cabineT d`un amaTeur

Transcription

cabineT d`un amaTeur
cabineT
d’un amaTeur
Vendredi 26 mars 2010
Drouot Richelieu
1
cabinet d’un amateur
Vendredi 26 mars 2010 à 14h
Drouot Richelieu, salles 5 et 6
9, rue Drouot 75009 Paris
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Expositions publiques à Drouot Richelieu, salles 5 et 6 :
Jeudi 25 mars de 11 h à 18 h
Vendredi 26 mars de 11 h à 12 h
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Dessins anciEns
cabinet d’un amateur
dessins anciens
tableaux anciens
extrême-orient
archéologie
haute époque
art tribal
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page 27
page 79
page 82
page 91
page 123
2
3
5
Attribué à Giovanni da
San GIOVANNI dit MANOZZI
(Valdarno 1592 - Florence 1636)
Etude de vieille femme nue en buste,
le bras gauche levé
3
École des CARRACHE
Intérieur avec homme et enfant
attablés
Plume et encre brune, sur traits de crayon noir
19 x 12 cm
Provenance :
ancienne collection de M. Gaud, son cachet noir
en bas à droite
Sanguine et légère estompe
25 x 20 cm
Annoté en bas à gauche au crayon noir
« Giovanni da San Giovanni ».
Petites rousseurs, petite déchirure au bord
à gauche
Provenance :
ancienne collection de M. Gaud, son cachet noir
en bas à gauche
4 000 / 6 000 €
1 200 / 1 500 €
4
Atelier de Daniele da VOLTERRA
Archimède
1
École de Pérouse du XVIe siècle
Crayon noir et légère estompe
33 x 27,5 cm
Importants manques restaurés, petites
déchirures sur les bords, insolé
Diverses annotations
Saint Michel terrassant un diable
1
Plume et encre brune, sur traits de crayon noir
27 x 18 cm
Annoté à la plume et encre brune en bas
à droite : « L.V »
Étude au verso
Passé à l’aiguille en vue d’un report
Important manque restauré en bas à
gauche, déchirures et petites pliures
Provenance :
ancienne collection de M. Gaud, son cachet noir
en bas à droite
Ce dessin s’inspire des figures de la Chapelle
Sixtine. Le visage rappelle celui du prophète
Zacharie représenté sur la première travée
de la voûte. Enfin, la position reprend celles
des personnages se trouvant au niveau
des lunettes, Achim et David.
Provenance :
- peut-être ancienne collection de John Thane,
son cachet brun en bas à droite (L.2433) - ancienne collection de M. Gaud, son cachet noir
en bas à gauche
3 000 / 4 000 €
6 000 / 8 000 €
4
2
Attribué à Giulio CAMPI
(Crémone 1502 – 1572)
Recto : Figure épiscopale sur un
trône avec plusieurs personnages
dont saint Laurent
Verso : croquis sommaire
d’architecture
Plume et encre brune
14,5 x 11,3 cm
Annoté à la plume « V » en bas à droite
Légères épidermures et petites taches
Provenance :
ancienne collection de M. Gaud, son cachet noir
en bas à gauche
Pour comparaison, voir Giulia Bora, I disegni
lombardi e genovesi del cinquecento, éd. Canova,
1980, fig.37-38.
2
2 000 / 3 000 €
5
3
4
5
6
Attribué à Annibale CARRACCHE
(Bologne 1560 – Rome 1609)
Paysage avec un homme allongé
de dos au premier plan
Plume et encre brune, traces de sanguine
18 x 25 cm
Au verso du carton de l’encadrement,
morceau d’un ancien montage contre collé
avec l’inscription ancienne à plume et encre
brune : « Annibale Carracci n.89 »
Dessin doublé, taches et rousseurs, petites
pièces anciennes de restauration (trois de
moins d’1 cm2) dues à l’encre ferro-gallique,
deux pliures originales au papier, petites
déchirures et épidermures
Provenance :
- ancienne collection de M.Gaud, son cachet noir
en bas à gauche
- cachet « G » non identifié en bas à droite
Ce dessin peut être rattaché à la dernière
période d’activité d’Annibale Carracche,
vers 1604-1605 quand il décore la chapelle
Aldobrandini. On peut en rapprocher
ce paysage par l’ordonnance, avec son
chemin sinueux débouchant sur un hameau
fortifié, au pied d’un bois en pente douce
prolongé par une moyenne montagne.
Le motif de la porte est proche des portes
fortifiées de Jérusalem dans le Paysage
avec la mise au tombeau (Rome, Galeria
Doria Pamphili), et le petit hameau adossé
à un bosquet rappelle l’arrière plan du
Christ et la Samaritaine exécuté vers 16041605 (Vienne, Kunsthistorische Museum,
voir Donald Posner, Annibale Carracci,
Londres, 1971, éd. Phaidon, 2 volumes, fig.
144a-144b, 146a).
La figure allongée de dos au premier plan,
accoudée au sol, regarde le paysage simple
et majestueusement ordonné, dans une
atmosphère de nostalgie rêveuse qui
correspond à la mélancolie de Carrache à
cette période de sa vie. Tout d’abord proches
de l’inspiration vénitienne, les paysages de
Carrache deviennent plus fluides dans sa
période romaine, exprimant une sérénité
correspondant à la maturité de l’artiste.
Le paysage s’ordonne noblement, fondant
l’intervention humaine dans la nature par
un enchaînement sans heurts. Les formes
se simplifient et s’intègrent par une plume
large et sinueuse dans une idéalisation
du paysage qui fait d’Annibal Carrache
le précurseur du classicisme poétique de
Poussin et de Claude Gellée.
Moins élégiaque, la vision de Carrache
nous semble, par sa simplicité – fruit
d’une longue réflexion – plus majestueuse.
Les larges plages de réserve de papier
expriment merveilleusement la lumière
presque divine où baignent ses visions, dont
la légèreté et le cadrage en « instantané »
rappellent aussi les clins d’œil fantastiques
du Paysage au soleil souriant du Louvre, ou
le Bouvier avec son troupeau (voir Catherine
Loisel-Legrand, Lodovico, Agostino, Annibale
Carraci, inventaire des dessins italiens du
Louvre, vol. VII, 2004, éd. RMN, n° 733-734,
repr.), tout comme la Danaé et le Paysage
au soleil levant de Windsor Castle et du
British Museum (voir Diane de Grazia,The
drawings of Annibale Carracci, Washington,
National Gallery of Art, 1999-2000, n° 90
et 95, reproduit).
25 000 / 30 000 €
6
6
7
8
Orazio SAMACCHINI
(Bologne 1532 - 1577)
Sybille en pied avec deux amours
dont l’un tenant une tablette
7
Attribué à Bernardino CAMPI
(Crémone 1522 - Reggio c. 1590)
Projet de décor : la Vierge en gloire
apparaissant à saint Jérôme
et saint François
Plume et encre noire, lavis gris, sur traits
de crayon noir et rehauts de sanguine
41 x 25 cm
Importantes rousseurs, trous sur le côté
gauche
Provenance :
ancienne collection de M. Gaud, son cachet noir
en bas à gauche
3 000 / 4 000 €
Plume et encre brune, lavis brun, rehauts
de gouache blanche
39 x 27,5 cm
Mis au carreau au crayon noir
Manques restaurés, importantes
déchirures, gouache partiellement oxydée,
taches
Provenance :
ancienne collection de M. Gaud, son cachet noir
en bas à droite
Dessin au mouvement ample et sûr, le trait
cernant la forme, que l’on peut comparer à des
œuvres de technique similaire au Louvre
(voir Faietti et D. Cordellier, Un siècle de dessin
à Bologne, Louvre, 2001, éd RMN, n°48 et 48a
reproduit, et fig. 481, pp.161-163)
9
Attribué à Cherubino ALBERTI
(Borgo San Sepolcro 1553 - Rome 1615)
Projet de trompe l’œil avec
le triomphe d’Ariane
5 000 / 6 000 €
Plume et encre brune, lavis brun, sur traits
de crayon noir
42 x 24 cm
Annotations en bas à gauche : « Cristofano
Rosso detto /… L. Vasari / … / Il Bresciano »
Importantes rousseurs, trous, manques
en haut à gauche, petites déchirures
Provenance :
ancienne collection de M. Gaud, son cachet noir
en bas à droite
La famille Alberti forma une équipe de décorateurs
à fresque très en vogue dans toute l’Italie pendant
la deuxième partie du XVIe siècle. Ils eurent
de nombreuses commandes papales, la principale
étant le décor de la salle Clémentine du Palais
Apostolique au Vatican. On peut rapprocher
stylistiquement cette feuille d’autres projets
décoratifs (voir Kristina Henman-Fivre, Disegni
degli Alberti, Rome, éd. de Luca, 1983, pp.104-105,
p.109). On note également une utilisation similaire
de la plume avec de forts contrastes de lavis dans
quelques dessins de jeunesse du Cavalier d’Arpin,
avec qui les Alberti ont travaillé (voir J.L. Baroni,
Master’s Drawings and Old Sketches, 2004,
n°11 reproduit ; Hermarth Röttgen, Il cavaliere
Giuseppe Cesari d’Arpino, Rome, éd. Ugo Bozzi,
2002, fig.10). L‘influence de Cristofano Roncalli
transparaît aussi dans la position des jambes
écartées des deux figures assises sur la corniche
de chaque côté du blason.
7
12 000 / 15 000 €
8
9
8
9
12
Attribué à Battista FRANCO
(c. 1500 – 1561)
Ignudo
Pierre noire
21,5 x 15 cm
Petites taches et petit manque
en bas à droite
10
École vénitienne du XVIe siècle,
retouché par un artiste flamand
du XVIIe siècle
Vierge à l’Enfant
Crayon noir et estompe sur papier bleu ;
retouches postérieures à la plume
et encre brune, sanguine, rehauts
de gouache et d’huile
13,5 x 10 cm
11
École vénitienne du XVIe siècle
Personnage en pied drapé
Crayon noir, estompe et légers rehauts
de craie blanche sur papier bleu
26,5 x 17,5 cm
Pliures en bas à gauche, petites rousseurs
et coupé aux quatre coins
Provenance :
ancienne collection de M. Gaud, son cachet noir
en bas à gauche
Provenance :
ancienne collection de M. Gaud, son cachet noir
en bas à gauche
2 000 / 3 000 €
3 000 / 4 000 €
14
Provenance :
- Trinity Fine Art, New-York, 1995, « Old Master
Drawings », n°3, reproduit
- ancienne collection de M. Gaud, son cachet noir
en bas à droite
École italienne du XVIe siècle
Étude de putt0 en pied
Plume et encre brune
12,5 x 7 cm
Légèrement insolé
Le dessin fut attribué à Franco par Mme Vara
Lauder. On peut le comparer à deux dessins
conservés au British Museum (voir Ph. Pouncey
et J.A. Gere, Italian Drawings : artists working in
Rome c. 1550 to c. 1640, London, 1983, vol. I, p.845, vol. II, pl.107 et 124).
Provenance :
ancienne collection de M. Gaud, son cachet noir
en bas à droite
1 000 / 1 200 €
5 000 / 6 000 €
15
13
École lorraine
de la fin du XVIe siècle
Vierge à l’enfant avec
saint Jean-Baptiste
Gouache sur vélin rehaussée d’or
13 x 10 cm de forme ovale
Pliures, petites taches, petit trou
Initiales NV et DE sur le phylactère.
4 000 / 6 000 €
Attribué à
Carlo Francesco NUVOLONE
(Crémone 1608 - Milan c. 1665)
Vierge allaitant avec sainte
Elisabeth et saint Jean-Baptiste
Sanguine, estompe et crayon noir
Tondo : 19,5 cm
Dessin doublé, triplement encerclé
à la plume et encre noire
Petites rousseurs
Provenance :
ancienne collection de M. Gaud, son cachet noir
en bas à droite
3 000 / 4 000 €
14
10
11
12
13
10
11
15
16
Attribué à Jacopo PALMA le jeune
(Venise 1544 - 1628)
Portrait de vieillard, reprise
du portrait en bas à droite
Plume et encre brune sur traits de crayon noir
20 x 14 cm
Esquisse au verso à la plume et encre brune
Rajout d’une petite bande de papier en bas
à droite, petites taches
Provenance :
ancienne collection de M. Gaud, son cachet noir
en bas à gauche
3 000 / 4 000 €
17
École italienne de la deuxième
partie du XVIIe siècle
Couple en pied discutant
Plume et encre brune, lavis brun sur traits
de crayon noir
20,5 x 13 cm
Petites rousseurs
Provenance :
ancienne collection de M. Gaud, son cachet noir
en bas à gauche
19
1 500 / 2 000 €
16
Flaminio TORRE
(Bologne 1621 – Modène 1661)
Saint Jérôme
18
École italienne du XVIIe siècle
Saint Jérôme pénitent
19
Trois crayons, légère estompe et lavis brun
45 x 35,5 cm
Pliures centrales horizontales, traces de
restauration, petit manque en bas à gauche
Plume et encre brune, lavis brun, sur traits
de crayon noir
21,5 x 26 cm
Importante déchirure en haut à droite,
taches et petites pliures sur les bords
Provenance :
ancienne collection de M. Gaud, son cachet noir
en bas à droite
Provenance :
ancienne collection de M. Gaud, son cachet noir en
bas à gauche
On peut rapprocher ce dessin fini du « Saint
Jérôme » conservé à la Galleria Pallavicini à Rome
(voir E. Negro et M. Pirondini La scuola di Guido
Reni, éd. Artioli, Modene, 1992, reproduit fig.376
p.400). La pose est très similaire mais on observe
des variantes avec les mains jointes au lieu
de tenir un crucifix.
1 500 / 2 000 €
5 000 / 6 000 €
20
Entourage de
Giulio Cesare PROCACCINI
(Bologne 1570 - Milan 1625)
Tête d’homme en contre-plongée
de profil droit
Huile sur papier marouflé sur toile
43,5 x 33 cm
Pliure centrale, petites traces de restauration
3 000 / 4 000 €
17
18
12
13
20
21
Jacopo Chimenti da EMPOLI
(Empoli 1554 - 1640)
Etude pour la figure de saint Nicolas
Plume et encre brune, lavis d’indigo
sur traits de crayon noir
57,5 x 40 cm
Mis au carreau à la sanguine
Pliures centrales horizontales, rousseurs
et petits accidents sur les bords
Provenance :
ancienne collection de M. Gaud, son cachet noir
en bas à gauche
Ce dessin est une étude préparatoire pour
le personnage de saint Nicolas de Bari dans
le tableau Le Père éternel entre les saints Nicolas,
Jérôme, Paul et Antoine conservé à l’église San
Niccolò Oltrarno à Florence et daté par Alessandro
Marabottini des années 1610 - 1615 (voir Jacopo da
Empoli ; éd. Silvana Editoriale ; 2004 ; fig.12 p. 99,
reproduction ci-contre). Le tableau a la particularité
d’être percé d’un oculus en son centre, permettant
d’apercevoir la figure peinte d’une Vierge,
le vestige précieux d’une fresque sous-jacente.
Tous les personnages convergent autour de cet
ovale, que ce soient des personnages du registre
céleste ou du registre terrestre, les saints Paul,
Nicolas, Antoine et Jérôme. Tous les quatre sont
assis dans la partie inférieure de la composition
peinte. Saint Nicolas de Bari est identifiable grâce
à ses attributs : coiffé de sa mitre, il tient au creux
de sa main gauche trois bourses d’or, et sa main
droite est refermée sur les Saintes Ecritures.
On reconnaît aisément la figure de saint Nicolas
dans notre dessin : l’attitude, avec le visage
légèrement incliné et tourné vers l’extérieur
en prenant ainsi à part le spectateur ; sa mitre,
son costume, qui présente à quelques détails
près le même jeu de drapés… En revanche,
si la main droite du saint est, comme dans le
tableau, refermée sur un livre, la main gauche
n’apparaît pas sur l’étude. Derrière lui, Empoli
trace au crayon noir la silhouette d’un ectoplasme
préparant la mise en place d’une autre figure de sa
composition. La taille imposante de notre feuille
et la mise au carreau font penser que le dessin
servit pour la mise en place définitive.
Il est probable qu’Empoli hésita avant de peindre
la version définitive de saint Nicolas, comme
l’atteste un dessin d’atelier conservé au Musée
des Beaux-Arts de Lille qui reproduit l’ensemble
de la composition. Saint Nicolas y est représenté
tenant une crosse abbatiale, un autre de ses
attributs, dans sa main gauche.
Jacopo da Empoli, Padre Eterno tra i santi Nicola, Gerolamo,
Paolo e Antonio Abate, Firenze, San Niccolò Oltrarno, in
Jacopo da Empoli ; éd. Silvana Editoriale ; 2004
25 000 / 30 000 €
21
14
15
23
École italienne du XVIIIe siècle
Le triomphe d’Amphitrite
Plume et encre brune, lavis brun sur traits
de crayon noir
21 x 32,5 cm
Déchirures restaurées à droite et petites
piqûres
23
Provenance :
ancienne collection de M. Gaud, son cachet noir
en bas à gauche
1 200 / 1 500 €
22
24
Attribué à Guillaume COURTOIS
dit Guglielmo Cortese, il Borgognone
(Saint Hippolyte 1628 - Rome 1679)
Étude de berger en buste tenant
un bâton
Ubaldo GANDOLFI (San Matteo
della Decima 1728 - Ravenne 1781)
Le Christ et la femme adultère
Sanguine et estompe
27,5 x 22 cm
Restaurations et épidermures
Plume et encre brune, lavis gris, sur traits
de crayon noir
19 x 30 cm
Petites pliures dans le haut, petit trou à droite
Provenance :
ancienne collection de M. Gaud, son cachet noir
en bas à gauche
Provenance :
ancienne collection de M. Gaud, son cachet noir
en bas à gauche
6 000 / 8 000 €
On retrouve plusieurs études de nus masculins
de même technique (hachures de sanguine
régulières en facettes, accents soulignant
la musculature sur les contours, réserves
de papier et rehauts de blanc pour la lumière)
dans l’ensemble des dessins de Guillaume
Courtois conservé à Düsseldorf (voir D. Graf,
Die Handzeichnungen von Guglielmo Cortese und
Giovanni Battista Gaulli, Düsseldorf Kunstmuseum,
1976, n°1, fig.1, n°188v, fig.249.).
Une étude très proche pour une figure de Aaron
offrant le sacrifice, fresque de l’église San Marco
à Rome, est passée en vente le 21 mars 2002
chez Christie’s (Paris, n°65 reproduit).
Nous n’avons pas retrouvé de composition peinte
pour notre figure. On peut néanmoins remarquer
la pose cortonesque, visiblement inspirée de celle
du berger debout dans l’Adoration des bergers
peinte à fresque par Pietro da Cortona à la Villa
Sacchetti-Chigi (voir Jörg Martin-Merz, Pietro da
Cortona, Tühingen, 1991, éd. Ernst Washmuth.)
25
Attribué à Sebastiano RICCI
(1659 – 1734)
Bacchanale
Plume et encre brune, lavis brun, sur traits
de crayon noir
21,5 x 29 cm
Coin manquant en bas à gauche
(environ 2 cm2), petites taches
Provenance :
ancienne collection de M. Gaud, son cachet noir
en bas à gauche
On peut comparer ce dessin à quelques feuilles
de technique similaire (voir A. Rizzi, Sebastiano Ricci
disegnatore, Udine, 1975, éd. Electa, n°28-52-96,
reproduit)
10 000 / 12 000 €
4 000 / 5 000 €
22
16
24
17
25
26
26
26
Marcantonio FRANCESCHINI
(Bologne 1648 – 1729)
Les quatre saisons
Plume et encre brune, lavis gris et brun
52,5 x 38 cm (chaque dessin)
Mauvais état : trous, pliures, déchirures,
taches, rousseurs
Provenance :
ancienne collection de M. Gaud, son cachet noir
en bas à gauche
20 000 / 30 000 € les quatre
26
18
19
26
27
École romaine du XVIIe siècle
Sainte Thérèse d’Avila inspirée
par le Saint-Esprit
Sanguine et sanguine brûlée, légère estompe
40 x 20 cm, cintré dans le haut
Cachet enlevé en bas à droite
Traces de restaurations et épidermures
Provenance :
ancienne collection de M. Gaud, son cachet noir
en bas à gauche
1 500 / 2 000 €
33
Attribué à Martin de VOS
(Anvers 1532 – 1603)
Saint Sébastien
28
École romaine du XVIIIe siècle
Scène historique dans
une architecture
Plume et encre brune, lavis brun, sur traits
de crayon noir
23,5 x 12,5 cm
Petit manque en haut à gauche, petites
pliures, rousseurs
Plume et encre brune, lavis gris
23,5 x 19,5 cm
Importante déchirure en haut au centre
(environ 7 cm), pliures, petites taches
Provenance :
ancienne collection de M. Gaud, son cachet noir
en bas à gauche
Provenance :
ancienne collection de M. Gaud, son cachet noir
en bas à gauche
Une gravure de Julien Goltzius d’après Martin
de Vos, daté de 1584, présente un saint Sébastien
dans une attitude assez proche (Voir Hollstein,
Maarten de Vos, n°1133, repr.).
L’utilisation de la plume à la fois acérée et mettant
l’accent avec légèreté sur la musculature sont assez
typiques de l’artiste.
1 000 / 1 200 €
29
29
32
31
Etienne ou Stefano PARROCEL
dit le Romain (1696 – 1776)
Portrait de moine en buste
École italienne du XVIIIe siècle École de RUBENS
Trois études de figures féminines
Tête d’homme casqué de profil droit
Crayon noir et sanguine
assises
Sanguine brûlée
40 x 26 cm
Petites pliures sur les bords
Provenance :
ancienne collection de M. Gaud, son cachet noir
en bas à gauche
On connaît un dessin similaire dans la collection
Polakovits de l’École des Beaux-Arts (voir Dessin
de la donation Mathias Polakovits à l’École
des Beaux-Arts : Maître français 1550-1800,
ENSBA, Paris, 1989, n°77, repr.)
Sanguine et crayon noir
39,5 x 24 cm
Numéroté en haut à droite « 140 »
Mouillure en haut à droite, taches et
petites rousseurs
36,5 x 23,5 cm
Annoté à la plume et encre
brune: « Rubens » en bas à droite
Traces de restaurations
Epidermures et petites taches
Provenance :
ancienne collection de M. Gaud, son cachet noir
en bas à gauche
Provenance :
ancienne collection de M. Gaud, son cachet noir
en bas à gauche
800 / 1 000 €
4 000 / 6 000 €
2 500 / 3 000 €
3 000 / 4 000 €
30
27
Cyrillo Volkmar MACHADO
(Lisbonne 1748 - 1823)
Projet d’allégorie avec la Paix
foulant l’Envie
Plume et encre brune, lavis brun, lavis gris
rehauts de gouache blanche sur traits
de crayon noir
31 x 25 cm
Annoté en bas à gauche : « Syrilo Volkmar
Machado fecit », daté : « 1781 », numéroté
et légendé en haut à droite à la plume
et encre brune.
