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Magazine_28p Amelis et vous N°5_07_2012_ok_Mise en page 1 31/07/12 09:00 Page2
M A G A Z I N E
S E P T E M B R E
2 0 1 2
Equitechnic,
37 races de chevaux
(p. 12 et 13)
Dossier : de 2009
aux vaches de demain
(p. 16 à 19)
Gestion de la reproduction :
la gestion
des grands troupeaux
(p. 20 et 21)
Coup d’chœur
(p. 24 et 25)
n°5
Édito
Crise économique, tensions sur les marchés des matières premières, mutations technologiques fortes...
Comment entreprendre aujourd’hui dans nos exploitations et dans nos coopératives en maîtrisant ces
risques ? Comment créer durablement de la valeur économique et sociale dans nos entreprises agricoles ?
Notre entreprise coopérative dispose d’atouts solides pour servir le long terme et offrir un projet aux générations futures. Elle le fera d’autant mieux si elle place la compétitivité au cœur de ses préoccupations quotidiennes. Oui mais la compétitivité c’est quoi ? C’est la capacité d’une entreprise à fournir et vendre durablement
des biens et services sur un marché donné en situation de concurrence.
Il convient donc pour Amélis d’être à la fois performant dans l’innovation et la qualité du service au meilleur
rapport qualité/prix. Etre à la source de l’innovation requiert des capacités d’investigation et d’investissement
fortes, c’est l’un des objectifs du projet C3 : regrouper nos moyens coopératifs pour mieux peser dans la
recherche de solutions innovantes pour les éleveurs ou, à défaut de créer ces solutions, les acheter au meilleur
prix compte tenu de notre taille.
Dans tous les cas, l’investissement dans les nouvelles technologies nécessite une capacité de financement
importante. Les fonds propres de nos coopératives sont, certes, une garantie et permettent d’engager des
projets de recherche. Ils doivent être consacrés à cela et non au financement du fonctionnement opérationnel
quotidien de la coopérative avec une baisse constante d’activité sur nos régions en forte restructuration
depuis 30 ans. Pour accompagner le développement de nos moyens financiers, la croissance de nos recettes
et de notre résultat viendra du développement de nos ventes. Aujourd’hui, 95 % de nos recettes proviennent
de nos adhérents, augmenter nos recettes et nos résultats viendrait à augmenter la contribution des adhérents
aux performances économiques de la coopérative. Nous devons élever notre capacité à déployer nos ailes
à l’international. Nous avons une génétique de qualité sous valorisée sur le marché mondial, alors que les
besoins en ressources génétiques sont importants pour accompagner le développement de la demande
en protéines animales. C’est là aussi un objectif majeur pour C3.
L’avancée des discussions entre Amélis et Créavia en 2011 et 2012 a permis l’émergence du projet C3 qui
vise à unifier nos moyens de Recherche et Développement, Production, Marketing, Commercial et Support
Généraux au sein d’une Union de coopératives au service des filières d’élevage dans les activités Génétiques
et Monitoring. Nous affirmons ainsi notre ancrage territorial à l’Ouest de la France et de l’Europe laitière,
nous renforçons notre position dans nos coeurs de métiers Génétique et Reproduction multi-espèces, nous
nous donnons les moyens de développer une ambition internationale forte. Nous nous donnons les moyens
d’investir dans les projets de Recherche et Développement qui produiront l’innovation de demain. Nous
réaffirmons nos valeurs essentielles de la coopération. Nous ouvrons également le chemin de nouvelles
étapes pour optimiser l’efficacité de nos organismes d’élevage. Tout ceci, nous le faisons pour satisfaire les
éleveurs adhérents par des produits et des services de qualité et compétitifs qui leur apportent les moyens
de la compétitivité et de la simplicité. Nous le faisons aussi afin de préparer votre coopérative pour les générations futures qui seront soumises à de nouveaux défis.
Jacques Coquelin
Président du conseil d’Administration
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MAGAZINE SEPTEMBRE 2012
M A G A Z I N E
S E P T E M B R E
2 0 1 2
sommaire
n°5
Vie de la coopérative
Assemblée générale Amélis
Tous en campagne
FEST’IA 2012
4
5-6
7
Génétique
Le croisement : une solution pour améliorer son revenu
Choisir ma stratégie de développement des Normandes
« Mon taureau est distribué aux Etats-Unis »
Equitechnic, 37 races de chevaux
8
9
10 - 11
12 - 13
International
LIBAN : Dairy Khoury, 1er utilisateur mondial de semence sexée Normande !
La Normande perce en Bio au pays de la Simmental
L’évolution de la production laitière en République Tchèque
14
14
15
DOSSIER : de 2009 aux Vaches de demain
Vous faciliter l’accès à l’innovation pour créer les vaches de demain
Les vaches de demain : une vache élue par les éleveurs…
Les vaches et le troupeau de demain, ça ressemblera à quoi ?
16 - 17
18
19
Gestion de la reproduction
La gestion des grands troupeaux
L’histoire du monitoring dans vos élevages depuis 4 ans
20 - 21
22 - 23
La vie d’éleveur
Coup d’chœur
24 - 25
Zoom Amélis & vous
Le service client à votre service
26 - 27
Comité de rédaction : Jean-Marc PINSAULT – Jean-Yves DREAU – Benoit VAULTIER – Christophe LEBIHAN –
Aurélien MICHEL – Thomas AUBRY – Jean-Christophe BOITTIN – Sébastien DELAUNAY – Patrice LECOQ –
Patrick McGRATH – Thierry PECHEUL – Véronique DOUTRESSOULLES – Marc SPALART – Bernard HABIT –
Nicolas RICHARD.
Logo
PEFC
en
noir
Crédit photographique : Pierre-Yves LE MEUR – Alger MEEKMA – Pascal PULVERY – Hélène RÉOCREUX –
Giorgio SOLDI – Philippe MEIGNAN – AMELIS – Sexing Technologies DBA Inguran LLC© –
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Vie de la Coopérative
sur pied dans sa nurserie. Amélis aide à gérer le cycle de reproduction des mères et amène la génétique sur la voie mâle pour
apporter le résultat escompté dans la nurserie puis dans la
salle de traite. La compétitivité des élevages bovins français,
c’est le rôle d’Amélis d’y participer. Le projet « Les vaches de
demain » n’est qu’une partie de la solution, mais cela contribue
à préparer la vache de 2020 dès maintenant. »
Assemblée Générale Amélis
2012
Les résultats de la coopérative
Pour en savoir plus
http://www.facebook.com/lesvachesdedemain
« Projet C3 » : Amélis, Urcéo et Génoe
Le vote qui s’est déroulé mardi 19 juin 2012 a permis d’ouvrir
une nouvelle page dans l’histoire d’Amélis. En effet, l’ensemble
des éleveurs adhérents, représentés par les délégués de
sections, ont voté la création d’une union de coopérative
entre Amélis, Urcéo et Génoe.
Nous atteindrons ensemble une taille critique qui nous
Chiffre d’affaires
par domaine d’activités
Jacques Coquelin,
Président Amélis
Christophe Lebihan,
Responsable Animation Commercial Marchés Bovins
Jean-Marc Pinsault, Directeur Amélis
et Frédéric Grimaud, Président Groupe Grimaud
Le chiffre d’affaires consolidé d’Amélis s’établit à 39 793 k€,
en progression de plus de 3 M € par rapport à 2010 (et de
plus de 5 M € par rapport à 2009), en hausse de 8 %. Les activités bovines génèrent 90 % des recettes, les activités porcines
représentent 7 % et la filiale Equitechnic 3 % ; la part relative
de chaque espèce est stable entre 2010 et 2011.
Coté porcin, 2011 restera une année de progression et de
transition, principalement avec l’ouverture du CIA de Lanrodec.
Sur deux ans, le chiffre d’affaires a progressé de 7 %.
Coté bovin, l’année fut marquée par le fort développement
des innovations. Aujourd’hui, 25 % des génisses sont inséminées avec de la semence sexée sur la zone Amélis. Pour mieux
servir les éleveurs et répondre à une demande internationale
très forte, Créavia et Amélis viennent de créer la plus importante plateforme de sexage d’Europe à Saint Aubin du
Cormier. 2011 fut également l’année du lancement du génotypage des femelles, maintenant accessible à tous les éleveurs.
Les vaches de demain
Les technologies de genotypage de femelles vont être utilisées pour répondre aux éleveurs dans leur troupeau de
demain. « La vache c’est l’outil de production, la machine à
produire du lait ou de la viande. Le rôle d’une entreprise de
sélection, c’est d’accompagner l’éleveur à produire cet animal
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Jacques Coquelin, Bernard Rocher, Jean-Marc Pinsault,
Jean-Yves Le Damany, Jean Crosville, Membres du bureau
permettra d’apporter les services et les solutions pour
répondre aux attentes des éleveurs. Cette union à une
double ambition :
> mettre an commun tous nos moyens de sélection pour
l’amélioration génétique au service des troupeaux de
demain,
> prendre une place plus forte sur le marché international, afin
de mobiliser des moyens supplémentaires qui renforceront
nos programmes de R&D au service de nos adhérents.
Retrouvez le film de l’assemblée générale Amélis :
http://www.amelis.fr/actualitesEnLigne
Groupe Grimaud
Frédéric Grimaud, Président du Groupe Grimaud, a réalisé
une prestation fort appréciée des invités en décrivant les
facteurs clés de succès du développement du Groupe,
notamment à l’international.
La clarté du projet d’entreprise, la qualité des équipes, l’investissement dans la Recherche et Développement, l’internationalisation et les démarches qualité et d’amélioration continue
sont au cœur du développement du Groupe, aujourd’hui
acteur majeur de la biopharmacie et de la génétique animale
dans le monde pour les espèces suivantes : poulet de chair et
ponte, porc, palmipèdes, pintade, lapin, pigeon.
Tous en campagne
1er semestre 2012 : une période riche en rendez-vous éleveurs, et beaucoup d’évènements exceptionnels : PMS, La Reine du Lait, Vente Bontemps, Fest’IA... A chaque
fois, les équipes Amélis se sont investies dans ces partenariats. Nous vous proposons
de parcourir ces principaux évènements.
Manche : 27 juin
Le Mesnil-Tove – La Reine du lait
Ille-et-Vilaine : 28 juin
La Chapelle-Janson – 3 heures de démo
« La Reine du Lait » s’est installée au Mesnil-Tove à l’élevage
de Jean Luc et Laurence Lehéricey. A suivre, les faits
marquants de cette seconde édition organisée par l’équipe
d’éleveurs de Prim’Holstein 50 et Loic Chauvet.
