Typologie des tronçons aval des cours d`eau suivis en zone centrale
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Typologie des tronçons aval des cours d`eau suivis en zone centrale
UNIVERSITÉ DES ANTILLES ET DE LA GUYANE FACULTÉ DES SCIENCES EXACTES ET NATURELLES MASTER PROFESSIONNEL EN SCIENCES ET TECHNOLOGIES BIODIVERSITÉ TROPICALE Spécialité : Écosystèmes naturels et exploités Typologie des tronçons aval des cours d’eau suivis en zone centrale par le Parc national de la Guadeloupe. Valérie BERLAND www.kingsnake.com Embouchures des rivières Beaugendre (à gauche) et Lézarde (à droite). Macrobrachium carcinus (au centre). Source : Valérie Berland Directeur de stage : Hervé Magnin Parc national de la Guadeloupe Habitation Beausoleil Montéran 97120 Saint-Claude Soutenu le : 28 juin 2007 N° 2007 - 01 UNIVERSITÉ DES ANTILLES ET DE LA GUYANE FACULTÉ DES SCIENCES EXACTES ET NATURELLES MASTER PROFESSIONNEL EN SCIENCES ET TECHNOLOGIES BIODIVERSITÉ TROPICALE Spécialité : Écosystèmes naturels et exploités Typologie des tronçons aval des cours d’eau suivis en zone centrale par le Parc national de la Guadeloupe Valérie BERLAND Directeur de stage : Hervé Magnin Parc national de la Guadeloupe Habitation Beausoleil Montéran 97120 Saint-Claude Soutenu le : 28 juin 2007 N° 2007 - 01 REMERCIEMENTS Je remercie Hervé Magnin, responsable du Service biodiversité du Parc national de la Guadeloupe, pour m’avoir permis de réaliser ce stage. J’ai pu ainsi découvrir une structure telle qu’un Parc national et certaines des missions qui y sont menées. Je remercie aussi Dominique Monti, Hydrobiologiste, Maître de conférence à l’U.A.G., pour le temps qu’elle m’a accordé et pour ses conseils pertinents. Je tiens à remercier, tout particulièrement, deux personnes sans lesquelles ce stage n’aurait pu aboutir. Merci à Stéphane Di Mauro, chargé du suivi des eaux douces continentales, pour sa présence et son active participation aux sorties sur le terrain, ainsi que pour m’avoir fait découvrir les rivières de la Guadeloupe. Merci infiniment à Céline Lesponne du Service systèmes d’information, pour avoir passé beaucoup de temps à réaliser de multiples cartes, m’avoir fait découvrir l’outil SIG et pour avoir toujours répondu présente lors de toutes mes requêtes. Un remerciement particulier s’adresse à Gérard Hostache pour avoir su guider ma réflexion quant à la rédaction de mon rapport. Merci d’avoir pris le temps de répondre à toutes mes questions… Un immense merci à toutes les personnes suivantes pour leur disponibilité et le temps qu’elles m’ont accordé lors de rendez-vous, entretiens téléphoniques ou par correspondance électronique, à de multiples reprises : - Sylvain Chopin, Service de l’Environnement et de l’Aménagement Rural de la DAF, - Guillaume Steers, Service Eau, Milieu Aquatique et déchets (Risques et rivières police de l’eau) de la DIREN, - Philippe Martin, Technicien qualité eaux à la DIREN, - Cyril Neyret, Biologiste à l’Institut Pasteur de Guadeloupe, - Muriel Sildillia, Ingénieur d’Etudes Sanitaires à la DSDS, - Karine Marie, VCAT, Service Santé Environnement de la DSDS, - Muriel Regard Hatchakif, Cellule Environnement de la DDE, - Charlotte de Pins, Cellule Environnement de la DDE, - Jean Claude Efile, Technicien en Agronomie Tropicale au CIRAD CA, - Fredy Grossard (CTICS), - Céline Dessert, chercheur à l’Observatoire Volcanologique et Sismologique de la Guadeloupe. Merci à Patricia Hautcastel, documentaliste à la DIREN, pour le temps qu’elle a consacré à la recherche de documents sur mon thème. Merci à Vanessa pour tout le temps qu’elle m’a accordé lors de mes recherches bibliographiques au centre de documentation du Parc. Merci à toute l’équipe du Parc pour leur gentillesse au quotidien. Merci à tous ceux que j’ai pu oublier… A toi Isabelle, tes conseils et ton soutien ont été un atout fondamental dans la réalisation et la finalisation de ce stage. A toi Yoann, ton soutien et tes remarques toujours opportunes m’ont été d’une aide précieuse. Et enfin, un remerciement tout particulier à mes parents sans lesquels je n’aurais pu parvenir à réaliser mes projets universitaires. A ma famille, mes parents, mon frère Nicolas et à toi Benjamin. C’est à vous que je dédie mon mémoire de fin d’étude. PRESENTATION DE L’ORGANISME D’ACCUEIL « Si la diversité biologique et la richesse géologique ou paysagère des Parcs nationaux concourent à leur notoriété, elles n’excluent pas pour autant leur fragilité qui doit susciter de notre part une veille constante » Jean-Marc Michel Le Parc national de la Guadeloupe a été créé en 1989. Il s’étend sur une surface de 17 300 hectares soit un dixième de la surface de la Guadeloupe dite « continentale » et se situe sur la partie volcanique de l’île. La Basse Terre possède un volcan actif de 1467 mètres d’altitude, à l’origine d’un grand nombre des particularités rencontrées. En effet, il existe une succession étonnante de formations végétales, allant de la forêt sèche à la forêt ombrophile en passant par la végétation rabougrie du plateau sommital du volcan. De nombreux cours d’eau parcourent le Parc national dont la zone centrale se situe dans les hauteurs de la Basse Terre. Une zone périphérique occupe la plupart de la côte sous le vent et elle sera peut-être bientôt très largement étendue sur l’île. Depuis 1990, le Parc est chargé de la gestion de la réserve naturelle du Grand Cul-de-Sac Marin créée en 1987, sa surface est de 3 700 hectares comprenant zones humides et milieu marin. De nombreux autres espaces protégés existent en Guadeloupe. Le Service biodiversité du Parc national de la Guadeloupe se préoccupe de la connaissance et de la gestion des milieux; il coordonne les travaux scientifiques d'observation de l'évolution des milieux naturels et de la biodiversité, il réalise les inventaires ainsi que les opérations de restauration du milieu naturel. Il favorise les programmes de recherches en écologie et assure également la conception et la mise en oeuvre des programmes pédagogiques de sensibilisation et de formation à la préservation du patrimoine naturel. Le Service Systèmes d'Information a la responsabilité de l'organisation, de la gestion et de la valorisation de tous les systèmes d'information dont dispose le Parc national et en particulier du système d'information géographique, du site Web, de l'intranet et de la documentation. Les différents services de l’établissement public Parc national de la Guadeloupe sont dispersés entre Basse Terre, Saint-Claude et Baie Mahault. Des jalonnent le territoire occupé sites d’accueil au public par le Parc. ORGANISMES OU PERSONNELS SOLLICITES DANS LE CADRE DE CE STAGE Actuellement responsable du Service communication à l’INRA, Gérard Hostache a été contacté pour les travaux qu’il a effectué quelques années auparavant concernant les rivières de la Guadeloupe notamment la publication de La vie dans les eaux douces de la Guadeloupe -Poissons et crustacés- (1992). DAF (Direction Départementale de l’Agriculture et de la Forêt) : • La Direction de l'Agriculture et de la Forêt de la Guadeloupe est un service déconcentré de l'Etat placé sous l'autorité du Préfet. Elle est au niveau local un relais du Ministre de l'agriculture et de la pêche. Parmi les politiques du gouvernement mises en œuvres (en collaboration avec les autres services de l'Etat), voici sommairement celles qui concernent le domaine de l’eau : - coordination des politiques publiques de protection des ressources en eau potable dans le cadre de la Mission Interservices de l'Eau (MISE), - exercice de la police de l'eau, - appui technique aux collectivités locales pour leurs projets de production et distribution d'eau potable, d'électrification, de voirie rurale, d'irrigation, d'assainissement et de gestion des déchets (assistance-conseil, maîtrise d'œuvre), DIREN (Direction Régionale de l’Environnement) : Le Service Eaux, Milieux Aquatiques et Déchets (SEMAD) de la DIREN Guadeloupe gère plusieurs réseaux de mesures et notamment le réseau hydrométrique, le réseau physicochimique et le réseau hydrobiologique. Le but de ces réseaux de mesures est d’acquérir, stocker et valoriser les données relatives à l’eau. Les données ainsi collectées peuvent être utilisées par les partenaires publics, les bureaux d’études techniques et les particuliers pour, par exemple : - l’aide à la définition des politiques publiques (SDAGE : Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux), - le dimensionnement d’ouvrages (station d’épuration, pont, prise en rivière). DDE (Direction Départementale de l’Equipement) : La cellule Qualité des Eaux Littorales de la Guadeloupe effectue depuis 2000, un suivi de la qualité physico-chimique des eaux marines autour du littoral guadeloupéen. DSDS (Direction de la Santé et du Développement Social) : Le contrôle sanitaire des eaux de baignade constitue un programme d'envergure financé pratiquement à part égale par l'état et les communes. Ce contrôle vise à assurer la protection sanitaire des baigneurs. La directive européenne n°76/160/CEE prévoit l'obligation pour les Etats membres de suivre la qualité des eaux de baignade, que la baignade y soit expressément autorisée par les autorités compétentes ou que, n'étant pas interdite, elle soit habituellement pratiquée par un nombre important de baigneurs. La nouvelle directive sur la qualité des eaux de baignade, qui remplacera progressivement la directive actuelle, reprend les obligations de la directive de 1976 en les renforçant et en les modernisant. Les évolutions apportées concernent notamment les paramètres de qualité sanitaire et l’information du public. Cette directive renforce également le principe de gestion des eaux de baignade en introduisant un “ profil ” de ces eaux. Ce profil correspond à une identification et à une étude des sources de pollutions pouvant affecter la qualité de l'eau de baignade et présenter un risque pour la santé des baigneurs. Il permettra de gérer, de manière préventive, les contaminations éventuelles du site de baignade. Institut Pasteur de Guadeloupe : Le Laboratoire d’Hygiène et de l’Agroalimentaire effectue notamment des analyses de prélèvements d’eau. SOMMAIRE I. CHAPITRE INTRODUCTIF ........................................................................................... - 1 I.1. Contexte général de l’étude ......................................................................................... - 1 I.1.1. Les actions du Parc National de la Guadeloupe ................................................... - 1 I.1.2. Cadre de l’étude ................................................................................................... - 2 I.1.3. Réglementation ..................................................................................................... - 2 I.1.4. Cours d’eau et peuplements aquatiques de la Guadeloupe.................................. - 2 I.2. Problématique ............................................................................................................. - 3 II. METHODOLOGIE ......................................................................................................... - 5 II.1. Site d’étude................................................................................................................. - 5 II.1.1. L’île de la Guadeloupe et ses particularités ........................................................ - 5 II.1.1.1. Situation géographique ................................................................................ - 5 II.1.1.2. Climat : dualité « côte au vent » et « côte sous le vent » ............................... - 5 Particularité du relief et effet de Foëhn ..................................................................... - 5 II.1.1.3. Réseau hydrographique de la Basse Terre .................................................. - 6 II.1.1.4. Les différentes pressions anthropiques ........................................................ - 6 II.1.2. Les rivières d’étude ............................................................................................. - 6 II.1.2.1. Le réseau de suivi du Parc national de la Guadeloupe ................................ - 6 II.1.2.2. Les 10 rivières étudiées en aval lors du stage ............................................... - 7 II.2. Les données : acquisitions et bases de données .......................................................... - 7 II.2.1. Les acquisitions terrain ....................................................................................... - 7 II.2.1.1. Investigation et échantillonnage ................................................................... - 7 II.2.1.1.1. Mesures de la salinité des masses d’eau ................................................ - 8 II.2.1.1.2. Description des estuaires ..................................................................... - 10 II.2.1.2. Conditions climatiques lors des sorties sur le terrain................................. - 11 II.2.1.3. La marée..................................................................................................... - 11 II.2.1.4. Les prélèvements qualité ............................................................................ - 11 II.2.1.4.1. Protocole et matériel utilisé................................................................. - 11 II.2.1.4.2. Système d’Evaluation de la Qualité : SEQ-Eau ................................. - 11 II.2.1.4.3. Paramètres mesurés ........................................................................... - 12 II.2.2. Données existantes : le réseau de suivi du PNG ................................................ - 12 II.2.2.1. Base de données « Poissons et crustacés des eaux douces »........................ - 12 II.2.2.2. Transformation en fichier Excel exploitable .............................................. - 12 II.2.3. La collecte de données auprès des organismes .................................................. - 12 II.2.3.1. Méthode...................................................................................................... - 12 II.2.3.2. Fichiers de données concernant les rivières étudiées.................................. - 13 II.3. Traitement des données ........................................................................................... - 13 II.3.1. Traitement graphique et cartographique des données terrain ......................... - 13 II.3.2. Traitement graphique et cartographique des données collectées ..................... - 14 II.3.3. Traitement de données de la base de données du Parc national ....................... - 14 II.3.3.1. Outils d’analyse .......................................................................................... - 14 II.3.3.2. Données utilisées ......................................................................................... - 15 II.4. Bibliographie............................................................................................................ - 15 II.4.1. Questionnement et démarche ........................................................................... - 15 II.4.2. Bases de données et prêt entre bibliothèques .................................................... - 15 III. RESULTATS ................................................................................................................ - 16 III.1. Typologie binaire des estuaires étudiés. ................................................................. - 16 - III.1.1. Rivières Beaugendre, Bourceau, Rivière des Pères, Grande Rivière des Vieux Habitants ..................................................................................................................... - 16 III.1.2. Les rivières Petite Plaine, Grand Carbet, Capesterre, Moustique, Petite Rivière à Goyave, Lézarde. ......................................................................................................... - 21 III.1.3. Masses d’eau et isolignes de salinité pour les estuaires type « eaux stratifiées » - 26 III.2. Autres données caractérisants les estuaires et les rivières. ..................................... - 27 III.2.1. Végétation des embouchures ........................................................................... - 27 III.2.2. Données collectées. ........................................................................................... - 27 III.2.2.1. Etat des lieux de la Directive Cadre sur l’Eau de 2004 :........................... - 27 Les rivières .............................................................................................................. - 27 III.2.2.2. Etat des lieux de la Directive Cadre sur l’Eau de 2004 :........................... - 29 III.2.2.3. Pression sur la ressource en eau en 2007 .................................................. - 29 III.2.2.4. Obstacles artificiels à la faune aquatique en 2007 .................................... - 30 III.2.3. Prélèvements pour juger de la qualité de l’eau et suivi physico-chimique et pesticides de la Diren ................................................................................................... - 31 III.3. Etude des peuplements d’espèces amphidromes.................................................... - 32 III.3.1. Analyse (effectifs et biomasses) des peuplements et premiers résultats .......... - 32 III.3.2. Richesse spécifique et diversité (indice de Shannon) ....................................... - 34 IV.DISCUSSION................................................................................................................. - 35 IV.1. Les données acquises sur le terrain ........................................................................ - 35 IV.1.1. L’échantillonnage ............................................................................................ - 35 IV.1.1.1. Les masses d’eau ....................................................................................... - 35 IV.1.2.2. Les prélèvements qualité........................................................................... - 35 IV.1.2. Conditions générales de l’échantillonnage....................................................... - 36 IV.2. La typologie obtenue............................................................................................... - 36 IV.3. Etude des peuplements amont et pistes de réflexion quant à la présence d’une relation entre ceux-ci et l’intensité des pressions anthropiques .................................................... - 37 V. CONCLUSIONS ET PERSPECTIVES ........................................................................ - 38 - LISTES DES ILLUSTRATIONS Toutes les illustrations sont de Berland Valérie sauf mention contraire. ¾ Liste des figures Figure 1 : Camemberts représentant l'évolution de la biodiversité des macrocrustacés recueillis à la Maison de la Forêt (Parc national) entre 1996 et 2003. .............................................................. - 4 Figure 2 : Carte de la Guadeloupe. ........................................................................................... - 5 Figure 3 : Les rivières d’étude lors du stage. ............................................................................. - 7 Figure 4 : Sonde multiparamétrique et perche graduée. ............................................................. - 8 Figure 5 : Effort d’échantillonnage de mesure de la salinité sur le transect aval de la Petite Rivière à Goyave. .................................................................................................................................. - 9 Figure 6 : Echantillonnage à l’aide d’un canoë. ....................................................................... - 10 Figure 7 : Méthode d’échantillonnage à pied. ......................................................................... - 10 Figure 8 : Embouchure de la rivière Beaugendre..................................................................... - 16 Figure 9 : Embouchure de la rivière Bourceau. ....................................................................... - 16 Figure 10 : Localisation des transects, du point de prélèvement qualité (a) et mesures de la salinité pour les transects 1, 2 (b) et 3 (c). Rivière Beaugendre. .......................................................... - 17 Figure 11 : Embouchure de la rivière des Pères. ...................................................................... - 18 Figure 12 : Embouchure (bras gauche et droit) de la Grande Rivière des Vieux Habitants. ....... - 18 Figure 13 : Localisation des transects, du point de prélèvement qualité (a) et mesures de la salinité pour les transects 1 (b) et 2 (c). Rivière des pères. .................................................................. - 19 Figure 14 : Localisation des transects, du point de prélèvement qualité (a) et mesures de la salinité pour les transects 1 (b) et 2 (c) de chaque bras......................................................................... - 20 Figure 15 : Embouchure de la rivière Petite Plaine. ................................................................. - 21 Figure 16 : Embouchure rivière Grand Carbet. ....................................................................... - 21 Figure 17 : Embouchure de la Grande Rivière de Capesterre. .................................................. - 21 Figure 18 : Embouchure de la Petite Rivière à Goyave. ........................................................... - 22 Figure 19 : Embouchure de la rivière Moustique..................................................................... - 22 Figure 20 : Embouchure de la rivière Lézarde......................................................................... - 22 Figure 21 : Localisation des transects, du point de prélèvement qualité (a) .............................. - 23 Figure 22 : Localisation des transects, du point de prélèvement qualité (a) .............................. - 24 Figure 23 : Localisation du point de prélèvement et des transects (a) et résultats obtenus concernant la salinité des masses d’eau (b). Rivière Lézarde. .................................................................... - 25 Figure 24 : Premier niveau de différenciation entre les estuaires. ............................................. - 26 Figure 25 : Deuxième niveau de différenciation des estuaires étudiés. ..................................... - 27 Figure 26 : Troisième niveau de différenciation concernant les rivières à nurseries « incluses ». ......................................................................................................................... - 29 Figure 27 : Troisième niveau de différenciation concernant les rivières à nurseries « externes »...- 29 Figure 28 : Histogramme représentant le module de chaque rivière et le débit officiel prélevé. . - 30 Figure 29 : Histogramme représentant le nombre de barrages artificiels par rivière en 2007...... - 30 Figure 30 : Analyse en composantes principales des données effectifs sans CAP07, LEZ05 et LEZ07. ................................................................................................................................. - 33 Figure 31 : Analyse en composante principale des espèces regroupées en catégories. ............... - 34 Figure 32 : Histogramme représentant la richesse spécifique des rivières ................................. - 34 Figure 33 : Histogrammes représentant les indices de Shannon pour les effectifs par station et par année. ................................................................................................................................... - 35 - ¾ Liste des tableaux Tableau 1 : Planning des sorties sur le terrain.......................................................................... - 8 Tableau 2 : Liste du matériel et ses fonctions. ........................................................................... - 9 Tableau 3 : Correspondance nom des rivières et appellations simplifiées. ........................ - 13 Tableau 4 : Type de nurserie et longueur de la zone de transition rivière-mer......................... - 26 Tableau 5 : Méthodologie et classement des rivières par intensité de pression ......................... - 28 - I. CHAPITRE INTRODUCTIF Les cours d’eau de la Guadeloupe sont des écosystèmes naturels à préserver. Ils constituent, pour de nombreuses espèces, un habitat fragile lieu de bouleversements naturels et anthropiques. Certaines espèces de crustacés et de poissons, qualifiées d’amphidromes1, parcourent ces cours d’eau des têtes de bassin2 aux estuaires3 voire au milieu marin côtier au cours de leur cycle biologique. En Guadeloupe, elles représentent une part remarquable des peuplements des rivières. La préservation de ces espèces est indissociable de la protection globale des cours d’eau qui les abritent. Une bonne connaissance de leur biologie et de leur écologie couplée à la connaissance des pressions qui pèsent sur les milieux, doit permettre de maintenir l’intégrité de l’écosystème rivière. Ces espèces présentes dans le Parc national de la Guadeloupe, font l’objet d’un suivi, au niveau des têtes de bassin, depuis quelques années. Ainsi, cette étude proposée par le Parc national a pour objectif l’acquisition de connaissances supplémentaires concernant les tronçons aval et en particulier les estuaires où se développent les phases larvaires. En effet, ces milieux n’ont que peu été décrits. Le contexte général de cette étude est l’objet de la première partie de ce chapitre introductif. Une synthèse des connaissances actuelles concernant la faune carcinologique4 et ichtyologique5 des eaux douces antillaises et plus précisément des espèces amphidromes de la Guadeloupe est présentée en annexe 1. La seconde partie de ce chapitre annonce les différentes étapes permettant de caractériser les tronçons aval des rivières suivies en amont par le Parc national de la Guadeloupe. I.1. Contexte général de l’étude I.1.1. Les actions du Parc National de la Guadeloupe Ce stage est réalisé au sein du Parc national de la Guadeloupe, créé par le décret ministériel n°89144 du 20 février 1989. Selon la loi de 1960 relative aux Parc nationaux et son décret d’application de 1961, le Parc national possède un programme d’aménagement qui revêt un caractère réglementaire. Le Schéma Directeur d’Aménagement (SDA) est le document cadre chargé de la gestion du territoire. L’activité du Parc national de la Guadeloupe y est inscrite depuis 1998. L’un des cinq objectifs stratégiques à long terme est de « conserver la forêt tropicale humide et le patrimoine naturel de la Basse Terre » et, l’un des objectifs à moyen terme du Parc national de la Guadeloupe est de « conserver des Ouassous dans les rivières de la Basse Terre ». 1 Reproduction en eau douce, puis migration (passive) des larves vers la mer ou les estuaires (début d’alimentation et de croissance) et enfin migration (active) des juvéniles vers l’eau douce (fin de croissance et alimentation). 2 Partie amont d’un bassin versant. 3 Zone d’interface entre l’océan et le continent. 4 Relatif aux crustacés. 5 Relatif aux poissons. -1- I.1.2. Cadre de l’étude L’objectif de cette étude s’inscrit dans une problématique plus globale de protection des cours d’eau dans leur ensemble. En effet, la loi n°2006-436 du 14 avril 2006 relative notamment aux Parcs nationaux, introduit la notion de solidarité écologique entre la zone de coeur du Parc (ancienne zone centrale) et la zone d’adhésion (zone périphérique selon des critères de continuité géographique notamment). De plus, l’établissement Parc national de la Guadeloupe contribue à la mise en œuvre du SDAGE (Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux) en collaboration avec les services concernés (DDAF6, DIREN7) coordonnés par la MISE (Mission Interservices de l’Eau) et avec les collectivités locales. Le SDAGE prévoit des programmes d’intervention, de sensibilisation et d’information ayant pour objectif une meilleure gestion de la ressource en eau. I.1.3. Réglementation La loi n°73-550 du 27 juin 1973, relative au régime des eaux dans les départements de la Guadeloupe, de la Guyane, de la Martinique, de la Réunion, stipule que les rivières « …font partie du Domaine Public de l’Etat…». Tous les cours d’eau de Guadeloupe sont domaniaux. La Directive européenne Cadre sur l’Eau (DCE) du 23 octobre 2000, oblige les Etats membres à rétablir la qualité de l’ensemble des masses d’eau à l’échéance 2015 au plus tard et notamment un bon état écologique. Un plan de gestion doit être mis en œuvre en 2009. Pour cela des programmes de surveillance sont mis en place pour suivre la qualité des milieux aquatiques. En Guadeloupe, la DIREN est chargée de l’application de cette directive par : - la définition des masses d’eau, - la mise en place de programmes de surveillance, - la collecte et la diffusion des données. « L’eau n’est pas un bien marchand mais un patrimoine qu’il faut protéger, défendre et traiter comme tel. » (extrait de la directive 2000/60/CE du Parlement européen et du Conseil du 23 octobre 2000). I.1.4. Cours d’eau et peuplements aquatiques de la Guadeloupe Des études sur les peuplements aquatiques et sur la protection des milieux et des espèces fragiles et menacées ainsi que des espèces endémiques8 à valeur patrimoniale9 sont réalisées par le Parc 6 Direction Départementale de l’Agriculture et de la Forêt. Direction Régionale de l’Environnement. 8 Se développant dans une région géographique limitée. 9 Espèce qui joue un rôle écologique majeur. Espèce dont la préservation est justifiée par l’état de conservation, la rareté, la vulnérabilité. 7 -2- national. La plupart des cours d’eau de l’île naissent dans la zone centrale du Parc national au niveau du massif montagneux. L’eau de ces rivières est préservée des dégradations sur l’amont des bassins versants, peu ou pas soumis à l’influence anthropique et protégée par le Parc national de la Guadeloupe. A contrario, elle subit un fort impact de l’homme en aval : pollutions ponctuelles ou permanentes d’origine industrielle (distilleries, agro-industrie), domestique (eaux usées, dépôts d’ordure) ou agricole (pesticides, engrais). L’impact de ces pressions est accru en période d’étiage10 par les prélèvements d’eau (eau potable, irrigation) qui limitent la capacité de dilution et d’autoépuration de la rivière. La bonne qualité de l’eau dans la zone centrale du Parc ne garantit pas à elle seule la pérennité de la faune aquatique d’altitude dont une partie du cycle biologique, plus particulièrement les phases larvaires, se situe au niveau des parties aval. Il existe une grande connectivité entre milieux protégés et non protégés, les populations situées en zone centrale sont étroitement dépendantes des zones aval (Monti, 2004). Une période de temps limitée, l’étiage, permet le renouvellement des populations d’altitude à partir de l’aval (Monti, 2004). Une attention toute particulière est à apporter à la qualité des milieux aquatiques durant cette période de l’année qui conditionne en grande partie la richesse des peuplements d’altitude (Monti, 2004). I.2. Problématique Ce projet d’étude se base sur les résultats suivants : ¾ Une érosion de la biodiversité de la macrofaune aquatique est observée dans la zone centrale du Parc ces quinze dernières années (données Atlas des eaux douces, Bios/Museum/DIREN, 2003 in Monti, 2004) ; ¾ Une dérive qualitative et quantitative (Figure 1) s’opère dans certaines parties de la zone centrale du Parc national (Monti, 2004) ; ¾ Les zones aval de nombreuses rivières ainsi que le milieu marin côtier sont significativement dégradés (Etat des lieux DCE, 2004). 10 En hydrologie, l'étiage correspond à la période de l'année où le débit d'un cours d'eau atteint sa valeur la plus basse. -3- Micratya poeyi Figure 1 : Camemberts représentant l'évolution de la biodiversité des macrocrustacés recueillis à la Maison de la Forêt (Parc national) entre 1996 et 2003. Source : Monti, 2004. Une étude approfondie est nécessaire en aval pour localiser et décrire les milieux accueillant les larves après dévalaison ainsi que pour cerner les menaces qui pèsent sur ces milieux. Ainsi, cette étude a pour objectif de réaliser une typologie des tronçons aval de dix cours d’eau suivis par le Parc national en amont et d’étudier l’incidence éventuelle de cette typologie sur les conditions du développement larvaire, afin de répondre à la problématique suivante : Les caractéristiques des estuaires ainsi que l’intensité des pressions subies influent-elles sur les peuplements observés en amont par le réseau de suivi mis en place par le Parc national de la Guadeloupe ? Pour cela, trois étapes complémentaires et indissociables ont pu être effectuées : ¾ Description des masses d’eau des estuaires : les zones accueillant les larves des espèces amphidromes après leur dévalaison ont été recherchées. Les masses d’eau ont été décrites par le critère de salinité dont dépend le développement des crevettes amphidromes. ¾ Typologie des tronçons aval en fonction des masses d’eau et de l’intensité des pressions anthropiques : après avoir défini les masses d’eaux des estuaires, les pressions anthropiques exercées sur ces tronçons sont évaluées en synthétisant de nombreuses informations concernant chacun des bassins versants. En effet, la qualité de l’habitat écologique au niveau d’une embouchure dépend des activités présentes sur l’ensemble du bassin versant11. ¾ Etude des peuplements amont des espèces amphidromes et pistes de réflexion sur l’existence d’une relation entre la typologie des rivières et ces peuplements. 11 Un bassin versant ou bassin hydrographique est une portion de territoire dont les eaux alimentent un cours d'eau ou un lac. Il se caractérise par différents paramètres géométriques (surface, pente), pédologiques (capacité d'infiltration des sols) et urbanistique (présence de bâti). -4- II. METHODOLOGIE II.1. Site d’étude II.1.1. L’île de la Guadeloupe et ses particularités II.1.1.1. Situation géographique La Guadeloupe est une île tropicale située dans l’archipel des Petites Antilles frontière entre l’Océan Atlantique à l’Est et la mer des Caraïbes à l’Ouest (Figure 2). Elle se situe entre 16°40’ et 16°59’ de latitude Nord et 61°11’ et 61°49’ de longitude Ouest. Elle couvre une superficie d’environ 1700 km² et est formée de deux îles principales : Grande Terre et Basse Terre, séparées par un bras de mer, la Rivière Salée. Côte sous le vent Côte au vent Figure 2 : Carte de la Guadeloupe. II.1.1.2. Climat : dualité « côte au vent » et « côte sous le vent » Particularité du relief et effet de Foëhn L’île bénéficie d’un climat de type tropical maritime. Il n’existe pas de saison thermique et la photopériode est relativement constante toute l’année. Le facteur climatique « pluviométrie » est l’élément temporel le plus variable en Guadeloupe. En effet, on distingue 2 saisons : - la saison humide « hivernage » s’étend de mai à novembre. A cette période de l’année, la ressource en eau est abondante. - la saison sèche « carême » s’étend de décembre à avril. Elle est marquée par des pluies moins intenses. La pluviométrie est aussi variable dans l’espace. En effet, la Basse Terre, issue d’un volcanisme récent, présente un relief contrasté. Au sud, le volcan de la Soufrière culmine à 1467 mètres (Figure 2), c’est le point culminant des Petites Antilles. L’ascendance orographique ou « effet de Foëhn » -5- entraîne un fort contraste entre la côte au vent bien arrosée et la côte sous le vent plus sèche. Du fait des différences de reliefs, seule la Basse Terre possède des rivières permanentes. II.1.1.3. Réseau hydrographique de la Basse Terre La forte irrégularité spatiale des précipitations et la disparité des reliefs sont à l’origine du réseau hydrographique très diversifié de l’archipel de Guadeloupe. L’île volcanique de la Basse Terre est drainée par plus de 50 cours d’eau à écoulement permanent. Le réseau hydrographique est dense et caractérisé par des cours d’eau de faibles linéaires et des bassins versants de petites tailles, généralement inférieurs à 30 km². En raison de dénivelés supérieurs à 1000 mètres intervenant sur 10 à 15 km, les pentes sont fortes, les temps de réponse rapides après une pluie. La plupart des cours d’eau de l’île naissent dans la zone centrale du Parc national. Le réseau hydrographique permanent de la Basse-Terre est découpé en 3 zones principales (DIREN, 1999) : - La côte sous le vent : Les rivières ne présentent pas de zone de plaine : la montagne descend directement jusqu’à l’embouchure ; - Le sud côte au vent : Les rivières présentent une double zonation : zone de montagne à laquelle fait suite une zone de plaine ; - Le Nord-est de la côte au vent : Les rivières présentent une triple zonation : montagne, plaine, mangrove. II.1.1.4. Les différentes pressions anthropiques La population de l’île est d’environ 450 000 habitants ce qui représente 265 habitants/km² soit plus du double de la densité moyenne de la France métropolitaine. Les pollutions recensées en Guadeloupe sont de trois types principaux : agricole due à l’utilisation de pesticides et d’engrais pour la culture de la banane, de la canne à sucre et du maraîchage, industrielle avec les sucreries et les distilleries principales productrices de rejets polluants ponctuels, domestique due à un mauvais fonctionnement des stations d’épuration collectives et à la quasi absence d’entretien des micro et mini stations d’épuration. II.1.2. Les rivières d’étude II.1.2.1. Le réseau de suivi du Parc national de la Guadeloupe Le réseau de suivi par pêches électriques du Parc national a été mis en place en 2004. Il concerne douze rivières choisies pour être équitablement réparties autour de la Basse Terre (Annexe 3). Chaque rivière possède une station d’échantillonnage sauf pour la Grande Rivière à Goyave qui en possède deux. Toutes les rivières prennent leur source dans le Parc national sauf Petite Plaine et Beaugendre qui prennent leur source dans la zone périphérique du Parc. Pour chaque rivière, une -6- carte du bassin versant et un profil topographique ont été réalisés (Annexe 4). Sur les cartes « bassin versant » ainsi que sur les profils, les stations de pêches électriques et les limites du Parc national ont été matérialisées. Lorsque la station de pêche électrique ne se situe pas sur la rivière principale, le profil topographique de l’affluent a été ajouté. Ces cartes (SCAN25® -© IGN Paris 2004) et profils ont pu être réalisés grâce au logiciel MapInfo Professional 8.5™ II.1.2.2. Les 10 rivières étudiées en aval lors du stage Parmi les douze rivière du réseau de suivi, dix rivières ont été prospectées ; la Grande Rivière à Goyave a été écartée, faute de temps. La moitié des rivières étudiées se situe côte au vent et l’autre côte sous le vent (Figure 3). Petite Plaine Lézarde Bourceau Moustique Petite Rivière à Goyave Beaugendre Grande Rivière de Vieux Habitants Capesterre Grand Carbet Rivière des Pères Légende : Rivières d’étude Figure 3 : Les rivières d’étude lors du stage. II.2. Les données : acquisitions et bases de données II.2.1. Les acquisitions terrain II.2.1.1. Investigation et échantillonnage Le Parc national de la Guadeloupe se situe au cœur de la Basse Terre (Figure 2). Les agents techniques suivent les rivières au niveau des stations d’échantillonnage en tête de bassin ; les embouchures de celles-ci n’étaient donc pas connues et notamment celles de la côte au vent plus difficilement accessibles. Une première sortie a été consacrée au repérage des accès des cinq rivières de la côte au vent (Tableau 1). Cette sortie a permis de poursuivre la réflexion quant à la façon d’aborder les rivières pour effectuer les mesures de salinité et les observations. Certaines rivières ont -7- été praticables à pieds en cuissarde (Petite Plaine, Bourceau, Beaugendre, Pères et Vieux Habitants), les autres ont été abordées en canoë (Lézarde, Moustique, Petite Rivière à Goyave, Capesterre). Tableau 1 : Planning des sorties sur le terrain. PLANNING TERRAIN 17-mars Repérage accès rivière côte au vent 19-mars Description : Petite Plaine, Bourceau, Beaugendre 21-mars Description : Vieux Habitants, Grand Carbet 28-mars Description : Capesterre, Moustique 03-avr Préparation du matériel, Description et Mesures : Rivière des Pères 04-avr Mesures : Petite Plaine, Bourceau, Beaugendre 05-avr Mesures : Vieux Habitants, Grand Carbet 10-avr Description et Mesures : Moustique (canoë) 11-avr Description et Mesures : Lézarde (canoë) 12-avr Description et Mesures : Petite Rivière à Goyave (canoë) 18-avr Prélèvements « qualité » 19-avr Mesures : Capesterre (canoë) II.2.1.1.1. Mesures de la salinité des masses d’eau Les sorties sur le terrain se sont toujours réalisées à au moins deux personnes avec à chaque sortie la mobilisation d’un agent du Parc national, en l’occurrence le technicien rivière qui s’occupe des pêches électriques en amont. Les mesures de la salinité, afin d’identifier les masses d’eau, sont réalisées en eau libre, à l’aide d’une sonde multiparamétrique fixée sur une perche graduée pouvant atteindre trois mètres de longueur (Figure 4). Figure 4 : Sonde multiparamétrique et perche graduée. Pour effectuer les mesures et rester sur une même ligne d’une rive à l’autre, le transect a été défini à l’aide d’une corde, graduée tous les cinquante centimètres, tendue en travers du lit de la rivière. Une -8- fois les mesures effectuées, le positionnement du transect a été réalisé avec un GPS12. La précision de l’appareil est de quelques mètres ainsi la localisation des transects a été réalisée soit à l’aide d’un point ou d’une ligne représentant le transect lorsque la largeur du transect était suffisante. Le matériel utilisé et son utilisation sont présentés dans le Tableau 2. Tableau 2 : Liste du matériel et ses fonctions. Liste du matériel Canoë GPS programmé Sonde multiparamétrique Utilisation Investigation des rivières : Capesterre, Petite Rivière à Goyave, Moustique, Lézarde. Localisation des transects et points de prélèvements qualité Mesure de la salinité et lors des prélèvements mesure température, pH, conductivité. Perche graduée Fixation de la sonde Mise en place du transect, solidement tendue, elle a Corde graduée tous les 50 cm et piquets permis de maintenir le canoë lors de ligne aval Cuissardes et wedders Investigation des rivières à pied Appareil photo numérique Description du milieu Glacière, bouteilles plastiques 1,5L, étiquettes Prélèvements qualité Méthodologie d’échantillonnage selon les rivières : • Petite Plaine, Grand Carbet, Capesterre, Petite Rivière à Goyave, Moustique, Lézarde : Trois transects transversaux (au minimum) ont été réalisés : une ligne aval (la plus proche de la mer), une ligne intermédiaire et une ligne amont, dernier transect où l’eau est douce de la surface au fond. L’effort d’échantillonnage est représenté en exemple par le transect aval de la Petite Rivière à Goyave (Figure 5). Mesure de la distance à la berge. Distance à la berge en mètres. Rive droite Rive gauche Mesure de la salinité tous les 20 cm de profondeur. Profondeur en mètres Mesure de la profondeur totale pour chaque ligne verticale. Figure 5 : Effort d’échantillonnage de mesure de la salinité sur le transect aval de la Petite Rivière à Goyave. 