cabineT d`un amaTeur
Transcription
cabineT d`un amaTeur
cabineT d’un amaTeur Vendredi 26 mars 2010 Drouot Richelieu 1 cabinet d’un amateur Vendredi 26 mars 2010 à 14h Drouot Richelieu, salles 5 et 6 9, rue Drouot 75009 Paris Tel : + 33 (0)1 48 00 20 05 Expositions publiques à Drouot Richelieu, salles 5 et 6 : Jeudi 25 mars de 11 h à 18 h Vendredi 26 mars de 11 h à 12 h Renseignements chez Piasa Stéphanie Trifaud Haute époque & art tribal : (Haute époque, art d’Asie et art tribal) Jean Roudillon Tel : +33 (0)1 53 34 10 13 Experts : Assisté de Pierrette Rebours [email protected] Dessins anciens et modernes : 206, bd Saint-Germain 75007 Paris Marie-Amélie Pignal Cabinet de Bayser Tel : +33 (0)1 42 22 85 97 (dessins et tableaux anciens) 69, rue Sainte-Anne 75002 Paris Fax : +33 (0)1 45 48 55 54 Tel : +33 (0)1 53 34 10 12 Tel : +33 (0)1 47 03 49 87 [email protected] [email protected] Fax : +33 (0)1 42 97 51 03 [email protected] Art d’Asie : Thierry Portier VELLIET TEISSEDRE COURTRY PIASA ESTIMATIONS GRATUITES ET CONFIDENTIELLES SANS RENDEZ-VOUS 5, rue Drouot 75009 Paris Tél. : +33 (0)1 53 34 10 10 Fax : +33 (0)1 53 34 10 11 [email protected] www.piasa.fr Piasa SA Ventes volontaires aux enchères publiques - agrément n° 2001-020 Tableaux anciens : Expert - AEA – SFEP Cabinet Éric Turquin Assisté d’Alice Buhlmann 69, rue Sainte-Anne 75002 Paris 26, boulevard Poissonnière Tel : +33 (0)1 47 03 48 78 75009 Paris Fax : +33 (0)1 42 60 59 32 Tél. : +33(0)1 48 00 03 41 Contact presse Piasa www.turquin.fr Fax : +33 (0)1 48 00 02 64 Isabelle de Puysegur [email protected] [email protected] Tel / fax : +33 (0)1 45 49 17 97 [email protected] www.portier-asianart.com [email protected] www.piasa.fr Dessins anciEns cabinet d’un amateur dessins anciens tableaux anciens extrême-orient archéologie haute époque art tribal page 3 page 27 page 79 page 82 page 91 page 123 2 3 5 Attribué à Giovanni da San GIOVANNI dit MANOZZI (Valdarno 1592 - Florence 1636) Etude de vieille femme nue en buste, le bras gauche levé 3 École des CARRACHE Intérieur avec homme et enfant attablés Plume et encre brune, sur traits de crayon noir 19 x 12 cm Provenance : ancienne collection de M. Gaud, son cachet noir en bas à droite Sanguine et légère estompe 25 x 20 cm Annoté en bas à gauche au crayon noir « Giovanni da San Giovanni ». Petites rousseurs, petite déchirure au bord à gauche Provenance : ancienne collection de M. Gaud, son cachet noir en bas à gauche 4 000 / 6 000 € 1 200 / 1 500 € 4 Atelier de Daniele da VOLTERRA Archimède 1 École de Pérouse du XVIe siècle Crayon noir et légère estompe 33 x 27,5 cm Importants manques restaurés, petites déchirures sur les bords, insolé Diverses annotations Saint Michel terrassant un diable 1 Plume et encre brune, sur traits de crayon noir 27 x 18 cm Annoté à la plume et encre brune en bas à droite : « L.V » Étude au verso Passé à l’aiguille en vue d’un report Important manque restauré en bas à gauche, déchirures et petites pliures Provenance : ancienne collection de M. Gaud, son cachet noir en bas à droite Ce dessin s’inspire des figures de la Chapelle Sixtine. Le visage rappelle celui du prophète Zacharie représenté sur la première travée de la voûte. Enfin, la position reprend celles des personnages se trouvant au niveau des lunettes, Achim et David. Provenance : - peut-être ancienne collection de John Thane, son cachet brun en bas à droite (L.2433) - ancienne collection de M. Gaud, son cachet noir en bas à gauche 3 000 / 4 000 € 6 000 / 8 000 € 4 2 Attribué à Giulio CAMPI (Crémone 1502 – 1572) Recto : Figure épiscopale sur un trône avec plusieurs personnages dont saint Laurent Verso : croquis sommaire d’architecture Plume et encre brune 14,5 x 11,3 cm Annoté à la plume « V » en bas à droite Légères épidermures et petites taches Provenance : ancienne collection de M. Gaud, son cachet noir en bas à gauche Pour comparaison, voir Giulia Bora, I disegni lombardi e genovesi del cinquecento, éd. Canova, 1980, fig.37-38. 2 2 000 / 3 000 € 5 3 4 5 6 Attribué à Annibale CARRACCHE (Bologne 1560 – Rome 1609) Paysage avec un homme allongé de dos au premier plan Plume et encre brune, traces de sanguine 18 x 25 cm Au verso du carton de l’encadrement, morceau d’un ancien montage contre collé avec l’inscription ancienne à plume et encre brune : « Annibale Carracci n.89 » Dessin doublé, taches et rousseurs, petites pièces anciennes de restauration (trois de moins d’1 cm2) dues à l’encre ferro-gallique, deux pliures originales au papier, petites déchirures et épidermures Provenance : - ancienne collection de M.Gaud, son cachet noir en bas à gauche - cachet « G » non identifié en bas à droite Ce dessin peut être rattaché à la dernière période d’activité d’Annibale Carracche, vers 1604-1605 quand il décore la chapelle Aldobrandini. On peut en rapprocher ce paysage par l’ordonnance, avec son chemin sinueux débouchant sur un hameau fortifié, au pied d’un bois en pente douce prolongé par une moyenne montagne. Le motif de la porte est proche des portes fortifiées de Jérusalem dans le Paysage avec la mise au tombeau (Rome, Galeria Doria Pamphili), et le petit hameau adossé à un bosquet rappelle l’arrière plan du Christ et la Samaritaine exécuté vers 16041605 (Vienne, Kunsthistorische Museum, voir Donald Posner, Annibale Carracci, Londres, 1971, éd. Phaidon, 2 volumes, fig. 144a-144b, 146a). La figure allongée de dos au premier plan, accoudée au sol, regarde le paysage simple et majestueusement ordonné, dans une atmosphère de nostalgie rêveuse qui correspond à la mélancolie de Carrache à cette période de sa vie. Tout d’abord proches de l’inspiration vénitienne, les paysages de Carrache deviennent plus fluides dans sa période romaine, exprimant une sérénité correspondant à la maturité de l’artiste. Le paysage s’ordonne noblement, fondant l’intervention humaine dans la nature par un enchaînement sans heurts. Les formes se simplifient et s’intègrent par une plume large et sinueuse dans une idéalisation du paysage qui fait d’Annibal Carrache le précurseur du classicisme poétique de Poussin et de Claude Gellée. Moins élégiaque, la vision de Carrache nous semble, par sa simplicité – fruit d’une longue réflexion – plus majestueuse. Les larges plages de réserve de papier expriment merveilleusement la lumière presque divine où baignent ses visions, dont la légèreté et le cadrage en « instantané » rappellent aussi les clins d’œil fantastiques du Paysage au soleil souriant du Louvre, ou le Bouvier avec son troupeau (voir Catherine Loisel-Legrand, Lodovico, Agostino, Annibale Carraci, inventaire des dessins italiens du Louvre, vol. VII, 2004, éd. RMN, n° 733-734, repr.), tout comme la Danaé et le Paysage au soleil levant de Windsor Castle et du British Museum (voir Diane de Grazia,The drawings of Annibale Carracci, Washington, National Gallery of Art, 1999-2000, n° 90 et 95, reproduit). 25 000 / 30 000 € 6 6 7 8 Orazio SAMACCHINI (Bologne 1532 - 1577) Sybille en pied avec deux amours dont l’un tenant une tablette 7 Attribué à Bernardino CAMPI (Crémone 1522 - Reggio c. 1590) Projet de décor : la Vierge en gloire apparaissant à saint Jérôme et saint François Plume et encre noire, lavis gris, sur traits de crayon noir et rehauts de sanguine 41 x 25 cm Importantes rousseurs, trous sur le côté gauche Provenance : ancienne collection de M. Gaud, son cachet noir en bas à gauche 3 000 / 4 000 € Plume et encre brune, lavis brun, rehauts de gouache blanche 39 x 27,5 cm Mis au carreau au crayon noir Manques restaurés, importantes déchirures, gouache partiellement oxydée, taches Provenance : ancienne collection de M. Gaud, son cachet noir en bas à droite Dessin au mouvement ample et sûr, le trait cernant la forme, que l’on peut comparer à des œuvres de technique similaire au Louvre (voir Faietti et D. Cordellier, Un siècle de dessin à Bologne, Louvre, 2001, éd RMN, n°48 et 48a reproduit, et fig. 481, pp.161-163) 9 Attribué à Cherubino ALBERTI (Borgo San Sepolcro 1553 - Rome 1615) Projet de trompe l’œil avec le triomphe d’Ariane 5 000 / 6 000 € Plume et encre brune, lavis brun, sur traits de crayon noir 42 x 24 cm Annotations en bas à gauche : « Cristofano Rosso detto /… L. Vasari / … / Il Bresciano » Importantes rousseurs, trous, manques en haut à gauche, petites déchirures Provenance : ancienne collection de M. Gaud, son cachet noir en bas à droite La famille Alberti forma une équipe de décorateurs à fresque très en vogue dans toute l’Italie pendant la deuxième partie du XVIe siècle. Ils eurent de nombreuses commandes papales, la principale étant le décor de la salle Clémentine du Palais Apostolique au Vatican. On peut rapprocher stylistiquement cette feuille d’autres projets décoratifs (voir Kristina Henman-Fivre, Disegni degli Alberti, Rome, éd. de Luca, 1983, pp.104-105, p.109). On note également une utilisation similaire de la plume avec de forts contrastes de lavis dans quelques dessins de jeunesse du Cavalier d’Arpin, avec qui les Alberti ont travaillé (voir J.L. Baroni, Master’s Drawings and Old Sketches, 2004, n°11 reproduit ; Hermarth Röttgen, Il cavaliere Giuseppe Cesari d’Arpino, Rome, éd. Ugo Bozzi, 2002, fig.10). L‘influence de Cristofano Roncalli transparaît aussi dans la position des jambes écartées des deux figures assises sur la corniche de chaque côté du blason. 7 12 000 / 15 000 € 8 9 8 9 12 Attribué à Battista FRANCO (c. 1500 – 1561) Ignudo Pierre noire 21,5 x 15 cm Petites taches et petit manque en bas à droite 10 École vénitienne du XVIe siècle, retouché par un artiste flamand du XVIIe siècle Vierge à l’Enfant Crayon noir et estompe sur papier bleu ; retouches postérieures à la plume et encre brune, sanguine, rehauts de gouache et d’huile 13,5 x 10 cm 11 École vénitienne du XVIe siècle Personnage en pied drapé Crayon noir, estompe et légers rehauts de craie blanche sur papier bleu 26,5 x 17,5 cm Pliures en bas à gauche, petites rousseurs et coupé aux quatre coins Provenance : ancienne collection de M. Gaud, son cachet noir en bas à gauche Provenance : ancienne collection de M. Gaud, son cachet noir en bas à gauche 2 000 / 3 000 € 3 000 / 4 000 € 14 Provenance : - Trinity Fine Art, New-York, 1995, « Old Master Drawings », n°3, reproduit - ancienne collection de M. Gaud, son cachet noir en bas à droite École italienne du XVIe siècle Étude de putt0 en pied Plume et encre brune 12,5 x 7 cm Légèrement insolé Le dessin fut attribué à Franco par Mme Vara Lauder. On peut le comparer à deux dessins conservés au British Museum (voir Ph. Pouncey et J.A. Gere, Italian Drawings : artists working in Rome c. 1550 to c. 1640, London, 1983, vol. I, p.845, vol. II, pl.107 et 124). Provenance : ancienne collection de M. Gaud, son cachet noir en bas à droite 1 000 / 1 200 € 5 000 / 6 000 € 15 13 École lorraine de la fin du XVIe siècle Vierge à l’enfant avec saint Jean-Baptiste Gouache sur vélin rehaussée d’or 13 x 10 cm de forme ovale Pliures, petites taches, petit trou Initiales NV et DE sur le phylactère. 4 000 / 6 000 € Attribué à Carlo Francesco NUVOLONE (Crémone 1608 - Milan c. 1665) Vierge allaitant avec sainte Elisabeth et saint Jean-Baptiste Sanguine, estompe et crayon noir Tondo : 19,5 cm Dessin doublé, triplement encerclé à la plume et encre noire Petites rousseurs Provenance : ancienne collection de M. Gaud, son cachet noir en bas à droite 3 000 / 4 000 € 14 10 11 12 13 10 11 15 16 Attribué à Jacopo PALMA le jeune (Venise 1544 - 1628) Portrait de vieillard, reprise du portrait en bas à droite Plume et encre brune sur traits de crayon noir 20 x 14 cm Esquisse au verso à la plume et encre brune Rajout d’une petite bande de papier en bas à droite, petites taches Provenance : ancienne collection de M. Gaud, son cachet noir en bas à gauche 3 000 / 4 000 € 17 École italienne de la deuxième partie du XVIIe siècle Couple en pied discutant Plume et encre brune, lavis brun sur traits de crayon noir 20,5 x 13 cm Petites rousseurs Provenance : ancienne collection de M. Gaud, son cachet noir en bas à gauche 19 1 500 / 2 000 € 16 Flaminio TORRE (Bologne 1621 – Modène 1661) Saint Jérôme 18 École italienne du XVIIe siècle Saint Jérôme pénitent 19 Trois crayons, légère estompe et lavis brun 45 x 35,5 cm Pliures centrales horizontales, traces de restauration, petit manque en bas à gauche Plume et encre brune, lavis brun, sur traits de crayon noir 21,5 x 26 cm Importante déchirure en haut à droite, taches et petites pliures sur les bords Provenance : ancienne collection de M. Gaud, son cachet noir en bas à droite Provenance : ancienne collection de M. Gaud, son cachet noir en bas à gauche On peut rapprocher ce dessin fini du « Saint Jérôme » conservé à la Galleria Pallavicini à Rome (voir E. Negro et M. Pirondini La scuola di Guido Reni, éd. Artioli, Modene, 1992, reproduit fig.376 p.400). La pose est très similaire mais on observe des variantes avec les mains jointes au lieu de tenir un crucifix. 1 500 / 2 000 € 5 000 / 6 000 € 20 Entourage de Giulio Cesare PROCACCINI (Bologne 1570 - Milan 1625) Tête d’homme en contre-plongée de profil droit Huile sur papier marouflé sur toile 43,5 x 33 cm Pliure centrale, petites traces de restauration 3 000 / 4 000 € 17 18 12 13 20 21 Jacopo Chimenti da EMPOLI (Empoli 1554 - 1640) Etude pour la figure de saint Nicolas Plume et encre brune, lavis d’indigo sur traits de crayon noir 57,5 x 40 cm Mis au carreau à la sanguine Pliures centrales horizontales, rousseurs et petits accidents sur les bords Provenance : ancienne collection de M. Gaud, son cachet noir en bas à gauche Ce dessin est une étude préparatoire pour le personnage de saint Nicolas de Bari dans le tableau Le Père éternel entre les saints Nicolas, Jérôme, Paul et Antoine conservé à l’église San Niccolò Oltrarno à Florence et daté par Alessandro Marabottini des années 1610 - 1615 (voir Jacopo da Empoli ; éd. Silvana Editoriale ; 2004 ; fig.12 p. 99, reproduction ci-contre). Le tableau a la particularité d’être percé d’un oculus en son centre, permettant d’apercevoir la figure peinte d’une Vierge, le vestige précieux d’une fresque sous-jacente. Tous les personnages convergent autour de cet ovale, que ce soient des personnages du registre céleste ou du registre terrestre, les saints Paul, Nicolas, Antoine et Jérôme. Tous les quatre sont assis dans la partie inférieure de la composition peinte. Saint Nicolas de Bari est identifiable grâce à ses attributs : coiffé de sa mitre, il tient au creux de sa main gauche trois bourses d’or, et sa main droite est refermée sur les Saintes Ecritures. On reconnaît aisément la figure de saint Nicolas dans notre dessin : l’attitude, avec le visage légèrement incliné et tourné vers l’extérieur en prenant ainsi à part le spectateur ; sa mitre, son costume, qui présente à quelques détails près le même jeu de drapés… En revanche, si la main droite du saint est, comme dans le tableau, refermée sur un livre, la main gauche n’apparaît pas sur l’étude. Derrière lui, Empoli trace au crayon noir la silhouette d’un ectoplasme préparant la mise en place d’une autre figure de sa composition. La taille imposante de notre feuille et la mise au carreau font penser que le dessin servit pour la mise en place définitive. Il est probable qu’Empoli hésita avant de peindre la version définitive de saint Nicolas, comme l’atteste un dessin d’atelier conservé au Musée des Beaux-Arts de Lille qui reproduit l’ensemble de la composition. Saint Nicolas y est représenté tenant une crosse abbatiale, un autre de ses attributs, dans sa main gauche. Jacopo da Empoli, Padre Eterno tra i santi Nicola, Gerolamo, Paolo e Antonio Abate, Firenze, San Niccolò Oltrarno, in Jacopo da Empoli ; éd. Silvana Editoriale ; 2004 25 000 / 30 000 € 21 14 15 23 École italienne du XVIIIe siècle Le triomphe d’Amphitrite Plume et encre brune, lavis brun sur traits de crayon noir 21 x 32,5 cm Déchirures restaurées à droite et petites piqûres 23 Provenance : ancienne collection de M. Gaud, son cachet noir en bas à gauche 1 200 / 1 500 € 22 24 Attribué à Guillaume COURTOIS dit Guglielmo Cortese, il Borgognone (Saint Hippolyte 1628 - Rome 1679) Étude de berger en buste tenant un bâton Ubaldo GANDOLFI (San Matteo della Decima 1728 - Ravenne 1781) Le Christ et la femme adultère Sanguine et estompe 27,5 x 22 cm Restaurations et épidermures Plume et encre brune, lavis gris, sur traits de crayon noir 19 x 30 cm Petites pliures dans le haut, petit trou à droite Provenance : ancienne collection de M. Gaud, son cachet noir en bas à gauche Provenance : ancienne collection de M. Gaud, son cachet noir en bas à gauche 6 000 / 8 000 € On retrouve plusieurs études de nus masculins de même technique (hachures de sanguine régulières en facettes, accents soulignant la musculature sur les contours, réserves de papier et rehauts de blanc pour la lumière) dans l’ensemble des dessins de Guillaume Courtois conservé à Düsseldorf (voir D. Graf, Die Handzeichnungen von Guglielmo Cortese und Giovanni Battista Gaulli, Düsseldorf Kunstmuseum, 1976, n°1, fig.1, n°188v, fig.249.). Une étude très proche pour une figure de Aaron offrant le sacrifice, fresque de l’église San Marco à Rome, est passée en vente le 21 mars 2002 chez Christie’s (Paris, n°65 reproduit). Nous n’avons pas retrouvé de composition peinte pour notre figure. On peut néanmoins remarquer la pose cortonesque, visiblement inspirée de celle du berger debout dans l’Adoration des bergers peinte à fresque par Pietro da Cortona à la Villa Sacchetti-Chigi (voir Jörg Martin-Merz, Pietro da Cortona, Tühingen, 1991, éd. Ernst Washmuth.) 25 Attribué à Sebastiano RICCI (1659 – 1734) Bacchanale Plume et encre brune, lavis brun, sur traits de crayon noir 21,5 x 29 cm Coin manquant en bas à gauche (environ 2 cm2), petites taches Provenance : ancienne collection de M. Gaud, son cachet noir en bas à gauche On peut comparer ce dessin à quelques feuilles de technique similaire (voir A. Rizzi, Sebastiano Ricci disegnatore, Udine, 1975, éd. Electa, n°28-52-96, reproduit) 10 000 / 12 000 € 4 000 / 5 000 € 22 16 24 17 25 26 26 26 Marcantonio FRANCESCHINI (Bologne 1648 – 1729) Les quatre saisons Plume et encre brune, lavis gris et brun 52,5 x 38 cm (chaque dessin) Mauvais état : trous, pliures, déchirures, taches, rousseurs Provenance : ancienne collection de M. Gaud, son cachet noir en bas à gauche 20 000 / 30 000 € les quatre 26 18 19 26 27 École romaine du XVIIe siècle Sainte Thérèse d’Avila inspirée par le Saint-Esprit Sanguine et sanguine brûlée, légère estompe 40 x 20 cm, cintré dans le haut Cachet enlevé en bas à droite Traces de restaurations et épidermures Provenance : ancienne collection de M. Gaud, son cachet noir en bas à gauche 1 500 / 2 000 € 33 Attribué à Martin de VOS (Anvers 1532 – 1603) Saint Sébastien 28 École romaine du XVIIIe siècle Scène historique dans une architecture Plume et encre brune, lavis brun, sur traits de crayon noir 23,5 x 12,5 cm Petit manque en haut à gauche, petites pliures, rousseurs Plume et encre brune, lavis gris 23,5 x 19,5 cm Importante déchirure en haut au centre (environ 7 cm), pliures, petites taches Provenance : ancienne collection de M. Gaud, son cachet noir en bas à gauche Provenance : ancienne collection de M. Gaud, son cachet noir en bas à gauche Une gravure de Julien Goltzius d’après Martin de Vos, daté de 1584, présente un saint Sébastien dans une attitude assez proche (Voir Hollstein, Maarten de Vos, n°1133, repr.). L’utilisation de la plume à la fois acérée et mettant l’accent avec légèreté sur la musculature sont assez typiques de l’artiste. 