas été possible de se rendre à raison de la neige, il se trouve 320 kg de paille estimés à six francs et 320 kilos de foin estimé à 12 F. Soit un total de 2702 francs. La requérante interpellée a déclarer ce qui peut lui être dû par les mineurs ou par feu Étienne Parès son mari, elle a déclaré que la succession de ce dernier lui doit la somme de 2480 F qu'elle a reçus de ses droits paternels et maternels et autres. Après avoir reçu le serment de la dame requise elle n'a rien soustrait, qu'elle ne sait pas que rien n’ait été soustrait et qu'il n'y a plus rien à voir. Le notaire soussigné a clôturé le présent inventaire et acte lu aux comparants. Fait à Mosset à 3 heures du soir du dit jour en présence de Sébastien Bazinet, épicier et Porteil, officier de santé demeurant à Mosset tous majeurs qui ont signé avec le subrogé tuteur et l'expert priseur, la dame requérante a dit ne savoir signer, de ce requis par le notaire soussigné. (ADPO 3E64/34 N°104 Folio 221 Me Felip Gaudérique Bonaventure) Décédée le 06/09/1845 à Mosset dans la maison de son gendre Jean Lavila époux de Thérèse Parès dont les voisins sont Fabre Jaume (1788) 57 ans et Vile François(1780) 65 ans 352 Son nom figure sur un acte de Marie Grace Rose CORCINOS (Baptême). 85 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES LAGUERRE (< 1754-1773), née à Mosset le 10 novembre 1771, baptisée dans la même localité le même jour 353 354, y décédée le 6 septembre 1845, à l'âge de soixante-treize ans. Événement à Prades le 7 avril 1827, veille du dimanche des Rameaux : Cession des droits héréditaires de Marianne Corcinos Le 02/07/1814, Marianne Corcinos épouse de Jacques Dirigoy propriétaire agriculteur à Mosset, laquelle avec l'autorisation de son mari a déclaré faire cession et vente à titre irrévocable à Thomas Corcinos propriétaire à Mosset, son frère, de tous les droits successifs qui peuvent appartenir à Marianne Corcinos soit à titre de légitime soit à titre de supplément et légitime, de succession ou hérédité sur les biens et droits quelconques qui composent ou qui ont pu composer la succession mobilière et immobilière de la défunte Rose Laguerre leur mère, soit que les biens ou droits proviennent à ladite défunte Rose Laguerre de la ligne paternelle ou maternelle, soit qu'ils lui soient revenus d'une ligne collatérale quelconque, moyennant la somme de 100 F. (ADPO 3E64/35 N°173 Folio 301 Felip) Partage des biens d'Etienne Parès Le couple a eu 9 enfants. Au décès du père, 2 étaient décédés. L'aîné décédera avant 1827. Il reste donc 4 garçons et 2 filles. Le sept avril 1827 ont comparu - Thomas Parès cultivateur à Mosset - Rose Parès épouse assistée de François Baillette propriétaire domiciliés à Planèzes - Thérèse Parès épouse de Jean Lavila à Mosset - Melchior Parès propriétaire à Planèzes - Julien Parès agriculteur à Planèzes âgée de 19 ans - Gaudérique Parès (Sosa Pares Garrigo 32) agriculteur à Mosset, les deux derniers étant mineurs et donc assistés et autorisés de Marie-Anne Corcinos leur mère et tutrice épouse en secondes noces de Jacques Dirigoy propriétaire à Mosset ici présent et autorisant 353 Le parrain est Isidore Pajau, pages, Mosset La marraine est Matie Carbonnell, ne signe pas. Soeur jumelle de Marguerite 354 Au baptême de Marie Anne fut témoin Vincent Curé SERRADEIL (Officiant religieux). Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 ladite son épouse, veuve en premières noces d'Étienne Parès (Sosa Pares Garrigo 64) et encore Jacques Marty propriétaire cordonnier à Mosset. Étienne Parès est décédé à Mosset il y a plus de 14 ans sans avoir fait aucune disposition valable en ce moment et laissant pour seuls et uniques héritiers les six frères et sœurs Pares comparants. (6 survivants sur 9) Par un acte reçu par Gaudérique Felip notaire en février 1827 enregistré Melchior Parès [aîné au moment du décès du père] vendu à Thomas Parès son frère [le plus âgé] et à Jacques Marty sa part et portion sur le champ de derrière la Porteille, moyennant 1500 F dont 1120 F pour la portion acquise par Jacques Marty et 320 F pour la portion acquise par Thomas Parès. Les Parès voulant faire cesser l'indivision et connaître leurs droits sur la succession d’Étienne Parès ont convenu d'en faire le partage qui a été réglé ainsi qu'il suit. 1 - une maison à Mosset rue du Portal de France (N°235 au N°16 actuel) confrontant d'Orient Jacques Marty (N°234), du midi la rue, du couchant les héritiers de Julien Sarda (N°238), et du Nord la veuve Borreil (N°236) et les héritiers de Lin Vidal (N°237) 2 - une grange et aire (N°416 et P407) à Mosset derrière la Porteille confrontant d'orient Sébastien Arrous, du midi le champ du Mosseto de la succession, du couchant Vincent Radondi et Sébastien Arrous et du Nord Thomas Corcinos. 3 - une pièce de terre champ arrosable derrière la Porteille appelée Mosseto, de contenance de 288 perches environ et confrontant Marianne Corcinos (N°420 provenant de Julien Corcinos) épouse Dirigoy, le ruisseau de Molitg, du midi le même ruisseau, du couchant le chemin de la Carole, et du Nord l'aire (N° P407) portée à l'autre article. 4 - un pré à la Carole appelé la Devèze d'une contenance de 18 ares environ confrontant d'orient Dominique Escaro, du midi le ruisseau de la Carole, du couchant le chemin de la Guilalure et du Nord le même chemin. 5 - une vigne sur le territoire de Mosset au lieu-dit "Lo Bach" de 18 ares environ confrontant du levant Baptiste et Marianne 86 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES Corcinos, du midi Jacques Rouffiandis, et du couchant Martin Climens et du Nord Étienne Fabre. 6 - une autre vigne sur le territoire de Campôme au lieu appelé Fournols de contenance de 60 ares confrontant d'orient Gaudérique Bonaventure, du midi l'a nommée... Du couchant Joseph Salles, et du Nord la dénommée fortune. 7 - un jardin au lieu-dit "Als embossas rosses" de deux ares environ confrontant d'orient le ruisseau, du midi un ravin, du couchant Jacques Galaud et du Nord le même Galaud. 8 - deux corps d'héritage, une cortalade dénommée El Cong sur le territoire de Mosset consistant en champ, de terres incultes et une grange le tout d'une contenance de 4 ha au moins confrontant d'orient le ravin de la Coume, Étienne Berjoan Raphaël Ville, Emmanuel Soler, du midi le ruisseau del Poll, du couchant Jean Lavila et Gaudérique Porteil et du Nord le dit Gaudérique Porteil et le ruisseau de la Coume. 9 - une grange à Mosset au lieu-dit le Monastir de Jau confrontant de tous les horizons Marie Anne Corcinos. 10 - un champ au lieu-dit Graba de 18 ares environ confrontant d'orient le ruisseau, du midi le même ruisseau, du couchant Pierre... Et du Nord Jean dit Bataille et Joseph Solé. Les frères et sœurs Parès et leurs maris observent que lors du décès d'Étienne Parès celui-ci laissa encore une pièce de terre champ au terroir de Mosset à la Carole de contenance de 180 ares environ, que Marie-Anne Corcinos, sa veuve, a judicieusement mis à la vente et l'a réellement vendu aux enchères publiques devant Me Felip, notaire à Prades commis à cet effet par acte du mois de mai 1814, moyennant 5 700 F qui ont servis à acquitter les dettes et charges de ladite succession et donner l'avancement d'hoirie paternelle de 1628 F à Rose Parès épouse Baillette, lesquels 1628 F ont été reçus par François Baillette. Les mêmes frères et sœurs Parès observent que lors du décès de l'Étienne Parès leur père il existait un mobilier dont il fut pris inventaire par acte reçu par maître Felip notaire à Prades enregistré et qu'il existait Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 aussi des bestiaux qui furent portés et estimés dans le même inventaire. Les frères et sœurs Parès et les maris de celles-ci conviennent de laisser dans l'indivision la grange del Monastir de Jau, désignée au numéro neuf et le pré de la Carole appelé Graba du numéro 10. Les deux immeubles répondront de la dot de Marie-Anne Corcinos épouse Dirigoy mère commune et en attendant que l'on fasse le remboursement de cette dot les revenus de ces deux propriétés seront employés annuellement à en payer les intérêts. Le lot de Thomas Parès Il lui revient le sixième [6 enfants se partagent, à parts égales, l’héritage, sans tenir compte du testament inégalitaire du père, sachant, de plus que l’aîné favorisé est décédé] sur les immeubles de ladite succession. 1 - 1/5 environ du champ à Mosset derrière la Porteille appelé Mosseto désigné au numéro trois. Ce cinquième sera pris à deux parties différentes, l'une au midi en montant de la Carole confrontant... 2 - le jardin du numéro sept 3 - la moitié de la vigne de Fournols du numéro six 4 - le sixième environ du champ du Cong 5 - la moitié de la grange du Cong 6 - une partie du pré do Cong faisant moins du 1/6e à prendre le long du ruisseau et confrontant d’orient et du nord le ruisseau, du midi le lot qui sera assigné à Thérèse Parès et du couchant à Gaudérique Porteil, séparés par des bornes. 7 - la partie qu'il a acquise de Melchior Parès sur le champ du Mosseto. Le lot de Rose Parès Baillette 1 - la moitié environ de la maison à Mosset désignée au numéro un à prendre à l’Orient et consistant en une chambre au premier étage et aux pièces au-dessus et au-dessous et confrontant cette moitié, d'orient Jacques Marty, au midi de la rue, du couchant l'autre moitié de la même maison par un mur mitoyen au midi lequel mur devra être construit sur la même ligne et à frais communs entre Rose Parès et Melchior Parès. 87 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES 2 - le sixième environ du champ du corps d'héritage del Cong... 3 - 1/6 environ du près du même corps d'héritage... 4 - et elle gardera et retiendra les 1628 F Le lot de Thérèse Parès épouse Lavila 1 - le cinquième environ du champ de la Porteille appelé Mosseto... 2 - le sixième environ du champ du corps d'héritage del Cong... 3 - une autre partie des terres incultes champ et pré du même corps d'héritage del Cong... 4 - la moitié de la grange à Mosset et la moitié indivise de l'aire désignée au numéro 2 à prendre vers le couchant et le restant appartiendra à Julien Parès nécessitant un mur de division à frais communs. Le lot de Melchior Parès. 1 - la moitié de la maison à Mosset numéro un mais à prendre au couchant consistant en une cuisine et une tour au premier étage avec appartement au-dessous et au dessus confrontant cette moitié l’autre moitié qui est de la même maison et échue à Rose Parès et qui se trouvent séparées en partie par un mur qui devra être continué à frais communs sur la même ligne. 2 - le sixième environ du champ del Cong... 3 - une moitié du pré du corps d'héritage del Cong et un morceau de champ... Il est rappelé que Melchior Parès a vendu sa part et portion du champ de derrière la Porteille appelé Mosseto à Thomas Parès et à Jacques Marty. Le lot de Julien Parès 1 - la moitié du cortal ou grange de la Porteille à prendre au nord et confrontant au midi le lot de Thérèse Parès il sera séparé de celle-ci par un mur à construire à frais communs et la moitié indivise de l'aire qui se trouve au devant de ladite grange 2 - le cinquième environ du champ de derrière la Porteille dit Mosseto à prendra de portion... 3 - le pré appelé La Devèze désigné au numéro quatre. 4 - le troisième lot du champ du corps d'héritage del Cong. 5 - la moitié du pré de la terre inculte du même corps d'héritage. Le lot de Gaudérique Parès (Sosa Pares Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Garrigo 32) 1 - le cinquième environ du champ de la Porteille au Mosseto en deux parties. 2 - La vigne au Bach. 3 - la moitié de la vigne à Fournols numéro six à prendre au levant et confrontant au couchant avec le lot de Thomas Parès. 4 - une partie du champ du corps d'héritage del Cong formant le quatrième lot confrontant au levant Raphaël Ville, du midi avec le lot de Julien Parès, du couchant Jean Lavila et du Nord Thomas Parès. 5 - une partie de terre pré et champs del Cong formant le quatrième lot du côté de la propriété de Gaudérique Porteil confrontant au levant le lot de Thérèse Porteil et Étienne Berjoan, du midi le lot de Thomas Parès et du couchant Jean Lavila et du Nord le lot de Julien Parès. 6 - la moitié de la grange du Cong à prendre vers le midi et confrontant du Nord avec l'autre moitié, au lot de Thomas Parès pour la division de laquelle grange il sera fait un mur des deux divisions à frais communs. Jacques Marty prendra la portion lui revenant sur le champ de la Porteille au lieu-dit Mosseto comme acquéreur de Melchior Parès formant le second lot confrontant d'orient le ruisseau de Molitg, du midi le lot de Thomas Parès, du couchant le chemin de la Carole et de septentrion le lot de Gaudérique Parès. Gaudérique et Julien Parès mineurs promettent à ratifier le présent partage à l'époque de leur majorité respective. Les six frères et sœurs Parès déclarent qu'il existait encore quelques dettes ou charges dépendant de la succession du père commun et qui devront fournir par sixième qu'ils devront aussi contribuer par sixième au paiement et restitution de la dot de Marianne Corcinos leur mère commune. Les frères et sœurs Parès déclarent dans leur intérêt commun ils sont laissés dans l'indivision l'aire devant la grange du corps d'héritage del Cong. Tous leurs droits sur cette terre sont les mêmes. Chacun pourra y placer des gerbes et y dépiquer. Les frères et sœurs Parès et les maris de celles-ci déclarent reconnaître que ladite Marianne Corcinos épouse Dirigoy leur mère 88 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES et belle-mère respective leur a remis et leur a rendu compte de tous les meubles meublants détaillés dans l'inventaire par elle pris, qu'ils ont reçu, le tout qu'ils ont partagé. Sur les meubles et linges Julien Parès a retiré pour sa portion une grande gatte, un tonneau cerclé en fer de capacité de 36 dal, un petit chaudron, une mesure, des pincettes, une telle, une servante à foin, une seringue et une casserole. Gaudérique Parès a retiré pour sa portion un blutoir, une grande marmite, une plaque en fer pour le four et 2 socs en fer. Marianne Corcinos et Jacques Dirigoy, son mari déclarent que la succession d’Étienne Parès leur doit encore diverses sommes à raison des dettes par eux acquittées et à la décharge de la même succession et qu'ils se réservent le droit de les réclamer et répéter des dits six frères et sœurs Parès copartageants. Les frères et sœurs déclarent que les mêmes mariés Dirigoy Corcinos sont leurs débiteurs et doivent leur faire le compte de diverses sommes et objets qu'ils se réservent de réclamer en temps utile. Les frères et sœurs Parès promettent le présent partage se faire valoir et tenir et sans pouvoir mutuellement garantir son obligation réciproque de leurs biens donc acte. C'est en présence de Joseph Sarda voiturier, Bonaventure Payra cordonniers tous deux domiciliées à Mosset témoins qui ont signé avec Baillette, Thomas Parès, Melchior Parès, Julien Parès, Dirigoy Marty et Lavila. Lesdites Corcinos épouse Dirigoy, Pares épouse Baillette, Parès épouse Laville, et Gaudérique Parès ont déclaré ne savoir. (ADPO 3E64/48 N°107 Folio 163 Me Felip). Marie Anne s'est mariée une seconde fois, à l'âge de quarante-deux ans, le 12 juin 1814 à Mosset, avant d'avoir passé un contrat le 15 juin 1814 à Prades avec Jacques Jean DIRIGOY 355 356 357 , Maire Adj. 1821-26 355 Jacques Dirigoy Service miitaire - Controle de départ de dépôt et affectation Taille : 1,672 Cheveux : noirs Sourcils : noirs Yeux : roux Front : bien fait Nez : aquilin Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Bouche : moyenne Menton : fossete Visage : long Teint : clair Marques particulières : petite vérole Observations : parti au 10e Bataillon du Train d'Artillerie le 15.2.1807, arrivé le 20.5.1807 En 1813 est toujours militaire soldat dans cette unité : en permission à Mosset le 27/10/1813. (ADPO 1R200) Arrêt de la Cour d'Assise du 11-05-1822 Sont accusés : Thomas Sarda, 63 ans, journalier, né à Mosset, et Marie Barrère, 20 ans, journalière, née à Mosset pour faux témoignage en matière criminelle. Témoins 1. Marie Verdier, 50 ans (1769-1838), épouse de François Assens (1767), 1. Catherine Labaut ou Laplace ?, veuve de Ruffiandis, 23 ans, journalière 2. Jacques Dirigoy, 35 ans, cultivateur, 3. Joseph Labaut, 55 ans, berger, Campôme, 4. Maurice Salvagnac, 36 ans, garde champêtre, Mosset 5. Marguerite Cortie, 25 ans, aubergiste, Mosset, 6. Joseph Cortie, 60 ans, aubergiste, Mosset, 7. Maurice Portet, surnommé "Pascal", 34 ans, journalier, Mosset, 8. Joseph Corcinos, 41 ans, cultivateur, Mosset, 9. Rose Cabanaix, 34 ans, épouse du dit Corcinos, Mosset, 10. Anne Mas, 35 ans, Mosset, 11. André Mas, 29 ans, journalier, Mosset, 12. Jean François Pares, 32 ans, chirurgien, Mosset, 13. Elisabeth Fabre, 36 ans, épouse Baptiste Salies, berger, Mosset, 14. Isidore Mansies, 55 ans, cultivateur, Mosset, 15. Jean Artigues, 54 ans, cordonnier, Prades, 16. Baptiste Ville, 53 ans, journalier, Mosset, 17. Joseph Montrepaux, 27 ans, journalier, Mosset, 18. Louis Lavila, 28 ans, propriétaire et meunier, Mosset, 19. Joseph Terrats, 57 ans, scieur de long, Mosset, 20. Antoine Marti, 60 ans, cordonnier, Mosset, Défenseurs : Tastu pour Sarda, Guichon pour Barrère Question 1 : Thomas Sarda est-il coupable de faux témoignage mentionné dans le résumé de l'acte d'accusation ? Question 2 : Marie Barrère est-elle coupable de faux témoignage mentionné dans le résumé de l'acte d'accusation ? Réponse 1 : Oui à 7 contre 5 Réponse 2 : oui à 7 contre 5. Sont condamnés : Thomas Sarda à 10 ans de travaux forcés, Marie Barrère à 5 ans, à l'exposition publique 89 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES perndant 1 heure (exécutée le 17-05-1821 sur la place royale de Perpignan) (ADPO 2U61) Servitudes Le 27/09/1819, ont été présents Charles Dirigoy (1787) agriculteurs et Charles Fabre berger propriétaires, chacun d'une maison, l'une attenante à l'autre, situées à Mosset au carrer del trot et confrontant ensemble du sud la rue, du Nord Pierre Dimon (N°257), de l'Est Thérèse Lacomme veuve Garriguet (N°254), de l'Ouest le même Pierre Dimon (N°252) ils ont convenu ce qui suit. 1 - Jacques Dirigoy aura le droit de conserver à perpétuité les égouts du toit de sa maison sur le toit de la maison de Charles Fabre à la charge par Jacques Dirigoy de réparer sans délai tous les dommages que cette servitude pourra occasionner autour à de Jacques Fabre.. 2 - Charles Fabre ne pourra exaucer le toit de sa maison au-dessus du niveau de la fenêtre la plus basse de la maison de Jacques Dirigoy prenant jour au-dessus du toit de la maison de Charles Fabre. 3 - Charles Fabre ne pourra obliger Jacques Dirigoy a grillé les fenêtres de la maison de ce dernier donnant sur le toit de celle du premier actuellement existante non plus que tout autre ouverture qui pourrait diriger du même côté, lesquelles fenêtre tant celles existantes actuellement que celle qu'il pourra ouvrir à l'avenir, il pourra faire et refaire de la grandeur et des dimensions qui jugera convenables sans que Charles Fabre ni les héritiers puissent y porter obstacle.. 4 - pour indemnité de l'établissement de ces servitudes Jacques Dirigoy à compter à Charles Fabre la somme de 40 F. 5 - Jacques Dirigoy demeurera obliger à réparer tous les dommages que pourraient éprouver Fabre pour laisser des changements qu'il pourra faire aux fenêtres existantes ou des nouvelles ouvertures qu'il pourrait pratiquer à l'avenir c'est-à-dire par la chute des décombres sur le toit de Fabre. (ADPO 2OP2257 en 1836) (ADPO 3E64/40 N°250 Folio 441 Felip) Servitudes le 05/10/1819 Élisabeth Grau épouse de Thomas Parès agriculteur vend a Jacques Dirigoy agriculteur une maison avec ses dépendances à la Rue del Trot (partie nord du 16 Carrer du col de Jau N°270) confrontant à l'est la rue, au sud Gaudérique Jauze (N°270) à l'ouest le cimetière au nord la rue. Le prix est de 320 F. la maison appartenait à Élisabeth Grau par héritage de sa mère. (ADPO 3E64/40 N°279 FOLio 521 Felip) Décès Parès Thérèse Marie Anne Jeane née le 28/01/1823 à Mosset est décédée chez Jacques Dirigoy. Elle est née de père inconnu et de Thérèse Parès née vers 1802. Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Cultivateur 358 359 , fils de Jean Baptiste Lucien François DIRIGOY (1738-1813), Brassier et Rose RIQUE (1742-1814), né à Mosset le 20 février 1787, jour de mardi gras 360, décédé entre 1836 et 1845, à l'âge de quarante-huit ans au moins. Joseph Sébastien François CANTIE 66) Joseph Sébastien François CANTIE, dit Descordat (En) 361 362 363, Cultivateur, fils 356 Divers Cote archives : Diaporama 1 pétition Bien immobilier local au : N°355 au 7 Carrrer del Portal de Come gelada de 1826 à 1837 Folio 165 et 92 Taille en cm au delà de 1 m : 67 Code : CM Santé : Petite vérole 357 Son nom figure sur les actes de Thomas Estienne PARES (Mariage) et Jean Jacques ESCANYE (Mariage) et Catherine Magdeleine Marie MAYENS (Naissance). 358 Leur union dura environ 21 ans et 6 mois 359 Elle a environ 15 ans et 3 mois de plus que lui 360 ou 17/01/1784 361 Note sur Joseph Sébastien François CANTIE dit "Descordat" Environnement familial Marié à marguerite Deixonna d'Urbanya en 1814 il a 6 enfants au moins dont 4 eurent des enfants. Pour le service militaire, il fait partie de la conscription de l’an XIV, classe 1806. Il tire le N°3. Il est ainsi identifié : Taille : 1.572 m - Cheveux : noirs - Sourcils : châtains Yeux : roux - Front : moyen - Nez : bien fait - Bouche : petite - Menton : long - Visage : long - Teint : brun – Il est réformé mais la cause n’est pas connue. (ADPO 1R44) Réunion sur le prolongement du canal de la Ville Il est présent à cette réunion du 25 mai 1830 qui se tient chez lui. Il signe l'acte. Les 4 personnes mandatées pour la réalisation du projet sont : Michel Arrous, Martin Berdié, Pierre Dimont et François Villa. (ADPO 3E21/79 n°109) Conseiller municipal Sébastien Cantié est élu conseiller municipal le 20/10/1831 (ADPO 2M35). Il soutient François de Massia qui est nommé maire. A la suite du différend qui sépare le maire et la majorité des électeurs au sujet des conditions de règlement du conflit entre la commune et les descendants des d'Aguilar sur les vacants et la forêt, de Massia est désavoué. Sébastien Cantié 90 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES de Joseph CANTIE (1756-1824) et Marie Françoise BRUNET (1762-1825), né à Mosset le 9 décembre 1788, reçu au baptême dans la même localité le lendemain, à l'âge de un jour 364, y décédé le 9 avril 1861, à l'âge de soixante-douze ans. Il s'est marié 365, à l'âge de vingt-cinq ans, le 25 octobre 1814 à Urbanya, après avoir passé un contrat le 20 octobre 1814 à Prades avec Marguerite Rose Marie Thérèse DEIXONNA 366 (1791-1846). 67) Marguerite Rose Marie Thérèse DEIXONNA 367 , fille de Jean Baptiste DEIXONNA (1765-1831) et Rose PAIRER (1767-1816), née à Urbanya le 14 mars 1791, baptisée dans la même localité le lendemain, à l'âge de un jour, décédée à Mosset le 26 juillet 1846, à l'âge de cinquante-cinq ans. 68) Félix BROUZI 368 369 370, Cultivateur, fils démissionne. Il ne sera pas resté 2 ans au conseil. (ADPO 3M149 élections du 13/6/1833 ). Voir : http://www.histoiredemosset.fr/municipalite3.html http://www.histoiredemosset.fr/election1833.html Assurance santé en 1856 Adhère au système d'assurance santé mis en place par le Docteur Sébastien Bazinet (1810-1881). Sa redevance annuelle est de 17 francs. Président du bureau des Marguilliers en 1856 On peut lire dans le procès verbal de la composition du bureau des Marguilliers du 1er juin 1856 ( Archives de la mairie de Mosset : Administration de l'église): "Nous, soussignés Julien Roquefort, Isidore Ruffiandis et Sébastien Cantié, membres de la Fabrique de l'église de Mosset, désignés par le conseil de la dite Fabrique, dans sa séance du 1er juin 1856, réunis au presbytère , sous la présidence de Monsieur Iglesis François, curé desservant de la dite paroisse à l'effet de nommer un Président, un trésorier , avons nommé Président le Sieur Sébastien Cantié, pour trésorier le sieur Julien Roquefort et pour secrétaire le sieur Isidore Ruffiandis, lesquels ont été de suite proclamés et installés, chacun dans la charge qui lui est dévolue." Le 15 avril 1860, Isidore Ruffiandis, devenu maire, est remplacé à la Fabrique par Jacques Ruffiandis et Sébastien Cantié décédé est remplacé par Bonaventure Gaché. 362 Taille en cm au delà de 1 m : 57 Code : EM1833 Santé : Assurance en 1856 - Sa redevance annuelle est de 17 francs Militaire : CL1806 Ex 363 Son nom figure sur un acte d'Augustin Joseph FABRE (Mariage). 364 Au baptême de Joseph Sébastien François furent témoins Joseph VILANOVA (Parrain) - Rose MESTRES (Marraine) - Joseph Curé PARER (Officiant religieux). 365 En présence de Jean PAIRE (Témoin) - Nicolas FRAICHE (Témoin) - Jean SURJOUS (Officier d'état civil) - Pierre SURJOUS (Témoin) - Pierre François Gaudérique ARROUS (Témoin). 366 Leur union dura environ 31 ans et 9 mois Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 367 Note sur Marguerite Rose Marie Thérèse DEIXONNA Origine du patronyme Deixonne, Dexonne : Conflent, Roussillon. Origine difficile à déterminer. Plusieurs racines possibles : originaire d'Ausona, Région catalane ou d'Essones , Exona Augustin Vieux cimetière de Mosset 6e siècle . Ce nom en est la forme française altérée. Mutations par décès de Thérèse Deixonna Le 1er avril 1847 est comparu Sébastien Cantier cultivateur de Mosset agissant au nom de ses 6 enfants Baptiste, Jean, Jacques, Martin, Rose et Marie Cantié, cultivateurs à Mosset pour lesquels il se porte fort, Il nous a fait la déclaration suivante : Deixone Marie Thérèse, son épouse, , mère des susnommés est décédée à Mosset le 1 octobre 1846, âgée de 50 ans.(ADPO 5W566) Sa succession se compose de la somme de 1200 francs qui lui fut constituée en dot dans son contrat de mariage passé devant Me Escape notaire à Prades le 20/10/1814. (ADPO 3E23/70 Pierre Bordes) 368 Note sur Félix BROUZI Citoyen actif au 14 décembre 1795. (ADPO Lp1024 Recensement du 23 frimaire an 4) Prise de Mosset en 1793 En août 1793, lors de la prise de Mosset par les Espagnols, aucun des militaires mossétans n'a participé à sa défense, soit comme Miquelets ou comme "braconniers montagnards "du Pla de Pons. En effet moins d'une vingtaine étaient en activité dans l'armée du Département et les derniers partis étaient en formation. Par contre, lorsque Mosset s'est rendu, 37 membres de la Garde Nationale déjà hors des murs, ont fui pour rejoindre Perpignan. Il en faisait partie. (ADPO 100EDT36 - Liste du 16 janvier 1795) Vente Le 27 ventôse de l'an XI (18/03/1803), Félix Bruzi vend à Catherine Bès (Sosa 99), épouse de Jean Baptiste Vila (1768-1852), cultivateur, une maison, rue de "Baix" au prix de 500 Francs: 400 Francs reçus de Jean Climens (1761-1846) (Sosa 106) , son beau frère et 100 francs de son mari Jean Baptiste Vila (Sosa 98). 91 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES de Salvador Joan BRUZI (1720-1787) et Rose BONERICH (1726-1793), né à Mosset le 3 janvier 1762, reçu au baptême dans la même localité le même jour 371 372, y décédé le 11 avril 1837, à l'âge de soixante-quinze ans. Événement à Prades le 2 octobre 1837 : Déclarations de succession de Félix Bruzi Le 2/10//1837 est comparue Lin Bruzi (Sosa 34) cultivateur à Mosset faisant tant pour lui que pour Jérôme Bruzi, Jeanne Bruzi épouse de Dominique Dimon et Marie Bruzi épouse de Thomas Marc cultivateurs tous de Mosset. Il a déclare qu'ils sont héritiers de Félix Bruzi, leur père cultivateur décédé à Mosset le 10/04/1837 et que par son décès, ils ont recueilli les nippes et hardes du défunt de valeur 100 francs. Déclarant que le défunt avait fait un partage Cette maison N°369 au 7 Carrer de las Sabateras confronte : - à l'est la muraille de la ville. - au midi Joseph Commenge (N°370). - à l'ouest la rue publique. - au nord Julien Jauze (N°368) et Roufiandis Vente Le 27/09/1827 Joseph Brunet cultivateur domicilié à la Carole vend à Félix Bruzi cultivateur une pièce de terre de 86 perches à Rabassas pour le prix de 220 F. (3E64/48 N°148 Folio 193 Me Felip) Vente Le 23 prairial an 5 (11.6.1797) François Galaud (1754) père, tuteur de Rose (1781) et de Thérèse Galaud (1786), ses filles, conjointement avec Marie-Anne Cantié (1774-1839), épouse en secondes noces de Pierre Cantié (1767-1803)., vendent à Parès Marie-Rose (1763-1834) épouse de Joseph Comenge de Mosset (pas de contrat de mariage) une maison,confrontant d'Orient : les murs de la commune, du couchant : la grande rue, du midi et septentrion : Pierre, Xambeu, - de septentrion : Félix Bruzi . Prix : 600 F : 300 de François Galaud et 300 F de Pierre Cantié (1767-1803). Rose Parès réserve l'usufruit de la maison pour le cas où son mari Joseph Comenge lui survivrait. Joseph Comenge a reçu de son épouse 122 F.(ADPO 3E21/497 Page 140. N°145) 369 Divers Cote archives : 2E1979 Bien immobilier local au : N°239 au 16 Carrer de Vila Nove en 1811 370 Son nom figure sur un acte de Jeanne Rose BRUZI (Baptême). 371 Marraine = Françoise Costeseca, Ne signe pas 372 Au baptême de Félix fut témoin Félix BRUZI (Parrain). Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 anticipé de ses biens par acte devant Me Paris notaire le 5/02/1832 enregistré le 11/02/1832. de la contribution foncière sous le nom du défunt des biens appartenant en propre à elle-même. (114W130 N° 444) Partage des biens de Félix Bruzi Le 05/02/1832 Félix Bruzi cultivateur domicilié à Mosset, lequel ne pouvant plus, entendu son grand âge (70 ans) et ses infirmités qui en sont la suite, se livrer à la gestion de ses biens, a procédé ainsi qu'il suit au partage anticipé entre vifs de ses biens ci-après désignés. Sont aussi présents Lin Bruzi cultivateur, Jérôme Bruzi cultivateur., Jeanne Bruzi épouse Dominique Dimon, cultivateur. Marie Bruzi épouse Thomas Mas, cultivateur, tous domiciliés à Mosset. En premier lieu il déclare que par contrat de mariage de Jeanne Bruzi avec Dominique Dimon il a payé à celle-ci en avancement d'hoirie sur sa succession la somme de 1200 F. En second lieu que par le contrat de mariage de Marie Bruzi à Thomas Mas il a fait donation en avancement d'hoirie d'une pièce de terre champ située à Mosset à « Llouganas ». En troisième lieu par contrat de mariage de Lin Bruzi (Sosa 34) et de Catherine Mestres il a donné sous réserve d'usufruit le quart de ses biens. En quatrième lieu le mobilier a été partagé entre ses enfants. Masse 1 - un petit troupeau de bêtes à laine et chèvres pour un nombre total de 50 bêtes d'une valeur totale de 150 F. 2 - un petits corps d'héritage avec bergerie composée de chants et prés au lieu-dit un les Abeillas. 3 - une pièce de terre de jardin aux Horts demont. Ces biens sont d’un revenu de 80 F et appartiennent à Félix Bruzi pour ses justes et légitimes titres. Lot de Lin Bruzi (Sosa 34) Le troupeau, les trois quarts du corps d'héritage, la pièce de terre et jardin, à la charge par Lin Bruzi de payer le 24 juin 92 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES prochains sans intérêt la somme de 400 F à Marie Bruzi épouse Mas pour la remplir de ces droits paternels et un outre de nourrir entretenir loger changer et habiller à sa table et à son égal Félix Bruzi son père, travaillant celui-ci de ce qu'il pourra à l'avantage de la maison et en cas de séparation de lui servir une pension annuelle et viagère de 120 F par an exempte de retenue en trois paiements égaux de quatre en quatre mois et d'avance à partir du jour de la séparation. À la sûreté et du paiement les immeubles à lui ci-dessus demeureront obligés est hypothéqués par privilège. Le lot de Jérôme Bruzi Se trouvant déjà plus que rempli de sa part virile au moyen des 1200 F qu'il a reçus à l'avancement d'hoirie. Le lot de Marie Bruzi épouse Mas. Elle a déjà reçu à en avancement d'hoirie une pièce de terres à « Llouganas » et prendra les 400 F que Félix Bruzi a chargé le Lin Bruzi de lui payer. Il n'y a pas lieu de lui assigner des immeubles sans trop morceler les héritages. Leurs droits respectifs sur la succession de feu Marie-Rose Costaseca, épouse Bruzi, leur mère ont procédé au partage des biens par elle possédés de la manière suivante. Exposé des faits Jeanne Bruzi épouse Dimon a reçu en 'avancement d'hoirie sur la succession de sa mère dans son contrat de mariage une petite pièce de terre champ située à Mosset au lieu-dit « Font Nogal » de 10 ars. Lin Bruzi est donataire du quart du même bien suivant donation insérée dans le contrat de mariage du premier juin 1829. Masse des biens de la mère 1 - une maison à Mosset où demeure Lin Bruzi au N°239 au 16 de la rue de Vila Nova 2 - une autre maison avec pâtis dans la même rue dite "Case petite" au N°244 au 2 Traverrsa del Marques" 3 - un petits corps d'héritage à la « Gravelette » composé de champs, prés et cortal. 4 - un pré à « Las Asclayranes » 5 - une pièce de terre champ partie arrosable et parties aspre au lieu-dit Sant Julia de 72 ares. 6 - une pièce de terre inculte au lieu-dit « Las Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Ascanals » de 100 ares. Tous les biens appartenaient à feu Marie-Rose Costaseca de part ses justes et légitimes titres compose la succession. Le lot de Lin Bruzi, pour le remplir tant de son quart que de sa partie virile, se compose de la maison qu'il habite portée au nombre premier de la masse au (16 de la rue de Vila Nova (N°239))et de la pièce de terre pré portée au nombre quatre de la masse. Le lot de Jérôme Bruzi se compose du petit corps d'héritage dit la Gravelette porté au numéro trois. Le lot de Jeanne Bruzi épouse Dimon, indépendamment de ce qu'elle a déjà reçu à l'avancement d'hoirie, se compose de la pièce de terre champ portée au numéro cinq. Le lot de Marie Bruzi épouse Mas se compose de la maison et pâtus portée à l'article deux de la masse et de la pièce de terre inculte portée au numéro six. Lin Bruzi et Jérôme Bruzi pour une mutuelle convenance ont fait et arrêté entre eux les changes et permutations qui suit : lin Bruzi donne à Jérôme Bruzi la pièce de terre pré dite « Ascagnères » qui lui est échue dans son lot de la succession de leur mère commune. Jérôme Bruzi donne à Lin Bruzi la portion qui lui a été assignée à la succession de son père du quart du corps d'héritage dit « Las Abeillas ».(3E47/21 N°32 Folio 81 Me Vincent Paris). Il s'est marié 373, à l'âge de trente-trois ans, le 17 juin 1795 à Mosset avec Marie Rose COSTASECA 374 (1768-1831). 69) Marie Rose COSTASECA 375 376 377 , fille de François Lein COSTESECA 373 En présence de Jean Miquel SARDA (Témoin) François BRUZI (Témoin) - Emmmanuel ROUSSE (Officier d'état civil) - Baptiste ROQUELAURE (Témoin) - Félix BRUZI (Témoin) Oncle et parrain du contractant. 374 Leur union dura environ 36 ans et 6 mois 375 Note sur Marie Rose COSTASECA Origine du patronyme - Costaceca, Costeceque : agglutination de "costa" et "seca", côte aride. 376 Divers Cote archives : 2E1979 377 Son nom figure sur les actes de Catherine Anne NABONA (Décès) et François Isidore BORREILL (Naissance). 93 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES (1740-1790) et Catherine Anne NABONA (1747-1801), née à Mosset le 30 décembre 1768, baptisée dans la même localité le lendemain, à l'âge de un jour 378, y décédée le 30 décembre 1831, à l'âge de soixante-deux ans 379. 70) Jean MESTRES 380 381, Propriétaire, fils 378 Au baptême de Marie Rose furent témoins Marie LAVILA (Parrain) - Michel COSTESEQUE (Parrain) Jacques COMINJE (Officiant religieux). 379 Au décès de Marie Rose furent témoins Valent Michel Paul Joseph FOULQUIER (Déclarant) François Maire de MASSIA (Officier d'état civil) André LAPLACE (Déclarant). 380 Note sur Jean MESTRES Figurent sue la liste des suspects de Miolits et Campôme réunis pas les espagnols en une seule commune, "qui ont accepté des places ou exercés des fonctions," Jean Mestres (1763-1832) consul, François Bori consul et maire de Campôme, et même comme clavaires, Jean Rousse de Molitg, Mathieu Laguerre de Campôme... (ADPO L1310) Mutations par décès de Jean Mestres Le 1 juin 1832 est comparu Isidore Mestres cultivateur de Mosset fausant tant pour lui que pour Thérèse Mesres épouse de François Lavile (Vile ?) Rose Mestres épouse de Michel (Nicolas) Grau Catherine Mestres épouse de Lin Bruzi Joseph et autre Joseph Mestres ses frères et soeurs qui a déclaré qu'ils sont héritiers de Jean Mestres leur père décédé à Mosset le 4 janvier 1832 et que par son décès il a accueilli les biens ci-après desquels le comparant est donataire du quart en vertu du contrat de mariage reçu par Me Bordes notaire le 1/12/1815 enregsitré. une somme de 990 livres formant la dot constituée au défint dans son contrat de mariage reçu par la moitié d'une maison à Mosset que le défunt aurait acquise par indivis avec la comparante sa veuve par acte reçu par Me Bordes notaire le 12 juillet 1829 moyennant 500 francs dont la moitié est de 250 francs plus du mobilier détaillé dans l'état ci-joint dont la valeur est de 44 francs.(ADPO 5W565) Laisse à son décès en 1832 la 1/2 d'une maison acquise par indivis avec la comparante sa veuve par acte reçu par Me Bordes notaire le 12 juillet 1829 moyennant 500 francs dont la moitié est de 250 francs. 381 Divers Cote archives : 2E1978 Bien immobilier local au : Laisse à son décès en 1832 la 1/2 d'une maison acquise par indivis avec la comparante sa veuve par acte reçu par Me Bordes Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 d'Isidore Emmanuel MESTRAS (< 1738-1806) et Marie FELIP (< 1738-<> 1792 & 1832), né à Campôme entre 1763 et 1764, reçu au baptême à Mosset en 1764 382, y décédé le 3 janvier 1832, à l'âge de soixante-huit ans au moins 383. Il s'est marié religieusement 384 le 14 février 1792 à Mosset, après avoir passé un contrat 385 le 5 février 1792 à Prades avec Marie RADONDY 386, sa cousine au 4ème degré 387 (1772-1844). 71) Marie RADONDY 388 389, fille d'Isidore notaire le 12 juillet 1829 moyennant 500 francs dont la moitié est de 250 francs 382 Au baptême de Jean fut témoin Joseph Curé PARER (Officiant religieux). 383 Au décès de Jean furent témoins François Maire de MASSIA (Officier d'état civil) - Baptiste PALAU (Témoin) - Jean BRUNET (Déclarant). 384 En présence de Isidore POMPIDOR (Témoin) Joseph Curé PARER (Officiant religieux) - Emmanuel MESTRES (Témoin) - Augustin GARRIGUET (Témoin). 385 Ce contrta la fait donataire des biens de son père. 386 Leur union dura environ 39 ans et 11 mois 387 Via : Isidro MESTRES 388 Note sur Marie RADONDY Origine du patronyme Radondy; Radonde, Radondi: Roussillon, Conflent. forme féminine de l'occitan, redon, ronde, bien en chair,. Matronyme. Déclaration de succession de Marie Radondi veuve de Jean Mestres décédée le 4 juin 1844. Le deux décembre 1844 a comparu Isidore Mestres cultivateur à Mosset, faisant tant pour lui que pour Joseph Mestres aussi cultivateur, Thérèse Mestres épouse de François Vila, Rose Mestres épouse de Nicolas Grau, Catherine Mestres épouse de Lin Bruzy, ses soeurs et frères, pour lesquels il se porte aussi fort. Il a déclaré qu'ils sont héritiers de Marie Radondi veuve Mestres, décédée à Mosset, leur mère et grand-mère décédée à Mosset le quatre juin dernier, après avoir donné au comparant le quart de ces biens par contrat de mariage devant Me Bordes notaire il y a environ 51 ans. De sa succession des temps les biens ci-après : Mobilier une table, un pétrin, 10 chaises, six draps de lit, 2 lits et 2 paillasses, une armoire, deux chaudrons, une casserole, une poêle et une marmite, trois nappes et 10 serviettes, six couverts enfers, 12 assiettes, 2 tonneaux, quatre chaises, une des hardes et du linge, le tout pour une valeur de 123 F. Immeubles non affermés à Mosset 94 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES Joseph RADONDY (1753-1824) et Marie Esperansa PARENT (1747-1817), née à Mosset le 21 novembre 1772, baptisée dans la même localité le lendemain, à l'âge de un jour 390 , y décédée le 4 juin 1844, surlendemain de la Trinité, à l'âge de soixante et onze ans. 72) Gaudérique Jacques CORTIE, dit 1 - une maison sur la place d'un revenu de 80 F. 2 - un cortal au château d'un revenu de 25 F. 3 - un jardin au Horts d'amoun d'un revenu de cinq francs. 4 - une petite métairie au lieu-dit "Rabassas" composée de prés, champ et pâture contenant en tout 17 ha 50 ares d'un revenu environ de 250 F. 5 - un champ et pré et appelé "Clot d'en Tardieu" d'un revenu de 25 F. 6 - une petite métairie à la "Couguette" de 8 ha. 7 - un champ à Corbiac 89 - une vigne à Campôme à Fournols. 10 - deux vaches d'un revenu de 10 F. 11 - 110 bêtes à laine de d'un revenu de 27 F. Soit au total un revenu de 687 F formant un capital de 13 770 F. Déclarant que Jean Mestres mari de la défunte est décédé de depuis environ 10 ans et que la défunte avait donné une partie de ses biens à ses filles en respect de leurs contrats de mariage et que les biens de la défunte ont été partagés entre les cohéritiers suivant acte reçu chez Me Chatart notaire enregistré le 15 juillet dernier. Ne signe pas (114W135 N°589 page 11) le 25/06/1845 chez baptiste Corcnos à Mosset Partage le 15/07/1844 de la succession de Marie Redondy entre - Isidore Mestres - Rose Mestyres épouse Nicolas Grau - Joseph Mestres Il n'a pas été stipulé, dans cet acte, qu’Isidore Mestres serait tenu de payer une soulte de 300 francs à Rose Mestres et à Joseph Mestres. Pazr ailleurs un acte a été passé chez Me Barrot à Sournia le 19 février 1826 concernant Rose Mestres et Joseph Mestres héritiers de marie Radondy. (ADPO 3E77/20 N°260 Xatart) 389 Bien immobilier local au : N° 218 au 4 Plaça de Dalt dont elle a héritée de son père qu'elle laisse à son décès en 1844 d'un revenu de 80 francs. et un cortal au château 390 Au baptême de Marie furent témoins Vincent Curé SERRADEIL (Officiant religieux) - Joseph PARENT (Parrain) - Marie COSTESEQUE (Marraine). Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Brillant (El) 391 392 393, Cultivateur Voiturier, 391 Note sur Gaudérique Jacques CORTIE Le militaire Il fait partie de la Conscription de l’an 13 ( classe 1805, N° 19 puis N°30). Il mesure 1.707 m. (ADPO 1R44 ) Il a aussi arrêté le conscrit déserteur Deixonne Michel N° 9 et a été exempté de service. Lors de la levée des 300.000 hommes, classe 1813, on lit dans l’ état au 14.12.1813, il a été exempté parce qu’il était marié avant le 14.12.1813. (ADPO 1R48) Voir le JDM N°15 de mai 2001: Cortie contre Deixonne. Quittance Le 16/01/1816 Joseph Terrals déclare faire quittance en faveur de Gaudérique Cortie cultivateur de la somme de 600 francs que Terrals déclare avoir reçue en argent métallique en payement de l'obligation que Joseph Ruffiandis (1765-1838) et Marianne Terrals son beau père et belle mère auraient consentie en sa faveur suivant acte retenu par Me Bordes le 18 octobre 1804. (3E23/72 Folio 9 Me Pierre Bordes) Il est témoin au procès de Jacques Blanqué et de François Bonamich (ADPO 2U46) Voir le JDM N°53 de janvier 2007: Jugements de Blanquer et de Bonamich Témoin au Tribunal correctionnel de Prades Audiences du 19-07-1838, du 10-08-1838 et du 17-08-1838 Le procureur du Roi contre Martin Bardier, propriétaire et rentier Cité à comparaître le 10-08-1878, pour avoir, à diverses reprises, prêté des sommes d'argent, des denrées ou autres effets mobiliers à un grand nombre de personnes de Mosset, Campôme, Molitg, Catllar, Comes, Prades, Taurinya à un intérêt excédant le taux fixé par la loi du 03-09-1807. Cortie Gaudérique figure parmi les 43 témoins. (ADPO 3U2838 N°151) Déclaration de succession de Gaudérique Cortie Le 8 octobre 1852 à comparu Jacques Cortie cultivateur à Mosset lequel agissant tant pour lui que pour Jacques, Joseph, autre Joseph Cortie (Sosa 37), ses trois frères, Rose Cortie épouse Sauveur Bonneil à Codalet et Thérèse Cortie fille d'Isidore Cortie son frère à Mosset sa nièce. Il nous a déclaré que Gaudérique Cortie leur père et grand-père est décédé ab intestat à Mosset le 11 mai 1852 et que sa succession à eux échue consiste en les biens ci-après : 1 - une maison à la ville neuve d'un revenu de 15 F (peut-être le N°243 au 11 Escaler de Vila Nova. mais probablement le 5 Travessa del Marques). 2 - un jardin au lieu-dit la terrasse. Soit un revenu total de 19 F formant le capital de 380 F. (ADPO 114W138 N°339) 392 95 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES fils de Jacques Joseph CORTIE (1749-1795) et Françoise Marie XAPAYRAU (1749-1804), né à Mosset le 4 septembre 1784 394 , reçu au baptême dans la même localité le lendemain, à l'âge de un jour 395 396, y décédé le 11 mai 1852, à l'âge de soixante-sept ans. Il s'est marié, à l'âge de seize ans, le 14 mai 1801, jour de l'Ascension à Mosset avec Marie Anne Eulalie Thérèse RUFIANDIS 397 398 (1781-1846). 73) Marie Anne Eulalie Thérèse RUFIANDIS 399 , fille de Jacques Joseph Isidore RUFIANDIS (1748-1832) et Marie Anne TERRALS (1756-1824), née à Mosset le 10 décembre 1781, baptisée dans la même localité le lendemain, à l'âge de un jour 400, y décédée le 17 septembre 1846, à l'âge de soixante-quatre ans. Successions à Prades le 11 septembre 1820 : Mutations par décès d'André Ruffiandis Le 11 septembre 1820 est comparu Isidore Ruffiandis de Mosset agissants en qualité de procureur fondé de Jacques Ruffiandis son père suivant la procuration ci-jointe. Lequel nous a déclaré se porter fort en sa dite qualité du dit son père de Jean, Isidore, Thérèse, Rose, et Anne-Marie Ruffiandis, ces Bien immobilier local au : Laisse à son décès en 1852 une maison à la ville neuve d'un revenu de 15 FF Peut-être le N°243 au 11 Escaler de Vila Nova Taille en cm au delà de 1 m : 70 Code : Assassinat 1806 Cortie Militaire : CL1813 Ex 393 Son nom figure sur les actes de Joseph Jacques CORTIE (Naissance) et Catherine PORTEIL (Décès). 394 395 Mar = Marie rose Pajau, cousine, Ne signe pas 396 Au baptême de Gaudérique Jacques fut témoin Galdéric PORTELL (Parrain). 397 Leur union dura environ 45 ans et 4 mois 398 Il a environ 2 ans et 8 mois de moins qu'elle trois dernières représentant Joseph Ruffiandis leur père, tous les sus nominés frères et héritiers d'André Ruffiandis décédé assassiné à Mosset le 12 mars 1820 (Voir JDM N°57 et 58 de septembre 2007) où il a laissé des biens suivants : Immobilier 1 - la moitié d'une maison de revenu de 17 francs l'autre moitié appartenant à Marie Blanquer épouse du défunt. C’est la maison du N°411 au 1 Carrer del Porxo achetée en 1798 aux héritiers de Thérèse Vila née Ribas 2 - une pièce de terre bois pré terre labourable et terre inculte à "La Solane" de trois arpents de revenu de 62 F 3 - un jardin à Mosset dit "Lo Congust" 4 - une vigne et champ dite "La Crouette" de cinquante-cinq perches et de revenu de 10 francs 5 - un champ au "Bac" de huit perches de revenu de 3 francs soit au total un revenu de 100 F formant un capital de 2000 F. (ADPO 5W559 ) Déclaration de succession de Thérèse Ruffiandis Le 15 mars 1847 a comparu Gaudérique Cortie cultivateur à Mosset lequel tant en son nom qu’en celui de Jacques, Joseph, Jaume, Rose, Japet Cortie, ses cinq enfants pour lesquels il agit et se porte fort. Il nous a fait la déclaration suivante : Thérèse Ruffiandis épouse et mère des susnommées est décédée à Mosset le 17 septembre 1846 âgé de 65 ans. Sa succession se compose d'un petit héritage lui provenant de la succession de son oncle Jaumet Ruffiandis décédé depuis plus de 14 ans et consiste en une petite case de champ et jardin attenant situé à la Bastide sur le territoire de Mosset et d'un revenu de 107,50 F. Ne signe pas. (114W135 N° 1364 page 198). 399 74) Jean Pierre CHANAUD Bien immobilier local au : Carrer de Vila Nobe en 1804 - Laisse à son décès en 1846 Une petite case à la Bastide 400 Au baptême de Marie Anne Eulalie Thérèse furent témoins Pierre TERRALS (Parrain) - Marie Thérèse PRATS (Marraine). 401 Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 401 402 403 , Note sur Jean Pierre CHANAUD Citoyen actif au recensement du 23 frimaire an 4 (14 décembre 1795) (ADPO Lp1024) 96 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES Berger, fils de Jacques CHANAUD (< 1738-<> 1789 & 1792) et Marie PAYRART (1730-1765), né à Montfort-sur-Boulzane en 1758 404, décédé à Rodès le 18 novembre 1831, à l'âge de soixante-treize ans. Il s'est marié, à l'âge de trente-quatre ans, le 19 juin 1792 à Mosset, puis religieusement 405 406 le même jour au même endroit avec Marguerite VILA 407 (1771-1838). 75) Marguerite VILA 408, fille de Baptiste ou Jean-Baptiste VILA (< 1749-1774) et Rose LAPLACA (1746-1812), née à Mosset le 23 juin 1771, reçue au baptême dans la même localité le même jour 409 410, y décédée le 14 octobre 1838, à l'âge de soixante-sept ans. Successions à Prades le 28 avril 1799, jour de la Pâque orthodoxe : Partage des biens de Baptiste Vila (Sosa 150) Le 9 floréal an VII (28 avril 1799) Vila Marguerite (1771-1838) et Vila Catherine Rose (1766-18442) procèdent au partage faisant suite au décès de Baptiste Vila (<1749 Témoin au procès de Jacques Blanqué et de François Bonamich le 12/6/1807 à Perpignan (ADPO 2U47): (Mosset 1806) Il est berger de Martin Climens Habite au N°351 bis au 12 Carrer de las Sabateras. 402 Bien immobilier local au : N°351 bis au 12 Carrer de las Sabateras Code : Assassinat 1806 403 Son nom figure sur un acte de Martin Sébastien CHENAUD (Naissance). 404 Habite de 1785 à,1792 à Mosset et s'y marie en 1792 405 Témoins:Jean Bousquet, Bernard Bousquet, Jean Pierre Sagui, tous de Mosset et cultivateurs.Benaoit Chanaud, Montfort 406 En présence de Jean BOUSQUET (Témoin) Bernard BOUSQUET (Témoin). 407 Leur union dura environ 39 ans et 5 mois 408 Bien immobilier local au : N°351 bis au 12 Carrer de las Sabateras venant de son père depuis 1799 (père décédé en 1774) 409 Le parrain est Jean Baptiste Ville, la marraine Julia Marguerite Ne signent pas. 410 Au baptême de Marguerite fut témoin Vincent Curé SERRADEIL (Officiant religieux). Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 - 1774), leur père décédé il y a plus de 25 ans,se mettent d'accord pour recevoir : Vila Marguerite épouse Chagnaud, la maison au 12 Carrer de las Sabateras [N°351 bis] de 54 m 2 confrontant - d'orient Pierre François Arrous au 14 Carrer de las Sabateras - du midi et du couchant la rue de las Sabateras - de septentrion Martin Climens.à la partie nord du 12 Carrer de las Sabateras Vila Catherine Rose épouse Bousquet une terre à Ladou de 106 ares plus 80 francs en monnaie métallique qu'ils reçoivent de Marguerite Vila la maison ayant été estimée à 300 francs. ils promettent de ne plus revenir sur leur différend : en effet le père est décédé en 1774 soit depuis plus de 25 ans.(ADPO 3E23/58 Page 52 Me Bordes) Déclarations de succession de Marguerite Ville Le 25/04/1838 est comparue François Chanaud, fils aîné, et Joseph Cortie de Mosset agissant pour le premier en son propre nom et le second pour Rose Chanaud (Sosa 37) son épouse et tous ensemble se portant fort pour Marie Chanaud épouse de Sébastien Grau de Mosset, Julien Chanaud berger aussi à Mosset et Sébastien Chanaud domestique à Corbère. Il a déclare qu’ils sont héritiers de Marguerite Ville, veuve de Jean Pierre Chanaud leur mère décédée à Mosset le 15/10/1838 après avoir légué au comparant le 1/4 de ses biens dans son contrat de mariage et que de sa succession il dépend les biens suivants : Immeubles non affermés à Mosset 1 - une maison [N°351 bis] au 12 Carrer de las Sabateras d'un revenu de 20 francs formant un capital de 400 francs de 54 m 2 confrontant d'orient Pierre François Arrous du midi et du couchant la rue de Come Gelada de septentrion Martin Climens.(114W131 N° 400). 97 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES Isidore Joseph JOULIA 76) Isidore Joseph JOULIA, dit Tinyus (En) 411 412 413, Journalier, fils d'Isidore Pierre 411 Note sur Isidore Joseph JOULIA Conscription : classe 1806, N°26 (ADPO 1R45 ) Conscription : classe 1806, N°26 (ADPO 1R45 ) Taille : 1,648 m, Cheveux : châtains, Sourcils : châtains, Yeux : roux, Front : étroit, Nez : bien fait, Bouche : petite , Menton : rond, Visage : long Teint : clair, Marques particulières : petite vérole Observations : à l'hôpital, parti le 10.10.1806 au 23e Régiment de Chasseurs à cheval Assassinat de André Ruffiandis - Subornation Pendant l’enquête les deux suspects sentent que leur machination, ayant pour but de faire croire à un accident est de moins en moins crédible, ils menacent alors les témoins ou tentent de les suborner. Le 14 mars au matin, avant que l’on enterra le cadavre, la voisine du 5 Carrer de Santa Madeleine, Marguerite Fite veuve de Jacques Fabre eu la visite de Marie Blanquer qui lui dit : « Au moins ne me faites pas de mal. » et la voisine ne prit aucun engagement. Quelques jours plus tard, c’est le frère, Jacques Blanquer, qui se présenta pour lui dire de ne pas rapporter à la Justice le propos que sa soeur lui avait tenu. Elle répliqua qu’elle dirait la vérité. Marguerite Gaspard 18 ans, dite la Carrabinère, fille de Baptiste, garde forestier, déclara qu’il y a 20 jours l’épouse de Jacques Blanquer l’appela et la fit entrer dans sa maison. Elle lui proposa de se rendre chez son amie, Marie Barrère dite Paysal, pour l’engager à rétracter sa première déposition. Elle lui promet qu’elle serait très bien payée, qu’elle lui donnerait une chemise neuve et quelques autres choses Elle remit à la Carrabinère un morceau de jambon et un morceau de saucisse pour goûter avec Marie Barrere. La Carabinère refusa. Le témoin ajoute, se trouvant à Prades, Jacques Blanquer l’interpella de la fenêtre de la prison et lança : « Que les témoins qui parlent contre moi prennent bien garde car si je sors de la prison il y aura lieu de ce repentir. » Le 17 avril, jour où les témoins comparurent pour la première fois à Prades, Jacques Blanquer frappa à la pointe de l’aube, chez Isidore Julia,. Étant descendu, Jacques Blanquer le pria de se rendre de suite chez Marie Barrère dite Paysal pour lui dire que si elle déposait devant la Justice, ce que sa sœur avait avancé, lui Blanquer lui prouverait qu’elle jurait faux et la ferait arrêter au tribunal. [Ici il se réfère au faux témoignage d’Isidore Dirigoy. de 1806] Blanquer lui propose d’y aller sur le champ afin qu’il puisse lui parler en secret et avant qu’on fut levé. Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Félix JOULIA (1748-1822) et Marie Anne Thérèse CASSOLY (1752-1822), né à Mosset le 18 juillet 1786 414, y décédé entre le 27 mai 1846 et le 29 septembre 1884, à l'âge de cinquante-neuf ans au moins. Il s'est marié 415 416, à l'âge de vingt-deux ans, le 4 juillet 1809 à Mosset, avant d'avoir passé un contrat le 25 juin 1809 à Prades avec Marie Anne JAMPY 417 (< 1790-1834). 77) Marie Anne JAMPY, fille de Pierre JAMPY (1733-1791) et Marie Rose SALVAT (1750-> 1809), née à Corneilla-de-Conflent avant 1790, décédée à Mosset le 21 juin 1834, à l'âge de quarante-quatre ans au moins. Accédant à sa prière Isidore Julia s’exécuta. Marie Barrère répondit qu’elle dirait la vérité à la Justice. Blanquer partit furieux en jurant en la traitant de garce et de putain. (ADPO 2U275) (Voir JDM N°57 de septembre 2007) 114W129 Déclarations de succession N° 352 Le 18/07/1835 est comparu Izidore Julia propriétaire de La Carole à Mosset agissant tant pour lui que pour Martin Julia militaire, Marguerite, François, Catherine, Jean, Thérèse et Anne Julia ses 7 enfants qui a déclare que Izidore Julia son fils est décédé à La Carole de Mosset le 10/01/1835 et sa succession, chue au comparant et à ses enfants sus nommés, se compose de 1/7 du1/8 de la succession de Anne jJmpy sa mère constituée en la somme de 7000 francs montant de la constitution dotale et objets mobiliers portés par son contrat de mariage du 25 juin 1809 reçu par Me Escape notaire , suivant la déclaration que le comparant en fit le 12/12/1834 soit 87,50 francs Soit 20 francs en tout 412 Taille en cm au delà de 1 m : 65 Santé : Petite vérole Militaire : CL1806 Bon 413 Son nom figure sur un acte de Catherine TRUILLET (Décès). 414 Habite La Carole en 1806 et en 1837 Habite Molitg les Bains le 8.1.1817 415 Témoins = Dimon Pierre 416 En présence de Sébastien Emmanuel MAYENS (Témoin) - Isidore POMPIDOR (Officier d'état civil) Martin JAMPY (Témoin) - François BOURELL (Témoin). 417 Leur union dura environ 24 ans et 11 mois 98 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES 78) Lin Jean Baptiste Gaudérique CAIROL, dit Slubet (En) 418 419 420 , Voiturier Cultivateur, fils de Nicolas CAIROL (1757-1831) et Françoise VIDAL (1762-1801), né à Mosset le 21 février 1789, baptisé dans la même localité le même jour, y décédé le 11 octobre 1840, à l'âge de cinquante et un ans. Testament à Prades le 8 avril 1808, avant-veille du dimanche des Rameaux : 3E47-6 Hipolite Escape. Il s'est marié, à l'âge de trente-trois ans, le 29 mai 1822 à Mosset avec Marie ROLLAND 421, sa cousine au 3ème degré 422 (1797-1873). 418 Note sur Lin Jean Baptiste Gaudérique CAIROL Conscription : Classe 1808, N° 37 ( Registre des matricules des hommes ayant effectué le Service militaire - ADPO 1R41 ) Taille : 1,572 m, Cheveux : châtains, Sourcils : châtains, Yeux : roux, Front : plat, Nez : gros, Bouche : grande, Menton : rond, Visage : ovale, Teint : brun, Marques particulières : Néant Profession : Voiturier Observations : parti au 23e Régiment d'Infanterie Légère le 10.4.1808, arrivé le 22.5.1808 Testament du 8/04/1808 avant départ au service militaire Jean Baptiste Gaudérique Jacinthe Lin Cayrol brassier conscrit de l'an 1809, atteint par le sort pour faire partie de l'Armée Française, lequel étant sur le point de son départ, m'a requis de recevoir le présent dernier testament par acte public que j'ai écrit sous la dictée ainsi qu'il suit. « Je veux qu'après mon décès il soit célébré, pour le repos de mon âme, vingt messes basses. Je fais et institue mon héritier universel Nicolas Cayrol brassier mon père pour jouir et disposer après mon décès de tous mes biens ainsi qu'il avisera. C'est là mon dernier testament par acte public que je veux valoir comme loi et à défaut de la meilleure manière que faire le pourra. » (ADPO 3E47/6 Folio 42 Page 182 Hippolyte Escape) De retour à Mosset il est, comme ancien militaire, en 1832 membre de la Garde Nationale (Registre de Contrôle général de la réserve) Vente d’une terre Le 25 février 1814.sont comparus Nicolas Cayrol (Sosa 156) cultivateur à Mosset père et Jean Baptiste Cayrol son fils originaire de Mosset, actuellement soldat dans le 23e régiment d'infanterie légère, lesquels chacun pour l'intérêt qui le concerne ou peut le concerner, Jean Baptiste Cayrol comme le fils unique et héritier de Françoise Vidal sa mère et épouse du dit Nicolas Cayrol, ont déclaré vendre à titre irrévocable à Michel Arrous propriétaire à Mosset la partie d'une pièce de terre de contenance d'un arpent 80 perches.... Pour la somme de 240 F. (3E64/35 N°46 Folio 73 Me Felip) 419 Taille en cm au delà de 1 m : 57 Militaire : CL1809 Bon GNR 420 Son nom figure sur un acte de Catherine Marie CAYROL (Naissance). Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 79) Marie ROLLAND 423, Cultivatrice, fille d'Augustin ROTLLANT (1758-1803) et Marie JAUZE (1771-1845), née à Mosset en 1797, y décédée le 9 mai 1873, à l'âge de soixante-seize ans. Léon VILA 80) Léon VILA 421 424 425 426 , Brassier, Leur union dura environ 18 ans et 4 mois Via : Silvestre CAYROL 423 Note sur Marie ROLLAND Assassinat de André Ruffiandis - Les cris plaintifs au 3 des Cabanots le 12 mars. Vers les 7 heures du soir le 12 mars Joseph Porteil, 21 ans, cultivateur, allait abreuver son mulet à la fontaine de la Thomase juste après les Cabanots. Au-delà du Portal de France, à 5 ou 6 pas de la maison de Jacques Blanquer, il rencontra Catherine Brunet, 15 ans, et Marie Rolland et entendit qu’elles se disaient entre elles ; « Entends - tu ? » Écoutant alors plus attentivement il perçu un cri plaintif « Aï ». Ayant dépassé la maison de quelques pas il entendit le même cri. Catherine Brunet et Marie Rolland, confirmèrent les faits et l’heure. Elles s’arrêtèrent un instant ; comme il faisait du vent et qu’il bruinait, saisies de frayeur, elles continuèrent leur route et n’entendirent plus rien. (ADPO 2U275) (Voir JDM N°57 de septembre 2007) 424 Note sur Léon VILA Cahiers des doléances Le 13 avril c'est l'approbation des cahiers des doléances et la désignation des 4 "députés" qui "ont accepté ladite commission et promis de s'en acquitter fidèlement. " Izidore Lavila (1758-1825), Jean Escanyé, Joseph Porteil (1752-1824) et Léon Vila (1745-1821) qui iront les porter et les défendre le 16 avril, au juge du siège Royal de la Viguerie du Conflent et Capcir à Prades. après que les textes aient été lus 422 99 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES pat le vicaire Galiay au prône de l'église le dimanche précédent. 25 signatures mais en absence de ceux qui sont proches de d'Aguilar : Jacques Pompidor, Maurice Matheu, Julien Corcinos, Julien Prats mais qui, intelligemment, deviendront dans les années qui suivent, les leaders de la Révolution mossétane. (ADPO 100EDT2) Il figure sur la liste de la 5e Compagnie des volontaires de la Milice Natioanle de Mosset du 13/09/1789. (ADPO 100EDT45) Vente de vin à crédit Le 21/07/1784, "Jean Utéza, garde des forêts et sous batlle de la baronnie de Mosset, dénonça, bon et peine de 10 livres, monnaie de France, contre Léon Vila, brassier habitant Mosset, pour avoir trouvé aujourd'hui, environ neuf heures du matin, Jean Prats dit "Parola", brassier habitant Mosset, qui sortait de la maison du dit Vila portant une "carbasse" remplie de vin d'environ deux pots, qui a dit que le femme du dit Vila lui avait vendu le dit vin à crédit.... ce qui est défendu. La "carbasse" remplie de vin a été cachetée par le batlle (Jean Thomas) du dit Mosset pour y avoir recours au besoin." "Le lendemain, 22/07/1784, François Respaut, garde de forêts et sous batlle de la Baronnie de Mosset, dénonça, bon et peine de 10 livres, monnaie de France, contre Léon Vila, brassier habitant la ville de Mosset et contre sa femme, pour avoir servi chez eux le vin d'un inconnu qui n'a voulu dire son nom et contre ce dernier pareille peine de 10 livres et à cet effet, attendu que le refus de cet inconnu du vin, son nom et domicile que l'ai dûment interpellé.... Cet inconnu vendait à Françoise Cortie, belle fille de Pierre Cortie, brassier du dit Mosset. et le jour d'hier à environ 4 heures du soir dans la maison du dit Vila. Jean Thomas, batlle de Mosset." (ADPO 11BP261) Clavaires et batlle en 1788 Citons Jacques Ruffiandis. Voici un acte curieux qui mentionne les attributions des clavaires et du sous baille et montre qu'il y avait parfois conflit entre leur autorité et celle du baille qui tenait celle-ci du seigneur et parfois en abusait assez impunément : « L'an mil sept cent quatre vingt huit et le vingt et deuxième jour du mois de décembre en la ville de Mosset dans la maison de ville. Nous Maurice Cossey (1724-1813) et Léon Ville (1745-1821) clavaires de police de la dite ville à la Réquisition de Joseph Pajau (1734-1794) brassier habitant à la susdite ville disant que lhobergiste nommé Jacinthe Estéba (1730-1794) et boulanger a refusé de vendre du pain au sus dit Pajau. Environ huit heures du matin et nous Clavaires susdits avec le Requérant nous sommes transportés à Lhoberge lui disant de Vendre du pain au Requérant et qu'en notre présence lui a refusé. Et à ce refus nous Lui avons Déclaré l'amende de six livres payables au même jetant lequel a Répondu de lui donner assignation. En conséquence nous l'avons fait pignorer par le sergent crieur de notre Comté nommé Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Julien Prats je quel lui a pris une casserole et une padelle lesquelles pièces sont entre les mains du susdit sergent pour en rendre compte... Le jour même de cette saisie Julien Corcinos (1745-1820) qui prend toujours la qualité de batlle fit menace au sergent qui en était pourvu de le mettre en prison sil ne lui remettait les effets saisis .Le sergent qui se trouve comme vous savais sous baille intimidé par cette menace n'osa le lui refuser et par ce moyen ledit Corcinos rendit comme inutile la justice sommaire des sieurs Clavaires. Comme le mauvais exemple est toujours très pernicieux et que si nous n'empêchons pas de pareils abus dès leur naissance bientôt d'autres personnes voyant que le susdit Corcinos a empêché impunément le Cours de ta justice des officiers de police vont entièrement mépriser autorité des officiers municipaux et nous le verront même désobéir lors qu'il sera question des affaires royales. » Le baille ne manquait pas à l'occasion de défendre souvent malgré les usages locaux, les revenus des banalités seigneuriales ; à Mosset le cabaret était propriété du seigneur ; voici à ce sujet, la suite du procès-verbal cité ci-dessus : « Je dois encore vous dire que le 20ème 9bre dernier jour du marché,, Julien Prats (1747) sous baille et s'étant saisit en pleine rue a Tereza Alzeu (née en 1777 et n'avait donc que 11 ans) une bouteille remplie de vin en ayant été instruit je Donna une réprimandé audit sous baille de son audace, il me répondit que c'était Corcinos qu'il lui avait ordonné de la lui prendre sous prétexte quelle ne venait pas de l'acheter au Cabaret vous savez Mrs qu'il est Libre même suivant les criées et l'usage a un Chacun de vendre et d'acheter le jour de jeudi c'est sans doute le désir de faire augmenter Les Revenus du Cabaret se trouvant lui même Caution et associé à L'afferme des revenus que M. le Marquis d'Aguilar a dans Mosset qui le portent a chercher a faire perdre les Droits de la Communauté. » (Mosset Registre Consulaire) (Mosset vieille cité de 1970 Tramontane - Page 57) Dégats causée par du bétail à laine, chèvres et un âne "Le 27/09/1789, Maurice Cossey et Léon Vila, clavaires de police de la ville de Mosset, à la réquisition de Jean Darjeau et Pierre Fabra, beaux pères et beaux fils, cordonniers, Mosset, se sont transportés le jour d'hier 23 à 10 heures du matin, à la partie dite "Rabanas", propriété d'Ignace Fabra, brassier du dit lieu Mosset et que les dits beaux pères et beau fils tiennent en afferme, semée de pommes de terre dit "truffas". Lequel champ comporte : d'orient avec les héritiers de Joseph Parès, du midi et du couchant avec Jacques Comenge, et de septentrion avec Christophe Fabra, pour estimer les dommages causés à la dite propriété semée de truffas, lesquels après serment prêté à l'ingrès de leur charge, selon Dieu et leur conscience, ils estiment y avoir pour 18 mesures de pommes de terre de dommages, qu'ils estiment avoir été causés par du bétail menu à laine et chèvres et d'un âne par "trapeig" et "mangedis" des 100 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES dits bestiaux, savoir par "mengedis" et "rohagades" de la souche sept mesures, neuf mesures et demi qu'on a arraché des souches et une cane par "trapeig", ayant les dits Darjau et Fabra déclarés aux dits clavaires qu'ils avaient emportés en deux différentes fois une mesure et demi qui fait le compte des 18 mesures ci-dessus. Le dit Vila a signé, Cossey a déclaré ne savoir." Note : "Trapeig" : piétinement du terrain par le bétail. "Mangedis" : ce que les bêtes mangent en se déplaçant, selon Anny de Pous dans Conflent N°55 "Ruhagades" : (ADPO 11BP261) Dommages causés par les cochons au champ du Mosseto Le 2/12/1789, acte du juge de Prades concernant le conflit entre Rose Bousquet, veuve de Joseph Pares, chirurgien, et Thomas Bazinet surnommé "Suzanne", brassier. "Le 29/09/1789, le sieur Izidore Lavila, premier consul de la ville de Mosset, par l'absence de Maurice Cossey et Léon Vila, clavaires de police de la ville de Mosset, ont fait rapport… à la réquisition de Rose Pares, veuve du sieur Joseph Pares, chirurgien de Mosset, et ils se sont transportés le jour d'hier 28, à environ 9 heures du matin, dans une propriété champs située à la partie dit "de tras la Portella" dit le champ "d'en Mosseto" à la contenance d'environ 5 journaux (Journal du Conflent mesure 35,565 ares ) du lieu semé de gros millet, aricots, treffles, choux, navets, confrontant : - d'orient avec Monsieur le Marquis d'Aguilar et Julien Corcinos, - du nord le ruisseau de Mosset et Molitg et Joseph Portell, - du couchant avec le chemin de la Carole, - et septentrion, Lhuire du Sieur du Curé de Mosset (Joseph Parer). pour estimer les dommages causés à la dite propriété et selon le serment qu'ils ont prêté à l’ingres de leurs charges... dommages causés au dit millet pour six mesures 4 canes (La Canne mesure 1,9879 m), pour "menjadis y rohagadis" 5 mesures et demi (La Mesure du Roussillon est de 17,97 litres) des cochons et une mesure une cane pour celui qui a été coupé avant la déclaration que la dite Rose Pares a fait qu'elle a cueilli avant l'estimation qui en a été faite, ils estiment que les dommages ont été causés par des cochons." Note : "Trapeig" : piétinement du terrain par le bétail. "Mangedis" : ce que les bêtes mangent en se déplaçant, selon Anny de Pous dans Conflent N°55 "Ruhagades" : ? (ADPO 11BP261) De l'Église à l'État le 20/09/1792 : L'Assemblée Législative vote le transfert des registres d'État civil de l'Église à l'État, des prêtres aux maires, substituant la notion de commune à celle de paroisse. A Mosset, les deux prêtres sont Joseph Parer, curé et François Galiay, Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 vicaire. 26/09/1792 : François Galiay prête serment de fidélité à la Nation devant Joseph Porteil, maire et Léon Vila procureur. Avant la fin du mois Joseph Parer émigre en Espagne ; son dernier acte est le baptême de Jean Joseph Simon Palagri le 22/9/1792. L'acte suivant est le baptême de Joseph Cosme Fabre célébré par le vicaire François Galiay le 26/9/1792 qui continuera d'assurer les cérémonies pendant deux mois selon le rite de " l'église catholique et romaine " Le vote de l'Assemblée Législative du 20/9/1792 est mis en application à Mosset en novembre. Le maire note sur le registre d'État Civil : " Clos ainsi par nous Joseph Porteil, maire de cette commune le 15 novembre 1792 et le premier de la république française. " Les actes sont désormais signés de l'officier d'État Civil ; tout d'abord par Sébastien Pacuill pendant un mois puis de nouveau par François Galiay qui a ainsi deux chapeaux : celui de curé et celui d'officier d'État Civil. Il était pour cela probablement plus compétent et peut-être plus disponible ? A Mosset on est pragmatique. Vente d'une maison du 6 nivôse an V (26.12.1796) . Nicolas Porteil (1743-1819), vend à Léon Vila (1745-1821) et Marianne Galaud (1756-1834) son épouse, qui ont fait un contrat de mariage, une maison (N°304 au Al Carrer del trot [faux ! C'est le 8 Carrer del Pou] confrontant - d'orient avec "Al carré del trot" |faux ! C'est le Carrer del Pou] - du midi avec François Dellach (N°303) et François Sagui, - du couchant avec François Sagui (N°297) - et de septentrion avec Augustin Garriguet (1737-1805).(N°305) Le prix a été de 681 livres en argent métallique. Maison : N°304 au 8 Carrer del Pou de 40m2 - Avant dernière maison à gauche en montant le Carrer del Pou. (ADPO 3E23/57 Folio 127) Guerre et retombées économiques Le ravitaillement de quelques centaines de militaires en Juillet et Août 1793 à Mosset et, en particulier la fourniyure de viande, parfois probléùatique, à été assurée par quelques éleveurs du village. Thomas Bazinet (1750-1816) dit "Suzanne" en a facturé pour 1420 livres, la commune pour 933 livres et François Vila (1735-1805) pour 49 livres.. La réparation des chemins et en particulier de celui du col de Jau vznant du Nord a nécessité pour 349 journées de travail facturées par son frère Léon Vila (1745-1821) pour une somme de 523 livres. (ADPO L1310 Pict2236) Juge de Paix Léon Vile assesseut du Juge de Paix de Mosset le 17/12/1794. (ADPO 100EDT36) Pose de scellés le 27 floréal an 5 (16 mai 1797) Jean Vila (1745-1821) brassier à Mosset comme héritier et donataire universel de Thérèse Furcus 101 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES (<1700) sa mère, a fait apposer les scellés sur les portes de la maison de la défunte Thérèse Vila. Il demande à en faire un inventaire. Cette maison comportant deux étages située "Al carré del trot" et confrontant : - d'orient avec "Al carré del trot" - du midi avec Joseph Corcinos (N°413 au Carrer de Santa Magdalena) - du couchant et de septentrion le chemin qui conduit à "la portelle" (Carrer del Porxo) Cette maison doit être la maison en pointe N°412 entre le Carrer de Santa Magdelena et Carrer del Porxo." (ADPO 3E23/57 Folio 182) François Lacombe (1782-1807) Le cinq germinal de l'an 11 (26 mars 1803) les citoyens Joseph Porteil (1752-1824) ((Sosa 100) et Léon Vila (1745-1821) (Sosa 80) se sont volontairement portés caution et promettent de payer à François Lacombe (1782-1807), orphelin journalier de Mosset, la somme de 540 F que les conscrits de l'an neuf de la commune de Mosset sont obligés de payer à celui d'entre eux sur lequel le sort serait tombé. Bien entendu celui-ci fera et remplira le temps de services que la loi lui impose, ce à quoi Lacombe s'est obligé avec la condition expresse que s'il quittait volontairement le service avant le temps prescrit, il ne pourrait en exiger le paiement Pour l'exécution de quoi les parties, chacune en ce qui les concerne, ont obligés tous les biens qu'ils possèdent à la commune et terroir de Mosset. François Lacombe reçoit de Porteil et Vila la somme de 200 F comme part de celle de 540 F. Il promet et s'oblige à la leur rendre dans le cas où le conseil de recrutement le rejetterait et le déclarerait inapte à servir. Fait et passé en présence des citoyens Isidore Lavila cultivateur à Mosset qui a signé avec les parties à l'exception de François Lacombe qui a déclaré ne savoir. (ADPO 3E23/59 page 195 Maître Bordes notaire) Accord amiable Ont comparu, le 11/03/1811, Martin Berdier époux de Marguerite Costeseca et Baptiste Fabre cultivateur époux de Françoise Costeseca d'une part, et d'autre part Léon Vile cultivateur époux de Marianne Galaud, lesquels en la qualité d'administrateurs des biens de leurs épouses respectives déclarent 'éventuel uloir prévenir par la voix de l'arbitrage le procès éventuel entre eux en raison des droits que Marguerite Costeseca, Françoise Costes et Marianne Galaud, ont sur les biens de la succession des défunts Mathieu Costeseca et François Costeseca. Le compromis est le suivant : - 1 - Martin Berdier et Baptiste Fabre ont nommé pour leurs arbitres M. François Bernard et Nicolas Satgé avocats demeurant à Prades Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Cultivateur, Clavaire 1789, fils de Joan Batista VILA (< 1711-1774) et Catherine FURCUS (< 1700-<> 1766 & 1797), né à Mosset le 22 février 1745, reçu au baptême dans la même localité le surlendemain, à l'âge de deux jours 427 428, y décédé le 3 avril 1821, à l'âge de soixante-seize ans. Événement à Prades le 24 septembre 1821 : Mutations par décès de Léon Vila (1743-1819) Le 24 septembre 1821 est comparu François Villa de Mosset agissant tant pour lui que pour l'intérêt qui peut concerner Bonaventure Villa épouse de Pierre Soule de Mosset et Marie Villa épouse de Joseph Crambes de Sournia, sa sœur, lequel nous a - 2 - Léon Vila nommé arbitre M. Josepha Tastu avocat et Jean Acezat licencié en droit demeurant aussi à Prades. Les parties se sont obligées de revenir sous huit jours avec les arbitres qu'elles viennent de nommer, les titres et documents nécessaires pour établir les droits respectifs et les arbitrer. Une île pourront prononcer non seulement comme loi mais aussi comme accord amiable comportant leur jugement qui devra être rendu dans trois mois en au plus tard ce sera sans appel, faculté à laquelle les parties ont expressément renoncé. S'ils sont discordants dans leur dire les arbitres pour en nommer un tiers arbitre. Et s'ils sont divisés pour cette élection alors il y sera procédé conformément à ce qui est proposé par la loi. Les parties et les arbitres seront affranchis des délais et des formes établies par les tribunaux. Les arbitres seront autorisés à communiquer entre eux pour les à cinq de l'instruction et leurs procès-verbaux de leurs minutes s'offrent néanmoins eu le jugement définitif. (ADPO 3E23/67 Folio 86 Pierre Bordes notaire) 425 Bien immobilier local au : N°304 au 8 Carrer del Pou achetée le 26/12/1796 à Nicolas Porteil (1743- 1819) N°304 au 8 Carrer del Pou de 1798 à 1821 - En 1796 il achète à Nicolas Porteil la maison N°304 de 40m2 au 8 Carrer del Pou Code : Nc1801 - De l'Eglise à l'Etat - Ruf57 426 Son nom figure sur les actes de Bernard BOUSQUET (Mariage religieux) et Jean BOUSQUET (Mariage) et Valent COMAILS (Mariage religieux) et Jean TAURINYA (Mariage). 427 Mar = Marie Françoise Vila, Ne signe pas 428 Au baptême de Léon furent témoins Francisco Galdérich Curé PORTELL (Officiant religieux) Francisca REDONDI (Marraine) - Léon LABATUT (Parrain). 102 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES déclaré que dans son contrat de mariage reçu par maître Bordes notaire le 22 décembre 1815 et enregistré, Léon Vila, son père, lui fit donation d'un quart de ses biens immeubles présents, sous la réserve de l'usufruit, tant pour lui que pour Marianne Galaud son épouse (épouse du décédé) qui est vivante dans ce moment et pour laquelle le comparant, son fils, se porte fort. Lors de l'enregistrement dudit contrat de mariage le droit proportionnel de donation fut acquitté pour une somme de 750 F le montant de la valeur du dit quart. Que par acte reçu par maître Bordes notaire le 12 avril 1819 ledit Léon Vila vendit à Dominique Dimon de Mosset la portion qui pouvait lui rester sur tous les immeubles qu'il possédait, moyennant 600 F, laquelle cession est indépendante du droit de propriété que les héritiers du dit Léon Vila ont droit de prétendre sur les dits biens relativement à une somme de 1500 F qu'il avait reconnue avec les biens par des actes enregistrés en faveur de Thérèse Mestre sa belle-fille épouse du comparant et que par son décès arrivé à Mosset le 3 avril 1821 ledit comparant a recueilli avec les dites ses soeurs le droit de propriété pour une valeur de 1500 francs et ladite veuve l'usufruit du quart de la totalité des biens ainsi qu'il est établi ci-dessous : Mobilier consistant en quelques vieux meubles et effets d'une valeur d'environ 100 FF Immeubles 1 - un champ à Mosset de huit arts et d'un revenu d'environ 2 FF 2 - un champ au lieu-dit "Al Pijol" de 71 ares d'un revenu d'environ 10 FF 3 - un champ dit "De la cobe" et pré au "Plat de Pons" avec une baraque couverte en chaume à Mosset se leur revenu de 75 FF et faisant 568 ares. 4 - un jardin au lieu dit "l'horte" de 2 cannes d'un nu de 8 francs 5 - la moitié de la maison d'habitation d'un revenu de 25 FF l'autre moitié appartenant à Marianne Galaud épouse du défunt suivant un acte reçu par maître Bordes le 8 nivôse an V. [Maison : N°304 au 8 Carrer del Pou de 40 m2 ] Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 6 - la moitié de champ, pré et herm, au lieu-dit "La Cauguete" de 419 à un l'autre moitié appartenant à ladite Galaud suivant des actes reçus par maître Escape notaire le 18 mars 1810, le 8 avril 1811 et le 25 octobre 1812 d'une valeur de 30 F. Soit en revenu total de 150 FF qui forment un capital de 3000 FF. (ADPO 5W559). Il s'est marié, à l'âge de vingt ans, le 14 janvier 1766 à Mosset, puis religieusement 429 430 le même jour au même endroit avec Marguerite RUFFIANDIS 431 432 433 , fille de Simon RUFIANDIS (< 1717-1764), Cordier (Corder) et Françoise SORNIA (< 1717-1743), née à Mosset entre 1741 et 1751, y décédée le 3 août 1795, à l'âge de quarante-quatre ans au moins. Après environ sept mois de veuvage, Léon s'est marié une seconde fois, à l'âge de cinquante et un ans, le 5 mars 1796 à Mosset avec Marie Anne GALAUT 434 (1756-1834). 81) Marie Anne GALAUT 429 435 436 , fille Témoins = Matheu Joseph CortieJean LaplaceSignent 430 En présence de Joseph Vicens Agusti Vicaire PORTELL (Officiant religieux). 431 ADPO 11BP498 Justice de Prades - le 14/02/1766. Jacques Lavila brassier est nommé curateur de Margueritre Ruffiandis épouse de Léon Villa 432 Leur union dura environ 29 ans et 6 mois 433 Il a environ 4 ans et 1 mois de moins qu'elle 434 Leur union dura environ 25 ans et 1 mois 435 Note sur Marie Anne GALAUT Vente d'une maison. En nivôse an 5, Nicolas Porteil (1743-1819), vend à Léon Vila (1745-1821) et Marianne Galaud (1756-1834) son épouse, qui ont fait un contrat de mariage, une maison située "Al carré del trot" [Erreur : Rue del Pou] confrontant - d'orient avec "Al carré del trot" [Erreur : Rue del Pou] - du midi avec François Dellach et François Sagui, - du couchant avec François Sagui - et de septentrion avec Augustin Garriguet (1737-1805). Le prix a été de 681 livres en argent métallique. (ADPO 3E23/57 Folio 127) Vente à pacte de rachat Le 01/01/1816 Joseph Cortie fait vente à pacte de rachat en faveur de Marianne Galaud épouse de Léon 103 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES d'Ignaci Agusti GALAU (1723-1776) et Margarida Maria Anna RIBES (1725-1784), née à Mosset le 11 mars 1756, baptisée le lendemain, à l'âge de un jour 437, décédée à Mosset le 22 mars 1834, veille du dimanche des Rameaux, à l'âge de soixante-dix-huit ans 438. Événement à Prades le 31 mars 1807, surlendemain de Pâques : Mutations par décès de Marianne Galaud, Le 31 mars 1807 est comparu Martin Verdier mari de Marguerite Costeseca et Léon Ville celui-ci faisant pour Françoise Costeseca et pour Marianne Galaut son épouse en secondes noces, ont déclaré que les dites Marguerite et Françoise Costeseca et la dite Marianne Galaut (leur mère) sont Vila présent et acceptant jouissant de ses droits pour n'avoir pas fait de cobtrat de mariage et pour être mariée vant la promulgation du code civil deuc pièces de terre champs à la Carole de 18 ares confrontant - d'orient Joseph Escanyé - du midi Marie Comenge veuve et Pierre boher - du couchant Julien Corcinos - de septentrion le chemin public qui va à la Carole. ( 3E23/72 Pierre Bordes Folio 1) Echange Le 8/04/1830, Marianne Gallo ont cède et abandonne à titre d'échange à François Ville : 1 - la est ici de un champ et pré au lieu-dit "La Cobe d'en Doué" 2 - la partie d'une pièce de terre champ à mascarda. 3 - l'apartheid une pièce de père et jardin aux Horts d'availl elle que c'est portion de propriété ont été défini dans un acte de partage reçu par le notaire soussigné le premier mars dernier enregistré et le 12 janvier 1793 devant Me Pierre Bordes notaire à Prades. En contrées changes François Ville cède et abandonne toute la partie d'une pièce de terre champ au "Grabolleté" qui appartient et à François Ville en force de l'acte de partage précité du premier mars dernier. Il verse de 100 F à titre de soulte. (3E23/79 N°69 Bordes ) 436 Divers Cote archives : 2E1978 Bien immobilier local au : N°304 au 8 Carrer del pou achetée le,26/12/1796 à Nicolas Porteil (1743- 1819) de 40m2 Avec son époux 437 Au baptême de Marie Anne furent témoins Marie Anne Dorothea RIBAS (Marraine) - Francesch Joseph BLANQUER (Parrain). 438 Au décès de Marie Anne fut témoin François Pierre Léon VILLE (Déclarant). Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 héritieres de François Costeseca leur frère et fils de la dite Marianne Galaud, décédée le 4 vendemiaire an 13 et que par son décès elles ont recueilli les tiers des biens ci-après et duquel tiers la dite Galaut en a le quart et le restant les 2 autres dites Marguerite et Françoise à savoir : 1 - une maison et jardin à Mosset d'un revenu de 18 francs 2 - un champ à Mosset à la "Gauboulet" de 120 ares d'un revenu de 5 francs 3 - la moitié d'un champ à Mascardar d'iun revenu de 5 francs. 4 - la moitié d'ub autre champ et pré à 'Lo Coredeu" d'un revenu de 8 francs Soit un total de 36 francs Le tiers revenant à Françoise Costeseca de 12 francs formant un capital de 240 francs 5 - des meubles, hardes et effets de 60 francs. (ADPO 1199W78) Déclarations de succession de Marie Anne Galaud Le 9/08/1834 est comparu François Ville propriétaire de Mosset agissant tant pour lui que pour Marguerite Costeseque sa soeur utérine épouse de Martin Berdié et pour Françoise Costeseque son autre soeur utérine veuve de Baptiste Fabre tous de Mosset qui déclare que Marie Anne Galaud sa mère veuve en premières noces de Mathieur Costeseque et en secondes noces de Léon Ville père du comparant est décédée à Mosset le 22 mars 1834 ab intestat se compose de : Mobilier Son mobilier estimée article Perpignan erticle suivant l'état s'"lève à la somme de 20 francs Immeubles situés à Mosset non affermé 1 - La moitié d'un pré au lieu dit "La languette" 2 - La moitié d'un autre pré 345 - La moitié d'une maison à Mosset rue "Del pou" (N°304 au 8) d'un revenu de 30 francs. 