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Satellinet Une publication Satellifax Chaque semaine, l’actualité de la Communication et des Médias en ligne À la Une : L’école de journalisme de Sciences Po refonde son enseignement numérique........................................................................ 1 L’actualité de la semaine : Marchés. ......................................................................................................................................................................................... 2 Médias................................................................................................................................................................................................ 3 International........................................................................................................................................................................... 4 En Mouvement................................................................................................................................................................. 4 Audiences : Top search univers du « Voyage » ........................................... 5 N° 24 - Lundi 14 juin 2010 Retour de Campagne : Le Wall Street Institute teste le jeu concours en ligne.......................................................................................................... 6 Le Tour de la Question : Panorama des régies mobiles en France............................................................................................................................................. 7-9 Des Pixels et des Hommes : Ludovic Blecher, Libération.... 10 Visual Thinking - Agenda .................................................................................................................... 11 Le baromètre des applications mobiles Bulletin d’abonnement............................................................................................................................... 12 à la une L’école de journalisme de Sciences Po refonde son enseignement numérique Déterminer la meilleure plate-forme de blogs, selon l’usage que l’on veut en faire, comprendre les rudiments du SEO, comparer les avantages de différents CMS, identifier les sources en ligne et les images libres de droit, comprendre les principes de la mesure d’audience, apprendre à travailler avec les équipes techniques, retrouver des archives en ligne, utiliser efficacement les systèmes de taggage... Ce sont quelques-uns des enseignements dispensés à partir de la rentrée prochaine par l’école de journalisme de Sciences Po, qui vient de refondre son enseignement numérique. « L’objectif de ce programme de cours renforcé est de donner aux futurs journalistes le recul nécessaire pour utiliser efficacement les outils numériques, quel que soit le support sur lequel ils travailleront. Nous voulons qu’ils s’approprient entièrement ce média », explique Alice Antheaume, ancienne rédactrice en chef adjointe de 20minutes.fr, arrivée à Sciences Po en janvier sur le tout nouveau poste de « Responsable de la prospective et du développement international ». L’ex-journaliste est allée observer à l’étranger les bonnes pratiques en termes d’enseignement du numérique. Elle a notamment introduit un module sur les techniques d’investigation en ligne, inspiré d’un cours de l’Université américaine de Columbia, qui permet aux étudiants de pratiquer en conditions réelles le « fact checking », la vérification des sources ou encore l’utilisation des bases de données… Autre nouveauté, le numérique n’est plus une option pour les futurs professionnels, mais constitue désormais un fil rouge dans leur enseignement. Un virage également pris par le Centre de formation des journalistes (CFJ) où tous les étudiants bénéficient depuis la rentrée 2007 d’une double spécialisation (multimédia et presse écrite, multimédia et radio, multimédia et rédacteur télé ou multimédia et journaliste reporter d’images). Avec la formation académique en droit, économie ou encore histoire contemporaine assurée par l’Institut d’études politiques, ainsi que l’ouverture internationale de l’établissement (doubles diplômes, stages à l’étranger...), Alice Antheaume estime toutefois que cet accent sur le numérique fera la différence entre l’école de journalisme de Sciences Po et les 12 autres écoles de journalisme reconnues par la profession. Le master délivré par Sciences Po, pour des frais de scolarité compris entre 0 et 12 000 euros en fonction des ressources parentales, est en effet le dernier arrivé sur le marché de la formation des journalistes. Mais l’école, qui a ouvert ses portes à la rentrée 2004, a la faveur des entreprises françaises. Une collecte de fonds pour les investissements initiaux avait permis de rassembler un million d’euros en 2004, et jusqu’à 1,5 million au total en 2006, grâce à une quarantaine d’entreprises, parmi lesquelles Axa, Les échos, Lagardère, Publicis et France Télévisions. Les cours et ateliers pratiques sont assurés par des professionnels issus de rédactions multimédia (lemonde fr, lefigaro.fr, sudouest.fr, Canal+…) ou de pure players comme Slate et Le Post. En tout, une vingtaine d’intervenants prendront part à l’enseignement numérique pour l’année 2010-2011, rémunérés entre 50 et 100 euros de l’heure. Chaque élève est parrainé par l’un d’entre eux, qui joue le rôle de tuteur et l’accompagnera tout au long de sa scolarité. Comme dans les autres écoles, un stage de deux mois vient valider la formation des étudiants. Sur les quarante élèves de chaque promotion, un tiers choisit de le faire dans une rédaction web. Selon l’école, la majorité des diplômés sortis depuis 2006 gagne plus de 2 000 euros bruts mensuels et est en CDI. n . Satellinet N°24 - Lundi 14 juin 2010 l’actualité de la semaine marchés n C ONFIDENTIEL – Selon nos informations, une plateforme française de l’organisation à but non lucratif Kiva Microfunds sera inaugurée le 23 juin prochain. Fondé aux états-Unis en octobre 2005 par Matt et Jessica Flannery, Kiva Microfunds permet aux particuliers de sélectionner des projets et de s’associer à d’autres internautes pour les financer sous forme de micro-crédits accordés à des entrepreneurs dans 55 pays en voie de développement. L’organisation rassemble aujourd’hui plus de 720 000 membres et a financé plus de 360 000 micro-crédits pour un total de plus de 140 millions de dollars. « La plate-forme de Kiva Microfunds n’a pas été conçue à l’origine pour être polyglotte, cette version française doit permettre de diffuser le concept et d’étendre le nombre de prêteurs à travers le monde », a expliqué à Satellinet Jean-François Caillard, ancien directeur de SFR Développement, à l’origine du projet. Enregistré sous le statut d’association loi 1901, le projet bénéficie du soutien de Danone Communities, de l’établissement financier LaSer, du cabinet de conseil Greenwich consulting ainsi que de MTV. La plate-forme pourrait à terme être traduite dans d’autres langues. D’autres équipes étudient notamment les possibilités de développement en Espagne et en Allemagne. n L’Autorité de régulation des jeux en ligne (Arjel) a délivré mardi 8 juin 17 licences de jeux en ligne à 11 opérateurs, sur les 24 candidats ayant déposé un dossier de demande d’agrément. Sans surprise, le PMU est autorisé à continuer à exercer son activité dans le domaine des paris hippiques et obtient deux licences pour les jeux de cercle et les paris sportifs, tandis que la Française des Jeux décroche également une licence pour les paris sportifs. Parmi les autres lauréats, on retrouve