Nouveau format de rendez vous en élevage : 3 heures de
démonstration à l’élevage Blanchet Leguérinel (troupeau
de 120 laitières).
Une première : la présentation de femelles issues de
semences sexées et taureaux profilAdnFEMELLE®.
Un remerciement aux éleveurs et équipes du secteur qui
ont participé à cette présentation unique.
Au final, un espace « jeunes femelles » issues des élevages
du canton et présentées dans les niches (Calfotel-Lacta
Traite) :
> Fibor isy S90 (confort production) chez Pascal Vaussy
au Mesnil-Adelée, le Gaec de la Sée à Sourdeval et l’Earl
de la Lande à Bion
> Bengée S90 (confort morphologie) au Gaec Giroult à
Vengeons.
> Efeb isy S90 (confort ISU) chez Pascal Vaussy au MesnilAdelée
Trois heures animée autour de différents thèmes par plusieurs
partenaires : l’alimentation (Terdici, Eilyps), la traite (Lefort),
la gestion (CerFrance), le parage (Poirier), le monitoring
(Vel’Phone, HeatPhone), la génétique et le renouvellement.
Côté renouvellement, les éleveurs ont réalisé une démonstration rare : un lot de femelles issues de semences sexées.
A ce stade, vous allez dire « rien d’extraordinaire », seulement
ces femelles (de 24 à 26 mois) sont gestantes de semences
sexées.
Au final un lot de 11 femelles qui vêlent cet été :
Filles de Climb isy S90, Utaik S90, Usolen S90, Arthus S90...
Gestantes de Denez isy S75, Efeb isy S90, Fibor isy S90,
Iceman co 90...
En prime : les visiteurs venus de l’Est
Un passage remarqué que celui du groupe de visiteurs russes mené par
Peter Novotorov, réprésentant CRI sur la région Europe de L’Est. Autrement,
il diffuse auprès des éleveurs des pays de l’Est la génétique Amélis (Ehman
isy, Boutland, Dauden isy, Citror isy...) et aussi des taureaux CRI (Massey,
Santana, Sudan, Cricket, Franz 655...) Ils sont donc venus à la source du
programme ISY’Création® car plusieurs naisseurs de taureaux de la Manche
présentaient également des vaches lors de cette journée
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Tous en campagne
Ille-et-Vilaine : 4 et 5 juillet
Louvigné-du-Désert – PMS
Maine et Loire : 6 juillet
Genneteil – La Vente Bon Temps
Un programme riche…
Première vente réussie pour le Gaec du Bon Temps associé
à l’Earl du Plessis. Jugez plutôt : le top vente pour une fille
rouge de Detox red (souche Acme rf ) à 29 500 € !!!
Un franc succès pour la 11e édition PMS au Gaec du Désert.
l Vente vaches repro : de 2 500 à 5 500 €.
l Vente génétique : génissons et génisses vendues de
3000 à 5 800 € !
l Plus de 3000 visiteurs sur les 2 jours !
Présence à ce rendez-vous pour Amelis, partenaire génétique privilégié : mise en avant du partenariat ISY’Création®,
présentation semence sexées (filles de Climb isy S90, Annex
S90 nées à l’élevage et contractées pour le programme
ISY’Création®)...
Double évènement lors de cette journée :
Lancement de deux nouveautés nées dans les élevages
partenaires de la vente :
1. Confort morphologie : Fendor isy rf
Né au Gaec Bontemps, disponible en semence sexée S90.
2. Confort ISU rentabilité : Flyboy isy
Né à l’Earl du Plessis, arrivée en semence conventionnelle.
1ère présentation de femelles illustrant
les étapes du renouvellement :
• des femelles génotypées profilAdnFEMELLE,
• des femelles issues de semences sexées,
• des femelles issues d’élevages partenaires :
> Gaec du Désert (Louvigné-du-Désert, 35)
> Earl de Bourtourault (Mellé, 35)
> Earl Mahouin-Grouazel (La Chapelle-Janson, 35)
> Gaec SM2 (La Bazouge-du-Désert, 35)
> Dominique Lechat (Saint-James, 50)
> Elevage R et JM Lerche (Le Val-Saint-Père, 50)
> Gaec Fouqué-Cougé (Gorron, 53)
> Gaec de la Bourgeonnière (Saint-Denis-de-Gastines,53)
> Gaec de l’Arrivée (Saint-Cyr-du-Bailleul, 50)
Christophe Lebihan
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FEST’IA 2012
Une présentation « haute gamme »
pour les éleveurs Charolais
L’Union Charolais Mieux (GENOE-URCEO-AMELIS) avec
l’UCATRC ont organisé le jeudi 28 juin une présentation
technico – économique avec l’implication d’un grand
nombre de partenaires.
• Bovin croissance Pays de la Loire
• Le Centre d’Economie Rural
• L’INRA, l’Institut de l’élevage
• La Mutualité Sociale Agricole
• L’Union Nationale des Coopératives d’Insémination Animale
• Les groupements de producteurs, associations d’éleveurs
• La fédération des stations d’évaluation Charolaise
• GENIVAL, BOVILOIRE.
• La chambre d’agriculture des Pays de la Loire
L’implication de tous ces partenaires démontre l’intérêt du
développement de la génétique dans les troupeaux allaitants.
Plus de 600 visiteurs sont venus assister aux différents exposés
et à la présentation de 85 animaux de hautes valeurs génétiques : mères à taureaux, donneuses d’embryons, génisses
issues de testage, de grands géniteurs, de taureaux sans
cornes, d’animaux de boucherie.
Pascal Soulas Animateur Génétique UCATRC nous a présenté
le « Noyau de sélection ».
160 éleveurs participent à la création génétique avec 10 000
vaches, 1700 mères à Taureaux (IVMAT moyen 112) dont 900
accouplées tous les ans avec des pères à taureaux pour donner
naissance à environ 300 mâles qui seront inspectés au
moment du sevrage.
Une petite pause s’impose
Les forums de discussions « Pop’up cafés » ont permis
d’échanger avec les visiteurs sur trois thèmes différents :
> performances et génomiques avec comme animateur
Luc Chopart, directeur de l’UCATRC et différents intervenants, Jean-Luc Besson de bovin croissance, Véronique
Legall de la MSA et Jean-François Hocquette de l’INRA
> valorisation des mâles reproducteurs de qualité avec
comme animateur Philippe Doradou, chef Produits race à
viande de CREAVIA et différents intervenants, Marie Delanoy,
animatrice de GENIVAL, Arnaud Oble, animateur station
d’évaluation, Jean-Jacques Bertron, animateur groupement
Ter’élevage, et Laurent Journaux, directeur UNCEIA.
> la génétique, un levier de rentabilité avec comme animateur Yannick Bialade et différents intervenants, Romain
Guibert de la Chambre d’agriculture des Pays de la Loire,
Anne Porchet de la CAVEB, Yoann Bouget du CER et Julien
Fortin de bovin croissance Pays de la Loire.
L’élevage de M. et Mme Rocher de Saint-Saturnin-du-Limet qui
fournissent tous les ans des mâles pour le schéma UCATRC
était largement représenté avec :
> 4 mères à taureaux dont 3 suitées,
> 2 filles de grands géniteurs (fille de RUSS et de ROBUSTIN),
> une fille de testage (fille de COLONEL),
> une vache en finition bouchère (fille de RURAL).
Patrice Lecoq
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Génétique
Le croisement : une solution
pour améliorer son revenu
Des taureaux Charolais sélectionnés
pour produire des taurillons croisés
Ce schéma a permis de tester des taureaux pour la production de taurillons en croisement sur Prim’Holstein et
Normande, c’est l’unique schéma croisement qui a permis
d’indexer des taureaux à partir des performances de
taurillons croisés jusqu’à l’abattage.
De la semence sexée mâle :
une opportunité pour le croisement
Nous disposons de taureaux en semence sexée mâle
pour utiliser en croisement afin d’assurer l’approvisionnement pour vos ateliers d’engraissement.
AMELIS propose deux taureaux de races différentes :
> Schéma Blanc Bleu Génétique avec ZENO Y : ce taureau
est issu de la sélection en race pure où il a obtenu d’excellents résultats en poids naissance avec des petits
veaux et en muscularité précoce ce qui a permis de le
proposer en croisement.
1ère étape
> Tri des mâles à mettre au testage sur le potentiel de
croissance, l’efficacité alimentaire, la conformation, et
les aptitudes fonctionnelles.
2e étape
> Contrôle des facilités de naissances (70 veaux/descendance) à partir du poids des veaux et des conditions
de naissance.
> L’ensemble des veaux étaient pointés à trois semaines
sur la muscularité précoce, la finesse d’os et la taille.
ZENO
e
3 étape
> Engraissement de 30 taurillons /descendance jusqu’à
l’abattage, ce qui permet de contrôler la croissance
(poids de carcasse), la conformation, le rendement de
carcasse, et le pourcentage de gras. Tous les taurillons
étaient pointés sur la chaîne d’abattage.
> Schéma Charolais Excellence avec COUNTRY Y : ce
taureau est issu du schéma croisement Charolais mis
en œuvre sur la coopérative d’insémination AlpesRhône (UCEAR). Les objectifs dans ce schéma sont de
faire des petits veaux avec beaucoup de finesse et de
la conformation. Les taureaux sont testés en croisement
sur des Montbéliardes.
M. Thierry Cahu, Earl de Bourtourault
de Mellé (35) témoigne
M. Antoine Gatineau de Azé (53) témoigne.
« Je fais du croisement avec des taureaux Charolais sur mes
vaches prim’Holstein en fonction du nombre de génisses de
renouvellement que j’ai en cours d’élevage.
Mon premier objectif est d’avoir des veaux qui naissent sans
difficulté, l’ensemble des mâles sont élevés en taurillons et
abattus à 420 kg vers 15-16 mois, je les commercialise avec le
groupement TER’ELEVAGE. Les femelles sont engraissées soit en
veau de boucherie pour la consommation personnelle, soit en
génisses de viande.
Afin de pouvoir faire un peu plus de croisement, depuis l’an dernier
j’utilise de la semences sexée femelle sur mes génisses. »
« J’ai un troupeau de cent vaches Normandes, et j’élève chaque
année 40 à 50 génisses que j’insémine en grande partie avec
des semences sexées femelles Normandes pour la première
insémination, ce qui me permet de faire une trentaine d’inséminations en croisement sur les vaches, j’ai utilisé vingt doses
de COUNTRY Y cet hiver.
L’année précédente j’avais utilisé du ZENO Y sur mes quelques
vaches Salers et aussi des vaches Normandes ce qui m’a donné
des veaux mâles biens conformés.