12 Global Positioning System -9- Toutes ces rivières sauf Petite Plaine et Grand Carbet, ont été abordées en canoë (Figure 6). Figure 6 : Echantillonnage à l’aide d’un canoë. • Bourceau, Beaugendre, Rivière des Pères, Grande Rivière des Vieux Habitants : Concernant ces rivières, l’eau « se jette » dans la mer, une ligne amont a été effectuée ainsi qu’une ligne en aval où ce sont les salinités minimales et maximales qui ont été mesurées (Figure 7). Figure 7 : Méthode d’échantillonnage à pied. Une particularité concerne la mesure effectuée sur le fond, la sonde était toujours à 5cm du fond de par la configuration du matériel (Figure 4). La précision de la profondeur, pour les mesures de salinité et de profondeur totale, est au centimètre. Pour les dix rivières étudiées, les valeurs de la salinité ont été arrondies à la décimale supérieure (la sonde donne une précision au centième). Toutes ces données ont été reportées sur une fiche de terrain (Annexe 5-c et 5-d). II.2.1.1.2. Description des estuaires Chaque rivière a été décrite et les observations notées sur une fiche terrain (Annexe 5-a). Plusieurs types d’observations ont été relevées : la végétation d’embouchure (herbacée, mangrove, aucune végétation), les pollutions visuelles et les aménagements particuliers, les modifications du - 10 - cours (enrochement, berge, talus de terre), les particularités et remarques. Les accès aux rives gauche et droite ont été notés (Annexe 5-b). II.2.1.2. Conditions climatiques lors des sorties sur le terrain Toutes les sorties sur le terrain ont été réalisées lors de journées ensoleillées. Elles ont été différées après un épisode pluvieux afin de travailler dans des conditions relativement similaires pour toutes les rivières. Le travail de terrain a été concentré sur quatre semaines lors d’un carême « normal » selon Météo France (Annexe 6-a et 6-b). Les courbes et graphiques des précipitations étant payants, ce sont les renseignements diffusés sur Internet qui ont servi à définir le carême (mars et avril) de cette année 2007. II.2.1.3. La marée Les données de hauteur d’eau et de salinité récoltées sur le terrain dépendent aussi des marées. En Guadeloupe, elles sont semi diurnes et durent plus longtemps le jour que la nuit ; le marnage est faible, environ 30 centimètres. Ceci explique la difficulté rencontrée pour obtenir ces données. Elles n’ont pu être récupérées. II.2.1.4. Les prélèvements qualité II.2.1.4.1. Protocole et matériel utilisé Le protocole de prélèvement des échantillons est le suivant : après avoir rincé une bouteille plastique de 1,5 litres avec l’eau du milieu, prendre soin d’ouvrir la bouteille sous l’eau et à au moins 20 centimètres de la surface pour éviter les biais dû aux éléments qui se développent en surface (Institut Pasteur). Afin de pouvoir mesurer les paramètres microbiologiques, les prélèvements ont été réalisés en eau douce (transect amont). En effet, ces paramètres sont plus difficilement détectables et mesurables en eau salée. Tous les prélèvements ont été réalisés le même jour et le canoë n’a pas été redéployé (temps et difficulté). Ainsi, pour les rivières dont le transect amont était accessible à pied, le prélèvement a été réalisé à ce niveau. Pour les autres, côte au vent surtout, les prélèvements ont été réalisés au niveau des ponts ou par un accès en amont du transect eau douce. Le prélèvement a eu lieu le plus en aval possible. II.2.1.4.2. Système d’Evaluation de la Qualité : SEQ-Eau La majorité des résultats obtenus sont comparés à la grille « potentialités biologiques » ; les paramètres microbiologiques sont comparés aux grilles « eau potable » et « loisirs et sports aquatiques » et la conductivité à la grille « eau potable » (Annexe 7-c) du SEQ adapté au contexte - 11 - guadeloupéen (Annexe 7-a et 7-b). Cet outil est utilisé par l’ensemble des Agences de l’eau depuis le 1er janvier 2000. La fonction « potentialités biologiques » exprime l’aptitude de l’eau à permettre les équilibres biologiques, lorsque les conditions hydrologiques et morphologiques qui conditionnent l’habitat des êtres vivants sont réunies. Les classes d’aptitude choisies traduisent une simplification progressive de l’édifice biologique incluant la disparition de taxons polluosensibles. II.2.1.4.3. Paramètres mesurés Les paramètres retenus pour obtenir une appréciation globale de la pollution sont les suivants : DBO5 (Demande Biologique en Oxygène à cinq jours), bactériologie : Escherichia coli et entérocoques, azote Kjeldhal, ammoniaque, nitrate, nitrite, phosphore total, orthophosphate (Annexe8-a et 8-b). Onze prélèvements ont été effectués, à raison d’un prélèvement par embouchure (la rivière de Vieux Habitants possède deux bras à l’embouchure). D’autres mesures qualifiées de mesures in situ ont été effectuées sur le terrain. La quantification des pesticides n’a pas été entreprise sachant qu’un réseau de suivi a été mis en place depuis 2003 par la DIREN sur ce sujet. II.2.2. Données existantes : le réseau de suivi du PNG13 II.2.2.1. Base de données « Poissons et crustacés des eaux douces » Depuis 2004, deux pêches électriques sont réalisées chaque année, une lors du carême et l’autre pendant l’hivernage, sur chaque rivière au niveau de sa station d’étude. Lors de ces pêches, de nombreuses données sur les crustacés et poissons échantillonnés sont recueillies : biomasse, effectif et présence ou non de juvéniles pour chaque espèce. A partir de ces données, un indice permettant d’évaluer la qualité écologique des cours d’eau à partir de leur peuplement, est calculé : « Modified Index of Well-Being ». II.2.2.2. Transformation en fichier Excel exploitable Afin de pouvoir utiliser ces données pour des analyses graphiques et statistiques, un programme informatique a été réalisé par un spécialiste du Parc national pour transformer cette base de données Access en un fichier Excel exploitable par le logiciel Statbox™. II.2.3. La collecte de données auprès des organismes II.2.3.1. Méthode 13 Parc National de la Guadeloupe - 12 - Tous les organismes travaillant sur les rivières ainsi que sur le milieu côtier marin ont été contactés et des fichiers ont été collectés. Les organismes contactés sont cités dans la partie « organismes partenaires » en préambule du rapport. II.2.3.2. Fichiers de données concernant les rivières étudiées. DDAF : Recensement des seuils14 et prélèvements15. DIREN : Réseaux de suivi hydrobiologique, physico-chimique (in situ, laboratoire), pesticides. Aucune donnée n’est disponible pour Beaugendre, Bourceau, Petite Rivière à Goyave. DSDS16 : Contrôle sanitaire des eaux de baignade en 2006 et localisation de tous les sites suivis. DDE17 (Cellule Qualité des Eaux Littorales) : Qualité des eaux littorales par le suivi de paramètres physico-chimiques. Les données de ces réseaux de suivi antérieures à 2004 ont été utilisées pour réaliser l’état des lieux de la DCE (2004) concernant la qualité des eaux des rivières et des eaux marines côtières. II.3. Traitement des données Afin d’optimiser la clarté des tableaux et graphiques ainsi que l’interprétation des résultats, les noms des rivières ont été simplifiés (Tableau 3) : Tableau 3 : Correspondance nom des rivières et appellations simplifiées. Petite Plaine PP Bourceau BOU Beaugendre BEAU Grande Rivière des Vieux Habitants VH Rivière des Pères RDP Grand Carbet GC Capesterre CAP Petite Rivière à goyave PRG Moustique MOU Lézarde LEZ II.3.1. Traitement graphique et cartographique des données terrain Les données terrain concernant les mesures de la salinité ont été traitées avec le logiciel Microsoft Excel™ pour réaliser les coupes transversales représentant les masses d’eau de la rivière par classe 14 Ouvrages situés sur les rivières et faisant obstacle à l’écoulement naturel voire à la continuité écologique et constituant une retenue, temporaire ou permanente à l’amont. Cette retenue servant de stock d’eau ou permettant un prélèvement. 15 Prélèvement d’eau de tous types. 16 Direction de la Santé et du Développement Social. 17 Direction Départementale de l’Equipement. - 13 - de salinité. Cette représentation a été affinée à l’aide des logiciels de dessin Microsoft Paint™ et Adobe Illustrator™. Ces coupes transversales et les points de prélèvement « qualité » ont été géoréférencés sur les Orthophotographies 2004 - © IGN Paris 2004, à l’aide du logiciel MapInfo Professionnal 8.5™. II.3.2. Traitement graphique et cartographique des données collectées Certaines des données collectées auprès des organismes ont été traitées sous forme de graphes et de cartes à l’aide des logiciels Microsoft Excel™ et MapInfo Professional 8.5™. II.3.3. Traitement de données de la base de données du Parc national II.3.3.1. Outils d’analyse Afin d’étudier les rivières sur des critères d’effectif des espèces, c’est l’Analyse en Composantes Principales (ACP) qui a été utilisée avec le logiciel de traitement statistique Statbox™. Elle a pour objectif de résumer la structure de données (les individus : les rivières) décrites par plusieurs variables quantitatives (biomasses et effectifs par espèce) ; elle fait partie des outils de l’analyse statistique descriptive multifactorielle. Le but de cette méthode est de décrire et représenter les ressemblances entre les individus par rapport à l’ensemble des variables ainsi que de décrire les corrélations linéaires entre variables. Le nombre d’espèces ou richesse spécifique est la façon la plus simple de mesurer la diversité. La notion de richesse permet de comparer deux systèmes sur lesquels l’effort d’échantillonnage a été le même. L’indice de Shannon-Weaver est probablement l’indice le plus utilisé, il considère à la fois l’abondance et la richesse spécifique. La dominance marquée d’une espèce révèle une faible diversité, alors que la co-dominance de plusieurs espèces révèle une diversité plus importante. H = - (xi/X)*ln (xi/X) Source : DiMauro, 2006. Soit : xi = effectif ou biomasse de chaque espèce par unité de surface. X = effectif ou biomasse totale (de toutes les espèces) par unité de surface. La valeur de H dépend du nombre d’espèces présentes, de leurs proportions relatives, de la taille de l’échantillon et de la base de logarithme. Le calcul des indices de diversité ou celui des régularités correspondantes est pertinent lorsque les systèmes sont assez semblables. L’utilisation d’un indice ne peut prétendre résumer exhaustivement la distribution des effectifs spécifiques d’une communauté. L’indice de Piélou est calculé par la suite pour mesurer la régularité ou équitabilité : - 14 - R= H / Hmax (où Hmax=lnS) Source : cours de Master Soit : S = le nombre total d’espèce. Il varie entre 0 et 1 ; la valeur 1 n’est jamais atteinte ce qui signifie qu’il y a dans un inventaire des espèces rares et des espèces abondantes. II.3.3.2. Données utilisées Les données utilisées pour les ACP sont celles collectées depuis le début de la mise en place du réseau de suivi mais seules les trois séries « carêmes » ont été utilisées (Annexe 9 et 10). En effet, cette période de l’année est une période de stabilité pour les peuplements et est donc propice à leur étude. Ce sont les données brutes qui ont été prises en comptes. II.4. Bibliographie II.4.1. Questionnement et démarche La recherche bibliographique liée au thème du stage a été guidée par un questionnement scientifique. Quelles sont les salinités correspondant aux différents stades larvaires des espèces de crevettes amphidromes présentes en Guadeloupe ? Où ces larves se développent-elles ? Existe-t-il des travaux sur la microcourantologie côtière en Guadeloupe ? Celle-ci a-t-elle une implication dans la dispersion des larves ? Quelles sont les caractéristiques d’une espèce ou d’une rivière patrimoniale ? Les espèces aquatiques d’eau douce présentes sont-elles endémiques à la Guadeloupe ? Le résultat de cette recherche est présenté en annexe1. La recherche bibliographique a eu aussi pour objectif de se familiariser avec le sujet global « rivière ». Ainsi, deux types de documents ont été recherchés : des rapports d’étude concernant les rivières de la Guadeloupe et tout ce qui concerne le thème rivière en général et, des publications scientifiques sur le développement larvaire des espèces aquatiques d’eau douce présentes dans les rivières de la Guadeloupe. Les différents centres de documentation consultés sont : les centres du Parc national et de la Direction Régionale de l’Environnement ainsi que la bibliothèque universitaire de l’Université des Antilles et de la Guyane. II.4.2. Bases de données et prêt entre bibliothèques Une démarche active auprès de la bibliothèque universitaire a été menée dans le but de pouvoir accéder à plusieurs bases de données scientifiques depuis un ordinateur hors bibliothèque. Ces bases de données sont les suivantes : Sciencedirect, Scopus, Springerlink, Jstor. La recherche des publications s’est faite par mots clés et association de mots clés. Une dizaine de publications ont été commandées dans plusieurs bibliothèques de la métropole. - 15 - III. RESULTATS Dans le but de localiser les nurseries des espèces amphidromes, les masses d’eau des embouchures ont été décrites par le critère de salinité (Annexe 11) puis les estuaires ont été classés en fonction des résultats obtenus (III.1). D’autres caractéristiques relevées lors des sorties sur le terrain ainsi que des données récoltées concernant les impacts anthropiques sur chaque rivière, ont permis d’affiner cette typologie (III.2). Enfin, les données concernant les espèces amphidromes, obtenues lors des trois séries carêmes, ont été étudiées succinctement (III.3). III.1. Typologie binaire des estuaires étudiés. Chaque estuaire est présenté à l’aide d’une photographie prise à partir de la rivière. III.1.1. Rivières Beaugendre, Bourceau, Rivière des Pères, Grande Rivière des Vieux Habitants L’embouchure de la rivière Beaugendre (Figure 8) est caractérisée par une zone d’influence de la mer sur une dizaine de mètres dans les terres. La localisation du prélèvement de qualité, des trois transects représentants les salinités ainsi que des résultats obtenus sont présentés à la Figure 10. Figure 8 : Embouchure de la rivière Beaugendre. La rivière Bourceau (Figure 9) ne présente pas de zone de transition, le mélange entre l’eau de rivière et l’eau de mer se réalise uniquement en mer. L’eau est douce jusqu’au contact de la mer. Aucun transect pour mesurer les salinités n’a été effectué. (Annexe 12). Figure 9 : Embouchure de la rivière Bourceau. - 16 - Embouchure Rivière Beaugendre Vieux Habitants 2 1 3 Figure 10a : Localisation des trois transects et du point de prélèvement qualité. Salinité en g/l Largeur de la rivière (m) Largeur de la rivière (m) Profondeur (m) 1 2 Figure 10b : Salinités minimales et maximales des transects 1 et 2. Largeur de la rivière (m) Profondeur (m) 3 Figure 10c : Mesures de la salinité pour le transect 3. Figure 10 : Localisation des transects, du point de prélèvement qualité (a) et mesures de la salinité pour les transects 1, 2 (b) et 3 (c). Rivière Beaugendre. - 17 - L’eau douce de la rivière des Pères (Figure 11) se jette dans la mer. Le mélange des eaux se réalise en mer uniquement. Une zone d’atterrissement18 est présente. Le point de prélèvement ainsi que les deux transects réalisés et les mesures de la salinité sont matérialisés sur la figure 13. Figure 11 : Embouchure de la rivière des Pères. L’embouchure de la Grande Rivière des Vieux Habitants (Figure 12) a les mêmes caractéristiques que la Rivière des Pères. L’eau douce repousse l’avancée de la mer. Le point de prélèvement, les deux transects réalisés et les résultats obtenus sont matérialisés sur la figure 14. Cette rivière possède deux bras en embouchure, ils présentent les mêmes caractéristiques. Une zone d’atterrissement est également présente. Figure 12 : Embouchure (bras gauche et droit) de la Grande Rivière des Vieux Habitants. 18 Zone de dépôt dans des zones de moindre énergie hydraulique, sous la forme de bancs plus ou moins large et épais. Les atterrissements sont formés par les matériaux charriés par la rivière. Il peut s’agir de blocs rocheux ou de particules plus fines (sable, limons) selon le régime hydrique (torrentiel, fluvial). - 18 - Embouchure Rivière des Pères Basse Terre 2 1 Figure 13a : Localisation des deux transects et du point de prélèvement qualité. Salinité en g/l Largeur de la rivière (m) Profondeur (m) 1 Figure 13b : Salinités minimales et maximales du transect 1. Largeur de la rivière (m) Profondeur (m) 2 Figure 13c : Mesures de la salinité pour le transect 2. Figure 13 : Localisation des transects, du point de prélèvement qualité (a) et mesures de la salinité pour les transects 1 (b) et 2 (c). Rivière des pères. - 19 - Embouchure Grande Rivière des Vieux Habitants Vieux Habitants * 2 1 * 2 1 Figure 14a : Localisation des deux transects réalisés sur chaque bras et des deux points de prélèvement qualité. Salinité en g/l *Bras droit *Bras gauche Largeur de la rivière (m) Profondeur (m) Largeur de la rivière (m) 1 1 Figure 14b : Salinités minimales et maximales des transects 1, bras droit et gauche. Largeur de la rivière (m) Largeur de la rivière (m) Profondeur (m) 2 2 Figure 14c : Mesures de la salinité pour les transects 2, bras droit et gauche. Figure 14 : Localisation des transects, du point de prélèvement qualité (a) et mesures de la salinité pour les transects 1 (b) et 2 (c) de chaque bras. Grande Rivière des Vieux Habitants. - 20 - III.1.2. Les rivières Petite Plaine, Grand Carbet, Capesterre, Moustique, Petite Rivière à Goyave, Lézarde. La rivière Petite Plaine (Figure 15) présente une zone d’une centaine de mètres, entre la rivière et la mer, où la salinité des masses d’eau varie entre 0‰ (eau douce) et 35‰ (eau de mer). Les cinq transects réalisés pour représenter les masses d’eau ainsi que le point de prélèvement sont présentés en annexe 13. Figure 15 : Embouchure de la rivière Petite Plaine. La rivière Grand Carbet (Figure 16) présente, sur quatre-vingt mètres environ, une zone de calme où l’eau de la mer se mélange avec l’eau de la rivière. Trois transects ont été réalisés pour représenter les masses d’eau, ils sont présentés ainsi que le point de prélèvement en annexe 14. Figure 16 : Embouchure rivière Grand Carbet. L’embouchure de la Grande Rivière de Capesterre (Figure 17) présente une zone, où l’eau de la mer et de la rivière se mélange, d’une centaine de mètres. Les transects, le point de prélèvement qualité et les transects obtenus sont représentés en annexe 15. Figure 17 : Embouchure de la Grande Rivière de Capesterre. - 21 - La Petite Rivière à Goyave (Figure 18) présente une zone de mélange de plus d’un kilomètre, l’eau est calme. Un embâcle19 est présent à son embouchure. Les résultats des transects réalisés et la localisation du point de prélèvement sont présentés en figure 21. Figure 18 : Embouchure de la Petite Rivière à Goyave. L’eau douce de la rivière Moustique (Figure 19) se mélange à l’eau de mer sur plusieurs centaines de mètres. Un embâcle est aussi présent à son embouchure. Les résultats concernant les transects réalisés et la localisation du point de prélèvement se trouvent en figure 22. Figure 19 : Embouchure de la rivière Moustique. La rivière Lézarde (Figure 20) présente une zone à eaux saumâtres de plusieurs kilomètres. Les résultats concernant les transects réalisés et la localisation du point de prélèvement se trouvent sur la figure 23. Figure 20 : Embouchure de la rivière Lézarde. 