Pliures et rousseurs
Provenance :
ancienne collection de M. Gaud, son cachet noir
en bas à gauche
28
3 000 / 4 000 €
30
31
20
21
32
33
35
Attribué à Abraham GENOELS le jeune
(Anvers 1640 - 1743)
34
École hollandaise du XVIIe siècle Bambochade dans des ruines
romaines
Plume et encre brune, lavis gris, sur traits
de crayon noir
26 x 39 cm
Rousseurs, épidermures
Provenance :
ancienne collection de M. Gaud, son cachet noir
en bas à gauche
3 000 / 4 000€
Paysage animé
Aquarelle, plume et encre brune, lavis brun,
sur traits de crayon noir
27 x 41,5 cm
Importantes rousseurs, petites pliures
Provenance :
- ancienne collection Charles Henri Marcellis, son cachet
bleu en bas à droite (L.609)
- achet brun « R » non identifié en bas à droite
- ancienne collection de M.Gaud, son cachet noir
en bas à droite
2 000 / 3 000 €
36
Attribué à Hendrick GOUDT
(1583 – 1648)
Trois études de personnages
enturbannés
Plume et encre brune
27 x 20,8 cm
Nombreuses taches et mouillures
36
Provenance :
ancienne collection de M. Gaud, son cachet noir
en bas à gauche
Beau cadre ancien
On peut comparer ce dessin à une feuille
de la même main attribué à Hendrick Goudt
(voir, Dutch drawing of the seventeen century,
Rijkmuseum, Amsterdam, 1998, n°122, reproduit p.95)
34
3 000 / 4 000 €
37
Attribué Cornelis II de VRIENDT
dit FLORIS (Anvers 1514 - 1575)
La présentation de la Vierge
au Temple
Plume et encre brune, lavis d’indigo
39,5 x 28 cm
Rousseurs
Provenance :
- ancienne collection du baron Carl Rolas du Rosey,
son cachet bleu en bas à droite (L.2237)
- ancienne collection de M. Gaud, son cachet noir
en bas à droite
On peut rapprocher notre dessin d’une feuille
conservée au Rijksmuseum sous cette attribution
(voir K. G. Boon, Wetherlandish Director of the
15th and 16th centuries, Amsterdam, 1978,
Rijksmuseum, n°169, repr.)
4 000 / 6 000 €
35
22
23
37
38
38
38
École hispano-flamande
de la fin du XVIe siècle
Quatre apôtres avec leur attributs :
Barthélémy portant sa hache,
André portant sa croix, Simon
tenant sa scie et Mathieu tenant
une hallebarde
Plume et encre brune, lavis brun, rehauts
de gouache blanche, sur traits de crayon noir
29 x 19 cm
Gouache partiellement oxydée, petits
accidents sur les bords, petits trous, pliures
et petites taches
Provenance :
- ancienne collection de M. Gaud, son cachet noir
en bas à gauche
- cachet en bas à gauche
38
5 000 / 6 000 €
le lot de quatre
38
24
25
Tableaux anciEns
39
Abraham BLOEMAERT
(Dordrecht 1564 - Utrecht 1651)
Cinq études de pieds
Sanguine et rehauts de craie blanche
17 x 32,5 cm
Dessin doublé
Mauvais état : importantes pliures
et déchirures
Provenance :
ancienne collection de M. Gaud, son cachet noir
en bas à gauche
On peut mettre cette feuille d’étude
de détails anatomiques, présentant cinq
pieds sous différents angles en relation
avec le Tekenboek de Bloemaert.
Le Tekenboek, littéralement « livre
de dessins » est un recueil de gravures
de détails anatomiques, compilant
des compositions élaborées comme
des études les plus simples. Des carnets
de dessins, destinés à l’étude, furent
diffusés en Italie depuis le début
du XVIe siècle. L’ouvrage de Bloemaert est,
sans être le premier du genre, l’exemplaire
qui sera le plus diffusé aux Pays-Bas
et en France. Il existe en effet deux éditions
du Tekenboek, la première publiée entre
1650 et 1656, juste après la mort d’Abraham
Bloemaert, et l’autre, plus tardive, en 1740.
Des artistes comme Boucher ou Subleyras
en copièrent de nombreux motifs. La plupart
des dessins du Tekenboek s’échelonnent
entre les années 1620 et 1650. On remarque
certaines correspondances entre les
gravures et les peintures de Bloemaert,
d’autant plus que la récurrence de
certaines figures montre qu’il se réfère
continuellement à ses croquis. Le Fitzwilliam
Museum de Cambridge conserve un album
de dessins ayant servi de modèles aux
gravures, et de nombreuses études en
rapport avec le Tekenboek sont dispersées
dans des musées ou dans des collections
privées. Quelques-unes de ces feuilles
proviennent de la collection André Giroux,
qui avait rassemblé en tout 136 feuillets,
dont la majorité étaient des sanguines,
avec des rehauts blancs, tout comme notre
dessin (vente André Giroux, Paris, le 18
avril 1904, lot 175). On peut comparer notre
dessin à une étude de pieds conservée
au musée de Leyde (voir Jaap Bolten ;
Abraham Bloemaert, The Drawings ; 2001 ;
ill. 855 et notice p.288). Deux pieds
figurant sur cette étude semblent aussi
servir de base à la planche 62 de l’édition
du Tekenboek de 1740.
6 000 / 8 000 €
39
26
27
40
École LOMBARDE vers 1490
Présentation du Christ au temple
Panneau de bois tendre (peuplier ?),
trois planches, renforcé au revers par deux
traverses modernes à contre fil
67 x 55 cm (panneau seul)
Restaurations anciennes
Le panneau était entouré à l’origine par une
arcade dont on voit encore la trace sur le fond d’or
à gauche et à droite de la partie supérieure
du panneau.
La scène de la Présentation se déroule selon
une iconographie traditionnelle, à l’intérieur d’un
édifice religieux à trois nefs dont celle du centre
voûtée d’ogives est surmontée d’une coupole.
Au centre se trouve l’autel dressé sur un pavement
carrelé et orné d’un retable gothique devant lequel
le grand prêtre accueille l’Enfant amené par la
Vierge. De part et d’autre de ce groupe central,
occupant les nefs latérales sommées d’un plafond
à caissons et éclairées par une fenêtre, l’assistance
est divisée en deux groupes : à gauche, se tiennent
les hommes et parmi eux saint Joseph tenant
le couple de tourterelles et, à droite, les femmes.
Cette œuvre inédite s’insère dans la production
lombarde du XVe siècle sans doute autour de
Bergognone (Fossano 1451/56, Milan vers 1523)
dont on retrouve un tableau de sujet identique
(Paris, Musée du Louvre M.I 346) : personnages
au canon court, drapés de vêtements aux plis
rigides, manteau somptueux du grand prêtre,
carnations foncées. L’éclairage puissant sculpte
les visages et met en relief les éléments de
l’architecture, clairs au premier plan et foncés
à l’arrière. Cependant à la différence de Bergogne
qui situe la scène dans une architecture totalement
Renaissance, l’auteur de notre panneau demeure
quelque peu retardataire en utilisant encore
le style gothique pour décrire la scène, dont
l’architecture rappelle celle à l’honneur dans
les fresques des Zavatari (connus de 1404 à 1481)
au Dôme de Monza et que l’on retrouve dans une
autre Présentation au Temple datée vers 1450
(Milan, Trésor de la cathédrale). À l’instar de cette
dernière œuvre, notre panneau était-il peut-être
une image traditionnelle exécutée lors de la fête
de la Purification? (cf. G.A. Dell’Acqua in Arte
Lombarda dai Visconti agli Sforza, Milan 1959,
p.64, fig.91).
41
École FLORENTINE du XIVe siècle,
entourage de MARIOTTO DI NARDO
La Crucifixion entre la Vierge et
saint Jean l’Evangéliste
Panneau de bois tendre de forme ogivale,
quatre planches, non parqueté, fond d’or
30,5 x 41 cm
Au revers du panneau, étiquette ancienne
avec inscription à l’encre noire : Italian
school XVe s, n°15269 Iaa. et une ancienne
attribution à Mariotto di Nardo
Restaurations anciennes
Provenance :
vente anonyme, New-York, 28 janvier 2000
(Sotheby’s), n° 5 (le Maître de la Miséricorde,
51 750 $)
Cette œuvre devait surmonter à l’origine
une représentation de la Vierge à l’Enfant en trône
entourée de saints, ou un Couronnement de la
Vierge à l’exemple de celui de Mariotto di Nardo
conservé à Altenburg, Staatliche Lindenau Museum
(cf. R. Fremantle, Florentine Gothic painters,
Londres 1975, fig.667) ou d’autres exemples
toscans de la seconde moitié du XIVe siècle.
Notre panneau peut être rapproché des œuvres
de Mariotto di Nardo sans doute dans les
premières années de sa carrière comme en
témoignent vers 1380-85 le panneau du Martyr de
saint Laurent (Cambridge, Mass, Fogg Art Museum
n°1938.79 ou La Madone et l’Enfant conservée
à la Pinacoteca à Arezzo; cf M.Boskovits, Pittura
alla Vigilia del Rinascimento, 1975, p.390, fig.475
et 481). Les expressions empreintes de douleur
contenue, l’absence de véhémence dans les
attitudes trahissent sans doute une influence
d’« Ambrogio di Baldese » (devenu Lippo d’Andrea,
Florence 1377-1431 cf. S. Padovani, Tesori d’arte
antica a San Miniato, Gênes 1979, pp.55-56)
auprès duquel Mariotto dut se former. C’est autour
de la production de ces deux maîtres qu’il faut
vraisemblablement rapprocher ce Calvaire.
8 000 / 10 000 €
12 000 / 15 000 €
41
40
28
29
42
Michelangelo di Pietro MEMBRINI
dit aussi MENCHERINI
ex Maître du Tondo Lathrop
(Connu à Lucques de 1484 à 1525)
L’Adoration des bergers
Panneau parqueté
77,5 x 62 cm
Restaurations anciennes
Provenance :
- ancienne collection Emile Pereire ;
- vente anonyme, Paris, Palais Galliera, 15 mars
1973 (Mes Ader, Picard, Tajan), M (comme influencé
par Domenico Ghirlandajo, reproduit en couleurs)
Bibliographie :
- Massimo Ferretti, « Di Nuovo sul percorso
lucchese » in Annali della Scuola Normale
Superiore di Pisa, 1978, III, 8,3, p.1248-1249,
pl. LXII (Maître du Tondo Lathrop);
- Maurizia Tazartes, « Anagrafe lucchese III,
Michelangelo (del fu « Mencherini »), Il Maestro
di Tondo Lathrop » in Ricerche di Storia dell’arte,
1985, n°26, p.31
Grâce aux récentes recherches documentaires
menées par M. Tazartes (cf. « Michelangelo di
Pietro Mencherini, un pistoiese tra quattrocento
e cinquecento », in Storia dell’arte , n°97, p.299-310)
(avec bibliographie antérieure) la véritable identité
du Maître du tondo Lathrop, un des peintres
majeurs au tournant du XVIe siècle à Lucques,
a retrouvé son identité.
Ce maître anonyme jusque là, avait été créé
en premier par B. Berenson en 1906 d’après
un tondo d’origine lucquoise, montrant la Vierge
et l’Enfant en trône entre saint Jérôme, sainte
Catherine et un donateur de la collection Francis
Lathrop à New York et acquis en 1968 par
le J.P. Getty Museum de Malibu.
Jouissant d’un catalogue d’œuvres important
(dont plusieurs sont conservées actuellement
au Musée de la Villa Guinigi à Lucques) (Tazartes
cf. bibliographie), cet artiste qui donne à ses
personnages un canon particulièrement allongé,
fait preuve d’un style éclectique lié aux grands
courants florentins contemporains; il mêle tour
à tour les influences de Domenico Ghirlandajo,
de Filippino Lippi à celles venues de Flandre et
plus tard à celles d’artistes « étrangers » travaillant
alors à Lucques (Aspertini présent dans cette cité
entre 1506 et 1509 et dans une moindre mesure
Pietro Perugino.)
Originaire de Pistoie où son père, Pietro di
Domenico mort en 1480, exerçait principalement
le métier de sculpteur sur bois, Michelangelo
fit son apprentissage dans l’atelier paternel avant
de gagner Lucques où on le trouve de 1484 à 1525.
Ferretti (cf. bibliographie) qui publie pour
la première fois notre Adoration des Bergers
et l’attribue au Maître du Tondo Lathrop, encore
non identifié y dénote un mélange de caractères
« filippinesques » et botticelliens (drapés
et anges volant) mêlés à une saveur nordique
dans le paysage et les physionomies réalistes
des bergers, -ajoutons le saint Joseph- témoins
d’une condition humaine « terrienne » décrits
par un style âpre, un modelé creusé rappelant
peut-être, selon M. Tazartes, l’éducation du peintre
auprès de son père sculpteur.
Notons également ici la composition
particulièrement influencée par l’Adoration
des bergers de Domenico Ghirlandajo (Florence,
église Santa Trinita, Chapelle Sassetti) qui permet
sans doute de replacer l’exécution de notre tableau
au début de la carrière de Michelangelo. Ferretti
le rapproche d’un centre de triptyque recomposé
avec la Vierge et l’Enfant en trône et deux anges
(Lucques, musée de la Villa Guinigi, n°138)
qu’Andrea Ugolini « Due singolari pale ed altri
appunti lucchesi » in Ricerche di Storia dell’arte,
1988, n°36 p.81-92) pense proche du retable
de Michelangelo di Pietro pour l’église San Pietro
Somaldi de 1497 et d’une Madone à l’Enfant,
Dresde, Gemäldegalerie (cf. Ugolini, p.86, fig.9).
40 000 / 60 000 €
42
30
31
43
Leonardo GRAZIA
dit Leonardo Da PISTOIA
(né vers 1505 à Pistoia)
La Vierge à l’Enfant
Panneau, trois planches de noyer, renforcé
98 x 71 cm
Restaurations anciennes
5 000 / 7 000 €
44
École FLORENTINE du XVIe siècle,
entourage d’Alessandro ALLORI
L’adoration des bergers
Cuivre
41,5 x 31,5 cm
Sans cadre
4 000 / 6 000 €
45
Girolamo GIOVENONE
(Barengo vers 1490 – documenté
à Vercelli (Piémont) 1513 – 1555)
L’adoration de l’Enfant avec saint
Nicolas de Tolentino
Panneau de bois tendre, une planche,
renforcé
34,5 x 29,5 cm
Restaurations anciennes
Sans cadre
Provenance :
ancienne collection Piero Giacosa, Turin
Bibliographie :
L.Malle, Spanzotti, Defendente, Giovenone, Nuovi
Studi, Turin 1971, pp.153-154, fig.148 (Girolamo
Giovenone)
Ce petit tableau de dévotion serait vers 1510,
le premier d’une série de trois tableaux de sujet
similaire avec quelques variantes (Turin, collection
particulière, vers 1510, fig.149, (le plus proche de
notre tableau) et Museo Borgogna Vercelli
vers 1512) tous trois jugés par Mallé comme œuvres
de jeunesse du peintre Girolamo Giovenone
(cf. Bibliographie, respectivement figs.148-149-150).
20 000 / 30 000 €
43
45
44
32
33
46
Marcello VENUSTI
(Côme 1512 – Rome 1579)
Le Christ au jardin des oliviers
Panneau de noyer toilé par endroit
36,5 x 34 cm
Au revers du panneau, un n°8 à l’encre
Notre tableau reprend avec quelques variantes
notamment dans le paysage, la partie droite
de la composition de Marcello Venusti ayant figuré
à la vente anonyme, à Londres, 14 décembre 2000
(Sotheby’s), n°186 (panneau, 54 x 73 cm) mais
aussi de celle conservée à Rome à la Galleria
Nazionale. Marcello Venusti avait l’habitude
de travailler d’après les dessins de Michel-Ange
encouragé dans cette activité par le maître
lui-même. Un dessin de Michel-Ange conservé
à Florence, au Gabinetto dei Disegni du musée
des Offices (craie noire, 35,7 x 60,5 cm) est
à mettre en rapport avec notre composition.
4 000 / 6 000 €
École de FERRARE vers 1515-1520
La Sainte Famille avec saint JeanBaptiste et les anges musiciens
Panneau de bois tendre, parqueté et cintré
dans sa partie supérieure
53 x 40 cm
Restaurations anciennes
47
École de MANTOUE vers 1550,
suiveur de Giulio ROMANO
Triomphe d’Arion
Sur un fond de paysage montagneux et lacustre
bleuté, éclairé par un ciel lumineux où s’ébattent
deux anges musiciens et trois chérubins,
l’adoration de l’Enfant par la sainte famille prend
place au premier plan de la composition, veillée
par un couple d’inséparables.
Panneau de tilleul, quatre planches,
renforcé (couvercle de clavecin)
45 x 126 cm
Restaurations anciennes
46
48
6 000 / 8 000 €
L’exécution de cette œuvre inédite revient
sans doute au pinceau d’un artiste encore
anonyme travaillant à Ferrare au début
du XVIe siècle. Si l’on y dénote une connaissance
de l’art de Raphaël dans le groupe angélique,
dans les attitudes de saint Joseph et de la Vierge,
leur typologie s’apparente à celle de ces
personnages dans la production juvénile
du ferrarais Benvenuto Tisi dit Il Garofalo
(vers 1476-1559). Le peintre responsable
de cette image en reprend les types : vieillard
à la chevelure et à la barbe bouclées et chenues,
visage de la Vierge aux traits lisses et peu
marqués, voile blanc couvrant en partie
sa chevelure divisée laissant à peine visible
une oreille, enfin fines auréoles dorées.
L’exécution plus ample des draperies suppose
une création vers les années 1515-1520.
14 000 / 18 000 €
47
34
35
48
51
École de FERRARE vers 1540
L’adoration de l’Enfant
Panneau de bois tendre, renforcé
75 x 55 cm
Au revers du panneau, présence de trois
cachets : deux de cire rouge peu lisibles :
- l’un comporte une figure féminine
assise aux côtés d’une architecture
à arcades : DUXIT INITIUM.
À l’exergue: VERO|ACCADEMIA
- un autre de cire brune comportant le
blason du royaume de Lombardie-Vénétie
qui dura de 1815 à 1866, blason sans doute
spécifique de l’administration financière ou
douanière: C.R. ACCADEMIA DI MILANO+PER
L’ESPORTAZIONE + ; au centre F.I
Fente et restaurations anciennes
50
Attribué à Luca CAMBIASO
(Moneglia 1527 - Escorial 1585 )
Vierge à l’Enfant entourée de sainte
Elisabeth et de saint Jean-Baptiste,
avec un panier de cerises
49
École PARMESANE du XVIe siècle,
suiveur de Mazzola da BEDOLI
Saint Jérôme
Panneau de peuplier, renforcé
72 x 57 cm
Restaurations anciennes
Sans cadre
4 000 / 6 000 €
Sur sa toile d’origine
148 x 117 cm
Restaurations anciennes, soulèvements
et manques
de notre tableau n’est pas sans évoquer celle d’une
Adoration de l’Enfant se déroulant dans un paysage
grandiose, donnée à ce même maître et conservée
à Bergame (Académie Carrare).
L’importance donnée ici à l’architecture en ruines
et au paysage peuplé de petits personnages
évoluant dans une nature généreuse et lumineuse
submergeant les acteurs de la scène sacrée
au premier plan, permet de situer l’exécution
de notre tableau vers les années 1530-40 ; de telles
compositions souvent plus animées se retrouvent
chez Garofalo dans sa maturité (Adoration des
Mages, datée 1537 Ferrare, Pinacoteca Nazionale
inv. 154) ou chez Girolamo da Carpi (1501-1556).
10 000 / 15 000 €
Le groupe des personnages se détache au centre
de la composition sous les arcades d’une grande
architecture de pierres d’un édifice religieux en
ruines soutenant une coupole éventrée recouverte
de végétation. Au travers de cette coupole à ciel
ouvert, passe un rayon lumineux d’essence divine
éclairant la scène de l’Adoration. Derrière cette
dernière, l’architecture ruiniforme laisse entrevoir
un paysage montagneux où l’on aperçoit au loin
un couple marchant et un berger.
Notre tableau peut être rapproché des
compositions de Luca Cambiaso situées
dans les années 1570 comme la Vierge
à l’Enfant avec saint Jean-Baptiste et sainte
Elisabeth (conservée à Gênes, collection
particulière, toile, 115 x 95 cm).
10 000 / 12 000 €
Des éléments de la construction se détachent
à droite de la scène: une colonne cannelée gît
à terre, tandis qu’une autre à demi brisée présente
son socle orné d’un motif sculpté en bas-relief.
A gauche parmi l’enchevêtrement de pierres on
distingue à peine l’âne et le bœuf.
Au centre, la Vierge et saint Joseph agenouillés à
même le sol, adorent l’Enfant; celui-ci entièrement
nu, allongé dans une caisse en bois garnie
de paille et recouverte d’un drap blanc regarde saint
Joseph tandis que la Vierge lui prend la main droite.
Il faut vraisemblablement replacer cette œuvre
inédite jusqu’à présent dans la production picturale
de l’école de Ferrare au milieu du XVIe siècle où ce
type d’image dévotionnelle a fait florès.
50
49
36
En témoignent de nombreuses Adorations
de composition semblable exécutées par des
artistes tels l’Ortolano (1487-1527), Benvenuto
Tisi dit Il Garofalo(Vers 1476-1559) ou Dosso Dossi
(documenté de 1517-1548). Si la typologie de la
Vierge et celle de l’Enfant rappellent celle de ces
mêmes personnages dans les œuvres précoces
de Garofalo, le saint Joseph, vieillard barbu à la
calvitie prononcée, peut trouver sa correspondance
-tout en s’en démarquant par un canon moins
allongé- dans le type du Saint Barthélémy ou au
Maître des Douze Apôtres, peintre actif à Ferrare
au milieu du XVIe siècle (cf. J. Bentini, La Pinacoteca
Nazionale di Ferrara, Bologne 1992, inv. 114, p.152,
fig. 184). Hormis l’architecture, la composition
37
51
52
Mirabello CAVALORI
dit Mirabello di SALINCORNO
(Florence 1535 – 1572)
La résurrection de Lazare
Panneau de peuplier parqueté
112,5 x 116 cm
Restaurations anciennes
Cette Résurrection de Lazare s’impose à nous
par ses contrastes d’ombre et de lumière,
notamment ceux qui sculptent le corps de Lazare
et creusent les drapés. Le jeu des couleurs,
l’opposition du rose clair et du bleu sombre
se retrouvent également dans les tableaux
que Cavalori a peints pour le Studiolo
de Francesco I de Medici au Palazzo Vecchio
de Florence, œuvres d’attribution certaine.