Les femelles issues des IA de croisement conventionnelles sont
utilisées en porteuses d’embryons, tous les mâles sont
engraissés en taurillons sur l’exploitation. »
Patrice Lecoq
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Génétique
Choisir ma stratégie
de développement
des Normandes
La souche EVACHON
Normandisation en douceur
Comment développer sa génétique normande pour
atteindre ses objectifs (logettes, lait, santé…) ? Découvrez
ces éleveurs qui valorisent ces nouvelles technologies
pour façonner leur troupeau selon leurs objectifs :
au Gaec de la Vachonnière – Saint-Pierre-des-Nids (53)
Frédéric Giroud, installé en 1988 en Normande (25%) –
Holstein (75%), choisit la Normande pour optimiser la rentabilité des ateliers lait et viande, sans réaliser d’achats extérieurs.
Grâce à la transplantation embryonnaire, une souche
« Parfaite », marquante en Lait, Mamelle et Aplombs, a été
démultipliée avec l’appui du G.N.A. puis d’Amelis
(ISY’Création®). Issu de cette souche, EVACHON (Saintyorre)
a été diffusé en profilAdn® premium Amélis.
Les résultats en 100% Normande sont probants : gain en
production (8 314 kg), TP (+1,0), et valorisation bouchère :
450 kg de carcasse à 20 mois en taurillons, 436 kg pour les
réformes ! Dorénavant l’utilisation de la semence sexée permet
d’accélérer encore l’amélioration des performances ! Tout un
programme...
Valeur Ajoutée et semences sexées
Valoriser la génétique et vendre des génisses
au Gaec des Rocs à Gratot (50)
Le Gaec des Rocs (Michel et Dominique Blanchet et Thomas
Carton) élève 80 vaches dont 40 Normandes. Souhaitant
améliorer les résultats technico-économiques, les trois
éleveurs ont réalisé en 2010 une étude Simunor avec Joël
Helbert, technicien Amélis :
> 1 - Analyse économique SIMUNOR : en 100% Normande,
gain potentiel de +10% d’EBE.
> 2 - Analyse SIMUNOR + : à partir des ressources de l’élevage, des objectifs des éleveurs et des marges de progrès,
décision d’actions sur la conduite et le développement
génétique.
> 3 - Utilisation de semence sexée pour augmenter le
nombre de femelles et commercialiser durablement 12
à 15 vaches de qualité. En 3 ans, sur 100 I.A. « sexées » réalisées : coefficient paillette de 1,5 et 100% de femelles nées !
Ce développement des Normandes par l’analyse puis la
mise en œuvre d’un programme concret et personnalisé
d’actions constitue la méthode proposée par les techniciens
conseil développement normand Amélis. Félicitations au
Gaec des Rocs pour ce remarquable succès.
au Gaec du Beau Moëlan à Planguenoual (22)
David et Damien Blanchard pilotent un troupeau de 90
normandes (630 000 kg à 35 de TP). Partenaire ISY’Création®,
l’élevage dispose d’un bon niveau génétique (plusieurs mâles
diffusés en I.A. (Auckland, Fornells) et en station Amélis).
David et Damien veulent développer une activité de vente de
femelles normandes de qualité avec des garanties pour les
acquéreurs. Pour cela, ils utilisent fortement la semence sexée
et commencent à génotyper les premiers lots de génisses.
Autre impact : la production de femelles permet de trier les
plus adaptées à l’élevage ou à la commercialisation, et
d’écarter les moins bonnes utilisées comme receveuses. Le
niveau génétique se trouve ainsi accéléré.
Félicitations au Gaec du Beau Moëlan pour cet ambitieux
programme contribuant au développement de la Normande
dans les élevages.
de ces témoignages
Retrouvez l’intégralité lis.fr et dans
sur le site www.ame
ande – Juillet 2012.
le magazine Vision Norm
Jean-Marie Pilorge, Joël Helbert, Olivier Roze, Adrien Goupil et Jean-Christophe Boittin
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Génétique
« Mon Taureau
est distribué
aux Etats-Unis »,
les éleveurs partenaires en
création génétique témoignent
Porté par les équipes commerciales de CRI et
Patrick Mc Grath, responsable Export Amélis, le
développement des ventes à l’international et
notamment aux Etats-Unis permet une meilleure
valorisation de la génétique des éleveurs partenaires en création génétique. Exemple avec
FUREUR ISY et ELVYS ISY, deux taureaux que les
éleveurs laitiers américains connaissent bien !
« Je suis le naisseur de FUREUR ISY »
Roland Reboux,
du Gaec la Vallée de l’Arguenon
à Plenée Jugon (22)
Val FUREUR ISY
Le Gaec la Vallée de l’Arguenon est un atelier lait de 660 000
litres de quota, avec 65 Holstein dépassant les 10 000 kg
de moyenne. L’éleveur, Roland Reboux, «sait faire du lait»,
et base désormais ses objectifs de sélection sur les taux, les
fonctionnels, tout en gardant un œil sur la morphologie.
Frustré par un voyage au Canada en contexte de fièvre
aphteuse, et «une visite de l’élevage Comestar sans descendre
du car...», il a saisi début 2008 l’opportunité de toucher à
Comestar en achetant des embryons schéma Amelis
proposés à l’initiative de Vincent Rousseau, son interlocuteur
création. «Par passion, goût de la génétique, et aussi construire
une tête de souche ». Après une belle carrière laitière (11 566 kg
en 305 j), Douce Val (B+83 Baxter x Comestar Model Liz
Boliver) a laissé dans l’élevage des filles de Larson, Z-Duke,
et surtout une Man-O-Man (bien indexée et suivie pour le
schéma de sélection avec des produits de Gold Chip).
Son plein-frère, FUREUR ISY, indexé à $730 Net Merit et
+2 230 TPI, est hébergé dans la taurellerie de Créhen et
distribué aux Etats-Unis par CRI. « L’accouplement proposé
par Vincent a marché », et le travail de l’éleveur est récompensé : « Tu as bossé un peu, avec un investissement financier
certes, mais aussi humain, en surveillance de vêlage, avec plus
de pression. Mais au final, tu es content. ».
FLEUR VAL, pleine sœur de FUREUR ISY,
ici entre l’éleveur et Vincent Rousseau
qui montre le document commercial américain
PAGE 10
Quant au fait de diffuser un taureau né en France aux EtatsUnis : « les USA nous ont envoyé pas mal de munitions, je leur
renvoie la balle. C’est la cerise sur le gâteau ! » conclut Roland
Reboux.
Génétique
La génétique… après le sanitaire
Apparu en 2011 en Europe, le virus de Schmallenberg affecte le bétail et engendre notamment une fermeture des
frontières nord-américaines. En pleine croissance, l’export de la génétique française Amélis s’en trouve considérablement
affecté en 2012. Les conséquences financières sont importantes pour la coopérative et des négociations sont en cours
sur la réouverture des frontières. L’occasion de rappeler que la qualité génétique de nos produits ne fait pas tout, et
que le contexte sanitaire prime au niveau des échanges internationaux. En France comme à l’étranger, nos métiers
de diffusion de semence, génétique et sanitaire sont toujours associés.
« Je suis le naisseur de ELVYS ISY »
Yannick Rolland,
du Gaec Armor Crest
à Ruffiac (56)
Armor Crest ELVYS ISY
Une passion pour le cheval en concours complet, une activité légumière importante et un atelier lait de 860 000 litres
produits... malgré cette charge de travail, « le plaisir de la
génétique » demeure au sein du Gaec Armor Crest.
Quant à la diffusion internationale de ELVYS ISY, elle est aux
yeux de Yannick Rolland « la consécration d’une souche, ARYS,
et aussi le fruit de la persévérance ». Une belle occasion également d’envoyer un email à l’élevage Long-Haven et à ses
anciens maîtres de stage.
Après un an de stage dans le Wisconsin et en Californie,
Yannick Rolland voit les Etats-Unis arriver dans son cheptel
en 1985 avec un produit de la vache Long-Haven Paclamar
Theresa, la tête de souche, une EX94 STANDARD nommée
ARYS. S’ensuivent 8 générations TB ou EX, « une vache hors
norme » avec Neldys fille de Celsius, et au final, Barys CR,
TB85 Mascol, mère de ELVYS ISY. Hébergé en taurellerie à
Saint-Manvieu, ce fils de Planet, « taureau peu utilisé ici car
possédant des caractéristiques peu adaptées au robot de
traite », se positionne parmi les tous meilleurs reproducteurs
de la race aux Etats-Unis avec $883 Net Merit, +2348 TPI et
un index facilité de naissance de 5 qui lui ouvre de belles
perspectives.
« Nous sommes dans un système homogène, robots-logettes, et
la génomique a permis de confirmer la qualité de nos familles
de vaches » explique l’éleveur. Les choix génétiques sont ici
faits « pour sortir de l’ordinaire ». La famille de ELVYS ISY se
démarque par « des TP très hauts, et des mamelles collées ».
Yannick Rolland et Bernard Raguenes,
technicien Création Génétique Amélis,
dans un lot de génisses, la relève de la souche ARYS
Sébastien Delaunay
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Génétique
37 races de chevaux
et près de 500 étalons
disponibles en semence
congelée.
Equitechnic, la filiale du groupe Amélis en
charge de toute l’activité reproduction équine
a débuté son activité « congélation de semence »
en 1984.
A cette époque, le capital de la société était
détenu par ses trois fondateurs dont :
- Eric Palmer, reconnu pour ses talents de chercheur et à la base de nombreuses avancées en
matière de reproduction équine : congélation de
semence, échographie, F.I.V., I.C.S.I. et maintenant
clonage,
- Pierre Julienne, étalonnier trotteur et créateur
du Haras des Cruchettes,
- Arnaud Evain, étalonnier à la tête de groupe
France Elevage et courtier de chevaux de sport.
Compte tenu des talents de commerciaux de nos deux courtiers et du développement de l’étalonnage privé, Equitechnic
a tout naturellement commencé sa carrière avec des étalons
de sport, majoritairement de race S.F. (Selle Français) et des
étalons trotteurs en vue de l’exportation de leur semence
car le stud-book T.F. (Trotteur Français) n’autorise pas l’utilisation du sperme congelé pour le marché intérieur.
En 28 ans, Equitechnic est passée de la production de
quelques centaines de doses par saison à plusieurs milliers
pour atteindre son rythme de croisière qui se situe entre
9 000 et 10 000 doses par an.
NEW DOC PEPPY CAT,
étalon Quarter Horse,
Champion d’Europe de Reining et membre
de l’équipe de France aux Jeux Equestres
Mondiaux de Lexington USA.