19 Accumulation de bois dans le lit mineur d’un cours d’eau (à l’exutoire : gêne la navigation). - 22 - Embouchure Petite Rivière à Goyave Goyave 2 3 1 4 Figure 21a : Localisation des quatre transects et du point de prélèvement qualité. Largeur de la rivière (m) Profondeur (m) Profondeur (m) Largeur de la rivière (m) 3 1 Largeur de la rivière (m) Profondeur (m) 4 Largeur de la rivière (m) Profondeur (m) 2 Figure 21b : Mesures de la salinité pour les transects 1 à 4. Figure 21 : Localisation des transects, du point de prélèvement qualité (a) et mesures de la salinité pour les transects 1 à 4 (b). Petite Rivière à Goyave. - 23 - Embouchure Rivière Moustique Petit-Bourg 3 2 1 Figure 22a : Localisation des trois transects et du point de prélèvement qualité. Largeur de la rivière (m) Profondeur (m) 1 Largeur de la rivière (m) Profondeur (m) 2 Largeur de la rivière (m) Profondeur (m) 3 Figure 22b : Mesures de la salinité pour les transects 1 à 3. Figure 22 : Localisation des transects, du point de prélèvement qualité (a) et mesures de la salinité pour les transects 1 à 3 (b). Rivière Moustique. - 24 - Embouchure Rivière Lézarde Petit-Bourg 1 2 3 Figure 23a : Localisation des trois transects et du point de prélèvement qualité. Largeur de la rivière (m) Profondeur (m) 1 Largeur de la rivière (m) Profondeur (m) Largeur de la rivière (m) Profondeur (m) 3 2 Figure 23b : Mesures de la salinité pour les trois transects. Figure 23 : Localisation du point de prélèvement et des transects (a) et résultats obtenus concernant la salinité des masses d’eau (b). Rivière Lézarde. - 25 - Parmi ces dix estuaires, deux grands types sont mis en évidence : le premier peut être qualifié d’estuaire type « eaux stratifiées » (eau calme) et le deuxième d’estuaire type « eaux non stratifiées » où la rivière « se jette » dans la mer (Figure 24). -10 rivières à l’étudeBOU, BEAU, RDP, VH PP, GC, CAP, MOU, PRG, LEZ « Eaux non-stratifiées » « Eaux stratifiées » BOU, BEAU, RDP, VH PP, GC, CAP, MOU, PRG, LEZ Figure 24 : Premier niveau de différenciation entre les estuaires. Dans le premier cas, la zone de transition20 (zone de mélange), où les salinités sont intermédiaires, se situe en rivière et les nurseries des espèces peuvent alors être qualifiées d’ « incluses » (Tableau 4). La distance entre la mer et l’eau douce de la rivière, correspondant à la longueur de la zone de mélange, peut être très variable. Dans le deuxième cas, la zone de mélange se situe en mer, les nurseries sont alors qualifiées d’ « externes» (Tableau 4). Tableau 4 : Type de nurserie et longueur de la zone de transition rivière-mer. Nurserie externe Nurserie incluse Longueur zone de transition (m) BOU * 0 RDP * 0 VH * 0 BEAU * 0 GC * 90 PP * 125 CAP * 340 MOU * 540 PRG * 890 LEZ * 3650 III.1.3. Masses d’eau et isolignes de salinité pour les estuaires type « eaux stratifiées » Les masses d’eau présentent une stratification en fonction de la salinité. Celle-ci augmente jusqu’au fond. Les couches se superposent les unes sur les autres sans transition progressive. Toutes les 20 Partiellement saline et influencée par des courants d’eau douce. - 26 - salinités intermédiaires entre l’eau douce et l’eau de mer ne sont pas représentées pour chaque rivière à nurseries « incluses ». Aucune mesure de la salinité n’a été effectuée en mer pour les nurseries « externes ». Les données acquises sur le terrain, permettent de distinguer deux grandes catégories d’estuaires et de mieux comprendre l’organisation des masses d’eau en embouchure. III.2. Autres données caractérisants les estuaires et les rivières. III.2.1. Végétation des embouchures Lors des sorties, d’autres renseignements ont été collectés notamment concernant la végétation rivulaire. Parmi les six rivières à nurserie « incluse », seules trois possèdent une végétation de type herbacée aquatique et mangrove (Figure 25). BOU, BEAU, RDP, VH PP, GC, CAP, MOU, PRG, LEZ Herbacées aquatiques Pas de végétation BOU, BEAU, RDP, VH et mangrove PP, GC, CAP MOU, PRG, LEZ Figure 25 : Deuxième niveau de différenciation des estuaires étudiés. Les rivières GC, PP et CAP correspondent à des nurseries de type « incluses » courtes (une centaine de mètres). Les trois autres présentes une zone de mélange plus importante où l’eau calme permet à la végétation aquatique de s’implanter et de se développer. III.2.2. Données collectées. Une partie des données collectées a permis d’affiner la typologie obtenue. Les données concernant la rivière BOU sont peu nombreuses. III.2.2.1. Etat des lieux de la Directive Cadre sur l’Eau de 2004 : Les rivières Cet état des lieux réalise une synthèse de différents types de pressions anthropiques et de pollutions existants et en fonction de leur intensité (Fort, Moyen, Faible) sur les tronçons aval (Annexe 16-a) de neuf des dix rivières (pas de données concernant la rivière Bourceau). Ce sont sept pressions et pollutions qui sont étudiées : domestique, pression industrielle, pression sur la ressource en eau, pression sur la morphologie, obstacles à la faune aquatique, nitrates d’origine agricole et pesticides (Annexe 16-b). Pour chaque rivière, le nombre de pressions ou pollution par classe a été - 27 - répertorié. Les pressions ou pollutions ont toutes été considérées comme équivalentes. Un coefficient a été attribué aux valeurs obtenues, celui-ci augmentant avec l’intensité de la pression. Une somme des valeurs obtenues a été réalisée. Ainsi, le total le plus élevé correspond à la rivière la plus impactée. La classification réalisée, lors du stage, est la suivante (Tableau 5) : Tableau 5 : Méthodologie et classement des rivières par intensité de pression et de pollution décroissante sur les tronçons aval. Nombre pressions Classe FAIBLE Nombre pression s Classe MOYEN Nombre pression s Classe FORT FAIBLE *1 MOYEN *2 FORT *3 Classement des rivières par intensité de pression décroissante. TOTAL LEZ 6 1 0 6 2 0 8 CAP 1 Fort MOU 2 3 2 2 6 6 14 MOU 2 Fort PRG 4 1 2 4 2 6 12 RDP 3 Fort CAP 1 3 3 1 6 9 16 PRG 4 Fort GC 4 1 2 4 2 6 12 GC 4 Fort RDP 2 4 1 2 8 3 13 VH 5 Moyen VH 4 2 1 4 4 3 11 BEAU 6 Moyen BEAU 4 3 0 4 6 0 10 PP 7 Moyen PP 5 2 0 5 4 0 9 LEZ 8 Faible Classe La rivière qui subit la pression globale la plus faible au regard de ce classement est la rivière LEZ. Les rivières CAP, GC, MOU, RDP et PRG apparaissent comme étant les plus soumises aux pressions anthropiques de tous types. Les rivières à eaux stratifiées (nurseries « incluses »), sauf la rivière LEZ, subissent de très fortes pollutions et notamment par rapport aux pesticides (herbicides et insecticides), déchets urbains et effluents d’élevage (Etat des lieux, DCE, 2004). Avec cette classification, il est possible de différencier les rivières à nurseries « incluses » par l’intensité des pressions anthropiques et des pollutions sur leur zone aval (Figure 26). PP, GC, CAP PP MOU, PRG, LEZ GC, CAP MOU, PRG LEZ Pressions sur Pressions sur les nurseries : Pressions sur les nurseries : sur les nurseries : - 28 - Pressions sur les nurseries: Moyenne Forte Forte Faible Figure 26 : Troisième niveau de différenciation concernant les rivières à nurseries « incluses ». III.2.2.2. Etat des lieux de la Directive Cadre sur l’Eau de 2004 : Le milieu marin côtier Pour les rivières à nurserie externe, il est important de prendre en compte la qualité de l’eau du milieu marin côtier. Les différents types de pressions anthropiques étudiés pour les masses d’eau côtières sont : l’apport en nutriment (azote et phosphate), la pression hydrosédimentaire, les pressions hydromorphologiques, les pressions sur le vivant (Annexe 17-a). Selon la délimitation des masses d’eau côtières (Annexe 17-b), les rivières à nurserie « externe » (BOU, BEAU, RDP et VH) se situent toutes au niveau de la masse d’eau « côte ouest Basse Terre » où la pression globale est moyenne (Etat des lieux DCE, 2004) avec des pressions polluantes moyennes (décharges, pesticides et activités portuaires) et une qualité chimique actuelle dégradée (Figure 27). BOU, BEAU, RDP, VH Pression sur les nurseries : Moyenne Figure 27 : Troisième niveau de différenciation concernant les rivières à nurseries « externes ». Les rivières PP, GC et CAP ont une courte zone de transition, une partie non négligeable des larves doit atteindre le milieu marin côtier. Celui-ci appartient, pour les rivières GC et CAP, à la masse d’eau « Pointe du Vieux Fort - Sainte Marie » qui subit une pression globale moyenne avec des pressions polluantes fortes (pesticides et activités portuaires) et une qualité chimique actuelle dégradée. Quant à la rivière PP, elle appartient à la masse d’eau « côte ouest Basse Terre » décrite précédemment. Les larves des rivières PRG, MOU, LEZ qui arrivent dans le milieu marin côtier appartenant à la masse d’eau « Petit Cul de Sac Marin » subissent une pression globale forte avec des pressions polluantes fortes (décharges, pesticides, activités portuaires et industrielles) et une qualité chimique dégradée. III.2.2.3. Pression sur la ressource en eau en 2007 L’état des lieux de la DCE a réalisé la synthèse des données de nombreux réseaux de suivi existants en traitant les données antérieures à 2004. Voici ce qu’il en est de la pression sur la ressource en eau en janvier 2007 : cette donnée va être utilisée ici pour définir quelles rivières subissent une forte - 29 - pression, c'est-à-dire le débit21 officiel prélevé par rapport au module22 de la rivière (Annexe 18). La rivière LEZ ne compte aucun prélèvement d’eau référencé ; la donnée concernant le module de la rivière BOU n’est pas disponible (Figure 28). Module et débit officiel prélevé pour chaque rivière. Module et débits (m3/s) 4 Module en m3/s 3,5 Débits totaux prélevés et déclarés en m3/s 3 2,5 2 1,5 1 0,5 0 BOU RDP VH BEAU GC Rivières PP CAP MOU PRG LEZ Figure 28 : Histogramme représentant le module de chaque rivière et le débit officiel prélevé. Source DAF, 2007 ; DIREN, 1999. Les débits annuels les plus importants prélevés se trouvent sur les rivières GC et CAP. Ces deux rivières sont situées au niveau du bassin bananier le plus important de la Guadeloupe, elles sont aussi le lieu d’importants prélèvements pour l’eau potable, l’irrigation et le fonctionnement d’une centrale hydroélectrique. Il existe une réelle pression sur la ressource en eau sur ces cours d’eau même si les modules de ces rivières sont parmi les plus importants. III.2.2.4. Obstacles artificiels à la faune aquatique en 2007 Le nombre le plus important de seuils artificiels (Annexe 19), obstruant le lit des rivières se situe sur les rivières PRG, RDP, CAP, PP (Figure 29). Nombre de barrages artificiels par rivière en 2007. 3 2 1 0 BOU RDP VH BEAU GC PP CAP M OU PRG Figure 29 : Histogramme représentant le nombre de barrages artificiels par rivière en 2007. Source DAF, 2007 21 22 Volume d’eau traversant une section transversale d’un cours d’eau par unité de temps (m3/s ou l/s). Débit moyen interannuel. - 30 - Ces seuils artificiels en travers du lit des rivières peuvent avoir deux types d’impact : ce sont des obstacles à la migration des organismes vers l’amont, ils gênent aussi la dévalaison en retenant les larves et dans le cas où ils sont actifs (prélèvement d’eau), ils provoquent la diminution de la quantité d’eau directement en aval. Cette notion de seuil fait aussi intervenir d’autres notions comme le « respect de la continuité écologique » et le « respect des débits réservés » permettant le maintien de la vie aquatique dans les cours d’eau. La rivière LEZ ne possède aucun barrage artificiel. A partir des données « pression sur la ressource en eau » et «obstacle à la faune aquatique » actualisées, le constat est le suivant : - La rivière LEZ classée parmi les rivières subissant le moins de pressions et pollutions en aval (Tableau 5), ne possède en 2007, aucun seuil artificiel ni prélèvement d’eau, ce qui permet de la différencier par rapport à toutes les autres rivières étudiées. - La rivière CAP, à l’inverse, classée parmi les rivières subissant de fortes pressions et pollutions (Tableau 5), possède le plus de barrages artificiels en travers du lit (3) et un des prélèvements en eau les plus importants. III.2.3. Prélèvements pour juger de la qualité de l’eau et suivi physico-chimique et pesticides de la Diren « Rien n'est poison, tout est poison. Le poison, c'est la dose ». Ambroise Paré Parmi les résultats obtenus et présentés en annexe 20 et 21, les paramètres Demande Biologique en Oxygène (DBO), nitrites, nitrates, ammonium, azote de Kjeldhal, conductivité et phosphore total sont classés dans les classes d’aptitude à la vie aquatique « très bonne » à « bonne ». Le paramètre phosphate appartient à la classe « inapte » (4,365 mg/l) au niveau de l’embouchure de RDP : les causes de ce résultat peuvent être multiples (Annexe 8-b) et aucune n’a été identifiée sur le terrain. Les températures sont élevées (classe « passable » à « inaptitude ») pour les rivières de la côte sous le vent ce qui correspond à une profondeur de l’eau de quelques centimètres à un mètre. Concernant les paramètres microbiologiques, les analyses mettent en évidence pour toutes les rivières une pollution conséquente. C’est le cas de la rivière PRG puisque un rejet important de la station d’épuration située en rive droite se situait à quelques dizaines de mètres en amont du prélèvement. Concernant la rivière de Capesterre, le prélèvement a été réalisé au niveau du transect amont (en eau douce) soit quelques dizaines de mètres en amont d’un rejet (important) de la station. Malgré une pollution généralisée par les effluents domestiques, la demande biologique en oxygène reste faible. Les résultats obtenus sont cohérents avec les données existantes sauf pour la DBO, indicateur des matières organiques biodégradables, où le passage d’une zone urbaine entraîne le plus souvent un - 31 - classement en catégorie passable (brochure DDE/DIREN, 2003). Les matières azotées et les nitrates se trouvent en faible valeur dans la plupart des cours d’eau suivi. Cependant, il y a perte d’une classe entre l’amont et l’aval le plus souvent. Les matières phosphorées déclassent le plus souvent les prélèvements. Concernant la pollution par les pesticides, le suivi mis en place par la DIREN concerne cinq des rivières suivies par le Parc national : GC, CAP, VH, MOU, RDP ce qui englobe une large partie sud de la Basse Terre. Les principaux pesticides retrouvés entre 2003 et 2006 sont des insecticides utilisés pour la culture de la banane. Ce sont CAP (chlordécone23 jusqu’à 6,6 ȝg/l soit 660 fois la norme autorisée), MOU et PRG les plus touchées par la pollution liée aux pesticides. Ces paramètres « pression sur la ressource en eau », «obstacle à la faune aquatique » et « pollution par les pesticides » permettent de confirmer une partie des résultats obtenus (Tableau 5). III.3. Etude des peuplements d’espèces amphidromes. Certaines espèces déjà échantillonnées en Guadeloupe (Annexe 2) n’ont jamais été échantillonnées sur le terrain par le Parc national : Jonga serrei, Palaemon pandaliformis, Potimirim potimirim, Macrobrachium acanthurus. Pour présenter les résultats, les noms abrégés des rivières (Tableau 3) sont suivis de l’année du l’échantillonnage : 05 pour 2005, 06 pour 2006 et 07 pour 2007. La recherche d’un lien des variables de la typologie obtenue précédemment et la composition des peuplements en amont est l’objet d’une thématique de stage (en cours actuellement). III.3.1. Analyse (effectifs et biomasses) des peuplements et premiers résultats Une analyse en composante principale est effectuée dans le but d’identifier certaines rivières présentant des caractéristiques similaires (Annexe 22-a). Les individus LEZ05 et LEZ07 contribuent fortement à l’axe F1 et CAP07 à l’axe F2. Afin d’obtenir une représentation plus « éclatée », ils ont été retirés de l’analyse (Figure 30). L’ensemble obtenu contient 50 % de l’information. 23 Insecticide organochloré. - 32 - Variables et Individus (axes F1 et F2 : 50 %) 2,5 CAP-06 2 CAP-05 1,5 1 SicSPP AtyInn BEAU-06 GC-07 axe F2 (24 %) 0,5 AtyJUV MacCre MacCar XipElo-RC XipElo 0 RDP-07 BEAU-05 BOU-05 MicPoe PRG-05AtySca BOU-07 VH-06 RDP-05 GC-06 MacHet VH-05 BOU-06 GC-05 MacFau VH-07 XipElo-RL RDP-06 MOU-05 PPL-05 PPL-06 MOU-06 PPL-07 -0,5 -1 BEAU-07 MacJUV PotGla PRG-06 PRG-07 LEZ-06 MOU-07 -1,5 -2 -1,5 -1 -0,5 0 0,5 1 1,5 2 axe F1 (26 %) Figure 30 : Analyse en composantes principales des données effectifs sans CAP07, LEZ05 et LEZ07. Pour chaque rivière les données des effectifs des trois carêmes semblent regroupées. Il est possible de distinguer quatre groupes : GC, CAP, BEAU, LEZ avec PRG. Les autres rivières sont proches de l’origine. Certaines variables sont corrélées entre elles (Annexe 22-b) : - « MacJUV », « MicPoe », « AtySca » sont corrélées entre elles et contribuent à l’axe F1 avec les rivières BEAU, PRG, LEZ. - « AtyInn », « PotGla », « AtyJUV » sont corrélées entre elles, elles semblent caractériser les rivières CAP, GC. Une troisième analyse (Figure 31) est réalisée en regroupant les espèces précédentes en six catégories (Annexe 22-b). Parmi les espèces étudiées se trouvent des espèces dites sensibles : Macrobrachium carcinus, Macrobrachium heterochirus, Atya innocous, Atya scabra et des espèces opportunistes Macrobrachium faustinum, Micratya poeyi (Monti et Gouézec, 2006). Les caractéristiques « exigeantes » et « opportunistes » ont été définies avec les critères de vitesse du courant ou vitesse du courant et profondeur en eau (Monti et Gouézec, 2006). - 33 - Variables et Individus (axes F1 et F2 : 84 %) 1,2 BEAU-07 1 LEZ-07 0,8 Crustacés opportuniste s LEZ-05 LEZ-06 BEAU-06 PRG-06 PRG-05 BEAU-05 PRG-07 0,6 0,4 0,2 Macrobrachium sensibles Total Crustacés MOU-05 VH-05 MOU-07 MOU-06 PPL-05 VH-06 VH-07 BOU-05 PPL-07 PPL-06 BOU-07 RDP-06 BOU-06 RDP-07 RDP-05 GC-06 0 -0,2 -0,4 GC-05 -0,6 Total Poissons Crustacés se nsibles Atya se nsibles GC-07 CAP-05 CAP-07 CAP-06 -0,8 -1 -0,5 0 axe F1 (60 %) 0,5 1 1,5 2 Figure 31 : Analyse en composante principale des espèces regroupées en catégories. Cet ensemble représentant 84 % de l’information permet de distinguer deux groupes : - CAP avec les variables « Crustacés sensibles », « Atya sensibles », « Totaux poissons ». - LEZ07 et BEAU07 avec la variable « Crustacés opportunistes ». Les mêmes analyses menées sur les biomasses (Annexe 23) permettent aussi de différencier les rivières LEZ et CAP. La rivière CAP semble caractérisée par les « Effectifs crustacés sensibles » et « Atya sensibles ». Quant à LEZ, elle semble caractérisée par « Effectifs crustacés opportunistes ». III.3.2. Richesse spécifique et diversité (indice de Shannon) La différenciation entre les rivières par le critère de richesse spécifique semble se faire non en fonction des pressions mais plutôt par rapport au type de nurserie. La richesse spécifique la plus importante pour les trois séries d’échantillonnage est attribuée à CAP (9 espèces), la plus faible correspond à RDP (3 espèces). La richesse spécifique permet de différencier certaines rivières entre elles mais les valeurs pour une même rivière varient peu pour les trois échantillonnages (Figure 32). Richesse spécifique pour chaque rivière et pour les trois carêmes. RDP -05 RDP -06 VH-0 5 VH-0 7 VH-0 6 BOU -05 BOU -07 BOU -06 BEA U-06 BEA U-05 BEA U-07 PPL07 PPL06 RDP -07 CAP -06 CAP -07 GC-0 6 GC-0 7 GC-0 5 PPL05 PRG -05 