POSTeR N°2 - Agence JFK Relations publiques
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POSTeR N°2 - Agence JFK Relations publiques
19 CONGRÈS e de la société Française de N eurologie P édiatrique 21-24 janvier 2009 à ROUEN sommaire 19 Avant-propos 3 Remerciements 4 Programme du 19e Congrès de la SFNP 5 Communications orales 11 Session recherche 13 Session plénière 14 Actualités en neuropédiatrie 16 Symposium cyberonics 19 Session parallèle (groupe 1) 20 Sessions parallèles (groupe 2) 24 Actualités en neuropédiatrie (session parallèle 1 amphi Lecat) Actualités sur les mouvements anormaux 29 Actualités en neuropédiatrie (session parallèle 2 amphi Flaubert) Actualités sur les céphalées 29 Conférence plénière 30 Actualités en neuropédiatrie (session plénière) Actualités sur l’imagerie cérébrale 31 Communications affichées 33 Session posters groupe 1 Épilepsies Céphalées Mouvements anormaux 35 Session posters groupe 2 Maladies métaboliques et génétiques 43 Session posters groupe 3 Troubles cognitifs et comportementaux 51 Session posters groupe 4 Maladies inflammatoires et vasculaires 59 Session posters groupe 5 Maladies Neuromusculaires Syndromes malformatifs et divers 65 Index des posters 72 Informations pratiques Les plans d’accès L’accueil Le Congrès Repas et hébergement 75 76 77 79 81 Notes 83 e congrès -2- Bienvenue à Rouen Vous pourrez, tel Philippe DELERM, «y aller en passager clandestin, pour flâner par les rues et les places, de Saint Maclou au Vieux Marché, pour boire des instants qui conjuguent au présent le charme transparent du séculaire». Mais lorsque vous serez au XIXème Congrès de la Société Française de Neuropédiatrie, il n’y aura ni flâneries, ni plaisirs minuscules, mais un programme rénové, avec l’ambition de répondre au mieux aux demandes d’enseignements didactiques, d’actualisations des connaissances et de présentations de travaux innovants. Il a été introduit dans ce programme des sessions d’actualités et de mises au point en parallèles avec la participation de nos collègues neurologues d’adultes. Quant aux communications orales, certaines présentations se feront en Session Plénière ou en Sessions Parallèles, regroupées par thèmes. Comme tous les ans, les posters seront nombreux avec une Session Poster où ils pourront être discutés de façon approfondie. La plupart des Sessions d’Actualités sont organisées par les responsables des différentes commissions. Si certaines commissions ne sont pas représentées dans ces sessions d’actualités cette année, leur tour viendra ultérieurement. D. PARAIN Président du Comité d’Organisation 19 e congrès -3- REMERCIEMENTS Un grand merci pour leur aide dans l’organisation de ce congrès : Au comité d’organisation : D. PARAIN (Rouen) (Président) Catherine VANHULLE Aude CHAROLLAIS Jacques BOULLOCHE Eric MALLET Stéphane MARRET Au bureau de la Société Française de Neurologie Pédiatrique : Brigitte CHABROL (Présidente) Patrick BERQUIN Catherine CHIRON Antoinette GELOT Jean Claude NETTER Jean Marc PINARD Florence PINTON Hervé TESTARD Le comité d’organisation remercie pour leur soutien flnancier : Les Laboratoires ou sociétés Ass V.M.L. BIOCODEX CYBERONICS DELTAMED FMB GENZYME GSK ORTHEA INNOVATION SAGEM SIGMA TAU UCB Il remercie également vivement : LA VILLE DE ROUEN LE CONSEIL GENERAL DE SEINE MARITIME LE CONSEIL REGIONAL DE HAUTE-NORMANDIE LA FACULTE DE MEDECINE ET DE PHARMACIE DE ROUEN LE CHU CHARLES NICOLLE 19 e congrès -4- PRogRaMME MERCREDI 21 JANVIER 2009 Amphi Flaubert - CHU JOURNEE DES CENTRES DE REFERENCE DU LANGAGE Organisateurs : Pr P. BERQUIN, Dr S. N’GUYEN, Dr A. CHAROLLAIS 8h30 : 9h - 9h45 : 10h - 10h20 : 10h30 - 10h45 : Accueil et Allocutions d’ouverture Pr KhOMSI : Emergence du langage Mme StUMPF : De l’évaluation des contraintes aux rééducations : évolution Dr RADI : Hypothèse sensori motrice 10h45 - 11h : Pause 11h - 11h30 : Mme PLAzzA : Vision intégrative du développement du langage 11h30 - 12h : Dr ROSIER : Autisme et Troubles spécifiques du langage 12h30 : Déjeuner 14h - 14h30 : Messieurs JM ALbAREt, P de CAStELNAU : Les stades sensori moteurs et ou troubles de la motricité fine dans les pathologies du langage 14h30 - 15h : Ergothérapie et troubles du langage 15h - 15h30 : Inspectrice AIS : repérage chevrier muller Ecole/Soins 15h30 - 16h : Pause 16h - 16h30 : Pr LEVy : Apprentissage et motivation : Apport de l’IRMF 16h30 - 17h : Appels communications 18h30 : 19 Accueil par la Mairie de Rouen pour l’ouverture du congrès au Salon Louis XVI e congrès -5- PRogRaMME MERCREDI 21 JANVIER 2009 Amphi Lecat - CHU SYMPOSIUM DE NEURO-OPHTALMOLOGIE-PEDIATRIQUE AVEC LA SOCIETE DE NEURO-OPHTALMOLOGIE DU NORD Organisateurs : Pr D. BREMOND-GIGNAC, Dr J. BURSZTYN, Dr E. DELOUVRIER et les Prs S. MILAZZO et M. MURAINE 13h : 14h : Inscriptions Introduction : Pr Philippe EVRARD, Pr Marc MURAINE SESSION : TROUBLES VISUELS ANORGANIQUES Modérateurs : Dominique BRéMOND-GIGNAC, Joseph BURSZTYN, S. MILAZZO 14h15 : 14h30 : 14h45 : 15h40 : «Comment dépister les BAV anorganiques?» Dr Eliane DELOUVRIER Faut-il explorer les troubles anorganiques? Dr Sabine DEFOORtflDhELLEMMES Un trouble visuel anorganique peut cacher un trouble organique! À quoi penser? Pr Dominique bRéMONDflGIGNAC Voir ou regarder? Entre Neuro-pédiatrie et Psycho-pathologie. Pr bernard GOLSE Troubles anorganiques dans les établissements pour déficients visuels. Dr Martine CROChEt Traitement des troubles visuels anorganiques par stimulation trans-crânienne. Dr Dominique PARAIN Troubles oculo-moteurs anorganiques. Dr Alain SPIELMANN 15h50 : Pause café 15h : 15h15 : 15h30 : SESSION : CEPHALEES DE L’ENFANT Modérateurs : E. DELOUVRIER, M. MURAINE 16h20 : 16h35 : 16h50 : 17h05 : 17h20 : 17h40 : 18h : 19 Les céphalées de l’enfant en neuropédiatrie. Dr Jean-Christophe CUVELLIER Les céphalées de l’enfant en ophtalmologie pédiatrique : quand demander un bilan neurologique? Dr Maud JACOb Migraines à manifestations ophtalmologiques de l’enfant. Pr Solange MILAzzO Place de l’examen ophtalmologique dans le bilan des céphalées de l’enfant. Dr Joseph bURSztyN Dr David hIRSbEIN Cas cliniques Cocktail e congrès -6- PRogRaMME JEUDI 22 JANVIER 2009 Amphi 600 - Faculté de Médecine 8h – 8h30 : 8h30 – 9h : 9h – 11h : 9h – 9h30 : 9h30 – 10h : 10h – 10h30 : 10h30 – 11h : 11h : 11h30 – 12h30 : 12h30 – 14h : Accueil Allocutions d’ouverture Session Recherche Patrick AUbOURG (Paris) :Thérapie génique des leucodystrophies Pierre CAStELNAU (tours) : Vulnérabilité et neuroprotection des noyaux gris centraux Rustem KHAZIPOV (Marseille) : Les activités électriques précoces dans le cortex immature chez le rat et chez l’homme Prix de la SFNP: - Présentation du travail financé par le Prix 2007 : Sandrine PASSEMARD - Remise du prix 2008 Pause Communications orales plénières Déjeuner Amphi 600 - Faculté de Médecine Amphi Flaubert CHU Charles Nicolle 14h –16h : Actualités Neuropédiatrie fœtale et néonatale 14h –16h : Symposium Cyberonics (Stimulation du Nerf Vague) 14h : ML. MOUTARD : Agénésie du corps calleux 14h30 : S. CHABRIER : Accident vasculaire cérébral néonatal Ph. RYVLIN : Mécanismes d’action A. LORTIE : Expérience de Montréal 15h : S. MARRET : Cohorte EPIPAGE – 8 ans 15h30 : C. VANHULLE et R. VASSEUR : Intérêts et limites de la prise en charge précoce des prématurés : kiné/ psychomotricité 16h : 16h30 – 18h30 : 18h30 – 20h : 20h30 : 19 Pause Communications Orales en sessions Parallèles Amphi 600 : Communications orales 1 Amphi Flaubert : Communications orales 2 Amphi 600 : Assemblée Générale de la SFNP Soirée de Gala – Halle aux Toiles – Rouen e congrès -7- L. VALLEE : Expérience de Lille et Rouen Synthèse PRogRaMME VENDREDI 23 JANVIER 2009 Amphi Lecat CHU Charles Nicolle Amphi Flaubert CHU Charles Nicolle 9h - 11h : Actualités sur les mouvements anormaux 9h - 11h : Actualités sur les Céphalées 9h : Diane DOUMMAR: Dosages de neurotransmetteurs du LCR: que peut-on tirer de l’expérience française? 9h : A. DONNET: Migraine et Céphalée de tension : entité séparée ou continum 9h40 : C. CUVELLIER: Les formes inhabituelles de migraines du petit enfant 9h40 : Gwenaelle COLLOD-BéROUD: Génétique des dystonies: concepts moléculaires communs 10h20 : D. PARAIN: Migraine et Epilepsie 10h20 : Nadia BAHI-BUISSON, Agathe ROUBERTIE: Les mouvements anormaux dans les maladies «nouvelles» métaboliques. 11h : Pause Amphi 600 - Faculté de Médecine 11h30 – 12h30 : 12h30-14h : Conférence Plénière L. NACCAChE : Les perceptions visuelles inconscientes Déjeuner Amphi 600 - Faculté de Médecine 14h – 16h : 16h : Sessions «Posters» Pause Amphi 600 - Faculté de Médecine 16h30 – 18h30 : 16h30 : J. ISNARD : L’IRM anatomique dans l’exploration des épilepsies partielles 17h10 : L. hERtz PANNIER : Apport des nouvelles techniques d’IRM anatomique pour analyser la maturation normale ou pathologique de la gyration, de la sulcation et des faisceaux de substance blanche 17h50 : A. VIOLA : Spectro-IRM cérébrale 19h : 19 Actualités sur l’Imagerie Cérébrale Visite guidée de la ville de Rouen e congrès -8- PRogRaMME SAMEDI 24 JANVIER 2009 REUNIONS DES COMMISSIONS Faculté de Médecine – 3e étage 8h30 – 10h15 : 10h15 : 10h45 – 12h30 : 19 - Epilepsies de l’Enfant Encéphalites et Maladies inflammatoires Handicap Maladies Neuro-musculaires Pause - Neurologie fœtale Leucodystrophies Accidents Vasculaires Mouvements Anormaux e congrès -9- 19 e congrès - 10 - COMMUNICATIONS ORALES 19 e congrès - 11 - 19 e congrès - 12 - SESSION REChERChE Early in development, coordinated neuronal activity is believed to play an important role in the formation of neuronal networks. The dominant pattern of electrical activity in humans during the second half of gestation is “delta-brush,” an intermittent, spatially confined oscillation at 5-25 Hz nested in slower delta wave. A homologous pattern in the postnatal rodent necortex is a spindle burst. Delta-brushes and spindle-bursts are self-organized events that can be triggered in the somatosensory cortex by sensory feedback resulting from myoclonic twitches in a somatotopic manner. In the visual cortex, spindlebursts are driven by spontaneous retinal waves. Coincident with sensory inputs, delta-brushes and spindle-bursts provide ideal conditions for the synaptic plasticity in the developing brain and may contribute to the formation of cortical maps. Jeudi 22 Janvier 2009 amphi 600 10h30 – 11h : Prix de la sFnP Modérateurs : Diana RODRIGUEZ et Mathieu MILH 9h : Thérapie génique des leucodystrophies P. AUbOURG Université Paris-Descartes Hôpital Saint Vincent de Paul PariS France Les leucodystrophies représentent plus d’une quinzaine de maladies héréditaires touchant l’enfant et l’adulte dont les mutations des gènes responsables conduisent à une perte ou à un gain de fonction d’une proteine qui est délétère dans les oligodendrocytes, mais aussi les astrocytes ou les cellules microgliales qui sont dérivées des cellules souches hématopoïétiques. Des approches pharmacologiques visant à augmenter l’activité résiduelle de la protéine déficiente (chaperones, augmentation d’expression du gène mutée), à lutter contre les phénomènes de stress oxydatif sont envisagées pour plusieurs d’entre elles. Des approches de thérapie génique et/ou cellulaire sont aussi envisagées pour plusieurs autres leucodystrophies : adrénoleucodystrophie liée à l’X, leucodystrophie métachromatique, leucodystrophie de Krabbe, maladie de Canavan, maladie d’Alexander, et maladie de Pelizaeus-Merzbacher notamment. Pour deux d’entre-elles (adrénoleucodystrophie liée à l’X, leucodystrophie métachromatique), les premiers essais cliniques de phase I/II ont ou vont bientôt débuter. 9h30 : Vulnérabilité et neuroprotection des noyaux gris centraux P. CAstELnAU. 10h : Les activités électriques précoces dans le cortex immature chez le rat et chez l’homme R. KHAZIPOv. iNMED/iNSErM U 901, Marseille 19 e congrès - 13 - SESSION PLENIERE ophtalmologie - Hôpital G Montpied, CHU 58, rue Montalembert 63003 CLErMoNT-FErraND À partir du suivi de 443 prématurés, 46 enfants porteurs de leucomalacie périventriculaire (PVL) diagnostiquée à l’échographie selon les critères de deVries dans la période néonatale ont été sélectionnés pour l’évaluation des fonctions neurovisuelles: 13 ont été perdus de vue, 1 exclu et 32 examinés entre 4 et 7 ans. L’âge gestationnel s’étalait de 27 à 35 semaines (26 < 33 semaines), le poids de naissance de 860 à 2300g (23 < 1500g). 27 enfants avaient une PVL grade1, 1 une PVL grade 3 et 4 une PVL grade 4. Le bilan a comporté: acuité visuelle, réfraction, fond d’œil, examen orthoptique (recherche de strabisme et nystagmus, vision stéréoscopique, fixation, saccades, poursuite), exploration visuelle et recherche de cibles, coordination œil/main, champ visuel, vision des couleurs, évaluation de l’espace, reconnaissance visuelle, recherche d’héminégligence, praxies constructives. Une corrélation significative a été trouvée entre le grade de PVL et l’acuité visuelle, l’existence d’une apraxie oculomotrice, la poursuite, l’exploration visuelle, la coordination œil/main, l’espace, la dyspraxie constructive. Par contre aucune corrélation significative n’a été retrouvée d’une part entre le grade de PVL et la papille optique, le champ visuel, la reconnaissance visuelle, d’autre part entre les données recueillies et l’âge gestationnel et le poids de naissance. Il semble donc que les mécanismes en jeu lors de la PVL lèsent plus volontiers la voie occipito pariétale que la voie occipito temporale responsable de perturbations de la stratégie du regard, de troubles visuo spatiaux et de difficultés praxiques. Jeudi 22 Janvier 2009 amphi 600 Modérateurs : Catherine CHIROn et vincent DEsPORtEs 11h30 : Microdélétion 15Q13.3 : Un nouveau syndrome microdélétionnel fréquent et cliniquement hétérogène. A MAsUREL-PAULEt, J. AnDRIEUx, D. sAnLAvILLE, M. HOLDER, C. tHAUvIn-RObInEt, P. CALLIER, F. MIGnEREt, F. HUEt, b. DELObEL, M. P. CORDIER, M. bERRI, P. JOnvEAUx, L. FAIvRE. Centre de Génétique - Hôpital d’ Enfants - CHU Dijon 10 Bd Maréchal de Lattre de Tassigny - BP 77908 21079 DijoN Cedex 11h54 : Epidémiologie et histoire naturelle des maladies de sanfilippo en France. bénédicte HéROn1, Marc tARDIEU2, Le Comité d’évaluation et traitement des Mucopolysaccharidoses, La société Française de neuropédiatrie et La société Française des Erreurs Innées du Métabolisme . Une microdélététion 15q13.3 récurrente de 1.5 Mb a été rapportée récemment depuis l’extension des techniques de CGHarray. La fréquence de cette microdélétion serait estimée à 0,29 % des retards mentaux et favorisée par la présence de segments dupliqués et homologues entraînant des erreurs d’appariements. Le phénotype clinique rapporté à ce jour chez 14 patients comporte un retard mental le plus souvent léger, associé ou non à des signes dysmorphiques, des troubles du spectre autistique et une épilepsie, mais sans malformation. L’un des 6 gènes présent dans la région délétée, CHRNA7, est un facteur de prédisposition à l’épilepsie myoclonique juvénile et l’épilepsie centro-temporale. Nous rapportons 5 cas, dont 2 familiaux, présentant cette microdélétion récurrente 15q13.3 dépistée par CGH-array 105K. Famille 1 : une fille et sa mère avec retard mental léger, ralentissement idéomoteur et épilepsie sans dysmorphie, malformation ou trouble de croissance. Famille 2 : cas sporadique avec microphtalmie colobomateuse, microcéphalie, dysmorphie faciale, retard pondéral, retard mental léger et ralentissement élèctroencéphalographique du rythme de fond sans épilepsie. Famille 3 : cas sporadique avec retard léger des acquisitions, prognathisme, doigts courts sans épilepsie clinique. Famille 4 : garçon de 6 ans avec retard des acquisitions, obésité, troubles du comportement sans épilepsie. Ces 5 observations très hétérogènes ont conduit à l’initiation d’une étude collaborative Française à partir des 9 plateformes de CGH-array, qui a permis de répertorier 4 autres patients et permettra de mieux définir le phénotype clinique, élèctroencéphalographique et cytogénétique moléculaire de ce nouveau syndrome microdélétionnel. Neurologie Pédiatrique - Hôpital Trousseau 26 avenue Dr arnold Netter 75012 PariS L’incidence de la mucopolysaccharidose III en France est inconnue. Elle est de 1/60.000 en Allemagne et Australie. Il existe 4 types de MPSIII : le typeA serait plus sévère et les types B,C et D hétérogènes. Objectif: préciser l’épidémiologie et décrire l’histoire naturelle des maladies de Sanfilippo dans la perspective du développement de la thérapie génique. Moyens: étude observationnelle rétrospective des patients MPSIII A,B,C et D habitant en France et diagnostiqués entre 01/01/1990 et 31/12/2006. Les laboratoires français de diagnostic ont été sollicités, assurant l’exhaustivité. Nous avons révisé les dossiers remplis par les médecins référents des patients. Un questionnaire destiné aux familles adhérentes a été adressé par l’intermédiaire des 2 Associations Vaincre les Maladies Lysosomales et Alliance-Sanfilippo. Résultats: 128 patients sont identifiés, âgés de 0 à 36 ans au diagnostic, dont 13% de familles multiplex. En moyenne, 7.5 diagnostics ont été effectués chaque année. La répartition par type est la suivante : 69%A, 14%B, 12%C et 5%D. L’âge moyen au diagnostic est 5.4ans pour le typeA, 5.6ans pour le typeB, 13.4ans pour le typeC, et 7.6ans pour le typeD, en excluant les puinés des fratries. L’âge au diagnostic le plus jeune est 6 mois pour une MPSIIIA, sans antécédent familial. 20% des patients sont décédés : âge moyen 14 ans pour le typeA (6-20 ans) et 15 ans pour le typeB (5-21 ans), 1 typeC à 22 ans et 1 typeD à 14 ans. L’incidence en France est estimée à 1/140.000. Les données de suivi sont en cours d’analyse. 11h42 : Fonctions neuro-visuelles à long terme d’enfants atteints de leucomalacie périventriculaire. H DALEns(1), n ROUHER(1), F GAsPARD(2), A LAbbé(3). (1) Ophtalmologie, Clermont-Ferrand (2) Radiologie Pédiatrique, Clermont-Ferrand (3) Pédiatrie, Clermont-Ferrand. 19 e congrès - 14 - 12h06 : Eficacité du régime cétogène dans les épilepsies focales avec aggravation récente. la maladie (âge de début, type)et 3 critères supplémentaires éventuels étaient recueillis: âge de décès, perte de la marche, atteint tronculaire. Résultats: Le nombre de copies de SMN2 est significativement corrélé (p<0.05) au type clinique. La corrélation est afinée en associant la survenue du décès dans les formes précoces (moyenne de 2.2 copies si décès vs 3.3), la conservation ou non de la marche dans les types III (3.8 si marche conservée vs 3.35), l’existence d’une atteinte tronculaire pour les 3 types réunis (2.6 si atteinte tronculaire vs 3.3). Conclusion: En association avec l’âge de début et le type clinique, le nombre de copies de SMN2 apporte une valeur pronostique vis à vis de la survie et de la perte d’autonomie motrice. Néanmoins, à nombre de copies SMN2 égal, la persistance de discordances phénotypiques suggère de rechercher d’autres facteurs modificateurs. n vILLEnEUvE -1(, F PIntOn-2(, n bAHI bUIssOn -3,4(, O DULAC -3,4(, C CHIROn -3,4(, R nAbbOUt -3,4(. (1) Hôpital Henri Gastaut (2) neuropédiatrie, Hôpital Kremlin-bicêtre (3) neuropédiatrie, Hôpital necker Enfants Malades (4) Inserm, U663, Paris Descartes. Neurologie Pédiatrique - Necker Enfants Malades 149 rue De Sèvres 75015 PariS Objectif : Evaluer l’eficacité du régime cétogène dans les épilepsies focales avec aggravation récente. Patients et méthodes: Parmi les 70 patients qui ont reçu le régime cétogène dans notre institution sur une période de 3 ans, nous avons sélectionné rétrospectivement les patients ayant présenté une épilepsie focale. Vingt deux enfants, 13 filles et 9 garçons, âgés de 5 mois à 18,5 ans ont été inclus. Quinze présentaient une épilepsie symptomatique et 7 une épilepsie cryptogénique focale. Nous avons comparé la fréquence des crises une semaine avant le début du régime cétogène, un mois après régime et à la dernière visite sous régime. Résultats: Onze patients étaient répondeurs à un mois (50%). Le taux de répondeurs était plus élevé (p=0.046) dans le groupe de patients qui ont présenté une aggravation récente de leur épilepsie comparé au groupe avec une fréquence stable des crises. Sept patients des répodeurs étaient toujours sans crise après 6 mois du régime. L’arrêt des crises était accompagné d’une récupération de la dégradation motrice et cognitive accompagnant l’aggravation récente de l’épilepsie. La tolérence de la diète était assez bonne. Cinq patients ont dû l’arrêter pour effiets secondaires précoces (cette étude était menée avant la disponibilité du Kétocal). Conclusion: Le régime cétogène peut être une alternative thérapeutique intéressante pour les enfants avec une épilepsie partielle pharmacorésistante, surtout dans le contexte d’une aggravation récente. Ces résultats sont encourageants pour envisager une étude prospective controlée sur l’eficacité du régime cétogène dans cette indication. 12h18 : corrélations phénotype-génotype dans l’amyotrophie spinale typique : Etude d’une cohorte de 103 patients. F PEtIt-1(, JM CUIssEt-2(, b sAbLOnnIèRE-3(, A MOERMAn-1(, n ROUAIx-3(, C CAnCès-4(, E bIEtH-5(, s MAnOUvRIER-1(, L vALLéE-2(. (1) Génétique Clinique, CHRU, 59037 Lille Cedex; (2) neuropédiatrie, CHRU, 59037 Lille Cedex (3) Génétique Moléculaire, biopathologie, CHRU, 59037 Lille; (4): Hôpital des Enfants, 31059 toulouse Cedex 09; (5): Laboratoire de Génétique, 31059 toulouse Cedex 09. Neuropédiatrie - Service de Neuropédiatrie Hôpital roger-Salengro - CHrU 59037 LiLLE Cedex But: Etude des relations phénotype - génotype et implications pronostiques dans une cohorte d’enfants atteints d’amyotrophie spinale. L’amyotrophie spinale liée au gène SMN1 (délétion homozygote de l’exon 7 dans 97% des cas) est divisée en 3 types par la classification fonctionnelle (Wang, 2007): type I (station assise non acquise); type II (marche non acquise); type III (marche acquise). Le gène SMN2, copie centromérique de SMN1, est le facteur modificateur principal, expliquant la variabilité clinique selon son nombre de copies. Patients et méthodes: 103 enfants (52 garçons, 51 filles) étaient diagnostiqués entre 1996 et 2008 par délétion homozygote de l’exon 7 de SMN1. Les données cliniques définissant la sévérité de 19 e congrès - 15 - ACTUALITES EN NEUROPEDIATRIE L’implication des pédiatres et en particulier des neuropédiatres dans le diagnostic prénatal a changé l’attitude des couples face à une malformation fréquente et de pronostic incertain. L’information donnée est certainement l’élément principal de ce changement. L’importance du suivi des enfants est soulignée tant pour la prise en charge que pour progresser dans le diagnostic étiologique et l’évaluation pronostique. aCTuaLiTeS neurOPediaTrie FŒTaLe eT neOnaTaLe 1: service de pédiatrie, hôpital Antoine Béclère, Clamart, France. 2: service de neuropédiatrie, hôpital Trousseau, Paris, France. Jeudi 22 Janvier 2009 14h30 : Accident vasculaire cérébral néonatal s. CHAbRIER. amphi 600 Service de médecine physique et de réadaptation pédiatrique SaiNT-ETiENNE. Modérateurs : thierry bILLEttE de vILMEUR et Leila LAZARO Avec une incidence de 1/2300 à 1/5000 naissances, l’infarctus cérébral périnatal (locution désormais retenu comme la plus consensuelle(1) est la forme la plus fréquente d’accident vasculaire cérébral de l’enfant. Les 200 à 250 accidents survenant chaque année en France sont ainsi 2 fois plus nombreux que l’ensemble de ceux attendus aux autres âges pédiatriques. L’infarctus cérébral périnatal est ainsi responsable de 10 à 15% des convulsions néonatales et la principale cause d’hémiplégie congénitale. La période périnatale restera même pendant plusieurs décennies, la principale époque à risque d’infarctus cérébral. 14h : Agénésie du corps calleux. IsAPOFF Arnaud1, bILLEttE de vILLEMEUR thierry2, MOUtARD Marie-Laure2. L’agénésie du corps calleux (ACC) est la plus fréquente des malformations cérébrales et son diagnostic est maintenant prénatal dans la majorité des cas. Si les avancées en génétique ont permis de retrouver des anomalies géniques (XLAG, L1CAM…) et chromosomiques à l’origine de cette malformation, le diagnostic étiologique reste inconnu dans bon nombre de cas. En prénatal, le diagnostic étiologique est encore plus compliqué et en règle, l’évaluation de la gravité se fait en tentant de juger si l’ACC risque d’être syndromique (signes associés, antécédents neurologiques familiaux, anomalies de la grossesse, des marqueurs ou du caryotype foetal) ou non. C’est en efiet, uniquement dans les ACC « isolées » qu’ une évolution favorable a été rapportée alors que les ACC associées sont habituellement symptomatiques (retard mental, épilepsie, anomalie du comportement) et parfois très sévères. Ce bon pronostic des ACC « isolées » a pu être rapporté grâce à l’implication des neuropédiatres dans le diagnostic prénatal et la mise en place d’un suivi systématique des enfants, lorsque les parents ont souhaité poursuivre la grossesse. Nous nous sommes intéressés à l’impact de ces résultats sur le devenir des grossesses lorsque le fœtus présente une ACC : cette information a-t-elle modifié la décision des couples ? Les registres de population ont montré qu’un peu moins de la moitié des accidents passe inaperçu en période néonatale(2). Il ne sera reconnu qu’après plusieurs mois ou années devant une déficience motrice, des crises d’épilepsie, un trouble du développement ou une imagerie réalisée pour une autre raison. L’autre moitié des enfants a à l’inverse une présentation clinique stéréotypée faite de convulsions hémicorporelles, itératives et isolées, survenant dans les 3 premiers jours de vie. L’imagerie encéphalique (échographie puis IRM) confirme le diagnostic. Les séquences de difiusion ont permis de montrer que la majorité des accidents symptomatiques se constitue aux alentours de la naissance. > Si cette symptomatologie est bien reconnue, les interrogations persistent quant au mécanisme de l’accident. Les théories actuelles font intervenir en premier lieu l’interface vasculaire materno-fœtale placentaire. L’analyse des principaux facteurs de risque (thrombophilie constitutionnelle, gémellité, hypertension gravidique, chorioamniotite, retard de croissance intra-utérin, diabète gestationnel…) montre en efiet que la plupart sont des déterminants ou des marqueurs de la pathologie vasculo-placentaire. L’hypercoagulabilité par exemple (qui a été l’un des facteurs les plus étudiés(3) est une cause établie d’anomalie du développement de la vascularisation placentaire induisant un dysfonctionnement de la circulation materno-fœtale, l’occlusion de capillaires et la constitution d’infarctus placentaires. La circulation fœtale implique de plus qu’un thrombus formé sur ces lésions embolise préférentiellement dans les artères cérébrales par le foramen ovale. L’hypercoagulabilité physiologique transitoire qui accompagne le peri-partum (aggravant donc les efiets d’une éventuelle thrombophilie constitutionnelle) expliquerait le pic de constitution des accidents dans cette période. A partir d’une cohorte de 266 couples vus en prénatal pour le diagnostic d’ACC entre 2000 et 2006, nous avons analysé en fonction du type d’ACC diagnostiquée (isolée ou associée), la décision parentale, la pertinence du diagnostic prénatal et le devenir des enfants. Le bilan au cours de la grossesse comportait échographies et caryotype, IRM cérébrale et consultation avec le neuropédiatre (+/- généticien). Pour 219 patientes, les données sur la grossesse et le suivi étaient complètes et il est apparu un changement dans la décision après 2003, date à partir de laquelle sont publiés les premiers résultats concernant le suivi des enfants avec ACC isolées. Le recours à l’interruption médicale de grossesse (IMG) ou la poursuite de la grossesse ont été analysés en comparant les deux périodes (avant et après 2003) montrant une diminution nette des IMG en cas de diagnostic d’ACC isolée, et un taux stable en cas d’ACC syndromique. La pertinence du diagnostic prénatal est bonne et lorsque des signes associés ont été « manqués », il s’agissait souvent d’une dysmorphie faciale. 93 enfants sont nés dont 55 avec une ACC isolée (diagnostic prénatal) et le suivi est connu pour 41 (75 %) d’entre eux : 33 ont évolué favorablement (80 %), 8 présentent un retard de développement marqué et/ou une épilepsie sans diagnostic étiologique retrouvé. Les enfants porteurs d’une ACC associée de diagnostic prénatal (38) ont tous un retard mental et un développement préoccupant à l’exception de 8 d’entre eux ce qui souligne que les anomalies associées dépistées n’ont pas toutes le même pronostic et que chaque cas doit faire l’objet d’une évaluation singulière. 