Fédération Européenne de Psychanalyse Ruptures
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Fédération Européenne de Psychanalyse Ruptures
Fédération Européenne de Psychanalyse 27ème Conférence Annuelle Ruptures Turin 10 - 13 avril 2014 Centro Congressi Lingotto Via Nizza 280 I-10126 Turin Italie Ruptures Chers collegues, c’est grâce à l’amicale invitation conjointe de la Société et de l’Association italienne de psychanalyse que nous nous retrouverons avec grand plaisir dans cette ville, plein de charme qu’est Turin pour le 27 Congrès de la Fédération européenne de psychanalyse. Avec Ruptures, nous proposons une fois encore un thème qui n’est pas un concept psychanalytique. Nous souhaitons continuer à faire travailler les psychanalystes et la psychanalyse avec ses propres outils dans des territoires pas (tout à fait) répertoriés pour la sortir de son pré carré, pour la confronter à d’autres aspects de la réalité humaine. Les ruptures traversent toutes les facettes de la vie humaine, depuis l’histoire la plus singulière jusqu’aux avatars de la vie collective, depuis la vie cellulaire jusqu’aux destins de l’espèce. Pour Frédéric Worms: « … toute notre expérience est structurée par des relations et des ruptures premières, celles qui nous ont constitués comme des individus, (dans) les relations », et en tant qu’êtres humains1. Notre histoire récente porte les stigmates de toutes sortes de ruptures. Nous vivons dans un monde aux contours incertains où la seule certitude est la rupture actuelle d’avec une époque antérieure caractérisé par une croissance économique et sociale d’une durée inouïe. L’Europe, du moins occidentale, a rarement connu une aussi longue période de développement et de paix (toute relative il est vrai si nous tenons compte des affres d’une partie de l’Europe de l’Est). Aujourd’hui, cette longue période de développement semble durablement brisée et avec elle, des pans entiers de l’organisation économique, sociale et politique. Brisée la promesse d’une vie meilleure, brisé le rêve d’intégration des émigrants, brisé bien souvent l’espoir de résoudre les conflits par le dialogue démocratique. L’union de l’Europe (« union » est un antonyme du mot rupture) vacille et le risque d’une rupture majeure en son sein n’est pas à exclure. Nous ne pourrons pas dans ce court argument relever tous les terrains où se pose d’une manière ou d’une autre la question de la rupture ou des ruptures. Que ce soit en histoire, en sociologie, en économie ou dans les différents chapitres de la biologie et jusqu’au champ de l’art contemporain, l’idée de rupture semble avoir partout sa pertinence. L’idée de rupture nous confronte avec l’ambiguïté de son action et de sa valeur : en soi elle n’est ni bonne ni mauvaise. Seule probable conviction, le concept de « ruptures » nous confronte à une forme ou une autre de réalité, elle dit quelque chose d’une réalité d’avant et d’après. Certaines ruptures sont inévitables et nécessaires, peut-être même souhaitables. Maladie, effondrement, séparation, arrachement, clivage, changement, décalage, crise, désaccord sont des possibles synonymes du mot rupture tout comme breakdown et burnout. En écrivant « ruptures » au pluriel nous voulons donner à entendre et faire jouer toute sa polysémie. Or, l’étendue du champ sémantique risque de rendre difficile toute précision et toute définition claire de ce que nous voulons mettre en évidence. Avec le choix de ce thème, le risque existe de diluer la spécificité de nos notions psychanalytiques et de rendre encore plus difficile nos débats. Mais toute l’histoire de la psychanalyse est faite de ruptures. La découverte de la psychanalyse elle-même par Freud était un geste de rupture. Attribuer à l’inconscient, à la sexualité infantile et à la subjectivité une place essentielle ouvre sur un devenir indéterminé. Freud, lui-même, a bousculé la psychanalyse en revenant de façon permanente sur son expérience et sur sa théorisation. Lorsqu’il commence à s’intéresser au narcissisme et en introduisant vers 1921 la seconde topique, il a provoqué un véritable tournant dans le corpus analytique déjà constitué. Ce changement a provoqué des déchirures et laissé des stigmates dans le monde analytique au point que certains analystes se refusent encore aujourd’hui de s’y référer. Or, les deux topiques sont construites sur des oppositions : la question de la conscience, ou plutôt de l’inconscient, dans la première, éros et pulsion de mort dans la seconde. Tout au long de son histoire, le mouvement psychanalytique a été confronté à des ruptures. Ruptures encore quand aujourd’hui certains analystes clament que Freud est dépassé. Pour d’autres, il reste la référence incontournable au prix d’une relecture critique et toujours renouvelée. Sans ruptures, pas de développement de la psychanalyse. Que ce soit Mélanie Klein, Winnicott, Bion, Kohut ou Lacan, pour ne citer que quelques théoriciens de la psychanalyse, leur œuvre s’est construite dans une dialectique de continuité et de ruptures par rapport au territoire ouvert par Freud. Et que dire de la psychanalyse aujourd’hui ? La belle dynamique de la psychanalyse triomphante des années soixante aux années quatre-vingt-dix ne serait-elle pas aussi cassée ? Assistons-nous à une rupture entre psychanalyse et société ? Blessure térébrante pour les analystes d’aujourd’hui ? Si la psychanalyse fait partie elle aussi de la réalité dans laquelle elle est plongée, elle n’échappe pas non plus au destin qui fait de la rupture une expérience inévitable du destin humain personnel et peut être aussi collectif. La vie elle-même est faite de ruptures. Ruptures d’équilibres où on se détache sans se perdre, séparations douloureuses mais structurantes : dans ces cas la rupture semble s’ouvrir sur de nouveaux développements, de nouvelles potentialités. L’idée de ruptures peut avoir une connotation négative, indiquer une opposition tranchée, un changement brusque entre des éléments d’un en- 1) «Revivre selon les ruptures» in René Frydman et Muriel Flis-Trèves, Ruptures, XII Colloque Gynécologie-Psychanalyse, Puf, 2013 p.122. – 2 – semble qui interrompt leur continuité. Une trajectoire se brise. Il s’agit alors de ruptures, de désunions, de séparations traumatiques et effractives des personnes liées par l’amitié, le sang ou l’amour. Que se passe-t-il pour que les forces de déliaison prennent le dessus sur les forces de liaison, sur Eros ? Sans ruptures, sans séparations, nous courons le risque de baigner dans une pure culture de pulsion de mort. La rupture met alors fin au scénario des répétitions et des déplacements du même dans la névrose. A contrario, les ruptures peuvent aussi devenir désorganisantes et mortifères pour la psyché et le soma. Dans cette opposition si claire, que dire alors des patients dont la vie ne semble faite que de ruptures à répétition ? La naissance est le prototype d’une rupture par la séparation entre la mère et son bébé au point que certains voulaient en faire le traumatisme original. Pourtant dans Inhibition, Symptôme et Angoisse Freud écrira que «vie intra-utérine et première enfance sont bien plus un continuum que la césure frappante de l’acte de naissance ne nous le laisse croire» OC XVII 254. D’autres moments de la vie peuvent être considérés comme des ruptures : l’œdipe, la puberté, l’adolescence, les amours, la sexualité… Aussi « normales » qu’elles soient, ces phases peuvent être très bruyantes et remettre profondément en cause l’équilibre de la personne. Comme Freud l’a montré, la sexualité infantile (et au fond la pulsion elle-même) est un véritable ‘rupteur’ de la quiétude. Sans sexualité infantile, pas de développement, pas de maturation. Et plus largement, si les tendances générales des pulsions de vie visent à réunir, peut-on penser la pulsion de mort comme une force de rupture et pas uniquement comme pure destructivité ? Ruptures aussi en séance quand l’acte remplace le fantasme, les somatisations la symbolisation, quand il y a attaque de la pensée plutôt que son évitement, clivage plutôt que refoulement. Quand la souffrance refuse l’interprétation, comment ouvrir une brèche dans le dispositif défensif ? Si dans les Nouvelles conférences Freud peut écrire que « le Moi peut … se cliver » mais que les « parties peuvent se réunir à nouveau par la suite. », dans Analyse finie et infinie, il parlera des «déchirures [Einriss] dans le moi, déchirure qui ne guérira jamais plus, mais grandira avec le temps » (Resultats, idées, problèmes. Paris : PUF, 1985, p. 152). Peut-on imaginer une psychanalyse sans ruptures même à minima dans le processus analytique ou même dans le processus de la séance ? Pour Winnicott « Le couple analysant est content de ce qu’il a fait : on n’a pas cessé de faire ensemble du bon travail, du travail intelligent. Et voici que chaque prétendu progrès se termine dans la destruction. Le patient l’interrompt et dit : ‘Et alors’ ? ». S’engager dans une psychanalyse, c’est aussi vouloir