CAP -05 PRG -07 PRG -06 MOU -07 MOU -06 LEZ07 LEZ05 LEZ06 MOU -05 Nom bred'espèce 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0 Figure 32 : Histogramme représentant la richesse spécifique des rivières - 34 - lors des trois carêmes échantillonnés. Après avoir étudié la richesse spécifique, l’étude des indices de Shannon permet d’étudier la composition du peuplement en y ajoutant les abondances relatives des espèces (Figure 33). Ce classement des indices de Shannon par rivières semble montrer que les nurseries de type BOU -07 BOU -06 BEA U-06 BEA U-05 BEA U-07 PPL07 PPL06 RDP -07 RDP -05 RDP -06 VH-0 5 VH-0 7 VH-0 6 BOU -05 CAP -06 CAP -07 GC-0 6 GC-0 7 GC-0 5 PPL05 Indice de diversité de Shannon pour chaque rivière et pour les trois carêmes. PRG -05 CAP -05 1,6 1,4 1,2 1,0 0,8 0,6 0,4 0,2 0,0 LEZ07 LEZ05 LEZ06 MOU -05 MOU -07 MOU -06 PRG -07 PRG -06 Valeur de l'indice « incluses » auraient un indice plus faible (GC, PRG, LEZ, MOU) sauf pour la rivière CAP. Figure 33 : Histogrammes représentant les indices de Shannon pour les effectifs par station et par année. Les indices de Piélou ont été calculés (Annexe 24). La rivière CAP qui se détachent dans les résultats précédents a un indice moyen par rapport aux autres ce qui permet de nuancer les valeurs obtenues ci-dessus. C’est la rivière BOU qui possède la régularité la plus importante. IV.DISCUSSION IV.1. Les données acquises sur le terrain IV.1.1. L’échantillonnage IV.1.1.1. Les masses d’eau L’effort d’échantillonnage permet aux coupes transversales obtenues de représenter avec précision la structure des masses d’eau par classes de salinité au moment des mesures. Plus de cent cinquante points de mesure de la salinité ont été effectués pour le transect mer de la Petite Rivière à Goyave. Concernant le nombre de transects, si l’on prend l’exemple de la rivière Lézarde, trois transects ont été réalisés alors que la longueur de la zone de transition est de quatre kilomètres environ. Cependant, quelques mesures de salinité entre les transects ont permis de vérifier son augmentation régulière, en surface comme au fond de l’eau, jusqu’à la mer. Ainsi, il semble possible d’extrapoler les valeurs de la salinité entre les transects. IV.1.2.2. Les prélèvements qualité - 35 - Les prélèvements réalisés en période d’étiage permettent plus facilement de mettre en évidence les différentes pollutions car la dilution et l’effet de lessivage sont moins importants. Toutefois, les résultats obtenus ne sont valables que pour le jour de l’échantillonnage ainsi que pour le point échantillonné. Cependant, un échantillon prélevé très en aval (dernière ligne d’eau douce) devrait permettre une prise en compte globale des pollutions subies par la rivière en amont. Il n’a pas été possible de réaliser plus de prélèvements, la contrainte principale étant liée au budget (Annexe 25). Toutefois, les résultats ont pu être comparés à certains de ceux qui existent déjà sur certaines rivières et semblent cohérents pour la plupart des paramètres, sauf pour la DBO et le phosphate. IV.1.2. Conditions générales de l’échantillonnage Les estuaires ont été prospectés lors de deux ou trois sorties par rivières sur une durée de quatre semaines au total. Les biais liés aux précipitations ont été en partie contournés puisque les lendemains d’épisodes pluvieux importants ont été évités. Aucune mesure de débit n’a été réalisée lors des sorties, ainsi, ils n’ont pu être comparés aux débits d’étiage existants. Cependant, au vu des précipitations de mars et avril, les résultats obtenus concernant les hauteurs d’eau et les mesures de la salinité pourraient être extrapolées à un carême « standard » pour ces mois. Le biais lié aux marées (horaire et coefficients) n’a pas été contourné puisque d’une part, les dates des sorties sur le terrain ont été programmées selon la disponibilité des agents et d’autre part chaque sortie devait débuter très tôt le matin (kilométrage, manipulation du canoë…). La réalisation de mesures en saison des pluies au niveau des mêmes transects devrait permettre de compléter cet échantillonnage et ainsi connaître l’état des masses d’eau lors des deux saisons et par conséquent l’évolution de ces masses d’eau entre les deux saisons. IV.2. La typologie obtenue La caractérisation des zones de transition par le critère de salinité a été réalisée en période d’étiage ; il est possible d’imaginer qu’en période d’hivernage la zone de mélange serait plus courte pour les rivières Lézarde, Moustique et Petite Rivière à Goyave, voire presque inexistante dans le cas de rivières comme Petite Plaine, Grand Carbet et Capesterre. Les estuaires de ces dernières correspondraient alors au type nurserie « externe ». Les milieux hébergeant les larves n’ayant pas été clairement identifiés et décrits, au préalable de cette étude, certains critères (observations) importants pour le développement larvaire et caractérisants les nurseries ont pu être négligés. La caractéristique principale retenue en dehors du critère de la salinité, concerne la végétation de type mangrove et herbacée aquatique dont il est possible de supposer qu’elle pourrait jouer un rôle dans le maintien des larves en estuaire. - 36 - L’état des lieux de la DCE, utilisé pour définir les impacts anthropiques, s’est vu être l’outil le plus complet pour pouvoir comparer les rivières entre elles. Seule la rivière Bourceau n’a pas pu être intégrée dans la classification réalisée de par de l’absence de données. Les données récentes récoltées auprès des organismes n’ont pu être traitées qu’en partie. En effet, seules les données disponibles pour toutes les rivières étudiées ont été utilisées pour les comparer entres elles, sauf dans le cas des données concernant les pesticides caractérisants plutôt les rivières du sud ouest Basse Terre. IV.3. Etude des peuplements amont et pistes de réflexion quant à la présence d’une relation entre ceux-ci et l’intensité des pressions anthropiques Alors que les analyses physico-chimiques caractérisent les perturbations des cours d'eau par leurs causes (la présence de polluants), les analyses biotiques visent à caractériser les perturbations par leurs effets sur les communautés vivantes en place. Les peuplements d'un habitat sont l'expression de l'ensemble des facteurs écologiques qui caractérisent le milieu. Les analyses statistiques réalisées (ACP), semblent d’une part indiquer que plusieurs rivières se singularisent (Capesterre, Beaugendre, Lézarde) et d’autre part caractériser des rivières classées parmi les plus « polluées » comme Capesterre par des espèces telles qu’Atya scabra ou Atya innocous qualifiées de « sensibles » dans une récente étude (Monti et Gouézec, 2006). Au contraire, des rivières telles que la Lézarde et Beaugendre, classées parmi les moins « polluées » seraient caractérisées par des espèces telles que Macrobrachium faustinum et Micratya poeyi quant à elles qualifiées d’« opportunistes » (Monti et Gouézec, 2006). Ce sont ces mêmes espèces et en particulier M. faustinum qui semblent évincer d’autres espèces du peuplement (Figure 1). Les peuplements des rivières à estuaires type nurserie « incluse » auraient globalement un nombre d’espèce plus élevé que les estuaires type nurserie « externe » mais leurs diversités (Shannon) seraient plus faibles. Les valeurs des indices de Piélou amènent au même constat (Annexe 24). La rivière de Capesterre possède la richesse spécifique la plus importante et l’indice de Shannon le plus élevé. Cependant, la valeur de l’indice de Piélou (0,6) permet de nuancer ces résultats. Ces informations obtenues à l’aide d’analyses en composantes principales et de comparaison des richesses spécifiques, des indices de Shannon et de Piélou, semblent cohérentes avec les résultats obtenus, sur cette thématique, par des analyses statistiques plus poussées (com. pers. Jacquet C.). Cependant, les résultats sont obtenus à partir d’un suivi des peuplements de seulement de trois ans ainsi, la plus grande prudence est nécessaire quant à la définition de grandes tendances. La présence - 37 - d’espèces qualifiées de « sensibles » dans des rivières soumises à de fortes pressions pourrait être dû à une certaine plasticité écologique de ces espèces. De plus, un écosystème tel qu’une rivière possède une résilience24 qui dans le cas des rivières de la Guadeloupe peut être optimisée par la protection du milieu et du stock de géniteurs en amont, dans le Parc national. V. CONCLUSIONS ET PERSPECTIVES L’état des lieux de la DCE réalisé en 2004 fait état d’un certain nombre de pressions subies par les rivières et les masses d’eau côtières et en particulier pour la côte au vent. L’idéal serait de considérer de manière globale la préservation des écosystèmes marins littoraux et des écosystèmes d’eau douce superficielle. Cependant, au vu de l’effort important à consentir, il semble nécessaire de cibler les actions à mener. Même si le milieu marin côtier et en particulier le Petit Cul de Sac Marin subissent une pollution non négligeable, la priorité porte sur les rivières, l’effet de dilution y étant moins important. Les écosystèmes de rivières doivent être protégés en priorité afin de rétablir l’intégrité de leur fonctionnement biologique. Le respect de la continuité biologique, qui passe par le maintien d’un débit suffisant en aval des prises d’eau, constitue une première étape fondamentale dans le maintien de l’intégrité des écosystèmes rivières. Il est maintenant possible de respecter ce paramètre. En effet, une récente étude sur les débits minima biologiques a permis de chiffrer cette donnée pour plusieurs espèces des rivières de la Guadeloupe (Monti et Gouézec, 2006). Ensuite, un effort doit être consenti concernant la maîtrise des rejets polluants qu’ils soient industriels (usine de concassage aux abords de la rivière Moustique) mais aussi et surtout domestiques dont la pollution est généralisée. De plus, l’utilisation des pesticides et engrais doit être raisonnée et le respect de la ZNT25 doit être imposé pour protéger les cours d’eau d’une pollution directe. Même si la rémanence de certains produits, hautement toxiques, utilisés précédemment perturbe encore et pour longtemps la qualité des rivières pour ce paramètre, il faut à tout prix préserver les eaux douces des pesticides actuellement utilisés. Les dimensions (taille du bassin versant, longueur du cours d’eau) des rivières de la Guadeloupe ne peuvent permettre des pressions de plus en plus importantes et l’absorption de toujours plus de polluants (Annexe 26). Un compromis doit être trouvé entre le potentiel de chaque rivière (en terme de biodiversité, de taille de bassin versant) et les efforts à consentir pour restaurer les milieux et diminuer les pollutions de toutes sortes sur le bassin versant. La priorité allouée à certaines rivières doit concerner celles dont le 24 En écologie, la résilience est la capacité d'un écosystème ou d'une espèce à retrouver un fonctionnement et/ ou un développement normal après avoir subi une perturbation. 25 Zone Non Traitée par les pesticides ou les engrais sur les rives des cours d’eau. Arrêté de septembre 2006. - 38 - potentiel est le meilleur et où l’effort à consentir est le plus faible. Ces rivières seraient à ce titre considérées comme patrimoniales. L’objectif étant de préserver des rivières dites « pépinières » qui permettraient à terme de repeupler, à partir du stock côtier de larves, les autres rivières. Certaines rivières, notamment la Lézarde, Petite Rivière à Goyave, Moustique ou Rivière des pères pourraient correspondre à ce critère par la taille de leur bassin versant (Annexe 27) mais aucun résultat n’indique clairement que la biodiversité y est plus importante. Les plus faibles efforts à consentir concerneraient la rivière Lézarde en côte au vent. Pour compléter les informations, il serait intéressant d’évaluer les pressions subies par la rivière Bourceau. Dans le cas des rivières à nurserie « externe », la zone de mélange se situe en mer. Ainsi, des études concernant la microcourantologie côtière pourraient permettre de mieux comprendre le fonctionnement de ces masses d’eau et d’identifier des groupes de rivières dont la recolonisation se fait à partir du même stock côtier de larves. Cet élément permettrait alors de cibler, en fonction du couple « potentialités-efforts », dans chaque groupe, certaines rivières à conserver prioritairement. Le Parc national doit maintenir la protection du « stock de géniteurs » dans la zone centrale. Ce « stock » couplé au succès du développement des larves et de leur recolonisation des têtes de bassin, assure une part importante dans le maintien des peuplements. Pourtant, une menace pèse sur ces individus : la bioaccumulation des pesticides par certaines espèces de crevettes transitant en dehors du Parc national. VI. REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES o Publications scientifiques BELL K.N.I., BROWN J.A., 1995. Active salinity choice and enhanced swimming endurance in 0 to 8-d-old larvae of diadromous gobies, including Sycidium punctatum (Pisces), in Dominica, West Indies. Marine Biology, 121 : 409-417. BENSTEAD J.P., MARCH J.G., PRINGLE C.M., 2000. 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Crevettes (Crustacea : Decapoda) et poissons diadromes des cours d’eau aménagés de la Guadeloupe : Exemples de relation dynamique aval-amont. Thèse de Doctorat. Université Lyon 1. 281pp. FIEVET E., EPPE R., DOLEDEC S., 2001. Etude de la variabilité morphométrique et génétique des populations de Cacadors (Atya innocous et Atya scabra) de l’île de Basse Terre. - 40 - Direction Régionale de l’Environnement. Centre National de la Recherche Scientifique, Laboratoire des Hydrosystèmes Fluviaux, Université Lyon 1. 1ère version. 82pp. GOUEZEC E., 2004. La gestion des eaux douces de Guadeloupe : les relations espèces milieux dans la démarche des débits minima biologiques. Rapport de DESS. 110pp. HOSTACHE G., 1992. La vie dans les eaux douces de la Guadeloupe. Poissons et crustacés. Parc National de la Guadeloupe. 84pp. HOULLEMARE I., 2004. Typologie de milieux favorables aux développements des larves de décapodes d’eau douces de Guadeloupe. Rapport de BTSA. 39pp. LIM P., MENIER F.J., KEITH P., NOEL P.Y., 2002. Atlas des poissons et des crustacés d’eau douce de la Martinique. Patrimoines naturels, 51. 120pp. MONTI D., 2004. Eléments d’écologie fonctionnelle destinés au diagnostic et à la gestion de milieux naturels. Etude de flux biologiques à l’échelle d’une rivière. Phase 1. Application à une rivière de Guadeloupe : rivière Bras David. Parc national de la Guadeloupe. BIOS. 47pp. MONTI D., GOUEZEC E., 2006. Evaluation de préférences d’habitats d’espèces de Poissons et Crustacés d’eau douce en Guadeloupe. Direction Régional de l’ENvironnement, Parc national de la Guadeloupe, Université des Antilles et de la Guyane. 151pp o Autres ouvrages DIREN, 1999. Synthèse de la qualité des eaux et des milieux aquatiques de la Guadeloupe. Volumes 1, 2, 4. Documents de synthèse. 8pp, 145pp, 21pp. DIREN/DDE, 2004. Qualité des eaux de la Guadeloupe. DIREN/SCE/CREOCEAN/Comité de bassin de la Guadeloupe, 2004. Etat des lieux de la Directive Cadre (District Guadeloupe) Parc National de la Guadeloupe, 2006. Programme d’aménagement 2006 – 2011 du Parc national de la Guadeloupe. 183pp. VILAGINES R., 2003. Eau, environnement et santé publique. Introduction à l’hydrologie. Editions Tec & Doc. 198pp. - 41 - ANNEXE 1 Synthèse bibliographique : état des connaissances actuelles concernant la faune carcinologique et ichtyologique des eaux douces antillaises et plus précisément des espèces amphidromes de la Guadeloupe Les premiers travaux scientifiques concernant la faune aquatique d’eau douce remontent au milieu du XIXème siècle : travaux de De Saussure (1857, 1858) sur les crustacés des Antilles et du Mexique et de Vauchelet (1853) sur les poissons des rivières de la Guadeloupe (Lim et al, 2002). C’est à partir des années 50 que l’on trouve des travaux de synthèse sur la systématique1 des poissons et des crustacés d’eau douce en particulier pour la Guadeloupe mais aussi pour la Martinique : Bauchot (1958), Levêque (1974), Carvacho et Carvacho (1976), Therezien et Planquette (1978), Seegers et Huber (1980), Starmühlner et Therezien (1983), Hostache (1977, 1978, 1992), Fiévet (1998, 1999). La faune des cours d’eau de la Guadeloupe a été particulièrement bien échantillonnée avec près de 200 stations d’étude (Gouézec, 2004). Un Atlas sur les poissons et crustacés d’eau douce de la Guadeloupe est en cours de réalisation actuellement (Bios/Museum/DIREN2). I. Origine de cette la faune carcinologique et ichtyologique. En Guadeloupe, les espèces sont issues de familles marines ou catadromes3 (Gillet, 1983). Les crevettes des eaux de Guadeloupe sont présentes du sud des Etats Unis au sud du Brésil dans la région intertropicale (Fiévet, 1998). Aucune espèce n’est endémique4 à la Guadeloupe (Fiévet, 1999). L’aire de répartition de la plupart des poissons de l’île est peu connue (Fiévet, 1999). Les écosystèmes insulaires se caractérisent par une composition faunistique d’autant plus originale que l’île est éloignée des continents (Gillet, 1983). La répartition biogéographique et l’écologie des espèces aquatiques dépendent de leur tolérance à la salinité, critère d’adaptation majeur en milieu insulaire. Les plus grands spécimens de crevettes en Guadeloupe appartiennent aux genres Atya (« Cacador ») et Macrobrachium (« Ouassou »). Leur importance écologique est considérable (Covich et al, 1999). 1 En sciences de la vie, science qui dénombre et classe les taxons. Direction Régionale de l’Environnement. 3 Reproduction en mer, croissance en rivière. 4 Se développant dans une région géographique limitée. 2 II. Cycle biologique des espèces amphidromes de l’île. II.1. Reproduction En milieu tropical, les variations environnementales (température, photopériode) sont faibles ; la reproduction peut donc avoir lieu toute l’année. Néanmoins, une majorité de femelles ovigères5 se rencontre en saison des pluies (Fiévet, 1995). Au vu des connaissances actuelles, les larves des espèces de crevettes de Guadeloupe et de certains poissons (Annexe 2) de la famille des Gobiidés (Bell et Brown, 1995) naissent en eau douce puis sont immédiatement emportées par le courant vers la mer (Fiévet, 1999). Elles exploitent la nourriture du milieu estuarien ou marin, riche en plancton, pour leur développement. Celui-ci a lieu principalement pendant la saison des pluies. Chez ces espèces amphidromes de Guadeloupe, deux phénomènes migratoires liés à la reproduction sont observés (Hostache, 1992) : Le premier phénomène concerne les femelles ovigères. Celles-ci semblent migrer vers les eaux saumâtres (dévalaison ou avalaison6) rapprochant ainsi les futures larves du milieu favorable à leur développement. Cette migration en période de reproduction serait causée soit par une régulation osmotique7 perturbée par des changements physiologiques et hormonaux, soit par une adaptation au milieu visant à favoriser la survie des larves. Chez Atya innocous, les femelles ne se rapprochent pas des estuaires. Les larves utilisent le courant pour se déplacer vers l’aval. Le deuxième phénomène concerne les post larves8 ou juvéniles9 qui migrent vers les eaux douces (montaison10) et en altitude dès la fin de leur développement larvaire. En effet, la taille moyenne des individus augmente avec l’altitude (Hostache, 1992). La recolonisation de l’habitat des têtes de bassin dépend de cette migration. II.2. Développement larvaire. II.2.1. Observations en laboratoire et en écloseries. L’éclosion des larves est habituellement nocturne et peut se réaliser aussi bien en eau douce qu’en et al, 1975). L’eau douce ne permet cependant que le développement, pendant quelques jours, du premier stade chez les espèces amphidromes (Dugan et al, 1975 ; Ismaël et eau salée (Dugan Moreira, 1997). La première mue peut être atteinte sans alimentation grâce aux réserves vitellines ; 5 Qui porte des œufs. Phase du cycle migratoire au cours de laquelle les individus ou les larves descendent les rivières. 7 L'osmorégulation est la régulation de la concentration en sels dissous dans les fluides internes d'un être vivant. 8 Jeune crevette ayant toutes les caractéristiques de l’adulte. 9 Jeune crevette ayant toutes les caractéristiques de l’adulte. 10 Mouvement migratoire qui consiste à remonter un cours d’eau pour rejoindre les zones de reproduction ou de grossissement. 