19 L’autre hypothèse pour expliquer ceci est d’impliquer une lésion des artères à destinée encéphalique au cours de l’accouchement lui-même, notamment lors d’extractions difficiles. Quelques observations de lésion artérielles cervicales ou cérébrales traumatiques bien documentées sur le plan neuropathologique ou l’imagerie ont été rapportées. La prévalence de telles lésions parmi l’ensemble des accidents n’est pas connue, mais ce mécanisme est probablement plus fréquent chez les gros bébés. > L’autre question est celle du devenir des enfants. e congrès - 16 - En efiet, si l’évolution néonatale est le plus souvent simple et si l’accident ne récidive pas à long terme, la majorité des enfants garde des séquelles. Le registre californien montre par exemple une incidence de 59% de déficience motrice (essentiellement hémiplégie cérébrale infantile), sévère dans 21% des cas. 39 % des enfants avaient une épilepsie, 25% un retard de langage et 22% des troubles du comportement et seul un enfant sur cinq n’avait pas de séquelles(2). lisation dans les services néonatologie. Des variations importantes étaient observées en fonction de l’âge gestationnel, la mortalité passant de 100% à 22-23 SA à 3% à 32 SA. A l’âge de 5 ans, 9% des enfants grands prématurés présentaient une paralysie cérébrale ; la prévalence atteignant 18% à 24-26 SA contre 4% à 32 SA. La gravité de ces déficiences motrices était variable puisque deux tiers des enfants se déplaçaient sans aide, alors que 20% étaient dans l’incapacité de se déplacer seuls. La prévalence des déficiences visuelles graves (acuité visuelle < 3/10 aux deux yeux) et auditives était respectivement 1% et 0,5%. Enfin, près d’un tiers grands prématurés âgés de 5 ans avaient un score au test du K-ABC inférieur à 85 et 12% une déficience intellectuelle modérée à sévère (score < 70) contre respectivement 11% et 3% des enfants nés à terme. Au total, 40% des enfants grands prématurés présentaient un trouble moteur (paralysie cérébrale) ou un retard intellectuel (score < 85) ou une déficience sensorielle, soit 4 fois plus que le groupe de référence des enfants nés à terme. Toutefois, les formes les plus graves (5%) (paralysie cérébrale sans marche possible, déficience intellectuelle grave, cécité ou déficience auditive bilatérale) étaient aussi les plus rares. Les troubles du comportement (hyperactivité, troubles des conduites, labilité émotionnelle, troubles de la socialisation) sont significativement augmentés comparés aux enfants nés à terme (risque relatif de 1.5 à 2.5). Dans la population témoin des prématurés modérés nés à 33-34 SA, un quart des prématurés présentent des troubles cognitifs modérés ou sévères justifiant une poursuite de la grossesse aussi longtemps que possible. A 8 ans, tous les enfants nés avant 33 SA et suivis sont scolarisés sauf trois enfants; 95% sont dans une classe ordinaire et 5% en institution spécialisée. Parmi les enfants nés grands prématurés en classe ordinaire, le niveau de classe est plus faible que chez les témoins; 19% ont redoublé contre 5 % chez les enfants nés à terme. A 5 et 8 ans les taux de prise en charge spécifique (orthophonie, psychomotricité, ergothérapie, kinésithérapie, prise en charge psychologique/ pédopsychiatrique …) sont importants. Les déterminants principaux de l’évolution motrice sont l’âge de présentation et l’imagerie précoce. Il n’est pas surprenant de trouver en efiet un nombre élevé de séquelles motrices dans la population des enfants avec présentation retardée puisque l’hémiplégie est le signe révélateur le plus fréquent dans cette population. Dans les cohortes d’enfants avec présentation néonatale, le risque est de 25 à 30% ; le problème pour le clinicien étant de déterminer quels enfants deviendront hémiplégiques. Les deux critères majeurs sont l’atteinte concomitante du territoire cérébral moyen profond et superficiel et la présence d’un hypersignal du faisceau cortico-spinal sur l’imagerie précoce(4). Dans notre expérience par exemple, le risque d’hémiplégie est de 67% chez les enfants ayant l’un ou l’autre des deux signes (80% chez ceux ayant les deux) contre seulement 6% chez ceux qui n’en ont aucun. Les facteurs pronostics de l’épilepsie et des séquelles cognitives ne sont pas connus. Les recommandations thérapeutiques pour la pathologie cérébro-vasculaire de l’enfant ont été récemment actualisées(5). Le consensus reste à l’abstention de tout traitement antithrombotique en cas d’infarctus périnatal ; les principales innovations s’intéressant la rééducation de l’hémiplégie. 1. Raju TNK, Nelson KB, Ferriero D, Linch JK, and the NICHD-NINDS perinatal stroke workshop participants. Ischemic perinatal stroke: summary of a workshop sponsored by the national institute of child health and human development and the national institute of neurological disorders and stroke. Pediatrics 2007 ; 120 : 609-16. 2. Simchen MJ, Goldstein G, Lubetsky A, Strauss T, Schifi E, Kenet G. Factor V Leiden and antiphospholipid antibodies in either mothers or infants increase the risk for perinatal arterial ischemic stroke. Stroke 2008 ; Oct 16. Epub ahead of print. 3. Lee J, Croen LA, Lindan C, Nash KB, Yoshida CK, Ferriero DM, et al. Predictors of outcome in perinatal arterial stroke: a population-based study. Ann Neurol 2005 ; 58 : 303-8. 4. Kirton A, Shrofi M, Visvanathan T, deVeber G. Quantified corticospinal tract difiusion restriction predicts neonatal stroke outcome. Stroke 2007 ; 38 : 974-80. 5. DeVeber G, Kirkham F. Guidelines for the treatment and prevention of stroke in children. Lancet Neurol 2008 ; 7 : 984-5. conclusions: L’étude EPIPAGE est la première grande étude menée sur un échantillon représentatif des naissances d’enfants grands prématurés en France. Elle a permis de donner des informations sur la santé et le développement de ces enfants. Elle montre qu’à 5 ans les troubles du développement et les handicaps sont importants, d’autant plus que l’âge gestationnel est faible. Ces résultats soulignent les problèmes posés par la prise en charge à la naissance de ces enfants, particulièrement aux limites de la viabilité, mais plus encore les besoins de suivi de cette population et d’évaluation des interventions proposées au cours de la petite enfance. Les travaux menés à partir d’EPIPAGE ont permis d’explorer des mécanismes étiologiques complexes, en particulier sur les facteurs en cause dans la survenue des lésions cérébrales et déficiences, mais aussi d’étudier les efiets à long terme de traitements largement difiusés en période périnatale. En apportant des réponses aussi bien sur le pronostic, l’étiologie et l’évaluation de pratiques médicales, ce type d’enquêtes constitue une méthodologie de choix pour l’étude de population à haut risque et l’identification de stratégies de prévention. 15H : Devenir neurodéveloppemental et comportemental de l’enfant prématuré : résultats de la cohorte épipage. – 8 Ans s. MARREt1, PY. AnCEL2, L. MARCHAnD2, b. LARROqUE2, M. KAMInsKI2 pour le groupe EPIPAGE. 1 sce Pédiatrie néonatale et réanimation, Centre d’Education fonctionnelle de l’enfant et Centre de Référence pour les troubles des apprentissages, CHU Rouen & EA 4309 neovasc, IFRMP 23, Institut Hospitalo-universitaire de Recherche biomédicale, Faculté de Médecine et de Pharmacie, Rouen, F-76000. 2 InsERM UMR s149, Unité de Recherches épidémiologiques en santé périnatale et santé des Femmes, villejuif, F-94807 France. Références principales 1. Larroque B, Bréart G, Kaminski M, et al. Survival of very preterm infants : Epipage, a population based cohort study. Arch Dis Child Fetal Neonatal Ed 2004, 89: F139-F144. 2. Larroque B, Ancel P-Y, Marret S et al. Neurodevelopmental disabilites and use of special care needs of 5-year-old children born before 33 weeks’gestation: the EPIPAGE study. Lancet 2008;371: 813-20. 3. Delobel-Ayoub M, Kaminski M, Marret S, et al. and the Epipage Study Group. Behavioral outcome at three years of age in very preterm infants: the EPIPAGE study. Pediatrics 2006, 117: 1996-2005. 4. Marret S, Ancel P-Y, Marpeau L et al for the EPIPAGE group. Neonatal and 5-year outcomes after birth at 30-34 weeks’gestation: the EPIPAGE cohort study. Obstet Gynecol 2007, 110: 72-80. 5. Foix-L’Hélias L, Marret S, Ancel PY, et al and the Epipage Study Group. Impact of the use of antenatal corticosteroids on mortality, cerebral lesions and five-year neurodevelopmental outcomes of very preterm infants: the Epipage Cohort study. Br J Obstet Gyneacol 2008; 115: 275-82. 6. Bodeau-Livinec F, Ancel PY, Marret S, et al. Prenatal risk factors for cerebral palsy in very preterm singletons and twins. Obstet Gynecol 2005; 105 : 1341-7. 7. Marret S et le groupe EPIPAGE . La prise en charge à 5 ans de l’enfant né prématuré avec des séquelles neuro-développementales est-elle optimum en France en 2002: à propos de l’étude EPIPAGE ? Arch Pediatr 2008, 15; 595-597. Introduction: Les études sur le devenir des enfants nés prématurément se sont concentrées essentiellement sur le grand prématuré de moins de 33 semaines d’aménorrhée (SA). Dans la cohorte EPIPAGE, nous avons évalué le taux de mortalité, de morbidité et le devenir à 5 et 8 ans des enfants nés grands prématurés de 22 à 32 SA ainsi que dans deux populations témoins d’enfants nés à 33-34 SA ou à 39-40 SA. Méthodes: Dans 9 régions françaises, le devenir de tous les nouveaux-nés nés en 1997 et sortis vivants des Services de Néonatalogie ainsi qu’une population témoins de 33 et 34 SA nés en avril et octobre 1997 et une population d’enfants nés à 39-40 SA ont été inclus de façon prospective et suivis jusqu’à l’âge de 5 puis 8 ans. résultats: Parmi les enfants grands prématurés nés vivants, 15% sont décédés en maternité ou au cours de leur hospita- 19 e congrès - 17 - 15h30 : Intérêts et limites de la prise en charge précoce des prématurés : kiné/ psychomotricité C. vAnHULLE et R. vAssEUR. Les séquelles possibles de la prématurité sont connues depuis longtemps. Les études épidémiologiques de cette population démontrent la stabilité dans le temps du taux de paralysie cérébrale, mais aussi de la fréquence de troubles de type cognitifs, modérés ou non, ainsi que des troubles praxiques. Le dépistage précoce n’a de sens que s’il est possible de proposer à ces enfants un traitement si des anomalies sont dépistées. Les moyens à notre disposition ne sont pas très nombreux, et consistent essentiellement en rééducations : motrices (kinésithérapie, appareillage, antispastiques…), centrées sur les troubles de la planification (psychomotricité), ou de la communication (orthophonie)… Or ces domaines de soin sont habituellement plutôt du registre de la médecine physique et de rééducation plutôt que des pédiatres. Le postulat de base est que les anomalies observées sont dues à des lésions cérébrales « à priori » fixées. Il existe donc des troubles primitifs, directement en lien avec ces lésions, dont il difficile d’imaginer la disparition. Mais la croissance, le développement de l’enfant, la plasticité cérébrale vont interférer les uns avec les autres. Il en résultera potentiellement, un pronostic meilleur que postulé initialement, mais aussi une aggravation relative du fait de troubles secondaires (par exemple les rétractions musculaires en cas de paralysie cérébrale), voire tertiaire (déformations osseuses de la paralysie cérébrale). L’existence de troubles cognitifs globaux ne permet pas la réalisation des mêmes projets rééducatifs. L’évaluation de certaines fonctions (telles les fonctions de planification ) ne peut s’évaluer au jeune âge. De nombreux articles sont publiés dans ces domaines. Il s’agit souvent d’évaluation de techniques destinées à limiter des troubles secondaires et/ou tertiaires., et par là à limiter le handicap futur. Il n’existe pas à ce jour de possibilité de supprimer les conséquences de la prématurité, et il n’y a pas de littérature dans ce sens… 19 e congrès - 18 - SYMPOSIUM CYBERONICS La STiMuLaTiOn du nerF vaGue danS L’ePiLePSie reFraCTaire de L’enFanT eST-iL POSSibLe de SéLeCTiOnner LeS MeiLLeurS réPOndeurS ? Jeudi 22 Janvier 2009 amphi Flaubert Modérateurs : D. PARAIn Ph. RYVLIN : Mécanismes d’action A. LORTIE : Expérience de Montreal L. VALLEE : Expérience de Lille et rouen JM. PEDESPAN : Expérience débutante de Bordeaux synthèse 19 e congrès - 19 - SESSION PARALLELE (GROUPE 1) E RAFFO)1,4), MH sCAntLEbURY)1), sL MOsHé)1,2,3), As GALAnOPOULOU(1,2). (1) saul R. Korey Department of neurology,(2) Dominick P. Purpura Department of neuroscience,(3) Department of Pediatrics, Albert Einstein College of Medicine, bronx, nY, Usa(4) Médecine Infantile 1, neuropédiatrie - Hôpital d’Enfants – Centre Hospitalier Universitaire de nancy (Patent serial #: 2080216183, Albert Einstein College of Medicine) Financé Par : ninds, nichd, Pace, Irsf et Fondation de la Famille He(er Jeudi 22 Janvier 2009 Médecine infantile 1 - Neuropédiatrie Hôpital d ‘Enfants - CHU de Nancy rue du Morvan 54500 VaNDoEUVrE-LèS-NaNCy Amphi 600 Modérateurs : Jacques MOttE et nathalie vILLEnEUvE La validation de modèles animaux de syndrome de West(SW) permettrait l’approche physiopathologique des encéphalopathies épileptiques et l’évaluation de nouvelles thérapeutiques. Le modèle « triple-hit » développé chez le rat repose sur l’administration de trois drogues : à trois jours de vie(PN3) lipopolysaccharide subcortical (lésion inffammatoire de la substance blanche) et doxorubicine intra-ventriculaire (dommages neuronaux diffus); à PN5 P-chlorophénylalanine systémique (déplétion du taux cérébral de sérotonine). Cette triple-association induit chez le rat immature des clusters de crises séméiologiquement semblables aux spasmes en ffexion et/ou en extension. Le corrélat électoencéphalographique est un aplatissement de l’activité de base suivi d’une activité rapide de faible voltage. Les performances motrices et cognitives sont affectées précocément comme le comportement social ultérieur. Une épilepsie secondaire de type limbique est habituelle. La pharmacosensibilité de ce modèle est déterminée sur la fréquence des spasmes lors d’enregistrements vidéo de 2 heures bi-quotidiens. Les traitements sont administrés après les premiers spasmes. Les résultats préliminaires montrent la résistance de ce modèle de SW symptomatique à la corticothérapie(ACTH). Cependant, l’administration chronique de Rapamycine diminue significativement la fréquence des spasmes. La Rapamycine cible une cascade de signalisation intracellulaire impliquée dans la Sclérose Tubéreuse de Bourneville(STB), étiologie fréquente du SW. Son activité anti-épileptique dans les modèles animaux de STB et sa tolérance chez l’homme commencent à être rapportées. Le modèle ‘triple-hit’ chez le rat répond aux principaux critères d’un modèle de spasmes épileptiques symptomatiques. Il permet de cibler la Rapamycine comme une piste prometteuse pour la prise en charge des spasmes pharmacorésistants. 16h30 : caratérisation de l’épilepsie dans le cDg1A Jerome RAMbAUD, Jean baptiste ARnOUx, vassili vALAYAnnOPOULOs, nathalie sEtA, Perrine PLOUIn I. DEsGUERRE, Olivier DULAC, P. de LOnLAY nadia bAHI- bUIssOn service de neuropédiatrie Hôpital necker-Enfants Malades, Assistance- Publique-Hôpitaux de Paris, Université Paris v, Paris, France; service de Maladie Métaboliques Hôpital necker-Enfants Malades, Assistance-Publique-Hôpitaux de Paris, Université Paris v, Paris, France; service d’électrophysiologie Hôpital necker-Enfants Malades, Assistance- Publique-Hôpitaux de Paris, Université Paris v, Paris, France; Département of biochimie, Hôpital bichat, Assistance-Publique-Hôpitaux de Paris, Université Paris xI, Paris, France. 34 rue des 5 Diamants 75013 PariS Les CDG consistent en une anomalie de maturation des oligosaccharides dont l’expression neurologique principale est une atrophie cérébelleuse progressive. De récentes observations suggèrent une incidence accrue d’AVC. L’épilepsie semble être associée aux CDG IA, mais ces caractéristiques sont mal connues OBJECTIF: Définir l’incidence, les caractéristiques électrocliniques et les conséquences de l’épilepsie dans les CDG Nous avons réalisé une étude rétrospective monocentrique sur 30 patients CDGIA, étudié l’incidence de l’épilepsie, les caractéristiques électrocliniques et son retentissement sur le développement psychomoteur 10/30 présentent une épilepsie. 6/10 ont débuté par une crise tonico clonique généralisée fébrile. 5/10 ont présenté la première crise avant 2 ans (10/10 avant 8ans), les épisodes suivants ont été de symptomatologie identique chez huit des dix enfants. L’épilepsie est sensible au traitement antiépileptique (monothérapie : 9/10), aucune pharmaco résistance. Aucune dégradation psychomotrice secondaire à l’épilepsie (0/10). Pas de différence dans l’âge moyen d’acquisition de la marche et du langage chez les épileptiques versus non épileptiques, 6/30 ont présenté un AVC : 3 ont débuté leur épilepsie suite à cet épisode. Le dernier, déjà épileptique, a présenté son premier état de mal suite à l’AVC. La prévalence des autres symptômes du CDG1A (cytolyse fébrile, atteinte cardiaque, anomalies endocriniennes) n’est pas différentes chez les patients épileptique versus non épileptiques Dans le CDG1A, l’épilepsie fait partie du tableau neurologique dans 30% des cas, se traduit par des crises généralisées, pharmaco sensibles, sans conséquence sur l’état neurologique. On ne retrouve pas de facteurs prédictifs à l’exception des stroke like. 16h54 : Activité hémodynamique et/ou métabolique au cours de crises focales : analyse par EEg – Hr – Dc et spectroscopie proche de l’infra rouge (sPIr) chez le nouveau né. GRAMFC EA 4293 objectif: Evaluer les interactions entre activité électrique et réponse métabolique et/ou hémodynamique lors de décharges de type « critique » chez le nouveau né. Méthodes: Chez l’enfant nouveau né intubé, ventilé, qui présente un tracé plat suite à une anoxie cérébrale, nous enregistrons simultanément, au cours de décharges de type « critique », l’EEG et la SPIR permettant d’évaluer les variations de la concentration tissulaire cérébrale d’hémoglobine déoxygénée (Hb) oxygénée (HbO). Nous avons réalisé un EEG DC en Haute Résolution, EEG-HR-DC, permettant d’analyser le shift DC en relation avec l’activité hémodynamique et/ou métabolique cérébrale. 16h42 : Le modèle de spasmes infantiles «triple hit» : Description et pharmaco-sensibilité. 19 résultats: Les décharges de type « critique » sont caractérisées par une bouffée initiatrice à haute fréquence suivie de rythmes rapides mêlés à des activités thêta rythmiques. En EEG-HR-DC, elles restent localisés aux régions pariétales et sont e congrès - 20 - associés à un shift DC qui débute avant l’émergence de la boufiée initiatrice. L’oxygénation tissulaire cérébrale est normale. Les réponses métaboliques débutent parfois avant l’apparition de la boufiée initiatrice. Elles sont caractérisées par une augmentation de l’activité métabolique (Hb), suivie d’une augmentation du volume sanguin (HbO+Hb). L’enveloppe de l’augmentation de Hb est superposable à l’enveloppe de la décharge. Après la crise, on observe une phase progressive de restauration. Nous reportons le cas de JER, hospitalisé en réanimation pour malaise grave. Il n’a pas d’antécédents familiaux particuliers, naquit après une grossesse normale à 38 SA, avec un RCIU,sans soufirance foetale aigue. Dès le premier jour de vie, les parents ont noté qu’il était raide «comme un bout de bois» au bain. Il a été hospitalisé à 16 jours pour malaise grave avec cyanose, bradycardie, nécessitant un MCE, avec « spasme, hypertonie généralisée». L’EEG et l’IRM encéphalique postmalaise étaient normaux. Dans l’hypothèse d’une hyperekplexia, un traitement par rivotril a été débuté, sans efiet. En réanimation,l’enfant a fait plusieurs «malaises»avec hypertonie axiale, visage grimaçant, blépharospasme, laryngospasme puis désaturation et bradycardie. La manoeuvre de Vigevano était ineffcace. Un traitement par modopar a été introduit devant la suspicion de dystonie, ineffcace. Un EMG a été réalisé devant le blépharospasme, un aspect musclé à 5 mois, et l’apparition d’une myotonie de la langue, des CPK élevées. Il a montré des décharges myotoniques, faisant alors évoquer les diagnostics de myotonie congénitale non dystrophique, myotonie de Thomsen ou maladie de Schwartz Jampel.Devant l’absence d’anomalies osseuses évocatrices de maladie de Schwartz Jampel, l’âge de début précoce pour une myotonie de Thomsen,une mutation du canal sodique SCN4A a été recherchée et confirmée. Cette mutation a déjà été décrite dans des cas de myotonia permanens. Un traitement par carbamazépine a permis de réduire la myotonie, faisant disparaitre la myotonie linguale et réduire les accès de blépharospasme et les malaises. conclusion: Nous démontrons qu’une hypersynchronisation de l’activité cérébrale peut induire une augmentation de Hb qui n’est pas compensé par un surdébit cérébral local et qui correspond à un efiet Bold négatif. Le shift DC reflète une situation d’interactions entre activité synaptique et/ou activation gliales et modifications du flux sanguin. 17h06 : Intérêt de l’EEg intégré d’amplitude (AEEg) en réanimation et soins intensifs pédiatriques au cHU de rouen. s RADI)1), t bLAnC)1), D PARAIn)2), E DREAnO)2), A CHAROLLAIs)1), s MARREt(1). (1)Pédiatrie néonatale et Réanimation; (2)Explorations Electrophysiologiques. 1 rue de Germont. 76031 Rouen Cedex Pédiatrie Néonatale et réanimation 1, rue de Germont 76031 roUEN CEDEx 17h24 : Hémiplégie alternante nocturne bénigne de l’enfant. M PEDEsPAn*, s MEYER-wIttE*, C EsPIL*, M HUssOn*, v MICHEL** * Unité neuropédiatrie, C.H.U bordeaux ** Explorations Fonctionnelles neurologiques, C.H.U bordeaux En situation de détresse neurologique, le diagnostic précoce des convulsions infra-cliniques et l’analyse du tracé EEG de fond participent à l’évaluation du risque de handicap. Le moniteur NicoletOne nEEG (Viasys Healthcare) est utilisé en montage bipolaire longitudinal (4 à 16 électrodes autocollantes). Le tracé EEG standard est transformé et affché sous forme d’un tracé d’amplitude. L’aEEG est une bande dont les limites moyennes sont supérieures à 5µV et inférieures à 50µV à l’état physiologique. L’amplitude aEEG globale diminue (1à5 µv) en cas de tracé EEG hypovolté. Les convulsions se manifestent par une augmentation brutale d’amplitude (100 µv). L’interprétation de l’aEEG peut être diffcile en cas d’artefacts, surtout si le tracé est hypo-ample. 70 enfants ont nécessité une surveillance (23,8% des entrées) entre Mars et Novembre 2008. Les indications étaient des situations d’anoxie périnatale, de malaise ou d’état neurologique inquiétant, des crises convulsives néonatales et; chez le grand enfant, le diagnostic et la surveillance de l’état de mal convulsif et/ou d’un coma. L’aEEG a permis un diagnostic en temps réel de convulsions infra-cliniques ainsi que l’adaptation thérapeutique à toute heure. Ce monitorage est d’une aide précieuse pour les équipes médicales de garde. Il permet une prise en charge rapide mais ne doit pas remplacer l’EEG standard et la collaboration entre cliniciens et neuro-physiologistes. Neuropediatrie - C.H.U Pellegrin 33076 BorDEaUx CEDEx Observation Raphael est né à terme après une grossesse sans complication. La période néonatale s’est déroulée sans problème.Il est le premier enfant d’un couple sans antécédent,non apparenté, non migraineux. Le développement au cours des 6 premiers mois est normal. Son histoire débute à 8 mois.Une heure après son endormissement, il se réveille et alerte son entourage par un pleur.Il présente une hémiplégie flasque de récupération très rapide, en moins de 10 minutes. Au cours mois suivants,les hémiplégies se succèdent,tous les 10 jours, à bascule,sans prédominance d’un côté.Le développement psychomoteur se poursuit normalement.L’enfant ne présente pas de mouvements oculaires anormaux.Il n’existe jamais de phénomènes diurnes.A partir de l’âge de 2 ans,l’enfant appelle ses parents au début de l’accès ; il paraît très angoissé avec un déficit moteur de hémicorps qui se constitue en moins d’une minute. A partir de l’âge de 3 ans, le développement des acquisitions est strictement normal.Les accès s’espacent dans le temps, deviennent moins intenses et mieux tolérés. La VidéoEEG lors de l’enregistrement d’un épisode met en évidence un ralentissement de l’activité électrique hémisphérique, sans signes susceptibles d’évoquer des crises partielles. L’IRM encéphalique avec séquences de difiusion est normale au décours et à distance d’un accès. Les recherches des mutations CACNA1,ATP1A2,SCN1A sont négatives. Une mutation ponctuelle de l’ADN mitochondrial est écartée. Le diagnostic d’hémiplégie alternante nocturne bénigne est retenu. Commentaires Ce syndrome rare a été décrit chez 6 enfants avec un dévelopement normal.Il est probablement proche de certaines formes de migraines hémiplégiques familales.Son évolution bénigne doit être connue. 17h18 : Un bébé raide avec blépharospasme. LIOn-FRAnçOIs Laurence(1), MAnEL véronique(2), MAssEnAvEttE bruno(3), bLAnCHARD Gaëlle(1), vILLE Dorothée(1), stERnbERG Damien(4), GUévARt Aline(3), DEs PORtEs vincent(1). (1) service de neurologie Pédiatrique HFME Lyon (2) neurophysiologie HFME Lyon (3) Réanimation Pédiatrique HFME Lyon (4) biochimie, La Pitié salpétrière, Paris. Neuropédiatrie - HFME 59, Boulevard Pinel 69677 BroN 19 e congrès - 21 - 17h36 : Prévalence et nature des symptômes prémonitoires dans la migraine de l’enfant et de l’adolescent. résultats: L’efficience intellectuelle était hétérogène : moyenne (N=8), déficience légère (N=14) ou retard mental (N=8). A l’inverse, l’efficience mnésique montrait des résultats normaux en verbal chez vingt-cinq sujets témoignant de réelles capacités d’apprentissage. L’analyse statistique confirmait l’effet du coté opéré sur le QIV, le langage, la mémoire verbale et l’attention auditive: les enfants opérés du coté droit obtenaient de meilleures performances. Il existait aussi un effet de la précocité de la maladie épileptique et du recul post-opératoire sur les habiletés linguistiques : les aptitudes étaient meilleures si l’âge de début des crises avait été tardif et s’amélioraient à distance de l’intervention. J.C CUvELLIER, s. CARvALHO, A. MARs, L. vALLéE. Service de Neuropédiatrie - Clinique de Pédiatrie. Hôpital roger Salengro - Centre Hospitalier régional et Universitaire rue Emile Laine 59037 LiLLE CEDEx Mots-clés : Hémisphérotomie – spécialisation hémisphérique – Plasticité cognitive. La Seconde Edition de la Classification de l’International Headache Society (ICHD-II) définit les symptômes prémonitoires de la crise migraineuse comme des “symptômes précédant de 2 à 48 heures et avertissant de l’imminence d’un accès migraineux, survenant avant l’aura dans la migraine avec aura et avant le début de la céphalée dans la migraine sans aura”. La prévalence et la caractérisation des symptômes prémonitoires n’ont pas fait l’objet d’une étude systématique chez l’enfant. Méthodes Au moyen d’un questionnaire pré-établi, nous avons étudié de façon rétrospective la prévalence de 15 symptômes prémonitoires prédéfinis parmi les enfants et adolescents qui avaient reçu un diagnostic de migraine sans et/ ou avec aura selon l’ICHD-II et qui figuraient dans la base de données de la consultation du service de neuropédiatrie du CHU de Lille. Résultats Sur les 136 enfants et adolescents contactés, 103 vérifiaient actuellement les critères pédiatriques de migraine selon l’ICHD-II et ont été inclus. 69 d’entre eux rapportaient au moins un symptôme prémonitoire (67%). Les symptômes prémonitoires les plus fréquemment rapportés étaient: modifications du visage, fatigue et irritabilité. Le nombre moyen de symptômes prémonitoires rapportés par sujet était de 1.8 (médiane 2.2). L’âge, le type de migraine (sans ou avec aura), et le nombre moyen de crises par mois n’avaient pas d’effet sur le nombre moyen de symptômes prémonitoires rapportés par sujet. Conclusion Les enfants et adolescents migraineux ont fréquemment des symptômes prémonitoires 17h54 : grenat (groupe registre national des épilepsies) statut actuel et projets. Mathilde CHIPAUx(1), Delphine COstE(ZEItOUn(2), et le bureau de Grenat. (1) Centre De Référence des épilepsies Rares et de Maladie de bourneville, service de neuropédiatrie, Hôpital necker, Paris (2) sessad L’essor, Paris Neuropédiatrie 149 rue de Sèvres 75015 PariS GRENAT est né de la volonté de neurologues et neuropédiatres d’avoir une base de données commune permettant une gestion personnelle des patients, et la promotion de travaux multicentriques d’équipes intéressées par le domaine de l’épileptologie. Depuis l’ouverture du registre en 2007, plus de 3000 patients, issus de 22 départements, ont été inclus en 12 mois, dont 54% d’enfants. Une nouvelle version de la fiche de suivi permettant un recueil précis des données, notamment des épilepsies inclassables vient d’être mise en place. Les principaux syndromes enregistrés sont : épilepsies partielles non idiopathiques (435 enfants), épilepsies partielles idiopathiques (204 enfants dont 135 EPCT), épilepsies généralisées idiopathiques (268 enfants dont 94 absences de l’enfant, 36 syndromes myoclono-astatiques), encéphalopathies épileptiques (305 enfants dont 52 Dravet, 29 Lennox-Gastaut, et 130 spasmes infantiles). Parmi les étiologies des épilepsies non idiopathiques, on retrouve 130 malformations corticales, 90 encéphalopathies anoxo-ischémiques, 61 anomalies chromosomiques et 42 syndromes neuro-cutanés. Le succès du registre autorise maintenant l’établissement de cohortes de patients susceptibles de participer à des études prospectives dans tous les domaines de l’épileptologie. Tout adhérent peut soumettre un projet d’étude à la commission « études ». GRENAT peut contribuer à la promotion de l’étude en partenariat avec la FFRE. Il existe peu d’outils visant à mettre en commun des données cliniques nationales. GRENAT offre cette potentialité par la création de cohortes de patients homogènes, suivies au sein d’études multicentriques en réseau. Au final, l’objectif de GRENAT est de favoriser les études multicentriques à haut niveau de preuve. 