l’entrepreneur Stéphane Courbit et ses deux sites Betclic.fr (paris hippiques, paris sportifs et jeux de cercle) et Everest Gaming (jeux de cercle) ; l’autrichien BES SAS avec son site Bwin.fr (jeux de cercle et paris sportifs), mais également avec Sajoo (co-entreprise entre le groupe Amaury, éditeur du Parisien et de L’Équipe) sur les paris sportifs et le poker ; Iliad Gaming avec Chilipari.fr (paris sportifs qui seront sans doute accessibles sur la Freebox) ; et Eurosport (groupe TF1) avec Eurosportbet.fr (jeux de cercle et paris sportif). n Nathalie Kosciusko-Morizet a lancé, lundi 7 juin, une consultation publique d’un mois pour la répartition des 2,5 milliards du grand emprunt consacrés aux usages, services et contenus numériques. Le gouvernement a défini neuf axes prioritaires d’investissement, parmi lesquels le cloud computing, la numérisation de contenus culturels et éducatifs, l’e-santé, la ville numérique, l’e-éducation… Les entreprises, et en particulier les PME, sont invitées à donner leur avis en ligne avant le 7 juillet. Coté budget, 750 millions d’euros seront alloués à la numérisation des contenus (culturels, éducatifs ou scientifiques) tandis que 500 millions d’euros devraient être destinés au cloud computing et 250 millions aux réseaux électriques intelligents, laissant 1,5 milliard d’euros pour les autres chantiers. Le montant définitif des budgets alloués à ces différents volets dépendra cependant des résultats de la consultation publique. Le plan numérique aura pour objet de financer des projets sous forme de prises de participation et de prêts et, dans une moindre mesure, d’avances remboursables et de subventions en recherche et développement (lire aussi l’interview de Nathalie Kosciusko-Morizet dans Satellinet n°23). n K ewego a annoncé la conclusion d’un partenariat exclusif avec YouTube à l’occasion de la mise en ligne de sa nouvelle plate-forme. Fondé en 2003 par David Berrebi, Michel Meyer et Olivier Heckmann, Kewego propose des solutions professionnelles pour diffuser, gérer et monétiser les vidéos sur tous les supports connectés (ordinateur, mobile, TV, console). Ce partenariat avec YouTube permettra à ses 450 clients de monétiser les vidéos qu’ils diffusent sur la plate-forme d’hébergement de Google directement depuis la console Kewego. La commercialisation sera opérée par la régie de Google, et les revenus générés seront reversés par Kewego à ses clients. La start-up a réalisé en 2008 un chiffre d’affaires en France et à l’international de 5,4 millions d’euros et a effectué une levée de fonds de 4,7 millions en janvier 2009, auprès de Banexi Ventures et de CDC Entreprises. n Dassault Systèmes a annoncé mercredi 9 juin l’acquisition d’Exalead, l’éditeur de logiciels de recherche, pour 135 millions d’euros. Créé en 2000 par François Bourdoncle et Patrice Bertin, le français Exalead propose des logiciels de recherche et d’accès à l’information sur internet et dans les entreprises. La start-up compte 150 salariés et 250 clients dans le monde et a réalisé un chiffre d’affaire de 14 millions d’euros en 2009. « Dassault Systèmes (qui utilise une technologie concurrente) est peu présent dans les secteurs où Exalead compte des clients, comme les médias ou la finance. Cette acquisition s’inscrit dans une stratégie de diversification », a déclaré à Satellinet Alain Cotte. Le PDG d’Exalead a également souligné que la technologie Exalead devrait être intégrée très prochainement à la plateforme collaborative de travail en ligne ENOVIA V6 de Dassault Systèmes, notamment dans sa version destinée au marché automobile. n Satellinet est une publication Satellifax - Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris - Tél. : 01 40 29 47 48 - Fax : 01 73 72 70 36 e-mail : [email protected] - www.satellinet.fr - 1ère année de publication © 2010 Fréquences 2 / 12 Satellinet l’actualité de la semaine N°24 - Lundi 14 juin 2010 médias n C ONFIDENTIEL – Selon nos informations, Libération a conclu un partenariat inédit avec le groupe Chèque Déjeuner qui permettra d’acheter des abonnements à Libération.fr avec des Chèques Lire, dès le mois de septembre prochain et jusqu’en septembre 2011. Sur le modèle des Chèques Déjeuner, les Chèques Lire, subventionnés par les entreprises, permettent d’acheter des livres et des bandes-dessinées. Selon Ludovic Blecher, directeur des éditions électroniques de Libération, un abonnement de 3 mois à « Libé+ Première » (web, iPhone et iPad) payé avec ces chèques coûtera alors 20 euros au lieu de 45 euros, tandis qu’un abonnement de 10 semaines pour le journal papier et les éditions web reviendra à 40 euros au lieu de 90 euros. Libération.fr compte aujourd’hui 6 000 abonnés web et ambitionne d’atteindre 10 000 abonnés à la fin de l’année (lire aussi en page 8). n C inq millions de Français, soit 10 % de la population majeure française, seraient prêts à parier pendant le Coupe du monde de Football, selon un sondage réalisé pour l’Officiel des Paris en Ligne (OPL), qui évalue aujourd’hui le marché français des paris en ligne entre 2 et 3 milliards d’euros. Mis en ligne mardi 8 juin, OPL.fr est un nouveau site média dédié au marché des jeux et paris en ligne qui a vocation à accompagner et conseiller les joueurs, tout en leur fournissant un comparateur des offres en temps réel des différents opérateurs légaux (les cotes, les pronostics, les services proposés et les évènements pour les joueurs...). Fondé par Rachid Bakhtaoui (fondateur et ancien PDG d’Easybourse.com) et par plusieurs business angels, dont Pascal Chevallier (président de Netbooster), François Blum (directeur de la stratégie et du développement internet du groupe SPIR Communication) et Bernard Laporte (ancien secrétaire d’État chargé des sports et ancien entraîneur du XV de France), il aspire à devenir l’un des principaux canaux de recrutement pour les opérateurs légaux. Sans publicité, le site construit son modèle économique sur l’affiliation et se rémunère au CPA (coût par action) ou sur la base d’un partage de revenus pour chaque internaute se rendant sur le site d’un des opérateurs légaux à partir de son comparateur. OLP.fr réunit une dizaine de collaborateurs dont cinq journalistes et vise un million de visiteurs uniques avant le printemps 2011. n Orange pourrait investir jusqu’à 40 millions d’euros aux côtés des candidats à la reprise du journal Le Monde. Alors que la date de dépôt des dossiers de candidature pour la reprise du quotidien du soir était fixée à vendredi 11 juin, Stéphane Richard, directeur général de France Télécom, a annoncé plus tôt dans la semaine que l’opérateur n’excluait pas de jouer « un rôle de complément dans un tour de table », précisant avoir été sollicité par « tous » les repreneurs potentiels du Monde. Lors de l’assemblée générale de France Télécom, mercredi 9 juin, Stéphane Richard a ainsi exposé sa stratégie sur les contenus, se positionnant sur le terrain de partenariats industriels : l’opérateur doit selon lui s’affirmer comme « un partenaire, un agrégateur de tous les contenus plus que comme un producteur. Nous n’avons pas vocation à devenir un groupe de médias, à produire ou éditer nos propres contenus. » L’opérateur télécom s’intéresse tout particulièrement au Monde Interactif, filiale commune aux groupes Le Monde et Lagardère (34 % des parts). Le directeur général de France Télécom a notamment réitéré ses propos sur l’intérêt que peut représenter l’accès direct aux 9 millions d’abonnés ADSL d’Orange et à ses 5 millions de clients mobiles pour le quotidien, notamment pour la monétisation des sites Orange 24/24 Actu et leMonde.fr. « Nous sommes le deuxième