6 les larves sont ainsi indépendantes par rapport au milieu (Choudhury, 1971b). Dans un second temps, les larves utilisent le plancton comme ressource trophique principale. La capacité de survie des larves est plus ou moins importante dans une large gamme de salinité qui varie selon les espèces. Les larves seraient au départ euryhalines11 et deviendraient de plus en plus sténohalines12 au fil des métamorphoses (Choudhury, 1971b ; Ismaël et Moreira, 1997). Les exigences en sel ne sont probablement pas les mêmes d’un stade à l’autre mais restent difficile à étudier (Choudhury, 1971b). Les « ouassous » connaissent de nombreuses phases larvaires assorties de mues fréquentes au cours desquelles les exigences en sel varient. Chez le Gobiidés du genre Sycidium, le même phénomène de variations des exigences en sel est observé (Bell et Brown, 1995). Le rôle important de la salinité sur le déroulement des phases larvaires des crevettes de Guadeloupe a été démontré par de nombreux auteurs (Tableau 1). Tableau 1 : Nombre de stades larvaires et exigences de salinité démontrées en laboratoire pour quelques espèces. Nombre stades larvaires Salinité (‰) Auteurs Atya innocous 12 30-32 Hunte 19771, 19792 M. acanthurus 10 15-20 Choudhury 19702 16 Dugan et al 19752 7-21 (1 à 4)* Ismael et moreira 19972 M. carcinus 12 M. faustinum 13 14-17 Choudhury 19712 12 Dugan et al 19752 12-21 Herman et al 19992 18-20 Hunte 19802 Sources : thèse Fiévet (1999)1 et synthèse des publications consultées2. *Stade de développement. Les différences de gamme de salinités selon les auteurs laissent présager la possibilité d’interaction entre la salinité et d’autres paramètres. La température influence aussi fortement la durée du développement larvaire, l’optimum semble se situer à 30°C quelle que soit l’espèce. Ainsi, la température de l’eau a une influence très importante sur les larves. Chez M. acanthurus une baisse de température de 5°C entraîne une forte diminution de l’activité des adultes ; son optimum se situe vers 25°C (Bernadi, 1990 in Fiévet, 1999). Les basses températures pourraient donc bloquer la reproduction. 11 12 Supportant des variations importantes de salinité. Supportant de faibles variations de salinité. II.2.2. Observations dans le milieu naturel. En Guadeloupe, une première étude sur les habitats des larves en milieu naturel ainsi que sur d’éventuels pics quotidiens de dévalaison des larves (ou « dérive larvaire »), réalisée sur la Grande Rivière à Goyaves, a mis en évidence un pic temporel aux alentours de 19 heures (Houllemare, 2004). Des informations existent sur la dévalaison des larves de stade 1 (March et al, 1998 ; Benstead et al, 2000). Cependant, aucune n’est disponible concernant la zone de développement des larves, qui peut se situer en estuaire, en mer ou bien dans ces deux milieux. Benstead et al (2000) ont trouvé des larves à partir du stade 2 et de cinq classes de taille différentes dans deux estuaires portoricains. Cependant, ces données n’excluent pas la possibilité d’un développement en mer. La présence de quelques stades larvaires dans ces deux estuaires suggère qu’au moins une proportion de larves de certaines espèces peut se développer en estuaire jusqu’à la post larve. Bien que des études en laboratoire aient montré l’importance de la salinité pour le développement des larves des crevettes d’eau douce amphidromes, les données de cette étude n’ont pas mis en évidence les préférences de salinités en milieu naturel. II.3. Recrutement des juvéniles. La migration vers l’amont des crevettes d’eau douce représente un lien fondamental entre les estuaires et les têtes de bassins de nombreuses rivières tropicales (Benstead et al, 2000). Après une période de un à deux mois passée en mer ou en estuaire, les post larves ou juvéniles entreprennent alors des migrations vers l’amont, plus ou moins longues selon les capacités de franchissement des obstacles et les préférences d’habitat des espèces (Eppe et Fiévet, 2000). Ces juvéniles voient leur taux de survie augmenter lorsqu’ils se développent en eau douce (Dugan et al, 1975). Cependant, les informations sont peu nombreuses concernant ce recrutement et son déterminisme13. En 1996, l’étude menée à Puerto Rico par Benstead et al corrèle les pics migratoires avec l’augmentation du débit de la rivière. Cependant certaines augmentations dans le débit des rivières n’ont pas été suivies par des pics de migration des post larves. La période et l’amplitude en quantité de la migration des post larves depuis les habitats aval seraient en partie contrôlées par des augmentations du débit comme l’ont observé Drinkwater et Frank en 1994. En Guadeloupe, une étude a montré que chez M. faustinum (et vraisemblablement les autres espèces de crevettes de la Guadeloupe) la période de recolonisation de l’amont s’effectue en période de basses eaux (Monti, 2004). 13 Facteurs endogène ou exogène déclencheur de la migration. III. Capacités et limites de l’expansion des crustacés des genres Atya et Macrobrachium. Ces genres représentent plus de la moitié des espèces rencontrées sur l’île de la Guadeloupe. Leurs possibilités de colonisation sont favorisées par différents facteurs qui permettent aux crevettes de franchir les obstacles à leur expansion (Fiévet, 1995). En effet, au sein d’un même bassin versant, il existe une véritable capacité d’expansion des espèces. La colonisation serait aussi possible par les sources mais ce mode de dispersion resterait rare (Eppe et Fiévet, 2000). Cette expansion est limitée par diverses barrières telles que les crêtes de bassins versants (Hostache, 1992). Entre les réseaux hydriques de deux bassins versants, le passage peut avoir lieu par la voie marine côtière (Fiévet, 1995). La mer assure une continuité du milieu aquatique entre les bassins versants, les animaux qui empruntent cette voie doivent être tolérants, pour une partie de leur cycle, aux milieux salés. Les adultes présentent un considérable pouvoir de régulation de pression osmotique (Fiévet, 1995). La diadromie14 est susceptible d’élargir les capacités de dispersion des crevettes audelà du simple brassage intrabassin par un transfert de spécimens entre bassins voisins (Fiévet et al, 2001). Cette capacité d’expansion inter bassin conditionne les possibilités de repeuplement naturel d’un bassin après une extinction catastrophique. Des études menées ces dernières années sur ce sujet ont montré une assez forte homogénéité génétique de l’ensemble des populations d’Atya innocous du sud de la Basse Terre (Guadeloupe). Les populations sont donc certainement « ouvertes » (Eppe et Fiévet, 2000 ; Eppe et Fiévet, 2002 ; Fiévet et al, 2001). L’absence de structuration géographique nette est cohérente avec la biologie de l’espèce dont il est supposé que des transferts individuels entre bassins versants peuvent être importants. La variabilité observée dans le temps ou dans l’espace avec la répartition des différents allèles regroupant les unes ou les autres des populations de façon plus ou moins aléatoire souligne la difficulté de cerner des tendances globales de dispersion d’Atya innocous. Les échanges entre rivières sont possibles mais ne se réalisent probablement pas de façon régulière ou constante (Eppe et Fiévet, 2000). Il n’existe vraisemblablement que peu de mouvements entre la population de Petite Plaine, située au nord de la Basse Terre en côte sous le vent, et le sud de la Basse Terre. D’autre part, la différence génétique est suffisante pour mettre en évidence deux sous populations (Eppe et Fiévet, 2002). La capacité d’expansion d’une espèce dépend aussi de sa fécondité et de ses moyens de dissémination. Le succès de l’expansion des crustacés peut être attribué au fait que certains de ces derniers portent leurs œufs jusqu’au moment proche de l’éclosion. 14 Vie entre l’eau douce et l’eau de mer. Terme générique désignant la catadromie, l’anadromie et l’amphidromie. ANNEXE 2 Les espèces amphidromes de la Guadeloupe. La liste n’est probablement pas exhaustive puisque le cycle biologique, de certaines autres espèces des rivières de la Guadeloupe, n’est pas connu. ¾ Les crevettes : Macrobrachium acanthurus : Chevrette Macrobrachium carcinus : Ouassou Macrobrachium heterochirus : Grand bras Macrobrachium crenulatum : Queue rouge Macrobrachium faustinum : Alexis ou Gros mordant Atya innocous : Cacador Atya scabra : Cacador Potimirim potimirim Potimirim glabra Palaemon pandaliformis Micratya poeyi Xiphocaris elongata : Chevrette Jonga serrei ¾ Les poissons Sycidium sp. : Colle roche ANNEXE 3 Localisation des stations de pêche électrique. ANNEXE 4-a Cartes des bassins versants et profils topographiques. ¾ Rivière Petite Plaine ANNEXE 4-b Cartes des bassins versants et profils topographiques. ¾ Rivière Bourceau ANNEXE 4-c Cartes des bassins versants et profils topographiques. ¾ Rivière Beaugendre ANNEXE 4-d Cartes des bassins versants et profils topographiques. ¾ Grande Rivière des Vieux Habitants ANNEXE 4-e Cartes des bassins versants et profils topographiques. ¾ Rivière des Pères ANNEXE 4-f Cartes des bassins versants et profils topographiques. ¾ Rivière Grand Carbet ANNEXE 4-g Cartes des bassins versants et profils topographiques. ANNEXE 4-h Cartes des bassins versants et profils topographiques. ¾ Grande Rivière de Capesterre ANNEXE 4-i Cartes des bassins versants et profils topographiques. ¾ Petite Rivière à Goyave ANNEXE 4-j Cartes des bassins versants et profils topographiques. ¾ Rivière Moustique ANNEXE 4-k Cartes des bassins versants et profils topographiques. ¾ Rivière Lézarde ANNEXE 4-l Cartes des bassins versants et profils topographiques. ANNEXE 5-a Fiche terrain. NOM RIVIERE : OBSERVATIONS SITE: Végétation Pollutions visuelles Aménagements Modifications éventuelles du cours de la rivière Particularités / Remarques Date : ANNEXE 5-b Fiche terrain. ACCES RIVES : - rive gauche - rive droite DESSIN EMBOUCHURE : MATERIEL : - Canoë GPS programmé Sonde multiparamétrique + fil de la sonde gradué Perche graduée Appareil photo numérique Cuissardes Corde graduée + piquets (fer à béton) Topo fil + décamètre Prélèvements d’eau : glacière, bouteilles plastiques, étiquettes PHOTOS Salinité (g/l) MIN MAX *masses d’eau non stratifiées. Profondeur totale (m) Distance à la berge (m) LIGNE AVAL * Profondeur totale (m) Distance à la berge (m) LIGNE AMONT = EAU DOUCE Fiche terrain. ANNEXE 5-c **masses d’eaux stratifiées. Distance à la berge (m) Profondeur totale (m) Salinité (g/l) LIGNE AVAL** ou INTERMEDIAIRE** Fiche terrain. ANNEXE 5-d ANNEXE 6-a Le temps du mois de mars 2007. Source : Météo France ANNEXE 6-b Le temps du mois d’avril 2007. Source : Météo France ANNEXE 7-a Système d’Evaluation de la Qualité de l’eau : SEQ-eau. Depuis 1971, l’évaluation de la qualité des eaux s’appuyait sur une grille nationale prenant en compte des paramètres de qualité physico chimique et un paramètre de qualité biologique. L’adoption de la loi sur l’eau de 1992, la mise en œuvre des SDAGE (Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux) à partir de 1997 et l’entrée en vigueur de la Directive Cadre sur l’Eau justifiaient une refonte des méthodes de calcul de la qualité, et ce d’autant plus que les progrès scientifiques ont montré l’importance de nouvelles problématiques : micropolluants, notamment les pesticides, paramètres de l’eutrophisation des eaux ou de la qualité physicochimiques des milieux (brochure DDE, DIREN). L’évolution des connaissances et de la réglementation a entraîné l’élaboration au niveau national, d’un nouveau type d’outils d’évaluation de la qualité, dénommés systèmes d’évaluation de la qualité (SEQ). A chaque type de milieu aquatique correspond son système d’évaluation : SEQ-Eau de surface, SEQ-Eaux souterraines, SEQ-Plans d’eau et le SEQ-Littoral. Les différents SEQ sont basés sur la notion d’altération. Celle-ci regroupe un ensemble de paramètres de même nature ou de même effet. Actuellement, 15 altérations ont été définies. Les paramètres représentatifs des différentes altérations sont susceptibles de perturber de façon significative les équilibres biologiques des cours d’eau et les divers usages et vocations qui leur sont associés. Pour chacun des paramètres, des grilles de seuils permettent de définir : - 5 classes d’aptitude susceptible de permettre la vie aquatique (fonction biologique) ou de satisfaire les différents usages actuellement définis (production d’eau potable, loisirs aquatiques, irrigation, abreuvage et aquaculture). - 5 classes de qualité calculées à partir de l’aptitude à la fonction biologique et aux usages liés à la santé, considérés comme prioritaires (production d’eau potable et loisirs aquatiques). Classe Aptitude Très bonne Bonne Passable Mauvaise Inaptitude ANNEXE 7-b Système d’Evaluation de la Qualité de l’eau : SEQ-eau. Le SEQ offre ainsi la possibilité : -d’apprécier l’aptitude de l’eau à satisfaire les usages et la biologie. -de la comparer, pour chaque usage et pour la biologie, avec l’aptitude souhaitée. -d’identifier la ou les altérations de la qualité de l’eau qui posent prioritairement problème. -de définir alors un objectif de restauration de la qualité de l’eau pour les altérations prioritaires. -de suivre, selon l’évolution de la qualité par altération, l’efficacité des différentes politiques de restauration de la qualité de l’eau. Pour tenir compte du poids relatif des divers paramètres, certains d’entre eux sont déclarés « impératifs » pour qualifier une altération. Un nombre et une répartition minimaux des mesures sont nécessaires pour déterminer la qualité annuelle ou interannuelle (Brochure DDE et DIREN). Méthodologie d’évaluation : La classe de d’aptitude de l’eau à un usage ou à la biologie pour une altération est déterminée par le paramètre déclassant (DIREN, 1999). La classe d’aptitude finale est la plus mauvaise des classes d’aptitude induite par les différentes altérations. Sur une période donnée, les Agences de l’eau préconise d’utiliser la règle des 90 % (sauf pour les matières en suspension, 50%) pour ne pas tenir compte de situations exceptionnelles. Sur tous les résultats obtenus sur une période, le résultat final correspond au prélèvement de la moins bonne qualité à condition qu’elle soit constatée dans au moins 10 % des cas. ANNEXE 7-c Système d’Evaluation de la Qualité de l’eau : SEQ-eau. Grilles d’évaluation. ANNEXE 7-d Système d’Evaluation de la Qualité de l’eau : SEQ-eau. Grilles d’évaluation. ANNEXE 7-e Système d’Evaluation de la Qualité de l’eau : SEQ-eau. Grilles d’évaluation. ANNEXE 7-f Système d’Evaluation de la Qualité de l’eau : SEQ-eau. Grilles d’évaluation. ANNEXE 8-a Paramètres analysés en laboratoire et mesurés in situ pour évaluer la qualité de l'eau (7 altérations). Source : DIREN, 1999 ; DDE/DIREN, 2003. Matières organiques et oxydables - DBO5 : La Demande Biologique en Oxygène est la quantité de dioxygène nécessaire aux microorganismes aérobies de l’eau pour oxyder les matières organiques, dissoutes ou en suspension dans l’eau. Il s’agit donc d’une consommation potentielle de dioxygène par voie biologique. Ce paramètre constitue un bon indicateur de la teneur en matières organiques biodégradables. Si la DBO est trop élevée, cela peut aboutir à une désoxygénation de l'eau. Elle est en général calculée au bout de 5 jours à 20°C et dans le noir. On parle alors de DBO5. Micro-organismes - Escherichia coli (ou coliformes thermotolérants), - entérocoques (ou streptocoques fécaux) : E. coli est strictement d’origine fécale (mammifères), ce qui n’est pas le cas des entérocoques qui servent cependant à confirmer la contamination (com. pers., DSDS). Les entérocoques sont un marqueur à plus long terme. Il est à noté qu’en présence de sel : E. coli sont présentes mais pas cultivables. L’abondance d’E. coli et sa résistance à l’eau sont telles que ces bactéries ont été retenues comme germes tests de contamination fécale (Vilaginès, 2003). La majorité des microorganismes pathogènes (virus, bactéries ou protozoaires pouvant causer des maladies) susceptibles de se trouver dans l’eau proviennent de déjections humaines ou animales. Comme il est techniquement impossible de faire l’analyse de tous les pathogènes, on utilise plutôt des indicateurs microbiologiques qui sont en soi sans danger : les bactéries coliformes totales, les bactéries entérocoques et les bactéries E. coli. Matières azotées (hors nitrates) Dans l'eau, ces substances peuvent provenir de la décomposition de matières végétales ou animales, d'engrais utilisés en agriculture, du fumier, d'eaux usées domestiques et industrielles, des précipitations ou de formations géologiques renfermant des composés azotés solubles. Les matières azotées peuvent dans certaines conditions, entraîner un risque de toxicité pour les poissons, par la présence d’ammoniaque et de nitrites. Elles contribuent également au développement excessif des végétaux aquatiques (eutrophisation). Normalement, la concentration de nitrate dans les eaux souterraines et les eaux de surface est faible, mais elle peut atteindre des niveaux élevés à cause du lessivage des terres cultivées ou de la contamination par des déchets d'origine humaine ou animale. NH4+ : L’azote ammoniacal constitue l’apport essentiel de l’azote des effluents de stations d’épuration. NKJ : L’azote Kjeldahl (ou azote total) est la quantité totale d’azote organique et d’azote ammoniacal dans l’échantillon. L’azote ammoniacal (NH3) est la quantité d’azote inorganique qui peut être convertie facilement en une forme assimilable par les plantes. - NO2- : C’est la forme la plus toxique de l’azote inorganique. ANNEXE 8-b Paramètres analysés en laboratoire et mesurés in situ pour évaluer la qualité de l'eau (7 altérations). Source : DIREN, 1999 ; DDE/DIREN, 2003. Nitrates - NO3- : Il peut avoir deux origines : minérale (engrais inorganique) et organique (épandage de lisier). Il représente la plus stable des formes de l'azote, mais sous l'action microbienne, il peut être réduit en nitrite, qui est la forme la plus toxique. Le nitrate est présent à l’état naturel partout dans l’environnement. Il représente l’un des produits de l’oxydation de l’azote (qui compose près de 78 % de l’atmosphère) par les microorganismes des plantes, du sol ou de l’eau. De plus en plus d'indications montrent qu’il peut avoir des effets néfastes sur le développement des organismes aquatiques aux premiers stades de vie en limitant la capacité du sang à transporter l’oxygène ou en perturbant l'équilibre acido-basique. Bien que le nitrate aux concentrations naturelles n'ait généralement pas d'effet mortel sur les organismes, il peut causer des retards de croissance ou une survie limitée en rendant ces organismes léthargiques. Des concentrations élevées d'azote dans l'eau combinées à la présence de phosphore peuvent occasionner une prolifération de plantes et d'algues, qui réduisent la teneur en oxygène, parfois jusqu'à une teneur létale. Dans certains cas, la prolifération d'algues entraîne la production de toxines, qui peuvent nuire à la santé des organismes aquatiques ou des humains qui les consomment. Matières phosphorées Le phosphore provient essentiellement des rejets domestiques, d’effluents d’élevage et industriel et des engrais. Des apports trop importants peuvent provoquer des développements excessifs d’algues planctoniques ou filamenteuses dans les cours d’eau (eutrophisation). L’amélioration des pratiques de fertilisation et l’utilisation de lessive sans phosphate peuvent contribuer à réduire cette pollution. - Phosphore total La quantité de phosphore total émis serait de 3 à 10 mg/habitant/jour selon les activités dont une bonne partie sous forme de PO4 3- (Vilaginès, 2003). Une partie considérable du phosphore est adsorbé aux particules et à la matière en suspension. De ce fait, le sol joue un rôle de réservoir à phosphore et limite l’impact d’apports excédentaires. Le phosphore est le principal nutriment responsable de l'eutrophisation des eaux. Il en est donc le facteur limitant. - PO43- = phosphate La réduction de l'eutrophisation doit porter en priorité sur la forme dissoute du phosphore, les phosphates, ceux-ci étant très disponibles et directement assimilables par les végétaux. Températures Seules des températures au dessus de 31°C apparaissent comme nuisible aux peuplements (Diren, 1999). Minéralisation Les rivières de la Guadeloupe sont peu minéralisées. 