Il représente maintenant une part non négligeable des
doses produites mais aussi des inséminations artificielles
et des transferts d’embryons pratiqués par la filiale du
groupe.
Mais ce développement ne s’est pas fait qu’autour des deux
races initiales (T.F. et S.F.). Grâce au G.F.E. et à ses clients qui
évoluent dans le cheval de sport, Equitechnic s’est vue
confier des doses à distribuer et maintenant des étalons
de races de sport européennes (belges, néerlandaises ou
allemandes majoritairement).
Mais Equitechnic n’en est pas restée là pour autant. Il lui
restait à conquérir le marché des races de loisirs à
commencer par les poneys de sport, les races de dressage
comme les Lusitaniens, les chevaux de trait comme les
Percherons dont le berceau de race est dans l’Orne ou
encore les quarter-horses utilisés dans le cadre des compétitions de reining.
Puis, les premiers étalons pur-sang arabes ont fait leur entrée
au sein d’Equitechnic. En effet, contrairement au stud book
du Pur Sang Anglais qui n’autorise que la monte naturelle,
le stud-book du Pur Sang Arabe autorise le recours aux
techniques modernes de reproduction comme l’insémination artificielle, la congélation de la semence et le transfert
d’embryons tant au niveau des arabes de course que des
arabes de show et d’endurance.
Dernière race de loisir et non des moindres à faire son
entrée au sein de la longue liste des stud-books dont Equitechnic congèle la semence, les poneys de polo. En effet,
depuis déjà 5 ans, Equitechnic réalise des transferts d’embryons pour 2 des meilleures équipes françaises : l’équipe
du Château de Sainte Mesmes située dans les Yvelines et
la Talandracas située au Haras d’Héroussard dans le
Calvados.
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Génétique
DISCIPLINES
Pur Sang Arabes (P.S.A.)
MUNJIZ, étalon pur-sang arabe de plat,
fils de Kesberoy et de l’incroyable Unchained Melody,
gagnante de 37 courses sur 38 participations,
ce qui explique certainement la réussite à l’élevage de son fils.
39
P.S.A. de show
33
P.S.A. d’endurance
19
Arabe barbe
3
Arabe Shagya
2
Trot attelé et trot monté
Trotteur français
18
Races de sport françaises
Selle français
161
Cheval de selle
8
Anglo arabe
12
A.E.S.
1
B.W.P.
12
Hanovrien
9
Holsteiner
21
K.W.P.N.
33
Oldenburg
11
Rheinland
1
S.W.B.
2
Selle italien
2
Trackener
7
Westfalien
1
Zangersheide
29
Akal Théké
1
Races de loisir
Dans ce cadre, deux étalons pur-sang argentins de polo,
directement importés d’Amérique du Sud, ont été confiés
à Equitechnic pour produire de la semence fraîche ou
congelée. A noter que la fertilité de cette race, tant au niveau
des juments que des étalons est nettement supérieure à la
fertilité des races européennes de chevaux de sport.
Le tableau ci-contre recense l’ensemble des 37 races d’étalons dont Equitechnic stocke les paillettes dans son centre
de production du Calvados. La majorité de ces doses est
exportable en Europe et pour un certain nombre d’étalons
dans les pays tiers ainsi qu’en Australie.
Si la semence d’un étalon de l’un de ces différents studbooks vous intéresse, vous pouvez retrouver la liste des
chevaux disponibles sur notre site internet :
www.amelis.fr/equitechnic rubrique Etalons disponibles
avec ses origines, à savoir son Père et son Grand-père
maternel ainsi que la personne à contacter pour acheter
les doses.
NOMBRE
D’ETALONS
DISPONIBLES
P.S.A. de courses
Races de sport étrangères
Edouard CARMIGNAC, propriétaire de l’équipe de polo normande
« La Talandracas » confie son étalon et ses juments à Equitechnic
pour le transfert de ses embryons.
RACES DES ETALONS
Poneys de sport
TOTAL
Kinger Mustang
1
Lusitanien
14
Paint horse
3
Percheron
2
Poney de polo
1
Pure race espagnole
3
Quarter Horse
14
Connemara
7
Dartmoor
1
Deutsche Reitpony
2
Haflinger
1
New forest
2
Poney français
de selle (P.F.S.)
11
Pottock
1
Welsh
4
37 races différentes
492 étalons
disponibles
Marc Spalart
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International
LIBAN : Dairy Khoury,
1er utilisateur mondial de
semence sexée Normande !
Dairy Khoury est ainsi devenu le 1er utilisateur mondial de
semence sexée normande, avec l’importation de 500 doses
sexées de Bugatin S90 et de Finnois S90.
Félicitations à M. Khoury pour ce remarquable projet et ce
fabuleux programme de développement avec la Normande.
Philippe Leblanc, Synergie Normande, et Jean-Christophe Boittin
La Normande perce en Bio
au pays de la Simmental.
Depuis début 2011, la Normande est
diffusée en Allemagne par l’entreprise Two
Plus, distributeur de plusieurs races
laitières européennes.
Qualité et valeur ajoutée avant tout
M. Abdallah Khoury est propriétaire de Dairy
Khoury, une laiterie transformant 60 000 litres de
lait par jour en fromage et lait U.H.T, dans la plaine
de la Bekaa au Liban. L’entreprise produit et vend des
produits laitiers de qualité « healthy ».
Une image forte : La Normande, égérie
de Dairy Khoury, symbole de la qualité
L’objectif de Dairy Khoury est de développer son activité
avec de la qualité. La Normande remplit totalement l’objectif : richesse du lait, bonne condition corporelle, santé
des animaux, mais également une vache différente des
autres par sa robe. Dairy Khoury en fait son égérie et décide
de l’implanter, pour améliorer la qualité des produits, les
rendements fromagers, mais aussi la différenciation et la
notoriété de ses marques. La mise en place d’un élevage
de normandes sécurise et pérennise son activité.
En effet, la qualité du lait des Normandes ainsi que la bonne
valorisation bouchère sont fort recherchées par certains
éleveurs notamment en système Bio. En très fort développement en Allemagne, cette filière recherche une production à haute valeur ajoutée provenant de vaches solides
ayant peu de problème de santé et une excellente reproduction. La Normande est ainsi utilisée sur des vaches
Fleckvieh (Simmental) dans le sud du pays, et sur Holstein
dans le nord, dans des exploitations de type familial de 50
à 60 vaches principalement, en recherche d’optimisation
des revenus, de qualité de production et de qualité de vie.
Normande : « The Green Profit »
Le positionnement international de Sersia/Amélis/Creavia
« The Green Profit » interpelle les éleveurs et permet de faire
connaître la Normande en visualisant tout le potentiel de
développement des élevages grâce à notre race. Longue
vie à la Normande au pays de Beethoven.
Objectif : 2000 Normandes
En seulement quelques années, l’élevage « Normandie les
fermes » est mis sur pied, avec 1000 vaches en production
dont 60 normandes importées grâce à Synergie Normande,
et 900 Holstein disponibles. Objectif : atteindre rapidement
2 000 normandes en production.
L’exploitation, 100 % hors sol et en logettes, représente un
système exigeant où les normandes s’adaptent parfaitement, accompagnées par un suivi technique sérieux en
conduite de troupeau. La preuve : les résultats repro sont
globalement bons et même excellents sur les normandes.
Pour arriver à 2000 normandes en production, toutes les
femelles normandes sont inséminées en semence sexée,
ainsi que l’ensemble des génisses Holstein et croisées F1.
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Fille de Uvray sur une mère FLeckvieh :
l’empreinte normande dès la 1ère génération !
Etienne Auffray, Sersia France et Jean-Christophe Boittin
International
L’évolution de
la production laitière
en République Tchèque.
La fin du communisme a vu une forte baisse du nombre
de vaches pour plusieurs raisons : les fermes privées sont
mieux structurées, elles produisent plus et investissent dans
les technologies modernes. La production moyenne par
vache en 1989 était de 3 980 kg contre 7 811 kg en 2011.
Pendant la même période le nombre de vaches a diminué
de 3,5 millions à 1,3 million aujourd’hui dont 350 000 vaches
Holstein. La race Simmental a toujours une place importante
en République Tchèque.
Depuis début 2011, la Normande est diffusée en
République Tchèque qui a une population d’environ 10 millions d’habitants et qui a obtenu son
indépendance en 1993, cinq années après la fin du
régime communiste en 1989. La République Tchèque
forme la partie ouest de l’ancienne Tchécoslovaquie qui
était communiste depuis 1948.
A partir de 1948 toutes les terres agricoles appartenaient
à l’état, avec des fermes collectives (coopératives) et des
fermes d’état, avec une production intensive subventionnée
par l’état. Les années 1970 ont vu la mise en place des
« fermes usines » avec la spécialisation de la production.
L’objectif était d’avoir des troupeaux de vaches composés
de 2/3 Simmental et 1/3 Pie Noire. Cette politique de
production intensive permettait au pays d’exporter le
surplus de production vers les autres pays de l’Union
Soviétique. En 1989 l’état était propriétaire de 98,7% de
toutes les terres agricoles.
A la fin de la période communiste, le pays a dû transformer
complètement sa façon de penser et de travailler y compris
dans le secteur agricole. La privatisation massive des fermes
et la libération des prix ont fait partie des premières mesures
prises. A partir de 1994 les fermes de l’état et les fermes
collectives ont été privatisées, ce qui a conduit à la réduction
de la taille moyenne des fermes « de1000 hectares à 130
hectares ». Le nombre de personnes travaillant dans le
secteur agricole a diminué de 40 % après la privatisation
du secteur. Beaucoup de fermes collectives se sont transformées en Coopératives agricoles.
Depuis 2007 Amélis travaille en République Tchèque avec
le CIA privé Genoservis fondé en 1992 et qui est dirigé par
M. Lumir Grussman. Genoservis a 30% du marché de la
génétique bovine en République Tchèque. Plus de 47% des
meilleures vaches en République Tchèque sont issues de
taureaux proposés par Genoservis. Les fermes avec
lesquelles Genoservis travaille ont une production moyenne
de 9 286 kg en 2011 par rapport à la production moyenne
du pays qui est de 7 811 kg en 2011. Genoservis utilise les
meilleurs taureaux génomiques d’Amélis comme Elvys Isy,
Ecoyne Isy et Dauden Isy en ce moment.
Genoservis est aussi très connu en France et dans le monde
pour son taureau Gavor qui a été beaucoup utilisé.
Patrick McGRATH
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Dossier : de 2009 aux vaches de demain
Vous faciliter l’accès
à l’innovation pour créer
les vaches de demain
Faciliter l’accès des éleveurs à des solutions innovantes,
rentables et fiables est inscrit dans la mission d’Amélis.