17h48 : Plasticité cognitive développementale après hémisphérotomie. C. bULtEAU*°, D. LEUnEn*°, n. GOLOUbOFF*°, M. FOHLEn*, M.v. OLIvER*, G. DOR( FMüLLER*, O. DELALAnDE*, I. JAMbAqUé*° *Fondation Rothschild, Service de Neurochirurgie Pédiatrique, Paris °Université Paris-Descartes, Laboratoire de Psychologie et Neurosciences Cognitives, Boulogne Le devenir neuropsychologique a été étudié chez un groupe d’enfants opérés de déconnexion hémisphérique afin de mieux apprécier le rôle des facteurs prédictifs sur l’adaptation cognitive dans cette situation exceptionnelle d’hémisphère unique. Population: Trente enfants (15 filles, 19 opérés du coté gauche) âgés en moyenne de 13,5 ans (DS=3,2 ans) à l’évaluation. L’âge moyen de début de crises était de 3,6 ans (DS=2,8 ans) et à l’hémisphérotomie de 7,8 ans (DS=3,8 ans). Les étiologies étaient des atteintes cérébrales hémisphériques précoces (N=19) ou tardives (Encéphalite de Rasmussen, N=11). 18h : Le syndrome de rETT en France : création d’une base de données clinicogénétiques en ligne la base syrène (syndrome de rETT nETWorK). Isabelle GUELLEC(REnnE ; thierry bIEnvEnU(4, 5, 6); nadia bAHI(bUIssOn(1, 2, 3, 4, 5, 6) ; et Collaborateurs : Ensemble des neuropédiatres de la sFnP – AFsR Association Française du syndrome de Rett. 1 service de neurologie Pédiatrique, Département de Pédiatrie, Hôpital necker Enfants Malades, AP(HP, Paris v, Paris; France. 2 Inserm, U663, Paris, France ; Université René Descartes, Paris v, France. 3 Centre de Référence pour les Epilepsies Rares de l’Enfant, Hôpital necker Enfants Malades, AP(HP, Paris , France. 4 Institut Cochin, Université Méthode: Outre la mesure du QI, les compétences linguistiques complexes ont été étudiées (compréhension syntaxique, dénomination rapide, conscience phonologique) et les capacités de mémoire verbale à court terme et à long terme. Les facteurs explicatifs étaient : le coté opéré, l’âge de début des crises, l’étiologie, le délai pré-opératoire et le recul postopératoire. 19 e congrès - 22 - Paris Descartes, CnRs (UMR 8103), Paris, France. 5 InsERM, U567, Paris, France ; 6 Assistance Publique-Hôpitaux de Paris, Hôpital Cochin, Laboratoire de biochimie et Génétique Moléculaire, Paris, France Neurologie Pédiatrique - Hopital Necker-Enfants Malades Boulevard de Sèvres 75015 PariS Le syndrome de Rett (RTT) est une encéphalopathie développementale de la fille, liée dans 90% à des mutations dans MECP2. Sa prévalence est estimée en France à 600-800 cas. Les caractéristiques des patientes RTT restent mal connues et les corrélations phénotype-génotype non déterminées. « SYRENE » a pour objectif d’établir une base de données française des fillettes Rett. Sur http://afsr.in2p3.fr/RETT/info_clinique.php, chaque médecin peut remplir un questionnaire anonyme. 231 fillettes sont enregistrées d’un âge moyen de 15,1 ans (3-46 ans). Les premiers signes sont apparus pour 42% entre 7 et 15 mois. 76% des patientes ont une communication non verbale, 55% n’ont jamais présenté de langage. 93% avaient acquis une préhension dont la perte se situe dans 34% des cas avant 2 ans. Les stéréotypies (98% des RTT) sont dominantes dans 68% cas. 50% des fillettes marchent, décrites comme apraxique et spastique dans 84% cas. 71% ont une scoliose diagnostiquée à 7 ans (1-25 ans) et opéré pour 36% à 13,5 ans (5,5-19,5 ans). Une épilepsie active (75%) et des « vacant spells » (41%) sont rapportées. 57% présentent des troubles ventilatoires, 41% des troubles du sommeil. 4% nécessitent une gastrostomie. Les données génétiques sont disponibles pour 60% des patientes. 91,3% ont une mutation dans MECP2 (n=138). R168X est la plus fréquente (13,5%). Ces résultats illustrent la triple vocation de « SYRENE » : Observationnelle pour caractériser le RTT en France en vue d’interventions thérapeutiques ; Didactique grâce aux données statistiques en ligne ; Scientifique à la recherche de corrélations phénotype/génotype. 19 e congrès - 23 - SESSIONS PARALLELES (GROUPE 2) Les leucodystrophies constituent un groupe hétérogène de leucoencéphalopathies d’origine génétique dues à une altération primitive de la substance blanche. La complexité structurelle de la substance blanche explique la variabilité des formes de leucodystrophies dont une grande partie reste encore aujourd’hui de cause inconnue. Plusieurs formes ont été définies récemment, certains avec anomalie génétique identifiée, d’autres grâce à des particularités cliniques ou d’imagerie. Nous rapportons ici cinq patients appartenant à une même famille élargie, associant un tableau de leucodystrophie et anomalies dentaires. Le pattern clinique est assez homogène et comparable aux quelques cas déjà rapportés. Il est caractérisé par une ataxie à début précoce, une spasticité évolutive, un retard de l’éruption dentaire et une hypodontie. L’IRM montre une hypomyélinisation de la substance blanche supratentorielle associée à une atrophie cérébelleuse. Ce tableau s’inscrit dans une nouvelle forme de leucodystrophie appelée ADDH (ataxia, delayed dentition and hypomyelination). Les anomalies dentaires constituent un élément clé du diagnostic. Pour l’instant le mécanisme moléculaire responsable n’a pas été identifié Jeudi 22 Janvier 2009 Amphi FlAubert Modérateurs : nadia bAHI-bUIssOn et Josette MAnCInI 16h30 : ready (recherche et analyse de la dsylexie) – Elaboration d’un outil d’aide et de diagnostic de la dyslexie. 16h54 : critères radiologiques initiaux du syndrome d’activation macrophagique avec atteinte neurologique : à propos de 22 cas. n tROLès(1-, D PICHAnCOURt(2-,L JéZEqUEL (2-, PR J(E GOMbERt(1-, G LE JAn(3-, R LE bOUqUIn (3-, G FAUCOn (3-, P sCALARt (4). (1)CRPCC Université Rennes II. (2)service de MPR Pédiatrique CH Lannion-trestel. (3)LtsI Université Rennes I. (4)EnssAt Lannion Kumaran DEIvA (1)(2), Frédérique bEAUDOnnEt(2), nizar MAHLAOUI(3), Marc tARDIEU (1) (2) (1) Centre de Référence national des Maladies neuro-inffammatoires de l’Enfant, CHU de bicêtre. (2)service de neurologie Pédiatrique, CHU de bicêtre. (3)service d’Hémato-Oncologie Pédiatrique, Hôpital necker-Enfants Malades. MPr Pédiatrique - CH Lannion-Trestel 22660 Trevou-treguignec Service de Neuropédiatrie 78, rue du G. Leclerc 94270 LE KrEMLiN BiCêTrE objectif: Il s’agit de présenter les résultats d’une recherche visant à mettre en place un outil diagnostic de la dyslexie développementale qui intègre les théories et expérimentations les plus significatives de la littérature scientifique. Les capacités cognitives impliquées dans la lecture ont été mesurées: mnésiques, attentionnelles, phonologiques, morphologiques, auditives (TMTF, VOT),et motrices. L’objectif du projet est de proposer un outil d’aide au diagnostic de la dyslexie et d’établir un profil cognitif de l’enfant, permettant de mettre en place une rééducation adaptée. Methode: Le dispositif a été testé sur 78 enfants normo-lecteurs (NL) dans des classes de CE2/CM1 et 35 enfants dyslexiques vus dans le service de MPR pédiatrique du CH Lannion-Trestel. Résultats: Une analyse statistique sur les diffiérences de performances des enfants DL par rapport aux NL permet de déterminer un modèle prédictif de la dyslexie (probabilité qu’un enfant appartienne au groupe DL ou non DL), avec un nombre d’épreuves réduites. Actuellement, ce protocole est transposé sur un logiciel informatique pour être validé sur un plus grand nombre d’enfants. Il est prévu une extension du logiciel pour établir un profil cognitif plus complet,intéressant pour le traitement et son suivi. Conclusion: Ce protocole READY est actuellement converti en logiciel informatique d’aide au diagnostic et au traitement qui pourrait être utile en pratique clinique. Il doit être validé sur une plus grande échelle. Le syndrome d’activation macrophagique (SAM) chez l’enfant est une pathologie sévère dont les critères pronostiques dépendent de la prise en charge initiale. L’atteinte neurologique peut être parfois isolée et conditionne cette prise en charge. Il n’existe pas à l’heure actuelle de critères radiologique cérébraux initiaux permettant le diagnostique précoce. Les IRM cérébraux réalisés dans les 6 premiers mois du diagnostiques chez 22 enfants ayant un SAM clinique et/ou biologique ont été étudiées. Pami ces 22 enfants, 17 enfants présentaient des signes cliniques d’atteinte neurologiques. Les signes cliniques prédominants chez ces 17 enfants par ordre décroissant sont : un syndrome pyramidal ou déficit moteur (n=10;48%), un déficit cognitif (8;38%), une microcéphalie (6;28%). Douze enfants parmi ces dix-sept ont une IRM anormale (70%). Les lésions les plus fréquemment retrouvé correspondent à des lésions touchant les régions postérieures du cerveau (8;66%), péri-ventriculaires (9;75%), en plages (8;66%), mal définie (7;58%), avec une atteinte corticale prédominante (10;83%) et prenant peu le contraste (1;8%). Les lésions radiologiques initiales dans les SAM semblent être assez spécifiques et sont importante à reconnaitre tôt au cours de la maladie. 16h42 : Une nouvelle forme de leucodystrophie avec anomalies dentaires. 17h06 : Etude de 250 diagnostics prénatales de malformations cérébrales : rôle du neuropédiatre. I tICUs, M MILH, C HALbERt, J MAnCInI, b CHAbROL service de Pédiatrie et de neurologie Pédiatrique, Hôpital de la timone, Marseille s JORIOt(CHEKAF(1-, P vAAst(2-, As vALAt(3-, n tILLOUCHE (4-, b EsCAILLEt(5-, C CHAF( FIOttE (6-, C DEsMEttRE (7-, F DURAnD (8-, C JACqUEMIn (9-, L DEvIsME (10-, L vALLéE(1). (1) service de neuropédiatrie, Chru Lille. (2)Clinique d’obstétrique, CHRU Lille. (3)Clinique d’obstétrique ,CHG Lens. (4)Clinique d’obstétrique, CHG valenciennes. (5)Clinique d’obstétrique, CHG Calais. (7)Radiologie, CHG valenciennes. (8)Radiologie, CHG Lens. (9)Radiologie, CHG Calais. (10) Anatomo-pathologie, CHRU Lille Service de Pédiatrie et de Neurologie Pédiatrique - Hôpital de la Timone 264 rue St Pierre 13385 MarSEiLLE CEDEx 05 19 e congrès - 24 - 17h24 : Aspects cliniques, paracliniques et évolutifs du syndrome ravine, à propos de 57 cas. Service de Neuropédiatrie - CHrU Lille 59037 LiLLE M REnOUIL(1), F DARCEL(1), v tROMMsDORFF(1), MA GéLOt(2), I DEsGUERRE(3), A FOURMAIntRAUx(1), H RAnDRIAnAIvO(1), ML JACqUEMOnt(1), F CARtAULt(4), AC wIELAnEK(1), D RODRIGUEZ(2). (1)Groupe Hospitalier sud Réunion, saint-Pierre ; (2)Hôpital Armand trousseau, Paris; (3)Hôpital necker-Enfants Malades, Paris; (4)Hôpital Félix Guyon, saint-Denis 205 consultations étaient faites entre 01-2006 et 12-2007, dans le Nord. 24 microcéphalies, 61 anomalies de la fosse postérieure, 121 ventriculomégalies, 47 agénésies du corps calleux étaient recensés. L’âge du diagnostic, de l’IRM, l’issue de la grossesse, le suivi clinique étaient précisés. - microcéphalie : 44% d’IRM étaient réalisées à 32,5 SA . 7 IMG: 4 giration simplifiée, 3 polymalformation ;17 enfants nés : 5 microcéphalie familiale ; 3 microcéphalie isolée, suivis en neuropédiatrie. 9 présentaient un RCIU, suivis en néonatalogie. - anomalie de la fosse postérieure : 49% d’IRM était faite à 29,4 SA. 14 enfants présentaient une malformation bénigne avec un examen normal ; 34 IMG, 12 étaient refusées : 3 hypoplasie vermienne, 9 polymalformation avec un examen anormal. - ventriculomégalie : 60 étaient minimes, isolées : 30 sont suivis avec un examen normal. 30 étaient modérées: 8 étaient associées ; 5 IMG, 3 enfants nés avec un examen anormal. 27 étaient majeures : 24 IMG, 3 enfants nés avec un examen anormal. - agénésie du corps calleux : 29 enfants sont nés, tous sont suivis. 20 enfants sont porteurs d’une agénésie isolée, leur examen est normal ; 18 IMG, 12 présentaient une agénésie du corps calleux associée, autopsiées. Un neuropédiatre au centre prénatal permet un suivi prospectif. L’évaluation des enfants permet d’informer les parents par une meilleure connaissance du devenir. Cette collaboration avec les obstétriciens améliore l’annonce du diagnostic, ouvre la discussion sur le pronostic, garde l’enfant à naître au cœur des préoccupations des parents, des médecins. Pédiatrie Générale - Groupe Hospitalier Sud réunion - BP 350 97448 SaiNT-PiErrE CEDEx Le syndrome RAVINE est une entité individualisée dans les années 90 chez des nourrissons réunionnais présentant une anorexie et des signes neurologiques. Le phénotype des 57 étudiés patients est très homogène. La maladie débute entre 6 et 12 mois par des vomissements et une anorexie sévère, entraînant une cassure de la courbe staturo-pondérale. Les signes neurologiques associent un syndrome cérébello-spastique, des paralysies ou apraxie oculomotrices et une stagnation des acquisitions psychomotrices. Le décès est survenu chez 20 patients vers 22 mois +/- 2,5, à l’acmé des troubles alimentaires, dans un tableau de dysfonctionnement du tronc cérébral (paralysie laryngée, opisthotonos, troubles respiratoires…). Les enfants survivants voient ensuite leurs troubles alimentaires s’amender (normalisation pondérale), alors que les signes neurologiques, d’abord peu évolutifs, avec une déficience mentale légère, des troubles phobiques et une scoliose fréquents, s’aggravent en fin d’adolescence . 12 jeunes malades sont décédés entre 14 et 26 ans. L’IRM est très évocatrice, avec à la phase initiale un œdème et des anomalies de signal du tronc cérébral, puis une atrophie du tronc , du cervelet et de la moelle associée à des anomalies de signal des noyaux gris et de la substance blanche. Initialement la lactatorachie est souvent modérément augmentée. Les PEA montrent un trouble de la conduction centrale. L’étude neuropathologique retrouve des inclusions cytoplasmiques glycolipidiques neuronales, une mort neuronale sélective avec une atteinte myélinique secondaire. L’origine génétique, autosomique récessive est soutenue par l’atteinte de fratries, et la fréquence de cette maladie dans le Sud de La Réunion. 17h18 : Pathologie bien connue dans la prévention est une théorie simple mais qui reste imparfaite : la foetopathie phénylcétonurique. A propose de 22 cas. Laurence bOnnAC-tHEROn (1), Florence REnALDO (1), Delphine HéROn (2), brigitte MOnIER(3), Michèle MAYER (1), Annick tOUtAIn (4), Antoinette GéLOt (5), thierry bILLEttE (1). 1 neuropédiatrie Hôpital trousseau, 2 Génétique salpétrière ; 3 Pédiatrie Hôpital Montmorency, 4 Génétique CHU tours, 5 neuropathologie Hôpital trousseau 17h36 : Phénotype de neuf enfants atteints d’hypoplasie pontocérébelleuse de type 2 avec mutations de la TrnA splicing endonuclease 54 homologué Neuropédiatrie - Hôpital Trousseau 26, avenue arnold Netter 75012 PariS D. RODRIGUEZ (1, 2), Y. sAILLOUR (3), M-L. MOUtARD (1, 2), D. AMsALLEM (4), K. POIRIER (3), I. DEsGUERRE(5), C. ADAMsbAUM (6), D. DOUMMAR (1, 2), C. MIGnOt (1, 2), F. REnALDO (1, 2), n. bAHI (5), A. GUët(1, 2), A. GELOt (1, 7), C. GAREL (1, 8), t. bILLEttE de vILLEMEUR (1,2), G. POnsOt (1, 2), L. bURGLEn (1, 9), J. CHELLY(3). (1) Centre de Référence « Pathologies Congénitales du Cervelet » ; (2) neuropédiatrie, H. trousseau, Paris; (3) Inserm U567 et Institut Cochin, Paris; (4) neuropédiatrie, H. st Jacques, besançon ; (5) neuropédiatrie, H. necker, Paris; (6) Radiologie, H. st vincent de Paul, Paris ; (7) neuropathologie, H. trousseau, Paris ; (8) Radiologie, H. trousseau, Paris ; (9) Génétique, H. trousseau, Paris. Nous décrivons à partir de 22 observations les manifestations cliniques prénatales de la fœtopathie phénylcétonurique, et son évolution postnatale. Microcéphalie, RCIU, cardiopathie, atrésie de l’œsophage, fausses couches spontanées sont les manifestations les plus fréquentes en prénatal. Sa sévérité s’accroît avec le taux de phénylalanine maternelle. En postnatal, le retard mental et la microcéphalie sont constants. Pour 9 cas, le diagnostic de la phénylcétonurie maternelle avait été porté lors du dépistage néonatal et le régime de restriction en phénylalanine dans l’enfance leur avait permis un développement normal. Pour les 6 mamans la première grossesse a débuté sans régime, le diagnostic de la phénylcétonurie ayant été oublié ou négligé. Trois d’entre elles ont choisi de garder l’enfant , les trois autres l’IMG. Par la suite, trois nouvelles grossesses ont donné naissances à trois enfants atteints malgré un régime pendant la grossesse, mais qui n’a pas pu être réalisé correctement durant toute la grossesse. Trois autres enfants sont nés normaux au terme d’une grossesse sous régime. Pour 13 cas, le diagnostic de phénylcétonurie est porté après la naissance ou la mort fœtale chez 3 mères normales cliniquement et socialement insérées. Ces mères sont nées avant le dépistage systématique en France. Ces observations rappellent que la phénylcétonurie non dépistée et non traitée peut permettre un développement normal dans 2% des cas et que des situations semblables sont aujourd’hui possibles chez des femmes nées dans des pays où le dépistage systématique n’était, et souvent n’est toujours pas en place. 19 Neuropédiatrie - Hôpital armand Trousseau 26 av du Dr arnold Netter 75012 PariS e congrès - 25 - t. LECARPEntIER ff1fl, D. RODRIGUEZ ff1fl, t. bIEnvEnU ff2fl, D. DOUMMAR ff1fl, L. FAIvRE ff3fl, s. MAtHIE ff1fl, M.F. PORtnOï ff4fl, n. bAHI)bUIssOn ff5fl, J. AMIEL ff6fl, A. RAvEL ff7fl, J.C. ROPERtff8fl, G. POnsOt ff1fl, t. bILLEttE DE vILLEMEURff1fl, L. bURGLEn ff9fl, A. AFEnJAR ff1, 9fl. (1) neuropédiatrie, Hôpital trousseau, Paris ; (2) Laboratoire de biochimie et Génétique Moléculaire, Hôpital Cochin, Paris ; (3) Centre de Génétique, Hôpital d’Enfants, Dijon ; (4) Cytogénètique, Hôpital trousseau, Paris; (5) neuropédiatrie, Hôpital necker Enfants-Malades, Paris ; (6) Inserm U-781, Hôpital necker Enfants-Malades, Paris ; (7) Fondation Paul Parquet, Paris ; (8) Centre Hospitalier de Courbevoie-neuilly-sur-seine, neuilly/seine, (9) Génétique, Hôpital. trousseau, Paris. Des mutations récessives dans les gènes codant pour 3 des 4 sous unités de la tRNA Splicing Endonucléase (TSEN) ont été rapportées chez des patients atteints d’hypoplasie pontocérébelleuse (HPC) de type 2 et 4 (Budde et col., Nature Genetics, 2008). Nous présentons le phénotype et le génotype de 9 enfants, issus de 5 nouvelles familles (2 consanguines et 3 multiplex). Le diagnostic prénatal n’a été évoqué à 30 SA que dans une famille mutiplex. Tous les enfants sont nés à terme avec des paramètres normaux (1 seul avec PC=–2ds), 3 avec un rétrognatisme. Tous ont eu des troubles de la succiondéglutition (néonataux chez 5), souvent associés à des troubles respiratoires. Tous ont eu des mouvements anormaux, détectés entre la naissance et 3 mois : dyskinésies bucco-faciales, mouvements choréiques ou balliques avec des épisodes d’exacerbation fébrile. Des crises épileptiques étaient associées chez 7. Une microcéphalie progressive étaient constante (PC entre -3 et -7ds). Tous les enfants étaient d’emblée lourdement handicapés (8/9 grabataires et tous sans langage) et 5 sont décédés entre 4 mois et 11 ans. L’imagerie cérébrale a retrouvé une hypoplasie pontocérébelleuse stable alors que l’atrophie sus-tentorielle se majorait. Des mutations homozygotes c.919G>T entraînant un changement d’acide aminée p.A307S dans la sous unité TSEN54 ont été identifiées chez tous les patients sélectionnés. Ce travail montre la spécificité des critères diagnostiques d’HPC2 et l’implication majoritaire du gène TSEN54. L’identification de la mutation offre la possibilité d’un diagnostic prénatal précoce alors qu’il est difficile et tardif radiologiquement. Unité de Soins Continus Pédiatrie Générale - Hopital Necker 149 rue de Sèvres 75015 PariS Depuis 2005, des duplications Xq28 incluant le gène MECP2 ont été rapportées chez des patients masculins avec retard mental. Nous rapportons le phénotype de 7 patients (de 2 à 30 ans), pour lesquels le diagnostic évoqué cliniquement a été confirmé par l’étude moléculaire. Ces 7 patients, issus de 6 familles, ont une hypotonie précoce, un retard mental modéré à sévère, une épilepsie débutant vers 3 ans (6/7) (avec crises atoniques fréquentes), une spasticité progressive des membres inférieurs (5/7) et des infections respiratoires précoces à répétition (4/7) comme les patients de la littérature. Cependant des différences sont à noter, nos patients ont tous acquis la marche, un développement à minima du langage (5/7) et 1 patient a des spasmes tardifs Chez 3 enfants, la dégradation brutale de l’état général lors des infections a fait évoquer initialement une erreur innée du métabolisme. Le déficit en IgA décrit dans la littérature n’a pas été retrouvé chez les 2 patients qui ont bénéficié d’un bilan immunitaire. Une dysmorphie faciale commune est présente chez 4 enfants (visage plat, lunaire, grandes oreilles, petite bouche). La duplication inclut les gènes MECP2 et IRAK1 chez tous les patients et le gène L1CAM chez 3. L’absence de différence phénotypique entre les patients ayant ou non une duplication impliquant L1CAM suggère que celui-ci ne joue pas un rôle majeur dans le phénotype. Dans la littérature IRAK1 a été suspectée dans la survenue des infections cependant pour un de nos patients et plusieurs de la littérature aucune infection notable n’est rencontrée. 17h48 : neuropathie optique aiguë chez l’enfant. A propos de 11 observations. Anne-Gaëlle Le MOInG(1), Emilie bOUREL)POnCHEL(1), Micheline AntOnIOs(1), Alain de bROCA(1), Patrick bERqUIn(1). (1)CA de neurologie Pédiatrique, CHU Amiens. Neurologie Pédiatrique - CHU amiens Nord Place Victor Pauchet 80000 aMiENS La neuropathie optique aiguë (NOA) est une pathologie inffiammatoire touchant le nerf optique. Cette maladie peut révéler une atteinte inffiammatoire démyélinisante du système nerveux central. Méthode : Onze enfants suivis au CHU d’Amiens de 1997 à 2008 ont présenté un premier épisode de NOA. Les caractéristiques cliniques, paracliniques, étiologiques, évolutives et thérapeutiques ont été recueillies. Résultats : La moyenne d’âge de survenue d’une première poussée de NOA dans notre série était de 9,7 ans. La plupart des enfants présentait une association de signes cliniques neurologiques. L’atteinte visuelle était variable. La douleur orbitaire lors de la mobilisation du globe oculaire dans la NOA n’était pas un signe constant dans notre série. Seul un enfant avait un profil oligoclonal anormal dans le LCR. Des atteintes démyélinisantes du système nerveux central sur l’IRM cérébrale étaient associées dans 30% des cas. Diverses étiologies ont été évoquées. Quatre enfants ont développé une sclérose en plaques ; une enfant présentait une neuromyélite de Devic; une autre enfant a présenté une NOA dans un contexte de leucoencéphalite postinfectieuse ou d’encéphalomyélite aiguë disséminée. Le traitement par méthylprednisolone administrée par voie veineuse permettait une récupération rapide de l’atteinte ophtalmologique. Conclusion : Cette étude rétrospective permet de mettre en évidence les caractéristiques cliniques communes d’une neuropathie optique aiguë chez l’enfant, ainsi que la diversité étiologique de cette pathologie. Il existe un risque de développement ultérieur de sclérose en plaques. Le traitement par méthylprednisolone injectée par voie veineuse en cure courte permet une évolution rapidement favorable du pronostic visuel. 18h06 : suivi longitudinal du développement intellectuel de 59 enfants traités pour une tumeur du cervelet : rôle de différents facteurs de risque. s GOnZALEZ ff1fl, n KHAnn (2) (1). (2) smaec, Centre Ressources pour Enfants et Adolescents Présentant une Lésion Cérébrale Acquise, Lyon 69003. (1) service de Rééducation Pédiatrique Hospices Civils de Lyon SMaEC 1 Cours albert Thomas 69003 LyoN Nous rapportons les résultats d’une étude avec suivi longitudinal du développement intellectuel de 59 enfants traités pour une tumeur du cervelet (34 médulloblastomes, 15 astrocytomes, et 10 épendymomes). Ces enfants ont été examinés à l’aide des échelles de Wechsler, adaptées à leur âge, de 1 à 5 fois. L’analyse du QIV (Quotient Intellectuel Verbal) et du QIP (Quotient Intellectuel Performance) a été réalisée à l’aide d’un modèle linéaire à effet mixte. Les paramètres étudiés ont été : l’évolution du QIV et du QIP en fonction du type de tumeur, de l’âge au moment du diagnostic, du sexe et du type 17h54 : Variabilité phénotypique des duplications XQ28 impliquant le gène MEcP2. A propos de 7 patients. 19 e congrès - 26 - de traitement(radiothérapie ou non et si oui, en fonction de sa localisation, (fosse postérieure et/ou crânio-spinale) et en fonction de la dose (25Gy, 35Gy ou bi-fractionnée). L’analyse sur la population globale montrait globalement une diminution statistiquement significative du QIV et du QIP en fonction du temps. Les mesures initiales de QIV était différentes selon le type de tumeur, selon l’âge au moment du diagnostic et selon le type de traitement. Le QIP variait selon le type de tumeur et le type de traitement . Les enfants atteints d’un épendymome ou d’un astrocytome possédaient un QIP statistiquement plus élevé que les enfants atteints d’un médulloblastome. L’interaction entre le temps et les différentes variables n’était jamais significative, sans doute par manque de puissance au vu du nombre de mesures par patient, ne permettant pas de conclure sur une évolution dans le temps différente selon la modalité de la variable. 18 h18 : Œil et métabolisme Joseph bURsZtYn 1, thierry bILLEttE 2. 1 Ophtalmologie saint vincent de Paul, 2 neuropédiatrie trousseau Neuropédiatrie - Hôpital Trousseau 26, avenue arnold Netter 75012 PariS Faire le diagnostic de maladie métabolique devant une maladie neurologique de l’enfant permet rarement de proposer un traitement spécifique, mais souvent d’établir un pronostic et de guider la surveillance. Le diagnostic permet aussi de donner une information génétique à la famille. L’examen ophtalmologique est nécessaire pour surveiller l’évolution de la composante ophtalmologique de la maladie et y apporter un traitement adapté. Neuropédiatre et ophtalmologiste suivent conjointement l’enfant atteint de maladie métabolique. Dans la démarche étiologique, l’examen ophtalmologique oriente la démarche diagnostique, et parfois certains symptômes ophtalmologiques très caractéristiques sont d’un apport majeur au diagnostic. Les éléments de l’examen clinique ophtalmologique et des examens électrophysiologiques sont analysés pour préciser leurs apports et leurs limites dans les différents groupes de maladies métaboliques. Les maladies métaboliques sont regroupées en maladies du métabolisme intermédiaire, maladies de surcharge, maladies par carence énergétique et maladies de surcharge. Chaque groupe a des manifestations ophtalmologiques différentes, parfois d’une grande valeur d’orientation. Nous illustrons les principales interactions entre ophtalmologistes et neuropédiatres afin de préciser les indications des examens ophtalmologiques et la signification des anomalies rencontrées dans le cadre des maladies métaboliques. 19 e congrès - 27 - ACTUALITES EN NEUROPEDIATRIE Les résultats : 2 cas de pathologie primitive des neurotransmetteurs ont été identifiés (1 déficit en Tyrosine Hydroxilase, 1 déficit en sépiaptérine réductase). Comme dans la littérature, nous avons identifié des déficits secondaires dans des afiections telles que les maladies mitochondriales, le syndrome de Rett, l’anoxie cérébrale... vendredi 23 Janvier 2009 En ce qui concerne le dosage de 5MTHF dans le LCR, il est indispensable de le corréler au taux plasmatique et intra érythrocytaire des folates. SeSSiON pArAllele 1 Amphi lecAt 2 patients avaient un taux de 5MTHF quasi nul dans le LCR, le mécanisme n’est pas encore précisé (1 probable déficit en 5MTHFR), et d’autres une baisse modérée faisant discuter un défaut du transport intracérébral des folates ou un déficit secondaire. Cette analyse permet de dépister des maladies rares mais parfois traitables et dans certains cas de mettre en place un traitement visant à améliorer la symptomatologie. Cette étude va se poursuivre afin de mieux cerner les indications. aCTuaLiTeS Sur LeS MOuveMenTS anOrMauX Modérateurs : Agathe ROUbERtIE et Anne de sAInt MARtIn 9h40 : génétique des dystonies: concepts moléculaires communs 9h : Dosages de neuro-transmetteurs du Lcr : que peut-on tirer de l’expérience française ? Gwenaëlle COLLOD-béROUD, InsERM U827, Montpellier, France. Diane DOUMMAR La dystonie est une maladie neurologique rare qui se manifeste par des contractions involontaires et soutenues afiectant une ou plusieurs parties du corps, et entraînant des mouvements répétitifs de torsion et des postures anormales. Les dystonies primaires (ou idiopathiques) constituent un groupe de pathologies cliniquement et génétiquement hétérogènes. Seize formes sont actuellement décrites (DYT1 à DYT17) et pour 14 d’entre elles, le gène responsable de l’apparition de la maladie a été identifié ou seulement localisé. Ces formes sont majoritairement transmises de façon autosomique dominante avec une pénétrance réduite qui suggère l’implication d’autres facteurs génétiques ou environnementaux. L’identification de 8 gènes (TOR1A, TAF-1, GCH1, TH, SGCE, ATP1A3, MR-1 et PRKRA) ouvre la perspective de mettre en évidence les voies cellulaires responsables. Cependant la diversité des fonctions protéiques en cause dans les difiérentes formes de dystonies telles que protéine chaperonne, facteur de transcription, enzymes de synthèse de la dopamine, protéine détoxifiante, acteur potentiel du complexe dystrophine-glycoprotéines, canal ionique ou encore protéine activatrice d’une protéine kinase, suggère qu’elles appartiennent à des voies interconnectées intervenant dans une fonction plus globale comme la réponse cellulaire au stress. Le challenge des prochaines années est donc de continuer le démembrement des difiérentes formes afin d’identifier les acteurs de ces difiérentes formes mais également de reconstituer le puzzle en les interconnectant les uns aux autres. Service de Neuropédiatrie - Fathi Moussa Service de Biochimie - Hôpital armand Trousseau PariS Depuis plusieurs années, des maladies primitives du métabolisme des neurotransmetteurs ou amines biogènes, des ptérines et des folates ont été rapportées. Le diagnostic de ces afiections métaboliques nécessite des dosages spécifiques dans le LCR qui orienteront l’enquête génétique. La reconnaissance de ces afiections rares est importante car elles sont parfois accessibles à un traitement. Les dosages efiectués dans le LCR comprennent les métabolites de la dopamine (acide homovanillique HVA), de la sérotonine (5 hydroxy-indolacétique 5HIAA), ainsi que les ptérines (BH4 et BH2), et le métabolite actif des folates : le 5MTHF. La technique utilisée par HPLC (High Performance Liquid Chromatography) est identique à celle employée dans les autres pays : détection électrochimique pour les amines biogènes et fluorimétrique pour les ptérines et 5 MTHF. Les conditions de recueil doivent être rigoureuses pour obtenir un résultat fiable (prélèvement le matin à jeun, respect du gradient rostre-caudal, tubes à l’abri de la lumière, mis dans la carboglace puis congelés à -80°). Il est important de connaitre les médicaments en cours pour interpréter les résultats. 