Gil MACHAC
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Gil MACHAC
LES NUITS BLANCHES "Deux Premières Réussies" L'Yonne Républicaine "Les Nuits Blanches, Une réussite et un succès public" L'Indépendant de l'Yonne Adaptation Théâtrale de Didier Weill (Les nuits blanches et Souvenirs de la maison des morts) d'après l'oeuvre de Fiodor DOSTOÏEVSKI SOMMAIRE PRESENTATION NOTE D'INTENTION ADAPTATION MISE EN SCENE ET CONCEPTION LUMIERES DISTRIBUTION SCÉNOGRAPHIE CONCEPTION COSTUMES PROJECTION VIDEO FICHE TECHNIQUE ANNEXE 1 : EXTRAIT DU MAGAZINE LITTERAIRE ANNEXE 2 : LETTRE DE SOUTIEN MICHEL BOUQUET ANNEXE 3 : INVITATION MUSEE DOSTOIEVSKI DE ST PETERSBOURG POUR REPRESENTATION DES "NUITS BLANCHES" DU 01/11/2011 AU 11/11/2011. CONTACTS PRESENTATION 1848. Publication des Nuits blanches, sous-titré « roman sentimental ». 1849. Fedor Dostoïevski est conduit en charrette à l’échafaud. Arrêté pour son appartenance au cercle Petrachevski, un groupe d’intellectuels utopistes principalement acquis aux thèses fouriéristes, il ignore qu’il est en train de vivre un simulacre d’exécution que Nicolas Ier a lui-même mis en scène. Depuis trois jours, en effet, le Tsar a commué sa peine en déportation au bagne de Omsk, en Sibérie. Au terme d’un emprisonnement de quatre années, diminué physiquement et moralement par les travaux forcés, il attendra 1859 pour publier à nouveau « Le bourg de Stepanchikovo et sa population ». Dix années de silence, marquées par ce qu’il nomme lui-même sa « dislocation intérieure ». La présente adaptation construite autour des « Nuits blanches » mais aussi, de « Souvenirs de la maison des morts » récit autobiographique de ses années de déportation- s’efforce de rendre compte de cette dislocation de l’homme et de l’écrivain. Elle tente de mettre en perspective l’idéalisme d’un jeune auteur pétri de romantisme slave et l’œuvre mature d’un croyant désabusé. NOTE D’INTENTION « Qu’importe la vie réelle, cette pitoyable pauvre vie dont il donnerait tous les jours pour une seule de ces minutes miraculeuses ? » Deux espaces scéniques, deux « espaces-temps » séparés par un tulle. De part et d’autre, l’évocation graphique d’une rue de Saint-Pétersbourg qu’encadrent deux ponts s’échappant en coulisse et, au lointain, le mobilier âpre et rudimentaire d’une cellule. Le temps de l’incarcération, du récit autobiographique de « la Maison des morts » n’illustre pas seulement la pathétique distance qui le sépare de celui des « Nuits Blanches », de la fièvre idéaliste et du romanesque. Il met en perspective de singulières résonances entre les deux œuvres : douleur de la perpétuelle solitude chez le rêveur, souffrance d’une éternelle vie communautaire endurée par le prisonnier ; conte d’un amour inachevé à SaintPétersbourg, narration d’un authentique crime passionnel au bagne de Omsk ; spiritualité humaniste du jeune Fiodor, expérience de la foi chez Dostoïevski… Il met encore en lumière d’incontestables récurrences dans l’ensemble de son œuvre: le rôle des lettres dans l’intrigue, le personnage de la logeuse et cette violence longtemps contenue, soudainement libérée, qui annoncent Raskolnikov. La mise en scène sera donc au service de ce dialogue entre deux mondes : L’instant merveilleux de la rencontre au fil de l’eau, teinté des multiples nuances des nuits blanches pétersbourgeoises, sublimé par la délicatesse d’une chanson de Glinka inspirée d’un poème de Pouchkine. Le quotidien répétitif du bagne, prosaïque, , monochrome, hanté par les voix intérieures, les roulements de tambour qui sonnent l’appel et le bruit métallique des forges. Entre ces deux mondes, un temps « disloqué » entre passé et présent et pourquoi pas ? - l’audace d’un autre pont jeté entre la vie réelle et les personnages issus de