Au-delà des mots, c’est ce que nous nous efforçons de
faire chaque jour depuis la création d’Amélis.
Quelques exemples de solutions aujourd’hui incontournables permettent d’identifier le chemin parcouru en
ce sens depuis 2009, pour le plus grand confort et le
bénéfice de tous les éleveurs.
Ces solutions maintenant facilement utilisées par tous
chaque jour sont un socle pour créer les vaches de
demain : vache basse consommation, vache santé, vache
bien être et vache export.
Accelérer le progrès génétique :
taureaux profilAdn®
2009 : Amélis, 1ère coopérative à diffuser des taureaux
génomiques directement disponibles en cuve inséminateur
à un excellent rapport qualité / prix – BIBAY, BOYJO, CLIMB
ISY… en Holstein et BANZAI, BANANIA, VISUEL… en
Normande. Ils commencent à être utilisés par les éleveurs
(moins de 5% des inséminations).
Accélérer le progrès génétique :
génotypage profilAdnFEMELLE®
2009 : Le génotypage femelle favorisé par ISY’Création®.
Amélis généralise l’accès au génotypage femelles pour les
éleveurs partenaires ISY’Création® (environ 1500 femelles
Normandes et Holstein sont génotypées chaque année)
2011 : Le génotypage femelle devient accessible à tous.
Tout éleveur producteur de lait peut désormais accéder à
la technologie du génotypage profilAdnFEMELLE 54 K. 500
femelles sont génotypées avec cette technologie (hors
schéma de sélection).
2012 : Le génotypage femelle se démocratise. Evolution
technologique : profilAdn® LD, la performance qualité/prix
s’améliore nettement – environ 5000 femelles seront génotypées.
2020 ? Le génotypage femelle, outil incontournable de pilotage de l’élevage. 75% des génisses d’une génération sont
désormais génotypées. ProfilAdnFEMELLE est devenu un outil
de progrès aussi incontournable en élevage que l’insémination, le contrôle de performances…
Monitoring by Amélis
2007 : Amélis partenaire de MEDRIA – 1ères installations
de Vel’Phone en élevage.
®
2011 : Les taureaux profilAdn premiums et primeurs
sont plébiscités par les éleveurs (plus de moitiés des inséminations en race Holstein). L’INRA améliore encore le
modèle d’indexation génomique. La précision des index
progresse encore (+10 points de CD).
2012 : Pour la 1ère année, les taureaux profilAdn® dépassent les taureaux descendances en taux d’utilisation
(toutes races laitières confondues). CALVA ISY, CARPIN ISY,
CITROR ISY, CLIMB ISY, MASSEY, AUBRAY, BANANIA, … confirment sur descendance leur intérêt. Les éleveurs qui les ont
utilisés dès 2009 ont gagné 3 ans de progrès génétique.
2020 ? Les éleveurs choisissent désormais leurs taureaux
uniquement par profil de sélection profilAdn® avec des
caractéristiques homogènes et garantissant un progrès
génétique fort et constant. Le nom du taureau est devenu
anecdotique.
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2008 : 150 Vel’Phone, 1er partenariat avec les Entreprises
de Conseil en Elevage.
2009 - 2010 : Amélis s’investit au côté de Medria pour
qualifier et finaliser la mise au point du HeatPhone.
2010 (déc.) : lancement du HeatPhone pour le suivi des
chaleurs
mi-2012 : 1100 Vel’Phone et 300 HeatPhone rendent
service chaque jours aux adhérents Amélis. Amélis et
l’ensemble de ses partenaires Entreprises de Conseil en
Elevage (BCEL Ouest, Eilyps, CLASEL, Littoral Normand)
proposent les mêmes solutions de monitoring aux éleveurs.
Environ 200 000 veaux nés sous assistance Vel’Phone.
2020 ? Le monitoring en continu. Les vaches sont majoritairement équipées de capteurs (activimètres, bolus…)
pour suivre en continu les évènements importants (santé,
chaleurs, vêlages, production...). Les données de monitoring
sont associées à l’ensemble des données zootechniques
permettant aux éleveurs de piloter plus efficacement et
plus sereinement leur troupeau.
Semence Séxée
2009 : 1ère doses de semences sexées proposées directement en cuve inséminateur. Environ 0,5% des inséminations sont issues de taureaux sexés.
2011 : Près de 5% des inséminations réalisées avec des
taureaux sexés.
2012 : 6 à 7% des inséminations réalisées avec des
taureaux sexés. Amélis construit avec son partenaire
Créavia un laboratoire de production de doses sexées pour
répondre au besoin de ses adhérents et alimenter les
marchés français, européens et mondiaux.
2020 ? Les éleveurs choisissent leur renouvellement.
La semence sexée est devenue un outil de pilotage pour
assurer son renouvellement femelle et produire des
animaux mâle de bonne valeur bouchère.
La technique a encore progressé : les rendements de tri
sont toujours aussi bons et la fertilité des doses c’est
améliorée (équivalent aux doses conventionnelles).
Désormais 75% des génisses et 10 à 20% des vaches sont
inséminées en semence sexée mâle et surtout femelle, ce
qui permet d’alimenter un marché de femelles destinées à
l’export (Europe, Afrique du Nord, Moyen-Orient...).
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Les vaches de demain :
une vache élue
par les éleveurs…
A l’occasion des assemblées de section et de
l’assemblée générale
d’Amélis au printemps,
les éleveurs ont eu l’occasion d’élire leurs délégués et administrateurs
mais aussi leur vache de
demain.
La question était posée de la façon suivante : si
vous aviez 100 € à investir pour créer les vaches
de demain, comment les répartiriez-vous ?
Les éleveurs ont choisi d’investir 32 € sur la
vache basse consommation, 21 € sur la vache
santé humaine, 36 € sur la vache bien être en
enfin 11 € sur la vache export.
La vache basse
consommation
La vache basse consommation est
indexée sur son efficacité alimentaire
et ses faible rejets dans l’environnement (déjections limitées, moindre
émission de gaz à effets de serre...).
C’est une forte productrice. Elle transforme efficacement la ration qui lui est distribuée : valorisation des fourrages et du concentré apporté.
C’est une vache économique, destinée à produire du lait
en grande quantité à moindre coût. Ce lait alimente les
circuits de grande consommation (lait UHT, ultra-frais...).
Les éleveurs qui optent pour une stratégie « gros volume »
produit sur leur exploitation utilisent beaucoup la génétique
créant des vaches basses consommations pour limiter leurs
intrants et diminuer leur impact sur l’environnement dans
un contexte réglementaire toujours plus contraint.
La vache santé
La vache santé a une double finalité :
> Produire un lait apportant un bénéfice « santé » au consommateur
(omega 3, ...) qui sera valorisé par la
transformation en produit à haute
valeur ajoutée « alicament »,
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> Etre elle-même une vache robuste. Ses index fonctionnels
sont particulièrement favorables : se reproduit bien, avec
une bonne santé mamelle (peu de cellules et mammites),
faisant de nombreuses lactations...
C’est un vache à forte valeur ajoutée et nécessitant peu de
traitement thérapeutique.
Elle est particulièrement souhaitée par les éleveurs ayant
adopté une stratégie « prix du lait élevé », ne misant pas
forcément sur de gros volumes mais sur une bonne rémunération du litre produit.
La vache bien-être
La vache bien-être est une vache
facile à conduire, qui nécessite très
peu d’intervention au quotidien :
> elle manifeste bien ses chaleurs
(indexée sur ce caractère) et reproduit bien (elle est fertile),
> elle demande peu d’interventions (de bons membres,
des mamelles saines),
> elle vêle seule et facilement,
> elle est docile (tempérament favorable).
La vache bien-être s’adapte particulièrement aux grands
troupeaux en système intensif aussi bien qu’extensif.
Elle est sollicitée par les éleveurs qui dispose de peu de
main d’œuvre et de temps à consacrer au troupeau.
La vache export
La vache export alimente un
marché mondial de la génétique
qui est en pleine croissance
(augmentation des volumes
produits dans les grands pays
émergents comme la Chine, l’Inde,
la Turquie, le Mexique...).
Ces pays recherchent des vaches très productives et adaptées à leurs conditions d’élevages (très grands troupeaux
de plusieurs milliers de vaches...).
Les taureaux recherchés sont très laitiers, sans demande
particulière sur les taux et présentent une morphologie
fonctionnelle (membres et aplombs) sans faille.
Cette vache export bénéficie aux éleveurs adhérents car
elle finance une partie du schéma de sélection.
En 2011, Amélis a exporté un tiers des doses Hosltein
vendues (300 000 sur 900 000).
En 2020, le marché export sera très supérieur en volume
au marché français.
Dossier : de 2009 aux Vaches de demain
Les vaches et le troupeau
de demain,
ça ressemblera à quoi ?
Ces vaches de demain seront issues ou équipées des
technologies dans lesquelles Amélis a cru et investi et
qui sont actuellement utilisées par les éleveurs :
profilAdn® mâle et femelle, semence sexée, monitoring…
Issues de la technologie profilAdn®
Haute sécurité sanitaire
Les vaches de demain seront :
La traçabilité sanitaire est une exigence forte des consommateurs. Comme pour les truies, les obligations concernant
le statut sanitaire de chaque dose produite se sont encore
renforcées.
> des filles de taureaux profilAdn® à 80 ou 90%,
> leur mère aussi aura son index génomique
profilAdnFEMELLE®,
> et elles-mêmes auront leurs propres index génomiques profilAdnFEMELLE®
• Elles seront plus performantes et mieux connues (qualité
et défaut) dès leur plus jeune âge (4 à 6 mois).
La préoccupation de haute qualité sanitaire est devenue
un motif essentiel d’utilisation de l’insémination, aumême titre que la génétique et la sécurité au travail.
Conclusion
Les vaches de demain sont équipées d’un capteur unique
positionné sur elle très jeune afin de les monitorer tout au
long de leur vie.
Ce dossier sur les vaches de demain s’est voulu prospectif.
Le futur ne s’écrira assurément pas exactement comme il
vient d’être décrit car le contexte économique et sociétale
évolue sans cesse et de nombreuses autres innovations
surviendront.
Ce capteur apporte des informations complémentaires
(activité, température corporelle, pH ruminal...) dans un
système très global alimenté par une multitude de données
Par contre, il témoigne qu’une évolution importante est en
cours dans le fonctionnement quotidien des exploitations
et qu’il est important que les éleveurs continuent à orienter
(production, alimentation, évènement zootechniques et
sanitaires...) qui aide chaque éleveur dans le pilotage de
son troupeau au quotidien : rationnement, production, suivi
de la santé et des évènements zootechniques...
leur coopérative vers les bons investissements à réaliser,
ceux qui les rendra compétitifs et leur faciliteront la vie.