6 - un champ au "Graboulet" Soit un revenu total de 100 francs qui forme au denier 20 un capital de 2000 francs. (ADPO 114W129). Testament à Prades le 8 avril 1830, jour de la 104 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES Pâque juive : 3E23-79 N°68 Prosper Bordes " Je lègue et donne à François Villa mon fils le quart par préciput et hors part de tous les biens meuble et immeubles dont se composera ma succession. ». Elle s'est mariée, à l'âge de vingt et un ans, le 14 janvier 1778 à Mosset avec Mathieu COSTASECA 439 440 , fils de Joan Miquel COSTESECA (1705-> 1767), Laboureur et Rosa VIDAL (1710-> 1767), né à Mosset en 1748, y décédé le 21 janvier 1796, à l'âge de quarante-huit ans. 82) Jean MESTRES : Voir en 70 83) Marie RADONDY : Voir en 71 439 Vente Le 02/01/1793 Joseph Prats de Mosset vend à.Mathieu Costeseca et à Marianne Galaud mariés une pièce de terre de 1/2 journal confrontant - d'orient avec Barthélemy X ?- du midi avec Aguilar- du couchant avec le vendeur - et de septentrion avec la rivière de la Castellane. Il l'a achetée à Barthélémy March? par acte du 14/01/1778 chez Bordes. (ADPO 3E23/54 folio 2) Vente des biens de d'Aguilar (Biens nationaux) Une pièce de terre "La deveza del Mary" (Nº 8) le 28 pluviôse an II. 1 - Estimation du 27 pluviôse an II. (ADPO 1Qp159) Surface : 2 journaux 1/2l Lot 1 : Pièce de terre confrontant : - d'Orient, Jacques Costeseca (1423-1800), Jean Sarda, Maurice Matheu (1732-1812) - du midi, Maurice Matheu et Mathieu Costeseca (1748-1796), - de septentrion, le ruisseau de Molitg à Mosset, - du couchant, la deuxième partie de la pièce de terre, Estimation : 800 livres. Lot 2 : Pièce de terre confrontant : - d'Orient, la première partie de la pièce de terre, - du midi, Jacques Galaut (1755-1843) , - de septentrion, le ruisseau de Molig à Mosset, - du couchant, Lin climens. Estimation : 800 livres. 2 - Vente 3E23/79 N°35 Bordes le premier mars 1830 - partage furent présents : - Marianne Galaud veuve de Mathieu Costaseca en premières noces et en secondes noces de Léon Vila propriétaire domiciliée à Mosset. - Marguerite Costaseca épouse de Martin Berdier propriétaire pilotait et il a laissé des présentes et celui-ci pour l'intérêt qui le concerne demeurant ensemble à Mosset. - Françoise Costaseca épouse de Baptiste Fabre son époux qui l'autorise à l'effet des présentes et celui-ci pour l'intérêt et qui le concerne, propriétaires ensemble à Mosset. - François Villa cultivateur à Mosset. Ils ont exposé que Marianne Galaud a eu trois enfants issus du premier mariage, Marguerite, Françoise et François aujourd'hui décédé. Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Par acte du vin pluviôse en disent reçu par Me Pierre Bordes notaire à Prades, Marguerite Costaseca a cédé à François Costaseca son frère tous les droits successifs sur les biens délaissés par Mathieu Costaseca leur père, décédé à intestat en l'an quatre. La succession de ce dernier a été dévolue : - pour un tiers à Françoise Costaseca époux Fabre, - pour les deux tiers restants à Françoise Costaseca tant en propre qu'en sa qualité de cessionnaire de la dicter Marguerite Costaseca épouse Berdier. Successivement François Costaseca étant décédé il y a environ 20 de deux ans sans enfants et à la survivance de Marianne Galaud sa mère, Marguerite Costaseca et Françoise Costaseca six heures germaines et François Villa son frère utérin, sa succession a été dévolue et doit être partagée en conséquence à savoir : - un quart pour Marianne Galaud - les trois quarts restants entre ces trois frères et soeurs Sophie que le dit François Villa ne prend part que dans la lignée maternelle et n'a droit par conséquent qu'au sixième des trois quarts. Les parties comparant de désirant faire cesser l'indivision existante entre elles ont convenu de procéder au partage des dit de succession ainsi qu'il suit. Le lot de Françoise Costaseca épouse Fabre 1 - une maison à la rue dite du château confrontant : - du sud Jean Brunet. - de l'Ouest Barthélemy Ribère. - de l'Est la rue du château. 2 - jardin 3 - la somme de 200 F que Françoise Costaseca et Fabre ont reçus de François Villa pour prix de la vente qui lui ont consenti du tiers content à la dicter Françoise Costaseca que sur une pièce de terre champ et pré située à Mosset à la partie dite "Lo Granulet" et sur une autre pièce de terre champ au lieu-dit mascarda dépendante des dit de succession suivant que le tout résulte d'un acte reçu le neuf janvier 1817 par Me Bordes notaire à Prades. Etc. 440 Leur union dura environ 18 ans 105 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES Isidore Gaudérique Joseph Maire PORTEIL 84) Isidore Gaudérique Joseph Maire PORTEIL, dit Bagué (En) 441 442 443, Maire 441 Note sur Isidore Gaudérique Joseph PORTEIL 1 - Environnement familial Né en 1779, il est le deuxième enfant et le premier garçon d'une série de 7. Son frère Isidore (Sosa 50) sera lui aussi un ascendant des Parès Garrigo. Le premier conduit à la lignée Parès par les Ville et le second conduit aux Garrigo. Son surnom Bagué est aussi porté par ses descendants sur 2 générations ; tout d'abord par 3 de ses fils : Pierre, Thomas et Joseph (Sosa 42) puis par François fils de ce dernier. On n'en connaît pas l'origine. Il est le fils de Joseph (Sosa 100) et de Marie Parès (Sosa 101), elle-même fille d'Emmanuel Parès (Sosa 202). Fils de notable il se marie jeune, à 18 ans, avec Marie Corcinos, plus âgée de 3 ans, fille de Julien (Sosa 130) un des notables les plus actifs de la fin du XVIIe siècle à Mosset, tant sous l'ancien régime que pendant la Révolution. Il a 10 ans à la Révolution, Il descend de Francesch Porteil (1668-1730) père du Grand Porteil, Francisco Portell (1692-1777) prêtre de Mosset qui est à l'origine de La Fondation Porteill crée après sa mort en 1779. Gaudérique répond aux critères qui permettent de bénéficier des faveurs de cette fondation. Il a pu ainsi fréquenter le séminaire de Prades et recevoir une solide formation. On ne sait pas si le séminaire de Prades a continué à fonctionner après 1793. Il est certain par contre que son père Joseph (Sosa 100) a été maire de Mosset en 1792, électeur du Canton en 1797 lui a fait donner une instruction sérieuse. 2 - Habitation Maison : N°216 du plan de 1811 de 183 m2. Cette maison correspond aux actuels numéros 6 et 7 de la Plaça de Dalt et au numéro 3 de l’Escaler de Vila Nove. Voir JDM N°45 de septembre 2006 3 - Service militaire On sait très peu de choses sur son service militaire si ce n'est qu'il figure sur la liste des conscrits de l'an IX et X (1801 et 1802) établie par les maires des communes de Mosset et Molitg puis envoyée au sous préfet. (Annexe 1). Il a alors environ 22 ans. En 1832 il fait partie de la garde nationale de Mosset comme N° 48 du service de réserve, marié avec enfants. Il a alors 53 ans. (Table alphabétique du registre matricule du 29/08/1831). (Annexe 2.) Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Liste des conscrits de l'an neuf de la commune de Mosset Izidore Gaudérique Joseph Portell, né le 12/11/1779, voiturier, 1,706 , marié 4 - Justice État des jugements de 1 ère instance à Prades de 1822 à 1830. (ADPO 3U3029) 5 - Religion 6 - Contributions 7 - Transactions Annexe 1 État des conscrits de l'an IX et X établie par les maires des communes de Mosset et Molitg puis envoyée au sous préfet (Archives mairie Mosset) Pour Mosset : Serda Joseph Isidore, Mosset, (1780-1841) Prats François Jean, Mosset, (1780-1805) Assens Jean François, Mosset, (1780-1836) Costeseca François, Mosset, (1780-1804) Portet François Jacques, Mosset, (1785) Gaspar Jean François, Mosset, (1780-1859) Fabre Augustin Joseph, Mosset, (1780-1846) March Michel Joseph, Mosset, (1779) Porteil Gaudérique Isidore Joseph, Mosset, (1779 -1850) Climens Jacques Joseph, Mosset, (1779-1853) Not Pierre Jean François, Mosset, (1781-1842) Remaury Jacques François, Mosset, (1781-1806) Ribère Joseph Pierre Jean, Mosset (1781-<1851) Assens Julien Jean Pour Molitg : Serda Balthazar Gaudérique Cosme (1782) Vernet Mathieu Augustin Saturnin Mach Joseph Ferriol Christofol Conte Jean Isidore Serre Jean Pierre (1778) Annexe 3 Garde nationale de 1832 Une ordonnance de Louis- Philippe du 12 janvier 1832 fixe l'organisation cantonale de la garde nationale. Le dimanche 26 février 1832, les compagnies devront désigner les sous-officiers et gardes nationaux qui en nombre égal avec les officiers, éliront le chef de bataillon et le porte-drapeau. Ainsi, la garde nationale doit assurer l'existence et le maintien du régime où les plus fortunés exercent le pouvoir de droit. D'ailleurs, nous retrouvons à l'échelle locale les mêmes hommes comme conseillers municipaux et comme chefs de la garde nationale. Annexe 4 - Cour d'assise Audience du 7-12-1827 Mis en accusation : Magdeleine Foure, fille de Jacques Foure, journalier, 24 ans, née à Rabouillet demeurant à Mosset : et de Sébastien Morer, commerçant, né à Mosset, 24 ans, accusés comme auteurs du vol d'une somme de 1263,80 francs, commis le 07-06-1827, dans la maison d'habitation et au préjudice des nommés Ruffiandis, chez lesquels la dite Foure était employée à cette époque, en qualité de domestique ou fille de service à gages ; 106 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES 1-le dit vol effectué en forçant et arrachant le piton à vis qui retenait un crochet en fer, au moyen duquel, les battants de l'armoire dans laquelle se trouvait l'argent, étaient fermés ; 2-ou du moins comme complices pour avoir, avec connaissance, aidé ou assisté l'auteur du dit vol, dans les faits qui l'ont préparé, facilité ou consommé ; 3-ou bien encore pour avoir sciemment recelé tout ou partie de l'argent volé. Témoins à charge : 1.Jacques Ruffiandis, 80 ans, propriétaire, plaignant, Mosset, 2.Isidore Ruffiandis, 41 ans, propriétaire, plaignant, Mosset, 3.Gaudérique Porteil, 48 ans, propriétaire, Mosset, 4.Maurice Laguerre, 32 ans, menuisier, Mosset, 5.Marie Rose Corcinos, 38 ans, propriétaire, Mosset, 6.Thomas Grau, 54 ans, maçon, Mosset, 7.Jean Lavila, 30 ans, propriétaire, Mosset, 8.Baptiste Soler, 17 ans, maréchal, 9.Joseph Bazinet, 50 ans, cultivateur, Mosset, 10.Claire Pébreil, 25 ans, journalière, Mosset, 11.Marguerite Capeille, 16 ans, propriétaire Vernet, 12.Raphaël Vila, 53 ans, journalier, Mosset, 13.Sébastien Comenge, 75 ans, aubergiste, Mosset, 14.Anne Marie Porteil, 37 ans épouse de Sébastien Arrous, aubergiste, Mosset, 15.Gaudérique Prats, 30 ans, propriétaire, Mosset, 16.Barthélemy Lavila, 46 ans, propriétaire, Mosset, 17.Pierre Compistro, 25 ans, meunier, Mosset, 18.Thérèse Fourquier, veuve Pineu ; 57 ans, journalière Mosset, 19.Jean Bazinet, 49 ans, cultivateur, Mosset, 20.Gaudérique Galaut, 29 ans, instituteur, Mosset, 21.Louis Bonet, 60 ans, cordonnier, Mosset, 22.Michel Arrous, 42 ans, propriétaire, Mosset, 23.Nicolas Bonet, 32 ans, cordonnier, Mosset, 24.Jacques Cortie, 45 ans, cultivateur, Mosset, 25.Joseph Cortie, 26 ans, journalier, Mosset, 26.Joseph Marty, 42 ans, aubergiste, Mosset, 27.Pierre Marty Fondere, 53 ans, boucher, Mosset, 28.Baptiste Bès, 32 ans, boucher, Mosset, 29.François Climens, 62 ans, cultivateur, Mosset, 30.Joseph Capeille, 39 ans, propriétaire, Mosset, 31.Joseph Terrals, 64 ans, scieur de long, Mosset, 32.Joseph Laplace, 30 ans, laboureur, Mosset, 33.Jean Maillol, 34 ans, tisserand laboureur, Mosset, Témoins à décharge ; 1.Marie Salies, 19 ans, Urbanya, 2.Rose Monet, 16 ans, Urbanya, 3.Jean Mestres, 40 ans, cultivateur, maire de Mosset, Avocat : Férriol-Marie Questions : 1.Magdelaine Foure est-elle coupable d'avoir, le 07-06-1827, commis un vol d'une somme de 1263,80 francs au préjudice de des sieurs Ruffiandis ? 2.Magdelaine Foure est-elle coupable de complicité du dit vol pour avoir, avec connaissance, aidé ou assisté Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 l'auteur dans les faits qui l'ont préparé, facilité ou consommé ? 3.Magdelaine Foure est-elle coupable de complicité pour avoir sciemment recelé tout ou partie de la somme volée ? 4.Sébastien Morer est-il coupable d'avoir, le 07-06-1827, commis un vol d'une somme de 1263,80 francs au préjudice des sieurs Ruffiandis ? 5.Sébastien Morer est-il coupable de complicité du dit vol pour avoir, avec connaissance, aidé ou assisté l'auteur dans les faits qui l'ont préparé, facilité ou consommé ? 6.Sébastien Morer est-il coupable de complicité pour avoir sciemment recelé tout ou partie de la somme volée ? Réponses : Non aux 6 questions Les accusés sont acquittés et remis en liberté. (ADPO 2U66) Annexe 5 Procédure contre Gaudérique Porteil Lettre du 23-07-1847 de Maurice Corcinos aîné (1804-1863 maire de 1843 à 1848) « Le jour d'hier vers les 5 heures du soir, causant avec Michel Arrous, habitant de Mosset et autres individus qui attesteront la vérité, tels que les nommés Commenge Cosme, tisserand (1808-1852), Thérèse Ribes servante et Jean Brunet tous domiciliés dans cette commune, lorsque le Sieur Porteil Gaudérique, cultivateur à Mosset, m’insulte par des paroles injurieuses et même répétant ce que je disais avec des grimaces. Je l'ai menacé de le mettre en prison et il m'a dit qu'il m'emmerdait comme maire, ainsi que la prison. Les insultes sont faites à mon absence de la commune à Monsieur l'adjoint et autres personnes distinguées. Desquels faits je porte plainte contre le sieur Porteill Gaudérique. Vu qu'il y a récidive, requérant qu'il y soit donné telles suites que le droit conformément à la loi. J'affirme la vérité de la présente plainte. » Le 26-08-1847, comparution des témoins : 1 - Maurice Corcinos (1804-1863), 42 ans, neveu de Gaudérique Porteil (1779-1850) déclare que "le 21-07-1847, vers les 6 heures du soir, j'étais allé avec Michel Arrous et Gaudérique Porteill passa. Il me dit des choses blessantes, que j'étais … Je le menaçais de le mettre en prison … Porteil insulte journellement mon père, mon frère." 2 - Michel Arrous (1785-1849), 62 ans, propriétaire. 3 - Jean Brunet (1800-1862), 48 ans, maréchal ferrant. 4 - Thérèse Ribes, 18 ans, fille de service, déclare : "Le 21 juillet, j'ai entendu Monsieur le maire donner l'ordre de faire arrêter Porteill qui l'invectivait. Et Porteil de dire : "Maire de merde, je t'emmerde toi et ta prison." A Mosset les gens disent que Porteill n'a pas tout son bon sens et les autres disent le contraire."" 5 - Cosme Commenge (1808), 38 ans, tisserand, déclare : "Le 22 juillet, le prévenu voyant passer Corcinos s'exclame : "En voilà un qui veut me faire passer pour fou."" 107 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES Mosset 1824- 28 Propriétaire, fils de Joseph Isidore PORTEIL (1752-1824) et Anne Marie PARES (1753-1816), né à Mosset le 12 novembre 1779 444, reçu au baptême dans la même localité le surlendemain, à l'âge de Gaudérique Porteil (1779-1850), 68 ans, cultivateur, prévenu, déclare : "Ma femme est la sœur du père de Corcinos. Nous avons des discussions de famille." (Corcinos Marie (1776) épouse de Gaudérique Porteill est la sœur de Corcinos Baptiste (1744-1848), père de Maurice Corcinos). (ADPO 3U2847)) 442 Divers Cote archives : Diaporama 1 pétition Bien immobilier local au : N°377 au 14 Carretera de Prada de 1835 à 1850 Taille en cm au delà de 1 m : 71 Code : - Maire Mosset Militaire : CL1799 GNR 443 Son nom figure sur les actes d'Augustin Jacques FABRE (Mariage) et Marie Anne Thérèse TERRALS (Naissance) et Marguerite FITE (Décès) et Catherine Marie Anne JAUZE (Décès) et François Dominique Bernard BOUSQUET (Mariage) et Bonnaventure FOURQUET (Mariage) et Michel VILAR (Mariage) et Sébastien Silvestre MALLOL (Mariage) et Étienne Isidore Joseph RADONDY (Mariage) et Jacques Antoine Dominique ESCANYE (Mariage) et Pierre SURJOUS (Mariage) et François CHANAUD (Mariage) et Jean Barthélemy PONSAILLÉ (Mariage) et Auguste CANTIE (Mariage) et Joseph Sébastien LAPLASSE (Mariage) et Jean François ARROUS (Mariage) et Jean Joseph Pierre FABRE (Mariage) et Pierre Joseph FABRE (Mariage) et Gaudérique Jacques Joseph PRATS (Mariage) et Jean Baptiste GRAU (Mariage) et Joseph CORTIE (Mariage) et Jean Pierre BORREIL (Mariage) et François Antoine ASTRIE (Mariage) et Jean PETIT (Mariage) et Augustin VERNET (Mariage) et Jean BENAZET (Mariage) et Joseph Jacques Isidore ROLLAND (Mariage) et François Maire de MASSIA (Mariage) et Julien Joseph PRATX (Mariage) et Bonaventure Gaudérich François CHAMBEU (Mariage) et Maurice CORTIE (Mariage) et Martin CLIMENS (Mariage) et Estienne CHAMBEU (Mariage) et Jean SARDA (Mariage) et François PACOUIL (Mariage) et Joseph CORTIA (Mariage) et Michel Joseph POUDADE (Mariage) et Jacques PAYRA (Mariage) et Félix "Jacques" REMAURY (Mariage) et André Jean Pierre ARTIGUES (Mariage) et Julien Joseph JAUZE (Mariage) et Joseph Jean CORTIE (Mariage) et Pierre Jean CANTIE (Mariage) et Jean Baptiste Isidore LAVILA (Mariage) et Joseph Julien PORTEIL (Baptême) et Jacques Gaudérique "Isidore" PORTEIL (Mariage) et Valent Julien Joseph FOULQUYER (Naissance) et Julien Maire PRATS (Mariage) et Marguerite Madeleine MONTREPAUX (Naissance) et Catherine Marie CAYROL (Naissance) et Michel Viulent Dominique ALZEU (Décès). 444 Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 deux jours, y décédé le 21 avril 1850, à l'âge de soixante-dix ans 445. Pétition de 1825 à Mosset le 11 mars 1825 : La pétition est datée du 11 mars 1825. Elle rassemble 51 signatures dont la quasi-totalité des membres du conseil municipal ; il ne manque que la signature de Melchior Bompeyre qui décèdera peu de temps après (le 16 février 1826) et évidemment celle du maire, contre qui elle est rédigée. Lors de l’enquête, qui a suivi, il apparaît clairement que l’initiative de cette action revient à une poignée de 5 ou 6 de ses membres. Le plus actif est Sébastien Bazinet 1777-1845, négociant et cordier qui avait acheté la dénommée Casa dels medges au 3 Carretera de Prada (N°390) et dont le fils du même prénom sera maire 20 ans plus tard. Il en est probablement le concepteur Ensuite on trouve Isidore Pompidor, ancien secrétaire de mairie, probablement le rédacteur et Joseph Cantier, agent forestier des d’Aguilar. Enfin sont aussi cités, comme autres acteurs faisant partie du conseil : Barthélemy Lavila le fils de Isidore le maire de l’an 1800, Bonaventure Matheu et Baptiste Corcinos, qui ont démarché les autres signataires, conseillers ou non pour finalement obtenir les 51 signatures. La lettre au préfet des Pyrénées Orientales Les pétitionnaires, qui "ont le devoir de faire parvenir le cri des opprimés", énumèrent 11 critiques numérotées et illustrées de faits sur le comportement du maire Gaudérique Porteil. Point 1 : Le maire sur la place publique déclame " Le suis un Roi, le fils du Roi, le neveu du Roi." Point 2 : Le maire ne cesse de vexer des personnes qu’il devrait, par devoir, protéger. Point 3 : Le 26 novembre 1824, au moulin d’Isidore Lavila, il se saisit d’un litre qu’un employé utilisait pour prélever le droit de moulure. [Droit du meunier de prélever 1/16e de la farine.] De retour Lavila lui objecta qu’il n’avait pas ce droit de saisie d’un objet revêtu de 445 Au décès d'Isidore Gaudérique Joseph Maire furent témoins Martin Jean RESPAUD (Déclarant) - Jacques FABRE (Déclarant). 108 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES l'empreinte des poinçons exigés. Le maire conduisit Lavila en prison mais sur le chemin, une personne "dessilla les yeux du maire" et Lavila échappa au cachot. Point 4 : Vers janvier 1825, Jacques Galaud échappa lui aussi à l’écrou après avoir "élevé sa voix". L’objet du différend concernait une servitude. Point 5 : "Le dernier jour de carnaval, par la plus marquante des inconséquences, il a manqué de mettre toute la commune en combustion. Forte de l'assentiment de la M. le Maire, la jeunesse dansait sur deux places séparées. La plus grande tranquillité régnait dans ces lieux. On ne pouvait prévoir aucune apparence de troubles, lorsque tout à coup il prit envie à M. le maire, décoré de son écharpe, tenant dans sa main, (tenant à l'instar d'un geôlier, la clé d'un chenil qu'il appelle prison dans la main), de défendre au musicien de jouer et dit aux danseurs que si toutefois ils voulaient danser, ils n'avaient qu'à se joindre aux autres. Une forte rumeur commença et grâce à la prévoyance d'un particulier qui engagea cette partie de notre jeunesse d'aller continuer la danse chez lui, le calme fut rétabli. " Point 6 : "La veille de ce jour il s'était déjà permis de faire cesser, à environ neuf heures du soir, un bal sur la place quand le calme régnait. Peut-être a-t-il voulu se venger d'un soufflet duquel il fut menacé d'une fille à laquelle il avait dérobé un baiser. Et la jeunesse fut assez docile pour céder à sa sommation. " Point 7 : "Il a prélevé, sans autorisation légale, au moins une quarantaine d'individus, de certaines sommes à titre d'amende soi-disant pour l'église. Parmi le nombre il en est une de six francs prélevée sur Françoise Bruzy(1789-1850), épouse Joseph Foulquier, contre laquelle le garde champêtre avait dressé un procès-verbal, constatant qu'elle avait été voler des haricots, pommes et autres objets, et qui avait été déjà autrefois reprise par la justice. - d’autres fois sur son adjoint [Jacques Dirigoy), sur Martin Climens, Sébastien Bazinet, Pierre Ange Balard (1790-1837), etc. Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 - pour ne pas avoir trouvé le devant de leur maison assez propre ; - d'autres sur Espérance Estève… pour lui avoir ramassé lui-même le cochon qui était devant leur porte ; - d'autre sur Magdeleine Rolandi et autres lui avoir lui-même surprise troubler l'eau des auges de la fontaine. " Point 8 : "Il a fermé les yeux sur un vol considérable commis dans la maison Anriquel, constaté et rencontré par l'adjoint chez Monceu à l'occasion d'une visite domiciliaire et pour restitution duquel il a été rendu trois charges de Bled seigle." Point 9 : "Il insulte et il provoque les personnes les plus tranquilles de la commune jusqu'à leur donner des défis. À l'heure qu'il est il a reçu trois sommations différentes pour comparaître en police correctionnelle. Enfin il a toujours à la main ou dans ces poches la clé de la prison." Point 10 : "La loi du 28 pluviôse An VIII a délégué, par son article 13, aux maires et adjoints des fonctions qu'exerçaient les agents et adjoints municipaux, et relativement à la police et à l'état civil celles que remplissaient les administrations municipales du canton, les agents municipaux et leurs adjoints, sous le rapport de la police administrative, les maires et adjoints sont donc chargés de veiller généralement à la tranquillité " Point 11 : "Pourquoi le maire de Mosset, accompagné de ses camarades au sortir du cabaret à des heures indues, se permet-il de troubler le repos des citoyens par des chants bruyants dans les rues et à porter des coups sur leurs portails. Nous nous bornons à ces faits comme émanant d’un homme public. Si nous devions le suivre dans sa vie privée se serait à ne point en finir. Voilà l'homme, monsieur le préfet, que vous nous avez donné pour Maire. Nous aimons à nous persuader que si vous aviez prévu qu'il fut capable de s'oublier à ce point, vous n'auriez point cédé aux sollicitations des personnes qu'il a fait agir pour obtenir ce poste." L’enquête administrative 109 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES A la suite de cette lettre Jacques de Gelcen, maire de Prades, fut nommé, le 5 avril 1825, commissaire enquêteur délégué pour "procéder à la vérification des faits imputés à M. le maire de Mosset." Le commissaire se rendit à Mosset et pendant 3 Jours interrogeât la quasi-totalité des signataires et quelques personnes citées par les témoins. Les faits reconstitués sont rangés en 11 points. Elections à Mosset le 14 septembre 1826 : Municipalité - Maire de Mosset de 1824 à 1828 Gaudérique Porteil appartient à une vieille famille mossétane qui, sous l’ancien régime en particulier, a marqué Mosset par les prêtres qu’elle lui a donnés dont le plus célèbre fut « Le Grand Porteil ». Avec la Révolution et au début du XIXe siècle, les ecclésiastiques ont laissé la place aux responsables politiques locaux. Ils ont quitté l’église pour la nouvelle maison commune, la mairie. Deux Porteil ont ceint l’écharpe de premier magistrat : Joseph, en 1792 puis pendant 8 ans à la fin de l’Empire et encore sous la royauté de 1821 à 1824. Son décès le 15 janvier 1824 ne lui permettra pas de terminer son mandat mais dès le 10 février 1824 le préfet nomma comme successeur Gaudérique Porteil son fils... La nomination de Gaudérique Porteil Il trouve un conseil municipal composé des bourgeois du village, Jacques Dirigoy comme adjoint et les notables bien établis de Mosset. Baptiste Corcinos, Barthélemy Lavila fils de Isidore qui a été maire de 1800 à 1808, Sébastien Mayens, Sébastien Bazinet et Joseph Bazinet, Jean Climens et Pierre Dimon, Isidore Pompidor, Michel Arrous, Isidore Pompidor et Melchior Bompeyre. En détail la composition de ce conseil, au 14/09/1826 est la suivante (ADPO 2M42) : Porteil Gaudérique (1779-1850) Maire (Sosa 84), Dirigoy Jacques (1787-1840) Adjoint, Dimon Pierre (1786-1865), Mayens Sébastien (1783-1873), Climens Jean (1761-1849) (Sosa 106), Arrous Michel (1785-1849), Bazinet Joseph (1777-1848), Bazinet Sébastien (1777-1845), Lavila Barthélemy (1781-1867), Pompidor Isidore Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 (1770-1837), Corcinos Baptiste (1774-1848) (Sosa 104), Bompeyre Melchior (1767-1826). Ce conseil municipal de 12 membres est constitué des notables de Mosset. Ils ont été choisis par le préfet parmi la cinquantaine de personnes qui payent l'impôt. Leurs pères ont déjà été conseillers depuis 1800. Avec le maire deux conseillers sont des ancêtres des Parès - Garrigo : les Sosa 106 et 104. Bompeyre Melchior (1767-1826) Le maire et Corcinos Baptiste sont cousins seconds. Leurs pères ont déjà été maires. Ils sont nés entre 1760 et 1780 et approchent la soixantaine. Le renouvellement quinquennal du 02-07-1826 confirme Gaudérique Porteil et Jacques Dirigoy. Mais son mandat sera de faible durée, mandat qui semble avoir peu de réalisations à son actif : peut-être des travaux au presbytère. Mais il se distingue et est marqué par la personnalité de Gaudérique Porteil, par son agressivité verbale et parfois physique, comportements et actes qui donnent lieu à de nombreuses comparutions en justice. Dès 1824, année de sa désignation comme maire, il s'en prend au couple Lavila. Tout d'abord à Marguerite Climens épouse Lavila qu'il a injuriée le 26/11/1824. Il est condamné à 20 francs d'amende et aux dépens. Deux jours plus tard c'est le tour dei Barthélemy Lavila, mari de Marguerite qui lui aussi obtient gain de cause : « Gaudérique Porteil prévenu d'injures prononcées le 28/11/1824. Il est condamné à 20 francs d'amende et aux dépens ». On remarquera que Barthélemy Lavila est membre du conseil municipal. Il est certain que la désignation des conseillers par le préfet ne contribue pas à la constitution d'un groupe uni et solidaire. En 1825, un an après sa nomination, une pétition va déclencher une enquête administrative. Elle fait l’objet de l’annexe 2. Par ailleurs, Bonaventure Matheu porte plainte : Gaudérique Porteil est cette fois-ci le prévenu pour d'injures prononcées le 11/02/1825. Il est condamné à 20 francs d'amende et aux dépens. (ADPO 3U3029 : État des jugements de 1 ère instance à Prades 110 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES de 1822 à 1830.) On retrouve les mêmes protagonistes en 1828 devant le Tribunal de première instance de Prades dans son audience du 27/03/1828, mais les rôles sont inversés : Bonaventure Matheu (1775->1837), maître de forges à Mosset, est le prévenu. Il a outragé le Maire, Gaudérique Porteil (1779-1850) dans l'exercice de ses fonctions " Le 16-02-1828, Monsieur le maire ayant vu à Mosset Joseph Bourges (1793-1856) conduisant un mulet chargé de deux outres de vin et lui a demandé s'il portait le congé de ce vin. La réponse a été que le congé était au bureau de Catllar. M. le Maire saisit le vin et ordonna à Bourges de la porter à la maison commune. Le Maire étant revenu, voyant que Bourges avait disparu et lui ayant été dit qu'il était allé décharger le vin chez le Sieur Matheu, il se dirigea vers la maison Matheu. Dans la rue il demandant au sieur Bourges Pourquoi n'as tu pas déchargé le vin à la maison commune ? Le Sieur Bonaventure Matheu sortit de sa maison et lui dit : Viens ! Toi ! Prendre le vin si tu veux faire office d'huissier ! Et s'adressant aux autres personnes qui assistaient à la scène : Tant pis pour lui s'il a perdu la tête ! et répétant plusieurs fois C'est un fou ! C'est un fou ! » Considérant les maires dans leur commune comme des officiers de police judiciaire, ils ont attribution et qualité pour rechercher et constater tous les crimes, délits et contraventions qui viennent à leur connaissance. Le sieur Matheu a été condamné par le tribunal à 25 francs d'amende et 39 francs au titre des dépens." (ADPO 3U3057) Deux mois plus tard l'escalade franchit encore un pas : aux injures succèdent l'agression physique. La victime est Michel Arrous encore un membre du conseil. Gaudérique Porteil est jugé le 31/05/1828 pour coups et blessures et condamné à 6 jours de prison plus 8 francs d'amende. (ADPO 3U3029 : État des jugements de 1 ère instance à Prades de 1822 à 1830) Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Cette condamnation conduira à la fin de son mandat de maire. Gaudérique Porteil donne, à la demande du préfet, sa démission. François de Massia sera sont remplaçant. Mais Gaudérique Porteil n'en a pas pour autant fini avec la justice : infatigables, dès le 12-06-1828, il affronte de nouveau Michel Arrous au civil dans le cadre d'un délit forestier. (ADPO 3U3123 : Table des jugements forestiers an IX - 1846). En 1831 il s'en prend au nouveau maire. Le compte rendu du 29/12/1831 de l'audience du Tribunal de première instance de Prades indique : « Le procureur du Roi contre Gaudérique Porteil (1779-1850), propriétaire cultivateur de Mosset, ancien maire, prévenu d'avoir outragé, le 09-12-1831, le Maire dans l'exercice de ses fonctions sur la place publique (lors d'une distribution de bois faite par les ordres de M. le maire) et d'avoir par là tenté de porter atteinte à son honneur. Le prévenu avait dit : "On a nommé un maire de M…. J'emmerde le maire." Il est condamné à 10 francs d'amende et 20 francs au titre des dépens. (ADPO 3U3057 Porteil contre le Maire de Massia). En 1831 c'est son frère Isidore Porteil (1791-1871) (Sosa 50), qui entre au conseil municipal après avoir recueilli 38 suffrages sur 45 votants et qui est en tête au premier tour. Le maire est Barthélemy Lavila. Isidore Porteil deviendra adjoint en 1833 au moment ou la maison commune, salle d'école et mairie s'écroulent. Les cérémonies de l'état civil se font alors à la mairie. Il participe au projet de maison d'école et de mairie. Événement à Prades en 1846 : Succession Succession de Gaudérique Porteil et Marie Corcinos (Sosa 85) Partage en 1846 devant Me Felip. Le lot de sa fille Thérèse Porteil comprend un immeuble ainsi décrit : « Un petit corps de domaine à Mosset au lieu dit Las frares composé de grange avec écurie, pré, terres labourables et terres incultes, le tout attenant, contenant environ 240 ares attenant de l'est aux héritiers de Joseph Porteil, du midi à l'acquéreur Pierre Taurinya, de l'ouest aux héritiers de Michel Arrous, du nord à un chemin dit carrerade. » 111 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES (3E47/58 N°300 Folio 213 chez Charles Lacroix) Fortune - revenus Fortune évaluée à 800 francs en 1826 lors du renouvellement quinquennal de (02/07/1826) comme maire. En 1830, imposition directe de 72 Francs parmi les 10 les plus fortes de la commune. Il s'est marié 446, à l'âge de dix-huit ans, le 22 mars 1798 à Mosset, après avoir passé un contrat 447 le 10 mai 1798 à Prades avec Marie Catherine CORCINOS 448 449 , sa cousine au 3ème degré 450 (1776-> 1827). 85) Marie Catherine CORCINOS, fille de Julien CORCINOS (1745-1820) et Marie Catherine RUSSA (1747-1824), née à Mosset le 28 juin 1776, baptisée dans la même localité le surlendemain, à l'âge de deux jours 451, y décédée après le 13 février 1827, à l'âge de cinquante ans au moins. 446 En présence de Joseph Pierre Farriols TERRALS (Officier d'état civil). 447 Le 21floréal de l’an VI, 10 mai 1798, jour où Joseph Porteil vend à son fils Gaudérique (Sosa 84) une partie de ses biens, Gaudérique Porteil cultivateur et Marie Corcinos (Sosa 85), en présence de leurs parents, rédigent le contrat de mariage qui suit. Les parties déclarent se prendre mutuellement et réciproquement avec leurs droits quelconques. Le père et fils Porteil et leurs familles respectives ferons une commune habitation et exploiteront en commun leurs biens. Le père Porteil jouira de la constitution dotale de la fiancée, qu’il recevra et moyennant cela, il nourrira et habillera les fiancés et leur famille à naître, dans la maison d’habitation, travaillant ces derniers à son profit et avantage. Julien Corcinos, père de la fiancée, constituera une dot en avancement d’hoirie paternelle à sa fille qui accepte la somme de 3000 livres qu’il promet et s’engage à payer et compter à sa fille et pour-elle à son futur beau-père ou à son fiancé avec des espèces métalliques de la façon suivante : D’abord 600 livres tout présentement et avant la signature du présent acte, 400 F dans deux ans à compter de ce jour, 1000 livres de ce jour à deux ans et la restante somme dans trois ans, sans intérêts jusqu’alors. Corcinos promet de tenir la dite libéralité, de l’exécuter et de ne la révoquer pour quelque motif que ce soit. Pour l’apport de charges de ce mariage Marie Corcinos fiancées se constituent en dot d’une part ce qui vient de lui être donné et promis par Julien Corcinos son père et d’autre part et généralement tous les biens présents et à venir, dont elle fait jouissant et usufruitiers les dits Joseph Porteil et Gaudérique Porteil les futurs beaux-pères et époux respectifs. Le mariage durant à la charge par eux de les reconnaître et assurer sur leurs biens avec promesse de restitution sous la forme ordinaire. Pour l’exécution de tout ce qui précède et tout dommages et intérêts et les parties chacune de en leur égard et mutuellement obligent leurs biens. (3E21/497 Hippolite Escape N°92 Folio 324) Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 François Joseph CLIMENS 86) François Joseph CLIMENS 452 448 453 454 , Leur union dura au moins 28 ans et 11 mois Il a environ 3 ans et 4 mois de moins qu'elle 450 Via : Joseph LLOPET 451 Mar= Marie porteill, tante paternelle de Marie 452 Note sur François Joseph CLIMENS François Climens (1768-1828), Maire de Campôme de 1812 à 1815 et de 1823 à 1827. (Sosa 86) François Climens de Campôme, né à Mosset le 03/04/1768, épouse le 03/10/1795 Catherine Argales de Campôme. Il entre ainsi chez les Argales de Campôme qui n’ont que des filles et un patrimoine important. Notable de sa nouvelle patrie, François Climens en devient maire sous l’Empire en 1812. Au début de la Restauration, comme il souhaite, semble-t-il, abréger son mandat, il demandera au Roi de le relever d'une charge trop lourde.(François Sarda dans Campôme 1900-2000, page 10.) Il reprendra la mairie en 1823 jusqu’en 1827. Il disparaîtra l’année suivante en 1828. La fortune de François Climens Lorsque le sous préfet de Prades le propose comme maire il indique que le montant de sa fortune (En fait son revenu) est de 300 francs [Qui correspondent à un capital de 6000 Francs] et qu'il a 7 enfants.(2M38) Il laisse effectivement à ses héritiers un pactole important. Lors de la déclaration de décès par sa veuve et son fils Joseph le capital est évalué à 2070 + 2800 francs soit 4870 Francs. Mutations par décès Le 2 avril 1829 est comparu Catherine Argelès veuve de François Climens de Campôme agissant tant pour elle que pour Etienne, Thérèse et Marie Anne Climens ses enfants mineurs et est aussi comparu Joseph Climens propriétaire de Mosset faisant tant pour lui 449 112 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES que pour Martin, Marguerite et Marie Climens ses frères et sœurs qui nous ont déclaré qu'ils étaient héritiers de François Climens leur père et mari respectifs décédé à Campôme le 3 novembre 1828 et que par son décès la comparante a recueilli la moitié de l'usufruit de ses biens au titre de son contrat de mariage passé devant Me Bordes notaire le 7 vendémiaire An IV et ses enfants la propriété des biens ci-après : 1 - une vigne à Campôme 2 - un champ 3 - un champ Soit un revenu total de 103,5 francs ou un capital de 2070 francs Plus une créance de la somme de 2800 francs Plus des nippes et hardes de la défunte de valeur 30 francs Déclarant que le défunt ne possédait aucune espèce de meubles qui appartenaient au dit Etienne Argeles son beau père encore en vie et que les autres biens qui peuvent se trouver portés sur la matrice du rôle sous le nom du défunt appartiennent à la dame Catherine Argelès son épouse. (ADPO 5W563) La fortune du couple François Climens et Catherine Climens (ADPO 5W564) Au décès de sa veuve Catherine Argales (Sosa 87) en 1831, les héritiers déclarent un revenu de 13180 Francs. La déclaration aux services des impôts se fait en 2 temps : une première fois le 18 janvier 1832 pour un capital de 7280 francs puis le 6 février suivant pour un complément de 5900 francs « craignant d"être poursuivis pour insuffisance de déclaration de revenu, ils voulaient éviter des frais de poursuites, que l'administration pouvait faire à leur sujet. » Vente d’un Champ à Campôme (ADPO 3E23/62 Bordes) Le 20 avril 1806, François Climens et Catherine Argelès mariés d'une part et d'autre part Étienne Argelès et Marie Fabre aussi mariés, de Campôme. Le couple Climens Argelès cultivateur et autorisant leurs époux respectifs à l'effet du présent acte et comme usufruitiers et propriétaires respectifs, ont déclaré faire vente à titre irrévocable en faveur de Marie Porteil épouse de Jacques Rousse cultivateur de Molitg, d'une pièce de terre ferme sur le terroir de Molitg au lieu-dit "Al martinet" de huit ares et confrontant : - d'orient avec Joseph Vernet, - du midi avec Bonaventure Fabre, - du couchant et de septentrion des vacants et Pierre Thomas. Cette propriété appartient à Catherine Argelès femme Climens par son achat à Jean Selves selon acte chez Jean Bordes notaire le 13 janvier 1806. Elle vent pour la somme de 53,75 F. Héritage des aïeux François Climens (Sosa 344) et Anne Marie Serre (Sosa 345) Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Le 16 décembre 1819 sont comparus : Martin Climens propriétaire agriculteur Jean Climens (1761-1849) (Sosa 106) propriétaire agriculteur Joseph Climens prêtre, curé de Mosset demeurant à Mosset François Climens (1768-1828) (Sosa 86) propriétaire agriculteur à Campôme enfants du défunt Lin Climens décédé le 10 juin 1794 et Marguerite Sicart (1794-1857 fille de Martin Climens et Thérèse Pompidor) décédée le 29 mars 1806, petite fille des défunts François Climens et Marianne Serre leur aïeul et aïeule paternelle. Les quatre premiers ont exposé que le défunt François Climens et Anne Marie Serre leur aïeul et aïeule paternels laissèrent 5 enfants : - Lin Climens (Sosa 172) père des comparants, - Rose Climens qui fut mariée à Joseph Fabre de Molitg - Marie Climens qui fut marié à Michel Marty d'Arboussols - Thérèse Climens décédée ab intestat le neuf novembre 1789 - Blaise Climens décédé ab intestat le sept octobre 1798. Françoise Climens et Anne Marie Serre, dans leurs testaments, reçus, celui du premier par Me Felip notaire à Prades aïeul du notaire soussigné le 25 avril 1788 et celui de la dernière par M. Porteil curé de Mosset le 13 juin 1745, déposé dans l'étude de Me Tercols notaire à Perpignan contrôlé le 26 mai 1747, instituant leurs héritiers universels Lin Climens leur fils, père des comparants. La succession de Blaise Climens et celle de Thérèse Climens consiste dans le contenu en leur faveur dans le testament de François Climens et Anne-Marie Serre leur père et mère que les comparants ont déclaré connaître, ou dans leur titre légitimaire. Sur ces successions Lin Climens père des comparants avait droit du tiers. Lin Climens et Marguerite Sicart laissèrent cinq enfants ; les quatre comparants et la défunte Marie Angélique Climens qui fut mariée à Jean Selves de Los Masos. Dans le contrat de mariage de Martin Climens, l'un des comparants, avec Marie Paris sa première épouse reçue par maître Queya notaire à Villefranche le 30 juin 1781, Lin Climens et Marguerite Sicart père et mère des comparants firent donation à Martin Climens de tous leurs biens présents et a venir sous la réserve mutuelle de l'usufruit en faveur du survivant et avec la réserve commune une somme de 8500 livres, tant pour doter leurs autres enfants que pour les codicilles ou autrement pour en faire leur plaisir et volonté, voulant au cas ou ils n'en disposeraient pas que cette réserve fut comprise dans la donation, à la charge par le donataire de payer à Joseph, à Jean et à François Climens, frères comparants, la somme de 1650 livres 113 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES pour tout droit paternel et maternel, de pouvoir aux frais des familles du donateur et de faire célébrer pour leurs âmes 500 messes basses. La dot de Marguerite Sicart mère des comparants se porte à la somme de 1870 livres suivant son contrat de mariage avec le Lin Climens reçu par maître Jean-Philippe Ballanda aïeul du notaire soussigné le 6 juillet 1749. Cette dot fut payée à Lin Climens par Martin... de Fillols ou par Joseph Sicart son fils frère de Marguerite Sicart, suivant une quittance reçue par maître François-Xavier Bordes notaire à Prades le 20 mai 1772. La dot de Marie Paris, première épouse de Martin Climens est fixée à 3000 F dans le contrat de mariage du 30 juin 1782 et reçu en entier par le dit Lin Climens père des comparants suivant une quittance reçue par maître Queya notaire à Villefranche le 25 août 1785. Dans le contrat de mariage de Jean Climens l'un des comparants avec Marie Bès reçu par maître Dominique Bordes notaire à Prades le 28 août 1785, c'est-à-dire postérieurement à la donation universelle faite à Martin Climens, Lin Climens et Marguerite Sicart leur père et mère, lui firent donation en paiement de ses droits de légitime paternel et maternel de la somme de 1760 livres, dont 220 livres du chef de la mère et le reste du chef du père, à compte de laquelle somme le même contrat contient quittance de celle de 200 livres payées par Lin Climens père. La somme restante de 1540 livres fut payée par Martin Climens suivant quittance reçue par maître Pierre Bordes notaire à Prades le 22 floréal an II. Dans le contrat de mariage de François Climens, l'un des comparants, avec Catherine Argelès reçu par maître Pierre Bordes notaire à Prades, Martin Climens s'obligea à payer à François Climens son frère, pour ses droits paternels et maternels une somme de 2800 F dont celle de 400 F fut payée comptant au beau-père et belle-mère de ce dernier et celle de 2400 F fut payée au même suivant quittance reçue par Me Bordes le 21 janvier 1806. Il résulte de l'exposé ci-dessus que Joseph Climens [prêtre] n'a rien reçu sur ses droits paternels et maternels, que Jean Climens a reçu la somme de 1760 F et que François Climens a reçu une somme de 2800 F indépendamment des sommes ou valeurs que l'un et l'autre peuvent avoir reçu depuis la quittance publique ci-dessus mentionnée et dont il sera fait mention ci-après et comme reçu avant le présent acte. Les comparants ont encore exposé que Joseph Climens, Jean Climens et François Climens étaient au moment d'intenter contre Martin Climens leur frère une action en délivrance : 1 -de leurs portions dans la troisième partie de succession de Blaise et Thérèse Climens leurs oncle et tante décédés ab intestat dévolue à Lin Climens leur père. 2 - leur portion légitimaire ou du supplément de cette portion dans les biens de Lin Climens et Marguerite Sicart leur père et mère compris dans la donation faite Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 à Martin Climens dans son contrat de mariage du 30 juin 1782. 3 - de leurs droits sur la réserve que leur père s'était fait dans le même contrat de mariage. 4 - de tous leurs droits dans la succession de Marguerite Sicart leur mère en quoi qu'ils puissent consister et notamment sur les fruits et objets mobiliers qui lui appartenaient au moment de son décès et qui lui provenaient de l'usufruit des biens du défunt Lin Climens son mari, le tout avec les intérêts légitimes. Martin Climens admettait la demande de la portion légitimaire faite par Joseph Climens et celle du supplément faite par Jean et François Climens si toutefois ceux-ci n'en étaient pas entièrement payés au moyen de ce qu'ils avaient déjà reçu, , même qu'il repoussait leurs prétentions sur la réserve de leur père en soutenant que la réserve du 8500 livres que s'était faite en commun leur père et mère dans la donation universelle à lui fait par eux dans son contrat de mariage du 30 juin 1782 était divisible entre eux par portions égales, que la moitié concernant le père était plus qu'absorbée par la reconnaissance qu'il avait faite de la dot de Marie Paris première épouse de Martin Climens se portant à 3000 F et par la donation de la somme de 1760 F par lui faite à Jean Climens postérieurement à la donation, sur laquelle somme lui Martin avait payé celle de 1540 F ; que bien même que cette réserve existerait en tout ou en partie elle devrait être imputée sur la légitime due aux enfants du donateur comme ayant été faite expressément pour doter les autres enfants c'est-à-dire pour leur fournir leurs droits sur les biens des donateurs, ce qui ne pouvait être contesté, Martin Climens ayant la faculté d'option pour les biens du père existant à l'époque de la donation universelle. S'en tenant pareillement, en ce qui concerne Marguerite Sicart leur mère aux biens subsistants lors de la même donation, il était tenu de représenter la valeur des fruits, denrées et autres produits qui se trouvaient en nature lors de son décès, sauf les donations à faire pour la portion d'aliments compétent à Martin Climens et à sa famille. En outre suivant le principe qu'une donation ne peut jamais être onéreuse au donataire, Martin Climens soutenait que ce n'était qu'à concurrence de la somme de 1870 F formant la dot de Marguerite Sicart et déduction faite de la somme de 220 F qu'elle avait donnée à Jean Climens postérieurement à la donation, qu'il pouvait être recherché ou qu'il devait payer la moitié de la susdite réserve du 8 500 F et qui ne pouvait ans de voir au-delà. En surplus il parviendrait au même résultat en renonçant tout à fait au bénéfice de la donation à lui fait par sa mère. Martin Climens n'étant pas héritier de sa mère et ne retirant même aucun avantage de la donation, c'était sa succession recueillie par ses frères qui devait supporter les intérêts de la légitime paternelle due à Joseph Climens et des suppléments qui pourraient être 114 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES dus à Jean et à François Climens pendant toute la durée de l'usufruit des biens paternels dont elle a joui jusqu'à son décès, ce qui diminuerait en faveur de Martin Climens une grande partie de la charge du paiement des intérêts de la légitime ou du supplément de légitime. Enfin les biens délaissés par le Lin Climens devaient souffrir des déductions pour différentes causes et raisons à l'effet de supporter la légitime et supplément de légitime qu'il en était de même des fruits ou intérêts qui pouvaient être à sa charge et qu'en tout événement les intérêts de la partie de réserve qui serait due ne,pourrait courir que du jour de la demande. Joseph, Jean et François Climens soutenaient au contraire que la mère commune ne pouvait se faire une réserve de 4250 F. Elle ne pouvait tout au plus, en faisant donation universelle à Martin, se réserver que la moitié de sa dot et que dès lors le surplus de la réserve commune devait concerner le Lin Climens leur père. En partant de ce point de droit la réserve du père était loin d'être épuisée et que ce qui en existait leur était du conformément aux dispositions de la loi du 18 pluvieuse an V. Les frères comparants ont senti d'une part combien il serait difficile d'établir la consistance des fruits et biens mobiliers qui pouvaient appartenir à leur mère au moment de son décès comme lui provenant de l'usufruit des biens de leur père, d'autre part que leurs prétentions respectives et opposées appuyaient de part et d'autre de raisons qui pourraient être également soutenues devant les tribunaux, allait les entraîner à un procès ruineux. Pour éviter ces contestations et maintenir l'union qui doit exister entre eux, ils ont résolu de transiger sur le tout ainsi qu'il suit. 1 - Joseph Climens, Jean Climens et François Climens font cession à Martin Climens leur frère de tous leurs droits sur les fruits et objets mobiliers dépendant de la succession de Marguerite Sicart leur mère et qui lui provenait de l'usufruit des biens de Lin Climens leur père. Cette cession est faite aux risques et périls de Martin Climens leur frère moyennant la somme de 200 F chacun. Martin Climens s'oblige à payer ladite somme de 200 F dans quatre ans à partir du présent jour avec intérêt à 5 % sans retenue exigible par semestre à terme échu à date du premier décembre 1819. Pour raison de quoi Martin Climens a déclaré obliger ses biens et hypothéquer spécialement une pièce de terre labourable, pré et terre inculte et bâtiments à Mosset au « plat de pons » contenant environ 35 arpents et confrontant Nicolas Serre, les héritiers de Barthélemy Julia, Françoise Bruzy, Isidore Pompidor. Jean et François Climens ont déclaré avoir chacun reçu de Martin Climens leur frère ladite somme de 200 F avant le présent acte. 2 - pour tenir droit de légitime revenant à Joseph Climens sur les successions de Lin Climens et Marguerite Sicart père et mère des comparants, pour les droits sur la réserve faite par leur père et mère dans Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 le contrat du premier mariage de Martin Climens, si toutefois elle n'est pas entièrement absorbée, pour tout droit à lui revenant sur la succession de Thérèse Climens leur tante décéder le neuf novembre 1789 et de Blaise Climens leur oncle décédé le sept octobre 1798, lesquelles successions consistent, à savoir : celle de Thérèse Climens dans les droits légitimaire sur la succession de François Climens et Anne-Marie Serre leur père et mère, et celle de Blaise Climens dans les mêmes droits, et dans ses droits personnels dans la succession de Thérèse Climens sa tante et pour tout intérêt à lui du à raison des droits qui viennent d'être... Martin Climens se constitue son débiteur en la somme de 8 800 F laquelle somme Martin Climens promet de payer à Joseph Climens dans 5 ans à la date du premier décembre courant avec intérêt à 5 % sans retenue exigible par semestre à terme échu à compter de la même époque. Pour raison de quoi il a déclaré obliger ses biens et hypothéquer spécialement la même pièce de terres labourables, pré, terre inculte et bâtiments situés à Mosset au « plat de pons » ci-dessus désignés et confrontés. 3 - pour tout supplément de légitime qui peut se trouver du à François Climens sur les biens dépendants de la succession de Lin Climens et Marguerite Sicart père et mère du contractant, pour ses droits sur la réserve de ces derniers, si elle n'est pas entièrement absorbée, et pour tout droit à lui revenant sur la succession de Thérèse et Blaise Climens leur oncle et tante, et pour tout intérêt à lui du en raison des droits qui viennent d'être individués, François Climens indépendamment de la somme de 2800 F dans le paiement est mentionné ci-dessus, déclare avoir reçu la somme de 2200 F de son frère Martin Climens. 4 - pour tout supplément de légitime qui peut se trouver du personnellement à Jean Climens sur la succession de Lin Climens père du comparant, Jean Climens prend en toute propriété une pièce de terre champ et pré de trois arpents à Mosset au lieu-dit « Lo Castanyé » à la seule exception d'une « feixe » ou terrasse d'un lambeau de pré à prendre au-dessus du champ dont la contenance est d'environ 15 perches. De plus pour complément du supplément de légitime qui pourrait lui être dû sur la succession maternelle, pour ses droits dans la réserve de leur père et mère, si elle n'est pas entièrement absorbée pour ses droits dans la succession de Thérèse te Blaise Clemens leur oncle et tante, pour les intérêts qui peuvent lui être dus, Jean Climens, indépendamment de la somme de 1760 F dont le paiement est mentionné ci-dessus a reçu de Martin Climens la somme de 2300 F. 5 - au moyen de ce qui est convenu et établi ci-dessus Joseph, François et Jean Climens frères se tiennent contents de tous leurs droits mentionnés dans le présent acte renoncent à toute action à cela relatif et s'interdisent le droit de demander aucun autre supplément de légitime soit de leur propre chef sur les biens de leur père et mère soit du chef de Thérèse et Blaise Climens leur oncle et tante sur les biens de 115 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES Maire Campôme 1812-15, 1823-27 Cultivateur, fils de Francisco Lin CLIMENS (1722-1794) et Marguerite SICART (1724-1806), né à Mosset le 3 septembre 1768 455 , reçu au baptême dans la même localité le surlendemain, à l'âge de deux jours 456, décédé à Campôme le 3 novembre 1828, surlendemain de la Toussaint, à l'âge de soixante ans. Il s'est marié 457, à l'âge de vingt-sept ans, le 13 octobre 1795 à Campôme, avant d'avoir passé un contrat le 29 septembre 1795 à Prades avec Marie Catherine 458 ARGALES (1777-1831). 87) Marie Catherine ARGALES 459 460 461, Françoise Climens et Marianne Serre leur aïeul et aïeule paternels. De son côté Martin Climens s'interdit pour lui et ses ayants cause. Il est entendu et convenu que l'intérêt de la somme de 9 000 F due suivant le présent acte à Joseph Climens lui sera porté aux échéances dans le lieu où il résidera aux époques des mêmes échéances. Acte dressé en présence de Bonaventure Matheu propriétaire et maître à forge et Joseph Pacouil tailleur à Mosset. (3E64/40 N°327 folio 592 Felip) 453 Code : Nc1801 454 Son nom figure sur les actes de François Étienne Joseph PORTEIL (Naissance) et Isidore François SOLE (Mariage) et Joseph SERRE (Mariage) et Jean SARDA (Mariage) et Pierre François Blaise FABRE (Mariage). 455 Cultivateur puis voiturierCultivateur puis voiturier, adjoint puis maire de Campôme de 1820 à 1830 456 Au baptême de François Joseph furent témoins Thérèse PRATS (Marraine) - Martin CLIMENS (Parrain) - Jacques COMINJE (Officiant religieux). 457 Témoins de mariage : Etienne Cruite?, cultivateur, 23 ansMathieu Laguerre, propriétaire, 40 ansJean Sagete, vigneron, 45 ansAndré Rousse, vigneron, 40 ans.Tous de CampômeMARIAGE NON TROUVE DANS LES LISTES DE MOLITG DE RAJAUT 458 Leur union dura environ 33 ans 459 Note sur Marie Catherine ARGALES Le 20 avril 1806, François Climens et Catherine Argelès mariés d'une part et d'autre part Étienne Argelès et Marie Fabre aussi mariés, de Campôme. Le couple Climens Argelès cultivateur et autorisant leurs époux respectifs à l'effet du présent acte et comme usufruitiers et propriétaires respectifs, ont déclaré et faire vente à titre irrévocable en faveur de Marie de Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 fille d'Étienne ARGALES (1738-1830) et Marie Rose FABRE (1757-1827), née à Campôme le 29 juillet 1777, baptisée dans la même localité le lendemain, à l'âge de un jour 462, y décédée le 28 juin 1831, à l'âge de cinquante-trois ans. Testament à Prades le 20 mai 1831, avant-veille de la Pentecôte. 88) Isidore March "Michel" ENRIQUEL, dit Flor (La) 463 464, Agriculteur-, fils de Jean Porteil épouse de dit Jacques Rousse cultivateur de Molitg, d'une pièce de terre ferme sur le terroir de Molitg au lieu-dit "al martinet" de huit arts et confrontant : - d'orient avec Joseph Vernet, - et du midi avec Bonaventure Fabre, - du couchant et de septentrion une des vacants et Pierre Thomas. Cette propriété appartient à Catherine Argelès femme Climens par son achat à Jean Selves va de Jean Bordes notaire le 13 janvier dernier. Et le vent pour la somme de 53,75 F. (ADPO 3E2362 Bordes) 460 Bien immobilier local au : A son décès en 1831 laisse une maison grange et des dépendances à Campôme, rue de la "furrarie" d'un revenu de 60 francs 461 Son nom figure sur un acte de Catherine Marie CLIMENS (Naissance). 462 Le parrain est François Fabre, brassier. La marraine est Rose Fabre de Campôme. Ne signent pas. 463 Note sur Isidore March "Michel" ENRIQUEL Il figure sur la liste de la 3e Compagnie des volontaires de la Milice Natioanle de Mosset du 13/09/1789. (ADPO 100EDT45) Liste du 16 janvier 1795 En août 1793, lors de la prise de Mosset par les Espagnols, aucun des militaires mossétans n'a participé à sa défense, soit comme Miquelets ou comme "braconniers montagnards " du Pla de Pons. En effet moins d'une vingtaine étaient en activité dans l'armée du Département et les derniers partis étaient en formation. Par contre, lorsque Mosset s'est rendu, 37 membres de la Garde Nationale déjà hors des murs, ont fui pour rejoindre Perpignan. Il en faisait partie : Isidore March "Michel" Enriquel agriculteur est surnommé « La Flor » qui signifie la fleur. Le prénom d’usage est le troisième Ce patronyme connaît plusieurs variantes comme Anriquel ou Anriquell ou Anrique s’écrivait à l’origine Henriquel lorsque le premier Henriquel est arrivé vers 1700 à Mosset venant des Vosges. (ADPO 100EDT36) Habitation : 116 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES Il habite au N°148 au 4 Carrer sota Muralla de 95 m 2 avec pâtus et/ou N°178 en 1811 et 1822. Il laisse à son décès en 1823 une maison d'un revenu de 25 francs - N°225 à l'arrière du 2 Escaler de Vila Nova en 1813 et en 1819 Délit forestier en 1806, 1807 et 1808. Michel Enriquel (Sosa 88), fils de Jean (Sosa 178) surnommé "La Flor" - Délit du 18/06/1806 à Ladou. Procédure contre Michel Anriquel de Mosset prévenu d'un délit forestier. A - Procès verbal de Jean Serrat et Gaudérique Fabre du 18/06/1806 qui : " ont fait rencontre d'un délinquant en la personne de Michel Enriquel, qui était occupé à faire un nouveau pré sur la dite partie dite « La fossade d'en Macararendone" au lieu dit Ladou. Macrendon est le surnom des Escanyé de 1799 à 1902. Michel Anriquel a répondu qu'effectivement il n'avait aucun titre de propriété et qu'il avait fourni la somme de 9 francs pour empêcher que Pineu et Terrats en jouissent. Lequel terrain, a-t-il dit, avait été cédé par Monsieur le Comte de Montagut, par acte retenu et enregistré, aux sieurs Pineu et Terrats et que lui, Enriquel, croyait en jouir ainsi que les autres. Ce terrain confronte : -d'orient, le terrain de 2 arpents qui appartient à Joseph Cortie-Verges (1758-1836) dit Panxe de Mosset, -du midi, un autre pré qui provient d'un autre défrichement fait par Nicolas Pons (1751-1820) et Joseph Berjoan (après 1781-1818) dit Menut de Mosset, -du couchant, un autre défrichement inculte et forêt au sommet, -de septentrion, un autre défrichement semé de seigle et de pommes de terre." B - Audience au tribunal de police correctionnelle de Prades du 08-07-1806. Le défenseur du prévenu, Joseph Lacroix avocat à Prades, fit valoir que "le terrain qu'il défrichait lui appartenait, tant par lui que ses ancêtres, depuis un temps mémorable." Selon l'accusation, le prévenu "qui allégua et soutint qu'il était maître ou propriétaire du terrain," ne cherchait qu'à gagner du temps. Le tribunal, incompétent en ce qui concerne les droits de propriété, suivit la demande du prévenu et renvoya l'affaire au 19-12-1806 en indiquant que le prévenu est tenu d'avoir fait statuer sur le droit de propriété. Le 19-12-1806, nouveau renvoi au 20-03-1807. Le 20-03-1807, nouveau renvoi au 26 juin 1807, compte tenu du jugement du juge de paix au 03-03-1807 signifié à d'Aguilar le 19-03-1807. D'Aguilar a de son côté fait appel du jugement du juge de Paix. Le 14-01-1808, l'affaire continue. (ADPO 2U188 N°1068). C - Audience de la cour de justice Criminelle du 30/10/1807 Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 ENRIQUEL (1739-1813) et Anne Marie Marguerite RIBES (1743-1805), né à Mosset le 28 septembre 1764 465 , reçu au baptême dans la même localité le lendemain, à l'âge de un jour 466, y décédé le 27 octobre 1823, à l'âge de cinquante-neuf ans 467. Assassinats de 1806 à Prades le 12 juin 1807 : Michel Enriquel interrogé le 21/08/1806 a déclaré : "Un jour s'en allant à Mosset avec François Bonamich celui ci lui dit que les gardes forestiers de d'Aguilar lui avaient pris une écuelle en bois, qu'il avait trois témoins et que les dits garde-bois la lui payeraient s'il pouvait les traduire en justice. Marguerite Fabre Lavila ayant entendu les propos de la fenêtre de la métairie Riqué elle dit à Bonamich "C'est toi qui t'en repentira. A quoi Bonamich répliqua : tais-toi salope !" Témoin au procès de Jacques Blanqué 1807 Défrichement à Ladou le 18/6/1806 Adversaire : Jean Gaspar d'Aguilar de Montagut, colonel agrégé de la place de Barcelone. Gardes forestiers : Jean Serrat, Gaudérique Fabre Renvoi au 14/1/1808. (ADPO 2U46) D - Encaissement (3E46/8 Folio 103 Page 332 Me Escape Hipôlite) Le 14/08/1808 Jean Manaut, Michel Henriquel et Isidore Soler reçoivent de Nicolas Laguerre fondé de pouvoir de d'Aguilar la somme de 349,89 francs correspondant aux condamnations de d'Aguilar le 3 mars 1807 le 3 juin 1807 pour Henriquel, (99,37 francs) le 24 février 1807 le 3 juin 1807 pour Soler (95 francs) le 3 mars 1807 le 3 juin 1807 pour Manaut (88 francs) plus 65 francs à partager entre les trois. Ces sommes sont à rembourser si le pourvoi en cassation aboutit. (ADPO 2U164 - 2U188 - 2U46) 464 Bien immobilier local au : N°148 au 4 Carrer sota Muralla de 95 m2 avec patus et/ou 178 en 1811 et 1822 - Laisse à son décès en 1823 une maison d'un revenu de 25 francs - N°225 à l'arrière du 2 Escaler de Vila Nova en 1813 et en 1819 Code : Assassinat 1806 Délits forestiers 465 ÀÞÊþMEMOS 466 Au baptême d'Isidore March "Michel" furent témoins Véronique HENRIQUEL (Marraine) - Jaume Curé COMENJA (Officiant religieux) - Isidore CARBONELL (Parrain). 467 Au décès d'Isidore March "Michel" furent témoins Joseph PORTEIL (Témoin) Fils du précédent - Joseph Sébastien Julien Thomas SARDA (Témoin). 117 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES (ADPO 2U46) Témoin au procès de Jacques Blanqué et de François Bonamich le 12/6/1807 devant le Tribunal Criminel de Perpignan, présumés assassins des deux gardes forestiers Gaudérique Fabre et Jean Serrat.(ADPO 2U191). Événement à Prades le 13 juillet 1824 : Mutations par décès de Michel Henriquel Le 13 avril 1824 est comparu Augustin Henriquel propriétaire à Mosset, faisant tant pour lui que pour Julien, Rose, Anne-Marie ses frères et soeurs et encore pour Catherine Jauze sa mère. Il nous a déclaré que Michel Henriquel leur père et mari est décédé à Mosset le 30/10/1823 après avoir fait donation du quart de tous ses biens au comparant et la moitié de l'usufruit des mêmes biens à la dite Jauze son épouse dans le contrat de mariage du dit Augustin Henriquel avec Rose Fabre, devant Me Felip le 6 mai 1822 et que par son décès ils ont recueilli les biens suivants : 1 - champ vigne et terre inculte à "Jonquere" à Mosset d'un revenu de 20 francs 2 - champ à la "Jonquere" qui revient à Rose Enriquel qui le vend en 1845 à Joseph Fourquet (3E47/28 Lacroix N°256 Folio 383) 3 - Champ et pré à "Llouganas" 4 - Champ à "Corbiac" 5 - Champ et herm à "Fournols" 6 - friche autrefois vigne à "Fournols" 7 - jardin aux "horts" 8 - pré et herm à "Mon Seriu" 9 - une maison d'un revenu de 25 francs (N°148 au 4 Carrer sota Muralla de 95 m 2 avec pâtis) 10 - une autre maison et cour à la rue de Come Gelade d'un revenu de 20 francs Soit un revenu total de 150 francs formant un capital au denier 20 de 3000 francs. et quelque peu de mobilier de valeur ensemble de 100 francs. Le comparant observe que son père avait vendu à Gaudérique Rolland de Mosset un champ sans pacte de rachat d'environ 12 perches par acte reçu par me Felip notaire il y a plus de 5 ans pour 300 francs et qu'il figure encore dans la matrice du rôle sue l'article du Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 dit son père et qu'il était de valeur au moins de 400 francs. (ADPO 5W561) Partage entre les héritiers : (Maître Prosper Bordes en 1829 à Prades). Il s'est marié 468, à l'âge de vingt-quatre ans, le 21 avril 1789, surlendemain de la Pâque orthodoxe à Mosset, après avoir passé un contrat le 2 avril 1809 à Prades avec Catherine Marie Anne JAUZE 469 (1770-1827). 89) Catherine Marie Anne 470 471 472 JAUZE , fille d'Hyérome JAUZE (1733-1800) et Marie Anne Margarette Rose LAPLASSE (1739-<> 1789 & 1810), née à Mosset le 23 janvier 1770, baptisée dans la même localité le lendemain, à l'âge de un jour 473, y décédée le 16 février 1827, à l'âge 468 En présence de Maurice JAUZE (Témoin) Hyérome JAUZE (Témoin) - François Curé GALIAY (Officiant religieux) - Isidore POMPIDOR (Témoin) Jean ENRIQUEL (Témoin). 469 Leur union dura environ 34 ans et 6 mois 470 Note sur Catherine Marie Anne JAUZE Habite Tarerach en 1802 Délit d'arrosage au ruisseau de Mosset à Molitg Ce délit de Catherine épouse de Michel Anriquel est jugé lors de l’audience du 23-09-1807 du tribunal de première instance de Prades. Il y est fait référence au règlement d’arrosage du 20-06-1763.(ADPO 3U3043) Mutations par décès de Catherine Jauze Le 16 août 1827 est comparu Augustin Anriquel cultivateur de Mosset agissant tant pour lui que pour Rose Anriquel, Julien et Anne Marie épouse de Gaudérique Monceu aussi cultivateur tous de Mosset. Il nous a déclaré qu'ils sont héritiers de Catherine Jauze veuve de Michel Anriquel leur mère décédée ab intestat le 16/02/1827 et que par son décès ils n'ont recueilli qu'une somme de 100 francs à elle constituée en dot par ses père et mère dans son contrat de mariage dont ils ne connaissent pas la date (En fait en 1809), plus des nippes de valeur de 20 francs. (ADPO 5W562) 471 Divers Cote archives : 2E1979 472 Son nom figure sur un acte de Maurice "Joseph" JAUZE (Baptême). 473 Au baptême de Catherine Marie Anne furent témoins Catherine ESCANYER (Marraine) Barthomeu Sébastien Joseph LAPLASSE (Parrain) Jacques Curé COMENJA (Officiant religieux). 118 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES de cinquante-sept ans 474. 90) Pierre François Julien 475 476 477 PAJAU , Berger, Cultivateur, fils de Michel Joseph PAJAU (1741-1804) et Lucie Françoise XAPEIRO (1742-1817), né à Mosset le 7 octobre 1781, reçu au baptême dans la même localité le même jour 478 479, y décédé le 18 août 1830, à l'âge de quarante-huit ans 480. 474 Au décès de Catherine Marie Anne furent témoins Joseph Sébastien Julien Thomas SARDA (Déclarant) Maurice Jacques SALVAGNAC (Témoin) - Isidore Gaudérique Joseph Maire PORTEIL (Officier d'état civil). 475 Note sur Pierre François Julien PAJAU État nominatif des conscrits des années XI et XII désignés pour l'armée d'active, Pajau Pierre François Julien, an XI, réformé : 22 ans, Taille 1,620 m, Cheveux : noirs, Sourcils : noirs, Yeux : roux, Front : petit, Nez : pointu, Bouche : moyenne, Menton : pointu, Visage : long, Teint : Brun. (ADPO 1R42) Achat de maison Le 8 août 1813 a comparu Pierre Olio (1757-1827) cultivateur à Mosset lequel a vendu à François Pejau (1781-1830), cultivateur à Mosset, une partie de maison appelée le "Casot" ou la "boutique del Battle", (Partie du N°332 au 7 Carrer de la Font de las Senyoras) confrontant : - d'Orient avec la grande rue (Carrer de la font de las Senyoras), - du midi Jacques Remaury (N°326 au 5), - du couchant avec la maison de Cosme Thomas (N°331), - de septentrion avec le restant de la maison de Olio vendeur au 7 Carrer de la Font de las Senyoras. Moyennant le prix de 226 F en argent métallique. Il est convenu entre les parties que Pejau ne pourra pas élever la partie de maison vendue que jusqu'à la hauteur de la terrasse, vulgairement dite "brane" de la maison de Olio et que celui-ci ne pourra pas porter le moindre dommage ni le moindre préjudice au toit de la maison de Pejau. (3E23/69 Folio 220 Pierre Bordes) Échange de maisons Le 9 août 1813 a comparu Rose Pejau, épouse de François Bourges cultivateur et de celui-ci présent dûment autorisée d'une part et d'autre part François Pejau cultivateur, tous domiciliés à Mosset. Les parties ont déclaré vouloir faire échange et permutation en vertu de laquelle Rose Pejau donne en échange à François Pejau la portion qui lui revient sur une maison à Mosset dans le quartier de Vilanova et dépendant de la succession de Michel Pejau (Sosa 180) leur défunt père. François Pejau donne en échange à Rose Pejau la partie de maison appelée le "casot" ou "boutique du Batlle" objet de l'acte du notaire Pierre Bordes du huit août 1813, acquise de Pierre Olio. Vente le 16//06/1816 Jean Olio, meunier, à farine fils de Pierre ratifie la vente du 9/08/1813 du Casot ou Boutique du batlle à François Pajau. (3E23/69 Folio 221 Me Pierre Bordes) (ADPO 3E23/72 Folio 77 Me Pierre Bordes) Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Mutations par décès de François Pajau Le 12 février 1831 est comparu Baptiste Bigorre cultivateur de Mosset agissant pour Marie Anne Pajau son épouse et pour Elisabeth et Joseph Pajau son beau frère et belle sœur qui nous a déclaré qu'ils sont héritiers de François Pajau leur père décédé à Mosset le 18 août 1830. Par son décès ils ont accueilli les biens suivants : 1 - un pré à Mosset au lieu dit "La Conguete" 2 - un champ aspre avec un petit rural à "La tremolede" 3 - un pré "Al Sill" 4 - une terre aspres "Al Moli" 5 - un lambeau de terre arrosable "Al Congost" 6 - un jardin à '"l'horte d'amont" 7 - une terre arrosable à Corbiach 8 - une maison à Mosset d'un revenu de 12,50 francs [N°329 que l'on ne trouve pas chez sa soeur Anne Marie et qu'elle a peut-être rachetée] Soit au total un revenu de 67,50 francs et en plus du mobilier détaillé dans l'état ci-joint de 20 francs. (ADPO 5W564 N°895 ) Enfant naturel né le 1er ventôse an IX (20 février 1801= Pourrait être le père de Rose Anne, enfant naturel, née le 1er ventose an IX. La mère serait Anne Assens. Ils ne sont pas mariés. Elisabeth Assens née Saletas, sage femme, est la mère de Anne Assens. 476 Divers Cote archives : 2E1987 Bien immobilier local au : N°240 au 15 Escaler de Vila Nova provenant de son père Michel Pejau et N°332 au 7 Carrer de la Fon de Las Senyoras jappelée le "Casot" ou la "boutique del Battle"depuis le 8 aout 1813 achatée à Pierre Olio - N°240 au 15 Carrer de Vila Nove depuis 1805 par héritage puis échange en 1813 avec sa sœur Rose de la moitié dont celle-ci avait hérité puis en 1865 Folio 742 - Laisse à son décès en 1830 une maison à Mosset d'un revenu de 12,50 francs [N°329] Taille en cm au delà de 1 m : 62 477 Son nom figure sur les actes de Pierre François Jacques VILAR (Naissance) et Pierre François Julien PAJAU (Baptême). 478 Mar = Angelique Garrigo 479 Au baptême de Pierre François Julien fut témoin Pierre François Julien PAJAU (Parrain). 480 Au décès de Pierre François Julien fut témoin Gaudérique GALAUD (Témoin). 119 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES Il s'est marié 481, à l'âge de dix-neuf ans, le 27 juillet 1801 à Mosset avec Marie Anne ASSENS 482 483 (1781-1814). Après environ quatre mois de veuvage, Pierre François Julien s'est marié une seconde fois, à l'âge de trente-trois ans, le 27 janvier 1815 à Mosset avec Catherine PORTEIL 484 485 , fille de Nicolas PORTEIL (1743-1819), Tailleur "Sastre", née en 1787, décédée à Mosset le 28 avril 1850, à l'âge de soixante-trois ans 486. 91) Marie Anne ASSENS 487 488 , fille de 481 En présence de Michel Joseph PAJAU (Témoin) Jean Pierre RUFFIANDIS (Témoin) - Bonaventure MATHEU (Témoin) - Jacinthe ASSENS (Témoin). 482 Leur union dura environ 13 ans et 1 mois 483 Il a environ 9 mois de moins qu'elle 484 114W131 Déclarations de succession N° 227 Le 8/9/1838 est comparue Catherine Porteil veuve de François Pajau à Mosset agissant tant pour lui que pour Joseph Pajau son fils cultivvateur à Mosset qui a déclare que Nicolas Pajau, fils et frère est décédé à Mosset le 8/3/1838 et que par son testament reçu par Me Xatard notaire enrregistré le 11/04/1838, il a légué l'usufruit de ses biens à Joseph Pajau son frère et que de sa succession il dépend les biens suivants : Mobilier : Voir déclaration de la succession de François Pajau son père passée le 12/02/1831 qui se porte à 30 francs Immeubles à Mosset non affermés Le 1/4 de la succession de François Pajau son père passée le 12/02/1831 114W137 Déclarations de succession N°448 le 24 octobre 1850 à comparu Joseph Pajau cultivateur à Mosset lequel agissant tant pour lui que pour Élisabeth Pajeau dépose de Julien Monceu à Mosset nous a déclaré que Catherine Porteil leur mère est décédée ab intestat à Mosset 28 avril 1850 et que sa succession à eux échue se compose de la somme de 400 FF à elle constituée en d'autres dans son contrat de mariage. 485 Leur union dura environ 15 ans et 6 mois 486 Au décès de Catherine furent témoins Gaudérique Jacques CORTIE (Déclarant) - Joseph Thomas BAZINET (Officier d'état civil). 487 Note sur Marie Anne ASSENS Déclarations de succession de Marie Anne Assens Le 10/02/1816 a comparu François Pajau mari de Anne Assens qui déclare que Marianne, Elisabeth et Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Jacinthe ASSENS (1745-1806) et Cécile Elizabeth SALETAS (1747-1821), née à Mosset en 1781, y décédée le 1er septembre 1814, à l'âge de trente-trois ans 489 490. 92) Jean "Baptiste" COMERLY, dit Platet (En) 491 492, Berger Cultivateur, fils de Jean Colombe Pajau leurs enfants en bas âge sont héritiers de Marie Anne Assens leur mère décédée le 2/09/1814. Ils ont recueilli le 1/4 d'une maison, rue du four. L'autre 1/4 appartient à Anne "Marie" Assens épouse Joseph Maillol, soeur de la défunte. (Revenu de 5 francs) et la 1/2 à Marie ? Saleta leur mère. Cette maison est la maison [N°329 de 31 m 2 au 2 Carrer de las Sabateras, anciennement rue du four]. (ADPO 5W556) 488 Divers Cote archives : 2E1980 Bien immobilier local au : En 1816 hérite 1/4 d'une maison, rue du four.probablement le N°329 au 2 Carrer de las Sabateras 489 Décédé dans la maison de 2lizabeth Saletas 490 Au décès de Marie Anne furent témoins François DELLACH (Déclarant) - Isidore POMPIDOR (Officier d'état civil) - Julien Maire PRATS (Témoin). 491 Note sur Jean "Baptiste" COMERLY (ou Commerli) Baptiste Comerly Habitation : A son décès en 1874, il laisse une maison d'un revenu de 15 F - maison acquise avec Marie Bès sa seconde épouse décédée. Commerli Baptiste (1790 – 1874) (Sosa N°92) est né le 7 février 1790. Commerli Baptiste déclare être âgé de 34 ans en 1825 à la naissance de son fils Jean, c'est à dire être né en 1791 et de 30 ans en 1826 soit né en 1796. Voulait-il se vieillir afin d'échapper à une obligation militaire ? Son frère Guillaume est mort sur la route d’Astorga en Espagne alors qu'il avait été fait prisonnier à la citadelle de Astorga le 18/02/1812. Jean Baptiste Comerly Le 19 décembre 1808 le maire de Mosset signale : " Lorsque j'ai dressé la liste des conscrits qui doivent concourir au tirage prochain, j'ai oublié Jean Baptiste Comerly (1790-1874) dit "Platet", né à Rabouillet le 14 février 1790, fils de Jean Comerly et d'Élisabeth Rouge, domiciliés à Mosset depuis environ 12 ans. Il a un frère [Guillaume 1786-1812 qui sera fait prisonnier à la citadelle d'Astorga en Espagne le 18/2/1812 puis tué en route par les espagnols le 20/8/1812]. en activité au 23e Régiment d'Infanterie Légère. Je m'empresse de vous en prévenir. Pour que vous le portiez sur la liste et pour que vous le soustrayez à celle de Rabouillet en supposant qu'il y figure." (ADPO 100EDT38) Service militaire 120 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES Il fait partie de la garde nationale en 1832. Il est déclaré "marié avec enfants". En 1840, il est déclaré sous le N°18, « berger, habite à Mosset et soutient de famille » - en effet il a 3 enfants et est donc classé dans la réserve. Versement en octobre 1828 Baptiste Comerly, cultivateur domicilié à Mosset, déclare devoir à Jean Fabre dit "Borregot," cultivateur à Mosset, la somme de 140 F en numéraire métallique sur laquelle est comprise celle de 100 F que Fabre demeure obligé de payer à Martin Verdier aux termes d'un acte chez Me Bordes pour le paiement de laquelle somme, la pièce de terre dont il sera plus bas parlé se trouve spécialement hypothéquée. La restante somme de 40 F a été tout présentement comptée par Fabre à Comerly. La somme de 140 F, Comerly s'oblige de la rendre et payer en même monnaie avec les intérêts au taux légal, sans aucune retenue, à Fabre à la première réquisition qui lui sera faite par celui-ci tout autant pourtant qui leur a fait compter du paiement fait au dit Verdier sous peine d'y être contraint par toute voie que le droit auquel effet il oblige tous les biens présents et à venir et hypothèque spécialement une pièce de terre champ et pré et bois à Mosset au lieu-dit "Pijol de baix" d'environ 36 ares confrontant d'Orient avec Jean Climens, du midi avec Quillet, du couchant avec Barthélemy Radondi et du Nord avec Vincent Radondi. De laquelle propriété Comerly consent que Fabre s'en mette en possession dès ce jours et en jouisse à titre de bail à antichrèse pour lui tenir lieu d'intérêt et jusqu'au remboursement. Il est convenu entre les parties qu'à quelques époques que le remboursement se fasse le preneur prélèvera toujours une récolte entière et que si la pièce se trouve semée au moment du remboursement elle sera et appartiendra au preneur. (ADPO 3E14/19 N°225 Folio 285 Me Vincent Paris) Vente le 25 juin 1829 Baptiste Comerly cultivateur domicilié et demeurant à Mosset vend à François Bonaure, aubergiste, demeurant à Rabouillet : 1 - une pièce de terre champ à la partie dite "Camp Cordé" 2 - une pièce de terre et prés à la partie dite "Al Pont, " pour la somme de 200 F. Martin Berdier propriétaire demeurant à Mosset, en qualité de délégataire de Baptiste Comerly propriétaire demeurant à Mosset, aux termes de l'indication de paiement contenue dans la vente qui va être relatée, a reçu en espèces d'argent délivré à la vue du notaire et des témoins soussignés, de Jean Fabre dit "Borregot" propriétaire demeurant à Mosset ici présent et acceptant, la somme de 132,90 F composés de : 1 - 105 F dont Comerly était débiteur de Martin Berdier au terme d'un acte reçu par maître Felip notaire à Prades le 23 novembre 1826. Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 2 - 27,90 F pour le coût de la grosse dudit acte, de l'inscription d'hypothèque qui a été prise et d'un commandement qui fut fait à Comerly pour le contraindre au paiement de ladite somme en capital et des premiers frais. Ce paiement est fait par Fabre, à savoir celui de 100 F, pour se libérer jusqu'à concurrence du prix moyennant lequel le dit Comerly lui a vendu la pièce de terre champ et pré, au terroir de Mosset au lieu-dit "Al Pijol," suivant un contrat passé il y a environ 14 mois [octobre 1826] devant Me Paris notaire à Prades dans lequel le vendeur a chargé l'acquéreur de payer à Berdier la somme de 100 F en déduction du prix de son acquisition. Une quittance est faite par Berdie. Et quant à la somme restante de 37,90 francsa qui vient d(être payée par le sieur Fabre au sieur Berdié , celui-ci le met en sugroge dans tous les droits d’actions et hypothèque résultant des titres ci-dessus, au moyen de quoi Fabre pourra toucher et recevoir une somme pareille de 37,90 francs sur ses du sieur Comerly. quittances (ADPO 3E23/79 N°11 Me Bordes le 18 janvier 1830) Garde Nationale ·de 1832 - registre de Contrôle général de la réserve, marié avec enfants, 41 ans, et donc né en 1791 ·de 1840 - Registre de Contrôle matricule pour la réserve- Mosset N° 18 - 50 ans et donc né en 1790 - Berger - Habite Mosset Motif de classement dans la réserve : soutien de famille Tribunal correctionnel de Prades – Taux usuraires Audiences du 19-07-1838,du 10-08-1838 et du 17-08-1838 Le procureur du Roi contre Martin Bardier, propriétaire et rentier, cité à comparaître le 10-08-1878, pour avoir, à diverses reprises, prêté des sommes d'argent, des denrées ou autres effets mobiliers à un grand nombre de personnes de Mosset, Campôme, Molitg, Catllar, Cômes, Prades, Taurinya à un intérêt excédant le taux fixé par la loi du 03-09-1807. Comerly Jean figure parmi les 43 témoins. Il a emprunté, l'an dernier, 115 francs à 6%. (ADPO 3U2838 - N°151) Déclaration de succession de Baptiste Comerly décédé le 26 novembre 1874. ( N°472) Le 26 mai 1875 a comparu Joseph Comerly [fils aîné], cultivateur à Mosset, agissant tant pour lui que pour ses cohéritiers : Comerly Sebastien et Comerly Joseph cadet, Comerly Elisabeth, fille de Galant Bonaventure, sa mère première épouse décédée du défunt. Comerly Marie est épouse de Jean Severat maréchal-ferrant. Comerly Rose (Sosa 23), âgée de 16 ans, fille unique de Jacques Comerly (décédé en 1865) qu'elle représente à Mosset. Il a déclaré que Baptiste Comerly, leur père et grand-père, est décédé à Mosset le 26 novembre 1874 à 85 ans, veuf depuis 20 ans de Marie Bès, avec 121 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES COMMERLI (1756-1819) et Elizabeth ROUGÉ (1761-1823), né à Rabouillet le 7 février 1790 493 , décédé à Mosset le 26 novembre 1874, à l'âge de quatre-vingt-quatre ans. Il s'est marié 494 495, à l'âge de vingt et un ans, le 13 février 1811 à Mosset avec Bonaventure GALANT 496 497, fille de Jean GALAU (1745-1810), Berger et Marie FORCADE (1758-1817), née à Mosset en 1791, y décédée le 12 décembre 1815, à l'âge de vingt-quatre ans. Après environ cinq ans et quatre mois de veuvage, Jean "Baptiste" s'est marié une seconde fois 498 499, à l'âge de trente et un ans, le 2 mai 1821 à Mosset avec Marie 500 501 Marguerite BES (<> 1787 & 1799-1852). laquelle il était marié sans contrat, ab intestat et sans avoir disposé de la quotité disponible de ses biens et que sa succession se compose, à défaut de reprise, que de la moitié des immeubles ci-après détaillés acquis pendant le mariage. Immeubles à Mosset non affermés 1 - une maison d'un revenu de 15 F.(Maison au NN°325 ou N°148 au 4 Carrer Sota Muralla) 2 - un champ aspre au lieu-dit "Pijol" de 2 ha. Soit un revenu total de 45 F dans moitié à la succession soit 22,50 F formant un capital de 450 F. Signé Comerly. Joseph Augustin CANTIE 492 Bien immobilier local au : A son décès en 1874 laisse une maison d'un revenu de 15 F - maison acquise avec Marie Bès son épouse décédée Militaire : CL1810 GNR 493 Parrain - marraine : Saurine François Commerli Anne 494 Témoins = Fourcade Isidore Fabre CharlesFabre Pierre Pamill Sébastien 495 En présence de Isidore POMPIDOR (Officier d'état civil). 496 ADPO 5W557 Mutations par décès Le 7 décembre 1816 est comparu Baptiste Comerly, cultivateur de Mosset, faisant pour Elisabeth Coumerly sa fille héritière de Bonaventure Galaud sa mère qui a déclaré que par le décès de la dite Galaud son épouse arrivé à Mosset le 12/12/1815 la dite sa fille a recueilli le tiers des biens compris dans la déclaration du 1/12/1815 se portant le dit tiers à 100 francs en capital plus les hardes et effets pour 100 francs 497 Leur union dura environ 4 ans et 10 mois 498 Autres témoins : Corcinos Thomas, 51 ansCorcinos Baptiste, 47 ansEstève Joseph , menuisier, 60 ans 499 En présence de Joseph Isidore SARDA (Témoin) Oncle de la mariée - Julien Maire PRATS (Officier d'état civil). Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 93) Marie Marguerite BES, fille de Michel Paul BES (1761-1805) et Marie OLIVE (1761-1828), née à Mosset entre le 2 mars 1787 et le 12 janvier 1799, baptisée dans la même localité le lendemain 502, y décédée le 15 octobre 1852, à l'âge de cinquante-trois ans au moins. 94) Joseph Augustin CANTIE 500 503 504 505 , Leur union dura environ 31 ans et 5 mois Il a environ 2 ans et 11 mois de moins qu'elle 502 Au baptême de Marie Marguerite furent témoins Thomas Joseph Xavier BES (Parrain) - Joseph Curé PARER (Officier d'état civil) - Margarida Llucia MANAUT (Marraine). 