site d’information en France, il sont le troisième. Pour la vente de publicité, cela aurait du sens de nous rapprocher », a-t-il souligné. n S elon une étude réalisée par AT Internet du 24 mai au 6 juin 2010 auprès de 12 grands sites web d’actualité français, l’iPad a enregistré en moyenne 0,14 % des visites des sites média le jour de sa sortie en France et un pic à 0,31 % le week-end du 29 et 30 mai. Un phénomène qui s’observe également la semaine suivante avec une moyenne des connexions comprise entre 0,15 % et 0,18 % entre le lundi 31 mai et le vendredi 4 juin et un nombre de visites doublé le week-end (0,33 % le samedi 5 juin, 0,30 % le dimanche 6 juin). Avec plus de 2 millions d’exemplaires vendus depuis sa commercialisation début avril, l’iPad générait déjà du trafic sur les sites internet français avant d’être disponible dans l’Hexagone. Selon les mesures effectuées par Médiamétrie-eStat, sur la semaine du 17 au 23 mai, 1,4 % des visites des sites issues de systèmes d’exploitation mobiles provenaient en effet de la nouvelle tablette tactile d’Apple (lire Satellinet n°22) Le périmètre des sites étudiés pour cette seconde étude recouvre une soixantaine de sites français. n 6DWHOOLPDJ /HPDJD]LQHGHVKRPPHVHWHQWUHSULVHVGHPpGLDV Satellinet est une publication Satellifax - Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris - Tél. : 01 40 29 47 48 - Fax : 01 73 72 70 36 e-mail : [email protected] - www.satellinet.fr - 1ère année de publication © 2010 Fréquences 3 / 12 Satellinet l’actualité de la semaine N°24 - Lundi 14 juin 2010 international n L e magazine Red Herring a publié la liste des lauréats de son classement 2010 des 100 starts-up européennes « les plus innovantes », parmi lesquelles figurent 12 des 26 start-up françaises finalistes (voir Satellinet n°23) : BlueTeach (classe virtuelle), Excentive (gestion des rémunérations), Hypios (bourse aux solutions), Ipanema Technologies (gestion de la performance des applications et optimisation des réseaux), LeadMedia (génération de leads sur internet), Maeglin Software SA (spécialiste des échanges peer-to-peer), Qosmos (contrôle, gestion et optimisation des réseaux IP), RunMyProcess (applications dans le Cloud), Silentale (service d’agrégation de conversations numériques), SmartGrains (solution d’accompagnement des automobilistes vers des places de stationnement), Spartoo SAS (boutique en ligne spécialisée dans la vente de chaussures) et enfin Talend (fournisseur de solutions d’intégration de données opensource). Les lauréats ont été évalués sur des critères tels que les performances financières, l’innovation technologique, la qualité du management ainsi que sur leur stratégie et leur positionnement au sein de leur industrie respective. n à l’occasion de la session WWDC (Apple Worldwide Developers Conference) de San Francisco, Apple a annoncé lundi 7 juin que son réseau de publicité mobile iAd sera opérationnel à partir du 1er juillet, pour diffuser des publicités sur les appareils iPhone et iPod touch équipés du système d’exploitation OS 4. iAd permettra d’assurer l’affichage plein écran d’une publicité vidéo, sans contraindre les mobinautes à quitter préalablement l’application qu’ils utilisent. Ce nouveau procédé devrait permettre aux développeurs et aux éditeurs de mieux monétiser leurs applications, même si Apple prélèvera alors 40 % des revenus publicitaires. La firme de Cupertino affirme avoir déjà reçu quelque 60 millions de dollars d’engagements pour 2010, auprès d’annonceurs tels que AT&T, Chanel, Nissan, Unilever ou encore Walt Disney Studios (Lire aussi en page 8). n M icrosoft met fin à son programme de « cashback » lancé aux États-Unis en mai 2008 pour développer le e-commerce sur son moteur de recherche Bing. L’objectif de ce programme était de fédérer des partenaires pour proposer des remises aux internautes effectuant des achats en ligne en passant par Bing, et ainsi gagner des parts de marché face à ses concurrents Google et Yahoo!. Malgré un millier de partenaires, « après deux ans d’efforts, l’adoption espérée n’a pas été au rendez-vous », concède Yusuf Mehdi, vice-président Online Audience Business Group, sur le blog de la communauté Bing. Microsoft doit néanmoins présenter de nouveaux programmes de e-commerce à destination des annonceurs et des internautes au cours de l’été. n En mouvement n L agardère Active a annoncé une série de nominations au sein de la direction digitale du groupe, en complément de celle de Laurent Guimier, le 19 mai dernier, en tant que directeur général adjoint éditorial de Newsweb, le groupe média masculin de Lagardère Active. Valérie Brouchoud conserve la présidence de Doctissimo et est nommée directrice générale adjointe numérique, en charge du pôle Féminin et Famille (Doctissimo. fr, Elle. fr, Be.com, Psychologies. com, Femina. fr, Infobebes.com, Parents. fr, Momes.net, Gulli. fr, Canalj. fr, Tiji. fr et Dekio. fr), qui rassemble près de 9,5 millions de visiteurs uniques, selon Nielsen Netratings. Déjà éditeur de Premiere. fr, de Musiline et des sites radios et TV musicales du groupe, Thomas Kouck est nommé directeur du pôle Entertainment (Premiere. fr, Musiline, Virginradio. fr, RFM.fr, MCM. fr, Fluctuat.net et Ados.fr), qui rassemble 5,2 millions de visiteurs uniques (Nielsen Netratings). Pascal Laroche, directeur du marketing de Newsweb, est nommé directeur du pôle Sport, Auto et Finances (Sports.fr, Football. fr, Autonews. fr et Boursier. com) qui totalise près de 3,8 millions de visiteurs uniques, toujours selon Nielsen Netratings. Enfin, Emmanuel Vacher, directeur marketing et commercialisation, est nommé directeur général adjoint numérique en charge du Développement et des Partenariats. Il pilotera le marketing des nouvelles plates-formes numériques (mobile, tablettes...) et les partenariats avec les grands carrefours d’audience et les fabricants de terminaux. n L e réseau professionnel LinkedIn, qui revendique plus de 70 millions de membres à travers le monde, annonce la nomination d’Ariel Eckstein au poste de directeur général en charge des solutions de recrutement pour l’Europe. Il aura pour mission d’augmenter la visibilité du site dédié au recrutement « Talent Advantage » auprès des recruteurs européens et d’étoffer l’équipe « Solutions de Recrutement » de LinkedIn à travers l’Europe. Il partagera ainsi ses activités entre les bureaux de Dublin, de Londres et d’Amsterdam. Avant de rejoindre LinkedIn, Ariel Eckstein a occupé les postes de vice-président en charge du développement commercial d’AOL Europe jusqu’en juillet 2009, de principal du fonds d’investissement New York City Investment Fund (NYCIF) et de directeur technique chez l’éditeur de logiciels Clickthings. n Satellinet est une publication Satellifax - Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris - Tél. : 01 40 29 47 48 - Fax : 01 73 72 70 36 e-mail : [email protected] - www.satellinet.fr - 1ère année de publication © 2010 Fréquences 4 / 12 Satellinet N°24 - Lundi 14 juin 2010 l’actualité de la semaine top search univers du Voyage Un rendez-vous en partenariat avec Nielsen Netratings et Médiamétrie - Avril 2010 univers Voyage Top 5 des mots-clés ayant abouti à la consultation d’une brand ou d’un channel de la catégorie « Voyage » (en nombre de chercheurs) : 13 035 000 internautes ont fait des recherches ayant abouti à la consultation d’une brand ou d’un channel de la catégorie « Voyage » du panel Médiamétrie//NetRatings. Au total, ils ont effectué 98 902 000 recherches ayant abouti aux sites de cette catégorie, soit 7,6 recherches par chercheur. 