Si l’on poursuit la comparaison avec l’une d’elles :
l’Atelier de teinture de la laine (116 x 86 cm,
cf. Watteville, T.I, ill. 476 p.318), il est intéressant
de rapprocher l’homme occupé à desserrer
les liens de Lazare à celui qui, nous faisant
face, remue la laine dans la cuve. Les éléments
d’architecture qui renvoient au premier plan à
la scène de la résurrection annoncent le décor
qui sera celui de l’Atelier de teinture. Entre les
deux, Cavalori aura été à Venise et y aura vu
les grandes architectures de Véronèse. La figure
du Christ bénissant Lazare qui domine notre
composition et ferme le triangle dans lequel
Cavalori a concentré la scène est à mettre
en rapport avec celles de Saint-Roch bénissant
les pestiférés (cf. Privitera, ill.17) ou celle d’Isaac
bénissant Jacob (panneau, 58 x 43,5 cm),
vente anonyme, Londres, 17 décembre 1999
(Christie’s, n°41). On y retrouve la même beauté
du geste et la même physionomie de la main
qui caractérise l’artiste.
Nous connaissons peu de dessins de Cavalori,
quelques études de modèles éxécutées en atelier.
Le Musée des Offices de Florence conserve
un « putto assis » (n°6678 Fr) qui peut être
rapproché de l’enfant nu aux pieds de Jésus.
Parmi les œuvres récemment redécouvertes
de Mirabello Cavalori, cette Résurrection de
Lazare est une des plus intéressantes car,
située vers 1560, elle nous renseigne sur la
production de l’artiste avant qu’il ne participe
au décor du Studiolo de Francesco I de Medici
au Palazzo Vecchio de Florence. Elle montre bien
ce que Mirabello a trouvé auprès de Michele
Tosini (Florence, 1503-1577), son premier maître,
notamment dans le contropposto des deux têtes
centrales. Elle confirme également qu’il a dû avoir
entre les mains des dessins du Pontormo. On sait
par des sources d’archives que Battista della Pala
avait commandé une résurrection de Lazare à cet
artiste, tableau envoyé à François I et aujourd’hui
perdu. Si l’on s’enhardit à penser que Mirabello
Cavalori ait vu les dessins préparatoires à cette
œuvre on peut imaginer que ce tableau nous
renseigne sur la composition de ce tableau perdu.
Nous remercions Monsieur Carlo Falciani qui nous
a suggéré l’attribution après examen du tableau
et qui a communiqué les éléments nécessaires
à sa description
Bibliographie abrégée en rapport :
- Caroline de Watteville (sous la dir. de Giuliano
Briganti), La pittura in Italia : Il Cinquecento,
Milan,1988 T.I, p.318 et T.II, p.674
- Marta Privitera, «Macchietti e Cavalori “amicissimi e
compagni” » in Paragone, n° 675, mai 2006, pp.14-27.
100 000 / 140 000 €
52
38
39
53
54
Attribué à Ventura
di Arcangelo SALIMBENI
(Sienne 1568 – 1613)
Le songe d’une apparition de la
Vierge à saint François d’Assise
Attribué à Francesco
CAVAZZONI
(Bologne 1559 – 1616)
La Visitation
Cuivre
29 x 22 cm
Notre tableau est à rapprocher d’une
composition semblable attribuée à Ventura
di Arcangelo Salimbeni ayant figuré à la
vente anonyme, Espace Tajan, Paris, 23 Juin
2009 sous le n°9 (cuivre, 36 x 27 cm).
6 000 / 8 000 €.
Panneau de sapin cintré dans la partie
supérieure, une planche, non parqueté
41 x 21 cm
Fente et restaurations
Notre tableau est à mettre en rapport
avec la composition de Francesco Cavazzoni
conservée à Lucques, au musée de la Villa
Guinigi.
6 000 / 8 000 €
55
Alessandro CASOLANI
(Sienne 1552 – ? 1606)
Marie-Madeleine repentante
Toile
79 x 65 cm
Restaurations anciennes
Elève de Arcangelo Salimbeni, Alessandro Casolani
mène sa carrière dans différentes régions d’Italie,
à Pavie où il peint pour la Certosa, à Sienne où
il répond à de nombreuses commandes, mais aussi
à Naples, à Gênes et à Fermo dans les Marches.
Notre tableau illustre parfaitement la peinture
raffinée à Sienne dans la deuxième partie
du XVIe siècle fortement imprégnée de l’œuvre
de Frederico Barocci (1526-1612).
La mise en page, la profondeur de la scène
ainsi que le traitement des couleurs acidulées,
témoignent de cette influence. En revanche,
les canons de Marie-Madeleine - paupières lourdes
et petite bouche - sont caractéristiques des figures
d’Alessandro Casolani telles qu’on peut les voir
dans L’adoration des bergers conservé à Sienne,
Santa Maria dei Servi (toile, 217 x 176,5 cm)
ou dans La naissance de la Vierge conservé
à Sienne à San Domenico (toile, 350 x 302 cm).
Quant aux gestuelles délicates de la sainte,
elles sont à rapprocher de celles de la Vierge
de l’Annonciation conservée à Sienne, Monte
dei Paschi (toile, 101 x 74 cm).
15 000 / 20 000 €
53
54
40
55
41
56
Attribué à
Camillo PROCACCINI
(Bologne 1546 – Milan 1626)
L’Adoration des bergers
Toile
40 x 30 cm
Au revers de la toile, deux
monogrammes imprimés : SB
Provenance :
collection Cremer, Dortmund selon une
inscription au crayon au revers du châssis
8 000 / 10 000 €
57
Attribué à Carlo BONONE
(Ferrare 1569 – 1632)
Le martyre de saint André
Panneau de bois tendre cintré
dans la partie supérieure,
une planche, non parqueté
52,5 x 28,5 cm
Fente
Au revers, une ancienne attribution
à Sebastiano Filippi (dit Bastianino).
6 000 / 8 000 €
58
Attribué à Ludovico CARDI
dit Il CIGOLI
(Florence 1559 – 1613)
Saint François d’Assise, soutenu
par un ange après avoir reçu
les stigmates
Toile
132 x 93 cm
Déchirures et restaurations
Notre tableau est à mettre en relation avec
le Saint François d’Assise recevant les stigmates
de Ludovico Cardi conservé à Florence, aux Offices
(panneau, 247 x 171 cm).
10 000 / 15 000 €
56
57
58
42
43
59
École FERRARAISE du XVIe siècle,
entourage de Ippolito SCARCELLINO
Le baptême du Christ
Panneau de noyer ovale, une planche,
marouflé sur un panneau de résineux
11 x 9,5 cm
59
4 000 / 6 000 €
60
Attribué à Pasquale OTTINO
(Vérone vers 1580 – 1630)
Le baptême du Christ
61
62
École ALLEMANDE, 1613
Portrait présumé de Fridericus
Richardus Mockelius, à l’âge
de dix-neuf ans
Attribué à Pietro FACCINI
(Bologne 1562 – 1602)
Portrait d‘homme
Panneau de hêtre, renforcé 33 x 25 cm
Daté en haut du panneau : M.D.CXIII
Panneau de bois tendre (peuplier ?)
de forme ovale, une planche,
non parqueté
14 x 10,5 cm
8 000 / 12 000 €
3 000 / 4 000 €
Panneau ovale, parqueté
27 x 36,5 cm
Fente et restaurations anciennes
Sans cadre
3 000 / 4 000 €
62
60
61
44
45
64
Attribué à
Giulio Cesare AMIDANO
(Parme 1566 – 1630)
Le repos de la sainte famille
pendant la fuite en Egypte
Panneau doublé
22 x 20,5 cm
Restaurations anciennes
63
2 000 / 3 000 €
Attribué à
Giovanni Andrea SIRANI
(Bologne 1610 - 1670)
L’Enfant Jésus
jouant avec un oiseau
Toile
55,5 x 66,5 cm
Nous remercions le Professeur Alessandro
Brogi qui a authentifié le tableau après
examen d’une photographie numérique.
3 000 / 4 000 €
65
École MILANAISE
du XVIIe siècle, entourage de
Giulio Cesare PROCACCINI
Vierge à l’Enfant avec
saint Jean-Baptiste
66
Attribué au
MAÎTRE de L’INCRÉDULITÉ
de SAINT THOMAS
(Actif dans la première moitié
du XVIIe siècle à Rome)
Panneau de bois tendre, une planche,
renforcé
54 x 42 cm
4 000 / 6 000 €
64
La diseuse de bonne aventure
Toile
142 x 101 cm
Notre tableau peut être rapproché de l’œuvre
du Maître de l’incrédulité de saint Thomas baptisé
ainsi par Gianni Papi à partir d’un corpus réuni
dès 1997 autour de la composition éponyme
(Rome, Palazzo Valentini, toile, 135 x 154 cm)
et qui a été montré lors de l’exposition à Milan,
Il Genio degli Anonimi (Palazzo Reale, 15 octobre
2005 - 6 février 2006). Aujourd’hui trente-cinq
tableaux semblent pouvoir être donnés à ce peintre
actif à Rome entre 1620 et 1640.
Plus précisément notre tableau peut être comparé
à certaines œuvres de ce corpus : on retrouve
le même traitement des carnations et le coloris
des vêtements ainsi que la position des
personnages de trois-quarts ou disposés en groupe
circulaire comme dans le Joueur de carte (toile,
66 x 51 cm) conservé à Rome, Palazzo Barberini,
ou Sainte Cécile au piano avec un violoniste et un
buveur (toile, 115 x 102 cm, localisation inconnue, cf.
cat. exp., Milan, 2005-2006, H 21, p. 96, p.123).
15 000 / 20 000 €
65
63
46
47
66
67
Giambattista PIAZZETTA
(Pietrorossa 1682 – Venise 1754)
La Crucifixion avec saint François
priant au pied de la croix
Toile
75 x 54,5 cm
Porte une signature en bas à droite :
F. FD ZURBARAN
Au revers, deux cachets de cire
Notre tableau doit être mis en relation avec deux
œuvres situées tôt - vers 1720 - dans l’œuvre
de Giambattista Piazzetta, La Crucifixion entre
les deux larrons conservé à Venise à la Galleria
de l’Accademia (toile, 76 x 62 cm) et La Crucifixion
de l’église paroissiale de Preani au Montenegro
(toile, dimensions inconnues). À ces deux tableaux,
trois autres compositions peuvent être ajoutées
(cf. Adriano Mariuz, L’opera completa del Piazzetta,
Milano 1982, n° 19, 20a, 20b) qui sont en rapport
selon George Knox (courriel du 6 février 2010)
avec la Crucifixion perdue de Poveglia connue
par une gravure de Zucchi. Si dans aucune
de ces compositions n’apparaît de figure humaine,
notons l’existence d’un dessin représentant
Marie-Madeleine au pied de la croix
(craie, dimensions inconnues, cf. George Knox,
Giambattista Piazzetta 1682 - 1754, Oxford, 1992,
fig.118, p.160) préparatoire pour un tableau
connu aujourd’hui uniquement par une gravure
de Martino Schedl (Dresde, Kupferstichkabinett,
cf. Knox, op. cit., fig.117, p.160)
À rapprocher de compositions datées des années
1720, notre tableau témoigne encore de l’influence
du maître bolonais de Piazzetta, Giuseppe-Maria
Crespi : le clair-obscur très fort voire heurté,
la matière grasse ainsi que les tonalités chocolat
sont autant d’indices de cette formation.
De ces éléments naît une tension dramatique forte
- ici renforcée par la présence de saint François
reclus dans la prière à l’ombre du Christ qui caractérise sa production à cette époque.
Juan Fernandez est l’un des rares artistes
espagnols de renommée internationale
au XVIIe siècle. Son nom est associé au début
de la peinture de « bodegones », ces tableaux
espagnols de nature morte qui rassemblent
quelques objets de la vie quotidienne,
les éclairant d’une lumière caravagesque
qui leur confère un aspect presque religieux.
Le choix des objets qu’il représente reflète
son mode de vie rural : s’il n’a jamais vécu
à Madrid, il s’y rend régulièrement pour livrer
les œuvres que les plus grands collectionneurs
madrilènes et même étrangers lui ont
commandées.
C’est ainsi que certaines de ses œuvres entrent
dans la collection de Charles I d’Angleterre.
Curieusement son œuvre est mal connue et
le corpus reste à faire.
Nous remercions George Knox qui a reconnu
l’authenticité du tableau après l’examen d’une
photographie numérique et nous a transmis les
éléments nécessaires à la description du tableau.
Nous pouvons rapprocher notre tableau d’un Vase
de fleurs avec une branche de lys autrefois attribué
à Zurbaran et conservé au musée du Prado,
à Madrid (toile, fragment, 44 x 34 cm).
68
Attribué à Juan Fernandez
dit LE LABRADOR
(Documenté à Madrid entre 1629
et 1636)
Nature morte de fleurs et de cédrats
Toile
71 x 48,5 cm
15 000 / 20 000 €
15 000 / 18 000 €
67
68
48
49
69
69
École ROMAINE de la deuxième
moitié du XVIIe siècle,
suiveur de Francesco ROMANELLI
L’atelier d’un sculpteur
Toile
60 x 72 cm
72
4 000 / 6 000 €
Giovanni CRIVELLI
dit Il CRIVELLINO
(actif dans la première partie
du XVIIIe siècle)
Coq et raisins
70
70
École ESPAGNOLE vers 1650,
entourage de Juan de VALDES LEAL
L’Adoration des bergers
Toile
68,5 x 90,5 cm
Au revers du châssis, un cachet de cire
avec des armes
Panneau préparé et renforcé
36 x 47 cm
Petits manques
4 000 / 6 000 €
6 000 / 8 000 €
71
73
École ITALIENNE vers 1620,
entourage d’Antonio TEMPESTA
Angelo SOLIMENA
(Canale di Serino vers 1630 –
Nocera vers 1716)
La Déploration
L’Adoration des mages, grisaille
Toile
35 x 54,5 cm
Restaurations anciennes
Sans cadre
71
72
Toile
63 x 94,5 cm
Restaurations anciennes
4 000 / 6 000 €
6 000 / 8 000 €
50
51
73
74
Giuseppe Bartolomeo CHIARI
(Rome 1654 – 1727)
L’ange de l’Annonciation
Toile
65 x 45 cm
Probablement fragmentaire
Nous remercions le professeur Alessandro
Brogi qui nous a suggéré une attribution
à Giuseppe Bartolomeo Chiari après examen
d’une photographie numérique et propose
de dater le tableau des années 1710-1720.
5 000 / 7 000 €
75
Attribué à Marco BENEFIAL
(Rome 1684 – 1764)
La mort de sainte Claire
Toile
73,5 x 59,5 cm
Née en 1194, Claire d’Assise quitte sa noble famille
à l’âge de dix-huit ans et renonce à tous ses biens
pour rejoindre saint François. Avec l’aide du saint,
elle fonde la communauté des Clarisses dont
elle devient l’Abbesse en 1215. Elle accueille
des femmes, dont sa mère et deux sœurs,
qui renoncent à tous leurs biens et leurs revenus,
vivant dans une extrême pauvreté et ne vivant que
de l’aumône. Décédée en 1253, elle est canonisée
par Alexandre IV en 1255. On représente sa mort
entourée de femmes ou de Franciscains comme ici,
qui évoquent alors la figure inséparable de sa vie,
saint François d’Assise mort en 1226.
3 000 / 5 000 €
76
Carlo Antonio TAVELLA
(Milan 1668 – Gênes 1738)
Bergers devant une ville fortifiée
Toile
73 x 62,5 cm
74
4 000 / 6 000 €
77
École ANVERSOISE vers 1550,
atelier de Pieter COECK van AELST
La Vierge à l’Enfant entourée d’anges
musiciens et de saint Antoine ( ?)
Panneau doublé, parqueté et cintré dans
la partie supérieure
27 x 20 cm
Sans cadre
75
8 000 / 12 000 €
76
77
52
53
78
Vincent SELLAER
(Actif à Malines avant 1538
et après 1544)
La Vierge à l’Enfant
Panneau de chêne, parqueté
62 x 52 cm
Petits manques
Sans cadre
Après son séjour en Italie, à Brescia,
Vincent Sellaer se fixe à Malines faisant figure
de véritable romaniste, restant fidèle à Raphaël,
Michel-Ange et Parmesan et surtout à Léonard
de Vinci. S’il emprunte à ce dernier certains
modelés et certains sujets, son œuvre illustre
la synthèse réussie et étrange entre l’Italie
et le Nord, produisant des compositions qui lui
sont très spécifiques notamment dans le rendu
des carnations, dans la solidité des corps
et dans la densité de la composition. Le corpus
de Vincent Sellaer est reconstitué autour d’un
seul tableau signé et daté : Laissez-venir à moi
les petits enfants conservé à Münich anciennement
au château de Schleissheim aujourd’hui à la Alte
Pinakothek (panneau, 83 x 127,5 cm, 1538).
Notre tableau témoigne parfaitement de
ce syncrétisme : le visage de notre Vierge
est à rapprocher de celui de Léda conservé
à Valenciennes, musée des Beaux-Arts (panneau,
109 x 88 cm), tous deux conservent le souvenir
de Léonard de Vinci réinterprété à la manière
flamande.
30 000 / 40 000 €
78
54
55
79
79
Attribué à Hans Von AACHEN
(Cologne 1552 – Prague 1616)
La montée au calvaire
Cuivre
36 x 45 cm
Petits manques
6 000 / 8 000 €
80
81
Anthonie BLOCKLANDT
(Montfoort 1532 ou 1534 – Utrecht 1583)
Jeune femme et sa servante
École de PRAGUE vers 1600,
suiveur de Bartholomeus SPRANGER
Vénus et Cupidon au miroir
Panneau de chêne, une planche, renforcé
39 x 49 cm
Restaurations anciennes et fente
80
Toile
159 x 93,5 cm
Restaurations anciennes
4 000 / 6 000 €
10 000 / 15 000 €
81
56
57
82
Attribué à
Gillis III van CONINXLOO
et Karel van MANDER I
(Anvers 1544 – Amsterdam 1607)
(Meulebeke 1548 – Amsterdam 1606)
Le baptême du Christ dans un paysage
Toile
109 x 153,5 cm
Provenance :
vente de la collection Ricardo Santo Spirito,
de la succession du marquis d’Argenson et divers,
Paris, Pavillon Gabriel, 17 juin 1977, (Mes Ader,
Picard et Tajan), n°7 (attribué à Paul Bril)
La mise en page bipartite de notre composition,
l’ouverture sur l’arrière-plan bleuté et la présence
de la végétation ainsi que le rendu des arbres
nous invitent à attribuer le paysage de notre
tableau à Gillis III van Coninxloo. Né à Anvers,
ce dernier est le représentant emblématique
de l’école de Frankenthal qui révolutionne l’art
du paysage dès 1583. Il s’installe à Amsterdam
à partir de 1593. Héritier des paysagistes flamands
comme Hans Bol et Joachim Patinir, son œuvre
annonce aussi les paysagistes hollandais
du XVIIe siècle, par l’ampleur de ses paysages
et leur caractère décoratif. Parmi ses émules,
citons Karel van Mander, son contemporain, à qui
nous attribuons les figures de notre composition.
Célèbre comme historien d’art pour son Livre
des Peintres, Het Schilderboeck, considéré comme
le premier ouvrage scientifique sur les principaux
artistes d’Europe du Nord du XIVe au XVIe siècles,
ce dernier est, dans la tradition de la Renaissance,
un artiste complet à la fois poète, écrivain, peintre
et dessinateur. Ses peintures sont rares et son
œuvre est surtout connu par des gravures d’après
ses dessins. Formé dans son pays natal,
il poursuit sa formation en Italie où il rencontre
Vasari à Florence et Spranger à Rome.
Sur l’invitation de ce dernier, il se rend à Vienne
et y travaille pour l’empereur Rodolphe II.
Plus tard, il s’installe à Haarlem et fonde avec
Hendrick Goltzius et Cornelis Cornelisz van
Haarlem, l’Académie de Haarlem dans laquelle
il professe ses théories artistiques. Les trois
artistes sont appelés « les maniéristes de
Haarlem » et leurs œuvres sont le trait d’union
entre l’art hollandais du XVIe siècle et celui du
XVIIe siècle. Les figures de notre tableau témoignent
en effet de cet art transitoire aux canons encore
maniéristes que l’on retrouve dans un dessin,
Allégorie de la Nuit, conservé à Rennes musée des
Beaux-Arts (encre noire et lavis, 18,3 x 28,9 cm), ou
encore particulièrement dans la figure du mendiant
dans le tableau daté de 1598 et monogrammé, Jésus
au temple, conservé à Vienne au Kunsthistorisches
Museum (panneau, 95 x 66 cm).
20 000 / 30 000 €
82
58
59
83
Jacob van HULSDONCK
(Anvers 1582 – 1647)
Coupe de prunes et cerises
sur un entablement
Panneau de chêne, une planche,
non parqueté
24 x 32 cm
Né à Anvers, c’est pourtant à Middleburg
que Jacob van Hulsdonck se forme dans l’influence
d’Ambrosius Bosschaert Le Vieux, probablement
à son contact direct dans son atelier. Dans le choix
de ses sujets comme dans son style méticuleux et
très descriptif, l’influence de ce dernier est évidente.
Cependant l’œuvre de Hulsdonck se distingue
notamment par le choix d’une mise en page très
sobre augmentant ainsi la sacralité de la nature
morte, mettant en scène souvent une corbeille
ou une assiette sur une table comme l’illustre
notre panneau. Par ses tonalités, le choix des fruits
et la présence des gouttelettes sur la table, notre
tableau peut être rapproché de la composition ayant
figuré à la vente anonyme, Londres, 9 décembre
1988 (Christie’s), n° 105 (cuivre, 29 x 35 cm).
40 000 / 60 000 €
83
60
61
84
Johannes BOSSCHAERT
(Middelburg vers 1610 –
Dordrecht après 1628)
Nature morte de prunes, pommes,
poires et cerises dans une coupe
de Delft posée sur une table
et entourée d’insectes
Panneau de chêne, parqueté,
probablement fragmentaire
36 x 53,5 cm
Trace de signature en bas à droite
Restaurations anciennes
Provenance : Vente anonyme, Londres,
8 décembre 1992 (Phillip’s), n°162
Second fils d’Ambrosius Bosschaert Le Vieux,
Johannes Bosschaert entre très tôt dans l’atelier
de son père en 1621. À la mort de son père,
il rejoint son oncle Balthazar van der Ast à Utrecht.
C’est auprès de lui, qu’il produit sa première
œuvre connue, datée de 1625, Un bouquet
de fleur dans un Röhmer présenté dans une
niche (panneau, 28 x 25 cm, conservé à Dresde,
Gemäldegalerie). Jusqu’alors aucun tableau daté
ne permet de reconstituer son œuvre après 1628.
85
W. MERTENS
(actif à Anvers vers 1641)
Nature morte au panier de fruits,
au homard, grappes de raisin et pièces
d’orfèvrerie sur un entablement
Toile
64 x 81 cm
Notre tableau peut être rapproché d’une
composition signée Johannes Bosschaert,
Nature morte de fruits dans une assiette en
porcelaine conservée à La Haye, Rijksdienst
Beeldende Kunst (panneau, 68,5 x 108 cm) : les
deux tableaux présentent une mise en page similaire
ainsi que la même coupe de Delft chargée de fruits.