503 Note sur Joseph Augustin CANTIE Joseph Augustin Cantier est charpentier à Mosset puis menuisier à Olette. Il fait partie, à 35 ans, de la réserve de la Garde Nationale comme soutient de famille. (Garde Nationale de 1840 - Registre de Contrôle matricule pour la réserve - Mosset - N° 80). Comme maire adjoint il est en 1847 Officier d'état civil. Achat du 5 septembre 1855 d’une petite maison à Mosset. Acquéreur : Cantié Joseph Charpentier. Vendeur ; Vila Marguerite, Bonaventure Pebreil Françoise à Mosset. Enregisttré le 14 septembre 1855. Au prix de 120 F. (ADPO 5W611 - N° 50 Xatart) Déclaration de succession de Joseph Cantié Le 9 janvier 1879 a comparu François Cantié, cultivateur à Mosset, agissant en son nom personnel et comme se portant fort pour ses frères et soeurs nommés : - Bonaventure Cantié, garçon de magasin à Perpignan. - Marguerite Cantié épouse de Sébastien Arrous cultivateur à Mosset. - Marie Cantié épouse de Joseph Borreil à Marquixanes (sic). Il a fait la déclaration suivante. 501 122 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES Joseph Cantié, leur père, en son vivant cultivateur à Mosset, est décédé à Mosset le 16 juillet 1878 à 70 ans, à la survivance de Rose Chambeu son épouse avec laquelle il était marié sous le régime de la communauté légale à défaut de contrat de mariage. Au terme de son testament reçu par Me Mas notaire à Prades le 11 avril 1876 enregistré le neuf octobre 1878, il a légué à François Cantié son fils le quart par préciput de tous ses biens qui consistent en ce qui suit : Communauté légale Meubles Un lit avec paillasse, une vieille armoire, six draps de lit, trois chaises, deux chaudrons. Le tout pour une valeur de 40 F. Immeuble à Mosset non affermés. 1 - une maison d'un revenu de 20 F 2 - une grange servant à l'exploitation rurale d'un revenu de quatre francs (N°216 Grange en ruine au 3 Escaler de Vila Nove.) 3 - un champ au lieu-dit "Nouette" de quatre ares et d'un revenu de 20 F. 4 - un jardin au lieu-dit "horte d'amont" 5 - un pré. Pour revenu total de 46,50 F formant un capitale, coefficient 25, de 662,50 F et de 400 F pour les meubles au coefficient 20, soit un total de 1062,50 F. Ne signe pas. (ADPO 14W153 N° 384) Vente Ont comparu le cinq février 1879 : - Gaudérique Cantié cultivateur - Sébastien Arrous cultivateur agissant comme mandataires de Bonaventure Cantié cultivateur à Perpignan - Marguerite Cantié épouse de Sébastien Arrous mariés sans contrat. - Marie Cantié épouse de Joseph Porteil cultivateur domicilié à Marquixanes mariés sans contrat. Lesquels vendent solidairement à Baptiste Pujol cultivateur à Mosset : 1 - une grange en ruine à Mosset à la rue de Villeneuve tenant à l'acquéreur, Baptiste Pujol, à Roland, à Hyacinthe Arrous (N°216 au 3 Escaler de Vila Nove) et à la rue. 2 - une pièce de terre aux " horts" Ces biens leur appartiennent pour les avoir recueilli de la succession de Joseph Cantié leur père et beau-père décédé à Mosset le 15 juillet dernier. Le prix de la vente et de 200 F. (Me Jean Mas- 3E47/122 Folio 49) Déclaration de succession de Joseph Cantié Omission ( N°303) Le 18 août 1880, reçu de François Cantié, le fils de Joseph, cultivateur à Mosset, la somme de 6,50 F pour droits simples et autres sur l'omission par lui commise dans la déclaration en date du neuf janvier 1879 numéro 384 de la succession de Joseph Cantié, son père, cultivateur à Mosset décédé le 16 juillet 1876, une somme de 500 F montant d'une reprise qu’il avait à exercer sur la communauté en vertu de l'acte de vente Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Charpentier Maire Adj. 1847, fils de Pierre CANTIE (1760-1820) et Esperansa Thérèse Théodore BOSCH (1765-> 1835), né à Olette le 13 janvier 1808 506 507, décédé à Mosset le 15 juillet 1876, à l'âge de soixante-huit ans. Testament à Prades le 11 avril 1876, surlendemain du dimanche des Rameaux : Enregistré le 9/10/1878. Il s'est marié 508, à l'âge de vingt-sept ans, le 11 février 1835 à Mosset, puis religieusement le même jour au même endroit avec Rose Magdeleine CHAMBEU 509 (1811-1895). 95) Rose Magdeleine CHAMBEU 510 511 , d'une propriété consentie le quatre janvier 1879 devant Me Gay notaire à Olette, d'après la liquidation suivante. 504 Bien immobilier local au : N°216 Grange en ruine au 3 Escaler de Vila Nove - Laisse à so, décès en 1878 une maison d'un revenu de 20 F achetée 120 F en 1855 à Vila Marguerite Militaire : CL1828 GNR 505 Son nom figure sur les actes de Marguerite Esperansa CANTIE (Naissance) et Marguerite CLIMENS (Décès) et Marie Thérèse MESTRES (Décès) et Jean Isidore André FABRE (Naissance) et Joseph Michel ENRIQUEL (Naissance). 506 Charpentier puis menuisier à OletteOfficier d'etat civil en 1847 507 A la naissance de Joseph Augustin furent témoins Raymond RIBELL (Témoin) - Sulpice PADRET (Témoin) - Baptiste Maire LAVILA (Officier d'état civil). 508 En présence de François PARENT (Témoin) François PACOUIL (Témoin) - Cômes Sauveur Pierre COMMENGE (Témoin) - Jean Isidore Barthélemy François Maire LAVILA (Officier d'état civil) Sébastien Isidore Maire BAZINET (Témoin) Docteur en médecine. 509 Leur union dura environ 41 ans et 5 mois 510 Note sur Rose Magdeleine CHAMBEU Déclaration de succession de Rose Chambeu Le premier avril 1896, Rose Chambeu, propriétaire, veuve de Joseph Cantier, décédée à Mosset le six octobre 1895 à l'âge de 84 ans, laissant pour lui succéder ses enfants : Cantié Gaudérique propriétaire à Mosset, Cantier Bonaventure employé à Perpignan et Cantier Marguerite (Sosa 47) épouse de Sébastien Arrous à Mosset et ses petits-enfants : Bonaventure Borreil, Baptiste Borreil, Joséphine Borreil, sous la tutelle de Joseph Borreil veuf de Marie Cantier, leur père, domicilié à Béziers. 123 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES Sans profession, fille de Bonaventure Joseph CHAMBEU (1771-1860) et Marguerite Anne COSSEY (1773-1851), née à Mosset le 2 février 1811, y décédée le 6 octobre 1895, à l'âge de quatre-vingt-quatre ans. Testament à Prades le 11 avril 1896. Isidore Thomas GARRIGO 96) Isidore Thomas GARRIGO, dit Curat 512 513 514, Consul 1787/1788 Brassier, Les époux Chambeu Cantier étaient mariés sans contrat préalable à leur réunion célébrée à Mosset il y a environ 61 ans. Au terme du testament reçu par Me Mas notaire à Prades le 11 avril 1876 enregistré le 28 novembre 1895, la de cujus a légué à son fils aîné Gaudérique Cantier le quart préciputaire de ses biens. La succession comprend : Communauté. Immeubles à Mosset non loués. 1 - une maison N° 300 sections H. au 1 Carrer del Trot d'un revenu de 28 F. 2 - un jardin numéro 457 sections H. ou A. 3 - un pré à "Roquemaure" N° 12 et 13 de la section F. Soit un revenu total de 52 F formant un capital de 1300 F. Immeubles propres non loués à Mosset. Une pâture, une vigne, une terre aspre. Soit un revenu de six francs 20 formant un capital de 155 F. Ne signe pas. (ADPO 114W164 N° 158) Origine étymologique du patronyme: Xambeu Chambeu Le nom est sans doute à rapprocher des formes françaises Chambau, Chambeau. Selon le dictionnaire de M.T Morlet, ce sont des variantes de Chambal, qui désignait en ancien français la jambière (partie de l'armure couvrant la jambe). Certes, mais je me demande si, en fait, on n'assiste pas au même phénomène qu'avec Xambó (voir ce nom), et s'il ne s'agirait pas d'un toponyme signifiant tout bêtement champ beau. (Jean Tosti) 511 Bien immobilier local au : N°300 au 1 Carrer del Trot qu'elle laisse à son décès en 1896 512 Note sur Isidore "Thomas" GARRIGO Il figure comme Lieutenant sur la liste de la 7e compagbnie des volontaires de la Milice Natioanle de Mosset du 13/09/1789. (ADPO 100EDT45) Estimation des parcelles du terroir de Mosset pour faire la répartition des taxex royales en 1785. Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Thomas Garrigo : Al hort de ball un hort. A la farga bella un camp. A la Barrera un camp. A la costa de Corbiech une vigny. Als aballas un camp. Total 63. (ADPO 100EDT19) Demande d'exemption des bergers de la levée des volontaires de 18 à 25 ans. Il a deux fils sous les drapeaux et est donc sans berger. (ADPO 100EDT34 du 5 janvier 1794) Vente des biens de d'Aguilar Estimation du 27 pluviôse an II. Une pièce de terre champ, pré et garrigues dit "La close" Lot 1 - champ de "La Coba" avec un pré attenant. Pièce de terre confrontant : - d'àrient, Joseph Prats (1742-1814) et Joseph Corcinos, - du midi, Galderic Bory (<1719) et Ferréol Cazals (1761) - du couchant, Sauveur Climens (1743-1812) et vacants, - de septentrion jalon numéro un et le fossé de "la close." Estimation : 600 livres. Surface : 6 journaux. Lot 2 -champ de "La Coba" avec un pré attenant. Pièce de terre confrontant : - d'orient, Jalons N°1, - du midi, Baptiste Cortie (1755-1844) et vacants - du couchant, Maurice Matheu (1732-1812) et vacants, - de septentrion, jalon numéro 2 et le chemin qui conduit à la croix de Marquixanes en sortant de "la close." Estimation : 250 livres. Surface : 7 journaux. Lot 3 - « Lo camp Llouch". Pièce de terre confrontant : - d'Orient, Jalons N°3, - du midi, champ de "La Coba" du premier mot avec un fossé au milieu. - du couchant, jalon N°2 et le même fossé, - de septentrion, Oliva de Rabouillet et vacants. Estimation : 1200 livres. Surface : 30 de journaux. Lot 4 - Pré et garrigues. Pièce de terre confrontant : - d'orient, Thomas Garrigo (1739-1814), - du midi, le lot N°1 dit champ de "La Coba" fossé au milieu. - du couchant, jalon N°3, - de septentrion, Joseph Corcinos et Joseph Lavila. Estimation : 800 livres. Surface : 800 de journaux. (ADPO 1Qp159) Bail à rente Garrigo Thomas de Mosset, conclue un bail à rente avec Isidore et Marie Radondy, père et fille, de Mosset le 19/12/1792 une pièce de terre champ à Mosset moyennant 3 charges de bled seigle par an estimées à 57 livres. (ADPO 5W598 -Notaire Bordes) Cession 124 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES Le 11/11/1792 Isidore Radondi de Mosset fait cession à Thomas Garrigo D’une pièce de terre à « las Solanes » et d’une charge de bled de semence et d’un cortal, batti dans la même propriété, qui confronte : - d’orient Lin Climens. - du midi le même Lin Climens avec un chemin entre eux deux. - du couchant François Bruzy. - de septentrion Isidore Pons. Le prix est de trois charges de seigle, tous les ans, que l’acheteur sera obligé à payer annuellement à Radondi et Marie Mestres et aussi à Pierre Boher de Mosset. Acompte de huit charges que Radondi père est obligé de lui payer durant la vie de Pierre Boher et de Catherine Clausell son épouse en vertu de l’acte de vente de la dite propriété, champ et pré. (ADPO 3E23/53 Folio 518) Les bergers de la levée en masse Le 5 janvier 1794, le conseil général de la commune assemblé, constate que les troupeaux de la commune sont sans bergers. Ils sont requis pour la levée de 18 à 25 ans qui doivent se rendre à Perpignan pour y être reçus. Les propriétaires des trouteaux ne trouvent plus de bergers. La commune demande au commissaire inspecteur de la levée en masse l'exemptions des bergers. En particulier les citoytens Marc Ruffiandis (Hyacinthe et Jean), Julien Corcinos (Thomas et Jean), Thomas Garrigo (Julien et Isidore), Martin Bixareil (Mathieu et Jean), Isidore Salies, Dominique Dimon, qui ont 2 enfants âgés de 18 à 25 ans demandent de leur en laisser un pour la garde du troupeau. (ADPO 100EDT34) Vente au fils Julien Garrigo Thomas Garrigo cultivateur à Mosset a vendu, Le 22 prairial de l’an VI (10 juin 1798) à son fils majeur Julien Garrigo (qui se marie le même jour à Rose Rocafort) 1 - une maison N°112 au 13 Els Cabanots avec tout le mobilier qu’elle renferme, confrontant : - d’orient avec Jean Not N°113 - du Midi avec la rue publique. - du couchant avec Jean Remaury N°111. - de septentrion avec Julien Berjoan. N°106 2 - une bergerie avec la pièce de terre champ et herm attenant située à la partie dite Las Salines d’une contenance de six journaux. 3 - une pièce de terre champ et pré située à la Barrere et contenant environ quatre journaux de terre confrontant avec le ruisseau de Scale 4 - une pièce de terre champ et pré au plat de Pons d’une contenance de six journaux 5 - une pièce de terre champ à Las Abeillas d’une contenance de un journal 6 - une pièce de terre de jardin aux horts de mont confrontant d’orient avec le correch de la Thomaze. Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 7 - une pièce de terre vigne à La Crouette d’une contenance d’une cartonatte confrontant du midi le ruisseau de Molitg. Le montant de la vente s’élève à 2200 livres en espèces métalliques Sur cette somme le vendeur a demandé et délégué payer à sa décharge par l’acquéreur au citoyen Pierre Boher (1736-1807) et à Catherine Clauseill (1733-1800) son épouse de la rente viagère de trois charges de blé seigle payables annuellement. Cette rente résulte de l’acte retenu par Antoine Lavall notaire qui correspond, au denier 10, à un capital de 650 livres. Le vendeur demande à l’acquéreur de payer à Isidore Garrigo (1771-1815) , fils du vendeur, la somme de 220 livres, Il s’est engagé de lui compter en avancement d’hoirie par le contrat de mariage avec Basilice Jaulin son épouse, retenu par le notaire Lavall. De plus Marie Garrigo (1776-1853) épouse de Isidore Vila (1770), 2e fils du vendeur, pareille somme de 220 livres que le vendeur s’est engagé à lui compter par son contrat de mariage avec Isidore Vila retenu par le présent notaire, Hipolite Escape le premier prairial de l’an six (20 mai 1798). De plus à François Garrigo (1784-1869) (Sosa 48) fils du vendeur pareille somme de 220 livres en avancement d’hoirie paternelle et des autres droits auxquels il peut prétendre sur les biens du vendeur à l’époque de son décès. Et enfin à Anne-Marie Garrigo (1788-1864) fille cadette du vendeur la somme de 270 livres en avancement d’hoirie. Pour François Garrigo et Anne-Marie Garrigo non encore mariés, l’acquéreur devra se conformer aux termes des contrats de mariage qui interviendront. L’acquéreur promet et s’engage à payer et compter au dit Thomas Garrigo son père au moment où celui-ci l’exigera après un an à compter de ce jour la somme de 300 livres avec des espèces métalliques, la restante somme de 220 livres a été tout présentement payée et comptée par l’acquéreur au vendeur qui la prise et emboursée à la vue de moi notaire et des témoins. La maison désignée dans l’article premier de laquelle il se réserve l’habitation ainsi que pour Rose Fabre son épouse. Les parties ont déclaré ne savoir signer. (3E21/497 Hipolite Escape N°118 Folio 382) Déclarations de successions de Thomas Garrigou Le 12/7/1815 est comparu Julien Garrigou cultivateur de Mosset, faisant tant pour lui que pour Isidore, Françoise, Anne Marie femme d'Izidore Ville et une autre Anne Marie, ses frères et soeurs, pour lesquels il se porte fort. Il a déclaré qu'ils sont héritiers de Thomas leur père décédé ab intestat le 23 janvier 1814 et que par acte du 22 prairial an VI retenu par Me Escape notaire à Prades le dit défunt lui avait vendu 7 propriétés différentes avec la charge de payer à ses dits frères et 125 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES Berger, Propriétaire, fils de Frances GARRIGO (1706-1755) et Francesca Magdalena Catharina PORTELL (1717-1786), né à Mosset le 21 décembre 1739 515 , reçu au baptême dans la même localité le surlendemain, à l'âge de deux jours 516 517, y décédé le 23 janvier 1814, à l'âge de soixante-quatorze ans 518. Il s'est marié, à l'âge de vingt-huit ans, le 11 février 1768 à Mosset avec Juste BERJOUAN 519, fille de Julien BERJOUAN (1713-> 1786), Brassier et Marguerite GRANER (1720-1783), née à Mosset en 1753, y décédée entre 1781 et le 6 février 1798, à l'âge de vingt-huit ans au moins. Après environ quatre mois de veuvage, Isidore Thomas s'est marié une seconde fois religieusement 520 le 16 mai 1781 à Mosset, avant d'avoir passé un contrat le 10 mai 1781 à Prades avec Françoise Marie Rose FABRE 521 (1751-1809). 97) Françoise Marie Rose FABRE, fille de soeurs une somme à chacun pour leurs droits légitimaires et sous la réserve de 300 francs dont il lui a donné quittance par acte devant Me Queya notaire à Villefranche le 10 avril 1807 et une autre action le 11 avril 1807. Ainsi par le décès du dit Thomas ils n'ont recueilli que quelques nippes et linge de corps estimés à 20 francs. (ADPO 5W556) 513 Bien immobilier local au : N°112 au 13 Els Cabanots en 1811 514 Son nom figure sur un acte de Jean Thomas FREU (Baptême). 515 Consul N° 2Confirmation 10/10/1759 516 Marraine = Rose Garrigo, ne signe pas 517 Au baptême d'Isidore Thomas furent témoins Francisco Galdérich Curé PORTELL (Officiant religieux) - Isidro Francisco GARRIGO (Parrain). 518 Au décès d'Isidore Thomas furent témoins Julien Maire PRATS (Témoin) - Isidore POMPIDOR (Officier d'état civil) - Maurice Jacques SALVAGNAC (Témoin). 519 Leur union dura environ 12 ans et 10 mois 520 En présence de Jean GASPART (Témoin) - Isidore Curé DENIS (Officiant religieux) - Joseph FABRE (Témoin) - Michel Paul FOULQUIE (Témoin) - Joseph ASSENS (Témoin). 521 Leur union dura environ 27 ans et 8 mois Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Joseph FABRE (1705-1781) et Rose ARJALES (~ 1712-1781), née à Mosset le 14 janvier 1751 522 , baptisée dans la même localité le même jour 523 524, y décédée le 10 janvier 1809, à l'âge de cinquante-sept ans. Baptiste Dominique VILA 525 98) Baptiste Dominique VILA 522 526 527 , Confirmation 10/10/1759 Le parrain est Joseph Arrus, Ne signe pas. La marraine est Thérèse Laplace, Ne signe pas. 524 Au baptême de Françoise Marie Rose fut témoin Francisco Galdérich Curé PORTELL (Officiant religieux). 525 En 1835 CM 526 Note sur Baptiste Dominique VILA Achat d’une pièce de terre le 28 pluviôse An II (16/02/1794) par acte notarié, située à San Barthomeu de 3 journaux, jouxtant : Joseph Carol, Julien Corcinos, Bonaventure Rocafort, François Vila pour la somme de mille livres. Achat d’une maison Le 27 ventôse de l'an XI (18/03/1803), Félix Bruzi vend à Catherine Bès, épouse de Jean Baptiste Vila, cultivateur, une maison, rue de "Baix" au prix de 500 Francs: 400 Francs reçus de Jean Climens, son beau frère, époux de sa sœur Marie Thérèse Bès (Sosa 107) et 100 francs de son mari Jean Baptiste Vila. Mutations par décès de BES Catherine Marguerite (1770 -1804) Le 29 vendémiaire an XIII a comparu Baptiste Vila de Mosset faisant tant pour lui que pour Anne Marie, Marie, et François, ses enfants a déclaré que les dits enfants sont héritiers de Catherine Bès leur mère décédée le 25 fructidor an XII et lui, légataire de l'usufruit de la moitié de tout ses biens suivant le codicille reçu par Gueya le 18 messidor an XII enregistré en ce bureau le 25 vendémiaire an XIII, il lui est échu en propriété et en usufruit : 1 - une maison (rue de "Baix") et un champ au terroir de Mosset ensemble d'un revenu de 70 francs qui forme un capital au denier 25 de 1400 francs. 2 - des effets de linge de corps de valeur 100 francs. (ADPO 5W628) Partage des biens de François Vila entre ses enfants le 12/02/ selon extraits de l’original en ma possession. Ont comparu : - Baptiste Vila (1768-1852) (Sosa 98) veuf de Catherine Bès- Raphael Vila (1774-1830)- François Vila (1783-1859) tous agriculteurs à Mosset- Valent Vila (1786->1846), gendarme à Formiguères- Marie 523 126 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES Propriétaire, fils de Francesch VILA Vila (1780-1847) (Sosa 123) épouse de Jean Rousse maréchal à Mosset (Sosa122)- Catherine Vila (<1761-1842) épouse de Emmanuel Soler à Corneilla de Conflent Tous frères et sœurs cos successibles de leur père François Vila (1735-1805) (Sosa 198) -conjointement avec Marie Vila (1759) épouse de Valent Comails à Arles sur Tech qui a cédé ses droits à son mari par acte chez Escape du 20/04/1810. Soit au total 7 héritiers. Le partage à l’amiable dans l’égalité des droits et respect des dispositions du père par préciput : 1 - Baptiste Vila qui est donataire par préciput et hors part de 1/8, par acte devant Escape sans date, prend le 7/12 de la maison paternelle de la rue del Trot [N°284 au 4 Carrer del Trot] depuis la confrontation de Marc Ruffiandis [N°283] jusqu’au mur qui monte du rez-de-chaussée jusqu’au 1er étage à construire en commun avec Valent Vila qui prendra les 5/12 restants. Il prendra aussi le 1/6 du bâtiment et des terres de toutes natures dépendant de la métairie de la Tremoulède, partie délimitée par des bornes. De plus il prendra 35 perches à « Monseriou » 2- Raphael Vila recevra le champ de la Coume de 142 perches lors de son contrat de mariage du 23 mai 1805 chez Escape et 35 perches au Pijol confrontant Léon Vile de 2 côtés, Gaudérique Font des autres et 54 perches au Pla de Pons. 3 – François Vila légataire par préciput de 100 francs par les mêles dispositions du père détenu dans son testament chez Me Bordes et ¼ de la métairie, bâtiment et terres, de la Tremoulède et un champ à la Teixoneras 4 – Valent Vila et Marie Vila (1759) épouse de Valent Comails prendra les 5/12 de la maison du village à la rue del Trot plus le ¼ de la Tremoulède et encore un champ dit La Mourré de 18 perches et enfin un jardin à come Gelada 5 – Catherine Vila pour 1/7 du père commun et 1/12 de la métairie de la Tremoulède à côté de la part de Valent Vila 6 – Marie ville épouse Rousse pour 1/7 du père ¼ de la métairie de la Tremoulède et un jardin à la Terrasse de 3 perches Pour la Tremoulède, le partage est le suivant : - Baptiste Vila, les 2/12- Raphael Vila - François Vila.les 3/12- Valent Vila et Marie Vila, les 3/12Catherine Vila, les 1/12- Marie Vila, les 3/12. 1812 (Notaire Gaudérique Bonaventure Philip) 527 Divers Cote archives : Diaporama 1 Bien immobilier local au : N°369 au 5 Carrer de las Sabateras de 28 m2 en 1811 - N°284 au 4 Carrer del Trot en 1811 en copropriété avec Vila Jean Sébastien qui décède en 1836 et de 1854 à 1869 Follio 655 et 640 -°369 au 5 Carrer de las Sabateras de 28 m2 en 1811 - N°284 au 4 Carrer del Trot en 1811 en copropriété avec Vila Jean Sébastien qui décède en 1836 et de 1854 à 1869 Follio 655 et 640 Code : EM1833-Cortal Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 (1735-1805) et Anne Marie CAPELLA (1741-1819), né à Mosset le 2 octobre 1768, reçu au baptême dans la même localité le lendemain, à l'âge de un jour 528 529, y décédé le 11 décembre 1852, à l'âge de quatre-vingt-quatre ans 530. Il s'est marié religieusement à l'âge de vingt-cinq ans, 531 532 le 26 février 1794 à Mosset avec Catherine Marguerite BES 533 (1770-1804). Après environ vingt-neuf jours de veuvage, Baptiste Dominique s'est marié une seconde fois 534, à l'âge de trente-six ans, le 11 octobre 1804 à Mosset avec Marie ESCANYE 535 536, fille de Jean ESCANYE (< 1742-<> 1795 & 1796), Pages et Brigitte MAURI (< 1742-<> 1795 & 1795), née à Mosset le 28 juin 1778, y décédée le 7 décembre 1828, à l'âge de cinquante ans. 528 Mar= Dimon FrançoiseNe signe pas. Au baptême de Baptiste Dominique furent témoins Joan Batista VILA (Parrain) - Jaume Curé COMENJA (Officiant religieux). 530 Mort par accident à la forge haute 531 Deux autres témoins du mariage: - Léon Ville François Ville, cultivateurs à Mosset 532 En présence de Julien CORCINOS (Témoin). 533 Leur union dura environ 10 ans et 6 mois 534 En présence de Francesch VILA (Témoin) Gaudérique Jorge JAUZE (Témoin) - Raphaël VILA (Témoin) - Isidore LAVILA (Officier d'état civil) Julien ESCANYE (Témoin). 535 ADPO Lp1024 Recensement du 23 frimaire an 4 (14 décembre 1795) ADPO 5W563 Mutations par décès Le 6 mai 1829 est comparu Baptiste Ville cultuvateur de Mosset faisant pour François Sébastien et Catherine Ville ses enfants, pour lesquels il se porte aussi fort, qui nous ont déclaré qu'ils sont héritiers de Marie Escanyé épouse de Baptiste Ville comparant décédée à Mosset le 7 décembre 1828 et que par son décès ils ont recueilli le montant de la dot qui lui avait été constituée dans son contrat de mariage reçu par Me Felip Barrera notaire à Prades le complementaire an XII se portant à 400 francs plus un supplément de dot contenu dans acte reçu par Me felip notaire à Prades le 18/05/1823 de 80 francs plus des nippes pour 20 francs Soit un total de 500 francs 536 Leur union dura environ 24 ans et 2 mois 529 127 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES 99) Catherine Marguerite BES 537 538, fille de Jaume Pere Anthoni BES (1732-1800) et Grace LLOPET (< 1737-1794), née à Mosset en 1770 539, baptisée dans la même localité le 10 décembre 1774, à l'âge de quatre ans 540, décédée le 12 septembre 1804, à l'âge de trente-quatre ans. Joseph Isidore PORTEIL 100) Maire Joseph 541 542 543 Isidore PORTEIL , Maire Mosset 1808-16, 541 537 Note sur Catherine Marguerite BES Achat Le 28 pluviôse Ane II (16/02/1794), elle achète par acte notarié à François Ville une pièce de terre située à San Barthomeu de 3 journaux, jouxtant : Joseph Carol-Julien Corcinos-Bonaventure Rocafort-François Vila , pour la somme de mille livres. Achat d’une maison Le 27 ventôse de l'an XI (18/03/1803), Félix Bruzi (Sosa 68) vend à Catherine Bès (Sosa 99), épouse de Jean Baptiste Vila (1768-1852), cultivateur, une maison, rue de "Baix" au prix de 500 Francs: 400 Francs reçus de Jean Climens (1761-1846) (Sosa 106) , son beau frère et 100 francs de son mari Jean Baptiste Vila (sosa 98). Cette maison N°369 au 7 Carrr de las Sabateras confronte : - à l'est la muraille de la ville- au midi Joseph Commenge (N°370)- à l'ouest la rue publiqueau nord Julien Jauze (N°368) et Roufiandis. Mutation par décès de Joseph Bes Le 8 aout 1807 est comparu Marie Bes de Mosset faisant tant pour elle que pour Paul, Catherine et Anne Marie ses frères et soeurs a déclaré qu'ils sont héritièrs de Joseph Bes leur père décédé le 5 floréal an XIII (25 avril 1805) et que par son décès il leur est échu que quelques vieux meubles des hardes et effets dont la valeur est eu dessous de 100 F. (ADPO 1199W78) Mutation par décès de Catherine Bes Le 29 vendémiaire an XIII a comparu Baptiste Vila de Mosset faisant tant pour lui que pour Anne Marie, Marie, et François, ses enfants a déclaré que les dits enfants sont héritiers de Catherine Bes leur mère décédée le 25 fructidor an XII et lui, légataire de l'usufruit de la moitié de tout ses biens suivant le codicille reçu par Gueya le 18 messidor an XII enregistré en ce bureau le 25 vendémiaire an XIII, il lui est échu en propriété et en usufruit : 1 - une maison (N°369 au 7 Carrr de las Sabaterast ?) un champ au terroir de Mosset ensemble d'un revenu de 70 francs qui forme un capital au denier 25 de 1400 francs. 2 - des effets de linge de corps de valeur 100 francs. (ADPO 5W628) 538 Code : Cortal 539 date de naissance douteuse, à vérifier 540 Au baptême de Catherine Marguerite fut témoin Catherine MANAUT (Marraine). Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Note sur Joseph Isidore Maire PORTEIL (1752-1824) Il figure, comme capitaine, sur la liste de la 2e compagbnie des volontaires de la Milice Natioanle de Mosset du 13/09/1789. (ADPO 100EDT45) Joseph Porteil est le gendre d’Emmanuel Pares (Sosa 202) par son mariage en 1775 avec Marie Pares (Sosa 101) Habitation Il possède la maison à l’arrière du 14 Carretera de Prada (N°377) et les pâtis du 11 Carrer de Santa Magdelena (N°427 de 80 m2), du 8 Carrer dels Pallers (N°426 de 174 m2) et du 2 Carrer de las Sabateras (N°330 de 22 m2) Acquisition des meubles de d'Aguilar Il acquiert 1 garde à manger pour 13 livres, du château de d'Aguilar, lors de la vente par enchères selon le décret du 30-10-1792. D’autres meubles qui avaient disparu avant la vente ont été retrouvés le 27 frimaire an II, dans les conditions suivantes : « Nous Isidore Lavila, commissaire du district de Prades en exécution de l'arrête pris par le Conseil de District en date du 18 frimaire an II, nous sommes présentés par devant le conseil Général de la commune de Mosset assisté des citoyens Dominique Borande brigadier et Joseph Fabre gendarme de la brigade de Prades. Le conseil a décidé de se rendre de suite aux maisons des particuliers de la commune pour y faire des visites domiciliées et de retirer tous les effets appartenant à la République, ou laissés ou vendus par les Espagnols. » (ADPO 1Q517) Les effets vendus appartenaient en grande partie à d'Aguilar Émigré qui les tenait déposés dans la maison qu'il possède dans cette commune et qui a été dévastée et pillée par les espagnols. L’inventaire est le suivant : 1 garde robe en bois de pin, 1 farinère, 1 garde à manger en bois de pin sans couvert, 1 garde robe, 18 lots au total qui, lors de la vente du 02 brumaire an III (23 octobre 1794) ont apporté 593 livres alors que les meubles des d'Aguilar à Perpignan ont rapporté 7397 livres. On sait que le château de Mosset n’était plus habité par le baron d(Aguilar depuis le début du XVIIe siècle et par conséquent les meubles pouvant s’y trouver n’étaient pas de grande valeur. Le compte rendu de la vente est signé par les officier municipaux : Porteil, Cantier, Climens, le maire Prats, et Galiay notable ex-curé. Accord 128 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES 1821-24 Propriétaire 1er Consul1785/1786, Le 02/06/1806 accord entre Joseph et Gaudérique Porteil. (3E12/505 Répertoire Hipolite Escape 1809-1811) Transfert de propriété à son fils par vente Le 21 floréal an VI (10 mai 1798), Joseph Porteil (1752-1824) cultivateur à Mosset vend à son fils Gaudérique Porteil (1779-1850) (Sosa 84) 1 - la moitié d’une maison à la rue du four (N°377 à l’arrière du 14 Carretera de Prada) qui confronte avec Joseph Pajau (1741-1804) (N°378), la rue publique et Étienne Radondi (N°376) 2 - un corps d’héritage composé d’une bergerie, une pièce de terre champ et pré, le tout attenant, situé à las Barreras, qui a appartenu au monastère de Corbiac,d’une contenance de 32 journaux de terre. Elle confronte Pierre-François Arrous, Jacques Commenge, Gaudérique Fabre, Jacinthe Assens, Emmanuel Fabre, Julien Corcinos, des herms vacants et autres. 3 - un demi journal de terre champ à prendre une pièce de terre située art Roudoules se qui confronte avec Julien Corcinos, Martin Climens, Jacques Corcinos, Étienne Porteil et autres. 4 - la moitié d’une pièce de terre champ à Cantacou d’une contenance de trois jours l’eau de terre confrontant avec des héritiers Campoussy, avec la rivière de la Castellane, le chemin du col de jour. La vente se fait pour le prix de 3600 de vivre en espèces métalliques qui ont été comptées et payées avec du numéraire à la vue du notaire et des témoins. (3E21/497 Hipolite Escape N°91 Folio 323) 542 Divers Cote archives : Diaporama 1 Bien immobilier local au : N°426 de 174 m2 - - N°427 de 80 m2, Pâtis- N°330 de 22 m2, Pâtis Code : Nc1801 Cortal Photo - Maire Mosset 543 Son nom figure sur les actes de Françoise Catherine Josèphe PORTELL (Baptême) et Dominique MATHEU (Mariage) et Jean Baptiste FABRE (Mariage) et Pierre Michel DIMON (Mariage) et Marie Thérèse ROQUEFORT (Naissance) et Joseph CAPELLE (Mariage) et Maurice VIGNAUD (Mariage) et Vincent Pierre RADONDI (Mariage) et Sébastien "Jean" FREU (Mariage) et François THESA (Mariage) et Joseph Sébastien LAPLACE (Mariage) et Emmanuel SOLÉ (Mariage) et Jean Pierre REMAURY (Mariage) et Jean Pierre DELMAS (Mariage) et Jacques Jean RUFFIANDIS (Mariage) et Joseph Isidore SARDA (Mariage) et Jean Baptiste Ignace VERDIE (Mariage) et Pierre Jacques Barthélemy RADONDY (Mariage) et Jean Pierre MIR (Mariage) et Michel Paul MARCH (Mariage) et Étienne Isidore Michel Curé PORTEIL (Inhumation) et Jean Sébastien MAYENS (Naissance) et Marie Anne Margarette Rose LAPLASSE (Baptême) et Étienne Mathieu CORCINOS (Naissance) et Marguerite Anne COSSEY (Baptême) et Augustin Joseph FABRE (Mariage) et Joseph Julien PORTEIL (Mariage). Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 fils d'Isidore PORTEIL (1727-1778) et Marie LLOPET (1727-1788), né à Mosset le 21 février 1752 544 , reçu au baptême dans la même localité le surlendemain, à l'âge de deux jours 545 546, y décédé le 15 janvier 1824, à l'âge de soixante et onze ans 547. Un grand notable à Mosset le 13 septembre 1789 : Juge de paix en 1797 Pendant la Révolution il est Capitaine le 13/9/1789 puis Commissaire le 7 août 1794 (Ruffiandis Pages 79, 80 puis 84). Il est sur la liste des « Citoyens actifs » c'est-à-dire payant des contributions au recensement du 23 frimaire an 4 (14 décembre 1795) (ADPO Lp1024). Il est élu le 11 pluviôse an V (30 janvier 1797) juge de Paix du Canton de Mosset. Il traite à ce titre l’affaire François Dimon contre Julien Corcinos (1745-1820).assisté de Maurice Matheu (1732-1812) (Sosa 210) et de Jacques Ruffiandis (1748-1832) Officier de Santé. Les leaders de la Révolution mossétane Le 13 avril c'est l'approbation des cahiers des doléances et la désignation des 4 "députés" qui "ont accepté ladite commission et promis de s'en acquitter fidèlement. " Izidore Lavila (1758-1825), Jean Escanyé, Joseph Porteil (1752-1824) et Léon Vila (1745-1821) qui iront les porter et les défendre le 16 avril, au juge du siège Royal de la Viguerie du Conflent et Capcir à Prades. après que les textes aient été lus pat le vicaire Galiay au prône de l'église le dimanche précédent. 25 signatures mais en absence de ceux qui sont proches de d'Aguilar : Jacques Pompîdor, Maurice Matheu, Julien Corcinos, Julien Prats mais qui, intelligemment, deviendront dans les années qui suivent, les leaders de la Révolution mossétane. (ADPO 100EDT2) Maire de Mosset 544 Témoin à la naissance de Cossey Marguerite en 1773 ADPO 2M36 : serait né le 06/12/1752 545 Mar = Magdeleine Garrigo, Ne signe pas 546 Au baptême de Joseph Isidore furent témoins Joseph LLOPET (Parrain) - Barthélemy Isidore Curé LAVILA (Officiant religieux). 547 Au décès de Joseph Isidore furent témoins Joseph Julien PORTEIL (Déclarant) - Joseph Isidore SARDA (Déclarant). 129 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES - du 04/12/1791 au 20/03/1793 - de 09/01/1808 à 1816 - de 06/1821 ou 21/04/1824 Lorsqu’il est en fonction le 28/09/1812 une fiche administrative le concernant nous apprend qu’il a 5 enfants, qu’il est propriétaire et que sa fortune est de 1200 francs. (ADPO 2M36) Compte tenu de ce que sa fortune sera estimée à 9860 francs lors de son décès, cette « fortune » est peut-être à prendre au sens de revenu. Il décédé avant la fin de son mandat le 15 janvier 1814. C’est Jacques Dirigoy Adjoint qui signe l’acte de décès. Son fils Gaudérique (1779-1850) (Sosa 84) lui succède et est maire dés le 01/02/1824. Électeur pour les cantonales Aux élections du 5 germinal an VII (25 mars 1799) il est élu Électeur du canton oar 27 voix sur 37. Sont aussi élus : - Sébastien Vial qui obtient 25 voix sur 48 - Jacques Ruffiandis 23 voix sur 31 Par 31 voix sur 41, Joseph Sébastien Escanyer (1764-1839) prêtre est élu Président de l'Administration Municipale. (ADPO L1341) Marguillier de Mosset Le 11 février 1806, le maire Isidore Lavila, dans une lettre au Préfet, dresse la liste des personnes, conformément à l'arrêté du 7 thermidor an XI, pour nomination des 3 marguilliers, qui administreront les revenus de l'église et la fabrique de Mosset : sont proposés : Joseph Porteil, Joseph Corcinos Llopet, Jacques Ruffiandis, Jean Not, Maurice Matheu (1732-1812) (Sosa 210), Jacques Commenge. (ADPO 5V6) Commissaire expert du district pendant la Révolution Joseph Porteil est, avec Sébastien Comenge (1753-1829), nommé commissaire expert par le Directoire du district de Prades le 16 octobre 1793, avec pour tâche, accompagné des officiers municipaux de Mosset (Climens et Rousse), d’estimer la valeur de vente des biens nationaux provenant de l’émigré Aguilar. Le 23 ventôse an II (13 mars 1794) (ADPO 1Qp159) ils estiment à 1900 livres le Moli d’en haut à 860 livres, un parterre avec Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 maisonnette au nord-ouest sous la terrasse à 350 livres. Le 30 ventôse an II (20 mars 1794) (ADPO 1Qp159) à Monseriu estimé à 1900 livres pour un premier lot et 1850 pour un second. Le 11 ventôse en II (1er mars 1794) à la Font de las Senyoras 3 champs contre la muraille estimés à 400 livres, et une pièce de terre pré à Serradell à la Font del llop estimé 300 livres et un jardin clos par un mur Le 27 pluviôse an II (15 février 1794) à la maison de l’ancien four banal estimée à 1200 livres, un pâtis entouré d’un mur estimé 50 livres et un champ au Camp d'en Xinou de tras de la Portelle estimé 260 livres confrontant d’orient ; du midi et du couchant le champ d’Etienne Pares (Sosa 64) Le 28 pluviôse en II (16 février 1794) à un pré au Sola estimé 700 livres, un autre pré à la deveze de del Mary répartie en 2 lots de 800 et 900 livres à un pré dit Lo prat de lhorta le long du ruisseau de Mosset à Molitg pour 500 livres. Le 23 ventôse (13 mars 1794) au moulin d’en bas estimé à 700 livres. Le 4 germinal de l’an II (24 mars 1794) au Cortal (Couvert de tuiles) d’en Muzulla au Pla de Pons estimé à 3200 livres en 2 lots.. Le 2 germinal de l’an II (22 mars 1794) à la Close un champ divisé en 4 lots : le premier, la Coba, estimé 600 livres et le 3e, lo camp llarch à 1200 livres et le 4e 800 livres Estimation des biens de d'Aguilar Une pièce de terre champ et pré « Monseriu et le Prat de l'Orry » 1- Estimation du bien le 30 ventôse an II (20 mars 1794) L'estimation a été faite par Joseph Porteil (1752 -1824) et Sébastien Comenge (1753-1812) de Mosset, commissaires experts nommés par le directoire du district de Prades le 16 octobre 1793. Ils se sont accompagnés de Climens (Martin ? 1750-1828) et Rousse (Emmanuel ? 17421808) de la municipalité de Mosset. L’ensemble est partagé en 2 : Lot champ et prés confrontant - d'orient, le ravin ou « correch » de « la grange » - du midi, Corcinos Julien (1745-1820) et le ravin qui descend du « Nio de l'asto » - du couchant, le 130 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES même ravin - de septentrion, le jalon N°1 et les vacants. Estimation : 1900 livres. Surface : 65 journaux. Lot champ avec garrigue et prés confrontant d'orient, le ravin ou corech de la grange - du midi, avec le jalon N°2 - du couchant, le rocher qui forme la division de cette terre avec les vacants - de septentrion, Corcinos Julien Surface : 65 journaux. Estimation : 1850 livres. (ADPO 1Qp159) Estimation des biens de d'Aguilar Un « parterre » composé des N°246, 247 et 118, 119 1- Estimation du bien le 23 ventôse an II (13 mars 1794) L'estimation a été faite a été faite par Joseph Porteil (1752 -1824) et Sébastien Comenge (1753-1812) de Mosset, commissaires experts nommés par le directoire du district de Prades le 16 octobre 1793. Ils se sont accompagnés de Climens (Martin ? 1750-1828) et Rousse (Emmanuel ? 1742-1808) de la municipalité de Mosset. Description : confrontant - d'orient, Julien Sarda (1765-1825) (N°246 du 1811) et Lin Vidal (1757-1817) - du couchant, un morceau de vacants ou se trouve la porte d'entrée du dit parterre - du midi, le chemin - de septentrion, la place « la terrasse ». Au bout du parterre sur la partie orientale 2 petits cabinets ou maisonnettes bâties…. Estimation : 350 livres. Fermier : Matheu Produit : 16 livres par an. (ADPO 1Qp159 et 1Qp157) Estimation des biens de d'Aguilar Le moulin à farine dit « Moli de dalt » et champ attenant. 1- Estimation du bien le 23 ventôse an II (13 mars 1794) L'estimation a été faite a été faite par Joseph Porteil (1752 -1824) et Sébastien Comenge (1753-1812) de Mosset, commissaires experts nommés par le directoire du district de Prades le 16 octobre 1793. Ils se sont accompagnés de Climens (Martin ? 1750-1828) et Rousse (Emmanuel ? 1742-1808) de la municipalité de Mosset. Description : « un moulin à farine dit « Moli de dalt » avec un logement pour un meunier et Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 à l'étage un corps de logis formant une chambre, avec 2 meules et tous leurs outils, plus un champ de 3/4 de journal de terre confrontant - d'orient, la veuve Rose Morer (Née Laplace 1742-1827), un chemin au milieu - du midi, la rivière - du couchant, le ravin (ou rocher ?) appelé ravin du « Congoust » - de septentrion, le Jacques Vidal et Étienne Porteil (Le curé ?). » Estimation : 850 livres. Fermier : Matheu Produit : 42 livres par an. (ADPO 1Qp159). Testament à Prades le 31 décembre 1823. Succession à Prades le 10 décembre 1824 : Déclarations de succession de Joseph Porteil le 10 décembre 1824 est comparu Gaudérique Porteil propriétaire à Mosset, agissant tant en son propre nom que comme se portant fort pour Isidore, Marie-Thérèse, Marie Grâce et Marie Porteil ses 4 frères et soeurs. Il a déclaré que Joseph Porteil leur père est décédé le 15 janvier 1824 après avoir fait testament devant Me Felip notaire à Prades le 31 décembre 1823, enregistré le deux avril suivant, par lequel il lègue au comparant le quart de ses biens et que par son décès ils ont recueillis les biens ci-après situés à Mosset. 1 - une moitié de maison d'un revenu de 30 F au 14 Carretera de Prada (N°377) 2 - une écurie rue "del Fourn" d'un revenu de 1,50 F au 2 Carrer de las Sabateras (N°330 de 22 m2) 3 - une grange avec dépendances à la porte "de Dalt" d'un revenu de 75 F 4 - un pré à Corbiac 5 - un champ arrosable à Roudoules 6 - un champ non arrosable 7 - un jardin au Congoust 8 - un jardin "Als horts d'amun" 9 - un champ à "Cantacou" 10 - une vigne à "La Courate" 11 - un corps d'héritage "Al Fouqué et à Lo Garboulet" consistant en grange, petite maison, champ et pré et terres incultes 12 - une …. à "Las arènes", soit un revenu total de 493 F formant un capital de 9 860 F. La valeur du mobilier est inférieure à 100 F. (ADPO 5W561 N°315). Il s'est marié, à l'âge de vingt-trois ans, le 11 131 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES juillet 1775 à Mosset, puis religieusement 548 le même jour au même endroit, avant d'avoir passé un contrat 549 le 10 mai 1798 à Prades avec Anne Marie PARES 550, sa cousine au 4ème degré 551 (1753-1816). 548 En présence de Joseph PARES (Témoin) - Julien CORCINOS (Témoin). 549 Contrat à de mariage entre Gaudérique Porteil et Marie Corcinos Le 21floréal de l’an VI, 10 mai 1798, jour où Joseph Porteil vend à son fils Gaudérique (Sosa 84) une partie de ses biens, Gaudérique Porteil cultivateur et Marie Corcinos (Sosa 85), en présence de leurs parents, rédigent le contrat de mariage qui suit. Les parties déclarent se prendre mutuellement et réciproquement avec leurs droits quelconques. Le père et fils Porteil et leurs familles respectives ferons une commune habitation et exploiteront en commun leurs biens. Le père Porteil jouira de la constitution dotale de la fiancée, qu’il recevra et moyennant cela, il nourrira et habillera les fiancés et leur famille à naître, dans la maison d’habitation, travaillant ces derniers à son profit et avantage. Julien Corcinos, père de la fiancée, constituera une dot en avancement d’hoirie paternelle à sa fille qui accepte la somme de 3000 livres qu’il promet et s’engage à payer et compter à sa fille et pour-elle à son futur beau-père ou à son fiancé avec des espèces métalliques de la façon suivante : D’abord 600 livres tout présentement et avant la signature du présent acte, 400 F dans deux ans à compter de ce jour, 1000 livres de ce jour à deux ans et la restante somme dans trois ans, sans intérêts jusqu’alors. Corcinos promet de tenir la dite libéralité, de l’exécuter et de ne la révoquer pour quelque motif que ce soit. Pour l’apport de charges de ce mariage Marie Corcinos fiancées se constituent en dot d’une part ce qui vient de lui être donné et promis par Julien Corcinos son père et d’autre part et généralement tous les biens présents et à venir, dont elle fait jouissant et usufruitiers les dits Joseph Porteil et Gaudérique Porteil les futurs beau-père et époux respectifs. Le mariage durant à la charge par eux de les reconnaître et assurer sur leurs biens avec promesse de restitution sous la forme ordinaire. Pour l’exécution de tout ce qui précède et tout dommages et intérêts et les parties chacune de en leur égard et mutuellement obligent leurs biens. (3E21/497 Hipolite Escape N°92 Folio 324) 550 Leur union dura environ 41 ans et 3 mois 551 Via : Bernat JULIA Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 101) Anne Marie PARES 552 , fille d'Emmanuel PARES (1708-1788) et Baronica FABRA (1711-1768), née à Mosset le 8 avril 1753 553 , baptisée dans la même localité le lendemain, à l'âge de un jour 554, y décédée le 16 octobre 1816, à l'âge de soixante-trois ans 555. 102) (En) Jacques 556 557 558 FABRE, dit Domenjo , 1er Consul 1787/1788 552 Personne liée : Anne Marie PARES (A un lien individuel). 553 Parain ) Isidore Pajau qui signe Maraine : Anne Marie Fabre qui ne signe pas 554 Au baptême d'Anne Marie furent témoins Isidore PAJAU (Parrain) - Anne Marie FABRA (Marraine). 555 Au décès d'Anne Marie furent témoins Joseph Sébastien Julien Thomas SARDA (Témoin) - Julien Maire PRATS (Officier d'état civil) - Jean Baptiste Simon DIRIGOY (Témoin). 556 Note sur Jacques FABRE Figure comme Lieutenant sur la liste de la 8e Compagnie des volontaires de la Milice Nationale de Mosset du 13/09/1789. (ADPO 100EDT45) Boucherie Le 11 juillet 1794 (23 messidor an II) le boucher de la commune a remis les clés de la boucherie. Jacques Fabre (1749-1816) dit "Domenjo" est volontaire pour servir de boucher jusqu'à la Saint-Michel de septembre (le 29). Les moutons seront achetés à des propriétaires de troupeaux à un prix estimé par des experts et livrés au boucher. Le 29/12/1799, Jacques Fabre est propriétaire du 5 Plaça de Dalt de 63m2, la Llotge (ADPO 100EDT34) Cette lignée des Fabre exerce cette profession de père en fils tout au long de la première moitié du XIXe siècle : - en 1807, c'est Etienne Fabre (1762-1838), frère du précédent. - en 1817, Joseph Fabre (1779) neveu de Jacques (1749-1816) est boucher et achète une maison au 13 Plaça de Dalt. - en 1854, c'est Pierre Fabre (1798-1863) fils d'Etienne qui est boucher. Notable Jacques Fabre notable de Mosset figure sur la liste des notables communaux établie le 8 Messidor An IX (27. 6. 1801). Il est membre du Conseil Municipal de 1800 à 1816 Action en justice Action en justice de Joseph Fabre, dit "Domenjo" tailleur, à Mosset contre Jacques Fabre dit "Domenjo" á Mosset, son frère, en vertu du testament de leur père Joseph Fabre qui l'a institué héritier et dont ainsi il possède les biens. (ADPO 11BP1060) 132 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES Propriétaire, fils de Joseph Jaume FABRE (1719-<> 1767 & 1779) et Maria Margarida PONS (1722-1770), né à Mosset le 25 septembre 1749 559, reçu au baptême dans la même localité le même jour 560, y décédé le 2 août 1816, à l'âge de soixante-six ans. Première communion à Mosset le 4 octobre 1757 : Confirmation. Testament à Prades le 22 mai 1816, veille de l'Ascension : Autre testament le 05/08/1816 chez Felip notaire à Prades. Événement à Prades le 29 décembre 1816 : Mutations par décès de Jacques Fabre. Le 29 décembre 1816 ont comparu : 1 - Marguerite Fita veuve, faisant tant pour elle que pour Augustin et Françoise Fabre ses enfants pour lesquels elle se porte fort 2 - Thomas Corcinos agriculteur de Mosset faisant pour Lucie Fabre son épouse pour laquelle il se porte fort. Lucie Fabre (1773-1835) est née du premier mariage du défunt avec Marie Salies. 3 - Joseph Bazinet agriculteur de Mosset faisant pour Françoise Fabre son épouse pour laquelle il se porte aussi fort. Françoise Fabre (1778-1833) est née du premier mariage du défunt avec Marie Salies. 4 - et encore Augustin Fabre de Mosset faisant tant pour lui que pour Baptiste Fabre son frère pour lequel il se porte fort. Augustin et Baptiste sont nés du second mariage. Lesquels ont déclaré que par le décès de Jacques Fabre de Mosset, décédé à Mosset le 3 août 1816, la comparante a recueilli la 557 Bien immobilier local au : N°393 au 8 Carrer de Santa Magdelena avant 1811 jusqu'en 1816 puis à ses deux filles des 2e noces - N°217 au 5 Plaça de Dalt de 63m2 La Llotge le 29/12/1799 - Grange N°417 au 11 Carrer de Santa Magdelena Code : Nc1801 558 Son nom figure sur les actes de Jean Baptiste FABRE (Mariage) et Françoise Marie Thérèse Marguerite RADONDI (Baptême) et Françoise Marie FABRE (Baptême) et Françoise Marguerite Marianne CORCINOS (Naissance). 559 Consul N°1 en 1788Confirmation 10/10/1759 560 Au baptême de Jacques furent témoins Marguerite FABRE (Marraine) - Jacques LAVILA (Parrain) Francisco Galdérich Curé PORTELL (Officiant religieux). Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 portion disponible de l'usufruit laquelle portion se réduit au quart, et les dits Augustin et Françoise Fabre ses enfants le quart par préciput en vertu du testament reçu par maître Felip notaire à Prades le 5 août 1816 - et les dits Lucie Fabre, Françoise, Augustin et Baptiste Fabre frères consanguins des dits enfants de Marguerite Fita leur portion héréditaire en biens ci-après qui consistent en : 1 - une maison à Mosset près la "place d'en bas" d'un revenu de 50 francs [NUMÉRO 217 du plan 1811 de 63 m2, au 5 Plaça de dalt - La Llotge] 2 - une grange vis-à-vis de la petite maison d'un revenu de 25 F. (Grange n° 417) 3- un pré de 16 perches à "La font Nogal" d'un revenu de 18 F. 4 - un champ de 27 perches "Al Sola" d'un revenu de 26 F. 5 - une vigne de dix perches "Al Sola" d'un revenu de 2 F. 6 - un champ à "Rodoles" de 27 perches de revenu de 12 F. 7 - un pré et terre en partie en friche et en partie labourable le tout de 54 perches à Mosset au lieu-dit "Clot des manches" d'un revenu de 20 F. 8 - un petit jardin de 1 perche à Mosset au lieu dit "Les horts" d'un revenu de 2 F. 9 - une terre labourable de nature de terre avec une grange et une petite maison à Mosset au 'Pla de Pons" de 8 arpents de revenu de 200 F. Soit un revenu total de 355 F. Et en capital de 7100 F. Plus le mobilier et le réputé immeuble par destination estimés à la somme de 1164 F formant celui compris dans l'inventaire établi devant Me Felip notaire. Soit un capital total de 8264 F. Plus le mobilier proprement dit estimé à 1352 F. (ADPO 5W557 ) Partage des biens de Jacques Fabre Le 21 mars 1825 ont comparu les six enfants de Jacques Fabre et sa deuxième épouse Marguerite Fite, nés de son premier mariage avec Marie Salies (1750-1783) : Augustin Fabre, Jean Baptiste Fabre, Luce Fabre épouse Corcinos Thomas et Françoise Fabre épouse Joseph Bazinet et de son second 133 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES mariage avec Marguerite Fite (Sosa 103) : Augustin Fabre et Françoise Fabre (Sosa 51) épouse Isidore Porteil (Sosa 50) 1 - suivant le testament de Jacques Fabre reçu par le notaire sous signé Felip le 22 mai 1816 Augustin Fabre et Françoise Fabre femme Porteil, frères germains nés du second mariage sont en commun légataires par préciput du quart des biens paternels sauf la réserve de l'usufruit en faveur de Marguerite Fita leur mère. 2 - dans le contrat de mariage de Lucie Fabre avec Thomas Corcinos reçu par Me Jean Felip Barrere père du notaire soussigné le 29 brumaire an VIII (20 novembre 1799), Jacques Fabre père fit donation, en avancement d'hoirie paternelles et maternelles, d'une pièce de terre champ pré et bois et terre inculte à Mosset au lieu-dit "Las Asclayranes" et d'une somme de 200 F qui fut comptée à Thomas Corcinos (C’est à direversée en présence du notaire). 3 - dans le contrat de mariage de Françoise Fabre avec Joseph Bazinet, reçu par Me Bordes notaire à Prades le six prairial an IX (26 mai 1801), Jacques Fabre fit donation, en avancement d'hoiries paternelles et maternelles, d'une somme de 990 F dont une somme de 220 F applicable aux droits maternels. 4 - dans le contrat de mariage de Jean Baptiste Fabre reçu par maître Lavall le 29 mai 1808, Jacques Fabre fit donation, en avancement d'hoiries paternelles et maternelles, à Jean Baptiste Fabre d'une pièce de terre champ à Mosset au lieu-dit "Rech del Pijol". Les comparants ont arrêté les points préliminaires suivants. 1 - Lucie Fabre qui a reçu 200 F impute cette somme sur le legs de 220 F à elle fait pour tous droits maternels dans le testament de la défunte Marie Anne Salies sa mère reçue par Parer curé de Mosset le 29 janvier 1783, contrôlée le 12 avril 1786 et déposée en l'étude de Me Bordes notaire à Prades. Elle rapportera en entier à la masse de la succession la propriété de "Las Clayranes" et ses cohéritiers lui feront raison, chacun en proportion de ses émoluments, de la somme de 20 F pour solde du legs maternel. Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 2 - Françoise Fabre épouse Bazinet qui a reçu par acte authentique une somme de 990 F, en avancement d'hoiries paternelles et maternelles, impute la somme de 220 F sur le legs de pareille somme à elle fait par Marianne Salies sa mère pour tous droits maternels dans son testament mentionné ci-dessus et elle rapportera dans la masse de la succession paternelle la somme de 770 F. 3 - Jean Baptiste Fabre apportera à la masse de la succession en entier la propriété du "Rech del Pijol", que son père lui a donné en avancement d'hoirie paternelle et maternelle. Attendu que Jacques Fabre lui a fait raison de tout ce qui lui revenait sur la succession maternelle en qualité de cohéritier institué par le dit testament de Marie Anne Salies, sa mère, suivant une quittance reçue par maître Jaume notaire à Perpignan le 10 janvier 1814. 4 - Augustin Fabre fils de Jacques Fabre et de Marianne Salies reconnaît avoir reçu de Jean Baptiste Fabre son frère la somme de 200 F en paiement du legs contenu en sa faveur dans le testament de Marianne Salies sa mère, ci-dessus mentionnée, en capital et intérêt. 5 - Augustin Fabre Fite et François Fabre Fite issus du second mariage de Jacques Fabre avec Marguerite Fite prélèveront le quart par préciput à eux légués en commun comme il est dit au paragraphe un des observations préliminaires sur tous les biens et que Jacques Fabre possédait le jour de son décès et avant la réunion des rapports à la masse de la succession. Les opérations ci-après sont faites d'après ces bases. 6 - le partage provisoire de la succession de Jacques Fabre exécuté par acte reçu par le notaire soussigné Felip le 29 mars 1817, est résolu et donné comme non avenu. Chacune des parties est dans ses droits comme si le partage provisoire n’existait pas. Formation de la masse Biens immeubles 1 - une maison à Mosset à la rue nommée "Lo Portal de Vall" (Numéro 393 au 8 Carrer de Santa Magdelena) 2 - une grange avec cour à Mosset dans la même rue. Grange (Numéro 417 au 11 Carrer de Santa Magdelena) Lo Portal de Vall" 3 - un champ de 27 perches au lieu-dit "Lo 134 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES Sola" 4 - une vigne au même lieu d'environ 18 perches. 5 - un pré à la Fon Nogal d'environ 27 perches. 6 - un champ en même lieu dénommé Rodon d'environ 35 perches. 7 - une pièce de terre champ à "Las Clayranes" 8 - 21 arpents apportés par Lucie Fabre femme de Corcinos. 9 - une pièce de terre champ et terre inculte au lieu-dit "Lo Pijol" apportée par Jean Baptiste Fabre. 10 - une pièce de terre champ pré et terre inculte au lieu-dit "Clot dels Manches" 11 - un corps de biens au "Plat de Pons" de deux arpents composés de deux bâtiments, le cortal et l'autre la casette séparés par un champ de terre labourable pré et terres incultes 12 - un petit jardin sous le canal de la ville. Biens mobiliers 1 - un mobilier mentionné dans l’inventaire fait par le notaire soussigné (Gaudérique Bonaventure Felip) le 6 septembre 1816 lequel les six frères et soeurs Fabre reconnaissent avoir reçu leur part à chacun à raison de ses droits sauf un lit composé d'un boisage de noyer, une paillasse, un matelas, un oreiller, une couverture de laine au pouvoir de Marguerite Fite et qui dépend du quart par préciput légué à Augustin et Françoise ses enfants. 2 - la somme de 770 F rapportée en moins prenant part Françoise Fabre épouse Bazinet. Composition des lots. Le lot de Jean Baptiste Fabre 1 - le quart des champs du Soula 2 - le quarts de la vigne du Soula. 3 - la moitié de la cour entre les bâtiments du corps de biens du plat de Pons du côté et de la casette. - la moitié de cette casette. - le quart des terres de toutes natures dépendant de ce corps de biens 4 - les 2/5 de la pièce de terre champ Del Pijol du côté de l'Ouest que Jean Baptiste Fabre avait déjà aliénée en faveur de Augustin Fabre son frère germain par acte reçu par maître Escape depuis moins de 14 ans. Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Le lot de Augustin Fabre Salies Augustin Fabre Salies reçoit : 1 - un quart du champ du Soula 2 - un quart de la vigne du Soula. 3 - le pré du Pijol. 4 - tout ce qui reste du champ et terre inculte du Pijol déduction faite de la partie qui est en entier et dans le lot de Jean Baptiste Fabre et qui appartient déjà à Augustin Fabre Salies comme il est dit dans la formation du lot de Jean Baptiste Fabre. Augustin Fabre Salies sera ainsi propriétaire du champ et terre inculte du Pijol en entier. 5 - un quart des terres de toute nature du corps de biens du plat de Pons entre la portion assignée à Jean Baptiste Fabre et les terres de Pierre Arrous et de Jean Bazinet. Plus la moitié du bâtiment dépendant de Françoise Fabre épouse de Porteil. 6 - le quart du champ pré et terre inculte du clôt des Manches. Le lot de Françoise Fabre (Sosa 51) femme de Porteil 1 - la moitié indivise de la maison mentionnée au premier article du détail de la masse des immeubles à partager avec Augustin Fabre Fite son frère germain. 2 - le quart du pré de la Fount Nogal mentionné au cinquième article entre les portions assignées à Augustin Fabre Fite et la terre des héritiers de Jean Gallo suivant les bornes mises en place. 3 - le quart du champ Rodon le mentionné à l'article six entre la portion assignée à Augustin Fabre Fite son frère et Isidore Porteil son mari. 4 - le quart de la vigne du Soula dans la partie inférieure 5 - le quart du champ du Soula mentionné à l'article trois entre la portion assignée à Augustin Fabre Fite et la terre de Thomas Grau. 6 - le quart de la pièce de terre champ pré et terre inculte du Clot des Manches de l'article 10 7 - la moitié de la grange dépendant du corps des biens du plat de Pons vers le nord. Le quart des terres de toute nature dépendant du même corps de biens entre la portion assignée à Augustin Fabre Fite et les terres de Traby de 135 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES Rabouillet. Il est convenu que la partie de la pâture ou Mouillère etc. il est convenu encore que Jean Baptiste Fabre fournira sur son pré auprès de la grange du plat de Pons l'emplacement qui sert d'ordinaire de sol à battre les graines sur lequel tant lui-même que Augustin Fabre Salies, Augustin Fabre Fite et Françoise Fabre épouse de Porteil auront le droit de battre chaque année leur grain à la charge de préparer cet emplacement. Servitudes Soultes Suppléments renvois et ratures Partage de la maison Le 24 juillet 1825, Augustin Fabre Fita et Françoise Fabre Fita sa soeur germaine, ne voulant pas rester dans l'indivision en ce qui concerne la maison du portal d'Avall (n° 393 au 8 Carrer de Santa Magdelena) tel que prévu dans le contrat du 21 mars dernier, procèdent au partage suivant : 1 - Augustin Fabre Fita prendra pour son lot la cuisine et la chambre au sud de la cuisine depuis le rez-de-chaussée et jusqu'au toit. 2 - Françoise Fabre Fita (Sosa 51) épouse Porteil prend pour son lot la chambre qui se trouve au nord de la cuisine depuis le rez-de-chaussée jusqu'au toit. Les deux lots se trouvent ainsi divisés par un mur qui sépare la cuisine de la chambre au nord, ce mur sera mitoyen. Les portes de communication seront fermées à frais communs. Les jambages, battant et ferrure appartiendront à Françoise Fabre Fita. Les deux portions ne se devront aucun droit de passage : Françoise Fabre Fita devra pratiquer à ses frais pour l'usage de sa portion une porte intérieure et un escalier. Les portes de communication seront finies avant le 25 dâecembre prochain. Jusqu'à cette date Françoise Fabre Fita et sa famille auront le droit de passer par la portion d'Auguste Fabre Fita. Soultes Pour balancer la valeur des deux lots, Augustin Fabre Fita, 1 - donne en échange à Françoise Fabre Fita sa soeur la partie revenant au quart qui leur est échu par acte de partage d'une pièce de terre champ, pré et terre inculte située au Clot des Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Manches. Cette portion est cédée toute entière et sans réserve. Elle confronte de l'Est Julien Garrigo, du sud Blaise Pebrell, de l'Ouest la portion de la même pièce est échue dans le même partage à Françoise Fabre Fita, du Nord un ravin qui descend du quartier nommé la Jalete. Françoise Fabre Fita entrera en possession de la partie en pré de suite après l'enlèvement de la coupe pendante, de la partie labourée après l'enlèvement de la récolte en seigle de l'année 1826 et du surplus de suite. 2 - il paye à titre de soulte en deniers à sa soeur une somme de 200 F, du compte de laquelle somme Augustin Fabre Fita délègue à ladite sa soeur une somme de 120 F qui lui est due par Augustin Fabre Salies leur frère consanguin à titre de soulte de partage suivant le partage et la succession paternelle relatée ci-dessus. La restante somme de 80 F sera payée par Augustin Fabre Fita à ladite sa soeur le 30 novembre prochain sans intérêt jusqu'à l'échéance pour raison de quoi ils hypothèquent sa portion de maison. Ne signent pas (3E64/46 n°106 Folio 137 - Me Felip) Inventaire du 6 septembre 1816 du mobilier de la maison de Jacques Fabre après son décès. La valeur totale des meubles s’élève à 2516 ; 50 francs. Inventaire dressé en présence de Julien Prats propriétaire, Sébastien Bazinet propriétaire, Joseph Bazinet subrogé tuteur, Thomas Corcinos, Baptiste Fabre et Jacques Cortie expert présent. Auguste Fabre le requérant et les dites Lucie et Françoise Fabre ont déclaré ne savoir signer. Il s'est marié religieusement à l'âge de vingt ans, 561 562 le 4 juillet 1770 à Molitg-les-Bains avec Marie Anne SALIES, dite Domenjona (La) 563 564 , fille de Baptiste SALIES (1714-> 1771), Pages et Marie Agnès 561 Témoins = Joseph Escanyer, commercant Mosset Ne signe pas. Nicolas Laguerre, tailleur, Campôme, signe 562 En présence de Thomas Curé TOLRA (Officiant religieux). 563 Livre des indulgences de Mosset : figure sur le livre en 1782 avec l'alias "Dumenjuna" 564 Leur union dura environ 12 ans et 7 mois 136 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES JUNCAS (1728-< 1770), née à Molitg-les-Bains en 1750, décédée à Mosset le 4 février 1783, à l'âge de trente-trois ans 565. Après environ sept ans et huit mois de veuvage, Jacques s'est marié une seconde fois religieusement à l'âge de quarante et un ans, 566 567 le 5 octobre 1790 à Mosset avec Marguerite FITE 568 (~ 1755-1827). 103) Marguerite FITE 569 570, fille de Joseph 565 Au décès de Marie Anne fut témoin Joseph Curé PARER (Officiant religieux). 566 Fabre Jacques est veuf d'un premier mariage qui pourrait être celui du 4/7/1770 à Molitg avec marianne Salias voir Association - Monsieur Rajaut Ont eu dispense pour une seule publication de mariage au lieu de 3 567 En présence de Étienne FABRE (Témoin) - Jean Baptiste FABRE (Témoin) - Joseph Curé PARER (Officiant religieux) - Ignace FABRE (Témoin) François BOURELL (Témoin). 568 Leur union dura environ 25 ans et 10 mois 569 Note sur Marguerite FITE Origine du patronyme - Fité, Fiter : expert en bornage de terrain ou préposé au bornage. Fita : du latin ficta : borne. Selon Jean Tosti : Fite Fita Fitte : le nom vient du latin ficta et désigne une pierre dressée servant de limite (penser à Peyrefitte). Le patronyme a sans doute été donné à celui qui habitait au lieu-dit Fita. Assassinat d’André Ruffiandis - Subornation Pendant l’enquête les deux suspects sentent que leur machination, ayant pour but de faire croire à un accident est de moins en moins crédible, ils menacent alors les témoins ou tentent de les suborner. Le 14 mars au matin, avant que l’on enterra le cadavre, la voisine du 5 Carrer de Santa Madeleine, Marguerite Fite veuve de Jacques Fabre eu la visite de Marie Blanquer qui lui dit : « Au moins ne me faites pas de mal. » et la voisine ne prit aucun engagement. Quelques jours plus tard, c’est le frère, Jacques Blanquer, qui se présenta pour lui dire de ne pas rapporter à la Justice le propos que sa soeur lui avait tenu. Elle répliqua qu’elle dirait la vérité. Marguerite Gaspard 18 ans, dite la Carrabinère, fille de Baptiste, garde forestier, déclara qu’il y a 20 jours l’épouse de Jacques Blanquer l’appela et la fit entrer dans sa maison. Elle lui proposa de se rendre chez son amie, Marie Barrère dite Paysal, pour l’engager à rétracter sa première déposition. Elle lui promet qu’elle serait très bien payée, qu’elle lui donnerait une chemise neuve et quelques autres choses Elle remit à la Carrabinère un morceau de jambon et un morceau de saucisse pour goûter avec Marie Barrere. La Carabinère refusa. Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Archange FITA (< 1737-< 1788) et Françoise MASSOT (< 1737-1788), née à 571 Prats-de-Mollo-la-Preste vers 1755 , décédée à Mosset le 11 octobre 1827, à l'âge de soixante-douze ans environ 572 573. Le témoin ajoute, se trouvant à Prades, Jacques Blanquer l’interpella de la fenêtre de la prison et lança : « Que les témoins qui parlent contre moi prennent bien garde car si je sors de la prison il y aura lieu de ce repentir. » Le 17 avril, jour où les témoins comparurent pour la première fois à Prades, Jacques Blanquer frappa à la pointe de l’aube, chez Isidore Julia,. Étant descendu, Jacques Blanquer le pria de se rendre de suite chez Marie Barrère dite Paysal pour lui dire que si elle déposait devant la Justice, ce que sa sœur avait avancé, lui Blanquer lui prouverait qu’elle jurait faux et la ferait arrêter au tribunal. [Ici il se réfère au faux témoignage d’Isidore Dirigoy. de 1806] Blanquer lui propose d’y aller sur le champ afin qu’il puisse lui parler en secret et avant qu’on fut levé. Accédant à sa prière Isidore Julia s’exécuta. Marie Barrère répondit qu’elle dirait la vérité à la Justice. Blanquer partit furieux en jurant en la traitant de garce et de putain. (ADPO 2U275) (Voir Annexe : Assassinat de André Ruffiandis) Dot Marguerite Fite, veuve de Jacques Fabre, reçoit la somme de 275 F de Augustin Fabre Fita, son fils, cultivateur et d’une somme de 1100 F, sommes apportées par la comparante lors de son mariage avec Jacques Fabre son mari et que celui-ci avait reçu chez le notaire soussigné le 22 mars 1816. (3E64/46 N°179 Folio 244 Felip le 29 mai 1823) Mutations par décès de Marguerite Fite Le 17 juillet 1828 est comparu Izidore Porteill de Mosset, agissant tant pour Françoise et Auguste Fabre la première son épouse et le second son beau-frère. Il nous a déclaré que par le décès de Marguerite Lafitte, veuve Fabre, leur mère et belle mère du comparant, survenu à Mosset le 12/10/1827 il leur est échu seulement des nippes qui sont de valeur au plus de 20 francs. (ADPO 5W563) 570 Divers Cote archives : 2E1978 Bien immobilier local au : N°393 au 8 Carrer de Santa Magdelena en 1820 571 Le nom est Lafite au mariage de Françoise en 1820 et Fite à celui de Augistin en 1826 En 1820 le nom est Fite (ADPO 2U59) Habite Mosset depuis 1786 572 Témoins : Augustin >Fabre 48 ans Mosset et Baptiste Bigorre 28 ans Ayguatébia 137 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES Jean Baptiste Pierre CORCINOS 104) Jean CORCINOS 574 Baptiste Pierre , Propriétaire, fils de 575 576 573 Au décès de Marguerite furent témoins Isidore Gaudérique Joseph Maire PORTEIL (Officier d'état civil) - Augustin FABRE (Témoin). 574 Note sur Jean Baptiste Pierre CORCINOS Exemption de service Julien Corcinos (1745-1820), l’ancien maire, père de Baptiste Corcinos s’est présenté et a expliqué qu’il avait déjà un fils à la défense de la patrie [Thomas] et qu’il en tient un autre chez lui pour travailler à la culture de ses terres [Pierre]. Son fils Baptiste a été exempté par le comité d’exemptions du département le 17 mars 1794. (ADPO 100 EDT35 pict144) Militaire pendant la Révolution Dans un état du 30 avril 1799, on apprend qu’il est sergent major, âgé de 25 ans, au service depuis 6 mois. (État au 11 floréal an VII, 30 avril 1799, des officiers et sous officiers surnuméraires du canton de Mosset qui désirent être mis en activité de service, état dressé en exécution de l'article XXV de l'instruction du ministère de la guerre du 29 germinal an VII - ADPO L1338 ) Il fait partie de la Garde Nationale de 1832 : il est alors marié avec enfants et âgé de 58 ans (Garde Nationale de 1832 - registre de Contrôle général) Employé à la forge de son père le 15 pluviôse an IV (lettre de Thomas selon laquelle une seule forge fonctionne à Mosset. elle emploie 3 ouvriers : 2 commis (Bonaventure Matheu et Baptiste Corcinos) et 1 voiturier (François Freu). Le propriétaire de cette forge est Julien Corcinos qui l'a acquise de l'émigré Aguilar le 21 thermidor an III. (ADPO L380 ) Demande d'exemption de Jean-Baptiste Corcinos (1774-1848) "Vu la présente pétition de Jean-Baptiste Corcinos tendant à obtenir son congé définitif. Vu pareillement l'arrêté de la direction centrale en date du 29 frimaire an VII qui dispense provisoirement de rejoindre le poste, lequel sera rappelé par le ministre de la guerre pour être employé dans son grade. Le maire de la commune de Mosset estime qu'il y a lieu d'accueillir la demande du pétitionnaire et lui délivrer son congé définitif." (ADPO 100EDT39 - 21 messidor an VIII - 10 juillet 1800) Conseiller municipal Le 11/8/1816 il est membre du conseil municipal en remplacement de son père Julien Corcinos, âgé de 71 ans, démissionnaire (ADPO 2OP2261 ) Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Le 02/06/1833, il est Président du bureau de vote pour les élections municipales 2/6/1833. (ADPO 3M149) Il est dans le bureau de vote des élections de 1848 à titre du plus âgé, 73 ans. Contributions à Catllar pour un montant total de 225 francs Vente illégale de produits pharmaceutiques Procédure contre Gaudérique Galaut (1797-1844), Gaspart Palol (1815-1900) et Jean Carol (1797-1863) sont prévenus de vendre, ou de débiter, sans autorisation légale, des préparations ou compositions pharmaceutiques à l'audience du 17/04/1842. Déclarations des témoins Ont comparu les témoins suivants : Berrera (1759) médecin à Prades, 84 ans, Jean François Pares (1788-1865), officier de santé à Molitg qui déclare : "J'ai encouragé Jean Carol à avoir quelques remèdes en plus de ce qu'il a dans sa boutique : des sirops et aussi de l'huile. C'est moi qui ai pesé et préparé les remèdes." François Auter (1767) père, restaurateur à Molitg, 67 ans, déclare ; "J'ai acheté chez Jean Carol quelques hectogrammes de moutarde pour une maladie d'après les indications de Bazinet." Anne Banet (1809), Molitg, veuve de Melchior Pacull, 34 ans, déclare ; "J'ai acheté chez Jean Carol plusieurs fois des remèdes." Sébastien Bazinet (1810-1881), médecin à Mosset, 33 ans, déclare ; " Il est fort important d'avoir à Mosset certains remèdes, les plus usuels et urgents reconnus. Le danger qu'il pourrait y avoir pour les malades à venir chercher les remèdes à Prades. J'ai engagé Gaspart Palol à se procurer les remèdes, je lui ai remis un acte qui en contient environ 40. M.Palol veut en retirer un profit." Joseph Cantie (1796-1867), officier de santé à Mosset, 46 ans, déclare ; "J'ai vu que Galant et Palol vendent quelques remèdes mais je m'y suis rendu moi-même depuis longtemps pour prendre des remèdes. C'est en ma présence qu'ils ont été délivrés. Parmi ces remèdes il y en avait 3 qui peuvent être considérés comme une composition pharmaceutique et c'est moi qui ai engagé Gaudérique Galand." Michel Arrous (1785-1849), maire de Mosset, déclare ; "J'ai oui dire que Galaud et Palol vendaient quelques remèdes. J'ai acheté moi-même de l'huile de ricin chez Palol."Baptiste Corcinos (1774-1848), propriétaire à Mosset, 70 ans, déclare ; "J'ai acheté moi-même de la moutarde à l'huile de ricin que prépare Cantié." ( L'huile de ricin est l'huile fournie par les graines de ricin et utilisée en pharmacie pour une action laxative et purgative.) Jean Sarda, 50 ans, voiturier à Mosset. Joseph Cortie "Brillant" (1811-1885), 30 ans, Mosset. Thérèse Fabre (1813), veuve Fabre, 30 ans, Mosset, Thérèse Mestres (1782, veuve Fraixinos, Molitg, Déclare ; " J'ai acheté du sirop d'orgeat." (L'orgeat est préparé avec une décoction d'orge)." Déclarations des accusés : Gaspart Palol, 28 ans, boulanger, déclare ; "J'ai vendu quelques légers sirops et remèdes en présence de 138 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES Bazinet et Cantié." Jean Carol (1797-1863), épicier, Molitg, déclare ; " C'est Mr Pares qui m'a proposé de tenir des remèdes." Gaudérique Galaut (1797-1844), 46 ans, instituteur à Mosset déclare ; "C'est d'après les recommandations de Mr Cantie que j'ai vendu des remèdes et c'est en présence des prescriptions que le débit a eu lieu." Condamnation à 25 francs d'amende chacun et solidairement aux dépens s'élevant à 47 francs du Tribunal de première instance de Prades. (ADPO 3U3057 et 3U2843) Le berger des Corcinos A son décès en 1837, Joseph Forcade, est le berger, à la grange dite le "Bougailla, de Baptiste Corcinos (60 ans) père et de Maurice Corcinos fils âgé de 32 ans. (Acte de décès de Joseph Forcade) Accord de famille Le 22/04/1807 entre Julien Corcinos, Jean Baptiste Corcinos, père et fils, et la dame Françoise Matheu Corcinos la mère du fils (ADPO 3E12/505 Répertoire Hipolite Escape 1809-1811) Donation de Corcinos Julien à Corcinos Jean Baptiste le 27/04/1807 (3E12/505 Répertoire de Me Hipolite Escape 1809-1811) Mutations par décès de Corcinos Baptiste Le 9 avril 1848 est comparu Maurice Corcinos propriétaire à Mosset, agissant tant pour lui que pour ses 3 frères, tous cultivateurs propriétaires à Mosset et se portant fort pour Matheu Françoise veuve Corcinos sa mère. Il a déclaré que Corcinos Baptiste leur père et époux est décédé à Mosset le 31 octobre 1848 après avoir, par contrat de mariage reçu par Me Felip notaire à Prades le 15/01/1827 enregistré, légué au comparant le quart de ses biens et à Françoise Matheu son épouse l'usufruit de ce quart et d'un autre quart ou de la moitié et que sa succession à eux échue se compose des biens ci-après : Mobilier Le mobilier détaillé dans l'état déposé au bureau en liasse sous le numéro 634 d'élevant à 1196 francs Immeubles à Mosset, Molitg et Campôme non affermés 1 - Corps de domaine appelé "Bugailla" consistant en bâtisse, champ, pré et pâture d'une contenance de 30 hectares d'un revenu de 370 francs [qui lui vient de son père] 2 - Autre domaine consistant en bâtisse, champ, pré et bois d'une contenance de 10 hectares d'un revenu de 150 francs. 3 - Champ, pré appelé "Rocamaure" 4 - Pré. 5 - Petit domaine de 3 hectares. consistant en bâtisse, champ, pré appelé "Potg del Vall" d'un revenu de 120 francs. 6 - Champ à "Roudoules." 7 - Champ à La Carole. 8 - vigne à Campôme au lieu dit "Fournols." 9 - Vigne à Molitg au lieu dut "Creu." 10 - vigne et pré à "Cruells" à Molitg. 11 - Jardin à Mosset. 12 - Maison à Mosset au village d'un revenu de 40 francs. 13 - Deux cortals à Mosset. Soit un revenu total de 950 francs formant un capital de 19 000 francs. (ADPO 5W566) 575 Divers Cote archives : Diaporama 1 pétition Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Julien CORCINOS (1745-1820) et Marie Catherine RUSSA (1747-1824), né à Mosset le 25 mai 1774 577 , baptisé dans la même localité le 29 mai 1774, jour de la Trinité, à l'âge de quatre jours 578 , y décédé le 31 octobre 1848, veille de la Toussaint, à l'âge de soixante-quatorze ans 579. Il s'est marié 580, à l'âge de vingt-sept ans, le 2 juin 1801, surlendemain de la Trinité à Mosset, après avoir passé un contrat le 10 mai 1801 à Prades avec Françoise Catherine Josèphe MATHEU 581 (1784-1850). 105) Françoise Catherine Josèphe 582 MATHEU , fille de Maurici Miquel Bien immobilier local au : N°334 au 9 Carrer de la Fon de las Senyoras A confirmer - Laisse à son décès en 1848 Maison à Mosset au village d'un revenu de 40 francs Militaire : CL1794 Bon Sergent Major GNR 576 Son nom figure sur les actes de Pierre Dominique DIMON (Mariage) et Thérèse Rose PARES (Naissance). 577 En 1830, imposition directe de 190 Francs la troisième de la commune 578 Au baptême de Jean Baptiste Pierre furent témoins Joan Baptista ROUSSE (Parrain) - Grace CORCINOS (Marraine). 579 Au décès de Jean Baptiste Pierre furent témoins François Pierre GARRIGO (Témoin) - Jean MONTREPOS (Témoin) - Sébastien Isidore Maire BAZINET (Officier d'état civil). 580 En présence de Maurici Miquel MATHEU (Témoin) - Isidore PINEU (Officier d'état civil) Bonaventure MATHEU (Témoin) - Joseph Jean CORCINOS (Témoin). 581 Leur union dura environ 47 ans et 5 mois 582 Note sur Françoise Catherine Josèphe MATHEU Jugement Jugement du 2 juillet 1801(13 messidor An IX) (ADPO 2U40 : Tribunal criminel) Accord Accord le 22/04/1807 entre Julien Corcinos, Jean Baptiste Corcinos, père et fils, et la dame Françoise Matheu Corcinos la mère du fils (ADPO 3E12/505 Répertoire Hipolite Escape 1809-1811) Ancien cimetière devant l'église Lettre du conseil du Préfet à Monseigneur l'évêque de Perpignan du 17-02-1837. « Monseigneur, J'ai eu l'honneur de vous informer, le 12 du mois dernier, que des mesures seraient prises pour faire cesser des abus qui étaient dénoncés par Monsieur le curé de Mosset (Denis Fuix). 139 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES MATHEU (1732-1812) et Catherine Hyerome Bonaventure CASTELL (1747-1787), née à Mosset le 19 mars 1784 583 , reçue au baptême dans la même localité le lendemain, à l'âge de un jour 584 585, y décédée le 17 novembre 1850, à l'âge de soixante-six ans 586. Testament à Prades le 17 novembre 1847 : Enrregistré le 17/02/1851. Monsieur le sous Préfet de Prades, que j'avais chargé des suites de cette plainte, a constaté que le local attenant à l'église et servant d'entrepôt pour du minerai, est en la possession de Monsieur Matheu par suite d'un bail à ferme qui doit avoir son exécution. J'ai recommandé qu'il fût invité à user de son bail, de manière à ne pas troubler les cérémonies de l'église. Vous jugerez, Monseigneur, que la persuasion doit tout faire dans cette circonstance. Le fermier est dans son droit. L'autorité locale a fait connaître que l'ancien cimetière est devenu place publique par suite de la démolition du mur qui le séparait de la rue. Cette démolition eut lieu en 1831 et alors, moins encore à présent, la loi n'empêchait point que l'ancien cimetière ne reçût cette destination. Il est à regretter seulement qu'en faisant de ce local un lieu d'amusement, les habitants de Mosset aient témoigné si peu de respect pour les restes de leurs ancêtres. Telles sont Monseigneur, les suites que j'ai pu donner à la plainte de Monsieur le Curé de Mosset. » (Bibliothèque du diocèse de Perpignan - Document 10) Déclarations de succession de Françoise Matheu Le 15 mai 1851 a comparu Maurice Corcinos propriétaire à Mosset agissant en sa qualité d'héritier pour le quart de Françoise Matheu sa mère et se portant fort pour Bonaventure, Étienne et Dominique Corcinos ses frères propriétaires à Mosset. Il nous a déclaré que Françoise Matheu leur mère est décédée à Mosset le 17 novembre 1850 après avoir par testament, reçu chez Me Xatart notaire à Prades le 17 novembre 1847 enregistré le 11 février 1851, légué au comparant un quart par préciput de ses biens et que sa succession à lui échue se compose les biens ci-après. Immeubles : néant (ADPO 114W137 N°600) 583 Témoins de naissance : Matheu Bonnaventure, oncle Matheu Françoise, tante Acte chez Xatard Notaire 584 Mar = Matheu Françoise 585 Au baptême de Françoise Catherine Josèphe furent témoins Joseph Curé PARER (Officiant religieux) Bonaventure MATHEU (Parrain). 586 Au décès de Françoise Catherine Josèphe furent témoins François Pierre GARRIGO (Déclarant) Gaudérique Baptiste DIRIGOY (Témoin) - Sébastien Isidore Maire BAZINET (Officier d'état civil). Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Acte chez Xatard Notaire. Jean CLIMENS 106) Jean CLIMENS 587 588 589, Propriétaire, 587 Note sur Jean CLIMENS Il figure, comme Lieutenant, sue la liste de la 2e Compagnie des volontaires de la Milice Nationale de Mosset du 13/09/1789. (ADPO 100EDT45) Citoyen actif et notable au Recensement du 23 frimaire an 4 (14 décembre 1795) (DPO Lp1024) et figure sur la liste des notables communaux établie le 8 Messidor An IX (27.6.1801) Service militaire Contrôle de départ de dépôt et affectation : Taille : 1,605-Cheveux : noirs-Sourcils : noirs-Yeux : roux-Front : couvert-Nez : aquilin-Bouche : moyenne-Menton : court - Visage : ovale-Teint : brun-Marques particulières : petite vérole. Observations : parti au 23e Régiment d'Infanterie Légère le 30.6.1807, arrivé le 29.8.1807. (ADPO 1R200) Quittance Le 22 floréal an II, Jacques Bès, cultivateur à Mosset, usufruitier de Jean Climens, son beau fils, suivant son contrat de mariage retenu par maître Bordes le 28 avril 1785 fait quittance à Martin Climens, cultivateur à Mosset, de la somme de 1540 livres pour l'entier paiement de celle de 1760 livres qui échoit en mai, montant de la constitution dotale qui fut promis au dit Jean Climens dans le susdit contrat. (Pierre Bordes Notaire - ADPO 3E23/54 folio 131) Achat de maison Vente le 03/01/1808 par Lavila Julien à Climens Jean d'une maison pour 600 francs. (Répertoire de Me Hyppolite Escape 1809-1811. (ADPO 3E12/505) Déclaration de succession de Jean Climens le 14 juin 1850 comparait Martin Climens cultivateur à Mosset agissant tant pour lui que pour François Climens, Catherine Climens femme Roland, Marguerite Climens femme de Julien Rocafort et Grâce Climens femme de Bonaventure Corcinos, tous domiciliés à Mosset ses cinq ou mieux ses quatre frères et soeur, lequel nous a déclaré que Jean Climens leur père est décédé à Mosset le 18 décembre 1849, sans avoir fait de testament et que sa succession, à eux échus, se compose des immeubles situés à Mosset non affermés : 1 - une maison de revenus de 15 F. 2 - une maison de revenus de 7 franc 50. 3 - une remise hors du village. 4 - une vigne à "Fournols." 5 - un cortal à la "Cougne." 6 - terres à la montagne au lieu-dit Castagné. 7 - un champ à Corbiac. 