13,5 % des recherches ayant abouti à la catégorie « Voyage » sont issues de liens sponsorisés (vs 5,3 % pour l’ensemble des sites). top 5 catégorie « voyage » Base chercheurs 1 SNCF 1 333 041 2 Mappy 1 063 844 3 Via Michelin 707 545 4 RATP 525 784 5 Voyages SNCF 414 324 top 5 catégorie « plans/cartes/itinéraires » Base chercheurs univers plans/cartes/itinéraires Top 5 des mots-clés ayant abouti à la consultation d’une brand ou d’un channel de la catégorie « Plans / Cartes / Itinéraires » (en nombre de chercheurs) : 7 589 000 internautes ont fait des recherches ayant abouti à la consultation d’une brand ou d’un channel de la catégorie « Plans / Cartes / Itinéraires » du panel Médiamétrie//NetRatings. Au total, ils ont effectué 24 766 000 recherches ayant abouti aux sites de cette catégorie, soit 3,3 recherches par chercheur. 1,1 % des recherches ayant abouti à cette catégorie sont issues de liens sponsorisés. 1 Mappy 2 Via Michelin 707 545 3 Viamichelin 373 282 4 Michelin 365 468 5 Mappy.fr 256 739 top 5 catégorie « hôtels/Guides hôteliers » Base chercheurs univers hôtels / Guides hôteliers Top 5 des mots-clés ayant abouti à la consultation d’une brand ou d’un channel de la catégorie « Hôtels / Guides Hôteliers » (en nombre de chercheurs): 3 616 000 internautes ont fait des recherches ayant abouti à la consultation d’une brand ou d’un channel de la catégorie « Hôtels / Guides Hôteliers » du panel Médiamétrie//NetRatings. Au total, ils ont effectué 14 878 000 recherches ayant abouti aux sites de cette catégorie, soit 4,1 recherches par chercheur. 25,7 % des recherches ayant abouti à cette catégorie sont issues de liens sponsorisés. 1 Gites de France 2 Pierre et Vacances 94 300 3 Booking 87 434 4 Homelidays 66 957 5 Booking.com 64 554 1 Air France 308 626 2 Ryanair 236 990 3 Easy Jet 231 032 4 ADP 110 456 5 Aéroport de Paris 94 720 top 5 catégorie « transport terrestre » Base chercheurs univers transport terrestre Top 5 des mots-clés ayant abouti à la consultation d’une brand ou d’un channel de la catégorie «Transport terrestre» (en nombre de chercheurs) : 3 771 000 internautes ont fait des recherches ayant abouti à la consultation d’une brand ou d’un channel de la catégorie « Transport terrestre » du panel Médiamétrie//NetRatings. Au total, ils ont effectué 12 166 000 recherches ayant abouti aux sites de cette catégorie, soit 3,2 recherches par chercheur. 9,5 % des recherches ayant abouti à cette catégorie sont issues de liens sponsorisés. 132 234 top 5 catégorie « compagnies aériennes » Base chercheurs univers compagnies aériennes Top 5 des mots-clés ayant abouti à la consultation d’une brand ou d’un channel de la catégorie «Compagnies aériennes» (en nombre de chercheurs) : 2 289 000 internautes ont fait des recherches ayant abouti à la consultation d’une brand ou d’un channel de la catégorie « Compagnies aériennes » du panel Médiamétrie//NetRatings. Au total, ils ont effectué 10 12 000 recherches ayant abouti aux sites de cette catégorie soit 4,4 recherches par chercheur.13,6 % des recherches ayant abouti à cette catégorie sont issues de liens sponsorisés. 1 063 844 1 SNCF 707 071 2 RATP 525 784 3 Transilien 155 964 4 RATP itinéraires 112 419 5 Abcdtrains 83 887 Source : Médiamétrie//NetRatings - Service Search Marketing - Home & Work - France - Avril 2010. Copyright Médiamétrie//NetRatings - Tous droits réservés Satellinet est une publication Satellifax - Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris - Tél. : 01 40 29 47 48 - Fax : 01 73 72 70 36 e-mail : [email protected] - www.satellinet.fr - 1ère année de publication © 2010 Fréquences 5 / 12 Satellinet N°24 - Lundi 14 juin 2010 retour de campagne Le Wall Street Institute teste le jeu concours en ligne Wall Street Institute, leader français de la formation à l’anglais pour les particuliers et les entreprises avec 70 centres en France, 25 000 formations par an et un chiffre d’affaires supérieur à 38 millions d’euros en 2009, a lancé le 1er avril sa première campagne en ligne, sous la forme d’un concours photo intitulé « Gagnez une langue ». Les cinq finalistes sélectionnés remporteront chacun une formation à l’anglais pendant un an d’une valeur de 2 990 euros TTC et figureront dans la prochaine campagne d’affichage de la marque. Retour sur cette opération, qui s’est achevée le 30 mai, avec Philippe Incagnoli, directeur marketing France du Wall Street Institute. Origine du dispositif : « Nous voulions prolonger de manière ludique la campagne d’affichage lancée en août 2009, avec des visuels de personnes tirant la langue. Cette campagne avait eu de bons retours et nous cherchions comment surfer dessus. Notre agence Singulier et Associés (22 collaborateurs pour 2 millions d’euros de marge brute en 2009, membre de CK Group depuis janvier 2009, ndlr) a eu l’idée du jeu concours. Le but était d’obtenir des visuels plus sympathiques que ceux issus d’une banque d’images, avec des gens qui se lâchent, des images qu’on ne trouverait nulle part ailleurs. C’était aussi un moyen de communiquer différemment sur le Wall Street Institute, de manière plus ludique que ce que l’on faisait jusqu’à présent. Nous communiquons tout au long de l’année, notamment dans le métro parisien, dans lequel nous sommes présents depuis onze ans avec 1 800 panneaux de fonds de rame, et en Province, sur les bus. C’est la première fois que nous tentions une opération en ligne. » Dispositif : « Nous avons d’abord créé un site dédié, gagnezunelangue.fr. Il a été réalisé courant mars par Singulier, en collaboration avec le service marketing du Wall Street Institute, qui dispose d’un poste de PAO en interne. Les internautes étaient invités à s’inscrire sur le site et à y poster leur photo. Les gagnants, en contrepartie de la cession de leur droit à l’image, emporteront une formation d’un an d’une valeur de 2 990 euros. Ensuite, pour faire connaître ce site, nous avons utilisé tous les supports disponibles afin de diffuser l’information. Nous n’avons pas les moyens de faire des campagnes énormes, alors nous avons voulu jouer avec la force de notre réseau : en interne, dans nos centres avec des prospectus et des affiches ; et en externe, en jouant sur la proximité, en contactant les écoles de commerce, les commerçants que nous connaissons. Nous voulions ainsi profiter du trafic dans nos centres en impliquant nos clients. Nous avons également utilisé la communauté du Wall Street Institute France sur Facebook. Mais Facebook n’a pas été une révélation, il nous a juste permis d’amorcer le jeu. Nous avons également fait une campagne d’emailing à notre base de prospects. Nos franchisés se sont investis de leur côté, en achetant des spots radio en local. Enfin, Action Unique, notre agence de relation presse, a envoyé un communiqué de presse à son réseau. » Budget : « Nous avons investi entre 1 000 et 3 000 euros en publicité sur Facebook pour une campagne au coût par clic d’une quinzaine de jours, ciblant une population de 18 à 35 ans. Ce budget a été utilisé en une semaine. En tout, le budget de l’opération est compris entre 18 000 et 20 000 euros. » Retour sur investissement : « Cette campagne s’adressait à une population plutôt jeune, entre 18 et 30 ans, à l’aise avec l’idée de s’exposer. Tout le monde n’a pas envie de voir sa tête sur des affiches dans le métro. Nous avons reçu 504 photos, et en avons préselectionné 189. Le choix définitif de cinq visuels maximum se fera le 23 juin lors d’une réunion de notre commission marketing, qui regroupe des franchisés et la direction du Wall Street Institute, sur des critères techniques (cadrage, résolution...) et d’originalité. Il faut aussi que les personnes représentées soient