Provenance :
probablement, vente anonyme, Paris, Palais
des Beaux-Arts, 11-10 octobre 1955, n°192
(Joris van Son)
L’identité de W. Mertens est encore très
mystérieuse même si un certain Wouter Mertens
est mentionné dans la liste de la guilde de Saint
Luc à Anvers en 1641-1642, cependant il n’est pas
connu comme peintre de nature morte mais comme
brodeur.En revanche, un certain Cornelis Mertens,
maître en 1656 et mort en 1698, est connu pour
avoir peint des natures mortes mais aucun tableau
signé ni monogrammé de lui nous est parvenu.
Il est possible que pour des raisons méconnues,
il ait signé ses tableaux W. Mertens. Notons
qu’il existe un petit nombre de tableaux signés
Thomas Mertens actif dans les années 1666-1670
probablement fils de Cornelis et aux compositions
très proches. Quelle que soit l’identité réelle
de cet artiste, notre tableau est bien à rattacher
à ce petit corpus de tableaux signés W. Mertens.
En effet, la mise en page, fortement inspirée
de Cornelisz de Heem, se distingue par une
disposition très centrée laissant parfois les
parties extérieures étonnement vides renforçant
ainsi la force de la composition, comme
sur Nature morte de fruits au homard ayant
figuré à la vente anonyme, Londres, 28 mars 1977
(Sotheby’s), n° 39 (toile, 82 x 114 cm).
De plus nous retrouvons le même hanap dans
une autre composition Nature morte de fruits,
signée également, ayant figuré à la vente
anonyme, Londres, 8 juillet 1983 (Sotheby’s),
n°69 (toile, 119 x 181 cm).
Nous remercions Fred Meijer qui a suggéré cette
attribution après l’examen d’une photographie
numérique.
20 000 / 30 000 €
Nous remercions Fred Meijer qui a confirmé
l’attribution du tableau après examen d’une
photographie numérique.
15 000 / 20 000 €
84
85
62
63
86
Hans JORDAENS III
(Anvers 1595 - 1643)
Le monde rendant hommage
à Apollon
Toile
120 x 198 cm
Provenance :
vente anonyme, Londres,
17 décembre 1999 (Christie’s), n°125
87
Notre tableau est une reprise avec variantes
de l’œuvre de Frans Francken II, de petite
dimension, signée et datée 1629, conservée
au Landesmuseum de Oldenburg (panneau,
64,5 x 104,5 cm, cf. Ursula Härting, Frans Francken III,
Die Gemälde, Freren, 1989, n°377, pl.56).
Frans FRANCKEN II
(Anvers 1581 – 1642)
La tentation de saint Antoine
Cuivre parqueté
55,5 x 72 cm
Hans Jordaens III collabore à plusieurs reprises
avec Francken (cf. par exemple, Harting
op. cit. n°9, ainsi que Jan Denucé, Inventare
von Kunstsammulngen zu Antwerpen im 16 u.
17. Jahrhundert, Anvers, 1932, p. 46). On peut
rapprocher le traitement des figures avec celui
de ceux représentés sur La rencontre de Jacob
et Joseph, daté 1636 (toile, 149 x 199 cm, Brest,
musée des Beaux-Arts).
20 000 / 30 000 €
20 000 / 30 000 €
87
86
64
65
90
Cornelis de VOS
(Hulst 1585 – Anvers 1651)
Portrait de femme à la collerette
Toile, fragmentaire
59 x 50 cm
Soulèvements et restaurations anciennes
8 000 / 12 000 €
91
Cornelis Cornelisz van HAARLEM
(Haarlem 1562 – 1638)
Le baptême du Christ
88
Panneau de chêne, trois planches, renforcé
61 x 97,5 cm
Restaurations anciennes
10 000 / 12 000 €
90
88
Peter QUAST
(Amsterdam 1606 – 1647)
Une famille attablée
Panneau de chêne, une planche,
non renforcé
20 x 28,5 cm
Fente
3 000 / 4 000 €
89
Attribué à Marten PEPYN
(Anvers 1575 – 1642)
Le Christ au roseau
Panneau de chêne, parqueté
26 x 20,5 cm
Sans cadre
89
1 500 / 2 000 €
91
66
67
94
92
94
92
École HOLLANDAISE du XVIIe siècle,
entourage de Michael SWEERTS
Le retour du fils prodigue
Toile
46,5 x 57,5 cm
Restaurations anciennes
Panneau de chêne, une planche,
non parqueté
46 x 70 cm
Monogrammé en bas à droite : TB
6 000 / 8 000 €
4 000 / 6 000 €
95
93
École HOLLANDAISE du XVII siècle
Paysage de rivière gelée avec un
moulin
e
Toile
42 x 51,5 cm
93
Jan Theunisz BLANKERHOFF
(Alkmaar 1629 – Amsterdam 1669)
Voilier à l’entrée d’une ville
École ANVERSOISE du XVIIe siècle,
entourage de Johann BOECKHORST
Le Couronnement de la Vierge
Toile
130,5 x 119,5 cm
Restaurations anciennes
4 000 / 6 000 €
3 000 / 4 000 €
68
69
95
97
Ferdinand van KESSEL le Vieux
(Anvers 1648 – Breda 1696)
Singerie dans une cuisine
Toile
61 x 86,5 cm
Restaurations anciennes
Notre tableau est proche de la composition
du même artiste ayant figuré à la vente anonyme,
à Londres, 10 juillet 2008 (Sotheby’s), n° 202
(£ 79 250) (panneau, 47 x 67,5 cm).
14 000 / 18 000 €
96
Job BERKHEYDE
(Haarlem 1630 – 1693)
Une mère et son enfant dans
une boulangerie où est exposé
un gâteau Taai-Taai, spécialité
de la Saint-Nicolas
Toile
48 x 39,5 cm
Restaurations anciennes
Provenance :
- collection Bernard Houthakker, Amsterdam,
en 1969, selon une étiquette au revers du châssis
- vente anonyme, Londres, 6 juillet 1993 (Phillip’s), n°154
Bibliographie :
Sylvain Boyer, Franck Guillaume, Les maîtres
du Nord, musée Calvet, Avignon, 2006, pp.31-32.
Un tableau sur toile (dimensions inconnues)
du même sujet et du même artiste présentant
d’importantes variantes, notamment dans les
figures du premier plan et l’arrière plan à droite,
est conservé à Oberlin, Allen Memorial Art Museum.
96
8 000 / 12 000 €
97
70
71
98
Attribué au MAÎTRE de FLORE
(Actif en Italie (?) et en France
au XVIe siècle)
Vénus, Cupidon et les Grâces
Toile, probablement transposée
106 x 123 cm
Restaurations anciennes
Provenance :
Galerie Heim dans les années 1980 Bibliographie :
- Fréderic Boyer, Panorama du XVIe siècle, 1961,
Paris, p.97 (attribué au Maître de Flore) - Pierre Rosenberg, Marion C. Stewart, French
Paintings, 1500-1825, The Fine arts Museums of San
Francisco, 1987, p.27 (attribué au Maître de Flore)
Le corpus attribué au Maître de Flore a été initié
par Charles Sterling qui proposa de regrouper
sous ce nom différents tableaux de l’école
de Fontainebleau, Flore, de l’ancienne collection
du baron d’Albenas à Montpellier (aujourd’hui
aux Fine Arts Museums de San Francisco sous le
titre de Venus et l’Amour, panneau, 97 x 70 cm),
La naissance de l’Amour du Metropolitan Museum
of Art de New-York (panneau, 108 x 130,5 cm),
Céphale et Procris (ancienne coll. Seligman,
aujourd’hui à Paris, au musée du Louvre, plume,
lavis, encre, 21,5 x 30 cm), Le Triomphe de Flore
(Vicence, collection particulière, panneau,
131 x 110 cm) ainsi que Venus et les Amours
(Vicence, collection particulière, support
et dimensions inconnues). Un tableau conservé
à Ravenne, à la Pinacoteca, L’Allégorie de
l’Abondance (panneau, 85 x 61 cm) ajouté
à ce groupe par Sylvie Béguin (cf. Béguin, 1961)
a éclairé, par sa provenance (Carpi, Emile-
Romagne), notre connaissance du foyer culturel
éventuel du Maître de Flore et de ses affinités avec
Primatice et Niccolo dell’Abate. Le Concert d’après
Primatice, conservé au Musée du Louvre (panneau,
122 x 138,5 cm) est intégré à ce groupe aujourd’hui
sans hésitation ainsi que La Charité, du Louvre
(panneau, 147,5 x 97 cm, cf. Cordellier, 2004-2005,
n°181, reproduit p.347), selon l’avis de Boris Lossky
(cf. Lossky, 1979, n°11, p.98) mais malgré les
réticences exprimées par Sylvie Béguin (cf. Béguin,
1973, t.2, n°235 - comme anonyme).
Ce groupe de tableaux, complexe et fluctuant,
présente quelques caractéristiques communes :
outre la présence des affinités évidentes avec
l’art du Primatice, il faut noter l’influence très
forte de Bronzino (notamment son Allégorie
dans les collections royales françaises au
XVIe siècle, aujourd’hui à la National Gallery
à Londres, panneau, 146 x 116 cm), la sensualité
et l’élongation extrême des corps -notamment
la figure nue au premier plan que l’on retrouve
dans notre composition, la densité des
compositions, l’aspect très décoratif et la palette
de couleurs souvent claires et froides. Au début
des années 1960, Sylvie Béguin (cf. Béguin,
1961, p.304) a proposé d’identifier le Maître
de Flore à Ruggiero di’Ruggieri : ce dernier,
un des rares peintres ayant travaillé à
Fontainebleau à être cité par Vasari, a travaillé
à Bologne. De plus, sa présence dans le testament
du Primatice témoigne des liens tout particuliers
tissés entre lui et l’immense artiste. Aujourd’hui,
et Sylvie Béguin le conçoit dès 1979 (cf. Béguin,
1979, p. 1093), il est admis que l’on ne peut
restituer tout le corpus du Maître de Flore
à Ruggiero di’Ruggieri ni à un unique autre artiste
mais qu’il se trouve plusieurs mains à identifier,
entre autres, parmi les Cousin ou avec GiulioCamillo dell’Abate, le fils de Niccolo.
Notre tableau est à mettre en rapport avec un
dessin conservé au Teylers Museum à Haarlem
(craie rouge, crayon et encre, 28,5 x 26,7 cm)
et attribué à Niccolo dell’ Abate. Cette attribution
a été remise en cause par Sylvie Béguin
(cf. Rosenberg et Stewart, 1987, biblio. supra, p.27)
qui y voyait la main d’un auteur bellifontain mais
anonyme du Triomphe de la Chasteté conservé
aux Fine Arts Museums de San Francisco (toile,
87,5 x 121,5 cm).
Ainsi notre tableau est un rare témoignage de la
production raffinée et précieuse d’artistes actifs
sur le formidable chantier de Fontainebleau,
profondément marqué par Primatice comme le
soulignent différents éléments de la composition :
la figure de dos, à l’arrière-plan rappelle les deux
figures d’une composition du Primatice connue
par un tableau anonyme (panneau, 114 x 142 cm,
ayant figuré à la vente anonyme, 16 décembre
2008 (Tajan), n°30) mais aussi la figure de Vénus
qui n’est pas sans évoquer le dessin du Primatice,
Vénus conservé à Paris, musée du Louvre (plume
et encre brune, lavis beige, stylet, 20,7 x 15,8 cm).
Bibliographie abrégée en rapport :
- Sylvie Béguin, « Le Maître de Flore de l’École de
Fontainebleau », in Art de France, I, 1961, pp.301-305 ;
- Sylvie Béguin, in cat. exp., Fontainebleau, L’art
en France, 1528-1610, Ottawa, 1973 ;
- Sylvie Béguin, « Maître de Flore », in Petit
Larousse de la peinture, sous la direction
de Michel Laclotte, Paris, 1979, t.2, p.1093 ;
- Boris Lossky, Le Maniérisme en France
et en Europe du Nord, Genève, 1979 ;
- Dominique Cordellier, in cat. exp. Primatice,
le maître de Fontainebleau, Paris, 2004-2005.
20 000 / 30 000 €
98
72
73
101
Le MAÎTRE à la CHANDELLE
(actif à Rome vers 1630)
Le fumeur allumant sa pipe
à la chandelle
Toile
71,5 x 54,5 cm
La figure du Maître à la chandelle auquel nous
attribuons cette belle étude de fumeur est encore
bien énigmatique. Elle doit son nom à Benedict
Nicolson qui, en 1960 et 1964, rassembla une
quarantaine de scènes nocturnes avec des
personnages à mi-corps éclairés par une chandelle.
Réattribuant des tableaux donnés jusqu’alors
à Georges de La Tour, Gerrit van Honthorst ou
d’autres, il redonna vie à ce peintre anonyme.
99
99
École FRANCAISE vers 1620,
atelier de Simon VOUET
Saint Sébastien
Toile
94 x 76,5 cm
Restaurations anciennes
Une autre version de notre composition est
conservée à la pinacothèque Montefortino à Ascoli
Piceno. Autrefois attribuée à Volmarijn, elle a été
donnée à Trophime Bigot par Benedict Nicolson
(cf. Nicolson, Vol. I, p.238). Elle est présentée
aujourd’hui sous le nom du Maître à la chandelle.
Notre tableau est une reprise probablement
d’atelier de la composition conservée à Houston,
à la Sarah Campbell Blaffer Foundation
(toile, 96 x 73,5 cm).
Bibliographie abrégée en rapport :
- Jean-Pierre Cuzin et Arnault Brejon de
Lavergnée, [Expo. Paris, 1974], cat. Valentin et les
caravagesques français, pp.9-23 ;
- Benedict Nicolson, Caravaggism in Europe,
second edition, revised and enlarged by Luisa
Vertova, 1989, Vol. I, pp.59-64 et II, ill. 829 à 870;
- Gianni Papi, « Trophime Bigot, il Maestro del lume
di candela e maestro Giacomo » in Paragone,
nov.1998, pp.3-18 et ill.1 à 18;
- Emmanuelle Arlot, « Un nocturne provençal
de Trophime Bigot retrouvé » in La Revue de l’art,
n°123/2000-4, pp.63-65
8 000 / 12 000 €
100
École FRANCAISE du milieu
du XVIIe siècle, entourage des
frères LE NAIN
Mère attablée avec des enfants
Panneau préparé
30 x 24 cm
Restaurations anciennes
100
La gravure d’une Sainte famille avec Joseph
charpentier de Trophime Bigot, peintre
né à Arles en 1579 l’interpella par sa similitude
avec ce groupe d’œuvres mais elle restait trop
atypique dans l’œuvre connu de cet artiste
pour aller plus loin.
La découverte de documents d’archives attestant
la présence d’un Trophime Bigot à Rome entre
1620 et 1634, et donc de sa rencontre avec l’œuvre
du Caravage, relancent le débat. Pour certains
il devient dès lors possible de confondre les deux
personnalités. Benedict Nicolson préfère les
distinguer, émettant l’hypothèse de deux artistes :
Trophime Bigot père, exécutant des tableaux
d’autel de grandes dimensions en Provence
et Trophime Bigot fils, travaillant à Rome
et assimilable au Maître à la chandelle.
Dès 1974, Jean-Pierre Cuzin reprend le corpus
proposé par Benedict Nicolson et y voit la
production romaine de deux mains : celle du
Maître à la chandelle et celle de Trophime Bigot.
En 1998, Gianni Papi y adjoint une troisième main,
celle de Maestro Jacomo. Dernièrement, en 2000,
la restauration d’une adoration des bergers,
signée BIGOT et datée des années 1640 permet
à Emmanuelle Arlot de confirmer la distinction
à faire entre Trophime Bigot et le Maître
à la chandelle, en attribuant à ce dernier
le Couronnement d’épines de Santa Maria
in Aquiro (cf. Cuzin, 1974, p.13, Nicolson,
Vol.III ill.831 et Papi, ill. 14).
2 000 / 3 000 €
20 000 / 30 000 €
101
74
75
102
Attribué au
MAÎTRE de HEYTESBURY
(actif au XVIIe siècle)
Bacchus
Toile 75,5 x 98 cm
Restaurations anciennes
Notre tableau est à mettre en rapport avec
une Bacchanale attribuée au Maître de Heytesbury
(toile, 38,7 x 47 cm), ayant figuré à une vente
anonyme, New-York, 18 octobre 2000 (Sotheby’s),
n° 121. Anthony Blunt a regroupé sous ce nom
un ensemble de tableaux autrefois donné à Nicolas
Poussin et dont le premier était anciennement
conservé dans les collections du Lord d’Heytesbury.
Ces tableaux ont en commun le sujet autour
de bacchanales, satyres et nymphes.
6 000 / 8 000 €
104
Reynaud LEVIEUX
(Nîmes vers 1625 - ? 1690)
103
Charles POËRSON
(Vic-sur-Seille 1609 – Paris 1667)
La Visitation
Nature morte avec ara, écureuil
et épagneuls nains
Toile
88,5 x 107 cm
Toile
53 x 63 cm
Restaurations anciennes
Reprise autographe avec de très légères variantes
d’une composition perdue de Reynaud Levieux
connue par des répliques et sa publication dans
le catalogue de Jean Wytenhove Reynaud Levieux
et la peinture classique en Provence (Aix-enProvence, 1990, p. 58, repr.), notre tableau illustre
la célébrité de cette composition en son temps.
Provenance :
vente anonyme, Mayenne, 15 décembre 1991 (groupe
Gersaint), sous le n°6 (École française vers 1650)
Bibliographie :
- Clémentine Gustin, Charles Poërson, 1609-1667,
mémoire de maîtrise sous la direction d’Antoine
Schnapper, Paris IV, septembre 1993, t. 1, pp.8889, t.2, pl.31 ;
- Clémentine Gustin-Gomez, «Charles Poërson :
quelques attributions nouvelles », in Bulletin de la
Société de l’Histoire de l’Art français, (1995) 1996,
p.128, fig.4 ;
- Barbara Brejon de Lavergnée, Nicole de Reyniès,
Nicolas Sainte Fare Garnot, Charles Poërson,
1609-1667, cat. exp., Metz, 1997, n°76, pp.158-159.
Nous remercions Fabrice Faré qui a confirmé
l’authenticité après examen du tableau.
12 000 / 15 000 €
Exposition :
«La Vierge, le roi et le Ministre», musée
des Beaux-Arts, Arras, 1996, hors catalogue.
Œuvre en rapport :
Antoine Clossié, gravure au burin, 50,5 x 60,8 cm,
Paris, Bibliothèque Nationale.
102
103
Fortement marqué par Simon Vouet, Charles
Poërson assimile aussi les leçons de Sébastien
Bourdon comme en témoigne notre tableau par
sa mise en page et son coloris.
Connu depuis longtemps par la gravure d’Antoine
Clossié, notre tableau est à mettre en relation avec
les tentures de L’Histoire de la Vierge.
En 1652, alors peintre-cartonnier très recherché,
Charles Poërson reprend la création des modèles
conçus pour ce cycle, à la mort de Richelieu
et à la demande de Michel le Masle. Il s’agit d’un
ensemble de quatorze tapisseries, initialement
destinées à Notre-Dame de Paris, pour décorer le
chœur les jours de fête. La tenture de La Visitation
(laine, 485 x 578 cm, cathédrale de Strasbourg),
comme son dessin préparatoire (pierre noire
et encre, 18,4 x 26,9 cm, Paris, collection
particulière), présente des variantes notamment
dans l’architecture de l’arrière plan. Selon les
auteurs du catalogue raisonné publié à l’occasion
de l’exposition Charles Poërson à Metz, notre
tableau peut être situé entre 1655 et 1657.
Probablement conçu à la suite de cette tenture,
pour être gravé, reproduit et diffusé, notre tableau
illustre la renommée de ces tapisseries et le succès
des compositions de Charles Poërson.
6 000 / 8 000 €
104
76
77
Extrême-Orient
Archéologie
105
École FRANCAISE vers 1700,
entourage d’Henri-Antoine de FAVANNE
Le repos pendant la Fuite en Egypte
Toile
64 x 49 cm
4 000 / 6 000 €
106
École FRANCAISE après 1702,
atelier de Hyacinthe RIGAUD
Portrait de Marie-Anne Varice
de La Ravoye, née de Vallière,
travestie en Vertumne et Pomone
Toile
150 x 119,5 cm
Petits soulèvements et manques
Provenance :
Vente anonyme, Monaco, 17 juin 1989 (Sotheby’s),
n°575 (Hyacinthe Rigaud).
Notre tableau est la reprise de la composition
de Rigaud conservée à Fontenay-le-Comte
au château de Terre-Neuve.
4 000 / 6 000 €
107
105
Attribué à Jean-Baptiste BENARD
(actif en France au XVIIIe siècle,
mort avant 1789)
Un enfant lisant un livre
Panneau parqueté
20 x 16 cm
Au revers du panneau, un cachet de cire
Porte une ancienne attribution à
Nicolas-Bernard Lépicié
3 000 / 4 000 €
106
107
78
79
108
Statuette de cerf debout en bronze
laqué or, le tapis de selle orné de fleurs.
Thaïlande, Ratanakosin, XIXe siècle
Accidents et restaurations aux bois.
Hauteur : 53 cm
108
800 / 1 200 €
110
Statuette de Guanyin
109
Statuette de moine agenouillé en bois
laqué rouge et couleur chair, se tenant
le genou droit, vêtu d’une robe monastique.
Japon, XIXe siècle
Manque de laques, pied restauré
Hauteur : 64 cm
109
En bronze laqué or, assis sur le double lotus,
la main gauche tenant le vase à eau lustrale,
la main droite en dharmacackra mudra,
(geste de la roue de la loi). Il est richement
paré et porte une couronne à cinq pics.
Chine, époque Ming
Hauteur : 71 cm
Provenance :
Marcel Puech
20 000 / 25 000 €
4 000 / 5 000 €
80
81
110
111
Statue de temple
Pierre cristalline verte. Elle représente
un personnage agenouillé tenant un Naos
contenant l’image d’Osiris. Sur le dosseret
à droite bandeau vertical inscrit en
caractères hiéroglyphiques.
Formule d’offrande non terminée.
Représentation partielle avec accidents.
Égypte, 1e moitié de la XXVIe dynastie
Hauteur : 18 cm
Plus grande longueur : 18 cm
Épaisseur : 8,8 cm
8 000 / 10 000 €
112
Groupe représentant un couple assis.
Calcaire rose avec taches de fouille.
Provenant probablement d’une tombe.
Usures et petits manques, fente transversale
au niveau de la taille rebouchée.
Égypte, Nouvel Empire,
1e moitié de la XVIIIe dynastie
Hauteur : 23 cm - Plus grande largeur : 11 cm
Plus grande épaisseur : 16 cm
Jointe une expertise de Charles Ratton en date
du 23 février 1983 et une attestation olographe
d’André Fourquet déclarant que cette sculpture
était exposée dans le bureau de Charles Ratton.