interrompre le cours des choses, des répétitions. « J’avais trente ans et mon père trouvait que j’avais mauvaise haleine. Sans me consulter il m’organisa un rendez-vous chez un généraliste rencontré par hasard. J’y allais. Dès mon arrivé, à ses façons, je compris aisément que j’avais affaire à un psychanalyste. Connaissant l’hostilité qu’a toujours manifestée mon père vis-à-vis de cette profession, je lui dis mon embarras ; « il y a méprise. Mon père est persuadé que j’ai mauvaise haleine, mais c’est chez un généraliste qu’il m’a envoyée ». Le psychanalyste répliqua : « Vous faites toujours ce que votre père vous dit de faire ? » Je devins sa patiente. (Sophie Calle : Des histoires vraies. Actes Sud, 2002). La FEP se veut un lieu de débats et d’échanges entre cultures et traditions analytiques différentes. Dans les plénières et les forums nous essayons de faire dialoguer les présentateurs et leurs discutants pour montrer nos différences et pour essayer d’en comprendre les origines et les conséquences sur la façon de travailler de chacun d’entre nous. Nous sommes certains que les débats seront animés autour de cette notion très clinique de Ruptures mais qui nous interpelle aussi au niveau historique, politique et au plus fort de notre intimité. Suite au succès de la table ronde organisée pour la première fois à Bâle nous avons prévu de renouveler cette expérience d’un débat vif, spontané, non préparé avec des personnalités qui ne sont pas analystes pour permettre que des analystes discutent et se confrontent à d’autres disciplines. Nous maintiendrons aussi les groupes de discussion après les plénières du vendredi et du samedi matin qui se sont avérées passionnantes pour prolonger et déployer les rapports souvent très denses. Il nous reste à attirer votre attention sur les multiples petits groupes cliniques qui auront lieux lors du pré-congrès le mercredi 9 et le jeudi 10 avril. Dans leur diversité et leur complémentarité ils apportent tous énormément aux participants. Régulièrement de nouveaux groupes proposent de déployer de nouvelles facettes de la psychanalyse, du travail entre psychanalystes de cultures différentes et d’explorer de nouveaux aspects de la psyché humaine. Comme nous le disions plus haut, en choisissant des concepts qui ne sont pas à strictement parler psychanalytique, nous essayons de nous écarter un peu de ce qui fait le plus habituel de nos interrogations. Nous souhaitons décaler un peu notre regard et notre pensée, leur donner un autre angle, une autre manière d’aborder des questions qui nous préoccupent. Serait-ce une forme de rupture ? Nous voulons remercier les membres du comité scientifique (Franziska Ylander (chair), Giovanna Ambrosio, Viviane Chetrit-Vatine, Udo Hock, Lola Komarova, Sabina Lambertucci, Paola Marion), ainsi que ceux du comité local d’organisation (Franco Borgogno (chair), Annita Gallina, Antonella Granieri, Francesca Neri, Raffaella Pagano, Maria Angiola Borgogno Vigna-Taglianti, Massimo Vigna-Taglianti) pour la qualité de leur travail et leur engagement. Nous vous souhaitons à tous un excellent congrès et un très agréable séjour à Turin. Serge Frisch, Président de la FEP Franziska Ylander, Vice-présidente de la FEP, responsable du comité scientifique – 3 – Friday, April 11, 2014 08:15-10:30 First Plenary on the Main Theme (simultaneously translated) • Opening the conference Serge Frisch (EPF President), Antonino Ferro (President of Italian Soc) / Adolfo Pazzagli (President of Italian Assoc) Introduction to the conference theme Franziska Ylander (Chair of the Scientific Programme Committee) • Einrisse, Schnitte, Inseln – zu einer psychoanalytischen Topographie psychischer Fernen Gerhard Schneider (German Assoc) Françoise Coblence (Paris Soc) as discussant Chair: Adolfo Pazzagli (Italian Assoc) 11:00-12:30 Post Plenary Discussion Groups (French/English and German/English) Milagros Cid Sanz (Madrid Assoc) / Nicolas Kouretas (American Assoc / Hellenic Soc) (F/E) Laura Viviana Strauss (German Assoc) / Elisabeth Skale (Vienna Soc) (G/E) 11:00-12:30 Parallel Panels on the Main Theme • La rupture et la tresse du lien (simultaneously translated) René Roussillon (Paris Soc) Erika Kittler (German Assoc) as discussant Chair: Gábor Szönyi (Hungarian Soc) • On adolescence – second thoughts on the second chance (Panel in English) Agneta Sandell (Swedish Assoc) Anna Nicolò (Italian Soc) as discussant Chair: Virginia Ungar (Argentine Soc) • Ruptures in the outside world, rupture in the psychesoma: Trauma and somatic illness (Panel in English) Fotis Bobos (Hellenic Soc) / Jacques Press (Swiss Soc) / Luigi Solano (Italian Soc) Chair: Bérengère de Senarclens (Swiss Soc) • Clinical Panel on the Main Theme Ruptures in sexual development (Panel in English) Heribert Blaß (German Assoc) Joan Schachter (British Soc) as discussant Chair: Francesco Conrotto (Italian Soc) • Panel: Expanding the field: The Clinical Working Parties today. Continuing the dialogue (Panel in English) NN Chair: Bernard Reith (Swiss Soc), William Glover (American Assoc) 14:30-16:00 Parallel Panels on the Main Theme • Rupture et sexualité infantile: la condition du fantasme (simultaneously translated) André Beetschen (French Assoc) Rotraut De Clerck (German Assoc) as discussant Chair: Vincenzo Bonaminio (Italian Soc) • Prenatal mourning: Crisis or rupture? (Panel in English) Sylvain Missonnier (Paris Soc) Björn Salomonsson (Swedish Assoc) as discussant Chair: Gabriele Junkers (German Assoc) • Clinical Panel on the Main Theme Continuity and discontinuity; ruptures in the psychoanalytic setting and process (Panel in English) Rob Wille (Dutch Group / Dutch Soc) Ingo Focke (German Soc) as discussant Chair: Maria Teresa Hooke (Australian Soc) • Will we repeat the past? Understanding the Euro Crisis and the problems solving it (Panel in English) David Tuckett (British Soc) Martin Teising (German Assoc) as discussant Chair: Arne Jemstedt (Swedish Assoc) • Suicide – the ultimate rupture? (Panel in English) David Titelman (Swedish Assoc) François Ladame (Swiss Soc) as discussant Chair: Henk de Meij (Dutch Group) 14:30-16:00 Special Panel: Meet-the-Society • SPI and AIPsi: Psychoanalysis in Italy (Panel in English) Jorge Canestri (Italian Assoc), Anna Ferruta (Italian Soc), Alberto Luchetti (Italian Soc), Franco Borgogno (Italian Soc) Introduction and chairs: Antonino Ferro (Italian Soc), Adolfo Pazzagli (Italian Assoc) 16:30-18:00 Individual Paper Presentations (for details please check the programme folder) 16:30-19:30 Film Presentation Miele by Valeria Golino (Italy, 2013) Presenter: Maria Vittoria Costantini (Italian Soc) Discussant: Andrea Sabbadini (British Soc) Chair: Paola Golinelli (Italian Soc) – 4 – Saturday, April 12, 2014 09:00-10:30 Second Plenary on the Main Theme (simultaneously translated) • Ruptures and reconnections. Play as a thread for sewing up Massimo Vigna-Taglianti (Italian Soc) Sira Dermen (British Soc) as discussant Chair: Gabriel Sapisochin (Madrid Assoc) 14:00-16:00 Round Table Discussion (simultaneously translated) Chair: Edward Nersessian (American Assoc) 11:00-12:30 Post Plenary Discussion Groups (French/English and German/English) Milagros Cid Sanz (Madrid Assoc) / Nicolas Kouretas (American Assoc / Hellenic Soc) (F/E) Laura Viviana Strauss (German Assoc) / Elisabeth Skale (Vienna Soc) (G/E) 11:00-12:30 Parallel Panels on the Main Theme • Some clinical and theoretical reflections on defences against ruptures and ruptures as defence (simultaneously translated) Simona Argentieri (Italian Assoc) Diana Messina (Belgian Soc) as discussant Chair: Giuseppe Scariati (Swiss Soc) • Culture and psyche in an ever changing world (Panel in English) Saskia von Overbeck Ottino (Swiss Soc) Aydan Özdaglar (German Assoc) as discussant Chair: Mimi Armstrong (Belgian Soc) • A mosaic of ruptures (Panel in English) Sylvia Zwettler-Otte (Vienna Soc), Dieter Bürgin (Swiss Soc), Christoph E. Walker (German Assoc) Chair: Renata Sgier (Swiss Soc) • COWAP Panel: Gender and ruptures (Panel in English) Rosemary Balsam (American Assoc), Stefano Bolognini (Italian Soc) Chair: Frances Thomson-Salo (British Soc / Australian Soc) 14:30-16:00 Parallel Panels on the Main Theme • Nunca màs – Denial and reparation: From Buenos Aires to Warsaw via Berlin (Panel in English) Gregorio Kohon (British Soc) Dora Feldfogel (Israel Soc) as discussant Chair: Michael Diercks (Vienna Soc) • Children, adolescents and adults (Panel in English) Sara Flanders (British Soc) Noa Haas (Israel Soc), Igor Kadyrov (Moscow Prov. Soc) as discussants Chair: Anders Zachrisson (Norwegian Soc) • Ruptures of identity as a result of massive psychic trauma (Panel in English) Ilany Kogan (Israel Soc) Monica Horovitz (Paris Soc) Discussant and chair: Andrea Sabbadini (British Soc) • The small shocks of art. On reading Proust against Joyce (Panel in English) Judy Gammelgaard (Danish Soc) Piotr Krzakowski (Paris Soc) as discussant Chair: Catalina Bronstein (British