majeures. Nous n’avions pas d’objectif quantitatif, plutôt qualitatif : avoir les bons visuels pour une future campagne. Avec le budget investi, nous avons fait parler du Wall Street Institute et nous avons obtenu assez de visuels pour une nouvelle campagne. Je considère donc qu’il était raisonnable. D’autant que c’était une première pour nous, nous ne savions pas du tout ce que ça allait donner. » Et après ? « Nous n’avons pas prévu de nous remettre sur une opération du même type pour le moment. Nous voulions créer l’occasion de parler du Wall Street Institute différemment, avec une approche moins commerciale, c’est réussi. Générer des contacts sur internet, c’est ce qu’il y a de plus facile. Ce qui nous intéressait avec cette opération, c’était de générer des contacts utiles, des gens intéressés par les formations à l’anglais. Il n’est même pas prévu de recontacter les participants pour leur proposer des formations. Nous n’avons pas fait ça pour augmenter notre base de prospects, sinon, nous aurions fait gagner un voyage à New York ! En revanche, nous allons continuer à investir les réseaux sociaux. Nous avons lancé depuis le mois de février une page fan sur Facebook et une page sur Viadeo. Sur Facebook, nous comptons plus de 1 000 fans. L’objectif est d’apporter du contenu pédagogique et du contenu autour de l’univers de l’anglais. Nous développons notre page petit à petit avec une démarche plus ludique que commerciale. Sur Viadeo, la démarche est plus institutionnelle, il s’agit de lier un échange avec les responsables de la formation au sein des entreprises et avec des personnes du monde professionnel. » n Satellinet est une publication Satellifax - Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris - Tél. : 01 40 29 47 48 - Fax : 01 73 72 70 36 e-mail : [email protected] - www.satellinet.fr - 1ère année de publication © 2010 Fréquences 6 / 12 Satellinet N°24 - Lundi 14 juin 2010 le tour de la question Panorama des régies mobiles en France Encore restreint en France, avec 23 millions d’euros dépensés par les annonceurs en 2009, le marché de la publicité sur mobile connaît une forte croissance, corrélée avec l’augmentation de l’usage de l’internet mobile. En France, les régies, qu’elles soient dédiées au seul mobile, rattachées à un opérateur ou opérant à 360°, structurent leurs offres. Tour d’horizon des positionnements. En France, en 2009, les dépenses de publicité sur mobile n’ont représenté que 23 millions d’euros (hors SMS). Bien peu, au regard des 880 millions d’euros dépensés par les annonceurs français en liens sponsorisés (search), des 480 millions dépensés en affichage de bannières en ligne (display) ou même des 104 millions dévolus à des campagnes d’emailing, selon le baromètre du SRI. La publicité mobile est encore en 2010 un « petit » marché, confirment tous les acteurs du secteur : si leur taux d’équipement en téléphone portable frôle les 91 %, les Français ne sont que 12 % à disposer d’un Smartphone et 23 % à utiliser, au moins de temps en temps, les fonctions internet de leur téléphone, selon l'Observatoire économique de la téléphonie mobile 2010 réalisée par l'Institut de l'audiovisuel et des télécommunications en Europe (Idate) pour l'Association française des opérateurs mobiles (Afom). Selon l’institut de recherche Forrester, le taux de pénétration de l'internet mobile atteindrait 11 % en France en 2009. Mais il pourrait grimper à 41 % dès 2014. Et avec l’augmentation de l’inventaire disponible, un autre frein du marché est en train de disparaitre : l'Association française du multimédia mobile (AFMM) estimait à plus de 4 000 le nombre de sites internet mobiles en France à fin 2009. Autre levier qui pourrait faire décoler le marché, la mesure fiable de son audience. Médiamétrie et l'ensemble des acteurs du marché publicitaire ont ainsi défini en début d'année le dispositif et sa méthode : une qualification de l’audience des sites mesurés sera « réalisée à partir d’un panel de 10 000 mobinautes en cours de constitution », tandis que « les données seront transmises de façon anonyme à Médiamétrie par les opérateurs mobiles français », a indiqué l'institut. Sa première mesure trimestrielle de l’audience de l’internet mobile sera publiée en octobre. En termes d’offre, l’éventail publicitaire sur mobile est relativement proche de ce qui se fait en ligne. Il comprend les bannières, le search, des formats interstitiels ainsi que, plus rarement, les vidéos. Les widgets et les emails sont quant à eux remplacés par des applications téléchargeables et des SMS/ MMS. Mais le taux de clic est bien supérieur sur le mobile car le portable permet de cibler beaucoup plus finement les consommateurs. « Le mobile enregistre des taux de clics compris entre 2 % et 7 % contre 0,5 % à 1,5 % sur le web », confirme Catherine Gotlieb, vice-présidente de l’IAB France (Interactive Advertising Bureau) et directrice internet et nouveaux médias de TF1 publicité. Régies et annonceurs s’accordent donc pour trouver le marché de la publicité sur mobile extrêmement prometteur. Il s’est élevé à 416 millions de dollars en 2009 aux étatsUnis, où il devrait atteindre 1,5 milliard de dollars en 2013, selon une étude d'eMarketer. Au niveau mondial, il devrait même croître de 400 %, passant à 5,7 milliards de dollars entre 2010 et 2014, aux dires de Juniper Research. En France, il a augmenté de 30 % entre 2008 et 2009 selon le baromètre SRI. Déjà utilisé par 16 % des annonceurs français en complément du on ou du offline, notamment sur des cibles jeunes et/ou fidèles, en grande majorité pour des opérations par SMS, le marketing mobile devrait voir son exploitation tripler en 2010, comme le prévoient 47 % des répondants au baromètre UDA/OpinionWay 2010 de l’e-marketing. Selon cette étude, les applications mobiles devraient constituer la plus grande marge de progression, passant de 37 % à 67 % des investissements, au détriment des sites mobile annoncés en recul (de 70 % à 52 %). De quoi aiguiser les appétits des différents acteurs français, qu'il s'agisse des pure players, dédiés uniquement au mobile, des régies globales, qui intègrent une offre mobile dans leur panel, ou des régies des opérateurs téléphoniques qui peuvent tirer profit de leur base d'abonnés. LES PURE PLAYERS EGS Media : Premier pure player sur le marché en termes d'inventaire, EGS média a commencé à commercialiser des offres mobiles en 2004, à une époque où les grandes marques étaient absentes sur ce support. Depuis, cette régie indépendante a ajouté à son portefeuille d'acteurs télécom (portail Virgin Mobile, OneTV, Abphone…) des éditeurs plurimédia (Le Figaro, La Chaîne Meteo, ParuVendu, 118 218…) et compte aujourd'hui près d'une centaine de sites et 200 millions de pages avec publicité (PAP) par mois. La société emploie une dizaine de personnes et a développé m-Ad©, son ad-server, en interne. Premier à commercialiser des offres sur le hors portail, puis sur l’iPhone et l’iPad (sur l'application du Figaro), EGS a vu évoluer le marché : « En 2004, les budgets tournaient autour de 500 euros, aujourd'hui, les primo-accédants misent entre 5 000 et 10 000 euros, tandis que des annonceurs comme la banque ou l'automobile n'hésitent pas à investir entre 100 000 et 150 000 euros pour des campagnes innovantes », estime Jamil Hijazi, le PDG d'EGS Media. La régie propose à la fois des offres en display et en marketing direct, ainsi que des billboards vidéo et de l'habillage de site. Digital Advert : Créée en 2008, Digital Advert exerce son activité sur les marchés français et belge, avec une dizaine de collaborateurs. L'entreprise, détenue