1 000 / 1 200 € 29 29 32 31 Etienne ou Stefano PARROCEL dit le Romain (1696 – 1776) Portrait de moine en buste École italienne du XVIIIe siècle École de RUBENS Trois études de figures féminines Tête d’homme casqué de profil droit Crayon noir et sanguine assises Sanguine brûlée 40 x 26 cm Petites pliures sur les bords Provenance : ancienne collection de M. Gaud, son cachet noir en bas à gauche On connaît un dessin similaire dans la collection Polakovits de l’École des Beaux-Arts (voir Dessin de la donation Mathias Polakovits à l’École des Beaux-Arts : Maître français 1550-1800, ENSBA, Paris, 1989, n°77, repr.) Sanguine et crayon noir 39,5 x 24 cm Numéroté en haut à droite « 140 » Mouillure en haut à droite, taches et petites rousseurs 36,5 x 23,5 cm Annoté à la plume et encre brune: « Rubens » en bas à droite Traces de restaurations Epidermures et petites taches Provenance : ancienne collection de M. Gaud, son cachet noir en bas à gauche Provenance : ancienne collection de M. Gaud, son cachet noir en bas à gauche 800 / 1 000 € 4 000 / 6 000 € 2 500 / 3 000 € 3 000 / 4 000 € 30 27 Cyrillo Volkmar MACHADO (Lisbonne 1748 - 1823) Projet d’allégorie avec la Paix foulant l’Envie Plume et encre brune, lavis brun, lavis gris rehauts de gouache blanche sur traits de crayon noir 31 x 25 cm Annoté en bas à gauche : « Syrilo Volkmar Machado fecit », daté : « 1781 », numéroté et légendé en haut à droite à la plume et encre brune. Pliures et rousseurs Provenance : ancienne collection de M. Gaud, son cachet noir en bas à gauche 28 3 000 / 4 000 € 30 31 20 21 32 33 35 Attribué à Abraham GENOELS le jeune (Anvers 1640 - 1743) 34 École hollandaise du XVIIe siècle Bambochade dans des ruines romaines Plume et encre brune, lavis gris, sur traits de crayon noir 26 x 39 cm Rousseurs, épidermures Provenance : ancienne collection de M. Gaud, son cachet noir en bas à gauche 3 000 / 4 000€ Paysage animé Aquarelle, plume et encre brune, lavis brun, sur traits de crayon noir 27 x 41,5 cm Importantes rousseurs, petites pliures Provenance : - ancienne collection Charles Henri Marcellis, son cachet bleu en bas à droite (L.609) - achet brun « R » non identifié en bas à droite - ancienne collection de M.Gaud, son cachet noir en bas à droite 2 000 / 3 000 € 36 Attribué à Hendrick GOUDT (1583 – 1648) Trois études de personnages enturbannés Plume et encre brune 27 x 20,8 cm Nombreuses taches et mouillures 36 Provenance : ancienne collection de M. Gaud, son cachet noir en bas à gauche Beau cadre ancien On peut comparer ce dessin à une feuille de la même main attribué à Hendrick Goudt (voir, Dutch drawing of the seventeen century, Rijkmuseum, Amsterdam, 1998, n°122, reproduit p.95) 34 3 000 / 4 000 € 37 Attribué Cornelis II de VRIENDT dit FLORIS (Anvers 1514 - 1575) La présentation de la Vierge au Temple Plume et encre brune, lavis d’indigo 39,5 x 28 cm Rousseurs Provenance : - ancienne collection du baron Carl Rolas du Rosey, son cachet bleu en bas à droite (L.2237) - ancienne collection de M. Gaud, son cachet noir en bas à droite On peut rapprocher notre dessin d’une feuille conservée au Rijksmuseum sous cette attribution (voir K. G. Boon, Wetherlandish Director of the 15th and 16th centuries, Amsterdam, 1978, Rijksmuseum, n°169, repr.) 4 000 / 6 000 € 35 22 23 37 38 38 38 École hispano-flamande de la fin du XVIe siècle Quatre apôtres avec leur attributs : Barthélémy portant sa hache, André portant sa croix, Simon tenant sa scie et Mathieu tenant une hallebarde Plume et encre brune, lavis brun, rehauts de gouache blanche, sur traits de crayon noir 29 x 19 cm Gouache partiellement oxydée, petits accidents sur les bords, petits trous, pliures et petites taches Provenance : - ancienne collection de M. Gaud, son cachet noir en bas à gauche - cachet en bas à gauche 38 5 000 / 6 000 € le lot de quatre 38 24 25 Tableaux anciEns 39 Abraham BLOEMAERT (Dordrecht 1564 - Utrecht 1651) Cinq études de pieds Sanguine et rehauts de craie blanche 17 x 32,5 cm Dessin doublé Mauvais état : importantes pliures et déchirures Provenance : ancienne collection de M. Gaud, son cachet noir en bas à gauche On peut mettre cette feuille d’étude de détails anatomiques, présentant cinq pieds sous différents angles en relation avec le Tekenboek de Bloemaert. Le Tekenboek, littéralement « livre de dessins » est un recueil de gravures de détails anatomiques, compilant des compositions élaborées comme des études les plus simples. Des carnets de dessins, destinés à l’étude, furent diffusés en Italie depuis le début du XVIe siècle. L’ouvrage de Bloemaert est, sans être le premier du genre, l’exemplaire qui sera le plus diffusé aux Pays-Bas et en France. Il existe en effet deux éditions du Tekenboek, la première publiée entre 1650 et 1656, juste après la mort d’Abraham Bloemaert, et l’autre, plus tardive, en 1740. Des artistes comme Boucher ou Subleyras en copièrent de nombreux motifs. La plupart des dessins du Tekenboek s’échelonnent entre les années 1620 et 1650. On remarque certaines correspondances entre les gravures et les peintures de Bloemaert, d’autant plus que la récurrence de certaines figures montre qu’il se réfère continuellement à ses croquis. Le Fitzwilliam Museum de Cambridge conserve un album de dessins ayant servi de modèles aux gravures, et de nombreuses études en rapport avec le Tekenboek sont dispersées dans des musées ou dans des collections privées. Quelques-unes de ces feuilles proviennent de la collection André Giroux, qui avait rassemblé en tout 136 feuillets, dont la majorité étaient des sanguines, avec des rehauts blancs, tout comme notre dessin (vente André Giroux, Paris, le 18 avril 1904, lot 175). On peut comparer notre dessin à une étude de pieds conservée au musée de Leyde (voir Jaap Bolten ; Abraham Bloemaert, The Drawings ; 2001 ; ill. 855 et notice p.288). Deux pieds figurant sur cette étude semblent aussi servir de base à la planche 62 de l’édition du Tekenboek de 1740. 6 000 / 8 000 € 39 26 27 40 École LOMBARDE vers 1490 Présentation du Christ au temple Panneau de bois tendre (peuplier ?), trois planches, renforcé au revers par deux traverses modernes à contre fil 67 x 55 cm (panneau seul) Restaurations anciennes Le panneau était entouré à l’origine par une arcade dont on voit encore la trace sur le fond d’or à gauche et à droite de la partie supérieure du panneau. La scène de la Présentation se déroule selon une iconographie traditionnelle, à l’intérieur d’un édifice religieux à trois nefs dont celle du centre voûtée d’ogives est surmontée d’une coupole. Au centre se trouve l’autel dressé sur un pavement carrelé et orné d’un retable gothique devant lequel le grand prêtre accueille l’Enfant amené par la Vierge. De part et d’autre de ce groupe central, occupant les nefs latérales sommées d’un plafond à caissons et éclairées par une fenêtre, l’assistance est divisée en deux groupes : à gauche, se tiennent les hommes et parmi eux saint Joseph tenant le couple de tourterelles et, à droite, les femmes. Cette œuvre inédite s’insère dans la production lombarde du XVe siècle sans doute autour de Bergognone (Fossano 1451/56, Milan vers 1523) dont on retrouve un tableau de sujet identique (Paris, Musée du Louvre M.I 346) : personnages au canon court, drapés de vêtements aux plis rigides, manteau somptueux du grand prêtre, carnations foncées. L’éclairage puissant sculpte les visages et met en relief les éléments de l’architecture, clairs au premier plan et foncés à l’arrière. Cependant à la différence de Bergogne qui situe la scène dans une architecture totalement Renaissance, l’auteur de notre panneau demeure quelque peu retardataire en utilisant encore le style gothique pour décrire la scène, dont l’architecture rappelle celle à l’honneur dans les fresques des Zavatari (connus de 1404 à 1481) au Dôme de Monza et que l’on retrouve dans une autre Présentation au Temple datée vers 1450 (Milan, Trésor de la cathédrale). À l’instar de cette dernière œuvre, notre panneau était-il peut-être une image traditionnelle exécutée lors de la fête de la Purification? (cf. G.A. Dell’Acqua in Arte Lombarda dai Visconti agli Sforza, Milan 1959, p.64, fig.91). 41 École FLORENTINE du XIVe siècle, entourage de MARIOTTO DI NARDO La Crucifixion entre la Vierge et saint Jean l’Evangéliste Panneau de bois tendre de forme ogivale, quatre planches, non parqueté, fond d’or 30,5 x 41 cm Au revers du panneau, étiquette ancienne avec inscription à l’encre noire : Italian school XVe s, n°15269 Iaa. et une ancienne attribution à Mariotto di Nardo Restaurations anciennes Provenance : vente anonyme, New-York, 28 janvier 2000 (Sotheby’s), n° 5 (le Maître de la Miséricorde, 51 750 $) Cette œuvre devait surmonter à l’origine une représentation de la Vierge à l’Enfant en trône entourée de saints, ou un Couronnement de la Vierge à l’exemple de celui de Mariotto di Nardo conservé à Altenburg, Staatliche Lindenau Museum (cf. R. Fremantle, Florentine Gothic painters, Londres 1975, fig.667) ou d’autres exemples toscans de la seconde moitié du XIVe siècle. Notre panneau peut être rapproché des œuvres de Mariotto di Nardo sans doute dans les premières années de sa carrière comme en témoignent vers 1380-85 le panneau du Martyr de saint Laurent (Cambridge, Mass, Fogg Art Museum n°1938.79 ou La Madone et l’Enfant conservée à la Pinacoteca à Arezzo; cf M.Boskovits, Pittura alla Vigilia del Rinascimento, 1975, p.390, fig.475 et 481). Les expressions empreintes de douleur contenue, l’absence de véhémence dans les attitudes trahissent sans doute une influence d’« Ambrogio di Baldese » (devenu Lippo d’Andrea, Florence 1377-1431 cf. S. Padovani, Tesori d’arte antica a San Miniato, Gênes 1979, pp.55-56) auprès duquel Mariotto dut se former. C’est autour de la production de ces deux maîtres qu’il faut vraisemblablement rapprocher ce Calvaire. 8 000 / 10 000 € 12 000 / 15 000 € 41 40 28 29 42 Michelangelo di Pietro MEMBRINI dit aussi MENCHERINI ex Maître du Tondo Lathrop (Connu à Lucques de 1484 à 1525) L’Adoration des bergers Panneau parqueté 77,5 x 62 cm Restaurations anciennes Provenance : - ancienne collection Emile Pereire ; - vente anonyme, Paris, Palais Galliera, 15 mars 1973 (Mes Ader, Picard, Tajan), M (comme influencé par Domenico Ghirlandajo, reproduit en couleurs) Bibliographie : - Massimo Ferretti, « Di Nuovo sul percorso lucchese » in Annali della Scuola Normale Superiore di Pisa, 1978, III, 8,3, p.1248-1249, pl. LXII (Maître du Tondo Lathrop); - Maurizia Tazartes, « Anagrafe lucchese III, Michelangelo (del fu « Mencherini »), Il Maestro di Tondo Lathrop » in Ricerche di Storia dell’arte, 1985, n°26, p.31 Grâce aux récentes recherches documentaires menées par M. Tazartes (cf. « Michelangelo di Pietro Mencherini, un pistoiese tra quattrocento e cinquecento », in Storia dell’arte , n°97, p.299-310) (avec bibliographie antérieure) la véritable identité du Maître du tondo Lathrop, un des peintres majeurs au tournant du XVIe siècle à Lucques, a retrouvé son identité. Ce maître anonyme jusque là, avait été créé en premier par B. Berenson en 1906 d’après un tondo d’origine lucquoise, montrant la Vierge et l’Enfant en trône entre saint Jérôme, sainte Catherine et un donateur de la collection Francis Lathrop à New York et acquis en 1968 par le J.P. Getty Museum de Malibu. Jouissant d’un catalogue d’œuvres important (dont plusieurs sont conservées actuellement au Musée de la Villa Guinigi à Lucques) (Tazartes cf. bibliographie), cet artiste qui donne à ses personnages un canon particulièrement allongé, fait preuve d’un style éclectique lié aux grands courants florentins contemporains; il mêle tour à tour les influences de Domenico Ghirlandajo, de Filippino Lippi à celles venues de Flandre et plus tard à celles d’artistes « étrangers » travaillant alors à Lucques (Aspertini présent dans cette cité entre 1506 et 1509 et dans une moindre mesure Pietro Perugino.) Originaire de Pistoie où son père, Pietro di Domenico mort en 1480, exerçait principalement le métier de sculpteur sur bois, Michelangelo fit son apprentissage dans l’atelier paternel avant de gagner Lucques où on le trouve de 1484 à 1525. Ferretti (cf. bibliographie) qui publie pour la première fois notre Adoration des Bergers et l’attribue au Maître du Tondo Lathrop, encore non identifié y dénote un mélange de caractères « filippinesques » et botticelliens (drapés et anges volant) mêlés à une saveur nordique dans le paysage et les physionomies réalistes des bergers, -ajoutons le saint Joseph- témoins d’une condition humaine « terrienne » décrits par un style âpre, un modelé creusé rappelant peut-être, selon M. Tazartes, l’éducation du peintre auprès de son père sculpteur. Notons également ici la composition particulièrement influencée par l’Adoration des bergers de Domenico Ghirlandajo (Florence, église Santa Trinita, Chapelle Sassetti) qui permet sans doute de replacer l’exécution de notre tableau au début de la carrière de Michelangelo. Ferretti le rapproche d’un centre de triptyque recomposé avec la Vierge et l’Enfant en trône et deux anges (Lucques, musée de la Villa Guinigi, n°138) qu’Andrea Ugolini « Due singolari pale ed altri appunti lucchesi » in Ricerche di Storia dell’arte, 1988, n°36 p.81-92) pense proche du retable de Michelangelo di Pietro pour l’église San Pietro Somaldi de 1497 et d’une Madone à l’Enfant, Dresde, Gemäldegalerie (cf. Ugolini, p.86, fig.9). 40 000 / 60 000 € 42 30 31 43 Leonardo GRAZIA dit Leonardo Da PISTOIA (né vers 1505 à Pistoia) La Vierge à l’Enfant Panneau, trois planches de noyer, renforcé 98 x 71 cm Restaurations anciennes 5 000 / 7 000 € 44 École FLORENTINE du XVIe siècle, entourage d’Alessandro ALLORI L’adoration des bergers Cuivre 41,5 x 31,5 cm Sans cadre 4 000 / 6 000 € 45 Girolamo GIOVENONE (Barengo vers 1490 – documenté à Vercelli (Piémont) 1513 – 1555) L’adoration de l’Enfant avec saint Nicolas de Tolentino Panneau de bois tendre, une planche, renforcé 34,5 x 29,5 cm Restaurations anciennes Sans cadre Provenance : ancienne collection Piero Giacosa, Turin Bibliographie : L.Malle, Spanzotti, Defendente, Giovenone, Nuovi Studi, Turin 1971, pp.153-154, fig.148 (Girolamo Giovenone) Ce petit tableau de dévotion serait vers 1510, le premier d’une série de trois tableaux de sujet similaire avec quelques variantes (Turin, collection particulière, vers 1510, fig.149, (le plus proche de notre tableau) et Museo Borgogna Vercelli vers 1512) tous trois jugés par Mallé comme œuvres de jeunesse du peintre Girolamo Giovenone (cf. Bibliographie, respectivement figs.148-149-150). 20 000 / 30 000 € 43 45 44 32 33 46 Marcello VENUSTI (Côme 1512 – Rome 1579) Le Christ au jardin des oliviers Panneau de noyer toilé par endroit 36,5 x 34 cm Au revers du panneau, un n°8 à l’encre Notre tableau reprend avec quelques variantes notamment dans le paysage, la partie droite de la composition de Marcello Venusti ayant figuré à la vente anonyme, à Londres, 14 décembre 2000 (Sotheby’s), n°186 (panneau, 54 x 73 cm) mais aussi de celle conservée à Rome à la Galleria Nazionale. Marcello Venusti avait l’habitude de travailler d’après les dessins de Michel-Ange encouragé dans cette activité par le maître lui-même. Un dessin de Michel-Ange conservé à Florence, au Gabinetto dei Disegni du musée des Offices (craie noire, 35,7 x 60,5 cm) est à mettre en rapport avec notre composition. 4 000 / 6 000 € École de FERRARE vers 1515-1520 La Sainte Famille avec saint JeanBaptiste et les anges musiciens Panneau de bois tendre, parqueté et cintré dans sa partie supérieure 53 x 40 cm Restaurations anciennes 47 École de MANTOUE vers 1550, suiveur de Giulio ROMANO Triomphe d’Arion Sur un fond de paysage montagneux et lacustre bleuté, éclairé par un ciel lumineux où s’ébattent deux anges musiciens et trois chérubins, l’adoration de l’Enfant par la sainte famille prend place au premier plan de la composition, veillée par un couple d’inséparables. Panneau de tilleul, quatre planches, renforcé (couvercle de clavecin) 45 x 126 cm Restaurations anciennes 46 48 6 000 / 8 000 € L’exécution de cette œuvre inédite revient sans doute au pinceau d’un artiste encore anonyme travaillant à Ferrare au début du XVIe siècle. Si l’on y dénote une connaissance de l’art de Raphaël dans le groupe angélique, dans les attitudes de saint Joseph et de la Vierge, leur typologie s’apparente à celle de ces personnages dans la production juvénile du ferrarais Benvenuto Tisi dit Il Garofalo (vers 1476-1559). Le peintre responsable de cette image en reprend les types : vieillard à la chevelure et à la barbe bouclées et chenues, visage de la Vierge aux traits lisses et peu marqués, voile blanc couvrant en partie sa chevelure divisée laissant à peine visible une oreille, enfin fines auréoles dorées. L’exécution plus ample des draperies suppose une création vers les années 1515-1520. 14 000 / 18 000 € 47 34 35 48 51 École de FERRARE vers 1540 L’adoration de l’Enfant Panneau de bois tendre, renforcé 75 x 55 cm Au revers du panneau, présence de trois cachets : deux de cire rouge peu lisibles : - l’un comporte une figure féminine assise aux côtés d’une architecture à arcades : DUXIT INITIUM. À l’exergue: VERO|ACCADEMIA - un autre de cire brune comportant le blason du royaume de Lombardie-Vénétie qui dura de 1815 à 1866, blason sans doute spécifique de l’administration financière ou douanière: C.R. ACCADEMIA DI MILANO+PER L’ESPORTAZIONE + ; au centre F.I Fente et restaurations anciennes 50 Attribué à Luca CAMBIASO (Moneglia 1527 - Escorial 1585 ) Vierge à l’Enfant entourée de sainte Elisabeth et de saint Jean-Baptiste, avec un panier de cerises 49 École PARMESANE du XVIe siècle, suiveur de Mazzola da BEDOLI Saint Jérôme Panneau de peuplier, renforcé 72 x 57 cm Restaurations anciennes Sans cadre 4 000 / 6 000 € Sur sa toile d’origine 148 x 117 cm Restaurations anciennes, soulèvements et manques de notre tableau n’est pas sans évoquer celle d’une Adoration de l’Enfant se déroulant dans un paysage grandiose, donnée à ce même maître et conservée à Bergame (Académie Carrare). L’importance donnée ici à l’architecture en ruines et au paysage peuplé de petits personnages évoluant dans une nature généreuse et lumineuse submergeant les acteurs de la scène sacrée au premier plan, permet de situer l’exécution de notre tableau vers les années 1530-40 ; de telles compositions souvent plus animées se retrouvent chez Garofalo dans sa maturité (Adoration des Mages, datée 1537 Ferrare, Pinacoteca Nazionale inv. 154) ou chez Girolamo da Carpi (1501-1556). 10 000 / 15 000 € Le groupe des personnages se détache au centre de la composition sous les arcades d’une grande architecture de pierres d’un édifice religieux en ruines soutenant une coupole éventrée recouverte de végétation. Au travers de cette coupole à ciel ouvert, passe un rayon lumineux d’essence divine éclairant la scène de l’Adoration. Derrière cette dernière, l’architecture ruiniforme laisse entrevoir un paysage montagneux où l’on aperçoit au loin un couple marchant et un berger. Notre tableau peut être rapproché des compositions de Luca Cambiaso situées dans les années 1570 comme la Vierge à l’Enfant avec saint Jean-Baptiste et sainte Elisabeth (conservée à Gênes, collection particulière, toile, 115 x 95 cm). 10 000 / 12 000 € Des éléments de la construction se détachent à droite de la scène: une colonne cannelée gît à terre, tandis qu’une autre à demi brisée présente son socle orné d’un motif sculpté en bas-relief. A gauche parmi l’enchevêtrement de pierres on distingue à peine l’âne et le bœuf. Au centre, la Vierge et saint Joseph agenouillés à même le sol, adorent l’Enfant; celui-ci entièrement nu, allongé dans une caisse en bois garnie de paille et recouverte d’un drap blanc regarde saint Joseph tandis que la Vierge lui prend la main droite. Il faut vraisemblablement replacer cette œuvre inédite jusqu’à présent dans la production picturale de l’école de Ferrare au milieu du XVIe siècle où ce type d’image dévotionnelle a fait florès. 