Soc) • Clinical Panel on the Main Theme “Breaks” into the patient’s body and “ruptures” in the counter transference towards the end of an analysis (Panel in English) Ronny Jaffè (Italian Soc) Marina Arutyunyan (Moscow Prov. Soc) as discussant Chair: Christel Airas (Finnish Soc) 16:30-18:00 Individual Paper Presentations (for details please check the programme folder) Sunday, April 13, 2014 09:30-11:00 Third Plenary on the Main Theme (simultaneously translated) • The Oedipus situation: Natural development or ruptured relationships? Ronald Britton (British Soc) Denis Hirsch (Belgian Soc) as discussant Chair: Denny Panitz (Hellenic Soc) 11:00-11:30 Closing Session – 5 – Communications individuelles Vendredi 16.30h-18.00h ou samedi 16.30h-18.00h Les membres et les candidats de toutes les Sociétés de la FEP ont la possibilité de participer aux activités scientifiques de la Fédération Européenne en proposant à la discussion leurs travaux cliniques et leurs projets de recherche. Les petits groupes de travail peuvent également présenter leur travail. Les conférenciers et les participants des précédentes conférences ont exprimé leur grand intérêt pour ce type de rencontre. Toutes les propositions de présentation seront soumises au « peer review » par le comité scientifique. Pour soumettre votre proposition, nous vous remercions d’utiliser le formulaire d’inscription disponible sur le site www.epf-fep.eu où vous trouverez également des informations complémentaires. Les textes proposés ne devront pas dépasser 8 à 12 pages (maximum 21 600 caractères). Date limite de réception des propositions : 22 novembre 2013. Pour tous renseignements complémentaires : [email protected]. Fin du projet d’évaluation de la formation (ETEP) Mercredi 16.00h-18.30h et jeudi 9.00h-17.30h, Présidence : Eike Hinze Contexte : De nos jours, des concepts théoriques variés abondent en psychanalyse, ce qu’on peut considérer comme une pluralité scientifique fascinante ou bien comme une situation chaotique empêchant le développement scientifique. De quelle façon cette situation affecte-t-elle la formation psychanalytique ? La supervision est le lieu où l’on peut examiner au mieux la transmission des concepts vers la pratique clinique des futurs analystes. Observer un analyste didacticien évaluer le développement de la compétence d’un candidat en supervision s’avère particulièrement approprié pour avoir un aperçu de la façon dont le bagage théorique du superviseur influence la pensée conceptuelle du candidat. Objectif : L’évaluation du progrès et du développement d’un candidat est une partie intégrante de la formation analytique. Réfléchir aux critères d’évaluation revient à réfléchir aux objectifs de la formation. Définir ces objectifs est indispensable aux analystes didacticiens discutant la compétence analytique d’un candidat, ainsi que pour les candidats eux-mêmes afin de leur permettre de comparer leur développement actuel avec les objectifs demandés. Le but des groupes d’évaluation de la formation (ETEP) est d’examiner la façon dont un superviseur évalue la compétence analytique de son candidat en supervision. Cette évaluation est fortement influencée et guidée par les concepts et les modèles cliniques du superviseur. Les groupes d’évaluation de la formation (ETEP) essayent de donner un aperçu de la façon dont l’arrière-plan conceptuel d’un analyste didacticien influence son évaluation du candidat en supervision. Ces concepts sont souvent implicites et doivent être déduits du travail supervisé. Enquêter et discuter sur ces problèmes conduit à réfléchir plus en profondeur sur la question de savoir pourquoi et comment des concepts théoriques pèsent dans la formation. Discuter de l’évaluation et des modèles théoriques est forcément lié à l’impact de l’institut de l’analyste didacticien sur tous les aspects de la formation. Dans la discussion sur la formation, le trio superviseur-candidat-institut doit toujours être pris en compte. Méthode : Un analyste didacticien présente son travail de supervision avec un ou deux candidats. La tâche spécifique des participants consiste alors à considérer ces exemples cliniques dans l’idée de clarifier quand et comment l’intervenant a pensé que le candidat était capable de fonctionner véritablement avec un patient en tant que psychanalyste, et quand il n’en était pas capable. Les critères de qualification ou les idées de l’intervenant sur ce qu’est le travail psychanalytique peuvent être implicites ou bien « tenus pour acquis ». Les membres du groupe sont alors requis de construire le modèle d’évaluation et de mettre cette construction à l’épreuve avec l’intervenant. L’idée n’est pas de se concentrer sur ce que les membres du groupe pensent que les critères devraient être, mais de mettre en évidence les idées de l’intervenant. C’est donc aussi par conséquent une occasion pour l’intervenant d’essayer d’exposer ses idées et d’y réfléchir avec des collègues. La dernière étape des groupes de discussion sur l’évaluation de la formation (ETEP) est de réfléchir sur la façon dont l’intervenant pense que l’institut empêche ou promeut la formation. Les groupes (en anglais) ont lieu mercredi de 16.00h à 18.30h et jeudi de 9.00h à 17.30h. Les analystes expérimentés sont bienvenus. Il n’est pas obligatoire d’être déjà un analyste de formation. Il est attendu que tous les participants soient présents les deux jours. – 6 – Forum sur la méthode de discussion ‘Ecoute de l’écoute’ (FCI) Mercredi 17.00h-20.00h / jeudi 09.00h-17.00h ou jeudi 09.00h-17.00h / vendredi 14.00h-17.30h Présidence : Haydée Faimberg Tout en essayant de développer de nouvelles approches dans nos discussions de questions cliniques, nous ne devons certainement pas perdre de vue les constructions auxquelles nous avons recours en tant que psychanalystes (il nous est impossible de ne pas avoir de théorie). Il serait illusoire d’imaginer que nous pouvons pleinement comprendre les hypothèses fondamentales de l’intervenant (les hypothèses qui soustendent la façon spécifique dont il travaille) en traduisant ce que ce dernier essaie d’exprimer dans notre propre langue psychanalytique. Chaque analyste/traducteur a ses propres hypothèses fondamentales au moyen desquelles il traduit. Nous poursuivrons le projet de cocréer une langue propre à la discussion des différences en jeu et à la compréhension du travail de l’intervenant. Plus souvent que nous ne le croyons, notre écoute du matériel clinique se fait sur la base d’une hypothèse fondamentale implicite privilégiée (qu’elle soit ou non reconnue). Parmi nos objectifs est le souci de nous former à une écoute apte à reconnaître non seulement les hypothèse cliniques de l’intervenant mais aussi nos propres hypothèses. Nous tenterons d’élucider la théorie qui détermine notre écoute de l’intervenant tout en essayant d’élucider la théorie à partir de laquelle l’intervenant écoute son patient et interprète ou non. Nous explorons ainsi l’impact que les hypothèses théoriques de chaque participant peut avoir sur la discussion elle-même. Dans ce type de dialogue, nous ferons appel à la fonction de ‘l’écoute de l’écoute’ que j’avais au départ limitée à l’écoute psychanalytique au cours de la séance. C’est-à-dire que nous sommes à l’écoute de la façon dont chaque intervention dans le cadre de la discussion du groupe est entendue par les autres dans le contexte spécifique de la discussion. A partir de l’écart entre ce que le participant pensait dire et la façon dont il a été entendu, nous entreprenons la co-création d’une langue apte à comprendre la complexité psychanalytique de chaque question. Grâce à «l’écoute de l’écoute de chaque participant par rapport aux autres», l’origine des malentendus peut se révéler et nous commençons alors à reconnaître les hypothèses fondamentales de chaque participant. De ce fait, l’écoute des malentendus est un outil précieux permettant la découverte des diverses hypothèses fondamentales implicites. L’analyste propose un exposé des séances qui sont elles-mêmes divisées en séquences, ce qui permet au groupe d’avoir, pour chaque séquence, une discussion dans laquelle il n’a pas connaissance de ce qui se passe ensuite – tel était le point de vue initial de l’intervenant en tant qu’analyste. Cette façon d’exposer et de débattre du matériel proposé (méthode de ‘l’écoute de l’écoute’) constitue l’approche que nous adoptons collectivement dans le cadre de ce Forum. Nous prenons le temps (une journée et demie) de réfléchir sur la façon dont nous comprenons l’articulation entre nos modes de travail et les hypothèses fondamentales qui les sous-tendent. L’important est d’assurer une mise en commun sur la base d’un échange continu. En rappel, quelques articles (écrits par Haydée Faimberg) que certains des participants ont eu l’occasion de lire précédemment: ‘Listening to listening’ (‘Ecoute de l’écoute), Int. J. Psycho-Anal, 77: 667-677; “‘Misunderstanding’ and psychic truths” («‘Malentendus’ et vérités