Monitorée en continu
Issue de semence sexée
Les vaches de demain seront majoritairement le fruit d’un
renouvellement choisi destiné à assurer le futur du troupeau
de façon sereine et à alimenter le commerce des génisses
vers l’export.
L’ouest de la France est devenu une des principales régions
européennes productrice de lait mais aussi de génisses
laitières.
Pour cette raison, Amélis reste en permanence à votre
écoute au travers de ses administrateurs et salariés, de ses
panels d’éleveurs... afin de créer pour vous les solutions et
les vaches de demain. C’est le choix que la coopérative a
fait en adoptant « l’orientation client ».
Le futur s’écrit dès aujourd’hui.
Amélis a fait de bons choix depuis quelques années mais
les paris à venir devront être au moins aussi audacieux et
porteurs d’avenir pour chaque éleveur.
Aurélien Michel
PAGE 19
La gestion
des grands troupeaux
Si dans le monde, les grands troupeaux de truies existent depuis très longtemps dans certains pays, en
France, ils ne sont pas encore très nombreux, même si
depuis quelques années, la tendance s’inverse.
Les restructurations liées aux départs en retraite, aux
mises aux normes ou aux réalités économiques contribuent à la création de structures avec de gros effectifs
de truies. Les éleveurs à la tête de ces sociétés d’élevage
avec de la main d’œuvre salariée sont seuls ou plusieurs
au capital. Les qualités requises pour piloter ces outils
allant de 400 à 2000 truies sont multiples et différentes
de celles demandées pour conduire un élevage familial.
Pour illustrer cette réalité, nous avons rencontré 2 responsables ou gérants de sociétés de naissage en Bretagne.
1
La SCEA de la Planchette au Roc-Saint-André (56) vient
tout juste de voir le jour, puisque les premières cochettes
ont été inséminées en mai 2012.
Géraldine Martin, co-gérante avec Frédérick Daniel répond
à nos questions :
Pourquoi avoir créé cette maternité collective ?
Notre motivation première était de trouver de façon
durable des porcelets de 25 kg avec un bon niveau sanitaire
pour approvisionner nos élevages engraisseurs.
Nous étions à la croisée des chemins, car le façonnage
n’est pas une solution qui peut durer dans le temps, et la
qualité des porcelets sur le marché est très hétérogène.
De plus, les prix fluctuent beaucoup. Nous voulions valoriser
nos bâtiments existants par un investissement dans un
outil collectif.
Comment avez-vous rencontré vos associés ?
Le projet a démarré il y a 5 ans maintenant. Cependant les
associés actuels n’étaient pas encore présents à l’époque.
C’est le technicien de notre groupement de producteurs
qui a activé son réseau !
Nous nous sommes réunis depuis un peu plus de 2 ans et
nous avons repris le dossier en cours. La SCEA (sur le plan
juridique) était déjà constituée au moment où nous sommes
arrivés sur le projet. Nous ne nous connaissions pas, mais
nous étions tous motivés par un projet collectif pour continuer à produire du porc dans de bonne condition de vie.
Comment vous êtes-vous organisés
pour mener à bien ce projet ?
Tout d’abord, le statut juridique, une SCEA, permet d’intégrer
les EARL, GAEC ou privés. Ensuite, et avant toute chose,
nous nous sommes assurés que la santé financière des
futurs associés leur permettait d’intégrer ce projet.
Puis, nous nous sommes retrouvés à 5 associés actionnaires
(3 EARL et 2 GAEC) âgés de 25 à 54 ans. Deux d’entre nous
ont été nommés co-gérants pour animer et organiser le
bon fonctionnement de la structure.
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Justement, quel a été votre rôle jusqu’à présent ?
Nous avons un rôle d’interface entre les actionnaires et
les intervenants extérieurs, les fournisseurs, les banques,
les organisations économiques... Cela nécessite de la disponibilité pour recevoir les informations, les analyser, les
transmettre et les partager pour prendre les bonnes décisions avec les autres associés.
Le choix du site de naissage, puis des équipements des
bâtiments, des fournisseurs et partenaires ont fait partie
des premières missions à mener.
Ensuite il a fallu recruter les premiers salariés : c’est une
phase primordiale qui aura obligatoirement un impact
sur les résultats futurs.
Comment voyez-vous votre rôle en régime de croisière ?
Maintenant que la société est créée et démarrée, l’une des
missions principales des co-gérants est de veiller à ce que
chaque poste soit bien tenu pour atteindre les objectifs
fixés et partagés par tous les associés et salariés.
Le premier : obtenir un prix de revient d’un porcelet
de 25 kg de bonne qualité, inférieur ou égal à celui du
prix de marché.
Pour cela, les salariés doivent accepter d’être motivés par
des objectifs et des challenges. Ils bénéficient pour cela
de bonnes conditions de travail, d’autonomie et de possibilités d’échanges.
A présent, les actionnaires attendent avec impatience l’arrivée des premiers porcelets dans leurs engraissements
respectifs, pour valoriser leurs investissements.
Le relationnel, l’écoute et la capacité d’analyse sont indispensables pour assurer le rôle de gérants dans ce type
d’élevage. Ce sont des qualités essentielles pour réussir,
tout en gardant celles d’éleveurs, bien entendu.
La SCEA de la Planchette à Roc-Saint-André (56)
550 truies en production de porcelets de 25 kg aux normes
« bien être ».
5 associés éleveurs : GAEC de CREVEAC, GAEC du Tilleul,
Francis Le Gall, EARL Martin, EARL Courtenance
3 salariés en régime de croisière.
De gauche à droite : Dominique chef d’élevage, Amélie salariée de la SCEA
et Anthony : conseiller d’élevage AMELIS
2
François Pinsault, le responsable d’élevage de la SCEA de
Bellevue, nous livre quelques points importants pour piloter
au quotidien cette unité de production de porcelets, destinés
à approvisionner les 10 éleveurs actionnaires. Parmi eux deux
co-gérants : l’un est en charge de la gestion de la société et
des relations avec les banques, l’autre s’occupe des relations
avec les organisations économiques, politiques et professionnelles.
La SCEA de Bellevue à La Landec (22)
Société de naissage créée en 2009, qui héberge 1500 truies
au total et produit 39 000 porcelets par an.
• 1 550 truies en 20 bandes de 64 truies
• 12 jours de Nurserie pour un poids de vente de 8,5 à 9 kg
• 30,45 porcelets sevrés par truie et par an.
qu’il a à faire le lendemain et de quel temps il dispose. Par
exemple, chaque mardi à 10 heures, 5 personnes vont
doucher 64 truies, alloter 800 porcelets puis les rentrer en
nurserie, et enfin mettre en trempage les salles avant le lavage.
« Le personnel est plus zen, il y moins de stress et peu de
surprises. Il règne un bon état d’esprit». François poursuit et
nous dit qu’ il « passe du temps à faire gagner du temps ».
Il cherche des solutions pour simplifier le travail, pour être
plus efficace et que chacun soit bien dans sa mission.
Par exemple, pour éviter aux salariés de trop se baisser, et
donc de souffrir du dos, les interventions sur les porcelets
âgés de deux jours sont pensées dans ce sens.
Tout est fait par 4 personnes en une seule fois sur 45
minutes : un prend le porcelet dans la case maternité et le
met dans un panier, un autre injecte un antibiotique, un autre
injecte le fer et coupe la queue et le dernier tatoue les porcelets et les redépose avec leur mère
Ainsi, 64 portées sont passées rapidement. « Ce n’est plus
une corvée, car cela ne dure jamais plus d’une heure, pour
éviter les bêtises et la pénibilité.»
Pour réussir en tant que responsable d’élevage,
quelques points à retenir, d’après François :
De gauche à droite : François Pinsault, Cyrille Haouisée, Gaëlle Jouble,Tony Cherbonnel,
Rémy Ménard, Jean-Luc Quintenel – Photo : François Berger, Porc Magazine n° 467
• L’organisation dans l’élevage : 6,5 UTH
Un responsable d’élevage : François Pinsault (gestion du
personnel, achats, facturation, conduite et stratégie de l’élevage). 2 co-responsables de la reproduction, 2 co-responsables
de la maternité, 1 polyvalent, 0,5 pour l’analyse et la synthèse
des résultats et, en tampon, dans l’élevage : François.
• Le management
François, homme d’expérience dans différents domaines
de la production porcine, manage son équipe de porchers
au quotidien, pour atteindre les objectifs fixés par les actionnaires. Pour les réaliser, il faut d’après lui, instaurer des règles
de fonctionnement et s’y tenir. L’organisation, l’anticipation
et l’ouverture sur ce qui se fait à l’extérieur sont, à son sens,
essentielles pour réussir.
• Le recrutement
François est sans cesse en veille et communique sur les
postes à pourvoir à la SCEA. C’est par anticipation, qu’il
touche un maximum de cibles. Tous les profils sont écoutés
et reçus, car ils peuvent apporter pleine satisfaction et s’épanouir dans ces métiers de l’élevage : des porchers en poste,
des personnes en réinsertion, d’anciens éleveurs, mais aussi
des hôtesses de caisse, des chauffeurs routiers...
Ce qui compte avant tout, c’est la capacité à travailler en
équipe. Egalement, l’adaptabilité est une qualité primordiale,
même s’il faut laisser du temps aux personnes pour
s’adapter au métier nouveau.
• L’organisation des tâches
Les horaires de travail : 8 h /12 h 30 et 13 h 45 /17 h 30 sont
fixes et il n’y a jamais personne le soir.
Toutes les tâches à effectuer sont inscrites et décrites, avec
le temps nécessaires pour les effectuer. Ainsi, chacun sait ce
• Ne pas être opérateur en permanence pour se poser et
réfléchir.
• Ne pas réinventer ce qui marche ailleurs. Copier à la lettre
ce qui marche c’est mieux, on gagne du temps.
• Faire échanger les salariés, les faire visiter d’autres élevages.
• Un super éleveur ne sera pas forcément un bon manager.
Un chef d’élevage sera moins bon que ses salariés dans
chacun des postes qu’ils occupent.
• Le manager doit être disponible pour apporter une réponse
aux questions posées et le salarié ne doit pas repartir avec
plus de questions qu’il n’a posées.
• Le manager doit garder le leadership sur l’équipe, par son
autorité naturelle pour se faire respecter et faire fonctionner
l’outil de production.