50 49 36 En témoignent de nombreuses Adorations de composition semblable exécutées par des artistes tels l’Ortolano (1487-1527), Benvenuto Tisi dit Il Garofalo(Vers 1476-1559) ou Dosso Dossi (documenté de 1517-1548). Si la typologie de la Vierge et celle de l’Enfant rappellent celle de ces mêmes personnages dans les œuvres précoces de Garofalo, le saint Joseph, vieillard barbu à la calvitie prononcée, peut trouver sa correspondance -tout en s’en démarquant par un canon moins allongé- dans le type du Saint Barthélémy ou au Maître des Douze Apôtres, peintre actif à Ferrare au milieu du XVIe siècle (cf. J. Bentini, La Pinacoteca Nazionale di Ferrara, Bologne 1992, inv. 114, p.152, fig. 184). Hormis l’architecture, la composition 37 51 52 Mirabello CAVALORI dit Mirabello di SALINCORNO (Florence 1535 – 1572) La résurrection de Lazare Panneau de peuplier parqueté 112,5 x 116 cm Restaurations anciennes Cette Résurrection de Lazare s’impose à nous par ses contrastes d’ombre et de lumière, notamment ceux qui sculptent le corps de Lazare et creusent les drapés. Le jeu des couleurs, l’opposition du rose clair et du bleu sombre se retrouvent également dans les tableaux que Cavalori a peints pour le Studiolo de Francesco I de Medici au Palazzo Vecchio de Florence, œuvres d’attribution certaine. Si l’on poursuit la comparaison avec l’une d’elles : l’Atelier de teinture de la laine (116 x 86 cm, cf. Watteville, T.I, ill. 476 p.318), il est intéressant de rapprocher l’homme occupé à desserrer les liens de Lazare à celui qui, nous faisant face, remue la laine dans la cuve. Les éléments d’architecture qui renvoient au premier plan à la scène de la résurrection annoncent le décor qui sera celui de l’Atelier de teinture. Entre les deux, Cavalori aura été à Venise et y aura vu les grandes architectures de Véronèse. La figure du Christ bénissant Lazare qui domine notre composition et ferme le triangle dans lequel Cavalori a concentré la scène est à mettre en rapport avec celles de Saint-Roch bénissant les pestiférés (cf. Privitera, ill.17) ou celle d’Isaac bénissant Jacob (panneau, 58 x 43,5 cm), vente anonyme, Londres, 17 décembre 1999 (Christie’s, n°41). On y retrouve la même beauté du geste et la même physionomie de la main qui caractérise l’artiste. Nous connaissons peu de dessins de Cavalori, quelques études de modèles éxécutées en atelier. Le Musée des Offices de Florence conserve un « putto assis » (n°6678 Fr) qui peut être rapproché de l’enfant nu aux pieds de Jésus. Parmi les œuvres récemment redécouvertes de Mirabello Cavalori, cette Résurrection de Lazare est une des plus intéressantes car, située vers 1560, elle nous renseigne sur la production de l’artiste avant qu’il ne participe au décor du Studiolo de Francesco I de Medici au Palazzo Vecchio de Florence. Elle montre bien ce que Mirabello a trouvé auprès de Michele Tosini (Florence, 1503-1577), son premier maître, notamment dans le contropposto des deux têtes centrales. Elle confirme également qu’il a dû avoir entre les mains des dessins du Pontormo. On sait par des sources d’archives que Battista della Pala avait commandé une résurrection de Lazare à cet artiste, tableau envoyé à François I et aujourd’hui perdu. Si l’on s’enhardit à penser que Mirabello Cavalori ait vu les dessins préparatoires à cette œuvre on peut imaginer que ce tableau nous renseigne sur la composition de ce tableau perdu. Nous remercions Monsieur Carlo Falciani qui nous a suggéré l’attribution après examen du tableau et qui a communiqué les éléments nécessaires à sa description Bibliographie abrégée en rapport : - Caroline de Watteville (sous la dir. de Giuliano Briganti), La pittura in Italia : Il Cinquecento, Milan,1988 T.I, p.318 et T.II, p.674 - Marta Privitera, «Macchietti e Cavalori “amicissimi e compagni” » in Paragone, n° 675, mai 2006, pp.14-27. 100 000 / 140 000 € 52 38 39 53 54 Attribué à Ventura di Arcangelo SALIMBENI (Sienne 1568 – 1613) Le songe d’une apparition de la Vierge à saint François d’Assise Attribué à Francesco CAVAZZONI (Bologne 1559 – 1616) La Visitation Cuivre 29 x 22 cm Notre tableau est à rapprocher d’une composition semblable attribuée à Ventura di Arcangelo Salimbeni ayant figuré à la vente anonyme, Espace Tajan, Paris, 23 Juin 2009 sous le n°9 (cuivre, 36 x 27 cm). 6 000 / 8 000 €. Panneau de sapin cintré dans la partie supérieure, une planche, non parqueté 41 x 21 cm Fente et restaurations Notre tableau est à mettre en rapport avec la composition de Francesco Cavazzoni conservée à Lucques, au musée de la Villa Guinigi. 6 000 / 8 000 € 55 Alessandro CASOLANI (Sienne 1552 – ? 1606) Marie-Madeleine repentante Toile 79 x 65 cm Restaurations anciennes Elève de Arcangelo Salimbeni, Alessandro Casolani mène sa carrière dans différentes régions d’Italie, à Pavie où il peint pour la Certosa, à Sienne où il répond à de nombreuses commandes, mais aussi à Naples, à Gênes et à Fermo dans les Marches. Notre tableau illustre parfaitement la peinture raffinée à Sienne dans la deuxième partie du XVIe siècle fortement imprégnée de l’œuvre de Frederico Barocci (1526-1612). La mise en page, la profondeur de la scène ainsi que le traitement des couleurs acidulées, témoignent de cette influence. En revanche, les canons de Marie-Madeleine - paupières lourdes et petite bouche - sont caractéristiques des figures d’Alessandro Casolani telles qu’on peut les voir dans L’adoration des bergers conservé à Sienne, Santa Maria dei Servi (toile, 217 x 176,5 cm) ou dans La naissance de la Vierge conservé à Sienne à San Domenico (toile, 350 x 302 cm). Quant aux gestuelles délicates de la sainte, elles sont à rapprocher de celles de la Vierge de l’Annonciation conservée à Sienne, Monte dei Paschi (toile, 101 x 74 cm). 15 000 / 20 000 € 53 54 40 55 41 56 Attribué à Camillo PROCACCINI (Bologne 1546 – Milan 1626) L’Adoration des bergers Toile 40 x 30 cm Au revers de la toile, deux monogrammes imprimés : SB Provenance : collection Cremer, Dortmund selon une inscription au crayon au revers du châssis 8 000 / 10 000 € 57 Attribué à Carlo BONONE (Ferrare 1569 – 1632) Le martyre de saint André Panneau de bois tendre cintré dans la partie supérieure, une planche, non parqueté 52,5 x 28,5 cm Fente Au revers, une ancienne attribution à Sebastiano Filippi (dit Bastianino). 6 000 / 8 000 € 58 Attribué à Ludovico CARDI dit Il CIGOLI (Florence 1559 – 1613) Saint François d’Assise, soutenu par un ange après avoir reçu les stigmates Toile 132 x 93 cm Déchirures et restaurations Notre tableau est à mettre en relation avec le Saint François d’Assise recevant les stigmates de Ludovico Cardi conservé à Florence, aux Offices (panneau, 247 x 171 cm). 10 000 / 15 000 € 56 57 58 42 43 59 École FERRARAISE du XVIe siècle, entourage de Ippolito SCARCELLINO Le baptême du Christ Panneau de noyer ovale, une planche, marouflé sur un panneau de résineux 11 x 9,5 cm 59 4 000 / 6 000 € 60 Attribué à Pasquale OTTINO (Vérone vers 1580 – 1630) Le baptême du Christ 61 62 École ALLEMANDE, 1613 Portrait présumé de Fridericus Richardus Mockelius, à l’âge de dix-neuf ans Attribué à Pietro FACCINI (Bologne 1562 – 1602) Portrait d‘homme Panneau de hêtre, renforcé 33 x 25 cm Daté en haut du panneau : M.D.CXIII Panneau de bois tendre (peuplier ?) de forme ovale, une planche, non parqueté 14 x 10,5 cm 8 000 / 12 000 € 3 000 / 4 000 € Panneau ovale, parqueté 27 x 36,5 cm Fente et restaurations anciennes Sans cadre 3 000 / 4 000 € 62 60 61 44 45 64 Attribué à Giulio Cesare AMIDANO (Parme 1566 – 1630) Le repos de la sainte famille pendant la fuite en Egypte Panneau doublé 22 x 20,5 cm Restaurations anciennes 63 2 000 / 3 000 € Attribué à Giovanni Andrea SIRANI (Bologne 1610 - 1670) L’Enfant Jésus jouant avec un oiseau Toile 55,5 x 66,5 cm Nous remercions le Professeur Alessandro Brogi qui a authentifié le tableau après examen d’une photographie numérique. 3 000 / 4 000 € 65 École MILANAISE du XVIIe siècle, entourage de Giulio Cesare PROCACCINI Vierge à l’Enfant avec saint Jean-Baptiste 66 Attribué au MAÎTRE de L’INCRÉDULITÉ de SAINT THOMAS (Actif dans la première moitié du XVIIe siècle à Rome) Panneau de bois tendre, une planche, renforcé 54 x 42 cm 4 000 / 6 000 € 64 La diseuse de bonne aventure Toile 142 x 101 cm Notre tableau peut être rapproché de l’œuvre du Maître de l’incrédulité de saint Thomas baptisé ainsi par Gianni Papi à partir d’un corpus réuni dès 1997 autour de la composition éponyme (Rome, Palazzo Valentini, toile, 135 x 154 cm) et qui a été montré lors de l’exposition à Milan, Il Genio degli Anonimi (Palazzo Reale, 15 octobre 2005 - 6 février 2006). Aujourd’hui trente-cinq tableaux semblent pouvoir être donnés à ce peintre actif à Rome entre 1620 et 1640. Plus précisément notre tableau peut être comparé à certaines œuvres de ce corpus : on retrouve le même traitement des carnations et le coloris des vêtements ainsi que la position des personnages de trois-quarts ou disposés en groupe circulaire comme dans le Joueur de carte (toile, 66 x 51 cm) conservé à Rome, Palazzo Barberini, ou Sainte Cécile au piano avec un violoniste et un buveur (toile, 115 x 102 cm, localisation inconnue, cf. cat. exp., Milan, 2005-2006, H 21, p. 96, p.123). 15 000 / 20 000 € 65 63 46 47 66 67 Giambattista PIAZZETTA (Pietrorossa 1682 – Venise 1754) La Crucifixion avec saint François priant au pied de la croix Toile 75 x 54,5 cm Porte une signature en bas à droite : F. FD ZURBARAN Au revers, deux cachets de cire Notre tableau doit être mis en relation avec deux œuvres situées tôt - vers 1720 - dans l’œuvre de Giambattista Piazzetta, La Crucifixion entre les deux larrons conservé à Venise à la Galleria de l’Accademia (toile, 76 x 62 cm) et La Crucifixion de l’église paroissiale de Preani au Montenegro (toile, dimensions inconnues). À ces deux tableaux, trois autres compositions peuvent être ajoutées (cf. Adriano Mariuz, L’opera completa del Piazzetta, Milano 1982, n° 19, 20a, 20b) qui sont en rapport selon George Knox (courriel du 6 février 2010) avec la Crucifixion perdue de Poveglia connue par une gravure de Zucchi. Si dans aucune de ces compositions n’apparaît de figure humaine, notons l’existence d’un dessin représentant Marie-Madeleine au pied de la croix (craie, dimensions inconnues, cf. George Knox, Giambattista Piazzetta 1682 - 1754, Oxford, 1992, fig.118, p.160) préparatoire pour un tableau connu aujourd’hui uniquement par une gravure de Martino Schedl (Dresde, Kupferstichkabinett, cf. Knox, op. cit., fig.117, p.160) À rapprocher de compositions datées des années 1720, notre tableau témoigne encore de l’influence du maître bolonais de Piazzetta, Giuseppe-Maria Crespi : le clair-obscur très fort voire heurté, la matière grasse ainsi que les tonalités chocolat sont autant d’indices de cette formation. De ces éléments naît une tension dramatique forte - ici renforcée par la présence de saint François reclus dans la prière à l’ombre du Christ qui caractérise sa production à cette époque. Juan Fernandez est l’un des rares artistes espagnols de renommée internationale au XVIIe siècle. Son nom est associé au début de la peinture de « bodegones », ces tableaux espagnols de nature morte qui rassemblent quelques objets de la vie quotidienne, les éclairant d’une lumière caravagesque qui leur confère un aspect presque religieux. Le choix des objets qu’il représente reflète son mode de vie rural : s’il n’a jamais vécu à Madrid, il s’y rend régulièrement pour livrer les œuvres que les plus grands collectionneurs madrilènes et même étrangers lui ont commandées. C’est ainsi que certaines de ses œuvres entrent dans la collection de Charles I d’Angleterre. Curieusement son œuvre est mal connue et le corpus reste à faire. Nous remercions George Knox qui a reconnu l’authenticité du tableau après l’examen d’une photographie numérique et nous a transmis les éléments nécessaires à la description du tableau. Nous pouvons rapprocher notre tableau d’un Vase de fleurs avec une branche de lys autrefois attribué à Zurbaran et conservé au musée du Prado, à Madrid (toile, fragment, 44 x 34 cm). 68 Attribué à Juan Fernandez dit LE LABRADOR (Documenté à Madrid entre 1629 et 1636) Nature morte de fleurs et de cédrats Toile 71 x 48,5 cm 15 000 / 20 000 € 15 000 / 18 000 € 67 68 48 49 69 69 École ROMAINE de la deuxième moitié du XVIIe siècle, suiveur de Francesco ROMANELLI L’atelier d’un sculpteur Toile 60 x 72 cm 72 4 000 / 6 000 € Giovanni CRIVELLI dit Il CRIVELLINO (actif dans la première partie du XVIIIe siècle) Coq et raisins 70 70 École ESPAGNOLE vers 1650, entourage de Juan de VALDES LEAL L’Adoration des bergers Toile 68,5 x 90,5 cm Au revers du châssis, un cachet de cire avec des armes Panneau préparé et renforcé 36 x 47 cm Petits manques 4 000 / 6 000 € 6 000 / 8 000 € 71 73 École ITALIENNE vers 1620, entourage d’Antonio TEMPESTA Angelo SOLIMENA (Canale di Serino vers 1630 – Nocera vers 1716) La Déploration L’Adoration des mages, grisaille Toile 35 x 54,5 cm Restaurations anciennes Sans cadre 71 72 Toile 63 x 94,5 cm Restaurations anciennes 4 000 / 6 000 € 6 000 / 8 000 € 50 51 73 74 Giuseppe Bartolomeo CHIARI (Rome 1654 – 1727) L’ange de l’Annonciation Toile 65 x 45 cm Probablement fragmentaire Nous remercions le professeur Alessandro Brogi qui nous a suggéré une attribution à Giuseppe Bartolomeo Chiari après examen d’une photographie numérique et propose de dater le tableau des années 1710-1720. 5 000 / 7 000 € 75 Attribué à Marco BENEFIAL (Rome 1684 – 1764) La mort de sainte Claire Toile 73,5 x 59,5 cm Née en 1194, Claire d’Assise quitte sa noble famille à l’âge de dix-huit ans et renonce à tous ses biens pour rejoindre saint François. Avec l’aide du saint, elle fonde la communauté des Clarisses dont elle devient l’Abbesse en 1215. Elle accueille des femmes, dont sa mère et deux sœurs, qui renoncent à tous leurs biens et leurs revenus, vivant dans une extrême pauvreté et ne vivant que de l’aumône. Décédée en 1253, elle est canonisée par Alexandre IV en 1255. On représente sa mort entourée de femmes ou de Franciscains comme ici, qui évoquent alors la figure inséparable de sa vie, saint François d’Assise mort en 1226. 3 000 / 5 000 € 76 Carlo Antonio TAVELLA (Milan 1668 – Gênes 1738) Bergers devant une ville fortifiée Toile 73 x 62,5 cm 74 4 000 / 6 000 € 77 École ANVERSOISE vers 1550, atelier de Pieter COECK van AELST La Vierge à l’Enfant entourée d’anges musiciens et de saint Antoine ( ?) Panneau doublé, parqueté et cintré dans la partie supérieure 27 x 20 cm Sans cadre 75 8 000 / 12 000 € 76 77 52 53 78 Vincent SELLAER (Actif à Malines avant 1538 et après 1544) La Vierge à l’Enfant Panneau de chêne, parqueté 62 x 52 cm Petits manques Sans cadre Après son séjour en Italie, à Brescia, Vincent Sellaer se fixe à Malines faisant figure de véritable romaniste, restant fidèle à Raphaël, Michel-Ange et Parmesan et surtout à Léonard de Vinci. S’il emprunte à ce dernier certains modelés et certains sujets, son œuvre illustre la synthèse réussie et étrange entre l’Italie et le Nord, produisant des compositions qui lui sont très spécifiques notamment dans le rendu des carnations, dans la solidité des corps et dans la densité de la composition. Le corpus de Vincent Sellaer est reconstitué autour d’un seul tableau signé et daté : Laissez-venir à moi les petits enfants conservé à Münich anciennement au château de Schleissheim aujourd’hui à la Alte Pinakothek (panneau, 83 x 127,5 cm, 1538). Notre tableau témoigne parfaitement de ce syncrétisme : le visage de notre Vierge est à rapprocher de celui de Léda conservé à Valenciennes, musée des Beaux-Arts (panneau, 109 x 88 cm), tous deux conservent le souvenir de Léonard de Vinci réinterprété à la manière flamande. 30 000 / 40 000 € 78 54 55 79 79 Attribué à Hans Von AACHEN (Cologne 1552 – Prague 1616) La montée au calvaire Cuivre 36 x 45 cm Petits manques 6 000 / 8 000 € 80 81 Anthonie BLOCKLANDT (Montfoort 1532 ou 1534 – Utrecht 1583) Jeune femme et sa servante École de PRAGUE vers 1600, suiveur de Bartholomeus SPRANGER Vénus et Cupidon au miroir Panneau de chêne, une planche, renforcé 39 x 49 cm Restaurations anciennes et fente 80 Toile 159 x 93,5 cm Restaurations anciennes 4 000 / 6 000 € 10 000 / 15 000 € 81 56 57 82 Attribué à Gillis III van CONINXLOO et Karel van MANDER I (Anvers 1544 – Amsterdam 1607) (Meulebeke 1548 – Amsterdam 1606) Le baptême du Christ dans un paysage Toile 109 x 153,5 cm Provenance : vente de la collection Ricardo Santo Spirito, de la succession du marquis d’Argenson et divers, Paris, Pavillon Gabriel, 17 juin 1977, (Mes Ader, Picard et Tajan), n°7 (attribué à Paul Bril) La mise en page bipartite de notre composition, l’ouverture sur l’arrière-plan bleuté et la présence de la végétation ainsi que le rendu des arbres nous invitent à attribuer le paysage de notre tableau à Gillis III van Coninxloo. Né à Anvers, ce dernier est le représentant emblématique de l’école de Frankenthal qui révolutionne l’art du paysage dès 1583. Il s’installe à Amsterdam à partir de 1593. Héritier des paysagistes flamands comme Hans Bol et Joachim Patinir, son œuvre annonce aussi les paysagistes hollandais du XVIIe siècle, par l’ampleur de ses paysages et leur caractère décoratif. Parmi ses émules, citons Karel van Mander, son contemporain, à qui nous attribuons les figures de notre composition. Célèbre comme historien d’art pour son Livre des Peintres, Het Schilderboeck, considéré comme le premier ouvrage scientifique sur les principaux artistes d’Europe du Nord du XIVe au XVIe siècles, ce dernier est, dans la tradition de la Renaissance, un artiste complet à la fois poète, écrivain, peintre et dessinateur. Ses peintures sont rares et son œuvre est surtout connu par des gravures d’après ses dessins. Formé dans son pays natal, il poursuit sa formation en Italie où il rencontre Vasari à Florence et Spranger à Rome. Sur l’invitation de ce dernier, il se rend à Vienne et y travaille pour l’empereur Rodolphe II. Plus tard, il s’installe à Haarlem et fonde avec Hendrick Goltzius et Cornelis Cornelisz van Haarlem, l’Académie de Haarlem dans laquelle il professe ses théories artistiques. Les trois artistes sont appelés « les maniéristes de Haarlem » et leurs œuvres sont le trait d’union entre l’art hollandais du XVIe siècle et celui du XVIIe siècle. Les figures de notre tableau témoignent en effet de cet art transitoire aux canons encore maniéristes que l’on retrouve dans un dessin, Allégorie de la Nuit, conservé à Rennes musée des Beaux-Arts (encre noire et lavis, 18,3 x 28,9 cm), ou encore particulièrement dans la figure du mendiant dans le tableau daté de 1598 et monogrammé, Jésus au temple, conservé à Vienne au Kunsthistorisches Museum (panneau, 95 x 66 cm). 20 000 / 30 000 € 82 58 59 83 Jacob van HULSDONCK (Anvers 1582 – 1647) Coupe de prunes et cerises sur un entablement Panneau de chêne, une planche, non parqueté 24 x 32 cm Né à Anvers, c’est pourtant à Middleburg que Jacob van Hulsdonck se forme dans l’influence d’Ambrosius Bosschaert Le Vieux, probablement à son contact direct dans son atelier. Dans le choix de ses sujets comme dans son style méticuleux et très descriptif, l’influence de ce dernier est évidente. Cependant l’œuvre de Hulsdonck se distingue notamment par le choix d’une mise en page très sobre augmentant ainsi la sacralité de la nature morte, mettant en scène souvent une corbeille ou une assiette sur une table comme l’illustre notre panneau. Par ses tonalités, le choix des fruits et la présence des gouttelettes sur la table, notre tableau peut être rapproché de la composition ayant figuré à la vente anonyme, Londres, 9 décembre 1988 (Christie’s), n° 105 (cuivre, 29 x 35 cm). 