l’imagination du romancier. ADAPTATION MISE EN SCENE ET CONCEPTION LUMIERES DIDIER WEILL Directeur artistique de la compagnie Théâtre de l’Epilogue Directeur du Théâtre Municipal de Sens (2001 à 2003 et depuis 2008) Directeur des affaires culturelles de la ville de Sens (2010) MISE EN SCENE "Malentendu", ALBERT CAMUS (Avignon, Le Magasin), "Baladin du Monde Occidental", SYNGE (Comédie de Paris), "Il était une foi…Dullin", DIDIER WEIL (Théâtre de Ménilmontant) "La nuit des rois", SHAKESPEARE, "Le chant du cygne", TCHEKOV, "Ce que voit Fox", SAUNDERS "Becket ou l’honneur de Dieu", ANOUILH, "La Dispute" et "l’Epreuve", MARIVAUX , "Les émigrés", MROZEK ("Propriété condamnée" et "Parle-moi comme la pluie et laisse-moi écouter" T. WILLIAMS, "Les liaisons dangereuses", LACLOS, "Barouf à Chioggia" et "L’imprésario de Smyrne" GOLDONI, "Ainsi va le monde", CONGREVE Victor H ( montage d’après l’œuvre, les discours et la correspondance de Hugo) VICTOR HUGO, "La Ronde", SCHNITZLER, "L’atelier", GRUMBERG, "L’Antichambre", BRISVILLE, "Musée Haut–Musée Bas", RIBES "Les sorcières de Salem", MILLER "Lettre d’une inconnue" d’après STEFAN SWEIG puis "La Mandragore" de MACHIAVEL, "Le Tunnel" d’après ERNESTO SABATO, "Tartuffe", MOLIERE, "Nouvelles bien tempérées" d’après des nouvelles de MARGUERITE YOURCENAR et SHERWOOD ANDERSON, "Le journal d’un fou" d’après GOGOL, "En ce temps-là, l’amour"de GILLES SEGAL, Il adapte, met en scêne et en lumière Les Nuits Blanches ECRITURE Membre de la Société des Auteurs Compositeurs Dramatiques (SACD) Auteur de Il était une foi…Dullin Adaptateur de MAUPASSANT (La maison Maupassant), LACLOS (Les liaisons dangereuses), ZWEIG (Lettre d’une inconnue), SABATO (Le Tunnel), HUGO (Victor H), GOGOL (Le journal d’un fou), DOSTOIEVSKI (Les nuits blanches – 2010) DIVERS De 1988 à 1991, assistant de Francine MALLET, Secrétaire Générale du Prix Médicis et écrivain (publications chez Flammarion, Grasset) Présélection d’œuvres pour l’attribution des prix Medicis et Medicis Etranger etc… DISTRIBUTION SYLVAIN MACHAC Après avoir travaillé huit années sous la direction de Didier Weill où il joue Goldoni, Congreeve, Anouilh, Schnitzler, Dubillard, Williams, il entre à l’école Claude Mathieu. Par la suite, il interprète les rôles de Genaro dans « Lucrèce Borgia » (Hugo) m.e.s. par S.Aucante, d’Etéocle dans « La Thébaïde » (Racine) m.e.s. par C.Bonin et du dictateur dans « La Malasangre » (Gambaro) m.e.s. par S.Artel. Il joue aussi sous la direction de J.Hadjaj: Alfred dans « Légende de la forêt Viennoise » (Von Horvath). En 2005, il fait une rencontre décisive avec Michel Bouquet et joue à ses côtés plus de 400 représentations avec deux spectacles: « L’Avare » (Molière du meilleur spectacle) et « Le Malade Imaginaire » de Molière m.e.s. par G.Werler. Parallement, il enregistre pour Audiolib « Le rapport de Brodeck » (P.Claudel) (Prix Goncourt des étudiants) et « Saules aveugles, femmes endormies » (H.Murakami). Depuis toujours attiré par la littérature russe, il participe à des stages dirigés par N.Svereva (professeur de mise en scène au GITIS de Moscou), et N.Karpov (professeur de biomécanique au GITIS). Il interprête "Le réveur" dans les Nuits Blanches MORGANE CHOUPAY Belge d'origine, elle intègre le Conservatoire Royal de Bruxelles en 2005, sous les directions de Bernard Marbaix, Hélène Theunissen, Michel de Warzée, Serge Demoulin... Elle en sortira avec un Master en arts de la parole. On l'a vu incarner Isabelle dans « L'école des maris » de Molière en 2007 m.e.s de Jacques Neefs à la Citadelle de Namur, ainsi que Lady Haughty en 2008 dans « La femme silencieuse » de Ben Jonson, sous la même direction. En 2009 elle interprète Fanny dans « Le Moche » de Marius Von Mayenburg, m.e.s Yves Claessens, et