0 0 3 1 2 1 0 0 1 0 0 1 1 0 0 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 3 1 0 GC-07 GC-05 VH-05 VH-07 VH-06 PRG-07 PRG-06 PRG-05 BOU-05 BOU-07 BOU-06 BEAU-06 BEAU-05 BEAU-07 LEZ-07 LEZ-05 LEZ-06 MOU-05 MOU-07 MOU-06 RDP-07 RDP-05 RDP-06 PPL-05 PPL-07 PPL-06 CAP-05 CAP-06 CAP-07 MacCar GC-06 RIVIERE 12 13 15 2 10 12 0 0 0 3 2 9 0 0 0 11 20 37 16 10 31 2 7 3 3 6 15 0 0 0 MacCre 87 52 69 8 18 25 33 29 23 14 7 27 48 61 62 127 107 60 32 31 37 55 68 19 42 25 79 7 6 26 MacHet 29 7 7 0 1 3 0 0 0 8 12 2 33 74 63 0 0 0 0 0 0 18 19 47 0 0 0 0 0 0 MacFau 97 89 57 7 28 22 2 8 13 5 7 13 6 34 32 106 44 87 7 8 7 28 30 71 4 10 0 0 3 2 MacJUV 1035 873 804 0 1 0 187 272 219 17 13 35 54 139 66 141 30 44 382 190 170 3 7 9 0 0 0 330 473 304 AtyInn 4 0 0 0 1 1 0 0 0 5 8 8 21 110 105 12 2 8 0 0 0 5 15 3 0 0 2 0 0 0 AtySca 471 124 234 0 0 1 100 175 174 1 9 9 17 50 44 53 14 5 56 86 77 5 6 4 0 0 0 324 331 247 AtyJUV 0 3 5 3 0 0 0 0 0 7 0 4 0 0 0 0 0 2 0 0 0 0 0 0 2 0 0 32 0 51 XipElo 54 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 138 0 XipEloRC 0 0 0 0 6 0 0 0 0 0 12 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 2 0 0 0 0 XipEloRL 667 486 256 50 66 53 0 0 0 303 381 404 847 949 1358 1178 176 822 261 105 136 497 613 612 75 38 135 0 0 0 MicPoe 76 20 3 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 15 11 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 10 1 PotGla 507 352 395 47 26 12 77 96 31 16 10 29 0 0 0 216 215 239 160 66 184 149 153 117 150 82 346 89 108 104 SicSPP 3039 2020 1848 118 157 129 399 580 460 379 461 540 1027 1433 1742 1844 608 1305 915 496 642 763 918 885 277 165 578 785 1069 735 Effectifs Totaux 507 352 395 47 26 12 77 96 31 16 10 29 0 0 0 216 215 239 160 66 184 149 153 117 150 82 346 89 108 104 Effectif Total Poissons 2532 1668 1453 71 131 117 322 484 429 363 451 511 1027 1433 1742 1628 393 1066 755 430 458 614 765 768 127 83 232 696 961 631 Effectif Total Crustacés Tableau données : effectifs des espèces amphidromes. ANNEXE 9 87 53 72 9 18 25 33 29 23 14 7 27 48 62 63 127 107 61 33 31 37 56 68 19 43 27 80 10 6 26 Eff Mac sensibles 1039 873 804 0 2 1 187 272 219 22 21 43 75 249 171 153 32 52 382 190 170 8 22 12 0 0 2 330 473 304 Eff ATYA sensibles 1126 926 876 9 20 26 220 301 242 36 28 70 123 311 234 280 139 113 415 221 207 64 90 31 43 27 82 340 479 330 Eff Crustacés sensibles 696 493 263 50 67 56 0 0 0 311 393 406 880 1023 1421 1178 176 822 261 105 136 515 632 659 75 38 135 0 0 0 Eff Crustacés opportunistes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 GC-06 GC-07 GC-05 VH-05 VH-07 VH-06 PRG-07 PRG-06 PRG-05 BOU-05 BOU-07 BOU-06 BEAU-06 BEAU-05 BEAU-07 LEZ-06 LEZ-07 LEZ-05 MOU-05 MOU-07 MOU-06 RDP-07 RDP-05 RDP-06 PPL-05 PPL-07 PPL-06 CAP-05 CAP-06 CAP-07 RIVIERE MacAc a 0 7,2 36 20,5 0 0 0 0 0 0 0 0 1,4 4,2 0 0 0 45 5,1 0 0 9,2 0 0 284 194,5 67,5 179 0 0 MacCar 89 55,2 66 46 39 32,2 0 0 0 34,5 15 38,8 0 0 0 59,4 119 134 131,3 96 169 8,7 14,1 20,2 25,8 42,2 91,3 0 0 0 MacCre 318 195,1 220 15,6 64 86,5 519,5 189,8 253,7 150,5 79,5 325,5 424,4 545 470,6 387 275 233,5 177 133 158 255 306 132,6 403,3 228 336 35,2 29,5 111,5 MacHet 59,4 9,6 12 0 4 3,6 0 0 0 29 41 5,8 224,2 221 161 0 0 0 0 0 0 29,7 17 71,3 0 0 0 0 0 0 MacFau 47,4 48,6 26 3,6 15,5 7,1 1,9 6,1 11,7 4,5 5 7,5 15,6 24 4 48,5 19,2 40,2 2,7 6 4,1 16,6 11 26 3,2 7,5 0 0 1,5 1 MacJUV 2824 1987,9 1716,3 0 3 0 987,6 1683 570,3 45,7 47,5 113 836,8 315 494,1 402 105 141,5 1202 623 504 6,4 15,3 23,5 0 0 0 568,7 751 360,2 AtyInn 4,9 0 0 0 10 1,2 0 0 0 12,2 41 18 449,4 425 91,5 24 2,5 23,6 0 0 0 9,4 22 5,8 0 0 4,9 0 0 0 AtySca 209,5 51,9 117,2 0 0 0,3 33,8 95,2 59,8 0,4 4,8 5,4 39,4 29,5 16 23 9,8 3 29 39 29,5 1,4 2,3 1,5 0 0 0 200,7 104,5 85,6 AtyJUV 0 2,6 3,5 1,1 0 0 0 0 0 9,5 0 5,2 0 0 0 0 0 0,5 0 0 0 0 0 0 0,8 0 0 33,7 0 47,3 XipElo 59 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 113,4 0 XipEloRC 0 0 0 0 2,5 0 0 0 0 0 16 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 XipEloRL 14,7 3,2 0,7 0 0 0 0 0 0 0 0 0 3,3 2,5 0,2 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0,1 PotGla 123,5 70 40 8,9 14 8,7 0 0 0 57 81,5 81 185 307 151,3 159 39 122,5 60,8 18 20,4 73,6 89 85,6 31 10,8 44,2 0 0 0 MicPoe 480 399,2 427,6 228 120 36 190,4 199,2 44,4 344 120,6 244,8 0 0 0 416 475,5 529 321 225 242 375 363,8 213,3 1244,5 701,2 3900,5 131 140 142,6 SicSPP 4229,4 2830,5 2665,3 323,7 272 175,6 1733,2 2173,3 939,9 687,3 451,9 845 2179,5 1873,2 1388,7 1518,9 1045 1272,8 1928,9 1140 1127 785 840,5 579,8 1992,6 1185,2 4444,4 1148,3 1140,9 748,3 Biomass e Totales 480 399,2 427,6 228 120 36 190,4 199,2 44,4 344 120,6 244,8 0 0 0 416 475,5 529 321 225 242 375 363,8 213,3 1244,5 701,2 3900,5 131 140 142,6 Biomass e Poissons Tableau données : biomasses des espèces amphidromes. ANNEXE 10 3749,4 2431,3 2237,7 95,7 152 139,6 1542,8 1974,1 895,5 343,3 331,3 600,2 2179,5 1873,2 1388,7 1102,9 569,5 743,8 1607,9 915 885 410 476,7 366,5 748,1 484 543,9 1017,3 1000,9 605,7 Biomasse Crustacé s 318 202,3 256 36,1 64 86,5 519,5 189,8 253,7 150,5 79,5 325,5 425,8 549,2 470,6 387 275 278,5 182,1 133 158 264,2 306 132,6 687,3 422,5 403,5 214,2 29,5 111,5 Biomass e Mac sensible 2828,9 1987,9 1716,3 0 13 1,2 987,6 1683 570,3 57,9 88,5 131 1286,2 740 585,6 426 107,5 165,1 1202 623 504 15,8 37,3 29,3 0 0 4,9 568,7 751 360,2 Biomass e Atya sensibles 3146,9 2190,2 1972,3 36,1 77 87,7 1507,1 1872,8 824 208,4 168 456,5 1712 1289,2 1056,2 813 382,5 443,6 1384,1 756 662 280 343,3 161,9 687,3 422,5 408,4 782,9 780,5 471,7 Biomasse Crustacé s sensibles 182,9 79,6 52 8,9 18 12,3 0 0 0 86 122,5 86,8 409,2 528 312,3 159 39 122,5 60,8 18 20,4 103,3 106 156,9 31 10,8 44,2 0 0 0 Biomasse Crustacés opportuniste s ANNEXE 11 Mesures de la salinité sur les transects de toutes les rivières. Petite Rivière à Goyave Transect MER Distance berge RIVE DROITE (m) Profondeur (m) Prof. (m) 0 1 3 5 7 9 11 13 15 17 19 21 23 25 27 28 30 0,03 0,22 1 1,08 1,22 1,7 2,1 2,9 3,2 3,2 3,12 2,9 2,49 1,82 1,01 0,72 0 Salinité (g/l) 0,2 2,0 2,1 2,0 2,3 2,5 1,6 2,0 1,6 1,7 2,4 2,7 2,6 2,6 2,2 0,4 2,0 9,7 3,6 3,8 3,2 3,6 2,4 2,8 2,3 19,5 2,8 15,9 16,6 19,8 13,6 0,6 29,2 29,3 25,7 25,8 27,6 24,9 27,6 27,8 28,6 28,4 27,7 28,1 28,0 27,5 0,8 30,2 29,9 29,7 29,5 29,6 28,8 29,3 29,5 29,2 29,2 29,2 29,6 28,4 1 30,4 29,8 29,8 30,0 30,0 29,6 29,8 30,4 29,8 29,5 29,8 30,2 29,5 30,1 30,0 30,6 29,8 30,6 30,6 30,3 30,2 30,0 30,8 1,4 30,5 30,8 29,8 30,8 30,8 30,8 30,6 30,7 30,8 1,6 31,0 1,2 30,9 30,6 31,0 31,1 30,9 30,9 30,9 30,9 1,8 31,0 31,1 31,2 31,1 31,1 31,1 31,2 30,8 2 31,0 31,3 31,2 31,2 31,2 31,2 31,3 2,2 31,3 31,3 31,2 31,2 31,3 31,3 2,4 31,4 31,4 31,3 31,2 31,3 31,2 2,6 31,3 31,4 31,3 31,3 31,3 2,8 31,3 31,4 31,3 31,3 31,2 31,3 3 31,4 31,4 3,2 31,4 31,5 Transect intermédiaire proche mer Distance berge RIVE DROITE (m) 0 1 3 6 9 12 15 18 21 24 27 29 33,5 Profondeur (m) 0,24 0,93 1,59 2,08 1,68 1,34 1 0,68 0,47 0,31 0,2 0,25 0 1,6 1,7 1,7 Prof. (m) Salinité (g/l) 0,2 1,1 1,1 0,9 1,0 0,9 1,6 1,1 1,5 0,4 1,0 1,2 1,3 1,4 1,4 1,4 1,7 1,7 2,4 0,6 5,9 9,7 15,5 2,5 5,4 14,7 18,0 0,8 28,3 28,6 28,3 28,8 28,4 28,9 1 29,6 29,7 29,6 29,7 28,9 1,2 29,7 29,8 29,8 29,6 1,4 29,8 29,9 29,9 29,9 29,8 1,6 1,8 30,0 2 29,9 Transect RIVIERE Distance berge RIVE DROITE (m) 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 Profondeur (m) 0,12 0,82 0,79 0,74 0,84 0,94 1 1,01 1,05 1,04 1,05 1,05 1,02 0,92 0,75 0,52 0,76 0,3 0,12 0 Transect intermédiaire proche rivière Distance berge RIVE DROITE (m) 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 18,5 Profondeur (m) 0,25 0,85 1,1 1,2 1,2 1,3 1,25 1,32 1,3 1,23 1,16 1,16 1,16 1,18 1,22 1,22 1,14 0,91 0,08 0 0,1 0,1 Prof. (m) Salinité (g/l) 0,2 0,1 0,2 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,2 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,2 0,4 0,1 0,2 0,2 0,2 0,1 0,1 0,1 0,1 0,2 0,2 0,1 0,1 0,1 0,2 0,1 0,1 0,2 0,6 0,1 0,4 0,2 0,2 0,1 0,1 0,2 0,1 0,2 0,2 0,2 0,2 0,2 0,2 0,1 0,1 0,3 0,8 0,1 0,8 0,3 0,8 0,1 0,2 0,2 0,5 0,2 0,3 1,1 0,4 0,2 0,2 0,4 0,2 1,1 19,6 17,0 15,8 12,9 10,9 17,0 19,1 17,3 15,2 14,5 16,1 18,1 16,6 15,2 20,7 20,3 19,1 20,4 19,7 22,1 23,1 22,1 21,7 19,2 19,3 19,8 21,7 20,7 1 1,2 Moustique Transect MER Distance berge RIVE DROITE (m) 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 Profondeur (m) 0 0,57 1,21 1,32 1,44 1,73 1,78 1,83 2,08 2,12 2,21 2,37 2,34 2,2 7 2,1 3 2,02 1,95 1,6 0,88 0 2,0 2,3 1,9 1,8 2,0 1,8 1,6 1,5 1,6 1,6 1,5 1,6 1,6 1,3 1,5 1,4 1,7 2,5 6,1 30, 8 4,8 30, 4 3,8 5,1 30,6 30,6 3,7 30, 4 30,6 31, 9 32, 2 32, 4 31, 5 32, 0 32, 7 31,6 31,5 32, 7 32, 7 32, 8 32, 8 32, 8 32, 8 32,8 32,8 32,8 32,7 Prof. (m) Salinité (g/l) 0,2 0,4 2,6 2,8 3,7 2,1 2,0 1,9 3,2 2,3 8,6 9,3 1,9 5,3 0,6 27,9 30,9 30,8 30,7 29,3 30,1 31,1 29,2 30,5 31,2 30,7 30,8 31,9 32,1 31,8 31,9 31,7 31,9 31,9 31,4 31,8 31,8 32,0 0,8 1 32,0 32,3 32,1 32,2 32,2 32,2 32,3 32,1 32,3 32,3 32,3 1,2 31,8 32,4 32,5 32,4 32,5 32,3 32,6 32,5 32,4 32,4 32,5 32,5 32,5 32,7 32,7 32,7 32,8 32,7 32,8 32,8 32,8 32,8 32,8 32,8 32,8 32,8 32,8 32,9 32,9 1,4 1,6 1,8 32,6 32,9 2 32,8 32,9 32,8 32,9 32,9 32,8 32,9 32,8 32,8 32,9 32, 9 32, 9 32,8 32,7 32,8 32,6 32, 8 2,2 2,4 32,1 32,1 32,5 32,4 32,8 32,8 32,8 32,8 31, 4 32, 4 32, 4 6,3 31,2 32, 6 32, 5 32,8 Transect intermédiaire Distance berge RIVE DROITE (m) 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 15,2 Profondeur (m) 0 0,43 0,47 0,48 0,5 0,6 1,15 1,6 1,82 1,79 1,81 1,95 1,75 1,41 0,99 0,14 0 0,2 0,2 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,2 0,2 0,3 0,3 0,3 0,3 0,4 0,2 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,4 0,3 0,5 0,4 0,3 0,4 0,1 0,4 0,7 0,3 2,2 0,4 2,8 0,6 0,4 1,3 0,8 31,7 31,6 29,5 28,6 31,8 32,1 32,1 30,2 31,7 1 32,0 32,0 32,1 32,1 32,1 32,1 32,1 32,0 31,4 1,2 32,0 32,1 32,1 32,1 32,1 32,1 32,1 32,1 1,4 32,1 32,1 32,1 32,2 32,1 32,1 31,9 1,6 32,0 Prof. (m) Salinité (g/l) 0,6 1,8 32,1 32,7 32,1 32,2 32,1 32,0 32,1 32,0 32,1 32,2 2 32,1 Transect RIVIERE Distance berge RIVE DROITE (m) 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13,5 14 Profondeur (m) 0,06 0,3 0,33 0,28 0,43 0,41 0,45 0,51 0,43 0,38 0,34 0,4 0,66 0,17 0 Petite Plaine Transect MER Distance berge RIVE DROITE (m) 0 0,5 1,5 2,5 3,5 4,5 5,5 6,5 7,5 7,6 Profondeur (m) 0,08 0,09 0,19 0,2 0,18 0,16 0,15 0,11 0,05 0 MIN 1,0 0,2 0,4 0,5 0,9 1,1 3,6 5,6 0,1 MAX 1,5 2,5 1,8 1,6 5,7 6,8 9,1 11,6 10,7 Salinité (g/l) Transect intermédiaire 3 Distance berge RIVE DROITE (m) 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 10,5 10,8 11 Profondeur (m) 0,02 0,08 0,16 0,17 0,19 0,2 0,2 0,15 0,16 0,27 0,18 0,11 0,05 0 0,4 0,6 0,4 0,4 0,5 0,2 0,4 0,3 0,4 0,7 0,6 Prof. (m) Salinité (g/l) 0,2 Transect intermédiaire 2 Distance berge RIVE DROITE (m) 0 0,5 1,5 2,5 3,5 4,5 5,5 6 6,5 7 7,5 8 8,2 8,5 Profondeur (m) 0,06 0,17 0,42 0,72 0,93 0,88 0,62 0,65 0,59 0,53 0,35 0,17 0,09 0 0,3 0,4 0,3 0,5 0,6 Prof. (m) Salinité (g/l) 0,2 0,4 0,4 0,2 0,4 0,5 0,3 0,4 0,5 0,4 1,1 0,9 0,5 0,7 0,7 0,9 0,6 9,5 16,8 16,3 15,3 0,6 15,0 15,1 0,8 16,9 18,3 18,4 1 18,5 Transect intermédiair e1 Distance berge RIVE DROITE (m) 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 10, 5 11 11, 5 12 12, 5 13 13, 5 14 14, 5 15 15, 5 16 16, 5 17 17, 9 1 8 Profondeur (m) 0 0,0 6 0,1 4 0,1 8 0,0 8 0,0 3 0,0 2 0,0 3 0,0 7 0,1 2 0,2 1 0,1 9 0, 3 0,3 4 0, 4 0,4 8 0,5 2 0,4 4 0,5 8 0,6 3 0,6 3 0,7 5 0,4 5 0,7 0,5 8 0,2 7 0 0,1 0,1 0,1 0,1 0, 2 0,2 0, 2 0,1 0,5 0,3 0,6 0,8 0,5 0,5 0,4 0,6 0,6 0,5 0, 5 2,2 9,9 0,8 1,6 Prof. (m) Salinité (g/l) 0,2 0,4 0,6 0,8 1,3 0,8 0,9 15, 1 15, 2 17, 1 16, 4 0,6 1,3 16, 5 14, 6 17, 2 0,8 Transect RIVIERE Distance berge RIVE DROITE (m) 0 1 2 3 4 5 6 7 8 8,5 9 9,5 10 10,5 11 11,5 12 12,5 13 13,5 14 15 15,3 Profondeur (m) 0,16 0,28 0,28 0,31 0,24 0,23 0,21 0,12 0,06 0,07 0,06 0,06 0,03 0,06 0,02 0,05 0,12 0,25 0,36 0,44 0,58 0,49 0 Rivière des Pères Transect MER Distance berge RIVE DROITE (m) 0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 4,5 5 Profondeur (m) 0,1 0,15 0,15 0,18 0,18 0,22 0,2 0,3 0,25 0,25 0,1 MIN 0,5 2,5 0,8 0,2 0,3 0,1 0,1 0,2 0,1 0,1 0,1 MAX 31,4 33,6 32,7 14,0 29,3 6,5 1,7 3,1 1,2 2,4 1,7 Salinité (g/l) Transect RIVIERE Distance berge RIVE DROITE (m) 0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 Profondeur (m) 0 0,12 0,18 0,27 0,22 0,08 0,02 0,01 0 Beaugendre Transect MER Distance berge RIVE DROITE (m) 0 0,3 0,8 1,3 1,8 2,3 2,8 3,3 3,8 4,3 4,8 5,3 5,8 6,3 6,8 7 Profondeur (m) 0,1 0,1 0,18 0,26 0,28 0,28 0,22 0,2 0,18 0,18 0,14 0,13 0,12 0,15 0,12 0 MIN 35,1 19,3 23,8 20,4 25,1 16,0 13,5 6,4 10,7 13,6 16,2 16,1 17,9 18,5 14,7 MAX 36,0 22,5 30,8 26,6 29,0 19,6 15,0 13,0 19,7 18,0 16,4 17,8 18,1 19,2 17,7 Salinité (g/l) Transect INTERMEDIAIRE Distance berge RIVE DROITE (m) 0 1,5 2 2,5 3 3,5 4 4,5 5 5,5 6 6,5 7 7,5 8 8,5 8,7 Profondeur (m) 0,01 0,05 0,11 0,12 0,19 0,21 0,09 0,23 0,22 0,19 0,15 0,13 0,06 0,03 0,06 0,02 0 Salinité (g/l) MIN 0,1 3,0 1,9 0,2 0,1 0,1 0,2 0,5 3,7 3,7 2,9 0,1 0,2 0,2 0,2 MAX 1,2 7,6 3,8 0,5 0,2 0,1 0,6 3,4 8,3 9,6 11,3 6,6 21,7 10,5 1,6 Transect RIVIERE Distance berge RIVE DROITE (m) 0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 4,5 5 5,5 6 Profondeur (m) 0 0,01 0,02 0,09 0,12 0,11 0,1 0,11 0,13 0,11 0,09 0,05 0 Capesterre Transe ct MER Distan ce berge RIVE DROIT E (m) Profon deur (m) Prof. (m) Salinité (g/l) 0 0, 5 1 3 5 7 9 11 13 15 17 19 21 23 25 27 29 31 33 35 37 3 9 41 43 45 4 7 49 51 53 55 57 59 60 61 0 0, 13 0, 31 0, 38 0, 6 0, 56 0, 6 0, 62 0, 5 0, 6 0, 41 0, 23 0, 42 0, 58 0, 54 0, 45 0, 33 0, 35 0, 35 0, 34 0, 24 0, 2 0, 15 0, 16 0, 16 0, 3 0, 44 0, 58 0, 73 0, 85 0, 75 0, 64 0, 23 0, 04 4, 4 4, 2 5, 4 3, 9 5, 8 20 ,4 3, 8 6, 5 19 ,8 4, 2 7, 3 22 ,1 4, 3 6, 6 22 ,4 3, 6 20 ,8 4, 8 5, 3 21 ,4 4, 3 4, 4 3, 7 3, 3 3, 6 2, 8 3, 4 7, 3 2, 5 17 ,5 2, 7 8, 8 2, 8 2, 9 2, 4 2, 3 2, 0 2, 0 2, 0 2, 1 2, 2 2, 5 2, 3 17 ,0 2, 2 2, 9 22 ,1 1, 9 4, 3 29 ,0 2, 0 7, 3 27 ,2 29 ,9 1, 8 2, 3 29 ,4 1, 8 20 ,3 29 ,1 2, 3 0,2 0,4 0,6 0,8 Transect intermédiaire Distance berge RIVE DROITE (m) REJE T Profondeur (m) EAU Prof. (m) Salinité (g/l) USEE 0 0,5 1,5 2,5 3,5 4,5 5,5 6,5 7,5 8,5 9,5 0 0,0 6 0,1 7 0,2 0,2 6 0,2 5 0,2 9 0,2 5 0,2 7 0,1 4 0,0 2 1,3 1,3 1,3 1,3 1,3 1,4 1,2 1,4 1,5 0,2 ILO T 0 1 2 3 4 5 6 7 8 8,5 9 0,0 1 0,0 7 0,1 4 0,2 3 0,2 1 0,2 9 0,5 0,4 1 0,4 7 0,2 3 0 2,4 2,3 2,4 3,2 2,6 3,3 3,3 2,9 8,0 25, 2 6,1 0,4 Transect RIVIERE Distance berge RIVE DROITE (m) 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 25, 5 26 Profondeur (m) 0 0,1 3 0,1 7 0,1 9 0,1 2 0,1 8 0, 2 0,1 6 0,1 3 0,1 7 0,2 7 0,3 5 0,3 9 0,0 6 0,4 1 0, 6 0,5 6 0,3 8 0, 4 0,5 9 0, 6 0,4 8 0,5 8 0, 5 0, 6 0, 5 0,1 8 0 Vieux Habitants (bras droit) Transect MER Distance berge RIVE DROITE (m) 0 0,3 0,8 1,3 1,8 2,3 2,8 3,3 3,8 4,5 Profondeur (m) 0,06 0,1 0,13 0,15 0,25 0,3 0,25 0,2 0,1 0,01 MIN 0,1 0,1 0,1 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 MAX 36 4,2 9,3 0 0 0 0,0 0,0 0,1 4,1 Salinité (g/l) Transect RIVIERE Distance berge RIVE DROITE (m) 0 0,1 0,5 0,8 1,3 1,8 2,3 2,8 3,3 3,8 4 4,4 4,5 Profondeur (m) 0 0,02 0,07 0,15 0,28 0,36 0,4 0,35 0,24 0,14 0,09 0,03 0 Vieux Habitants bras gauche Transect MER Distance berge RIVE DROITE (m) 0 0,2 0,5 0,8 1 1,2 1,5 1,8 2 2,3 Profondeur (m) 0 0,02 0,09 0,06 0,1 0,14 0,11 0,1 0,06 0 Salinité (g/l) MIN 0,1 0,0 0,1 0,0 0,1 0,1 0,1 0,1 MAX 15,0 17,0 7,1 6,4 6,5 17,0 6,4 6,3 Transect RIVIERE Distance berge RIVE DROITE (m) 0 0,2 0,5 0,7 1 1,2 1,5 1,6 Profondeur (m) 0,01 0,03 0,05 0,09 0,14 0,08 0,02 0 Transect MER Distance berge RIVE DROITE (m) 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 19,3 Profondeur (m) 0,25 0,5 0,6 0,6 0,65 0,65 0,7 0,8 0,85 0,9 0,92 0,8 0,65 0,6 0,35 0,35 0,25 0,15 0,15 0,1 0 10,7 10,7 13,2 14,9 16,6 Prof. (m) Salinité (g/l) 0,2 3,7 0,4 3,6 3,8 2,4 3,2 2,2 3,6 3,1 3,9 1,9 3,6 2,1 2,6 7,3 6,2 13,6 8,6 7,7 9,0 8,3 7,8 7,5 8,5 8,1 9,3 6,8 4,7 12,3 6,4 15,1 17,5 17,3 16,9 19,6 11,0 14,5 0,6 0,8 Transect intermédiaire Distance berge RIVE DROITE (m) 0 0,5 1,5 2,5 3,5 4,5 5,5 6,5 7,5 Profondeur (m) 0, 1 0,2 5 0,7 0,9 9 0,9 8 0,7 8 0,6 7 0,6 0,5 8 0, 7 1,0 12,5 15,3 14,5 15,5 15,4 19,6 20,2 20,1 19,9 18,6 8,5 9,5 10, 5 11, 5 12, 5 13, 5 14, 5 15, 5 16, 5 17, 5 18, 5 19,5 20 20, 5 21, 5 22, 5 23, 5 24, 5 0,5 0,5 5 0,4 0,2 4 0,1 5 0,2 5 0,3 0,3 7 0,2 7 0,3 0,3 4 pierr e 0,1 5 0,1 8 0,1 4 0,1 2 0,0 9 0,0 7 0,4 0,2 0,2 0,2 0,1 0,1 0,2 0,2 0,2 0,2 0,2 0,2 0,3 0,8 0,5 21 0, 4 22 0,1 8 23 0,2 9 23, 5 0,1 7 Prof. (m) Salinité (g/l) 0,2 0,4 0,4 0,5 0,8 0,8 0,9 0,7 0,6 0,7 0,4 0,4 1,5 1,4 2,1 0,8 0,8 0,8 10, 7 15, 1 2,3 0,5 0,6 12, 5 10, 3 10, 7 11, 2 11, 5 10, 5 0,8 18, 0 17, 7 18, 4 1 18, 6 18, 6 Transect RIVIERE Distance berge RIVE DROITE (m) Profondeur (m) 0 0,0 3 1 0,0 7 2 0,1 7 3 0, 2 4 0,2 1 5 0, 2 6 0,1 6 7 0, 1 8 0,0 6 8, 5 0 9 0,0 5 10 10, 5 11, 5 0 0 0 12 0,0 1 13 0,0 1 14 0,0 2 1 5 0 16 0,0 1 17 0,1 1 18 0,0 9 19 0,1 7 20 0,3 1 24 0 Lézarde Transect MER Distance berge RIVE DROITE (m) 0 7 10 13 16 19 22 25 28 35 Profondeur (m) 0 1,42 1,85 2,12 2,2 2,3 2,45 2,28 1,58 0 7,4 7,5 7,7 7,5 7,3 7,5 7,3 7,5 0,4 7,8 8,0 9,3 7,6 7,6 8,8 7,7 7,8 0,6 25,4 9,6 20,5 24,3 27,2 22,4 24,2 25,0 0,8 30,6 30,7 23,2 30,4 30,7 30,1 27,1 30,7 Prof. (m) Salinité (g/l) 0,2 1 31,4 31,6 31,4 31,6 31,9 32,9 31,6 31,6 1,2 31,9 31,8 31,8 32,2 32,1 31,9 32,1 32,0 1,4 31,7 32,1 32,2 32,1 32,1 32,2 32,2 32,1 1,6 32,1 32,2 32,2 32,1 32,2 32,2 32,0 1,8 32,1 32,1 32,2 32,2 32,2 32,2 32,0 32,2 32,3 32,3 32,1 32,1 32,3 32,3 32,1 2 2,2 2,4 32,2 Transect intermédiaire Distance berge RIVE DROITE (m) 0 1,5 2,5 3,5 4,5 5,5 7 9 11 12 13 14 15 16 16,7 Profondeur (m) 0 0,68 1,29 1,43 1,7 1,7 1,6 1,7 1,7 1,6 0,94 1,02 1,02 0,55 0 0,2 0,7 0,6 0,7 0,7 0,8 0,8 0,8 0,8 0,9 1,0 0,8 0,9 0,8 0,4 0,7 0,6 0,7 0,7 0,8 0,8 0,8 0,8 0,9 1,0 0,9 0,9 0,8 0,6 0,7 0,6 0,8 0,8 0,8 0,8 0,9 0,9 0,9 1,0 1,0 0,9 0,8 0,7 0,9 0,9 1,2 1,1 1,5 1,3 1,1 1,0 1,0 0,9 1 0,8 1,5 1,4 1,5 2,2 2,1 1,4 1,2 1,0 1,0 0,9 1,2 6,9 Prof. (m) Salinité (g/l) 1,4 4,0 2,9 2,3 4,3 2,5 3,3 1,9 24,3 25,0 23,4 24,3 25,0 25,1 24,7 25,8 25,9 25,1 25,4 25,2 24,6 1,6 Transect RIVIERE Distance berge RIVE DROITE (m) 0 2,5 3,5 4,5 5,5 6,5 7,5 8,5 9,5 10,5 11,5 12,5 13,5 16,5 Profondeur (m) 0 0,49 1 1,06 1,06 1,12 1,18 1,17 1,17 1,17 1,22 1,3 1,4 0 ANNEXE 12 Localisation du point de prélèvement de la rivière Bourceau. Embouchure Rivière Bourceau Bouillante ANNEXE 13 Localisation des transects, du point de prélèvement (a) et mesures de la salinité (b). Rivière Petite Plaine. Embouchure Rivière Petite Plaine Pointe Noire 0 4 2 1 5 3 a) Localisation des 5 transects et du point de prélèvement. Profondeur (m) Salinité en g/l 2 Largeur de la rivière (m) Profondeur (m) Profondeur (m) 1 4 Largeur de la rivière (m) Largeur de la rivière (m) Profondeur (m) Largeur de la rivière (m) Profondeur (m) 5 3 Largeur de la rivière (m) b) Mesures des salinités des transects 1 à 5. ANNEXE 14 Localisation des transects, du point de prélèvement (a) et mesures de la salinité (b). Rivière Grand Carbet. Embouchure Rivière Grand Carbet Capesterre-Belle-Eau 3 2 1 a) Localisation des 3 transects et du point de prélèvement. Profondeur (m) Largeur de la rivière (m) Profondeur (m) Largeur de la rivière (m) 1 2 Profondeur (m) Largeur de la rivière (m) 3 b) Mesures des salinités des transects 1 à 3. ANNEXE 15 Localisation des transects et du point de prélèvement (a) et mesures de la salinité (b). Grande Rivière de Capesterre. Embouchure Grande Rivière de Capesterre Capesterre-Belle-Eau 3 2 1 Largeur de la a) Localisation des 3 transects et du point de prélèvement. Largeur de la rivière (m) Profondeur (m) 1 Largeur de la rivière (m) Profondeur (m) Largeur de la rivière (m) Profondeur (m) 2 3 b) Mesures des salinités des transects 1 à 3. ANNEXE 16-a Délimitation des tronçons aval des masses d’eau superficielles. Source : Etat des lieux DCE, 2004. ANNEXE 16-b Exemple de fiche synthèse : Rivière Lézarde. Pressions anthropiques et pollutions : - pression domestique, pression industrielle, pression sur la ressource en eau, pression sur la morphologie, obstacles à la faune aquatique, nitrates d’origine agricole, pesticides. Source : Etat des lieux DCE, 2004. ANNEXE 17-a Exemple de fiche synthèse : « côte ouest Basse Terre ». Pressions anthropiques et pollutions : - apport en nutriment (azote et phosphate), pression hydrosédimentaire, pressions hydromorphologiques, pressions sur le vivant. Source : Etat des lieux DCE, 2004. ANNEXE 17-b Délimitation des masses d’eau côtières. Source : Etat des lieux DCE, 2004. ANNEXE 18 Tableaux de données sur les modules et les prélèvements en eau. Rivières BOU RDP VH BEAU GC PP CAP MOU PRG LEZ Modules en m3/s 2,510 2,910 0,640 1,850 0,451 2,910 1,390 3,350 0,960 Source : DIREN/ORSTOM in DIREN, 1999. NOM_MILIEU Grande Rivière de Capesterre Grande Rivière de Capesterre Grande