8 - un jardin a "Coume Gelade." soit un revenu total de 118 F faisant un capital de 2362 F. (114W137 N°349) Déclarations de succession de Jean Climens 140 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES Le 29 juillet 1850 à comparu Julien Rocafort cultivateur de Mosset agissant comme administrateur légal des biens de Marguerite Climens sa femme et comme se portant fort pour Martin Climens, François Climens, Catherine Climens femme de Roland, et Grâce Climens femme de Bonaventure Corcinos, ces beaux-frères et belle-soeurs, tous cultivateurs domiciliés à Mosset agissant comme le cohéritiers de Jean Climens, leur beau-père et père décédé à Mosset le 18 décembre 1849 et dont la déclaration de succession a été faite dans ce bureau le 14 juin dernier lequel nous a déclaré que le dit feu Jean Climens avait hérité de Joseph Climens, son frère, curé à Mosset suivant testament reçu par maître Felip notaire enregistré le 20 mars 1845 l'usufruit d'une somme de 2400 F dont la nue-propriété avait été laissée à lui de ses neveux et nièces. (ADPO 114W137 N°378) Déclarations de succession de Jean Climens Le 9 février 1852 à comparu Martin Climens, cultivateur à Mosset, agissant tant pour lui que pour Climens François, Catherine, Marguerite et Grâce, ses frère et soeurs, demeurant à Mosset. Il déclare : 1 - dans la déclaration qu'il a passée au bureau le 14 juin 1850 des biens dépendants de la succession de Jean Climens leur père décédé à Mosset 18 décembre 1849, il a omis d'y comprendre un champ de 35 ares non affermé au lieu dit le "Pijol" à Mosset de revenus de 20 F et formant donc un capital de 400 F. 2 - les biens immeubles dépendants de cette même succession et faisant l'objet et la déclaration du 14 juin 1850 ont été portés à un revenu de 118 F, que ce revenu et trouva et qu'il offre de payer les droits sur un supplément en revenus de 42 F soit sur un capital de 842 F Maisons : 4 maisons aux N° 423, 161, 357, 359 au plan de 1811 et un pâtis avec la maison du N°423 - N°423 au Carrer de l'hospital Vell avec un pâtus de 128 m 2. - N°161 au 15 Carrer de las Sabateras de 50 m 2. - N°357 de 65 m 2. - N°359 de 56 m 2 au 1 Carrer de Come Gelade. (ADPO 114W138 N°115) Déclarations de succession de François Climens et Anne Marie Serre Le 16 décembre 1819 à Mosset sont comparus : Martin Climens propriétaire agriculteur, Jean Climens propriétaire agriculteur, Joseph Climens prêtre, curé de Mosset, François Climens propriétaire agriculteur à Campôme, frères et enfants du défunt Lin Climens décédé le 10 juin 1794 et Marguerite Sicart décédée le 29 mars 1806, petite fille des défunts François Climens et Marianne Serre. Lesquels ont exposé que les défunts François Climens et Anne Marie Serre leur aïeul et aïeule paternels laissèrent cinq enfants : - Lin Climens (Sosa 172) père des comparants. - Rose Climens qui fut mariée à Joseph Fabre de Molitg. - Marie Climens qui fut mariée à Michel Marty d'Arboussols (593) Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 -Thérèse Climens décédée ab intestat le 9 novembre 1789. - Blaise Climens décédé ab intestat le 7 octobre 1798. François Climens et Anne Marie Serre, dans leur testament, reçu, celui du premier par Me Felip notaire à Prades aïeul du notaire soussigné le 25 avril 1788 et celui de la dernière par M. Porteil curé de Mosset le 13 juin 1745, déposé dans l'étude de Me Tercols notaire à Perpignan contrôlé le 26 mai 1747, instituant leurs héritiers universels Lin Climens leur fils, père des comparants. La succession de Blaise Climens et celle de Thérèse Climens consiste dans le contenu en leur faveur dans le testament de François Climens et Anne-Marie Serre leur père et mère que les comparants ont déclaré connaître, ou dans leur titre légitime. Sur ces successions Lin Climens père des comparants avait droit au tiers. Lin Climens et Marguerite Sicart laissèrent cinq enfants ; les quatre comparants et la défunte Marie Angélique Climens qui fut mariée et à Jean Selves de Los Masos. Dans le contrat de mariage de Martin Climens l'un des comparants avec Marie Paris sa première épouse reçu par maître Queya notaire à Villefranche le 30 juin 1781, Lin Climens et Marguerite Sicart père et mère des comparants firent donation à Martin Climens de tous leurs biens présents et a venir sous la réserve mutuelle de l'usufruit en faveur du survivant et avec la réserve commune d’une somme de 1500 livres tant pour doter leurs autres enfants que pour les codicilles ou autrement pour en faire leur plaisir et volonté, voulant au cas ou ils n'en disposeraient pas que cette réserve fut comprise dans la donation, à la charge par le donataire de payer à Joseph, à Jean et à François Climens, frères comparants, la somme de 1650 livres pour tout droit paternel et maternel, de pourvoir aux frais des familles du donateur et de faire célébrer pour leurs âmes 500 messes basses. La dot de Marguerite Sicart mère des comparants se porte à la somme de 1870 livres suivant son contrat de mariage avec Lin Climens reçu par maître Jean Felip Ballanda aïeul du notaire soussigné le 6 juillet 1749. Cette dot fut payée à Lin Climens par Martin de Fillols ou par Joseph Sicart son fils frère de Marguerite Sicart, suivant une quittance reçue ( page ) par maître François-Xavier Bordes notaire à Prades le 20 mai 1772. La dot de Marie Paris, première épouse de Martin Climens est fixée à 3000 F dans le contrat de mariage du 30 juin 1782 et reçue en entier par le dit Lin Climens père des comparants suivant une quittance reçue par maître Queya notaire à Villefranche le 25 août 1785. Dans le contrat de mariage de Jean Climens l'un des comparants avec Marie Bès reçue par maître Dominique Bordes notaire à Prades le 28 août 1785, c'est-à-dire postérieurement à la donation universelle faite à Martin Climens, Lin Climens et Marguerite Sicart leur père et mère, lui firent donation en 141 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES fils de Francisco Lin CLIMENS (1722-1794) et Marguerite SICART (1724-1806), né à Mosset le 5 avril 1761, baptisé dans la même localité le surlendemain, à l'âge de deux jours 590 , y décédé le 18 décembre 1849, à l'âge de quatre-vingt-huit ans 591. Il s'est marié religieusement 592 le 13 septembre 1785 à Mosset, avant d'avoir passé un contrat le 28 août 1785 à Prades avec Marie Thérèse BES 593 (1761-1826). 107) Marie Thérèse BES paiement de ces droits de légitime paternel et maternel de la somme de 1760 livres, dont 220 livres du chef de la mère et le reste du chef du père, à compte de laquelle somme le même contrat contient quittance de celle de 2200 livres payées par Lin Climens père. (172) La somme restante de 1540 livres fut payée par Martin Climens suivant quittance reçue par maître Pierre Bordes notaire à Prades le 22 floréal an II. Dans le contrat de mariage de François Climens (Sosa 86) l'un des comparants avec Catherine Argelès, reçu par maître Pierre Bordes notaire à Prades, Martin Climens s'obligea à payer à François Climens son frère pour ses droits paternels et maternels une somme de 2800 F dont celle de 400 F fut payée comptant aux beau-père et belle-mère de ce dernier et celle de 2400 F fut payée au même suivant quittance reçue par Me Bordes le 21 janvier 1806. Il résulte de l'exposé ci-dessus que Joseph Climens [prêtre] n'a rien reçu sur ses droits paternels et maternels, que Jean Climens a reçu la somme de 1760 F et que François Climens a reçu une somme de 2800 F indépendamment des sommes ou valeurs que l'un et l'autre peuvent avoir reçu depuis la quittance publique ci-dessus mentionnée et dont il sera fait mention ci-après et comme reçue avant le présent acte. Les comparants ont encore exposé que Joseph Climens, Jean Climens et François Climens était au moment d'intenter contre Martin Climens leur frère une action en délivrance : 1 -de leurs portions dans la troisième partie de succession de Blaise et Thérèse Climens leurs oncle et tante décédés ab intestat dévolue à Lin Climens leur père. 2 - leur portion légitimaire ou du supplément ( Me Felip 3E64/40 N°327 folio 592) 588 Divers Cote archives : Diaporama 1 Bien immobilier local au : Voir note 4 maisons : N°423 au Carrer de l'hospiral Vell avec un pâtus de 128 m2 - N°161 au 4 Carrer del Portal de Come Gelade en 1823 - En 2004 José Graell - N°357 au 5 Carrer del Portal de Come Gelada et un patus avec la maison du N°423 Taille en cm au delà de 1 m : 61 Code : Nc1801 Santé : Petite vérole 589 Son nom figure sur les actes de François Joseph CLIMENS (Baptême) et Catherine Marie CLIMENS (Naissance). 590 Au baptême de Jean fut témoin Joseph SICARD (Parrain). 591 Revoir la date de décès Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 592 594 595 , fille de En présence de François FABRE (Témoin) - Julien CORCINOS (Témoin) Cousin germain de Bès Marie Joseph Curé PARER (Officiant religieux) - Joseph ARGALES (Témoin). 593 Leur union dura environ 41 ans 594 Note sur Marie Thérèse BES Mutations par décès Le 27 germinal an X a comparu Jean Climens de Mosset qui a déclaré que Marie Bès son épouse est héritière de Jacques Bès son père et que par son décès le 28 pluviôse an VIII elle n'a recueilli que la somme de 120 francs qu'il s'était réservée dans la donation universelle de ses biens contenu dans le contrat de mariage du comparant reçu par Me Bordes notaire à Prades il y a environ 15 ans (ADPO 5W627) Mutations par décès Le 8 août 1807 est comparu Marie Bès de Mosset faisant tant pour elle que pour Paul, Catherine et Anne Marie ses frères et soeurs a déclaré qu'ils sont héritiers de Joseph Bès leur père décédé le 5 floréal an XIII et que par son décès il leur est échu que quelques vieux meubles, des hardes et effets dont la valeur est eu dessous de 100 F. (ADPO 1199W78) Déclaration de succession de Marie Bès Le 22 février 1827 est comparu Jean Climens de Mosset agissant et se portant fort pour Martin, François, Catherine, Marguerite et Grâce (mineure) Climens ses enfants qui nous a déclaré que par le décès de Marie Bès décédée le 4/09/1826 intestat leur épouse et mère. Ils ont recueilli les biens ci-après : 1 - une maison à Mosset d'un revenu de 40 francs (N°359 au 4 Carrer du Portal de Come Gelade ). 2 - un cortal d'un revenu de 10 francs. 3 - un jardin au ruisseau de "las Fabres." 4 un autre jardin "als horts." 5 - un corps d'héritage dit "Al Clot des Manches" consistant en cortal, champs et garrigues de 7 arpents d'un revenu de 75 francs. 6 - un autre dit "Fargue de l'Anech" consistant en terres labourables, pré et garrigues et petit cortal d"environ 6 arpents d'un revenu de 90 francs. 7 - un champ pré et garrigue "Al Pijol." soit un revenu total de 230. 8 - une vigne à la "Crouette" 9 - un champ à Saint Julien. 10 un champ "Al Sola." 11 - un champ et pré à Corbiach Soit au total un revenu de 390 francs ou 7800 francs en capital. et les nippes de valeur 100 francs Le comparant déclare que le surplus des propriétés qui se trouvent portées dans la matrice du rôle lui appartient pour les avoir acquises par actes enregistrés et par le décès de Lin Climens son père 142 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES Jaume Pere Anthoni BES (1732-1800) et Grace LLOPET (< 1737-1794), née à Mosset le 3 novembre 1761, surlendemain de la Toussaint 596, reçue au baptême dans la même localité le lendemain, à l'âge de un jour 597, y décédée le 3 septembre 1826, à l'âge de soixante-quatre ans. 108) Jean Antoine ASPARECH, dit Capnegre (En) 598, fils de Jean ASPARRA (1715-> 1797) et Marie SUBIELLE (< 1726-> 1797), né à Railleu avant 1771, y décédé le 6 août 1787, à l'âge de seize ans au moins, inhumé à une date inconnue 599. Il s'est marié religieusement à l'âge de quinze ans au moins, 600 601 le 2 mai 1786 à Talau avec Marie BOTET (°< 1771). 109) Marie BOTET, fille de Jacques BOTET (< 1738-> 1786) et Catherine BOTET (< 1738-> 1786), née à Talau avant 1771. 110) Pierre BROCH, né avant 1773, décédé et que les biens ci-dessus détaillés avaient été donnés à son épouse par le ses père et mère lors de son contrat de mariage reçu par me Bordes notaire le 28/08/1785. (ADPO 5W562) Origine étymologique du patronyme : Bès Précisons d'abord qu'on trouve le nom écrit de trois façons différentes, sans accent, avec accent aigu, avec accent grave. Pour le reste, le nom vient du latin vulgaire bettius (sans doute d'origine celtique) et signifie bouleau. Il s'agit donc de l'un des nombreux arbres qui ont donné naissance à un patronyme. (selon Jean Tosti) 595 Son nom figure sur un acte de Jaume Pere Anthoni BES (Décès). 596 Date douteuse 597 Au baptême de Marie Thérèse furent témoins Marie PORTELL (Marraine) - Joseph BES (Parrain). 598 Code : R 599 Témoins = Michel Galiay, Cosma Burnet, marguillierNe signent pas. 600 Témoins = Jean Maients, Railleu, signeJean Antoine Del Casso, Jacques Margall, Jacinyo Boanca, Oreilla, Ne signent pas. 601 En présence de Estienne Curé OBRER (Officiant religieux). Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 à Évol le 12 mars 1816, à l'âge de quarante-trois ans au moins 602. Il s'est marié avant le 21 janvier 1788 à Évol 603 avec Marianne DEMUNTA (< 1773-1826). 111) Marianne DEMUNTA 604, née à Évol avant 1773, décédée le 18 avril 1826, à l'âge de cinquante-trois ans au moins. 112) François DIMON 605 606 607 , 602 Au décès de Pierre furent témoins Joseph BROCH (Déclarant) Fils de Pierre - Pierre TROQUET (Témoin) - Pierre Maire MAS (Officier d'état civil) Joseph BATLLE (Témoin). 603 Leur union dura environ 28 ans et 1 mois 604 Note sur Marianne DEMUNTA Origine étymologique du patronyme: Demonte C'est dans les Pyrénées-Orientales (Talau, Jujols) que le nom était le plus fréquent. La finale -e est assez étonante pour un nom catalan, elle évoque plutôt l'espagnol ou l'italien. Doit signifier de la montagne (ou encore d'en haut). (Jean Tosti) 605 Note sur François DIMON Habitation - au 6 Carrer del Portal de France de 70 m 2 (N°259 du plan) - au 21 Carrer del Trot, grange de 32 m 2 jusqu'en l'an 1819. (N°252 du plan) __________________________ Jugement Justice de Paix du Canton de Mosset le 11 pluviôse an V (30 janvier 1797) Affaire François Dimon contre Julien Corcinos (1745-1820). Le juge de paix est Joseph Porteil assisté de Maurice Matheu et de Jacques Ruffiandis (1745-1832) __________________________ Réunion des administrateurs de l'église Se sont assemblés le 5 nivôse de l'an 10, pour recevoir les comptes des marguilliers de la dite église : Izidore Corcinos, François Bruzi, François Vila, marguilliers de Saint Julien, François Dimon, Bonaventure Cossey, marguilliers du Saint Sacrement, Jean Enriquel, marguillier du Christ, Baptiste Bruzi, marguillier de Saint Sébastien et Saint Gaudérique. Gauderich Fons, marguillier de Notre Dame du Rosaire, Marc Rouffiandis Le lendemain 6 nivôse, s'est présentée : 143 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES Catherine Sarda, épouse de Sauveur Commenge, qui a rendu compte de sa charge en qualité de "pabourdesse" de notre Dame du Rosaire, Magdeleine Garrigo, épouse de Pierre Cortie, "pabourdesse" du Saint Sacrement, Rosalie Maiens, "paborde" de Notre Dame du Rosaire Marie Rousse, "paborde" du Saint Sacrement. Signé par les administrateurs de la République Française : Jean Gaspard, Lavila, Comenge, Matheu, Ruffiandis (Archives de la mairie de Mosset) __________________________ Procédures correctionnelles - Tribunal de première instance de Prades ) Martin Bixareil de Mosset contre Isidore Bory de Campôme prévenu de voies de fait Le 12-05-1809 à Mosset : " Par devant nous Isidore Pompidor (1770-1840), adjoint au maire de Mosset, s'est présenté Martin Bixareil (1739-1822), de Mosset, lequel nous a requis de rédiger la plainte, des faits ci-après : Le jour d'hier, à environ 4 heures de l'après-midi, étant à la conduite du troupeau de Martin Climens (1750-1828) de Mosset et parvenu à la partie du terrain du terroir de Mosset nommée "Los Cortallets" et sur la propriété de Isidore Bory de Campôme, le dit Bory armé d'un fusil apparu subitement au déclarant et sous prétexte que le troupeau, qui était à la garde du dit Bixareil, venait de lui porter dommage à un pré que le dit Bory possède à la même partie du terrain, au couchant de l'endroit sus nommé et le sus dit Isidore Bory, d'un coup de bois de son fusil porta sur le front du déclarant, l'étendit par terre et lui a fait perdre du sang en abondance. Témoins : Martin Bixareil, son petit fils, (1799), Jean Taurinya (1777-1854) et le fils de Jacques Corcinos, berger de François Dimon (1758-1819)."(ADPO 3U2817 __________________________ Échange de maison Martin Autier (<1750) transmet à Joseph Roquefort voiturier une maison rue de "Come Gelade" confrontant - d'orient la rue de "Come Gelade » - du midi avec Isidore Monceu (1765-1813) - du couchant un pâtus et Joseph Prats (1742-1814), - et de septentrion la rue de "Come Gelade". Joseph Roquefort transmet à Martin Autier une maison située "Al carré del trot" confrontant - d'orient avec Augustin Garriguet (1737-1805) - du midi avec "Al Carrer del trot» - du couchant avec François Dimon (1758-1819) - de septentrion Jean Fabre dit "Domenjou". Et de plus Roquefort verse à Autier cent livres en écus d'argent.(Pierre Bordes Notaire du 24 pluviôse an 5 ADPO 3E23/57 Folio 147) __________________________ Vente Le 25 novembre 1797 Pierre Ange Parès cultivateur à Mosset le vent à François Dimon cultivateur à Mosset Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Propriétaire, fils de Domingo Joan DIMON (1727-1796) et Francisca Maria VILA (1728-1808), né à Mosset le 17 septembre 1758, baptisé à Campôme le même jour, décédé à Mosset le 14 février 1817, à l'âge de cinquante-huit ans 608. Événement à Prades le 2 août 1817 : Déclaration de succession de François Dimon Est comparu Pierre Dimon de Mosset agissant tant pour lui que pour Martin et Dominique Dimon ses frères et encore pour Catherine Jampy veuve de François Dimon sa mère. Pour satisfaire à la contrainte qui lui a été signifiée le 25 janvier dernier il nous a déclaré que dans la déclaration qu'il fit le 2 août 1817 des biens de François Dimon son père qui lui sont échus en nue propriété avec ses frères et pour l'usufruit d'un quart à la dite Jampy veuve Dimon, il avait dit comprendre les biens ci-après : 1 - une grange à Mosset près du cimetière d'un revenu de 10 F. (N°252 de 32 m 2 au 21 Carrer del Trot en face de la porte du vieux cimetière) 2 - une contenance mal déclarée d’une partie de la terre inculte désignée dans la dite déclaration du 2 août 1817 de 6 arpents d'un revenu de 6 francs. 3 - une contenance mal déclarée d'un champ au "Sill" de 60 perches et d'un revenu de 10 F. 4 - une terre inculte à Mosset à San Barthomeu 5 - un champ et pré à la même partie. 6 - un arpent d'addition à la surface de terre une pièce de terre champ à "las Clayranes" d'une demie cantonade confrontant - d'orient, Étienne Porteil - du Midi, Claira Respaut - du couchant, Léon Ville - de septentrion, Léon Ville, pour le prix de 85 de livres en espèces.(ADPO 3E23/57) 606 Bien immobilier local au : N°259 au 6 Carrer del Portal de France de 70m2 - N°252 au 21 Carrer del Trot Grange de 32m2 jusq'en 1819 607 Son nom figure sur les actes de Francisca Maria VILA (Décès) et Léon François VILA (Baptême) et François Dominique DIMON (Baptême) et Pierre Dominique DIMON (Mariage). 608 Au décès de François furent témoins Jean Baptiste Simon DIRIGOY (Déclarant) - Julien Maire PRATS (Officier d'état civil) - Joseph Sébastien Julien Thomas SARDA (Déclarant). 144 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES labourable au "Pla de Pons". Soit un revenu global de 51 francs, formant un capital de 1020 F. (ADPO 5W558) Partage entre ses 3 fils : Les 3 fils sont Pierre, Martin et Dominique (Sosa 112). Masse A - Mobilier Pas d'inventaire B - Immeubles 1 - une maison à Mosset à la rue de la porte de France N°259 confrontant la veuve Jauze (N°260?) et Jean Marty (N°257). 2 - une grange à l'aire du Marquis d'Aguilar (Cour du château ?) avec un sol à battre attenant mais indépendant 3 - un champ à "Las Esclayranes" de 24 perches confrontant Thomas Corcinos et Emmanuel Respaut 4 - deux champs et 1 bois de châtaignier le tout attenant au "Lo Sill"de 180 perches confrontant Valentin Blanque et Paul Ramonet. 5 - une vigne à La Carole de 20 perches confrontant Joseph Julia et Isidore Julia. 6 - un champ au Rech de Molitg de 24 perches confrontant Pierre Arrous et le chemin de Roudoules. 7 - un champ à la Crouette de, 27 perches confrontant les héritiers de Gaudérique Jauze et le canal d'arrosage de Molitg 8 - un petit jardin au "Horts" de 150 m confrontant Maurice Salvagnach et Jean Climens. 9 - un petit pré au "Rech de la Ville"de 9 perches confrontant le canal d'arrosage et Pierre Soler. 10 - une grange, petite habitation, 2 champs et un pré formant un petit corps d'habitation à San Barthomeu de 140 perches confrontant la rivière la Castellane et le chemin qui va au col de Jau. 11 - une grange ave terre labourable, pré et friche à "Monseriu"de 10 arpens confrontant Julien Lavila, Martin Climens et le ravin dut le "Nio de l'Astou" 12 - un champ en 3 assolements appelé "Sola Blanc" de 3 arpens confrontant Baptiste Ville et Bernard Bousquet. 13 - un champ à "La Sale" de 50 perches Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 confrontant Dominique Escaro et le chemin qui va au col de Jau. 14 - un pré dit « Prat de l'Escanyé" de 1 arpent confrontant Sébastien Commenge et la rivière. 15 - une grange dans le village à la Rue du cimetière (N°252 au 21 Carrer del Trot), grange confrontant Jacques Dirigoy et Bonaventure Payra. 16 - un petit jardin au "Horts d'avall" de 1 perche 50 mètres confrontant Gaudérique Galau, le ravin de "las Fabres" 17 - une pièce de terre champ et vigne au "Bach de Roudoules" de 50 perches confrontant Julien Escanyé et Paul Arrous. 18 - une grange, terre labourable, pré et terre inculte faisant un corps d'exploitation au Plat de Pons au lieu dit "La Courtalade d'en Moussouille" contenant sans le pré 7 arpens et confrontant les héritiers de Pierre Fabre, Isidore Fabre et le chemin qui conduit à Montfort. 19 - un champ divisé en 2 sols au plat de Pouns nommé champ de la Mole contenant, y compris la terre inculte, environ 2 arpens et confrontant Isidore Radondy et un autre corps d'exploitation dépendant de la même succession nommé "Courtelade del Moullou" qui se trouve divisé en champ de la Mole par des bornes qui seront placées sur la partie la plus élevée de ce dernier champ qui est connu sous le nom de "Serrat del camp de la Mole" 20 - une grange terres labourables et le pré dit de la Corneille; terre inculte le tout attenant contenant 8 arpens et confrontant le chemin qui conduit à Montfort, le chemin de Rabassas, Martin Climens au lieu dit appelé "Mouillou" dont il a été parlé dans l'article 19. 21 - un champ à la "Taulerie" de 50 perches confrontant Baptiste Soulier et Martin Climens. 22 - un pré à la Cougnette ou Lo Boutas de 66 perches confrontant les héritiers de Thomas Bazinet, Isidore Radondy et le chemin de la Cougnette. Dans le contrat de mariage de Pierre Dimon, l'aîné, reçu par Me Escape le 22 mai 1809, François Dimon et Catherine Jampy leurs parents firent donation par préciput à Pierre 145 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES Dimon du 1/4 de tous les biens présents et à venir et les biens de Catherine Jampy leur mère consistent uniquement dans une somme de 940 francs dont elle a droit de jouir sa vie durant que suivant la disposition du père commun, Pierre Dimon doit recueillir 1/4 par préciput et 1/3 des 3/4 restants ce qui forme la moitié des biens paternels et les 2 autres frères chacun 1/4.. Le partage a été fait ainsi : Lot de Martin Dimon - la grange de la rue du cimetière et le jardin d'avall le champ et la vigne du Bach de Roudoules, la grange et les terres attenantes composant la Courtalade d'en Mousouille et le champ dit de la Mole désignés aux articles 15, 16,17,18,19. De plus pour sa partie du mobilier il aura 80 bêtes à laine dont 40 mâles et 40 femelles à prendre sur la masse du troupeau un peu de chaque qualité, lequel bétail ne lui sera délivré qu'après la toison de l'année. En attendant il devra travailler dans la maison de son frère comme par le passé et y sera nourri et entretenu comme tout autre membre de la famille sans pouvoir demander des fermages ou frais de sa portion, lesquels seront censés compenser sa nourriture et son entretien. Lot de DImon Dominique - la grange et terres dites du Mouillou, le pré de la Coumeille, le champ de la Taulerie; le pré de la Cougnette ou del Boutas désignés aux articles 20,21,22. De plus pour sa partie du mobilier il aura 80 bêtes à laine dont 40 mâles et 40 femelles à prendre sur la masse du troupeau au dessus de l'âge de 1 an plus 44 décalitres et 7 litres 8 décilitres de seigle qui lui seront délivrés par Pierre Dimon le 15 avril prochain. Il est entendu et convenu que la récolte en seigle qui se trouve semée sur les propriétés qui entrent dans le lot de Dominique Dimon sera partagée en grain entre les sieurs Dominique Dimon et Pierre Dimon qui supporteront en commun les frais de sciage te de battage. Lot de Pierre Dimon .Les biens désignés dans les 14 premiers Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 articles de la masse c'est à dire la maison de la rue de la porte de France N°259, la grange et le sol à battre le blé à l'aire du Marquis d’Aguilar, etc. (Me Gaudérique Bonaventure Felip). Il s'est marié, à l'âge de vingt-quatre ans, le 19 février 1783 à Corneilla-de-Conflent avec Catherine Marie Rose JAMPY 609 (1760-1840). Partage le 10 janvier 1819 à Prades 610. 609 Leur union dura environ 34 ans 3E64/40 N°9 Folio 11 Gaudérique Bonaventure Felip Partage entre ses 3 fils : Pierre, Martin et Dominique(Sosa 112). Masse A - Mobilier Pas d'inventaire B - Immeubles 1 - une maison à Mosser à la rue de la porte de France n°259 confrontant la veuve Jauze(N°260?) et Jean Marty (N°257). 2 - une grange à l'aire du Marquis d'Aguilar avec un sol à battre attenant mais indépendant 3 - un champ à "Las Esclayranes" de 24 perches confrontant Thomas Corcinos et Emmanuel Respaut 4 - deux champs et 1 bois de châtaignier le tout attenant au "Lo Sill"de 180 perches confrontant Valentin Blanque et Paul Ramonet. 5 - une vigne à La Carole de 20 perches confrontant Joseph Julia et Isidore Julia. 6 - un champ au Rech de Molitg de 24 perches confrontant Pierre arrous et le chemin de Roudoules. 7 - un champ à la Crouette de,27 perches confrontant les héritiers de Gaudérique Jauze et le canal d'arrosage de Molitg 8 - un petit jardin au "Horts d'Amoun" de 150 m confrontant Maurice Salvagnach et Jean Climens. 9 - un petit prè au "Rech de la Ville"de 9 perches confrontant le canal d'arrosage et Pierre Soler. 10 - une grange, petite habitation, 2 champs et un pré formant un un petit corps d'habitation à Sant Barthomeu de 140 perches confrontant la rivière la Castellane et le chemin qui va au col de Jau. 11 - une grange ave terre labourable, pré et friche à "Monserriu"de 10 arpens confrontant Julien Lavila, Martin Climens et le ravin dut le "Nou de l'Astou" 12 - un champ en 3 assolements appelé "Sola Blanc" de 3 arpens confrountant Baptiste Ville et Bernard Busquet. 13 - un champ à "La Sale" de 50 perchesconfrontan,t Dominique Escaro et le chemin qui va au col de Jau. 14 - un pré dit Prat de l'Escanyé"de 1 arpent confrontant Sébastien Commenge et la rivière. 15 - une grange dans le village à la Rue du cimetière confrontant Jacques Dirigoy et Bonaventure Payra. 610 146 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES 16 - un petit jardin au "Horts d'availl" de 1 perche 50 mètres confrontant Gaudérique Galau, le ravin de "las Fabres" 17 - une pièce de terre champ et vigne au "Bach de Roudoules" de 50 perchesconfrontant Julien Escanyé et paul Arrous. 18 - une grange, terre labourable, pré et terre inculte faisant un corps d'exploitation au Plat de Pouns au lieu dit "La courtalade d'en Moussouille" contenat sans le pré 7 arpens et confrontant les héritiers de Pierre Fabre, Isidore Fabre et le chemin qui conduit à Montfort. 19 - un champ divisé en 2 Soles au plat de Pouns nommé champ de la Mole contenant, y compris la terre inculte environ 2 arpens et confrontant Isidore Radondy et un autre corps d'exploitation dépendant de la même succession nommé "courtealde del Mouillou" qui se trouve divisé en champ de la Mole par des bornes qui seront placées sur la partie la plus élevée de ce dernier champ qui est connu sous le nom de "Serrat del camp de la Mole" 20 - une grange terres labourables et le pré dit de la Courneille; terre inculte le tout attenant contenant 8 arpens et confrontant le chemin qui conduit à Montfort, le chemin de Rabassas, Martin Climens au lieu dit appelé "Mouillou" dont il a été parlé dans l'article 19. 21 - un champ à la "Teulerie"de 50 perches confrontant Baptiste Soulier et martin Climens. 22 - un pré à la Caugnette ou Lo Boutas de 66 perches confrontant les héritiers de Thomas Bazinet, Isidore Radondy et le chemin de la Caugnette. Dans le contrat de mariage de Pierre Dimon, l'aîné, reçu par Me Escape le 22 mai 1809, François Dimon et Catherine Jampy leurs parents firent donation par préciput à Pierre Dimon du 1/4 de tous les biens présents et à venir et les biens de Ctheine Jampy leur mère consistent uniquement dans une somme de 940 francs dont elle a droit de jouir sa vie durant que suivant la disposition du ère commun, Pierre Dimon doit recueillir 1/4 par préciput et 1/3 des 3/4 restants ce qui forme la moitié des biens paternels et les 2 autres frères chacun 1/4.. Le partage a été fait ainsi : Lot de Martin Dimon - la garnge de la rue du cimetière et ;e jardin d'availl le champ et la vigne du Bach de Roudoules, la grange et les terres attenantes composant la courtalade d'en Mousouille et le champ dit de la Mole désignés aux articles 15,16,17,18,19. De plus pour sa paty du mobilier il aura 80 bêtes à laine dont 40 mâles et 40 femelles à prendre sur la masse du troupeau eu peu de chaque qualité lequel bétail ne lui sera délivré qu'après la toison de l'année. En attendant il devra traviller dans la maison de son frère comme par le passé et y sera nourri et entretenu comme tout autre membre de la famille sans pouvoir demader des fermages ou frioys de sa poprtion lesquels seront cesnsés compenser ave sa nourriture et so entretien. Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 113) Catherine Marie Rose JAMPY 611 , fille de Pierre JAMPY (1733-1791) et Françoise GUINOT (1732-< 1787), née à Corneilla-de-Conflent le 13 mai 1760, avant-veille de l'Ascension, reçue au baptême dans la même localité le surlendemain, à l'âge de deux jours 612, décédée à Mosset le 15 avril 1840, à l'âge de soixante-dix-neuf ans. Catherine Marie Rose s'est unie une seconde fois avec Étien MERCADER, né à Vernet-les-Bains en 1755, décédé le 1er novembre 1821, jour de la Toussaint, à l'âge de soixante-six ans, baptisé à une date inconnue. 114) Félix BROUZI : Voir en 68 115) Marie Rose COSTASECA : Voir en 69 Fructus PARDINEILLE 116) Fructus PARDINEILLE 613 614 615 , Lot de DImon Dominique - la garnge et terres dites du Mouillou, le pré de la Coumeille, le champ de la Teulerie; le pré de la Caugnette ou del Boutas désignés aux articles 20,21,22. De plus pour sa paty du mobilier il aura 80 bêtes à laine dont 40 mâles et 40 femelles à prendre sur la masse du troupeau au dessus de l'âge de 1 an plus 44 décalitres et sept litres huit décilitres de seigle qui lui seront délivrés par Pierre Dimon le 15 avril prochain Il est entendu et convenu que la récolte en seigle qui se trouve semée sur les propriétés qui entrent dans le lot de Dominique Dimon sara partagée en grain entre les sieurs Diominique Dimon et Pierre Dimon qui supporteront en commun les frais de sciage te de lbattage. Lot de Pierre Dimon .Les biens désignés dans les 14 premiers articles de la masse c'est à dire la maison de la rue de la porte de Farnce N°259 , la grange et le sol à battre le blé à l'aire du Marquis d'Aguilar, etc. 611 Son nom figure sur un acte de Jean Pierre Grégoire François SEGUY (Naissance). 612 Parrain - marraine : Jean JampiCatherine Avarco? 613 Note sur Fructus PARDINEILLE 147 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES Maire Taurinya 1824 Propriétaire, fils d'Honoré PARDINELLA (1743-1829) et Marie FELIP (1755-1824), né à Laroque-des-Albères en 1777, décédé à Taurinya le 26 mars 1837, jour de Pâques, à l'âge de soixante ans 616. Événement à Prades le 25 septembre 1837 : Déclarations de succession de Fructus Pardineille Le 25/9/1837 est comparue Fructus Pardineille propriétaire à Taurinya agissant tant pour lui que pour Félix Pardineille, Tecle, Marie et Marguerite Pardineille ses frères et soeurs en bas âge demeurant avec lui et encore pour Françoise Vigue sa mère veuve Pardineille à Taurinya pour lesquels il se porte aussi fort. Il a déclare qu’ils sont héritiers de Fructus Pardineille, leur père et mari de la dite Vigue, décédé à Taurinya le 26/03/1837, après avoir, par testament, devant Me Sauveur Paris notaire, le 23/01/1837, enregistré le 8 avril 1837, légué le 1/4 de ses biens au comparant et l'usufruit de la moitié des mêmes biens à la Rente Fructus Pardineille propriétaire à Taurinya déclare avoir reçu d'Etienne Bonnemaion journalier et Marie Antoinette Trabes mariés domiciliés ensemble à la commune de Clara ici présents et acceptants la somme de 18 F pour 12 pensions d'une rente constituée au capital de 30 F et de pension annuelle de 1,50 F contenue et actée par les auteurs de la dite épouse Bonnemaison en faveur des ancêtres du dit Fructus Pardineille par acte au rapport de feu Me Onoffre Bordes notaire en cette ville du 25 novembre 1733 dont le titre nouveau a été fourni par acte au rapport de Me feu François-Xavier Bordes du 5 février 1771 et reconnu encore par procès-verbal devant le juge de paix du canton de Prades du 28 floréal an VII. De laquelle somme de 18 F payée pour 12 années de rente constituée dont la dernière échoit le sept juin 1829. Pardineille se déclare comptant et satisfait tant pour lui que pour tous autres qu'au intéressé à ladite rente constituée. Pour lesquels il stipule et fournit quittance aux mariés Bonnemaison et Trabes. (Me Vincent Paris le 10/05/1829 - 3E47/19 N°102 Folio 4279) 614 Divers Cote archives : X Vigue Fraçoise <1795 Bien immobilier local au : Laisse à son décès en 1837 une maison, cortal, aire et un champ dit "La close" d'un revenu de 150 francs 615 Son nom figure sur un acte de Maria Françoise Catherine PARDINEILLE (Baptême). 616 Témoins de décès : Pardineille Fructus, son fils âgé de 25 ansSicart Giles, 34 ans, voisin. Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 dite Françoise Vigué. Par son décès, il laisse les biens ci-après : Mobilier : le mobilier détaillé dans l'inventaire passé devant Me Paris notaire le 4/04/1837 enregistré le 8 de valeur 230 francs Immeubles à Taurinya et Codalet non affermés 1 - une maison, cortal, aire et un champ dit "La close" d'un revenu de 150 francs 2 - un champ dit "Codille" 3 - un champ dit "Viguasse" 4 - un champ et pré dit "Cassonet" 5 - une pâture et herm dit "Las Astrelles" 6 - un champ dit "Camp grau" 7 - champ et pré et pâture dit "Longe" 8 - une vigne dite "Lou joual" 9 - une vigne dit" Feixouez" 10 - une vigne perdue dite "Las asplanes" 11 - une devèze inculte avec un morceau de champ à "l'Espoun" 12 - un champ à l'aspre dit "Las colomines" 13 - un champ à l'aspre et herm dit "Lo clot des ambouts" 14 - un herm dit "Sarlette" Les immeubles ci-dessus situés au terroir de Taurinya 15 - un champ appelé "La llougedere"à Codalet 16 - un champ et pré dit"Camp del Bosch" 17 - vigne et herm à St Michel Soit un revenu total de 1075 francs formant un capital de 21500 francs Plus les immeubles par destination, détaillés dans l'inventaire ci-dessus estimés à 384 francs, ce qui conduit au nouveau total de 21884 francs. (ADPO 114W130 N° 430). Il s'est marié 617, à l'âge de trente-deux ans, le 12 avril 1809 à Ria-Sirach avec Françoise VIGUE 618 (1785-<> 1845 & 1876). 617 Témoins: SENSABI Joseph, 33 ans, Cultivateur, domicilié à TAURINYA, RIBERE Barthelemy, 42 ans, Cordonnier, domicilié à PRADES, PIQUET Sebastien, 33 ans, Officier de Santé, domicilié à TAURINYA et FABRE Michel, 62 ans, Potier à Terre, oncle de l'épouse du côté maternel. 618 Leur union dura environ 27 ans et 11 mois 148 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES 117) Françoise VIGUE 619, Cultivatrice, fille de Jean VIGUE (1757-> 1809) et Marie LLOPET (1758-> 1809), née à Ria-Sirach en 1785, décédée à Molitg-les-Bains entre le 15 janvier 1845 et le 26 février 1876, à l'âge de soixante ans au moins. 118) Pierre Emmanuel RESPAUT, dit Ferrer (En) 620 621, Voiturier Cultivateur, fils 619 Divers Cote archives : X Note sur Pierre Emmanuel RESPAUT Conscription De la classe 1812, il tire le N°98. Taille : 1,595 m, Cheveux : châtains foncés, Sourcils : châtains foncés, Yeux : roux Front : couvert, Nez : effilé, Bouche : grande, Menton : court, Visage : rond, Teint : coloré. (ADPO 1R49) Il figure sur la liste des individus dressée selon l'ordonnance de la loi du 3.8.1819 : ayant servi dans l'armée au titre du 11e Léger. (ADPO 1R52) Prisonnier RESPAUD Pierre, cultivateur, ° 06/11/1792 Mosset, 66500, fils de Pierre et de BONET Marguerite, arrivé au corps le 17/06/1813, prisonnier de guerre le 15/11/1813. (SHD 29ième Rgt d'infanterie légère 22Yc 215) Achat Le 11/12/1845 Emmanuel Respaut cultivateur achète à Joseph Comenge cultivateur une moitié de maison à Mosset au N°264 au 2 Carrer del Cementeri Vell confrontant - du levant une rue (Carrer Cobert) - du midi Jacques Cortie et Barthélemy Salies et Augustin Salies (N°265) - du couchant Pierre Fabre (N°266) héritier de Etienne Fabre - du nord l'autre moitié de mison appartenant à Rose Comenge sa sœur. La moitié de maison vendue par Joseph Comenge fait partie du partage de la succession de Jacques Comenge son père selon acte passé devant Me Lacroix botaire il y a 6 mois.(vers 06/1845). Le prix esr de 400 francs : 200 francs le 01/11/1847 avec l'interêt légal. (ADPO 3E77/21 Xatart) Échange de maisons Ont comparu Emmanuel Respaut cultivateur à Mosset et Rose Commenge épouse de Jean Borreil cultivateur, autorisée de son mari présent à cet acte demeurant ensemble à Mosset. Ils ont convenu l'échange ci-après. Rose Commenge cède à Emmanuel Respaut la moitié d'une maison avec dépendances (N°264 au 2 Carrer del Cementeri Vell) vendue à Emmanuel Respaut sur une rue qui descend de la place vers la rue del Trot (Carrer Cobert), rue qui est connue sous le nom de "Canto del Carnisser.". La moitié cédée et qui n'est pas encore divisée de l'autre maison appartient déjà au dit Respaut. Elle tient du côté de l'Est à la dite rue ci-dessus (Carrer Cobert) et à un bâtiment de Joseph Bazinet qui va d'un côté de de Pierre RESPAUT (1762-1809) et Marguerite BONELL (1762-1832), né à Mosset le 6 août 1792, reçu au baptême dans la même localité le surlendemain, à l'âge de deux jours 622, y décédé le 14 juillet 1867, à l'âge de soixante-quatorze ans 623. Testament à Prades le 24 janvier 1863 : 3E47-137 Castres. Succession à Prades le 10 janvier 1868 : Déclaration de succession d’Emmanuel Respaut. Le 10 janvier 1868 a comparu Félix 620 Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 la rue à l'autre en laissant la rue ou passage public au-dessous (N°295). Des autres côtés elle tient à Jacques Cortie ( 1782-1857) (N°265 au 11 Carrer del Trot), à l'autre maison qui est de la même maison déjà appartenant au même Emmanuel Respaut et à une autre ruelle (.Carrer del Cementeri Vell) Cette moitié de maison cédée par Rose Commenge provient à cette dernière de la succession de feu Jacques Commenge son père. L'autre moitié a été acquise par le dit Respaut à Joseph Commenge, frère de la cédante, qui l'avait recueillie de la même succession. Ainsi la maison de Jacques Commenge et ses dépendances appartiendront en entier à Emmanuel Respaut. De son côté Emmanuel Respaut cède à Rose Commenge une maison située à Mosset, Carrer del Trot (N°267 au 6 Carrer del Cementeri Vell) tenant à l'est à Pierre Fabre (N°266 au 15 Carrer del Trot), - du sud au Carrer del Trot - de l'ouest aux héritiers de Gaudérique Dirigoy (N°268 au 17 Carrer del Trot) du nord à une autre rue ou ruelle. ( Carrer del Cementeri Vell ) Rose Commenge se réserve les battants et les montants d'une porte à la charge de faire murer cette porte en maçonnerie de pierres et mortier. (Me Felip le 9 mars 1846 -.3E64/72 N°103 Folio 112) 621 Bien immobilier local au : N°314 Placà del Sabater A son décès en 1867 il laisse son gendre en 1867 veuf habiter la maison de son père au N°314 au plan 1811- Place San Julia Bibliothèque en 2005 - N°135 au 4 El Plaçal Rural Folio 533 et 922 - N°267 au 26 Carretera de Prada de 1840 à 1874 Folio 244 et 810 N°264 au 2 Carrer del Cementeri Vell de 1848 à 1877 Folio 117 et 1009 - N°266 ? au 15 Carrer del trot à 4 ouvertures de 1860 à 1877 Folio 292 et 1017 - N°267 au 6 Carrer del Cementeri Vell avant 1846 et échangée avec Rose Commenge en 1846 Taille en cm au delà de 1 m : 60 Militaire : CL1812 Bon 622 Au baptême de Pierre Emmanuel furent témoins Joseph Curé PARER (Officiant religieux) - Emmanuel SALIES (Parrain) - Marie BONELL (Marraine). 623 149 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES Pardineille, propriétaire à Mosset, lequel a fait la déclaration suivante. Emmanuel Respaut propriétaire âgé de 71 ans, veuf depuis quatre ans de Marie Radondi, est décédé à Mosset 14 juillet 1867. Suivant le testament chez Me Castres/Paris, notaire, du 24 janvier 1863, enregistré le cinq novembre 1867, il a légué le quart par préciput à Fructus Pardineille, son petit-fils, et au comparant, son beau-fils, le droit d'habitation dans la maison ci-après faisant partie de la succession et la jouissance du jardin article 10 de la classe immobilière. [aux "Horts devall"] Cette succession est échue par égales portions aux petits-fils et petites-filles mineurs sous la tutelle du comparant venant à la succession par représentation de Marie Respaut leur mère et fille unique du défunt. Ses enfants sont : - Pardineille Fructus âgée de 14 ans. - Pardineille Marie âgée de 20 ans. - Pardineille Marguerite âgée de 17 ans, tous à Mosset. Cette succession consiste en les biens ci-après propres au défunt. Mobilier : 2 lits garnis, une garde-robe, 2 draps de lit, 10 chaises et une table, un chaudron, une casserole, une batterie de cuisine, des nippes et hardes. Le tout pour une valeur de 100 F. Immeubles non affermés à Mosset. 1 - un champ aux "Esclayranes". 2 - un autre champ au même lieu. 3 - un champ à l'Horte. 4 - un champ à Roudoules 5 - une vigne au même lieu. 6 - un bois à la Soulane. 7 - une terre inculte au lieu-dit "Fountaneilles" 8 - un pré au lieu dit "Manchez" 9 - un cortal au quartier du château d'une valeur de cinq francs. 10 - un jardin au lieu dit "Horts de vall" 11 - une maison rue de dalt d'un revenu de 30 F. 12 - une autre maison rue del Trot d'un revenu de 15 F. 13 - une terre inculte au lieu-dit "Foun del Tell". 14 - un champ au lieu-dit « Del Mouli ». Immeubles non affermés à Campôme. Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 15 - une vigne au lieu-dit "Croells". 16 - une vigne au lieu-dit "As Comes" 17 - une vigne au lieu-dit "Al Sola" Soit un revenu total de 175 F constituant un capital de 3500.francs. Biens légués en usufruit au comparant. 1 - un jardin au lieu dit "hort de baix" 2 - une maison à la rue del Trot d'un revenu de 15 F. Soit un revenu total de 20 F faisant un capital de 200 F. Ne signe pas. (ADPO 114W148 N°32) Déclaration de succession de M. Emmanuel Respaut. Le 6 mars 1869. a comparu Félix Pardineille propriétaire à Mosset agissant comme tuteur légal de Pardineille Marie âgée de 20 ans, Pardineille Marguerite âgée de 17 ans et Pardineille Fructus âgé de 14 ans, lequel a reconnu que dans la déclaration par lui passée le 10 janvier 1868, de la succession de Respaut Emmanuel, son beau-père, grand-père des mineurs seuls héritiers, il a omis une créance de 210 F due à la succession par Jacques Cortie et Catherine Riberre de Mosset suivant lettre de change chez Me Chatart notaire du cinq février 1862 protestée ? par Bernard huissier le cinq février 1869. Ne signe pas. (ADPO 114W148 N°364). Il s'est marié, à l'âge de vingt-six ans, le 12 mai 1819 à Nohèdes, après avoir passé un contrat 624 le 4 mai 1819 à Prades avec Anne 624 Contrat de mariage chez Bonaventure Felip, le 4/05/1819. Emmanuel Respaut fils de Pierre Respaut défunt et de Marguerite Bonell d'une part et d'autre part Anne Marie Radondi fille de Emmanuel Radondi défunt et de Marie Salies demeurant à Nohèdes. Ils se marient sous le régime dotal. 1 - La future épouse se constitue en dot ses biens présents et à venir. 2 - Pierre Delclos agriculteur à Mosset fait donation entre vifs, avec transmission réelle et actuelle de la nue propriété à la dite Anne Marie Radondi avec acceptation de Paul Jaulen agrticulteur de Nohèdes de tous les biens immeubles de Mosset. 3 - En faveur du présent mariage le dit Pierre Delclos fait donation à Anne Marie Radondi de tous les autres biens meubles et immeubles, droits créances et actionsprésents et à venir qui leur appartiendront au moment de son décès. Cette donation est faite avec réserve du droit de disposer de l'usufruit de ses biens en faveur de Marie Respaut son épouse. . 150 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES Marie RADONDI 625 (1799-1862). 119) Anne Marie RADONDI, fille d'Emmanuel RADONDI (1774-1807) et Anna Maria SALIAS (1778-> 1846), née à Nohèdes le 15 mai 1799, décédée à Mosset le 14 décembre 1862, à l'âge de soixante-trois ans. Testament à Prades le 21 juillet 1853 : Par testament reçu par Me Chatart notaire le 21 juillet 1853 enregistré le cinq février dernier la dite Marie Redondi a fait donation au comparant, son mari, de l'usufruit de la moitié de ses biens. Succession à Prades le 7 mai 1863 : Déclaration de succession de Redondi Marie Le 7 mai 1863 a comparu Emmanuel Respaut, sans profession domicilié à Mosset, agissant comme usufruitier ainsi qu'il sera dit ci-après et comme se portant fort pour ses trois petits-enfants ci-après dénommés, lequel nous a fait la déclaration suivante. 1 - Marie Redondi épouse du comparant est décédée à Mosset le 14 novembre 1862 âgée de 64 ans, ayant laissé pour héritiers Marie Pardineille (Sosa 29) âgée de 15 ans, Marguerite Pardineille âgée de 12 ans et Joseph Pardineille âgé de neuf ans, ses petits-enfants représentant Marie Respaut leur mère épouse de Félix Pardineille, tous 4 - En faveur du présent mariage Marie Respaut, autorisée de Pierre Delclos son mari, fait donation entre vifs de la même propriété à Emmanuel Respaut son neveu au 3e degr avec réserve d'usufruit.. Le revenu annuel de ces biens est de 2 fois 25 francs. 5 - La même Marie Respaut fait donation à Emmanuel Respaut de tous les autres biens meubles et immeubles qui lui appartiendront au moment de son décès, Pierre Delclos disposant alors de l'usufruit. 6 - Si les époux ne veulent pas vivre avec les donateurs ces derniers seront obligés à leur rien fournir à titre d'aliments et entretiens. De plus Emmanuel Respaut a reçu comptant à titre de prêt de Paul Jaulen beau père de la future épouse, la somme de Cent francs à restituer le 31 mars 1820 sans intérêts. A cet effet Emmanuel Respaut hypothèque la portion lui appartenant d'une maison à Mosset près du portal de Bail confrontant Isidore Pompidor et Joseph Escanyé. (N°319 au 5 Placeta del Sabater) (3E64/40 N°140 Folio 255) 625 Leur union dura environ 43 ans et 7 mois Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 domiciliés à Mosset. Par le contrat de mariage du comparant et de la défunte reçu par maître Felip notaire le quatre mai 1819 enregistré le 11 ( folio 104) ils avaient adopté le régime dotal sans communauté. Par testament reçu par Me Chatart notaire le 21 juillet 1853 enregistré le cinq février dernier la dite Marie Redondi a fait donation au comparant, son mari, de l'usufruit de la moitié de ses biens. Cette succession se compose des objets ci-après. Meubles : néant Immeubles : une maison à Mosset non affermée d'un revenu de 35 F et au capital de 700 F. Ne signe pas. (ADPO 114W144 N° 88). 120) Jacques FABRE : Voir en 102 121) Marguerite FITE : Voir en 103 Jean Emmanuel Farriol ROUSSE 626 122) Jean ROUSSE 627 628 629 Emmanuel Farriol , Maréchal - ferrant, fils 626 1825 Note sur Jean Emmanuel Farriol ROUSSE Service Militaire Lettre du 11 floréal an IV signée Pacouil pour le Président "Le citoyen Jean Rousse, réquisisionnaire doit partir pour l'Armée. Vous voudrez bien l'expédier le plus tôt possible." (ADPO L380) Beau-frère du mort sur l’échafaud Il est le frère de Marie Rousse (1778-1848) épouse de Jacques Blanquer qui échappa aux 10 ans de fer au bagne de Rochefort en 1806 et qui mourut sur l’échafaud en 1820 pour assassinat du mari de sa soeur André Ruffandis. Dette Marie Rousse épouse Blanquer confesse devoir à Sébastien Bazinet de Mosset la somme de 379 francs pour un an. Elle hypothèque une pièce de terre champ à la Font de las Senyores. (3E47/6 Folio 132 Me Escape le 27/03/1808) Certificat du maire Julien Prats du 21/07/1820 627 151 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES d'Emmanuel ROUSSE (1742-1808) et "Marie Rousse (Épouse de Jacques Blanqué) ainsi que son frère Jean Rousse, possèdent tous les biens qui pouvaient appartenir à Jacques Blanqué selon les actes : de 1807 (04/06/1807 N°190) en faveur de Jean Rousse devant Maître Llavails (terre à Brezes vendue avec pacte de rachat pour 590 francs par Joseph Terrals) de 1808 (27/03/1808 N°37) en faveur de Marie Rousse devant Maître Escape de Prades.(3E47/6) (Maison aux Cabanots et terre à la Mort de Scipion)" (ADPO 2U274) Assassinat d’André Ruffiandis Découverte du corps le 13 mars vers 9 heures du matin Le 13 mars vers 9 heures du matin Marie Rousse épouse de Jacques Blanquer se rendit chez Marie Ville, 39 ans, épouse Jean Rousse au 6 Carrer del Trot. Elles se dirigèrent du côté de la fontaine qui est toute proche, craignant que le disparu n’y fut tombé. Chemin faisant elles s’arrêtèrent à la maison de Julien Escanyé, 59 ans, beau-frère d’André Rouffiandis, au 11 Carretera del Coll de Jau, avant de poursuivre vers le ruisseau de La Porteille. Étant sur la propriété de Pompidor qui surplombe le ruisseau du midi, il n’y a rien. Marie Ville proposa de descendre au bord opposé. Suivant le ruisseau dans toute sa longueur, elles aperçurent alors André Rouffiandis étendu mort. Marie Vila poussa des cris qui attirèrent plusieurs personnes des alentours. Marie Blanquer se rendit sur les lieux et répondit à une femme qui lui reprochait son crime, "Je veux rester ici où sont survenus mes malheurs et mes peines." Le cadavre trouvé l'accusée ajouta encore : "Je suis consolée de mourir." Mais la femme [Marie Rousse] de Jacques Blanquer, ajouta à cette exclamation : "Ah ! Mon Dieu ! Nous serons plus d'un qui serons dans la peine ; mais ce qui me console c'est que mon mari n'est pas sorti hier au soir". (ADPO 2U275) (Voir JDM N°57 de Septembre 2007) .Tribunal correctionnel de Prades - Audiences du 19-07-1838, du 10-08-1838 et du 17-08-1838 ) Le procureur du Roi, Contre Martin Bardier, propriétaire et rentier Cité à comparaître le 10-08-1878, pour avoir, à diverses reprises, prêté des sommes d'argent, des denrées ou autres effets mobiliers à un grand nombre de personnes de Mosset, Campôme, Molitg, Catllar, Comes, Prades, Taurinya à un intérêt excédant le taux fixé par la loi du 03-09-1807. Rousse Jean figure parmi les 43 témoins. (3U2838 N°151) 628 Divers Cote archives : Diaporama 1 Bien immobilier local au : N°280 au 6 Carrer del Trot de surface de 135m2 de avant 1811 à 1844 629 Son nom figure sur les actes de Raphaël VILA (Mariage) et Jean Baptiste François VILA (Mariage) et Adélaïde Marguerite Adèle CANTIE (Naissance) et Anne Marie Élisabeth ROUSSE (Naissance). Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Elizabeth BERJOAN (1741-1802), né à Mosset le 22 mars 1766, veille du dimanche des Rameaux 630 , baptisé dans la même localité le même jour 631 , y décédé le 27 novembre 1841, à l'âge de soixante-quinze ans. Succession à Prades le 21 mai 1842, veille de la Trinité : Déclaration de succession de Jean Rousse Le 21/05/1842 est comparu Baptiste Rousse Maréchal ferrant à Mosset faisant tant pour lui que pour Rose Rousse sa soeur épouse de Pierre Cortie, Marie Rousse épouse de Jean Seguy, et Elizabeth Rousse épouse d'Augustin Fabre tous domiciliés à Mosset et pour Marie Ville leur mère pour laquelle il se porte aussi fort qui a déclare que ils sont héritiers de Jean Rousse leur père et mari décédé à Mosset 28/11/1842 et que de la succession il dépend les biens suivants : Mobilier celui détaillé dans l'état ci-joint estimé à une valeur 520 francs Immeubles non affermés au terroir ou commune de Mosset 1 - une maison rue "Del trot" d'un revenu de 45 francs [N°280 au 6 Carrer del Trot de surface de 135 m 2 - N°6, 8 et 10 de la rue del Trot] 2 - un champ à l'arrosage à la Bastide 3 - un champ à Brezes 4 - un champ à "Las Clayranes" 5 -un pré au "Pijol" 6 - un champ "barrequette" 7 - un jardin als horts 8 - une vigne dite "La coumette" 9 - une vigne à Fournols à Campôme Soit un revenu total de 160 francs ou en capital de 3200 francs. (ADPO 114W133 N°292). Il s'est marié 632, à l'âge de trente-cinq ans, le 630 Pourrait être né le 05/01/1773 Au baptême de Jean Emmanuel Farriol furent témoins Jean SENSEBY (Parrain) - Thérèse SALIES (Marraine) - Vincent Curé SERRADEIL (Officiant religieux). 632 En présence de Emmanuel ROUSSE (Témoin) Anne Marie CAPELLA (Témoin) - Francesch VILA (Témoin) - Elizabeth BERJOAN (Témoin). 631 152 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES 19 avril 1801 à Mosset avec Marie Catherine VILA 633 (1780-1857). 123) Marie Catherine VILA 634 , fille de Francesch VILA (1735-1805) et Anne Marie CAPELLA (1741-1819), née à Mosset le 16 novembre 1780, reçue au baptême dans la même localité le lendemain, à l'âge de un jour 635, y décédée le 8 janvier 1857, à l'âge de soixante-seize ans. 633 Leur union dura environ 40 ans et 7 mois Note sur Marie Catherine VILA Vente Le 28 mars 1822, Marie Vile épouse de Jean Rousse maréchal à forge à Mosset déclare vendre à François Pajau cultivateur à Mosset une bergerie ou cortal avec les pièces de terre et champ et pré attenants au lieu dit La Tramolède. (Me Bordes 3E23/76 N°59 Folio 16) Assassinat d’André Ruffiandis - Découverte du corps. Le 14 mars, jour de la découverte du corps, Marie Rousse épouse Jacques Blanquer, se rendit chez elle et lui apprit la disparition de André Ruffiandis la veille depuis 6 heures du soir.. il érait allé chercher de l'eau à la fontaine avec une marmite. Elle se joignit à Marie Rousse et se dirigea du côté de la fontaine et du ruisseau qui est tout près craignant qu'il n'y fut tombé. Chemin faisant elle s'arrêta à la maison ( N°275 au 11 Carretera del Coll de Jau) de Julien Escanyer, beau-frère de André Ruffiandis, lui demabda s'il l'avait vu. Elle se dirigeat aussitôy vers le ruisseau ou le cadavre a été trouvé.. Etant sur la propriété de Isidore Pompidor qui borde le ruisseau et en forme le bord très élévé du côté du midi, elles regardèrent en bas et n'apperçurent rien dans le ruisseau nous l'appercevrions. Ce qui porta Marie Rousse à dire : "descendaons et suivons le ruisseau dans toute sa longueur. Elle aperçu un instant aprèse André Ruffiandis étendu mort et appelle sa compagne qui était en arrière à quelques pas d'elle. Les cris qu'elle poussa attirèrent à cet endroit plusieurs habitants de Mosset. (ADPO 2U271) Voir le JDM N°57 de septembre 2007 Partage des biens de François Vila entre ses enfants le 12/02/1812 selon extraits de l’original en ma possession. (Notaire Gaudérique Bonaventure Philip) Ont comparu - Baptiste Vila (1768-1852) (Sosa 98) veuf de Catherine Bès - Raphael Vila (1774-1830) François Vila (1783-1859) tous agriculteurs à Mosset Valent Vila (1786->1846), gendarme à Formiguères Marie Vila (1780-1847) (Sosa 123) épouse de Jean Rousse maréchal à Mosset (Sosa122) - Catherine Vila (<1761-1842) épouse de Emmanuel Soler à Corneilla de Conflent. Tous frères et sœurs cos successibles de leur père François Vila (1735-1805) (Sosa 198) conjointement avec Marie Vila (1759) épouse de Valent Comails à Arles sur Tech qui a cédé ses droits à son mari par acte chez Escape du 20/04/1810. Soit au total 7 héritiers. Le partage à l’amiable dans l’égalité des droits et respect des dispositions du père par préciput : 1 - Baptiste Vila qui est donataire par préciput et hors part de 1/8, par acte devant Escape sans date, prend le 634 Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 GÉNÉRATION VIII Joseph PARES 128) Joseph PARES 636 637, Chirurgien, fils 1/12 de la maison paternelle de la rue del Trot depuis la confrontation de Marc Ruffiandis jusqu’au mur qui monte du rez-de-chaussée jusqu’au 1er étage à construire en commun avec Valent Vila qui prendra les 5/12 restants. Il prendra aussi le 1/6 du bâtiment et des terres de toutes natures dépendant de la métairie de la Tremoulède, partie délimitée par des bornes. De plus il prendra 35 perches à Monseriou 2- Raphael Vila recevra le champ de la Coume de 142 perches lors de son contrat de mariage du 23 mai 1805 chez Escape et 35 perches au Pijol confrontant Léon Vile de 2 côtés, Gaudérique Font des autres et 54 perches au Pla de Pons. 3 – François Vila légataire par préciput de 100 francs par les mêles dispositions du père détenu dans son testament chez Me Bordes et ¼ de la métairie, bâtiment et terres, de la Tremoulède et un champ à la Teixoneras 4 – Valent Vila et Marie Vila (1759) épouse de Valent Comails prendra les 5/12 de la maison du village à la rue del Trot plus le ¼ de la Tremoulède et encore un champ dit La Mourré de 18 perches et enfin un jardin à come Gelada 5 – Catherine Vila pour 1/7 du père commun et 1/12 de la métairie de la Tremoulède à côté de la part de Valent Vila 6 – Marie ville épouse Rousse pour 1/7 du père ¼ de la métairie de la Tremoulède et un jardin à la Terrasse de 3 perches Pour la Tremoulède, le partage est le suivant - Baptiste Vila, les 2/12 - Raphael Vila - François Vila.les 3/12 - Valent Vila et Marie Vila, les 3/12 - Catherine Vila, les 1/12 - Marie Vila, les 3/12. 635 Au baptême de Marie Catherine furent témoins Michel VILA (Parrain) - Marie VILA (Marraine) Isidore Curé DENIS (Officiant religieux). 636 Divers Cote archives : Diaporama 1 637 Son nom figure sur les actes de Joseph Isidore PORTEIL (Mariage religieux) et Michel Joseph PAJAU (Mariage) et François Joseph PARES (Baptême) et Julien CORCINOS (Mariage religieux). 153 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES d'Emmanuel PARES (1708-1788) et Baronica FABRA (1711-1768), né à Mosset le 18 février 1738, jour de mardi gras, baptisé dans la même localité le lendemain, à l'âge de un jour 638 639, y décédé le 3 mars 1770, à l'âge de trente-deux ans. Confirmation à Mosset en 1753. Testament le 31 mars 1770 : Consigné à Perpignan le 19/9/1778 François Porteil Curé - Bordes. Il s'est marié religieusement 640 641 le 26 avril 1757 à Vinça, après avoir passé un contrat le 18 avril 1757 à Vinça avec Maria Rosa Justa BOSQUET 642 643 (1732-1793). fille d'Estève BUSQUET (1712-1781) et Rose FARRALL (< 1716-< 1747), née à Vinça le 27 mai 1732, reçue au baptême dans la même localité le même jour 646, décédée à Mosset le 8 octobre 1793, à l'âge de soixante et un ans 647, inhumée dans la même localité le lendemain. 129) Maria Rosa Justa BOSQUET 644 645, des cochons et une mesure une cane pour celui qui a été coupé avant la déclaration que la dite Rose Pares a fait qu'elle a cueilli avant l'estimation qui en a été faite, ils estiment que les dommages ont été causés par des cochons." (ADPO 11BP261) : Nota : - Journal du Conflent : 35,565 ares. - Canne : 1,9879 m. - Mesure du Roussillon : 17,97 litres. Mutation par décès en 1793 Le 27 thermidor an III (14 août 1795), a comparu Etienne Parès, domicilié à Mosset, qui a déclaré, tant en son nom qu'en celui de Thérèse, Véronique, Rose et Magdeleine Parès, ses sœurs, qu'ils sont héritiers de Rose Parès, leur mère décédée, ab intestat le 7 nivôse an III (27 décembre 1794) et que, par son décès il ne leur est échu aucun immeuble. (ADPO 5W525) 645 Son nom figure sur un acte de Marie Anne Rose PARES (Baptême). 646 Le Parrain est Salvador ? La Marraine est Maria Gipoloqui ne signe pas 647 Au décès de Maria Rosa Justa furent témoins Emmanuel MALLOL (Témoin) - Rose Marie Thérèse PARES (Témoin) Fille de la défunte - Ferriol Julien SALVANYACH (Témoin) - Julien CORCINOS (Officier d'état civil). 648 Note sur Julien Corcinos (1745-1820) Batlle Maire - Conseiller Julien Corcinos est né en 1745 à Mosset. Il est le fils de Joan Miquel "Thomas" Corcinos (1714-1767) (Sosa 360), voiturier, consul en 1751 et clavaire en 1758, âgé de 30 ans en 1745 et de Marie Anne Llopet (1715-1771) (Sosa 361). Les ancêtres des générations précédentes étaient voituriers (Traginer). Depuis le XVIIe siècle les relations avec les d’Aguilar sont excellentes : son grand père Pere Thomas Corcinos (1689-1745) (Sosa 520) a été batlle de Mosset, de 1738 à 1748, sous l’autorité de Jean Margarit Marquis d’Aguilar, oncle de Jeanne de Margarit. Son père a été témoin à la signature du contrat de mariage, en 1755 à Perpignan. entre Jeanne et Pierre 638 Sa marraine est Fransisca Pajau qui ne signe pas. Au baptême de Joseph fut témoin Joseph ROMEU (Parrain). 640 Bans accordés par Maître Tolra, prebere à Prades 641 En présence de Jacques BERNADA (Témoin) Ignaci MALLOL (Témoin) - François LAURENS (Témoin) - Ignace BORDES (Témoin) - ? AZEMAR (Officiant religieux). 642 Leur union dura environ 12 ans et 10 mois 643 Il a environ 5 ans et 8 mois de moins qu'elle 644 Note sur Maria Rosa Justa BOSQUET Conflit Le 2/12/1789, acte du juge de Prades concernant le conflit entre Rose Bousquet, veuve de Joseph Pares, chirurgien, et Thomas Bazinet surnommé "Suzanne", brassier. (ADPO 11BP261) Dommages causés par des cochons au Mosseto. "Le 29/09/1789, le sieur Isidore Lavila, premier consul de la ville de Mosset, par l'absence de Maurice Cossey et Léon Vila, clavaires de police de la ville de Mosset, ont fait rapport...à la réquisition de Rose Pares, veuve du sieur Joseph Pares, chirurgien de Mosset, et ils se sont transportés le jour d'hier 28, à environ 9 heures du matin, dans une propriété champs située à la partie dit "de tras la portella" dit le champ "d'en mosseto" à la contenance d'environ 5 journaux du lieu semé de gros millet, aricots, treffles, choux, navets, confrontant : - d'orient avec Monsieur le Marquis d'Aguilar et Julien Corcinos, - du midi le ruisseau de Mosset et Molitg et Joseph Portell, - du couchant avec le chemin de la Carole, - et septentrion, Lhuire du Sieur du Curé de Mosset (Joseph Parer). pour estimer les dommages causés à la dite propriété et selon le serment qu'ils ont prêté à l’Ingres de leurs charges... dommages causés au dit millet pour six mesures 4 canes, pour "menjadis y rohagadis" 5 mesures et demi 639 Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Julien CORCINOS 130) Julien CORCINOS Maire 154 648 649 650 , HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES Ignace de Bon, qui deviendra maire de Perpignan en 1792, et sera le dernier seigneur de Mosset. Sa mère, originaire de Sahorre est la sœur de Marie Llopet (Sosa 201), mariée à Isidore Porteil (1727-1778) (Sosa 200) cordonnier de Mosset et de Grâce (Sosa 199) mariée à Jaume Bès (1732-1800) (Sosa 196) puis à son frère Joseph Bès (1734-1805) (Sosa 372). Le père de ces 3 sœurs engendra donc 3 filles ancêtres directes des 3 enfants Pares Garrigo. Il est le frère de 9 enfants dont 5 ont survécu : - Corcinos Marie Rose Anne (1740) mariée avec Jean Bonet puis avec François Danis de Ria. - Corcinos Isidore (1753) marié avec Catherine Bonamich de Mosset. - Corcinos Joseph Jean (1753-1839) marié à Jeanne Laville (1747) veuve de Jacques Arago (1732-1781) - Corcinos Grâce mariée à Jean Fabre (1746) de Molitg - Corcinos Jacques Jean (1758) marié à Marie "Rose" Bès (1754-1830) de Ria. Il épouse Rose Laguerre (vers 1740-1773) de Campôme, fille de Miquel Agusti Laguerre, pages et de Maria "Margarita" Francisca Pajau, le 10 mai 1769 à Mosset. Sont témoins : "François" Arrus, pages, Joseph Vilanova, tisserand, Joseph Pares, chirurgien. Ce couple aura quatre enfants dont deux survivants : - Michel "Thomas " Corcinos (1770-1844) marié à Fabre Luce (1773-1835) - Marie Anne Corcinos (1771-1845) (Sosa 65) mariée à Etienne Pares (1767-1813) Sosa 64 puis à Jacques Dirigoy (1787 - vers 1840) Deux enterrements et un mariage Le 4 mars 1773 il perd son épouse Rose. Le lendemain 5 mars 1773 il perd sa fille Lucie, âgée de 3 mois. Les 2 décès sont probablement liés. Il a 28 ans et 3 enfants vivants. Le fils aîné a 3 ans. Le 8 mai 1773, soit moins de 2 mois plus tard, il épouse Marie Catherine Russa (1747-1824) (Sosa 171) de Molitg, fille de Joan "Baptista" Rousse, pages, et de Catherine Py (1717) de Aytua. Ce second couple aura six enfants. Deux ont survécu : - Jean "Baptiste" Pierre Corcinos (1774-1848) (Sosa 104) marié à Françoise Matheu (1784-1850) - Marie Rose Corcinos (1786-1850) mariée à Pierre Dominique Dimon (1786-1865) - Marie Catherine Corcinos (1776 - Après 1827) (Sosa 85) épouse Gaudérique Porteil (1779-1850) (Sosa 84), maire de Mosset de 1824 à 1828 Confronté à la Justice à 20 ans Le 10/09/1765, à la requête de Mathieu Bonamich (1717-1789) berger, il fait l’objet, avec d’autres mossétans, d’une enquête qui concerne aussi sa mère Marie Anne Llopet Enquête de la Justice de Prades - le 10/09/1765 - à la requête de Mathieu Bonamich (1717-1789) berger, contre Barthélemy Saget (1667) brassier de Campôme, Isidore Laplasse (1733-1786) pages de Campôme, Baptiste Vidal (Sosa 314) brassier de Mosset, Mathieu Prohom (<1710-1773) pages et consul de Mosset, Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Catherine Canals fille de Gaudérique Monceu brassier de Mosset, François Cortie (1729-1773) voiturier de Mosset, Rose Cabanaix née Portell (1737-1816) épouse de Jean Cabanaix (1738-1818) de Mosset, Françoise Fabra de Mosset, Emmanuel Pages (1711vers 1790) de Mosset et contre Marie Anne née Llopet (1715-1771) et Julien Corcinos (1745-1820) mère et fils (le dossier contient 10 pages). (ADPO 11 BP 498) Il est témoin assigné dans d’autres affaires de justice - le 11/12/1771 dans un différend qui oppose Isidore Monceu à Mathieu Bonamich. - le 13/12/1771 dans un différend qui oppose Isidore Pajau à Sauveur Cabanaix et Maurice Cabanaix, mère et fils, et à Jean Bruzi Isidore Monceu contre Mathieu Bonamich Les témoins assignés le 11/12/1771 sont : François Julia, 52 ans, brassier de La Carole à Mosset, Pierre François Arrus, pages, 17 ans, Mosset, fils de Pierre François Arrus, Michel Vila dit Gatet, laboureur, 50 ans, Molitg, Julien Corcinos, pages, 26 ans, Mosset, Pierre Boher, brassier, 40 ans et Hyacinthe Mario, brassier, de Mosset, 53 ans, (ADPO 11 BP 261) Isidore Pajau contre Sauveur Cabanaix et Maurice Cabanaix ; mère et fils, et Jean Bruzi. (ADPO 11 BP 261) Les témoins assignés le 13/12/1771 sont : Jacques Lavila, pages, 50 ans, Julien Corcinos, pages, 26 ans, parent par alliance au dit Pajau, étant marié à une nièce du dit Pajau c'est à dire à une fille de la sœur du dit Pajau L’homme politique A 42 ans Julien Corcinos est représentant du Tiers État à l'Assemblée provinciale du Roussillon à Perpignan (11/1787). (Mosset vieille cité de Jacques Ruffiandis 1970 – Tramontane - P 68) Un an plus tard, le 04/03/1788, il est nommé batlle, le poste étant vacant depuis le décès de Jean Thomas le 26/01/1788 (ADPO BP 261). Il conserve le titre jusqu’en 1790 date à laquelle Isidore Lavila (1758-1825) et Joseph Porteil (1752-1824) se succéderont comme maire. A son tour, le 20/03/1793, il devient maire de Mosset. Mais que pour quelques mois. En effet après l’invasion espagnole et pour se plier à leurs exigences il retrouve le titre de batlle de l’ancien régime, ce qui lui vaudra sa destitution comme maire après le départ des espagnols. Clavaires et batlle en 1788 Citons Jacques Ruffiandis (Mosset vieille cité de 1970 Tramontane - Page 57) « Voici un acte curieux qui mentionne les attributions des clavaires et du sous baille et montre qu'il y avait parfois conflit entre leur autorité et celle du baille qui tenait celle-ci du seigneur et parfois en abusait assez impunément : « L'an mil sept cent quatre vingt huit et le vingt et deuxième jour du mois de décembre en la ville de Mosset dans la maison de ville. Nous Maurice Cossey (1724-1813) et Léon Ville (1745-1821) clavaires de police de la dite ville à la Réquisition de Joseph Pajau (1734-1794) brassier habitant à la 155 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES susdite ville disant que lhobergiste nommé Jacinthe Estéba (1730-1794) et boulanger a refusé de vendre du pain au sus dit Pajau. Environ huit heures du matin et nous Clavaires susdits avec le Requérant nous sommes transportés à Lhoberge lui disant de Vendre du pain au Requérant et qu'en notre présence lui a refusé. Et à ce refus nous Lui avons Déclaré l'amende de six livres payables au même jetant lequel a Répondu de lui donner assignation. En conséquence nous l'avons fait pignorer par le sergent crieur de notre Comté nommé Julien Prats je quel lui a pris une casserole et une padelle lesquelles pièces sont entre les mains du susdit sergent pour en rendre compte... Le jour même de cette saisie Julien Corcinos (1745-1820) qui prend toujours la qualité de batlle fit menace au sergent qui en était pourvu de le mettre en prison sil ne lui remettait les effets saisis .Le sergent qui se trouve comme vous savais sous baille intimidé par cette menace n'osa le lui refuser et par ce moyen ledit Corcinos rendit comme inutile la justice sommaire des sieurs Clavaires. Comme le mauvais exemple est toujours très pernicieux et que si nous n'empêchons pas de pareils abus dès leur naissance bientôt d'autres personnes voyant que le susdit Corcinos a empêché impunément le Cours de ta justice des officiers de police vont entièrement mépriser autorité des officiers municipaux et nous le verront même désobéir lors qu'il sera question des affaires royales. » Le baille ne manquait pas à l'occasion de défendre souvent malgré les usages locaux, les revenus des banalités seigneuriales ; à Mosset le cabaret était propriété du seigneur ; voici à ce sujet, la suite du procès-verbal cité ci-dessus : « Je dois encore vous dire que le 20ème 9bre dernier jour du marché,, Julien Prats (1747) sous baille et s'étant saisit en pleine rue a Tereza Alzeu (née en 1777 et n'avait donc que 11 ans) une bouteille remplie de vin en ayant été instruit je Donna une réprimandé audit sous baille de son audace, il me répondit que c'était Corcinos qu'il lui avait ordonné de la lui prendre sous prétexte quelle ne venait pas de l'acheter au Cabaret vous savez Mrs qu'il est Libre même suivant les criées et l'usage a un Chacun de vendre et d'acheter le jour de jeudi c'est sans doute le désir de faire augmenter Les Revenus du Cabaret se trouvant lui même Caution et associé à L'afferme des revenus que M. le Marquis d'Aguilar a dans Mosset qui le portent a chercher a faire perdre les Droits de la Communauté. » (Mosset Registre Consulaire) Les bergers de la levée en masse Le 5 janvier 1794, le conseil général de la commune assemblé, constate que les troupeaux de la commune sont sans bergers. Ils sont requis pour la levée de 18 à 25 ans qui doivent se rendre à Perpignan pour y être reçus. Les propriétaires des troupeaux ne trouvent plus de bergers. La commune demande au commissaire inspecteur de la levée en masse l'exemptions des bergers. Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 En particulier les citoyens Marc Ruffiandis (Hyacinthe et Jean), Julien Corcinos (Thomas et Jean), Thomas Garrigo (Julien et Isidore), Martin Bixareil (Mathieu et Jean), Isidore Salies, Dominique Dimon, qui ont 2 enfants âgés de 18 à 25 ans demandent de leur en laisser un pour la garde du troupeau. (ADPO ADPO 100EDT34 ) Juge de Paix à Mosset L’an II de la République (19-11-1793), 9 heures du matin, Julien Corcinos (1745-1820), assesseur, faisant la fonction de juge de paix, parce que le citoyen Maurice Matheu (1732-1812) (Sosa 210) s'est récusé comme fermier du terroir de Mosset. Ont comparu les citoyens Gaudérique Daixone (<1764) et Bonaventure Castanyé (1761), cultivateurs d'Urbanya, lesquels nous ont dit se présenter devant nous pour réclamer 65 bêtes à laine qui leur furent saisies le 16 du courant mois, (dé) paissant dans le terroir de Mosset à la partie appelée "Sarradère", par Jean Sarda (1726) dit "Catinat", garde champêtre du dit terroir assisté d'un nombre de citoyens de Mosset, bestiaux sont au pouvoir de la municipalité. Ils nous ont dit en même temps qu'ils sont bien aises de retirer les dits bestiaux moyennant caution, Ont également comparu devant nous les citoyens Martin Climens (1750-1828) et Maurice Cossey (1726->1803), officiers municipaux qui ont répondu qu'ils sont prêts à faire remettre les bestiaux ci-dessus réclamés moyennant que les demandeurs présentent une caution solvable pour payer tous les frais de la saisie en question, dommages et amendes et tout ce à quoi ils peuvent être sujets conformément aux lois. En conséquence les sus dits Bonaventure Castanyé et Gaudérique Daixone ont présenté pour caution Barthélemy Fourcade (<1771->1808), citoyen de Urbanya, lequel s'est obligé et oblige solidairement le dit Fourcade pour les autres et à payer tout ce qui sera de droit. D'après la présentation de la caution ci-dessus, les susdits officiers municipaux l'ont acceptée de le croyant solvable et, à cet effet, ils ont ordonné au garde champêtre sus mentionné de délivrer aux réclamants les 65 bêtes à laine dont ils est question, et tout en suite les susdits demandeurs ont déclaré avoir reçu des mains du susdit garde champêtre le nombre des bêtes à laine sus mentionnées de tout quoi nous avons dressé le présent procès verbal pour servir et valoir. Lequel a été signé par le citoyen Martin Climens, officier municipal, Barthélemy Fourcade et les autres comparants ont déclaré ne savoir écrire, de ce en quoi lequel a été lu et publié en présence des parties. Fait en notre demeure à Mosset les jours et heures ci dessus. Signé Corcinos, Climens, Seguy greffier. Enregistré à Prades le 06-11-1793." (ADPO 100 EDT48) Conseiller municipal 156 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES Le 11 novembre 1816 Julien Corcinos, membre du conseil municipal, démissionne. Il est remplacé par son fils Baptiste. (ADPO 2OP2261) L’entrepreneur En affaire, il est lié aux Matheu avec lesquels il a des relations privilégiées et durables. On assiste à des apports de garanties réciproques par cautions croisées. Lors de la signature du bail afferme des biens du seigneur à Mosset en 1787 avec Maurice Matheu (1732-1812) (Sosa 210), Julien Corcinos apporte sa caution. Inversement et à titre de réciprocité, la même année, Maurice Matheu se constitue caution dans le bail afferme à l'avantage de Julien Corcinos pages à Mosset, concernant un bien à Brezes, pour une durée de huit ans à compter du 1er mai 1788 et donc jusqu'au 30 avril 1796. Le bien qui fait partie de l'abbaye de saint André de Jau, appartient à l’ordre de saint Benoît, et le preneur aura la faculté de se servir et d'user de la maison de ladite abbaye sise à Mosset [Maison de l’Escaler del Jutge). Le prix est de 820 livres par an. (ADPO 3E 5/96 folios 196 Notaire Sauveur Jaume). Ces arrangements financiers furent confirmés en 1801 par le mariage de Baptiste Corcinos (Sosa 104) fils de Julien avec Françoise Matheu (Sosa 105 ) fille de Maurice. Propriété à Monseriu et le "Prat de l'Orry" Vente des biens de d'Aguilar Une pièce de terre champ et pré « Monseriu et le prat de l'orry » 1- Estimation du bien le 30 ventôse an II (20 mars 1794) L'estimation a été faite par Joseph Porteil (1752 -1824) et Sébastien Comenge (1753-1812) de Mosset, commissaires experts nommés par le directoire du district de Prades le 16 octobre 1793. Ils se sont accompagnés de Climens (Martin ? 1750-1828) et Rousse (Emmanuel ? 17421808) de la municipalité de Mosset. (ADPO 1Qp159) Description Lot 1 - champ et prés confrontant : - d'orient, le ravin ou « correch » de « la grange, » - du midi, Corcinos Julien (1745-1820) et le ravin qui descend du « Nio de l'asto », - du couchant, le même ravin, - de septentrion, le jalon N°1 et les vacants. Estimation : 1900 livres. Surface : 65 journaux. Lot 2 - champ avec garrigue et prés confrontant : - d'orient, le ravin ou correch de la grange, - du midi, avec le jalon N°2. - du couchant, le rocher qui forme la division de cette terre avec les vacants, - de septentrion, Corcinos Julien Surface : 65 journaux. Estimation : 1850 livres. En 1799 on dénombre à Mosset 3 moulins à farine, 1 moulin à scie, 2 martinets à fer dont un est en Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 construction et 2 forges. Julien Corcinos possède une part importante de ces industries qui exploitent l’énergie de la Castellane. Il en est devenu propriétaire par achat aux enchères des biens nationaux ayant appartenu au seigneur de Mosset. (Voir JDM N°48 de mars 2006) Forge haute ou de l’Anech Le 21 thermidor an III (8 août 1795) Julien Corcinos a acquis aux enchères la forge de l'émigré Aguilar vendue comme bien national. L’année suivante, le 15 pluviôse an IV (4 février 1796) une lettre de Thomas nous apprend qu‘une seule forge fonctionne à Mosset. C’est celle de Julien Corcinos. Elle n’emploie que 3 ouvriers : 2 commis de 20 ans (Bonaventure Matheu (1775->1834), Baptiste Corcinos (1774-1848) fils de Julien - Sosa 104) et 1 voiturier (François Freu (<1784->1824)). (Voir texte sur la vente) Cette forge est située à la distance de 3000 mètres au-dessus de Mosset. La prise d’eau est à la distance de 200 mètres. La retenue est simplement formée de gros cailloux. Elle appartient en 1799 aux citoyens Julien Corcinos de Mosset qui l’ont acquise de la République pour 291000 livres. Elle portait alors le nom de La Ferrerie. Julien Corcinos s’associera avant 1799 à Maurice Matheu. (ADPO L380) Vente de la moitié des forges Le 08/06/1812 Julien Corcinos propriétaire à Mosset vend à perpétuité à Bonaventure Matheu propriétaire à Mosset, fils de Maurice, la moitié indivise d'une forge et martinet, que Corcinos possède à Mosset et provenant de l'Aguilar. Elle appartient au vendeur par l'acquisition qu'il en a faite par l'adjudication du district de Prades le 21 thermidor an III (8 août 1795) enregistrée au district de Prades le deux frimaire an IV de la République française (23 novembre 1795). La vente concerne la moitié de toutes les appartenances et dépendances, servitudes actives et passives aussi bien que la moitié de tous les outils instruments qui s'y trouvent telles que gros marteau enclume tenaille etc. Le prix en est de 4000 F. Le vendeur et l’acquéreur se sont promis mutuellement de se donner réciproquement la préférence en cas ou l'un des deux viendrait à vendre la moitié de ladite usine et de se prévenir un mois à l'avance avant de traiter avec d'autres personnes. (ADPO 3E23/68 Folio 94 Notaire Pierre Bordes) Julien Corcinos, héritier universel. Le 4 janvier 1809 ont comparu Julien Corcinos et Jacques Corcinos, cultivateurs domiciliés à Mosset, lesquels ont convenu que relativement à la somme de 122 francs que le dit Julien Corcinos doit payer au dit Jacques Corcinos son frère sur les droits qui peuvent compter à celui-ci sur les biens et succession de Thomas Corcinos et Marianne LLopet, leurs communs père et mère, desquels Julien Corcinos est donataire universel par acte en forme. 157 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES Batlle Mosset 1788-1790 Maire Mosset 1793, Pagès, fils de Joan Miquel "Thomas" CORCINOS (1714-1767) et Marie Anne LLOPET (1715-1771), né à Mosset en 1745, baptisé dans la même localité le même jour 651, y décédé le 21 mai 1820, jour de la Pentecôte, à l'âge de soixante-quinze ans 652. Événement à Mosset le 17 août 1793 : Invasion espagnole de 1793 Après la décapitation de Louis XVIII, l’Espagne et la France entrent en guerre. Le sud du Roussillon est envahi. Le 16 août, 1800 Espagnols quittent Prades en 3 colonnes. Et le 17 août 1793, ils arrivent devant Mosset en trois colonnes comprenant un millier de fantassins, sans artillerie. La garnison comprend une compagnie du régiment Boulonnais (7e Régiment) commandée par le capitaine Chalvasson et placée dans le château, plus quelques centaines de volontaires et de miquelets établis sur la hauteur qui commande la place. Vers la Tuilerie quatre pièces de canon Julien Corcinos a déclaré céder, comme il cède par le présent en faveur de Jacques Corcinos son frère, acceptant, un pailler avec un pâtis attenant (N°121 au 1 El Plaçal dit la "Bougade" à Mosset et faisant partie du château, confrontant : - d'Orient avec le Plaçal, - du midi avec Joseph Assens (N°132 à l'arrière du 4 El Plaçal), - du couchant avec la muraille, - de septentrion avec le Portal. Jacques Corcinos se tient content et satisfait. Julien Corcinos a signé mais Jacques ne sait pas. (ADPO 3E23/65 Folio 20 Pierre Bordes notaire) 649 Divers Cote archives : 100EDT48 Diaporama 1 Bien immobilier local au : N°334 au 9 Carrer de la Font de las Senyoras - Laisse à son décès en 1820 une grange à Mosset N°420 Section L ? Code : Nc1801 - inva66 - CM - Ruf57 CORCI imp1788 Maire Mosset 650 Son nom figure sur les actes de Marie Anne Rose PARES (Baptême) et Bonaventure Rose CORCINOS (Baptême) et Jacques Jean CORCINOS (Mariage) et Isidore Joseph André CORCINOS (Mariage) et Louis SALGAS (Mariage) et Joseph Isidore PORTEIL (Mariage religieux) et Baptiste Dominique VILA (Mariage religieux) et Étienne Mathieu CORCINOS (Naissance) et François Joseph CLIMENS (Baptême) et Maria Rosa Justa BOSQUET (Décès) et Jean CLIMENS (Mariage religieux). 651 Confirmé le 10/10/1757, 652 Au décès de Julien furent témoins Maurice Jacques SALVAGNAC (Témoin) - Joseph Isidore SARDA (Témoin) - Julien Maire PRATS (Officier d'état civil). Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 soutiennent les assiégés. Quant à la population, elle s'est sauvée vers les hauteurs. Une défense bien organisée pouvait arrêter l'ennemi sous les murs de Mosset. Or, quand il se présente, Chalvasson hisse le drapeau blanc, se rend avec sa compagnie, tandis que les volontaires se battent avec bravoure et empêchent l'ennemi de déboucher de Mosset ; un canon est encloué, un autre emmené par ses servants. Une quarantaine d’Espagnols furent tués par l’explosion d’un magasin à poudre lors du pillage du bourg ; les Français eurent 15 tués et 137 prisonniers, dont Escanyé, ancien député. La colline située au nord de Mosset où étaient placées les 4 pièces d’artillerie s’appelle depuis « El serrat de las peces » colline des pièces. La reconnaissance sur Montfort que le Général Crespo, commandant les forces ennemies dans le Conflent, veut tenter, échouera. Les Espagnols craignant que Mosset devienne pour eux une souricière se retirent sur la hauteur d'Estardé, emmenant quelques otages liés avec des cordes, dont Escanyé, l'ancien député de l'Assemblée Législative. Le 19 août, Crespo expédie un ultimatum brutal à la population de Mosset, lui ordonnant de «nommer un bayle et des consuls qui soient porteurs de leurs délibérations pour se soumettre et être fidèles à la religion catholique et au roi d’Espagne, sous deux jours de temps, faute de quoi la ville sera brûlée et réduite en cendres ». Julien Corsinos, le maire, et trois conseillers, Cossey Bonaventure (1732-1813) (Sosa 382) maréchal ferrant, Jean Not et Isidore Pineu (1757-1821), consuls, pressés par la population se dévouèrent et acceptèrent de représenter leurs concitoyens. Ils feignirent d'agréer les conditions du vainqueur. Le 17 septembre 1793, un mois après leur arrivée, les Espagnols déguerpissaient de la vallée, chassés par un détachement de troupes de réquisition armées de piques, venu de Sournia et commandé par l'adjudant général David. Julien Corcinos reprend son habit de maire. 158 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES Le Dimanche 22 septembre 1793 à Mosset, il est officier d'état civil au décès de "Rosa" Bosquet (Sosa 129). Mais le 29 septembre 1793, Onufre Saleta, J. Rougé et Pierre Thomas (1765-1814) de Molitg, commissaires envoyés par le représentant du peuple Cassanyes, viennent faire une enquête sur le civisme de la population durant l'occupation. Ils commencent par faire nommer un nouveau Conseil municipal, présidé par Prats Joseph (1742-1814), puis prescrivent une instruction sur l'attitude du bayle et des consuls durant le séjour des troupes espagnoles. Le 1er octobre 1793, Prats réunit le Conseil de la commune. Le maire rappelle dans quelles dures conditions furent choisies les consuls et le bayle « lors de l'invasion des satellites espagnols, comment ces citoyens acceptèrent leurs places au risque d'être durement punis ; comment ils ont regardé avec indignation les ordres qu'ils ont reçus ; comment au cours de leur consulat ils n'ont jamais refusé asile aux Français... Or les dits craignent les rigueurs de la loi du 12 septembre 1793 qui punit de mort tout sujet qui accepte des places du régime espagnol et ce ne sont pas les Espagnols qui les ont nommés, niais bien le peuple de Mosset. Le Conseil espère que la suscitée n'aura pas d'effet ». Ce qui eut lieu. Une deuxième enquête fut faite sur la situation de l'ex-député Sébastien Escanyé, emmené d'abord comme otage, puis relâché lors de la retraite ennemie. Le Il messidor an II de la République, sur les dépositions de François Salies appartenant au service de la Nation, et de Pierre Fort, tous deux citoyens de Braises, arrêtés eux aussi par les despotes espagnols, et témoins de la fermeté d'Escanyé durant sa courte captivité, le Conseil de Mosset décerna séance tenante un certificat de civisme à celui dont « la conduite depuis le commencement de la Révolution n'avait donné le moindre doute sur son patriotisme ». Le 19 nivôse 1793, soit le 8 janvier 1794, sont élus les douze membres du Comité de surveillance de Mosset. Le 1er messidor an Il entre en fonctions le Comité de surveillance du canton, présidé par Pierre François Arrous. (Mosset Vieille Cité” de Jacques Ruffiandis Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Tramontane 1970) Il figure sur la liste des citoyens qui ont accepté des places ou exercé des fonctions publiques pendant l’invasion espagnole. Invasion desEspagnols à Prades le 9 novembre 1819 : Succession de Julien Corcinos Le 9/11/1819 Julien Corcinos fait donation, en avancement d'hoirie, à Thomas Corcinos, son fils aîné, des terres champs sur le territoire de Mosset à Sant Barthomeu, Camp del Clot, Mort de Scipion et Roquemaure. (3E23/74 Folio 146 Pierre Bordes) Mutation par décès de Julien Corcinos Le 18 novembre 1820 est comparu Jean Baptiste Corcinos (Sosa Pares Garrigo 104) propriétaire de Mosset, agissant tant pour lui que pour Thomas, Marie Anne (Sosa Pares Garrigo 65), Marie Catherine (Sosa Pares Garrigo 85) et Rose Corcinos. Il a déclaré que dans son contrat de mariage reçu par Me Felip notaire le 12 prairial an IX (10 mai 1801) Julien Corcinos, son père, lui fit donation d'un quart de ses biens désignés et estimés dans le dernier dit acte, sur laquelle évaluation le droit proportionnel d'enregistrement fut perçu sur les dits 2 actes et que par le décès du dit Julien Corcinos arrivé à Mosset le 22 mai 1820 il avait recueilli respectivement avec les susnommés les biens ci-après : Mobilier Celui détaillé et estimé dans l'état produit dont l'évaluation se porte à 8530 francs Immeubles 1 - un corps d'héritage à Mosset au "Bougailla" constitué en grange, terre labourable, prés, garrigues, de 42 arpents 5 perches, N° 268 à 285 inclus, 293, .296 à 312 inclus, 335 et 337 de la matrice du rôle section B d'un revenu de 400 francs. 