10h20 : Les mouvements anormaux dans les maladies «nouvelles» métaboliques. n. bAHI-bUIssOn, A. ROUbERtIE. Nous avons ainsi recueilli, de février 2007 à octobre 2008, dans le service de biochimie de l’hôpital A.Trousseau, environ 200 LCR d’enfants et d’adultes provenant de plusieurs régions de France. Les indications ont été assez larges : mouvements anormaux surtout dystonie dans le cadre d’afiection fixée ou progressive, encéphalopathie épileptique, manifestations neurologiques aigues. Nos résultats concordent avec ceux de Suisse et d’Espagne. Les normes varient avec l’âge et seront affinées avec un plus grand nombre de patients. 19 e congrès - 28 - ACTUALITES EN NEUROPEDIATRIE Les “formes inhabituelles de migraine” du petit enfant sont principalement représentées par ce qu’on appelle aujourd’hui les syndromes périodiques (SP) de l’enfance. Les SP ont eux aussi bénéficié de la classification de l’International Headache Society (IHS). La seconde classification de l’IHS reconnaît 3 des SP: le vertige paroxystique bénin (VPB), le syndrome des vomissements cycliques (SVC) et la migraine abdominale (MA), tandis que le quatrième, le torticolis paroxystique bénin (TPB), figure dans l’appendice. Ces syndromes se caractérisent par des accès récurrents, spontanément résolutifs, où l’enfant apparaît particulièrement souffrant, alors qu’il est parfaitement normal entre les accès. Chacun des SP est caractérisé par un âge de survenue, la durée des accès et un symptôme prédominant, éponyme de l’appellation du SP. L’âge de début et la durée des accès sont respectivement de 2-8 mois et de quelques minutes à quelques heures dans le TPB, de 2-4 ans et de quelques secondes à quelques minutes dans le VPB, de 4-6 ans et de 2 heures à 10 jours dans le SVC, de 7-10 ans et d’1 à 24 heures dans la MA. vendredi 23 Janvier 2009 SeSSiON pArAllele 2 Amphi FlAubert Les données qui permettent de rattacher les SP à la migraine sont de plusieurs ordres. Il existe fréquemment des antécédents familiaux de migraine chez les enfants atteints de SP. Leur évolution temporelle se caractérise par la disparition spontanée du SP à un âge propre au syndrome considéré, le SP étant remplacé par des crises de céphalées migraineuses dans environ la moitié des cas. Il existe des similitudes entre SP et migraine, en termes de caractéristiques sociales et démographiques, de facteurs de déclenchement et de soulagement, de signes d’accompagnement digestifs et neurologiques, et de données neurophysiologiques. Le dernier argument est constitué par l’eficacité de médicaments antimigraineux de crise et de fond dans les SP. aCTuaLiTeS Sur LeS CePHaLeeS Modérateurs : bernard ECHEnnE et sylvie nAPURI 9h : Migraine et céphalée de tension : entité séparée ou continum La démonstration définitive que les SP sont apparentés à la migraine serait donnée par l’identification des gènes qui les soustendent et par la compréhension de leur physiopathologie. Seul le premier point est partiellement effectif aujourd’hui mais nul doute que les progrès futurs, s’ils parviennent au second objectif, permettront d’ouvrir la voie à des traitements plus eficaces. A. DOnnEt Pôle Neurosciences Cliniques CHU Timone- Marseille 10h20 : Migraine et Epilepsie La prévalence de la migraine chez l’enfant est estimée de 2,7 à 10,6%. C’est la céphalée primaire la plus fréquemment retrouvée chez l’enfant. Le diagnostic de la migraine chez l’enfant et l’adolescent demeure dificile, car les critères proposés par l’International Headache Society manquent de sensibilité dans cette tranche d’âge. La distinction avec les céphalées de tension, dont la survenue est cependant plus rare chez l’enfant, se pose à la fois sur le plan clinique et physiopathologique. En effet, la présentation clinique de la céphalée migraineuse de l’enfant est relativement proche de celle de la céphalée tensive de l’adulte. Un certain nombre de symptômes cliniques peuvent être communs aux deux entités chez l’enfant. Enfin, les travaux de Camarda avec suivi longitudinal des enfants et adolescents céphalalgiques ont démontré qu’il pouvait y avoir une évolution inter-active entre ces deux formes de céphalées. Enfin, certains auteurs discutent toujours la possibilité d’un continuum entre migraine et céphalée de tension en raison de certaines inconnues dans le domaine de la physiopathologie. D. PARAIn. Service de Neurophysiologie – Centre Hospitalier Universitaire 76031 roUEN CEDEx L’épilepsie et la migraine sont deux affections neurologiques fréquentes, parfois intriquées de façon complexe. Elles partagent une co-morbidité certaine, c’est-à-dire que leur co-occurrence est à un niveau de risque plus élevé que si elles étaient totalement indépendantes. L’explication de cette co-morbidité est incomplètement connue. Ces 2 affections sont caractérisées par des accès récurrents épileptiques et/ou migraineux qui sont parfois intriqués de différentes façons. Les médicaments de fond sont souvent les mêmes. Cependant, la distinction reste fondamentale de façon à adapter un traitement spécifique en fonction de chaque type de céphalées, limiter le handicap scolaire et éviter ainsi le risque de céphalées chroniques quotidiennes avec abus médicamenteux qui est loin d’être rare dans cette tranche d’âge. Quelle est donc la nature de ce lien complexe? Les progrès de la physiopathologie nous donneront certainement quelques éléments de cette explication. L’hyperexcitabilité corticale de l’épilepsie est connue depuis longtemps, mais dans la migraine, cette hyperexcitabilité a été longtemps occultée par les processus d’inflammations neurogéniques péri-vasculaires. De nombreux arguments d’imagerie fonctionnelle et d’électrophysiologie sont en faveur d’une hyperexcitabilité corticale migraineuse probablement d’origine génétique. 9h40 : Les formes inhabituelles de migraines du petit enfant J.C. CUvELLIER Dans certaines formes de migraine, il existe des mutations génétiques identifiées qui associent spécifiquement des tableaux de migraine et d’épilepsies. Service de Neuropédiatrie - Clinique de Pédiatrie - Hôpital roger-Salengro Centre Hospitalier régional et Universitaire de Lille 59037 LiLLE CEDEx France 19 Enfin, le diagnostic différentiel entre certaines formes de migraine et d’épilepsie peut être dificile et des investigations simples peuvent aider. e congrès - 29 - CONFERENCE PLENIERE vendredi 23 Janvier 2009 Amphi 600 Modérateurs : Perrine PLOUIn et Louis vALLEE 11h30 : L. naccache : les perceptions visuelles inconscientes 19 e congrès - 30 - ACTUALITES EN NEUROPEDIATRIE (SeSSiON pleNiere) 17h10 : Apport des nouvelles techniques d’IrM anatomique pour analyser la maturation normale ou pathologique de la gyration, de la sulcation et des faisceaux de substance blanche vendredi 23 Janvier 2009 aCTuaLiTeS Sur L’iMaGerie CerebraLe L. HERtZ PAnnIER. 17h50 : spectro-IrM cérébrale amphi 600 A. vIOLA. Modérateurs : Martine FOLHEn et sylvie n’GUYEn 16h30 : L’IrM anatomique dans l’exploration des épilepsies partielles J. IsnARD. Hôpital Neurologique 59 Bd Pinel 69677 BroN CEDEx FraNCE L’IRM est aujourd’hui l’examen à la fois le plus couramment utilisé et le plus performant pour poser un diagnostic étiologique chez les patients souffrant d’épilepsie partielle. Cependant, si l’amélioration de performance des machines au cours des dix dernières années, la description de nombreuses séquences de pondération, les choix offerts pour définir l’épaisseur des coupes et leur incidence ont permis d’augmenter la sensibilité et la spécificité diagnostique de l’examen, c’est souvent au prix d’une production d’images exubérante. L’abondance d’information peut alors être contre productive et aboutir à dissimuler les images pertinentes pour le diagnostic parmi de nombreuses images normales. La méthode de lecture anatomique de l’IRM décrite dans le précédent volume répond à cette contrainte en permettant de sélectionner les images explorant une région suspecte a priori. Cependant, le problème reste entier dès lors que l’on ne dispose pas d’indices localisateurs désignant un lobe en particulier ou que l’on souhaite faire une analyse exhaustive de l’examen. Nous proposons alors d’adopter une méthode de lecture basée sur un modèle compartimenté du cerveau. Ce modèle propose de segmenter le parenchyme cérébral en quatre secteurs originaux définis sur la base d’arguments anatomiques et embryologiques et qui, chacun, présentent la particularité d’abriter la plupart des lésions épileptogènes identifiables, de façon spécifique.. Cette démarche spécifiquement adaptée à l’analyse de l’IRM du patient épileptique permet d’identifier les éléments pathologiques simplement en organisant l’analyse des documents radiologiques de façon systématique. 19 e congrès - 31 - 19 e congrès - 32 - COMMUNICATIONS AffIChéeS 19 e congrès - 33 - 19 e congrès - 34 - SeSSION POSTeRS Modérateurs : Olivier DULAC et Dorothée VILLE Groupe 1 > Epilepsies > Céphalées > Mouvements anormaux Posters de 1 à 14 19 e congrès - 35 - POSTeR N°1 POSTeR N°2 LES CONNAISSANCES SUR LA PRISE EN CHARGE DE LA MIGRAINE CHEZ L’ENFANT : UNE ENQUETE PAR QUESTIONNAIRE CHEZ 100 MEDECINS GENERALISTES DANS LE NORD DE LA FRANCE MIGRAINE AVEC AURA MOTRICE JC TUrPIn Consultation de la Douleur Centre hospitalier de Soissons 46 Avenue du General de Gaulle 02200 Soissons Consultation de la douleur 46 Avenue du Général de Gaulle 02200 SoiSSoNS CEdEx JC CUVELLIEr, Sandra CArVALhO, Amaury MArS, Stéphane AUVIn Service de neuropédiatrie; Clinique de Pédiatrie. hôpital roger Salengro. Centre hospitalier régional et Universitaire, 59037 Lille Cedex Neuropédiatrie - Clinique de Pédiatrie Hôpital Roger Salengro - Centre Hospitalier Régional et Universitaire Rue Emile Laine 59037 LiLLE CEdEx L’aura qui précède une migraine témoigne d’un dysfonctionnement du cortex ou du tronc cérébral. Elle est d’installation progressive et peut durer de 5mn à 1h.Les auras visuelles sont les plus communes, plus rarement il s’agit d’aura sensitive, aphasique, motrice. A coté des hémiplégies familiales bien individualisées sur le plan génétique, il existe des hémiplégies motrices sporadiques qui posent des problèmes diagnostiques avec les accidents ischémiques transitoires. Le diagnostic en est d’autant plus difficile que la céphalée migraineuse qui lui fait suite peut manquer. Nous rapportons l’observation d’une jeune fille de 11 ans qui a fait depuis 5 ans, 4 épisodes d’hémiplégie qui ont duré 5 mn et dont l’une s’est accompagnée d’aphasie. Le diagnostic de migraine accompagnée a été retenu, faute d’avoir trouvé une cause à ses accidents temporaires. Cette observation pose le problème des relations des migraines et accident vasculaire cérébral(AVC). La migraine accompagnée est un facteur de risque faible d’AVC, encore faut-il pouvoir établir une corrélation entre les signes cliniques et le siège des lésions. De toute façon la prévention s’impose:Déconseiller le tabac et utiliser une pilule faiblement dosée en oestrogènes. La migraine accompagnée peut être une cause d’infarctus cérébral car il y a au cours de l’aura une chûte du débit sanguin cérébral. L’ischémie cérébrale peut entrainer des céphalées de type migraineux. La cause de la migraine et de l’infarctus cérébral peut être commune:le CADASIL avec mutation NOTCH 3 en est un exemple. La Prise En Charge diagnostique et thérapeutique de la migraine chez l’enfant est bien codifiée. Les recommandations de la Société Française d’Etudes des Migraines et des Céphalées ont été publiées par la Haute Autorité de Santé en 2002 et diffusées à tous les médecins généralistes (MG) de France. Méthodes Nous avons conduit une enquête sur les connaissances du traitement de la migraine chez l’enfant, et notamment des recommandations de la Haute autorité de santé, au moyen d’un questionnaire pré-établi, auprès de 100 MG, entre le 1er août 2007 et le 31 mars 2008. Cinq questions portaient sur le traitement de crise, trois sur le traitement préventif et 2 sur la connaissance des recommandations de la Haute autorité de santé. Résultats Si 45 des MG interrogés ont affirmé prescrire l’ibuprofène comme traitement de crise de première intention, seuls 3 connaissaient la posologie recommandée. 52 MG ont affirmé qu’ils refusaient de prescrire un traitement préventif antimigraineux chez l’enfant. Cinquante ont affirmé qu’ils connaissaient les recommandations de la Haute autorité de santé concernant le traitement de la migraine chez l’enfant mais seulement 24 les avaient lues. La seule différence significative entre les 2 groupes portait sur l’instauration du traitement préventif, 68 des MG ruraux acceptant d’instaurer un traitement préventif contre 36 des MG urbains. Conclusion Il est souhaitable que les médecins généralistes perfectionnent leurs connaissances et s’impliquent davantage dans la prise en charge diagnostique et thérapeutique de la migraine chez l’enfant. 19 e congrès - 36 - POSTeR N°3 POSTeR N°4 EFFICACITE ET UTILISATION DU LEVETIRACETAM EN VIE REELLE EN PEDIATRIE PRISE EN CHARGE DES CONVULSIONS FÉBRILES AUX URGENCES PÉDIATRIQUES DE RENNES EN 2006: EVALUATION DES PRATIQUES PROFESSIONNELLES. JM PéDESPAn(1), C DUrEAU-POUrnIn(2,3), G LAVErnhE(4), M MAnn(5) C DrOz-PErrOTEAU(2,3), C POLLET(2,3), J JOVé(2,3), n MOOrE(1,2,3), A FOUrrIEr(1,2,3). (1) ChU, Bordeaux; (2) U-657, Bordeaux; (3) Service Pharmacologie, Université Victor Segalen, Bordeaux; (4) neurologue, Gap; (5) neurologue, Paris z KArCzMArCzUK (1), E SAïKALI (1), T hErVé (1), V ChASLE (1), L LAzArO (1). (1): Urgences Médicales Pédiatriques, ChU rennes Urgences Médicales Pédiatriques - CHU Rennes Hôpital Sud 16, Boulevard de Bulgarie 35000 RENNES département de Pharmacologie Université Bordeaux 2 - Bâtiment du Tondu - Case 41 146 Rue Léo Saignat 33076 BoRdEAUx CEdEx Introduction : Les convulsions fébriles (CF) sont une affection fréquente : elles concernent entre 2% et 5% des enfants de moins de 5 ans. En majorité bénignes, elles peuvent rarement être la manifestation de pathologies graves et principalement d’infections du système nerveux central (SNC). Leur prise en charge requiert une bonne connaissance des différences entre CF simples et complexes. Les recommandations pour cette prise en charge ne font pas l’objet d’un consensus récent. Introduction: Les autorités de santé ont demandé une étude chez l’enfant en pratique réelle sur l’efficacité du lévétitacétam (LEV) évaluée par le taux de maintien du LEV à un an. Méthode: Etude de cohorte nationale réalisée auprès de neuropédiatres et neurologues. Les enfants (<16 ans) qui avaient débuté le LEV entre le 01-01-06 et le 31-03-07 étaient inclus et suivis un an. L’analyse du taux de maintien du LEV à un an sans ajout d’un autre antiépileptique (AE) a été réalisée avec la méthode de Kaplan-Meier et la recherche des facteurs associés à l’arrêt du LEV ou à l’ajout d’un autre AE avec le modèle de Cox. Patients et méthodes : Il s’agit d’une évaluation des pratiques professionnelles (EPP), basée sur une étude rétrospective de la prise en charge de 170 CF aux urgences pédiatriques de Rennes pendant l’année 2006. resultats : Un examen complémentaire a été pratiqué dans 96% des cas. (Bilan biologique chez 77% des enfants, PL chez 50% et neuro-imagerie chez 3% d’entre eux). La réalisation de ces examens était mal adaptée aux indications. Six diagnostics d’infection du SNC ont été posés. Aucune ne s’est manifestée par une CF simple avec un examen clinique normal. résultats: 156 enfants ont été inclus (âge moyen: 9,2 ans, 51% de filles). La majorité des enfants (62%) présentaient une épilepsie partielle. Le nombre médian de crises au cours des 6 mois précédant le début du LEV était de 28. Le LEV était prescrit en monothérapie chez 20% des enfants, en bithérapie chez 35%, en trithérapie ou plus chez 46%. Pour l’analyse de suivi, 147 ont été éligibles: 102 maintiens, 43 arrêts et 2 perdus de vue. La probabilité de maintien du LEV à un an était de 57% (49-65%). Le seul facteur associé était un nombre de crises au cours des 6 mois précédant le début du LEV>72: RR=3,5 (1,7-7,0). Les principaux motifs d’arrêt étaient une efficacité insuffisante (n=32), une mauvaise tolérance (n=16). conclusion : Les indications des examens complémentaires n’ont pas été respectées. Leur réalisation fréquente peut s’expliquer par la crainte d’une infection du SNC. Or, nous avons confirmé qu’il n’existe pas d’infections «occultes» du SNC. Une connaissance parfaite de la définition des CF complexes et un examen clinique précis peuvent, à eux seuls, éliminer l’hypothèse d’une méningite ou méningo-encéphalite et adapter la réalisation des examens complémentaires. Une nouvelle EPP sera réalisée suite à l’application d’un nouveau protocole de prise en charge. conclusion: Première étude observationnelle française montrant un taux de maintien du LEV à un an cohérent avec la littérature. 19 e congrès - 37 - POSTeR N° 5 POSTeR N°6 L’ÉVALUATION NEUROPSYCHOLOGIQUE : UN EXAMEN INCONTOURNABLE DANS L’ÉPILEPSIE PARTIELLE IDIOPATHIQUE. ETUDE RÉTROSPECTIVE DE 100 ENFANTS ETUDE DU METABOLISME CEREBRAL DU GLUCOSE DANS LA MALADIE DE LAFORA. (1) (1) (2) M MILh (1), M JEnnESSOn (2), n VILLEnEUVE (1,3), L MAILLArD (2), J MAnCInI (1) E GUEDJ (4) et B ChABrOL(1). (1)Service de neuropédiatrie, hôpital Timone-Enfants Marseille. (2)Service d’Exploration Fonctionnelle du Système nerveux, nancy. (3)hôpital henri Gastaut, Marseille. (4) Service de Médecine nucléaire, hôpital Timone Marseille (1,2) Virginie LAGUITTOn , Géraldine DAqUIn , Mathieu MILh , nathalie VILLEnEUVE . (1) hôpital henri Gastaut, Marseille. (2) Service De neurologie Pédiatrique, La Timone, Marseille Service de Neuropédiatrie Hôpital Timone-Enfants Rue Saint Pierre 13005 MARSEiLLE Introduction : L’épilepsie partielle idiopathique est la plus fréquente des épilepsies de l’enfant. D’excellent pronostique épileptologique, elle s’associe cependant fréquemment à des déficits cognitifs (Metz-Lutz, 2006). Le rôle de l’abondance des anomalies EEG sur les troubles cognitifs est largement discuté (Massa, 2001). L’impact de ces déficits cognitifs sur les apprentissages scolaires a fait l’objet de rares études basées sur de faibles effectifs (Chaix 2006, Piccinelli, 2008). La maladie de Lafora est une épilepsie myoclonique progressive qui débute après 10 ans et qui entraîne le décès vers 20 ans. Elle est liée dans 90% des cas à une mutation de deux gènes: EPM2A ou EPM2B. Des travaux récents ont montré que le déterminant moléculaire de cette pathologie est une anomalie du métabolisme du glycogène (défaut de déphosphorylation) aboutissant à son accumulation dans le foie, la peau, les muscles et le cerveau. Ce glycogène non déphosphorylé forme les corps de Lafora, pathognomoniques de cette maladie. La relation entre l’anomalie du métabolisme du glycogène et les signes cliniques de la maladie est cependant inconnue. Pour étudier le retentissement de cette maladie du glycogène sur le métabolisme du glucose cérébral, nous avons réalisé une étude du métabolisme du glucose cérébrale par PET-SCAN au FDG chez 3 patients porteurs de maladie de Lafora prouvée, à des stades différents de la maladie. Nous retrouvons un hypométabolisme précoce et marquée du glucose, prédominant dans les régions postérieures, avant même l’apparition des crises occipitales. Ces anomalies sont corrélées avec des troubles neuro-visuels permanents. Ces anomalies précoces du métabolisme du glucose peuvent être expliquées par un effet cytotoxique directe des corps de Lafora, mais aussi peut-être par le défaut du métabolisme du glycogène intracellulaire récemment mis en évidence dans cette maladie Méthode : Réalisation d’une étude rétrospective (2002-2008) portant sur les performances cognitives de 100 enfants ayant les caractéristiques électro-cliniques des épilepsies partielles idiopathiques et ayant eu au moins un bilan neuropsychologique (WPPSI-III, WISC III ou IV) et un EEG de veille et de sieste le même jour. résultats : Nous avons analysé les résultats du bilan neuropsychologique en fonction des anomalies EEG. La relation entre la localisation et l’abondance des anomalies EEG et les déficits cognitifs est complexe. Le profil cognitif de chaque enfant et la présence de déficits à un ou plusieurs subtests ont été mis en relation avec la qualité des performances scolaires. conclusion : L’évaluation du fonctionnement cognitif de l’enfant est indispensable pour le bilan initial de ces enfants. La décision de mise en route d’un traitement doit tenir compte des résultats de ce bilan. Le bilan devra être répété au cours du suivi s’il y a présence de déficits et/ou instauration d’un traitement. Le seul suivi sur la présence de crise et des anomalies à l’EEG est insuffisant. Le suivi de la scolarité est indispensable pour faire les aménagements pédagogiques. 19 e congrès - 38 - POSTeR N°7 POSTeR N°8 ETAT DE MAL EPILEPTIQUE INAUGURAL EN RAPPORT AVEC LA PRESENCE D’ANTICORPS ANTI-GLUTAMIC ACID DECARBOXYLASE (GAD) DANS LE SANG ET LE LCR. INTÉRÊT DE L’UTILISATION DE LA TOXINE BOTULIQUE POUR LE TRAITEMENT DE LA SPASTICITÉ ET/OU LA DYSTONIE DANS LES PATHOLOGIES NEUROLOGIQUES ACQUISES DE L’ENFANT E GUETTArD (1,2), E rOzE (3,4), A LAUrEnT-VAnnIEr (1), M VIDAILhET(4), M ChEVIGnArD (1,5) (1) . Service des Pathologies neurologiques Acquises de l’Enfant, hôpital national de Saint Maurice. (2) Service de MPr, hôpital Fernand Widal, Paris. (3)CnrS UMr 7102, Paris. (4) Fédération de neurologie hôpital Pitié-Salpêtrière, Paris. (5) InSErM U 731, Paris. M MILh (1), n VILLEnEUVE (1), A LéPInE (1), M-O LIVET (1,2), n GIrArD (3), r rEynAUD (4), B ChABrOL (1). (1)Service de neuropédiatrie, hôpital Timone-Enfants, Marseille. (2)Service de Pédiatrie, Ch Aix-en-provence. (3)Service de neuroradiologie Pédiatrique, hôpital Timone, Marseille. (4)Service d’Endocrinologie Pédiatrique, hôpital Timone-Enfants, Marseille Service de Neuropédiatrie Hopital Timone-Enfants Rue Saint Pierre 13005 MARSEiLLE Introduction : Actuellement, la toxine botulique n’a pas l’AMM pour la spasticité ou la dystonie dans les pathologies neurologiques acquises de l’enfant. objectifs : Evaluer le bénéfice clinique et fonctionnel de ce traitement et ses effets secondaires. L’enzyme GAD ou glutamic acid decarboxylase existe sous 2 isoformes et est présente dans le cerveau (GAD 65, GAD 67). Par ailleurs, les anticorps anti GAD sont retrouvés dans près de 90% des diabètes insulino-dépendants de l’enfant et sont un marqueur de l’origine auto-immune de celui-ci. Dans le cerveau, la GAD est spécifiquement retrouvée dans les interneurones inhibiteurs, et elle permet la synthèse du GABA (principal neurotransmetteur inhibiteur du cortex), à partir du glutamate (principal neurotransmetteur excitateur du cortex). Cet enzyme utilise la vitamine B6 comme co-facteur. Nous rapportons le cas d’un enfant de 10 ans qui a été admis dans le service de neuropédiatrie pour un déficit hémicorporel gauche de survenue brutale. L’IRM encéphalique réalisée en urgence ne retrouvait pas d’anomalie, en particulier en diffusion et perfusion. Par la suite, il a développé un état de mal hémicorporel gauche réfractaire, avec sur l’IRM l’apparition de lésions cytotoxiques dans les régions frontales. En 10 jours, il a développé un diabète insulino-dépendant, et nous avons mis en évidence des anticorps anti-GAD dans le sérum et le LCR. Les effets de ces anticorps sur la neurotransmission ont été étudiés in vitro sur des tranches de cerveau de rat. Nous rapportons donc un cas supplémentaire d’état de mal inaugural, précédé d’un déficit moteur brutal, en rapport avec la présence d’auto-anticorps anti-GAD dans le sang et LCR. La recherche d’anticorps anti-GAD devrait être systématique en cas d’état de mal inaugural inexpliqué, même en l’absence de diabète, car celui-ci peut apparaître tardivement. 19 Méthode : Tous les enfants hospitalisés dans un service de MPR après lésion cérébrale acquise, pouvant bénéficier d’un traitement par toxine botulique pour spasticité et/ou dystonie invalidante étaient inclus. Les injections de toxine botulique Botox® étaient réalisées après prémédication par EMLA® et MEOPA, sous contrôle EMG. résultats : 25 enfants (12 TC, 5 tumeurs, 6 AVC,2 séquelles de purpura fulminans), âgés de 6.3 ans (1 à 14 ans) étaient inclus au cours des 51 séances. En moyenne, 5,41 U/kg pds et 7,78/kg pds U Botox® étaient injectées au membre supérieur et au membre inférieur. L’examen à un mois objectivait une baisse de l’Ashworth (p<0,01), un gain sur les amplitudes articulaires (p=0.047) et sur la commande des muscles antagonistes (p=0.034). Aucun effet secondaire notable n’est survenu. Les indications hygiéniques pour patients pauci relationnels ont eu un effet durable (plus de 6 mois). Les objectifs qualitatifs ont été atteints au membre inférieur : installation des orthèses, diminution d’un clonus, d’un varus, amélioration du déroulé du pas, meilleur contrôle du genou. Au membre supérieur, l’évaluation quantifiée de la préhension était améliorée avec un transfert des ces acquis en vie quotidienne. Discussion-conclusion : Associée à des orthèses et à une prise en charge rééducative, l’utilisation de la toxine botulique semble une thérapeutique intéressante dans cette indication. e congrès - 39 - POSTeR N°9 POSTeR N°10 PREMIER ÉPISODE DE MIGRAINE ACCOMPAGNÉE OU ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL ? LA MIGRALEPSIE : MYTHE OU RÉALITÉ ? À PROPOS DE DEUX OBSERVATIONS M KOSSOrOTOFF (1), n BODDAErT (2), O DULAC (1), I DESGUErrE (1). (1) Service de neuropédiatrie et Maladies Métaboliques, hôpital necker-Enfants Malades, Paris. (2) Service de radiologie Pédiatrique, hôpital necker-Enfants Malades, Paris B. SUAU(1), G. SUISSE(2), G. PITELET(1), E. hUGOn(1), C. BAILLy(1), Ch. rIChELME(1). (1) Unité de neuropédiatrie, (2) Unité d’Explorations Fonctionnelles du Système nerveux, hôpital de l’Archet, BP3079, 06202 nice Cedex 3 Sce de Neuropédiatrie Hôpital Necker-Enfants Malades 149 Rue de Sèvres 75015 PARiS Pédiatrie Groupe Hospitalier de L’archet - BP 3079 151 Rte de Saint Antoine de Ginestière 06202 NiCE CEdEx 3 L’épilepsie partielle avec foyers occipitaux et la migraine sont deux pathologies fréquemment intriquées chez l’enfant, dont l’association n’est probablement pas fortuite, mais pour lesquelles la conffirmation diagnostique et la stratégie thérapeutique restent actuellement mal codiffiées. Nous rapportons deux observations qui illustrent ces difficultés. Elodie a 14 ans et présente depuis quelques mois des accès de céphalées récurrentes associées à des troubles visuels évoquant des crises migraineuses. Lors d’un épisode céphalagique intense et de durée prolongée, elle est hospitalisée pour plusieurs crises temporo-occipitales droites cédant sous Clonazépam. La phase post critique est marquée par la persistance des céphalées associées à un foyer d’ondes lentes temporo-occipital droit à l’EEG. Malgré un traitement de fond par Flunarizine, elle est rapidement réhospitalisée pour une nouvelle crise de migraine avec aura, résistante au Sumatriptan et cédant à l’association paracétamol et AINS en intraveineux. L’EEG, sur lequel persistait le foyer temporo-occipital droit au lendemain de l’épisode migraineux, s’est normalisé 15 jours après la disparition de toute symptomatologie douloureuse avec à ce jour, absence de toute récidive de son épilepsie. Joffrey, 17 ans, présente depuis 7 ans une épilepsie partielle fonctionnelle avec foyer initial occipital droit et céphalées post critiques associée à des migraines avec symptomatologie visuelle. Le traitement initial par antimigraineux s’est avéré inefficace alors que l’Oxcarbazépine a permis de stabiliser l’épilepsie, et a fait diminuer la fréquence des crises migraineuses sans toutefois les faire totalement régresser. Ces observations montrent la difficulté du diagnostic différentiel entre ces pathologies et du choix thérapeutique le plus adapté. Nous rapportons 2 patients de 9 et 13 ans, migraineux connus (critères de migraine sans aura de l’International Headache Society IHS) qui ont présenté pour la première fois un accès céphalalgique accompagné de signes neurologiques. Les caractéristiques de l’accès correspondaient aux critères de migraine avec aura de l’IHS. Il s’agissait de signes moteurs (hémiparésie, paralysie faciale, aphasie) d’installation progressive rapide, totalement réversibles et de durée totale inférieure à une heure. La céphalée précédait ou accompagnait les signes neurologiques et présentait les caractères habituels. L’un des deux a présenté 2 vomissements en ffin d’accès. L’examen clinique après l’accès était strictement normal. L’IRM cérébrale a montré chez les deux patients un infarctus artériel constitué lenticulaire, controlatéral aux signes cliniques. Ces observations rappellent que les critères de l’IHS descriptifs de l’aura, de la céphalée et de l’examen clinique intercritique (critères B et C) ne sont pas suffisants pour porter le diagnostic de migraine avec aura, s’il n’y a pas eu au moins 2 crises répondant à ces critères (critère A). Par ailleurs, les accidents vasculaires cérébraux (AVC) de l’enfant ont parfois des symptômes inauguraux de durée brève, avec un examen neurologique normal au décours. En conclusion, tout premier épisode de céphalée accompagnée de signes défficitaires transitoires, même chez un migraineux connu pour des migraines sans aura, doit conduire à la réalisation d’une imagerie cérébrale urgente avec diffusion pour ne pas méconnaitre un accident vasculaire cérébral. 