Rivière de Capesterre USAGE_PREL_IRRIG COTE (m NGG) DEBIT_MAX_AUT (m3/h) DEBIT_MAX_AUT (l/s) AUTORISE_O_N Irrigation individuelle 15 150 42 Autorisé Irrigation individuelle 15 140 39 Autorisé Irrigation individuelle 100 10,7 3 Autorisé Rivière du Pérou Irrigation individuelle 107 57,6 16 Non autorisé Rivière du Pérou Irrigation individuelle 115 25 7 Autorisé Rivière Maillard Irrigation individuelle 130 10,8 3 Non autorisé Grande Rivière de Capesterre Irrigation individuelle 156 50 14 Autorisé Abreuvement, nettoyage 250 Rivière Midoran Grande Rivière de Capesterre Eau potable 200 10 Non autorisé 1250 347 Non autorisé Rivière du Pérou Irrigation collective + hydroélectricité 255 2700 750 Non autorisé Grande Rivière de Vieux-Habitants Irrigation collective 247 900 250 Non autorisé Ravine Pagesy Eau potable + irrigation collective 320 18 5 Hors nomenclature Ravine au Foin Irrigation individuelle 400 68,4 19 Non autorisé Grande Rivière de Vieux-Habitants Fonctionnement roue à aube 40 Ravine Cochon Irrigation individuelle 0 Irrigation individuelle 0 Irrigation individuelle 3 25 Irrigation individuelle 9 Irrigation individuelle 10 Irrigation individuelle Rivière du Fort Deuxième Bras Petite Rivière à Goyave Petite Rivière à Goyave Petite Rivière à Goyave Petite Rivière à Goyave Ravine Chaude (Affl. Riv. Bonfils) Rivière Moreau 18 Non autorisé Non autorisé Non autorisé 7 Autorisé 10,8 3 Non autorisé 80 22 Autorisé 10 60 17 Autorisé Irrigation individuelle 28 15 4 Autorisé Irrigation individuelle 32 18 5 Non autorisé COMMENTAIRE surface irriguée : 6ha prélèvement pour le hangar : nettoyage des bananes Régularisation en cours (SAFEGE) Prélèvement sur la Ravine Blanche affluent ravine Pagesy dans la zone centrale du Parc pour les besoins de la Grivelière (irrigation et AEP voire hydroélectrique - Dossier déposé le 30/11/05) Demande de prélèvement dans la zone centrale du PNG Dérivation sur une centaine de mètre pour la réhabilitation d'une ancien aube à bois dans une bonifierie. Dossier reçu le 2/01/06. Ravine Cochon Irrigation individuelle 60 Rivière Moreau Irrigation individuelle Rivière du Fort Deuxième Bras Irrigation individuelle Rivière Moreau Irrigation individuelle Rivière Moreau Rivière du Fort Premier Bras Alimentation en eau 80 Irrigation individuelle Rivière Bourceau Rivière Bourceau Rivière Bourceau Eau potable Rivière de PetitePlaine Rivière de PetitePlaine Rivière de PetitePlaine Rivière de PetitePlaine Rivière de PetitePlaine Rivière de PetitePlaine 60 17 103 90 25 Autorisé 120 28,8 8 Non autorisé 140 5 1 Autorisé 175 21,6 6 Irrigation individuelle 275 14,4 4 Autorisé Irrigation individuelle 380 3,6 1 Non autorisé 50,5 14 Non autorisé 365 Non autorisé 0,3 Autorisé Prélèvement dans une ravine (non DPE) prélèvement source Non autorisé Irrigation individuelle 6 18 5 Non autorisé Irrigation individuelle 35 10 3 Autorisé Irrigation individuelle 35 18 5 Autorisé Irrigation individuelle 38 15 4 Autorisé Irrigation individuelle 40 30 8 Autorisé Irrigation individuelle 50 37,5 10 Non autorisé Prélèvement endommagé par le cyclone Lenny. projet de mise en demeure Ravine Duquerry Voir avec la DSV si les activités de l'aquaferme rentre dans le cadre de la réglementation ICPE. Dans ce cas, uniquement procédure DPE sinon soumis à LES aussi. ICPE - Si l'arrêté ICPE autorise le prélèvement alors procédure DPE uniquement. Sinon écrire à la DSV pour demander sa régularisation au titre de la réglementation ICPE Rivière de PetitePlaine Agroalimentaire (aquaculture) 17 54 15 Non autorisé Ravine Couleuvre (Affl. Riv. de Petite-Plaine) Agroalimentaire (confiture) 250 300 83 Non autorisé Rivière de PetitePlaine Eau potable 150 42 Non autorisé Rivière SaintLouis Eau potable + irrigation collective 570 2160 600 Autorisé Rivière des Pères Agroalimentaire (distillerie) 55 12 3 Rivière du Grand Carbet Irrigation collective + hydroélectricité 190 1260 350 Non autorisé Actuellement prise d'eau du canal de l'Habitation Bois-Debout Rivière du Grand Carbet Irrigation collective + hydroélectricité 240 2700 750 Non autorisé Régularisation en cours (SAFEGE) Source Marquisat Eau potable 350 97 Non autorisé Rivière Moustique à Petit-Bourg Irrigation individuelle 5 Rivière Moustique à Petit-Bourg Irrigation individuelle 13 10,8 3 Non autorisé Ravine Duquerry Irrigation individuelle 15 5 1 Non autorisé Irrigation individuelle 27 30 8 Autorisé Irrigation individuelle 35 5 1 Autorisé Rivière Moustique à Petit-Bourg Rivière Moustique à Petit-Bourg 180 120 Autorisé Non autorisé Rivière Moustique à Petit-Bourg Autres activités industrielles 3 Non autorisé Rivière Moustique à Petit-Bourg Autres activités industrielles 8 Non autorisé Rivière Moustique à Petit-Bourg Rivière Beaugendre Eau potable 107 540 150 Non autorisé Eau potable 160 36 10 Non autorisé Source: DAF, 2007. Prélèvement pour la distillerie Bologne (ICPE) - canal d'aménée puis l'eau présurisée pour permettent l'irrigation de l'ensemble des parcelles. (?) - KANCEL Christian lettre de relante le 4/8/5 puis mise en demeure le 25/11/05 Prélèvement dans une ravine (non DPE) Pompe sous le pont de la RN2001 alimentant la station de lavage juste au-dessu ; route de Roujol Prélèvement dans un canal d'amené creusé à partir de l'aval du seuil. Rejet d'en fossé d'eau chargées en matières en suspension (cf. DRIRE pour régularisation) ANNEXE 19 Tableau des données « seuils artificiels ». ID_S EUIL NOM_SEUIL 3 PRISE D'EAU 4 PONT DE BAIMBRIDGE 5 22 PONT DE RAVINE CHAUDE MIXTE TRANSFERT BR_DAV RIVIERE Grande Rivière à Goyaves Grande Rivière à Goyaves Grande Rivière à Goyaves Rivière Bras David HAUTEUR _SEUIL COTE_ SEUIL AUTORIS E_O_N MAITRE_OUVRAGE RESPECT _Q_RES RESPECT_C ONT_ECO COMMENTAIRE X Y OUI OUI Ancien seuil de l'ancien captage alimentant les communes de Pointe-à-Pitre et des Abymes hors service 643 940 1792 060 2 90 Non autorisé Inconnu 3 55 Non autorisé Commune du Lamentin - NON Pont seuil 643 050 1794 430 1 43 Non autorisé Commune du Lamentin - NON Pont seuil 642 195 1795 045 1,7 130 Non autorisé Conseil Général de Guadeloupe OUI NON 641 458 1790 496 642 570 1791 420 642 720 1791 460 642 750 1791 460 631 751 1794 035 631 210 1794 160 Le SIEPA a remonté sa prise sur le secteur Duclos en raison de mauvaise qualité (présence d'une carrière) sur le site de Prise d'eau. Sur le site de prise d'eau, la Commune du Lamentin réalise un piquage de 80 m3/h pour son usine de traitement. Seuil en aval imédiat du seuil de Duclos (protection de l'érosion régressive ? Ancien captage ?) Seuil en aval imédiat du seuil de Duclos (protection de l'érosion régressive ? Ancien captage ?) AOT n°HY 05068-118 pour prélèvement sur Ravine Duquerry (Affl. Riv. Petite Plaine) mais aucune autorisation au titre du code de l'environnement Seuil en rive droite entre le gué et la passerelle 23 DUCLOS Rivière Bras David 2 110 Non autorisé Syndicat Eau et Assainissemenr de Pointe à Pitre / Les Abymes SIEAPA 24 INC_BRDAVI D_1 Rivière Bras David 1 109 Non autorisé seuil juste en aval de la prise de Duclos (SIEPA) 25 INC_BRDAVI D_2 Rivière Bras David 1 108 Non autorisé seuil juste en aval de la prise de Duclos (SIEPA) 29 PAGESY Rivière de PetitePlaine 40 Non autorisé PAGESY André - SCEA MULTAGRI OUI NON EXIGIBLE Inconnu OUI OUI OUI NON 633 968 1785 036 30 21 20 7 INC_PETITE_ PLAINE_2 TROU A DIABLE DESRAVIN DIEUDONNE BEAUGENDR E BARTHOLE 33 INC_PERES_ 1 60 SAINT-LOUIS Rivière de PetitePlaine 30 Hors nomencla ture OUI NON Rivière Bourceau 2,5 365 Non autorisé Syndicat Intercommunal du Sud de la Cote Sous le Vent - SISCSV Rivière Beaugen dre 1,7 160 Non autorisé Syndicat Intercommunal du Sud de la Cote Sous le Vent - SISCSV OUI NON 633 935 1780 520 Grande Rivière de VieuxHabitants 1,5 247 Non autorisé Syndicat Intercommunal du Sud de la Cote Sous le Vent - SISCSV OUI NON 636 345 1778 938 NON NON 635 710 1770 700 639 477 1775 830 Rivière des Pères Rivière SaintLouis Non autorisé 30 570 Non autorisé Association Syndicale d'Irrigation du Canal Saint Louis (ASICSL) OUI OUI Ancien ouvrage constitué d'un seuil barrant toute la largeur de la rivière AOT n°HY 95025 mais aucune autorisation au titre du code de l'environnement CARBET (CG) Rivière du Grand Carbet ANCIEN GUE CAPESTERR E Grande Rivière de Capesterr e 42 PEROU (CG) Rivière du Pérou 43 INC_PEROU_ 2 ANCIEN PONT GOYAVE 41 OUI NON AOT n°HY 93002 mais aucune autorisation obtenu au titre du code de l'environnement. Régularisation en cours (SAFEGE) - NON Ancien gué 240 Non autorisé Conseil Général de Guadeloupe 15 Non autorisé Commune de Capesterre Belle-Eau 2,5 255 Non autorisé Conseil Général de Guadeloupe OUI OUI Rivière du Pérou 3 75 Non autorisé Inconnu OUI NON Petite Rivière à Goyave 1 8 Non autorisé Commune de Goyave - NON Pont seuil 651 800 1783 950 Prise au niveau d'un ancien seuil (hauteur : 2,5 m) qui alimentait une aquaculture. M. FLEURY-LITEE est le bénéficiaire mais pas le maître d'ouvrage de ce seuil 648 330 1783 150 646 780 1787 280 2 55 FLEURYLITEE Rivière Moreau 2,5 130 Non autorisé FLEURY-LITEE Dominique - EARL Village O'Ti Bouboul NON NON 56 MOUSTIQUE - PETIT BOURG Rivière Moustiqu e à PetitBourg 1,5 107 Non autorisé Syndicat Intercommunal d'Adduction d'Eau et d'Assainissement de Guadeloupe - SIAEAG OUI NON Source: DAF, 2007. AOT n°HY 93001 mais aucune autorisation au titre du code de l'environnement Hors service. Ancien canal de la Distillerie de Fromager 648 218 1773 880 653 470 1775 720 648 110 1775 742 651 880 1775 490 ANNEXE 20 Résultats des analyses (labo et « in situ ») et attribution des classes d’aptitude. BOU RDP VH bd VH bg BEAU PP GC CAP MOU PRG LEZ Heure du prélèvement le 18/04/07 DBO5 (mg/L O2) NO2(mg/L NO2-) NO3(mg/L NO3-) Phosphate (mg/L PO4 3-) NH4+ (mg/L NH4+) Phosphore total (mg/L P) NKJ (mg/L N) 13h00 11h30 12h00 12h00 12h30 13h15 10h45 10h00 8h30 9h15 8h55 0.6 <0.1 <1 <0.1 <0.1 0.030 <0.4 2.1 <0.1 <1 4.365 <0.1 0.015 <0.4 0.5 <0.1 <1 0.314 <0.1 0.023 <0.4 0.7 <0.1 <1 <0.1 <0.1 0.025 <0.4 0.6 <0.1 <1 <0.1 <0.1 0.097 <0.4 0.7 <0.1 <1 <0.1 <0.1 0.070 <0.4 0.7 <0.1 <1 <0.1 <0.1 0.010 <0.4 0.5 <0.1 2.105 <0.1 <0.1 0.020 <0.4 0.6 <0.1 <1 <0.1 <0.1 0.019 <0.4 0.9 <0.1 <1 <0.1 0.173 0.020 <0.4 0.8 <0.1 <1 <0.1 <0.1 0.014 <0.4 T°C 28,5 RDP 29,1 VH bd 28,8 VH bg 31,6 BEAU 33,2 PP 30,8 GC 25,4 CAP 24,8 MOU 24,1 PRG 24,1 LEZ 24,4 BOU Coliformes Coliformes Conductivité thermotolérants Entérocoques thermotolérants Entérocoques (ȝS/cm) (E. coli) (u/100ml) (E. coli) (u/100ml) (u/100ml) (u/100ml) 147 210 76 109 135 225 170 215 80 86 100 383 144 383 144 304 109 304 109 612 15 612 15 633 30 633 30 332 15 332 15 930 124 930 124 272 159 272 159 931 45 931 45 161 46 161 46 6694 1972 6694 1972 1061 408 1061 408 EAU POTABLE LOISIR ET SPORTS AQUATIQUES ANNEXE 21-a Détail des résultats des analyses en laboratoire. ANNEXE 21-b Détail des résultats des analyses en laboratoire. ANNEXE 21-c Détail des résultats des analyses en laboratoire. ANNEXE 21-d Détail des résultats des analyses en laboratoire. ANNEXE 21-e Détail des résultats des analyses en laboratoire. ANNEXE 21-f Détail des résultats des analyses en laboratoire. ANNEXE 21-g Détail des résultats des analyses en laboratoire. ANNEXE 21-h Détail des résultats des analyses en laboratoire. ANNEXE 21-i Détail des résultats des analyses en laboratoire. ANNEXE 21-j Détail des résultats des analyses en laboratoire. ANNEXE 21-k Détail des résultats des analyses en laboratoire. ANNEXE 22-a Traitement des ACP. ¾ Analyse en composantes principales réalisée sur les effectifs des espèces amphidromes. Variables et Individus (axes F1 et F2 : 49 %) 2 LEZ-07 LEZ-05 1,5 1 AtySca LEZ-06 MacFau PRG-07 BEAU-07 MicPoe PRG-06 axe F2 (22 %) 0,5 MOU-07 MOU-06 0 -0,5 BEAU-06 PRG-05 MOU-05 MacHet MacJUV BEAU-05 XipElo-RL MacCre PPL-05 PotGla VH-05 VH-07 VH-06 BOU-05 MacCar PPL-06 SicSPP BOU-07 CAP-06 BOU-06 RDP-06 AtyInn RDP-07 XipElo-RC XipElo RDP-05 CAP-05 AtyJUV PPL-07 CAP-07 GC-06 -1 GC-05 GC-07 -1,5 -1 -0,5 0 0,5 axe F1 (28 %) 1 1,5 2 2,5 Valeurs propres : Valeurs propres 5,0 4,0 F1 F2 3,0 F3 2,0 F4 F5 1,0 F6 F7 F8 F9 F10 F11F12F13 F14 0,0 ¾ Analyse en composantes principales sans CAP07, LEZ05, LEZ07. Valeurs propres : Valeurs propres 4,0 F1 F2 3,0 2,0 F3 F4 F5 1,0 0,0 F6 F7 F8 F9 F10 F11 F12 F13F14 3 ANNEXE 22-b Traitement des ACP. Matrice des corrélations : MacCar MacCre MacHet MacFau MacJUV MacCar 1 0,09 0,01 -0,16 0,06 MacCre 0,09 1 0,44 -0,25 0,44 AtySca AtyJUV XipElo XipEloRC XipEloRL MicPoe 0,40 -0,28 0,30 0,23 -0,12 -0,12 -0,14 0,10 0,45 0,04 -0,01 -0,26 -0,24 -0,18 -0,11 0,25 0,01 0,54 AtyInn PotGla SicSPP MacHet 0,01 0,44 1 -0,03 0,59 0,02 0,35 -0,22 -0,21 -0,22 -0,28 0,56 0,00 0,65 MacFau -0,16 -0,25 -0,03 1 0,22 -0,17 0,52 -0,27 -0,15 -0,10 0,04 0,50 -0,01 -0,11 MacJUV 0,06 0,44 0,59 0,22 1 0,24 0,23 -0,14 -0,19 -0,14 -0,11 0,70 0,33 0,54 AtyInn 0,40 0,04 0,02 -0,17 0,24 1 -0,34 0,71 0,21 0,26 -0,20 -0,11 0,73 0,53 AtySca -0,28 -0,01 0,35 0,52 0,23 -0,34 1 -0,38 -0,18 -0,12 0,10 0,80 -0,16 -0,15 AtyJUV 0,30 -0,26 -0,22 -0,27 -0,14 0,71 -0,38 1 0,53 0,49 -0,20 -0,37 0,36 0,13 XipElo XipEloRC XipEloRL 0,23 -0,24 -0,21 -0,15 -0,19 0,21 -0,18 0,53 1 -0,07 -0,11 -0,24 -0,01 -0,05 -0,12 -0,18 -0,22 -0,10 -0,14 0,26 -0,12 0,49 -0,07 1 -0,06 -0,18 0,41 -0,04 -0,12 -0,11 -0,28 0,04 -0,11 -0,20 0,10 -0,20 -0,11 -0,06 1 -0,02 -0,09 -0,30 MicPoe -0,14 0,25 0,56 0,50 0,70 -0,11 0,80 -0,37 -0,24 -0,18 -0,02 1 0,05 0,22 PotGla 0,10 0,01 0,00 -0,01 0,33 0,73 -0,16 0,36 -0,01 0,41 -0,09 0,05 1 0,41 SicSPP 0,45 0,54 0,65 -0,11 0,54 0,53 -0,15 0,13 -0,05 -0,04 -0,30 0,22 0,41 1 En gras, valeurs significatives (hors diagonale) au seuil alpha=0,05 (test bilatéral) Catégories d’espèces : - Effectif total poissons : Sycidium sp. Effectifs totaux crustacés Effectifs Macrobrachium sensibles : M. carcinus, M. heterochirus. Effectifs Atya sensibles : Atya scabra, Atya innocous. Effectifs crustacés sensibles. Effectifs crustacés opportunistes : Macrobrachium faustinum, Micratya poeyi. ¾ Analyse en composantes principales avec les groupes d’espèces. Valeurs propres 4,0 F1 3,0 2,0 F2 F3 1,0 F4 F5 0,0 Eff Mac sensibles Eff ATYA sensibles Eff Crustacés sensibles Eff Crustacés opportunistes Effectif Total Poissons Effectif Total Crustacés 1 0,20 0,30 0,55 0,60 0,54 Eff ATYA sensibles 0,20 1 0,99 0,05 0,65 0,73 Eff Crustacés sensibles 0,30 0,99 1 0,11 0,70 0,77 Eff Crustacés opportunistes 0,55 0,05 0,11 1 0,07 0,71 Effectif Total Poissons 0,60 0,65 0,70 0,07 1 0,52 Effectif Total Crustacés 0,54 0,73 0,77 0,71 0,52 1 Eff Mac sensibles En gras, valeurs significatives (hors diagonale) au seuil alpha=0,05 (test bilatéral) ANNEXE 23 Analyse des biomasses. Une analyse en composante principale est effectuée dans le but d’identifier certaines rivières présentant des caractéristiques similaires par rapport aux biomasses des espèces amphidromes (Figure 1). Variables et Individus (axes F1 et F2 : 46 %) 3 CAP-07 2,5 2 1,5 GC-07 1 AtyJUV AtyInn CAP-06 PotGla XipElo-RC GC-05 axe F2 (20 %) CAP-05 RDP-05 XipElo MacCre BOU-06 BOU-07 BOU-05 RDP-07 MacCar RDP-06 SicSPP BEAU-06 PPL-06 XipElo-RL PPL-05 BEAU-05 PRG-07 VH-07 PPL-07 MOU-05 PRG-05 PRG-06 MOU-06 VH-05 VH-06 MOU-07 0,5 GC-06 0 -0,5 MacJUV BEAU-07 MicPoe MacFau MacHet AtySca LEZ-06 LEZ-05 -1 LEZ-07 -1,5 -1 -0,5 0 0,5 1 1,5 2 2,5 axe F1 (26 %) Figure 1 : Analyse en composantes principales sur les biomasses des espèces. Afin d’obtenir une présentation plus facilement interprétable, les individus CAP07, LEZ05 et LEZ07 sont enlevés de l’analyse (Figure 2). Variables et Individus (axes F1 et F2 : 40 %) 3 2,5 CAP-06 2 1,5 CAP-05 axe F2 (16 %) 1 GC-07 AtyInn PotGla BEAU-07 MacJUV RDP-05 MicPoe XipElo-RC MacFau AtyJUV BEAU-06 PRG-07 BOU-06 RDP-07 AtySca MacHet RDP-06 BOU-07MacCre PRG-05 PRG-06 XipElo GC-05 MOU-05 MOU-07 BEAU-05 BOU-05 PPL-07 MOU-06 GC-06 PPL-05 XipElo-RL PPL-06 MacCar SicSPP 0,5 0 -0,5 -1 LEZ-06 VH-07 VH-05 VH-06 -1,5 -2 -2 -1,5 -1 -0,5 0 0,5 axe F1 (24 %) 1 1,5 2 2,5 Figure 2 : Analyse en composante principale sans les individus CAP07, LEZ05 et LEZ07. Plusieurs groupes se distinguent : - BEAU07, LEZ07 avec les variables « MicPoe », « AtySca » et « MacFau ». - GC, CAP avec les variables « Aty JUV », « Aty Inn ». - VH avec les variables « MacCar », « SicSPP ». Les groupes GC et BEAU/LEZ s’opposent nettement par rapport à l’axe F1. Peu de rivières se différencient par les biomasses. En effet, une grande partie de celles-ci se situent très proches de l’origine. Une troisième analyse est réalisée avec des biomasses totales regroupant les espèces précédentes dans les mêmes catégories que pour les effectifs (Error! Reference source not found.) : Variables et Individus (axes F1 et F2 : 76 %) 1,5 VH-05 1 VH-06 Mac sensible LEZ-07 Poissons LEZ-06 0,5 Crustacés opportunistes BEAU-07 VH-07 PRG-06 BEAU-06 RDP-06 MOU-05 PRG-05 BEAU-05 PRG-07 MOU-06 BOU-05 RDP-07 PPL-05 PPL-07 MOU-07 BOU-07 BOU-06 CAP-05 PPL-06 GC-06 GC-05 0 -0,5 LEZ-05 Crustacés Crustacés CAP-07 sensibles Atya sensibles CAP-06 RDP-05 GC-07 -1 -1 -0,5 0 0,5 1 axe F 1 ( 53 %) Plusieurs groupes se distinguent : - CAP avec « Crustacés », « Crustacés sensibles », « Atya sensibles ». - VH avec « Poissons », « Mac sensibles ». - LEZ avec « Mac sensibles », « Crustacés opportunistes ». 1,5 G C -0 6 G C -0 7 G C -0 5 VH -0 5 VH -0 7 VH -0 PRG 6 -0 PRG 7 -0 PRG 6 -0 BO U 5 -0 BO U 5 -0 BO U 7 BE AU 06 BE A 06 U -0 5 BE A U -0 7 LEZ 07 LEZ 05 LEZ 0 MOU 6 -0 5 MOU -0 MOU 7 -0 RDP 6 -0 7 RDP -0 RDP 5 -0 6 P P L05 P P L07 P P L06 CAP -0 CAP 5 -0 6 CAP -0 7 V a le u r d e l'in d ic e ANNEXE 24 Indices de Piélou. 1,0 0,9 0,8 0,7 0,6 0,5 0,4 0,3 0,2 0,1 0,0 Indices de Piélou des rivières étudiées. ANNEXE 25 Devis des analyses qualité de l’eau. ANNEXE 26 Principales pressions anthropiques sur les cours d’eau. Sources : données PNG, DAF 2007 ANNEXE 27 Quelques caractéristiques physiques des rivières étudiées. 4,9 Longueur du cours d'eau principal en km 8,2 24,4 23,9 Grande rivière de Vieux Habitants 28,7 17,2 Beaugendre 13 9,3 Grand Carbet 12,5 11,5 Petite Plaine 15,1 6,9 Capesterre 16,1 15,2 Bassin versant en km2 Bourceau Rivière des Pères Moustique 23,3 16 Petite Rivière 32,5 14,2 à Goyave Lézarde 37,4 22,1 Source : DIREN, 1999 et com, pers. DAF, 2007. UNIVERSITÉ DES ANTILLES ET DE LA GUYANE FACULTÉ DES SCIENCES EXACTES ET NATURELLES Résumé : Les peuplements aquatiques d'altitude, gérés par le Parc national de la Guadeloupe, subissent une diminution de leur biodiversité. La majorité des espèces présentes en amont des rivières dépendent des zones aval ou du milieu marin côtier pour leur développement larvaire. Ces milieux sont soumis à de nombreuses agressions. Le réseau de suivi mis en place par le Parc national en amont a été complété, lors de ce stage, par une typologie des zones basses. Les estuaires ont ainsi été caractérisés par des critères comme la salinité et la végétation aquatique des rives. Les données existantes concernant les agressions subies par les rivières ont été utilisées pour affiner la typologie obtenue. L'étude des peuplements amont des espèces amphidromes ne permet pas de distinguer clairement les peuplements en fonction des types d'estuaires et de l'intensité des pressions anthropiques auxquelles ils sont soumis. Des pistes peuvent, néanmoins, être dégagées quant à la priorité à accorder à la préservation de certaines rivières. Mots clés : rivière, espèces amphidromes, Parc national, biodiversité, typologie, zone aval, pressions anthropiques. Abstract : The aquatic populatings of height, managed by the "Parc national de la Guadeloupe", undergo a decrease of their biodiversity. The majority of present species upstream from rivers depend on down-stream areas or on the coastal marine environment for their larval development. These environments are subjected to numerous pollutions. The network of follow-up set up by the "Parc national" upstream from rivers was completed, during this training, by a typology of the down-stream areas. Estuaries were characterized by criteria as salinity and aquatic vegetation of banks. Existing data concerning the pollutions undergone by the concerned rivers were used to refine the obtained typology. Results obtained by the study of upstream populatings amphidromous species do not allow to distinguish clearly the populatings according to the types of estuaries and the intensity of pollutions to which they are subjected. Suggestions can, nevertheless, be proposed as for the priority granted to the conservation of some rivers. Keywords : river, amphidromous species, Parc national, biodiversity, typology, down-stream areas, pollutions. N° 2007 - 01