En reprenant les témoignages de nos 2 gérants et
responsables d’élevage, il est évident que les qualités
requises pour conduire les grands troupeaux de truies
vont au-delà des compétences techniques pures. Si la
fibre éleveur doit demeurer présente, la notion de management prend une grande importance, comme celle de
gestion dans sa globalité.
La concurrence des autres bassins de production nous
y poussent et nous devrons nous y habituer, même s’il
existera toujours différents systèmes de production
encore viables demain. Les entreprises partenaires de
ces structures devront elles aussi s’adapter à cette évolution inéluctable.
Amélis s’y emploie en apportant des produits de très
haut niveau sanitaire, et des conseils en élevage autour
de la reproduction par ses conseillers d’élevage formés
pour répondre aux exigences des éleveurs d’aujourd’hui
et de demain.
Thierry Pecheul
PAGE 21
L’histoire du monitoring dans vos élevages depuis 4 ans
Le projet Monitoring
Amélis
Audace - Innovation
Le lancement
du Vel’Phone®
Avant 2008
En 2007 notre coopérative était en pleine
construction. Le Conseil d’Administration
menait alors une réflexion sur l’avenir.
Avec des tailles de troupeaux qui
augmentent, nous étions à la recherche
de solutions pouvant soulager les
éleveurs. Lorsque nous avons découvert MEDRIA, les capteurs électroniques
nous sont apparus comme une
évidence pour le futur. L’audace et l’innovation étant inscrites dans les gènes
d’Amélis, nous n’avons pas souhaité
nous inscrire comme de simples distributeurs : c’est ainsi que nous avons pris
part dans la création des solutions.
Le Conseil d’Administration a alors rapidement orienté la recherche et le développement vers notre cœur de métier,
la reproduction : le HeatPhone® est né.
2008
« J’ai découvert le Vel’Phone® au SPACE en
2008. Etant à la recherche d’une solution
de surveillance pour mes vêlages, j’ai rapidement été séduit par cette nouveauté.
Lorsque j’ai dit à ma femme que j’avais
investi dans ce matériel, elle ne voyait pas
bien l’intérêt de ce type de solution sur
une exploitation.
Quelques mois plus tard, nous avions
réalisé 25 vêlages et petit à petit le
discours de ma femme au sujet de Vel’
Phone a évolué : «le Vel’Phone®, c’est de
la tranquillité. C’est indispensable sur une
exploitation. Avant nous faisions toujours
des allers et retours aux vaches pour rien :
ça finissait par être stressant ».
Tout le monde en parle !
L’arrivée du Vel’Phone® dans les
premiers élevages a été vécue comme
une petite révolution : « Les vaches
envoient des SMS ».
Vous faire découvrir à tous ce nouvel
outil innovant a été une de nos priorités lors de l’année de lancement du
Vel’Phone®.
Portes ouvertes, réunion technique en
élevage, articles de presse ont été très
nombreux en 2008 et 2009.
Aujourd’hui, le Vel’Phone® est connu et
reconnu par tous.
Vous pouvez retrouver quelques articles de presse sur www.amelis.fr.
EARL de la Mornière
Saint-Aubin-Fossé-Louvain (53)
Nous avons été les précurseurs d’une
nouvelle approche de gestion du troupeau. Soyons-en fiers !
Jacques Coquelin,
Président d’Amélis
Le parcours d’un technicien monitoring
Ancien inséminateur, j’ai choisi, il y a 3 ans de me tourner vers une toute nouvelle
activité de la coopérative qu’était le Monitoring. Je suis attiré par l’innovation et
surtout par les perspectives qu’offre ce nouveau domaine aussi bien pour les
éleveurs que pour la coopérative. J’ai été très agréablement surpris par le niveau
de satisfaction des premiers utilisateurs du Vel’Phone®. Après seulement quelques
mois d’utilisation, beaucoup ne pouvaient plus s’en passé. Trois ans plus tard, j’aime
regarder en arrière et constater le chemin accompli à vos côtés. Nous sommes en
train d’écrire ensemble l’histoire des vaches de demain et de leur conduite.
Damien Lecuyer
2009
M. Gahery,
Nous avons créé une nouvelle dynamique grâce au monitoring. Nos partenaires naturels que sont les organismes
de conseils en élevage nous ont rapidement rejoints.
PAGE 22
Enthousiasme
des 1ers utilisateurs
Le nouveau Vel’Phone®
débarque
Le nouveau
Vel’Phone®
« débarque »
Un fait marquant de
l’année 2009 a été l’arrivée de la nouvelle
génération de Vel’
Phone®. En effet, lors du lancement
nous sommes restés à l’écoute des
premiers utilisateurs : leurs remarques
nous ont permis de développer de
nouvelles fonctionnalités autour des
vêlages. Nous avons donc procédé à la
mise à jour complète du parc de près
de 200 Vel’Phone®. C’était un moyen de
récompenser les éleveurs qui nous ont
fait confiance au premier jour.
Thomas Aubry
Responsable développement monitoring
2010
2011
« J’ai investi dans le Vel’Phone® en 2009,
avec en tête, la détection des chaleurs. Le
monitoring chez Amélis est en plein développement. J’ai apprécié le fait que la
base soit évolutive. Et c’est donc tout
naturellement, en 2010, lorsqu’ Amélis
m’a proposé de participer à la qualification terrain du HeatPhone® que j’ai
accepté.
Maintenant, le fait de pouvoir me reposer
sur le HeatPhone me permet d’être plus
serein et de pouvoir me consacrer à d’autres activités sans me préoccuper des
chaleurs. Il me permet d’assouplir mes
conditions de travail.
Le HeatPhone®, m’a permis aussi d’identifier
des chaleurs compliquées à détecter.»
« Nous connaissons un agriculteur, utilisateur du Vel’Phone® depuis plusieurs
années. Il nous a toujours fait part de sa
satisfaction vis-à-vis du service apporté.
L’élément déclencheur de notre investissement a été l’arrivée du HeatPhone®.
Chez nous la détection des chaleurs était
un réel problème.
Nous avions pensé à une caméra, mais
ce qui nous dérangeait, c’était la nécessité
d’être devant la télévision pour surveiller.
Avec le monitoring, c’est l’information qui
vient à nous, il ne modifie pas nos habitudes.
J’équipe mes vaches 8-10 jours après le
vêlage, afin de permettre au HeatPhone®
de prendre en compte la cyclicité de mes
animaux. Les colliers sont passés d’une
vache à l’autre lorsque la première est
échographiée pleine. Dorénavant j’utilise
même le HeatPhone® sur un lot de
génisses.
Le HeatPhone® me permet de détecter
beaucoup de chaleurs invisibles. Il me
permet aussi de me rapprocher plus rapidement de vaches à problèmes, afin de
les traiter. »
M. Jacky Lamy,
GAEC de la Cormerie
à Pommerieux (53)
Le protocole
de qualification
HeatPhone®
®
La qualification du HeatPhone s’est faite
en Mayenne dans 27 élevages. Plus de
400 vaches ont été équipés de colliers et
de boitiers Axel pendant 6 mois.
Nous avons alors comparé la détection
faite par l’outil à celle faite par les
éleveurs. Des dosages de progestérone
nous permettaient d’avoir une référence
fiable.
A l’époque, l’outil détectait déjà 90 % des
chaleurs alors que les éleveurs souvent
occupés aux champs (Printemps et Eté
2010) en avaient vues 49 %.
EARL Brison,
Mesnil Clinchamps (14)
Une nouvelle
approche
de gestion
de votre troupeau
Avec l’arrivée du HeatPhone®, la plate
forme monitoring a vu apparaître un
outil de pilotage du troupeau : le site
« Mon monitoring».
Aujourd’hui
En quelques chiffres
Le monitoring chez Amélis c’est
aujourd’hui :
• 1 base pour 2 solutions
• 300 HeatPhone®
• 1100 Vel’Phone®
• 5 techniciens monitoring
• près de 300 000 vêlages
• plus de 60 000 chaleurs détectées
• 4 partenariats forts avec les organismes de conseils en élevage du
Grand Ouest.
L’histoire continue
Créer les vaches de demain grâce au
monitoring va rapidement devenir une
réalité. Le génotypage, autre innovation
majeure proposée par la coopérative,
rencontrera le monitoring afin de créer
de nouveaux axes de sélection pour
vos vaches de demain.
Un autre axe de travaille autour du
monitoring est la qualification croissante des événements que nous allons
générer : c’est la rencontre entre les
données de votre cheptel et celles
provenant des capteurs.
Thomas Aubry
PAGE 23
La vie d’éleveur
Coup d’chœur
Autour d’un lot
de génisses génotypées
8 juin 2012 à Saint-Denis-du-Maine.
10 h : 60 éleveurs ont rendez-vous chez Claude
de Pontfarcy, éleveur Prim’Holstein.
Au programme : des ateliers pratiques sur le
thème « la conduite accompagnée des
génisses ». Quelques exemples : l’alimentation,
le contrôle de croissance et le génotypage d’un
lot de génisses.
Claude de Pontfarcy 13 h : à la fin des ateliers, autour d’un verre,
Claude de Pontfarcy nous invite à une autre
animation locale. Pas une nouvelle porte ouverte en élevage,
mais une porte ouverte pour découvrir la chorale « Coup
d’chœur » dont il fait partie.
Septembre 2002 : Claude fait partie de la première répétition avec déjà 150 choristes.
Juin 2002 : la première représentation du spectacle à la
salle des Angenoises à Bonchamp-les-Laval. Le résultat est
plus qu’encourageant : 1 500 spectateurs.
2003 : 3 dates pour 2 200 personnes et 175 choristes.
L’histoire continue ainsi depuis 10 ans, Claude va nous servir
de guide pour découvrir la chorale Coup d’chœur : 225 voix
qui aujourd’hui interprètent un répertoire de chansons françaises harmonisées à quatre voix et avec mise en scène.
Le mini vocabulaire nécessaire
l
Une clé utile : la clé de Sol, les 7 notes incontournables :
DO, RE, MI, FA, SOL, LA, SI
l
Une octave : un intervalle qui sépare deux sons (du
DO grave au DO aiguë par exemple).
l
La tessiture : ensemble continu de notes qui sont
émises par la voix ; même volume, même qualité de
timbre et d'harmonique.
Tout commence par « Café sucré »
Les types de voix humaine :
Tout commence en 1998 avec un des ses quatre enfants,
sa fille Audrey qui fait ses premiers pas dans la chorale « Café
sucré », une équipe de jeunes chanteurs. Les répétitions et
les spectacles d’Audrey s’enchainent pendant plusieurs
années. Claude accompagne, supporte sa fille et prend goût
à ces rendez-vous hebdomadaires.