19 e congrès - 40 - POSTeR N°11 POSTeR N°12 «L’ARBRE CACHE LA FORÊT» COMMENT PARFOIS LES DONNÉES CLINICO ELECTROENCÉPHALOGRAPHIQUES NE NOUS PERMETTENT PAS DE SUSPECTER LA MALADIE DE FOND ACTIVITÉ HÉMODYNAMIQUE ET/OU MÉTABOLIQUE AU COURS DES POINTES INTERCRITIQUES : ANALYSE PAR EEG ET SPECTROSCOPIE PROCHE DE L’INFRAROUGE CHEZ LE RAT E PAnAGIOTAKAKI (1), K OSTrOWSKy (1), J DE BELLESCIzE (1), D GAUThIEr MOrEL (1), P ryVLIn (1), A ArzIMAnOGLOU (1). (1) Service Epilepsie, Sommeil et Explorations Fonctionnelles neuropédiatriques, CTrS-IDEE, hospices Civils de Lyon Victoria OShArInA, Emilie POnChEL, Aradalan AArABI, reinhard GrEBE, Fabrice WALLOIS GrAMFC, Groupe de recherches sur l’Analyse Multimodale de la Fonction Cérébrale, EA 4293, Amiens. Epilepsie - Sommeil et EfN - CTRS-idEE Hôpital femme Mère Enfant - HCL Lyon 59 Blvd Pinel 69677 BRoN CEdEx objectif: Evaluer la réponse métabolique et hémodynamique lors des pointes intercritiques Méthodes : La spectroscopie proche de l’infrarouge (SPIR) utilise des rayons lumineux dans des longueurs d’ondes qui permettent d’évaluer les variations de la concentration tissulaire cérébrale d’hémoglobine déoxygénée (Hb), oxygénée (HbO), et totale (HbT) et donc du volume sanguin cérébrale (CBV). Lorsque l’analyse de la SPIR est couplée à celle de l’EEG elle permet d’évaluer les interactions électriques, métaboliques et hémodynamiques en réponse à une activation corticale. Nous avons effectué chez le rat wistar des enregistrements simultanés de l’EEG et de la SPIR. Deux électrodes EEG, 2 sources lumineuses et 2 détecteurs ont été disposés à la surface du cortex cérébral. Les pointes ont été induites par application de bicuculline methiodide sur la surface de l’aire SI gauche. Nous rapportons 2 cas cliniques avec une association d’une épilepsie ou aspects EEG généralisés à un syndrome neurocutané: Un garçon, qui à l’âge de 4 ans a présenté une épilepsie avec chutes, myoclonies et crises généralisées tonicocloniques. Le diagnostic d’une épilepsie myoclonoastatique a été posé et son épilepsie a eu une bonne évolution avec le traitement approprié. L’enfant et son frère présentaient des taches «café au lait» et le diagnostic d’une neurofibromatose de type 1 a été également posé. Une fille, avec développement psychomoteur normal a présenté à 3 ans des chutes matinales de la tête et anomalies EEG principalement généralisées, avec quelques anomalies focales. Le diagnostic d’une épilepsie généralisée a été évoqué. L’IRM cérébrale a démontré des anomalies caractéristiques d’une sclérose tubéreuse de Bourneville, bien qu’elle ne présentait pas de taches achromiques. L’EEG vidéo de 48 h a démontré que les chutes étaient des équivalents de spasmes, mais les anomalies sur l’EEG restent principalement généralisées et l’enfant continue à avoir un développement normal. L’incidence de l’épilepsie chez les patients qui présentent un diagnostic de NF1 est entre 3,88,7% et pour les patients avec STB 80-95%. Pourtant dans la grande majorité de deux maladies il s’agit d’épilepsies focales. La présence dans les deux cas des anomalies généralisées (et dans le premier cas d’un syndrome généralisé bien identifié) montre que parfois les mécanismes qui augmentent l’épileptogenèse dans le cadre d’une maladie génétique ne sont pas bien connus et quelques aspects EEG ou cliniques peuvent être parfois trompeurs. 19 résultats : Les modifications hémodynamiques et/ou métaboliques précèdent toujours l’apparition des pointes. Elles sont biphasiques. Elles débutent par une première diminution de HbO et HbT qui atteint son minimum au déclenchement de la pointe. Elles sont suivies par une augmentation de HbO et HbT puis une phase de récupération. conclusion. Nous avons caractérisé les modifications hémodynamiques locales qui se produisent lors de pointes intercritiques. Nous démontrons qu’il existe des modifications hémodynamiques et/ou métaboliques qui préexistent aux pointes intercritiques. Ces modifications peuvent être le fait d’une augmentation de l’activité synaptique non synchronisée et/ou d’une activation des cellules gliales avant l’émergence des pointes Des études chez l’enfant épileptique sont actuellement en cours. e congrès - 41 - POSTeR N°13 POSTeR N°14 Epilepsie occipitale cryptogénique avec pointes ondes continues à la fermeture des yeux. MELATONINE : UNE ALTERNATIVE A LA SEDATION POUR DES EXPLORATIONS FONCTIONNELLES NEUROLOGIQUES Monika EISErMAnn, A. KAMInSKA Svetlana GATAULLInA, Perrine PLOUIn, Marie-Anne BArThEz, Olivier DULAC Hôpital Saint Vincent de Paul Deux patients (âgés de 11 et de 12 ans) ont débuté vers 6 ans une épilepsie occipitale cryptogénique avec pointes-ondes continues difiuses dans la veille, prédominant sur la région occipitale et majorées par la fermeture des yeux. Les crises comportaient, dans le cours d’une déviation des yeux, une brève contraction de l’axe avec chute et sur l’EEG une onde lente de grande amplitude évoquant un spasme épileptique. Malgré la fréquence des crises et l’intensité des anomalies EEG intercritiques, il n’y avait pas de régression psychomotrice. Introduction : Des explorations fonctionnelles neurologiques comme l’électroencéphalogramme ou les potentiels évoqués auditifs chez l’enfant sont efiectués préférentiellement pendant le sommeil. Chez les touts petits enfants le sommeil est généralement obtenu spontanément (prise de rendez-vous à l’heure de sieste, biberon avant, doudou etc.). Chez les enfants plus âgés ne faisant plus de sieste l’examen est efiectué après privation partielle du sommeil. Depuis quelques années la mélatonine, n’ayant pas les risques d’une sédation classique, est utilisée en pédiatrie pour l’induction du sommeil pour des enregistrements EEG de sieste, pour des enregistrements des Potentiels Evoqués Auditifs du Tronc Cérébral, et pour l’IRM. La revue de la littérature montre la sécurité d’une telle utilisation ponctuelle. Cette association a initialement évoqué une encéphalopathie épileptique avec POCS puis un syndrome de Lennox-Gastaut (SLG). Cependant ce tableau clinique est bien difiérent de l’EEPOCS car les PO sont continues à la veille et il n’y a pas de détérioration. Il difière du SLG à cause de l’absence de détérioration et de crises toniques. Il est également difiérent de spasmes cryptogéniques tardifs car le début est très tardif, les contractions axiales ne surviennent pas en salves mais isolément au cours d’une crise complexe, et il n’y a pas de prédominance temporale des pointes-ondes. objectif : Déterminer l’efficacité et la sécurité de l’utilisation de la mélatonine pour la réalisation d’EEG de sommeil et de Potentiels Evoqués Auditifs. Méthode : la mélatonine a été utilisée chez 113 enfants non sélectionnés qui ont été adressés pour un EEG de sommeil (n=80) ou pour des Potentiels Evoqués Auditifs du Tronc Cérébral (n=33). Après l’information des parents et l’obtention de leur accord avant le début de l’enregistrement, les enfants ont reçu 5 mg, 10 mg ou 20 mg p.o. selon leurs ages. Les données suivantes ont été évaluées : diagnostic, privation de sommeil réalisée ou non pour l’examen, comportement avant le début de l’examen, délai entre la prise de la mélatonine et le début du sommeil lent, durée du sommeil (réveil spontané ?), et efiets secondaires (en particulier trouble du comportement, trouble de l’endormissement, réveils inhabituels nocturnes, modiffcation de la fréquence ou de la sémiologie des crise). Des décharges de pointes et de PO occipitales amples et rythmiques à la fermeture des yeux peuvent être observées dans difiérents types d’épilepsie : partielles idiopathique, cryptogénique ou symptomatique, et dans l’épilepsie idiopathique généralisée, et même chez des sujets sans crises (Fonseca et al., 1994). La vision central semble être un facteur important d’inhibition des décharges épileptique (Panayiotopoulos CP, 1987; Kurth C. et al., 2001). Dans certaines épilepsies occipitales, la fermeture des yeux est un mode spéciffque de précipitation des crises (Panayiotopoulos CP, 1998). Ici, les PO persistent tant que les yeux sont fermés mais ne provoquent pas de régression. Cette forme particulière d’épilepsie occipitale est une cause mal reconnue de chutes épileptiques pharmacorésisantes. Le mouvement axial, trop court pour une crise tonique et trop long pour une myoclonie, évoque un spasme mais s’intègre dans une crise plus complexe. résultats : Le sommeil a pu être obtenu chez 84 % des enfants (EEG 66/80, PEATC 29/33). Le délai entre la prise de la mélatonine et le début du sommeil lent était en moyen 22 minutes. Aucun efiet secondaire n’a été rapporté par les parents. conclusion : l’utilisation de la mélatonine pour l’induction du sommeil pour l’enregistrement de l’EEG de sommeil et des Potentiels Evoqués Auditifs du Tronc Cérébral s’est montrée très efficace. 19 e congrès - 42 - SeSSION POSTeRS Modérateurs : Isabelle DESGUErrE et Lydie BUrGLEn Groupe 2 > Maladies Métaboliques et Génétiques Posters de 15 à 26 19 e congrès - 43 - POSTeR N°15 POSTeR N°16 GENETIC MIMICS OF CONGENITAL LYMPHOCYTIC CHORIOMENINGITIS VIRUS ENCEPHALITIS POLYMICROGYRIES FOCALES ET MICROREMANIEMENTS CHROMOSOMIQUES DÉTECTÉS PAR CGH-ARRAY. C qUéLIn(1,2), y SAILLOUr(1,2), K POIrIEr(1,2), A rOUBErTIE(3), n BODDAErT(4), I DESGUErrE(5), C BELDJOrD(1,2,6), J ChELLy(1,2), n BAhI-BUISSOn(1,2,5). (1) Institut Cochin, Université Paris Descartes, CnrS UMr 8104, Paris, France ; (2) InSErM U567, Paris, France; (3) Service de neuropédiatrie, hôpital de Montpellier, France ; (4) radiologie Pédiatrique, hôpital necker Enfants Malades, AP-hP, Paris, France ; (5) neurologie Pédiatrique, hôpital necker Enfants Malades, AP-hP, Paris, France ; (6) Service de Biochimie et Génétique Moléculaire, hôpital Cochin, AP-hP, Paris, France M. FArMEr, G. SéBIrE FMSS-ChU Sherbrooke, qc, Canada Neuropédiatrie CHUS, 3001, 12e Avenue Nord Bonthius et al. reported a peculiar pattern of clinical, neuroradiological and biological features associated with possible/ established or likely (patients presenting early positive serum IgG against LCMV, without IgM) congenital LCMV infection. However, we would like to stress that differential diagnosis, including genetic conditions and their risk of reccurrences, have to be kept in mind even in patients with virologically proven congenital LCMV infections in whom the causal relationship between this infection and brain defects must be challenged, at least in some patients, by others congenital conditions closely mimicking the presumed LCMV defects. In our experience, two patients had very similar presentation as the presumed congenital LCMV picture, but their blood tests ruled out such diagnosis. These patients, as many others reported in the literature, had a presentation closely resembling a viral congenital infection, but unconffirmed by the speciffic tests. Among the differential diagnosis of such conditions are several genetic conditions, mostly autosomic recessive, including Aicardi-Goutières syndrome, Cree encephalitis, and pseudo-TORCH syndrome. In conclusion, future studies are still to be done to further validate the causal link between congenital LCMV and brain defects, its speciffic manifestations, and differential diagnosis including several genetic conditions. 19 Les polymicrogyries (PMG) sont des malformations corticales de topographie et d’étendue variables, caractérisées par un nombre excessif de petits gyri partiellement fusionnés et séparés par des sillons peu profonds. On oppose classiquement les formes bilatérales suspectes d’une origine développementale aux formes focales d’origine clastique. Elles sont responsables d’une encéphalopathie plus ou moins sévère associée à une épilepsie dont la gravité est souvent liée à l’étendue de la PMG. De récentes données suggèrent une forte prévalence des microremaniements chromosomiques dans des PMG bilatérales associées à de multiples anomalies congénitales, mais la prévalence de ces microremaniements dans les PMG isolées n’est pas connue. Le but de l’étude est de rechercher des variations du nombre de copies du génome chez des patients avec PMG isolée. Méthodes: 18 patients présentant une PMG isolée ont été étudiés par CGH-array pangénomique (puces pangénomiques HG18WG Tiling 385K CGH v2.0, Roche Nimblegen). Résultats: Deux variations délétères ont été identiffiées chez des patients avec PMG focale sans syndrome polymalformatif. Le premier patient porteur d’une duplication 22q11.2 de 3Mb présente une PMG temporale droite, un retard psychomoteur modéré et une diplégie spastique. La seconde patiente porteuse d’une délétion 6q terminale de novo de 7,2Mb présente une PMG temporo-occipitale droite, un retard psychomoteur sévère avec troubles du comportement et une épilepsie focale. Conclusion: Ces données suggèrent l’importance de réaliser un examen cytogénétique moléculaire systématique devant toute PMG inexpliquée, même focale et en l’absence de tout syndrome polymalformatif. e congrès - 44 - POSTeR N°17 POSTeR N°18 SYNDROME DE SJÖGREN-LARSSON : DONNÉES CLINIQUES, RADIOLOGIQUES ET ÉLECTROPHYSIOLOGIQUES À 2 ANS DE TRAITEMENT PAR ZILEUTON CHEZ TROIS ENFANTS. LA NEUROFIBROMATOSE DE TYPE 2 : AUSSI UNE PATHOLOGIE PÉDIATRIQUE… (1) (1) (1) (2) S SOëTE (1), A rOUBErTIE (1), C ELIAOU (2), D BESSIS (3), n LEBOUCq (4), B EChEnnE (1), F rIVIEr (1). (1) neuropédiatrie, ChU Montpellier; (2) Ophtalmologie, ChU Montpellier; (3) Dermatologie, ChU Montpellier; (4) neuroradiologie, ChU Montpellier (3) SArrET C , FrAnCAnnET C , BOMMELAEr C , KArChEr C , rEnOU JP , BOESPFLUG-TAnGUy O(1). (1)Service de Génétique Médicale, Centre hospitalier Universitaire, 63000 Clermont-Ferrand, France. (2)CAMSP, 74000 Annecy, France. (3)STIM/InrA, 63122 Theix, France. Neuropédiatrie- CHU Gui de Chauliac 80 Avenue Augustin fliche 34295 MoNTPELLiER Pédiatrie A Hôtel-dieu - CHU Clermont-ferrand Bd Léon Malfreyt 63000 CLERMoNT-fERRANd La neurofibromatose de type II (NF2) est une phacomatose transmise de façon autosomique dominante (gène NF2 en 22q11). Les manifestations sont de trois types : schwannomes multiples des nerfs crâniens (atteinte bilatérale du VIII notamment) et plus rarement autres tumeurs du système nerveux (méningiomes), schwannomes sous-cutanés, manifestations oculaires. Mais le diagnostic est rarement fait à l’âge pédiatrique. Nous vous rapportons le cas d’Angelina, 8 ans, adressée en neuropédiatrie devant une amblyopie droite apparue dans un contexte de strabisme évoluant depuis l’âge de 2 ans malgré un traitement par occlusion et correction optique. L’examen clinique montre par ailleurs une atteinte du III droit et, sur le plan dermatologique, deux taches café au lait et deux petites lésions papulo-nodulaires. L’IRM cérébrale alors réalisée montre une lésion de la gaine du nerf optique droit évoquant un méningiome mais aussi un schwannome bilatéral du nerf vestibulaire et des méningiomes multiples. Les PEA sont altérés, évoquant une atteinte rétro-cochléaire. Ce tableau permet d’évoquer une NF2, confirmée par l’étude génétique. Chez l’enfant, les signes d’appel les plus fréquents dans la NF2 sont les signes ophtalmologiques. Les symptômes ORL apparaissent plutôt à l’adolescence. Des signes neurologiques secondaires aux schwannomes des autres nerfs crâniens sont également possibles (paralysie faciale) et la découverte d’un méningiome, inhabituel à cet âge, doit faire évoquer le diagnostic. Cependant, ceux-ci peuvent demeurer asymptomatiques de nombreuses années. Enfin, contrairement à la NF1, les signes cutanés permettent rarement d’évoquer le diagnostic. Un diagnostic précoce, à l’âge pédiatrique, est cependant primordial dans cette pathologie évolutive Le syndrome de Sjögren-Larsson (SLS) est une maladie génétique autosomique récessive caractérisée par une ichtyose congénitale prurigineuse, une di- ou tétraplégie spastique et un retard mental. Il est dû à un déficit en deshydrogénase des aldéhydes gras, enzyme du métabolisme lipidique provoquant l’accumulation tissulaire d’alcools gras et de leucotriènes B4. A l’IRM cérébrale, il est noté une dysmyélinisation non spécifique alors que la spectroscopie de RMN montre deux pics lipidiques orientant le diagnostic. Un inhibiteur de la synthèse des leucotriènes, le zileuton a récemment été proposé dans le SLS parce qu’il éviterait l’accumulation tissulaire de leucotriènes B4 et de leurs métabolites. Nous rapportons les cas de trois patients âgés de 5, 6 et 15 ans traités par zileuton, suivis sur le plan cutané, moteur, cognitif, biologique, électrophysiologique ainsi qu’en IRM cérébrale et spectroscopie de RMN. Après deux ans de traitement, aucun effet secondaire n’a été rapporté. Une efficacité a été observée sur le prurit et la qualité de vie des deux plus jeunes patients. Par contre, aucun changement n’a été constaté sur les symptômes neurologiques ni sur les résultats de potentiels évoqués, d’IRM cérébrale ou de spectroscopie de RMN. En conclusion, le zileuton semble être une molécule intéressante dans le SLS, particulièrement sur les effets périphériques des leucotriènes B4 comme le prurit, permettant d’améliorer la qualité de vie des patients. En revanche, aucune efficacité neurologique n’a été observée à deux ans de traitement, probablement par défaut de passage de la barrière hémato-encéphalique. 19 e congrès - 45 - POSTeR N°19 POSTeR N°20 SYNDROME DE MOHR-TRANEBJAERG DANS UNE FAMILLE AFRO-ANTILLAISE D’ORIGINE GUADELOUPÉENNE ET DÉCOUVERTE D’UNE NOUVELLE MUTATION. ENCEPHALOPATHIE DE WERNICKE: À PROPOS DE 2 OBSERVATIONS PÉDIATRIQUES henri BATAILLE , Marilyn LACKMy-POrTLIS , Djamel BOUAMAMA , Alain VErLOES . Service de Pédiatrie ChrU Guadeloupe. 2 Unité de Génétique Médicale ChrU Guadeloupe. 3 Pr de Génétique hôpital robert Debre Sylviane PEUDEnIEr1, Isabelle DESGUErrE2, Laurence hErTz PAnnIEr3, Philippe MérIOT4, nadine JAy1, nadège DELAPErrIèrE1. 1: Pôle de la Femme, de la Mère et de l’Enfant, 4: Service de radiologie et Imagerie Médicale, 2: Service de neuropédiatrie, 2: Service de radiologie et Imagerie Médicale, necker Enfants Malades, Paris Pédiatrie CHRU Guadeloupe 97158 PoNTE À PiTRE Pôle de la femme, de la Mère et de l’Enfant Hôpital Morvan 29609 BREST (1) (2) (1) (3) 1 L’encéphalopathie de Wernicke est une pathologie neurologique sévère secondaire à un déffcit en vitamine B1. Justine, 14 ans, présente une maladie de Crohn. La nutrition parentérale, débutée lors d’une poussée, permet une amélioration de quelques jours puis apparition de vomissements, nystagmus, baisse de la vision, fluctuations de la conscience, hypoacousie. Baptiste, 6 ans, est suivi pour un déffcit immunitaire (SCID). Il est en nutrition exclusive depuis 2 ans. Une ataxie avec somnolence et nystagmus s’installent en quelques jours sans perturbation du bilan métabolique ou infectieux. Dans les deux cas, l’IRM cérébrale, avec une atteinte sélective des tubercules quadrijumeaux en hypersignal T2 et Flair fait évoquer le diagnostic d’encéphalopathie de Wernicke. Un traitement par thiamine IV permet la récupération clinique complète en quelques jours. L’encéphalopathie de Wernicke peut être observée lors de malabsorption, de malnutrition ou de nutrition parentérale non supplémentée en vitamine B1. Dans nos deux observations, les symptômes sont apparus quelques jours après la non supplémentation ou l’arrêt de la vitamine B1. Le diagnostic est difficile chez l’enfant car la triade clinique est rarement complète et il n’existe pas d’acidose lactique ou de cardiomyopathie aiguë comme chez le nourrisson. La topographie des lésions cérébrales en IRM est évocatrice et doit être connue. Des séquelles neurologiques et des décès peuvent être observés lorsqu’il existe un retard au traitement. CONCLUSIONS : (1) Ne pas méconnaître ce diagnostic chez l’enfant. (2) Intérêt de l’IRM cérébrale surtout si la triade clinique est incomplète. (3) L’encéphalopathie de Wernicke est une urgence thérapeutique Le syndrome de Mohr-Tranebjaerg (MTS) ou Deafness-Dystonia Syndrome (DDS) est une maladie neurodégénérative rare, génétique récessive liée à l’X, débutant par une surdité centrale apparaissant dans l’enfance, généralement avant 10 ans. Elle se complique progressivement de troubles dystoniques, d’un retard mental, de troubles du comportement, de troubles visuels. La maladie est en rapport avec une mutation du gèneDDP1/TIMM8A, situé en Xq22. Cette mutation provoque l’ inactivation de la protéine TIMM8A ou son absence complète entrainant un dysfonctionnement indirect de la chaine respiratoire mitochondriale.En 2007, Onze mutations étaient rapportées correspondant à quarante quatre patients issus de 15 familles. Nous rapportons trois nouveaux cas de MTS dans une famille Guadeloupéenne permettant l’identiffcation d’une nouvelle mutation faux-sens conffrmant le rôle de TMM8A. En 2005, l’évocation du diagnostic de MTS chez un garçonde 10 ans, nous a conduits à étudier la famille. Trois sujets symptomatiques ont été identiffés:le garçon de 1o ans et ses 2 oncles maternels âgés de 34 et 41 ans. Les investigations génétiques ont permis la découverte d’une nouvelle mutation faux-sens du codon 44. L’enfant décède début 2008 dans un tableau dystonique généralisé et sévère avec complication asphyxique. La variabilité phénotypique au sein d’une même famille est rapportée dans la littérature. Les facteurs de cette variabilité pourraient être d’ordre environnemental, ou liés à une hérédité de type oligogénique ou en rapport avec une interaction entre les diffiérentes protéines interagissant au sein de la membrane mitochondriale. 19 e congrès - 46 - POSTeR N°21 POSTeR N°22 SYNDROME DE NOONAN ET CHÉRUBISME : PREMIER CAS PÉDIATRIQUE EN RAPPORT AVEC UNE MUTATION SOS-1 UN TROISIEME GENE IMPLIQUE DANS LE SYNDROME DE RETT VARIANT CONGENITAL : UN NOUVEAU CAS DE MUTATION NON SENS DANS LE GENE FOXG1 CHEZ UNE PATIENTE EN FRANCHE-COMTE Dorison n. (1), Beneteau C. (2), Cave h. (3), Ginisty D. (4), Billette De Villemeur T. (5). (1)(5) Service de neuropédiatrie hôpital Trousseau, Paris. (2) Service de Médecine Infantile III et Génétique Clinique hôpital d’Enfants, nancy. (3) Département de Génétique, hôpital robert Debré, Paris. (4) Service de Stomatologie, hôpital Saint-Vincent de Paul, Paris AMSALLEM D*, MyArA L*, BrOChE A*, PârIS C*, CATTIn F**, JOnVEAUx P***, PhILIPPE C***. *neuropédiatrie, hôpital St Jacques, Besançon. **neuroradiologie, hôpital Jean Minjoz, Besançon. ***Laboratoire de Génétique, hôpital Brabois, nancy Neuropédiatrie - Hôpital Trousseau 26 Avenue du dr Arnold Netter 75012 PARiS Pediatrie 1 - CHU Saint Jacques 2 Place Saint Jacques 25000 BESANçoN En Franche-Comté, douze patientes présentent un syndrome de Rett (SR). Le gène MECP2 est impliqué pour 7 d’entre elles: 6 mutations ponctuelles (5 non sens et 1 faux sens) et une délétion terminale. Aucune mutation n’est retrouvée pour le gène CDKL5. Une patiente présente une mutation non sens (c.924G>A – p.Trp308X) dans le gène FOXG1 (forkhead box G1), situé sur le chromosome 14 et récemment impliqué dans la forme congénitale du SR (Ariani et al, J Hum Genet 2008). Il s’agit de la 3ème observation rapportée de mutation ponctuelle entraînant un codon stop prématuré associée à un SR congénital. FOXG1 code un répresseur transcriptionnel qui favorise la multiplication des progéniteurs neuronaux et limite leur diffiérenciation. Il est impliqué dans le développement du cortex télencéphalique et des hippocampes, au stade fœtal mais aussi postnatal. Notre patiente, âgée de 22 ans, est née à terme avec des paramètres auxologiques normaux. Le retard, la microcéphalie progressive apparaissent à 4 mois, avec un strabisme, des pleurs très marqués et des mouvements choréiques d’agitation. Les autres signes sont ceux du SR classique. L’épilepsie apparue la 2ème année est sévère. Le langage et la marche ne sont pas acquis. Le suivi orthopédique classique n’a pas comporté de chirurgie malgré 2 fractures. Les troubles de déglutition retentissent sur le poids (-2DS) mais pas sur la taille (-0,5DS). Cette observation permet d’évoquer les signes cliniques communs, les corrélations génotypes phénotypes pour les 3 gènes du SR et de souligner les signes cliniques incitant à l’étude de FOXG1. Le chérubisme est une dysplasie fibro-osseuse du maxillaire et de la mandibule débutant dans l’enfance, responsable d’un gonffement des maxillaires ; une mutation SH3BP2, de transmission autosomique dominante est fréquemment retrouvée. Des lésions similaires à type de granulomes giganto-cellulaires multiples ont été mises en évidence chez des patients ayant un syndrome de Noonan par mutation PTPN11. Notre patient a consulté à 11 ans en neuropédiatrie pour des troubles spécifiques des apprentissages à type de dyslexie sans retard mental (QI 93). Le diagnostic de syndrome de Noonan a été suspecté devant la dysmorphie faciale associée à une taille limite, et a été confirmé par l’étude génétique retrouvant une néomutation de SOS1. Les examens radiologiques réalisés en raison de mal-implantations dentaires ont mis en évidence des lésions kystiques multiloculaires radiotransparentes bilatérales et symétriques des mandibules et des maxillaires. Il n’y avait pas de gonffement du visage. L’histologie des lésions obtenue après une intervention stomatologique conservatrice est compatible avec le diagnostic. Il s’agit du premier cas de cherubisme associé à une mutation SOS-1, cette atteinte n’étant donc pas spécifique des patients ayant une mutation PTPN11, mais plutôt la conséquence d’un dysfonctionnement de la voie RAS/MAPK. 19 e congrès - 47 - POSTeR N°23 POSTeR N°24 L’AMYOPLASIA CAUSÉE PAR UN DÉFAUT D’INDUCTION DES MUSCLES APPENDICULAIRES NYSTAGMUS PRÉCOCE AU COURS D’UN SYNDROME D’ANGELMAN. C ESPIL-TArIS(1(, S MEyEr-WITTE(1(, M hUSSOn(1(, JM PEDESPAn (1(. (1)Service de neurologie de L’enfant et de L’adolescent hôpital des Enfants, ChU Bordeaux, 33076 Bordeaux y. CAPrI 1,2, E. EyMArD-PIErrE 1, C. SArrET 1 AM. BEAUFrèrE 3, C. BOMMELAEr 2, C. FrAnCAnnET 2, A. TAnGUy 4,5, DESBIEz 6, K. JAGLA 1, O BOESPFLUG-TAnGUy 1,2,5. Institution 1 InSErM, UMr 931, GrED, Faculté de Médecine, Clermont-Ferrand, France. 2 ChU de Clermont-Ferrand, Service de Génétique Médicale, Centre de référence des Maladies neuromusculaires de l’Enfant. 3 ChU de Clermont-Ferrand, Service de Foeto-Pathologie et Anatomopathologie. 4 ChU de Clermont-Ferrand, Service de Chirurgie Infantile. 5 Université de Clermont, Faculté de Médecine, Clermont-Ferrand, France. 