2 - terre, vigne, et garrigue "Al Bach" de 8 arpents 22 perches, N°104, 145,156,157, 172, et 208 de la matrice section E d’un revenu de 100 francs 3 - pré à "Ladou" section F, N° 1 à 8 et N° 32 4 - grange à Mosset N° 420 Section L ? 5 - jardin N°460 section H 67- 159 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES 8 - vigne à Molitg Soit au total un revenu de 634 Francs d'ou le capital de 12680 francs Immeubles par destination 1 - 200 bêtes à laine évaluées à 1200 francs 2 - une paire de bœufs évalués à 200 francs 3 - un mulet évalué à 120 francs 4 - des outils aratoires évalués à 30 francs 5 - une cuve de vin évalué à 200 francs. Soit en tout 1750 francs Soit au total un capital de 14430 francs. (ADPO 5W559) Voir acte du 7 mars 1808 chez Me Antoine Lavall (ADPO 3E64/9). Il s'est marié religieusement à l'âge de vingt-quatre ans, 653 le 10 mai 1769 à Mosset avec Rose LAGUERRE 654 , sa cousine au 4ème degré 655 (< 1754-1773). Après environ deux mois de veuvage, Julien s'est marié une seconde fois, à l'âge de vingt-huit ans, le 8 mai 1773 à Molitg-les-Bains, puis religieusement 656 657 le même jour au même endroit, avant d'avoir passé un contrat le 22 mai 1809 à Prades avec Marie Catherine RUSSA 658 (1747-1824). 131) Rose LAGUERRE, fille de Miquel Agusti LAGUERRE (1724-> 1769) et Maria "Margarita" Francisca PEJAU (1730-< 1769), née à Campôme avant 1754, décédée à Mosset le 4 mars 1773, à l'âge de dix-neuf ans au moins, inhumée dans la même localité le même jour 659. 653 En présence de Joseph VILANOVA (Témoin) Jaume Curé COMENJA (Officiant religieux) - Joseph PARES (Témoin) - Pierre François ARRUS (Témoin). 654 Leur union dura environ 3 ans et 9 mois 655 Via : Joan Frances ARROS 656 Témoins = Le père de la contractanteFrançois Angles Solera, RrégentJoseph Fabre, garçon chirurgienSignant tousJean Russe, Brassier Ne signe pas. 657 En présence de Julia Curé JUNCAS (Officiant religieux). 658 Leur union dura environ 47 ans 659 Témoins: Barthélémy Barrère, Bonaventure Torrent Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 132) Joseph CANTIE, dit Descordat (En) 660 661, Cultivateur, Propriétaire, fils de 660 Note sur Cantié Joseph Service militaire Il figure, comme sergent, sur la liste de la 4ère compagnie des volontaires de la Milice Nationale de Mosset du 13/09/1789. (ADPO 100EDT45) http://www.histoiredemosset.fr/1789.html Assassinat de 1806 Témoin au procès de Jacques Blanqué et de François Bonamich le 12/6/1807 au Tribunal Criminel de Perpignan, présumés assassins des deux gardes forestiers Gaudérique Fabre et Jean Serrat. (Voir JDM N°53 de janvier 2006) Délit de dépaissance Cantié contre Graner - Audience du 07/04/1807 Procédure contre Etienne Graner et Martin Cantié fils, bergers de Mosset prévenus d'un délit civil et contre Joseph Cantié père comme civilement responsable de son berger et de son fils "Le 07/04/1807, à 6 heures du soir, se sont présenté devant nous Isidore Pineu, adjoint à la mairie de la ville de Mosset, Julien Prats et François Dellach, gardes champêtres…. Qui nous ont requis de rédiger la plainte suivante, que ce jour d'hui faisant leur ronde ordinaire à "La camp de Lucie" |[Au-dessus de la Bastide]appartenant à Monsieur Jean Sarda, propriétaire de Prades, ils ont fait rencontre d'Estienne Graner (1763), berger qui gardait à vue et faisait dé paître un troupeau de bêtes à laine composé d'environ 100 têtes appartenant à Joseph Cantié (1752-1824)… et Martin Cantié (1791) fils du dit Joseph, qui gardait une autre partie du troupeau appartenant au dit son père, composé d'environ 100 qui gardait aussi à vue au champ qui se trouve … et que Joseph Porteil, propriétaire nous a déclaré avoir acheté au dit Monsieur Clara aussi que tous les autres pâturages soit près et autres champs." (ADPO 3U2815) Audience du 15/05/1807 Tribunal de première instance de Prades - Le procureur impérial contre Etienne Graner (1763-1827), 40 ans, berger de Jean Clara et de Joseph Cantié, Martin Cantié fils de Joseph (1791), 15 ans, berger, prévenus d'un délit rural : faire paître un troupeau de bêtes à laine confié à leur garde dans un champ du sieur Clara semé en fourrages achetés par Joseph Porteil. Joseph Cantié (1756-1824) est désigné comme responsable de son berger et de son fils. Le procès verbal, constatant les faits, a été dressé le 07-04-1807 par Julien Prats (1747) et François Dellach (1756-1820), gardes champêtres. (ADPO 3U3057) Délit de dépaissance - Cantié contre Dirigoy Tribunal de première instance de Prades - Audience du 27/09/1809 Joseph Cantié (1756-1824) contre Baptiste Dirigoy (1738-1813), prévenu d'avoir fait dé paître des 160 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES Sébastien CANTIE (1735-1807) et Marie Anne COSTASECA (1730-1795), né à Mosset le 25 février 1756, reçu au baptême dans la même localité le même jour 662 663, y décédé le 26 novembre 1824, à l'âge de soixante-huit ans. Il s'est marié religieusement le 16 mai 1781 à bestiaux dans une propriété pré du dit Cantié située sur la territoire de Mosset. Témoins : Louis Riqué (1752), 57 ans, berger de Catllar et Jacques Riqué (1791), 18 ans, de Catllar, "Se trouvant près d'une bâtisse dite "Le Monastir de Jau", vers les 7 ou 8 heures du soir le 29-08-1809, virent venir Martin Cantié (1766-1840), frère du plaignant, conduisant un bœuf, qu'il leur dit appartenir à Baptiste Dirigoy, en ajoutant ". Vous voyez bien que je viens de retirer ce bœuf de notre pré." Isidore Catala (1771-1827), 38 ans, brassier de Mosset : "A été invité par Martin Cantié de se rendre à son pré pour examiner si un bœuf qui y pacageait appartenait à Baptiste Dirigoy. S'y étant rendu, il reconnu parfaitement le bœuf de Baptiste Dirigoy. Il l'ont remis à Baptiste Dirigoy qui reconnu son bœuf." Le tribunal condamna Dirigoy à payer à Joseph Cantié la somme de 11 francs plus une amende de 4 francs et aux dépens. (ADPO 3U3043) Déclarations de sa succession Le 24 mai 1825 est comparu Sébastien Cantié (Sosa 66) dit « Descordat » propriétaire à Mosset faisant tant pour lui que pour sa sœur Catherine Cantié épouse de Jacques Estève et encore pour Françoise Brunet veuve de Joseph Cantié "Descasat", sa mère. Il a déclaré que Joseph Cantié, leur père et mari est décédé le 26 novembre 1824. Il a fait donation de la partie disponible en faveur du comparant dans son contrat de mariage reçu par maître Bordes le 30/10/1814 et de la moitié de l'usufruit de tous ses biens en faveur de son épouse. Ils ont recueilli les objets ci-après situés à Mosset. 1 - une étendue de terre au lieu-dit "Las embouillades" consistant en terre labourable, pré, pâture et une maison d'un revenu de 25 F. 2 - une terre labourable, pré et pâture à la Coume. 3 - un pré au Soula. 4 - un autre pré au Soula. 5 - encore un autre pré et au Soula. 6 - une vigne et pâture à la Crouette. 7 - une autre vigne et pâture à la Crouette. 8 - un champ et garrigue à Roudoules. 9 - un autre champ et pâture à Rodoles. 10 - un champ à Rodoles. 11 - une suite à Rodoles. 12 un bois. (ADPO 5W561 N°878) 661 Bien immobilier local au : Laisse à son décès en 1824 une maison d'un revenu de 25 F Code : Assassinat 1806 662 Le parrain est Joseph Cantie. La marraine est Rose Mallol , Tous de Mosset, ne signent pas. 663 Au baptême de Joseph fut témoin Sébastien MauriceJoseph Curé MATHEU (Officiant religieux). Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Mosset, avant d'avoir passé un contrat le 7 mai 1781 à Prades avec Marie Françoise BRUNET 664 (1762-1825). 133) Marie Françoise BRUNET 665 666 , Cultivatrice, fille de Joseph BRUNET (1736-> 1795) et Marie Anne MARGALL (< 1736-1774), née à Mosset le 4 décembre 1762, baptisée dans la même localité le lendemain, à l'âge de un jour 667 668, y décédée le 12 décembre 1825, à l'âge de soixante-trois ans. 134) Jean Baptiste DEIXONNA, Cultivateur, fils de Jean Baptiste DEIXONNA (< 1741-> 1793) et Rose PONSAILLÉ (< 1741-1765), né à Urbanya le 14 novembre 1765 669, reçu au baptême dans la même localité le lendemain, à l'âge de un jour 670 , y décédé le 12 septembre 1831, à l'âge de soixante-cinq ans. Il s'est marié, à l'âge de vingt-trois ans, le 9 664 Leur union dura environ 43 ans et 7 mois Note sur Brunet Marie Mutations par décès de Joseph Cantié Le 6 juin 1826 est comparu Sébastien Cantié de Mosset, agissant tant pour lui que pour Catherine Cantié épouse Jacques Estève, sa soeur, qui nous a déclaré que Françoise Brunet, veuve de Joseph Cantié, leur mère, est décédée à Mosset le 18/12/1825, ab intestat, et que, par son décès, ils ont recueilli les biens suivants : 1 - une maison à Mosset à la Carole d'un revenu de 8 francs, 2 - un jardin à Mosset d'un revenu de 3 francs. Soit un revenu total de 10 francs ou un capital de 300 francs. Plus une somme de 220 francs qui lui fut constituée en dot dans son contrat de mariage reçu par Me Bordes le 7/05/1781 et des nippes pour 20 francs. (ADPO 5W562) 665 666 Bien immobilier local au : Laisse à son décès en 1825 une maison à Mosset à la Carole de 8 francs,de revenu 667 La Marraine est Françoise Margall, Ne signe pas. 668 Au baptême de Marie Françoise furent témoins Hyacinthe Curé OLIVER (Officiant religieux) - Jean BRUNET (Parrain). 669 A la naissance de Jean Baptiste fut témoin Curé PRATS (Officiant religieux). 670 Le parrain est Jean Deixona, la marraine est Rose Deixonne qui ne signent pas. 161 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES juin 1789, surlendemain de la Trinité à Nohèdes avec Rose PAIRER 671 (1767-1816). 135) Rose PAIRER, fille de Sauveur PAYRER (1733-> 1789) et Thérèse XEUS (< 1740-> 1789), née à Nohèdes le 22 juin 1767, décédée à Urbanya le 7 janvier 1816, à l'âge de quarante-huit ans. 136) Salvador Joan BRUZI 672, Brassier, fils de Joan Anthoni BRUSI (< 1703-1743) et Maria Patronilla FURCUS (1697-1767), né à Mosset le 3 novembre 1720, surlendemain de la Toussaint, baptisé dans la même localité le même jour 673, y décédé le 28 octobre 1787, à l'âge de soixante-six ans 674, inhumé dans la même localité le même jour 675. Il s'est marié, à l'âge de vingt-quatre ans, le 9 février 1745 à Mosset avec Grace FABRA 676 , fille de Jauma Llorens Julia FABRA (1684-<> 1745 & 1752), Pages et Francisca RESPAUT (< 1693-1753), née en 1725, décédée le 9 avril 1745, avant-veille du dimanche des Rameaux, à l'âge de vingt ans. Après environ un an et trois mois de veuvage, Salvador Joan s'est marié une seconde fois religieusement à l'âge de vingt-cinq ans, 677 le 20 juillet 1746 à Mosset avec Rose BONERICH 678 (1726-1793). 137) Rose BONERICH, fille de Pere BONERICH (°< 1691) et Anna Maria CUPET (< 1691-> 1746), née à Nohèdes en 1726, décédée à Mosset le 7 mars 1793, à l'âge de soixante-sept ans. 138) François Lein COSTESECA 679 680 , Brassier, fils de Joan Miquel COSTESECA (1705-> 1767) et Rosa VIDAL (1710-> 1767), né à Mosset le 25 novembre 1740, reçu au baptême dans la même localité le surlendemain, à l'âge de deux jours 681 682, y décédé le 3 novembre 1790, surlendemain de la Toussaint, à l'âge de quarante-neuf ans, inhumé dans la même localité le lendemain 683. Il s'est marié religieusement à l'âge de vingt-six ans, 684 le 22 juillet 1767 à Mosset avec Catherine Anne NABONA 685 (1747-1801). 139) Catherine Anne NABONA 686, fille de Lluc NABONA (1710-1758) et Maria Catherina BLANQUER (1709-1755), née à Mosset le 12 juillet 1747, baptisée dans la même localité le lendemain, à l'âge de un jour 687, y décédée le 11 mai 1801, à l'âge de 679 671 Leur union dura environ 26 ans et 7 mois Note sur Salvador Joan BRUZI Note : La première épouse de Joan Bruzi, Grâce Fabre, décède le 09/02/1745. 5 mois plus tard, le 20/07/1746, il se marie. 673 Au baptême de Salvador Joan furent témoins Joan Antoni ROITG (Parrain) - Catharina ZZ (Marraine) Francisco Galdérich Curé PORTELL (Officiant religieux). 674 Muni des sacrements 675 A l'inhumation de Salvador Joan furent témoins Jean THESA (Témoin) - Julien Maire PRATS (Témoin) - Joseph Curé PARER (Officiant religieux). 676 Leur union dura environ 1 mois 677 En présence de Dominique SARDA (Témoin) - Joan Curé PAJAU (Officiant religieux) - Baptiste VILLE (Témoin) - Léon LABATUT (Témoin) - Pierre CANTIE (Témoin). 678 Leur union dura environ 41 ans et 3 mois 672 Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Note sur François Lein COSTESECA Il figure sur la liste de la 5e Compagbnie des volontaires de la Milice Natioanle de Mosset du 13/09/1789. (ADPO 100EDT45) 680 Divers Cote archives : N 681 Le parrain est Lin Vidal. La marraine est Rose Canal. Ne signent pas. 682 Au baptême de François Lein furent témoins Lin VIDAL (Parrain) - Francisco Galdérich Curé PORTELL (Officiant religieux). 683 A l'inhumation de François Lein fut témoin François Curé GALIAY (Officiant religieux). 684 En présence de Jacques COMINJE (Officiant religieux) - Baptiste VIDAL (Témoin) - Joseph ESCANYE (Témoin) - François CLIMENS (Témoin). 685 Leur union dura environ 23 ans et 3 mois 686 Divers Cote archives : N 687 Au baptême de Catherine Anne furent témoins François CORTIA (Parrain) - Catherine CLAUSELL (Marraine). 162 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES cinquante-trois ans 688. 140) Isidore Emmanuel MESTRAS 688 689 , Au décès de Catherine Anne furent témoins Michel SALGAS (Déclarant) - Marie Rose COSTASECA (Déclarante). 689 Note sur Isidore Emmanuel MESTRAS Inventaire des meubles laissés par feu Isidore Mestres le 10 mai 1806 à Campôme Le 10 mai 1806 à Campôme est comparu Emmanuel Mestres de Campôme qui nous a requis pour rédiger l'acte d'inventaire et de description des effets meubles et fruits mis sous scellés par le juge de paix de Prades le 23/4/1806 qu’il a mis en évidence et trouvés dans la maison de feu Isidore Mestres son père duquel il est donataire universel. Au fur et à mesure qu'il sera procédé à la reconnaissance et levée des scellés déclarant qu'il procède à l'inventaire uniquement pour faire plutôt les scellés et apposés sur les objets et pour éviter par là toute contestation. Qu'il n'entend pas pour cela se porter héritier du dit son père mais bien vouloir s'en tenir à la donation qui lui fut faite par celui-ci par son contrat de mariage retenu par maître Escape notaire (3E21/490). Se réservant en outre tous ses droits. Nous étant transportés à la maison où est décédé le dit Isidore Mestres, située à Campôme, à la rue dite de «Lo cami del paroi », confrontant avec Gilles Cassoly rue au milieu, au midi au même, au couchant avec Simon Laguerre (1770) et à septentrion Michel Mestres, avant de trouver le sieur Blaise Hortet juge de paix du canton de Prades, lequel assisté de Valent Roger son greffier a procédé à la reconnaissance et levée des scellés et à la prise d'inventaire en présence de Joseph Fabre Roger cultivateur habitant à Prades qui, tant pour son intérêt propre que comme usufruitiers des biens et cas dotaux de Catherine Mestres (1756 - Après 1825) son épouse fille d’Isidore Mestres, que pour l'intérêt que celle-ci avait requis l'apposition des scellés et à la levée desquels il aurait été sommé d'assister à un exploit de... Cadet et en date du cinq courant moi dûment enregistré. Le juge de paix ayant levé les scellés mis sur un garde-robe en bois de noyer placé dans la chambre de derrière y avons trouvé des effets des enfants dudit Emmanuel Mestres ainsi que 10 chemises à l'usage du dit Isidore Mestres et de la toile de lin presque hors service. De là étant monté au grenier et après la levée des scellés apposés sur la porte d'entrée, nous y avons trouvé deux chaises en bois de noyer, une échelle en bois de sapin fort vieille, une mauvaise comporte de contenance de cinq pieds de cochon et partie de la tête d'un cochon salé, plus un gros récipient d'huile sans rien dedans et pouvant contenir 66 litres plus deux assiettes en terre et un plat d'étain, plus une panière en Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 paille de contenance de 5 litres de pois, plus 17 boisseaux de bled, plus 143 boisseaux de bled seigle, de plus 7 boisseaux de haricots dont un d’haricots jaunes et les autres d’haricots blancs. Étant descendu à la cave et les scellés apposés sur la porte ayant été levés par le juge de paix nous y avons trouvé cinq tonneaux cerclés de fer pouvant contenir chacun 60 voltes d'ici ( ?), dans lesquels il s'est trouvé 50 décalitres de vin, plus 2 tonneaux cerclés de fer pouvant contenir l'un 2 décalitres et l'autre 18 décalitres sans rien dedans plus trois comportes dans l'une desquelles il y a 1 décalitre de vinaigre. Les scellés apposés sur la porte de la chambre où est décédé le dit Isidore Mestres ayant été levés par le juge de paix, il s'y est trouvé un lit en bois de noyer avec sa paillasse, son matelas, 2 draps de lit en lin, une couverture, une grosse caisse en bois de pin ainsi que 2 chaises en paille. Tous les scellés se trouvant recensés et levés et après que le juge ait procédé au recollement des objets laissés en évidence et constaté par son verbal la position il a été continué l'inventaire et de suite des objets dans l'ordre suivant les meubles et effets laissés en évidence. Dans la chambre de derrière un lit en bois de noyer avec sa paillasse, 2 linceuls en toile de lin et sa couverture de laine et fils de couleur bleue, trois chaises en noyer, une caisse de bois de sapin avec sa fermeture hors service, deux pots en terre dits soupières, un habit de draps du pays à l'usage du défunt. Dans la chambre de derrière au second étage un lit en bois de noyer avec sa paillasse, 2 linceuls de toile de lin et une couverture, avec un matelas hors service, une cuve dite trouil en bois de pins servant à fouler les raisins, une fau garnie, une criarde, 1 linceul toile de lin, 2 planches en bois de sapin. Dans l'appartement du milieu un moulin à farine, un tamis hors service, une table en bois de pin fort vieil et presque hors service. Dans l'appartement au-dessus de la cuisine, un lit en bois de noyer avec sa paillasse, son matelas, deux linceuls en toile de lin et 1 couverture de fil dit dauvuer ( ?) blanche, une caisse petite en bois de pin hors service, une chaise en paille vieille, une petite jarre contenant une grille en bois hors service, deux paniers en paille hors service, un panier d'osier, six chemises toile de lin hors service et à l'usage du défunt, 7 dentals et une pelle en bois. Dans la cuisine Une table en bois de pin vieille, quatre chaises en bois de noyer, une mai à paître en bois de pin, trois paniers dont deux en noisetier et l’autre d'osier avec son couvert, une carafe un cuivre contenant 5 litres, deux bouteilles de verre noir contenant 2 litres chacune, trois gobelets, trois pots en terre, une houille en fer, une paire de crémaillères, une servante, un gril en fer, des plats d'étain, quatre plats en terre, 2 poêles à frire, une casserole, deux chaudrons pesant en tout de 20 163 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES kilos, un bocal d'étain, six cuillers en bois, un buffet avec sa ferronnerie bois de pin contenant trois pots en terre, quatre bouteilles en verre noir, une blanche et l'une dans laquelle il y a un verre d'huile. Dans l'appartement au rez-de-chaussée servant d’écurie, Une cuve cerclée de fer pouvant contenir 240 décalitres, cochons estimés à... , un mulet poil gris et blanc hors d’âge avec tous ses harnais servant à l'agriculture, estimé à... Au cortal attenant à la maison avec 2 boeufs, poil mascara âgés l’un de quatre et l’autre de cinq ans, ainsi que deux vaches poils mascara de six ans et 9 ans ainsi que tous les outils aratoires nécessaires à l'agriculture, 2 socs en fer vulgairement dit arrella pesant 6 kilos. Au cortal vis-à-vis de ladite maison à la partie méridionale où il fait entrer le troupeau composé de 240 bêtes à laine. Au cortal vis-à-vis de la maison à la partie septentrionale, le juge de paix ayant levée les scellés apposés, sur un tiroir de la garde-robe de la chambre de derrière il s'y est trouvé les papiers suivants : - une expédition d'une quittance de 770 livres consentis par Joseph Fabre et Catherine Mestres mariés en faveur de l'Isidore Mestres retenue par maître Felip Barrere notaire le 19 mars 1797. - une autre expédition d'une vente d’un bien à Mosset Al Castanyer consentie par Julien Commenge à Isidore Mestres pour le prix de 20 F devant Me Escape notaire le 4 mai 1788. - une autre expédition d'une vente d’un champ à Mosset par Michel Fabre à Isidore Mestres pour le prix de 110 F retenus par maître Lavall notaire le 27 janvier 1788. - plus le dit Emmanuel Mestres pour condescendre à défricher ( ?) faite par le dit Fabre Roger a déclaré que Isidore Mestres a laissé les propriétés suivantes : 1 - une pièce de terre champ à Campôme appelée "Lo campet" et contenant environ six Cantonades 2 - un autre champ et pré à "loumenat" de 90 ares. 3 - un jardin à Campôme de 8 ares 4 - et à Mosset à 'Llouganas" de cinq ares. 5 - deux pièces de terre à "Llouganas" de 35 ares chacune 6 - une pièce de terres à Corbiac de deux journées d'homme à faucher. 7 - une pièce de terre à Mosset à Brèzes de 35 ares. 8 - une pièce de terre au Bac de 95 ares 9 - un champ à Falguères de 180 ares 10 - une vigne à Mosset de 10 journées d'homme 11 - etc. Emmanuelle Mestres déclare qu’il est créancier sur la succession de l'Isidore Mestres, son père : - de la somme de 30 F - de la somme de 1100 F qu'il a payée à Joseph Brial de Taurinya acompte de dot promise à François Mestres par Isidore ainsi qu'il en résulte de la quittance retenue Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Cultivateur, fils de François MESTRAS (> 1695-> 1753) et Isabeau Helena Thérèsa SERRA (1709-> 1753), né à Campôme avant par maître Felip Barrere notaire le 6 pluviôse an XII (27 janvier 1804 ). - plus la somme de 3630 F payée à Jean Mestres à Molitg pour l'obligation et pareille somme que Isidore Mestres avait consentie en faveur de Jean Mestres Maire... Par la quittance retenue par moi notaire le deux du courant mois. - plus la somme de 880 F qu'il a payée à Espérance Mestres (mariée à Thomas Cobau) acompte de dot promise par Isidore Mestres son père. - plus la somme de 990 F qu'il a payée à Jean Mestres (Sosa 70) son frère pour acompte de dot à lui promise par Isidore Mestres - plus la somme de 1210 F qu'il a payée à Anne-Marie Mestres, épouse de Michel Cases et Cadet pour la dot à elle promise par Isidore Mestres, par acte reçu par Antoine Lavall notaire. - plus la somme de 1100 F à payer à François Mestres, son oncle, pour les droits qu'il avait sur les biens d'Isidore Mestres, acte reçu par maître Felip Barrere notaire. Ceci fait et s'étant plus rien trouvé à dire, comprendre ni déclarer au premier inventaire, tout le contenant de celui-ci est resté à la garde et possession d’Emmanuelle Mestres qui s'en est chargé pour la représenter quand et à qui il appartiendra. Signé par Emmanuelle Mestres et Joseph Fabre Roger et par le juge de paix et son greffier et moi notaire après avoir vaqué jusqu'à cinq heures Avec la présence de Nicolas Laguerre cultivateur, Jean-Baptiste Fabre prêtre desservant la paroisse de Campôme. (ADPO 3E23/62 Page 63 Me Bordes) Remarques PRATS Ramon (1587 - 1652) PRATS Ramon figure dans le Memorials dels habitants en Mosset dins la vila en 1602 .(ADPO 5BP 23) SALETA Frances (Avant 1599 - Après 1629) Dans le Memorials dels habitants en Campoma dins la vila en 1602, Frances Saleta est classé dans les "pagesos de Campoma lo que poden paguar" (ADPO 5BP 23 ). Il fait donc partie des plus aisés. COMBAU Joan (Avant 1561 - Après 1614) Dans le Memorials dels habitants en Campoma dins la vila en 1602, Joan Combau est classé dans les "pagesos de Campoma lo que poden paguar" (ADPO 5BP 23 ). Il fait donc partie des plus aisés. TOLRA Joa (Avant 1587 - Après 1620) Dans le Memorials dels habitants en Campoma dins la vila en 1602, Joan Tolrra balla est classé dans les "pagesos de Campoma lo que poden paguar" (ADPO 5BP 23 ). Il fait donc partie des plus aisés CARBONELL Domingo (Avant 1546 - Après 1576) Domingo Carbonell de bassas (Baixas ?) figure dans le Memorials dels habitants en Mosset dins la vila en 1602 .(ADPO 5BP 23) 164 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES 1738, décédé en 1806, à l'âge de soixante-sept ans au moins. Il s'est marié religieusement à l'âge de quinze ans au moins, 690 691 le 27 février 1753 à Taurinya avec Marie FELIP 692 (< 1738-<> 1792 & 1832). Isidore Emmanuel s'est uni une seconde fois avec Thérèse RADONDY 693, née à Mosset avant 1790, décédée après 1798, à l'âge de huit ans au moins. 141) Marie FELIP, fille d'Emmanuel FELIP (< 1723-<> 1768 & 1770) et Catherine SICART (< 1723-> 1768), née à Taurinya avant 1738, décédée entre le 14 janvier 1792 et le 3 janvier 1832, à l'âge de cinquante-quatre ans au moins. Isidore Joseph RADONDY 142) Isidore Joseph RADONDY 694 695 690 , Curé: "Francisco Sicart, religieux de l'ordre de saint Banoit, sacristain du monastère de Saint Martin du Canigou par commission et faculté" du révérent Gaudéric Serdane du lieu de Taurinya". 691 En présence de Pierre SENSEBY (Témoin) - Joan MESTRES (Témoin) Père du marié. 692 Leur union dura environ 38 ans et 11 mois 693 Il a environ 52 ans de plus qu'elle 694 Note sur Isidore Joseph RADONDY Il figure sur la liste de la 3e compagnie des volontaires de la Milice Natioanle de Mosset du 13/09/1789. (ADPO 100EDT45) Réquisitions d'artisans 10 septembre 1794, les charpentiers, les menuisiers, les maçons, les tailleurs de pierrede la commune sont réquisitionnés. À Mosset sont concernés : François Estève (1767-1821), Gaudérique Laguerre (1754), Louis Oliver (1759-1832) menuisiers, Isidore Radondy (1753-1824), Isidore Soler (1748-1811) et Baptiste Palau (1756), maçons. Ils se rendront sans délai à Perpignan pour travailler à la fabrique des poudres et salpêtres. Maurice Matheu, fermier des forges, se présente et à expose qu'il lui fallait deux ouvriers dont un menuisier et un maçon et un maçon pour réparer et rebâtir sa maison qui a été incendiée. Ces artisans ne travaillent par en permanence de leur métier, ils ne sont pas très habiles, ils sont la plupart Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 du temps occupés à la culture de la terre, la récolte n'est pas encore faite sur tout le territoire.(ADPO 100EDT35) Certificat de civisme François Esteve et Isidore Radondy demandent et obtiennet un certificat de civisme. Droit de patente Le cinq prairial de l'an V (24 mai 1797) de la République, les maçons n'auraient pas à payer le droit de patente. (ADPO Lp1334) Echange Le 8 nivôse an VIII (29 décembre 1799) Antoine Mailhol, officier de santé à Thuir, et Isidore Radondy cultivateur Mosset, échangent et permutent 1- Mailhol a baillé à Radondy (1753-1824) une maison à la place publique de Mosset (N°218 au 4 Plaça de dalt) confrontant - d'Orient : la place, - du midi : autre maison du dit Maillol dites "case petite " et la place, - du couchant : Jacques Fabra dit "Domenjo " [N°217 au 3 Plaça de Dalt] - de septentrion : le fossé au bas de la commune. Cette maison appartient à Maillol. 2-Radondy a baillé à Maillol en échange une maison N°165 à "Coume Gelade " (Au-dessus de la Capelleta) confrontant : - d'Orient : une petite chapelle, - du midi : la rue publique, - du couchant : un avec une rue entre les deux, - de septentrion : Jean Cabanaix.[N°164 de 1811) Cette maison appartient à Radondy. (ADPO 3E21/498 Estève Notaire à Prades-Page 281). Vente Le 4 thermidor 5 (22 juillet 1797) Pierre Boher cultivateur et Catheine Clausell son épouse vendent à Isidore Radondy cultivateur et à Espérance Parent Un champ à Rodoles pour le prix de 500 livres et 100 livres versées devant le notaire Immédiatement ce champ a fait l'objet d'un échange avec Nicolas Portell. (ADPO 3E21/497 Page 152. N°123) Vente des biens de d'Aguilar Le cortal "den Mazouille" au "Pla de Pons". Estimation du 4 germinal an II (24.3.1794) Le bien et composait de champs, prés, garrigues et d'une bergerie au cortal couvert de tuiles. Il est divisé en deux lots. Lot 1 : champ prè et garrigue, y compris la moitié de la bergerie du côté du midi confrontant - d'orient, Pierre Fabre - du midi, Dominique Dimon (1727-1796) et Isidore Radondy (1753->1806) - du couchant, Pierre Bigorre (1760-1815) et François Ville (1735-1805) de septentrion, les jalons du lot le numéro 1. Superficie : 18 journaux englobant le champ de "la mola." Estimation : 1500 livres. Lot 2 : champ prè et garrigue, y compris la moitié de la bergerie confrontant d'orient, ravin qui vient de "la 165 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES Close." - du midi, Jalons N°1 - du couchant, François Ville et Baptiste Cortie (1755-1844) - de septentrion, Sauveur Climens (1743-1812. Superficie : 20 journaux. Estimation : 1700 livres. (ADPO 1Qp159) Vente Le 29 frimaire an V (19 décembre 1796 ) Joseph Fabre tailleur vend à Isidore Radondy cultivateur la portion que Joseph Fabre a acquis de la République française au chateau de Mosset consistant en 3 appartements, l'un au rez de chaussée, l'autre au premier étage et le 3e au second étage (N°133 au 6 El Plaçal) confrontant - d'orient avec le rue du chemin public - du midi avec Joseph Ruffiandis et Louis Bonet - du couchant avec François Bourges (N°137 au 5 El Plaçal), passage entre les deux - de septentrion avec Joseph Foulquier.(N°139 au 8 El Plaçal) Cette portion appartient au vendeur en vertue de la vente qui lui a été faite par le Directoire du distruict de Prades par procès verbal. Le prix est de 132 livres.(ADPO 3E21/497 Esteve Notaire à Prades) Vente Le8 nivose an V (28 décembre 1796) Joseph Rocafort brassier vend à Isidore Radondy cultivateur la portion que Joseph Rocafort a acquis de la République française au chateau de Mosset consistant en 2 appartements au rez de chaussée (N°138 ou 137) confrontant - d'orient avecles appartements du vendeur Isidore Radondy (N°133) et avec Joseph Bonamic - du midi avec Barthelemy Ribere (N°135) - du couchant avec la place du château - de septentrion avec Pierre Xambeu. (N°139) Cette portion appartient au vendeur en vertue de la vente qui lui a été faite par le Directoire du distruict de Prades par procès verbal. Le prix est de 100 livres.(ADPO 3E21/497 N°40 page 56 Esteve Notaire à Prades) Echange Le 8 nivose an V (28 décembre 1796 ) Isidore Radondy cultivateur fait échange avec Joseph Manaud brassier.Isidore Radondy baille à Joseph Manaud la portion du chateau qu'il vient d'acheter à Joseph Rocafort, consistant en 2 appartements au rez de chaussée consistant au N°7 El Plaçal (N°138) confrontant - d'orient avecles appartements du vendeur Isidore Radondy (N°133) et avec Joseph Bonamic - du midi avec Barthelemy Ribere (N°135) - du couchant avec la place du château - de septentrion avec Pierre Xambeu (N°139) et Joseph Manaud baille à Radondy, une autre portion du chateau consistant en 2 appartements du chateau l'un au rez de chaussée et l'aiutre au 1er étage qu’Antoine Fourquier avait pareillement acquis de la République et que Manaud a acquis de Fourquier. Les valeurs sont évaluées à 100 livres. (ADPO 3E21/497 N°47 page 57 Esteve Notaire à Prades) Vente Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Maçon, fils de Baptiste Joseph RADONDY (1717-< 1772) et Élisabeth LAVILA (< 1710-1771), né à Mosset le 13 mai 1753, reçu au baptême dans la même localité le lendemain, à l'âge de un jour 696 697, y décédé le 14 mai 1824, à l'âge de soixante et onze ans. Succession à Prades le 12 octobre 1824 : Déclarations de succession Le 12 octobre 1824 est comparu Jean Mestres (1763-1832) cultivateur et Marie Radondi son épouse domiciliés à Mosset, faisant pour cette dernière et pour Thérèse Radondi épouse de Brice Dalbiès et pour Marguerite Radondi veuve de Cosme Cassoly de Campôme qui ont déclarées que Isidore Radondi leur père est décédé à Mosset le 14 mai 1824. Par son décès ils ont recueilli les biens et ci-après, desquels biens la dite de Marie Radondi en est donataire suivant son contrat de mariage avec Jean Mestres reçu par maître Bordes le 5 février 1792. Immeubles à Mosset. Le 29 ventôse de l’an VI (19 mars 1798), Isidore Radondi cultivateur, confesse et reconnaît avoir reçu comptant en espèces métalliques de Michel Porteil cultivateur, la somme de 100 F pour la restitution du prix de la vente de la plus-value d’une pièce de terre champ à Rodoles selon le contrat de vente consentie par Nicolas Porteil en faveur de Isidore Radondi le 15 ventôse de l’an VI (22 février 1798). Cette propriété avait été précédemment vendue sous pacte de rachat perpétuel par Nicolas Porteil en faveur de Michel Porteil qui la possède par acte du 24 nivôse dernier (13 janvier 1798) Isidore Radondi a été tenu de recevoir cette somme parceque Nicolas Porteil avait cédé à Michel Porteil la préférence dans le cas de la vente de la plus-value de cette propriété selon le contrat de vente à pacte de rachat. Ainsi au moyen du présent acte la propriété appartiendra irrévocablement à Michel Porteil. Isidore Radondi déclare en outre que Michel Porteil lui a fait raison des frais d’enregistrement efforce dudit contrat se portant à six livres 15 sols. (ADPO 3E15/497 Escape N°68 Folio 279) 695 Bien immobilier local au : N°218 au 4 Plaça de dalt depuis 1799 et en 1846 Folio 457 et 456 - Avant le 29/12/1799 N°165 à Coume gelade et en 1824 maison N°218 d'un revenu de 40 F. 696 Mar= Marie CostesecaNe signe pas. Curé = Barthelemi Lavila 697 Au baptême d'Isidore Joseph fut témoin Isidro LAVILA (Parrain). 166 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES 1 - un corps d'héritage au lieu-dit "Rabassat", constitué en grange, terres labourables, terre vaine et pré d'un revenu de 250 F 2 - un champ à Corbiac le numéro 661 3 - terres et pâtures à La Crouette le numéro 827 et 828 de la matrice du rôle 4 - un petit jardin au horts d'amun sous le numéro 95 5 - une maison sous le numéro 218 au 4 Plaça de dalt d'un revenu de 40 F. 6 - un pré à La Raboullède sou le numéro 124 7 - une grange avec champ et pré à "la Margaride" 8 - un champ à Corbiac sous le numéro 666 9 - un autre champ à Corbiac 10 - une vigne à Fournols sur le territoire de Campôme 11 - une partie de maison indivise à Mosset d'un revenu de 7,50F. Soit un total de revenus de 660 F faisant un capital de 13 200 F. Immeubles par destination 1 - une mule valant 150 F 2 - deux vaches de 380 F 3 - 120 bêtes à l'aine soit 600 F 4 - 2 chèvres estimées à 12 F les deux. 5 - et des outils aratoire pour 24 F Soit au total 14 176 F. Et en plus le mobilier est détaillé dans l'État produit est estimé à 166 F. La comparant déclare que d'autres biens peuvent figurer sur la matrice du rôle sur la tête du défunt Isidore Radondi mais que son petit-fils en est le titulaire..(ADPO 5W561 N°279) Régularisation Le 23/11/1813 Isidore Radondy reçoit de Hyacinthe Dirigoy la somme que Baptiste Dirigoy défunt son père se serait obligé de lui payer selon acte retenu par Me Lavall le 26 frimaire an XII 300 francs. (3E23/69 Folio 269 Pierre Bordes). Partage à Prades le 25 février 1825 : 3E64/46N°80 Folio 105 Bonaventure Felip le 25/02/1825 - Partage Comparaissent : Marie Radondy Marguerite Radondy Thérèse Radondy. Dans le contrat de mariage de Marie Radondi Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 l'aînée des trois soeurs, avec Jean Mestre, contrats reçus par Me Bordes le cinq février 1792, Isidore Radondi son père fit donation à Marie Radondi de tous les biens présents et a venir sous réserve de l'usufruit. Dans le même contrat de mariage Isidore Radondi se réserve sur ces biens une somme de 1760 F pour fournir à l'établissement de ses autres filles et en disposer à ces plaisirs et volonté, laquelle somme suivant la jurisprudence fondée sur le droit municipal de la province du Roussillon, le donataire avait le droit d'exiger soit en argent soit en nature les biens donnés, à son choix. Suivant le même contrat de mariage de donations ci-dessus mentionnées s'étendait à toutes les acquisitions que le donateur pouvait faire, l'autre moitié lui demeurant. Isidore Radondi a effectivement fait plusieurs acquisitions depuis la dite donation lesquels les acquisitions toutes les parties ont dit bien connaître. Isidore Radondi étant décédé au mois de mai 1824, le montant en argent ainsi que la mois de ses acquisitions aurait pu être dévolues en tout ou en partie à Marguerite Radondi ou Thérèse Radondi conformément à la loi de pluviôse an cinq. Dans le contrat de mariage de Marguerite Radondi reçu par maître Escape depuis environ 18 ans (1806) Isidore Radondi fit donation à Marguerite Radondi un avancement d'hoirie paternelle et maternelle d'une somme de 1300 F que Cosme le cas souligné a reçus par acte authentique. Dans le contrat de mariage de Thérèse Radondi avec Brice Dalbiès reçu par Me Lavall depuis environ 22 ans, Isidore Radondi fit donation à l'avancement d'hoirie à sa fille de la somme de 1500 F que Brice Dalbies a reçus par acte authentique. Marguerite Radondi veuve de Cassolit et Thérèse Radondi femme Dalbiès prétendent avoir exclusivement droit à la réserve en argent de Isidore Radondi leur père ainsi que la moitié des acquisitions qui avaient faites depuis la donation ci-dessus mentionnée, croyant aussi pouvoir prétendre à un supplément de droits légitimmaires paternels. Elles étaient au moment de former une 167 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES demande devant les tribunaux contre la dite Marie Radondi femme Mestres leur soeur, en délivrance de la dite réserve, de la moitié des dite des acquisitions et de tout supplément de légitimmre paternelle avec tous fruits et intérêts depuis telle époque que de droit. Marie Radondi femme Mestres prétendait que la réserve en argent de leur père était en partie absorbée par des alliénations qu'il avait pu faire, qu'elle avait sa portion sur la moitié des acquisitions non comprises dans la donation et que ses deux soeurs étaient plus que payées de leur droit légitimmaire au moyen des sommes qui leur avaient été respectivement données dans leur contrat de mariage. Sur ces prétentions opposées les parties allaient s'engager dans un procès dont elle ne pouvait prévoir l'issue. Dans cet état des choses les parties craignant les suites de ce procès et voulant dailleurs maintenir et conserver entre elles la bonne entente qui a toujours existé, et d'après la vie de leur conseil se sont rapprochés pour transiger sur tous les points ci-dessus mentionnés : 1 - pour tenir lieu à la dite Marguerite Radondi veuve Cassoly de ce qui pourrait lui revenir de la réserve en argent des Isidore Radondi, pour lui tenir lieu d'autre part de ce qu'elle pourrait prétendre sur toutes acquisitions faites par Isidore Radondi depuis la donation universelle faite à Marie Radondi sa fille dans son contrat de mariage, pour tout supplément de droit légitimmaire paternels qui pourraient se trouver dus à Marguerite Radondi, la dite Marie Radondi et la dite Thérèse Radondi lui cèdent et délivrent la quantité de 47 perches 41 mètres à prendre vers l'est et du côté de la confrontation de Jean Fabre de tout le bas d'une pièce de terre champ arrosable à Mosset au lieu-dit Corbiac, acheté par Isidore Radondi à Giles Bory de Campôme par acte reçu par maître Lacroix le premier décembre 1818. Cette quantité sera déterminée par un arpentement régulier et des bornes en ligne droite de haut en bas de la pièce. 2 - pour tout ce qui peut revenir pour les mêmes causes et à raison des mêmes droits à Thérèse Radondi femme Dalbiès, les dites Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Marie Radondi et Marguerite Radondi lui cède et délivre la quantité de 35 perches 56 mètres du même champ de Corbiac à côté de la portion à signer ci-dessus à Marguerite Radondi sa soeur. Cette quantité sera divisée de la partie restante à Marie Radondi par les bords ne plaçait en ligne de haut en bas. 3 - la portions qui restera à Marie Radondi fournira à la servitude de d'irrigation et la suite de l'eau pour les portions de ces deux soeurs. La portion à signer à Thérèse Radondi fournira pareille servitude de pour celle de Marguerite Radondi. Marguerite et Thérèse pourront passer à pied et à cheval sur le sentier de service qui existe dans la propriété pour l'exploitation de leurs portions respectives mais attendues que chaque portion aboutit au chemin public et le devront chacune dans son terrain pratiqué un passage pour les bêtes de deux labour. 4 - Marguerite Radondi et Thérèse Radondi se trouveront payer de leur art de la défuntes espérances parents mère communes se portant au total à une somme d'environ 280 F en argent, sur les sommes en argent qui leur furent donnés dans le respectif contrat de mariage. 5 - indépendamment de la portion assignée à la dite Thérèse Radondi du champ de Corbiac, elle aura personnellement le droit d'habiter à vie dans une chambre du second étage de la maison qui avait appartenu à Isidore Radondi et qu'habite sa famille, située à Mosset à La Place Nove, avec le droit de faire du feu, pour usage à la cheminée, du four aussi au second étage. Elle pourra habiter les appartements avec sa fille de service, mais elle ne pourra céder le droit de la Lew et à qui que ce soit 6 - Marguerite et Thérèse Radondi entre en jouissance ce jour de la portion de champ de Corbiac qui leur est respectivement assigné avec les récoltes qui peuvent y être pendantes. 7 - les parties déclarent à cette féerie selon de tous fruits et intérêts jusqu'au présent acte et n'avoir rien à se répéter à cet égard. 8 - toutes dettes et charges des biens et sessions deux Isidore Radondi s'il en existe de meurtre à la charge de Marie Radondi donataire. Les parties et ayant déclaré dans point connaître. 168 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES 9 - au moyen de ce qu'il est convenu Marguerite Radondi veuve et Thérèse Radondi femme Dalbiès s'estime content est satisfait de tous leurs droits ci-dessus mentionnés et renonce à toute action. Les témoin et Brice Dalbiès ont signé, Jean Mestres et les trois soeurs ont déclaré ne savoir. Il s'est marié, à l'âge de dix-huit ans, le 8 janvier 1772 à Escaro, puis religieusement 698 le même jour au même endroit avec Marie Esperansa PARENT 699 700 (1747-1817). 143) Marie Esperansa PARENT, fille de Joseph PARENT (< 1714-> 1755) et Esperansa Margarida LAPORTA (1705-< 1772), née à Escaro le 15 avril 1747, baptisée dans la même localité le lendemain, à l'âge de un jour 701, décédée à Mosset le 27 juillet 1817, à l'âge de soixante-dix ans. Brassier, fils de Pierre CURTIA (1727-1793) et Catherina Margarida FONT (1725-< 1767), né à Mosset le 30 août 1749 703 , reçu au baptême dans la même localité le lendemain, à l'âge de un jour 704, y décédé le 14 septembre 1795, à l'âge de quarante-six ans. Il s'est marié religieusement à l'âge de dix-sept ans, 705 le 21 janvier 1767 à Mosset avec Françoise Marie XAPAYRAU 706 707 (1749-1804). 145) Françoise Marie XAPAYRAU 708 709, fille de Joseph Francesch XAPEIRO (1702-1752) et Maria DEIXONE (< 1730-1778), née à Mosset le 23 février 1749 710 , baptisée dans la même localité le lendemain, à l'âge de un jour 711, y décédée le 703 Confirmation 10/10/1759 Le parrain est Etienne Font, Brassier, signe. La marraine est Françoise Galau qui ne signe pas. 705 En présence de Matheu PROHOM (Témoin) François CORTIA (Témoin) - Jean Baptiste BOURGES (Témoin). 706 Leur union dura environ 28 ans et 8 mois 707 Il a environ 6 mois de moins qu'elle 708 Note sur Françoise Marie XAPAYRAU Vente de vin "Le 22/07/1784, François Respaut garde de forêts et sous batlle de la Baronnie de Mosset dénonça, bon et peine de 10 livres, monnaie de France, contre Léon Vila, brassier habitant la ville de Mosset et contre sa femme, pour avoir servi chez eux le vin d'un inconnu qui n'a voulu dire son nom et contre ce dernier pareille peine de 10 livres et à cet effet, attendu que le refus de cet inconnu du vin, son nom et domicile que j'ai dûment interpellé.... Cet inconnu vendait à Françoise Cortie , belle fille de Pierre Cortie, brassier du dit Mosset. et le jour d'hier à environ 4 heures du soir dans la maison du dit Vila. Jean Thomas, batlle de Mosset." (ADPO 11BP261) Mutations par décès de Jacques Cortie Le 28 thermidor an 3, a comparu Françoise Cortie veuve domiciliée à Mosset a déclaré qu'elle était héritiere de Jacques Cortie son mari décédée le 24 fructidor an III et que par son décès il ne leur est échu aucun immeuble. (ADPO 5W625) 709 Son nom figure sur un acte de Françoise Catherine Josèphe PORTELL (Baptême). 710 Xapeiro deviendra plus tard Chapayrau 711 Au baptême de Françoise Marie furent témoins Françoise PINEU (Marraine) - Jean Curé ANGLADA (Officiant religieux). 704 144) Jacques Joseph CORTIE 702, Voiturier 698 Témoins: Joseph Grau, François Grau, Michel Poncet, Isidore . Signent. Curé: lavila 699 Leur union dura environ 45 ans et 7 mois 700 Il a environ 6 ans et 1 mois de moins qu'elle 701 Au baptême de Marie Esperansa furent témoins Esperansa RICONT? (Marraine) - Jean PARENT (Parrain). 702 Note sur Jacques Joseph Cortie Jugement Le 05/05/790, acte du juge de Prades concernant le conflit entre Louis Poirier, marchand à Villefranche et Jacques Cortie voiturier. (ADPO 11BP261) Jugement (Le 14/06/1784, acte du juge de Prades concernant le conflit entre Françoise Lafont et Malart épouse de Simon Malard, charpentier à Nyer et Pierre Cortie, brassier, père et légitime administrateur de Joseph Cortie et Jean Cortie ses enfants, - Jacques Cortie, brassier, fils du dit Pierre, émancipé par son mariage, - Catherine Cortie épouse de Gaudérique Portell, brassier. (ADPO 11BP261) Jugement Le 23/08/1784, acte du juge de Prades concernant le conflit entre André Santgerma, pages de Sahorre et Pierre Cortie, brassier, père et légitime administrateur de Joseph Cortie et Jean Cortie ses enfants, Jacques Cortie, brassier, fils du dit Pierre, émancipé par son mariage, Catherine Cortie épouse de Gaudérique Portell, brassier. (ADPO 11BP261 Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 169 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES 13 mai 1804, à l'âge de cinquante-cinq ans 712. Françoise Marie s'est mariée une seconde fois, à l'âge de cinquante ans, le 30 mars 1799 à Mosset avec Antoine FABRESSE 713 714, né à Rabouillet en 1744, décédé après le 14 mai 1804, à l'âge de soixante ans au moins. Jacques Joseph Isidore RUFIANDIS 146) Jacques Joseph Isidore RUFIANDIS, dit Brillant (El) 715 716 , Pages Officier de 712 Au décès de Françoise Marie fut témoin Antoine FABRESSE (Déclarant). 713 ADPO 3U2817 Tribunal de première instance de Prades - Procédures correctionnelles Jean Galaut de Mosset contre Etienne Pares de Mosset prévenu de voies de fait Le 12-05-1809 à Mosset : "Par devant nous Isidore Pompidor (1770-1840), adjoint au maire de Mosset, s'est présenté le Sieur Lavila, propriétaire de Mosset, qui nous a dit que Jean Galaut (1758-1810), surnommé "Mesouret", étant employé à la garde du troupeau de dit Lavila, avait été battu et maltraité et ne pouvant le dit Galaut, se transporter pour faire sa déclaration, il nous a requis le transport chez le blessé pour prendre connaissance des faits. Le 12-05-1809, nous nous sommes transportés en la demeure de Jean Galaut sise à Mosset. Etant entrés, nous avons trouvé, couché dans son lit, le dit Galaut. Il a dit que, le jour d'hier, à environ 1 heure de l'après-midi, étant occupé à la garde du troupeau du Sieur Lavila sur la propriété, en jachère, de Etienne Pares (1767-1813), à la partie du territoire appelée "Counch", au couchant de la dite propriété, il vit sortir Etienne Pares qui montait à course de cheval, lequel étant arrivé à l'endroit appelé "Lira de Mosseu Miquel" cause un moment avec Jean Cortie Xapeiro (1779-1854) et se dirigea toujours à couse vers sa bâtisse située sur sa propriété du "Counch" et immédiatement il vit venir à lui le sus dit Etienne Pares accompagné de Joseph Pares (1811-1875) son fils, armés chacun d'un pal vulgairement appelé "courp." Etienne Pares demanda au déclarant : "Qui t'a donné ordre de conduire le troupeau sur cet endroit ? " Il lui répondit : "Je ne croit pas te porter du dommage." Alors Etienne Pares lui dit "Tu dois mourir ici." Et de suite, à grands coups, il le réduisit dans l'état où il se trouve et il l'aurait sans doute tué sans la supplique de Joseph Pares, son fils, qui lui dit : "Mon père ! Laissez-le ! Il en a assez !" La déclaration a été faite en présence de : Jean Cortie Xapeiro (1779-1854), Joseph Catala (1763-1811), Emmanuel Soler (<1769->1812), Julien Prats dit "Parote" (1747-1891) Julien Garrigo (1769-1863) Marguerite Prats, Antoine Fabresse (1744->1804) Gaudérique Porteil (1757-1820)" 714 Son nom figure sur un acte de Françoise Marie XAPAYRAU (Décès). Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 715 Note sur Jacques Joseph Isidore RUFIANDIS Figure sue la liste de la 8e ou 5e compagnie des volontaires de la Milice Natioanle de Mosset du 13/09/1789. (ADPO 100EDT45)) Justice de Paix du canton de Mosset le 16 prairial an II (4 juin 1794), Marie Bonamich épouse de Jacques Rouffiandis, officier de santé aux hôpitaux de l'Armée à Pia, contre son beau-frère Joseph Ruffiandis pour "insulte grave et atroce qu'il lui a faite non seulement en paroles mais encore en coups qu'il lui a portés dont elle conserve encore les traces." (ADPO LP1405) Secours Jacques Roufiandis de Mosset reçoit 100 livres à titre des secours autant pour lui que pour d'autres citoyens, conformément à l'arrêté du directoire de ce jour. Ces Secours sont alloués par la Nation aux citoyens du département qui ont éprouvé des pertes causées par l'invasion des troupes espagnoles. (ADPO LP1078) Vente le 26 février 1798, Jeanne Darnaud épouses de Jean Laplace à Mosset, Madeleine Garrigo fille usufruitière à Mosset, vendent à Jeanne Laplace et Jacques Ruffiandis, officiers de santé à Mosset, une pièce de terre champ sous le ruisseau, d’une surface de 2000 journal, confrontant : -d'orient : le jardin de Pierre et André Rouffiandis, -du Midi : Augustin Garriguet avec un petit sentier au milieu, -du couchant : Madeleine Garrigo, -de septentrion : Jacques Cossey, pour le prix de 24 de livres en argent métallique que la mère et la fille ont reçu. (ADPO 3E23/57 folio 317) Le 27.6.1801, il figure sur la liste des notables communaux établie le 8 Messidor An IX ) Procédure contre François Ribot (ADPO 3U2815) Conflit entre Jacques Ruffiandis, chirurgien et Joseph Pares, garçon chirurgien, contre Sébastien Cantie le13/06/1774 :: Témoins assignés : -Cosme Thomas, 31 ans, cordonnier fils, Mosset, -Joseph Comenge dit "Josephe", 42 ans, Mosset, pages, -Julien Esteve dit "marienury" , garçon cordonnier, 22 ans, -François Thomas aîné, pages, 33 ans, Mosset -Jacques Lacoma, brassier, 52 ans, -Denis Castellan, garçon cordonnier, de Dieulat (Alet), 22 ans, à Mosset depuis 2 ans. (ADPO 11BP261) 170 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES Administration de l'église Réunion des administrateurs de l'église qui se sont assemblés le 5 nivose de l'an 10, pour recevoir les comptes des marguilliers de la dite église. En conséquence se sont présentés les marguilliers dont les noms suivent : Izidore Corcinos, François Bruzi, François Vila marguilliers de Saint Julien, François Dimon, Bonaventure Cossey, marguilliers du Saint Sacrement, Jean Enriquel, marguillier du Christ, Baptiste Bruzi, marguillier de de Saint Sébastien et Saint Gaudérique.. Gauderich Fons, marguillier de Notre Dame du Rosaire, Marc Rouffiandis Le lendemain 6 nivose, s'est présentée : Catherine Sarda, épouse de Sauveur Commenge, qui a redu compte de sa chazrge en qualité de pabourdesse de notre Dame du Rosaire, Magdeleine Garrigo, épouse de Pierre Cortie, pabordesse du Saint Sacrement, Rosalie Maiens, paborde de Notre Dame du Rosaire, Marie Rousse, paborde du Saint Sacrement, Signé par les administrateurs de la République Française : Jean Gaspard, Lavila, Comenge, Matheu, Rufiandis. (Archives de la mairie de Mosset) Le 26 vendemiaire an XIII (18 octobre 1804), Joseph Ruffiandis cultivateur et Marianne Terrals son épouse doivent à Joseph Terrals 600 francs. Ils ont hypothéqué une maison (N°210 au 5 Travessa del Marques ) "als bassis de Vilanove" confrontant : - avec Ferreol Salvagnyac (N°211 au 3 Travessa del Marques ) - Isidore Galaud (N°245 au 2 Travessa del Marques) rue au milieu ainsi qu'une vigne al Bac. (ADPO 3E23/31 Folio 13 Pierre Bordes) Le 11 février 1806, le maire, Lavila, dans une lettre à M. le Préfet, dresse la liste des personnes, conformément à l'arrêté du 7 thermidor an XI, pour nomination des 3 marguilliers, qui administreront les revenus de l'église et le fabrique de Mosset : Joseph Porteil, Joseph Corcinos Llopet, Jacques Ruffiandis, Jean Not, Maurice Matheu, Jacques Commenge. Le 06 avril 1810, le curé Portell (? a quitté Mosset en 1808) signe la lettre qui des 4 personnes suivantes proposées par le maire : Maurice Matheu négociant, Joseph Corcinos cultivateur, Jacques Ruffiandis, chirurgien, Porteil Gaudérique, aubergiste. (ADPO 5V6) Jugement du tribunal de première instance de Prades Audience du 04-07-1806 : don Jean Gaspart d'Aguilar, représenté par Nicolas Laguerre contre Joseph Ruffiandis dit "Brillant", 57 ans, brassier à Mosset, prévenu du délit forestier. Il semait des pommes de terre. Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Joseph Ruffiandis affirme qu'il travaillait sur son terrain. Son défenseur précise : "Attendu qu'il est en droit et en possession suffisante de cultiver le terrain sur lequel il a été trouvé semant des pommes de terre, comme aussi de prendre, en sa qualité d'habitant de Mosset, du bois sec des forêts de ce terroir, droit et possession, dont il exige formellement de renvoyer les parties par devant les juges compétents avant de dire le droit par le procès verbal dont il s'agit. (ADPO 3U3043) Audience de la cour d'assise du 7-12-1827 Mis en accusation : Magdelaine Foure, fille de Jacques Foure, journalier, 24 ans, née à Rabouillet demeurant à Mosset : et de Sébastien Morer, commerçant, né à Mosset, 24 ans, accusés comme auteurs du vol d'une somme de 1263,80 francs, commis le 07-06-1827, dans la maison d'habitation et au préjudice des nommés Ruffiandis, chez lesquels la dite Foure était employée à cette époque, en qualité de domestique ou fille de service à gages ; 1. le dit vol effectué en forçant et arrachant le piton à vis qui retenait un crochet en fer, au moyen duquel, les battants de l'armoire dans laquelle se trouvait l'argent, étaient fermés ; 2. ou du moins comme complices pour avoir, avec connaissance, aidé ou assisté l'auteur du dit vol, dans les faits qui l'ont préparé, facilité ou consommé ; 3. ou bien encore pour avoir sciemment recelé tout ou partie de l'argent volé. Témoins à charge : 1. Jacques Ruffiandis, 80 ans, propriétaire, plaignant, Mosset, [Né en 1753] 2. Isidore Ruffiandis, 41 ans, propriétaire, plaignant, Mosset, [Né en 1787] 3. Gaudérique Porteil, 48 ans, propriétaire, Mosset, [Né en 1779] 4. Maurice Laguerre, 32 ans, menuisier, Mosset, 5. Marie Rose Corcinos, 38 ans, propriétaire, Mosset, 6. Thomas Grau, 54 ans, maçon, Mosset, 7. Jean Lavila, 30 ans, propriétaire, Mosset, 8. Baptiste Soler, 17 ans, maréchal, 9. Joseph Bazinet, 50 ans, cultivateur, Mosset, 10. Claire Pébreil, 25 ans, journalière, Mosset, 11. Marguerite Capeille, 16 ans, propriétaire Vernet, 12. Raphaël Vila, 53 ans, journalier, Mosset, 13. Sébastien Comenge, 75 ans, aubergiste, Mosset, 14. Anne Marie Porteil, 37 ans épouse de Sébastien Arrous, aubergiste, Mosset, 15. Gaudérique Prats, 30 ans, propriétaire, Mosset, 16. Barthélémy Lavila, 46 ans, propriétaire, Mosset, 17. Pierre Compistro, 25 ans, meunier, Mosset, 18. Thérèse Fourquier, veuve Pineu ; 57 ans, journalière Mosset, 19. Jean Bazinet, 49 ans, cultivateur, Mosset, 171 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES 20. Gaudérique Galaut, 29 ans, instituteur, Mosset, 21. Louis Bonet, 60 ans, cordonnier, Mosset, 22. Michel Arrous, 42 ans, propriétaire, Mosset, 23. Nicolas Bonet, 32 ans, cordonnier, Mosset, 24. Jacques Cortie, 45 ans, cultivateur, Mosset, 25. Joseph Cortie, 26 ans, journalier, Mosset, 26. Joseph Marty, 42 ans, aubergiste, Mosset, 27. Pierre Marty Fondere, 53 ans, boucher, Mosset, 28. Baptiste Bes, 32 ans, boucher, Mosset, 29. François Climens, 62 ans, cultivateur, Mosset, 30. Joseph Capeille, 39 ans, propriétaire, Mosset, 31. Joseph Terrals, 64 ans, scieur de long, Mosset, 32. Joseph Laplace, 30 ans, laboureur, Mosset, 33. Jean Maillol, 34 ans, tisserand laboureur, Mosset, Témoins à décharge ; 1. Marie Salies, 19 ans, Urbanya, 2. Rose Monet, 16 ans, Urbanya, 3. Jean Mestres, 40 ans, cultivateur, maire de Mosset, Avocat : Férriol-Marie Questions : 1. Magdelaine Foure est-elle coupable d'avoir, le 07-06-1827, commis un vol d'une somme de 1263,80 francs au préjudice de des sieurs Ruffiandis ? 2. Magdelaine Foure est-elle coupable de complicité du dit vol pour avoir, avec connaissance, aidé ou assisté l'auteur dans les faits qui l'ont préparé, facilité ou consommé ? 3. Magdelaine Foure est-elle coupable de complicité pour avoir sciemment recelé tout ou partie de la somme volée ? 4. Sébastien Morer est-il coupable d'avoir, le 07-06-1827, commis un vol d'une somme de 1263,80 francs au préjudice de des sieurs Ruffiandis ? 5. Sébastien Morer est-il coupable de complicité du dit vol pour avoir, avec connaissance, aidé ou assisté l'auteur dans les faits qui l'ont préparé, facilité ou consommé ? 6. Sébastien Morer est-il coupable de complicité pour avoir sciemment recelé tout ou partie de la somme volée ? Réponses : Non aux 6 questions Les accusés sont acquittés et remis en liberté. (ADPO 2U66) Tribunal de première instance de Prades - Procédures correctionnelles Plainte de Baptiste Bruzy de Mosset contre Pierre Cortie de Mosset prévenu de tentative de viol. Le 9-07-1809 à Mosset : "Par devant nous Isidore Pompidor (1770-1840), adjoint au maire de Mosset, est comparu Baptiste Bruzy (1759-1822) de Mosset, qui nous a dit : "Le 29-06-1809 à 10 heures du matin, Françoise Bruzy (1789), sa fille de 20 ans se trouvait sur la Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 propriété de Barthélémy Ribère (1761-1849), son oncle, sise au territoire de Mosset à la partie dite "La Bastide" où elle y arrachait, avec le consentement du dit oncle, des herbes. Elle aperçu à l'autre bout du ravin des roses sur la propriété de Marie Laplace (1756-1822), veuve Pares (1747-1806 ). Elle en cueillit. Le nommé Pierre Cortie (1775-1818) dit "Parote", 34 ans, lui apparut subitement et lui manifesta l'envie qu'il avait de jouir d'elle. Malgré ses refus et voyant que le dit Cortie s'obstinait dans son dessein, elle prit la fuite et commença à franchir un mur qui se trouvait en-dessous d'elle. Cortie l'accrocha par les jupes. Elle tomba et Cortie lui donna un coup de son soulier ferré et lui enfonça les côtes. Alors Françoise le prit aux cheveux et lui fit même une égratignure au visage. Cortie voyant qu'il ne pouvait pas remplir son dessein, la laissa, en s'emportant de mille invectives contre elle. Témoins : Joseph Bonamich -Marie Corcinos fille de Jacques (1787-1853) -Marie Rousse (1769-1830) femme de Ribère (1769-1849) -Marie Rousse (1778-1848) femme de Blanqué (1777-1820). (ADPO 3U2817) Lettre de l'adjoint au maire, Isidore Pompidor, du 10-08-1809 à Monsieur le Magistrat de sûreté de Prades : "Aujourd'hui plus instruit sur cette affaire, j'ai l'honneur de vous dire franchement, de vous à moi, que je n'y vois pas toute l'importance qu'on a voulu y mettre dans le verbal de plainte. D'ailleurs Baptiste Bruzy, à qui j'ai fait dire ce que vous aviez trouvé, paraît aujourd'hui fâché qu'on veuille y donner des suites et il m'a manifesté, à moi, le déplaisir qu'il aurait à voir lever contre le prévenu." (ADPO 3U2817) Constat de Ruffiandis, chirurgien (1748-1832), du 10-08-1809 : "J'ai visité Françoise Bruzy. Après l'avoir visitée attentivement, à l'endroit où elle dit avoir reçu des coups, il y a environ un mois, je n'ai rien trouvé. Tout est de conformation naturelle. Elle me consulta en disant qu'elle avait reçu des coups au côté gauche sur les fausses côtes et à la suite d'une grande frayeur qu'elle eut, il lui resta une palpitation du cœur. Pour une espèce de jaunisse qui lui dure environ depuis 15 jours, je lui ordonne les bains, une tisane, de l'aspirine et d'autres remèdes. Elle fut guérie radicalement de ses incommodités." Le 03/03/1809, André Ruffiandis, cultivateur à Mosset a fait quittance en faveur de Jacques Ruffiandis, son frère, officier à Sauto et habitant à Mosset, de la somme de 600 francs en argent métallique. (ADPO 3E23/65- année 1809 -pages 38 -Notaire Bordes) Vente Jacques Rouffiandis propriétaire à Mosset déclare faire vente à François Villa cultivateur à Mosset d'une batisse appelée le gros magasin de la mine confrontant : 172 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES santé, fils de Francesch Isidro Julia RUFFIANDIS (1725-1800) et Marie Thérèse PRATS (1729-1807), né à Mosset le 29 mars 1748 717 , reçu au baptême dans la même localité le lendemain, à l'âge de un jour 718 719, y décédé le 3 mars 1832, à l'âge de quatre-vingt-trois ans. Successions à Prades le 28 juin 1832 : Mutations par décès Le 28 juin 1832 sont comparus Jacques Ruffiandis propriétaire, Jacques Escanyé propriétaire demeurant à Mosset et Jacques Bigorre propriétaire agissant pour Rose Ruffiandis, son épouse, domiciliés à Olette et Joseph Tisseyre propriétaire d'Evol , agissant pour Marie Ruffiandis, son épouse, lesquels ci-dessus dénommés, faisant, tant pour eux que pour Isidore Ruffiandis, Thérèse Escanyé, Thérèse Ruffiandis épouse de Gaudérique Cortie, - d'orient Lin Climens N°127, - du midi les héritiers de Thomas Bazinet N°126, - du couchant le cortal "del Plassal", - de septentrion le plassal pour la somme de 600 F en espèces métalliques. A VERIFIER en ce qui concerne Jacques Ruffiandis. (ADPO 3E23/72 Folio 170 Pierre Bordes le 18 octobre 1818) Vente d'une maison Le 23 janvier 1819, Jacques Rufiandis vend à Dominique Dimon une maison sur la place publique (N°220 partie du 5 Plaça de dalt) avec ses dépendances confrontant : - de l'est Jean Assens (N°219), - de sud la place, - du Ouest Gaudérique Rolland (N°221), - du Nord Michel Enriquel (N°225) avec une ruelle entre. (3E64/40 N°25 Folio 45 Gaudérique Bonaventure Felip) 716 Divers Cote archives : Diaporama 1 Bien immobilier local au : N°210 au 5 Travessa del Marques en 1804 et en 1811 - N°289 au 4 Plaça San Julia achetée le 3 juin 1800 à Barthelemy Ribere qui l'a achetée la veille par les frères et soeurs Maydat Laisse à son décès en 1832 une maison cortal et patus ou le défunt habitait Code : Ribot - Nc1801 Militaire : Reçoit des ecours en 1793 717 Confirmation 10/10/1759 718 Mar= Rose garrigo ne signe pas 719 Au baptême de Jacques Joseph Isidore furent témoins Josep Jaume PRATS (Parrain) - Francisco Galdérich Curé PORTELL (Officiant religieux). Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Rose Ruffiandis épouse d'Isidore Assens,pour lesquels ils se portent fort sous leur responsabilité personnelle qui a déclaré qu'ils sont héritiers de Jacques Ruffiandis, frère de la dite Rose Ruffiandis, d'Isidore Ruffiandis et oncle des autres susnommés, décédé à Mosset le 4 mars 1832 et que par son décès il leur est échu les biens ci-aprés : 1 - un corps d'héritge dit "Lo Riberal" à Mosset consistant en bâtisses, champs et prés d'une contenace de 648 ares d'un revenu de 176 francs 2 - un champ aux "Esclayranes" ou "Coll del casteil" 3 - un autre champ aux "Esclayranes" 4 - un champ à "La Clause" 5 - un corps d"héritage à "Las Illes" consistant bâtisses , champs et pré 6 - un autre corps d'héritage dit "La Bastide", consistant en bâtisses, champs et prés 7 - un champ "Al bach" 8 - un jardin au 'hors demoun" 9 - une maison cortal et pâtus ou le défunt habitait (N°289 au 4 Plaça San Julia) 10 - un corps d'héritage dit "La Portelle" 11 - un corps d'héritage dit "La payrere" composé de bâtisses, champs et prés 12 - un corps d"héritage dit " La bastide" consistant en b$atisse champs et prés 13 - un champ à "Las canals" 14 - une vigne à Molitg "Al bach" 15 - une vigne à Campôme à "Furnols" Soit un revenu total de 858,51 francs formant un capital de 17170 francs plus les immeubles par destination détaillés dans l'état ci-joint d'une valeur de 1440 francs Le capital calculé ci-dessus doit être augmenté de 2000 francs selon les déclarants. (ADPO 5W565) Le six mars 1809, a comparu Andre Ruffiandis cultivateur à Mosset, il lequel a fait quittance de en faveur de Jacques Ruffiandis son frère officier de santé à Mosset présent et acceptant la somme de 600 F en écu argent métallique que tout présentement il lui a compté. le dit montant en fait: - le montant de 330 F qui auraient été fixés 173 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES pour droit de légitime paternelle et maternelle au dit André Ruffiandis par ses père et mère dans la donation que celle-ci fixe en faveur de Jacques Ruffiandis passét devant Me Bordes notaire le 31 mai 1785 - le montant de la portion que André Ruffiandis a à prétendre sur la succession des biens de Sébastien Ruffiandis se et Marianne Ruffiandis ses frère et soeur décédés ab intestat, comme aussi pour tout droit et supplément ou en légitime sur les biens de ses père et mère que sur ceux de ses frères. André Ruffiandis se dit content est satisfait. (ADPO 3E23/65 Folio 38 Pierre Bordes notaire.). Il s'est marié, à l'âge de trente-deux ans, le 7 juin 1780 à Mosset avec Marie Anne TERRALS, dite Farnissa (La) 720 (1756-1824). Jacques Joseph Isidore s'est uni une seconde fois avec Marie BONAMIC 721 722, fille de Mathieu Pierre BONAMIC (1717-1789), Brassier et Marguerite PURCHET (< 1720-1774), née à Mosset vers 1746, décédée à Molitg-les-Bains le 19 janvier 720 Leur union dura environ 44 ans et 5 mois ADPO LP1405 : Justice de Paix du canton de Mosset le 16 prairial an II, Marie Bonamich épouse de Jacques Rouffiandis, officier de santé aux hôpitaux de l'Armée à Pia, contre son beau-frère pour "insulte grave et atroce qu'il lui a faite non seulement en paroles mais encore en coups qu'il lui a portés dont elle conserve encore les traces." ADPO 5W559 Mutations par décès de Marie Bonamich Le 18 juillet 1820 est comparue Isidore Ruffiandis, de Mosset a déclaré que par le décès de Marie Bonamich épouse de Jacques Ruffiandis, sa mère arrivé à Molitg le 19/01/1820 il a recueilli les biens suivants : Mobilier consistant en des hardes et effets d'une valeur de 100 francs Immeubles 1 - une grange, terre labourable, pré et pâture le tout attenant à Mosset à"La font de l'anech" ou "Riberal" d'un revenu de 150 francs 2 -un jardin à Mosset dit " hort dels anmalter"de 2 perches d'un revenu de 5 francs Soit au total 155 francs et 3100 francs en capital au denier vingt. 722 Il a environ 2 ans et 2 mois de moins qu'elle 721 Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 1820, à l'âge de soixante-quatorze ans environ. 147) Marie Anne TERRALS, dite Farnissa (La) 723 724 , Servante, fille de Pierre TERRALS (1719-1793) et Marie CANTIE (1732-<> 1794 & 1813), née à Mosset le 5 décembre 1756, baptisée dans la même localité le 16 décembre 1756, à l'âge de onze 723 Note sur Marie Anne TERRALS Livre des indulgences de Mosset : y figure le 16/11/1788 avec la mention "dite Farnissa" Vente Le 18 prairial an V (6 juin 1797) et le 7 juin 1797 Jean Gaspar cultivateur vend à Marianne Terrals (Sosa 147) épouse Joseph Ruffiandis Un pâtis du château (N°132) au 4 Plaça del Castell qui confronte - d’orient avec Jacques Costeseca rue au milieu (N°192 à l'arrière du 12 et 14 carrer de la font de las Senyoras) - du couchant avec le mur dit Lo Ball Louis Bonet (N°131) - du midi avec le vendeur Jean Gaspar - de septentrion avec Lo Ball. Au prix de 100 francs en monnaie métallique dont 46 francs déja reçus le solde étant remios avant septembre prochain. Cet appartement appartient au vendeur pour l’avoir acquis de la nation. (ADPO 3E21/497 N°112 Folio 137) Vente Marie Ruffiandis épouse de Joseph TICHEIZE meunier à farine demeurant à Evol et Rose Ruffiandis majeure domiciliée à Mosset, ladite Marie Ruffiandis assistée et autorisée de son mari ici présent, lesquels ont déclaré faire vente et cession en faveur de Gaudérique Cortie cultivateur à Mosset, de tous les droits et actions généralement quelconques qu'elles ont et qu'elles peuvent avoir sur les biens et successions de Joseph Ruffiandis leur père, moyennant la somme de 100 F pour chacune d'entre elles. Lesquelles sommes Cortie promet et s'oblige à payer, à savoir à la dite Marie Ruffiandis, 50 F le 17 février prochain et les autres 50 F le premier novembre prochain. À ladite Rose Ruffiandis 100 F le premier février 1817. Il est convenu entre les parties que Cortie est tenu en outre de fournir à Marianne Terrals, mère desdites cédantes l'habitation ainsi que tous les entretiens nécessaires à boire et manger à son égard et dans sa propre maison d'habitation et non ailleurs et ce tant que ladite Terals voudra cohabiter avec le dit Cortie. (ADPO 3E23/72 Folio 13 Pierre Bordes le 27/01/1816) 724 Bien immobilier local au : N°210 au 5 Travessa del Marques en 1804 et en 1824 174 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES jours 725 , décédée à Prades le 12 novembre 1824, à l'âge de soixante-sept ans. Événement à Prades le 5 septembre 1825 : Déclarations de succession de Marie-Anne Terrals Le 5 septembre 1825 est comparu Gaudérique Cortie de Mosset agissant pour Thér?se Ruffiandis son épouse, Rose et Anne-Marie Ruffiandis ses belles-soeurs. Il nous a déclaré que Marie-Anne Terrals veuve de Joseph Ruffiandis, leur mere, née a Mosset servante a Prades est décédée le 12 novembre 1824. Elles ont recueilli une somme de 70 Francs montant de sa dot, sans titre et 13 francs de nippes, soit 100 francs. (ADPO 5W561 N°932). 148) Jacques CHANAUD 726 , né à Montfort-sur-Boulzane avant 1738, décédé entre 1789 et le 19 juin 1792, à l'âge de cinquante et un ans au moins. Il s'est marié avant 1753 à Montfort-sur-Boulzane avec Marie PAYRART 727 728 (1730-1765). Après environ neuf ans et cinq mois de veuvage, Jacques s'est marié une seconde fois, à l'âge de trente-sept ans au moins, le 6 février 1775 avec Marguerite VOFRE, née avant 1760. 149) Marie PAYRART 729 , née en 1730, décédée à Montfort-sur-Boulzane le 7 septembre 1765, à l'âge de trente-cinq ans 730. VILA 731 732, Cultivateur, fils de Joan Batista VILA (< 1711-1774) et Catherine FURCUS (< 1700-<> 1766 & 1797), né à Mosset avant 1749, y décédé le 30 octobre 1774, avant-veille de la Toussaint, à l'âge de vingt-cinq ans au moins 733. Il s'est marié religieusement à l'âge de dix-sept ans au moins, 734 735 le 14 janvier 1766 à Mosset, avant d'avoir passé un contrat 736 à Prades avec Rose LAPLACA 737 738 (1746-1812). 151) Rose LAPLACA 739 , fille de Joseph 731 Note sur Baptiste ou Jean-Baptiste VILA Chute de figuier fatale Décès le 30 octobre 1774 des suites d’une chute d'un figuier. Il y avait donc des figues à Mosset fin octobre en 1773. Huit mois plus tard le 30 juin 1775 naissait sa fille Anne Marie Vila. L’épouse se remariait en 1785 avec Jean Bousquet veuf lui-même de Bibiane Assens. Il habitait au 12 Carrer de las Sabateras [N°351 bis]. Partage des biens de Baptiste Vila Le 9 floréal an VII (28 avril 1799) Vila Marguerite (1771-1838) (Sosa 75) et Vila Catherine Rose (1766-1842) procèdent au partage faisant suite au décès de Baptiste Vila (<1749 - 1774) leur père et se mettent d'accord pour recevoir : Vila Marguerite (Sosa 75) épouse Chagnaud (Sosa 74), la maison de 54 m2 confrontant - d'orient Pierre François Arrous - du midi et du couchant la rue de las Sabateras - de septentrion Martin Climens à Vila Catherine Rose épouse Bousquet Bernard une pièce de terre à Ladou de 106 ares plus 80 francs en monnaie métallique qu'ils reçoivent de Marguerite Vila, la maison ayant été estimée à 300 francs. Ils promettent de ne plus revenir sur leur différend : en effet le père est décédé en 1774 soit depuis plus de 25 ans. (ADPO 3E23/58 - Page 52 - Me Bordes) 732 150) Baptiste ou Jean-Baptiste 725 Au baptême de Marie Anne furent témoins François Mathias PORTELL (Officiant religieux) - Marie Anne Dorothea RIBAS (Marraine) - François BESOMBES (Parrain). 726 Divers Cote archives : Montfort Code : N 727 Leur union dura environ 12 ans et 8 mois 728 Il a environ 8 ans de moins qu'elle 729 Divers Cote archives : N 730 Témoins = Pierre HuilletRaymond d'Albies Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Bien immobilier local au : N°351 bis au 12 Carrer de las Sabateras qu'il laisse à son décès en 1774 733 Est tombé d'un figuier 734 Témoins = Matheu Joseph Cortie, Jean MaplaceSignent 735 En présence de Joseph Vicens Agusti Vicaire PORTELL (Officiant religieux). 736 Voir 3 septembre 1785 737 Leur union dura environ 8 ans et 9 mois 738 Il a environ 3 ans de moins qu'elle 739 Note sur Rose LAPLACA Recettes et dépenses du 28 floréal an 8 au 1 vendémiaire an 9 : Payé à Jacques Cossey la somme de 100 francs (60 pour l'an 8) (ADPO 100 EDT37) 175 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES LAPLASSA (1713-1763) et Marie JULIA (1720-1765), née à Mosset en 1746 740 , y décédée le 29 juillet 1812, à l'âge de soixante-six ans. Rose s'est mariée une seconde fois 741, à l'âge de trente-neuf ans, le 31 août 1785 à Mosset, après avoir passé un contrat le 3 septembre 1785 à Prades avec Jean BOUSQUET 742 743, Laboureur, fils de Valentin BOUSQUET (1701-1749) et Catherine RIBES (< 1716-> 1763), né à Counozouls le 1er octobre 1740 744, décédé à Mosset entre le 18 août 1785 et 1812, à l'âge de quarante-quatre ans au moins. 152) Isidore Pierre Félix JOULIA 745 746 747, Déclarations de successions Le 13/5/1815 est comparu Bernard Bousquet cultivateur de Mosset à la métairie "d'En Campoussy", agissant au nom de Catherine Ville son épouse et de celui de Marguerite Ville (Sosa 75), sa belle sœur, qui a déclaré qu'elles ont succédé à Rose Laplace, veuve en deuxième noce de Jean Bousquet, leur mère décédée le 30 juillet 1812 et que par le dit décès elles n'ont recueilli que des hardes et effets de valeur au-dessous de 100 francs ne possédant aucune .... de son contrat de mariage reçu chez Me Escape enregistré le 3/09/1785. (ADPO 5W556) 740 Confirmation 10/10/1759 741 En présence de Julien Joseph SARDA (Témoin) Joseph Curé PARER (Officiant religieux) - Léon VILA (Témoin) - Sébastien MORER (Témoin) - Valent COMAILS (Témoin). 742 Note sur Jean Bousquet de Counozouls Bousquet Jean, veuf, se remarie avec la veuve Rose Laplaca le 31 août 1785. Le même jour, le fils Bernad Bousquet de Jean et de sa première femme se marie avec Catherine Vila fille de Rose Laplaca. 743 Son nom figure sur un acte de Jean Pierre CHANAUD (Mariage religieux). 744 A Mosset depuis avant 1755 745 Note sur Isidore Pierre Félix JOULIA Achat de maison le 16/12/1813 Joseph Brunet agriculteurs, Isidore Julia agriculteurs, François Julia agriculteurs demeurant dans le hameau de la Carole, Joseph Julia agriculteurs demeurant aussi à la Carole et Thérèse Julia épouse de François Galaud agriculteurs à Mosset propriétaires à part indivis ont déclaré vendre à titre irrévocable à Michel Paul Remaury agriculteurs à Mosset une maison avec cour attenante à Mosset dans la rue appelée "carrrer de Baix" (N°364 au 32 Carretera de Prada) Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Journalier Charbonnier, fils de François JULIA (1716-1787) et Maria Margarida VILA (1727-<> 1781 & 1796), né à Mosset le 1er août 1748 748, reçu au baptême dans la même localité le même jour 749, y décédé le 22 février 1822, surlendemain du mercredi des Cendres, à l'âge de soixante-treize ans. Jugement à Prades le 28 décembre 1792 : Défrichement Jugement en appel du 28/12/1792 pour défrichement à "Astardé," le 21/12/1791. Isidore Joulia 34 ans, né en 1758, journalier à Mosset contre son adversaire : Jean Gaspar d'Aguilar de Montagut, colonel agrégé de la place de Barcelone. Les gardes forestiers sont Baptiste Gaspar et Gaudérique Fabre. Procès verbal : "Nous Gaudérique Fabre et Baptiste Gaspart sous signés ci-devant gardes- bois du sieur d'Aguilar au territoire de Mosset ayant serment prêté par-devant le tribunal du district de Prades certifions par-devant qui il appartient qu'en conséquence des ordres à nous donnés par le sieur Roca procureur syndic du district de Prades de veiller très soigneusement à la conservation des dites forêts au profit et avantage de la nation et République Française……et parvenant dans la forêt d'Estardé terroir de Mosset y aurons vu et fait rencontre du nommé Isidore Joulia charbonnier de La Carole hameau de Mosset qui était à cuire un fourneau de bois pris dans le bois probant d'un délit ….un défrichement semé de seigle confrontant - de l'est la muraille de la ville - du Sud Isidore Soler (N°365 au 30 Carretera de Prada) - de l'Ouest la rue et les héritiers de Jean Assens (N°363 au 9 Carrer de las Sabateras) - du Nord Marguerite Monceu (N°362 au 13 Carrer de las Sabateras) et la rue, moyennant la somme de 300 F, laquelle somme Michel Paul Remaury l’a comptée aux vendeurs. (3E64/35 N°345 FOlio 682 Felip)746 Bien immobilier local au : Une maison à La Carole de Mosset d'un revenu de 15 francs Code : Délits forestiers 747 Son nom figure sur un acte de Cosme CASSOLY (Mariage). 748 749 Au baptême d'Isidore Pierre Félix furent témoins Marie Rose VILA (Marraine) - Isidore JULIA (Parrain). 176 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES L'avons sommé de nous dire si le fourneau qu'il avait en feu était à lui. Il nous a répondu qu'oui et si le défrichement semé sur lequel le délit se trouve, a répondu derechef qu'il n'y avait nulle part mais que le sieur du délit et défrichement avait été fait par le nommé Manaut Joseph de La Carole garde champêtre de la municipalité de la ville de Mosset. Nous avons derechef demandé au sieur Isidore Joulia de savoir nous dire la quantité de charbon que son fourneau pouvait produire étant cuit, il nous a répondu que son fourneau pouvait donner la quantité de neuf charges".(ADPO L1340). Événement à Prades le 28 août 1822 : Mutations par décès d’Isidore Julia Le 28 août 1822 est comparu Isidore Julia de la Carole, agissant tant pour lui que pour Marie et une autre Marie Julia ses sœurs et encore pour Marianne Cassoly veuve d'un autre Isidore Julia sa mère qui nous a déclaré que par le décès du dit Isidore Julia leur père et mari le 29 février 1822, après avoir fait donation du quart de ses biens dans le contrat de mariage du comparant et le quart un usufruit des mêmes biens à ladite son épouse, reçu par maître Escape notaire à Prades le 25 juin 1809 et que par son décès ils ont recueilli les biens ci-après : Immeubles 1 - une maison à La Carole de Mosset d'un revenu de 15 francs 2 - un jardin à La carole près de la maison d'un revenu de 3 francs 3 - un autre jardin près de la maison d'un revenu de 10 francs 4 - un champ avec pâtus près de la place de 4 perches revenues de 7 francs 5 - un champ à la Carole 6 - une vigne de 18 perches au lieu-dit « Le Sill » 7 - une terre labourable, friches et bois, nommée « La Guillalme » 8 - une terre inculte au « Las abeillas » 9 - une vigne sur le territoire de Campôme a « Fournols » 10 - une friche de 40 perches à Mosset lieu-dit « Lo Monastir » soit un revenu total de 68 FF formant un Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 capital au denier 20 de 1360 francs. Plus des nippes, hardes et des effets et quelques vieux meubles pour 100 F. (ADPO 5W560) Partage Le 7/12/1813 - Partage de la défunte Margerite Villa. (3E46/34 N°346 Folio 684 Felip). Il s'est marié, à l'âge de trente ans, le 8 juin 1779 à Molitg-les-Bains, après avoir passé un contrat le 18 mai 1779 à Prades avec Marie Anne Thérèse CASSOLY 750 (1752-1822). 153) Marie Anne Thérèse CASSOLY 751 , fille d'Isidore CASSOLY (< 1710-< 1779) et Maria Anna PIDELL (1710-> 1779), née à Campôme le 2 novembre 1752, lendemain de la Toussaint, baptisée dans la même localité le même jour 752 753 , décédée à Mosset le 13 avril 1822, veille de la Pâque orthodoxe, à l'âge de soixante-neuf ans. 154) Pierre JAMPY 754 , Brassier, fils de Marti JAMPY (< 1711-> 1756) et Maria Magdalena SUNYER (1714-< 1756), né à Corneilla-de-Conflent en 1733, y décédé le 14 octobre 1791, à l'âge de cinquante-huit ans. Il s'est marié, à l'âge de vingt-trois ans, le 25 mai 1756, avant-veille de l'Ascension à Corneilla-de-Conflent, puis 750 751 Leur union dura environ 42 ans et 8 mois Note sur Marie Anne Thérèse CASSOLY Mutations par décès. Le 28 août 1822 est comparu Isidore Julia de la Carole agissant tant pour lui que pour Marie et une autre Marie Julia ses sœurs qui nous a déclaré que Marianne Cassoly veuve de Isidore Julia leur mère est décédée le 13 avril 1822 ab intestat et que par son décès ils ont recueilli le montant de sa constitution dotale établie dans son contrat de mariage se portant à 77 francs et des nippes de valeur 23 francs ce qui fait 100 francs au total. (ADPO 5W560) 752 Mar = Marie Anne Cerré? , Ne signe pas 753 Au baptême de Marie Anne Thérèse fut témoin Isidore CASSOLY (Parrain). 754 Son nom figure sur un acte de Pierre Dominique DIMON (Baptême). 177 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES religieusement 755 le même jour au même endroit avec Françoise GUINOT 756 757 (1732-< 1787). Pierre s'est marié une seconde fois religieusement à l'âge de trente-sept ans, le 24 septembre 1770 à Corneilla-de-Conflent avec Marie Rose SALVAT 758 (1750-> 1809). 155) Marie Rose SALVAT 759, fille de Pierre SALVAT (< 1727-<> 1770 & 1777) et Grace LHOSTE (< 1727-<> 1777 & 1789), née à Conat le 12 avril 1750 760, reçue au baptême dans la même localité le lendemain, à l'âge de un jour 761, décédée à Corneilla-de-Conflent après le 4 juillet 1809, à l'âge de cinquante-neuf ans au moins. 