psychiques») , Int. J. Psycho-Anal, 78: 439451. Ces deux articles sont aussi publiés (chapitres 7 et 8) dans l’ouvrage d’Haydée Faimberg: The Telescoping of Generations: Listening to the Narcissistic Links between Generations (Le télescopage des générations: L’écoute des liens narcissiques transgénérationnels), Londres & New York, Routledge 2005. Les modérateurs sont: Laura Ambrosiano, Stefan Balint, Dieter Bürgin, Nicole Carels, Antoine Corel, Michael Sebek. En raison du surnombre de participants tous les ans, nous recommandons à ceux et celles qui souhaitent éventuellement participer à cette activité de contacter la présidente Haydée Faimberg par e-mail : [email protected] si possible avant le 1er décembre 2013 au plus tard. Les participants de l’année passée sont prioritaires. Merci de rédiger un bref exposé et de préciser les langues que vous êtes en mesure de comprendre et de parler. Nous proposons un groupe le mercredi de 17.00h à 20.00h suivi du jeudi de 9.00h à 17.00h (groupe anglophone) et d’autres groupes (anglophones et francophones) le jeudi de 9.00h à 17.00h suivi du vendredi de 14.00h à 17.30h. Pour des raisons de méthodologie propre à la discussion, les participants doivent s’engager à être présents pendant l’intégralité du Forum. – 7 – Groupe de travail sur la spécificité du traitement psychanalytique aujourd’hui (WPSPTT) Mercredi 15.30h-19.15h et jeudi 09.00h-18.30h, Présidence : Erika Kittler Le WPSPTT présente deux aspects reliés entre eux: •Un groupe de recherche permanent intégré au programme de recherche de la FEP. • Une modalité particulière de travail en petits groupes cliniques. Les échanges cliniques, en particulier sur une base internationale, constituent une expérience importante et féconde de la psychanalyse aujourd’hui. En tant que groupe de recherche il vise à définir et à élaborer les principaux paramètres à l’oeuvre dans le traitement psychanalytique tel qu’il est pratiqué aujourd’hui au-delà de la diversité des théories et des pratiques. Le traitement est à entendre dans son double sens de modalité thérapeutique et de transformation du matériel inconscient. Le ‘résultat’ du processus analytique s’évalue alors dans les caractéristiques de la productivité psychique. Le traitement inclut également une réflexion sur les caractères et les modalités de la narration analytique, orale ou écrite. La méthodologie de cette recherche, contrairement à d’autres types de recherches, ne précède pas sa mise en application mais se dégage et se dégagera encore progressivement de la pratique du travail en groupe sur un matériel constitué par des séances d’analyse. Il s’agit d’une recherche en action. La méthode est donc conçue comme ‘la possibilité de reconstituer le chemin par lequel on est passé, sans en avoir une claire conscience’ (Lalande). Les petits groupes cliniques sont constitués de 12 à 15 analystes de cultures analytiques variées, travaillant pendant une journée et demie sur le même matériel clinique (3 séances consécutives). La méthode de travail du groupe que nous appliquons a été inspirée, avec des variations, par celle de J. Norman et B. Salomonsson, et aussi celle de Jean-Luc Donnet. Cette méthode s’appuie sur une analogie entre la séance d’analyse et son récit dans un groupe qui réagit à l’écoute et diffracte aussi bien le contre-transfert de l’analyste que des aspects méconnus du transfert du patient. Le présentateur relate le strict contenu des séances (paroles, affects, actions), sans donner d’indications sur la biographie, l’histoire de l’analyse, ou le setting. Puis il reste silencieux, sans répondre aux questions du groupe. La règle de fonctionnement du groupe est d’associer librement sur le matériel. Le groupe ainsi ‘construit’ son patient, avec pour chaque participant ses références théoriques explicites et implicites. Ainsi s’actualise l’écart théorico-pratique (Jean-Luc Donnet) et la possibilité de son exploration. Dans un deuxième temps, le présentateur reprend place dans la discussion et apporte ses pensées et ses sentiments sur le travail du groupe. Ce temps permet d’évaluer après coup les constructions qui ont été élaborées dans le temps précédent. Il y aura 4 groupes à Turino dont 1-2 en Français. Les modérateurs seront notamment Jan Abram, Catherine Desvignes, Bien Filet, Erika Kittler, Luc Michel, Ronnie Shaw, Philippe Valon, Nicolas Gougoulis, Yvette Dorey, Marie France Dispaux. Notez que les groupes se dérouleront mercredi après-midi et jeudi de 09.00h à 18.30h. Ceux qui souhaitent participer doivent assister à l’ensemble des séances de leur groupe. Les candidats sont les bienvenus. Les personnes souhaitant participer à l’un des ces groupes devront le préciser sur la feuille d’inscription et adresser également leur demande à [email protected] et à [email protected] – 8 – Groupes cliniques libres (FCG) Jeudi 14.30h-18.30h, Présidence: Denny Panitz, Peter Wegner Les nouveaux groupes cliniques ont été une expérience si gratifiante les années passées, lors des congrès annuels de la FEP à Londres, Copenhague, Paris et Bâle et les échos ont été si positifs que nous avons décidé de reconduire ces groupes cliniques à Turin. La méthode que nous utilisons est basée sur une idée de Wolfgang Loch, qui a décrit la discussion de matériel clinique en groupes en se servant du modèle de l’effet du prisme: tout comme le faisceau de lumière qui, une fois passé à travers un prisme, révèle des éléments jusque-là invisibles et les rend visibles, les discussions en groupes dévoilent les composantes jusquelà omises et inconscientes chez le patient, révélant ce dernier dans ses divers éléments constituants et ses multiples nuances. Ce processus ne vise pas une dimension du «vrai ou faux», mais il cherche à établir une compréhension plus large du patient. Sur le fond, la méthode psychanalytique en tant que méthode orientée sur le discours et visant une compréhension mutuelle entre sujets, semble particulièrement apte à faciliter la compréhension entre les divers participants, les diverses écoles et traditions psychanalytiques. De plus, cette méthode permet de ne pas se restreindre au but de la supervision au sens strict, car le groupe ne s’intéresse pas seulement au processus psychanalytique de compréhension, il cherche également à proposer des interprétations éventuelles. L’exposé initial du matériel clinique s’interrompt juste avant que ne soit proposée la première intervention ou interprétation. C’est seulement lorsque le groupe luimême parvient à proposer une ou plusieurs interprétations possibles que l’intervenant poursuit l’exposé du reste de la séance. Toute information relative au diagnostic, à la biographie du patient, au processus ou au nombre et à la fréquence des séances passées, ne sera communiquée qu’après la discussion de la séance présentée. L’évaluation initiale du matériel clinique et des discussions qui ont suivi au sein des groupes a soulevé, au cours des dernières années, des questions d’un très vif intérêt. Notre projet est de poursuivre ces questions et d’approfondir leur analyse, ce qui semble être un travail à long terme. L’objectif à long terme est la formulation de critères essentiellement psychanalytiques, orientés sur le processus, pour l’indication d’une psychanalyse dans des contextes variés. A Turin, les groupes cliniques libres (FCG) comprendront deux modérateurs, un intervenant et un maximum de 15 participants. Le matériel clinique pourra être choisi à partir de traitements psychanalytiques dans des contextes variés (une, deux, trois, quatre ou cinq séances par semaine). Le groupe devrait se composer de participants de différentes sociétés européennes. D’où la nécessité de s’inscrire à temps, faute de quoi la répartition optimale à travers les différents groupes (sociétés et/ou pays) ne pourra pas être assurée. Les groupes se tiendront le jeudi 10 avril de 14.30h à 16.30h et de 17.00h à 18.30h, avant la réception d’accueil du Congrès. Tout collègue inscrit au Congrès est apte à participer, y compris les analystes didacticiens, les membres et les analystes en formation. En réponse à la demande, nous proposerons des groupes en allemand, en anglais et en français à Turin. Les collègues suivants seront modérateurs et co-modérateurs: Ursula Burkert (allemand, anglais) Milagros Cid Sanz (anglais, français) Joachim F. Danckwardt (allemand) Marie-France Dispaux (anglais, français) Patrick Miller (français, anglais) Denny Panitz (allemand, anglais) Gerd Schmithüsen (allemand, anglais) Jonathan Sklar (anglais) Claudia Thußbas (allemand, anglais) Dorothee von Tippelskirch-Eissing (allemand, anglais, français) Christine Wegner (allemand, anglais) Peter Wegner (allemand, anglais) Ceux et celles qui souhaitent participer à un des ces groupes doivent contacter au plus vite [email protected] (le 31 janvier 2014 au plus tard). – 9 – Forum pour la psychanalyse d’enfants Jeudi toute la journée, vendredi toute la journée, samedi 14.30h-16.00h Présidence : Noa Haas, Carmen Wenk-Reich