participe à la création du « Voyage d'hiver » à partir des lieds de Schubert, trio voix-corps, piano, et chant lyrique sous la direction de Christiane Gleiss au festival Courant d'air de Bruxelles. Cette année elle a intégré le CNSAD dans la classe de Daniel Mesguich, et a participé au différents ateliers dirigés par Christophe Patty, Andrej Seweryn et Ludmilla Dabo. Elle interprète "Nastenka" dans les Nuits Blanches SCÉNOGRAPHIE MARIE DESFORGE THEATRE VITRINES de A. GÜNTER, L’ESPRIT des BOIS de A. Tchékhov, SONGE d’un HOMME RIDICULE de Dostoïevski pour la Cie P. Hagiague MADAME de LA CARLIERE de D. Diderot. Création des décors du Film de G. Braunberger. PHEDRE de Racine à la Criée à Marseille et au Théâtre des Bouffes du Nord à Paris, L’HIRONDELLE de J.C Carrière au Théâtre Essaïon à Paris, RENCONTRE de Peter Nadas au Théâtre du Rond-Point à Paris pour la Cie P. Tabard Création d’un espace et d’un parcours scénographique autour de contes pour enfants. Travaille avec Philippe Découflé Ariane Mouchkine au Théâtre du Soleil Patrice Chéreau au Festival d’Avignon Alexandre Trauner aux Corégies d’Orange CINEMA LA PRINCESSE DE MONTPENSIER de B.Tavernier - 2009 CHANEL de J.Wright - GUCCI de D.Lynch - 2007 FAUBOURG 36 de C.Baratier – 2007 PARS VITE ET REVIENS TARD de R.Varnier - 2006 MARIE-ANTOINETTE de S.Coppola - 2005 ANTHONY ZIMMER de J.Sale -2004 LA DEMOISELLE D’HONNEUR de C.Chabrol - 2003 WILDE SIDE de S.Lifshittz - THE DREAMERS de B.Bertolucci - 2002 VIDOCQ de Pitof - VATTEL de R.Joffé - 1999 UN AIR DE FAMILLE de C.Klapisch - 1995 PAR DELA LES NUAGES de M.Antonionni et W.Wenders - 1995 LA CITÉ DES ENFANTS PERDUS de M.Caro et JP.Jeunet - 1994 LA BELLE HISTOIRE de C.Lelouche - 1991 DELICATESSEN de M.Caro de JP.Jeunet - 1990 JACQUOT DE NANTES de A.Varda – 1990 … Conception et fabrication de la scénographie des Nuits Blanches CONCEPTION COSTUMES MATHILDE BALLU Costumière à l’atelier de costumes « Bas et Haut », qui confectionne pour le cinéma, le music-hall, le théâtre, la danse… Assistante de Pascale Bordet dans le cadre des créations. "Le Malade Imaginaire" de Molière, mis en scène par Georges Werler, avec Michel Bouquet, au Théâtre de la Porte Saint-Martin "César, Fanny et Marius" de Marcel Pagnol mis en scène par Francis Huster avec Jacques Weber au Théâtre Antoine "Marco Polo", mis en scène par Stéphane Cottin au CREA d’Aulnay-sous-Bois. Habilleuse Théâtre de la Porte Saint-Martin "Le Malade Imaginaire" avec Michel Bouquet "Panique au Ministère", avec Amanda Lear et Natacha Amal (m.e.s Raymond Acquaviva) Pour la tournée, "Le roi se meurt" avec Michel Bouquet Création et réalisation Costumes d’échassiers pour la compagnie de cirque « Les Corps Bav’Arts » Costumes de théâtre pour "Alice au Pays des Merveilles", m.e.s par Florent Favier. Création et réalisations des costumes pour les Nuits Blanches PROJECTION VIDEO Gil MACHAC Auteur Réalisateur Producteur Il a commencé sa carrière au début des années 90 avec l'émergence des outils de création numérique, il fait ses premières armes en tant que producteur de musique électronique et organisateur de spectacles en particulier à l'occasion de la fête de la Musique (1993 à 1997) pour laquelle il conçoit des spectacles mêlant les musiques ethniques et les musiques électroniques. À l'occasion du 21 juin 1996 il conçoit, produit et réalise le premier programme diffusé en direct sur Internet en audio-vidéo. Dès lors, sa carrière se construit autour de la conception, la réalisation et la production de contenus cross-média pour la télévision (téléréalité), le cinéma (Astérix), le sport (UEFA), la mode (victoria secret), la publicité (Gilette). Il gagne plusieurs prix (awards) avec sa société de production streampower.net. En 2004, il décide de produire et