6 Centre Médical Infantile de romagnat Neurologie Pédiatrique - Secrétariat de Neurologie Pédiatrique HdE - CHU Bordeaux Place Amélie Raba Léon 33076 BoRdEAUx GREd iNSERM U931 - faculté de Médecine - BP 38 28, Place Henri dunant 63001 CLERMoNT fERRANd CEdEx Nous rapportons le cas de deux enfants atteints d’un syndrome d’Angelman dont la présentation clinique initiale très précoce a été celle d’un nystagmus et d’un retard global. Le premier enfant a été diagnostiqué à l’âge de 3 mois devant un nystagmus associé une discrète hypotonie, le deuxième présentait un tableau identique avec amblyopie à 5 mois mais le diagnostic a été plus tardif lors de la survenue à 4 ans de crises sous la forme de myoclonies et d’absences et ce devant l’absence de signes typiques auparavant (rires immotivés, cassure de la courbe de PC, dysmorphie, tracé EEG). Peu de revue de la littérature se sont attachées aux manifestations ophtalmologiques du syndrome d’Angelman. Les anomalies oculaires fréquemment rapportées sont une hypopigmentation irienne (79%) ou choroïdienne (70%), un strabisme non spéciffque (44%) ou des troubles de la réfraction. Beaucoup plus rarement ont été rapportés un nystagmus, une atrophie optique, une réponse pupillaire lente, une rétinopathie pigmentaire ou des réponses d’asymétrie croisée sur les PEV. Ces manifestations ophtalmologiques s’associent généralement aux signes cliniques typiques et plus connus de ce syndrome. Nos deux observations ont la particularité de souligner la survenue rare et précoce d’un nystagmus inaugural dans ce syndrome et la difficulté diagnostique posée lorsque le tableau ophtalmologique est au premier plan. Elles justiffent d’évoquer plus fréquemment le diagnostic d’un syndrome d’Angelman devant un tableau ophtalmologique et pose le problème du rôle du gène UBE3A dans la rétine et la choroïde et leurs conséquences sur la maturation des vois visuelles L’amyoplasia congenita est la plus fréquente forme d’arthrogrypose congénitale. Cette pathologie rare et sporadique est caractérisée par des déformations articulaires présentes à la naissance, associées à une hypoplasie des muscles appendiculaires (muscles des membres). Il n’y a pas de malformation associée, ni de retard mental. La physiopathologie de ce syndrome n’est pas encore élucidée et une origine musculaire, neurologique ou vasculaire restent évoquées. Nous avons étudié le cas d’une jeune fflle atteinte d’amyoplasia, 5ème enfant d’un couple non consanguin d’origine algérienne; à la naissance, elle présentait des contractures multiples et une quasi-absence de masse musculaire des membres. À 6 ans son développement psycho-intellectuel était normal. La biopsie musculaire et l’IRM conffrment la faible quantité de muscles appendiculaires, remplacés par de la graisse alors que les muscles paravertébraux sont normaux. Notre hypothèse était que l’amyoplasia pourrait être liée à un trouble de l’induction des muscles appendiculaires. Nous avons séquencé 6 gènes candidats importants au cours de la myogénèse : PAX3, FGFR4, LBX1, CXCR4, SIX1 et MOX2. L’invalidation de ces gènes très conservés chez les vertébrés entraîne un défaut de développement musculaire. Le séquençage des régions codantes de ces 6 gènes à partir de l’ADN génomique de la patiente a mis en évidence 2 variations de séquence non répertoriées : l’une sur le gène SIX1 et l’autre sur LBX1. Nous avons éliminé l’implication des gènes PAX3, CXCR4 et MOX2, et le séquençage de certains fragments reste en cours. D’autres travaux expérimentaux sont nécessaires pour conclure au caractère délétère de ces variations. 19 e congrès - 48 - POSTeR N°25 POSTeR N°26 INFLUENCE DES OBJETS BRILLANTS NON IDENTIFIÉS (OBNI) SUR LES TROUBLES D’APPRENTISSAGE DANS LA NF1 CHEZ L’ENFANT SYNDROME D’HYPOGLYCOSYLATION DES PROTÉINES (CDG) 1K À PROPOS DE 4 CAS (2,3,4) (1,2,3) (5) ALTUzArrA C1, DUPrE T2, VUILLAUMIEr-BArrOT S2, nAPUrI S3, BAnErIAS C4, FEUILLET F5, VALAyAnOPOULLOS V6, SADOU yAyE h1, OrBEGOzO J1, AMSALLEM D1, PLOUIn P7, DULAC O4, , ChEILLAn D8, DE LOnLAy P6, MOOrE SEh9, SETA n2. 1-Pédiatrie 1 et unité d’électrœncéphalographie hôpital Saint Jacques ChU de Besançon. 2-APhP, Biochimie Métabolique et Cellulaire, hôpital Bichat, Paris. 3-neuropediatrie, ChU, rennes. 4APhP, hôpital necker, neurométabolisme. 5- Centre de référence de maladies héréditaires du métaboliques du ChU de nancy. 6- APhP, hôpital necker, Centre de référence de maladies héréditaires du métaboliques. 7- APhP, hôpital necker, Electro-encéphalographie. 8- Laboratoire de maladies héréditaires du métabolisme Groupement hospitalier Est. hospice Civil de Lyon (5) ChABErnAUD C. , DESEILLE-TUrLOTTE G. , BArBIEr C. , SIrInELLI D. , COTTIEr J-P.(4,5), BArThEz M-A.(1,2,3), CASTELnAU P.(1,2,3,4). (1) Unité de neurologie Pédiatrique - hôpital Clocheville - ChU de Tours, France; (2) Centre de référence des Troubles du Langage et des Apprentissages - hôpital Clocheville - ChU de Tours, France; (3) réseau nF1- Tours - région Centre - ChU de Tours, France; (4) InSErM U930 - Tours, France; (5) radiologie Pédiatrique et neuroradiologie – Pôle D’imagerie - ChU de Tours, France. Neuropédiatrie Hôpital d’Enfants Gatien de Clocheville 49 Bd Béranger 37000 ToURS Les syndromes d’hypoglycosylation des glycoprotéines (CDG) sont des erreurs innées du métabolisme affectant la synthèse des chaînes glycanes, de transmission autosomique récessive. Nous rapportons les quatre cas de CDG Ik diagnostiqués en France. Objectifs : 50% des enfants atteints de neurofibromatose de type 1 (NF1)développent des difficultés d’apprentissage source de handicaps préjudiciables. 60% des patients NF1 présentent des signaux à l’IRM cérébrale, appelés Objets Brillants Non Identifiés (OBNI). Cette étude visait à préciser les difficultés cognitives des enfants atteints de NF1 et à déterminer si les OBNI sont corrélés à ces troubles notamment ceux situés dans la région thalamo-striée. Sujets et méthodes : 39 enfants de 6 à 15 ans ont été inclus. Les capacités cognitives ont été évaluées à l’aide de tests d’intelligence, visuo-spatiaux et attentionnels. Chaque patient a bénéficié d’une IRM pour caractériser leurs OBNI. 3 groupes ont ainsi été identifiés : OBNI(n=13) et OBNI+ (n=26) incluant la présence localisation thalamo-striée (n=19). Résultats : Les performances cognitives des enfants sans OBNI étaient normales tandis que le QI total, le QI verbal et la copie de la figure de Rey étaient diminués dans le groupe OBNI+ (p<0.05). Par comparaison au reste de la population, les enfants porteurs d’OBNI thalamo-striés avaient des scores encore inférieures pour tous les indices de QI et pour la figure de Rey (p<0.05). Conclusions : Les sujets NF1 ont un profil cognitif comparable à la population générale tandis que ceux porteurs d’OBNI ont des performances intellectuelles et visuo-spatiales significativement diminuées. La localisation thalamo-striée a l’impact le plus fort. Nos résultats suggèrent qu’un dysfonctionnement global de ce réseau existe lorsque des OBNI sont présent dans la région thalamo-sriée. 19 L’âge au diagnostic des enfants, trois filles et un garçon, était compris entre 2 et 7 ans. Tous les enfants présentaient une hypotonie ; 3 enfants, une épilepsie réfractaire et 2 enfants, une dysmorphie faciale. Deux enfants avaient une atteinte hépatique et 1 autre, des perturbations du bilan immunologique. Un enfant est décédé à 4 ans de complications respiratoires. Le diagnostic biochimique a comporté la mise en évidence des anomalies de glycosylation de plusieurs N-glycoprotéines par western-blot. Après élimination des CDG Ia et Ib, la recherche de l’étape bloquante s’est faite par incorporation de sucres activés radiomarqués sur fibroblastes de peau des enfants en culture ; l’étude du métabolisme de la glucosamine tritiée a révélé une accumulation de GlcNac(2)PP-dolichol. L’étude enzymatique de ß 1,4 mannosyl transférase, enzyme dont le déficit conduit à l’accumulation observée, est en cours. L’analyse du gène codant pour cet enzyme, hALG1, a mis en évidence pour chaque patient une homozygotie ou une hétérozygotie composite, confirmée par l’étude chez les parents respectifs (8 mutations dont 6 nouvellement décrites). Le CDG 1k est à l’origine d’une atteinte neurologique sévère associant une épilepsie réfractaire et une hypotonie. La corrélation avec les quatre cas déjà décrits en Europe montre des phénotypes similaires sans corrélation génotypique. e congrès - 49 - 19 e congrès - 50 - SeSSION POSTeRS Modérateurs : Patrick BErqUIn et yves ChAIx Groupe 3 > Troubles cognitifs et Comportementaux Posters de 27 à 39 19 e congrès - 51 - POSTeR N°27 POSTeR N°28 UNE EXPÉRIENCE DE CRÉATION D’UNITÉ MOBILE D’EVALUATION ET DE SUIVI DES HANDICAPS (UMESH 76) NEURODEV : RÉSEAU DES TROUBLES DU NEURODÉVELOPPEMENT : UN EXEMPLE D’OPTIMISATION DU CIRCUIT PATIENT DANS LE NORD DE LA FRANCE. P rOPPEnnECK, F BEUrET-BLAnqUArT Centre régional de Médecine Physique et de réadaptation «Les herbiers» D JUzEAU(1), C LE GOFF(1), M-P LEMAîTrE(2), B BOUrGOIS(2), C MAWArT(1),C nEIrynCK(1), LOUIS VALLéE(2). (1) réseau neurodev, Lille; (2) Centre régional de Diagnostic des Troubles d’Apprentissage (CrDTA), Lille CRMPR «Les Herbiers» 111 Rue Herbeuse 76230 BoiS GUiLLAUME Réseau Neurodev 150 Rue du docteur Yersin 59120 LooS En accord avec les objectifs du SROS 2000/2004, le Centre Régional de Médecine Physique et de Réadaptation (CRMPR) “Les Herbiers”a créé en septembre 2001 une Unité Mobile d’Evaluation et de Suivi des Handicaps (UMESH 76). Cette unité, composée d’un médecin de Médecine Physique et de Réadaptation (MPR), de 2 ergothérapeutes et d’une secrétaire médicale, a pour mission de se déplacer sur le lieu de vie du patient pour évaluer les besoins en rééducation et en réadaptation, conseiller et orienter si besoin vers les structures adaptées, en concertation avec la personne elle-même, les professionnels de santé et les partenaires présents sur le terrain. L’équipe intervient auprès de toute personne présentant un handicap moteur associé ou non à des troubles neuropsychologiques, incluant les personnes polyhandicapées, sans limite d’âge et résidant dans un rayon de 50 kilomètres de Rouen. Depuis sa création, l’UMESH 76 est intervenue auprès de plus de 1500 personnes. 80% d’entre elles présentent une pathologie neurologique invalidante. Les demandes d’intervention portent sur une évaluation des besoins de la vie quotidienne,sur un bilan médical en rééducation, sur le choix d’aides techniques et sur l’aménagement du domicile.Une collaboration étroite s’est instaurée avec la neuropédiatrie pour les enfants présentant une maladie neuromusculaire, une inffrmité motrice cérébrale ou un polyhandicap. Les demandes portent essentiellement sur l’accessibilité du logement familial. L’activité rapidement croissante de cette structure dans une région où aucun service similaire n’existait montre que la demande était effiectivement latente et que sa mise en place a répondu à un réel besoin. Dans une région de 4 Millions d’habitants en déffcit de moyens de soins, le réseau Neurodev a fédéré les professionnels de santé et les associations de familles pour une aide au diagnostic et au suivi thérapeutique des troubles du neurodéveloppement. Les objectifs sont : (1) Organisation de consultations de neuropédiatrie et bilans neuropsychologiques dans les hôpitaux dépourvus de ces compétences. (2) Mise en place d’un correspondant local dans chacune des 15 zones de la région pour l’écoute des familles. (3) Comités de professionnels dans les 15 secteurs pour coordonner les actions des professionnels du soin (libéral et hospitalier), médicosocial et associatif. (4) Organisation de formation avec le centre régional des troubles d’apprentissage pour les professionnels médicaux et paramédicaux. (5) Fiches « parcours de soins de l’enfant » élaborées et testées en 2008. (6) Mise en place de protocole de soins, de conduite à tenir dans l’épilepsie et les troubles d’apprentissage. résultats 2007 : 450 familles accompagnées, trois formations pour les pédiatres libéraux, cinq pour le secteur médicosocial, quinze correspondants locaux effiectuent une permanence hebdomadaire. Partenariat avec les MDPH, PMI et l’Education Nationale. Le métier nouveau de « correspondant local », sorte de « case manager », commence à trouver sa place parmi les travailleurs sociaux, pour l’élaboration du diagnostic et l’accompagnement dans la recherche de solutions adaptées pour l’enfant. Les familles du Nord de la France ont accès à des prestations dont la qualité est améliorée par un travail pluridisciplinaire organisé en réseau de santé au niveau régional. 19 e congrès - 52 - POSTeR N°29 POSTeR N°30 STIMULATION INTENSIVE D’ENFANTS DYSLEXIQUES ; COMPARAISON AVEC UNE PRISE EN CHARGE BIHEBDOMADAIRE. ETUDE DE CAS. INTÉRÊTS ET LIMITES D’UNE PRISE EN CHARGE ORTHOPHONIQUE AXÉE SUR LE DÉVELOPPEMENT DES COMPÉTENCES MÉTAMORPHOLOGIQUES D’ENFANTS DYSLEXIQUES SCOLARISÉS EN CM1 ET CM2 : ÉTUDE DE CAS A LEMAITrE, AC ASSELIn, M hUSSOn. Centre de référence des Troubles Spécifiques du Langage. ChU Bordeaux Neuropédiatrie - Hôpital des Enfants Pellegrin Place Amélie Raba Léon 33076 BoRdEAUx CEdEx S BErGErOn, M hUSSOn. Centre de référence des Troubles Spécifiques du Langage ChU Bordeaux Neuropédiatrie - Hôpital Pellegrin Enfants Place Amélie Raba Léon 33076 BoRdEAUx CEdEx L’un des questionnements actuels en terme de prise en charge des enfants dyslexiques est celui de la stimulation intensive, qui fait l’objet de recommandations et d’une ébauche de consensus parmi les chercheurs. Pourtant, peu de données évoquent le bénéfice concret qu’elle apporte, en comparaison à des prises en charge de fréquence plus classique. Partant de ce constat, notre étude émet l’hypothèse qu’un entraînement spécifique, axé sur la conscience phonologique et le décodage en lecture, sera plus effcace dans le cadre d’une intervention intensive (cinq séances par semaine) que dans le cadre d’une prise en charge bihebdomadaire. L’étude de cas proposée concerne quatre enfants dyslexiques présentant des troubles phonologiques : deux sont rencontrés de manière intensive, les deux autres à une fréquence bihebdomadaire, et ce pour une durée totale de vingt séances. L’étude tente de mettre en évidence des diffiérences quantitatives et qualitatives dans l’évolution des enfants en fonction de ces deux types d’interventions, mais également de comprendre ce qui pourrait expliquer ces diffiérences éventuelles. Les résultats obtenus aux diffiérents bilans montrent effiectivement que la prise en charge intensive a occasionné une évolution plus importante des compétences lexiques des enfants que dans le cadre de la prise en charge bihebdomadaire. Ces diffiérences s’expliquent par ailleurs par les modalités particulières et les dynamiques bien distinctes qui se mettent en place lors de ces deux types de prise en charge. La recherche permet donc de conclure sur l’effcacité d’une intervention intensive et de son intérêt pour la prise en charge orthophonique d’enfants dyslexiques 19 De récentes études ont mis en évidence que les compétences morphologiques et les capacités de traitement morphémique en lecture des enfants dyslexiques étaient relativement préservées au regard de leur déficit phonologique. S’est alors posée la question du rôle possible de ces habiletés et de leur renforcement dans le développement d’une stratégie de lecture compensatoire. Une expérience menée auprès de 41 collégiens dyslexiques de 5ème a démontré qu’un entraînement à l’analyse morphologique avait amélioré le décodage en lecture sans progression significative du niveau de compréhension. Nous présentons ici une étude similaire menée auprès de quatre enfants dyslexiques de CM1 et CM2. Le contenu et les modalités de suivi ont été adaptés aux exigences d’une rééducation orthophonique. Nous rendons compte de l’évolution détaillée de deux prises en charge. Nos observations cliniques et les progrès relevés dans les domaines du décodage et de la compréhension nous conduisent à conclure que le développement des compétences métamorphologiques constitue un nouvel axe de rééducation orthophonique. e congrès - 53 - POSTeR N°31 POSTeR N°32 APPLICATION DE LA BREV’ (BATTERIE RAPIDE D’ÉVALUATION DES FONCTIONS COGNITIVES) À UNE POPULATION D’ENFANTS PRÉSENTANT UNE PRÉMATURITÉ ENTRE 32 ET 34 SEMAINES D’AMÉNORRHÉE. DEVELOPPEMENT DU CENTRE ET DU RESEAU LANGAGE EN REGION FRANCHE-COMTE : STRATEGIE D’EVOLUTION ET RESULTATS AMSALLEM D*, CAMPELLO M*, GrUSzKA S, BALLOT A, SOLEILLAnT M, GErArD-MELET n, rEVAUD E, rOPErS G, PârIS C, KhAyAT n*. *neuropédiatrie, hôpital St Jacques, Besançon DAILLAnD T.fi1), DELAUnAy AC.fi2), COChArD-MArIAnOWSKI C.fi2), FArMEr M.fi3), KErGOArC’h C.fi1), TAKSEr L.fi4), SIzUn J.fi1), PEUDEnIEr S.fi1). (1) Service de Pédiatrie et néonatalogie ChU Brest, France. (2) Service d’Ophtalmologie ChU Brest, France. (3) Service de neuropédiatrie ChU Sherbrooke, québec, Canada. (4) Université de Sherbrooke, québec, Canada Centre du Langage 2 Place Saint Jacques 25000 BESANçoN Service de Pédiatrie CHU Brest 2, Avenue foch 29200 BREST L’activité de neuropédiatrie en Franche-Comté a grandement bénéficié des moyens mis en œuvre par les autorités de tutelle ARH-URCAM pour la création du centre régional pour les enfants atteints de troubles d’apprentissage du langage oral et écrit et du réseau de santé ville-hôpital de même thématique. Leur création est intervenue simultanément en 2004 pour dégager des moyens de fonctionnement suffisants, sur une thématique commune, même si les budgets, les règles et contraintes de fonctionnement sont différents. L’activité réseau impose de rendre régulièrement des comptes sur la programmation des étapes de développement, les objectifs atteints en terme d’activité et de coopération, d’enseignement. En 2006, des moyens supplémentaires ont été consentis pour étendre le réseau régional à l’épilepsie. La reconnaissance du travail accompli s’est concrétisée aussi par la création du groupe handicap en 2007 et par la création de centres de compétence en 2008. Les auteurs rapportent les données essentielles : -l’organisation de l’accueil et des prises en charge dans la région ; la place du centre dans cet organigramme de fonctionnement ; -les données d’activité réactualisées de 2008 (en 2007 : 95 nouveaux patients vus pour le langage et 150 pour l’épilepsie et au total 707 patients depuis 2004) ; -la répartition des âges, les motifs d’adressage et les diagnostics retenus (à signaler la fréquence et la diversité des diagnostics de troubles secondaires du langage) ; -la représentation géographique régionale pour tenir compte des difficultés pour les zones rurales et/ou montagneuses éloignées du CHU. Les difficultés cognitives et motrices sont des complications connues de l’extrême prématurité. Les conséquences neurologiques de la moyenne prématurité sont moins établies. Le but de notre étude est d’évaluer le pronostic cognitif des enfants nés entre 32 et 34 semaines d’aménorrhée. L’outil utilisé est la Brev’. L’étude concerne une population de 37 enfants nés au CHU Brest et pris en charge selon le mode NIDCAP. L’évaluation s’est faite entre 6 et 7 ans. Les résultats sont confrontés aux normes établies de la Brev’. Les résultats montrent des compétences verbales et non-verbales significativement inférieures à celles de la population de référence d’enfants nés à terme. 37 % des enfants examinés présentent une Brev’ pathologique. Parmi ces enfants dépistés suspects de difficultés intellectuelles, 64 % d’entre eux présentent des difficultés cognitives d’allure globale, qu’il conviendrait de confirmer par un examen neuropsychologique plus poussé. La Brev’ est un outil adapté pour le dépistage des difficultés cognitives chez les enfants nés prématurés. Nous proposons la réalisation de la Brev’ chez tous les enfants nés avant 34 semaines d’aménorrhée suspects de difficultés scolaires. L’âge de dépistage proposé est 6-7 ans, entre la fin du CP et le début du CE1. 19 e congrès - 54 - POSTeR N°33 POSTeR N°34 PROFIL NEUROPSYCHOLOGIQUE AU WISC IV CHEZ 60 ENFANTS DYSLEXIQUES ETUDE CHEZ L’ENFANT DE L’IMPACT CÉRÉBRAL D’UNE ACTIVITÉ CULTURELLE : LA LECTURE. M DE CLErCq fi qUAEGEBEUr (1), M GETTO (2), MP LEMAITrE (1), S CASALIS (2), L VALLéE (1). (1) Centre régional de Diagnostic des Troubles D’apprentissage, ChrU, Lille; (2) Université de Lille, nord de France A K MOnzALVO (1), Joël FLUSS(2) Catherine BILLArD(2), Ghislaine DEhAEnE(1). (1) U-562InSErM, neurospin, Saclay; (2)Service de neuropédiatrie hôpital de Bicêtre. CRdTA CHRU - Site Eurasanté Epi de Soil 57, Rue Salvador Allendé 59 12 LooS Neuroimagerie Cognitive 24 Rue Castagnary 75015 PARiS Un certain nombre de d’enfants, 5-15% présentent des difficultés d’apprentissage. Dans notre projet nous avons comparé des enfants normo-lecteurs et dyslexiques, de milieu socio-économique défavorisé ou non, de 9 et 10 ans, soit 4 groupes de 11 ou 12 enfants. Ces enfants ont eu un bilan complet intellectuel général et un bilan spécifique du niveau de lecture, langage oral, capacités phonologiques et de mémoire de travail. Le niveau socio-économique (SES) des parents ainsi que leur familiarité avec l’écrit a été déterminé par un questionnaire. Une première séquence fonctionnelle consiste en la présentation visuelle par blocs de 12 secondes de mots de haute fréquence, de visages, de maisons et de damiers, dans le but d’étudier comment la mosaïque des régions occipito-temporales s’ajuste lors du développement d’une nouvelle expertise visuelle. Une deuxième séquence fonctionnelle en événementiel lent consiste en l’écoute de phrases isolées en français et en japonais avec une tâche de détection de segment permettant de visualiser le réseau linguistique oral. On retrouve une aire visuelle des mots chez les normo-lecteurs de 9-10 ans (comme chez les adultes), dont l’activité est corrélée avec les performances de lecture. Il n’y a pas de différences significatives sur les activations fonctionnelles entre les normo-lecteurs de niveau SES bas et les normo-lecteurs de niveau SES normal ni entre les dyslexiques de SES bas et normal. La région de traitement des visages est plus latéralisée à droite chez les bons lecteurs que chez les dyslexiques. Les échelles de Wechsler sont utilisées auprès d’enfants présentant des troubles du langage écrit comme aide au diagnostic de la dyslexie, pour exclure la déficience intellectuelle. Le WISC III (1996) identifie un QIV inférieur au QIP, et un profil ACID (Kaufman, 1981). Le WISC IV (2005) renouvelle certains subtests et indices, et améliore les propriétés psychométriques. Le profil de résultats au WISC-IV est étudié prospectivement chez les enfants dyslexiques. Soixante enfants, âgés de 8 à 16 ans (moyenne = 11 ; 4 ans), sont diagnostiqués dyslexiques par une évaluation pluridisciplinaire au Centre Régional de Diagnostic des Troubles d’Apprentissages de Lille. L’analyse des performances moyennes au WISC-IV montre un Indice de Mémoire de Travail limite (IMT=75), significativement inférieur aux trois autres indices (p<.01). L’Indice de Vitesse de Traitement, moyen faible (86), est significativement inférieur aux Indices de Raisonnement Perceptif et de Compréhension Verbale, moyens (96). L’IMT est l’indice le plus faible chez 68% des 60 enfants dyslexiques. L’IMT est significativement meilleur chez les 6 enfants présentant une dyslexie de surface (85) que chez les 6 enfants présentant une dyslexie phonologique (69 ; p<.05). La faiblesse des résultats aux épreuves verbales au WISC III chez les dyslexiques n’est pas retrouvée au WISC IV. Cet outil distingue des compétences langagières préservées d’une limitation de l’efficience de la mémoire de travail verbale. Ces résultats appuient la théorie phonologique de la dyslexie ; la différence de résultats selon le type de trouble du langage écrit renvoie à l’hypothèse de déficits multiples dans la dyslexie. 19 e congrès - 55 - POSTeR N°35 POSTeR N°36 INTÉRÊT DE L’EEG EN PÉRIODE NÉONATALE DANS L’ÉVALUATION DU PRONOSTIC PSYCHOMOTEUR DES GRANDS PRÉMATURÉS EPILEPSIE DE L’ENFANT ET DIFFICULTÉS D’APPRENTISSAGE : EVALUATION PROSPECTIVE DE L’ÉVOLUTION DES FONCTIONS COGNITIVES DANS LE CADRE D’UNE PRISE EN CHARGE MULTIDISCIPLINAIRE ET INDIVIDUALISÉE. EXPÉRIENCE DU SESSAD L’ESSOR A LE BIhAnnICfi1), K BEAUVAISfi2), A BUSnELfi3), C DE BArACEfi1), A FUrByfi2). (1) Pédiatrie, Saint-brieuc; (2) neurophysiologie Clinique, Saint-Brieuc; (3) néonatologie, Saint-Brieuc Pédiartrie 10 Rue Marcel Proust 22000 SAiNT-BRiEUC Delphine COSTE-zEITOUn, Sabrina ChMUrA, Irène BEnnOUn, Marie-Christine CLéMEnT et toute l’équipe du SESSAD l’Essor. SESSAD l’Essor (Service d’Education Spéciale et de Soins À Domicile), Paris 15ème SESSAd l’Essor 45 Rue des Bergers 75015 PARiS L’EEG est un outil diagnostique devenu incontournable en médecine néonatale. Son intérêt pronostique est de description plus récente ; il fait l’objet de notre travail Notre étude est rétrospective, portant sur 50 enfants nés avant 30 semaines d’aménorrhée au CH de Saint-Brieuc entre le 1/1/2001 et le 31/12/2003. Ces prématurés sont suivis systématiquement par l’équipe du CAMSP ; les données relatives à leur développement ont été recueillies sur dossier. Leurs EEG ont été relus par 3 électrophysiologistes sans connaissance de leur devenir. Avec un recul moyen de 5 ans, 23 enfants ont un développement normal tandis que 27 ont des difficultés motrices ou cognitives: • 13 enfants présentent des séquelles majeures: retard global(6), troubles praxiques invalidants(2) ou handicap moteur(5). • 14 enfants présentent des séquelles modérées : difficultés verbales(2), praxiques(7) ou les deux(5). Parmi les 155 EEG relus, 50 étaient anormaux : activité de fond immature(43)ou monotone (4), présence de paroxysmes(4), d’une crise(1), d’une asymétrie(3), de décharges thêta diffuses ou occipitales(3). En corrélant EEG et devenir, nous retrouvons 26 vrais positifs, 19 vrais négatifs pour seulement 4 faux positifs et 1 faux négatif. La sensibilité de l’EEG dans le diagnostic prédictif de séquelles est donc ici de 96,3%, sa spécificité de 82,6%. Notre travail illustre l’intérêt de l’EEG néonatal dans l’évaluation du pronostic des grands prématurés ; couplé à la clinique et aux données de l’imagerie, il contribue à repérer les nouveaux-nés les plus à risque de séquelles. 19 La prise en charge des difficultés d’apprentissage et/ou de comportement liées à l’épilepsie de l’enfant reste mal codifiée. La mission du SESSAD-ESSOR, au travers d’une équipe multidisciplinaire, est d’établir un bilan initial, d’assurer une prise en charge et un suivi individualisés intégrant l’environnement familial et scolaire. But de l’étude: évaluer prospectivement l’évolution des troubles cognitifs des enfants suivis. Patients : Depuis 2003, 25 enfants (11 garçons, 14 filles) présentant une épilepsie idiopathique (EI 10 cas) ou non (ENI 15 cas) ont été inclus. Méthodes: A l’admission (T0) puis à 18 mois (T1), les tests neuropsychologiques ont été réalisés: quotient intellectuel verbal (QIV), performance (QIP), Nepsy. Les valeurs de QI, les notes de la Nepsy, les subtests/domaines qui les composent ont été analysés. Pour chaque score (Sc) de ces derniers, un indice de progression (IP) a été créé : ScT1- ScT0/T1-T0, et les valeurs obtenues classées en progression normale (0,8-1,2), accélérée (>1,2), ralentie (<0,8). Résultats: Quatorze enfants avaient un recul de 18 mois. Le groupe EI présentait un âge de début d’épilepsie et d’admission supérieurs (p<0,03). L’analyse comparative des valeurs (QI, Nepsy) montre une progression harmonieuse globalement et significativement meilleure en « Attention et fonctions exécutives » dans le groupe EI (p= 0,02). L’analyse des IP confirme la progression normale voire accélérée sauf dans le subtest « complètement d’images ». Conclusion: Le maintien dans l’environnement familial et scolaire, avec une prise en charge individualisée, semble donc compatible avec une progression harmonieuse voire un rattrapage des acquisitions attendues selon l’âge. e congrès - 56 - POSTeR N°37 POSTeR N°38 SCOLARITE ET EPILEPSIE ÉVALUATION D’UNE ACTION DE PROMOTION DE LA SANTÉ POUR L’ÉMERGENCE DU LANGAGE AUPRÈS DE PARENTS DE JEUNES ENFANTS CONTRIBUTION AU VOLET PRÉVENTION DU RETARD DE LANGAGE DU RÉSEAU SANTÉ LANGAGE EN GIRONDE J. Lefranc(1), S.napuri(2), C.allaire(2), J. Chaperon(3), r.garlantézec(3), S.peudenier(1). 1 ChU Brest, Pédiatrie ; 2 ChU rennes, Pédiatrie ; 3 ChU rennes, Santé Publique. 4 ChU Brest, Santé Publique Pédiatrie 5 Avenue foch 29609 BREST A. POULIChET(1(, M. ABBADIE DE nODrEST D’(2(, S. MAUrICE)TISOn(3(, V. FLUrIn(4(. (1) Service de Pédiatrie, rochefort; (2) école d’orthophonie, Bordeaux; (3) ISPED, Bordeaux; (4) CAMSP; Bordeaux Pédiatrie 16 Rue du dr Peltier 17301 RoCHEfoRT CEdEx Introduction : Le pronostic cognitif à long terme de l’épilepsie de l’enfant est incertain, variable au sein d’un même type. Notre étude s’est intéressée aux conséquences sur le devenir intellectuel d’enfants épileptiques en se basant sur leur cursus scolaire. Matériels et méthodes : Inclusion prospective de 205 enfants ayant présenté une première crise d’épilepsie dans le district de Rennes entre mai 1994 et avril 1998. Recueil des données en 2000 puis 2006 de façon rétrospective. Trois groupes ont été réalisé pour le cursus scolaire : normal, adapté (CLISS, SEGPA), institution (IME, CEM…). L’analyse statistique a été réalisée avec le système SAS. ‘Invitation au Langage’ est une action de sensibilisation de parents crée en s’appuyant sur les connaissances théoriques et sur l’expérience des différents acteurs du Réseau, au sujet de l’importance des relations précoces parents enfant dans l’émergence du langage. objectif : favoriser les relations parents enfant et changer le comportement des parents facilitant l’émergence du langage. résultats : 107 enfants (52%) ont récidivé et sont épileptiques. 185 enfants ont été suivi dont 98 épileptiques (30 symptomatiques, 51 idiopathiques et 17 indéterminées). Les enfants ayant présenté une première crise d’épilepsie ont moins de dificultés scolaires que les enfants épileptiques (p<0,0001). Une épilepsie symptomatique entraîne de façon signiffcative plus de dificultés scolaires (p<0,0001). Plus une épilepsie débute tôt, plus elle est délétère pour le cursus scolaire (p<0,0067). Absence de résultats exploitables sur le plan scolaire entre les enfants ayant présenté une seule crise d’épilepsie et les enfants ayant une épilepsie idiopathique. Matériel et méthode : Cette action comporte la projection d’une vidéo « les clés du langage » retraçant le développement du langage de la naissance à 4 ans à travers des scènes d’échange de la vie quotidienne entre parent et enfant, suivi de l’animation d’un groupe de parole par un pédiatre et un orthophoniste, et s’adresse à 193 parents dans 28 lieux d’accueil petite enfance et maternité. L’analyse de l’impact de l’action s’est faite à partir de compte-rendus de session des animateurs et de questionnaires téléphoniques des parents à 1 mois. conclusion : Les apprentissages sont d’autant plus touchés que l’épilepsie est symptomatique et débute précocement. Ces données ne se basent que sur un cursus scolaire et non sur des tests psychométriques objectifs mais apportent des données épidémiologiques françaises. résultats : Accueil des sessions favorable pour 99% des parents, 69% ont estimé pouvoir facilement poser des questions, 75% adhèrent aux messages de l’action, 39% ont changé leur comportement avec leur enfant 1 mois après, et 80% estiment pouvoir parler plus facilement du retard de langage avec leur médecin suite à la session. conclusion : Invitation au langage initie un changement de comportement des parents favorisant l’émergence du langage, et contribue ainsi par sa généralisation au département, au volet prévention du Réseau Santé Langage en Gironde. 