156) Nicolas CAIROL 762 763 764 , Brassier 755 Témoins de mariage : Dominique Soler, chirurgien Corneilla, signe 756 Leur union dura environ 30 ans et 11 mois 757 Il a environ 1 an de moins qu'elle 758 Leur union dura environ 21 ans 759 Divers Cote archives : X 760 ou le 20/08/1752 761 Le parrain est Joseph Salvat qui ne signe pas. La marraine est Maria Lhoste, Betllans, Ne signe pas 762 Note sur Nicolas CAIROL Figure sur la liste de la 3e compagbnie des volontaires de la Milice Natioanle de Mosset du 13/09/1789. (ADPO 100EDT45) Echange Le 14 floréal an III, Nicolas Cairol et Pierre Ange Parès échangent leurs biens. Un pâtis, que Nicolas Cairol transmet à Pierre Ange Parès à "Come Gelade" entouré d'une muraille, confrontant d'Orient avec le chemin du ruisseau - du midi et du couchant avec la veuve Blanquer et de septentrion avec Nicolas Portell. Pierre Ange Parès transmet à Nicolas Cairol d'Orient avec la rue de "Come Gelade" - du midi avec Nicolas Portell, - du couchant avec Cairol - de septentrion avec Martin Pineu ? Et donne en plus 48 livres. (ADPO 3E23/56 folio 193 Pierre Bordes Notaire) Vente Le 6 floréal an III.Nicolas Cairol et Françoise Vidal mariés à Mosset, vendent à Pierre Ange Parès, une pièce de terre champ " Las Ascalas " de quatre journaux, confrontant - d'Orient avec Vidal - du midi avec Verdier - du couchant avec le ruisseau de " Las Ascalas " - de septentrion avec les vacants, pour un prix de 210 livres. (ADPO 3E23/56 folio 203) Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Cultivateur, fils de Gaudérique ou Silvestre CAIROL (< 1737-< 1788) et Marie MORER (1729-1792), né à Mosset le 22 octobre 1757, baptisé dans la même localité le même Vente Le 25 mars 1808, Dominique Bruzy brassier vend à Dominique Cossey et à Sauveure Brusi mariés une maison une maison au N°157 à la rue de Coume Gelade confrontant - d'orient le rue qui va au château à la porte de la ville dite de Come Gelade - du midi la veuve de Martin Pelegry avant Jacques Faure - du couchant avec Nicolas Cayrol N°158 - de septentrion avec la rue publique. La maison appartient au vendeur en vertu de la vente qui lui fut faite par Michel Boher par acte du 25 novembre 1765 chez Me Xavier Bordes notaire décédé Les vendeurs sont tenus de laisser habiter la dite maison par le vendeur et Marie Cabanaix son épouse dans le cas ou cette dernière survivra au dit Bruzi. Le priox est de 200 francs. (3E47/6 Folio 33 page 146 chez Me Hipolite Escape) Mutations par décès de Nicolas Cayrol Le 13 juin 1832 est comparu Baptiste Cayrol cultivateur de Mosset faisant tant pour lui que pour Catherine Cayrol, sa soeur, qui a déclaré qu'ils sont tous héritiers de Nicolas Cayrol leur père décédé à Mosset le 14 décembre 1831 et que par son décès il a accueilli les biens ci-après :: 1 - un champ et pâtus à Mosset aux "Courtalets" 2- la moitié d'une maison à Mosset indivise avec feu Françoise Vidal son épouse, laquelle moitié avait été acquise par acte reçu par Me Escape notaire d'un revenu de 12,50 francs. (N°158 de 47 m2 près du Carrer de Come Gelade) 3 - un champ à Mosset à la "Crouette" 4 - un jardin à "Coume Gelade" Soit au total un revenu de 35 francs formant un capotal de 700 francs plus le mobilier ci-après - un lit garni de paillasse et couvrertures estimé à 15 francs - un chaudron et une ouille et autres ustensiles de cuisine estimés à 10 francs - des nippes et effets èstimés à 9 francs, soit au total 40 francs. Déclarant, la comparante que la diffénce qui existe entre le revenu porté au rôle de la contribution foncière et celui ci-dessus provient de ce qu'un champ dit "le Sill", le champ de la Crouette, la moitié de la dite maison et du jardin de Coume Gelade appartenaient à Françoise Vidal qui sont d'une valeur de 400 francs et se trouvent portés au nom du défunt. (ADPO 5W565) 763 Bien immobilier local au : N°158 à l'arrière du Carrer del Portal de Come Gelada de 47 m2 au NN°316 actuel 764 Son nom figure sur un acte de Françoise VIDAL (Décès). 178 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES jour 765, y décédé le 14 décembre 1831, à l'âge de soixante-quatorze ans. Donation Partage à Prades le 15 mars 1860 : 3E47/43 Folio 64 N°108 Charles Lacroix notaire le 15 Mar 1860 - Succession de Nicola Cayrol Sont comparus : 1 - Dominique Dimon mandataire de Catherine Cayrol, fils de Nicolas Cayrol et de Catherine Boriac. 2 -Catherine Cayrol époux de Jean Julia 3 - Françoise Cayrol époux se de Jean Radondi 4 - Thérèse Cayrol épouse de l'Isidore Porteil, ces trois dernières filles de Baptiste Cayrol et de Marie Roland. Baptiste Cayrol est le fils de Nicolas Cayrol. Les comparants veulent procéder au partage des biens dépendants de la succession de Nicolas Cayrol, le père et grand-père un respectif des parties. Du premier mariage de Nicolas Cayrol avec Françoise Vidal est né à un seul enfant Baptiste Cayrol aujourd'hui décédé et représenté par ses trois filles. Du second mariage du même de Nicolas Cayrol avec Catherine Boriac et il n'est une seule fillette Catherine Cayrol le représenté par Dominique Dimon. Nicolas cayrol est décédé sans avoir disposé de la quotité disponible de ces biens, sa succession doit être partagée en deux portions égales une pour les représentants de Baptiste Cayrol et l'autre pour Catherine Cayrol. Composition de la masse. La succession de Nicolas Cayrol se compose : 1 - une pièce de terre champ arrosable à La Crouette de 30 ares tenant au canal d'arrosage et aux héritiers du Michel Arrous. 2 - un petits jardins à Come Gelade Senna en a un autre jardin dépendant de la succession de Baptiste cayrol, Félix Castelli et, un chemin et à Jean Mir. 3 - un sol de maison a Come Gelade. 4 - une pâture et terre labourable au lieu-dit 'Los Cartelets" d'environ 3 ha tenant à 765 Au baptême de Nicolas furent témoins Nicolas CAYROL (Parrain) - Sébastien MauriceJoseph Curé MATHEU (Officiant religieux) - Basilice TORRENT (Marraine). Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Dominique Dimon, a Denis Fuix, au torrent d'en Fabre, à André Bila, à Françoise Lavila, et à Isidore Serre. Lot de Catherine Cayrol Pour tenir lieu à Catherine Cayrol de la moitié lui revenant dans la succession de Nicolas Cayrol son père, ses trois nièces lui cèdent et abandonnent a toujours, pour en jouir de suite, avec la garantie ordinaire en matière de partage, ce qui est accepté par elle, par Dominique Dimon son mandataire. La pâture et terre labourable attenants au lieu-dit "los cortalets" Lot des trois soeurs Cayrol 1 - Les trois immeubles désignés sous les trois premiers numéros de la masse, en entier, qui lui proviennent du chef de corps à la Cayrol son père, suivant le partage qui précède. En plus : 2 - d'une terre inculte au territoire de Mosset au lieu-dit "le cill", de 35 à un. 3 - une pièces de terre champ à l'arrosage à La Crouette contenant environ 20 ares 4 - un petit jardin a Come Gelade contenant environ un are contenant à un autre jardin dépendant de la succession de Nicolas Cayrol. Lot de Catherine Cayrol épouse de Jean Julia ces deux soeurs lui cèdent et abandonna toujours pour en jouir de suite avec la garantie ordinaire en matière de partage : 1 - du tiers en valeur suivant les bornes déjà placées du champ de La Crouette provenant de la succession de Nicolas Cayrol à prendre à l'est de n'en canal d'arrosage, au chemin et à Françoise Cayrol épouse de Radondi. 2 - le tiers en valeur de deux petits jardins qui se touchent et n'en font qu'un à prendre au nord suivant les bornes déjà placées tenant à Jean Mir, au chemin et à Françoise Cayrol épouse Radondi. 3 - le tiers en valeur de la terre inculte dite "lo cill" 4 - un tiers en valeur du champ de La Crouette numéro quatre de la masse à prendre au sommet de la propriété tenant à Hyacinthe Gaspard, Mathieu Berdier et à Françoise Cayrol épouse Radondi. Lot de Françoise Cayrol épouse de Jean Radondi Lot de Thérèse Cayrol épouse d'Isidore 179 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES Porteil. Les copartageant déclarent laisser dans l'indivision le sol de maison à Mosset au quartier de Come Gelade. Elles se fourniront mutuellement et réciproquement et les servitudes d'arrosage, de suite de l'eau, de passage à pied, à cheval et pour l'introduction de toutes sortes de bestiaux qui seront nécessaires pour l'exploitation des propriétés dérivants de la nature et de leur situation. Les trois soeurs ne savent pas signer. Il s'est marié, à l'âge de trente ans, le 29 avril 1788, avant-veille de l'Ascension à Mosset, puis religieusement 766 767 le même jour au même endroit avec Françoise VIDAL 768 (1762-1801). Après environ sept mois de veuvage, Nicolas s'est marié une seconde fois, à l'âge de quarante-quatre ans, le 1er novembre 1801, jour de la Toussaint à Mosset avec Catherine BOURIAC 769 770, fille de Mathias BURIAC (< 1762-< 1801) et Catherine ENRIQUEL (< 1762-> 1801), née à Valmanya en 1777, décédée à Mosset le 28 décembre 1826, à l'âge de quarante-neuf ans. 157) Françoise VIDAL 771 , fille de Jean 766 Témoins: Gaudérique Jauze, cousin du marié.François Costaseca, oncle de la mariée.Pierre Gabrière, brassier. Ne signent pas. Isidore Pebrell, signe. 767 En présence de François Curé GALIAY (Officiant religieux). 768 Leur union dura environ 12 ans et 11 mois 769 ADPO 5W562 Mutations par décès Le 4 septembre 1827 est comparu Nicolas Cayrol de Mosset agissant pour Catherine Cayrol sa fille qui nous a déclaré que sa fille est héritière de Catherine Buryac sa mère et épouse du dit comparant et que par son décès arrivé ab intestat le 27/12/1826 elle recueilli cle montant de la constitution dotale à 60 francs 770 Leur union dura environ 25 ans et 2 mois 771 Note sur Françoise VIDAL Mutations par décès Françoise Vidal Le 8 germinal an XIII est comparu Nicolas Cairol de Mosset faisant pour Baptiste Cairol son fils en bas âge a déclaré qu'il est héritier de Françoise Vidal Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Baptiste VIDAL (1729-1781) et Marthe MONSEGUR (< 1739-1767), née à Mosset le 1er avril 1762, y décédée le 3 avril 1801, avant-veille de Pâques, à l'âge de trente-neuf ans 772. 158) Augustin ROTLLANT 773 774 775 , mère et épouse du comparant décédée ab intestat le 13 germinal an IX et que par son décès il ne lui est échu 1 - la moitié d'un champ et pré au dit Mosset et d'un revenu la dite moitié de 15 francs lequel revenu forme en capital au denier 20 de 300 francs 2 - des effets de linge de corps de valeur de 100 francs. (ADPO 5W629)) 772 Au décès de Françoise fut témoin Nicolas CAIROL (Déclarant). 773 Note sur Augustin ROTLLANT Conflit Le 14/12/1789, acte du juge de Prades concernant le conflit entre Marie Rolland et Cantie et Joseph Cantie, tisserand à lin, la première agissant comme propriétaire et le dernier comme usufruitier, et - Augustin Rolland, Joseph Rolland, voituriers et - Gaudérique Rolland Voiturier, domestique de Joseph Escanyé, tous trois frères et sœurs. (ADPO 11BP261) Liste du 16 janvier 1795 En août 1793, lors de la prise de Mosset par les Espagnols, aucun des militaires mossétans n'a participé à sa défense, soit comme Miquelets ou comme "braconniers montagnards " du Pla de Pons. En effet moins d'une vingtaine étaient en activité dans l'armée du Département et les derniers partis étaient en formation. Par contre, lorsque Mosset s'est rendu, 37 membres de la Garde Nationale déjà hors des murs, ont fui pour rejoindre Perpignan. Il en faisait partie. (ADPO 100EDT36) Vente Le 30 floréal an X (20 mai 1802) Joseph Cantié brassier et Marie Rolland mariés vendent à Jacques Fabre tailleur et à Marguerite Cantié son épouse la portion (Bas du N°261) de Marie Rolland sur une maison à la "Rue d'en Dirigoy". Elle confronte : d'orient Augustin Garriguet N°262 du Carrer del portal de França du midi avec Jacques Fabre (Partie du N°261) du couchant Augustin Rolland N°260 et de septentrion la rue qui conduit au Portal de France la "Rue d'en Dirigoy". La portion de maison appartient à Marie Cantie et Rolland. Prix de 300 francs en écu argent métallique dont les acheteurs retiennent 150 francs qu'ils entendent donner en dot à Marguerite Cantié leur fille en avancement de ses droits paternels et maternels. (ADPO 3E23/59 Page 95 Bordes notaire) 180 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES Voiturier, fils de Joseph ROTLLAND (<> 1723 & 1729-1783) et Marguerite DEIXONA (1732-1802), né à Mosset en 1758, y décédé le 3 avril 1803, jour des Rameaux, à l'âge de quarante-cinq ans. Il s'est marié, à l'âge de vingt-huit ans, le 15 février 1786 à Mosset avec Rose PORTELL 776 , fille de Nicolas Joseph PORTELL (1726-1792), Brassier et voiturier et Marie Thérèse PAJAU (1726-1783), née à Mosset en 1767, y décédée vers octobre 1794, à l'âge de vingt-sept ans environ. Après environ sept mois de veuvage, Augustin s'est marié une seconde fois, à l'âge de trente-sept ans, le 12 mai 1795, avant-veille de l'Ascension à Mosset avec Marie JAUZE 777 (1771-1845). 159) Marie JAUZE 778 779, fille de Sauveur JAUZE (1733-<> 1789 & 1795) et Catherine 774 Bien immobilier local au : N°260 au 4 Carrer del Portal de França en 1802 et en 1811 775 Son nom figure sur un acte d'Augustin Joseph François CANTIE (Baptême). 776 Leur union dura environ 8 ans et 7 mois 777 Leur union dura environ 7 ans et 10 mois 778 Note sur Marie JAUZE Quittance Le 11 floreal an VI par Gaudérique et Marie Jauze veuve Rolland à Pares Véronique femme Grau de 153 francs. (ADPO 3E12/505 Répertoire Hipolite Escape 1809-1811) Déclaration de succession de Marie Jauzeépouse Roland décédée le 28 septembre 1845 Le neuf mars 1846 et comparu Marie Roland veuve Cayrol demeurant à Mosset, laquelle a déclaré qu'elle est seule héritière de droit de Marie Jauze veuve Roland, sa mère décédée à Mosset le 28 septembre 1845 et que la succession consiste en la valeur des nippes de la défunte estimées à 6 F plus en immeuble et un jardin d'un revenu de 0,50 F et d'une petite maison d'un revenu de 7 franc 50 Le tout pour un revenu de 18 F formant un capital de 360 F. Ne signe pas. (ADPO 114135 N° 952 page 113) Origine étymologique du patronyme: Jauze Nom fréquent dans l'Ariège. Le dictionnaire de M.T. Morlet évoque un vieux mot occitan qui serait une variante de gaug (= joie). Dans ce cas, il s'agirait d'un surnom donné à un homme joyeux. (Jean Tosti) 779 Bien immobilier local au : Laisse à son décès en 1845 'une petite maison d'un revenu de 7 franc 50 Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 CAYROL (1731-1802), née à Mosset en 1771, y décédée le 28 septembre 1845, à l'âge de soixante-quatorze ans. 160) Joan Batista VILA 780 781, Pasteur de brebis, fils de Miquel VILA (< 1681-1729) et Francisca REDONDI (< 1681-> 1748), né à Mosset avant 1711, y décédé le 1er octobre 1774, à l'âge de soixante-trois ans au 780 Note sur Joan Batista VILA Pose des scellés Le 27 floréal an V (16 mai 1797), Jean Vila (1745-1821) brassier à Mosset comme héritier et donataire universel de Thérèse Furcus (<1700) sa mère, a fait apposer les scellés sur les portes de la maison de la défunte Thérèse Vila. Il demande à en faire un inventaire. Cette maison comportant deux étages située "Al carré del trot" et confrontant - d'orient avec "Al carré del trot" - du midi avec Joseph Corcinos (N°413 au Carrer de Santa Magdalena) - du couchant et de septentrion le chemin qui conduit à "la portelle." (Carrer del Porxo) Cette maison doit être la maison n° 3 en pointe N°412 entre le Carrer de Santa Magdelena et Carrer del Porxo.".(ADPO 3E23/57 Folio 182). Déclaration Le 9 janvier 1755 Jean Antoine Ribes, brassier de Mosset, usufruitier conventionnel des cas dotaux de Michel Villa brassier, son beau fils, propriétaire et le dit Michel Villa, ont confessé avoir reçu à l'argent comptant et en espèces, de Baptiste Ville pasteur de brebis à Mosset, - d'une part la somme de 16 livres 10 sols pour solde de de celle de 115 livres 10 sols que Baptiste Vila aurait promis de payer à Michel Villa, son frère, par son contrat de mariage avec Thérèse Ribes passé devant Onoffre Bordes à Prades le 9 mars 1748. Les 99 livres résistantes ayant été payées suivant quittance faite par Jean Antoine Ribes et Michel Villa au dit Baptiste Villa par acte passé devant moi le 9 novembre 1750. - d'autre part six brebis avec trois agneaux, quatre chèvres et deux draps de lit et une paillasse que Baptiste Villa aurait promis de délivrer à son frère selon le même contrat de mariage. (3E23/11 Folio 3) Descendance Batista Vila a au moins 6 enfants dont 4 sont les ancêtres de Hélène, Jean François et Pascal Parès et auxquels correspondent 4 branches. La première Francisca Maria Vila (1728-1808) a donné la branche Dimon.jusqu'en 1900 avec marguerote Dimon (1907-1993). La deuxième Francesch Vila (1735-1821) a donné une branche Vile sur 3 générations. 781 Son nom figure sur un acte de Baptiste Dominique VILA (Baptême). 181 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES moins 782. Il s'est marié religieusement à l'âge de quinze ans au moins, 783 le 30 avril 1726 à Mosset 785 avec Catherine FURCUS 784 (< 1700-<> 1766 & 1797). 161) Catherine FURCUS 786 787 788, fille de Frances FURCUS (1667-> 1726) et Catharina Maria PUIG (1669-1739), née à Mosset avant 1700 789, y décédée entre le 14 janvier 1766 et le 16 mai 1797, à l'âge de soixante-six ans au moins. 162) Ignaci Agusti GALAU, Brassier Consul en 1676, fils de Joan Joseph Andreu GALAU (1678-<> 1744 & 1755) et Bonnaventura Clara VIDAL (1682-<> 1725 & 1740), né à Mosset le 12 mai 1723, reçu au baptême dans la même localité le lendemain, à l'âge de un jour 790 791, y décédé le 14 mars 1776, à l'âge de 782 Au décès de Joan Batista fut témoin Joseph Vicens Agusti Vicaire PORTELL (Officiant religieux). 783 En présence de Jaume Curé COMENJA (Officiant religieux). 784 Leur union dura environ 39 ans et 8 mois 785 Il a environ 11 ans de moins qu'elle 786 Note sur Catherine FURCUS Pose des scellés Le 27 floréal an V (16 mai 1797), Jean Vila (1745-1821) brassier à Mosset comme héritier et donataire universel de Thérèse Furcus (<1700) sa mère, a fait apposer les scellés sur les portes de la maison de la défunte Thérèse Vila. Il demande à en faire un inventaire. Cette maison comportant deux étages située "Al carré del trot" et confrontant - d'orient avec "Al carré del trot" - du midi avec Joseph Corcinos (N°413 au Carrer de Santa Magdalena) - du couchant et de septentrion le chemin qui conduit à "la portelle." (Carrer del Porxo) Cette maison doit être la maison n° 3 en pointe N°412 entre le Carrer de Santa Magdelena et Carrer del Porxo.".(ADPO 3E23/57 Folio 182). 787 Divers Cote archives : X 788 Son nom figure sur les actes de Marc Baptiste VILA (Baptême) et Catherine Rose VILA (Baptême). 789 Confirmation 29/5/1727 790 Mar= Marianna Forcada, ne signe pas. 791 Au baptême d'Ignaci Agusti furent témoins Hilari GALAU (Parrain) - Jaume Curé COMENJA (Officiant religieux). Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 cinquante-deux ans 792. Il s'est marié, à l'âge de trente et un ans, le 29 avril 1755 à Mosset avec Margarida Maria Anna RIBES 793 794 (1725-1784). 163) Margarida Maria Anna RIBES, fille de Joan Antoni RIBAS (1701-1776) et Maria Anna CARBONELL (> 1692-> 1754), née à Mosset le 2 juin 1725, surlendemain de la Fête-Dieu, baptisée dans la même localité le 2 juin 1735, à l'âge de dix ans 795 796, y décédée le 20 janvier 1784, à l'âge de cinquante-huit ans. 168) Joseph Isidore PORTEIL : Voir en 100 169) Anne Marie PARES : Voir en 101 170) Julien CORCINOS : Voir en 130 171) Marie Catherine RUSSA, fille de Joan Baptista ROUSSE (1722-> 1796) et Catherine PY (1717-> 1773), née à Molitg-les-Bains le 3 novembre 1747, surlendemain de la Toussaint, reçue au baptême dans la même localité le surlendemain, à l'âge de deux jours 797 798 , décédée à Mosset le 24 juin 1824, à l'âge de soixante-seize ans. 792 Au décès d'Ignaci Agusti fut témoin Joseph Vicens Agusti Vicaire PORTELL (Officiant religieux). 793 ADPO 3E23/30 Folio 238 Bordes François Vente d'un cortal Le 20 mzi 1774 vente à pacte de rachat d'un cortal à Mosset par Ignace Galaut à Isidore Ruffiandis pour le prix de 220 livres. le cortal est situé au Porcater confrontant au midi le Cortal de Jacques Lavila et de Septentrion le chemin qui va à la font nogal à la Carole. 794 Leur union dura environ 20 ans et 10 mois 795 Le parrain est Isidro Pons. La marraine est Margarida Manaut, veuve. Ne signent pas. 796 Au baptême de Margarida Maria Anna fut témoin Joseph Vicens Agusti Vicaire PORTELL (Officiant religieux). 797 Par = Jacques Py, brassoer; Aytua, signeMar= Marie Russa, Molig, Ne signe pas. 798 Au baptême de Marie Catherine furent témoins Jacques PY (Parrain) - Marie FABRA (Marraine). 182 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES Événement à Prades le 22 mai 1809, lendemain de la Pentecôte : Déclarations de succession Marie Rousse Le 10 décembre 1824 est comparu Jean Baptiste Corcinos propriétaire à Mosset, faisant tant pour lui que pour Marie Rose et Marie Corcinos ses sœurs. Il nous a déclaré qu'ils sont héritiers de Marie Rousse veuve de Julien Corcinos leur mère décédée ab intestat le 24 juin 1824. Par son décès ils ont recueilli le montant de sa constitution dotale se portant à 990 francs, sur quoi il doit être déduit 330 francs que la dite défunte donna à Marie sa fille épouse de Gaudérique Portell dans son contrat de mariage retenu par Me Escape notaire le 22 mai 1809. Il reste donc 660 francs, plus des nippes pour 20 francs soit 680 francs. (5ADPO 561 N°339). 172) Francisco Lin CLIMENS 799 799 800 801 , Note sur Francisco Lin CLIMENS Il figure sur la liste de la 2e compagnie des volontaires de la Milice Natioanle de Mosset du 13/09/1789. (ADPO 100EDT45) Imposition Climens Lin : La plus forte imposition après Aguilar en 1788.(Ruffiandis Page 61) Mutations par décès Le 2 complémentaire an IV, a comparu Martin Climens domicilié à Mosset a déclaré qu'il est héritier des biens délaissés par Léon Climens son père décédé le 22 prairial an II, et que lui ayant fait donation de tout ses biens dans son contrat de mariage reçu par Queya notaire à Villefranche le 29 mars 1781 il ne lui est actuellement rien échu (ADPO 5W625) Mutations par décès de Léon Climens Le 2 complémentaire an IV a comparu Marguerite Sicard domiciliée à Mosset a déclaré qu'elle est usufruitière des biens délaissés par Léon Climens son mari décédé le 22 prairial an II, en vertu du contrat de mariage du 29/03/1781, reçu par Queya notaire à Villefranche et qu'il lui est échu en usufruit : maison et cortal à Mosset. - vigne à Corbiach d'environ 6 hommes de taille. - un champ al Sola de 2 journaux. - un autre champ al Sola de 3 cantonades. un autre champ à Roudoules de 1,5 journal. - une vigne al Bach de demi journal. - un champ à la Carole de 3 journaux. - deux champs à La Solane de 3 journaux. un petit jardin de demi cantonade. - champ et pré à Carau de 5 journaux. - un champ et pré al Bach dit Mascarda de 1,5 journal. - un champ et pré à Las Salines de 9 journaux. - champ et cortal al Mouillou de Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Pages Cultivateur Consul 1778/1779, fils de François CLIMENS (< 1700-> 1788) et Anna Maria SERRA (< 1706-1745), né à Mosset le 13 novembre 1722 802, baptisé dans la même localité le même jour 803, y décédé le 10 juin 1794, surlendemain de la Pentecôte, à l'âge de soixante et onze ans. Il s'est marié, à l'âge de vingt-six ans, le 12 août 1749 à Fillols, après avoir passé un contrat le 6 juillet 1749 à Prades avec Marguerite SICART 804 (1724-1806). 173) Marguerite SICART 805 806 807, fille de 12 journaux. - un champ pré et cortal à La Guardia de 70 journaux. e tout au territoire de Mosset. En plus - une vigne au terroir de Molitg de 5 hommes de taille. - une rente constituée de 6 francs de pension. Les biens sont estimés, les immeubles réels d'un revenu de 760 francs ce qui au denier 25 représente un capital de 19018 francs dont la moitié seulement elle est en droit de jouir d'après la loi du 17 nivose ce qui la réduit à 9569 francs. (ADPO 5W625) Maisons Voir notes 3 maisons : N°274, 351, N°360 au plan de 1811 et un pâtis N°405 à Las Eras de 280 m2 - N°274 au 11 Carretera del coll de Jau qui sera vendue et dont le revenu sera distribué aux pauvres - N° 351 au 12 Carrer de las Sabateras. - N°360 au 15 et 17 Carretera de Prada. 800 Bien immobilier local au : N°274 au 13 Carretera su col de Jau qui sera vendue et dont le revenu sera distribué aux pauvres, - N°351 au 12 Carrer de las Sabateras - N°360 au 15 Carretera de Prada et un pâtus N°405 de 280 m2 Code : CM imp1788 801 Son nom figure sur un acte de François CLIMENS (Baptême). 802 Cité dans Mosset, un vieux village de ruffiandis page 61 Prénom = Lin ou Lain 803 Au baptême de Francisco Lin furent témoins Jaume Curé COMENJA (Officiant religieux) - Francisco Lley CLIMENS (Parrain) - Maria COMBAU (Marraine). 804 Leur union dura environ 44 ans et 10 mois 805 Note sur Marguerite SICART Recensement du 23 frimaire an 4 (14 décembre 1795) : A Mosset depuis 45 ans (ADPO Lp1024) Mutations par décès Le 17 avril 1807 est comparu Martin Climens de Mosset a déclaré qu'il est l'héritier de Marguerite Sicart sa mère décèdée le 6 mars 1806 et par son décès 183 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES Marti SICART (< 1708-1776) et Maria Angéla SOLER (< 1708-1776), née à Fillols en 1724, décédée à Mosset le 29 mars 1806, veille du dimanche des Rameaux, à l'âge de quatre-vingt-deux ans. 174) Étienne ARGALES 808 809, Cultivateur, né à Campôme en 1738, y décédé le 12 janvier 1830, à l'âge de quatre-vingt-douze ans. Il s'est marié, à l'âge de moins de trente-trois ans, avant 1771 avec Marie Rose FABRE 810 (1757-1827). 175) Marie Rose FABRE 811, fille de Jean a recuilli la montant de la constitution dotale en argent d'un montant de 1660 francs et des nippes, hardes et effets de 140 francs. (ADPO 1199W78) 806 Bien immobilier local au : En 1806 décèdée à sa maison d'habitation à Come Gelada au dessous de la Capelleta 807 Son nom figure sur les actes de François Joseph CLIMENS (Baptême) et Hyacinthe Joseph Jean DIRIGOY (Naissance) et Martin Jean CANTIE (Baptême) et Jacques Jean Joseph CLIMENS (Baptême). 808 Note sur Étienne ARGALES Le 20 avril 1806, François Climens et Catherine Argelès mariés d'une part et d'autre part Étienne Argelès et Marie Fabre aussi mariés, de Campôme. Le couple Climens Argelès cultivateur et autorisant leurs époux respectifs à l'effet du présent acte et comme usufruitiers et propriétaires respectifs, ont déclaré et faire vente à titre irrévocable en faveur de Marie Porteil épouse de dit Jacques Rousse cultivateur de Molitg, d'une pièce de terre ferme sur le terroir de Molitg au lieu-dit "al martinet" de huit ares et confrontant - d'orient avec Joseph Vernet - et du midi avec Bonaventure Fabre - du couchant et de septentrion une des vacants et Pierre Thomas. Cette propriété appartient à Catherine Argelès femme Climens par son achat à Jean Selves chez Jean Bordes notaire le 13 janvier dernier. Elle vent pour la somme de 53,75 F. ((ADPO 3E2362 Bordes) 809 Son nom figure sur un acte d'Anna Thérèse ARJALES (Baptême). 810 Leur union dura environ 56 ans et 5 mois 811 Note sur Marie Rose FABRE Cession de biens hérités Le 11 floréal de l’an VI (30 avril 1798) Marie-Rose Fabre (Sosa 175), fille majeure domiciliée à Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 FABRE (< 1732-< 1798) et Marie PAYRER (°< 1732), née à Campôme le 18 janvier 1757, reçue au baptême dans la même localité le surlendemain, à l'âge de deux jours 812 , y Campôme, cède par ces présentes, en faveur de Catherine Argelès sa nièce ? de Campôme, épouse autorisée de François Climens son époux, tous les droits et actions qui comptent à la cédante suite à la succession des biens qui ont appartenu à feu Isidore Fabre son frère décédé intestat sans enfant, moyennant la somme de 300 livres en espèces métalliques que la venderesse déclare avoir reçues de Catherine Argelès Climens avant le présent acte, renonçant à l’exception de l’argent non compté ni reçu. En outre Marie-Rose Fabre reconnaît avoir reçu avec les mêmes espèces métalliques et avant le présent acte et de la volonté de Catherine Argelès épouse autorisée de François Climens la somme de 330 livres, six linceuls de draps de lit pour le paiement et acquit de la délégation de la somme de 220 livres faite en sa faveur par Jean Fabre son père, consignée dans le contrat de mariage de Argelès et de Marie Fabre soeur de Marie Rose Fabre de Campôme, contrat retenu par feu Xavier Bordes notaire le 29 septembre 1776 et pour les causes qui sont énoncées. Ainsi que pour le paiement de la moitié d’une pareille délégation d’argent faite par le feu Jean Fabre en faveur de la défunte Marie Anne Fabres sa sœur cosignée dans le même contrat. De laquelle somme de 330 livres et des linceuls de valeur de 36 livres Marie-Rose Fabre se tient pour payée et que pareillement ladite Catherine Argelès Climens sa nièce renonçant à l’exception de l’argent non compté et de la chose n’ont eue sans entendre relancer à la prestation Climens qui lui a été promise par Marie Fabre sa sœur par le contrat de mariage ci-dessus énoncé. Seul Climens a signé. (ADPO 3E21/497 Escape N°86 Folio 313) Mutations par décès Le ?? an 4, a comparu Marie Fabre épouse d'Etienne Argelès de Campôme déclaré qu'elle était héritiere de François Fabre son oncle décédé et que par son décès il ne leur est échu aucun immeuble.(ADPO 5W625) Mutations par décès Le 3 novembre 1827 est comparu François Climens de Campôme, agissant tant pour lui que pour Catherine Argeles son épouse et pour Cecile et Rose Argelès ses belles soeus qui nous a déclaré que Marie Fabre épouse d'Etienne Argeles leur mère et velle mère est décédée le 4/6/1827 et que par son décès ielles n'ont recueilli que des nippes de la valeur de 12 francs. (ADPO 5W562) 812 Le parrain est François Fabre, brassier, Campôme. La marraine est Rose Payre, Nohedes. Ne signent pas. 184 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES décédée le 4 juin 1827, lendemain de la Pentecôte, à l'âge de soixante-dix ans. 176) Jean ENRIQUEL, dit Flor (La) 813 814 815 , Consul 1788/1789 Brassier,, 813 Note sur Jean ENRIQUEL Consul en 1788/89 Izidore Lavila,à l'âge de 30 ans, est élu premier consul le 24 juin 1788 avec Bonaventure Cossé et Jean Anriquel. À ce titre ils assurent en 1789 les assemblées des personnes inscrites sur le registre d'imposition, par exemple le 9 février 1789et le 13 avril 1789 pour la présentation à Prades du cahier des doléances de Mosset. (ADPO 100EDR2) Habitation Au 4 Carrer Sota Murailla (N°148du plan) de 95 m2 avec pâtus - maison Payré en 2005 - maison ou je suis né.- N°225 à l'arrière du 2 Escaler de Vila Nova en 1813 Jean Enriquel a 9 frères et soeurs tous sans descendants et probablement décédés sauf Rose Enriquel mariée à Sales Jacques Recensement du 23 frimaire an 4 (14 décembre 1795) IL est citoyen actif. Il avait été consul de Mosset en février 1787.(ADPO Lp1024) Administration de l'église Réunion des administrateurs de l'église se sont assemblés le 5 nivôse de l'an 10, pour recevoir les comptes des marguilliers de la dite église. En conséquence se sont présentés les marguilliers dont les noms suivent : Izidore Corcinos, François Bruzi, François Vila marguilliers de Saint Julien, François Dimon, Bonaventure Cossey, marguilliers du Saint Sacrement, Jean Enriquel, marguillier du Christ, Baptiste Bruzi, marguillier de Saint Sébastien et Saint Gaudérique, Gauderich Fons, marguillier de Notre Dame du Rosaire,Marc Rouffiandis Le lendemain 6 nivôse, s'est présentée Catherine Sarda, épouse de Sauveur Commenge, qui a rendu compte de sa charge en qualité de pabourdesse de notre Dame du Rosaire, Magdeleine Garrigo, épouse de Pierre Cortie, pabordesse du Saint Sacrement, Rosalie Maiens, paborde de Notre Dame du Rosaire, Marie Rousse, paborde du Saint Sacrement Signé par les administrateurs de la République Française : Jean Gaspard, Lavila, Comenge, Matheu, Ruffiandis. (Archives de la mairie de Mosset) De l'Église à l 'État Le 20/09/1792, l'Assemblée Législative vote le transfert des registres d 'État civil de l 'Église à l 'Etat, des prêtres aux maires, substituant la notion de commune à celle de paroisse. A Mosset, les deux prêtres sont Joseph Parer, curé et François Galiay, vicaire. Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 26/09/1792 : François Galiay prête serment de fidélité à la Nation devant Joseph Porteil, maire et Léon Vila procureur. Avant la fin du mois Joseph Parer émigre en Espagne ; son dernier acte est le baptême de Jean Joseph Simon Palagri le 22/9/1792. L'acte suivant est le baptême de Joseph Cosme Fabre célébré par le vicaire François Galiay le 26/9/1792 qui continuera d'assurer les cérémonies pendant deux mois selon le rite de " l'église catholique et romaine " Le vote de l'Assemblée Législative du 20/9/1792 est mis en application à Mosset en novembre. Le maire note sur le registre d'État Civil : " Clos ainsi par nous Joseph Porteil, maire de cette commune le 15 novembre 1792 et le premier de la république française." Les actes sont désormais signés de l'officier d'État Civil ; tout d'abord par Sébastien Pacuill pendant un mois puis de nouveau par François Galiay qui a ainsi deux chapeaux : celui de curé et celui d'officier d 'État Civil. Il était pour cela probablement plus compétent et peut-être plus disponible ? A Mosset on est pragmatique. Premier acte à la mairie de l'officier civil : " L'an mille sept cent quatre vingt douze et vingt-cinquième jour du mois de novembre l'an premier de la république française s'est présenté devant nous Sébastien Pacuill officier public de la municipalité de Mosset Thérèse Cortia, sage femme assistée de deux témoins Jean Anriquel et Marguerite Julia+ qui ont déclaré ne savoir signer et ont déclaré la naissance d'un enfant qui a né le jour du vingt et quatre du présent mois à une heure après midi fils de Isidore Ribes défunt, la mère est Thérèse Julia. Le nom de l'enfant est Jean François Ribes fils de Isidore Ribes défunt. La déclarante et les témoins ont déclaré ne savoir signer. en foy de quoy Sébastien Pacuill officier public ". Location Le 7 floréal anVIII (27-04-1800). Joseph Lacroix, homme de loi à Prades.baille à titre d'afferme pour six ans à Jean Enriquel, cultivateur à Mosset et à Rose Enriquel (1751) épouse de Jacques Sales (1727-1804) cultivateur à la Carole. un petit corps d'héritage consistant en un champ pré et une mouillère sur "Estardé." Il est défendu d'y faire "Torrade." Prix : 3 charges de dix mesures de blé seigle par an. (ADPO 3E21/498 Page 354.Estève Notaire à Prades) Maison en 1811 N° 148 de 95 m2 avec pâtis au 4 Carrer Sota Murailla Maison N° 225 de 20 m2 au Carrer de Vila Nove, derrière Francisco Jardin N° 499 de 150 m2 Déclarations de successions de Jean Anriquel Le 9 mai 1814 est comparu Michel Anriquel cultivateur de Mosset faisant tant pour lui que pour Marianne Anriquel épouse de Michel Gazé de Tarerach 185 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES fils de Nicolau HENRIQUEL (1702-1775) et Véronica FORCADA (1705-1783), né à Mosset en 1739 816, y décédé le 14 octobre 1813, à l'âge de soixante-quatorze ans. Confirmation à Mosset le 5 juin 1741. Il s'est marié religieusement à l'âge de vingt ans, 817 le 24 avril 1759, surlendemain de la Pâque orthodoxe à Mosset avec Anne Marie Marguerite RIBES 818 (1743-1805). 177) Anne Marie Marguerite RIBES, fille de Pere Miquel RIBES (1701-1756) et Anna Maria CARBONELL (1693-1778), née à Mosset le 1er septembre 1743, baptisée dans la même localité le même jour 819, y décédée le 29 novembre 1805, à l'âge de soixante-deux ans. Il a déclaré qu'ils sont héritiers de Jean Anriquel leur père décédé ab intestat le 14 octobre 1813. Lequel déclarant a déclaré que le dit son père , dans son contrat de mariage passé devant Me Escape notaire à Prades le 02/04/1809 lui fit donation de tous ses biens présents et à venir sous le réserve de 730 francs et que par acte de vente passé devant Me Lavall notaire à Prades le 31/05/1806 il lui fit vente de tous les biens qu'il avait acquis postérieurement à la dite donation et lui fit quittance dans le même acte de 365 francs, acompte de la susdite vente, de laquelle dite vente il en avait aliéné celle de 200 francs en faveur de la dite Marianne sa fille ainsi qu'il constate dans son contrat de mariage en due forme et que par son dit décès ils ont recueilli le surplus de la susdite réserve se portant avec ses nippes à 200 francs dont 170 francs pour la dite réserve. (ADPO 5W555) 814 Bien immobilier local au : N° 148 de 95 m2 avec pâtus au 4 Carrer Sota Murailla en 1811 Code : De l'Eglise à l'Etat 815 Son nom figure sur les actes de Marie Anne Catherine ANRIQUEL (Naissance) et Jacques SALES (Décès) et Isidore March "Michel" ENRIQUEL (Mariage). 816 l 817 En présence de Isidore CARBONELL (Témoin) Jean Antoine PACOUIL (Témoin) - Nicolau HENRIQUEL (Témoin) - Estienne CARBONELL (Témoin). 818 Leur union dura environ 46 ans et 7 mois 819 Le parrain est Andre Saget. La marraine est Anne Ribas. Ne signent pas. Ribes ou Ribas Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 178) Hyérome JAUZE, dit Ferraing 820 , Comis aux Forges, fils de Joseph JAUZE (> 1694-< 1767) et Jeanne MARROT (< 1685-> 1767), né à Saurat le 8 janvier 1733 821, décédé à Orgeix le 25 juin 1800, à l'âge de soixante-sept ans. Il s'est marié religieusement à l'âge de trente-quatre ans, 822 le 15 juillet 1767 à Mosset avec Marie Anne Margarette Rose LAPLASSE 823 (1739-<> 1789 & 1810). 179) Marie Anne Margarette Rose LAPLASSE 824 825 , fille de Barthomeu Sébastien Joseph LAPLASSE (1716-1781) et Margarida DEIXONA (1720-1802), née à Mosset le 2 novembre 1739, lendemain de la Toussaint 826, reçue au baptême dans la même localité le 5 novembre 1739, à l'âge de trois jours 827, décédée à Saurat entre le 21 avril 1789 et 1810, surlendemain de la Pâque orthodoxe, à l'âge de quarante-neuf ans au moins. 180) Michel Joseph PAJAU 820 828 829 830 , Son nom figure sur les actes d'Isidore March "Michel" ENRIQUEL (Mariage) et Hyérome JAUZE (Mariage religieux). 821 A Foix vivent encore (1998) des JauzeSoulan ou Saurat (Pamiers) 822 En présence de Maurici Miquel MATHEU (Témoin) - Dominique SOURNIA (Témoin) - Hyérome JAUZE (Déclarant) - Dominique MATHEU (Officier d'état civil) - Jacques COMINJE (Officiant religieux). 823 Leur union dura environ 21 ans et 9 mois 824 Note sur Marie Anne Margarette Rose LAPLASSE Revoir la date de naissance et/ou le prénom 825 Son nom figure sur un acte de Marie Françoise BORRELL (Baptême). 826 Confirmation 10/10/1759 827 Au baptême de Marie Anne Margarette Rose furent témoins Joseph Isidore PORTEIL (Officier d'état civil) - Margarette PIEDJON (Marraine) - Jean LAPLASSE (Parrain). 828 Note sur Michel Joseph PAJAU Figure sur la liste de la 5e compagnie des volontaires de la Milice Nationale de Mosset du 13/09/1789. (ADPO 100EDT45) Habitation Il habite au 15 Carrer de Vila Nove avant1805 (N°240 du pla,) 186 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES Cultivateur, fils d'Isidro Joseph Jaume PAJAU (1705-< 1765) et Françoise COSTASECA (< 1715-1768), né à Mosset le 7 mai 1741 831, baptisé dans la même localité le surlendemain, à l'âge de deux jours 832 833, y décédé le 29 novembre 1804, à l'âge de soixante-trois ans. Testament à Prades le 24 novembre 1804 : 3E21-482 Felip Barrere Notaire. Partage : Michel Pajau lègue à Jacques Pajau, son fils, la quatrième portion de tous ses biens à titre de préciput et hors partition, et à la dite Xapeiro sa femme l'usufruit de la 1/2 des biens. Voulant procéder au partage des biens de la dite succession ainsi que la fixation de la portion qui revient à chaque successeur y compris celle du 1/4 de Jacques Pajau, ils ont convenu ce qui suit : A - Jacques Pajau 1 - La moitié d'une pièce de terre champs à Vente des biens de d'Aguilar Le moulin à farine dit « Moli de baix » avec une pièce de terre de 2 journaux 1- Estimation du bien le 23 ventôse an II (13 mars 1794) Le moulin à farine contient un logement pour un meunier. Il est garni de deux meules à état de marche et est couvert d'un toit en tuiles. Attenant à un champ de 2 journaux. Confrontant -d'orient, la rivière, chemin au milieu - du couchant, Michel Pajau (1741-1804) - du midi, Joseph Corcinos et François Cens, ravin au milieu - de septentrion, Valentin Blanquer (1737-1805) et la rivière. Estimation : 700 livres. Surface : 2 journaux, Fermier : Matheu. Produit : 35 livres par an. (ADPO 1Qp157 et 1Qp159) 829 Bien immobilier local au : N°240 au 15 Carrer de Vila Nove depuis 1805 par héritage puis échange en 1813 avec sa sœur Rose de la moitié dont celle-ci avait hérité puis en 1865 Folio 742 - Laisse à son décès en 1830 une maison à Mosset d'un revenu de 12,50 francs [N°329] 830 Son nom figure sur les actes de Pierre François Julien PAJAU (Mariage) et Pierre Joseph CHAMBEU (Mariage religieux). 831 A la naissance de Michel Joseph furent témoins Joseph Vicens Agusti Vicaire PORTELL (Officiant religieux) - Joseph Isidro Julia PEJAU (Parrain). 832 Parrain: Joseph Pajau, frère du père vraissemblablement 833 Au baptême de Michel Joseph furent témoins Joseph Vicens Agusti Vicaire PORTELL (Officiant religieux) - Maria Anna COMENJA (Marraine). Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Corbiac, moitié contenant 14 ares selon des bornes placées par 2 experts confrontant d'orient avec Jean Enriquel - du midi avec la chemin de Corbiac - du couchant - de septentrion avec la moitié du champ dévolue à François Pajau (Sosa 90) 2 - La moitié d'une autre pièce de terre champ au Congoust (qui contient un cortal dont la part de sa soeur est reprise par Jacques pour 200 francs) de 14 ares confrontant d'orient avec l'autre moitié dévolue à François Pajau (Sosa 90) et Marie Rose Pajau - du midi avec le chemin, d'en bas qui conduit à la forge - du couchant et de septentrion avec le chemin qui conduit Coll. de Jau. 3 - La moitié d'une autre pièce de terre champ au Cill de 26 ares confrontant - d'orient avec François Bruzi - du midi avec le "Correch del Cill." - du couchant le chemin qui conduit à la forge - de septentrion avec François Pajau son frère. 4 - La moitié d'une autre pièce de terre champ au Cill de 35 ares confrontant - d'orient avec Etienne Bonrepos - du midi avec des vacants du couchant des vacants - de septentrion avec François Pajau son frère. 5 - La moitié d'une autre pièce de terre champ au "Correch den Tibaut" de 54 ares confrontant - d'orient - du midi - du couchant des vacants - de septentrion avec François Pajau et Marie Rose Pajau. 6 - La moitié d'une autre pièce de terre champ aux Horts de Dalt 4 ares confrontant - d'orient avec Etienne Xambeu et Pierre Bigorre - du midi avec Joseph Rocafort - du couchant avec FRançois Pajau - de septentrion avec Pierre Bigorre. 7 - La moitié d'une autre pièce de terre pré à la Couguette et Contanceau de 246 ares confrontant - d'orient avec Joseph Pajau - du midi avec Rose Bruzy et les héritiers de Jacques serra - du couchant avec Jean Not - de septentrion avec François Pajau 8 - La moitié de la maison (N°241) située dessous le château confrontant - d'orient avec le chemin qui va à la terrasse - du couchant François Pajau (N°240) - du midi avec les héritiers de Julien ? Cossey, Isidore Galau et les héritiers de Félix Bruzi - du couchant avec l'autre moitié de la maison - de septentrion 187 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES avec le chemin qui conduit à la terrasse. B - François Pajau 1 - 1/4 du champ de Corbiac 2 - le 1/4 du champ du Congoust 3 - le 1/4 du champ du Cill 4 - le 1/4 du champ Cill de dalt 5 - le 1/4 du pré den Thibaut 6 - le 1/4 du pré de la Couguette 7 - 2 ares du jardin des Horts de Dalt 8 - le 1/4 de la maison confrontant - d'orient avec Jacques Pajau (N°241) - du midi avec Rose Pajau - du couchant et de septentrion vers la rue qui conduit à la terrasse C - Marie Rose Pajau. (3E23/61 Folio 184 Pierre Bordes notaire le 6 floréal an XIII 26 mai 1805) Lucie Xapeiro renonce à l'usufruit donné par son défunt mari, en faveur de Jacques Pajau et Marie Rose Pajau moyennant la somme de 300 francs: la 1/2 par Jacques et 1/4 par François et 1/4 par Marie Rose. Il s'est marié 834, à l'âge de vingt-quatre ans, le 30 mai 1765 à Mosset avec Lucie Françoise XAPEIRO 835 (1742-1817). l'usufruit de la moitié de tout les biens compris dans la déclaration dont le capital en immeubles sur lequel est assis le droit se porte à 600 francs et celui des meubles à 50 francs.(ADPO 5W629) Déclarations de succession Le 16 mai 1818 est comparu Jacques Pajau cultivateur et François Bourges lui aussi cultivateur, ce faisant celui-ci pour Rose Pajau son épouse et les deux faisant aussi pour François Pajau leurs frères et beau-frère tous domiciliés à Mosset. Ils ont déclaré qu’ ils sont héritiers de Lucie Chapayron veuve de Michel Pajau, leur mère décédée le 19 mai 1817. Par son décès et ils ont recueilli une somme de 99 F pour le montant qu'elle en avait retiré de ses père et mère sans pouvoir citer les titres. Plus des nippes, hardes et effets dont la valeur est inférieure à 40 F.(ADPO 5W558 n°22). 181) Lucie Françoise XAPEIRO, fille de Joseph Francesch XAPEIRO (1702-1752) et Isabeau RUSSA (1719-1746), née à Mosset le 7 juillet 1742, reçue au baptême dans la même localité le surlendemain, à l'âge de deux jours 836, y décédée le 18 mai 1817, à l'âge de soixante-quatorze ans. Événement à Prades le 24 mai 1805, lendemain de l'Ascension : Mutations par décès Le 4 prairial an XIII est comparu Rose Chapeiro veuve de Michel Pajau cultivateur de Mosset qui a déclaré qu'elle est la légataire de l'usufruit de la moitié de tous les biens de son mari, suivant son dernier testament reçu par Me Felip notaire à Prades le 3 frimaire an 13 enregistré le 1er nivôse suivant et que par son décès il lui est échu 837 834 En présence de Joseph PARES (Témoin). Leur union dura environ 39 ans et 6 mois 836 Au baptême de Lucie Françoise furent témoins Lucie XAPEIRO (Parrain) - Joan Antoni RUSSA (Parrain) - Francisco Galdérich Curé PORTELL (Officiant religieux). 835 Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 182) Jacinthe ASSENS, dit Petit (El) 837 838 839 , Berger Brassier Cultivateur, Note sur Jacinthe ASSENS Berger communal "Aujourd'hui 11 brumaire de l'an IX nous, Isidore Lavila mère et Isidore Pinel adjoint, avant de procéder, conformément à l'article huit de l'arrêté du préfet du département en date du 12 vendémiaire dernier à la nomination des gardiens du troupeau communal de chèvres. Et d'après les criées qui ont été faites, se sont présentés un certain nombre de citoyens pour prétendre à être nommés. En conséquence ont été nommé les citoyens Jacinthe Assens et Étienne Radondy. Il a été convenu qu'il serait payé deux Casses de seiglepour chaque bête par an à partir de ce jour." Les 2 bergers ont déclaré ne savoir signer. Signé Lavila, Pineu. (ADPO 100EDT39) Achat Saleta Elizabeth et Assens Hyacinthe de Mosset achètent à Bazinet Thomas et Marianne Argelès mariés le 8 floréal an 8 (28 avril 1800), chez Me Escape, une maison à Mosset pour 400 francs. N°329 du plan 1811 - Carrer de las Sabateras] (ADPO 5W599) Mutations par décès d’Hyacinthe Assens Le 26 décembre 1812 ont comparu Joseph Mailhol et Anne Marie Assens et les mariés François Pajau et Anne Assens tous brassiers de Mosset les dits Mailhol et Pajau faisant pour leurs épouses qui ont déclaré qu'elles sont héritières de Hyacinthe Assens leur père décédé ab intestat le 29 août 1807 (4/11/1806 ?) et que par son décès elles ont recueilli les biens ci-après : 188 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES fils de Jean Antoine ASSENS (~ 1720-1746) et Marguerite PAGES (~ 1720-1781), né à Roquefort-de-Sault le 24 février 1745 840 , baptisé dans la même localité le lendemain, à l'âge de un jour 841 , décédé à Mosset le 3 novembre 1806, surlendemain de la Toussaint, à l'âge de soixante et un ans 842. Il s'est marié religieusement à l'âge de trente-deux ans, 843 le 2 juillet 1777 à Mosset avec Cécile Elizabeth SALETAS 844 (1747-1821). 183) Cécile Elizabeth SALETAS 845 846 , 1 - la moitié d'une maison à Mosset, l'autre moitié provient du chef d’Elizabeth Marie ? Saletes veuve d’Hyacinthe Assens d'un revenu de cette moitié de 10 francs. [N°329 au plan de 1811 de 31 m2 au 2 Carrer de las Sabateras anciennement rue du four 2 - un champ à Mosset à la partie dite "Le roch de la mel" de 50 ares et autre champ et pré à la dite partie dite "Garrigue" de 140 ares. Les champs et pré ont été vendus par acte devant Me Lavall le 7 mars 1808 et le 18/11/1810 pour 800 francs et tout d'un revenu de 40 francs 3 - autre champ dit "La forge" de 71 ares vendu à F ou Sébastien Climens par acte chez Bordes le 06/03/1811, pour 450 francs et est d'un revenu de 22.5 francs Le revenu total est donc de 72,5 francs et correspond au capital de 1450 francs au denier vingt. (ADPO 5W555) Origine étymologique du patronyme Du latin Ascensio, nom de la fête de l'Ascension du Christ. Il semble qu'on ait donné ce nom de baptême aux enfants nés le jour ou la veille de cette fête. (Jean Tosti : Assens Acens Asensio) 838 Bien immobilier local au : N°329 au 2 Carrer de las Sabateras de 31 m2 - le 28 avril 1800 achètent une maison à Bazinet Thomas - Ancienne rue du Four En 1806 rue du Four 839 Son nom figure sur un acte de Pierre François Julien PAJAU (Mariage). 840 Confirmation 10/10/1759 841 Le parrain est Jacinte Assens. La marraine est Marie Anne Delme. Ne signent pas. 842 DCD rue du four Dc possible le 24/08/1807 843 En présence de Jacques POMPIDOR (Témoin) Jean Baptiste GASPAR (Témoin). 844 Leur union dura environ 29 ans et 4 mois 845 Note sur Cécile Elizabeth SALETAS Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Sage Femme, fille de Francesch Miquel ? Francischo SALETAS (1702-1772) et Maria Anna THOMAS (~ 1702-<> 1751 & 1760), née à Mosset le 19 novembre 1747, reçue au baptême dans la même localité le 22 novembre 1747, à l'âge de trois jours 847 848, y décédée le 21 janvier 1821, à l'âge de soixante-treize ans. Elle s'est mariée, à l'âge de dix-sept ans, le 18 février 1765, veille de mardi gras à Mosset Cession Le 10/12/1810 à Prades Folio 226 Marianne Prats veuve Pompidor Jacques fait cession en faveur d’Elisabeth Saleta veuve de Hyacinthe Assens minor de Mosset de 300 francs selon acte du 01/05/1806 (ADPO 3E23/66 Pierre Bordes Notaire) Transmission par achat Saleta Elizabeth et Assens Hyacinthe de Mosset achètent à Bazinet Thomas et Marianne Argelès mariés le 8 floréal an 8, chez Me Escape, une maison à Mosset pour 400 francs. (ADPO 5W599) Cession Le 17 décembre 1810 Marianne Prats veuve de Jacques Pompidor habitant à Mosset déclare faire cession en faveur d'Élisabeth Salettes veuve de l'Hyacinthe Assens minor d'une créance de la somme de 300 F que ladite Prats a sur les biens d'Hyacinthe Assens en force de l'acte retenu par moi Pierre Bordes notaire le premier mai 1806 dûment enregistré à Prades le huit du même mois par Circan. Ce faisant ladite Prats à ses risques et périls et fortunes de ladite Saléta moyennant la somme de 250 F en écu d'argent métallique. Ladite Saléta a promis de lui payer à savoir 125 F d'ici un an et les autres 125 F d'ici deux ans sous peine d'y être contrainte de droit et sous la peine et tout dépend et dommage auquel effet elle hypothèque une pièce de terre, un pré qu'elle possède à Mosset à Ladou d'une contenance de 71 ares de vue ce qui faitt corps avec des vacants, confrontant Bernard Bousquet. Elle a précisé que l'hypothèque avait été pris sur les biens de Hyacinthes Assens au bureau de la conservation des hypothèques à Prades le 14 mai 1806 volumes quatre. ((ADPO 3E23/66 Folio229 Pierre Bordes notaire) 846 Son nom figure sur les actes de Thérèse Marguerite PELEGRI (Naissance) et Rose Lucie CORTIE (Naissance) et Valentin François DELCLOS (Naissance) et Elizabeth FABRE (Naissance) et Catherine Marie Thérèse VERDIE (Naissance) et Françoise Anne Marie DIMON (Naissance) et Marie Catherine BES (Naissance). 847 Le parrain est Pierre Corcinos, battle, signe. La marraine est Thérèse Cossey, ne signe pas. 848 Au baptême de Cécile Elizabeth fut témoin Joseph Vicens Agusti Vicaire PORTELL (Officiant religieux). 189 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES avec François PUJOL 849 850, fils de François PUJOL (< 1735-> 1765) et Jeanne ALAZET (< 1735-< 1765), né aux Cabannes avant 1750, décédé avant le 12 juillet 1777. Jean COMMERLI 184) Jean COMMERLI 851, fils d'Alexandre COMMERLI (1708-1757) et Marie CAZENOBAS (1708-1778), né à Rabouillet le 24 octobre 1756, baptisé dans la même localité le 25 octobre 1759, à l'âge de trois ans 852, décédé à Mosset le 6 juin 1819, jour de la Trinité, à l'âge de soixante-deux ans. Il s'est marié 853, à l'âge de vingt-trois ans, le 4 avril 1780 à Rabouillet, après avoir passé un contrat le 19 décembre 1779 à Sournia avec Elizabeth ROUGÉ 854 (1761-1823). 849 Leur union dura environ 12 ans et 4 mois Elle a environ 2 ans et 1 mois de plus que lui 851 Note sur Jean COMMERLI Jean Commerli est né à Rabouillet qu'il a quitté avec sa femme et 1 ou 2 enfants Elisabeth Rougé pour s'installer à Mosset. Jean y décède à 62 ans en 1819 laissant à l'épouse Elisabeth et au fils Baptiste peu de choses à Mosset mais le défunt restait imposé pour des biens à Rabouillet.. Déclarations de succession de Baptiste Comerly. Le 18 mars 1820 est comparue Élisabeth Rougé veuve de Jean Comerly de Mosset, agissant au nom de Baptiste Comerly son fils. Elle nous a déclaré que son fils, par le décès du dit Jean Comerly, leur père arrivé à Mosset le six juin 1819, a recueilli les objets ci-après qui furent constitués en dot au dit Comerly dans son contrat de mariage reçu par maître Siré notaire à Sournia le 19 décembre 1779 - dot de 800 F - 2 brebis de 20 F Hardes et effets de valeur de 80 F, soit une valeur totale de 900 F. La dite comparante a déclaré que les biens pour lesquels Jean Comerly se trouve imposé à Rabouillet, lui appartiennent à elle suivant la donation qui lui fut faite dans le contrat précité. Ne signe pas (ADPO 5W558) 852 Parrain - marraine : Commerli AndréCommerli Catherine 853 Témoins de mariage : Dalbies CharlesDalbies GuillaumeVidal GabrielLarieu Augustin 854 Leur union dura environ 39 ans et 2 mois 850 Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 185) Elizabeth ROUGÉ 855 , fille de Jean ROUGE (< 1732-> 1780) et Anne "Marie" LAURET (< 1732-< 1777), née à Rabouillet le 23 novembre 1761, reçue au baptême dans la même localité le surlendemain, à l'âge de deux jours 856 , décédée à Mosset le 27 décembre 1823, surlendemain de Noël, à l'âge de soixante-deux ans. 186) Michel Paul BES 857 858 859, Cultivateur, 855 Note sur Elizabeth ROUGÉ Contrat de mariage le 19 décembre 1779 à Rabouillet, Jean Comerly brassier, fils de feu Alexandre Comerly et de feu Marie Casanova, assisté d’André Comerly, son frère, d'une part, Élisabeth Rougé de Rabouillet fille légitime de Jean Rougé et de feu Marie Lauret, assistée et conseillée de son père et de Guillem Sale, son oncle de Rabouillet, d'autre part. Lesquelles parties sur le traité de mariage de Jean Comerly et de Elizabeth Rougé ont fait et arrêté le pacte, la convention suivante : En premier lieu que le mariage se fera en face de notre Sainte Mère l'église catholique et apostolique à la première réquisition de l'une des parties. En second lieu, Jean Comerly, le futur époux se constitue en dot la somme de 800 livres qu'il a reçue aujourd'hui d'André Comerly son frère. En troisième lieu Jean Rougé père de la future épouse donne en dot à sa fille la somme de 30 livres pour lui tenir lieu de légitime sur ses biens. (ADPO 3E38272 Me Sirié à Sournia) Mutations par décès Le 26 août1824 est comparu Baptiste Comerly propriétaire à Mosset, faisant tant pour lui que pour Guillaume Comerly, son frère, domicilié à Bibare en Galice qui nous a déclaré que Elisabeth Rougé, veuve de Jean Comerly, leur mère, est décédée le15/03/1824, ab intestat, et que par son décès ils ont recueilli les biens suivants : - une vigne et pâture à Rabouillet lieu dit "Mouledes." un champ - une vigne et herm - un pré et herm - un jardin, soit au total un revenude 19 francs. (ADPO 5W561) 856 Témoins = Jean Paul Lauret, Marie Mouré, veuveNe signent pas. 857 Note sur Michel Paul BES Maison IL est propriétaire du 15 Carrer de la Font de las Seynoras (N°340 du plan de 1811) de 45 m2. Il figure sur la liste de 1791 des citoyens non actifs. (qui ne payent pas d'impôts). (ADPO 100EDT44) 858 190 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES fils de Thomas Joseph Xavier BES (1734-1805) et Margarida Llucia MANAUT (1730-1792), né à Mosset le 3 décembre 1761, baptisé dans la même localité le 30 décembre 1761, à l'âge de vingt-sept jours 860, y décédé le 28 juillet 1805, à l'âge de quarante-trois ans. Il s'est marié, à l'âge de vingt-trois ans, le 8 novembre 1785 à Mosset avec Marie OLIVE 861 862 (1761-1828). 187) Marie OLIVE 863, fille de Louis OLIVE (< 1723-<> 1783 & 1782) et Marie DELMAS (1721-1781), née à Rabouillet en 1761, décédée à Mosset le 4 janvier 1828, à l'âge de soixante-sept ans 864. 188) Pierre CANTIE 865 866 , Brassier, Bien immobilier local au : propriétaire du N°340 du plan de 1811 de 45 m2 - 15 Carrer de la Font de las Seynoras 859 Son nom figure sur un acte de Joseph Marc BES (Naissance). 860 Le parrain est Julien Manaut. La marraine est Grace… Ne signent pas. 861 Leur union dura environ 19 ans et 8 mois 862 Il a environ 11 mois de moins qu'elle 863 Note sur Marie OLIVE Mutations par décès de de Marie Olive Le 1 septembre 1829 est comparu Baptiste Commerli cultivateur de Mosset agissant pour Marie Bès son épouse, Marguerite, Catherine et Anne Marie Bès, ses belles sœurs, qui nous a déclaré le décès de Marie Olive, veuve Bès, décédée le 6 Janvier 1828. Les dites soeurs Bès n'ont rien recueilli. (ADPO 5W563) 864 Au décès de Marie fut témoin Gaudérique GALAUD (Déclarant). 865 Note sur Pierre CANTIE Figure sur la liste de la 3e compagbnie des volontaires de la Milice Natioanle de Mosset du 13/09/1789. (ADPO 100EDT45) Garde nationale : le respect des ordres En 1794, les contraintes économiques conduisent au contingentement et aux réquisitions des produits de la terre et de l'élevage. Mosset doit livrer du fourrage aux armées dans des conditions de prix peu rémunératrices. Automatiquement se développe un "marché noir" contre lequel lutte la municipalité. Pour cela elle fait appel à la seule force dont elle dispose : la Garde Nationale. Le 27/10/1794 "dans la maison commune de Mosset s'est présenté devant nous maire et officiers Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 voiturier., fils de Sébastien CANTIE (1735-1807) et Marie Anne COSTASECA (1730-1795), né à Mosset le 14 janvier 1760 867 , reçu au baptême dans la même localité le surlendemain, à l'âge de deux jours 868 869, décédé à Olette le 27 mars 1820, lendemain du dimanche des Rameaux, à l'âge de soixante ans. Il s'est marié 870, à l'âge de vingt-sept ans, le 19 juin 1787 à Olette avec Esperansa 871 Thérèse Théodore BOSCH (1765-> 1835). 189) Esperansa Thérèse Théodore BOSCH, fille de Joseph BOSCH (1736-> 1787) et Catherine DOMENECH (1735-> 1787), née à Olette le 23 mars 1765, baptisée dans la même localité le lendemain, à l'âge de un jour 872, décédée après le 11 février 1835, à l'âge de soixante-neuf ans au moins. municipaux Jacques Commenge [commandant de la garde nationale] qui nous a dit avoir recueilli, conformément aux ordres que nous lui avions donnés, cinq ou six gardes nationaux et les avoirs placés aux issues de la ville afin d'empêcher que personne ne sorte pour aller chercher du foin pour les chevaux du convoi qui en sont entièrement dépourvus." "Le citoyen Joseph Rolland, en qualité de sergent, a requis le citoyen Joseph Bazinet (1745-1820) dit "Suzanne" de se placer à la porte dite de France et Jean Galaud (1745-1810) dit "Mossouret", par ordre du citoyen Pierre Cantié, ayant été placé à la porte de Come Gelada ont abandonné leur poste." Le capitaine Pierre Cantié (1760-1820) dénonce aussi Julien Escanyé qui a "transgressé la consigne qui lui avait été donnée en n'arrêtant pas, à la porte qui conduit du côté de Prades, les personnes qui sont allées chercher du son et du foin. Il s'ensuit un grand dérangement pour la chose publique." Les requis ont reconnu les faits. (ADPO100EDT35) 866 Son nom figure sur un acte de Bonaventure Joseph CHAMBEU (Mariage). 867 Habite Olette depuis 1782, n'y est pas né 868 Mar= Catherine PebrellNe signe pas. 869 Au baptême de Pierre fut témoin Pierre CANTIE (Parrain). 870 En présence de Bonaventure DAUDE (Témoin) Sébastien CANTIE (Témoin) - Louis CASES (Témoin) Michel BOSCH (Témoin). 871 Leur union dura environ 32 ans et 9 mois 872 Parrain : Raimond Bosch et Domenach garçon de Olette, signeMarraine : Mademoiselle Espérance Coder de Cerja Ne signe pas. 191 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES 190) Bonaventure Joseph CHAMBEU 873 874, Cultivateur et Journalier, 873 Note sur Bonaventure Joseph CHAMBEU Assemblée générale des citoyens de la commune de Mosset - Séance du 15 vendémiaire an II (6 octobre 1793). État des déclarations faites, le 15 vendémiaire an II (6/10/1793), par les citoyens et citoyennes parents des militaires ou des marins en activité de service, à l'effet de jouir des secours décrétés les 26 novembre 1792, 4 mai 1793 et 5 nivôse an II (25 décembre 1793) et décomptés jusqu'au 1er germinal de l'an II (21/03/1794). Paiement reçu le 17 frimaire an III (7 décembre 1794 : Bonaventure Chambeu, enrôlé le 26/08/1793 comme chasseur éclaireur volontaire aux Miquelets.(ADPO L676) Garde Nationale de 1832 - registre de Contrôle général de la réserve : Marié avec enfants, 57 ans. Sourd complet. La chasse aux loups Organisation Lettres du 11 décembre 1801 (20 frimaire an 10 de la République) de Lavila Isidore (1758-1825), maire de Mosset aux maires des communes de Conat, Urbanya, Nohèdes, Molitg, Campôme : "Citoyens En vertu de. l'article 2 de l'arrêté du préfet du département en date du 12 courant, relatif à la battue générale ou chasse pour la destruction des loups, renards, blaireaux et autres animaux nuisibles et après avoir conféré avec le sous inspecteur des forêts résidant à Prades, vous voudrez bien, citoyens maires, rassembler dimanche 22 du courant (13 décembre 1801) un homme par feu de votre commune, avec armes et chiens propres à la chasse aux loups (1) et comme il n'est pas possible, à la saison où nous sommes, de se joindre avec ceux de la commune de Mosset en raison de la grande distance pour faire la dite chasse, vous rejoindrez ceux de la commune de Nohèdes et vous vous concerterez avec le maire de la dite commune, dans quelle partie du territoire vous devrez faire cette battue. Vous aurez soin, lorsque cette opération sera terminée, de nous faire passer le détail des résultats de cette chasse ainsi que du nombre et de l'espèce des animaux qui auront été détruits afin que nous puissions, conformément à l'article 4 de l'arrêté précité, les envoyer à la préfecture Votre zèle pour le bien public est un garant, il est sûr que vous ferez tout votre possible pour que cette chasse soit un plein et entier succès. Salut et fraternité." Lavila (1) Pour celle d’Urbanya et vous en tête, les dirigez au "Coll del Torn" et attendez le sous inspecteur forestier qui vous donnera les ordres. Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Pour celle de Molitg et de Campôme et vous en tête, les dirigez vers cette commune, pour prendre les ordres et la direction du dit sous inspecteur. Faites de manière à être rendu ici à Mosset à 8 heures du matin." La battue "Nous sommes partie à 8 heures du matin de Mosset et nous nous sommes rendu à la division du territoire de la commune d'Urbanya et Mosset à la partie nommée Le Coll del Tourn. Là étant, nous avons trouvé l'adjoint ou maire de la commune d'Urbanya avec ses gens qui nous attendaient pour prendre la direction et faire la dite chasse. Ensuite, nous étant consultés avec plusieurs citoyens, nous avons fait placer une partie des chasseurs aux accès de la forêt. Le reste des hommes ont parcouru la partie du territoire de Mosset à commencer depuis le roc de Canrech en suivant la chemin qui conduit au col de Jau jusqu'à la rivière de la Castellane. En descendant on a fait la battue jusqu'au roc dit de Caraut près de la forge basse. A cause du grand vent nous nous sommes retirés à Mosset après n'avoir tué qu'un seul loup male de 2 ans et demi. Il a été tué par le citoyen Bonaventure Xambeu (1771-1860) de Mosset à la Font dels Ossells." (ADPO 100EDT38) Recensement du 23 frimaire an 4 (14 décembre 1795) Bonaventure Joseph CHAMBEU est citoyen actif. (ADPO Lp1024) Déclarations de succession de Barthélemy Chambeu Le 5 octobre 1860 a comparu Barthélemy Dalbies cultivateur à Mosset, agissant comme administrateur des biens de Catherine Chambeu sa femme. Il a fait la déclaration suivante. Barthélemy Chambeu cultivateur à Mosset est décédé, ab intestat, à Mosset le 11 avril 1860. Le sieur Chambeu s'appelle Bonaventure et non Barthélemy. Sa succession est échue par égales portions à Chambeu Bonaventure cultivateur Chambeu Catherine femme du Comparant - Chambeu Rose femme de Joseph - Cantier menuisier, tous à Mosset -Marie Chambeu veuve de Martin Bixareil à Perpignan.- Marie Remaury femme de Pierre Salies à Mosset représentant Antoinette Chambeu sa mère. Cette succession consiste enlaidit ainsi après Mobilier 1 - un vieux lit avec sa paillasse 2 - quatre draps de lit 3 - une vieille couverture 4 - six chaises et une table 5 - Les nippes du défunt le revenu total est de 40 FF Immeubles non affermés à Mosset 1 - un jardin au village 2 - une vigne et naturel au lieu-dit la Crouette 3 - une maison au quartier du château d'un revenu de 20 FF(N° 139 du plan 1811 de 84 m2 - Plaçal N°8?) 4 - un champ à la Fargue. Le revenu total et de 55 FF formant le capital de 1100 F. (114ADPO 142 N° 582) 192 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES fils de Pierre Joseph CHAMBEU (1745-1827) et Anne Marie CANTIE (1736-1801), né à Mosset le 6 février 1771, reçu au baptême dans la même localité le lendemain, à l'âge de un jour 875, y décédé le 10 avril 1860, surlendemain de Pâques, à l'âge de quatre-vingt-neuf ans 876. Il s'est marié 877, à l'âge de vingt-quatre ans, le 1er février 1796 à Mosset avec Marguerite Anne COSSEY 878 (1773-1851). 191) Marguerite Anne COSSEY 879 880 881, La moitié de la maison dépendant de la succession de Pierre Chambeu a été vendue par Etienne Chambeu à son frère Bonaventure Chambeu par acte du quatre janvier 1809 au rapport de Me Felip notaire à Prades. 874 Divers Cote archives : loup 100EDT38 Bien immobilier local au : N°139 au 8 du Plaçal de 84 m2 depuis 1809 Code : secours accordés aux parents des militaires de 1793 et 1794 Santé : Sourd complet Militaire : CL1791 Vol Miquelet GNR enrôlé le 20 nivose an II(9 janvier 1794) comme chasseur éclaireur volontaire aux Miquelets. 875 Au baptême de Bonaventure Joseph furent témoins Marie MORER (Marraine) - Jaume Curé COMENJA (Officiant religieux) - Bonaventure CANTIER (Parrain). 876 Au décès de Bonaventure Joseph furent témoins Joseph Jean Michel COMERLY (Déclarant) - Maurice Jean Baptiste Maire CORCINOS (Officier d'état civil) - Jean Marc BONAMICH (Témoin). 877 En présence de Joseph Pierre Farriols TERRALS (Témoin) - Sébastien PACOUILL (Officier d'état civil) - Isidore POMPIDOR (Témoin) - Pierre CANTIE (Témoin). 878 Leur union dura environ 55 ans et 8 mois 879 Note sur Marguerite Anne COSSEY Déclarations de succession le 24 mars 1852 a comparu Barthélémy Dalbiès cultivateur à Mosset, lequel agissant en sa qualité d'administrateur des biens de Catherine Chambeu son épouse et se portant fort pour Marie Chambeu épouse Bixareil à Perpignan, Bonaventure cultivateur, Antoinette épouse et Rosse épouse Cantié tous de Mosset ses beaux-frères et belles-soeurs. Il nous a déclaré que Marguerite Cossey épouse Chambeu leur mère est belle-mère est décédée ab intestat le 25 septembre 1851 et que sa succession à eux échue consiste en les biens ci-après : Mobilier et créances Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 fille de Simon Bonaventure COSSEY (1732-1813) et Rose Maria GARRIGO (1737-1802), née à Mosset le 15 mai 1773, baptisée dans la même localité le lendemain, à l'âge de un jour 882 883 , y décédée le 25 septembre 1851, à l'âge de soixante-dix-huit ans 884. 192) Frances GARRIGO, Brassier, fils de Domingo GARRIGO (1664-1712) et Maria Francesca Thérèsa MORER (1669-1748), né à Mosset le 16 novembre 1706, reçu au baptême dans la même localité le 19 novembre 1706, à l'âge de trois jours 885 886, y la somme de 77 FF montant de sa constitution dotale établie dans son contrat de mariage. Immeubles à Mosset non affermés : un champ à Mosset à "Fournols," - une vigne au lieu-dit "Al bac" - une vigne inculte au même lieu soit un revenu total de 5 francs formant un capital 200 F. (ADPO 114W138 N°168 ) Déclarations de succession Le 10 mars 1861 a comparu Pierre Salies cultivateur à Mosset agissant comme administrateur légal des biens de Marie Remaury son épouse demeurant avec lui. Il a reconnu les faits suivants : Dans la déclaration en date du 21 juin 1858 de la succession de Marie Antoinette Chambeu mère de la dite de Marie Remaury épouse Salies et épouse de Jacques Remaury, décédée à Mosset le 23 décembre 1857 il a été omis le cinquième recueilli par la défunte dans la succession de Marie Cossey femme Chambeu sa mère, déclarée le 24 mars 1852. Biens composant la succession de Cossey Marguerite Le mobilier. La somme de 77 F montant de la constitution totale établie dans son contrat de mariage. 1/5 à Marie Antoinette Chambeu. Immeuble non affermés à Mosset un champ au lieu-dit Fournouls - une vigne au Bac une autres vignes incultes au même lieu. Soit en revenu douta de cinq francs faisant un capital de 100 F. (ADPO 114W143 N°47) 880 Divers Cote archives : 2E1979 881 Son nom figure sur un acte de Marguerite Rose COSTESEQUE (Naissance). 882 Curé = Vilent Serradeil 883 Au baptême de Marguerite Anne furent témoins Joseph Isidore PORTEIL (Parrain) - Marguerite CLIMENS (Marraine). 884 Au décès de Marguerite Anne furent témoins Barthélemy François FOULQUIÉ (Témoin) - Jean BERJOUAN (Témoin). 885 Parrain - marraine : Laplaça Frances, brassierIsabel Pora ou PomaNe signent pas. 193 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES décédé le 30 octobre 1755, avant-veille de la Toussaint, à l'âge de quarante-huit ans, inhumé dans la même localité le même jour 887. Il s'est marié religieusement 888 le 13 février 1736 à Mosset, après avoir passé un contrat 889 le 9 février 1736 à Prades avec 886 Au baptême de Frances fut témoin Joseph Curé PUJOL (Officiant religieux). 887 A l'inhumation de Frances furent témoins Jaume LOIGA (Témoin) - Francisco Galdérich Curé PORTELL (Officiant religieux) - Sebastia COMENJA (Témoin). 888 En présence de Joseph Isidro Julia PEJAU (Témoin) - Francisco Galdérich Curé PORTELL (Officiant religieux) - Sébastien LAPLASSE (Témoin) Catharina PORTELL (Présente) - Isidro Francisco GARRIGO (Témoin). 889 Contrat de mariage entre François Garrigo et Madeleine Porteil le 9 février 1706. (extraits) Les noms de notre seigneur Dieu Jésus-Christ et de la glorieuse et très humble vierge Marie sa mère humblement invoquée. Sur le mariage, la divine grâce moyennant traité et qui doit être célébré entre François Garrigo, fils légitime et naturel de feu Dominique Garrigo, pagès de la ville de Mosset et de Marie Garrigo et Morer mariés et vivante, et Madeleine Porteil, fille légitime et naturelle de Nicolau s Porteil, voiturier du dit Mosset et de Catherine Porteil et Julia, mariés et vivants, faisant les choses bas écrites le dit François Garrigo de l'express consentement et volonté de ladite Marie Garrigo et Morer et dudit Isidore Garrigo, pagès de Mosset, son frère d'une part et ladite Madeleine Porteil faisant aussi les choses bas écrites de l'express consentement, intervention et volonté des dits Nicolas Porteil et Catherine Porteil et Julia mariée, et de M. François Porteil prêtre, curé de la paroissiale église de Mosset, son oncle d'autre part ont été fait et juré les pactes de mariage de la teneur suivante et premièrement a été convenu et accordé entre François Garrigo d'une part et Madeleine Porteil fiancés d'autre part sera fait et célébré, suivant ce disposé par le sacré Concile de Trente. Il a été convenu et accordé entre les parties que Marie Garrigo, en qualité d'héritière et usufruitière des biens de feu Dominique Garrigo, son mari, et de Isidore Garrigo, son fils et donateurs universels des François Garrigo biens de Dominique Garrigo, son père, pour le bon amour et volonté qu'ils tiennent et apportent à leur fils et frère et en faveur du présent mariage pour tous néanmoins les droits d'institution de légitime paternelle et maternelle, leur supplément en paiement et satisfaction du lèg à François Garrigo fait par feu Dominique Garrigo son père par son dernier testament, et pour tous et quelconque les autres droits Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 qu'il pourrait avoir et demandait sur les biens des dits ses pères présentement ou à l'avenir. Demandons comme en vertu du présent chapitre lesdits Marie et Isidore Garrigo,mère et fils,de leur bon gré pour eux et pour leurs héritiers et successeurs. Donnent et font donation à François Garrigo, leur fils et frère, ici présent et acceptant et à ses enfants et à qui il voudra, d'une part tout ce que François Garrigo a acquis depuis le décès de feu Dominique Garrigo, son père, sur les biens de celui-ci, et d'autre part quatre linceuls ou draps de lit, de nappes, deux essuie-mains, une paillasse et un « borras » à François leur fils et frère, délivrables le jour de la célébration de son mariage. Ils donnent d'autre part la somme de 143 livres, monnaie de France sur 310 livres du chef du père, et les restants 33 livres, linceuls et autres effets payables à savoir 36 livres 13 sols 4 deniers, d'aujourd'hui à un an prochain, puis pareille somme de 36 livres 13 sols 4 deniers à pareil jour de 1738 et pareille somme de 36 livres 13 sols 4 deniers, à pareil jour de 1739 et les restants 33 livres le jour du décès de ladite Marie Garrigo sa mère. Le tout en argent comptant sans aucun retardement sous la peine Ils ont obligé et obligent tous et chacun de leurs biens et droits meubles et immeubles présents et à venir avec toutes renonciations nécessaires et ainsi l'ont promis et juré. Bien entendu et déclaré que le dit Isidore Garrigo, au moyen de la promesse et obligation qu'il a faite ci-dessus en faveur de François Garrigo, son frère, n'entend se faire aucun préjudice pour payer à son frère ladite somme de 110 livres pour le chef du père, en argent ou en terres conformément à la dernière disposition et volonté de feu Dominique Garrigo, leur père commun. Et à ce présent François Garrigo a accepté et accepte la donation et promesse à lui ci-dessus faite par la mère et le frère et les en a très humblement remerciés il a été convenu, traité et accordé entre les parties que Nicolau Porteil et Catherine Porteil et Julia, pour le bon amour et volonté qu'ils tiennent et apportent à Madeleine leur fille et pour les bons services qu’ils en ont reçus et espèrent encore recevoir et en faveur et contemplation du présent mariage, pour tous néanmoins les droits d'institution de légitimes paternelle et maternelle leur supplément et pour tous et quelconques les autres droits qu'elle pourrait avoir et demandert sur leurs biens présents et à venir donneront comme de leur bon gré et pour eux et leurs héritiers et successeurs, à Madeleine Porteil, leur fille ici présente et acceptante et à ses enfants et à qui elle voudra et pour elle au dit François Garrigo, son futur époux, d'une part 4 linceuls ou draps de lits, une paillasse, 2 nappes, 4 serviettes et2 essuie-mains et d'autre part la somme de 231 livres monnaie de France à savoir 190 livres, les dits linceuls et autres effets, du chef du père et les restants 33 livres du chef de la mère 194 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES Francesca Magdalena Catharina PORTELL 890 (1717-1786). Les bans avaient été publiés le 31 janvier 1736 à Prades. 193) Francesca Magdalena Catharina PORTELL 891 892 , fille de Nicolau Vicens PORTELL (1695-1745) et Catharina JULIA (< 1690-> 1751), née à Mosset le 20 janvier 1717 893 , baptisée dans la même localité le lendemain, à l'âge de un jour 894, y décédée le 8 mai 1786, à l'âge de soixante-neuf ans 895. 194) Joseph FABRE 896 897, Brassier, fils de Julia FABRA (< 1666-> 1734) et Marguerite ASSEN (1663-< 1716), né à Mosset le 9 mars 1705, reçu au baptême dans la même localité à Madeleine leur fille payables et délivrables, les dits linceuls, paillasse, nappe, serviettes, essuie-mains le jour de la célébration de son mariage et ladite somme de 231 livres d'aujourd'hui à trois ans, paye égale chaque année. Bien entendu et déclaré que, si sera le cas, que Madeleine Porteil décède sans enfants légitimes et naturels et de véritables mariages année éprouvés et avec les enfants qui n'arriveront en âge de pouvoir faire testament, en tel cas elle ne pourra seulement disposer de la moitié de ladite somme de 231 livres et des dits linceuls et autres choses. La restante moitié reviendra au mari et donateur ses pères… À leurs héritiers et successeurs et à ce présent comme il est dit ladite Madeleine Porteil a accepter et accepte la donation et promesse qui lui a été faite par les dits ses pères et leurs en a très humblement remerciés. 890 Leur union dura environ 19 ans et 8 mois 891 Divers Cote archives : 2J20/5 892 Son nom figure sur les actes de Barthélemy François VIDAL (Naissance) et Rose Maria GARRIGO (Baptême) et Pierre Ange Christophe Nicolas PARES (Baptême). 893 Confirmation 29/5/1727 894 Au baptême de Francesca Magdalena Catharina furent témoins François Jacques "Joseph" PRATS (Officiant religieux) - Francesch PORTELL (Parrain) Francisca DIRIGOY (Marraine). 895 Témoins de décès : Julien PratsJean Théza 896 Note sur Joseph FABRE Peut avoir participé au tirage au sort pour la milice de 1726 897 Son nom figure sur un acte de Joseph Mathieu FABRE (Baptême). Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 le même jour 898, y décédé le 12 mars 1781, à l'âge de soixante-seize ans. Il s'est marié, à l'âge de vingt-huit ans, le 10 janvier 1734 à Mosset avec Catherine PONS 899 , fille de Nicolau PONS (1669-1739), Brassier et Anna Maria GARRIGO (1685-1744), née avant 1719, décédée avant le 1 mars 1745, veille de mardi gras. Joseph s'est marié une seconde fois religieusement à l'âge de trente-neuf ans, le 1er mars 1745, veille de mardi gras à Mosset avec Rose ARJALES 900 (~ 1712-1781). 195) Rose ARJALES, fille de Miquel Isidro Christofol ARGALES (1671-< 1723) et Maria COMBAUT (1664-< 1723), née à Molitg-les-Bains vers 1712, décédée à Mosset le 27 juin 1781, à l'âge de soixante-neuf ans environ 901, inhumée dans la même localité le lendemain 902. Testament à Mosset le 12 mars 1781. Elle s'est mariée religieusement à l'âge de vingt-cinq ans environ, le 29 janvier 1737 à Molitg-les-Bains avec Joseph CLASTRE, Meunier 903 , fils de Miquel CLAUSTRE (< 1682-< 1737) et Maria SEGALAS (< 1682-< 1737), né à Vicdessos en 1697, décédé avant le 1 mars 1745, veille de mardi gras, à l'âge de moins de quarante-huit ans. 898 Au baptême de Joseph furent témoins Francisco Galdérich Curé PORTELL (Officiant religieux) Francisca GALAU (Marraine) - Joseph ESCANYE (Parrain). 899 Leur union dura environ 11 ans et 1 mois 900 Leur union dura environ 36 ans 901 Au décès de Rose fut témoin Joseph Curé PARER (Officiant religieux). 902 A l'inhumation de Rose furent témoins Jean Miquel SARDA (Témoin) - Joseph Curé PARER (Officiant religieux). 903 Leur union dura environ 8 ans et 1 mois 195 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES Francesch VILA 196) Francesch VILA 904 905 , Cultivateur 904 Note sur Francesch VILA Va à Paris En 1771, François Vila, syndic accompagné de Pierre François Arrous, est désigné pour représenter une requête au Ministre du Roi relative au différend qui oppose le Marquis d'Aguilar, seigneur, à la commune de Mosset. (Rufiandis P.72) Administration de l'église Réunion des administrateurs de l'église se sont assemblés le 5 nivose de l'an 10 (26.12.1801), pour recevoir les comptes des marguilliers de la dite église. En conséquence se sont présenté les marguilliers dont les noms suivent : Izidore Corcinos (1753->1805), François Bruzi, François Vila (1735-1805) marguilliers de Saint Julien, François Dimon (1758-1819), Bonaventure Cossey (1732-1813), marguilliers du Saint Sacrement, Jean Enriquel (1744-1913), marguillier du Christ, Baptiste Bruzi (1753-1820), marguillier de Saint Sébastien et Saint Gaudérique, Gauderich Fons (1762-1830), marguillier de Notre Dame du Rosaire, Marc Rouffiandis (1740-1815). Le lendemain 6 nivôse, s'est présentée : Catherine Sarda (1772->1830), épouse de Sauveur Commenge (1764-1823), qui a rendu compte de sa charge en qualité de pabourdesse de notre Dame du Rosaire, Magdeleine Garrigo (1777-1846), épouse de Pierre Cortie (1775-1815), pabourdesse du Saint Sacrement, Rosalie Maiens (1780-1852), paborde de Notre Dame du Rosaire, Marie Rousse, paborde du Saint Sacrement. Signé par les administrateurs de la République Française : Jean Gaspard, Lavila, Comenge, Matheu, Rufiandis. (Archives de la mairie de Mosset) Bail à ferme du 25/05/1784 François Ville pages à Mosset, cofermier avec Jean Brusi, pages à Mosset, pour 8 ans à compter du 19/02/1783, d'un corps d'héritage de terre prés et devèze que la communauté des prêtres de l'Eglise majeure se St Jean de Perpignan possède à Mosset et d'un tiercon ou partie de dîme que la dite communauté possède au même terroir. Suivent 2 actes de bail à ferme consentis par cette communauté du 07/09/1782 Le dit Ville a cédé son contrat à Maurice Cossey et à son fils François Cossey, pages à Mosset. Ville a reçu à titre d'avance ou "bastete" la somme de 900 livres qu'il a transmise aux Cossey, somme à rendre la dernière année du bail. Le loyer est de 365 Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 livres par an a versé en 2 fois : pour la noel et le 1er mai. (ADPO 3E15/90) Vente Le 22 fructidor an II Jeanne Lavila, épouse de Joseph Corcinos vend à. Joseph Terrats de Mosset, capitaine des chasseurs éclaireurs, une pièce de terrain au "Clot dels Manches" d'une contenance d'un journal et confrontant - d'Orient avec François Vila - du midi avec Bonnaventure Cantié - du couchant avec Bonnaventure Cantié - et de septentrion avec le dit Terrats, au prix de 550 livres.(ADPO 3E23/54 folio 231 Pierre Bordes notaire) Vente des biens de d'Aguilar Le cortal "den Mazouille" au "Pla de Pons". 1 - Estimation du 4 germinal an II (24.3.1794) Le bien et composait de champs, prés, garrigues et d'une bergerie au cortal couvert de tuiles. Il est divisé en deux lots. Lot 1 : champ prè et garrigue, y compris la moitié de la bergerie du côté du midi confrontant - d'orient, Pierre Fabre - du midi, Dominique Dimon (1727-1796) et Isidore Radondy (1753->1806) - du couchant, Pierre Bigorre (1760-1815) et François Ville (1735-1805) de septentrion, les jalons du lot le numéro 1. Superficie : 18 journaux englobant le champ de "la mola." Estimation : 1500 livres. Lot 2 : champ prè et garrigue, y compris la moitié de la bergerie confrontant - d'orient, ravin qui vient de "la close." - du midi, Jalons N°1 - du couchant, François Ville et Baptiste Cortie (1755-1844) - de septentrion, Sauveur Climens (1743-1812. Superficie : 20 journaux. Estimation : 1700 livres. (ADPO 1Qp159) Biens des prêtres de Sant Jean de Perpignan Un « héritage » des prêtres de Sant Jean de Perpignan à Mosset consistant en une maison et 70 journaux de terre non arrosable (ADPO 1Qp277) et plus précisement en un « héritage » à "La Solane"de Mosset"consistant en une grange, un tennement assez considérable de terres labourables appartenant à la communauté des prêtres de Saint-Jean affermé à 730 livres par an." Soumission de Nicolas Laguerre de Campôme qui avait soumissionné le 15/03/1791 à 2625 livres puis de François Ville à 3000 livres le 31/03/1791. (ADPO 1Qp200) Adjudication à M. Delacroix avocat à Prades à 6400 livres le 25/04/1791(estimée à 2600 livres.) Partage des biens de François Vila entre ses enfants le 12/02/ selon extraits de l’original en ma possession. Ont comparu - Baptiste Vila (1768-1852) (Sosa 98) veuf de Catherine Bès - Raphael Vila (1774-1830) François Vila (1783-1859) tous agriculteurs à mosset Valent Vila (1786->1846), gendarme à Formiguères Marie Vila (1780-1847) (Sosa 123) épouse de Jean Rousse maréchal à Mosset (Sosa122) - Catherine Vila (<1761-1842) épouse de Emmanuel Soler à Corneilla de Conflent, tous frères et sœurs cos successibles de 196 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES Pages, fils de Joan Batista VILA (< 1711-1774) et Catherine FURCUS (< 1700-<> 1766 & 1797), né à Mosset le 20 février 1735, avant-veille de mardi gras 906, baptisé dans la même localité le leur père François Vila (1735-1805) (Sosa 198), conjointement avec Marie Vila (1759) épouse de Valent Comails à Arles sur Tech qui a cédé ses droits à son mari par acte chez Escape du 20/04/1810. Soit au total 7 héritiers. Le partage, à l’amiable, dans l’égalité des droits et respect des dispositions du père par préciput : 1 - Baptiste Vila qui est donataire par préciput et hors part de 1/8, par acte devant Escape sans date, prend les 7/12 de la maison paternelle de la rue del Trot [N°284 au 4 Carrer del Trot] depuis la confrontation de Marc Ruffiandis [N°283] jusqu’au mur qui monte du rez-de-chaussée jusqu’au 1er étage à construire en commun avec Valent Vila qui prendra les 5/12 restants. Il prendra aussi le 1/6 du bâtiment et des terres de toutes natures dépendant de la métairie de la Tremoulède, partie délimitée par des bornes. De plus il prendra 35 perches à Monseriou 2- Raphael Vila recevra le champ de la Coume de 142 perches lors de son contrat de mariage du 23 mai 1805 chez Escape et 35 perches au Pijol confrontant Léon Vile de 2 côtés, Gaudérique Font des autres et 54 perches au Pla de Pons. 3 – François Vila légataire par préciput de 100 francs par les mêmes dispositions du père détenu dans son testament chez Me Bordes et ¼ de la métairie, bâtiment et terres, de la Tremoulède et un champ à la Teixoneras. 