Satellinet est une publication Satellifax - Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris - Tél. : 01 40 29 47 48 - Fax : 01 73 72 70 36 e-mail : [email protected] - www.satellinet.fr - 1ère année de publication © 2010 Fréquences 7 / 12 Satellinet N°24 - Lundi 14 juin 2010 le tour de la question >>> Panorama des régies mobiles en France par ses créateurs, prévoit de multiplier par trois son chiffre d'affaires entre 2009 et 2010. Elle propose aux annonceurs du Top 100 des offres en display et en marketing direct grâce à un catalogue de 200 millions d'impressions par mois, sur une centaine de sites et applications, dont la presse quotidienne régionale (La Voix du Nord, La Dépêche...), Lagardère Active (Elle, Public, Télé7...), Prisma Presse (Voici, Télé Loisirs...) et les réseaux sociaux (Skyrock, Meetic). Digital Advert commercialise également 3,5 millions de profils opt-in. La régie, qui se veut « accompagnateur du marché », vient de lancer l'offre « smart app », qui permet de développer facilement des mini sites mobiles standardisés. « L'objectif est de gommer les freins techniques et budgétaires, en utilisant toutes les fonctionnalités techniques du téléphone comme des outils marketing (clic-tocall, géolocalisation...), afin de faire venir les marques sur ce média sur le point d'exploser. Le marché devrait progresser de 50 à 70 % en 2010 et être de moins en moins drivé par les éditeurs de services mobiles », souligne Franck Joly, directeur général. Cette offre, une technologie propriétaire de Digital Advert, est facturée autour de 1 000 euros. Mbrand3 : Lorsqu'en janvier 2009, Nokia décide de mettre fin à son activité de régie, des anciens salariés du fabricant finlandais ont repris intégralement son portefeuille de clients en créant Mbrand3, dont le capital est détenu par ses fondateurs et quelques business angels. Huit personnes, réparties à parité entre le commercial et le back-office, travaillent aujourd'hui pour la régie, qui se place en troisième position derrière Orange et SFR. Avec 50 sites en régie et 130 millions d'impressions par mois, Mbrand3 propose des packs thématiques sur l'actualité, le divertissement, les femmes, l'automobile et le voyage, mais pas de marketing direct. « On n'est plus sur du marché de niche. Aujourd'hui, nous pouvons toucher trois millions de mobinautes par jour, témoigne Gonzague de La Tournelle, le directeur de la régie. Et naturellement, le marché a suivi. En 2007, alors que nous étions encore sous la marque Nokia, nous avons réalisé 14 campagnes avec des annonceurs. En 2008, ce chiffre est passé à 42, en 2009, il a atteint 154. » Sur cette même période, le montant moyen des campagnes a doublé, et leur CPM net tourne désormais autour de 10 euros pour des bannières, de 20 euros pour des interstitiels qui revendiquent des taux de clics allant jusqu'à 20 %. MobilAdict : Dernière arrivée sur le marché, MobilAddict s'est lancée en février 2009, avec la volonté de se positionner comme régie premium et d'accompagner les annonceurs dans le mouvement de convergence web/mobile. Aujourd'hui, la régie commercialise les supports d’une dizaine d’éditeurs parmi lesquels M6, Warner Music, NRJ Group, AuFeminin, Next Radio TV ou encore 20 Minutes, soit un inventaire de 160 millions de pages vues par mois, dont la moitié sur iPhone. « Le marché n'est pas encore tout à fait mûr mais le mobile devient une réelle alternative pour les annonceurs, estime Matthieu Gudefin, directeur associé. C'est l'évolution du nombre d'utilisateurs de l'internet mobile au quotidien (reach) qui va lui permettre d'exploser. » LES RÉGIES DIGITALES GLOBALES Horyzon media : Désormais filiale à part entière du Groupe PagesJaunes, Horyzon media a commencé à commercialiser les sites du groupe en janvier 2008 (PagesJaunes, Mappy, AnnoncesJaunes...), en même temps qu’elle déployait son offre mobile : « Nous reproduisons le schéma que nous avons mis en place sur le net, en ne misant que sur des marques fortes », précise Thomas Charles, directeur marketing d’Horyzon media. L’équipe de trois personnes dédiée au mobile, qui travaille en synergie avec les autres activités de la régie, revendique aujourd’hui plus de 2 millions de mobinautes uniques touchés chaque mois, sur 16 sites de marques (Mappy, PagesJaunes, Météo123, LeMonde.fr…) et un inventaire de 100 millions de PAP par mois. Sur les bannières, l’interstitiel et les liens, le CPM brut oscille entre 30 et 50 euros. Horyzon mobile propose également du marketing direct, en sponsorisant les résultats du 32008, l’annuaire inversé par SMS de PagesJaunes, et du push SMS et MMS sur les bases de données de Mappy, Mailorama et Maximiles. Enfin, une offre « Intégrations » permet d’incorporer des enseignes au sein du portail mobile de Mappy. Hi-media Advertising : Hi-media Advertising a créé un département mobile au dernier trimestre 2009, après avoir racheté Adlink Media, l'activité publicitaire du groupe La BATAILLE ENTRE Apple ET Google Signe du potentiel de la publicité mobile, le secteur suscite la convoitise des principaux acteurs du net. En 2009, Apple avait tenté de faire l’acquisition d’AdMob, l’une des plus grosses plates-formes de publicité mobile aux États-Unis. Mais en novembre, Google avait surenchéri et emporté AdMob pour 750 millions de dollars. En janvier 2010, Apple avait finalement racheté une autre plateforme de publicité mobile, Quattro, pour 275 millions de dollars. Sans perdre de temps, en avril, la marque à la pomme annonçait le lancement de sa plate-forme de publicité mobile, baptisée iAd. Celle-ci permettra aux éditeurs d’applications iPhone, iPod Touch et iPad, d’intégrer des publicités au sein même de leurs applications. Elle gèrera la vente des espaces publicitaires aux annonceurs, l’hébergement des publicités et leur affichage au sein des applications clientes, moyennant un prélèvement par Apple de 40 % des revenus générés par iAd, une répartition des revenus en ligne avec le marché. iAd devrait permettre à Apple de profiter encore plus du succès de ses applications iPhone car, jusqu’à présent, ce sont des plates-formes tierces comme AdMob qui gèrent la publicité au sein des applications. Selon le Wall Street Journal, Apple aurait déjà pris contact avec les plus gros annonceurs pour négocier ses premiers contrats à des tarifs largement au dessus de ceux du marché : 0,01dollar par affichage et 2 dollars par clic. Satellinet est une publication Satellifax - Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris - Tél. : 01 40 29 47 48 - Fax : 01 73 72 70 36 e-mail : [email protected] - www.satellinet.fr - 1ère année de publication © 2010 Fréquences 8 / 12 Satellinet N°24 - Lundi 14 juin 2010 le tour de la question >>> Panorama des régies mobiles en France allemand AdLink pour plus de 29,4 millions d'euros en actions. Son objectif est de recruter les clients de la régie internet et les amener sur le mobile, en tirant profit de l'expertise du réseau d'Adlink, qui exploitait déjà des départements mobiles en Europe. Les 200 commerciaux d'Hi-media sont tous chargés de mettre en avant l'offre de « full services mobile » de la régie, qui propose aux annonceurs l’achat d’espace sur les sites mobiles, la création de sites mobiles, d'applications, de landing pages ou encore de bannières. 