Provenance :
Alain de Monbrison, 1993
111
15 000 / 18 000 €
111 (dos)
82
83
112
113
114
Homme marchant
Bois, traces de natron. Bras sculptés à part.
Debout la jambe gauche en avant, seulement
vêtu d’un pagne, coiffé d’une perruque,
les bras le long du corps fixés par des tenons.
Sur le corps divers tenons transversaux.
Les pieds cassés et collés, le tenon du pied
gauche manque, divers accidents.
Une analyse au carbone 14 pour
identification et datation nous donne
un âge conventionnel (avant 1950)
de 3475 ans +/- 125 ce qui daterait le bois
d’entre 1650 et 1400 avant J.C.
Hauteur avec socle : 78 cm
Largeur aux épaules : 17,5 cm
113
Vase canope
Albâtre rubané. Inscrit en façade
(environ 15 x 15) en caractères
hiéroglyphiques sur cinq registres
verticaux. Cette inscription classique
d’un vase canope concernant la
protection des viscères comporte
un cartouche au nom du général
«Ouahibrê-mer-neith».
Égypte, XXVIe dynastie
Hauteur : 30 cm
Il comporte un bouchon d’environ 9 cm de hauteur
de Qebehsenouf alors que d’après le texte il s’agit
du canope de Douamoutef.
8 000 / 10 000 €
15 000 / 18 000 €
84
85
114
115
Louve allaitant ses petits
Bronze patine verte croûteuse.
Égypte, Basse Époque
Hauteur : 3 cm – Largeur : 3,5 cm
Longueur : 6 cm
Provenance :
Alain de Monbrison, 1993
116
Kore
Bronze patiné vert.
Dans le style de l’Italie du Sud
au Ve siècle avant J.C.
Hauteur : 9,5 cm
1 500 / 2 000 €
1 000 / 1 500 €
117
Tête féminine «Cybèle»
Marbre. Sa chevelure forme deux
bandeaux dont les mèches retombent
dans le cou dégageant les oreilles,
son diadème est orné de trois tours.
Époque romaine
Hauteur : 29 cm
115
12 000 / 15 000 €
116
86
87
117
118
Idole féminine
Marbre patine de fouille. Type aux bras
croisés avec un nez en relief semi- conique,
deux protubérances dessinent les seins.
Manque les jambes au dessous des genoux.
Archipel des Cyclades, groupe de Syros,
cycladique ancien II, de 2800 à 2300 avant J.C.
Hauteur : 17 cm
Provenance :
Galerie Alain de Monbrison 1993
Bibliographie :
- L’Art des Cyclades dans la collection N.P.
Goulandris, catalogue de l’exposition, Galeries
nationales du Grand Palais, Paris, 1984.
- Kunst der Kykladen, Landesmuseum Karsruhe,
catalogue de l’exposition, 1976.
118
119
Statuette féminine «Vénus»
Bronze patine vert clair croûteuse.
Debout, coiffée d’une perruque, trace
d’un collier gravé maintenu par un nœud
ou un contrepoids à l’arrière du cou.
Les jambes manquent à partir des genoux,
les bras fondus à part ont disparu,
ils étaient fixés par des tenons ronds.
D’après l’iconographie (perruque ronde)
et le style, nous pouvons attribuer cette
figurine à l’Egypte, à la troisième période
intermédiaire ou à l’époque Kouchite.
Egypte, entre la XXIe et la XXVe dynastie
(1080 à 730 avant J.C.)
Hauteur : 16,5 cm
30 000 / 40 000 €
18 000 / 20 000 €
88
89
119
120
Haute époque
Tête
Calcaire. Sommet d’un bloc-stèle.
Manque latéral, accidents au nez.
Les yeux creux étaient à l’origine
diversement incrustés de lapis-lazuli,
de bronze et de pâte blanche.
Yémen, IIe siècle avant J.C.
Hauteur : 23 cm - Plus grande largeur : 24 cm
Bibliographie : Yémen au pays de la reine de Saba,
catalogue de l’exposition, Flammarion éd., Institut
du Monde Arabe, Paris, 1997-1998.
10 000 / 12 000 €
121
Ours en bois sculpté patine rouge, un trou
circulaire et profond au sommet du crâne.
Colombie Britannique, Haïda.
Hauteur : 15,5 cm
Provenance :
ancienne collection Roger Budin,Genève.
Vente Paris Hôtel Drouot , Ader-Picard-Tajan,
8 octobre 1991, n°101 du catalogue, reproduit.
3 000 / 4 000 €
122
Sculpture en ivoire de morse représentant
quatre animaux, morse, loutre et ours.
Amérique du Nord, Esquimau
Hauteur : 8,5 cm
1 500 / 2 000 €
123
Masque lunaire
Granit. Guatemala Maya.
18 x 15 cm
Non reproduit
600 / 800 €
120
121
122
90
91
124
Buste reliquaire de sainte Ursule.
Bois sculpté en couleur, plastron enrichi
de cinq cabochons enserrant des verroteries
de couleur. La calotte crânienne s’ouvre
d’avant en arrière dégageant une cavité
(peinte en rouge) destinée à recevoir
un crâne. Charnières en fer.
Restaurations et manques.
Cologne, deuxième moitié du XIVe siècle
Hauteur : 41 cm
Bibliographie :
Bearbert & von Ulrike Bergmann, SchnütgenMuseum, Die Holzskulpturen, des
Mittelalters(1000-1400) , Koln, 1989.
125
Médaillon
Calcaire, traces de polychromie, ange
en pied tenant un phylactère.
Il pourrait s’agir d’un ornement de voussure
ou de celui d’un tombeau.
France ou Italie, fin XVe siècle
Diamètre (sans les feuilles) : 40 cm
5 000 / 8 000 €
6 000 / 8 000 €
126
Vierge allaitant
Bois fruitier sculpté polychromé et doré.
La Vierge est assise sur un trône,
elle regarde l’enfant Jésus qu’elle
s’apprête à allaiter, elle lui présente
à cet effet son sein droit, l’enfant dans
un geste touchant s’en saisit.
La Vierge est vêtue d’un corsage brodé
échancré, retenu par un fermail et d’une
robe dont les plis lui recouvrent le corps,
laissant apparaître les pieds.
Usure à la peinture.
Le revers est creux et comporte un renfort
moderne avec chaîne de suspension
Italie du Nord, XIVe siècle
Hauteur : 73 cm
Provenance :
collection d’une demeure provençale ayant fait
partie de la vente publique du mercredi 28 juin
2000 – Drouot Montaigne – PIASA (Picard – Audap
– Solanet Associés) ; Jean Roudillon expert ;
décrite et reproduite au catalogue sous le n°122
124
12 000 / 15 000 €
125
92
93
126
129
Saint Jean-Baptiste enfant
représenté en buste.
Marbre. Il tient dans sa main gauche
un phylactère, vêtu d’une peau de mouton,
la tête tournée vers la gauche.
Un trou percé dans le socle et un autre
sur le crâne devaient permettre de fixer
la bannière avec l’agneau pascal et une
auréole.
Travail italien
Hauteur : 47 cm
128
Groupe
Bois sculpté. Vierge couronnée et l’Enfant,
elle tient dans ses deux mains l’Enfant
qui semble vouloir s’échapper.
Divers bouchages au dos, aux plis, à la cape
Flandres, vers 1500
Hauteur : 46 cm
130
Bas-relief : Vierge et l’Enfant
dans un décor architecturé avec fronton
orné d’une tête d’ange ailé.
Terre cuite, traces de dorure,
sur le frontal trois écussons d’armoiries.
Petits accidents et manques.
L’une des nombreuses suites des artistes
florentins de la fin du XVe siècle
Hauteur : 71 cm - Largeur : 48 cm
4 000 / 5 000 €
4 500 / 5 000 €
4 000 / 5 000 €
127
Vierge et l’Enfant d’applique
Ivoire d’éléphant. La Vierge debout tient
l’enfant Jésus dans son bras gauche.
Un voile lui couvre la tête. Un long manteau
à larges plis la recouvre.
Petits accidents et éclats notamment
aux plis de la draperie, restaurations
possibles aux doigts de la main gauche
de la Vierge.
XVe-XVIe siècle
Hauteur : 18 cm
10 000 / 12 000 €
127
128
129 130
94
95
132
Buste reliquaire d’une sainte femme
Bois sculpté peint en couleur et doré.
Ses cheveux descendant en longues mèches
sur ses épaules sont maintenus au sommet
par un diadème enrichi de pierres figurées.
Une cavité en dessous de celui-ci devait
présenter une relique, sa robe à larges plis
avec collet recouverte d’un manteau dont
des plis attachent le chignon. Elle porte
un collier en perles figurées, en dessous
de la partie centrale une croix de Malte
a été peinte. Sur sa poitrine cadre médaillon
sculpté qui contenait une relique.
Couleurs : manteau beige, robe rouge,
cheveux bruns, visage ton chair, yeux bleus,
l’arrière du buste plus protégé est doré
et peint de fleurs et de fruits polychromes
(cerises). Deux pans du manteau reliés par un
nœud posé à l’arrière de son crâne maintenu
par deux mèches de cheveux noués.
École française, XVIe siècle
Hauteur (sans le socle) : 47 cm
Plus grande largeur : 44 cm
Sur une base vraisemblablement d’origine
48 x 29,5 cm
Provenance :
Gérard Payet
6 000 / 8 000 €
133
Buste d’une femme ou d’une Sainte
Porte une couronne fleurdelisée.
Calcaire polychromé.
Manques et retouches à la polychromie.
XVIe siècle
Hauteur : 34 cm
3 500 / 4 000 €
131
Saint Jean
Bois sculpté, polychromie et dorure.
Il tient dans ses mains un livre fermé.
Sculpture en ronde bosse, arrière plat.
Usures et restaurations.
Allemagne du Sud, fin XVe - début XVIe siècle
Hauteur : 95 cm
8 000 / 9 000 €
132 133
96
131
97
137
Vierge en prière
Terre cuite émaillée en couleur. Agenouillée sur une
base à filets bleu et blanc, les mains jointes, la tête
est légèrement penchée, un voile couvrant ses cheveux.
Elle est vêtue d’une robe et porte sur ses épaules une
cape ouverte descendant en larges plis jusqu’au sol.
Quelques éclats à l’émail et usure à la polychromie.
Suite de l’atelier des della Robbia.
Hauteur avec socle : 55,5 cm
134
Saint Sébastien à la colonne
Bois sculpté, restes de polychromie.
Manques visibles.
XVIe siècle
Hauteur : 66 cm
Provenance :
ancienne collection privée de Marcel Puech d’Avignon,
grand donateur de ses collections privées aux musées
3 000 / 4 000 €
10 000 / 12 000 €
135
136
Christ en croix
Bois sculpté, les bras rapportés.
Le Christ est représenté les pieds croisés,
la tête penchée à droite, ses cheveux peints
bruns retombent en longues mèches
sur ses épaules, les bras dressés de biais
par rapport au corps. Le périzonium plissé
comporte deux pans latéraux, il est peint
en bleu. Le corps ton chair.
Petits accidents aux doigts.
Ancien travail italien
Hauteur : 40,5 cm
Largeur (au niveau des bras) : 34,5 cm
Portrait présumé du Doge de Venise
Léonardo Loredan (1436-1521)
Bois sculpté peint en couleur et doré.
Il porte un habit largement boutonné.
Accidents, manques et repeints
Hauteur (avec socle) : 44 cm
Son portrait peint par Giovanni Bellini
entre 1501 et 1504 (National Galery - London)
a inspiré par la suite de nombreux artistes.
Sa statue par Danesa Cattaneo
et son assistant Girolamo Campagna.
5 000 / 6 000 €
134
5 000 / 6 000 €
135
136 137
98
99
140
Christ en croix
Bois sculpté peint en couleur.
Accidents, manques dont les doigts
de la main et bouchages.
Toscane, première moitié du XVIe siècle
Hauteur : 120 cm
Largeur au niveau des bras : 106 cm
5 000 / 6 000 €
139
Saint Sébastien
Bois sculpté, le corps est peint couleur chair,
le périzonium est doré, les cheveux bruns.
Sur un socle peint vert moucheté et doré.
XVIesiècle
Hauteur (sans le socle) : 63 cm
Socle : 12,5 x 30,5 x 23 cm
Provenance :
ancienne collection Marcel Puech d’Avignon
3 500 / 4 000 €
138
Saint Pierre en buste
Bois peint avec partie dorée. Il tient dans
sa main droite une clef ? et dans la gauche
un fragment de la draperie de son manteau.
Italie du nord, XVIe siècle
Hauteur : 58 cm
138
8 000 / 12 000 €
100
139 140
101
144
141
Buste
Modèle en modelage d’atelier.
Probablement celui d’une statue pouvant
avoir entouré une mise au tombeau.
Un prophète ou plutôt un apôtre.
Hauteur : 65 cm
Christ représenté en buste
Terre cuite rouge. Le Christ est rarement
représenté en buste, il pourrait s’agir ici
de la représentation du Christ-Prêtre éternel.
Restaurations et parties refaites.
Italie du Nord, XVIIIe siècle
Hauteur : 69 cm
4 000 / 5 000 €
4 500 / 5 000 €
142
143
Hercule dormant allongé sur un rocher
Saint Pierre pleurant
Représenté en buste. Terre cuite.
Accidents et manques.
Figure le « repentir de Pierre »
Sujet traité « à l’antique »
Début du XVIIe siècle
Hauteur : 40 cm
Terre cuite. Sa massue est posée sur son
épaule gauche. Dans la main droite il tient
probablement la peau du lion de Nemée.
La poignée de la massue manque.
XVIIIe siècle
Hauteur : 40 cm - Longueur : 63 cm
141
4 000 / 4 500 €
5 000 / 6 000 €
142
143 144
102
103
146
Statue d’homme acéphale dont
145
il manquent les avant-bras et les jambes,
représenté nu, «Rosso Antico»
Cassure et collage au niveau de la jambe
droite.
Italie, XVIIe siècle d’après l’Antique
Hauteur : 31 cm
Hercule s’apprêtant de sa massue à tuer
l’Hydre de Lerne. Bronze patiné.
Ancien travail italien ou flamand d’après
un modèle du début du XVIIe siècle
Hauteur : 42 cm
6 000 / 8 000 €
104
10 000 / 15 000 €
105
145
146
147
Saint Michel terrassant le démon
Terre cuite, un bouclier fixé à son bras
gauche. Il terrasse un dragon à tête humaine
cornue en le piétinant.
Accidents, manques et restaurations.
Vallée de la Loire, XVIe siècle
Hauteur : 138 cm
6 000 / 8 000 €
148
Ange gardien
Pin patiné noir. Vêtu d’une jupe, debout,
le bras levé montre le ciel. Il tient un enfant
de sa main gauche.
Sur son socle.
XVIe-XVIIe siècles
Hauteur : 31 cm
1 500 / 2 000 €
149
Saint Michel terrassant le démon.
Calcaire, traces de polychromie.
Représentation typique au Moyen-Âge
de saint Michel terrassant l’hérésie sous
la forme d’un dragon figurant le démon.
Accidents et manques.
XIVe siècle
Hauteur : 92 cm
12 000 / 15 000 €
148
106
147
107
149
150
152
151
153
150
Applique rectangulaire en albâtre
sculpté en très haut relief d’une figure
féminine en partie dévêtue, couchée
sur un lit, la tête posée sur un coussin,
de longues mèches de cheveux ondulent
le long de ses bras. Pourrait être
le modello d’un monument funéraire,
voir celui de Catherine de Médicis au Louvre.
Cassé, collé.
XVIe-XVIIe siècles
Hauteur : 32 cm - Largeur : 9,5 cm
6 000 / 8 000 €
151
Marie-Madeleine pénitente
Bois sculpté avec restes d’apprêts
et de polychromie.
Représentée agenouillée, les bras croisés
sur la poitrine et la tête penchée vers l’avant
dans une position de dévotion.
Deux mèches de ses cheveux ondulés
tombent jusqu’en dessous de la taille.
Elle est vêtue d’une robe et d’un manteau
à larges plis.
Tête cassée, collée, accidents et petits
manques.
Italie, XVIIIe siècle
Hauteur : 96 cm
À rapprocher de la Madeleine d’Antonio Canova,
musée de San Agostino, Gênes.
152
Diane en buste inscrite dans un arc trilobé
(croissant de lune)
Marbre.
Inscription sur la bordure du corsage.
«Diana. non...»
Cassé, collé, petits éclats.
Italie
Inscrit dans un carré de 22 cm
4 000 / 6 000 €
153
L’enlèvement de Proserpine par Pluton
Marbre, le tronc d’arbre et la plage sculptés
de bouquets de fleurs.
Restauration à la jambe gauche
de Proserpine.
Peut être attribué à Michel Anguier 1612-1686
Hauteur : 68 cm
8 000 / 10 000 €
108
6 000 / 8 000 €
109
156
154
Enfant à l’oie
Groupe : La Charité
Bronze, traces de laque noire.
Sur un socle en marbre
Il tient dans ses mains une oie le bec
ouvert, aux ailes déployées qui cherche
à s’échapper, sa chevelure finement ondulée
est attachée par un bandeau formant
un nœud.
Hauteur : 38 cm
Albâtre, traces de dorure.
Cassé, collé, petites restaurations
et parties refaites.
XVIe siècle
Artiste flamand Jacques Du Broeck
Hauteur : 58 cm
Provenance :
Marcel Puech
Ce type de bronze antique a inspiré les artistes
Padouans à la fin du XVe siècle et au tout début du
XVIe (l’Antiquo, Severo da Ravena, Riccio et son cercle)
10 000 / 15 000 €
155
Putto souriant
Ornement d’un autel représenté plus grand
que nature. Bronze à cire perdue.
Repris en ciselure pour les cheveux
Suite de Jean de Bologne, Ferdinando Tacca
1619-1686 ?
Ateliers florentins,
seconde moitié du XVIIe siècle
Hauteur : 65 cm
Largeur écartement des bras : 62 cm
Exposition :
un bronze romain de l’époque impériale
représentant un enfant dans la même position
et dont l’attache des cheveux est identique,
mais dont les bras ont disparus, a été présenté
dans une vente publique à New York par Sotheby’s
en décembre 1999, il est reproduit au catalogue
sous le numéro 316.
Saint Joseph et l’enfant Jésus
Bois fruitier.
Petits accidents.
France du Nord ou Flandres
XVIe-XVIIe siècles
Hauteur : 23 cm
2 500 / 3 500 €
154
157
15 000 / 20 000 €
6 000 / 8 000 €
155
156
110
111
157
158
Groupe représentant la Vierge
et l’Enfant avec saint Jean Baptiste
qu’elle tient par la main.
Calcaire.
Tête de l’enfant refaite, accidents
et manques.
XVIIe siècle
Hauteur : 75 cm
Provenance :
Denis Bonin
5 000 / 6 000 €
160
159
Groupe : Vénus et l’amour
Marbre.
La divinité représentée allongée alanguie
tient serré contre elle l’enfant-amour.
Travail italien ou flamand
XVIIe -XVIIIe siècle
Hauteur : 24 cm - Largeur : 32 cm
Tête de jeune homme
Marbre.
Ancien travail italien
Hauteur : 13 cm
Sur un socle pyramidal en bois
signé «Inagaki».
5 000 / 6 000 €
3 500 / 4 000 €
158
159
160
112
113
161
Vierge et l’Enfant au croissant
Bois fruitier.
Petits accidents : draperie, pied gauche
de l’enfant Jésus, pouce et majeur de la
main gauche de la Vierge.
Italie ?, premier tiers du XVIIe siècle
Hauteur : 35 cm
4 500 / 6 000 €
162
Christ de pitié
Représenté assis. Bronze vernis noir.
Début XVIIe siècle
Dans la mouvance ou attribuable à Barthelémy
Prieur (Berzieux 1536 – Paris 1611).
Hauteur (sans socle) : 16,5 cm
Hauteur du socle : 8 cm
4 000 / 5 000 €
163
Groupe
Terre cuite peinte en couleur et doré :
Apollon et Marsyas.
Marsyas est représenté appuyé à un arbre,
une flûte de Pan à ses pieds
Apollon nu, assis, la jambe gauche pliée sur
une colonne recouverte d’une étoffe drapée.
Bel état pour une terre cuite.
XVIIe siècle
Attribuable à Pierre Legros II - 1666-1718
Unique modello en terre cuite polychrome
et doré représentant Apollon et Marsyas.
Il existe des versions en marbre, bronze et
terre cuite du Marsyas seul et quelques unes
d’un Apollon isolé tenant une lyre.
Hauteur (avec socle) : 42 cm
Bibliographie :
François Souchal, French Sculptors of the 17th and 18th
centuries. The reign of Louis XIV, illustrated catalogue,
Vol. IV, Supplement A 2, Faber and Faber, London,
1993, p.148 fig.42 C.
161
12 000 / 15 000 €
162
114
115
163
165
Vierge noire en Majesté
164
Buste d’une statue féminine
Bois peint en couleur vert et ton chair.
Le visage est légèrement tourné vers
la droite, la tête couverte d’un voile.
Italie, Atelier Pisan, XIVe siècle
Hauteur : 28 cm
Bois sculpté peint en couleur et doré.
Petits manques, usures et restaurations
à la polychromie.
Centre de la France, XVIIe-XVIIIe siècle
Hauteur : 34 cm
Bibliographie :
Les Majestés du Cantal, catalogue de l’exposition,
Paris, Musée du Luxembourg, septembrenovembre 1952 ; p.94 n°39
6 000 / 8 000 €
4 000 / 5 000 €
166
Buste d’une femme de qualité
Peut-être une Sainte
Bois sculpté et polychromé. La robe
est dorée, la tête et le cou ton chair.
La chevelure a été restaurée, restuquée
et dorée.
Travail florentin dans la mouvance
de Desiderio da Settignano
Hauteur : 46 cm
Plus grande largeur : 44 cm
Provenance :
Galerie Ratton-Ladrière
164
5 000 / 6 000 €
165
116
117
166
169
Plaque rectangulaire : le Calvaire
(Golgotha)
Argent repoussé. Poinçon de recense
austro-hongrois de la période 1806-1824.
Absence de poinçon antérieur.
Travail flamand du XVIIe siècle
(voir le dessin de J. Stradanus du Cabinet
des Estampes d’Anvers)
29,5 x 23 cm
3 000 / 4 000 €
170
Soldat endormi
Argent massif. Assis le soldat en armes
pose sa main gauche à plat sur sa
mentonnière, le bras droit replié tient
une épée. Il dort tranquille et souriant
le haut du corps légèrement penché.
À l’arrière du corps, au bas du dos, un trou
à section carrée.
Hauteur : 8,2 cm - Épaisseur : 4,3 cm
167
169 170
Analysis and Metallography a Silver figure
of a Seated Knight réalisée par un laboratoire
de métallurgie et d’archéologie anglais conclut
en déclarant le métal de cette figure authentique
le situant au XIIIe siècle, document d’analyse joint.