4 – Valent Vila et Marie Vila (1759) épouse de Valent Comails prendra les 5/12 de la maison du village à la rue del Trot plus le ¼ de la Tremoulède et encore un champ dit La Mourré de 18 perches et enfin un jardin à come Gelada 5 – Catherine Vila pour 1/7 du père commun et 1/12 de la métairie de la Tremoulède à côté de la part de Valent Vila 6 – Marie Ville, épouse Rousse, pour 1/7 du père, ¼ de la métairie de la Tremoulède et un jardin à la Terrasse de 3 perches. Pour la Tremoulède, le partage est le suivant - Baptiste Vila, les 2/12 - Raphael Vila - François Vila.les 3/12 - Valent Vila et Marie Vila, les 3/12 - Catherine Vila, les 1/12 - Marie Vila, les 3/12. (1812 (Notaire Gaudérique Bonaventure Philip) 905 Son nom figure sur les actes de François Jacques COMAILS (Baptême) et Bonaventure VILA (Baptême) et Anne Marie VILA (Baptême) et Baptiste Dominique VILA (Mariage) et Jean Emmanuel Farriol ROUSSE (Mariage) et Catherine Françoise VILA (Baptême). 906 Syndic de Mossety en 1771 Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 surlendemain, à l'âge de deux jours 907 , y décédé le 5 novembre 1805, à l'âge de soixante-dix ans 908 909. Testament à Prades le 11 mars 1804 : 3E23-60 Foilio 39 Bordes Pierre Testament Ce testament, contrairement aux autres de cette époque, ne fait pas référence à l'aspect religieux. Il fait son testament par lequel il donne la part réservataire du 1/4 à 3 de ses fils soit 1/12 chacun : Raphael François Valent soit au total 1/12+3/24 = 5/24 Les autres Baptiste (Sosa 98) marié à Bes Marie(Sosa 123) mariée à Rousse Catherine mariée à Soler Marie mariée à Comails Ne reçoivent que 1/7 des ¾ soit 3/24 si les 3 autres enfants sont décédés. Il s'est marié religieusement à l'âge de vingt-trois ans, 910 le 31 janvier 1759 à Vernet-les-Bains avec Anne Marie CAPELLA 911 (1741-1819). 197) Anne Marie CAPELLA 912 913, fille de Miquel Sadorni CAPELLE (1714-< 1759) et Maria Isabel PARENT (1711-> 1759), née à Vernet-les-Bains le 24 décembre 1741, veille de Noël, décédée à Mosset le 3 janvier 1819, à l'âge de soixante-dix-sept ans. 907 Au baptême de Francesch furent témoins Francisca LASTRADA (Marraine) - Francesch GENTIL (Parrain). 908 Décédé le 16 brumaire an 14 909 Au décès de Francesch furent témoins Jean Baptiste François VILA (Témoin) - Pierre BONET (Témoin). 910 Témoins: Thomas Junquet, apprenti chirurgienMartin Maury, battle de Vernet, qui signent.Etienne Noel, Joseph Bruzy pages, quine signent pas.Curé: Isidore Alart 911 Leur union dura environ 46 ans et 9 mois 912 Note sur Anne Marie CAPELLA Origine du patronyme - Capelle, capella : nom catalan, désigne le curé. 913 Son nom figure sur un acte de Jean Emmanuel Farriol ROUSSE (Mariage). 197 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES 198) Jaume Pere Anthoni BES 914 915 , BrassierConsul 1763 et 1782/1783, fils de Pere Antoni BES (< 1716-1734) et Catherina FABRA (1713-1753), né à Mosset le 18 juin 1732, reçu au baptême dans la même localité le lendemain, à l'âge de un jour 916, y décédé le 16 février 1800, à l'âge de soixante-sept 914 Note sur Jaume Pere Anthoni BES Figure sur la liste de la 3e Compagnie des volontaires de la Milice Natioanle de Mosset du 13/09/1789. (ADPO 100EDT45) Vente Jean Ruffiandis (1738-1815) fils de Gaudérique (1611-1691) vend le 04//10/1770 une maison située dans la ville de Mosset dans les vieilles murailles à la rue dite de "Come Gelade", (N °358 au 3 Carrer del Portal de Come Gelada) confrontée - d'orient avec la muraille - du midi avec la veuve Climens au N°360 et Jacques Bès et Fabre (1732-1800) N°359 au 1 Carrer del ¨Portal de Come Gelada - du couchant avec la rue de "Come Gelada" - de septentrion avec les héritiers de Barthélemy Margall (avant 1705-1763) aujourd'hui possédée par Jacinthe Estève (1728-1794). (ADPO 2B261) Inondation de 10/1763 Expertise par François Mestres et Gaudérique Laguerre de Campôme qui ont été nommés par les consuls de Mosset : Jacques Font, Joseph Vilanova et Jacques Bès. Leur rapport fait état d'un total de dommages de 25471 livres. (ADPO 1C1962) Quittance Le 22 floréal an II Jacques Bès, cultivateur Mosset, usufruitier de Jean Climens, son beau fils, suivant son contrat de mariage retenu par maître Bordes le 28 avril 1785 fait quittance à Martin Climens, cultivateur à Mosset, de la somme de 1540 livres pour l'entier règlement de celle de 1760 livres montant de la constitution dotale qui fut promise au dit Jean Climens dans le susdit contrat. (ADPO 3E23/54 folio 131 Pierre Bordes Notaire) Mutations par décès de Grace Llopet Le 6 thermidor an IV a comparu Jacques Bes de Mosset qui a déclaré que Grace Llopet, son épouse, est décédée le 11 thermidor an II et que par son décès et en vertu de son contrat de mariage chez Bordes à Prades du 28/04/1785, il a herité de l'usufruit de la dot de son épouse qui a été de 440 francs. (ADPO 5W625) 915 Son nom figure sur un acte de Jacques Jean Joseph CLIMENS (Baptême). 916 Au baptême de Jaume Pere Anthoni fut témoin Jauma Llorens Julia FABRA (Parrain). Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 ans 917. Il s'est marié religieusement à l'âge de vingt-deux ans, 918 919 le 5 février 1755 à Sahorre, après avoir passé un contrat le 28 avril 1785 à Prades avec Grace LLOPET 920 (< 1737-1794). 199) Grace LLOPET 921 922, fille de Joseph LLOPET (1697-> 1747) et Maria DRAPER (1687-1748), née à Sahorre avant 1737, décédée à Mosset le 29 juillet 1794, à l'âge de cinquante-sept ans au moins. Elle s'est mariée religieusement 923 avant 1755 avec Thomas Joseph Xavier BES 924 925, Brassier 926, fils de Pere Antoni 917 Au décès de Jaume Pere Anthoni furent témoins Marie Thérèse BES (Déclarante) - Joseph Pierre Farriols TERRALS (Officier d'état civil). 918 Les 3 soeurs Llopet se sont mariées avec 3 mossettans:- Thomas Gorcinos,- Isidro Portell,Jacques Bès 919 En présence de Isidore PORTEIL (Témoin) de Mosset - Estienne MARIO (Témoin) de Sahorre - Lois SANTGERMA (Témoin) de Sahorre - Joan Miquel "Thomas" CORCINOS (Témoin) de Mosset Gaudérique Curé AYMAR (Officiant religieux). 920 Leur union dura environ 39 ans et 6 mois 921 Note sur Grace LLOPET Origine du patronyme - Llobet, Llobet : diminutifs de Llop : loup. 922 Son nom figure sur un acte de François Joseph CLIMENS (Baptême). 923 924 Note sur Thomas Joseph Xavier BES Il figure sur la liste de 1791 des citoyens non actifs (qui ne payent pas d'impôts). (ADPO 100EDT44) Vente Le 30-03-1794, Jacques Bès, cultivateur, vend à Jean Baptiste Vila Capelle, cultivateur - 1 journal de terre à San Barthomeu (jouxtant Bonnaventure Rocafort, Julien Corcinos, Joseph Cairol, Catherine Bès) - 1 pièce de terre champ, à La Salle (jouxtant Sauveur Comenge, Joseph Escanyer, Joseph Escanyer Guariguet) - 1 pièce de terre à Lluganas (Baptister Oliver, Ferreol Cajals de Molitg) Prix: 1000 Livres Mutations par décès de Joseph Bès Le 8 août 1807 est comparu Marie Bès de Mosset faisant tant pour elle que pour Paul, Catherine et Anne Marie ses frères et soeurs a déclaré qu'ils sont héritiers de Joseph Bès leur père décédé le 5 floréal an XIII (25 avril 1805) et que par son décès il leur est échu que quelques vieux meubles des hardes et effets dont la 198 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES BES (< 1716-1734) et Catherina FABRA (1713-1753), né à Mosset le 7 mars 1734, avant-veille de mardi gras 927, baptisé dans la même localité le même jour 928 929, y décédé le 25 avril 1805, à l'âge de soixante et onze ans 930. 201) Marie LLOPET, fille de Joseph LLOPET (1697-> 1747) et Maria DRAPER (1687-1748), née à Sahorre en 1727, décédée à Mosset le 14 juin 1788, à l'âge de soixante et un ans 938, inhumée dans la même localité le lendemain 939. Isidore PORTEIL Emmanuel PARES 200) Isidore PORTEIL 931 , Consul 1752 Cordonnier, fils de Nicolau Vicens PORTELL (1695-1745) et Catharina JULIA (< 1690-> 1751), né à Mosset le 6 juillet 1727, reçu au baptême dans la même localité le même jour 932, y décédé le 9 janvier 1778, à l'âge de cinquante ans, inhumé dans la même localité le lendemain 933 934. Il s'est marié 935, à l'âge de dix-neuf ans, le 6 février 1747 à Sahorre avec Marie LLOPET 936 937 (1727-1788). valeur est eu dessous de 100 F. (Sosa 372) (ADPO 1199W78) 925 Son nom figure sur un acte de Marie Marguerite BES (Baptême). 926 Leur union dura environ 39 ans et 7 mois 927 En 1763, Bès est Consul à Mosset 928 Mar= Fransisca FabreNe signe pas. 929 Au baptême de Thomas Joseph Xavier furent témoins Joseph Vicens Agusti Vicaire PORTELL (Parrain) - Joseph Vicens Agusti Vicaire PORTELL (Officiant religieux). 930 Décédé Rue de Dalt qui conduit à Come Gelade Impossible, sa femme se remarie en 1755, il est donc mort avant 931 Son nom figure sur les actes de Llaurens Isidore DIRIGOY (Baptême) et Isidore Nicolas GARRIGOU (Baptême) et Simon Bonaventure COSSEY (Mariage religieux) et Jaume Pere Anthoni BES (Mariage religieux). 932 Le parrain est Isidore Portell. La marraine est Fransisca Saleta. Ne signent pas. 933 Assistance de 6 prêtres + 1 diacre 934 A l'inhumation d'Isidore furent témoins Jean THESA (Témoin) - Joseph Vicens Agusti Vicaire PORTELL (Officiant religieux). 935 Témoins de mariage : Jean RibotPierre BertranMartin Pidoll 936 Leur union dura environ 30 ans et 11 mois Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 202) Emmanuel PARES 937 940 941 , Batlle Il a environ 6 mois de moins qu'elle Date douteuse 939 A l'inhumation de Marie furent témoins Julien Maire PRATS (Témoin) - Jean THESA (Témoin) Joseph Curé PARER (Officiant religieux). 940 Note sur Emmanuel PARES Contrat d'apprentissage de chirurgien passé le 4/04/1723, entre Sébastien Porra, chirurgien à Prades et Pierre Angel Pares pour son fils Emmanuel Pares, à partir du 01/04/1723 et pour une durée de 3 ans, soit de 15 à 18 ans. (ADPO 3E21/313 ).. La rébellion du 16 décembre 1737 Emmanuel Pares, qui a 29 ans, prend une part importante dans cet affrontement. Il est secrétaire des "rebelles." Il sera parmi ceux qui auront à faire à la justice. Voir JDM N°68 et http://www.histoiredemosset.fr/fourspain.html Témoin au Testament de Jean d'Aguilar, seigneur de Mosset Témoin à la rédaction du testament du seigneur Jean de Crouilles de Santa Pau de Biure et Margarit Marquis d’Aguilar, seigneur de la baronnie de Mosset, le 21/08/1740 (Voir annexe ) (Bordes 3E21/359 folio 447) Jean d'Aguilar décédera à Codalet le 29 juin 1763, soit 23 ans plus tard et sera inhumé à Corbiach. Jean de Crouilles, de Santa Pau, de Biure et Margarit marquis d'Aguilar de la baronnie de Mosset, domicilié à Perpignan, casse et révoque tous les autres testaments 1- « Si je décède à Perpignan, je veux être inhumé dans le tombeau que j'ai fait construire dans la nef de saint Jean de Perpignan, où repose le révérend don Vincent de Margarit, évêque d'Elne et don Jean de Margarit de Biure marquis d'Aguilar, mon père. 2 - Si je décède en Conflent, je veux que mon corps soit enterré dans l'église du couvent des pères Augustins de notre Dame de Corbiac dans le tombeau où sont enterrés les seigneurs de Mosset. » Il nomme don Dominique de Margarit et de Biure, comte de Montagut, son frère. 938 199 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES - dame dona Geneviève de Casteras de Margarit, comtesse de Montagut, sa belle-sœur.- dame dona Marie de Ros et de Margarit, comtesse de Saint-Féliu. dame dona Marianne de Millas de Margarit, sa sœur. Contenu du testament 1 - 2000 messes basses. 2 - 50 livres monnaie de France à l'hôpital des pauvres malades de Perpignan. La même somme pour les pauvres de Notre-Dame de la miséricorde à Perpignan. 3 - 20 livres aux pauvres le jour de mon enterrement puis 20 livres le lendemain. 4 - à la marguillerie de Saint Jean à Perpignan et de notre dame de la Réal et à celle des églises de Mosset 20 livres à chacune. 5 - « Je veux que mes héritiers continuent de faire la même libéralité que les prédécesseurs seigneurs de Mosset qui ont accoutumé de faire en faisant distribuer toutes les semaines une petite mesure d'huile, anciennement appelé "Amrat" pour servir à l'illumination de la lampe du saint sacrement dans l'église paroissiale de Mosset. » 6 - « Je veux et ordonne que les intérêts de la rente de 20 livres que les seigneurs de Mosset perçoivent tous les ans, sur la communauté de Molitg et Campôme soit employée pour faire une mission à Mosset de dix en dix ans. Priant comme je prie mes à employer pour cette mission quatre capucins prêtres établis dans le Roussillon et le Conflent afin que pendant l'espace de trois semaines ils fassent les fonctions de leur mission destinées aux frais de cette mission, et ceci à perpétuité. » 7 - 700 livres pour le repos des âmes des différents seigneurs de Mosset. 8 - « Je lègue à demoiselle Dona Jeanne de Margarit de Casteras, ma nièce et filleule, 10000 livres, supposé qu'elle prenne époux au gré de ses père et mère. » 9 - « Je lègue à Joseph Dellach mon ancien valet de chambre, 300 livres, supposé qu'il soit à mon service le jour de mon décès et 100 livres à chacun de mes domestiques et servantes qui seront à mon service le même jour. » 10 - « Je lègue tous les biens à don Dominique de Margarit de Biure, comte de Montagut, mon frère, s'il est en vie le jour de mon décès et s'il décède sans faire testament, le jeune homme comme héritier le premier fils de mon frère. À défaut d'enfant mâle jeune homme pour mon héritière la fille aînée de mon frère. et les autres filles de l'une après l'autre. » Témoins : François Portell (1692-1777), prêtre curé de Mosset, Joseph Portell (1708-1779) prêtre et vicaire de l'église de Mosset de 1732 à 1779, Pierre Corcinos (1689-1745) Batlle de Mosset, Emmanuel Parès, chirurgien, Thomas Corcinos (1714-1767) laboureur de Mosset (Sosa 520), Joseph Delseny négociant à Catllar, Onofre Bordes notaire. Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Tous signent Batlle de 1745 à 1754 En 1745 il est choisi comme Batlle ( Le Bayle ou Baille ou Batlle en catalan est le représentant local du seigneur). Il succède à feu Pere Corcinos (1689-1745) (Sosa 520). Il conserve cette fonction jusqu’en 1754 et donc seulement pendant 9 ans. Il est remplacé par Jean Thomas (1707-1788) frère de Maria Thomas (1702-1772) (Sosa 367) épouse Francesch Saletas (Sosa 366) On dénombre 34 ancêtres qui ont exercé les fonctions de Batlle sous l’ancien régime. A Mosset à côté de Emmanuel Pares et de Pere Corcinos déjà cités il y a Julien Corcinos (1745-1820) (Sosa 130), Miquel Lavila (1640-1724) (Sosa 1140), son père Vicens Lavila (Sosa 2280), Galceran Matheu (1657-1720) (Sosa 840) époux de Francisca Garrigo, Joseph Prats (1684-1736) (Sosa 1172), Joseph Vidal (1640-1690) (Sosa 650). Les autres ont exercés la fonction dans d’autres lieux comme Molitg, Vernet, Sahorre, Serdinya, Jujols, Urbanya, Los Masos, Villerach et Vingrau. A Vingrau ce sont les parents et grands-parents d’Emmanuel Pares : Pere Angel et Pere Pares. Au Batlle de l’ancien régime correspond la fonction de Maire à partir de la Révolution. Bail - 11/1739 : Bail marquis d'Aguilar à Emmanuel Pares. - 11/1747 : Bail emphytéotique du marquis d'Aguilar à Emmanuel Pares concernant un: espace de terre à La Carole Acte de vente de Marguerite Delseny à Emmanuel Pares d’un champ au Mosseto (3E21/359 folio 127) Le 18/02/1740 Marguerite Delseny (Sosa 843) (1675-1754) veuve de Maurici Oliver (Sosa 842) (1667-1738) pages usufruitière des biens de son mari et sa fille Marie Matheu et Oliver (Sosa 421) (1715-1775) épouse de Dominique Matheu (Sosa 420) (1702-1771) héritière universelle de son père Maurice Oliver par acte passé par Me François Albafulla notaire à Perpignan le 30/08/1706 (3E1/5625) déclare que . Pierre Ange Pares pages habitant alors Vingrau fit vente de la faculté de rachat moyennent la faveur de feu Maurici Oliver d’une pièce de terre champ à Mosset à la partie appelée "Camp del Mosseto", derrière la "Portella" d'une contenance de 5 journaux et confrontant - d'orient, Joseph Pejau (1705) de Molitg, - du midi, le ruisseau de Molitg, - du couchant, le chemin qui va de Mosset à la Carole, - de septentrion, le marquis d'Aguilar. Pour le prix de 660 livres, monnaie de France, à laquelle somme fut ensuite ajoutée, par 2 quittances faites par le sieur Pares à Oliver en augmentation du prix de l’acte d’engagement passé chez feu Vincent Felip le 02/05/1711 et 22/06/1723, de 270 livres 10 sols de la même monnaie. Comme Emmanuel Pares leur aurait fait pressentir que Pierre Ange Pares, son père, ne pouvait pas faire 200 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES l’engagement du champ ni prendre aucun argent, n’étant qu’usufruitier des cas dotaux de la défunte Raphaela Julia, son épouse, à qui la propriété appartenait par ses justes et légitimes titres et que par conséquent Emmanuel Pares était conduit à revendiquer la propriété en sa qualité de donataire universel de la défunte mère Raphaela Julia. A cet effet il était dans le dessein de porter procès et cause contre elles afin de les faire condamner à déguerpir et délaisser en sa faveur le champ. Mais la mère et la fille Oliver avaient dit que le prix des actes d’engagement et quittances de 930 livres et 10 sols que leur mari et père avait payé, à savoir 16 livres 5 sols 7 deniers pour les droits du 30/08/1706, 110 livres pour les droits et 10 livres 8 sols 7 deniers pour d’autres droits des 2 mai 1711 et 22 juin 1723, monterait le tout à la somme de 1067 livres 4 sols 2 deniers. Pour éviter tout procès dont les suites sont funestes et causent de grands frais et voulant par ailleurs vivre en paix, auraient dit à Emmanuel Pares que s’il se trouvait en état de faire le désengagement du champ elles lui feraient grâce de 100 livres. Ce qui aurait été accepté. Voulant mettre en exécution leur promesse elles consentent de leur bon gré de restituer la pièce de terre à Emmanuel Pares, lequel veut faire honneur à la mémoire de son père, et confessent avoir reçu 967 livres 4 sols 2 deniers. Témoins : Sébastien Laplace (+1765) cordonnier père, Sébastien Laplace (1716-1781) voiturier fils, François Xavier Bordes notaire. L’acte est passé à Mosset.( Onufre Bordes 3E21/395) : Acte de vente entre Pares et d'Aguilar le 19/02/1740 Emmanuel Parès Julia (1708-1788), chirurgien, de Mosset vend, à pacte de rachat, à don Jean de Crouilles et de Margarit (1686-1763), seigneur de la baronnie de Mosset, demeurant à Perpignan, une pièce de terre à Mosset au lieu-dit "Camp del Mosseto", derrière la "Portella" d'une contenance de 5 journaux et confrontant - d'orient, Joseph Pejau (1705) de Molitg, - du midi, le ruisseau de Molitg, - du couchant, le chemin qui va de Mosset à la Carole, - de septentrion, le marquis d'Aguilar et les héritiers de Galceran Morer (+1700). Ce champ appartient à Emmanuel Parès, comme héritier universel de Rafela Parès et Julia (1675-1736), sa mère. Le prix en est de 993 livres 17 sols et quatre deniers, monnaie de France, prix du désengagement qu'il a fait du champ de Marguerite Delseny veuve de Maurice Oliver et de Marie Matheu et Oliver épouse de Dominique Matheu par acte passé ce jour. (3E21/359 folio 127 Xavier Bordes) Témoins : Pere Corcinos batlle et Thomas Corcinos (3E21/359 folio 127) Nota : Il semblerait qu’Emmanuel Pares ait racheté ce champ au seigneur d’Aguilar le 4/11/1750 (Acte de François Xavier Bordes) Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Achat de la tour du Portal de France contre une paire de perdrix Par Bail emphytéotique perpétuel entre d'Aguilar et Emmanuel Parès, le 3/11/1740, don Jean de Crouilles de Santa Pau Marquis d'Aguilar, seigneur de la baronnie de Mosset domicilié à Perpignan a baillé et baille en emphytéose perpétuelle (de longue durée et généralement jusqu'à 99 ans) à Emmanuel Parès chirurgien, une tour découverte (N°250 sur le plan cadastral de 1811), à Mosset à côté du " Portal de France " et confrontant - d'Orient la rue " de Vall " actuellement haut du Carrer del Trot (En 2006) - du midi et du couchant le cimetière bénit il y a 3 ans ( en 1737) - de septentrion le chemin royal qui va au Col de Jau. Il sera permis au dit Pares de faire une galerie vulgairement appelée barane au-dessus de l’arceau du portal pour relier sa maison à la tour. Emmanuel Pares payera chaque année pour la Saint Michel en septembre… trois poules domestiques et a donné comme droit d’entrée une paire de perdrix Témoins : Pierre Corcinos Batlle et Jean Thomas pages. Fait à Mosset (Bordes 3E21/359 folio 631) Confirmation de Rente (Censal) entre Bonafont et Pares le 19/02/1740 Marie Bonafont veuve de Joseph Forcade (+1720), brassier de la Carole, confesse et reconnaît qu'elle tient et possède une maison à la Ville neuve confrontant - d'Orient les héritiers de Henri Cantié (1664-1739) - du midi la rue publique de Ville neuve du couchant André Cossey (1683-1755) - de septentrion, Jacques Costeseca. Maison sur laquelle, Emmanuel Parès et Julia, reçoit tous les ans, le dimanche de Quasimodo (La fête de Quasimodo a lieu le premier dimanche après Pâques), une rente de 4 liures (livres) 16 sols 8 deniers monnaie de France, comme pension annuelle et de 97 liures 13 sols 4 deniers en capital. Rente faite par Marie Bonafont (+1721) née Mario veuve de Pierre Bonafont, mère de Marie Bonafont et Forcade au profit de Marguerite Junci (1708) (Sosa 811 ) veuve de Julien Julia (Sosa 810), mère de Rafela Julia, par acte reçu par Me Joseph Sunyer notaire à Prades le 02/11/1687. (Sunyer 3E11/255) Témoins : Pierre Corcinos Batlle et pages et Julien Morer pages. Acte signé à Mosset l’après midi. (3E21/359 folio 129) Conflit d’Arrosage Le 16/03/1762, Demande d'exécution de sentence à la requête de Don Jean de Crouilles et de Santa Pau, de Biure et de Margarit, Marquis d'Aguilar, Seigneur de Mosset, demeurant à Perpignan, contre les consuls de la communauté séculière de Mosset (consuls en charge en 1757) pour que la sentence rendue le 19/12/1760 soit exécutée contre la communauté et contre ces consuls de Mosset Joseph Arrous (1688-1765), consul, Jacques Font (1716-1769), consul, Jacques Lavila (1721-1784), consul, pour ce 201 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES qui les concerne de la condamnation aux dépens faits et à faire par la sentence du 19/12/1761, soit 780 livres et contre leurs biens et les syndics du ruisseau commun entre les tenanciers arrosant de Mosset, Molitg et Campôme. Le marquis d'Aguilar, demandeur, prétend que le ladite communauté de Mosset, et pour elle ses consuls, le débat titre nouveau des reconnaissances de la censive de vingt livres, monnaie de France, à laquelle ladite communauté et obtenue en sa faveur, suivant la retenue par Me Onufre Bordes le 2 juin 1722 et lui payent les arrérages de ladite censive. (ADPO 2E21/341) Syndic du ruisseau de Mosset Molitg Campôme Sur l'offre de leur tenir à compter tous les paiements faits à la marguillerie de l'église de Mosset alliant à cet effet institué un commandement contre les dits consuls de se pouvoir dans les délais de l'assignation d'une délibération de leur communauté qui les autorise à passer le ladite reconnaissance et en paiement de telles censives avec dépends et ladite communauté et pour elle Joseph Arrous, Jacques Font et Jacques Lavila, ses consuls répondent que la prétention du seigneur demandeur est juste, ayant en conséquence les dits consuls offerts de reconnaître ladite censive en faveur du seigneur et en lui en payer les arrérages comme de procéder dans un délai comptant à une assemblée de leur communauté pour ce pouvoir de la délibération convenable à ce sujet. Ayant toutefois les dits consuls demandés, en même temps, garanti et indemnité pour raison des arrérages de ladite censive contre les dits Dominique Matheu (1702-1771) Pagès de Mosset, Emmanuel Parès (1707-1788) chirurgien de Mosset, Joseph Borreil (avant 1704 - après 1763) brassier de Campôme, Jean-Pierre Berjoan (avant 170après 1762) brassier de Molitg, Syndics du ruisseau en question qu'ils ont fait assigner à ces fins.(ADPO 11 BP498) [Suivent plusieurs pages sur ce sujet] Expert en graphologie Enquête à la requête de Mathieu Bonamich (1717-1789) contre François Campoussy (1732-1780) de Counozouls. Le 03/12/1765 a comparu le sieur Emmanuel Pares (1707-1888), maître chirurgien juré habitant Mosset, témoin assigné, natif de Vingrau et âgé de 58 ans, qui précise : "Le billet est tout écrit de la main, caractères et lettres, du Sieur Campoussy aîné et que le mot CENT qui se trouve à la seconde ligne du dit billet lui paraît être du même dit caractères et lettres ce que lui témoin dit savoir pour avoir vu écrire le dit sieur Campoussy aîné non seulement chez lui témoin et pour avoir reçu une de ces lettres." Le témoin suivant, Jacques Prats (1700-1776), 65 ans, indique : "Le billet est tout écrit du Sieur Campoussy aîné à la réserve du mot CENT qui paraît être de tout autre caractère. (ADPO 11BP498 Justice de Prades)" Artisans de Mosset le 10 mars 1747 Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Cet état est destiné au VIGUIER du Conflent qui veut imposer les artisans pour une somme comprise entre 21 et 25 livres. Cet état est signé par Emmanuel Pares Julia (17081788), batlle de Mosset, qui ajoute le commentaire suivant : " il n'est pas possible de payer cette taxe car leur activité artisanale ne leur procure pas un revenu suffisant. Pour vivre ils doivent en plus travailler des terres." 2 chirurgiens : Emmanuel Parès et Jaume Font (1716-1766) 1 cordonnier : Isidore Porteil (<1715->1761) 2 tailleurs : Jean Maillol (1705-1783) et Joseph Piedjon (<1719-<1754) 1 maçon : Barthélemy Sole (<1735-1752) 2 maréchaux : François Xapeiro (1702-1752) et Ferréol Rousse (<1719-1775) 1 tisserand : Joseph Villanova (1673-1763) 1 cloutier : Jean Sure (1713-<1777) 1 cordier : Sébastien Marti (<1727->1771). Soit un total de onze personnes. Il n’y a aucun barbier ou perruquier et aucun cardayre. Le secrétaire est Corcinos. ( ADPO 1C1962) Parrain Le 4/10/1747 est baptisé Emmanuel fils de père inconnu. Emmanuel Parès et Baronique Parès son épouse sont parrain et marraine. Lettre du 1/7/1757 à Monsieur l'intendant de la Province du Roussillon et du Pays de Foix, premier Président au Conseil Souverain de la même province, signée des Consuls : Dominique Matheu (Sosa 420), Isidore Pons (1732 - après 1786), Michel Pejau (1741-1804). "Le sieur Emmanuel Parès, chirurgien, met depuis longtemps le trouble et la confusion dans la communauté, a coutume de donner la loi parmi les paysans, n'a d'autres règles que son caprice, croit tout permis." Emmanuel Parès (Les pouvoirs au village de Michel Brunet page 210 - Trabucaires 1998) Certaines querelles internes au village s'insèrent dans le cadre seigneurial au point qu'on ne sait plus très bien quel est le moteur et le sens réel du conflit. Les marquis successifs sont assez rarement présents sur leurs terres de Mosset ; les accrochages opposent donc en pratique les élus municipaux aux batlles ou aux salariés du seigneur qui couvre habituellement ses gens comme tout titulaire d'un pouvoir qui se respecte. Le seigneur endosse les responsabilités “ bien qu'on paraisse rejeter sur nos agents d'affaire l'oppression et la servitude dont on se plaint” tout en qualifiant évidemment ces doléances de “ tissu de fausseté et d'imposture ”. Il arrive pourtant que le seigneur lui-même soit obligé de désavouer les excès de zèle ou les abus de pouvoir de ses mandataires. La communauté se plaint en 1757 [probablement 1754], à l'intendant, des agissements insupportables du chirurgien Emmanuel Parès qui “met depuis 202 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES longtemps le trouble et la confusion dans la communauté accoutumé à donner la loi parmi les paysans n'a d'autre règle que son caprice. Croit tout permis. L'exactitude du sieur Parès à assister aux assemblées de la communauté serait à la vérité, monseigneur, digne de louange s'il s’y comportait comme les autres mais étant en possession de maîtrise, il est toujours le premier à parler, si malheureusement quelqu'un des... (illisible) ne pense pas comme luy en donnant son suffrage, il l'interrompt, le provoque et lui impose silence, ce qui ôte la liberté si nécessaire dans les assemblées.. Il s'oppose à la nomination des experts pour former un cadastre. Les cotisateurs de la communauté ont-ils le malheur de n'être pas de la faction du sieur Parès, c'est là un crime pour eux, il désapprouve hautement tout ce qu'ils ont fait et les attaque sur la place de la ville de Mosset, les insulte, les provoque et les traite de voleurs en présence de presque tout le peuple... il s'est porté à donner des coups de bâton à François Cossey [1694-1766], consul”. Suivant cette dénonciation, le chirurgien s'est laissé aller à mille autres violences qui ont conduit le seigneur à le démissionner ; “Monsieur le marquis d'Aguilar a été forcé de lever au sieur Parès la portion qu'il lui avait commise dans la dite ministration de qu'il abusait de l'autorité que cette charge lui donnait, ne s'en servant que pour ses propres intérêts et pour satisfaire ses animosités”. La communauté demande que ce tyranneau soit exclu de toute charge municipale et qu'il présente des excuses et l'intendant accorde ces réparations morales. [Emmanuel Parès a été batlle de 1748 à 1754] On peut raisonnablement penser qu'Emmanuel Parès s'était servi de l'autorité que lui avait déléguée le seigneur pour mieux donner libre cours à son exécrable tempérament. Cette instrumentalisation du pouvoir seigneurial n'est pas un cas unique : c'est un des leviers qu'on utilise dans le grand jeu du pouvoir où les gains et les pertes ont une portée souvent plus symbolique qu'économique. Dans le microcosme de Mosset, le défi, la provocation, la querelle pour un oui ou pour un non sont les distractions favorites des villageois. Les procédures judiciaires sont une façon de continuer la guerre par d'autres moyens et personne n'échappe à ce tourbillon perpétuel. Mossèn Thomas Chritia, dénoncé par les consuls comme ne respectant pas les coutumes liturgiques et refusant de fournir des chandelles au prêtre des âmes, parle de la “haine et de la malice” de ses paroissiens et prétend que les consuls “sont poussés par quelque ennemi secret”. Dans un contexte où l'esprit évangélique ne règne pas sans partage, on est tenté de penser que si le seigneur n'avait pas existé, il eût fallu l'inventer. En éradiquant la seigneurie, la Révolution n'apportera pas pour autant la sérénité sur la place du village et les conflits inter villageois et intra villageois y feront rage : on n'a Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 pas tous les jours un aussi beau prétexte pour régler ses comptes personnels. (Capitation : impôt royal qui touche l'ensemble de la population (à la seule exception des ecclésiastiques). Tous les contribuables sont classés dans une grille de vingt deux catégories fiscales hiérarchisées.) Patrimoine en 1758 Emmanuel Parès faisait partie des plus fortunés de la communauté de Mosset. En 1758, alors qu’il n’est plus Batlle et donc n’en perçoit plus le salaire, le niveau de contribution le place en deuxième position des contribuables derrière François Climens (37 livres), devant Jean Thomas son successeur comme Batlle (13 livres) et Dominique Matheu, premier consul en 1758 (26 livres). Le rôle des impôts sur le revenu dit du vingtième (Vingtième : impôt royal sur le revenu pesant sur l'ensemble des sujets du Roi à l'exception des seuls ecclésiastiques) fait apparaître un impôt de 28 livres qui se réfère aux revenus des biens suivants1 (ADPO 100 EDT17) : 1 maison et jardin, [Le portal de France] - 1 journal de vigne, (Journal : mesure agraire de surface valant 0,35 hectare en Conflent ) - 4 journaux de terre arrosable, 6 journal de terre médiocre - son industrie de chirurgien - son bétail à cornes - 1 troupeau à laine. A titre indicatif, on relève parmi les ancêtres des Pares Garrigo descendants d'Emmanuel débiteurs : Michel Pajau : 7 livres, Dominique Dimon (1727-1795), 4 livres (SOSA N° 224 époux de Françoise Vila), Isidore Portell mineur, 11 livres époux de Marie Garrigo, Isidore Portell (1728-1778) majeur, 8 livres (SOSA N° 200) époux de Marie Llopet), Jacques Corcinos, 4 livres, Margarita Garrigo, veuve, 1 livre, Baptiste Ville, 10 livres, Thomas Corcinos (1713-1771) , 23 livres, (SOSA N° 260 époux de Anne Marie Llopet), Magdeleine Garrigo (née Portell Magdeleine (1717 – 1786) , 1 livre, (SOSA N° 193 veuve de Garrigo Francesch (1712 - < 1758), brasier, Pierre Cortie et son beau-père, 4 livres, Isidore Garrigo, 3 livres, Joseph Garrigo, 1 livre, François Cortie, 5 Livres, Pierre Garrigo (1732 – 1772), 1 livre, Veuve Assens / Delmas, 10 livres, - Monsieur le Curé [ Il s’agit de Joseph Portell ], 9 livres, avec la mention suivante le concernant “ tout cela détaché du bénéfice que lui-même le conquis,” le concernant : grand jardin et maison, ½ journal de terre arrosable, 1 journal de terre arrosable, 1 et ½ journal de pré, 1 cantonade à la montagne. Conflit d’Arrosage Le 16/03/1762, Demande d'exécution de sentence à la requête de Don Jean de Crouilles et de Santa Pau, de Biure et de Margarit, Marquis d'Aguilar, Seigneur de Mosset, demeurant à Perpignan, contre les consuls de la communauté séculière de Mosset (consuls en charge en 1757) pour que la sentence rendue le 19/12/1760 soit exécutée contre la communauté et contre ces consuls de Mosset : Joseph Arrous (1688-1765), consul, Jacques Font (1716-1769), 203 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES consul, Jacques Lavila (1721-1784), consul, pour ce qui les concerne de la condamnation aux dépens faits et à faire par la sentence du 19/12/1761, soit 780 livres et contre leurs biens et les syndics du ruisseau commun entre les tenanciers arrosant de Mosset, Molitg et Campôme. Le marquis d'Aguilar, demandeur, prétend que le ladite communauté de Mosset, et pour elle ses consuls, le débat titre nouveau des reconnaissances de la censive de vingt livres, monnaie de France, à laquelle ladite communauté et obtenue en sa faveur, suivant la retenue par Me Onufre Bordes le 2 juin 1722 et lui payent les arrérages de ladite censive. (ADPO 2E21/341) Sur l'offre de leur tenir à compter tous les paiements faits à la marguillerie de l'église de Mosset alliant à cet effet institué un commandement contre les dits consuls de se pouvoir dans les délais de l'assignation d'une délibération de leur communauté qui les autorise à passer le ladite reconnaissance et en paiement de telles censives avec dépends et ladite communauté et pour elle Joseph Arrous, Jacques Font et Jacques Lavila, ses consuls répondent que la prétention du seigneur demandeur est juste, ayant en conséquence les dits consuls offerts de reconnaître ladite censive en faveur du seigneur et en lui en payer les arrérages comme de procéder dans un délai comptant à une assemblée de leur communauté pour ce pouvoir de la délibération convenable à ce sujet. Ayant toutefois les dits consuls demandés, en même temps, garanti et indemnité pour raison des arrérages de ladite censive contre les dits : Dominique Matheu 1702-1771) Pagès de Mosset, Emmanuel Parès (1707-1788) chirurgien de Mosset, Joseph Borreil (avant 1704 - après 1763) brassier de Campôme, Jean-Pierre Berjoan (avant 170après 1762) brassier de Molitg, syndics du ruisseau en question qu'ils ont fait assigner à ces fins.(ADPO 11 BP498) [Suivent plusieurs pages sur ce sujet ] Pension viagère à son fils ecclésiastique Le 30/04/1774 à Mosset, Emmanuel Pares et Julia, chirurgien, juré de Mosset pour faciliter à son fils Emmanuel Parès et Fabre (1745-1813) l’exécution du Saint désir qu’il a d’être promu aux ordres sacrés et autorisé de Monseigneur l’évêque d’Elne, constitue en faveur d’Emmanuel Parès et Fabre son fils 150 livres monnaie de France de pension viagère pour lui servir de titre clérical payable tous les ans, en deux termes et paiements égaux, de 6 en 6 mois et dont les premiers six mois du paiement commenceront d’avoir cours du jour qu’il aura pris l’ordre sacerdotaux et ainsi après les autres années, ce pareil jour, sous peine d’obligation de ses bien présents et à venir qu’il se soumet aux rigueurs de la justice et ainsi qu’il a promis et spécialement hypothéqué : 1 - une pièce de terre champ à Mosset dans la partie dite « Camp del Mosseto » de la contenance de quatre journaux de terres et confrontant - d’orient avec que Rose Parès et Bousquet (1732-1793) et M. le marquis Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Mosset 1745-1754 Chirurgien, fils de Pere Angel PARES (1675-1746) et Rafela JULIA (1675-1736), né à Vingrau en 1708 942 , décédé à Mosset le 23 mars 1788, jour de Pâques, à l'âge de quatre-vingts ans, inhumé dans la même localité le surlendemain 943 944. Patrimoine à Mosset en 1787 : Patrimoine en 1785 d'Emmanuel Parès [Le registre des propriétaires terriens en 1787 » est un registre en langue catalane de 1787 qui , donne une estimation en francs de la valeur des terres de la baronnie de Mosset. Elle exclue les autres biens tels que les propriétés bâties et les industries. (ADPO 100EDT19) La traduction du texte est la suivante : ] "Estimation de toutes les terres du territoire de Mosset, tant des étrangers que des habitants. Estimation en francs faite par les experts nommés par une assemblée générale le 28 octobre 1785." Detras la Portella un hort : 10 livres - A la Carola un camp, prat y hort, 142 livres - A Coma Rallu un prat : 3 livres - A Junquera una d’Aguilar - du midi avec le ruisseau de Molitg à Mosset - du couchant avec le chemin de Mosset à la Carole de septentrion avec M. l’abbé de Prades. Plus d’autres pièces de terre dans les terroirs de Mosset. 2 - la partie dite à la Carole de la contenance de trois journaux de terre, confrontant - d’orient avec le ruisseau de la Carole - du midi de même et Rose Pares Bousquet - du couchant avec les jardins de la Carole de septentrion avec le chemin dit « del Sill » et au bas de la ville. Étaient présents : Jean Thomas Pagès, Jacques Pompidor négociant, qui ont dit que les propriétés ci-dessus désignées et confrontées et spécialement hypothéquées appartiennent bien et valablement au constituant et que le revenu annuel est plus que suffisant pour satisfaire aux paiements de ladite pension viagère. En présence de Jacques Prats, Pagès, Jean-Pierre Seguy de Mosset et Dominique Bordes notaire royal et apostolique.((ADPO 3E23 folio122 Dominique Bordes) 941 Son nom figure sur les actes de Pierre CORTIA (Mariage religieux) et Andrieu SANTGERMA (Contrat de mariage) et Jacques TAURINYA (Mariage religieux) et Joseph ROMEU (Mariage religieux). 942 Maître Chirurgien 943 Munis des sacrements de l'eglise 944 A l'inhumation d'Emmanuel furent témoins Jean THESA (Témoin) - Julien Maire PRATS (Témoin) Joseph Curé PARER (Officiant religieux). 204 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES vignya :8 livres - Detras la Portella un camp : 100 livres - Al Cunq Perpignan terres y prats : 90 livres - A Falgueras Perpignan terras : 100 livres - Total : 453 livres. (ADPO 100EDT16) Patrimoine en 1787 d'Emmanuel Parès Emmanuel Pares décédé en 1788 avait les biens suivants sans la propriété batie en 1787 Al Ball, un hort : 55 livres - Al Bach, une vignya : 8 livres - A Rimaus per terras y prat : 87 livres - A St Julia un camp y prat : 246 livres - A Rodolas un camp : 52 livres - Sota liglesia de sant Julia un camp : 78 livres Detras la Portella un Camp :2 4 livres - A la morera un Camp : 2 livres - A Labourade un Camp : 22 livres TOTAL : 490 livres (ADPO 100EDT19 Folio 52) Et lu par ailleurs - Als horts de Dalt, un hort : 4 livres - A lloganyas, une vignya : 4 livres A la Carola, un camp y prat : 70 livres - Detras la Portella un camp : 85 livres Al Cunq Perpignan dos camps : 42 livres - A Rabassas, un camp : 5 livres Total : 206 mais corrigé en 659.(probablement sur le total). Événement : Répartition de l’héritage familial Joseph Romeu (1706) pages de Ria, en qualité de père des personnes et biens de Joseph Romeu et Thérèse Romeu ses enfants, et époux de Thérèse Romeu et Parès, sa seconde femme, soeur d'Emmanuel Parès reçoit de Emmanuel Parès chirurgien de Mosset, son beau-frère, la somme de 492 livres monnaie de France en complément des 770 livres payées et données par Pierre Ange Parès (1675-1746), pages de Mosset et Rafela Parès et Julia mariés, a ladite Marie-Thérèse Romeu et Parès, leur fille au titre du contrat de mariage avec Joseph Romeu passé par-devant Vincent Felip, notaire à Prades, le 27 juillet 1728 (3E21/315 ou 328 Vincent Felip notaire).(Bordes 3E21/359 folio 223). Il s'est marié religieusement à l'âge de vingt-six ans, 945 le 12 janvier 1734 à Mosset avec Baronica FABRA 946 (1711-1768). 945 En présence de Henrich Curé PIEDJON (Officiant religieux) - Joseph PAJAU (Témoin) - Pere Antoni BARJOAN (Témoin). 946 Leur union dura environ 34 ans et 3 mois Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 203) Baronica FABRA 947 , fille de Pere FABRA (< 1678-<> 1752 & 1755) et Margarida MORER (< 1692-1767), née à Mosset le 21 juillet 1711, baptisée dans la même localité le lendemain, à l'âge de un jour 948, y décédée le 8 avril 1768, avant-veille de la Pâque orthodoxe, à l'âge de cinquante-six ans 949. Confirmtion à Mosset le 29 mai 1727. 204) Joseph Jaume FABRE, dit Domenjo (En) 950 , Brassier, fils de Francisco Ramon FABRA (1685-1720) et Joana Margarida ESCANYE (1688-1748), né à Mosset le 9 mars 1719, reçu au baptême dans la même localité le même jour 951 952, y décédé entre le 1 avril 1767 et 1779, à l'âge de quarante-huit ans au moins. Il s'est marié, à l'âge de vingt-cinq ans, le 1er juillet 1744 à Mosset avec Maria Margarida PONS 953 (1722-1770). 205) Maria Margarida PONS, fille de Nicolau PONS (1669-1739) et Anna Maria GARRIGO (1685-1744), née à Mosset le 1er juillet 1722, baptisée dans la même localité le lendemain, à l'âge de un jour 954 955, y décédée le 27 mai 1770, à l'âge de quarante-sept ans. 947 Son nom figure sur un acte de Marie Véronique PARES (Baptême). 948 Au baptême de Baronica furent témoins Julia Francesch Joseph MORER (Parrain) - Llorens Curé SANTENAC (Officiant religieux) - Baronica FABRE (Marraine). 949 Au décès de Baronica fut témoin Joseph Vicens Agusti Vicaire PORTELL (Officiant religieux). 950 Note sur Joseph Jaume FABRE Recensement du 23 frimaire an 4 (14 décembre 1795). Il est citoyen actif. (ADPO Lp1024) 951 Le parrain est Joseph Escanye. La marraine est Francisca Galaut. Ne signent pas. 952 Au baptême de Joseph Jaume fut témoin Francisco Galdérich Curé PORTELL (Officiant religieux). 953 Leur union dura environ 22 ans et 9 mois 954 Mar= Margarida Matheu, ne signe pas 955 Au baptême de Maria Margarida furent témoins Barthomeu MAYDAT (Parrain) - Jaume Curé COMENJA (Officiant religieux). 205 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES 206) Joseph Archange FITA 956, Voiturier, fils de Miquel FITA (< 1706-> 1752) et Madeleine ou Catherine CULAT (< 1706-> 1752), né à Prats-de-Mollo-la-Preste avant 1737, décédé avant le 24 novembre 1788. Il s'est marié religieusement à l'âge de quinze ans au moins, le 9 février 1752 à Prats-de-Mollo-la-Preste avec Françoise MASSOT (< 1737-1788). 207) Françoise MASSOT 957, fille de Joan MASSOT (~ 1688-<> 1730 & 1742) et Justa PAGES Y XATARD (< 1691-<> 1730 & 1752), née à Prats-de-Mollo-la-Preste avant 1737, décédée à Mosset le 24 novembre 1788, à l'âge de cinquante et un ans au moins 958 959. 208) Julien CORCINOS : Voir en 130 209) Marie Catherine RUSSA : Voir en 171 Maurici Miquel MATHEU 210) Maurici Miquel MATHEU 960 961 962, 956 Note sur Joseph Archange FITA Origine du patronyme - Fité, Fiter : expert en bornage de terrain ou préposé Augustin bornage. Fita : du latin ficta : borne. 957 Note sur Françoise MASSOT Origine étymologique du patronyme Jean Tosti : Massot On peut trouver de multiples hypothèses pour ce nom, en voici quelques-unes : hypocoristique de Thomas (avec aphérèse et suffixation) , personne corpulente , nom de personne d'origine arabe, Mas'úd (d'après Moll, els Llinatges catalans). La première solution me paraît de loin la meilleure.. 958 A son décès habite Mosset depuis 1 an 1/2 959 Au décès de Françoise fut témoin François Curé GALIAY (Officiant religieux). 960 Note sur Maurici Miquel MATHEU Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Maurici Miquel Matheu (1732-1812) est le fils aîné de Domingo Matheu (1702-1770), pagès et de Maria Théréza Magdalena Oliver, âgée de 17 ans. Il naît dans une des familles les plus bourgeoises de Mosset. Son grand père Galceran (1666-1720) a été batlle de Mosset de 1699 à 1708 et en 1719, au service de Joan Margarit d’Aguilar (1629-1701), le premier marquis d’Aguilar de Mosset puis de son épouse la baronne Raphaela de Negrell de Crouilles de Santa Pau (1640 ?-1719). Raphaela fut même marraine de deux enfants de Galceran Matheu (1666-1728), batlle de 1699 à 1719. A la mort de son père le Mercredi 15 juillet 1767 à Mosset, à 38 ans il prend en charge les affaires de la famille. Dans les actes il est qualifié de pagès, de négociant et même de bourgeois. Son activité de négoce s’exerce dans le commerce du fer. Son nom est cité dans le compte de recettes et dépenses de la commune le 29/09/1793, comme fournisseur de fer pour fabriquer la porte de la fontaine (ADPO L 1405). Il épouse Catherine Hyérome Bonaventure Castell de Rodès en Roussillon, l'enfant légitime de Bonaventure Castell, pagès et de Marie Alby, le Mardi 8 février 1774 à Rodès. Il est alors âgé de 41 ans. Elle a 27 ans. Le couple aura six enfants : - Bonaventure Matheu né le novembre 1775. Ce fils aîné, qui ne s’est pas marié, a poursuivit l’activité de négociant des forges. En 1796 il est commis avec son beau-frère Baptiste Corcinos à l’ancienne forge du marquis d’Aguilar, achetée comme bien national, par Julien Corcinos père de Baptiste. (ADPO L380). En 1796 il est capitaine au Bataillon Auxiliaire du Département. Il porte toujours ce grade en 1799 (ADPO L338). Le 16/02/1828 il injurie le maire Gaudérique Porteil (1779-1850) (ADPO 3U3057). Il est élu Capitaine de la garde nationale de Mosset en 1837. - Dominique Matheu (1778-1839). En 1789, il fait ses études dans un pensionnat de Perpignan. Maire adjoint en 1832, il s’oppose aux projets de de Massia qui veut trouver un compromis avec le Marquis d’Aguilar. Il épouse Marie la fille de Nicolas Laguerre défenseur du Marquis d’Aguilar. - Jacques Joseph Simon Matheu né le Dimanche 9 janvier 1780 - Thérèse Marguerite Marie Matheu née le Mardi 3 avril 1781 - Françoise Catherine Josèphe Matheu (1784-1850). Il se marie avec Baptiste (1774-1848) fils de Julien Corcinos. - Marie Matheu née en 1787 qui se marie avec Michel Arrous (1785-1849) maire de Mosset de 1838 à 1849. Il est lié aux Corcinos ave lesquels il a des relations privilégiées et durables. Lors de la signature du bail afferme des biens du seigneur à Mosset en 1787, Julien Corcinos apporte sa caution. Réciproquement, la même année, Maurice 206 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES Matheu se constitué caution dans le bail afferme à l'avantage de Julien Corcinos pages à Mosset, concernant un bien à Brèzes, pour une durée de huit ans à compter du 1er mai 1788 jusqu'au 30 avril 1796. Le bien appartient à l'abbaye de saint André de Jau, ordre de saint Benoît, et le preneur aura la faculté de se servir et d'user de la maison de ladite abbaye sise à Mosset. Le prix est de 820 livres par an. (ADPO 3E15/96 folios 196 Notaire Sauveur Jaume). Membre du Conseil du district Il est élu membre du Conseil du district le 5/09/1790.(ADPO L436) Négociant Cité dans le compte de recettes et dépenses du 29/09/1793, comme fournisseur de fer pour fabriquer la porte de la fontaine. Il reçoit 77 francs 5 sols en assignats. et 6 francs en numéraires pour le transport du charbon au martinet. (ADPO L 1405) Conflit Le 27/08/1790, acte du juge de Prades concernant le conflit entre Maurice Matheu et Pierre Ange Parès. (ADPO 11BP261) Conflit Le 06/02/1790, acte du juge de Prades concernant le conflit entre Maurice Matheu, bourgeois, et Jean Pierre Salvagnach, voiturier. (ADPO 11BP261) Conflit Le 06/02/1790, acte du juge de Prades concernant le conflit entre Maurice Matheu, bourgeois, et Jean Clausell dit "Jean Guillem", voiturier. (ADPO 11BP261) La justice de Paix de 1790 Le 26/12/1790, dans une assemblée primaire qui s'est tenue à Mosset, qui a duré 4 jours, dans l'église paroissiale, en exécution du décret de l'assemblée nationale concernant l'organisation judiciaire du 16 août 1790, les citoyens actifs du canton ont élu le premier jugee de paix du canton de Mosset, Maurice Matheu. Ont ensuite été élus 4 notables assesseurs du juge par commune. Pour Mosset ce sont : Martin Climens (1751-1828), Joseph Porteil (1752-1824), Jacques Ruffiandis (1748-1815) et Léon Vile.(1745-1821) Pour Nohedes : Sauveur Pairer, Jacques Malhol, Bernard Pairer et Vincent Serradeil.'<1736->1791) Pour Urbanya, Joseph Gra , Baptiste Deixonne vieux, Joseph Deixone Pont et Bap Jean Fourcade. Pour Campôme, Saget, Jean Saget, Silvestre Sarda (1752->1813) et Gaudérique Fabre. Pour Conat Betllans, Pierre Ollo, (1729-1802), Joseph Serradeil et Paul Horte. Pour Molitg, Pierre Salettes, Pierre Fabre, Ignace Pacuil (1744-1821) et Jean Mestres (1724->791). (ADPO LP1337) Juge de paix Le 3 juin 1794 il démission et est remplacé par Joseph Porteil élu. (ADPO 100EDT34) Réquisitions d'artisans Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 10 septembre 1794, les charpentiers, les menuisiers, les maçons, les tailleurs de pierrede la commune sont réquisitionnés. À Mosset sont concernés : François Estève (1767-1821), Gaudérique Laguerre (1754), Louis Oliver (1759-1832) menuisiers, Isidore Radondy (1753-1824), Isidore Soler (1748-1811) et Baptiste Palau (1769-1836), maçons. Ils se rendront, sans délai, à Perpignan pour travailler à la fabrique des poudres et salpêtres. Maurice Matheu, fermier des forges, se présente et expose qu'il lui faut deux ouvriers dont un menuisier et un maçonet un maçon pour réparer et rebâtir sa maison qui a été incendiée. Ces artisans ne travaillent par en permanence de leur métier, ils ne sont pas très habiles, ils sont la plupart du temps occupés à la culture de la terre, la récolte n'est pas encore faite sur tout le territoire.(ADPO 100EDT35) Répartiteur des impôts Le 14 brumaire an VI (4 novembre 1797) Galiay à Martin Climens et Maurice Matheu de Mosset "L'administration municipale dans sa séance du 20 vendémiaire dernier vous a nommé jury d'équité pour la répartition des contributions personnelles et mobilières de l'an V. En conséquence vous êtes avertis que ledit jury s'assemblera le 16 brumaire dans le lieu des séances de ladite administration et vous êtes invités à vous y rendre pour ne pas encourir les peines portées par la loi." (ADPO Lp1334) Élection du juge de Paix de Mosset en 1794. Extrait des registres de la société régénérée des sans-culottes de la commune de Molitg. Séance du 29 floréal (18 mai 1794) seconde année de la république une et indivisible. « Le citoyen Ruffiandis obtient la parole et dit que le juge de Paix de notre canton ayant donné sa démission [Maurice Matheu a démissionné le 3 juin 1794], les frères de la société populaire de Mosset s'étaient déjà acquittés, conformément à la loi, de présenter six candidats à l'administration du district pour qu'elle en choisit ceux un pour remplir les fonctions de juge de paix. Il lui paraît les sans-culottes de Molitg n'était pas moins intéressé à faire connaître leurs vœux à cet égard en présentant également que si citoyens à l'administration. Il a conclu en demandant que les six citoyens fût-ce nommé sur-le-champ et que la liste en fut envoyée de suite à l'administration du district. Cette motion ayant été unanimement adoptée, la société a choisi les citoyens : Pierre Thomas (1765-1814), Augustin Salies (1754), Pierre Fabre (<1765->1797). La commune de Molitg, Pierre-François Arrous (1754-17895) père de la commune de Mosset, Baptiste Deixonne (1746-1810) de la commune d'Urbanya et Sivestre Lavila (1734) de Campôme. Elle délibère en outre que le citoyen Ruffiandis et Augustin Deixonne (1745->1802) seront chargés de porter un extrait de la présente délibération à 207 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES l'administration du district de Prades. » Signé Sylvestre Mestres. (ADPO L430) Nota : les sans-culottes sont des révolutionnaires issus de la partie modeste et laborieuse du peuple. (Wikipedia) Le Mardi 2 juin 1801 à Mosset, il est témoin au mariage de "Baptiste" Corcinos (1774-1848) fils de Julien Corcinos (1745-1820) et de Françoise Matheu (1784-1850) sa fille. Il a 54 ans lorsqu’il perd son épouse Catherine, âgée de 40 ans, le 20 juillet 1787. Elle laisse des enfants dont le plus âgé a 12 ans. Il ne se remariera pas. Parrain Le Jeudi 8 novembre 1792 à Mosset, il est parrain au baptême de "Gaudérique" Laguerre neveu de celui qui va devenir le défenseur acharné des d’Aguilar : Nicolas Laguerre (1744-1811) de Campôme Ce baptême marque la fin d’un régime. C’est en effet le dernier acte d’état civil enregistré à Mosset par l’administration catholique avant le transfert à la commune laïque : "L'an mille sept cent quatre vingt douze et le huitième jour du mois de novembre nous François Galiay prêtre vicaire de l'église paroissiale de saint Julien et de sainte Basilice de la ville de Mosset avons baptisé selon le rite de notre Sainte Mère l'Église romaine Maurice Dominique Gaudérique Laguerre né le jour d'hier fils légitime et naturel de Gaudérique Laguerre citoyen de Mosset et de Marie Alzeu son épouse. Ont été parrains Maurice Matheu citoyen de cette paroisse qui a signé avec nous et Anne Marie Laguerre et Carol de la paroisse de Molitg qui a déclaré ne savoir signer. En foy de quoy. Matheu Maurice, Galiay pre et vic." Maison Le cinq frimaire an 5 (24/11/1796), à 34 ans, il possède à la « rue del trot », à droite en montant vers le vieux cimetière à côté de d’un cortal bergerie qu’Etienne Porteil Garrigo (1774-1808), propriétaire à Mosset, vend à Vincent Radondy Porteil (1774-1855), cultivateur (ADPO 3E21/497 - Estève Notaire à Prades - Page 32). Epigraphe 1732 au 10 Plaça de Dalt correspond à son année de naissance. Fermier des dîmes Maurice Matheu est aussi qualifié de « Fermier des dîmes du Marquis d'Aguilar en 1789 (ADPO 100EDP25).» Le bail signé avec le marquis d’Aguilar le 23 février 1787 quasi identique à celui signé par Joseph Escanye huit ans plis tôt. Il a toujours cette fonction en 1793. En effet, le 19-11-1793, un procès verbal d’une affaire précise : "Julien Corcinos (1745-1820), assesseur, faisant la fonction de juge de paix, parce que le citoyen Maurice Matheu (1732-1812) s'est récusé comme fermier du terroir de Mosset. » Imposable en 1769,1772,1788. (Ruffiandis P80) Caution de Julien Corcinos en 1787 Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Est fondé de procuration Monsieur Charles Jules René Ménard de Chouzy, prêtres du diocèse de Paris, chanoine d'honneur de l'église cathédrale de Bourges, vicaire général, à des commanditaires de l'abbaye de saint André de Jau, ordre de saint Benoît, diocèse de Perpignan, demeurant actuellement à Nîmes. Fort de sa procuration par acte du 17 juillet 1784 chez Poncet et Raynaud notaires à Bourges. Bail afferme à l'avantage de Julien Corcinos pages à Mosset. Concernant un bien à Brèzes d'une durée de huit ans à compter du 1er mai 1788 jusqu'au 30 avril 1796. Le preneur aura la faculté de se servir et d'user de la maison de ladite abbaye sise à Mosset. Le prix en est de 820 livres par an. Le sieur Maurice Matheu s'est constitué caution. (3E15/96 folios 196 Sauveur Jaume) Administration de l'église 1 - Réunion Réunion des administrateurs de l'église se sont assemblés le 5 nivôse de l'an 10, pour recevoir les comptes des marguilliers de la dite église. En conséquence se sont présentés les marguillers dont les noms suivent : Isidore Corcinos, François Bruzi, François Vila marguilliers de Saint Julien, François Dimon, Bonaventure Cossey, marguilliers du Saint Sacrement, Jean Enriquel, marguillier du Christ, Baptiste Bruzi, marguiller de Saint Sébastien et Saint Gaudérique, Galderich Fons, marguiller de Notre Dame du Rosaire, Marc Rouffiandis. Le lendemain 6 nivôse, s'est présentée Catherine Sarda, épouse de Sauveur, Commenge, qui a redu compte de sa charge en qualité de pabourdesse de notre Dame du Rosaire, Magdeleine Garrigo, épouse de Pierre Cortie, pabordesse du Saint Sacrement, Rosalie Maiens, paborde de Notre Dame du Rosaire, Marie Rousse, paborde du Saint Sacrement. Signé par les administrateurs de la République Française : Jean Gaspard, Lavila, Comenge, Matheu, Ruffiandis. (Archives de la mairie de Mosset) 2 - Marguillier Le 11 février 1806, le maire, Lavila, dans une lettre à M. le Préfet, dresse la liste des personnes, conformément à l'arrêté du 7 thermidor an XI, pour nomination des 3 marguilliers, qui administreront les revenus de l’église et la fabrique de Mosset : Joseph Porteil, Joseph Corcinos Llopet, Jacques Ruffiandis, Jean Not, Maurice Matheu, Jacques Commenge. Le 06 avril 1810, le curé Portell (? a quitté Mosset en 1808) signe la lettre qui des 4 personnes suivantes proposées par le maire : Maurice Matheu négociant, Joseph Corcinos cultivateur, Jacques Ruffiandis, chirurgien, Porteil Gaudérique, aubergiste. (ADPO 5V6) 3 - De l'Église à l'État 208 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES 20/09/1792 : L'Assemblée Législative vote le transfert des registres d'Etat civil de l'Eglise à l'Etat, des prêtres aux maires, substituant la notion de commune à celle de paroisse. A Mosset, les deux prêtres sont Joseph Parer, curé et François Galiay, vicaire. 26/09/1792 : François Galiay prête serment de fidélité à la Nation devant Joseph Porteil, maire et Léon Vila procureur. Avant la fin du mois Joseph Parer émigre en Espagne ; son dernier acte est le baptême de Jean Joseph Simon Palagri le 22/9/1792. L'acte suivant est le baptême de Joseph Cosme Fabre célébré par le vicaire François Galiay le 26/9/1792 qui continuera d’assurer les cérémonies pendant deux mois selon le rite de " l'église catholique et romaine " Le vote de l'Assemblée Législative du 20/9/1792 est mis en application à Mosset en novembre. Le maire note sur le registre d'État Civil : " Clos ainsi par nous Joseph Porteil, maire de cette commune le 15 novembre 1792 et le premier de la république française. " Les actes sont désormais signés de l'officier d'État Civil ; tout d'abord par Sébastien Pacuill pendant un mois puis de nouveau par François Galiay qui a ainsi deux chapeaux : celui de curé et celui d'officier d'État Civil. Il était pour cela probablement plus compétent et peut-être plus disponible ? A Mosset on est pragmatique. Dernier acte à l'Église du vicaire François Galiay : " L'an mille sept cent quatre vingt douze et le huitième jour du mois de novembre nous François Galiay prêtre vicaire de l'église paroissiale de saint Julien et de sainte Basilice de la ville de Mosset avons baptisé selon le rite de notre Sainte Mère l'Église romaine Maurice Dominique Gaudérique Laguerre né le jour d'hier fils légitime et naturel de Gaudérique Laguerre citoyen de Mosset et de Marie Alzeu son épouse. Ont été parrains Maurice Matheu citoyen de cette paroisse qui a signé avec nous et Anne Marie Laguerre et Carol de la paroisse de Molitg qui a déclaré ne savoir signer en foy de quoy. Matheu Maurice. Galiay pre et vic". Justice de paix à Mosset La justice de paix crée le 16 août 1790 fait que Mosset chef lieu de canton a son juge de Paix à partir de 1791 ( ?). Elle sera suprimée en 1802 Juge de paix en 1793 An II de la république (19-11-1793), 9 heures du matin : "Julien Corcinos (1745-1820), assesseur, faisant la fonction de juge de paix, parce que le citoyen Maurice Matheu (1732-1812) s'est récusé comme fermier du terroir de Mosset. Sont comparu s les citoyens Gaudérique Daixone (<1764) et Bonaventure Castanyé (1761), cultivateurs d'Urbanya, lesquels nous ont dit se présenter devant nous pour réclamer 65 bêtes à laine qui leur furent saisies le 16 du courant mois, (dé) paissant dans le terroir de Mosset à la partie appelée "Sarradère", Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 par Jean Sarda (1726) dit "Catinat", garde champêtre du dit terroir assisté d'un nombre de citoyens de Mosset, bestiaux sont au pouvoir de la municipalité. Ils nous ont dit en même temps qu'ils sont bien aise de retirer les dits bestiaux moyennant caution, Ont également comparu devant nous les citoyens Martin Climens (1750-1828) et Maurice Cossey (1726->1803), officiers municipaux qui ont répondu qu(ils sont prêts à faire remettre les bestiaux ci-dessus réclamés moyennant que les demandeurs présentent une caution solvable pour payer tous les frais de la saisie en question, dommages et amendes et tout ce à quoi ils peuvent être sujets conformément aux lois. En conséquence les sus dits Bonaventure Castanyé et Gaudérique Daixone ont présenté pour caution Barthélémy Fourcade (<1771->1808), citoyen de Urbanya, lequel s'est obligé et oblige solidairement le dit Fourcade pour les autres et à payer tout ce qui sera de droit. D'après la présentation de la caution ci-dessus, les susdits officiers municipaux l'ont acceptée de le croyant solvable et , à cet effet, ils ont ordonné au garde champêtre sus mentionné de délivrer aux réclamants les 65 bêtes à laine dont ils est question, et tout en suite les susdits demandeurs ont déclaré avoir reçu des mains du susdit garde champêtre le nombre des bêtes à laine sus mentionnées de tout quoi nous avons dressé le présent procès verbal pour servir et valoir. Lequel a été signé par le citoyen Martin Climens, officier municipal, Barthélémy Fourcade et les autres comparants ont déclaré ne savoir écrire, de ce en quoi lequel a été lu et publié en présence des parties. Fait en notre demeure à Mosset les jours et heures ci dessus. Signé Corcinos, Climens, Seguy greffier. Enregistré à Prades le 06-11-1793. (ADPO 100EDT48) Juge de paix en 1798 Un cousin émigré pendant la Révolution lui causa quelques soucis et en particulier aux élections du juge de Paix du Canton de Mosset du 1er germinal An VI (21 mars 1798) : "Selon la loi du 19 fructidor an V, Maurice Matheu n'a pas le droit de voter car il a un parent émigré au degré prévu par la loi du 3 brumaire an VI. Le citoyen ainsi dénoncé a observé qu'il se croyait dans le cas de l'honorabilité, exception portée dans l'article 4 de cette loi vu que depuis le commencement de la révolution, il avait constamment rempli des fonctions publiques à la nomination du peuple, que ces fonctions avaient été interrompues pendant quelques temps par l'effet de la loi du 17/09/1793 mais qu'au moment ou le peuple avait pu jouir de ses droits il en avait obtenu la confiance. Il se trouve encore assesseur à la Justice de paix. Le président ayant consulté l'assemblée sur l'admission ou le rejet du citoyen Matheu, elle a décidé après une longue discussion que le dit Matheu serait admis." 209 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES Il fut proclamé Juge de paix du Canton de Mosset après un scrutin qui lui donna 33 voix sur 63. (ADPO LP1741) Le parent émigré est Sébastien Maurice Joseph Matheu (1721-vers 1802) dit « Maurice » né à Mosset. Ils sont cousins au second degré comme petits fils de Maurici Oliver (1667-1738). Maurici Matheu est ecclésiastique. Il a été vicaire à Mosset en 1749, bénéficier de Saint-Jean à Perpignan en 1754 (ADPO 3E23/10 Folio 263), prêtre et vicaire de l'église de Clara en 1755 (ADPO 3E23/11 Folio 29). Et deviendra plus tard bénéficier de Pézilla. Comme beaucoup il prête serment le 3 complémentaire an II (19 septembre 1764) à Campôme : "haine à la royauté et à l'anarchie, attachement à la fidélité à la République et à la constitution" (ADPO L1150) puis émigre en Espagne. Monseigneur Laporte nouvel évêque en 1802 après le concordat note que Maurice Matheu, un des trois curés illégitimes de Prats-de-Mollo, est rentré en décembre 1800. Mais il est hors d’état de service. Il est tombé dans l'enfance. (ADPO LP1741) Vente Le cinq frimaire an 5 (24/11/1796) Etienne Porteil Garrigo (1774-1808), propriétaire à Mosset, vend à Vincent Radondy Porteil (1774-1855), cultivateur, une bergerie cortal dans la rue " del Trot " confrontant - devant : la rue "del Trot " - derrière : Pierre François Arrous (1724-1801) - du côté : Jacques Fabre et Etienne Parès (1767-1813) - de l'autre côté : Maurice Matheu (1732-1812). (ADPO 3E21/497 Estève Notaire à Prades - Page 32). Vente des biens de d'Aguilar Une pièce de terre champ, pré et garrigues dit "La Close". 1 - Estimation du 27 pluviôse an II. Lot 1 -champ de "La Coba" avec un pré attenant. Pièce de terre confrontant - d'Orient, Joseph Prats (1742-1814) et Joseph Corcinos, - du midi, Galderic Bory (<1719) et Ferréol Cazals (1761) - du couchant, Sauveur Climens (1743-1812) et vacants, - de septentrion jalon numéro un et le fossé de "la close." Estimation : 600 livres. Surface : 6 journaux. Lot 2 -champ de "La Coba" avec un pré attenant. Pièce de terre confrontant - d'Orient, Jalons N°1, - du midi, Baptiste Cortie (1755-1844) et vacants - du couchant, Maurice Matheu (1732-1812) et vacants, de septentrion, jalon numéro 2 et le chemin qui conduit à la croix de Marquixanes en sortant de "la close." Estimation : 250 livres. Surface : 7 journaux. Lot 3 - « Lo camp Llouch". Pièce de terre confrontant - d'Orient, Jalons N°3, - du midi, champ de "La Coba" du premier mot avec un fossé au milieu - du couchant, jalon N°2 et le même fossé, - de septentrion, Oliva de Rabouillet et vacants. Estimation : 1200 livres. Surface : 30 de journaux. Lot 4 - Pré et garrigues. Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Pièce de terre confrontant - d'Orient, Thomas Garrigo (1739-1814), - du midi, le lot N°1 dit champ de "La Coba" fossé au milieu - du couchant, jalon N°3, - de septentrion, Joseph Corcinos et Joseph Lavila. Estimation : 800 livres. Surface : 800 de journaux. (ADPO 1Qp159) Une pièce de terre "La deveza del Mary" (Nº 8). Pièce de terre de 2 journaux ½ divisée en 2 lots égaux. Produit annuel : 92 livres. Lot 1 : 1 - Estimation du 27 pluviôse an II. (15 février1794) (ADPO 1Qp159) Surface : 1 journal 1 cantonade Pièce de terre confrontant - d'Orient, Jacques Costeseca (1723-1800), Jean Sarda, Maurice Matheu (1732-1812) - du midi, Maurice Matheu et Mathieu Costeseca (1748-1796) - de septentrion, le ruisseau de Molitg à Mosset, - du couchant, la deuxième partie de la pièce de terre, Estimation : 800 livres. 2 - Vente des 5 floréals an II (5 avril 1794) (ADPO 1Qp269) Escanyé ouvre à 4100 livres et Julien Corcinos obtient l'adjudication à 5000 livres. Lot 2 : 1 - Estimation du 27 pluviôse an II. (15 février1794) (ADPO 1Qp159) Pièce de terre confrontant - d'Orient, la première partie de la pièce de terre, - du midi, Jacques Galaut (1755-1843), - de septentrion, le ruisseau de Molitg à Mosset, - du couchant, Lin Climens. (1777-1845). Estimation : 800 livres. Pétition de Matheu de Mosset vu la pétition de Matheu, le reçu du percepteur de la commune de Mosset de la somme de 36200 livres en assignats qui font une taxe de 1000 livres à laquelle il est taxé. Considérant que ce n'est que par erreur que le pétitionnaire à été porté à deux classes différentes, que le capital de son bien ne s'élève qu'à la somme de 12 000 livres ou environ que tous les faits allégués par le pétitionnaire son vrais et connus de l'administration. Par ces motifs l'administration municipale estime qu'il y a lieu de réduire la taxe de l'exposant sur le pied du capital ci-dessus annoncé. À Mosset le 11 pluviôse de l'an IV. (31 janvier 1796) Signé Berjouan Pratte se Pacouil Laguerre. (ADPO Lp1335 N°10) Il meurt le Lundi 21 septembre 1812 à Mosset (66500), âgé de 79 ans Mutations par décès de Maurice Matheu Le 15 mars 1813 est comparu Bonaventure Matheu propriétaire de Mosset faisant tant pour lui que pour Dominique, Françoise et Marie ses frères et sœur pour lesquels il se porte fort qui a déclaré qu'ils sont héritiers de Maurice Matheu leur père décédé le 21 septembre 1812 et que par son décès ils ont recueilli : 1- un champ situé au terroir de Mosset à "lo Foumagol" de 24 ares avec un revenu de 30 francs 210 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES Pagès, négociant, juge de Paix, fils de Domingo Francisco Galceran MATHEU (1702-1771) et Maria Thérèsa Magdalena OLIVER (1715-<> 1774 & 1777), né à Mosset le 2 décembre 1732 963 , reçu au baptême dans la même localité le même jour 964 , y décédé le 21 septembre 1812, à l'âge de soixante-dix-neuf ans. Testament à Mosset le 13 septembre 1812 : 3e23-68 Folio 193 Pierre Bordes Testament de Maurice Matheu du 13/09/1812 Maurice Matheu propriétaire à Mosset lequel, quoique que malade dans son lit, cependant a son esprit et sain de ses sens, a déclaré vouloir 2 - un champ pré «al Sola" de 1 arpente 15 d'un revenu total de 150 francs 3 - autre champ pré au "Pla de Pons" de 22 ares d'un revenu de 75 francs 4 - un champ) "Font d'Esteill" 40 perches d'un revenu de 40 francs 5 - un autre champ pré à "La Solane" de 35 arpents d'un revenu de 250 francs plus nippes, linge de corps hardes et effets de 100 francs 6 - une feixe au Bac de 10 ares d'un revenu de 2,5 francs 7 - un petit jardin de 6 ares d'un revenu de 5 francs 8 - un champ d'un revenu de 150 francs 9 - une maison d'un revenu de 150 francs [N°195 et 193 de 150m2 - 7 Carrer del Judge] 10 - un cortal ou grenier à foin d'un revenu de 30 francs [N°414 du plan 1811 de 94m2] 11 - une vigne à "Fournols" au terroir de Campôme de 1 arpent10 perches d'un revenu de 20 francs Soit un total de 767,5 francs de revenu soit un capital de 13490 francs. (ADPO 5W555) 961 Divers Cote archives : 100EDT48 Diaporama 1 Bien immobilier local au : N°195 et 193 de 150m2 au 7 Carrer del Jutge d'un revenu de 150 francs en 1812 jusqu'à son décès - - N°414 au 7 Carrer de Santa Magdelena en 1796 et en 1811 - Ce cortal est le N°415 du plan de 1811 dans le rue actuelle du Carrer de Santa Magdelena et non rue del Trot] - N°495J -N°195 et 193 Code : De l'Eglise à l'Etat Nc1801 imp1788 962 Son nom figure sur les actes de Maurice Dominique Gaudérique LAGUERRE (Baptême) et Michel ALZEU (Mariage religieux) et Augustin GARRIGUET (Mariage religieux) et Jean Baptiste Pierre CORCINOS (Mariage) et Hyérome JAUZE (Mariage religieux). 963 Fermier des dîmes du Marquis d'Aguilar en 1789 964 Au baptême de Maurici Miquel fut témoin Anna Maria Francischa GARRIGO (Marraine) Grand mère, épouse de alceran Matheu. Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 faire son testament qu'il a dicté de la manière qui suit. Après avoir recommandé mon âme à Dieu je veux que mon cadavre soit accompagné à la sépulture ecclésiastique avec tous les honneurs funèbres en usage du pays et que pour le repos de mon âme il soit dit et célébré 300 messes pendants trois ans pour lesquels legs pieux je laisse en mes biens la charité accoutumée. De plus je fais don par préciput et hors part en faveur de Bonaventure Matheu mon fils de la quatrième portion de tous les biens meubles et immeubles. Pour le quart je fixe et désigne : 1 - ma maison d'habitation avec tous les meubles qui s'y trouveront le jour de ma mort. 2 - les propriétés champs que je possède à Mosset au "Sola" pour par le dit mon fils jouir du dit quart comme de choses propres et à en faire selon son plaisir et volonté. Telle est ma volonté que je veux être exécutée en tout son contenu et de la meilleure manière permise et ordonnée par la loi. En présence de Isidore Pompidor propriétaire Sébastien Bazinet négociant Antoine Garriguet officier de santé et Julien Corcinos propriétaire tous domiciliés à Mosset qui ont signé avec le testateur.( ADPO 3E23/68 Foilio 193 du 13/09/1812 Notaire Pierre Bordes). Il s'est marié, à l'âge de quarante et un ans, le 8 février 1774 à Rodès avec Catherine Hyerome Bonaventure CASTELL 965 (1747-1787). 211) Catherine Hyerome Bonaventure CASTELL, fille de Bonaventure CASTELL (1718-> 1774) et Marie ALBY (< 1723-1765), née à Rodès le 24 janvier 1747, baptisée dans la même localité le lendemain, à l'âge de un jour 966, décédée à Mosset le 20 juillet 1787, à l'âge de quarante 965 Leur union dura environ 13 ans et 5 mois Au baptême de Catherine Hyerome Bonaventure furent témoins Philippe Curé MERU (Officiant religieux) - Marie RUSTANY (Marraine) - March CASTELL (Parrain). 966 211 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES ans 967. 212) Francisco Lin CLIMENS : Voir en 172 213) Marguerite SICART : Voir en 173 219) Catherine BOTET, fille de Feliu BOTET (< 1709-> 1753) et Maria Rosa SARDANA (< 1709-< 1753), née à Talau avant 1738, décédée après le 10 mai 1786, à l'âge de quarante-huit ans au moins. 214) Jaume Pere Anthoni BES : Voir en 198 215) Grace LLOPET : Voir en 199 224) Domingo Joan DIMON 972 216) Jean ASPARRA, dit Capnegre (En) 968, Maire Railleu 1816-26 Brassier, fils de Joan Antoni ESPARRO (< 1693-> 1744) et Clara SOBIELA (< 1693-< 1739), né à Railleu le 18 février 1715 969, reçu au baptême à Serdinya le lendemain, à l'âge de un jour, décédé après le 21 février 1797, à l'âge de quatre-vingt-deux ans au moins. Il s'est marié 970, à l'âge de vingt-neuf ans, le 30 juin 1744 à Railleu avec Marie SUBIELLE (< 1726-> 1797). 972 217) Marie SUBIELLE, fille d'Antoni Augusti SUBIELA (1658-< 1726) et Maria Angélique DELCASSO (1653-< 1726), née à Railleu avant 1726, décédée après le 21 février 1797, à l'âge de soixante et onze ans au moins. 218) Jacques BOTET 971 , Brassier, fils de Frances BOTET (< 1697-> 1753) et Maria GOTANEGRA (< 1697-> 1753), né à Talau avant 1738, décédé après le 10 mai 1786, à l'âge de quarante-huit ans au moins. Il s'est marié religieusement à l'âge de quinze ans au moins, le 28 février 1753 à Talau avec Catherine BOTET (< 1738-> 1786). 967 Au décès de Catherine Hyerome Bonaventure furent témoins Hiacinthe ESTEBA (Témoin) - Joseph Curé PARER (Officiant religieux). 968 Son nom figure sur un acte de Jean Bonaventure ASPARE (Naissance). 969 Témoin à la naissance de Aspare Jean en 1832 970 Témoins = Raimond Botet, pages, Railleu, signeJean Antoine Asparre, brassier, RailleuJean Pierre Soubielle, pages, FormigueresNe signent pas. 971 Divers Cote archives : Talau Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 973 , Pagès Note sur Domingo Joan DIMON La picote en 1794 Le Troupeaux de bêtes à laine du citoyen Dominique Dimon de cette commune, et celui de Jacques Cossey, est infecté de la maladie appelée la picote. Ce troupeau infecté de la maladie restera à la bergerie que Dominique Dimon détient à Saint-Barthélemy. Il sera obligé d'enterrer toutes les bêtes qui seront mortes conformément à la loi. (ADPO 100EDT34) Maladie du fils le 02/01/1794 "Dominique Dimon expose devant le Conseil Muicipal que son fils Michel Dimon qui se trouve de la levée des 18 à 25 ans est attaqué d'une demande pour laquelle il a été longtemps au remede et a été obligé de le faire conduire à l'hôpital général de Perpignan et qu'encore aujourd'hui il ne setrouve point radicalement guéri et qu'il se croit obligé à faire la dite déclaration vu que le dit son fils bien loin de pouvoir être utile à la République ne peut être que nuisible. En conséquence le conseil municipal a requis le citoyen Guarriguet chirutgien pour déterminer l'état de santé de Dimon. Guarriguet s'est présenté et a déclaré que la déclaration de Dominique Dimon était conforme à la vérité." Un ceetificat a été remis à Dominique Dimon pour servir et valoir dans le besoin. (APOP 100EDT34) Au recensement du 23 frimaire an 4 (14 décembre 1795) il est citoyen actif. (ADPO Lp1024) Quittance Le 20/04/1793 Dominique Dimon fait quittance à Baptiste Dirigoy, cultivateur à Mosset, de la somme de 476 livres reçues en assignats pour un champ au "Monasty". Suivant actes du 25/04/1774 et 30/04/1786. (ADPO 3E23/54 folio 106 Pierre Bordes Notaire) Les bergers de la levée en masse Le 5 janvier 1794, le conseil général de la commune assemblé, constate que les troupeaux de la commune sont sans bergers. Ils sont requis pour la levée de 18 à 25 ans qui doivent se rendre à Perpignan pour y être reçus. Les propriétaires des trouteaux ne trouvent plus de bergers. La commune demande au commissaire inspecteur de la levée en masse l'exemption des bergers. En particulier les citoytens Marc Ruffiandis (Hyacinthe et Jean), Julien Corcinos (Thomas et Jean), Thomas Garrigo 212 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES 1er Consul 1784/1785, fils de Pera DIMON (< 1696-1732) et Catherina MIR (< 1696-1738), né à Mosset le 14 janvier 1727, baptisé dans la même localité le lendemain, à l'âge de un jour 974, y décédé le 12 décembre 1796, à l'âge de soixante-neuf ans. Il s'est marié 975, à l'âge de vingt-quatre ans, le 15 juin 1751 à Mosset, avant d'avoir passé un contrat le 22 décembre 1785 à Prades avec Francisca Maria VILA 976 (1728-1808). Les bans avaient été publiés le 23 mai 1751 à Prades. 225) Francisca Maria VILA 977 978, fille de (Julien et Isidore), Martin Bixareil (Mathieu et Jean), Isidore Salies (Augustin et François), Dominique Dimon (Etienne et Pierre), qui ont 2 enfants âgés de 18 à 25 ans demandent de leur en laisser un pour la garde du troupeau. (ADPO 100EDT34) Vente des biens de d'Aguilar Le cortal "den Mazouille" au "Pla de Pons". 1 - Estimation du 4 germinal an II (24.3.1794) Le bien et composait de champs, prés, garrigues et d'une bergerie au cortal couvert de tuiles.Il est divisé en deux lots. Lot 1 : champ prè et garrigue, y compris la moitié de la bergerie du côté du midi confrontant - d'orient, Pierre Fabre, - du midi, Dominique minique Dimon (1727-1796) et Isidore Radondy (1753->1806), - du couchant, Pierre Bigorre (1760-1815) et François Ville (1735-1805), - de septentrion, les jalons du lot le numéro 1. Superficie : 18 journaux englobant le champ de "La Mola." Estimation : 1500 livres. Lot 2 : champ prè et garrigue, y compris la moitié de la bergerie confrontant - d'orient, ravin qui vient de "la Close." - du midi, Jalons N°1 - du couchant, François Ville et Baptiste Cortie (1755-1844), - de septentrion, Sauveur Climens (1743-1812. Superficie : 20 journaux. Estimation : 1700 livres. (ADPO 1Qp159) 973 Son nom figure sur les actes de Dominique VILA (Baptême) et Dominique Bonnaventure VILLE (Baptême). 974 Au baptême de Domingo Joan furent témoins Domingo Francisco Galceran MATHEU (Parrain) Maria Thérèsa Magdalena OLIVER (Marraine) Jaume Curé COMENJA (Officiant religieux). 975 Témoins de mariage : Corcinos Thomas, consulPares Emmanuel, bailleMatheu Dominique, pagèsEscanyé Julien, oncle du marié 976 Leur union dura environ 45 ans et 6 mois 977 Note sur Francisca Maria VILA Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Joan Batista VILA (< 1711-1774) et Catherine FURCUS (< 1700-<> 1766 & 1797), née à Mosset le 22 septembre 1728, reçue au baptême dans la même localité le même jour 979 980, y décédée le 17 février 1808, à l'âge de soixante-dix-neuf ans 981. 226) Pierre JAMPY : Voir en 154 227) Françoise GUINOT, fille de Sébastien GUINOT (< 1716-> 1756) et Catherine ZZ (< 1716-> 1756), née à Corneilla-de-Conflent en 1732, décédée avant le 24 avril 1787, à l'âge de moins de cinquante-cinq ans. Honoré PARDINELLA 232) Honoré PARDINELLA 982, Marguiller Recensement du 23 frimaire an 4 (14 décembre 1795) (ADPO Lp1024) 978 Son nom figure sur les actes de Jean Pierre Grégoire Dominique SAGUI (Baptême) et Pierre Dominique DIMON (Baptême) et Françoise Anne Marie DIMON (Naissance). 979 Le parrain est Antoni Gouzi, ne signe pas. 980 Au baptême de Francisca Maria fut témoin Francisca REDONDI (Marraine). 981 Au décès de Francisca Maria furent témoins Isidore LAVILA (Officier d'état civil) - François DIMON (Déclarant). 982 Note sur Honoré PARDINELLA Marguiller Est cité dans le document de 1776 qui donne la liste des marguillers qui quêtent dans leurs paroisses afin de réunir des fonds pour aider les Mercenaires dans leur tâche : Tautavel : François Laurens - Molitg : Augustin Deixonne - Los Masos : Michel Navarre." (ADPO C1334) ( Le clergé régulier en Roussillon 1659 1789 de Claude Comer : P100) Brevets d'officiers 1779-1789 Honoré Pardineille, pages, domicilié à la métairie de la Roque des Albères, a reçu son brevet de Garde le 20/02/1788, en lieu et place de Jacques Molins de Rodes, décédé le 04/01/1783. (ADPO 14BP14) Elections municipales de 1790 : électeur. (ADPO L428) Jugement 213 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES à Taurinya Emigré, fils d'Honorat PARDINEILLE (1712-< 1762) et Maria Anna Thérèsa BARRATTA (1717-<> 1762 & 1772), né à 983 Laroque-des-Albères en 1743 , décédé à Taurinya le 10 octobre 1829, à l'âge de quatre-vingt-six ans. Émigration vers 1793 : Bordereau d'indemnisation des ayant droits des émigrès durant la Révolution en exécution de la loi du 27/04/1825 - Fait à Perpignan le 24/10/1825 Pardineille Honoré de La Roque émigré Biens achetés par Male Françoise, femme de l'ancien propriétaire, biens composés de 3 métairies avec cortal aliénés le 4 thermidor an VI. (ADPO 1Qp794). Il s'est marié 984, à l'âge de vingt-neuf ans, le 26 février 1772 à Taurinya avec Marie FELIP 985 (1755-1824). 233) Marie FELIP 986 , fille de Fructueux Le 08-02-1816, partie civile : Pardineille Honoré contre Salgas Pierre et contre Sicart Eulalie. (ADPO 3U3123) (Table des jugements forestiers an IX – 1846) Émigré pendant la Révolution Pardineille Honoré de La Roque figure sur Bordereau d'indemnisation des ayant droits des émigrés durant la Révolution en exécution de la loi du 27/04/1825 (ADPO - Fait à Perpignan le 24/10/1825.) Comme son dernier fils est né en 1797 à Taurinya, il a émigré après 1896. Ses biens ont été achetés par Male Françoise, femme de l'ancien propriétaire, biens composés de 3 métairies avec cortal aliénés le 4 thermidor an VI (22 juillet 1798.) (ADPO 1Qp794). 983 Les marguillers quê dans les paroisses pour ecuellir les fonds pour aider les mercédaires dans leur tâche: rachat des prisonniers des infidèles. Entre 1775, marguillers à Taurinya (C.Colomer 984 Témoins de mariage : Gaudérique QuèsJoseph QuèsJoseph SensaviJacques ColomSignent tous 985 Leur union dura environ 52 ans et 2 mois 986 Note sur Marie FELIP Mutations par décès Le 12 octobre 1824 est comparu Fructus Pardineille de Taurinya se portant fort pou... qui nous a déclaré que Marie Felip leur mère et son épouse est décédée à Taurinya le 14/04/1824 après avoir fait testament devant Me Felip notaire le 16/04/1823 enregistré le 22 juin 1823 par lequel elle lègue au dit comparant le 1/4 de ses biens et au dit Honoré Pardineille son mari l'usufruit de la moitié et que par son décès ils ont recueilli les biens suivants : Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 FELIP (1713-1773) et Catherine QUES (< 1739-< 1772), née à Taurinya en 1755, y décédée le 14 avril 1824, lendemain de la Pâque juive, à l'âge de soixante-neuf ans. 234) Jean VIGUE, fils de Guillaume VIGUE (< 1742-> 1783) et Pétronille FALGAS (< 1742-> 1783), né à Ria-Sirach en 1757, décédé après le 12 avril 1809, surlendemain de la Pâque orthodoxe, à l'âge de cinquante-deux ans au moins. Il s'est marié religieusement à l'âge de vingt-six ans, le 3 juin 1783 à Sahorre avec Marie LLOPET (1758-> 1809). 