85 % de son inventaire de 20 millions de pages, sur une dizaine de sites français, est aujourd'hui acheté par du captif - les vendeurs de logos et sonneries pour mobiles - mais John Wittesaele, European Mobile Director de Hi-media, croit au potentiel de l'Hexagone. Il prévoit d'être rentable d'ici la fin de l'année, grâce à la force de frappe de la structure existante (un accord européen avec Qype a notamment été noué, d'autres sont en cours) et à sa démarche proactive. Lagardère Publicité : Lagardère Publicité commercialise des espaces sur le mobile depuis mai 2009, mais uniquement sur les 13 applications iPhone créées par le groupe. Celles-ci totalisent 2,5 millions de téléchargements et 14,4 millions de pages vues par semaine. Lagardère publicité propose deux types de formats : des interstitiels d'ouverture qui s'affichent pendant trois secondes au lancement d'une application et qui permettent de travailler l'image d'une marque, et des bannières cliquables en bas d'écran, qui jouent plutôt sur un levier de trafic pour l'annonceur. Le forfait « interstitiel + bannière » est annoncé entre 3 000 et 15 000 euros, les autres campagnes, sous forme de packs ciblés ou non, fonctionnent au CPM. Uniquement présente sur l'iPhone pour le moment, la régie est prête à commercialiser ses offres sur d'autres supports, « dès que la volumétrie sur Android et Blackberry sera intéressante pour les annonceurs », précise Élodie Bretaudeau, directrice commerciale Internet et Mobile. Liligo Travel Network : Dernier entrant sur le marché, le moteur de recherche de voyage indépendant Liligo, créé en septembre 2006, a lancé le 9 juin 2010 Liligo Travel Network, une régie publicitaire européenne web et mobile uniquement dédiée au secteur du voyage. « Nous proposons aux annonceurs notre expertise voyage pour adresser la cible très captive des e-voyageurs en recherche d'informations et bénéficier d’un trafic qualifié, incluant le média mobile », précise Aline Ducret, responsable marketing de Liligo. D'ici à trois ans, le mobile devrait en effet représenter 40 à 50 % de l'activité de l'entreprise, qui a lancé une application iPhone et travaille sur sa déclinaison iPad. Dans les premiers mois, le mobile devrait compter pour 5 à 10 % du chiffre d'affaires de la régie. LES RÉGIES OPÉRATEURS SFR Régie : Créée en juin 2007, SFR Régie revendique le statut de régie pionnière sur le mobile et 35 millions de contacts par semaine sur les portails mobiles SFR (wap et Iphone). « Notre positionnement, c’est d’aider les marques à transformer les clients SFR en ambassadeurs de leur produit », précise Patricia Lévy, directrice générale. Pour cela, sa base de 3,2 millions de clients « opt-in », volontaires pour recevoir des SMS promotionnels, auxquels s’ajoutent 80 000 volontaires chez les utilisateurs d’iPhone, est un précieux atout. « De fait, souligne Patricia Lévy, les campagnes les plus efficaces sont celles qui mêlent des bannières classiques et de l’envoi de SMS ciblés, mais cela nécessite de nouveaux apprentissages pour les agences médias, qui n’ont pas l’habitude de mixer marketing direct et affichage ». En 2009, la régie a doublé son nombre d’annonceurs. Elle affiche un CPM moyen compris entre 15 et 20 euros. Orange Advertising Network : La commercialisation exclusive dont l’opérateur historique a bénéficié au lancement de l'iPhone lui a permis de s’implanter solidement sur le marché, après avoir internalisé sa régie mobile en juin 2007. Sur le mobile, Orange Advertising Network, la régie de l’opérateur revendique 5,1 millions de VU (sources internes, mars 2010) et propose des offres média (liens texte, bannières, habillage de page d'accueil, pré-roll vidéo...), des liens sponsorisés et du marketing direct avec ses 1,7 million d'affiliés opt-in sur 26,3 millions de clients mobiles Orange. Courant juin, la régie, qui est en train d'opérer une refonte de ses tarifs, commercialisera de nouvelles applications iPhone (Ligue 1, Top 14, 118 712, Liveradio, Radiomee, Wikipedia, Tendance santé, Cityvox...), avec un CPM de 15 à 30 euros en fonction des applications. Orange Advertising Network propose également des formats vidéo, à partir de 7 600 euros bruts la journée, pour un spot de cinq secondes en entrée des vidéos, disponible sur les événements sportifs (Ligue 1, Top14 Orange, NBA...), le divertissement (real TV) et la météo. TF1 Publicité : Lancée courant 2009, TF1 publicité est depuis devenue la troisième régie mobile en CA réalisé, grâce notamment à l’opérateur Bouygues Telecom, avec lequel elle s’est associée, et qui lui ouvre l’accès à ses 10 millions d’utilisateurs. Outre Bouygues Telecom, elle commercialise les espaces des supports d’Universal Music Mobile (1er opérateur mobile indépendant) et du groupe TF1 (TF1 Player, TF1.fr, Eurosport, Wat, Overblog, VODemotion...). « Le mobile se structurant et s’industrialisant au sein du groupe TF1, nous travaillons de manière systématique sur des ''dispositifs 361°'' de convergence entre les quatre écrans (TV, web, mobile, IPTV), autour des programmes phares de l’antenne tels que Téléfoot, Koh Lanta, Dexter...) pour accompagner le téléspectateur internaute sur tous ses temps de consommation média », précise Sylvia Tassan-Toffola, directrice TF1 Publicité 361°, internet et nouveaux médias. Les offres display de la régie affichent un CPM de 20 euros pour l’affichage d’une bannière sur l’ensemble de ses sites. TF1 Publicité propose également des opérations spéciales comprises entre 4 000 euros pour l’habillage d’une rubrique de VODemotion pendant sept jours et 20 000 euros pour un habillage de la Une du portail mobile Bouygues Telecom durant une journée. n Satellinet est une publication Satellifax - Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris - Tél. : 01 40 29 47 48 - Fax : 01 73 72 70 36 e-mail : [email protected] - www.satellinet.fr - 1ère année de publication © 2010 Fréquences 9 / 12 Satellinet des pixels et des hommes N°24 - Lundi 14 juin 2010 « Un nouveau site culturel et lifestyle pour Libération » Avec 17 millions de visites certifiées OJD et 3 millions de visiteurs uniques selon Nielsen NetRatings, Libération cherche à consolider son positionnement sur le web. Le journal proposera notamment à la rentrée une nouvelle version de son site culture et lifestyle, Next. Entretien avec Ludovic Blecher, directeur des éditions électroniques du quotidien. Selon nos informations, Libération préparerait le lancement d'un nouveau site lifestyle et culture... Nous allons effectivement refondre le site Next pour la rentrée prochaine. Au départ, ce site avait surtout vocation à assurer une présence en ligne au magazine Next, lancé en juin 2007. Nous avons aujourd'hui beaucoup plus d'ambition. Ce site restera le pendant du magazine, mais doit également devenir un produit à part entière en proposant un contenu complémentaire, avec de l'audio, de la vidéo et de grands diaporamas. Il englobera notamment une partie de la rubrique culture. Sous l'emblème Next, on retrouvera « Next style » et « Next culture » qui offriront des contenus sur le style de vie, la mode, les sorties, le cinéma ou encore l'automobile, mais sous l'angle design et transport. Next a aujourd'hui une identité connue et assise, sur laquelle on va s'appuyer en se positionnant toujours en défricheur de tendances. Comment sera organisée la rédaction de cette nouvelle version du site ? Un peu sur le modèle d'Ecran. fr (le site de Libération consacré aux jeux vidéos, à la télévision et à internet, ndlr.), qui est animé par trois journalistes web, mais qui est plus imbriqué au papier en raison de son positionnement très précis (notamment avec une rubrique dédiée dans le journal papier, ndlr.). La rédaction de Next sera certainement physiquement décentralisée par rapport au web. Le site viendra se greffer sur l'équipe papier du mensuel, qui pourra plus facilement produire des articles sur deux temporalités. Nous allons LUDOVIC BLECHER - BIO EXPRESS 2000 : Diplômé de l’école de journalisme de Marseille. 