19 e congrès - 57 - POSTeR N°39 EVALUATION INTELLECTUELLE ET VISUO-SPATIALE CHEZ DES ENFANTS TRANSPLANTES HEPATIQUES SUITE A UNE ASTRESIE DES VOIES BILIAIRES rosa ySSAADfiFESSELIEr1,2, Laurence LIOnfiFrAnçOIS3, Vania hErBILLOn4, Christine rIVET2, Anne-Sophie BrUnET2, habiba yAnTrEn2, Muriel BOST1, Alain LAChAUx1,2. 1 Centre de référence des maladie rares, maladie de Wilson, service, Lyon. 2 Service hépatoGastro-Entérologie, hôpitalFemme Mère Enfant, Bron, France, Centre de compétences des atrésies des voies biliaires. 3 Service de neurologie pédiatrique, hôpital Femme, Mère Enfant, BrOn, France. 4 Service Epilepsie, Sommeil et Explorations Fonctionnelles neurologiques Pédiatriques, hôpital Femme Mère Enfants, Bron, France Introduction. Une évaluation intellectuelle et visuo-spatiale a été effectuée chez des enfants transplantés hépatique suite à un diagnostic d’une Atrésie des Voies Biliaires AVB. Méthode. L’âge minimum des 13 enfants transplantés hépatiques participant dans cette étude était de 6 ans. La transplantation a été effectuée depuis 9.2 ans en moyenne. Les performances intellectuelles étaient évaluées avec la batterie Wechsler Intellectual Scale for Children 4ème édition (WISC-IV) . Nous avons évalués : le Quotient Intellectuel Total (QIT), l’Indice de compréhension verbale (ICV), l’Indice de Raisonnement perceptif (IRP), l’Indice de Mémoire de Travail (IMT) et l’Indice de Vitesse de Traitement (IVT). Le test de la ffigure de REY en copie a permis l’évaluation visuo-spatiale. statistiques : Le logiciel SPSS et Excel ont été utilisés dans cette analyse. Nous avons utilisé les test de la somme des rangs de Wilcoxon, le t de Student et le r de Spearman. Les performances des enfants TH ont été comparées aux valeurs normales des deux tests : WISC-IV et Figure d eREY. résultats. Les enfants transplantés hépatiques évalués en moyenne 9 ans après la TH ont réalisé des scores dans la norme dans les QIT, ICV, IRP et le IVT. Cependant, leur performances étaient signifficativement en dessous de la normes quand à la l’IMW et la Figure de REY en copie. Une corrélation négative entre le taux de bilirubine et l’IRP est observée. On ne retient pas de différence entre l’IRP et l’ICV. conclusions. Les enfants continuent à récupérer sur le plan cognitif longtemps après la TH. Cependant, les résultats de la présente étude révèlent des difficultés à long terme après la TH dans les domaines de la mémoire de travail et le domaine visuo-spatial. Le taux de bilirubine post-opératoire prédit l’IRP et tend à prédire l’IMT. Mots clefs : transplantation hépatique, évaluation intellectuelle, performances visuo-spatiales 19 e congrès - 58 - SeSSION POSTeRS Modérateurs : Marc TArDIEU et Sylviane PEUDEnIEr Groupe 4 > Maladies inflammatoires et Vasculaires Posters de 40 à 49 19 e congrès - 59 - POSTeR N°40 POSTeR N°41 MALADIE DE MOYA MOYA CHEZ 3 ENFANTS PRESENTANT UNE TRISOMIE 21. MECANISMES PHYSIOPATHOLOGIQUES DE CETTE ASSOCIATION. FORME CLINIQUE DE SYNDROME DE STURGE WEBER ASSOCIÉE À UNE POLYMICROGYRIE : RÉFLEXIONS À PROPOS DE DEUX OBSERVATIONS G BLAnChArD, V PAOLI, L GUIBAUD, D VILLE S MEyEr-WITTE, C ESPIL-TArIS, M hUSSOn, F VILLEGA , JM PéDESPAn. Unité de neuropédiatrie. ChU Pellegrin. Bordeaux. Neurologie Pédiatrique Hôpital femme Mère Enfant 59 Boulevard Pinel 69500 BRoN Unité de Neuropédiatrie. CHU Pellegrin Place Amélie Raba Léon 33076 BoRdEAUx CEdEx 1) objectifs : Décrire la sémiologie d’une forme clinique de syndrome de Sturge Weber (SSW) caractérisée par son association à une polymicrogyrie, et discuter les questions soulevées par ces formes cliniques. Initialement décrite au Japon, la maladie de Moya Moya est une artériopathie cérébrale occlusive, responsable d’accidents ischémiques chez l’enfant. Elle est définie à l’angiographie par une occlusion progressive des vaisseaux artériels intracrâniens, associée au développement d’un réseau de suppléance. Il s’agit d’une pathologie rare. A côté des formes primaires sont décrites des formes secondaires associées à certaines maladies systémiques. En particulier, l’incidence de la maladie de Moya Moya chez les enfants porteurs d’une trisomie 21 est presque trois fois plus importante que dans la population générale. Nous rapportons ici trois observations de patientes présentant cette association entre une maladie de Moya Moya et la trisomie 21. Le mécanisme exact de l’occlusion vasculaire de la maladie de Moya Moya dans le cadre de la trisomie 21 n’est pas connu. Pourquoi la trisomie 21 est-elle associée de cette façon à la maladie de Moya Moya, plutôt qu’à une autre pathologie vasculaire intracrânienne ? Quel est le lien entre cette artériopathie et les anomalies du chromosome 21. Plusieurs hypothèses ont été proposées : existence d’une dysplasie vasculaire congénitale, contribution de facteurs génétiques, trouble de la coagulation, cause auto-immune… Nous tenterons ici de préciser la pathogénie de cette association. 2) Matériels et méthode : Nous rapportons ici les données cliniques et radiologiques de deux observations de SSW associés à une polymicrogyrie. 3) résultats : Les deux enfants avaient un SSW confirmé avec un angiome plan couvrant le territoire du V1, et un angiome pial caractérisé sur l’IRM par une diminution de signal en T2, une prise de contraste leptoméningée, avec une atrophie sévère et un aspect de polymicrogyrie. Le diagnostic avait pu être évoqué en anténatal dans le deuxième cas devant une polymicrogyrie unilatérale associée à une atrophie et un hyposignal T2. Les deux enfants ont présenté une épilepsie précoce, sans syndrome de West, stabilisée par une trithérapie pour l’un, ayant nécessité une hémisphérotomie pour l’autre. Ces deux observations ont été confrontées aux données d’une observation de polymicrogyrie unilatérale sans angiome cutané, dont l’aspect IRM avait fait porter le diagnostic d’angiome pial ; la relecture de l’imagerie avec les critères diagnostiques actuels n’a pas confirmé le diagnostic. 4) conclusion : Le SSW peut donc faire partie des étiologies de polymicrogyrie unilatérale. Les progrès actuels des techniques d’imagerie ont permis d’accroître la fiabilité du diagnostic de l’angiome pial. La présence de ces lésions de polymicrogyrie confirme le rôle des mécanismes anoxo-ischémiques dans la genèse des troubles neurologiques. 19 e congrès - 60 - POSTeR N°42 POSTeR N°43 MÉNINGOENCÉPHALITE AMIBIENNE A NAEGLERIA FOWLERI D’ÉVOLUTION FATALE CHEZ UN ENFANT DE 9 ANS EN GUADELOUPE ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL ISCHÉMIQUE BITHALAMIQUE SECONDAIRE À UNE CARDIOPATHIE EMBOLIGÈNE CHEZ UNE JEUNE FILLE DE 12 ANS h BATAILLE (1) V LE BrIS (1) M nICOLAS (2). (1) Service de Pédiatrie ChrU Guadeloupe (2) Service de Bactériologie ChrU Guadeloupe C. LArOChE (1), C. ThUILLIEr(1), P. BrOSSET(1), P. ACAr(2), A. LIEnhArT-rOUSSIE(1) (1) Pédiatrie, hME, Limoges ; (2)Cardiologie Pédiatrique, Toulouse Pédiatrie CHU Guadeloupe 97158 PoiNTE A PiTRE Pédiatrie 8 Rue dominique Larrey 87042 LiMoGES CEdEx En avril 2008, un garçon de 9 ans est hospitalisé pour un tableau d’aggravation progressive en 48 heures associant une fièvre élevée, confusion mentale avec agitation, céphalée intense. L’analyse du LCR est en faveur d’une méningite bactérienne (3700 leucocytes/mm3 dont 91% de neutrophiles,1900 globules rouges/mm3, protéinorachie :5,7g/l, Glycorachie:0,75 mmol/l).Il décède en moins de 24 heure après l’admission. Les investigations classiques ne permettent pas de confirmer l’origine bactérienne. L’examen microscopique du LCR montre la présence de grandes cellules polymorphes qui font évoquer une étiologie amibienne. Le diagnostic de méningite a Naegleria fowleri sera confirmé par L’examen par PCR du LCR. L’interrogatoire de la famille révèle que l’enfant s’était baigné une semaine avant la survenue des signes, dans un bassin alimenté par une source d’eau chaude, très fréquenté par la population Guadeloupéenne. Cette observation souligne l’intérêt de l’analyse du LCR par PCR pour le diagnostic de méningoencéphalite amibienne en l’absence d’identification ou de diffculté de reconnaissance du trophozoite à l’examen microscopique. L’évolution fatale de cette atteinte malgré la précocité du traitement anti-infectieux est le plus souvent rapportée. Elle souligne l’intérêt d’évoquer cette hypothèse en situation épidémiologique à risque en particulier quand l’origine bactérienne ne peut être prouvée. 19 Nous rapportons l’observation d’une jeune fille de 12 ans sans antécédent personnel particulier, admise pour probable crise convulsive décrite comme généralisée et dégradation cognitive devant lesquelles l’EEG retrouve un foyer temporal droit. Ceci conduit à la réalisation d’une IRM cérébrale qui révèle des lésions bithalamiques en faveur d’un accident vasculaire ischémique. Les recherches étiologiques de facteurs favorisants d’ischémie s’avèrent négatives sauf les explorations cardiaques qui poussées jusqu’à la réalisation d’une échographie par voie trans oesophagienne sous anesthésie générale permettra de découvrir un foramen ovale perméable avec anévrysme du septum interauriculaire et shunt droit-gauche objectivé à l’épreuve de contraste avec large passage de microbulles lors des manoeuvres de valsalva. L’évolution neurologique de cette enfant a été spontanément favorable. Sur la plan cardiaque, elle a bénéficié de la fermeture par voie percutanée de ce foramen ovale avec des suites post-opératoires simples. Cette observation est particulière de part la localisation bithalamique de l’ischémie et peut faire discuter l’implication d’une variante anatomique de la vascularisation cérébrale décrite sous l’appellation des «artères de Percheron», spécifiquemet sensible aux mécanismes emboligènes. Elle souligne par ailleurs l’absolue nécessité de pousser au plus loin les investigations paracliniques à visée étiologique car certaines thérapeutiques spécifiques peuvent être proposées et donc améliorer le pronostic de ces patients e congrès - 61 - POSTeR N°44 POSTeR N°45 PRÉSENTATION ET DEVENIR DE 5 ENFANTS AVEC INFARCTUS CÉRÉBRAL PAR OCCLUSION AIGUË DU TRONC BASILAIRE ENCÉPHALITE BIHIPPOCAMPIQUE : À PROPOS DE DEUX CAS PÉDIATRIQUES IDIOPATHIQUES L. LAMBErT (1), E. rAFFO (1), D. STESChEnKO (1), C. BArOnDIOT (1), L. MAnSUy (2), D. VILLE (3). (1) Service de Médecine Infantile 1, neuropédiatrie, ChU de nancy. (2) Service de Médecine Infantile 2, Oncohématologie Pédiatrique, ChU de nancy. (3) Service de neuropédiatrie, hFME, ChU de Lyon M. KOSSOrOTOFF (1), P. MEyEr (2), n. BODDAErT (3), F. BrUnELLE (3), C. BArnérIAS (1), O. DULAC(1), I. DESGUErrE (1). (1) Service de neuropédiatrie et Maladies Métaboliques, hôpital necker-Enfants Malades, Paris. (2) Service de neurochirurgie Pédiatrique, hôpital necker-Enfants Malades, Paris. (3) Service de radiologie Pédiatrique, hôpital necker-Enfants Malades, Paris Médecine infantile 1 71 Rue de la République 54000 NANCY Sce de Neuropédiatrie Hôpital Necker-Enfants Malades 149 Rue de Sèvres 75015 PARiS L’encéphalite limbique est un syndrome neurologique auto-immun rare, caractérisé par des troubles du comportement, une amnésie antérograde et une épilepsie pharmacorésistante, rapidement progressifs. Le plus souvent paranéoplasique chez l’adulte, la pathogénie implique des anticorps anti-protéines intracellulaires. Le pronostic est réservé même après traitement de la pathologie tumorale. Les cas « idiopathiques » impliquent en revanche préférentiellement des anticorps anti-protéines membranaires et semblent mieux répondre aux traitements immunomodulateurs. Les cas pédiatriques publiés sont exceptionnels. Nous présentons les cas de 2 filles de 15 (#1) et 10 ans (#2), diagnostiqués sur la triade clinique habituelle sans étiologie oncologique, infectieuse ou auto-immune systémique, avec un recul respectif de 38 et 18 mois. La patiente #1 présente un taux plasmatique élevé d’anticorps anti-GAD, la patiente #2 des anticorps anti-Hu dans le LCR. Pour la patiente #1, après 8 mois de corticothérapie intraveineuse séquentielle efficace, la corticodépendance a conduit à proposer un traitement par rituximab sans rechute clinique après 24 mois. Pour la patiente #2, après l’échec de la corticothérapie et des immunoglobulines polyvalentes, les échanges plasmatiques ont stabilisé la symptomatologie, sans effet rémanent. Le traitement immunomodulateur a contribué à maîtriser les symptômes psychiatriques et l’épilepsie de ces deux patientes. Les capacités mnésiques, stables, restent très détériorées, et grèvent leur autonomie. Dans ces deux cas pédiatriques, bien que les anticorps identifiés soient ceux décrits dans les formes paranéoplasiques de l’adulte, l`enquête étiologique reste négative et la réponse au traitement est comparable à celle des formes « idiopathiques ». Nous rapportons 5 cas d’infarctus cérébral dans le territoire vertébro-basilaire par occlusion aiguë du tronc basilaire chez 4 garçons et 1 fille. Chez les 5 patients, les signes cliniques sont apparus en plusieurs temps, concordant avec les données de la littérature adulte, mais pour aucun le diagnostic n’a été évoqué devant les premiers signes neurologiques aigus. Tous ont présenté des troubles de l’humeur précoces caractéristiques. Tous avaient une atteinte du tronc cérébral à l’IRM (en diffusion puis FLAIR), et pour certains une atteinte asymétrique ou unilatérale des hémisphères cérébelleux. Sur le plan étiologique, une dissection artérielle vertébrale avec embole dans le tronc basilaire a été retrouvée chez 3 patients, une atteinte vasculaire extra-cérébrale chez 1 patiente, aucune étiologie chez les 2 autres. Alors que les 5 patients présentaient au moins un signe de mauvais pronostic (dysarthrie, atteinte des paires crâniennes basses, troubles de conscience, dysautonomie), un seul est décédé, 2 ont une très bonne évolution motrice et 2 un handicap moteur modéré. Sur le plan cognitif, les 4 enfants survivants présentent des difficultés neuropsychologiques, mais sont scolarisés. Le devenir des occlusions aiguës du tronc basilaire chez l’enfant est moins grave que chez l’adulte, où on rapporte une évolution spontanée défavorable dans plus de 50% des cas (décès ou séquelles graves), mais le devenir cognitif est important à suivre 19 e congrès - 62 - POSTeR N°46 POSTeR N°47 ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL ET MALADIE DE LYME : INTÉRÊT DE L’ÉTUDE DE LA PRISE DE CONTRASTE DE LA PAROI DES VAISSEAUX À L’ANGIO-IRM CÉRÉBRALE EFFICACITÉ ET TOLÉRANCE DE L’INTERFÉRON BÉTA DANS LE TRAITEMENT DES FORMES PRÉCOCES DES PATHOLOGIES DÉMYÉLINISANTES DU SYSTÈME NERVEUX CENTRAL. A PROPOS D’UNE OBSERVATION. A LEBAS (1) F TOULGEAT (2) G SALIOU (2) B hUSSOn (3) M TArDIEU (1). (1) Service de neuropédiatrie, ChU Le Kremlin Bicêtre. (2) Service de neuroradiologie, ChU Le Kremlin Bicêtre. (3) Service de radiologie, ChU Le Kremlin Bicêtre Anne-Gaëlle LE MOInG(1), Emilie BOUrEL-POnChEL (1), Alain de BrOCA(1), Aline DELIGnIèrES(1), Micheline AnTOnIOS(1), Patrick BErqUIn(1) . (1) CA de neurologie Pédiatrique ChU Amiens Neuropédiatrie CHU Le Kremlin Bicêtre Neurologie Pédiatrique - CHU Amiens Nord Place Victor Pauchet 80000 AMiENS Un enfant de huit ans qui s’est présenté avec une hémiparésie droite aiguë, un syndrome cérébelleux et une somnolence. Les examens radiologiques ont permis d’identifier deux accidents vasculaires ischémiques, l’un protubérantiel gauche, l’autre cérébelleux gauche. L’angio-IRM et l’artériographie ont montré une irrégularité du calibre du tiers distal du tronc basilaire. Il existait également une méningite lymphocytaire et une sécrétion intrathécale d’IgG spécifiques dirigées contre les borrélioses conduisant au diagnostic d’accident vasculaire ischémique compliquant une maladie de Lyme dans sa forme neurologique. L’évolution clinique de cet enfant a été favorable après l’instauration d’un traitement antibiotique par C3G pour une durée de 28 jours, d’une corticothérapie IV et de l’administration quotidienne d’un antiagrégant plaquettaire. Une séquence complémentaire d’IRM a été ajoutée permettant d’étudier, en séquence T1 et en coupes axiales fines, la prise de contraste par le gadolinium de la paroi des vaisseaux. Il existait une prise de contraste de la paroi antérieure du tronc basilaire sur une étendue comparable aux anomalies visibles sur les séquences conventionnelles. Cette zone avait disparu 3 mois après l’événement initial. Une telle prise de contraste localisée de la paroi d’une artère a été récemment décrite associée à des mécanismes localisés d’inffammation des vaisseaux. Il s’agit de la première description de ce phénomène au cours d’une vascularite secondaire à une maladie de Lyme. L’utilisation de cette séquence d’IRM pourrait permettre d’évoquer précocement certains mécanismes plus rares d’accidents vasculaires cérébraux. 19 Les pathologies démyélinisantes du système nerveux central peuvent se révéler selon différents tableaux cliniques chez l’enfant. Nous rapportons l’observation d’une petite fille qui a présenté à 20 mois, trois semaines après une vaccination contre l’hépatite B, un premier épisode de neuromyélite optique suivi d’autres poussées mensuelles. L’IRM cérébrale initiale était normale. Ce n’est que vers l’âge de 30 mois que sont apparues des lésions démyélinisantes de la substance blanche cérébrale. Le diagnostic de neuromyélite optique de Devic a été confirmé après le dosage positif des anticorps anti-NMO de l’Aquaporine 4. Un traitement par interféron β, bien toléré lors des injections, est débuté à l’âge de cinq ans devant la répétition des poussées qui deviennent alors occasionnelles. Cependant notre patiente débute à l’âge de huit ans une pathologie articulaire inffammatoire chronique. Cette présentation clinique nous a fait discuter les relations entre la maladie de Devic et la sclérose en plaques. On les différencie par le dosage des anticorps anti-NMO. Plusieurs études ont démontré l’absence de relation entre la vaccination contre l’hépatite B et l’occurrence d’une maladie démyélinisante. La fréquence des poussées a conduit à instaurer très tôt l’interféron β dont l’efficacité et la tolérance ont été remarquables malgré la survenue d’arthrites inffammatoires pour lesquelles la responsabilité de l’interféron est incertaine. L’utilisation précoce de l’interféron est discutée en raison de la possible apparition d’anticorps neutralisants mais son instauration ne doit pas être retardée dans les formes sévères démyélinisantes du système nerveux central compte tenu du pronostic gravissime des formes débutant très précocement. e congrès - 63 - POSTeR N°48 POSTeR N°49 SYNDROME PRES : UNE COMPLICATION ÉVITABLE? DIAGNOSTIC RÉTROSPECTIF D’HÉMORRAGIE CÉRÉBELLEUSE NÉONATALE CHEZ DEUX ANCIENS PRÉMATURÉS AVEC HYPOPLASIE PONTO-CÉRÉBELLEUSE À L’IRM S WEhBI(1), n MAhLAOUI(2), J LEBIDOIS(3), F LACAILLE(4),P hUBErT(5), r SALOMOn(6), O DULAC(1). (1)Service de neurologie necker Enfants Malades. (2)Service d’immuno-hematologie necker Enfants Malades. (3)Service de Cardiologie necker Enfants Malades. (4)Service de Gastro-enterologie necker Enfants Malades. (5)Service de réanimation necker Enfants Malades. (6)Service de nephrologie necker Enfants Malades F. rEnALDO (1, 2), D. DOUMMAr (1, 2), C. GUILLErMET (3), r. FAVIEr (4), M-.n. DUFOUrG (5), KIEFFEr (6), C. GArEL (1, 7), T. BILLETTE DE VILLEMEUr (1, 2), L. BUrGLEn (1,8), D. rODrIGUEz (1, 2). (1) Centre de référence « Pathologies Congénitales du Cervelet » ; (2) neuropédiatrie, h. Trousseau, Paris; (3) neuropédiatrie, h. St Jacques, Besançon ; (4) hématologie, h. Trousseau, Paris ; (5) Pédiatrie, h. Beclère, Clamart ; (6) néonatologie, IPP, Paris ; (7) radiologie, h. Trousseau, Paris ; (8) Génétique, h. Trousseau, Paris . Neurologie Pédiatrique - Hopital Necker Service de Neurologie - Hopital Necker Enfant Malades 149 Rue de Sèvres 75015 PARiS Neuropédiatrie Avenue du dr Arnold Netter 75012 PARiS Des accidents neurologiques compliquent 11 à 59% des grefies d’organes. Des arguments cliniques et radiologiques font suspecter une encéphalopathie hypertensive comme facteur prédominant de cette pathologie réputée réversible. Dans l’objectif d’élaborer un protocole de prévention des complications neurologiques postgrefie d’organes, 15 grefiés de cœur (n=5), moelle osseuse (n=4), rein (n=1) et du tube digestif (n=5) âgés de 3 mois à 12 ans ayant présentés une complication neurologique entre le 1/1/2000 et le 1/11/2008 à NEM sont analysés. Le type d’accident et le relevé de la tension artérielle sont notés. L’immunosuppression est à base de FK506 ou de cyclosporine associées aux corticoïdes. Le degré de récupération et de handicap sont relevés. On ne trouve pas de cause thromboembolique ni infectieuse conffrmée chez 13 grefiés dont 5 ayant une encéphalopathie postérieure réversible (PRES). Avant la grefie, les malades n’étaient pas hypertendus et avaient un examen neurologique normal. Une élévation de la tension artérielle associée à la toxicité des immunosuppresseurs serait la cause de ces complications. Un contrôle étroit de la tension artérielle et du taux d’immunosuppresseur en postopératoire immédiat sont fortement recommandés. 19 La découverte d’une hypoplasie ponto-cérébelleuse (HPC) à l’IRM conduit à évoquer des étiologies génétiques, cependant cet aspect radiologique peut également être secondaire à des lésions périnatales parfois initialement méconnues. Nous rapportons les observations de 2 patients vus à l’âge de 18mois et 5mois avec une HPC radiologique et chez qui le diagnostic d’hémorragie cérébelleuse néonatale a pu être posé rétrospectivement. Le premier garçon présente un polyhandicap avec des mouvements anormaux, une surdité, un PC à -2DS. L’IRM retrouve une hypoplasie pontique et vermienne et quasi agénésie hémisphérique. Les parents sont consanguins, les antécédents obstétricaux sont lourds, mais les critères classiques des HPC génétiques ne sont pas réunis. La présence de dépôts d’hémosidérine sur les séquences T2* a permis de poser rétrospectivement le diagnostic d’hémorragie cérébelleuse néonatale chez cet enfant né à 25SA en état de mort apparente avec un poids de 750g. Le deuxième garçon a été vu pour un retard psychomoteur modéré, avec hypotonie axiale, et strabisme. Son PC est stable sur -2DS. A l’IRM des 15mois l’atteinte cérébelleuse est plus sévère que celle du pont. Cet enfant est né au terme de 32SA par césarienne pour HELLP syndrome, pesant 1380g. L‘échographie à 23SA montre la normalité du cervelet, alors que l’IRM des 3mois retrouve une hémorragie de la fosse postérieure. Ces hémorragies cérébelleuses néonatales sont favorisées par la grande prématurité, l’hypotrophie sévère, la procréation médicalement assistée, la soufirance fœtale… Parfois méconnues initialement, les séquences IRM permettant de visualiser les dépôts d’hémosidérine facilitent leur diagnostic rétrospectif . e congrès - 64 - SeSSION POSTeRS Modérateurs : François rIVIEr et Jean Marie CUISSET Groupe 5 > Maladies Neuromusculaires > Syndromes malformatifs et divers Posters de 50 à 60 19 e congrès - 65 - POSTeR N°50 POSTeR N°51 QU’EST-CE QU’UN GROS CORPS CALLEUX ? ETUDE NEUROANATOMIQUE DE 6 CAS STATUT NUTRITIONNEL, DEPENSE ENERGETIQUE ET COMPOSITION CORPORELLE DES SUJETS POLYHANDICAPES C.FALLET-BIAnCO(1), M.JOUBErT (2), MJ.PErEz (3), P.LOGET (4),D.SATGé (5), A.MAUES DE PAULA (6), J.TAnTAU (7), F.nArCy (7). (1) Centre hospitalier Sainte-Anne, Paris ; (2) ChU nantes ; (3) ChU Montpellier ; (4) ChU rennes ; (5) Centre hospitalier Général Tulle ; (6) ChU La Timone Marseille ; (7) ChU Cochin- Saint-Vincent-de-Paul Paris. E rOBIn (1), D TErrAL (2), C PELTIEr (3), C SArrET (4). (1)réanimation Pédiatrique ChU Clermont Ferrand. (2)Pédiatrie Générale B ChU Clermont Ferrand. (3)Centre Médical Infantile de romagnat, Service de Prise en Charge des Patients Polyhandicapés Aggravés. (4)Unité InSErM 931 ChU Clermont Ferrand d’anatomie Pathologique Centre Hospitalier Sainte-anne 1, Rue Cabanis 75014 PARiS Réanimation Pédiatrique CHU Clermont ferrand Hotel dieu Bd Léon Malfreyt 63000 CLERMoNT fERRANd objectifs : Evaluer la dépense énergétique quotidienne, la composition corporelle et la dénutrition de patients polyhandicapés La constatation d’un « gros corps calleux » est une éventualité rare qui n’a fait l’objet que de 7 publications rapportant essentiellement des données d’imagerie. L’examen neuropathologique de 6 sujets, examinés après un diagnostic prénatal d’« anomalie cérébrale avec gros corps calleux », nous a permis d’étudier de façon détaillée la structure de ces « gros corps calleux » et de réaliser un bilan des anomalies cérébrales associées. Chez ces 6 fœtus, âgés de 25 à 33 semaines, l’anomalie calleuse était observée dans difiérents contextes : mégalencéphalie (3) avec dans 2 cas anomalies de la migration neuronale, crâniosténose et méningocèle dorsale (1), trisomie 9p (1), syndrome de Smith-Lemli-Opitz (1). Le corps calleux montrait des anomalies identiques dans les 6 cas, ce qui justiffait de les réunir dans ce travail. Anormalement court et épais, le corps calleux était dépourvu de bec et de splénium. Il était constitué de 2 contingents de ffbres : transversales normales et longitudinales formant 2 faisceaux dorsaux paramédians avec des anomalies de l’induseum griseum et des hippocampes, une hypertrophie du trigone et une absence de septum pellucidum et de cavum septi. Cet ensemble malformatif suggérait une perturbation du développement de la ligne médiane afiectant, à la fois, corps calleux, trigone, septum pellucidum et structures limbiques survenant probablement à la ffn du 1er ou au début du 2ème trimestre. Cette anomalie est susceptible d’apparaître dans des contextes variés de malformations cérébrales plus ou moins complexes ou dans le cadre d’anomalies chromosomiques ou géniques comme en témoignent nos observations Matériel et méthode : Etude prospective chez 19 patients polyhandicapés aggravés alimentés par nutrition entérale, âgés de 9 à 38 ans. Tous les patients ont bénéffcié de : • mesure de dépense énergétique de repos et en post prandial (calorimétrie indirecte) • évaluation de la composition corporelle (impédancemétrie et méthode des plis cutanés) • évaluation anthropométrique (poids, taille, périmètre brachial, MAFA, plis cutanés) • bilan biologique (marqueurs de dénutrition et carences en vitamines, minéraux) résultats : Tous critères confondus 52% des patients présentent des signes de dénutrition clinique. Le dépistage biologique de dénutrition n’est pas corrélé aux signes cliniques de dénutrition. Par contre 63% présentent des déffcits en vitamines ou minéraux. La composition corporelle sera évaluée par méthode des plis cutanés, l’impédancemétrie n’étant pas un outil ffable dans notre population. Le pourcentage de masse grasse est similaire à celui des sujets sains. La dépense énergétique de repos de ces patients est inférieure à celle du sujet sain par contre la dépense énergétique liée aux mouvements anormaux et à la spasticité est importante. La DER mesurée est surestimée par les équations de prédiction destinées au sujet sain mais est signiffcativement corrélée à la DER prédite par l’équation ADC1 destinée au sujet polyhandicapé. conclusion : Dans cette population à risque de dénutrition, des outils anthropométriques de suivi doivent être mis en place. Un protocole de renutrition à partir de l’équation ADC1 est proposé. 