235) Marie LLOPET, fille de Barthomeo LLUPET (< 1742-> 1783) et Françoise ALYS (< 1742-> 1783), née à Sahorre en 1758, décédée après le 12 avril 1809, surlendemain de la Pâque orthodoxe, à l'âge de cinquante et un ans au moins. Pierre RESPAUT 236) Pierre RESPAUT, dit Ferrer (En Pere) 987 988 , Marèchal Forgeron, fils de 1 - une pièce de terre bois à Taurinya de 25 perches et d'un revenu de 4 francs 2 - une pièce de terre pré, terre labourable, bois et terre inculte d'un revenu de 120 francs Sont ensuite décrits, 4 champs, 3 prés, 2 terres en friche, 1 terre labourable, 2 vignes, 1 jardin. Soit un revenu total de 592 francs qui forme un capital au denier 20 de 11840 francs plus les nippes et effets d'une valeur de 100 francs. (ADPO 5W56 N°278 Page 82) 987 Note sur Pierre RESPAUT Acquisition des meubles de d'Aguilar Selon le décret du 30-10-1792 mis en vente par enchères au cours de laquelle Pierre Respaut a acquis 2 fauteuils de paille pour 10 livres. Les meubles vendus ont été retrouvés le 27 frimaire an II (17 décembre 1793), dans les conditions suivantes : « Nous Isidore Lavila, commissaire du district de Prades en exécution de l'arrêté pris par le Conseil de District en date du 18 frimaire an II, nous sommes présentés par devant le conseil Général de la commune 214 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES de Mosset assisté des citoyens Dominique Borande brigadier et Joseph Fabre gendarme de la brigade de Prades. Le conseil a décidé de se rendre de suite aux maisons des particuliers de la commune pour y faire des visites domiciliées et de retirer tous les effets appartenant à la République ou laissés ou vendus par les Espagnols. Effets appartenant en grande partie à d'Aguilar émigré qui les tenait déposés dans la maison qu'il possède dans cette commune et qui a été dévastée et pillée par les Espagnols. Inventaire : 1 garde robe bois de pin, 1 farinère, 1 garde à manger en bois de pin sans couvert, 1 garde robe… 18 lots au total qui, lors de la vente du 02 brumaire an III, ont apporté 593 livres (les meubles des d'Aguilar à Perpignan ont rapporté 7397 livres) Signé : Les officier municipaux : Porteil, Cantier, Climens, le maire Prats et Galiay notable. (ADPO 1Q517) Citoyen actif Pierre Respaut figure sur la liste des citoyens actifs lors du recensement du 23 frimaire an 4 (14 décembre 1795. Il paye donc des impôts Dans l’état de recensement de la population des personnes et bestiaux dans la commune de Mosset vers 1796 il déclare pour son foyer : - 1 homme marié (Pierre Respaut) - 1 femme mariée (Bonell Marguerite) - 3 garçons (de tout âge) (Emmanuel, Martin et ?) - 1 fille (de tout âge) (Marguerite) (Archives de la mairie de Mosset. (ADPO Lp1024) Condamné par contumax pour assassinat Arrêts définitifs des condamnations rendus par la Cour de Justice Criminelle du Département des PO du 11/7/1807 : Pierre Respaut, journalier à Mosset, pour assassinat de Gaudérique Fabre et Jean Serrat, gardes forestiers, dans l'exercice de leurs fonctions. Peine : la mort et dépens par contumax Loi appliquée : Art. II du titre II du code pénal. Il est arrété le 6/4/1808, jugé le 21/7/1808 et condamné "20 ans de fer." Il décédé le 29 octobre 1809 à Rochefort. (ADPO 2U47) [Voir JDM N°54 de mars 2007 dans archivesjdm.mosset.fr ou archivesjdm.histoiredemosset.fr] Liste du 16 janvier 1795 En août 1793, lors de la prise de Mosset par les Espagnols, aucun des militaires mossétans n'a participé à sa défense, soit comme Miquelets ou comme "braconniers montagnards " du Pla de Pons. En effet moins d'une vingtaine étaient en activité dans l'armée du Département et les derniers partis étaient en formation. Par contre, lorsque Mosset s'est rendu, 37 membres de la Garde Nationale déjà hors des murs, ont fui pour rejoindre Perpignan. Il en faisait partie. (ADPO 100EDT36) 988 Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Joseph RESPAUD (<> 1735 & 1739-1777) et Salvadora SALIAS (<> 1727 & 1739-<> 1789 & 1802), né à Mosset le 29 décembre 1762, baptisé dans la même localité le même jour, décédé à Rochefort le 29 octobre 1809, à l'âge de quarante-six ans 989. Il s'est marié, à l'âge de vingt-six ans, le 8 janvier 1789 à Fillols avec Marguerite BONELL 990 991 (1762-1832). 237) Marguerite BONELL 992 , fille de Jacques BONELL (< 1735-< 1779) et Marie Rosa ANGLADA (< 1735-<> 1779 & 1789), née à Fillols en 1762 993, décédée à Mosset le 26 février 1832, à l'âge de soixante-dix ans. 238) Emmanuel RADONDI, Agriculteur, né à Nohèdes en 1774, y décédé le 6 novembre 1807, à l'âge de trente-trois ans. Il s'est marié 994, à l'âge de vingt-quatre ans, le 23 mai 1798 à Urbanya avec Anna Maria SALIAS 995 (1778-> 1846). 239) Anna Maria SALIAS, née à Urbanya en 1778, décédée à Nohèdes après le 27 janvier 1846, à l'âge de soixante-huit ans au moins. Bien immobilier local au : N°314 au 2 Placeta del Sabater avant 1811 - Place san Julia Bibliothèque en 2005Code : Assassinat 1806 989 Décédé au bagne de Rochefort Témoins = Jean Auguste Pitou, 29 ans René Dam?, wagemestre, 52 ans Hôpital de la Marine Officier d'etat civil = François Thibault 990 Leur union dura environ 20 ans et 9 mois 991 Il a environ 1 an de moins qu'elle 992 Note sur Marguerite BONELL Origine du patronyme : Bonell, Bonel: du latin bonnelus, diminutif de bon. Recensement du 23 frimaire an 4 (14 décembre 1795). A Mosset depuis 1785. (ADPO Lp1024) 993 Sa soeur est née à Villefranche 994 En présence de Joseph CASTANYER (Témoin) Joseph VILAR (Témoin) - Pierre SALIAS (Témoin) Bonaventure CASTANYER (Témoin). 995 Leur union dura environ 9 ans et 5 mois 215 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES Anna Maria s'est mariée une seconde fois, à l'âge de moins de quarante ans, avant 1819 avec Paul JAULEN 996, Agriculteur 997, né à Jujols vers 1774, décédé à Nohèdes le 11 novembre 1841, à l'âge de soixante-sept ans environ. Emmanuel ROUSSE 244) Emmanuel ROUSSE ferrant, fils de Farriol ROUSSE (< 1719-1775) et Maria MARIO (~ 1716-1749), né à Campôme en 1742 1000, décédé à Mosset le 25 août 1808, à l'âge de soixante-six ans. Il s'est marié religieusement à l'âge de vingt-deux ans, 1001 le 14 février 1764 à Serdinya avec Elizabeth 1002 1003 1004 BERJOAN (1741-1802). 245) Elizabeth BERJOAN 1005 1006 , fille 998 999 , Maréchal - 996 Habita Nohèdes en 1819 997 Leur union dura environ 22 ans et 10 mois 998 Note sur Emmanuel ROUSSE Il figure sur la liste de la 7e Compagnie des volontaires de la Milice Natioanle de Mosset du 13/09/1789. (ADPO 100EDT45) Opposition à la vente d’un bien d’émigré. Emmanuel Rousse, maréchal ferrant de Mosset, expose qu’il se trouve propriétaire d'un champ sis au territoire de Campôme duquel Sauveur Combaut avait toujours joui jusqu'à ce qu'il ait reçu 264 livres qui lui étaient dus de l'adoption de Thérèse Sensevi son épouse. Cette jouissance lui avait été cédée verbalement depuis environ huit ans pour lui tenir lieu de l'intérêt de ladite dot. Cependant il vient d'apprendre que ce champ qui se trouve compris dans le second article de l'affiche du 21 vendémiaire dernier, doit être vendu, ce qui lui donne lieu à venir opposant à ladite vente et de ce qu'il lui soit donné acte de son opposition aux fins de distraire des biens de Sauveur Combaut émigré, le champ dont il est propriétaire et qu'il soit accordé sursis à la vente dont il s'agit afin qu'il puisse établir la légitimité de son opposition. Le 15 Brumaire an IV. (ADPO 1Qp273) Nota : Thérèse Sensevy (1762-<1848) est l’épouse de Sauveur Combaut et la fille de Thérèse Rousse, sœur d’Emmanuel Rousse. Vente Le cinq frimaire an 5 (24/11/1796), Etienne Porteil Garrigo (1774-1808), propriétaire à Mosset, vend à Vincent Radondy Porteil (1774-1855), cultivateur, 1 - une cartonate (1/4 de journal = 33,565/4 ares) au lieu-dit "Lo Puig ", qu'il possède avec Françoise Porteil (1743-1802) épouse de Jacques Radondy (1735-1812), sa soeur, c'est-à-dire la moitié des terres champ prés et de la bâtisse. 2 - une bergerie cortal dans la rue " del Trot " confrontant – devant, la rue "del Trot " - derrière, Pierre François Arrous (1724-1801) - du côté, Jacques Fabre et Etienne Parès (1767-1813) - de l'autre côté, Maurice Matheu (1732-1812). 3 - un journal (35,565 ares) de terrain champ à prendre sur une plus grande surface à "Caraut " et à la Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 partie supérieure et depuis le pont dit de la Bastide jusqu'au ruisseau dit de " la Tremoulède." Confrontant (partie vendue) - d'Orient, le reste de la propriété, avec le ruisseau de la "Tremoulède " entre les deux - du midi, chemin du Col de Jau - du couchant, pont de la Bastide et Emmanuel Rousse (1742-1806) de septentrion, la rivière la Castellane. 4 - champ à "Rodoles" d'une cartonate (1/4 de journal = 33,565/4 ares) confrontant - d'Orient, Jacques Corcinos, Anne-Marie Villa, - du midi Joseph Corcinos (1753) - du couchant et septentrion, Joseph Porteil. 5 - un jardin au chemin du moulin d'une cartonate (1/4 de journal = 33,565/4 ares) . - d'Orient : Pierre Laplace dit "Claverolle" - du midi, Izidore Lavila (1758-1805) - du couchant, la veuve de Jacques Vidal (1750-1805) - de septentrion, le chemin du moulin. (ADPO 3E21/497 Esteve Notaire à Prades Page 32) 999 Son nom figure sur les actes de Jacques VILAR (Mariage) et Marguerite Élizabeth BLANQUÉ (Naissance) et Martin Jean RUFFIANDIS (Mariage) et Germain BOUSQUET (Mariage) et Jean Emmanuel Farriol ROUSSE (Mariage). 1000 Confirmation 10/10/1759 1001 Témoin = Pierre Bosombes, "prebere y domer" Antoine Vicens, chirurgien, OletteJean Pineu et Julien Corcinos de Mosset qui signent tous.Curé = Puig, curé sacristain 1002 8 EDT 7, Ayguatébia : Eclipse de soleil : 6 semaines après ce mariage, le 1/4/1764 éclipse de soleil à 9 heures du matin. 1003 Leur union dura environ 38 ans et 7 mois 1004 Il a environ 2 mois de moins qu'elle 1005 Note sur Elizabeth BERJOAN Mutations par décès d’Elizabeth Berjoan Le 22 août 1807 est comparu Emmanuel Rousse de Mosset faisant pour Jean Marguerite, Thérèse, Marie, Marianne et autre Marie ses enfants a déclaré qu'ils sont héritiers d'Elizabeth Berjoan leur mère et épouse du comparant et que par son décès il ne leur est échu que le montant de la constiturion dotale des hardes et effets dont la valeur est de 100 F. (ADPO 1199W78) 216 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES d'Emmanuel BERJOAN (1690-> 1764) et Maria Margarida Anna VIGO (1699-< 1755), née à Serdinya le 14 octobre 1741, reçue au baptême dans la même localité le lendemain, à l'âge de un jour 1007 1008, décédée à Mosset le 12 septembre 1802, à l'âge de soixante ans. 246) Francesch VILA : Voir en 196 247) Anne Marie CAPELLA : Voir en 197 GÉNÉRATION IX 256) Emmanuel PARES : Voir en 202 257) Baronica FABRA : Voir en 203 258) Estève BUSQUET 1009 1010, Négociant à Origine étymologique du patronyme : Berjoan Sans doute une déformation du nom de baptême composé Perejoan (= Pierre + Jean), ou d'un autre nom avec aphérèse du premier élément, terminé par bert (Aubert par exemple).(Jean Tosti) 1006 Son nom figure sur un acte de Jean Emmanuel Farriol ROUSSE (Mariage). 1007 Curé = Laurens Clerch, "prebere y domer" 1008 Au baptême d'Elizabeth furent témoins Isabeau Anna TAURINYA (Marraine) - Cosma BERJOAN (Parrain). 1009 Note sur Estève BUSQUET Un privilégié "Louis duc de Noailles, Pair de France, Chevalier des ordres du Roy, Lieutenant Général de ses Armées, premier Capitaine des Gardes du corps de sa Majesté, Gouverneur de la Province de Roussillon, Conflent et Cerdagne, sur le bon rapport qui nous a été fait de la personne du nommé Etienne Bousquet, pages habitant à la ville de Vinça en Conflent, nous l'avons mis sous notre protection et sauvegarde, voulons qu'il jouisse en cette qualité des privilèges des enrôlés en la capitainerie et lui permettons de prendre nos armes pour enseigne." Saint Germain en Laye le 29 novembre 1767." (ADPO 14BP13 (Fascicule 9) Capitainerie Générale du Roussillon "Le principal privilège des enrôlés est d'avoir causes soumises à la juridiction de la Capitainerie, tant au civil qu'au criminel ; ils sont imposés à la capitation par un rôle à part ou ils sont même taxés modérément d'office ; ils sont exempts des corvées et de ce qu'on appelle l'imposition ordinaire. Il y a quatre espèces d'enrôlés : - les gardes du gouverneur, obligés de s'équiper et de s'entretenir à leurs frais, Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Vinça, fils de ? BUSQUET (< 1696-< 1731) et Marie GIPOLO (< 1696-> 1731), né en 1712 1011 , décédé à Vinça le 13 septembre 1781, à l'âge de soixante-neuf ans 1012. Il s'est marié, à l'âge de dix-neuf ans au moins, entre janvier 1731 et le 26 juin 1731, avant d'avoir passé un contrat le 26 juin 1731 à Vinça avec Rose FARRALL 1013 (< 1716-< 1747). Après environ huit mois de veuvage, Estève s'est marié une seconde fois, à l'âge de trente-cinq ans, le 9 septembre 1747 à Prades, puis religieusement le même jour au même endroit avec Magdeleine FABRE 1014 1015 1016 1017 , fille de Miquel FABRA (< 1685-> 1721) et Madelena ZZ (< 1685-< 1721), née en 1700, décédée à Vinça le 18 mai 1780, à l'âge de quatre-vingts ans. 259) Rose FARRALL, fille de Jacques FARRALL (< 1701-> 1731) et ? ZZ (< 1701-< 1732), née avant 1716, décédée avant 1747. Joan Miquel "Thomas" CORCINOS 260) Joan Miquel "Thomas" - les canonniers, au nombre de 48, qui font le service dans les places, sans autre solde que les privilèges de la capitainerie, - les "sauvegardes pour les arts et métiers" qui ont le privilège d'exercer leur profession sans être astreints à prendre la maîtrise, - les simples "sauvegardes" jouissent des mêmes privilèges que les précédents à l'exception de la maîtrise." (Texte ADPO) 1010 Son nom figure sur un acte de Marie Véronique PARES (Baptême). 1011 Elements sur la naissance et le décès à confirmer 1012 Décédé à 2 heures du matin a été inhumé à 18 heures sur ordre du médecin. 1013 Leur union dura environ 16 ans 1014 Divers Cote archives : X 1015 Son nom figure sur un acte de Thérèse Magdeleine Rose PARES (Baptême). 1016 Leur union dura environ 32 ans et 8 mois 1017 Il a environ 12 ans de moins qu'elle 217 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES CORCINOS 1018 1019 1020 , Consul 1751 Clavaire 1758 Voiturier, fils de Pere Thomas CORCINOS (1689-1745) et Rosa Maria Catarina CROQUER (1688-1748), né à Mosset le 23 novembre 1714 1021 , baptisé dans la même localité le même jour 1022 1023, y décédé le 28 janvier 1767, à l'âge de cinquante-deux ans, inhumé dans la même localité le lendemain 1024. Il s'est marié 1025, à l'âge de vingt-deux ans, le 8 mai 1737 à Sahorre avec Marie Anne LLOPET 1026 (1715-1771). 261) Marie Anne LLOPET 1027 1028, fille de 1018 Note sur Joan Miquel "Thomas" Corcinos Un intime du seigneur. Il est témoin à la signature du contrat de mariage le 20/03/1755 de Pierre de Bon avec Jeanne d'Aguilar, sachant que son père décédé depuis 1745 était batlle. Est aussi témoin en 1740 lors de la rédaction du testament de Jean de Crouilles, de Santa Pau, de Biure et Margarit marquis d'Aguilar de la baronnie de Mosset. 1019 Bien immobilier local au : N°334 au 9 Carrer de la Font de las Senyoras Code : CORCI 1020 Son nom figure sur les actes de Thomas Pierre FONS (Baptême) et Thomas Pierre LABATUT (Baptême) et Jacques TAURINYA (Mariage religieux) et Jaume Pere Anthoni BES (Mariage religieux). 1021 consul N° 1 en 1751 (Mariage Taurinya Saleta) et en 1752 1022 Le parrain est Joan Miquel Lavila. La marraine est Maria Garrigo. Ne signent pas. 1023 Au baptême de Joan Miquel "Thomas" fut témoin Blasi Curé JOLI (Officiant religieux). 1024 Témoins = Dominique Salvagnac et Jean Fabre 1025 Témoins de mariage : Bathomeu LLopet, Bayle, SahorreEstève LLopetAndreu TrabyVicaire: Joseph Bès 1026 Leur union dura environ 29 ans et 9 mois 1027 Note sur Marie Anne LLOPET Enquête Le 10/09/1765.enquête à la requête Mathieu Bonamich (1717-1789) berger contre Barthélémy Saget (1667) brassier de Campôme Isidore Laplasse (1733-1786) pages à Campôme Baptiste Vidal brassier de Mosset, Mathieu Prohom (<1710-1773) pages et consul de Mosset, Catherine Canals fille de Gaudérique Monceu brassier de Mosset, François Cortie (1729-1773) voiturier de Mosset, Rose Cabanaix née Portell (1737-1816) Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Joseph LLOPET (1697-> 1747) et Maria DRAPER (1687-1748), née à Sahorre le 18 février 1715, reçue au baptême dans la même localité le surlendemain, à l'âge de deux jours 1029 , décédée à Mosset le 29 janvier 1771, à l'âge de cinquante-cinq ans, inhumée dans la même localité le même jour 1030. 262) Miquel Agusti LAGUERRE 1031 , Pagès, fils de Joan Baptista LAGUERRA (1699-> 1760) et Bonaventure ZZ (< 1709-< 1726), né à Campôme le 13 juin 1724, surlendemain de la Trinité 1032, baptisé à Molitg-les-Bains le surlendemain, à l'âge de deux jours 1033 1034 , décédé après le 10 mai 1769, à l'âge de quarante-quatre ans au moins. Il s'est marié 1035, à l'âge de vingt-cinq ans, le 26 novembre 1749 à Mosset avec Maria "Margarita" Francisca PEJAU 1036 (1730-< 1769). 263) Maria "Margarita" Francisca PEJAU, fille de Joseph Isidro Julia PEJAU (1683-> 1749) et Anna "Maria" Francesca ARRUS (1682-1741), née à Mosset le 25 juin épouse de Jean Cabanaix (1738-1818) de Mosset, Françoise Fabra de Mosset, Emmanuel Pages (1711-vers 1790) de Mosset contre Marie Anne née Llopet (1715-1771) et Julien Corcinos (1745-1820) mère et fils (le dossier contient 10 pages). (ADPO 11BP498 Justice de Prades) 1028 Son nom figure sur un acte de Michel Thomas CORCINOS (Baptême). 1029 Parrain - marraine : LLopet Marti pagès, batlle Draper Anna "del lloch dels horts" 1030 Témoins= Domi,ique Salvagnac, Jean Fabrene signent pas 1031 Son nom figure sur un acte de Michel Thomas CORCINOS (Baptême). 1032 1033 Mar= Catherine Laguerra,CampômeNe signe pas. 1034 Au baptême de Miquel Agusti fut témoin Miquel ROMEU (Parrain). 1035 Témoins de mariage : Thomas Pierre, chirurgienClimens Joseph, clerchLaguerre Gaudérique, tailleur 1036 Leur union dura au moins 19 ans et 5 mois 218 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES 1730 1037 , reçue au baptême dans la même localité le surlendemain, à l'âge de deux jours 1038 , décédée avant le 10 mai 1769, à l'âge de moins de trente-huit ans. 264) Sébastien CANTIE 1039 1040, Brassier et voiturier, fils de Joseph CANTIE (< 1712-> 1755) et Maria SALIES (1710-> 1755), né à Mosset en 1735, y décédé le 22 novembre 1807, à l'âge de soixante-douze ans. Il s'est marié religieusement à l'âge de vingt ans, le 10 avril 1755 à Mosset, après avoir passé un contrat le 8 octobre 1755 à Prades avec Marie Anne COSTASECA 1041 1042 1037 Pajau ou Pejau Au baptême de Maria "Margarita" Francisca furent témoins Margarida SELVA (Marraine) - Joan Baptista LAGUERRA (Parrain). 1039 Note sur Sébastien CANTIE Conflit avec les chirurgiens Conflit du 13/06/1774 entre Jacques Ruffiandis, chirurgien et Joseph Pares, garçon chirurgien contre Sébastien Cantié : Témoins assignés - Cosme Thomas, 31 ans, cordonnier fils, Mosset - Joseph Comenge dit "Josèphe", 42 ans, Mosset, pages - Julien Estève dit "Marienury" , garçon cordonnier, 22 ans - François Thomas aîné, pages, 33 ans, Mosset - Jacques Lacoma, brassier, 52 ans, Mosset - Denis Castellan, garçon cordonnier, de Dieulat (Alet), 22 ans, à Mosset depuis 2 ans. (ADPO 11BP261) Réparation de la fontaine Recettes et dépenses du 28 floréal an VIII au 1 vendémiaire an IX : Payé à Isidore Pineu, Sébastien Cantié, Jacques Comenge, Pierre Boher, la somme de 7,20 francs, pour 4 journées de travail à la fontaine (1 francs par personne et par jour).(ADPO 100 EDT37) Est décédé en 1807 à la Coume à la métairie de l'avocat Jean Clara de Prades. Mutations par décès Le 2 thermidor an IV (20 juillet 1796) a comparu Sébastien Cantier de Mosset qui a déclaré être héritier de la dot de Marie Anne Costeseca, son épouse décédée le 6 mars 1795, en vertu du contrat de mariage de son fils Joseph retenu par Bordes notaire à Prades en date du 07/05/1781. (ADPO 5W625) 1040 Son nom figure sur les actes de Marie Rose LAVILA (Naissance) et Sébastien Jean CANTIER (Naissance) et Sébastien Jean CANTIER (Décès) et Pierre CANTIE (Mariage) et Sébastien Joseph CANTIE (Baptême). 1041 Leur union dura environ 39 ans et 11 mois 1038 Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 (1730-1795). 265) Marie Anne COSTASECA, fille de Miquel COSTASECA (1679-1755) et Maria PABRELL (1694-< 1755), née à Mosset le 6 juillet 1730 1043 , baptisée dans la même localité le même jour 1044, y décédée le 6 mars 1795, à l'âge de soixante-quatre ans. 266) Joseph BRUNET 1045 1046, Brassier, fils de Jaume BURNET (< 1719-< 1758) et Madalena Sicilia Maria BARDIE (1712-1792), né à Mosset en 1736, décédé après le 17 février 1795, veille de mardi gras, à l'âge de cinquante-neuf ans au moins. Il s'est marié, à l'âge de vingt-deux ans, le 11 avril 1758 à Oreilla avec Marie Anne MARGALL 1047 (< 1736-1774). Après environ un mois de veuvage, Joseph s'est marié une seconde fois religieusement à l'âge de trente-huit ans, le 9 août 1774 à Mosset avec Françoise 1048 1049 1050 1051 BARDIE , fille de Claude 1042 Il a environ 4 ans et 6 mois de moins qu'elle Marraine de Michel Joseph Pajau né le 7/5/1741 1044 Mar= Catherine Pabrell 1045 Note sur Joseph BRUNET Conflit Brunet Cossey Le 21/05/1784, un acte du juge de Prades concerne un conflit entre Françoise Cossey et Joseph Brunet de La Carole. (ADPO 11BP261) Service militaire Il figure sur la liste de la 9e compagnie, compagnie de la Carole, des volontaires de la Milice Nationale de Mosset du 13/09/1789. (ADPO 100EDT45) 1046 Son nom figure sur un acte de Joseph Jacques François BRUNET (Baptême). 1047 Leur union dura environ 16 ans et 2 mois 1048 Note sur Françoise Bardie Tribunal de Prades du 9/8/1808 Accusé pour voies de fait. 6 jours de prison, 12 francs d'amende. (ADPO 3U2359) Tribunal de Prades le 17-10-1810. L'adjoint au maire de Mosset, Isidore Pompidor, à Monsieur le magistrat de sûreté près du tribunal de Prades. "J'ai l'honneur de vous transmettre ci-joint une plainte de Françoise Bardie contre Jacques Brunet de cette commune, le rapport de l'officier de santé et un certificat d'indigence pour la plaignante. 1043 219 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES BARDIE (< 1706-> 1746) et Jeane ZZ (< 1706-> 1746), née à Sainte-Colombe-sur-Guette en 1729, décédée entre le 1 août 1781 et le 17 février 1795, à l'âge de cinquante-deux ans au moins. 267) Marie Anne MARGALL 1052, fille de Jean Baptiste MARGALL (< 1686-> 1758) et Catherine SOLER (< 1686-> 1758), née à Oreilla avant 1736, décédée à Mosset le 23 juin 1774, à l'âge de trente-huit ans au moins. 268) Jean Baptiste DEIXONNA 1053 1054 , Pages Batlle en 1774, fils de Joseph DEIXONNA (~ 1710-<> 1756 & 1767) et Maria Anna MARGALL (~ 1705-<> 1767 & 1774), né à Urbanya avant 1741, décédé après le 27 juillet 1793, à l'âge de cinquante-deux ans au moins. Il s'est marié 1055 , à l'âge de quinze ans au moins, le 21 janvier 1756 à Urbanya avec Je me permettrais Monsieur de vous observer que le dit Jacques Brunet ne jouit point de la meilleure réputation, que dans le temps il a été capable de décocher un coup de fusil à son père qu'il croyait dans le lit et ce à travers d'une fenêtre, qu'un jugement rendu par le tribunal de Police correctionnelle de Prades il ya environ 2 ans, pèse sur cet individu, pour s'être permis de battre une fille Pineu, qu'il n'a pas purgée, au surplus avait-il voulu se défaire des témoins qui déposèrent dans la présente affaire. J'ai cru nécessaire de vous instruire de toutes ces circonstances pour vous donner une idée du dit Brunet." Certificat du maire du 16-11-1810 "Nous, Joseph Porteil, maire de la commune de Mosset, certifions à qui il appartient, que Françoise Bardiet, domiciliée dans cette commune, ne paye pour toute contribution que 57 centimes et que nous ne lui reconnaissons pour s'alimenter, d'autres ressources que le travail de ses bras." (ADPO 3U2818) 1049 Son nom figure sur un acte de Marie Françoise JULIA (Baptême). 1050 Leur union dura environ 6 ans et 11 mois 1051 Il a environ 7 ans de moins qu'elle 1052 Divers Cote archives : X 1053 Note sur Jean Baptiste DEIXONNA Batlle d'Urbanya en 1774. 1054 Son nom figure sur un acte de Pierre DAIXONE (Mariage religieux). 1055 Même mariage enregistré à Nohedes Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Rose PONSAILLÉ 1056 (< 1741-1765). Après environ deux ans et un mois de veuvage, Jean Baptiste s'est marié une seconde fois, à l'âge de vingt-six ans au moins, le 30 décembre 1767 à Molitg-les-Bains, après avoir passé un contrat à Prades avec Marguerite RUSSA 1057, fille de Baptiste RUSSA (< 1697-<> 1742 & 1760), Brassier et Marie FABRA (< 1697-> 1760), née à Molitg-les-Bains avant 1745, décédée après le 27 juillet 1793, à l'âge de quarante-huit ans au moins. 269) Rose PONSAILLÉ, fille d'Emmanuel PONSAILLÉ (< 1709-> 1756) et Rose PUJOLS (°< 1709), née à Nohèdes avant 1741, décédée à Urbanya le 15 novembre 1765, à l'âge de vingt-quatre ans au moins 1058. 270) Sauveur PAYRER, dit Manaud (En) 1059 , fils de Jaume PAIRE (<> 1676 & 1695-<> 1747 & 1755) et Maria BRUNET (< 1695-> 1755), né à Nohèdes en 1733, reçu au baptême dans la même localité, décédé après le 9 juin 1789, lendemain de la Trinité, à l'âge de cinquante-six ans au moins. Il s'est marié, à l'âge de vingt-deux ans, le 3 juin 1755 à Nohèdes avec Thérèse XEUS (< 1740-> 1789). 271) Thérèse XEUS 1056 1060 , fille de Batista Leur union dura environ 9 ans et 10 mois Divers Cote archives : N 1058 Témoins = Etienne Cortia et barthelemy Tronyo, brassiers Ne signent pas. Inhumé le 16/11Morte à la naissance de son fils Jean Baptiste 1059 Note sur Sauveur PAYRER dit Manaud Sauveur Payrer est né dans un environnement très incertain : Entre 1737 et 1757, à Nohèdes, la moyenne annuelle des naissances est de 11, celle des décès est de 10 dont 5 enfants en bas âge (albats) (Revue Conflent - La baronnie de la vallées de Conat de Eugène Schmidt.) 1060 Note sur Thérèse XEUS Thérèse Xeus est née dans un environnement très incertain : 1057 220 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES XEUS (< 1700-> 1755) et Basilicia BALLA (< 1700-> 1755), née à Nohèdes avant 1740, décédée après le 9 juin 1789, lendemain de la Trinité, à l'âge de quarante-neuf ans au moins. avant 1691 1069. Il s'est marié 1070 , à l'âge de quinze ans au moins, le 26 avril 1706 à Nohèdes avec Anna Maria CUPET (< 1691-> 1746). 272) Joan Anthoni BRUSI, Brassier, fils de Joan BRUSI (< 1670-> 1718) et Catherine ROIG (< 1670-< 1718), né à Nohèdes avant 1703 1061, baptisé à une date inconnue, décédé à Mosset le 5 avril 1743, avant-veille du dimanche des Rameaux, à l'âge de quarante ans au moins. Il s'est marié religieusement à l'âge de quinze ans au moins, 1062 le 18 janvier 1718 à Mosset avec Maria Patronilla FURCUS 1063 1064 (1697-1767). 275) Anna Maria CUPET, fille de Joan Antoni CUPET (1664-<> 1706 & 1726) et Francisca NABONA (1667-> 1726), née à Nohèdes avant 1691, décédée après 1746, à l'âge de cinquante-cinq ans au moins. 273) Maria Patronilla FURCUS 1065, fille de Frances FURCUS (1667-> 1726) et Catharina Maria PUIG (1669-1739), née à Mosset le 11 octobre 1697, reçue au baptême dans la même localité le surlendemain, à l'âge de deux jours 1066 1067 , y décédée le 17 septembre 1767, à l'âge de soixante-neuf ans 1068. 274) Pere BONERICH, Meunier à farine, fils de Joan BONERICH (< 1676-> 1706) et Joana ZZ (< 1676-> 1706), né à Urbanya Entre 1737 et 1757, à Nohèdes, la moyenne annuelle des naissances est de 11, celle des décès est de 10 dont 5 enfants en bas âge (albats) (Revue Conflent - La baronnie de la vallées de Conat de Eugène Schmidt.) 1061 Séjourne, avant son mariage, 7 ans à Mosset 1062 En présence de Joan SALBANYACH (Déclarant) Julia PUIG (Témoin) - Jaume Curé PRATS (Officiant religieux) - Pere PUIG (Témoin) - Francisco Lley CLIMENS (Témoin). 1063 Leur union dura environ 25 ans et 2 mois 1064 Il a environ 5 ans et 2 mois de moins qu'elle 1065 Divers Cote archives : X 1066 Le parrain est Isidro Cossey de Mosset. Ne signe pas. 1067 Au baptême de Maria Patronilla furent témoins Patronilla VEYRES (Marraine) - Joan Antoni Curé SOBRAQUES (Officiant religieux). 1068 Au décès de Maria Patronilla fut témoin Joseph Vicens Agusti Vicaire PORTELL (Officiant religieux). Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 276) Joan Miquel COSTESECA 1071 , Laboureur, fils de Matheu COSTASECA (< 1678-1743) et Maria GARRIGA (< 1678-> 1735), né à Mosset le 12 février 1705, baptisé dans la même localité le même jour 1072 1073, décédé après le 22 juillet 1767, à l'âge de soixante-deux ans au moins. Il s'est marié religieusement à l'âge de trente ans, 1074 le 15 février 1735 à Mosset avec Rosa VIDAL (1710-> 1767). 277) Rosa VIDAL 1075 , fille de Joan Francesch Batista VIDAL (1678-<> 1735 & 1750) et Rosa CLIMENS (1679-> 1735), née à Mosset le 22 février 1710, reçue au baptême dans la même localité le même jour 1076 1077 , décédée après le 22 juillet 1767, à l'âge de cinquante-sept ans au moins. 1069 BONERICH ou BULARICH Bonerich se dit "Bularich" 1071 Son nom figure sur un acte de Matheu COSTASECA (Inhumation). 1072 Mar = Bonaventure Galaut, Ne signe pas 1073 Au baptême de Joan Miquel furent témoins Franesch Curé RUSSA (Officiant religieux) - Miquel PROHOM (Parrain). 1074 En présence de Joseph PAJAU (Témoin) - Jaume FABRE (Témoin) - Joan Curé PAJAU (Officiant religieux) - François SALETA (Témoin) - Jaume COSTESECA (Témoin). 1075 Divers Cote archives : N 1076 Le parrain est Pere Puig. La marraine est Rosa Sola. Ne signent pas. 1077 Au baptême de Rosa fut témoin Gaspar Curé MACIP (Officiant religieux). 1070 221 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES 278) Lluc NABONA 1078 , Brassier, fils de Jauma NABONA (< 1683-> 1730) et Anna Maria MALLOL (< 1683-1713), né à Nohèdes en 1710, décédé à Mosset le 24 février 1758, à l'âge de quarante-huit ans, inhumé dans la même localité le 27 février 1758 1079 1080. Il s'est marié religieusement à l'âge de vingt ans, 1081 le 26 janvier 1730 à Mosset avec Maria Catherina BLANQUER 1082 1083 (1709-1755). 279) Maria Catherina BLANQUER 1084 , fille d'Antoni BLANQUER (1677-< 1720) et Maria Sebastiania ESCANYE (1681-> 1739), née à Mosset le 21 juillet 1709 1085, y décédée le 22 février 1755, à l'âge de quarante-cinq ans 1086. 280) François MESTRAS 1087 1088 , Batlle Molig 1761, fils de Joan MESTRES (1674-< 1731) et Anna Maria PAJAU (1674-<> 1708 & 1731), né à Molitg-les-Bains après 1695, décédé après le 22 février 1753. Il s'est marié, à l'âge de moins de trente-six ans, le 9 mai 1731 à Molitg-les-Bains, puis religieusement le même jour au même endroit avec Isabeau Helena Thérèsa SERRA (1709-> 1753). 1078 Divers Cote archives : N Témoins = Dominique Salvagnac, Pierre Vila 1080 A l'inhumation de Lluc fut témoin Joseph Vicens Agusti Vicaire PORTELL (Officiant religieux). 1081 En présence de Jaume Curé COMENJA (Officiant religieux) - Joseph Bonaventure PAJAU (Témoin) Julia Francesch Joseph MORER (Témoin) - Francesch Joseph BLANQUER (Témoin). 1082 Leur union dura environ 25 ans et 1 mois 1083 Il a environ 5 mois de moins qu'elle 1084 Divers Cote archives : N 1085 Est peur être née à Fontpedrouse 1086 Témoins de décès : Joseph Remauri Jean Lavila Curé 1087 Divers Cote archives : N 1088 Son nom figure sur un acte d'Esperansa Marie MESTRES (Baptême). 281) Isabeau Helena Thérèsa SERRA, fille de Joan Miquel SERRA (1658-< 1719) et Maria COMBAU (< 1662-> 1725), née à Campôme le 11 février 1709, veille de mardi gras, baptisée dans la même localité le lendemain, à l'âge de un jour 1089 1090, décédée après le 22 février 1753, à l'âge de quarante-quatre ans au moins. 282) Emmanuel FELIP 1091, Laboureur, né à Taurinya avant 1723, y décédé entre le 7 juin 1768 et le 12 juin 1770, à l'âge de quarante-cinq ans au moins. Il s'est marié avant 1738 à Taurinya avec Catherine SICART 1092 (< 1723-> 1768). 283) Catherine SICART 1093, fille de Michel SICART (°< 1708), née à Codalet avant 1723, décédée après le 7 juin 1768, à l'âge de quarante-cinq ans au moins. 284) Baptiste Joseph RADONDY 1094, fils de Frances RADONDY (< 1696-< 1751) et Gracia LAVILA (< 1696-1733), né à Mosset en 1717 1095, décédé avant le 8 janvier 1772, à l'âge de moins de cinquante-cinq ans. Il s'est marié, à l'âge de trente-cinq ans, le 12 avril 1752 à Mosset, puis religieusement le même jour au même endroit avec Élisabeth LAVILA 1096 1097 (< 1710-1771). 1079 Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 1089 Le parrain est Mir Esteba, brassier, Estoher. Ne signe pas. 1090 Au baptême d'Isabeau Helena Thérèsa furent témoins Catherine VIDAL (Marraine) - Gaspar Curé MACIP (Officiant religieux). 1091 Note sur Emmanuel FELIP Garde de M. de Noailles 1092 Leur union dura au moins 30 ans et 5 mois 1093 Divers Cote archives : X 1094 id. 1095 Prénom à vérifier 1096 Leur union dura environ 19 ans 1097 Il a environ 7 ans de moins qu'elle 222 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES 285) Élisabeth LAVILA 1098 , fille d'Isidro LAVILA (~ 1672-1758) et Anna Maria MESTRAS (< 1665-1720), née à Mosset avant 1710, décédée à Escaro le 5 mai 1771, à l'âge de soixante et un ans au moins. 286) Joseph PARENT, Brassier, fils de Joan Pere PARENT (< 1682-> 1731) et Marianna FORGA (1676-< 1729), né à Escaro avant 1714, décédé après le 7 novembre 1755, à l'âge de quarante et un ans au moins. Il s'est marié, à l'âge de quinze ans au moins, le 7 novembre 1729 à Nyer, puis religieusement 1099 le même jour au même endroit avec Esperansa Margarida LAPORTA 1100 1101 (1705-< 1772). 287) Esperansa Margarida 1102 LAPORTA , fille de Joseph LAPORTA (1682-< 1729) et Maria RESPAUT (< 1689-> 1740), née à Nyer le 25 décembre 1705, jour de Noël, reçue au baptême dans la même localité le surlendemain, à l'âge de deux jours 1103 1104, décédée avant le 8 janvier 1772, à l'âge de moins de soixante-six ans. 288) Pierre CURTIA 1105 1106 , Brassier 1098 Divers Cote archives : X Témoins : Felip Gotanegre, Felip Vigo, Le Révérend Domingo Vernet qui est le seul ç signer. 1100 Leur union dura au moins 26 ans 1101 Il a environ 8 ans de moins qu'elle 1102 Divers Cote archives : N Code : R 1103 Témoins, Joseph Battle, Barthomeu Boher. Le parrain est Joseph Laporta, licenciado. La marraine est Esperansa Respaut de Mantet. 1104 Au baptême d'Esperansa Margarida fut témoin Francesch Curé SIRVENT (Officiant religieux). 1105 Note sur Pierre CURTIA Curateur Le 06/06/1770 Pierre Cortie, brassier, Mosset accepte la charge de curateur à la demande de Jacques Cortie son fils. (ADPO 11BP261) Vin réglementé "Le 22/07/1784, François Respaut garde de forêts et sous batlle de la Baronnie de Mosset dénonça, bon et peine de 10 livres, monnaie de France, contre Léon Vila, brassier habitant la ville de Mosset et contre sa 1099 Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Voiturier, fils de Jaume Estève Silvestre CORTIA (1693-<> 1751 & 1752) et Maria Anna BLANQUER (1705-1737), né à Campôme en 1727, décédé à Mosset le 4 octobre 1793, à l'âge de soixante-six ans. Il s'est marié religieusement à l'âge de dix-neuf ans, le 20 juin 1746 à Mosset avec Catherina Margarida FONT 1107 1108 (1725-< 1767). Les bans avaient été publiés le 25 mai 1746 à Prades. Pierre s'est marié une seconde fois religieusement à l'âge de quarante ans, 1109 le 21 janvier 1767 à Mosset avec Maria DEIXONE 1110 (< 1730-1778). femme, pour avoir servi chez eux le vin d'un inconnu qui n'a voulu dire son nom et contre ce dernier pareille peine de 10 livres et à cet effet, attendu que le refus de cet inconnu du vin, son nom et domicile que l'ai dûment interpellé........ Cet inconnu vendait à Françoise Cortie , belle fille de Pierre Cortie, brassier du dit Mosset. et le jour d'hier à environ 4 heures du soir dans la maison du dit Vila." Jean Thomas, batlle de Mosset.(ADPO 11BP261 ) Conflits 1 - Le 14/06/1784, acte du juge de Prades concernant le conflit entre Françoise Lafont et Malart épouse de Simon Malard (1716), charpentier à Nyer, et - Pierre Cortie (1727-1793), brassier, père et légitime administrateur de Joseph Cortie, et Jean Cortie (1763) ses enfants, - Jacques Cortie (1749-1795), brassier, fils du dit Pierre, émancipé par son mariage, - Catherine Cortie (1757-1827) épouse de Gaudérique Portell (1759-1820), brassier. (ADPO 11BP261) 2 - Le 21/05/1784, acte du juge de Prades concernant le conflit entre Pierre Cortie, brassier, curateur de Jean et Joseph Cortie, à la requête de Gaudérique Garrigo, négociant à Millas - Isidore Garrigo, brassier à Mosset et - Jean Cathala, pareur à Prades. (ADPO 11BP261) 3 - Le 21/05/1784, acte du juge de Prades concernant le conflit entre Pierre Cortie, brassier, curateur de Jean et Joseph Cortie - Gaudérique Garrigo, négociant à Millas et - Isidore Pons Garrigo, brassier à Mosset.. (ADPO 11BP261) 1106 Son nom figure sur un acte de Pierre Jean CORTIE (Baptême). 1107 Leur union dura environ 20 ans et 7 mois 1108 Il a environ 1 an et 4 mois de moins qu'elle 1109 En présence de Matheu PROHOM (Témoin) François CORTIA (Témoin) - Jean Baptiste BOURGES (Témoin). 1110 Leur union dura environ 11 ans et 1 mois 223 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES 289) Catherina Margarida FONT 1111 1112, fille d'Esteve FONT (< 1690-1758) et Catherina Francesca GARRIGO (1691-1729), née à Mosset le 3 septembre 1725, baptisée dans la même localité le même jour 1113 1114 , décédée avant le 21 janvier 1767, à l'âge de moins de quarante et un ans. 1111 Note sur Pierre CURTIA Curateur Le 06/06/1770 Pierre Cortie, brassier, Mosset accepte la charge de curateur à la demande de Jacques Cortie son fils. (ADPO 11BP261) Vin réglementé "Le 22/07/1784, François Respaut garde de forêts et sous batlle de la Baronnie de Mosset dénonça, bon et peine de 10 livres, monnaie de France, contre Léon Vila, brassier habitant la ville de Mosset et contre sa femme, pour avoir servi chez eux le vin d'un inconnu qui n'a voulu dire son nom et contre ce dernier pareille peine de 10 livres et à cet effet, attendu que le refus de cet inconnu du vin, son nom et domicile que l'ai dûment interpellé........ Cet inconnu vendait à Françoise Cortie , belle fille de Pierre Cortie, brassier du dit Mosset. et le jour d'hier à environ 4 heures du soir dans la maison du dit Vila." Jean Thomas, batlle de Mosset.(ADPO 11BP261 ) Conflits 1 - Le 14/06/1784, acte du juge de Prades concernant le conflit entre Françoise Lafont et Malart épouse de Simon Malard (1716), charpentier à Nyer, et - Pierre Cortie (1727-1793), brassier, père et légitime administrateur de Joseph Cortie, et Jean Cortie (1763) ses enfants, - Jacques Cortie (1749-1795), brassier, fils du dit Pierre, émancipé par son mariage, - Catherine Cortie (1757-1827) épouse de Gaudérique Portell (1759-1820), brassier. (ADPO 11BP261) 2 - Le 21/05/1784, acte du juge de Prades concernant le conflit entre Pierre Cortie, brassier, curateur de Jean et Joseph Cortie, à la requête de Gaudérique Garrigo, négociant à Millas - Isidore Garrigo, brassier à Mosset et - Jean Cathala, pareur à Prades. (ADPO 11BP261) 3 - Le 21/05/1784, acte du juge de Prades concernant le conflit entre Pierre Cortie, brassier, curateur de Jean et Joseph Cortie - Gaudérique Garrigo, négociant à Millas et - Isidore Pons Garrigo, brassier à Mosset.. (ADPO 11BP261) 1112 Divers Cote archives : X 1113 Le parrain est Joseph Galaut, consul, signe. La marraine est Catharina Garrigo, ne signe pas. Habite Mosset en 1756. 1114 Au baptême de Catherina Margarida fut témoin Thomas Curé CHRISTIA (Officiant religieux). Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 290) Joseph Francesch XAPEIRO 1115 , Forgeron, Maréchal à forge, fils de Joseph XAPEIRO (1676-1743) et Maria FORCADA (< 1687-1715), né à Mosset le 5 novembre 1702 1116 , reçu au baptême dans la même localité le 8 novembre 1702, à l'âge de trois jours 1117 1118 , y décédé le 4 avril 1752, surlendemain de Pâques, à l'âge de quarante-neuf ans, inhumé dans la même localité le même jour. Il s'est marié, à l'âge de trente-quatre ans, le 27 février 1737 à Molitg-les-Bains avec Isabeau RUSSA 1119 (1719-1746). Après environ neuf mois de veuvage, Joseph Francesch s'est marié une seconde fois religieusement le 29 avril 1747 à Urbanya, avant d'avoir passé un contrat le 21 avril 1747 à Prades avec Maria DEIXONE 1120 (< 1730-1778). 291) Maria DEIXONE 1121, fille de Baptiste DEIXONE (< 1685-< 1738) et Françoise SOLER (< 1685-1764), née à Urbanya avant 1730, décédée à Mosset le 1er mars 1778, avant-veille de mardi gras, à l'âge de quarante-huit ans au moins. 292) Francesch Isidro Julia RUFFIANDIS 1122 1123, Pagès, fils d'Isidore 1115 Code : 1/7/1726 present 1116 L'acte d'inhumation porte le prénom JOSEPH 1117 ÀÞÊþLINKS 1118 Au baptême de Joseph Francesch furent témoins Franesch Curé RUSSA (Officiant religieux) - Joseph FORCADA (Parrain) - Francischa CANAL (Marraine) Epouse de Xapeiro. 1119 Leur union dura environ 9 ans et 4 mois 1120 Leur union dura environ 4 ans et 11 mois 1121 Divers Cote archives : X Code : R 1122 Note sur Francesch Isidro Julia RUFFIANDIS Engagement Le 10 ventose an 8.( 29.2.1800), Isidore Ruffiandis père cultivateur Mosset, à confessé et reconnu au citoyen Jean Ruffiandis son fils cultivateur la somme de 100 FF valeur 120 quintaux de mines de fer que le dit Jean Ruffiandis avait entreposé chez le dit son père, que celui-ci a transporté à la forge de Counozouls et de 224 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES Julia Lluch RUFIANDIS (1672-1730) et Maria Rose SALBANYACH (1702-> 1770), né à Mosset le 21 octobre 1725, baptisé dans la même localité le lendemain, à l'âge de un jour 1124, y décédé le 17 avril 1800, à l'âge de soixante-quatorze ans. Il s'est marié 1125, à l'âge de dix-sept ans, le 12 février 1743 à Mosset avec Thérèse GARRIGO 1126 1127 , fille d'Isidro Francisco GARRIGO (1692-1743), Laboureur et Catherine COSSEY (> 1687-1737), née à Mosset en 1725, y décédée le 1er février 1747, à l'âge de vingt-deux ans. Après environ deux mois de veuvage, Francesch Isidro Julia s'est marié une seconde fois, à l'âge de vingt et un ans, le 10 avril 1747 à Mosset avec Marie Thérèse PRATS 1128 (1729-1807). Donation le 30 mai 1785 à Prades. 293) Marie Thérèse PRATS 1129 , fille de Josep Jaume PRATS (1700-1776) et Thérèse SOLER (1701-1781), née à Mosset en 1729, y décédée le 24 octobre 1807, à l'âge de soixante-dix-huit ans 1130. Héritage à Prades le 31 mai 1785 : Le15 floreal an XIII ( 5 mai 1805) Thérèse Prats veuve de Isidore Rufiandis) batlle ... son fils André Ruffiandis cultivateur à Mosset toutes les terres dépendant de la succession de Isidore Ruffiandis son mari dont elle est usufruitière et jouissante en force de la donnation consentie par elle et par son mari en faveur de Jacques Ruffiandis leur fils devant Dominique Bordes noataire le 31 mai 1785. (ADPO 3E23/62 Pierre Bordes notaire). 294) Pierre TERRALS 1131 1129 laquelle mine le dit Rouffiandis père à recouvré le montant du fermier de ladite forge il y a environ 14 mois. Le dit Ruffiandis père promet et s'engage de payer au dit son fils et après un an à compter les aujourd'hui et à la volonté de ce dernier. (ADPO 3E21/498 Esteve Notaire à Prades Page 325.) Mutations par décès d’Isidore Ruffiandis Le 9 nivose an IX ont comparu Thérèse Prats veuve de Isidore Ruffandis de Mosset, qui a déclaré que dans la donation qu'elle fit avec son dit mari à Jacques Ruffiandis leur fils de tous leurs biens par acte reçu par Bordes notaire à Prades le 31 mai 1785 le dit son mari lui légua en cas de survie l'usufruit de tous les biens qui se trouvent évalués dans le dite donation, à savoir : les immeubles à 7600 francs - les meubles à 400 francs et que par le décès du dit Isidore Ruffiandis son mari arrivé le 27 Geminal an IX elle a recueilli par l'effet des lois et ayant des enfanrs que la moitié de l'usufruit du dit bien. ((ADPO 5W626) 1123 Son nom figure sur les actes d'Isidore Joseph RUFIANDIS (Baptême) et Pierre Joseph CHAMBEU (Mariage religieux). 1124 Le parrain est Francesch Bonell. La marraine est Francisca Matheu, Campoma. Ne signent pas. 1125 Témoins de mariage : Parès Emmanuel, chirurgienGarrigo Isidore, père de Thérèse Vilanova Joseph 1126 Leur union dura environ 3 ans et 11 mois 1127 Il a environ 9 mois de moins qu'elle 1128 Leur union dura environ 53 ans Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 1132 1133 , Scieur Son nom figure sur les actes de Marie Anne Eulalie Thérèse RUFIANDIS (Baptême) et Jacques Isidore RUFFIANDIS (Baptême). 1130 DCD rue del trot 1131 Note sur Pierre TERRALS Échange Le 23/05/1755.échange entre Jacques Corcinos, brassier à Mosset et Joseph Garrigo (<1738->1766) époux de Marie Gabrière (<1738-1766), brassier à Mosset. Jacques Corcinos transmet à Joseph Garrigo un pâtis situé à la rue de "Come Gelade" confrontant - d'Orient la rue - du midi Balthazar Margall et Izidore Maydat (<1718), - du couchant la rue qui va au château - et de septentrion Jean Cantié (1703->1771). Joseph Garrigo transmet à Jacques Corcinos un pâtis dans la vieille ville à la rue dite "del fourn" confrontant - d'Orient la muraille - du midi la maison de Corcinos du couchant ladite rue "del fourn" - et de septentrion le patus de Gaspard Serra (<1704->1757). Marie Gabrière a renoncé et renonce au bénéfice du Sénatus consulte "villâyen" et à l'authentique "si qu'à malier ad vellaynum" introduit en faveur des femmes. Sont témoins Gaudérique Monseu (<1708-1767) brassier Pierre Terrals (1719-1791) scieur de planches habitants Mosset. (ADPO 3E23/11 Folio 238) Vente Le 23/05/1755. Joseph Garrigo et Marie Gabrière vendent à Pierre Terrals le pâtis de l'acte précédent acheté à la Jacques Corcinos pour le prix de 42 livres.((ADPO 3E23/11 Folio 239) Conflit Le 22/08/1766. Alexis Juncas (1729) menuisier à Eus contre Jacques Prats qui ne comparaît pas 225 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES de long, fils de Guillaume TERRALS (1671-1751) et Anne Marie BESOMBES (< 1698-1748), né à Saint-Symphorien-de-Thénières en 1719 1134, décédé à Mosset le 2 mars 1793, à l'âge de soixante-quatorze ans 1135. Témoins assignés Dominique Matheu (1702-1771), pages, 64 ans né à Mosset, Pierre Tarals (1719-1791), scieur de planches, 42 ans né en Rouergue (Rodez.), Jean Sarda(1726- > 1823),brassier dit "Catinat", 40 ans, Mosset La Carole. (ADPO 11BP498 Justice de Prades) Vente Lle 23/05/1755.Jean Cantié (1703->1771).dit "Joan del Anne", héritier des feus François Cantie (1709-1750) et Henri Cantie (<1816-1738), ses frères, aux biens de feu Jean Cantie (<1681-1727) leur commun père vend à Jean Cantie (1728) son neveu, fils de feu François une partie sur maison de la vieille ville confrontant - d'Orient la rue de "Come gelade" - du midi Pierre Terrals (1719-1791) et qui avait été de Jacques Corcinos - du couchant la place qui est au-dessous du château - et de septentrion Jean Oliva (1715-1778) et Rose Timan (1729-1789) pour un prix 18 livres. (ADPO 3E23/11 Folio 239) Mutations par décès de Pierre Terrals Le 18 fructidor an IV, a comparu Joseph Terrals qui déclare qu'il est héritier de Pierre Terrals, son père, décédé le 2/02/1793 et qu'il lui est échu une maison à Mosset etc.. Les biens ont été estimés d'un revenu de 30 francsrepresentant un capital de 750 francs au denier 25. (ADPO 5W625) Les propriétaires terriens en 1787 Un registre en langue catalane de 1787, donne une estimation en francs de la valeur des terres de la baronnie de Mosset. Elle exclue les autres biens tels que les propriétés bâties et les industries. (ADPO 100EDT19) La traduction du texte est la suivante : "Estimation de toutes les terres du territoire de Mosset, tant des étrangers que des habitants. Estimation en francs faite par les experts nommés par une assemblée générale le 28 octobre 1785, A la Crehueta dos camps y vihnya, 17 francs, à Lasclayranas un hort, 8 francs, Al Clot des manches un prat, 18 francs, altre part, 6 francs, à la tremoleda dos camps : 16 francs Total : 65 francs. (ADPO 100EDT16) 1132 Bien immobilier local au : N°189 au 12 Carrer de la Font de las Senyoras de 48 m2 et patus depuis 1754 N°146 au Plaçal du chateau 1133 Son nom figure sur un acte de Marie Anne Eulalie Thérèse RUFIANDIS (Baptême). 1134 Diocèse de Rdez en Rouergue 1135 Est à La Carole en 1766 Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Il s'est marié religieusement à l'âge de trente-cinq ans, 1136 1137 le 15 octobre 1754 à Mosset, après avoir passé un contrat le 20 mai 1788 à Prades avec Marie CANTIE 1138 (1732-<> 1794 & 1813). 295) Marie CANTIE 1139 1140 1141 , fille de Francesch CANTIE (< 1709-1750) et Marie Anne Dorothea RIBAS (1705-1783), née à Mosset le 1er février 1732, décédée entre le 6 octobre 1794 et 1813, à l'âge de soixante-deux ans au moins. 300) Joan Batista VILA : Voir en 160 301) Catherine FURCUS : Voir en 161 302) Joseph LAPLASSA, Brassier Consul 1762, fils de Nicolau LAPLASSA (1673-<> 1693 & 1722) et Madelaine VIDAL (1674-1742), né en 1713, décédé à Mosset le 8 juin 1763, à l'âge de cinquante ans 1142. Il s'est marié, à l'âge de vingt-six ans, le 25 1136 Lui habite en Rouergue, a Saint-Symphorien-de-Thénières ? Code 12460 1137 En présence de Pierre DOUILLACH (Témoin) Barthélemy Isidore Curé LAVILA (Témoin) - Llaurens DOUILLACH (Témoin). 1138 Leur union dura environ 38 ans et 4 mois 1139 Note sur Marie CANTIE Mutations par décès Le 20 thermidor an IV a comparu Joseph Terrals de Mosset, au nom de Marie Cantier veuve Terrals, a déclaré que cette dernière a hérité de l'usufruit des biens de son mari décédé le 02/03/1793 en vertu de son contrat de mariage chez Bordes à Prades du 20/03/1788. Il lui est échu - une maison à Mosset au N°189 au 12 Carrer de la Font de las Senyoras - un pré - une vigne. (ADPO 5W625) 1140 Divers Cote archives : X Bien immobilier local au : N°189 au 12 Carrer de la Font de las Senyoras en usufruit de 1793 à son décès en 1794 1141 Son nom figure sur les actes d'Isidore Joseph RUFIANDIS (Baptême) et Augustin Joseph François CANTIE (Baptême). 1142 Au décès de Joseph fut témoin Joseph Vicens Agusti Vicaire PORTELL (Officiant religieux). 226 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES janvier 1739 à Mosset avec Thérèse MACARI 1143 , fille d'André MACARI (< 1709-<> 1739 & 1748) et Marie ZZ (< 1709-<> 1739 & 1748), née à Marcevol avant 1724, décédée à Mosset le 3 avril 1740, à l'âge de seize ans au moins 1144. Après environ quatre mois de veuvage, Joseph s'est marié une seconde fois religieusement le 21 août 1740 à Campôme, après avoir passé un contrat 1145 le même jour à Prades avec Marie JULIA 1146 (1720-1765). 303) Marie JULIA 1147 , fille d'Emmanuel JULIA (< 1696-> 1753) et Anna Maria SERRA (< 1696-<> 1744 & 1752), née à Campôme en 1720, décédée à Mosset le 9 mars 1765, à l'âge de quarante-cinq ans 1148. 304) François JULIA 1149 , Brassier, fils d'Emmanuel JULIA (< 1696-> 1753) et Anna Maria SERRA (< 1696-<> 1744 & 1752), né à Campôme en 1716, décédé à Mosset le 24 janvier 1787, à l'âge de soixante et onze ans. Il s'est marié religieusement à l'âge de vingt-huit ans, 1150 1151 le 11 février 1744 à Mosset avec Maria Margarida VILA 1152 (1727-<> 1781 & 1796). 305) Maria Margarida VILA 1153, fille de Joseph VILA (< 1700-1755) et Rosa Clara FORCADA (1696-1753), née à Mosset le 7 avril 1727, lendemain du dimanche des Rameaux, reçue au baptême dans la même localité le lendemain, à l'âge de un jour 1154 1155, décédée entre le 8 août 1781 et le 26 janvier 1796, à l'âge de cinquante-quatre ans au moins. 306) Isidore CASSOLY 1156 , fils de Julia CASSOLY (< 1660-<> 1711 & 1713) et Rosa CERRA (< 1660-<> 1711 & 1713), né à Campôme avant 1710, décédé avant le 8 juin 1779. Il s'est marié, à l'âge de vingt-deux ans au moins, le 9 janvier 1732 à Molitg-les-Bains avec Maria Anna PIDELL 1157 (1710-> 1779). 307) Maria Anna PIDELL, fille de Joseph PIDELL (< 1694-< 1716) et Galdérica FORT (< 1694-<> 1732 & 1748), née à Campôme le 1er mai 1710 1158 , baptisée dans la même localité le 4 mai 1710, à l'âge de trois jours 1159, décédée après le 8 juin 1779, à l'âge de soixante-neuf ans au moins. 1143 Leur union dura environ 1 an et 2 mois Au décès de Thérèse fut témoin Francisco Galdérich Curé PORTELL (Officiant religieux). 1145 En présence de Pere Thomas CORCINOS (Témoin). 1146 Leur union dura environ 22 ans et 9 mois 1147 Divers Cote archives : X 1148 Au décès de Marie furent témoins Vicens LAPLACA (Présent) - Francisco Galdérich Curé PORTELL (Officiant religieux). 1149 Son nom figure sur les actes de Claire Magdeleine BRUNET (Naissance) et Marie Françoise JULIA (Baptême). 1150 Autre témoins: Pierre Vila, brassier de la carole, cousin de MargueriteJoan Bardie, brassier de la CaroleNe signent pas. 1151 En présence de Francisco Galdérich Curé PORTELL (Officiant religieux) - Jaume JULIA (Témoin) Oncle du contractant - Esteva DELRIU (Témoin) Oncle du contractant. 1152 Leur union dura environ 37 ans et 6 mois 1144 Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 308) Marti JAMPY, Brassier, fils de Marti JAMPY (< 1677-1710) et Margarida ZZ (< 1677-> 1737), né à Vernet-les-Bains avant 1153 Note sur Maria Margarida VILA Partage le 7/12/1813. (3E64/34 N°346 Folio 684 Felip) 1154 Le parrain est Lluis Janfreu. La marraine est Maria Fourquié. Ne signent pas 1155 Au baptême de Maria Margarida fut témoin Jaume Curé COMENJA (Officiant religieux). 1156 Son nom figure sur un acte de Marie Anne Thérèse CASSOLY (Baptême). 1157 Leur union dura au moins 47 ans et 5 mois 1158 A la naissance de Maria Anna fut témoin Maria Anna ZZ (Marraine). 1159 Le parrain est Antoni Vidal, brassier de Campôme. Ne signe pas. 227 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES 1711 1160, décédé après le 25 mai 1756, à l'âge de quarante-cinq ans au moins. Il s'est marié, à l'âge de vingt ans au moins, le 22 mai 1731, surlendemain de la Trinité à Corneilla-de-Conflent, puis religieusement 1161 1162 le 2 mai 1731 au même endroit avec Maria Magdalena SUNYER 1163 (1714-< 1756). 309) Maria Magdalena SUNYER, fille de Joan SUNYER (< 1692-< 1731) et Maria Anna CADELL (< 1677-< 1731), née à Corneilla-de-Conflent le 5 avril 1714, reçue au baptême dans la même localité le 8 avril 1714, jour de la Pâque orthodoxe, à l'âge de trois jours 1164 , y décédée avant le 25 mai 1756, avant-veille de l'Ascension, à l'âge de moins de quarante-deux ans. 310) Pierre SALVAT, Brassier, fils de Barnat SALVAT (< 1678-<> 1742 & 1749) et Francisca MARCH (< 1678-> 1749), né à Conat avant 1727, décédé entre le 24 septembre 1770 et le 17 novembre 1777, à l'âge de quarante-trois ans au moins. Il s'est marié religieusement à l'âge de probablement quinze ans au moins, vers le 22 mai 1742, surlendemain de la Trinité à Villefranche-de-Conflent avec Grace 1165 LHOSTE (< 1727-<> 1777 & 1789). Les bans avaient été publiés le 22 mai 1742 à Prades. 311) Grace LHOSTE, fille de Pera LOSTA (< 1687-> 1742) et Anna MALLOL (< 1687-> 1742), née à 1160 Père mort en 1710 Témoins: Joseph Blanquer, Bonaventure Boher de Corneilla.Toni Jampi, Gari Benessach de Vernet.Ne signent pas. 1162 En présence de Saturnia BERJOAN (Officiant religieux). 1163 Leur union dura au moins 25 ans 1164 Au baptême de Maria Magdalena furent témoins Joseph Curé VILLEFRANCA (Officiant religieux) Magdaleine CADELL (Marraine). 1165 Leur union dura environ 28 ans et 4 mois 1161 Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Villefranche-de-Conflent avant 1727, décédée entre le 17 novembre 1777 et le 17 novembre 1789, à l'âge de cinquante ans au moins, inhumée à une date inconnue. 312) Gaudérique ou Silvestre CAIROL 1166 1167, Journalier, fils de Silvestre CAYROL (< 1690-1750) et Catherine PRATS (< 1702-1765), né à Mosset avant 1737, décédé avant le 29 avril 1788, avant-veille de l'Ascension. Il s'est marié 1168 , à l'âge de quinze ans au moins, le 10 février 1752 à Mosset avec Marie MORER 1169 1170 (1729-1792). 313) Marie MORER 1171 1172, fille de Jacinto MORER (< 1708-< 1752) et Joananna BURNET (< 1708-< 1752), née à Ayguatébia-Talau le 22 avril 1729, baptisée dans la même localité le surlendemain, à l'âge de deux jours 1173, décédée à Mosset le 18 juin 1792, à l'âge de soixante-trois ans 1174 , inhumée dans la même localité le surlendemain 1175 1176. 1166 Divers Cote archives : N Code : N 1167 Son nom figure sur un acte de Gaudérique Julien VILE (Baptême). 1168 Le mariage prigrammé la veille, le 9/2/1752 à Ayguatebia, n'a pas eu lieu. Le certificat du curé de Mosset n'était pas parvenu au curé de Ayguatébia, Ramon Morer, frère du père de la mariée. 1169 Leur union dura environ 36 ans et 2 mois 1170 Il a environ 7 ans et 8 mois de moins qu'elle 1171 Divers Cote archives : N Code : R 1172 Son nom figure sur un acte de Marie Rose Catherine VIDAL (Baptême). 1173 Au baptême de Marie furent témoins Bonaventure Bon MORER (Parrain) - Ramon Curé MORER (Officiant religieux) - Maria MITJAVILA (Marraine). 1174 Au décès de Marie fut témoin Joseph Curé PARER (Officiant religieux). 1175 témoins = Joseph Escanyer, Signe. citoyen francaisJean Thésa, fossoyeur. Ne signe pas. 1176 A l'inhumation de Marie fut témoin Joseph Curé PARER (Officiant religieux). 228 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES 314) Jean Baptiste VIDAL 1177, Brassier, fils de Lin VIDAL (< 1713-1766) et Francisca DRAPER (1703-1754), né à Mosset le 14 janvier 1729, reçu au baptême dans la même localité le 17 janvier 1729, à l'âge de trois jours 1178 1179, y décédé le 12 juillet 1781, à l'âge de cinquante-deux ans 1180. Il s'est marié, à l'âge de vingt-six ans, le 13 mai 1755 à Villerach, puis religieusement 1181 1182 le même jour au même endroit avec Marthe 1183 MONSEGUR (< 1739-1767). 315) Marthe MONSEGUR, fille de Gaudérique Étienne François MONSAGUR (1709-1783) et Françoise BADIA (< 1711-1774), née avant 1739, décédée à Villerach le 11 mai 1767, à l'âge de vingt-huit ans au moins 1184, inhumée à Mosset le même jour 1185. 316) Joseph ROTLLAND, Voiturier, fils d'Isidro ROTLLAND (< 1690-<> 1715 & 1752) et Maria BLANQUÉ (< 1697-1760), né à Mosset entre 1723 et 1729 1186, y décédé le 30 avril 1783, à l'âge de cinquante-quatre ans au moins, inhumé dans la même localité le surlendemain. Il s'est marié, à l'âge de vingt-trois ans au moins, le 9 février 1752 à Molitg-les-Bains 1187 avec Marguerite DEIXONA (1732-1802). 317) Marguerite DEIXONA 1188 1189 , fille d'Agusti DEIXONA (< 1680-> 1752) et Maria Isabel JUNCAS (1688-> 1752), née à Molitg-les-Bains en 1732, décédée à Mosset le 16 mai 1802, à l'âge de soixante-dix ans 1190. 318) Sauveur JAUZE 1191 1192 1193, Brassier, fils d'Antoine JAUZE (< 1693-1756) et Anna Maria SABOYARD (< 1705-1734), né à Mosset en 1733, décédé entre 1789 et le 18 avril 1795, à l'âge de cinquante-six ans au moins. Il s'est marié, à l'âge de vingt-cinq ans, le 10 mai 1758 à Mosset, puis religieusement le même jour au même endroit avec Catherine CAYROL 1194 1195 (1731-1802). 319) Catherine CAYROL 1196 1187 1197 , fille de Leur union dura environ 31 ans et 2 mois 1188 1177 Son nom figure sur un acte de Mathieu LAFONT (Mariage religieux). 1178 Le parrain est Baptiste Vidal. La marraine est Manciana Draper d’Els Horts, Serdinya. Ne signent pas. 1179 Au baptême de Jean Baptiste furent témoins Joan Francesch Batista VIDAL (Parrain) - Jaume Curé COMENJA (Officiant religieux). 1180 Au décès de Jean Baptiste fut témoin Joseph Curé PARER (Officiant religieux). 1181 Témoins: Estienne Sicart, pages, baille de Villerach - Michel Marcal, Villerach.François Clemens, Mosset , parent au 3ième degré.François Freu, Mosset .Ne signent pas. 1182 En présence de François Curé PORRA (Officiant religieux). 1183 Leur union dura environ 12 ans 1184 Au décès de Marthe fut témoin Joseph Vicens Agusti Vicaire PORTELL (Officiant religieux). 1185 Témoins = Jean Fabre, Dominique Salvagnach 1186 Brassier au DC Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Bien immobilier local au : Laisse à son décès en 1802 une maison à Mosset 1189 Son nom figure sur un acte de Nicolas Augustin ROLLAND (Baptême). 1190 Au décès de Marguerite furent témoins Gaudérique Isidore ROTLLAND (Déclarant) - Joseph Ignace ROTLLAND (Déclarant). 1191 Note sur Sauveur JAUZE Il figure sue la liste de la 1ère compagbnie des volontaires de la Milice Natioanle de Mosset du 13/09/1789. (ADPO 100EDT45) 1192 Divers Cote archives : N 1193 Son nom figure sur un acte de Marguerite CAIROL (Baptême). 1194 Leur union dura environ 30 ans et 8 mois 1195 Il a environ 2 ans de moins qu'elle 1196 Note sur Catherine CAYROL Recensement du 23 frimaire an 4 (14 décembre 1795) (ADPO Lp1024) 229 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES Silvestre CAYROL (< 1690-1750) et Catherine PRATS (< 1702-1765), née à Mosset en 1731 1198 , y décédée le 22 décembre 1802, à l'âge de soixante et onze ans. 321) Francisca REDONDI 1206, fille de Pau REDONDI (< 1666-> 1696) et Maria ZZ (< 1666-> 1696), née à Nohèdes avant 1681, décédée après le 20 mai 1748, à l'âge de soixante-sept ans au moins. 320) Miquel VILA 1199 1200, Pasto d'ovellas Pairer, fils d'Antoni VILA (< 1666-< 1696) et Anne Marie ZZ (< 1666-> 1696), né à Urbanya avant 1681, décédé à Mosset le 9 octobre 1729, à l'âge de quarante-huit ans au moins 1201 1202, inhumé dans la même localité le 29 octobre 1729 1203. Il s'est marié 1204 , à l'âge de quinze ans au moins, en novembre 1696 à Nohèdes, après avoir passé un contrat le 14 octobre 1696 à Prades avec Francisca REDONDI 1205 (< 1681-> 1748). 322) Frances FURCUS 1207, Brassier Pages, fils de Francesch FURCUS (< 1652-<> 1687 & 1696) et Catharina ZZ (< 1652-<> 1687 & 1696), né à Mosset en 1667, décédé après le 10 avril 1726, à l'âge de cinquante-neuf ans au moins. Il s'est marié religieusement 1208 le 10 février 1687 à Mosset, avant d'avoir passé un contrat le 22 décembre 1686 à Prades avec Catharina Maria PUIG 1209 (1669-1739). 323) Catharina Maria PUIG 1210 , fille de Joan Pere PUIG (< 1650-1696) et Maria FEIXAS (< 1627-<> 1664 & 1682), née à Mosset en 1669 1211 , y décédée le 17 novembre 1739, à l'âge de soixante-dix ans 1212. 1197 Divers Cote archives : N A la naissance de Catherine furent témoins Ferriol Julien SALVANYACH (Témoin) - Julien PRATX (Témoin) - Julien JAUZE (Déclarant) - Isidore LAVILA (Officier d'état civil). 1199 Note sur Miquel VILA Contrat de Mariage Contrat de Mariage le 14/10/1696 chez Jean Michel Bertrand Notaire ? Prades de Miquel Vilar d’Urbanya; fils de Antoni Vilar décédé et de ZZZ Anna Maria avec Redondi Francisca de Nohedes fille de Pau Redondi et de ZZZ Maria Antoni Vilar est pairer à Urbanya. Pau Redondi est pagès de Nohedes (3E11/308 Notaire Jean Michel Bertrand) (Voir mariage ACG N°M208414). Pau Redondi est pagès de Nohedes (3E11/308 Notaire Jean Michel Bertrand) (Voir mariage 1200 Divers Cote archives : Fraçoise Code : R 1201 Témoins = Sebastia Cantier, Ambrosie PonsNe signent pas. 1202 Au décès de Miquel fut témoin Jaume Curé COMENJA (Officiant religieux). 1203 A l'inhumation de Miquel fut témoin Jaume Curé COMENJA (Officiant religieux). 1204 Mariage, pas à Conat, pas à Urbanya, pas à Nohedes, pas à Molitg, pas à Mosset (pas de Vila jusqu'en 1674, mariage de FR/Vila de cayres 43) 1205 Leur union dura environ 32 ans et 11 mois 1198 Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 324) Joan Joseph Andreu GALAU 1213 1214, 1206 Son nom figure sur les actes de Francisca Maria VILA (Baptême) et Jean Miquell Joseph VILA (Baptême) et Léon VILA (Baptême). 1207 Divers Cote archives : N 1208 En présence de Domingo GARRIGO (Témoin) Joan Miquel JULIA (Témoin) - Frances FONT (Témoin) - Joan Curé PURXET (Officiant religieux) Joan "Miquel" FABRA (Témoin). 1209 Leur union dura au moins 39 ans et 3 mois 1210 Divers Cote archives : N 1211 Prénom = Maria au mariage Puig ou Puitx 1212 Au décès de Catharina Maria fut témoin Francisco Galdérich Curé PORTELL (Officiant religieux). 1213 Note sur Joan Joseph Andreu GALAU Recensement Dénombrement de 1730 à Mosset : Galau Joseph, brassier, marié : - 2 Garçon de plus de 15 ans - 2 Filles - 2 Cochons - 12 Eminade de terres (bonnes, médiocres, mauvaises et incultes - 2 Eminades de vigne (bonnes, médiocres, 230 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES Brassier, fils d'Hilari GALAU (< 1662-1724) et Anna Maria CORCINOS (< 1662-1735), né à Mosset le 30 novembre 1678 1215, baptisé dans la même localité le même jour 1216 1217, décédé entre le 25 juin 1744 et le 29 avril 1755, à l'âge de soixante-cinq ans au moins. Il s'est marié religieusement à l'âge de vingt-quatre ans, le 19 février 1703, veille de mardi gras à Mosset, avant d'avoir passé un contrat 1218 le 1er mars 1703 à Prades avec 1219 Bonnaventura Clara VIDAL (1682-<> 1725 & 1740). 325) Bonnaventura Clara VIDAL 1220, fille de Joseph VIDAL (1640-1690) et Anna Maria MARMER (1642-1701), née à Mosset le 30 juin 1682, reçue au baptême dans la même localité le même jour 1221 1222, décédée entre le 27 novembre 1725 et le 11 août 1740, à l'âge de quarante-trois ans au moins. 326) Joan Antoni RIBAS, dit Pansot (En) 1223 1224, Brassier Sous Batlle en 1737 et mauvaise). L'eminade ou ayminade du Roussillon valait 59,273 ares. (ADPO 1C1902) 1214 Divers Cote archives : N 1215 Confirmation le 16/9/1696 1216 Mar= Tereza Galaut 1217 Au baptême de Joan Joseph Andreu fut témoin Galdérich Curé ASCENS (Parrain). 1218 3E11/327 Joseph Galaut, pages de Mosset usufructaire des biens de sa femme Vonaventure Vidal, fille de Joseph et de Marie. Joseph Vidal Batlle 1219 Leur union dura environ 22 ans et 9 mois 1220 Divers Cote archives : N 1221 Mar= Clara Saleta Molitg 1222 Au baptême de Bonnaventura Clara furent témoins Jaume Curé PRATS (Parrain) - Joan Curé PAJAU (Officiant religieux). 1223 Note sur Joan Antoni RIBAS Canal Mosset Molitg Jean Antoine Ribes dit "Pansot" figure au rôle de recouvrement des frais occasionnés par le ruisseau de Mosset Molitg y compris les journées de l'année 1770.(ADPO 11BP261) Conflit Le 18/01/1768 Enquête à la requête de Jacinthe Assens (<1730-1777), laboureur habitant la métairie de Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 1768, fils de Joseph RIBAS (< 1680-> 1726) et Maria Magdalena Catarina CLAUSELL (1679-< 1707), né à Mosset en 1701, y décédé le 13 décembre 1776, à l'âge de soixante-quinze ans 1225. Il s'est marié religieusement à l'âge de vingt-trois ans, le 31 juillet 1724 à Mosset avec Maria Anna CARBONELL 1226 1227 (> 1692-> 1754). 327) Maria Anna CARBONELL, fille de Francischo CARBONELL (< 1663-> 1713) et Maria PONT (< 1678-1707), née après 1692, décédée après 1754. Elle s'est mariée, à l'âge de moins de vingt et Monsieur Campoussy (1732-1780), contre Joseph Pajau (1732-1780) dit "Gueria", brassier, fait assigner comme témoins : Joan Antoni Ribes (1701), brassier, 65 ans, sous baille, né à Mosset Laurent Chanaut, brassier, 57 ans, sous baille, né à Montfort Jean Serda, brassier, 42 ans, sous baille, né à Mosset Blaise Climens, pages, 30 ans, né à Mosset. (ADPO 11BP498 Justice de Prades) Fours clandestins Témoin lors de la rebellion de 1737 relative aux fours clandestins (2B1897) (Voir JDM N°67 de mai 2009.) Régularisation Le 9 janvier 1755.Jean Antoine Ribes, brassier de Mosset, usufruitier conventionnel des cas dotaux de Michel Villa brassier, son beau fils, propriétaire et le dit Michel Villa, ont confessé avoir reçu à l'argent comptant et en espèces, de Baptiste Ville pasteur de brebis à Mosset, - d'une part la somme de 16 livres 10 sols pour solde de celle de 115 livres 10 sols que Baptiste Vila aurait promis de payer à Michel Villa, son frère, par son contrat de mariage avec Thérèse Ribes passé devant Onoffre Bordes à Prades le 9 mars 1748. Les 99 livres résistantes ayant été payées suivant quittance faite par Jean Antoine Ribes et Michel Villa au dit Baptiste Villa par acte passé devant moi le 9 novembre 1750. - d'autre part si brebis avec trois agneaux, quatre chèvres et de draps de lit est une paillasse que Baptiste Villa aurait promis de délivrer à son frère selon le même contrat de mariage. (ADPO 3E23/11 Folio 3) 1224 Son nom figure sur les actes de Baptista SERRA (Inhumation) et Jean Miquell Joseph VILA (Baptême). 1225 Au décès de Joan Antoni fut témoin Joseph Vicens Agusti Vicaire PORTELL (Officiant religieux). 1226 Leur union dura au moins 30 ans et 5 mois 1227 Il a environ 8 ans de moins qu'elle 231 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES un ans, le 9 octobre 1713 à Mosset, puis religieusement le même jour au même endroit avec Pera ROSAUT 1228 1229 1230, fils de Joan Anthoni ROSAUT (1664-< 1708) et Basilicia MARTI (1666-1729), né avant 1698, décédé à Mosset le 21 avril 1721, lendemain de la Pâque orthodoxe, à l'âge de vingt-trois ans au moins. 342) Joan Baptista ROUSSE 1231, Pages, fils de Baptiste RUSSA (< 1697-<> 1742 & 1760) et Marie FABRA (< 1697-> 1760), né à Molitg-les-Bains le 15 avril 1722, baptisé dans la même localité le même jour 1232, décédé après 1796, à l'âge de soixante-treize ans au moins. Il s'est marié, à l'âge de vingt et un ans, le 25 septembre 1743 à Escaro avec Catherine PY 1233 1234 (1717-> 1773). 1228 Acte de vente entre Pares et d'Aguilar le 13/10/1740 (3E21/359 folio 428) Pierre Ange Pares, capitaine des Arquebusiers et Emmanuel Parès chirurgien, son fils de Mosset vendeurs à don Jean de Crouilles et de Margarit (1686-1763), seigneur de la baronnie de Mosset, une pièce de terre à Mosset au lieu-dit "Al Counch " d'une contenance de 2 journaux et confrontant : -- d'Orient, les héritiers et de Pierre Roseau (+1721) et Izidore Pineu (+1766), -- du midi, un champ et pré des vendeurs, -- du couchant, un champ et pré des vendeurs, -- de septentrion, l'autre moitié du dit pré possédé par le marquis d'Aguilar. Ce champ appartient à Emmanuel Parès (1708-1788), comme héritier universel de Rafela Parès et Julia (1675-1736), sa mère. Prix de 136 livres monnaie de France, employés au paiement de la dot de feu Marie-Thérèse Parès, leur fille et sœur, épouse de Joseph Romeu, pagès de Ria. Témoins : Pierre Corcinos batlle et Thomas Corcinos. 1229 Leur union dura environ 7 ans et 6 mois 1230 Elle a environ 5 ans de plus que lui 1231 Son nom figure sur un acte de Jean Baptiste Pierre CORCINOS (Baptême). 1232 Le parrain est Joan Serra de Molitg les Bains brassier. La marraine est Maria Fabra de Molitg les Bains. 1233 Leur union dura au moins 29 ans et 8 mois 1234 Il a environ 5 ans et 3 mois de moins qu'elle Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 343) Catherine PY, fille de Joseph PY (< 1700-< 1743) et Anna PAYRE (< 1700-> 1743), née à Escaro en 1717, décédée après le 8 juin 1773, lendemain de la Trinité, à l'âge de cinquante-six ans au moins. 344) François CLIMENS, dit Milomera (En) 1235 1236 1237 , Pages Consul 1726, 1745 Syndic en 1737-1738, fils de Francisco Lley CLIMENS (1673-1745) et Galdariga 1235 Note sur François CLIMENS Premier consul le 13/08/1745 Vente Le 13 janvier 1755 le révérend Maurice Matheu prêtre et vicaire de l'église de Clara, et Marguerite Olivier veuve de Sébastien Matheu Pagès de Mosset, mère et fils, vendent à Vincent Laplace, habitant la métairie de Sant Julia, une pièce de terre vulgairement appelée "lo cortal dels molines den Borrell", avec un champ, des prés et autres propriétés cultes et incultes situées au "pla de Pons" de la contenance de trente journaux et confrontant - d'orient avec François Climens - du midi avec Bernard Remaury et l'acquéreur - et du couchant avec le ruisseau "dels Salancha" - de septentrion avec Joseph Borell. Le prix a été fixé à 700 livres monnaie de France. De cette somme l'acquéreur retient de 155 livres quatre sols pour se payer 220 livres du remboursement du capital d'une rente de onze livres en pension versée tous les ans le 29 novembre. Le dit Laplace acquéreur est en droit de recevoir sur les biens des mère et fils vendeurs suivant la convention et reconnaissance de ladite dette faite par Oliver Mathieu au profit de Laplace par contrat du 13 janvier 1745 passé devant le notaire Onoffre Bordes. Et les 352 livres quatre sols restant pour l'entier paiement des pensions de la même rente venue à terme le 29 novembre dernier pour les 440 livres 4 sols restants. Vincens Laplace versera à Emmanuel Romeu pages de Clara et à Josephe Matheu mariés pour solde et entier paiement de celle de 1100 livres que feu Sébastien Matheu et Marguerite Oliver ont promis au contrat de mariage du 16/05/1744 passé devant Bordes notaire à Prades. (ADPO 3E23/11 Folio 29 Pierre Bordes Notaire) Vente Le 07/03/1739 vente par Jacques Loiga à François Climens de Mosset.(ADPO 3E11/445 Répertoire Jacques Circan) 1236 Code : Emmanuel Pares 1237 Son nom figure sur un acte de François Sébastien Martin CLIMENS (Baptême). 232 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES Esperansa Mariana MESTRES (1661-<> 1721 & 1734), né à Mosset avant 1700, reçu au baptême dans la même localité le même jour 1238 , décédé après le 25 avril 1788, surlendemain de la Pâque juive, à l'âge de quatre-vingt-huit ans au moins. Testament à Prades le 25 avril 1788, avant-veille de la Pâque orthodoxe. Il s'est marié, à l'âge de vingt et un ans au moins, le 17 février 1721 à Molitg-les-Bains 1239 avec Anna Maria SERRA (< 1706-1745). 345) Anna Maria SERRA, fille de Joan Miquel SERRA (1658-< 1719) et Maria COMBAU (< 1662-> 1725), née avant 1706, décédée le 11 août 1745, à l'âge de trente-neuf ans au moins, inhumée le surlendemain 1240 1241. Testament à Mosset le 13 juin 1745, jour de la Trinité : Notaire : Emmanuel Tersols, notaire à Perpignan 1694-1749 : Cote 3E1 N° 4623 1692-1788 : Côte 3E1 N° 4622. Anna Maria s'est mariée une seconde fois, à l'âge de quinze ans au moins, le 9 septembre 1721 avec Jean Pierre BOHER 1242, fils de Miquel BOHER (< 1650-<> 1715 & 1721) et Maria FORT (< 1664-> 1721), né à Molitg-les-Bains avant 1706, décédé après le 6 avril 1758, à l'âge de cinquante-deux ans au moins. 346) Marti SICART, Batlle Fillols en 1749, fils de Joseph SICART (1669-> 1727) et Margarita FELIP (1674-> 1728), né à Fillols avant 1708, y décédé le 17 janvier 1776, à l'âge de soixante-huit ans au moins. Il s'est marié, à l'âge de quinze ans au moins, le 23 janvier 1723 à Molitg-les-Bains avec 1238 Au baptême de François fut témoin Jaume Curé COMENJA (Officiant religieux). 1239 Leur union dura environ 24 ans et 6 mois 1240 Autre téùoin = Joseph Galaut, Ne signe pas 1241 A l'inhumation d'Anna Maria fut témoin Miquel DARDER (Témoin). 1242 Leur union dura environ 23 ans et 11 mois Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 Maria Angéla SOLER 1243 (< 1708-1776). Les bans avaient été publiés le 29 décembre 1722 à Prades. 347) Maria Angéla SOLER 1244 , fille de Miquel SOLER (< 1671-1734) et Mariana VIDAL (1667-< 1723), née à Oreilla avant 1708, décédée à Fillols le 2 août 1776, à l'âge de soixante-huit ans au moins. 350) Jean FABRE 1245, Pages, fils d'Isidore FABRE (< 1685-<> 1753 & 1771) et Cécilia DEIXONA (< 1687-<> 1747 & 1753), né à Campôme avant 1732, décédé avant le 30 avril 1798. Il s'est marié, à l'âge de quinze ans au moins, le 18 janvier 1747 à Nohèdes avec Marie PAYRER (°< 1732). 351) Marie PAYRER, fille de Jaume PAIRE (<> 1676 & 1695-<> 1747 & 1755) et Maria BRUNET (< 1695-> 1755), née à Nohèdes avant 1732. 352) Nicolau HENRIQUEL 1246 1247 , 1243 Leur union dura environ 53 ans Son nom figure sur un acte de François Sébastien Martin CLIMENS (Baptême). 1245 Son nom figure sur un acte de Marie Grace GARRIGUET (Baptême). 1246 Note sur Nicolau HENRIQUEL 1244 Origine du patronyme - Anriquel, Enriquel, Henriquel, Pêut-être comme Enric, Endich, Henric, comme Aimeric: du germanique Haimrich; "Maison puissante". Pouquoi en Catalogne ? Vers 1700, les Lorrains de Metz, Toul, Verdun réalisent l'immense construction des remparts de la ville neuve de Perpignan, promus par Vauban à la suite du traité des Pyrénées. C'est peut-être la raison qui conduit Nicolau Henriquel à quitter la Lorraine. Mais lorsqu'il arrive à Perpignan l'essentiel des travaux est terminé, et Nicolau s'installe comme cloutier à Mosset (dans une forge) et y épouse Véronique (Baronica) Forcade. (Histoire Populaire des catalans de Jean Villanove, tome II, page 297) Un cloutier était un artisan fabriquant et vendant des clous, un quincaillier. 233 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES Cloutier (Clavataire), fils de Quirin HENRIQUEL (~ 1668-1714) et Frémina BISTER (< 1680-> 1729), né à Senones le 23 mars 1702 1248, décédé à Mosset le 9 octobre 1775, à l'âge de soixante-treize ans. Il s'est marié religieusement à l'âge de vingt-sept ans, 1249 le 12 septembre 1729 à Mosset avec Véronica FORCADA 1250 (1705-1783). 353) Véronica FORCADA, fille de Joseph FORCADA (< 1684-1720) et Maria BONAFONT (< 1676-> 1751), née à Mosset le 22 mai 1705, lendemain de l'Ascension, baptisée dans la même localité le surlendemain, à l'âge de deux jours 1251 1252, y décédée le 13 mai 1783, à l'âge de soixante-dix-sept ans 1253. 354) Pere Miquel RIBES, dit Gradallet (El) 1254 1255 1256 , Brassier, "Carbonner", fils 1247 Son nom figure sur un acte de Jean ENRIQUEL (Mariage religieux). 1248 1249 En présence de Francesch PORTELL (Témoin) Joan Curé PAJAU (Officiant religieux) - Balthazar BONAFONT (Témoin). 1250 Leur union dura environ 46 ans et 1 mois 1251 Mar= Veronica Bonafont, donzella, Mosset 1252 Au baptême de Véronica furent témoins Joseph Curé GARAULA (Officiant religieux) - Joan CUSI (Parrain). 1253 Au décès de Véronica fut témoin Joseph Curé PARER (Officiant religieux). 1254 Note sur Pere Miquel RIBES Enquête Le 17/03/1749 enquête, à la requête de Jacques Bonamic (<1693->1764), brassier de Mosset, contre Matheu Bonamic (1686-1772), aussi brassier de Mosset. Assignation comme témoins le 26/02/1749. (ADPO 11BP498 Justice de Prades) Pierre Thomas (1712) chirurgien à Molitg 37 ans assure que Mathieu Bonamich est un jeune homme capable de travailler et de gagner sa vie. Sébastien Laplace (1689-1765), cordonnier à Molitg 60 ans, né à Mosset "La terre champ, mentionnée peut porter 6 charges de bled seigle par an." "La moitié de la maison s'afferme 6 livres par an." Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 de Joseph RIBES (< 1671-< 1726) et Anna Maria PECULL (< 1671-1726), né à Mosset le 26 septembre 1701, reçu au baptême dans la même localité le 29 septembre 1701, à l'âge de trois jours 1257 1258 , y décédé le 19 "Matheu Bonamich (1717-1789) qui est un jeune homme de 30 ans ou environ peut bien travailler et par son travail gagner sa vie." François Portell (1692-1777), curé à Mosset, 56 ans a ouï dire à Pierre Thomas, son procureur, qu'il a reçu de Mathieu quelques pensions (ou censal), que la maison fait à la cure de l'église par le moyen d'une obligation que Mathieu a faite au dit procureur "Jacques Bonamich 63 ans ne peut pas travailler comme à l'âge de sa jeunesse." "Marguerite Bonamich épouse de Matheu, après s'être accouchée d'une fille, s'en alla à Perpignan et laissa la fille à Mosset et il a ouï dire que Jacques Bonamich fut obligé de donner sa fille à une nourrice." Estienne Cortie (1690-1735) voiturier, 55 ans ,né à Urbanya, "Ayant été plusieurs années décimateur de l'abbaye de Jau, où les dits champs sont situés. Marguerite Bonamich est nourrice à Perpignan. Elle refuse de revenir à Mosset." Anna Marie Remaury (1707-1771) veuve de Pierre Etienne Compte (av 1719-1737) ép. Joseph Timan Michel Ribes (1701-1756) charbonnier dit que Mathieu Bonamich lui a dit qu'il a payé les arrérages d'un Censal que la maison que son père Jacques lui airait donnée, fait à la cure de Mosset et qu'il allait faire un reçu par Pierre Thomas procureur de Monsieur le Curé et qu'il voulait se faire rembourser par le père parce qu'il lui aurait donné la maison franche. Les 2 champs ne peuvent pas être semés de bled la même année. L'autre, un an sur deux, est semé de haricots ou autres merceries. Jean Fabre, brassier Mosset, 40 ans : "La nourrice à Mosset de la petite fille de Marguerite est la femme de Jean Fabre payée par Jacques Bonamich père de Matheu au prix de 4 livres par mois. Elle l'a nourrie 6 mois." Marguerite Purxet (av 1720-1774), femme de Matheu Bonamich, étant ensemble avec Jacques Bonamich son père, la femme de Mathieu accouchera d'une fille. Quelques mois après elle est partie en laissant son enfant. Elle parti à Perpignan pour se louer comme nourrice. Jacques Bonamich père loua la femme de Jean Fabre pour nourrice au prix de quatre livres par mois. La femme de Jean Fabre assura ce service pendant six mois et elle fut payée par Jacques Bonamich. Aucun ne signe. 1255 Divers Cote archives : X 1256 Son nom figure sur un acte de Thomas RIUS (Décès). 1257 Par = Francesch Bonafont, fadri, Mosset Mar= Isabel cossey, Mosset Ne signent pas. 234 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES décembre 1756, à l'âge de cinquante-cinq ans 1259. Il s'est marié, à l'âge de vingt-cinq ans, le 25 février 1727, jour de mardi gras à Molitg-les-Bains avec Anna Maria BORREIL, dite Gradeline 1260, fille de Joan Antoni BORREIL (< 1667-> 1733) et Françoise SERRA (< 1667-> 1733), née avant 1712, décédée avant le 7 janvier 1731. Pere Miquel s'est marié une seconde fois 1261, à l'âge de vingt-neuf ans, le 7 janvier 1731 à Molitg-les-Bains avec Anna Maria CARBONELL 1262 1263 (1693-1778). 355) Anna Maria CARBONELL, fille d'Isidro CARBONELL (1669-< 1724) et Maria GRANER (1671-> 1731), née à Campôme le 16 juillet 1693, baptisée dans la même localité le lendemain, à l'âge de un jour 1264 , décédée à Mosset le 21 décembre 1778, à l'âge de quatre-vingt-cinq ans. Elle s'est mariée, à l'âge de vingt et un ans, le 27 mai 1715 à Molitg-les-Bains avec Jaume COSTA 1265 , fils de François COSTA (< 1677-< 1715) et Justa ZZ (< 1677-> 1715), né à Vinça avant 1700. 356) Joseph JAUZE, dit Ferraing, Forgeur, fils de François JAUZE (~ 1665-1755) et Catherine GALY (°< 1680), né à Saurat après 1694, décédé avant le 15 juillet 1767, à l'âge de moins de soixante-treize ans. Il s'est marié 1266 , à l'âge de moins de 1258 Au baptême de Pere Miquel fut témoin Joseph Curé SALETA Y PERRAMON (Officiant religieux). 1259 Au décès de Pere Miquel fut témoin Joseph Vicens Agusti Vicaire PORTELL (Officiant religieux). 1260 Leur union dura environ 3 ans et 10 mois 1261 Ribes Michel = Rives Miquel est veuf d'un précédent mariage 1262 Leur union dura environ 25 ans et 11 mois 1263 Il a environ 8 ans et 2 mois de moins qu'elle 1264 Par = Joseph Carbinell, fedri, CampômeMar= Anna Mariia GranerNe signent pas. 1265 Elle a environ 6 ans et 5 mois de plus que lui 1266 Témoins : Frabçois Jauze dit de la Mignardière et Bertrabd Marrot Terris Monographie réalisée avec Heredis 13, le 18/11/2013 trente-huit ans, le 20 janvier 1732 à Saurat avec Jeanne MARROT, dite Terris 1267 1268 (< 1685-> 1767). 357) Jeanne MARROT, dite Terris, née à Soulan avant 1685 1269, décédée après le 15 juillet 1767, à l'âge de quatre-vingt-deux ans au moins. 358) Barthomeu Sébastien Joseph LAPLASSE 1270 1271 , Voiturier, fils de tr_s certainement les pères des marués 1267 Leur union dura au moins 35 ans et 6 mois 1268 Il a environ 10 ans de moins qu'elle 1269 Soulan ou Saurat ? selon G.Fauré 1270 Note sur Barthomeu Sébastien Joseph LAPLASSE Dégats causés par les cochons "Le 29/09/1789, le sieur Isidore Lavila, premier consul de la ville de Mosset, par l'absence de Maurice Cossey et Léon Vila, clavaires de police de la ville de Mosset, ont fait rapport...à la réquisition de Rose Pares, veuve du sieur Joseph Pares, chirurgien de Mosset, et ils se sont transportés le jour d'hier 28, à environ 9 heures du matin, dans une propriété champs située à la partie dit "de tras la portella" dit le champ "d'en mosseto" à la contenance d'environ 5 journaux du lieu semé de gros millet, aricots, treffles, choux, navets, confrontant : - d'orient avec Monsieur le Marquis d'Aguilar et Julien Corcinos, - du midi le ruisseau de Mosset et Molitg et Joseph Portell, - du couchant avec le chemin de la Carole, - et septentrion, Lhuire du Sieur du Curé de Mosset (Joseph Parer). pour estimer les dommages causés à la dite propriété et selon le serment qu'ils ont prêté à l’Ingres de leurs charges... dommages causés au dit millet pour six mesures 4 canes, pour "menjadis y rohagadis" 5 mesures et demi des cochons et une mesure une cane pour celui qui a été coupé avant la déclaration que la dite Rose Pares a fait qu'elle a cueilli avant l'estimation qui en a été faite, ils estiment que les dommages ont été causés par des cochons." (ADPO 11BP261) : Nota : - Journal du Conflent : 35,565 ares - Canne : 1,9879 m - Mesure du Roussillon : 17,97 litres. Vente Le 18/02/1740, acte de vente entre Marguerite Delseny (1675-1754), veuve de Maurice Oliver (1667-1738) 235 HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE des enfants de Jean PARES Sébastien LAPLASSE (1689-1765) et Rose NOVEL (1685-1749), né à Mosset le 25 octobre 1716, reçu au baptême dans la même localité le même jour 1272 1273, y décédé le 7 août 1781, à l'âge de soixante-quatre ans 1274. Il s'est marié, à l'âge de vingt-deux ans, le 18 novembre 1738 à Mosset avec Margarida DEIXONA, dite Grassiala (La) 1275 (1720-1802). 359) Margarida DEIXONA, dite Grassiala (La) 1276 , fille de Jean DEIXONA pages de Mosset usufruitière des biens de son mari e t Marie Oliver (1716-1774) épouse de Dominique Matheu (1702-1771) pages habitants Mosset, sa fille héritière. Par acte de Monsieur François Albafulla notaire de Perpignan le 30 août 1706, le sieur Pierre Ange Parès (1675-1746), pagès de Vingrau, fit vente de la faculté de rachat moyennant la faveur du dit feu Maurice Oliver, d'une pièce de terre champ du lieu-dit "Camp del Mosseto ", au prix de 660 livres monnaie de France, augmentée de 270 livres 10 sols par acte passé devant Vincent Felip, notaire à Prades, le 2 mai et 1711 et le 22 juin 1723, propriété appartenant à la défunte Rafela Julia (1675-1736) épouse de Pierre Ange Parès. Le sieur Emmanuel Parès est en droit de revendiquer ladite propriété, comme donataire universel de Rafela la Parès et Julia sa mère. Il est dans le dessein de porter procès afin de les faire condamner à déguerpir. Mais le prix de revient s'élèv
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