Pour Claude, les choses sérieuses démarrent en 2001.
Un ensemble prend forme pour répondre aux attentes de
nombreux adultes qui, comme Claude, ont envie de chanter.
Après la chorale des jeunes «Café sucré», la version adulte
est baptisée Coup d’chœur. Ensuite, tout s’accélère !
Pour les hommes : basse, baryton, ténor et contre ténor.
Pour les femmes : alto, mezzo soprano et soprano.
PAGE 24
La chorale « Coup d’chœur » comprend 4 types de voix
(à vous de vous situer !)
Des voix de femmes : Soprano : la plus aiguë des voix de
femmes (Céline Dion) – Alto : la plus grave des voix de
femme (Maurane)
Des voix d’hommes : Ténor : la voix d'homme la plus élevée,
c'est le type de voix qui porte le mieux (Pavarotti) – Basse :
la voix masculine la plus grave (les Chœurs de l'Armée rouge
en sont riches)...
Comment ça marche ?
Aujourd’hui 225 voix composent l’ensemble Coup d’chœur.
Des femmes et des hommes venus d’origines variées :
d’abord trois agriculteurs (Claude – éleveur laitier,
Dominique Gougeon – éleveur allaitants et Franck Legros
– éleveur de porcs), des artisans, médecins, enseignants,
étudiants et aussi un colonel de gendarmerie. Ils arrivent
de nombreux départements : Mayenne, Sarthe, Ille-et-Vilaine,
Maine-et-Loire, Région Parisienne...
Toute cette équipe est animée par un binome qui travaille
en « harmonie » : le chef de chœur (Rodolphe Péron – logisticien) et le pianiste Thomas Fuchez. Un rendez-vous à ne
pas rater : les répétitions qui ont lieu chaque mardi soir de
20h à 22h30 au Centre (Palindrome) route de Tours à Laval.
10 à 15 représentations par an
Saison 2002/03 : La fête en chansons l 2003/04 : Y'a d'la
chanson dans l'air l 2004/05 : Destination chansons l 2005/06 :
Musicalement vôtre l 2006/07 : Larguez les amarres (la mer)
l 2007/08 : A fond la chanson l 2008/09 : Passeport pour
Broadway (les comédies musicales) l 2009/10 : Paris Québec
l 2010/11 : Absolument 70 l 2011/12 : Si on chantait
2012/13 : mystère, nous n’avons réussi à le savoir
En 10 ans, Claude a retenu quelques moments forts : le
premier spectacle à Laval devant 1500 personnes, la venue
de Maurane aux répétitions et spectacle ou encore les
chants avec les québécois (Laval est jumelée avec Québec).
Pour en savoir plus :
free.fr/histoire.html
http://coupdchoeur53.
De Jean Ferrat… à Sister Act
Une dernière note
Quel est le répertoire de la chorale ?
Essentiellement de la variété française. Les quatre groupes
de voix interprètent par exemple les airs que vous
connaissez de Jean Ferrat, Maurane, Francis Cabrel, Jacques
Higelin, Jonasz, Nino Ferrer, Renaud... des extraits de comédies musicales (Les Misérables, Les 10 commandements,
Notre-Dame de Paris, Cats...) et aussi des Medley (Africain,
Sister act, Walt disney, Titanic...)
Qu’est ce qui vous motivent pour participer
aux répétitions tous les mardis ?
« C’est simple... Quand tu pars à 20h aux répétitions, tu es
fatigué de ta journée de boulot. Tu rentres à 23 h : tu as
rechargé les batteries. Pour les spectacles, c’est encore un cran
au-dessus. »
Pourquoi repartir pour une 11e saison ?
« L’ambiance, les répétitions, les 10 à 15 spectacles, la participation à de nombreuses actions (Téléthon, restos du cœur,
différentes associations...)»
Un best of
Faisons un tour d’horizon des principaux spectacles
présentés pour chaque saison depuis 10 ans...
Christophe Lebihan
PAGE 25
Zoom Amélis & vous
Le service clients,
à votre service !
Depuis septembre 2009, un numéro de téléphone
unique permet à tous les éleveurs bovins de rentrer en
contact avec la Coopérative. Mais qui se cache derrière
le 02 96 89 40 40 ? Entrez dans les coulisses de la coopérative pour le découvrir !
Un service client facile à vivre
Aujourd’hui, en plus de la relation quotidienne avec les
techniciens, les éleveurs peuvent faire appel au service
clients. Implanté depuis sa création sur le site de Crehen
dans les Côtes d’Armor, il répond toute la journée aux appels
des éleveurs de l’ensemble des régions d’Amélis, de 8h30
à 17h30 sans interruption le midi.
Tous les éleveurs bénéficient ainsi d’une porte d’entrée
unique, avec des interlocuteurs capables de répondre à
toutes les questions de bases, mais également de les mettre
en relation avec les experts techniques ou administratifs
qui pourront répondre de façon plus complète.
Une équipe qualifiée dans les métiers de l’élevage
Piloté par Nathalie Barbedette, l’un des objectifs de ce
service de 9 personnes est qu’un éleveur de Mayenne ou
de Cherbourg bénéficie de la même qualité de service à
n’importe qu’elle heure de la journée.
Pour cela, une première étape fût la montée en compétence
de l’ensemble de l’équipe sur les connaissances autour de
l’insémination et de l’échographie ; ce tronc commun étant
la base pour répondre aux principales questions du quotidien. Ainsi, quel que soit l’interlocuteur du service client qui
prend l’appel, il est en capacité d’apporter une réponse,
tout en étant en mesure de la personnaliser à l’éleveur en
ligne.
Depuis le 1 septembre, le service fonctionne en binôme
sur chaque région. Une personne accueille les appels entrant
des clients, est en charge du suivi des demandes et d’apporter la réponse attendue. L’autre personne assure les
fonctions d’administration des ventes, depuis la facturation
des prestations jusqu’au bon de livraison. Elle s’assure donc
que le bon produit ou le bon service soit délivré à l’éleveur,
au bon moment et au bon prix. Créer des solutions orientés
clients, c’est bien, bien les administrer, c’est encore mieux !
er
De haut en bas de gauche à droite : Nathalie Barbedette, Sabrina Santier, Colette Moro,
Nathalie Mesnage, Sandrine Rivet, Céline Kerleau, Virginie Madeline-Crozet, Françoise
Neute, Bertrand Baccon, Cécile Flageul.
Des interlocuteurs qui se spécialisent
Nos métiers sont en évolution constante, comme l’illustre
l’arrivée du monitoring en 2004 sur la zone Amélis.
Aujourd’hui, ce sont plus de 1 000 éleveurs qui en sont
équipés. De nouveaux services continuent également d’apparaitre comme Amélior, ou bien encore profilAdnFEMELLE®.
Ces innovations nécessitent des connaissances de plus en
plus pointues de la part des interlocuteurs clients pour
pouvoir apporter des réponses aux éleveurs.
C’est pourquoi, en parallèle du tronc commun, chacun des
8 interlocuteurs du service client s’est spécialisé vers un
domaine spécifique : monitoring, Amélior, profilAdnFEMELLE®...
Concrètement, pour le profilAdnFEMELLE®, le service client
administre par exemple la récupération des résultats, et les
envois à l’éleveur par courrier ou par e-mail en fonction de
son choix.
Pour le monitoring, le service client répond aux questions
des éleveurs équipés, sur le fonctionnement de leur matériel,
leurs abonnements et demandes de SAV. Le cas échéant, Il
peut déclencher la visite d’un technicien Monitoring pour
apporter des solutions à un problème particulier.
Le suivi du règlement des prestations, les échanges autour
du paiement et les informations sur les factures en cours
sont également le lot quotidien de ce service, avec toujours
pour objectif d’être à l’écoute des éleveurs sur leurs
demandes.
Une démarche « orientée client »
Déjà déployé sur la région Armor et Mayenne, les nouveaux
outils de commande comme l’extranet et le serveur vocal
arrivent sur la région Cotentin Calvados et Sud Manche Illeet-Villaine. Ils permettront ainsi à l’ensemble des éleveurs
Amélis de demander le passage pour les IA et les échographies à tout moment de la journée...
Fruit de la réflexion engagée lors de la construction d’Amélis
en 2009 et fortement imprégné de l’orientation client, ce
service constitue un maillon important dans la chaine de
satisfaction des éleveurs. Démarche innovante dans le
monde des coopératives d’élevage, le service client vise à
apporter réellement un plus dans la relation avec les
éleveurs. C’est un moyen supplémentaire d’être proche de
vous et de votre élevage, par une disponibilité complémentaire au réseau de techniciens, et des réponses rapides et
adaptées à vos questions.
Et le service clients sera à votre disposition pour vous aider
à utiliser ces nouveaux outils !
Nathalie Barbedette et Nicolas Richard
PAGE 26
Zoom Amélis & vous
02
Cherbourg
Chémery-sur-Bar
08
Saint-Sauveur le V.
50
St Jean
de Daye Bayeux
Coutances
Moyon Aunay s/odon
50
Avranches
Guingamp
Saint-Brieuc
22
Dinan
Lamballe
14
Vire
Chérencé-leRoussel
St-Hilairedu-Harcouët
Tremblay Parigné
35
Val-d’Izé
Accompagnement des éleveurs en partenariat
avec ISY’Création
13 techniciens conseils en race Normande,
Holstein et Montbéliarde
Accompagnement des utilisateurs de Monitoring
5 techniciens conseils développement
Accompagnement des éleveurs allaitants
8 techniciens conseils allaitants
Accompagnement des éleveurs
qui inséminent eux-mêmes
3 techniciens conseils spécialisés
Lévaré
61
Villainesla-Juhel
Mayenne
25 agences, 220 techniciens conseils
sur 8 départements
IA, constats de gestation bovins et porcins, conseilsCraon
Accompagnement de la race Normande
4 techniciens conseils développement
St Julien de
Mailloc
La Baconnière
53
Grez-enBouère
Besoin d’informations ?
Vous avez des questions
concernant les services Amélis ?
02 96 89 40 40 ou
[email protected]
Demandez le passage
pour IA, constat de gestation
bovin ou porcin
Votre espace «Mon élevage»
disponible sur www.amelis.fr
Serveur vocal : 0810 008 188
Accompagnement dans vos activités
de collectes et de transferts d’embryons
5 techniciens TE
PAGE 27
www.amelis.fr
Saint-Manvieu – BP 30281 – 14653 CARPIQUET CEDEX
Tél. 02 31 80 71 42 – Fax 02 31 80 17 09

Magazine_28p Amelis et vous N∞5_07_2012_ok_Mise en

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