3 000 / 4 500 €
171
Croix
Âme de bois recouvert de minces feuilles
d’argent et vermeil. La base en forme
de reliquaire comporte un médaillon ovale
armorié à la manière d’un émail de couleur.
Médaillon identique à la base de la croix
en façade, au revers médaillon en argent
repoussé représentant un ange.
Dans la partie médiane de la croix
médaillon gravé d’un écusson d’armoiries.
Le Christ en croix en haut-relief.
Aux écoinçons six cabochons en relief ornés
de divers motifs dont le pélican qui nourrit
ses petits, symbole de Jésus Christ donnant
son sang pour le salut de l’humanité,
trois en façade comportent des cabochons
et des perles de rivière. Poinçons
indéterminés sur la base et au revers
de la croix.
Petits accidents et manques.
Œuvre composite à partir d’éléments
des XVIe au XIXe siècles
Hauteur : 55 cm
Largeur (de la base) : 14,5 cm
Largeur (de la croix) : 21 cm
167
Plaque rectangulaire à angles abattus
Bois sculpté en haut relief de la
représentation de la Vierge couronnée
par les anges, surmontant une scène
du concert des anges.
XVIIe-XVIIIe siècle
19 x 11 cm
Une étiquette d’exposition figure au dos :
« Art Treasures Exhibition 1857 Museum of art
R... GW. proprieter Brackeuredge »
2 500 / 3 000 €
168
Retable sculpté dans une défense
d’éléphant. L’Assomption de la Vierge.
XVIIIe siècle
Hauteur : 25 cm - Largeur : 9,3 cm
Elle pose sur une base moulurée en bois
plaqué d’ébène et d’ivoire.
Hauteur : 8,3 cm
Plus grande largeur : 12,8 cm
168
4 000 / 5 000 €
4 500 / 5 000 €
118
119
171
172
Groupe représentant Hercule
et le cerf arcadien.
Bronze jaune à cire perdue. Incrustations
d’argent dans les yeux de Hercule.
Restes de dorure.
Manque un sabot à la patte antérieure
gauche de l’animal, cornes cassées
et restaurées.
Inspiré du troisième des travaux d’Hercule
d’après le bronze antique original trouvé
à Herculanum au XVIIIe siècle.
XVIIIe siècle
Hauteur : 59 cm
Plus grande largeur : 67 cm
176
175
Coupe profonde sur pied à noeud
godronné
Verre améthyste sombre à décor émaillé,
pointillés en léger relief et rehaut de points
rouges sur les feuillages.
D’après des oeuvres vénitiennes de la fin
du XVe siècle
Hauteur : 18 cm - Diamètre (ouverture) : 18 cm
6 000 / 9 000 €
1 000 / 1 200 €
Coupe en verre sur pied balustre
Verre améthyste sombre, décor émaillé
en relief or, vert, blanc et rouge.
Le pied en pâte de verre ou composition
à l’image du lapis lazuli. Les deux parties
sont reliées par une tige métallique filetée.
A l’interception du pied et de la coupe,
bague en métal doré.
D’après des oeuvres vénitiennes de la fin
du XVe siècle
Hauteur : 19 cm - Diamètre (coupe) : 17,8 cm
800 / 1 000 €
173
Groupe : rencontre du Christ
et de la Samaritaine au puits
Vermeil avec redorure, poinçonnage
peu conventionnel, poinçon d’orfèvre
non répertorié. Le Christ assis tient dans
ses deux mains la corde figurée attachée
au seau posé sur la margelle du puits qui est
retenu de la main droite de la Samaritaine.
Au sol des chardons.
Beau travail d’un grand orfèvre au XIXe siècle
Hauteur (ensemble) : 24,5 cm - Base : 25 x 17 cm
Poids : 1,335 kg
174
Buste d’une femme de qualité
Bronze patine noire. Yeux incrustés d’argent.
Le cou bien dégagé, une draperie d’étoffe
sur l’épaule gauche.
Suite de Barthelémy Prieur
(Berzieux 1536 – Paris 1611)
Hauteur : 15 cm - Plus grande largeur : 17,5 cm
6 000 / 8 000 €
1 800 / 2 500 €
172 173
174
120
121
175
176
178
177
Portrait d’un dominicain
ou d’un franciscain
Marbre.
Inclus dans un torse drapé en porphyre
Italie, XIXe siècle
Le portrait de style réaliste pourrait être
d’une époque antérieure au torse drapé.
Hauteur : 30 cm
3 000 / 4 000 €
ARt tribal
Persée brandissant la tête de Méduse
Bronze, reste de laque noire, une feuille
de vigne posée sur le sexe avait entraîné
la mutilation de celui-ci.
D’après l’Antique et Benvenuto Cellini.
Hauteur : 74 cm
1 800 / 2 500 €
179
Chapiteau sculpté d’un démon s’enivrant
dans un tonnelet. Calcaire.
XIIIe siècle
2 000 / 3 500 €
180
Buste monumental en bronze fonte à cire
laquée noir. Représenté en armure avec
un drapé d’étoffe sur l’épaule gauche.
À la base sur un bandeau : « BORSIUS DUX
(Mutine) ». Ce dernier mot de l’inscription
repris au burin et regravé.
Fente de fonte à l’arrière au collet.
Portrait présumé du Duc de Modène.
Hauteur : 69 cm
177
179
178
180
5 000 / 7 000 €
122
123
Océanie
181
Grand crochet anthropomorphe
représentant une femme. Bois coloration
rouge, yeux incrustés d’un cauris, pendants
d’oreilles du même coquillage, trou
de suspension au sommet du crâne.
Utilisé dans les maisons d’habitation
et dans les maisons de culte pour mettre
à l’abri des rongeurs divers aliments.
Dans certains cas on pouvait aussi
y accrocher des crânes trophées.
Nouvelle Guinée, Sepik
Hauteur : 68 cm
Provenance :
Michel Koenig, Bruxelles
Bibliographie :
Art d’Afrique noire, n°105, printemps 1998,
reproduit
181
182
Statue masculine
Bois colorants noir et rouge,
yeux recouverts d’un petit coquillage
nassa, debout, nu, les mains à plat
sur le côté des jambes, une scarification
recouvre les bras, le torse et le dos,
le visage est peint d’un tatouage rouge
sur fond ocre.
Nouvelle Guinée, Moyen Sepik,
peuple Iatmul
Hauteur : 54 cm
12 000 / 15 000 €
124
12 000 / 15 000 €
125
182
184
183
Poteau en bois à patine claire, il est
sculpté dans sa partie inférieure en basrelief de motifs complexes et de masques
celui du sommet supportant un personnage
de sexe féminin debout ; les fonds enduits
de kaolin.
Irian Jaya, Asmat
Hauteur : 80,5 cm
Bibliographie :
The Asmat, The Michael C. Rockefeller, Expédition
1961 page 87 tenant un objet de ce type
2500 / 3 000 €
186
Crochet
Bois coloration rouge.
Représentation féminine.
Les jambes repliées en équerre le long
du corps forment le crochet à suspendre
les aliments. Les mains aux doigts allongés
posées au niveau du menton. À l’arrière
du corps un crochet, trou de suspension
à l’arrière de la tête, les yeux sont incrustés
d’un petit coquillage nassa.
Nouvelle Guinée, Moyen Sepik
Hauteur : 26 cm
Sculpture anthropomorphe (bioma)
185
Importante spatule
Bois noirci à patine luisante, la poignée
est sculptée d’un masque et au sommet
d’un caïman.
Nouvelle Guinée, Massim - Tami
Hauteur : 75 cm
8 000 / 12 000 €
3 000 / 4 000 €
183 184
Bois découpé en forme d’un personnage
debout sur une tête humaine, le décor
sculpté en bas-relief de motifs complexes
curvilignes est peint de pigments végétaux
rouge et blanc.
Golfe de Papouasie, région centrale
Hauteur : 109 cm
Bibliographie :
Arts des Mers du Sud, Collection du Musée BarbierMueller, 1998, page 229, fig.5.
2500 / 3500 €
185 186
126
127
188
187
Masque en bois dur recouvert d’argile
rouge, les yeux sont figurés par deux
opercules de coquillage, chaque oreille
percée de trois trous destinés à recevoir des
ornements, trou de suspension au sommet.
Nouvelle Guinée, Région de l’embouchure
du Sepik, peuple Murik
Hauteur : 60 cm.
187
Statue masculine le bras droit replié
dressé. Bois coloration rouge avec partie
luisante. Moustache, barbe, arcade
sourcilière, entourage des yeux piqués
de crins végétaux. (L’usage des crins
végétaux est utilisé notamment dans
certaines statues représentant des
personnages défunts de Bougainville).
Archipel Salomon ?
Hauteur : 92 cm
12 000 / 15 000 €
128
8 000 / 10 000 €
129
188
189
Rare bouchon d’une flûte ou wusear
Bois dur, coloration rouge et brune, yeux
incrustés d’un fragment de nacre marine
percée d’un trou pour figurer la pupille.
Les oreilles sont ornées d’un fragment de nacre
et d’un pendant formé d’un petit coquillage
nassa, au sommet plumes de casoar.
Censé représenter les enfants d’un «esprit
crocodile» ancestral.
Nouvelle Guinée, peuple biwat, cours
moyen de la rivière Yuat, Bas Sépik
Hauteur : 54,5 cm
Bibliographie :
Arts des Mers du Sud, collection du Musée Barbier
Mueller, 1998, page 190 fig.3.
30 000 / 40 000 €
189
130
131
191
190
Piquet
Ornement de case en bois lourd à coloration
rouge. Sculpté d’une figure féminine,
en équilibre sur un piquet, surmontée
d’un oiseau dressé sur ses pattes.
Irian Jaya, Asmat
Hauteur : 149 cm
Personnage féminin assis, jambes
croisées en tailleur. Le corps et le visage
agrémentés de «tatouages». Deux dents
en forme de crocs. Bois lourd. Au revers
un masque mythique sculpté.
Kalimantan (partie indonésienne de l’île
de Bornéo)
Hauteur : 39 cm
190
Provenance :
Fredy Rolin
3 000 / 4 000 €
132
8 000 / 10 000 €
133
191
192
Statue de type hampatong
Important poteau en bois de fer.
Pouvait avoir des fonctions différentes
selon les groupes. Soit de gardiens
de village, chargés de chasser les esprits
malveillants ou d’éloigner les épidémies,
soit de simulacres qui allaient tenir lieu
de serviteurs au défunt dans l’au-delà,
soit encore d’effigie du mort lui-même.
Kalimantan, région orientale
(Partie indonésienne de l’île de Bornéo)
XVIIIe siècle ou antérieur
Il s’agit d’une sculpture exceptionnelle
de ce type
Hauteur : 190 cm
Provenance :
Ancienne collection du Docteur André
Bibliographie :
Anthony J.P. Meyer, Oceanic Art, Konemann éd.,
1996, pp.210-211.
60 000 / 80 000 €
134
135
192
Afrique
193
Figure féminine
Bois à épaisse patine croûteuse brune,
scarifications abdominales et à l’arrière
du cou, colonne vertébrale marquée
en creux, coiffe en casque avec mèches
retombantes, bracelet à la jambe gauche
en perles de traite.
Côte d’Ivoire, Baoulé
Hauteur : 45 cm
Provenance :
anciennes collections Gino e Loré Ciarrocchi,
Ancona
Exposition :
Rome, 2001
5 000 / 6 000 €
194
Statue d’ancêtre du type hermaphrodite
Bois naturel érodé. Coiffe à mèches et crête.
Mali, Dogon
Hauteur : 56 cm
Provenance :
Didier Claes
Bibliographie :
Tribal Art Magazine, n°6 p.30.
8 000 / 12 000 €
195
Rare fétiche reliquaire
Bois patine noire sculpté de deux têtes
janus, surmontées d’un reliquaire
au sommet des têtes, poils piqués
au niveau des oreilles.
Zaïre, Luba
Hauteur : 16 cm
Bibliographie :
François Neyt, Luba : aux sources du Zaïre,
Musée Dapper éditions, Paris, 1993, p.165.
193
15 000 / 18 000 €
194
136
137
195
196
Masque
Visage humain au front ridé. Bois à patine
noire à reflets de pigments rouges,
la bouche est sensuelle et ouverte,
les yeux mi-clos, le front marqué de six
rides, le crâne piqué de trous pour fixer
des cheveux humains dont il subsiste
quelques fragments.
Côte d’Ivoire, Liberia/Dan
Hauteur : 24 cm
Bibliographie :
Paul Guillaume et Thomas Munro, Sculpture Nègre
Primitive, collection Paul Guillaume, Paris, 1929, fig.4.
196
197
Tambour posé sur la tête d’une femme
agenouillée. Bois à patine brune, pigments
rouge, blanc et bleu. La jeune femme
agenouillée sur une base circulaire tient
dans ses mains une coupe.
Bracelet, collier et ornements divers
figurés, elle porte une coiffe à oreillettes
qui supporte le tambour posé sur un fût
central et maintenu par un élément rubané.
Complet avec sa peau.
Guinée, Baga
Hauteur : 111 cm
4 000 / 5 000 €
12 000 / 15 000 €
138
139
197
198
Masque
Bois à patine brun rouge.
La bouche est ouverte découvrant les dents
recouvertes d’une mince feuille de laiton.
Bandeau du même métal sur le front
au dessus des arcades sourcilières, fixé
par sept clous à tête ronde en laiton,
un autre sur le nez. Cavités oculaires
profondes aux paupières mi-closes,
bandeau frontal gravé de croisillons et
recouvert d’une tresse de tissu à pendants
cousu de cauris et de perles de couleur.
En dessous du menton une main droite
aux doigts repliés (insigne de rang) pouvait
servir de poignée de préhension.
Zaïre, Kuba
Hauteur : 28 cm
199
Très belle statue féminine
Bois à patine brune. Debout dans
une position hiératique, les bras détachés
du corps, la tête aux traits vigoureux,
sa coiffure en multiples mèches formant
casque, au dessus des seins un bandeau
rectangulaire gravé tel une scarification.
Côte d’Ivoire, Dan/Bassa
Hauteur : 85 cm
Provenance :
collection Willy Mestach, 1970
198
20 000 / 25 000 €
6 000 / 8 000 €
140
141
199
200
Exceptionnelle maternité
Bois lourd patine grise et noire croûteuse
à la base. La femme debout, nue, les bras
levés tient une calebasse couverte posée
sur un plateau circulaire en équilibre
sur sa tête, à l’arrière du corps un enfant
s’accroche de ses deux mains sur ses
épaules, sa tête étant tournée vers la droite.
Les seins proéminents, la tête aux oreilles
décollées, le visage sculpté à grands traits,
deux yeux globuleux, une bouche épaisse
avec labret sur la lèvre inférieure.
Mali, Dogon, style Tim Tam, collecté en 1954
Hauteur : 104 cm
Provenance :
Philippe Ratton
60 000 / 80 000 €
142
143
205
201
Masque casque
Bois recouvert partiellement de feuilles
de métal cuivre et métal blanc : visage
et casque, deux pendentifs en fer, les
oreilles rondes sont percées de trous
et ornées de noeuds de coton.
Mali, Marka
Hauteur : 38 cm
Statue féminine
Bois à patine miel. Le bas ventre scarifié,
les mains posées de part et d’autre d’un
nombril proéminent, elle porte une coiffe
à broderie figurée, clou piqué sur la coiffe.
Angola, Lunda
Hauteur : 30 cm
202
203
Statuette féminine
Statue masculine
Bois à patine rouge. De style épuré.
Angola
Hauteur : 40 cm
4 000 / 5 000 €
2 000 / 3 000 €
Bois à belle patine noire luisante.
Nigeria, Montol
Hauteur : 52 cm
2 500 / 3 500 €
2 500 / 3 500 €
204
Siège circulaire, le plateau posé sur
le corps d’une antilope courbée.
Bois à patine d’usage, gravure linéaire
sur le siège.
Zaïre
Hauteur : 34 cm - Diamètre : 32 cm
1 000 / 1 500 €
201
202
203
144
204 205
145
206
Statuette
Personnage debout aux épaules au carré.
Bois patine noire, le visage scarifié, la petite
bouche surmontée d’un nez aquilin
et de deux yeux ronds qui lui donne
un air étonné, sur la ceinture scapulaire
une tête de singe est projetée en haut relief.
Burkina Faso, Mossi
Hauteur : 59 cm
207
Statue féminine
Bois à patine brune luisante.
Côte d’Ivoire, Senoufo
Hauteur : 47 cm
4 000 / 6 000 €
5 000 / 5 500 €
208
Porteuse de coupe
Bois sculpté peint rouge avec rehauts
bleus et blancs. Sur une épaisse base
ronde une femme est agenouillée
sur un petit tabouret, les bras levés,
elle tient dans ses mains le rebord
de la coupe, à ses côtés un couple.
À gauche la femme également agenouillée
allaite son bébé, à droite l’homme à cheval
présente également un bébé. La figure
centrale porte ceinture, bracelet, collier
avec pendentif et coiffure tressée, ses joues
sont scarifiées, sa lèvre inférieure est ornée
d’un labret. Les seins sont scarifiés.
Nigeria, Yoruba
Peut être attribué au sculpteur Arowogun
of Osi.
Hauteur : 88,5 cm
Bibliographie :
William Fagg and John Penberton, Yoruba Sculpture
of West Africa, New York, 1982, p.23.
206
12 000 / 18 000 €
207
146
147
208
209
Fétiche protecteur de village
Bois lourd à patine d’usage partiellement
recouvert de pigments rouges, le nez
et le front recouverts d’une mince feuille
de cuivre, un élément du même métal sur
la tempe gauche, les yeux incrustés
de cauris, une tablette d’offrande en fer
est piquée au dessus de ses deux mains,
deux trous sont percés dans les bras
collés au corps destinés au portage,
porte un cache-sexe et de nombreux grigris,
clochettes, cornes ainsi qu’un collier
composé de dents de panthère alternant
avec des perles de verre bleu, une corne
est piquée dans son crâne.
La structure est différente des sculptures
à reliquaire Songye classique, le sculpteur
pourrait être d’origine Nsapo-Nsapo
Zaïre, Songye
Hauteur sans la corne : 111 cm
Hauteur de la corne : 26 cm
209
210
Coupe médecine posée sur la tête
d’une jeune femme assise, jambes croisées
sur lesquelles est allongé un bébé qu’elle
allaite, dans son dos un autre enfant
qui l’enserre de ses bras. Bois patine rouge
Réparations indigènes à la base, fente
à la coupe.
Nigeria, Yoruba
Due à un maître sculpteur d’Ibedji bien
connu
Hauteur : 30 cm
Provenance :
Bernard de Grünne, Bruxelles
15 000 / 20 000 €
148
8 000 / 10 000 €
149
210
211
Statue hermaphrodite représentée
debout, nue tenant dans ses deux mains
sa barbe, la coiffe à croisillons.
Bois léger à patine brun rouge en partie
luisante, le sexe est mutilé, le visage aux
yeux en amande, à la bouche aux lèvres
boudeuses avec collier de barbe.
Zaïre, Luba, Hemba atypique
Hauteur : 43 cm
212
Statuette féminine
Bois à patine miel, petite tête au dessus d’un
cou gracile. Représente une très jeune fille.
Manque l’avant pied gauche.
Zoulou
Hauteur : 30 cm
Provenance :
Merton Simpson, New York
211
Provenance :
Galerie Philippe Ratton, 1990
15 000 / 20 000 €
150
8 000 / 12 000 €
151
212
213
Bieri
Bois en partie recouvert d’une patine
croûteuse noire (huile de palme, charbon
de bois, argile et kaolin)
Figure mâle d’une taille exceptionnelle,
les bras sont ici représentés allongés,
les pouces posés de part et d’autre
d’un nombril proéminent, deux traits gravés
sur les pectoraux avec leur pendant trois
fois répétés dans le dos. La coiffe en casque
classique, la crête en trois bandeaux striés
est percée au sommet de deux trous,
le visage en ovale aux larges oreilles
décollées comporte deux disques de laiton
piqué d’un clou de cuivre pour figurer
les yeux, le bois est usé en surface plus
particulièrement sur les joues,
le nez et la bouche, dû probablement
à des prélèvements à usage magique,
l’ensemble de la statue exceptionnellement
symétrique, dégage une grande puissance.
La colonne vertébrale en creux accentuée par
une ligne montante s’évasant vers le haut.
Un trou creusé sous le corps permettait
probablement d’insérer un bâton, afin de
fixer le Bieri sur une boîte à ossements, ou
pour un autre rituel.
Gabon, bassin de l’Ogooue, Fang Pahouin
type Ntoumou
Hauteur : 84 cm
Numéro à la gouache à l’arrière de la
jambe gauche d’une ancienne collection
américaine.
Provenance :
Galerie Valluet-Ferrandin
100 000 / 120 000 €
152
153
214
Statue Ntoumou
Bois tendre patiné par l’usage et encore
partiellement recouvert de kaolin.
Une suite de plus de trente cercles creux
partant du pubis remontant jusqu’aux
épaules pour se poursuivre sur les bras
à partir de la poitrine, il forme un V certains
sont usés, nous les retrouvons à l’arrière
du corps, mais en deux lignes parallèles
s’évasant vers le haut. Il est à noter qu’une
ligne incisée marque la séparation de la tête
et des jambes par rapport au reste du corps.
La bouche est ouverte montrant les dents,
les yeux sont représentés par un cercle
en creux avec trou au centre probablement
destiné à fixer un élément métallique.
Gabon, Fang Pahouin
Hauteur : 73 cm
Bibliographie :
- Louis Perrois, Art du Gabon, reproduit p.72, n°53.
Il est décrit de la façon suivante «Cet exemple, qui
vient à l’encontre de notre démarche systématique,
montre que si les proportions sont souvent un
élément essentiel du schéma structurel admis
par l’artiste, elles ne sont pas si contraignantes
qu’il ne puisse parfois s’en échapper, en trouvant
d’autres solutions qui restent visuellement
intelligibles au client. Dans ce cas précis, l’artiste a
gardé l’allure générale des statues Ntoumou, fines,
graciles, de surfaces simples, tout en ne respectant
pas exactement les proportions habituelles. L’effet
est produit par l’écartement des épaules, des bras
et des cuisses par rapport au tronc»
- William Fagg, L’Art de l’Afrique Centrale, 1967
pp.24 à 32
Provenance :
Galerie Kamer et Merton Simpson - New York
30 000 / 40 000 €
214
154
155
215
Femme porteuse de coupe
Bois patine brun foncé, debout nue le corps
scarifié elle tient dans ses deux mains bras
levés, une coupe posée sur sa tête.
Restaurations aux pieds, éclats au bord
de la coupe.
Côte-d’Ivoire, région Lagunaire autour
des Adioukrou ou des Attié
Hauteur : 73 cm
215
216
Bibliographie :
Art de la Côte d’Ivoire, Barbier Mueller, Genève,
1993, Tome II, p.171, n°289.