40 000 / 60 000 € 83 60 61 84 Johannes BOSSCHAERT (Middelburg vers 1610 – Dordrecht après 1628) Nature morte de prunes, pommes, poires et cerises dans une coupe de Delft posée sur une table et entourée d’insectes Panneau de chêne, parqueté, probablement fragmentaire 36 x 53,5 cm Trace de signature en bas à droite Restaurations anciennes Provenance : Vente anonyme, Londres, 8 décembre 1992 (Phillip’s), n°162 Second fils d’Ambrosius Bosschaert Le Vieux, Johannes Bosschaert entre très tôt dans l’atelier de son père en 1621. À la mort de son père, il rejoint son oncle Balthazar van der Ast à Utrecht. C’est auprès de lui, qu’il produit sa première œuvre connue, datée de 1625, Un bouquet de fleur dans un Röhmer présenté dans une niche (panneau, 28 x 25 cm, conservé à Dresde, Gemäldegalerie). Jusqu’alors aucun tableau daté ne permet de reconstituer son œuvre après 1628. 85 W. MERTENS (actif à Anvers vers 1641) Nature morte au panier de fruits, au homard, grappes de raisin et pièces d’orfèvrerie sur un entablement Toile 64 x 81 cm Notre tableau peut être rapproché d’une composition signée Johannes Bosschaert, Nature morte de fruits dans une assiette en porcelaine conservée à La Haye, Rijksdienst Beeldende Kunst (panneau, 68,5 x 108 cm) : les deux tableaux présentent une mise en page similaire ainsi que la même coupe de Delft chargée de fruits. Provenance : probablement, vente anonyme, Paris, Palais des Beaux-Arts, 11-10 octobre 1955, n°192 (Joris van Son) L’identité de W. Mertens est encore très mystérieuse même si un certain Wouter Mertens est mentionné dans la liste de la guilde de Saint Luc à Anvers en 1641-1642, cependant il n’est pas connu comme peintre de nature morte mais comme brodeur.En revanche, un certain Cornelis Mertens, maître en 1656 et mort en 1698, est connu pour avoir peint des natures mortes mais aucun tableau signé ni monogrammé de lui nous est parvenu. Il est possible que pour des raisons méconnues, il ait signé ses tableaux W. Mertens. Notons qu’il existe un petit nombre de tableaux signés Thomas Mertens actif dans les années 1666-1670 probablement fils de Cornelis et aux compositions très proches. Quelle que soit l’identité réelle de cet artiste, notre tableau est bien à rattacher à ce petit corpus de tableaux signés W. Mertens. En effet, la mise en page, fortement inspirée de Cornelisz de Heem, se distingue par une disposition très centrée laissant parfois les parties extérieures étonnement vides renforçant ainsi la force de la composition, comme sur Nature morte de fruits au homard ayant figuré à la vente anonyme, Londres, 28 mars 1977 (Sotheby’s), n° 39 (toile, 82 x 114 cm). De plus nous retrouvons le même hanap dans une autre composition Nature morte de fruits, signée également, ayant figuré à la vente anonyme, Londres, 8 juillet 1983 (Sotheby’s), n°69 (toile, 119 x 181 cm). Nous remercions Fred Meijer qui a suggéré cette attribution après l’examen d’une photographie numérique. 20 000 / 30 000 € Nous remercions Fred Meijer qui a confirmé l’attribution du tableau après examen d’une photographie numérique. 15 000 / 20 000 € 84 85 62 63 86 Hans JORDAENS III (Anvers 1595 - 1643) Le monde rendant hommage à Apollon Toile 120 x 198 cm Provenance : vente anonyme, Londres, 17 décembre 1999 (Christie’s), n°125 87 Notre tableau est une reprise avec variantes de l’œuvre de Frans Francken II, de petite dimension, signée et datée 1629, conservée au Landesmuseum de Oldenburg (panneau, 64,5 x 104,5 cm, cf. Ursula Härting, Frans Francken III, Die Gemälde, Freren, 1989, n°377, pl.56). Frans FRANCKEN II (Anvers 1581 – 1642) La tentation de saint Antoine Cuivre parqueté 55,5 x 72 cm Hans Jordaens III collabore à plusieurs reprises avec Francken (cf. par exemple, Harting op. cit. n°9, ainsi que Jan Denucé, Inventare von Kunstsammulngen zu Antwerpen im 16 u. 17. Jahrhundert, Anvers, 1932, p. 46). On peut rapprocher le traitement des figures avec celui de ceux représentés sur La rencontre de Jacob et Joseph, daté 1636 (toile, 149 x 199 cm, Brest, musée des Beaux-Arts). 20 000 / 30 000 € 20 000 / 30 000 € 87 86 64 65 90 Cornelis de VOS (Hulst 1585 – Anvers 1651) Portrait de femme à la collerette Toile, fragmentaire 59 x 50 cm Soulèvements et restaurations anciennes 8 000 / 12 000 € 91 Cornelis Cornelisz van HAARLEM (Haarlem 1562 – 1638) Le baptême du Christ 88 Panneau de chêne, trois planches, renforcé 61 x 97,5 cm Restaurations anciennes 10 000 / 12 000 € 90 88 Peter QUAST (Amsterdam 1606 – 1647) Une famille attablée Panneau de chêne, une planche, non renforcé 20 x 28,5 cm Fente 3 000 / 4 000 € 89 Attribué à Marten PEPYN (Anvers 1575 – 1642) Le Christ au roseau Panneau de chêne, parqueté 26 x 20,5 cm Sans cadre 89 1 500 / 2 000 € 91 66 67 94 92 94 92 École HOLLANDAISE du XVIIe siècle, entourage de Michael SWEERTS Le retour du fils prodigue Toile 46,5 x 57,5 cm Restaurations anciennes Panneau de chêne, une planche, non parqueté 46 x 70 cm Monogrammé en bas à droite : TB 6 000 / 8 000 € 4 000 / 6 000 € 95 93 École HOLLANDAISE du XVII siècle Paysage de rivière gelée avec un moulin e Toile 42 x 51,5 cm 93 Jan Theunisz BLANKERHOFF (Alkmaar 1629 – Amsterdam 1669) Voilier à l’entrée d’une ville École ANVERSOISE du XVIIe siècle, entourage de Johann BOECKHORST Le Couronnement de la Vierge Toile 130,5 x 119,5 cm Restaurations anciennes 4 000 / 6 000 € 3 000 / 4 000 € 68 69 95 97 Ferdinand van KESSEL le Vieux (Anvers 1648 – Breda 1696) Singerie dans une cuisine Toile 61 x 86,5 cm Restaurations anciennes Notre tableau est proche de la composition du même artiste ayant figuré à la vente anonyme, à Londres, 10 juillet 2008 (Sotheby’s), n° 202 (£ 79 250) (panneau, 47 x 67,5 cm). 14 000 / 18 000 € 96 Job BERKHEYDE (Haarlem 1630 – 1693) Une mère et son enfant dans une boulangerie où est exposé un gâteau Taai-Taai, spécialité de la Saint-Nicolas Toile 48 x 39,5 cm Restaurations anciennes Provenance : - collection Bernard Houthakker, Amsterdam, en 1969, selon une étiquette au revers du châssis - vente anonyme, Londres, 6 juillet 1993 (Phillip’s), n°154 Bibliographie : Sylvain Boyer, Franck Guillaume, Les maîtres du Nord, musée Calvet, Avignon, 2006, pp.31-32. Un tableau sur toile (dimensions inconnues) du même sujet et du même artiste présentant d’importantes variantes, notamment dans les figures du premier plan et l’arrière plan à droite, est conservé à Oberlin, Allen Memorial Art Museum. 96 8 000 / 12 000 € 97 70 71 98 Attribué au MAÎTRE de FLORE (Actif en Italie (?) et en France au XVIe siècle) Vénus, Cupidon et les Grâces Toile, probablement transposée 106 x 123 cm Restaurations anciennes Provenance : Galerie Heim dans les années 1980 Bibliographie : - Fréderic Boyer, Panorama du XVIe siècle, 1961, Paris, p.97 (attribué au Maître de Flore) - Pierre Rosenberg, Marion C. Stewart, French Paintings, 1500-1825, The Fine arts Museums of San Francisco, 1987, p.27 (attribué au Maître de Flore) Le corpus attribué au Maître de Flore a été initié par Charles Sterling qui proposa de regrouper sous ce nom différents tableaux de l’école de Fontainebleau, Flore, de l’ancienne collection du baron d’Albenas à Montpellier (aujourd’hui aux Fine Arts Museums de San Francisco sous le titre de Venus et l’Amour, panneau, 97 x 70 cm), La naissance de l’Amour du Metropolitan Museum of Art de New-York (panneau, 108 x 130,5 cm), Céphale et Procris (ancienne coll. Seligman, aujourd’hui à Paris, au musée du Louvre, plume, lavis, encre, 21,5 x 30 cm), Le Triomphe de Flore (Vicence, collection particulière, panneau, 131 x 110 cm) ainsi que Venus et les Amours (Vicence, collection particulière, support et dimensions inconnues). Un tableau conservé à Ravenne, à la Pinacoteca, L’Allégorie de l’Abondance (panneau, 85 x 61 cm) ajouté à ce groupe par Sylvie Béguin (cf. Béguin, 1961) a éclairé, par sa provenance (Carpi, Emile- Romagne), notre connaissance du foyer culturel éventuel du Maître de Flore et de ses affinités avec Primatice et Niccolo dell’Abate. Le Concert d’après Primatice, conservé au Musée du Louvre (panneau, 122 x 138,5 cm) est intégré à ce groupe aujourd’hui sans hésitation ainsi que La Charité, du Louvre (panneau, 147,5 x 97 cm, cf. Cordellier, 2004-2005, n°181, reproduit p.347), selon l’avis de Boris Lossky (cf. Lossky, 1979, n°11, p.98) mais malgré les réticences exprimées par Sylvie Béguin (cf. Béguin, 1973, t.2, n°235 - comme anonyme). Ce groupe de tableaux, complexe et fluctuant, présente quelques caractéristiques communes : outre la présence des affinités évidentes avec l’art du Primatice, il faut noter l’influence très forte de Bronzino (notamment son Allégorie dans les collections royales françaises au XVIe siècle, aujourd’hui à la National Gallery à Londres, panneau, 146 x 116 cm), la sensualité et l’élongation extrême des corps -notamment la figure nue au premier plan que l’on retrouve dans notre composition, la densité des compositions, l’aspect très décoratif et la palette de couleurs souvent claires et froides. Au début des années 1960, Sylvie Béguin (cf. Béguin, 1961, p.304) a proposé d’identifier le Maître de Flore à Ruggiero di’Ruggieri : ce dernier, un des rares peintres ayant travaillé à Fontainebleau à être cité par Vasari, a travaillé à Bologne. De plus, sa présence dans le testament du Primatice témoigne des liens tout particuliers tissés entre lui et l’immense artiste. Aujourd’hui, et Sylvie Béguin le conçoit dès 1979 (cf. Béguin, 1979, p. 1093), il est admis que l’on ne peut restituer tout le corpus du Maître de Flore à Ruggiero di’Ruggieri ni à un unique autre artiste mais qu’il se trouve plusieurs mains à identifier, entre autres, parmi les Cousin ou avec GiulioCamillo dell’Abate, le fils de Niccolo. Notre tableau est à mettre en rapport avec un dessin conservé au Teylers Museum à Haarlem (craie rouge, crayon et encre, 28,5 x 26,7 cm) et attribué à Niccolo dell’ Abate. Cette attribution a été remise en cause par Sylvie Béguin (cf. Rosenberg et Stewart, 1987, biblio. supra, p.27) qui y voyait la main d’un auteur bellifontain mais anonyme du Triomphe de la Chasteté conservé aux Fine Arts Museums de San Francisco (toile, 87,5 x 121,5 cm). Ainsi notre tableau est un rare témoignage de la production raffinée et précieuse d’artistes actifs sur le formidable chantier de Fontainebleau, profondément marqué par Primatice comme le soulignent différents éléments de la composition : la figure de dos, à l’arrière-plan rappelle les deux figures d’une composition du Primatice connue par un tableau anonyme (panneau, 114 x 142 cm, ayant figuré à la vente anonyme, 16 décembre 2008 (Tajan), n°30) mais aussi la figure de Vénus qui n’est pas sans évoquer le dessin du Primatice, Vénus conservé à Paris, musée du Louvre (plume et encre brune, lavis beige, stylet, 20,7 x 15,8 cm). Bibliographie abrégée en rapport : - Sylvie Béguin, « Le Maître de Flore de l’École de Fontainebleau », in Art de France, I, 1961, pp.301-305 ; - Sylvie Béguin, in cat. exp., Fontainebleau, L’art en France, 1528-1610, Ottawa, 1973 ; - Sylvie Béguin, « Maître de Flore », in Petit Larousse de la peinture, sous la direction de Michel Laclotte, Paris, 1979, t.2, p.1093 ; - Boris Lossky, Le Maniérisme en France et en Europe du Nord, Genève, 1979 ; - Dominique Cordellier, in cat. exp. Primatice, le maître de Fontainebleau, Paris, 2004-2005. 20 000 / 30 000 € 98 72 73 101 Le MAÎTRE à la CHANDELLE (actif à Rome vers 1630) Le fumeur allumant sa pipe à la chandelle Toile 71,5 x 54,5 cm La figure du Maître à la chandelle auquel nous attribuons cette belle étude de fumeur est encore bien énigmatique. Elle doit son nom à Benedict Nicolson qui, en 1960 et 1964, rassembla une quarantaine de scènes nocturnes avec des personnages à mi-corps éclairés par une chandelle. Réattribuant des tableaux donnés jusqu’alors à Georges de La Tour, Gerrit van Honthorst ou d’autres, il redonna vie à ce peintre anonyme. 99 99 École FRANCAISE vers 1620, atelier de Simon VOUET Saint Sébastien Toile 94 x 76,5 cm Restaurations anciennes Une autre version de notre composition est conservée à la pinacothèque Montefortino à Ascoli Piceno. Autrefois attribuée à Volmarijn, elle a été donnée à Trophime Bigot par Benedict Nicolson (cf. Nicolson, Vol. I, p.238). Elle est présentée aujourd’hui sous le nom du Maître à la chandelle. Notre tableau est une reprise probablement d’atelier de la composition conservée à Houston, à la Sarah Campbell Blaffer Foundation (toile, 96 x 73,5 cm). Bibliographie abrégée en rapport : - Jean-Pierre Cuzin et Arnault Brejon de Lavergnée, [Expo. Paris, 1974], cat. Valentin et les caravagesques français, pp.9-23 ; - Benedict Nicolson, Caravaggism in Europe, second edition, revised and enlarged by Luisa Vertova, 1989, Vol. I, pp.59-64 et II, ill. 829 à 870; - Gianni Papi, « Trophime Bigot, il Maestro del lume di candela e maestro Giacomo » in Paragone, nov.1998, pp.3-18 et ill.1 à 18; - Emmanuelle Arlot, « Un nocturne provençal de Trophime Bigot retrouvé » in La Revue de l’art, n°123/2000-4, pp.63-65 8 000 / 12 000 € 100 École FRANCAISE du milieu du XVIIe siècle, entourage des frères LE NAIN Mère attablée avec des enfants Panneau préparé 30 x 24 cm Restaurations anciennes 100 La gravure d’une Sainte famille avec Joseph charpentier de Trophime Bigot, peintre né à Arles en 1579 l’interpella par sa similitude avec ce groupe d’œuvres mais elle restait trop atypique dans l’œuvre connu de cet artiste pour aller plus loin. La découverte de documents d’archives attestant la présence d’un Trophime Bigot à Rome entre 1620 et 1634, et donc de sa rencontre avec l’œuvre du Caravage, relancent le débat. Pour certains il devient dès lors possible de confondre les deux personnalités. Benedict Nicolson préfère les distinguer, émettant l’hypothèse de deux artistes : Trophime Bigot père, exécutant des tableaux d’autel de grandes dimensions en Provence et Trophime Bigot fils, travaillant à Rome et assimilable au Maître à la chandelle. Dès 1974, Jean-Pierre Cuzin reprend le corpus proposé par Benedict Nicolson et y voit la production romaine de deux mains : celle du Maître à la chandelle et celle de Trophime Bigot. En 1998, Gianni Papi y adjoint une troisième main, celle de Maestro Jacomo. Dernièrement, en 2000, la restauration d’une adoration des bergers, signée BIGOT et datée des années 1640 permet à Emmanuelle Arlot de confirmer la distinction à faire entre Trophime Bigot et le Maître à la chandelle, en attribuant à ce dernier le Couronnement d’épines de Santa Maria in Aquiro (cf. Cuzin, 1974, p.13, Nicolson, Vol.III ill.831 et Papi, ill. 14). 2 000 / 3 000 € 20 000 / 30 000 € 101 74 75 102 Attribué au MAÎTRE de HEYTESBURY (actif au XVIIe siècle) Bacchus Toile 75,5 x 98 cm Restaurations anciennes Notre tableau est à mettre en rapport avec une Bacchanale attribuée au Maître de Heytesbury (toile, 38,7 x 47 cm), ayant figuré à une vente anonyme, New-York, 18 octobre 2000 (Sotheby’s), n° 121. Anthony Blunt a regroupé sous ce nom un ensemble de tableaux autrefois donné à Nicolas Poussin et dont le premier était anciennement conservé dans les collections du Lord d’Heytesbury. Ces tableaux ont en commun le sujet autour de bacchanales, satyres et nymphes. 6 000 / 8 000 € 104 Reynaud LEVIEUX (Nîmes vers 1625 - ? 1690) 103 Charles POËRSON (Vic-sur-Seille 1609 – Paris 1667) La Visitation Nature morte avec ara, écureuil et épagneuls nains Toile 88,5 x 107 cm Toile 53 x 63 cm Restaurations anciennes Reprise autographe avec de très légères variantes d’une composition perdue de Reynaud Levieux connue par des répliques et sa publication dans le catalogue de Jean Wytenhove Reynaud Levieux et la peinture classique en Provence (Aix-enProvence, 1990, p. 58, repr.), notre tableau illustre la célébrité de cette composition en son temps. Provenance : vente anonyme, Mayenne, 15 décembre 1991 (groupe Gersaint), sous le n°6 (École française vers 1650) Bibliographie : - Clémentine Gustin, Charles Poërson, 1609-1667, mémoire de maîtrise sous la direction d’Antoine Schnapper, Paris IV, septembre 1993, t. 1, pp.8889, t.2, pl.31 ; - Clémentine Gustin-Gomez, «Charles Poërson : quelques attributions nouvelles », in Bulletin de la Société de l’Histoire de l’Art français, (1995) 1996, p.128, fig.4 ; - Barbara Brejon de Lavergnée, Nicole de Reyniès, Nicolas Sainte Fare Garnot, Charles Poërson, 1609-1667, cat. exp., Metz, 1997, n°76, pp.158-159. Nous remercions Fabrice Faré qui a confirmé l’authenticité après examen du tableau. 12 000 / 15 000 € Exposition : «La Vierge, le roi et le Ministre», musée des Beaux-Arts, Arras, 1996, hors catalogue. Œuvre en rapport : Antoine Clossié, gravure au burin, 50,5 x 60,8 cm, Paris, Bibliothèque Nationale. 102 103 Fortement marqué par Simon Vouet, Charles Poërson assimile aussi les leçons de Sébastien Bourdon comme en témoigne notre tableau par sa mise en page et son coloris. Connu depuis longtemps par la gravure d’Antoine Clossié, notre tableau est à mettre en relation avec les tentures de L’Histoire de la Vierge. En 1652, alors peintre-cartonnier très recherché, Charles Poërson reprend la création des modèles conçus pour ce cycle, à la mort de Richelieu et à la demande de Michel le Masle. Il s’agit d’un ensemble de quatorze tapisseries, initialement destinées à Notre-Dame de Paris, pour décorer le chœur les jours de fête. La tenture de La Visitation (laine, 485 x 578 cm, cathédrale de Strasbourg), comme son dessin préparatoire (pierre noire et encre, 18,4 x 26,9 cm, Paris, collection particulière), présente des variantes notamment dans l’architecture de l’arrière plan. Selon les auteurs du catalogue raisonné publié à l’occasion de l’exposition Charles Poërson à Metz, notre tableau peut être situé entre 1655 et 1657. Probablement conçu à la suite de cette tenture, pour être gravé, reproduit et diffusé, notre tableau illustre la renommée de ces tapisseries et le succès des compositions de Charles Poërson. 6 000 / 8 000 € 104 76 77 Extrême-Orient Archéologie 105 École FRANCAISE vers 1700, entourage d’Henri-Antoine de FAVANNE Le repos pendant la Fuite en Egypte Toile 64 x 49 cm 4 000 / 6 000 € 106 École FRANCAISE après 1702, atelier de Hyacinthe RIGAUD Portrait de Marie-Anne Varice de La Ravoye, née de Vallière, travestie en Vertumne et Pomone Toile 150 x 119,5 cm Petits soulèvements et manques Provenance : Vente anonyme, Monaco, 17 juin 1989 (Sotheby’s), n°575 (Hyacinthe Rigaud). Notre tableau est la reprise de la composition de Rigaud conservée à Fontenay-le-Comte au château de Terre-Neuve. 4 000 / 6 000 € 107 105 Attribué à Jean-Baptiste BENARD (actif en France au XVIIIe siècle, mort avant 1789) Un enfant lisant un livre Panneau parqueté 20 x 16 cm Au revers du panneau, un cachet de cire Porte une ancienne attribution à Nicolas-Bernard Lépicié 3 000 / 4 000 € 106 107 78 79 108 Statuette de cerf debout en bronze laqué or, le tapis de selle orné de fleurs. Thaïlande, Ratanakosin, XIXe siècle Accidents et restaurations aux bois. Hauteur : 53 cm 108 800 / 1 200 € 110 Statuette de Guanyin 109 Statuette de moine agenouillé en bois laqué rouge et couleur chair, se tenant le genou droit, vêtu d’une robe monastique. Japon, XIXe siècle Manque de laques, pied restauré Hauteur : 64 cm 109 En bronze laqué or, assis sur le double lotus, la main gauche tenant le vase à eau lustrale, la main droite en dharmacackra mudra, (geste de la roue de la loi). Il est richement paré et porte une couronne à cinq pics. Chine, époque Ming Hauteur : 71 cm Provenance : Marcel Puech 20 000 / 25 000 € 4 000 / 5 000 € 80 81 110 111 Statue de temple Pierre cristalline verte. Elle représente un personnage agenouillé tenant un Naos contenant l’image d’Osiris. Sur le dosseret à droite bandeau vertical inscrit en caractères hiéroglyphiques. Formule d’offrande non terminée. Représentation partielle avec accidents. Égypte, 1e moitié de la XXVIe dynastie Hauteur : 18 cm Plus grande longueur : 18 cm Épaisseur : 8,8 cm 8 000 / 10 000 € 112 Groupe représentant un couple assis. Calcaire rose avec taches de fouille. Provenant probablement d’une tombe. Usures et petits manques, fente transversale au niveau de la taille rebouchée. Égypte, Nouvel Empire, 1e moitié de la XVIIIe dynastie Hauteur : 23 cm - Plus grande largeur : 11 cm Plus grande épaisseur : 16 cm Jointe une expertise de Charles Ratton en date du 23 février 1983 et une attestation olographe d’André Fourquet déclarant que cette sculpture était exposée dans le bureau de Charles Ratton. Provenance : Alain de Monbrison, 1993 111 15 000 / 18 000 € 111 (dos) 82 83 112 113 114 Homme marchant Bois, traces de natron. Bras sculptés à part. Debout la jambe gauche en avant, seulement vêtu d’un pagne, coiffé d’une perruque, les bras le long du corps fixés par des tenons. Sur le corps divers tenons transversaux. Les pieds cassés et collés, le tenon du pied gauche manque, divers accidents. Une analyse au carbone 14 pour identification et datation nous donne un âge conventionnel (avant 1950) de 3475 ans +/- 125 ce qui daterait le bois d’entre 1650 et 1400 avant J.C. Hauteur avec socle : 78 cm Largeur aux épaules : 17,5 cm 113 Vase canope Albâtre rubané. Inscrit en façade (environ 15 x 15) en caractères hiéroglyphiques sur cinq registres verticaux. Cette inscription classique d’un vase canope concernant la protection des viscères comporte un cartouche au nom du général «Ouahibrê-mer-neith». Égypte, XXVIe dynastie Hauteur : 30 cm Il comporte un bouchon d’environ 9 cm de hauteur de Qebehsenouf alors que d’après le texte il s’agit du canope de Douamoutef. 