réaliser un programme transmedia rassemblant l'ensemble de ses savoirs faire: Mix-Age, l'Age du Mix dont la narration s'éclate et se complète sur différents médias (web, cinéma, télévision, évènement et ARG) Mix-Age est conçu comme une réponse au livre de Norbert Wiener, père de la cybernétique, paru en 1954 : "the human use of human being". Réalisation des projections pour les Nuits Blanche FICHE TECHNIQUE ÉQUIPE DE TOURNEE : 2 Acteurs 2 Techniciens. DONNÉES TECHNIQUES : Montage : Décor : 1 h Mon tage : Lumière : 3 h 30 Démontage : 1 h B Besoins : 2 techniciens  1 Habilleuse esoins : 2 techniciens  1 Régisseur plateau Ouverture de scène : 6,5 m Profondeur de scène : 6,5 m Hauteur : 6,5 m Durée du spectacle : 1h30 Coût des représentations : 1 Représentation : 2700 € 2 Représentations : 5000 € 3 Représentations : 7200 € ANNEXE 1 EXTRAITS DU MAGAZINE LITTERAIRE N°495 - 03/2010 Si les criminels sont jetés en prison, ceux qui choisissent de lutter pour la liberté aussi! Du moins, dans les régimes autocratiques ou totalitaires que la Russie a connus. Vouloir une autre société plus juste équivaut à une rébellion, une révolte, n’est-ce pas? (...) De la même façon que le héros romanesque doit passer par la mort spirituelle pour accéder à la Vraie Vie, il a fallu que l’écrivain Dostoïevski vive la prison réelle pour atteindre, la liberté foncière, fondamentale de l’esprit et de l’âme, La dialectique de la liberté et de la prison, du bagne, est une constante factuelle et philosophique de l’œuvre, et d’autant plus prégnante et efficiente qu’elle tient sa force du vécu. (...) En effet,Il y a dans les écrits de jeunesse de Dostoïevski une contestation certaine mais cryptée de la société russe, non explicitée idéologiquement mais naturelle, généreuse. Il lit les auteurs interdits, les socialistes et utopistes français, s’entiche de Charles Fourier, écoute des conférences séditieuses au sein du cercle Boutachévitch-Pétrachevski, petit cénacle d’artistes, de musiciens, de penseurs, d’écrivains et d’économistes. (...) Parce qu’il a vécu le bagne (où l’utopie l’a envoyé), parce qu’il l’a raconté sous cette forme particulière qu’est la structure cyclique, Dostoïevski a vu se dresser un monstre d’inertie et de mort, une éternité vide, ressassée en boucle, mathématiquement chiffrée comme la multitude des losanges d’un grillage ou les innombrables rouages d’une mécanique froide, monstre né de la liberté confisquée. (...) Si Dostoïevski, selon Merejkovski, est le « prophète de la révolution russe », ce qu’il est assurément par ses romans-avertissements, il est aussi, par son expérience vécue de bagnard et sa réflexion sur l’univers carcéral, le visionnaire des prisons imaginées par des hommes qui usurpent le pouvoir de Dieu et réduisent l’humanité au troupeau, en privant la personne de ce qui la constitue: la liberté du choix entre le Bien et le Mal. Dans la prison obscure sévillane où il l’a jeté, le Grand Inquisiteur reproche au Christ obstinément silencieux d’avoir doté l’homme de cette liberté périlleuse qui l’encombre, et il lui décrit longuement la vaste prison de l’utopie totalitaire que, lui, en prenant l’exact contre-pied de son interlocuteur, saura bâtir. Est-il meilleure image de la liberté prisonnière? JACQUES CATTEAU D'UNE PRISON L'AUTRE Agrégé de russe, docteur ès lettres, Professeur émérite de langue et littérature Slaves de l’université de Paris-Sorbonne(Paris IV). Auteur de nombreuses études sur Dostoïevski, il a dirigé le Cahier de l’Herne Dostoïevski (1973) et le recueil Dostoïevski (Verdier, 1983). Son ouvrage La Création littéraire chez Dostoïevski (IES, 1978) a été couronné en 1979 par le Grand Prix de la Critique littéraire et publié en traduction anglaise à Cambridge University ANNEXE 2 ANNEXE 3