Femme agenouillée porteuse de coupe.
Bois patine rouge et brune. Scarifications
sur le ventre et au sommet des seins, la tête
est surmontée d’une tresse formant un arc
en prolongement du nez, les yeux en grains
de café.
Zaïre, Luba Shankadi
Hauteur : 46,5 cm
Provenance :
ancienne collection Egon Guenther, Johannesburg
Provenance :
collection Frost, Danemark
8 000 / 12 000 €
156
15 000 / 18 000 €
157
216
217
Cuillère anthropomorphe, le cuilleron
posé sur la tête du personnage dont
le visage ovale est inscrit dans un losange,
absence de torse, d’épaisses cuisses
composant la poignée, au revers le cuilleron
est côtelé et la tête gravée d’un caïman.
Deux bracelets de métal blanc enserrent
les chevilles.
Côte d’Ivoire, Man
Hauteur : 42 cm
4 000 / 5 000 €
217
218
218
Masque
Bois, épaisse patine noire, les yeux ronds
ourlés, la bouche en losange est ouverte,
les lèvres épaisses, les côtés sont rainurés,
le front est percé de trous.
Côte d’Ivoire, Dan
Hauteur : 24,5 cm
Provenance :
anciennes étiquettes de collection
de la première moitié du XXe siècle
3 000 / 4 000 €
219
221
Serrure de porte de case
à représentation zoomorphique, seule
la tête est figurativement représentée
au sommet. Bois à très belle et ancienne
patine d’usage, petit décor gravé.
Mali, Bambara
Hauteur : 45,5 cm
Maternité
Bois lourd patine rouge, les bras
perpendiculaires et séparés du corps,
les mains en appui sur les hanches,
l’enfant la tête tournée à droite est
«accroché» dans son dos, un fragment
de métal blanc incrusté dans les yeux,
les lobes des oreilles percées garnis
de fils rouges.
Mali, Bambara
Hauteur : 73 cm
1 200 / 1 500 €
220
Jeune femme debout
Bois patine claire. Coiffure en casque
à tresses, les seins incisés en croix, le torse
incisé d’un bandeau.
Mali, Bambara
Hauteur : 46 cm
219
220
Provenance :
ancienne collection suédoise
Bibliographie :
Malmo Konsthall, Afrikanskt, 1986, fig.13, p.24
10 000 / 12 000 €
1 500 / 2 000 €
158
159
221
224
Statuette féminine
Bois noirci, elle tient dans ses mains
un fardeau, sur sa tête deux clous
à tête ronde piqués sur ses joues.
Côte d’Ivoire, Attié
Hauteur : 25 cm
600 / 800 €
223
222
Poulie de métier à tisser
Couple
Bois lourd patine noire luisante.
Petit décor peint d’argile sur les visages.
Manque au pied droit de l’homme
Côte-d’Ivoire Senoufo, Djimini
Homme : Hauteur : 40 cm
Femme : Hauteur : 38 cm
L’arceau droit est surmonté d’une tête
de calao crêtée. Bois patine noire
légèrement croûteuse, trou de suspension
dans le cou, forte usure à l’emplacement
de la fixation de la poulie.
Côte-d’Ivoire, Senoufo
Hauteur : 13 cm
4 000 / 5 000 €
225
Fétiche masculin à reliquaire abdominal,
le crâne destiné à recevoir une corne
d’antilope. Bois à patine rouge suintante,
yeux incrustés d’un cauris.
Zaïre, Songye
Hauteur : 26,5 cm
600 / 800 €
4 000 / 5 000 €
226
Antilope Cywara
Sommet de casque de danse.
Bois patine noire, décor incisé. En équilibre
sur la tête un personnage de sexe féminin.
Réparation indigène
Mali, Bambara
Hauteur : 45 cm
222
223
224
5 000 / 6 000 €
225
160
161
226
231
Statuette fétiche
227
Maternité
Bois lourd, ancienne patine claire.
La femme est assise sur un tabouret
en équilibre sur deux arceaux, elle tient
sur ses genoux un enfant représenté
de profil à gauche. À l’arrière du crâne
entre les deux oreilles un chignon
losangique est figuré par une suite
de sillons parallèles.
L’usure du bois laisse apparaître des
bracelets incisés au dessus des coudes
et au sommet des bras.
Mali, Dogon
Hauteur : 60 cm
Bois à patine naturelle claire, corps
schématisé
Zaïre ?
Hauteur : 30 cm
1 200 / 1 500 €
232
Statue féminine
Bois patine grise, bracelet et pupilles
des yeux en métal blanc.
Mali, Malinke/Bamana
Hauteur : 88 cm
Provenance :
Alain Bovis
2 500 / 3 500 €
20 000 / 25 000 €
232
228
Statue à reliquaire crânien
Bois lourd à patine brune, les jambes
ne sont pas représentées. Le menton
s’allonge pour former la barbe, le visage
aux yeux mi-clos en amande, une coiffe
cousue à son sommet contient une charge
fétiche.
Zaïre Hemba, Kasongo
Hauteur : 51 cm
Provenance :
Pace Gallery, New york et Philippe Ratton, Paris
20 000 / 25 000 €
229
Prisonnier
Les bras repliés, les mains derrière le dos.
Bois patine rouge, clou piqué sur le front.
Holo
Hauteur : 23,5 cm
1 200 / 1 500 €
230
Amulette pendentif en ivoire à patine
orangé. Représente la synthèse de deux
personnages inégalement figurés.
Zaïre, Lega
Hauteur : 6 cm
227
800 / 1 200 €
228
162
163
229
230
231
237
Masque aux traits d’une grande douceur,
236
Masque animal
Bois lourd à belle patine brune luisante
quelques rehauts de pigments végétaux
blancs et rouges dans les creux. Bâton
de préhension pour le tenir par les dents
à l’arrière.
Côte-d’Ivoire, aire Baoulé Gouro/Koulango
Hauteur : 40 cm
233
à la bouche sensuelle et au nez épaté.
Bois dur, belle patine noire luisante.
Trous percés autour du masque avec
quelques chevilles de bois pour fixer
un contexte, les yeux étaient recouverts
d’un élément métallique dont il subsiste
des trous de fixation.
Côte-d’Ivoire, Dan
Hauteur : 24,5 cm
4 000 / 6 000 €
234
3 000 / 4 000 €
233
Statuette d’ancêtre
Bois à enduit noir croûteux.
Mali, Dogon
Hauteur : 25 cm
600 / 800 €
234
Couple de style cubiste
Bois à patine croûteuse grise.
Mali, Dogon
Hauteurs : homme 23 cm, femme 24,5 cm
1 000 / 1 200 €
235
Statue masculine
Bois lourd à patine claire, trace d’enduit,
reliquaire abdominal, la bouche figurée
par trois clous de fer forgé, cinq clous à tête
de cuivre ornent le menton et le front,
un bracelet de métal au pied gauche,
une corne fétiche accrochée au bras droit,
un trou sur le crâne destiné à recevoir
un reliquaire ou une corne.
Zaïre, Songye
Hauteur : 45 cm
235
2 000 / 3 000 €
236 237
164
165
239
Sommet de casque de danse.
Bois épaisse patine noire.
Mali, Bambara
Hauteur : 42,5 cm
Rare statuette à reliquaire abdominal.
Bois à épaisse patine rouge luisante,
la partie inférieure du corps n’est pas
figurée, la bouche est ouverte, les oreilles
bien dessinées.
Gabon, Tsogho
Hauteur : 27,5 cm
Provenance :
ancienne collection Pierre Meauze
Provenance :
Madeleine Rousseau (Le Musée vivant)
238
Antilope Cywara
238
6 000 / 8 000 €
166
8 000 / 12 000 €
167
239
241
Statuette
240
Homme tenant une coupe dans sa main
gauche un pagne attaché par une ceinture
dans laquelle un couteau est inséré
à l’arrière du corps, la tête est entièrement
gravée et il porte un collier figuré avec
contrepoids et pectoral.
Les pieds manquent, fente à l’arrière
de la tête.
Zaïre Benalulua
Hauteur : 32 cm
Figure de reliquaire âme de bois
recouverte de minces plaques de cuivre
et de laiton, le revers est sculpté
d’un losange, une ancienne étiquette
mentionne «Fétiche funéraire Bakota
région de l’Ogoue, Congo Français
masque de femme»
Gabon, Kota
Hauteur : 65 cm
240
10 000 / 12 000 €
168
6 000 / 8 000 €
169
241
242
Exceptionnel masque
Bois tendre à patine miel et noire avec traces
de kaolin dans les creux, les perforations
sont pratiquées en biais de part et d’autre
du nez sur les arcades sourcilières et motif
nasal. Les yeux sont ouverts en croix,
la bouche très petite à peine ouverte,
les dents figurées par des traits gravés.
Gabon
Hauteur : 52 cm
Dans l’ouvrage de Fernand Grebert 1913-1932
sur le Gabon, édition du Musée d’Ethnographie
de Genève, 2003, nous trouvons page 169
une gravure colorée représentant les danses
d’une Ndeñeyoñ. Les danseurs masqués portent
des grands masques identiques, ce type d’objet
est rarissime dans les collections occidentales,
il en existe un seul spécimen connu, rapporté
par G. Tessmann en 1907 et conservé depuis
au Musée de Lübeck.
80 000 / 120 000 €
170
171
243
Masque Guélédé
Bois avec restes de kaolin dans les creux.
Il est surmonté d’une femme agenouillée
tenant un récipient dans chacune de ses
mains, reste de kaolin
dans les creux.
Nigeria, Yoruba
Hauteur : 42 cm
2 000 / 2 500 €
244
Statue
Bois lourd patine grise. Le bras gauche
démesuré est replié jusqu’au menton,
l’avant bras droit a disparu, la tête
dolichocéphale est surmontée d’un chignon.
Manques aux pieds et au sexe
Burkina-Faso, Lobi
Hauteur : 68 cm
Provenance :
Patrice Bremond
2 000 / 3 000 €
245
Louche
Le cuilleron de forme ronde.
Surmontée d’une grande figure féminine
servant de manche, cette jeune femme
au long cou cerclé est coiffée de sortes
d’écailles, le bois qui est recouvert d’une
patine grise croûteuse par endroit
est usé au niveau du cuilleron.
Itsoko, delta du Niger
Hauteur : 63 cm
Provenance :
Max Itzikovitz
5 000 / 6 000 €
243 244
172
173
245
246
Tabouret à cariatide féminine en bois dur.
La jeune femme, aux seins et au ventre
scarifiés, debout sur une plate-forme
soutient de ses deux mains les bras repliés
à la verticale, le siège de forme ronde,
la coiffure est en croix typique des Luba.
Zaïre Luba
Hauteur : 56 cm
Provenance :
certificat de Pierre Dartevelle, attestant que cette
sculpture provient de la collection Ford.
246
247
Deble statue-pilon masculine
Bois lourd, patine noire luisante, un grigri
en cuir figuré accroché autour du cou,
sa coiffure divisée en plusieurs mèches.
Côte-d’Ivoire, Senoufo
Hauteur : 93 cm
Provenance :
Galerie Valluet
20 000 / 25 000 €
174
22 000 / 25 000 €
175
247
248
Écope
Bois patine brun rouge.
Elle est sculptée dans sa partie terminale
d’un homme au corps décharné
et à la tête volumineuse.
Zaïre, Songye
Trace d’une ancienne étiquette
Hauteur : 69 cm
Provenance :
Pierre Dartevelle
3 000 / 4 000 €
249
Masque casque
Bois, épaisse patine ocre mate.
Il est surmonté d’une poule couvant.
Fente et manques sur le côté de la coiffe
ainsi qu’au bord inférieur.
Nigeria, Igala
Hauteur : 34 cm
2 500 / 3 500 €
250
Statue monumentale représentant
une femme portant une calebasse sur
sa tête. Bois coloration rouge, scarifications
sur le cou, le visage et dans le dos.
Manque à la main droite et éclat au bord
de la coupe.
Côte-d’Ivoire, Baoulé
Hauteur : 140 cm
À comparer avec un couple de statues présentée
dans une vente publique à Paris les 18-20 mai
1927, acquise à l’époque par Félix Fénéon revendue
dans la vente de sa collection en 1947 et acquise
par John Huston puis par Evelyn Keyes, enfin vente
Christie’s du 4 décembre 2009.
248
10 000 / 15 000 €
249
176
177
250
251
Statue féminine
Bois patine noire, les jambes manquent
en dessous des genoux, les mains repliées
dans un sens divergent.
Côte-d’Ivoire, Senoufo
Hauteur : 82 cm
Provenance :
Philippe Ratton
8 000 / 12 000 €
252
Fétiche à clous NKonde
Le corps en bois comporte un reliquaire
abdominal aujourd’hui vide de ses
substances magiques, le corps est piqué
d’une multitude de clous, le bras droit
levé pouce dressé devait tenir une lance,
le bras gauche est replié au corps, la tête
expressive et volontaire aux yeux incrustés
d’un fragment de verroterie. La pupille
est recouverte d’une patine noire brillante
et le front ceint d’une couronne de pâte.
Bas Zaïre, région Loango
Hauteur : 49 cm
Exposition :
Bruxelles, 2002
Provenance :
Dalton Somare - Milan
251
40 000 / 50 000 €
178
252
179
254
Masque
253
Masque cubiste
Bois léger peint de kaolin, contexte en fibre.
Scarifications tribales sous nasale.
Gabon, Fang
Hauteur : 37 cm
253
Bois dur, belle patine brune luisante,
il est inscrit dans un ovale arqué, la bouche
en arc est ouverte, la lèvre supérieure percée
de trous, les yeux ouverts en amande,
le front avec arête frontale et deux bandeaux
de scarifications, nombreux trous pour fixer
un contexte.
Côte-d’Ivoire, Dan
Hauteur : 22 cm
6 000 / 8 000 €
180
6 000 / 8 000 €
181
254
256
Masque-casque
255
Statue féminine
Bois dur, épaisse patine noire croûteuse.
Les bras pliés, la colonne vertébrale indiquée
par une rainure, la tête petite et ronde,
la bouche ouverte montrant les dents,
les oreilles aplaties, l’une d’elles cloutée.
Petits manques à l’arrière des pieds.
Bete (Didda ?)
Hauteur : 58 cm
255
Bois à patine noire partiellement usée,
les yeux étaient ouverts en losange et
autrefois entourés de métal, la bouche
rectangulaire ouverte est flanquée de neuf
dents, le crâne est perforé de trous, certains
comportant encore des fibres végétales.
Les oreilles encadrent les parties latérales
du visage.
Afrique de l’Est, Kwere
Hauteur : 39 cm
Provenance :
collection Olivier Laroque
4 000 / 6 000 €
8 000 / 12 000 €
182
183
256
257
Bieri
Bois à patine brune à transparence rouge.
Il est représenté assis, le tenon faisant office
de siège, les mains, les doigts joints
enserrent un objet symbolique à surface
en damiers, une plaque en laiton perforée
clouée à l’emplacement de la ceinture
scapulaire, deux cercles du même métal
cloués à l’emplacement des yeux, la bouche
est ouverte, l’arrière de la tête recouvert
d’une coiffe à quatre côtés.
Sud Cameroun, Ngumba
Hauteur : 47,5 cm
Provenance :
- ancienne collection Félix Faure
- Galerie Valluet-Ferrandin
50 000 / 60 000 €
184
185
259
260
Masque-peigne
Le masque au nez en quart de brie
proéminent, à la bouche et aux yeux ronds
ouverts, est surmonté d’un peigne
à dix dents. Le bois à patine noire est
recouvert de cauris, de fragments de miroir
et de plumets au revers, restes de tissu,
de portage et de grigris.
Mali, Bambara
Hauteur : 63 cm
Femme assise sur un siège à dossier
et accoudoirs, elle porte une sorte
de tablier et des jambières, le cou est
annelé, la coiffure en deux coques.
Le bois est recouvert d’une patine noire
et le siège peint bleu.
Une partie des pieds manque.
Sierra Leone, Mende
Hauteur : 50 cm
3 000 / 4 000 €
1 200 / 1 500 €
258
Statuette féminine
Bois à patine noire. Les bras repliés,
les mains aux doigts écartés, le nombril
proéminent surmonté d’une scarification
que l’on retrouve de part et d’autre
d’un long cou, la coiffure en tresses plates.
Côte-d’Ivoire, Bete
Hauteur : 69 cm
Provenance :
Marceau Riviere
258
10 000 / 12 000 €
186
259
187
260
261
262
Canne de chef
Masque-casque
Bois patine noire. Elle est sculptée
sur toute la longueur en damiers des motifs
de showa, de nœuds et surmontée d’une
plate-forme sur laquelle se tient debout
un personnage portant une calebasse
sur sa tête. Ses bras ainsi que l’abdomen
et son dos sont incisés de divers motifs à
l’image des tatouages, une cordelette
au niveau de la calebasse, éclats de faïence
incrustés dans les yeux.
Bakongo
Hauteur : 125 cm
261
Bois recouvert de pigments blancs, rouges
et noirs, de clous à tête ronde sur les joues,
le menton et la visière, une scarification
en croix cloutée sur le front. Importante
coiffe en fibre tressée, bandeau de perles
de verroterie, cauris, ornements d’oreilles
et temporales en anneau de métal.
Angola, Tshokwe
Hauteur sans la coiffe : 23 cm
Provenance :
Didier Claes, Bruxelles
8 000 / 10 000 €
6 000 / 8 000 €
188
189
262
index : Dessins ancieNs
ALBERTI Attribué à Cherubino : 9
BLOEMAERT Abraham : 39
CAMPI Attribué à Bernardino : 7
CAMPI Attribué à Giulio : 2
CARRACCHE Attribué à Annibale : 6
CARRACHE École des : 3
COURTOIS dit Guglielmo Cortese, il Borgognone
Attribué à Guillaume : 22
École de Pérouse du XVIe siècle : 1
École hispano-flamande de la fin du XVIe siècle : 38
École hollandaise du XVIIe siècle : 34
École italienne du XVIe siècle : 14
École italienne du XVIIe siècle : 18
École italienne de la deuxième partie du XVIIe siècle : 17
École italienne du XVIIIe siècle : 23 - 31
École lorraine de la fin du XVIe siècle : 13
École romaine du XVIIe siècle : 27
École romaine du XVIIIe siècle : 28
École vénitienne du XVIe siècle : 10 - 11
EMPOLI Jacopo Chimenti da : 21
FRANCESCHINI Marcantonio : 26
FRANCO Attribué à Battista : 12
GANDOLFI Ubaldo : 24
GENOELS le jeune Attribué à Abraham : 35
GOUDT Attribué à Hendrick : 36
MACHADO Cyrillo Volkmar : 30
MANOZZI Attribué à Giovanni da San GIOVANNI dit : 5
NUVOLONE Attribué à Carlo Francesco : 15
PALMA le jeune Attribué à Jacopo : 16
PARROCEL dit le Romain Etienne ou Stefano : 29
PROCACCINI Entourage de Giulio Cesare : 20
RICCI Attribué à Sebastiano : 25
RUBENS École de : 32
SAMACCHINI Orazio : 8
TORRE Flaminio : 19
VOLTERRA Atelier de Daniele da : 4
VOS Attribué à Martin de : 33
VRIENDT dit FLORIS Attribué à Cornelis II de : 37
index : TaBleaux anciens
AACHEN Attribué à Hans Von : 79 58
AMIDANO Attribué à Giulio Cesare : 64 48
École PARMESANE du XVIe siècle : 49 36
École ROMAINE de la deuxième moitié du XVIIe siècle : 69 52
BENARD Attribué à Jean-Baptiste : 107 80
BENEFIAL Attribué à Marco : 75 54
BERKHEYDE Job : 96 72
BLANKERHOFF Jan Theunisz : 94 71
BLOCKLANDT Anthonie : 80 58
BONONE Attribué à Carlo : 57 44
BOSSCHAERT Johannes : 84 64
FACCINI Attribué à Pietro : 62 47
FERNANDEZ Juan dit LE LABRADOR Attribué à : 68 51
FRANCKEN II Frans : 87 67
CAMBIASO Attribué à Luca : 50 36
CARDI Ludovico dit Il CIGOLI Attribué à : 58 45
CASOLANI Alessandro : 55 43
CAVALORI Mirabello dit Mirabello di SALINCORNO : 52 38
CAVAZZONI Attribué à Francesco : 54 42
CHIARI Giuseppe Bartolomeo : 74 54
CONINXLOO Attribué à Gillis III van : 82 60
CRIVELLI Giovanni dit Il CRIVELLINO : 72 53
École ALLEMANDE, 1613 : 61 47
École ANVERSOISE vers 1550 : 77 55
École ANVERSOISE du XVIIe siècle : 95 71
École de FERRARE vers 1515-1520 : 48 35
École de FERRARE vers 1540 : 51 37
École de MANTOUE vers 1550 : 47 34
École de PRAGUE vers 1600 : 81 59
École ESPAGNOLE vers 1650 : 70 52
École FERRARAISE du XVIe siècle : 59 46
École FLORENTINE du XIVe siècle : 41 29
École FLORENTINE du XVIe siècle : 44 32
École FRANCAISE après 1702 : 106 80
École FRANCAISE vers 1620 : 99 76
École FRANCAISE du milieu du XVIIe siècle : 100 76
École FRANCAISE vers 1700 : 105 80
École HOLLANDAISE du XVIIe siècle : 92 - 93 70
École ITALIENNE vers 1620 : 71 52
École LOMBARDE vers 1490 : 40 28
École MILANAISE du XVIIe siècle : 65 48
263
Siège cariatide
Bois léger. Femme accroupie, jambes
repliées tenant dans ses mains, bras levés,
un plateau supporté également par un tenon
fixé sur sa tête. Le bois est recouvert
d’une patine noire et rouge, le ventre scarifié
ainsi que le dos, la coiffe est en croix.
Zaïre, Luba
Hauteur : 54 cm - Diamètre : 27 cm
Provenance :
John Giltsoff
263
18 000 / 22 000 €
190
191
GIOVENONE Girolamo : 45 33
GRAZIA Leonardo dit Leonardo Da PISTOIA : 43 32
HAARLEM Cornelis Cornelisz van : 91 69
HULSDONCK Jacob van : 83 62
JORDAENS III Hans : 86 66
KESSEL le Vieux Ferdinand van : 97 73
LEVIEUX Reynaud : 104 79
MAÎTRE à la CHANDELLE Le : 101 77
MAÎTRE de FLORE Attribué au : 98 74
MAÎTRE de HEYTESBURY Attribué au : 103 78
MAÎTRE de L’INCRÉDULITÉ de SAINT THOMAS Attribué au : 66 49
MANDER I Karel Van Attribué à : 82 60
MENCHERINI Michelangelo di Pietro MEMBRINI dit aussi : 42 30
MERTENS W. : 85 65
OTTINO Attribué à Pasquale : 60 46
PEPYN Attribué à Marten : 89 68
PIAZZETTA Giambattista : 67 50
PROCACCINI Attribué à Camillo : 56 44
QUAST Peter : 88 68
SALIMBENI Attribué à Ventura di Arcangelo : 53 42
SELLAER Vincent : 78 56
SIRANI Attribué à Giovanni Andrea : 63 48
SOLIMENA Angelo : 73 53
TAVELLA Carlo Antonio : 76 54
VENUSTI Marcello : 46 34
VOS Cornelis de : 90 69
coNdiTions GénÉraleS dE veNte
Estimations
Dans le catalogue, le prix de vente estimé figure à la suite de Les lots dont le n° est précédé par le symbole ƒ sont soumis à
chaque lot. Il ne s’agit que d’une indication, le prix d’adjudi- des frais additionnels de 5,5 % HT, soit 6,578 % TTC du prix de
cation pouvant varier.
l’adjudication. Les lots dont le n° est précédé par le symbole •
sont soumis à des frais additionnels de 19,6 % HT, soit 23,44 %.