19 e congrès - 66 - POSTeR N°52 POSTeR N°53 MYASTHÉNIE AUTO-IMMUNE : PRÉSENTATION CLINIQUE PSEUDO-MYOPATHIQUE. A PROPOS DE 2 CAS. LA «BOSSE DU PONT», UNE NOUVELLE ENTITÉ DE DYSPLASIE PONTO-TEGMENTALE : 4 NOUVEAUX PATIENTS M. CArnEIrO (1, 2), V. DES POrTES (1,2), L. GUIBAUD (1, 3), D. DOUMMAr (1, 4), D. AMSALLEM (5), S. MAThIEU (1, 4), C. rOUGEOT (1, 2), I. DESGUErrE (6), C. GArEL (1, 7), G. POnSOT (1, 4), L. BUrGLEn (1, 8), D. rODrIGUEz (1,2). (1) Centre de référence « Pathologies Congénitales du Cervelet » ; (2) neuropédiatrie, h. Femme-mère-enfant, Lyon ; (3) radiologie, h. Femmemère-enfant, Lyon; (4) neuropédiatrie, h. Trousseau, Paris; (5) neuropédiatrie, h. St Jacques, Besançon ; (6) neuropédiatrie, h. necker, Paris; (7) radiologie, h. St Vincent de Paul, Paris ; (8) radiologie, h. Trousseau, Paris ; (9) Génétique, h. Trousseau, Paris. K MAInCEnT, M MAyEr, B hérOn-LOnGé, F rEnALDO, T BILLETTE de VILLEMEUr. Service de neuropédiatrie, hôpital Armand Trousseau, Paris Neuropédiatrie, Hôpital Armand Trousseau 26, Av du dr Arnold Netter 75012 PARiS Service de Neuropédiatrie Hopital femme Mère Enfant 59, Boulevard Pinel 69677 BRoN CEdEx La myasthénie auto-immune (MAI) revêt difiérentes formes cliniques. Celle du jeune adulte débute le plus souvent par les signes oculaires et se généralise secondairement. Dans les formes graves, l’atteinte des muscles d’innervation bulbaire peut mettre en jeu le pronostic vital. Par ailleurs, une fatigabilité anormale peut inaugurer la maladie : d’installation progressive, associée à des signes frustres caractérisés par leur ffuctuation diurne. Nous rapportons le cas de deux adolescents (13 et 15 ans)présentant une fatigabilité musculaire rapidement invalidante. Ils chutent, le périmètre de marche diminue, un dandinement s’installe. Le défficit proximal s’étend aux membres supérieurs. S’ajoutent un steppage, des difficultés à réaliser les gestes ffins. Dans les 2 cas, le ptosis est imperceptible, la mimique et la mastication sont discrètement touchées. Le test à l’edrophonium, le décrément obtenu à l’EMG, la présence d’anticorps anti-récepteurs de l’acétylcholine conffirment le diagnostic. Les anticholinestérasiques administrés à pleines doses améliorent nettement le défficit proximal, mais leur efficacité reste partielle face au défficit musculaire devenu permanent. Les signes s’aggravant à plus de 3 mois du traitement, une thymectomie est efiectuée par manubriotomie. Une franche amélioration de la fatigabilité et du défficit musculaire est observée précocement et se poursuit (sous anticholinestérasiques). Devant ce tableau clinique évocateur de dystrophie musculaire progressive des ceintures, d’installation rapide, il faut évoquer une MAI. Ces observations rapportent la très nette amélioration obtenue par l’association du traitement anticholinestérasique et de la thymectomie. Une amélioration progressive est classiquement observée jusqu’à 5 ans après thymectomie. 19 Les malformations du tronc cérébral sont rares mais diverses. Récemment, une nouvelle entité a été décrite associant une hypoplasie ventrale du pont avec une « voussure » dorsale et supérieure bombant dans le 4è ventricule. Nous rapportons le phénotype clinique de 4 nouveaux cas sporadiques présentant ces critères IRM. Il s’agit de 4 ffilles issues de parents non consanguins sauf une (antécédents de FCS (2/4) et d’angiome placentaire (1/4)). Elles sont toutes eutrophes mais deux ont des anomalies congénitales (dysmorphie et malformations choanale, ano-rectale ou des conduits auditifs externes). L’atteinte multiple des paires crâniennes est évocatrice : troubles de succion/déglutition (4/4), paralysie faciale unilatérale (3/4), paralysie du trijumeau révélée par des automutilations (3/4), surdité (3/4). Le retard des acquisitions psychomotrices est constant avec une hypotonie et un retard postural sévère, l’atteinte cognitive est difficile à quantiffier (surdité et des troubles moteurs). Une enfant a présenté une crise convulsive fébrile. Les EEG et EMG (4/4) sont normaux, les PEA montrent une surdité (3/3) et l’ERG est anormal (2/3). Le caryotype et les investigations métaboliques sont normaux. A l’IRM la lésion protubérantielle caractéristique est associée à des anomalies cérébelleuses. Le phénotype clinique et IRM est identique à celui des 12 cas rapportés dans la littérature. Les études IRM publiées (tractographie) suggèrent une anomalie de la migration neuronale aboutissant à une position aberrante des ffibres transverses du pont. Tous les cas sont sporadiques et concernent les deux sexes, la cause de cette nouvelle entité demeure inconnue. e congrès - 67 - POSTeR N°54 POSTeR N°55 INTÉRÊT DES INJECTIONS DE TOXINE BOTULIQUE PRÉCOCE AUX MEMBRES INFÉRIEURS CHEZ L’ENFANT PARALYSÉ CÉRÉBRAL CAS RAPPORTÉ D’UNE HYPOTONIE ET D’UNE ARTHROGRYPOSE NÉONATALES. HYPOPLASIE PONTO-CÉRÉBELLEUSE DE TYPE 1 : REVUE DE LA LITTÉRATURE. Dr ChALéAT-VALAyEr Emmanuelle*, Dr BErnArD Jean Claude*, ME MOrEL Edith**, Dr rEDOn Agnès*, LOUSTALET E *. * Médecin Médecine Physique et réadaptation ** Kinésithérapeute Centre Médico-chirurgical de réadaptation des Massues 92, rue E. Locard - 69322 Lyon Cedex Anne-Gaëlle Le MOInG(1), Emilie BOUrEL-POnChEL(1), Micheline AnTOnIOS(1), Alain de BrOCA(1), Bénédicte DEMEEr(2), Michèle MAThIEU(2), Gilles MOrIn(2), Gérard KrIM(3), Patrick BErqUIn(1). (1)CA de neurologie Pédiatrique, ChU Amiens; (2)CA de Génétique Clinique, ChU Amiens ; (3)Service de réanimation Pédiatrique néonatale et Polyvalente, ChU Amiens . CMCR des Massues 92 Rue Edmond Locard 69322 LYoN CÉdEx 05 Neurologie Pédiatrique - CHU Amiens Nord Place Victor Pauchet 80000 AMiENS Dans l’analyse des problèmes de motricité de l’enfant paralysé cérébral, il faut difiérencier : – les problèmes primaires, qui résultent directement de la lésion neuronale avec les perturbations du tonus musculaire, de l’équilibre, de la force et de la sélectivité musculaire, – les problèmes secondaires, qui résultent de la croissance et des problèmes primaires avec les rétractions musculaires et les déformations osseuses, – les problèmes tertiaires, qui sont les mécanismes posturaux compensatoires à la marche pour pallier aux problèmes primaires et secondaires. Introduction L’hypoplasie ponto-cérébelleuse de type 1 est déffnie par l’association d’une amyotrophie spinale infantile et d’une hypoplasie olivo-ponto-cérébelleuse. cas clinique Nous rapportons l’observation d’un nouveau-né présentant l’association d’une hypotonie globale mixte majeure compliquée d’une détresse respiratoire et d’une arthrogrypose. L’IRM cérébrale mettait en évidence un aspect hypoplasique des hémisphères et du vermis cérébelleux ainsi que du tronc cérébral. L’aspect clinique et l’électromyogramme étaient en faveur d’une atteinte de la corne antérieure cependant aucune anomalie dans le gène SMN1 n’a été retrouvée. Le tableau de cet enfant a été rapidement évolutif tant sur le plan clinique que radiologique entraînant son décès à l’âge de 10 mois. Les thérapeutiques doivent être proposées de façon cohérente en fonction de l’ensemble de ces éléments. L’intervention thérapeutique au niveau de l’hypertonie doit être la plus précoce possible car elle est à l’origine de l’apparition des troubles secondaires responsable d’une dégradation fonctionnelle irréversible, véritable «maladie des bras de levier ». Les thérapeutiques pour réduire l’hypertonie doivent être: – sélectives, car les muscles concernés sont nombreux mais spéciffques du schéma de marche, – réversibles car la marche est encore immature, – sûres et dose dépendantes. Discussion Le diagnostic d’une hypoplasie ponto-cérébelleuse de type 1 a été rapidement évoqué. Cette pathologie a été décrite dès 1965 par Norman. Aucun gène n’est identiffé actuellement dans cette forme d’amyotrophie spinale infantile. La transmission est probablement récessive. Peu de cas sont décrits dans la littérature que nous reprenons dans cet exposé. Le pronostic est rapidement évolutif et sévère. conclusion Le tableau clinique d’une amyotrophie spinale infantile néonatale peut donc s’associer à une hypoplasie ponto-cérébelleuse dans la forme de type 1. Le gène SMN1 n’est pas mis en cause dans cette pathologie. La toxine botulique A par son action locale de neurectomie chimique réversible, locale et durable représente le traitement de choix de la spasticité plurifocale chez le petit enfant paralysé cérébral. Nous développerons les grands principes de ce traitement avec : – la nécessité de déffnir des objectifs précis et de bénéffcier d’un plateau technique adapté - le principe des injections multisites avec le réalignement sagittal, frontal et l’évaluation pelvienne – une prise en charge appareillage et rééducative adapté – une évaluation précise des résultats. 19 e congrès - 68 - POSTeR N°56 POSTeR N°57 DIAGNOSTIC PRÉSYMPTOMATIQUE DES MALADIES NEUROMUSCULAIRES CHEZ LES MINEURS POURQUOI ? QUAND ? COMMENT ? SYNDROMES DE MOWAT-WILSON ET DE PITT-HOPKINS : EVOLUTION À L’ÂGE ADULTE. A JACqUETTE (1), I GIUrGEA (2), P ChArLES(1), G POnSOT(3), D hérOn (1). (1) Département de Génétique et Centre de référence Déficience Intellectuelle de Cause rare, Pitié-Salpétrière, Paris; (2)Service de Biochimie Génétique, hôpital henri Mondor, Créteil; (3) Service de neuropédiatrie, hôpital Trousseau, Paris C nAVA (1), M GArGIULO (1,2), A hErSOn (1,2), S FOSSE (3), A JACqUETTE (1,2), D hérOn (1,2). (1) Département de Génétique et (2) Institut de Myologie, hôpital de la Salpêtrière, 47-83 Bd de l’hôpital, 75013 Paris département de Génétique 47-83 Bd de l’Hôpital 75013 PARiS département de Génétique Batiment Pinel - Hôpital de la Pitié-Salpétrière 47-83 Bld de L’hôpital 75013 PARiS Dans plusieurs pathologies neuromusculaires dont l’anomalie génétique est identifiée (myotonie de Steinert, myopathie facio-scapulo-humérale, laminopathies…), un diagnostic présymptomatique (DPS) peut être réalisé chez les apparentés asymptomatiques qui le souhaitent, même s’il n’existe pas de bénéfice médical. Chez l’adulte, la pratique de tels tests implique une information du sujet, son libre choix et son consentement, ainsi que le respect du « droit de ne pas savoir ». Chez le mineur, ces conditions ne peuvent pas toujours être respectées et le DPS soulève des questions d’ordre éthique (non respect du principe d’autonomie et de confidentialité), psychologique et légale. La loi française (décret n° 2000-570 du 23 juin 2000) stipule que, chez le mineur asymptomatique, « les examens ne peuvent être prescrits que si le mineur ou sa famille peuvent personnellement bénéficier de mesures préventives ou curatives immédiates ». En l’absence de bénéfice médical, les recommandations internationales indiquent que, pour une maladie pouvant débuter dans l’enfance, le mineur ayant la maturité intellectuelle et émotionnelle suffsante pour comprendre les enjeux du test et pour pouvoir exprimer son consentement devrait pouvoir avoir accès au DPS. Lorsque l’enfant est trop jeune pour pouvoir exprimer son consentement, le bénéfice psychologique et social de l’enfant et de sa famille doit être pris en considération. Nous présentons dans cette étude la démarche de DPS pour maladie neuromusculaire chez 16 mineurs asymptomatiques, et le protocole de prise en charge associant multidisciplinarité et temporalité, en évaluons les résultats, et discutons les modalités de réalisation de tels tests. 19 Les syndromes de Mowat-Wilson (SMW) et de Pitt-Hopkins (SPH) sont deux syndromes associant un retard de développement variable mais souvent sévère, des troubles du comportement et des particularités morphologiques. Le SMW peut être reconnaissable devant la combinaison d’une dysmorphie typique, d’une microcéphalie, d’une agénésie du corps calleux et d’une maladie de Hirschprung. Dans le SPH, les patients présentent une dysmorphie diffiérente avec microcéphalie. La maladie de Hirschprung est habituellement absente et l’agénésie du corps calleux plus rare. Des accès d’hyperventilation sont habituels. Les bases moléculaires de ces deux syndromes ont été découvertes récemment (Gène ZEB2 en 2001 dans le SMW, gène TCF4 en 2007 dans le SPH) Depuis, des petites cohortes de patients présentant ces syndromes ont été rapportées, permettant une meilleure description du phénotype des patients atteints et la fréquence relative des principaux symptômes. Nous rapportons ici le cas de deux patients, l’un dont le diagnostic de syndrome de Mowat-Wilson a été posé à l’âge de 24 ans, l’autre dont le diagnostic de Pitt-Hopkins a été confirmé à 17 ans. Nous comparons leur phénotype avec ceux habituellement rapporté et les particularités dans l’évolution de ces patients à l’âge adulte, rarement décrite en raison de la caractérisation récente de ces syndromes. e congrès - 69 - POSTeR N°58 POSTeR N°59 HYPOMOBILITE FŒTALE, PORENCEPHALIE ET MYOPATHIE A BATONNETS DERMATOMYOSITE DE L’ENFANT : UNE PRÉSENTATION ATYPIQUE CHEZ UNE ENFANT DE 14 MOIS. Dr C BArnérIAS1, Pr F-J AUThIEr2, Dr KETTAL3, Dr GrAnIEr4, Pr LUnArDI5, Dr I. DESGUErrE1. 1. Unité de neuropédiatrie, hôpital necker-Enfants Malades, Paris. 2. Département de Pathologie, hôpital h. Mondor, Créteil. 3. Service de réanimation Pédiatrique et néonatale, hôpital necker-Enfants Malades. 4. Service de néonatologie, Centre hospitalier Sud Francilien, Evry. 5. Laboratoire de Biologie Moléculaire, Centre hospitalo-universitaire, Grenoble. DOrISOn n. (1), GELOT A. (2), GUET A. (1), hErOn B. (1), MOUTArD ML. (1), POnSOT G. (1), MAyEr M.(1), DOUMMAr D. (1), BILLETTE DE VILLEMEUr T. (1). (1) Service de neuropédiatrie hôpital Trousseau, Paris. (2) Service de neuropathologie hôpital Trousseau, Paris Neuropédiatrie - Hôpital Trousseau 26 Avenue du dr Arnold Netter 75012 PARiS La dermatomyosite est une connectivite rare, touchant les enfants habituellement âgés de plus de 5 ans. En pédiatrie son début est le plus souvent aigu, les signes infiammatoires inconstants. Contrairement à la forme adulte, l’étiologie paranéoplasique est exceptionnelle. Nous rapportons le cas d’une petite ffille de 15 mois consultant pour une symptomatologie douloureuse avec limitation de l’abduction des cuisses évoluant de façon subaiguë depuis 2 mois. Les différents examens radiologiques et biologiques (y compris les enzymes musculaires) resteront toujours normaux. L’évolution se fera vers un tableau de défficit musculaire fiuctuant et modéré à prédominance proximale, associé à une raideur rachidienne et un fond douloureux. Un an après, le diagnostic de dermatomyosite juvénile sera suspecté devant l’apparition de nodules de calcinose, et le diagnostic conffirmé par la biopsie musculaire. D’autres signes cutanés apparaîtront vers 3 ans. Le bilan immunologique restera négatif. L’évolution sera partiellement favorable sous l’association d’une corticothérapie et d’immunosuppresseurs. Cette observation est exceptionnelle par son début extrêmement précoce avant 18 mois et la présentation clinique initiale à type de raideur douloureuse sans défficit musculaire franc. Nous rapportons le cas clinique d’un nouveau-né de sexe féminin, née prématurée à 31 SA. Grossesse marquée par un hydramnios, anasarque et syndrome œdémateux. Intubation à la naissance pour absence d’autonomie respiratoire. Constatation d’une hypotonie majeure, absence de mouvement, pieds équins, fiessum genoux et coudes, ouverture des yeux inconstante, succion faible, ROT présents. Les examens complémentaires faits initialement sont négatifs (Steinert, W.Prader, SMN, Caryotype, CK). L’IRM cérébrale met en évidence une cavité porencéphalique en regard de la corne frontale gauche, sans autre anomalie. Devant la gravité du tableau clinique et l’absence de corrélation évidente entre l’état clinique et l’anomalie cérébrale, une biopsie musculaire est réalisée à J47 qui met en évidence des anomalies marquées : atrophie myocytaire affectant principalement les ffibres de type 2, accumulations fuchsinophiles ayant l’aspect de bâtonnets. L’étude moléculaire retrouvera une mutation hétérozygote dans le gène ACTA 1, codant pour l’alpha-actine 19 e congrès - 70 - POSTeR N°60 OBSERVATOIRE DES CORTICOIDES DANS LA DYSTROPHIE MUSCULAIRE DE DUCHENNE C. hALBErT fi1), C. rIChELME fi1), D. hAMrOUn fi2), C. BErOUD fi2), B. ChABrOL fi1). (1) Centre de référence des maladies neuromusculaires Marseillle-nice, consultations enfants. (2) Laboratoire de Génétique Moléculaire et unité InSErM U827, Montpellier [email protected] L’objectif de ce travail est d’étudier de façon prospective l’efficacité et la tolérance de la prednisone des patients atteints de dystrophie musculaire de Duchenne ayant débuté un traitement par corticoïdes dans les centres français. Entre le mois de mars et d’octobre 2008, 96 dossiers de patients traités dans 13 centres ont été étudiés. Les premiers résultats de cette analyse met en évidence deux groupes distincts de patients : ceux ayant un effet bénéfique, et ceux n’ayant aucun effet bénéfique de la corticothérapie. Cette réponse est évaluable de manière fiable dès la consultation à 3 mois du début du traitement avec la comparaison des scores de MFM et/ou des pourcentages de capacité vitale forcée. Par ailleurs, les effets secondaires ont été relevés et analysés, ainsi que leurs éventuels facteurs prédictifs. 19 e congrès - 71 - INdex deS POSTeRS Epilepsies, Céphalées et Mouvements anormaux AuTEurs TiTrEs N° JC. CUVELLiER LES CONNAISSANCES SUR LA PRISE EN CHARGE DE LA MIGRAINE CHEZ L’ENFANT : UNE ENQUETE PAR QUESTIONNAIRE CHEZ 100 MEDECINS GENERALISTES DANS LE NORD DE LA FRANCE 1 > Maladies inflammatoires et vasculaires JC. TURPiN MIGRAINE AVEC AURA MOTRICE 2 > Maladies neuromusculaires, syndromes malformatifs et divers C. dRoZ-PERRoTEAU EFFICACITE ET UTILISATION DU LEVETIRACETAM EN VIE REELLE EN PEDIATRIE 3 Z. KARCZMARCZUK PRISE EN CHARGE DES CONVULSIONS FÉBRILES AUX URGENCES PÉDIATRIQUES DE RENNES EN 2006: EVALUATION DES PRATIQUES PROFESSIONNELLES 4 V. LAGUiTToN L’ÉVALUATION NEUROPSYCHOLOGIQUE : UN EXAMEN INCONTOURNABLE DANS L’ÉPILEPSIE PARTIELLE IDIOPATHIQUE . ETUDE RÉTROSPECTIVE DE 100 ENFANTS 5 M. MiLH ETUDE DU METABOLISME CEREBRAL DU GLUCOSE DANS LA MALADIE DE LAFORA 6 M. MiLH ETAT DE MAL EPILEPTIQUE INAUGURAL EN RAPPORT AVEC LA PRESENCE D’ANTICORPS ANTI-GLUTAMIC ACID DECARBOXYLASE (GAD) DANS LE SANG ET LE LCR 7 E. GUETTARd INTÉRÊT DE L’UTILISATION DE LA TOXINE BOTULIQUE POUR LE TRAITEMENT DE LA SPASTICITÉ ET/OU LA DYSTONIE DANS LES PATHOLOGIES NEUROLOGIQUES ACQUISES DE L’ENFANT 8 M. KoSSoRoToff PREMIER ÉPISODE DE MIGRAINE ACCOMPAGNÉE OU ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL ? 9 B. SUAU LA MIGRALEPSIE : MYTHE OU RÉALITÉ ? À PROPOS DE DEUX OBSERVATIONS 10 E. PANAGioTAKAKi «L’ARBRE CACHE LA FORÊT» COMMENT PARFOIS LES DONNÉES CLINICO ELECTROENCÉPHALOGRAPHIQUES NE NOUS PERMETTENT PAS DE SUSPECTER LA MALADIE DE FOND 11 f. WALLoiS ACTIVITÉ HÉMODYNAMIQUE ET/OU MÉTABOLIQUE AU COURS DES POINTES INTERCRITIQUES : ANALYSE PAR EEG ET SPECTROSCOPIE PROCHE DE L’INFRAROUGE CHEZ LE RAT 12 S GATAULLiNA EPILEPSIE OCCIPITALE CRYPTOGENIQUE AVEC POINTES ONDES CONTINUES A LA FERMETURE DES YEUX 13 MoNiKA EiSERMANN MELATONINE : UNE ALTERNATIVE A LA SEDATION POUR DES EXPLORATIONS FONCTIONNELLES NEUROLOGIQUES 14 > Epilepsies, Céphalées et Mouvements anormaux > Troubles cognitifs et Comportementaux 19 e congrès - 72 - Troubles cognitifs et Comportementaux Epilepsies, Céphalées et Mouvements anormaux AuTEurs TiTrEs N° AuTEurs TiTrEs N° M. fARMER GENETIC MIMICS OF CONGENITAL LYMPHOCYTIC CHORIOMENINGITIS VIRUS ENCEPHALITIS 15 P. RoPPENNECK UNE EXPÉRIENCE DE CRÉATION D’UNITÉ MOBILE D’EVALUATION ET DE SUIVI DES HANDICAPS fiUMESH 27 C. QUÉLiN POLYMICROGYRIES FOCALES ET MICROREMANIEMENTS CHROMOSOMIQUES DÉTECTÉS PAR CGH-ARRAY 16 d. JUZEAU NEURODEV : RÉSEAU DES TROUBLES DU NEURODÉVELOPPEMENT : UN EXEMPLE D’OPTIMISATION DU CIRCUIT PATIENT DANS LE NORD DE LA FRANCE 28 C. SARRET SYNDROME DE SJÖGREN-LARSSON : DONNÉES CLINIQUES, RADIOLOGIQUES ET ÉLECTROPHYSIOLOGIQUES À DEUX ANS DE TRAITEMENT PAR ZILEUTON CHEZ TROIS ENFANTS 17 M. HUSSoN STIMULATION INTENSIVE D’ENFANTS DYSLEXIQUES ; COMPARAISON AVEC UNE PRISE EN CHARGE BIHEBDOMADAIRE. ETUDE DE CAS 29 S. SoËTE LA NEUROFIBROMATOSE DE TYPE 2 : AUSSI UNE PATHOLOGIE PÉDIATRIQUE M. HUSSoN INTÉRÊTS ET LIMITES D’UNE PRISE EN CHARGE ORTHOPHONIQUE AXÉE SUR LE DÉVELOPPEMENT DES COMPÉTENCES MÉTAMORPHOLOGIQUES D’ENFANTS DYSLEXIQUES SCOLARISÉS EN CM1 ET CM2 : ÉTUDE DE CAS 18 30 H. BATAiLLE SYNDROME DE MOHR-TRANEBJAERG DANS UNE FAMILLE AFROANTILLAISE D’ORIGINE GUADELOUPÉENNE ET DÉCOUVERTE D’UNE NOUVELLE MUTATION 19 T. dAiLLANd APPLICATION DE LA BREV’ (BATTERIE RAPIDE D’ÉVALUATION DES FONCTIONS COGNITIVES) À UNE POPULATION D’ENFANTS PRÉSENTANT UNE PRÉMATURITÉ ENTRE 32 ET 34 SEMAINES D’AMÉNORRHÉE 31 S. PEUdENiER ENCEPHALOPATHIE DE WERNICKE: À PROPOS DE 2 OBSERVATIONS PÉDIATRIQUES 20 d. AMSALLEM DEVELOPPEMENT DU CENTRE ET DU RESEAU LANGAGE EN REGION FRANCHE-COMTE : STRATEGIE D’EVOLUTION ET RESULTATS 32 N. doRiSoN SYNDROME DE NOONAN ET CHÉRUBISME : PREMIER CAS PÉDIATRIQUE EN RAPPORT AVEC UNE MUTATION SOS-1 21 M. dE CLERCQ PROFIL NEUROPSYCHOLOGIQUE AU WISC IV CHEZ 60 ENFANTS DYSLEXIQUES 33 d. AMSALLEM UN TROISIEME GENE IMPLIQUE DANS LE SYNDROME DE RETT VARIANT CONGENITAL : UN NOUVEAU CAS DE MUTATION NON SENS DANS LE GENE FOXG1 CHEZ UNE PATIENTE EN FRANCHE-COMTE 22 A.K. MoNZALVo ETUDE CHEZ L’ENFANT DE L’IMPACT CÉRÉBRAL D’UNE ACTIVITÉ CULTURELLE : LA LECTURE 34 A. LE BiHANNiC 23 INTÉRÊT DE L’EEG EN PÉRIODE NÉONATALE DANS L’ÉVALUATION DU PRONOSTIC PSYCHOMOTEUR DES GRANDS PRÉMATURÉS 35 C. SARRET L’AMYOPLASIA CAUSÉE PAR UN DÉFAUT D’INDUCTION DES MUSCLES APPENDICULAIRES C. ESPiL-TARiS NYSTAGMUS PRÉCOCE AU COURS D’UN SYNDROME D’ANGELMAN 24 d. CoSTE-ZEiToUN 36 P. CASTELNAU INFLUENCE DES OBJETS BRILLANTS NON IDENTIFIÉS (OBNI) SUR LES TROUBLES D’APPRENTISSAGE DANS LA NF1 CHEZ L’ENFANT 25 EPILEPSIE DE L’ENFANT ET DIFFICULTÉS D’APPRENTISSAGE : EVALUATION PROSPECTIVE DE L’ÉVOLUTION DES FONCTIONS COGNITIVES DANS LE CADRE D’UNE PRISE EN CHARGE MULTIDISCIPLINAIRE ET INDIVIDUALISÉE. EXPÉRIENCE DU SESSAD L’ESSOR SYNDROME D’HYPOGLYCOSYLATION DES PROTÉINES fiCDGff 1K À PROPOS DE 4 CAS J. LEfRANC SCOLARITE ET EPILEPSIE 37 C. ALTUZARRA 26 A.PoULiCHET ÉVALUATION D’UNE ACTION DE PROMOTION DE LA SANTÉ POUR L’ÉMERGENCE DU LANGAGE AUPRÈS DE PARENTS DE JEUNES ENFANTS CONTRIBUTION AU VOLET PRÉVENTION DU RETARD DE LANGAGE DU RÉSEAU SANTÉ LANGAGE EN GIRONDE 38 R. YSSAAd-fESSELiER EVALUATION INTELLECTUELLE ET VISUO-SPATIALE CHEZ DES ENFANTS TRANSPLANTES HEPATIQUES SUITE A UNE ASTRESIE DES VOIES BILIAIRES 39 19 e congrès - 73 - Maladies neuromusculaires, syndromes malformatifs et divers Maladies inflammatoires et vasculaires AuTEurs TiTrEs N° S. MEYER-WiTTE MALADIE DE MOYA MOYA CHEZ 3 ENFANTS PRESENTANT UNE TRISOMIE 21. MECANISMES PHYSIOPATHOLOGIQUES DE CETTE ASSOCIATION G. BLANCHARd FORME CLINIQUE DE SYNDROME DE STURGE WEBER ASSOCIÉE À UNE POLYMICROGYRIE : RÉFLEXIONS À PROPOS DE DEUX OBSERVATIONS H. BATAiLLE MÉNINGOENCÉPHALITE AMIBIENNE A NAEGLERIA FOWLERI D’ÉVOLUTION FATALE CHEZ UN ENFANT DE 9 ANS EN GUADELOUPE C. LARoCHE ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL ISCHÉMIQUE BITHALAMIQUE SECONDAIRE À UNE CARDIOPATHIE EMBOLIGÈNE CHEZ UNE JEUNE FILLE DE 12 ANS 43 PRÉSENTATION ET DEVENIR DE 5 ENFANTS AVEC INFARCTUS CÉRÉBRAL PAR OCCLUSION AIGUË DU TRONC BASILAIRE 44 L. LAMBERT ENCÉPHALITE BIHIPPOCAMPIQUE : À PROPOS DE DEUX CAS PÉDIATRIQUES IDIOPATHIQUES 45 A. LEBAS ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL ET MALADIE DE LYME : INTÉRÊT DE L’ÉTUDE DE LA PRISE DE CONTRASTE DE LA PAROI DES VAISSEAUX À L’ANGIO-IRM CÉRÉBRALE 46 EFFICACITÉ ET TOLÉRANCE DE L’INTERFÉRON BÉTA DANS LE TRAITEMENT DES FORMES PRÉCOCES DES PATHOLOGIES DÉMYÉLINISANTES DU SYSTÈME NERVEUX CENTRAL. A PROPOS D’UNE OBSERVATION 47 M. KoSSoRoToff A.G. LE MoiNG o. dULAC SYNDROME PRES : UNE COMPLICATION ÉVITABLE? f. RENALdo DIAGNOSTIC RÉTROSPECTIF D’HÉMORRAGIE CÉRÉBELLEUSE NÉONATALE CHEZ DEUX ANCIENS PRÉMATURÉS AVEC HYPOPLASIE PONTOCÉRÉBELLEUSE À L’IRM 19 AuTEurs 40 N° C.fALLET-BiANCo QU’ESTffCE QU’UN GROS CORPS CALLEUX ? ETUDE NEUROANATOMIQUE DE 6 CAS 50 E. RoBiN STATUT NUTRITIONNEL, DEPENSE ENERGETIQUE ET COMPOSITION CORPORELLE DES SUJETS POLYHANDICAPES 51 K. MAiNCENT MYASTHÉNIE AUTO-IMMUNE : PRÉSENTATION CLINIQUE PSEUDOMYOPATHIQUE. A PROPOS DE 2 CAS 52 M. CARNEiRo LA «BOSSE DU PONT», UNE NOUVELLE ENTITÉ DE DYSPLASIE PONTOTEGMENTALE : 4 NOUVEAUX PATIENTS 53 E. CHALÉAT-VALAYER INTÉRÊT DES INJECTIONS DE TOXINE BOTULIQUE PRÉCOCE AUX MEMBRES INFÉRIEURS CHEZ L’ENFANT PARALYSÉ CÉRÉBRAL 54 A.G. LE MoiNG CAS RAPPORTÉ D’UNE HYPOTONIE ET D’UNE ARTHROGRYPOSE NÉONATALES. HYPOPLASIE PONTO-CÉRÉBELLEUSE DE TYPE 1 : REVUE DE LA LITTÉRATURE 55 d. HÉRoN DIAGNOSTIC PRÉSYMPTOMATIQUE DES MALADIES NEUROMUSCULAIRES CHEZ LES MINEURS POURQUOI ? QUAND ? COMMENT ? 56 A. JACQUETTE SYNDROMES DE MOWAT-WILSON ET DE PITT-HOPKINS : EVOLUTION À L’ÂGE ADULTE 57 C. BARNÉRiAS HYPOMOBILITE FŒTALE, PORENCEPHALIE ET MYOPATHIE A BATONNETS 58 N. doRiSoN DERMATOMYOSITE DE L’ENFANT : UNE PRÉSENTATION ATYPIQUE CHEZ UNE ENFANT DE 14 MOIS 59 C. HALBERT OBSERVATOIRE DES CORTICOIDES DANS LA DYSTROPHIE MUSCULAIRE DE DUCHENNE 60 41 42 48 49 e congrès TiTrEs - 74 - informations pratiques 19 e congrès - 75 - les plans d’accès 19 e congrès - 76 - l’accueil InformatIons L’agence JFK Relations-Publiques, dans le cadre du XIXème congrès de la Société Française de Neurologie Pédiatrique, vous souhaite un agréable séjour à Rouen, capitale de la Normandie. Nous serons à votre disposition tout au long du congrès pour toutes les informations dont vous pourriez avoir besoin et qui faciliteront votre séjour. Vous aurez la possibilité de nous rencontrer le : mercredI 21 janvIer jeudI 22 janvIer vendredI 23 janvIer et samedI 24 janvIer 2009 > à la banque d’accueil de la faculté de médecine de Rouen, boulevard Gambetta. de 7h30 à 18h00 : le 21 janvier de 7h30 à 18h00 : le 22 janvier de 8h30 à 18h00 : le 23 janvier de 8h00 à 12h00 : le 24 janvier Vous pourrez également nous contacter par téléphone au : 03 88 41 81 04 accès A lA FAculté de MédecINe / chu chARleS NIcolle Adresse : Boulevard Gambetta – Rouen AutoMobIleS depuis la A150, prendre «toutes directions/centre ville». Au feu, tourner à gauche. Ensuite, longer les quais de la Seine et suivre la direction CHU Charles Nicolle. 19 e congrès - 77 - depuis la A13, prendre la sortie 21 Rouen-Boos..., continuer sur la N15 et suivre la route de Bonsecours, prendre la voie de droite. A la place Saint-Paul, prendre la direction Amiens/Beauvais puis la direction CHU Charles Nicolle. depuis la A28, prendre la N28 en direction de Darnétal - Rouen. Emprunter le tunnel de la Grand Mare, entrer dans Rouen, continuer sur la N28 et suivre le panneau CHU Charles Nicolle. tRANSPoRtS eN coMMuN Lignes qui desservent l’hôpital / la faculté de médecine - arrêt «CHU Charles Nicolle» : t1 - t2 - 2 - 45 Autres lignes proches : 4 - arrêt «Fac de médecine» 13 - arrêt «Becquerel» AccèS dePuIS lA GARe Ligne 13 - arrêt «Becquerel» MétRo Direction «Georges Braque» Descendre station «Théâtre des Arts». Prendre ensuite un bus pour arriver jusqu’au CHU : Lignes : t1 - t2 - 2 - 45 AccèS dePuIS l’AéRoPoRt RoueN VAllée de SeINe 76520 BOOS L’aéroport est à 20 minutes environ du centre de Rouen. Il dessert certaines grandes villes françaises et capitales européennes. Depuis l’aéroport, vous devrez venir en taxi. Radio-taxis - Tél. 02 35 88 50 50 les taxis blancs - Tél. 02 35 61 20 50. tRANSFeRtS Pour vous rendre au CHU et/ou la Faculté de Médecine, des tickets de bus sont à votre disposition dans les hôtels réservés par le congrès, ainsi qu’à la banque d’accueil du congrès.. 19 e congrès - 78 - le congrès Les badges d’admIssIon Ils vous sont remis lors de l’enregistrement de votre présence, à la banque d’accueil du congrès. Selon l’usage, les badges sont indispensables, à l’admission aux différentes manifestations prévues dans le cadre du congrès (salle de conférence, exposition, déjeuners, soirée de gala…) Les badges sont à porter pendant toute la durée du congrès. Pour les personnes ayant effectué leur réservation au préalable (repas, visite, soirée), l’indication de leur choix est mentionnée sur le badge. badge congressiste Symbolisé par le cordon en : badge exposant Symbolisé par le cordon en : badge visiteur Symbolisé par le cordon en : Journée des centres référents Symbolisé par le cordon en : badge organisateur Symbolisé par le cordon en : couLeur noIre couLeur verte couLeur rouge couLeur bLanc couLeur bLeu INScRIPtIoNS Les personnes désireuses de s’inscrire sur place, au congrès, ou pour un ou plusieurs repas, la soirée de gala ou la visite guidée de Rouen, pourront le faire à la banque d’accueil du Congrès, dans la mesure des places disponibles. Toute personne qui souhaite annuler une réservation est priée de le signaler à la banque d’accueil du Congrès, de manière à libérer des places pour les inscriptions de dernière minute. PRoGRAMMe cultuRel Les personnes devront se munir de leur badge (ou de leur invitation) qui leur aura été remis le jour de leur arrivée à la banque d’accueil. 19 e congrès - 79 - >> soirée de gala, le jeudi 22 janvier 2009, à 20h30 lieu de la soirée : Halle aux Toiles Place de la Basse Vieille Tour 76000 ROUEN Retour : Le TEOR circule jusqu’à 23h15 et les Bus jusqu’à 23h30 Au-delà de ces horaires, une navette sera prévu pour les hôtels Relais des 2 rivières, Ibis Champ de Mars et Mercure Champ de Mars (à partir de 23h30 et jusqu’à 00h30). >> visite guidée de la ville de rouen, le 23 janvier 2009, à 19h00 Rendez vous : devant l’offce de tourisme de Rouen, place de la Cathédrale départ & retour : déplacement à pied Attention : places limitées 19 e congrès - 80 - repas et Hébergement vos déjeuners (N’oubliez pas votre badge) lieu : Self de l’aubette (à coté de la Chapelle) au CHU Charles Nicolle (voir plan) > déjeuner des mercredi 21 janvier 2009, jeudi 22 janvier 2009 et vendredi 23 janvier 2009 : Possibilité de déjeuner à partir de 12h30 jusqu’à 14h LIste et adresse des hôteLs *** étoiles : hôtel Mercure centre cathédrale Angle rue St Nicolas et rue Croix de Fer Rouen +33 (0)2 35 52 69 52 hôtel Mercure champ de Mars 12 bis, avenue Aristide Briand Rouen +33 (0)2 35 52 42 32 ** étoiles : hôtel de la cathédrale 12, rue St Romain Rouen +33 (0)2 35 71 57 95 hôtel Ibis champ de Mars 12, avenue Aristide Briand Rouen +33 (0)2 35 08 12 11 hôtel Relais des 2 Rivières 33, boulevard Gambetta Rouen +33 (0)2 35 07 96 96 hôtel Notre dame 4, rue de la Savonnerie Rouen +33 (0)2 35 71 87 73 hôtel de Québec 18 à 24, rue de Québec Rouen +33 (0)2 35 70 09 38 19 e congrès - 81 - 19 e congrès - 82 - notes 19 e congrès - 83 - notes 19 e congrès - 84 - notes 19 e congrès - 85 - notes 19 e congrès - 86 - notes 19 e congrès - 87 - notes 19 e congrès - 88 - notes 19 e congrès - 89 - notes 19 e congrès - 90 - 19 e congrès www.bateliers.com