Le Forum de la FEP sur la psychanalyse d’enfants a été créé lors de la Conférence à Madrid, en 2001, sous la présidence de Bjorn Salomonsson. Maintenant, dix ans plus tard, le groupe se développe. Il est actuellement codirigé par Carmen Wenk-Reich (German Assoc) et Noa Haas (Israel Soc) et se compose des membres suivants: Elena Fieschi Viscardi et Antonia Grimalt (Spanish Soc), Daniel Barth (Swiss Soc), Danielle Goldstein (Paris Soc), Jean-Louis Fouassier (French Assoc), Beate Schumacher (British Soc), Angelika Staehle (German Assoc), Sandra Maestro et Marco Mastella (Italian Soc) et Kati Bogliatto (Belgian Soc). Le Forum sur la Psychanalyse de l’enfant organise trois événements lors de chaque Conférence de la FEP, et les psychanalystes d’enfants apportent leur contribution à d’autres aspects de la Conférence. L’événement de la pré-conférence, qui a lieu le jeudi avant le début de la Conférence, est traditionnellement une journée de réunions de groupes cliniques qui discutent en se servant de la «méthode du tissage des pensées». De nombreux participants qui reviennent chaque année sont familiers de cette méthode où il s’agit, pour le groupe, de se mettre autant que possible dans l’état d’attention flottante de l’analyste en séance pendant la présentation du matériel clinique et la discussion sur celui-ci. Le présentateur, qui livre un récit détaillé d’une séance, écoute sans répondre ni débattre, quant au modérateur, son rôle est de maintenir une bonne ambiance de travail pour le groupe. Un bon nombre de participants ont commenté la façon dont cette méthode de présentation et de discussion clinique favorise une ouverture aux processus inconscients dans le matériel et comment «le tissage des pensées» des analystes présents saisit quelque chose d’essentiel du cas présenté. (Ceux qui ne connaissent pas cette méthode peuvent se reporter à l’ouvrage suivant: Norman, J. & Salomonsson B. (2005), «Weaving thoughts: A method for presenting and commenting on psychoanalytic case material in a peer group», Int. J. Psycho-Anal., 86, pp. 1281-1298.) (Trad. fr.: Le tissage des pensées : une méthode pour présenter et commenter un matériel psychanalytique dans un groupe de pairs, L’année psychanalytique internationale, n°4, 2006, pp. 141-159) Cette année, dans chacun des groups de « tissage des pensées » un participant présentera deux séances consécutives d’une analyse d’enfant pendant les deux plages de temps que nous aurons le matin. Le premier temps de l’après-midi sera consacré à des échanges entre la personne qui a présenté, le modérateur, et le groupe, à propos de l’expérience du matin. La deuxième partie de l’après-midi, nous « tisserons » à nouveau ensemble autour d’une troisième séance de la même analyse d’enfant. Une séance plénière à la fin de la pré-conférence, permettra de discuter avec les participants de la façon dont la journée s’est déroulée. Ceux qui souhaitent faire une présentation dans un groupe de «tissage de pensées» doit prendre contact avec Jean-Louis Fouassier (jean-louis.fouassier@ wanadoo.fr) ou Danielle Goldstein (goldsteindanielle@ free.fr). Le vendredi, deux événements sont organisés par le Forum. L’atelier de travail avec des enfants et leurs parents a lieu le matin. Cette année, Antonia Llairo, de la Société Espagnole de Psychanalyse, fera une présentation sur « thérapie conjointe d’une mère adolescente et son bébé : reconstruire la triade », avec une discussion dirigée par Antonia Grimalt, également de la Société Espagnole. L ‘après-midi sera consacrée à l’Atelier de Psychanalyse de l’enfant. Marta Badoni, de la Société de Psychanalyse Italienne partagera avec nous son travail sur « la thérapie d’enfant – le défi de la subjectivité ». L’atelier sera dirigé par Marco Mastella, de la Société de Psychanalyse Italienne. Samedi, lors du panel parallèle sur la Psychanalyse de l’Adulte, de l’Adolescent et de l’Enfant, il y aura une présentation d’un cas d’analyse d’adolescent. Le matériel sera ensuite discuté du point de vue de la psychanalyse de l’adulte et de celle de l’enfant. Cette année, c’est Noa Haas, de la Société Psychanalytique Israélienne, qui apportera le point de vue de la psychanalyse de l’enfant. – 10 – Les candidats sont les bienvenus. Forum sur l’adolescence Jeudi, vendredi 11.00h-12.30h, samedi 14.30h-16.00h Présidence : Patricia Grieve Comme l’écrivent Serge Frisch et Franziska Ylander dans leur texte d’introduction, l’adolescence est l’un des moments de la vie qui se caractérise par une rupture. Dans le cas de l’adolescence, c’en est une inévitable et nécessaire, puisqu’elle va introduire l’individu à la sexualité génitale et aux changements psychiques considérables qui conduiront finalement à une identité sexuelle stable. La crise pubertaire constitue en fait une rupture paradigmatique, et le travail de l’adolescence sera de parvenir à une certaine continuité dans la confrontation à une perturbation aussi massive. Ainsi, une dialectique entre continuité et discontinuité doit être atteinte afin de prévenir une issue pathologique. Le paradoxe central de l’adolescence est d’arriver à intégrer les changements de la puberté tout en garantissant en même temps une expérience de la continuité. Mais il arrive que l’effort de maintenir une continuité ne se fasse qu’au prix d’un effondrement du lien à la réalité que représente le corps post-pubertaire. La continuité doit être maintenue à tout prix et l’illusion de conserver un corps d’enfant s’accompagne de la préservation d’un narcissisme et d’une omnipotence infantiles, qui ont été mis en danger par la dimension traumatique du bouleversement pubertaire. Le corps sexuellement mature peut être vécu comme un ennemi et un persécuteur, de telle sorte que des mécanismes de défense extrêmes doivent être déployés pour nier, renier ou morceler les changements. Par conséquent l’ego est mutilé. Ce fonctionnement psychotique, caractéristique de l’effondrement à l’adolescence, n’est pourtant pas identique à la psychose adulte, et peut être réversible grâce à une intervention adéquate durant cette période. C’est une autre sorte de rupture, bien qu’étant une conséquence de celle inévitable de la puberté, car c’est un effondrement dans le cours du développement qui se trouve à la racine de toute la pathologie de l’adolescence. Ce sont quelques uns des thèmes qui seront discutés lors du Forum d’avril prochain à Turin. Nous espérons proposer un programme riche et stimulant : Le Forum commence jeudi matin, avec des groupes de travail parallèles (en anglais et en français, présidé par Patricia Grieve et Teresa Olmos de Paz), dans lesquels le matériel clinique, axé sur le thème de la conférence, sera proposé à la discussion de tous les participants. Jeudi après-midi, Catalina Bronstein présentera un exposé clinique sur les ruptures et le fonctionnement psychotique, discuté par Patricia Grieve et preside par Anna Nicolò et Virginia Ungar. Vendredi matin, Vincenzo Bonaminio présentera l’exposé théorique qui sera discuté par François Richard, presidé par Egle Laufer. Durant la table ronde parallèle de samedi après-midi, une analyste d’adolescent, Sara Flanders, interviendra en présence de deux discutants, un analyste d’enfant et un analyste d’adulte. – 11 – Les candidats sont les bienvenus. Groupes ad hoc, Forums, Activités diverses et Réunions ouvertes Jeudi, vendredi, samedi Rencontre des directeurs des séminaires de formation (DOTM) Vendredi 14.00h-16.00h, Présidence : Eva Schmid-Gloor La FEP veut offrir un espace où les directeurs de la formation peuvent discuter des questions actuelles concernant la formation psychanalytique. Le sujet de cette année est : L’admission et la sélection des candidats selon différents modèles de formation. Plus d’information à suivre. Rencontre des analystes didacticiens et des analystes formateurs récemment qualifiés Vendredi 16.00h-18.00h, Présidence : Eva Schmid-Gloor La FEP offre l’occasion aux analystes didacticiens récemment qualifiés de discuter avec leurs collègues issus des différentes sociétés psychanalytiques des questions et problèmes qui sont d’importance pour la réalisation de leurs nouvelles tâches. Ses fonctions particulières que les analystes didacticiens remplissent dans la formation psychanalytique demandent une formation continue et permanente. Une partie de la formation continue est assurée au niveau local au sein des séminaires psychanalytiques. Avec son initiative, la FEP se propose d’offrir aux analystes didac- ticiens une formation continue complémentaire, qui est indépendante des liens incestueux et des intérêts de puissance liés au contexte local. Les participants auront l’occasion d’échanger sur le règlement d’admission à la formation, sur la supervision et sur la formation psychanalytique en général. La coopération se déroulera au sein de petits groupes. Compte tenu du caractère confidentiel de cet échange, un seul membre par société psychanalytique sera autorisé à faire partie du groupe. Le