Conditions de vente
TTC du prix d’adjudication.
L’adjudicataire sera le plus offrant et dernier enchérisseur,
Dans certains cas, ces frais additionnels peuvent faire l’objet
et aura pour obligation de remettre ses nom et adresse.
d’un remboursement à l’acheteur. Pour de plus amples renAucun lot ne sera remis aux acquéreurs avant acquittement
seignements, veuillez contacter notre service comptabilité au :
de l’intégralité des sommes dues.
+33 (0)1 53 34 10 17.
En cas de paiement par chèque ou par virement, la délivrance
En cas de contestation au moment des adjudications, c’estdes objets, pourra être différée jusqu’à l’encaissement.
à-dire s’il est établi que deux ou plusieurs enchérisseurs ont
Les frais de dépôt sont, en ce cas, à la charge de l’adjudicasimultanément porté une enchère équivalente, soit à haute
taire. Il devra acquitter, en sus du montant de l’enchère, par
voix, soit par signe, et réclament en même temps cet objet après
lot, les frais et taxes suivants :
le prononcé du mot « adjugé », le dit objet sera immédiatement
remis en adjudication au prix proposé par les enchérisseurs et
Frais de vente
tout le public présent sera admis à enchérir à nouveau.
23,92 % TTC jusqu’à 600 000 € (20 % HT + TVA 19,6 %)
Les éventuelles modifications aux conditions de vente ou aux
14,352 % TTC après 600 000 € (12 % HT + TVA 19,6 %)
descriptions du catalogue seront annoncées verbalement
Pour les livres :
pendant la vente et notées sur le procès-verbal.
21,10 % TTC jusqu’à 600 000 € (20 % HT + TVA 5,5 %)
12,660 % TTC après 600 000 € (12 % HT + TVA 5,5 %)
Paiement
1 la vente sera conduite en Euros. Le règlement des objets,
ainsi que celui des taxes s’y appliquant, sera effectué dans
la même monnaie.
2 le paiement doit être effectué immédiatement après la vente.
3 l’adjudicataire pourra s’acquitter par les moyens suivants :
- Par carte bancaire en salle : VISA et MASTERCARD.
- Par chèque bancaire certifié en euros avec présentation obligatoire d’une pièce d’identité en cours de validité.
- Par virement bancaire en euros :
Code SWIFT : Numéro de compte international (IBAN) :
BNPPARB PARIS A CENTRALE FR 76 3 000 4008 2 800 0105 9294 176
BIC (Bank identification Code) : BNPAFRPPPAC Code banque 3 0004 PIASA SA DEPOT CLIENT :
16 boulevard des Italiens 75009 Paris
SVV ART L 321 6 CC
Code guichet Numéro de compte 00828 00010592941 Clé
76
4 les chèques tirés sur une banque étrangère ne seront autorisés qu’après l’accord préalable de PIASA, pour cela, il est
conseillé aux acheteurs d’obtenir, avant la vente, une lettre
accréditrive de leur banque pour une valeur avoisinant leur
intention d’achat, qu’il transmettront à PIASA.
5 en espèces :
- jusqu’à 3 000 € frais et taxes comprises pour les ressortissants français.
- jusqu’à 7 600 € frais et taxes comprises pour les ressortissants étrangers sur présentation de leurs papiers d’identité.
Piasa-Comptabilité Acheteurs est ouverte aux jours ouvrables
de 9 h à 18 h sans interruption : (Tél. +33 (0)1 53 34 10 17)
Ordres d’achat
Un enchérisseur ne pouvant assister à la vente devra remplir le formulaire d’ordre d’achat
inclus dans ce catalogue.
PIASA agira pour le compte de l’enchérisseur, selon les instructions contenues dans le formulaire
d’ordre d’achat, et au mieux des intérêts de ce dernier.
Les ordres d’achat écrits ou les enchères par téléphone sont une facilité pour les clients. Ni PIASA,
ni ses employés ne pourront être tenus pour responsables en cas d’erreurs éventuelles
ou omissions dans leur exécution comme en cas de non exécution de ceux-ci.
Lorsque deux ordres d’achat sont identiques, la priorité revient au premier ordre reçu.
Il ne sera accepté aucune enchère téléphonique pour les lots
dont l’estimation est inférieure à 300 €.
AVIS IMPORTANT AUX ACHETEURS.
STOCKAGE ET ENLÈVEMENT DES ACHATS.
IMPORTANT NOTICE TO BUYERS ON
STORAGE & COLLECTION OF PURCHASES
Les acquéreurs sont invités à examiner les biens pouvant
les intéresser et à constater leur état avant la vente aux
enchères, notamment pendant les expositions. Piasa se
tient à leur disposition pour leur fournir des rapports sur
l’état des lots.
En conséquences, aucune réclamation ne sera recevable dès
l’adjudication prononcée.
Potential purchasers are invited to examine and assess the
condition of items they may wish to buy before the auction,
notably during the pre-sale viewing.
PIASA is happy to provide condition reports for individual
lots upon request. No claims will therefore be entertained
after the fall of the hammer.
1
1
les meubles, tableaux et objets volumineux
adjugés qui n’auront pas été retirés par leurs acquéreurs
le lendemain de la vente, avant 10 heures, en salle à Drouot
Richelieu seront entreposés au 3e sous-sol de l’hôtel Drouot
où ils pourront être retirés aux horaires suivants :
8 h - 10 h / 12 h - 13 h / 15 h - 17 h 30 du lundi au vendredi
8 h - 12 h le samedi
magasinage :
6 bis, rue Rossini - 75009 Paris - Tél. : 33 (0)1 48 00 20 56
Tous les frais de stockage dus aux conditions tarifaires en
vigueur devront être réglés au magasinage de l’hôtel Drouot
avant enlèvement des lots et sur présentation du bordereau
acquitté.
2
les achats de petit volume seront transportés chez
PIASA où ils seront gardés à titre gracieux durant quatorze
jours. Passé ce délai des frais de dépôt seront supportés par
les acquéreurs au tarif de 3 € HT par jour calendaire et par lot.
Tout lot non enlevé dans les quatre semaines suivant la
vente pourra faire l’objet d’un transport dans les locaux de
l’U.C.H.V. à Bagnolet, aux frais de l’acquéreur et aux conditions tarifaires de stockage suivantes :
Frais fixes par lot 30 € HT minimum.
U.C.H.V.
36/56 rue Louis David
93170 Bagnolet
Tél. : +33 (0) 1 49 93 02 90
Fax : +33 (0) 1 49 93 00 85
[email protected]
PIASA suggère vivement aux acheteurs de l’informer de leurs
intentions dans le délai imparti de 14 jours afin de leur éviter
des frais inutiles.
3
bulky items (furniture, pictures & objects)
purchased at auction, and not collected from the saleroom by
10am the day after the sale, will be stored in Basement Level
3 at the Hôtel Drouot, and can be collected at the following
times :
Monday - Friday :
8 - 10am / 12 noon - 1pm / 3 - 5 :30pm
Saturday : 8am -12 noon
warehouse :
6 bis, rue Rossini 75009 Paris - Tel. : +33 (0)1 48 00 20 56
The bordereau (bidding slip), indicating proof of payment,
must be presented when property is collected. Storage costs
are due at the current rate.
2
small items purchased at auction and not collected after
the sale will be transported to the PIASA offices and kept free
of charge for a fortnight.
Thereafter the purchaser will be charged storage costs at the
rate of € 3 + tax, per day and per lot.
Property not collected within four weeks of the sale will be
transported to the U.C.H.V. warehouse at the buyer’s expense,
and subject to the following storage costs :
Minimum cost per lot, € 30 + tax.
U.C.H.V.
36/56 rue Louis David
93170 Bagnolet
Tel. : +33 (0) 1 49 93 02 90
Fax : +33 (0) 1 49 93 00 85
[email protected]
To avoid unnecessary costs, PIASA strongly advises purchasers to inform them of their intentions within 14 days
of the sale.
3
insurance
assurance
Dès l’adjudication prononcée, les objets adjugés sont placés
sous l’entière responsabilité de l’acheteur. Il lui appartiendra de faire assurer les lots dès l’adjudication. Les biens
non retirés seront entreposés aux frais, risques et périls de
l’acheteur. PIASA ne sera tenue d’aucune garantie concernant ces dépôts.
coNditIonS of sAle
At the fall of the hammer the title of property shall be transferred to the purchaser, who assumes immediate responsibility for insurance. Uncollected property will be stored at the
buyer’s risk and expense.
PIASA declines liability for lots placed in storage.
Estimates
An estimate in euros of the likely sale price is published after Lots preceded by the symbol ƒ are subject to an additional
each lot. This is provided for indication only. The hammer price premium of 5.5% + VAT (6.578 % inc. VAT) on the hammay of course be above or below this estimate.
mer price. Lots preceded by the symbol • are subject to an
additional premium of 19.6 % + VAT (23.44 % inc. VAT) on
Conditions of sale
the hammer price. In some instances these additional costs
The highest and final bidder is deemed to be the purchaser,
may be reimbursed. For further information, please call our
and must provide his/her name and address.
accounts department on +33 (0)1 53 34 10 17.
No lot will be transferred to the purchaser before it has been
In the event of a dispute at the fall of the hammer, i.e. if two or
paid for in full.
more bidders simultaneously make the same bid, either vocally
In the event of payment by cheque or bank transfer, property
or by sign, and claim title to the lot after the word « adjugé »
may be withheld until payment has been cleared. Any storage
has been pronounced, the said lot shall be immediately reofcosts that may result are to be paid by the purchaser.
fered for sale, at the price of the final bid, and all those present
In addition to the amount of the winning bid, the following
may take part in the bidding.
premium per lot is also due :
Any changes to the conditions of sale or to the descriptions in
the catalogue shall be announced verbally during the sale, and
Buyer’s premium
appended to the official sale record (procès-verbal).
23.92 % inc. tax, up to 600 000 € (20 % + VAT 19.6 %)
14.352 % inc. tax, from 600 000 € (12 % + VAT 19.6 %)
Payment
For books :
1 the sale shall be conducted in euros. All payments must be
21.10 % inc. tax, up to 600 000 € (20 % + VAT 5.5 %)
effected in the same currency.
12.660 % inc. tax, from 600 000 € (12 % + VAT 5.5 %)
2 payment is due immediately after the sale.
3 property may be paid for in the following ways :
- by credit card in the saleroom (VISA or MASTERCARD)
- by crossed cheque in euros, upon presentation of valid proof
of identity
- by bank transfer in euros :
Code SWIFT : Numéro de compte international (IBAN) :
BNPPARB PARIS A CENTRALE FR 76 3 000 4008 2 800 0105 9294 176
BIC (Bank identification Code) : BNPAFRPPPAC Code banque 3 0004 Code guichet Numéro de compte 00828 00010592941 Clé
76
4 wherever payment is made by cheque from a foreign bank
account, the purchase will not be delivered until Piasa receives
the bank agreement.
5 in cash :
- up to € 3 000 (inc. premium) for French citizens
- up to € 7600 (inc. premium) for foreign citizens upon presentation of valid proof of identity.
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192
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SVV ART L 321 6 CC
193
Absentee bids
Bidders unable to attend the sale must complete the absentee bid form in this catalogue.
PIASA will act on behalf of the bidder, in accordance with the instructions contained in the
absentee bid form, and try to purchase the lot(s) at the lowest possible price, in no circumstances
exceeding the maximum amount stipulated by the bidder.
Written absentee bids and telephone bidding are services provided for clients. PIASA and its
employees decline responsibility for any errors or omissions that may occur.
Should two written bids be identical, the first one shall take precedence.
Telephone bids are not accepted for lots estimated less than 300 €.
1
les meubles, tableaux et objets volumineux
CabineT d’un amateur
Collection of a connoisseur
vendredi 26 février 2010 - 14 h / March, Friday 26th - 2.00 pm
PIASA - Drouot Richelieu - salles 5 et 6 / rooms 5 & 6
ordre d’achat / ABSENTEE BID
enchères par téléphone / BIDDING BY tElEphone
Nom et prénom / Surname & First Name :
Adresse / Address :
Téléphone / Telephone :
Portable / Cellphone :
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Fax : +33 (0)1 53 34 10 11
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inventaires
Alexis Velliet, Henri-Pierre Teissèdre,
Delphine de Courtry, les directeurs,
sont à votre disposition
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en vue de vente, partage, dation ou assurance.
Piasa SA
Ventes volontaires aux enchères publiques agrément n° 2001-020
purchased at auction, and not collected from the saleroom
by 10am the day after the sale, will be stored in Basement
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following times :
Monday - Friday :
8 - 10am / 12 noon - 1pm / 3 - 5 :30pm
Saturday : 8am -12 noon
warehouse :
6 bis, rue Rossini 75009 Paris - Tel. : +33 (0)1 48 00 20 56
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must be presented when property is collectÉd. Storage
costs are due at the current rate.
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merci de contacter : Laurence Dussart
Tél. : +33 (0)1 53 34 12 87
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2
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Les ordres d’achat écrits ou les enchères par téléphone sont une facilité pour les clients. ni piasa, ni ses employés
ne pourront être tenus responsables en cas d’erreurs éventuelles ou omission dans leur exécution comme en cas
de non exécution de ceux-ci. Absentee and telephone bidding are services offered to clients. Neither PIASA nor its
staff can accept liability for any errors or omissions that may occur in carrying out these services.
LOT N°
adjugés qui n’auront pas été retirés par leurs acquéreurs
le lendemain de la vente, avant 10 heures, en salle à Drouot
Richelieu seront entreposés au 3e sous-sol de l’hôtel Drouot
où ils pourront être retirés aux horaires suivants :
8 h - 10 h / 12 h - 13 h / 15 h - 17 h 30 du lundi au vendredi
8 h - 12 h le samedi
magasinage :
6 bis, rue Rossini 75009 Paris - Tél. : +33 (0)1 48 00 20 56
Tous les frais de stockage dus aux conditions tarifaires en
vigueur devront être réglés au magasinage de l’hôtel Drouot
avant enlèvement des lots et sur présentation du bordereau
acquitté.
DESCRIPTION DU LOT / LOT DESCRIPTION
LIMITE EN € / LIMIT IN €
les achats de petit volume seront transportés chez
PIASA où ils seront gardés à titre gracieux durant quatorze
jours. Passé ce délai des frais de dépôt seront supportés par
les acquéreurs au tarif de 3 € HT par jour calendaire et par lot.
Tout lot non enlevé dans les quatre semaines suivant la
vente pourra faire l’objet d’un transport dans les locaux de
l’U.C.H.V. à Bagnolet, aux frais de l’acquéreur et aux conditions tarifaires de stockage suivantes :
30 € HT minimum, par lot.
U.C.H.V.
36/56 rue Louis David 93170 Bagnolet
Tél. : +33 (0)1 49 93 02 90 - Fax : +33 (0)1 49 93 00 85
[email protected]
small items purchased at auction and not collected
after the sale will be transported to the PIASA offices and
kept free of charge for a fortnight.
Thereafter the purchaser will be charged storage costs at
the rate of € 3 + tax, per day and per lot.
Property not collected within four weeks of the sale will be
transported to the U.C.H.V. warehouse at the buyer’s expense, and subject to the following storage costs :
Minimum cost per lot, € 30 + tax.
U.C.H.V.
36/56 rue Louis David 93170 Bagnolet
Tel. :+ 33 (0)1 49 93 02 90 - Fax : +33 (0)1 49 93 00 85
[email protected]
spécialités et services
tableaux et dessins anciens
Marie-Amélie Pignal
Tél. : +33 (0)1 53 34 10 16
[email protected]
Émilie Grandin
Tél. : +33 (0)1 53 34 10 15
[email protected]
comptabilité
ACHETEURS :
Gaëlle Le Dréau
Tél. : +33 (0)1 53 34 10 17
[email protected]
VENDEURS :
Odile de Coudenhove
Tél. : +33 (0)1 53 34 12 85
[email protected]
tableaux, dessins
et sculptures
des xixe et xxe siècles
estampes
Anne-Sophie Pujolle
Tél. : +33 (0)1 53 34 12 80
[email protected]
mobilier et objets d’art
Photographies
magasins
Du lundi au vendredi
de 9h à 18h
les ordres d’achat doivent être reçus
au moins 24 heures avant la vente VOUS POUVEZ AUSSI IMPRIMER
VOS ORDRES D’ACHAT EN LIGNE SUR :
www.piasa.fr
DÉPôTS :
Benoît Bertrand
Tél. : +33 (0)1 53 34 12 89
[email protected]
RETRAIT DES ACHATS :
J’ai pris connaissance des conditions générales, informations et avis imprimés dans le catalogue et accepte d’être lié(e) par leur
contenu ainsi que par toute modication pouvant leur être apportée, soit par avis affiché dans la salle de vente, soit par annonce
faite avant ou pendant la vente. Je vous prie d’acquérir pour mon compte personnel, aux limites en euros, les lots que j’ai désignés
ci-contre (les limites ne comprenant pas les frais à la charge de l’acheteur).
Luc Le Viguelloux
Tél. : +33 (0)1 53 34 10 14
[email protected]
5, rue Drouot 75009 Paris
Tel. : +33 (0) 1 53 34 10 10
Fax : +33 (0) 1 53 34 10 11
[email protected]
www.piasa.fr
abonnement catalogues
Tél : +33 (0)1 53 34 10 10
[email protected]
I have read the terms and conditions of sale as printed in the catalogue and agree to be bound by their contents as well as by any modifications that may
be made to them, indicated either by notice in the saleroom or as announced before or during the sale. Please bid on my behalf up to the limit stipulated
in euros, for the lot(s) designated opposite (exclusive of buyer’s premium).
DATE :
Signature obligatoire /
Signature (obligatory) :
194
195
livres anciens
et modernes
lettres et manuscrits
autographes
céramique
bijoux et argenterie
Stéphanie Trifaud
Tél. : +33 (0)1 53 34 10 13
[email protected]
art nouveau - art déco
design
Maxime Grail
Tél. : +33 (0)1 53 34 10 10
[email protected]
vins fins et spiritueux
chasse et Art animalier
armes et souvenirs
Historiques
Pascale Humbert
Tél. : +33 (0)1 53 34 10 19
[email protected]
art contemporain
Julie Ceccaldi
Tél. : +33 (0)1 53 34 10 06
[email protected]
Geoffroy Jossaume
Tél. : +33 (0)1 53 34 10 02
[email protected]
haute-époque
art d’asie
art islamique
archéologie
mode et jouets anciens
Benoît Bertrand
Tél. : +33 (0)1 53 34 12 89
[email protected]
ventes généralistes
Carole Siméons
Tél. : +33 (0)1 53 34 12 39
[email protected]
1er semestre 2010
notre réseau en province
ventes en prÉparation
NANTES & ANGERS
Georges Gautier
3, place Graslin 44 000 Nantes
Tél. : +33 (0)2 28 09 09 19
27, rue des Arènes - 49 000 Angers
Tél. : +33 (0)2 41 42 04 04
Port. : +33 (0)6 08 69 81 07
[email protected]
succession daniel carasso
vendredi 19 mars 2010
dessins anciens et modernes
TOULOUSE
Chassaing-Marambat
7, rue d’Astorg 31 000 Toulouse
Tél. : +33 (0)5 61 12 52 00
Fax : +33 (0)5 61 12 52 05
[email protected]
[email protected]
jeudi 25 mars 2010
cabinet d’un amateur
vendredi 26 mars 2010
art d’asie
mercredi 7 avril 2010
arts décoratifs du xxe siècle
vendredi 9 avril 2010
MARSEILLE & LYON
Jean-Baptiste Renart
145, rue Breteuil 13006 Marseille
Tél. : +33(0)4 91 02 00 45
21, rue Gasparin - 69002 Lyon
Tél. : +33 (0)4 72 40 23 09
Port. : +33 (0)6 37 15 22 73
[email protected]
art contemporain
lundi 12 avril 2010
vendredi 4 juin 2010
Tableaux anciens - Art animalier
Mobilier et objets d’art
livres anciens et modernes
lundi 7 juin 2010
mercredi 14 avril 2010
art d’asie
vente classique
vendredi 16 avril
livres et Manuscrits
mardi 4 et mercredi 5 mai 2010
NOTRE CORRESPONDANT EN BELGIQUE
michel wittamer
379, Avenue Louise
Boîte 6 1050 Bruxelles
Tél. : +32 (0) 474 010 010
[email protected]
estampes anciennes et modernes
jeudi 6 mai 2010
vins et spiritueux
lundi 17 mai 2010
vente classique
mercredi 19 mai 2010
photographies anciennes,
modernes et contemporaines
mercredi 16 juin 2010
dessins anciens
jeudi 17 juin 2010
Dessins, tableaux et sculptures
des XIXe et XXe siècles
vendredi 18 juin 2010
mobilier et objets d’art
hergé (à Drouot Montaigne)
samedi 29 mai 2010
estampes petiet
jeudi 3 juin 2010
céramique
196
vendredi 11 juin 2010
vendredi 21 mai 2010
mercredi 26 mai 2010
Conception graphique : Françoise Courbis et Christian Rondet
Responsable éditoriale ; coordination et réalisation du catalogue : Lucie-Éléonore Riveron
Photographies : Roland Dreyfus
Impression : Telliez Communication - Tél. : +33 (0)3 44 20 21 50
mobilier et objets d’art
haute époque
vente classique
Première de couverture (détails, de gauche à droite et de haut en bas) : lots 113 - 78 - 110 - 29 - 252 - 154 ;
deuxième de couverture : lot 131 ; quatrième de couverture : lot 21 (détail)
mercredi 9 juin 2010
mercredi 23 juin 2010
tableaux anciens
vendredi 25 juin 2010
bijoux et orfèvrerie
marsi 29 juin 2010
art contemporain
vendredi 2 juillet 2010
VELLIET TEISSÈDRE COURTRY
5, rue Drouot 75009 Paris
Tél. : 33 (0) 1 53 34 10 10
Fax : 33 (0) 1 53 34 10 11
[email protected] — www.piasa.fr
PIASA SA — Ventes volontaires
aux enchères publiques
agrément n°2001-020
198