8 000 / 10 000 € 15 000 / 18 000 € 84 85 114 115 Louve allaitant ses petits Bronze patine verte croûteuse. Égypte, Basse Époque Hauteur : 3 cm – Largeur : 3,5 cm Longueur : 6 cm Provenance : Alain de Monbrison, 1993 116 Kore Bronze patiné vert. Dans le style de l’Italie du Sud au Ve siècle avant J.C. Hauteur : 9,5 cm 1 500 / 2 000 € 1 000 / 1 500 € 117 Tête féminine «Cybèle» Marbre. Sa chevelure forme deux bandeaux dont les mèches retombent dans le cou dégageant les oreilles, son diadème est orné de trois tours. Époque romaine Hauteur : 29 cm 115 12 000 / 15 000 € 116 86 87 117 118 Idole féminine Marbre patine de fouille. Type aux bras croisés avec un nez en relief semi- conique, deux protubérances dessinent les seins. Manque les jambes au dessous des genoux. Archipel des Cyclades, groupe de Syros, cycladique ancien II, de 2800 à 2300 avant J.C. Hauteur : 17 cm Provenance : Galerie Alain de Monbrison 1993 Bibliographie : - L’Art des Cyclades dans la collection N.P. Goulandris, catalogue de l’exposition, Galeries nationales du Grand Palais, Paris, 1984. - Kunst der Kykladen, Landesmuseum Karsruhe, catalogue de l’exposition, 1976. 118 119 Statuette féminine «Vénus» Bronze patine vert clair croûteuse. Debout, coiffée d’une perruque, trace d’un collier gravé maintenu par un nœud ou un contrepoids à l’arrière du cou. Les jambes manquent à partir des genoux, les bras fondus à part ont disparu, ils étaient fixés par des tenons ronds. D’après l’iconographie (perruque ronde) et le style, nous pouvons attribuer cette figurine à l’Egypte, à la troisième période intermédiaire ou à l’époque Kouchite. Egypte, entre la XXIe et la XXVe dynastie (1080 à 730 avant J.C.) Hauteur : 16,5 cm 30 000 / 40 000 € 18 000 / 20 000 € 88 89 119 120 Haute époque Tête Calcaire. Sommet d’un bloc-stèle. Manque latéral, accidents au nez. Les yeux creux étaient à l’origine diversement incrustés de lapis-lazuli, de bronze et de pâte blanche. Yémen, IIe siècle avant J.C. Hauteur : 23 cm - Plus grande largeur : 24 cm Bibliographie : Yémen au pays de la reine de Saba, catalogue de l’exposition, Flammarion éd., Institut du Monde Arabe, Paris, 1997-1998. 10 000 / 12 000 € 121 Ours en bois sculpté patine rouge, un trou circulaire et profond au sommet du crâne. Colombie Britannique, Haïda. Hauteur : 15,5 cm Provenance : ancienne collection Roger Budin,Genève. Vente Paris Hôtel Drouot , Ader-Picard-Tajan, 8 octobre 1991, n°101 du catalogue, reproduit. 3 000 / 4 000 € 122 Sculpture en ivoire de morse représentant quatre animaux, morse, loutre et ours. Amérique du Nord, Esquimau Hauteur : 8,5 cm 1 500 / 2 000 € 123 Masque lunaire Granit. Guatemala Maya. 18 x 15 cm Non reproduit 600 / 800 € 120 121 122 90 91 124 Buste reliquaire de sainte Ursule. Bois sculpté en couleur, plastron enrichi de cinq cabochons enserrant des verroteries de couleur. La calotte crânienne s’ouvre d’avant en arrière dégageant une cavité (peinte en rouge) destinée à recevoir un crâne. Charnières en fer. Restaurations et manques. Cologne, deuxième moitié du XIVe siècle Hauteur : 41 cm Bibliographie : Bearbert & von Ulrike Bergmann, SchnütgenMuseum, Die Holzskulpturen, des Mittelalters(1000-1400) , Koln, 1989. 125 Médaillon Calcaire, traces de polychromie, ange en pied tenant un phylactère. Il pourrait s’agir d’un ornement de voussure ou de celui d’un tombeau. France ou Italie, fin XVe siècle Diamètre (sans les feuilles) : 40 cm 5 000 / 8 000 € 6 000 / 8 000 € 126 Vierge allaitant Bois fruitier sculpté polychromé et doré. La Vierge est assise sur un trône, elle regarde l’enfant Jésus qu’elle s’apprête à allaiter, elle lui présente à cet effet son sein droit, l’enfant dans un geste touchant s’en saisit. La Vierge est vêtue d’un corsage brodé échancré, retenu par un fermail et d’une robe dont les plis lui recouvrent le corps, laissant apparaître les pieds. Usure à la peinture. Le revers est creux et comporte un renfort moderne avec chaîne de suspension Italie du Nord, XIVe siècle Hauteur : 73 cm Provenance : collection d’une demeure provençale ayant fait partie de la vente publique du mercredi 28 juin 2000 – Drouot Montaigne – PIASA (Picard – Audap – Solanet Associés) ; Jean Roudillon expert ; décrite et reproduite au catalogue sous le n°122 124 12 000 / 15 000 € 125 92 93 126 129 Saint Jean-Baptiste enfant représenté en buste. Marbre. Il tient dans sa main gauche un phylactère, vêtu d’une peau de mouton, la tête tournée vers la gauche. Un trou percé dans le socle et un autre sur le crâne devaient permettre de fixer la bannière avec l’agneau pascal et une auréole. Travail italien Hauteur : 47 cm 128 Groupe Bois sculpté. Vierge couronnée et l’Enfant, elle tient dans ses deux mains l’Enfant qui semble vouloir s’échapper. Divers bouchages au dos, aux plis, à la cape Flandres, vers 1500 Hauteur : 46 cm 130 Bas-relief : Vierge et l’Enfant dans un décor architecturé avec fronton orné d’une tête d’ange ailé. Terre cuite, traces de dorure, sur le frontal trois écussons d’armoiries. Petits accidents et manques. L’une des nombreuses suites des artistes florentins de la fin du XVe siècle Hauteur : 71 cm - Largeur : 48 cm 4 000 / 5 000 € 4 500 / 5 000 € 4 000 / 5 000 € 127 Vierge et l’Enfant d’applique Ivoire d’éléphant. La Vierge debout tient l’enfant Jésus dans son bras gauche. Un voile lui couvre la tête. Un long manteau à larges plis la recouvre. Petits accidents et éclats notamment aux plis de la draperie, restaurations possibles aux doigts de la main gauche de la Vierge. XVe-XVIe siècle Hauteur : 18 cm 10 000 / 12 000 € 127 128 129 130 94 95 132 Buste reliquaire d’une sainte femme Bois sculpté peint en couleur et doré. Ses cheveux descendant en longues mèches sur ses épaules sont maintenus au sommet par un diadème enrichi de pierres figurées. Une cavité en dessous de celui-ci devait présenter une relique, sa robe à larges plis avec collet recouverte d’un manteau dont des plis attachent le chignon. Elle porte un collier en perles figurées, en dessous de la partie centrale une croix de Malte a été peinte. Sur sa poitrine cadre médaillon sculpté qui contenait une relique. Couleurs : manteau beige, robe rouge, cheveux bruns, visage ton chair, yeux bleus, l’arrière du buste plus protégé est doré et peint de fleurs et de fruits polychromes (cerises). Deux pans du manteau reliés par un nœud posé à l’arrière de son crâne maintenu par deux mèches de cheveux noués. École française, XVIe siècle Hauteur (sans le socle) : 47 cm Plus grande largeur : 44 cm Sur une base vraisemblablement d’origine 48 x 29,5 cm Provenance : Gérard Payet 6 000 / 8 000 € 133 Buste d’une femme ou d’une Sainte Porte une couronne fleurdelisée. Calcaire polychromé. Manques et retouches à la polychromie. XVIe siècle Hauteur : 34 cm 3 500 / 4 000 € 131 Saint Jean Bois sculpté, polychromie et dorure. Il tient dans ses mains un livre fermé. Sculpture en ronde bosse, arrière plat. Usures et restaurations. Allemagne du Sud, fin XVe - début XVIe siècle Hauteur : 95 cm 8 000 / 9 000 € 132 133 96 131 97 137 Vierge en prière Terre cuite émaillée en couleur. Agenouillée sur une base à filets bleu et blanc, les mains jointes, la tête est légèrement penchée, un voile couvrant ses cheveux. Elle est vêtue d’une robe et porte sur ses épaules une cape ouverte descendant en larges plis jusqu’au sol. Quelques éclats à l’émail et usure à la polychromie. Suite de l’atelier des della Robbia. Hauteur avec socle : 55,5 cm 134 Saint Sébastien à la colonne Bois sculpté, restes de polychromie. Manques visibles. XVIe siècle Hauteur : 66 cm Provenance : ancienne collection privée de Marcel Puech d’Avignon, grand donateur de ses collections privées aux musées 3 000 / 4 000 € 10 000 / 12 000 € 135 136 Christ en croix Bois sculpté, les bras rapportés. Le Christ est représenté les pieds croisés, la tête penchée à droite, ses cheveux peints bruns retombent en longues mèches sur ses épaules, les bras dressés de biais par rapport au corps. Le périzonium plissé comporte deux pans latéraux, il est peint en bleu. Le corps ton chair. Petits accidents aux doigts. Ancien travail italien Hauteur : 40,5 cm Largeur (au niveau des bras) : 34,5 cm Portrait présumé du Doge de Venise Léonardo Loredan (1436-1521) Bois sculpté peint en couleur et doré. Il porte un habit largement boutonné. Accidents, manques et repeints Hauteur (avec socle) : 44 cm Son portrait peint par Giovanni Bellini entre 1501 et 1504 (National Galery - London) a inspiré par la suite de nombreux artistes. Sa statue par Danesa Cattaneo et son assistant Girolamo Campagna. 5 000 / 6 000 € 134 5 000 / 6 000 € 135 136 137 98 99 140 Christ en croix Bois sculpté peint en couleur. Accidents, manques dont les doigts de la main et bouchages. Toscane, première moitié du XVIe siècle Hauteur : 120 cm Largeur au niveau des bras : 106 cm 5 000 / 6 000 € 139 Saint Sébastien Bois sculpté, le corps est peint couleur chair, le périzonium est doré, les cheveux bruns. Sur un socle peint vert moucheté et doré. XVIesiècle Hauteur (sans le socle) : 63 cm Socle : 12,5 x 30,5 x 23 cm Provenance : ancienne collection Marcel Puech d’Avignon 3 500 / 4 000 € 138 Saint Pierre en buste Bois peint avec partie dorée. Il tient dans sa main droite une clef ? et dans la gauche un fragment de la draperie de son manteau. Italie du nord, XVIe siècle Hauteur : 58 cm 138 8 000 / 12 000 € 100 139 140 101 144 141 Buste Modèle en modelage d’atelier. Probablement celui d’une statue pouvant avoir entouré une mise au tombeau. Un prophète ou plutôt un apôtre. Hauteur : 65 cm Christ représenté en buste Terre cuite rouge. Le Christ est rarement représenté en buste, il pourrait s’agir ici de la représentation du Christ-Prêtre éternel. Restaurations et parties refaites. Italie du Nord, XVIIIe siècle Hauteur : 69 cm 4 000 / 5 000 € 4 500 / 5 000 € 142 143 Hercule dormant allongé sur un rocher Saint Pierre pleurant Représenté en buste. Terre cuite. Accidents et manques. Figure le « repentir de Pierre » Sujet traité « à l’antique » Début du XVIIe siècle Hauteur : 40 cm Terre cuite. Sa massue est posée sur son épaule gauche. Dans la main droite il tient probablement la peau du lion de Nemée. La poignée de la massue manque. XVIIIe siècle Hauteur : 40 cm - Longueur : 63 cm 141 4 000 / 4 500 € 5 000 / 6 000 € 142 143 144 102 103 146 Statue d’homme acéphale dont 145 il manquent les avant-bras et les jambes, représenté nu, «Rosso Antico» Cassure et collage au niveau de la jambe droite. Italie, XVIIe siècle d’après l’Antique Hauteur : 31 cm Hercule s’apprêtant de sa massue à tuer l’Hydre de Lerne. Bronze patiné. Ancien travail italien ou flamand d’après un modèle du début du XVIIe siècle Hauteur : 42 cm 6 000 / 8 000 € 104 10 000 / 15 000 € 105 145 146 147 Saint Michel terrassant le démon Terre cuite, un bouclier fixé à son bras gauche. Il terrasse un dragon à tête humaine cornue en le piétinant. Accidents, manques et restaurations. Vallée de la Loire, XVIe siècle Hauteur : 138 cm 6 000 / 8 000 € 148 Ange gardien Pin patiné noir. Vêtu d’une jupe, debout, le bras levé montre le ciel. Il tient un enfant de sa main gauche. Sur son socle. XVIe-XVIIe siècles Hauteur : 31 cm 1 500 / 2 000 € 149 Saint Michel terrassant le démon. Calcaire, traces de polychromie. Représentation typique au Moyen-Âge de saint Michel terrassant l’hérésie sous la forme d’un dragon figurant le démon. Accidents et manques. XIVe siècle Hauteur : 92 cm 12 000 / 15 000 € 148 106 147 107 149 150 152 151 153 150 Applique rectangulaire en albâtre sculpté en très haut relief d’une figure féminine en partie dévêtue, couchée sur un lit, la tête posée sur un coussin, de longues mèches de cheveux ondulent le long de ses bras. Pourrait être le modello d’un monument funéraire, voir celui de Catherine de Médicis au Louvre. Cassé, collé. XVIe-XVIIe siècles Hauteur : 32 cm - Largeur : 9,5 cm 6 000 / 8 000 € 151 Marie-Madeleine pénitente Bois sculpté avec restes d’apprêts et de polychromie. Représentée agenouillée, les bras croisés sur la poitrine et la tête penchée vers l’avant dans une position de dévotion. Deux mèches de ses cheveux ondulés tombent jusqu’en dessous de la taille. Elle est vêtue d’une robe et d’un manteau à larges plis. Tête cassée, collée, accidents et petits manques. Italie, XVIIIe siècle Hauteur : 96 cm À rapprocher de la Madeleine d’Antonio Canova, musée de San Agostino, Gênes. 152 Diane en buste inscrite dans un arc trilobé (croissant de lune) Marbre. Inscription sur la bordure du corsage. «Diana. non...» Cassé, collé, petits éclats. Italie Inscrit dans un carré de 22 cm 4 000 / 6 000 € 153 L’enlèvement de Proserpine par Pluton Marbre, le tronc d’arbre et la plage sculptés de bouquets de fleurs. Restauration à la jambe gauche de Proserpine. Peut être attribué à Michel Anguier 1612-1686 Hauteur : 68 cm 8 000 / 10 000 € 108 6 000 / 8 000 € 109 156 154 Enfant à l’oie Groupe : La Charité Bronze, traces de laque noire. Sur un socle en marbre Il tient dans ses mains une oie le bec ouvert, aux ailes déployées qui cherche à s’échapper, sa chevelure finement ondulée est attachée par un bandeau formant un nœud. Hauteur : 38 cm Albâtre, traces de dorure. Cassé, collé, petites restaurations et parties refaites. XVIe siècle Artiste flamand Jacques Du Broeck Hauteur : 58 cm Provenance : Marcel Puech Ce type de bronze antique a inspiré les artistes Padouans à la fin du XVe siècle et au tout début du XVIe (l’Antiquo, Severo da Ravena, Riccio et son cercle) 10 000 / 15 000 € 155 Putto souriant Ornement d’un autel représenté plus grand que nature. Bronze à cire perdue. Repris en ciselure pour les cheveux Suite de Jean de Bologne, Ferdinando Tacca 1619-1686 ? Ateliers florentins, seconde moitié du XVIIe siècle Hauteur : 65 cm Largeur écartement des bras : 62 cm Exposition : un bronze romain de l’époque impériale représentant un enfant dans la même position et dont l’attache des cheveux est identique, mais dont les bras ont disparus, a été présenté dans une vente publique à New York par Sotheby’s en décembre 1999, il est reproduit au catalogue sous le numéro 316. Saint Joseph et l’enfant Jésus Bois fruitier. Petits accidents. France du Nord ou Flandres XVIe-XVIIe siècles Hauteur : 23 cm 2 500 / 3 500 € 154 157 15 000 / 20 000 € 6 000 / 8 000 € 155 156 110 111 157 158 Groupe représentant la Vierge et l’Enfant avec saint Jean Baptiste qu’elle tient par la main. Calcaire. Tête de l’enfant refaite, accidents et manques. XVIIe siècle Hauteur : 75 cm Provenance : Denis Bonin 5 000 / 6 000 € 160 159 Groupe : Vénus et l’amour Marbre. La divinité représentée allongée alanguie tient serré contre elle l’enfant-amour. Travail italien ou flamand XVIIe -XVIIIe siècle Hauteur : 24 cm - Largeur : 32 cm Tête de jeune homme Marbre. Ancien travail italien Hauteur : 13 cm Sur un socle pyramidal en bois signé «Inagaki». 5 000 / 6 000 € 3 500 / 4 000 € 158 159 160 112 113 161 Vierge et l’Enfant au croissant Bois fruitier. Petits accidents : draperie, pied gauche de l’enfant Jésus, pouce et majeur de la main gauche de la Vierge. Italie ?, premier tiers du XVIIe siècle Hauteur : 35 cm 4 500 / 6 000 € 162 Christ de pitié Représenté assis. Bronze vernis noir. Début XVIIe siècle Dans la mouvance ou attribuable à Barthelémy Prieur (Berzieux 1536 – Paris 1611). Hauteur (sans socle) : 16,5 cm Hauteur du socle : 8 cm 4 000 / 5 000 € 163 Groupe Terre cuite peinte en couleur et doré : Apollon et Marsyas. Marsyas est représenté appuyé à un arbre, une flûte de Pan à ses pieds Apollon nu, assis, la jambe gauche pliée sur une colonne recouverte d’une étoffe drapée. Bel état pour une terre cuite. XVIIe siècle Attribuable à Pierre Legros II - 1666-1718 Unique modello en terre cuite polychrome et doré représentant Apollon et Marsyas. Il existe des versions en marbre, bronze et terre cuite du Marsyas seul et quelques unes d’un Apollon isolé tenant une lyre. Hauteur (avec socle) : 42 cm Bibliographie : François Souchal, French Sculptors of the 17th and 18th centuries. The reign of Louis XIV, illustrated catalogue, Vol. IV, Supplement A 2, Faber and Faber, London, 1993, p.148 fig.42 C. 161 12 000 / 15 000 € 162 114 115 163 165 Vierge noire en Majesté 164 Buste d’une statue féminine Bois peint en couleur vert et ton chair. Le visage est légèrement tourné vers la droite, la tête couverte d’un voile. Italie, Atelier Pisan, XIVe siècle Hauteur : 28 cm Bois sculpté peint en couleur et doré. Petits manques, usures et restaurations à la polychromie. Centre de la France, XVIIe-XVIIIe siècle Hauteur : 34 cm Bibliographie : Les Majestés du Cantal, catalogue de l’exposition, Paris, Musée du Luxembourg, septembrenovembre 1952 ; p.94 n°39 6 000 / 8 000 € 4 000 / 5 000 € 166 Buste d’une femme de qualité Peut-être une Sainte Bois sculpté et polychromé. La robe est dorée, la tête et le cou ton chair. La chevelure a été restaurée, restuquée et dorée. Travail florentin dans la mouvance de Desiderio da Settignano Hauteur : 46 cm Plus grande largeur : 44 cm Provenance : Galerie Ratton-Ladrière 164 5 000 / 6 000 € 165 116 117 166 169 Plaque rectangulaire : le Calvaire (Golgotha) Argent repoussé. Poinçon de recense austro-hongrois de la période 1806-1824. Absence de poinçon antérieur. Travail flamand du XVIIe siècle (voir le dessin de J. Stradanus du Cabinet des Estampes d’Anvers) 29,5 x 23 cm 3 000 / 4 000 € 170 Soldat endormi Argent massif. Assis le soldat en armes pose sa main gauche à plat sur sa mentonnière, le bras droit replié tient une épée. Il dort tranquille et souriant le haut du corps légèrement penché. À l’arrière du corps, au bas du dos, un trou à section carrée. Hauteur : 8,2 cm - Épaisseur : 4,3 cm 167 169 170 Analysis and Metallography a Silver figure of a Seated Knight réalisée par un laboratoire de métallurgie et d’archéologie anglais conclut en déclarant le métal de cette figure authentique le situant au XIIIe siècle, document d’analyse joint. 