nombre des places est limité. Les participants recevront des informations plus détaillées après l’inscription. Groupe Ad Hoc « Traumas collectifs », Jeudi 9.30h-13.30h, Présidence : Eva Weil L’expérience du traitement psychique des survivants des meurtres de masse et de leurs descendants fut le point de départ de notre groupe et reste le centre de notre travail. Pour pouvoir penser cette clinique, nous avons pris appui sur les textes psychanalytiques interrogeant les liens entre l’individu, la culture et l’histoire - Psychologie des masses et Analyse du Moi représentant les textes princeps de cette démarche. Mais, nous prenons tout autant appui sur les présentations de récits de cures des collègues, les écrits des survivants et de leurs descendants ainsi que certains travaux issus d’autres disciplines, comme l’histoire contemporaine, l’anthropologie politique, la sociologie, etc.. Une recherche bibliographique centrée sur les pu blications psychanalytiques internationales parues depuis 1945, essentiellement dans l’International Journal of Psychoanalysis questionne nos travaux. Quelques unes des questions que nous souhaitons aborder avec nos collègues de la FEP dans ce groupe «ad hoc» sont: Qu’en est il aujourd’hui, après les meurtres de masse du XXème siècle de la théorie du trauma psychique? les remaniements et constructions contemporains dans les diverses sociétés psychanalytiques sont à interroger. La formulation «Traumatismes collectifs» permet-elle de penser les liens entre les dissociations du patient et les événements collectifs qui nous contraignent à nous demander comment ces liens sont mis en acte dans le trans- fert et comment ils peuvent être traités et interprétés? Les atteintes infligées par le collectif sont elles traitables par la cure individuelle? L’événement historique avant d’être collectivement élaboré nous a semblé traverser généralement un temps de latence qui détermine les modalités de transmission de l’expérience vécue d’une génération à une autre. De quelle nature serait ce temps de latence, quelle est sa fonction, quelles sont les opérations psychiques qui s’y accomplissent? Dans le modèle que Freud propose à la pensée, culture et collectif sont dés l’origine à l’intérieur du psychisme, et ce noyau hérité est constitué des traces des expériences vécues par nos ascendants. Il s’agit de l’héritage archaïque de l’humain. Au cours des 10 années où s’est tenu notre séminaire, les interventions de certains collègues nous ont conduits à envisager les intrications de l’individuel et du collectif dans l’expérience de la cure autrement qu’en termes de dualité et d’opposition exclusives. Il nous a semblé nécessaire de recourir à une autre logique que celle d’une simple articulation entre individuel et collectif car il est difficile de distinguer de manière tranchée et assurée des limites de ces categories. Pour travailler cette intrication, chaque intervenant a recouru à différents modèles qui l’envisagent en terme d’emboîtement, de rupture, d’inclusion exclusive et d’exclusion inclusive, d’appareil psychique groupal et de travail de culture; ces modèles nous ont amené à interroger à nouveau les rapports entre phylogenèse et ontogenèse, etc. Les candidats sont les bienvenus. – 12 – Groupes ad hoc, Forums, Activités diverses et Réunions ouvertes Jeudi, vendredi, samedi Groupe ad hoc sur la psychosomatique Jeudi 9.00h-13.30h et 14.00h-18.30h, Présidence : Jacques Press But : Même si l’on peut trouver quelques éléments de théorie psychosomatique dans l’œuvre de Freud, il n’en a jamais développé les implications. Cependant, un bon nombre d’auteurs, tel que le pionnier Groddeck, suivi par Ferenczi et Alexander, ont commencé à théoriser dans cette direction. En France les auteurs de l’Ecole Psychosomatique de Paris (Pierre Marty, Michel Fain, Michel de M’Uzan et Christian David) ont eu une influence importante sur la recherche en psychosomatique. La description par Pierre Marty de la pensée opératoire (1962) et de la dépression essentielle (1967) le conduisit à formuler un modèle psychosomatique global du fonctionnement humain. D’autres auteurs, influencés par les idées de Winnicott, en particulier Eugenio Gaddini, ont développé des théories nouvelles et originales pendant que d’autres utilisaient le cadre théorique de Bion pour aborder la maladie psychosomatique ou bien combinaient différentes approches théoriques pour en créer une nouvelle (Joyce Mc Dougall). Nous pensons que le temps est venu de comparer ces diverses approches théoriques. Notre but est double : d’une part nous aimerions mieux définir les points de convergence qui sont souvent masqués derrière des théorisations méta-psychologiques différentes, et d’autre part, nous voulons essayer de travailler sur les différences fondamentales de ces théories. Pour ne mentionner ici que quelques unes des questions importantes : les symptômes somatiques ont-ils une sorte de signification symbolique ? Est-ce qu’ils résultent d’un fonctionnement morcelé sous l’effet de facteurs traumatiques, ouvrant la voie à la « pensée opératoire » décrite par l’école de Paris ? Quelles sont les implications cliniques de ces points de vus variés ? Quelle est la nature de l’interaction transférentielle et contre-transférentielle avec de tels patients ? Nous avons créé un groupe de travail sur la comparaison de ces différentes écoles et de leurs théories. Méthodologie : Chaque séance sera divisée en trois parties. Dans la première partie l’intervenant rapporte les deux ou trois tout premiers entretiens avec son/sa patiente. Nous discuterons alors de nos hypothèses sur le fonctionnement du patient, sur la façon dont nous comprenons les mécanismes conduisant à la maladie psychosomatique dans ce cas particulier, ainsi que les premières interactions transférentielles et contre-transférentielles. Dans la seconde partie l’intervenant rapporte le matériel non élaboré d’une ou deux séances. En plus du modérateur chargé de conduire la discussion, il y aura un écoutant silencieux qui pourra intervenir à des moments spé- cifiques où des questions psychosomatiques essentielles semblent émerger (par exemple : la peur de l’effondrement dans un ego fragile ou bien des angoisses de persécution ; un type de mécanisme de défense tel que l’effacement, le déni ou la répression ; des modalités d’interactions dans le transfert et le contre-transfert dans ces moments cruciaux, etc.) De quelles façons ces moments ont-ils un rapport avec les conclusions initiales issues des premiers entretiens ? Pour finir, nous essayerons de confronter notre évaluation initiale avec ce qui est sorti de la séance de travail d’une façon plus systématique, et de la sorte de lier des points de vues théoriques au travail clinique. À Turin, il y aura deux groupes (en anglais) avec un maximum de 15 participants dans chaque groupe, un groupe jeudi matin et un groupe jeudi après-midi. Les modérateurs de ces groupes seront psychanalystes appartenant au groupe de travail de psychosomatique (Fotis Bobos, Bérengère de Senarclens, Joerg Frommer, Iréne Matthis, Jacques Press, Eva Schmid-Gloor, Christian Seulin, Luigi Solano, Nick Temple). Les candidats sont les bienvenus. Les personnes intéressées à participer doivent le préciser sur le formulaire d’inscription de la Conférence. Ils doivent également écrire, dès que possible avant le 1er Fevrier 2014, à [email protected] et [email protected]. Il y aura en outre une table ronde parallèle sur le thème principal le vendredi de 11h00 à 12h30 : Ruptures dans le monde extérieur, rupture dans la psyche-soma : le trauma et la maladie somatique. Fotis Bobos (Société hellénique), Jacques Press (Société suisse), Luigi Solano (Société italienne), Présidé par : Bérengère de Senarclens (Société suisse) Le groupe de travail de psychosomatique a été mis en place pour comparer différentes approches théoriques dans ce champ, pour mieux définir les points de convergence qui sont souvent masqués derrière des théorisations méta-psychologiques ainsi que pour clarifier et travailler sur les différences fondamentales. Dans ce forum, les membres du groupe de travail discuteront la façon dont les ruptures dans le monde extérieur peuvent affecter le fonctionnement psychique et quels sont les mécanismes qui pourraient conduire à une rupture de l’équilibre psychosomatique. – 13 – Groupes ad hoc, Forums, Activités diverses et Réunions ouvertes Jeudi, vendredi, samedi Table ronde: Psychanalyse et université Samedi 11.00h-12.30h, Présidence: Johannes Lehtonen, Franco Borgogno Le comité IPA « la psychanalyse et l’université » : expériences passées et futures Franco Borgogno (Italian Soc) (Président), Patrizia Giampieri-Deutsch (Vianna Soc), Johannes Lehtonen (Finnish Soc), Marianne Leuzinger-Bohleber (German Assoc) présenteront la table ronde et la discussion. En partant d’une réflexion sur ce que nous avons fait par le passé, ce que nous aimerions faire dans le futur, et ce que nous pourrions effectuer