2000 : Mise en place et développement du site news de tf1.fr. 2001-2005 : Mise en place et développement du site news de Libération.fr. 2005 : Reporter généraliste bi-média au service société de Libération.fr. 2006 : Rédacteur en chef adjoint de Libération.fr. 2007 : Rédacteur en chef de Liberation.fr. 2009 : Directeur des éditions électroniques de Libération . essayer d'utiliser nos ressources pour animer ce site quasiment à effectif constant. Nous n’avons pas encore défini d’objectif en termes d’audience. Quels sont les autres grands chantiers de Libération.fr ? Nous sommes plus dans une logique de refonte permanente, touche par touche. Au cours des prochains mois, nous allons notamment retravailler la page d'accueil, créer une nouvelle page article, apporter des innovations à nos applications iPhone et iPad et améliorer les services de la zone abonnés. Nous avons en interne une équipe informatique et technique de quatre personnes. Libération.fr a lancé une zone abonnés en septembre 2009, quel en est le bilan ? Elle représente aujourd'hui plus 20 % des abonnements à Libération, puisque nous avons à peu près 20 000 abonnements papier et presque 6 000 abonnés web. C'est plutôt un bon début. 70 % des abonnés web ont choisi l'option la plus haute, avec un abonnement « Libé+ Première » à 12 euros par mois. Notre objectif est bien sûr de développer ce parc dans les mois et les années à venir. Nous espérons arriver autour de 10 000 abonnés web avant la fin de l’année. Nous menons une politique commerciale agressive et nous avons simplifié nos offres pour les rendre plus cohérentes. Nous avons une première offre à 6 euros par mois, puis une offre tout numérique à 12 euros (web, iPhone et iPad) et enfin une autre à 19 euros, qui donne en plus accès au journal papier. L'application iPad est également une offre de recrutement. L'accès au quotidien est gratuit pendant un mois grâce au sponsoring de Diesel, mais c'est une offre totalement exceptionnelle et à durée limitée. L'application a été téléchargée plus de 12 500 fois depuis son lancement le 3 juin (nombre de téléchargements au 7 juin, ndlr.). D’une manière plus générale, nous déclinons systématiquement tous nos produits sur un modèle payant ou mixte, c'est-à-dire avec une partie gratuite et une partie payante. Ce n'est pas toujours évident, car ça a un impact en termes d'audience, mais on assume et les premiers résultats sont bons. n Satellinet est une publication Satellifax - Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris - Tél. : 01 40 29 47 48 - Fax : 01 73 72 70 36 e-mail : [email protected] - www.satellinet.fr - 1ère année de publication © 2010 Fréquences 10 / 12 Satellinet l’actualité de laThinking semaine Visual évolution des stratégies N°24 - Lundi 14 juin 2010 de marketing digital des marketers B2B américains Prévisions de croissance des dépenses digitales des marketers B2B américains, pour 2010, par support 50 % 45 % + 43,3 % 40 % 35 % 30 % + 26,0 % 25 % + 17,1 % 20 % 15 % + 7,5 % 10 % 5% 0% Réseaux sociaux Webinars Interrogés par l’institut Outsell, les responsables marketing des entreprises B2B américaines ont annoncé vouloir augmenter de 9,2 % leurs dépenses sur les supports digitaux en 2010. Leur budget en marketing digital devrait ainsi passer de 47,2 milliards de dollars à 51,5 milliards de dollars. Même si les entreprises B2B vont continuer à investir dans l’amélioration de leur référencement sur les moteurs de recherche (+17,1 %) Search marketing Sites web d’entreprise ou les webinars (+26 %), les supports qui devraient le plus progresser sont les réseaux sociaux (+43,3 %), de plus en plus utilisés par les marketers, même B2B. Pourtant très orienté grand public, Facebook est le réseau social préféré des marketers B2B américains, qui sont 51 % à le considérer comme efficace. Sources : faberNovel, eMarketer, mars 2010. Agenda Lundi 14 juin Conférence organisée par l’interclub « informatique, télécoms, multimédia » des anciens de grandes écoles sur « L’innovation ouverte ou les nouvelles clés de l’intelligence collective ». Sur inscription, Paris XVIe. http://bit.ly/94fcVW. Mercredi 16 juin de 10h à 12h30 Séminaire W2S – Web 2 Social Sciences – sur le thème : « La psychanalyse est elle soluble dans l’Internet ? éléments de reflexion sur la dynamique des groupes en ligne ». Paris IIe. http://bit.ly/aGvmsp Mardi 15 et mercredi 16 juin Search marketing expo destinée aux experts du search et du marketing en ligne. Paris VIIIe. http://smxfrance.com Mercredi 16 juin à 19h Conférence publique du Social Media Club France consacrée au marché de l’information journalistique sur le web. Sur inscription, Paris IIe. http://bit.ly/bvNdUZ Mardi 15 juin Séminaire consacré aux modèles économiques du livre et au numérique dans le cadre du Groupement d’intérêt scientifique Culture-Médias & Numérique, en partenariat avec le Centre d’économie de l’Université Paris Nord (CEPN). Paris IIIe. http://bit.ly/9c99p4 Mercredi 16 juin de 9h à 13h Colloque Très Haut Débit, à l’Assemblée nationale sur le thème « Volonté politique et économique de marché : Vers un nouvel équilibre ? » Paris VIIe. http://aromates.net/ Jeudi 17 juin Assemblée générale de l’EBG, Electronic Business Group, sur le thème « Internet au coeur de la valeur ». Paris, La Défense. http://bit.ly/gpsIG. Vendredi 18 juin à 17h Lancement du concours Géoportail 2010, organisé par l’IGN avec la présentation du jeu-concours qui recompensera les meilleures applications utilisant l’ API Géoportail, doté de 12 000 euros de lots. Paris IIe. http://bit.ly/aH3O8S Satellinet est une publication Satellifax - Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris - Tél. : 01 40 29 47 48 - Fax : 01 73 72 70 36 e-mail : [email protected] - www.satellinet.fr - 1ère année de publication © 2010 Fréquences 11 / 12 Satellinet N°24 - Lundi 14 juin 2010 Baromètre des applications mobiles Classement des 10 meilleures ventes d’applications ipad Payantes Du 2 au 9 juin 2010 (France) Classement des 10 meilleures ventes d’applications iphone Payantes Du 2 au 9 juin 2010 (France) PRIX PRIX TYPE NOM France Coupe du Monde (MagicSolver.com Ltd) 0,79€ Pratique Freebox TV HD (GoProd) Jeu Fruit Ninja (Half Brick Studio) 0,79€ Pratique Pages (Apple Inc.) N°3 Pratique iCoyote FR 3.02 (Coyote System) 1,59€ Pratique GoodReader for iPad (Good. iWare Ltd.) 0,79€ N°4 Jeu Angry Birds (Clickgamer.com) 0,79€ Pratique Numbers (Apple Inc.)) 7,99€ N°5 Divertiss. Guitar Hero (Activision Publishing) 2,39€ Jeu Pinball HD (OOO Gameprom) 2,39€ N°6 Divertiss. Fatbooth (PiVi & Co) 0,79€ Pratique Weather Pro for iPad 3,99€ N°7 Jeu Stair Dismount Universal (Secret Exit Ltd) 0,79€ Pratique Keynote (Apple Inc. 7,99€ N°8 Jeu Casse-tête addictif (Dual Media Communication) 0,79€ Presse Le Monde (Le Monde interactif) 0,79€ N°9 Jeu Mega Jump (Get Set Games) 0,79€ Pratique Air Vidéo (InMethod) 2,39€ N°10 Jeu Doodle Jump (Lima Sky) 0,79€ Jeu Asphalt 5 HD (Gameloft) 5,49€ TYPE NOM N°1 Divertiss. N°2 TENDANCE TENDANCE (Meteo Group Deutschland) 0,79€ = 7,99€ Source : iTunes Offre spéciale : été gratuit Pour vous abonner à Satellinet Faxez ce bulletin au 01 73 72 70 36 ou envoyez un mail à [email protected] et recevez Satellinet tous les lundis avant 7 h dans votre boîte mail. Vous pouvez aussi vous abonner directement en ligne : http://www.satellinet.fr Nom : ................................................................................... Prénom : ................................................................................................ 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