3 000 / 4 500 € 171 Croix Âme de bois recouvert de minces feuilles d’argent et vermeil. La base en forme de reliquaire comporte un médaillon ovale armorié à la manière d’un émail de couleur. Médaillon identique à la base de la croix en façade, au revers médaillon en argent repoussé représentant un ange. Dans la partie médiane de la croix médaillon gravé d’un écusson d’armoiries. Le Christ en croix en haut-relief. Aux écoinçons six cabochons en relief ornés de divers motifs dont le pélican qui nourrit ses petits, symbole de Jésus Christ donnant son sang pour le salut de l’humanité, trois en façade comportent des cabochons et des perles de rivière. Poinçons indéterminés sur la base et au revers de la croix. Petits accidents et manques. Œuvre composite à partir d’éléments des XVIe au XIXe siècles Hauteur : 55 cm Largeur (de la base) : 14,5 cm Largeur (de la croix) : 21 cm 167 Plaque rectangulaire à angles abattus Bois sculpté en haut relief de la représentation de la Vierge couronnée par les anges, surmontant une scène du concert des anges. XVIIe-XVIIIe siècle 19 x 11 cm Une étiquette d’exposition figure au dos : « Art Treasures Exhibition 1857 Museum of art R... GW. proprieter Brackeuredge » 2 500 / 3 000 € 168 Retable sculpté dans une défense d’éléphant. L’Assomption de la Vierge. XVIIIe siècle Hauteur : 25 cm - Largeur : 9,3 cm Elle pose sur une base moulurée en bois plaqué d’ébène et d’ivoire. Hauteur : 8,3 cm Plus grande largeur : 12,8 cm 168 4 000 / 5 000 € 4 500 / 5 000 € 118 119 171 172 Groupe représentant Hercule et le cerf arcadien. Bronze jaune à cire perdue. Incrustations d’argent dans les yeux de Hercule. Restes de dorure. Manque un sabot à la patte antérieure gauche de l’animal, cornes cassées et restaurées. Inspiré du troisième des travaux d’Hercule d’après le bronze antique original trouvé à Herculanum au XVIIIe siècle. XVIIIe siècle Hauteur : 59 cm Plus grande largeur : 67 cm 176 175 Coupe profonde sur pied à noeud godronné Verre améthyste sombre à décor émaillé, pointillés en léger relief et rehaut de points rouges sur les feuillages. D’après des oeuvres vénitiennes de la fin du XVe siècle Hauteur : 18 cm - Diamètre (ouverture) : 18 cm 6 000 / 9 000 € 1 000 / 1 200 € Coupe en verre sur pied balustre Verre améthyste sombre, décor émaillé en relief or, vert, blanc et rouge. Le pied en pâte de verre ou composition à l’image du lapis lazuli. Les deux parties sont reliées par une tige métallique filetée. A l’interception du pied et de la coupe, bague en métal doré. D’après des oeuvres vénitiennes de la fin du XVe siècle Hauteur : 19 cm - Diamètre (coupe) : 17,8 cm 800 / 1 000 € 173 Groupe : rencontre du Christ et de la Samaritaine au puits Vermeil avec redorure, poinçonnage peu conventionnel, poinçon d’orfèvre non répertorié. Le Christ assis tient dans ses deux mains la corde figurée attachée au seau posé sur la margelle du puits qui est retenu de la main droite de la Samaritaine. Au sol des chardons. Beau travail d’un grand orfèvre au XIXe siècle Hauteur (ensemble) : 24,5 cm - Base : 25 x 17 cm Poids : 1,335 kg 174 Buste d’une femme de qualité Bronze patine noire. Yeux incrustés d’argent. Le cou bien dégagé, une draperie d’étoffe sur l’épaule gauche. Suite de Barthelémy Prieur (Berzieux 1536 – Paris 1611) Hauteur : 15 cm - Plus grande largeur : 17,5 cm 6 000 / 8 000 € 1 800 / 2 500 € 172 173 174 120 121 175 176 178 177 Portrait d’un dominicain ou d’un franciscain Marbre. Inclus dans un torse drapé en porphyre Italie, XIXe siècle Le portrait de style réaliste pourrait être d’une époque antérieure au torse drapé. Hauteur : 30 cm 3 000 / 4 000 € ARt tribal Persée brandissant la tête de Méduse Bronze, reste de laque noire, une feuille de vigne posée sur le sexe avait entraîné la mutilation de celui-ci. D’après l’Antique et Benvenuto Cellini. Hauteur : 74 cm 1 800 / 2 500 € 179 Chapiteau sculpté d’un démon s’enivrant dans un tonnelet. Calcaire. XIIIe siècle 2 000 / 3 500 € 180 Buste monumental en bronze fonte à cire laquée noir. Représenté en armure avec un drapé d’étoffe sur l’épaule gauche. À la base sur un bandeau : « BORSIUS DUX (Mutine) ». Ce dernier mot de l’inscription repris au burin et regravé. Fente de fonte à l’arrière au collet. Portrait présumé du Duc de Modène. Hauteur : 69 cm 177 179 178 180 5 000 / 7 000 € 122 123 Océanie 181 Grand crochet anthropomorphe représentant une femme. Bois coloration rouge, yeux incrustés d’un cauris, pendants d’oreilles du même coquillage, trou de suspension au sommet du crâne. Utilisé dans les maisons d’habitation et dans les maisons de culte pour mettre à l’abri des rongeurs divers aliments. Dans certains cas on pouvait aussi y accrocher des crânes trophées. Nouvelle Guinée, Sepik Hauteur : 68 cm Provenance : Michel Koenig, Bruxelles Bibliographie : Art d’Afrique noire, n°105, printemps 1998, reproduit 181 182 Statue masculine Bois colorants noir et rouge, yeux recouverts d’un petit coquillage nassa, debout, nu, les mains à plat sur le côté des jambes, une scarification recouvre les bras, le torse et le dos, le visage est peint d’un tatouage rouge sur fond ocre. Nouvelle Guinée, Moyen Sepik, peuple Iatmul Hauteur : 54 cm 12 000 / 15 000 € 124 12 000 / 15 000 € 125 182 184 183 Poteau en bois à patine claire, il est sculpté dans sa partie inférieure en basrelief de motifs complexes et de masques celui du sommet supportant un personnage de sexe féminin debout ; les fonds enduits de kaolin. Irian Jaya, Asmat Hauteur : 80,5 cm Bibliographie : The Asmat, The Michael C. Rockefeller, Expédition 1961 page 87 tenant un objet de ce type 2500 / 3 000 € 186 Crochet Bois coloration rouge. Représentation féminine. Les jambes repliées en équerre le long du corps forment le crochet à suspendre les aliments. Les mains aux doigts allongés posées au niveau du menton. À l’arrière du corps un crochet, trou de suspension à l’arrière de la tête, les yeux sont incrustés d’un petit coquillage nassa. Nouvelle Guinée, Moyen Sepik Hauteur : 26 cm Sculpture anthropomorphe (bioma) 185 Importante spatule Bois noirci à patine luisante, la poignée est sculptée d’un masque et au sommet d’un caïman. Nouvelle Guinée, Massim - Tami Hauteur : 75 cm 8 000 / 12 000 € 3 000 / 4 000 € 183 184 Bois découpé en forme d’un personnage debout sur une tête humaine, le décor sculpté en bas-relief de motifs complexes curvilignes est peint de pigments végétaux rouge et blanc. Golfe de Papouasie, région centrale Hauteur : 109 cm Bibliographie : Arts des Mers du Sud, Collection du Musée BarbierMueller, 1998, page 229, fig.5. 2500 / 3500 € 185 186 126 127 188 187 Masque en bois dur recouvert d’argile rouge, les yeux sont figurés par deux opercules de coquillage, chaque oreille percée de trois trous destinés à recevoir des ornements, trou de suspension au sommet. Nouvelle Guinée, Région de l’embouchure du Sepik, peuple Murik Hauteur : 60 cm. 187 Statue masculine le bras droit replié dressé. Bois coloration rouge avec partie luisante. Moustache, barbe, arcade sourcilière, entourage des yeux piqués de crins végétaux. (L’usage des crins végétaux est utilisé notamment dans certaines statues représentant des personnages défunts de Bougainville). Archipel Salomon ? Hauteur : 92 cm 12 000 / 15 000 € 128 8 000 / 10 000 € 129 188 189 Rare bouchon d’une flûte ou wusear Bois dur, coloration rouge et brune, yeux incrustés d’un fragment de nacre marine percée d’un trou pour figurer la pupille. Les oreilles sont ornées d’un fragment de nacre et d’un pendant formé d’un petit coquillage nassa, au sommet plumes de casoar. Censé représenter les enfants d’un «esprit crocodile» ancestral. Nouvelle Guinée, peuple biwat, cours moyen de la rivière Yuat, Bas Sépik Hauteur : 54,5 cm Bibliographie : Arts des Mers du Sud, collection du Musée Barbier Mueller, 1998, page 190 fig.3. 30 000 / 40 000 € 189 130 131 191 190 Piquet Ornement de case en bois lourd à coloration rouge. Sculpté d’une figure féminine, en équilibre sur un piquet, surmontée d’un oiseau dressé sur ses pattes. Irian Jaya, Asmat Hauteur : 149 cm Personnage féminin assis, jambes croisées en tailleur. Le corps et le visage agrémentés de «tatouages». Deux dents en forme de crocs. Bois lourd. Au revers un masque mythique sculpté. Kalimantan (partie indonésienne de l’île de Bornéo) Hauteur : 39 cm 190 Provenance : Fredy Rolin 3 000 / 4 000 € 132 8 000 / 10 000 € 133 191 192 Statue de type hampatong Important poteau en bois de fer. Pouvait avoir des fonctions différentes selon les groupes. Soit de gardiens de village, chargés de chasser les esprits malveillants ou d’éloigner les épidémies, soit de simulacres qui allaient tenir lieu de serviteurs au défunt dans l’au-delà, soit encore d’effigie du mort lui-même. Kalimantan, région orientale (Partie indonésienne de l’île de Bornéo) XVIIIe siècle ou antérieur Il s’agit d’une sculpture exceptionnelle de ce type Hauteur : 190 cm Provenance : Ancienne collection du Docteur André Bibliographie : Anthony J.P. Meyer, Oceanic Art, Konemann éd., 1996, pp.210-211. 60 000 / 80 000 € 134 135 192 Afrique 193 Figure féminine Bois à épaisse patine croûteuse brune, scarifications abdominales et à l’arrière du cou, colonne vertébrale marquée en creux, coiffe en casque avec mèches retombantes, bracelet à la jambe gauche en perles de traite. Côte d’Ivoire, Baoulé Hauteur : 45 cm Provenance : anciennes collections Gino e Loré Ciarrocchi, Ancona Exposition : Rome, 2001 5 000 / 6 000 € 194 Statue d’ancêtre du type hermaphrodite Bois naturel érodé. Coiffe à mèches et crête. Mali, Dogon Hauteur : 56 cm Provenance : Didier Claes Bibliographie : Tribal Art Magazine, n°6 p.30. 8 000 / 12 000 € 195 Rare fétiche reliquaire Bois patine noire sculpté de deux têtes janus, surmontées d’un reliquaire au sommet des têtes, poils piqués au niveau des oreilles. Zaïre, Luba Hauteur : 16 cm Bibliographie : François Neyt, Luba : aux sources du Zaïre, Musée Dapper éditions, Paris, 1993, p.165. 193 15 000 / 18 000 € 194 136 137 195 196 Masque Visage humain au front ridé. Bois à patine noire à reflets de pigments rouges, la bouche est sensuelle et ouverte, les yeux mi-clos, le front marqué de six rides, le crâne piqué de trous pour fixer des cheveux humains dont il subsiste quelques fragments. Côte d’Ivoire, Liberia/Dan Hauteur : 24 cm Bibliographie : Paul Guillaume et Thomas Munro, Sculpture Nègre Primitive, collection Paul Guillaume, Paris, 1929, fig.4. 196 197 Tambour posé sur la tête d’une femme agenouillée. Bois à patine brune, pigments rouge, blanc et bleu. La jeune femme agenouillée sur une base circulaire tient dans ses mains une coupe. Bracelet, collier et ornements divers figurés, elle porte une coiffe à oreillettes qui supporte le tambour posé sur un fût central et maintenu par un élément rubané. Complet avec sa peau. Guinée, Baga Hauteur : 111 cm 4 000 / 5 000 € 12 000 / 15 000 € 138 139 197 198 Masque Bois à patine brun rouge. La bouche est ouverte découvrant les dents recouvertes d’une mince feuille de laiton. Bandeau du même métal sur le front au dessus des arcades sourcilières, fixé par sept clous à tête ronde en laiton, un autre sur le nez. Cavités oculaires profondes aux paupières mi-closes, bandeau frontal gravé de croisillons et recouvert d’une tresse de tissu à pendants cousu de cauris et de perles de couleur. En dessous du menton une main droite aux doigts repliés (insigne de rang) pouvait servir de poignée de préhension. Zaïre, Kuba Hauteur : 28 cm 199 Très belle statue féminine Bois à patine brune. Debout dans une position hiératique, les bras détachés du corps, la tête aux traits vigoureux, sa coiffure en multiples mèches formant casque, au dessus des seins un bandeau rectangulaire gravé tel une scarification. Côte d’Ivoire, Dan/Bassa Hauteur : 85 cm Provenance : collection Willy Mestach, 1970 198 20 000 / 25 000 € 6 000 / 8 000 € 140 141 199 200 Exceptionnelle maternité Bois lourd patine grise et noire croûteuse à la base. La femme debout, nue, les bras levés tient une calebasse couverte posée sur un plateau circulaire en équilibre sur sa tête, à l’arrière du corps un enfant s’accroche de ses deux mains sur ses épaules, sa tête étant tournée vers la droite. Les seins proéminents, la tête aux oreilles décollées, le visage sculpté à grands traits, deux yeux globuleux, une bouche épaisse avec labret sur la lèvre inférieure. Mali, Dogon, style Tim Tam, collecté en 1954 Hauteur : 104 cm Provenance : Philippe Ratton 60 000 / 80 000 € 142 143 205 201 Masque casque Bois recouvert partiellement de feuilles de métal cuivre et métal blanc : visage et casque, deux pendentifs en fer, les oreilles rondes sont percées de trous et ornées de noeuds de coton. Mali, Marka Hauteur : 38 cm Statue féminine Bois à patine miel. Le bas ventre scarifié, les mains posées de part et d’autre d’un nombril proéminent, elle porte une coiffe à broderie figurée, clou piqué sur la coiffe. Angola, Lunda Hauteur : 30 cm 202 203 Statuette féminine Statue masculine Bois à patine rouge. De style épuré. Angola Hauteur : 40 cm 4 000 / 5 000 € 2 000 / 3 000 € Bois à belle patine noire luisante. Nigeria, Montol Hauteur : 52 cm 2 500 / 3 500 € 2 500 / 3 500 € 204 Siège circulaire, le plateau posé sur le corps d’une antilope courbée. Bois à patine d’usage, gravure linéaire sur le siège. Zaïre Hauteur : 34 cm - Diamètre : 32 cm 1 000 / 1 500 € 201 202 203 144 204 205 145 206 Statuette Personnage debout aux épaules au carré. Bois patine noire, le visage scarifié, la petite bouche surmontée d’un nez aquilin et de deux yeux ronds qui lui donne un air étonné, sur la ceinture scapulaire une tête de singe est projetée en haut relief. Burkina Faso, Mossi Hauteur : 59 cm 207 Statue féminine Bois à patine brune luisante. Côte d’Ivoire, Senoufo Hauteur : 47 cm 4 000 / 6 000 € 5 000 / 5 500 € 208 Porteuse de coupe Bois sculpté peint rouge avec rehauts bleus et blancs. Sur une épaisse base ronde une femme est agenouillée sur un petit tabouret, les bras levés, elle tient dans ses mains le rebord de la coupe, à ses côtés un couple. À gauche la femme également agenouillée allaite son bébé, à droite l’homme à cheval présente également un bébé. La figure centrale porte ceinture, bracelet, collier avec pendentif et coiffure tressée, ses joues sont scarifiées, sa lèvre inférieure est ornée d’un labret. Les seins sont scarifiés. Nigeria, Yoruba Peut être attribué au sculpteur Arowogun of Osi. Hauteur : 88,5 cm Bibliographie : William Fagg and John Penberton, Yoruba Sculpture of West Africa, New York, 1982, p.23. 206 12 000 / 18 000 € 207 146 147 208 209 Fétiche protecteur de village Bois lourd à patine d’usage partiellement recouvert de pigments rouges, le nez et le front recouverts d’une mince feuille de cuivre, un élément du même métal sur la tempe gauche, les yeux incrustés de cauris, une tablette d’offrande en fer est piquée au dessus de ses deux mains, deux trous sont percés dans les bras collés au corps destinés au portage, porte un cache-sexe et de nombreux grigris, clochettes, cornes ainsi qu’un collier composé de dents de panthère alternant avec des perles de verre bleu, une corne est piquée dans son crâne. La structure est différente des sculptures à reliquaire Songye classique, le sculpteur pourrait être d’origine Nsapo-Nsapo Zaïre, Songye Hauteur sans la corne : 111 cm Hauteur de la corne : 26 cm 209 210 Coupe médecine posée sur la tête d’une jeune femme assise, jambes croisées sur lesquelles est allongé un bébé qu’elle allaite, dans son dos un autre enfant qui l’enserre de ses bras. Bois patine rouge Réparations indigènes à la base, fente à la coupe. Nigeria, Yoruba Due à un maître sculpteur d’Ibedji bien connu Hauteur : 30 cm Provenance : Bernard de Grünne, Bruxelles 15 000 / 20 000 € 148 8 000 / 10 000 € 149 210 211 Statue hermaphrodite représentée debout, nue tenant dans ses deux mains sa barbe, la coiffe à croisillons. Bois léger à patine brun rouge en partie luisante, le sexe est mutilé, le visage aux yeux en amande, à la bouche aux lèvres boudeuses avec collier de barbe. Zaïre, Luba, Hemba atypique Hauteur : 43 cm 212 Statuette féminine Bois à patine miel, petite tête au dessus d’un cou gracile. Représente une très jeune fille. Manque l’avant pied gauche. Zoulou Hauteur : 30 cm Provenance : Merton Simpson, New York 211 Provenance : Galerie Philippe Ratton, 1990 15 000 / 20 000 € 150 8 000 / 12 000 € 151 212 213 Bieri Bois en partie recouvert d’une patine croûteuse noire (huile de palme, charbon de bois, argile et kaolin) Figure mâle d’une taille exceptionnelle, les bras sont ici représentés allongés, les pouces posés de part et d’autre d’un nombril proéminent, deux traits gravés sur les pectoraux avec leur pendant trois fois répétés dans le dos. La coiffe en casque classique, la crête en trois bandeaux striés est percée au sommet de deux trous, le visage en ovale aux larges oreilles décollées comporte deux disques de laiton piqué d’un clou de cuivre pour figurer les yeux, le bois est usé en surface plus particulièrement sur les joues, le nez et la bouche, dû probablement à des prélèvements à usage magique, l’ensemble de la statue exceptionnellement symétrique, dégage une grande puissance. La colonne vertébrale en creux accentuée par une ligne montante s’évasant vers le haut. Un trou creusé sous le corps permettait probablement d’insérer un bâton, afin de fixer le Bieri sur une boîte à ossements, ou pour un autre rituel. Gabon, bassin de l’Ogooue, Fang Pahouin type Ntoumou Hauteur : 84 cm Numéro à la gouache à l’arrière de la jambe gauche d’une ancienne collection américaine. Provenance : Galerie Valluet-Ferrandin 100 000 / 120 000 € 152 153 214 Statue Ntoumou Bois tendre patiné par l’usage et encore partiellement recouvert de kaolin. Une suite de plus de trente cercles creux partant du pubis remontant jusqu’aux épaules pour se poursuivre sur les bras à partir de la poitrine, il forme un V certains sont usés, nous les retrouvons à l’arrière du corps, mais en deux lignes parallèles s’évasant vers le haut. Il est à noter qu’une ligne incisée marque la séparation de la tête et des jambes par rapport au reste du corps. La bouche est ouverte montrant les dents, les yeux sont représentés par un cercle en creux avec trou au centre probablement destiné à fixer un élément métallique. Gabon, Fang Pahouin Hauteur : 73 cm Bibliographie : - Louis Perrois, Art du Gabon, reproduit p.72, n°53. Il est décrit de la façon suivante «Cet exemple, qui vient à l’encontre de notre démarche systématique, montre que si les proportions sont souvent un élément essentiel du schéma structurel admis par l’artiste, elles ne sont pas si contraignantes qu’il ne puisse parfois s’en échapper, en trouvant d’autres solutions qui restent visuellement intelligibles au client. Dans ce cas précis, l’artiste a gardé l’allure générale des statues Ntoumou, fines, graciles, de surfaces simples, tout en ne respectant pas exactement les proportions habituelles. L’effet est produit par l’écartement des épaules, des bras et des cuisses par rapport au tronc» - William Fagg, L’Art de l’Afrique Centrale, 1967 pp.24 à 32 Provenance : Galerie Kamer et Merton Simpson - New York 30 000 / 40 000 € 214 154 155 215 Femme porteuse de coupe Bois patine brun foncé, debout nue le corps scarifié elle tient dans ses deux mains bras levés, une coupe posée sur sa tête. Restaurations aux pieds, éclats au bord de la coupe. Côte-d’Ivoire, région Lagunaire autour des Adioukrou ou des Attié Hauteur : 73 cm 215 216 Bibliographie : Art de la Côte d’Ivoire, Barbier Mueller, Genève, 1993, Tome II, p.171, n°289. Femme agenouillée porteuse de coupe. Bois patine rouge et brune. Scarifications sur le ventre et au sommet des seins, la tête est surmontée d’une tresse formant un arc en prolongement du nez, les yeux en grains de café. Zaïre, Luba Shankadi Hauteur : 46,5 cm Provenance : ancienne collection Egon Guenther, Johannesburg Provenance : collection Frost, Danemark 8 000 / 12 000 € 156 15 000 / 18 000 € 157 216 217 Cuillère anthropomorphe, le cuilleron posé sur la tête du personnage dont le visage ovale est inscrit dans un losange, absence de torse, d’épaisses cuisses composant la poignée, au revers le cuilleron est côtelé et la tête gravée d’un caïman. Deux bracelets de métal blanc enserrent les chevilles. Côte d’Ivoire, Man Hauteur : 42 cm 4 000 / 5 000 € 217 218 218 Masque Bois, épaisse patine noire, les yeux ronds ourlés, la bouche en losange est ouverte, les lèvres épaisses, les côtés sont rainurés, le front est percé de trous. Côte d’Ivoire, Dan Hauteur : 24,5 cm Provenance : anciennes étiquettes de collection de la première moitié du XXe siècle 3 000 / 4 000 € 219 221 Serrure de porte de case à