de manière réaliste, la table ronde consistera en une discussion ouverte avec les collègues intéressés par les problèmes liés à la survie de la psychanalyse à l’université. Il s’agit d’une réflexion aujourd’hui nécessaire afin de fixer les buts et objectifs du futur travail du comité IPA «la psychanalyse et l’université». Afin d’encourager la discussion, deux articles seront présentés : «La psychanalyse et l’université: de l’armée d’un seul homme (Alexander Mitscherlich) à une psychanalyse d’entraide intergénérationnelle et interdisciplinaire» de Rupert Martin et Michael Koenen (German Assoc) et «Résultats d’un aperçu préliminaire de la présence et des centres d’intérêts des membres de la société psychanalytique italienne dans les universités italiennes» de Luigi Solano (Italian Soc). Le groupe ad hoc sur l’éthique, Vendredi 11.00h-12.30h, Présidence: Claire-Marine François-Poncet Conflits éthiques dans la psychanalyse contemporaine Nos divergences et convergences en Europe reposent sur différentes conceptions de l’éthique psychanalytique au sens des principes et des valeurs qui guident nos pratiques. Quels sont les fondements éthiques de ces pratiques selon nos cultures d’appartenance dans leur contexte historique ? Un débat entre les différents courants de la psychanalyse contemporaine peut-il interroger son évolution face à la crise actuelle? Est-il pertinent de tenir à la spécificité d’une éthique psychanalytique différenciée d’une éthique du soin dans le champ des psychothérapies? Nous réfléchirons à partir de situations concrètes sur la façon dont certains de nos conflits peuvent interroger la conception ou la finalité de notre travail. Nous avons choisi de débattre cette année de la fréquence hebdomadaire des séances dans les exigences de formation selon les différentes cultures analytiques. A quelles conceptions de la psychanalyse renvoie l’opposition entre le modèle d’Eitingon et le modèle français sur le nombre de séances par semaine exigé dans l’analyse de formation ? Comment tenir compte de la réalité dans la difficulté actuelle pour trouver des cas d’analyse permettant de répondre à ces exigences ? Dans quelle mesure une insuffisante reconnaissance de cette réalité peut-elle devenir un enjeu éthique ? Titre: Cinq, quatre, trois séances par semaine : pour quelle analyse ? pour quoi faire ? L’éthique psychanalytique, entre idéal et réalité. Invités : Daniel Widlöcher, ancien président de l’IPA et Gigliola Fornari Spoto, ancienne présidente du comité de formation de la British Society. Forum psychanalyse et langage, Vendredi 14.30h-16.00h, Présidence: Sylvia Zwettler-Otte Considérations sur Freud, Freud’s „Brief an Romain Rolland (Eine Erinnerungsstörung auf der Akropolis), G.W. Bd. XVI, 250-257 (Un trouble de mémoire sur l’Acropole – Lettre à Romain Rolland NRF - Editions Gallimard - Connaissance de l’inconscient pp.45-60) La lettre de Freud au poète, à qui il dédicaça ce moment de son auto-analyse, peut beaucoup apporter à notre thème de réflexions, les RUPTURES. Freud y montre de manière impressionnante, comment un simple changement d’humeur soudain et une idée étrange, peuvent trouver leurs origines dans des forces et des mécanismes psychiques inconscients puissants, donnant lieu à des phénomène de « dépersonnalisation », « double-conscience » et « personnalité clivée ». L’attention portée aux formulations originelles de Freud pour exprimer sa pensée peut nous aider à mettre au jour les petites déviations que comportent les traductions anglaises ou dans d’autres langues. Nous pouvons parfois prendre conscience de l’existence d’un léger décalage du sens et de l’apparition de nouveaux aspects, alors que, souvent, le texte source évoque plus clairement les mouvements internes et les dynamiques inconscientes. En anglais et allemand ; toute contribution à propos des traductions française ou espagnoles sont les bienvenues. [email protected] – 14 – Groupes ad hoc, Forums, Activités diverses et Réunions ouvertes Jeudi, vendredi, samedi Groupe FEP ad hoc sur le vieillissement / Comité IPA sur le vieillissement Samedi 11.00h-12.30h, Présidence: Martin Teising, Audrey Kavka Les analystes ne meurent jamais ; la rupture entre ce que nous connaissons, et ce que nous faisons. Les données démographiques relatives à l’âge des membres de l’IPA nous poussent à discuter, et envisager la phase finale d’une carrière psychanalytique. Gabriele Junkers, Président fondateur du comité sur le vieillissement des patients et des psychanalystes auprès de l’IPA (CAPP), est à l’origine de l’expression « le divan vide ». Cette dernière évoque la constellation des défis émotionnels et psychologiques et des fantasmes associés à la fin d’une pratique. Cette table ronde se préoccupera des questions concernant principalement l’état interne de l’analyste lors du vieillissement et/ou de la maladie. Qu’advient-il lorsque des désirs inconscients d’immortalité éclipsent la réalité de la mortalité ? Si nous croyons que l’inconscient est atemporel, comment nous adaptons-nous à la réalité d’un temps fini sur Terre ? Il est communément accepté de dire que lorsqu’un analyste dont la capacité analytique est altérée par une maladie physique ou émotionnelle, celui-ci doit recouvrer sa ca- pacité analytique ou arrêter sa pratique clinique. Mais, cette « vérité » est-elle mise en pratique au sein de notre communauté ? Nous poursuivons le thème de la rupture au regard de ces questions : l’inadéquation des désirs internes au regard de la réalité externe produira une rupture entre ce que nous savons, et comment nous agissons. Le vieillissement, la maladie, et la fin de la pratique agissent comme une minute de vérité sur notre propre nature éphémère et notre mortalité. Lorsqu’une rupture se met en place, l’intégrité professionnelle de l’analyste est en grand danger. Nous proposons cette table ronde afin de créer l’occasion de parler de vive voix entre nous des changements d’aptitude auxquels nous pouvons nous attendre. Ces derniers amènerons chacun d’entre nous à devoir arrêter sa pratique. Une présentation sera consacrée au vieillissement, à la maladie, et à la mort. Une autre sera dédiée à l’assistance à l’analyste. Une dernière présentation sera consacrée au testament professionnel. Outreach en Europe, Samedi 11.00h-12.30h, Présidence: Paola Marion, Stefanie Wilke L’Outreach ou la diffusion de la psychanalyse en Europe: des méthodes différentes mais des buts similaires? Alors que chaque Société cherche à préserver et défendre la psychanalyse, leurs méthodes pour atteindre ces objectifs dépendent de divers élément. L’un d’entre eux, mais ce n’est pas le seul, est le modèle de formation, ou encore le temps écoulé depuis l’affiliation à l’API. Des stratégies qui vont d’elles mêmes pour certains, sont considérées comme inefficaces voire odieuses par d’autres. En commençant par la question particulière qu’est la nécessité d’attirer les jeunes vers la psychanalyse, que ce soit en tant que patients ou en tant que candidats, cet atelier propose aussi de traiter les différentes façon dont les Société abordent ce problème ainsi que la question de nos réactions à l’égard -ou en réponse à- de collègues ayant des options théoriques différentes des nôtres. Le panel espère stimuler une discussion large de ce thème. Atelier sur la psychanalyse médico-légale, Vendredi 11.00h-12.30h, Présidence: Carine Minne La valeur des élaborations psychanalytiques pour des patients admis dans des Unités pour Malades Difficiles (dédié à Leslie Sohn) Dans cet atelier, je présenterai du matériel clinique issu d’évaluation faites auprès d’un certain nombre de patients admis dans des Unités pour Malades Difficiles ayant tous commis des actes de violence grave. J’espère permettre la discussion autour des élaborations psychanalytiques et la façon dont elles peuvent nous permettre d’avancer dans la compréhension du lien entre les diagnostics de Troubles de la Personnalité d’une part et de Psychose de l’autre. Ces formulations constituent un apport inégalable dans les équipes multidisciplinaires et peuvent également constituer un point d’entrée pour permettre à ces patients de bénéficier d’une intervention psychanalytique. – 15 – Groupes ad hoc, Forums, Activités diverses et Réunions ouvertes Jeudi, vendredi, samedi Psychanalyse et cinéma, Vendredi 16.30h-19.30h, Présidence : Paola Golinelli Projection du film “Miele” de Valeria Golino Présentation de Maria Vittoria Costantini (Italian Soc) Discussion: Andra Sabbadini (British Soc) « Miele » (Italie 2013) est le premier film de Valeria Golino, surtout connue pour sa carrière d’actrice. Le film traite du sujet difficile mais très actuel qu’est l’euthanasie. Le spectateur est mis face à la motivation interne inconnue de se terrible choix qu’est l’euthanasie. Le film raconte l’histoire de « Miele », un jeune « ange de la mort » qui se comporte de manière très « professionnelle ». Elle promet une mort douce comme le miel, d’une façon très