représentation zoomorphique, seule la tête est figurativement représentée au sommet. Bois à très belle et ancienne patine d’usage, petit décor gravé. Mali, Bambara Hauteur : 45,5 cm Maternité Bois lourd patine rouge, les bras perpendiculaires et séparés du corps, les mains en appui sur les hanches, l’enfant la tête tournée à droite est «accroché» dans son dos, un fragment de métal blanc incrusté dans les yeux, les lobes des oreilles percées garnis de fils rouges. Mali, Bambara Hauteur : 73 cm 1 200 / 1 500 € 220 Jeune femme debout Bois patine claire. Coiffure en casque à tresses, les seins incisés en croix, le torse incisé d’un bandeau. Mali, Bambara Hauteur : 46 cm 219 220 Provenance : ancienne collection suédoise Bibliographie : Malmo Konsthall, Afrikanskt, 1986, fig.13, p.24 10 000 / 12 000 € 1 500 / 2 000 € 158 159 221 224 Statuette féminine Bois noirci, elle tient dans ses mains un fardeau, sur sa tête deux clous à tête ronde piqués sur ses joues. Côte d’Ivoire, Attié Hauteur : 25 cm 600 / 800 € 223 222 Poulie de métier à tisser Couple Bois lourd patine noire luisante. Petit décor peint d’argile sur les visages. Manque au pied droit de l’homme Côte-d’Ivoire Senoufo, Djimini Homme : Hauteur : 40 cm Femme : Hauteur : 38 cm L’arceau droit est surmonté d’une tête de calao crêtée. Bois patine noire légèrement croûteuse, trou de suspension dans le cou, forte usure à l’emplacement de la fixation de la poulie. Côte-d’Ivoire, Senoufo Hauteur : 13 cm 4 000 / 5 000 € 225 Fétiche masculin à reliquaire abdominal, le crâne destiné à recevoir une corne d’antilope. Bois à patine rouge suintante, yeux incrustés d’un cauris. Zaïre, Songye Hauteur : 26,5 cm 600 / 800 € 4 000 / 5 000 € 226 Antilope Cywara Sommet de casque de danse. Bois patine noire, décor incisé. En équilibre sur la tête un personnage de sexe féminin. Réparation indigène Mali, Bambara Hauteur : 45 cm 222 223 224 5 000 / 6 000 € 225 160 161 226 231 Statuette fétiche 227 Maternité Bois lourd, ancienne patine claire. La femme est assise sur un tabouret en équilibre sur deux arceaux, elle tient sur ses genoux un enfant représenté de profil à gauche. À l’arrière du crâne entre les deux oreilles un chignon losangique est figuré par une suite de sillons parallèles. L’usure du bois laisse apparaître des bracelets incisés au dessus des coudes et au sommet des bras. Mali, Dogon Hauteur : 60 cm Bois à patine naturelle claire, corps schématisé Zaïre ? Hauteur : 30 cm 1 200 / 1 500 € 232 Statue féminine Bois patine grise, bracelet et pupilles des yeux en métal blanc. Mali, Malinke/Bamana Hauteur : 88 cm Provenance : Alain Bovis 2 500 / 3 500 € 20 000 / 25 000 € 232 228 Statue à reliquaire crânien Bois lourd à patine brune, les jambes ne sont pas représentées. Le menton s’allonge pour former la barbe, le visage aux yeux mi-clos en amande, une coiffe cousue à son sommet contient une charge fétiche. Zaïre Hemba, Kasongo Hauteur : 51 cm Provenance : Pace Gallery, New york et Philippe Ratton, Paris 20 000 / 25 000 € 229 Prisonnier Les bras repliés, les mains derrière le dos. Bois patine rouge, clou piqué sur le front. Holo Hauteur : 23,5 cm 1 200 / 1 500 € 230 Amulette pendentif en ivoire à patine orangé. Représente la synthèse de deux personnages inégalement figurés. Zaïre, Lega Hauteur : 6 cm 227 800 / 1 200 € 228 162 163 229 230 231 237 Masque aux traits d’une grande douceur, 236 Masque animal Bois lourd à belle patine brune luisante quelques rehauts de pigments végétaux blancs et rouges dans les creux. Bâton de préhension pour le tenir par les dents à l’arrière. Côte-d’Ivoire, aire Baoulé Gouro/Koulango Hauteur : 40 cm 233 à la bouche sensuelle et au nez épaté. Bois dur, belle patine noire luisante. Trous percés autour du masque avec quelques chevilles de bois pour fixer un contexte, les yeux étaient recouverts d’un élément métallique dont il subsiste des trous de fixation. Côte-d’Ivoire, Dan Hauteur : 24,5 cm 4 000 / 6 000 € 234 3 000 / 4 000 € 233 Statuette d’ancêtre Bois à enduit noir croûteux. Mali, Dogon Hauteur : 25 cm 600 / 800 € 234 Couple de style cubiste Bois à patine croûteuse grise. Mali, Dogon Hauteurs : homme 23 cm, femme 24,5 cm 1 000 / 1 200 € 235 Statue masculine Bois lourd à patine claire, trace d’enduit, reliquaire abdominal, la bouche figurée par trois clous de fer forgé, cinq clous à tête de cuivre ornent le menton et le front, un bracelet de métal au pied gauche, une corne fétiche accrochée au bras droit, un trou sur le crâne destiné à recevoir un reliquaire ou une corne. Zaïre, Songye Hauteur : 45 cm 235 2 000 / 3 000 € 236 237 164 165 239 Sommet de casque de danse. Bois épaisse patine noire. Mali, Bambara Hauteur : 42,5 cm Rare statuette à reliquaire abdominal. Bois à épaisse patine rouge luisante, la partie inférieure du corps n’est pas figurée, la bouche est ouverte, les oreilles bien dessinées. Gabon, Tsogho Hauteur : 27,5 cm Provenance : ancienne collection Pierre Meauze Provenance : Madeleine Rousseau (Le Musée vivant) 238 Antilope Cywara 238 6 000 / 8 000 € 166 8 000 / 12 000 € 167 239 241 Statuette 240 Homme tenant une coupe dans sa main gauche un pagne attaché par une ceinture dans laquelle un couteau est inséré à l’arrière du corps, la tête est entièrement gravée et il porte un collier figuré avec contrepoids et pectoral. Les pieds manquent, fente à l’arrière de la tête. Zaïre Benalulua Hauteur : 32 cm Figure de reliquaire âme de bois recouverte de minces plaques de cuivre et de laiton, le revers est sculpté d’un losange, une ancienne étiquette mentionne «Fétiche funéraire Bakota région de l’Ogoue, Congo Français masque de femme» Gabon, Kota Hauteur : 65 cm 240 10 000 / 12 000 € 168 6 000 / 8 000 € 169 241 242 Exceptionnel masque Bois tendre à patine miel et noire avec traces de kaolin dans les creux, les perforations sont pratiquées en biais de part et d’autre du nez sur les arcades sourcilières et motif nasal. Les yeux sont ouverts en croix, la bouche très petite à peine ouverte, les dents figurées par des traits gravés. Gabon Hauteur : 52 cm Dans l’ouvrage de Fernand Grebert 1913-1932 sur le Gabon, édition du Musée d’Ethnographie de Genève, 2003, nous trouvons page 169 une gravure colorée représentant les danses d’une Ndeñeyoñ. Les danseurs masqués portent des grands masques identiques, ce type d’objet est rarissime dans les collections occidentales, il en existe un seul spécimen connu, rapporté par G. Tessmann en 1907 et conservé depuis au Musée de Lübeck. 80 000 / 120 000 € 170 171 243 Masque Guélédé Bois avec restes de kaolin dans les creux. Il est surmonté d’une femme agenouillée tenant un récipient dans chacune de ses mains, reste de kaolin dans les creux. Nigeria, Yoruba Hauteur : 42 cm 2 000 / 2 500 € 244 Statue Bois lourd patine grise. Le bras gauche démesuré est replié jusqu’au menton, l’avant bras droit a disparu, la tête dolichocéphale est surmontée d’un chignon. Manques aux pieds et au sexe Burkina-Faso, Lobi Hauteur : 68 cm Provenance : Patrice Bremond 2 000 / 3 000 € 245 Louche Le cuilleron de forme ronde. Surmontée d’une grande figure féminine servant de manche, cette jeune femme au long cou cerclé est coiffée de sortes d’écailles, le bois qui est recouvert d’une patine grise croûteuse par endroit est usé au niveau du cuilleron. Itsoko, delta du Niger Hauteur : 63 cm Provenance : Max Itzikovitz 5 000 / 6 000 € 243 244 172 173 245 246 Tabouret à cariatide féminine en bois dur. La jeune femme, aux seins et au ventre scarifiés, debout sur une plate-forme soutient de ses deux mains les bras repliés à la verticale, le siège de forme ronde, la coiffure est en croix typique des Luba. Zaïre Luba Hauteur : 56 cm Provenance : certificat de Pierre Dartevelle, attestant que cette sculpture provient de la collection Ford. 246 247 Deble statue-pilon masculine Bois lourd, patine noire luisante, un grigri en cuir figuré accroché autour du cou, sa coiffure divisée en plusieurs mèches. Côte-d’Ivoire, Senoufo Hauteur : 93 cm Provenance : Galerie Valluet 20 000 / 25 000 € 174 22 000 / 25 000 € 175 247 248 Écope Bois patine brun rouge. Elle est sculptée dans sa partie terminale d’un homme au corps décharné et à la tête volumineuse. Zaïre, Songye Trace d’une ancienne étiquette Hauteur : 69 cm Provenance : Pierre Dartevelle 3 000 / 4 000 € 249 Masque casque Bois, épaisse patine ocre mate. Il est surmonté d’une poule couvant. Fente et manques sur le côté de la coiffe ainsi qu’au bord inférieur. Nigeria, Igala Hauteur : 34 cm 2 500 / 3 500 € 250 Statue monumentale représentant une femme portant une calebasse sur sa tête. Bois coloration rouge, scarifications sur le cou, le visage et dans le dos. Manque à la main droite et éclat au bord de la coupe. Côte-d’Ivoire, Baoulé Hauteur : 140 cm À comparer avec un couple de statues présentée dans une vente publique à Paris les 18-20 mai 1927, acquise à l’époque par Félix Fénéon revendue dans la vente de sa collection en 1947 et acquise par John Huston puis par Evelyn Keyes, enfin vente Christie’s du 4 décembre 2009. 248 10 000 / 15 000 € 249 176 177 250 251 Statue féminine Bois patine noire, les jambes manquent en dessous des genoux, les mains repliées dans un sens divergent. Côte-d’Ivoire, Senoufo Hauteur : 82 cm Provenance : Philippe Ratton 8 000 / 12 000 € 252 Fétiche à clous NKonde Le corps en bois comporte un reliquaire abdominal aujourd’hui vide de ses substances magiques, le corps est piqué d’une multitude de clous, le bras droit levé pouce dressé devait tenir une lance, le bras gauche est replié au corps, la tête expressive et volontaire aux yeux incrustés d’un fragment de verroterie. La pupille est recouverte d’une patine noire brillante et le front ceint d’une couronne de pâte. Bas Zaïre, région Loango Hauteur : 49 cm Exposition : Bruxelles, 2002 Provenance : Dalton Somare - Milan 251 40 000 / 50 000 € 178 252 179 254 Masque 253 Masque cubiste Bois léger peint de kaolin, contexte en fibre. Scarifications tribales sous nasale. Gabon, Fang Hauteur : 37 cm 253 Bois dur, belle patine brune luisante, il est inscrit dans un ovale arqué, la bouche en arc est ouverte, la lèvre supérieure percée de trous, les yeux ouverts en amande, le front avec arête frontale et deux bandeaux de scarifications, nombreux trous pour fixer un contexte. Côte-d’Ivoire, Dan Hauteur : 22 cm 6 000 / 8 000 € 180 6 000 / 8 000 € 181 254 256 Masque-casque 255 Statue féminine Bois dur, épaisse patine noire croûteuse. Les bras pliés, la colonne vertébrale indiquée par une rainure, la tête petite et ronde, la bouche ouverte montrant les dents, les oreilles aplaties, l’une d’elles cloutée. Petits manques à l’arrière des pieds. Bete (Didda ?) Hauteur : 58 cm 255 Bois à patine noire partiellement usée, les yeux étaient ouverts en losange et autrefois entourés de métal, la bouche rectangulaire ouverte est flanquée de neuf dents, le crâne est perforé de trous, certains comportant encore des fibres végétales. Les oreilles encadrent les parties latérales du visage. Afrique de l’Est, Kwere Hauteur : 39 cm Provenance : collection Olivier Laroque 4 000 / 6 000 € 8 000 / 12 000 € 182 183 256 257 Bieri Bois à patine brune à transparence rouge. Il est représenté assis, le tenon faisant office de siège, les mains, les doigts joints enserrent un objet symbolique à surface en damiers, une plaque en laiton perforée clouée à l’emplacement de la ceinture scapulaire, deux cercles du même métal cloués à l’emplacement des yeux, la bouche est ouverte, l’arrière de la tête recouvert d’une coiffe à quatre côtés. Sud Cameroun, Ngumba Hauteur : 47,5 cm Provenance : - ancienne collection Félix Faure - Galerie Valluet-Ferrandin 50 000 / 60 000 € 184 185 259 260 Masque-peigne Le masque au nez en quart de brie proéminent, à la bouche et aux yeux ronds ouverts, est surmonté d’un peigne à dix dents. Le bois à patine noire est recouvert de cauris, de fragments de miroir et de plumets au revers, restes de tissu, de portage et de grigris. Mali, Bambara Hauteur : 63 cm Femme assise sur un siège à dossier et accoudoirs, elle porte une sorte de tablier et des jambières, le cou est annelé, la coiffure en deux coques. Le bois est recouvert d’une patine noire et le siège peint bleu. Une partie des pieds manque. Sierra Leone, Mende Hauteur : 50 cm 3 000 / 4 000 € 1 200 / 1 500 € 258 Statuette féminine Bois à patine noire. Les bras repliés, les mains aux doigts écartés, le nombril proéminent surmonté d’une scarification que l’on retrouve de part et d’autre d’un long cou, la coiffure en tresses plates. Côte-d’Ivoire, Bete Hauteur : 69 cm Provenance : Marceau Riviere 258 10 000 / 12 000 € 186 259 187 260 261 262 Canne de chef Masque-casque Bois patine noire. Elle est sculptée sur toute la longueur en damiers des motifs de showa, de nœuds et surmontée d’une plate-forme sur laquelle se tient debout un personnage portant une calebasse sur sa tête. Ses bras ainsi que l’abdomen et son dos sont incisés de divers motifs à l’image des tatouages, une cordelette au niveau de la calebasse, éclats de faïence incrustés dans les yeux. Bakongo Hauteur : 125 cm 261 Bois recouvert de pigments blancs, rouges et noirs, de clous à tête ronde sur les joues, le menton et la visière, une scarification en croix cloutée sur le front. Importante coiffe en fibre tressée, bandeau de perles de verroterie, cauris, ornements d’oreilles et temporales en anneau de métal. Angola, Tshokwe Hauteur sans la coiffe : 23 cm Provenance : Didier Claes, Bruxelles 8 000 / 10 000 € 6 000 / 8 000 € 188 189 262 index : Dessins ancieNs ALBERTI Attribué à Cherubino : 9 BLOEMAERT Abraham : 39 CAMPI Attribué à Bernardino : 7 CAMPI Attribué à Giulio : 2 CARRACCHE Attribué à Annibale : 6 CARRACHE École des : 3 COURTOIS dit Guglielmo Cortese, il Borgognone Attribué à Guillaume : 22 École de Pérouse du XVIe siècle : 1 École hispano-flamande de la fin du XVIe siècle : 38 École hollandaise du XVIIe siècle : 34 École italienne du XVIe siècle : 14 École italienne du XVIIe siècle : 18 École italienne de la deuxième partie du XVIIe siècle : 17 École italienne du XVIIIe siècle : 23 - 31 École lorraine de la fin du XVIe siècle : 13 École romaine du XVIIe siècle : 27 École romaine du XVIIIe siècle : 28 École vénitienne du XVIe siècle : 10 - 11 EMPOLI Jacopo Chimenti da : 21 FRANCESCHINI Marcantonio : 26 FRANCO Attribué à Battista : 12 GANDOLFI Ubaldo : 24 GENOELS le jeune Attribué à Abraham : 35 GOUDT Attribué à Hendrick : 36 MACHADO Cyrillo Volkmar : 30 MANOZZI Attribué à Giovanni da San GIOVANNI dit : 5 NUVOLONE Attribué à Carlo Francesco : 15 PALMA le jeune Attribué à Jacopo : 16 PARROCEL dit le Romain Etienne ou Stefano : 29 PROCACCINI Entourage de Giulio Cesare : 20 RICCI Attribué à Sebastiano : 25 RUBENS École de : 32 SAMACCHINI Orazio : 8 TORRE Flaminio : 19 VOLTERRA Atelier de Daniele da : 4 VOS Attribué à Martin de : 33 VRIENDT dit FLORIS Attribué à Cornelis II de : 37 index : TaBleaux anciens AACHEN Attribué à Hans Von : 79 58 AMIDANO Attribué à Giulio Cesare : 64 48 École PARMESANE du XVIe siècle : 49 36 École ROMAINE de la deuxième moitié du XVIIe siècle : 69 52 BENARD Attribué à Jean-Baptiste : 107 80 BENEFIAL Attribué à Marco : 75 54 BERKHEYDE Job : 96 72 BLANKERHOFF Jan Theunisz : 94 71 BLOCKLANDT Anthonie : 80 58 BONONE Attribué à Carlo : 57 44 BOSSCHAERT Johannes : 84 64 FACCINI Attribué à Pietro : 62 47 FERNANDEZ Juan dit LE LABRADOR Attribué à : 68 51 FRANCKEN II Frans : 87 67 CAMBIASO Attribué à Luca : 50 36 CARDI Ludovico dit Il CIGOLI Attribué à : 58 45 CASOLANI Alessandro : 55 43 CAVALORI Mirabello dit Mirabello di SALINCORNO : 52 38 CAVAZZONI Attribué à Francesco : 54 42 CHIARI Giuseppe Bartolomeo : 74 54 CONINXLOO Attribué à Gillis III van : 82 60 CRIVELLI Giovanni dit Il CRIVELLINO : 72 53 École ALLEMANDE, 1613 : 61 47 École ANVERSOISE vers 1550 : 77 55 École ANVERSOISE du XVIIe siècle : 95 71 École de FERRARE vers 1515-1520 : 48 35 École de FERRARE vers 1540 : 51 37 École de MANTOUE vers 1550 : 47 34 École de PRAGUE vers 1600 : 81 59 École ESPAGNOLE vers 1650 : 70 52 École FERRARAISE du XVIe siècle : 59 46 École FLORENTINE du XIVe siècle : 41 29 École FLORENTINE du XVIe siècle : 44 32 École FRANCAISE après 1702 : 106 80 École FRANCAISE vers 1620 : 99 76 École FRANCAISE du milieu du XVIIe siècle : 100 76 École FRANCAISE vers 1700 : 105 80 École HOLLANDAISE du XVIIe siècle : 92 - 93 70 École ITALIENNE vers 1620 : 71 52 École LOMBARDE vers 1490 : 40 28 École MILANAISE du XVIIe siècle : 65 48 263 Siège cariatide Bois léger. Femme accroupie, jambes repliées tenant dans ses mains, bras levés, un plateau supporté également par un tenon fixé sur sa tête. Le bois est recouvert d’une patine noire et rouge, le ventre scarifié ainsi que le dos, la coiffe est en croix. Zaïre, Luba Hauteur : 54 cm - Diamètre : 27 cm Provenance : John Giltsoff 263 18 000 / 22 000 € 190 191 GIOVENONE Girolamo : 45 33 GRAZIA Leonardo dit Leonardo Da PISTOIA : 43 32 HAARLEM Cornelis Cornelisz van : 91 69 HULSDONCK Jacob van : 83 62 JORDAENS III Hans : 86 66 KESSEL le Vieux Ferdinand van : 97 73 LEVIEUX Reynaud : 104 79 MAÎTRE à la CHANDELLE Le : 101 77 MAÎTRE de FLORE Attribué au : 98 74 MAÎTRE de HEYTESBURY Attribué au : 103 78 MAÎTRE de L’INCRÉDULITÉ de SAINT THOMAS Attribué au : 66 49 MANDER I Karel Van Attribué à : 82 60 MENCHERINI Michelangelo di Pietro MEMBRINI dit aussi : 42 30 MERTENS W. : 85 65 OTTINO Attribué à Pasquale : 60 46 PEPYN Attribué à Marten : 89 68 PIAZZETTA Giambattista : 67 50 PROCACCINI Attribué à Camillo : 56 44 QUAST Peter : 88 68 SALIMBENI Attribué à Ventura di Arcangelo : 53 42 SELLAER Vincent : 78 56 SIRANI Attribué à Giovanni Andrea : 63 48 SOLIMENA Angelo : 73 53 TAVELLA Carlo Antonio : 76 54 VENUSTI Marcello : 46 34 VOS Cornelis de : 90 69 coNdiTions GénÉraleS dE veNte Estimations Dans le catalogue, le prix de vente estimé figure à la suite de Les lots dont le n° est précédé par le symbole ƒ sont soumis à chaque lot. Il ne s’agit que d’une indication, le prix d’adjudi- des frais additionnels de 5,5 % HT, soit 6,578 % TTC du prix de cation pouvant varier. l’adjudication. Les lots dont le n° est précédé par le symbole • sont soumis à des frais additionnels de 19,6 % HT, soit 23,44 %. Conditions de vente TTC du prix d’adjudication. L’adjudicataire sera le plus offrant et dernier enchérisseur, Dans certains cas, ces frais additionnels peuvent faire l’objet et aura pour obligation de remettre ses nom et adresse. d’un remboursement à l’acheteur. Pour de plus amples renAucun lot ne sera remis aux acquéreurs avant acquittement seignements, veuillez contacter notre service comptabilité au : de l’intégralité des sommes dues. +33 (0)1 53 34 10 17. En cas de paiement par chèque ou par virement, la délivrance En cas de contestation au moment des adjudications, c’estdes objets, pourra être différée jusqu’à l’encaissement. à-dire s’il est établi que deux ou plusieurs enchérisseurs ont Les frais de dépôt sont, en ce cas, à la charge de l’adjudicasimultanément porté une enchère équivalente, soit à haute taire. Il devra acquitter, en sus du montant de l’enchère, par voix, soit par signe, et réclament en même temps cet objet après lot, les frais et taxes suivants : le prononcé du mot « adjugé », le dit objet sera immédiatement remis en adjudication au prix proposé par les enchérisseurs et Frais de vente tout le public présent sera admis à enchérir à nouveau. 23,92 % TTC jusqu’à 600 000 € (20 % HT + TVA 19,6 %) Les éventuelles modifications aux conditions de vente ou aux 14,352 % TTC après 600 000 € (12 % HT + TVA 19,6 %) descriptions du catalogue seront annoncées verbalement Pour les livres : pendant la vente et notées sur le procès-verbal. 21,10 % TTC jusqu’à 600 000 € (20 % HT + TVA 5,5 %) 12,660 % TTC après 600 000 € (12 % HT + TVA 5,5 %) Paiement 1 la vente sera conduite en Euros. Le règlement des objets, ainsi que celui des taxes s’y appliquant, sera effectué dans la même monnaie. 