posée, ni froide ni sentimentale, en suivant à la lettre les règles strictes d’un protocole qui lui impose de s’occuper jusqu’à la fin de la personne qui a décidé de mourir volontairement. Des défauts dans sa détermination et dans la motivation qui l’incite à rendre possible cette terrible expérience sont lentement mis au jour, et l’omnipotence et le clivage qui lui permettaient d’agir « professionnellement » laissent la place à une perte personnelle traumatique. Atelier IJP au sujet de la rédaction d’un article psychanalytique Samedi 11.00 – 13.00h, Présidence: Dana Birksted-Breen Cet atelier explorera les principaux aspects de la préparation d’un article pour sa publication. Dirigé par la rédactrice en chef du Journal International de Psychanalyse, Dana Birksted-Breen, avec des rédacteurs du journal, cet atelier abordera les aspects fondamentaux de la rédaction d’un article tels que : ce qui rend un article publiable, comment utiliser la bibliographie, comment justifier, développer et présenter des idées ; quelle est la fonction du matériel clinique ; ce qui fait un titre et un résumé frappants ; comment introduire et conclure un article ;comment fonctionne le processus de soumission et de revue d’un article. Ces différents points seront abordés en groupe par le travail collectif à partir de l’exemple concret d’un article. Les personnes souhaitant participer à cet atelier sont dés maintenant invitées à présenter les articles sur lesquels elles sont en train de (ou ont déjà) travailler et nous sélectionnerions celui qui sera travaillé dans le groupe. Merci d’envoyer vos articles à Catherine Humble ([email protected]). Notre objectif est que, grâce à l’atelier, les participants se sentent encouragés à soumettre leurs articles à la publication et qu’ils se sentent mieux armés pour le faire. L’Atelier d’écriture aura lieu en anglais, et l’article sera envoyé à ceux qui s’inscrivent à l’avance. Nous encourageons les participants à lire l’article avant l’atelier afin de pouvoir consacrer le plus de temps possible à le transformer en document présentant les qualités requises pour une publication. Il est important de vous inscrire à l’avance auprès de Geber + Reusch ([email protected]) afin que nous puissions vous envoyer à l’avance l’article retenu pour la discussion. IPSO Mercredi, jeudi, vendredi, samedi, Présidence : Anna Mária Hansjürgens En tant que participante de la Conférence de la FEP, l’IPSO offrira à nouveau un programme original constituant une excellente occasion pour les candidats et les analystes de différents pays et sociétés d’échanger leurs idées et expériences. Cette année, le programme de l’IPSO comprendra : • des ateliers • une séance d’ouverture plénière avec présentation de communications et discussions • 4 supervisions avec des analystes formateurs de différentes sociétés européennes •une soirée dansante organisée par nos collègues de Turin Important : pour participer activement à ce programme, c’est-à-dire pour présenter une communica- tion ou un cas de supervision vous devez être membre de l’IPSO ! Pour participer au programme de l’IPSO vous devez vous inscrire préalablement à la Conférence de la FEP, ce que vous pouvez faire en ligne : www.epf-fep.eu. Vous trouverez sur ce site le programme détaillé de la Conférence. Nous sommes à la recherche de collègues qui seraient désireux de présenter un cas de supervision. Pour soumettre une présentation de cas ou pour toute autre question concernant le programme de l’IPSO, prière de prendre contact avec Anna Mária Hansjürgens. [email protected] Nous nous réjouissons à l’avance de vous retrouver à Turin ! – 16 – Information pour les inscriptions Tarifs avant le 13.03.2014 à partir 14.03.2014 Membres de la FEP et des sociétés membres / Membres API 395,00 € 495,00 € Invités participants - aucune participation dans les ateliers cliniques 475,00 € 575,00 € Analyste en formation 195,00 € 295,00 € 50,00 € 50,00 € PIEE membres / candidats Les frais d’inscription comprennent les prestations suivantes: • Participation aux réunions scientifiques. Attention: certains groupes nécessitent une inscription préalable. • Réception de bienvenue. Le jeudi 10.04. les participants sont invités à une réception de bienvenue à Centro Congressi Lingotto. Des cocktails et boissons seront offerts. • Cocktail d’adieu: le dimanche 13.04., des boissons vous seront offertes à Centro Congressi Lingotto pour fêter la clôture de la Conférence. • Des boissons seront offertes lors des pauses-café. Une certification dans le cadre de l’obtention de points de formation continue a été demandée. Les détails seront disponibles sur le site de la FEP au www.epf-fep.eu Comment participer à un atelier en petit groupe ? Un certain nombre d’ateliers et de discussions portant sur des thèmes variés figure dans cette brochure. Vous trouverez une mise à jour régulière des informations sur le site internet de la FEP. Ceux qui s’inscrivent par internet auront la possibilité de choisir un ou plusieurs groupes au cours de la procédure d’inscription. Ceux qui procèdent par courrier ou par fax doivent indiquer leurs choix sur le formulaire d’inscription. Vous avez la possibilité de choisir une option pour chacune des journées au cours desquelles vous participez à la Conférence. Si vous souhaitez participer, il est indispensable de vous inscrire dans les groupes de votre choix avant le délai d’inscription indiqué sur le formulaire d’inscription, le nombre de places étant limité. ATTENTION : VOUS NE POUVEZ SELECTIONNER QU’UNE SEULE OPTION PAR JOUR Le comité du programme de la FEP pour Turin 2014 Le Comité de programme: Franziska Ylander (Swedish Assoc) – Chair Giovanna Ambrosio (Italian Assoc) Viviane Chetrit-Vatine (Israel Soc) Udo Hock (German Assoc) Lola Komarova (Moscow Prov. Soc) Sabina Lambertucci (Paris Soc) Paola Marion (Italian Soc) Le Comité local d’organisation: Franco Borgogno (Italian Soc) – Chair Annita Gallina (Italian Assoc) Antonella Granieri (Italian Soc) Francesca Neri (Italian Assoc) Raffaella Pagano (Italian Soc) Maria Angiola Borgogno Vigna-Taglianti (Italian Soc) Massimo Vigna-Taglianti (Italian Soc) Francesca Borgogno (candidate Italian Soc) Cosimo Perrone (candidate Italian Assoc) – 17 – Réservation d’hôtel A l’occasion de la conférence annuelle de l’FEP Geber + Reusch a réussi à réserver un contingent à l’hôtel de congrès : NH Lingotto **** directement situé au Centro Congressi Lingotto. Au premier étage de l’hôtel on a accès à une galerie marchande de 500m de long avec des nombreuses boutiques, des cafés et au dernier étage la galerie d’art extraordinaire Marella e Giovanni Agnelli Pinacoteca. Toutes les chambres disposent de bain / WC, coffre-fort et minibar, des fenêtres allant du sol au plafond de l’original Fiat usine et une vue imprenable. NH Lingotto Tech **** directement situé au Centro Congressi Lingotto et a également accès à la galerie marchande. Chambres confortables avec douche / WC. Le toit de l’hôtel dispose d’une piste de course distinctif rénové de l’ancienne piste d’essai automobile Fiat. Transferts Transport à l’hôtel NH Lingotto Le SADEM service de bus circule toutes les 30-40 minutes de l’aéroport à la gare Porta Nuova de Torino. Si vous achetez un billet à un kiosque de billets à l’intérieur du terminal de l’aéroport, il vous en coûtera 6,50 euros. Si vous l’achetez dans le bus, il est 7 Euros. Le voyage de l’aéroport au centre de la ville dure environ 40 minutes. De Porta Nuova à NH Lingotto: prenez le Metro - 6 arrêts à la station Lingotto (environ 10 minutes). Turin est également accessible depuis l’aéroport de Malpensa, qui peut être moins cher de voler. Il ya un service de bus reliant cinq fois par jour entre la ville et l’aéroport. Le transfert dure 2 heures et coûte 20 euros (à partir du 11 Mars 2012). TERRAVISION: nouveau service: bus direct de l’aeroport de Turin Caselle à la gare Lingotto. De là prenez tram No 18 poer arriver au NH Lingotto. www.terravision.eu/turin_caselle.html Information and contacts Pour plus d’information et pour obtenir le calendrier de la conférence, vous pouvez consulter le site de la FEP au Merci d’adresser ce formulaire à l’adresse suivante: Congress-Organisation Geber + Reusch www.epf-fep.eu Habichtsweg 11 D-60437 Frankfurt/Main Tel +49 (0) 69 - 50 52 39 Fax +49 (0) 69 - 90 50 88 84 [email protected] Vous pouvez également obtenir des informations auprès du secrétariat de votre société membre de la FEP. Pour les inscriptions, l’hôtel, les transferts, et les options samedi soir, veuillez contacter Geber + Reusch. Inscriptions en ligne www.epf-fep.eu Evénements sociaux Assurance voyage Des informations pour le samedi soir suivront. Le programme de le théâtre – publié vers la fin de 2013 sera envoyé dès qu’il est publié. L’organisation de la Conférence, Geber + Reusch offre une assurance voyage qui peut être réservé avec le formulaire d’inscription. – 18 – Plan Turin – 19 –
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