2 le paiement doit être effectué immédiatement après la vente. 3 l’adjudicataire pourra s’acquitter par les moyens suivants : - Par carte bancaire en salle : VISA et MASTERCARD. - Par chèque bancaire certifié en euros avec présentation obligatoire d’une pièce d’identité en cours de validité. - Par virement bancaire en euros : Code SWIFT : Numéro de compte international (IBAN) : BNPPARB PARIS A CENTRALE FR 76 3 000 4008 2 800 0105 9294 176 BIC (Bank identification Code) : BNPAFRPPPAC Code banque 3 0004 PIASA SA DEPOT CLIENT : 16 boulevard des Italiens 75009 Paris SVV ART L 321 6 CC Code guichet Numéro de compte 00828 00010592941 Clé 76 4 les chèques tirés sur une banque étrangère ne seront autorisés qu’après l’accord préalable de PIASA, pour cela, il est conseillé aux acheteurs d’obtenir, avant la vente, une lettre accréditrive de leur banque pour une valeur avoisinant leur intention d’achat, qu’il transmettront à PIASA. 5 en espèces : - jusqu’à 3 000 € frais et taxes comprises pour les ressortissants français. - jusqu’à 7 600 € frais et taxes comprises pour les ressortissants étrangers sur présentation de leurs papiers d’identité. Piasa-Comptabilité Acheteurs est ouverte aux jours ouvrables de 9 h à 18 h sans interruption : (Tél. +33 (0)1 53 34 10 17) Ordres d’achat Un enchérisseur ne pouvant assister à la vente devra remplir le formulaire d’ordre d’achat inclus dans ce catalogue. PIASA agira pour le compte de l’enchérisseur, selon les instructions contenues dans le formulaire d’ordre d’achat, et au mieux des intérêts de ce dernier. Les ordres d’achat écrits ou les enchères par téléphone sont une facilité pour les clients. Ni PIASA, ni ses employés ne pourront être tenus pour responsables en cas d’erreurs éventuelles ou omissions dans leur exécution comme en cas de non exécution de ceux-ci. Lorsque deux ordres d’achat sont identiques, la priorité revient au premier ordre reçu. Il ne sera accepté aucune enchère téléphonique pour les lots dont l’estimation est inférieure à 300 €. AVIS IMPORTANT AUX ACHETEURS. STOCKAGE ET ENLÈVEMENT DES ACHATS. IMPORTANT NOTICE TO BUYERS ON STORAGE & COLLECTION OF PURCHASES Les acquéreurs sont invités à examiner les biens pouvant les intéresser et à constater leur état avant la vente aux enchères, notamment pendant les expositions. Piasa se tient à leur disposition pour leur fournir des rapports sur l’état des lots. En conséquences, aucune réclamation ne sera recevable dès l’adjudication prononcée. Potential purchasers are invited to examine and assess the condition of items they may wish to buy before the auction, notably during the pre-sale viewing. PIASA is happy to provide condition reports for individual lots upon request. No claims will therefore be entertained after the fall of the hammer. 1 1 les meubles, tableaux et objets volumineux adjugés qui n’auront pas été retirés par leurs acquéreurs le lendemain de la vente, avant 10 heures, en salle à Drouot Richelieu seront entreposés au 3e sous-sol de l’hôtel Drouot où ils pourront être retirés aux horaires suivants : 8 h - 10 h / 12 h - 13 h / 15 h - 17 h 30 du lundi au vendredi 8 h - 12 h le samedi magasinage : 6 bis, rue Rossini - 75009 Paris - Tél. : 33 (0)1 48 00 20 56 Tous les frais de stockage dus aux conditions tarifaires en vigueur devront être réglés au magasinage de l’hôtel Drouot avant enlèvement des lots et sur présentation du bordereau acquitté. 2 les achats de petit volume seront transportés chez PIASA où ils seront gardés à titre gracieux durant quatorze jours. Passé ce délai des frais de dépôt seront supportés par les acquéreurs au tarif de 3 € HT par jour calendaire et par lot. Tout lot non enlevé dans les quatre semaines suivant la vente pourra faire l’objet d’un transport dans les locaux de l’U.C.H.V. à Bagnolet, aux frais de l’acquéreur et aux conditions tarifaires de stockage suivantes : Frais fixes par lot 30 € HT minimum. U.C.H.V. 36/56 rue Louis David 93170 Bagnolet Tél. : +33 (0) 1 49 93 02 90 Fax : +33 (0) 1 49 93 00 85 [email protected] PIASA suggère vivement aux acheteurs de l’informer de leurs intentions dans le délai imparti de 14 jours afin de leur éviter des frais inutiles. 3 bulky items (furniture, pictures & objects) purchased at auction, and not collected from the saleroom by 10am the day after the sale, will be stored in Basement Level 3 at the Hôtel Drouot, and can be collected at the following times : Monday - Friday : 8 - 10am / 12 noon - 1pm / 3 - 5 :30pm Saturday : 8am -12 noon warehouse : 6 bis, rue Rossini 75009 Paris - Tel. : +33 (0)1 48 00 20 56 The bordereau (bidding slip), indicating proof of payment, must be presented when property is collected. Storage costs are due at the current rate. 2 small items purchased at auction and not collected after the sale will be transported to the PIASA offices and kept free of charge for a fortnight. Thereafter the purchaser will be charged storage costs at the rate of € 3 + tax, per day and per lot. Property not collected within four weeks of the sale will be transported to the U.C.H.V. warehouse at the buyer’s expense, and subject to the following storage costs : Minimum cost per lot, € 30 + tax. U.C.H.V. 36/56 rue Louis David 93170 Bagnolet Tel. : +33 (0) 1 49 93 02 90 Fax : +33 (0) 1 49 93 00 85 [email protected] To avoid unnecessary costs, PIASA strongly advises purchasers to inform them of their intentions within 14 days of the sale. 3 insurance assurance Dès l’adjudication prononcée, les objets adjugés sont placés sous l’entière responsabilité de l’acheteur. Il lui appartiendra de faire assurer les lots dès l’adjudication. Les biens non retirés seront entreposés aux frais, risques et périls de l’acheteur. PIASA ne sera tenue d’aucune garantie concernant ces dépôts. coNditIonS of sAle At the fall of the hammer the title of property shall be transferred to the purchaser, who assumes immediate responsibility for insurance. Uncollected property will be stored at the buyer’s risk and expense. PIASA declines liability for lots placed in storage. Estimates An estimate in euros of the likely sale price is published after Lots preceded by the symbol ƒ are subject to an additional each lot. This is provided for indication only. The hammer price premium of 5.5% + VAT (6.578 % inc. VAT) on the hammay of course be above or below this estimate. mer price. Lots preceded by the symbol • are subject to an additional premium of 19.6 % + VAT (23.44 % inc. VAT) on Conditions of sale the hammer price. In some instances these additional costs The highest and final bidder is deemed to be the purchaser, may be reimbursed. For further information, please call our and must provide his/her name and address. accounts department on +33 (0)1 53 34 10 17. No lot will be transferred to the purchaser before it has been In the event of a dispute at the fall of the hammer, i.e. if two or paid for in full. more bidders simultaneously make the same bid, either vocally In the event of payment by cheque or bank transfer, property or by sign, and claim title to the lot after the word « adjugé » may be withheld until payment has been cleared. Any storage has been pronounced, the said lot shall be immediately reofcosts that may result are to be paid by the purchaser. fered for sale, at the price of the final bid, and all those present In addition to the amount of the winning bid, the following may take part in the bidding. premium per lot is also due : Any changes to the conditions of sale or to the descriptions in the catalogue shall be announced verbally during the sale, and Buyer’s premium appended to the official sale record (procès-verbal). 23.92 % inc. tax, up to 600 000 € (20 % + VAT 19.6 %) 14.352 % inc. tax, from 600 000 € (12 % + VAT 19.6 %) Payment For books : 1 the sale shall be conducted in euros. All payments must be 21.10 % inc. tax, up to 600 000 € (20 % + VAT 5.5 %) effected in the same currency. 12.660 % inc. tax, from 600 000 € (12 % + VAT 5.5 %) 2 payment is due immediately after the sale. 3 property may be paid for in the following ways : - by credit card in the saleroom (VISA or MASTERCARD) - by crossed cheque in euros, upon presentation of valid proof of identity - by bank transfer in euros : Code SWIFT : Numéro de compte international (IBAN) : BNPPARB PARIS A CENTRALE FR 76 3 000 4008 2 800 0105 9294 176 BIC (Bank identification Code) : BNPAFRPPPAC Code banque 3 0004 Code guichet Numéro de compte 00828 00010592941 Clé 76 4 wherever payment is made by cheque from a foreign bank account, the purchase will not be delivered until Piasa receives the bank agreement. 5 in cash : - up to € 3 000 (inc. premium) for French citizens - up to € 7600 (inc. premium) for foreign citizens upon presentation of valid proof of identity. piasa en ligne Si vous souhaitez recevoir gratuitement par e-mail nos catalogues ainsi que les informations sur nos ventes en préparation, veuillez nous adresser par e-mail à : [email protected] vos nom, adresse et numéro de téléphone en mentionnant les spécialités qui retiennent particulièrement votre attention. Vous pouvez aussi imprimer vos ordres d’achat, consulter nos catalogues ainsi que les résultats complets de nos ventes sur notre site : www. piasa.fr PIASA’s Buyers’ Accounts Department is open weekdays 9am - 6pm. (tel +33 (0)1 53 34 10 17) piasa on line If you wish to receive information about our sales, please contact : [email protected] quoting your name, address, telephone number, and fields of interest. To print out absentee bid forms and consult our catalogues and auction results, please visit our website : www. piasa.fr 192 PIASA SA DEPOT CLIENT : 16 boulevard des Italiens 75009 Paris SVV ART L 321 6 CC 193 Absentee bids Bidders unable to attend the sale must complete the absentee bid form in this catalogue. PIASA will act on behalf of the bidder, in accordance with the instructions contained in the absentee bid form, and try to purchase the lot(s) at the lowest possible price, in no circumstances exceeding the maximum amount stipulated by the bidder. Written absentee bids and telephone bidding are services provided for clients. PIASA and its employees decline responsibility for any errors or omissions that may occur. Should two written bids be identical, the first one shall take precedence. Telephone bids are not accepted for lots estimated less than 300 €. 1 les meubles, tableaux et objets volumineux CabineT d’un amateur Collection of a connoisseur vendredi 26 février 2010 - 14 h / March, Friday 26th - 2.00 pm PIASA - Drouot Richelieu - salles 5 et 6 / rooms 5 & 6 ordre d’achat / ABSENTEE BID enchères par téléphone / BIDDING BY tElEphone Nom et prénom / Surname & First Name : Adresse / Address : Téléphone / Telephone : Portable / Cellphone : Téléphone pendant la vente / Telephone during the sale : 5, rue Drouot - 75009 Paris Tél. : +33 (0)1 53 34 10 10 Fax : +33 (0)1 53 34 10 11 [email protected] www.piasa.fr bulky items (furniture, pictures & objects) inventaires Alexis Velliet, Henri-Pierre Teissèdre, Delphine de Courtry, les directeurs, sont à votre disposition pour estimer vos œuvres ou collections en vue de vente, partage, dation ou assurance. Piasa SA Ventes volontaires aux enchères publiques agrément n° 2001-020 purchased at auction, and not collected from the saleroom by 10am the day after the sale, will be stored in Basement Level 3 at the Hôtel Drouot, and can be collected at the following times : Monday - Friday : 8 - 10am / 12 noon - 1pm / 3 - 5 :30pm Saturday : 8am -12 noon warehouse : 6 bis, rue Rossini 75009 Paris - Tel. : +33 (0)1 48 00 20 56 The bordereau (bidding slip), indicating proof of payment, must be presented when property is collectÉd. Storage costs are due at the current rate. Pour tout renseignement ou rendez-vous, merci de contacter : Laurence Dussart Tél. : +33 (0)1 53 34 12 87 [email protected] 2 E-mail / Fax : Banque / BanK : Personne à contacter / Person to contact : Adresse / Address : Téléphone / Telephone : Numéro du compte / Account number : Code banque / Bank code : Code guichet / Branch code : Joindre obligatoirement un RIB ainsi qu’une copie d’une pièce d’identité (passeport ou carte nationale d’identité). Please enclose your bank details and a copy of your identity card or your passport. Les ordres d’achat écrits ou les enchères par téléphone sont une facilité pour les clients. ni piasa, ni ses employés ne pourront être tenus responsables en cas d’erreurs éventuelles ou omission dans leur exécution comme en cas de non exécution de ceux-ci. Absentee and telephone bidding are services offered to clients. Neither PIASA nor its staff can accept liability for any errors or omissions that may occur in carrying out these services. LOT N° adjugés qui n’auront pas été retirés par leurs acquéreurs le lendemain de la vente, avant 10 heures, en salle à Drouot Richelieu seront entreposés au 3e sous-sol de l’hôtel Drouot où ils pourront être retirés aux horaires suivants : 8 h - 10 h / 12 h - 13 h / 15 h - 17 h 30 du lundi au vendredi 8 h - 12 h le samedi magasinage : 6 bis, rue Rossini 75009 Paris - Tél. : +33 (0)1 48 00 20 56 Tous les frais de stockage dus aux conditions tarifaires en vigueur devront être réglés au magasinage de l’hôtel Drouot avant enlèvement des lots et sur présentation du bordereau acquitté. DESCRIPTION DU LOT / LOT DESCRIPTION LIMITE EN € / LIMIT IN € les achats de petit volume seront transportés chez PIASA où ils seront gardés à titre gracieux durant quatorze jours. Passé ce délai des frais de dépôt seront supportés par les acquéreurs au tarif de 3 € HT par jour calendaire et par lot. Tout lot non enlevé dans les quatre semaines suivant la vente pourra faire l’objet d’un transport dans les locaux de l’U.C.H.V. à Bagnolet, aux frais de l’acquéreur et aux conditions tarifaires de stockage suivantes : 30 € HT minimum, par lot. U.C.H.V. 36/56 rue Louis David 93170 Bagnolet Tél. : +33 (0)1 49 93 02 90 - Fax : +33 (0)1 49 93 00 85 [email protected] small items purchased at auction and not collected after the sale will be transported to the PIASA offices and kept free of charge for a fortnight. Thereafter the purchaser will be charged storage costs at the rate of € 3 + tax, per day and per lot. Property not collected within four weeks of the sale will be transported to the U.C.H.V. warehouse at the buyer’s expense, and subject to the following storage costs : Minimum cost per lot, € 30 + tax. U.C.H.V. 36/56 rue Louis David 93170 Bagnolet Tel. :+ 33 (0)1 49 93 02 90 - Fax : +33 (0)1 49 93 00 85 [email protected] spécialités et services tableaux et dessins anciens Marie-Amélie Pignal Tél. : +33 (0)1 53 34 10 16 [email protected] Émilie Grandin Tél. : +33 (0)1 53 34 10 15 [email protected] comptabilité ACHETEURS : Gaëlle Le Dréau Tél. : +33 (0)1 53 34 10 17 [email protected] VENDEURS : Odile de Coudenhove Tél. : +33 (0)1 53 34 12 85 [email protected] tableaux, dessins et sculptures des xixe et xxe siècles estampes Anne-Sophie Pujolle Tél. : +33 (0)1 53 34 12 80 [email protected] mobilier et objets d’art Photographies magasins Du lundi au vendredi de 9h à 18h les ordres d’achat doivent être reçus au moins 24 heures avant la vente VOUS POUVEZ AUSSI IMPRIMER VOS ORDRES D’ACHAT EN LIGNE SUR : www.piasa.fr DÉPôTS : Benoît Bertrand Tél. : +33 (0)1 53 34 12 89 [email protected] RETRAIT DES ACHATS : J’ai pris connaissance des conditions générales, informations et avis imprimés dans le catalogue et accepte d’être lié(e) par leur contenu ainsi que par toute modication pouvant leur être apportée, soit par avis affiché dans la salle de vente, soit par annonce faite avant ou pendant la vente. Je vous prie d’acquérir pour mon compte personnel, aux limites en euros, les lots que j’ai désignés ci-contre (les limites ne comprenant pas les frais à la charge de l’acheteur). Luc Le Viguelloux Tél. : +33 (0)1 53 34 10 14 [email protected] 5, rue Drouot 75009 Paris Tel. : +33 (0) 1 53 34 10 10 Fax : +33 (0) 1 53 34 10 11 [email protected] www.piasa.fr abonnement catalogues Tél : +33 (0)1 53 34 10 10 [email protected] I have read the terms and conditions of sale as printed in the catalogue and agree to be bound by their contents as well as by any modifications that may be made to them, indicated either by notice in the saleroom or as announced before or during the sale. Please bid on my behalf up to the limit stipulated in euros, for the lot(s) designated opposite (exclusive of buyer’s premium). DATE : Signature obligatoire / Signature (obligatory) : 194 195 livres anciens et modernes lettres et manuscrits autographes céramique bijoux et argenterie Stéphanie Trifaud Tél. : +33 (0)1 53 34 10 13 [email protected] art nouveau - art déco design Maxime Grail Tél. : +33 (0)1 53 34 10 10 [email protected] vins fins et spiritueux chasse et Art animalier armes et souvenirs Historiques Pascale Humbert Tél. : +33 (0)1 53 34 10 19 [email protected] art contemporain Julie Ceccaldi Tél. : +33 (0)1 53 34 10 06 [email protected] Geoffroy Jossaume Tél. : +33 (0)1 53 34 10 02 [email protected] haute-époque art d’asie art islamique archéologie mode et jouets anciens Benoît Bertrand Tél. : +33 (0)1 53 34 12 89 [email protected] ventes généralistes Carole Siméons Tél. : +33 (0)1 53 34 12 39 [email protected] 1er semestre 2010 notre réseau en province ventes en prÉparation NANTES & ANGERS Georges Gautier 3, place Graslin 44 000 Nantes Tél. : +33 (0)2 28 09 09 19 27, rue des Arènes - 49 000 Angers Tél. : +33 (0)2 41 42 04 04 Port. : +33 (0)6 08 69 81 07 [email protected] succession daniel carasso vendredi 19 mars 2010 dessins anciens et modernes TOULOUSE Chassaing-Marambat 7, rue d’Astorg 31 000 Toulouse Tél. : +33 (0)5 61 12 52 00 Fax : +33 (0)5 61 12 52 05 [email protected] [email protected] jeudi 25 mars 2010 cabinet d’un amateur vendredi 26 mars 2010 art d’asie mercredi 7 avril 2010 arts décoratifs du xxe siècle vendredi 9 avril 2010 MARSEILLE & LYON Jean-Baptiste Renart 145, rue Breteuil 13006 Marseille Tél. : +33(0)4 91 02 00 45 21, rue Gasparin - 69002 Lyon Tél. : +33 (0)4 72 40 23 09 Port. : +33 (0)6 37 15 22 73 [email protected] art contemporain lundi 12 avril 2010 vendredi 4 juin 2010 Tableaux anciens - Art animalier Mobilier et objets d’art livres anciens et modernes lundi 7 juin 2010 mercredi 14 avril 2010 art d’asie vente classique vendredi 16 avril livres et Manuscrits mardi 4 et mercredi 5 mai 2010 NOTRE CORRESPONDANT EN BELGIQUE michel wittamer 379, Avenue Louise Boîte 6 1050 Bruxelles Tél. : +32 (0) 474 010 010 [email protected] estampes anciennes et modernes jeudi 6 mai 2010 vins et spiritueux lundi 17 mai 2010 vente classique mercredi 19 mai 2010 photographies anciennes, modernes et contemporaines mercredi 16 juin 2010 dessins anciens jeudi 17 juin 2010 Dessins, tableaux et sculptures des XIXe et XXe siècles vendredi 18 juin 2010 mobilier et objets d’art hergé (à Drouot Montaigne) samedi 29 mai 2010 estampes petiet jeudi 3 juin 2010 céramique 196 vendredi 11 juin 2010 vendredi 21 mai 2010 mercredi 26 mai 2010 Conception graphique : Françoise Courbis et Christian Rondet Responsable éditoriale ; coordination et réalisation du catalogue : Lucie-Éléonore Riveron Photographies : Roland Dreyfus Impression : Telliez Communication - Tél. : +33 (0)3 44 20 21 50 mobilier et objets d’art haute époque vente classique Première de couverture (détails, de gauche à droite et de haut en bas) : lots 113 - 78 - 110 - 29 - 252 - 154 ; deuxième de couverture : lot 131 ; quatrième de couverture : lot 21 (détail) mercredi 9 juin 2010 mercredi 23 juin 2010 tableaux anciens vendredi 25 juin 2010 bijoux et orfèvrerie marsi 29 juin 2010 art contemporain vendredi 2 juillet 2010 VELLIET TEISSÈDRE COURTRY 5, rue Drouot 75009 Paris Tél. : 33 (0) 1 53 34 10 10 Fax : 33 (0) 1 53 34 10 11 [email protected] — www.piasa.fr PIASA SA — Ventes volontaires aux enchères publiques agrément n°2001-020 198